Versailles Plus numéro 49 - janvier 2012

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Numéro 50

Numéro 49

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VERSAILLES MADAME P.16 & 17 & ENCART GIBERTP. 12 &13 Des livres en guise de cadeaux de Noël Offrez des livres : ils ne font pas grossir, n’intéressent pas les mites, et au pire, c’est de la déco à pas cher. N°48 DECEMBRE 2011 MENSUEL OFFERT JOYEUX NOËL ! STORY P. 8 15 DÉCEMBRE 1 9 5 3 «Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV ENQUÊTE LECTEUR P.10 QUI ES-TU ? VOX POPULI P.22 LECOQ AU THÉATRE MONTANSIER CULTURE P.18 ENCELADE, LABEL ROYAL Lecteur, daigne répondre à notre questionnaire pour fêter nos 5 ans. Le baroque a désormais son label versaillais, conçu par des versaillais. Sacha Guitry frappe un grand coup, et... sauve le château. Versaillaise, elle aussi.... PEOPLE P.6 ET 7 V+48 XPress – Couverture 2.qxp 25/11/11 21:35 Page 1 L’APPEL DE LA PELLE « Avant même que l’opération ne débute, certaines villes environnantes nous jalousent. Mais pourvu qu’il neige ! » Jacques Lemonnier, président de l’Union Versaillaise du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, n’est pas peu fier de son idée. Cet hiver, les versaillais pourront déblayer le pas de leur porte avec des pelles à neige estampillées Versailles. Le projet, initié par l’U.V.C.I.A, a été rapidement validé par le Maire, François de Mazières. Et pour cause, l’idée est simple : changer les habitudes des Versaillais, qui sont des Français comme les autres et oublient trop souvent de déneiger devant chez eux, conformément à la loi. Mi-décembre, mille pelles à neige aux couleurs de Versailles, seront donc mises en vente à un prix défiant toute concurrence, 19,50 € contre 30 € en moyenne normalement. Sur cinq modèles testés, l’heureuse élue, en aluminium, fabriquée en France, sera disponible chez une quinzaine de commer- çants . Maintenant, rien n’interdit d’acheter plusieurs pelles à neige pour les offrir à Noël, ou pour les utiliser aussi à la campagne ou à la montagne… So chic ! Le banc de l’arrêt de bus de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, à 300 mètres du château de Versailles, avenue de Paris, est occupé en permanence. Pas par des voyageurs impatients qui attendent leur correspondance, mais plutôt par un étal improbable, digne d’une épicerie en période de guerre. Boites de conserves, savon et dentifrice trônent à côté d’une armée de valises, soigneusement rangées les unes contre les autres, sous le banc. Toutes ces affaires, derniers vestiges d’une autre vie, appartiennent à Christian, l’un des SDF (sans domicile fixe) que compte Versailles, qui attend non pas un bus, mais un avenir meilleur…depuis quatre ans maintenant. Quatre ans passés sous cet arrêt, bien maigre abri quand il pleut, vente, neige, et fait froid. Arrivé par hasard en gare de Porchefontaine en 1997 sans le sou, Christian, parisien d’une soixantaine d’années, tombe en admiration devant la fresque de la gare peinte par les habitants du quartier et décide d’y rester pour une nuit. Il ne quittera plus jamais Versailles. «J’ai tout connu ici : les vols, qui au début étaient très fré- quents, comme les violentes tempê- tes où l’abri de bus reste le seul refuge contre les bourrasques de vent. Mais, lorsqu’il pleut intensément, mes valises qui contiennent mes vêtements sont détrempées et je dois tout jeter. Alors, je garde le minimum, je ne veux pas aller en réclamer de nouveaux auprès des associations, je préfère les laisser à des copains qui en ont besoin ». A quelques pâtés de maison de là, Luc, la soixantaine, sans abri bien connu des habitants du quartier Saint Louis, mène une vie de marginal depuis toujours. Sa « vie d’avant », c’était les petits boulots, lui qui n’a jamais voulu être sous l’autorité d’un patron. Lorsqu’un emploi ne lui plaisait pas, il en changeait. Tout simplement. Mais aujourd’hui, le contexte économique a bien changé et le vagabond reconnait que cette situation n’est plus possible désormais. Ce qui explique en partie sa situation, qui l’a même amené jusqu’à la case prison. Christian, lui, a pratiqué de nombreuses professions et eu une situation confortable à Paris. Tour à tour agent immobilier ou ingénieur du son, il voit pourtantson destin basculer après le décès de sa mère en 1990, il perd son emploi quelques mois plus tard. La descente aux enfers commence… Aujourd’hui pour (sur)-vivre, les deux touchent l’allocation spécifique de solidarité, soit 461 euros par mois, et peuvent compter sur la charité de quelques versaillais, « trois ou quatre, pas plus » dixit Christian. « Les Versaillais ne sont pas différents des Parisiens…ils ne donnent pas plus et n’ontpas plus de compassion » précise t-il. Pas plus que les services sociaux car, même s’il est identifié auprès de la mairie et des policiers qui le laissentoccuper librement l’arrêt de bus, personne ne lui vient en aide : « une fois, on m’a volé mon parka avec tous mes papiers dedans. On m’a dit que la mairie l’avait récupéré mais je ne l’ai jamais revu … J’ai écrit plus de 2000 lettres en vingt ans à l’administration et aux services sociaux pour expliquer la précarité de ma situation et mon désarroi. Jamais personne ne m’a répondu ! Je n’attends plus rien d’eux… » Deux points de vue que ne partagent pas totalement Luc. Au pied de la cathédrale, où il a trouvé refuge depuis deux ans, et dans le quartier, tout le monde le connaît. S’il est d’accord pour dire que les autorités «se fichent pas mal de [son] sort », l’avis concernant les versaillais, en revanche, diffère. «Ils ont pitié de moi, certains m’achètent des gâteaux, des fruits, et me donnent des cigarettes. Parfois, c’est bête à dire mais j’en ai de trop, et je donne aux gamins des sucreries que l’on m’offre. Tant que tu fais la manche sans faire l’imbécile, tout va bien, les gens t’aident et la police te laisse tranquille». Lui non plus ne retournerait pour rien au monde mendier à Paris. Versaillais depuis onze ans, Luc ne regrette en rien les « bleus, ces policiers qui emmenaient tous les SDF à l’hospice de la maison de Nanterre ». Si la vie de Christian est rythmée par sa passion pour l’écriture - « Je bois tous les matins mon café dans un fastfood et j’écris des tonnes d’idées nouvelles que j’aimerais déposer auprès de l’INPI. », celle de Luc est plus banale : mendicité et alcool pour tromper l’ennui. Pourtant, comme la plupart des SDF, les deux hommes ont de la famille mais aucun de leurs proches ne daigne les aider : « Mon frère et ma soeur vivent dans le Limousin, j’aimerais les rejoindre. Ils ont des enfants, une maison, un travail ; mais leur vie n’est pas facile. Ils n’ont pas à m’aider, c’est moi qui devrait le faire » justifie Christian. En revanche, si les proches de Luc lui ont tourné le dos, il peut compter sur sa bonne étoile, une vieille dame qui veille sur lui depuis plusieurs années. « Elle croyait que j’étais mort parce qu’elle ne me voyait pas sous ma couverture. Depuis, elle vient me voir régulièrement et va m’emmener à Bordeaux passer les fêtes. » Preuve qu’il ne suffit pas forcément d’attendre Noel pour compter sur la charité. PAULINE WAROT Versailles 2 actu V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 Versailles + est édité par la SARL de presse Versailles + au capital de 5 000 euros, 6 bis, rue de la Paroisse, 78000 Versailles, ayant pour principal actionnaire Jean-Baptiste Giraud. SIRET 498 062 041 00013. Numéro de commission paritaire en cours. Dépôt légal à parution. Imprimeur : Rotimpres. Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-Baptiste Giraud. Rédacteur en chef : Michel Garibal. Pour écrire à la rédaction : redaction@versaillesplus.fr Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + : diffusion@versaillesplus.fr Fondateurs : Versailles Press Club et Versailles Club d'Affaires. Tous droits de reproduction réservés. Abonnement : 15 euros / an. abonnement@versaillesplus.fr prix au numéro 1,5 euro. www.versaillesplus.fr Versailles + est le SEUL média local dont la diffusion est certifiée qui plus est par un organisme reconnu et indépendant. Régie Publicitaire : Delphine de Villeneuve 06 30 63 69 48 publicite@versaillesplus.fr Nous passons à côté d’eux, le plus souvent en les ignorant, parfois en maugréant contre une société incapable de leur venir en aide, parfois même sans les voir, comme s’ils faisaient partie du décor. A Versailles aussi, il y a des cloches. A Versailles, de nombreuses associations s’emploient à rendre l’isolement moins cruel, au moment des fêtes de fin d’année. Histoires cloches ROMPRE LA SOLITUDE DES PLUS ISOLÉS Le « domicile provisoire » de Christian, un arrêt de bus, avenue de Paris Pour le déjeuner du 24 décembre, les Petits Frères des Pauvres emmèneront à Rueil une quarantaine de personnes âgées qu’ils visitent déjà pendant le reste de l’année. L’association prépare aussi des visites colis pour ses « accompagnés » qui ne peuvent pas se déplacer. C’est l’occasion d’une discussion amicale et de la remise d’un colis plein de gourmandises. Pour ces deux temps forts, les Petits Frères recherchent des bénévoles : une journée de « recrutement » est organisée le 17 décembre au 30 rue Albert Sarrault de 11 heures à 15 heures. L’an dernier 27 versaillais avaient proposé leur aide ponctuelle. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:30 Page 2V ersailles est un lieu d’excellence dont la séduction ne cesse de s’affirmer au fil du temps. Ce bout du monde marécageux sans attrait au départ, qui abritait un simple pavillon de chasse a été transformé par la volonté d’un roi qui avait l’orgueilleux plaisir de commander à la nature, en un lieu d’attraction universelle, admiré aujourd’hui dans son parc par quinze millions de visiteurs. On découvre chaque jour l’ampleur du dessein de Louis XIV, poursuivi et développé par ses successeurs, qui avait su réunir la quintessence des talents de l’époque. La réhabilitation des petits appartements témoigne aussi bien de l’intérêt porté aux sciences et aux techniques les plus évoluées que du raffinement de la vie domestique, dans un cadre tracé par les meilleurs artistes du siècle. L’influence de Versailles n’a cessé de croître au fil du temps, la Révolution n’a pas osé détruire le château en s’attaquant à la monarchie dont l’évolution de la société contemporaine montre a quel point les vues étaient prémonitoires, puisqu’elles anticipaient souvent les besoins du monde d’aujourd’hui. Notre époque rêve de jardins : ceux de Versailles sont les plus vastes de France avec ceux de Vichy. Elle opère un retour sur les joies simples, telles que cultiver son petit lopin de terre: alors qu’on fêtera bientôt le tricentenaire de Lenôtre, l’étang des Suisses est devenu une terre d’élection des nouveaux jardiniers. Partout l’art culinaire refleurit, ressuscitant cet esprit qui avait conduit à la publication de soixante-dix ouvrages de cuisine sous Louis XIV. Tandis que le nouveau quartier des senteurs dans la ville, vient compléter ce goût pour les choses simples de la nature qui caractérise une époque cherchant un dérivatif à la crise actuelle du monde. Versailles multiplie les initiatives sur tous les plans : musical avec des concerts exceptionnels tout au long de l’année, littéraires aussi avec par exemple l’exceptionnel succès du salon du livre qui vient de s’y tenir. Pourquoi ne pas créer aujourd’hui une « cité de la gastronomie » qui correspond à tant de désirs contemporains ? C’est la campagne que mène le géographe Jean-Robert Pitte, ancien président de la Sorbonne et membre de l’Académie des Sciences Morales. Récemment encore il développait son rêve à l’école d’architecture, à l’occasion d’un débat organisé par le Point, dans un véritable hymne à Versailles et à sa lumière, en soulignant que la monarchie avait laissé suffisamment de bâtiments susceptibles d’accueillir un nouveau joyau dans la lignée des grandes réalisations de ce lieu magique. MICHEL GARIBAL E D I T O R I A L Pour une cité de la gastronomie La paroisse Saint Symphorien organise depuis six ans un réveillon du 31 décembre pour les personnes isolées. Au fur et à mesure, il s’est aussi ouvert à des personnes de la paroisse qui ne sont pas isolées habituellement. Cette mixité est un enrichissement supplémentaire explique Marie-Hélène de Besombes : « Il y a des veufs, des célibataires de 40/50 ans qui vivent en foyer, un SDF et aussi des gens qui ont fait le choix de partager un moment avec ceux qui sont seuls ce soir-là …» Chacun des 85 participants apporte, selon ses possibilités ou ses talents, de quoi garnir le buffet. L’accueil de jour SOS Accueil organise une matinée festive quelques jours avant Noël pour les sans domicile fixe. Les béné- voles préparent un grand buffet et des animations musicales. « On fait même une crèche et un sapin » explique Maguelonne de Poncins qui essaye avec toute une équipe de faire de ce lieu un endroit chaleureux pour « que cette maison soit leur maison ». Tous les jours, une centaine de personnes en grande précarité passe à SOS Accueil… Le Secours Catholique organise à nouveau cette année l’opération « colis de Noël pour les prisonniers ». Les paroissiens des Yvelines sont invités à acheter un jouet qui permettra à un détenu de Bois d’Arcy d’offrir un cadeau à ses enfants. C’est important « pour renforcer le lien entre le Papa et les enfants. Il y a tout un travail fait en amont pour définir avec le père de famille ce qui fera plaisir à ses enfants » raconte Guillaume Douet, le délégué diocésain du Secours Catholique. Les paroissiens sont donc invités à se mobiliser, mais également les enfants des aumôneries qui préparent chaque année des sachets de chocolats ou des cartes de voeux qui seront remis aux détenus. A la paroisse Sainte Elisabeth de Hongrie, c’est la Conférence Saint Vincent de Paul qui organise un repas de Noël. « Les personnes âgées que nous rassemblons semblent très heureuses de se retrouver et des liens d'amitié se sont créés au fil des temps et nous, les bénévoles, profitons de cette ambiance joyeuse et agréable » témoigne Gérard Percheron, responsable de cette organisation. « Dès l'instant où les personnes se retrouvent, un air de jeunesse plane dans la salle et s'agrémente vite de chants populaires ». Ce repas de fête est le temps fort d’un suivi régulier pendant l’année, caractérisé essentiellement par des visites à domicile et un goûter mensuel. Et la liste aurait pu être encore longue. Au moment de Noël, les associations le remarquent chaque année : un véritable élan de solidarité se manifeste. ANNE-SOPHIE DU MERLE V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:30 Page 3OLIVIER DE LA FAIRE CONSEILLER GÉNÉRAL DU CANTON DE VERSAILLES NORD OUEST Q U E S T I O N S À . . . Versailles + : Avez-vous été élu par hasard, par accident ou par envie de changement ? Olivier de la Faire : Je ne pense pas que l’on puisse parler de hasard et encore moins d’accident, mais plus d’un courant favorable au changement. Faire de la politique autrement est au coeur de mon engagement politique. J’ai tenté de l’appliquer dans mon Cercle de Réflexion Politique comme dans ma campagne. C’est ce que je m’efforce de faire aujourd’hui. Je suis présent sur le terrain, à l’écoute des personnes et je tente de trouver des solutions adaptées en m’abstenant de toute démagogie. Je viens pour cela de constituer un groupe de travail et je compte organiser des rencontres réguliè- res avec les Versaillais. Je veux avancer, proposer, innover et bien sûr agir. V+ : Que peut faire un conseiller général lors d’un mandat de seulement trois ans ? Trois ans c’est court pour développer et mettre en place des projets. Mais en trois ans on peut tout de même faire des choses. Je me suis déja lancé sur un certain nombre d’actions sur mon canton et dans le département. J’ai par exemple soutenu un beau projet du conseil général autour du “Cheval et des Handicaps”. Et je travaille actuellement à mettre en valeur les nombreuses actions du Conseil Général en faveur de tous les Yvelinois. Le grand Paris, comme le développement économique, seront les grands enjeux de ce mandat. Nous devons être imaginatifs pour parer à la crise et défendre nos emplois comme notre attractivité. Et puis, il y a aussi l’action plus courante où j’interviens, soutiens ou contrôle dans les différents organismes où je représente le département, comme les collèges Hoche et St Jean Hulst, l’hôpital Mignot, l’Ecole Nationale Supé- rieure du Paysage avec le potager du Roi, le SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours des Yvelines), le conseil d’école de l’IUFM, les syndicats intercomunnaux des eaux... C’est aussi un aspect essentiel de ma mission. V+ : Comment être à la fois conseiller général de Versailles et conseiller général des Yvelines ? Le conseiller général est effectivement « les deux » puisqu’il vote des délibérations pour l’ensemble du département et défend son territoire (Versailles nord-ouest) où il est l’interlocuteur des élus locaux mais également de l’ensemble des institutions et des habitants du canton. C’est d’ailleurs la spécificité du conseiller général qui appartient encore à un territoire où il est connu comme tel, c’est à dire comme un élu de proximité. Cela n’est pas le cas du conseiller régional moins connu personnellement et qui est élu à la proportionnelle sur une liste. V+ : Êtes-vous favorable à la fusion Conseil Général / Régional sachant que la gauche, si elle est élue, à promis de revenir sur cette réforme ? Oui j’y suis favorable, cela nous évitera une dilution des moyens et des pertes de responsabilité. C’est tout l’enjeu de la “territorialisation” qui permettra à un élu local, identifié sur un territoire de siéger aux assemblées départementales et régionales. Par ailleurs, cela permettra une meilleure cohérence dans l’action publique et évitera le “saupoudrage” des aides entre la région, le département et la commune. Il faut garder à l’esprit également que le conseil général intervient sur l’ensemble du département de façon équitable, entre les communes de gauche ou de droite, ce qui n’est pas le cas actuellement de la région. On peut le constater sur nos infrastructures routières comme ferrovières, il suffit de comparer les trains de Versailles Rive-Droite avec ceux de Sarcelles ou d’Argenteuil ! Le coté positif est que nos trains sont tellement vétustes qu’ils ne sont même plus tagués ! V+ : Serez-vous candidat aux legislatives et sinon, qui soutiendrez-vous ? C’est amusant cette question, c’est ce qui m’a été posé par beaucoup au lendemain de mon élection, comme si une élection devait être un tremplin pour la suivante. Non, je n’ai pas à ce jour l’intention de me présenter aux legislatives mais juste de bien remplir la mission qui m’a été confiée au Conseil Général. On verra ensuite. Je ne suis pas de ceux qui en veulent toujours plus, mais plutôt mieux. En revanche, tenter de bien faire ma mission politique tout en menant une vie professionnelle me va bien. Maintenant, si l’on continue à droite à proposer des candidats dont plus personne ne veut, ou des parachutages... on en reparlera, car je ne laisserai pas non plus n’importe qui nous représenter à l’Assemblée Nationale. Quant au candidat que je soutiendrai, je peux vous assurer que je serai sensible à ses valeurs et à ses convictions. PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-BAPTISTE GIRAUD Élu conseiller général de Versailles au mois de mars dernier alors qu’il se présentait pour la première fois, nous avons voulu faire un point d’étape avec ce tout nouveau conseiller après six mois de mandat. Alors même que son mandat ne sera que de trois ans, et que les élections législatives pointent déjà le bout de leur nez... versailles cité 5 V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 Olivier de la Faire, dans la salle du conseil général des Yvelines. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:36 Page 4Badge TÉLÉPÉAGE VINCI Autoroutes Formule Pro Artisan, auto-entrepreneur, patron de PME, responsable de flotte… optez pour une gestion optimale de vos frais de déplacements ! vinci-autoroutes.com Pour un devis personnalisé et une présentation de tous les services associés au badge télépéage VINCI Autoroutes, contactez votre conseiller télépéage : proA86@cofiroute.fr Roulons autrement La solution pour les Pros ! Ann.magPro_VERSAILLE_265*345-Nov2011.indd 1 14/11/11 16:57VERSAILLAISE 6 Versailles people V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 P our les adolescentes versaillaises des années 80, agnès b. est mythique. Elle nous a fait rêver un peu comme une grande soeur partie à Paris réussir une jolie carrière dans le monde de la mode. A la fois lointaine et proche, avec sans doute la même enfance, la même jeunesse que la nôtre, dans cette ville un peu trop calme à notre goût... Ses premiè- res créations, en vente au 3, rue du Jour à Paris, dans sa première boutique, nous correspondent et nous inspirent. Si l'on n'avait pas les moyens de s'offrir son fameux cardigan à pressions ou son tout aussi célèbre caleçon en jersey de coton, on essayait de les copier, mais ce n'était jamais aussi bien. Agnès B., aujourd'hui encore proche de sa ville natale, nous reçoit afin d'évoquer sa vie d'alors et de maintenant, ses succès et ses engagements. Les Troublé sont une grande famille d'avocats versaillais. C'est rue Galliéni, clinique des Franciscaines, qu'Agnès voit le jour. Elle habitera villa des Chevau-Légers. Agnès effectue toute sa scolarité au cours Gufflet dont elle adorait la plupart des professeurs. Elle se souvient avec émotion de Mr Marq, son professeur de français : « un enseignement de la rigueur dispensé avec âme ». Adolescente mystique, elle se rend souvent le matin à la messe de la cathédrale Saint Louis, elle aime s'y occuper des fleurs. Le 24 décembre, toute la famille allait chanter Minuit Chrétien à Jeanne d'Arc. Son père appartient à la chorale d'Elizabeth Brasseur. Ce père, un esthète nous dit-elle, décèle chez sa fille un intérêt pour les Arts, une capacité à percevoir la beauté : il lui offre Le Grand Larousse du XXème siècle. C'est là qu'Agnès B. découvre l'existence du «point d' ironie » qui se place à la fin d' une phrase pour indiquer le second degré, alors inusité. Elle souhaiterait le remettre au goût du jour, car c'est un peu l'ancêtre des émoticônes... on en reparlera plus tard. Suivant les conseils de ses professeurs, Agnès s'inscrit aux Beaux Arts de Versailles : elle y fera 9 heures de dessin par semaine ! L'adolescente est passionnée par Versailles, elle dévore tout ce qui s'y rapporte (St Simon, Nolhac etc), et sa passion dure encore aujourd'hui. En revanche, c'est aux Puces de St Ouen que la future styliste trouve de quoi s'habiller en laissant libre cours à sa créativité. Ce look qui n'appartient qu'à elle doit quelque peu détonner dans les rues de Versailles... En attendant, il lui permet d'être repérée par une journaliste de Elle, qui lui propose de s'occuper de la rubrique « mode junior ». Agnès et la mode, l'histoire prend forme ! Les années d'adolescence à Versailles sont brèves puisqu'Agnès épouse à 17 ans l'éditeur Christian Bourgois, (le B. vient donc de son premier mariage) et quitte la ville. Styliste pour Dorothée Bis, elle souhaite après quelques années inventer sa propre mode. C'est en 1975 qu'elle se lance dans l'aventure, associée avec son nouveau mari, Jean René de Fleurieu. Ils ouvrent sa première boutique au 3, rue du Jour. Les débuts sont difficiles (ils teignent les vêtements dans leur propre baignoire...) mais le succès sera au rendez-vous. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Aujourd'hui la société agnès b. comprend près de 2 000 salariés dans le monde et 245 points de vente ! Assez vite, la styliste a multiplié ses activités : galeriste, productrice de films et de musique, etc, ce qu'elle aime avant tout c'est découvrir de nouveaux talents, et les faire connaî- tre à travers le monde. Proche de nombreux musiciens, elle a habillé David Bowie. Et aujourd'hui c'est au tour de Thomas Dutronc et Arthur H., pour la scène bien sûr. Agnès n'a pas oublié sa découverte du point d'ironie : en 1997 elle crée un magazine ainsi nommé. Chaque numéro est entièrement conçu par un artiste, libre d'utiliser le support à sa guise, en toute liberté nous dit-elle. 200 000 exemplaires sont distribués gratuitement. Humaniste et femme d'engagements, Agnès finance également un bateau, «Tara », pour un important projet écologique. « Tara » a pour mission de sillonner les océans, afin de mesurer l'impact du réchauffement climatique sur la planète. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:38 Page 6MYTHIQUE... Ce sont son fils, Etienne Bourgois, et son neveu, Romain Troublé, qui s'en occupent. Ses nombreuses actions en faveur de l'environnement, pour la lutte contre le sida, ou encore pour venir en aide au Japon, sont une façon de partager son argent, nous explique la styliste. « Je suis une versaillaise de gauche ! Il y a toujours quelque chose à partager : au début un plat de pâtes avec des amis, et avec le temps, un peu plus » nous dit-elle. Cohérente, agnès b. est extrêmement vigilante sur le choix des usines qu'elle fait travailler. Environ 40 % des vêtements sont faits en France. 50 employés d'une usine de Vendée ont été invités à assister au dernier défilé de la maison. La styliste ne perd jamais de vue la notion de « durable » lorsqu' elle crée un vêtement : il est fait pour... durer. Pour en revenir à Versailles, c'est agnès b. qui a dessiné les uniformes du personnel du Château. Il y a eu un concours, elle l'a gagné ! Concernant le Versailles d'aujourd'hui, Agnès déplore cette tendance au clinquant, au trop doré de la grille du château, cette volonté de vouloir effacer le passage du temps est dommage estime-t-elle. Ces nouvelles dorures «imputrescibles » ne seront jamais patinées par les ans, ce goût « petit bourgeois » n'a pas lieu d'être à Versailles. Attention, Versailles ne doit pas devenir Disneyland ! Chevalier des Arts et des Lettres, décorée de la Légion d'Honneur, il faudrait des pages entières pour évoquer toutes les actions, les créations d'agnès b. Aujourd'hui, il arrive souvent à Agnès de revenir à Versailles, soit pour aller marcher au parc, admirer le mouvement des statues comme lorsqu’elle était enfant, soit pour aller au marché, chez Gentelet comme le faisait sa grand mère, ou s'acheter un mille-feuilles chez Gaulupeau... D'une nature profondément optimiste, Agnès est décidément une femme dans son temps, qui comme son bateau, « Tara », se tient en alerte, navigue en suivant, ou non, le courant. Plutôt non d’ailleurs... Elle anticipe et sent l'air du temps afin de nous révéler sans cesse de nouvelles richesses. Artistiques bien sûr, what else ? VERONIQUE ITHURBIDE Cette femme d'exception nous dévoile ses souvenirs, ses passions, ses engagements. Liste non exhaustive. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:38 Page 7Le 15 décembre 1953 la première du film Si Versailles m'était conté, de Sacha Guitry, a lieu à l'Opéra de Paris, en présence du président de la République Vincent Auriol. "J'ai l' honneur de vous présenter un film - ou plus exactement un grand livre d'images." [...], présente son auteur, "ce film, nous avons pu le tourner entièrement dans le Palais de Versailles. [...] En écrivant ce film, en le réalisant, j'avais un double but : remplacer quelques pierres du Château de Versailles et recueillir des fleurs pour en couvrir la France". Le film a été entrepris parallèlement à la gigantesque campagne de levée de fonds organisée par le nouveau conservateur en chef du château, Gérald van der Kemp, pour réparer, restaurer et rendre son éclat au monument, en retrouvant et rachetant des meubles, des lambris, des tapisseries, des accessoires, des oeuvres d'art, etc. dispersés à la Révolution et après . Si Versailles m'était conté retrace l'histoire du château de Versailles depuis les origines jusqu'à la Révolution Française, selon le point de vue de Sacha Guitry, au travers de quelques épisodes et portraits des personnages qui y ont vécu. Ainsi Guitry a-t-il pris quelques libertés avec l'histoire de France : La Régence est escamotée de même que le personnage de la Comtesse du Barry, dernière favorite de Louis XV. Louis XIV, à l'article de la mort, reçoit son architecte, et lui donne des indications en mesures métriques, mesures inventées à la Révolution... Ecrit au printemps 1953, le film est tourné à Versailles du 6 juillet au 6 septembre 1953, et sort en France l’année suivante. La distribution est prestigieuse : Claudette Colbert joue Mme de Montespan, favorite d’un Louis XIV jeune sous les traits de Georges Marchal, puis vieillissant incarné par Sacha Guitry; Jean Marais prête son visage à Louis XV aux côtés de Micheline Presle en Mme de Pompadour, Gérard Philippe est d’Artagnan, Jean-Louis Barrault, Fénelon, Jean-Pierre Aumont incarne le cardinal de Rohan, Edith Piaf chante Ah ça ira sur les grilles du château, Bourvil endosse l'uniforme d'un gardien de musée… Le film fut un succès et eut un énorme impact sur la campagne de restauration du château de Versailles, campagne toujours d'actualité. BD versailles 8 STORY 15 décembre 1953 LE DOMAINE DE PORCHEFONTAINE (1) U N J O U R U N E H I S T O I R E L E S A V I E Z - V O U S ? L e village de Porchefontaine est "connu en tant que territoire fermier et forestier assez bien délimité depuis le XIVe siècle." Son nom proviendrait des deux sources ferrugineuses qui y jaillissaient et dont seule, "la fontaine des Nouettes coule encore dans le bois du Pont-Colbert". Mais quel est ce porche qui qualifie la fontaine? une simple voûte en berceau qui lui donnait accès, l'entrée monumentale d'un manoir? on ne sait, et les avis divergent: Pour les Houth, il "peut représenter un anthroponyme dont le prototype se retrouve dans "Porcheville " (arrondissement de Mantes); d'autres avancent le nom de Porcher un des premiers proprié- taires; mais cela reste à l'état de supposition. Au XIVe siècle, Porchefontaine passa entre les mains d'une dizaine de propriétaires diffé- rents, Un château fort est édifié à partir de 1373 par le seigneur de Porchefontaine, Pierre de Bournazeau, maître des requêtes de Charles V, qui avait reçu du roi ce domaine en récompense du succès de ses ambassades. Ce bâtiment est décrit comme étant « un moult beau chastel avec neuf tours couvertes d'ardoises et fossés à fond de cuve ; autour, colombier, étang et plusieurs autres édifices ». A la mort de Pierre de Bournazeau, le château fut acheté par Pierre de Craon, écuyer d'honneur de Louis d'Orléans le frère de Charles VI; mais il fut dépossédé de ses biens par le roi à la suite d'un attentat manqué contre le connétable royal. Le domaine de Porchefontaine fut confisqué et rasé sur ordre du roi, puis donné aux Célestins de Paris en 1392. (Les Célestins, était un ordre religieux érémitique fondé en 1264, par un bénédictin italien qui devint pape sous le nom de Célestin V, d'où leur nom. Introduit en France en 1300 par le roi Philippe le Bel , l'ordre s'installa à Paris en 1352 et fut étroitement lié à cette époque à la famille royale, faisant figure de nécropole royale et princière. Le couvent de Paris abritait les entrailles de la reine Jeanne de Bourbon et le corps du prince Louis d'Orléans. Devenus seigneurs de Porchefontaine, les Célestins firent reconstruire un manoir comprenant deux cours et un colombier dans la seconde cour; le tout "entouré d'eau et accessible par un pontlevis." Leur domaine comportait de nombreuses prairies favorisant l'élevage, un charretier, deux bergers, un gardien de porcs, 124 arpents de terres, 31 arpents de pré et un troupeau de 388 têtes de bétail, dont 300 moutons et brebis et 45 porcs ; " ils exploitaient les bois et les 5 étangs très poissonneux (aujourd'hui comblés) qui représentaient des revenus considérables. Le domaine des Célestins de Paris s'étendait également sur Montreuil, la Boulie, les Metz, les bois de Villacoublay, Ville-d'Avray, Sèvres, etc... Sur un plan de Porchefontaine daté du XVII° siè- cle, la grosse ferme entourée d'étangs, de prés et de bois est matérialisée de même que "le tracé originel de la future grande avenue de Paris" . Le manoir a disparu aujourd'hui, mais "quelques vestiges de [la] grande ferme subsistent encore aujourd'hui au tout début de la rue Deroisin." C'est près de cet endroit (entre le domaine des Célestins et le PontColbert) que les précepteurs du jeune roi Louis XV établirent un camp d'entraînement pour compléter son instruction militaire. En janvier 1748, les Célestins cédèrent au roi Louis XV, pour en faire un lieu de chasse, Porchefontaine, le grand et le petit Montreuil, les Metz, La Boulie, en échange d'une terre et d'une seigneurie du comté de Nogent. Mais il fallut attendre la fin du règne de Louis XVI pour intégrer définitivement au territoire de Versailles Porchefontaine, en même temps que Montreuil. BÉNÉDICTE DESCHARD Source : Petites et grandes histoires des forets de Versailles et FausseRepose, L-E. BECHU et P.DESNOS. p.14 V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:41 Page 8S aviez-vous qu'il existait dans le quartier de Porchefontaine, à la fin du XIXe siècle et jusqu'à la moitié du XXe, une abbaye cistercienne ? Située dans la partie gauche de l'actuelle rue Yves Lecoz, jusqu'à la rue du Pont Colbert, l'abbaye Sainte-Marie du Pont-Colbert avait été construite en 1889 par le moine Dom MarieBernard Maréchal. Elle occupait 6 hectares, avec en plus des bâtiments conventuels, une ferme, une étable, un poulailler, un verger, ce qui "permettait aux moines d'assurer leur subsistance en toute autonomie", selon la règle de leur ordre. Lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1901, et l'expulsion des ordres religieux par le gouvernement anti-clérical, les Cisterciens furent contraints de quitter Versailles et s'exilèrent en Hollande ; mais les bâtiments restèrent la propriété du fondateur. Pendant la Première Guerre Mondiale, le couvent devint une annexe de la Pouponnière de Porchefontaine car leurs parcs étaient attenants. Après la guerre de 1914-1918, les religieux revinrent occuper les lieux. Mais les moines ont besoin de silence et l'urbanisation et les routes eurent raison d'eux; obligés une nouvelle fois de partir, ils vendirent l'abbaye et les terrains. L'abbaye fut rasée et des immeubles construits. Des Cisterciens, il ne reste que le nom de la résidence bâtie rue Yves Le Coz, à la place du couvent, et celui de la rue des Moines, ultimes témoignages de la présence passée des religieux à Porchefontaine. BD Sources : Versailles d'antan, A.DAMIEN, HC éditions 2009, p.74; La pouponnière de Porchefontaine : l'expérience d'une institution sanitaire, V DE LUCA, C. ROLLET, Paris 1999, p.99 9 Versailles STORY L’abbaye de Porchefontaine L E S A V I E Z - V O U S ? 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DPE F V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:41 Page 910 V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 Enquête lecteurs 1) Depuis combien de temps lisez vous Versailles + ? q Depuis le début (avril 2007) q Depuis an (s) q C’est la première fois que je le lis 2) Comment l’avez-vous découvert ? q En le prenant dans un point de diffusion : parking / commerçant / service public (rayer) q En en entendant parler par des amis q En le découvrant chez des amis q Autre : ......................................................................................................... 3) Lisez-vous Versailles + régulièrement ? q Tous les mois q De temps en temps q Quand je le trouve q Rarement 4) Que pensez-vous du format et de l’impression (NDLE : sur papier recyclé avec encres écologiques) ? q Pratique q Trop grand q Salissant q Ecoresponsable q Autre : ........................................................................................................ 5) Quelles sont vos rubriques préférées ? Classez les par ordre de préférence 1 : ................................... 2 : ................................... 3 : ................................... 6) Souhaiteriez-vous voir apparaitre de nouvelles rubriques dans Versailles + ? Et si oui, lesquelles ? ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. 7) Quels sujets aimeriez-vous voir dans Versailles + ? ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. 8) Quelle est votre opinion sur le traitement des sujets et la ligne éditoriale du magazine ? ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. ................................................................................................................................. 9) Comment vous procurez vous Versailles + ? q Chez un commerçant, toujours le même q Chez des commerçants différents q Dans les parkings souterrains q Sur le marché q A la gare q Sur Internet q Autre : ......................................................................................................... 10) Avez-vous du mal à vous procurer Versailles + ? q Oui q Souvent q Parfois q Rarement q Jamais 11) Seriez-vous prêt à le payer, par exemple chez les marchands de journaux, et si oui, quel prix ? q 1,50 € q 1,00 € q 0,50 € q Non q Autre : Plusieurs réponses possibles par question ! Participez au tirage au sort pour pouvoir peut-être participer à une conférence de rédaction dînatoire ! ! Coordonnées (facultatif) Nom : .................................................................................................................. Prénom : .......................................................................................................... Adresse : ........................................................................................................... Ville : .................................................................................................................. e-mail : .............................................................................................................. E n avril prochain, Versailles + aura bientôt cinq ans et... 55 numéros à son actif, sachant que depuis deux étés maintenant, un horssérie bilingue sort en juillet-août, plus spécialement à destination des touristes. Bien entendu, nous savons ce que vous pensez de Versailles +, car le premier critère pour un journal gratuit est la qualité de sa diffusion. Or, celle de Versailles + est excellente, les reliquats sont infinitésimaux, quand reliquats il y a, et vous nous appelez ou nous écrivez réguliérement pour nous demander où trouver encore un exemplaire du dernier numéro. De même, lors de la diffusion de Versailles + sur le marché Notre Dame, tous les premiers dimanches du mois, vous étes également nombreux à échanger avec la petite équipe de rédacteurs qui se transforment pour l’occasion en colporteurs, pour le plaisir de voir le journal partir comme des petits pains ! Mais tout ceci demeure empirique, et risque de nous laisser figés dans un attentisme aveugle. Aussi, en prévision des cinq ans de Versailles + pour lesquels nous vous préparons un numéro spécial, nous avons estimé judicieux de solliciter votre avis sur certains points. Et comme nous ne sommes pas chafouins, nous tirerons au sort trois bulletins-réponse de ceux qui auront bien voulu laisser leurs coordonnées. Ils seront invités à dîner avec la rédaction, lors d’une des mémorables confé- rences de rédaction dans l’une de nos « cantines » versaillaises ! LA REDACTION , BIENTÔT CINQ ANS ! & V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:43 Page 10OUVERT 7/7 D U 7 A U 2 4 D E C E M B R E N118 sortie Z.A. VILLACOUBLAY UNE CHASSE AUX MARQUES FÉÉRIQUE - Crédit photo : Getty      j j j j j j j j j j j j j j j j U Librairie • Papeterie • CD • DVD U U U j j j j U j U Versailles j j U j j j U j j U j j U j U U SEMPÉ Un peu de Paris et d’ailleurs Editions Martine GOSSIEAUX 35 € - éditeur le catalogue de l’exposition Sempé YOANN - VEHLMANN Spirou et Fantasio La face cachée du Z Editions DUPUIS 10,45 € - prix éditeur Un grand classique dynamique, drôle et farfelu Daniel PICOULY Nos histoires de France Editions HOËBEKE 30 € - prix éditeur L’Histoire illustrée comme elle était enseignée il y a 50 ans. François PLACE Le secret d’Orbae Editions LA MARTINIÈRE 35 € - prix éditeur Tout l’univers légendaire de François Place dans un magnifique coffret accompagné de planches illustrées Bande dessinée Fabien NURY - Sylvain VALLÉE Il était une fois en France Tome 5 Editions GLÉNAT 14,50 € prix éditeur Une grande série historique Prix de la série au Festival d’Angoulême 2011 Anthony HOROWITZ Le nouveau Sherlock Holmes La maison de soie Editions HACHETTE JEUNESSE 16 € - prix éditeur Quant le maître du thriller rencontre le mythique détective Jeunesse Beaux Livres Valérie BAJOU Versailles Editions LA MARTINIÈRE 39 € - prix éditeur Une promenade visuelle dans le domaine de Versailles Antoon KRINGS Ecoutez chanter Les drôles de petits oiseaux Editions GALLIMARD JEUNESSE 15,70 € prix éditeur Le premier livre sonore de la fameuse série Les drôles de petites bêtes ! Pierre DESLAIS La France, géographie curieuse et insolite Editions OUEST-FRANCE 25 € - prix éditeur Un regard nostalgique sur l’enseignement de la géographie à travers les fameuses cartes murales de Pierre Vidal de la Blache 12Librairie • Papeterie neuf • occasion 62, rue de la Paroisse 78000 VERSAILLES * 01 39 20 12 00 standard automatique j j j j j j j j j j j j j j j j j U j j U j Uj j U j U U U U j j j j U j j U j U j U U U j j j U j j U j j U j U Le grand atlas du monde Editions ATLAS 49 € - prix éditeur Une cartographie de nouvelle génération qui fait déjà référence grâce aux innovations les plus récentes en matière d’infographie numérique. Michael LONSDALE L’amour sauvera le monde Editions Philippe REY 29,50 € - prix éditeur Le grand comédien, l’inoubliable Frère Luc du film Des hommes et des dieux, nous fait partager les lectures chrétiennes qui accompagnent son cheminement intérieur, son parcours dans la foi. Jean-Christian PETITFILS Jésus Editions FAYARD 25 € - prix éditeur Un récit accessible et vivant qui nous fait découvrir, du point de vue de l’historien, la vie du personnage le plus connu de l’histoire universelle. Alain FINKIELKRAUT Et si l’amour durait Editions STOCK 17 € - prix éditeur Après Un cœur intelligent, Alain Finkielkraut parle de l’amour tel qu’il peut être traité dans des romans d’époques et de styles différents. Un guide irremplaçable pour une meilleure compréhension de nos vies Histoire Littérature Hélène GESTERN Eux sur la photo Editions ARLÉA 19 € - prix éditeur Un premier roman tout en subtilité et empreint d’une grande sensibilité Laurence PIQUET Le musée de mes rêves Editions du CHÊNE 30 € - prix éditeur Un regard très personnel et surprenant sur les oeuvres qui ont bouleversé l’Histoire de l’art. Essais Irène NÉMIROVSKY Oeuvres complètes T.1 et T.2 Editions HACHETTE - Le Livre de Poche 24,50 € (chaque tome) - prix éditeur Pour la première fois l’oeuvre complète réunie en deux tomes vendus séparément, dont certains inédits, des scenarii, des nouvelles et des cahiers photos. Walter ISAACSON Steve Jobs Editions LATTÈS 25 € - prix éditeur La toute dernière biographie du génial créateur d’Apple. Le parcours exceptionnel d’un homme atypique. Un portrait sans complaisance Actualité Philosophie Spiritualité Sven ORTOLI - Michel SERRES Tintin au pays des philosophes Editions PHILOS avec philosophie magazine 19,50 € - prix éditeur On attendait des philosophes qu’ils éclairent Tintin et c’est Tintin qui vient les éclairer. Des idées claires sous “la ligne claire” 13Versailles 14 business Pépinière d’entreprises : foncez ! LOUIS XIV, AGENT IMMOBILIER À SAINT LOUIS... V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 Vous cherchez des locaux à Versailles et votre entreprise a moins de trois ans ? Vous vous développez ? Alors, vous pouvez présenter votre candidature à la pépinière d’entreprises de Versailles Grand Parc. Pour cela, rien de plus simple. L’agglomération a mis en ligne le dossier de candidature pour les créateurs à l’adresse suivante : http://www.versaillesgrandparc.fr/Pepiniere-entreprises. Des comités, constitués d’experts, sélectionneront ensuite les meilleurs dossiers. Situé dans le quartier Moser à Versailles, la pépinière regroupera plus de cinquante entreprises dans les anciens locaux réhabilités de Versailles Associations. Elle ouvrira ses portes au premier trimestre 2012. Adresse : Pépinière d’entreprises de Versailles Grand Parc 2 place de Touraine 78000 Versailles Tél : 01 30 97 80 15 pepiniere@grandparc.fr C’est au coeur des carrés Saint-Louis, rue d’Anjou, dans ce coin animé du quartier Saint-Louis, que Stanislas Ripert, versaillais « de toujours », a choisi d’ouvrir son agence le 1er octobre dernier. Une agence de plus ? Pas si sûr ! Après des études d’ingénieur et des postes de direction ou de développement international dans de grandes entreprises, Stanislas Ripert ouvre, en 2008, du côté de Giverny, sa première agence immobilière. Il découvre alors l’évolution du métier, le professionnalisme du réseau Orpi et le plaisir de dénicher le meilleur pour des clients toujours plus exigeants. Fort de ce succès, il opère un retour aux sources, et décide d’ouvrir sa seconde agence à Versailles. Originaire de Notre-Dame, c’est pourtant Saint-Louis qu’il choisi. Dans ce dynamique coin de la rue d’Anjou, entouré de boutique du terroir, de restaurants et petites enseignes de rêves. « Un quartier magique, le plus beau lieu de rendez-vous qui soit ! Et puis c’est là que l’on trouve les plus beaux appartements en terme d’architecture ! », nous confie t-il. Le marché versaillais, il le connait bien ! « Après une lourde période de pénurie, le marché bascule depuis la rentrée, les acheteurs ont davantage de temps » précise t-il. En effet, Versailles est une magnifique vitrine, mais cette nouvelle agence n’en n’oublie pas pour autant ces belles villes qui avoisinent la cité royale, Viroflay, Marly-le-Roi, Buc, ou SaintGermain-en-Laye. C’est là toute son originalité: le réseau Orpi qui fonctionne comme une coopérative, avec une véritable culture du partage. En un clic l’agence a accès à toutes les offres des agences Orpi du réseau, que ce soient celle de Versailles rive droite, du Chesnay, de Fourqueux, Saint-Cyr, Viroflay ou Chaville ! Et réciproquement… Une offre et une visibilité sans pareil ! Grace à cette multiplicité de choix, Stanislas Ripert peut exercer pleinement son métier : écouter, conseiller, aider au choix et à la décision. Une vision humaine du métier qui prend tout son sens chez lui. ELÉONORE PAHLAWAN Agence Louis XIV Carrés Saint-Louis 7, rue d’Anjou 78000 Versailles http://www.orpi.com/agencelouis14 I L E S T L ’ O R , M O N S I G N O R E ! INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE Mardi 13 décembre à 8h45, à Rambouillet, la Communauté de Communes Plaines et Forêts d’Yveline organise une réunion sur l’intelligence économique territoriale animée par Olivier Gautheret, élu à la chambre de commerce et d’industrie de Versailles. Les thèmes abordés sont : « Quelles sont les principales tendances de l’évolution du tissu économique des Yvelines ? » « Comment les investisseurs, français et étrangers, regardentils notre territoire ? » « Qu’est-ce qu’une prise en compte des enjeux de l’intelligence économique peut apporter à votre entreprise ? » « Comment utiliser les sources locales de financement pour recapitaliser votre entreprise ? Renseignements et réservations: 01 34 57 58 39 ou f.pernot@pfy.fr UN LIVRE, UN PRIX Le chesnaysien Nicolas Doucerain a remporté le 16 novembre dernier le Prix Rotary du Livre d’Entreprise pour son ouvrage « Ma petite entreprise a connu la crise », dont nous avions parlé dans Versailles + n°45. Présidé par Jean-Claude de Schietere, directeur général de Rouen Business School, le jury a dû choisir parmi quatre ouvrages finalistes, traitant de la place de l’homme dans l’entreprise. Paru en janvier aux éditions Bourin, le livre lauréat raconte les difficultés vécues par le jeune chef d’entreprise, patron d’un cabinet de recrutement, lorsque sa société dépose le bilan, frappée de plein fouet par la crise économique de 2008, avant de se redresser. Une réédition de l’ouvrage est d’ores et déjà prévue en mars prochain. Dans un marché immobilier chahuté, un versaillais de « toujours » tente pourtant le pari d’ouvrir une nouvelle agence dans le quartier St Louis. L’escalier de la pépinière... so chic ! L es incontournables jeux de société meublent nos soirées d’hiver en famille. Funistory réinvente le concept dans une version ludo-éducative grandeur nature qui réunit parents et enfants au coeur du site historique de Versailles. Divisant la ville en un immense plateau de jeu où peuvent s'affronter deux à six joueurs, les monuments deviennent des étapes et comp r e n d r e leur hist o i r e n ' e s t a l o r s p l u s q u ' u n j e u d'enfant. Les concurrents s’affrontent sur un plateau de 65 cases, chacune étant associée à un lieu, un personnage ou un événement (actuel ou historique). Avec un guide complet bilingue français/anglais, on découvre successivement anecdotes et "spots" insolites de la cité. Etant versaillais, je me dis "encore un jeu pour touriste" mais une fois les dés lancés, la course-poursuite m'engloutit passionnément. Les enfants, enthousiastes, découvrent à leur tour des lieux familiers mais aussi des endroits iné- dits qu’ils veulent par la suite découvrir lors d’une promenade familiale. Utilisé individuellement, ce livret vous guidera joyeusement lors d'une prochaine balade à travers la ville et le château. Son créateur Richard Sourdel, 38 ans, de formation journaliste, décide de quitter le monde de l’entreprise où durant 15 ans il était responsable de communication dans l’univers du sport. Il se lance dans l’univers du jeu avec ce premier jeu de plateau. Son choix de Versailles n’est pas un hasard, car la cible peut être locale mais aussi touristique. Les nombreuses photos que l’on retrouve dans ce livret ont été prises par le concepteur de ce jeu, qui s’est largement documenté pour réaliser ce guide. Un cadeau qui ravira les Versaillais et tous ceux qui veulent découvrir la Cité Royale en s'amusant. GUILLAUME PAHLAWAN Funistory, un nouveau jeu de société sur Versailles Un versaillais a réinventé le jeu de l’oie, en lui ajoutant une couche pédagogique, jeu de société dont le moteur est l’histoire... de la cité royale bien sûr ! V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:45 Page 14A une demie-heure de ParisMontparnasse par le train, trois quarts d’heure de voiture par l’A12, le Parc d’Activités Bel Air-La Forêt, à côté de Rambouillet, propose plus de cinquante hectares de terrains viabilisés aux entreprises qui cherchent une nouvelle implantation en Ilede-France. « C'est l’un des derniers grands Parcs d'Activités Économiques de cette importance de la région parisienne » souligne Albert Midrier, Directeur du Développement Économique de la Communauté de Communes Plaines et Forêts d’Yveline. « Les entreprises qui souhaitent s’implanter à un prix raisonnable peuvent choisir le Parc Bel Air-La Forêt ». Situé en extension d’une zone d’Activités de Rambouillet, ce Parc bénéficie d’un cadre exceptionnel. Rambouillet, un lieu prestigieux « Mi-mai une délégation d’entrepreneurs chinois a visité notre Parc d’Activités et a été impressionnée par la qualité de l’environnement » se félicite Jean-Frédéric Poisson, Président de la Communauté de Communes Plaines et Forêts d’Yveline. « La rareté des programmes disponibles en Île-de-France donne à notre Parc une notoriété qui dépasse nos frontières ». Parc d’Activités Bel Air – La Forêt Viabilisé, le Parc comprend 51 hectares commercialisables disponibles à l’achat depuis septembre 2010. A ce jour, plus de dix hectares sont déjà réservés aux secteurs de l’informatique, l’ingénierie, de laboratoire de recherche et à une entreprise de bâtiment spécialisée dans la rénovation de monuments historiques. « Aucune industrie polluante n’est acceptée afin de conserver notre environnement privilégié permettant aux salariés de bénéficier d’une qualité de vie sur ce site » ajoute Jean-Pierre Zannier, Vice-Président chargé du Développement Economique. Le Parc sera à terme équipé en fibre optique à très haut débit et d’une vidéo protection permettant de compléter les nombreux atouts mis en oeuvre sur le Parc. Au coeur de la « Cosmetic Valley » Le Parc d’Activités de Bel Air-La Forêt est sur le territoire de la Cosmetic Valley, labellisé pôle de compétitivité par l’Etat. L’association Cosmetic Valley a pour mission le développement de la filière cosmétique et parfumerie en France. « Plusieurs leaders du secteur notamment Guerlain et L’Oréal sont déjà présents à Rambouillet. Des entreprises du secteur santé beauté, comme des sous-traitants, des labos de recherche et développement devraient s’installer sur notre Parc » espère JeanFrédéric Poisson, Président de la Communauté de Communes. Jean-Frédéric Poisson ajoute : « L’enjeu de ce Parc d’Activités, porté par la Communauté de Communes, est de créer des richesses locales afin que le Sud Yvelines soit maître de son développement économique et du devenir de son territoire ». Rambouillet est une ville centre, qui rassemble tous les services publics et qui assure d’une manière harmonieuse le développement de tout le Sud Yvelines avec les communes environnantes. Installez votre entreprise au vert, à 45 minutes de Paris. PARC D’ACTIVITÉS BEL AIR-LA FORÊT 15 Versailles business Le Parc d’Activités Bel Air-La Forêt, près de Rambouillet, à l’issue du projet. PUBLI-REDACTIONNEL Bel Air-La Forêt : la fiche technique • 86 hectares dont 51 hectares viabilisés et 30 hectares d’espaces boisés • A partir de 1500 m 2 : 55 € HT/HC/m 2 • A terme, Parc équipé en fibre optique haut débit et en vidéoprotection •Circulations douces • Renseignements : Maryline Jeanne 01 34 57 58 40 / 06 18 87 65 12 www.pfy.fr Venez participer à notre prochaine réunion d’information « l’Intelligence économique territoriale ou l’intelligence d’entreprendre » Mardi 13 décembre 2011 à 8h45 Hôtel Mercure – 1, place de la Libération – 78120 Rambouillet Inscriptions par mail f.pernot@pfy.fr ou par tél. 01 34 57 58 39 V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 24/11/11 12:17 Page 15V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 Shopping de Noël Femme et journaliste, mode d’emploi Avant de quitter Versailles à 21 ans pour Paris puis Rueil Malmaison, Violaine a fréquenté plusieurs écoles et, en dernier lieu, Blanche de Castille. En classe de première elle obtient, grâce à sa motivation, un stage d'une semaine au Figaro Madame, et là, tout s'enchaine ! En effet, l'expérience est concluante et on lui propose de revenir pour un prochain stage après son bac, elle ne se le fait pas dire deux fois ! Depuis, le temps de ses études de Lettres à la Sorbonne, à chaque vacances, elle se débrouille pour être en stage dans un journal. Très vite l' apprentie journaliste écrit ses premières piges. Elle a tout compris du système, son travail plait, ça roule ! La jeune fille connait ainsi une vie d' étudiante plutôt intense : pendant trois ans elle présentera tous les matins à Pierre Dauzier, PDG d’Havas aujourd'hui décédé, la revue de presse de la journée. Chaque jour à 6h30 elle récupère les journaux livrés au café d'en bas puis, dans les bureaux déserts d' Havas, s'attelle à la tâche. A 9h30 tapante elle présente une revue de presse complète, souvent énorme, concernant parfois des sujets qu'elle ne maitrise pas toujours, au grand patron de la célèbre agence. Seul petit soucis : les travaux manuels ! Il faut découper chaque article, le coller,le mettre en page, la colle coule, le papier journal boit, ça fait des grosses cloques...Violaine n' est pas manuelle. En attendant elle apprend à côtoyer des gens importants sans être trop impressionnée. Ainsi lorsque l'étudiante se trouve en fin de maitrise, elle possède déjà l'expérience du métier et très vite pige pour de nombreux journaux : Biba, Figaro Magazine, Figaro Madame, Maison et jardin et d' autres toujours dans le domaine de l'art de vivre et de la culture. En 1997 Violaine de Saint Vaulry est embauchée chez Atmosphère ( magazine féminin) et y reste 5 ans. Ensuite elle intègre Côté Ouest comme rédactrice adjointe puis comme rédactrice en chef pendant 3 ans. La jeune femme est aujourd'hui depuis 2 ans directrice de la rédaction des journaux Côté Ouest/ Est. Une carrière rondement menée, n'est il pas ? La journaliste écrit moins et se consacre en grande partie au relationnel, aux liens avec les annonceurs, régulièrement il lui faut imaginer des évènements pour ses journaux. Violaine considère que la période est en pleine mutation, en plein changement et qu'il faut trouver de nouvelles manières de communiquer et c'est passionnant ! Ainsi t elle organisée une vente aux enchères d' objets griffés Côté Ouest au début de l' été à Morlaix. C' était comme dans une maison privée où tout est à vendre, de quoi décorer sa maison dans l'esprit du journal avec des pièces uniques. Le succès fut tel qu'il est question de recommencer en banlieue ouest cette fois ci. Avant Pâques,peut être à Versailles ou Saint Germain en Laye, on ne sait pas encore, en tous cas pas très loin, c' est à guetter dans le prochain numéro... Un autre genre d' évènement est prévu pour mai, il s'agit d'une croisière de 5 jours sur de jolies bateaux plein de charme, allant de Honfleur à Copenhague. Le thème étant la gastronomie il y aura un chef à bord,des ateliers et des intervenants différents selon les villes de mouillage. Le numéro de juin sera le centième et proposera à ses lecteurs des tas d' autres surprises. Voilà, un programme bien remplie pour une jeune femme qui n'arrête jamais, un bel exemple d' énergie qui confirme encore qu'avec beaucoup de volonté, de travail et du talent bien sûr, on peut réussir à exercer le métier que l'on aime. VI Versailles 16 madame Shopping de Noël SARL CINQUIEME SENS - RCS VERSAILLES 559 512 352 - Création : Fan-of Nos Massages de bien-être . Massage Californien . Massage Ayurvedique . Massage Drainant Minceur . Massage Relaxant à la Bougie . Massage aux Pierres Chaudes . Réflexologie Plantaire 30 minutes : 50 euros 60 minutes : 80 euros Abonnements et chèques cadeaux, nous consulter. L’Atelier de Massage est ouvert du lundi au samedi de 10h00 à 21h00. www.latelierdemassage.com Nos massages sont des soins de bien-être et de relaxation non thérapeutiques et non médicaux. Réservez votre premier moment de détente de 30 minutes à l’Atelier de Massage, nous vous en offrirons 30 minutes supplémentaires ! Soit le premier massage de 60 minutes à 50 euros. 17, Bd du Roi - 78000 Versailles Réservation exclusivement par téléphone du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00 au 01 39 20 17 70. ADM-pub-09-11_Mise en page 1 26/10/11 15:17 Page1 La versaillaise Violaine de Saint Vaulry est aujourd’hui à la tête du magazine de déco bien connu Côté Ouest / Est. Mariée et mère de 4 enfants, entre deux rendez-vous, elle prend le temps d'évoquer son parcours de versaillaise partie travailler dans la jungle des médias à Paris. De tous les cadeaux de Noël, le livre est le seul qui ne soit pas périssable : on ne le mange pas, on ne l’use pas en le portant, mieux encore ! Après l’avoir lu, il se prête ou se montre sur une table basse ou dans une bibliothèque. Essayez donc de faire pareil avec des chocolats ou un pull en laine ! Et comme nous sommes à Versailles, offrir ou recevoir un livre sur Versailles est facile, mais efficace ! Alexandre Bontemps, premier valet de chambre de Louis XIV, de Matthieu da Vinha, Perrin Le portrait d’un homme de l’ombre qui a pourtant été pendant un demi-siècle incontournable à la cour, ayant toute la confiance de Louis XIV. Un livre qui fourmille d’anecdotes sur la vie quotidienne à la cour du RoiSoleil. Versailles en 50 dates, les secrets d’histoire du château, Jean-Jacques Aillagon, Albin Michel. L’avant dernier président du domaine de Versailles publie un recueil de 50 récits d’évènements qui ont fait la grande histoire de Versailles. De la monarchie à la république, de Louis XIII à Nicolas Sarkozy, Jean-Jacques Aillagon propose un voyage à travers 4 siècles d’histoire. Marie-Antoinette, la reine fantôme, de Annie et Rodolphe Goetzinger, Dargaud Une BD pleine de mystère… Maud, jeune femme des années 30, découvre qu’elle communique avec la reine Marie-Antoinette. Et celle-ci a une terrible mission à lui confier. Osera-t-elle l’accepter ? Un ouvrage étonnant qui se balade entre le 18ème et le 20ème siècles, entre les faits historiques et le paranormal. Le château de Versailles, Louis Dussieux, présenté par Michel Déon, Ed. Jean-Cyrille Godefroy Voici une réédition d’un livre du XIXème siècle que Michel Déon a découvert il y a un an. L’énorme travail de recherche effectué à cette époque par Louis Dussieux méritait selon lui d’être remis en avant. Voici un pavé de plus de 1000 pages qui restitue pas à pas l’histoire du château, des prémices à la Révolution. Le parc, l’étiquette, la vie du bourg de Versailles, le théâ- tre, les femmes de la Cour… C’est un ouvrage très, très complet. Madame de La Ferté Imbault, philosophe et femme d’affaires à la cour de Louis XV, de Maurice Hamon, Perrin. Publié dans la même collection que le précédent, « les métiers de Versailles », Maurice Hamon retrace le parcours d’une ambitieuse jeune femme née dans la bourgeoisie parisienne saura se hisser au plus près de Louis XV. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:47 Page 1617 Saint-Jean Hulst : plus qu’une école, un sacerdoce Versailles madame La notoriété des écoles de Versailles est un des attraits de la cité royale auprès de la population. Elle est due bien souvent au rôle joué par quelques femmes qui portent les établissements dont elles ont la charge à un niveau d’excellence. Ainsi, SainteGeneviève a-t-elle été un pourvoyeur des élites de la nation sous la houlette d’Isabel Jubin. Et ce n’est pas un hasard si c’est une de ses disciples qui assure aujourd’hui la direction de Saint-Jean. Marie-Hélène Delouis, ancienne élève de l’université ParisDauphine, a d’abord enseigné les sciences économiques à Fénelon, dirigée alors par Isabel Jubin, qui a incité cette parisienne, femme de notaire, à découvrir les charmes de Versailles en venant y exercer les talents que lui conféraient sa compé- tence et un sens inné de l’autorité et de l’écoute. Ainsi a-t-elle débarqué il y a près de dix ans au collège SaintJean Hulst. Elle y a accompli des transformations profondes pour refléter les souhaits de ses deux « parrains », la congrégation des Eudistes, représentée par trois Pères qui habitent sur place et la direction diocé- saine de l’enseignement catholique. Une restructuration a été opérée après la fusion avec le cours privé Hulst, qui accueille désormais le primaire du groupe, tandis que les élè- ves des collèges et de lycée des deux anciens établissements sont rassemblés à St Jean qui a abandonné « de Béthune » pour « Hulst ». La fusion a permis aussi la mixité : il y a désormais 57% de garçons à St Jean et 43% de filles. Les familles versaillaises s’y perpétuent de puis 120 ans de génération en génération. « La tradition a du bon », souligne MarieHélène Delouis, « mais elle ne suffit pas. Dans le monde actuel, les inquié- tudes suscitées par la crise peuvent conduire au repli sur soi, alors qu’il est plus que jamais nécessaire de rester ouvert au monde. Notre vocation, poursuit-elle, doit être de préparer les décideurs de demain, en étant ancré dans le présent et en s’intéressant aux problèmes de la cité ». D’où, en dehors de l’enseignement généraliste proprement dit, une multitude d’initiatives. La plus connue est la vente de charité, l’une des plus célèbres et dynamiques de Versailles, qui s’est tenue les 26 et 27 novembre et mobilise sept cent bénévoles, qui y consacrent une partie de leur temps libre toute l’année. Elle permet de réunir une somme substantielle intégralement reversée à la conférence de Saint Vincent de Paul de l’établissement. Autre manifestation de cet esprit d’ouverture : la classe de lycée du soir « come-bac » pour des jeunes adultes en rupture qui cherchent à se réinsé- rer en préparant des examens grâce à des cours journaliers qui se déroulent entre 15 et 21 heures. Signalons aussi « la maraude », organisée le lundi et le mardi matin depuis un an, où trois jeunes de première et terminale vont à tour de rôle, à la recherche des SDF et leur offrent café et réconfort. Le lycée entretient de bonnes relations avec la Ville qui prête le théâtre Montansier pour le concours annuel d’éloquence et organise des rencontres avec les délégués élus par les élè- ves. Il existe aussi un partenariat dans le cadre du mois Molière. Mais Marie-Hélène Delouis voudrait aller plus loin. « Nous organiserons en mars prochain une semaine pour mettre en lumière certains projets destinés à développer les problèmes de citoyenneté. Ce sera une période importante en raison de la proximité de l’élection présidentielle. J’aimerais à cette occasion que les responsables de la Ville apportent leur concours à cette tentative d’éveiller les jeunes aux problèmes de la Cité et à l’exercice du droit de vote».Une manière pour la directrice de St Jean d’appliquer sa devise : »recevoir pour mieux servir ». MICHEL GARIBAL SARL CINQUIEME SENS - RCS VERSAILLES 559 512 352 - Création : Fan-of Nos Massages de bien-être . Massage Californien . Massage Ayurvedique . Massage Drainant Minceur . Massage Relaxant à la Bougie . Massage aux Pierres Chaudes . Réflexologie Plantaire 30 minutes : 50 euros 60 minutes : 80 euros Abonnements et chèques cadeaux, nous consulter. L’Atelier de Massage est ouvert du lundi au samedi de 10h00 à 21h00. www.latelierdemassage.com Nos massages sont des soins de bien-être et de relaxation non thérapeutiques et non médicaux. Réservez votre premier moment de détente de 30 minutes à l’Atelier de Massage, nous vous en offrirons 30 minutes supplémentaires ! Soit le premier massage de 60 minutes à 50 euros. 17, Bd du Roi - 78000 Versailles Réservation exclusivement par téléphone du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00 au 01 39 20 17 70. ADM-pub-09-11_Mise en page 1 26/10/11 15:17 Page1 Marie-Hélène Delouis préside à la destinée de l’école Saint-Jean Hulst, où elle prépare « les décideurs de demain », tout en leur ouvrant les yeux sur le monde. Classes du soir pour jeunes adultes en mal de formation, maraude pour aider les SDF... Une école et une directrice pas comme les autres. Un jour je serai roi, Jean-Michel Riou, Flammarion. Voici le premier tome du nouveau roman de Jean-Michel Riou qui a déjà écrit plusieurs livres sur Louis XIV. Un roman qui entraine le lecteur avec les ouvriers, les soldats, les maçons, pour mieux relater la construction du château. Rebondissements à prévoir ! Les Colombes du Roi Soleil : les comédiennes de Monsieur Racine, Flammarion Maintenant en BD ! Les petites filles qui ont dévoré la série d’AnneMarie Desplat Duc retrouveront avec plaisir leurs héroïnes en bande-dessinée. Et pour celles qui ne les ont pas encore lus, les éditions Flammarion sortent pour Noël une édition poche regroupant les 3 premiers volumes de la série. De quoi patienter en attendant la sortie, au mois de janvier du tome 11. Versailles pour les Nuls, Hélène Delalex, First Editions. Les éditions First avaient déjà publié au printemps « Versailles pour les Nuls ». Ils réitè- rent cette fois en se centrant sur le règne du Roi-Soleil. Fidèle à l’esprit cette collection, le livre fourmille d’anecdotes, de portraits, de citations et est surtout fait pour ceux qui aiment feuilleter, sauter un chapitre, bref, ne lire que ce qu’ils ont envie. V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:47 Page 17A lors que l’industrie de la musique enregistrée traverse une crise sans précédent, des versaillais passionnés décident de lancer un nouveau label musical spécialisé dans la musique baroque pour clavier ! Un concept ambitieux qui souhaite associer la musique baroque avec des modèles économiques issus de l’Internet, inspirés de l’auto et de la micro-production, qui foisonnent aujourd’hui en musique électroacoustique. « Nous souhaitons adapter ce matériel aux répertoires que nous aimons afin de permettre à l’interprète d’être le principal inté- ressé à son succès auprès du public » précise Stéphane Breyer, fondateur et responsable production et développement du label. C’est ainsi qu’est né L’Encelade (du nom d’un magnifique bosquet des jardins du Château de Versailles, inspiré par l’histoire du géant Encelade) dont l’objectif est de faire redécouvrir la diversité et la richesse de la musique pour clavier des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, et de la facture instrumentale de l’époque : clavecin, orgues, épinette, clavicorde et piano-forte de tout genre et de toutes régions se sont côtoyés jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, offrant aux compositeurs et aux interprètes une palette sonore et des possibilités d’écriture très variées. Un challenge que relève avec brio cette fine équipe versaillaise ! Après Rameau, Balbastre, Royer: Air d'opéra accommodés pour le clavecin - Catherine Zimmer, sorti en juin 2011, l‘Encelade propose Bach • Couperin interprété par Jean-Luc Ho, jeune claveciniste qui signe là son premier album soliste. Un enregistrement où sont réunis l’Ouverture à la manière française de Bach et le Huitième Ordre de Couperin, soulignant la parenté esthétique qui unit les deux compositeurs. Laissons-nous guider par Jean-Luc Ho, Lauréat du conservatoire de ParisCNSMDP en 2006 et Premiers Prix de clavecin et de basse, dans l’univers de Bach et Couperin, deux compositeurs qui vont, chacun à leur manière, profondément renouveler l’écriture du clavecin. Un voyage dans le temps inoubliable … Cet album est « Choix de France Musique » et a été récompensé d’un « Diapason découverte », la plus grosse récompense de musique classique en France délivrée par les critiques professionnels! Bach - Couperin par Jean-Luc Ho, clavecin JS. Bach : Ouverture nach Französischer Art (Ouverture à la manière française) BWV 831 F. Couperin : Huitième ordre, extrait du Second Livre de pièces pour clavecin, durée 62 min. Réf. ECL 1101. Vous pouvez trouver les productions de L’Encelade à Versailles, à la Boutique du Conservatoire, 38 rue du vieux Versailles, chez votre disquaire habituel ou sur le site http://encelade.net . Elles sont aussi disponibles en téléchargement mp3, qualité CD et qualité master. ELÉONORE PAHLAWAN S ans le départ quelque peu forcé en Chine de Christine Cascio et Bénédicte Fournier pour suivre les mutations professionnelles de leurs maris, l’association Art Latitude, dont l’objectif est de favoriser les échanges culturels Franco-Chinois, n’aurait sans doute jamais vu le jour. « J’ai toujours été attirée par l’art qui, selon moi, permet de comprendre de façon ludique de nouvelles cultures. Plus jeune, mes parents m’emmenaient régulièrement visiter des musées et découvrir des expositions mais j’ai opté pour un parcours professionnel plus conventionnel. » explique Bénédicte Fournier, à l’origine du projet. En 2007, les deux amies plaquent Versailles et emplois pour suivre leurs époux, partis superviser l’implantation d’usines pour le compte d’une grande filiale automobile à Wuhan, une mégalopole de dix millions d’habitants du centre de la Chine. L’exil en Asie a renforcé leur enrichissement personnel et culturel. « La première année en Chine a été très difficile. Nous ne maitrisions pas la langue et nous nous sentions comme des analphabètes dans nos contacts avec la population. Mais nous ne souhaitions pas rester entre expatriés français. » Pour s’intégrer aux us et coutume locales, Bénédicte et Christine décident de retourner sur les bancs de l’université et apprennent le mandarin. Là-bas, les deux expatriées versaillaises se lient d’amitié avec un couple d’artistes locaux et se découvrent une réelle passion pour l’art chinois. « Les techniques occidentales, où les artistes peignent bien souvent à l’huile, diffèrent de celles pratiquées en Extrême-Orient. Les Chinois vouent un culte à la calligraphie. Ils s’intéressent davantage à la place de l’Homme dans le groupe et traduisent l’angoisse de la société dans leurs oeuvres. » pré- cise Bénédicte Fournier, qui depuis son retour à Versailles en septembre, a lâché son poste de DRH pour s’occuper désormais à plein temps du développement du projet, soutenu par la CCIV et le consulat de France de la province de Wuhan. La fin d’année s’annonce chargée puisque l’association expose pour la première fois à Versailles dix oeuvres contemporaines de l’artiste chinoise Wang Qing Li. Cette professeur des Beaux-Arts de Wuhan, qui jouit d’une certaine notoriété en Chine et en Thaïlande, met en lumière la place de la femme dans la société chinoise, soumise au poids des valeurs traditionnelles. « La France, et plus particulièrement Versailles, restent aux yeux des chinois, des lieux culturels qui font rêver, il était tout naturel pour ces artistes d’être présents ici ». Les oeuvres peuvent être vues au restaurant « Chez Renaud », tenu par des amis proches de Christine Cascio. « Ils souhaitaient refaire leur déco mais n’avaient ni les moyens ni le temps adéquat pour s’en occuper. De notre côté, nous cherchions un endroit chaleureux et jouissant d’une bonne visibilité. D’où l’idée d’exposer des oeuvres dans des cadres sortant de l’ordinaire » PW Exposition jusqu’au 29 février 2012. « Chez Renaud » 4 rue Philippe de Dangeau, place Charost à Versailles. Infos et renseignements au 07 87 07 69 75 ou sur www.art-latitude.com 18 Versailles culture V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 L’Encelade, un nouveau label musical versaillais ! Les versaillaises Christine Cascio et Bénédicte Fournier ont fondé Art Latitude, une association qui propose de découvrir des peintres d’Extrême Orient. Pour la première fois, elles exposent les toiles de Wang Qing Li, une artiste chinoise, place Charost à Versailles. Chinez l’art chinois Au palais des monarques, le drame est roi : assassinats, forfaits en tous genres, règlements de compte, empoisonnements, attentats, disparitions, duels, vols et complots hantent le domaine. Versailles, c’est la grande boutique des horreurs. Attention toutefois, l’histoire, dans la demeure de Louis XIV, a le goût du classicisme et de la bonne mesure : pas de chiens écrasés en costume d’époque, mais des machinations, machiavéliques, implacables comme des tragédies grecques, des meurtres, sanglants, atroces, mais qui ne laissent pas de taches, des mystères, épais comme le velours des tentures et qui n’ont jamais été élucidés. Ici, l’abominable a fait dans la dentelle et la mort n’est digne d’être citée que lorsqu’elle est bien née. « Le roi est mort, vive le roi ». Tout est dit dans cette phrase : à Versailles, rien ne meurt, tout continue, c’est le règne éternel du « bon vieux temps ». Si la Faucheuse passe parfois, elle se doit de ne pas rester, car elle n’est pas la bienvenue dans des murs que l’on a voulus éternels. Le palais du Roi Soleil a aussi une part d’ombre, méconnue : plongeons, en frissonnant, dans son éclatante obscurité. Voilà le résumé du dernier livre que nous dresse son auteur bien connu des Versaillais. Alain Baraton travaille depuis plus de 30 ans dans le parc de Versailles et dans le domaine de Trianon, dont il est jardinier en chef. Il est l'auteur entre autres, du Jardinier de Versailles,de l'Amour à Versailles vendus à 100 000 exemplaires... JG Vice et Versailles V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:48 Page 18*Pour un séjour Adulte (17 à 59 ans) ou Sénior (60 ans et +) acheté, un séjour Enfant (5 à 16 ans inclus) est offert hors restauration, à condition de réserver le même type de séjour et de partager la même chambre, pour une visite comprise entre le 19/11/11 et le 02/01/12 (consultez le calendrier d'ouverture du Parc sur futuroscope.com). Soit le séjour Enfant 2 jours + 1 nuit avec petit-déjeuner à 0! au lieu de 55!, pour un séjour Adulte acheté à 98! ou Sénior à 92! par personne dans une chambre occupée par 2 adultes à l'Hôtel du Futuroscope 1*. Enfant de moins de 5 ans gratuit, logé dans la chambre des parents, hors restauration à régler sur place. Offre non cumulable, non rétroactive, tarif TTC par personne, hors frais de gestion et assurance annulation. Société Futuroscope Destination, société anonyme à conseil d’administration ; capital : 300 000 ! ; siège social : Parc du Futuroscope, BP 3030, 86130 JAUNAY-CLAN ; RCS Poitiers B400 857 090 ; immatriculation IM086100013. ©2011 Futuroscope_creation / Studio Ludo / EuropaCorp-TF1 Films Production-Apipoulaï Prod-Avalanche Productions-Images et effets 3D BUF / nWave Pictures-LPPM / The IMAX Experience / N. Hill-Rubberball-GettyImages / A. Kiselev-Fotolia / D. Sacks-Digital Vision-GettyImages. Architecte : Denis Laming. Du 19 novembre au 2 janvier anniversaire•futuroscope•com Versailles+ 265x345_Mise en page 1 23/11/11 09:51 Page1Grâce au financement des « Amis européens de Versailles », à une idée d'Hubert de Givenchy, grand admirateur d' Isabelle de Borchgrave, la plasticienne crée un décor féerique dans la salle des bains de MarieAntoinette. Isabelle de Borchgrave travaille uniquement le papier, un « arte povera » dit elle qui, si le résultat est acquis, emmène les gens très loin. Pour ce faire, elle utilise dans son atelier bruxellois «le papier de coupe» le moins cher existant. Il sert à l'origine à tailler les patrons. Il existe soit transparent comme le tulle soit opaque. Isabelle utilise les deux, à savoir 5000 mètres par an ! Ensuite elle le teint, l'enduit, le peint avec tout, thé, coca etc... absolument tout. Peintre, styliste et donc plasticienne, Isabelle de Borchgrave est connue entre autre pour une production de robes en papier couvrant 300 ans d'histoire, elle a travaillé aussi sur les Médicis, bref l' histoire l'inspire. Concernant la salle des bains, l'artiste découvre la pièce quasiment nue avec juste la trace de la baignoire, un lit et des boiseries. Très peu de temps lui suffit pour s'imprégner du lieu, Isabelle possède une mémoire des couleurs indéfectible. «Si la couleur n'est pas juste, impossible de faire rêver» son travail est le résultat d'une alchimie entre le vrai et le faux, l'illusion et le trompe l'oeil avec un grand absent : le tissus ! C'est un exercice onirique, explique Isabelle. Afin de donner vie à cette pièce l'artiste expose une scène constituée de trois mannequins à la très légère armature, vêtus de papier, représentant MarieAntoinette, Mme Campan et une servante. L'atmosphère évoque un moment de vie, capté sur le vif. Le bleu et les perles des boiseries sont révélés grâce aux rideaux de papier au ton juste,(180 mètres de ruban plissé sont utilisé). Il faut savoir que le papier peut se conserver 60ans intact et que la conception d'une robe demande un mois et demi. Le résultat est stupéfiant de charme et de fraîcheur, sans nostalgie, sans odeur de renfermé pour un instant de vie, hors du temps. Beaucoup d'artisans, d'artistes venus de toute l'Europe ont contribué à ce qu'est Versailles aujourd'hui, Isabelle de Borchgrave perpétue cette tradition, ce lieu appartient décidément à l'Europe ! VI 20 V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 versailles culture UNE FÉE DANS LA SALLE DE BAINS Le balcon de la cour des cerfs L' artiste belge Isabelle de Borchgrave, plasticienne, fait revivre un lieu d'intimité au sein du château, la salle des bains de Marie-Antoinette, grâce à la magie du papier. Visite ! P R A T I C O P R A T I Q U E NOUVEAUX HORAIRES NOUVELLE GALÈRE ? Le 11 décembre, les usagers de la SNCF vont devoir bousculer leurs habitudes sur les quais. Les horaires changent et les trains en partance ou à destination des gares SNCF versaillaises n’échapperont pas à ces bouleversements, liés à la modernisation progressive des voies du réseau ferré. Manque de chance, les lignes Paris Montparnasse – Versailles Chantiers et la Défense- La Verrière, transitant également par Versailles Chantiers, font partie des lignes les plus touchées par ces modifications d’horaires. Le temps de trajet sera en moyenne plus long, - entre deux à six minutes de plus selon les voyages – et les horaires totalement différents. Citons l’exemple du versaillais travaillant à la Défense et ayant l’habitude de prendre le train de 8h pour se rendre à son bureau. Désormais, il devra soit partir dix minutes plus tôt ou attendre le prochain train… prévu à 8h10. Même constat pour le trajet Paris Montparnasse –Versailles Chantiers : aux heures de pointe, le train direct sera régulièrement remplacé par un omnibus desservant les gares annexes. Pas très pratique quand on a l’habitude de faire le trajet en douze minutes ! Les nouveaux horaires sont consultables en ligne sur www.horaires-2012.transilien.com ACHETEZ VERSAILLAIS ACTE II Comment ? Vous n’avez encore reçu votre sac « achetez versaillais » ? Pourtant, près de 40 000 cabas bordeaux, diablement élégants, ont été livrés aux commer- çants versaillais partenaires, à la charge de les distribuer à leurs clients, pour transporter leurs courses. A partir du 15 décembre et jusqu’au 31 janvier, il est fortement conseillé aux détenteurs de transporter leurs courses dans ces cabas et de parader en ville avec. En effet, l’association des commerçants, l’Union Versaillaise du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, lance une nouvelle campagne « l’affaire est dans le sac » permettant à tout détenteur dudit sac de gagner des bons d’achat, s’il se fait accoster pour un représentant de l’association des commerçants. En parallèle de cette action, l’U.V.C.I.A propose à tous les possesseurs des cabas « achetez versaillais » de le photographier et de réaliser les montages les plus insolites afin, là encore, de remporter des lots. Ces campagnes rappellent la nécessité de maintenir l’ancrage du commerce de proximité comme le précise le président de le l‘association des commerçants, l’U.V.C.I.A, Jacques Lemonnier : « Versailles reste une ville exceptionnelle compte tenu de sa densité de commerces, puisqu’on en compte environ 1600, chiffre stable depuis trente ans. Il est important d’inciter les versaillais à acheter utile, parce qu’ils valorisent les produits de leur ville et pérennisent le commerce de proximité. » Désormais, vous savez ce qu’il vous reste à faire… En parallèle aux appartements d’apparat bien connus du grand public et aux six millions et demi de visiteurs qui y défilent chaque année, le château poursuit un vaste programme destiné à dévoiler la vie intime des souverains à travers la réhabilitation des lieux où ils avaient l’habitude de vivre loin de l’étiquette. Espaces réservés, souvent dissimulés au plus profond des cours intérieures, ils constituent à la fois un exemple unique de chefs d’oeuvre de l’art décoratif fran- çais du dix-huitième siècle, ainsi qu’ un témoignage émouvant d’une existence quotidienne empreinte de simplicité. C’est ainsi que Louis XV fit transformer la partie nord du château donnant sur la cour de Marbre, où Louis XIV avait installé les plus beaux tableaux des collections royales, en une succession de pièces sur quatre niveaux avec différents usages : cuisines, laboratoires, pièces du tour, bibliothèques, salles à manger et bains du Roi. Louis XVI y aménagea divers ateliers pour répondre à ses goûts pour les sciences et les techniques. Le balcon de la Cour des Cerfs, restauré sous la houlette de l’architecte Frédéric Didier, permet une évocation saisissante de la vie de l’époque. MG Depuis début octobre des cours collectifs de solfège plutôt originaux pour les 3-8 ans apparaissent (surgissent - font surface- arrivent- naissent- débarquent ?) dans différents quartiers de Versailles. Il s’agit des cours Mélopi qui rencontrent déjà un fort succès auprès de nos petits Versaillais. L’objectif est simple : apprendre la musique et le solfège tout en s’amusant au travers de jeux et de contes musicaux. Les cours Mélopi se déroulent au domicile d'un parent-hôte chaque semaine pendant 1h30. Un groupe d’enfants se retrouve pour un atelier musical, rythmé de jeux, de marionnettes, de danses, de chants, de marelles de rythmes, de déchiffrage de notes, d'exercices de solfège sous forme de coloriages et d'un temps individuel de pratique d'un instrument. Avec Mélopie, pas d’ennui : toutes les 10 minutes des périodes de jeux, de concentration, de rêve ou d'écoute s’alternent. Cette méthode ludique personnalise les notes de musique avec des « marionnettes-notes » incitant les enfants à parler, à chanter ou à déchiffrer leurs messages, et leur font aborder, par le jeu, les notions abstraites du langage musical. Ces leçons du solfège atypiques éveillent tous les sens de la mémoire de l’enfant pour un meilleur apprentissage: la mémoire s e n s o r i e l l e - visuelle avec le spectacle de m a r i o n n e t t e s musicales, la mémoire auditive par les sons, le chant, et l’écoute des instruments, et enfin la mémoire gestuelle en dansant, marchant, sautant, tournant sur des marelles de rythmes. Voilà le secret d’une pédagogie plutôt efficace pour apprendre le solfège autrement ! AYGLINE HOPPENOT Pour tout renseignement sur les cours Mélopie Versaillais avec Nathalie www.melopieversailles.fr.ht ou Nathalie BERCHER, Professeur Mélopie natuia@yahoo.fr - 06 02 28 06 96 Pour tout renseignement sur la méthode Mélopie, www.melopie.fr Cours de solfège ludique pour petits V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:48 Page 20N’allez surtout pas dire à Olivier Vazquez que le Krav Maga est un sport. Le directeur technique de l’association basée à Porchefontaine y tient : sa discipline est avant tout un mode de pensée. Importé d’Israël, le Krav Maga est une méthode moderne d’autodé- fense, utilisée à ses origines par l’armée israélienne Tsahal. Depuis, sa popularité dépasse le cadre des frontières au point d’attirer aujourd’hui de plus en plus d’adeptes issus des quatre coins du globe. Forcément, Versailles n’a pas échappé à l’ampleur du phénomène. Pourtant, le pari ne semblait pas gagné d’avance : lorsque l’association voit le jour en 1993, celle-ci ne compte qu’un seul adhérent. Aujourd’hui, la donne a bien changé puisque chaque séance d’entraînement fédère une quarantaine d’adeptes. Fort de ce succès, une section réservée aux jeunes est d’ailleurs ouverte depuis cette année le mercredi après-midi. A travers des exercices ludiques, les adhérents apprennent à utiliser le plus rapidement possible leur potentiel en développant leurs réflexes en cas d’attaque. « La personne qui souhaite vous agresser fait un pas vers vous. » note Olivier Vazquez. « Notre but est alors de pouvoir retourner rapidement la situation. » Pour cela, tous les coups sont permis, y compris les plus improbables. « Il n’y a pas de gestuelle type, plutôt des principes. On ne va pas hésiter à mettre les doigts dans les yeux ou donner un coup dans les parties génitales pour se défendre » Sous la houlette de leurs instructeurs, les adeptes de la méthode israélienne apprennent à se servir, tant d’objets de leur environnement proche, que de leurs propres membres. La méthode s’adapte aux différentes formes d’agressions ; ce qui a le don de séduire les femmes. A Versailles, elles sont une dizaine à avoir rejoint l’association. « Nos adhérentes ont besoin de se sentir rassurées, notamment dans les transports en commun. Pratiquer le Krav maga, c’est pouvoir marcher sereinement dans la rue sans être tétanisé. » explique Olivier Vazquez. Si à Versailles, on assure qu’en fin de saison aucun blessé n’est à déclarer, certains adhérents, en revanche, peuvent dire merci aux techniques du Krav Maga qui leur a évité de bien mauvaises surprises ... PAULINE WAROT Infos Pratiques : Association versaillaise de Krav Maga Entraînements les lundis et jeudis à partir de 20H au centre sportif de Porchefontaine. Renseignements sur le site Internet de l’association www.krav-maga-versailles.com ILS VOUS APPRENNENT LES MAUVAISES MANIERES VERSAILLES RIVE DROITE Appartement 122m2 avec terrasse et jardin Dans un superbe immeuble avec ascenseur, superbe appartement en duplex avec terrasse et jardin. Cave, possibilité parking. PRESTATIONS EXCEPTIONNELLES. Prix : 1 060 000 € FAI (DPE B/C) VERSAILLES SAINT LOUIS Maison 9 pièces Cette maison ancienne vous séduira par son charme et ses volumes : vaste salon salle à manger ouvrant sur un joli jardin ensoleillé, cuisine dînatoire, 5 à 6 chambres, cave voûtée. RARE DANS LE QUARTIER. 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La première fois qu'il a vu le château sous la neige, ce fut le coup de foudre ! Sa grandmère, antiquaire, habitait et travaillait à Versailles rue de la Paroisse. Sa mère y est née. C'est sa grand-mère qui lui a donné le virus de l' ancien et le goût des bâtiments. Enfant, à Paris, l'artiste a longtemps vécu dans les combles d'un hôtel particulier appartenant à une marquise. De sa fenêtre il rêvait en regardant les jardins, cours et arrière-cours. Il se souvient encore du son de la cloche annonçant les visiteurs de la marquise... Ainsi reprend-t-il, tout naturellement, le magasin d'antiquaire de sa grandmère à Paris, où il apprend sur le tas les métiers de restaurateur, antiquaire et décorateur. Plus tard il ira au bout de sa passion en acquérant différents châteaux auxquels il redonne vie. Celui qu'il habite actuellement se visite même l'été. Le 10 décembre au Montansier Yves Lecoq, l' homme aux multiples voix, nous proposera tout un panel de politiques avec bien sûr Jacques Chirac, « la Rolls » dit-il, et de nouvelles voix comme François Hollande. « Parfois on attrape une voix en deux minutes, d' autres fois c'est beaucoup plus long, François Fillon est très difficile », explique l' imitateur. Une partie variété sera aussi présente, Yves reprend notamment de célèbres crooners. Tous les soirs de la semaine sur Canal aux Guignols de l'info, il manque de temps pour assister aux ventes aux enchères à tel point qu'il lui est arrivé d'acheter une tapisserie par téléphone depuis la cabine des Guignols, en pleine répétition ! En revanche, on a des chances de le croiser dans la boutique du « Facteur Cheval » dont l'animateur aime l'ambiance sans prétention. En effet Yves Lecoq a toujours un projet sur le feu, un château à sauver, une pièce à meubler, un meuble à chiner, passion oblige... Il n'arrête jamais ! VI 22 V E R S A I L L E S + N ° 4 8 D E C E M B R E 2 0 1 1 vox populi Yves Lecoq Au théâtre Montansier le 10 décembre, l'imitateur nous reçoit dans son château de Villiers-le-Bacle afin d'évoquer son spectacle, son amour des vieilles pierres et ses liens avec Versailles. Yves Lecoq sur la scène du Montansier le 10 décembre, dans « Impolitic Show » : 90 minutes, 70 voix, 50 costumes.. V E R S A I L L E S V U P A R . . . V+48_Maquette_Intérieur_24P.qxp 25/11/11 21:52 Page 22T o u t e l a p r o g r a m m a t i o n , i n f o r m a t i o n s , r é s e r v a t i o n : Z Z Z  F K D W H D X Y H U V D L O O H V  V S H F W D F O H V  I U  ?  7                BALLETS BLANCHE NEIGE Ballet Preljocaj GpFHPEUH?K KOH BÉJART BALLET LAUSANNE MDQYLHU?K MDQYLHU?K OPÉRAS JEAN1CHRÉTIEN BACH : AMADIS DE GAULE 1 ère Française 3KLOLSSH'R?+pOqQH*XLOPHWWH?)UDQFR3RPSRQL?-XOLH)XFKV? $OO\VRQ0F+DUG\?%DUEDUD6RUF?3HWHU0DUWLQFLF Mise en scène Marcel Bozonnet /H&HUFOHGHO­+DUPRQLH?'LUHFWLRQ-pUpPLH5KRUHU GpFHPEUH?K MONTEVERDI : ORFEO -HDQ6pEDVWLHQ%RX?-pU{PH9DUQLHU?&DUROLQH0XWHO?+M|UGLV7KHEDXOW? 7KpRSKLOH$OH[DQGUH?-HDQ3DXO%RQQHYDOOH?-XOLHQ3LFDUG?6DUDK-RXIIUR\? /LVDQGUR1HVLV?5RQDQ1pGpOHF?9LUJLQLH3RFKRQ?*HRIIUR\%XI´qUH 0LVHHQVFqQH&DUROLQH0XWHO /HV1RXYHDX[&DUDFWqUHV?'LUHFWLRQ6pEDVWLHQG­+pULQ 10, 11 janvier?K MONSIGNY : LE ROI ET LE FERMIER 7KRPDV0LFKDHO$OOHQ?:LOOLDP6KDUS?'RPLQLTXH/DEHOOH?7KRPDV'ROLp?-HIIUH\ 7KRPSVRQ?'HORUHV=LHJOHU?