Versailles Plus numéro 50 - Février 2012

Télécharger cette page

Télécharger cette page

Télécharger les différents numéros de Versailles Plus :

Numéro 50

Numéro 49

VOIR EGALEMENT :

Osez... la Saint Valentin Oui oui, la Saint Valentin est une fête commerciale, mais non non, ce n’est pas une raison pour ne pas oser s’aimer ! Conseils. N°50 FÉVRIER 2012 JOURNAL OFFERT «Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV BUSINESS P. 10 LA PÉPINIÈRE OUVRE SES PORTES STORY P.09 BOEING BOEING Le 1er mars, les premières entreprises s’installeront enfin place de Touraine. Parfums, voitures, Versailles a même donné son nom à un avion. N’en jetez plus ! MADAME P.14 PEOPLE P.07 LE BÉBÉ CADUM 2012 EST VERSAILLAIS CULTURE P.12 HYPER VERSAILLES, HYPER EXPO Au Musée Lambinet. A hypervoir. Zoé, versaillaise, et bébé Cadum 2012. Déjà bien partie dans la vie... V+50_Couverture__Mise en page 1 27/01/12 22:51 Page1 Et le meilleur lycée de l’académie de Versailles est : Saint François d’Assise de Montigny-le- Bretonneux ! C’est le résultat d’une étude menée par le mensuel l’Etudiant du mois de décembre qui répertorie les meilleurs établissements de France. Qu’ils soient généraux ou technologiques, publics ou privés, tous ont été analysés et classés par académie. Pour cela, les statistiques se penchent sur trois critères : le taux de réussite au baccalauréat durant la session 2010, la capacité de l’établissement à faire progresser les élèves, et l’indice de stabilité -qui mesure la probabilité pour un élève de première d’obtenir son bac dans le même lycée. Si les villes de Bar-le-Duc et du Cheylard peuvent se targuer d’avoir les meilleurs lycées -privé pour l’un, public pour l’autre – de France, les établissements versaillais s’en sortent plutôt très bien. Avec 100% de réussite au Bac, le lycée Saint-Jean-et-Hulst monte sur le podium des quarante- six établissements de l’académie de Versailles comptabilisés par l’enquête ; à quasi égalité avec le lycée Bon Sauveur du Vésinet et le lycée Notre Dame de Saint- Ge rma in- en- Laye. Notons que l’ensemble de ces établissements sont privés. Suivent Notre-Dame-du- Grandchamp et le très prisé lycée public Hoche, avec 99 % de réussite. Pas nécessaire toutefois de miser sur le privé et de faire chauffer les bourses pour assurer la meilleure scolarité pour vos enfants. Les lycées publics Marie Curie et Jules- Ferry, avec respectivement 90 % et 82 % d’obtention du baccalauréat, n’ont pas à rougir de leurs résultats ; à l’image de la moyenne nationale. PW Versailles actu 2 V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 Versailles + est édité par la SARL de presse Versailles + au capital de 5 000 euros, 6 bis, rue de la Paroisse, 78000 Versailles, ayant pour principal actionnaire Jean-Baptiste Giraud. SIRET 498 062 041 00013. Numéro de commission paritaire en cours. Dépôt légal à parution. Imprimeur : Rotimpres. Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud. Rédacteur en chef : Michel Garibal. Pour écrire à la rédaction : redaction@versaillesplus.fr Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + : diffusion@versaillesplus.fr Fondateurs : Versailles Press Club et Versailles Club d'Affaires. Tous droits de reproduction réservés. Abonnement : 15 euros / an. abonnement@versaillesplus.fr prix au numéro 1,5 euro. www.versaillesplus.fr Versailles + est le SEUL média local dont la diffusion est certifiée qui plus est par un organisme reconnu et indépendant. Régie Publicitaire : Delphine de Villeneuve 06 30 63 69 48 publicite@versaillesplus.fr Deux mille lycées passés au crible sur toute la France et à la fin, il n’en restait plus qu’un, à... Bar-le-duc ! Le début d’année est souvent synonyme de tests, voire de bilans. Les lycées n’échappent pas à la règle. A Versailles, l’automobiliste peut se faire verbaliser par deux types de radars. Les nouveaux radars de feu rouge, et les radars automatiques. “L’Etudiant” classe les meilleurs lycées de Versailles et des Yvelines OÙ SONT LES RADARS EN VILLE ? Les radars de feu rouge : Il y en a deux à Versailles. Le premier est installé sur l’avenue de Saint Cloud à l’angle de la rue Montbauron. Il flashe dans les deux sens de circulation. Le second est installé sur la rue Carnot à l’angle avec la rue du Peintre Lebrun. Ces deux radars sont positionnés sur des artères à forte circulation automobile et à proximité immédiate d’écoles. Ils servent bien sûr à sécuriser les traversées piétonnes, notamment aux horaires d’entrée et de sortie de classes qui génèrent un flot important de piétons souvent très jeunes. Les radars fixes : Comme les radars de feu rouge, il y en a deux en ville. L’un d’eux est positionné sur le boulevard Saint Antoine. Depuis plus de deux ans, il flashe les véhicules qui rentrent dans Versailles et ne respectent pas la limitation à 50 km/h. Il se trouve environ 200m après le premier feu rouge. L’autre est également à l’entrée de la ville, dans la descente de l'avenue des Etats-Unis et peu après le feu rouge devant l'Université. Evidemment, ces radars ne sont pas placés là par hasard. Ils servent à casser la vitesse des véhicules qui rentrent en ville. En effet, ces deux grandes avenues n’incitent pas à lever le pied, alors que l’on est déjà dans l’agglomération. Nous avons regardé ce qu’il en était dans quelques villes à peu près équivalentes en terme de population. A Poitiers, il y en a six et à Avignon, seize. A Dunkerque, douze, et à Créteil, quatre. A Courbevoie enfin, il n’y en a qu’un seul. Mais ce serait sans grand intérêt de faire parler inutilement ces chiffres. Il y aurait beaucoup d’autres critères à prendre en compte. Ce qui importe avant tout, c’est la sécurité des déplacements en ville, que nous soyons piéton, cycliste ou automobiliste. Alors, roulez tranquilles et admirez la ville : c’est bon pour nos piétons et votre porte-monnaie. ASM Extrait du mensuel “L’Etudiant” de décembre 2011 avec son aimable autorisation Un panneau avertisseur de radar « collector » : ils sont en train d’être progressivement supprimés. V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:22 Page2 Catherine Pégard impose son style. Pour sa première conférence de presse, moins de quatre mois après sa nomination à la tête du château de Versailles, elle a choisi d’accueillir les journalistes sur le terrain, « dans les plâtres plutôt que sous les ors, car le domaine est un perpétuel chantier ». Par une vieille porte en bois et un escalier métallique, on accède à une vaste pièce qui appartint jadis aux appartements princiers en pleine rénovation, pour devenir la « galerie de l’histoire du château ». Sur les murs nus, les traces d’un enduit rouge à même la pierre qui avait servi de test pour la couleur des tissus déployés à l’époque de Louis-Philippe. Sur les côtés, des rouleaux de fils électriques annoncent la modernisation à venir. Nous sommes dans la première des onze salles en enfilade au rez-de-jardin de l’aile du nord qui est aujourd’hui l’un des principaux chantiers en cours, dont l’achèvement est prévu pour la fin de l’année. Avec une mission capitale : préparer les visiteurs à la découverte du château, en leur permettant d’en comprendre la complexité depuis la mutation du petit relais de chasse de Louis XIII en siège du pouvoir royal, jusqu’aux transformations réalisées par Louis- Philippe. Des oeuvres originales d’époque y seront présentées, mais les technologies les plus modernes ne seront pas absentes grâce à des dispositifs multimédias. Parallèlement prendront place une série d’autres travaux de restauration, de remeublement, avec un double objectif : faire de Versailles un spectacle vivant qui attire de plus en plus d’étrangers (70 % des visiteurs) tout en assurant la conservation d’un des plus beaux fleurons du patrimoine. C’était déjà la préoccupation de Jean-Jacques Aillagon, auquel Catherine Pégard rend un vibrant hommage, en espérant qu’on lui reconnaitra « la même passion pour Versailles ». Dans la ligne de son prédécesseur elle a d’ailleurs confirmé l’exposition, cet été, des oeuvres de l’artiste portugaise Joana Vasconcelos, qu’elle a rencontrée récemment à Lisbonne. Avec le dynamisme et l’enthousiasme qui l’animent dans toutes ses entreprises, elle entend multiplier les initiatives tous azimuths pour développer encore la notoriété du domaine : accords avec le Louvre et le mobilier national pour restructurer les appartements et leur donner l’impression d’être habités, multiplier les acquisitions comme la jatte à punch du service à fond bleu céleste de Louis XV, favoriser les créateurs, comme les frères Bouroullec qui ont conçu un lustre pour l’escalier Gabriel, par exemple. Le château doit devenir une vitrine pour la transmission des connaissances et du savoir. Un partenariat avec Google permettra de renforcer le discours pédagogique notamment vers les jeunes. Versailles devient une véritable « marque » pour employer une expression actuelle. Avec la reconnaissance du monde entier. C’est pourquoi Catherine Pégard accueillera dans quelques jours avec une grande émotion, le 9 février prochain, en compagnie de Daniel Rondeau, le nouvel ambassadeur de France auprès de l’Unesco, les ambassadeurs du monde entier auprès de cette institution à l’occasion du quarantième anniversaire de la Convention de l’Unesco sur la culture. Une référence au rôle joué par la France dans ce domaine à travers les siècles, dont Versailles, emblème unique, assure la continuité. MICHEL GARIBAL E D I T O R I A L Catherine Pégard veut faire de Versailles un spectacle vivant Le club de football amateur de Versailles a renouvelé l’exploit de 2010, parvenant à se hisser en 32èmes de finale de la Coupe de France. Mais après avoir battu Dijon voici deux ans, les bourguignons ont pris leur revanche cette fois-ci, ce qui n’enlève rien à leur performance. VERSAILLES / DIJON OU DAVID CONTRE GOLIATH Bref retour vers le passé : il y a deux ans l'équipe de foot de Versailles bat une équipe professionnelle de 5 divisions supérieures, à savoir Dijon. C'était à Versailles, à Montbauron déjà, sur un score de 1/0 ; en 64ème de finale de la Coupe de France. Ce fut le pire souvenir de défaite de l'entraîneur dijonnais... Dans toute l'histoire de la Coupe de France c'est seulement la deuxième fois qu'une équipe de football amateur battait une équipe de professionnels ! Cette année, après avoir battu Poissy, Romorantin et Alfortville, des équipes de 2 divisions supérieures, Versailles s'est retrouvé en 32ème de finale de Coupe de France et a joué, devinez contre qui, une équipe professionnelle de ligue 1 : Dijon bien sûr ! L'entraîneur dijonnais est le même, imaginez sa soif de revanche ; l'équipe de Versailles est quasiment la même aussi, ses joueurs ont goûté à l'adrénaline de la victoire ; imaginez leur désir de renouveler l’exploit de 2010 ! Ainsi le 7 janvier 2012, 4 000 personnes se pressent sur les gradins du stade Montbauron qui n'a jamais été aussi rempli. Il faut dire que la Coupe de France est une des rares compétitions qui permet aux amateurs d'affronter les professionnels. Sur un match, tout est possible, nous dit Daniel Voisin, on peut rêver, espérer un miracle, c'est le combat de David contre Goliath ! Cette fois-ci pourtant, Versailles a eu moins de chance qu'il y a deux ans. Le score est sans appel, 5/1. Le seul but de Versailles étant marqué, pour l’honneur, en quatre- vingt dixième minutes par le capitaine Grégory Lefort exactement comme il y a deux ans ! Ce succès (atteindre les 32ème de finale pour un club amateur) est une revanche sur le destin, un retour de l’enfer pour Versailles. Voici dix ans à peine, le club avait les comptes dans le rouge, et peu de licenciés. Aujourd’hui, la barre est redressée : le club compte 750 adhérents, c'est une petite PME qui fonctionne avec des bénévoles, quatre emplois à temps plein et 35 temps partiel. Sur 360 clubs dans le département, seuls 15 sont labellisés par la Fédération et l' Education Nationale. Versailles en fait partie, tient à souligner le Président. "Ce label garantit un encadrement de grande qualité, des éducateurs régulièrement formés et cela nécessite un important budget. Notre grande satisfaction, c'est de voir des joueurs qui ont débuté à l’âge de six ans jouer encore des années plus tard chez nous". C'est le cas notamment pour certains célèbres joueurs actuels de l'équipe comme Grégory Lefort, Mickael Lacen et Medi Heouaine qui entraînent à leur tour les plus jeunes. "Notre école de football joue un rôle social et humain dans la vie des enfants jusqu'à l'adolescence. Nous recherchons leur épanouissement à travers le jeu et nous avons à coeur de leur transmettre des valeurs essentielles telles que le respect de l'autre, la politesse, le sens du collectif et le goût de l'effort. C'est important pour des jeunes d'horizons sociaux différents de suivre les mêmes règles. On exige un compor tement exemplaire sur et en dehors du terrain", explique Daniel Voisin. Il nous reste à espérer retrouver notre équipe l'année prochaine encore au même niveau, le stade encore plus rempli, avec encore plus de moyens, synonyme d'un travail reconnu, respecté et encouragé. C'est ça qui est bien avec le foot : tout est possible ! Alors en attendant, ALLEZ VERSAILLES ! VÉRONIQUE ITHURBIDE LANGUE DE V Le feuilleton de l’installation des mormons au Chesnay (voir Versailles + 49) n’est pas encore fini. Quelques jours avant l’expiration de l’ultime délai de recours contre le permis de construire, trois particuliers et une association ont déposé chacun un recours gracieux devant le maire du Chesnay pour demander l’annulation de ce permis de construire. A Philippe Brillault de réagir maintenant. S’il ne donne pas suite, les plaignants pourront saisir dans un deuxième temps le tribunal administratif. Ces recours sont intervenus peu après la démission, juste avant Noël, de Louis-Marie Soleille, le maireadjoint délégué au patrimoine, qui s’est déclaré en profond désaccord avec le maire, sur un projet qui ne répond à aucun besoin de la ville. L’association Avenir 46 (comme le numéro du boulevard où doit être construit le temple) a lancé une pétition sur son site Internet. Celle-ci réclame que les chesnaysiens soient consultés sur le devenir de ce site. Elle avait déjà recueilli à la date du 20 janvier près de 4800 signatures. V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:10 Page3 Aurore Bergé, aujourd’hui agée de 25 ans, n’est pas une inconnue pour bien des jeunes versaillais. Passée par de Bange, Hulst, Saint Jean de Bethune, elle s’est surtout faite remarquer par son activisme politique. Dès 16 ans, elle militait aux Jeunes UMP, en a été la porte-parole nationale avant d’en briguer la présidence face à Benjamin Lancar. Elle était également candidate aux municipales à Versailles en 2008 sur la liste de Bertrand Devys, et était également candidate, dans le sillage de Valérie Pécresse aux régionales. Aujourd’hui, elle plaide la cause des femmes en politique dans son livre, « Alter-Egales », paru chez Normant. AURORE BERGÉ, ÉGALE DE L’HOMO POLITICUS Q U E S T I O N S À . . . Versailles + : On dit les jeunes désintéressés de la politique, pas vous et les co-auteurs de votre livre qui ont votre âge. Etes vous des phénomènes ou des exceptions ? Aurore Bergé : J'espère que nous ne sommes ni des phénomènes de foire, ni des exceptions ! Je me suis engagée en politique en 2002, soit à l'âge de mes 16 ans, cela fait finalement presque 10 ans que je suis au sein de l'UMP, et j'ai heureusement croisé de nombreux jeunes qui partageaient ce même souci de s'investir pour faire avancer leurs idées, leurs valeurs, leurs convictions. Même il est vrai qu'il est souvent difficile de tout concilier : lycée, études, insertion dans la vie professionnelle, construction d'une vie familiale et la politique. On fait donc des choix, des arbitrages, et souvent au détriment de son engagement politique. Ca n'est pas mon cas ! V+ : Vous réussissez la prouesse de signer un livre à plusieurs mains, alors que vous êtes engagées politiquement dans des camps différents. Est ce parce que votre combat pour l'égalité des femmes avec les hommes en politique et dans la société dépasse les clivages ? Nous souhaitions écrire un livre politique, mais en aucun cas un livre partisan. Raison pour laquelle en plus de sociologues, journalistes, artistes, chefs d’entreprises, responsables associatives, nous avons interrogé des personnalités politiques aussi diverses que Roselyne Bachelot, Rachida Dati ou Edith Cresson. Valérie Pécresse a accepté immédiatement de signer la préface. Un livre politique et non partisan aussi … parce que la conquête de l'égalité hommes-femmes dépasse les clivages. Le droit de vote pour les femmes, c'est de Gaulle; l'IVG, c'est Giscard et Chirac qui l'ont voulue; la loi sur la parité, Jospin. Et parce que le sexisme dépasse lui aussi les clivages. V+ : Le principe de parité s'applique désormais dans la plupart des scrutins, même si encore, aux législatives par exemple, les femmes sont bien plus souvent suppléantes que candidates en titre, ou candidates dans des circonscriptions perdues d'avance pour leur parti. Faut-il encore renforcer la loi sur la parité ou n'est ce pas la bonne solution ? Il faudrait déjà que les partis l'appliquent au lieu de préférer payer des amendes pour infraction à la loi qu'ils ont eux-mêmes votée... Mais comment demander à des assemblées parlementaires, à des partis politiques, très largement composés d'hommes, d'une moyenne d'âge relativement élevée, majoritairement « blancs » d'introduire une diversité qu'ils n'ont jamais connue ? Je pense et espère que ce sera plutôt une question générationnelle. Pour les femmes ... et les hommes de ma génération, la question ne sera pas de remplir des quotas, de prendre des femmes ou des personnes issues de la diversité, mais de prendre les plus compétents... Qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, de personnes issues de la diversité ou non ! Et puis, force est de constater que Nicolas Sarkozy a ouvert la voie : Christine Lagarde a été Ministre del'Economie pendant 4 années avant d'être promue au FMI, Valérie Pécresse Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche 4 années avant d'être nommée au Budget et au Porte- Parolat... Elles ouvrent la voie, aux femmes compétentes... et pugnaces ! V+ : Aux présidentielles, seuls les « petits partis », dont les chances de succès sont limitées, ont présenté des candidates. Marine Le Pen, Eva Joly, Nathalie Arthaud et Christine Boutin. Marine Le Pen est la seule qui a des chances de se maintenir au second tour. Vous sentez vous solidaires de ces femmes-là, qui incarnent votre combat, subissent les mêmes brimades que vous et que vous dénoncez dans votre ouvrage, par delà les clivages politiques ? Je ne me sens pas solidaire des femmes parce qu'elles sont des femmes. S'il n'y a pas de défaut féminin, il n'y a pas de qualité féminine. Encore une fois, il y a des compétences, et c'est la seule chose qui doit pouvoir primer. Les femmes que vous citez ont des compétences, des histoires, des parcours si différents qu'il serait difficile d'être solidaire de chacune d'entre elles. Mais ce qui est certain est qu'il est insupportable qu'une femme soit attaquée parce qu'elle est une femme... tout comme il serait risible de valoriser une femme parce qu'elle est une femme... V+ : Vous avez été candidate déjà à trois reprises, aux municipales, régionales, et à la présidence des jeunes de l’UMP, sans succès pour l’instant. Perseverare diabolicum? J’ai été responsable des jeunes UMP des Yvelines de 2005 à 2008, Porte- Parole nationale des Jeunes UMP de 2008 à 2010, candidate aux élections municipales à Versailles en 2008 et aux régionales en 2010. Je suis jeune certes, mais investie depuis presque dix ans, et avec beaucoup de sincérité et de fierté. Je souhaite évidemment porter les couleurs et les valeurs de ma famille politique, sur des terres de reconquête, à l'instar de la ville où j'habite désormais, Magny-Les-Hameaux. Il y a tant à faire ! Le PS donne des leçons, de morale, de social, d'écologie mais n'agit pas ou peu, pour nos jeunes, nos aînés et nos populations les plus fragiles. A nous de montrer ce que l'on sait faire dans nos territoires. Et puis une femme, jeune, ça ne serait pas si mal ! “Être une femme politique, ça n'est pas si facile“, comme l'écrivait Valérie Pécresse ! PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-BAPTISTE GIRAUD 4 versailles cité 5 V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 Interviewé dans Versailles + le mois dernier, Etienne Pinte, député sortant de la première circonscription des Yvelines, a finalement décidé de ne pas se représenter. Dans une lettre ouverte, l’ancien maire de Versailles a affirmé qu’il pensait s’être battu pour “défendre les causes que je croyais justes, il m’a fallu parfois entrer dans l’arène politique où le combat est rude et parfois cruel. Si j’ai pu blesser tel ou tel par des mots qui, chacun le sait, peuvent parfois dépasser la pensée, qu’ils trouvent ici l’expression de mes regrets. Pour ma part, je ne porte rancune à personne.” Si Etienne Pinte renonce à son mandat de député dans une circonscription qui, après le récent rédécoupage, est devenue plus difficile à gagner pour la droite, il affirme “je prolongerai naturellement mes engagements dans les domaines qui me sont chers : le logement et l’hébergement, la politique familiale et sociale, la question de l’engagement politique et de l’éthique, le dialogue inter-religieux avec le monde arabe, en particulier la protection des étrangers et des demandeurs d’asile.” Valérie Pécresse, présidente de la fédération UMP des Yvelines, lors de la séance d’investiture des candidats de son mouvement mi-janvier, a quant à elle déclaré que François de Mazières bénéficierait du soutien de l’UMP sur cette circonscription... alors même que l’actuel maire de Versailles n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature. En mairie, on répond que “le maire est au travail, pour la ville”, adoptant une posture qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre célèbre candidat... Pinte ne se représentera pas V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:48 Page4 5 spéciales législatives HERVÉ PICHON CANDIDAT ? (ANCIEN MAIRE ADJ.) Versailles + : Vous étiez candidat à l’investiture de l’UMP, formation dont vous êtes membre, pour les législatives de juin sur la première circonscription des Yvelines, dans laquelle Etienne Pinte ne se représente pas. C’est finalement François de Mazières, maire de Versailles, qui a reçu le soutien de l’UMP. Maintenez-vous votre candidature et, si oui, la droite va-t-elle rejouer le sketch des duels fratricides ? Hervé Pichon : La priorité de l’heure n’est pas la préparation des élections législatives mais bien celle de l’élection présidentielle. Je pose toutefois la question suivante : maintenant qu’il est désigné pour porter, avec l’appui de l’UMP, les couleurs de la majorité aux législatives de juin prochain, François de Mazières va-t-il soutenir activement Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle ? Il me paraîtrait normal qu’il s’engage à fond, dès aujourd’hui, en faveur du Président sortant, qu’il défende avec vigueur le bilan du quinquennat qui s’achève, qu’il porte le projet du président et de la majorité pour le quinquennat à venir. Bien évidemment, j’accepte la décision de l’UMP et donc, en principe, je ne me présenterai pas mais, conformément à l’attitude que j’ai constamment observée depuis quatre ans à Versailles, je conserve ma totale liberté de jugement et de parole. Et si je vois que le candidat soutenu par l’UMP n’est pas clairement situé derrière le Président de la République et sa majorité, je me réserve alors la possibilité de changer d’avis. V+ : La première circonscription a été redécoupée et, désormais, Viroflay n’en fait plus partie alors que cette ville est un réservoir de voix pour la droite. Pensez-vous que ce siège de député peut-être conquis par la gauche ? Une chose est certaine : la confrontation droite-gauche sera rude dans cette circonscription composée d’une grande partie de Versailles ainsi que des communes de Voisins-le-Bretonneux et de Guyancourt. Celui qui y sera le candidat de la majorité devra donc mouiller sa chemise. Il lui faudra assumer les choix courageux qui ont été ceux de la droite depuis bientôt cinq ans : la réforme des retraites, l’autonomie des universités, la politique de sécurité et la politique judiciaire, les politiques de relance face à la crise, la réforme de l’Etat, la carte militaire, le Revenu de Solidarité Active, etc. Il lui faudra parler emploi, pouvoir d’achat, économie, entreprises, logement, être très clair sur la famille et sur les problèmes de société. Pour l’emporter face à la gauche, il devra montrer une vision politique ample ainsi que des convictions très solides car il ne suffira sûrement pas de dire aux électeurs : « Je suis le maire de Versailles, votez pour moi, j’ai le bras long à Paris ». V+ : Etienne Pinte a fait une carrière exclusivement politique, François de Mazières est un haut fonctionnaire, Isabelle This Saint-Jean, candidate socialiste sur la circonscription, est professeur d’université et vous, vous êtes cadre dans une grande entreprise industrielle. Vous sentez-vous à égalité ? Après la parité homme-femme, ne faudrait- il pas instaurer un numérus clausus pour les candidatures de fonctionnaires et assimilés ? Il y a en France un vrai problème de sousreprésentation des salariés du secteur privé au Parlement mais je ne suis favorable ni aux quotas ni aux numerus clausus. Cela dit, il me semble que le vrai problème d’aujourd’hui, ce n’est pas tant celui de l’origine professionnelle des candidats mais bel et bien la question du cumul des mandats. Participer activement au travail législatif et au contrôle parlementaire, en particulier celui de l’emploi des deniers publics, rencontrer et écouter les citoyens dans toute leur diversité, c’est là une mission essentielle qui exige une immersion totale et à plein temps. Comment peut-on s’y consacrer complètement quand on est, simultanément, maire d’une ville de près de 90 000 habitants et président d’une agglomération de plus de 182 000 habitants ? Je suis convaincu que la question du cumul des mandats va se poser de manière cruciale en France. Un jour ou l’autre, et probablement très vite, François de Mazières sera rattrapé par l’exigence de plus en plus forte des Français en faveur du mandat unique, au moins pour les députés. V+ : Quel jugement portez-vous, en tant qu’ancien maire-adjoint de Versailles, sur le travail accompli par la nouvelle municipalité ? Il y a d’incontestables succès, au premier rang desquels je place le sauvetage de l’ancien Hôpital Richaud, ce très précieux patrimoine qu’une scandaleuse impéritie de l’Etat avait mis en danger de mort, ainsi qu’une politique intelligente en direction des jeunes sans oublier beaucoup de réalisations lancées par Etienne Pinte. Il y a aussi quelques gestes architecturaux réussis, tels que le gymnase Richard-Mique et celui de La Source. Mais, au-delà des multiples manifestations, fêtes et sympathiques expositions de photos sur les murs, les Versaillais seront le moment venu en droit de demander des comptes sur les sujets importants. L’abandon du projet des Chantiers est un immense gâchis de chances et d’opportunités pour Versailles, dix ans d’efforts réduits à néant : combien coûtera-t-il in fine aux Versaillais ? Avec la suppression du projet de maison partiellement médicalisée de personnes âgées prévu à Jussieu et après la vente au privé du Foyer-Mignot, comment notre ville se prépare-t-elle aux défis du vieillissement pour les prochaines années ? Audelà des logements étudiants, qu’est-il réellement fait dans le domaine du logement social ? Quel sera le développement économique de Versailles sur le plateau de Satory ? Rendez vous en fin de parcours pour juger sur pièces les vrais dossiers, ceux qui – par delà les artifices et les trompe-l’oeil – structurent l’avenir d’une ville. PROPOS RECUEILLIS PAR J-B. GIRAUD Gipsy Jazz au pour la Saint Valentin Mardi 14 février 2012 Cocktail coeur champagne à partager ???? Raviole de Mangue à la chair de crabe vinaigrette aux fruits de la passion ???? Dos de cabillaud rôti, émulsion gingembre citronnelle ?? Coeur glacé chocolat blanc et griottes Menu à 60! par personne avec guitariste Gipsy Jazz Eaux, cafés & service inclus A partir de 20h30 & sur réservation au 01 39 07 46 34 ou à h1300-fb@accor.com Hôtel Pullman Versailles Château 2, bis avenue de Paris 78000 Versailles Cock cham Amuse Bouche ?? mpagne partage e Vitello tonato r R ca fr ?? abillaud émuls crab uits sion ci be itronnelle Coe oeur chocola p guitarist at te s Hôte a h el Versa venue ailles Versaille es Hervé Pichon, ancien maireadjoint de Versailles et candidat à la candidature UMP V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 17:19 Page5 6 Versailles people C'est son frère, Aimery Caron, nous raconte l'actrice, qui souhaitait en savoir plus sur les origines de leur famille. Après des recherches généalogiques, il découvre que les Caron étaient maraîchers à Versailles, fournisseurs à la cour de Louis XVI ! Ils deviennent plus tard bouchers et gagnent de plus en plus d'argent. Les descendants ont alors accès à l'éducation et la famille connait une longue lignée d'avocats : Ernest Caron, devient président du Conseil municipal de Paris, puis son fils, Marcel Caron (grand père de Leslie), avocat à la Cour de Commerce de Paris. Les grands-parents de l'actrice, très aisés, possèdent une magnifique maison avec son propre théâtre. A leurs invités, ils donnent de nombreux spectacles. La jeune Leslie acquiert sans doute ainsi le goût de la scène, qui ne la lâchera plus ! Très jeune, elle est repérée par Roland Petit qui l'engage dans sa compagnie des Ballets des Champs Elysées. Nous sommes en 1947, elle a 16 ans, et la carrière de danseuse à laquelle elle aspirait démarre. En 1950, Gene Kelly la remarque et lui offre de partir à Hollywood pour jouer le rôle de la jeune française du film Un Américain à Paris. Trois jours plus tard, Leslie Caron est aux Etats-Unis, c'est le début d'une nouvelle vie ! Leslie Caron est souvent revenue à Versailles. « Versailles c'est la grandeur et la qualité de la France » nous dit-elle. Elle se souvient y avoir joué en fin de tournée au théâtre Montansier. Francis Perrin en est alors le directeur. L'actrice apprécie beaucoup, et le théâtre magnifique, et l'homme, qu'elle qualifie de « délicieux » ! En revanche, elle ne tient pas à s'étendre sur la pièce qu'elle ne nommera pas... L'artiste nous confie garder un souvenir ébloui des fêtes de nuit au Château. Elle aime aussi beaucoup assister aux ventes aux enchères de l'hôtel des Chevau Légers. « J'y ai acheté de très jolies choses » nous-dit-elle. Mais sa dernière visite remonte à un peu plus d'un an. Elle a fait visiter le château et le Parc à son fils, sa belle-fille et ses petitsenfants anglais, une journée d'éblouissements qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Leslie Caron leur a d'ailleurs envoyé le DVD de l'émission Des Racines et des Ailes consacrée à Versailles dont elle s'est elle-même régalée ... Mais revenons à ses mémoires, habitées par les artistes les plus prestigieux du XXème siècle. Cette femme hors du commun, à la carrière hors du commun, s'y livre avec sincérité et simplicité. Dans un récit plein de vie et d'émotions, de son enfance à aujourd'hui, elle ne nous cache rien. Leslie nous transmet les souvenirs surprenants d'une vie riche et extrêmement bien remplie ! Lors de la promotion de cet ouvrage en France (il est déjà paru en Angleterre et aux Etats-Unis), elle découvre que les Français ne savent pas qu'elle est... française. Pourtant, elle n'a la double nationalité que depuis peu de temps, juste avant l'élection d'Obama, à temps pour voter pour lui. Il y a un an, l'actrice a joué au théâtre du Châtelet la pièce A little night music. Elle entrait en scène en valsant. Un grand succès. Depuis, malgré son désir, les propositions de travail en France n'arrivent pas. En revanche, une pièce pour elle est en court d'écriture à New York et James Ivory l'a à nouveau engagée pour son prochain film. En attendant d'autres occasions, Leslie Caron a trouvé un bon moyen pour rester en contact avec son public français ou étranger. Son blog verra le jour très prochainement. Ainsi nous ne la perdrons plus de vue ! VERONIQUE ITHURBIDE Leslie Caron « Une Française à Hollywood » éditions BakerStreet, 22 € A l'occasion de la sortie de ses mémoires, Une Française à Hollywood, Leslie Caron, la plus américaine des danseuses et actrices françaises, qui dansa et joua aux côtés de Gene Kelly pour ne citer que lui dans Un Américain à Paris, nous a accordé une interview... décalée. Leslie Caron : Mes ancêtres ont nourri Louis XVI ! V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:20 Page6 Les nombreuses mamans versailaises n’en doutaient déjà pas une seconde, les enfants de la cité royale sont évidemment les plus beaux au monde. Mais les parents versaillais de la petite Zoé sont allés au bout de leur logique en inscrivant leur fille, née en mai 2010, au concours du plus beau bébé... Cadum. Car le bébé Cadum n’est pas qu’une boutade que se lancent les enfants pour se taquiner dans la cour de récréation, ni la réminiscence d’un slogan publicitaire vieillot, mais aussi et surtout le lauréat d’un véritable concours de beauté, créé en 1925 ! Cette année, onze bébés, agés de 6 à 24 mois, ont été sélectionnés par un jury pour participer à la finale du concours national qui se déroulait au Théâtre des Variétés à Paris, le 24 janvier dernier. Gwendoline, la maman de Zoé, n’a pas été rebutée par le côté un peu vieillot de la marque Cadum, bien au contraire : « L’e´lection du Be´be´ Cadum est avant tout un concours mythique ! Je pense que s’il continue de perdurer au bout de tant d’anne´es, c’est parce que les be´be´s sont vraiment pris au naturel, sans strass ni paillettes comme on peut le voir sur d’autres concours pour enfants. En c¸a, ce concours est exceptionnel et c’est pour cela que nous avons de´cide´d’y inscrire Zoe´ » Sachant que tous les enfants ne sont pas formatés pour devenir des bêtes à concours, Gwendoline était pourtant sereine : « Zoe´est une petite fille vive et tre`s curieuse. Du haut de ses 18 mois, elle sait de´ja` ce qu’elle veut. Ce qu’elle aime par-dessus tout : les livres, une vraie passion ! Elle est tre`s sociable et va facilement vers les autres. Me^me si on ne comprend pas encore ce qu’elle raconte, elle adore discuter avec les gens. » Le jury, qui e´tait compose´ entre autres de Sylvie Tellier, Miss France 2002 et nouvelle pre´sidente du comite´ Miss France, Anne-Gae¨lle Riccio, animatrice te´le´, Satya Oblette, top model, Karine Lima, come´dienne et animatrice te´le´, Linda Hardy, Miss France 1992 et come´dienne, Olivia de Buhren, journaliste et pre´sentatrice te´le´, Maurice Obre´jan (premier Be´be´ Cadum en 1925 !), et enfin le Professeur Francine Leca, pre´sidente de l’association Me´ce´nat Chirurgie Cardiaque, a été séduit par Zoé, et a donc voté massivement pour elle. Avec ses yeux en amande, et sa bouille à croquer, vous saurez désormais à qui vous avez affaire si vous croisez Zoé dans les rues de Versailles, avec sa maman ! JBG Versailles people 7 LE BÉBÉ CADUM 2012 EST UNE VERSAILLAISE VERSAILLES RIVE DROITE Pour investisseur. Dans un petit immeuble ancien, appartement de 2 pièces 49,36 m² au 4ème et dernier étage sans ascenseur se composant d’une entrée directe dans le séjour, une cuisine séparée, une chambre, un dressing et une salle de douches avec toilette. Loué 833 € mensuels jusqu’en juillet 2013. Très belle vue dégagée sans vis-à-vis. 280 000 € DPE : E VERSAILLES NOTRE DAME Au 2ème étage d’un i m m e u b l e ancien, bel appartement de 94m², comprenant deux g r a n d e s chambres, un bureau, un séjour avec cheminée, une salle à manger , une cuisine, une salle de bains, deux caves et un local privatif. Luminosité, rénovation élégante, charme pour cet appartement très bien situé. 665 000 € DPE : D SAINT CYR L’ECOLE A proximité du RER et de l’école militaire, ancien commerce de 67,85 m² réhabilité en appartement se composant d’une entrée, deux chambres d’enfants, une cuisine équipée ouverte sur une s. à manger, une toilette et en souplex : une grande pièce, une 3ème chambre et une s. de bains avec 2ème toilette. Bon état. Chauff. Ind. GAZ. Bon potentiel. 265 000 € nég. DPE : E VERSAILLES RIVE DROITE Au dernier étage d’une résidence des années 1950, grand deux pièces de 56m² avec parquet, cheminée possible, proposant une grande entrée, un séjour une chambre avec rangements, une salle de bains, une cuisine séparée, des toilettes séparés. Une cave. Belle vue dégagée, situation privilégiée à proximité de la gare Rive Droite, idéal 1er investissement ou investisseur. 298 000 € DPE : F V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:21 Page7 P e ndan t le " petit â g e glacière " q ui sévit e n E urope e t e n Amérique du Nord de 1350 à 18 50 e nviron, le s hivers é taien t extrême me nt rigoureux (for te mo rtali t é , r i vières e t f le u v e s gelé s. ..) ; nou s avons dé jà parl é de l'h i - v er 17 09 ( V + n°29) un des plu s c élèbre s pour s es tempéra t ure s glaciale s ( jusq u'à -23°) m ais ce l ui d e 17 40 f ut éga l em ent très dur et il y e ut 62 jours de forte gelé e. Pou r emp loy er des ouvriers san s trava i l et le ur fai r e gagne r un p e u d ' a r - gent, o n l eur faisait c as se r la glace dan s les rue s e t da n s l a cour d u chât eau . Le s fe ux pu blics allu mé s dè s 8 h du m atin sur ord r e du go uverne ur à tous l es c a r - refou rs de la vil le, place D auphine et su r l e m a rché, n e s uffis a i e n t pa s à réchauff er les pe t i tes gens de Ve r sa i lles. Le 6 février, ces derniè res en trep r i r ent d'al ler faire des fagots dans les bois de Porche fo ntaine, qu i ap parte n aient aux relig ie ux Céle stin s ( cf V+ n ° 4 8). To ut le pe t i t peupl e de l a v i lle s' y rendit par ba nde s d e 20 0 à 300 hom me s, fem me s et e n fants , en to ut 4 à 5 00 0 p ers onn es ! “Le s uns y a llaie nt po ur cou per du bois , d'autres pour le rama sser, et un a ssez grand nombre p ou r en ac hete r à bon march é. Ce fu t a lo r s un vé r i tab le pilla g e ; o n co upa tout au ssi bien les petit s arb res qu e l es chê nes l es plus v i eux". Le bois coupé fut ve ndu à des h a bitants des villa g es v ois i n s et de Vers aille s qu i ven aient le ch erc her dans des chariots tiré s par cinq à six che - v a ux. Les forces d e l'ord re n'o sa i ent i nterveni r, l e bois d es Cél es t ins é t ant ho r s de le ur ju r i diction ; mais le déso r - dre é t ait tel que l es autor ités finirent par réagir. Le gouver neu r donna l'o r - dre à la tro up e d e cerner les b ois de Porchefo n taine et d'a r rêter les pille urs. On inte rdit l'accès au b ois, o n pro cé da à des arre st atio ns sur pl ac e et des visites eure nt lie u aux domic i les de to us les bourge ois et h abi t ants versaill a is, po ur tro uver les re cé l eurs de bois . Ceu x q ui n' avaie nt pas eu le temps de l e br ûle r, s'e n dé barra ssère nt en l e je t ant p ar la fen être. On ram as sa ains i près de 60 0 tro nc s d e c hêne s et 24 cordes de b ois cou pés dans le s r ues de l a vill e ! BD So urc es: E.et M. HOUTH, Versail l es aux 3 visag es, p.33 3; NARBON NE, Jou rnal, p.437-43 8 Février 1740 : on se bat pour du bois à Versailles PORCHEFONTAINE (3) U N J O U R U N E H I S T O I R E Parallèlement à l'installation d'usines à Porchefontaine, le lotissement du lieu peut réellement être engagé à la fin du XIX° siècle, après l'abandon du champ de courses dont les terrains, et ceux des pépinières Rémont, sont rachetés en 1878, à la mort de leur propriétaire, par Hippolyte Deroisin, maire de Versailles (1878-1888), et par l'industriel sucrier Sommier. concrétisant un projet envisagé par Rémont, "des voies nouvelles sont ouvertes ...ou plutôt des chemins boueux sur ce sol mal drainé". En effet, la ville de Versailles se désintéresse de ce faubourg éloigné, "et n'y apporte pas les aménagements nécessaires. Ainsi ses anciens étangs asséchés mais sans drainages, forment pendant longtemps un paysage insalubre aux maisonnettes de bois et aux ruelles boueuses,"et il fallut des années de lutte pour obtenir l'assainissement du quartier, réalisé seulement après la guerre de 1914-1918." Au cours de ces années, le quartier va s'équiper progressivement d'eau, de gaz, d'électricité, d'égouts. Différentes associations sont créées pour aider les foyers modestes à accéder à la propriété, comme Le Foyer Versaillais en 1888 qui a laissé son nom à une rue du quartier, ou " Le Foyer ouvrier français"; l'Avenir de Porchefontaine permet à partir de 1909, d'acquérir, au moyen de versements trimestriels, de petits lots de 400m2 tracés à l'équerre, et répartis de chaque côté de la rue Yves Lecoz (ancienne rue de Viroflay, maire de Versailles de 1925 à 1935, qui fit beaucoup pour l'amélioration du quartier). Des commerces voient le jour; la rue Coste accueille auberges, épicerie, papeterie, garage etc. Le quartier devient peu à peu un grand village de petits pavillon en meulière, pierre dont le sol est riche à cet endroit. Dans le même temps, la chapelle St Michel est édifiée en 1908 au centre du quartier, rue Yves Lecoz, grâce à la générosité de nombreux donateurs. Un lieu de spiritualité est déjà implanté de l'autre côté de cette rue avec l'installation du couvent cistercien en 1891 (V+N°48). Le voisinage de petites usines et de maisons modestes, dont les occupants peuvent devenir propriétaires, permet aux ouvriers de concilier leur vie familiale et leur travail. Petit à petit Porchefontaine, se peuple d'artisans, d'ouvriers, d'employés, de retraités, tout en gardant des proportions humaines. A la fin du XIX°siècle, Mme Charpentier, femme de l'éditeur, fonde l'Oeuvre des Pouponnières, qui prend en charge les bébés V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ???????????????????????????? ???????????????????????????????????? ?????????????????????????????? ???????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????? ?????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:14 Page8 Saviez-vous qu'un avion de ligne fut baptisé Château de Versailles ? En 1956, Air France entre dans l'ère des avions à réaction. La compagnie achète à Boeing une série de 707, premier avion à réaction américain commercial effectuant la traversée de l'Atlantique en moins de 7 heures, avec 180 passagers. Cet investissement permet à la compagnie française de créer un produit digne d'un établissement de prestige. "Participant à l'exportation de l'image d'une France des Monuments, de la gastronomie et du tourisme, Air France baptise ses 24 premiers boeing de noms de château" , avec comme slogan "Volez à bord des luxueux "chateaux d'Air France...les Boeing 707 "Intercontinental", les plus grands, les plus rapides quadriréacteurs du monde, au plus long rayon d'action" . Le Boeing 707 "Château de Versailles" effectue son premier vol en 1959. En classe de luxe, il est orné de peintures représentant le château et le parc de Versailles, et comporte un bar avec de petites banquettes où les passagers peuvent venir boire une coupe de champagne. Prestige et gastronomie française oblige, "grande cuisine et vins célèbres sont servis dans de la fine porcelaine, du cristal et de l'argenterie." Les passagers se voient proposer un choix de menus régionaux avec deux entrées, "des pièces montées. (...) des ballottines avec des plumes de faisan. (...) deux plats chauds: un plat en sauce et un "rôt", découpé à la tranche devant le passager." Le plateau de fromages présente 15 à 16 variétés différentes . Le dessert se compose de fruits et de pâtisseries magnifiques, comme des forêts noires. En première classe le caviar est servi à la cuillère... le service stylé est assuré par un personnel sorti de l'école hôtelière. Tout est là "pour donner l'impression d'être déjà ou encore en France". Avec l'arrivée des 747, Air France change de politique et ne baptise plus ces avions favorisant le transport de masse, même si les premières places restent luxueuses. BD Sources: A. PERROY, article "Chambord sur mer et dans les airs", p.144-145, in Made in Chambord Paris 2007. 9 Versailles STORY Le Boeing “Versailles” abandonnés en bonne santé. La maison est L E S A V I E Z - V O U S ? inaugurée en juin 1893 rue Yves Lecoz, sur un terrain de 15000m2. Entourée d'un vaste jardin, celle-ci "comprend un asile d'allaitement, une pouponnière, une école ménagère, une consultation pour nourrissons et une vacherie modèle". D'autres bâtiments, un dispensaire, la complètent après la guerre de 14-18. Cette oeuvre devient en 1945 un établissement maternel départemental. Totalement rénové aujourd'hui, il accueille pour des séjours plus ou moins long de jeunes mamans, "de façon à faciliter leur insertion professionnelle tout en perpétuant les "pouponnages". En 1907, la gare de Porchefontaine est inaugurée au bout de la rue Albert Sarrault et relie le quartier à Paris et au centre de Versailles avec le terminus de la ligne Versailles-rive gauche. Dans les années 70 l'arrivée de jeunes cadres avec leur famille remplace progressivement la population ouvrière et transforme Porchefontaine en quartier résidentiel. Pour accueillir les rapatriés d'Algérie une cité d'urgence, Les Grands Chênes, est construite en préfabriqué, derrière le centre équestre, et ne sera démolie qu'en 1990, après avoir été reconvertis en centre social, garderie et bibliothèque de quartier. Sur son emplacement la ville construit un centre qui accueille une large part des infrastructures sportives de Versailles, sur plusieurs dizaines d'hectares, le long de la rue Jean Rémont, où la quasi-totalité des sports peuvent être pratiqués. Le centre équestre reconnu nationalement complète l'ensemble avec son manège olympique édifié en 1968. Pour connaître les dernières nouvelles de Porchefontaine je vous conseille la gazette du quartier l'Écho des Nouettes. BD Sources : E.HOUTH, Versailles aux 3 visages, p.641-462 ; V.DE LUCA C.ROLLET, La Pouponnière de Porchefontaine, p.37-38, ed. L'Harmattan; Versailles Magazine, mai 2009,p.39 ; (www.echodesnouettes. org) AU CYRANO JEUDI 9 FEVRIER 20H30 Le Boeing “Château de Versailles” V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:14 Page9 A, comme Artisan d’Art Versailles business 10 V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 Heureusement pour nous, la France compte encore quelques artisans d'art qui exercent avec passion leur profession. Ces artisans sont généralement débordés de travail mais la machine n’est pas prête de les remplacer. Parmi eux, les tapissiers. Au temps des rois, ces derniers étaient des personnes de confiance qui aidaient les valets de chambre à faire le lit du roi, à garder et à rénover le mobi l ier R o y a l . Tapissier était une charge - ou office- que l'on achetait et que l'on transmettait à s e s enfants. Les temps ont bien changé; le tapissier d'aujourd'hui rénove essentiellement les vieux fauteuils et prolonge leur vie. Lucie de la Marandais est juriste de formation. Une fois élevés ses 3 enfants grandissants, elle a décidé de passer un CAP de tapissier. C'est sa rencontre avec Mr Fournier, tapissier à Versailles dans le passage de la Géole puis l'aide entre autre de Mr Philippe Hazard qui lui a donné envie de se lancer dans cette aventure. Pour bien rénover, il faut à la base avoir une bonne connaissance de l'histoire de l'art et être passionnée sans compter ses heures. « Je peux passer une heure à 30 h sur un fauteuil, le prix est difficile à fixer car on ne sait jamais ce que l'on va trouver quand on commence un travail ». Cela fait 4 ans que Lucie est installée rue de l'Orient dans le quartier St Louis. Une petite boutique rouge à l'enseigne « Bergère et Crapaud ». A Versailles, il y a environ sept tapissiers et Lucie est la seule femme officiellement installée. « Ce métier bouge mais reste assez misogyne » Lucie connait l'histoire de chacune des pièces qu'elle retourne … Le fauteuil sera unique car fait à la main. Son travail terminé, il lui arrive de remettre à ses clients une petite pochette dans laquelle elle a soigneusement rangé des trésors retrouvés : une griffe de chat, une carte de crédit, des boutons, des petits mots que les gens glissent entre la garniture et le tissus et proposer des photos, avant et après. Il y a également la surprise de trouver un fauteuil estampillé alors que le client l'ignorait. La signature se trouve généralement sur la ceinture. Le siège acquière en plus de la valeur sentimentale, une valeur financière. Sachez que la petite boutique rouge rue de l'Orient est ouverte 6 jours sur 7 … N'hésitez pas à pousser la porte afin d'avoir quelques conseils ... ! JACQUES GOURIER Versailles + : Comment est né ce projet d’implanter une pépinière d’entreprises à Versailles ? Laurent Delaporte : Ce projet de création de pépinière d’entreprises a été l’un des piliers de la campagne de François de Mazières aux municipales de 2008. A l’issue de son élection, la ville et la nouvelle communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc ont travaillé conjointement pour que le premier mars prochain, les premières entreprises soient accueillies dans les locaux, place de Touraine. Nous nous réjouissons de cette implantation au sein de la cité royale qui, jusqu’à présent, souffre cruellement du manque d’entreprises en son sein. Le Château représente à lui seul 30% du territoire de Versailles. Pourtant, de par sa situation géographique et sa proximité avec la Défense et Paris, il semblait logique d’insuffler à Versailles et aux quatorze communes que compte Versailles Grand Parc un dynamisme économique, car nos villes disposent d’un certain nombre d’outils pour séduire de jeunes startup en devenir. Avec ce projet, nous espérons ainsi accueillir entre trente et quarante entreprises. V+ : Quels sont les objectifs et les atouts de la pépinière ? Notre vocation première est d’accompagner les jeunes entreprises en leur faisant bénéficier d’un réseau d’experts de qualité, issus notamment de la Chambre de Commerce et d’Industrie ou encore du Club des Créateurs, pour les aider dans divers domaines tels que le marketing, la finance ou la communication. Nous ne nous substituons pas à elles mais souhaitons simplement qu’elles réussissent à se développer. Pour ce faire, nous mettons à leur disposition des locaux modernes, cinquante-huit bureaux de 12 m2 modulables à souhait, tous équipés de la fibre optique et d’un espace commun avec point presse, cafétéria et centre de documentation. Quant au prix du loyer - environ 300€ les six premiers mois, puis revalorisé deux fois par an-, il se situe en dessous du prix du marché. Nous avons établi un contrat de bail d’une durée maximum de vingt-trois mois. En général, c’est le temps qu’il faut aux petites structures pour atteindre une certaine maturité leur permettant d’être totalement autonomes. A contrario, c’est également à cette période qu’elles sont en déclin et ne peuvent plus continuer leur activité. Tous les atouts sont ainsi réunis pour que les jeunes entreprises s’épanouissent et se développent. V+ : Quels sont les critères pour y poser ses cartons ? Il n’est pas nécessaire d’être une entreprise versaillaise de souche ni d’avoir une quelconque spécialisation. La pépinière accueille tout type de projet et de structure à condition que le business plan soit solide et prometteur. Un comité de sélection, composé de neuf membres en majorité chefs d’entreprises, prend en compte trois principaux critères. Les entreprises candidates doivent avoir moins de trois ans d’ancienneté, être en mesure de payer le loyer et surtout projeter de créer des emplois d’ici deux à cinq ans. Chaque start-up sera suivie selon ses besoins et encadrée par les élus et des chefs d’entreprises extérieurs qui feront avec elles un point individuel chaque trimestre. De fait, nous ne cherchons pas occuper à tout prix la pépinière. Au contraire, nous prenons le temps nécessaire pour étudier et sélectionner des dossiers de qualité. Nous espérons remplir les locaux de l’ordre de 40% à l’issue de la première année, puis 80% d’ici deux ans. A ce jour, le comité de sélection a validé cinq dossiers. La majorité des candidatures provient d’entreprises de la communauté d’agglomération qui travaillent dans des locaux qui ne sont pas adaptés à leur activité. V+ : S’implanter place de Touraine, dans un quartier relativement excentré, loin du château, n’est-ce pas un peu …étonnant ? Implanter autant d’entreprises aux abords de Viroflay n’est pas anodin ; c’est une zone peu connue que nous souhaitions développer et mettre davantage en valeur. La place de Touraine se situe au coeur de Versailles Grand Parc et à proximité de trois gares : Viroflay Rive Gauche, Rive Droite et Montreuil. Nous avons transformé une école primaire désaffectée depuis une dizaine d’années en un bâtiment composé de trois plateaux regroupant bureaux et services annexes de grande qualité. Moins de trois millions d’euros, financés par la Région, le Conseil Général et la communauté d’agglomération, auront été nécessaires pour la réhabilitation du bâtiment et sa mise aux normes Haute Qualité Environnementale. De plus, l’implantation de la pépinière permet également au quartier de retrouver un second souffle puisque de multiples travaux d’aménagement de la rue d’Auvergne et de la place de Touraine sont en cours d’achèvement. PAULINE WAROT Renseignements sur Internet : www.versaillesgrandparc.fr/pepiniere Laurent Delaporte, conseiller municipal 2.0. LA PÉPINIÈRE OUVRE SES PORTES Le 1er mars, les premières start-ups s’installeront dans la pépinière située entre les gares de Viroflay et de Montreuil, leur permettant d’être accompagnées dans leur développement économique. Les travaux de la future pépinière d’entreprises, la première du genre à Versailles, seront en effet achevés mi-février. Avec ce projet, Laurent Delaporte, conseiller municipal chargé du développement économique, et par ailleurs vice-président de Microsoft Europe nous prouve que Versailles, ce n’est pas que le château, et ses touristes. V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:12 Page10 La world food à nos portes Dorénavant, ni visa, ni passeport ne seront nécessaires pour s' approvisionner en produits exotiques frais ou surgelés. Depuis le 15 décembre «Lipia monde des saveurs» s'est ouvert rue de Montreuil à la place des livres anciens, une épicerie particulière, une invitation aux voyages gustatifs vers les pays les plus lointains. Les personnes qui ont vécu à l'étranger y retrouvent avec plaisir les ingrédients de base de plats africains, asiatiques, antillais ou autre. Les personnes curieuses de découvrir de nouvelles saveurs trouveront leur bonheur; La propriétaire des lieux est férue de cuisine, elle a mis au point quelques recettes qu'elle offre à ses clients et c'est avec une grande gentillesse qu'elle prend le temps d' expliquer quoi faire de tous ces produits extra ordinaires. Si l'on cherche des idées afin de renouveler son panel de recettes et ainsi surprendre ses convives, il suffit de suivre son inspiration au grès des rayons. Et si il vous prend l' envie d'une infusion de baobab, d' une confiture de tamarin, de mayonnaise créole, de semoule de manioc, de riz cassé deux fois, de jambon piquant de la Réunion, de gombo frais, de noix de colas, de brete chouchou, de vivaneau et pourquoi pas de tilapia ou capitaine, le tout arrosé d'une bière La gazelle ou d'un nectar de corossol, pas de stress, pas de panique vous le trouverez chez Lipia. Certes la beauté intérieure est importante mais ce n'est pas une raison pour négliger l'extérieure, pour ce faire vous trouverez une sélection d'excellents shampoings, de masques réparateurs, du beurre de karité pur, des mèches curly et mèches à tresser dont nous aurions bien tort de nous passer ! Et si, un soir, comme moi, désireuse de surprendre votre famille, vous servez un «bon fufu» africain, un peu raté mais néanmoins fort nourrissant, cela peut être l'occasion d' un bon foufou rire ! De toute façon l'important c'est d' oser ! VI Lipia Monde des Saveurs 9 rue de Montreuil 78000 Versailles tel : 0171410014 Ali Baba a du souci à se faire, sa caverne n’est pas aussi garnie que le grenier de Louis Haincourt. C’est là que le jeune homme entrepose, par centaine, des coques et des gadgets dédiés aux iPhone et autres Smartphones, importés directement de Chine. Pourtant, rien ne prédestinait son grenier à faire office d’atelier. En mai 2010, Louis s’offre un iPhone qu’il veut rapidement customiser. Sur Internet, il se met en relation avec un revendeur chinois et achète cent coques de protection, puisque pour le même prix, il n’en obtiendrait qu’une dizaine en France. Pour écouler son stock, le jeune homme, scolarisé au prestigieux lycée Hoche, a de la suite dans les idées : il diffuse une annonce sur eBay et passe le mot à ses amis. Séduits par le prix de la marchandise –à peine six euros pour une coque-, le bouche à oreille produit son effet : la marchandise se vend comme des petits pains à tel point que Louis se prend au jeu, crée un site internet et recommande des lots pour satisfaire la demande croissante. Pour professionnaliser le tout, il trouve avec son frère un nom drôle et facile à retenir pour son projet : ce sera « dealer de coque ». L’ascension du lycéen est en marche. A seulement quinze ans et avec pour seul petit appui, ses cours de sciences éco de seconde. En mars 2011, Louis officialise son petit business en déposant la veille de son seizième anniversaire, un dossier auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles. Il entend ainsi profiter de la loi, entrée en vigueur quelques mois plus tôt, autorisant la création d’entreprises pour les mineurs de plus de 16 ans. « Quand je me suis inscrit à la CCI, les agents ne savaient pas vraiment quoi faire car j’étais le premier mineur à se présenter pour créer une entreprise. Pourtant j’étais vraiment motivé d’autant que mon entreprise existait depuis plusieurs mois et avait fait ses preuves. Mais la loi étant nouvelle à l’époque, il existait de nombreuses incohérences et j’ai dû prouver ma détermination pour la faire enregistrer. » explique le jeune homme. Après deux mois et demi de négociations et de nombreux courriers adressés aux députés pour défendre son projet, Louis obtient gain de cause et devient, le 27 avril 2011, le plus jeune entrepreneur de France. Pour redorer son chiffre d’affaire impacté par la lourdeur des démarches administratives, le lycéen met le paquet et travaille d’arrachepied sur son site Internet tout en distribuant 25 000 flyers. Pari aujourd’hui réussi puisque, chaque jour, deux mille internautes découvrent les huit-cent références proposées sur son site Internet. Depuis le jeune businessman jongle entre les cours de 1ere ES et sa petite entreprise, qu’il gère de A à Z. « Je dessine c inquante n o u v e l l e s coques deux fois par mois que j’élabore s u r Photoshop et qui sont soumises à mes amis ; puis je négocie sur Skype avec les fournisseurs chinois le coût de leur fabrication. Je m’occupe également du service client par mail et par téléphone, et je poste moimême les colis avant d’aller au lycée. En moyenne, j’envoie une cinquantaine de colis par jours mais durant la période de Noel, j’ai eu cinq fois plus de demandes ! » Ses journées sont longues mais Louis peut compter sur le soutien de ses parents ; sa mère l’aide à préparer les commandes quand son père gère une partie de la comptabilité. Et, alors que d’autres profiteraient du faible coût de fabrication chinoise pour faire grimper les prix, la politique de Louis est tout autre : « je compare mon site à un service que je rends aux gens. Sur une coque vendue six euros, je ne me fais que cinquante centimes de bénéfices. Bien sûr, je pourrais augmenter les prix pour faire davantage de profits mais mon but n’est pas de vendre pour m’enrichir, d’autant que je n’ai pas de loyer à payer et que, comme je suis un entrepreneur mineur, mon taux d’imposition est réduit à 4% -au lieu de 30% habituellement- et je suis exempté de payer la TVA». Si ses études restent une priorité, pas question cependant d’arrêter son deal de suite : « tant que cela m’amuse et que mes résultats scolaires sont bons, je continue ». On l’aura compris, ce gentil dealer a encore de l’avenir. PW Informations : www.dealerdecoque.com Le monde des affaires est en alerte : un Versaillais de 16 ans écoulerait de la coque, en toute légalité. Le « dealer de coque » se nomme Louis Haincourt, élève de première au lycée Hoche, devenu en avril dernier le plus jeune entrepreneur de France, après l’enregistrement, à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Versailles, de sa petite entreprise dédiée à la vente de coques d’iPhone sur Internet. versaillais 16 ans, dealer de coque Recherche : 11 Versailles business STAGES • D’ANGLAIS PENDANT V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:43 Page11 En observant les oeuvres de Jean- François Rauzier, les versaillais risquent d’être totalement déroutés face à la représentation futuriste de l’escalier de l’Hôtel de Ville désormais devenu havre de verdure. Au total, une dizaine de clichés futuristes de la cité royale sont exposés pour la première fois à Versailles. Un travail d’un nouveau genre, qui s’inspire du courant artistique surréaliste, puisque pour arriver à une telle transformation, le photographe élabore une construction futuriste d’un lieu existant, en prenant une multitude de clichés afin d’en obtenir un maximum réuni en une seule oeuvre. C’est le principe de l’hyperphoto, concept qu’il a créé, bien avant l’ère du numérique, il y a presque dix ans. « Lorsque j’ai un lieu en tête, je commence par effectuer un panorama de photos sur différents points de vue. Le but est de tous les rassembler pour ne former qu’un seul cliché. Chaque détail est important ; mais lorsque nous visitons un endroit, nous ne voyons pas toute la richesse du lieu.» Pour le cliché de l’escalier de l’Hôtel de Ville, Jean- François Rauzier a dégainé plus d’un millier de fois, à raison d’une centaine de prises par point de vue. Après avoir shooté le Vatican, New York et Barcelone, le photographe s’est penché sur Versailles comme une évidence : « Au départ, je me consacrais exclusivement aux différents points de vue du Château. Le Maire, François de Mazières, s’intéressait à mon travail et m’a demandé si je connaissais la ville. J’ai eu un déclic car j’ai pris conscience que nous avons tendance à occulter Versailles au profit du château. » Les autorisations en poche, Jean- François Rauzier part alors à la découverte de ces lieux que nous connaissons tous et se les approprie de façon troublante, mais sans jamais dénaturer l’endroit. « La salle du Jeu a été l’une des oeuvres les plus difficiles. C’est un lieu visuellement peu intéressant mais historiquement prolifique. Je suis parti de rien car les lieux ne prêtaient à faire quelque chose de très artistique mais au final je pense avoir sublimé l’endroit. » Les visiteurs peuvent se faire une idée jusqu’au 1er avril au Musée Lambinet. PAULINE WAROT Exposition Hyper Versailles, au Musée Lambinet jusqu’au 1er avril. Tarif 4€ -2,5€ Rochelaise comme Aimé Bonpland, le botaniste de l'Impératrice Joséphine (mort en 1850), l'artiste plasticienne Karine Bonneval a suivi les traces de l'explorateur en Argentine. Elle en rapporte deux films présentés (dont un encore inachevé) et cette installation. On pénètre comme dans un «cabinet de curiosités» dans une serre emplie de plantes exotiques. Les plantes sont «travesties par des rajouts qui renvoient à une esthétique humaine (faux ongles, faux cils, extensions etc), des rajouts inutiles qui ne sont pas là pour embellir mais pour exprimer la peur de l'homme face à la nature intacte» explique l'artiste. On sentira deux odeurs différentes, l'une agréable à l'extérieur de la serre, produite à partir de molécules chimiques et l'autre, désagréable à l'intérieur, produite à partir de molécules naturelles. Preuve que le naturel n'est pas forcément bon et le chimique pas forcément mauvais. C'est Aliénor Massenet, parfumeur qui a conçu ces senteurs. A l' heure actuelle l'industrie des parfums envoient toujours des explorateurs à la recherche de nouvelles molécules. «C'est une forme d'exploitation sauvage des richesses d'un pays car il n'existe pas de droit sur les molécules» dénonce Karine Bonneval. De même qu'aujourd'hui on assiste à la destruction des forêts primaires (et de ses habitants) pour faire place à des plantations d'arbres à papier ou de palmiers producteurs d'huile de palme. «La nature est colonisée, domestiquée et maîtrisée, c'est plus rassurant qu'une forêt primaire pourtant indispensable à la survie des espèces» explique l'artiste. C'est une des réflexions qui anime son travail. Le samedi 17 mars le démontage se fera en public et Karine offrira à qui veut certaines de ses boutures exposées. Son atelier est trop petit et il n'est pas question de les détruire, respect de la Nature oblige ! VI Du 18 janvier au 17 mars 2012 La Maréchalerie 5 Av de Sceaux, 78000 Versailles entrée libre de 14 à 18 h, le matin sur rendez vous, sauf jours fériés. lamarechalerie@versailles.archi.fr 01 39 07 41 12 LIRE C’EST ÉLIRE « Lire, c’est élire », le Guide de lecture pour enfants de 7 à 17 ans, édité par l’Association Familiale Catholique de Versailles vient de paraître ! Les meilleurs livres classiques, récents ou très actuels sont sélectionnés avec passion par un comité bénéficiant d’un savoir faire issu de quinze ans d’expérience et de jeunes lecteurs. La 7ème édition de cette sélection a été augmentée d’environ 300 titres et d’une réflexion sur la lecture et les enfants en postface. Ainsi, 1400 livres cotés, classés par âges et par thèmes (policier, fantastique et imaginaire, histoire...) sont réunis dans une nouvelle présentation reliée et d’un format pratique à glisser dans son sac. Son but : rendre service aux familles en les aidant à se frayer un chemin parmi les innombrables publications destinées à la jeunesse. Le Guide est aussi utilisé par des enseignants, des bibliothécaires et des libraires. Il s’adresse surtout aux enfants euxmêmes, afin qu’ils puissent éprouver la joie que suscitent des lectures de qualité, qu’elles soient enrichissantes ou seulement distrayantes. Les jeunes lecteurs occasionnels ou assidus feront leur choix plus facilement en librairie comme en bibliothèque. Ils y découvriront aussi bien des romans qui ont déjà fait leur preuve que de nombreuses nouveautés. Tant d’auteurs de talent mettent leur plume au service de la jeunesse et méritent d’être connus ! Merci à Georges Duhamel pour cette belle réflexion : "Lire, c'est élire, c'est-àdire choisir… Quand nous lisons un livre,(…) nous choisissons la substance de notre âme » Le Guide « Lire c’est élire » peut être obtenu contre 7,50 euros port compris à : AFC de Versailles – 33 rue des Chantiers – 78000 Versailles Contact : courriel : afc78secretariat@numericable.fr site : www.afc78.org 12 Versailles culture V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 Le Dali de la photo a revisité Versailles Vf s e p C’est l’une des expositions phares de ce début d’année. Le photographe Jean-François Rauzier expose une trentaine d’oeuvres au musée Lambinet, et consacre dix clichés hyperréalistes à Versailles. UN BIEN CURIEUX VOYAGE... V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 22:13 Page12 VERSAILLES+ fête ses 5 ans en avril prochain. — est-ce que j’ai l'air d'une vieille réac?! Vous aussi faites partie de l’aventure, contactez Delphine de Villeneuve au 06 30 63 69 48 publicite@versaillesplus.fr 11:11:49 13 Versailles culture Les livres du mois L’hiver est encore là, pour éviter la grippe, restez au chaud et prenez un bon livre. Parmi nos suggestions d’ouvrages tout justes sortis des presses : des frissons pour les adultes, de l’histoire pour les enfants. Et Versailles, toujours. Meurtres à Versailles, d’Anne-Laure Morata, Editions Le Masque, 7.50€. Voici le 3ème tome de la saga des Rohan Montauban commencée sous la Fronde avec « l’héritier des pagans ». Cette fois-ci, c’est Henriette d’Angleterre, l’épouse de Monsieur, frère du roi, qui est le personnage historique au centre de ce roman. Elle brille à la cour malgré les incessantes infidélités de son mari. Mais bientôt, on retrouve des cadavres mutilés dans le parc du château. L’angoisse gagne et le commissaire Malo de Rohan Montauban va devoir résoudre une affaire qui plongera également dans le passé d’Henriette. A la découverte de Versailles, de Nicolas Milovanovic, Editions de La Martinière Jeunesse. 15.10€ (dès 8 ans). L’auteur n’est pas un novice en matière de publications sur le château. Il faut dire qu’il y est également conservateur depuis une dizaine d’années. Il publie cette fois-ci dans la collection photo-reporter un livre animé pour les enfants, ludique autant qu’instructif. Chaque double-page est consacrée à un thème : Marie-Antoinette, les enfants à Versailles… Les grands crimes de Versailles, de Danièle Thiéry et Alain Tourre, Editions Jacob Duvernet. 20€. On le sait peu, mais la PJ de Versailles a eu à traiter les plus grandes affaires criminelles, de Landru à Mesrine, en passant par les assassinats des femmes de la N20. Les 2 auteurs ne sont pas des novices dans le domaine de l’enquête criminelle. Danièle Théry, première femme commissaire divisionnaire de l’histoire de la police française est déjà auteur d’une dizaine d’ouvrages. Elle s’attaque cette fois aux pages noires de Versailles, accompagnée d’Alain Tourre, inspecteur général de la Police Nationale et ancien patron de la PJ de Marseille. Les colombes du Roy Soleil, T11 : Jeanne et les parfums, d’Anne-Marie Desplat-Duc, Editions Flammarion. 13€ (dès 9 ans). Voilà déjà le 11ème tome des héroïnes favorites des petites filles qui ont encore envie de rêver ! Elles découvriront cette fois-ci l’univers des parfums avec Jeanne qui à l’âge de 17 ans, doit quitter la maison de Saint Cyr pour retourner chez son oncle, dans le sud. Mais elle rêve de parfums. Une jeune fille noble pourra-telle devenir parfumeur ? V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 19:28 Page13 Versailles + : La Saint Valentin est l'occasion de s'échanger des marques d'affection, qui sont concrétisées le plus souvent par un cadeau. Comment bien choisir, faire plaisir, et surtout, exprimer ce que l'on veut dire à l'autre ? Bénédicte Humann de Dinechin : Pour bien choisir un cadeau, il faut se décentrer, c’est à dire passer de « qu’est ce qui m’aurait fait plaisir ? » à « avec quel cadeau mon (ma) chéri(e) va se sentir aimé(e) ? ». Ainsi ce couple découvrant après plusieurs années de vie commune, à l’occasion d’une consultation de conseil conjugal, que madame n’aime pas recevoir de cadeaux, alors que monsieur lui en fait souvent. En effet, dans sa famille, la tradition était d'offrir des cadeaux de prix pour exprimer son amour. Vous imaginez le décalage, et la déception de ce monsieur qui venait d’offrir … un piano à sa compagne le remerciant à peine. Or elle, ce dont elle avait besoin pour se sentir aimée, c’est de paroles valorisantes. Cela a été un très grand soulagement pour eux d’en prendre conscience puis de pouvoir se le dire. Le thérapeute de couples Gary Chapman a identifié cinq « langages de l’amour » qui permettent de sentir qu'on est aimé : les paroles valorisantes, les moments de qualité, les cadeaux, les services rendus et enfin le toucher physique. Savez vous quel est celui de votre chéri(e) ? Lui parler son langage sera son plus beau « cadeau » de la Saint Valentin, et lui dire de quoi vous avez besoin pour vous sentir aimé renforcera votre relation. V+ : Ceux qui sont seuls aussi vivent parfois assez mal la Saint Valentin. Doivent-ils forcément la subir ou peuvent ils la positiver, voire, en faire une occasion de rompre leur isolement ? La Saint Valentin, avec son cortège de Cupidons et ses guirlandes de coeurs dans les commerces, peut peiner ceux qui souffrent de leur solitude affective. Comment y remédier ? Une souffrance relationnelle a besoin d’être exprimée pour ne pas se manifester en maux divers (la maladie, ou bien le «mal –a-dit» ?). Il n’y a jamais eu autant d’aides au développement personnel qu’à notre époque : livres, magazines, sites web et stages en tous genres. Mais se faire aider est une démarche courageuse et qui peut paraître onéreuse : il existe des consultations gratuites dans les mairies ou certaines associations. S’il vous est difficile de reconnaître votre mal-être, ce qui est est bien normal, dites vous que la voisine qui a l’air si épanouie, ou cet homme tellement brillant rencontré à un diner l’autre soir, ont eux aussi leurs blessures : nous sommes tous des « bras cassés », comme le dit avec humour Thierry Bizot. Une fois votre démarche commencée, l’énergie revient peu à peu pour rebondir, re-créer des liens, notamment grâce à une estime de soi restaurée. V+ : La Saint Valentin est la fête de tous les amoureux, mais un crève-coeur pour ceux dont le couple va mal. Quels conseils leur donner ? Ma conviction est que ce qui cimente un couple est la volonté d’aimer. Cela implique de s’aimer d’abord soi-même, puis de se décentrer, pour faire du bonheur de son conjoint un objectif vrai. Et ce n’est pas simple…. Après la phase d’idéalisation, qui dure tant qu’on est porté par le sentiment amoureux, vient l’atterissage parfois douloureux, où le conjoint se révèle avec ses défauts, son éducation différente, ses marotes … A ce moment-là on peut décider d’aimer encore, avec tout son coeur et sa volonté, ou renoncer en croyant s’être trompé sur la personne. Quand une voiture démarre mal, on va chez un garagiste, quand un couple va mal il a besoin de se faire aider. Plus tôt les conjoints se mobilisent pour rétablir une communication vraie et comprendre ce qui se joue, plus vite la crise sera surmontée et deviendra une occasion de mieux se connaître. Cette démarche évitera à chacun de rejouer avec un autre partenaire le même scénario. La plupart des couples reçus mettent en quelques séances des mots sur leurs difficultés, et en quelques mois trouvent en eux des ressources pour les surmonter. Bien souvent ils me disent l’importance pour leur relation d’une écoute bienveillante, dans un cadre neutre, qui les met très à l’aise. Contrairement à ce qu’on imagine, un conseiller conjugal ne donne pas de conseils, mais est le révélateur des potentialités de chaque couple et d’une histoire unique. V+ : Vous proposez, à Versailles, des dîners de couple, dans le cadre des parcours Alpha. Qui y participe, pourquoi, et qu'y apprennent-ils ? Je propose aux couples qui cherchent une occasion de communiquer plus et mieux, de se réserver quelques soirées à deux pour approfondir leur relation, et de participer à des rencontres régulières, comme les parcours Alpha Couples. Il existe également les équipes 3 ans (E3A) du CLER qui sont un véritable S.A.V. de la vie conjugale ! Mettez-vous autant d’énergie à entretenir votre relation conjugale que votre voiture, votre physique ou votre intérieur ? La vie à deux est malmenée par le stress professionnel, l’arrivée des enfants ou la pression de la société qui semble avoir transformé le mariage de CDI en CDD. Les bons conseils des amis ne suffisent pas, et finalement on est très peu préparé à vivre avec quelqu’un pendant une vie entière… Je me réjouis donc de l’amusante idée d’Alpha Couples de faire connaître leur proposition avec les « dîners de la Saint Valentin » organisés dans toute la France. Chaque couple y sera accueilli pour un dîner aux chandelles en tête à tête, servi par des bénévoles, et la soirée alternera temps d'animation et dialogue à deux. PROPOS RECUEILLIS PAR J-B.GIRAUD *Bénédicte de Dinechin est conseillère conjugale et accompagne des couples depuis une dizaine d’années. Elle est membre de l’ ANCCEF et a fondé le cabinet A mots découverts. www.conseil-conjugal.net V E R S A I L L E S + N ° 5 0 F E V R I E R 2 0 1 2 Osez... la Saint Valentin ! Si la Saint Valentin est sans aucun doute une fête commerciale, c'est malgré tout l'occasion pour les couples de se prodiguer des témoignages d'amour… ou de constater qu'un ressort a besoin d'être remonté, voir, réparé, afin de repartir pour un (très long) tour. Nous avons demandé à Bénédicte Humann de Dinechin *, conseillère conjugale à Versailles et auteur de Conseils aux couples qui s’aiment et qui peinent, quelques "trucs” en prévision de la Saint Valentin, trucs qui sont bien évidemment valables en dehors de cette date symbolique.... Participer au diner de la Saint Valentin ? Dans un cadre romantique et chaleureux, le Parcours Alpha Couple offre aux couples qui le souhaitent “Une Saint Valentin autrement” : des dîners aux chandelles en tête-à-tête pour aborder ensemble les questions que pose la vie à deux. Amour débutant ou couple au long cours, la quête est la même : se donner le moyens de consolider l'amour. www.saintvalentinautrement.fr www.elleetlui.org Trouver un conseiller conjugal ? Pour être sûr d'aller voir un professionnel formé, se renseigner sur le site de l’ ANCCEF (Association Nationale des Conseillers Conjugaux) www.anccef.org ou sur celui du CLER (conseillers conjugaux chrétiens) www.cler.net Quelques livres pour mieux comprendre la relation conjugale • Les langages de l’amour, de Gary Chapman Les livres de Denis Sonet, des années d'expérience de conseiller conjugal permettent au Père Denis Sonet d'aborder sans fausse pudeur, mais avec réalisme et humour, toutes les dimensions de la vie du couple. Parce qu'en amour, il est bon de tout prendre en compte, la communication comme les détails de la vie quotidienne, la fantaisie comme les inévitables changements qui surviennent avec le temps. • Réussir notre couple Et pour sortir le soir … Mars et Vénus, un one man show hilarant qui se joue à Paris. Pour aller plus loin ... 14 versailles madame V+50_new2_Mise en page 1 27/01/12 23:23 Page14 * Voir conditions sur vinci-autoroutes.com. ** Prix d’un appel local. Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 8h à 13h30. vinci-autoroutes.com Si vous empruntez le Duplex A86 OCCASIONNELLEMENT élépéage T E M P S L I B R E Badge gratuit* Si vous empruntez le Duplex A86 RÉGULIÈREMENT élépéage PRÉFÉRENCE A86 -20%* Si vous empruntez le Duplex A86 FRÉQUEMMENT élépéage M O B I L I - t A86 -35%* Économisez sans arrê ! Pour obtenir votre badge de télépéage, rendez-vous dans votre Espace Clients de Rueil-Malmaison A86 PÉAGE VERS LA DÉFENSE VERS RUEILMALMAISON VERS BOUGIVAL Mercedes A86 Côte de la Jonchère Av. Napoléon Bonaparte Espace Clients Espace Clients de Rueil-Malmaison 318 avenue Napoléon Bonaparte 92500 Rueil-Malmaison du lundi au vendredi de 8h à 19h et le samedi de 8h à 13h30 En savoir plus : 01 57 61 62 00 ** Ann.mag_VERSAILLE_265*345-2012.indd 1 27/01/12 16:57 Photos © S Rock , D Pierre , A Le grand , D Rouvre , Licences 2/10212O , 3/102121 Toute la programmation, informations, réservation : ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? ?? FÉVRIER ( MARS Joyce DiDonato Sandrine Piau Tancrede Marie,Nicole Lemieux OPÉRAS MONSIGNY : LE ROI ET LE FERMIER Recréation , Première en France ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? Thomas Dolié???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? David Newman??????Tony Boutté Mise en scène Didier Rousselet ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????? ?????????????????????????????? ROSSINI : TANCREDE Nora Gubisch??????Elena de la Merced ???????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????? ?????????????????????????? CONCERTS RAMEAU : DARDANUS Bernard Richter??????????????????????????????????????Joao Fernandes??????Benoît Arnould??????Alain Buet ??????????????????????????????????????Emmanuelle De Negri???????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????? HASSE : DIDONE ABBANDONATA ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? Andreas Burkhart??????Flavio Ferri,Benedetti HAENDEL : ARIODANTE Joyce Didonato??????Karina Gauvin??????MarieFNicole Lemieux SANDRINE PIAU : JOYAUX DE L’OPÉRA BAROQUE FRANÇAIS Les Paladins CHÂTEAU DE VERSAILLES