iPad Guide de l’utilisateur Pour le logiciel iOS 5.1 Apple sur FNAC.COM

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iPad Guide de l’utilisateur Pour le logiciel iOS 5.1Table des matières 9 Chapitre 1: En un coup d’œil 9 Vue d’ensemble 10 Boutons 12 Tiroir de carte micro-SIM 13 Écran d’accueil 17 Utilisation de l’écran Multi-Touch 19 Chapitre 2: Démarrage 19 Éléments nécessaires 19 Configuration de l’iPad 19 Configuration de Mail et d’autres comptes 20 Gestion du contenu de votre iPad 20 Utilisation d’iCloud 22 Synchronisation avec iTunes 23 Connexion de l’iPad à votre ordinateur 23 Visualisation du guide de l’utilisateur sur l’iPad 23 Batterie 25 Utilisation et entretien de l’iPad 26 Chapitre 3: Notions élémentaires 26 Utilisation des apps 28 Personnalisation de l’écran d’accueil 30 Saisie de texte 35 Recherche 36 Impression 38 Partage de fichiers 38 Notifications 39 Twitter 40 Utilisation d’AirPlay 40 Utilisation d’appareils Bluetooth 41 Fonctionnalités de sécurité 43 Chapitre 4: Safari 43 Affichage de pages web 44 Liens 44 Liste de lecture 45 Lecteur 45 Saisie de texte et remplissage de formulaires 45 Recherche 46 Signets et historique 46 Impression de pages web, de documents PDF et d’autres documents 46 Clips web 247 Chapitre 5: Mail 47 Relève de la boîte aux lettres et lecture du courrier électronique 48 Fonctionner avec plusieurs comptes 48 Envoi de courrier électronique 49 Utilisation des liens et données détectées 49 Consultation de pièces jointes 50 Impression de messages et de pièces jointes 50 Organisation du courrier électronique 51 Recherche dans le courrier électronique 51 Comptes de messagerie et réglages 53 Chapitre 6: Les messages. 53 Envoi et réception de messages 55 Envoi de messages à un groupe 55 Envoi de photos, vidéos, etc. 55 Modification de conversations 55 Recherche de messages 56 Chapitre 7: Appareil photo 56 À propos d’Appareil photo 56 Capture de photos et de vidéos 57 Visionnage, partage et impression 58 Modification de photos 58 Ajustement des vidéos 58 Téléchargement de photos et de vidéos sur votre ordinateur 59 Flux de photos 60 Chapitre 8: FaceTime 60 À propos de FaceTime 61 Passage d’un appel FaceTime 61 En cours d’appel FaceTime 62 Chapitre 9: Photo Booth 62 À propos de Photo Booth 62 Sélection d’un effet 63 Prise de photo 63 Affichage et partage de photos 63 Téléchargement de photos sur votre ordinateur 64 Chapitre 10: Photos 64 Visionnage de photos et de vidéos 65 Affichage de diaporamas 65 Organisation de photos et de vidéos 66 Partage de photos et de vidéos 66 Impression de photos 66 Utilisation du mode Cadre photo 67 Importation de photos et de vidéos 68 Chapitre 11: Vidéos 68 À propos de Vidéos 68 Lecture de vidéos 69 Visionnage de films en location Table des matières 370 Visionnage de vidéos sur un téléviseur 71 Suppression de vidéos de l’iPad 71 Utilisation de Partage à domicile 72 Chapitre 12: YouTube 72 À propos de YouTube 72 Exploration et recherche de vidéos 73 Lecture de vidéos 74 Suivi des vidéos que vous appréciez 74 Partage de vidéos, commentaires et classements 74 Visionnage de vidéos YouTube sur un téléviseur 75 Chapitre 13: Calendrier 75 À propos de Calendrier 75 Affichage de vos calendriers 76 Ajout d’événements 76 Réponse à des invitations 77 Recherche dans les calendriers 77 Abonnement à des calendriers 77 Importation d’événements de calendrier depuis Mail 77 Synchronisation de calendriers 78 Comptes de calendrier et réglages 79 Chapitre 14: Contacts 79 À propos de Contacts 79 Synchronisation des contacts 80 Recherche de contacts 80 Ajout et modification de contacts 81 Comptes de Contacts et réglages 82 Chapitre 15: Notes 82 À propos de Notes 82 Rédaction et lecture de notes 83 Recherche dans les notes 83 Impression ou envoi de notes par courrier électronique 84 Chapitre 16: Rappels 84 À propos de Rappels 85 Configuration d’un rappel 85 Gestion des rappels en présentation par liste 86 Gestion des rappels en présentation par date 86 Gestion des rappels accomplis 86 Recherche dans les rappels 87 Chapitre 17: Plans 87 Recherche de lieux 88 Itinéraires 89 Obtenir et partager des informations sur un lieu 89 Affichage de l’état de la circulation 90 Affichages de plan 4 Table des matières91 Chapitre 18: Musique 91 Ajout de musique et d’audio 91 Lecture de morceaux et d’autre contenu audio 93 Affichage des pistes d’un album 93 Recherche de contenu audio 93 iTunes Match 94 Genius 94 Listes de lecture 95 Partage à domicile 96 Chapitre 19: iTunes Store 96 À propos de l’iTunes Store 96 Recherche de musique, vidéos, etc. 97 Achat de musique, livres audio et sons 97 Achat et location de vidéos 98 Suivi d’artistes et d’amis 98 Diffusion en continu ou téléchargement de podcasts 99 Vérification de l’état de téléchargement 99 Affichage des informations du compte 99 Vérification des téléchargements 100 Chapitre 20: App Store 100 À propos de l’App Store 101 Recherche et téléchargement d’apps 101 Suppression d’apps 102 Réglages du Store 103 Chapitre 21: Kiosque 103 À propos de Kiosque 104 Lecture des derniers numéros 105 Chapitre 22: iBooks 105 À propos d’iBooks 105 Utilisation de l’iBookstore 106 Synchronisation de livres et de documents PDF 106 Lecture de livres 108 Modification de l’apparence d’un livre 109 Notes d’étude et listes de vocabulaire 109 Interagir avec du contenu multimédia 109 Impression ou envoi par courrier d’un document PDF 110 Organisation de l’étagère 111 Chapitre 23: Game Center 111 À propos de Game Center 112 Connexion à Game Center 112 Achat et téléchargement de jeux 112 Jeux 112 Jeu avec des amis 113 Réglages Game Center Table des matières 5114 Chapitre 24: Accessibilité 114 Fonctionnalités d’accès universel 115 À propos de VoiceOver 125 Triple clic sur le bouton principal 126 Zoom 126 Grande police 126 Blanc sur noir 126 Énoncer la sélection 127 Énonciation automatique 127 Audio mono 127 AssistiveTouch 128 Accès universel sous OS X 128 Taille minimale de police pour les messages Mail 128 Larges claviers à l’écran 128 Sous-titres codés 129 Chapitre 25: Réglages 129 Mode Avion 129 Wi-Fi 130 Notifications 131 Service de localisation 131 Données cellulaires 132 VPN 132 Partage de connexion 133 Luminosité et fond d’écran 133 Cadre photo 133 Général 139 Réglages des apps 140 L’annexe A: L’iPad en entreprise 140 L’iPad en entreprise 140 Utilisation de profils de configuration 141 Configuration de comptes Microsoft Exchange 141 Accès par VPN 141 Comptes LDAP et CardDAV 142 L’annexe B: Claviers internationaux 142 Ajout et suppression de claviers 142 Basculement entre les claviers 142 Chinois 144 Japonais 145 Saisie de caractères emoji 145 Utilisation de la liste des candidats 145 Utilisation des raccourcis 146 Vietnamien 147 L’annexe C: Assistance et autres informations 147 Site d’assistance iPad 147 L’image de batterie faible ou le message « Aucune recharge en cours » s’affiche 147 L’iPad ne répond pas 148 Redémarrage et réinitialisation de l’iPad 148 Le message « Cet accessoire n’est pas reconnu par l’iPad » s’affiche 6 Table des matières148 Une app ne remplit pas l’écran 148 Le clavier à l’écran ne s’affiche pas 148 Sauvegarde de l’iPad 150 Mise à jour et restauration du logiciel de l’iPad 151 Impossible de passer ou de recevoir du courrier électronique 152 Son, musique et vidéo 153 iTunes Store et App Store 154 Informations relatives à la sécurité, aux réparations et à l’assistance 155 Informations concernant l’élimination et le recyclage 155 Apple et l’environnement 155 Température de fonctionnement de l’iPad Table des matières 7En un coup d’œil 1 Lisez ce chapitre pour découvrir les fonctionnalités de l’iPad, l’utilisation des commandes, etc. Vue d’ensemble Écran Multi-Touch Écran Multi-Touch Appareil photo frontal Appareil photo frontal %RXWRQ¬SULQFLSDO %RXWRQ¬SULQFLSDO ,F{QHVG·$SS ,F{QHVG·$SS %DUUHG·pWDW %DUUHG·pWDW Haut-parleur Haut-parleur Connecteur Dock Connecteur Dock Micro Micro Prise G·pFRXWHXUV Prise G·pFRXWHXUV Tiroir micro SIM (sur certains modèles) Tiroir micro SIM (sur certains modèles) Marche/Veille Marche/Veille Appareil SKRWRVLWXp jO·DUULqUH Appareil SKRWRVLWXp jO·DUULqUH Boutons de volume Boutons de volume Commutateur ODWpUDO Commutateur ODWpUDO Il se peut les fonctionnalités et l’écran d’accueil de votre iPad soient différents selon le modèle d’iPad dont vous disposez. 9Accessoires Les accessoires suivants sont fournis avec l’iPad : $GDSWDWHXUVHFWHXU86%¬: Câble Connecteur Dock vers USB Article Utilisation Adaptateur secteur USB 10 W Utilisez l’adaptateur secteur USB de 10 W pour alimenter l’iPad et recharger la batterie. Câble Dock Connector vers USB Utilisez ce câble pour connecter l’iPad à l’adaptateur secteur USB de 10 W pour le charger ou à votre ordinateur pour le synchroniser. Utilisez le câble avec la station d’accueil iPad en option, ou connectez-le directement à l’iPad. Boutons L’iPad est doté de quelques boutons qui permettent de facilement le verrouiller et ajuster le volume. Bouton Veille/Éveil Vous pouvez verrouiller votre iPad en le plaçant en mode veille lorsque vous ne l’utilisez pas. Lorsque vous verrouillez l’iPad, rien ne se passe si vous touchez l’écran, mais la lecture de la musique continue et vous pouvez utiliser les boutons de volume. Bouton Marche/Veille Bouton Marche/Veille Verrouiller l’iPad Appuyez sur le bouton Veille/Éveil. Déverrouiller l’iPad Appuyez sur le bouton principal ou sur le bouton Marche/Veille, puis faites glisser le curseur. Éteindre l’iPad Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé pendant quelques secondes jusqu’à ce que le curseur rouge apparaisse, puis faites glisser le curseur à l’écran. Allumer l’iPad Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce que le logo Apple apparaisse. 10 Chapitre 1 En un coup d’œilL’iPad se verrouille automatiquement si vous ne touchez pas l’écran pendant une minute ou deux. Vous pouvez modifier de temps nécessaire au verrouillage de l’écran ou définir un code pour dé- verrouiller l’iPad. Définir la durée de Verrouillage auto. : Dans Réglages, accédez à Général > Verrouillage auto., puis réglez une durée pour le verrouillage automatique de l’iPad. Définir un code : Dans Réglages, accédez à Général > Verrouillage par code, puis touchez pour activer ou désactiver cette fonctionnalité. Utilisez l’iPad Smart Cover, vendue séparément avec l’iPad 2 ou les modèles ultérieurs, pour déverrouiller automatiquement l’iPad lorsque vous ouvrez la Smart Cover et verrouiller l’iPad lorsque la fermez. Utiliser l’iPad Smart Cover : Dans Réglages, accédez à Général > Verrouillage en fermant l’étui, puis touchez Activé. Bouton principal Le bouton principal vous permet de revenir à l’écran d’accueil à n’importe quel moment. Il fournit également d’autres raccourcis pratiques. Atteindre l’écran d’accueil : Appuyer sur le bouton principal . Sur l’écran d’accueil, touchez une app pour l’ouvrir. Consultez la section « Ouverture d’apps et basculement entre apps » à la page 26. Afficher la barre multitâche pour voir les apps récemment utilisées Lorsque l’iPad est déverrouillé, appuyez deux fois le bouton principal . Afficher les commandes de lecture audio Lorsque l’iPad est verrouillé : Touchez deux fois le bouton principal . Consultez la section « Lecture de morceaux et d’autre contenu audio » à la page 91. Lors de l’utilisation d’une autre app : Touchez deux fois le bouton principal , puis balayez la barre multitâche de gauche à droite. Boutons de volume Utilisez les boutons de volume pour ajuster le volume audio des morceaux et autres contenus multimédias, ainsi que les alertes et les effets sonores. Boutons de volume Boutons de volume Commutateur latéral Commutateur latéral Augmenter le volume Appuyez sur le bouton d’augmentation du volume. Diminuer le volume Appuyez sur le bouton de diminution du volume. Régler un volume maximal Dans Réglages, accédez à Musique > Volume maximum. Couper le son Maintenez le bouton de diminution du volume enfoncé. AVERTISSEMENT : Pour obtenir des informations importantes sur la perte d’audition, consultez le Guide d’informations importantes sur le produit iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/ manuals/ipad. Chapitre 1 En un coup d’œil 11Bouton latéral Vous pouvez utiliser le bouton latéral pour désactiver les alertes audio et les notifications. Vous pouvez également l’utiliser pour verrouiller la rotation de l’écran et empêcher l’écran de l’iPad de basculer entre les modes portrait et paysage. Passer en mode silence les notifications, alertes et autres effets sonores Faites glisser le bouton latéral vers le bas pour passer les notifications, alertes et autres effets sonores en mode silence. Ce bouton ne coupe pas la lecture audio, telle que la musique, les podcasts, les films et les séries TV. Consultez la section « Bouton latéral » à la page 137. Verrouiller la rotation de l’écran Dans Réglages, accédez à Général > Le bouton latéral sert à, puis touchez Verrouiller la rotation. Consultez la section « Bouton latéral » à la page 137. Tiroir de carte micro-SIM La carte micro-SIM de certains modèles 3G et 4G est utilisée pour les données cellulaires. Si votre carte micro-SIM n’était pas préinstallée ou si vous changez d’opérateur de données cellulaires, vous devrez installer ou remplacer la carte micro-SIM. Carte micro SIM Carte micro SIM Tiroir de carte SIM Tiroir de carte SIM 2XWLOG·pMHFWLRQ de la carte SIM 2XWLOG·pMHFWLRQ de la carte SIM Ouvrir le plateau SIM : Insérez l’extrémité de l’outil d’éjection de carte SIM dans l’orifice du tiroir de carte SIM. Appuyez fermement sur l’outil en le tenant bien droit jusqu’à ce que le tiroir s’éjecte. Extrayez le tiroir de carte SIM pour installer ou remplacer la carte micro SIM. Si vous ne disposez pas d’un outil d’éjection de carte SIM, vous pouvez utiliser l’extrémité d’un trombone. Pour en savoir plus, consultez la section « Données cellulaires » à la page 131. 12 Chapitre 1 En un coup d’œilÉcran d’accueil Appuyez sur le bouton principal à tout moment pour accéder à l’écran d’accueil affichant vos apps iPad. Touchez n’importe quelle icône pour ouvrir l’app correspondante. Consultez la section « Utilisation des apps » à la page 26. Icônes d’état Les icônes de la barre d’état située en haut de l’écran proposent des informations concernant l’iPad : Icône d’état Signification Mode Avion Indique que le mode Avion est activé : vous ne pouvez pas accéder à Internet ni utiliser d’appareil Bluetooth®. Les fonctionnalités qui ne sont pas liées au réseau sans fil sont disponibles. Consultez la section « Mode Avion » à la page 129. LTE Indique que le réseau 4G LTE de votre opérateur (iPad WiFi + 4G) est disponible et que vous pouvez vous connecter à Internet via ce réseau. 4G Indique que le réseau 4G de votre opérateur (disponible sur certains modèles d’iPad Wi-Fi + 4G) est disponible et que vous pouvez vous connecter à Internet via ce réseau. 3G Indique que le réseau 3G de votre opérateur (modèles 4G ou 3G) est disponible et que vous pouvez vous connecter à Internet via ce réseau. EDGE Indique que le réseau EDGE de votre opérateur (disponible sur certains modèles 4G ou 3G) est disponible et que vous pouvez vous connecter à Internet via ce réseau. GPRS Indique que le réseau GPRS de votre opérateur (disponible sur certains modèles 4G ou 3G) est disponible et que vous pouvez vous connecter à Internet via ce réseau. Wi-Fi Indique que l’iPad dispose d’une connexion Wi-Fi à Internet. Le nombre de barres est proportionnel à la qualité de la connexion. Consultez la section « Accès à un réseau Wi-Fi » à la page 129. Partage de connexion Indique que l’iPad offre un Partage de connexion à un autre iPad, iPhone ou iPod touch. Consultez la section « Partage de connexion » à la page 132. Synchronisation Indique que l’iPad est en cours de synchronisation avec iTunes. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Activité Affiche entre autres l’activité du réseau. Certaines apps tierces utilisent cette icône pour indiquer un processus actif. VPN Indique que vous êtes connecté à un réseau en utilisant un VPN (réseau privé virtuel). Consultez la section « VPN » à la page 132. Chapitre 1 En un coup d’œil 13Icône d’état Signification Cadenas Indique que l’iPad est verrouillé. Consultez la section « Bouton Veille/Éveil » à la page 10. Verrou d’orientation de l’écran Indique que l’orientation de l’écran est verrouillée. Consultez la section « Affichage en mode portrait ou paysage » à la page 16. Service de localisation Indique qu’un élément utilise le Service de localisation. Consultez la section « Service de localisation » à la page 131. Lecture Indique qu’un morceau, un livre audio ou un podcast est à l’écoute. Consultez la section « Lecture de morceaux et d’autre contenu audio » à la page 91. Bluetooth Icône blanche : le Bluetooth est activé et jumelé à un appareil, tel qu’un casque ou un clavier. Icône grise : le Bluetooth est activé et jumelé à un appareil, mais l’appareil est hors de portée ou désactivé. Aucune icône : le Bluetooth est désactivé ou n’est pas jumelé. Consultez la section « Utilisation d’appareils Bluetooth » à la page 40. Batterie Indique le niveau de la batterie ou l’état de la charge. Consultez la section « Recharge de la batterie » à la page 23. Apps iPad L’iPad est doté des apps suivantes : Safari Explorez des sites web sur Internet. Faites pivoter l’iPad d’un quart de tour pour un affichage grand écran. Touchez deux fois pour effectuer un zoom avant ou arrière. Safari adapte automatiquement la colonne de la page web à l’écran. Ouvrez plusieurs pages à l’aide des onglets. Synchronisez vos signets avec Safari ou Microsoft Internet Explorer sur votre ordinateur. Ajoutez des clips web Safari à l’écran d’accueil pour un accès rapide à vos sites web préférés. Enregistrez des images dans votre Photothèque à partir de sites web. Imprimez des pages web à l’aide d’AirPrint. Consultez la section Chapitre 4, « Safari, » à la page 43. Mail Envoyez et recevez du courrier à l’aide de nombreux services de messagerie communs, de Microsoft Exchange ou de la majorité des services standard de messagerie POP3 ou IMAP. Envoyez et enregistrez des photos. Affichez des fichiers PDF et d’autres pièces jointes, ou ouvrezles dans d’autres apps. Imprimez des messages et des pièces jointes à l’aide d’AirPrint. Consultez la section Chapitre 5, « Mail, » à la page 47. Photos Organisez en albums vos photos et vidéos préférées. Visionnez des diaporamas. Effectuez un zoom pour les voir plus en détail. Modifiez des photos et imprimez-les à l’aide d’AirPrint. Utilisez Flux de photos pour pousser les photos que vous prenez avec l’iPad vers vos appareils. Consultez la section Chapitre 10, « Photos, » à la page 64. 14 Chapitre 1 En un coup d’œilMusique Synchronisez votre bibliothèque iTunes, et écoutez vos morceaux, vos livres audio et vos podcasts sur l’iPad. Créez et gérez des listes de lecture On-The-Go ou utilisez la fonction Genius pour créer des listes de lecture automatiquement. Écoutez les Mix Genius de morceaux extraits de votre bibliothèque. Utilisez le partage à domicile pour lire de la musique à partir de votre ordinateur. Diffusez de la musique ou des vidéos sans fil sur une Apple TV ou un système audio compatible à l’aide d’AirPlay. Consultez la section Chapitre 18, « Musique, » à la page 91. les messages. Envoyez des messages via Wi-Fi à d’autres utilisateurs d’iOS 5, et joignez des photos, des vidéos et d’autres informations. Vos messages sont chiffrés. Consultez la section Chapitre 6, « Les messages., » à la page 53. Calendrier Gardez votre calendrier à jour sur l’iPad ou synchronisez-le avec votre calendrier Mac OS X ou Windows. Abonnez-vous aux calendriers d’autres personnes. Synchronisez sur Internet avec des serveurs Microsoft Exchange ou CalDAV. Consultez la section Chapitre 13, « Calendrier, » à la page 75. Notes Prenez des notes lors de vos déplacements : listes de courses, réflexions. Envoyez-les par courrier électronique. Synchronisez vos notes avec Mail, Microsoft Outlook ou Outlook Express. Consultez la section Chapitre 15, « Notes, » à la page 82. Rappels Organisez votre vie avec des échéances et des listes. Les rappels fonctionnent avec iCal et Microsoft Outlook sur votre ordinateur. Vous pouvez garder vos rappels à jour sur l’ensemble de vos appareils en utilisant iCloud ou un compte Microsoft Exchange. Consultez la section Chapitre 16, « Rappels, » à la page 84. Plans Découvrez des vues standards, satellites, mixtes et du terrain de lieux dans le monde entier. Effectuez un zoom avant pour regarder de plus près ou découvrez les vues Google Street View. Déterminez votre lieu actuel. Les plans vous proposent des itinéraires routiers, en transport en commun et à pied. Ils vous indiquent également les conditions de circulation autoroutière. Recherchez un commerce à proximité. Consultez la section Chapitre 17, « Plans, » à la page 87. YouTube Visionnez des vidéos tirées de votre collection YouTube en ligne. Recherchez une vidéo ou parcourez les vidéos sélectionnées, populaires, mises à jour récemment et les plus cotées. Configurez votre compte YouTube et ouvrez une session : évaluez des vidéos, synchronisez vos signets, affichez vos abonnements et bien plus encore. Consultez la section Chapitre 12, « YouTube, » à la page 72. Vidéos Visionnez des films, des séries TV, des podcasts et des vidéos de votre bibliothèque iTunes ou de votre collection de films. Achetez ou louez des films sur l’iPad à partir de l’iTunes Store. Téléchargez des podcasts vidéo. Consultez la section Chapitre 11, « Vidéos, » à la page 68. Contacts Organisez votre carnet d’adresses sur l’iPad et gardez-le à jour sur tous vos appareils iOS avec iCloud. Consultez la section Chapitre 14, « Contacts, » à la page 79. Game Center Découvrez de nouveaux jeux et faites part de vos expériences de jeu à vos amis. Invitez un ami ou proposez une partie à un adversaire. Consultez les classements des autres joueurs. Gagnez des points de réalisation. Consultez la section Chapitre 23, « Game Center, » à la page 111. Chapitre 1 En un coup d’œil 15iTunes Store Recherchez de la musique, des livres audio, des séries TV, des clips vidéo et des films dans l’iTunes Store. Parcourez, écoutez des extraits, achetez et téléchargez les nouvelles sorties, les meilleurs classements et bien plus encore. Louez ou achetez des films, et achetez des séries TV pour les visionner sur l’iPad. Téléchargez des podcasts. Lisez des évaluations ou rédigez les vô- tres sur vos articles préférés dans le Store. Consultez la section Chapitre 19, « iTunes Store, » à la page 96. App Store Recherchez des apps à acheter et télécharger dans l’App Store. Lisez ou rédigez vos propres évaluations pour vos apps préférées. Téléchargez et installez les apps sur votre écran d’accueil. Consultez la section Chapitre 20, « App Store, » à la page 100. Kiosque Conservez dans un seul endroit la totalité de vos abonnements à des apps. Kiosque télécharge automatiquement tout ce qui est nouveau pour chacun de vos abonnements à une app. Tout cela s’exécute en arrière-plan : vous n’avez pas besoin d’interrompre vos activités. Consultez la section Chapitre 21, « Kiosque, » à la page 103. FaceTime Passez des appels vidéo vers d’autres utilisateurs de FaceTime via Wi-Fi. Utilisez la caméra frontale pour parler en face à face, ou la caméra principale pour partager ce que vous voyez. Consultez la section Chapitre 8, « FaceTime, » à la page 60. Appareil photo Prenez des photos et enregistrez des vidéos HD. Visionnez-les sur l’iPad, envoyez-les par courrier électronique, ou téléchargez-les sur votre ordinateur ou Internet. Touchez pour régler l’exposition. Raccourcissez et enregistrez des clips vidéo. Téléchargez directement des vidéos vers YouTube. Consultez la section Chapitre 7, « Appareil photo, » à la page 56. Photo Booth Utilisez la caméra de devant ou de derrière pour prendre un cliché. Ajoutez un effet spécial, tel qu’un tournoiement ou un étirement, avant de prendre un cliché. Les clichés sont enregistrés dans un album de l’app Photos. Consultez la section Chapitre 9, « Photo Booth, » à la page 62. Réglages Personnalisez depuis un seul endroit pratique les réglages de votre iPad : Réseau, Mail, Safari, Musique, Vidéos, Photos, etc. Configurez Cadre photo, les comptes de messagerie, les contacts et les calendriers. Gérez votre compte de données cellulaires. Activez le verrouillage automatique et un code de sécurité. Consultez la section Chapitre 25, « Réglages, » à la page 129. Remarque : Les fonctionnalités et la disponibilité des apps peuvent varier en fonction de la zone géographique où vous achetez et utilisez l’iPad. Affichage en mode portrait ou paysage Vous pouvez afficher les apps intégrées de l’iPad en mode portrait ou paysage. Faites pivoter l’iPad et l’affichage pivote également pour s’adapter automatiquement à la nouvelle orientation de l’écran. 16 Chapitre 1 En un coup d’œilL’orientation paysage convient mieux à l’affichage de pages web dans Safari et à la saisie de texte, par exemple. Les pages web se mettent automatiquement à l’échelle de l’écran plus large, ce qui permet d’agrandir le texte et les images. Le clavier à l’écran devient également plus grand, ce qui peut vous aider à taper plus vite et plus précisément. Verrouillez l’orientation de l’écran pour empêcher que l’affichage ne pivote. Verrouiller l’écran en mode portrait ou mode paysage : Appuyez deux fois sur le bouton principal pour afficher la barre multitâche, puis feuilletez de gauche à droite. Touchez pour verrouiller l’orientation de l’écran. Vous pouvez également régler le bouton latéral pour verrouiller l’orientation de l’écran plutôt que de couper le son des effets sonores et notifications. Dans Réglages, accédez à Général > Le bouton latéral sert à, puis touchez Verrouiller la rotation. Consultez la section « Bouton latéral » à la page 137. Utilisation de l’écran Multi-Touch Les commandes de l’écran Multi-Touch changent en fonction des tâches que vous réalisez. Pour contrôler l’iPad, utilisez vos doigts pour pincer, balayer, toucher et toucher deux fois. Utilisation des gestes pour le multitâche Vous pouvez utiliser des gestes pour le multitâche sur l’iPad pour revenir à l’écran d’accueil, afficher la barre multitâche ou basculer vers une autre app. Revenir à l’écran d’accueil : Pincez avec quatre ou cinq doigts. Afficher la barre multitâche : Balayez l’écran vers le haut avec quatre ou cinq doigts. Basculer entre les apps : Balayez l’écran vers la gauche ou la droite avec quatre ou cinq doigts. Activer ou désactiver les gestes pour le multitâche : Dans Réglages, accédez à Général > Gestes pour le multitâche, puis touchez pour activer ou désactiver cette fonctionnalité. Zoom avant ou arrière Lorsque vous consultez des photos, pages web, courriers électroniques ou plans, vous pouvez les agrandir ou les réduire. Pincez avec deux doigts ou écartez deux doigts. Pour les photos et les pages web, vous pouvez toucher deux fois (rapidement) pour effectuer un zoom avant, puis toucher à nouveau deux fois pour effectuer un zoom arrière. Sur les plans, touchez deux fois pour effectuer un zoom avant et touchez une fois avec deux doigts pour effectuer un zoom arrière. Chapitre 1 En un coup d’œil 17La fonction Zoom est également une fonction d’accessibilité spéciale avec laquelle vous pouvez agrandir l’écran de chaque app pour vous aider à mieux voir ce qui est affiché. Consultez la section « Zoom » à la page 126. Réglage de la luminosité Pour ajuster la luminosité de l’écran, appuyez deux fois le bouton principal pour afficher la barre multitâche. Feuilletez de gauche à droite, puis faites glisser le curseur de luminosité. Luminosité Luminosité Utilisez la fonction Réglage automatique pour régler automatiquement la luminosité de l’écran : dans Réglages, choisissez Luminosité et fond d’écran. Consultez la section « Luminosité et fond d’écran » à la page 133. Utilisation du clavier à l’écran Le clavier à l’écran s’affiche automatiquement chaque fois que vous devez saisir du texte. Utilisez le clavier pour saisir du texte, tel que des coordonnées, des courriers électroniques et des adresses web. Le clavier corrige les erreurs d’orthographe, prédit ce que vous saisissez et apprend à mesure que vous l’utilisez. Consultez la section « Saisie de texte » à la page 30. Utilisation des listes Certaines listes comportent un index sur le côté pour vous aider à naviguer rapidement. Rechercher des éléments dans une liste indexée : Touchez une lettre pour passer directement aux éléments commençant par cette lettre. Faites glisser votre doigt le long de l’index pour faire rapidement défiler la liste. Choisir un élément : Touchez un élément de la liste. En fonction de la liste, le fait de toucher un élément peut entraîner différentes actions, par exemple l’ouverture d’une nouvelle liste, la lecture d’un morceau, l’ouverture d’un message électronique ou l’affichage des coordonnées d’une personne. Revenir à une liste précédente : Touchez le bouton Précédent en haut à gauche. 18 Chapitre 1 En un coup d’œilDémarrage 2 Consultez ce chapitre pour découvrir comment configurer l’iPad, configurer des comptes de courrier électronique, utiliser iCloud, etc. Éléments nécessaires AVERTISSEMENT : Pour éviter tout risque de dommage corporel, lisez attentivement toutes les instructions d’utilisation comprises dans ce guide, ainsi que les consignes de sécurité du Guide d’informations importantes sur le produit de l’iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ ipad avant d’utiliser l’iPad. · Pour utiliser l’iPad, vous avez besoin des éléments suivants :  un identifiant Apple pour certaines fonctionnalités, notamment iCloud, l’App Store et l’iTunes Store, et les achats en ligne ;  une connexion Internet (haut débit recommandé). Pour utiliser l’iPad avec votre ordinateur, vous avez besoin des éléments suivants :  un Mac ou un PC équipé d’un port USB 2.0 et de l’un des systèmes d’exploitation suivants :  Mac OS X version 10.5.8 ou ultérieure ;  Windows 7, Windows Vista, Windows XP Édition Familiale ou Windows XP Professionnel avec Service Pack 3 ou ultérieur ;  iTunes 10,6 ou ultérieur, disponible à la page www.itunes.com/fr/download Configuration de l’iPad Pour configurer et activer l’iPad, allumez-le et suivez l’Assistant réglages. Les instructions à l’écran de l’Assistant réglages vous guident lors de la configuration, notamment lors de la connexion à un réseau Wi-Fi, la connexion à un identifiant Apple ou la création d’un identifiant Apple gratuit, la configuration d’iCloud, l’activation de fonctionnalités recommandées telles que Service de localisation et Localiser mon iPad. Au cours de la configuration, vous pouvez copier vos apps, vos réglages et votre contenu depuis un autre iPad en effectuant une restauration depuis une sauvegarde iCloud ou à partir d’iTunes. Consultez la section « Sauvegarde de l’iPad » à la page 148. Configuration de Mail et d’autres comptes L’iPad fonctionne avec iCloud, Microsoft Exchange et de nombreux fournisseurs de services de messagerie, de contacts et de calendriers populaires. Si vous ne possédez pas encore de compte de messagerie, vous pouvez créer un compte iCloud gratuit lors de la configuration de votre iPad, ou en créer un ultérieurement en accédant à Réglages > iCloud. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. 19Configurer un compte iCloud : Accédez à Réglages > iCloud. Configurer un autre compte : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Vous pouvez ajouter des contacts à l’aide d’un compte LDAP ou CardDAV, si votre entreprise ou votre organisation le prend en charge. Consultez la section « Synchronisation des contacts » à la page 79. Pour en savoir plus sur la configuration d’un compte Microsoft Exchange dans un environnement d’entreprise, consultez la section « Configuration de comptes Microsoft Exchange » à la page 141. Gestion du contenu de votre iPad Vous pouvez transférer des données et des fichiers entre votre iPad et vos autres appareils iOS et ordinateurs à l’aide d’iCloud ou d’iTunes.  iCloud stocke du contenu, notamment de la musique, des photos, etc., et les transfère sans fil sur vos autres appareils iOS et ordinateurs, de façon que toutes vos données soient à jour. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » ci-dessous.  iTunes synchronise de la musique, des vidéos, des photos et bien plus entre votre ordinateur et votre iPad. Les modifications apportées à un appareil s’appliquent à l’autre appareil lors de la synchronisation. Vous pouvez aussi utiliser iTunes pour copier un fichier sur l’iPad et l’utiliser dans une app, ou copier un document créé sur l’iPad sur votre ordinateur. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Vous pouvez utiliser iCloud, iTunes ou les deux selon vos besoins. Par exemple, vous pouvez utiliser Flux de photos iCloud pour transférer automatiquement les photos que vous prenez avec votre iPad sur vos autres appareils, et utiliser iTunes pour synchroniser les albums photo de votre ordinateur avec votre iPad. Remarque : Ne synchronisez pas des éléments de la sous-fenêtre Infos d’iTunes (tels que des contacts, des calendriers et des notes) tout en utilisant iCloud pour maintenir ces données à jour sur vos appareils. Autrement, vous risquez d’obtenir des données en double sur l’iPad. Utilisation d’iCloud iCloud stocke votre contenu, notamment votre musique, vos photos, contacts, calendriers et documents pris en charge. Le contenu stocké dans iCloud est transféré sans fil vers vos autres appareils iOS et ordinateurs, sur lesquels le même compte iCloud est configuré. iCloud est disponible sur les appareils dotés d’iOS 5, sur les Mac dotés d’OS X Lion 10.7.2 ou d’une version ultérieure et sur les ordinateurs Windows dotés du Panneau de configuration iCloud pour Windows (Windows Vista Service Pack 2 ou Windows 7 requis). Parmi les fonctionnalités d’iCloud figurent :  iTunes dans le nuage : télécharger gratuitement vos précédents achats de musique et séries TV iTunes vers l’iPad, au moment qui vous convient.  Apps et livres : télécharger gratuitement les achats que vous avez précédemment effectués dans l’App Store et l’iBookstore, au moment qui vous convient.  Flux de photos : les photos que vous prenez avec un appareil apparaissent automatiquement sur tous vos appareils. Consultez la section « Flux de photos » à la page 59.  Documents dans le nuage : pour les apps compatibles avec iCloud, gardez les documents et données de vos apps à jour entre tous vos appareils. 20 Chapitre 2 Démarrage Mail, Contacts, Calendrier : gardez les contacts de votre messagerie, vos calendriers, notes et rappels à jour entre tous vos appareils.  Sauvegarde : sauvegardez votre iPad dans iCloud automatiquement lorsque l’appareil est relié à une source d’alimentation et connecté à un réseau Wi-Fi. Consultez la section « Copie de sauvegarde avec iCloud » à la page 149.  Localiser mon iPad : localisez votre iPad sur un plan, affichez un message, faites sonner l’appareil, verrouillez l’écran ou effacez les données à distance. Consultez la section « Localiser mon iPad » à la page 42.  Localiser mes amis : suivez votre famille et vos amis (lorsque vous êtes connecté à un réseau WiFi ou cellulaire) grâce à l’app Localiser mes amis. Téléchargez l’app gratuite dans l’App Store.  iTunes Match : lorsque vous êtes inscrit à iTunes Match, toute votre musique, y compris la musique importée de CD ou achetée ailleurs que sur iTunes, apparaît sur tous vos appareils et peut être téléchargée et jouée à la demande. Consultez la section « iTunes Match » à la page 93. iCloud vous donne accès à un compte de messagerie électronique gratuit et à 5 Go de stockage pour vos courriers électroniques, documents et sauvegardes. Vos achats de musique, d’apps, de séries TV et de livres, ainsi que votre Flux de photos, n’utilisent pas votre espace gratuit. Remarque : iCloud n’est pas disponible dans toutes les régions, et ses fonctionnalités varient en fonction de l’endroit. Pour en savoir plus sur iCloud, accédez à la page www.apple.com/fr/icloud. Se connecter ou créer un compte iCloud : Accédez à Réglages > iCloud. Si vous disposez d’un abonnement à MobileMe, vous pouvez effectuer un transfert vers iCloud à partir d’un ordinateur Mac ou Windows à l’adresse www.me.com/move/fr, jusqu’au 30 juin 2012. Activer ou désactiver les services iCloud Accédez à Réglages > iCloud. Activer les sauvegardes iCloud Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde. Localiser votre iPad Accédez à la page www.icloud.com/fr, connectez-vous avec votre identifiant Apple, puis choisissez Localiser mon iPad. Important : Sur votre iPad, dans Réglages > iCloud, la fonction Localiser mon iPad doit être activée pour que votre iPad puisse être localisé. Acheter davantage d’espace de stockage iCloud Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde, puis touchez Acheter plus de stockage. Pour en savoir plus sur l’achat d’espace de stockage iCloud, consultez la section help.apple.com/fr/icloud. Consulter et télécharger des achats antérieurs dans l’iTunes Store Accédez à l’iTunes Store, puis touchez Achats . Consulter et télécharger des achats antérieurs dans l’App Store Accédez à l’App Store, puis touchez Achats . Consulter et télécharger des achats iBookstore antérieurs Accédez à iBooks, touchez Store, puis touchez Achats . Activer ou désactiver Flux de photos : Accédez à Réglages > iCloud > Flux de photos. Activer les téléchargements automatiques pour la musique, les apps ou les livres Accédez à Réglages > Store. Pour en savoir plus sur iCloud, accédez à la page www.apple.com/fr/icloud. Pour obtenir des informations d’assistance, consultez la page www.apple.com/fr/support/icloud. Chapitre 2 Démarrage 21Synchronisation avec iTunes La synchronisation avec iTunes copie des données à partir d’un ordinateur vers l’iPad, et vice versa. Pour synchroniser, connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB ou configurez une synchronisation automatique d’iTunes par Wi-Fi. Vous pouvez régler iTunes de manière à synchroniser votre musique, vos photos, vos vidéos, vos podcasts, vos apps, etc. Pour en savoir plus sur la synchronisation de l’iPad avec un ordinateur, ouvrez iTunes puis sélectionnez Aide iTunes dans le menu Aide. Configurer la synchronisation iTunes sans fil : Connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB. Sur iTunes, activez « Synchroniser par connexion Wi-Fi » dans la sous-fenêtre Résumé de l’appareil. Lorsque la synchronisation Wi-Fi est activée, l’iPad se synchronise automatiquement chaque jour. L’iPad doit être connecté à une source d’alimentation. L’iPad et votre ordinateur doivent être connectés au même réseau sans fil, et iTunes doit être ouvert sur l’ordinateur. Pour en savoir plus, consultez la section « Synchronisation Wi-Fi d’iTunes ». Astuces pour la synchronisation avec iTunes  Si vous utilisez iCloud pour stocker vos contacts, calendriers, signets et notes, ne les synchronisez pas également sur votre iPad à l’aide d’iTunes.  Les achats effectués avec l’iPad dans l’iTunes Store ou l’App Store sont synchronisés vers votre bibliothèque iTunes. Vous pouvez également acheter ou télécharger du contenu et des apps depuis l’iTunes Store sur votre ordinateur, puis les synchroniser sur votre iPad.  Dans la sous-fenêtre Résumé de l’appareil, configurez iTunes pour synchroniser automatiquement l’iPad lorsqu’il est connecté à votre ordinateur. Pour temporairement passer outre, maintenez enfoncées les touches Commande et Option (sur un Mac) ou Maj et Contrôle (sur un PC) jusqu’à ce que l’iPad apparaisse dans la barre latérale.  Dans la sous-fenêtre Résumé de l’appareil, sélectionnez « Chiffrer la sauvegarde » pour chiffrer les informations stockées sur votre ordinateur au moment où iTunes crée une sauvegarde. Les sauvegardes chiffrées sont identifiées par une icône de cadenas et un mot de passe est né- cessaire pour restaurer les sauvegardes. Si vous ne sélectionnez pas cette option, les mots de passe (tels que ceux pour les comptes de messagerie) ne sont pas inclus dans la sauvegarde et doivent être saisis à nouveau si vous utilisez la sauvegarde pour restaurer l’iPad.  Dans la sous-fenêtre Infos de l’appareil, lorsque vous synchronisez des comptes de messagerie, seuls les réglages sont transférés de votre ordinateur vers l’iPad. Les modifications apportées à un compte de messagerie sur l’iPad n’ont aucun effet sur le compte de votre ordinateur.  Dans la sous-fenêtre Infos de l’appareil, cliquez sur Avancé pour sélectionner les options vous permettant de remplacer, lors de la prochaine synchronisation, les informations qui se trouvent sur l’iPad par celles qui se trouvent sur votre ordinateur.  Si vous écoutez une partie d’un podcast ou d’un livre audio, l’endroit où vous vous êtes arrêté est inclus lors de la synchronisation du contenu avec iTunes. Si vous avez commencé l’écoute sur l’iPad, vous pouvez reprendre où vous vous êtes arrêté en utilisant iTunes sur votre ordinateur, et inversement.  Dans la sous-fenêtre Photos de l’appareil, vous pouvez synchroniser des photos et des vidéos à partir d’un dossier sur votre ordinateur. 22 Chapitre 2 DémarrageConnexion de l’iPad à votre ordinateur Utilisez le câble Dock Connector vers USB inclus pour connecter l’iPad à votre ordinateur. La connexion de l’iPad à votre ordinateur vous permet de synchroniser des données, de la musique et d’autres contenus avec iTunes. Vous pouvez également effectuer une synchronisation sans fil avec iTunes. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes ». Sauf si l’iPad est en cours de synchronisation avec votre ordinateur, vous pouvez le déconnecter à tout moment. Si vous le faites pendant une synchronisation, il se peut que certaines données ne soient pas synchronisées jusqu’à la prochaine synchronisation entre l’iPad et votre ordinateur. Annuler une synchronisation : Faites glisser le curseur sur l’iPad. Visualisation du guide de l’utilisateur sur l’iPad Vous pouvez consulter le Guide de l’utilisateur de l’iPad sur l’iPad dans Safari. Vous pouvez également installer l’app gratuite iBooks et télécharger le guide dans l’iBookstore. Consulter le guide de l’utilisateur dans Safari : Dans Safari, touchez , puis le signet Guide de l’utilisateur de l’iPad. Vous pouvez également consulter la page http://support.apple.com/fr_FR/ manuals/ipad. Ajouter l’icône du guide de l’utilisateur à l’écran d’accueil : Touchez , puis touchez « Ajouter à l’écran d’accueil ». Consulter le guide de l’utilisateur dans iBooks : Si vous n’avez pas installé iBooks, ouvrez l’App Store, recherchez « iBooks », puis installez l’app. Ouvrez iBooks et touchez Store. Recherchez « Guide de l’utilisateur de l’iPad », puis sélectionnez et téléchargez le guide. Batterie L’iPad est doté d’une batterie interne rechargeable. Pour en savoir plus sur les batteries de l’iPad, consultez la page www.apple.com/fr/batteries/ipad.html. Recharge de la batterie AVERTISSEMENT : Pour prendre connaissance des consignes de sécurité importantes concernant la recharge de l’iPad, consultez le Guide d’informations importantes sur le produit iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ipad. L’icône représentant une batterie située en haut à droite de la barre d’état indique le niveau de charge ou la progression de l’opération de charge de la batterie. Pas de charge en cours Pas de charge en cours Charge en cours Charge en cours Chargé Chargé Chapitre 2 Démarrage 23Recharger la batterie : La meilleure manière de recharger la batterie de l’iPad est de connecter l’iPad à une prise de courant à l’aide du câble Dock Connector vers USB et de l’adaptateur secteur USB 10 W. Lorsque vous connectez l’iPad à un port USB 2.0 sur un Mac avec le câble Dock Connector vers USB, l’iPad peut se charger lentement lors de la synchronisation. Important : La batterie de l’iPad peut se décharger au lieu de se recharger si l’iPad est connecté à un PC, à un ordinateur éteint, en mode veille ou en mode de suspension d’activité, à un concentrateur USB ou au port USB d’un clavier. Si votre Mac ou PC ne fournit pas une alimentation suffisante pour recharger votre iPad, un message « Aucune recharge en cours » apparaît dans la barre d’état. Pour recharger l’iPad, déconnectez-le de votre ordinateur et connectez-le à une prise secteur à l’aide du câble Dock Connector vers USB et de l’adaptateur secteur USB 10 W. Important : Si le niveau de la batterie de l’iPad est très faible, une des images suivantes peut s’afficher afin d’indiquer que l’iPad ne pourra être utilisé qu’après vingt minutes de charge. Si l’alimentation de l’iPad est extrêmement faible, il se peut que l’écran reste éteint. Jusqu’à deux minutes peuvent s’écouler avant qu’apparaisse l’une des images de faible charge. ouou Prolongation de la durée de vie de la batterie L’iPad utilise une batterie au lithium-ion. Pour en savoir plus sur le prolongement de la durée de vie de la batterie de votre iPad, consultez la page www.apple.com/fr/batteries/ipad.html. Remplacement de la batterie La batterie de l’iPad n’est pas remplaçable par l’utilisateur. Elle ne peut l’être que par un Centre de Services Agréé Apple (CSAA). Le nombre de cycles de recharge des batteries rechargeables reste limité et il peut s’avérer nécessaire de les remplacer. Les Centres de Services Agréés Apple recyclent également les batteries d’iPad selon la législation et la réglementation locales en vigueur. Pour en savoir plus, consultez www.apple.com/fr/batteries/replacements.html. 24 Chapitre 2 DémarrageUtilisation et entretien de l’iPad Il est important d’utiliser l’iPad dans une posture confortable et de prendre des pauses fréquentes. Utilisez l’iPad sur vos genoux, une table, un étui ou une station d’accueil en guise de support. Manipulez l’iPad avec précaution pour protéger son apparence. Pour éviter de rayer ou d’érafler l’écran, vous pouvez utiliser l’un des nombreux étuis vendus séparément. Pour nettoyer l’iPad, débranchez tous les câbles et éteignez l’iPad (maintenez le bouton Veille/ Éveil enfoncé jusqu’à l’apparition du curseur rouge, puis faites glisser le curseur à l’écran). Utilisez un tissu doux, légèrement humide et sans peluche. Évitez toute pénétration d’humidité dans les orifices de l’appareil. N’utilisez pas de produit lave-vitre, de détergent domestique, d’aérosol, de solvant, d’alcool, d’ammoniac ni de produit abrasif pour nettoyer l’iPad. L’écran de l’iPad dispose d’une protection oléophobe. Il vous suffit de l’essuyer avec un chiffon doux et non pelucheux pour retirer les corps gras déposés par vos mains. Les propriétés oléophobes de ce film diminuent avec le temps et une utilisation normale. Évitez de frotter l’écran avec un matériau abrasif, afin de ne pas affecter davantage ses propriétés oléophobes et de ne pas le rayer. Pour en savoir plus sur la manipulation de l’iPad, consultez le Guide d’informations importantes sur le produit de l’iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ipad. Chapitre 2 Démarrage 25Notions élémentaires 3 Lisez ce chapitre pour découvrir comment utiliser les apps sur l’iPad. Vous apprendrez également à effectuer des recherches, imprimer, partager des fichiers, etc. Utilisation des apps L’écran Multi-Touch haute résolution et des gestes simples des doigts rendent facile l’utilisation des apps de l’iPad. Ouvrez une app en touchant son icône. Vous pouvez basculer entre les apps, modifier l’ordre des apps et les organiser dans des dossiers. Ouverture d’apps et basculement entre apps Ouvrir une app : Touchez son icône sur l’écran d’accueil. Revenir à l’écran d’accueil : Appuyez sur le bouton principal ou pincez l’écran avec quatre ou cinq doigts. La fonctionnalité multitâche vous permet d’exécuter certaines apps en tâches de fond, de manière à pouvoir basculer entre les apps que vous utilisez. Consulter les apps utilisées le plus récemment : Touchez deux fois le bouton principal . Les apps utilisées le plus récemment apparaissent dans la barre multitâche située au bas de l’écran. Feuilletez vers la gauche pour en voir davantage. Forcer une app à quitter : Touchez l’icône de l’app et maintenez le doigt dessus jusqu’à ce qu’elle se mette à bouger, puis touchez . L’app est à nouveau ajoutée à la liste des apps récentes la prochaine fois que vous l’ouvrez. Verrouiller l’orientation de l’écran ou utiliser les commandes de la musique : Appuyez deux fois sur le bouton principal , puis feuilletez au bas de l’écran de gauche à droite. 26Le verrou d’orientation de l’écran, le curseur de luminosité et les commandes de la musique apparaissent. Luminosité Luminosité Verrouillage de O·RULHQWDWLRQGHO·pFUDQ Verrouillage de O·RULHQWDWLRQGHO·pFUDQ Réglage de la musique Réglage de la musique Supprimer une app de l’écran d’accueil : Maintenez le doigt sur l’icône de l’app jusqu’à ce qu’elle se mette à bouger et que apparaisse. Touchez pour supprimer l’app, puis appuyez sur le bouton principal . Important : Lorsque vous supprimez une app de l’iPad, vous supprimez également les documents et les données créés par cette app. Défilement Faites glisser votre doigt vers le haut ou le bas pour faire défiler verticalement. Vous pouvez également faire défiler latéralement dans les apps telles que Safari, Photos et Plans. Lorsque vous faites glisser votre doigt, vous ne choisissez et n’activez aucune fonction sur l’écran. Feuilletez pour faire défiler rapidement. Vous pouvez attendre que le défilement s’arrête ou toucher n’importe quel endroit de l’écran pour l’arrêter immédiatement. Si vous touchez l’écran pour arrêter le défilement, vous ne risquez pas de sélectionner ou d’activer des éléments affichés. Chapitre 3 Notions élémentaires 27Pour faire défiler rapidement jusqu’au début d’une liste, d’une page web ou d’un message électronique, touchez la barre d’état en haut de l’écran. Personnalisation de l’écran d’accueil Vous pouvez personnaliser la disposition des icônes des apps sur l’écran d’accueil (y compris les icônes du Dock du bas de l’écran). Réorganisation des icônes Vous pouvez créer des écrans d’accueil supplémentaires et organiser vos apps sur plusieurs écrans d’accueil. Modifier la disposition des icônes : 1 Maintenez le doigt sur n’importe quelle app de l’écran d’accueil jusqu’à ce qu’elle se mette à bouger. 2 Réorganisez les apps en les faisant glisser. 3 Appuyez sur le bouton principal pour enregistrer votre disposition. Déplacer une icône vers un autre écran Lorsque vous changez la disposition des icônes, faites en glisser une vers l’extrémité droite de l’écran jusqu’à ce qu’un nouvel écran apparaisse. Vous pouvez revenir à un écran précédent et faire glisser d’autres icônes vers le nouvel écran. Créer des écrans d’accueil supplémentaires Alors que vous changez la disposition des icônes, balayez jusqu’à l’écran d’accueil le plus à droite et faites glisser une app vers le bord droit de l’écran. Il est possible de créer jusqu’à 11 écrans d’accueil. Les points qui apparaissent au-dessus du Dock indiquent le nombre d’écrans disponibles et celui qui est actuellement affiché. Accéder à un autre écran d’accueil Feuilletez l’écran vers la gauche ou la droite, ou touchez à gauche ou à droite de la rangée de points. Atteindre le premier écran d’accueil Appuyer sur le bouton principal . Réinitialiser la disposition d’origine de l’écran d’accueil Dans Réglages, accédez à Général > Réinitialiser, puis touchez Réinitialiser l’écran d’accueil. La réinitialisation de l’écran d’accueil supprime les dossiers que vous avez créés et lui applique le fond d’écran par défaut. Lorsque vous connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB, vous pouvez réorganiser les icônes de l’écran d’accueil, ainsi que l’ordre des écrans, sur iTunes. Sélectionnez l’iPad dans la barre latérale d’iTunes, puis cliquez sur l’onglet Apps. 28 Chapitre 3 Notions élémentairesOrganisation à l’aide de dossiers Vous pouvez utiliser des dossiers pour organiser les icônes sur l’écran d’accueil. Vous pouvez placer jusqu’à 20 icônes dans un dossier. L’iPad nomme automatiquement chaque dossier à sa création en fonction des icônes utilisées pour le créer, mais vous pouvez modifier le nom. Vous pouvez modifier la disposition des dossiers en les faisant glisser sur l’écran d’accueil ou en les déplaçant vers un nouvel écran d’accueil ou vers le Dock. Créer un dossier : Touchez une icône de l’écran d’accueil et gardez le doigt dessus jusqu’à ce que les icônes se mettent à bouger, puis faites glisser l’icône sur une autre. L’iPad crée un nouveau dossier contenant les deux icônes et affiche le nom du dossier. Vous pouvez toucher le champ du nom pour saisir un autre nom. Ajouter une icône à un dossier Lorsque les icônes bougent, faites glisser l’icône sur le dossier. Supprimer une icône d’un dossier Pendant que vous modifiez la disposition des icônes, touchez pour ouvrir le dossier puis faites glisser l’icône hors du dossier. Ouvrir un dossier Touchez le dossier. Vous pouvez alors toucher une icône d’app pour ouvrir l’app correspondante. Fermer un dossier Touchez hors du dossier ou appuyez sur le bouton principal. Supprimer un dossier Supprimez toutes les icônes du dossier. Ce dernier est automatiquement supprimé lorsqu’il est vide. Renommer un dossier Pendant que vous modifiez la disposition des icônes, touchez le nom du dossier en haut et utilisez le clavier pour saisir un nouveau nom. Lorsque vous avez terminé l’organisation de votre écran d’accueil, appuyez sur le bouton principal pour enregistrer vos modifications. De nombreuses apps, notamment Mail et l’App Store, affichent sur leur icône de l’écran d’accueil une pastille dotée d’un numéro (pour indiquer le nombre d’éléments entrants) ou un point d’exclamation (pour indiquer un problème). Si l’app est contenue dans un dossier, la pastille apparaît également sur le dossier. Une pastille numérotée indique le nombre d’éléments dont vous ne vous êtes pas encore occupé, par exemple des messages électroniques entrants et des mises à jour d’applications à télécharger. Une pastille d’alarme indique la présence d’un problème lié à l’app. Changement de fond d’écran Vous pouvez choisir les images ou les photos que vous souhaitez utiliser comme fond d’écran de l’écran verrouillé et de l’écran d’accueil. Choisissez une image fournie avec l’iPad, ou une photo de votre album Pellicule ou d’un autre album présent sur votre iPad. Choisir le fond d’écran : 1 Dans Réglages, accédez à Luminosité et fond d’écran, touchez l’image des écrans de verrouillage et d’accueil, puis touchez Fond d’écran ou Photos enregistrées. 2 Touchez pour choisir une image ou une photo. Si vous choisissez une photo, faites-la glisser ou pincez-la pour la déplacer ou la redimensionner jusqu’à ce qu’elle ait l’aspect souhaité. 3 Touchez Écran verrouillé, Écran d’accueil ou Les deux. Chapitre 3 Notions élémentaires 29Saisie de texte Le clavier à l’écran s’affiche automatiquement chaque fois que vous devez saisir du texte. Utilisez le clavier pour saisir du texte, tel que des coordonnées, des courriers électroniques et des adresses web. Le clavier corrige les erreurs d’orthographe, prédit ce que vous saisissez et apprend à mesure que vous l’utilisez. Vous pouvez également taper du texte sur un clavier sans fil Apple. Lorsque vous utilisez un clavier externe, le clavier à l’écran ne s’affiche pas. Consultez la section « Utilisation d’un clavier sans fil Apple » à la page 34. Saisie de texte Suivant l’app que vous utilisez, le clavier intelligent peut automatiquement suggérer des corrections pendant que vous tapez pour éviter les fautes d’orthographe. Saisir du texte : Touchez un champ de texte, par exemple dans une note ou un nouveau contact, pour activer le clavier, puis touchez des touches du clavier. Si vous touchez la mauvaise touche, vous pouvez faire glisser votre doigt jusqu’à la bonne. La lettre n’est pas validée tant que vous n’éloignez pas votre doigt de la touche. Supprimer le caractère précédent Touchez . Saisir rapidement un point et une espace Touchez deux fois la barre d’espace. Pour désactiver cette fonctionnalité, accédez à Réglages > Général > Clavier. Écrire en majuscules Touchez la touche Maj avant de toucher une lettre. Vous pouvez également maintenir la touche Maj enfoncée, puis faire glisser votre doigt sur une lettre. Activer le verrouillage des majuscules Touchez deux fois la touche Maj . La touche Maj devient bleue et toutes les lettres que vous tapez s’affichent en majuscules. Touchez la touche Maj pour déverrouiller les majuscules. Pour désactiver cette fonctionnalité, accédez à Réglages > Général > Clavier. Saisir des chiffres, la ponctuation ou des symboles Touchez la touche des chiffres . Touchez la touche des symboles pour afficher des signes de ponctuation et des symboles complémentaires. Saisir des lettres accentuées ou d’autres caractères secondaires Maintenez le doigt sur la touche la plus proche, puis faites glisser pour choisir une variante. Utiliser la correction automatique pour saisir « votre » Saisissez « vostre ». Par exemple, saisissez « vostre » pour obtenir « votre ». 30 Chapitre 3 Notions élémentairesRégler les options de saisie Accédez à Réglages > Général > Clavier. Masquer le clavier à l’écran Touchez la touche Clavier . Dictée Sur un iPad prenant en charge la dictée, vous pouvez dicter du texte plutôt que de le saisir sur le clavier à l’écran. Par exemple, vous pouvez dicter un message dans Mail ou une note dans Notes. Pour utiliser la dictée, l’iPad doit être connecté à Internet. Activer la dictée : accédez à Réglages > Général > Clavier > Dictée. Touchez pour commencer la dictée. Touchez pour commencer la dictée. Dicter du texte : Sur le clavier à l’écran, touchez , puis dictez. Lorsque vous avez fini, touchez à nouveau . Ajouter à un message : Touchez à nouveau et continuez la dictée. Saisir des signes de ponctuation : Dites le signe de ponctuation. Remarque : La fonction Dictée n’est pas disponible dans toutes les langues et toutes les régions, et ses fonctionnalités peuvent varier selon les régions. Des frais de données cellulaires peuvent s’appliquer. Modification de texte Avec l’écran Multi-Touch, il est facile de modifier le texte que vous saisissez. Une loupe à l’écran vous aide à positionner le point d’insertion à l’endroit précis de votre choix. Des poignées vous permettent de sélectionner plus ou moins de texte. Vous pouvez également couper, copier et coller du texte et des photos dans des apps ou d’une app à une autre. Positionner le point d’insertion : Touchez l’écran et gardez le doigt dessus pour afficher la loupe, puis faites glisser le doigt pour positionner le point d’insertion. Chapitre 3 Notions élémentaires 31Sélectionner du texte : Touchez le point d’insertion pour afficher les boutons de sélection. Touchez Sélectionner pour sélectionner le mot attenant ou Tout sélectionner pour sélectionner tout le texte. Vous pouvez également toucher deux fois un mot pour le sélectionner. Faites glisser les poignées pour sélectionner plus ou moins de texte. Dans les documents en lecture seule, tels que les pages web ou les courriers électroniques que vous recevez, maintenez le doigt sur un mot pour le sélectionner. Points G·DFFURFKH Points G·DFFURFKH Couper ou copier du texte Sélectionnez du texte, puis touchez Couper ou Copier. Coller du texte Touchez le point d’insertion, puis touchez Coller pour insérer le dernier texte que vous avez coupé ou copié. Vous pouvez également sélectionner du texte, puis toucher Coller pour le remplacer. Annuler la dernière modification Secouez l’iPad. Mettre du texte en gras, en italique ou le souligner Touchez (si l’icône est disponible), puis touchez B/I/U. Trouver la définition d’un mot Touchez un mot pour le sélectionner, puis touchez Définition. Trouver des mots alternatifs Touchez un mot, touchez Sélectionner, Suggérer, puis un des mots suggérés. Justifier du texte Le cas échéant, sélectionnez le texte que vous souhaitez justifier, puis toucher la flèche vers la droite ou la flèche vers la gauche. Dispositions de clavier Sur l’iPad, vous pouvez saisir sur un clavier dissocié qui se trouve en bas de l’écran ou un clavier détaché situé au milieu de l’écran. Utiliser un clavier dissocié Maintenez le doigt sur la touche Clavier , faites glisser votre doigt sur Dissocier, puis relâchez. Déplacer le clavier Maintenez le doigt sur , faites glisser le doigt sur Détacher pour déplacer le clavier au milieu de l’écran, puis relâchez. Revenir à un clavier complet Maintenez le doigt sur la touche Clavier , faites glisser votre doigt sur Ancrer et réunir, puis relâchez. Revenir à un clavier complet au bas de l’écran Maintenez le doigt sur la touche Clavier , faites glisser votre doigt sur Ancrer, puis relâchez. 32 Chapitre 3 Notions élémentairesActiver et désactiver Clavier dissocié Accédez à Réglages > Général > Clavier > Clavier dissocié, puis touchez pour activer ou désactiver cette fonctionnalité. Vous pouvez utiliser Réglages pour définir les dispositions du clavier tactile et de vos claviers matériels. Les dispositions disponibles dépendent de la langue choisie. Consultez la section L’annexe B, « Claviers internationaux, » à la page 142. Pour chaque langue, vous pouvez choisir des dispositions différentes pour le clavier logiciel à l’écran et les claviers matériels externes. La disposition du clavier logiciel détermine la disposition du clavier tactile de votre iPad. La disposition du clavier matériel détermine la disposition d’un clavier sans fil Apple connecté à votre iPad. Consultez la section « Utilisation d’un clavier sans fil Apple » à la page 34. Sélectionner une disposition de clavier matériel ou logiciel Accédez à Réglages > Général > International > Claviers, touchez une langue, puis choisissez une disposition de clavier logiciel ou matériel. Ajouter ou supprimer un clavier international Accédez à Réglages > Général > International > Claviers. Utiliser un clavier international Maintenez le doigt sur la touche de globe sur le clavier à l’écran pour afficher une liste des langues activées, puis faites glisser votre doigt pour choisir une langue. Consultez la section L’annexe B, « Claviers internationaux, » à la page 142. Correction automatique et vérification de l’orthographe Pour de nombreuses langues, l’iPad corrige automatiquement les fautes d’orthographe ou fait des suggestions à mesure de la saisie. Lorsque l’iPad suggère un mot, vous pouvez accepter la suggestion sans interrompre la saisie. Accepter la suggestion : Saisissez une espace, un signe de ponctuation ou le caractère de retour. Refuser une suggestion : Terminez de saisir le mot comme vous le souhaitez, puis touchez le « X » à côté de la suggestion. Chaque fois que vous rejetez une suggestion pour un même mot, il devient plus probable que l’iPad accepte le mot. L’iPad peut également souligner des mots que vous avez déjà saisis et qui pourraient être mal orthographiés. Chapitre 3 Notions élémentaires 33Remplacer un mot mal orthographié Touchez le mot, puis touchez l’une des autres orthographes. Si le mot que vous souhaitez saisir n’apparaît pas, saisissez-le à nouveau. Activer et désactiver la correction automatique ou la vérification orthographique Accédez à Réglages > Général > Clavier. Ajouter un mot au dictionnaire clavier Accédez à Réglages > Général > Clavier. Touchez Ajouter un raccourci. Saisissez le mot dans le champ Expression, mais laissez le champ Raccourci vide. Ainsi, le mot est ajouté au dictionnaire clavier et ne sera plus identifié comme étant mal orthographié lorsque vous le saisirez. Raccourcis Les raccourcis vous permettent de ne saisir que quelques caractères au lieu d’un mot ou d’une expression plus longs. Le texte complet apparaît dès que vous saisissez le raccourci. Par exemple, le raccourci « bjr » saisit le texte complet « bonjour ». Créer un raccourci : Accédez à Réglages > Général > Clavier, puis touchez Ajouter un raccourci. Pour ajouter un mot ou une expression au dictionnaire clavier de façon que l’iPad n’essaye pas de le corriger ou de le remplacer, laissez le champ Raccourci vide. Modifier un raccourci : Accédez à Réglages > Général > Clavier, puis touchez le raccourci. Utilisation d’un clavier sans fil Apple En plus du clavier à l’écran, vous pouvez également utiliser un clavier sans fil Apple avec l’iPad. Le clavier sans fil Apple se connecte à l’aide de Bluetooth. Vous devez donc le jumeler à votre iPad. Consultez la section « Jumelage d’appareils Bluetooth » à la page 40. Une fois le clavier jumelé avec l’iPad, il se connecte chaque fois que le clavier est à portée (jusqu’à 10 m). Vous savez que le clavier est connecté si le clavier tactile n’apparaît pas lorsque vous touchez un champ de texte. Changer de langue pendant l’utilisation d’un clavier matériel : Maintenez le doigt sur la touche Commande et touchez la barre d’espace pour afficher une liste des langues disponibles. Touchez à nouveau la barre d’espace pour choisir une langue. Déconnecter un clavier sans fil de l’iPad : Maintenez enfoncé le bouton d’alimentation du clavier jusqu’à l’extinction du voyant vert. L’iPad déconnecte le clavier lorsqu’il est hors de portée. Annuler le jumelage entre un clavier sans fil et l’iPad : Dans Réglages, accédez à Général > Bluetooth, touchez à côté du nom du clavier, puis touchez « Oublier cet appareil ». Vous avez la possibilité d’appliquer différentes dispositions à un clavier sans fil. Consultez les sections L’annexe B, « Claviers internationaux, » à la page 142 et « Dispositions de clavier » à la page 32. 34 Chapitre 3 Notions élémentairesRecherche Vous pouvez effectuer des recherches dans les apps intégrées à l’iPad, notamment Mail, Calendrier, Musique, Vidéos, Notes et Contacts. Effectuez une recherche dans une app particulière ou dans toutes les apps à la fois à l’aide de Spotlight. Accéder à la fonction Recherche : Depuis l’écran d’accueil, feuilletez vers la droite ou appuyez sur le bouton principal . Sur la page Recherche, vous pouvez appuyer sur le bouton principal pour revenir à l’écran d’accueil principal. Effectuer une recherche sur l’iPad : Sur la page Recherche, saisissez du texte dans le champ Recherche. Les résultats de la recherche apparaissent automatiquement à mesure que vous tapez. Touchez Rechercher pour masquer le clavier et afficher plus de résultats. Touchez un élément dans la liste des résultats pour l’ouvrir. Les icônes qui apparaissent à gauche des résultats de la recherche indiquent l’app dont proviennent les résultats. En haut de la liste, l’iPad affiche les meilleurs résultats en fonction des recherches précédentes. Au bas de la liste, les résultats de recherche comprennent également des options pour rechercher sur le Web ou dans Wikipedia. La liste suivante présente les apps dans lesquelles s’effectue la recherche et le type d’informations recherchées dans chaque app : App Éléments recherchés Contacts Le prénom, le nom et la raison sociale Mail Les champs À, De et Objet de tous les comptes (le texte des messages est ignoré) Calendrier Le nom de l’événement, les invités, le lieu et les notes Musique La musique (noms des morceaux, artistes et albums), ainsi que les titres des podcasts, des vidéos et des livres audio Notes Le texte des notes les messages. Le titre et le texte des messages Rappels Titres Chapitre 3 Notions élémentaires 35Recherche effectue également une recherche dans le nom des apps intégrées et installées sur l’iPad. Si vous disposez de nombreuses apps, vous pouvez utiliser Spotlight pour les rechercher et les ouvrir. Ouvrir une app à partir de Recherche : Saisissez une partie ou la totalité du nom de l’app, puis touchez-la pour l’ouvrir. Vous pouvez sélectionner les apps sur lesquelles doit porter la recherche et définir l’ordre dans lequel elles sont traitées. Dans Réglages, accédez à Général > Recherche Spotlight. Impression L’iPad peut imprimer sans fil sur les imprimantes compatibles AirPrint. Vous pouvez imprimer à partir des apps intégrées sur l’iPad suivantes :  Mail : messages électroniques et pièces jointes affichables  Photos et Appareil photo : photos  Safari : pages web, fichiers PDF et pièces jointes affichables  iBooks : fichiers PDF  Notes : note actuellement affichée  Plans : vue d’un plan affiché à l’écran D’autres apps disponibles dans l’App Store prennent également en charge AirPrint. Une imprimante compatible AirPrint ne requiert pas de logiciel d’imprimante. Elle doit seulement être connectée au même réseau Wi-Fi que l’iPad. Si vous ne savez pas si votre imprimante est compatible AirPrint, consultez sa documentation. Pour en savoir plus sur AirPrint, consultez la page support.apple.com/kb/ HT4356?viewlocale=fr_FR. Impression d’un document AirPrint utilise votre réseau Wi-Fi pour envoyer sans fil des tâches d’impression à votre imprimante. L’iPad et l’imprimante doivent être sur le même réseau Wi-Fi. Imprimer un document : 1 Touchez ou (suivant l’app que vous utilisez), puis touchez Imprimer. 2 Touchez Sélection pour sélectionner une imprimante. 3 Configurez les options d’imprimante, telles que le nombre de copies et l’impression recto verso (si votre imprimante la prend en charge). Certaines apps vous permettent de configurer un intervalle de pages à imprimer. 36 Chapitre 3 Notions élémentaires4 Touchez Imprimer. Si vous appuyez deux fois sur le bouton principal pendant l’impression d’un document, l’app Impression apparaît comme app la plus récente. L’icône affiche une pastille indiquant combien de documents, y compris le document en cours d’impression, sont prêts à imprimer. Consulter le statut d’une tâche d’impression Appuyez deux fois sur le bouton principal , touchez l’icône Impression, puis sélectionnez une tâche d’impression. Annuler une tâche d’impression Appuyez deux fois sur le bouton principal , touchez l’icône Impression, sélectionnez la tâche d’impression puis touchez Annuler l’impression. Chapitre 3 Notions élémentaires 37Partage de fichiers Partage de fichiers vous permet de transférer des fichiers avec un câble Dock Connector vers USB entre l’iPad et votre ordinateur à l’aide d’iTunes. Vous pouvez partager des fichiers créés avec une app compatible et enregistrés dans un format pris en charge. Les apps qui prennent en charge le partage de fichiers figurent sur iTunes parmi la liste des apps compatibles avec le partage de fichiers. Pour chaque app, la liste Fichiers affiche les documents qui se trouvent sur l’iPad. Consultez la documentation de l’app pour obtenir des informations sur le partage des fichiers. Toutes les apps ne prennent pas en charge cette fonctionnalité. Transférer un fichier de l’iPad vers votre ordinateur : Sur iTunes, accédez à la sous-fenêtre Applications de votre appareil. Dans la section Partage de fichiers, sélectionnez une app dans la liste. Sur la droite, sélectionnez le fichier à transférer puis cliquez sur « Enregistrer dans ». Transférer un fichier de votre ordinateur vers l’iPad : Sur iTunes, accédez à la sous-fenêtre Applications de votre appareil. Dans la section Partage de fichiers, sélectionnez une application, puis cliquez sur Ajouter. Le fichier est immédiatement transféré sur votre appareil pour être utilisé avec l’app choisie. Supprimer un fichier de l’iPad : Sur iTunes, accédez à la sous-fenêtre Applications de votre appareil. Sélectionnez le fichier dans la liste Fichiers de la section Partage de fichiers de la sous-fenêtre Apps, puis appuyez sur la touche Supprimer. Notifications Le Centre de notifications affiche vos alertes dans un seul emplacement, notamment vos alertes concernant les éléments suivants :  Rappels  Événements de calendrier  Nouveaux courriers électroniques  Nouveaux messages  Demandes d’amis (Game Center) Les alertes apparaissent également sur l’écran verrouillé, ou brièvement en haut de l’écran lorsque vous utilisez l’iPad. Vous pouvez consulter toutes les alertes en cours dans le Centre de notifications. 38 Chapitre 3 Notions élémentairesAfficher le Centre de notifications Balayez vers le bas depuis le haut de l’écran. Répondre à une alerte dans le Centre de notifications Touchez l’alerte. Répondre à une alerte sur l’écran verrouillé Balayez l’alerte de gauche à droite. Supprimer une alerte du Centre de notifications Touchez , puis touchez Effacer. Régler les options des notifications Accédez à Réglages > Notifications. Twitter Connectez-vous à votre compte Twitter (ou créez un compte) dans Réglages pour activer les Tweets avec des pièces jointes provenant des apps suivantes :  Appareil photo ou Photos : avec une photo de votre album Pellicule ;  Safari : avec une page web ;  Plans : avec un lieu ;  YouTube : avec une vidéo. Se connecter à un compte Twitter (ou en créer un) : 1 Accédez à Réglages > Twitter. 2 Saisissez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe pour un compte existant, ou touchez Créer un compte. Pour ajouter un autre compte, touchez Ajouter un compte. Envoyer une photo, une vidéo ou une page web par Twitter Affichez l’élément, touchez , puis touchez Tweet. Si n’apparaît pas, touchez l’écran. Pour ajouter votre localisation, touchez Ajouter le lieu. Service de localisation doit être activé. Accédez à Réglages > Service de localisation. Envoyer un lieu dans Plans par Twitter Touchez le repère, , Envoyer ce lieu, puis Tweeter. Service de localisation doit être activé. Accédez à Réglages > Service de localisation. Ajouter des noms d’utilisateur Twitter et des photos à vos contacts Accédez à Réglages > Twitter, puis touchez Actualiser les contacts. Activer ou désactiver Twitter pour Photos ou Safari Accédez à Réglages > Twitter. Ajouter votre lieu actuel Ajouter votre lieu actuel Pièce jointe Pièce jointe Caractères disponibles restants Caractères disponibles restants Chapitre 3 Notions élémentaires 39Lorsque vous rédigez un Tweet, le chiffre présent dans l’angle inférieur droit de l’écran Tweet indique le nombre de caractères restants à saisir. Les pièces jointes utilisent une partie des 140 caractères d’un Tweet. Vous pouvez installer et utiliser l’app Twitter pour envoyer un Tweet, afficher votre chronologie, rechercher des sujets tendance, etc. Dans Réglages, accédez à Twitter, puis touchez Installer. Pour apprendre comment utiliser l’app Twitter, ouvrez l’app, touchez le bouton Autre (...), touchez Comptes et réglages, Réglages, puis Manuel. Utilisation d’AirPlay Vous pouvez diffuser sans fil de la musique, des photos et des vidéos sur votre téléviseur HD ou vos haut-parleurs en utilisant AirPlay et une Apple TV. Vous pouvez utiliser AirPlay pour diffuser de l’audio sur une borne d’accès AirPort Express ou AirPort Extreme. D’autres récepteurs compatibles avec AirPlay sont disponibles auprès de tiers. Consultez l’Apple Store en ligne pour obtenir des détails. L’iPad et l’appareil compatible avec AirPlay doivent se trouver sur le même réseau Wi-Fi. Diffuser un contenu vers un appareil compatible AirPlay : Démarrez la vidéo, le diaporama ou la musique, puis touchez et sélectionnez l’appareil AirPlay. Lorsque la diffusion commence, vous pouvez quitter l’app qui lit le contenu. Accéder rapidement aux commandes AirPlay Lorsque l’écran est activé, appuyez deux fois sur le bouton principal et faites défiler vers l’extrémité gauche de la barre multitâche. Basculer la lecture vers l’iPad Touchez et choisissez l’iPad. Vous pouvez effectuer une recopie vidéo de l’écran de l’iPad (iPad 2 ou ultérieur) sur un téléviseur grâce à l’Apple TV. Tout ce qui se trouve sur l’écran de l’iPad apparaît sur le téléviseur. Effectuer une recopie vidéo de l’écran de l’iPad sur un téléviseur : Touchez à l’extrémité gauche de la barre multitâche, choisissez une Apple TV, et touchez le bouton Recopie vidéo qui apparaît. Une barre bleue apparaît dans la partie supérieure de l’écran de l’iPad lorsque la recopie vidéo AirPlay est activée. Vous pouvez également effectuer une recopie vidéo de l’écran de l’iPad sur un téléviseur à l’aide d’un câble. Consultez la section « Visionnage de vidéos sur un téléviseur » à la page 70. Utilisation d’appareils Bluetooth Vous pouvez utiliser l’iPad avec le clavier sans fil Apple et d’autres appareils Bluetooth, notamment des oreillettes Bluetooth. Pour connaître les profils Bluetooth pris en charge, consultez la page support.apple.com/kb/HT3647?viewlocale=fr_FR. Jumelage d’appareils Bluetooth Vous devez commencer par jumeler un appareil Bluetooth (par exemple un clavier ou des écouteurs) avec l’iPad avant de pouvoir l’utiliser. Jumeler un appareil Bluetooth avec un iPad : 1 Suivez les instructions fournies avec l’appareil pour rendre celui-ci détectable. 2 Dans Réglages, touchez Général > Bluetooth et activez Bluetooth. 40 Chapitre 3 Notions élémentaires3 Sélectionnez l’appareil et tapez le code d’accès ou le code PIN qui vous est demandé, le cas échéant. Consultez les instructions relatives au mot de passe ou au code personnel fournies avec l’appareil. Remarque : Avant de jumeler un clavier sans fil Apple, appuyez sur le bouton d’alimentation pour le mettre sous tension. Vous ne pouvez jumeler qu’un clavier sans fil Apple à la fois avec votre iPad. Pour jumeler un autre clavier, vous devez commencer par supprimer le jumelage en cours. Une fois votre clavier jumelé avec l’iPad, le nom du produit et une icône Bluetooth apparaissent sur l’écran. Une fois vos écouteurs jumelés avec l’iPad, le nom du produit et une icône audio Bluetooth apparaissent à l’écran, avec les commandes de lecture audio ou vidéo. Touchez pour changer de sortie audio (haut-parleur interne par exemple). Pour utiliser à nouveau le clavier à l’écran, désactivez l’option Bluetooth dans Réglages > Général > Bluetooth, ou appuyez sur la touche d’éjection du clavier Bluetooth. État Bluetooth L’icône Bluetooth apparaît dans la barre d’état de l’iPad en haut de l’écran :  (blanche) : le Bluetooth est activé et jumelé à un appareil.  (grise) : le Bluetooth est activé et jumelé à un appareil, mais l’appareil est hors de portée ou désactivé.  Pas d’icône Bluetooth : le Bluetooth est désactivé ou n’est jumelé à aucun appareil. Suppression du jumelage d’un appareil Bluetooth avec l’iPad Si vous jumelez l’iPad avec un appareil Bluetooth, puis souhaitez utiliser un autre appareil du même type, vous devez d’abord supprimer le jumelage du premier. Annuler le jumelage d’un appareil Bluetooth : Accédez à Réglages > Général > Bluetooth et activez Bluetooth. Choisissez l’appareil, puis touchez Oublier cet appareil. Fonctionnalités de sécurité Diverses fonctionnalités de sécurité protègent les informations qui se trouvent sur l’iPad contre l’accès par des personnes non autorisées. Codes secrets et protection des données Par mesure de sécurité, vous pouvez configurer un code à saisir chaque fois que vous allumez ou réactivez l’iPad. Définir un code : Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code > Activer le code. Saisissez un code à 4 chiffres, puis saisissez à nouveau le code, à titre de vérification. L’iPad vous demande alors de saisir le mot de passe pour le déverrouiller ou afficher les réglages de verrouillage par code. La configuration d’un code active la protection des données, qui utilise votre code comme clé de chiffrement des messages électroniques et des pièces jointes stockées sur l’iPad. (Certaines apps disponibles dans l’App Store peuvent également utiliser la protection des données.) Une mention située au bas de l’écran Verrouillage par code dans Réglages indique que la protection des données est activée. Pour augmenter la sécurité, désactivez Code simple (nombre à quatre chiffres) et utilisez un code plus robuste combinant chiffres, lettres, signes de ponctuation et caractères spéciaux. Consultez la section « Verrouillage automatique » à la page 135. Chapitre 3 Notions élémentaires 41Localiser mon iPad La fonctionnalité Localiser mon iPad peut vous aider à localiser un iPad perdu ou égaré en utilisant un iPhone, un iPod touch ou un autre iPad. Vous pouvez également utiliser Localiser mon iPad à l’aide d’un Mac ou d’un PC avec un navigateur web connecté à www.icloud.com ou www.me.com. Localiser mon iPad comprend les fonctions suivantes :  Localiser sur un plan : affichez l’emplacement approximatif de votre iPad sur un plan en plein écran  Afficher un message ou émettre un son : composez un message qui s’affiche sur votre iPad ou faites émettre un son pendant deux minutes.  Verrouillage distant par code : verrouillez votre iPad à distance et configurez un code à 4 chiffres si vous ne l’avez pas encore fait.  Effacement distant : protège votre confidentialité par l’effacement de la totalité des informations et fichiers multimédias de votre iPad en la restauration de la configuration d’usine de votre iPad. Important : Avant de pouvoir utiliser ces fonctionnalités, vous devez activer Localiser mon iPad dans les réglages iCloud ou MobileMe sur votre iPad. Localiser mon iPad ne peut être activé que dans un compte. Activer Localiser mon iPad à l’aide d’iCloud Accédez à Réglages > iCloud et activez Localiser mon iPad. Activer Localiser mon iPad à l’aide de MobileMe Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, touchez votre compte MobileMe, puis activez Localiser mon iPad. La fonction Localiser mon iPad utilise le réseau Wi-Fi pour localiser votre iPad. Si le mode Wi-Fi est désactivé ou si votre iPad n’est pas connecté à un réseau Wi-Fi, Localiser mon iPad n’est pas en mesure de le trouver. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. 42 Chapitre 3 Notions élémentairesSafari 4 Affichage de pages web Affichez vos signets ou votre liste de lecture. Affichez vos signets ou votre liste de lecture. Ouvrez une nouvelle page. Ouvrez une nouvelle page. Effectuez des recherches sur le Web et dans la page actuelle. Effectuez des recherches sur le Web et dans la page actuelle. Saisissez une adresse web (URL). Saisissez une adresse web (URL). Touchez deux fois un élément ou pincez pour agrandir ou réduire. Touchez deux fois un élément ou pincez pour agrandir ou réduire. Afficher une page web : Touchez le champ d’adresse (dans la barre de titre), saisissez l’adresse web, puis touchez Aller. Vous pouvez afficher les pages web en mode portrait ou paysage. Effacer le texte dans le champ d’adresse Touchez . Faire défiler une page web Faites glisser la page vers le haut, le bas ou le côté. Faire défiler un cadre sur une page web Faites défiler avec deux doigts à l’intérieur du cadre. Ouvrir une nouvelle page Touchez . Vous pouvez avoir jusqu’à neuf pages ouvertes simultanément. 43Accéder à une autre page Touchez un onglet en haut de la page. Interrompre le chargement d’une page web Touchez dans le champ d’adresse. Actualiser une page web Touchez dans le champ d’adresse. Fermer une page Touchez sur l’onglet de la page. Protéger vos informations privées et bloquer le suivi de vos actions pour certains sites web Accédez à Réglages > Safari et activez Navigation privée. Régler les options de Safari Accédez à Réglages > Safari. Liens Suivre un lien sur une page web : Touchez le lien. Ouvrir un lien dans un nouvel onglet Maintenez le doigt sur le lien, puis touchez « Ouvrir dans un nouvel onglet ». Afficher l’adresse de destination d’un lien Touchez le lien et maintenez votre doigt dessus. Les données détectées, telles que les numéros de téléphone et les adresses électroniques, peuvent également apparaître sous forme de liens dans les pages web. Maintenez le doigt sur un lien pour afficher les options disponibles. Consultez la section « Utilisation des liens et données détectées » à la page 49. Liste de lecture La liste de lecture vous permet de recueillir des liens vers des pages web afin de les lire ultérieurement. Ajouter un lien vers la page actuelle à votre liste de lecture : Touchez , puis « Ajouter à la liste de lecture ». Ajouter un lien à votre liste de lecture : Maintenez le doigt sur le lien, puis choisissez « Ajouter à la liste de lecture ». Afficher votre liste de lecture Touchez , puis touchez Liste de lecture. Utiliser iCloud pour maintenir votre liste de lecture à jour sur vos appareils iOS et ordinateurs Accédez à Réglages > iCloud, puis activez l’option Signets. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. 44 Chapitre 4 SafariLecteur Lecteur affiche des articles web sans publicité ni encombrement, pour que vous puissiez lire sans être dérangé. Sur une page web avec un article, vous pouvez utiliser Lecteur pour afficher uniquement l’article. Afficher un article dans Lecteur : Touchez le bouton Lecteur s’il apparaît dans le champ d’adresse. Ajuster la taille de la police Touchez . Ajouter un article aux signets, à la liste de lecture ou à l’écran d’accueil, ou le partager ou l’imprimer Touchez . Revenir à la présentation normale Touchez Lecteur. Saisie de texte et remplissage de formulaires Saisir du texte : Touchez un champ de texte pour activer le clavier. Passer à un autre champ de texte Touchez le champ de texte, ou touchez Suivant ou Précédent. Envoyer un formulaire Touchez Aller ou Rechercher, ou, le cas échéant, touchez le lien sur la page pour envoyer le formulaire. Pour activer la fonction Auto-remplissage qui vous aide à remplir les formulaires, accédez à Réglages > Safari > Auto-remplissage. Recherche Le champ de recherche situé dans l’angle supérieur droit vous permet d’effectuer des recherches sur le Web, et dans la page ou le document PDF actuel. Effectuer des recherches sur le Web, et dans la page ou le document PDF recherchable actuel : Saisissez du texte dans le champ de recherche.  Effectuer des recherches sur le Web : Touchez l’une des suggestions qui apparaissent, ou touchez Rechercher.  Trouver le texte recherché sur la page ou le document PDF actuel : Faites défiler vers le bas de l’écran, puis touchez l’entrée située sous Sur cette page. La première occurrence est surlignée. Pour rechercher les occurrences ultérieures, touchez . Changer de moteur de recherche Accédez à Réglages > Safari > Moteur de recherche. Chapitre 4 Safari 45Signets et historique Lorsque vous enregistrez un signet, vous pouvez modifier son titre. Les signets sont normalement enregistrés dans le dossier de plus haut niveau de Signets. Touchez Signets pour choisir un dossier différent. Ajouter un signet vers une page web : Ouvrez la page, touchez , puis touchez Ajouter un signet. Consulter les pages web précédentes (historique) : Touchez , puis touchez Historique. Pour effacer l’historique, touchez Effacer. Ouvrir une page web enregistrée dans les signets Touchez . Afficher la barre de signets Touchez le champ d’adresse. Pour toujours afficher la barre des signets, accédez à Réglages > Safari, sous Général. Modifier un signet ou un dossier de signets Touchez , choisissez le dossier qui contient le signet ou le dossier que vous souhaitez modifier, puis touchez Modifier. Utiliser iCloud pour maintenir les signets à jour sur vos appareils iOS et vos ordinateurs Accédez à Réglages > iCloud, puis activez l’option Signets. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Synchroniser vos signets avec le navigateur web présent sur votre ordinateur Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Impression de pages web, de documents PDF et d’autres documents Imprimer une page web, un document PDF ou un document Coup d’œil : Touchez , puis Imprimer. Pour en savoir plus, consultez la section « Impression d’un document » à la page 36. Clips web Vous pouvez créer des clips web, qui apparaissent sous forme d’icônes sur l’écran d’accueil. Lorsque vous ouvrez un clip web, Safari effectue automatiquement un zoom sur la partie de la page web affichée lorsque vous avez enregistré le clip web. Ajouter un clip web : Ouvrez la page web et touchez . Touchez ensuite « Ajouter à l’écran d’accueil ». À moins que la page web dispose d’une icône personnalisée, cette image est également utilisée pour l’icône du clip web sur l’écran d’accueil. Les clips web sont sauvegardés par iCloud et iTunes, mais ne sont pas synchronisés par iTunes ni MobileMe. Ils ne sont pas non plus transférés vers vos autres appareils par iCloud. 46 Chapitre 4 SafariMail 5 Relève de la boîte aux lettres et lecture du courrier électronique Dans Mail, l’écran BAL vous fournit un accès rapide à toutes vos boîtes de réception et autres boî- tes aux lettres. Lorsque vous ouvrez une boîte aux lettres, Mail récupère et affiche les messages les plus récents. Vous pouvez définir le nombre de messages récupérés dans les réglages Mail. Consultez la section « Comptes de messagerie et réglages » à la page 51. Balayez pour faire apparaitre la liste des messages. Balayez pour faire apparaitre la liste des messages. Relevez les nouveaux messages. Relevez les nouveaux messages. Afficher la liste de messages En mode portrait, balayez de gauche à droite pour afficher la liste de messages pour la boîte aux lettres actuelle. Ensuite, touchez BAL pour accéder à la liste des boîtes aux lettres. Organiser les messages par fil de discussion Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Si vous organisez vos messages par fil de discussion, les messages associés apparaissent comme une seule entrée dans la boîte aux lettres. Consultez la section « Comptes de messagerie et réglages » à la page 51. Relever les nouveaux messages électroniques Choisissez une boîte aux lettres, ou touchez à tout moment. Charger des messages supplémentaires Faites défiler jusqu’au bas de la liste de messages et touchez « Charger les messages suivants ». 47Effectuer un zoom sur une partie d’un message Touchez deux fois une zone du message. Touchez à nouveau deux fois pour effectuer un zoom arrière. Vous pouvez également pincer la zone pour la réduire ou écarter les doigts pour l’agrandir. Redimensionner une colonne de texte afin de l’adapter à l’écran Touchez deux fois le texte. Afficher tous les destinataires d’un message Touchez Détails. Touchez un nom ou une adresse électronique pour afficher les coordonnées du destinataire. Touchez un numéro de téléphone ou une adresse électronique pour contacter la personne. Ajouter un destinataire de courrier électronique à votre liste de contacts Touchez le message et, si nécessaire, touchez Détails pour afficher les destinataires. Touchez ensuite un nom ou une adresse électronique et touchez « Créer un nouveau contact » ou « Ajouter à un contact ». Signaler ou marquer un message comme non lu Ouvrez le message et, si nécessaire, touchez Détails. Touchez ensuite Signaler. Pour signaler plusieurs messages comme non lus, consultez « Organisation du courrier électronique » à la page 50. Ouvrir une invitation à une réunion Touchez l’invitation. Consultez la section « Réponse à des invitations » à la page 76. Fonctionner avec plusieurs comptes Si vous configurez plusieurs comptes, la section Comptes de l’écran BAL vous permet d’accéder à ces comptes. Vous pouvez également toucher Toutes les boîtes pour voir tous vos messages entrants dans une seule liste. Pour en savoir plus sur l’ajout de comptes, consultez la section « Comptes de messagerie et réglages » à la page 51. Lors de la composition d’un nouveau message, touchez le champ De et sélectionnez le compte à partir duquel envoyer le message. Envoi de courrier électronique Vous pouvez envoyer un message électronique à toute personne ayant une adresse électronique. Rédiger un message : Touchez . Ajouter un destinataire à partir de Contacts Tapez un nom ou une adresse électronique dans le champ À, ou touchez . Réorganiser les destinataires Pour déplacer un destinataire d’un champ à un autre, par exemple de À à Cc, faites glisser le nom du destinataire sur le nouvel emplacement. Mettre du texte en gras, en italique ou le souligner Touchez le point d’insertion pour afficher les boutons de sélection, puis touchez Sélectionner. Faites glisser les points pour sélectionner le texte que vous souhaitez modifier. Touchez , puis touchez G/I/S. Touchez Gras, Italique ou Souligné pour appliquer le style. Envoyer une photo ou une vidéo dans un message électronique Dans Photos, choisissez une photo ou une vidéo, touchez , puis touchez Envoyer par courrier. Vous pouvez également copier et coller des photos et des vidéos. Pour envoyer plusieurs photos ou vidéos, touchez pendant que vous visualisez les vignettes d’un album. Touchez pour sélectionner les photos et vidéos, touchez Partage et touchez Envoyer par courrier. 48 Chapitre 5 MailEnregistrer le brouillon d’un message à terminer ultérieurement Touchez Annuler, puis Enregistrer. Le message est enregistré dans Brouillons. Touchez et maintenez le doigt dessus pour y accéder rapidement. Répondre à un message Touchez , puis touchez Répondre. Les fichiers ou images joints au message initial ne sont pas renvoyés. Pour inclure les pièces jointes, transférez-le plutôt que d’y répondre. Citer une partie du message dans la réponse ou le transfert Touchez le texte et maintenez le doigt dessus pour le sélectionner. Faites glisser les points d’accroche pour sélectionner le texte que vous souhaitez inclure dans votre réponse, puis touchez . Pour modifier l’indentation de texte cité, touchez le texte et maintenez le doigt dessus pour le sélectionner, puis touchez . Touchez Indentation, puis touchez Augmenter ou Diminuer. Transférer un message Ouvrez un message et touchez , puis touchez Transférer. Partager des coordonnées Dans Contacts, sélectionnez un contact, puis touchez Envoyer cette fiche en bas de l’écran Informations. Utilisation des liens et données détectées L’iPad détecte les liens web, numéros de téléphone, adresses électroniques, dates et d’autres types d’informations que vous pouvez utiliser pour ouvrir une page web, créer un courrier électronique pré-adressé, créer un contact ou y ajouter des informations, ou réaliser toute autre action utile. Les données détectées apparaissent sous forme de texte souligné en bleu. Touchez les données pour utiliser l’action par défaut, ou maintenez votre doigt dessus pour voir d’autres actions. Par exemple, dans le cas d’une adresse, vous pouvez afficher le lieu dans Plans ou l’ajouter dans Contacts. Consultation de pièces jointes L’iPad affiche les images jointes dans les formats couramment utilisés (JPEG, GIF et TIFF) dans le corps du texte des courriers électroniques. L’iPad peut restituer de nombreux types de pièces audio jointes, notamment MP3, AAC, WAV et AIFF. Vous pouvez télécharger et afficher des fichiers (notamment documents PDF, pages web, fichiers texte et documents au format Pages, Keynote, Numbers, et Microsoft Word, Excel ou PowerPoint) joints aux messages que vous recevez. Afficher un fichier joint : Touchez la pièce jointe pour l’ouvrir dans Coup d’œil. Vous devez attendre pendant son téléchargement avant de l’afficher. Ouvrir un fichier joint Touchez la pièce jointe et maintenez votre doigt dessus, puis choisissez une app pour l’ouvrir. Si ni vos apps ni Coup d’œil ne prennent en charge le fichier, vous pouvez voir le nom du fichier, mais pas l’ouvrir. Enregistrer une photo ou une vidéo jointe Touchez la photo ou la vidéo et maintenez votre doigt dessus, puis sélectionnez Enregistrer l’image ou la vidéo. L’élément est enregistré dans votre album Pellicule de l’app Photos. Coup d’œil prend en charge les types de documents suivants : .doc, .docx Microsoft Word .htm, .html Page web .key Keynote Chapitre 5 Mail 49.numbers Numbers .pages Pages .pdf Aperçu, Adobe Acrobat .ppt, .pptx Microsoft PowerPoint .rtf Format RTF .txt Format texte .vcf Coordonnées .xls, .xlsx Microsoft Excel Impression de messages et de pièces jointes Vous pouvez imprimer des messages électroniques et des pièces jointes qui s’ouvrent dans Coup d’œil. Imprimer un message électronique : Touchez , puis Imprimer. Imprimer une image dans le corps du texte Touchez l’image et maintenez votre doigt dessus, puis touchez Enregistrer l’image. Ouvrez ensuite Photos et imprimez l’image à partir de votre album Pellicule. Imprimer une pièce jointe Touchez la pièce jointe pour l’afficher dans Coup d’œil, puis touchez et Imprimer. Pour en savoir plus, consultez la section « Impression » à la page 36. Organisation du courrier électronique Vous pouvez organiser vos messages dans n’importe quel dossier, boîte aux lettres ou fenêtre de résultats de recherche. Vous pouvez supprimer ou signaler les messages comme lus. Vous pouvez également déplacer des messages d’une boîte aux lettres ou d’un dossier à l’autre dans le même compte, ou entre comptes. Vous pouvez ajouter, supprimer ou renommer les boîtes aux lettres et les dossiers. Supprimer des messages : Ouvrez le message et touchez . Vous pouvez également directement supprimer un message dans la liste des messages de la boîte aux lettres : passez le doigt sur le titre du message vers la gauche ou vers la droite puis touchez Supprimer. Certains comptes de messagerie prennent en charge l’archivage des messages et évitent la suppression. Lorsque vous archivez un message, il est déplacé de la boîte de réception vers Tous les messages. Activez ou désactivez l’archivage dans Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Récupérer un message Les messages supprimés sont placés dans la corbeille. Pour changer le temps que passent les messages dans la corbeille avant d’être définitivement supprimés, accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Touchez ensuite Avancé. Supprimer ou déplacer plusieurs messages Pendant la consultation d’une liste de messages, touchez Modifier, sélectionnez les messages que vous souhaitez supprimer, puis touchez Déplacer ou Supprimer. Déplacer un message vers une autre boîte aux lettres ou un autre dossier Pendant la consultation d’un message, touchez , puis choisissez une boîte aux lettres ou un dossier. 50 Chapitre 5 MailAjouter une boîte aux lettres Accédez à la liste des boîtes aux lettres, touchez Modifier, puis Nouvelle boîte aux lettres. Supprimer ou renommer une boîte aux lettres Accédez à la liste des boîtes aux lettres, touchez Modifier, puis touchez une boîte aux lettres. Saisissez un nouveau nom ou emplacement pour la boîte aux lettres. Touchez Supprimer la boîte aux lettres pour la supprimer avec tout son contenu. Signaler et marquer plusieurs messages comme lus Pendant la consultation d’une liste de messages, touchez Modifier, sélectionnez les messages, puis touchez Signaler. Choisissez Marquer d’un drapeau ou Marquer comme lu. Recherche dans le courrier électronique Vous pouvez effectuer des recherches dans les champs À, De, Objet et le corps de texte des messages électroniques. Mail recherche le texte dans les messages téléchargés qui se trouvent dans la boîte aux lettres actuelle. Pour les comptes iCloud, Exchange et certains comptes de courrier électronique IMAP, vous pouvez aussi effectuer des recherches dans les messages qui se trouvent sur le serveur. Effectuer des recherches dans les messages électroniques : Ouvrez une boîte aux lettres, faitesen défiler le contenu jusqu’au début, puis saisissez du texte dans le champ de recherche. Touchez De, À, Objet ou Tous pour choisir les champs dans lesquels vous souhaitez effectuer la recherche. La recherche inclut les messages sur le serveur si cela est pris en charge par votre compte de messagerie. Les messages électroniques peuvent également être inclus dans les recherches effectuées à partir de l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche » à la page 35. Comptes de messagerie et réglages Comptes Pour les réglages de Mail et de vos comptes de messagerie, accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Vous pouvez configurer :  iCloud  Microsoft Exchange  Gmail  Contacts Yahoo!  AOL  Microsoft Hotmail  MobileMe  Autres systèmes de messagerie POP et IMAP Certains réglages dépendent du type de compte que vous configurez. Votre prestataire de service ou administrateur système peut vous fournir les informations nécessaires. Modifier les réglages d’un compte : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte puis effectuez les modifications souhaitées. Chapitre 5 Mail 51Arrêter d’utiliser un compte Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte, puis désactivez un service (par exemple Mail, Calendrier ou Notes). Lorsqu’un service de compte est désactivé, l’iPad n’affiche et ne synchronise aucune information avec celui-ci tant que vous ne le réactivez pas. Il s’agit d’un bon moyen d’arrêter de recevoir des messages professionnels en vacances, par exemple. Stocker les brouillons, et les messages envoyés et supprimés sur l’iPad Avec les comptes IMAP, vous pouvez modifier l’emplacement de stockage de ces messages. Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte IMAP, puis touchez Avancé. Choisissez un emplacement pour Brouillons, Messages envoyés et Messages supprimés. Régler le délai de suppression permanente des messages dans Mail Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte puis touchez Avancé. Touchez Supprimer, puis choisissez un délai : jamais, après un jour, après une semaine ou après un mois. Ajuster les réglages de serveur de courrier électronique Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis choisissez un compte. Demandez les réglages appropriés à l’administrateur de votre réseau ou à votre fournisseur d’accès à Internet. Ajuster les réglages SSL et les réglages de mot de passe Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte puis touchez Avancé. Demandez les réglages appropriés à l’administrateur de votre réseau ou à votre fournisseur d’accès à Internet. Activer ou désactiver Archiver les messages Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis choisissez un compte. Consultez la section « Organisation du courrier électronique » à la page 50. Supprimer un compte Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte, puis faites défiler vers le bas et touchez Supprimer le compte. Tous les messages électroniques et les informations sur les contacts, calendriers et signets synchronisés avec le compte sont supprimés de l’iPad. Envoyer des messages signés et chiffrés Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, choisissez un compte puis touchez Avancé. Activez S/MIME puis sélectionnez les certificats pour signer et chiffrer les messages envoyés. Pour installer des certificats, demandez un profil de configuration à votre administrateur système, téléchargez les certificats à partir du site web de l’émetteur à l’aide de Safari ou recevez-les en pièces jointes dans Mail. Configurer les réglages Push Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier > Nouvelles Données. Push fournit de nouvelles informations lorsque l’iPad est connecté à Internet (avec un certain décalage parfois). Vous pouvez désactiver le mode Push pour suspendre la livraison de courrier électronique et autres informations ou pour économiser la charge de la batterie. Lorsque le mode Push est dé- sactivé, utilisez le réglage Nouvelles données pour indiquer la fréquence à laquelle demander les données. Pour optimiser l’autonomie de la batterie, privilégiez une fréquence basse. Réglages de Mail Pour modifier des réglages s’appliquant à l’ensemble de vos comptes, accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Modifiez les sons joués lorsque vous envoyez ou recevez un message : Accédez à Réglages > Sons. 52 Chapitre 5 MailLes messages. 6 Envoi et réception de messages Avec l’app Messages et le service iMessage intégré, vous pouvez envoyer des messages texte à d’autres utilisateurs d’iOS 5 par le biais d’une connexion Wi-Fi ou de données cellulaires. Messages peut inclure des photos, des vidéos et d’autres informations, vous permettre de voir quand l’autre personne tape et faire en sorte que les autres personnes soient informées lorsque vous avez lu leurs messages. Puisque les messages iMessage sont affichés sur tous vos appareils iOS 5 connectés au même compte, vous pouvez commencer une conversation sur l’un de vos appareils iOS et la poursuivre sur un autre. Ces messages sont également chiffrés. Remarque : Des frais de données cellulaires ou des frais supplémentaires peuvent s’appliquer. Envoyer un message texte : Touchez , puis , et choisissez un contact, effectuez une recherche par nom dans vos contacts, ou saisissez un numéro de téléphone ou une adresse électronique manuellement. Saisissez votre message puis touchez Envoyer. Remarque : Une pastille d’alerte s’affiche si un message ne peut pas être envoyé. Si l’alerte apparaît dans le champ d’adresse, assurez-vous de saisir le nom, le numéro de téléphone ou l’adresse électronique d’un autre utilisateur d’iOS 5. Dans une conversation, touchez l’alerte pour essayer de renvoyer le message. 53Les conversations sont enregistrées dans la liste Messages. Un point bleu indique vos messages non lus. Touchez une conversation pour la consulter ou la poursuivre. Dans une conversation iMessage, vos messages sortants sont surlignés en bleu. Touchez le bouton de modification pour modifier ou poursuivre une conversation. Touchez le bouton de modification pour modifier ou poursuivre une conversation. Touchez le bouton de composition pour démarrer une nouvelle conversation. Touchez le bouton de composition pour démarrer une nouvelle conversation. Touchez le bouton Joindre un fichier pour inclure une photo ou une vidéo. Touchez le bouton Joindre un fichier pour inclure une photo ou une vidéo. Utiliser des caractères emoji Accédez à Réglages > Général > Clavier > Claviers internationaux > Ajouter un clavier, puis touchez Emoji pour rendre ce clavier disponible. Pour saisir des caractères emoji lors de la rédaction d’un message, touchez pour faire apparaître le clavier Emoji. Consultez la section « Basculement entre les claviers » à la page 142. Masquer le clavier Touchez dans l’angle inférieur droit. Reprendre une conversation Touchez la conversation dans la liste Messages, saisissez un message, puis touchez Envoyer. Afficher des messages précédents de la conversation Touchez la barre d’état pour faire défiler vers le haut, puis touchez Charger les messages plus anciens. Recevoir des messages iMessage à l’aide d’une autre adresse électronique Accédez à Réglages > Messages > Réception > Ajoutez une adresse électronique. Suivre un lien dans un message Touchez le lien. Un lien peut, par exemple, ouvrir une page web dans Safari ou vous permettre d’ajouter un numéro de téléphone à vos contacts. Transférer une conversation Sélectionnez une conversation, puis touchez . Sélectionnez les parties à inclure, puis touchez Transférer. Ajouter quelqu’un à votre liste de contacts ou partager un contact Touchez un numéro de téléphone ou une adresse électronique dans la liste Messages, puis touchez . Notifier d’autres personnes lorsque vous avez lu leurs messages Accédez à Réglages > Messages, et activez l’option Confirmations de lecture. Configurer d’autres options de messages Accédez à Réglages > Messages. Gérer les notifications pour les messages Consultez la section « Notifications » à la page 130. 54 Chapitre 6 Les messages.Définir une alerte sonore pour les messages texte entrants Consultez la section « Sons » à la page 134. Envoi de messages à un groupe Les messages collectifs vous permettent d’envoyer un message à plusieurs destinataires. Envoyer des messages à un groupe : Touchez , puis saisissez plusieurs destinataires. Envoi de photos, vidéos, etc. Vous pouvez envoyer des photos, des vidéos, des lieux, des coordonnées et des mémos vocaux. Envoyer une photo ou une vidéo : Touchez . La taille maximale des pièces jointes dépend de votre fournisseur de services. Si nécessaire, l’iPad peut compresser les photos et les vidéos en pièces jointes. Envoyer un lieu Dans Plans, touchez pour un lieu, touchez Envoyer ce lieu, puis touchez Message. Envoyer des coordonnées Dans Contacts, sélectionnez un contact, touchez Envoyer cette fiche (sous Notes), puis touchez Envoyer un message. Enregistrer une photo ou une vidéo reçue dans votre album Pellicule Touchez la photo ou la vidéo, touchez , puis touchez Enregistrer l’image. Copier une photo ou une vidéo Touchez la pièce jointe et maintenez votre doigt dessus, puis sélectionnez Copier. Enregistrer des coordonnées reçues Touchez la bulle du contact, puis « Créer un nouveau contact » ou « Ajouter à un contact ». Modification de conversations Si vous souhaitez ne conserver qu’une partie de conversation, vous pouvez supprimer les parties qui ne vous intéressent pas. Vous pouvez également supprimer des conversations entières de la liste Messages. Modifier une conversation : Touchez Modifier, sélectionnez les parties à supprimer, puis touchez Supprimer. Effacer tout le texte et les fichiers sans supprimer la conversation Touchez Modifier, puis Tout effacer. Supprimer une conversation Balayez la conversation, puis touchez Supprimer. Recherche de messages Vous pouvez également effectuer des recherches dans le contenu des conversations dans la liste Messages. Rechercher une conversation : Touchez le champ de recherche, puis saisissez le texte à rechercher. Vous pouvez également chercher des conversations à partir de l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche » à la page 35. Chapitre 6 Les messages. 55Appareil photo 7 À propos d’Appareil photo Si vous disposez d’un iPad 2 ou ultérieur, vous pouvez à la fois prendre des photos et filmer des vidéos. L’appareil est doté d’une caméra à l’arrière, ainsi que d’une à l’avant pour utiliser FaceTime et faire des auto-portraits. Visionnez les photos et vidéos que vous YHQH]G·HQUHJLVWUHU Visionnez les photos et vidéos que vous YHQH]G·HQUHJLVWUHU Lancez ou DUUrWH] O·HQUHJLVWUHPHQW YLGpR Lancez ou DUUrWH] O·HQUHJLVWUHPHQW YLGpR &RPPXWDWHXU $SSDUHLO SKRWR9LGpR &RPPXWDWHXU $SSDUHLO SKRWR9LGpR Si Service de localisation est activé, des données de localisation sont associées aux photos et vidéos, et elles peuvent être utilisées par certaines apps et certains sites web de partage de photos. Consultez la section « Service de localisation » à la page 131. Remarque : Si Service de localisation est désactivé lorsque vous ouvrez Appareil photo, il peut vous être demandé de l’activer. Vous pouvez utiliser Appareil photo sans Service de localisation. Capture de photos et de vidéos Prendre une photo : Assurez-vous que le commutateur Photo/Vidéo est réglé sur , pointez l’iPad et touchez . Vous pouvez également prendre une photo en appuyant sur le bouton d’augmentation du volume. Enregistrer une vidéo : Faites glisser le commutateur Photo/Vidéo sur , puis touchez pour commencer ou arrêter l’enregistrement, ou appuyez sur le bouton d’augmentation du volume. Lorsque vous prenez une photo ou lancez l’enregistrement d’une vidéo, l’iPad émet un bruit d’obturateur. Vous pouvez contrôler le volume avec les boutons de volume ou le bouton latéral. 56Remarque : Dans certaines régions, le son d’obturateur n’est pas coupé par le bouton latéral. Un rectangle s’affiche brièvement pour indiquer la zone sur laquelle l’appareil photo fait la mise au point et règle l’exposition. Lorsque vous photographiez des personnes, l’iPad (3e génération) utilise la détection des visages pour faire automatiquement la mise au point et équilibrer l’exposition sur 10 visages au maximum. Un rectangle apparaît sur chaque visage détecté. Zoom avant ou arrière Pincez l’écran (caméra de derrière, en mode photo uniquement). Activer la grille Touchez Options. Régler l’exposition Touchez la personne ou l’objet sur l’écran. Verrouiller l’exposition Touchez l’écran et maintenez votre doigt jusqu’à ce que le rectangle clignote. Verrouillage AE apparaît sur l’écran, et l’exposition reste verrouillée jusqu’à ce que vous touchiez à nouveau l’écran. Prendre une copie d’écran Appuyez simultanément sur le bouton Veille/Éveil et le bouton principal , puis relâchez-les. La copie d’écran est ajoutée à votre album Pellicule. Remarque : Sur un iPad sans appareil photo, les copies d’écran sont ajoutées à votre album Photos enregistrées. Visionnage, partage et impression Les photos et vidéos que vous réalisez avec Appareil photo sont enregistrées dans votre album Pellicule. Consulter votre album Pellicule : Feuilletez de gauche à droite ou touchez la vignette qui se trouve dans le coin inférieur gauche de l’écran. Vous pouvez également afficher votre album Pellicule dans l’app Photos. Pour capturer davantage de photos ou de vidéos, touchez Terminé. Si Flux de photos iCloud est activé dans Réglages > iCloud, les nouvelles photos apparaissent également dans votre album Flux de photos et sont envoyées vers vos autres appareils iOS et ordinateurs. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Pour en savoir plus sur l’affichage et le partage de photos et de vidéos, consultez les sections « Partage de photos et de vidéos » à la page 66 et « Téléchargement de photos et de vidéos sur votre ordinateur » à la page 58. Afficher ou masquer les commandes lorsque vous regardez une photo ou une vidéo en plein écran Touchez l’écran. Envoyer une photo ou une vidéo par courrier électronique ou message texte Touchez . Envoyer une photo par Twitter Affichez la photo en plein écran, touchez , puis touchez Tweeter. Pour publier un Tweet, vous devez être connecté à votre compte Twitter. Accédez à Réglages > Twitter. Pour ajouter votre localisation, touchez Ajouter le lieu. Imprimer une photo Touchez . Consultez la section « Impression d’un document » à la page 36. Supprimer une photo ou une vidéo Touchez . Chapitre 7 Appareil photo 57Modification de photos Vous pouvez faire pivoter, améliorer et rogner les photos, ainsi que supprimer les yeux rouges L’amélioration améliore la luminosité générale, la saturation des couleurs et d’autres qualités d’une photo. Amélioration Rogner Rogner automatique Amélioration automatique Pivoter Pivoter Supprimer les yeux rouges Supprimer les yeux rouges Modifier une photo : Alors que la photo est en plein écran, touchez Modifier, puis choisissez un outil. Avec l’outil des yeux rouges, touchez chaque œil pour le corriger. Pour rogner, faites glisser les angles de la grille, faites glisser la photo pour la repositionner, puis touchez Rogner. Vous pouvez également toucher Imposer un format lorsque vous rognez une photo pour définir un rapport particulier. Ajustement des vidéos Vous pouvez supprimer des images au début et à la fin de la vidéo que vous venez de prendre ou de toute autre vidéo de votre album Pellicule. Vous pouvez remplacer la vidéo originale ou enregistrer la version raccourcie en tant que nouveau clip vidéo. Raccourcir une vidéo : Lors de la lecture d’une vidéo, touchez l’écran pour afficher les commandes. Faites glisser l’une des deux extrémités du visualiseur d’image en haut de la vidéo, puis touchez Raccourcir. Important : Si vous avez choisi Raccourcir l’original, les images supprimées de la vidéo d’origine le sont de manière permanente. Si vous avez choisi « Nouvel extrait », un nouveau clip vidéo raccourci est enregistré dans votre album Pellicule. La vidéo d’origine n’est pas modifiée. Téléchargement de photos et de vidéos sur votre ordinateur Vous pouvez télécharger les photos et les vidéos que vous avez prises avec Appareil photo vers des applications photo de votre ordinateur, comme iPhoto sur un Mac. Télécharger des photos et des vidéos sur votre ordinateur : Connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB.  Mac : sélectionnez les photos et vidéos souhaitées, puis cliquez sur le bouton Importer ou Télécharger dans iPhoto ou toute autre application photo prise en charge sur votre ordinateur.  PC : suivez les instructions fournies avec votre application photo. Si vous supprimez les photos et vidéos de l’iPad lors du téléchargement sur l’ordinateur, celles-ci sont supprimées de votre album Pellicule. Vous pouvez utiliser la sous-fenêtre de réglages Photos d’iTunes pour synchroniser des photos et vidéos avec l’app Photos de l’iPad (les vidéos ne peuvent être synchronisées qu’avec un Mac). Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. 58 Chapitre 7 Appareil photoFlux de photos Grâce à Flux de photos, une fonctionnalité d’iCloud, les photos que vous prenez avec votre iPad sont automatiquement chargées dans iCloud et envoyées à tous vos autres appareils sur lesquels la fonction Flux de photos est activée. Les photos chargées dans iCloud à partir de vos autres appareils et ordinateurs sont transférées dans l’album Flux de photo de votre iPad. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Activer Flux de photos : Accédez à Réglages > iCloud > Flux de photos. Les photos que vous venez de prendre sont chargées dans Flux de photos lorsque vous quittez l’app Appareil photo, dès que l’iPad est connecté à Internet via Wi-Fi. Toutes les autres photos ajoutées à votre Pellicule (y compris les photos téléchargées à partir de courriers électroniques et messages texte, ainsi que les images enregistrées provenant de pages web, Photo Booth ou captures d’écran), sont également chargées dans Flux de photo et envoyées à vos autres appareils. Flux de photos peut partager jusqu’à 1 000 de vos photos les plus récentes entre vos appareils iOS. Vos ordinateurs peuvent conserver toutes vos photos de Flux de photos de façon permanente. Enregistrer des photos de Flux de photos sur l’iPad Dans votre album Flux de photos, touchez , sélectionnez les photos que vous souhaitez enregistrer, puis touchez Enregistrer. Supprimer une photo d’iCloud Dans votre album Flux de photos, sélectionnez la photo, puis touchez . Supprimer plusieurs photos d’iCloud Dans votre album Flux de photos, touchez , sélectionnez les photos que vous souhaitez supprimer, puis touchez Supprimer. Remarque : Pour supprimer des photos de Flux de photos, iOS 5.1 (ou version ultérieure) doit être installé sur votre iPad et sur tous vos autres appareils iOS. Pour en savoir plus, consultez la page support.apple.com/kb/HT4486?viewlocale=fr_FR. Bien que les photos supprimées sont retirées de Flux de photos sur vos appareils, les photos originales restent dans l’album Pellicule (ou Photos enregistrées) sur l’appareil d’où elles proviennent. Chapitre 7 Appareil photo 59FaceTime 8 À propos de FaceTime FaceTime vous permet de passer des appels vidéo via Wi-Fi. Utilisez la caméra de devant pour parler en face à face, ou la caméra de derrière pour partager ce que vous voyez autour de vous. Pour utiliser FaceTime, vous avez besoin d’un iPad 2 ou ultérieur et d’une connexion Wi-Fi à Internet. Consultez la section « Réseau » à la page 134. Votre interlocuteur doit également disposer d’un appareil iOS ou d’un ordinateur compatible FaceTime. Remarque : FaceTime peut ne pas être disponible dans toutes les régions. Faites glisser votre image GDQVQ·LPSRUWHTXHOFRLQ Faites glisser votre image GDQVQ·LPSRUWHTXHOFRLQ %DVFXOH]HQWUH OHVFDPpUDV %DVFXOH]HQWUH OHVFDPpUDV 6LOHQFH YRXVSRXYH] HQWHQGUHHWYRLU¬ O·LQWHUORFXWHXUSHXWYRLU PDLVSDVHQWHQGUH  6LOHQFH YRXVSRXYH] HQWHQGUHHWYRLU¬ O·LQWHUORFXWHXUSHXWYRLU PDLVSDVHQWHQGUH  60Passage d’un appel FaceTime Pour passer un appel FaceTime, choisissez quelqu’un parmi vos contacts, vos favoris ou votre liste d’appels récents. Lorsque vous ouvrez FaceTime, il est possible que vous soyez invité à vous connecter avec votre identifiant Apple ou à créer un nouveau compte. Appeler un contact : Touchez Contacts, choisissez un nom, puis touchez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique utilisée par la personne pour FaceTime. FaceTime doit être activé dans Réglages > FaceTime. Rappeler l’interlocuteur d’un appel récent Touchez Appels, puis choisissez l’appel dans la liste. Ajouter un favori Touchez Favoris, touchez , choisissez un contact, et sélectionnez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique utilisée par la personne pour FaceTime. Appeler un favori Touchez Favoris, puis touchez un nom ou un numéro dans la liste. Ajouter un contact Touchez Contacts, puis touchez . Si le contact est situé hors de votre région, assurez-vous de composer le numéro complet, y compris le code du pays et de la zone géographique. Régler les options de FaceTime Accédez à Réglages > FaceTime. En cours d’appel FaceTime Pendant que vous parlez à quelqu’un grâce à FaceTime, vous pouvez basculer entre les caméras, changer l’orientation de l’iPad, passer votre microphone en mode silence, déplacer votre incrustation, ouvrir une autre app et mettre fin à l’appel. Basculer entre la caméra de devant et la caméra de derrière Touchez . Changer l’orientation de l’iPad Faites pivoter l’iPad. L’image que voit votre interlocuteur se modifie en conséquence. Pour éviter les modifications involontaires d’orientation pendant que vous vous déplacez, verrouillez l’orientation de l’iPad. Consultez la section « Affichage en mode portrait ou paysage » à la page 16. Couper le son d’un appel Touchez . Votre interlocuteur peut toujours vous voir et vous pouvez toujours le voir et l’entendre. Déplacer votre incrustation Faites glisser la fenêtre en incrustation vers n’importe quel coin. Utiliser une autre app au cours d’un appel Appuyez sur le bouton principal , puis touchez une icône d’app. Vous pouvez continuer à parler à votre interlocuteur, mais sans vous voir. Pour revenir à l’appel, touchez la barre verte située en haut de l’écran. Mettre fin à l’appel Touchez . Chapitre 8 FaceTime 61Photo Booth 9 À propos de Photo Booth L’iPad 2 ou ultérieur vous permet de prendre facilement des photos grâce à Photo Booth. Rendez votre photo plus intéressante en appliquant un effet lors de sa prise. Photo Booth fonctionne avec les caméras de devant et de derrière. Sélection d’un effet Avant de prendre une photo, vous devez sélectionner un effet à lui appliquer. Sélectionner un effet : Touchez , puis touchez l’effet souhaité. Appliquer une distorsion à une image : Si vous sélectionnez un effet de distorsion, faites glisser votre doigt le long de l’écran pour modifier la distorsion. Vous pouvez également pincer, balayer ou faire pivoter l’image pour modifier la distorsion. 62Prise de photo Pour prendre une photo dans Photo Booth, il vous suffit de pointer votre iPad vers le sujet et de toucher. Prendre une photo : Pointez l’iPad et touchez . Lorsque vous prenez une photo, l’iPad émet un son d’obturateur Vous pouvez utiliser les boutons de volume situés sur le côté de l’iPad pour commander le volume sonore de l’obturateur. Vous n’entendrez rien si le bouton latéral est réglé sur Silence. Consultez la section « Boutons » à la page 10. Remarque : Dans certaines régions, les effets sonores sont émis même si le bouton latéral est ré- glé sur Silence. Basculer entre la caméra frontale et la caméra de derrière : Touchez au bas de l’écran. Examiner la photo que vous venez de prendre : Touchez la vignette de votre dernier cliché. Balayez vers la gauche ou la droite pour afficher davantage de vignettes. Si vous ne voyez pas les commandes, touchez l’écran pour les afficher. Supprimer une photo : Sélectionnez une vignette, puis touchez . Gérer les photos : Touchez une ou plusieurs vignettes. Touchez , puis touchez Envoyer, Copier ou Supprimer. Affichage et partage de photos Les photos que vous prenez avec Photo Booth sont enregistrées dans votre album Pellicule dans l’app Photos sur l’iPad. Afficher des photos de votre album Pellicule : Dans Photos, touchez votre album Pellicule. Pour faire défiler les photos, touchez le bouton de gauche ou de droite, ou balayez vers la gauche ou la droite. Consultez la section « Visionnage de photos et de vidéos » à la page 64. Vous pouvez utiliser Mail pour envoyer une photo Photo Booth dans un message électronique. Envoyer une photo par courrier électronique : Touchez une vignette pour sélectionner la photo, ou touchez à nouveau pour sélectionner plusieurs photos. Touchez , puis touchez le bouton Envoyer au bas de l’écran. Mail s’ouvre et crée un nouveau message auquel est jointe la photo. Téléchargement de photos sur votre ordinateur Téléchargez les photos prises avec Photo Booth vers des applications photo de votre ordinateur, comme iPhoto sur un Mac. Télécharger des images sur votre ordinateur : Connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB.  Mac : Sélectionnez les photos souhaitées, puis cliquez sur le bouton Importer ou Télécharger dans iPhoto ou toute autre application photo prise en charge sur votre ordinateur.  PC : suivez les instructions fournies avec votre application photo. Si vous supprimez les photos de l’iPad lors de leur téléchargement sur l’ordinateur, celles-ci sont supprimées de votre album Pellicule. Vous pouvez utiliser la sous-fenêtre des réglages Photos sur iTunes pour synchroniser des photos avec l’app Photo sur l’iPad. Chapitre 9 Photo Booth 63Photos 10 Visionnage de photos et de vidéos Photos vous permet de visionner des photos et des vidéos que vous capturez ou synchronisez sur l’iPad dans :  votre album Pellicule : les photos et vidéos que vous prenez avec l’appareil photo intégré, ou que vous enregistrez à partir d’un courrier électronique, d’un message texte, d’une page web ou d’une capture d’écran ;  votre album Flux de photos : les photos provenant d’iCloud (consultez la rubrique « Flux de photos » à la page 59) ;  votre album Dernière import. : les photos et les vidéos importées à partir d’un appareil photo numérique, un appareil iOS ou une carte mémoire SD (consultez la section « Importation de photos et de vidéos » à la page 67) ;  votre photothèque et d’autres albums synchronisés à partir de votre ordinateur (consultez la rubrique « Synchronisation avec iTunes » à la page 22). Remarque : Sur un iPad sans caméra, l’album Pellicule s’appelle Photos enregistrées. Sélectionnez une photo à afficher. Sélectionnez une photo à afficher. Modifiez la photo. Modifiez la photo. Visionnez un diaporama. Visionnez un diaporama. Supprimez la photo. Supprimez la photo. Diffusez un diaporama vers un téléviseur HD à O·DLGHG·$LU3OD\ Diffusez un diaporama vers un téléviseur HD à O·DLGHG·$LU3OD\ 3DUWDJH]ODSKRWR DVVLJQH]ODjXQ FRQWDFWXWLOLVH]ODHQ IRQGG·pFUDQRX LPSULPH]OD 3DUWDJH]ODSKRWR DVVLJQH]ODjXQ FRQWDFWXWLOLVH]ODHQ IRQGG·pFUDQRX LPSULPH]OD 7RXFKH]O·pFUDQSRXU afficher les commandes. 7RXFKH]O·pFUDQSRXU afficher les commandes. 64Visionner des photos et des vidéos : Touchez l’un des boutons situés en haut de l’écran. Par exemple, touchez Album, puis touchez un album pour voir ses vignettes. Touchez une vignette pour afficher la photo ou la vidéo en plein écran. Vous pouvez également pincer pour ouvrir ou fermer un album, afficher une photo ou une vidéo en plein écran, ou revenir à l’affichage des vignettes. Les albums que vous synchronisez avec iPhoto 8.0 (iLife ’09) ou une version ultérieure, ou Aperture v3.0.2 ou une version ultérieure, peuvent être visionnés par événement ou par visage. Vous pouvez également visionner les photos par lieu si elles ont été prises avec un appareil photo prenant en charge la géolocalisation. Afficher ou masquer les commandes Touchez la photo ou la vidéo en plein écran. Visionner la photo ou la vidéo pré- cédente ou suivante Feuilletez vers la gauche ou la droite. Zoom avant ou arrière Pincez ou touchez deux fois. Effectuer un panoramique d’une photo Faites glisser la photo. Lire une vidéo Touchez au centre de l’écran. Diffuser une vidéo vers un téléviseur HD Consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Modifier des photos ou raccourcir des vidéos Consultez les sections « Modification de photos » ou « Ajustement des vidéos » à la page 58. Affichage de diaporamas Afficher un diaporama : Touchez Diaporama. Sélectionnez des options de diaporama, puis touchez Démarrer le diaporama. Diffuser un diaporama vers un télé- viseur HD Consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Arrêter un diaporama Touchez l’écran. Régler des options supplémentaires Accédez à Réglages > Photos. Organisation de photos et de vidéos Vous pouvez créer, renommer et supprimer des albums sur l’iPad afin d’organiser vos photos et vos vidéos. Créer un album : Alors que vous visionnez des albums, touchez Modifier, puis Ajouter. Sélectionnez les photos à ajouter au nouvel album, puis touchez OK. Remarque : Les albums créés sur l’iPad ne sont pas synchronisés vers votre ordinateur. Renommer un album Touchez Modifier, puis sélectionnez un album. Réorganiser les albums Touchez Modifier, puis faites glisser vers le haut ou le bas. Supprimer un album Touchez Modifier, puis touchez . Chapitre 10 Photos 65Partage de photos et de vidéos Envoyer une photo ou une vidéo dans un courrier électronique, un message texte ou un Tweet : Choisissez une photo ou une vidéo, puis touchez . Si vous ne voyez pas , touchez l’écran pour afficher les commandes. Pour publier un Tweet, vous devez être connecté à votre compte Twitter. Accédez à Réglages > Twitter. La taille maximale des pièces jointes dépend de votre fournisseur de services. Si nécessaire, l’iPad peut compresser les photos et les vidéos en pièces jointes. Envoyer plusieurs photos ou vidéos Alors que les vignettes sont affichées, touchez , sélectionnez les photos ou les vidéos, puis touchez Partager. Copier une photo ou une vidéo Touchez , puis touchez Copier. Copier plusieurs photos ou vidéos Touchez , sélectionnez les photos et les vidéos, puis touchez Copier. Coller une photo ou une vidéo dans un courrier électronique ou un message texte Maintenez le doigt sur l’emplacement où vous souhaitez placer la photo ou la vidéo, puis touchez Coller. Enregistrer une photo ou une vidéo à partir d’un courrier électronique Touchez l’écran pour télécharger l’élément si nécessaire, touchez la photo ou maintenez le doigt sur la vidéo, puis touchez Enregistrer. Enregistrer une photo ou une vidéo à partir d’un message texte Touchez l’image dans la conversation, , puis Enregistrer. Enregistrer une photo à partir d’une page web Touchez la photo et maintenez votre doigt dessus, puis sélectionnez Enregistrer l’image. Les photos et les vidéos que vous recevez ou que vous enregistrez à partir d’une page web sont enregistrées dans votre album Pellicule (ou dans Photos enregistrées sur un iPad sans caméra). Impression de photos Imprimer une photo : Touchez , puis Imprimer. Imprimer plusieurs photos : Pendant que vous visionnez un album photo, touchez . Sélectionnez les photos à imprimer puis touchez Imprimer. Pour en savoir plus, consultez la section « Impression » à la page 36. Utilisation du mode Cadre photo Lorsque l’iPad est verrouillé, vous pouvez afficher un diaporama de la totalité de vos photos ou d’albums sélectionnés. Démarrer Cadre photo : Appuyez sur le bouton Veille/Éveil pour verrouiller l’iPad, appuyez à nouveau sur le bouton pour activer l’écran, puis touchez . Mettre le diaporama en pause Touchez l’écran. Arrêter le diaporama Mettez le diaporama en pause, puis touchez . Régler les options de Cadre photo Accédez à Réglages > Cadre photo. Désactiver Cadre photo Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code. 66 Chapitre 10 PhotosImportation de photos et de vidéos Avec le kit de connexion d’appareil photo iPad (vendu séparément), vous pouvez importer des photos et des vidéos directement depuis un appareil photo numérique, un autre appareil iOS avec un appareil photo, ou une carte mémoire SD. Importer des photos : 1 Insérez le lecteur de carte SD ou le connecteur d’appareil photo inclus dans le kit de connexion d’appareil photo iPad dans le port de connexion Dock de l’iPad.  Pour connecter un appareil photo ou un appareil iOS : Utilisez le câble USB fourni avec l’appareil photo ou l’appareil iOS, et connectez-le au port USB du connecteur d’appareil photo. Si vous utilisez un appareil iOS, vérifiez qu’il est allumé et déverrouillé. Pour connecter un appareil photo, vérifiez qu’il est allumé et réglé en mode transfert. Pour en savoir plus, consultez la documentation fournie avec l’appareil photo.  Pour utiliser une carte mémoire SD : Insérez la carte dans le logement du lecteur de carte SD. N’insérez pas la carte en force dans l’emplacement ; elle s’insère dans un sens uniquement. Pour en savoir plus, consultez la documentation du kit de connexion d’appareil photo iPad. 2 Déverrouillez l’iPad. 3 L’app Photos s’ouvre automatiquement et affiche les photos et vidéos disponibles pour l’importation. 4 Sélectionnez les photos et vidéos que vous souhaitez importer.  Pour importer tous les éléments : Touchez Tout importer.  Pour importer seulement certains des éléments : Touchez ceux que vous souhaitez inclure (une coche doit apparaître sur chacun d’eux), touchez Importer, puis Importer la sélection. 5 Une fois que les photos et vidéos sont importées, conservez-les sur la carte, l’appareil photo ou l’appareil iOS, ou supprimez-les. 6 Déconnectez le lecteur de carte SD ou le connecteur d’appareil photo. Pour afficher les photos, ouvrez l’album Dernière import. Un nouvel événement contient toutes les photos sélectionnées pour l’importation. Pour transférer les photos vers votre ordinateur, connectez l’iPad à votre ordinateur et importez les images avec une app de photo telle qu’iPhoto ou Adobe Elements. Chapitre 10 Photos 67Vidéos 11 À propos de Vidéos L’iPad vous permet de visionner des films, des clips vidéo, des podcasts vidéo et, si elles sont disponibles dans votre région, des séries TV. L’iPad prend également en charge des fonctionnalités spéciales telles que les chapitres, les sous-titres, les autres sources audio et le sous-titrage codé. Vous pouvez louer et acheter des vidéos dans l’iTunes Store, et utiliser un câble adaptateur vidéo pour visionner des vidéos sur un téléviseur ou un projecteur. Si vous disposez d’une Apple TV, vous pouvez utiliser AirPlay pour regarder des vidéos sans fil sur un téléviseur. Lecture de vidéos Visionner une vidéo : Touchez Vidéos, puis touchez une catégorie de vidéos, par exemple Films. Touchez la vidéo que vous souhaitez regarder. Si la vidéo comporte des chapitres, touchez Chapitres, puis touchez un titre de chapitre ou seulement . &DUV¬ &DUV¬ © Disney/Pixar. © Disney/Pixar. Faites glisser pour avancer ou reculer. Faites glisser pour avancer ou reculer. Touchez la vidéo pour afficher ou masquer les commandes. Touchez la vidéo pour afficher ou masquer les commandes. Regardez la vidéo sur un téléviseur avec une $SSOH¬79 Regardez la vidéo sur un téléviseur avec une $SSOH¬79 Faites glisser pour ajuster le volume. Faites glisser pour ajuster le volume. Afficher ou masquer les commandes de lecture Touchez l’écran lors de la lecture d’une vidéo. Ajuster le volume Faites glisser le curseur de volume, ou utilisez les boutons de volume situés sur le côté de l’iPad ou les boutons d’une oreillette compatible. Visualiser en grand écran Faites pivoter l’iPad. Afficher une vidéo en plein écran ou l’adapter à la taille de l’écran Touchez deux fois l’écran. Sinon, touchez pour afficher la vidéo en plein écran ou pour l’adapter à la taille de l’écran. 68Mettre en pause ou reprendre la lecture Touchez ou , ou appuyez sur le bouton central (ou le bouton équivalent) d’une oreillette compatible. Reprendre depuis le début Si la vidéo contient des chapitres, faites glisser la tête de lecture tout à fait vers la gauche sur la barre de défilement. Si la vidéo ne contient pas de chapitres, touchez . Si la vidéo a débuté depuis moins de 5 secondes, la vidéo précédente dans votre bibliothèque s’ouvre. Passer à un autre chapitre Touchez OK, touchez Chapitres, puis choisissez un chapitre. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Passer au chapitre suivant Touchez ou appuyez deux fois rapidement sur le bouton central (ou le bouton équivalent) d’une oreillette compatible. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Passer au chapitre précédent Touchez ou appuyez trois fois rapidement sur le bouton central (ou le bouton équivalent) d’une oreillette compatible. Si la vidéo a débuté depuis moins de 5 secondes, la vidéo précédente dans votre bibliothèque s’ouvre. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Effectuer un retour ou une avance rapide Maintenez le doigt sur ou . Passer à n’importe quel endroit d’une vidéo Faites glisser la tête de lecture le long du défileur. Faites glisser votre doigt vers le bas pour faire passer la vitesse de défilement de rapide à lente. Interrompre une vidéo Touchez OK. Lire une vidéo sur une Apple TV à l’aide d’AirPlay Touchez et choisissez une Apple TV. Consultez la section « Visionnage de vidéos sur un téléviseur » à la page 70. Sélectionner une autre langue audio Touchez , puis choisissez une langue dans la liste Audio. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Afficher ou masquer les sous-titres Touchez , puis choisissez une langue ou désactivez l’option dans la liste Sous-titres. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Afficher ou masquer les sous-titres codés Accédez à Réglages > Vidéo. (Cette option n’est pas toujours disponible.) Visionnage de films en location Vous pouvez louer des films en définition standard ou en haute définition dans l’iTunes Store et les regarder sur votre iPad. Vous pouvez télécharger des films loués sur l’iPad ou les transférer d’iTunes sur votre ordinateur vers l’iPad. (Les films en location ne sont pas disponibles dans toutes les régions). Un film doit être entièrement téléchargé avant que vous puissiez le visionner. Vous pouvez interrompre un téléchargement et le poursuivre ultérieurement. Les films loués expirent au bout d’un nombre de jours donné ; une fois que vous avez commencé à visionner un film, vous disposez d’un temps limité pour le terminer. Les films sont ensuite automatiquement supprimés à leur expiration. Avant de louer un film, consultez l’iTunes Store pour connaître son délai d’expiration. Regarder un film loué : Touchez Films, touchez la vidéo que vous souhaitez regarder, puis sélectionnez un chapitre ou touchez simplement . Si la vidéo n’apparaît pas dans la liste, elle est peut- être en cours de téléchargement. Transférer des films loués vers l’iPad : Connectez l’iPad à votre ordinateur. Dans la barre laté- rale iTunes, sélectionnez l’iPad, cliquez sur Films, puis choisissez les films en location à transférer. Assurez-vous que votre ordinateur est connecté à Internet. Les films loués sur l’iPad ne peuvent pas être transférés sur un ordinateur. Chapitre 11 Vidéos 69Visionnage de vidéos sur un téléviseur Vous pouvez également diffuser des vidéos sans fil sur un téléviseur en utilisant AirPlay et une Apple TV, ou en connectant l’iPad à votre téléviseur à l’aide de l’un des câbles suivants :  un adaptateur AV numérique Apple et un câble HDMI ;  le câble composante AV Apple ;  le câble AV composite Apple ;  l’adaptateur VGA Apple et un câble VGA. Les câbles Apple sont vendus séparément dans de nombreux pays. Consultez la page www.apple.com/fr/store ou votre revendeur Apple local. Diffuser des vidéos à l’aide d’AirPlay : Lancez la lecture de la vidéo puis touchez et choisissez votre Apple TV dans la liste d’appareils AirPlay. Si n’apparaît pas ou si vous ne voyez pas votre Apple TV dans la liste des appareils AirPlay, assurez-vous qu’elle se trouve sur le même réseau sans fil que l’iPad. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Lors de la lecture de la vidéo, vous pouvez quitter Vidéos et utiliser d’autres applications. Pour revenir à la lecture sur votre iPad, touchez et choisissez l’iPad. Diffuser des vidéos à l’aide d’un câble : Utilisez le câble pour connecter l’iPad à votre téléviseur ou récepteur AV, et choisissez l’entrée correspondante. Connexion à l’aide d’un adaptateur AV numérique Apple Connectez l’adaptateur AV numérique Apple au connecteur Dock de l’iPad. Utilisez un câble HDMI pour connecter le port HDMI de l’adaptateur à votre téléviseur ou récepteur. Pour conserver l’iPad chargé tandis que vous regardez des vidéos, utilisez un câble Apple Dock Connector vers USB pour connecter le port à 30 broches de l’adaptateur à l’adaptateur secteur USB 10 W de l’iPad. Connexion à l’aide d’un câble AV Utilisez le câble Composante AV Apple, Composite AV Apple, ou tout autre câble compatible iPad autorisé. Vous pouvez également utiliser ces câbles avec la station d’accueil Apple Universal Dock pour connecter l’iPad à votre téléviseur. Utilisez la télécommande de la station d’accueil pour contrôler la lecture. Connexion à l’aide d’un adaptateur VGA Connectez l’adaptateur VGA au connecteur Dock de l’iPad. Connectez l’adaptateur VGA avec un câble VGA à un téléviseur, un projecteur ou un écran VGA compatible. Avec l’iPad 2 ou ultérieur, lorsque le câble est connecté à un téléviseur ou un projecteur, la recopie vidéo de l’écran de l’iPad s’effectue automatiquement sur l’écran externe en résolution 1080p au maximum, et les vidéos sont affichées en résolution 1080p au maximum. Certaines apps telles que Keynote peuvent utiliser l’affichage externe comme second moniteur vidéo. Avec les précédents modèles d’iPad, seules certaines apps (notamment YouTube, Vidéos et Photos) utilisent l’affichage externe. Avec l’iPad 2 ou ultérieur, vous pouvez également effectuer une recopie vidéo sans fil de l’écran sur un téléviseur à l’aide de la fonctionnalité Recopie vidéo d’AirPlay et de l’Apple TV. Consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Si vous utilisez l’adaptateur AV numérique Apple ou le câble AV composants Apple, les vidéos en haute résolution sont affichées en qualité HD. 70 Chapitre 11 VidéosSuppression de vidéos de l’iPad Pour économiser de l’espace, vous pouvez supprimer des vidéos de l’iPad. Supprimer des vidéos : Dans la liste des vidéos, touchez un film et maintenez le doigt dessus jusqu’à ce que le bouton de suppression apparaisse, puis touchez . Touchez l’option Annuler ou le bouton principal lorsque vous avez terminé la suppression des vidéos. Lorsque vous supprimez une vidéo (autre qu’un film loué) de l’iPad, elle n’est pas supprimée de la bibliothèque iTunes de votre ordinateur. Vous pouvez la synchroniser à nouveau vers votre iPad ultérieurement. Si vous ne souhaitez pas synchroniser à nouveau la vidéo sur l’iPad, configurez iTunes de manière à ne plus le faire. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Important : Si vous supprimez un film loué de votre iPad, il est supprimé définitivement et ne peut pas être transféré à nouveau vers votre ordinateur. Utilisation de Partage à domicile Le partage à domicile vous permet de lire de la musique, des films et des séries TV sur l’iPad à partir de la bibliothèque iTunes de votre Mac ou PC. Consultez la section « Partage à domicile » à la page 95. Chapitre 11 Vidéos 71YouTube 12 À propos de YouTube YouTube vous permet de regarder des vidéos de courte durée envoyées par des internautes du monde entier. Certaines fonctionnalités de YouTube nécessitent un compte YouTube. Pour créer un compte, accédez au site www.youtube.com. Vous ne pouvez utiliser YouTube que lorsque l’iPad est connecté à Internet. Consultez la section « Réseau » à la page 134. Remarque : YouTube n’est pas disponible dans toutes les langues et dans tous les pays. Exploration et recherche de vidéos Explorer les vidéos : Touchez un bouton de navigation dans la partie inférieure de l’écran. Rechercher une vidéo Touchez le champ de recherche, saisissez un mot ou une phrase, puis touchez Rechercher. Pour afficher d’autres vidéos de cet utilisateur YouTube Lors de la lecture en plein écran, touchez l’écran pour afficher les commandes, puis touchez . Dans la barre latérale, touchez « Du même auteur ». Vous devez avoir ouvert une session sur votre compte YouTube. Afficher des vidéos similaires à celle-ci Dans la barre latérale, touchez « Similaires ». 72Lecture de vidéos Regarder une vidéo : Touchez une vidéo pendant votre exploration. La lecture commence dès qu’une quantité suffisante de la vidéo est téléchargée sur l’iPad. Touchez pour démarrer la vidéo plus rapidement. Faites glisser pour avancer ou reculer. Faites glisser pour avancer ou reculer. Touchez la vidéo pour afficher ou masquer les commandes. Touchez la vidéo pour afficher ou masquer les commandes. Faites glisser pour ajuster le volume. Faites glisser pour ajuster le volume. Affichez les informations sur la vidéo, les vidéos connexes et les commentaires. Affichez les informations sur la vidéo, les vidéos connexes et les commentaires. Ajoutez cette vidéo à vos favoris YouTube. Ajoutez cette vidéo à vos favoris YouTube. Afficher ou masquer les commandes vidéo Touchez l’écran. Ajuster le volume Faites glisser le curseur de volume, ou utilisez les boutons de volume de l’iPad ou d’une oreillette compatible. Visualiser en plein écran Faites pivoter l’iPad en orientation paysage Si vous voyez encore les informations sur la vidéo, touchez . Basculer entre le plein écran et l’ajustement à l’écran Lorsque vous êtes en plein écran, touchez deux fois la vidéo. Vous pouvez également toucher pour afficher la vidéo en plein écran ou pour l’adapter à la taille de l’écran. Si vous ne voyez pas ces commandes, cela signifie que la vidéo est déjà parfaitement adaptée à la taille de l’écran. Mettre en pause ou reprendre la lecture Touchez ou . Vous pouvez également appuyer sur le bouton central (ou le bouton équivalent) d’un casque compatible. Reprendre depuis le début Touchez pendant la lecture de la vidéo. Si vous avez regardé moins de cinq secondes de la vidéo, vous passez à la vidéo précédente de la liste. Avance ou retour rapides Maintenez le doigt sur ou . Passer directement à un endroit quelconque Faites glisser la tête de lecture le long du défileur. Faites glisser votre doigt vers le bas pour faire passer la vitesse de défilement de rapide à lente. Passer à la vidéo précédente ou suivante dans une liste Touchez pour passer à la vidéo suivante. Touchez deux fois pour passer à la vidéo précédente. Si vous avez regardé moins de cinq secondes de la vidéo, touchez une seule fois. Interrompre une vidéo Touchez OK. Lire une vidéo sur une Apple TV à l’aide d’AirPlay Touchez et choisissez Apple TV. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Chapitre 12 YouTube 73Suivi des vidéos que vous appréciez Afficher les commandes pour la gestion des vidéos : Lors de la lecture d’une vidéo en plein écran, touchez l’écran pour afficher les commandes de lecture, puis touchez . Ajouter une vidéo aux favoris Touchez Ajouter puis sélectionnez Favoris. Lorsque vous regardez la vidéo, touchez . Ajouter une vidéo à une liste de lecture Touchez Ajouter, puis sélectionnez la liste. Si vous ne voyez pas vos listes, connectez-vous. Vous abonner à des vidéos de cet utilisateur YouTube Touchez Autres vidéos, puis S’abonner. Vous devez avoir ouvert une session sur votre compte YouTube. Supprimer un favori Touchez Favoris, puis Modifier. Supprimer une vidéo d’une liste ou la totalité d’une liste Touchez Listes, puis Modifier. Signaler une vidéo Touchez . Partage de vidéos, commentaires et classements Afficher les commandes pour le partage, les commentaires et les évaluations : Lors de la lecture d’une vidéo en plein écran, touchez l’écran pour afficher le contrôleur, puis touchez . Noter une vidéo Touchez J’aime ou Je n’aime pas. Vous devez avoir ouvert une session sur votre compte YouTube. Ajouter un commentaire Touchez Commentaires, puis touchez le champ de commentaire. Vous devez avoir ouvert une session sur votre compte YouTube. Ajouter une vidéo aux favoris ou à une liste Touchez Ajouter puis sélectionnez Favoris ou une liste. Envoyer un lien vers une vidéo par courrier électronique Touchez Partager. Signaler une vidéo Touchez le film pour afficher la barre d’outils, puis touchez . Envoyer votre propre vidéo sur YouTube Ouvrez l’app Photos, sélectionnez la vidéo, puis touchez . Visionnage de vidéos YouTube sur un téléviseur Si vous disposez d’une Apple TV, vous pouvez utiliser AirPlay pour regarder des vidéos sur un télé- viseur. Consultez la section « Lecture de vidéos » à la page 73. Vous pouvez également utiliser un câble pour connecter l’iPad à votre téléviseur ou à un projecteur. Consultez la section « Visionnage de vidéos sur un téléviseur » à la page 70. 74 Chapitre 12 YouTubeCalendrier 13 À propos de Calendrier Calendrier vous permet de facilement respecter votre planning. Vous pouvez afficher vos calendriers individuellement ou simultanément. Vous pouvez afficher vos événements par jour, par semaine, par mois ou dans une liste. Vous pouvez effectuer des recherches dans les titres, les invités, les emplacements et les notes des événements de vos calendriers. Si vous saisissez des anniversaires pour vos contacts, vous pouvez les afficher dans Calendrier. Vous pouvez également créer, modifier ou annuler des événements sur l’iPad, et les synchroniser avec votre ordinateur. Vous pouvez vous abonner aux calendriers iCloud, Google, Yahoo! ou iCal. Si vous disposez d’un compte Microsoft Exchange ou iCloud, vous pouvez recevoir des invitations et y répondre. Affichage de vos calendriers Vous pouvez afficher vos calendriers individuellement ou sous forme de calendrier combiné. Cela simplifie la gestion simultanée de vos calendriers professionnel et personnel. Choisissez un mode de visualisation. Choisissez un mode de visualisation. Ajoutez un événement. Ajoutez un événement. Touchez et faites glisser pour régler. Touchez et faites glisser pour régler. Changer de présentation : Touchez Liste, Jour, Année ou Mois. 75Afficher le calendrier des anniversaires Touchez Calendriers, puis touchez Anniversaires pour inclure les anniversaires de vos contacts à vos événements. Afficher les détails d’un événement Touchez l’événement. Vous pouvez toucher des informations sur l’événement pour obtenir des détails supplémentaires. Par exemple, si une adresse est précisée pour le lieu, touchez-la pour ouvrir Plans. Modifier ou supprimer un calendrier Touchez Calendriers, puis Modifier. Sélectionner les calendriers à afficher Touchez Calendriers, puis touchez les calendriers que vous souhaitez afficher. Les événements de tous vos calendriers sélectionnés apparaissent dans le même calendrier sur l’iPad. Ajout d’événements Vous pouvez ajouter et modifier des événements de calendrier directement sur l’iPad. Ajouter un événement : Touchez et saisissez les informations sur l’événement, puis touchez OK. Vous pouvez également maintenir le doigt pour ajouter un nouvel événement à un emplacement vide sur un calendrier. Faites glisser les poignées pour ajuster la durée de l’événement. Régler une alerte Touchez Alerte, puis configurez une alerte entre cinq minutes et deux jours avant l’événement. Configurer une alerte par défaut pour les événements Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier > Notifications par défaut. Mettre à jour un événement Touchez Modifier, puis modifiez les informations de l’événement. Pour ajuster l’heure ou la durée d’un événement, maintenez le doigt sur l’événement pour le sélectionner. Ensuite, faites-le glisser vers une nouvelle heure ou faites glisser les poignées pour modifier sa durée. Supprimer un événement Touchez l’événement, touchez Modifier, puis faites défiler vers le bas et touchez Supprimer l’événement. Inviter d’autres personnes à un événement Touchez Invités pour sélectionner des personnes dans Contacts. Cette action nécessite un compte iCloud, Microsoft Exchange ou CalDAV. Réponse à des invitations Si vous disposez d’un compte iCloud ou Microsoft Exchange, ou d’un compte CalDAV pris en charge, vous pouvez recevoir des invitations à des réunions envoyées par d’autres personnes de votre société, et y répondre. Lorsque vous recevez une invitation, la réunion apparaît dans votre calendrier avec une ligne pointillée autour et apparaît dans l’angle inférieur droit de l’écran. Répondre à une invitation : Touchez une invitation à une réunion dans le calendrier, ou touchez pour afficher l’écran Événement et touchez l’invitation. Afficher les coordonnées de l’organisateur Touchez « Invitation de ». Consulter les autres invités Touchez Invités. Touchez un nom pour afficher les coordonnées de la personne. Ajouter des commentaires dans la réponse Touchez Annoter. Vos commentaires peuvent être consultés par l’organisateur, mais pas par les autres participants. Les commentaires peuvent ne pas être disponibles, en fonction du service de calendrier que vous utilisez. 76 Chapitre 13 CalendrierIndiquer votre disponibilité Touchez Disponibilité, et choisissez « occupé » ou « disponible ». Occupé identifie l’heure comme réservée lorsque quelqu’un vous invite à une réunion. Recherche dans les calendriers En présentation par liste, vous pouvez effectuer des recherches dans les champs de titres, d’invités, d’emplacements et de notes des événements de vos calendriers. Calendrier effectue la recherche dans les calendriers actuellement affichés. Rechercher des événements : Touchez Liste, puis saisissez le texte recherché dans le champ de recherche. Les événements de calendrier peuvent également être inclus dans les recherches effectuées à partir de l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche » à la page 35. Abonnement à des calendriers Vous pouvez vous abonner à des calendriers au format iCalendar (.ics). De nombreux services à base de calendrier, notamment iCloud, Yahoo!, Google et l’application iCal d’OS X, prennent en charge les abonnements aux calendriers. Les calendriers auxquels vous êtes abonné sont en lecture seule. Vous pouvez afficher les événements des calendriers auxquels vous êtes abonné sur l’iPad, mais vous ne pouvez pas les modifier, ni créer de nouveaux événements. S’abonner à un calendrier : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis touchez Ajouter un compte. Touchez Autre, puis S’abonner à un calendrier. Vous pouvez également vous abonner à un calendrier iCal (ou autre calendrier .ics) publié sur le Web en touchant un lien vers ce calendrier. Importation d’événements de calendrier depuis Mail Vous pouvez ajouter des événements à un calendrier en important un fichier de calendrier à partir d’un message électronique. Vous pouvez importer n’importe quel fichier de calendrier .ics standard. Importer des événements à partir d’un fichier de calendrier : Dans Mail, ouvrez le message et touchez le fichier de calendrier. Synchronisation de calendriers Vous pouvez synchroniser Calendrier de l’une des manières suivantes :  Sur iTunes : Utilisez la sous-fenêtre des réglages de l’appareil pour effectuer une synchronisation avec iCal ou Microsoft Entourage sur un Mac, ou Microsoft Outlook 2003, 2007, 2010 sur un PC, lorsque vous connectez l’iPad à votre ordinateur.  Dans Réglages : Activez les calendriers de votre compte iCloud, Microsoft Exchange, Google ou Yahoo! pour synchroniser les informations de votre calendrier via Internet, ou configurez un compte CalDAV si votre société ou organisation prend cela en charge. Consultez la section « Configuration de Mail et d’autres comptes » à la page 19. Chapitre 13 Calendrier 77Comptes de calendrier et réglages Plusieurs réglages sont disponibles pour Calendrier et vos comptes de calendrier. Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Les comptes de calendrier sont également utilisés pour synchroniser les tâches pour les rappels. Ajouter un compte CalDAV : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, touchez Ajouter un compte, puis Autre. Sous Calendriers, touchez Ajouter un compte CalDAV. Les options suivantes s’appliquent à tous vos calendriers : Régler le son des alertes de calendrier Accédez à Réglages > Sons > Alertes de calendrier. Synchroniser des événements passés Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier > Synchroniser, puis choisissez une période. Les événements futurs sont toujours synchronisés. Configurer des alertes sonores déclenchées à la réception d’une invitation à une réunion Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier et touchez « Alerte nouv. invitation ». Activer la prise en charge du fuseau horaire dans Calendrier Accédez à Réglages >Mail, Contacts, Calendrier > Heure locale, puis activez cette fonction. Définir un calendrier par défaut Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier > Calendrier par défaut. Utiliser iCloud pour maintenir Calendrier à jour sur vos appareils iOS et vos ordinateurs Accédez à Réglages > iCloud, puis activez Calendrier. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Important : Lorsque l’option Heure locale est activée, Calendrier affiche les dates et heures des événements dans le fuseau horaire de la ville sélectionnée. Lorsque l’option Heure locale est dé- sactivée, Calendrier affiche les dates et heures des événements dans le fuseau local de votre lieu actuel, tel qu’indiqué par votre connexion Internet. Lorsque vous êtes en déplacement, l’iPad peut ne pas afficher les événements ou faire sonner les alertes à la bonne heure locale. Pour régler manuellement la bonne heure, consultez la section « Date et heure » à la page 138. 78 Chapitre 13 CalendrierContacts 14 À propos de Contacts Contacts vous permet d’accéder aisément à vos listes de contacts, et de les modifier, depuis vos comptes personnels, professionnels et d’entreprise. Vous pouvez effectuer des recherches dans la totalité de vos groupes. L’accès aux informations présentes dans Contacts est automatique, pour que vous puissiez adresser des courriers électroniques rapidement et facilement. Affichez dans Plans. Affichez dans Plans. Ajoutez ou modifiez des informations. Ajoutez ou modifiez des informations. Recherchez des contacts. Recherchez des contacts. Synchronisation des contacts Vous pouvez ajouter des contacts des manières suivantes :  Utilisez vos contacts iCloud. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20.  Sur iTunes, synchronisez vos contacts depuis Google ou Yahoo!, ou synchronisez à partir d’applications installées sur votre ordinateur. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22.  Configurez un compte Microsoft Exchange sur l’iPad, avec Contacts activé. Consultez la section « Comptes de Contacts et réglages » à la page 81.  Configurez un compte LDAP ou CardDAV pour accéder à des répertoires d’entreprise ou d’école. Consultez la section « Comptes de Contacts et réglages » à la page 81.  Saisissez des contacts directement sur l’iPad. Consultez la section « Ajout et modification de contacts » à la page 80. 79Recherche de contacts Vous pouvez effectuer une recherche sur le titre, le prénom, le nom et le nom de la société dans vos contacts sur l’iPad. Si vous disposez d’un compte Microsoft Exchange, d’un compte LDAP ou d’un compte CardDAV, vous pouvez également effectuer des recherches dans ces contacts. Rechercher des contacts : Dans Contacts, touchez le champ de recherche, puis saisissez votre recherche. Rechercher dans une liste d’adresses globale Touchez Groupes, puis Annuaires au bas de la liste et tapez ce que vous recherchez. Rechercher sur un serveur LDAP Touchez Groupes, le nom du serveur LDAP, puis tapez ce que vous recherchez. Rechercher sur un serveur CardDAV Touchez Groupes, puis le groupe CardDAV « recherchable » au bas de la liste et tapez ce que vous recherchez. Enregistrer des coordonnées depuis un serveur GAL, LDAP ou CardDAV Recherchez les contacts que vous souhaitez ajouter, puis touchez Ajouter un contact. Les contacts peuvent également être trouvés par le biais des recherches effectuées à partir de l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche » à la page 35. Ajout et modification de contacts Ajouter un contact sur l’iPad : Touchez Contacts, puis . Si n’est pas visible, assurez-vous que vous ne consultez pas une liste de contacts LDAP, CalDAV ou GAL. Vous ne pouvez pas y ajouter des contacts. Modifier des coordonnées : Choisissez un contact, puis touchez Modifier. Ajouter un nouveau champ Touchez Ajouter un champ. Ajouter le nom d’utilisateur Twitter d’un contact Touchez Ajouter un champ, puis touchez Twitter. Modifier le libellé d’un champ Touchez le libellé et choisissez-en un autre. Pour ajouter un nouveau libellé, faites défiler vers le bas de la liste et touchez Ajouter un libellé personnalisé. Modifier la sonnerie ou le son SMS pour le contact Touchez le champ de sonnerie ou de son SMS, puis touchez un nouveau son dans Réglages >Sons. Supprimer un élément Touchez , puis touchez Supprimer. Attribuer une photo à un contact En mode d’édition, touchez Ajouter une photo ou touchez la photo existante. Vous pouvez choisir de prendre une photo avec l’appareil photo ou d’utiliser une photo existante. Pour importer des photos depuis les profils Twitter de vos contacts, accédez à Réglages > Twitter. Connectez-vous à votre compte Twitter, puis touchez Actualiser les contacts. Supprimer un contact Dans Contacts, choisissez un contact, puis touchez Modifier. Faites défiler vers le bas et touchez Supprimer le contact. 80 Chapitre 14 ContactsComptes de Contacts et réglages Vous pouvez ajouter des comptes de Contacts supplémentaires, et modifier la manière dont les noms des contacts sont triés et affichés. Ajouter un compte de Contacts : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis touchez Ajouter un compte. Pour modifier les réglages de Contacts, accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier afin d’accéder aux options suivantes : Régler l’ordre des contacts Touchez Ordre de tri, et choisissez le tri par le prénom ou le nom de famille. Régler l’affichage des contacts Touchez Ordre d’affichage, et choisissez l’affichage par le prénom ou le nom de famille. Définition de votre fiche Mes infos Touchez Mes Infos et sélectionnez la fiche de contact avec votre nom et vos informations dans la liste. La fiche Mes infos est utilisées par Safari et d’autres apps. Définir un compte Contacts par défaut Touchez Compte par défaut, puis choisissez un compte. Les nouveaux contacts que vous créez sans préciser un autre compte sont stockés ici. Utiliser iCloud pour maintenir Contacts à jour sur vos appareils iOS et vos ordinateurs Accédez à Réglages > iCloud, puis activez Contacts. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Chapitre 14 Contacts 81Notes 15 À propos de Notes Avec son grand écran et son grand clavier à l’écran, l’iPad facilite la prise de notes. iCloud rend disponibles sur tous vos autres appareils iOS et ordinateurs les notes que vous prenez sur l’iPad. Vous pouvez lire et écrire des notes en mode portrait ou paysage. En mode portrait, touchez Notes pour afficher une liste de vos notes. En mode paysage, la liste des notes s’affiche sur la gauche ; la note ouverte est entourée en rouge. Rédaction et lecture de notes Les notes sont classées par date de modification, la plus récente apparaissant en haut de la liste. Les premiers mots de chaque note apparaissent dans la liste. Touchez une note dans la liste pour la lire ou la modifier. Ajouter une note : Touchez , saisissez la note, puis touchez OK. Envoyez la note par courrier électronique ou imprimez-la. Envoyez la note par courrier électronique ou imprimez-la. Supprimez la note. Supprimez la note. Touchez la note à afficher. Touchez la note à afficher. Ajoutez une note. Ajoutez une note. Affichez la note précédente ou suivante. Affichez la note précédente ou suivante. Lire une note : Touchez la note dans la liste, ou touchez ou pour afficher la note précédente ou suivante. Modifier une note Touchez la note, n’importe où, pour activer le clavier. Modifiez la note, puis touchez OK. Changer de police Accédez à Réglages > Notes. Supprimer une note Touchez au bas de la note. 82Utiliser iCloud pour maintenir vos notes à jour sur vos appareils iOS et ordinateurs Mac Accédez à Réglages > iCloud et activez Notes (activé par défaut). Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Recherche dans les notes Vous pouvez effectuer une recherche dans le texte des notes pour trouver une note donnée. Rechercher des notes : Saisissez du texte dans le champ de recherche qui s’affiche en haut de la liste des notes. En mode portrait, touchez Notes pour afficher la liste des notes. Les résultats de la recherche apparaissent à mesure que vous tapez. Touchez le bouton du clavier pour masquer le clavier et afficher plus de résultats. Pour afficher une note, touchez-la dans la liste des résultats de la recherche. Impression ou envoi de notes par courrier électronique Impression ou envoi d’une note par courrier électronique : Touchez la note, puis . Pour envoyer une note par courrier électronique, l’iPad doit être configuré pour le courrier électronique. Consultez la section « Envoi de courrier électronique » à la page 48. Chapitre 15 Notes 83Rappels 16 À propos de Rappels Rappels vous permet d’organiser votre vie, avec des échéances et des listes. Rappels fonctionne avec vos comptes de calendrier. Ainsi, les modifications que vous apportez se mettent à jour automatiquement sur la totalité de vos appareils iOS et ordinateurs. Marquez un élément comme terminé. Marquez un élément comme terminé. Ajoutez un rappel. Ajoutez un rappel. Changez de présentation. Changez de présentation. Basculer entre la présentation par liste et par date : En haut de l’écran, touchez Liste ou Date. 84Configuration d’un rappel Ajouter un rappel : Dans Rappels, touchez , puis saisissez une description et touchez Fermer. Lorsque vous ajoutez un rappel, vous pouvez ajuster ses réglages : Définir un jour ou une heure pour un rappel Touchez le rappel, puis touchez M’avertir. Activez « À une date », puis définissez la date et l’heure du rappel. Les rappels arrivés à échéance apparaissent dans le Centre de notifications. Ajouter des notes à un rappel Touchez le rappel, puis touchez Plus. Touchez Notes. Déplacer un rappel vers une autre liste Touchez le rappel, puis touchez Plus. Touchez Liste et choisissez une autre liste. Pour créer ou modifier des listes, consultez « Gestion des rappels en présentation par liste » à la page 85. Supprimer un rappel Touchez un rappel, Plus, puis Supprimer. Modifier un rappel Touchez un rappel, puis touchez son nom. Marquer un rappel comme accompli Touchez la case située en regard du rappel de manière à ce qu’une coche apparaisse. Les rappels accomplis sont présents dans la liste Accompli. Consultez la section « Gestion des rappels accomplis » à la page 86. Régler le son des rappels Accédez à Réglages > Son. Utiliser iCloud pour maintenir Rappels à jour sur vos appareils iOS et vos ordinateurs Accédez à Réglages > iCloud, puis activez Rappels. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20. Gestion des rappels en présentation par liste Avec l’organisation des rappels dans des listes, vous pouvez facilement séparer vos tâches professionnelles, personnelles ou autres. Rappels dispose d’une liste pour les rappels actifs, plus une liste intégrée pour les éléments accomplis. Vous pouvez ajouter d’autres listes personnalisées. Créer une liste : En haut de l’écran, touchez Liste, puis Modifier. Basculer entre les listes En présentation par liste, touchez la liste que vous souhaitez afficher. Afficher les éléments accomplis En présentation par liste, touchez Accompli. Changer l’ordre des listes En présentation par liste, touchez Modifier. Faites glisser situé à côté d’une liste pour modifier l’ordre. Vous ne pouvez pas déplacer une liste vers un autre compte et vous ne pouvez pas modifier l’ordre des rappels dans une liste. Supprimer une liste En présentation par liste, touchez Modifier. Touchez pour chaque liste que vous souhaitez supprimer. Lorsque vous supprimez une liste, tous les éléments présents dans celle-ci sont supprimés. Changer le nom d’une liste En présentation par liste, touchez Modifier. Touchez le nom que vous souhaitez modifier, puis saisissez un nouveau nom. Touchez OK. Configurer une liste par défaut pour les nouveaux rappels Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis touchez Liste par dé- faut sous le titre Rappels. Chapitre 16 Rappels 85Gestion des rappels en présentation par date Utilisez la présentation par date pour consulter et gérer les rappels possédant une échéance. Afficher les rappels pour une date : En haut de l’écran, touchez Date pour afficher les rappels du jour et les éléments non accomplis des jours précédents. Gestion des rappels accomplis Rappels garde la trace des éléments que vous avez marqués comme accomplis. Vous pouvez les afficher en présentation par liste ou par date, ou utiliser la vue des éléments accomplis. Afficher les éléments accomplis : Touchez le bouton Liste situé en haut de l’écran puis touchez Accompli. Marquer un rappel accompli comme non accompli Touchez pour supprimer la coche. L’élément est automatiquement déplacé vers son site d’origine. Synchroniser des rappels antérieurs Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Ensuite, sous Rappels, touchez Synchroniser. Ce réglage s’applique à tous vos comptes de rappel. Pour obtenir des résultats optimaux, ne synchronisez pas plus d’éléments antérieurs que nécessaire. Recherche dans les rappels Rechercher dans les rappels : Touchez le champ de recherche, puis saisissez une expression à rechercher. La recherche dans les rappels est effectuée par nom. Vous pouvez également chercher des rappels à partir de l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche Spotlight » à la page 135. 86 Chapitre 16 RappelsPlans 17 Recherche de lieux AVERTISSEMENT : Pour obtenir des informations importantes sur la conduite et la navigation en toute sécurité, consultez le Guide d’informations importantes sur le produit à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ipad. 3OXVG·LQIRUPDWLRQV 3OXVG·LQIRUPDWLRQV 7RXFKH]GHX[IRLVSRXU HIIHFWXHUXQ]RRPDYDQWHW WRXFKH]DYHFGHX[GRLJWV SRXUHIIHFWXHUXQ]RRP DUULqUH2XELHQSLQFH] SRXUDJUDQGLURXUpGXLUH 7RXFKH]GHX[IRLVSRXU HIIHFWXHUXQ]RRPDYDQWHW WRXFKH]DYHFGHX[GRLJWV SRXUHIIHFWXHUXQ]RRP DUULqUH2XELHQSLQFH] SRXUDJUDQGLURXUpGXLUH 5pJOH]OHVRSWLRQVWHOOHVTXH O·DIILFKDJHGHODFLUFXODWLRQ RXODYXH6DWHOOLWH 5pJOH]OHVRSWLRQVWHOOHVTXH O·DIILFKDJHGHODFLUFXODWLRQ RXODYXH6DWHOOLWH ?*RRJOH'RQQpHV0DS?*RRJOH ?*RRJOH'RQQpHV0DS?*RRJOH 2EWHQH]XQLWLQpUDLUH HQYRLWXUHHQWUDQVSRUW SXEOLFRXjSLHG 2EWHQH]XQLWLQpUDLUH HQYRLWXUHHQWUDQVSRUW SXEOLFRXjSLHG 6DLVLVVH]OHWHUPHjUHFKHUFKHU 6DLVLVVH]OHWHUPHjUHFKHUFKHU $IILFKH]O·HQGURLWRVH WURXYHXQHHQWUHSULVHRX XQHSHUVRQQHGHYRWUH OLVWHGHFRQWDFWV $IILFKH]O·HQGURLWRVH WURXYHXQHHQWUHSULVHRX XQHSHUVRQQHGHYRWUH OLVWHGHFRQWDFWV $IILFKH]YRWUH HPSODFHPHQWDFWXHO $IILFKH]YRWUH HPSODFHPHQWDFWXHO Trouver un lieu : Touchez Recherche, puis touchez le champ de recherche pour activer le clavier. Saisissez une adresse ou d’autres informations, puis touchez Rechercher. Vous pouvez effectuer une recherche avec des informations telles que :  une intersection (« 8th et market ») ;  un quartier (« greenwich village ») ;  un repère (« guggenheim ») ;  un code postal ;  une entreprise ou un commerce (« cinémas », « restaurants san francisco ca », « apple inc new york »). 87Vous pouvez également toucher pour trouver la position d’un contact. Consulter le nom ou la description d’un lieu Touchez le repère. Consulter une liste des commerces trouvés au cours d’une recherche Touchez . Touchez un commerce pour voir son emplacement. Déterminer votre lieu actuel Touchez . Votre position actuelle est indiquée par un marqueur bleu. S’il n’est pas possible de déterminer votre position de manière précise, un cercle apparaît autour du marqueur. Plus le cercle est petit, plus la position est précise. Utiliser la boussole numérique Touchez à nouveau . L’icône devient alors et une petite boussole apparaît à l’écran. Marquer un lieu Maintenez le doigt sur le plan jusqu’à l’apparition du repère. Important : Les apps cartographiques, géodépendantes ou proposant des itinéraires reposent sur des services de données. Ces services de données sont susceptibles de changer et ne sont pas disponibles dans toutes les zones, ce qui rend indisponibles, inexacts ou incomplets les plans, itinéraires et informations dépendant de la position géographique. Comparez les informations fournies par l’iPad à ce que vous voyez autour de vous et fiez-vous aux panneaux de signalisation pour résoudre les divergences. Si la fonctionnalité Service de localisation est désactivée lorsque vous ouvrez Plans, il peut vous être demandé de l’activer. Vous pouvez utiliser Plans sans Service de localisation. Consultez la section « Service de localisation » à la page 131. Itinéraires Obtenir des itinéraires : 1 Touchez Itinéraire. 2 Entrez des lieux de départ et d’arrivée. Touchez pour choisir un lieu dans Signets (notamment votre position actuelle ou le repère), un lieu récent ou un contact. 3 Touchez Itinéraire, puis sélectionnez les indications en voiture ( ), en transport public ( ) ou à pied ( ). 4 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour afficher un itinéraire étape par étape, touchez Démarrer, puis touchez pour afficher le tronçon suivant de l’itinéraire.  Pour afficher l’itinéraire sous la forme d’une liste, touchez Démarrer, puis touchez . Touchez n’importe quel élément de la liste pour afficher un plan représentant ce tronçon du trajet. 5 Si plusieurs itinéraires apparaissent, choisissez celui que vous souhaitez utiliser. Si vous prenez les transports publics, touchez pour indiquer votre heure de départ ou d’arrivée, et pour choisir l’horaire du voyage. Touchez l’icône d’un arrêt pour connaître l’heure de départ du bus ou du train, et obtenir le lien d’accès aux coordonnées ou au site web de la compagnie de transport correspondante (le cas échéant). 88 Chapitre 17 PlansObtenir un itinéraire à partir d’un lieu sur le plan Touchez le repère, , puis Itinéraire vers ce lieu ou Itinéraire à partir de ce lieu. Associer un signet à un lieu Touchez « Ajouter aux signets ». Obtenir et partager des informations sur un lieu Passez un appel FaceTime (si disponible). Passez un appel FaceTime (si disponible). Consultez le site web. Consultez le site web. © 2012 Google. Données Map © 2012 Google. © 2012 Google. Données Map © 2012 Google. Obtenir et partager des informations sur un lieu : Touchez le repère, puis . Ajouter une entreprise à vos contacts Touchez « Ajouter aux contacts ». Envoyer votre lieu par courrier électronique, message texte ou Tweet Touchez Envoyer ce lieu. Pour publier un Tweet, vous devez être connecté à votre compte Twitter. Accédez à Réglages > Twitter. Affichage de l’état de la circulation Vous avez accès à l’état de la circulation sur les artères principales et les autoroutes sur le plan. Afficher l’état de la circulation : Touchez ou faites glisser l’angle inférieur droit de l’écran, puis activez Circulation. Selon l’état de la circulation, une couleur est attribuée aux rues et aux autoroutes :  gris : aucune donnée n’est disponible ;  vert : limitation de vitesse publiée ;  jaune : plus lent que la limitation de vitesse publiée ;  rouge : circulation discontinue. L’état de la circulation n’est pas disponible partout. Chapitre 17 Plans 89Affichages de plan © 2012 Google. Données Map © 2012 Google. © 2012 Google. Données Map © 2012 Google. Afficher une vue standard, satellite, mixte ou terrain : Touchez ou faites glisser l’angle inférieur droit de l’écran, puis sélectionnez la vue souhaitée. Accéder à la présentation Google Street d’un lieu : Touchez . Feuilletez vers la gauche ou vers la droite pour faire pivoter la vue panoramique sur 360° (l’encadré vous indique la présentation active). Touchez une flèche pour avancer dans la rue. Pour revenir à l’affichage du plan, touchez l’encadré du plan. Touchez pour revenir à O·DIILFKDJHGH ODFDUWH Touchez pour revenir à O·DIILFKDJHGH ODFDUWH ?*RRJOH ?*RRJOH Street View peut ne pas être disponible partout. 90 Chapitre 17 PlansMusique 18 Ajout de musique et d’audio Pour obtenir de la musique et d’autres contenus audio sur votre iPad :  Achetez et téléchargez du contenu dans l’iTunes Store sur l’iPad. Dans Musique, touchez Store pendant la navigation. Consultez la section Chapitre 19, « iTunes Store, » à la page 96.  Utilisez Téléchargement automatique pour télécharger automatiquement la nouvelle musique achetée sur vos autres appareils iOS et ordinateurs. Consultez la section « Utilisation d’iCloud » à la page 20.  Synchronisez avec iTunes sur votre ordinateur. Vous pouvez synchroniser tous vos fichiers multimédias, ou des morceaux sélectionnés et d’autres éléments. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22.  Utilisez iTunes Match pour stocker votre bibliothèque musicale dans iCloud et y accéder sur tous vos appareils iOS et ordinateurs. Consultez la section « iTunes Match » à la page 93. Lecture de morceaux et d’autre contenu audio AVERTISSEMENT : Pour obtenir des informations importantes sur la perte d’audition, consultez le Guide d’informations importantes sur le produit à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ipad. Vous pouvez écouter l’audio par le biais du haut-parleur intégré, d’écouteurs connectés au port écouteur ou d’une oreillette stéréo Bluetooh sans fil jumelée avec l’iPad. Lorsque des écouteurs sont connectés ou jumelés, aucun son ne provient du haut-parleur. Explorer votre collection : Touchez l’un des boutons situés au bas de l’écran. Vous pouvez explorer par liste de lecture, morceau, artiste ou album. Touchez Autre pour explorer par genre ou compositeur, ou pour voir vos podcasts. Écouter un morceau ou un autre article : Touchez l’article. Utilisez les commandes situées dans la partie supérieure de l’écran pour contrôler la lecture. 91Afficher l’écran À l’écoute : Touchez la vignette d’une pochette d’album en haut de l’écran. Faites glisser pour avancer ou reculer. Faites glisser pour avancer ou reculer. Réglez le volume. Réglez le volume. Retour Retour Parcourez vos morceaux de musique. Parcourez vos morceaux de musique. Liste de pistes Liste de pistes Passez des morceaux en cours de lecture au navigateur. Passez des morceaux en cours de lecture au navigateur. Créez une liste de lecture Genius. Créez une liste de lecture Genius. Lecture/Pause Lecture/Pause Répétition Répétition Ordre aléatoire Ordre aléatoire AirPlay AirPlay Répéter les morceaux Touchez . = répéter tous les morceaux de l’album ou de la liste = ne répéter que le morceau en cours de lecture = pas de répétition Lecture de morceaux dans un ordre aléatoire Touchez . = les morceaux sont lus aléatoirement = les morceaux sont lus dans l’ordre Passer à n’importe quel endroit d’un morceau Faites glisser la tête de lecture le long du défileur. Faites glisser votre doigt vers le bas pour ralentir la vitesse de défilement. Régler la vitesse de lecture des podcasts Touchez . Touchez à nouveau pour changer la vitesse. = lire à double vitesse. = lire à demi vitesse. = lire à vitesse normale. Répéter les 30 dernières secondes d’un podcast Touchez . Parcourir les morceaux d’une liste à l’aide de l’illustration À partir de l’écran À l’écoute, feuilletez de la gauche vers la droite. La lecture des morceaux commence automatiquement. Utiliser Ping Consultez la section « Suivi d’artistes et d’amis » à la page 98. Écoutez de la musique sur des haut-parleurs AirPlay ou sur une Apple TV. Touchez . Consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Configurer des options de Musique Accédez à Réglages > Musique. 92 Chapitre 18 MusiqueLorsque vous utilisez une autre app, vous pouvez afficher les commandes de lecture audio en cliquant deux fois sur le bouton principal , puis en feuilletant au bas de l’écran de gauche à droite. Les commandes contrôlent l’app en cours d’exécution ou, si la musique est en pause, l’app la plus récemment exécutée. L’icône de l’app apparaît sur la droite. Touchez-la pour ouvrir l’app. Appuyez deux fois sur le bouton principal affiche également les commandes de lecture audio lorsque l’écran est verrouillé. Affichage des pistes d’un album Afficher toutes les pistes de l’album contenant le morceau à l’écoute : À partir de l’écran À l’écoute, touchez . (Touchez d’abord l’écran si les commandes n’apparaissent pas.) Touchez une piste pour la lire. Touchez à nouveau pour revenir à l’écran À l’écoute. En affichage de la liste des pistes, vous pouvez attribuer un classement aux morceaux. Utilisez les classements lors de la création de listes de lecture intelligentes sur iTunes. Recherche de contenu audio Vous pouvez effectuer des recherches sur les titres, les artistes, les albums et les compositeurs de morceaux, de podcasts et autres contenus audio présents sur l’iPad. Rechercher de la musique : Pendant la navigation, saisissez du texte dans le champ de recherche situé dans l’angle inférieur droit de l’écran. Vous pouvez aussi chercher du contenu audio dans l’écran d’accueil. Consultez la section « Recherche » à la page 35. iTunes Match iTunes Match stocke votre bibliothèque musicale dans iCloud (même les morceaux importés de CD), et vous permet de profiter de votre collection à tout moment et en tous lieux sur votre iPad et vos autres appareils iOS et ordinateurs. iTunes Match est disponible sous forme d’abonnement payant. Remarque : iTunes Match n’est pas disponible dans toutes les régions. Des frais de données cellulaires peuvent s’appliquer lorsque l’option Données cellulaires est activée dans Réglages > Musique. S’abonner à iTunes Match : Sur iTunes sur votre ordinateur, accédez à Store > Activer iTunes Match, puis cliquez sur le bouton S’abonner. Une fois que vous êtes abonné, iTunes ajoute votre musique, vos listes de lecture et mix Genius à iCloud. Vos morceaux correspondant à de la musique déjà présente dans l’iTunes Store deviennent automatiquement disponibles dans iCloud. Tout morceau restant est téléchargé. Vous pouvez télécharger et lire les morceaux disposant de correspondances en qualité iTunes Plus (AAC sans DRM à 256 kbit/s), même si votre original était de qualité inférieure. Pour en savoir plus, consultez la page www.apple.com/fr/icloud/features. Activer iTunes Match Accédez à Réglages > Musique. L’activation d’iTunes Match supprime la musique synchronisée de votre iPad et désactive les mix et listes de lecture Genius. Chapitre 18 Musique 93Genius Une liste Genius est une sélection de morceaux de votre bibliothèque qui s’accordent bien. Vous pouvez créer des listes Genius sur iTunes et les synchroniser avec l’iPad. Vous pouvez également créer et enregistrer des listes Genius directement sur l’iPad. Un mix Genius est une sélection de morceaux du même type de musique, recréée à partir de votre bibliothèque chaque fois que vous écoutez le mix. Pour utiliser Genius sur l’iPad, vous devez d’abord configurer Genius sur iTunes, puis synchroniser l’iPad avec iTunes. Les mix Genius sont synchronisés automatiquement, sauf si vous gérez manuellement votre musique et que vous avez choisi les mix que vous voulez synchroniser sur iTunes. Genius est un service gratuit, mais il requiert un identifiant Apple. Lorsque vous synchronisez un mix Genius, iTunes peut sélectionner et synchroniser des morceaux de votre bibliothèque que vous n’avez pas choisi de synchroniser. Lire un Mix Genius : Touchez Listes, puis touchez l’un des Mix Genius en haut des listes. Créer une liste Genius : Touchez un morceau, puis touchez dans la partie supérieure de l’écran. La liste Genius est ajoutée à vos listes de lecture, après les mix Genius. Enregistrer une liste Genius Affichez vos listes de lecture, touchez Liste Genius, puis touchez Enregistrer. La liste de lecture est renommée avec le titre du morceau que vous avez choisi. Actualiser une liste Genius Dans la liste, touchez Actualiser. Créer une liste Genius à partir d’un morceau différent Lancez la lecture d’un morceau, puis touchez . Supprimer une liste Genius Touchez la liste, puis . Les listes Genius créées sur un iPad sont copiées sur votre ordinateur lorsque vous effectuez une synchronisation avec iTunes. Remarque : Lorsqu’une liste Genius est synchronisée sur iTunes, vous ne pouvez pas la supprimer directement sur l’iPad. Utilisez iTunes pour modifier le nom de la liste de lecture, arrêter la synchronisation ou supprimer la liste de lecture. Listes de lecture Vous pouvez créer et modifier vos propres listes de lecture sur l’iPad ou modifier des listes de lecture synchronisées à partir d’iTunes sur votre ordinateur. Créer une liste de lecture : Affichez Listes de lecture, puis touchez Nouvelle vers le haut de l’écran. Saisissez et enregistrez un titre, sélectionnez des morceaux et des vidéos à inclure, puis touchez OK. Lorsque vous créez une liste de lecture puis synchronisez l’iPad à votre ordinateur, la liste de lecture est synchronisée dans votre bibliothèque iTunes. Modifier une liste de lecture : Affichez Listes de lecture et sélectionnez la liste de lecture. Touchez Modifier, puis : Pour ajouter d’autres morceaux : Touchez Nouveaux morceaux. Pour supprimer un morceau : Touchez . Lorsque vous supprimez un morceau d’une liste de lecture, il n’est pas supprimé de l’iPad. Pour déplacer un morceau vers le haut ou vers le bas dans la liste : Faites glisser . 94 Chapitre 18 MusiqueVos modifications sont copiées dans la liste de lecture de votre bibliothèque iTunes, soit lors de la prochaine synchronisation entre votre iPad et votre ordinateur, soit sans fil, par le biais d’iCloud, si vous êtes inscrit à iTunes Match. Supprimer une liste de lecture Dans Listes, maintenez votre doigt sur la liste, puis touchez . Supprimer un morceau de l’iPad Dans Morceaux, balayez le morceau, puis touchez Supprimer. Le morceau est supprimé de l’iPad, mais pas de votre bibliothèque iTunes sur votre Mac ou PC. Partage à domicile La fonction Partage à domicile vous permet de lire de la musique, des films et des séries TV sur l’iPad à partir de la bibliothèque iTunes de votre Mac ou PC. L’iPad et votre ordinateur doivent se trouver sur le même réseau Wi-Fi. Sur votre ordinateur, iTunes doit être ouvert, avec la fonction Partage à domicile activée et une session ouverte avec le même identifiant Apple que Partage à domicile sur l'iPad. Remarque : Partage à domicile requiert iTunes 10.2 ou ultérieur, disponible à l’adresse www.itunes.com/fr/download. Il est impossible de partager le contenu en prime, notamment les livrets numériques et iTunes Extras. Lire de la musique sur votre iPad à partir de votre bibliothèque iTunes de votre ordinateur : 1 Sur iTunes sur votre ordinateur, accédez à Avancé > Activer le partage à domicile. 2 Connectez-vous, puis cliquez sur Créer un partage à domicile. 3 Sur l’iPad, accédez à Réglages > Musique, puis ouvrez une session dans Partage à domicile à l’aide des mêmes identifiant et mot de passe Apple. 4 Dans Musique, touchez Plus, puis touchez Partagé et choisissez la bibliothèque de votre ordinateur. Revenir au contenu de l’iPad Touchez Partagé et choisissez Mon iPad. Chapitre 18 Musique 95iTunes Store 19 À propos de l’iTunes Store Utilisez l’iTunes Store pour ajouter du contenu à l’iPad. Vous pouvez parcourir et acheter de la musique, des séries TV, des livres audio et des sons d’alerte. Vous pouvez également acheter et louer des films, ou télécharger et lire des podcasts ou des collections iTunes U. Vous avez besoin d’un identifiant Apple pour acheter du contenu. Consultez la section « Réglages du Store » à la page 102. Remarque : L’iTunes Store n’est pas disponible dans toutes les zones géographiques, et son contenu varie en fonction de l’endroit. Les fonctionnalités sont susceptibles d’être modifiées. Pour accéder à l’iTunes Store, l’iPad doit disposer d’une connexion à Internet. Consultez la section « Réseau » à la page 134. Recherche de musique, vidéos, etc. Choisissez une catégorie. Choisissez une catégorie. Parcourir du contenu : Touchez l’une des catégories de contenu, par exemple Musique ou Vidéos. 96Rechercher du contenu Touchez le champ de recherche, saisissez un ou plusieurs mots, puis touchez Rechercher. Acheter un article, le recommander à un ami ou rédiger un avis Touchez un élément de la liste pour afficher des détails dans son écran Infos. Explorer les recommandations d’artistes et de vos amis Touchez Ping. Consultez la section « Suivi d’artistes et d’amis » à la page 98. Achat de musique, livres audio et sons Lorsque vous trouvez un morceau, un album, un son ou un livre audio qui vous plaît dans l’iTunes Store, vous pouvez l’acheter et le télécharger. Vous pouvez écouter un extrait de l’article avant de l’acheter pour vous assurer qu’il s’agit bien de celui que vous voulez. Écouter un extrait de morceau, de son ou de livre audio : Touchez l’article et suivez les instructions à l’écran. Utiliser une carte-cadeau ou un code Touchez Musique, sélectionnez Télécharger au bas de l’écran, puis suivez les instructions à l’écran. Lorsque vous êtes connecté à votre compte, le crédit restant est affiché avec les informations de votre identifiant Apple au bas de la plupart des écrans de l’iTunes Store. Compléter un album Pendant que vous visualisez un album, touchez le prix réduit correspondant aux morceaux restants, au-dessous de Compléter l’album (non disponible dans toutes les régions). Pour afficher les offres de complétion d’autres albums, touchez Musique, puis touchez Offres Compléter l’album. Télécharger un article acheté précédemment Touchez Achats. Vous pouvez également télécharger un article lorsque vous naviguez. Il vous suffit de toucher Télécharger là où vous voyez normalement le prix. Télécharger automatiquement des achats effectués sur d’autres appareils iOS et ordinateurs Accédez à Réglages > Store, puis activez les types d’achats que vous souhaitez télécharger automatiquement. Achat et location de vidéos L’iTunes Store vous permet d’acheter et de télécharger des films, des séries TV et des clips vidéo. Certains films peuvent également être loués pendant une période limitée. Le contenu vidéo peut être disponible en définition standard (SD), en haute définition (HD), ou les deux. Acheter ou louer une vidéo : Touchez Acheter ou Louer. Dès que vous avez acheté un article, son téléchargement commence et il apparaît sur l’écran Téléchargements. Consultez la section « Vérification de l’état de téléchargement » à la page 99. Visionner un extrait de vidéo Touchez Aperçu. Visualiser un extrait sur un téléviseur avec AirPlay et une Apple TV Lorsque l’extrait commence, touchez et choisissez Apple TV. Consultez la section « Utilisation d’AirPlay » à la page 40. Chapitre 19 iTunes Store 97Suivi d’artistes et d’amis Utilisez Ping pour vous connecter aux fans de musique les plus passionnés au monde. Suivez vos artistes favoris pour découvrir leurs nouveautés, et leurs concerts et tournées à venir, profitez d’un point de vue d’initié grâce à leurs photos et vidéos, et découvrez leurs influences musicales. Lisez les commentaires de vos amis à propos de la musique qu’ils écoutent et découvrez ce qu’ils les achètent et les concerts auxquels ils comptent assister. De plus, exprimez vos préférences musicales et publiez des commentaires pour ceux qui vous suivent. Pour créer et explorer des connexions musicales, vous devez créer un profil Ping. Créer un profil Ping : Ouvrez l’application iTunes sur votre Mac ou PC, cliquez sur Ping et suivez les instructions à l’écran. Suivre un artiste Touchez Suivre sur la page de profil de l’artiste. Suivre un ami Touchez Personnes, saisissez le nom de votre ami dans le champ de recherche, puis touchez Suivre. Lorsque vous suivez quelqu’un, il ne vous suit pas automatiquement. Dans votre profil, vous pouvez choisir d’approuver ou décliner au fur et à mesure les requêtes de suivi ou tout simplement accepter les nouvelles demandes de suivi sans les vérifier (le comportement par défaut). Faire part de vos pensées Tandis que vous explorez des albums et des morceaux, touchez Publier pour commenter un article ou touchez J’aime pour indiquer qu’il vous plaît. Vos amis verront ainsi vos pensées dans leur flux Activité Ping. Communiquer vos plans de concert Touchez Concerts sur votre page de profil pour voir les concerts à venir des artistes que vous suivez et savoir lesquels de vos amis vont à un concert donné. Touchez Billets pour acheter une place ou touchez J’y vais pour indiquer aux autres que vous y serez également. (Cette fonction n’est pas disponible dans toutes les régions.) Diffusion en continu ou téléchargement de podcasts Vous pouvez écouter des podcasts audio ou regarder des podcasts vidéo diffusés en continu sur Internet par le biais de l’iTunes Store. Vous avez également la possibilité de télécharger des podcasts vidéo et audio. Diffusion en continu d’un podcast : Touchez Podcasts pour parcourir les podcasts dans l’iTunes Store. Les podcasts vidéo sont indiqués par une icône de vidéo . Télécharger un podcast Touchez le bouton Gratuit, puis Télécharger. Les podcasts téléchargés apparaissent dans la liste de lecture Podcasts. Écouter ou regarder un podcast téléchargé Dans Musique, touchez Podcasts, puis touchez le podcast. Les podcasts vidéo apparaissent également dans votre liste de vidéos. 98 Chapitre 19 iTunes StoreVérification de l’état de téléchargement Vous pouvez consulter l’écran Téléchargements pour voir l’état des téléchargements en cours et planifiés, y compris les achats en pré-commande. Afficher l’état des éléments en cours de téléchargement : Touchez Téléchargements. Les éléments en pré-commande ne sont pas téléchargés automatiquement lors de leur sortie. Retournez l’écran Téléchargements pour lancer le téléchargement. Télécharger un article en pré- commande Touchez l’article, puis . En cas d’interruption d’un téléchargement, celui-ci reprend la fois suivante où une connexion à Internet est disponible. Sinon, lorsque vous ouvrez iTunes sur votre ordinateur, iTunes termine le téléchargement dans votre bibliothèque iTunes (si votre ordinateur est connecté à Internet et que vous vous êtes connecté avec le même identifiant Apple). Affichage des informations du compte Pour visualiser les informations iTunes Store pour votre identifiant Apple sur l’iPad, touchez votre identifiant Apple (au bas de la plupart des écrans de l’iTunes Store). Sinon, accédez à Réglages > Store, puis touchez Afficher l’identifiant Apple. Vous devez être connecté pour afficher les informations de votre compte. Consultez la section « Réglages du Store » à la page 102. Vérification des téléchargements Vous pouvez utiliser iTunes sur votre ordinateur pour vérifier que tous les morceaux, vidéos, apps et autres articles que vous avez achetés dans l’iTunes Store ou l’App Store se trouvent dans votre bibliothèque iTunes. Procédez ainsi si un téléchargement s’est interrompu. Vérifier vos téléchargements : Sur iTunes sur votre ordinateur, accédez à Store > Rechercher les téléchargements disponibles. Pour voir tous vos achats, connectez-vous avec votre identifiant Apple, accédez à Store > Voir mon compte, et cliquez sur Historique d’achats. Chapitre 19 iTunes Store 99App Store 20 À propos de l’App Store Vous pouvez directement rechercher, explorer, acheter et télécharger des apps à partir de l’App Store sur votre iPad, ainsi que rédiger des avis. Remarque : L’App Store n’est pas disponible dans tous les pays et régions, et son contenu varie en fonction de l’endroit. Les fonctionnalités sont susceptibles d’être modifiées. Pour pouvoir explorer l’App Store, l’iPad doit être connecté à Internet. Consultez la section « Réseau » à la page 134. Pour acheter des apps, vous devez disposer d’un identifiant Apple. Consultez la section « Réglages du Store » à la page 102. Vérifiez les mises à jour des apps. Vérifiez les mises à jour des apps. 100Recherche et téléchargement d’apps Parcourez les sélections d’apps nouvelles, spéciales ou recommandées ou le Top 25 pour afficher les apps les plus populaires. Si vous recherchez une app donnée, utilisez Recherche. Explorer l’App Store : Touchez Sélection, Catégories ou Classements. Explorer à l’aide de Genius Touchez Genius pour afficher une liste des apps recommandées en fonction de ce qui se trouve dans votre collection d’apps. Pour activer Genius, suivez les instructions à l’écran. Genius est un service gratuit, mais vous devez disposer d’un identifiant Apple. Rechercher des apps Touchez Recherche puis le champ de recherche, saisissez un ou plusieurs mots, puis touchez Rechercher. Envoyer un lien par courrier électronique vers la page d’information d’une app sur iTunes Touchez « Recommander à un ami ». Envoyer une app en cadeau à quelqu’un Touchez « Offrir l’app », puis suivez les instructions à l’écran. Signaler un problème Touchez « Signaler un problème ». Sélectionnez un problème dans la liste ou tapez des commentaires facultatifs, et touchez Signaler. Acheter et télécharger une app Touchez le prix (ou touchez Gratuit), puis touchez Acheter. Si vous avez déjà acheté l’app, le mot « Installer » s’affiche à la place du prix sur l’écran d’informations. Vous n’êtes pas facturé si vous la téléchargez à nouveau. Utiliser une carte-cadeau ou un code Touchez Code au bas de l’écran Sélection et suivez les instructions à l’écran. Consulter le statut des téléchargements Lorsque vous commencez à télécharger une app, son icône s’affiche sur l’écran d’accueil avec une barre de progression. Télécharger une app achetée précédemment Touchez Achats, trouvez l’app dans la liste, puis touchez Télécharger. Vous pouvez également télécharger un article lorsque vous naviguez. Il vous suffit de toucher Télécharger là où vous voyez normalement le prix. Télécharger automatiquement des achats effectués sur d’autres appareils iOS et ordinateurs Accédez à Réglages > Store, puis activez les types d’achats que vous souhaitez télécharger automatiquement. Suppression d’apps Vous pouvez supprimer des apps installées à partir de l’App Store. Si vous supprimez une app, les données associées à cette app sont également supprimées. Supprimer une app de l’App Store : Touchez l’icône de l’app sur l’écran d’accueil et maintenez le doigt dessus jusqu’à ce que les icônes se mettent à bouger, puis touchez . Appuyez sur le bouton principal lorsque vous avez terminé la suppression des apps. Pour obtenir des informations sur la réinitialisation de l’iPad afin d’effacer toutes les apps et la totalité de vos données et réglages, consultez la section « Réinitialisation » à la page 139. Chapitre 20 App Store 101Réglages du Store Utilisez les réglages Store pour vous connecter à l’aide d’un identifiant Apple, créer un nouvel identifiant Apple ou en modifier un existant. Si vous disposez de plusieurs identifiants Apple, vous pouvez utiliser les réglages Store pour vous déconnecter et vous connecter à l’aide d’un autre identifiant Apple. Consultez la page www.apple.com/fr/legal/itunes/ww/ pour connaître les conditions générales de l’iTunes Store. Se connecter à l’aide d’un identifiant Apple : Accédez à Réglages > Store, touchez Connexion, puis touchez Utiliser votre identifiant, et saisissez votre identifiant Apple et votre mot de passe. Consulter et modifier les informations relatives à votre compte Accédez à Réglages > Store, touchez votre identifiant Apple, puis touchez Afficher l’identifiant Apple. Touchez un élément pour le modifier. Pour modifier votre mot de passe, touchez le champ Identifiant Apple. Se connecter avec un autre identifiant Apple Accédez à Réglages > Store, touchez votre nom de compte, puis Déconnexion. Créer un nouvel identifiant Apple Accédez à Réglages > Store, touchez Connexion, touchez Créer un nouvel identifiant Apple et suivez les instructions à l’écran. Télécharger automatiquement les achats Accédez à Réglages > Store, puis activez les types d’achats, tels que Musique ou Livres, que vous souhaitez télécharger automatiquement sur l’iPad. Vous pouvez également désactiver la mise à jour automatique des apps de Kiosque. Télécharger les achats à l’aide du réseau cellulaire Accédez à Réglages > Store, puis activez ou désactivez Données cellulaires. Le téléchargement des achats sur le réseau cellulaire peut induire des frais facturés par votre opérateur. Les apps de Kiosque ne se mettent à jour que lorsque l’iPad est connecté à un réseau Wi-Fi. Consultez la section Chapitre 21, « Kiosque, » à la page 103. 102 Chapitre 20 App StoreKiosque 21 À propos de Kiosque Kiosque organise vos abonnements aux apps de magazines et journaux avec une étagère qui vous permet d’accéder à vos publications rapidement et aisément. Les apps de Kiosque apparaissent sur l’étagère, et une pastille vous informe lorsque de nouveaux numéros sont disponibles. Ils apparaissent automatiquement sur l’iPad. Touchez une publication et maintenez le doigt dessus pour réorganiser. Touchez une publication et maintenez le doigt dessus pour réorganiser. Trouver des apps Kiosque : Touchez Kiosque pour afficher l’étagère, puis touchez Store. Lorsque vous achetez une app de kiosque, elle est ajoutée à votre étagère pour que vous puissiez y accéder facilement. Après le téléchargement de l’app, ouvrez-la pour consulter ses publications et les options d’abonnement. Les abonnements sont des achats intégrés, facturés au compte de votre identifiant Apple. Consultez la section « Réglages du Store » à la page 102. Les prix varient et les apps Kiosque peuvent ne pas être disponibles dans tous les pays et toutes les régions. 103Lecture des derniers numéros Lorsque paraît un nouveau numéro d’un journal ou d’un magazine, Kiosque le télécharge automatiquement lors d’une connexion Wi-Fi et vous informe en affichant une pastille sur l’icône de l’app. Pour commencer la lecture, ouvrez Kiosque et cherchez les apps disposant d’une bannière qui indique un nouveau numéro. Chaque app dispose de sa propre méthode de gestion des numéros. Pour savoir comment supprimer, trouver ou travailler avec des numéros individuels, consultez la liste de l’App Store ou les informations d’aide de l’app. Vous ne pouvez pas retirer une app Kiosque de l’étagère, ni placer d’autres types d’apps sur cette dernière. Désactiver les téléchargements automatiques : Accédez à Réglages > Store, et désactivez les téléchargements automatiques pour la publication. 104 Chapitre 21 KiosqueiBooks 22 À propos d’iBooks L’app iBooks est un excellent moyen de lire et d’acheter des livres. Téléchargez l’app iBooks gratuite dans l’App Store et procurez-vous, sur l’iBookstore intégré, des livres de tous les genres, des grands classiques aux best-sellers. Une fois que vous avez téléchargé un livre, il s’affiche dans votre étagère. Pour télécharger l’app iBooks et utiliser l’iBookstore, vous devez disposer d’une connexion Internet et d’un identifiant Apple. Si vous ne disposez pas d’un identifiant Apple ou que vous souhaitez effectuer des achats avec un autre identifiant Apple, accédez à Réglages > Store. Consultez la section « Réglages du Store » à la page 102. Remarque : L’app iBooks et l’iBookstore ne sont pas disponibles dans toutes les langues ni dans toutes les régions. Utilisation de l’iBookstore Dans l’app iBooks, touchez Store pour ouvrir l’iBookstore. Vous pouvez ensuite parcourir les livres sélectionnés ou les best-sellers, et rechercher des livres par auteur ou par sujet. Lorsqu’un livre vous intéresse, vous pouvez l’acheter et le télécharger. Remarque : Certaines fonctions de l’iBookstore peuvent ne pas être disponibles partout. Acheter un livre : Trouvez un livre qui vous intéresse, touchez le prix, puis Acheter le livre ou, si le livre est gratuit, Obtenir le livre. Obtenir des informations sur un livre Vous pouvez lire un résumé du livre, consulter les avis et télécharger un extrait du livre avant de l’acheter. Après avoir acheté le livre, vous pouvez rédiger votre propre avis. Télécharger un achat antérieur Touchez Achats, ou touchez Télécharger là où vous voyez normalement le prix. Télécharger automatiquement des achats effectués sur d’autres appareils iOS et ordinateurs Accédez à Réglages > Store, puis activez les types d’achats que vous souhaitez télécharger automatiquement. 105Synchronisation de livres et de documents PDF Utilisez iTunes pour synchroniser vos livres et documents PDF entre l’iPad et votre ordinateur, et acheter des livres dans l’iTunes Store. Lorsque l’iPad est connecté à votre ordinateur, la sous-fenê- tre Livres vous permet de choisir quels éléments synchroniser. Vous pouvez également ajouter à votre bibliothèque iTunes des livres ePub sans DRM et des documents PDF. Des livres au format PDF et ePub sont disponibles sur le web. Synchroniser un livre ou un document PDF avec l’iPad : Sur iTunes sur votre ordinateur, choisissez Fichier > Ajouter à la bibliothèque, puis sélectionnez un fichier .pdf, .epub ou .ibooks. Connectez l’iPad à votre ordinateur, puis synchronisez-les. Pour ajouter un livre ou un document PDF à iBooks sans effectuer de synchronisation, envoyez le fichier sur votre messagerie électronique depuis votre ordinateur. Ouvrez le courrier électronique sur l’iPad, touchez la pièce jointe et maintenez le doigt dessus, puis choisissez « Ouvrir dans iBooks » dans le menu qui apparaît. Lecture de livres Il est facile de lire un livre. Dans l’étagère, touchez le livre que vous souhaitez lire. Si vous ne voyez pas le livre que vous recherchez, touchez Collections pour passer à d’autres collections. Ajoutez un signet. Ajoutez un signet. Touchez deux fois pour effectuer un zoom. Touchez deux fois pour effectuer un zoom. Allez sur une autre page. Allez sur une autre page. Lire un livre allongé : Utilisez le verrouillage de l’orientation pour que l’iPad ne fasse pas pivoter l’écran lorsque vous inclinez l’iPad. Consultez la section « Affichage en mode portrait ou paysage » à la page 16. Chaque livre dispose d’un ensemble de fonctionnalités spécifique, dépendant de son contenu et de son format. Il se peut que certaines des fonctions décrites ci-dessous ne soient pas disponibles dans le livre que vous lisez. Par exemple, l’impression n’est disponible qu’avec les documents PDF et, si un livre n’inclut pas l’enregistrement du récit, vous ne verrez pas l’icône Lire à voix haute. 106 Chapitre 22 iBooksAfficher les commandes Touchez au centre de la page. Tourner la page Touchez à proximité de la marge droite ou gauche d’une page, puis feuilletez vers la droite ou la gauche. Pour modifier la direction dans laquelle la page tourne lorsque vous touchez la marge gauche, accédez à Réglages > iBooks > Toucher marge gauche. Afficher la table des matières Touchez . Dans certains livres, vous pouvez également pincer l’écran pour consulter la table des matières. Ajouter ou supprimer un signet Touchez . Vous pouvez avoir plusieurs signets. Pour supprimer un signet, touchez-le. Vous n’avez pas besoin d’ajouter de signet lorsque vous fermez un livre, car iBooks enregistre automatiquement votre avancement. Ajouter ou supprimer un surlignage Touchez deux fois un mot, utilisez les points d’accroche pour ajuster la sé- lection, puis touchez Surlignage et choisissez une couleur. Pour supprimer un surlignage, touchez le texte surligné, puis . Pour souligner des mots, touchez . Pour changer la couleur, touchez le texte surligné, puis sélectionnez une couleur dans le menu. Ajouter, supprimer ou modifier une note Touchez deux fois un mot, puis touchez Note. Lorsque vous avez fini de rédiger la note, touchez un autre endroit de la page pour la fermer. Pour consulter une note, touchez l’indicateur qui se trouve dans la marge à proximité du texte surligné. Pour supprimer une note, supprimez son texte. Pour supprimer une note et son surlignage, touchez le texte surligné, puis . Pour changer la couleur, touchez le texte surligné, puis sélectionnez une couleur dans le menu. Pour ajouter une note à un surlignage, touchez le texte surligné, puis . Voir tous vos signets Touchez , puis choisissez un signet dans la liste. Voir toutes vos notes Selon le livre, soit touchez puis touchez Notes, soit touchez . Consultez la section « Notes d’étude et listes de vocabulaire » à la page 109. Agrandir une image Touchez deux fois l’image pour effectuer un zoom avant ou, dans certains livres, pincez l’écran pour agrandir l’image. Ouvrir une page spécifique Utilisez les commandes permettant de naviguer dans la page, au bas de l’écran. Autrement, touchez et entrez un numéro de page, puis touchez le numéro de la page dans les résultats de la recherche. Rechercher dans un livre Touchez . Pour effectuer une recherche sur le web, touchez Web ou Wikipedia. Safari s’ouvre et affiche les résultats. Rechercher d’autres occurrences d’un mot ou d’une expression Touchez deux fois un mot, utilisez les points d’accroche pour ajuster la sé- lection, puis touchez Rechercher dans le menu qui apparaît. Rechercher un mot Touchez deux fois un mot, utilisez les points d’accroche pour ajuster la sé- lection, puis touchez Définition dans le menu qui apparaît. Les définitions ne sont pas disponibles dans toutes les langues. Écouter un livre Touchez . Cette fonctionnalité n’est pas disponible pour tous les livres. Si vous êtes malvoyant, VoiceOver vous permet également d’écouter la plupart des livres à haute voix. Consultez la section « À propos de VoiceOver » à la page 115. Chapitre 22 iBooks 107iBooks stocke vos collections, signets, notes et information sur la page en cours à l’aide de votre identifiant Apple, de façon que vous puissiez jongler sans difficultés entre vos différents appareil iOS lorsque vous lisez un livre. iBooks enregistre ces informations pour tous vos livres dès que vous ouvrez ou quittez l’app. Les informations concernant les livres individuels sont également enregistrées lorsque vous ouvrez ou fermez ces derniers. Activer ou désactiver la synchronisation : Accédez à Réglages > iBooks. Certains livres peuvent accéder à du contenu audio ou vidéo du web. Activer ou désactiver l’accès au contenu audio et vidéo en ligne : Accédez à Réglages > iBooks > Audio et vidéo en ligne. Remarque : Si l’iPad dispose d’une connexion de données cellulaires, la lecture de ces fichiers peut engendrer l’application de frais par votre opérateur. Modification de l’apparence d’un livre Dans certains livres, vous pouvez modifier la police, la taille des caractères et la couleur des pages. Pour modifier la luminosité : Touchez le centre de la page pour afficher les commandes, puis touchez . Si vous ne voyez pas , touchez d’abord . Modifier la police ou la taille des caractères Touchez le centre de la page pour afficher les commandes, puis touchez . Touchez Police pour sélectionner un style de caractères. Notez que le changement de police fonctionne pour tous les livres. Dans certains livres, vous pouvez modifier la taille des caractères uniquement lorsque l’iPad est en orientation portrait. Changer la couleur des pages et du texte Touchez le centre de la page pour afficher les commandes, touchez , puis Thème. Ce réglage ne s’applique qu’aux livres qui le prennent en charge. Utiliser le mode plein écran pour lire un livre Touchez le centre de la page pour afficher les commandes, touchez , Thème, puis activez l’option Plein écran. Certains livres s’ajustent automatiquement à la taille de l’écran. Activer ou désactiver la justification et la césure Accédez à Réglages > iBooks. Dans certains livres et documents PDF, le texte ne peut pas être justifié ni inclure de traits d’union. 108 Chapitre 22 iBooksNotes d’étude et listes de vocabulaire Dans les livres prenant en charge cette fonctionnalité, vous pouvez utiliser l’affichage des notes pour consulter l’ensemble du contenu que vous avez surligné ainsi que vos notes sous forme de fiches. Pour localiser rapidement vos notes, consultez-les par chapitre ou recherchez leur contenu. Consulter vos notes : Touchez . Consulter des notes par chapitre Les pastilles incluses dans la liste des chapitres indiquent le nombre de notes et de contenus surlignés présents dans chaque chapitre. Si vous ne voyez pas la liste des chapitres, touchez le bouton Chapitre. Touchez un chapitre pour consulter les notes qu’il contient. Touchez un élément de la liste pour afficher la note ou le contenu surligné en contexte. Rechercher dans toutes les notes Dans l’affichage des notes, saisissez un mot ou une expression dans le champ de recherche. Si vous ne voyez pas le champ de recherche, touchez le bouton Chapitres. Les chapitres contenant des notes et des contenus surlignés correspondant à votre recherche s’affichent. Touchez un chapitre pour consulter les notes qu’il contient. Consulter les notes et le vocabulaire sous forme de fiches Touchez Fiches. Le recto de chaque fiche présente le texte que vous avez surligné. Feuilletez pour faire défiler les fiches. Si une fiche contient des notes, indiquées par , touchez la fiche pour la retourner. Touchez pour choisir les contenus surlignés à afficher ou pour présenter les fiches dans un ordre aléatoire. Si le chapitre contient une liste de vocabulaire, vous pouvez également inclure cette liste dans vos fiches. Envoyer vos notes par courrier électronique Lorsque vous consultez des notes, touchez . Sélectionnez les notes que vous souhaitez partager, puis touchez Envoyer. Supprimer des notes Lorsque vous consultez des notes, touchez . Sélectionnez les notes que vous souhaitez supprimer, puis touchez Supprimer. Interagir avec du contenu multimédia Certains livres contiennent des éléments interactifs, tels que des films, des schémas, des présentations, des galeries, des objets en 3D et des résumés de chapitres. Pour interagir avec un objet multimédia, touchez-le, feuilletez-le ou pincez-le. Dans le cas d’une présentation par exemple, vous pouvez toucher pour la lancer, puis touchez l’appareil pour afficher chaque écran. Pour visionner un élément en mode plein écran, écartez deux doigts sur l’écran. Lorsque vous avez terminé, pincez l’écran pour fermer l’élément. Impression ou envoi par courrier d’un document PDF Vous pouvez utiliser iBooks pour envoyer une copie d’un document PDF par courrier électronique, ou l’imprimer en totalité ou en partie sur une imprimante compatible. Vous pouvez imprimer et envoyer les documents PDF par courrier électronique, mais pas les livres. Envoyer un document PDF par courrier électronique : Ouvrez le document PDF, puis touchez et choisissez Envoyer par courrier. Un nouveau message apparaît, avec le document PDF joint. Lorsque vous avez terminé votre message, touchez Envoyer. Imprimer un document PDF Ouvrez le document PDF, puis touchez et choisissez Imprimer. Sélectionnez une imprimante, l’intervalle de pages et le nombre de copies, puis touchez Imprimer. Consultez la section « Impression » à la page 36. Chapitre 22 iBooks 109Organisation de l’étagère Utilisez l’étagère pour explorer vos livres et documents PDF. Vous pouvez également organiser les éléments dans des collections. Touchez un livre et maintenez le doigt dessus pour réorganiser. Touchez un livre et maintenez le doigt dessus pour réorganiser. Disponible sur l’iBookstore. La disponibilité des titres peut varier. Disponible sur l’iBookstore. La disponibilité des titres peut varier. Déplacer un livre ou un document PDF vers une collection : Accédez à l’étagère et touchez Modifier. Sélectionnez les éléments que vous souhaitez déplacer, puis touchez Déplacer et sélectionnez une collection. Lorsque vous ajoutez un livre ou un document PDF à votre étagère, il est placé dans votre collection Livres ou PDF. À partir de là, vous pouvez le déplacer dans une collection différente. Par exemple, vous pouvez créer des collections pour le travail et la maison, ou pour les documents de référence et la lecture de loisir. Afficher une collection Touchez Collections, puis choisissez une nouvelle collection dans la liste qui apparaît. Gérer les collections Touchez Collections pour afficher la liste de collections. Pour modifier le nom d’une collection, touchez Modifier. Vous ne pouvez pas modifier ni supprimer les collections Livres et PDF intégrées. Trier la bibliothèque Touchez , puis sélectionnez une méthode de tri parmi les choix au bas de l’écran. Supprimer un élément de l’étagère Touchez Modifier, puis touchez chaque livre ou document PDF que vous souhaitez supprimer de manière qu’une coche apparaisse. Touchez Supprimer. Lorsque vous avez fini de supprimer, touchez Terminé. Si vous supprimez un livre acheté, vous pouvez le télécharger à nouveau depuis l’onglet Achats de l’iBookstore. Rechercher un livre Accédez à l’étagère. Touchez la barre d’état pour faire défiler jusqu’en haut de l’écran, puis touchez . La recherche prend en compte le titre et le nom de l’auteur. 110 Chapitre 22 iBooksGame Center 23 À propos de Game Center Découvrez de nouveaux jeux et faites part de vos expériences de jeu à vos amis du monde entier dans Game Center. Invitez vos amis à jouer ou utilisez la fonction de match automatique pour trouver d’autres adversaires de niveau similaire. Gagnez des points de bonus en atteignant des réalisations spécifiques dans un jeu, affichez les réalisations de vos amis et consultez les classements pour savoir qui sont les meilleurs joueurs. Remarque : Game Center n’est pas disponible dans toutes les régions, et la disponibilité des jeux peut varier. Pour utiliser Game Center, vous devez disposer d’une connexion Internet et d’un identifiant Apple. Si vous disposez d’un compte iCloud, vous pouvez utiliser cet identifiant Apple avec Game Center. Si vous n’avez pas d’identifiant Apple ou si vous souhaitez en utiliser un différent pour les jeux, vous pouvez en créer un dans Game Center, comme décrit ci-dessous. Indiquez votre statut, modifiez votre photo ou déconnectez-vous. Indiquez votre statut, modifiez votre photo ou déconnectez-vous. Invitez des amis à jouer à un jeu. Invitez des amis à jouer à un jeu. Choisissez un jeu. Choisissez un jeu. Répondez à une demande G·DPLWLp Répondez à une demande G·DPLWLp 111Connexion à Game Center Vous connecter : Ouvrez Game Center. Si vous voyez votre surnom et votre photo en haut de l’écran Moi, vous êtes déjà connecté. Sinon, saisissez votre identifiant Apple et votre mot de passe, puis touchez Connexion. Vous pouvez également toucher Créer un compte pour créer un nouvel identifiant Apple. Ajouter votre photo Touchez la photo à côté de votre nom. Déclarer votre statut Touchez Moi, touchez la barre d’état, puis saisissez votre statut. Afficher les réglages de votre compte Touchez Moi, touchez la bannière du compte, puis choisissez Données du compte. Vous déconnecter Touchez Moi, la bannière du compte, puis Déconnexion. Vous n’avez pas besoin de vous déconnecter chaque fois que vous utilisez Game Center. Achat et téléchargement de jeux Les jeux pour Game Center sont disponibles dans l’App Store. Acheter et télécharger un jeu : Touchez Jeux, puis touchez un jeu recommandé, ou touchez Rechercher des jeux de Game Center. La section Game Center de l’App Store affiche des jeux qui fonctionnent avec Game Center. Vous pouvez explorer cette section, et y acheter et télécharger des jeux. Consultez la section Chapitre 20, « App Store, » à la page 100. Acheter un jeu dont dispose votre ami Touchez Amis, puis le nom de votre ami. Touchez un jeu dans la liste des jeux de votre ami, puis touchez le prix du jeu. Jeux Jouer à un jeu : Touchez Jeux, choisissez un jeu, puis touchez Jouer. Consulter une liste des meilleurs joueurs Touchez Jeux, puis touchez le jeu et touchez Classement. Afficher les réalisations que vous pouvez essayer d’atteindre Touchez Jeux, puis touchez un jeu et touchez Réalisations. Revenir à Game Center après une partie Appuyez sur le bouton principal, puis touchez Game Center sur l’écran d’accueil. Jeu avec des amis Game Center vous met en contact avec des joueurs du monde entier. Vous pouvez ajouter des amis à Game Center en leur envoyant une demande ou en acceptant une demande envoyée par un autre joueur. Inviter des amis à jouer à un jeu multijoueur : Touchez Amis, choisissez un ami, choisissez un jeu et touchez Jouer. Si le jeu autorise ou oblige la présence de joueurs supplémentaires, choisissez des joueurs à inviter puis toucher Suivant. Envoyez votre invitation, puis attendez que les autres acceptent. Lorsque tout le monde est prêt, commencez le jeu. Si un ami n’est pas disponible ou s’il ne répond pas à votre invitation, vous pouvez toucher Sélection auto. pour que Game Center trouve un autre joueur pour vous ou toucher Inviter un ami pour essayer d’inviter un autre ami. 112 Chapitre 23 Game CenterEnvoyer une demande d’amitié Touchez Amis ou Demandes, touchez Ajouter des amis, et saisissez l’adresse électronique ou le surnom Game Center de votre ami. Pour parcourir vos contacts, touchez . Pour ajouter plusieurs amis dans une demande, touchez Retour après chaque adresse. Répondre à une demande d’amitié Touchez Demandes, touchez la demande, puis touchez Accepter ou Ignorer. Pour signaler un problème avec une demande, feuilletez vers le haut et touchez « Signaler un problème ». Voir les jeux auxquels un ami joue et consulter ses scores Touchez Amis, le nom de l’ami, puis Jeux ou Points. Chercher quelqu’un dans votre liste d’amis Touchez la barre d’état pour faire défiler jusqu’en haut de l’écran, puis touchez le champ de recherche et commencez à taper. Interdire les invitations Désactivez les invitations aux jeux dans vos réglages de compte Game Center. Consultez la section « Réglages Game Center » à la page 113. Maintenir la confidentialité de votre adresse électronique Désactivez Me trouver par e-mail dans vos réglages de compte Game Center. Consultez la section « Réglages Game Center » à la page 113. Désactiver toutes les activités multijoueurs Accédez à Réglages > Général > Restrictions > Game Center, et désactivez Jeux multijoueurs. Supprimer l’autorisation des demandes d’amitié Accédez à Réglages > Général > Restrictions > Game Center, et désactivez Ajout d’amis. Voir une liste des amis d’un ami Touchez Amis, touchez le nom de l’ami et touchez Amis juste sous sa photo. Supprimer un ami Touchez Amis, touchez un nom, puis touchez Supprimer. Signaler un comportement offensant ou inapproprié Touchez Amis, touchez le nom de la personne, puis touchez Signaler un problème. Réglages Game Center Certains réglages de Game Center sont associés à l’identifiant Apple que vous utilisez pour vous connecter. D’autres se trouvent dans l’app Réglages de l’iPad. Modifier les réglages de Game Center pour votre identifiant Apple : Connectez-vous à l’aide de votre identifiant Apple, touchez Moi, touchez la bannière Compte, puis choisissez Compte. Indiquer quelles notifications vous souhaitez pour Game Center : Accédez à Réglages > Notifications > Game Center. Si Game Center n’apparaît pas, activez Notifications. Modifier les restrictions concernant Game Center : Accédez à Réglages > Général > Restrictions > Game Center. Chapitre 23 Game Center 113Accessibilité 24 Fonctionnalités d’accès universel L’iPad comporte de nombreuses fonctionnalités d’accessibilité, notamment :  Lecteur d’écran VoiceOver  Augmentation de l’agrandissement  Grande police  Blanc sur noir  Énoncer la sélection  Énonciation automatique  Audio mono et balance  AssistiveTouch  Prise en charge des affichages Braille  Lecture de contenu avec sous-titres codés Les fonctionnalités Zoom, Blanc sur noir et Audio mono sont utilisables avec toutes les apps. L’option Grande police fonctionne avec Mail et Notes. VoiceOver fonctionne avec les apps iPad intégrées et certaines apps tierces téléchargeables dans l’App Store. Le sous-titrage codé fonctionne pour les vidéos et podcasts qui le prennent en charge. Pour en savoir plus sur les fonctionnalités d’accessibilité de l’iPad, consultez la page www.apple.com/fr/accessibility. Vous pouvez activer ou désactiver chaque fonctionnalité d’accessibilité dans les réglages Accessibilité sur l’iPad. Vous pouvez également activer ou désactiver certaines fonctionnalités sur iTunes lorsque l’iPad est connecté à votre ordinateur. Activer les fonctions d’accessibilité sur l’iPad : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité. Activer les fonctions d’Accessibilité à l’aide d’iTunes : Connectez l’iPad à votre ordinateur et sé- lectionnez l’iPad dans la liste des appareils d’iTunes. Cliquez sur Résumé, puis sur Configurer Accès universel au bas de l’écran Résumé. 114À propos de VoiceOver VoiceOver décrit vocalement le contenu de l’écran, ce qui permet d’utiliser l’iPad sans le voir. VoiceOver décrit chaque élément que vous sélectionnez à l’écran. Lorsque vous sélectionnez un élément, un rectangle noir (le curseur VoiceOver) l’entoure et VoiceOver énonce le nom de l’élé- ment ou le décrit. Touchez l’écran ou faites glisser vos doigts pour énoncer les différents éléments à l’écran. Lorsque du texte est sélectionné, VoiceOver lit le texte. Si l’option Énoncer les conseils est activée, VoiceOver peut vous renseigner sur le nom de l’élément ou vous fournir des instructions, par exemple « toucher deux fois pour ouvrir ». Pour interagir avec des éléments de l’écran, tels que des boutons et des liens, utilisez les gestes décrits dans « À propos des gestes de VoiceOver » à la page 118. Lorsque vous accédez à un nouvel écran, VoiceOver émet un son, puis sélectionne et lit automatiquement le premier élément de l’écran (généralement celui situé dans le coin supérieur gauche). VoiceOver vous avertit également lorsque l’écran passe en orientation paysage ou portrait, ou lorsque l’écran est verrouillé ou déverrouillé. Remarque : VoiceOver parle dans la langue définie dans les réglages International, qui peut dépendre du réglage Format régional (Réglages > Général > International > Format régional). VoiceOver est disponible dans de nombreuses langues, mais pas toutes. Configuration de VoiceOver Important : VoiceOver change les gestes utilisés pour contrôler l’iPad. Lorsque VoiceOver est activé, vous devez utiliser des gestes VoiceOver pour contrôler l’iPad, même pour désactiver à nouveau VoiceOver et revenir au mode de fonctionnement standard. Remarque : Les fonctionnalités VoiceOver et Zoom ne peuvent pas être utilisées en même temps. Activer ou désactiver VoiceOver : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver. Vous pouvez également régler la fonction Triple clic sur le bouton principal de manière à activer ou dé- sactiver VoiceOver. Consultez la section « Triple clic sur le bouton principal » à la page 125. Activer ou désactiver l’énonciation des conseils Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver. Lorsque l’option Énoncer les conseils est activée, VoiceOver peut vous renseigner sur la fonction de l’élément ou vous fournir des instructions, par exemple « toucher deux fois pour ouvrir ». Vous pouvez également ajouter la fonctionnalité Conseils au rotor, puis balayer vers le haut ou le bas pour ajuster le réglage. Consultez la section « Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver » à la page 119. Définir le débit vocal de VoiceOver Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver, et déplacez le curseur Débit vocal. Vous pouvez également ajouter la fonction Débit vocal au rotor, puis balayer vers le haut ou le bas pour ajuster le réglage. Consultez la section « Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver » à la page 119. Changer le mode de lecture du texte saisi Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Énoncer la saisie. Utiliser l’alphabet radio dans la lecture du texte saisi Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Alphabet radio. Le texte est lu caractère par caractère. VoiceOver commence par énoncer le caractère, puis son équivalent phonétique (par exemple, « f » puis « foxtrot »). Chapitre 24 Accessibilité 115Utiliser le changement de ton Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Changement de ton. VoiceOver utilise une voix plus aiguë lors de la saisie d’un caractère et plus grave lors de la suppression d’un caractère. VoiceOver utilise également une voix plus aiguë lorsqu’il énonce le premier élément d’un groupe (par exemple liste ou tableau), et plus grave lorsqu’il en énonce le dernier. Modifier les options du rotor pour la navigation web Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Rotor. Touchez pour sélectionner ou désélectionner des options, ou faites glisser vers le haut pour repositionner un élément. Modifier la prononciation de VoiceOver Réglez le rotor sur Langue puis balayez vers le haut ou le bas. La position du rotor de langue est disponible lorsque vous sélectionnez plusieurs prononciations. Sélectionner les prononciations disponibles dans le rotor de langue Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Rotor de langue. Pour changer la position d’une langue dans la liste, faites glisser vers le haut ou le bas. Changer la langue de l’iPad Accédez à Réglages > Général > International > Langue. Le réglage Format régional, dans Réglages > Général > International > Format régional, peut avoir un impact sur certaines langues. Passer les images pendant la navigation Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Parcourir les images. Vous pouvez choisir de passer toutes les images ou seulement celles qui ne possèdent pas de descriptions. Lire les notifications lorsque vous déverrouillez l’iPad Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Lire les notifications. Si cette fonctionnalité est désactivée, l’iPad n’énonce que l’heure lorsque vous le déverrouillez. Utilisation de VoiceOver Sélectionner des éléments à l’écran : Faites glisser votre doigt sur l’écran. VoiceOver identifie chaque élément que vous touchez. Vous pouvez aussi passer systématiquement d’un élément à l’autre en feuilletant l’écran vers la gauche ou la droite d’un seul doigt. Les éléments sont sélectionnés de la gauche vers la droite et de haut en bas. Feuilletez l’écran vers la droite pour passer à l’élément suivant ou vers la gauche pour passer au précédent. Activer la navigation verticale Ajoutez la navigation verticale au rotor, utilisez le rotor pour sélectionner cette fonctionnalité, puis balayez vers le haut ou le bas pour passer à l’élé- ment au-dessus ou au-dessous. Consultez la section « Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver » à la page 119. Sélectionner le premier ou le dernier élément à l’écran Feuilletez l’écran vers le haut ou le bas avec quatre doigts. Déverrouiller l’iPad Sélectionnez le bouton Déverrouiller, puis touchez deux fois l’écran. Sélectionner un élément par son nom Touchez trois fois avec deux doigts n’importe où sur l’écran pour ouvrir le Sélecteur d’élément. Saisissez ensuite un nom dans le champ de recherche ou feuilletez vers la gauche ou vers la droite pour vous déplacer dans la liste par ordre alphabétique, ou touchez l’index du tableau à droite de la liste et feuilletez vers le haut ou le bas pour rapidement vous déplacer dans la liste des éléments. Renommer un élément à l’écran pour le trouver plus facilement Touchez l’écran avec deux doigts et maintenez-les appuyés. Énoncer le texte de l’élément sélectionné : Feuilletez vers le haut ou le bas avec un doigt pour lire le mot ou caractère suivant ou précédent (faites pivoter le rotor de contrôle pour choisir les caractères ou les mots). Vous pouvez inclure la lecture phonétique. Consultez la section « Configuration de VoiceOver » à la page 115. 116 Chapitre 24 AccessibilitéInterrompre l’énonciation d’un élément Touchez une fois avec deux doigts. Vous pouvez toucher à nouveau avec deux doigts pour reprendre l’énonciation. La lecture reprend automatiquement lorsque vous sélectionnez un autre élément. Modifier le volume de l’énonciation Utilisez les boutons de volume de l’iPad, ou ajoutez le volume au rotor, puis balayez vers le haut ou le bas pour ajuster le réglage. Consultez la section « Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver » à la page 119. Désactiver VoiceOver Touchez deux fois l’écran avec trois doigts. Répétez l’action pour réactiver la fonction de lecture. Pour couper uniquement les sons VoiceOver, mettez le bouton latéral sur Silence. Si un clavier externe est connecté, vous pouvez également appuyer sur la touche Contrôle du clavier pour activer ou désactiver le son de VoiceOver. Changer de voix d’énonciation Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Utiliser la voix compacte. Énoncer tout le contenu de l’écran en partant du début Feuilletez l’écran vers le haut avec deux doigts. Énoncer l’écran depuis l’élément courant jusqu’au bas de l’écran Feuilletez l’écran vers le bas avec deux doigts. Énoncer les informations sur l’état de l’iPad Touchez le haut de l’écran pour écouter l’heure, le niveau de charge de la batterie, la puissance du signal Wi-Fi, etc. « Toucher » l’élément sélectionné lorsque VoiceOver est activé : Touchez deux fois n’importe quel endroit de l’écran. « Toucher » deux fois l’élément sélectionné lorsque VoiceOver est activé Touchez trois fois n’importe quel endroit de l’écran. Régler un curseur D’un seul doigt, feuilletez vers le haut pour augmenter le réglage ou vers le bas pour le diminuer. Faire défiler une liste ou une zone de l’écran Feuilletez l’écran vers le haut ou le bas avec trois doigts. Feuilletez l’écran vers le bas ou le haut pour parcourir la liste ou l’écran dans un sens ou dans l’autre. Si vous faites défiler les pages d’une liste, VoiceOver énonce la plage d’éléments affichée (par exemple, « affichage des lignes 5 à 10 »). Vous pouvez également faire défiler une liste en continu plutôt que page après page. Touchez deux fois et maintenez votre doigt sur l’écran. Lorsque vous entendez une série de sons, vous pouvez déplacer votre doigt vers le bas ou le haut pour faire défiler la liste. Le défilement continu s’arrête lorsque vous retirez le doigt. Utilisation d’un index de liste Certaines listes présentent un index alphabétique sur le côté droit. Vous ne pouvez pas sélectionner l’index en balayant votre doigt entre les éléments ; vous devez le toucher directement pour cela. Lorsque l’index est sélectionné, feuilletez vers le haut ou le bas pour faire défiler. Vous pouvez également toucher deux fois, puis faire glisser votre doigt vers le haut ou le bas. Chapitre 24 Accessibilité 117Réorganiser une liste Il est possible de réordonner certaines listes, notamment Rotor et Rotor de langue, dans les réglages Accessibilité. Sélectionnez à droite d’un élément, touchez deux fois et maintenez votre doigt dessus jusqu’à entendre un son, puis faites glisser vers le haut ou le bas. VoiceOver énonce l’élément déplacé vers le haut ou le bas en fonction de la direction de votre glissement. Personnaliser l’écran d’accueil Sur l’écran d’accueil, sélectionnez l’icône que vous souhaitez déplacer. Touchez deux fois l’icône et maintenez votre doigt dessus, puis faites-la glisser. VoiceOver énonce la position (ligne et colonne) à mesure que vous faites glisser l’icône. Relâchez l’icône lorsqu’elle est placée où vous le souhaitez. Vous pouvez faire glisser d’autres icônes. Faites glisser un élément vers le bord gauche ou droit de l’écran pour le déplacer vers une autre page de l’écran d’accueil. Lorsque vous avez terminé, appuyez sur le bouton principal . Activer ou désactiver le rideau d’écran Touchez trois fois de suite avec trois doigts. Lorsque le rideau d’écran est activé, le contenu de l’écran est actif même si rien ne s’affiche. Déverrouiller l’iPad Sélectionnez le commutateur Déverrouiller, puis touchez deux fois l’écran. À propos des gestes de VoiceOver Lorsque le mode VoiceOver est activé, les gestes standard effectués sur l’écran tactile donnent des résultats différents. Ces gestes et d’autres permettent de se déplacer à l’écran et de contrôler les éléments sélectionnés. VoiceOver comprend des gestes de toucher ou de feuillettement à deux ou trois doigts. Pour de meilleurs résultats lors de l’utilisation de ces derniers, gardez les doigts détendus et écartez-les un peu lorsqu’ils touchent l’écran. Pour utiliser des gestes standard lorsque VoiceOver est activé, touchez deux fois l’écran et maintenez votre doigt dessus. Une série de sons indique que les gestes normaux sont activés. Ils demeurent activés jusqu’à ce que vous leviez votre doigt. Les gestes VoiceOver sont ensuite réactivés. Il existe plusieurs techniques pour utiliser des gestes dans VoiceOver. Vous pouvez par exemple utiliser deux doigts d’une main ou un doigt de chaque main pour toucher l’écran. Vous pouvez également utiliser vos pouces. « Toucher en deux temps » est souvent considéré comme très efficace : au lieu de sélectionner un élément puis de le toucher deux fois, vous pouvez toucher l’élément d’un doigt et maintenir le doigt dessus, puis toucher l’écran d’un autre doigt. Essayez différentes techniques pour découvrir celle qui vous convient le mieux. Si vos gestes ne fonctionnent pas, essayez des mouvements plus rapides, notamment pour toucher deux fois et feuilleter l’écran. Pour ce dernier geste, essayez de feuilleter rapidement l’écran d’un ou plusieurs doigts. Lorsque le mode VoiceOver est activé, le bouton Entraînement VoiceOver apparaît pour vous permettre de vous entraîner aux gestes VoiceOver avant de continuer. Apprendre les gestes : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver, puis touchez Entraînement VoiceOver. Lorsque vous avez fini de vous exercer, touchez Terminé. Si le bouton Entraînement VoiceOver n’est pas visible, assurez-vous que le mode VoiceOver est activé. Les principaux gestes VoiceOver sont : Naviguer et lire  Toucher : énonce l’élément à voix haute.  Feuilleter vers la gauche ou la droite : sélectionne l’élément précédent ou suivant.  Feuilleter vers le haut ou le bas : varie selon le réglage du rotor de contrôle. Consultez la section « Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver » à la page 119.  Toucher avec deux doigts : arrête d’énoncer l’élément en cours. 118 Chapitre 24 Accessibilité Feuilleter vers le haut avec deux doigts : lit tout depuis le haut de l’écran.  Feuilleter vers le bas avec deux doigts : lit tout depuis la position actuelle.  Gratter avec deux doigts : déplacer deux doigts rapidement en dessinant un « z » fait disparaître une alerte ou revient à l’écran précédent.  Toucher trois fois avec deux doigts : ouvre le Sélecteur d’élément.  Feuilleter vers le haut ou le bas avec trois doigts : fait défiler page par page.  Feuilleter vers la gauche ou la droite avec trois doigts : affiche la page précédente ou suivante (par exemple l’écran d’accueil, Bourse ou Safari).  Toucher avec trois doigts : énonce des informations supplémentaires, telles que la position dans une liste ou si le texte est sélectionné.  Toucher le haut de l’écran avec quatre doigts : sélectionne le premier élément de la page.  Toucher le bas de l’écran avec quatre doigts : sélectionne le dernier élément de la page. Activer  Toucher deux fois : active l’élément sélectionné.  Toucher trois fois : touche deux fois l’élément.  Toucher en deux temps : au lieu de sélectionner un élément puis de le toucher deux fois, vous pouvez toucher l’élément d’un doigt et maintenir le doigt dessus, puis toucher l’écran d’un autre doigt pour l’activer.  Toucher un élément avec un seul doigt et toucher brièvement l’écran avec un autre doigt (geste en deux temps) : active l’élément.  Toucher deux fois et maintenir la position pendant 1 seconde + geste standard : utilise un geste standard. Lorsque vous touchez deux fois l’écran et maintenez la position, cela indique à l’iPad que le prochain geste doit être interprété comme un geste standard. Par exemple, touchez deux fois l’écran et maintenez la position puis, sans soulever le doigt, faites-le glisser pour activer/désactiver un commutateur.  Toucher deux fois avec deux doigts : lance la lecture ou la suspend dans Musique, Vidéos, YouTube, Dictaphone ou Photos. Prend une photo (Appareil photo). Démarre ou suspend l’enregistrement dans Appareil photo ou Dictaphone. Lance ou arrête le chronomètre.  Toucher deux fois avec deux doigts et maintenir la position : ouvre l’étiqueteuse d’élément.  Toucher trois fois avec deux doigts : ouvre le Sélecteur d’élément.  Toucher deux fois avec trois doigts : active ou désactive le son VoiceOver.  Toucher trois fois avec trois doigts : active ou désactive le rideau d’écran. Utilisation du rotor de contrôle de VoiceOver Le rotor de contrôle est une molette virtuelle que vous pouvez utiliser pour modifier le résultat obtenu lorsque vous feuilletez verticalement et que le mode VoiceOver est activé. Utiliser le rotor : Effectuez un mouvement circulaire avec deux doigts sur l’écran de l’iPad autour d’un point situé entre vos doigts. Chapitre 24 Accessibilité 119Modifier les options incluses dans le rotor : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Rotor et sélectionnez les options dont vous souhaitez disposer dans le rotor. Le rôle du rotor varie selon l’application ouverte. Lorsque vous lisez un courrier électronique, vous pouvez utiliser le rotor pour passer de la lecture mot à mot à la lecture caractère par caractère ou ligne par ligne en feuilletant vers le haut ou le bas. Lorsque vous parcourez une page web, vous pouvez utiliser le réglage du rotor pour entendre tout le texte (mot à mot ou caractère par caractère) ou écouter seulement le texte d’un certain type, par exemple les titres ou les liens. Lecture de texte Sélectionner et écouter du texte par :  Caractère, mot ou ligne Énonciation Ajuster la voix VoiceOver par :  Volume ou débit  Utiliser l’épellation, le changement de ton ou l’alphabet radio (à l’aide d’un clavier sans fil Apple) Consultez la section « Contrôle de VoiceOver à l’aide d’un clavier sans fil Apple » à la page 123. Navigation Sélectionner et écouter du texte par :  Caractère, mot ou ligne  En-tête  Lien, lien consulté, lien non consulté ou lien interne  Contrôle de formulaire  Tableau ou rang (lors de la navigation dans un tableau)  Liste  Repère  Image  Texte statique  Éléments du même type  Boutons  Champs de texte  Champs de recherche  Conteneurs (zones de l’écran telles que le Dock) Zoom avant ou arrière Saisie de texte Déplacer le point d’insertion et écouter du texte par :  Caractère, mot ou ligne Sélectionner la fonction d’édition Sélectionner la langue Utilisation d’une commande Sélectionner et écouter des valeurs par :  Caractère, mot ou ligne Ajustement de la valeur de l’objet de contrôle 120 Chapitre 24 AccessibilitéSaisie et édition de texte avec VoiceOver Lorsque vous sélectionnez un champ de texte avec VoiceOver, vous pouvez utiliser le clavier à l’écran ou un clavier externe connecté à l’iPad pour saisir du texte. Vous pouvez utiliser les fonctions d’édition de l’iPad pour couper, copier ou coller du texte dans le champ. Vous pouvez saisir du texte de deux manières dans VoiceOver : saisie standard et saisie dactylographique. En saisie standard, sélectionnez une touche puis touchez deux fois l’écran pour saisir le caractère. En saisie dactylographique, touchez pour sélectionner une touche et le caractère est automatiquement saisi lorsque vous levez le doigt. La saisie dactylographique peut être plus rapide, mais elle demande plus de pratique que la saisie standard. VoiceOver vous permet également d’utiliser les fonctions d’édition de l’iPad pour couper, copier ou coller du texte dans un champ de texte. Saisir du texte : Sélectionnez un champ de texte éditable, touchez deux fois pour afficher le point d’insertion sur le clavier à l’écran, puis saisissez des caractères.  Saisie standard : sélectionnez une touche du clavier en feuilletant vers la gauche ou la droite, puis touchez deux fois pour saisir le caractère. Une autre solution consiste à faire glisser le doigt sur le clavier pour sélectionner une touche, puis à maintenir le doigt dessus et à toucher l’écran avec un autre doigt. VoiceOver énonce la touche lorsque vous la sélectionnez et de nouveau lorsque le caractère est saisi.  Saisie dactylographique : touchez une touche du clavier pour la sélectionner, puis levez votre doigt pour saisir le caractère. Si vous touchez une touche incorrecte, déplacez votre doigt jusqu’à sélectionner celle que vous souhaitez. VoiceOver énonce le caractère correspondant à la touche que vous touchez, mais ne le saisit que lorsque vous levez le doigt. Remarque : La saisie dactylographique ne fonctionne que pour les touches qui saisissent du texte. Utilisez la saisie standard pour les autres touches, notamment Maj, Supprimer et Retour. Déplacer le point d’insertion : Feuilletez vers le haut ou le bas pour déplacer le point d’insertion vers l’avant ou l’arrière dans le corps du texte. Utilisez le rotor pour choisir si vous voulez déplacer le point d’insertion d’un caractère, d’un mot ou d’une ligne à l’autre. VoiceOver émet un son lorsque le point d’insertion se déplace et énonce le caractère, le mot ou la ligne sur lesquels il passe. Lorsque le déplacement est vers l’avant par mot, le point d’insertion est placé à la fin du mot traversé, avant l’espace ou le signe de ponctuation qui suit. Lorsque le déplacement est vers l’arrière, le point d’insertion est placé à la fin du mot précédent, avant l’espace ou le signe de ponctuation qui suit. Pour placer le point d’insertion après le signe de ponctuation suivant un mot ou une phrase, utilisez le rotor pour basculer en mode caractère. Lorsque le point d’insertion est déplacé ligne par ligne, VoiceOver énonce chaque ligne sur laquelle il passe. Lorsque le déplacement est vers l’avant, le point d’insertion est placé au début de la ligne suivante (sauf lorsque vous avez atteint la dernière ligne d’un paragraphe, auquel cas le point d’insertion est placé à la fin de la ligne énoncée). Lorsque le déplacement est vers l’arrière, le point d’insertion est placé au début de la ligne énoncée. Chapitre 24 Accessibilité 121Choisir entre saisies standard et dactylographique Activez VoiceOver et sélectionnez une touche du clavier, puis utilisez le rotor pour sélectionner Mode de saisie et feuilletez vers le haut ou le bas. Supprimer un caractère Sélectionnez et touchez deux fois ou touchez en deux temps. Vous devez effectuer cette opération même en saisie dactylographique. Pour supprimer plusieurs caractères, touchez la touche Supprimer, maintenez le doigt dessus, puis touchez une fois l’écran d’un autre doigt pour chaque caractère à supprimer. VoiceOver énonce le caractère supprimé. Si vous avez activé la fonction Changement de ton, VoiceOver énonce les caractè- res supprimés d’une voix plus grave. Sélectionner du texte Réglez le rotor sur Modifier, puis feuilletez vers le haut ou le bas pour choisir Sélectionner ou Tout sélectionner, puis touchez deux fois l’écran. Si vous choisissez Sélectionner, le mot le plus proche du point d’insertion est sélectionné lorsque vous touchez deux fois. Si vous choisissez Tout sélectionner, le texte entier est sélectionné. Pincez ou écartez les doigts pour augmenter ou réduire la sélection. Couper, copier ou coller Assurez-vous que le rotor est réglé sur la modification. Sélectionnez du texte, feuilletez vers le haut ou le bas pour choisir Couper, Copier ou Coller, puis touchez deux fois. Annuler Secouez l’iPad, feuilletez vers la gauche ou vers la droite pour choisir l’action à annuler, puis touchez deux fois. Saisir un caractère accentué En mode de saisie standard, sélectionnez le caractère puis touchez-le deux fois et maintenez le doigt dessus jusqu’à entendre un son indiquant l’apparition d’autres caractères. Faites glisser vers la gauche ou vers la droite pour sélectionner et entendre les possibilités. Relâchez le doigt pour saisir la sélection en cours. Modifier la langue de saisie Réglez le rotor sur Langue puis feuilletez vers le haut ou le bas. Choisissez « langue par défaut » pour utiliser la langue précisée dans les réglages International. Le rotor de langue apparaît seulement lorsque vous sélectionnez plusieurs langues dans le réglage Rotor de langue de VoiceOver. Consultez la section « Configuration de VoiceOver » à la page 115. Utilisation de VoiceOver avec Safari Lorsque vous effectuez des recherches sur Internet dans Safari avec le mode VoiceOver activé, les éléments du rotor Résultats de la recherche vous permettent d’entendre la liste des phrases de recherche suggérées. Effectuer des recherches sur le Web : Sélectionnez le champ de recherche, saisissez votre recherche, puis sélectionnez Résultats de la recherche dans le rotor. Feuilletez vers la droite ou la gauche pour avancer ou reculer dans la liste, puis touchez deux fois l’écran pour effectuer des recherches sur le Web à l’aide de la phrase de recherche actuelle. Utilisation de VoiceOver avec Plan Avec VoiceOver, vous pouvez effectuer un zoom avant ou arrière, sélectionner des repères et obtenir des informations sur les lieux. Effectuer un zoom avant ou arrière : Sélectionnez le plan, utilisez le rotor pour choisir le mode de zoom, puis feuilletez vers le haut ou le bas pour effectuer un zoom avant ou arrière. Sélectionner un repère : Touchez un repère ou feuilletez vers la gauche ou vers la droite pour passer d’un élément à un autre. Obtenir des informations sur une position géographique : Lorsqu’un repère est sélectionné, touchez-le deux fois rapidement pour afficher l’écran d’informations. Balayez vers la gauche ou vers la droite pour sélectionner le bouton d’expansion, puis touchez deux fois l’écran pour afficher la page d’informations. 122 Chapitre 24 AccessibilitéContrôle de VoiceOver à l’aide d’un clavier sans fil Apple Vous pouvez contrôler VoiceOver sur un iPad à l’aide d’un clavier sans fil Apple. Consultez la section « Utilisation d’appareils Bluetooth » à la page 40. Les commandes VoiceOver au clavier vous permettent d’explorer l’écran, sélectionner des élé- ments, lire le contenu de l’écran, ajuster le rotor et effectuer d’autres actions VoiceOver. Toutes ces commandes (sauf une) comprennent les touches Contrôle + Option, représentées par « VO » dans le tableau ci-dessous. L’Aide VoiceOver énonce les touches ou commandes du clavier lorsque vous les tapez. Vous pouvez utiliser l’Aide VoiceOver pour apprendre la disposition du clavier et les actions associées aux combinaisons de touches. Commandes VoiceOver au clavier VO = Contrôle + Option Tout lire depuis la position actuelle VO + A Lire à partir du haut VO + B Passer à la barre d’état VO + M Appuyer sur le bouton principal VO + H Sélectionner l’élément précédent ou suivant VO + Flèche droite ou VO + Flèche gauche Toucher un élément VO + Barre d’espace Toucher deux avec deux doigts VO + Signe - Choisir l’élément précédent ou suivant du rotor VO + Flèche haut ou VO + Flèche bas Choisir l’élément précédent ou suivant du rotor vocal VO + Commande + Flèche gauche ou VO + Commande + Flèche droite Ajuster l’élément du rotor vocal VO + Commande + Flèche haut ou VO + Commande + Flèche bas Activer ou désactiver le son VoiceOver VO + S Activer ou désactiver le rideau d’écran VO + Maj-S Activer l’Aide VoiceOver VO + K Revenir à l’écran précédent ou dé- sactiver l’Aide VoiceOver Échap Navigation rapide Activez Navigation rapide pour contrôler VoiceOver à l’aide des touches fléchées. Navigation rapide est désactivée par défaut. Activer ou désactiver Navigation rapide Flèche gauche + Flèche droite Sélectionner l’élément précédent ou suivant Flèche droite ou Flèche gauche Sélectionner l’élément précédent ou suivant indiqué par le réglage du rotor Flèche haut ou Flèche bas Sélectionner le premier ou dernier élément Contrôle + Flèche haut ou Contrôle + Flèche bas Chapitre 24 Accessibilité 123« Toucher » un élément Flèche haut + Flèche bas Faire défiler vers le haut, le bas, la gauche ou la droite. Option + Flèche haut, Option + Flèche bas, Option + Flèche gauche, Option + Flèche droite Modifier le rotor Flèche haut + Flèche gauche ou Flèche haut + Flèche droite Navigation rapide à une lettre pour le web Lorsque vous consultez une page web avec la fonctionnalité Navigation rapide activée, vous pouvez utiliser les touches suivantes du clavier pour naviguer rapidement sur la page. Lorsque vous appuyez sur la touche, vous passez à l’élément suivant du type indiqué. Maintenez la touche Maj lorsque vous appuyez sur la lettre pour passer à l’élément précédent. H En-tête L Lien R Champ de texte B Bouton C Contrôle de formulaire I Image T Tableau S Texte statique W Repère ARIA X Liste M Élément du même type 1 En-tête de niveau 1 2 En-tête de niveau 2 3 En-tête de niveau 3 4 En-tête de niveau 4 5 En-tête de niveau 5 6 En-tête de niveau 6 Utilisation d’un afficheur braille avec VoiceOver Vous pouvez utiliser un afficheur braille Bluetooth à rafraîchissement pour lire les sorties VoiceOver en braille, et pouvez aussi utiliser un afficheur braille avec des touches de saisie et d’autres commandes pour contrôler l’iPad lorsque le mode VoiceOver est activé. L’iPad fonctionne avec la majorité des afficheurs braille sans fil communs. Pour obtenir la liste des afficheurs braille pris en charge, consultez la page web www.apple.com/fr/accessibility/iphone/braille-display.html. Configurer un afficheur Braille : Allumez l’afficheur, puis accédez à Réglages > Général > Bluetooth et activez Bluetooth. Ensuite, accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Braille et choisissez l’afficheur. Activer ou désactiver l’option Braille contracté Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Braille. Activer ou désactiver le braille à huit points Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Braille. 124 Chapitre 24 AccessibilitéPour en savoir sur les commandes en braille courantes permettant la navigation dans VoiceOver et sur certains afficheurs en particulier, consultez la page web support.apple.com/kb/ HT4400?viewlocale=fr_FR. L’afficheur Braille utilise la langue définie pour Contrôle vocal. Il s’agit normalement de la langue définie pour l’iPad dans Réglages > International > Langue. Vous pouvez utiliser le réglage de langue VoiceOver pour définir une langue différente pour VoiceOver et les afficheurs Braille. Régler la langue de VoiceOver : Accédez à Réglages > Général > International > Contrôle vocal, puis sélectionnez la langue. Si vous modifiez la langue de l’iPad, vous devrez peut-être réinitialiser celle de VoiceOver et de votre afficheur Braille. Vous pouvez configurer la cellule la plus à gauche ou la plus à droite de votre afficheur Braille de manière à indiquer l’état du système et d’autres informations :  L’historique des annonces contient un message non lu  Le message actuel de l’historique des annonces n’a pas été lu  VoiceOver est inaudible  La charge de la batterie de l’iPad est faible (inférieure à 20 %).  L’iPad est en orientation paysage  L’écran est éteint  La ligne actuelle contient du texte supplémentaire sur la gauche  La ligne actuelle contient du texte supplémentaire sur la droite Configurer la cellule la plus à gauche ou la plus à droite de manière à indiquer des informations sur l’état : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Braille > Cellule d’état, puis touchez Gauche ou Droite. Voir une description étendue de la cellule d’état : Sur votre afficheur Braille, appuyez sur le bouton du routeur de la cellule d’état. Triple clic sur le bouton principal Un moyen simple d’activer ou de désactiver certaines fonctionnalités d’accessibilité consiste à appuyer rapidement sur le bouton principal à trois reprises. Vous pouvez régler le triple clic sur le bouton principal de manière qu’il active ou désactive VoiceOver, active ou désactive Blanc sur noir, active ou désactive le toucher, ou demande quelle fonction vous souhaitez voir sollicitée par le triple clic sur le bouton principal :  Activer ou désactiver VoiceOver  Activer ou désactiver Blanc sur noir  Activer ou désactiver le zoom  Activer ou désactiver AssistiveTouch Le triple clic sur le bouton principal est habituellement désactivé. Régler la fonction Triple clic sur le bouton principal : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > Triple clic sur le bouton principal, puis choisissez la fonction souhaitée. Chapitre 24 Accessibilité 125Zoom La fonctionnalité d’accessibilité Zoom vous permet d’agrandir l’écran entier pour vous aider à mieux voir ce qui est affiché. Activer ou désactiver le zoom : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > Zoom Sinon, utilisez Triple clic sur le bouton principal. Consultez la section « Triple clic sur le bouton principal » à la page 125. Zoom avant ou arrière Touchez l’écran deux fois de suite avec trois doigts. Le niveau d’agrandissement de l’écran est réglé par défaut sur 200 pour cent. Si vous modifiez l’agrandissement manuellement (en utilisant le geste de toucher-glisser décrit plus loin), l’iPad revient automatiquement à cet agrandissement lorsque vous effectuez un zoom avant en touchant l’écran deux fois avec trois doigts. Augmenter l’agrandissement Avec trois doigts, touchez l’écran, puis faites glisser les doigts vers le haut de l’écran (pour augmenter l’agrandissement) ou vers le bas (pour le diminuer). Le geste du toucher-glisser est semblable au double toucher, sauf que vous ne relevez pas vos doigts au second toucher, mais les faites glisser sur l’écran. Une fois que vous commencez à faire glisser, vous pouvez le faire avec un seul doigt. Se déplacer à l’écran Lorsque vous avez fait un zoom avant, faites glisser ou feuilletez l’écran avec trois doigts. Lorsque vous commencez à faire défiler l’écran, vous pouvez utiliser un seul doigt pour voir le reste. Maintenez un seul doigt près du bord de l’écran pour faire défiler l’écran dans cette direction. Rapprochez le doigt du bord pour augmenter la vitesse du panoramique. Chaque fois que vous ouvrez un nouvel écran, la fonction Zoom affiche toujours la partie supérieure du milieu de l’écran. Lorsque vous utilisez la fonction Zoom avec un clavier sans fil Apple, l’image de l’écran suit le point d’insertion en le conservant au centre de l’écran. Consultez la section « Utilisation d’un clavier sans fil Apple » à la page 34. Grande police L’option Grande police vous permet d’agrandir le texte dans Mail et Notes. Vous pouvez choisir du texte de 20, 24, 32, 40, 48 ou 56 points. Sélectionner la taille du texte : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Grande police. Blanc sur noir Utilisez la fonctionnalité Blanc sur noir pour inverser les couleurs de l’écran de l’iPad, ce qui peut en faciliter la lecture. Lorsque la fonctionnalité Blanc sur noir est activée, l’écran ressemble à un négatif photographique. Inverser les couleurs de l’écran : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Blanc sur noir. Énoncer la sélection Même lorsque VoiceOver est désactivé, l’iPad peut énoncer tout le texte que vous sélectionnez. Activer Énoncer la sélection et ajuster la vitesse d’énonciation : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Énoncer la sélection. Se faire énoncer du texte Sélectionnez le texte, puis touchez Énoncer. 126 Chapitre 24 AccessibilitéÉnonciation automatique La fonctionnalité Énonciation automatique énonce les corrections apportées au texte et les suggestions que l’iPad fait lors de la saisie. Activer ou désactiver Énonciation auto : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Énonciation auto. La fonction Énonciation automatique est également compatible avec les applications VoiceOver et Zoom. Audio mono La fonctionnalité Audio mono combine le son des canaux gauche et droit en un seul signal mono émis des deux côtés. Cela permet aux utilisateurs souffrant d’une perte auditive dans une oreille d’entendre l’intégralité du signal sonore dans l’autre. Activer ou désactiver Audio mono : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > VoiceOver > Audio mono. AssistiveTouch AssistiveTouch vous aide dans votre utilisation de l’iPad si vous avez des difficultés à toucher l’écran ou à appuyer sur les boutons. Vous pouvez utiliser un accessoire adaptatif compatible (tel qu’une manette), ainsi qu’AssistiveTouch pour contrôler l’iPad. Vous pouvez également utiliser AssistiveTouch sans accessoire pour effectuer des gestes qui vous sont compliqués. Activer AssistiveTouch : Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > AssistiveTouch. Vous pouvez également régler la fonction Triple clic sur le bouton principal de manière à activer ou désactiver AssistiveTouch : accédez à Réglages > Général > Accessibilité > Triple clic sur le bouton principal. Ajuster la vitesse de déplacement Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > AssistiveTouch > Vitesse de touche. Afficher ou masquer le menu AssistiveTouch Cliquez sur le bouton secondaire de votre accessoire. Masquer le bouton de menu Accédez à Réglages > Général > Accessibilité > AssistiveTouch > Toujours afficher le menu. Feuilleter ou faire glisser avec 2, 3, 4 ou 5 doigts Touchez le bouton de menu, touchez Gestes, puis touchez avec le nombre de doigts requis pour l’action. Lorsque le cercle correspondant apparaît à l’écran, feuilletez ou faites glisser dans la direction requise par le geste. Lorsque vous avez terminé, touchez le bouton de menu. Pincer Touchez le bouton de menu, touchez Favoris, puis touchez Pincer. Lorsque les cercles de pincement apparaissent, touchez l’écran pour les déplacer, puis faites-les glisser vers l’intérieur ou l’extérieur pour effectuer un geste de pincement. Lorsque vous avez terminé, touchez le bouton de menu. Créer votre propre geste Touchez le bouton de menu, touchez Favoris, puis touchez un geste fictif vide. Vous pouvez également accéder à Réglages > Général > Accessibilité > AssistiveTouch > Créer un geste personnalisé. Verrouiller ou faire pivoter l’écran, ajuster le volume de l’iPad, utiliser le bouton latéral ou simuler la secousse de l’iPad Touchez le bouton de menu, puis touchez Appareil. Simuler l’appui sur le bouton principal Touchez le bouton de menu, puis touchez Principal. Chapitre 24 Accessibilité 127Déplacer le bouton de menu Faites-le glisser n’importe où sur l’écran. Quitter un menu sans effectuer de geste Touchez en dehors du menu. Accès universel sous OS X Tirez parti des fonctionnalités d’accès universel d’OS X lorsque vous utilisez iTunes pour synchroniser des informations et des contenus de votre bibliothèque iTunes vers votre iPad. Dans le Finder, choisissez Aide > Centre d’aide, puis recherchez « accès universel ». Pour en savoir plus sur les fonctions d’accessibilité de l’iPad et d’OS X, consultez la page www.apple.com/fr/accessibility. Taille minimale de police pour les messages Mail Pour augmenter la lisibilité, choisissez pour le texte des messages électroniques une taille de caractères minimum Grande, Très grande ou Géante. Régler la taille de police minimale pour les messages : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier > Taille des caractères. Le réglage Très grande outrepasse cette taille de caractères minimale. Larges claviers à l’écran Toutes les apps intégrées de l’iPad affichent un plus grand clavier à l’écran lorsque vous faites pivoter l’iPad en mode paysage. Vous pouvez également taper du texte sur un clavier sans fil Apple. Sous-titres codés Activer le sous-titrage codé pour les vidéos : Accédez à Réglages > Vidéo > Accessibilité > Soustitres codés. Tout le contenu vidéo ne contient pas des sous-titres codés. 128 Chapitre 24 AccessibilitéRéglages 25 Mode Avion Le mode Avion désactive les fonctions sans fil de l’iPad pour réduire toute interférence potentielle avec le fonctionnement de l’appareil et d’autres équipements électriques. Activer le mode Avion : Touchez Réglages et activez le mode Avion. Lorsque le mode Avion est activé, apparaît dans la barre d’état en haut de l’écran, et l’iPad n’émet aucun signal Wi-Fi, cellulaire (modèles 4G ou 3G) ou Bluetooth. Vous ne pouvez alors pas utiliser les apps ni les fonctionnalités qui dépendent de telles connexions. Si l’opérateur de l’avion et les lois et réglementations en vigueur le permettent, vous pouvez écouter votre musique, regarder des vidéos, consulter vos messages électroniques, vos calendriers et des données précédemment reçues, et utiliser des apps qui n’ont pas besoin de connexion à Internet. Si le Wi-Fi est disponible et permis par l’opérateur de l’avion et les lois et réglementations en vigueur, accédez à Réglages > Wi-Fi pour l’activer. De même, vous pouvez activer Bluetooth dans Réglages > Général > Bluetooth. Wi-Fi Accès à un réseau Wi-Fi Les réglages Wi-Fi déterminent si l’iPad utilise des réseaux locaux Wi-Fi pour se connecter à Internet. Lorsque l’iPad est connecté à un réseau Wi-Fi, l’icône Wi-Fi située dans la barre d’état en haut de l’écran indique la puissance du signal. Le nombre de barres affichées est proportionnel à la qualité du signal. Une fois que vous avez rejoint un réseau Wi-Fi, l’iPad s’y connecte automatiquement chaque fois que le réseau est à portée. Si plusieurs réseaux déjà utilisés se trouvent à portée, l’iPad se connecte au dernier réseau utilisé. Si aucun réseau Wi-Fi n’est disponible, l’iPad (modèles 4G ou 3G) se connecte via votre réseau de données cellulaire, si possible. Vous pouvez également utiliser l’iPad pour configurer une borne d’accès AirPort qui fournit des services Wi-Fi chez vous ou au bureau. Consultez la section « Configuration d’une borne d’accès AirPort » à la page 130. Activer et désactiver le mode Wi-Fi : Accédez à Réglages > Wi-Fi. 129Régler l’iPad de manière qu’il confirme l’accès à un nouveau réseau Accédez à Réglages > Wi-Fi, puis activez ou désactivez « Confirmer l’accès ». Si l’option « Confirmer l’accès » est désactivée, vous devez rejoindre manuellement un réseau pour vous connecter à Internet lorsqu’aucun réseau déjà utilisé n’est disponible. Oublier un réseau de sorte que l’iPad ne s’y connecte plus Accédez à Réglages > Wi-Fi, puis touchez situé à côté d’un réseau auquel vous vous êtes connecté auparavant. Touchez ensuite « Oublier ce réseau ». Rejoindre un réseau Wi-Fi fermé Pour vous connecter à un réseau Wi-Fi ne figurant pas dans la liste des ré- seaux découverts, accédez à Réglages > Wi-Fi > Autre, puis saisissez le nom du réseau. Vous devez connaître le nom du réseau, le mot de passe et le type de sécurité afin de vous connecter à un réseau fermé. Ajuster les réglages de connexion à un réseau Wi-Fi Accédez à Réglages > Wi-Fi, puis touchez situé à côté d’un réseau. Vous pouvez configurer un serveur proxy HTTP, définir les réglages de réseaux statiques, activer BootP ou renouveler les réglages à partir d’un serveur DHCP. Configuration d’une borne d’accès AirPort Une borne d’accès AirPort fournit une connexion Wi-Fi pour votre maison, votre école ou le réseau d’une petite entreprise. Vous pouvez utiliser l’iPad pour configurer de nouvelles bornes d’accès AirPort Express ou AirPort Extreme, ou un nouveau Time Capsule. Utiliser l’Assistant réglages AirPort : Accédez à Réglages > Wi-Fi. Sous l’en-tête « Configurer une borne d’accès AirPort », touchez le nom de la borne d’accès à configurer. Suivez ensuite les instructions à l’écran. Certaines bornes d’accès AirPort plus anciennes ne peuvent pas être configurées à l’aide d’un appareil iOS. Pour obtenir les instructions de configuration, consultez la documentation fournie avec la borne d’accès. Si la borne d’accès que vous souhaitez configurer ne figure pas dans la liste, assurez-vous qu’elle est alimentée, que vous êtes à portée et qu’elle n’a pas déjà été configurée. Vous ne pouvez configurer que de nouvelles bornes d’accès ou qui ont été réinitialisées. Si votre borne d’accès AirPort est déjà configurée, l’app Utilitaire AirPort de l’App Store vous permet de changer ses réglages et de contrôler son statut. Notifications Les notifications Push apparaissent dans le Centre de notifications et vous préviennent de l’existence de nouvelles informations, même si une app n’est pas ouverte. Les notifications varient d’une app à l’autre, mais il peut s’agir d’alertes texte ou sonores, et d’une pastille numérotée sur l’icône de l’app, sur l’écran d’accueil. Vous pouvez désactiver les notifications si vous ne souhaitez pas être averti, et vous pouvez modifier l’ordre d’apparition des notifications. Activer ou désactiver les notifications : Accédez à Réglages > Notifications. Touchez un élément de la liste, puis activez ou désactivez les notifications pour cet élément. Les apps pour lesquelles les notifications sont désactivées apparaissent dans la liste Hors du Centre de notifications. 130 Chapitre 25 RéglagesChanger le nombre des notifications récentes affichées Accédez à Réglages > Notifications, puis choisissez un élément dans la liste Dans le Centre de notifications. Touchez Afficher pour sélectionner le nombre de notifications du type devant apparaître dans le Centre de notifications. Modifier les styles d’alerte Accédez à Réglages > Notifications, puis choisissez un élément dans la liste Dans le Centre de notifications. Choisissez un style d’alerte, ou sélectionnez Aucune pour désactiver les alertes et les bannières. Les notifications apparaîtront toujours dans le Centre de notifications. Changer l’ordre des notifications Accédez à Réglages > Notifications, puis touchez Modifier. Faites glisser les notifications pour les réorganiser. Pour désactiver une notification, faites-la glisser dans la liste Hors du Centre de notifications. Afficher des pastilles numérotées sur les apps avec des notifications Accédez à Réglages > Notifications, puis choisissez un élément dans la liste Dans le Centre de notifications. Activez Pastille sur icône d’app. Désactiver l’affichage des alertes lorsque l’iPad est verrouillé Accédez à Réglages > Notifications, puis choisissez une app dans la liste Dans le Centre de notifications. Désactivez « Sur l’écran verrouillé » pour masquer les alertes de l’app lorsque l’iPad est verrouillé. Certaines apps possèdent des options supplémentaires. Par exemple, Messages permet de préciser le nombre de répétitions du son de l’alerte et si les aperçus de messages sont ou non inclus dans la notification. Service de localisation Service de localisation permet aux apps telles que Rappels, Plans, Appareil photo et les apps tierces basées sur la localisation, de recueillir et d’utiliser des données indiquant votre position. Votre position approximative est calculée à l’aide des informations disponibles provenant des données du réseau cellulaire (modèles 4G ou 3G), et des réseaux Wi-Fi locaux (si la fonction Wi-Fi est activée). Pour économiser l’autonomie de la batterie, désactivez Service de localisation lorsque vous ne l’utilisez pas. Lorsqu’une app utilise Service de localisation, apparaît dans la barre d’état. Chaque app et service système qui utilise Service de localisation apparaît dans l’écran de réglages de Service de localisation, indiquant si la fonctionnalité est activée ou pas pour l’app ou le service. Vous pouvez désactiver Service de localisation pour une partie ou la totalité des apps et services si vous ne souhaitez pas utiliser cette fonction. Si vous désactivez Service de localisation, vous êtes invité à le réactiver la prochaine fois qu’une app ou un service tente de l’utiliser. Les données de localisation collectées par Apple ne vous identifient pas personnellement. Si vous disposez sur l’iPad d’apps tierces qui utilisent Service de localisation, passez en revue les conditions générales et la politique de confidentialité de chaque app pour comprendre comment elles utilisent vos données de localisation. Activer ou désactiver Service de localisation : Accédez à Réglages > Service de localisation. Données cellulaires Utilisez les réglages Données cellulaires (sur les modèles prenant en charge les connexions cellulaires) pour activer le service de données cellulaires, activer ou désactiver l’utilisation des données cellulaires ou ajouter un PIN pour verrouiller la carte micro SIM. Avec certains opérateurs, vous pouvez également modifier votre forfait de données. Activer, consulter ou modifier votre compte de données cellulaires : Accédez à Réglages > Données cellulaires, puis touchez Afficher le compte. Suivez les instructions à l’écran. Chapitre 25 Réglages 131Activer ou désactiver l’option Données cellulaires Accédez à Réglages > Données cellulaires. Si l’option Données cellulaires est désactivée, tous les services de données utilisent uniquement le Wi-Fi, y compris le courrier électronique, la navigation web, les notifications push et les autres services. Si l’option Données cellulaires est activée, votre opé- rateur peut vous facturer des frais. Par exemple, l’utilisation de certains services et fonctionnalités, tels que les données de transfert de Messages, peut engendrer la facturation de frais sur votre forfait de données. Activer et désactiver Données à l’étranger Accédez à Réglages > Données cellulaires. La désactivation de Données à l’étranger évite les éventuels frais facturés par l’opérateur lors de l’utilisation d’un réseau fourni par un autre opérateur. VPN Les connexions VPN utilisées au sein d’organisations vous permettent de communiquer des informations privées de manière sécurisée sur un réseau non privé. Vous pouvez être amené à configurer un réseau VPN, notamment pour accéder à votre compte de courrier électronique professionnel. Ce réglage apparaît lorsque vous avez configuré un réseau virtuel (VPN) sur l’iPad, ce qui vous permet d’activer ou désactiver le mode VPN. Consultez la section « Réseau » à la page 134. Partage de connexion Avec les modèles d’(iPad Wi-Fi + 4G), vous pouvez utiliser le partage de connexion pour partager une connexion Internet avec un ordinateur ou un autre appareil, tel qu’un iPod touch, un iPhone ou un autre iPad, connecté à votre iPad via Wi-Fi. Vous pouvez également utiliser le partage de connexion pour partager une connexion Internet avec un ordinateur connecté à votre iPad via Bluetooth ou USB. Le partage de connexion fonctionne uniquement si l’iPad est connecté à Internet par le biais du réseau de données cellulaire. Remarque : Cette fonctionnalité peut ne pas être disponible partout. Des frais supplémentaires peuvent s’appliquer. Contactez votre opérateur pour en savoir plus. Partager une connexion Internet : Accédez à Réglages > Général > Réseau, et touchez Configurer Partage de connexion (si l’option apparaît) pour configurer le service avec votre opérateur. Après avoir activé Partage de connexion, d’autres appareils peuvent se connecter d’une des manières suivantes :  Via W-Fi : sur l’appareil, choisissez votre iPad dans la liste des réseaux Wi-Fi disponibles.  Via USB : connectez votre ordinateur à l’iPad à l’aide du câble Dock Connector vers USB. Dans les préférences Réseau de votre ordinateur, choisissez l’iPad et configurez les réglages réseau.  Via Bluetooth : Sur l’iPad, accédez à Réglages > Général > Bluetooth et activez le Bluetooth. Pour jumeler et connecter votre iPad avec votre appareil, reportez-vous à la documentation fournie avec votre ordinateur. Une fois la connexion établie, une bande bleue apparaît en haut de l’écran de l’iPad. Le partage de connexion demeure activé lorsque vous vous connectez via le port USB, même si vous n’utilisez pas activement la connexion à Internet. Remarque : L’icône Partage de connexion apparaît dans la barre d’état des appareils iOS qui utilisent le partage de connexion. 132 Chapitre 25 RéglagesModifier le mot de passe Wi-Fi de l’iPad Accédez à Réglages > Partage de connexion > Mot de passe Wi-Fi, puis saisissez un mot de passer d’au moins 8 caractères. Contrôler l’utilisation du réseau de données cellulaires Accédez à Réglages > Général > Utilisation > Utilisation cellulaire. Luminosité et fond d’écran Utilisez les réglages Luminosité pour régler l’écran à un niveau confortable. Régler la luminosité de l’écran : Accédez à Réglages > Luminosité et fond d’écran, puis faites glisser le curseur. Régler l’ajustement automatique de la luminosité de l’iPad Accédez à Réglages > Luminosité et fond d’écran, et activez ou désactivez Réglage automatique. Si Réglage automatique est activé, l’iPad ajuste la luminosité de l’écran en fonction des conditions d’éclairage actuelles à l’aide du capteur de lumière ambiante intégré. Les réglages Fond d’écran permettent de définir une image ou une photo comme fond d’écran de l’écran verrouillé ou de l’écran d’accueil. Consultez la section « Changement de fond d’écran » à la page 29. Cadre photo Le mode Cadre photo transforme l’iPad en un cadre de photo animé. Choisissez la transition à utiliser entre les photos, la durée d’affichage de chaque photo et l’album à afficher. Choisissez si vous souhaitez effectuer un zoom sur les visages ou choisir aléatoirement les photos. Démarrer Cadre photo : Touchez sur l’écran verrouillé. Supprimer le bouton Cadre photo de l’écran verrouillé Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code. Général Les réglages Général comprennent les réglages de réseau, de partage, de sécurité et d’autres ré- glages du logiciel iOS. Ils permettent également d’obtenir des informations concernant l’iPad et de réinitialiser différents réglages de l’iPad. Informations Accédez à Réglages > Général > Informations pour obtenir des informations sur votre iPad, notamment l’espace de stockage disponible, les numéros de série, les adresses réseau, et des informations légales et règlementaires. Vous pouvez également consulter les informations de diagnostic et désactiver leur envoi à Apple. Modifier le nom de votre iPad : Accédez à Réglages > Général > Informations, puis touchez Nom. Le nom apparaît dans la barre latérale lorsque l’iPad est connecté à iTunes. Ce nom est utilisé par iCloud. Chapitre 25 Réglages 133Mise à jour de logiciels Mises à jour de logiciels vous permet de télécharger et installer les mises à jour d’iOS provenant d’Apple. Mettre à jour avec la dernière version du logiciel : Accédez à Réglages > Général > Mise à jour de logiciels. Si une nouvelle version d’iOS est disponible, suivez les instructions à l’écran pour la télécharger et l’installer. Remarque : Assurez-vous que l’iPad est connecté à une source d’alimentation pour que l’installation, qui peut prendre plusieurs minutes, se termine avec succès. Utilisation Vous pouvez consulter votre espace de stockage disponible, le pourcentage d’autonomie restante de la batterie et, sur les modèles 4G ou 3G, l’utilisation cellulaire. Afficher l’espace de stockage disponible : Accédez à Réglages > Général > Utilisation. Gérer le stockage iCloud Accédez à Réglages > Général > Utilisation > Gérer le stockage. Vous pouvez consulter ou supprimer des sauvegardes, et désactiver la sauvegarde de votre Pellicule. Vous pouvez également acheter davantage d’espace de stockage iCloud. Afficher l’espace de stockage des apps Accédez à Réglages > Général > Utilisation. L’espace de stockage total de chaque app installée est indiqué. Pour obtenir davantage de détails, touchez le nom de l’app. Consulter l’utilisation cellulaire Accédez à Réglages > Général > Utilisation > Utilisation cellulaire. Disponible sur l’modèles 4G ou 3G. Réinitialiser vos statistiques d’utilisation Accédez à Réglages > Général > Utilisation > Utilisation cellulaire, puis touchez Réinitialiser les statistiques pour effacer les statistiques de temps et de données cumulées. Afficher le niveau de la batterie Accédez à Réglages > Général > Utilisation et activez Niveau de la batterie. Sons Vous pouvez configurer l’iPad de manière à émettre un son lorsque vous recevez un nouveau message, courrier électronique ou rappel. Vous pouvez également configurer des sons pour les rendez-vous, l’envoi de message électronique, les touches sur le clavier et le verrouillage de l’iPad. Régler le volume des alertes : Accédez à Réglages > Général > Sons, puis faites glisser le curseur. Si l’option « Utiliser les boutons » est activée, utilisez les boutons de volume situés sur le côté de l’iPad. Remarque : Dans certaines régions, les effets sonores d’Appareil photo sont émis, même si l’iPad est réglé sur silence. Permettre aux boutons de volume de modifier le volume des alertes Accédez à Réglages > Général > Sons et activez l’option « Utiliser les boutons ». Modifier les alertes et les autres sons Accédez à Réglages > Général > Sons et sélectionnez les sons pour les élé- ments de la liste. Modifier le volume des autres sons Utilisez les boutons de volume situés sur le côté de l’iPad. Réseau Utilisez les réglages Réseau pour configurer une connexion VPN (réseau privé virtuel) et accéder aux réglages Wi-Fi. 134 Chapitre 25 RéglagesAjouter une nouvelle configuration VPN Accédez à Réglages > Général > Réseau > VPN > Ajouter une configuration VPN. Demandez à votre administrateur réseau quels réglages utiliser. Dans la plupart des cas, si vous avez configuré un VPN sur votre ordinateur, vous pouvez utiliser les mêmes réglages VPN pour l’iPad. Consultez la section « VPN » à la page 132. Pour en savoir plus sur les réglages Wi-Fi, consultez la section « Wi-Fi » à la page 129. Bluetooth L’iPad peut se connecter sans fil aux appareils Bluetooth tels que des écouteurs. Vous pouvez également connecter le clavier sans fil Apple via Bluetooth. Consultez la section « Utilisation d’un clavier sans fil Apple » à la page 34. Activer et désactiver le mode Bluetooth : Accédez à Réglages > Général > Bluetooth. Établir une connexion avec un appareil Bluetooth Touchez un appareil dans la liste Appareils, puis suivez les instructions à l’écran pour vous y connecter. Consultez la documentation qui accompagne l’appareil pour plus d’informations sur le jumelage Bluetooth. Synchronisation Wi-Fi d’iTunes Vous pouvez synchroniser l’iPad avec iTunes sur un ordinateur connecté au même réseau Wi-Fi. Activer la synchronisation Wi-Fi d’iTunes : Connectez l’iPad à votre ordinateur à l’aide du câble Dock Connector vers USB. Sur iTunes, activez « Synchroniser par connexion Wi-Fi » dans la sous-fenêtre Résumé de l’appareil. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Après la configuration de la synchronisation Wi-Fi, l’iPad se synchronise automatiquement avec iTunes, une fois par jour, lorsqu’il est connecté à une source d’alimentation et que :  l’iPad et votre ordinateur sont connectés au même réseau Wi-Fi ;  iTunes est ouvert sur votre ordinateur. Afficher l’état de la synchronisation Wi-Fi Accédez à Réglages > Général > Synchronisation Wi-Fi iTunes. Synchroniser immédiatement avec iTunes Accédez à Réglages > Général > Synchronisation Wi-Fi iTunes, puis touchez Synchroniser. Recherche Spotlight Le réglage Recherche Spotlight vous permet de déterminer les zones de contenu recherchées par Recherche et de réordonner les résultats. Définir le contenu sur lequel porte la recherche de Recherche : Accédez à Réglages > Général > Recherche Spotlight, puis sélectionnez les éléments à rechercher. Définir l’ordre des domaines de recherche Accédez à Réglages > Général > Recherche Spotlight. Touchez , situé à côté d’un élément, et faites glisser pour déplacer l’élément dans la liste. Verrouillage automatique Le verrouillage de l’iPad désactive l’écran, économise votre batterie et empêche toute utilisation de l’iPad par inadvertance. Réglage de la durée de déclenchement du verrouillage de l’iPad : Accédez à Réglages > Général > Verrouillage auto., puis choisissez une durée. Chapitre 25 Réglages 135Si vous écoutez de la musique alors que l’écran est verrouillé, utilisez les boutons de volume pour régler ce dernier. Verrouillage par code Par défaut, l’iPad ne requiert pas un code pour le déverrouiller. Configurer un mode de passe active la protection des données. Consultez la section « Fonctionnalités de sécurité » à la page 41. Définir un code : Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code pour définir un code à 4 chiffres. Si vous oubliez votre code, vous devez restaurer le logiciel de l’iPad. Consultez la section « Mise à jour de l’iPad » à la page 150. Désactiver le verrouillage par code ou changer le code Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code. Régler le délai d’activation du verrouillage par code Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code, puis saisissez votre code. Touchez Exiger le code, puis sélectionnez le délai à appliquer entre le moment où l’iPad est verrouillé et le moment où il vous invite à saisir votre mot de passe pour le déverrouiller. Activer ou désactiver l’option Code simple Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code. Un code simple est un nombre à 4 chiffres. Pour augmenter la sécurité, désactivez Code simple et utilisez un code plus long combinant chiffres, lettres, signes de ponctuation et caractères spéciaux. Effacer les données après dix tentatives de saisie infructueuses Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code, puis touchez Effacer les données. Après dix tentatives de saisie infructueuses, vos réglages sont réinitialisés, et toutes les informations et tout le contenu sont effacés par la suppression de la clé de chiffrement des données. Activer ou désactiver Cadre photo Accédez à Réglages > Général > Verrouillage par code. Consultez la section « Cadre photo » à la page 133. Verrouiller/déverrouiller l’étui de l’iPad Vous pouvez automatiquement verrouiller ou déverrouiller l’iPad 2 ou ultérieur lorsque vous l’utilisez avec l’iPad Smart Cover (disponible séparément). Lorsque cette fonctionnalité est activée, l’iPad se verrouille automatiquement et se met en veille lorsque vous fermez la Smart Cover, et sort de veille lorsque vous l’ouvrez. Ce réglage apparaît lorsque vous positionnez l’iPad Smart Cover. Restrictions Vous pouvez définir des restrictions pour l’utilisation de certaines apps et pour le contenu acheté. Les parents peuvent ainsi restreindre dans les listes de lecture l’accès à la musique dont le contenu est explicite ou désactiver les Achats intégrés. Activer des restrictions : Accédez à Réglages > Général > Restrictions, puis touchez Activer les restrictions. Important : Si vous oubliez votre code de restrictions, vous devez restaurer le logiciel de l’iPad. Consultez la section « Restauration de l’iPad » à la page 151. Vous pouvez configurer les restrictions suivantes : 136 Chapitre 25 RéglagesSafari Safari est désactivé et son icône est supprimée de l’écran d’accueil. Vous ne pouvez pas utiliser Safari pour naviguer sur le Web ou accéder à des clips web. YouTube YouTube est désactivé et son icône est supprimée de l’écran d’accueil. Appareil photo Appareil photo est désactivé et son icône est supprimée de l’écran principal. Vous ne pouvez pas prendre de photos. FaceTime Vous ne pouvez pas passer ou recevoir d’appels vidéo FaceTime. L’icône FaceTime est supprimée de l’écran d’accueil. iTunes L’iTunes Store est désactivé et son icône est supprimée de l’écran d’accueil. Vous ne pouvez pas écouter d’extrait, acheter ou télécharger de contenu. Ping Vous ne pouvez pas accéder à Ping ni à aucune de ses fonctions. Ajout d’apps L’App Store est désactivé et son icône est supprimée de l’écran d’accueil. Vous ne pouvez pas installer d’apps sur l’iPad. Suppression d’apps Vous ne pouvez pas supprimer d’apps de l’iPad. n’apparaît pas sur les icônes d’app lorsque vous personnalisez l’écran d’accueil. Dictée Vous ne pouvez pas utiliser la dictée de texte. Langage explicite L’iPad essaie de remplacer les mots explicites dictés par des astérisques. Lieu Désactivez le service de localisation pour des apps. Vous pouvez également verrouiller Service de localisation pour qu’aucun changement de réglage ne puisse être opéré, dont l’autorisation d’utilisation du service par d’autres apps. Comptes Les réglages Mail, Contacts, Calendrier actuels sont verrouillés et vous ne pouvez pas ajouter, modifier ou supprimer de compte. Définir des restrictions relatives au contenu Touchez Classification, puis sélectionnez un pays dans la liste. Vous pouvez ensuite définir des restrictions à l’aide du système de classification d’un pays pour la musique, les podcasts, les films, les séries TV et les apps. Le contenu n’atteignant pas vos critères de sélection n’apparaît pas sur l’iPad. Achats intégrés Désactivez Achats intégrés. Lorsqu’elle est activée, cette fonction vous permet d’acheter du contenu ou des fonctionnalités supplémentaires dans les apps téléchargées à partir de l’App Store. Exiger le mot de passe Exige que vous saisissiez un identifiant Apple pour les achats intégrés après une durée spécifique. Jeux multijoueurs Lorsque l’option Jeux multijoueurs est désactivée, vous ne pouvez pas demander de match, envoyer ou recevoir des invitations à jouer à des jeux ou ajouter des amis dans Game Center. Ajout d’amis Lorsque la fonctionnalité Ajout d’amis est désactivée, vous ne pouvez ni envoyer ni recevoir de demande d’amitié dans Game Center. Si la fonctionnalité Jeux multijoueurs est activée, vous pouvez continuer à jouer avec des amis existants. Bouton latéral Vous pouvez utiliser le bouton latéral pour verrouiller l’orientation de l’écran ou pour faire passer en mode silence les notifications et effets sonores. Verrouiller l’écran en mode portrait ou mode paysage : Accédez à Réglages > Général > Le bouton latéral sert à, puis touchez Verrouiller la rotation. Passer en mode silence les notifications et autres effets sonores : Accédez à Réglages > Général > Le bouton latéral sert à, puis touchez Couper le son. Le bouton latéral ne coupe pas le son de l’audio ou de la vidéo. Utilisez les boutons de volume situés sur le côté de l’appareil pour ne plus entendre ces sons. Chapitre 25 Réglages 137Gestes pour le multitâche Les gestes pour le multitâche vous permettent de rapidement basculer entre les apps, afficher la barre multitâche et accéder à l’écran d’accueil. Consultez la section « Utilisation des gestes pour le multitâche » à la page 17. Date et heure Ces réglages s’appliquent à l’heure indiquée dans la barre d’état en haut de l’écran et dans les horloges mondiales et calendriers. Définir le format 24 heures ou 12 heures de l’iPad : Accédez à Réglages > Général > Date et heure. (L’affichage 24 h peut ne pas être disponible dans tous les pays ou toutes les régions.) Régler la mise à jour automatique de la date et de l’heure de l’iPad Accédez à Réglages > Général > Date et heure. Si l’iPad est réglé pour mettre automatiquement l’heure à jour, il détermine votre fuseau horaire d’après votre connexion à Internet et la met à jour pour votre fuseau horaire. Si vous voyagez, l’iPad peut ne pas être en mesure de régler automatiquement l’heure locale. Régler la date et l’heure manuellement Accédez à Réglages > Général > Date et heure, puis désactivez Réglage automatique. Touchez Fuseau horaire pour définir votre fuseau horaire. Touchez Date et heure, puis touchez Régler la date et l’heure, et saisissez la date et l’heure. Clavier Vous pouvez activer des claviers pour écrire dans différentes langues et activer ou désactiver des fonctionnalités de saisie telles que la correction orthographique. Pour en savoir plus sur les options de clavier, consultez la section « Saisie de texte » à la page 30. Pour réinitialiser le dictionnaire clavier, consultez « Réinitialisation » à la page 139 Pour en savoir plus sur l’utilisation des claviers internationaux, consultez la section L’annexe B, « Claviers internationaux, » à la page 142. International Utilisez les réglages International pour définir la langue de l’iPad, activer ou désactiver les claviers de différentes langues et régler les formats de date, d’heure et de numéro de téléphone de votre pays ou région. Régler la langue de l’iPad : Accédez à Réglages > Général > International > Langue, choisissez la langue souhaitée, puis touchez OK. Régler le format du calendrier Accédez à Réglages > Général > International > Calendrier, puis choisissez le format. Régler les formats de date, d’heure et de numéro de téléphone Accédez à Réglages > Général > International > Format régional, puis choisissez votre région. Le format régional détermine également la langue utilisée pour les jours et les mois qui apparaissent dans les apps. Accessibilité Pour activer les fonctionnalités d’accessibilité, choisissez Accessibilité, puis sélectionnez les fonctionnalités souhaitées. Consultez la section Chapitre 24, « Accessibilité, » à la page 114. Profils Ce réglage apparaît lorsque vous installez un ou plusieurs profils sur l’iPad. Touchez Profils pour afficher des informations sur les profils que vous avez installés. Pour en savoir plus sur les profils, consultez la section L’annexe A, « L’iPad en entreprise, » à la page 140. 138 Chapitre 25 RéglagesRéinitialisation Vous pouvez réinitialiser le dictionnaire clavier, les réglages réseau, la disposition de l’écran d’accueil et les alertes de localisation. Vous pouvez également effacer la totalité de vos contenus et réglages. Effacer tout le contenu et les réglages : Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Effacer contenu et réglages. Après confirmation que vous souhaitez réinitialiser le contenu de l’iPad, la totalité de votre contenu, vos données personnelles et vos réglages sont supprimés. L’appareil ne peut pas être utilisé tant qu’il n’a pas été configuré à nouveau. Réinitialiser tous les réglages Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Réinitialiser tous les réglages. Vos préférences et réglages sont tous réinitialisés. Réinitialiser les réglages réseau Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Réinitialiser les ré- glages réseau. Lorsque vous réinitialisez les réglages réseau, la liste des réseaux utilisés précédemment et les réglages VPN qui ne sont pas installés par un profil de configuration sont supprimés. Wi-Fi est désactivé puis réactivé : vous êtes alors déconnecté de tout réseau, le cas échéant. Les réglages Wi-Fi et « Confirmer l’accès » restent activés. Pour supprimer les réglages VPN installés par un profil de configuration, accédez à Réglages > Général > Profil, puis sélectionnez le profil et touchez Supprimer. Cela supprime également les autres réglages et comptes du profil. Réinitialiser le dictionnaire clavier Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Réinitialiser le dictionnaire clavier. Vous ajoutez des mots au dictionnaire clavier en refusant les mots que l’iPad suggère lors de la frappe. Touchez un mot pour rejeter la correction et ajouter votre mot au dictionnaire clavier. La réinitialisation du dictionnaire clavier efface tous les mots que vous avez ajoutés. Réinitialiser la disposition de l’écran d’accueil Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Réinitialiser l’écran d’accueil. Réinitialiser les alertes de localisation Accédez à Réglages > Général > Réinitialiser et touchez Réinitialiser alertes de localisation. Les alertes de localisation sont des requêtes d’utilisation de Service de localisation lancées par des apps. L’iPad émet une alerte de localisation pour une app la première fois que celle-ci lance une telle requête. Si vous touchez Annuler en réponse, la requête n’apparaîtra plus. Pour réinitialiser les alertes de localisation et recevoir une requête pour chaque app, touchez Réinitialiser alertes de localisation. Réglages des apps Consultez les autres chapitres pour en savoir plus sur les réglages des apps. Par exemple, pour les réglages de Safari, consultez Chapitre 4, « Safari, » à la page 43. Chapitre 25 Réglages 139L’iPad en entreprise A L’annexe L’iPad en entreprise Avec la prise en charge de l’accès sécurisé aux répertoires, aux réseaux d’entreprise et à Microsoft Exchange, l’iPad est prêt à vous suivre au travail. Pour en savoir plus sur l’utilisation de l’iPad en entreprise, consultez la page www.apple.com/fr/ipad/business. Utilisation de profils de configuration Dans un environnement d’entreprise, vous pouvez être amené à configurer des comptes et d’autres éléments sur votre iPad en installant un profil de configuration. Les profils de configuration permettent à votre administrateur de configurer votre iPad pour utiliser les systèmes informatiques de votre société, votre école ou votre organisation. Par exemple, un profil de configuration peut configurer l’accès de votre iPad aux serveurs Microsoft Exchange de votre bureau, ce qui permet à votre iPad d’accéder à votre courrier électronique, vos calendriers et vos contacts Exchange. Un profil de configuration peut configurer de nombreux réglages différents sur l’iPad. Un profil de configuration peut par exemple paramétrer votre compte Microsoft Exchange, votre compte VPN et des certificats destinés à un accès sécurisé au réseau et aux informations de votre société. Un profil de configuration peut également activer le Verrouillage par code, ce qui vous oblige à créer et à saisir un code pour utiliser votre iPad. Votre administrateur peut diffuser des profils de configuration par courrier électronique, sur une page web sécurisée, ou via une installation directe sur votre iPad. Il se peut que votre administrateur vous demande d’installer un profil qui lie votre iPad à un serveur de gestion d’appareils mobiles, ce qui lui permet d’en configurer les réglages à distance. Installer des profils de configuration : Sur votre iPad, ouvrez le message électronique ou télé- chargez les profils de configuration à partir du site web fourni par votre administrateur. Lorsque vous ouvrez le profil de configuration, l’installation débute. Important : Il peut vous être demandé si le profil de configuration est fiable. En cas de doute, consultez votre administrateur avant de l’installer. Vous pouvez modifier les réglages d’un profil de configuration. Si vous souhaitez modifier les ré- glages, vous devez d’abord supprimer le profil de configuration ou en installer un nouveau comprenant les nouveaux réglages. Supprimer un profil de configuration : Accédez à Réglages > Général > Profil, puis sélectionnez le profil de configuration et touchez Supprimer. La suppression d’un profil de configuration supprime les réglages et toutes les autres informations installées par le profil. 140Configuration de comptes Microsoft Exchange Microsoft Exchange fournit une messagerie électronique, des tâches, des coordonnées et des informations de calendrier que vous pouvez automatiquement synchroniser sans fil avec l’iPad. Vous pouvez configurer un compte Exchange directement sur l’iPad. Configurer un compte Exchange sur l’iPad : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier. Touchez Ajouter un compte puis Microsoft Exchange. Votre prestataire de service ou administrateur peut vous fournir les réglages de compte nécessaires. Accès par VPN La norme VPN (réseau privé virtuel, en anglais « Virtual Private Network ») permet un accès sécurisé via Internet à des réseaux privés, comme le réseau de votre entreprise ou école. Utilisez les réglages Réseau sur l’iPad pour configurer et activer VPN. Demandez à votre administrateur quels réglages utiliser. Il est aussi possible de configurer VPN automatiquement à l’aide d’un profil de configuration. Lorsqu’un réseau VPN est configuré à l’aide d’un profil de configuration, l’iPad peut l’activer automatiquement chaque fois que cela est nécessaire. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur. Comptes LDAP et CardDAV Lorsque vous configurez un compte LDAP, vous pouvez afficher et rechercher des contacts sur le serveur LDAP de votre entreprise ou de votre organisation. Le serveur apparaît sous la forme d’un nouveau groupe dans Contacts. Étant donné que les contacts LDAP ne sont pas téléchargés sur l’iPad, vous devez disposer d’une connexion Internet pour les consulter. Contactez votre administrateur au sujet des réglages de compte et autres configurations requises (telles que VPN). Lorsque vous configurez un compte CardDAV, les contacts de votre compte sont synchronisés sans fil avec l’iPad. Vous pouvez également rechercher des contacts sur le serveur CardDAV de votre société ou organisation. Configurer un compte LDAP ou CardDAV : Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendrier, puis touchez Ajouter un compte. Touchez Autre. Votre prestataire de service ou administrateur peut vous fournir les réglages de compte nécessaires. L’annexe A L’iPad en entreprise 141Claviers internationaux B L’annexe Les claviers internationaux vous permettent de saisir du texte dans de nombreuses langues, y compris les langues asiatiques et celles qui se lisent de la droite vers la gauche. Ajout et suppression de claviers Sur l’iPad, il est possible de saisir du texte dans différentes langues en utilisant différents claviers. Par défaut, seul le clavier de la langue définie est disponible. Pour rendre disponibles les claviers d’autres langues, utilisez les réglages Clavier. Une liste des claviers pris en charge par l’iPad se trouve à la page www.apple.com/fr/ipad/specs. Ajouter un clavier : Accédez à Réglages > Général > International > Claviers > Ajouter un clavier, puis choisissez un clavier dans la liste. Répétez l’opération pour ajouter d’autres claviers. Supprimer un clavier : Accédez à Réglages > Général > International > Claviers, puis touchez Modifier. Touchez à côté du clavier que vous souhaitez supprimer, puis touchez Supprimer. Modifier votre liste de claviers : Accédez à Réglages > Général > International > Claviers. Touchez Modifier, puis faites glisser à côté d’un clavier vers une nouvelle position dans la liste. Basculement entre les claviers Pour saisir du texte dans une autre langue, changez de clavier. Changer de clavier en cours de saisie : Maintenez le doigt sur la touche de globe pour afficher tous les claviers activés. Pour choisir un clavier, faites glisser votre doigt sur le nom du clavier, puis levez votre doigt. La touche de globe apparaît lorsque vous activez plusieurs claviers. Vous pouvez également toucher . Lorsque vous touchez , le nom du clavier que vous venez d’activer apparaît brièvement. Continuez à toucher cette touche pour accéder à d’autres claviers activés. De nombreux claviers proposent des lettres, chiffres et symboles non visibles sur le clavier luimême. Saisir des lettres accentuées ou d’autres caractères secondaires : Touchez la lettre, le chiffre ou le symbole le plus proche et maintenez le doigt dessus, puis faites glisser pour choisir une variante. Sur un clavier thaïlandais, par exemple, pour choisir des chiffres natifs, vous pouvez toucher le chiffre arabe correspondant et maintenir le doigt dessus. Chinois Vous pouvez utiliser les claviers pour saisir du chinois en utilisant différentes méthodes, notamment Pinyin, Kanji, Wubihua et Zhuyin. Vous pouvez également utiliser votre doigt pour écrire des caractères chinois à l’écran. 142Saisie en Pinyin Utilisez le clavier AZERTY pour saisir du Pinyin simplifié ou traditionnel. Au fur et à mesure que vous tapez, des suggestions de caractères apparaissent. Touchez un caractère pour le choisir ou continuez à saisir du Pinyin pour afficher davantage d’options. Si vous continuez à saisir du Pinyin sans espace, des suggestions de phrase apparaissent. Saisie en Kanji Construisez des caractères chinois à partir des touches Kanji de composants. Au fur et à mesure que vous tapez, des suggestions de caractères apparaissent. Touchez un caractère pour le choisir ou continuez à saisir jusqu’à cinq composants pour afficher davantage d’options. Saisie avec des traits (Wubihua) Utilisez le clavier numérique pour construire des caractères chinois en utilisant jusqu’à cinq traits dans la séquence d’écriture correcte : horizontal, vertical, gauche vers le bas, droit vers le bas et crochet. Par exemple, le caractère chinois ? (cercle) doit commencer par le trait vertical ?. Au fur et à mesure que vous tapez, les caractères chinois suggérés apparaissent (en commençant par les plus communs). Touchez un caractère pour le choisir. Si vous n’êtes pas sûr du trait, tapez un astérisque (*). Pour afficher davantage d’options de caractères, tapez un autre trait ou faites défiler la liste de caractères. Touchez la touche correspondante (??) pour n’afficher que les caractères correspondant exactement à ce que vous avez tapé. Saisie en Zhuyin Utilisez le clavier pour taper des lettres Zhuyin. Au fur et à mesure que vous tapez, les caractères chinois suggérés apparaissent. Touchez une suggestion pour la choisir ou continuez à saisir des lettres Zhuyin pour afficher davantage d’options. Une fois la première lettre saisie, le clavier affiche d’autres lettres. Si vous continuez à saisir du Zhuyin sans espace, des suggestions de phrase apparaissent. L’annexe B Claviers internationaux 143Dessin de caractères chinois Lorsque les formats manuels de chinois simplifié ou traditionnel sont activés, vous pouvez dessiner ou écrire des caractères chinois directement sur l’écran avec votre doigt. Tandis que vous tracez des traits, l’iPad les reconnaît et propose une liste de caractères correspondants classés par ordre de similarité. Lorsque vous choisissez un caractère, ceux qui sont susceptibles de suivre apparaissent dans la liste en tant que choix supplémentaires. Pavé tactile Pavé tactile Certains caractères complexes tels que ? (une partie du nom de l’aéroport international de Hong Kong), ?? (ascenseur) et ? (particule utilisée en cantonnais) peuvent être saisis en écrivant à la suite deux caractères composants ou davantage. Touchez le caractère pour remplacer les caractè- res que vous avez saisis. Les caractères romains sont également reconnus. Conversion entre chinois simplifié et chinois traditionnel Sélectionnez le ou les caractères à convertir, puis touchez Remplacer. Japonais Vous pouvez saisir du Japonais à l’aide des claviers Kana ou Romaji. Vous pouvez également saisir des smileys. Saisie de texte japonais en caractères kana Utilisez le clavier Kana pour sélectionner des syllabes. Pour obtenir plus d’options de syllabes, touchez la flèche et sélectionnez une autre syllabe ou un autre mot dans la fenêtre. 144 L’annexe B Claviers internationauxSaisie de texte japonais en caractères romaji Utilisez le clavier Romaji pour saisir des syllabes. D’autres choix apparaissent en haut du clavier, touchez-en un pour le saisir. Pour obtenir plus d’options de syllabes, touchez la flèche et sélectionnez une autre syllabe ou un autre mot dans la fenêtre. Saisie de smileys ou d’émoticônes En utilisant le clavier japonais Kana, touchez la touche ^_^. En utilisant le clavier japonais Romaji (AZERTY en disposition japonaise), touchez la touche de nombre , puis la touche ^_^. En utilisant le clavier chinois pinyin (simplifié ou traditionnel) ou zhuyin (traditionnel) , touchez la touche des symboles , puis la touche ^_^. Saisie de caractères emoji Utilisez le clavier Emoji pour saisir des caractères picturaux. Vous pouvez également saisir des caractères emoji à l’aide d’un clavier japonais. Par exemple, saisissez ??? pour obtenir ?. Utilisation de la liste des candidats Lorsque vous tapez sur des claviers chinois, japonais ou arabes, des suggestions de caractères ou candidats apparaissent en haut du clavier. Touchez un candidat pour le saisir ou feuilletez vers la gauche pour afficher davantage de candidats. Utiliser la liste étendue des candidats : Touchez la flèche vers le haut située à droite pour afficher la liste complète des candidats. Feuilletez vers le haut ou le bas pour faire défiler la liste. Touchez la flèche vers le bas pour revenir à la liste restreinte. Utilisation des raccourcis Lors de l’utilisation de certains claviers chinois ou japonais, vous pouvez créer un raccourci pour des mots et des paires d’entrées. Le raccourci est ajouté au dictionnaire personnel. Lorsque vous tapez un raccourci en utilisant un clavier pris en charge, le mot ou la paire d’entrée associée est substituée au raccourci. Les raccourcis sont disponibles pour les claviers suivants :  Chinois simplifié (Pinyin)  Chinois traditionnel (Pinyin)  Chinois traditionnel (Zhuyin)  Japonais (Romaji)  Japonais (50 touches) Activer ou désactiver les raccourcis : Accédez à Réglages > Général > Clavier > Raccourcis. L’annexe B Claviers internationaux 145Vietnamien Touchez un caractère et maintenez le doigt dessus pour afficher tous les signes diacritiques puis faites glisser votre doigt pour choisir celui souhaité. Vous pouvez également taper les séquences de caractères suivantes pour saisir des caractères diacritiques :  aa—â (a accent circonflexe)  aw—a (a caron)  ee—ê (e accent circonflexe)  oo—ô (o accent circonflexe)  ow—o (o crochet)  w—u (u crochet)  dd—d (d trait)  as—á (a accent aigu)  af—à (a accent grave)  ar—? (a point d’interrogation)  ax—ã (a accent ascendant)  aj—? (a ton tombant) 146 L’annexe B Claviers internationauxAssistance et autres informations C L’annexe Site d’assistance iPad Des informations d’assistance technique complètes sont disponibles en ligne à l’adresse www.apple.com/fr/support/ipad. Vous pouvez également utiliser Express Lane pour une assistance personnalisée (non disponible dans toutes les zones). Consultez la page expresslane.apple.com/fr. L’image de batterie faible ou le message « Aucune recharge en cours » s’affiche L’iPad n’est presque plus alimenté. Jusqu’à vingt minutes de charge peuvent être nécessaires avant qu’il ne soit utilisable. Pour en savoir plus sur la recharge de l’iPad, consultez la section « Recharge de la batterie » à la page 23. ouou  Lors de la recharge, utilisez l’adaptateur secteur USB 10 W fourni avec l’iPad ou le port USB d’un Mac récent. La manière la plus rapide consiste à utiliser l’adaptateur secteur. Consultez la section « Recharge de la batterie » à la page 23.  Pour une recharge plus rapide, éteignez l’iPad.  Il est possible que l’iPad ne se recharge pas lorsqu’il est connecté au port USB d’un Mac plus ancien, d’un PC, d’un clavier ou d’un concentrateur USB. Si votre Mac ou PC ne fournit pas une alimentation suffisante pour recharger votre iPad, un message Aucune recharge en cours apparaît dans la barre d’état. Pour recharger l’iPad, déconnectez-le de votre ordinateur et connectez-le à une prise secteur à l’aide du câble Dock Connector vers USB et de l’adaptateur secteur USB 10 W. L’iPad ne répond pas  La batterie de l’iPad est peut-être faible. Connectez l’iPad à l’adaptateur secteur USB 10 W pour le recharger. Consultez la section « Recharge de la batterie » à la page 23.  Maintenez enfoncé le bouton Veille/Éveil pendant quelques secondes. Lorsqu’un curseur rouge apparaît, maintenez enfoncé le bouton principal pour forcer la fermeture de l’app que vous utilisiez.  Si cela ne fonctionne pas, éteignez l’iPad, puis rallumez-le. Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce qu’un curseur rouge apparaisse, puis faites glisser ce curseur. Maintenez ensuite le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce que le logo Apple apparaisse. 147 Si cela ne fonctionne pas, réinitialisez l’iPad. Maintenez enfoncés le bouton Veille/Éveil et le bouton principal pendant au moins dix secondes, jusqu’à ce que le logo Apple apparaisse.  Si l’écran ne pivote pas lorsque vous faites pivoter votre iPad, tenez l’iPad verticalement et vérifiez que le verrouillage de rotation de l’écran n’est pas activé. Redémarrage et réinitialisation de l’iPad En cas de mauvais fonctionnement, essayez de redémarrer l’iPad, de forcer la fermeture d’une app ou de réinitialiser l’iPad. Redémarrer l’iPad : Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce que le curseur rouge apparaisse. Faites glisser votre doigt sur le curseur pour éteindre l’iPad. Pour rallumer l’iPad, appuyez sur le bouton Veille/Éveil jusqu’à l’apparition du logo Apple. Forcer une app à quitter : Maintenez enfoncé le bouton Veille/Éveil situé sur le dessus de l’iPad pendant quelques secondes jusqu’à l’apparition d’un curseur rouge, puis maintenez le bouton principal enfoncé jusqu’à la fermeture de l’app. Si vous ne parvenez pas à éteindre l’iPad ou que le problème persiste, il est peut-être nécessaire de réinitialiser l’iPad. Ne réinitialisez l’iPad que si son redémarrage ne permet pas de résoudre le problème. Réinitialiser l’iPad : Maintenez simultanément enfoncés le bouton Veille/Éveil et le bouton principal pendant au moins dix secondes, jusqu’à l’apparition du logo Apple. Le message « Cet accessoire n’est pas reconnu par l’iPad » s’affiche L’accessoire que vous avez connecté peut ne pas fonctionner avec l’iPad. Assurez-vous que le câble Dock Connector vers USB est exempt de débris, et consultez la documentation livrée avec l’accessoire. Une app ne remplit pas l’écran La plupart des apps iPhone et iPod touch sont utilisables sur l’iPad, mais ne sont pas forcément optimisées pour l’écran large. Si c’est le cas, touchez pour agrandir l’app. Touchez pour revenir à la taille d’origine. Vérifiez dans l’App Store s’il existe une version de l’app optimisée pour l’iPad ou une version universelle optimisée pour l’iPhone, l’iPod touch et l’iPad. Le clavier à l’écran ne s’affiche pas Si l’iPad est jumelé à un clavier Bluetooth, le clavier à l’écran n’apparaît pas. Pour faire apparaître le clavier à l’écran, appuyez sur la touche d’éjection d’un clavier Bluetooth. Vous pouvez également le faire apparaître en déplaçant le clavier Bluetooth hors de portée ou en l’éteignant. Sauvegarde de l’iPad Vous pouvez également utiliser iCloud ou iTunes pour sauvegarder automatiquement l’iPad. Si vous choisissez la sauvegarde automatique à l’aide d’iCloud, vous ne pouvez pas également effectuer de sauvegarde automatique vers votre ordinateur à l’aide d’iTunes, mais vous pouvez utiliser iTunes pour effectuer une sauvegarde manuelle vers votre ordinateur. 148 L’annexe C Assistance et autres informationsCopie de sauvegarde avec iCloud Automatiquement, iCloud effectue chaque jour une sauvegarde vers l’iPad via Wi-Fi lorsqu’il est connecté à une source d’alimentation et verrouillé. La date et l’heure de la dernière sauvegarde apparaissent en bas de l’écran Stockage et sauvegarde. iCloud sauvegarde les éléments suivants :  Achats de musique, de séries TV, d’apps et de livres  Photos et vidéos dans votre Pellicule  Réglages de l’iPad  Données des apps  Organisation de l’écran d’accueil et des apps  Messages Remarque : La musique achetée n’est pas sauvegardée dans toutes les régions et les séries TV ne sont pas disponibles dans toutes les régions. Si vous n’avez pas activé les sauvegardes iCloud lors de la première configuration de votre iPad, vous pouvez l’activer dans les réglages iCloud. Lorsque vous activez la sauvegarde iCloud, l'iPad n'effectue plus une sauvegarde automatique vers votre ordinateur lorsque vous réalisez une synchronisation avec iTunes. Activer les sauvegardes iCloud Accédez à Réglages > iCloud, puis connectez-vous à l’aide de votre identifiant Apple et de votre mot de passe, si ceux-ci vous sont demandés. Accédez à Stockage et sauvegarde, puis activez Sauvegarde iCloud. Effectuer immédiatement une copie de sauvegarde Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde, puis touchez Sauvegarder. Gérer les copies de sauvegarde Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde, puis touchez Gérer le stockage. Touchez le nom de votre iPad. Activer ou désactiver la sauvegarde de la Pellicule Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde, puis touchez Gérer le stockage. Touchez le nom de votre iPad, puis activez ou désactivez la sauvegarde de la Pellicule. Consulter les appareils sauvegardés Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde > Gérer le stockage. Arrêter les sauvegardes automatiques iCloud Accédez à Réglages > iCloud > Stockage et sauvegarde, puis désactivez Sauvegarde iCloud. La musique qui n’a pas été achetée sur iTunes n’est pas sauvegardée dans iCloud. Vous devez utiliser iTunes pour sauvegarder et restaurer ce contenu. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Important : La sauvegarde de la musique et des séries TV n’est pas disponible dans toutes les ré- gions. Les achats antérieurs peuvent ne pas être disponibles s’ils ne sont plus présents dans l’iTunes Store, l’App Store ou l’iBookstore. Le contenu acheté, ainsi que le contenu de Flux de photos, n’utilisent pas votre espace de stockage iCloud gratuit de 5 Go. Copie de sauvegarde avec iTunes iTunes crée une sauvegarde des photos de vos albums Pellicule ou Photos enregistrées, des messages texte, des notes, des contacts favoris, des réglages de son, etc. Les fichiers multimédias, tels que les morceaux, et certaines photos, ne sont pas sauvegardés, mais peuvent être restaurés par une synchronisation avec iTunes. L’annexe C Assistance et autres informations 149Lorsque vous connectez l’iPad à l’ordinateur que vous utilisez habituellement pour la synchronisation, iTunes créer une sauvegarde chaque fois que vous effectuez l’une des actions suivantes :  Synchroniser avec iTunes : iTunes synchronise l'iPad chaque fois que vous connectez l'iPad à votre ordinateur. iTunes ne sauvegarde pas automatiquement un iPad qui n'est pas configuré pour être synchronisé avec cet ordinateur. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22.  Mettre à jour ou restaurer l'iPad : iTunes sauvegarde automatiquement l’iPad avant la mise à jour et la restauration. iTunes peut également chiffrer les sauvegardes de l'iPad pour protéger vos données. Chiffrer les sauvegardes de l'iPad : Sélectionnez « Chiffrer la sauvegarde de l’iPad » dans l’écran Résumé d’iTunes. Restaurer les fichiers et les réglages de l’iPad : Connectez l’iPad à l’ordinateur que vous utilisez habituellement pour la synchronisation, sélectionnez l’iPad dans la fenêtre iTunes et cliquez sur Restaurer dans la sous-fenêtre Résumé. Suppression d’une copie de sauvegarde iTunes Vous pouvez supprimer une sauvegarde de l’iPad de la liste des sauvegardes sur iTunes. Utilisez par exemple cette fonction si une sauvegarde a été créée sur un autre ordinateur que le vôtre. Supprimer une sauvegarde : 1 Sur iTunes, ouvrez les Préférences iTunes.  Mac : choisissez iTunes > Préférences.  Windows : choisissez Édition > Préférences. 2 Cliquez sur Appareils (il n’est pas nécessaire que l’iPad soit connecté). 3 Sélectionnez la sauvegarde que vous souhaitez supprimer, puis cliquez sur Supprimer la sauvegarde. 4 Cliquez sur Supprimer, pour confirmer que vous souhaitez supprimer la sauvegarde sélectionnée, puis cliquez sur OK. Mise à jour et restauration du logiciel de l’iPad Vous pouvez mettre à jour le logiciel de l’iPad dans Réglages ou à l’aide d’iTunes. Vous pouvez également effacer l’iPad et utiliser iCould ou iTunes pour restaurer une copie de sauvegarde. Les données supprimées ne sont plus accessibles via l’interface utilisateur de l’iPad, mais elles ne sont pas effacées de votre iPad. Pour en savoir plus sur la manière d’effacer tout le contenu et les réglages, consultez la section « Réinitialisation » à la page 139. Mise à jour de l’iPad Vous pouvez mettre à jour le logiciel de l’iPad dans Réglages ou à l’aide d’iTunes. Mettre à jour sans fil sur l’iPad : Accédez à Réglages > Général > Mise à jour de logiciels. L’iPad recherche les mises à jour de logiciels disponibles. Mettre à jour le logiciel sur iTunes : iTunes recherche les mises à jour de logiciels disponibles chaque fois que vous synchronisez l'iPad à l'aide d'iTunes. Consultez la section « Synchronisation avec iTunes » à la page 22. Pour en savoir plus sur la mise à jour du logiciel de l’iPad, consultez la page support.apple.com/ kb/HT4623?viewlocale=fr_FR. 150 L’annexe C Assistance et autres informationsRestauration de l’iPad Vous pouvez utiliser iCloud ou iTunes pour restaurer l'iPad à partir d'une sauvegarde. Restaurer à partir d’une sauvegarde iCloud : Réinitialisez l’iPad pour effacer tout le contenu et les réglages. Connectez-vous à iCloud et choisissez Restaurer à partir d’une sauvegarde dans Assistant réglages. Consultez la section « Réinitialisation » à la page 139. Restaurer à partir d’une sauvegarde iTunes : Connectez l’iPad à l’ordinateur que vous utilisez habituellement pour la synchronisation, sélectionnez l’iPad dans la fenêtre iTunes et cliquez sur Restaurer dans la sous-fenêtre Résumé. Lorsque le logiciel de l’iPad a été restauré, vous pouvez choisir de configurer votre appareil comme un nouvel iPad, ou d’y restaurer votre musique, vos vidéos, les données de vos apps et le reste de votre contenu à partir d’une sauvegarde. Pour en savoir plus sur la restauration du logiciel de l’iPad, consultez la page support.apple.com/ kb/HT1414?viewlocale=fr_FR. Impossible de passer ou de recevoir du courrier électronique Si l’iPad ne parvient pas à envoyer ou recevoir du courrier électronique, essayez cette procédure : Impossible d’envoyer du courrier électronique  Éteignez l’iPad, puis rallumez-le. Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’un curseur rouge apparaisse, puis faites glisser ce curseur. Maintenez ensuite le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce que le logo Apple apparaisse.  Dans Réglages, accédez à Mail, Contacts, Calendriers, puis sélectionnez le compte que vous essayez d’utiliser. Touchez Données du compte, puis SMTP sous Serveur d’envoi. Vous pouvez configurer des serveurs SMTP supplémentaires ou sélectionner celui d’un autre compte de messagerie sur l’iPad. Contactez votre fournisseur d’accès à Internet pour obtenir les informations de configuration.  Configurez votre compte de messagerie directement sur l’iPad au lieu de le synchroniser à partir de l’application iTunes. Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendriers, touchez Ajouter un compte et saisissez les informations de votre compte. Si l’iPad n’est pas en mesure de localiser les réglages de votre opérateur lorsque vous saisissez votre adresse électronique, consultez la page support.apple.com/kb/HT4810?viewlocale=fr_FR pour obtenir de l’aide quant à la configuration de votre compte. Pour obtenir plus d’informations de dépannage, consultez la page www.apple.com/fr/support/ ipad. Si vous ne parvenez toujours pas à envoyer du courrier électronique, vous pouvez utiliser Express Lane (ce service n’est pas disponible dans toutes les régions). Consultez la page expresslane.apple.com/fr. Impossible de recevoir du courrier électronique  Éteignez l’iPad, puis rallumez-le. Maintenez le bouton Veille/Éveil enfoncé pendant quelques secondes jusqu’à ce qu’un curseur rouge apparaisse, puis faites glisser ce curseur. Maintenez ensuite le bouton Veille/Éveil enfoncé jusqu’à ce que le logo Apple apparaisse.  Si vous utilisez un ou plusieurs ordinateurs pour consulter le même compte de messagerie, cela pourrait verrouiller le compte. Pour en savoir plus, consultez la page http://support.apple.com/ kb/TS2621?viewlocale=fr_FR. L’annexe C Assistance et autres informations 151 Configurez votre compte de messagerie directement sur l’iPad au lieu de le synchroniser à partir de l’application iTunes. Accédez à Réglages > Mail, Contacts, Calendriers, touchez Ajouter un compte, puis saisissez les informations de votre compte. Si l’iPad n’est pas en mesure de localiser les réglages de votre opérateur lorsque vous saisissez votre adresse électronique, consultez la page support.apple.com/kb/HT4810?viewlocale=fr_FR pour obtenir de l’aide quant à la configuration de votre compte.  Si votre iPad 3G ou 4G utilise un réseau de données cellulaires, désactivez le Wi-Fi afin que l’iPad se connecte à Internet via le réseau de données cellulaires. Accédez à Réglages > Wi-Fi, puis désactivez Wi-Fi. Pour obtenir plus d’informations de dépannage, consultez la page www.apple.com/fr/support/ ipad. Si vous ne parvenez toujours pas à envoyer du courrier électronique, vous pouvez utiliser Express Lane (ce service n’est pas disponible dans tous les pays). Consultez la page expresslane.apple.com/fr. Son, musique et vidéo Si l’iPad n’émet pas de son ou si la vidéo n’est pas lue, essayez cette procédure : Pas de son  Vérifiez que le haut-parleur de l’iPad n’est pas recouvert.  Assurez-vous que le bouton latéral n’est pas en position Silence. Consultez la section « Boutons de volume » à la page 11.  Si vous utilisez un casque, débranchez-le puis rebranchez-le. Assurez-vous de bien enfoncer la fiche.  Vérifiez que le volume n’est pas complètement coupé.  Il est possible que la musique sur l’iPad soit en pause. Si vous utilisez un casque avec un bouton de lecture, appuyez sur ce bouton pour reprendre la lecture. Vous pouvez également accéder à l’écran d’accueil, toucher Musique, puis toucher .  Vérifiez si la limite du volume est activée. Dans Réglages, accédez à Musique > Volume maximum.  Si vous utilisez le port de sortie ligne sur la station d’accueil iPad en option, vérifiez que les haut-parleurs ou la chaîne stéréo sont allumés, qu’ils sont branchés et fonctionnent correctement. Utilisez les commandes de volume des haut-parleurs externes ou de la chaîne stéréo, pas celles de l’iPad.  Si vous utilisez une app qui fonctionne avec AirPlay, vérifiez que l’appareil AirPlay auquel vous envoyez le son est allumé et que le volume n’est pas au minimum. Si vous souhaitez entendre le son par le haut-parleur de l’iPad, touchez et sélectionnez-le dans la liste. Un morceau, une vidéo ou un autre article ne fonctionne pas Le morceau, la vidéo, le livre audio ou le podcast est peut-être encodé dans un format que l’iPad ne prend pas en charge. Pour en savoir plus sur les formats de fichiers audio et vidéo que l’iPad prend en charge, consultez la page www.apple.com/fr/ipad/specs. Si l’iPad ne prend pas en charge un morceau ou une vidéo de votre bibliothèque iTunes, essayez d’effectuer une conversion dans un format pris en charge par l’iPad. iTunes pour Windows vous permet par exemple de convertir les fichiers WMA non protégés dans un format que l’iPad prend en charge. Pour en savoir plus, ouvrez iTunes et choisissez Aide > Aide iTunes. 152 L’annexe C Assistance et autres informationsAbsence de vidéo ou de son lors de l’utilisation d’AirPlay Pour envoyer de la vidéo ou de l’audio à un appareil AirPlay tel qu’une Apple TV, l’iPad et l’appareil AirPlay doivent être connectés au même réseau sans fil. Si vous ne voyez pas le bouton , l’iPad n’est pas connecté au même réseau Wi-Fi que votre appareil AirPlay, ou l’app que vous utilisez n’est pas compatible AirPlay.  Lorsque du son ou de la vidéo est envoyé à un appareil AirPlay, l’iPad n’affiche pas de vidéo ou ne restitue pas d’audio. Pour diriger le contenu vers l’iPad et déconnecter l’iPad de l’appareil AirPlay, touchez et sélectionnez l’iPad dans la liste.  Certaines apps ne peuvent lire que du contenu audio par le biais d’AirPlay. Si la vidéo ne fonctionne pas, assurez-vous que l’app que vous utilisez prend en charge l’audio et la vidéo.  Si l’Apple TV a été configurée pour exiger un code, vous devez le saisir sur l’iPad lorsque vous y êtes invité afin d’utiliser AirPlay.  Assurez-vous que les haut-parleurs de l’appareil AirPlay sont activés et que le volume n’est pas au minimum. Si vous utilisez une Apple TV, assurez-vous que la source d’entrée du téléviseur est réglée sur l’Apple TV. Assurez-vous que le volume de l’iPad n’est pas réglé au minimum.  Lorsque l’iPad diffuse à l’aide d’AirPlay, il doit rester connecté au réseau Wi-Fi. Si vous déplacez l’iPad hors de portée, la lecture s’arrête.  Suivant la vitesse de votre réseau, il se peut que la lecture ne commence qu’après 30 secondes ou plus avec AirPlay. Pour en savoir plus, consultez la page support.apple.com/kb/HT4437?viewlocale=fr_FR. Aucune image sur le téléviseur ou le projecteur connecté à l’iPad Lorsque vous connectez l’iPad à un téléviseur ou un projecteur à l’aide d’un câble USB, l’écran connecté affiche automatiquement la même chose que l’écran de l’iPad. Certaines apps peuvent prendre en charge l’utilisation de l’écran connecté en tant que deuxième moniteur. Vérifiez les réglages et la documentation de l’app.  Pour afficher les vidéos HD en haute résolution, utilisez l’adaptateur AV numérique Apple ou un câble vidéo composante.  Assurez-vous que le câble vidéo est fermement connecté aux deux extrémités et qu’il s’agit d’un câble compatible. Si l’iPad est connecté à un boîtier ou un récepteur A/V, essayez plutôt de le connecter directement au téléviseur ou au projecteur.  Assurez-vous que l’entrée vidéo correcte est sélectionnée sur votre téléviseur, par exemple HDMI ou vidéo composante.  Si aucune vidéo n’apparaît, appuyez sur le bouton principal, déconnectez puis reconnectez le câble et réessayez. iTunes Store et App Store Vous ne pouvez utiliser l’iTunes Store ou l’App Store que lorsque l’iPad est connecté à Internet. Consultez la section « Réseau » à la page 134. L’iTunes Store ou l’App Store n’est pas disponible Pour acheter du contenu dans l’iTunes Store ou l’App Store, vous devez disposer d’un identifiant Apple. Vous pouvez configurer un identifiant Apple sur l’iPad. Accédez à Réglages > Store > Créer un nouvel identifiant Apple. Vous pouvez également configurer un identifiant Apple sur votre ordinateur : ouvrez iTunes et choisissez Store > Créer un compte. Remarque : L’iTunes Store et l’App Store ne sont pas disponibles dans tous les pays. L’annexe C Assistance et autres informations 153Informations relatives à la sécurité, aux réparations et à l’assistance Le tableau suivant explique où obtenir des informations sur l’iPad en matière de sécurité, de logiciel et de réparations. Pour en savoir plus sur Procédez ainsi Utilisation de l’iPad en toute sécurité Consultez le Guide d’informations importantes sur le produit iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/manuals/ ipad pour obtenir les dernières informations en matière de sécurité et de réglementation. Les réparations et l’assistance, les conseils, les forums de discussion et les téléchargements de logiciels Apple pour l’iPad Consultez la page www.apple.com/fr/support/ipad. Les toutes dernières informations sur l’iPad Consultez la page www.apple.com/fr/ipad. Gestion de votre compte à identifiant Apple Consultez la page appleid.apple.com/fr. Utilisation d’iCloud Consultez la page www.apple.com/fr/support/icloud. Utilisation d’iTunes Ouvrez iTunes et choisissez Aide > Aide iTunes. Un didacticiel iTunes en ligne (non disponible dans toutes les régions) est disponible à la page www.apple.com/fr/ support/itunes. Utilisation d’iPhoto sous OS X Ouvrez iPhoto et choisissez Aide > Aide iPhoto. Utilisation de Carnet d’adresses sous OS X Ouvrez Carnet d’adresses et choisissez Aide > Aide Carnet d’adresses. Utilisation d’iCal sous OS X Ouvrez iCal et choisissez Aide > Aide iCal. Microsoft Outlook, Carnet d’adresses Windows, Adobe Photoshop Album et Adobe Photoshop Elements Consultez la documentation fournie avec ces apps. Obtention de réparations sous garantie Commencez par suivre les conseils prodigués dans ce guide. Consultez ensuite la page www.apple.com/fr/ support/ipad ou le Guide d’informations importantes sur le produit iPad à l’adresse support.apple.com/fr_FR/ manuals/ipad. Service de remplacement des batteries Consultez le site web www.apple.com/fr/batteries/ replacements.html. Utilisation de l’iPad dans un environnement d’entreprise Consultez la page www.apple.com/fr/ipad/business. A pleine puissance, l'écoute prolongée du baladeur peut endommager l'oreille de l'utilisateur. Déclaration de Conformité : Utiliser cet iPad avec les écouteurs inclus ou les écouteurs actuellement commercialisés sous la marque Apple, sous la marque iPad ou revétus du logo Apple permet d'assurer le respect de la puissance sonore maximale fixée par l'article L5232-1 du Code de la Santé Publique français. Pour en savior plus sur l'écoute sans risque consultez les directives de sécurité dans la documentation de l'iPad. 154 L’annexe C Assistance et autres informationsInformations concernant l’élimination et le recyclage Respectez la législation et la réglementation locales en vigueur si vous devez vous débarrasser de votre iPad. Comme l’iPad contient une batterie, il ne peut être mis au rebut avec les déchets mé- nagers. Si votre iPad est arrivé en fin de cycle de vie, contactez Apple ou les autorités locales pour en savoir plus sur les possibilités de recyclage. Pour obtenir des informations sur le programme de recyclage d’Apple, accédez à la page www.apple.com/fr/recycling. Apple et l’environnement Apple est conscient de la responsabilité qui est la sienne de limiter l’impact écologique de ses produits et de son activité sur l’environnement. Pour en savoir plus, consultez la page www.apple.com/fr/environment. Température de fonctionnement de l’iPad Si la température intérieure de votre iPad dépasse sa température normale de fonctionnement, vous risquez d’observer les comportements suivants tandis qu’il tente de réguler sa température :  la charge de l’iPad est interrompue ;  l’écran devient plus sombre ;  une fenêtre de mise en garde sur la température s’affiche. Important : Vous ne pouvez pas utiliser l’iPad lorsque l’écran d’alerte de température est affiché. Si l’iPad ne parvient pas à réguler sa température interne, il passe automatiquement en mode de sommeil profond jusqu’à ce qu’il refroidisse. Déplacez l’iPad vers un endroit plus frais et attendez quelques minutes avant d’essayer à nouveau d’utiliser votre iPad. L’annexe C Assistance et autres informations 155K Apple Inc. © 2012 Apple Inc. Tous droits réservés. Apple, le logo Apple, AirPlay, AirPort, AirPort Express, AirPort Extreme, Aperture, Apple TV, FaceTime, Finder, iBooks, iCal, iLife, iPad, iPhone, iPhoto, iPod, iPod touch, iTunes, iTunes Extras, Keynote, Mac, Mac OS, Numbers, OS X, Pages, Photo Booth, Safari, Spotlight et Time Capsule sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. AirPrint, iMessage et Multi-Touch sont des marques d’Apple Inc. Apple Store, Genius, iCloud, iTunes Plus, iTunes Store et MobileMe sont des marques de service d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. App Store, iBookstore et iTunes Match sont des marques de service d’Apple Inc. Adobe et Photoshop sont des marques ou des marques déposées d’Adobe Systems Incorporated aux États-Unis et/ou dans d’autres pays. La marque et les logos Bluetooth® sont des marques déposées de Bluetooth SIG, Inc. dont l’utilisation par Apple Inc. est soumise à un accord de licence. IOS est une marque ou une marque déposée de Cisco aux États-Unis et dans d’autres pays, utilisée ici sous licence. Ping est une marque déposée de Karsten Manufacturing Corporation et est utilisée aux États-Unis sous licence. Certaines apps ne sont pas disponibles dans toutes les régions. La disponibilité des apps est susceptible de changer. Contenu disponible sur iTunes. La disponibilité du titre est susceptible de changer. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés ici peuvent être des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis- à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. Tout arrangement, tout contrat ou toute garantie, le cas échéant, est réalisé directement entre les fournisseurs et les futurs utilisateurs. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possible. Apple ne peut être tenu responsable des erreurs d’impression et d’écriture. F019-2266/2012-03 Logic Studio Instruments et effets? Apple Inc. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. En vertu de ces lois et conventions, aucune reproduction totale ni partielle du manuel n’est autorisée, sauf consentement écrit préalable d’Apple. Vos droits concernant le logiciel sont soumis aux termes de son contrat de licence. Le logo Apple est une marque d’Apple Computer Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option-1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tout a été mis en oeuvre pour que les informations présentées dans ce manuel soient exactes. Apple Inc. n’est pas responsable des erreurs de reproduction ni d’impression. Remarque : Puisque Apple commercialise régulièrement de nouvelles versions et des mises à jour de logiciels, applications et sites web, les illustrations de ce manuel peuvent différer de celles affichées à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, Bonjour, Final Cut, Final Cut Pro, FireWire, iMovie, iPod, iTunes, iTunes Music Store, Jam Pack, Logic, Mac, Mac OS, Macintosh, PowerBook, QuickTime, Soundtrack et Ultrabeat sont des marques d’Apple Inc., déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Apple Remote Desktop, Finder, GarageBand, MacBook et Safari sont des marques d’Apple Inc. Intel, Intel Core et Xeon sont des marques d’Intel Corp., déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Tous les autres noms de produits sont des marques de leurs propriétaires respectifs. Les produits commercialisés par des entreprises tiers ne sont mentionnés qu’à titre d’information, sans aucune intention de préconisation ni de recommandation. Apple ne se porte pas garant de ces produits et décline toute responsabilité quant à leur utilisation et à leur fonctionnement. 3 1 Table des matières Préface 11 Présentation des modules Logic Studio 11 Effets et instruments Logic Pro 14 Effets Soundtrack Pro 15 Effets WaveBurner 17 Effets et instruments MainStage Chapitre 1 19 Modelage d’amplificateur 19 Bass Amp 21 Guitar Amp Pro Chapitre 2 27 Retard 28 Delay Designer 47 Echo 47 Sample Delay 48 Stereo Delay 49 Tape Delay Chapitre 3 51 Distorsion 52 Bitcrusher 53 Clip Distortion 54 Distortion 55 Distortion II 56 Overdrive 57 Phase Distortion Chapitre 4 59 Dynamique 61 Adaptive Limiter 62 Compressor 66 DeEsser 68 Ducker 69 Enveloper 71 Expander 73 Limiter 74 Multipressor4 Table des matières 78 Noise Gate 80 Silver Compressor 81 Silver Gate 82 Surround Compressor Chapitre 5 85 Égalisation 87 Channel EQ 91 DJ EQ 91 Fat EQ 93 Linear Phase EQ 94 Match EQ 100 Égaliseurs monobandes 101 Silver EQ 102 Plages de fréquences utilisées avec un égaliseur Chapitre 6 103 Filtre 104 AutoFilter 108 EVOC 20 Filterbank 112 EVOC 20 TrackOscillator 123 Fuzz-Wah 125 Spectral Gate 127 Autofilter Soundtrack Pro Chapitre 7 129 Image 129 Module Binaural Post-Processing 131 Direction Mixer 133 Stereo Spread Chapitre 8 135 Mesure 136 BPM Counter 136 Correlation Meter 137 Level Meter 137 MultiMeter 141 Surround MultiMeter 142 Tuner Chapitre 9 145 Modulation 146 Chorus 146 Ensemble 147 Flanger 148 Microphaser 148 Modulation Delay 150 Phaser 152 RingShifterTable des matières 5 156 Rotor Cabinet 158 Scanner Vibrato 159 Spreader 159 Tremolo Chapitre 10 161 Hauteur tonale 161 Pitch Correction 165 Pitch Shifter II 167 Vocal Transformer Chapitre 11 171 Réverbération 172 AVerb 173 EnVerb 175 GoldVerb 177 PlatinumVerb 180 SilverVerb 181 Soundtrack Pro Reverb Chapitre 12 183 Convolution Reverb : Space Designer 186 Paramètres de réponse impulsionnelle 189 Paramètres globaux 193 Paramètres Output 195 Écran Envelope and EQ 198 Paramètres Volume Envelope 199 Paramètres Filter 201 Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée 203 Paramètres EQ 204 Automatisation de Space Designer Chapitre 13 205 Modules spécialisés 206 Denoiser 208 Enhance Timing 209 Exciter 210 Grooveshifter 211 Speech Enhancer 212 SubBass Chapitre 14 215 Utilitaire 215 Down Mixer 216 Gain 217 I/O 218 Multichannel Gain 218 Test Oscillator6 Table des matières Chapitre 15 221 EVOC 20 PolySynth 222 Vocoder : Fondamentaux 222 Qu’est-ce qu’un vocoder? 222 Fonctionnement d’un vocoder 223 Fonctionnement d’une banque de filtres 224 Utilisation de l’EVOC 20 PolySynth 225 Paramètres EVOC 20 PolySynth 226 Paramètres de la section Synthesis 231 Paramètres de la section Sidechain Analysis 233 Paramètres Formant Filter 235 Paramètres de la section Modulation 237 Unvoiced/Voiced (U/V) Detection 239 Paramètres de la section Output 240 Schéma de principe 240 Conseils pour une meilleure intelligibilité des paroles 241 Modification des signaux d’analyse et de synthèse 241 Éviter les artefacts sonores 242 Obtenir les meilleurs signaux d’analyse et de synthèse 243 Histoire du vocoder Chapitre 16 247 EFM 1 248 Paramètres globaux 249 Modulator et Carrier 250 Paramètres FM 251 Section Output 252 Assignation de contrôleurs MIDI Chapitre 17 253 ES E Chapitre 18 255 ES M Chapitre 19 257 ES P Chapitre 20 259 ES1 259 Paramètres du module ES1 267 Liste des contrôleurs MIDI Chapitre 21 269 ES2 270 Paramètres de l’ES2 271 Paramètres globaux 275 Paramètres des oscillateurs 283 Filtres 292 Partie dynamique (amplificateur) 293 Le RouteurTable des matières 7 307 Les LFO 310 Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) 315 Le carré 316 L’enveloppe vectorielle 323 Processeur d’effets 324 Utilisation des contrôles et attribution de contrôleurs 325 Variations sonores aléatoires 328 Guides d’initiation 328 Atelier « son » 339 Modèles pour l’ES2 Chapitre 22 347 EVB3 348 Configuration MIDI 348 Jouer en live sur deux claviers et un pédalier 350 Division du clavier 350 Transposition (plage d’octaves) 351 MIDI Mode 352 Paramètres de l’EVB3 353 Tirettes harmoniques 354 Volume 355 Tune (Accord) 355 Scanner Vibrato 356 Percussion 358 Touches de présélection et Morphing 360 Paramètres Organ 361 Paramètres Condition 363 Paramètres Click 364 Paramètres Pitch 365 Sustain 366 Effets 373 Autres paramètres 374 Assignations des contrôleurs MIDI 375 Mode MIDI : RK 377 Mode MIDI : HS 378 Mode MIDI : NI 379 Mode MIDI : NE 381 Synthèse additive à l’aide des tirettes 382 Effet résiduel 383 Brève histoire de l’orgue Hammond 384 Génération sonore à roues phoniques 384 La cabine Leslie8 Table des matières Chapitre 23 385 EVD6 385 À propos de l’EVD6 386 Paramètres de l’EVD6 404 Contrôler l’EVD6 via MIDI 405 Brève histoire du Clavinet Chapitre 24 407 EVP88 407 À propos de l’EVP88 408 Paramètres de l’EVP88 415 Modèles de pianos électriques émulés 419 EVP88 et MIDI Chapitre 25 421 EXS24 mkII 422 À propos des instruments échantillonnés 424 Chargement d’instruments échantillonnés 426 Utilisation des réglages d’un instrument échantillonné 427 Gestion des instruments échantillonnés 428 Recherche d’instruments échantillonnés 429 Importation d’instruments échantillonnés 438 Fenêtre Parameters 457 wÉditeur d’instruments 479 Réglage des préférences du Sampler 482 Configuration de la mémoire virtuelle 483 Utilisation de VSL Performance Tool Chapitre 26 485 External Instrument 485 Paramètres du module External Instrument 486 Utilisation du module External Instrument Chapitre 27 487 KlopfGeist Chapitre 28 489 Sculpture 490 Cœur du moteur de synthèse de Sculpture 491 La corde en tant qu’élément de synthèse 493 Paramètres de Sculpture 494 Paramètres globaux 496 Paramètres de corde et d’objet 507 Paramètres de traitement 513 Post-traitement 521 Générateurs de modulation 529 Générateurs d’enveloppe 537 Fonction de morphing 546 Assignation de contrôleurs MIDI 547 Programmation : guide de démarrage rapideTable des matières 9 548 Différentes approches de la programmation 548 Principes 549 Moteur de synthèse 553 Création de sons de base 564 Modulations 565 Programmation : étude détaillée 565 Programmation de sons de basse électrique avec Sculpture 585 Sons synthétisés Chapitre 29 593 Ultrabeat 594 La structure d’Ultrabeat 595 Présentation d’Ultrabeat 596 Chargement et enregistrement de sons 596 La section d’assignation 603 Section Synthesizer 623 Modulation 632 Le séquenceur pas à pas 646 Création de sons de batterie dans Ultrabeat Chapitre 30 661 Instruments GarageBand 662 Paramètres d’instruments GarageBand Annexe 667 Notions élémentaires sur les synthétiseurs 667 Synthétiseur analogique et synthèse soustractive 668 Définition de la synthèse 669 Synthèse soustractive Glossaire 675 Index 699 11 Préface Présentation des modules Logic Studio La suite d’applications musicales et audio de Logic Studio comporte un ensemble complet de modules puissants. Il s’agit de synthétiseurs innovants, de modules d’effets haute qualité, d’un échantillonneur puissant et de recréation authentique d’instruments « vintage ». Ce manuel va vous présenter chacun des effets et des instruments ainsi que leurs paramètres. Tous les paramètres des modules sont abordés en détail. Les chapitres relatifs aux instruments comprennent des didacticiels qui vous permettront de tirer le meilleur parti de vos nouveaux instruments. Vous utiliserez plus facilement les modules si vous connaissez bien les fonctions de base de chacune des applications de Logic Studio. Des informations sur celles-ci figurent dans les manuels d’utilisateur respectifs. Ce manuel traite de tous les modules disponibles dans les applications Logic Studio. Ils ne sont cependant pas tous disponibles dans toutes les applications. Reportez-vous aux tableaux ci-après afin de savoir quels modules sont disponibles dans chaque application. Effets et instruments Logic Pro Les tableaux suivants indiquent les effets et les instruments inclus dans Logic Pro. Catégorie d’effet Effets inclus Modelage d’amplificateur  Bass Amp (p. 19)  Guitar Amp Pro (p. 21) Retard  Delay Designer (p. 28)  Echo (p. 47)  Sample Delay (p. 47)  Stereo Delay (p. 48)  Tape Delay (p. 49) Distorsion  Bitcrusher (p. 52)  Clip Distortion (p. 53)  Distortion (p. 54)  Distortion II (p. 55)  Overdrive (p. 56)  Phase Distortion (p. 57)12 Préface Présentation des modules Logic Studio Dynamique  Adaptive Limiter (p. 61)  Compressor (p. 62)  DeEsser (p. 66)  Ducker (p. 68)  Enveloper (p. 69)  Expander (p. 71)  Limiter (p. 73)  Multipressor (p. 74)  Noise Gate (p. 78)  Silver Compressor (p. 80)  Silver Gate (p. 81)  Surround Compressor (p. 82) Égaliseur  Channel EQ (p. 87)  DJ EQ (p. 91)  Fat EQ (p. 91)  Linear Phase EQ (p. 93)  Match EQ (p. 94)  Égaliseurs monobandes (p. 100)  Silver EQ (p. 101) Filtre  AutoFilter (p. 104)  EVOC 20 Filterbank (p. 108)  EVOC 20 TrackOscillator (p. 112)  Fuzz-Wah (p. 123)  Spectral Gate (p. 125) Image  Module Binaural Post-Processing (p. 129)  Direction Mixer (p. 131)  Stereo Spread (p. 133) Mesure  BPM Counter (p. 136)  Correlation Meter (p. 136)  Level Meter (p. 137)  MultiMeter (p. 137)  Surround MultiMeter (p. 141)  Tuner (p. 142) Modulation  Chorus (p. 146)  Ensemble (p. 146)  Flanger (p. 147)  Microphaser (p. 148)  Modulation Delay (p. 148)  Phaser (p. 150)  RingShifter (p. 152)  Rotor Cabinet (p. 156)  Scanner Vibrato (p. 158)  Spreader (p. 159)  Tremolo (p. 159) Hauteur tonale  Pitch Correction (p. 161)  Pitch Shifter II (p. 165)  Vocal Transformer (p. 167) Catégorie d’effet Effets inclusPréface Présentation des modules Logic Studio 13 Le tableau suivant présente les instruments inclus dans Logic Pro. Réverbération  AVerb (p. 172)  EnVerb (p. 173)  GoldVerb (p. 175)  PlatinumVerb (p. 177)  SilverVerb (p. 180)  Convolution Reverb : Space Designer (p. 183) Spécialisé  Denoiser (p. 206)  Enhance Timing (p. 208)  Exciter (p. 209)  Grooveshifter (p. 210)  Speech Enhancer (p. 211)  SubBass (p. 212) Utilitaire  Down Mixer (p. 215)  Gain (p. 216)  I/O (p. 217)  Test Oscillator (p. 218) Catégorie d’effet Effets inclus Catégorie d’instrument Instruments inclus Synthétiseur  EFM 1 (p. 247)  ES E (p. 253)  ES M (p. 255)  ES P (p. 257)  ES1 (p. 259)  ES2 (p. 269)  KlopfGeist (p. 487)  Sculpture (p. 489) Synthétiseur de batterie Ultrabeat (p. 593) Logiciel échantillonneur EXS24 mkII (p. 421) Synthétiseur vocodeur EVOC 20 PolySynth (p. 221) Instruments vintage  EVB3 (p. 347)  EVD6 (p. 385)  EVP88 (p. 407) Utilitaire External Instrument (p. 485) Instruments GarageBand Analogique de base, Mono analogique, Nappe analogique, Tourbillon analogique, Synchro analogique, Basse, Numérique de base, Mono numérique, Digital Stepper, Batteries, Clavicorde électrique, Piano électrique, Guitare, Cors, Hybride de base, Métamorphose hybride, Piano, Effets sonores, Cordes, Orgue à roues phoniques, Percussion syntonisée, Voix, Instruments à vent (voir « Instruments GarageBand » à la page 661) 14 Préface Présentation des modules Logic Studio Effets Soundtrack Pro Le tableau suivant présente les effets inclus dans Soundtrack Pro. Remarque : les effets inclus dans Soundtrack Pro ne comprennent les paramètres avancés décrits dans ce document. Catégorie d’effet Effets inclus Retard  Stereo Delay (p. 48)  Tape Delay (p. 49) Distorsion  Bitcrusher (p. 52)  Clip Distortion (p. 53)  Distortion (p. 54)  Distortion II (p. 55)  Overdrive (p. 56)  Phase Distortion (p. 57) Dynamique  Adaptive Limiter (p. 61)  Compressor (p. 62)  DeEsser (p. 66)  Enveloper (p. 69)  Expander (p. 71)  Limiter (p. 73)  Multipressor (p. 74)  Noise Gate (p. 78)  Surround Compressor (p. 82) Égaliseur  Channel EQ (p. 87)  Fat EQ (p. 91)  Linear Phase EQ (p. 93)  Match EQ (p. 94)  Égaliseurs monobandes (p. 100) Filtre  AutoFilter (p. 104)  Spectral Gate (p. 125) Image  Direction Mixer (p. 131)  Stereo Spread (p. 133) Mesure  Correlation Meter (p. 136)  MultiMeter (p. 137)  Surround MultiMeter (p. 141)  Tuner (p. 142) Modulation  Chorus (p. 146)  Ensemble (p. 146)  Flanger (p. 147)  Modulation Delay (p. 148)  Phaser (p. 150)  RingShifter (p. 152)  Scanner Vibrato (p. 158)  Tremolo (p. 159) Hauteur tonale  Pitch Shifter II (p. 165)  Vocal Transformer (p. 167)Préface Présentation des modules Logic Studio 15 Effets WaveBurner Le tableau suivant présente les effets inclus dans WaveBurner. Remarque : WaveBurner ne fournit pas de tempo de projet. Par conséquent, il ne prend pas en charge les paramètres d’effets qui reposent sur un tempo (tel que sync). Réverbération  PlatinumVerb (p. 177)  Soundtrack Pro Reverb (p. 181)  Convolution Reverb : Space Designer (p. 183) Spécialisé  Denoiser (p. 206)  Exciter (p. 209)  SubBass (p. 212) Utilitaire  Gain (p. 216)  Multichannel Gain (p. 218)  Test Oscillator (p. 218) Catégorie d’effet Effets inclus Catégorie d’effet Effets inclus Modelage d’amplificateur  Bass Amp (p. 19)  Guitar Amp Pro (p. 21) Retard  Delay Designer (p. 28)  Sample Delay (p. 47)  Stereo Delay (p. 48)  Tape Delay (p. 49) Distorsion  Bitcrusher (p. 52)  Clip Distortion (p. 53)  Distortion (p. 54)  Distortion II (p. 55)  Overdrive (p. 56)  Phase Distortion (p. 57) Dynamique  Adaptive Limiter (p. 61)  Compressor (p. 62)  DeEsser (p. 66)  Enveloper (p. 69)  Expander (p. 71)  Limiter (p. 73)  Multipressor (p. 74)  Noise Gate (p. 78)  Silver Compressor (p. 80)  Silver Gate (p. 81) Égaliseur  Channel EQ (p. 87)  DJ EQ (p. 91)  Fat EQ (p. 91)  Linear Phase EQ (p. 93)  Match EQ (p. 94)  Égaliseurs monobandes (p. 100)  Silver EQ (p. 101)16 Préface Présentation des modules Logic Studio Filtre  AutoFilter (p. 104)  EVOC 20 Filterbank (p. 108)  Fuzz-Wah (p. 123)  Spectral Gate (p. 125) Image  Direction Mixer (p. 131)  Stereo Spread (p. 133) Mesure  BPM Counter (p. 136)  Correlation Meter (p. 136)  Level Meter (p. 137)  MultiMeter (p. 137)  Tuner (p. 142) Modulation  Chorus (p. 146)  Ensemble (p. 146)  Flanger (p. 147)  Microphaser (p. 148)  Modulation Delay (p. 148)  Phaser (p. 150)  RingShifter (p. 152)  Rotor Cabinet (p. 156)  Scanner Vibrato (p. 158)  Spreader (p. 159)  Tremolo (p. 159) Hauteur tonale  Pitch Correction (p. 161)  Pitch Shifter II (p. 165)  Vocal Transformer (p. 167) Réverbération  AVerb (p. 172)  EnVerb (p. 173)  GoldVerb (p. 175)  PlatinumVerb (p. 177)  SilverVerb (p. 180)  Convolution Reverb : Space Designer (p. 183) Spécialisé  Denoiser (p. 206)  Exciter (p. 209)  Speech Enhancer (p. 211)  SubBass (p. 212) Utilitaire Gain (p. 216) Catégorie d’effet Effets inclusPréface Présentation des modules Logic Studio 17 Effets et instruments MainStage Les tableaux suivants indiquent les effets et les instruments inclus dans MainStage. Remarque : MainStage est une application en temps réel et n’inclut donc pas de modules d’effet introduisant un temps de latence significatif. Même chose pour l’éditeur d’instrument de l’EXS24 mkII. Catégorie d’effet Effets inclus Modelage d’amplificateur  Bass Amp (p. 19)  Guitar Amp Pro (p. 21) Retard  Delay Designer (p. 28)  Echo (p. 47)  Sample Delay (p. 47)  Stereo Delay (p. 48)  Tape Delay (p. 49) Distorsion  Bitcrusher (p. 52)  Clip Distortion (p. 53)  Distortion (p. 54)  Distortion II (p. 55)  Overdrive (p. 56)  Phase Distortion (p. 57) Dynamique  Compressor (p. 62)  DeEsser (p. 66)  Ducker (p. 68)  Enveloper (p. 69)  Expander (p. 71)  Limiter (p. 73)  Multipressor (p. 74)  Noise Gate (p. 78)  Silver Compressor (p. 80)  Silver Gate (p. 81) Égaliseur  Channel EQ (p. 87)  DJ EQ (p. 91)  Fat EQ (p. 91)  Égaliseurs monobandes (p. 100)  Silver EQ (p. 101) Filtre  AutoFilter (p. 104)  EVOC 20 Filterbank (p. 108)  EVOC 20 TrackOscillator (p. 112)  Fuzz-Wah (p. 123) Image  Direction Mixer (p. 131)  Stereo Spread (p. 133) Mesure  BPM Counter (p. 136)  Correlation Meter (p. 136)  Level Meter (p. 137)  MultiMeter (p. 137)  Tuner (p. 142)18 Préface Présentation des modules Logic Studio Le tableau suivant présente les instruments inclus dans MainStage. Modulation  Chorus (p. 146)  Ensemble (p. 146)  Flanger (p. 147)  Microphaser (p. 148)  Modulation Delay (p. 148)  Phaser (p. 150)  RingShifter (p. 152)  Rotor Cabinet (p. 156)  Scanner Vibrato (p. 158)  Spreader (p. 159)  Tremolo (p. 159) Hauteur tonale Pitch Shifter II (p. 165) Réverbération  AVerb (p. 172)  EnVerb (p. 173)  GoldVerb (p. 175)  PlatinumVerb (p. 177)  SilverVerb (p. 180)  Convolution Reverb : Space Designer (p. 183) Spécialisé  Exciter (p. 209)  SubBass (p. 212) Utilitaire  Gain (p. 216)  Test Oscillator (p. 218) Catégorie d’effet Effets inclus Catégorie d’instrument Instruments inclus Synthétiseur  EFM 1 (p. 247)  ES E (p. 253)  ES M (p. 255)  ES P (p. 257)  ES1 (p. 259)  ES2 (p. 269)  KlopfGeist (p. 487)  Sculpture (p. 489) Synthétiseur de batterie Ultrabeat (p. 593) Logiciel échantillonneur EXS24 mkII (p. 421) Synthétiseur vocodeur EVOC 20 PolySynth (p. 221) Instruments vintage  EVB3 (p. 347)  EVD6 (p. 385)  EVP88 (p. 407) Instruments GarageBand Analogique de base, Mono analogique, Nappe analogique, Tourbillon analogique, Synchro analogique, Basse, Numérique de base, Mono numérique, Digital Stepper, Batteries, Clavicorde électrique, Piano électrique, Guitare, Cors, Hybride de base, Métamorphose hybride, Piano, Effets sonores, Cordes, Orgue à roues phoniques, Percussion syntonisée, Voix, Instruments à vent (voir « Instruments GarageBand » à la page 661) 1 19 1 Modelage d’amplificateur Vous pouvez ajouter le son d’une guitare et d’un amplificateur de basse à vos enregistrements audio et instruments logiciels. À l’aide d’une méthode appelée Modélisation de composants, vous pouvez émuler le son et les fonctionnalités des amplificateurs d’instruments sous forme d’effets, en particulier pour les guitares et les basses électriques. Ces effets recréent le son des amplificateurs à tube comme des amplificateurs à semi-conducteurs et proposent un ensemble très complet de commandes, notamment de réglage du pré-gain et de la tonalité des graves, médiums et aigus, ainsi que du niveau de sortie. Ils permettent de sélectionner un des nombreux modèles d’amplificateurs habituels fournis. Les sections suivantes décrivent les différents modules fournis avec Logic Studio.  « Bass Amp » à la page 19  « Guitar Amp Pro » à la page 21 Bass Amp Le module Bass Amp (Ampli de basse) simule le son de plusieurs amplificateurs de basse renommés. Vous pouvez traiter les signaux de guitare basse directement dans Logic Pro et reproduire le son des amplis de basse de haute qualité. Vous pouvez également utiliser Bass Amp pour la conception sonore expérimentale. Vous pouvez utiliser librement le module sur d’autres instruments, en fonction de vos besoins, en appliquant le caractère sonore d’un ampli de basse à une partie vocale ou de percussions, par exemple. 20 Chapitre 1 Modelage d’amplificateur Paramètres du module Bass Amp  Menu local Model : sélectionnez l’un des neuf modèles d’amplis proposés. Les modèles suivants sont disponibles : Model Description American Basic Modèle d’amplificateur de basses américain des années 70 équipé de huit haut-parleurs de 10 pouces. Bien adapté aux enregistrements blues et rock. American Deep Dérivé du modèle American Basic avec une forte accentuation des fréquences médium les plus faibles (à partir de 500 Hz). Bien adapté aux enregistrements reggae et pop. American Scoop Dérivé du modèle American Basic alliant les caractéristiques de fréquence d’American Deep et American Bright, avec accentuation des fréquences médium faibles (à partir de 500 Hz) et des médiums forts (à partir de 4,5 kHz). Bien adapté aux enregistrements funk et fusion. American Bright Dérivé du modèle American Basic accentuant fortement les fréquences des médiums les plus forts (au-delà de 4,5 kHz). New American Basic Modèle d’ampli de basse américain des années 80, bien adapté aux enregistrements blues et rock. New American Bright Dérivé du New American Basic, ce modèle accentue fortement la plage de fréquence au-delà de 2 kHz. Bien adapté aux enregistrements rock et heavy metal. Top Class DI Warm Simulation DI réputée, bien adaptée aux enregistrements reggae et pop. Les médiums de la plage de fréquences large entre 500 et 5 000 Hz sont réduits. Top Class DI Deep Basé sur l’amplificateur Top Class DI Warm, ce modèle convient bien au funk et à la fusion. Sa plage de fréquences médium est la plus forte autour de 700 Hz. Top Class DI Mid Basé sur l’amplificateur Top Class DI Warm, ce modèle comporte une plage de fréquences plus ou moins linéaire n’accentuant aucune fréquence. Il est adapté aux enregistrements blues, rock et jazz. Chapitre 1 Modelage d’amplificateur 21  Curseur Pre Gain : détermine le niveau de préamplification du signal d’entrée.  Curseurs Bass, Mid et Treble : ajustent respectivement les niveaux de graves, de médiums et d’aigus.  Curseur Mid Frequency : détermine la fréquence centrale de la bande moyenne (comprise entre 200 Hz et 3 000 Hz).  Curseur Output Level : détermine le niveau de sortie final de Bass Amp. Guitar Amp Pro Le module Guitar Amp Pro peut émuler le son d’une grande variété d’amplis de guitare et d’enceintes/haut-parleurs utilisés avec ces derniers. Vous pouvez traiter les signaux de guitare directement dans Logic Pro, ce qui vous permet de reproduire le son des systèmes d’amplification de guitare de haute qualité. Guitar Amp Pro peut aussi être utilisé pour le traitement et la conception sonores expérimentaux. Vous pouvez utiliser librement le module sur d’autres instruments, en fonction de vos besoins, pour appliquer le caractère sonore d’un amplificateur de guitare à une partie de trompette ou vocale, par exemple. Guitar Amp Pro comporte une grande variété de modèles d’amplificateurs, de haut-parleurs et d’égaliseurs que vous pouvez combiner librement. Les égaliseurs sont équipés des commandes de graves, de médiums et d’aigus habituels des amplis de guitare. Pour les microphones, vous avez le choix entre deux types et positions de micros différents. Pour arrondir le complément des paramètres, Guitar Amp Pro intègre aussi des effets de guitare classique comme, par exemple, la réverbération, le vibrato et le trémolo. La fenêtre Guitar Amp Pro se compose de quatre sections principales. Section Amp Section Effects Section Microphone Position Section Microphone Type22 Chapitre 1 Modelage d’amplificateur  La section Amp contient les paramètres permettant de sélectionner le modèle d’ampli (Amp), de haut-parleurs (Speaker) et d’égaliseur (EQ), ainsi qu’un ensemble de commandes de tonalité, de gain et de niveau.  La section Effects (FX) contient les commandes relatives aux effets de guitare intégrés. En dessous se trouve la commande de sortie finale.  La section Microphone Position permet de définir la position du micro sur le haut-parleur.  La section Microphone Type permet de sélectionner le type de micro pour la capture du son de l’ampli. Section Amp  Menu local Amp : sélectionnez le modèle d’ampli souhaité. Les modèles suivants sont disponibles : Model Description UK Combo 30W Son neutre convenant bien aux parties rythmiques au son clair ou un mordant. UK Top 50W Assez agressif dans les hautes fréquences, ce modèle convient bien aux sons rock classiques. US Combo 40W Son net convenant bien aux musiques de style funk et jazz. US Hot Combo 40W Accentue les hauts-médiums, ce qui en fait le modèle idéal pour les solos. US Hot Top 100W Produit des sons très gras, même avec des réglages Master bas qui donnent des sons larges avec beaucoup de punch. Custom 50W Convient bien aux sons lead assez doux avec un paramètre Presence réglé sur 0. British Clean Simule les combos anglais classiques travaillant en classe A utilisés en rock depuis les années 1960 sans avoir subi de modifications importantes. Ce modèle convient très bien aux parties rythmiques claires ou mordantes. British Gain Reproduit le son d’une tête à lampes anglaise, synonyme d’un son typé rock, pour des rythmiques puissantes et des parties lead avec un riche sustain. American Clean Reproduit le son plein des combos à lampes, utilisés pour produire des sons clairs et mordants. American Gain Reproduit le son d’une tête d’amplification moderne réglée sur un gain élevé convenant bien aux parties lead rythmiques avec beaucoup de distorsion. Clean Tube Amp Reproduit le son d’un modèle à lampes réglé sur un gain faible. La distorsion n’apparaît que lorsque vous utilisez des niveaux d’entrée ou de réglages de Gain/Master très élevés.Chapitre 1 Modelage d’amplificateur 23  Menu local Speaker : sélectionnez un des 15 modèles de haut-parleurs. Les modèles suivants sont disponibles :  Menu local EQ : sélectionnez un des quatre modèles d’égaliseurs. Les modèles suivants sont disponibles : British 1, British 2, American et Modern EQ.  Bouton Amp–Speaker Link : lie les menus Amp et Speaker afin de charger automatiquement le haut-parleur associé à l’ampli choisi dans la section Model.  Bouton Amp–EQ Link : lie les menus Amp et EQ afin de charger automatiquement le modèle d’égaliseur associé à l’ampli choisi dans la section Model. Chaque modèle d’ampli est associé à un modèle de haut-parleur et d’égaliseur. C’est la combinaison d’un amplificateur, d’un haut-parleur et d’un égaliseur qui permet de recréer un son de guitare connu. Vous pouvez toutefois combiner librement les modèles de haut-parleurs ou d’égaliseurs avec n’importe quel amplificateur en désactivant ces deux boutons de lien. Type de haut-parleurs Description UK 1x12 open back Enceinte classique, ouverte et équipée d’un haut-parleur de 12". Son neutre, bien équilibré, assez polyvalent. UK 2x12 open back Enceinte classique ouverte, équipée de deux haut-parleurs de 12". Son neutre, bien équilibré, assez polyvalent. UK 2x12 closed Beaucoup de résonance dans les basses fréquences, convient donc bien aux combos : possibilité de sons plus mordants avec des réglages de commande de Bass (Graves) bas. UK 4x12 closed slanted Lorsqu’il est utilisé en combinaison avec des micros décentrés, vous obtenez une plage de médium intéressante. Il est le complément idéal des amplis à gain élevé. US 1x10 open back Peu de résonance dans les basses fréquences. Convient bien à l’harmonica (blues). US 1x12 open back 1 Enceinte ouverte d’un combo américain, son lead, un seul haut-parleur de 12". US 1x12 open back 2 Enceinte ouverte d’un combo américain pour son clair/légèrement saturé, un seul haut parleur de 12". US 1x12 open back 3 Enceinte ouverte d’un autre combo américain pour son clair/légèrement saturé, un seul haut-parleur de 12". US broad range Simulation d’une enceinte souvent utilisée sur un piano électrique classique. Analog simulation Simulation du circuit de charge du haut-parleur interne d’un célèbre préamplificateur anglais de 19". UK 1x12 Amplificateur à lampes clos, anglais, classe A, un seul haut-parleur de 12". UK 4x12 Enceinte close classique, équipée de quatre haut-parleurs de 12" (série noire), convient au rock. US 1x12 open back Enceinte ouverte d’un combo américain, son lead, un seul haut-parleur 12". US 1x12 bass reflex Enceinte close, de type « bass reflex », un seul haut-parleur de 12". DI Box Cette option permet de contourner la section de simulation de haut-parleur.24 Chapitre 1 Modelage d’amplificateur  Potentiomètre Gain : détermine la quantité de préamplification appliquée au signal d’entrée. Cette commande a un effet qui varie selon le modèle d’amplificateur sélectionné. Par exemple, lorsque vous utilisez le modèle d’amplificateur British Clean, le réglage de gain maximum produit un son saturé puissant. Par contre, lorsque vous utilisez les amplificateurs British Gain ou Modern Gain, les mêmes réglages de gain produisent de très fortes distorsions qui conviennent aux solos.  Potentiomètres Bass, Mids et Treble : ajustent les plages de fréquences des modèles d’égaliseur de la même façon que les potentiomètres de tonalité des amplificateurs matériels de guitare.  Potentiomètre Presence : ajuste la plage des hautes fréquences. Le paramètre Presence n’affecte que l’étage de sortie (Master) de Guitar Amp Pro.  Potentiomètre Master : détermine le volume de sortie de l’ampli (en direction du haut-parleur). En général, sur les amplificateurs à lampes, l’augmentation du niveau de Master produit un son plus compressé et plus saturé, ce qui donne un signal plus déformé et plus puissant (fort). Les réglages élevés peuvent produire une sortie extrêmement forte. Dans Guitar Amp Pro, le paramètre Master modifie le caractère sonique, tandis que le niveau de sortie final se définit à l’aide du paramètre Output sous la section FX (pour plus d’informations, voir plus bas). Section Effects La section Effects contient les effets Reverb, Tremolo et Vibrato. Vous avez le choix entre Tremolo (qui module l’amplitude ou le volume du son) ou Vibrato (qui module la hauteur tonale) et pouvez utiliser la Reverb avec l’un ou l’autre, ou séparément. Pour pouvoir utiliser ou ajuster un effet, vous devez l’activer en cliquant sur son bouton On (pourvu d’une icône de mise sous tension). Le bouton On s’allume lorsque l’effet est activé. Les boutons FX et Reverb On se trouvent à gauche des commandes des différents effets. Remarque : la section Effects se trouve devant la commande Master dans le flux de signaux ; elle reçoit donc le signal préamplifié (en amont du Master). Paramètres FX  Menu local FX : sélectionnez Tremolo ou Vibrato dans le menu.  Potentiomètre Depth : détermine l’intensité de la modulation.  Potentiomètre Speed : détermine la vitesse de modulation (en Hz). Les réglages bas produisent un son doux et flottant alors que les réglages plus élevés produisent un effet de rotor.  Bouton Sync : lorsqu’il est activé, la vitesse est synchronisée avec le tempo du projet. Si la synchronisation est activée, en ajustant le paramètre Speed, vous pouvez sélectionner différentes valeurs de notes de musique. Réglez le paramètre Speed sur la valeur souhaitée et, quel que soit l’effet que vous avez sélectionné, il sera parfaitement synchronisé avec le tempo du projet.Chapitre 1 Modelage d’amplificateur 25 Paramètres Reverb  Menu local Reverb : sélectionnez un des trois types de réverbération à ressort.  Potentiomètre Level : détermine la quantité de réverbération appliquée au signal préamplifié de l’amplificateur. Sections Microphone Position et Microphone Type Après avoir sélectionné un haut-parleur dans le menu Speaker, vous pouvez sélectionner le type de micro à émuler et son emplacement par rapport au haut-parleur. Paramètres Microphone Position  Bouton Centered : place le micro au centre du cône du haut-parleur, c’est-à-dire dans l’axe. Cette position produit un son plein et plus puissant qui convient aux sons de guitare blues ou jazz.  Bouton Off-Center : place le micro au bord du haut-parleur, c’est-à-dire de hors de l’axe. Cette position produit un son plus clair et plus précis, mais aussi plus mince qui convient aux sons de guitare rock ou rhythm and blues tranchants. Lorsque vous sélectionnez l’un de ces deux boutons, l’écran de haut-parleur graphique reflète le réglage en vigueur. Paramètres Microphone Type  Bouton Condenser : émule le son d’un micro électrostatique de studio. Le son des micros électrostatiques est fin, transparent et bien équilibré.  Bouton Dynamic : émule le son d’un micro cardioïde dynamique. Ce type de micro a un son plus clair et plus tranchant que les modèles électrostatiques. Par contre, les médiums inférieurs sont moins prononcés, ce qui fait que ce modèle convient mieux à l’enregistrement de guitares rock. Remarque : dans la pratique, il peut s’avérer très intéressant de combiner les deux types de micros. Dupliquez la piste de guitare et ajoutez Guitar Amp Pro comme effet d’insertion sur les deux pistes. Sélectionnez des micros différents dans les deux exemples Guitar Amp Pro tout en conservant des réglages identiques pour tous les autres paramètres puis mixez les niveaux de signal des pistes. Vous pouvez, bien entendu, faire varier les autres paramètres, si vous le souhaitez. Output En dessous de la section Effects se trouve le curseur Output, qui sert de commande de niveau final pour la sortie de Guitar Amp Pro. Vous pouvez vous représenter le paramètre Output comme une commande de volume située en aval de l’enceinte et qui est utilisée pour régler le niveau qui est envoyé vers les baies de modules suivants dans le canal ou dans la sortie du canal. Remarque : ce paramètre est distinct de la commande Master pour deux raisons : pour la conception sonore et pour contrôler le niveau de la section Amp.2 27 2 Retard Les effets Delay (de retard) enregistrent le signal d’entrée et le conservent un court instant avant de l’envoyer à l’entrée ou à la sortie de l’effet. La plupart des retards vous permettent de renvoyer le pourcentage de signal retardé à l’entrée et de créer ainsi un effet d’écho répétitif. Chaque répétition ultérieure est légèrement plus faible que la précédente. Le temps de retard peut être synchronisé avec le tempo du projet, via la mise en correspondance de la résolution de grille du projet, généralement en valeur de notes ou en millisecondes. Vous pouvez utiliser les retards pour effectuer les opérations suivantes :  doubler des sons isolés afin d’obtenir l’effet d’une même mélodie jouée par un groupe d’instruments ;  créer des effets d’écho et diffuser le son dans un espace indéfini ;  améliorer la position stéréo des pistes d’un mixage. Les effets de retard sont généralement utilisés comme insertion de canal ou effets de bus. Il est plus rare d’en faire usage sur l’ensemble d’un mixage (dans un canal de sortie), à moins que vous ne cherchiez à rendre un effet spécial, un peu « inquiétant ». Le présent chapitre décrit les effets de retard proposés par Logic Studio :  Delay Designer (reportez-vous à la rubrique ci-dessous)  Echo (reportez-vous à la rubrique « Echo » à la page 47)  Sample Delay (reportez-vous à la rubrique « Sample Delay » à la page 47)  Stereo Delay (reportez-vous à la rubrique « Stereo Delay » à la page 48)  Tape Delay (reportez-vous à la rubrique « Tape Delay » à la page 49)28 Chapitre 2 Retard Delay Designer L’effet Delay Designer est un effet de retard multi-tap. Chaque tap correspond à un retard indépendant. Contrairement aux effets de retard simples qui ne proposent qu’un ou deux taps, l’effet Delay Designer propose jusqu’à 26 taps isolés ! En d’autres termes, l’effet Delay Designer peut être défini comme 26 processeurs de retard distincts regroupés en un seul effet. Il permet de contrôler les aspects suivants de chaque tap :  Niveau et balance  Filtres passe-haut et passe-bas  Transposition de tonalité (vers le haut ou vers le bas) sur deux octaves Il existe également d’autres paramètres relatifs aux effets, tels que la synchronisation, la quantification et le retour. Comme son nom l’indique (concepteur de retard en anglais), l’effet Delay Designer offre un potentiel de création de son très intéressant. Il permet notamment de créer des effets d’échos de base, via un séquenceur audio. Vous pouvez créer des rythmes flexibles, évolutifs et complexes en synchronisant le positionnement des taps, ainsi qu’en transposant et en filtrant judicieusement la hauteur tonale. Vous pouvez également configurer plusieurs taps en tant que « répétitions » d’autres taps, tout comme vous utiliseriez le contrôle de retour d’un retard simple, mais en contrôlant les répétitions une à une. Vous pouvez utiliser l’effet Delay Designer sur les canaux dotés d’entrées et/ou de sorties mono, stéréo ou Surround. Pour plus de détails sur les canaux Surround, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de Delay Designer en Surround ». L’interface de l’effet Delay Designer se compose de cinq parties principales : Écran Tap Barre des paramètres de tap Section Sync Tap pads Section MasterChapitre 2 Retard 29  Écran Tap : cet écran d’affichage bleu propose une représentation graphique de tous les taps (points de lecture). Cette zone vous permet de visualiser et modifier les paramètres de chaque tap. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Écran Tap » de ce chapitre.  Barre des paramètres de tap : affiche une présentation numérique des réglages du paramètre indiqué pour le tap sélectionné. Cette zone vous permet de visualiser et modifier les paramètres de chaque tap. Reportez-vous à la rubrique « Barre des paramètres de tap » plus avant dans ce chapitre.  Section Sync : dans cette zone, vous pouvez définir tous les paramètres de synchronisation et de quantification de Delay Designer. Reportez-vous à la rubrique « Synchronisation des taps de retard (Delay Taps) » pour en savoir plus.  Tap pads : vous pouvez utiliser ces deux pavés pour créer des taps dans Delay Designer. Reportez-vous à la rubrique « Création et suppression de taps ».  Section Master : cette zone contient les paramètres généraux de mixage et de retour. Pour en savoir davantage, consultez la section « Partie Master ». Écran Tap Cet écran vous permet de visualiser les taps et de travailler avec ces derniers. Il est composé de plusieurs parties :  Boutons View : permettent de définir les paramètres représentés dans l’écran Tap.  Autozoom : lorsque cette fonction est activée, l’écran principal est réduit, ce qui permet d’afficher tous les taps. Désactivez le zoom automatique si vous souhaitez agrandir l’écran (en faisant glisser l’écran d’aperçu verticalement) pour afficher des taps spécifiques.  Écran Overview : affiche tous les taps de l’intervalle temporel.  Boutons Toggle : cliquez sur ce bouton pour faire basculer les paramètres d’un tap. Utilisez les boutons View pour sélectionner le paramètre à utiliser. Le nom situé à gauche de la barre de basculement indique toujours le paramètre vers lequel vous basculez. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des boutons Toggle pour modifier les paramètres de tap ».30 Chapitre 2 Retard  Écran principal : affiche une représentation visuelle de chaque tap sous forme d’une ligne bleue ombrée. Ils contiennent chacun une barre visible (ou un point pour la balance stéréo) qui indique la valeur du paramètre. Vous pouvez modifier les paramètres des taps directement à l’aide de la souris, dans l’écran principal. Pour plus de détails, reportez-vous à la rubrique « Modification de taps ».  Barre d’identification : inclut la lettre d’identification de chaque tap, ainsi que le poignées permettant de déplacer le tap sélectionné en avant ou en arrière dans le temps. Boutons View Les boutons de présentation déterminent le paramètre qui sera représenté dans l’écran principal.  Cutoff : lorsque vous cliquez sur ce bouton, les taps de l’écran principal affichent les fréquences de coupure des filtres passe-haut et passe-bas.  Reso : lorsque vous cliquez sur ce bouton, la valeur de résonance de filtre de chaque tap s’affiche dans l’écran principal.  Transp : cliquez sur ce bouton pour afficher la transposition de tonalité de chaque tap dans l’écran principal.  Pan : cliquez sur ce bouton pour afficher le paramètre de balance de chaque tap dans l’écran principal.  Pour les canaux mono-stéréo, chaque tap comprend une ligne représentant sa balance.  Pour les canaux stéréo-stéréo, chaque tap comprend un point représentant sa balance stéréo. Une ligne qui s’étend à l’extrémité du point indique la portée stéréo.  Pour les canaux Surround, chaque tap contient une ligne représentant l’angle Surround (pour plus de détails, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de Delay Designer en Surround »).  Level : cliquez sur ce bouton pour afficher le niveau de volume relatif de chaque tap dans l’écran principal.Chapitre 2 Retard 31 Écran Overview Vous pouvez utiliser cet écran d’aperçu pour réduire, agrandir ou parcourir l’écran principal : Pour réduire ou agrandir l’écran principal, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le rectangle en surbrillance dans l’écran d’aperçu et, tout en maintenant la touche enfoncée, faites-le glisser vers le haut ou vers le bas. m Cliquez sur les barres en surbrillance à gauche ou à droite du rectangle et, tout en maintenant la touche enfoncée, faites-les glisser vers la gauche ou vers la droite. Remarque : le bouton Autozoom doit être désactivé pour que cette option fonctionne. Lorsque vous zoomez sur un petit groupe de taps, l’écran d’aperçu continue d’afficher tous les taps. La zone affichée dans l’écran Tap est indiquée par le rectangle en surbrillance. Pour vous déplacer entre les différentes rubriques de l’écran Tap, procédez comme suit : m Cliquez sur le rectangle en surbrillance et, tout en maintenant le bouton enfoncé, faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. La présentation sur laquelle vous appliquez le zoom dans l’écran principal est mise à jour à mesure que vous faites glisser le rectangle.32 Chapitre 2 Retard Création et suppression de taps Vous pouvez créer des taps de trois façons : à l’aide de la barre d’identification, en utilisant les tap pads ou en copiant les taps existants. Pour créer des taps à l’aide de la barre d’identification, procédez comme suit : m Cliquez sur l’emplacement souhaité. Pour créer des taps à l’aide des tap pads, procédez comme suit : 1 Cliquez sur le pad Start du haut. Remarque : à chaque fois que vous cliquez sur le pad Start, tous les taps existants sont automatiquement effacés. Aussi, lorsque vous avez créé les taps initiaux, cliquez dans la barre d’identification pour en créer de nouveaux. Le pad supérieur devient alors Tap et une barre d’enregistrement de tap rouge apparaît dans la bande située sous les boutons d’affichage. 2 Cliquez sur le bouton Tap pour enregistrer de nouveaux taps à la volée. De nouveaux taps sont créés simultanément à chaque clic, en fonction du rythme donné. 3 Pour terminer la création de taps, cliquez sur le bouton Last tap. Cela permet d’ajouter le tap final, de mettre fin à l’enregistrement de taps et d’attribuer au dernier la valeur de feedback tap (pour plus d’informations sur le feedback tap ou tap de retour, reportez-vous à la rubrique « Partie Master »). Remarque : si vous ne cliquez pas sur le bouton Dernier tap, l’enregistrement des taps prend fin automatiquement soit après dix secondes, soit après la création du vingt-sixième tap, selon le cas.Chapitre 2 Retard 33 Pour copier des taps dans la barre d’identification, procédez comme suit : m Faites glisser un ou plusieurs taps à l’emplacement souhaité. Le temps de retard des taps copiés est défini par rapport à la position cible. Conseils de création de tap Le moyen le plus rapide de créer plusieurs taps en même temps est d’utiliser tap pads. Si vous envisagez un rythme spécifique, il vous sera peut-être plus facile de taper votre rythme sur un périphérique spécial plutôt qu’avec la souris. Si vous disposez d’un contrôleur MIDI, vous pouvez attribuer les Tap pads à des touches de votre matériel. Consultez le manuel « Prise en charge des surfaces de contrôle » pour plus d’informations. À chaque fois que vous cliquez sur le pad Start tap, tous les taps existants sont automatiquement effacés. Aussi, lorsque vous avez créé les taps initiaux, cliquez dans la barre d’identification pour en créer de nouveaux. Lorsque vous avez créé un tap, vous pouvez ajuster sa position librement. Pour en savoir davantage, consultez la section « Déplacement de taps ». Identification des taps Les taps sont associés à des lettres en fonction de leur ordre de création. Le premier tap créé prend la valeur Tap A, le second prend la valeur Tap B, etc. Une fois attribuée, chaque tap est toujours identifié par la même lettre, même si les taps sont ensuite déplacés et suivent donc un autre ordre. Par exemple, si vous créez initialement trois taps, ils seront appelés Tap A, Tap B et Tap C. Si par la suite, vous modifiez le temps de retard du tap B de sorte qu’il soit placé avant le tap A, ce dernier s’appellera toujours Tap A. La barre d’identification indique la lettre de chaque tap visible. Le champ Tap delay de la barre de paramètres du tap affiche la lettre associée au tap sélectionné ou au tap en cours de modification lorsque plusieurs taps sont sélectionnés (pour plus de détails, reportez-vous à la rubrique « Sélection de taps »).34 Chapitre 2 Retard Suppression de taps Pour supprimer un tap, il suffit de le sélectionner et d’appuyer sur la touche Supprimer ou sur la touche Retour arrière. Vous pouvez également cliquer sur un tap et maintenir le bouton de la souris enfoncé pour le faire glisser sous l’écran Tap. Ces méthodes s’appliquent également lorsque plusieurs taps sont sélectionnés. Enfin, vous pouvez cliquer sur n’importe quel tap de l’interface de l’effet Delay Designer avec le bouton droit de la souris ou en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionner la commande Delete all taps à partir du menu contextuel afin de supprimer tous les taps. Sélection de taps Il doit toujours y avoir au moins un tap sélectionné. Vous pouvez facilement distinguer les taps sélectionnés par leur couleur : les icônes de la barre d’édition et les lettres de la barre d’identification sont blanches. Pour choisir un tap, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur un tap dans l’écran principal. m Cliquez sur la lettre correspondant au tap souhaité dans la barre d’identification.Chapitre 2 Retard 35 m Cliquez sur la flèche vers le bas dans le champ Tap de la barre de paramètres de tap (Tap parameter) et choisissez la lettre correspondant au tap souhaité dans le menu. Vous pouvez sélectionner le tap précédent ou suivant en cliquant sur les flèches situées à gauche du nom du tap. Pour sélectionner plusieurs taps, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez dans l’arrière-plan de l’écran principal et faites glisser le curseur pour étirer plusieurs taps. m Cliquez sur des taps spécifiques de l’écran Tap en appuyant sur la touche Maj pour sélectionner plusieurs taps non adjacents. Déplacement de taps Vous pouvez déplacer un tap vers un point antérieur ou postérieur dans le temps. Remarque : lorsque vous déplacez un tap, vous modifiez son temps de retard réel. Pour déplacer un tap, procédez comme suit : m Sélectionnez le tap dans la barre d’identification et faites-le glisser vers la gauche (en arrière dans le temps) ou vers la droite (en avant dans le temps). Remarque : le fait de modifier le paramètre du temps de retard dans le champ Tap delay de la barre des paramètres de tap déplace également le tap dans le temps. Pour en savoir plus sur le champ Tap delay et sur la modification des taps, reportezvous aux rubriques « Barre des paramètres de tap » et « Modification de taps ». Barre des paramètres de tap La barre des paramètres de tap affiche les valeurs numériques actuelles pour chaque paramètre du tap sélectionné. Dans cette zone, vous pouvez directement modifier ces paramètres.36 Chapitre 2 Retard Les paramètres affichés sont les suivants :  Bouton Filter On/Off : active ou désactive les filtres passe-haut et passe-bas du tap sélectionné.  HP – Cutoff– LP : permet de visualiser et de définir les fréquences de coupure (en hertz) des filtres passe-haut (HP) et passe-bas (LP).  Slope : détermine la raideur des filtres passe-haut et passe-bas. Cliquez sur 6 dB pour obtenir une pente de filtre moins raide ou sur 12 dB pour une pente plus raide avec un effet de filtre plus prononcé. Il n’est pas possible de définir les filtres passe-haut et passe-bas séparément.  Reso : définit le taux de résonance de filtre pour les deux filtres.  Champ Tap Delay : ce champ affiche à la fois le numéro (en haut), le nom et la durée de retard (en bas) du tap sélectionné.  Touche Pitch On/Off : active ou désactive la transposition de tonalité pour le tap sélectionné.  Transpose : utilisez le premier champ pour définir le nombre de demi-tons de transposition et le second champ pour ajuster chaque unité en centièmes de demi-tons (1/100 de demi-ton).  Flip : intervertit les côtés gauche et droit de l’image stéréo ou Surround. En d’autres termes, si vous cliquez sur ce bouton, vous inversez la position du tap de gauche à droite et inversement. Par exemple, si un tap est défini à 55 pour cent sur la gauche, le fait de cliquer sur le bouton le fera passer à 55 pour cent sur la droite.  Pan : ce paramètre contrôle la balance des signaux d’entrée mono, la balance stéréo des signaux d’entrée stéréo et l’angle Surround pour les configurations de type Surround. Il affiche un pourcentage compris entre 100 pour cent (entièrement à gauche) et 100 pour cent (entièrement à droite), qui représente la balance du tap. Une valeur de 0 pour cent représente une balance au centre. Dans un environnement Surround, une balance Surround remplace la représentation en pourcentage. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de Delay Designer en Surround » pour en savoir plus.  Spread : lorsque vous utilisez le stéréo-stéréo ou stéréo-Surround du Delay Designer, ce paramètre permet de définir la largeur Stereo spread pour le tap sélectionné.  Mute : permet d’activer ou de désactiver le son sur le tap sélectionné.  Level : détermine le niveau de sortie pour le tap sélectionné. Modification de taps Vous pouvez modifier des taps de manière graphique, à l’aide de l’écran Tap principal ou de manière numérique, à l’aide de la barre des paramètres de tap. Dans tous les cas, les modifications de taps seront reflétées aussi bien de manière graphique que numérique. Chapitre 2 Retard 37 Modification de taps dans la barre des paramètres de tap Vous pouvez modifier tous les paramètres de la barre des paramètres de tap d’un simple clic ou par glissement. Pour modifier un paramètre, procédez comme suit : m Cliquez sur un bouton ou sur une flèche vers le haut ou le bas pour activer/désactiver ou modifier la valeur d’un paramètre. m Cliquez sur une valeur de paramètre et faites-la glisser verticalement pour la modifier. Si vous avez sélectionné plusieurs taps dans l’écran Tap, les valeurs de tous ces taps seront augmentées ou réduites. Ces modifications sont liées aux autres taps. Pour rétablir la valeur par défaut d’un paramètre, cliquez dessus tout en appuyant sur la touche Option. Si plusieurs taps sont sélectionnés, lorsque vous cliquez sur un paramètre en appuyant sur la touche Option, vous en rétablissez la valeur par défaut pour tous les taps sélectionnés. Modification de paramètres dans l’écran Tap Display Vous pouvez modifier de manière graphique tout paramètre de tap représenté par une ligne verticale dans l’écran principal Tap. Pour modifier un paramètre de tap dans l’écran Tap, procédez comme suit : 1 Cliquez sur le bouton d’affichage du paramètre que vous souhaitez modifier. 2 Cliquez sur la ligne en surbrillance du tap que vous souhaitez modifier et faites-la glisser verticalement (ou cliquez sur l’un des taps sélectionnés, s’il y en a plusieurs). Si vous avez sélectionné plusieurs taps, les valeurs de tous les taps sélectionnés seront augmentées ou réduites en fonction des autres taps. 38 Chapitre 2 Retard Vous pouvez également définir la valeur de plusieurs taps en les faisant glisser horizontalement ou verticalement dans l’écran Tap tout en maintenant la touche Commande enfoncée. À mesure que vous faites glisser les taps, la valeur du paramètre change pour correspondre à la position de la souris. En d’autres termes, le fait de faire glisser plusieurs taps tout en maintenant la touche Commande enfoncée permet d’« esquisser » des valeurs, à l’image de l’outil Pencil qui permet d’esquisser des contrôleurs dans l’Hyper Editor. Vous pouvez également maintenir la touche Commande enfoncée et cliquer sur l’écran Tap avant de faire glisser les taps. Vous obtiendrez ainsi une ligne dessinée derrière le pointeur. Les valeurs des taps seront alignées sur la ligne lorsque vous relâcherez le bouton de la souris. En cliquant sur un tap tout en appuyant sur la touche Option, vous rétablissez la valeur par défaut du paramètre sélectionné. Si plusieurs taps sont sélectionnés, vous rétablissez la valeur par défaut du paramètre pour tous ces taps.Chapitre 2 Retard 39 Modification des paramètres Filter Cutoff dans l’écran Tap Si les techniques ci-dessus s’appliquent à la plupart des paramètres réglables de manière graphique, les paramètres Cutoff et Pan fonctionnent un peu différemment. Dans la présentation Cutoff, chaque tap indique en fait deux paramètres : la fréquence de coupure du filtre passe-haut et celle du filtre passe-bas. Vous pouvez régler les valeurs Cutoff séparément en cliquant sur la ligne de fréquence souhaitée (la ligne du haut représente le filtre passe-haut, celle du bas le filtre passe-bas) et en la faisant glisser. Vous pouvez également régler les deux fréquences de coupure simultanément en cliquant entre les deux puis en faisant glisser. Lorsque la valeur de la fréquence Cutoff du filtre passe-haut est inférieure à celle du filtre passe-bas, une seule ligne s’affiche. Elle représente la bande de fréquence qui passe dans les filtres (cela signifie que les filtres jouent le rôle de filtre passe-bande). Dans une telle configuration, les deux filtres fonctionnent en série, c’est-à-dire que le tap passe d’abord par un filtre, puis par l’autre. Si la valeur de la fréquence Cutoff du filtre passe-haut est supérieure à celle du filtre passe-bas, le filtrage passe alors d’un fonctionnement en série à un fonctionnement parallèle, ce qui signifie que le tap passe par les deux filtres en même temps. Dans ce cas, l’intervalle entre les deux fréquences Cutoff représente la bande de fréquence qui est rejetée (c’est-à-dire que les filtres jouent le rôle d’un filtre d’élimination de bande).40 Chapitre 2 Retard Modification du paramètre Pan dans l’écran Tap La représentation du paramètre Pan dans l’écran qui lui est consacré est entièrement liée à la configuration du canal d’entrée de Delay Designer. Dans une configuration entrée mono/sortie stéréo, tous les taps sont au centre, au départ. Pour modifier la balance, faites glisser verticalement le curseur depuis le centre du tap vers la direction souhaitée pour le(s) tap(s). Une ligne blanche s’étire alors depuis le centre vers la direction souhaitée et reflète la balance du tap (ou des taps, suivant le cas). Les lignes situées au-dessus du centre indiquent une balance à gauche et les lignes en dessous, une balance à droite. Dans une configuration entrée stéréo/sortie stéréo, le paramètre Pan ajuste la balance stéréo et non la position du tap dans le champ stéréo. Il prend la forme d’un point de balance stéréo sur le tap représentant sa balance stéréo. Pour effectuer un réglage, faites glisser le point de balance stéréo vers le haut ou le bas du tap.Chapitre 2 Retard 41 Par défaut, le Stereo Spread est défini à 100 pour cent. Pour le modifier, faites-le glisser. Vous pouvez ainsi modifier la largeur de la ligne (qui s’étend au-delà du point). Vérifiez le paramètre Spread dans la barre des paramètres de tap pour visualiser le pourcentage sous forme numérique. Dans une configuration Surround, la ligne en surbrillance représente l’angle Surround. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de Delay Designer en Surround ». Utilisation des boutons Toggle pour modifier les paramètres de tap La barre d’édition comprend un bouton par tap. Ils permettent d’activer et de désactiver plus rapidement des paramètres de façon visuelle. Le paramètre basculé par le bouton est fonction de la sélection du bouton de présentation View :  Présentation Cutoff : les boutons Toggle activent ou désactivent le filtre.  Présentation Reso : les boutons Toggle permettent de faire passer le slope de filtre de 6 à 12 dB.  Présentation Pitch : les boutons Toggle permettent d’activer ou de désactiver la transposition de tonalité.  Présentation Pan : les boutons Toggle permettent de passer d’un mode Flip à l’autre.  Présentation Level : les boutons Toggle permettent d’activer ou de désactiver le son du tap. Vous pouvez activer ou désactiver le son à tout moment, indépendamment de la présentation active en cliquant sur un bouton Toggle tout en maintenant les touches Commande et Option enfoncées. Lorsque vous relâchez les touches Option et Commande, les boutons reprennent leur fonction standard (mode View actif). 42 Chapitre 2 Retard Remarque : la première fois que vous modifiez un paramètre de filtre ou de transposition de tonalité, le module interne associé s’active automatiquement. Cela vous évite d’avoir à l’activer manuellement avant de le modifier. Toutefois, si vous le désactivez manuellement, vous devrez le réactiver manuellement. Modification des paramètres de tap avec le menu contextuel Cliquez avec le bouton droit de la souris ou en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir un menu contextuel contenant les commandes suivantes :  Copy sound parameters : copie tous les paramètres des taps sélectionnés dans le Presse-papiers, à l’exception du temps de retard (delay time).  Paste sound parameters : colle tous les paramètres du Presse-papiers dans le ou les tap(s) sélectionné(s). Si le Presse-papiers contient plus de taps que de taps sélectionnés dans l’écran principal Tap, les taps superflus sont ignorés.  Reset sound parameters to default values : rétablit la valeur par défaut de tous les paramètres des taps sélectionnés, à l’exception du temps de retard (delay time).  Delete all taps : supprime tous les taps. Conseils relatifs à la modification de paramètres En règle générale, les opérations de modification à l’aide de la barre des paramètres de tap sont rapides et précises quand il s’agit de modifier les paramètres d’un tap à la fois. Tous les paramètres du tap sélectionné sont disponibles, ce qui évite de passer d’une présentation à l’autre et d’estimer les valeurs avec les lignes verticales. Si vous souhaitez modifier les paramètres d’un tap par rapport à d’autres taps, utilisez l’écran Tap. De même, si vous souhaitez modifier plusieurs taps à la fois, vous pouvez utiliser l’écran Tap pour les sélectionner et modifier en même temps. Pensez à faire glisser le curseur en maintenant la touche Commande enfoncée pour « esquisser » différentes valeurs pour plusieurs taps. Synchronisation des taps de retard (Delay Taps) Delay Designer peut se synchroniser au tempo du projet ou s’exécuter séparément. En mode synchronisé (mode Sync), les taps « s’accrochent » à une grille de positions musicales adéquates, en fonction des longueurs de note. Dans ce mode, vous pouvez également définir une valeur Swing, ce qui permet de faire varier la synchronisation précise de la grille, afin d’obtenir un effet plus « fluide » et moins « mécanique » pour chaque tap. Si vous n’êtes pas en mode Sync, les taps ne s’accrochent à aucune grille et vous ne pouvez pas appliquer la valeur Swing.Chapitre 2 Retard 43 Activation du mode Sync Le mode Sync s’active ou se désactive en cliquant sur le bouton Sync dans la rubrique Sync. Lorsqu’il est activé, le bouton Sync est entouré d’un cercle orange et une grille correspondant à la valeur du paramètre Grille sélectionné s’affiche dans la barre d’identification. Une fois le mode Sync activé, tous les taps se déplacent vers la valeur de temps de retard la plus proche dans la grille. Si par la suite vous créez ou déplacez des taps, ils se déplaceront toujours par graduation en fonction du réglage de la grille, ou seront créés sur une position « accrochée » de la grille. Réglage de la résolution de la grille Le menu Grid propose plusieurs résolutions de grille, qui correspondent à des longueurs de notes. La résolution de grille ainsi que le tempo du projet déterminent la longueur de chaque graduation de grille. Pour définir la résolution de la grille, procédez comme suit : m Cliquez sur le champ Grid et choisissez la résolution souhaitée dans le menu local. Lorsque vous modifiez des résolutions de grille, vous pouvez constater que les graduations figurant dans la barre d’identification varient en conséquence. Cela détermine également une limite d’« étape » pour tous les taps. Exemple : le tempo du projet est défini sur 120 pulsations minute, et le paramètre Grid de Delay Designer est défini sur des notes de 1/16. Pour ce tempo et cette résolution, chaque graduation correspond à 125 millisecondes. Si le Tap A est défini sur 380 ms, l’activation du mode Sync le fait immédiatement passer à 375 ms. Si, par la suite, vous avancez le Tap A dans le temps, il passera à 500 ms, 625 ms, 750 ms, etc. Avec une résolution de 1/8, les étapes sont séparées de 250 millisecondes. Ainsi, le Tap A passe automatiquement à la division la plus proche (500 ms) et peut être déplacé à 750 ms, 1000 ms, 1250 ms, etc.44 Chapitre 2 Retard Réglage de la valeur Swing La valeur Swing définit la proximité entre la position de grille absolue et chaque graduation de la grille secondaire. Si elle est réglée sur 50 pour cent, chaque graduation de grille a la même valeur. Avec un réglage inférieur à 50 pour cent, chaque graduation de la grille secondaire est plus courte. Si le réglage est supérieur à 50 pour cent, ces graduations sont plus longues. Pour régler la valeur Swing, procédez comme suit : m Cliquez sur le champ Swing et faites glisser le curseur vers le haut ou le bas pour augmenter ou réduire la valeur Swing. Si vous déplacez légèrement la position de grille de chaque graduation secondaire (valeurs comprises entre 45 et 55 pour cent), la fonction Swing crée un effet rythmique moins rigide. Vous obtenez ainsi un effet très « naturel », mais la fonction Swing ne se réduit pas à cet aspect. Les réglages de Swing très hauts sont beaucoup moins subtils puisqu’ils placent chaque graduation secondaire juste après la suivante. Vous pouvez utiliser cette fonctionnalité pour créer des rythmes doubles élaborés et intéressants avec certains taps, tout en conservant la grille pour verrouiller les autres taps dans une synchronisation plus stricte sur le tempo du projet. Enregistrement des réglages de synchronisation Lorsque vous enregistrez un réglage de Delay Designer, l’état du mode Sync, la grille ainsi que les valeurs Swing sont tous enregistrés. Lorsque vous enregistrez un réglage et que le mode Sync est activé, la position de grille de chaque tap est également enregistrée. Cela permet de garantir qu’avec un réglage chargé dans un projet avec un autre tempo (différent de celui avec lequel le réglage a été créé), tous les taps conservent leur position relative et leur rythme dans le nouveau tempo. Il faut toutefois garder à l’esprit que le temps de retard dans Delay Designer est de 10 secondes au maximum. Cela signifie que si vous chargez un réglage dans un projet dont le tempo est plus lent que le tempo auquel il a été créé, certains taps risquent de dépasser la limite de 10 secondes. Si tel est le cas, les taps en question ne seront pas joués mais conservés dans le réglage.Chapitre 2 Retard 45 Partie Master La partie Master comprend les paramètres relatifs à deux fonctions globales : delay feedback et dry/wet mix. Utilisation du feedback Pour les retards simples, le feedback est le seul moyen de répéter un retard. Delay Designer proposant 26 taps, vous pouvez les utiliser pour créer des répétitions sans avoir besoin de commandes discrètes de feedback pour chaque tap. Le paramètre de retour global de Delay Designer vous permet de renvoyer la sortie d’un tap via l’entrée de l’effet et de créer un rythme ou motif qui se suffit à lui-même. On l’appelle feedback tap (tap de retour). Pour activer ou désactiver le feedback, procédez comme suit : m Cliquez sur le bouton Feedback. Quand il est activé, il s’allume. La piste orange autour du potentiomètre Feedback Level indique le niveau de feedback actuel. Remarque : si le retour est activé et que vous commencez à créer des taps à l’aide des Tap pads, il est automatiquement désactivé. Une fois terminé, le feedback est réactivé lorsque vous cliquez sur le bouton Last Tap. Pour définir le tap de feedback, procédez comme suit : m Cliquez sur le champ Feedback Tap et sélectionnez le tap de votre choix dans le menu local. Vous pouvez modifier le niveau de sortie du feedback tap dans l’entrée de Delay Designer entre 0 pour cent (aucun feedback) et 100 pour cent (le feedback tap fait l’objet d’un retour sur l’intégralité du volume). Pour définir le feedback level du feedback tap, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le potentiomètre Feedback Level et faites-le glisser. m Cliquez sur le champ Feedback Level et faites-le glisser.46 Chapitre 2 Retard Curseurs Mix Utilisez les curseurs de mixage pour régler le niveau du signal d’entrée sec et du signal mouillé (post-traitement). Utilisation de Delay Designer en Surround Delay Designer est tout particulièrement conçu pour être utilisé dans des configurations Surround. Avec 26 taps, vous pouvez utiliser les taps de delay dans le champ Surround pour obtenir des effets de rythme tout à fait étonnants ! Lors de l’utilisation de Delay Designer dans une configuration Surround, le pourcentage de la balance sur la barre des paramètres de tap est remplacé par une balance Surround, ce qui vous permet de définir la balance Surround de chaque tap. Les fonctions suivantes facilitent le déplacement de la balance Surround :  Maintenez la touche Commande enfoncée pour verrouiller la diversité.  Maintenez les touches Commande + Option enfoncées pour verrouiller l’angle.  Cliquez en appuyant sur la touche Option pour redéfinir l’angle et la diversité. Dans la présentation Pan de l’écran Tap, vous pouvez uniquement régler l’angle entre 0 et 360 degrés ; vous ne pouvez pas régler sa diversité. Le module Delay Designer traite toujours chaque canal d’entrée de manière individuelle.  Dans des configurations d’entrée mono/stéréo et de sortie Surround, le Delay Designer traite indépendamment les deux canaux et le panoramique Surround vous permet de placer chaque retard autour du champ Surround.  Dans des configurations d’entrée et de sortie Surround, le Delay Designer traite indépendamment chaque canal Surround et le panoramique Surround vous permet de régler la balance Surround de chaque tap dans le champ Surround. Remarque : le module Delay Designer génère des données d’automatisation distinctes pour le fonctionnement des balances stéréo et Surround. Ainsi, la présence de données d’automatisation de balance stéréo existantes n’entraînera aucun conflit lors de l’utilisation du module Designer dans des canaux Surround, et vice versa.Chapitre 2 Retard 47 Echo Cet effet d’écho simple permet de synchroniser le temps de retard avec le tempo du projet ; ainsi, vous pouvez créer rapidement des effets d’écho qui s’exécutent « en rythme » avec votre composition. Paramètres d’écho  Time : définit la résolution de grille du temps de retard au niveau des longueurs de notes, en fonction du tempo du projet. Les valeurs « T » représentent les triolets et les « . » les notes pointées.  Repeat : détermine la fréquence à laquelle l’effet de retard se répète.  Color : définit le contenu harmonique (couleur) du signal de retard.  Wet and Dry : chacune de ces options contrôle la valeur du signal original et du signal d’effet. Sample Delay Sample Delay n’est pas vraiment un effet, mais plutôt un outil : vous pouvez l’utiliser pour retarder un canal à l’aide de valeurs d’échantillons uniques. Si vous l’utilisez en association avec les fonctionnalités d’inversion de phase de l’effet, Sample Delay est parfaitement adapté à la correction des problèmes de synchronisation pouvant apparaître avec des micros multicanaux. Il peut également être utilisé dans le cadre de la création, pour émuler l’effet de séparation de canaux des micros stéréo. La version stéréo du module fournit des commandes séparées pour chaque canal. Elle offre également une option Link L & R qui déplace les deux canaux du même nombre d’échantillons. Chaque échantillon (d’une fréquence de 44,1 kHz) correspond au temps nécessaire à une onde sonore pour parcourir 7,76 millimètres. En d’autres termes : si vous retardez le canal d’un micro stéréo de 13 échantillons, vous émulez une séparation acoustique (micro) de 10 centimètres.48 Chapitre 2 Retard Stereo Delay Le fonctionnement de l’effet Stereo Delay est similaire à celui de Tape Delay (voir ci-dessous) mais vous permet en outre de régler séparément les paramètres Delay, Feedback et Mix pour le canal droit et le canal gauche. Cet effet comprend également un potentiomètre d’intercommunication pour chaque canal stéréo. Il détermine l’intensité du feedback, ou le niveau à partir duquel chaque signal est acheminé vers le canal stéréo opposé. Vous pouvez utiliser l’effet Stereo Delay librement sur les pistes ou sur les bus mono, lorsque vous souhaitez créer des retards indépendants pour chacun des canaux stéréo. Remarque : si vous utilisez cet effet sur des bandes de canal mono, la piste ou le bus sera associé à deux canaux à partir du point d’insertion (tous les logements d’insertion après le logement sélectionné seront stéréo). Cette rubrique couvre uniquement les fonctionnalités supplémentaires que présente l’effet Stereo Delay. Pour en savoir plus sur les paramètres communs avec l’effet Tape Delay, reportez-vous à la rubrique correspondante ci-dessous.  Left input et Right input : utilisez ces deux entrées pour choisir le signal d’entrée des deux canaux stéréo. Vous pouvez choisir parmi les options Off (Désactivé), Left (Gauche), Right (Droite), L+R (Gauche + Droite) et L-R (Gauche - Droite).  Bouton Feedback Phase : utilisez ce bouton pour inverser la phase du signal de feedback pour le canal correspondant.  Crossfeed Left to Right and Crossfeed Right to Left : utilisez cette option pour transférer le signal de feedback du canal de gauche vers le canal de droite et inversement.  Boutons Crossfeed Phase : utilisez ces boutons pour inverser la phase des signaux de feedback d’intercommunication.Chapitre 2 Retard 49 Tape Delay L’effet Tape Delay simule le son chaleureux des appareils à écho d’époque. Il a pour avantage de faciliter la synchronisation du temps de feedback avec le tempo de votre projet. Tape Delay comporte des filtres passe-haut et passe-bas dans sa boucle de feedback, afin de faciliter la création d’effets de « dub » (copie) authentiques. Il inclut également un LFO pour la modulation du temps de retard. Le LFO produit une onde triangulaire avec une intensité de vitesse et de modulation réglable. Vous pouvez l’utiliser pour produire des effets de chœur agréables ou originaux, même sur les longs retards.  Feedback : détermine la valeur du signal retardé et filtré qui est réacheminé vers l’entrée de l’effet Tape Delay.  Freeze : capture les répétitions de retard actuelles et les conserve jusqu’à ce que le paramètre soit désactivé.  Delay : définit le temps de retard actuel en millisecondes (si vous synchronisez le temps de retard avec le tempo du projet, ce paramètre est grisé).  Tempo : définit le temps de retard actuel en pulsations par minute (si vous synchronisez le temps de retard avec le tempo du projet, ce paramètre est grisé).  Bouton Sync : activez ce bouton pour synchroniser les répétitions du retard avec le tempo du projet (y compris les modifications de tempo).  Boutons Note : cliquez sur ces boutons pour définir la résolution de grille applicable au temps de retard, en fonction de la durée des notes.  Curseur Groove : détermine la proximité de chaque répétition de retard secondaire par rapport à la position de grille absolue (c’est-à-dire l’éloignement de chaque répétition de retard secondaire).  Distortion Level (Extended Parameter) : détermine le niveau du signal déformé (saturation de l’enregistrement).  Low Cut and High Cut : les fréquences situées en dessous de la valeur Low Cut (Passe-bas) et au-dessus de la valeur High Cut (Passe-haut) sont filtrées à partir du signal source.  LFO Speed : définit la fréquence (vitesse) du LFO.  LFO Depth : définit le taux de modulation du LFO. Dans le cas d’une valeur nulle (0), la modulation du retard est désactivée.  Flutter parameters : simule les irrégularités en termes de vitesse des mécanismes d’entraînement utilisés dans les unités de retard analogiques. Flutter Rate (taux de scintillement) ajuste la vitesse et Flutter Intensity (intensité du scintillement) détermine l’ampleur de l’effet.  Smooth : égalise le LFO et l’effet de scintillement.  Dry and Wet : chacune de ces options contrôle la valeur du signal original et du signal d’effet. Réglage du feedback Lorsque vous réglez le curseur Feedback sur la valeur la plus faible possible, l’effet Tape Delay génère un écho simple. Si vous choisissez la valeur la plus haute, les échos sont répétés à l’infini. Remarque : les niveaux du signal initial et de ses taps (répétitions d’échos) ont tendance à s’accumuler et risquent de causer des distorsions. Dans ce cas, le circuit de saturation interne intervient pour résoudre le problème. Vous pouvez l’utiliser pour garantir que les signaux de distorsion (overdrive) conservent un son satisfaisant. Réglage de la valeur Groove La valeur Groove détermine la proximité entre les répétitions de retard secondaires et la position absolue sur la grille. Un Groove de 50 pour cent signifie que chaque retard sera associé au même temps de retard. Avec un réglage inférieur à 50 pour cent, le retard secondaire est joué plus tôt. Si le réglage est supérieur à 50 pour cent, le retard secondaire intervient plus tard. Si vous souhaitez créer des valeurs de notes pointées, déplacez le curseur Groove tout à droite (à 75 pour cent) ; pour les triolets, choisissez le réglage 33,33 pour cent. Filtrage de l’effet de retard Vous pouvez ajuster le son des échos à l’aide des filtres passe-haut et passe-bas intégrés. Ces filtres se trouvent dans le circuit de retour ; par conséquent l’effet de filtre augmente en intensité à chaque répétition de retard. Si vous souhaitez obtenir une tonalité de plus en plus « floue », déplacez le curseur du filtre High Cut vers la gauche. Pour obtenir des échos encore plus « faibles », déplacez le curseur du filtre Low Cut vers la droite. Remarque : si vous ne parvenez pas à entendre l’effet souhaité, bien que votre configuration soit apparemment appropriée, assurez-vous que les commandes Dry/Wet sont toutes deux activées et vérifiez les réglages de filtre : déplacez le curseur du filtre High Cut (passe-haut) complètement à droite et le curseur du filtre Low Cut (passe-bas) complètement à gauche.3 51 3 Distorsion Vous pouvez utiliser les effets Distortion pour recréer le son de la distorsion analogique ou numérique et pour transformer radicalement votre audio. Les effets Distortion simulent la distorsion créée par les lampes à vide, les transistors ou les circuits numériques. Les lampes étaient utilisées dans les amplificateurs audio avant le développement de la technologie audio numérique et sont toujours utilisées dans certains amplis d’instruments de musique de nos jours. Lorsqu’on les pousse, ils produisent un type de distorsion que de nombreuses personnes trouvent plaisante et qui est devenue une caractéristique du son de la musique rock et pop. La distorsion de lampe analogique ajoute au signal une chaleur particulière et une vivacité. Il existe également des effets de distorsion qui génèrent intentionnellement un écrêtage (clipping) et une distorsion numérique du signal audio. Ils peuvent être utilisés pour modifier des pistes vocales, musicales et autres afin de générer un effet intense et artificiel, ou pour créer des effets sonores. Les effets de distorsion comportent des paramètres pour la tonalité (tone), qui permettent de définir la façon dont la distorsion altère le signal (souvent sous la forme d’un filtre de fréquences), et des paramètres pour le gain, qui permettent de contrôler la quantité de distorsion du niveau de sortie du signal. Les rubriques suivantes décrivent les différents effets fournis avec Logic Studio.  « Bitcrusher » à la page 52  « Clip Distortion » à la page 53  « Distortion » à la page 54  « Distortion II » à la page 55  « Overdrive » à la page 56  « Phase Distortion » à la page 57 Avertissement : lorsqu’ils sont réglés sur des niveaux de sortie élevés, les effets de distorsion peuvent endommager votre ouïe (et vos haut-parleurs). Lorsque vous ajustez les réglages d’un effet, il est recommandé de baisser le niveau de sortie de la piste et d’augmenter graduellement le niveau une fois que vous avez fini.52 Chapitre 3 Distorsion Bitcrusher L’effet Bitcrusher est un effet de distorsion numérique de basse résolution. Vous pouvez l’utiliser pour émuler le son des débuts des données audio numériques, créer du repliement artificiel en divisant la séquence d’échantillonnage ou déformer des signaux jusqu’à ce qu’ils soient méconnaissables. Paramètres de l’effet Bitcrusher  Curseur et champ Drive : détermine le gain (en décibels) à appliquer au signal d’entrée.  Curseur et champ Resolution : détermine le débit binaire (entre 1 et 24 bits).  Curseur et champ Downsampling : détermine de combien il faut réduire la fréquence d’échantillonnage. La valeur 1 x laisse le signal inchangé, la valeur 2 x divise la fréquence d’échantillonnage par deux et la valeur 10 x divise la fréquence d’échantillonnage du signal original par dix (par exemple, si vous réglez le Downsampling sur 10 x, un signal à 44,1 kHz sera échantillonné à exactement 4,41 kHz.)  Boutons Mode : cliquez sur l’un de ces boutons pour régler le mode de distorsion sur Folded, Cut ou Displaced (ces modes sont décrits dans la section qui suit).  Curseur et champ Clip Level : détermine le point en dessous du seuil normal auquel vous voulez que le signal soit écrêté.  Curseur et champ Mix (paramètre étendu) : détermine la balance entre les signaux secs et humides. Utilisation de l’effet Bitcrusher En réglant le paramètre Résolution sur une valeur inférieure au débit binaire du signal original, vous dégradez ce dernier en y introduisant de la distorsion numérique. En effet, en baissant la valeur, vous augmentez le nombre d’erreurs d’échantillonnage, ce qui génère plus de distorsion. Pour des débits binaires extrêmement bas, le niveau de distorsion peut même devenir supérieur au niveau du signal utile. Les boutons Mode déterminent si les crêtes de signal qui dépassent le niveau d’écrêtage doivent être repliées (Folded), coupées (Cut) ou déplacées (Displaced) (comme représenté dans les icônes des boutons et la forme d’onde résultante dans l’affichage). Le genre d’écrêtage qui se produit dans les systèmes numériques est généralement plus proche du mode Cut (coupées). La distorsion interne peut produire un écrêtage similaire aux types générés par les deux autres modes.Chapitre 3 Distorsion 53 Augmenter le niveau de Drive tend aussi à augmenter la quantité d’écrêtage à la sortie de l’effet Bitcrusher. Clip Distortion Clip Distortion est un effet de distorsion non linéaire qui produit un spectre imprévisible. Vous pouvez l’utiliser pour simuler des sons chauds de saturation à lampes ou une distorsion radicale. L’effet Clip Distortion propose une combinaison inhabituelle de filtres connectés en série. Le signal est d’abord amplifié selon la valeur du champ Drive, passe au travers d’un filtre passe-haut, puis est soumis à une distorsion non linéaire contrôlée par le paramètre Symétrie. Le signal passe ensuite au travers d’un filtre passe-bas. Le signal ainsi modifié est alors mixé avec le signal original, puis envoyé au travers d’un autre filtre passe-bas. Ces trois filtres ont une pente de 6 dB/octave. Cette combinaison unique de filtres permet des vides dans le spectre de fréquences qui peuvent donner de bons résultats avec ce type de distorsion non linéaire. Le graphique du circuit d’écrêtage représente visuellement tous les paramètres, à l’exception des paramètres du filtre High Shelving. Paramètres de l’effet Clip Distortion  Curseur et champ Drive : détermine le gain à appliquer au signal d’entrée. Après avoir été amplifié par la valeur du champ Drive, le signal passe au travers d’un filtre passe-haut.  Curseur et champ Tone : détermine la fréquence de coupure (en Hertz) du filtre passe-haut.  Curseur et champ Symmetry : détermine la distorsion non linéaire (asymétrique) à appliquer au signal.  Curseur et champ Clip Filter : détermine la fréquence de coupure (en Hertz) du premier filtre passe-bas au travers duquel le signal passe après la distorsion.  Curseur Mix : détermine le rapport entre le signal soumis à l’effet (humide) et le signal non soumis au filtre (sec) après le filtre d’écrêtage.  Champ et curseur circulaire Sum LPF : détermine la fréquence de coupure (en Hertz) du filtre passe-bas au travers duquel le signal mixé passe.54 Chapitre 3 Distorsion  Potentiomètre et champ High Shelving Frequency : détermine la fréquence (en Hertz) du filtre de shelving haut.  Potentiomètre et champ High Shelving Gain : détermine le gain à appliquer au signal de sortie.  Curseur et champ Input Gain (paramètre étendu) : détermine le gain à appliquer au signal d’entrée.  Curseur et champ Output Gain (paramètre étendu) : détermine le gain à appliquer au signal de sortie. Utilisation de l’effet Clip Distortion Si vous réglez le paramètre High Shelving Frequency autour des 12 kHz, vous pouvez l’utiliser comme contrôle des aigus sur une bande de canaux de mélangeur ou un amplificateur hi-fi stéréo. En revanche, contrairement à ces types de contrôles d’aigus, vous pouvez amplifier ou couper le signal de jusqu’à ±30 dB à l’aide du paramètre Gain. Distortion Cet effet Distortion simule le son sale et lo-fi généré par un transistor bipolaire. Vous pouvez l’utiliser pour simuler un instrument de musique au travers d’un amplificateur fortement poussé ou pour créer des sons déformés uniques. Paramètres de l’effet Distortion  Curseur et champ Drive : détermine la saturation à appliquer au signal.  Curseur et champ Tone : détermine la fréquence à laquelle le signal est filtré par un filtre high cut. En filtrant un signal déformé riche en harmoniques, on obtient un son plus doux légèrement moins râpeux.  Curseur et champ Output : détermine le volume de sortie. Permet de compenser les augmentations de contour provoquées par l’ajout de distorsion. Chapitre 3 Distorsion 55 Distortion II L’effet Distortion II émule l’effet de distorsion d’un orgue Hammond B3. Vous pouvez l’utiliser sur des instruments de musique pour recréer cet effet classique ou l’utiliser de façon plus créative dans le cadre de la conception sonore. Paramètres de l’effet Distortion II .  Modulateur PreGain : détermine le gain à appliquer au signal d’entrée.  Modulateur Drive : détermine la saturation à appliquer au signal.  Modulateur Tone : détermine la fréquence à laquelle le signal est filtré. En filtrant un signal déformé riche en harmoniques, on obtient un son plus doux légèrement moins râpeux.  Menu local Type : sélectionnez le type de distorsion à appliquer. Les modèles suivants sont disponibles : Growl, Bity et Nasty.  Growl : émule un amplificateur à lampe à deux niveaux semblable à celui que l’on retrouve dans le modèle Leslie 122, souvent utilisé avec un orgue Hammond B3.  Bity : émule le son d’un amplificateur de guitare blues (poussé).  Nasty : produit une distorsion dure qui convient à la création de sons très agressifs.56 Chapitre 3 Distorsion Overdrive L’effet Overdrive émule la distorsion générée par un transistor à effet de champ (FET), généralement utilisée dans les amplificateurs d’instruments et les générateurs d’effets. Lorsqu’ils sont saturés, les transistors à effet de champ génèrent une distorsion plus chaleureuse que les transistors bipolaires. Paramètres de l’effet Overdrive  Curseur et champ Drive : détermine la saturation du transistor.  Curseur et champ Tone : détermine la fréquence de coupure à laquelle le signal est filtré. En filtrant un signal déformé riche en harmoniques, on obtient un son plus doux légèrement moins râpeux.  Curseur et champ Output : détermine le volume de sortie. L’utilisation du module Overdrive tend à augmenter le niveau du signal original, mais vous pouvez compenser cela en diminuant le niveau de sortie. Chapitre 3 Distorsion 57 Phase Distortion L’effet Phase Distortion est basé sur une ligne de retard modulée, similaire à un effet de Chorus ou Flanger (pour en savoir plus sur ces effets, consultez le chapitre Modulation). En revanche, dans l’effet Phase Distortion, la durée du retard n’est pas modulée par un oscillateur basse fréquence (LFO), mais par une version à filtre passe-bas du signal d’entrée lui-même. Cela signifie que le signal module sa propre position de phase. Le signal d’entrée ne passe que par la ligne de retard et n’est affecté par aucun autre processus. Paramètres de l’effet Phase Distortion  Bouton Monitor : activez ce dernier pour n’entendre que le signal d’entrée ou désactivez-le pour entendre le signal mixé.  Champ et curseur circulaire Cutoff : détermine la fréquence de coupure du filtre passe-bas résonnant au travers duquel passe le signal d’entrée.  Champ et curseur circulaire Resonance : détermine la résonance du filtre passe-bas résonnant au travers duquel passe le signal d’entrée.  Curseur et champ Mix : ajuste le pourcentage de signal mixé soumis à l’effet par rapport au signal original.  Curseur et champ Max Modulation : détermine la durée du retard maximum.  Curseur et champ Intensity : détermine la modulation à appliquer au signal.  Menu local Phase Reverse (paramètre étendu) : choisissez On pour que les valeurs d’entrée positives réduisent la durée du retard sur le canal droit. Disponible uniquement pour les cas stéréo de l’effet Phase Distortion.Utilisation de l’effet Phase Distortion Le signal d’entrée ne passe que par la ligne de retard et n’est affecté par aucun autre processus. Le paramètre Mix mélange le signal soumis à l’effet avec le signal original. La durée du retard est modulée par un signal à chaîne latérale, en l’occurrence le signal d’entrée. Le signal d’entrée passe au travers d’un filtre passe-bas résonnant possédant une fréquence de coupure (Cutoff) dédiée et des commandes de résonance (Resonance). Vous pouvez écouter la chaîne latérale filtrée (et non le signal mixé) en actionnant le bouton Monitor. Pour définir la durée du retard maximum, utilisez le paramètre Max Modulation. La quantité de modulation elle-même est contrôlée par le champ Intensité. Sous les autres paramètres figure le paramètre Phase Reverse. Normalement, une valeur d’entrée positive donne un temps de retard plus long. En activant le paramètre Phase Reverse (Inversion de phase), les valeurs d’entrée positives engendrent une réduction du temps de retard sur le canal droit uniquement. Cette fonctionnalité est uniquement disponible dans les exemples stéréo de l’effet.4 59 4 Dynamique Vous pouvez utiliser les effets de dynamique pour contrôler le volume de vos données audio, donner plus d’intensité, de « punch », à vos pistes et projets et optimiser la qualité sonore de la lecture dans différentes situations. La plage dynamique d’un signal audio correspond à l’intervalle entre la partie la plus basse et la partie la plus forte du signal (en termes techniques, entre l’amplitude la plus faible et l’amplitude la plus élevée). Grâce aux effets de dynamique, vous pouvez ajuster la plage dynamique d’un fichier audio individuel, de plusieurs pistes ou de l’ensemble d’un projet, afin d’augmenter le volume perçu et de mettre en valeur les sons les plus importants sans pour autant rendre inaudibles les sons les plus doux. Les outils de dynamique sont les compresseurs, les limiteurs et les portes de bruit. Compresseurs Un compresseur fonctionne comme une commande de volume automatique, qui réduit ce volume dès qu’il dépasse un certain niveau, appelé seuil. Quel intérêt y a-t-il à réduire l’amplitude de la dynamique ? En coupant les sections les plus fortes du signal (appelées crêtes), le compresseur vous permet d’augmenter le niveau global de ce signal et ainsi d’amplifier le volume sonore perçu. L’intensité du son est alors renforcée, dans la mesure où les moments les plus forts prennent davantage de relief, tandis que les passages les plus doux restent audibles en arrière-plan. La compression a également pour effet de rendre le son plus vif, plus énergique, d’une part car les éléments transitoires sont mis en valeur (en fonction des réglages d’attaque et de relâchement, mais aussi parce que le volume maximal est plus rapidement atteint. Par ailleurs, la compression peut contribuer à améliorer la qualité sonore d’un projet lors de sa lecture dans différents environnements audio. Par exemple, la plage dynamique des haut-parleurs d’un téléviseur ou d’un autoradio est bien moindre que celle d’une salle de cinéma. La compression du mixage global permet d’amplifier et de clarifier le son lors d’une lecture basse fidélité.60 Chapitre 4 Dynamique Les compresseurs sont généralement utilisés sur des pistes vocales afin de mettre en valeur la voix dans le mixage global. Ils peuvent également être utilisés sur les pistes de musique et d’effets audio, mais rarement sur les pistes d’ambiance. Certains compresseurs, appelés compresseurs multibandes, sont capables de diviser le signal entrant en plusieurs bandes de fréquence, puis d’appliquer des réglages de compression différents à chacune de ces bandes. Cette démarche, généralement appliquée au mixage global du projet, permet d’obtenir un niveau optimal sans introduire d’effets de compression. Expandeurs Les expandeurs sont semblables aux compresseurs mais, lorsque le seuil fixé est atteint, ils amplifient le signal au lieu de le réduire. Leur rôle est donc de rendre le signal audio plus vivant. Limiteurs Les limiteurs (également appelés limiteurs de crête) fonctionnent de la même façon que les compresseurs, dans la mesure où ils réduisent le signal audio lorsque celui-ci atteint le seuil prédéfini. La différence est la suivante : alors qu’un compresseur réduit progressivement un signal dont le niveau est au-dessus du seuil, un limiteur ramène immédiatement un signal trop fort au niveau du seuil fixé. Le rôle principal d’un limiteur est d’éviter l’écrêtage tout en préservant le niveau maximal du signal global. Portes de bruit Les portes de bruit modifient le signal de façon contraire au traitement appliqué par les compresseurs ou les limiteurs. Alors qu’un compresseur réduit le niveau du signal lorsque celui-ci franchit le seuil prédéfini, une porte de bruit réduit le signal dès qu’il est inférieur à ce seuil. Ainsi, les sons les plus forts passent la porte sans être modifiés, alors que les sons plus faibles, tels que le bruit ambiant ou la chute d’une note tenue, sont éliminés. Les portes de bruit servent principalement à éliminer d’un signal audio les bruits parasites et les bourdonnements basse fréquence. Les sections suivantes décrivent les différents modules fournis avec Logic Studio.  « Adaptive Limiter » à la page 61  « Compressor » à la page 62  « DeEsser » à la page 66  « Ducker » à la page 68  « Enveloper » à la page 69  « Expander » à la page 71  « Limiter » à la page 73  « Multipressor » à la page 74  « Noise Gate » à la page 78  « Silver Compressor » à la page 80  « Silver Gate » à la page 81  « Surround Compressor » à la page 82Chapitre 4 Dynamique 61 Adaptive Limiter Le module Adaptive Limiter est un outil versatil qui permet de contrôler le volume sonore des signaux perçus. Il arrondit et lisse les crêtes du signal, produisant ainsi un effet similaire à celui d’un amplificateur analogique que l’on aurait poussé à l’extrême. Tout comme un amplificateur, il permet de colorer légèrement le son du signal. Vous pouvez utiliser l’Adaptive Limiter pour obtenir un gain maximal sans écrêtage (excédant 0 dBFS). L’Adaptive Limiter est généralement utilisé lors du mixage final, où il peut être placé après un compresseur (le module Multipressor, par exemple) et avant un contrôle de gain final et ce, afin de produire un mixage dont le volume sonore sera optimal. Grâce au module Adaptive Limiter, vous pouvez produire un mixage dont le volume sera plus fort que ce que vous pourriez obtenir en normalisant simplement le signal. Remarque : l’utilisation d’Adaptive Limiter ajoute un temps de latence lorsque le paramètre Lookahead est activé. Dans la plupart des cas, il est conseillé de faire appel à ce module pour le mixage et la mastérisation de pistes préalablement enregistrées, et non lors d’un enregistrement. Paramètres du module Adaptive Limiter  Potentiomètre Input Scale : permet de changer l’échelle du niveau d’entrée. Ce changement d’échelle est utile dans le cas de signaux d’entrée très forts ou au contraire très faibles, puisqu’il permet de ramener le niveau à l’intérieur de la plage dynamique la mieux adaptée au bon fonctionnement du potentiomètre Gain. En général, il ne doit jamais excéder 0 dBFS.  Potentiomètre Gain : définit l’importance du gain après le changement d’échelle du signal d’entrée.  Potentiomètre Out Ceiling : définit le niveau de sortie maximal, ou plafond, au-delà duquel le signal ne peut pas aller. 62 Chapitre 4 Dynamique Les compteurs Input (à gauche des boutons de contrôle) affichent les niveaux d’entrée en temps réel, à mesure que le fichier ou le projet est lu. Les compteurs Output affichent les niveaux de sortie, ce qui vous permet de voir les résultats du module Adaptive Limiter. Les deux champs Margin indiquent respectivement les niveaux les plus élevés d’entrée et de sortie (depuis le début de la lecture). Pour réinitialiser les champs Margin, cliquez simplement dessus. Paramètres étendus  Menu local Mode : vous permet de sélectionner le type de lissage des crêtes utilisé par l’Adaptive Limiter. Les options disponibles sont OptFit, avec laquelle la limitation du signal suit une courbe linéaire, ce qui autorise les crêtes de signal supérieures à 0 dB, et NoOver, qui évite les effets de distorsion depuis le matériel de sortie en s’assurant que le signal n’excède pas 0 dB.  Champ et curseur Lookahead : déterminent la portée de l’analyse effectuée par l’Adaptive Limiter sur le fichier à la recherche de crêtes.  Menu local Remove DC : sélectionnez On pour activer un filtre passe-haut chargé de supprimer le courant continu du signal. Ce courant continu peut être introduit par du matériel audio bas de gamme. Compressor Le module Compressor est conçu pour émuler le son et la réponse d’un compresseur (matériel) analogique professionnel. Il resserre vos données audio en réduisant les sons qui excèdent un certain niveau de seuil, atténuant ainsi la dynamique et augmentant le volume sonore global. La compression permet de mettre en valeur les moments clés d’une piste ou d’un mixage, tout en évitant que les passages les plus doux deviennent inaudibles. Avec l’égaliseur, il s’agit probablement de l’outil de traitement sonore le plus polyvalent et le plus répandu dans le domaine du mixage. Vous pouvez utiliser le module Compressor sur des pistes individuelles, y compris des pistes vocales, instrumentales et d’effets, ou bien sur l’intégralité du mixage. Dans la plupart des cas, vous devrez insérer directement le Compressor dans un canal.Chapitre 4 Dynamique 63 Paramètres du module Compressor  Curseur et champ Circuit Type : permettent de sélectionner le type de circuit émulé par le module Compressor. Les options disponibles sont Platinum, Classic A_R, Classic A_U, VCA, FET et Opto (optique).  Écran Gain Reduction : indique le degré de compression appliqué au fur et à mesure de la lecture des données audio.  Potentiomètre et champ Attack : déterminent le temps d’attaque (temps que met le compresseur à réagir lorsque le signal excède le seuil fixé).  Potentiomètre et champ Release : déterminent le temps de relâchement (temps que met le compresseur pour arrêter de réduire le signal une fois que celui-ci est repassé en dessous du seuil fixé).  Bouton Auto : lorsque ce bouton est sélectionné, le temps de relâchement s’ajuste de façon dynamique en fonction des données audio.  Écran Compression Curve : affiche la courbe de compression créée par les paramètres Ratio et Knee, avec le signal d’entrée en abscisse et le signal de sortie en ordonnée.  Curseur et champ Ratio : définissent le ratio de compression (selon lequel le signal est réduit lorsqu’il dépasse le seuil fixé).  Curseur et champ Knee : déterminent si le signal est compressé immédiatement ou de façon progressive lorsque son niveau est proche du seuil.  Définissent le point de seuil (qui détermine si le signal doit être légèrement compressé lorsque son niveau est tout juste inférieur au seuil).  Curseur et champ Compression Threshold : définissent le seuil pour le module Compressor (niveau au-delà duquel le signal est réduit).  Boutons Peak/RMS : activez l’un ou l’autre de ces boutons pour indiquer si le module Compressor doit analyser le signal à l’aide de la méthode Peak ou RMS lorsqu’il utilise le type de circuit Platinum.  Curseur et champ Gain : détermine le gain à appliquer au signal de sortie.  Menu local Gain : permet de sélectionner une valeur pour augmenter le niveau de sortie afin de compenser la baisse du volume causée par la compression. Les options possibles sont OFF, 0 dB et –12 dB.64 Chapitre 4 Dynamique  Curseur et champ Limiter Threshold : définissent le niveau de seuil du limiteur.  Bouton Limiter : active ou désactive le limiteur intégré. Paramètres étendus  Menu local Output Distortion : permet d’indiquer si l’écrêtage doit être appliqué au-dessus de 0 dB et de préciser le type d’écrêtage appliqué. Les valeurs possibles sont off, soft, hard et clip.  Curseur et champ Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide. Filtre d’entrée latérale  Menu local Activity : permet d’activer ou de désactiver l’entrée latérale du module Compressor ou d’indiquer si elle doit être en mode d’écoute. Les options possibles sont off, listen et on.  Menu local Mode : permet d’indiquer le type de filtre utilisé pour l’entrée latérale. Les options possibles sont BP (Band Pass, passe-bande), LP (Low Pass, passe-bas), HP (High Pass, passe-haut), ParEQ (égaliseur paramétrique) et HS (High Shelving, plateau d’aigus).  Curseur et champ Frequency : définissent la fréquence pour le filtre d’entrée latérale.  Curseur et champ Q : définissent la bande passante de la bande de fréquence affectée par le filtre d’entrée latérale.  Curseur et champ Gain : déterminent la quantité de gain appliquée au signal d’entrée latérale. Utilisation du module Compressor Les sections suivantes expliquent comment utiliser les principaux paramètres du module Compressor. Threshold et Ratio Les paramètres les plus importants du module Compressor sont Threshold et Ratio. Le paramètre Threshold correspond au niveau (en décibels) au-delà duquel le signal doit être réduit de la valeur définie par le paramètre Ratio. Étant donné que cette valeur Ratio correspond à un pourcentage du niveau global, la réduction du signal sera proportionnelle au dépassement du seuil. Par exemple, si le paramètre Threshold est défini sur –6 dB et le paramètre Ratio sur 4:1, une crête de –2 dB dans le signal (soit 4 dB de plus que le seuil fixé) est réduite de 3 dB, de sorte qu’elle se retrouve juste à 1 dB au-dessus du seuil ; en revanche, une crête de 6 dB (soit 4 dB au-dessus du seuil) sera réduite de 1 dB pour se retrouver à 2 dB au-dessus du seuil. L’échelle de dynamique est préservée mais les écarts entre les crêtes sont estompés. Chapitre 4 Dynamique 65 Attack et Release Après Threshold et Ratio, les autres paramètres les plus importants sont Attack et Release. Ils permettent de mettre en forme la réponse dynamique du module Compressor. Le paramètre Attack définit le délai qui s’écoule entre le moment où le volume des données audio dépasse le seuil fixé et celui où le module Compressor commence à réduire le signal. Pour bon nombre de sons, notamment les voix et les instrumentaux, l’attaque initiale est essentielle pour définir le son. Par conséquent, opter pour une valeur Attack plus élevée permet de s’assurer que l’attaque initiale ne sera pas modifiée. Pour maximiser le niveau d’un mixage global, attribuez une valeur plus faible au paramètre Attack afin que le module Compressor commence immédiatement à réduire le signal. De même, le paramètre Release contrôle la vitesse avec laquelle le module Compressor arrête de réduire le signal une fois qu’il repasse en dessous du seuil fixé. Si vous définissez une valeur Release plus élevée, la différence de dynamique sera plus subtile, alors qu’une valeur plus élevée est susceptible de rendre cette différence plus brusque. Un ajustement correct des paramètres Attack et Release peut permettre d’éviter le phénomène de « pompage », effet secondaire courant lié à la compression. Knee Le paramètre Knee atténue l’effet du Compressor en contrôlant si le signal est légèrement compressé lorsqu’il s’approche du seuil. Si vous attribuez au paramètre Knee une valeur proche de 0 (zéro), cela signifie que les niveaux juste en dessous du seuil ne seront pas compressés du tout (ratio 1:1), alors que les niveaux ayant atteint le seuil seront compressés en fonction de la valeur Ratio complète (4:1, 10:1 ou plus). C’est ce type de compression que les ingénieurs du son qualifient de « hard knee », car elle peut entraîner une transition brusque lorsque le signal atteint le seuil fixé. Si vous augmentez la valeur du paramètre Knee, un degré de compression est appliqué au signal à mesure qu’il se rapproche du seuil, d’où une transition bien plus subtile. On parle alors de compression « soft knee ». Le réglage du paramètre Knee permet de contrôler la forme de la compression autour du seuil, alors que les paramètres Threshold et Ratio contrôlent son intensité. Autres paramètres Puisque le module Compressor a pour rôle de réduire les niveaux, le volume global du signal de sortie se retrouve généralement plus bas que celui du signal d’entrée. Vous pouvez néanmoins ajuster ce niveau de sortie à l’aide du curseur Gain. Utilisez le paramètre Auto Gain pour compenser la réduction de gain engendrée par la compression (12 dB ou 0 dB). Auto Gain permet de définir le niveau du gain (amplification) sur une valeur égale à T—(T/R), où T correspond au seuil (Threshold) et R au ratio.66 Chapitre 4 Dynamique Le paramètre Gain Reduction Meter affiche le degré de compression appliqué pendant la lecture du signal. Il peut en effet s’avérer très pratique de regarder le niveau de compression de vos pistes et de vous assurer qu’elles ne font pas l’objet d’une compression trop importante. Lorsque vous utilisez le paramètre Platinum Circuit Type, le module Compressor peut analyser le signal à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes : Peak ou RMS (Root Mean Square). La méthode Peak est plus précise techniquement parlant, mais la méthode RMS fournit une indication plus poussée de la façon dont les gens percevront le signal. Lorsque vous utilisez le module Compressor simplement comme un limiteur, sélectionnez le bouton Peak. Si vous compressez des pistes individuelles, en particulier des pistes musicales, sélectionnez le bouton RMS. Si vous activez simultanément les options Auto Gain et RMS, le signal risque d’être saturé. Si vous entendez la moindre distorsion, désactivez l’option Auto Gain et réglez le curseur Gain jusqu’à ce que la distorsion ait disparu. DeEsser Le module DeEsser est un compresseur spécifique de fréquences, conçu pour compresser uniquement une bande de fréquence particulière au sein d’un signal audio complexe. Il permet d’éliminer les sifflantes (également appelées « sibilance ») présentes dans le signal. L’intérêt d’utiliser le DeEsser plutôt qu’un égaliseur pour couper les hautes fréquences est que ce module compresse le signal de façon dynamique et non de façon statique. Ainsi, lorsque aucune sibilance n’est détectée dans le signal, le son ne devient pas plus sombre pour autant. Le DeEsser se caractérise par des temps d’attaque et de relâchement extrêmement rapides. Lorsque vous utilisez le DeEsser, vous pouvez définir la plage de fréquences compressée (fréquence Suppressor) indépendamment de celle analysée (fréquence Detector). Ces deux plages apparaissent alors séparément dans la fenêtre DeEsser, ce qui permet de les comparer facilement. Le module DeEsser effectue une réduction du gain sur la plage de fréquences Suppressor jusqu’à ce que la fréquence Detector repasse en dessous du seuil fixé. DeEsser n’utilise pas de réseau de séparation des fréquences (cross-over utilisant des filtres passe-haut et passe-bas). Au lieu de cela, il soustrait la bande de fréquence isolée et ne modifie donc pas la courbe de la phase.Chapitre 4 Dynamique 67 Paramètres du module DeEsser Les paramètres Detector se trouvent sur le côté gauche de la fenêtre du DeEsser, les paramètres Suppressor sur le côté droit. La partie centrale contient les écrans Detector et Suppressor, ainsi que le curseur de lissage Smoothing. Section Detector  Potentiomètre Detector Frequency : définit la plage de fréquences analysée par DeEsser.  Potentiomètre Detector Sensitivity : définit le degré de réponse au signal d’entrée. Plus le ratio est élevé, plus la réponse du Detector est importante.  Niveau de seuil au-delà duquel la fréquence Suppressor est réduite.  Menu local Monitor : permet d’indiquer si l’élément à contrôler est le signal Detector filtré (Det.), le signal Suppressor filtré (Sup.) ou le son supprimé du signal d’entrée en réponse au paramètre Sensitivity (Sens.). Sélectionnez Off pour écouter le signal de sortie DeEsser. Section Suppressor  Potentiomètre Suppressor Frequency : indique quelle bande de fréquence est réduite lorsque le signal excède le seuil de sensibilité Detector.  Potentiomètre Strength : règle l’importance de la réduction de gain autour de la fréquence Suppressor. Section centrale  Écrans de fréquence Detector et Suppressor : l’écran du haut affiche la plage de fréquences Detector, l’écran du bas la plage de fréquences Suppressor (en Hz).  Curseur Smoothing : définit la vitesse de réaction des phases de début et de fin de réduction du gain. Le curseur Smoothing contrôle à la fois le temps d’attaque et le temps de relâchement (lors de leur utilisation par les compresseurs).68 Chapitre 4 Dynamique Ducker L’atténuation (« ducking » en anglais) est une technique courante utilisée dans la diffusion radio et télé : lorsque le présentateur parle pendant la musique, le volume de celle-ci est automatiquement réduit. Une fois l’annonce terminée, la musique reprend automatiquement son niveau de volume original. Le module Ducker offre un moyen simple d’effectuer ce processus. Il permet même de réduire le niveau musical avant que le présentateur ne parle (même s’il en résulte un léger temps de latence). Paramètres du module Ducker  Intensity : définit le niveau de réduction du volume (de la piste musicale, ce qui correspond en fait au signal de sortie).  Threshold : détermine le niveau minimal qu’un signal d’entrée latérale doit atteindre avant de commencer à réduire le niveau de sortie (du mixage musical), selon la valeur définie à l’aide du curseur Intensity. Si le niveau du signal d’entrée latérale n’atteint pas le seuil fixé, le volume de la piste (du mixage musical) reste inchangé.  Attack : contrôle la vitesse avec laquelle le volume est réduit. Si vous souhaitez que le signal (du mixage musical) soit légèrement atténué, réglez ce curseur sur une valeur élevée. Cette valeur contrôle également si le volume doit être réduit avant que le signal n’atteigne le seuil fixé (plus cela se produit tôt, plus le temps de latence introduit est important). Il convient de noter que cela ne fonctionne que si le signal d’atténuation n’a pas lieu « en direct » (autrement dit, le signal doit être un enregistrement existant) : Logic Prodoit en effet analyser le niveau du signal avant de le lire, afin d’anticiper quand débute l’atténuation.  Hold : détermine le temps pendant lequel le volume de la piste (du mixage musical) est réduit. Ce contrôle évite l’effet de broutement pouvant être provoqué par un niveau d’entrée latérale évoluant rapidement. Si le niveau d’entrée latérale dépasse très légèrement le seuil, au lieu de le dépasser nettement ou de rester en deçà, configurez le paramètre Hold sur une valeur élevée afin de compenser les réductions rapides du volume. Chapitre 4 Dynamique 69  Release : contrôle la vitesse à laquelle le volume revient à son niveau d’origine. Utilisez une valeur élevée si vous souhaitez que le volume du mixage musical remonte progressivement une fois l’annonce terminée. Utilisation du module Ducker Pour des raisons techniques, le module Ducker peut uniquement être inséré dans les canaux de sortie et de bus. Pour utiliser le module Ducker : 1 Insérez le module Ducker dans une bande de canal audio ou de bus. 2 Affectez à un bus toutes les sorties de piste devant être atténuées (concernées par la réduction dynamique du volume de mixage). 3 Sélectionnez le bus qui transporte le signal d’atténuation (vocal) via le menu Side Chain du module Ducker. Remarque : contrairement à tous les autres modules à entrée latérale, l’entrée latérale du Ducker est mixée avec le signal de sortie une fois qu’elle est passée par le module. Cela permet de garantir que le signal d’entrée latérale de l’atténuation (la voix off) sera entendu en sortie. 4 Ajustez les paramètres du module Ducker. Enveloper Le module Enveloper est un outil plutôt inhabituel qui permet de mettre en forme les éléments transitoires, c’est-à-dire les phases d’attaque et de relâchement d’un signal. Vous disposez ainsi d’une fonctionnalité unique grâce à laquelle vous pouvez mettre en forme un signal sonore et ainsi obtenir des résultats impressionnants, dont aucun autre effet de dynamique n’est capable. Paramètres du module Enveloper70 Chapitre 4 Dynamique Les commandes Gain et Time situées sur la gauche s’appliquent à la phase d’attaque du signal, tandis que ces mêmes commandes disponibles à droite concernent la phase de relâchement.  Curseur et champ Threshold : fixent le seuil au-delà duquel les niveaux d’attaque et de relâchement seront modifiés.  Curseur et champ Gain (Attack) : définissent le gain pour la phase d’attaque du signal. Lorsque le curseur est placé au centre (0), le signal reste inchangé.  Potentiomètre Time (Attack) : définit la durée de la période considérée comme la phase d’attaque à partir du début du signal.  Zone Display : affiche sous forme de graphique les courbes d’attaque et de relâchement appliquées au signal.  Potentiomètre Time (Release) : définit la durée de la période considérée comme la phase de relâchement du signal.  Curseur Gain (Release) : définit le gain appliqué à la phase de relâchement du signal. Lorsque le curseur est placé au centre (0), le signal reste inchangé.  Curseur Out Level : définit le niveau du signal de sortie.  Champ et curseur Lookahead : déterminent la portée de l’analyse effectuée par le module Enveloper sur le signal. Utilisation du module Enveloper Les paramètres les plus importants du module Enveloper sont les deux curseurs Gain, situés de chaque côté de la zone d’affichage centrale et qui dirigent les phases Attack (à gauche) et Release (à droite). Si vous augmentez la valeur Gain, la phase d’attaque ou de relâchement associée est amplifiée ; si vous réduisez la valeur Gain, la phase correspondante est atténuée. Par exemple, si vous amplifiez l’attaque, un son de batterie aura davantage de « mordant » et le son des cordes pincées (ou grattées) d’une guitare sera amplifié. Si au contraire vous coupez l’attaque, le volume des signaux percussifs augmentera de façon plus douce. Vous pouvez également désactiver le son de l’attaque, afin de la rendre virtuellement inaudible. Cet effet offre un autre avantage non négligeable, celui de masquer la mauvaise synchronisation des instruments d’accompagnement. Si vous amplifiez le relâchement, les effets de réverbération appliqués à la piste concernée deviennent également beaucoup plus intenses. Inversement, si vous atténuez la phase de relâchement, les pistes jusqu’alors noyées dans la réverbération bénéficient d’un son beaucoup plus vif. Ce traitement est particulièrement utile lorsque vous travaillez avec des boucles de batterie, mais ses applications ne se limitent pas à ce seul usage. Laissez parler votre imagination !Chapitre 4 Dynamique 71 Lorsque vous utilisez le module Enveloper, définissez le paramètre Threshold sur la valeur minimale et n’y touchez plus. Ce n’est que lorsque vous déciderez de remonter de façon significative la phase de relâchement, entraînant ainsi une forte augmentation du niveau de bruit de l’enregistrement original, que vous devrez remonter légèrement le curseur Threshold. De cette façon, le champ d’action du module Enveloper est limité pour que seule la partie utile du signal soit modifiée. Une augmentation ou une réduction drastique de la phase d’attaque ou de relâchement est susceptible de modifier le niveau global du signal. Cela peut être compensé en baissant le curseur Out Level. Les paramètres Time de l’attaque et du relâchement (en dessous de la zone d’affichage) vous permettent d’accéder aux intervalles temporels interprétés par le module comme correspondant aux phases d’attaque et de relâchement. En règle générale, des valeurs d’environ 20 ms pour l’attaque et 1500 ms pour le relâchement constituent un bon point de départ. Il vous suffit ensuite de les ajuster en fonction du type de signal que vous traitez. Le curseur Lookahead vous permet de définir la portée de l’analyse effectuée par le module Enveloper sur le signal en vue d’anticiper les événements à venir. Normalement, vous n’aurez pas besoin de faire appel à cette fonctionnalité, à part peut-être pour des signaux dont les éléments transitoires seraient très sensibles. Si toutefois vous étiez amené à lever le curseur Lookahead, vous devrez probablement ajuster le temps d’attaque en conséquence. Contrairement à un compresseur ou un expandeur, le module Enveloper agit indépendamment du niveau absolu du signal d’entrée, à condition que le curseur Threshold soit réglé sur la valeur la plus basse possible. Expander Le module Expander est semblable à un compresseur, à cette différence près qu’il amplifie la plage dynamique située au-dessus du niveau de seuil (au lieu de la réduire). Vous pouvez utiliser l’Expander pour apporter plus de vie et de fraîcheur à vos données audio, en particulier en accentuant les éléments transitoires des signaux faisant l’objet d’une compression importante. 72 Chapitre 4 Dynamique Paramètres du module Expander  Curseur et champ Threshold : définissent le niveau au-dessus duquel l’Expander accroît le signal.  Curseur et champ Ratio : définissent le ratio selon lequel le signal est augmenté lorsqu’il dépasse le seuil fixé.  Potentiomètre et champ Attack : déterminent le temps que met l’expandeur à réagir lorsque le signal excède le seuil fixé.  Potentiomètre et champ Release : déterminent le temps que met l’expandeur pour arrêter d’amplifier le signal une fois que celui-ci est repassé en dessous du seuil.  Curseur et champ Knee : indiquent si le signal doit être légèrement amplifié lorsque son niveau est tout juste inférieur au seuil.  Curseur et champ Gain : définit la quantité de gain de sortie.  Bouton Auto Gain : lorsqu’il est sélectionné, le bouton Auto Gain a pour rôle de compenser l’augmentation de gain produite par l’expansion.  Écran Expansion : affiche la courbe d’expansion appliquée au signal.  Boutons Peak/RMS : activez l’un ou l’autre de ces boutons pour indiquer si le module Expander doit utiliser la méthode Peak ou RMS pour analyser le signal. Étant donné que l’Expander est un véritable expandeur vers le haut (par opposition à un expandeur vers le bas qui augmente la plage dynamique en dessous du seuil), le curseur Ratio propose une gamme de valeurs comprises entre 1:1 et 0.5:1. Lorsque vous utilisez le module Expander avec l’option Auto Gain activée, le signal sonore paraît plus doux, même si le niveau de crête reste le même ; autrement dit, l’expandeur réduit le niveau « subjectif » du son. Si vous modifiez de façon radicale la dynamique d’un signal (en optant pour des valeurs Threshold et Ratio plus élevées), vous serez peut-être contraint de réduire le niveau de sortie à l’aide du curseur Gain pour éviter toute distorsion. Dans la plupart des cas, l’option Auto Gain ajuste le signal au niveau approprié.Chapitre 4 Dynamique 73 Limiter Le fonctionnement du module Limiter est très semblable à celui d’un compresseur, à cette différence fondamentale près : alors qu’un compresseur réduit progressivement le signal lorsque celui-ci excède le seuil fixé, un limiteur ramène toute crête trop élevée au niveau du seuil fixé, limitant ainsi de façon effective le signal à ce niveau. Le module Limiter est principalement utilisé comme outil de mastérisation. Paramètres du module Limiter  Compteur Gain Reduction : affiche l’importance de la limitation lors de la lecture du signal.  Curseur et champ Gain : détermine le gain à appliquer au signal d’entrée.  Champ et curseur Lookahead : déterminent la portée (en millisecondes) de l’analyse effectuée par le Limiter sur le signal audio.  Curseur et champ Release : déterminent le délai qui s’écoule entre le moment où le signal repasse en dessous du seuil et celui où le module Limiter arrête d’appliquer une limitation.  Potentiomètre et champ Output Level : définissent le niveau de sortie du signal.  Bouton Softknee : lorsque ce bouton est sélectionné, le signal n’est limité qu’à partir du moment où il atteint le seuil. Une fois le bouton activé, la transition vers la limitation intégrale n’est pas linéaire, produisant ainsi un effet plus doux, moins brusque, et réduisant les effets de distorsion qu’une limitation extrême est susceptible de générer. Le paramètre Lookahead permet au module Limiter d’anticiper les données audio, de façon à pouvoir réagir rapidement aux volumes de crêtes en ajustant la réduction appliquée. L’utilisation de ce paramètre provoque un temps de latence, mais celui-ci n’est pas perceptible lorsque vous employez le module Limiter comme outil de mastérisation sur des données préalablement enregistrées. Attribuez des valeurs plus élevées au paramètre Lookahead si vous souhaitez que l’effet de limitation soit appliqué avant que le niveau maximal soit atteint, créant ainsi une transition plus subtile.74 Chapitre 4 Dynamique Généralement, le module Limiter est le dernier outil à appliquer dans la chaîne de mastérisation d’un signal. Dans ce cas, il est utilisé pour augmenter le volume global du signal, de façon à ce qu’il atteigne le seuil de 0 dB mais ne le dépasse pas. Le module Limiter est conçu de telle sorte que, si les options Gain et Output Level sont toutes les deux définies sur 0 dB, il ne produit aucun effet (sur un signal normalisé). Si le signal doit être écrêté (ligne de gain rouge), le Limiter utilise ses réglages de base et réduit le niveau avant que l’écrêtage puisse se produire (en revanche, le Limiter ne peut pas « réparer » des données audio écrêtées lors de l’enregistrement). Multipressor Le module Multipressor (contraction de l’anglais « multi-band compressor » ou compresseur multibande) est un outil extrêmement polyvalent utilisé dans le domaine de la mastérisation audio. Il divise le signal entrant en différentes bandes de fréquence (entre une et quatre) et vous permet d’appliquer une compression à chacune de ces bandes de façon individuelle. Une fois la compression appliquée, les bandes sont regroupées en un signal de sortie unique. La compression séparée de différentes bandes de fréquence présente l’avantage suivant : vous pouvez appliquer une compression plus importante aux bandes qui le nécessitent, sans pour autant produire l’effet de « pompage » souvent lié aux compressions importantes. Grâce au Multipressor, vous pouvez appliquer des ratios de compression plus importants sur des bandes de fréquence spécifiques et obtenir ainsi un volume moyen plus élevé sans causer d’effets secondaires audibles. Une hausse du volume global peut entraîner une augmentation spectaculaire du bruit de fond existant. Chaque bande de fréquence fait l’objet d’une expansion vers le bas, qui vous permet de réduire ce bruit, voire même de le supprimer. L’expansion vers le bas vient en fait compléter le travail de la compression : alors que le compresseur réduit la plage dynamique des niveaux de volume les plus élevés, l’expandeur vers le bas accroît la plage dynamique des niveaux de volume les plus faibles. Avec l’expansion vers le bas, le niveau du signal est réduit lorsqu’il passe en dessous du seuil fixé. Cette fonctionnalité est semblable à une porte de bruit, mais au lieu de couper simplement le son, elle atténue progressivement le volume au moyen d’un ratio ajustable.Chapitre 4 Dynamique 75 Paramètres du module Multipressor Les paramètres présents dans la fenêtre Multipressor sont répartis en trois catégories principales : la section de l’écran graphique située sur la partie supérieure, l’ensemble de contrôles de chaque bande de fréquence sur la partie inférieure, et les paramètres de sortie situés à droite. Section de l’écran graphique  Écran Graphic : chaque bande de fréquence est représentée sous forme de graphique. L’importance du changement de gain à partir de 0 dB est illustrée sur le graphique par les barres bleues. Le numéro des bandes actives apparaît au centre de cette zone. Vous pouvez ajuster chaque bande de fréquence individuellement des façons suivantes :  Faites glisser la barre horizontale vers le haut ou vers le bas pour ajuster la compensation de gain de la bande concernée.  Faites glisser les bordures verticales vers la gauche ou vers la droite pour définir les fréquences de croisement de cette bande (ce qui a pour effet d’ajuster sa plage de fréquences).  Champs Crossover : définissent la fréquence de croisement entre deux bandes adjacentes.  Champs Gain Make-up : déterminent l’importance de la compensation de gain pour chaque bande.76 Chapitre 4 Dynamique Section des bandes de fréquence Juste en dessous de la zone graphique se trouvent des champs de valeur et d’autres paramètres qui permettent de contrôler chaque bande de fréquence :  Champs Compr Thrsh (abréviation de Compression Threshold) : définissent le seuil de compression de la bande sélectionnée. Si vous attribuez la valeur 0 dB à ce paramètre, la bande ne fera l’objet d’aucune compression.  Champs Compr Ratio (abréviation de Compression Ratio) : définissent le ratio de compression de la bande sélectionnée. Si vous attribuez la valeur 1:1 dB à ce paramètre, la bande ne fera l’objet d’aucune compression.  Champs Expnd Thrsh (abréviation d’Expansion Threshold) : définissent le seuil d’expansion de la bande sélectionnée. Si vous attribuez à ce paramètre sa valeur minimale (–50 dB), seuls les signaux passant en dessous de ce niveau feront l’objet d’une expansion.  Champs Expnd Ratio (abréviation d’Expansion Ratio) : définissent le ratio d’expansion de la bande sélectionnée.  Champs Expnd Reduct (abréviation d’Expansion Reduction) : définissent le degré d’expansion vers le bas pour la bande sélectionnée.  Champs Peak/RMS : entrez une valeur plus faible pour une détection des crêtes plus courte ou une valeur plus élevée pour une détection RMS (en millisecondes).  Champs Attack : déterminent le délai qui s’écoule (en millisecondes) entre le moment où le signal excède le seuil fixé et celui où la compression commence pour la bande sélectionnée.  Champs Release : déterminent le délai nécessaire (en millisecondes) entre le moment où le signal repasse en dessous du seuil fixé et celui où la compression s’arrête pour la bande sélectionnée.  Boutons Band on/off : à chaque bande correspond un bouton (numéroté de 1 à 4). Cliquez sur ce bouton pour activer la bande (il devient alors bleu clair et la bande apparaît dans la zone graphique au-dessus). Cliquez à nouveau sur le bouton pour désactiver la bande.  Boutons Bypass : activez ces boutons pour contourner la bande de fréquence sélectionnée.  Boutons Solo : activez ces boutons pour lancer la lecture solo de la bande de fréquence sélectionnée.  Level meters : la barre bleu clair sur la gauche indique le niveau d’entrée, la barre bleu foncé sur la droite indique le niveau de sortie. Faites glisser « l’encoche » triangulaire supérieure pour ajuster le seuil de compression (Compr Thrsh), puis procédez de la même manière avec l’encoche triangulaire inférieure pour ajuster le seuil d’expansion (Expnd Thrsh). Faites glisser les deux encoches pour les déplacer.Chapitre 4 Dynamique 77 Paramètres Output  Menu local Auto Gain : contrôle si le Multipressor définit le traitement global du signal sur 0 dB, augmentant ainsi le volume de sortie (On), ou s’il produit une compression plus « standard », suite à laquelle les bandes compressées sont atténuées en fonction du degré de réduction appliqué à la plage dynamique (Off).  Champ de valeur Lookahead : indique dans quelle mesure le processeur anticipe les données audio, afin de réagir au plus vite aux volumes de crêtes et garantir une transition en douceur.  Curseur Out Gain : définit le gain global en sortie.  Level meter : affiche le niveau de sortie global. Utilisation du module Multipressor Dans la zone graphique, les barres bleues représentent le changement de gain réel, et pas seulement la réduction de gain comme dans un compresseur standard. La valeur du changement de gain affiché correspond à la somme des éléments suivants : réduction de compression, réduction d’expansion, compensation de gain auto et compensation de gain. Paramètres de compression Les paramètres Compression Threshold et Compression Ratio constituent les éléments essentiels pour le contrôle de la compression. Dans la plupart des cas, les combinaisons les plus utiles de ces deux paramètres sont soit une valeur Compression Threshold faible avec une valeur Compression Ratio faible, soit une valeur Compression Threshold élevée avec une valeur Compression Ratio élevée. Paramètres d’expansion vers le bas Les paramètres Expansion Threshold, Expansion Ratio et Expansion Reduction constituent les éléments essentiels pour le contrôle de l’expansion vers le bas. Ils déterminent la force de l’expansion applicable à la plage que vous souhaitez étendre. Paramètres Peak/RMS, Attack et Release Le choix des paramètres Peak (0 ms, valeur minimale) et RMS (Root Meantime Square, 200 ms, valeur maximale) dépend du type de signal à compresser. Un réglage de détection Peak extrêmement bas est idéal pour la compression de crêtes courtes et abruptes de faible puissance, ce qui est très rare en musique. La méthode de détection RMS mesure la puissance des données audio au fil du temps et a donc une approche beaucoup plus musicale. Cela vient du fait que l’oreille humaine est plus réactive à la puissance globale d’un signal qu’à des crêtes isolées. Il est recommandé de définir ce réglage sur une position centrale pour la plupart des applications.78 Chapitre 4 Dynamique Paramètres de sortie Le curseur Out Gain détermine le niveau de sortie global. Attribuez des valeurs plus élevées au paramètre Lookahead lorsque les champs Peak/RMS ont eux aussi des valeurs élevées (davantage portées vers la méthode RMS). Lorsque la paramètre Auto Gain est sur On, il définit le traitement global sur 0 dB, augmentant ainsi le volume du signal de sortie. Noise Gate Le module Noise Gate est généralement utilisé pour supprimer les bruits indésirables audibles lorsque le niveau du signal audio est faible. Vous pouvez l’utiliser, entre autres, pour supprimer le bruit de fond, la diaphonie causée par d’autres sources de signal ou encore le bourdonnement perceptible lorsque le volume est bas. Voici comment fonctionne le Noise Gate : les signaux situés au-dessus du seuil fixé sont autorisés à passer sans être altérés, alors que les signaux situés en dessous de ce seuil sont réduits. Cela vous permet de supprimer les portions du signal dont le niveau est le plus faible tout en autorisant le passage des sections audio que vous souhaitez conserver. Paramètres du module Noise Gate Paramètres principaux  Curseur et champ Threshold : définissent le niveau (en décibels) en dessous duquel le signal doit être réduit.  Curseur et champ Reduction : déterminent le degré de réduction du signal.  Potentiomètre et champ Attack : déterminent le temps nécessaire pour que la porte soit entièrement ouverte à partir du moment où le signal excède le seuil fixé.  Potentiomètre et champ Hold : déterminent combien de temps la porte reste ouverte une fois que le signal est repassé en dessous du seuil.  Potentiomètre et champ Release : déterminent le temps nécessaire pour que la porte soit entièrement refermée une fois que le signal est repassé en dessous du seuil.Chapitre 4 Dynamique 79  Curseur et champ Hysteresis : définissent l’écart (en décibels) entre les valeurs de seuil qui entraînent l’ouverture et la fermeture de la porte, afin d’éviter que celle-ci ne s’ouvre ou ne se referme trop rapidement lorsque le signal d’entrée est proche du seuil.  Champ et curseur Lookahead : déterminent la portée (en millisecondes) de l’analyse effectuée par la porte de bruit sur le signal. Paramètres d’entrée latérale  Bouton Monitor : activez ce bouton pour afficher un aperçu du signal d’entrée latérale, y compris l’effet des filtres High Cut et Low Cut.  Curseur et champ High Cut : définissent la fréquence de coupure supérieure associée au signal d’entrée latérale.  Curseur et champ Low Cut : définissent la fréquence de coupure inférieure associée au signal d’entrée latérale. Lorsque aucune entrée latérale externe n’est sélectionnée, le signal d’entrée est utilisé comme entrée latérale. Utilisation du module Noise Gate Le plus souvent, régler le curseur Reduction sur la valeur la plus basse possible permet de s’assurer que les sons situés en dessous du seuil fixé seront intégralement supprimés. Si vous optez pour une valeur plus élevée, les sons faibles seront atténués mais ils seront toujours autorisés à passer. Vous pouvez également régler le curseur Reduction sur une valeur supérieure à 0 (zéro) afin d’amplifier le signal de 20 dB maximum. Cette solution est utile pour les effets d’atténuation. Les trois potentiomètres rotatifs Attack, Hold et Release permettent de modifier la réponse dynamique du Noise Gate. Si vous souhaitez que la porte s’ouvre très rapidement, par exemple pour les signaux percussifs tels que la batterie, réglez le potentiomètre Attack sur une valeur plus faible. Pour les autres sons (cordes, par exemple), dont le signal augmente plus progressivement, attribuez une valeur plus élevée au paramètre Attack afin d’obtenir un effet plus naturel. De même, lorsque vous utilisez des signaux dont le volume diminue progressivement ou ayant une queue de réverbération plus longue, réglez le potentiomètre Release sur une valeur plus élevée pour que le volume du signal augmente de façon naturelle. Le potentiomètre Hold détermine la durée minimale pendant laquelle la porte reste ouverte. Les changements brusques (appelés « broutement ») dus à une ouverture et une fermeture trop rapides du Noise Gate sont ainsi évités. 80 Chapitre 4 Dynamique Le curseur Hysteresis permet lui aussi d’éviter le broutement, sans qu’il soit nécessaire de définir une durée de maintien (Hold) minimale. Il vous permet de définir l’intervalle entre les valeurs de seuil d’ouverture et de fermeture du Noise Gate, ce qui est particulièrement utile lorsque le niveau du signal « oscille » autour du seuil, c’est-à-dire qu’il fluctue légèrement mais rapidement. Suite à ce phénomène, le Noise Gate ne cesse de s’activer et se désactiver, d’où cet effet de broutement indésirable. À l’aide du curseur Hysteresis, vous pouvez configurer le Noise Gate pour qu’il s’ouvre au niveau du seuil et qu’il reste ouvert tant que le niveau ne passe pas en dessous d’un autre niveau plus faible. Tant que l’écart entre ces deux valeurs est suffisamment important pour contenir le niveau fluctuant du signal entrant, le Noise Gate peut fonctionner sans provoquer de broutement. Cette valeur est toujours négative et, de manière générale, une valeur de 6 dB constitue une bonne base de départ. Parfois, il peut arriver que les niveaux du signal que vous souhaitez conserver et le niveau de bruit soient si proches qu’il est difficile de les isoler. Par exemple, si vous enregistrez un morceau de batterie et utilisez le Noise Gate pour isoler le son de la grosse caisse, il est fort possible que la charleston entraîne elle aussi l’ouverture de la porte. Pour résoudre ce genre de situation, vous pouvez utiliser les commandes Sidechain pour isoler le signal souhaité à l’aide des filtres High Cut et Low Cut. Pour utiliser les filtres Sidechain, cliquez sur le bouton Monitor pour activer le monitoring. Vous pouvez alors entendre l’impact des filtres High Cut et Low Cut sur le signal entrant. Faites glisser les curseurs High Cut et Low Cut pour régler, respectivement, les fréquences au-delà et en deça desquelles le signal doit être filtré. Ces filtres ne laissent passer que les crêtes de signal les plus élevées. Dans notre exemple, vous pourriez supprimer le signal de la charleston, dont la fréquence est plus élevée, à l’aide du filtre High Cut, puis autoriser le passage du signal de la grosse caisse. Pour définir plus facilement un niveau de seuil adapté, désactivez le monitoring. Silver Compressor Le module Silver Compressor est une version simplifiée du Compressor. Il possède moins de paramètres et nécessite un processeur moins puissant. Paramètres du module Silver CompressorChapitre 4 Dynamique 81  Écran Gain Reduction : indique le degré de compression appliqué au fur et à mesure de la lecture des données audio.  Curseur et champ Threshold : définissent le seuil associé au module Compressor (niveau au-delà duquel le signal est réduit).  Potentiomètre et champ Attack : déterminent le temps d’attaque (temps que met le compresseur à réagir lorsque le signal excède le seuil fixé).  Potentiomètre et champ Release : déterminent le temps de relâchement (temps que met le compresseur pour arrêter de réduire le signal une fois que celui-ci est repassé en dessous du seuil fixé).  Curseur et champ Ratio : définissent le ratio de compression (selon lequel le signal est réduit lorsqu’il dépasse le seuil fixé). Utilisation du module Silver Compressor Les paramètres du Silver Compressor fonctionnent de la même façon que ceux du Compressor. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Compressor » à la page 62. Silver Gate Le module Silver Gate est une version simplifiée du Noise Gate. Il possède moins de paramètres et nécessite un processeur moins puissant. Paramètres du module Silver Gate  Champ et curseur Lookahead : déterminent la portée (en millisecondes) de l’analyse effectuée par la porte de bruit sur le signal.  Curseur et champ Threshold : définissent le niveau (en décibels) en dessous duquel le signal doit être réduit.  Potentiomètre et champ Attack : déterminent le temps nécessaire pour que la porte soit entièrement ouverte à partir du moment où le signal excède le seuil fixé.  Potentiomètre et champ Hold : déterminent combien de temps la porte reste ouverte une fois que le signal est repassé en dessous du seuil.  Potentiomètre et champ Release : déterminent le temps nécessaire pour que la porte soit entièrement refermée une fois que le signal est repassé en dessous du seuil.Utilisation du module Silver Gate Les paramètres du Silver Gate fonctionnent de la même façon que ceux du Noise Gate. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Noise Gate » à la page 78. Surround Compressor Le module Surround Compressor, basé sur le Compressor, est particulièrement adapté à la compression de mixages surround complets. C’est une fois inséré dans une sortie surround ou sur des canaux et des bus transportant des données audio multicanal qu’il démontre toute son utilité. Vous pouvez ajuster le ratio de compression, le point de seuil, l’attaque et le relâchement des deux canaux principaux et du canal LFE. Ces trois canaux incluent un limiteur intégré. En outre, vous pouvez définir le seuil et le niveau de sortie de chaque canal de façon individuelle. Vous pouvez également relier les canaux en les assignant à l’un des trois groupes. Lorsque vous ajustez le seuil ou le paramètre de sortie de l’un des canaux assignés à un groupe, ce paramètre est ajusté de la même façon pour tous les canaux assignés à ce groupe. Paramètres du module Surround Compressor Le Surround Compressor se divise en trois sections : la section Link, située dans la partie supérieure, contient un ensemble de menus au moyen desquels vous pouvez assigner chaque canal à un groupe. La section Main contient les commandes communes à tous les canaux principaux, ainsi que les commandes de seuil et de sortie de chaque canal. La section LFE, située en bas à droite, contient des commandes distinctes, propres au canal LFE.Chapitre 4 Dynamique 83  Curseur et champ Circuit Type : permettent de sélectionner le type de circuit émulé par le module Compressor. Les options disponibles sont Platinum, Classic A_R, Classic A_U, VCA, FET et Opto (optique).  Menu local Detection : permettent d’indiquer si le Surround Compressor utilise la valeur maximale des différents signaux de détection (Max) ou bien la somme de tous ces signaux (Sum) pour déterminer si le signal est au-dessus ou en dessous du seuil. Section Link  Menus locaux Grp. (Group) : pour chaque canal, permettent d’indique si le canal fait partie du groupe A, B ou C ou s’il n’appartient à aucun groupe (–). Si vous déplacez le curseur Threshold ou Output Level d’un canal assigné à un groupe, les curseurs de tous les canaux assignés à ce groupe se déplacent également.  Boutons Byp (Bypass) : cliquez sur l’un de ces boutons pour contourner le canal associé. Section Main  Curseur et champ Ratio : définissent le ratio selon lequel le signal est réduit lorsqu’il dépasse le seuil fixé.  Potentiomètre Knee : déterminent si le signal est compressé immédiatement ou de façon progressive lorsque son niveau est proche du seuil.  Potentiomètre Attack : détermine le temps nécessaire pour parvenir à une compression intégrale à partir du moment où le signal excède le seuil.  Potentiomètre Release : détermine le temps nécessaire pour revenir à une compression nulle à partir du moment où le signal repasse en dessous du seuil.  Bouton Auto : lorsque ce bouton est sélectionné, le temps de relâchement s’ajuste de façon dynamique en fonction des données audio.  Bouton Limiter : active ou désactive la limitation pour les canaux principaux.  Potentiomètre Threshold : définit le seuil pris en compte par le limiteur sur les canaux principaux.  Curseurs Main Compressor Threshold : définissent le seuil (niveau au-delà duquel le signal est réduit) pour chaque canal.  Commandes Main Output Levels : définissent le niveau de sortie de chaque canal.84 Chapitre 4 Dynamique Section LFE  Curseur et champ Ratio : définissent le ratio de compression du canal LFE.  Potentiomètre Knee : définit le point de seuil du canal LFE.  Potentiomètre Attack : définit le temps d’attaque du canal LFE.  Potentiomètre Release : définit le temps de relâchement du canal LFE.  Bouton Auto : lorsque ce bouton est sélectionné, le temps de relâchement s’adapte automatiquement au signal audio.  Bouton Limiter : active ou désactive la limitation pour le canal LFE.  Potentiomètre Threshold : définit le seuil pris en compte par le limiteur sur le canal LFE. Utilisation du module Surround Compressor À l’aide des commandes Link, vous pouvez assigner chaque canal individuellement à l’un des trois groupes (A, B ou C). Lorsque vous ajustez le curseur Threshold ou Output Level de l’un des canaux assignés à un groupe, les curseurs de tous les canaux de ce groupe sont ajustés de la même façon. Par ailleurs, si vous cliquez sur le bouton Bypass d’un canal groupé, tous les canaux du groupe sont contournés. Vous pouvez provisoirement « libérer » un canal en appuyant sur les touches Commande et Option et en les maintenant enfoncées tout en déplaçant le curseur Threshold ou Output Level du canal en question. Lorsque vous déplacez l’un des curseurs sans appuyer sur les touches Commande-Option, les canaux bougent simultanément, en gardant leurs positions relatives. Cela vous permet de définir des réglages de seuil indépendants tout en conservant le lien de détection d’entrée latérale nécessaire pour obtenir une image surround stable.5 85 5 Égalisation L’égalisation (ou EQ, abréviation du terme anglais « Equalization ») vous permet de modeler le son de vos« données audio en modifiant le niveau de bandes de fréquences spécifiques. Il s’agit de l’un des effets audio les plus utilisés, que ce soit pour des projets musicaux ou lors d’un travail de postproduction vidéo. Vous pouvez utiliser l’égalisation pour modeler le son d’un fichier audio, d’une piste ou d’un projet en ajustant des fréquences ou des plages de fréquences spécifiques. Grâce à l’égalisation, vous pouvez apporter au son de vos projets des modifications plus ou moins flagrantes. Les effets d’égalisation incluent divers filtres monobandes et égaliseurs multibandes. Tous les effets d’égalisation utilisent des filtres dont le rôle est de permettre à certaines fréquences de passer sans être altérées, tandis que d’autres fréquences seront augmentées ou diminuées (on parle également d’amplification ou de réduction des fréquences). Un égaliseur peut servir d’outil global capable d’amplifier ou de réduire une plage de fréquences importante ; certains (en particulier les égaliseurs paramétriques et multibandes) peuvent être utilisés davantage pour un travail de précision. Égaliseurs monobandes Les effets d’égalisation les plus simples sont obtenus à l’aide d’égaliseurs monobandes, qui comprennent des égaliseurs coupe-haut et coupe-bas, passe-haut et passe-bas, à plateau et paramétriques.  Un égaliseur Low Cut (coupe-bas) atténue uniquement les fréquences inférieures à une fréquence donnée, appelée fréquence de coupure, d’un nombre fixe de décibels par octave, appelé pente. Un égaliseur High Cut (coupe-haut) atténue uniquement les fréquences supérieures à la fréquence de coupure, selon une pente fixe.  Un égaliseur Low Pass (passe-bas) atténue les fréquences supérieures à la fréquence de coupure, alors qu’un égaliseur High Pass (passe-haut) diminue les fréquences inférieures à cette fréquence de coupure. En outre, vous pouvez contrôler la pente du filtre (la vitesse avec laquelle les fréquences au-delà de la coupure sont atténuées) à l’aide du paramètre Order.86 Chapitre 5 Égalisation  Un égaliseur High ou Low Shelving (à plateau de graves ou d’aigus) vous permet de définir la fréquence de coupure et de contrôler le gain (degré d’amplification ou de réduction), vous autorisant ainsi à modifier la valeur de ce gain selon une valeur fixe et non en fonction d’une pente.  Un égaliseur paramétrique amplifie ou réduit toutes les fréquences proches de la fréquence centrale (qu’elles soient inférieures ou supérieures à cette dernière). Vous pouvez définir la fréquence centrale, ainsi que la bande passante ou Q, ce qui détermine l’étendue de la plage de fréquences affectée autour de la fréquence centrale. Égaliseurs multibandes Les égaliseurs multibandes vous permettent de contrôler un ensemble de filtres qui, réunis, couvrent une grande partie du spectre de fréquences. Sur les égaliseurs multibandes, vous pouvez définir la fréquence, la bande passante et le facteur Q de chaque bande de façon individuelle. Grâce à un égaliseur multibande (tel que le Channel EQ, le Fat EQ ou le Linear Phase EQ), vous pouvez modeler le son de toute source audio de façon très élaborée. Les égaliseurs multibandes sont tout aussi utiles pour mettre en forme le son d’une piste individuelle que pour modeler le son d’un mixage global. Les sections suivantes décrivent les différents effets fournis avec Logic Studio.  « Channel EQ » à la page 87  « DJ EQ » à la page 91  « Fat EQ » à la page 91  « Linear Phase EQ » à la page 93  « Match EQ » à la page 94  « Égaliseurs monobandes » à la page 100  « High Cut et Low Cut Filter » à la page 100  « High Pass et Low Pass Filter » à la page 100  « High Shelving et Low Shelving EQ » à la page 100  « Égaliseurs paramétriques » à la page 100  « Silver EQ » à la page 101Chapitre 5 Égalisation 87 Channel EQ Le module Channel EQ est un égaliseur multibande extrêmement polyvalent. Il dispose de huit bandes de fréquence, incluant des filtres High Pass et Low Pass, des filtres High Shelving et Low Shelving et quatre bandes paramétriques flexibles. Il comprend également un analyseur FFT (Transformée de Fourier rapide) intégré, grâce auquel vous pouvez visualiser la courbe de fréquence des données audio à modifier et ainsi déterminer quelles portions du spectre de fréquences doivent être amplifiées ou réduites. Le Channel EQ peut être utilisé de diverses façons : pour modeler le son de pistes ou de fichiers audio individuels ou bien pour modeler la tonalité d’un mix global. Grâce à ses commandes graphiques et à l’Analyzer, il est très facile d’observer le signal audio et d’y apporter des ajustements en temps réel. Paramètres du module Channel EQ Sur le côté gauche de la fenêtre Channel EQ se trouvent le bouton Gain et les paramètres de l’Analyzer, tandis que la partie centrale de la fenêtre renferme l’écran graphique et les paramètres permettant de modeler chaque bande de l’égaliseur.  Curseur et champ Master Gain : définissent le niveau de sortie du signal. Après avoir amplifié ou réduit des bandes de fréquence individuelles, vous pouvez utiliser le curseur Master Gain pour ajuster le niveau de sortie.  Bouton Analyzer : permet d’activer ou de désactiver l’Analyzer.  Bouton Pre/Post EQ : lorsque le mode Analyzer est activé, ce bouton détermine si l’Analyzer doit afficher la courbe de fréquence avant ou après application de l’égalisation.  Menu local Resolution : permet de sélectionner la résolution des échantillons pour l’Analyzer. Les options suivantes sont disponibles : une résolution faible (1024 points), moyenne (2048 points) ou élevée (4096 points). 88 Chapitre 5 Égalisation Section de l’écran graphique  Boutons Band on/off : boutons situés au-dessus de l’écran graphique. Le fait de cliquer sur un bouton a pour effet d’activer ou de désactiver la bande correspondante. Chaque bouton est associé à une icône qui indique quel type d’égaliseur il utilise :  La bande 1 correspond à un filtre High Pass.  La bande 2 correspond à un filtre Low Shelving.  Les bandes 3 à 6 correspondent à des filtres paramétriques en cloche.  La bande 7 correspond à un filtre High Shelving.  La bande 8 correspond à un filtre Low Pass.  Écran graphique : affiche la courbe de chaque bande de l’égaliseur. Vous pouvez ajuster la fréquence de chaque bande en la faisant glisser vers la gauche ou vers la droite dans la section de l’écran associée à la bande concernée, puis ajuster le gain de chaque bande (à l’exception des bandes 1 et 8) en faisant glisser celle-ci vers le haut ou vers le bas au sein de sa section. L’écran reflète immédiatement les modifications apportées. Section Parameter Sous l’écran graphique se trouvent les commandes qui, d’une part, indiquent les réglages propres à chaque bande, d’autre part, vous permettent d’ajuster ces réglages.  Champs Frequency : permettent d’ajuster la fréquence de chaque bande.  Champs Gain/Slope : permettent d’ajuster la quantité de gain pour chaque bande. Pour les bandes 1 et 8, cette quantité modifie la pente du filtre.  Champs Q : permettent d’ajuster le « facteur Q » ou la résonance de chaque bande (plage de fréquences affectée autour de la fréquence centrale). Le paramètre Q des bandes 1 et 8 n’a aucun effet lorsque la pente est définie sur 6 dB/oct. Lorsque le paramètre Q des bandes 3 à 6 est défini sur une valeur très élevée (comme 100), ces filtres n’affectent qu’une bande de fréquence très étroite et peuvent être utilisés comme filtres de rupture.  Bouton Link : active le couplage Gain-Q, qui ajuste automatiquement le facteur Q (bande passante) lorsque vous augmentez ou réduisez le gain sur l’une des bandes de l’égaliseur, afin de préserver la bande passante perçue de la courbe en cloche. Si vous réglez le paramètre Gain-Q-Couple sur strong, la bande passante perçue est presque entièrement conservée, alors que les réglages light et medium permettent quelques modifications lors de l’augmentation ou de la réduction du gain. Les réglages asymétriques entraînent un couplage plus fort pour les valeurs de gain négatives que pour les valeurs positives, par conséquent la bande passante perçue est mieux préservée lorsque vous réduisez le gain plutôt que lorsque vous l’amplifiez. Notez que si vous lancez l’automatisation du paramètre Q avec un réglage Gain-Q-Couple différent, les valeurs réelles du facteur Q seront différentes de celles constatées lors de l’enregistrement de l’automatisation.Chapitre 5 Égalisation 89  Menu local Analyzer Mode (paramètre étendu) : permet de sélectionner la méthode Peak ou RMS.  Curseur et champ Analyzer Decay (paramètre étendu) : permettent d’ajuster le taux de chute (en dB par seconde) de la courbe de l’Analyzer (chute de crête en mode Peak ou chute moyenne en mode RMS)  Menu local Gain-Q Couple Strength (paramètre étendu) : permet de sélectionner le degré de couplage Gain-Q. Utilisation du module Channel EQ L’utilisation du Channel EQ dépend de vos données audio et de ce que vous souhaitez faire. Néanmoins, voici un flux de travaux utile et applicable à bon nombre de situations : lorsque le Channel EQ est réglé sur une réponse plane (aucune fréquence amplifiée ou réduite), activez l’Analyzer et lancez la lecture des données audio tout en observant l’écran graphique pour voir quelles portions du spectre de fréquences présentent des crêtes fréquentes et quelles portions gardent toujours un niveau bas. Notez en particulier les moments où le signal subit une distorsion ou un écrêtage. Ensuite, à l’aide de l’écran graphique ou des commandes Parameter, ajustez les bandes de fréquences comme vous le souhaitez pour obtenir le son recherché. Vous pouvez atténuer les fréquences écrêtées afin de réduire ou d’éliminer la distorsion et amplifier les zones calmes pour obtenir un son plus marqué. Ajustez la fréquence centrale des bandes 2 à 7 pour affecter une fréquence spécifique (une que vous souhaitez amplifier, telle que la note fondamentale de la musique, ou une que vous souhaitez éliminer, comme le bourdonnement ou tout autre bruit indésirable) ; ensuite, rétrécissez le facteur Q de sorte que seule une plage de fréquences étroite soit affectée ou élargissez-le pour modifier une plage plus large. Dans l’écran graphique, chaque bande de l’égaliseur apparaît avec une couleur différente. Vous pouvez ajuster la fréquence d’une bande dans le graphique en la faisant glisser horizontalement. Faites glisser la bande verticalement pour ajuster sa quantité de gain (pour les bandes 1 et 8, les valeurs de pente peuvent uniquement être modifiées dans la zone de paramètres, au-dessus de l’écran graphique). Chaque bande possède un point de pivot, représenté par un petit cercle sur la courbe, au niveau de la fréquence de la bande ; vous pouvez ajuster le facteur Q ou la largeur de la bande en faisant glisser ce point de pivot verticalement. Vous pouvez également ajuster l’échelle de décibels de l’écran graphique en faisant glisser verticalement le bord gauche ou droit de l’écran (où figurent les valeurs dB) lorsque l’Analyzer n’est pas activé. Lorsqu’il est activé et que vous faites glisser le bord gauche, l’échelle de dB linéaire est ajustée ; si vous faites glisser le bord droit, c’est l’échelle de dB de l’analyseur qui est ajustée.90 Chapitre 5 Égalisation Pour augmenter la résolution d’affichage de la courbe d’égalisation dans la zone la plus intéressante, voisine de la ligne du zéro, faites glisser vers le haut l’échelle de dB située sur le côté gauche de l’écran graphique. Faites-la glisser vers le bas pour réduire la résolution. La plage globale est toujours de ±30, mais les valeurs faibles sont plus faciles à reconnaître. Lorsque vous travaillez avec le Channel EQ, vous pouvez désactiver toutes les bandes que vous n’utilisez pas pour modeler le son. Les bandes inactives n’utilisent pas du tout les ressources de l’ordinateur. Utilisation de l’Analyzer Lorsque vous activez l’Analyzer, le module Channel EQ affiche une courbe en temps réel de tous les composants de fréquence du signal à mesure que les données audio sont lues. Cette courbe est superposée aux courbes d’égalisation que vous définissez, à l’aide d’une transformée de Fourier rapide (FFT). La courbe de l’Analyzer utilise la même échelle que les courbes d’égalisation, ce qui vous permet de reconnaître les fréquences importantes au sein des données audio et d’utiliser les courbes d’égalisation pour amplifier ou réduire ces fréquences. Dès que l’Analyzer est activé, vous pouvez modifier le paramètre Analyzer Top, qui modifie la mise à l’échelle de l’analyseur FFT, sur le côté droit de l’écran graphique. La zone visible représente une plage dynamique de 60 dB mais, si vous cliquez dessus et la faites glisser verticalement en maintenant le bouton de la souris enfoncé, vous pouvez régler la valeur maximale entre +20 dB et 40 dB. L’affichage de l’Analyzer est toujours linéaire en dB. Lorsque vous choisissez un paramètre Resolution dans le menu, n’oubliez pas que plus la résolution est élevée, plus l’ordinateur sera sollicité. Une résolution élevée est par exemple nécessaire lorsque vous avez besoin de résultats fiables dans les très basses fréquences. Les bandes dérivées de l’analyse FFT sont divisées conformément au principe linéaire de fréquence, ce qui signifie qu’il y a davantage de bandes dans les octaves aiguës que dans les octaves graves. Remarque : l’analyseur FFT sollicite davantage les ressources de l’ordinateur. En fait, la quantité de ressources nécessaire augmente de façon significative avec des résolutions plus élevées. Il est donc recommandé de désactiver l’Analyzer ou de fermer la fenêtre du Channel EQ lorsque vous lisez ou enregistrez le projet, après avoir défini les paramètres d’égalisation souhaités. Ainsi, une partie des ressources de l’ordinateur seront libérées pour d’autres tâches.Chapitre 5 Égalisation 91 DJ EQ Le module DJ EQ associe des filtres High et Low Shelving, chacun doté d’une fréquence fixe, et un égaliseur paramétrique pour lequel vous pouvez ajuster les paramètres Frequency, Gain et Q-Factor. L’une des caractéristiques spécifiques du DJ EQ est qu’il permet de réduire le gain des filtres jusqu’à –30 dB. Paramètres du module DJ EQ  Champ et curseur High Shelf : déterminent la quantité de gain pour le filtre High Shelving.  Champ et curseur Frequency : déterminent la fréquence centrale de l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Q-Factor : déterminent la plage (bande passante) de l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Gain : déterminent la quantité de gain pour l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Low Shelf : déterminent la quantité de gain pour le filtre Low Shelving. Fat EQ Le module Fat EQ est un égaliseur multibande polyvalent pouvant posséder jusqu’à cinq bandes de fréquence individuelles. Vous pouvez utiliser le Fat EQ pour des pistes individuelles ou des mixages globaux. Le Fat EQ comprend un écran graphique illustrant les courbes d’égalisation, ainsi qu’un ensemble de paramètres pour chaque bande. Paramètres du module Fat EQ La partie principale de la fenêtre Fat EQ contient un écran graphique et une suite de sections renfermant les paramètres de chaque bande de fréquence. À droite de la section des paramètres figurent le curseur et le champ Master Gain. Section de l’écran graphique  Boutons Band Type : boutons situés au-dessus de l’écran graphique. Pour les bandes 1, 2, 4 et 5, cliquez sur l’une des paires de boutons pour sélectionner le type d’égaliseur associé à la bande correspondante.92 Chapitre 5 Égalisation  Pour la bande 1, cliquez sur le bouton de filtre High Pass ou Low Shelving.  Pour la bande 2, cliquez sur le bouton de filtre paramétrique ou Low Shelving.  La bande 3 agit toujours comme une bande d’égaliseur paramétrique (cliquez sur le bouton correspondant pour l’activer ou la désactiver).  Pour la bande 4, cliquez sur le bouton de filtre paramétrique ou High Shelving.  Pour la bande 5, cliquez sur le bouton de filtre Low Pass ou High Shelving.  Écran graphique : affiche la courbe d’égalisation de chaque bande de fréquence. Lorsque vous ajustez les réglages de chaque bande à l’aide des commandes de la section Parameter, l’écran reflète immédiatement les modifications apportées. Section Parameter Sous l’écran graphique se trouvent les commandes qui, d’une part, indiquent les réglages propres à chaque bande, d’autre part, vous permettent d’ajuster ces réglages.  Champs Frequency : déterminent la fréquence de chaque bande.  Potentiomètres Gain : déterminent la quantité de gain pour chaque bande.  Champs Q/Order : déterminent le facteur Q ou la bande passante de chaque bande (plage de fréquences affectée autour de la fréquence centrale). Pour les bandes 1 et 5, ces réglages modifient la pente du filtre.  Boutons Band on/off : cliquez sur un bouton numéroté pour activer ou désactiver la bande correspondante. Les bandes inactives n’utilisent pas du tout les ressources de l’ordinateur. Section Master Gain  Curseur et champ Master Gain : éléments situés à droite de la section Parameter qui définissent le niveau de sortie du signal. Après avoir amplifié ou réduit des bandes de fréquence, vous pouvez utiliser le curseur Master Gain pour ajuster le niveau de sortie. Utilisation du module Fat EQ Les icônes situées au-dessus de l’écran graphique vous permettent de changer de type d’égaliseur pour chaque bande, à l’exception de la bande 3, qui agit toujours comme un filtre en cloche intégralement paramétrique. Vous pouvez utiliser les commandes de la section Parameter pour régler la fréquence, le gain et le facteur Q de chaque bande, ainsi que pour activer ou désactiver chacune des bandes. Si vous optez pour des valeurs Q faibles, l’égaliseur couvre une plage de fréquences plus large, alors qu’avec des valeurs Q élevées, l’effet de la bande d’égalisation est limité à une plage de fréquences très étroite. N’oubliez pas que la valeur Q peut avoir un impact significatif sur le niveau d’audibilité de vos modifications :si vous travaillez avec une bande de fréquence étroite, vous devrez généralement l’amplifier ou la réduire de façon plus radicale pour constater une différence.Chapitre 5 Égalisation 93 Linear Phase EQ En apparence, le module de grande qualité Linear Phase EQ est très semblable au Channel EQ, puisqu’il partage avec lui les mêmes paramètres et la même disposition à huit bandes. Néanmoins, le Linear Phase EQ utilise une technologie sous-jacente différente, qui préserve intégralement la phase du signal audio (même lorsque vous appliquez les courbes d’égalisation les plus bizarres aux éléments transitoires les plus marqués). Le Linear Phase EQ nécessite davantage de ressources que le Channel EQ et introduit beaucoup plus de latence. Par conséquent, il est vivement recommandé d’utiliser ce module pour la mastérisation de données audio précédemment enregistrées. Ne l’utilisez pas pendant que vous jouez d’un instrument en direct, par exemple. La fonction de compensation de la latence fournie par Logic Pro peut également être utile lorsque vous utilisez ce module. Paramètres du module Linear Phase EQ Les paramètres du Linear Phase EQ sont les mêmes que ceux du Channel EQ. Pour en savoir plus sur les paramètres du module Channel EQ, reportez-vous à la section « Paramètres du module Channel EQ » à la page 87. Utilisation du module Linear Phase EQ Là encore, le fonctionnement du module Linear Phase EQ est semblable à celui du Channel EQ. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Menu local Gain-Q Couple Strength (paramètre étendu) : permet de sélectionner le degré de couplage Gain-Q. » à la page 89. Dans la mesure où les paramètres du Channel EQ et du Linear Phase EQ sont quasiment identiques, vous pouvez parfaitement copier les réglages de l’un pour les utiliser dans l’autre. Dans Logic Pro, si vous remplacez un effet Channel EQ par un effet Linear Phase EQ sur le même emplacement (et inversement), les réglages sont directement transférés vers le nouvel égaliseur. Il n’existe qu’une différence entre ces deux modules : le Linear Phase EQ utilise une quantité fixe de ressources de l’ordinateur, quel que soit le nombre de bandes actives.94 Chapitre 5 Égalisation Match EQ Le module Match EQ vous permet d’enregistrer le spectre de fréquences moyen d’un fichier audio sous la forme d’un modèle, puis d’appliquer ce modèle à votre projet de sorte que ce dernier adopte lui aussi le spectre du fichier d’origine. À l’aide du Match EQ, vous pouvez homogénéiser le son de différents morceaux que vous souhaitez inclure dans un album ou doter vos propres projets d’un « son de référence » tiré d’un enregistrement source. En plus d’adapter le spectre de fréquences du projet à celui de l’égaliseur du fichier d’origine, vous pouvez également modifier manuellement la courbe de filtre avant de l’appliquer à votre projet. Remarque : si Match EQ permet de faire correspondre la courbe de fréquences de deux signaux audio d’un point de vue acoustique, il n’intervient pas du tout sur leur dynamique. Paramètres du module Match EQ Partie gauche  Bouton Analyzer : active ou désactive la fonction Analyzer. Remarque : si vous désactivez l’Analyzer, vous libérez des ressources pour les autres applications.  Bouton Position : indique si l’Analyzer étudie le signal avant que la courbe de filtre soit appliquée (Pre) ou après (Post).  Menu local View : permet de choisir quelles informations apparaissent sur l’écran graphique. Les options suivantes sont disponibles :  Automatic : affiche automatiquement les informations relatives à la fonction en cours, déterminée par les boutons sélectionnés au-dessus de l’écran graphique.  Template : affiche la courbe de fréquence du fichier source identifié comme modèle (courbe affichée en rouge).  Current Material : affiche la courbe de fréquence des données audio identifiées comme étant le morceau actif (piste sur laquelle l’effet Match EQ est appliqué ou bien fichier ou modèle de réglages de module que vous avez chargé) ; cette courbe est affichée en vert.  Filter : affiche la courbe de filtre créée lors de l’homogénéisation du modèle et du morceau en cours (courbe affichée en jaune).Chapitre 5 Égalisation 95  Bouton Format : indique si l’Analyzer affiche les canaux audio au moyen de courbes distinctes (L&R pour les canaux stéréo, All Cha pour les canaux surround) ou s’il affiche le niveau maximal cumulé (LR Max pour les canaux stéréo, Cha Max pour les canaux surround).  Bouton Select : cliquez sur l’un de ces boutons pour contrôler si les modifications apportées à la courbe de filtre suite à son homogénéisation avec le morceau en cours doivent être appliquées uniquement au canal de gauche (L), au canal de droite (R) ou aux deux canaux (L+R).  Menu Select (non illustré) : lorsque vous utilisez une instance surround du module Match EQ, les boutons Select sont remplacés par un menu, à partir duquel vous pouvez sélectionner soit un canal individuel pour les modifications apportées à la courbe de filtre, soit l’ensemble des canaux (All).  Curseur Channel Link : affine les réglages définis à l’aide des boutons ou du menu Select. Si ce curseur est réglé sur 1.0, tous les canaux (gauche et droite pour des données stéréo, tous les canaux pour un fichier surround) sont représentés par une courbe d’égalisation commune. Si vous le réglez sur 0.0 (la valeur minimale), une courbe de filtre séparée est affichée pour chaque canal ; cette courbe peut être sélectionnée à l’aide des boutons ou du menu Select. Les réglages compris entre 0.0 et 1.0 vous permettent de fusionner ces valeurs, de sorte que les modifications que vous avez apportées aux courbes de filtre sont transférées vers chaque canal, en fonction du réglage défini. Remarque : les paramètres View, Select et Channel Link sont désactivés lorsque vous utilisez l’effet Match EQ sur un canal mono.  LFE Handling (paramètre étendu) : dans des instances Surround, les boutons d’option LFE Handling vous permettent de traiter ou de contourner le canal LFE. Section centrale  Écran graphique : affiche la courbe de filtre créée lors de l’homogénéisation du modèle et du morceau en cours. Vous pouvez modifier cette courbe de filtre (reportez-vous à la section « Modification de la courbe de filtre »).  Bouton Template Learn : cliquez sur ce bouton pour lancer le processus d’identification du spectre de fréquences du fichier source. Cliquez à nouveau dessus pour arrêter le processus.  Bouton Current Material Learn : cliquez sur ce bouton pour lancer le processus d’identification du spectre de fréquences du projet que vous souhaitez homogénéiser avec le fichier source. Cliquez à nouveau dessus pour arrêter le processus.  Bouton Current Material Match : homogénéise le spectre de fréquences du morceau en cours avec celui du fichier modèle (source).96 Chapitre 5 Égalisation Partie droite  Bouton Phase : détermine si le traitement modifie la phase du signal (Minimal) ou s’il en est empêché (Linear). Le réglage Linear augmente la latence, tandis que le réglage Minimal permet d’avoir des temps de latence moins importants.  Curseur et champ Apply : modifie l’effet de la courbe de filtre sur le signal. Les valeurs comprises entre 101 % et 200 % amplifient cet effet, les valeurs comprises entre 1 % et 99 % le réduisent et les valeurs comprises entre –1 % et –100 % inversent les crê- tes et les creux de la courbe de filtre. Une valeur de 100 % n’entraîne aucune modification de la courbe de filtre.  Curseur et champ Smoothing : détermine le degré de lissage de la courbe de filtre. Avec une valeur de 0.0, la courbe de filtre reste inchangée. Avec toute autre valeur, la courbe de filtre est lissée selon une bande passante constante, déterminée par la valeur définie en demi-tons. Par exemple, une valeur de 1.0 signifie que le lissage utilise une bande passante d’un demi-ton. Une valeur de 4.0 produit une bande passante de lissage de quatre demi-tons (une tierce majeure), une valeur de 12.0 produit une bande passante d’une octave, et ainsi de suite. Remarque : le lissage n’a pas d’incidence sur les modifications que vous apportez manuellement à la courbe de filtre.  Menu local Fade Extremes (paramètres étendus) : sélectionnez On pour lisser la courbe de filtre au niveau des extrêmes graves et aigus du spectre de fréquences. Utilisation du module Match EQ Le module Match EQ est un égaliseur qui analyse ou identifie le spectre de fréquences d’un signal audio, tel qu’un fichier audio, un signal d’entrée de piste ou un modèle. Vous pouvez également charger un fichier de réglages de module précédemment enregistré ou importer les réglages d’une autre instance Match EQ en faisant un copier-coller. Match EQ analyse le spectre de fréquences moyen du fichier source (le modèle) et de votre projet (le morceau en cours), puis il homogénéise les deux spectres, créant ainsi une courbe de filtre. Cette courbe de filtre adapte la réponse de fréquence du morceau en cours pour qu’elle corresponde à celle du modèle. Avant d’appliquer la courbe de filtre, vous pouvez la modifier en amplifiant ou en réduisant le nombre de fréquences de votre choix ou bien en inversant la courbe. L’analyseur vous permet d’effectuer une comparaison visuelle du spectre de fréquences du fichier source et celui de la courbe obtenue. Ainsi, il est beaucoup plus facile d’apporter manuellement des corrections sur des points spécifiques du spectre.Chapitre 5 Égalisation 97 Vous pouvez utiliser le Match EQ de différentes façons, selon ce que vous souhaitez faire et en fonction des données audio utilisées. En règle générale, il vous permet de faire ressembler le son de votre mix à celui d’un enregistrement existant (le vôtre ou celui d’un autre artiste). Voici un exemple d’utilisation courante que vous pouvez adapter à votre propre flux de travaux. Dans cet exemple, le spectre de fréquences d’un mix est adapté à celui d’un fichier audio source. Pour adapter l’égalisation d’un mix de projet à celle d’un fichier audio source : 1 Dans le projet que vous souhaitez adapter au fichier audio source, créez une instance Match EQ (en général avec une sortie 1-2). 2 Faites glisser le fichier audio source sur le bouton Template Learn. 3 Revenez au début de votre mix, cliquez sur Current Material Learn, puis lancez la lecture (du morceau en cours) du début jusqu’à la fin. 4 Une fois que la lecture est terminée, cliquez sur Current Material Match (cela désactive automatiquement le bouton Current Material Learn). Pour utiliser l’égalisation obtenue sur une piste : 1 Réglez la piste que vous souhaitez adapter sous la forme d’une entrée latérale au module Match EQ. 2 Cliquez sur le bouton Template Learn, lisez la piste audio source du début à la fin, puis cliquez à nouveau sur le bouton Template Learn. 3 Revenez au début de votre mix, cliquez sur Current Material Learn, puis lancez la lecture (du morceau en cours) du début jusqu’à la fin. 4 Une fois que la lecture est terminée, cliquez sur Current Material Match (cela désactive automatiquement le bouton Current Material Learn). Le Match EQ crée une courbe de filtre basée sur les différences entre le spectre du modèle et celui du morceau en cours. Cette courbe compense automatiquement les écarts de gain entre le modèle et le morceau en cours, d’où un résultat avec une courbe d’égalisation référencée sur 0 dB. Une courbe de réponse de filtre jaune apparaît dans l’écran graphique. Elle affiche le spectre moyen de votre mix alors qu’il approche (reflète) celui du fichier audio source. Vous pouvez également faire glisser un fichier audio sur le bouton Template Learn ou Current Material Learn, pour l’utiliser en tant que modèle ou que morceau en cours. Une barre de progression apparaît pendant que le module Match EQ analyse le fichier.98 Chapitre 5 Égalisation Le fait de cliquer sur l’un des boutons Learn tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou de cliquer dessus avec le bouton droit, si vous possédez une souris adaptée) ouvre un menu contextuel contenant diverses options applicables au spectre du modèle ou du morceau en cours. Vous pouvez notamment : effacer le spectre, le copier vers le Presse-papiers du Match EQ (accessible depuis n’importe quelle instance Match EQ du projet en cours), le coller depuis le Presse-papiers du Match EQ dans l’instance en cours, le charger à partir d’un fichier de réglages enregistré ou générer un spectre de fréquences pour un fichier audio que vous sélectionnez dans une zone de dialogue. Lorsque vous cliquez sur l’un des boutons Learn, le paramètre View est défini sur Automatic et l’écran graphique affiche la courbe de fréquence de la fonction correspondant au bouton sélectionné. Vous pouvez consulter n’importe quelle courbe de fréquence lorsque aucun fichier n’est en cours de traitement, il vous suffit de sélectionner l’une des autres options View. La courbe de filtre est automatiquement mise à jour chaque fois que le spectre d’un nouveau modèle ou du morceau en cours est identifié ou chargé, dès que le bouton Match est activé. Vous pouvez passer de la courbe de filtre adaptée (et éventuellement mise à l’échelle et/ou modifiée manuellement) à une réponse plane en activant ou en désactivant le bouton Match. Vous ne pouvez activer qu’un seul des boutons Learn à la fois. Ainsi, si le bouton Learn de la section Template est activé et que vous cliquez sur le bouton Learn de la section Current Material, l’analyse du fichier modèle s’interrompt, l’état en cours est utilisé comme modèle spectral et l’analyse de la piste (Current Material) commence. Remarque : chaque fois que vous homogénéisez deux signaux audio (que ce soit en chargeant/identifiant un nouveau spectre alors que le bouton Match est activé ou en activant le bouton Match après avoir chargé un nouveau spectre), toutes les modifications existantes apportées à la courbe de filtre sont ignorées et le paramètre Apply est défini sur 100 %. Par défaut, le curseur Apply est réglé sur 100 % lorsque vous identifiez la courbe de fréquence d’un signal audio. Dans bon nombre de cas, vous devrez légèrement la réduire pour éviter que des changements de spectre brusques se produisent dans votre mix. Il est également recommandé d’utiliser le curseur Smoothing pour faire varier les détails de spectre de la courbe d’égalisation générée.Chapitre 5 Égalisation 99 Modification de la courbe de filtre Vous pouvez modifier la courbe de filtre adaptée dans l’écran graphique, en cliquant où vous le souhaitez sur la courbe. Faites glisser le curseur horizontalement pour changer la fréquence de crête de la bande concernée (sur l’ensemble du spectre). Faites-le glisser verticalement pour ajuster le gain de cette bande (entre –24 et +24 dB). Pour ajuster le facteur Q, maintenez la touche Maj enfoncée et faites glisser le curseur verticalement. Maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser le curseur pour réinitialiser le gain sur 0 dB. À mesure que vous faites glisser le curseur, les valeurs en cours apparaissent dans un petit encadré à l’intérieur de l’écran graphique, ce qui vous permet de faire des ajustements précis directement dans le graphique. Remarque : si vous modifiez manuellement la courbe de filtre, vous pouvez restaurer sa forme initiale (ou plane) en appuyant sur Option et en cliquant sur l’arrière-plan de l’écran de l’analyseur. Si vous cliquez à nouveau sur l’arrière-plan en appuyant sur Option, la dernière courbe modifiée est restaurée. Le facteur Q du filtre est déterminé par la distance verticale entre le point où vous cliquez et la courbe. En cliquant directement sur la courbe, la valeur maximale du facteur Q, c’est-à-dire 10 (pour les filtres de rupture), est utilisée. Si vous cliquez au-dessus ou en dessous de la courbe, la valeur Q diminue. Plus vous cliquez loin de la courbe, plus la valeur sera faible (jusqu’à un minimum de 0.3). Les couleurs et les modes des échelles de décibels situées à gauche et à droite de l’écran sont automatiquement adaptés à la fonction active. Si l’analyseur est actif, l’échelle de gauche affiche le spectre moyen dans le signal, tandis que l’échelle de droite sert de référence pour les valeurs de crête de l’analyseur. Généralement, l’analyseur visualise une plage dynamique de 60 dB. Toutefois, vous pouvez décaler la plage affichée entre les valeurs extrêmes de +20 dB et –100 dB, en cliquant sur l’échelle et en la faisant glisser. Si la courbe de filtre obtenue est affichée, l’échelle de gauche (et celle de droite, si l’analyseur est inactif) affiche les valeurs de dB de la courbe avec une couleur appropriée. En cliquant sur l’une des échelles et en la faisant glisser, le gain global de la courbe de filtre est ajusté selon un intervalle compris entre –30 et +30 dB.100 Chapitre 5 Égalisation Égaliseurs monobandes La section ci-dessous décrit les différents effets disponibles dans le sous-menu Single Band. High Cut et Low Cut Filter Comme leur nom l’indique, le Low Cut Filter (filtre coupe-bas) atténue la plage de fréquences inférieure à la fréquence sélectionnée, tandis que le High Cut Filter atténue la plage supérieure à cette fréquence. Chacun possède un paramètre unique vous permettant de définir la fréquence de coupure. High Pass et Low Pass Filter Le High Pass Filter (filtre passe-haut) affecte la plage de fréquences inférieure à la fréquence définie. Le filtre laisse passer uniquement les fréquences supérieures à cette dernière. Vous pouvez utiliser le High Pass Filter pour éliminer les basses situées en dessous d’une fréquence donnée. Par opposition, le Low Pass Filter affecte la plage de fréquences supérieure à la fréquence sélectionnée. Les deux modules Filter possèdent les paramètres suivants :  Champ et curseur Frequency : définissent la fréquence de coupure.  Champ et curseur Order : définissent l’ordre de filtrage.  Champ et curseur Smoothing : permettent d’ajuster le degré de lissage (en millisecondes). High Shelving et Low Shelving EQ Le Low Shelving EQ affecte uniquement la plage de fréquences inférieure à la fréquence sélectionnée, tandis que le High Shelving EQ affecte uniquement la plage supérieure à celle-ci. Chacun est associé à un paramètre Gain, qui permet d’amplifier ou de réduire le niveau de la bande de fréquence sélectionnée, et à un paramètre Frequency, qui permet de définir la fréquence de coupure. Égaliseurs paramétriques Le module Parametric EQ est un simple filtre doté d’une fréquence centrale variable. Il peut être utilisé pour amplifier ou réduire toute bande de fréquence du spectre audio, soit avec une plage de fréquences étendue, soit sous la forme d’un filtre de rupture associé à une plage très étroite. Ainsi, une plage de fréquences symétrique de part et d’autre de la fréquence centrale est amplifiée ou réduite. Le module Parametric EQ comprend les paramètres suivants :  Champ et curseur Gain : définit la quantité de gain.  Champ et curseur Frequency : définissent la fréquence de coupure.  Champ et curseur Q-Factor : permettent d’ajuster le facteur Q (bande passante).Chapitre 5 Égalisation 101 Silver EQ Le module Silver EQ comporte trois bandes : un égaliseur High Shelving, un égaliseur paramétrique et un égaliseur Low Shelving. Vous pouvez ajuster les fréquences de coupure des égaliseurs High et Low Shelving ou ajuster la fréquence centrale, le gain et le facteur Q de l’égaliseur paramétrique. Paramètres du module Silver EQ  Champ et curseur High Frequency : définissent la fréquence de coupure pour l’égaliseur High Shelving.  Champ et curseur Frequency : déterminent la fréquence centrale de l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Q-Factor : permettent d’ajuster la plage (bande passante) de l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Gain : déterminent la quantité de gain pour l’égaliseur paramétrique.  Champ et curseur Low Frequency : définissent la fréquence de coupure pour l’égaliseur Low Shelving.102 Chapitre 5 Égalisation Plages de fréquences utilisées avec un égaliseur Tous les sons peuvent être classés dans l’une des trois plages de fréquences de base suivantes : les basses, les médiums et les aigus. Ces catégories peuvent elles-mêmes être divisées en basses graves, hauts et bas médiums et hauts et bas aigus. Le tableau ci-dessous décrit quelques-uns des sons faisant partie de chaque catégorie : Remarque : les fréquences indiquées pour chaque plage sont approximatives. La division du son en plages de fréquences présente un caractère quelque peu arbitraire et ne constitue qu’une indication d’ordre général. Nom Plage de fréquences Description Hauts aigus 8–20 kHz Inclut les sons de cymbale et les harmoniques d’instruments les plus aigus. Une légère augmentation des fréquences de cette plage permet d’apporter plus d’intensité et de présence. Aigus 5–8 kHz Cette plage correspond globalement à la commande de tonalité des aigus sur une chaîne stéréo. L’amplification des fréquences de cette plage permet d’augmenter la clarté et l’éclat musical. Bas aigus 2,5–5 kHz Inclut les harmoniques les plus aigus des voix et des instruments de musique. Cette plage est importante pour ajouter de la présence. Une amplification excessive peut conférer à la musique un son strident ou rauque. Hauts médiums 1,2–2,5 kHz Inclut les consonnes des voix et les harmoniques aigus des instruments de musique, en particulier des cuivres. Une amplification excessive de cette plage peut produire un son pincé et nasillard. Médiums 750 Hz–1,2 kHz Inclut les voyelles des voix et les harmoniques des instruments de musique qui créent la couleur tonale. Bas médiums 250–750 Hz Inclut les harmoniques fondamentales et graves des voix et des instruments de musique. Une égalisation minutieuse de chacune peut les empêcher d’entrer en concurrence. Une amplification excessive de cette plage peut donner lieu à un son brouillé et trouble ; une atténuation excessive peut au contraire générer un son trop clair. Basses 50–250 Hz Correspond globalement à la commande de tonalité des graves sur une chaîne stéréo. Inclut les fréquences fondamentales des voix et des instruments de musique. Une amplification excessive peut conférer à la musique un son caverneux et sourd. Basses graves 50 Hz et moins Également appelées sous-basses. Les sons de voix ou d’instruments de musique compris dans cette plage sont très rares. De nombreux effets sonores utilisés dans les films, tels que les explosions ou les tremblements de terre, en font partie.6 103 6 Filtre Outre les filtres des effets d’égaliseur, vous pouvez utiliser des filtres pour changer le caractère de vos données audio de façon habituelle ou plus insolite. Le sous-menu Filtre contient divers effets basés sur des filtres permettant de modifier de façon créative vos données audio, parmi lesquels des autofiltres, des banques de filtres, des vocoders, des effets wah-wah et une porte de bruit utilisant la fréquence plutôt que l’amplitude (volume) comme critère de sélection de la partie du signal autorisée à passer. Les sections suivantes décrivent les différents modules fournis avec Logic Studio.  « AutoFilter » à la page 104  « EVOC 20 Filterbank » à la page 108  « EVOC 20 TrackOscillator » à la page 112  « Fuzz-Wah » à la page 123  « Spectral Gate » à la page 125  « Autofilter Soundtrack Pro » à la page 127104 Chapitre 6 Filtre AutoFilter Le module AutoFilter est un effet de filtre polyvalent offrant plusieurs fonctions spécifiques. Vous pouvez l’utiliser pour créer des effets de synthétiseur analogique classique ou comme outil de conception sonore créatif. La fréquence de coupure du filtre peut être modulée de façon dynamique au moyen d’une enveloppe ADSR semblable à celle d’un synthétiseur et d’un oscillateur sub-audio. En outre, vous pouvez choisir parmi une variété de types et de pentes de filtres, contrôler le niveau de résonance, ajouter un effet de distorsion pour obtenir des sons plus agressifs et mélanger le signal sec d’origine avec le signal traité. Paramètres de l’AutoFilter Les zones principales de la fenêtre Autofilter incluent les sections Enveloppe, LFO, Filter et Distortion. Le contrôle Threshold général est situé dans l’angle supérieur gauche, tandis que les contrôles Output figurent dans la partie droite de la fenêtre. Curseur Seuil Définit la fréquence de coupure qui s’applique à l’enveloppe et à l’oscillateur sub-audio (LFO). Lorsque le niveau du signal d’entrée dépasse le seuil Threshold, l’enveloppe et l’oscillateur sub-audio sont redéclenchés. Le paramètre Threshold s’applique toujours à l’enveloppe. Il s’applique à l’oscillateur sub-audio uniquement si le bouton Retrigger est sélectionné. Section Enveloppe  Potentiomètre et champ Attack : définissent le temps d’attaque de l’enveloppe.  Potentiomètre et champ Decay : définissent le temps de chute de l’enveloppe.  Potentiomètre et champ Sustain : définissent le temps de maintien de l’enveloppe.  Potentiomètre et champ Release : définissent le temps de relâchement de l’enveloppe.  Potentiomètre et champ Dynamic : définissent l’intensité de la modulation appliquée par le signal d’entrée à la valeur crête de l’enveloppe.Chapitre 6 Filtre 105  Curseur et champ Cutoff Mod. : définissent l’intensité de l’effet du signal de contrôle sur la fréquence de coupure. Section LFO  Potentiomètres et champ Coarse/Fine Rate : utilisez conjointement ces paramètres pour définir la fréquence de l’oscillateur sub-audio (LFO). Déplacez le curseur Coarse pour définir la fréquence de l’oscillateur sub-audio en Hertz, puis utilisez le curseur Fine pour régler plus précisément la fréquence au 1/000ème de Hertz.  Bouton Beat Sync : lorsque ce bouton est sélectionné, l’oscillateur sub-audio est synchronisé sur le tempo du séquenceur.  Potentiomètre Phase : permet de décaler la relation de phase entre l’oscillateur sub-audio et le séquenceur lorsque l’option Beat Sync est active.  Potentiomètre Decay/Delay : indiquent le temps dont l’oscillateur sub-audio a besoin pour passer de 0 à sa valeur maximale.  Potentiomètre et champ Rate Mod. : définissent le taux de modulation de la fréquence de l’oscillateur sub-audio, indépendamment du niveau du signal d’entrée. Lorsque le signal d’entrée dépasse le seuil Threshold, la largeur de modulation de l’oscillateur sub-audio passe de 0 à la valeur entrée pour Rate Mod.  Potentiomètre et champ Stereo Phase : pour les instances stéréo de l’Autofilter, définissent les relations de phase des modulations de l’oscillateur sub-audio sur les deux canaux stéréo.  Curseur et champ Cutoff Mod. : définissent l’intensité de l’effet du signal de contrôle sur la fréquence de coupure.  Bouton Retrigger : lorsque ce bouton est sélectionné, la forme d’onde commence à 0 ° dès le dépassement du seuil Threshold.  Boutons Waveform : cliquez sur un des boutons pour définir le type de forme d’onde de l’oscillateur sub-audio.  Curseur et champ Pulse Width : permettent de mettre en forme la courbe de la forme d’onde sélectionnée. Section Filter  Potentiomètre Cutoff Freq. : définit la fréquence de coupure du filtre passe-bas.  Potentiomètre Resonance : définit la largeur de la bande de fréquences voisine de la fréquence de coupure qui est accentuée.  Curseur et champ Fatness : règlent l’effet de « grossissement » du son (renforcement des basses fréquences). Si vous définissez le paramètre Fatness sur sa valeur maximale, le réglage de la résonance n’aura aucun effet sur les fréquences situées en deçà de la fréquence de coupure.  Boutons State Variable Filter : cliquez sur un des boutons pour indiquer si le filtre est un filtre passe-haut (HP), passe-bande (BP) ou passe-bas (LP).106 Chapitre 6 Filtre  Boutons 4-Pole Lowpass Filter : cliquez sur un des boutons pour définir la pente du filtre passe-bas sur 6, 12, 18 ou 24 dB par octave. Section Distortion  Bouton Input : définit le niveau de la distorsion appliquée avant la section de filtre.  Bouton Output : définit le niveau de la distorsion appliquée après la section de filtre. Section Output  Curseur et champ Dry Signal : définissent la portion de signal d’origine (sec) ajoutée au signal filtré.  Curseur et champ Main Out : définissent le volume de sortie final de l’Autofilter. Utilisation de l’Autofilter La présente section fournit des informations complémentaires sur l’utilisation des paramètres de la fenêtre Autofilter. Paramètres Filtre Les paramètres les plus importants sont situés dans la partie droite de la fenêtre Autofilter. Le bouton Filter Cutoff détermine le point à partir duquel le filtre entre en action. Les fréquences plus élevées sont atténuées, tandis que les fréquences plus basses sont autorisées à passer. Le bouton Resonance contrôle la zone de fréquences voisine de la fréquence de coupure qui est accentuée. Si vous affectez une valeur suffisante au paramètre Resonance, le filtre lui-même commence à osciller à sa fréquence de coupure. Ce phénomène d’auto-oscillation commence avant que le paramètre Resonance ait atteint sa valeur maximale, tout comme pour les filtres d’un synthétiseur Minimoog. Si vous augmentez la valeur de la résonance, le filtre passe-bas provoque une chute des graves ; le signal se met à sonner « plus maigre ». Vous pouvez compenser ce phénomène en utilisant le curseur Fatness. Les paramètres Envelope et LFO permettent de moduler de façon dynamique la fréquence de coupure. Le paramètre Threshold figurant dans l’angle supérieur gauche de la fenêtre Autofilter s’applique aux deux sections et analyse le niveau du signal d’entrée. Si le niveau du signal d’entrée dépasse le seuil Threshold, l’enveloppe et l’oscillateur sub-audio (LFO) sont redéclenchés. Chapitre 6 Filtre 107 Paramètres d’enveloppe Lorsque le signal d’entrée dépasse le seuil Threshold, le signal de contrôle est déclenché à la valeur minimale. Après un délai dont la durée est déterminée par le paramètre Attack, le signal atteint son niveau maximum Il diminue ensuite pendant la durée définie par la valeur Decay, puis reste à un niveau constant pendant le laps de temps correspondant à la valeur Sustain. Une fois que le niveau du signal tombe en dessous de la valeur Threshold, il chute jusqu’à sa valeur minimale pendant la période déterminée par le paramètre Release. Si le signal d’entrée passe sous le niveau Threshold avant que le signal de contrôle ait atteint le niveau Sustain, la phase Release est déclenchée. Vous pouvez moduler la valeur crête de la section Envelope par le niveau du signal d’entrée en ajustant le paramètre Dynamic. Le curseur Cutoff Mod. détermine l’intensité de l’effet du signal de contrôle sur la fréquence de coupure. Paramètres LFO Vous pouvez définir la forme d’onde de l’oscillateur sub-audio (LFO) en cliquant sur un des boutons Waveform. Les options suivantes sont disponibles : dent de scie descendante (saw down), dent de scie ascendante (saw up), triangle, onde d’impulsions ou forme d’onde aléatoire (valeurs aléatoires, mode Sample & Hold). Une fois que vous avez sélectionné une forme d’onde, vous pouvez mettre en forme la courbe avec le curseur Pulsewidth. Les potentiomètres Coarse et Fine Frequency permettent de définir la fréquence de l’oscillateur sub-audio. Le potentiomètre Rate Mod. (Rate Modulation) contrôle la modulation de la fréquence de l’oscillateur LFO indépendamment du niveau du signal d’entrée. Si le signal d’entrée dépasse le niveau Threshold, la largeur de modulation de l’oscillateur passe de 0 à la valeur entrée pour Rate Mod. Vous pouvez également définir le temps nécessaire à l’exécution de ce processus en entrant la valeur souhaitée avec le potentiomètre Decay/Delay. Si le bouton Retrigger est activé, la forme d’onde commence à 0 ° dès que le seuil Threshold est dépassé. Pour les instances stéréo de l’AutoFilter, vous pouvez contrôler les relations de phase des modulations de l’oscillateur sub-audio sur les deux canaux stéréo au moyen du potentiomètre Stereo Phase. L’activation de l’option Beat Sync permet de synchroniser l’oscillateur sub-audio (LFO) sur le tempo du séquenceur. Les valeurs de vitesse sont exprimées en valeurs de mesure, de triolet ou autres. Elles sont déterminées par le potentiomètre Rate situé juste en regard du bouton Beat Sync. Utilisez Sync Phase pour décaler la relation de phase entre l’oscillateur sub-audio et le séquenceur. Paramètres de l’effet Distortion Les paramètres Distortion Input et Output permettent de contrôler individuellement la distorsion avant l’entrée et après la sortie. Même si ces deux modules de distorsion fonctionnent de la même façon, leur position respective sur le parcours du signal, respectivement avant et après le filtre, produit des sons très différents.108 Chapitre 6 Filtre Paramètres Output Le paramètre Dry Signal définit le niveau du signal d’effet (sec) qui est mélangé avec le signal traité. Le paramètre Main Out permet de réduire le volume de sortie (jusqu’à 50 dB), de façon à compenser l’augmentation de niveau due à l’utilisation d’effets de distorsion ou d’autres traitements. EVOC 20 Filterbank L’EVOC 20 FilterBank se compose de deux banques de filtres de formants, qui peuvent également être utilisées dans le module de vocoder EVOC 20 PolySynth de Logic Pro et MainStage. Le signal d’entrée traverse ces deux banques de filtres en parallèle. Chaque banque dispose de curseurs de volume pour dix bandes de fréquences, vous permettant de régler le volume de chaque bande indépendamment. En réglant un curseur sur sa valeur minimale, vous supprimez complètement les formants de la bande correspondante. Vous pouvez contrôler la position et la largeur des bandes de filtre au moyen des paramètres Formant Stretch et Formant Shift. En outre, vous avez également la possibilité de réaliser un fondu enchaîné entre les deux banques de filtres. Pour de plus amples informations sur les banques de filtres, reportez-vous à la section « Fonctionnement d’une banque de filtres » à la page 223. Paramètres de l’EVOC 20 FilterBank La fenêtre EVOC 20 FilterBank est divisée en trois sections principales : la section Formant Filter située au centre de la fenêtre, la section Modulation se trouvant dans la partie centrale inférieure et la section Output figurant sur le côté droit.Chapitre 6 Filtre 109 Section Formant Filter Les paramètres de cette section contrôlent les bandes de fréquences des deux banques de filtres : la banque de filtres A et la banque de filtres B.  Curseurs Frequency band : vous pouvez définir le volume de chaque bande de fréquences de la banque de filtres A à l’aide des curseurs supérieurs (bleus) et paramétrer le volume de chaque bande de fréquences de la banque de filtres B au moyen des curseurs inférieurs (verts). Vous pouvez facilement créer des courbes complexes en faisant glisser horizontalement une des lignes de curseurs. Cette méthode permet de modifier rapidement et facilement plusieurs bandes de fréquences.  Barre et champs de fréquences : la barre bleue située au-dessus de la ligne supérieure de curseurs contrôle l’ensemble de la plage de fréquences des deux banques de filtres. Faites glisser la barre pour déplacer toute la plage de fréquences, l’extrémité gauche pour déplacer uniquement les fréquences inférieures (entre 75 et 750 Hz) ou bien encore l’extrémité droite pour déplacer uniquement les fréquences supérieures (entre 800 et 8000 Hz). Vous pouvez également modifier les valeurs numériques directement au-dessus de la barre (entre 80 et 8 000 Hz).  Potentiomètre Formant Shift : déplace toutes les bandes des deux banques de filtres vers le haut ou le bas de la plage de fréquences. Vous pouvez passer directement aux valeurs –0,5, –1, 0,+0,5 or +1,0 en cliquant sur l’une d’elles sur le bord du potentiomètre.  Champ de valeur Bands : définit le nombre de bandes de fréquences dans chaque banque de filtres. Les valeurs possibles sont comprises entre 5 et 20 bandes. Remarque : l’augmentation du nombre de bandes augmente également la charge du processeur.  Bouton Lowest : détermine si la bande la plus basse de chaque banque de filtres fonctionne comme un filtre passe-bas ou passe-bande.  Potentiomètre Resonance : contrôle le caractère sonore de base des deux banques de filtres. L’augmentation de la valeur Resonance accentue les fréquences moyennes de chaque bande. Des réglages faibles donnent un caractère plus doux, tandis que des réglages élevés donnent un caractère plus abrupt.110 Chapitre 6 Filtre  Potentiomètre Boost A : définit l’amplitude de l’amplification (ou de l’atténuation) appliquée aux bandes de fréquences de la banque de filtres A. La plage est ±20 dB. Cela permet de compenser la réduction de volume causée par la baisse du niveau d’une ou de plusieurs bandes. Boost est aussi très pratique pour régler les niveaux des deux banques de filtres l’une par rapport à l’autre, de façon à ce que l’utilisation de Fade A/B (voir ci-dessous) entraîne uniquement un changement de couleur sonore, mais pas un changement de niveau.  Bouton Highest : détermine si la bande la plus haute de chaque banque de filtres fonctionne comme un filtre passe-haut ou passe-bande.  Menu local Slope : détermine la valeur de la pente qui va être appliquée à tous les filtres des deux banques. Valeurs possibles : 1 (atténuation du filtre de 6 dB/oct.) et 2 (atténuation du filtre de 12 dB/oct.). 1 sonne plus doux, 2 sonne plus serré.  Potentiomètre Boost B : définit l’amplitude de l’amplification (ou de l’atténuation) appliquée aux bandes de fréquences de la banque de filtres B. Valeurs possibles : ±20 dB. Cela permet de compenser la réduction de volume causée par la baisse du niveau d’une ou de plusieurs bandes.  Curseur Fade AB : applique un fondu enchaîné entre les banques de filtres A et B. S’il est en position haute (0 %), seule la banque A est audible, tandis que s’il est en position basse (100 %), seule la banque B est audible. Lorsque le curseur est en position intermédiaire (50 %), les banques sont mélangées de façon égale. Section Modulation Les paramètres de cette section contrôlent les oscillateurs sub-audio (LFO) qui modulent respectivement les paramètres Formant Shift et Fade A/B de la section Formant Filter. Les paramètres LFO Shift situés sur la gauche modulent le paramètre Formant Shift des bandes de filtre, tandis que les paramètres LFO Fade figurant sur la droite modulent le paramètre Fade AB.  Curseur LFO Shift Intensity : définit l’intensité de la modulation appliquée par l’oscillateur sub-audio (LFO) au paramètre Formant Shift.  Potentiomètre LFO Shift Rate : définit la vitesse de modulation du paramètre Formant Shift. Les valeurs situées à gauche du centre sont synchronisées sur le tempo et exprimées en mesures et d’autres valeurs musicales, tandis que les valeurs situées à droite du centre sont des valeurs libres, exprimées en Hertz.Chapitre 6 Filtre 111  Boutons Waveform : sélectionnez les formes d’onde utilisées respectivement par les paramètres d’oscillateurs sub-audio LFO Shift et LFO Fade. Du haut vers le bas, les formes d’onde disponibles sont les suivantes : triangle, dent de scie (sawtooth) descendante ou montante, dent de scie carrée montante ou descendante autour de zéro (bipolaire), dent de scie carrée montante à partir de zéro (unipolaire), mode « sample and hold » (forme d’onde aléatoire par palier) et forme d’onde « sample and hold » lissée.  Curseur LFO Fade Intensity : définit l’intensité de la modulation appliquée par l’oscillateur sub-audio (LFO) au paramètre Fade AB.  Potentiomètre LFO Fade Rate : définit la vitesse de modulation du paramètre Fade AB. Les valeurs situées à gauche du centre sont synchronisées sur le tempo et exprimées en mesures et d’autres valeurs musicales, tandis que les valeurs situées à droite du centre sont des valeurs libres, exprimées en Hertz. ? Astuce : les modulations LFO Formant Shift et Fade sont à la base des sons les plus extraordinaires de l’EVOC 20 Filterbank : veillez à configurer des courbes de filtre complètement différentes ou complémentaires dans les deux banques de filtres. Vous avez la possibilité d’utiliser un enregistrement rythmique, tel qu’une boucle de batterie, comme signal d’entrée et de choisir des modulations synchronisées sur le tempo avec des vitesses (Rates) différentes pour chaque oscillateur sub-audio. Vous pouvez ensuite essayer le module Tape Delay synchronisé sur le tempo après l’EVOC 20 FilterBank, afin d’obtenir des rythmes uniques. Section Output112 Chapitre 6 Filtre Les paramètres de cette section contrôlent la sortie générale de l’EVOC 20 FilterBank.  Bouton Overdrive : permet d’activer ou de désactiver le circuit d’overdrive. Remarque : pour entendre l’effet d’overdrive, vous devrez peut-être augmenter le niveau d’une ou des deux banques de filtres.  Curseur Level : définit le niveau du signal de sortie. Menu local Stereo Mode : définit le mode d’entrée/sortie de l’EVOC 20 FilterBank. Choix possibles : m/s (entrée mono vers sortie stéréo) et s/s (entrée stéréo vers sortie stéréo). Définissez Stereo Mode sur m/s si le signal d’entrée est monophonique et sur s/s si le signal d’entrée est stéréophonique. En mode s/s, les canaux stéréo gauche et droit sont traités par des banques de filtres séparées. Lorsque vous utilisez le mode m/s sur un signal d’entrée stéréo, le signal est d’abord réduit en mono avant de passer par les banques de filtres.  Potentiomètre Stereo Width : contrôle la répartition des signaux de sortie des bandes de filtre dans l’image stéréo.  Lorsqu’il est positionné à gauche, la sortie de toutes les bandes est centrée.  Lorsqu’il est en position centrale, la sortie de toutes les bandes passe de gauche à droite.  Lorsqu’il est positionné à droite, la sortie des bandes est répartie de façon égale sur les canaux gauche et droit. Le mode stéréo/stéréo (s/s) utilise une banque de filtres A/B par canal. Le positionnement des bandes de fréquences correspond à ce qui a été indiqué ci-dessus, mais les bandes de chaque banque de filtres se déplacent dans des directions opposées, de gauche à droite. EVOC 20 TrackOscillator L’EVOC 20 TrackOscillator est un vocoder équipé d’un oscillateur de suivi de la hauteur tonale (pitch tracking oscillator) monophonique. L’oscillateur de suivi permet à l’EVOC 20 TrackOscillator de contrôler la hauteur tonale d’un signal d’entrée monophonique. Par exemple, si ce signal est une mélodie chantée, chaque hauteur de note chantée sera contrôlée et restituée par le moteur de synthèse. L’EVOC 20 TrackOscillator comporte deux banques de filtres de formants : Analysis et Synthesis. Chacune dispose de plusieurs paramètres d’entrée (configurables). Vous pouvez utiliser la piste dans laquelle l’EVOC est inséré comme source du signal Analysis ou employer une autre piste audio comme source d’entrée via une entrée latérale (Side Chain). La source Synthesis peut être la piste dans laquelle l’EVOC est inséré, une autre piste audio ou l’oscillateur de suivi. Chaque bande de fréquences Analysis comporte un suiveur d’enveloppe (« envelope follower ») qui contrôle le niveau de cette bande, de façon à ce qu’elle puisse être remodelée plus précisément. Chapitre 6 Filtre 113 Le parcours du signal de l’EVOC 20 TrackOscillator est présenté dans le schéma de principe à la page 240. ? Astuce : pour assurer un suivi correct de la hauteur tonale, il est essentiel d’utiliser un signal monophonique (sans superposition de hauteurs) le moins traité possible. Évitez absolument d’utiliser un signal comportant des bruits de fond. Par exemple, l’utilisation d’un signal traité avec même un léger effet de réverbération donnera des résultats plutôt étranges (et vraisemblablement indésirables). Des résultats encore plus étranges seront obtenus lorsqu’un signal sans hauteur tonale audible (tel qu’une boucle de batterie) est utilisé. Toutefois, il se peut que dans certains cas ce soit le résultat recherché. L’EVOC 20 TrackOscillator ne se limite pas à des effets de suivi de la hauteur tonale. Il peut aussi agir sur un signal par lui-même, ce qui est très utile pour obtenir des effets de filtre inhabituels. Essayez cette fonctionnalité avec différents réglages des param- ètres Resonance, Formant Shift et Formant Stretch. Comme les deux signaux d’entrée d’analyse et de synthèse sont disponibles, vous pouvez même « vocoder », par exemple, un orchestre avec des bruits de train. (Pour plus d’informations sur les vocoders, consultez « Vocoder : Fondamentaux » à la page 222. Paramètres de l’EVOC 20 TrackOscillator La fenêtre de l’EVOC 20 TrackOscillator est divisée en différentes sections, de gauche à droite : Analysis In, Synthesis In, Tracking Oscillator, Formant Filter, LFO, U/V Detection et Output.114 Chapitre 6 Filtre Section Analysis In Les paramètres de cette section contrôlent divers aspects du signal d’analyse.  Potentiomètre Attack : détermine la vitesse à laquelle chaque suiveur d’enveloppe (envelope follower) couplé à chaque bande de filtre Analysis réagit aux signaux montants. Des temps d’Attack plus longs donneront une réponse plus lente du suivi aux transitoires du signal d’entrée d’analyse. Remarque : un temps d’attaque (Attack) long sur des signaux d’entrée de type percussif (par exemple, des mots scandés ou un morceau de charleston) produira un effet de vocoder moins articulé. Il convient de définir le paramètre Attack sur une valeur la plus faible possible pour obtenir une articulation précise.  Potentiomètre Release : détermine la vitesse à laquelle chaque suiveur d’enveloppe (envelope follower) couplé à chaque bande de filtre Analysis réagit aux signaux descendants. Des temps de relâchement (Release) plus longs prolongeront les transitoires du son du signal d’entrée Analysis à la sortie du vocoder. Remarque : un temps de relâchement (Release) long sur des signaux d’entrée de type percussif produira un effet de vocoder moins articulé. Des temps Release trop courts donneront des sons de vocoder bruts et granuleux. Des valeurs Release comprises entre 8 et 10 ms représentent un bon point de départ.  Bouton Freeze : lorsque ce bouton est sélectionné, le spectre du son actuellement analysé est maintenu indéfiniment. Cela permet de capturer une caractéristique particulière du signal source, qui sera ensuite imposée comme forme de filtre complexe avec sustain sur la section Synthesis. Lorsque le bouton Freeze est sélectionné, la banque de filtres Analysis ignore la source d’entrée et les paramètres Attack et Release n’ont aucun effet. Ainsi, si vous utilisez une suite de mots parlés comme source, le paramètre Freeze pourra capturer la phase d’attaque ou de fin d’un mot particulier (par exemple, le son d’une voyelle).Chapitre 6 Filtre 115 Le paramètre Freeze peut également être utilisé pour compenser l’incapacité de certains chanteurs à tenir longtemps une note sans reprendre leur souffle. Si le signal Synthesis doit être tenu, alors que le signal source Analysis ne l’est pas, le paramètre Freeze peut servir à bloquer les niveaux actuels du formant (d’une note chantée), même pendant des interruptions de la partie vocale, comme il y en a entre les mots d’une phrase vocale.  Menu local Analysis In : définit le signal source Analysis. Les options suivantes sont disponibles :  Track : définit la piste audio dans laquelle l’EVOC 20 TrackOscillator est inséré en tant que signal Analysis.  Side Chain : définit l’entrée latérale (une autre piste audio) comme signal Analysis. Vous choisissez la piste source Side Chain dans le menu local Side Chain en haut de la fenêtre de l’EVOC 20 TrackOscillator. Remarque : si le paramètre Side Chain est sélectionné et qu’aucune piste Side Chain n’est assignée, le signal de la piste est utilisé comme source Analysis. Section Synthesis In Les paramètres de cette section contrôlent divers aspects du signal de synthèse.  Menu local Synthesis In : définit la source du signal Synthesis. Les options suivantes sont disponibles :  Oscillator (Osc.) : définit l’oscillateur de suivi comme source Synthesis. L’oscillateur suit la hauteur du signal d’entrée Analysis. La sélection du paramètre Osc. active les autres paramètres de la section Synthesis. Si Osc. n’est pas sélectionné, FM Ratio, FM Int et les autres paramètres de cette section n’auront aucun effet.  Track : définit la piste audio dans laquelle l’EVOC 20 TrackOscillator est inséré en tant que signal source Synthesis.  Side Chain (SideCh) : définit l’entrée latérale (une autre piste audio) comme signal source Synthesis. Vous choisissez la piste source Side Chain dans le menu local Side Chain en haut de la fenêtre de l’EVOC 20 TrackOscillator. Remarque : si le paramètre Side Chain est sélectionné et qu’aucune piste Side Chain n’est assignée, le signal de la piste est utilisé comme source Synthesis.  Champ de valeur Bands : détermine le nombre de bandes de fréquences utilisées par les banques de filtres de l’EVOC 20 TrackOscillator. Les valeurs possibles sont comprises entre 5 et 20. Plus il y a de bandes, plus le son sera remodelé avec précision. L’augmentation du nombre de bandes accroît aussi la charge du processeur.116 Chapitre 6 Filtre Oscillateur de suivi Les paramètres de la section Tracking Oscillator contrôlent différents aspects de l’oscillateur de suivi. Le générateur sonore FM de l’oscillateur de suivi est composé de deux oscillateurs, chacun générant une onde sinusoïdale. La fréquence de l’oscillateur 1 (porteur) est modulée linéairement par l’oscillateur 2 (modulateur), ce qui a pour effet de transformer l’onde sinusoïdale de l’oscillateur 1 en une forme d’onde à la structure harmonique riche. Le contrôle FM Int détermine si les oscillateurs de suivi délivrent une onde en dent de scie ou le signal d’un générateur sonore FM.  Potentiomètre FM Ratio : définit le rapport entre les oscillateurs 1 et 2, ce qui détermine le caractère de base du son. Des valeurs paires (ou leurs multiples) produisent des sons harmoniques, tandis que des valeurs impaires (ou leurs multiples) génèrent des sons non harmoniques, perçus comme des sons métalliques.  Un contrôle FM Ratio de 1 000 donne des résultats ressemblant à une forme d’onde en dent de scie.  Un contrôle FM Ratio de 2 000 donne des résultats ressemblant à une forme d’onde carrée avec une largeur d’impulsion de 50 %.  Un contrôle FM Ratio de 3 000 donne des résultats ressemblant à une forme d’onde carrée avec une largeur d’impulsion de 33 %.  Potentiomètre FM Int : sélectionne la forme d’onde de base et contrôle l’intensité de la modulation FM.  S’il est réglé sur 0, le générateur sonore FM est désactivé et une onde en dent de scie est générée à la place.  Pour des valeurs supérieures à 0, le générateur sonore FM est activé. Des valeurs plus élevées produisent un son plus complexe et plus brillant.  Champ de valeur Coarse Tune : définit le décalage de hauteur de l’oscillateur par demi-tons, jusqu’à ±2 octaves.  Champ de valeur Fine Tune : définit le décalage de hauteur par incréments d’un cent. La valeur par défaut est le La de référence à 440 Hz. Les valeurs possibles sont comprises entre 425 et 455 Hz.Chapitre 6 Filtre 117 Conjointement avec les touches de piano du clavier à l’écran, les contrôles Pitch Quantize, Root/Scale et Max Track contrôlent la fonction de correction automatique de la hauteur (Pitch Quantize) de l’oscillateur de suivi. Le contrôle Pitch Quantize peut être utilisé avec les paramètres Root/Scale et Max Track pour limiter la hauteur de l’oscillateur de suivi à une gamme ou un accord. Il permet d’obtenir des corrections de hauteurs subtiles ou sauvages et peut aussi être employé de façon créative sur des données dotées d’un contenu harmonique aigu mais dont la hauteur tonale n’est pas déterminée, comme des cymbales et une charleston. Pour utiliser la quantification de hauteur, le paramètre Strength doit être réglé sur une valeur supérieure à zéro et au moins une des touches de piano du clavier à l’écran doit être activée.  Curseur Pitch Quantize Strength : détermine l’amplitude de la correction automatique de hauteur.  Curseur Pitch Quantize Glide : détermine la durée de la correction de hauteur, ce qui permet des transitions progressives vers les hauteurs quantifiées.  Menu local et clavier Root/Scale : utilisez conjointement ces éléments pour définir la ou les hauteurs sur lesquelles l’oscillateur de suivi est quantifié, comme indiqué ci-dessous.  Cliquez sur la valeur située sous le mot Scale pour afficher le menu local Root/Scale.  Choisissez la gamme ou l’accord à utiliser comme base de la correction de hauteur dans le menu local.  Définissez la note fondamentale de la gamme ou de l’accord choisi en faisant glisser verticalement le paramètre Root ou double-cliquez et entrez une note fondamentale comprise entre Do et Si. Le paramètre Root n’est pas disponible lorsque la valeur Root/Scale est définie sur chromatic (chromatique) ou user (utilisateur).  Vous avez la possibilité d’ajouter des notes à la gamme ou l’accord choisi en cliquant sur les touches du petit et d’en supprimer en cliquant sur des notes déjà sélectionnées. Les notes sélectionnées apparaissent en vert fluo. Lors de la sélection d’une note, la valeur Root/Scale est définie sur user.  Votre dernière modification est enregistrée. Si vous sélectionnez une nouvelle gamme ou un nouvel accord, mais que vous n’apportez aucune modification, vous pouvez revenir à la gamme utilisateur précédente. Vous pouvez automatiser les paramètres Root et Scale ainsi que les touches du clavier à l’écran de Logic Pro.118 Chapitre 6 Filtre  Champ de valeur Max Track : définit la fréquence au-delà de laquelle les fréquences aiguës du signal Analysis sont coupées, ce qui rend la détection de hauteur plus fiable. Si la détection de hauteur génère des résultats instables, réduisez la valeur du paramètre Max Track en lui attribuant la valeur la plus faible possible. Section Formant Filter Les paramètres de cette section contrôlent les deux banques de filtres de formants de l’EVOC 20 TrackOscillator.  Affichage graphique Formant Filter : affiche les bandes de fréquences des paramètres Analysis et Synthesis. La fenêtre Formant Filterdisplay est divisée en deux sections par une ligne horizontale. La partie supérieure concerne la section Analysis et la partie inférieure, la section Synthesis. Les modifications apportées aux paramètres High/Low Frequency, Bands ou Formant Stretch et Formant Shift entraîneront des changements visuels dans la fenêtre Formant Filter. Vous disposez ainsi d’informations très précieuses décrivant ce qui arrive au signal lorsqu’il passe à travers les deux banques de filtres de formants.  Barre et champs de fréquences : la barre bleue située au-dessus de la ligne supérieure de curseurs contrôle les fréquences les plus hautes et les plus basses des deux banques de filtres. Faites glisser la barre pour déplacer à la fois la fréquence la plus haute et la fréquence la plus basse, l’extrémité gauche pour déplacer uniquement la fréquence la plus basse (la plage de valeurs possibles est comprise entre 75 et 750 Hz) ou bien l’extrémité droite pour déplacer uniquement la fréquence la plus haute (la plage de valeurs possibles est comprise entre 800 et 8000 Hz). Vous pouvez également modifier les valeurs numériques directement au-dessus de la barre (entre 80 et 8 000 Hz).  Bouton Lowest : détermine si la bande la plus basse de chaque banque de filtres fonctionne comme un filtre passe-bas ou passe-bande.  Bouton Highest : détermine si la bande la plus basse de chaque banque de filtres fonctionne comme un filtre passe-haut ou passe-bande.  Potentiomètre Formant Stretch : modifie la largeur et la répartition des bandes de la banque de filtres Synthesis, de façon à étendre ou réduire la plage de fréquences définie par la barre bleue (paramètres Low/High Frequency) pour la banque de filtres Synthesis.Chapitre 6 Filtre 119 Si le paramètre Formant Stretch est défini sur 0, la largeur et la répartition des bandes de la banque de filtres Synthesis seront équivalentes à la largeur des bandes de la banque de filtres Analysis. Des valeurs faibles réduisent la largeur de chaque bande, alors que des valeurs élevées l’augmentent. Les valeurs possibles sont comprises entre 0,5 et 2 (par rapport à la bande passante totale). Remarque : vous pouvez passer directement à la valeur 1 en cliquant sur celle-ci.  Potentiomètre Formant Shift : déplace la position des bandes vers le haut ou le bas dans la banque de filtres Synthesis. Lorsqu’il est défini sur 0, la position des bandes dans la banque de filtres Synthesis est équivalente à celle des bandes de la banque de filtres Analysis. Des valeurs positives déplaceront les bandes vers le haut, en terme de fréquences, alors que des valeurs négatives les déplaceront vers les bas en fonction de la banque de filtres d’analyse. Vous pouvez passer directement aux valeurs –0,5, –1, 0, +0,5 et +1 en cliquant sur celles-ci. ? Astuce : lorsqu’ils sont combinés, les paramètres Formant Stretch et Formant Shift modifient la structure du formant du son de vocoder résultant, ce qui peut donner des changements de timbre intéressants. Par exemple, utiliser des signaux vocaux tout en réglant le paramètre Formant Shift plus haut produit un effet « Mickey Mouse ». Les paramètres Formant Stretch et Formant Shift sont particulièrement utiles si le spectre de fréquences du signal Synthesis ne complète pas celui du signal Analysis. Par exemple, vous pouvez créer un signal Synthesis dans la plage de fréquences élevées à partir d’un signal Analysis qui module le son principalement dans une plage de fréquences plus basses.  Potentiomètre Resonance : contrôle le caractère sonore de base des deux banques de filtres. L’augmentation de la valeur du paramètre Resonance accentue les fréquences moyennes de chaque bande. Des réglages faibles donnent un caractère plus doux, tandis que des réglages élevés donnent un caractère plus abrupt. Remarque : l’utilisation individuelle ou combinée des paramètres Formant Stretch et Formant Shift peut provoquer la génération de fréquences résonantes inhabituelles lorsque des valeurs élevées sont définies pour le réglage Resonance.120 Chapitre 6 Filtre Section LFO Les paramètres de cette section contrôlent l’oscillateur sub-audio (LFO) permettant de moduler la fréquence (Pitch) de l’oscillateur de suivi (vibrato) ou le paramètre Formant Shift (Shift) de la banque de filtres Synthesis. Ils permettent une modulation synchrone ou asynchrone selon la mesure, le battement (triolet) ou toute autre valeur.  Boutons Wave : sélectionnez la forme d’onde utilisée par l’oscillateur sub-audio (LFO). Les options suivantes sont disponibles : triangle, dent de scie (sawtooth) montante ou descendante, dent de scie carrée montante ou descendante autour de zéro (bipolaire, idéale pour les trilles), dent de scie carrée montante à partir de zéro (unipolaire, idéale pour les changements entre deux hauteurs définissables), une forme d’onde aléatoire par palier (S&H) et une forme d’onde aléatoire lissée. Il suffit de cliquer sur le bouton approprié pour choisir un type de forme d’onde.  Curseur LFO Formant Shift Intensity : contrôle l’importance de la modification de formant effectuée par l’oscillateur sub-audio (LFO).  LFO Pitch Intensity : contrôle l’amplitude de la modulation (vibrato) appliquée par l’oscillateur sub-audio (LFO).  Potentiomètre et champ LFO Rate : définissent la vitesse de la modulation appliquée par l’oscillateur sub-audio (LFO). Les valeurs situées à gauche des positions centrales sont synchronisées sur le tempo du séquenceur et incluent notamment des valeurs de mesure et de triolet. Les valeurs situées à droite des positions centrales sont asynchrones et affichées en Hertz (cycles par seconde). Remarque : la possibilité d’utiliser des valeurs de mesure synchrones peut servir à effectuer une modification de formant toutes les quatre mesures sur une partie de percussion à une mesure reprise en cycle. Vous pouvez aussi effectuer la même modification de formant sur chaque croche d’un triolet à l’intérieur d’une même partie. Chaque méthode peut produire des résultats intéressants et apporter de nouvelles idées ou donner un nouvel essor aux équipements audio existants.Chapitre 6 Filtre 121 Section U/V Detection La section U/V Detection détecte les portions non vocales du son dans le signal Analysis, améliorant ainsi l’intelligibilité vocale. Reportez-vous à la section « Unvoiced/Voiced (U/V) Detection » à la page 237 pour en savoir plus sur le principe de fonctionnement de la détection de signaux voisés/non voisés (U/V Detection). Pour plus d’informations sur l’intelligibilité vocale, consultez « Conseils pour une meilleure intelligibilité des paroles » à la page 240.  Potentiomètre Sensitivity : définit le degré de réactivité de la fonction de détection des signaux voisés/non voisés (U/V detection). En tournant ce potentiomètre vers la droite, davantage de parties non vocales distinctes seront reconnues dans le signal d’entrée. Lorsque des réglages élevés sont utilisés, la sensibilité accrue aux signaux non vocaux peut conduire à ce que la source U/V, déterminée par le paramètre Mode, soit utilisée sur la majeure partie du signal d’entrée, en incluant les signaux vocaux. Cela aura pour résultat un son ressemblant à un signal radio, détérioré et contenant beaucoup de bruit de fond.  Menu local Mode : choisissez la ou les sources sonores pouvant être utilisées pour remplacer le contenu non vocal du signal d’entrée. Les options suivantes sont disponibles : Off, Noise, Noise + Synth, ou Blend.  Noise : utilise le bruit seul pour les parties non-vocales du son.  Noise + Synth : utilise le bruit et le synthétiseur pour les parties non-vocales du son.  Blend : utilise le signal d’analyse après son passage à travers un filtre passe-haut, pour les parties non-vocales du son. Ce signal d’analyse filtré est alors mélangé avec le signal de sortie de l’EVOC 20 TrackOscillator. Le paramètre Sensitivity n’a aucun effet sur ce réglage.122 Chapitre 6 Filtre  Curseur Level : contrôle la quantité de signal (Noise, Noise + Synth ou Blend) utilisée pour remplacer le contenu non vocal du signal d’entrée. Section Output  Menu interne Signal : choisissez le signal qui va être envoyé aux sorties principales de l’EVOC 20 TrackOscillator. Les options suivantes sont disponibles :Voc(oder), Syn(thesis) et Ana(lysis). Pour entendre l’effet de vocoder, choisissez Voc. Les deux autres réglages servent au monitoring.  Curseur Level : définit le niveau du signal de sortie.  Menu local Stereo Mode : définit le mode d’entrée/sortie de l’EVOC 20 FilterBank. Choix possibles : m/s (entrée mono vers sortie stéréo) et s/s (entrée stéréo vers sortie stéréo). Définissez Stereo Mode sur m/s si le signal d’entrée est monophonique et sur s/s si le signal d’entrée est stéréophonique. En mode s/s, les canaux stéréo gauche et droit sont traités par des banques de filtres séparées. Lorsque vous utilisez le mode m/s sur un signal d’entrée stéréo, le signal est d’abord réduit en mono avant de passer par les banques de filtres.  Potentiomètre Stereo Width : contrôle la répartition des signaux de sortie des bandes de filtre dans l’image stéréo.  Lorsqu’il est positionné à gauche, la sortie de toutes les bandes est centrée. Avertissement : faites très attention avec ce contrôle, surtout si vous utilisez une valeur de Sensitivity élevée, afin d’éviter toute saturation interne de l’EVOC 20 TrackOscillator.Chapitre 6 Filtre 123  Lorsqu’il est en position centrale, la sortie de toutes les bandes passe de gauche à droite.  Lorsqu’il est positionné à droite, la sortie des bandes est répartie de façon égale sur les canaux gauche et droit. Le mode stéréo/stéréo (s/s) utilise une banque de filtres A/B par canal. Le positionnement des bandes de fréquences correspond à ce qui a été indiqué ci-dessus, mais les bandes de chaque banque de filtres se déplacent dans des directions opposées, de gauche à droite. Fuzz-Wah Le Fuzz-Wah émule des effets wah-wah classiques souvent utilisés avec un Clavinet et ajoute des effets de compression et de distorsion (fuzz). Paramètres du Fuzz-Wah  Boutons Effect Order : indiquez si l’effet wah précède l’effet fuzz dans la chaîne du signal (Wah-Fuzz) ou vice versa (Fuzz-Wah). Le compresseur intégré précède toujours l’effet fuzz. Lorsque l’option Wah-Fuzz est sélectionnée, le compresseur est placé entre les effets wah et fuzz ; inversement, lorsque l’option Fuzz-Wah est sélectionnée, le compresseur est placé en premier dans la chaîne du signal. Section Wah  Menu local Wah Mode : choisissez un des six modes disponibles, qui émulent divers effets wah classiques et types de filtres ou sélectionnez off.  Bouton Auto Gain : l’effet wah peut faire varier considérablement le niveau de sortie. L’activation du paramètre Auto Gain permet de compenser cette tendance et de maintenir le signal de sortie dans une plage plus stable.  Potentiomètre Wah Level : définit le niveau du signal filtré par l’effet wah.  Curseur Relative Q : règle l’intensité du balayage wah en augmentant ou en réduisant la crête du filtre. Le réglage 0 (zéro) conserve le niveau de crête d’origine pour chaque mode.124 Chapitre 6 Filtre  Curseur Pedal Range : définit la plage de balayage exacte du filtre wah contrôlé au moyen de la pédale MIDI, permettant de compenser la différence entre les possibilités mécaniques offertes par une pédale MIDI et celles d’une pédale wah classique. Vous pouvez définir indépendamment les limites supérieure et inférieure de la plage en faisant glisser les bords gauche et droit du curseur Pedal Range. Vous avez également la possibilité de déplacer en même temps la plage entière en faisant glisser la section centrale du curseur. Section AutoWah  Potentiomètre Depth : définit la profondeur de l’effet autowah.  Potentiomètre Attack : définit le temps nécessaire à l’ouverture complète du filtre wah.  Potentiomètre Release : définit le temps nécessaire à la fermeture du filtre wah. Section Fuzz  Potentiomètre Comp (Compression) Ratio : définit le taux de compression du compresseur intégré.  Potentiomètre Fuzz Gain : définit le niveau de distorsion de l’effet fuzz entre 0 dB et 20 dB.  Potentiomètre Fuzz Tone : règle la tonalité de l’effet fuzz entre 2 kHz et 20 kHz. AutoWah Attack/Release Ces paramètres permettent de définir le temps d’ouverture et de fermeture du filtre wah. Valeurs possibles (en millisecondes) : 10 à 10 000 Utilisation du Fuzz-Wah Les sections ci-dessous traitent de divers aspects des paramètres du Fuzz-Wah. Réglage du niveau de l’effet wah avec le paramètre Auto Gain L’effet wah peut faire varier considérablement le niveau de sortie. L’activation du paramètre Auto Gain permet de compenser cette tendance et de maintenir le signal de sortie dans une plage plus stable. Pour entendre la différence apportée par le paramètre Auto Gain : 1 Activez la fonction Auto Gain. 2 Augmentez le niveau de l’effet en le définissant sur une valeur située juste en dessous de la limite d’écrêtage de la table de mixage. 3 Faites un balayage avec un réglage Relative Q élevé. 4 Désactivez la fonction Auto Gain et répétez le balayage. Avertissement : pendant ces manipulations, vos oreilles et votre système d’amplification peuvent être soumis à une pression sonore élevée.Chapitre 6 Filtre 125 AutoWah Depth L’effet wah peut non seulement être contrôlé au moyen des pédales MIDI (voir ci-dessus), mais également par le biais de la fonction Auto Wah. La sensibilité de l’Auto Wah peut être réglée à l’aide du paramètre Depth. Valeurs possibles : 0 à 100. (Voir aussi la section « Envelope (Depth) » page 401 et suivantes.) Relative Q La qualité de la crête du filtre principal peut être augmentée/réduite, en fonction du réglage du modèle, afin d’obtenir un balayage wah plus ou moins intense. Si ce paramètre est réglé sur 0, le réglage d’origine du modèle est actif. Valeurs possibles : –1.00 à +1.00 (0.00 est la valeur par défaut) Réglage du paramètre Pedal Range Les pédales MIDI usuelles offrent des possibilités mécaniques bien plus étendues que la plupart des pédales wah classiques. La plage de balayage exacte du filtre wah affecté par la pédale MIDI est définie par les paramètres Pedal Range. Les valeurs extrêmes pouvant être atteintes par la pédale sont représentées graphiquement par un crochet gris le long du curseur Pedal Position (qui représente la position actuelle de la pédale wah). Vous pouvez définir les limites gauche et droite en cliquant sur ce crochet et en le faisant glisser avec la souris. En outre, vous avez la possibilité de déplacer les deux valeurs simultanément en cliquant au centre du crochet et en déplaçant celui-ci vers la gauche ou la droite. Spectral Gate Le module Spectral Gate sépare les parties du signal situées au-dessus et au-dessous du niveau Threshold en deux plages de fréquences indépendantes pouvant être modulées individuellement. Il permet de produire des effets de filtre riches et inhabituels. Paramètres du module Spectral Gate  Curseur et champ Threshold : définissent le niveau du seuil à partir duquel la bande de fréquences définie par les paramètres Center Freq. et Bandwidth est divisée en plages de fréquences supérieure et inférieure.126 Chapitre 6 Filtre  Curseur et champ Speed : déterminent la fréquence de modulation pour la bande de fréquences définie.  Curseur et champ CF (Center Frequency) Modulation : règlent l’intensité de la modulation de la fréquence centrale.  Curseur et champ BW (Band Width) Modulation : définissent le niveau de la modulation de la largeur de bande.  Graphic display : affiche la bande de fréquences définie par les paramètres Center Freq. et Bandwidth.  Potentiomètre et champ Center Freq. (Frequency) : définissent la fréquence centrale de la bande de fréquences devant être traitée par le module Spectral Gate.  Potentiomètre et champ Bandwidth : définissent la largeur de bande de la bande de fréquences devant être traitée par le module Spectral Gate.  Curseur et champ Low Level : mélangent les fréquences du signal d’origine situées au-dessous la bande de fréquences sélectionnée avec le signal traité.  Potentiomètre et champ Super Energy : contrôlent le niveau de la plage de fréquences située au-dessus du seuil.  Potentiomètre et champ Sub Energy : contrôlent le niveau de la plage de fréquences située au-dessous du seuil.  Curseur et champ High Level : mélangent les fréquences du signal d’origine situées au-dessus de la bande de fréquences sélectionnée avec le signal traité.  Curseur et champ Gain : règlent le niveau de gain du signal de sortie final. Utilisation du module Spectral Gate À l’aide des paramètres Center Freq. et Bandwidth, définissez la bande de fréquences que vous souhaitez traiter avec le module Spectral Gate. La représentation graphique indique visuellement la bande définie par ces deux paramètres. Une fois la bande de fréquences définie, utilisez le paramètre Threshold pour déterminer le niveau au-delà et en deçà duquel la bande de fréquences est divisée en plages supérieure et inférieure. Utilisez le potentiomètre Super Energy ou Sub Energy pour contrôler respectivement le niveau des fréquences situées au-dessus et au-dessous du seuil Threshold. Vous pouvez également mélanger avec le signal traité les fréquences issues du signal d’origine qui se trouvent hors de la bande de fréquences définie par les paramètres Center Freq. et Bandwidth. Utilisez le curseur Low Level pour effectuer cette opération avec les fréquences graves situées au-dessous de la bande de fréquences définie et le curseur High Level pour l’exécuter avec les fréquences situées au-dessus de cette bande de fréquences.Chapitre 6 Filtre 127 Vous pouvez moduler la bande de fréquences définie à l’aide des paramètres Speed, CF Modulation et BW Modulation. Speed détermine la fréquence de modulation, CF (Center Frequency) Modulation définit l’intensité de la modulation de la fréquence centrale et BW (Band Width) Modulation contrôle la modulation de la largeur de bande. Une fois vos réglages effectués, vous pouvez utiliser le curseur Gain pour ajuster le niveau de sortie final du signal traité. Pour mieux vous familiariser avec le fonctionnement du module Spectral Gate, vous pouvez commencer par utiliser une boucle de batterie. Définissez le paramètre Center Freq. sur sa valeur minimale (20 Hz) et le paramètre Bandwidth sur sa valeur maximale (20 000 Hz) (de façon à ce que la plage de fréquences entière soit traitée). Tournez les potentiomètres Super Energy et Sub Energy l’un après l’autre, puis essayez différents réglages du paramètre Threshold. Cela devrait vous donner un bon aperçu de la façon dont les différents niveaux Threshold affectent le son dans les bandes contrôlées par Super Energy et Sub Energy. Lorsque vous avez trouvé un son qui vous plaît ou qui vous semble simplement utile, vous pouvez réduire considérablement la largeur de bande (Bandwidth), augmenter progressivement la fréquence centrale (Center Freq.), puis utiliser les curseurs Low Level et High Level de façon à ajouter un peu d’aigus et de basse provenant du signal d’origine. Pour des réglages bas du paramètre Speed, servez-vous du potentiomètre CF Mod. ou BW Mod. Autofilter Soundtrack Pro Soundtrack Pro Autofilter est un filtre de résonance passe-bas simple qui offre les paramètres suivants :  Curseur et champ Cutoff Frequency : définissent la fréquence de coupure du filtre passe-bas.  Curseur et champ Resonance : règlent l’intensité de l’accentuation de la bande de fréquences voisine de la fréquence de coupure.7 129 7 Image Vous pouvez utiliser les modules Imaging de Logic Studio pour étendre la base stéréo d’un enregistrement et modifier les positions du signal perçues. Ces effets permettent de rendre certains sons, ou la totalité du mixage plus larges et plus amples. Vous pouvez aussi modifier la phase des sons individuels dans un mixage, pour améliorer ou supprimer des éléments transitoires particuliers. Les sections suivantes décrivent les modules Imaging inclus dans Logic Studio :  « Module Binaural Post-Processing » à la page 129.  « Direction Mixer » à la page 131.  « Stereo Spread » à la page 133. Module Binaural Post-Processing Logic Pro vous permet d’acheminer des sorties de canaux via Binaural Panner, un processeur psychoacoustique capable de simuler des positions source de son arbitraires (y compris vers le haut et vers le bas) en utilisant un signal stéréo standard. Le signal qui résulte de l’utilisation de Binaural Panner est plus adapté à la lecture à l’aide d’écouteurs. Vous pouvez, toutefois, utiliser le conditionnement intégré du Binaural Panner pour garantir un son neutre pour une lecture par haut-parleurs (ou écouteurs). Lorsque vous utilisez plusieurs modules Binaural Panner (sur plusieurs canaux), vous devez désactiver le conditionnement intégré, et acheminer la sortie de tous les signaux faisant l’objet d’un panoramique binauralement vers un canal auxiliaire (dans lequel vous devrez insérer le module Binaural Post-Processing). Le module Binaural Post Processing vous permet d’appliquer une compensation de trame à toutes les sorties Binaural Panner en une seule fois, tout en économisant de l’énergie au niveau du processeur. 130 Chapitre 7 Image Le module Binaural Post-Processing est disponible pour des canaux de sortie et des canaux auxiliaires. Il offre les options de compensation suivantes :  Headphone FF - optimized for front direction : réglage pour une lecture par écouteurs, utilisant une compensation en champ libre. Dans ce mode de compensation, les sources sonores placées avant la position d’écoute auront des caractéristiques sonores neutres.  Headphone HB - optimized for horizontal directions : réglage pour lecture par écouteurs. Mode optimisé pour fournir un son le plus neutre possible pour des sources placées sur le, ou près du, plan horizontal.  Headphone DF - averaged over all directions : réglage pour une lecture par écouteurs, utilisant une compensation en champ diffus. Dans ce mode de compensation, les sons seront (globalement) plus neutres pour les sources placées, ou déplacées, de façon arbitraire.  Speaker CTC - Cross Talk Cancellation : réglage pour une lecture par haut-parleurs, qui vous permet de jouer des signaux faisant l’objet d’un panoramique binauralement via une configuration de haut-parleurs de type stéréo. Une bonne reproduction spatiale est limitée par une plage restreinte de positions d’écoute (sur le plan symétrique) entre les haut-parleurs. Si vous choisissez le réglage Speaker CTC, il existe un paramètre supplémentaire : CTC Speaker Angle. Pour obtenir le meilleur effet binaural, entrez l’angle correspondant à la position de vos haut-parleurs stéréo par rapport au centre (position d’écoute). Pour des informations plus détaillées sur l’utilisation de Binaural Panner avec le module Binaural Post-Processing, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Logic Pro 8.Chapitre 7 Image 131 Direction Mixer Vous pouvez utiliser le module Direction Mixer pour décoder les enregistrements audio MS (Middle and Side - milieu et côté) (voir la section « Explication sur MS » à la page 132) ou pour diffuser la base stéréo d’un enregistrement (gauche/droit) et déterminer sa balance.  Boutons Input : utilisez les boutons LR ou MS pour déterminer si le signal d’entrée est de type LR (Left Right - Gauche Droite) standard ou s’il s’agit d’un signal encodé MS (Middle and Side - Milieu et côté).  Curseur et champ Spread : détermine la diffusion de la base stéréo.  Potentiomètre et champ Direction : détermine la direction depuis laquelle le centre du signal stéréo enregistré va émettre depuis le mixage ou plus simplement, sa balance. Utilisation de Direction Mixer Direction Mixer est un module simple à utiliser car il ne comporte que deux paramètres : Spread et Direction Chacun modifie le signal entrant de façon différente lorsque les boutons d’entrée LR ou MS sont actifs. Utilisation du paramètre Spread sur des signaux d’entrée LR À la valeur neutre 1, le côté gauche du signal est positionné précisément sur la gauche et le côté droit précisément sur la droite. Lorsque la valeur Spread baisse, les deux côtés se rapprochent du centre de l’image stéréo. La valeur 0 génère un signal mono (les deux côtés du signal d’entrée sont acheminés vers les deux sorties au même niveau : un véritable signal central). Aux valeurs supérieures à 1, la base stéréo est diffusée vers un point imaginaire au-delà des limites spatiales des haut-parleurs. Remarque : si Direction Mixer est simplement utilisé pour diffuser la base stéréo, la compatibilité monophonique baisse avec les valeurs de diffusion supérieures à 1. Lorsqu’un signal stéréo a été traité avec un réglage Spread extrême de 2, le signal est annulé totalement s’il est lu en mono (L-R plus R-L laisse en effet peu d’amplitude). Utilisation du paramètre Spread sur des signaux d’entrée MS Lorsque vous modifiez les niveaux MS avec le paramètre Spread (au-dessus d’une valeur de 1), le niveau du signal devient plus élevé que le signal du centre. À une valeur de 2, vous n’entendrez que le signal latéral (sur la gauche vous entendrez L-R et sur la droite R-L). 132 Chapitre 7 Image Définition du paramètre Direction Lorsque le paramètre Direction a la valeur 0, le centre de l’enregistrement stéréo sera le point mort au sein du mixage. Si vous utilisez des valeurs positives, le point central de l’enregistrement stéréo est déplacé vers la gauche. Des valeurs négatives déplacent le point central vers la droite. Le mode de fonctionnement est le suivant :  À 90°, le point central de l’enregistrement stéréo est décalé de façon importante à gauche.  À –90°, le point central de l’enregistrement stéréo est décalé de façon importante à droite.  Des valeurs plus élevées ramènent le point central vers le centre du mixage stéréo, mais elles échangent également les côtés stéréo de l’enregistrement. Autrement dit : aux valeurs 180° ou –180°, le point central de l’enregistrement est le point mort du mixage, mais les côtés gauche et droit de l’enregistrement sont échangés. Explication sur MS Longtemps oubliée, la stéréo MS (milieu-côté par opposition à gauche-droite) a récemment connu une sorte de renaissance. Réalisation d’un enregistrement MS Deux micros sont positionnés le plus près possible l’un de l’autre (généralement sur un pied ou accrochés au plafond du studio). L’un est un micro cardioïde (ou unidirectionnel) qui fait directement face à la source sonore à enregistrer, dans un alignement droit. L’autre est un micro bidirectionnel dont les axes pointent sur la gauche et la droite (de la source sonore) à des angles de 90°.  Le micro cardioïde enregistre le signal central sur le côté gauche d’une piste stéréo.  Le micro bidirectionnel enregistre le signal latéral sur le côté droit d’une piste stéréo. Les enregistrements MS réalisés de cette façon peuvent être décodés par Direction Mixer. Intérêt des enregistrements MS L’avantage des enregistrements MS par rapport aux enregistrements XY (deux micros cardioïdes dirigés vers un point à mi-chemin sur la gauche et la droite de la source sonore) est que le centre stéréo est situé sur l’axe du faisceau principal (direction d’enregistrement principale) du micro cardioïde. Cela signifie que les légères fluctuations de la réponse en fréquence qui se produit hors de l’axe du faisceau principal, comme c’est le cas avec tous les micros, sont moins gênantes. En principe, les signaux MS et LR sont équivalents et peuvent être convertis à tout moment. Lorsque « – » signifie une inversion de phase, ce qui suit s’applique : M = L + R S = L – R En outre, L peut aussi être dérivé de la somme de M et S et R de la différence entre M et S. Chapitre 7 Image 133 Notez que les diffusions radiophoniques (FM) utilisent la stéréo M et S. Le signal MS est converti en un signal adéquat pour les haut-parleurs gauche et droit par le récepteur. Stereo Spread Le module Stereo Spread est généralement utilisé pour la mastérisation. Il existe plusieurs moyens d’étendre la base stéréo (ou perception de l’espace), notamment l’utilisation de réverbérations et d’autres effets et la modification de la phase du signal. Ils peuvent tous être très intéressants, mais ils risquent aussi d’affaiblir le son global de votre mixage en annihilant les réponses des éléments transitoires, par exemple. Le module Stereo Spread étend la base stéréo en distribuant un nombre (sélectionnable) de bandes de fréquences depuis la plage de fréquences centrale vers les canaux gauche et droit. Ceci est effectué tour à tour : les fréquences centrales vers le canal gauche, puis vers le canal droit, etc. La perception de largeur stéréo en est grandement accrue sans que le son perde sa qualité naturelle, particulièrement lors d’une utilisation sur des enregistrements mono. Paramètres du module Stereo Spread  Curseur et champ Lower Int : définit la quantité d’extension de base stéréo pour les bandes de fréquences inférieures.  Curseur et champ Upper Int. : définit la quantité d’extension de base stéréo pour les bandes de fréquences supérieures. Notez que lorsque vous définissez les curseurs d’intensité inférieure et supérieure, l’effet stéréo est le plus visible dans les fréquences centrales et supérieures et que la distribution de faibles fréquences entre les haut-parleurs gauche et droit réduit de façon significative l’énergie de ceux-ci. Vous devez donc utiliser une intensité inférieure plus faible et éviter d’utiliser moins de 300 Hz pour la fréquence inférieure.134 Chapitre 7 Image  Écran Graphic : montre le nombre de bandes constituant le signal et l’intensité de l’effet Stereo Spread dans les bandes de fréquences supérieure et inférieure. La section supérieure représente le canal gauche et la section inférieure, le canal droit. L’échelle de fréquence affiche les fréquences par ordre croissant, de gauche à droite.  Curseur et champs Upper and Lower Freq. : permettent de déterminer les limites supérieures et inférieures de la fréquence la plus haute et la bande la plus basse, à distribuer dans l’image stéréo.  Potentiomètre Order : définit le nombre de bandes de fréquences constituant le signal. La valeur 8n est généralement suffisante pour la plupart des tâches, mais vous pouvez utiliser jusqu’à 12 bandes.8 135 8 Mesure Vous pouvez utiliser les modules Metering de Logic Studio pour analyser l’audio de différentes façons. Chaque module Metering permet de visualiser différentes caractéristiques d’un signal audio. Exemples : BPM Counter affiche le tempo d’un fichier audio, Correlation Meter affiche la relation de phase et Level Meter affiche le niveau d’un enregistrement audio. Ce chapitre décrit les modules Metering inclus dans Logic Studio :  « BPM Counter » à la page 136  « Correlation Meter » à la page 136  « Level Meter » à la page 137  « MultiMeter » à la page 137  « Surround MultiMeter » à la page 141  « Tuner » à la page 142136 Chapitre 8 Mesure BPM Counter Vous pouvez utiliser le module BPM Counter pour analyser le tempo d’une piste audio. Insé- rez le module dans une piste pour analyser les événements dynamiques du signal audio. Le circuit de détection recherche les éléments transitoires dans le signal d’entrée. Les éléments transitoires sont des événements sonores très rapides, non périodiques dans la partie d’attaque du signal. Plus l’impulsion est nette, plus il est facile pour le compteur BPM de détecter le tempo. Par conséquent, les pistes de percussion et instrumentales (lignes de basse, par exemple) sont très bien adaptées à l’analyse de tempo. Les sons feutrés ne constituent pas un bon choix. Le voyant DEL indique l’état de l’analyse en cours. S’il clignote, il s’agit d’une mesure de tempo. Lorsqu’il est allumé, l’analyse est terminée et le tempo s’affiche. La mesure va de 80 à 160 battements par minute. La valeur mesurée est affichée avec une décimale. BPM Counter détecte aussi la variation de tempo dans le signal et tente de l’analyser de façon précise. Si le voyant DEL commence à clignoter au cours de la lecture, cela indique que BPM a détecté un tempo qui a dévié du dernier tempo reçu (ou défini). Dès qu’un nouveau tempo constant est reconnu, le voyant DEL s’allume en continu. Cliquez sur le voyant DEL pour réinitialiser BPM Counter. Correlation Meter Le module Correlation Meter affiche la relation de phase d’un signal stéréo.  Une corrélation de +1 (plus un, la position la plus à droite) signifie que les canaux gauche et droit sont à 100 % en corrélation (ils sont complètement en phase).  Une corrélation de 0 (zéro, position centrale) indique la divergence gauche/droite la plus large autorisée, souvent perçue comme un effet stéréo extrêmement large.  Les valeurs de corrélation inférieures à zéro indiquent que du matériel hors phrase est présent, ce qui peut conduire à des annulations de phase si le signal stéréo est combiné en un signal monaural.Chapitre 8 Mesure 137 Level Meter Le module Level Meter affiche le niveau de signal en cours sur une échelle de décibels. Le niveau du signal pour chaque canal est représenté par une mesure bleue. Lorsque le niveau dépasse 0 dB, la partie de la mesure au-dessus du point 0 dB devient rouge. Les instances stéréo de Level Meter montrent les mesures gauche et droite indépendantes, les instances mono n’affichant qu’une mesure. Les instances Surround affichent une mesure pour chaque canal dans une orientation verticale plutôt qu’horizontale. Les valeurs de crête en cours sont affichées numériquement, superposées sur l’écran graphique. Vous pouvez redéfinir ces valeurs en cliquant dans l’écran. Le module Level Meter peut être défini afin d’afficher les niveaux via les caractéristiques Peak, ou Peak & RMS. Sélectionnez simplement le réglage de votre choix dans le menu local (en dessous de la représentation graphique). Les niveaux RMS apparaissent sous forme de barres bleu foncé. Les niveaux Peak apparaissent sous forme de barres bleu foncé. Vous pouvez également choisir de visualiser simultanément les niveaux Peak et RMS. MultiMeter Le module Multimeter fournit un ensemble d’outils de calibrage et d’analyse dans une seule fenêtre. Il s’agit des outils suivants :  l’Analyzer, pour afficher le niveau de chaque bande de fréquence de tiers d’octave,  le Goniometer, pour juger de la cohérence de phase dans le champ sonore stéréo,  le Correlation Meter, pour situer la compatibilité mono phase,  le Level Meter intégré pour afficher le niveau de signal de chaque canal. Il existe aussi une version Surround du Multimeter, avec des paramètres pour chaque canal et une présentation légèrement différente. Pour en savoir plus sur le Surround Multimeter, reportez-vous à la section « Surround MultiMeter » à la page 141.138 Chapitre 8 Mesure Paramètres du module Multimeter L’outil Analyzer ou Goniometer est présenté dans la zone d’affichage principale. Vous pouvez modifier l’affichage et définir d’autres paramètres du Multimeter via les commandes sur la gauche de la fenêtre. L’outil Phase Correlation Meter est toujours visible au bas de la fenêtre et les Level Meters figurent sur la droite. Section Analyzer  Bouton Analyzer : lorsqu’il est utilisé, affiche l’Analyzer au centre de la fenêtre.  Boutons Left, Right, LRMax et Mono : définissent les canaux qui sont affichés dans l’Analyzer. Sélectionner Left ou Right n’affiche que ces canaux, respectivement ; sélectionner LRMax affiche le niveau maximal des entrées stéréo et sélectionner Mono affiche le spectre de la somme mono des deux entrées (stéréo).  Boutons Mode : cliquez sur l’un des boutons pour définir si les niveaux sont affichés via les caractéristiques Peak, Slow RMS ou Fast RMS. Section Goniometer  Bouton Goniometer : permet d’afficher le Goniometer au centre de la fenêtre.  Champ Auto Gain (display only) : définit le niveau d’intensité permettant de compenser les niveaux d’entrée faibles. Vous pouvez définir le niveau Auto Gain par incréments de 10 % ou le désactiver (off).  Champ Decay : définit en combien de temps la trace du Goniometer devient noire. Section Peak  Bouton Hold : permet d’activer la retenue de crête pour tous les outils de mesure du Multimeter. La retenue de crête a les effets suivants :  Dans l’Analyzer, un petit segment jaune au-dessus de chaque mesure de niveau de tiers d’octave identifie le niveau de crête le plus récent.  Dans le Goniometer, tous les pixels mis en évidence dans l’écran restent en place au cours de la retenue de crête. Chapitre 8 Mesure 139  Dans le Correlation Meter, une zone horizontale qui s’étend autour de l’indicateur de corrélation blanc montre les déviations de corrélation de phase, dans les deux directions. Une ligne rouge verticale sur la gauche de l’indicateur de corrélation montre en permanence la valeur de déviation de phase négative maximale. Vous pouvez réinitialiser cette ligne en cliquant dessus au cours de la lecture.  Dans Level Meter, un petit segment jaune au-dessus de chaque mesure de niveau stéréo identifie le niveau de crête le plus récent.  Menu local Hold Time : lorsque la retenue de crête est active, définit la durée de retenue pour tous les outils de mesure sur 2 s, 4 s, 5 s, 6 s ou infinite.  Bouton Reset : cliquez dessus pour réinitialiser les segments de retenue de crête de tous les outils de mesure. Écran Graphic Affiche l’outil Analyzer ou Goniometer au centre de la fenêtre. Le Correlation Meter apparaît toujours au bas de la fenêtre et les Level Meters figurent sur la droite de la fenêtre. Utilisation du Multimeter La section suivante fournit des informations sur l’utilisation des différents indicateurs du Multimeter. Analyzer L’Analyzer affiche le spectre de fréquences du signal d’entrée en 31 bandes de fréquence indépendantes. Chaque bande de fréquence représente un tiers d’une octave. Vous pouvez n’afficher qu’une partie du signal d’entrée via l’un des boutons Channel. Sélectionnez le bouton Left ou Right pour afficher ces canaux indépendamment, sélectionnez LRmax pour voir mes niveaux de bande maximaux d’un des canaux ou sélectionnez Mono pour afficher les niveaux du signal stéréo comme une entrée mono récapitulée. Vous pouvez modifier l’échelle des valeurs affichées dans l’Analyzer de différentes façons. Par le biais des paramètres View, qui permettent de définir le niveau maximal affiché et la plage dynamique globale, en faisant glisser verticalement l’échelle dB sur le côté gauche de l’Analyzer. L’ajustement de l’échelle est utile lors de l’analyse de matériel hautement compressé, de sorte que vous puissiez identifier des différences de niveau plus réduites plus facilement en déplaçant et/ou en réduisant la plage d’affichage. Vous pouvez aussi modifier la plage (les valeurs minimale et maximale affichées) en faisant glisser verticalement la zone d’affichage Analyzer et en ajustant la valeur maximale affichée en la faisant glisser verticalement dans la zone d’affichage. Les deux réglages de réponse RMS modes with Slow et Fast montrent la moyenne de signal effective et fournissent une présentation représentative des niveaux de volume perçus. Le mode Peak montre les crêtes de niveau de façon précise.140 Chapitre 8 Mesure Goniometer Un goniomètre permet de juger de la cohérence de l’image stéréo et de déterminer les différences de phase entre les canaux gauche et droit. Les problèmes de phase sont facilement détectables sous la forme d’annulations le long de la ligne centrale (M - mid/mono). Le concept du goniomètre est né suite à l’avènement des premiers oscilloscopes bicanaux. Pour utiliser des appareils tels que des goniomètres, les utilisateurs doivent connecter les canaux stéréo gauche et droit aux entrées X et Y, tout en effectuant une rotation de l’écran de 45 degrés pour aboutir à une visualisation utile de la phase stéréo du signal. La trace du signal devient progressivement noire et prend l’aspect brillant des tubes des goniomètres anciens, ce qui améliore aussi la lisibilité de l’écran. Dans le goniomètre du Multimeter, le paramètre Auto Gain permet d’obtenir une meilleure lisibilité sur les passages à bas niveau, car l’écran compense automatiquement les niveaux d’entrée faibles. Vous pouvez définir le niveau de compensation en incréments de 10 %. N’oubliez pas que pour le Multimeter, Auto Gain est uniquement un paramètre d’affichage qui augmente les niveaux d’affichage afin d’optimiser la lisibilité. Il ne change pas les niveaux audio. Correlation Meter Correlation Meter est un outil de mesure de phase supplémentaire qui calibre la relation de phase d’un signal stéréo. La plage de valeurs de Correlation Meter va de –1 à +1 et différentes valeurs fournissent les indications suivantes :  Une valeur de corrélation +1 indique que les canaux gauche et droit sont en corrélation à 100 %. En d’autres termes, les signaux gauche et droit sont en phase et ont la même forme.  Les valeurs de corrélation dans la zone bleue (entre +1 et la position du milieu) indiquent que le signal stéréo est compatible mono.  La position du milieu indique le niveau acceptable le plus élevé de divergence gauche/droite, qui est souvent audible sous la forme d’un effet stéréo extrêmement étendu.  Lorsque Correlation Meter passe dans la zone rouge à gauche de la position centrale, du matériel hors phase est présent. Cela aboutira à des annulations de phase si le signal stéréo est combiné en un signal mono. Level Meter (Peak/RMS Meter) Le Level Meter affiche le niveau de signal en cours sur une échelle des décibels logarithmique. Le niveau du signal pour chaque canal est représenté par une mesure bleue. Les niveaux RMS et Peak sont présentés simultanément, les niveaux RMS apparaissant sous la forme de mesures bleu foncé et les niveaux Peak sous la forme de mesures bleu clair. Lorsque le niveau dépasse 0 dB, la partie de la mesure au-dessus du point 0 dB devient rouge. Les valeurs de crête en cours sont affichées numériquement (en incréments de dB), au-dessus du Level Meter. Les valeurs sont réinitialisées en cliquant sur l’écran.Chapitre 8 Mesure 141 Surround MultiMeter La version Surround du Multimeter inclut des paramètres supplémentaires pour analyser les fichiers Surround multicanaux. Paramètres de Surround Multimeter Section Analyzer Ces paramètres sont similaires à ceux du Multimeter stéréo, à l’exception des boutons de chaque canal Surround. Vous pouvez sélectionner un seul canal ou une combinaison de canaux. Lors de l’analyse d’une combinaison de canaux, vous pouvez définir l’Analyzer pour qu’il affiche le maximum ou la somme des canaux sélectionnés via les boutons Sum et Max. Section Goniometer Ces paramètres sont similaires à ceux du Multimeter stéréo, à l’exception des boutons de chaque paire de canaux (L–R, Lm–Rm, Ls–Rs), ou pour toutes les paires de canaux (les deux). Lors de l’utilisation du Surround Multimeter dans des configurations d’exactement deux paires de canaux (configurations quadruples, 5.1 et 6.1), le goniomètre peut optionnellement afficher les deux paires en sélectionnant Both. Une paire (pour L-R) s’affiche dans le centre supérieur de l’écran graphique et une autre (pour Ls-Rs) s’affiche dans le centre inférieur. Section Balance/Correlation Dans le Surround Multimeter, le Correlation Meter n’est pas visible lorsque l’Analyzer ou le goniomètre sont actifs, mais il est affiché séparément lorsque vous sélectionnez le bouton Balance/Correlation. La zone mise en surbrillance indique la balance globale du signal Surround. L’indicateur Balance/Correlation combine deux indicateurs en un écran compact, facile à lire. Il est basé sur l’indicateur de balance, montrant le placement du son, tout en incorporant aussi un écran de corrélation qui montre les signaux fortement corrélés sous la forme d’un marqueur, des signaux moins fortement corrélés sous la forme de zones floues et des corrélations négatives en rouge.142 Chapitre 8 Mesure Section Peak (Level Meter) Ces paramètres sont identiques à ceux du Multimeter stéréo. Tuner Vous pouvez accorder les instruments de musique acoustiques et électriques connectés à votre système via le Tuner. Cette opération garantit que vos enregistrements seront accordés avec les instruments logiciels, les échantillons ou les enregistrements existants dans vos projets. Paramètres du Tuner  Écran Graphic tuning : lorsque vous jouez, la hauteur tonale de la note s’affiche dans la zone semi-circulaire, centrée autour de la tonique. Si la mesure jaune se déplace vers la gauche du centre, la note est accordée trop bas, si la mesure jaune se déplace vers la droite du centre, la note est accordée trop haut. Les numéros autour du bord de l’écran montrent la variance, en cents, avec la hauteur tonale cible.  Écran Keynote/Octave : la zone Keynote en haut montre la hauteur tonale cible de la note jouée (la hauteur tonale la plus proche par rapport à l’accord). La zone Octave en bas indique l’octave à laquelle appartient la note. Cela correspond à l’échelle des octaves MIDI, le Do au-dessus du Do central étant représenté par C4, et le Do central représenté par C3.  Potentiomètre et champ Tuning Adjustment : définit la hauteur tonale de la note utilisée comme base pour réaliser l’accord. Par défaut, le Tuner est défini pour que la hauteur tonale du La soit égale à 440 Hz. Tournez le potentiomètre vers la gauche pour baisser la hauteur tonale correspondant à La ou vers la droite pour l’augmenter. La valeur en cours est affichée dans la zone.Chapitre 8 Mesure 143 Utilisation du Tuner Le Tuner est très facile à utiliser. Votre instrument (ou votre micro enregistrant le son d’un instrument acoustique) étant connecté au canal avec le Tuner, jouez une note et observez l’écran. Si la note est accordée trop bas par rapport à la tonique, les segments à gauche du centre sont mis en surbrillance, montrant de combien (en cents) la note est hors tonalité. Si la note est accordée trop haut, les segments à droite du centre sont mis en surbrillance. Accordez votre instrument jusqu’à ce que le segment central soit mis en surbrillance (rouge). Sur l’écran d’accord, la plage est marquée en étapes de demi-tons de ±6 cents près du centre et en incréments plus importants d’un maximum de ±50 cents. 9 145 9 Modulation Les effets de modulation sont utilisés pour ajouter du mouvement et de la profondeur à vos sons. Parmi les effets de modulation on trouve, entre autres, le Chorus, le Flanger et le Phaser, qui enrichissent les sons ou les animent. On obtient souvent ces effets en utilisant un oscillateur basse fréquence (LFO) contrôlé avec des paramètres comme la vitesse, la fréquence et la profondeur (également appelées largeur, la quantité ou l’intensité). Vous pouvez aussi contrôler le ratio du signal soumis à l’effet (humide) et du signal original (sec). Certains effets de modulation comportent en outre des paramètres de retour, qui remettent une partie de la sortie de l’effet dans l’entrée. Logic Studio contient les effets de modulation suivants :  « Chorus » à la page 146  « Ensemble » à la page 146  « Flanger » à la page 147  « Microphaser » à la page 148  « Modulation Delay » à la page 148  « Phaser » à la page 150  « RingShifter » à la page 152  « Rotor Cabinet » à la page 156  « Scanner Vibrato » à la page 158  « Spreader » à la page 159  « Tremolo » à la page 159146 Chapitre 9 Modulation Chorus L’effet Chorus retarde le signal original. Le temps de retard est modulé à l’aide d’un oscillateur basse fréquence (LFO). Le signal retardé et modulé est mixé avec le signal original sec. Vous pouvez utiliser l’effet Chorus pour enrichir le son et donner l’impression qu’il est joué à l’unisson par plusieurs instruments ou voix. Les légères variations dans le temps de retard générées par l’oscillateur basse fréquence simulent les différences subtiles de durée et de hauteur tonale perceptibles lorsque plusieurs personnes jouent ensemble. Le chorus confère en outre davantage d’ampleur et de richesse au signal et peut augmenter le mouvement des sons graves ou soutenus.  Curseur et champ Intensity : détermine la quantité de modulation.  Potentiomètre et champ Rate : détermine la fréquence et donc la vitesse du LFO.  Curseur et champ Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide. Ensemble L’effet Ensemble permet de combiner jusqu’à huit effets de chorus. Deux oscillateurs standard et un oscillateur aléatoire (qui génère des modulations aléatoires) vous permettent de créer des modulations complexes. Le graphique de l’effet Ensemble représente visuellement les signaux traités.  Curseur et champ Voices : détermine le nombre de chorus à utiliser simultanément et donc le nombre de voix (ou signaux) à générer, en plus du signal original. Chapitre 9 Modulation 147  Potentiomètres et champs Rate : utilisez les potentiomètres pour contrôler la fréquence de chaque LFO.  Curseurs et champs Intensity : utilisez ces derniers pour définir la quantité de modulation des différents LFO.  Potentiomètre et champ Phase : contrôle la relation de phase entre les différentes modulations de voix. La valeur sélectionnée ici dépend du nombre de voix, c’est pourquoi elle est représentée sous la forme d’un pourcentage plutôt qu’en degrés. La valeur 100 (ou –100) correspond à la plus grande distance possible entre les phases de modulation de toutes les voix.  Curseur et champ Spread : utilisez ces derniers pour distribuer les voix dans le champ stéréo ou surround. Avec la valeur 200 %, la base stéréo ou surround est étendue artificiellement. Notez que ce réglage peut nuire à la compatibilité monaurale.  Curseur et champ Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide.  Potentiomètre et champ Effect Volume : utilisez ces derniers pour déterminer le niveau du signal de l’effet de manière indépendante. Cet outil s’avère très utile pour compenser les modifications de volume provoquées par les changements du paramètre Voices. Utilisation de l’effet Ensemble en Surround L’effet Ensemble convertit le signal d’entrée en mono avant de le traiter, l’effet Ensemble est donc inséré comme effet multi-canaux en surround dans les canaux surround. Pour accéder aux paramètres Surround de l’effet Ensemble, vous devez insérer l’effet Ensemble en Mono to Surround ou Stereo to Surround. Flanger L’effet Flanger fonctionne un peu comme l’effet Chorus, si ce n’est qu’il utilise un temps de retard nettement plus court. De plus, le signal de l’effet peut être renvoyé dans l’entrée de la ligne de retard. On utilise principalement l’effet Flanger pour donner un style « espace » ou « subaquatique ».  Potentiomètre et champ Rate : détermine la fréquence et donc la vitesse du LFO.  Curseur et champ Intensity : détermine la modulation. 148 Chapitre 9 Modulation  Curseur et champ Feedback : détermine la quantité de signal d’effet renvoyée dans l’entrée. Les valeurs négatives inversent la phase du signal renvoyé.  Curseur et champ Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide. Microphaser L’effet Microphaser est un simple effet de modulation de phase qui permet de créer rapidement des effets de « bruissement » et de phaser avec seulement trois paramètres.  Curseur et champ LFO Rate : détermine la fréquence et donc la vitesse du LFO.  Curseur et champ Feedback : détermine la quantité de signal d’effet renvoyée dans l’entrée.  Curseur et champ Intensity : détermine la quantité de modulation. Modulation Delay L’effet Modulation Delay reprend les mêmes principes que les effets Flanger et Chorus, mais vous pouvez régler le temps du retard, ce qui permet de générer de l’effet Chorus et Flanger. Il peut aussi être utilisé sans modulation pour créer des effets de résonance ou de doublage. La section de modulation comprend deux oscillateurs basse fréquence à fréquences variables.  Curseur et champ Feedback : détermine la quantité de signal d’effet renvoyée dans l’entrée. Pour des effets de Flanger radicaux, saisissez une valeur élevée. Pour un doublage, ne définissez aucun feedback.  Potentiomètre et champ Flanger-Chorus : détermine le temps de retard élémentaire. Positionnez le curseur à l’extrême gauche pour créer des effets de Flanger, au centre pour des effets de Chorus et à l’extrême droite pour entendre très nettement un retard.  Curseur et champ Intensity : définit le taux de modulation.  Bouton De-Warble : activez-le pour vous assurer que la hauteur tonale du signal modulé reste constante. Chapitre 9 Modulation 149  Bouton Constant Mod. (Modulation constante) : activez-le pour vous assurer que la largeur de modulation reste constante, quelle que soit la fréquence de modulation. Notez que lorsque cette option est activée, les fréquences de modulation hautes réduisent la largeur de modulation.  Curseur et champs LFO Mix : détermine la balance entre deux oscillateurs.  Potentiomètres et champs LFO 1 et LFO 2 Rate : utilisez le potentiomètre gauche pour régler la fréquence de modulation du canal stéréo gauche et le bouton droit pour régler celle du canal stéréo droit. Le potentiomètre LFO Rate de droite n’est disponible qu’en stéréo et surround et ne peut être réglé séparément que lorsque le bouton Left Right Link n’est pas activé. En Surround, le canal central se voit attribuer la valeur médiane des potentiomètres LFO Rate de gauche et de droite. Les autres canaux reçoivent des valeurs situées entre les deux fréquences LFO de gauche et de droite.  Bouton LFO Left Right Link (disponible uniquement en stéréo et surround) : activez ce dernier pour lier entre elles les fréquences de modulation des canaux stéréo gauche et droite.  Potentiomètre et champ LFO Phase (disponible uniquement en stéréo et surround) : contrôlent la relation de phase entre les différentes modulations de canal. Sur 0 °, les valeurs extrêmes de la modulation sont atteintes en simultané sur tous les canaux. Les valeurs 180 ° et –180 ° correspondent aux plus grandes distances possibles entre les phases de modulation des canaux. Le paramètre LFO Phase n’est disponible que si le bouton LFO Left Right Link est actif.  Menu Distribution (disponible uniquement en surround) : détermine la façon dont les décalages de phase entre les différents canaux sont distribués dans le champ surround. Vous avez le choix entre les distributions Circular (Circulaire), Random (Aléatoire), Front <> Rear (Avant - Arrière) et Left <> Right (Gauche - Droite). Lorsque vous chargez un réglage qui utilise l’option Random, la valeur du décalage de phase enregistré est rappelée. Si vous souhaitez rendre le réglage de la phase à nouveau aléatoire, choisissez « new random » dans le menu Distribution.  Curseur et champ Vol.Mod. (Modulation du volume) : utilisez ces derniers pour déterminer l’incidence de la modulation du LFO sur l’amplitude du signal de l’effet.  Curseur et champ Output Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide.  Menu True Analog (paramètre étendu) : utilisez ce dernier pour introduire un filtre passe-tout supplémentaire sur le parcours du signal. Un filtre passe-tout décale l’angle de la phase d’un signal, ce qui influence son image stéréo.  Curseurs et champs Analog Left et Analog Right (paramètre étendu) : contrôlent la fréquence à laquelle le déphasage traverse 90 ° (le point à mi-chemin de 180 °) pour chacun des canaux stéréo. En surround, les autres canaux se voient attribuer des valeurs comprises entre ces deux réglages.150 Chapitre 9 Modulation Phaser L’effet Phaser allie le signal original à une copie de l’original légèrement déphasée. Cela signifie que l’amplitude des deux signaux atteint son point maximal et minimal avec un léger décalage temporel. Le décalage entre les deux signaux est modulé par deux LFO indépendants. De plus, l’effet Phaser comprend un circuit de filtrage et un suiveur d’enveloppe intégré qui détecte tout changement de volume dans le signal d’entrée et génère un signal de contrôle dynamique.  Bouton Filter : cliquez sur ce bouton pour activer la section de filtrage permettant de traiter le signal de retour du déphaseur de hauteur tonale.  Potentiomètres et champs LP et HP : utilisez ces derniers pour régler la fréquence de coupure des filtres passe-haut et passe-bas.  Curseur et champ Feedback : détermine la quantité de signal de l’effet renvoyée dans l’entrée.  Curseur et champs Ceiling and Floor : utilisez les poignées du curseur pour définir la plage de fréquences sur laquelle les modulations du LFO doivent porter.  Curseur et champ Order : vous permet de sélectionner un algorithme de modulateur de phase. Plus un modulateur de phase a d’ordres, plus l’effet est fort.  Curseur et champ Env Follow (section Sweep) : détermine la modulation de la plage de fréquences (définie par les contrôles Ceiling and Floor) en fonction du signal d’entrée.  Potentiomètres et champs LFO 1 et LFO 2 Rate : utilisez ces derniers pour définir la vitesse des différents oscillateurs de façon indépendante.  Curseur et champs LFO Mix : détermine la balance entre deux oscillateurs.  Curseur et champ Env Follow (section LFO) : utilisez ces derniers pour définir la modulation de la vitesse du LFO 1 en fonction du signal d’entrée. Chapitre 9 Modulation 151  Potentiomètre et champ Phase (disponible uniquement en stéréo et surround) : contrôlent la relation de phase entre les différentes modulations de canal. Sur 0 °, les valeurs extrêmes de la modulation sont atteintes en simultané sur tous les canaux. Les valeurs 180 ° et –180 ° correspondent aux plus grandes distances possibles entre les phases de modulation des canaux.  Menu Distribution (disponible uniquement en surround) : détermine la façon dont les décalages de phase entre les différents canaux sont distribués dans le champ surround. Vous avez le choix entre les distributions Circular (Circulaire), Random (Aléatoire), Front <> Rear (Avant - Arrière) et Left <> Right (Gauche - Droite). Lorsque vous chargez un réglage qui utilise l’option Random, la valeur du décalage de phase enregistré est rappelée. Si vous souhaitez rendre le réglage de la phase à nouveau aléatoire, choisissez « new random » dans le menu Distribution.  Curseur et champ Output Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide. Les valeurs négatives donnent un mixage de phase inversée de l’effet et un signal direct (sec).  BoutonWarmth : cliquez dessus pour activer un circuit de distorsion supplémentaire, ce qui permet de créer des effets d’overdrive chauds. Réglage des ordres de Phaser Plus un modulateur de phase a d’ordres, plus l’effet est fort. Les réglages 4, 6, 8, 10 et 12 vous permettent d’accéder à cinq algorithmes de phaser différents reproduisant tous les circuits analogiques sur lesquels ils sont modelés et tous conçus pour une application particulière. Rien ne vous empêche de sélectionner des réglages impairs (5, 7, 9, 11), mais ils ne génèrent pas de phasing à proprement parler. Les effets de filtrage en peigne plus subtils produits par les réglages impairs peuvent toutefois s’avérer pratiques à l’occasion.152 Chapitre 9 Modulation RingShifter L’effet RingShifter combine un modulateur en anneau avec un effet de décaleur de fréquence. Ces deux effets étaient populaires dans les années 70 et vivent une sorte de renaissance.  Le modulateur en anneau module l’amplitude du signal d’entrée à l’aide de l’oscillateur intégré ou d’un signal de chaîne latérale. Le spectre de fréquence du signal d’effet qui en résulte est égal à la somme et la différence des fréquences contenues dans les deux signaux originaux. On dit souvent qu’il donne un son métallique. Le modulateur en anneau fut beaucoup utilisé sur des enregistrements de jazz, de rock et de fusion au début des années 70.  Le décaleur de fréquence déplace le contenu de fréquence du signal d’entrée d’une valeur fixe et, ce faisant, altère la relation de fréquence des harmoniques originales. Les sons qui en résultent vont d’effets de phasing mélodieux et amples à des timbres robotiques étranges. Il ne faut pas confondre le décalage de fréquence avec le décalage de hauteur tonale. Le décalage de hauteur tonale transpose le signal original sans altérer sa relation de fréquence harmonique. L’effet RingShifter est composé des groupes de paramètres suivants :  Boutons Mode : déterminent si l’effet RingShifter doit fonctionner comme un décaleur de fréquence ou un modulateur en anneau.  Paramètres Oscillator : configurent l’oscillateur d’onde sinusoïdale interne qui module l’amplitude du signal d’entrée tant en mode décaleur de fréquence qu’en mode OSC du modulateur en anneau.  Paramètres du suiveur d’enveloppe et du LFO : la fréquence de l’oscillateur et le signal de sortie peuvent être modulés à l’aide d’un suiveur d’enveloppe et d’un LFO.  Paramètres Delay : utilisez ces derniers pour retarder le signal de l’effet.  Paramètres Output : la section output de l’effet RingShifter comporte une boucle de retour et des contrôles permettant de définir la largeur stéréo et la quantité de signaux sec et humide. Boutons Mode Paramètres des oscillateurs Paramètres du suiveur d’enveloppe Paramètres LFO Paramètres Delay Paramètres OutputChapitre 9 Modulation 153 Modes Les quatre boutons de mode déterminent si l’effet RingShifter doit fonctionner comme un décaleur de fréquence ou un modulateur en anneau.  Bouton Single (Frequency Shifter) : le décaleur de fréquence génère un seul signal d’effet, décalé. La commande Frequency de l’oscillateur détermine si le signal doit être décalé vers le haut (valeur positive) ou vers le bas (valeur négative).  Bouton Dual (Frequency Shifter) : le glissement de fréquence produit un signal d’effet décalé pour chaque canal stéréo, l’un étant décalé vers le haut, l’autre vers le bas. Le contrôle Frequency de l’oscillateur détermine la direction du décalage dans le canal gauche ou droit.  Bouton OSC (Ring Modulator) : le modulateur en anneau utilise l’oscillateur d’onde sinusoïdale pour moduler le signal d’entrée.  Bouton Side Chain (Ring Modulator) : le modulateur en anneau module l’amplitude du signal d’entrée avec le signal audio attribué via l’entrée latérale. L’oscillateur d’onde sinusoïdale est désactivé et les commandes Frequency ne sont pas accessibles lorsque le mode Side Chain est actif. L’oscillateur Dans les deux modes du décaleur de fréquence et dans le mode OSC du modulateur en anneau, l’oscillateur d’onde sinusoïdale interne est utilisé pour moduler l’amplitude du signal d’entrée. La commande Frequency contrôle la fréquence de l’oscillateur d’onde sinusoïdale.  Dans les modes du décaleur de fréquence, ce paramètre contrôle le glissement de fréquence (vers le haut et/ou vers le bas) à appliquer au signal d’entrée.  Dans le mode OSC du modulateur en anneau, ce paramètre contrôle le contenu de fréquence (timbre) de l’effet qui en résulte. Ce timbre va des effets de trémolo subtils aux sons métalliques. 154 Chapitre 9 Modulation  Commande Frequency : définit la fréquence de l’oscillateur d’ondes sinusoïdales.  Boutons Lin(éaire) et Exp(onentiel) : utilisez ces boutons pour changer l’échelle de la commande Frequency :  L’échelle exponentielle offre des incréments extrêmement petits autour du point 0, ce qui est utile pour la programmation d’effets de phasing et de trémolo.  En mode Lin (linéaire), la résolution de l’échelle est la même sur toute la plage de la commande.  Curseur et champ Env Follower : utilisez ceci pour définir la modulation de l’oscillateur en fonction du signal d’entrée.  Curseur et champ LFO : à utiliser pour déterminer la modulation d’oscillateur par le LFO. Delay Le signal de l’effet est routé après un retard, suivant l’oscillateur.  Potentiomètre et champ Time : détermine le temps de retard.  Bouton Sync : activez-le pour synchroniser le retard par rapport au tempo de votre projet, en valeurs de notes de musique.  Potentiomètre et champ Level : définit le niveau du retard à ajouter au signal du modulateur en anneau ou de décalage de fréquence. Un niveau de 0 passe le signal de l’effet directement à la sortie (dérivation). Output  Potentiomètre et champ Feedback : détermine le signal qui est renvoyé dans l’entrée de l’effet. Chapitre 9 Modulation 155  Potentiomètre et champ Stereo Width : détermine la largeur du signal de l’effet dans le champ stéréo. La largeur stéréo n’affecte que le signal de l’effet RingShifter, pas le signal d’entrée sec.  Potentiomètre et champ Dry/Wet : détermine le ratio entre le signal d’entrée sec et de signal d’effet humide pour le mixage.  Curseur et champ Env Follower : à utiliser pour définir la modulation du paramètre Dry/Wet en fonction du signal d’entrée.  Curseur et champ LFO : détermine la profondeur de modulation du paramètre Dry/Wet par rapport au LFO. Configuration du Feedback Le retour donne au son de l’effet RingShifter un petit quelque chose de plus et est très utile pour une série d’effets spéciaux. Il produit un son de phasing riche lorsqu’il est utilisé en combinaison avec un mouvement d’oscillateur lent. Les effets de filtrage en peigne sont créés en utilisant un feedback élevé avec un retard de courte durée (< 10 ms). L’utilisation de retards plus longs avec le feedback crée des effets de glissement de fréquence en spirale montant et descendant constamment. Sources de modulation La fréquence de l’oscillateur et les paramètres Dry/Wet peuvent être modulés à l’aide du suiveur d’enveloppe et du LFO. La fréquence de l’oscillateur permet même la modulation au travers du point 0 Hz, ce qui permet de changer la direction des oscillations. Envelope Follower Envelope Follower analyse l’amplitude (volume) du signal d’entrée et l’utilise pour créer un signal de contrôle changeant continuellement, une enveloppe de volume dynamique du signal d’entrée. Ce signal de contrôle peut être utilisé pour la modulation.  Bouton Power : active ou désactive le suiveur d’enveloppe.  Curseur et champ Sens(ibilité) : détermine la réactivité du suiveur d’enveloppe par rapport au signal d’entrée. Réglé sur des valeurs basses, il ne réagit qu’aux crêtes de signal dominantes. Réglé sur des valeurs élevées, il suit le signal de plus près, mais peut réagir de façon moins dynamique.  Curseur et champ Attack : détermine le temps de réponse du suiveur d’enveloppe.  Curseur et champ Decay : contrôle le temps que prend le suiveur d’enveloppe pour passer d’une valeur élevée à une valeur basse.156 Chapitre 9 Modulation LFO Le LFO est la seconde source de modulation. Il produit des signaux de contrôle continus et en cycle.  Bouton Power : active ou désactive le LFO.  Curseurs et champs Symmetry et Smooth : ces contrôles forment l’onde du LFO. L’écran de forme d’onde du LFO donne un retour visuel.  Potentiomètre et champ Rate : détermine la vitesse de cycle du LFO.  Bouton Sync : activez-le pour synchroniser les cycles du LFO (fréquence du LFO) avec le tempo du projet à l’aide de valeurs de notes de musique. Rotor Cabinet L’effet Rotor Cabinet émule le style « Leslie » de l’enceinte de haut-parleur rotative d’un orgue Hammond. Il simule à la fois l’enceinte de haut-parleur rotatif avec et sans déflecteurs et les microphones qui captent le son.  Boutons Rotor speed : déterminent la vitesse du rotor. Chorale permet de sélectionner un mouvement lent, Tremolo un mouvement rapide et Brake arrête le rotor.  Menu Cabinet Type : vous avez le choix entre plusieurs tailles, formes et matériaux de cabine.  Curseur Horn Deflector : active ou désactive le déflecteur du double pavillon de l’enceinte du rotor. La désactivation du déflecteur augmente la modulation de l’amplitude, son activation diminue la modulation de fréquence.  Menu Motor Control : permet de sélectionner un des modes qui définissent la vitesse des contrôles de graves et d’aigus séparément.  Curseur Rotor Fast Rate : à utiliser pour définir la vitesse de rotor maximum possible pour le mode Tremolo. Pendant que vous déplacez le curseur, la vitesse de trémolo (rotation) est affichée en Hertz.Chapitre 9 Modulation 157  Curseur Acc/Dec Scale : détermine la vitesse à laquelle le moteur Leslie accélère les rotors (le temps qu’il faut pour amener les rotors à une vitesse déterminée) et le temps nécessaire pour ralentir.  Curseur Mic Angle : modifie l’angle des microphones simulés. Un angle de 0 ° donne un son mono tandis qu’un angle de 180 ° provoque des annulations de phase.  Curseur Mic Distance : détermine la distance des microphones simulés par rapport à la source sonore. Les valeurs élevées donnent des sons plus sombres et moins définis. Sélection du type de cabine Vous avez le choix entre les types de cabines suivants dans le menu Cabinet Type :  Off : permet de désactiver le rotor. Pour désactiver l’effet du rotor, vous pouvez aussi procéder comme suit : en mode Brake, les haut-parleurs ne tournent pas mais sont toujours captés par les microphones simulés dans une position aléatoire (voir « Vitesse du rotor » plus bas).  Wood : simule une Leslie équipée d’une enceinte en bois et sonne comme les modèles Leslie 122 ou 147.  Proline : simule une Leslie équipée d’une enceinte plus ouverte semblable au modèle Leslie 760.  Single : simule le son d’une Leslie équipée d’un rotor simple full-range. Le son ressemble au modèle Leslie 825.  Split : le signal du rotor de graves est dirigé plus à gauche tandis que le signal du rotor des aigus est dirigé vers la droite.  Wood & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion (un enregistrement) de Leslie équipée d’une enceinte en bois.  Proline & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion de Leslie équipée d’une enceinte plus ouverte.  Split & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion de Leslie dont le signal du rotor des graves est dirigé plus à gauche tandis que le signal du rotor des aigus est dirigé plus à droite. Sélection d’un mode de contrôle du moteur Dans le menu Motor Control, vous pouvez sélectionner différentes vitesses pour les rotors des graves et des aigus :  Normal : les deux rotors utilisent la vitesse définie par les boutons de vitesse de rotor.  Inv (mode inversé) : en mode Tremolo, le compartiment des graves tourne à grande vitesse, alors que le compartiment du pavillon acoustique tourne lentement. C’est l’inverse en mode Chorale. En mode Brake, les deux rotors sont arrêtés.158 Chapitre 9 Modulation  910 : le 910, ou mode « Memphis », arrête la rotation du tambour des graves à basse vitesse, tandis que la vitesse du compartiment du pavillon acoustique peut être réglée. Cela peut être utile si vous recherchez un son de graves solide, mais souhaitez conserver un peu de mouvement dans les aigus.  Sync : l’accélération et la décélération du pavillon acoustique et du tambour de graves sont pratiquement identiques. On a l’impression que les deux sont synchronisés, mais ce n’est clairement audible que pendant l’accélération ou la décélération. Remarque : si vous sélectionnez Single Cabinet dans le menu Cabinet Type, le réglage Motor Ctrl est inopérant, parce qu’il n’y a pas de rotors de graves et d’aigus séparés dans une enceinte acoustique simple. Scanner Vibrato L’effet Scanner Vibrato simule la section d’effet Scanner vibrato d’un orgue Hammond. Vous avez le choix entre trois types de vibrato et de chorus. La version stéréo de l’effet comporte deux paramètres supplémentaires : Stereo Phase et Rate Right. Ces derniers permettent de régler la vitesse de modulation des canaux gauche et droite de façon indépendante.  Potentiomètre Vibrato : détermine les types de vibrato ou de chorus. Le réglage C0 désactive les effets de vibrato et de chorus.  Potentiomètre Chorus Int : détermine l’intensité du type d’effet de chorus sélectionné. Si vous avez choisi un effet de type vibrato, ce paramètre n’a pas d’effet.  Potentiomètre Stereo Phase : s’il est réglé sur une valeur comprise entre 0 et 360 degrés, il détermine la relation de phase entre les modulations du canal gauche et du canal droit, ce qui donne des effets stéréo synchronisés. Si vous sélectionnez « free », vous pouvez régler la vitesse de modulation du canal gauche et du canal droit séparément.  Potentiomètre Rate Left : détermine la vitesse de modulation du canal gauche lorsque Stereo Phase est réglé sur « free ». S’il est réglé sur une valeur comprise entre 0 et 360 degrés, Rate Left détermine la vitesse de modulation des canaux gauche et droit. Rate Right est inopérant dans ce mode.  Potentiomètre Rate Right : détermine la vitesse de modulation du canal droit lorsque Stereo Phase est réglé sur « free ». Les paramètres stéréo de la version mono de l’effet Scanner Vibrato sont masqués derrière un cache transparent à droite. Chapitre 9 Modulation 159 Spreader Vous pouvez utiliser l’effet Spreader pour élargir le spectre stéréo d’un signal. L’effet décale périodiquement la plage de fréquences du signal original de façon non linéaire, ce qui modifie la largeur perçue du signal.  Curseur et champ Intensity : détermine la modulation.  Potentiomètre et champ Speed : détermine la fréquence et donc la vitesse du LFO.  Curseur et champ Channel Delay : détermine la durée du retard en échantillons.  Curseur et champ Mix : détermine la balance entre les signaux sec et humide. Tremolo L’effet Tremolo module l’amplitude d’un signal, ce qui donne des changements de volume périodiques. On reconnaît parfois cet effet dans les vieux amplis mixtes de guitare (où on l’appelle parfois à tort un vibrato). Le graphique montre tous les paramètres, à l’exception de la fréquence.  Curseur et champ Depth : détermine la modulation.  Potentiomètre et champ Rate : détermine la fréquence et donc la vitesse du LFO.  Potentiomètres et champs Symmetry et Smoothing : utilisez-les pour définir la forme de la modulation.160 Chapitre 9 Modulation  Potentiomètres et champs Phase (disponible uniquement en stéréo et surround) : contrôlent la relation de phase entre les différentes modulations de canal. Sur 0 °, les valeurs extrêmes de la modulation sont atteintes en simultané sur tous les canaux. Les valeurs 180 ° et –180 ° correspondent aux plus grandes distances possibles entre les phases de modulation des canaux.  Menu Distribution (disponible uniquement en surround) : détermine la façon dont les décalages de phase entre les différents canaux sont distribués dans le champ surround. Vous avez le choix entre les distributions Circular (Circulaire), Random (Aléatoire), Front <> Rear (Avant - Arrière) et Left <> Right (Gauche - Droite). Lorsque vous chargez un réglage qui utilise l’option Random, la valeur du décalage de phase enregistré est rappelée. Si vous souhaitez rendre le réglage de la phase à nouveau aléatoire, choisissez « new random » dans le menu Distribution.  Curseur et champ Offset (paramètre étendu) : détermine le décalage de la modulation (cycle) vers la gauche ou vers la droite, ce qui donne des variations de trémolo subtiles ou plus évidentes. Symmetry et Smoothing Si Symmetry est réglé sur 50 % et Smoothing sur 0 %, la modulation a une forme rectangulaire. Cela signifie que le timing du signal à plein volume est égal à celui du signal à faible volume, et que le passage d’un état à l’autre se fait de façon abrupte. Vous pouvez définir le ratio de temps entre le son et le silence à l’aide de Symmetry et définir un fondu d’entrée ou de sortie à l’aide de Smoothing.10 161 10 Hauteur tonale Vous pouvez utiliser les effets Pitch de Logic Studio pour transposer ou corriger la hauteur tonale des pistes audio. Ces effets peuvent aussi être utilisés pour créer des parties à l’unisson ou légèrement plus fournies ou même des voix harmoniques. Logic Studio inclut les effets de hauteur tonale suivants :  « Pitch Correction » à la page 161  « Pitch Shifter II » à la page 165  « Vocal Transformer » à la page 167 Pitch Correction Vous pouvez utiliser le module Pitch Correction pour corriger la hauteur tonale des pistes audio. Une intonation incorrecte est un problème courant dans le cas de pistes vocales, par exemple. Les artefacts acoustiques pouvant être introduits par le processus sont infimes et peuvent être à peine entendus, tant que vos corrections sont modérées. La correction fonctionne en accélérant et en ralentissant la vitesse de lecture, en vérifiant que le signal d’entrée (le chant) correspond toujours à la hauteur tonale de note correcte. Si vous utilisez l’algorithme pour corriger des intervalles plus importants, vous pouvez créer des effets spéciaux. Les éléments naturels de la performance, comme la respiration, sont préservés. Une gamme peut-être définie comme une grille de quantification de hauteur tonale. Les notes dont l’intonation est incorrecte seront corrigées en fonction de cette grille. Remarque : il n’est pas possible d’ajuster les enregistrements polyphoniques (choeurs sur une piste) et les signaux hautement percussifs, constitués de parties fortes prédominantes, en fonction d’une hauteur tonale spécifique. Que cela ne vous empêche pas de tenter d’utiliser le module sur des pistes de batterie.162 Chapitre 10 Hauteur tonale Paramètres du module Pitch Correction  Boutons Normal et Low : déterminent le plage de hauteur tonale analysée (pour les notes devant être corrigées).  Bouton Use Global Tuning : permet d’utiliser les réglages Tuning du projet pour le processus de correction de hauteur tonale. Si ce bouton est désactivé, vous pouvez utiliser le champ Ref. Pitch pour définir l’accord de référence voulu, en cents.  Champ Scale : cliquez pour choisir différentes grilles de quantification de hauteur tonale dans le menu Scale.  Champ Root : cliquez pour choisir la note d’origine de la gamme.  Clavier : cliquez sur une tonalité pour exclure la note correspondant des grilles de quantification de hauteur tonale. La tonalité est supprimée de la gamme, aboutissant à des corrections de notes qui sont forcées vers la hauteur tonale (tonalité) disponible la plus proche.  Boutons Bypass : permettent d’exclure la note correspondante de la correction de hauteur tonale. En d’autres termes, toutes les notes correspondant à cette hauteur tonale ne seront pas corrigées. Cela est applicable aux grilles de quantification de gammes utilisateur et prédéfinies. Le bouton Bypass All permet de comparer rapidement les signaux corrigés et d’origine ou peut être utilisé pour les modifications d’automatisation.  Boutons Show Input et Show Output : ces boutons permettent d’afficher la hauteur tonale du signal d’entrée et de sortie, respectivement, sur les notes du clavier.  Écran Correction Amount : indique le niveau de modification de la hauteur tonale. Le marqueur rouge indique le niveau de correction moyen sur une longue période.  Curseur et champ Response : déterminent la vitesse à laquelle la voix atteint la hauteur tonale de destination corrigée.  Curseur et champ Detune : désaccordent le signal entrant de la valeur définie. Chapitre 10 Hauteur tonale 163 Utilisation du module Pitch Correction Vous pouvez utiliser les boutons Normal et Low pour déterminer la plage de hauteur tonale où rechercher les notes à corriger. Normal est la plage par défaut, qui fonctionne pour la plupart des morceaux audio. Low ne doit être utilisé que pour le morceau audio contenant des fréquences extrêmement basses (sous 100 Hz), ce qui peut aboutir à une détection de hauteur tonale inexacte. Ces paramètres n’ont aucun effet sur le son, il s’agit simplement d’options de suivi pour la plage de hauteur tonale cible choisie. Définition de la grille de quantification de hauteur tonale Le menu Scale permet de choisir différentes grilles de quantification de hauteur tonale. La gamme définie manuellement (avec le clavier) est appelée la gamme utilisateur. Le réglage par défaut est la gamme chromatique. Les autres noms de gammes sont explicites. Si vous n’êtes pas sûr des intervalles utilisés dans une gamme donnée, faites votre choix dans le menu Scale et vérifiez les valeurs figurant sur le clavier. Vous pouvez modifier toute note de la gamme en cliquant sur les touches du clavier. De tels ajustements écraseront les réglages de la gamme utilisateur existante. Il n’existe qu’une seule gamme utilisateur par projet. Vous pouvez cependant en créer plusieurs et les enregistrer comme fichiers de réglages Pitch Correction. ? Astuce : la gamme Drone utilise une quinte comme grille de quantification, la gamme Single définit une seule note. Ces deux gammes ne sont pas censées produire des voix chantées réalistes, par conséquent, si vous recherchez des effets un peu spéciaux, vous devriez les essayer. Cliquez sur le champ Root pour choisir la note d’origine de la gamme dans un menu local. Deux gammes sont exclues : les gammes utilisateur et chromatique—car il n’existe pas de note d’origine (aucune). Vous pouvez transposer librement les gammes majeures et mineures, ainsi que les gammes portant des noms d’accords. Vous pouvez utiliser le clavier pour exclure des notes de la grille de quantification de hauteur tonale. Lorsque vous ouvrez le module pour la première fois, toutes les notes de la gamme chromatique sont sélectionnées. Cela signifie que chaque note entrante sera modifiée pour correspondre à la prochaine étape de demi-ton de la gamme chromatique. Si l’intonation du chanteur est insuffisante, cela peut aboutir à une identification et donc à une correction incorrecte des notes. Par exemple, le chanteur peut avoir eu l’intention de chanter un Mi, mais il est plus proche d’un Ré#. Si vous ne voulez pas de Ré# dans le morceau, la touche Ré# peut être désactivée sur le clavier. Étant donné que la hauteur tonale d’origine était plus proche d’un Mi que d’un Ré, elle sera corrigée en Mi. Remarque : les réglages sont valables pour toutes les plages d’octaves. Il n’existe pas de réglages individuels pour les différentes octaves. 164 Chapitre 10 Hauteur tonale Exclusion de notes de la correction L’utilisation des petits boutons bypass (byp) au-dessus des touches vertes (noires) et sous les touches bleues (blanches) exclut les notes de la correction. Ceci est très utile pour les notes caractéristiques du blues. Il s’agit de notes passant d’une hauteur tonale à une autre, rendant la tonalité difficile à identifier comme étant majeure ou mineure. Comme vous le savez peut-être, l’une des principales différences entre le Do mineur et le Do majeur est le Mib (Mi bémol) et le Sib (Si bémol), au lieu du Mi et du Si. Les chanteurs de Blues glissent entre ces notes, créant un incertitude ou une tension entre les gammes. L’utilisation des boutons bypass permet de laisser inchangées des tonalités particulières Si vous activez le bouton Bypass All, le signal d’entrée n’est ni traité ni corrigé. Ceci est utile pour les corrections ponctuelles de hauteur tonale via l’utilisation de l’automatisation. Le bouton Bypass All est optimisé pour effectuer un contournement transparent dans toutes les situations. ? Astuce : vous vous rendrez souvent compte qu’il vaut mieux ne corriger que les notes ayant le plus de gravité harmonique. Par exemple, choisissez la gamme « sus 4 » et définissez la note d’origine en fonction de la tonalité du projet. Cela va limiter la correction à la note d’origine, la quarte et la quinte de la gamme de tonalités. Mettez toutes les autres notes en mode Bypass et seulement les notes les plus importantes et les plus sensibles seront corrigées, le reste du chant restant inchangé. Définition de l’accord de référence Les réglages File > Project Settings > Tuning déterminent la référence d’accord pour tous les instruments logiciel. Si vous employez Use Global Tuning dans la fenêtre Pitch Correction, les réglages d’accord du projet seront utilisés pour le processus de la hauteur tonale. Si ce paramètre est désactivé, vous pouvez utiliser le champ Ref. Pitch pour définir l’accord de référence voulu. Exemple : l’intonation d’une ligne vocale est souvent légèrement trop haute ou trop basse sur un morceau entier. Utilisez le paramètre Reference Pitch pour résoudre ce problème à l’entrée du processus de détection de la hauteur tonale. Définissez la Tonalité de référence pour refléter la déviation de tonalité constante en centièmes. Cela permet une correction plus précise de la tonalité. Remarque : des accords différents de l’accord des instruments logiciels peuvent être intéressants, lorsque vous voulez corriger individuellement les notes des chanteurs d’un choeur. Si toutes les voix étaient toutes corrigées individuellement et parfaitement à la même hauteur tonale, l’effet du choeur serait partiellement perdu. Vous pouvez éviter cela en (dés) accordant les corrections de hauteur tonale individuellement.Chapitre 10 Hauteur tonale 165 Définition de la réponse aux modifications de hauteur tonale Utilisez le paramètre Response pour déterminer la vitesse à laquelle la voix atteint la hauteur tonale (corrigée) de destination. Les chanteurs utilisent le portamenti et d’autres techniques de glissé. Si vous choisissez une valeur Response trop élevée, les portamenti transparents deviennent des glissandi sur demi-ton, mais l’intonation sera parfaite. Si la valeur de réponse est trop faible, la hauteur tonale du signal de sortie ne changera pas assez vite. La réponse aux modifications de hauteur tonale est indiquée en millisecondes. Le réglage optimal pour ce paramètre dépend du style de chant, du tempo, du vibrato et de la qualité des performances d’origine. Présentation de l’écran Correction Amount Le degré de hauteur tonale modifié est indiqué dans la mesure horizontale affichée sous le clavier. Le marqueur rouge indique le niveau de correction moyen sur une longue période. Si vous consultez attentivement cet écran, vous pouvez l’utiliser pour deux tâches importantes : pour mieux comprendre le fonctionnement interne de l’algorithme et ajuster la réponse en conséquence. Vous pouvez aussi faire appel à cet écran lors de discussions (et d’optimisations) relatives à l’intonation vocale avec un chanteur au cours d’une session d’enregistrement. Automatisation du module Pitch Correction Ce module peut être entièrement automatisé. Cela signifie que vous pouvez automatiser les paramètres Scale et Root afin qu’ils soient conformes aux harmonies du morceau. Selon la qualité de l’intonation d’origine, la définition de la gamme de tonalités peut suffire. Des intonations plus faibles peuvent nécessiter des modifications plus importantes des paramètres Scale et Root. Pitch Shifter II Le module Pitch Shifter II offre un moyen simple de combiner une version du signal dont la tonalité a été changée avec le signal d’origine.166 Chapitre 10 Hauteur tonale Paramètres du module Pitch Shifter II  Curseur et champ Semi Tones : définissent la valeur de changement de tonalité en demi-tons.  Curseur et champ Cents : contrôlent le désaccordage de la valeur de changement de tonalité en cents (100èmes d’un demi-ton).  Boutons Drums, Speech et Vocals : sélectionnez l’un des trois préréglages pour optimiser le fonctionnement de Pitch Shifter II pour les types courants de morceau audio :  Drums laisse le groove de la piste d’origine intact.  Vocals conserve l’intonation de l’original sans changement. Ce bouton convient donc bien pour les signaux harmoniques ou mélodieux par nature, comme les nappes de cordes.  Speech offre un compromis entre les deux en tentant de conserver les aspects rythmiques et harmoniques du signal. Il convient bien pour les signaux complexes comme les enregistrements parlés, le rap et d’autres signaux hybrides comme une guitare rythmique.  Curseur et champ Mix : définit la quantité de signal traité mixé avec le signal d’origine.  Menu local Timing (paramètres étendus) : définit si le contrôle du temps est conforme aux préréglages (Preset) sélectionnés, crée un préréglage en analysant le signal entrant (auto), ou utilise les réglages des paramètres Delay, Crossfade et Stereo Link, décrit ci-dessous (Manual). Les trois paramètres suivants sont actifs uniquement lorsque l’option Manual est choisie dans le menu local Timing  Curseur et champ Delay : définissent le délai appliqué au signal d’entrée. Plus les fré- quences du signal d’entrée sont profondes, plus le délai défini doit être élevé (long) afin de transposer réellement la hauteur tonale du signal.  Curseur et champ Crossfade : définissent le degré de fondu enchaîné entre les deux pointeurs qu’utilise Pitch Shifter afin d’analyser le signal d’entrée.  Menu local Stereo Link : choisissez Inv. pour inverser les signaux des canaux stéréo, le traitement pour le canal droit ayant lieu à gauche et vice versa. Choisir Normal ne génère aucun changement du signal.Chapitre 10 Hauteur tonale 167 Utilisation de Pitch Shifter II Définissez le degré de transposition (changement de tonalité) avec le paramètre Semi Tones, puis définissez le degré de désaccordage via le paramètre Cents. Utilisez l’un des trois préréglages (Drums, Vocals ou Speech) en fonction du morceau que vous utilisez. Pour les autres types de morceau, vous pouvez essayer chacun des préréglages (en commençant par Speech), comparer les résultats et utiliser celui qui convient le mieux. Lors d’essais et de comparaisons de différents réglages, il est souvent utile de définir temporairement le paramètre Mix sur 100 % pour entendre l’effet maximal du traitement. N’oubliez pas que les effets de Pitch Shifter II sont beaucoup plus difficiles à entendre si le paramètre Mix est défini sur un pourcentage inférieur. Dans la présentation Controls du Pitch Shifter II, vous pouvez créer vos propres préréglages, via les paramètres Delay et Crossfade. Ces paramètres ne sont actifs que lorsque vous sélectionnez l’option Manual dans le menu Timing. Vous pouvez aussi sélectionner l’option Auto ; Pitch Shifter créera alors automatiquement des préréglages en analysant le signal entrant. Le paramètre Stereo Link permet d’inverser les signaux des canaux stéréo, le traitement pour le canal droit ayant lieu à gauche et vice versa. Vocal Transformer Vocal Transformer permet de manipuler les pistes vocales de nombreuses façons différentes. Vous pouvez l’utiliser pour transposer la hauteur tonale d’une ligne vocale, pour augmenter ou réduire la plage de la mélodie ou même la réduire à une seule note, afin de mettre en miroir les hauteurs tonales d’une mélodie. Quelle que soit la façon dont vous modifiez les hauteurs tonales de la mélodie, les formants restent inchangés. Vous pouvez modifier les formants de façon indépendante, ce qui signifie que vous pouvez transformer une piste vocale en une voix de type « Mickey Mouse », tout en conservant la hauteur tonale d’origine. Vocal Transformer est bien adapté aux effets vocaux extrêmes. Les meilleurs résultats sont obtenus avec les signaux monophoniques, y compris les pistes instrumentales monophoniques. Le module n’est pas conçu pour les voix polyphoniques (un choeur sur une seule piste, par exemple) ou d’autres pistes « choristiques ». Paramètres du module Vocal Transformer  Potentiomètre et champ Pitch : détermine le degré de transposition appliqué au signal d’entrée. 168 Chapitre 10 Hauteur tonale  Glide (paramètre étendu) : détermine la durée de la transformation vocale, autorisant des transitions par glissement vers la valeur Pitch définie.  Potentiomètre et champ Formant : changent les formants du signal d’entrée.  Menu Formants (paramètres étendus) : détermine si Vocal Transformer traite tous les formants (réglage « Process always »), ou uniquement les ceux de type sonore (réglage « Keep unvoiced formants »). L’option « Keep unvoiced formants » laisse inchangé le bruit sifflant caractéristique d’une représentation vocale. Pour certaines applications, ce réglage produit un effet de transformation avec une sonorité plus naturelle.  Bouton Robotize : cliquer sur ce bouton permet de faire passer Vocal Transformer en mode Robotize. Le mode Robotize est utilisé pour augmenter, diminuer ou mettre en miroir la mélodie.  Curseur et boutons Tracking (uniquement disponible en mode Robotize) : contrôlent la façon dont la mélodie est modifiée en mode Robotize.  Curseur et champ Pitch Base (uniquement disponible en mode Robotize) : permettent de transposer la note suivie par le paramètre Tracking.  Curseur et champ Mix : définissent le rapport de niveaux entre les signaux d’origine (secs) et d’effet.  Champ et curseur Grain Size (paramètre étendu) : l’algorithme de Vocal Transformer est basé sur une synthèse granulaire. Le paramètre Grain Size vous permet de définir la taille des grains et affecte donc la précision du processus. Faites des essais afin de déterminer le meilleur paramètre. Essayez d’abord Auto. Définition des paramètres Pitch et Formant Le paramètre Pitch transpose la hauteur tonale du signal (jusqu’à) deux octaves vers le haut ou vers le bas. Les ajustements sont faits par étapes de demi-ton. Les hauteurs tonales entrantes sont indiquées par une ligne verticale sous le champ Pitch Base. Les transpositions d’une quinte vers le haut (hauteur tonale = +7), une quarte vers le bas (hauteur tonale = –5) ou d’une octave (hauteur tonale = ±12) sont les plus utiles harmoniquement. En modifiant le paramètre Pitch, vous remarquerez peut-être que les formants ne changent pas. Les formants sont des emphases caractéristiques de certaines plages de fréquences. Ils sont statiques et ne changent pas avec la hauteur tonale. Les formants définissent le timbre spécifique d’une voix humaine donnée. Le paramètre Pitch est expressément utilisé pour modifier la hauteur tonale d’une voix, pas son caractère. Si vous définissez des valeurs Pitch négatives pour une voix de soprano féminine, vous pouvez la transformer en voix alto, sans modifier le caractère spécifique de la voix de la chanteuse.Chapitre 10 Hauteur tonale 169 Le paramètre Formant change les formants, tout en conservant —ou en modifiant de façon indépendante—la hauteur tonale. Si vous définissez ce paramètre sur des valeurs positives, le chanteur a la voix de Mickey Mouse. En baissant la valeur du paramètre, vous pouvez obtenir des voix similaires à celle de Dark Vador. ? Astuce : si Pitch est défini sur 0 demi-tons, Mix sur 50 % et Formant sur +1 (Robotize étant désactivé), vous pouvez véritablement rajouter un chanteur (avec une plus petite tête) en parallèle au vrai chanteur. Ils chanteront tout deux avec la même voix, comme un choeur de deux personnes. Cet effet de choeur est très convaincant et est facilement contrôlé avec le paramètre Mix. Utilisation du mode Robotize Si vous activez le mode Robotize, Vocal Transformer peut augmenter ou diminuer la mélodie. Vous pouvez contrôler l’intensité de cette distorsion avec le paramètre Tracking. Les quatre boutons –1, 0, 1 et 2 définissent le curseur Tracking sur les valeurs –100 %, 0 %, 100 % et 200 %, respectivement. Ces boutons ont un rôle purement pratique car ils permettent de définir plus rapidement le paramètre Tracking sur les réglages les plus utiles.  À une valeur de 100 % (bouton 1), la plage de la mélodie est conservée. Les valeurs les plus élevées augmentent la mélodie et les valeurs les plus faibles la diminuent.  À une valeur de 200 % (bouton 2) les intervalles sont doublés.  La valeur 0 % (bouton 0) donne des résultats intéressants, chaque syllabe de la piste vocale étant chantée à la même hauteur tonale. Les valeurs faibles transforment les lignes chantées en énoncé parlé.  À une valeur de –100 % (bouton –1), tous les intervalles sont mis en miroir. Le paramètre Pitch Base est utilisé pour transposer la note suivie par le paramètre Tracking. Exemple : la note parlée, si Tracking est défini sur 0 %. 11 171 11 Réverbération Vous pouvez utiliser les effets de type Reverb (réverbération) pour simuler le son d’environnements acoustiques tels que des pièces, des salles de concerts, des cavernes ou le son d’un espace infini. Les sons rebondissent sur les surfaces ou les objets d’un espace donné, de manière répétée, puis s’éteignent progressivement jusqu’à devenir inaudibles. Les ondes sonores du bounce produisent un « schéma de réflexion », plus connu sous le nom de réverbération (Reverb). La première étape d’une réverbération consiste en un certain nombre de réflexions séparées que vous pouvez distinguer clairement avant que l’apparition du champ diffus (ou queue de réverbération). Ces réflexions précoces sont essentielles à la perception que vous avez de l’espace d’une pièce. Toutes les informations relatives à la taille et à la forme d’une pièce et qui peuvent être distinguées par l’oreille humaine sont contenues dans ces réflexions précoces. Signal Discrete reflections Diffuse reverb tail Reflection pattern/reverberation Time172 Chapitre 11 Réverbération Planches, effets de réverbération numériques et réverbération à convolution La première forme de réverbération utilisée dans la production musicale était une pièce spéciale dotée de surfaces rigides, appelée chambre d’écho. Elle était utilisée pour ajouter des échos au signal. Des appareils mécaniques, y compris des planches et des ressorts, étaient utilisés pour ajouter un effet de réverbération à la sortie des instruments musicaux et des microphones. Avec l’enregistrement numérique sont apparus les effets de réverbération numériques, qui se composent de milliers de retards de longueur et d’intensité variables. L’intervalle entre le signal d’origine et l’arrivée des réflexions précoces peut être ajusté par un paramètre généralement appelé un predelay (pré-retard). Le nombre moyen de réflexions dans une période donnée est défini par le paramètre de densité. La régularité ou l’irrégularité de la densité est contrôlée par le paramètre de diffusion. Avec l’augmentation continue de la puissance informatique, les caractéristiques de réverbération d’espaces réels ont pu être reproduites, grâce aux réverbérations à convolution. Ces enregistrements échantillons des caractéristiques d’une pièce sont appelés « réponse impulsionnelle ». Les réverbérations à convolution fonctionnent par convolution (combinaison) d’un signal audio avec l’enregistrement par réponse impulsionnelle des caractéristiques de réverbération d’une pièce. Le présent chapitre décrit les effets de réverbération inclus dans Logic Studio :  AVerb  SilverVerb  GoldVerb  PlatinumVerb  Enverb  Space Designer : Space Designer propose une réverbération à convolution, décrite séparément dans le chapitre « Convolution Reverb : Space Designer » à la page 183 et suivantes.  « Soundtrack Pro Reverb » à la page 181. AVerb Le module AVerb est un effet de réverbération simple qui utilise un paramètre pour contrôler à la fois les réflexions précoces de l’effet et le champ diffus : Density/Time. Une valeur faible génère souvent des groupes de réflexions précoces clairement perceptibles et crée un effet similaire à l’écho. L’utilisation de valeurs élevées produit un effet similaire à la réverbération. Chapitre 11 Réverbération 173 Le module AVerb constitue un outil rapide et facile permettant de créer toute une gamme d’effets sonores intéressants « d’espace » et « d’écho ». Il ne représente toutefois pas le choix idéal pour la simulation d’environnements acoustiques réels.  Predelay : détermine l’intervalle de temps entre le signal d’origine et les réflexions précoces du signal de réverbération.  Reflectivity : définit le degré de réflexivité des murs, plafonds et sols imaginaires. La rigidité d’un mur et sa composition (verre, pierre, bois, moquette, etc.), ont un impact considérable sur la tonalité de la réverbération.  Room Size: définit les dimensions des pièces simulées.  Density/Time : détermine à la fois la densité et la durée de la réverbération.  Mix : détermine la balance entre les signaux d’effet (mouillés) et directs (secs). EnVerb Le module EnVerb est un effet de réverbération polyvalent doté d’une fonctionnalité unique : il vous permet d’ajuster librement l’enveloppe de la queue de réverbération diffuse. L’interface peut être divisée en trois zones :  Paramètres Time : ces paramètres déterminent le temps de retard du signal d’origine et de la queue de réverbération et modifient la queue de réverbération dans le temps. L’écran graphique fournit une représentation numérique de l’enveloppe de la réverbération.  Paramètres Sound : cette zone vous permet de définir le son du signal de réverbération. Vous pouvez également utiliser le paramètre Crossover pour fractionner le signal entrant en deux bandes et définir le niveau de la bande de fréquence basse.  Paramètre Mix : détermine la balance entre les signaux d’effet (mouillés) et directs (secs).174 Chapitre 11 Réverbération Paramètres Time  Dry Signal Delay : détermine le retard du signal d’origine. Vous ne pouvez entendre le signal sec que lorsque le paramètre Mixage est défini sur une valeur autre que 100 pour cent.  Predelay : définit l’intervalle de temps entre le signal d’origine et le point de départ de la phase d’attaque de la réverbération (toute première phase de la première réflexion).  Attack : définit le temps nécessaire à la réverbération pour atteindre son niveau le plus haut.  Decay : définit le temps nécessaire pour que le niveau de réverbération passe du point culminant au niveau de maintien (Sustain).  Sustain : définit le niveau de réverbération qui reste constant tout au long de la phase de maintien. Ce niveau est exprimé en pourcentage du volume total du signal de réverbération.  Hold : définit la durée de la phase de sustain.  Release : définit le temps nécessaire à la réverbération pour se terminer en fondu, une fois la phase de maintien terminée. Paramètres du son  Density : définit la densité de la réverbération.  Spread : contrôle l’image stéréo de la réverbération. À une valeur de 0 pour cent, l’effet génère une réverbération monophonique. À 200 pour cent, la base stéréo est étendue de manière artificielle.  High Cut : les fréquences situées au-dessus de la valeur définie sont filtrées à partir de la queue de réverbération.  Crossover : définit la fréquence à laquelle le signal d’entrée est fractionné en deux bandes de fréquences pour qu’elles soient traitées séparément.  Low Freq Level : détermine le niveau relatif de réverbération des fréquences situées au-dessous de la fréquence de répartition. Dans la plupart des cas, on obtient des résultats sonores plus satisfaisants en définissant des valeurs négatives pour ce paramètre.Chapitre 11 Réverbération 175 GoldVerb Le module GoldVerb vous permet de modifier les réflexions précoces et les queues de réverbération diffuses séparément, ce qui facilite l’émulation précise des environnements réels. L’interface peut être divisée en quatre groupes de paramètres :  Paramètres Early Reflections : cette section permet d’émuler les premières réflexions du signal d’origine lorsqu’elles rebondissent sur les murs, le plafond ou le sol d’une pièce.  Paramètres Reverb : cette section contrôle les réverbérations diffuses.  Paramètre Balance ER/Reverb : contrôle la balance entre les sections Early Reflections et Reverb. Lorsque vous placez le curseur sur l’une des extrémités, la section inutilisée est désactivée.  Paramètre Mix : détermine la balance entre les signaux d’effet (mouillés) et directs (secs). Paramètres Early Reflection  Predelay : détermine l’intervalle de temps entre le début du signal d’origine et l’arrivée des réflexions précoces.  Room Shape : définit la forme géométrique de la pièce. La valeur numérique (entre 3 et 7) représente le nombre d’angles dans la pièce. L’écran graphique fournit une représentation visuelle de ce réglage.  Room Size : définit les dimensions de la pièce. La valeur numérique indique la longueur des murs, c’est-à-dire la distance entre deux angles.  Stereo Base : définit la distance entre les deux microphones virtuels que vous utilisez dans la pièce simulée. Le fait d’éloigner légèrement les microphones d’une largeur plus importante que la distance entre les deux oreilles offre généralement de meilleurs résultats. Vous pouvez obtenir des résultats plus proches de la réalité si vous choisissez d’utiliser la distance entre les deux oreilles. Ce paramètre n’est disponible que pour les effets en stéréo. Paramètres Reverb  Initial Delay : détermine l’intervalle de temps entre le signal d’origine et la queue de réverbération diffuse. 176 Chapitre 11 Réverbération  Density : contrôle la densité de la queue de réverbération diffuse.  Diffusion (paramètres étendus) : définit la diffusion de la queue de réverbération.  Reverb Time : temps nécessaire pour que le niveau de réverbération diminue de 60 dB.  High Cut : les fréquences situées au-dessus de la valeur définie sont filtrées à partir du signal de réverbération.  Spread : contrôle l’image stéréo de la réverbération. À une valeur de 0 pour cent, l’effet génère une réverbération monophonique. À 200 pour cent, la base stéréo est étendue de manière artificielle. Réglage du pré-retard et du retard initial En pratique, un pré-retard trop court a tendance à rendre difficile le repérage de la position du signal. Le son du signal d’origine peut également en être coloré. Inversement, un pré-retard trop long peut être perçu comme un écho non naturel. Cela peut également séparer le signal d’origine de ses réflexions précoces et faire apparaître un intervalle de temps audible. Le réglage optimal du pré-retard dépend du type (ou de l’enveloppe) du signal. Les signaux percussifs requièrent généralement des pré-retards plus courts que les signaux pour lesquels les attaques diminuent progressivement. Il est recommandé d’utiliser le pré-retard le plus long possible avant d’entendre des effets secondaires indésirables, tels qu’un écho audible. Si vous souhaitez obtenir une sonorité naturelle et une réverbération harmonieuse, la transition entre les réflexions précoces et la queue de réverbération doit être aussi fluide et transparente que possible. Réglez le retard initial de sorte qu’il soit le plus long possible, sans qu’il soit possible de percevoir un intervalle de temps entre les réflexions précoces et la queue de réverbération. Réglage de la densité et de la diffusion En règle générale, vous souhaitez que le signal soit aussi dense que possible. Toutefois, le fait d’utiliser une valeur de Density faible signifie que l’effet consomme moins de puissance. Au-delà, dans de rares cas, une valeur haute peut colorer le son. Vous pouvez résoudre ce problème en réduisant simplement la valeur de la densité. Inversement, si vous sélectionnez une valeur trop faible, la queue de réverbération aura un son granuleux. Les valeurs de diffusion haute représentent une densité régulière, avec quelques modifications en termes de niveau, de temps et de balance. Des valeurs de diffusion basse génèrent une densité de réflexion irrégulière et granuleuse. Le spectre stéréo est également modifié.Chapitre 11 Réverbération 177 Réglage du temps de réverbération Le temps de réverbération est souvent considéré comme le temps nécessaire pour que le niveau d’un signal de réverbération diminue de 60 dB. C’est pourquoi le temps de réverbération indiqué est souvent RT60. La plupart des pièces réelles possèdent un temps de réverbération compris entre une et trois secondes. Cette durée est réduite par les surfaces absorbantes et les meubles. Pour un grand hall ou une grande église vide, ce temps peut atteindre jusqu’à huit secondes, voire plus pour les lieux caverneux ou les cathédrales. Réglage du High Cut Les surfaces inégales ou absorbantes (papier peint, lambris, tapis, etc.) ont tendance à mieux renvoyer les basses fréquences que les hautes. Le filtre High Cut reproduit cet effet. Si vous définissez le filtre passe-haut de façon qu’il soit totalement ouvert, le son de la réverbération sera proche du son d’une pièce en pierre ou en verre. PlatinumVerb Le module PlatinumVerb vous permet de modifier les réflexions précoces et les queues de réverbération diffuse séparément, ce qui facilite l’émulation précise des environnements réels. La section Reverb à double bande divise le signal entrant en deux bandes, chacune d’entre elles pouvant alors être traitée et modifiée séparément. L’interface peut être divisée en quatre groupes de paramètres :  Paramètres Early Reflections : cette section permet d’émuler les premières réflexions du signal d’origine lorsqu’elles rebondissent sur les murs, le plafond ou le sol d’une pièce.  Paramètres Reverb : cette section contrôle les réverbérations diffuses.  Paramètre Balance ER/Reverb : contrôle la balance entre les sections Early Reflections et Reverb. Lorsque vous placez le curseur sur l’une des extrémités, la section inutilisée est désactivée.  Section Output : détermine la balance entre les signaux d’effet (mouillés) et directs (secs).178 Chapitre 11 Réverbération Paramètres Early Reflection  Predelay : détermine l’intervalle de temps entre le début du signal d’origine et l’arrivée des réflexions précoces.  Room Shape : définit la forme géométrique de la pièce. La valeur numérique (entre 3 et 7) représente le nombre d’angles dans la pièce. L’écran graphique fournit une représentation visuelle de ce réglage.  Room Size: définit les dimensions de la pièce. La valeur numérique indique la longueur des murs, c’est-à-dire la distance entre deux angles.  Stereo Base (disponible uniquement dans les instances stéréos) : définit la distance entre les deux microphones virtuels que vous utilisez dans la pièce simulée. Le fait d’éloigner légèrement les microphones d’une largeur plus importante que la distance entre les deux oreilles offre généralement de meilleurs résultats. Vous pouvez obtenir des résultats plus proches de la réalité si vous choisissez d’utiliser la distance entre les deux oreilles.  ER Scale (paramètre étendu) : définit les réflexions précoces le long de l’axe temporel et influence simultanément les paramètres de forme de la pièce, de taille de la pièce et de base stéréo. Paramètres Reverb  Initial Delay : détermine l’intervalle de temps entre le signal d’origine et la queue de réverbération diffuse.  Spread : contrôle l’image stéréo de la réverbération. À une valeur de 0 pour cent, l’effet génère une réverbération monophonique. À 200 pour cent, la base stéréo est étendue de manière artificielle.  Crossover : définit la fréquence à laquelle le signal d’entrée est fractionné en deux bandes de fréquences pour qu’elles soient traitées séparément.  Low Ratio : détermine le temps de réverbération de la bande basse par rapport au temps de réverbération de la bande haute. Ce rapport est exprimé en pourcentage, entre 0 et 200 pour cent.  Low Freq Level : définit le niveau de la réverbération basse. À 0 dB, le volume des deux bandes est identique.  High Cut : les fréquences situées au-dessus de la valeur définie sont filtrées à partir du signal de réverbération.  Density : contrôle la densité de la queue de réverbération diffuse.  Diffusion : définit la diffusion de la queue de réverbération.  Reverb Time : détermine le temps de réverbération de la bande haute. Paramètres Output  Dry : détermine le taux du signal d’origine.  Wet : détermine le taux du signal d’effet.Chapitre 11 Réverbération 179 Réglage du pré-retard et du retard initial En pratique, un pré-retard trop court a tendance à rendre difficile le repérage de la position du signal. Le son du signal d’origine peut également en être coloré. Inversement, un pré-retard trop long peut être perçu comme un écho non naturel. Cela peut également séparer le signal d’origine de ses réflexions précoces et faire apparaître un intervalle de temps audible. Le réglage optimal du pré-retard dépend du type (ou de l’enveloppe) du signal. Les signaux percussifs requièrent généralement des pré-retards plus courts que les signaux pour lesquels les attaques diminuent progressivement. Il est recommandé d’utiliser le pré-retard le plus long possible avant d’entendre des effets secondaires indésirables, tels qu’un écho audible. Si vous souhaitez obtenir une sonorité naturelle et une réverbération harmonieuse, la transition entre les réflexions précoces et la queue de réverbération doit être aussi fluide et transparente que possible. Réglez le retard initial de sorte qu’il soit le plus long possible, sans qu’il soit possible de percevoir un intervalle de temps entre les réflexions précoces et la queue de réverbération. Réglage de la densité et de la diffusion En règle générale, vous souhaitez que le signal soit aussi dense que possible. Toutefois, le fait d’utiliser une valeur de Density faible signifie que l’effet consomme moins de puissance. Au-delà, dans de rares cas, une valeur haute peut colorer le son. Vous pouvez résoudre ce problème en réduisant simplement la valeur de la densité. Inversement, si vous sélectionnez une valeur trop faible, la queue de réverbération aura un son granuleux. Les valeurs de diffusion haute représentent une densité régulière, avec quelques modifications en termes de niveau, de temps et de balance. Des valeurs de diffusion basse génèrent une densité de réflexion irrégulière et granuleuse. Le spectre stéréo est également modifié. Réglage du temps de réverbération Le temps de réverbération est souvent considéré comme le temps nécessaire pour que le niveau d’un signal de réverbération diminue de 60 dB. C’est pourquoi le temps de réverbération indiqué est souvent RT60. La plupart des pièces réelles possèdent un temps de réverbération compris entre une et trois secondes. Cette durée est réduite par les surfaces absorbantes et les meubles. Pour un grand hall ou une grande église vide, ce temps peut atteindre jusqu’à huit secondes, voire plus pour les lieux caverneux ou les cathédrales.180 Chapitre 11 Réverbération Réglage du High Cut Les surfaces inégales ou absorbantes (papier peint, lambris, tapis, etc.) ont tendance à mieux renvoyer les basses fréquences que les hautes. Le filtre High Cut reproduit cet effet. Si vous définissez le filtre passe-haut de sorte à ce qu’il soit totalement ouvert, le son de la réverbération sera proche du son d’une pièce en pierre ou en verre. Réglage du temps de réverbération et de la bande de fréquence basse Vous pouvez utiliser le contrôle du faible rapport pour corriger le temps de réverbération de la bande de fréquence basse. À 100 pour cent, le temps de réverbération des deux bandes est identique. Avec des valeurs moins élevées, le temps de réverbération des fréquences situées en deçà de la fréquence de répartition est plus court. Avec des valeurs supérieures à 100 pour cent, le temps de réverbération des fréquences basses est plus long. Ces deux phénomènes se produisent dans les environnements naturels. Dans la plupart des mixages, il est préférable d’utiliser un temps de réverbération plus court. Par exemple, si vous utilisez le module PlatinumVerb sur une boucle de batterie de type « kick and snare », l’utilisation d’un temps de réverbération court pour le battement bas (kick) vous permet de définir un signal mouillé beaucoup plus élevé. Le curseur Low Freq Level vous permet d’augmenter ou d’atténuer le niveau de la bande de fréquence basse. Dans la plupart des mixages, il est particulièrement recommandé de définir le signal de réverbération de la fréquence basse à un niveau inférieur. Cela vous permet d’augmenter le niveau de l’instrument grave et de le rendre plus vivant. Les effets de masque de l’extrémité inférieure en sont par ailleurs atténués. SilverVerb Le module SilverVerb est similaire au module AVerb, mais il fournit un LFO supplémentaire que vous pouvez utiliser pour moduler le signal résultant de la réverb. Il comprend également un filtre passe-haut et un filtre passe-bas qui vous permettent de filtrer les fréquences à partir du signal de réverbération. Les fréquences hautes produisent généralement un son peu agréable, altèrent l’intelligibilité des paroles ou masquent les accents du signal d’origine. Les queues de réverbération longue dont l’extrémité est importante produisent généralement un mixage « mou ». Chapitre 11 Réverbération 181  Predelay : détermine l’intervalle de temps entre le signal d’origine et le signal de réverbération.  Reflectivity : définit le degré de réflexivité des murs, plafonds et sols imaginaires.  Room Size: définit les dimensions des pièces simulées.  Density/Time : détermine à la fois la densité et la durée de la réverbération.  High Cut : les fréquences situées au-dessus de la valeur définie sont filtrées à partir du signal de réverbération. Notez que cela n’affecte que la tonalité de la réverbération, et non le signal source.  Low Cut : les fréquences situées en dessous de la valeur définie sont filtrées à partir de la queue de réverbération. Comme indiqué précédemment, cela affecte uniquement le signal de réverbération.  Mod Rate : définit la fréquence (vitesse) du LFO.  Modulation Phase : définit la phase de modulation entre les canaux gauche et droite du signal de réverbération. À une valeur de 0 °, les valeurs extrêmes (minimum ou maximum) de la modulation sont atteintes simultanément sur les canaux gauche et droite. À une valeur de 180 °, les valeurs extrêmes opposées l’une à l’autre (le canal de gauche au minimum et le canal de droite au maximum, ou inversement) sont atteintes simultanément.  Mod. Intensity : définit le taux de modulation. Dans le cas d’une valeur nulle (0), la modulation du retard est désactivée.  Mix : détermine la balance entre le signal d’effet et le signal sec. Soundtrack Pro Reverb La Soundtrack Pro Reverb offre un effet de réverbération simple ne nécessitant que des ressources processeur limitées. Vous pouvez l’utiliser sur du matériel audio musical et non musical.  Curseur et champ Mix (dry/wet mix %) : détermine le rapport entre le signal d’origine (sec) et le signal soumis à l’effet (mouillé) à la sortie.  Curseur et champ Decay (decay %) : détermine le pourcentage du signal traité qui est renvoyé dans l’effet.12 183 12 Convolution Reverb : Space Designer Space Designer est un module de réverbération à convolution Vous pouvez l’utiliser pour créer des réverbérations plus vraies que nature. Space Designer génère des réverbérations en combinant un signal audio avec un échantillon de la réverbération de la réponse impulsionnelle. Imaginez par exemple que vous appliquiez Space Designer sur une piste vocale. Si vous chargez une réponse impulsionnelle enregistrée à l’opéra dans Space Designer, ce dernier combine la réponse impulsionnelle de l’opéra avec la piste vocale et place l’interprète directement sur la scène de l’opéra. Une réponse impulsionnelle est l’enregistrement du caractère de réverbération d’une salle ; en d’autres termes, il s’agit de l’enregistrement de toutes les réflexions dans une pièce, suite à un pic de signal initial. Le fichier de réponse impulsionnelle est, quant à lui, un fichier audio standard. Ce n’est pas le type de fichier qui est unique, c’est l’utilisation que vous en faites. Space Designer peut fonctionner avec un effet mono, stéréo, true stereo (ce qui signifie que chaque canal est traité individuellement) ou Surround. Il ne se contente pas de charger des réponses impulsionnelles existantes, il offre également des fonctions de création de sons, comme des enveloppes, des filtres, des égaliseurs et des contrôles de balance stéréo/Surround, grâce auxquels vous disposez d’une maîtrise sans précédent de la dynamique, du timbre et de la durée par le biais d’un ensemble complet de paramètres. En outre, Space Designer inclut une fonction intégrée de synthétisation des réponses impulsionnelles. 184 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Vous pouvez utiliser Space Designer pour créer une réverbération hautement réaliste si vous faites appel à une réponse impulsionnelle enregistrée dans un espace réel ou créer un effet totalement unique si vous utilisez une réponse impulsionnelle synthé- tisée ne correspondant à aucun espace réel. Si vous créez une réponse impulsionnelle à partir de votre signal audio, la convolution peut être employée pour placer ce dernier dans n’importe quel type d’espace, y compris un caisson de haut-parleur, un jouet en plastique, etc. De plus, grâce aux fonctions étendues de traitement audio de Space Designer, vous pouvez adapter précisément son espace à votre matériel. Space Designer comprend les groupes de paramètres suivants :  Paramètres de réponse impulsionnelle : utilisez ces paramètres pour charger, enregistrer ou manipuler les fichiers de réponse impulsionnelle. Le fichier choisi détermine les paramètres utilisés par Space Designer pour effectuer la convolution avec votre signal audio. Ceux-ci constitueront les paramètres initiaux que vous utiliserez pour charger votre fichier de réponse impulsionnelle, ainsi que les paramètres finaux si vous souhaitez enregistrer votre réponse impulsionnelle synthétisée. reportez-vous à la section « Paramètres de réponse impulsionnelle », à la page 186.  Paramètres globaux : une fois votre réponse impulsionnelle chargée, vous utilisez ces paramètres généraux pour ajuster la façon dont Space Designer agit sur le signal et sur la réponse impulsionnelle. Les paramètres globaux incluent des paramètres d’entrée et de sortie, de retard et de compensation du volume, de pré-retard, etc. Ces paramètres affectent le traitement global de Space Designer, contrairement aux groupes de paramètres spécifiques qui ne concernent qu’un aspect particulier du traitement de Space Designer. reportez-vous à la section « Paramètres globaux », à la page 189. Paramètres Filter Paramètres Volume Envelope Paramètres de réponse impulsionnelle Écran Envelope and EQChapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 185  Écran Envelope and EQ : utilisez la barre de boutons supérieure pour faire basculer l’affichage des enveloppes à l’égaliseur. Vous pouvez modifier les paramètres sélectionnés de façon graphique ou numérique dans l’écran lui-même.  Paramètres Volume envelope : utilisez l’enveloppe de volume pour animer de façon dynamique le volume de votre réverbération pendant toute la durée de la réponse impulsionnelle. reportez-vous à la section « Paramètres Volume Envelope », à la page 198.  Paramètres Filter : vous pouvez modifier le timbre de la réverbération Space Designer à l’aide de ces paramètres de filtre de résonance. Vous pouvez choisir entre divers modes de filtrage, régler la résonance du filtre, ajuster l’enveloppe de filtre de façon dynamique au fil du temps et ajuster l’enveloppe de volume. reportez-vous à la section « Paramètres Filter », à la page 199.  Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée : si vous avez suffisamment exploité la réponse impulsionnelle originale, vous pouvez en synthétiser une nouvelle à partir des paramètres modifiés. Utilisez-les pour ajuster l’enveloppe de densité, ainsi que d’autres paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée. reportez-vous à la section « Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée », à la page 201.  EQ : pour finaliser le son créé, Space Designer inclut un égaliseur intégré à quatre bandes, soit deux filtres shelving et deux filtres paramétriques. Utilisez ces paramètres pour optimiser le son de votre réverbération comme vous le souhaitez. reportez-vous à la section « Paramètres EQ », à la page 203. Important : afin d’effectuer la convolution de données audio en temps réel, Space Designer doit d’abord calculer les ajustements de paramètres nécessaires pour la réponse impulsionnelle. Cette opération peut prendre quelques instants à partir du moment où vous modifiez les paramètres ; son état d’avancement est indiqué par une barre de progression bleue. Pendant ce temps-là, vous pouvez continuer d’ajuster les paramètres. Une fois que le calcul commence, la barre bleue est remplacée par une barre rouge pour vous prévenir que le calcul est en cours.186 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Paramètres de réponse impulsionnelle Space Designer peut utiliser des fichiers de réponse impulsionnelle ou bien ses propres réponses synthétisées. La zone circulaire à gauche de l’écran Envelope and EQ contient les paramètres de réponse impulsionnelle. Depuis cette zone, vous pouvez déterminer le mode de réponse impulsionnelle (mode IR Sample impulsionnelle ou Synthesized IR), charger ou créer des réponses impulsionnelles et définir la fréquence d’échantillonnage.  Bouton IR Sample : cliquez sur ce bouton pour faire passer Space Designer en mode IR Sample. L’échantillon chargé est utilisé pour générer la réverbération.  Bouton à flèche IR Sample : cliquez dessus pour charger une réponse impulsionnelle.  Paramètre Sample Rate : détermine la fréquence d’échantillonnage de la réponse impulsionnelle chargée.  Option Preserve Length : activez cette option pour préserver la durée de la réponse impulsionnelle lorsque vous modifiez la fréquence d’échantillonnage.  Paramètre Length : permet d’ajuster la durée de la réponse impulsionnelle.  Bouton Synthesized IR : cliquez dessus pour faire passer Space Designer en mode Synthesized IR. Avec ce mode, Space Designer génère une nouvelle réponse impulsionnelle synthétisée à partir des valeurs des paramètres de durée, d’enveloppe, de filtre, d’égaliseur et de diffusion. Vous pouvez librement passer d’un échantillon de réponse impulsionnelle à une réponse impulsionnelle synthétisée sans perdre les paramètres de l’un ou de l’autre. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée » pour plus d’informations sur l’utilisation du mode Synthesized IR. Utilisation du mode IR Sample Lorsque vous cliquez sur le bouton IR Sample pour la première fois, une zone de sélection de fichier s’ouvre, dans laquelle vous pouvez sélectionner le fichier de réponse impulsionnelle souhaité dans un dossier de votre disque dur ou un CD. Si vous avez déjà chargé un fichier de réponse impulsionnelle, ce bouton permet de repasser du mode Synthesized IR au mode IR Sample.Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 187 Chargement de réponses impulsionnelles Pour modifier la réponse impulsionnelle en cours, cliquez sur la flèche vers le bas, à droite du bouton. Vous accédez ainsi aux options de menu suivantes :  Load IR : charge un échantillon de réponse impulsionnelle sans modifier les enveloppes.  Load IR & Init : charge un échantillon de réponse impulsionnelle et initialise les enveloppes.  Show in Finder : ouvre une fenêtre de recherche affichant l’emplacement du fichier. Le nom du fichier de réponse impulsionnelle chargé et sa durée s’affichent dans la fenêtre Envelope de l’écran principal. Toutes les réponses impulsionnelles fournies avec Logic Studio sont installées dans le dossier /Bibliothèque/Audio/Impulse Responses/Apple. Le nom par défaut des fichiers de déconvolution est constitué du nom du fichier source suivi de l’extension .SDIR. Formats de réponse impulsionnelle Tout fichier AIFF, SDII ou WAV mono ou stéréo peut être utilisé. Par ailleurs, Space Designer prenant en charge les formats Surround jusqu’à 7.1, les fichiers audio individuels et au format B comprenant une réponse impulsionnelle Surround unique peuvent également être utilisés. Réglage du paramètre Sample Rate Le curseur Sample Rate permet de déterminer la fréquence d’échantillonnage d’une réponse impulsionnelle. Vous avez le choix parmi les réglages suivants :  Orig : Space Designer utilise la fréquence d’échantillonnage actuelle du projet. Lorsqu’il charge une réponse impulsionnelle, Space Designer convertit automatiquement la fréquence d’échantillonnage de la réponse impulsionnelle pour qu’elle corresponde à celle actuellement associée au projet (si nécessaire). Par exemple, cela vous permet de charger une réponse impulsionnelle de 44,1 kHz dans un projet s’exécutant à 96 kHz, et vice versa.  /2, /4, /8 : ces réglages correspondent à des demi-divisions de la valeur précédente (un demi, un quart, un huitième). Exemples :  Si la fréquence d’échantillonnage du projet est de 96 kHz, les options disponibles seront 48 kHz, 24 kHz et 12 kHz.  Si la fréquence d’échantillonnage du projet est de 44,1 kHz, les options disponibles seront 22,05 kHz, 11,025 kHz et 5512 Hz. 188 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Si vous modifiez la fréquence d’échantillonnage, la fréquence de la réponse impulsionnelle augmente ou diminue, ainsi que sa durée et, dans une certaine mesure, la qualité sonore globale de la réverbération. Cela dit, ne vous inquiétez pas trop si la bande passante maximale de la queue de réverbération est réduite à 11,025 kHz lorsque vous sélectionnez une fréquence d’échantillonnage de 22,05 kHz (la moitié de 44,1 kHz). Les pièces possédant des surfaces naturelles (à l’exception du béton et des tuiles) reflètent très peu ces fréquences élevées. En sélectionnant la moitié de la fréquence d’échantillonnage, la réponse impulsionnelle devient deux fois plus longue. La fréquence la plus élevée pouvant être réverbérée est divisée par deux. Cette fonction entraîne un comportement qui équivaut à doubler chaque dimension d’une pièce virtuelle (et donc multiplier le volume de la pièce par huit). Un autre avantage lié à la réduction de la fréquence d’échantillonnage est que le traitement requiert un processeur beaucoup moins performant ; la solution idéale pour les grandes salles ouvertes consiste donc à utiliser des réglages de fréquence d’échantillonnage réduits de moitié. Si vous activez le bouton Preserve Length, la durée de la réponse impulsionnelle est préservée lorsque vous modifiez la fréquence d’échantillonnage. Manipulez ces deux paramètres comme il vous convient et vous pourrez obtenir des résultats intéressants. Les fréquences d’échantillonnage moins élevées peuvent également être utilisées pour créer des effets sonores numériques de tempo, de tonalité et rétro. Si vous exécutez Space Designer dans un projet qui utilise une fréquence d’échantillonnage plus élevée que la réponse impulsionnelle, vous pouvez également réduire la fréquence d’échantillonnage de cette dernière. Vérifiez que la fonction Preserve Length est activée. La consommation de ressources de processeur est ainsi réduite sans nuire à la qualité de la réverbération. Cette qualité ne diminue pas car la réponse impulsionnelle ne bénéficie pas de la fréquence d’échantillonnage plus élevée du projet. Des ajustements similaires peuvent être effectués lorsque vous vous trouvez en mode Synthesized IR. La plupart des sons typiques d’une réverbération ne présentent pas un contenu très élevé de fréquence. En 96 kHz, vous devriez utiliser un filtre passe-bas pour obtenir la douceur caractéristique de la réponse de fréquence de nombreux sons de réverbération. Avec une approche différente, il est préférable de commencer par réduire les fréquences élevées de moitié ou même d’un quart à l’aide du curseur Sample Rate, puis d’appliquer le filtre passe-bas. Ainsi, vous économisez considérablement les ressources processeur. Réglage de la durée (Length) de la réponse impulsionnelle Vous pouvez utiliser le paramètre Length pour définir la durée de la réponse impulsionnelle (qu’elle provienne d’un échantillon ou qu’elle ait été synthétisée). Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 189 Toutes les enveloppes sont automatiquement calculées sous la forme d’un pourcentage de la durée globale, ce qui signifie que si vous modifiez ce paramètre, la courbe de votre enveloppe va s’étirer ou se rétrécir pour s’adapter, vous permettant ainsi de gagner du temps. Lorsque vous utilisez un fichier de réponse impulsionnelle, la valeur du paramètre Length ne peut pas excéder la durée de l’échantillon de réponse impulsionnelle proprement dit. Les réponses impulsionnelles plus longues (issues de l’échantillon ou synthé- tisées) entraînent une charge plus lourde sur le processeur. Paramètres globaux L’écran Envelope and EQ de Space Designer contient la plupart des éléments d’interface de Space Designer modifiés pour refléter le groupe de paramètres que vous êtes en train d’ajuster. Les paramètres globaux, répartis dans toute l’interface autour de l’écran Envelope and EQ et en dessous, restent constants. Ils peuvent être divisés par les images de relief de l’interface. La partie supérieure (bombée) de Space Designer contient les paramètres globaux suivants :  Curseur Input : détermine la façon dont Space Designer traite un signal d’entrée stéréo ou Surround. Reportez-vous à la rubrique « Curseur Input » à la page 191 pour de plus amples informations.  Bouton Latency Compensation : active ou désactive la fonction de compensation de la latence interne de Space Designer. Reportez-vous à la rubrique « Latency Compensation » à la page 192 pour de plus amples informations.  Zone Definition : vous permet de configurer Space Designer pour passer à une réponse impulsionnelle moins définie afin d’émuler la diffusion de la réverbération et d’économiser les ressources du processeur. Reportez-vous à la rubrique « Definition » à la page 192 pour de plus amples informations. Écran principal Curseur Input Bouton Latency Compensation Bouton Rev Vol Compensation Curseurs Output Zone Definition190 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer  Rev Vol Compensation : active la correspondance de volume interne de la réponse impulsionnelle dans Space Designer (reportez-vous à la rubrique « Rev Vol Compensation » à la page 192 pour de plus amples informations).  Curseurs Output : ajustent les niveaux de sortie (reportez-vous à la rubrique « Paramètres Output » pour de plus amples informations). La partie inférieure (plate) de Space Designer contient les paramètres globaux suivants :  Paramètres Filter : activent, ajustent la résonance et sélectionnent le mode du filtre de résonance de Space Designer. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres Filter » pour de plus amples informations.  Potentiomètre Pre-Dly : définit le pré-retard de la réverbération ou le temps entre le signal d’origine et les premières réflexions de la réverbération. Reportez-vous à la rubrique « Pre-Delay » pour de plus amples informations.  Potentiomètre IR Start : détermine le point où la lecture de la réponse impulsionnelle doit reprendre. Reportez-vous à la rubrique « Départ d’une réponse impulsionnelle » pour de plus amples informations.  Potentiomètre Spread : pour les réponses impulsionnelles synthétisées, ce paramètre ajuste la largeur stéréo perçue (en stéréo dans Space Designer) ou la largeur Surround (en Surround), afin d’élargir le champ de perception stéréo ou Surround et d’améliorer l’effet associé. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres Spread » pour de plus amples informations.  Potentiomètre Xover : définit la fréquence de répartition en deçà de laquelle les réponses impulsionnelles synthétisées seront traitées par le potentiomètre Spread. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres Spread » pour de plus amples informations.Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 191 Curseur Input Le curseur Input fonctionne soit comme un curseur de traitement stéréo pour les instances stéréo de Space Designer, soit comme un curseur de signal LFE pour la réverbération en mode Surround. Ce curseur n’apparaît pas en mono ou mono vers stéréo dans Space Designer. Mode Stereo Pour les situations stéréo de Space Designer, le curseur Input détermine la façon dont un signal stéréo est traité :  Réglage Stereo (haut du curseur) : le signal est traité sur les deux canaux, en conservant la balance stéréo du signal d’origine.  Réglage Mono (milieu du curseur) : le signal est traité en mono.  Réglage XStereo (bas du curseur) : le signal est inversé, c’est-à-dire que le traitement du canal de droite a lieu à gauche et inversement.  Positions intermédiaires : produisent un mélange de signaux d’intercommunications mono et stéréo. ? Astuce : les trois positions de base du curseur Input sont des positions de paramètres clés cliquables : si vous cliquez sur l’une d’elles, le curseur se place immédiatement sur la position correspondante. Mode Surround En situation Surround dans Space Designer, le curseur Input détermine la quantité de signal LFE mixée aux canaux Surround qui alimentent la réverbération. Avec le réglage le plus bas, le curseur fait office de dérivation LFE, suite à laquelle l’intégralité du signal LFE passe par la réverbération sans être traitée.192 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Latency Compensation Les calculs complexes effectués par Space Designer prennent du temps. Cela entraîne une latence dans le traitement, ou retard, entre le signal direct (d’entrée) et le signal traité (de sortie). Le bouton Latency Compensation détermine la façon dont Space Designer retarde le signal direct par rapport au signal traité. La latence de traitement de Space Designer est de 128 échantillons à 44,1 kHz et elle double à chaque division de la fréquence d’échantillonnage. Par exemple, si vous placez le curseur Sample Rate de Space Designer sur « /2 », la latence de traitement passe à 256 échantillons. Elle n’augmente pas en mode Surround ou avec des fréquences d’échantillonnage supérieures à 44,1 kHz. Lorsqu’il est activé, ce paramètre retarde le signal direct (dans la section Output) pour le faire correspondre au temps de traitement du signal d’effet. Cela n’a aucune incidence sur la compensation de latence dans l’application hôte : cette compensation a lieu au sein de Space Designer et s’applique exclusivement à ce dernier. Rev Vol Compensation La fonction de compensation du volume de réverbération (Rev Vol Compensation) a pour objectif d’équilibrer les différences de volume perçues (non réelles) des fichiers de réponse impulsionnelle. Elle est activée par défaut et il est généralement préférable de la laisser activée dans ce mode, même si vous constatez qu’elle ne fonctionne pas avec tous les types de réponses impulsionnelles. Dans ce genre de situation, désactivez-la et ajustez les niveaux d’entrée et de sortie de façon appropriée. Definition Le paramètre Definition apparaît dans la zone de définition au bas de l’écran Envelope and EQ. Le calcul de chaque détail précis de la réverbération dérivée d’une réponse impulsionnelle nécessite une grande quantité de ressources processeur. Le paramètre Definition émule la diffusion de motifs de réverbération naturels, tout en réduisant la consommation de ressources processeur de Space Designer.Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 193 La grande majorité des informations spatiales d’une réverbération naturelle est contenue dans les premières millisecondes. Vers la fin de la réverbération, son motif de réflexion diffuse un contenu de plus en plus dense, comportant moins d’informations spatiales. Afin d’émuler ce phénomène tout en économisant les ressources, vous pouvez configurer Space Designer pour qu’il utilise uniquement la résolution maximale de réponse impulsionnelle au début de la réverbération, puis une résolution moindre vers la fin. Le paramètre Definition fait office de point de répartition au niveau duquel la résolution de réponse impulsionnelle diminue. Le paramètre est affiché en millisecondes (indiquant quand la répartition a lieu) et en pourcentage (100 % correspond à la durée de la réponse impulsionnelle en résolution maximale). Remarque : le curseur Definition apparaît uniquement lorsque vous avez chargé des formats de réponse impulsionnelle intensive de processeur, tels que true stereo. Paramètres Output Les paramètres de sortie vous permettent d’ajuster la combinaison entre signaux directs (secs) et signaux traités. Les paramètres disponibles dépendent de la configuration d’entrée de Space Designer. Configurations Mono et Stereo Si vous insérez Space Designer en tant qu’effet mono, mono vers stéréo ou stéréo, il propose deux curseurs de sortie : un pour le signal direct et un pour le signal de réverbération.  Curseur Dry : définit le niveau du signal non traité (dry). Placez ce curseur sur 0 (muet) si Space Designer est inséré dans un canal de bus ou lorsque vous utilisez des réponses impulsionnelles de modélisation, telles que des simulations de haut-parleur.  Curseur Rev(erb) : ajuste le niveau de sortie du signal traité (wet).194 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Configuration Surround Dans les configurations Surround, Space Designer offre quatre curseurs de sortie qui, ensemble, constituent une petite table de mixage de sortie Surround. Ces curseurs ont les fonctions suivantes :  C(enter) : ajuste le niveau de réverbération au centre.  Bal(ance) : définit la balance entre les haut-parleurs L-C-R avant et Ls-Rs arrière. En mode Surround ITU 7.1, la balance pivote autour des haut-parleurs Lm-Rm, en prenant en compte les angles Surround. Avec le Surround SDDS 7.1, les haut-parleurs Lc-Rc sont considérés comme des haut-parleurs avant.  Rev(erb) : ajuste le niveau de sortie du signal traité (wet).  Dry: définit le niveau du signal non traité. Réglez ce paramètre sur 0 (silencieux) lorsque vous utilisez Space Designer sur un canal auxiliaire. Pre-Delay Le pré-retard correspond au temps qui s’écoule entre le signal d’origine et les premières réflexions de la réverbération générée par Space Designer. Pour une pièce d’une taille et d’une forme données, le pré-retard détermine la distance entre l’auditeur et les murs, le plafond et le sol. Bien entendu, Space Designer vous permet d’ajuster ce paramètre séparément et de lui attribuer une valeur plus importante que ce qu’on peut considérer comme naturel. En pratique, avec un pré-retard trop court, il devient difficile de repérer la position du signal. Il peut également colorer le son du signal original. En revanche, un pré-retard trop long peut être perçu comme un écho non naturel. Il peut également dissocier le signal original de ses premières réflexions, ce qui laisse un blanc audible entre les signaux. Le réglage de pré-retard idéal pour créer un espace réaliste dépend des propriétés (ou plus exactement de l’enveloppe) du signal d’origine. Les signaux percussifs requièrent généralement des pré-retards plus courts que les signaux avec lesquels l’attaque diminue progressivement. En règle générale, il est préférable d’utiliser le pré-retard le plus long possible avant que des effets secondaires indésirables ne commencent à se matérialiser, comme un écho perceptible. Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 195 Évidemment, ces consignes ont pour but de vous aider à concevoir des espaces sonores réalistes. Si vous souhaitez créer des paysages sonores surnaturels à l’aide de Space Designer, faites diverses tentatives avec le paramètre Pre-Delay pour créer des réverbé- rations et des échos d’un autre monde. Départ d’une réponse impulsionnelle Le paramètre IR Start vous permet de déplacer le point de lecture dans la réponse impulsionnelle, ce qui a pour effet de couper le début de la réponse impulsionnelle. Vous pouvez par exemple utiliser le paramètre IR Start pour éliminer les crêtes au début de l’échantillon de réponse impulsionnelle. Il offre également diverses options créatives, telles que son utilisation combinée avec la fonction Reverse (reportez-vous à la rubrique « Barre de boutons » à la page 196). Remarque : le paramètre IR Start n’est pas disponible en mode Synthesized IR. En effet, dans ce mode, ce paramètre n’est pas nécessaire puisque, par nature, le paramètre Length fournit la même fonctionnalité. Écran Envelope and EQ L’écran Envelope and EQ de Space Designer est constitué de deux composants : la barre de boutons dans la partie supérieure et l’écran principal (incluant une barre de paramètres). L’écran lui-même affiche soit l’enveloppe en cours d’édition, soit la courbe de l’égaliseur, en fonction du bouton activé. Barre de boutons Écran principal Affichage dans une vue Envelope Affichage dans une vue EQ Barre des paramètres196 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Barre de boutons La barre de boutons de l’écran Envelope and EQ contient permet de passer des enveloppes à l’égaliseur et inversement et comporte quelques boutons de fonction.  Bouton Reset : cliquez sur ce bouton pour réinitialiser les valeurs par défaut de l’enveloppe ou de l’égaliseur actuellement affiché.  Bouton All : cliquez sur ce bouton pour réinitialiser les valeurs par défaut de l’égaliseur et de toutes les enveloppes.  Bouton Volume Env : cliquez sur ce bouton pour afficher l’enveloppe de volume au premier plan sur l’écran principal. Les autres courbes de l’enveloppe s’affichent en transparence en arrière-plan. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres Volume Envelope » pour plus d’informations sur l’enveloppe de volume.  Bouton Filter Env : cliquez sur ce bouton pour afficher l’enveloppe de filtre au premier plan sur l’écran principal. Les autres courbes de l’enveloppe s’affichent en transparence en arrière-plan. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres Filter » pour plus d’informations sur l’enveloppe de filtre.  Bouton Density Env : cliquez sur ce bouton pour afficher l’enveloppe de densité au premier plan sur l’écran principal. Les autres courbes de l’enveloppe s’affichent en transparence en arrière-plan. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée » pour plus d’informations sur l’enveloppe de densité.  Bouton EQ : cliquez dessus pour basculer l’affichage principal sur l’égaliseur paramétrique à quatre bandes de Space Designer. Reportez-vous à la rubrique « Paramètres EQ » pour plus d’informations sur l’égaliseur de Space Designer.  Bouton Reverse : cliquez sur ce bouton pour inverser la réponse impulsionnelle ainsi que ses enveloppes. Lorsque vous inversez la réponse impulsionnelle, vous utilisez la queue et non la tête de l’échantillon. C’est pourquoi vous devrez peut-être utiliser des valeurs de pré-retard inférieures, voire négatives, en cas d’inversion.Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 197 Autres éléments visibles dans la fenêtre Envelope Lorsque vous affichez des enveloppes, l’écran principal offre quelques boutons supplémentaires, ainsi qu’une vue d’ensemble non disponible dans la fenêtre EQ :  Vue d’ensemble Impulse response : indique la partie du fichier de réponse impulsionnelle actuellement visible, ce qui vous aide à vous orienter lorsque le zoom est actif.  Bouton Zoom to Fit : activez ce bouton pour afficher la totalité de la forme d’onde de la réponse impulsionnelle. L’écran s’adapte automatiquement à tout changement de durée des enveloppes.  Boutons A et D : cliquez dessus pour limiter la fonction Zoom to Fit aux portions d’attaque et de chute de l’enveloppe (actuellement sélectionnée). Les boutons A et D ne sont disponibles que pour les enveloppes de volume et de filtre. Réglage des paramètres Envelope Space Designer vous permet de modifier les enveloppes de filtre et de volume de toutes les réponses impulsionnelles, ainsi que l’enveloppe de densité des réponses impulsionnelles synthétisées. Vous pouvez ajuster ces trois enveloppes de façon graphique et numérique (dans la barre de paramètres). Alors que certains paramètres sont propres à une enveloppe en particulier, les paramè- tres Attack Time et Decay Time sont associés à toutes les enveloppes : le total cumulé des paramètres Attack Time et Decay Time équivaut à la durée totale de la réponse impulsionnelle, qu’elle soit synthétisée ou issue d’un échantillon (durée totale elle-même déterminée par le paramètre Length, reportez-vous à la rubrique « Réglage de la durée (Length) de la réponse impulsionnelle » à la page 188), sauf si la valeur Decay time est réduite.198 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer  Vous pouvez modifier la forme de la courbe en cliquant directement sur la courbe de l’enveloppe et en la faisant glisser. Utilisez les petits nœuds associés à une ligne pour réaliser des ajustements plus précis sur les courbes de l’enveloppe. Ces nœuds sont directement attachés à la courbe de l’enveloppe, on peut donc les envisager comme des sortes de « poignées ». Si vous déplacez les nœuds horizontalement ou verticalement, la courbe de l’enveloppe change de forme.  Les gros nœuds sont des indicateurs de valeur des paramètres qui figurent au-dessous, dans la barre de paramètres horizontale (Init Level, Attack Time, Decay Time, etc.). Si vous modifiez une valeur numérique, le nœud correspondant se déplace dans l’écran principal. Essayez de procéder ainsi avec chaque paramètre numérique pour identifier chacun des nœuds. Lorsque vous déplacez le curseur de la souris sur l’un de ces nœuds, une paire de flèches apparaît. Elles indiquent simplement les directions dans lesquelles le nœud peut être déplacé. Paramètres Volume Envelope L’enveloppe de volume vous permet de définir le niveau initial de la réverbération et d’ajuster la façon dont le volume change au fil du temps. Vous pouvez modifier tous les paramètres de l’enveloppe de volume de façon numérique et bon nombre d’entre eux peuvent également être modifiés de façon graphique, à l’aide des techniques décrites dans la rubrique « Réglage des paramètres Envelope ». L’enveloppe de volume comprend les paramètres suivants :  Init Level : définit le niveau de volume initial de l’attaque de la réponse impulsionnelle. Il est exprimé sous la forme d’un pourcentage de l’échelle de volume totale du fichier de réponse impulsionnelle. La phase d’attaque correspond (généralement) au point le plus fort de la réponse impulsionnelle. Réglez le paramètre Init Level sur 100 % pour garantir un volume maximal pour les premières réflexions.  Attack Time : détermine le temps écoulé avant que la phase de chute de l’enveloppe de volume ne commence.  Decay Time : définit la durée de la phase de chute. Nœud Init Level Nœud Attack/Decay Time Nœud Decay Time/End LevelChapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 199  Boutons de mode Volume decay : cliquez dessus pour sélectionner la courbe de chute du volume.  Exp : la sortie de l’enveloppe de volume est formée par un algorithme exponentiel afin de générer un son de queue de réverbération le plus naturel possible.  Lin : la chute du volume est plus linéaire (et sonne moins naturelle).  End Level : définit le niveau de volume final. Il est exprimé sous la forme d’un pourcentage de l’enveloppe de volume globale. Si vous définissez ce paramètre sur 0 %, la queue de réverbération se coupe brusquement, ce qui produit un effet de réverbé- ration avec « porte de bruit ». Paramètres Filter Les filtres de Space Designer permettent de contrôler le timbre de la réverbération. Les contrôles sont répartis dans deux parties de l’interface Space Designer : les principaux paramètres de filtre se trouvent dans le coin inférieur gauche de Space Designer, tandis que l’enveloppe de filtre figure dans l’écran Envelope and EQ, lorsque le bouton Filter est activé. Vous avez le choix entre différents types de filtres mais, grâce à l’enveloppe, vous contrôlez également la coupure de filtre, indépendamment de l’enveloppe de volume. Toute modification apportée aux réglages du filtre entraîne un nouveau calcul de la réponse impulsionnelle, plutôt qu’un changement direct du son lorsqu’il est joué par la réverbération. Principaux paramètres de filtre  Bouton Filter On/Off : active ou désactive la section de filtre.  Potentiomètre Filter Mode : permet de sélectionner l’un des quatre modes de filtre.  Potentiomètre Reso(nance) : l’ajustement de ce paramètre permet d’accentuer les fréquences au-dessus, autour et en dessous de la fréquence de coupure. Plus la valeur de résonance augmente, plus les basses diminuent et plus le son devient aigu. L’impact de la valeur de résonance sur le son dépend également du mode de filtre sélectionné, les filtres plus sélectifs entraînant une résonance plus prononcée. Réglage du Filter Mode Le potentiomètre Filter Mode permet de choisir entre quatre modes. Cliquez sur la valeur LP (passe-bas) 6 dB et 12 dB, BP (passe-bande) ou HP (passe-haut). 200 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer  6 dB (LP) : mode de filtre général, pour une qualité correcte. Il peut être utilisé pour conserver l’extrémité supérieure de la plupart des matériaux, tout en appliquant un filtrage.  12 dB (LP) : utile lorsque l’on souhaite un son plus chaud, sans effets de filtre drastiques. Cette fonction est pratique pour atténuer les réverbérations trop vives.  BP : 6 dB par dessin d’octave. Réduit la quantité de signal entourant les valeurs intermédiaires du matériel d’entrée, sans affecter les fréquences autour de la fréquence de coupure.  HP : 12 dB par dessin d’octave/bipolaire. Ce filtre réduit le niveau des fréquences inférieures à la fréquence de coupure. Paramètres Filter Envelope L’enveloppe de filtre vous permet de contrôler la fréquence de coupure du filtre au fil du temps. Tous ses paramètres peuvent être ajustés de façon numérique dans la zone de paramètres ou de façon graphique dans l’écran principal, à l’aide des techniques décrites dans la rubrique « Réglage des paramètres Envelope ». Les paramètres de l’enveloppe de filtre sont :  Init Level : définit la fréquence de coupure initiale de l’enveloppe de filtre.  Attack Time : détermine le temps nécessaire pour atteindre la valeur du niveau de rupture (voir ci-dessous).  Break Level : définit la fréquence de coupure maximale du filtre atteinte par l’enveloppe. Ce paramètre fait également office de point de rupture entre les phases d’attaque et de chute de l’enveloppe de filtre globale. En d’autres termes, lorsque ce niveau est atteint après la phase d’attaque, la phase de chute commence. Vous pouvez créer des trajectoires de filtre intéressantes en définissant le paramètre Break Level sur une valeur inférieure à celle d’Init Level.  Decay Time : détermine le temps nécessaire (après le point Break Level) pour atteindre la valeur End Level.  End Level : définit la fréquence de coupure finale du filtre. Contrôle simultanément le point de fin Attack Time (et le point de départ Decay Time) et les paramètres Break Level. Contrôle simultanément le point de fin Decay et les paramètres End LevelChapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 201 Paramètres de réponse impulsionnelle synthétisée En mode Synthesizer IR mode, Space Designer génère une réponse impulsionnelle synthétisée, déterminée par les valeurs des paramètres de durée, d’enveloppes, de filtre, d’égaliseur et de diffusion. Pour passer en mode Synthesizer IR mode, activez le bouton correspondant dans la section des paramètres de réponse impulsionnelle. Si vous cliquez sur le bouton Synthesized IR après l’avoir activé, de nouvelles réponses impulsionnelles sont générées de façon aléatoire, avec des motifs de réflexion légèrement différents. L’état de la réponse impulsionnelle en cours est toujours enregistré avec un réglage, ce qui permet une reproduction précise du son de la réverbération lors de son prochain chargement. Density Envelope L’enveloppe de densité vous permet de contrôler la densité de la réponse impulsionnelle synthétisée au fil du temps. Vous pouvez ajuster l’enveloppe de densité de façon numérique dans la barre des paramètres ou bien éditer les paramètres Init Level, Ramp Time et End Level à l’aide des techniques décrites dans la rubrique « Réglage des paramètres Envelope ». Notez que la fonction Density Envelope n’est disponible qu’en mode Synthesized IR. L’enveloppe de densité comprend les paramètres suivants :  Init Level : définit la densité initiale de la réverbération (le nombre moyen de réflexions sur une période donnée). Si vous baissez les niveaux de densité, vous obtenez des motifs de réflexion audibles et des échos distincts.202 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer  Ramp Time : ajuste la durée écoulée entre le niveau de densité initial et le niveau de densité final.  End Level : définit la densité de la queue de réverbération. Si vous sélectionnez une valeur End Level trop basse, la queue de réverbération aura un son « granuleux ». Il est également possible que le spectre stéréo soit affecté par des valeurs trop basses.  Reflection Shape : détermine la pente (forme) des clusters des premières réflexions lorsqu’elles rebondissent sur les murs, le plafond et le mobilier de l’espace virtuel. Avec des valeurs basses, les clusters ont un contour précis, tandis qu’avec des valeurs élevées, on obtient une inclinaison exponentielle et un son plus harmonieux. Cette fonction s’avère utile pour recréer des pièces constituées de plusieurs matériaux. Le paramètre Reflection Shape, associé aux réglages appropriés d’enveloppes, de densité et de réflexion initiale, vous permet de créer des pièces de toutes les formes et contenant tous types de matériaux. Paramètres Spread Les potentiomètres Spread et Xover permettent d’ajuster la perception de la largeur stéréo ou Surround d’une réponse impulsionnelle synthétisée. Même s’ils font partie des paramètres globaux, ils ne fonctionnent qu’en mode Synthesized IR mode. Remarque : étant donné que ces paramètres ajustent le traitement stéréo ou Surround, ils n’ont aucun impact lorsque vous utilisez Space Designer en tant que module mono. Le paramètre Spread étend la base stéréo ou Surround sur des fréquences inférieures à celle déterminée par le paramètre Xover. Avec une valeur Spread égale à 0, aucune information stéréo ou Surround n’est ajoutée (même si les informations de ce type inhérentes à un signal et à sa réverbération sont conservées). Avec une valeur égale à 100, la divergence entre le canal de gauche et celui de droite est maximale. Le paramètre Spread est exprimé en hertz. Toute réponse impulsionnelle synthétisée ayant une valeur inférieure à ce seuil sera traitée par des ajustements supérieurs à 0 pour le paramètre Spread.Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer 203 L’effet améliore la largeur du signal perçu, sans perdre les informations directionnelles du signal d’entrée que l’on trouve généralement dans la plage de fréquences supérieure. Les fréquences basses sont diffusées vers les côtés, ce qui réduit leur quantité au centre et permet à la réverbération de bien envelopper la version mixée. Paramètres EQ Space Designer inclut un égaliseur à quatre bandes, constitué de deux bandes moyennes et de deux filtres shelving (un pour les aigus, un autre pour les graves). L’égaliseur est doté des paramètres suivants :  Bouton EQ On/Off : cliquez sur ce bouton pour activer ou désactiver l’ensemble de la section de l’égaliseur.  Boutons individuels EQ (1 à 4) : cliquez sur ces boutons pour activer ou désactiver chaque bande de l’égaliseur.  Frequency : définit la fréquence pour la bande d’égaliseur sélectionnée.  Gain : ajuste la réduction ou l’augmentation du gain pour la bande d’égaliseur sélectionnée.  Q : définit le facteur Q des deux bandes paramétriques. Les valeurs du paramètre Q peuvent aller de 0,1 (très étroit) à 10 (très large).204 Chapitre 12 Convolution Reverb : Space Designer Vous pouvez modifier les paramètres de l’égaliseur de façon numérique dans la barre de paramètres ou de façon graphique dans l’écran principal. Déplacez le curseur à l’horizontale sur l’écran. Lorsqu’il se retrouve dans la zone d’accès d’une bande, sa courbe individuelle et sa zone de paramètres sont mises en surbrillance et un point pivot apparaît.  Cliquez sur une bande et faites-la glisser vers la droite ou vers la gauche pour ajuster sa fréquence.  Cliquez sur une bande et faites-la glisser vers le haut pour augmenter la valeur du paramètre Gain ou vers le bas pour la réduire.  Cliquez directement sur le point pivot (éclairé) d’une bande paramétrique, maintenez le bouton de la souris enfoncé et faites-le glisser vers le haut pour augmenter la valeur du paramètre Q ou vers le bas pour la réduire. Automatisation de Space Designer Comme la plupart des autres modules Logic Studio, Space Designer ne peut pas être entièrement automatisé. En effet, Space Designer doit recharger la réponse impulsionnelle (et recalculer la convolution) avant de pouvoir acheminer des données audio. Néanmoins, vous pouvez enregistrer, éditer et lire tout mouvement des paramètres suivants de Space Designer :  Stereo Crossfeed  Direct Output  Reverb Output13 205 13 Modules spécialisés Logic Studio inclut un ensemble de modules spécialisés conçus pour traiter les tâches récurrentes au cours de la production audio. Prenez connaissance de ces effets spécialisés si vous voulez effectuer l’une des opérations suivantes :  Éliminer ou réduire le bruit sous un niveau de seuil (voir la section « Denoiser » à la page 206).  Améliorer le contrôle du temps des enregistrements audio (voir la section « Enhance Timing » à la page 208).  Ajouter des enregistrements numériques plus vivants en ajoutant des composants haute fréquence (voir la section « Exciter » à la page 209).  Varier les enregistrements rythmiquement (voir la section « Grooveshifter » à la page 210).  Améliorer les enregistrements parlés effectués avec le micro interne de votre ordinateur (voir la section « Speech Enhancer » à la page 211).  Ajouter des signaux graves artificiels, dérivés du signal entrant (voir la section « SubBass » à la page 212).206 Chapitre 13 Modules spécialisés Denoiser Le module Denoiser élimine ou réduit les bruits en dessous d’un niveau de volume seuil. Paramètres du module Denoiser  Curseur et champ Threshold : définissent le niveau de volume (le seuil) sous lequel Denoiser réduit le signal.  Curseur et champ Reduce : définissent la quantité de réduction de bruit appliquée aux sons sous le seuil. Lors de la réduction du bruit, n’oubliez pas que chaque réduction de 6 dB est équivalente à la réduction de moitié du niveau de volume (et chaque augmentation de 6 dB correspond au doublement du niveau de volume). Par exemple, si le bruit de fond de votre enregistrement est très élevé (supérieur à 68 dB), le réduire à un niveau compris entre 83 et 78 dB devrait suffire, si cela n’introduit pas d’effets secondaires audibles. Le bruit est réduit de plus de 10 dB, moins de la moitié du volume (bruit) d’origine.  Curseur et champ Noise Type : la valeur indiquée doit être appropriée pour le type de bruit à réduire.  La valeur 0 est égale à un bruit blanc (distribution de fréquences égales).  Les valeurs positives changent le type de bruit en bruit rose (bruit harmonique ; plus grande réponse de basse).  Les valeurs négatives changent le type de bruit en bruit bleu (bruit de bande de type « souffle »).  Potentiomètre Smoothing Frequency : ajuste la façon dont le lissage est appliqué aux fréquences voisines. Lorsque le Denoiser reconnaît que seul du bruit est présent dans une certaine bande de fréquences, plus le paramètre Frequency Smoothing est élevé, plus il modifie également les bandes de fréquences voisines afin d’éviter le bruit de verre.  Potentiomètre Smoothing Time : définit combien de temps met le Denoiser pour atteindre (ou déclencher) une réduction maximale. Il s’agit de la forme la plus simple de lissage. Chapitre 13 Modules spécialisés 207  Potentiomètre Smoothing Transition : ajuste la façon dont le lissage est appliqué aux niveaux de volume voisins. Lorsque le Denoiser reconnaît que seul du bruit est présent dans une certaine plage de volumes, plus le paramètre Transition Smoothing est élevé, plus il modifie également les valeurs de niveau similaires afin d’éviter le bruit de verre.  Écran Graphic : montre comment les niveaux de volume les plus bas de votre morceau audio (qui doit être majoritairement ou entièrement du bruit) sont réduits. Les changements apportés aux paramètres sont instantanément pris en compte sur cet écran, vous devez donc le consulter régulièrement. Utilisation du Denoiser Localisez une section du morceau audio où uniquement du bruit est audible et définissez la valeur Threshold de sorte que seuls les signaux inférieurs ou égaux à ce niveau soient filtrés. Lancez ensuite la lecture et définissez la valeur Reduce en écoutant le morceau audio, pour que le plus de bruit possible soit réduit, mais aussi de façon à réduire le moins possible le signal voulu. Le Denoiser utilise l’analyse FFT (Fast Fourier Transform) pour reconnaître les bandes de fréquences de volume plus faible et de structure harmonique moins complexe, puis les réduit au niveau de dB voulu. En principe, cette méthode est complètement discrète, les fréquences voisines étant aussi affectées. Si vous utilisez le Denoiser de façon trop agressive, cependant, l’algorithme va générer des effets comme du bruit de verre, qui sont bien évidemment artificiels et donc moins souhaitables que le bruit existant dans la plupart des cas. Si l’utilisation du Denoiser génère ces effets, vous pouvez utiliser les trois potentiomètres Smoothing pour les réduire ou les éliminer.208 Chapitre 13 Modules spécialisés Enhance Timing L’effet Enhance Timing améliore de façon non destructrice le contrôle du temps des enregistrements audio. Paramètres du module Enhance Timing  Curseur et champ Intensity : détermine le degré d’amélioration du contrôle du temps. Les éléments transitoires audio qui ne tombent pas sur les divisions de grille (déterminées par la valeur choisie dans le menu Grille) sont corrigées.  Menu Grid : permet de choisir entre plusieurs divisions de grille. Comme décrit ci-dessous, les divisions de grille servent de points de référence pour le processus de correction de contrôle du temps. Utilisation de l’effet Enhance Timing Le module Enhance Timing est conçu pour « resserrer » la lecture (de l’audio enregistré) dans une production. Il peut être utilisé sur divers morceaux et fonctionne en temps réel. À l’évidence, ce type de quantification en temps réel présente certaines limitations. Il ne fonctionne pas bien sur les enregistrements qui ont été lus avec trop de décalage par rapport au rythme. Il en va de même pour les pistes de percussion très complexes, à plusieurs couches. Il améliorera de façon notable le contrôle du temps sur les morceaux percussifs et mélodiques raisonnablement serrés (lus sur la base de croches et de noires). Si de nombreuses corrections du contrôle de temps sont requises et si les éléments transitoires sont modifiés trop avant, il se peut que vous remarquiez un certain nombre d’effets audio. Il est donc important de tenter d’équilibrer la qualité du son et les améliorations du contrôle du temps. Important : pour des raisons techniques, le module Enhance Timing ne fonctionne que sur les pistes audio et doit être inséré dans le logement d’insertion supérieur. Astuce pour les triolets, essayez le réglage de note 1/12 pour les triolets de notes d’un huitième.Chapitre 13 Modules spécialisés 209 Exciter Exciter génère des composants haute fréquence qui ne font pas partie du signal d’origine, via un processus de distorsion non linéaire qui ressemble aux effets de type Overdrive et Distortion. Cependant, contrairement à ces effets, Exciter transmet le signal d’entrée par le biais d’un filtre passe-haut avant de l’intégrer dans le générateur (de distorsion) à formant. Les harmoniques artificiels ajoutés au signal ont alors des fréquences d’au moins une octave supérieure au seuil du filtre passe-haut. Le signal distordu est mixé avec le signal sec d’origine. Vous pouvez utiliser Exciter pour rendre plus vivants des enregistrements numériques. Il convient particulièrement bien aux pistes audio ayant une plage de fréquences à aigus faibles. Exciter est aussi utile pour améliorer les pistes de guitare. Paramètres du module Exciter  Curseur et champ Frequency : détermine la fréquence de coupure (en Hertz) du filtre passe-haut. Le signal d’entrée passe par ce filtre avant que la distorsion (harmonique) ne soit introduite.  Écran Frequency : le graphique affiche la plage de fréquences utilisée comme signal source pour le processus.  Bouton Input : lorsqu’il est sélectionné, le signal d’origine (avant effet) est mixé au signal avec effet. Si vous désactivez Input, seul le signal avec effet est entendu.  Potentiomètre et champ Harmonics : définit la quantité du signal avec effet mixé avec le signal d’origine (exprimé en pourcentage). Si le bouton Input est désactivé, cela n’a aucun effet sur le signal. Dans la plupart des cas, des valeurs Frequency et Harmonics plus élevées sont préférables, car l’oreille humaine ne peut pas facilement faire la distinction entre les hautes fréquences artificielles et d’origine.  Boutons Color 1 et Color 2 : Cliquez sur Color 1 pour générer un spectre de distorsion harmonique moins dense. Cliquez sur Color 2 pour obtenir une distorsion plus intense. Color 2 introduit aussi plus de distorsions intermodulation (indésirables).210 Chapitre 13 Modules spécialisés Grooveshifter L’effet Grooveshifter permet de varier rythmiquement les enregistrements, donnant un feeling « swing » à la piste. Imaginez un solo de guitare joué en 1/8 ou 1/16 de notes fixes. Grooveshifter est à même de réaliser ce solo franc et direct. Le tempo de référence est celui du projet. Grooveshifter va automatiquement suivre toutes les modifications du tempo du projet. Remarque : Grooveshifter repose sur une mise en correspondance parfaite du tempo du projet avec celui de l’enregistrement traité. Toute variation de tempo aboutira à un résultat moins précis. Paramètres de Grooveshifter  Boutons Tonal et Beat : il s’agit de deux algorithmes, chacun optimisé pour différents types de morceau audio.  L’algorithme Beat est optimisé pour les morceaux d’entrée percussifs. Le curseur Grain n’a aucun effet lorsque Beat est choisi.  L’algorithme Tonal est optimisé pour les morceaux d’entrée tonaux. Cet algorithme étant basé sur la synthèse granulaire, il offre un curseur Grain supplémentaire, qui permet de définir la taille des grains et donc la précision de l’analyse.  Curseur et champ Swing : déterminent de combien les battements pairs seront retardés. Une valeur de 50 % n’introduit aucun swing, ce qui est typique de la majeure partie des morceaux de pop et de rock. Plus la valeur est élevée, plus l’effet swing est important.  Boutons Grid : déterminent la division de battement utilisée comme référence de contrôle du temps par l’algorithme pour analyser le morceau audio. Choisissez 1/8ème si le morceau audio contient principalement des croches et 1/16 s’il est constitué principalement de doubles croches.  Curseur et champ Accent : augmente ou réduit le niveau des battements pairs, en les accentuant. Ces accents sont typiques de plusieurs styles rythmiques, comme le swing ou le reggae. Chapitre 13 Modules spécialisés 211 Speech Enhancer Vous pouvez utiliser l’effet Speech Enhancer pour améliorer les enregistrements parlés effectués avec le micro interne de votre ordinateur (le cas échéant). Il combine la réduction du bruit, la remodélisation avancée des fréquences du micro et la compression multibande.  Curseur et champ Denoise : détermine le bruit de fond (votre estimation) dans votre enregistrement et donc la quantité de bruit qui doit être éliminée. Les réglages vers 100 dB permettent de conserver davantage de bruit. Les réglages vers 0 dB vont supprimer plus avant le bruit de fond, mais augmenteront aussi proportionnellement les effets.  Bouton Mic Correction : activez ce bouton pour améliorer la réponse en fréquence des enregistrements effectués avec votre micro intégré. Cela donne l’impression qu’un micro haut de gamme a été utilisé.  Menu Mic Model : choisissez le modèle approprié de micro. Vous pouvez utiliser l’effet Speech Enhancer avec d’autres micros, mais les modèles de correction de micro sont uniquement proposés pour les micros Macintosh intégrés. Si un micro non Macintosh est utilisé, le résultat sera meilleur si l’option Mic Correction a la valeur « Generic ».  Bouton Voice Enhance et menu Enhance Mode : l’activation de ce bouton entraîne celle de la compression multibande de Speech Enhancer. Vous pouvez choisir entre quatre réglages du menu Enhance Mode, afin de rendre la voix enregistrée plus audible et intelligible. Choisissez le réglage offrant les meilleurs résultats dans votre situation d’enregistrement. 212 Chapitre 13 Modules spécialisés SubBass Le module SubBass génère des fréquences sous celles du signal d’origine, en d’autres termes, une basse artificielle. Le plus simple consiste à utiliser SubBass comme diviseur d’octaves, similaire aux pédales d’effet Octaver pour les guitares basses électriques. Si de telles pédales peuvent uniquement traiter une source sonore d’entrée monophonique d’une hauteur tonale clairement définie, SubBass peut être utilisé avec des signaux cumulés complexes. SubBass crée deux signaux graves, dérivés de deux parties distinctes du signal entrant. Ils sont définis avec les paramètres High et Low. Paramètres de SubBass  Potentiomètre High Ratio : ajuste le rapport entre le signal généré et le signal de bande supérieure d’origine.  Potentiomètre High Center : définit la fréquence centrale de la bande supérieure.  Potentiomètre High Bandwidth : définit la bande passante de la bande supérieure.  Écran Graphic : affiche les bandes de fréquences supérieure et inférieure sélectionnées.  Curseur et champ Mix : ajuste le rapport de mixage entre les bandes de fréquences supérieure et inférieure.  Potentiomètre Low Ratio : ajuste le rapport entre le signal généré et le signal de la bande inférieure d’origine.  Potentiomètre Low Center : définit la fréquence centrale de la bande inférieure.  Potentiomètre Low Bandwidth : définit la bande passante de la bande inférieure. Avertissement : SubBass peut générer des signaux de sortie extrêmement forts. Choisissez des niveaux de monitoring modérés et n’utilisez que des haut-parleurs pouvant reproduire les très basses fréquences générées. N’essayez jamais de forcer un haut-parleur à émettre ces bandes de fréquences avec un égaliseur.Chapitre 13 Modules spécialisés 213  Curseur et champ Dry : définit la quantité de signal (sans effet) sec.  Curseur et champ Wet : définit la quantité de signal (avec effet) mouillé. Utilisation de SubBass Contrairement à un Pitch Shifter (appareil qui permet d’entendre la transposition d’une note), la forme d’onde du signal généré par SubBass n’est pas basée sur celle du signal d’entrée, mais est sinusoïdale (elle utilise une onde sinusoïdale). Étant donné que les ondes sinusoïdales pures s’intègrent rarement bien dans des arrangements complexes, vous pouvez contrôler la quantité (et l’équilibre entre) les signaux généré et d’origine via les curseurs Dry et Wet. Les deux bandes de fréquences (utilisées par SubBass pour générer des tons) sont définies via les paramètres High et Low. High Center et Low Center définissent la fréquence centrale de chaque bande ; High Bandwidth et Low Bandwidth définissent la bande passante de chaque bande. Les potentiomètres High Ratio et Low Ratio définissent de combien le signal généré est transposé pour chaque bande. Ceci est exprimé sous la forme d’un ratio du signal d’origine. Par exemple : Ratio = 2 transpose le signal d’une octave vers le bas. Important : dans chaque bande de fréquences, le signal filtré doit avoir une hauteur tonale raisonnablement stable pour être analysé correctement. En général, des bandes passantes étroites génèrent les meilleurs résultats, car elles évitent les intermodulations non souhaitées. Définissez High Center une quinte plus haut que Low Center, ce qui signifie une facteur de 1,5 pour la fréquence centrale. Dérivez la sous-basse à synthétiser depuis la partie grave existante du signal et transposez d’une octave dans les deux bandes (Ratio = 2). Ne poussez pas trop le processus ou vous introduirez de la distorsion. Si vous entendez des écarts de fréquence, tournez l’un des potentiomètres Center Frequency (ou les deux) ou élargissez un peu la bande passante (d’une ou des deux plages de fréquences). ? Astuce : utilisez SubBass de façon raisonnable et comparez le contenu d’extrême basse fréquence de vos mixages avec d’autres productions. Il est très facile de le surutiliser.14 215 14 Utilitaire Les modules Utility sont des outils pratiques pouvant vous assister dans les tâches et les situations classiques générées par la création musicale. Il s’agit des tâches suivantes :  Ajustement du format d’entrée d’un canal (voir « Down Mixer » à la page 215).  Ajustement du niveau ou de la phase des signaux d’entrée (voir « Gain » à la page 216 et « Multichannel Gain » à la page 218).  Intégration d’effets audio externes dans Logic Pro (voir « I/O » à la page 217).  Génération d’une fréquence statique ou d’un balayage sinusoïdal (voir « Test Oscillator » à la page 218). Down Mixer Vous pouvez utiliser le module Down Mixer pour ajuster le format d’entrée d’une bande de canaux maître surround. Cela vous permet, par exemple, de contrôler rapidement le mixage Surround en stéréo. Le mappage, la balance et le mixage de canaux sont réalisés « en coulisses ». Cependant, vous pouvez contrôler le mixage, dans une certaine mesure :  Destination Format : choisissez le format Surround voulu dans le menu (notamment To Stereo, To Quad, To LCRS).  Curseurs de niveau génériques : ces curseurs contrôlent les niveaux de chaque canal. Le nombre et les noms des curseurs dépendent du format de module choisi.216 Chapitre 14 Utilitaire Gain Gain permet d’amplifier (ou de réduire) le signal d’une certaine quantité de décibels. Cela s’avère très utile lorsque vous utilisez des pistes automatisées au cours du posttraitement et souhaitez ajuster rapidement les niveaux. Exemples : lorsque vous avez inséré un autre effet qui n’a pas son propre contrôle de gain, ou quand vous voulez modifier le niveau d’une piste pour une version remixée. Paramètres du module Gain  Curseur et champ Gain : définit la quantité de gain.  Boutons Phase Invert (Left et Right) : ces boutons inversent la phase des canaux de gauche et de droite, respectivement.  Potentiomètre Balance : ajuste la balance du signal entrant entre les canaux de gauche et de droite.  Bouton Swap L/R (Left/Right) : permet d’échanger les canaux de sortie de gauche et de droite. L échange a lieu après la balance dans le chemin de signal.  Bouton Mono : émet le signal mono cumulé sur les canaux de gauche et de droite. Remarque : le module Gain est disponible en configurations m ? m, m ? s et s ? s. En modes m ? m et m ? s, un seul bouton Phase Invert est disponible. Dans la version ? m, les paramètres Stereo Balance, Swap Left/Right et Mono sont désactivés. Utilisation de l’inversion de phase L’inversion de phase permet de combattre les problèmes de réglage de temporisation, particulièrement ceux causés par l’enregistrement avec plusieurs micros en même temps. Lorsque vous inversez la phase d’un signal entendu de façon isolée, il a le même son que l’original. Mais, lorsque le signal est entendu conjointement avec d’autres signaux, l’inversion de phase a un effet audible. Par exemple, si vous placez des micros au-dessus et en dessous d’une caisse claire, vous devez inverser la phase du signal du micro du bas afin qu’il soit « en phase » avec le signal du micro du haut. Chapitre 14 Utilitaire 217 I/O Le module I/O permet d’utiliser des unités d’effets audio externes de façon similaire aux effets internes de Logic Studio. Cela n’a de sens que si vous utilisez une interface audio qui fournit des entrées et des sorties discrètes (analogiques ou numériques), utilisées pour envoyer des signaux vers et depuis l’unité d’effets audio externes. Paramètres du module I/O  Curseur et champ Output Volume : ajuste le volume du signal de sortie.  Menu Output : affecte la sortie respective (ou paire de sorties) de votre matériel audio au module.  Menu Input : affecte l’entrée respective (ou paire d’entrées) de votre matériel audio au module.  Curseur et champ Input Volume : ajuste le volume du signal d’entrée. Utilisation du module I/O La section suivante indique les étapes à suivre pour intégrer des effets audio externes au chemin de signal Logic Pro. Pour intégrer et utiliser une unité d’effets externes dans Logic Pro : 1 Connectez une sortie (ou paire de sorties) de votre interface audio avec la (paire de) sortie(s) sur votre unité d’effets. 2 Connectez la sortie (ou paire de sorties) de votre unité d’effets avec une (paire d’) entrée(s) sur votre interface audio. Remarque : il peut s’agir de connexions analogiques ou numériques si votre interface audio et unité d’effets sont équipées de l’une d’entre elles ou des deux. 3 Cliquez sur un logement d’insertion du canal à traiter avec l’unité d’effets externes et choisissez Utility > I/O. 4 Dans la fenêtre du module I/O, choisissez les sortie (Output) et entrée (Input) (indiquées sous la forme de numéros) auxquelles votre unité d’effets est connectée. 5 Ajustez le volume d’entrée et de sortie. Lorsque vous commencez la lecture, le signal du canal audio sera traité par l’unité d’effets externes.218 Chapitre 14 Utilitaire Multichannel Gain Multichannel Gain permet de contrôler le gain (et la phase) de chaque canal d’une piste ou d’un bus Surround indépendamment.  Curseur Master : définit le gain principal pour la sortie de canal combinée.  Curseurs Channel gain : chaque curseur définit le gain pour son canal.  Boutons Phase Invert : permettent d’inverser la phase du canal sélectionné.  Boutons Mute : permettent de désactiver le son du canal depuis la sortie globale. Test Oscillator Le module Test Oscillator génère une fréquence statique ou un balayage sinusoïdal. Ce dernier est un balayage sonore du spectre de fréquences défini par l’utilisateur. Paramètres du module Test Oscillator  Boutons Waveform : permettent de sélectionner le type de forme d’onde à utiliser pour la génération du bruit rose.  Les formes d’onde Square Wave (onde carrée) et Needle Pulse (largeur très réduite) sont disponibles en versions repliement ou anti-repliement. Cette dernière version étant obtenue via le bouton Anti Aliased.  Needle Pulse est une forme d’onde à une seule impulsion très réduite.  Si le bouton Sine Sweep est actif, les réglages de l’oscillateur fixe dans la section Waveform au-dessus sont désactivés.  Frequency : détermine la fréquence de l’oscillateur (la valeur par défaut est 1 kHz). Chapitre 14 Utilitaire 219  Level : détermine le niveau de sortie global de Test Oscillator.  Bouton Sine Sweep : permet de générer un balayage d’onde sinusoïdale du spectre de fréquences défini par l’utilisateur.  Champ Time : détermine la durée du balayage.  Champs Start Freq et End Freq : définissent la fréquence de l’oscillateur au début et à la fin du balayage sinusoïdal.  Sweep Mode (paramètre étendu) : choisissez une courbe de balayage de type Linear ou Logarithmic.  Bouton Trigger : permet de déclencher un balayage sinusoïdal. Le comportement du bouton Trigger peut être modifié via le menu ci-dessous :  Single : cliquer sur le bouton Trigger déclenche le balayage une fois.  Continuous : cliquer sur le bouton Trigger déclenche le balayage indéfiniment. Utilisation du module Test Oscillator Si vous insérez l’Oscillateur de test dans un logement d’insertion d’une voie audio, vous devez transmettre l’audio via cette voie afin de générer un signal. Pour utiliser le module Test Oscillator dans un logement d’insertion d’une voie audio : 1 Placez une région audio sur une piste. 2 Insérez le module Test Oscillator dans le canal de cette piste et lancez la lecture. Vous pouvez également insérer le module Test Oscillator dans le logement Instrument des bandes de canaux d’instrument. Test Oscillator commence à générer le signal test dès qu’il est inséré. Vous pouvez le désactiver en l’ignorant.15 221 15 EVOC 20 PolySynth L’EVOC 20 PolySynth combine un vocoder avec un synthétiseur polyphonique, et peut être joué en temps réel. L’EVOC 20 PolySynth est un vocoder sophistiqué, équipé d’un synthétiseur polyphonique, capable de recevoir des notes MIDI entrantes. Il vous permet, par exemple, de jouer des sons de chœur de vocoder classiques. Des notes et des accords isolés joués avec l’EVOC 20 PolySynth polyphonique sonneront avec l’articulation de la source audio d’analyse. Au cours de ce processus, les caractéristiques sonores et les changements du signal audio arrivant à l’entrée Analysis (c’est-à-dire la piste audio que vous avez sélectionnée comme Side Chain) sont imposés au signal de sortie de synthétiseur intégré (section Synthesis). Le parcours du signal de l’EVOC 20 PolySynth est présenté dans le schéma de principe à la page 240.222 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Vocoder : Fondamentaux Si vous n’êtes pas familier des vocoders, vous êtes invité à lire cette section. Elle contient les informations de base au sujet des vocoders et de leurs fonctionnalités. Vous y trouverez également des astuces sur l’utilisation des vocoders, afin d’atteindre une bonne intelligibilité vocale. Qu’est-ce qu’un vocoder? Le terme vocoder est la contraction de VOice enCODER. Un vocoder analyse et transfère le caractère sonore du signal audio arrivant à son entrée Analysis vers le signal audio présent à son entrée Synthesis. Le résultat de ce processus est entendu à la sortie du vocoder. Le son classique du vocoder utilise la voix comme signal d’analyse et un son de synthétiseur comme signal de synthèse. Ce son classique a été popularisé à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Vous le connaissez probablement grâce aux morceaux « O Superman » de Laurie Anderson, « Funky Town » de Lipps Inc. et de nombreux morceaux de Kraftwerk, d’« Autobahn » à « Europe Endless », en passant par « The Robots » et « Computer World ». Outre ces sons de « robots chantants », le vocoder a également été utilisé dans de nombreux films. Exemples : les Cylons dans Battlestar Galactica, et plus connue encore, la voix de Dark Vador dans la guerre des étoiles. Le vocodage, en tant que processus, n’est pas strictement limité aux performances vocales. Vous pouvez utiliser une boucle de batterie comme signal d’analyse afin de former un son d’ensemble à corde arrivant à l’entrée Synthesis. Fonctionnement d’un vocoder L’analyseur et le synthétiseur vocaux mentionnés ci-dessus sont en fait deux banques de filtres de type passe-bande. Les filtres passe-bande permettent à une bande de fréquence (une tranche) d’un spectre de fréquences global de transiter sans être modifiée, et coupent les fréquences qui ne font pas partie de la plage de la bande. Dans les modules EVOC 20, ces banques de filtres sont nommées sections Analysis et Synthesis. Elles disposent d’un nombre de bandes correspondantes identique. Si la banque de filtres d’analyse dispose de cinq bandes (1, 2, 3, 4 et 5), il y aura un ensemble correspondant de cinq bandes dans la banque de filtres de synthèse. La bande 1 de la banque d’analyse est associée à la bande 1 de la banque de synthèse, la bande 2 à la bande 2, et ainsi de suite. Le signal audio qui arrive à l’entrée Analysis passe à travers la banque de filtres d’analyse, où il est divisé en 20 bandes.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 223 Une enveloppe de type follower est couplée avec chaque bande de filtre. Chacune de ces enveloppes piste (suit) toutes les modifications de volume dans la partie de la source audio autorisée à passer par le filtre passe-bande associé. De cette façon, l’enveloppe follower de chaque bande génère des signaux de contrôles dynamiques. Ces signaux de contrôles sont alors envoyés vers la banque de filtre de synthèse où ils contrôlent les niveaux des bandes de filtres de synthèse correspondantes. Cela est effectué via des VCA, amplificateurs commandés en tension. Cela permet d’imposer des modifications de volume des bandes, et donc des modifications du son d’origine, de la banque de filtres d’analyse sur les bandes correspondantes de la banque de filtres de synthèse. Plus un vocoder offre de bandes, plus le caractère du son d’origine sera remodelé de façon précise. Fonctionnement d’une banque de filtres Si vous supprimez tous les circuits responsables du transfert des caractéristiques sonores du signal Analysis vers le signal de synthèse à partir d’un vocoder, et offrez la détection de signaux vocaux ou non vocaux, il vous restera deux banques de filtres, les filtres d’analyse et de synthèse. Pour les utiliser à des fins musicales, vous devrez garantir que vous pouvez contrôler le niveau de sortie de chaque filtre passe-bande. Avec ce niveau de contrôle, vous pouvez appliquer des modifications considérables et uniques au spectre de fréquences. Analysis audio source Synthesis audio source Analysis filter bank band 1-5 Synthesis filter bank band 1-5 Envelope follower 1-5 VCA 1-5 Control signal 1-5 Audio output U/V detection224 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Utilisation de l’EVOC 20 PolySynth Pour pouvoir utiliser l’EVOC 20 PolySynth, vous devez l’insérer dans un emplacement Instrument d’un canal d’instrument, et fournir un signal audio comme source audio d’analyse. Pour cela, effectuez les étapes ci-dessous : 1 Sélectionnez ou créez une nouvelle piste audio dans la fenêtre Arrangement. 2 Insérez (ou enregistrez) un fichier audio (utilisez une partie vocale pour commencer) dans cette piste audio. ? Astuce : il peut être utile de définir une zone de cycle dans la fenêtre Arrangement, afin de lire en continu cette partie audio. Cela facilitera votre expérimentation. 3 Insérez l’EVOC 20 PolySynth dans l’emplacement Instrument d’un canal d’instrument. 4 Dans le menu Side Chain de l’EVOC 20 PolySynth, choisissez la piste audio qui contient le fichier audio. 5 Vérifiez que la piste d’instrument correspondante est sélectionnée dans la fenêtre Arrangement. L’EVOC 20 PolySynth est à présent prêt pour accepter des données MIDI entrantes, et a été assigné pour accueillir la sortie provenant de la piste audio sélectionnée via un Side Chain. 6 Dans la table de mixage, désactiver le son de la piste audio (piste vocale) utilisée comme entrée Side Chain. 7 Lancez la lecture. 8 Pendant que le fichier audio est relu, jouez sur votre clavier MIDI. 9 Dans la table de mixage, réglez les niveaux de volume de l’EVOC 20 PolySynth et la piste audio utilisée comme Side Chain à votre convenance. 10 Faites quelques petites expérimentations avec les potentiomètres, les curseurs et autres contrôles. Amusez-vous et n’hésitez pas à insérer davantage de modules d’effets dans le canal ou les bus pour améliorer le son.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 225 Paramètres EVOC 20 PolySynth L’interface de l’EVOC 20 PolySynth est divisée en six sections principales.  Section Synthesis : contrôle le synthétiseur polyphonique de l’EVOC 20 PolySynth. Reportez-vous à la section « Paramètres de la section Synthesis » à la page 226.  Section Sidechain Analysis : les paramètres de cette section définissent le comportement de l’EVOC 20 PolySynth face au signal Analysis. Reportez-vous à la section « Paramètres de la section Sidechain Analysis » à la page 231.  Section Formant Filter : configure les banques de filtres d’analyse et de synthèse. Reportez-vous à la section « Paramètres Formant Filter » à la page 233.  Section Modulation : la section Modulation dispose de deux LFPO pour contrôler les paramètres Formant Shift et Pitch de l’EVOC 20 PolySynth. Reportez-vous à la section « Paramètres de la section Modulation » à la page 235.  Section U/V Detection : détecte les portions non vocales du son dans le signal Analysis, améliorant ainsi l’intelligibilité vocale. Reportez-vous à la section « Unvoiced/Voiced (U/V) Detection » à la page 237.  Section Output : configure le signal de sortie de l’EVOC 20 PolySynth. « Paramètres de la section Output » à la page 239. Section Sidechain Analysis Section Formant Filter Section Synthesis Section Modulation Section U/V Detection Section Output226 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Paramètres de la section Synthesis L’EVOC 20 PolySynth est équipé d’un synthétiseur polyphonique, capable de recevoir des notes MIDI. Les paramètres de la section Synthesis sont décrits ci-dessous. Boutons Mode Ces boutons déterminent le nombre de voix utilisées par l’EVOC 20 PolySynth :  Lorsque Poly est sélectionné, le nombre maximal de voix est défini via le champ numérique situé à côté du bouton Poly. Remarque : le fait d’augmenter le nombre de voies augmente aussi la charge du processeur.  Lorsque Mono ou Legato est sélectionné, l’EVOC 20 PolySynth est monophonique, et utilise une seule voix.  En mode Legato, la fonction Glide n’est active que sur les notes liées. Les enveloppes ne sont pas redéclenchées lorsque les notes liées sont jouées (single trigger, un seul déclenchement).  En mode Mono, Glide est toujours actif et les enveloppes sont redéclenchées par chacune des notes jouées (multi trigger, déclenchement multiple).  Le bouton Unison permet d’activer ou de désactiver le mode Unison. Dans ce mode, chaque voix de l’EVOC 20 PolySynth est doublée, ce qui réduit de moitié la polyphonie (à un maximum de 8 voix) comme l’indique le champ numérique Voices. Les voix doublées sont désaccordées selon la valeur du paramètre Analog.  En mode Unison-Mono (les deux boutons Unison et Mono ou Legato sont engagés), 16 voix maximum peuvent être empilées et jouées monophoniquement. Dans ce mode, le champ Voices indique le nombre de voix empilées qui jouent en même temps. Avertissement : les voix empilées en mode Unison-Mono augmentent le volume de sortie de l’EVOC 20 PolySynth. Pour éviter de saturer la sortie de canal d’instrument, réglez en conséquence le curseur Level de l’EVOC 20 PolySynth.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 227 Section Oscillator L’EVOC 20 PolySynth est équipé d’un synthétiseur numérique à deux oscillateurs disposant d’un certain nombre de formes d’onde, et de la synthèse FM (Modulation de fréquence). Outre ces générateurs sonores, la section Synthesis dispose également d’un générateur de bruit indépendant. Il existe deux modes de fonctionnement pour les oscillateurs.  Dual : les deux oscillateurs emploient des formes d’onde numériques à un seul cycle comme source(s) sonore(s) de synthèse.  FM : un moteur FM à deux opérateurs, avec Oscillator 1 comme porteur d’onde sinus, et Oscillator 2 comme modulateur. L’Oscillator 2 peut utiliser n’importe quelle forme d’onde numérique à un seul cycle. Vous pouvez passer du mode Dual au mode FM en cliquant sur le libellé Dual ou FM situé en haut à gauche de la section représentée dans les captures d’écran ci-dessus. Comme vous pouvez le constater, il existe de légères différences entre les deux modes. Cette section décrit d’abord les paramètres communs, puis les options propres à chaque mode. Paramètres Wave 1 Les valeurs en pieds (footages) situées sous la mention Wave 1 dans les deux modes nous renvoient aux orgues à tuyaux. Plus le tuyau est long, plus le son est profond. Ceci s’applique aussi à Wave 1. Cliquez simplement sur les valeurs en pieds 16, 8 ou 4 pour sélectionner une plage dans laquelle Wave (oscillateur) 1 fonctionne. Votre sélection sera mise en surbrillance. La valeur numérique située à côté du libellé Wave 1 indique le type de forme d’onde actuellement sélectionné. L’EVOC 20 PolySynth dispose de 50 formes d’onde avec différentes caractéristiques sonores. Cliquez ici pour basculer entre les modes Dual et FM.228 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Pour passer d’une forme d’onde à l’autre, procédez comme suit : m Cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur le champ numérique relatif aux formes d’onde et faites-le glisser vers le haut ou vers le bas. Lorsque le numéro de la forme d’onde souhaité est visible, relâchez le bouton de la souris. m Double-cliquez sur le champ numérique et entrez la valeur désirée. Remarque : notez qu’en mode FM, la forme d’onde de Wave 1 est une onde sinus fixe. Le paramètre Waveform de Wave 1 n’a aucun effet dans ce mode. Paramètres Wave 2 La valeur numérique située à côté de Wave 2 indique le type de forme d’onde actuellement sélectionné. L’EVOC 20 PolySynth dispose de 50 formes d’onde numériques à un seul cycle avec différentes caractéristiques sonores. Pour passer d’une forme d’onde à l’autre, procédez comme suit : m Cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur le champ numérique relatif aux formes d’onde et faites-le glisser vers le haut ou vers le bas. Lorsque le numéro de la forme d’onde souhaité est visible, relâchez le bouton de la souris. m Double-cliquez sur le champ numérique et entrez la valeur désirée. Paramètres Noise Le générateur de bruit (Noise) fournit une source sonore supplémentaire pouvant être utilisée en plus des deux oscillateurs (Wave 1 et Wave 2).  Potentiomètre Level : contrôle la quantité de bruit ajoutée aux signaux des deux oscillateurs.  Potentiomètre Color : contrôle le timbre du signal de bruit. Lorsque le potentiomètre Color est tourné complètement à gauche, le générateur de bruit crée un bruit blanc pur. Lorsqu’il est tourné complètement à droite, il génère un bruit bleu (filtré par un filtre passe-haut). Le bruit blanc sert à créer des effets de pluie et de vent. Il a la même énergie dans chaque intervalle de fréquence. Le bruit bleu sonne d’une façon plus claire, car sa portion basse est supprimée par un filtre passe-haut.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 229 Il est important de noter que le générateur de bruit de la section Oscillator est indépendant du générateur de bruit de la section U/V Detection. Pour plus d’informations sur les signaux vocaux et non vocaux, reportez-vous à la section « Unvoiced/Voiced (U/V) Detection », page 237 et suivantes. ? Astuce : tournez Color complètement sur la droite et Level juste un petit peu pour obtenir un signal de synthèse plus vivant et plus frais. Paramètres Dual Mode Les paramètres spécifiques au mode Dual se trouvent dans la section Wave 2, plus le curseur Balance situé à droite.  Paramètre Semi : définit l’accord du second oscillateur (Wave 2) par pas d’un demi-ton.  Paramètre Detune : permet un accord précis de Wave 1 et Wave 2 en centièmes. 100 centièmes égalent un demi-ton. Ce paramètre permet de désaccorder Wave 1 par rapport à Wave 2 autour du point d’accord zéro.  Curseur Balance : permet de mélanger les signaux des deux oscillateurs (Wave 1 et Wave 2). Paramètres FM Mode Les paramètres propres au mode FM se trouvent dans la section Wave 2, plus le curseur FM Int situé à droite.  Paramètre Ratio c(oarse) : règle le rapport de fréquence approximatif du second oscillateur en fonction du premier. 230 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth  Paramètre Ratio f(ine) : règle le rapport de fréquence précis du second oscillateur en fonction du premier.  Curseur FM Int : détermine l’intensité de la modulation de la forme d’onde sinus de Wave 1 par Wave 2. Des réglages élevés de FM Int donneront une forme d’onde plus complexe avec davantage d’harmoniques. Lorsqu’ils sont combinés, les paramètres Ratio et FM Int donnent une forme d’onde FM complexe et définissent donc leur contenu harmonique. Paramètres Tuning et Pitch  Potentiomètre Analog : simule l’instabilité des circuits analogiques dans des vocoders vintages. Analog modifie la hauteur de chaque note de manière aléatoire. Ce comportement ressemble à celui des synthétiseurs analogiques polyphoniques. Le potentiomètre Analog contrôle l’intensité de ce désaccordage aléatoire.  Tune : définit l’étendue du désaccordage.  Glide : glide détermine le temps que met la hauteur pour glisser d’une note à l’autre (portamento).  Bend Range : détermine la fourchette de modulation, en demi-tons pour la modulation du Pitch Bend. Cutoff et Resonance  Cutoff : définit la fréquence de coupure du filtre passe-bas. Plus vous tournez ce potentiomètre vers la gauche, plus il y aura de fréquences aiguës qui seront filtrées du signal.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 231  Resonance : augmenter la Resonance revient à accentuer la zone de fréquence entourant celle qui a été définie par le paramètre Cutoff. Le filtre sert a effectué un premier modelage du signal, avant que celui-ci ne soit articulé par les circuits du vocoder. ? Astuce : réglez le paramètre Cutoff aussi élevé que possible, et poussez un petit peu le paramètre Resonance pour obtenir un son agréable et clair. Paramètres d’enveloppe L’EVOC 20 PolySynth dispose d’un générateur d’enveloppes Attack/Release utilisé pour contrôler le niveau dans la section Oscillator.  Curseur Attack : détermine le temps que mettent les oscillateurs de la section Synthesis pour atteindre leur niveau maximum.  Curseur Release : détermine le temps que mettent les oscillateurs de la section Synthesis pour atteindre leur niveau minimal. Paramètres de la section Sidechain Analysis Les paramètres de la section Sidechain Analysis contrôlent différents aspects du signal d’analyse. Ils nécessitent un contrôle précis pour garantir le suivi et l’intelligibilité les meilleurs possibles. Attack Le potentiomètre Attack détermine la vitesse à laquelle chaque enveloppe follower (couplé à chaque bande de filtre d’analyse) réagit aux signaux montants. Des temps d’Attack plus longs donneront une réponse plus lente du suivi aux transitoires du signal d’entrée d’analyse. 232 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Remarque : un temps d’Attack long sur des signaux d’entrée de type percussif (des mots scandés ou une partie de charley, par exemple) seront transformés en un effet de vocoder moins articulé. Régler Attack sur une valeur aussi faible que possible pour renforcer une articulation. Release Le paramètre Release détermine la vitesse à laquelle chaque enveloppe follower (couplé à chaque bande de filtre d’analyse) réagit aux signaux descendants. Des temps de Release plus longs prolongeront les transitoires du signal d’entrée Analysis en sortie du vocoder. Remarque : un temps de Release long sur des signaux d’entrée de type percussif (des mots scandés ou une partie de charley, par exemple) seront transformés en un effet de vocoder moins articulé. Notez que des temps de Release qui sont trop courts donneront des sons de vocoder bruts et granuleux. Les valeurs de Release autour de 8 à 10 ms ont prouvé qu’elles étaient de bons points de départ. Freeze Ce bouton Freeze permet de maintenir indéfiniment le spectre du son actuellement analysé. Le signal d’analyse gelé peut capter une caractéristique particulière du signal source qui sera ensuite imposée comme forme de filtre complexe avec sustain à la section Synthesis. Si Freeze est activé, la banque de filtres d’analyse ignore la source d’entrée, et les paramètres Attack et Release n’ont aucun effet. Par exemple, si vous utilisez une suite de mots parlés comme source, le bouton Freeze pourra capturer la phase d’attaque ou la fin d’un mot particulier, la voyelle a, par exemple. Autre usage du paramètre Freeze (qui peut être automatisé) : compenser la tenue des notes chantées par des chanteurs ne pouvant pas tenir trop longtemps une note sans reprendre leur souffle. Si le signal de synthèse doit être tenu, alors que le signal source d’analyse (partie vocale) ne l’est pas, Freeze peut servir à bloquer les niveaux actuels du formant (d’une note chantée), même pendant des interruptions de la partie vocale, tel qu’il y en a entre les mots d’une phrase vocale. Bands Le paramètre Bands détermine le nombre de bandes de fréquence utilisées par l’EVOC 20 PolySynth. Plus il y a de bandes, plus le son sera remodelé avec précision. Si vous réduisez le nombre de bandes, la plage de fréquences du signal source sera divisée en moins de bandes et le son résultant sera formé avec moins de précision par le moteur de synthèse. Remarque : le fait d’augmenter le nombre de bandes augmente aussi la charge du processeur. Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 233 Il faut souvent trouver un compromis entre la précision sonore, qui permet aux signaux reçus (paroles et chants, en particulier) de rester intelligibles, et l’usage des ressources qui se trouve entre 10 et 15 bandes. Paramètres Formant Filter La fenêtre Formant Filter est divisée en deux sections par une ligne horizontale. La partie supérieure concerne la section Analysis et la partie inférieure, la section Synthesis. Les modifications apportées aux paramètres High/Low Frequency, Bands, Formant Stretch et Shift provoqueront des changements visuels dans la fenêtre Formant Filter. Vous avez ainsi un retour appréciable de ce qui se produit avec le signal lorsqu’il passe à travers les deux banques de filtres de formant. High/Low Frequency La barre bleue située juste sous le logo EVOC 20 PolySynth est un contrôle qui sert à déterminer les fréquences les plus hautes et les plus basses autorisées à passer par la section du filtre. La longueur de cette barre bleue représente la plage des fréquences pour l’analyse et la synthèse. Les fréquences de toute entrée audio se trouvant en dehors de ces limites seront coupées. Toutes les bandes de filtre sont réparties régulièrement sur l’ensemble de l’étendue définie par les valeurs High/Low Frequency.  Pour régler la valeur de la fréquence basse, cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur le curseur argenté situé à gauche de la barre bleue puis faites-le glisser vers la droite (ou la gauche). Les valeurs vont de 75 à 750 Hz.  Pour régler la valeur de la fréquence aiguë, cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur le curseur argenté situé à droite de la barre bleue puis faites-le glisser vers la gauche (ou la droite). Les valeurs vont de 800 à 8000 Hz.  Pour régler simultanément les deux curseurs, cliquer sur la zone située entre les deux moitiés de curseur (directement sur la barre bleue) et faites-la glisser vers la gauche ou la droite. Contrôle les hautes et basses fréquences234 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth  Vous pouvez modifier les valeurs High/Low Frequency directement en éditant les champs numériques en dessous de la barre bleue. Lowest/Highest Ces paramètres se trouvent dans deux petits champs situés de chaque côté de la fenêtre Formant Filter. Ces commutateurs déterminent si les bandes de filtres les plus basses et hautes seront des filtres passe-bande (comme toutes les autres bandes intermédiaires), ou s’ils agissent respectivement comme des filtres passe-bas/passe-haut. Cliquer dessus une fois pour passer d’une courbe à l’autre.  Avec le réglage Bandpass, les fréquences situées au-dessous ou au-dessus des bandes les plus basses et hautes sont ignorées pour l’analyse et la synthèse.  Avec le réglage Highpass (ou Lowpass), toutes les fréquences au-dessous des bandes les plus basses (ou au-dessus des plus hautes) seront considérées pour l’analyse et la synthèse. Formant Stretch Ce paramètre modifie la largeur et la répartition de toutes les bandes de la banque de filtres de synthèse, pour étendre ou resserrer la plage de fréquences définie par la barre bleue (paramètres Low/High Frequency) pour la banque de filtre de synthèse. Avec le paramètre Formant Stretch défini sur 0, la largeur et la répartition des bandes de la banque de filtres de synthèse est égale à la largeur des bandes de la banque de filtre d’analyse. Des valeurs faibles réduiront la largeur de chaque bande, alors que des valeurs élevées l’élargiront. La plage de contrôle va de 0,5 à 2 (par rapport à la bande passante totale). Remarque : vous pouvez passer directement à la valeur 1 en cliquant sur ce nombre. Formant Shift Formant Shift déplace la position de toutes les bandes vers le haut et vers le bas dans la banque de filtres de synthèse. Avec Formant Shift réglé sur 0, la position des bandes de la banque de filtres de synthèse est la même que celle des bandes de la banque de filtres d’analyse. Des valeurs positives déplaceront les bandes vers le haut, en terme de fréquences, alors que des valeurs négatives les déplaceront vers les bas en fonction de la banque de filtres d’analyse. Remarque : vous pouvez passer directement aux valeurs –0.5, –1, +0.5 et +1 en cliquant sur leurs nombres. Lorsqu’ils sont associés, Formant Stretch et Formant Shift modifient la structure du formant du son de vocoder résultant, ce qui peut donner des changements de timbre intéressants. Par exemple, utiliser des signaux vocaux tout en réglant le paramètre Formant Shift plus haut produit un effet « Mickey Mouse ».Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 235 Les paramètres Formant Stretch et Formant Shift sont également très utiles si le spectre des fréquences du signal Synthesis ne complète pas celui du signal Analysis. Vous pouvez créer un signal Synthesis dans la plage haute des fréquences à partir d’un signal Analysis qui module le son principalement dans la plage basse des fréquences, par exemple. Resonance Le paramètre Resonance est à la base du caractère sonore du vocoder : des valeurs basses lui donneront un caractère doux, des valeurs élevées lui donneront un caractère plus abrupte et plus criard. Le fait d’augmenter la valeur de Resonance accentue la fréquence moyenne de chaque bande de fréquences. Remarque : l’utilisation de l’un des paramètres Formant Stretch et Formant Shift, voire des deux, peut provoquer la génération de fréquences résonnantes inhabituelles, lorsque des valeurs élevées de Resonance sont utilisées. Paramètres de la section Modulation La section Modulation dispose de deux LFO pour contrôler les paramètres Formant Shift et Pitch de l’EVOC 20 PolySynth. Ces LFO peuvent fonctionner librement ou être synchronisés au tempo du morceau.  Pitch LFO : contrôle la modulation de hauteur Pitch (Vibrato) des oscillateurs intégrés au synthétiseur. Il est câblé pour accepter des données provenant de la molette de modulation de votre clavier MIDI (ou des données MIDI correspondant) afin de contrôler l’intensité de la modulation.  Shift LFO : contrôle le paramètre Formant Shift de la banque de filtres Synthesis afin de produire des effets de type phasing dynamiques. Boutons Wave236 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Les boutons Wave de cette section vous permettent de sélectionner le type de forme d’onde utilisé par Pitch LFO et Shift LFO. Pour chaque LFO, vous avez le choix entre les différentes formes d’onde suivantes : Triangle, Sawtooth (en dent de scie), Square (carrée) montante et descendante autour de zéro (bipolaire, idéale pour les trilles), Square (carrée) montante à partir de zéro (unipolaire, idéale pour les changements entre deux hauteurs définissables), une forme d’onde aléatoire par palier (S&H), et une forme d’onde aléatoire lissée. Intensity et Int via Whl Le curseur Intensity contrôle la valeur de la modulation Formant Shift modulation par Shift LFO. Le curseur Int via Whl de Pitch LFO permet de régler plusieurs paramètres. L’intensité de la modulation de hauteur par le LFO peut être contrôlée par la molette de modulation d’un clavier MIDI connecté. La partie supérieure du curseur détermine l’intensité lorsque la molette de modulation est poussée au maximum, et la partie inférieure quand cette molette est réglée au minimum. En cliquant et faisant glisser la souris dans la zone située entre les deux segments du curseur, vous pouvez déplacer les deux simultanément. Potentiomètres Rate Ces potentiomètres déterminent la vitesse de la modulation. Les valeurs situées à gauche des positions centrales sont synchronisées au tempo du séquenceur et incluent des valeurs de mesure, de triolet et autres. Les valeurs situées à droite des positions centrales sont asynchrones, et sont affichées en Hertz (cycles par seconde). Remarque : la possibilité d’utiliser des valeurs de mesure synchrones peut servir à effectuer une modification de formant (formant shift) toutes les quatre mesures sur une partie de percussion à une mesure reprise en cycle. Vous pouvez aussi effectuer la même modification de formant (formant shift) sur chaque croche d’un triolet au sein d’une même partie. Chacune de ces méthodes peut donner des résultats intéressants et apporter de nouvelles idées ou un second souffle aux anciens équipements audio.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 237 Unvoiced/Voiced (U/V) Detection Le discours humain est constitué d’une série de sons vocaux (sons tonals) et de sons non vocaux (bruits). La différence principale entre sons vocaux et non vocaux est que les sons vocaux sont produits par une oscillation des cordes vocales, alors que les sons non vocaux sont produits par des blocages et des restrictions imposés sur le flux d’air par les lèvres, la langue, le palais, la gorge et le larynx. Ce type de discours, contenant à la fois des sons vocaux et non vocaux, pourrait être utilisé comme signal d’analyse d’un vocoder, mais le moteur de synthèse ne pourrait pas les différencier, et il en résulterait un son sans relief. Pour éviter cela, la section Synthesis du vocoder doit produire des sons différents pour les parties vocales et non vocales du signal. C’est pourquoi l’EVOC 20 PolySynth est équipé d’un détecteur non vocal/vocal (Unvoiced/ Voiced, U/V). Cette unité détecte les parties non vocales du son dans le signal d’analyse, puis remplace les parties correspondantes dans le signal de synthèse par du bruit (Noise), un mélange de bruit et de synthétiseur (Noise + Synth) ou par le signal d’origine (Blend). Si le détecteur U/V identifie des parties vocales, il transmet ces informations à la section Synthesis, qui utilise le signal de synthèse normal pour ces parties. ? Astuce : l’intelligibilité d’un discours est fortement dépendante de son contenu en fréquences aiguës, car l’ouïe humaine se base sur celles-ci pour déterminer les syllabes composant les mots. Gardez cela à l’esprit lorsque vous utilisez l’EVOC 20 PolySynth, et réglez soigneusement la fréquence de filtre dans les sections Synthesis et Formant Filter. Pour contribuer à l’intelligibilité, il peut être intéressant de recourir à une égalisation afin d’accentuer certaines fréquences dans la plage de fréquences moyennes à hautes, avant de traiter le signal avec l’EVOC 20 PolySynth. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Conseils pour une meilleure intelligibilité des paroles » à la page 240.238 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Sensitivity Ce paramètre détermine la sensibilité de la détection U/V. En tournant ce potentiomètre vers la droite, davantage de parties non vocales distinctes seront reconnues dans le signal d’entrée. Lorsque des réglages élevés sont utilisés, la sensibilité accrue aux signaux non vocaux peut conduire à ce que la source U/V, déterminée par le paramètre Mode, soit utilisée sur la majeure partie du signal d’entrée, en incluant les signaux vocaux. Cela donnera un son ressemblant à un signal radio, détérioré et contenant beaucoup de parasites et de bruit de fond. Mode Le paramètre Mode permet de sélectionner des sources sonores pouvant être utilisées pour remplacer le contenu non vocal du signal d’entrée. Les réglages disponibles sont Off, Noise, Noise + Synth ou Blend.  Noise : utilise le bruit seul pour les parties non vocales du son.  Noise + Synth : utilise le bruit et le synthétiseur pour les parties non vocales du son.  Blend : utilise le signal d’analyse après son passage à travers un filtre passe-haut, pour les parties non vocales du son. Ce signal d’analyse filtré est ensuite combiné au signal de sortie de l’EVOC 20 PolySynth. Le paramètre Sensitivity n’a aucun effet lorsque ce réglage est utilisé. Level Le potentiomètre Level contrôle le volume du signal (Noise, Noise + Synth ou Blend) utilisé pour remplacer le contenu non vocal du signal d’entrée. Avertissement : faites très attention avec ce contrôle, surtout si vous utilisez une valeur de Sensitivity élevée, afin d’éviter toute saturation interne de l’EVOC 20 PolySynth.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 239 Paramètres de la section Output Cette section présente les différents paramètres disponibles dans la section Output de l’EVOC 20 PolySynth. Signal Ce menu permet de choisir parmi les options Voc(oder), Syn(thesis) et Ana(lysis). Ces réglages vous permettent de déterminer le signal que vous voulez envoyer vers les sorties principales de l’EVOC 20 PolySynth. Pour entendre l’effet du vocoder, le paramètre Signal doit être réglé sur Voc. Les deux autres réglages servent au monitoring. Ensemble Les trois boutons Ensemble permettent d’activer ou de désactiver les effets d’ensemble. Ensemble I est un effet de chorus spécial. Ensemble II est une variation, créant un son plus rond et plus riche en utilisant une routine de modulation plus complexe. Level Le curseur Level contrôle le volume du signal de sortie de l’EVOC 20 PolySynth. Stereo Width Stereo Width répartit les signaux de sortie des bandes de filtre de la section Synthesis dans l’image stéréo.  Positionné à gauche, la sortie de toutes les bandes est centrée.  Positionné au centre, la sortie de toutes les bandes passe de gauche à droite.  Positionné à droite, la sortie des bandes est répartie, de manière alternative, sur les canaux gauche et droit.240 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Schéma de principe Ce schéma de principe illustre le parcours du signal dans l’EVOC 20 TrackOscillator et l’EVOC 20 PolySynth. Conseils pour une meilleure intelligibilité des paroles L’effet classique du vocoder est très exigeant quant à la qualité des deux signaux d’analyse et de synthèse. De plus, les paramètres du vocoder nécessitent un réglage soigneux. Voici quelques conseils concernant ces deux points. Analysis source Track ------------ Side chain R L Stereo to mono TO: pitch analysis Sensitivity TO: Max/Quant./ Glide Analysis section Synthesis section U/V detection PS: MIDI keyboard Noise, N + Synth Synthesis source EVOC20 PS: Poly synth pitch Level Frequency range between highest/lowest 1-5 Envelope follower 1-5 A B Freeze Stretch Resonance Shift Filter bank with five bands (example) Level Stereo width L R Filter bank input Filter bank with five bands (example) Voltagecontrolled Oscillator 1-5 LFO EVOC20 TO: Tracking oscillator Track or side chain Blend LFO Parameter control Legend Audio signal Control signalChapitre 15 EVOC 20 PolySynth 241 Modification des signaux d’analyse et de synthèse La section suivante vous explique comment modifier les signaux d’analyse et de synthèse pour obtenir une meilleure intelligibilité des paroles. Compression du signal d’analyse Moins le niveau change, meilleure sera l’intelligibilité du vocoder. Il est donc recommandé de compresser le signal d’analyse dans la plupart des cas. Améliorer l’énergie des fréquences élevées D’une certaine façon, le vocoder génère toujours le point d’intersection des signaux d’analyse et de synthèse. Autrement dit : s’il n’y a pas d’aigus dans le signal d’analyse, la sortie résultante du vocoder manquera aussi d’aigus. C’est aussi le cas lorsque le signal de synthèse présente beaucoup d’aigus. Cela se vérifie pour chaque bande de fréquence. Ainsi, le vocoder nécessite un niveau stable dans toutes les bandes de fréquence pour les deux signaux d’entrée, afin de donner de bons résultats. Du fait des caractéristiques de l’ouïe humaine, l’intelligibilité de la parole est très liée à la présence d’aigus. Pour aider à conserver un discours clair, il peut être utile d’utiliser une égalisation pour accentuer ou réduire certaines fréquences dans les signaux d’analyse avant de les traiter via un vocoder. Si le signal d’analyse comporte des voix ou un discours, un simple filtre de type shelving sera suffisant. Il ne nécessite pas beaucoup de puissance de calcul et accentue efficacement les médiums et les aigus, ce qui est primordial pour l’intelligibilité des paroles. Si le signal de synthèse manque d’énergie dans les aigus, celle-ci peut être générée à l’aide d’un effet de distorsion. L’effet Overdrive est parfait pour cela (voir la section « Overdrive » page 56 et suivantes). Éviter les artefacts sonores Un problème apparaît fréquemment avec les sons de vocoder, il s’agit d’interruptions soudaines du signal (sons hachés, interrompus) et d’apparitions rapides de bruits pendant les pauses au cours du discours. Paramètre Release de la section Analysis Le paramètre Release définit la vitesse à laquelle une bande de fréquence de synthèse donnée peut décroître en niveau, si le niveau du signal de la bande d’analyse correspondante décroît brutalement. Le son est plus régulier lorsque les niveaux décroissent lentement. Pour obtenir ce caractère plus régulier, utilisez des valeurs de Release plus élevées dans la section Analysis de l’interface. Des temps de relâchement plus longs donneront un son insipide. Des valeurs d’Attack courtes ne sont pas un problème. Elles peuvent, en fait, être souhaitables lorsqu’une réaction rapide du vocoder aux signaux d’impulsion est nécessaire.242 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Bloquer les bruits de fond dans le signal d’analyse Si le signal d’analyse est compressé, ce qui est recommandé, le niveau de souffle, de ronronnement et des bruits de fond augmentera. Ces bruits de fond peuvent entraîner l’ouverture des bandes du vocoder, ce qui n’est pas souhaitable. Pour éliminer ces bruits, il peut être judicieux d’utiliser un Noise Gate avant la compression et l’accentuation des aigus. Si le signal d’analyse est correctement traité par le Noise Gate, vous devrez peut-être réduire la valeur de Release de la section Analysis. Lorsque des paroles et des voix sont traitées par un Noise Gate, le paramètre Hysteresis devient important. Threshold définit un niveau de seuil au-delà duquel la porte s’ouvrira. Hysteresis définit un niveau de seuil plus faible, au-dessous duquel la porte se fermera. Cette valeur est relative au niveau de seuil (Threshold). Le graphique ci-dessus montre un réglage de Threshold parfaitement adapté aux paroles compressées. Un déclenchement intempestif par un bruit de fréquence basse ou aiguë est évité par les filtres sidechain dédiés du Noise Gate. Les valeurs Hold, Release et Hysteresis affichées sont adaptées à des niveaux d’enveloppe typiques de la plupart des signaux vocaux et de discours. Obtenir les meilleurs signaux d’analyse et de synthèse Pour une bonne intelligibilité du discours, veuillez garder à l’esprit ces quelques points :  Le spectre des signaux d’analyse et de synthèse doivent se recouvrir presque complètement. Les voix d’hommes basses avec des signaux de synthèse dans les aigus ne fonctionnent pas très bien.  Le signal de synthèse doit être constamment maintenu, sans interruption. La piste doit être jouée legato, car des interruptions dans le signal de synthèse arrêteraient la sortie du vocoder. Sinon, le paramètre Release du signal de synthèse (à ne pas confondre avec le temps Release de la section Analysis) peut être réglé sur un temps plus long. De jolis effets peuvent également être obtenus en utilisant un signal de réverbération comme signal de synthèse. Notez que ces deux dernières méthodes peuvent provoquer des superpositions harmoniques.  Ne pas saturer le vocoder. Cela peut se produire facilement, ce qui entraînera de la distorsion. Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 243  Prononcer son discours clairement, si l’enregistrement doit être utilisé comme signal d’analyse. Des paroles, à une hauteur relativement basse, fonctionnent mieux que des voix chantées, même si la création d’un chœur de vocoder est votre objectif ! Prononcer correctement les consonnes. Un bel exemple : le R roulé de « We are the Robots » de Kraftwerk, un classique du vocoder. Cette prononciation a été spécialement étudiée en fonction du vocoder. Réglez les paramètres Formant à votre convenance. L’intelligibilité des paroles est étonnamment peu affectée par le décalage, l’étirement ou la compression des formants. Même le nombre de bandes de fréquences utilisé a un impact minimal sur la qualité de l’intelligibilité. Cela s’explique par notre aptitude à différencier intuitivement les voix d’enfants, de femmes et d’hommes, dont la boîte crânienne et la gorge varient énormément par nature. De telles différences physiques provoquent des variations dans les formants qui composent leur voix. Notre perception (identification) des paroles est basée sur une analyse des relations entre ces formants. Dans les modules EVOC 20, ceux-ci restent intacts, même lorsque des réglages de formant extrêmes sont utilisés. Histoire du vocoder Vous serez sans doute surpris d’apprendre que les voder et vocoder datent respectivement des années 1939 et 1940. Homer Dudley, un chercheur en physique des Laboratoires Bell, New Jersey (USA) a développé le Voice Operated reCOrDER comme machine de recherche. Il a été conçu à l’origine pour tester des schémas de compression pour la sécurisation de la transmission de signaux vocaux sur des lignes téléphoniques en cuivre. Il était composé d’un dispositif associant un analyseur et un synthétiseur de voix artificielle. Il s’agissait des :  Parallel bandpass vocoder (vocoder à bande-passante parallèle) : Un analyseur de paroles et un resynthétiseur, inventé en 1940.  Vocoder speech synthesizer (synthétiseur de paroles vocoder) : Un modèle de voix relu par un opérateur humain, inventé n 1939. Cette machine basée sur des tubes était équipée de deux claviers, de boutons pour recréer les consonnes, d’une pédale pour le contrôle de la fréquence de l’oscillateur et d’une barre de poignet pour activer et désactiver les sons des voyelles. L’analyseur détectait les niveaux d’énergie des échantillons sonores successifs mesurés sur l’ensemble du spectre des fréquences audio via une série de filtres à bande étroite. Les résultats de cette analyse pouvaient être visualisés graphiquement sous forme de fonctions de fréquence évoluant dans le temps. 244 Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth Le synthétiseur inversait le processus en scannant les données fournies par l’analyseur et en donnant ces résultats à un certain nombre de filtres analytiques reliés à un géné- rateur de bruit. Cette combinaison produisait alors des sons. Le voder a été présenté à l’Exposition Universelle de 1939, où il fit sensation. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, le vocoder (il s’appelle désormais VOice enCODER) a fait preuve de son importance cruciale, en brouillant les conversations transocéaniques entre Winston Churchill et Franklin Delanore Roosevelt. Werner Meyer-Eppler, le directeur du département Phonétique à l’Université de Bonn, a reconnu l’intérêt de ces machines pour la musique électronique après la visite de Dudley à l’Université en 1948. Meyer-Eppler utilisera le vocoder comme base de ses futurs écrits qui, à leur tour, deviendront la source d’inspiration du mouvement allemand « Elektronische Musik ». Dans les années 1950, quelques enregistrements suivront. En 1960, le synthétiseur Siemens a été développé à Munich. Parmi ses nombreux oscillateurs et filtres, il comportait un circuit de vocoder à lampes. En 1967, une société appelée Sylvania créait un certain nombre de machines numériques utilisant l’analyse temporelle des signaux d’entrée, plutôt que l’analyse basée sur des filtres passe-bande. En 1971, après avoir étudié la machine de Dudley, Bob Moog et Wendy Carlos modifiaient un certain nombre de modules de synthétiseurs pour créer leur propre vocoder pour la bande originale du film Orange mécanique. La société « EMS » de Peter Zinovieff, basée à Londres, a développé un vocoder autonome, et donc davantage portable. Cette société est probablement plus connue pour ses synthétiseurs « Synthi AKS » et VCS3. Le vocoder EMS Studio a été le premier à être commercialisé au niveau mondial, en 1976. Il a ensuite été renommé EMS 5000. Parmi ses utilisateurs, on retrouve Stevie Wonder et Kraftwerk. Stockhausen, le pionnier allemand du mouvement « Elektronische Musik », utilisait également un vocoder EMS. Sennheiser met en vente le VMS 201 en 1977, et EMS lance l’EMS 2000, qui était une version simplifiée de son frère aîné. 1978 voit les débuts de l’usage intensif du vocoder, qui gagne en popularité grâce à la musique de Herbie Hancock, Kraftwerk, et quelques autres artistes. Parmi les fabricants qui sont passés à la production de vocoders cette année-là, on trouve : Synton/Bode, Electro-Harmonix et Korg, avec le VC-10. En 1979, Roland lance le VP 330, un ensemble vocoder/clavier.Chapitre 15 EVOC 20 PolySynth 245 La fin des années 1970 et le début des années 1980 voient l’apogée du vocoder. Les artistes qui l’utilisent se nomment : ELO, Pink Floyd, Eurythmics, Tangerine Dream, Telex, David Bowie, Kate Bush et bien d’autres encore. Côté production, les vocoders étaient (et sont toujours) assemblés pour pas cher sous forme de kits vendus par les magasins d’électronique. Depuis les années 1980 et jusqu’à aujourd’hui, EMS au Royaume-Uni, Synton en Hollande et PAiA aux USA sont toujours les principaux étendards du vocoder. En 1996, Doepfer en Allemagne et Music & More ont rejoint la grande famille des fabricants de vocoders. Au cours des années 1990, sont apparus de nombreux vocoders autonomes basés sur des logiciels.16 247 16 EFM 1 L’EFM1 à 16 voix est un synthétiseur à la fois simple et performant qui s’appuie sur la modulation de fréquence. Il produit les sonorités numériques et les sons de cloche riches typiques de la synthèse par modulation de fréquence, plus communément appelée synthèse FM. Au cœur du moteur de l’EFM1, se trouvent un oscillateur à ondes multiples modulator et un oscillateur sinusoïdal carrier. Le rôle de l’oscillateur Modulator est de moduler la fréquence de l’oscillateur Carrier au sein du spectre audio, produisant ainsi de nouvelles harmoniques. Ces harmoniques sont connus sous le nom de bandes latérales. Le module EFM 1 se divise en plusieurs parties.  La partie supérieure contient les paramètres globaux Transpose, Tune, Glide, Voices et Unison.  Le moteur FM se compose des paramètres Modulator et Carrier (sections plus sombres, en relief) et des commandes FM, notamment l’enveloppe de modulation (Modulation Env) et l’oscillateur basse fréquence (LFO) figurant dans la zone centrale en forme de champignon. 248 Chapitre 16 EFM 1  La partie inférieure renferme la section Output, composée des paramètres Sub Osc Level et Stereo Detune, ainsi que des commandes Volume Envelope, Main Level et Velocity. Dans le coin inférieur droit figure également un champ Randomize.  Le panneau des paramètres étendus (accessible en cliquant sur le triangle d’affichage en bas à gauche) vous permet d’assigner des contrôleurs MIDI aux paramètres FM Amount (profondeur FM) et Vibrato. Paramètres globaux Ces paramètres ont un impact sur le son instrumental global produit par l’EFM 1. Transpose La tonalité de base est déterminée par le paramètre Transpose. Vous pouvez transposer l’EFM 1 de ±2 octaves. Tune Le paramètre Tune permet d’accorder avec précision l’EFM 1 à ± 50 cents. Un cent équivaut à 1/100e d’un demi-ton. Unison Lorsque vous activez le bouton Unison, deux voix EFM 1 complètes sont superposées ; le son de l’EFM 1 devient alors plus lourd et plus épais. En mode Unison, l’EFM 1 peut être joué avec une polyphonie de 8 voix. Voices Le nombre de voix pouvant être jouées simultanément (polyphonie) est déterminé par le paramètre Voices. Les valeurs possibles sont : Mono (une voix), Legato (une voix) et de 2 à 16 voix. En mode monophonique Legato, la lecture de notes superposées ne redéclenche pas les enveloppes de l’EFM 1. Glide Le paramètre Glide permet d’introduire une modulation de hauteur continue entre deux notes consécutives. La valeur Glide (en ms) détermine le temps que met la hauteur tonale pour passer d’une note jouée à la suivante. Vous pouvez utiliser le paramètre Glide en mode monophonique Mono ou Legato, ainsi qu’en mode polyphonique (de 2 à 16 voix). Randomize La fonction Randomize (disponible dans l’angle inférieur droit de l’interface) génère de nouveaux sons chaque fois que vous cliquez sur le bouton correspondant. Le degré de randomisation (ou variance par rapport au son d’origine) est déterminé par la valeur indiquée dans le champ numérique. Il est conseillé d’utiliser des valeurs inférieures à 10 % si vous souhaitez juste modifier légèrement le son actuel. Chapitre 16 EFM 1 249 Modulator et Carrier Les paramètres Modulator et Carrier sont expliqués ci-après. Harmonic En synthèse FM, la structure harmonique de base est déterminée par la relation d’accord entre le Modulator et le Volume envelope. Cette relation est souvent appelée rapport d’accord. Dans le module EFM 1, ce rapport est établi à l’aide des commandes Harmonic du Modulator et du Carrier. L’accord peut également être réglé par le biais des paramètres Fine (Tune). Vous pouvez accorder le Modulator et Volume envelope sur l’un des 32 premiers harmoniques. La relation (ou rapport) d’accord modifie de façon considérable le son de base de l’EFM 1, c’est pourquoi il est préférable de régler ce paramètre à l’oreille. En règle générale, voici ce que l’on peut dire : les rapports d’accord pairs ont tendance à produire un son plus harmonique ou plus musical, tandis que les rapports impairs produisent des sonorités beaucoup moins mélodieuses, parfaites pour les sons de cloche et les bruits métalliques. Par exemple, si vous réglez le Modulator et le Volume envelope sur le premier harmonique (rapport de 1:1), vous obtiendrez un son en dent de scie. Si vous réglez le Modulator sur le deuxième harmonique et le Volume envelope sur le premier (rapport 2:1), la tonalité produite vous fera penser à une onde carrée. Le rapport d’accord peut, par conséquent, être comparé au sélecteur de forme d’onde d’un synthétiseur analogique. Fine Le paramètre Fine permet d’ajuster l’accord entre deux harmoniques adjacents (tel qu’il est déterminé par la commande Harmonic). Cette commande a une plage de ±0.5 harmonique. Selon le degré de désaccord, cela peut soit créer un « battement » subtil du timbre, soit, si un effet de désaccord important est utilisé, ajouter de nouvelles notes, harmoniques et inharmoniques En position centrale (0), le paramètre Fine n’a aucun effet. Vous pouvez facilement le centrer en le réglant sur 0. Modulator Wave En synthèse FM classique, les sinusoïdes sont utilisées en tant que formes d’onde pour le Modulator et le Carrier. Pour étendre ses capacités acoustiques, l’oscillateur Modulator de l’EFM 1 fournit un certain nombre de formes d’onde numériques supplémentaires. Lorsque le bouton est tourné complètement vers la gauche, le Modulator produit une sinusoïde. Si vous tournez le paramètre Wave dans le sens des aiguilles d’une montre, vous verrez défiler une suite de formes d’onde numériques complexes. Ces formes d’onde offrent une dimension harmonique supplémentaire aux sons FM obtenus.250 Chapitre 16 EFM 1 Bouton Fixed Carrier Ce bouton vous permet de déconnecter la fréquence porteuse des modulations du clavier, de la hauteur tonale et du LFO. Paramètres FM Ces paramètres concernent les aspects de modulation de fréquence du module EFM 1. FM (Intensity) L’oscillateur Modulator a pour effet de moduler la fréquence du Volume envelope, ce qui génère de nouvelles bandes latérales et donc de nouveaux harmoniques. Si vous augmentez la valeur FM (Intensity) à l’aide du gros bouton central, le nombre d’harmoniques augmente et le son devient plus clair. Le paramètre FM (Intensity) est parfois appelé FM Index. Remarque : bien que la technologie sous-jacente soit très différente, le paramètre FM (Intensity) peut être comparé au paramètre Filter Cutoff d’un synthétiseur analogique. Modulation Env(elope) Pour contrôler le paramètre FM (Intensity) de façon dynamique, l’EFM 1 fournit une enveloppe de modulation ADSR (FM), composée de quatre curseurs : A (Attack, temps d’attaque), D (Decay, temps de chute), S (Sustain, niveau de tenue) et R (Release, temps de relâchement). L’enveloppe Modulation Env se déclenche dès qu’elle reçoit une note MIDI. Le curseur Attack détermine le temps nécessaire pour atteindre le niveau d’enveloppe maximal. Le curseur Decay détermine le temps nécessaire pour atteindre le niveau de tenue (lui-même déterminé par le curseur Sustain). Le niveau Sustain est maintenu jusqu’à ce que la note MIDI soit relâchée. Le curseur Release détermine le temps nécessaire pour atteindre le niveau zéro une fois que la note MIDI a été relâchée. FM Depth La force, ou impact, de l’enveloppe Modulation Env sur l’intensité FM est déterminée par la commande FM Depth. Si vous tournez le bouton FM Depth dans le sens des aiguilles d’une montre, l’effet de l’enveloppe de modulation augmente. Si vous tournez ce même bouton dans le sens contraire, l’effet de l’enveloppe de modulation est inversé, ce qui signifie que l’enveloppe descend lors de la phase d’attaque et remonte pendant les phases de chute et de relâchement. En position centrale (0), l’enveloppe n’a aucun effet. Vous pouvez facilement centrer le bouton FM Depth en le réglant sur 0.Chapitre 16 EFM 1 251 Modulator Pitch L’impact de l’enveloppe de modulation sur la tonalité de l’oscillateur Modulator est déterminé par la commande Modulator Pitch. Si vous tournez le bouton Modulator Pitch dans le sens des aiguilles d’une montre, l’effet de l’enveloppe de modulation augmente. Si vous tournez ce même bouton dans le sens contraire, l’effet de l’enveloppe de modulation est inversé, ce qui signifie que l’enveloppe descend lors de la phase d’attaque et remonte pendant les phases de chute et de relâchement. En position centrale (0), l’enveloppe n’a aucun effet. Vous pouvez facilement centrer le bouton Modulator Pitch en le réglant sur 0. LFO Le LFO (Low Frequency Oscillator, oscillateur basse fréquence) sert de source de modulation cyclique pour les paramètres FM Intensity ou Vibrato. Si vous tournez le bouton LFO dans le sens des aiguilles d’une montre, l’effet du LFO sur l’intensité FM augmente. Si vous le tournez dans le sens inverse, cela introduit un vibrato. En position centrale (0), le LFO n’a aucun effet. Vous pouvez facilement centrer le bouton LFO en le réglant sur 0. Rate Le rapport vitesse/fréquence des cycles du LFO est défini à l’aide du paramètre Rate. Section Output Le module EFM1 fournit plusieurs commandes de niveau, présentées ci-après. Sub Osc Level Pour obtenir une meilleure réponse dans les basses, l’EFM 1 comprend un oscillateur sinusoïdal secondaire. Celui-ci agit une octave en dessous du moteur FM (selon la valeur déterminée par le paramètre Transpose). Si vous montez le bouton Sub Osc Level, la sinusoïde de l’oscillateur secondaire est mélangée à la sortie du moteur FM de l’EFM 1. Stereo Detune Stereo Detune ajoute un effet de chorus riche et varié au son de l’EFM 1. Pour cela, la voix de l’EFM 1 est doublée à l’aide d’un second moteur FM désaccordé. Pour régler le degré de désaccord, utilisez le bouton Stereo Detune. Un effet stéréo de grande ampleur est également ajouté, ce qui augmente la « dimension spatiale » et la « largeur » de votre son.252 Chapitre 16 EFM 1 Vol(ume) Envelope L’enveloppe de volume (Volume Envelope) détermine la forme globale du volume. Elle est constituée de quatre curseurs : Attack (temps d’attaque), Decay (temps de chute), Sustain (niveau de tenue) et Release (temps de relâchement). L’enveloppe de volume se déclenche dès qu’elle reçoit une note MIDI. Le curseur Attack détermine le temps nécessaire pour atteindre le niveau de volume maximal. Le curseur Decay détermine le temps nécessaire pour atteindre le niveau de tenue (lui-même déterminé par le curseur Sustain). Le niveau Sustain est maintenu jusqu’à ce que la note MIDI soit relâchée. Le curseur Release détermine le temps nécessaire pour atteindre un niveau de volume égal à zéro une fois que la note MIDI a été relâchée. Main Level Le bouton Main Level permet d’ajuster le niveau de sortie global de l’EFM 1. Si vous le tournez dans le sens des aiguilles d’une montre, le volume de sortie de l’EFM 1 augmente. Tournez-le dans le sens inverse et le volume de sortie diminuera. Velocity Le module EFM 1 est capable de répondre à la vélocité MIDI ; il réagit au moyen de changements dynamiques de son et de volume. Ainsi, plus votre jeu est puissant, plus le son sera fort et clair. La sensibilité de l’EFM 1 en réponse aux informations de vélocité entrantes est déterminée par le paramètre Velocity. Tournez le bouton Velocity complètement vers la gauche si vous souhaitez que l’EFM 1 ne réagisse pas à la vélocité des notes. Plus vous tournez le bouton vers la droite, plus la sensibilité à la vélocité augmente et, par la même occasion, les changements de son dynamiques que l’EFM 1 est capable de produire. Assignation de contrôleurs MIDI La section des paramètres étendus de l’EFM 1 vous permet d’assigner le contrôleur MIDI de votre choix aux paramètres suivants :  FM Intensity  Vibrato Sélectionnez simplement le contrôleur souhaité dans les menus Ctrl FM et Ctrl Vibrato, puis réglez le degré de modulation ou de vibrato à l’aide des curseurs associés. Remarque : le module EFM 1 répond également aux données de modulation de hauteur : cette dernière est liée à la hauteur globale de l’EFM 1. 17 253 17 ES E Ce chapitre présente le synthétiseur ES E polyphonique huit voix. L’ES E (ES Ensemble) est conçu pour les sons de nappe et d’ensemble. Il permet d’ajouter des effets atmosphériques à votre musique, et requiert un temps système faible. Tous les paramètres de l’ES E sont présentés dans la section ci-dessous.  Boutons 4, 8 et 16 : détermine la transposition d’octaves de l’ES E.  Potentiomètre Wave : si vous réglez le paramètre Wave complètement à gauche, les oscillateurs produisent des signaux en dent de scie, qui peuvent être modulés en fréquence par l’oscillateur sub-audio (LFO) intégré. Pour toute la plage restante, les oscillateurs produisent des ondes pulsées dont la largeur moyenne d’impulsion est définie par le paramètre Wave.  Potentiomètre Vib/PWM : si le paramètre Wave est réglé sur une onde en dent de scie, ce paramètre permet de définir l’amplitude de modulation de fréquence, donnant un effet de vibrato ou de « sirène », selon l’intensité et la vitesse de l’oscillateur sub-audio (LFO). S’il est réglé sur une onde pulsée, il contrôle l’amplitude de la modulation de la largeur d’impulsion (PWM). Lorsque la largeur d’impulsion devient très réduite, le son semble être « interrompu ». Compte tenu de cet effet potentiel, il convient de régler l’intensité PWM avec précaution et de choisir la position centrale (12 h) du paramètre Wave (rectangulaire à 50 %) pour la largeur d’impulsion, si vous souhaitez obtenir une plage de modulation maximale.  Potentiomètre Speed : contrôle la fréquence de modulation de la tonalité (dent de scie) ou de la largeur d’impulsion.254 Chapitre 17 ES E  Potentiomètre Cutoff : définit la fréquence de coupure du filtre passe-bas dynamique à résonance.  Potentiomètre Resonance : définit la résonance du filtre passe-bas dynamique de l’ES E.  Potentiomètre AR Int : l’ES E possède un générateur d’enveloppe pour chaque voix, et comporte les paramètres Attaque et Relâchement. Le paramètre AR Int définit l’amplitude de la modulation de la fréquence de coupure appliquée par le générateur d’enveloppe.  Potentiomètre Velo Filter : détermine la sensibilité à la vélocité de la modulation de la fréquence de coupure appliquée par le générateur d’enveloppe. Ce paramètre n’a aucune incidence si le paramètre AR Int est défini sur 0.  Curseur Attack : détermine le temps d’attaque du générateur d’enveloppe.  Curseur Release : détermine le temps de relâchement du générateur d’enveloppe.  Potentiomètre Velo Volume : contrôle la sensibilité à la vélocité, le volume sonore de chaque note dépendant de la force avec laquelle elle a été créée.  Potentiomètre Volume : définit le niveau de sortie de l’ES E.  Bouton Chorus I, Chorus II et Ensemble : active/désactive l’une des trois variations d’effets chorus/ensemble ES E.18 255 18 ES M L’ES M monophonique (ES Mono) est un bon point de départ si vous recherchez des sons de basse qui apportent plus d’intensité à votre mixage. Le synthétiseur compact ES M présente un mode de jeu portamento automatique, facilitant le glissement de basses. Il comporte également un circuit de compensation de filtre automatique qui offre des sons de basse riches et crémeux, même lors de l’utilisation de valeurs de résonances plus importantes. Tous les paramètres de l’ES M sont présentés dans la section ci-dessous.  Boutons 8, 16 et 32 : détermine la transposition d’octaves de l’ES M.  Potentiomètre Glide : l’ES M fonctionne en permanence dans un mode de jeu portamento, c’est-à-dire que les notes sont jouées en legato, ce qui permet de glisser (effet portamento) d’une hauteur à l’autre. La vitesse du glissé est définie par le paramètre Glide. S’il est réglé sur 0, aucun effet de glissé n’est utilisé.  Potentiomètre Mix : effectue un fondu enchaîné entre une onde en dent de scie et une onde rectangulaire à 50 %, qui sonne une octave plus bas.  Potentiomètre Cutoff : définit la fréquence de coupure du filtre passe-bas dynamique à résonance. Sa pente est de 24 dB/octave.  Potentiomètre Resonance : définit la résonance du filtre passe-bas dynamique. L’augmentation de la valeur de résonance entraîne un rejet des basses (énergie des basses fréquences) lors de l’utilisation des filtres passe-bas. L’ES M compense en interne cet effet secondaire, de façon à produire un son plus chargé en basses.256 Chapitre 18 ES M  Potentiomètre Int : l’ES M dispose de deux générateurs d’enveloppes très simples offrant un seul paramètre Decay. Int permet la modulation de la fréquence de coupure par l’enveloppe du filtre.  Potentiomètre Decay (Filter) : détermine le temps de chute de l’enveloppe du filtre. Il ne s’applique que si Int n’est pas défini sur 0.  Potentiomètre Velo (Filter) : détermine la sensibilité à la vélocité de l’enveloppe du filtre. Ce paramètre ne s’applique que si Int n’est pas défini sur 0.  Potentiomètre Decay (Volume) : détermine le temps de chute de l’amplificateur dynamique. Les temps d’attaque, de relâchement et de maintien du synthétiseur sont réglés en interne sur 0.  Potentiomètre Velo (Volume) : détermine la sensibilité à la vélocité de l’amplificateur dynamique.  Potentiomètre Vol : règle le volume général de l’ES M.  Potentiomètre Overdrive : règle le niveau de saturation/distorsion de la sortie de l’ES M. Attention : l’effet Overdrive augmente le niveau de sortie de façon significative.  Curseurs Bender Range (paramètres étendus) : règle la sensibilité de la modulation de hauteur par incréments d’un demi-ton. 19 257 19 ES P Ce chapitre présente le synthétiseur polyphonique 8 voix ES P (ES Poly) de Logic. Son fonctionnement, (à l’exception de sa sensibilité à la vélocité) rappelle un peu les synthétiseurs polyphoniques abordables produits par les plus grands fabricants japonais dans les années 1980. Sa conception est facile à comprendre, il est capable de produire un grand nombre de sons utiles en musique et avec lui, vous aurez certainement du mal à créer des sons qui ne puissent s’intégrer dans la plupart des styles musicaux. Les sons classiques de cuivres synthétiques analogiques ne sont qu’une de ses nombreuses spécialités. Vous trouverez dans la section suivante, une description de chacun des paramètres ES P.  Boutons 8, 16 et 32 : les boutons 8, 16 et 32 servent à régler la transposition d’octave de l’ES P.  Curseurs de forme d’onde : les curseurs situés sur le côté gauche de la fenêtre vous permettent de mélanger plusieurs formes d’onde, produites par les oscillateurs de l’ES P. En plus des ondes triangulaires, en dent de scie et rectangulaires, des ondes rectangulaires de deux sous-oscillateurs sont également disponibles. L’une d’elles « sonne » une octave en dessous des oscillateurs principaux et l’autre, deux octaves en dessous. La largeur d’impulsion de toutes les ondes rectangulaires est de 50 pour cent. Le curseur situé tout à fait à droite permet d’ajouter du bruit blanc au mélange. C’est la « matière première » des effets sonores classiques de synthétiseur, comme ceux évoquant les vagues de l’océan, le vent et les hélicoptères.258 Chapitre 19 ES P  Potentiomètre Vib/Wah : l’ES P dispose d’un LFO qui peut moduler soit la fréquence des oscillateurs, pour un effet de vibrato, soit la fréquence de coupure du filtre passe-bas dynamique, donnant un effet « Wah-Wah ». Tournez le bouton vers la gauche pour obtenir un vibrato ou vers la droite pour moduler le filtre de façon cyclique.  Potentiomètre Speed : contrôle la vitesse de la modulation de la fréquence de l’oscillateur ou de la fréquence de coupure.  Potentiomètre Frequency : définit la fréquence de coupure du filtre passe-bas dynamique à résonance.  Potentiomètre Resonance : définit la résonance du filtre passe-bas dynamique. Augmenter la valeur de Resonance donnera une réjection des basses (l’énergie des fréquences basses) lors de l’utilisation des filtres passe-bas. L’ES P compense cet effet secondaire en interne, ce qui donne un son avec plus de basses.  Boutons 1/3, 2/3 et 3/3 : la fréquence de coupure peut être modulée par un numéro de note MIDI (position sur le clavier) ; vous connaissez peut être ce paramètre sous le nom de « Keyboard Follow » (Suivi du Clavier) sur d’autres synthétiseurs. Vous avez le choix entre : pas de modulation, suivi sur un tiers, deux tiers ou sur la totalité du clavier (3/3). Réglé sur 3/3, le contenu harmonique relatif de chaque note est le même, indépendamment de la hauteur de celle-ci.  Potentiomètre ADSR : l’ES P dispose d’un générateur d’enveloppe ADSR par voie. ADSR Int règle la valeur de la modulation de la fréquence de coupure par le générateur d’enveloppe ADSR.  Potentiomètre Velo Filter : la modulation de la fréquence de coupure par le générateur d’enveloppe ADSR est sensible à la vélocité. Le degré de sensibilité à la vélocité est définit par le potentiomètre Velo Filter.  Potentiomètre Volume : règle le volume général de l’ES P.  Potentiomètre Velo Volume : contrôle la sensibilité à la vélocité, le volume de chaque note dépendant de la force avec laquelle elle a été créée.  Curseur A (Attack) : détermine le temps d’attaque du générateur d’enveloppe.  Curseur D (Decay) : détermine le temps de chute du générateur d’enveloppe.  Curseur S (Sustain) : détermine le niveau de maintient du générateur d’enveloppe.  Curseur R (Release) : détermine le temps de relâchement du générateur d’enveloppe.  Potentiomètre Chorus : règle l’intensité de l’effet chorus intégré.  Potentiomètre Overdrive : règle le niveau de saturation/distorsion de la sortie de l’ES P. Attention : l’effet Overdrive augmente le niveau de sortie de façon significative.20 259 20 ES1 Ce chapitre présente le synthétiseur analogique virtuel ES1. Le système très flexible de génération sonore de l’ES1 et ses options de modulation intéressantes mettent à votre disposition toute une palette de sons analogiques : basses dynamiques, atmosphères, leads mordants et percussions marquées. Paramètres du module ES1260 Chapitre 20 ES1 Boutons 2', 4', 8', 16', 32' Ces valeurs de séquence permettent de changer de tonalité en passant d’une octave à une autre. 32 pieds correspond au réglage le plus grave, 2 pieds au réglage le plus aigu. L’utilisation du terme « pied » pour mesurer les octaves vient du fait que l’on employait cette unité pour mesurer la longueur des tuyaux d’un orgue. Wave Le paramètre Wave vous permet de sélectionner la forme d’onde de l’oscillateur, sur laquelle repose la couleur sonore de base du morceau. Vous pouvez choisir n’importe quelle largeur d’impulsion comprise entre les symboles d’onde carrée et d’onde pulsée. La largeur d’impulsion peut également être modulée via la section de modulation (reportez-vous à la section « Router » à la page 264). Par exemple, une modulation de la largeur d’impulsion à l’aide d’un LFO à cycle lent permet de rendre provisoirement muets les sons de basses graves. Sub L’oscillateur secondaire (Sub) génère des ondes carrées (inférieures d’une ou deux octaves par rapport à la fréquence de l’oscillateur principal), ainsi qu’une onde pulsée (inférieure de deux octaves par rapport à la fréquence de l’oscillateur principal). Outre les ondes carrées pures, le sélecteur de formes d’onde permet de choisir entre différents mixages et différentes relations de phase entre ces ondes, ce qui produit des sons différents. Vous pouvez également utiliser un bruit blanc ou mettre l’oscillateur secondaire en position OFF. Vous pouvez diriger un signal Side Chain (depuis n’importe quelle piste) dans le filtre du synthétiseur (sélectionnez EXT). Pour sélectionner la piste source Side Chain, cliquez sur le menu Side Chain situé en haut de la fenêtre du module. Mix Ce curseur définit la relation de mixage entre le signal de l’oscillateur principal et celui de l’oscillateur secondaire. Lorsque l’onde de l’oscillateur secondaire est désactivée (position OFF), son signal de sortie est totalement supprimé du mixage. ? Astuce : des valeurs de résonance élevées permettent de provoquer une auto-oscillation du filtre, ce qui peut être utile si vous souhaitez utiliser le filtre comme oscillateur. Chapitre 20 ES1 261 Paramètres Filter Cette section décrit les paramètres de filtrage disponibles dans le module ES1. Drive Il s’agit d’une commande du niveau d’entrée associée au filtre passe-bas, qui vous permet d’appliquer un effet d’Overdrive au filtre. Son utilisation modifie le comportement du paramètre Resonance et le son la forme d’onde peut subir une distorsion. Cutoff et Resonance Le paramètre Cutoff contrôle la fréquence de coupure du filtre passe-bas de l’ES1. Le paramètre Resonance accentue les portions du signal qui entourent la fréquence définie par le paramètre Cutoff. Cette accentuation peut être définie de façon si intense que le filtre commence à osciller par lui-même. Lorsqu’il atteint l’auto-oscillation, le filtre génère une oscillation sinusoïdale (ou sinusoïde). Si le paramètre Key est réglé sur 1, vous pouvez jouer le filtre de façon chromatique à partir d’un clavier MIDI. Il existe un autre moyen de définir la fréquence de coupure : cliquez sur le mot Filter (entouré par les sélecteurs de pente), maintenez le bouton de la souris enfoncé et déplacez le curseur verticalement pour ajuster la fréquence de coupure. Déplacez la souris horizontalement pour ajuster la résonance. Boutons Slope Le filtre passe-bas offre quatre pentes différentes de rejet de bandes au-dessus de la fréquence de coupure.  Le réglage « 24 dB classic » imite le comportement d’un filtre de type Moog : si vous augmentez la résonance, la partie basse du signal est réduite.  Le réglage « 24 dB fat » compense cette réduction du contenu basse fréquence. Une augmentation de la résonance ne diminue pas la partie basse du signal ; ce réglage est donc proche d’un filtre de type Oberheim.  Le réglage 18 dB tend à faire ressembler le son du filtre à celui du TB-303 de Roland.  Le réglage 12 dB produit un son doux et homogène qui rappelle celui des premiers Oberheim SEM. Key Ce paramètre contrôle l’intensité de modulation de la fréquence de coupure en fonction de la tonalité du clavier (numéro de note). Si le paramètre Key est réglé sur zéro, la fréquence de coupure reste inchangée, quelle que soit la note jouée. Ainsi, les notes graves auront un son relativement plus clair que celui des notes aiguës. Si le paramètre Key est réglé sur la valeur maximale, le filtre suit la tonalité, afin que la relation entre la fréquence de coupure et la tonalité soit constante.262 Chapitre 20 ES1 ADSR Via Vel Le générateur d’enveloppe principal (ADSR) module la fréquence de coupure pendant toute la durée d’une note. L’intensité de cette modulation peut avoir une valeur positive ou négative et peut réagir aux informations de vélocité. Si vous jouez pianissimo (Velocity = 1), la modulation aura lieu au niveau de la flèche du bas. Si vous jouez vraiment fortissimo (Velocity = 127), la modulation aura lieu au niveau de la flèche du haut. La barre bleue entre les flèches illustre la dynamique de cette modulation. Vous pouvez ajuster simultanément l’étendue et l’intensité de la modulation en attrapant la barre et en déplaçant les deux flèches en même temps. En procédant ainsi, vous pourrez constater que la distance relative entre les deux est préservée. Level Via Vel La flèche du haut agit comme une commande de volume principale pour le synthétiseur. Plus elle est éloignée de la flèche du bas (indiquée par les barres bleues), plus le volume est affecté par les messages de vélocité entrants. La flèche du bas indique le niveau lorsque vous jouez pianissimo (vélocité =1). Vous pouvez ajuster simultanément l’étendue et l’intensité de la modulation en attrapant la barre et en déplaçant les deux flèches en même temps. En procédant ainsi, vous pourrez constater que la distance relative entre les deux est préservée. Afin de conserver la meilleure résolution possible pour la sensibilité à la vélocité, même lorsque le volume est bas, le module ES1 dispose d’un paramètre Out Level supplémentaire, accessible depuis la présentation Controls. Sélecteur de l’enveloppe d’amplification Les boutons AGateR, ADSR et GateR déterminent quelles commandes du générateur d’enveloppe ADSR ont une incidence sur l’enveloppe d’amplification.  AGateR : active les commandes de temps d’attaque et de relâchement mais permet de conserver un niveau constant entre le moment où le niveau de crête est atteint et celui où la note est relâchée, quels que soient les réglages de chute et de tenue définis.  ADSR : active toutes les commandes de la section de l’amplificateur.  GateR : définit le temps d’attaque de la section de l’amplificateur sur zéro, de sorte que seule la commande de relâchement continue d’agir sur l’enveloppe de volume. Chapitre 20 ES1 263 Tous les paramètres ADSR resteront toujours actifs pour le filtre (ADSR via Vel). A correspond au temps d’attaque, R au temps de relâchement et Gate est le nom d’un signal de contrôle utilisé dans les synthétiseurs analogiques, qui indique à un générateur d’enveloppe qu’une touche est pressée. Tant qu’une touche de synthétiseur analogique reste enfoncée, le signal Gate garde une tension constante. Utilisé comme source de modulation dans l’amplificateur contrôlé en tension (et non dans l’enveloppe elle-même), il crée une enveloppe de type orgue sans aucun paramètre d’attaque, de chute ou de relâchement. Glide Le paramètre Glide définit la durée (portamento) appliquée à chaque note déclenchée. Le comportement du déclencheur Glide dépend de la valeur définie pour le paramètre Voices (reportez-vous à la section « Voices » à la page 266). La valeur 0 désactive la fonction Glide. LFO Waveform Le LFO propose plusieurs formes d’onde : triangulaire, en dents de scie ascendantes et descendantes, onde carrée, Sample & Hold (aléatoire) et une onde aléatoire décalée dont la forme change en douceur. Vous pouvez également assigner un signal Side Chain (toute piste audio) comme source de modulation (EXT). Sélectionnez la piste source Side Chain via le menu Side Chain situé en haut de la fenêtre du module. Rate Ce paramètre définit la vitesse (fréquence) de modulation. Si vous choisissez des valeurs situées à gauche du zéro, la phase du LFO est verrouillée sur le tempo du projet, avec des durées de phase ajustables entre 1/96 de mesure et 32 mesures. Si vous optez pour des valeurs situées à droite du zéro, la phase du LFO peut évoluer librement. S’il est défini sur zéro, le LFO produit un niveau constant (et complet), ce qui vous permet d’utiliser la roulette de modulation pour moduler, entre autres, la largeur d’impulsion : un déplacement de la roulette de modulation modifie la largeur d’impulsion en fonction du réglage « Int via Whl », sans introduire de modulation du LFO. Int Via Whl La flèche du haut définit l’intensité de modulation du LFO si la roulette de modulation (contrôleur MIDI 1) est réglée sur sa valeur maximale. La flèche du bas définit l’intensité de modulation du LFO si la roulette de modulation est réglée sur zéro. La distance entre les flèches (représentée par une barre verte) indique la portée de la roulette de modulation de votre clavier. Vous pouvez ajuster simultanément l’étendue et l’intensité de la modulation en attrapant la barre et en déplaçant les deux flèches en même temps. En procédant ainsi, vous pourrez constater que la distance relative entre les deux est préservée. 264 Chapitre 20 ES1 Router La section Router définit la cible pour la modulation du LFO et l’enveloppe de modulation. Une cible peut être définie pour le LFO, une autre pour l’enveloppe de modulation. Vous pouvez moduler les éléments suivants :  La tonalité (fréquence) de l’oscillateur  La largeur d’impulsion de l’onde pulsée  Le mixage entre l’oscillateur principal et l’oscillateur secondaire  La fréquence de coupure du filtre  La résonance du filtre  Le volume principal (amplificateur) Les deux cibles suivantes sont uniquement disponibles pour l’enveloppe de modulation :  Filter FM (intensité de modulation de la fréquence de coupure par l’onde triangulaire de l’oscillateur) : les caractéristiques de la modulation ne sont pas linéaires. Par conséquent, vous pouvez obtenir une pseudo-distorsion des sons existants ou, si seule l’auto-oscillation du filtre de résonance est perceptible, créer des sons métalliques, de style FM. Pour ce faire, réglez l’option Sub sur off et l’option Mix sur Sub.  LFO Amp (intensité globale de la modulation du LFO) : l’une des applications consiste à créer un vibrato décalé en modulant l’intensité de la modulation du LFO, si le paramètre Router du LFO est réglé sur Pitch. La forme de l’enveloppe de modulation contrôle l’intensité du vibrato. Sélectionnez un réglage de style d’attaque (valeur élevée pour l’option form). Int Via Vel La flèche vers le haut contrôle le réglage de l’intensité de modulation supérieure associée à l’enveloppe de modulation, si vous frappez une touche selon le paramètre fortissimo le plus élevé (vélocité = 127). La flèche vers le bas contrôle le réglage de l’intensité de modulation inférieure associée à l’enveloppe de modulation, si vous frappez une touche selon le paramètre pianissimo le plus doux (vélocité = 1). La barre verte entre les flèches illustre l’impact de la sensibilité à la vélocité sur l’enveloppe de modulation (ou sur l’intensité de cette dernière). Vous pouvez ajuster simultané- ment l’étendue et l’intensité de la modulation en attrapant la barre et en déplaçant les deux flèches en même temps. En procédant ainsi, vous pourrez constater que la distance relative entre les deux est préservée.Chapitre 20 ES1 265 Mod Envelope La section Mod Envelope (enveloppe de modulation) n’est constituée que d’un paramètre. Vous pouvez définir une enveloppe de chute de type percussif (valeurs faibles) ou des enveloppes de type attaque (valeurs élevées). Un réglage maximal de l’enveloppe de modulation produit un niveau constant et maximal, ce qui est utile lorsque vous souhaitez qu’un paramètre soit modulé uniquement en fonction de la vélocité. Pour ce faire, sélectionnez une destination de modulation (LFO Amplitude, par exemple), réglez l’enveloppe de modulation sur la valeur maximale et ajustez le paramètre Int via Vel de façon appropriée afin d’obtenir un niveau de modulation LFO Amplitude sensible à la vélocité mais ne variant pas au fil du temps. ADSR L’enveloppe ADSR affecte le filtre (ADSR via Vel) et l’amplificateur (s’il est réglé sur ADSR). Les paramètres sont le temps d’attaque (A), le temps de chute (D), le niveau de tenue (S) et le temps de relâchement (R). Si vous n’avez pas l’habitude de ces paramètres : réglez l’amplificateur sur ADSR, le réglage Cutoff sur une valeur faible, le réglage Resonance sur une valeur élevée et déplacez les deux flèches « ADSR via Vel » vers le haut, afin de voir la fonction de ces paramètres. Tune Le réglage Tune définit la tonalité de l’ES1. Analog Le réglage Analog modifie légèrement la hauteur de chaque note, ainsi que la fréquence de coupure, de façon aléatoire. Comme dans un synthétiseur analogique polyphonique, les valeurs Analog supérieures à zéro permettent au cycle des oscillateurs de toutes les voix déclenchées d’évoluer librement. Notez que si le réglage Analog a la valeur zéro, les points de départ de chaque cycle d’oscillateur de toutes les voix déclenchées sont synchronisés. Cela peut s’avérer utile pour les sons percussifs, lorsque vous cherchez à obtenir une caractéristique d’attaque plus franche. Pour obtenir un son chaud de type analogique, le paramètre Analog doit être défini sur des valeurs plus élevées, chaque voix déclenchée sera alors associée à des variations plus subtiles. Bender Range Le réglage Bender Range permet de sélectionner la sensibilité du modulateur de hauteur en demi-tons.266 Chapitre 20 ES1 Out Level Out Level correspond à la commande de volume principale du synthétiseur ES1. Voices Le nombre affiché correspond au nombre maximal de notes pouvant être jouées simultanément. Chaque instance de l’ES1 offre une polyphonie de 16 voix maximum. Si vous jouez moins de voix, vous aurez besoin de moins de ressources système. Si vous réglez le paramètre Voices sur Legato, l’ES1 se comporte comme un synthétiseur monophonique à déclencheur simple et avec la fonction Fingered portamento activée. Cela signifie que, si vous jouez legato, un effet portamento correspondant au réglage Glide se produira ; en revanche, si vous relâchez chaque touche avant d’appuyer sur la suivante, il n’y aura aucun effet de portamento. L’enveloppe ne sera pas déclenchée par la nouvelle note. Ainsi, vous obtenez des effets de modulation de hauteur sans vous servir du modulateur. N’oubliez pas de sélectionnez une valeur Glide plus élevée lorsque vous utilisez le réglage Legato. Chorus L’ES1 offre des effets Chorus/Ensemble stéréo classiques. Quatre réglages sont disponibles : Off, C1, C2 et Ens. L’option Off désactive l’effet Chorus. C1 et C2 constituent des effets Chorus typiques. C2 est une variante de C1, caractérisée par une modulation plus importante. En comparaison, l’effet Ensemble (Ens) fait appel à une routine de modulation plus complexe, qui crée un son plus riche et plus dense.Chapitre 20 ES1 267 Liste des contrôleurs MIDI Numéro de contrôleur Nom de paramètre 12 Boutons de tonalité de l’oscillateur 13 Forme d’onde de l’oscillateur 14 Curseur Mix 15 Forme d’onde de l’oscillateur secondaire 16 Curseur Drive 17 Curseur Cutoff 18 Curseur Resonance 19 Boutons Slope 20 ADSR via Vel : curseur inférieur 21 ADSR via Vel : curseur supérieur 22 Curseur Attack 23 Curseur Decay 24 Curseur Sustain 25 Curseur Release 26 Curseur Key 27 Boutons du sélecteur de l’enveloppe d’amplification 28 Level via Velocity : curseur inférieur 29 Level via Velocity : curseur supérieur 30 Paramètre Chorus 31 Cible de l’enveloppe de modulation 102 Curseur de forme de l’enveloppe de modulation 103 Enveloppe de modulation : paramètre Int via Vel : curseur inférieur 104 Enveloppe de modulation : paramètre Int via Vel : curseur supérieur 105 Fréquence du LFO 106 Forme d’onde du LFO 107 Cible de modulation du LFO 108 LFO : Int via Whl : curseur inférieur 109 LFO : Int via Whl : curseur supérieur 110 Curseur Glide 111 Paramètre Tune 112 Paramètre Analog 113 Paramètre Bender Range 114 Paramètre Out Level 115 Paramètre Voices21 269 21 ES2 Le synthétiseur ES2 associe un puissant moteur de synthèse sonore à de nombreuses fonctionnalités de modulation. L’ES2 fournit trois oscillateurs synchronisables. Ces derniers peuvent, en outre, utiliser la fonction de modulation en anneau. La modulation par largeur d’impulsion est également possible. L’oscillateur 2 permet de moduler la fréquence de l’oscillateur 1 et ce dernier vous permet de produire des sons de synthétiseur de style FM. Outre les formes d’onde des synthétiseurs analogiques classiques, les oscillateurs de l’ES2 fournissent 100 formes d’onde à cycle unique, connues sous le nom de Digiwaves. Chacune a une couleur sonore totalement différente des autres. Vous pouvez même, à l’aide de la matrice de modulation, réaliser des fondus enchaînés ou des pas entre ces formes d’onde. Vous obtenez de cette manière des sons évoquant les synthétiseurs à tables d’ondes. La matrice de modulation (connue sous le nom de routeur) peut être utilisée en plus d’un certain nombre de configurations de modulation câblées en dur. Le concept d’association d’une source de modulation à une cible de modulation (pour effectuer des processus) de modulation, est pratiquement aussi ancien que le synthétiseur lui-même. Au centre de ce concept, il y a la possibilité d’insérer d’importants ensembles de cibles et de sources de modulation dans des canaux de modulation. L’ES2 propose 10 canaux dans le routeur. Deux filtres multimodes dynamiques (utilisables en parallèle ou en série) peuvent fournir des sons épais, proches de ceux des synthétiseurs analogiques. Le mode Unison d’ES2 peut être utilisé à la fois en monophonique et polyphonique. Il est ainsi facile de recréer, quasi à l’identique, les sons volumineux des synthétiseurs analogiques classiques tels que le Roland Jupiter 8, le SCI Prophet V ou l’Oberheim OB 8. Vous pouvez directement mixer une onde sinusoïdale (issue de l’oscillateur 1) dans l’amplificateur dynamique afin d’épaissir le son. 270 Chapitre 21 ES2 Des contrôles macros dédiés simplifient et accélèrent l’ajustement simultané de plusieurs paramètres de génération de sons dans l’ES2. Pour régler ces contrôles, vous pouvez utiliser la souris ou les potentiomètres et curseurs de votre clavier MIDI, comme sur un vrai synthétiseur. Dernière caractéristique, et non des moindres, les effets de type Distortion, Chorus, Phaser et Flanger sont intégrés dans l’ES2. Paramètres de l’ES2 Pour résumer le principe des synthétiseurs soustractifs, on pourrait s’exprimer ainsi : L’oscillateur génère l’oscillation (ou forme d’onde), le filtre enlève les harmoniques superflus (de la forme d’onde) et l’amplificateur dynamique règle le volume de l’oscillation permanente (la forme d’onde filtrée) sur zéro tant qu’aucune touche n’est appuyée. Sur un synthétiseur analogique, ces trois sections sont communément appelées VCO, VCF et VCA, VC correspondant à Voltage Controlled (contrôlé en tension), les autres lettres signifiant respectivement Oscillateur, Filtre et Amplificateur. Les paramètres élémentaires d’un synthétiseur sont contrôlés (modulés) par des tensions : tonalité pour l’oscillateur, timbre pour le filtre, niveau sonore dans l’amplificateur. Ces tensions sont générées par des sources de modulation. Dans l’ES2, le routeur détermine quelles sources contrôlent quels paramètres. Pour terminer, il faut signaler que le son du synthétiseur est affiné par des effets de type Distortion ou Chorus. Le simple cheminement du signal est retracé ici pour présenter les différents modules internes de l’ES2 et leurs paramètres.Chapitre 21 ES2 271 Paramètres globaux Ces paramètres affectent le son instrumental global produit par l’ES2. Les paramètres globaux se trouvent sur la partie gauche des oscillateurs, et au-dessus de la section Filter. Dans des instances Surround, les deux paramètres globaux supplémentaires sont affichés dans la section Paramètres étendus. Tune (Accord) Ce paramètre permet de régler la tonalité de l’ES2 au cent près. 100 cents correspondent à un demi-ton. Une valeur de 0 c (zéro cent), signifie que le La’ correspond à 440 Hz, soit le diapason de concert. Analog Ce paramètre modifie la tonalité de chaque note, ainsi que la fréquence de coupure de manière aléatoire. Comme avec les synthétiseurs analogiques polyphoniques, les trois oscillateurs utilisés par chaque voix de synthétiseur conservent leur propre déviation, mais sont décalés d’autant, aléatoirement. Des valeurs moyennes simulent les instabilités d’accord typiques des circuits des synthétiseurs analogiques. Cela peut être utile notamment pour reproduire cette chaleur très recherchée des vrais synthétiseurs analogiques. Si l’ES2 est réglé en mono ou legato, le paramètre Analog n’est effectif que lorsque le mode Unison est activé. Dans ce cas, le paramètre Analog permet de déterminer l’ampleur du désaccord entre les différentes voix superposées (unisson). Si les voix sont réglées sur 1 et que le mode Unison est désactivé, le paramètre Analog n’a aucun effet. Pour en savoir davantage sur ces paramètres, reportez-vous à la section « Mode clavier (Poly/Mono/Legato) » à la page 272. Paramètres globaux Paramètres globaux272 Chapitre 21 ES2 CBD Ce paramètre permet de désaccorder les oscillateurs 1, 2 et 3 au cent près (1/100 pour cent d’un demi-ton). Cela engendre des battements (effet de phasing), dont la vitesse est déterminée par la différence entre les fréquences (presque identiques) des deux oscillateurs. Plus la hauteur tonale est haute, plus rapides sont les battements. Les notes aiguës peuvent donc sembler plus désaccordées que les graves. Le paramètre CBD (Constant Beat Detuning) recrée cet effet naturel en désaccordant les basses fréquences selon un taux proportionnel aux fréquences élevées. Lorsqu’il n’est pas désactivé, il est possible de lui affecter quatre valeurs différentes : 25, 50, 75, 100 pour cent. Si vous choisissez 100 pour cent, les battements sont (presque) constants sur toute la gamme. Cette valeur peut toutefois se révéler trop élevée : les notes graves peuvent être trop désaccordées, alors que tout se passe bien au niveau des plus aiguës. Dans ce type de cas, essayez des valeurs plus faibles pour CBD (et réaliser un désaccord, bien sûr). La tonalité de référence pour CBD correspond à Do3 (Do central) : le désaccord de cette note reste identique, quelle que soit la valeur de CDB. Glide Le paramètre Glide permet de définir la durée de portamento. Il s’agit du temps nécessaire pour que la tonalité passe d’une note à une autre. Le comportement de ce paramètre dépend du réglage des paramètres relatifs au mode clavier. Si le mode clavier est réglé sur Poly ou Mono et que le paramètre Glide possède une valeur autre que 0, le portamento est activé. Si le mode clavier est réglé sur Legato et que Glide possède une valeur autre que 0, vous devez jouer legato (appuyer sur une nouvelle touche tandis que l’autre est toujours enfoncée) pour activer le portamento. Si vous ne jouez pas legato, le portamento est inactif. Ce comportement est également appelé « fingered portamento ». Bend Range Bend Range permet de déterminer l’amplitude de la modulation de hauteur tonale (pitch bend). L’amplitude est définie par ±36 demi-tons. Vous pouvez régler séparément le pitch bend supérieur et le pitch bend inférieur, et utiliser un mode de couplage optionnel. Mode clavier (Poly/Mono/Legato) Lors de l’utilisation d’un instrument polyphonique, plusieurs notes peuvent être jouées simultanément, comme le permettent notamment un orgue ou un piano. De nombreux synthétiseurs sont monophoniques, surtout les plus anciens. Autrement dit, vous ne pouvez jouer qu’une seule note à la fois, comme avec un instrument à vent (à embouchure ou à anche). Ce n’est pas un inconvénient en soi : la monophonie autorise des styles de jeu impossibles avec des instruments à clavier polyphoniques. Chapitre 21 ES2 273 Pour passer du mode monophonique au mode polyphonique, il suffit de cliquer sur les boutons Poly et Mono. Le mode Legato est également monophonique, toutefois, il présente une différence : les générateurs d’enveloppe sont redéclenchés uniquement si vous jouez staccato. (Autrement dit, si vous relâchez chaque note avant de jouer la suivante.) Si vous jouez legato (c’est-à-dire, si vous appuyez sur une nouvelle touche tout en maintenant l’ancienne enfoncée), les générateurs d’enveloppe ne sont déclenchés qu’à la première note jouée et leurs courbes poursuivent leur évolution jusqu’à ce que vous relâchiez la dernière note jouée legato. Si vous passez en Mono, un jeu legato ou staccato n’a aucune influence : les générateurs d’enveloppe sont redéclenchés à chaque nouvelle note. Remarque : si vous passez en mode Legato, il faut réellement jouer legato pour entendre l’effet produit par le paramètre Glide. Remarque : sur plusieurs synthétiseurs monophoniques, le comportement en mode Legato est désigné par l’expression « déclenchement unique », alors que le mode Mono est appelé « déclenchements multiples ». Voices Ce paramètre permet de définir le nombre maximal de notes pouvant être jouées simultanément. La valeur maximale est 32. La valeur de ce paramètre a un impact significatif sur les ressources consommées par l’ES2 pour jouer en polyphonie maximale. Réduisez cette valeur au nombre de voix dont vous avez effectivement besoin pour votre morceau. Si vous affectez une valeur supérieure au paramètre, vous exigez davantage de votre processeur et gaspillez ses ressources. Unison Le mode Unison est l’un des éléments clés des synthétiseurs analogiques. Traditionnellement, en mode Unison, les synthétiseurs analogiques polyphoniques fonctionnent en monophonie, tous leurs oscillateurs jouant alors simultanément la même note. Comme ils ne sont jamais parfaitement accordés, il en résulte un son d’une épaisseur incroyable, avec un effet de chorus et une grande profondeur. Faites passer l’ES2 en mode Mono ou Legato et activez le mode Unison pour reproduire cet effet. L’intensité de l’effet d’unisson dépend du nombre de voix sélectionnées. Gardez à l’esprit que les ressources de traitement exigées sont directement proportionnelles au nombre de voix. L’intensité du désaccord (déviation de la voix) se règle par l’intermédiaire du paramètre Analog. Outre cet effet classique d’unisson monophonique, l’ES2 possède également un effet d’unisson polyphonique. En mode Poly/Unison, chaque note jouée est effectivement doublée, ou, plus exactement, la valeur de polyphonie du paramètre Voices est divisée en deux. Les deux voix sont ensuite utilisées pour chaque note déclenchée. En activant simultanément Poly et Unison, vous obtenez le même effet qu’en réglant l’ES2 sur Mono, Unison et Voices = 2, sauf que vous pouvez jouer polyphoniquement.274 Chapitre 21 ES2 Osc Start Les oscillateurs peuvent fonctionner indépendamment ou avoir la même position de début de phase dans le cycle de leur forme d’onde à chaque fois qu’une touche est enfoncée (chaque fois qu’ES2 reçoit un message de début de note).  Si Osc Start (Oscillator Start) est défini sur Free, le point de départ de la phase initiale de chaque oscillateur est aléatoire, pour chaque note jouée. Le son est alors plus vivant et moins statique, comme avec un vrai synthétiseur analogique. En contrepartie, le niveau de sortie peut varier à chaque note jouée et l’attaque peut voir son impact émoussé.  Si vous réglez le paramètre Osc Start sur Soft, la phase initiale de chaque oscillateur débute à un point de passage par zéro, à chaque fois qu’une note est jouée. Cela imite le caractère acoustique d’un synthétiseur numérique ordinaire.  Si vous réglez le paramètre Osc Start sur Hard, à chaque touche enfoncée, la phase initiale de chaque oscillateur commence au niveau le plus élevé du cycle de la forme d’onde. Cet effet est perceptible uniquement si une faible valeur est affectée au paramètre ENV3 Attack Time (ce qui correspond à une attaque très rapide). Un tel réglage est particulièrement recommandé pour les sons de percussions électroniques et de basses plutôt durs. Remarque : le réglage d’Osc Start sur Soft ou Hard assure un niveau de sortie constant de la phase initiale de l’oscillateur, à chaque fois que le son est rejoué. Ce comportement peut être d’une importance particulière lorsque vous utilisez la fonction Bounce de Logic Pro, à un niveau d’enregistrement proche du maximum. Surround Range et Diversity Dans des instances Surround, les paramètres étendus d’ES2 comportent les paramètres Surround Range et Surround Diversity :  Surround Range : détermine la plage de l’angle Surround. Les valeurs possibles vont de 0 à 360 °. Autrement dit, ce paramètre détermine l’ampleur du champ Surround. Vous pouvez moduler le mouvement des sons dans cette plage Surround via la cible Diversity dans le routeur (reportez-vous à la section « Diversity » à la page 300).  Surround Diversity : détermine le degré de propagation du signal de sortie dans vos haut-parleurs Surround. Si vous définissez une valeur égale à 0, seuls les haut-parleurs les plus proches de la position du signal d’origine traiteront le signal. Une valeur Diversity égale à 1 distribue une quantité de signal identique à l’ensemble des haut-parleurs.Chapitre 21 ES2 275 Paramètres des oscillateurs La section suivante décrit les paramètres pouvant être définis pour chaque oscillateur. Ces paramètres se situent dans la zone argentée, sur la droite de l’interface ES2. Désactivation du son des oscillateurs En cliquant sur les numéros verts à droite des oscillateurs, vous pouvez activer ou désactiver leur son indépendamment. Cela permet d’économiser les ressources de traitement. Potentiomètres de fréquence Les potentiomètres de fréquence permettent de régler la tonalité par pas d’un demi-ton pour une plage de ±3 octaves. Une octave comprend 12 demi-tons, les réglages ±12, 24 et 36 représentent donc des octaves. Vous pouvez cliquer sur ces options pour définir rapidement l’octave correspondante. L’affichage des valeurs fonctionne comme suit : les chiffres à gauche indiquent les demi-tons (s, pour semitone en anglais), les chiffres à droite indiquent les cents (c, 1 cent = 1/100 de demi-ton). Vous pouvez ajuster ces deux valeurs séparément. Exemple : un oscillateur réglé sur 12 s et 30 c sonne une octave (12 demi-tons) et 30 cents plus haut qu’un oscillateur réglé sur 0 s, 0 c. Remarque : la quinte (qui équivaut à 7 demi-tons) et tous les réglages correspondant aux harmoniques d’un oscillateur réglé sur 0 demi-ton (par exemple, 19 ou 28 demi-tons) donnent des résultats harmoniques.276 Chapitre 21 ES2 Onde Chacun des trois oscillateurs présente un potentiomètre rotatif permettant de sélectionner une forme d’onde. Cela détermine le contenu harmonique de base et la couleur tonale du son. Les oscillateurs 2 et 3 sont quasiment identiques, tandis que l’oscillateur 1 est différent. Ce dernier peut générer une onde sinusoïdale, dont la fréquence peut être modulée dans la plage audio, pour obtenir de véritables sons de synthèse FM. Les oscillateurs 2 et 3 peuvent être synchronisés avec l’oscillateur 1 ou être modulés en anneau via l’oscillateur 1. Ils présentent, en outre, des ondes rectangulaires avec des largeurs d’impulsion fixes librement définissables et des fonctions de modulation de largeur d’impulsion (PWM, Pulse Wave Modulation). Via le routeur, les ondes rectangulaires et pulsées de l’oscillateur 1 peuvent être modulées en largeur en association avec les ondes rectangulaires synchronisées et modulées en anneau des oscillateurs 2 et 3. Remarque : le bouton Filter permet de désactiver la totalité de la section de filtrage. Cela permet d’écouter facilement les formes d’onde pures qui sont générées par les oscillateurs. Formes d’onde de l’oscillateur 1 L’oscillateur 1 génère des formes d’onde standard (impulsion, rectangle, dent de scie, triangle) ou encore une des 155 Digiwaves disponibles. Il peut également générer une onde sinusoïdale pure. L’onde sinusoïdale peut être modulée en fréquence par l’oscillateur 2 dans la plage de fréquences audio. Ce type de modulation de fréquence linéaire est au centre de la synthèse FM. La synthèse FM a été généralisée par les synthétiseurs tels que le DX7 de Yamaha (dont l’architecture est bien plus complexe, en ce qui concerne la synthèse FM). En cliquant sur son numéro, vous désactivez la sortie de l’oscillateur 1. Remarque : toutefois, même dans ce cas, l’oscillateur 1 reste disponible comme source de modulation et de synchronisation pour les oscillateurs 2 et 3. Digiwaves L’ES2 propose non seulement les formes d’onde les plus courantes, mais aussi une sélection de 100 formes d’onde supplémentaires, appelées Digiwaves. Chapitre 21 ES2 277 Pour sélectionner une Digiwave : m Sélectionnez la sinusoïde avec le potentiomètre de forme d’onde, puis effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur l’étiquette de la forme sinusoïdale en maintenant la touche Ctrl enfoncée, puis choisissez la forme d’onde souhaitée à partir du menu contextuel.  Cliquez sur l’étiquette de la forme sinusoïdale et, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, déplacez la souris verticalement. ? Astuce : vous pouvez sélectionner la Digiwave en utilisant son numéro et la touche Maj. enfoncée. Le numéro de la Digiwave est un paramètre modulable. En modulant la cible OscWave, vous déroulez la liste des DigiWaves. Choisissez une vitesse et une fréquence de modulation suffisamment faibles pour entendre le fondu enchaîné entre une DigiWave et la suivante. Les Digiwaves des trois oscillateurs peuvent être modulées séparément ou conjointement. Les cibles de modulation sont expliquées dans la section « OscWaves », à la page 296, jusqu’à la section « OscWaveB », à la page 297. Grâce à cette fonction de modulation de DigiWave, l’ES2 peut produire des sons ressemblant à ceux des célèbres synthétiseurs à tables d’ondes, comme les PPG, Waldorf ou Wavestation de Korg. Modulation de fréquence linéaire Le principe de la synthèse par modulation de fréquence (FM) linéaire a été développé vers la fin des années 60 et au début des années 70 par John Chowning. Cette technique de synthèse sonore est si souple et puissante qu’elle a constitué la base de toute une génération de synthétiseurs exploitant exclusivement la synthèse FM, le plus célèbre d’entre eux étant, sans conteste, le DX7 de Yamaha. La synthèse FM a aussi été employée dans d’autres modèles de la gamme DX et dans certains pianos électroniques Yahama. En termes de synthèse FM pure, l’ES2 ne peut pas être comparé à ces synthétiseurs, mais il est parfaitement capable de créer des sons relevant de cette signature caractéristique.278 Chapitre 21 ES2 Entre le réglage sinusoïdal (quand le symbole de forme sinusoïdale est sélectionné) et le symbole FM du potentiomètre de l’oscillateur 1, une plage de contrôle permet un réglage progressif de l’intensité de la modulation de fréquence. Ce paramètre est également disponible comme cible de modulation. Remarque : Osc1Wave est optimisé pour des sons de type FM subtils, utilisant des intensités modérées pour la modulation de fréquence. Pour des modulations FM plus extrêmes, le routeur propose la cible Osc1WaveB. Voir la section « Cibles de modulation », à la page 295. La fréquence de l’oscillateur 1 peut être modulée par le signal de sortie de l’oscillateur 2. Dès que la tension de ce dernier est positive, la fréquence de l’oscillateur 1 augmente. Quand elle est négative, la fréquence de l’oscillateur 1 diminue. L’effet est similaire à celui obtenu avec une modulation par oscillateur basse fréquence (LFO, Low Frequency Oscillator) pour créer un vibrato (modulation périodique de la fré- quence) ou un lent effet de sirène. Toutefois, comparé à un LFO, l’oscillateur 2 n’oscille pas lentement. Dans la plage audio, il oscille même un peu plus rapidement que l’oscillateur 1 lui-même. Par conséquent, l’oscillation de l’oscillateur 1 accélère et ralentit au cours d’une même phase, ce qui entraîne une distorsion de la forme sinusoïdale originale de l’oscillateur 1. Cette distorsion permet d’entendre un certain nombre de nouveaux harmoniques. L’effet obtenu par la modulation de fréquence dépend à la fois de l’intensité (profondeur) de la modulation et des rapports de fréquences entre les deux oscillateurs concernés. Il dépend également de la forme d’onde utilisée par l’oscillateur de modulation (Oscillateur 2). Les effets obtenus par la modulation varient selon la forme d’onde sélectionnée pour l’oscillateur 2, laquelle peut parfaitement être synchronisée à l’oscillateur 1. Vous disposez de 100 DigiWaves différentes et il existe d’innombrables combinaisons d’intensités de modulation et de rapports de fréquences modulateur/ porteur : l’ES2 autorise donc une infinité de spectres et de couleurs sonores. Formes d’onde des oscillateurs 2 et 3 Les oscillateurs 2 et 3 offrent les mêmes choix de formes d’onde analogiques que l’oscillateur 1 : sinusoïdales, triangulaires, en dents de scie et rectangulaires. La largeur d’impulsion peut varier progressivement de 50 pour cent à presque rien, et être modulée de diverses façons (voir la section « Modulation de la largeur d’impulsion » à la page 279). Les oscillateurs 2 et 3 proposent également :  une onde rectangulaire, synchronisée sur l’oscillateur 1 ;  une onde en dents de scie, synchronisée sur l’oscillateur 1 ;  un modulateur en anneau, alimenté par la sortie de l’oscillateur 1 et une onde carrée issue de l’oscillateur 2 ;  un bruit coloré pour l’oscillateur 3.Chapitre 21 ES2 279 La synchronisation et la modulation en anneau permettent de créer des spectres harmoniques très complexes et souples. Le principe de la synchronisation d’oscillateurs est décrit à la page 279 et celui de la modulation en anneau à la page 280. Modulation de la largeur d’impulsion Les oscillateurs 2 et 3 permettent d’attribuer n’importe quelle valeur à la largeur d’impulsion. Or, le spectre et la couleur sonore générés par ces oscillateurs dépendent de la largeur d’impulsion. Celle-ci peut d’ailleurs être modulée. Vous pouvez même moduler la largeur d’impulsion des ondes carrées et pulsées de l’oscillateur 1, celle des signaux pulsés synchronisés issus des oscillateurs 2 et 3, et même celle du signal carré du modulateur en anneau de l’oscillateur 2. Cette modulation de la largeur d’impulsion se contrôle dans le routeur (la matrice de modulation). La largeur d’impulsion est définie par la position du potentiomètre de forme d’onde. Le schéma ci-dessous montre une onde pulsée dont la largeur est modulée par un LFO. Vous pouvez clairement observer l’évolution de la largeur d’impulsion dans le temps. Remarque : en modulant la largeur d’impulsion d’un signal par l’intermédiaire d’un LFO générant un signal sinusoïdal, vous pouvez rendre le son d’un seul oscillateur plus vivant, ondulant et riche en harmoniques. Au niveau sonore, le résultat évoque le son obtenu en combinant les signaux de deux oscillateurs légèrement désaccordés. Cela est particulièrement intéressant avec les sons de nappes et de basses tenus. Définissez soigneusement l’intensité et la vitesse de la modulation. En effet, lorsque les impulsions deviennent très étroites (largeur inférieure à 10 pour cent), le volume général (et le niveau du premier partiel) diminue et un léger désaccord apparaît. Les modulations de largeur d’impulsion via des générateurs d’enveloppe sensibles à la vélocité engendrent un jeu particulièrement dynamique. Cet effet intéressant convient tout spécialement aux sons percussifs de basses. Sync Les formes d’onde rectangulaires et en dent de scie comportent également une option Sync. Dans ce mode, la fréquence de l’oscillateur 2 (ou 3, respectivement) est synchronisée sur la fréquence de l’oscillateur 1. 280 Chapitre 21 ES2 Cela ne signifie pas que leurs contrôles de fréquence sont tout simplement désactivés. En fait, ils oscillent toujours aux fréquences sélectionnées, mais à chaque fois que l’oscillateur 1 entame une nouvelle phase, l’oscillateur synchronisé est forcé de repartir au début d’une phase. Entre les impulsions de l’oscillateur 1, l’oscillateur synchronisé fonctionne indépendamment. Les sons obtenus en synchronisant les oscillateurs sont particulièrement intéressants lorsqu’on module la fréquence de l’oscillateur synchronisé par un générateur d’enveloppe. De cette façon, le nombre de phases contenues dans une section (phase) du cycle de synchronisation change continuellement, et donc le spectre aussi. Les sons typiques obtenus en synchronisant les oscillateurs ont tendance à être agressifs. Ils donnent ces sons lead un peu criards dont les fabricants de synthétiseurs parlent souvent. Ring (Modulation en anneau) Le sélecteur de forme d’onde de l’oscillateur 2 présente également une position Ring. Dans le mode Ring, la sortie de l’oscillateur 2 est celle d’un modulateur en anneau. Le modulateur en anneau est alimenté par le signal de sortie de l’oscillateur 1 et l’onde carrée de l’oscillateur 2. La largeur d’impulsion de cette dernière peut d’ailleurs être modulée. Rappelons qu’un modulateur en anneau possède toujours deux entrées. À sa sortie, vous obtenez la somme et la différence fréquentielle des signaux d’entrée. Si vous utilisez la modulation en anneau sur une cible sinusoïdale de 200 Hz avec une source sinusoïdale de 500 Hz, le signal de sortie du modulateur en anneau est caractérisé par la somme des fréquences, soit 700 Hz, et une différence fréquentielle de 300 Hz. Les fréquences négatives conduisent à un changement de polarité des signaux de sortie. Avec des signaux en dents de scie et rectangulaires en entrée, la sortie est bien plus complexe. En effet, les formes d’onde de départ, riches en harmoniques, produisent un grand nombre de « bandes latérales » supplémentaires. Remarque : le modulateur en anneau est un puissant outil de création de sons métalliques et inharmoniques, car le spectre obtenu en sortie est inharmonique pour presque tous les rapports de fréquences des signaux d’entrée. C’était un outil de choix pour les sons de type cloche, dès les premiers synthétiseurs (voir la section « RingShifter » à la page 152).Chapitre 21 ES2 281 Bruits blancs et colorés (sur l’oscillateur 3 uniquement) Contrairement à l’oscillateur 2, l’oscillateur 3 ne peut générer ni signaux modulés en anneau ni signaux sinusoïdaux. En revanche, sa palette sonore est élargie par l’inclusion d’un générateur de bruits. Par défaut, le générateur de bruits de l’oscillateur 3 génère un bruit blanc. Il s’agit d’un signal contenant toutes les fréquences (un nombre infini) sonnant simultanément et avec la même intensité, sur une bande de fréquences donnée. La largeur de la bande de fréquences se mesure en Hertz. On qualifie ce bruit de « blanc » par analogie avec la lumière blanche qui contient, à parts égales, toutes les longueurs d’ondes optiques (c’est-à-dire, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel). En termes sonores, le bruit blanc se situe entre le son de la consonne F et les vagues déferlantes (surf). Pour synthétiser des bruits de vagues ou de vent, ou encore des sons de caisse claire électronique, le bruit blanc est indispensable. L’oscillateur 3 permet, certes, de générer ce bruit blanc qui est relativement neutre, mais également de changer la « couleur » du bruit généré en un souffle ou un grondement. De plus, vous pouvez moduler la couleur du son en temps réel, sans utiliser les principaux filtres de l’ES2. Si la forme de l’oscillateur 3 est modulée (cible de modulation : Osc3Wave), la couleur du bruit change. Le signal de sortie peut être filtré par un filtre passe-haut ou passe-bas dédié avec une pente de 6 dB/octave. Avec des valeurs négatives, le son devient plus sombre (rouge) ; le filtre passe-haut peut être réglé sur 18 Hz avec un réglage de –1. Lorsque la cible Osc3Wave est modulée de manière positive, le bruit devient plus lumineux (bleu) : avec une valeur de +1 affectée à Osc3Wave, la fréquence de coupure du filtre passe-haut est de 18 kHz. Ce filtrage du signal de bruit est effectué indépendamment des filtres principaux de l’ES2 et peut être automatiquement modifié en temps réel. Zone de mixage des oscillateurs : le triangle En faisant glisser le curseur dans le triangle, vous pouvez effectuer des fondus enchaînés entre les signaux de sortie des trois oscillateurs. Le fonctionnement de cette zone de mixage est assez intuitif. Par exemple, en déplaçant le curseur le long d’un des côtés du triangle, vous effectuez un fondu enchaîné entre les sons de deux oscillateurs, le troisième restant muet. 282 Chapitre 21 ES2 L’emplacement du curseur peut être contrôlé par l’enveloppe vectorielle, exactement comme dans le cas du Track Pad (le carré), que nous expliquerons dans la section « Le carré » à la page 315. Veuillez noter que l’enveloppe vectorielle possède une fonction de boucle. Cette fonction étend ses capacités et vous pouvez la considérer comme un pseudo-LFO de luxe, doté d’une forme d’onde programmable. Vous pouvez l’utiliser pour modifier l’emplacement des curseurs dans le triangle et dans le carré. Pour en savoir davantage à ce sujet, consultez la section « Menu Vector Mode » à la page 315 et la section « L’enveloppe vectorielle » à la page 316. Valeurs du triangle dans la présentation des contrôles En interne, l’emplacement du curseur dans le triangle est décrite par deux paramètres (en réalité, des coordonnées) qui sont prises en compte lors de l’automation du mixage des signaux issus des oscillateurs. Ces paramètres, appelés OscLevelX et OscLevelY, figurent dans la présentation des contrôles. Attention à ne pas les confondre avec les positions X et Y du carré. Si vous souhaitez modifier une région de données d’automation du mixage dans l’Hyper Editor, vous devez utiliser les valeurs de contrôleur MIDI suivantes. Lisez les informations ci-dessous pour mieux comprendre leur fonctionnement. Pour écouter uniquement l’oscillateur 1 : m définissez OscLevelX sur 1,0 (MIDI : 127) et OscLevelY sur 1,154 (MIDI : 127). Pour écouter uniquement l’oscillateur 2 : m définissez OscLevelX sur 0,0 (MIDI : 0) et OscLevelY sur 0,577 (MIDI : 64). Pour écouter uniquement l’oscillateur 3 : m définissez OscLevelX sur 1,0 (MIDI : 127) et OscLevelY sur 0,0 (MIDI : 127). Pour écouter uniquement l’oscillateur 1 et le 2 : m définissez OscLevelX sur 0,5 (MIDI : 64) et OscLevelY sur 0,866 (MIDI : 95). Pour écouter uniquement l’oscillateur 1 et le 3 : m définissez OscLevelX sur 1,0 (MIDI : 127) et OscLevelY sur 0,577 (MIDI : 64). Pour écouter uniquement les oscillateurs 2 et 3 : m définissez OscLevelX sur 0,5 (MIDI : 64) et OscLevelY sur 0,288 (MIDI : 32). Pour régler tous les oscillateurs au même niveau : m définissez OscLevelX sur 0,667 (MIDI : 85) et OscLevelY sur 0,577 (MIDI : 64).Chapitre 21 ES2 283 Filtres L’ES2 possède deux filtres dynamiques. Ils remplacent les filtres commandés en tension (VCF, Voltage Controlled Filters) des synthétiseurs analogiques. Ces deux filtres ne sont pas identiques. Le premier filtre propose plusieurs modes : passe-bas, passe-haut, passe-bande, rejet de bande, pic. Le second, en revanche, fonctionne toujours en mode passe-bas. En outre, le second filtre est le seul à offrir des valeurs de pente variables (mesurées en dB/octave). Le bouton Filter permet de contourner (désactiver) la totalité de la section de filtrage de l’ES2. En désactivant les filtres, il est plus facile d’entendre les modifications apportées aux autres paramètres. En effet, les filtres influent énormément sur le son généré. Si le mot Filter apparaît en vert, les filtres sont actifs. La désactivation des filtres permet d’économiser les ressources de traitement. Cheminement du signal dans les filtres : configuration en série ou en parallèle Vous pouvez faire pivoter toute la partie circulaire relative aux filtres dans l’interface utilisateur de l’ES2. Pour ce faire, cliquez sur le bouton libellé Parallel ou Series. L’étiquette et la position/direction des contrôles de filtrage indiquent clairement le cheminement actuel du signal. Bouton Filter Cheminement du signal du filtre Series Cheminement du signal du filtre Parallel284 Chapitre 21 ES2 Dans l’image de gauche, les filtres sont câblés en série. Le signal issu de la section de mixage des oscillateurs (le triangle) passe donc d’abord dans le premier filtre, puis ce signal filtré passe dans le second filtre, dans le cas où le paramètre Blend est sur 0 (position médiane). Consultez la section « Utilisation du paramètre Blend des filtres : Application d’un fondu enchaîné aux filtres » à la page 284 pour obtenir une description détaillée de ce paramètre. Le signal de sortie mono issu du second filtre est ensuite envoyé vers l’entrée de l’amplificateur dynamique (ce qui correspond à un VCA sur un synthétiseur analogique). Il est alors placé dans le spectre stéréo ou Surround, puis dirigé vers le processeur d’effets. Dans l’image de droite, les filtres sont câblés en parallèle. Si le paramètre de filtrage Blend est sur 0, vous entendez un mixage à 50/50 du signal source via le premier filtre et via le second filtre. Le signal ainsi obtenu est ensuite envoyé vers l’entrée mono de l’amplificateur dynamique. À ce stade, il est placé dans le spectre stéréo ou Surround, puis dirigé vers le processeur d’effets. Utilisation du paramètre Blend des filtres : Application d’un fondu enchaîné aux filtres Vous pouvez effectuer un fondu enchaîné entre les deux filtres. Lorsqu’ils sont en parallèle, l’utilité de la fonction Blend est facile à voir et à comprendre : si le paramètre de filtrage Blend est réglé à son maximum, seul le son issu du premier filtre peut être entendu. Au contraire, s’il est à son minimum, vous entendez uniquement le son du second filtre. À une position intermédiaire, les sons issus des filtres sont mélangés. Dans la majorité des cas, les filtres sont utilisés en série. Vous pouvez alors effectuer un fondu enchaîné entre les sons filtrés. Pour ce faire, il faut utiliser des entrées latérales (voies de contournement) contrôlables. Dans ce cas de figure, les circuits de distorsion, contrôlés par le paramètre Drive, doivent également être pris en considération : ils figurent avant ou entre les filtres, selon la valeur du paramètre Blend. Remarque : le paramètre Blend peut être modulé de manière dynamique via le routeur.Chapitre 21 ES2 285 Blend et cheminement du signal Que la configuration en série ou en parallèle soit choisie, si la valeur 1 est affectée au paramètre Blend, seul le son du premier filtre est audible. De même, une valeur Blend de +1 ne permet d’entendre que le second filtre. L’interface utilisateur reflète cette situation. Si le circuit de distorsion/saturation (Drive) et une configuration en série sont utilisés, le cheminement du signal dans l’ES2 est assez particulier. Les illustrations représentent le cheminement du signal entre la zone de mixage des signaux des oscillateurs (le triangle) et l’amplificateur dynamique, toujours contrôlé par le générateur ENV 3. Le passage du signal à travers les filtres, les circuits de distorsion et les entrées latérales dépend de la valeur du paramètre Blend. Blend et configuration en série : Astuces  Avec des valeurs positives affectées au paramètre Filter Blend, le premier filtre est partiellement contourné.  Avec des valeurs négatives affectées au paramètre Filter Blend, le second filtre (passe-bas) est partiellement contourné.  Si la valeur zéro et des valeurs positives sont affectées au paramètre Filter Blend, un seul circuit de distorsion est employé pour les deux filtres.  Dans les cas de valeurs négatives, un second circuit est utilisé : il permet d’effectuer la distorsion du signal de sortie de la zone de mixage des oscillateurs, avant le transit par le premier filtre, si Filter Blend = –1. Remarque : si le paramètre Drive est défini sur 0, aucune distorsion n’est effectuée. Mix Filter 1 Drive Filter 2 Blend et mode Parallel. Filter 1 Filter 1 Filter 1 Drive Drive Drive Drive Drive Filter 1 Filter 1 Filter 2 Filter 2 Filter 2 Drive Drive Filter 2 Filter 2 +1: –0,5: +0,5: –1: 0: Blend et mode Series. Entre 0 et –1, deux circuits de distorsion sont actifs, un avant chaque filtre. Blend permet de combiner en fondu enchaîné jusqu’à trois lignes de contournement simultanément.286 Chapitre 21 ES2 Blend et configuration en parallèle : Astuces Le circuit de distorsion/saturation (Drive) figure toujours après la zone de mixage des oscillateurs et avant les filtres. Les filtres reçoivent un signal d’entrée mono en provenance du circuit de distorsion. Les sorties des deux filtres sont mixées en mono selon le paramètre Blend. Remarque : si le paramètre Drive est défini sur 0, aucune distorsion n’est effectuée. Amplification (Drive) Les filtres sont équipés de modules internes de distorsion/saturation (overdrive) distincts. L’intensité de la distorsion est définie par le paramètre Drive. Si les filtres sont en parallèle, la distorsion est réalisée avant le passage par les filtres. Si les filtres sont en série, l’emplacement des circuits de distorsion dépend du paramètre Blend, comme expliqué ci-dessus. Distorsions polyphoniques réelles L’ES2 propose, dans la section relative aux effets, une fonction fournissant un effet de distorsion et équipée d’un réglage de tonalité. Aussi, vous vous demandez peut-être quel est l’intérêt de la fonction Drive dans la section de filtrage ? Le circuit de distorsion de la section des effets affecte la totalité du jeu au niveau de la synthèse polyphonique. Par conséquent, des accords complexes (plus évolués que les classiques accords parfaits, quintes et octaves parallèles) sonnent de façon un peu rugueuse lorsque vous utilisez la distorsion. Tous les guitaristes rock connaissent ce phénomène : à cause des distorsions d’intermodulation, ils doivent se limiter, lorsqu’ils jouent saturé, à des accords comptant peu de notes ou à des quintes et à des octaves parallèles. Le paramètre Drive, en revanche, affecte chaque voix séparément. Or, chaque voix de l’ES2 subissant sa propre saturation (comme si les guitaristes jouaient avec six pédales de distorsion, une par corde), vous pouvez jouer les harmonies et accords les plus complexes sur toute l’étendue du clavier. Le son obtenu reste propre et n’est pas perturbé par ces phénomènes d’intermodulation indésirables. En outre, les différents réglages du paramètre Drive confèrent au son un caractère distinct. En effet, le comportement des filtres analogiques en cas de saturation est spécifique à la personnalité sonore du synthétiseur. Chaque modèle de synthétiseur est unique dans ce domaine. L’ES2 est extrêmement souple à ce niveau et autorise aussi bien le fuzz le plus subtil que les distorsions les plus marquées.Chapitre 21 ES2 287 Enfin, en mode série, la distorsion intervient toujours avant le filtre passe-bas (le second filtre). Comme ce dernier peut atténuer les harmoniques apparus par distorsion, la fonction Drive peut être considérée (et utilisée) comme un autre outil permettant de déformer les formes d’onde issues des oscillateurs. Pour comprendre le fonctionnement du circuit de distorsion situé entre les filtres, programmez un son en procédant comme suit :  Forme d’onde simple et statique (en dents de scie)  Filtre réglé en mode Series  Paramètre Blend réglé sur 0 (position centrale)  Premier filtre réglé en mode Peak  Premier filtre avec une valeur de résonance élevée  Modulation de la fréquence de coupure du premier filtre (Cut) en manuel ou via le routeur.  Paramètre Drive défini à votre convenance.  Filtrage (atténuation) des hautes fréquences via le second filtre, à votre convenance. Le résultat sonore ressemble à l’effet obtenu par la synchronisation des oscillateurs. Lorsque les valeurs de résonance sont élevées, le son devient un peu criard. Modulez, si vous le souhaitez la valeur de résonance du premier filtre. Paramètres Filter Cette section explique en détail les paramètres de filtrage de l’ES2. Coupure et résonance Tout filtre passe-bas (dans l’ES2 : mode Lo pour le premier filtre et tous les modes du second filtre) permet d’atténuer l’ensemble des plages de fréquences supérieures à la fréquence de coupure (Cut). La fréquence de coupure permet d’agir sur la brillance du son. Plus la fréquence définie est élevée, plus les fréquences des signaux autorisés à passer par le filtre passe-bas sont élevées. Remarque : le filtre passe-bas dynamique est le module interne essentiel de tout synthétiseur soustractif. C’est la raison pour laquelle le second filtre fonctionne toujours en mode passe-bas. 288 Chapitre 21 ES2 Le paramètre de résonance (Res) accentue les plages du signal proches de la fréquence de coupure. Cette accentuation peut être définie de manière si intense dans le second filtre que le filtre lui-même se met à entrer en auto-oscillation. À ce stade, le signal en sortie est une oscillation sinusoïdale (onde sinusoïdale). Cette auto-oscillation peut être prise en charge par le paramètre Flt Reset. Pour en savoir davantage, consultez la section « Réinitialisation du filtre (Flt Reset) » à la page 288. ? Astuce : si vous êtes novice en matière de synthétiseurs, essayez de produire une simple onde en dents de scie à l’aide de l’oscillateur 1 et du second filtre seul (filtre passe-bas, Filter Blend = +1). Testez les paramètres de fréquence de coupure et de résonance. Vous apprendrez vite à émuler un certain nombre de sons reconnaissables et vous assimilerez intuitivement les principes de base de la synthèse soustractive. Les symboles de chaîne Savoir jouer en temps réel sur les valeurs des paramètres de coupure et de résonance est crucial pour la production de sons de synthétiseurs expressifs. Vous serez donc heureux d’apprendre que vous pouvez contrôler simultanément deux paramètres de filtrage : pour ce faire, il vous suffit de cliquer sur un des trois petits symboles de chaîne situés dans la représentation graphique du filtre, et de le faire glisser.  La chaîne située entre les paramètres Cut et Res du premier filtre permet de contrôler simultanément la résonance (mouvements de souris horizontaux) et la fréquence de coupure (mouvements de souris verticaux) de ce filtre.  La chaîne située entre les paramètres Cut et Res du second filtre permet de contrôler simultanément la résonance (mouvements de souris horizontaux) et la fréquence de coupure (mouvements de souris verticaux) de ce filtre.  La chaîne située entre les paramètres Cut du premier filtre et du second filtre permet de contrôler simultanément la fréquence de coupure (mouvements de souris verticaux) du premier filtre et la fréquence de coupure (mouvements de souris horizontaux) du second filtre. Réinitialisation du filtre (Flt Reset) Si vous réglez le paramètre de résonance sur des valeurs plus élevées, le filtre entre en auto-oscillation et commence à résonner seul. Une onde sinusoïdale est alors générée. Vous êtes probablement familier de ce phénomène si vous avez déjà utilisé des synthétiseurs soustractifs. Chapitre 21 ES2 289 Pour pouvoir initier ce type d’oscillation, le filtre nécessite un déclencheur. Dans un synthétiseur analogique, le signal de déclenchement peut être le bruit de fond ou la sortie de l’oscillateur. Dans le cadre numérique de l’ES2, le bruit de fond est quasi éliminé. De ce fait, lorsque le son des oscillateurs est coupé, aucun signal d’entrée n’est acheminé vers le filtre. Toutefois, lorsque le mode de réinitialisation du filtre (Flt Reset) est activé, chaque note commence avec un signal de déclenchement, qui sert à faire résonner immédiatement le filtre. Le bouton Filter Reset se trouve dans la partie supérieure droite de l’interface de l’ES2. Pente du filtre Un filtre ne peut pas supprimer complètement les fréquences situées en-dehors de la plage définie par la fréquence de coupure. La pente de la courbe du filtre, exprimée en dB par octave, indique l’ampleur de l’atténuation apportée par le filtre passe-bas (au-delà de la fréquence de coupure). Le second filtre propose trois valeurs de pente différentes : 12 dB, 18 dB et 24 dB par octave. En d’autres termes, plus la valeur de pente est élevée, plus la pente est raide et plus l’atténuation au-delà de la fréquence de coupure est marquée, pour chaque octave. Épaisseur du son (Fat) L’augmentation de la valeur de résonance provoque une réjection des graves (énergie dans les basses fréquences) lorsque vous utilisez des filtres passe-bas. Le bouton Fat (situé sous les boutons Pente de filtre) permet de compenser cet effet secondaire et fournit un son plus riche. Mode de filtrage (Lo, Hi, Peak, BR, BP) Le premier filtre peut fonctionner dans plusieurs modes, ce qui permet d’atténuer et/ou d’accentuer des plages de fréquences spécifiques.290 Chapitre 21 ES2  Un filtre passe-bas laisse passer toutes les fréquences inférieures à la fréquence de coupure. Réglé en mode Lo, le filtre fonctionne comme ce type de filtre. La pente du premier filtre est de 12 dB/octave en mode Lo.  Un filtre passe-haut laisse passer toutes les fréquences supérieures à la fréquence de coupure. Réglé en mode Hi, le filtre fonctionne comme ce type de filtre. La pente du premier filtre est de 12 dB/octave en mode Hi.  Réglé en mode Peak, le premier filtre fonctionne comme un filtre de type Peak. Il permet alors d’augmenter le niveau d’une bande de fréquences particulière, dont la largeur est définie par le paramètre de résonance.  L’abréviation BR signifie band rejection (réjection de bande). Dans ce mode, une bande de fréquences proches de la fréquence de coupure est rejetée (atténuée) tandis que les autres fréquences peuvent passer. Le paramètre de résonance définit la largeur de la bande de fréquences à rejeter.  L’abréviation BP signifie bandpass (passe-bande). Dans ce mode, seule la bande de fréquences situées directement de part et d’autre de la fréquence de coupure peut passer. Toutes les autres fréquences sont atténuées. Le paramètre de résonance sert, cette fois, à définir la largeur de la bande de fréquences autorisée. Ce filtre est bipolaire et sa pente est de 6 dB/octave à chaque extrémité. FM et second filtre La fréquence de coupure du second filtre peut être modulée par l’onde sinusoïdale de l’oscillateur 1. Cette modulation peut donc s’effectuer dans la plage des fréquences audio. L’effet de telles modulations de filtre sur le spectre audio reste difficilement prévisible. Les résultats obtenus semblent, toutefois, toujours harmonieux tant que l’intensité (profondeur) de la modulation reste modérée. Le paramètre FM détermine l’intensité de la modulation de fréquence. Il peut être modulé en temps réel : dans le routeur, cette modulation est désignée sous l’abréviation LPF FM. La source de modulation utilisée est toujours un signal sinusoïdal pur, à la fréquence de l’oscillateur 1. Chapitre 21 ES2 291 Remarque : ne confondez pas ce type de modulation de fréquence du filtre avec la fonction FM du premier oscillateur, ce dernier pouvant être modulé par le second oscillateur, comme indiqué dans la section « Modulation de fréquence linéaire » à la page 277. Si le second oscillateur est utilisé pour moduler la fréquence du premier oscillateur, celui-ci n’a aucune incidence sur le signal (onde sinusoïdale) utilisé pour moduler les fréquences de coupure. Vous pouvez pousser le filtre 2 jusqu’à l’auto-oscillation. Si vous entrez une valeur très élevée pour le paramètre de résonance, le filtre génère alors une forme d’onde sinusoïdale. Cette onde subit une auto-oscillation et sa distorsion correspond à la valeur de résonance maximale. Si vous coupez le son (Mute) de tous les oscillateurs, vous n’entendez plus que cette oscillation sinusoïdale. En modulant la fréquence de coupure, vous pouvez alors créer des effets proches de ceux obtenus via la modulation de la fréquence de l’oscillateur 1 par l’oscillateur 2. Gestion économique de la puissance de traitement La conception de l’ES2 vise à utiliser le plus efficacement possible la puissance de traitement de l’ordinateur hôte : les modules internes et fonctions non utilisés ne consomment pas de puissance de calcul. Ce principe vaut pour tous les éléments de l’ES2. Exemples : Si vous n’utilisez qu’un seul des trois oscillateurs et que le son des autres est coupé (Mute), vous consommez moins de puissance. Si vous ne modulez pas les DigiWaves ou si vous désactivez les filtres, vous économisez, là encore, les ressources de traitement. En matière de filtrage, voici quelques astuces pour utiliser le plus efficacement possible les ressources :  Si vous pouvez obtenir le même son filtré par passe-bas avec le premier et le second filtre, préférez le premier. Il utilise moins de ressources et, bien qu’il produise un son légèrement différent, il n’est pas du tout moins bon.  Le filtre FM demande davantage de puissance. Si vous n’en avez pas besoin, ne l’utilisez pas.  La modulation du paramètre Blend nécessite pas mal de puissance supplémentaire, dès lors qu’elle intervient au niveau du routeur.  Le paramètre Drive demande également des ressources supplémentaires. Cela est particulièrement vrai quand les filtres sont en série et que les réglages Blend utilisent deux circuits de distorsion. Pour en savoir davantage, consultez la section « Blend et cheminement du signal », à la page 285.292 Chapitre 21 ES2 Partie dynamique (amplificateur) L’amplificateur dynamique définit le niveau, c’est-à-dire le volume sonore perçu, de la note jouée. L’évolution du niveau sonore au fil du temps est définie par un générateur d’enveloppe. ENV 3 et l’amplificateur dynamique Le générateur d’enveloppe ENV 3 est « câblé en dur » au niveau de l’amplificateur dynamique. Il est utilisé en permanence pour contrôler le niveau sonore. Pour en savoir davantage sur les paramètres d’enveloppe, consultez la section « Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) » à la page 310. Cible de modulation dans le routeur : Amp La partie dynamique peut être modulée par n’importe laquelle des sources de modulation du routeur. La cible de la modulation est alors désignée par AMP dans le routeur. Remarque : si vous sélectionnez AMP comme cible, LFO1 comme source, et que vous n’activez pas le paramètre Via dans le routeur, le niveau sonore change périodiquement, selon la fréquence actuelle du LFO. Vous entendez alors un effet de trémolo. Sine Level Le potentiomètre Sine Level (situé en regard de la section du second filtre) permet de mélanger une onde sinusoïdale (à la fréquence du premier oscillateur) directement lors de la phase dynamique, indépendamment des filtres. Même si vous avez éliminé la tonalité partielle fondamentale de l’oscillateur 1 via un filtre passe-haut, vous pouvez la reconstituer ici en utilisant ce paramètre. Veuillez noter les précisions suivantes :  Lorsque l’oscillateur 1 est modulé en fréquence par l’oscillateur 2 (si vous avez activé la fonction FM avec le sélecteur de forme d’onde), seule la forme d’onde sinusoïdale est mixée dans l’amplificateur dynamique, et non la forme d’onde FM distordue.Chapitre 21 ES2 293  Les modulations de basses fréquences pour la tonalité de l’oscillateur 1, réglées dans le routeur, affectent la fréquence du signal sinusoïdal qui y est mixé. Remarque : sine Level convient parfaitement pour ajouter de la chaleur et de la densité dans les graves. Les sons légers peuvent se voir renforcer par l’intermédiaire de cette fonction, l’oscillateur 1 jouant effectivement la tonalité de base de la note. Le Routeur L’ES2 possède une matrice de modulation, appelée le routeur. Si l’enveloppe vectorielle est affichée, cliquez sur le bouton Routeur pour afficher ce dernier. Toute source de modulation peut être associée à n’importe quelle cible de modulation, un peu comme sur un ancien standard téléphonique ou un tableau de raccordement. L’intensité de la modulation, c’est-à-dire à quel point la cible est influencée par la source, est définie à l’aide du curseur vertical associé. Remarque : pour régler l’intensité de la modulation sur zéro, il suffit de cliquer sur le petit symbole avec un zéro (le petit cercle), en regard du paramètre via. L’intensité de la modulation elle-même peut être modulée : le paramètre via permet de déterminer encore une autre source de modulation, qui définit la profondeur ou l’intensité de la modulation. Il est possible d’effectuer dix modulations de type Source, Via et Target simultanément, en plus de celles « câbles en dur » hors du routeur. Le paramètre de contournement (b/p) permet d’activer/désactiver les différents chemins de modulation, sans perdre les réglages. Remarque : certaines modulations sont impossibles, pour des raisons techniques. Par exemple, les durées d’enveloppe ne peuvent être modulées que par des paramètres disponibles uniquement lors de messages de début de note. Par conséquent, il existe des situations où les enveloppes ne sont pas disponibles en tant que cibles. Par ailleurs, le LFO 1 ne peut moduler sa propre fréquence. Les valeurs non disponibles figurent en grisé.294 Chapitre 21 ES2 Valeurs de Via L’intensité de la modulation est définie à l’aide du curseur vertical. L’utilisation du curseur est intuitive, tant que le curseur « via » est réglé sur Off. De ce cas, l’intensité de la modulation est constante, sauf si elle est affectée par un autre contrôleur (roulette de modulation ou aftertouch). Dès que vous sélectionnez une valeur autre que Off pour le paramètre « via », le curseur est divisé en deux sections. La section inférieure définit l’intensité minimale de la modulation, lorsque le contrôleur via a une valeur minimale. La section supérieure définit l’intensité maximale de la modulation. Celle-ci est appliquée lorsque le contrôleur via (roulette de modulation) se trouve à sa valeur maximale. La zone située entre les deux sections de curseur définit la région contrôlée par le paramètre via. Vous pouvez cliquer avec la souris sur la zone située entre les deux sections et ainsi faire glisser simultanément les deux sections. Si cette zone est trop petite pour utiliser la souris, il suffit de cliquer dans une partie libre de la course du curseur et de faire glisser la souris vers le haut ou vers le bas pour déplacer la zone. Dans l’exemple ci-dessous, la section inférieure du curseur définit l’intensité du vibrato lorsque la roulette de modulation se trouve à sa valeur minimale (désactivée). La section supérieure définit l’intensité du vibrato lorsque la roulette de modulation atteint sa valeur maximale. Remarque : pour inverser l’effet de la source de modulation via, il suffit d’activer le paramètre « Via » invert (inv) dans le routeur. Exemple de modulation Supposons que vous ayez effectué les réglages suivants :  Target : Pitch 123  via : Wheel  Source : LFO1  Intensité de la modulation : position du curseur, à votre convenanceChapitre 21 ES2 295 Dans cette configuration, la source de modulation, LFO1, est utilisée pour moduler la fréquence (tonalité) des trois oscillateurs (Pitch 123). (Pitch 123) est la cible de la modulation dans notre exemple. Vous entendrez un vibrato (une modulation de la tonalité) intervenant selon la fréquence du LFO 1. L’intensité de la modulation est contrôlée par la roulette (de modulation), laquelle est déterminée par le paramètre via. Vous pouvez donc contrôler la profondeur du vibrato (intensité de la modulation de tonalité) via la roulette de votre clavier de commande. Ce type de configuration est utilisé pour bon nombre de réglages (sonorités prédéfinies). Vous pouvez utiliser n’importe lequel des dix canaux de routeur. Vous pouvez sélectionner la même cible pour plusieurs canaux, en parallèle. Vous pouvez utiliser librement, et aussi souvent que vous le désirez, les mêmes sources et les mêmes contrôleurs via pour un ou plusieurs canaux de routeur. Cibles de modulation Les cibles suivantes sont disponibles pour la modulation en temps réel. Remarque : ces cibles de modulation sont également disponibles au niveau des axes X et Y du modulateur X/Y (le carré). Reportez-vous à la section « Le carré » à la page 315. Pitch 123 Cette cible permet de moduler en parallèle les fréquences (tonalités) des trois oscillateurs. Si vous sélectionnez un LFO comme source avec cette cible, des effets de sirène ou de vibrato sont créés. Sélectionnez un des générateurs d’enveloppe avec une attaque nulle, une chute courte, un paramètre Sustain sur zéro et un temps de libération court comme source pour les sons de tom et de grosse caisse. Pitch 1 Cette cible permet de moduler la fréquence (tonalité) de l’oscillateur 1. Dans le cas où l’oscillateur 1 est à l’unisson avec un autre oscillateur (non modulé), des modulations d’enveloppe légères peuvent modifier l’importance du désaccord dans le temps. Cela peut être utile avec des sons de cuivres synthétisés. Pitch 2 Cette cible permet de moduler la fréquence (tonalité) de l’oscillateur 2. Pitch 3 Cette cible permet de moduler la fréquence (tonalité) de l’oscillateur 3. Detune Cette cible permet de contrôler l’importance du désaccord entre les trois oscillateurs.296 Chapitre 21 ES2 Remarque : veuillez noter que la sensibilité de toutes les cibles décrites ci-dessus dépend de l’intensité de la modulation. Cette gradation de la sensibilité autorise aussi bien des vibratos très délicats, dont l’amplitude se compte en cents (rappelons qu’un cent = 1/100 de demi-ton), que des sautes de hauteur tonale très prononcées, d’une ou plusieurs octaves.  Intensité de modulation de 0 à 8 : les pas sont de 1,25 cents.  Intensité de modulation de 8 à 20 : les pas sont de 3,33 cents.  Intensité de modulation de 20 à 28 : les pas sont de 6,25 cents.  Intensité de modulation de 28 à 36 : les pas sont de 12,5 cents.  Intensité de modulation de 36 à 76 : les pas sont de 25 cents.  Intensité de modulation de 76 à 100 : les pas sont de 100 cents. Il en résulte les réglages d’intensité de modulation suivants.  À une intensité de modulation de 8, on obtient une modification de la tonalité de 10 cents.  À une intensité de modulation de 20, on obtient une modification de la tonalité de 50 cents, soit un quart de ton.  À une intensité de modulation de 28, on obtient une modification de la tonalité de 100 cents, soit un demi-ton.  À une intensité de modulation de 36, on obtient une modification de la tonalité de 200 cents, soit deux demi-tons.  À une intensité de modulation de 76, on obtient une modification de la tonalité de 1 200 cents, soit une octave.  À une intensité de modulation de 100, on obtient une modification de la tonalité de 3 600 cents, soit trois octaves. OscWaves Selon les formes d’onde définies pour les trois oscillateurs, cette cible peut servir à moduler :  la largeur d’impulsion des formes d’onde rectangulaires et pulsées,  l’intensité de la modulation de fréquence (oscillateur 1 uniquement),  la couleur du bruit (oscillateur 3 uniquement),  la position des Digiwaves. La cible OscWaves affecte l’ensemble des oscillateurs. En revanche, les cibles Osc1Wave, Osc2Wave et Osc3Wave n’affectent que l’oscillateur correspondant. Consultez les paragraphes suivants pour comprendre l’effet de la modulation sur les trois oscillateurs. Pour en savoir davantage sur les effets de ces modulations, consultez la section « Modulation de la largeur d’impulsion » à la page 279. Lisez également la section « Modulation de fréquence linéaire » à la page 277, la section « Bruits blancs et colorés (sur l’oscillateur 3 uniquement) », à la page 281 et la section « Digiwaves » à la page 276.Chapitre 21 ES2 297 Osc1Wave Selon la forme d’onde sélectionnée, vous pouvez agir sur la largeur d’impulsion des formes d’onde rectangulaires et pulsées de l’oscillateur 1, l’intensité de la modulation de fré- quence (l’oscillateur 1 jouant le rôle de porteur et l’oscillateur 2, le rôle du modulateur) ou la position de la DigiWave. Par conséquent, la largeur d’impulsion des formes d’onde rectangulaires et pulsées n’est pas restreinte à deux valeurs fixes pour l’oscillateur 1. Remarque : dans les synthétiseurs FM classiques, l’intensité de la modulation de fréquence est contrôlée en temps réel par des générateurs d’enveloppe sensibles à la vélocité. Sélectionnez un des générateurs ENV comme source pour générer ce type de son. Osc2Wave Cette cible fonctionne comme Osc1Wave, sauf que l’oscillateur 2 ne présente pas la fonction FM. Veuillez noter que la modulation de largeur d’impulsion s’applique également aux formes d’onde rectangulaires synchronisées et à celles modulées en anneau. Osc3Wave Cette cible fonctionne comme Osc1Wave et Osc2Wave, sauf que l’oscillateur 3 ne présente ni la fonction FM ni la modulation en anneau. Il propose, en revanche, la fonction Noise, dont la couleur peut être modulée à l’aide de ce paramètre. OscWaveB Les transitions entre DigiWaves lors d’une modulation par table d’ondes sont toujours progressives. Selon l’intensité de la modulation, vous pouvez utiliser une cible OscWaveB supplémentaire pour moduler en permanence la forme des transitions, et ainsi passer de transitions progressives à brutales. Cela est possible avec tous les oscillateurs. Osc1WaveB Si vous avez activé la modulation par table d’ondes pour une DigiWave via Osc1Wav, vous pouvez utiliser cette cible pour moduler la forme de la transition. Mode Osc1 FM : L’Osc1-FM câblé en dur et la cible de modulation Osc1Wave offrent une intensité FM nettement moins élevée que la cible de modulation Osc1WaveB. Osc2WaveB Si vous avez activé la modulation par table d’ondes pour une DigiWave via Osc2Wav, vous pouvez utiliser cette cible pour moduler la forme de la transition. Osc3WaveB Si vous avez activé la modulation par table d’ondes pour une DigiWave via Osc3Wav, vous pouvez utiliser cette cible pour moduler la forme de la transition.298 Chapitre 21 ES2 SineLevl SineLevl (niveau sinusoïdal) permet de moduler le niveau de l’onde sinusoïdale de l’oscillateur 1, qui peut être mixée directement en entrée de l’amplificateur dynamique, sans transiter par les filtres. Ce paramètre définit le niveau de la tonalité fondamentale (premier partiel) de l’oscillateur 1. Voir la section « Sine Level » à la page 292. OscLScle OscLScle (échelle du niveau des oscillateurs) permet de moduler les niveaux des trois oscillateurs simultanément. Une valeur de modulation de 0 coupe le son de tous les oscillateurs, tandis qu’une valeur de 1 augmente le gain du signal mixé de 12 dB. La modulation est appliquée avant l’étape de distorsion (Overdrive), autorisant ainsi les distorsions dynamiques. Osc1Levl Osc1Levl (niveau de l’oscillateur 1) permet la modulation du niveau de l’oscillateur 1. Osc2Levl Osc2Levl (niveau de l’oscillateur 2) permet de moduler le niveau de l’oscillateur 2. Osc3Levl Osc3Levl (niveau de l’oscillateur 3) permet la modulation du niveau de l’oscillateur 3. Cutoff 1 Cette cible permet la modulation de la fréquence de coupure du premier filtre. Voir la section « Coupure et résonance » à la page 287. Reso 1 (résonance 1) Cette cible permet la modulation de la résonance du premier filtre. Voir la section « Coupure et résonance » à la page 287. Cutoff 2 Cette cible permet la modulation de la fréquence de coupure du second filtre. Reso2 (résonance 2) Cette cible permet la modulation de la résonance du second filtre. LPF FM Un signal sinusoïdal, à la même fréquence que l’oscillateur 1, peut moduler la fréquence de coupure du second filtre (qui fonctionne en permanence comme un filtre passe-bas). Le paramètre LPF FM (Lowpass Filter Frequency Modulation, modulation de fréquence du filtre passe-bas) permet de moduler l’intensité de la modulation FM du second filtre. Il est présenté plus en détail dans la section « FM et second filtre » à la page 290. Cut 1+2 Cut 1+2 (coupure 1 et 2) modulate les fréquences de coupure des filtres en parallèle, exacteemnt comme si vous appliquiez la même modulation aux paramètres Cutoff 1 et Cutoff 2 dans deux canaux Router. Chapitre 21 ES2 299 Cut1inv2 Cut1inv2 (coupure 1 normale et coupure 2 inversée) permet de moduler simultanément les fréquences de coupure du premier et du second filtre, de façon inverse (dans des directions opposées). Autrement dit, lorsque la valeur de la fréquence de coupure du premier filtre augmente, la coupure du second filtre diminue, et vice versa. Remarque : si vous combinez en mode série le premier filtre (paramétré en mode passe-haut) et le second (toujours en mode passe-bas), les deux constituent un filtre passe-bande. Dans cette configuration, la modulation du paramètre cible Cut1 inv 2 provoque une modulation de la largeur de bande du filtre passe-bande ainsi créé. FltBlend FltBlend (Filter Blend) permet de moduler le mélange des sons issus des filtres (fondu enchaîné entre les deux filtres), comme expliqué dans la section « Blend et cheminement du signal » à la page 285. Remarque : si le paramètre FilterBlend est défini comme cible dans un ou plusieurs canaux du routeur, les données de modulation sont calculées même si FilterBlend a une valeur de 1.0 ou +1.0. Par conséquent, soyez vigilant lorsque vous définissez ce paramètre comme cible de modulation car il risque de solliciter davantage votre système. Amp Cette cible module l’amplificateur dynamique, autrement dit le niveau ou le volume de la voix. Si vous sélectionnez Amp comme cible et que vous la modulez avec un LFO comme source, le niveau change régulièrement et vous entendez un effet de trémolo. Pan Si vous définissez la balance (Pan) en tant que cible, le positionnement du son dans le spectre stéréo ou Surround est modulé. Si vous modulez la balance avec un LFO, vous obtenez un trémolo stéréo ou Surround (également appelé panoramique automatique ou autopan). En mode Unison, les différentes voix utilisées se voient réparties sur toute la largeur du spectre stéréo ou Surround. Vous pouvez néanmoins encore moduler le paramètre Pan : les différents positionnements sont alors modifiés en parallèle. Remarque : le paramètre étendu Surround Range permet de définir la plage d’angles issue des valeurs de modulation. Exemple : Si la balance est modulée selon la valeur maximale d’un LFO (avec une forme d’onde en dents de scie), une valeur Surround Range de 360 ° provoque des mouvements circulaires au niveau de la sortie voix.300 Chapitre 21 ES2 Diversity Ce paramètre (uniquement disponible dans les instances Surround de l’ES2) permet de contrôler dynamiquement le volume de la sortie voix à diffuser entre les différents canaux Surround. Les valeurs négatives diminuent l’effet de Surround. Pour en savoir davantage sur la terminologie et l’utilisation de la fonction Surround, consultez le chapitre Surround du Logic Pro 8Manuel de l’utilisateur. Lfo1Asym Le paramètre Lfo1Asym (asymétrie du Lfo1) permet de moduler la forme d’onde sélectionnée pour le LFO 1. Dans le cas d’une onde de forme carrée, par exemple, il modifie la largeur d’impulsion. Pour une onde de forme triangulaire, il fait évoluer la forme entre triangles et dents de scie. Enfin, s’il s’agit d’une onde en dents de scie, il change son point de passage par zéro. Lfo1Curve Cette cible permet de moduler le lissage de la forme d’onde d’un signal carré vers un signal aléatoire. Dans le cas d’un signal triangulaire ou en dents de scie, elle modifie les courbes, en les faisant passer par les stades convexes, linéaires et concaves. Modulations démultipliées L’ensemble des cibles suivantes subissent une modulation par démultiplication. Cela signifie que les valeurs de modulation ne sont pas simplement ajoutées à la valeur de paramètre de la cible, mais que cette valeur cible est multipliée. Le fonctionnement de cette fonction peut s’expliquer de la manière suivante : une valeur de modulation de 0.0 n’a aucun effet alors qu’une valeur de modulation de +1.0 revient à multiplier par 10 et une valeur de modulation de –1.0 revient à multiplier par 0.04. LFO1Rate Cette cible permet de moduler la fréquence (vitesse, taux) du LFO 1. Remarque : supposons que vous ayez créé un vibrato avec un autre canal de routeur en modulant la cible Pitch 123 avec le LFO 1. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire ralentir ou accélérer automatiquement la fréquence du LFO 1 (la vitesse du vibrato). Pour ce faire, modulez le paramètre cible LFO1Rate avec un des générateurs d’enveloppe (ENV). Sélectionnez LFO 2 comme source et diminuez la valeur Rate, afin que le vibrato accélère et ralentisse régulièrement. Env2Atck Le paramètre Env2Atck (attaque de l’enveloppe 2) module le temps d’attaque du deuxième générateur d’enveloppe. Env2Dec Le paramètre Env2Dec (chute de l’enveloppe 2) module le temps de chute du deuxième générateur d’enveloppe. Chapitre 21 ES2 301 Si vous avez sélectionné ENV2 Dec comme cible et Velocity comme source, le temps de chute de la note jouée dépend de la force avec laquelle vous avez appuyé sur cette note. Si vous sélectionnez Keyboard comme source, les notes aiguës ont une chute plus rapide (ou plus lente). Env2Rel Le paramètre Env2Rel (libération de l’enveloppe 2) module le temps de libération du deuxième générateur d’enveloppe. Env2Time Env2Time (tous les temps de l’enveloppe 2) module l’ensemble des paramètres de temps de l’ENV2 : temps d’attaque, temps de chute, temps de maintien et temps de libération. Env3Atck Le paramètre Env3Atck (attaque de l’enveloppe 3) module le temps d’attaque du troisième générateur d’enveloppe. Env3Dec Le paramètre Env3Dec (chute de l’enveloppe 3) module le temps de chute du troisième générateur d’enveloppe. Env3Rel Le paramètre Env3Rel (libération de l’enveloppe 3) module le temps de libération du troisième générateur d’enveloppe. Env3Time Le paramètre Env3Time (tous les temps de l’enveloppe 3) module l’ensemble des paramètres de temps de l’ENV3 : temps d’attaque, temps de chute, temps de maintien et temps de libération. Glide Cette cible module la durée de l’effet Glide (portamento). Remarque : si vous modulez l’effet Glide en utilisant Velocity comme source, la vélocité (force du jeu) détermine la durée nécessaire pour que les notes jouées atteignent leur tonalité. Voir la section « Glide » à la page 272. Sources de modulation Certaines sources de modulation sont unipolaires, générant des valeurs comprises entre 0 et 1. D’autres sont bipolaires et génèrent des valeurs de sortie comprises entre –1 et +1. Les sources de modulation suivantes sont disponibles : LFO1 Le LFO1 est décrit dans la section « Les LFO » à la page 307.302 Chapitre 21 ES2 LFO2 Le LFO2 est décrit dans la section « Les LFO » à la page 307. ENV1 Le premier générateur d’enveloppe est décrit dans la section « Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) » à la page 310. ENV2 Le second générateur d’enveloppe est décrit dans la section « Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) » à la page 310. ENV3 Le troisième générateur d’enveloppe est décrit dans la section « Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) » à la page 310. Remarque : le troisième générateur sert toujours à contrôler le niveau sonore global. Pad-X, Pad-Y Ces sources de modulation vous permettent de définir les axes du carré en vue d’une utilisation avec la cible de modulation sélectionnée. Vous pouvez déplacer le curseur n’importe où au sein du carré, soit manuellement, soit via le contrôle d’une enveloppe vectorielle. Voir les sections « Le carré » à la page 315 et « L’enveloppe vectorielle » à la page 316. Max Si vous sélectionnez Max en tant que source, la valeur de cette source sera définie sur +1 de façon permanente. Cela offre des options intéressantes avec via, car les valeurs disponibles possibles pour via contrôlent l’intensité de la modulation. Kybd Le paramètre Kybd (Keyboard, clavier) correspond à la touche enfoncée sur le clavier (numéro de note MIDI). La note centrale correspond à Do3 (valeur de sortie 0). Si on se place cinq octaves plus bas ou plus haut, les valeurs de sortie correspondantes sont –1 et, respectivement. Remarque : ce paramètre peut servir à contrôler les fréquences de coupure des filtres selon les touches du clavier : lorsque vous montez ou descendez la gamme sur le clavier, les fréquences de coupure changent. Pour ce faire, modulez la cible Cut 1+2 avec le clavier comme source. Avec une intensité de modulation de 0,5, les fréquences de coupure augmentent proportionnellement aux tonalités jouées au clavier. Velo Si vous sélectionnez le paramètre de vélocité (Velo), la sensibilité à la vélocité sert de source de modulation.Chapitre 21 ES2 303 Bender Si le paramètre Bender est sélectionné, le levier « pitch bend » sert de source de modulation bipolaire. Cela est également possible lorsque le paramètre Bend Range des oscillateurs est sur 0. ModWhl Si le paramètre ModWhl est sélectionné, la roulette de modulation est une source de modulation unipolaire. Remarque : dans la plupart des applications standard, vous utilisez la roulette comme contrôleur via. Traditionnellement, elle permet de contrôler l’intensité des modulations périodiques produites par le LFO. Dans notre cas précis, vous pouvez l’employer pour des modulations directes et statiques, notamment pour le contrôle des fréquences de coupure des filtres (Target = Cut 1+2). Remarque : la roulette de modulation s’utilise également avec le contrôleur LSB (Least Significant Byte, octet dont le poids est le plus faible). Touch Le paramètre Aftertouch peut servir de source de modulation. L’ES2 réagit aux messages d’aftertouch polyphonique (poly pressure). Il utilise la somme de la pression de canal (channel pressure) et de la valeur d’aftertouch polyphonique spécifique à la note. Remarque : si vous définissez comme cible le paramètre Cut 1+2, les fréquences de coupure augmentent et diminuent, selon la force du jeu après la première note jouée sur le clavier MIDI sensible au toucher. Whl+To La roulette de modulation et le paramètre Aftertouch sont utilisés comme sources de modulation. Contrôleurs MIDI A–F Les contrôleurs MIDI disponibles dans la matrice de modulation sont nommés Ctrl A à F. Ils peuvent être assignés à des numéros de contrôleurs arbitraires (via les menus d’assignation de contrôleurs MIDI situés en bas de l’interface de l’ES2). Remarque : les anciennes versions de l’ES2 proposaient comme sources de modulation les éléments suivants : messages Control Change MIDI(16 à 19), Expression et Breath. Ces contrôleurs MIDI correspondent aux valeurs d’assignation par défaut et garantissent une compatibilité descendante. Les valeurs des menus d’assignation des contrôleurs MIDI ne sont mises à jour que si le réglage par défaut est chargé ou si un réglage sauvegardé avec un projet particulier est chargé. Si vous passez simplement le curseur sur ces réglages, les valeurs d’assignation restent inchangées. 304 Chapitre 21 ES2 Les menus d’assignation des contrôleurs MIDI vous permettent d’affecter vos contrôleurs MIDI favoris à des valeurs telles que Ctrl A, Ctrl B, etc. Tous ces menu disposent d’une option Learn. Si elle est sélectionnée, le paramètre est automatiquement assigné par le premier message entrant de données MIDI approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes : si l’ES2 ne reçoit aucun message MIDI dans les 20 secondes, l’assignation de contrôleur MIDI initiale est rétablie. Remarque : si aucun contrôleur (Ctrl A–F) n’est assigné au paramètre Expression, le message Expression CC (Ctrl #11) contrôle le volume de sortie. Remarque : par exemple, le Vector Stick (manette) du synthétiseur Korg Wavestation génère les messages des contrôleurs 16 et 17. Si vous utilisez cet instrument comme clavier maître, vous pouvez contrôler directement n’importe quelle paire de paramètres ES2 avec la manette. Remarque : dans la norme MIDI, pour tous les contrôleurs dont le numéro est compris entre 0 et 31, un contrôleur LSB est également défini (avec un numéro compris entre 32 et 63). Ce contrôleur Least Significant Byte permet une résolution de 14 bits au lieu de 7. L’ES2 reconnaît correctement ces messages de modification de contrôleur (Control Change), par exemple, pour un contrôleur Breath (souffle) ou Expression. RndN01 Le paramètre RndNO1 (Note On Random1) génère une valeur de modulation aléatoire comprise entre –1.0 et 1.0 (même plage de valeurs qu’avec un LFO). Cette valeur change à chaque déclenchement ou redéclenchement de note. La modulation (aléatoire) par note entrée reste constante pendant toute la durée de la note jouée, jusqu’au déclenchement de note suivant. Remarque : en mode legato, aucun changement de valeur n’intervient lorsque vous jouez legato. RndN02 Le comportement du paramètre RndNO2 (Note On Random2) est similaire à celui de Note On Random1, sauf que ce paramètre permet de glisser vers la nouvelle valeur générée aléatoirement selon le temps Glide défini (comprenant la modulation). Autre différence avec le paramètre NoteOnRandom1 : en mode legato, la valeur issue de la modulation aléatoire change lorsque vous jouez en mode legato. SideCh Le paramètre SideCh (Side Chain) utilise une entrée latérale (pistes, entrées, bus) pour créer le signal de modulation. Vous pouvez sélectionner la source à utiliser comme entrée latérale dans la zone grisée située en haut de la fenêtre. Le signal correspondant est envoyé vers le suiveur d’enveloppe interne. Ce dernier crée une valeur de modulation en fonction du niveau actuel du signal Side Chain. Chapitre 21 ES2 305 Via : Contrôle de l’intensité de la modulation Certaines sources de modulation sont unipolaires, générant des valeurs comprises entre 0 et 1. D’autres sont bipolaires et génèrent des valeurs de sortie comprises entre –1 et +1. Les sources suivantes peuvent être utilisées pour faire varier l’intensité de la modulation. LFO1 Le LFO1 contrôle l’intensité de la modulation en fonction de la vitesse et de la forme d’onde de son signal. LFO2 Le LFO2 contrôle l’intensité de la modulation en fonction de la vitesse et de la forme d’onde de son signal. ENV1 L’ENV1 contrôle l’intensité de la modulation. ENV2 L’ENV2 contrôle l’intensité de la modulation. ENV3 L’ENV3 (l’enveloppe de niveau) contrôle l’intensité de la modulation. Pad-X, Pad-Y Les deux axes du carré (l’enveloppe vectorielle) sont également utilisables comme sources via. Vous pouvez donc contrôler l’intensité de la modulation avec le carré. Kybd Le paramètre Kybd (Keyboard, clavier) correspond à la touche enfoncée sur le clavier (numéro de note MIDI). La note centrale correspond à Do3 (valeur de sortie 0). Si on se place cinq octaves plus bas ou plus haut, les valeurs de sortie correspondantes sont –1 et +1, respectivement. Si vous sélectionnez Pitch 123 comme cible, que vous la modulez avec LFO1 comme source, et que vous utilisez Kybd comme valeur via, la profondeur du vibrato varie selon la note jouée. Autrement dit, l’intensité du vibrato est différente lorsque des notes plus aiguës ou plus graves que le positionnement Kybd défini sont jouées. Velo Si vous sélectionnez le paramètre de vélocité (Velo) comme valeur via, l’intensité de la modulation dépend de la vélocité. La modulation est plus ou moins accentuée selon la rapidité (force) du jeu. Bender Le levier « pitch bend » contrôle l’intensité de la modulation.306 Chapitre 21 ES2 ModWhl Si vous sélectionnez ModWhl (Modulation Wheel) comme valeur via, l’intensité de la modulation est contrôlée par la roulette de modulation de votre clavier MIDI. La roulette de modulation s’utilise également avec le contrôleur LSB (Least Significant Byte). Touch Si vous sélectionnez le paramètre Touch (Aftertouch) comme valeur via, l’intensité de la modulation dépend de la force utilisée pour appuyer sur les touches du clavier MIDI sensible au toucher, une fois la première note jouée. (L’aftertouch est également connu sous l’expression « sensibilité à la pression ».) Whl+To Lorsque ce paramètre est sélectionné, la roulette de modulation et l’aftertouch contrôlent tous deux la modulation. Contrôleurs MIDI A–F Les contrôleurs MIDI disponibles dans la matrice de modulation sont nommés Ctrl A à F, au lieu de Expression, Breath et General Purpose 1–4. (Les messages MIDI Control Change de 16 à 19 sont aussi appelés General Purpose Slider 1/2/3/4). Ces contrôleurs peuvent être assignés à des numéros de contrôleurs arbitraires via les menus d’assignation de contrôleurs MIDI situés en bas de l’interface. (Appuyez sur le bouton MIDI pour accéder aux menus à A à F.) Les valeurs par défaut de ces assignations garantissent la compatibilité descendante. Les valeurs des menus d’assignation ne sont mises à jour que si le réglage par défaut est chargé ou si un réglage sauvegardé avec un projet particulier est chargé. Si vous passez simplement le curseur sur ces réglages, les valeurs d’assignation restent inchangées. Cette fonction est particulièrement utile si vous souhaitez utiliser le Contrôleur n° 4 (pédale), par exemple, comme source de modulation. Elle vous permet, en effet, d’assigner vos contrôleurs MIDI temps réel favoris à des valeurs telles que Ctrl A, Ctrl B, etc. Tous les paramètres vous permettant de sélectionner un contrôleur MIDI disposent d’une option Learn (Apprendre). Si elle est sélectionnée, le paramètre est automatiquement assigné par le premier message entrant de données MIDI approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes : si l’ES2 ne reçoit aucun message MIDI dans les 20 secondes, l’assignation de contrôleur MIDI initiale est rétablie. Remarque : comme la nouvelle entrée est ajoutée en haut de la liste, les données d’automation existantes sont incrémentées de un. Dans le cas d’assignations supplémentaires, chaque nouvelle entrée entraîne une incrémentation de un.Chapitre 21 ES2 307 Remarque : si aucun contrôleur (Ctrl A–F) n’est assigné au paramètre Expression, le message Expression CC (Ctrl #11) contrôle le volume de sortie. Remarque : par exemple, le Vector Stick (manette) du synthétiseur Korg Wavestation génère les messages des contrôleurs 16 et 17. Si vous utilisez cet instrument comme clavier maître, vous pouvez contrôler directement les intensités de modulation avec la manette. Remarque : dans la norme MIDI, pour tous les contrôleurs dont le numéro est compris entre 0 et 31, un contrôleur LSB est également défini (avec un numéro compris entre 32 et 63). Ce contrôleur Least Significant Byte permet une résolution de 14 bits au lieu de 7. L’ES2 reconnaît correctement ces messages de modification de contrôleur (Control Change), par exemple, pour un contrôleur Breath (souffle) ou Expression. RndN01 RndN01 (NoteOnRandom1) contrôle l’intensité de la modulation (Voir RndNO1 à la page 304). RndN02 RndNO2 (NoteOnRandom2) contrôle l’intensité de la modulation (Voir RndNO2 à la page 304). SideCh Une source d’entrée latérale (pistes, entrées, bus) est utilisée pour créer le signal de modulation. Les LFO Le terme « oscillateur basse fréquence » est abrégé en LFO (Low Frequency Oscillator). Sur les synthétiseurs analogiques, le LFO génère des signaux de modulation, dont la fréquence est inférieure à la plage de fréquences audibles : leur bande passante se situe entre 0,1 et 20 Hz ; parfois elle atteint 50 Hz. Le LFO sert à créer des effets de modulation cycliques. Si vous modulez légèrement la tonalité d’un oscillateur audio avec une fréquence de LFO d’environ 3 à 8 Hz, vous entendez un effet de vibrato. Si vous modulez la fréquence de coupure d’un filtre passe-bas, vous entendrez un effet wah-wah ; si vous modulez l’amplificateur dynamique, vous obtenez un effet de trémolo. L’ES2 possède deux LFO, dont les sorties peuvent servir de sources dans le routeur. 308 Chapitre 21 ES2  Le LFO 1 est polyphonique : si vous l’utilisez pour moduler plusieurs voix, celles-ci ne sont pas verrouillées en phase. Par ailleurs, il est synchronisé sur les touches : chaque fois que vous enfoncez une touche, le signal LFO 1 de la voix associée repart de zéro. Autrement dit, lorsqu’elle est utilisée sur une entrée polyphonique (un accord joué sur le clavier), la modulation est indépendante pour chaque voix (note). La tonalité d’une voix peut donc monter, celle d’une autre, descendre et celle d’une troisième, atteindre sa valeur minimale.  Le LFO 2 est monophonique : si vous modulez, par exemple, la tonalité des trois oscillateurs (avec Pitch123 comme cible et LFO2 comme source), la hauteur tonale de chaque note de l’accord monte ou baisse simultanément. Les deux LFO offrent un certain nombre de formes d’onde différentes. Le LFO 1 permet d’effectuer automatiquement des fondus entrants et sortants, sans recourir à un géné- rateur d’enveloppe distinct. Les paramètres des LFO sont décrits ci-après : EG (LFO1) Si le curseur EG a une position médiane (pour ce faire, cliquez sur le repère du milieu), l’intensité de la modulation est statique : elle ne subit aucune variation (ni fondu entrant, ni fondu sortant). Avec des valeurs positives, la modulation subit une fondu entrant. Plus la valeur est élevée, plus le temps de retard est long. Avec des valeurs négatives, elle subit un fondu sortant. Plus le curseur est bas (à l’écran), plus le temps de chute est court. Ce curseur est appelé EG car les fondus entrants et sortants sont effectués en interne par un générateur d’enveloppe extrêmement simple. Le plus souvent, il permet de retarder le vibrato. (De nombreux instrumentistes et chanteurs tiennent de cette façon les notes longues.) Pour ce faire, montez le curseur au niveau de la moitié supérieure (Delay) et modulez la cible Pitch123 avec la source LFO1. Entrez une intensité de modulation modérée. Sélectionnez une valeur Rate de 5 Hz environ et une forme d’onde triangulaire pour le LFO. ? Astuce : si vous modulez rapidement, de façon chaotique, les fréquences des oscillateurs Pitch123 selon le signal LFO 1 avec Sample&Hold retardé comme forme d’onde, une valeur Rate élevée et un fondu sortant court, la phase d’attaque de la note produit un son Moog « rugueux », un peu comme dans le cas des cuivres. Rate Ce paramètre permet de définir la fréquence (vitesse) de la modulation. La valeur sélectionnée est indiquée en Hertz (Hz), sous le curseur. Wave La partie Wave vous permet de sélectionner la forme d’onde souhaitée pour le LFO. Essayez l’effet obtenu avec chacune des formes, lorsque la modulation Pitch123 est activée. Les symboles des diverses formes possibles sont assez significatifs.Chapitre 21 ES2 309 Onde triangulaire La forme d’onde triangulaire convient bien aux effets de vibrato. Onde en dents de scie ou en dents de scie inversées La forme d’onde en dents de scie convient bien aux effets sonores d’hélicoptères et d’épées laser. Une modulation marquée des fréquences des oscillateurs avec une onde en dents de scie inversée génère des sons de type bulle, ébullition ou environnement sous-marin. Un modulation marquée, en dents de scie, au niveau des signaux issus des filtres passe-bas (le second filtre, notamment) crée des effets rythmiques. Ondes rectangulaires Les formes d’onde rectangulaires font varier régulièrement le signal LFO entre deux valeurs. Une forme rectangulaire saillante évolue entre une valeur positive et zéro. Une forme rectangulaire en creux évolue entre une valeur positive et une valeur négative ; ces valeurs sont symétriques par rapport à zéro. Remarque : vous pouvez obtenir un effet intéressant en modulant Pitch123 selon une intensité appropriée, de façon à obtenir un intervalle de quinte. Pour ce faire, utilisez l’onde rectangulaire saillante. Sample & Hold Les deux derniers réglages de forme d’onde pour le LFO génèrent des valeurs aléatoires. Une valeur aléatoire est déterminée à intervalles réguliers, selon la fréquence du LFO. L’avant-dernière forme d’onde fournit les pas aléatoires exacts. Avec la dernière, en revanche, l’onde aléatoire est lissée ; les transitions entre les différentes valeurs sont donc plus fluides. L’expression Sample & Hold (abrégée en S & H) fait référence à la procédure qui consiste à prendre des échantillons d’un signal de bruit à intervalles réguliers. La valeur de tension de l’échantillon est ensuite maintenue jusqu’au prochain échantillon. Lors de la conversion de signaux audio analogiques en signaux numériques, une procédure similaire est utilisée : des échantillons de la tension du signal audio analogique sont prélevés selon la fréquence d’échantillonnage. ? Astuce : une modulation aléatoire de Pitch123 permet de produire l’effet de génération de modèle de tonalité aléatoire, communément appelé « sample and hold ». Essayez cette modulation avec des notes très aiguës, à des fréquences et intensités très élevées, vous reconnaîtrez cet effet sonore très populaire, présent dans des centaines films de science fiction. 310 Chapitre 21 ES2 Rate (LFO 2) Le curseur LFO2 Rate (fréquence) permet un fonctionnement libre du LFO 2, s’il est situé dans la moitié supérieure. En revanche, le LFO 2 est synchronisé sur le tempo du projet si le curseur figure dans la moitié inférieure. La fréquence est indiquée en Hertz ou en valeurs rythmiques, selon que la synchronisation par rapport au tempo du projet est enclenchée ou non. La plage rythmique va de la quadruple croche à 32 mesures. Les triolets et les notes pointées sont également possibles. Le LFO 2 convient particulièrement aux effets rythmiques nécessitant une synchronicité parfaite, même en cas de changement de tempo au sein du projet. Les enveloppes (ENV 1 à ENV 3) Outre l’enveloppe vectorielle complexe, décrite dans la section « L’enveloppe vectorielle » à la page 316, l’ES2 présente trois générateurs d’enveloppe par voix. Sur l’interface utilisateur et dans la section source du routeur, ces générateurs sont abrégés en ENV 1, ENV 2 et ENV 3. Remarque : l’origine de l’expression générateur d’enveloppe et les fonctionnalités élémentaires sont expliquées dans la section « Enveloppes » à la page 673. Les fonctions disponibles dans l’ENV 2 et l’ENV 3 sont identiques. L’ENV 3 définit l’évolution du niveau de chaque note jouée. Autrement dit, ce générateur est « câblé en dur » à la cible de modulation AMP dans le routeur. Les paramètres de l’ENV 2 et de l’ENV 3 sont identiques ; toutefois, le générateur ENV 3 est toujours utilisé pour contrôler le niveau sonore.Chapitre 21 ES2 311 Contrairement à la plupart des synthétiseurs, il n’existe dans l’ES2 aucune connexion en dur entre un des générateurs d’enveloppe et les fréquences de coupure des filtres. La modulation des fréquences de coupure doit être paramétrée séparément dans le routeur. Cela est déjà le cas dans le réglage par défaut : dans le canal de routeur situé juste en dessous du filtre (voir illustration). Pour définir ce type de modulation, configurez un canal de routeur comme suit : affectez Cutoff 1, Cutoff 2 ou Cut 1+2 à la cible et définissez ENV 2, par exemple, comme source. Une fois ces réglages effectués, le curseur du canal joue le rôle de paramètre EG Depth (profondeur du générateur d’enveloppe) pour le filtre. Remarque : ENV 2 et ENV 3 sont tous deux sensibles à la vélocité, il est donc inutile de régler le paramètre via sur Velo dans le canal routeur : vous pouvez le laisser désactivé. Les paramètres de l’ENV 1 À première vue, le générateur ENV 1 semble assez rudimentaire. Ses quelques paramètres s’avèrent, cependant, utiles pour de nombreuses fonctions de synthétiseur. Modes de déclenchement : Poly, Mono et Retrig En mode Poly, le générateur d’enveloppe se comporte comme sur n’importe quel synthétiseur polyphonique : chaque voix dispose de sa propre enveloppe. Menu Trigger Modes Bouton Decay Release Curseur Attack via Velocity312 Chapitre 21 ES2 Avec les modes Mono et Retrig, un même générateur d’enveloppe module toutes les voix en parallèle, c’est-à-dire, de manière identique.  Si l’ENV 1 est réglé sur Mono, toutes les notes doivent être relâchées pour que l’enveloppe puisse être à nouveau déclenchée. Si vous jouez legato ou tant qu’une touche reste enfoncée, l’enveloppe ne reprend pas sa phase d’attaque.  En mode Retrig, l’enveloppe est déclenchée à chaque fois que vous enfoncez une touche, qu’il y ait ou non des notes tenues dans le même temps. Toutes les notes tenues sont affectées par le redéclenchement de l’enveloppe. Dans les premiers synthétiseurs analogiques polyphoniques, toutes les voix des instruments polyphoniques transitaient par un seul et même filtre passe-bas. Ce choix de conception était essentiellement motivé par des raisons économiques. Parmi les modèles de synthétiseurs polyphoniques les plus connus, citons le Moog Polymoog, le Yamaha SK20 ou le Korg Poly 800. Pour reproduire un tel comportement, utilisez les modes Mono ou Retrig. Prenons l’exemple suivant : vous modulez la cible Cutoff 2 avec une source percussive telle que l’ENV1 en mode Retrig. Si vous jouez une note grave et que vous tenez la note, celle-ci subit un effet de filtre percussif à chaque fois qu’une nouvelle touche est enfoncée. La nouvelle note jouée est également affectée par ce filtre. Lorsque vous jouez un son configuré de la sorte, la sonorité obtenue est proche de celle d’un synthétiseur polyphonique avec un seul filtre. et ce, même si les filtres ES2 sont toujours polyphoniques et peuvent donc être modulés simultanément par plusieurs sources polyphoniques. ? Astuce : si vous désirez simuler l’effet percussif d’un orgue Hammond, vous devez également utiliser les modes Mono ou Retrig. Chute/libération L’ENV 1 peut être configuré en tant que générateur d’enveloppe avec les paramètres Temps d’attaque et Temps de chute ou Temps d’attaque et Temps de libération. Pour basculer entre ces deux modes, il suffit de cliquer sur D (pour Decay en anglais, chute) ou sur R (pour Release en anglais, libération) au-dessus du curseur ENV 1 de droite.  En mode attaque/chute, le niveau tombe à zéro une fois la phase d’attaque terminée, que la note soit tenue ou non. Le temps de chute est le même, même si vous relâchez la note. Il est défini à l’aide du curseur de temps de chute, signalé par la lettre D.  En mode attaque/libération, le niveau de l’enveloppe reste à son maximum une fois la phase d’attaque terminée, tant que la touche reste enfoncée. Une fois la touche relâchée, son niveau descend progressivement selon la durée définie à l’aide du curseur R (représentant le temps de libération).Chapitre 21 ES2 313 Temps d’attaque et Attaque via Vel Le curseur relatif au temps d’attaque est divisé en deux sections. La section inférieure définit le temps d’attaque, lorsque la force du jeu est élevée (vélocité maximale). La section supérieure détermine le temps d’attaque, à une vélocité minimale. Vous pouvez cliquer avec la souris sur la zone située entre les deux sections et ainsi faire glisser simultanément les deux sections. Si cette zone est trop petite pour utiliser la souris, il suffit de cliquer dans une partie libre de la course du curseur et de faire glisser la souris vers le haut ou vers le bas pour déplacer la zone. Les paramètres de l’ENV 2 et de l’ENV 3 Les fonctions disponibles dans les générateurs ENV 2 et ENV 3 sont identiques. Toutefois, l’ENV 3 sert toujours à définir le niveau de chaque note, pour moduler l’amplificateur dynamique. Vous pouvez aussi utiliser simultanément l’ENV 3 comme source dans le routeur. Les paramètres temporels de l’enveloppe peuvent également être utilisés comme cibles de modulation dans le routeur. Remarque : pour en savoir davantage sur les fonctions élémentaires et la signification des générateurs d’enveloppe, consultez la section « Enveloppes » à la page 673. Attack Time À l’instar du curseur d’attaque de l’ENV 1, les curseurs relatifs aux temps d’attaque de l’ENV 2 et de l’ENV 3 sont divisés en deux sections. La section inférieure définit le temps d’attaque, à une vélocité maximale. La section supérieure détermine le temps d’attaque, à une vélocité minimale. Vous pouvez cliquer avec la souris sur la zone située entre les deux sections et ainsi faire glisser simultanément les deux sections. Si cette zone est trop petite pour utiliser la souris, il suffit de cliquer dans une partie libre de la course du curseur et de faire glisser la souris vers le haut ou vers le bas pour déplacer la zone. Symbole au centre Cliquez dessus pour régler le curseur Sustain Time sur la valeur centrale.314 Chapitre 21 ES2 Temps de chute (D) Le paramètre relatif au temps de chute définit la durée nécessaire pour qu’une note tenue atteigne le niveau Sustain défini, une fois la phase d’attaque terminée. Si le niveau Sustain est réglé à son maximum, le paramètre de chute (Decay) n’a aucun effet. En revanche, lorsqu’une valeur minimale est affectée, le paramètre Decay détermine la durée du fond sortant de la note. Le paramètre Decay figure comme cible de modulation dans le routeur. Une valeur distincte peut être définie pour l’ENV 2 et l’ENV 3 (ENV2Dec, ENV3Dec). ? Astuce : sur les pianos et les instruments à cordes pincées, les notes aiguës résonnent moins longtemps que les notes graves. Pour simuler cet effet, il suffit de définir le temps de chute comme cible et Kybd comme source de modulation dans le routeur. Le curseur du canal du routeur doit avoir une valeur négative. Notes tenues (S) et temps de maintien (Time) Lorsque le paramètre de temps de maintien a une valeur médiane (cliquez sur le symbole central indiqué ci-dessous pour ce faire), le niveau Sustain joue le rôle de tout paramètre Sustain pour une enveloppe ADSR de synthétiseur. À cette valeur, le niveau Sustain (abrégé par S) définit le niveau maintenu pendant tout le temps où la touche reste enfoncée, une fois le temps d’attaque et le temps de chute terminés. Le curseur relatif au temps de maintien (Time) définit la durée nécessaire pour que le niveau atteigne sa valeur maximum, ou tombe à zéro, une fois la phase de chute terminée. Les réglages effectués dans la section inférieure (Fall) déterminent la vitesse de la chute, autrement dit, la durée nécessaire pour que le niveau passe de la valeur S à zéro. Plus le curseur est bas, plus la chute est rapide. Les réglages effectués dans la section supérieure (Rise) déterminent la vitesse de la hausse, autrement dit, la durée nécessaire pour que le niveau passe de la valeur S à la valeur maximum. Plus le curseur est haut, plus la hausse est rapide. Temps de libération Comme pour n’importe quelle enveloppe de synthétiseur de type ADSR, le paramètre de temps de libération (R pour Release en anglais) définit la durée de chute nécessaire pour que le niveau tombe à zéro une fois la touche relâchée. Vel Le paramètre Vel définit la sensibilité à la vélocité pour l’ensemble de l’enveloppe. Lorsqu’il est à son maximum, l’enveloppe ne produit un niveau maximal que lorsque vous frappez les touches très fort (vélocité maximale). Chapitre 21 ES2 315 Le carré Le carré possède deux axes : X et Y. Tous deux possèdent des plages de valeurs négatives et positives. On dit qu’ils sont bipolaires. En cliquant sur le curseur puis en le déplaçant à l’aide de la souris, les valeurs des deux axes sont transmises en continu. En effet, vous pouvez moduler un paramètre de votre choix sur X et un autre sur Y, et ainsi utiliser la souris comme une manette de jeu. Outre ce contrôle en temps réel, vous pouvez utiliser l’enveloppe vectorielle pour moduler la position du curseur, exactement comme pour le mixage des signaux des trois oscillateurs dans le triangle. La fonction de boucle du générateur d’enveloppe vectorielle permet d’obtenir des mouvements cycliques. De nombreuses possibilités s’offrent donc à vous, vous permettant d’obtenir un pseudo-LFO de qualité, travaillant en deux dimensions, avec une forme d’onde programmable. Pour en savoir davantage, consultez la section « L’enveloppe vectorielle » à la page 316. Menu Vector Mode Le menu Vector Mode situé sous le bouton Enveloppe vectorielle permet de désactiver le contrôle du curseur carré via l’enveloppe vectorielle. Il permet également de définir si le triangle (la table de mixage de l’oscillateur) doit être géré ou non par l’enveloppe vectorielle.  Off : l’enveloppe vectorielle n’affecte ni le triangle ni le carré. Elle est simplement désactivée. Vous pouvez donc régler et contrôler les curseurs du triangle et du carré en temps réel.  Mix : l’enveloppe vectorielle contrôle le triangle (mixage des signaux des oscillateurs), mais pas le carré.  XY : l’enveloppe vectorielle contrôle le carré, mais pas le triangle.  Mix+XY : l’enveloppe vectorielle contrôle simultanément le carré et le triangle. Menu Vector Mode Paramètres Vector Intensity Menus Vector Target Square316 Chapitre 21 ES2 Remarque : à l’instar de tous les paramètres ES2, le déplacement des curseurs (triangle et carré) peut être enregistré et automatisé dans Logic Pro. Ces données d’automation peuvent ensuite être éditées et converties en boucles dans Logic Pro. Ce fonctionnement est totalement indépendant des modulations cycliques déterminées par l’enveloppe vectorielle. Pour ce faire, la modulation vectorielle doit être désactivée pour le carré et le triangle (Vector Mode = Off). Cible vectorielle et destinations de modulation Les menus de cible Vector X et Vector Y déterminent l’effet des déplacements du curseur dans le carré. Les cibles de modulation sont identiques à celles disponibles dans le routeur. Veuillez consulter la section « Cibles de modulation » à la page 295 pour une description de ces cibles. La position du curseur dans le carré est également disponible dans le routeur, avec les options Source et Via : Pad-X et Pad-Y. Vector Int (intensité de la modulation) L’intensité maximale, la sensibilité et la polarité de la modulation se règlent par l’intermédiaire des paramètres Vector X Int et Vector Y Int. L’enveloppe vectorielle Le triangle et le carré sont les éléments les plus spécifiques et les plus particuliers de l’interface graphique utilisateur de l’ES2. Alors que le triangle agit sur le mixage des signaux issus des trois oscillateurs, les axes X et Y du carré peuvent moduler n’importe quelle cible. L’enveloppe vectorielle permet de contrôler en temps réel le déplacement des curseurs dans le triangle et le carré. Chaque voix possède sa propre enveloppe vectorielle, dont le déclenchement depuis son point de départ se produit à chaque nouvelle frappe de touche (ou, plus précisément, à chaque message MIDI de début de note). Triangle Square Vector EnvelopeChapitre 21 ES2 317 Les concepts d’enveloppe vectorielle, de carré et de triangle peuvent intriguer au premier abord, mais lorsqu’ils sont combinés à d’autres options de synthèse d’ES2, vous obtiendrez des sons totalement uniques et, en quelque sorte, prenants. Enveloppe : Points, durées et boucles L’enveloppe vectorielle comporte jusqu’à 16 points sur l’axe temporel. Chaque point peut contrôler l’emplacement des curseurs du triangle et du carré. Les points sont numérotés de façon séquentielle. Le point 1 est le point de départ. Pour modifier un point, il suffit de le sélectionner en cliquant dessus. Remarque : plusieurs commandes de modification de l’enveloppe vectorielle sont rapidement accessibles via un menu contextuel. Cliquez en tout point de l’enveloppe en maintenant la touche Ctrl enfoncée pour ouvrir ce menu. Point Sustain Tout point peut être défini comme point Sustain. En supposant que la note jouée soit tenue suffisamment longtemps et qu’aucune boucle ne soit en cours, tout mouvement d’enveloppe s’arrête lorsque le point Sustain est atteint. Le mouvement sera maintenu jusqu’à ce que la note soit relâchée (commande MIDI de fin de note). Pour définir un point en tant que point Sustain, cliquez sur le bandeau turquoise situé au-dessus du point désiré. Le point sélectionné est indiqué par un S, figurant entre le point et son numéro, sur le bande turquoise.318 Chapitre 21 ES2 Point Loop Tout point peut être défini comme point Loop. En supposant que la note jouée soit tenue suffisamment longtemps, l’enveloppe peut être répétée en boucle. La région convertie en boucle se situe entre le point Sustain et le point Loop. Entre ces deux points, vous pouvez définir plusieurs points décrivant le déplacement des curseurs du carré et du triangle. Pour définir un point comme point Loop, cliquez sur la bande turquoise située sous ce point. Le point Loop est indiqué par la lettre L sur la bande. Pour visualiser ou définir le point Loop, la fonction de boucle doit être activée. Voir la section « Mode Loop », à la page 321. ? Astuce : une fois la fonction de boucle activée, l’enveloppe vectorielle fonctionne comme un LFO multidimensionnel, polyphonique et à forme d’onde programmable. Durées d’enveloppe vectorielle Hormis le premier point, qui dépend du début de chaque note jouée, chaque point dispose d’un paramètre Time. Ce paramètre définit la durée nécessaire au curseur pour aller d’un point vers le suivant. Les durées sont généralement exprimées en millisecondes (ms). Pour modifier une durée, vous pouvez directement cliquer sur la valeur numérique et utiliser votre souris en guise de curseur. Réglage par défaut de l’enveloppe vectorielle Le réglage par défaut de l’enveloppe vectorielle comporte trois points. Le point 1 est le point de départ, le point 2 est défini comme point Sustain et le point 3 est le point final, désigné par défaut. Chapitre 21 ES2 319 L’impact de l’enveloppe vectorielle sur le triangle de mixage des oscillateurs ou sur le carré est désactivé par défaut. ES2 peut ainsi se comporter comme un synthétiseur non doté de générateur d’enveloppe vectorielle. Cette configuration initiale classique est plus pratique lorsque vous créez des sonorités entièrement nouvelles. Il existe deux façons de désactiver l’enveloppe vectorielle :  Vous pouvez activer le point Solo (paramètre décrit à la page 320). Lorsqu’il est activé, seul le positionnement des curseurs du triangle et du carré pour le point sélectionné est actif.  Vous pouvez également désactiver l’enveloppe vectorielle dans son ensemble (ou uniquement pour le triangle ou le carré), comme décrit dans la section « Menu Vector Mode » à la page 315. Création et suppression de points Plus vous définissez de points, plus les mouvements d’enveloppe vectorielle peuvent être complexes. Vous pouvez effectuer les opérations suivantes :  Créer un nouveau point en cliquant entre deux points existants avec la touche Maj. enfoncée. Le segment situé entre les deux anciens points est alors divisé à l’emplacement défini par le pointeur de la souris. La somme des durées de ces deux nouveaux segments est égale à celle de l’ancien segment entier. De ce fait, les points conservent leurs positions temporelles absolues. De plus, les emplacements des curseurs dans le triangle et le carré sont fixes et la création de nouveaux points ne risque donc pas de modifier les mouvements déjà définis.  Supprimer des points en cliquant dessus tout en maintenant la touche Ctrl. enfoncée. Réglage des durées d’enveloppe vectorielle Pour modifier une durée sur l’enveloppe vectorielle, il suffit de cliquer sur une valeur temporelle puis de déplacer la souris. La durée nécessaire à l’enveloppe pour aller du point précédant cette valeur temporelle au point suivant est alors modifiée. Pour ce faire, vous pouvez procéder de deux façons :  Faites glisser simplement le paramètre temporel verticalement afin d’atteindre les points ultérieurs plus tardivement (ou plus tôt, selon le cas).  Faites glisser le paramètre avec la touche Ctrl enfoncée ; vous diminuez ou augmentez alors d’autant la durée du point suivant. Vous êtes ainsi assuré que le point adjacent et tous les points ultérieurs conservent leurs positions temporelles absolues. Rétablissement des valeurs d’un point Vous pouvez revenir aux positions de curseur par défaut pour le triangle et le carré de la manière suivante :  Cliquez dans le triangle tout en maintenant la touche Option enfoncée. Tous les oscillateurs ont alors le même niveau de sortie. Le curseur est placé au centre du triangle.  Cliquez sur le carré tout en maintenant la touche Option enfoncée. Le curseur est alors situé au centre du carré. Les valeurs sont égales à zéro sur les deux axes.320 Chapitre 21 ES2 Point Solo Le bouton Point Solo désactive l’ensemble du générateur d’enveloppe vectorielle. Si le point Solo est activé, aucune modulation dynamique n’est appliquée par l’enveloppe vectorielle. Dans ce cas, les positionnements actuellement visibles des curseurs dans le triangle et le carré sont toujours en vigueur. Ils correspondent au point d’enveloppe vectorielle actuellement sélectionné. Si vous sélectionnez un autre point de l’enveloppe vectorielle (en cliquant dessus), vous activez immédiatement les emplacements de curseur correspondants dans le triangle et le carré. Si le paramètre de point Solo est activé, le nouveau point sélectionné devient le point solo. Remarque : vous pouvez désactiver séparément la modulation vectorielle du carré en réglant le paramètre Vector Mode sur off, comme décrit à la page 315. Modes d’enveloppe : Normal et Finish Si le menu Env Mode est défini sur Normal, la phase de libération (phase suivant le point Sustain) commence dès que la touche est relâchée (fin de note). La phase de libération débute au point d’enveloppe vectorielle correspondant au moment où vous avez relâché la touche.  Si la fonction de boucle est désactivée et que l’enveloppe vectorielle atteint le point Sustain (S), ce point est joué tant que vous maintenez la touche enfoncée.  Si la fonction de boucle est activée (voir section « Mode Loop », à la page 321) et que le point Loop est placé avant le point Sustain, la boucle est rejouée tant que vous maintenez la touche enfoncée.  Si la fonction de boucle est activée et que le point Loop est placé après le point Sustain, la boucle est jouée une fois la touche relâchée. Lorsque le paramètre Env Mode est défini sur Finish, l’enveloppe vectorielle ne commence pas immédiatement la phase de libération lorsque la touche est relâchée. Elle joue en revanche tous les points (selon leur durée totale) jusqu’au dernier, que la touche soit relâchée ou non.  Si la fonction de boucle est désactivée, le point Sustain est ignoré. L’enveloppe vectorielle se termine une fois son dernier point joué, que vous mainteniez la touche enfoncée ou non.  Si la fonction de boucle est activée, l’enveloppe vectorielle joue tous les points jusqu’au point Loop, puis joue la boucle jusqu’à la fin du son. Dans ce cas, cela n’a aucune importance que le point Loop figure avant ou après le point Sustain (S).  Si la fonction de boucle est activée et que le paramètre Loop Count a une valeur différente de « Infinite », l’enveloppe vectorielle poursuit avec les points suivants, une fois le nombre de boucles sélectionné effectué. Si le paramètre Loop Count est défini sur la valeur « Infinite », le nombre de segments postérieurs à la boucle n’a aucune importance. Reportez-vous à la rubrique « Nombre de boucles », à la page 322.Chapitre 21 ES2 321 Curve Le paramètre Curve définit la forme de la transition entre les différents points. Vous avez le choix entre neuf formes convexes et neuf concaves. Il existe également deux formes extrêmes : « hold+step » et « step+hold », permettant une modulation par pas. La forme « step+hold » permet de faire la transition au début, alors que « hold+step » permet de le faire à la fin. Remarque : vous pouvez utiliser « hold+step » pour créer des grooves vectoriels de 15 pas maximum. Boucles d’enveloppe vectorielle L’enveloppe vectorielle peut, comme toute enveloppe, fonctionner en mode exécution unique (tant que la note est tenue). Elle peut aussi s’exécuter plusieurs fois ou selon un cycle infini, un peu comme un LFO. Pour cela, vous devez utiliser des boucles. Remarque : ces paramètres de boucle vous rappellent peut-être ceux disponibles au niveau des échantillons. Pour plus de clarté, nous rappelons que l’enveloppe vectorielle fournit uniquement des signaux de contrôle pour le positionnement du curseur dans le triangle ou le carré. Les données audio de l’ES2 ne sont absolument pas converties en boucle. Mode Loop L’ES2 comporte les modes Loop suivants :  Off : si le mode Loop est désactivé, l’enveloppe vectorielle fonctionne en mode exé- cution unique, du début à la fin, en supposant que la note soit tenue suffisamment longtemps. Tous les autres paramètres de boucle sont également désactivés.  Forward : si le mode Loop est défini sur Forward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de boucle et le point de Sustain, toujours vers l’avant.  Backward : si le mode Loop est défini sur Backward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de boucle et le point de Sustain, toujours vers l’arrière.  Alternate : si le mode Loop est défini sur Alternate, l’enveloppe vectorielle va jusqu’au point de Sustain et revient au point de boucle, puis repart jusqu’au point de Sustain, périodiquement. Elle est donc parcourue de façon alternée en avant et en arrière.322 Chapitre 21 ES2 Fréquence des boucles De la même manière que chaque LFO dispose de son propre paramètre de fréquence (ou Rate), le cycle des boucles peut être défini selon un paramètre Loop Rate. De plus, toujours comme avec les LFO, la fréquence des boucles de l’enveloppe vectorielle peut être automatiquement synchronisée au tempo du projet.  Si vous définissez le paramètre sur As set, la durée du cycle d’une boucle est égale à la somme des durées situées entre les points Sustain et Loop. Cliquez sur le champ As set (sous le curseur Rate) pour sélectionner cette valeur.  Si vous attribuez au paramètre Loop Rate une des valeurs rythmiques (Sync (moitié gauche du curseur) ou 32 bars jusqu’à 64th Triplet Note), la fréquence des boucles s’adapte au tempo du projet.  Vous pouvez également définir la valeur Loop Rate dans le petit panneau à droite du curseur (Free). La valeur indiquée correspond au nombre de cycles par seconde. Utilisez la souris en guise de curseur pour le réglage. Remarque : si Loop Rate n’a pas la valeur « As set », et que la fonction de boucle est activée (Loop Mode Forward, Backward ou Alternate), les durées des points situés entre les points Loop et Sustain, ainsi que la valeur de Loop Smooth, sont exprimées comme pourcentages de la durée de la boucle, plutôt qu’en millisecondes. Lissage des boucles Lorsque Loop Mode est défini sur Forward ou Backward, inévitablement, à un moment donné, une transition du point Sustain au point Loop a lieu. Pour éviter tout changement brutal de positionnement du curseur, le paramètre Loop Smooth permet de lisser cette transition.  Si Loop Rate est défini sur Sync ou Free, la durée de lissage de la boucle est affichée comme pourcentage de la durée du cycle de la boucle.  Si Loop Rate est défini sur As set, la durée de lissage de la boucle est exprimée en millisecondes (ms). Nombre de boucles Les cycles de boucles de l’enveloppe vectorielle ne sont pas nécessairement infinis, vous pouvez définir un cycle de quelques boucles seulement. Une fois le nombre de répétitions définies effectué, l’enveloppe vectorielle s’exécute à partir du point S et se poursuit, comme lorsque Loop Mode est désactivé. Utilisez la souris en guise de curseur pour définir la valeur Loop Count. Les valeurs possibles vont de 1 à 10 ou l’infini. Chapitre 21 ES2 323 Mise à l’échelle Vous pouvez étendre ou comprimer l’ensemble de l’enveloppe vectorielle. Par exemple, si vous désirez doubler la vitesse de l’enveloppe vectorielle, il n’est pas nécessaire de réduire de moitié les valeurs temporelles de chaque point. Vous pouvez tout simplement définir le paramètre Time Scaling sur 50 pour cent.  La plage de valeurs pour le paramètre Time Scaling s’étend de 10 à 1 000 pour cent, selon une échelle logarithmique.  Si Loop Rate est défini sur « As set », la mise à l’échelle a également une incidence sur la boucle. À défaut (Loop Rate = Free ou Sync), le réglage n’est pas affecté par le paramètre Time Scaling. Fix Timing : Normalisation des paramètres Time Scaling et Loop Rate Lorsque vous cliquez sur le bouton Fix Timing en regard du paramètre Time Scaling, la valeur Time Scaling est multipliée par l’ensemble des valeurs des paramètres de temps et le paramètre Time Scaling est à nouveau défini sur 100 pour cent. Aucune différence audible ne peut être notée. Il s’agit simplement d’une procédure de normalisation, tout à fait similaire à la fonction de normalisation des paramètres de lecture de régions dans Logic Pro. Si vous utilisez une boucle synchronisée sur le tempo du projet (Loop Rate = sync), en cliquant sur Fix Timing, vous définissez également Loop Rate sur « As set ». Cela permet de respecter la valeur absolue de la fréquence. Processeur d’effets L’ES2 possède un processeur d’effets intégré. Toute modification au niveau des réglages de ces effets est enregistrée comme partie intégrante de chaque programme sonore. Malgré l’intégration de ce processeur d’effets, n’hésitez pas à traiter les sons issus de l’ES2 avec les autres modules d’effets inclus dans Logic Studio. Les sons et les jeux de paramètres du processeur intégré rappellent ceux des pédales d’effets des guitares électriques. Sur scène, il était courant que les musiciens utilisent ce type de pédale pour guitare sur des synthétiseurs analogiques. 324 Chapitre 21 ES2 Distorsion En mode Soft, le circuit de distorsion se comporte comme une pédale d’overdrive à lampe, tandis qu’en mode Hard, la sonorité est proche de celle d’une pédale fuzz entièrement transistorisée. Le potentiomètre Distortion permet de définir l’intensité tandis que le potentiomètre Tone agit sur les aigus de la sortie du processus de distorsion. Chorus, Phaser, Flanger Ces effets de modulation classiques et leurs paramètres (Intensity et Speed) simulent le son d’effets du même genre, à une exception près : le bruit est nettement moindre.  Un effet de chœur (chorus) est basé sur une ligne à retard dont la sortie est mixée avec le signal d’origine, pur. Le temps de retard est court, modulé de façon périodique, provoquant ainsi des variations de tonalité. Ces variations, combinées à la tonalité du signal initial, produisent l’effet de cœur.  L’effet Flanger fonctionne de la même manière que l’effet Chorus. Cependant, les temps de retard sont encore plus courts et le signal de sortie est réinjecté en entrée de la ligne à retard. De cette façon, de nombreuses résonances harmoniques sont créées, évoluant de manière cyclique sur le spectre et conférant un son métallique.  L’effet Phaser est basé sur un mixage du signal d’origine et d’un signal retardé. Le retard est produit par un filtre passe-tout qui applique au signal un délai relatif à la fréquence. Ce dernier est exprimé en tant qu’angle de phase. L’effet repose sur un filtre en peigne. Il s’agit essentiellement d’une rangée de crans inharmoniques (et non des résonances, comme avec l’effet Flanger), parcourant également le spectre de fréquences. Utilisation des contrôles et attribution de contrôleurs La section au bas de l’interface ES2 propose trois modes, accessibles en cliquant sur les boutons respectifs à gauche :  Macro : propose un certain nombre de macro-paramètres qui affectent des groupes de plusieurs autres paramètres.  MIDI : permet d’assigner des contrôleurs MIDI à des canaux de routeur particuliers (reportez-vous à la section « Contrôleurs MIDI A–F » à la page 303).  Macro Only : remplace l’interface ES2 par une présentation dédiée (plus petite) et limitée aux macro-paramètres.Chapitre 21 ES2 325 Macro-paramètres Les macro-paramètres fournissent un accès rapide à plusieurs paramètres liés (et connexes). Lorsque vous modifiez les contrôles de ces macros, un, deux, voire plusieurs paramètres de l’interface ES2 sont mis à jour en conséquence. Par exemple, le réglage du contrôle macro Detune peut affecter simultanément les paramètres Analog, Coarse et Fine Tune. Important : l’impact de chaque contrôle macro dépend entièrement des valeurs de paramètres du réglage actuel. Dans certaines sonorités, il est possible que plusieurs contrôles macro n’aient aucun effet. Un autre avantage des macro-paramètres est qu’ils sont compatibles avec les réglages des instruments GarageBand basés sur l’ES2. Vous pouvez donc utiliser l’ES2 ou certains réglages de synthétiseur GarageBand indifféremment. Variations sonores aléatoires L’ES2 offre une fonction unique, permettant de faire varier les paramètres du son de façon aléatoire. Vous pouvez définir l’amplitude de cette variation aléatoire et limiter les variations à des éléments spécifiques du son. Ces variations seront, sans nul doute, une source d’inspiration, voire d’amusement, et une aide pour la création de sons. En cliquant sur le bouton RND (pour Random en anglais), vous altérez le son de manière aléatoire. D’un simple clic vous pouvez donc lancer cette fonction et la réutiliser aussi souvent que vous le souhaiter. Remarque : attention, cette fonction n’a rien à voir avec les modulations aléatoires en temps réel. Elle modifie les paramètres de manière aléatoire à chaque clic de souris sur le bouton RND. Les modulations aléatoires en temps réel, en revanche, s’effectuent via les formes d’onde aléatoires des LFO et avec le paramètre Analog, pour le réglage aléatoire de la tonalité.326 Chapitre 21 ES2 Intensité des variations aléatoires Le paramètre RND Int définit l’intensité de l’altération aléatoire. Plus vous faites glisser le curseur vers la droite, plus vous augmentez l’amplitude de la variation aléatoire. La fonction de variation aléatoire altère toujours les valeurs actuelles des paramètres, non celles mémorisées dans le fichier de réglage. De ce fait, si vous cliquez plusieurs fois de suite sur RND, le son devient de plus en plus éloigné de l’original. Lorsque vous souhaitez comparer plusieurs légères altérations du même réglage actuel, vous pouvez recharger le réglage initial après chaque variation aléatoire. Destination des variations aléatoires Il est possible que certains aspects du son généré vous conviennent déjà parfaitement. Dans ce cas, il est préférable de ne pas les altérer. Par exemple, si votre son a un côté percussif plaisant et que vous avez envie d’essayer quelques variations de couleur sonore tout en le préservant, vous pouvez éviter l’altération aléatoire des temps d’attaque en limitant la variation aux paramètres d’oscillation et de filtrage, et en excluant les paramètres d’enveloppe. Pour ce faire, il suffit de régler le paramètre RND Destination sur Waves ou Filters. Veuillez noter les précisions suivantes :  Les paramètres Master Level, Filter Bypass ainsi que les paramètres On/Off des trois oscillateurs et les options de présentation Vector/Router ne subissent jamais de variation aléatoire.  Lorsqu’une variation aléatoire est appliquée à l’enveloppe vectorielle, le point Solo est toujours désactivé. Il est possible de restreindre les variations sonores aléatoires aux groupes de paramètres répertoriés ci-dessous : All Tous les paramètres ES2, hormis ceux cités ci-dessus, sont altérés. All except Router and Pitch Tous les paramètres ES2, hormis ceux relatifs au routeur et à la tonalité de base (réglages demi-tons des oscillateurs), sont altérés. L’accord fin des oscillateurssubit quand même la variation, afin d’offrir des sons musicalement plus pertinents. All except Vector Env Tous les paramètres ES2, hormis les paramètres d’enveloppe vectorielle, sont altérés. Cela permet de préserver le feeling rythmique d’un réglage donné. Waves Seuls les paramètres Wave et DigiWave des oscillateurs sont altérés. Les autres paramètres des oscillateurs (accord, mixage et modulations dans le routeur) sont préservés.Chapitre 21 ES2 327 DigiWaves Les DigiWaves sont sélectionnées dans tous les oscillateurs. Le numéro Digiwave sera modifié. Les autres paramètres des oscillateurs (accord, mixage et modulations dans le routeur) sont préservés. Filters Les paramètres de filtrage sont altérés. Les paramètres concernés sont les suivants : Filter Structure (configuration en série ou en parallèle), Blend, Filter Mode, Cutoff Frequency et Resonance pour les filtres 1 et 2, Fatness, Filter FM pour le filtre 2 uniquement. Envs Tous les paramètres des trois générateurs d’enveloppe (ENV 1, ENV 2 et ENV 3) sont affectés. L’enveloppe vectorielle en est exclue. LFOs L’ensemble des paramètres de tous les LFO sont altérés. Router L’ensemble les paramètres de tous les canaux de routeur sont altérés par les paramètres Intensity, Target, via et Source. FX Tous les paramètres relatifs aux effets subissent des variations aléatoires. Vector Envelope Tous les paramètres d’enveloppe vectorielle sont altérés, y compris les assignations sur les axes XY du carré. Vector Env Mix Pad Les niveaux de mixage des oscillateurs (positionnement du curseur dans le triangle) pour les points de l’enveloppe vectorielle sont altérés. En revanche, le rythme et le tempo de la modulation (les paramètres temporels des points) ne sont pas modifiés. Options Vector Env XY Pad Le positionnement du curseur dans le carré pour les points de l’enveloppe vectorielle est modifié. En revanche, les assignations sur les axes XY restent inchangées. Le rythme et le tempo de la modulation (les paramètres temporels des points) ne sont pas modifiés. Vous pouvez définir un sens d’altération unique en choisissant l’une des options suivantes :  Vector Env XY Pad X only  Vector Env XY Pad Y only Vec Env Times Seuls les paramètres temporels des points de l’enveloppe vectorielle sont altérés.328 Chapitre 21 ES2 Vec Env Structure La structure même de l’enveloppe vectorielle est altérée : tous les paramètres temporels, le point Sustain (S), le nombre de points et tous les paramètres de boucle. Vec Env Shuffle Times Les temps de réorganisation de l’enveloppe vectorielle (au sein des boucles) sont altérés : cela inclut la valeur Loop Smooth, si Loop Mode est réglé sur Forward ou Backward. Remarque : nous vous recommandons d’enregistrer, au fur et à mesure, tous les sons intéressants obtenus avec la fonction RND. Enregistrez-les sous un nouveau nom dans le menu Settings de la fenêtre du module. Guides d’initiation Vous trouverez les réglages correspondants à ces guides d’initiation dans le dossier Tutorial Settings du menu Settings (au niveau de l’en-tête de la fenêtre de l’ES2). Atelier « son » Cet atelier vous explique la création complète de sons courants. La section suivante vous guide également au cours du processus de création de sons, mais à partir de différents modèles. Conception de sons à partir de zéro, réglage du filtrage et des DigiWaves Le réglage « Analog Saw Init » est conçu comme un point de départ pour la programmation de sons entièrement nouveaux. Les professionnels apprécient ce type de réglage pour la programmation de sons nouveaux : un son non filtré avec une forme d’onde en dents de scie, sans enveloppe, modulation ni gimmick. Ce type de réglage s’avère également utile lorsque vous apprenez à utiliser un nouveau synthétiseur. Vous pouvez, en effet, accéder à l’ensemble des paramètres sans vous soucier d’éventuelles valeurs préréglées.  Nous allons commencer par nous attaquer aux filtres, au centre de tout synthétiseur substractif. Testez les quatre types de filtre passe-bas 12 dB, 18 dB, 24 dB et fat (filtre 2) avec différentes valeurs de coupure (Cutoff Frequency) et de résonance (Res). Définissez Env 2 comme générateur d’enveloppe pour le filtre. Cette configuration de modulation est prédéfinie dans le routeur.  Placez le curseur Blend complètement à gauche. Vous pouvez ainsi entendre le son issu du premier filtre seul. Dans de nombreux cas, vous préférerez certainement utiliser le second filtre. Toutefois, le premier filtre a certains avantages. Outre le mode passe-bas avec une pente de 12 dB/octaves (Lo), le second filtre dispose des modes suivants : passe-haut, pic, passe-bande (BP) et réjection de bande (BR). Les sons issus du premier filtre paraissent plus « doux » que ceux du second. Le premier convient mieux aux sons dont le filtrage est/doit être moins audible (cordes, sons FM). Les sons distordus de type TB-303 sont obtenus plus facilement avec le premier filtre.Chapitre 21 ES2 329  Ce réglage permet, en outre, d’observer les différentes formes d’onde des oscillateurs. Les formes d’onde analogiques se définissent dans la présentation Editor. Pour sélectionner les DigiWaves, réglez le paramètre Osc 1 Wave sur DigiWave. Trois sons en dents de scie issus d’oscillateurs désaccordés et mode Unison Les sons de synthétiseur « épais » ont toujours été prisés et la tendance risque de se poursuivre, si on considère les styles de musique moderne trance, techno, R n’ B, et plus encore. Le réglage « Analog Saw 3 Osc » présente trois oscillateurs désaccordés et génère un son particulièrement gras. Nous vous présentons ci-dessous quelques outils supplémentaires permettant d’obtenir un son encore plus épais.  Vérifiez le son de base obtenu avec les trois oscillateurs, en utilisant différents réglages de filtre et d’enveloppe.  Testez l’effet Chorus avec différentes intensités et vitesses.  Lancez le mode Unison et affectez une valeur supérieure à Analog. Le son étant polyphonique, chaque note est doublée. Le nombre de notes pouvant être jouées simultanément est alors réduit de 10 à 5. Vous obtenez ainsi un son plus riche et plus vaste. En associant le mode Unison à des valeurs Analog élevées, vous diffusez le son sur l’ensemble du spectre stéréo ou Surround. Dans la plupart des réglages prédéfinis, le mode Unison est activé. Or, ce mode demande énormément de puissance de traitement. Si votre ordinateur n’est pas assez puissant, vous pouvez le désactiver et insérer un effet Ensemble sur un bus, en vue d’une utilisation avec plusieurs modules. Vous économisez ainsi les ressources de traitement. Un autre moyen d’économiser les ressources consiste à appliquer la fonction Freeze ou Bounce à plusieurs pistes d’instruments logiciels. Sons analogiques, monophoniques et extrêmement désaccordés avec application d’effets Le réglage « Analog Unison » produit un son de base non filtré, gras et très désaccordé. Comme dans l’exemple ci-dessus, trois oscillateurs en dents de scie sont utilisés, mais leur désaccord est ici amplifié. L’association du mode Unison à une valeur Analog élevée joue un rôle central, sauf que cette fois le mode monophonique est utilisé pour assembler dix voix. Sans ajout d’effets, le son obtenu est extrêmement chargé, comme dans les innombrables productions dance et trance. À l’aide des réglages de filtre et d’enveloppe appropriés, il est facile de définir les sons électroniques (convenant parfaitement pour l’arpégiation et le séquençage).  Affectez la valeur 0 à la fréquence de coupure du second filtre. Vous activez ainsi l’enveloppe prédéfinie du filtre. N’hésitez pas à essayer différents réglages d’enveloppe.  Réglez l’oscillateur 1 pour obtenir un son une ou deux octaves plus bas.  Augmentez la valeur du paramètre Drive ou Distortion.330 Chapitre 21 ES2  Définissez le générateur Env 2 de sorte qu’il prenne en compte la vélocité du jeu. Vous pouvez ainsi effectuer des modulations de filtre sensibles à la vélocité.  Ajoutez un effet de retard à une bande de canal instrumental de l’ES2. Pour retarder plusieurs canaux instrumentaux logiciels, vous souhaiterez peut-être ajouter l’effet sur un bus, accessible via le paramètre Send de chaque canal. Logic Studio intègre les effets de réverbération et de retard essentiels à de nombreux sons de synthétiseurs. Ces effets ne sont pas proposés dans l’ES2, évitant ainsi le gaspillage des ressources de traitement. Réglages d’un son de basse pur avec un seul oscillateur Il n’est pas obligatoire d’utiliser plusieurs oscillateurs pour générer un son. De nombreux sons simples et efficaces requiert uniquement un oscillateur. Les sons de basse synthé- tisés en sont un exemple type : ils peuvent être créés rapidement et facilement avec le réglage élémentaire « Analog Bass clean ». Le son de base a une forme d’onde rectangulaire et il est transposé une octave en dessous. Il est filtré par le second filtre. La particularité de ce son réside dans la combinaison d’effets legato et glissé (portamento). Lorsque le jeu est staccato, aucun effet glissé n’est appliqué. Lorsque vous jouez legato, la tonalité passe délicatement d’une note à une autre. Pour redéclencher les enveloppes, il faut relâcher toutes les touches avant de jouer une nouvelle note.  Essayez différents réglages pour le filtre et le générateur d’enveloppe.  Remplacez la forme d’onde rectangulaire par un signal en dents de scie.  Modifiez les valeurs du paramètre Glide. Mieux vaut effectuer des modifications lorsqu’une ligne de basse est en cours de lecture. Créez une région MIDI monophonique, la plupart des notes étant jouées staccato et certaines, legato. Vous pouvez obtenir des résultats très intéressants avec des glissés très longs. Basse analogique distordue Pour ce réglage « Analog Bass distorted », le premier filtre est activé avec des valeurs élevées pour les paramètres Drive et Distortion. Ce filtre convient mieux à la création de sons analogiques distordus que le second filtre.  Essayez le second filtre en plaçant le curseur Blend totalement à droite. Vous pouvez constater que le premier filtre est plus adapté aux sons distordus.  Pour contrôler la modulation du filtre, déplacez les curseurs verts du premier canal de modulation dans le routeur. Ce canal contrôle l’intensité de la modulation.Chapitre 21 ES2 331 Intensité FM et fréquence Le réglage FM Start permet de vous habituer à la synthèse de modulation de fréquence (FM) linéaire. Le signal de base est sinusoïdal et non modulé. Il est généré par l’oscillateur 1. Activez l’oscillateur 2 pour produire également une oscillation sinusoïdale, mais avec un niveau nul : déplacez le curseur vers le sommet supérieur du triangle. Dans l’ES2, l’oscillateur 1 est toujours le porteur et l’oscillateur 2, le modulateur. En d’autres termes, l’oscillateur 2 module l’oscillateur 1.  Réglez l’intensité de la fréquence de modulation en déplaçant doucement le sélecteur de forme d’onde de Sine vers FM. Vous entendez alors un spectre FM typique, avec le porteur et le modulateur sur une même fréquence.  Modifiez alors la fréquence du modulateur (oscillateur 2) en faisant passer le paramè- tre Fine Tune de 0 c à 50 c. Il en résulte une modulation de fréquence très lente, comparable à l’effet d’un LFO. Toutefois, cette modulation se produit au sein du spectre audio. Elle est réglable par pas d’un demi-ton via le sélecteur de fréquence. En essayant les différentes valeurs disponibles pour l’oscillateur 2, comprises entre –36 s et +36 s, vous produisez un vaste spectre de sons FM. Il est possible que certains réglages vous évoquent certains sons classiques de synthétiseurs FM.  Sélectionnez d’autres formes d’onde pour l’oscillateur 2. La forme sinusoïdale est la forme classique et standard en FM. Cependant, d’autres formes d’onde procurent d’intéressants résultats, en particulier les DigiWaves.  Il est possible de générer d’autres sons remarquables en modifiant la fréquence du porteur (oscillateur 1). Essayez les diverses valeurs de la plage allant de –36 s à +36 s demi-tons, là encore. Les intervalles impairs sont particulièrement étonnants. Notez que la tonalité de base est alors modifiée. Contrôle de l’intensité FM par une enveloppe et une mise à l’échelle FM Avec le réglage « FM Envelope », vous pouvez contrôler l’intensité FM par une enveloppe, produite par le générateur Env 2. Toutes les valeurs du sélecteur d’onde de l’oscillateur comprises entre Sine et FM constituent la cible de modulation. Pour ce faire, vous utilisez le premier canal de routeur. Vous pouvez contrôler une plus grande plage d’intensités en recourant à des modulations supplémentaires prédéfinies. Pour ce faire, vous devez simplement attribuer des valeurs à ces modulations. Étant donné qu’elles ne sont pas sensibles à la vélocité, vous pouvez les définir dans la présentation Editor, en déplaçant à la fois les sections inférieures et supérieures des curseurs vers leurs valeurs maximum.  Réglez le second canal de modulation sur 1,0. Vous pouvez entendre la modulation évoluée sur une plage sonore plus vaste.  Réglez également les canaux de modulation 3 et 4 sur 1,0, puis écoutez l’élargissement de plage sonore.332 Chapitre 21 ES2  Suite à ces fortes augmentations de la plage de modulation, le son est inégalement réparti sur le clavier. Au niveau des notes graves et médium, le son est agréable, mais dans les aigus, l’intensité FM est trop prononcée. Vous pouvez contrebalancer cet effet en modulant la cible Osc 1 Wave par la position clavier (kybd) sur les canaux de modulation 5 et 6. Il en résulte une mise à l’échelle de l’intensité FM par le clavier.  La plage sonore obtenue est tellement vaste (à cause des 4 modulations) qu’il est nécessaire d’utiliser deux canaux de modulation. Abaissez au maximum les deux sections de curseur inférieures. Une bonne mise à l’échelle au clavier est essentielle à tout son FM. FM avec distorsion et filtre FM Le réglage FM Drive illustre comment vous pouvez modifier considérablement le caractère des sons FM en définissant les paramètres Drive et Filter FM. Les sons ainsi produits rappellent ceux des circuits à réinjection (feedback) des synthétiseurs FM classiques.  Testez différents réglages pour Drive et Filter FM.  Réglez la fréquence de coupure du second filtre sur 0. Le second générateur d’enveloppe module le second filtre. Cette configuration de modulation est prédéfinie dans le réglage. FM et Digiwaves Dans le réglage « FM DigiWave », une DigiWave sert de modulateur FM. Il en résulte un spectre sonore évoquant un son de cloche utilisant deux opérateurs seulement. En général, lorsque vous utilisez une synthèse FM traditionnelle, ce type de timbre est uniquement obtenu avec davantage d’oscillateurs sinusoïdaux. Pour créer un son plus épais, évocateur et ondulant, le mode Unison polyphonique est activé. Les enveloppes de filtre et d’amplitude ont été préréglées pour définir la forme du son.  Testez les nombreuses DigiWaves en tant que sources de modulation FM.  Utilisez différentes valeurs pour le paramètre Analog. FM avec tables d’ondes Vous pouvez programmer des sons FM particulièrement colorés par métamorphose de la source de modulation entre les différentes Digiwaves. Ces transformations graduelles présentes dans le réglage « FM DigiWave » sont contrôlées par le LFO 2. Le tempo du LFO 2 (et donc la métamorphose) dépend du tempo du séquenceur (ici : 2 mesures).  Définissez différentes formes d’onde pour le LFO 2. La valeur Lag S/H (lissage aléatoire), notamment, donne souvent des résultats amusants.  Essayez diverses intensités FM et fréquences d’oscillateur.  Modifiez l’intensité de la modulation du premier canal de modulation (LFO2 modulant Osc2 Wave) et la fréquence du LFO 2.Chapitre 21 ES2 333 FM avec distorsion et mode Unison monophonique Le réglage « FM Megafat » convient parfaitement aux sons de basse ou de guitare distordus. Ce son devient assez « rude » dans les aigus. Or, il est impossible de contrebalancer cela par une mise à l’échelle des notes. Cependant, on ne cherche pas forcément à ne produire que des sons « agréables » sur tout le clavier.  Essayez des désaccords extrêmes en modifiant le paramètre Analog.  Testez ce son avec l’effet Flanger.  Activez l’enveloppe de filtre en abaissant à 0 la fréquence de coupure du second filtre.  Ajoutez un effet Glide aux sons lead.  Comme toujours en FM, vous pouvez altérer considérablement le son en faisant varier les fréquences des oscillateurs. N’oubliez pas de tester également les intervalles impairs. FM avec spectre inhabituel Si la tonalité n’a aucune importance, vous pouvez obtenir le spectre le plus étrange qu’il soit grâce à des rapports de fréquences impairs (intervalles d’oscillateur). Le réglage « FM Out of Tune » offre un son semblable à celui d’une cloche, évoquant un modulateur en anneau. Il est obtenu avec les valeurs suivantes : 30 s 0 c, le modulateur étant sur 0 s 0 c. Dans les années 80, les sons de ce type étaient très populaires. Ils connaissent désormais un regain d’intérêt grâce aux styles modernes tels que la musique d’ambiance et la trance. Vous pouvez développer davantage ce son en appliquant des modulations de filtre et d’enveloppe, ainsi que des effets. Il n’en reste pas moins, qu’hélas, il est désaccordé.  Utilisez l’oscillateur 3 comme référence pour accorder le son FM, en déplaçant le curseur dans le triangle.  Vous constatez que le son est trop haut de 5 demi-tons (ou trop bas de 7, respectivement).  Transposez les oscillateurs 1 et 2 cinq demi-tons en dessous (500 c). Il n’est pas pratique d’effectuer une transposition vers le haut. En effet, dans ce cas vous devez sélectionner 37 s 0 c pour l’oscillateur 1, alors que sa valeur maximale est 36 s 0 c.  Il est important de conserver le rapport de fréquences (intervalle) entre l’oscillateur 1 et le 2. Le premier oscillateur sonne donc à 25 s O c si le deuxième est réglé sur –5 s 0 c. Modulations d’impulsions lentes et rapides avec l’oscillateur 2 La modulation de la largeur d’impulsion (PWM, Pulse Width Modulation) est une des fonctions essentielles de tout synthétiseur analogique sophistiqué.  Choisissez le réglage « PWM Start » et sélectionnez tour à tour l’onde de forme rectangulaire et celle pulsée dans la section Wave. Les deux symboles correspondants sont verts. Ce que vous entendez alors est une modulation manuelle de la largeur d’impulsion.334 Chapitre 21 ES2  Choisissez le réglage « PWM Slow ». À présent la source de la modulation de la largeur d’impulsion est contrôlée par le LFO 1 et non manuellement. Le résultat doit être sensiblement identique.  Augmentez la fréquence du LFO 1 en le faisant passer de sa valeur prédéfinie 0,230 à 4,400. Le résultat est une PWM rapide et classique.  Dans ce réglage et le suivant, la PWM doit être définie de sorte qu’elle paraisse plus lente dans le bas du clavier et plus rapide dans la partie haute. Cela est souhaitable pour de nombreux sons, comme les sons de cordes synthétiques. Réduisez tout d’abord la fréquence du LFO 1 à 3,800.  Changez ensuite l’intensité de la modulation du second canal de routeur (Target = LFO1 Rate, Source = Kybd) en lui affectant une valeur de 0,46. La mise à l’échelle de la PWM est ainsi modifiée et le son semble plus rapide dans les aigus. Ce type d’effet est également utilisé dans le réglage « PWM Scaled ». ? Astuce : évitez d’utiliser les paramètres Drive et Distortion avec les sons PWM. Modulation de la largeur d’impulsion avec deux oscillateurs, PWM Strings Pour générer un son plus épais, ajoutez l’oscillateur 3, lequel peut également subir une modulation de sa largeur d’impulsion. En fait, même le premier oscillateur peut fournir une PWM. Avec le réglage PWM 2 Osc, les deux oscillateurs sont désaccordés de manière plutôt significative. Développez votre propre son de cordes PWM en utilisant ce réglage comme base de départ.  Ajustez l’intensité du cœur (Chorus). Vous affecterez probablement des valeurs plus élevées pour conférer davantage de largeur au son.  Programmez le générateur Env 3 à votre guise. Vous devez, au moins, augmenter ses temps d’attaque et de libération. Vous pouvez aussi le paramétrer en fonction de la vélocité, si vous préférez. Si vous n’avez pas l’intention d’utiliser ce son uniquement comme simple nappe, il peut être indiqué de définir un Temps de chute plus court et un Temps de maintien de seulement 80 à 90 pour cent.  Diminuez la fréquence de coupure et la résonance du premier filtre afin d’adoucir le son.  Enregistrez ce nouveau réglage.  Comparez le son obtenu avec celui du réglage PWM 2 Osc. Vous pouvez constater que le son a considérablement évolué.  Comparez-le au réglage PWM Soft Strings, lequel a été créé comme décrit ci-dessus. Des ressemblances notables peuvent être observées. Modulation en anneau Un modulateur en anneau a deux signaux en entrée et produit en sortie leur somme ainsi que leur rapport de fréquences. Chapitre 21 ES2 335 Dans l’ES2, la sortie de l’oscillateur 2 peut jouer le rôle de modulateur en anneau. Elle peut être alimentée par, d’une part, une onde de forme carrée produite par l’oscillateur 2 et, d’autre part, par le signal de l’oscillateur 1, tandis que la forme d’onde sélectionnée pour l’oscillateur 2 est Ring. Les intervalles (rapports de fréquences) impairs entre les oscillateurs, en particulier, créent des spectres de type son de cloche, rappelant ceux du réglage « RingMod Start ». Comme expliqué dans la section relative au réglage « FM Out of Tune », à la page 333, le troisième oscillateur peut être utilisé comme référence pour l’accord, afin de conserver un certain accord fondamental. Il est possible que vous trouviez parfois qu’un son désaccordé est utile, notamment comme source d’inharmoniques et d’harmoniques pour une autre onde élémentaire, fournie par le troisième oscillateur. Essayez de programmer un son de cloches atmosphérique. Ayez recours à votre imagination, mais voici entre autres quelques conseils pouvant vous être utiles :  Essayez divers rapports de fréquences entre les oscillateurs 1 et 2. Vous pouvez, par exemple, tester le rapport 29 s 0 c/21 s 0 c, qui ne sonne pas du tout comme un son désaccordé. La modulation en anneau ne sert pas uniquement aux sons de type cloche, elle permet également d’obtenir une grande diversité de spectres qui tendent à paraître assez étonnants avec des basses fréquences. Essayez aussi de modifier l’accord fin des oscillateurs.  Pour l’effet Chorus, essayez une intensité de 50 pour cent et une valeur Rate équivalente à 2/3 environ de la valeur maximum.  Réglez à votre guise les temps d’attaque et de libération du générateur Env 3.  Utilisez les paramètre Drive et Filter FM, si vous aimez les sons un peu « débridés ».  Pour le reste, à vous de jouer ! Synchronisation des oscillateurs Si vous sélectionnez la forme d’onde carrée avec synchronisation et celle en dents de scie avec synchronisation pour les oscillateurs 2 et 3, ces derniers sont synchronisés avec l’oscillateur 1. Dans le réglage « Sync Start », seul le son de l’oscillateur 2 est audible et l’oscillateur 3 est désactivé. Les sons synchronisés typiques présentent des balayages de fréquences dynamiques sur de larges plages. Ces modulations de fréquence (ou balayages) peuvent être utilisées de différentes manières.  Essayez tout d’abord la modulation de tonalité préprogrammée, affectée à la roulette de modulation.  Dans le deuxième canal du routeur, un générateur d’enveloppe a été prédéfini pour moduler la tonalité (Target = Pitch 2, Source = Env 1). En définissant 1,0 comme valeur minimum, on obtient une enveloppe synchronisée typique. Essayez également des temps de chute plus courts pour le générateur Env 1.336 Chapitre 21 ES2  Pour éviter l’aspect stérile et sans vie (une fois la phase de chute de l’enveloppe terminée), vous pouvez également moduler la fréquence de l’oscillateur avec un LFO. Utilisez le troisième canal du routeur : définissez sur 0.50 la valeur minimale de modulation appliquée par le LFO 1.  Remplacez l’onde carrée avec synchronisation par l’onde en dent de scie avec synchronisation, observez le résultat et voyez si celui-ci vous convient. Remarque : la modulation de la largeur d’impulsion est également possible en utilisant l’onde de forme carrée avec synchronisation des oscillateurs 2 et 3 : la modulation des paramètres d’onde (de ces deux oscillateurs) conduit à une PWM si l’onde carrée est sélectionnée. Premières étapes de la synthèse vectorielle Cette section fournit des conseils utiles vous permettant de programmer des enveloppes vectorielles. Dans le réglage Vector Start, le mixage des sons issus des oscillateurs est contrôlé par une enveloppe vectorielle. Chaque oscillateur a été défini avec une forme d’onde différente.  Passez de la présentation Router à la présentation Vector.  Le réglage élémentaire (par défaut) de l’enveloppe vectorielle consiste en 3 points d’enveloppe, le premier étant le point de départ, le deuxième, le point Sustain et le troisième, la cible de la phase de libération. En cliquant sur ces points, vous pouvez voir, dans le triangle, que le mixage est à chaque fois défini sur 100 pour cent pour l’oscillateur 1.  Cliquez sur le point 2 et déplacez le curseur du triangle vers l’oscillateur 2. Vous entendez alors une onde de forme carrée à la place de celle en dents de scie de l’oscillateur 1.  Lancez l’enveloppe vectorielle en désactivant le paramètre Solo Point. En effet, tant qu’il est activé, vous entendez uniquement le point sélectionné, sans modulation dynamique. Une fois qu’il est désactivé, vous entendez le son osciller entre dents de scie et carrés, à chaque déclenchement de note.  Modifiez la durée préréglée de 498 ms, entre les points 1 et 2.  Maintenez enfoncée la touche Maj., puis cliquez entre ces deux points. Vous créez ainsi un nouveau point 2 et l’ancien point 2 devient le point 3. La durée totale entre le point 1 et le point 3 correspond à la durée de la section allant du point 1 au 2, ajoutée à celle entre les points 2 et 3. La division en deux sections s’effectue à l’endroit où vous avez cliqué. Si vous avez cliqué à mi-chemin exactement, les deux nouvelles sections ont des durées égales.  Cliquez sur le nouveau point 2 et, dans le triangle, déplacez le curseur vers l’oscillateur 2.  Cliquez sur le point 3 et, dans le triangle, déplacez le curseur vers l’oscillateur 3. Écoutez à présent la métamorphose du son entre les trois oscillateurs, passant d’une forme en dents de scie à une carrée puis à une triangulaire au point final Sustain.Chapitre 21 ES2 337  Cliquez sur le point 4 (le point de fin) et, dans le triangle, déplacez le curseur vers l’oscillateur 1 (si ce n’est pas déjà le cas). Une fois la touche jouée relâchée, vous pouvez entendre le son revenir vers la forme d’onde en dents de scie de l’oscillateur 1. Synthèse vectorielle : Carré XY Cet exemple d’enveloppe vectorielle reprend le résultat obtenu à l’exercice précédent. Vous disposez donc d’une simple enveloppe vectorielle comprenant 4 points, définie pour moduler le mixage des sons issus des oscillateurs (le triangle). Dans cet exemple, l’enveloppe vectorielle sert à contrôler deux paramètres supplémentaires : la fréquence de coupure du second filtre et le panorama. Ces deux paramètres sont prédéfinis comme cibles X et Y dans le carré. La valeur 0,50 leur est affectée à chacun.  Activez le paramètre Solo Point pour entendre plus facilement les réglages de chaque point.  Cliquez sur le point 1. Vous entendez uniquement l’onde en dents de scie de l’oscillateur 1.  Déplacez le curseur du carré complètement à gauche ; vous définissez ainsi une faible fréquence de coupure pour l’oscillateur 2.  Cliquez sur le point 2. Vous entendez uniquement l’onde carrée de l’oscillateur 2.  Déplacez le curseur du carré complètement vers le bas ; vous définissez ainsi une position panoramique totalement à droite.  Cliquez sur le point 3. Vous entendez uniquement l’onde triangulaire de l’oscillateur 3.  Déplacez le curseur du carré complètement vers le haut ; vous définissez ainsi une position panoramique totalement à gauche.  Activez Solo Point. Au départ le son a une forme d’onde en dents de scie, avec un filtrage très marqué, puis il prend une forme carrée et sans filtrage. Il vient alors de la droite, puis va vers la gauche à mesure que la métamorphose tend vers une onde triangulaire. Une fois la note relâchée, un signal en dents de scie est perçu. Synthèse vectorielle : Boucles Le son de base du réglage « Vector Loop » (sans l’enveloppe vectorielle) consiste en trois éléments :  L’oscillateur 1 génère un spectre FM de caractère métallique, modulé par la table d’ondes de l’oscillateur 2.  L’oscillateur 2 produit des DigiWaves avec fondu enchaîné (soit, une table d’ondes), modulées par le LFO 2.  L’oscillateur 3 joue un son PWM bien équilibré, selon la vitesse du LFO 1 et mis à l’échelle au clavier. L’utilisation des modes Unison et Analog confère corps et largeur au son.338 Chapitre 21 ES2 Ces couleurs sonores plutôt hétérogènes servent de sources sonores à la boucle vectorielle. Une boucle de lecture en avant lente est prédéfinie. Elle passe de l’oscillateur 3 (son PWM, point 1) à l’oscillateur 1 (son FM, point 2), puis de nouveau à l’oscillateur 3 (PWM, point 3) et à l’oscillateur 2 (table d’ondes, point 4). Finalement, elle revient à l’oscillateur 3 (PWM, point 5). Les points 1 et 5 sont identiques, empêchant toute transition depuis le point 5 vers le point 1, dans la boucle en avant. Il est possible d’adoucir ce genre de transition à l’aide du paramètre Loop Smooth. Toutefois, cela complexifie la programmation des éléments rythmiques. Les distances entre les différents points de l’enveloppe vectorielle ont été définies pour une rythmique exacte. Avec le paramètre Loop Rate activé, les valeurs temporelles ne sont pas exprimées en ms, mais en pourcentages. On compte quatre valeurs temporelles (chacune de 25 pour cent), ce qui facilite la conversion en valeurs de notes.  Pour désactiver l’enveloppe vectorielle, il suffit d’activer la fonction Solo Point. Elle permet d’écouter un à un les différents points.  Profitez-en pour déplacer le curseur du carré selon vos goûts. Comme dans l’exemple précédent, les axes X/Y du carré contrôlent la fréquence de coupure du second filtre ainsi que la position panoramique. Vous pouvez ajuster ces paramètres pour rendre le son plus vivant.  Pour activer l’enveloppe vectorielle, désactivez la fonction Solo Point. Écoutez le résultat obtenu et affinez le positionnement du curseur dans le carré.  Changez la valeur du paramètre Loop Rate en la passant de 0,09 (valeur prédéfinie) à 2,00, maximum. Vous observez alors une modulation périodique, proche de celle d’un LFO. À ce stade, la modulation n’est pas synchronisée au tempo du projet. Pour synchroniser la lecture de la boucle avec le tempo du projet, placez le curseur Rate complètement à gauche et entrez une valeur de note ou un nombre de mesure.  Vous pouvez créer des valeurs de notes avec un rythme plus rapide en cliquant entre deux points, puis en affectant le pourcentage 12,5, par exemple, aux nouvelles valeurs temporelles (créées suite à la division en nouvelles sections). Grosse caisse avec filtre auto-oscillant et enveloppe vectorielle Les sons de grosse caisse électroniques sont souvent créés en modulant des filtres auto-oscillants. L’ES2 permet de recourir à cette technique, notamment si vous utilisez l’enveloppe vectorielle comme source de modulation du filtre. Par rapport aux générateurs d’enveloppe de type ADSR conventionnels, l’enveloppe vectorielle présente l’avantage de pouvoir définir/fournir deux phases de chute distinctes et indépendantes. L’effet de distorsion permet d’appliquer le « drive » approprié, sans pour autant perdre le caractère sonore original du son de batterie.Chapitre 21 ES2 339 Remarque : pour ajouter un aspect plus incisif au réglage « Vector Kick », vous devez activer le paramètre Flt Reset. Cette opération est nécessaire, car tous les oscillateurs sont désactivés pour ce réglage, et le filtre met un certain temps avant de démarrer le processus d’oscillation. Au début de chaque note, Flt Reset envoie une impulsion très courte vers le filtre, de façon à ce qu’il oscille tout de suite. En ajustant le réglage Vector Kick, vous pouvez très certainement arriver à produire tous les sons de grosse caisse possibles pour enthousiasmer les pistes de danse. Voici les paramètres à privilégier pour essayer des variantes efficaces et significatives :  Pentes du second filtre (12 dB, 18 dB et 24 dB)  Intensité de la distorsion (Soft/Hard)  Temps de chute du générateur Env 3 (D)  Enveloppe vectorielle : durée 1 > 2 (valeur prédéfinie : 9,0 ms)  Enveloppe vectorielle : durée 2 > 3 (valeur prédéfinie : 303 ms)  Mise à l’échelle de la durée vectorielle Sons de synthétiseurs et de basses percussifs avec deux phases de chute pour le filtre Comme « Vector Kick », le réglage « Vector Perc Synth » utilise l’enveloppe vectorielle pour contrôler la fréquence de coupure du filtre (avec deux phases de chute pouvant être ajustées séparément). Cela est impossible à réaliser avec un générateur d’enveloppe de type ADSR conventionnel. Essayez de créer d’autres sons percussifs de synthétiseur et de basses en jouant sur les paramètres suivants :  Enveloppe vectorielle : durée 1 > 2 (= Decay 1)  Enveloppe vectorielle : durée 2 > 3 (= Decay 2)  Mise à l’échelle de la durée vectorielle  Emplacements du curseur du carré pour les points 1, 2 et 3 (= Cutoff Frequency),  Sélection d’autres formes d’onde Modèles pour l’ES2 Voici une brève présentation de la programmation avec l’ES2. Lors de la programmation des sons prédéfinis fournis avec l’ES2, un certain nombre de testeurs, de programmeurs et d’autres personnes impliquées dans ce projet ont émis le souhait de disposer de modèles pour leur travail de programmation, au lieu de partir de zéro. Inutile de le préciser, il est impossible de créer des modèles englobant tous les genres. Une fois familiarisé avec l’architecture de l’ES2, vous commencerez à comprendre pourquoi…340 Chapitre 21 ES2 Nous avons toutefois inclus ce petit guide de la programmation avec l’ES2 dans la barre d’outils afin de vous aider à connaître et comprendre l’architecture de l’ES2 par la pratique. L’approche choisie est amusante. De plus, par le biais de quelques opérations simples, vous allez découvrir qu’il est possible d’obtenir des résultats rapidement lorsque vous commencerez à créer votre bibliothèque personnelle de sons. Une fois familiarisé avec l’ES2, l’utilité de tous ces paramètres et fonctions vous paraîtra plus claire et vous pourrez créer vos propres modèles. Ils vous serviront de points de départ pour la conception de nouveaux sons. Clean Stratocaster (Slap Strat) Le but avec ce préréglage était de s’approcher au maximum du son d’une guitare électrique Stratocaster, avec le sélecteur (switch) entre chevalet et micro central en position médiane (en phase). Celui-ci tente de reproduire les caractéristiques sonores typiques de ce grattement de cordes criard. Ce modèle peut être une bonne base de travail pour émuler des sons proches de ceux produits par des instruments frettés, des clavecins ou des clavinets, notamment. Commençons par décrire sa structure : Les oscillateurs 1 et 3 fournissent la combinaison de formes d’onde de base, dans le cadre de Digiwave. La modification des Digiwaves des deux oscillateurs (en combinaison) fournit de nombreuses variations basiques, dont certaines conviennent également bien aux sons de type piano électrique. L’oscillateur 2 ajoute des harmoniques, grâce à sa forme d’onde synchronisée. Par conséquent, faites varier uniquement sa tonalité ou sa forme d’onde. Diverses valeurs peuvent être modifiées afin d’obtenir un son plus équilibré et plus virulent. Nous avons usé d’un vieux stratagème pour avoir cette attaque vigoureuse que l’utilisation d’une onde nue ne permettrait pas d’obtenir, même avec les filtres les plus perfectionnés et les plus rapides : une enveloppe (dans ce cas, l’enveloppe N° 1) est utilisée pour donner une « poussée » rapide à une fenêtre de table d’ondes (ou à toutes les tables d’ondes ensemble, le cas échéant). Il faut ensuite configurer le temps de chute de l’enveloppe 1 en fonction de cette courte poussée. Pour ce faire, déplacez les sélecteurs de formes d’onde de tous les oscillateurs sur l’attaque. (En fait, cela n’a aucun intérêt au niveau du signal en dents de scie synchronisé du deuxième oscillateur, mais il s’agit de son mode de fonctionnement …) Vous pouvez faire varier la vivacité du contenu avec les éléments suivants :  La contribution d’Env 1 au bruit d’attaque global, selon la vitesse de chute : une chute lente engendre une crête tandis qu’une longue produit un grondement, puisque plusieurs ondes de la table sont alors lues.Chapitre 21 ES2 341  La destination de la modulation : vous pouvez toujours l’assigner à chacun des oscillateurs séparément.  Le point de départ : vous faites varier le début de la fenêtre de l’onde avec le potentiomètre minimum/maximum régissant la modulation EG1/ondes osc. ; des valeurs négatives permettent d’avoir une onde de départ avant l’onde sélectionnée, des valeurs positives permettent de commencer la lecture après l’onde sélectionnée et de remonter la table…  N’hésitez pas à tester cette astuce relative à la table d’onde. L’effet de grondement fonctionne bien pour les sons de cuivres et certains sons d’orgues se révèlent complètement en leur ajoutant un petit clic, obtenu en poussant la table d’onde. Le générateur Env 2, qui contrôle le filtre, génère une légère attaque, utilisée pour l’aspect « frappé » (slap). En lui affectant la valeur la plus rapide, vous éliminez l’attaque de type wah (tout en gardant suffisamment de punch). Au niveau du jeu, le LFO 2 est utilisé comme source de vibrato en temps réel. La roulette de modulation et la force du jeu (pression) lui sont assignées. N’accordez pas trop d’attention aux différents réglages de roulette et de pression. N’hésitez pas à les modifier ! Le paramètre de vélocité est configuré de façon à être très réactif : en effet, de nombreux joueurs de synthétiseur n’appuient pas sur les touches à la manière d’un pianiste habitué aux touches « lourdes ». C’est pourquoi nous vous recommandons de jouer cette sonorité assez doucement, sous peine d’entendre l’aspect frappé glisser légèrement. À défaut, vous pouvez ajuster la sensibilité à la vélocité pour la modulation du filtre afin qu’elle corresponde à votre jeu. Par ailleurs, n’hésitez pas à entrer une valeur maximale pour le paramètre Voices ; six cordes sont suffisantes pour des sons de guitare, toutefois, pour les notes tenues ou suspendues, quelques voix supplémentaires peuvent être utiles. Son tournant élémentaire (Wheelrocker) Ce son d’orgue, assez ordinaire, ne recèle pas de grand secret de programmation : les trois oscillateurs sont combinés, et leurs niveaux d’onde sont mixés. Vous découvrirez vraisemblablement une combinaison différente, qui correspond davantage à l’idée que vous vous faites d’un son d’orgue. Testez les Digiwaves. Prêtez plus particulièrement attention aux répercussions de la roulette de modulation : tenez un accord et faites tourner doucement la roulette vers le haut, jusqu’à la valeur maximum. La programmation de cette modulation (roulette) vise à simuler une enceinte rotative Leslie accélérée.La configuration de la modulation permet d’assurer les tâches suivantes :  Modulation 1 (Cutoff 1) assigne le générateur Env 2 au premier filtre (le seul utilisé dans ce son) et produit, avec l’enveloppe, un léger clic de touche d’orgue. Le filtre est légèrement ouvert (avec Keyboard comme via) pour les aigus (avec la valeur maximale).  Modulation 2 et 3 (Pitch 2/Pitch 3) gèrent le vibrato du LFO 1 et les deux oscillateurs sont modulés hors phase.  Modulation 5 réduit le volume général ; le niveau de sortie d’un orgue ne doit pas augmenter de façon trop prononcée lorsque toutes les modulations sont au maximum.  Modulations 6 et 7 (Pitch 2/Pitch 3) désaccordent les oscillateurs 2 et 3 l’un par rapport à l’autre, avec des valeurs symétriques. (Cela permet d’éviter des désaccords globaux trop importants.) Là encore, tous deux travaillent hors phase avec les modulations 2 et 3 ; l’oscillateur 1 reste à une tonalité stable.  Modulation 8 utilise le LFO 1 comme modulateur pour les déplacements à l’intérieur de l’image stéréo (panorama) ; en effet, ce son passe de mono à stéréo. Si vous préfé- rez un vrai son stéréo, avec un effet Leslie lent au repos, entrez la valeur minimale de l’ampleur désirée. Vous obtenez ainsi une rotation lente et continue. Vous pouvez, éventuellement, essayer une valeur plus élevée, permettant d’atteindre une séparation des canaux plus marquée.  Modulation 9 accélère la fréquence de modulation du LFO 2.  Modulation 10 Une faible valeur Cutoff a été ajoutée au premier filtre, ce qui permet d’augmenter l’intensité de l’effet tournant. N’hésitez pas à définir vos propres valeurs. Gardez alors à l’esprit qu’il existe deux couples de modulation, qui ne doivent être modifiés que de manière symétrique : Mod. 2 et 3 fonctionnent comme des jumeaux, de même que Mod. 6 et 7. Autrement dit, si vous abaissez la valeur de Pitch 2 (à une valeur négative), pensez à augmenter d’autant la valeur de Pitch 3 (en affectant une valeur positive). La paire de modulation 6 et 7 fonctionne de la même manière. Vous pouvez également introduire le LFO 2 pour accroître la diffusion de la tonalité, contre les mouvements panoramiques et la tonalité du LFO 1. Utilisez-le simplement à la place du LFO 1 pour la modulation 2 et 3. Notez, cependant, qu’il n’y aura aucune source de modulation pour l’accélération de l’effet Leslie. Vous devrez donc l’utiliser de manière statique, en appliquant un fondu entrant uniquement. À défaut, vous devrez sacrifier l’une des autres modulations au profit d’un second effet tournant. Pour une autre modification stéréo du son au repos, vous pouvez utiliser le mode Unison, avec un léger désaccord. (Pour ce faire, agissez sur le paramètre Analog.) Chapitre 21 ES2 343 Son de type cuivres (Crescendo Brass) Avant tout, les oscillateurs permettent d’effectuer les tâches suivantes :  L’oscillateur 1 fournit l’onde de base pour les sons de cuivres ; elle est en forme de dents de scie.  L’oscillateur 2 fournit une forme d’onde de type « impulsion », un peu plus éloignée du son d’un cuivre. Elle contribue à l’effet d’ensemble. Sa largeur d’impulsion est modulée par le LFO 1 (modulation 4). Remarque : le point majeur suivant doit être pris en compte lors de tout type de modulation. Il y a quatre (4) paramètres dont le comportement change complètement si l’un d’eux est modifié. Par conséquent, il faut agir sur les quatre lorsque vous procédez à des modifications :  Vous pouvez modifier la largeur d’impulsion initiale en jouant sur le paramètre Wave de l’oscillateur 2. Une position de son « épais » (fat), proche de l’onde carrée idéale, a été choisie pour cette tonalité afin de programmer un son complet alliant des effets de cuivres et de synthétiseur.  La modulation 4 permet de régler l’intensité de la modulation, soit : l’étendue de la plage de sons allant d’épais à étroit, lorsque la modulation de la largeur d’impulsion est utilisée. Définissez-la avec le paramètre Minimum.  La fréquence du LFO1 contrôle directement la vitesse du mouvement pour la modulation de la largeur d’impulsion. Avec ce réglage, les deux LFO sont utilisés pour obtenir un effet de diffusion plus marqué à diverses vitesses de modulation. ? Astuce : vous devez utiliser les LFO1 pour l’ensemble des modulations automatiques et permanentes car vous pouvez retarder son impact à l’aide du paramètre EG. Le LFO 2 peut servir aux modulations en temps réel. Celles-ci sont accessibles via la roulette de modulation, le paramètre de sensibilité à la force du jeu ou d’autres contrôles pendant que vous jouez.  Une assignation de clavier a été définie en tant que source de modulation 4. Cela est dû au fait que les modulations par tonalité, ou par largeur d’impulsion, ont tendance à provoquer un déréglage plus important dans les graves, alors que l’effet de diffusion souhaité est obtenu pour les notes du milieu et les aigus. Lorsque vous utilisez le clavier, il faut d’abord régler les paramètres pour la région des graves, jusqu’à atteindre un effet de désaccord (résultant de la modulation) acceptable. Ensuite, vérifiez que les modulations dans les aigus sont également satisfaisantes. Modifiez les relations entre les valeurs d’intensité (Max) et de mise à l’échelle (Min). L’oscillateur 3 génère une Digiwave suffisamment proche d’un son de cuivre lorsqu’elle est incluse dans le mixage global. À la place d’une Digiwave, il est possible d’utiliser une autre onde pulsée modulée pour prendre en charge l’ensemble ou une onde en dents de scie pour obtenir un son « plus épais ». Pour ce faire, il faut la désaccorder par rapport à l’onde en dents de scie de l’oscillateur 1.344 Chapitre 21 ES2 Toutefois, il était auparavant nécessaire d’obtenir le petit effet de « grondement » recherché, et nous avons poussé légèrement la table d’ondes, comme décrit pour le réglage Stratocaster, à la page 340. Cette configuration est effectuée dans la modulation 3 : l’onde de l’oscillateur 3 est déplacée par la chute du générateur Env 1. Autres contrôles Le générateur Env 1 affecte également la tonalité de l’oscillateur 2 par rapport à l’oscillateur 3. Ces deux tonalités sont donc en conflit entre elles ainsi qu’avec la tonalité stable de l’oscillateur 1 (lors de la phase d’attaque du son). La conception de l’enveloppe du filtre provoque une fermeture avec un court accident lors de la phase d’attaque, puis le filtre s’ouvre de nouveau pour une phase de crescendo plus lente. Un autre crescendo en temps réel a été assigné à la roulette de modulation. Cela provoque également une modulation de la tonalité globale, contrôlée par le LFO 2. Enfin, nous avons programmé une modulation en temps réel (par pression) « contraire », qui ferme les filtres. Vous pouvez ainsi jouer avec un decrescendo supplémentaire, commandé par la force du jeu. Essayez de sentir les réactions au niveau de la sonorité. Vous pourrez constater que cela permet un certain contrôle sur l’expression : vélocité, pression après début de note et pression à l’avance. Écoutez ce qui se passe lorsque vous appuyez sur les touches avec la main gauche avant de plaquer un nouvel accord de la main droite, en laissant le crescendo entrer. MW-Pad-Creator 3 Il s’agit de créer une sonorité capable de générer automatiquement de nouvelles sonorités. Les fondamentaux Là encore, l’oscillateur 2 permet d’obtenir une modulation de la largeur d’impulsion, afin de créer une impression d’ensemble prononcée (pour en savoir davantage, consultez la section « Son de type cuivres (Crescendo Brass) » à la page 343). Les oscillateurs 1 et 3 servent à la combinaison initiale des formes d’onde, avec leurs tables Digiwave respectives. Vous pouvez, si vous le souhaitez, les modifier et commencer d’emblée avec une autre combinaison de Digiwaves. La modulation 3 « contrôle » les tables d’onde des trois oscillateurs, via la molette de modulation. Autrement dit : vous pouvez faire défiler simultanément les tables d’onde des oscillateurs 1 et 3, et modifier la largeur d’impulsion de l’oscillateur 2 en agissant sur la molette de modulation. Chapitre 21 ES2 345 Essayez de bouger, prudemment et très lentement, la roulette de modulation ; vous entendez alors des modifications assez marquées dans la configuration des formes d’onde. À chaque incrément de la roulette, un son de nappe numérique différent est produit. Évitez de faire des mouvements rapides, sinon le son produit sera similaire à celui d’une radio AM. Un autre type de modification peut être réalisé par le biais de l’intensité de la modulation des paramètres Wave des oscillateurs 1, 2 et 3. Comme nous l’avons déjà mentionné à propos du réglage Stratocaster, la valeur du paramètre d’intensité définit à la fois la largeur des pas et la direction suivie pour la lecture des tables d’ondes. Vous pouvez essayer de modifier les valeurs, à l’aide de valeurs positives ou négatives. Un effet secondaire provoqué par l’assignation FM au second filtre (modulation 4/filtre passe-bas FM) survient lorsque la molette de modulation est déplacée vers les aigus : la fréquence de modulation du filtre est augmentée, ce qui entraîne une accentuation des battements cycliques (tonalités vibrantes, désaccords, largeur d’impulsion). Il en résulte également une qualité rugueuse, « sifflante » du son émis. La FM offre un vaste champ d’expérimentation et vous avez le choix entre les modulations suivantes :  Une FM initiale, via le paramètre FM du second filtre que vous pouvez remettre en forme (en affectant une valeur de modulation négative comme maximum pour la modulation 4) en plaçant la roulette de modulation tout en haut de sa course.  Une FM permanente (et une autre configuration de modulation, enregistrée pour une assignation différente). Vous pouvez également désactiver la FM, si vous trouvez que l’effet produit donne un son trop « sale ». Le contrôle en temps réel s’effectue via la pression pour un vibrato (modulation 10) et aussi pour une légère ouverture de filtre (paramètre Cutoff) afin de mettre en valeur la modulation (modulation 9).346 Chapitre 21 ES2 Une autre approche de « Crybaby » (Wheelsyncer) Les sons synchronisés ne sont jamais devenus obsolètes et ils connaissent même aujourd’hui un renouveau avec les derniers styles de musique électronique populaires. Les aspects techniques de la procédure permettant de forcer la synchronisation d’un oscillateur sont décrits dans la section « Sync » à la page 279. Voici, en pratique, comment procéder : Wheelsyncer est un son lead n’utilisant qu’un seul oscillateur. (Tous les autres sont désactivés.) Bien que l’oscillateur 2 soit le seul à générer activement un son, il dépend directement de l’oscillateur 1. Si vous modifiez la tonalité ou l’accord de l’oscillateur 1, la tonalité globale du son devient fausse ou subit une transposition. La tonalité de l’oscillateur 2 crée la couleur sonore (les harmoniques) du son synchronisé. Les changements de tonalité sont régis par la configuration de la modulation 7, dans laquelle la tonalité de l’oscillateur 2 est définie par la roulette de modulation. En faisant varier la roulette, vous pouvez explorer les différents spectres harmoniques programmés pour les changements en temps réel. Toute modification apportée ici commence par s’appliquer à la tonalité de l’oscillateur 2 lui-même. Ce dernier est réglé trois demi-tons en dessous de la tonalité globale. N’hésitez pas à entrer une autre tonalité pour l’oscillateur 2 ; elle ne modifie pas l’accord du réglage. La modification suivante peut porter, par exemple, sur l’intensité (ou l’intervalle) de la modulation 7. La valeur maximale a été définie ; or, si celle-ci est trop extrême pour vos besoins, n’hésitez pas à la diminuer. Une autre modification concerne la couleur tonale du son lead lui-même. L’oscillateur 1 est désactivé et la tonalité vous convient. Si vous l’activez, toutes les formes d’onde de l’oscillateur 1 (Digiwaves, formes d’onde standard ou onde sinusoïdale pouvant être davantage modulée par la FM) peuvent être utilisées. Tous les contrôles en temps réel s’effectuent via la roulette de modulation : elle sert à ouvrir le filtre (modulation 6), à définir un mouvement de balance (modulation 8) et à accélérer la balance (modulation 9). Si vous souhaitez obtenir des modulations plus intenses, consultez la section « Son tournant élémentaire (Wheelrocker) » à la page 341, qui détaille une configuration similaire utilisée pour une simulation d’un effet de l’enceinte Leslie.22 347 22 EVB3 L’instrument logiciel EVB3 imite le son et les fonctions d’un Hammond B3 avec cabine Leslie. L’EVB3 simule un orgue à deux claviers et un pédalier, chacun d’eux pouvant avoir son propre réglage des sons (registration). Le processus de génération sonore simule totalement les générateurs à roues phoniques d’un orgue Hammond électromécanique, jusque dans leurs moindres détails. Ce qui inclut certaines imperfections qui font le charme du Hammond, comme son niveau élevé de diaphonie et les bruits de contact des touches. Vous pouvez même régler l’intensité de ces particularités selon vos goûts. Cette flexibilité permet de créer un son parfaitement propre, aussi bien que des sons sales et ravageurs avec tous les intermédiaires possibles. L’EVB3 simule aussi trois différents types de sons de cabine Leslie avec systèmes rotatifs, avec et sans déflecteurs. De même, l’EVB3 comporte trois overdrives à tube, dotés de caractéristiques sonores différentes, d’un égaliseur, des effets wah-wah et de réverbération sont aussi intégrés. Vous pouvez définir librement le parcours du signal de ces effets. Vous pouvez aussi régler la valeur stéréo correspondant à la position du microphone comme vous le souhaitez. Si vous êtes un familier du B3 d’origine, vous retrouverez les touches noires (inversées) de la première octave de chaque clavier. Ces touches inversées sont des commandes correspondant à des registrations présélectionnées (un préréglage des tirettes harmoniques). Cette fonction est également émulée par l’EVB3, mais vous n’aurez pas à utiliser de tournevis pour modifier les réglages de registration de vos présélections. Une fonction de Morphing permet des enchaînements propres entre deux registrations, sans avoir recours à un pupitre de curseurs externe. L’EVB3 peut être joué avec deux claviers et un pédalier MIDI, si vous le désirez (et si vous disposez de ces appareils). Il dispose aussi de fonctions permettant de jouer tous les registres (Upper, Lower et Pedal) avec un clavier maître ayant un seul clavier.348 Chapitre 22 EVB3 Configuration MIDI Si vous désirez exploiter pleinement toutes les fonctionnalités de l’EVB3, vous aurez besoin d’un pédalier MIDI (basses) et de deux claviers MIDI à 73 touches. Étant donné que l’EVB3 simule également les touches de présélection du B3, l’octave la plus grave des claviers MIDI servira à la sélection des registres de l’EVB3, exactement comme sur un vrai B3. Pour plus d’informations, consultez la rubrique suivante. L’EVB3 peut, bien sûr, être joué avec des claviers simples dotés des 61 touches standard (5 octaves de Do à Do). Pour plus d’informations, veuillez consulter la section « Division du clavier » à la page 350. Jouer en live sur deux claviers et un pédalier L’EVB3 reçoit les notes des claviers supérieur, inférieur et du pédalier, sur trois canaux MIDI successifs. Remarque : le canal MIDI (MIDI Cha) de l’instrument doit être réglé sur All, et le mode du clavier (Keyboard Mode) sur Multi. Le canal de réception par défaut du clavier supérieur est le canal MIDI 1, le clavier inférieur dispose du canal MIDI 2 et le pédalier du canal MIDI 3. Si votre clavier maître envoie des notes MIDI sur le canal 1, il utilisera le clavier supérieur, s’il les envoie sur le canal 2, il utilisera le clavier inférieur, et s’il les envoie sur le canal 3, il utilisera le pédalier. Vous pouvez utiliser l’une de vos entrées d’interface MIDI pour vos claviers maîtres et/ ou votre pédalier. Vous pouvez aussi utiliser un clavier maître à un seul clavier (avec plusieurs zones clavier ou une fonction de division de clavier) qui envoie des données sur différents canaux MIDI. Quels que soient les appareils utilisés en entrée, le seul facteur important est le canal d’émission MIDI ! Logic Pro enregistre les informations de canal des notes reçues. Sur la plupart des autres instruments MIDI et logiciels, ces informations ne sont jamais utilisées. Ceci est dû au réglage de canal MIDI (dans les paramètres de piste de l’Inspecteur), qui a la priorité, et remplace les informations de canal d’origine. Cela peut être contourné en réglant le canal MIDI (MIDI Cha) sur All (réglage recommandé pour l’EVB3). Ce réglage permet d’imposer l’utilisation des informations de canal d’origine. Vous pourrez alors utiliser directement les deux claviers et le pédalier de l’orgue, et ce simultanément, lorsque vous jouerez en live. Remarque : veuillez lire le mode d’emploi de votre clavier maître, pour savoir comment régler son canal d’émission MIDI, souvent appelé canal TX (TX Channel). Chapitre 22 EVB3 349 Changement des canaux MIDI Vous pouvez également configurer l’EVB3 de manière à ce qu’il utilise des canaux MIDI autres que ceux définis par défaut. Ceci grâce au paramètre Basic MIDI Ch de la section General de la vue Controls. Ce paramètre assigne un canal MIDI au clavier supérieur. Le numéro du canal de réception du clavier inférieur est toujours supérieur d’une unité à celui assigné au clavier supérieur. Le numéro du canal de réception du pédalier est toujours supérieur de deux unités à celui assigné au clavier supérieur. En d’autres termes, si vous définissez le paramètre Basic MIDI Ch sur 8, le canal de réception du clavier supérieur sera le canal 8, celui du clavier inférieur sera le canal 9 et le canal de réception du pédalier sera le canal 10. Pour régler le paramètre Basic MIDI Channel : 1 Choisissez View > Controls dans la fenêtre du module pour accéder à la vue Controls. 2 Faites glisser le curseur ou cliquez sur les boutons Flèche pour modifier le numéro du canal MIDI. Important : le paramètre Basic MIDI Ch fonctionne uniquement si le mode clavier (Keyboard Mode) est défini sur Multi. Si le paramètre Basic MIDI Ch est réglé sur 16, le clavier inférieur reçoit sur le canal 1, le pédalier sur le canal 2. Si le paramètre MIDI Ch de base est réglé sur 15, le clavier inférieur reçoit sur le canal 16, et le pédalier sur le canal 1. Remarque : ce paramètre peut s’avérer nécessaire dans le cas de performances en live, en particulier si vous avez besoin de changer le canal d’émission MIDI de votre clavier maître, afin d’utiliser d’autres générateurs sonores. Tessitures des claviers supérieur et inférieur La note MIDI la plus basse pouvant être jouée est la n° 36 (C1, soit Do1). Les notes correspondant aux présélections vont de 24 à 35 (C0 à B0), c’est-à-dire Do0 à Si0. Remarque : la norme MIDI définit 128 notes, mais mêmes les plus grands claviers maîtres ne sont équipés que de 88 notes, tout comme les pianos à queue de concert. Par exemple : si l’étendue de votre clavier maître va de Do à Do (5 octaves, 61 touches), et que les paramètres Région et Piste de Logic Pro sont définis sur zéro (Transpose. = 0), vous pouvez jouer sur toute l’étendue du clavier, c’est-à-dire chacune des notes de l’EVB3. Les touches de présélection (registration) sont positionnées une octave plus bas. Si vous réglez le paramètre Transpose. sur –12, vous pourrez utiliser l’octave la plus grave pour passer d’une présélection à l’autre.350 Chapitre 22 EVB3 Division du clavier L’EVB3 peut être aussi bien joué depuis un clavier MIDI simple, uniquement capable de transmettre sur un seul canal d’émission MIDI. Dans ce cas, il vous suffit de diviser le clavier afin de pouvoir jouer les registres Upper, Lower et Pedal sur différentes zones du clavier. Dans le champ relatif aux paramètres situé en bas de l’interface, au milieu, réglez le mode clavier (Keyboard Mode) sur Split. Réglez les zones du clavier à l’aide des paramètres UL Split et LP Split, et des boutons Set. Ces abréviations (UL et LP) signifient respectivement : Upper/Lower (supérieur/inférieur) et Lower/Pedal (inférieur/pédalier). Pour définir la zone du clavier : 1 Cliquez sur le bouton de réglage qui convient (celui-ci deviendra orange). 2 Appuyez sur la note de votre choix sur votre clavier MIDI. Si vous sélectionnez la même valeur pour les deux points de division, le clavier inférieur (Lower) ne sera ni audible, ni actif. Si le paramètre LP Split est défini sur une valeur supérieure à celle du paramètre UL Split, l’autre point de division est déplacé (et vice versa). Remarque : afin d’utiliser les touches de présélection avec le paramètre Keyboard Mode défini sur Split, vous devez régler la transposition des claviers supérieur (Trans UM), inférieur (Trans LM) et du pédalier (Trans Ped). Transposition (plage d’octaves) Vous pouvez transposer chacun des registres Upper (Trans UM), Lower (Trans LM) et Pedal (Trans Ped) individuellement, d’une ou deux octaves vers le haut ou vers le bas, sans recourir aux fonctions de transposition globale. La transposition est utile pour régler les différents registres sur des tessitures particulières, correspondant à vos besoins. Cette fonction est particulièrement importance lorsque vous utilisez le mode Split (division). Remarque : ces transpositions spécifiques à chaque clavier n’ont aucun impact sur les touches préréglées. Voir également la section « Touches de présélection et Morphing » à la page 358.Chapitre 22 EVB3 351 MIDI Mode Ce paramètre permet de définir comment les réglages des tirettes harmoniques (également appelées « drawbars ») répondront aux messages de changement de contrôle MIDI à distance. Normalement, vous n’avez pas à modifier quoique ce soit ici. En revanche, si vous disposez d’un orgue MIDI équipé de tirettes vous pouvez l’utiliser afin de contrôler l’EVB3. La plupart des orgues à tirettes harmoniques utilisent un numéro de changement de contrôle indépendant pour chaque tirette. Certains modèles vous permettent de définir ces numéros comme vous le souhaitez. Vous trouverez les listes des assignations des numéros de changement de contrôle correspondant aux Modes MIDI suivants dans la section « Assignations des contrôleurs MIDI » à la page 374. Si vous définissez le menu MIDI Mode sur RK, chaque tirette répond à un numéro de changement de contrôle (CC) MIDI spécifique, en commençant par le CC n°70. (Les autres paramètres peuvent être réglés à l’aide des messages de changement de contrôle allant jusqu’au CC n° 118). Si vous choisissez HS dans le menu MIDI Mode, toutes les tirettes de l’EVB3 sont contrôlées par un nombre de numéros de changement de contrôle plus restreint, du CC n° 80 à 82. Ces valeurs seront intelligemment réparties sur toutes les tirettes. Cette technique ne permet pas une résolution particulièrement élevée (tout comme le B3 d’origine), mais elle fonctionne bien. L’orgue Hammond-Suzuki XB-2 utilise cette méthode d’assignation des contrôleurs, afin de vous permettre de contrôler à distance les tirettes de l’EVB3. Outre la prise en charge des tirettes, vous pouvez, pour contrôler votre EVB3 à distance, utiliser les contrôles des orgues Hammond Suzuki XB-1, XK-2 et XK-3 suivants :  Leslie : Frein/Activé/Rapide  Vibrato et Chorus  Percussion (2ème/3ème/léger/rapide) Vous trouverez la liste des assignations des numéros de changement de contrôle page 377. Si vous réglez MIDI Mode sur NI, les réglages du Native Instruments B4 seront dupliqués, permettant ainsi l’utilisation du contrôleur de tirettes Native Instruments B4D. Si vous réglez MIDI Mode sur NE, l’EVB3 pourra répondre aux messages de changement de contrôle à partir du clavier Nord Electro II de Clavia. Si vous réglez MIDI Mode sur off, l’EVB3 ne répondra pas aux messages de tirettes MIDI.352 Chapitre 22 EVB3 Remarque : avant de commencer une session d’enregistrement comportant des mouvements de tirettes, effectués sur un orgue réel et avec l’EVB3 réglé sur MIDI Mode HS, nous vous recommandons de désactiver l’option MIDI Data Reduction (Compression des données MIDI) de Logic Pro. Ce paramètre est situé sous Fichier > Réglages du projet > Enregistrement. Cette fonction réduit le flux des données reçues, ce qui n’est presque jamais noté dans le cadre d’assignations de contrôleurs normales. La répartition des contrôleurs des tirettes du Hammond XB-2 exploite toutefois les contrôleurs jusqu’à leurs dernières limites. L’activation du paramètre MIDI Data Reduction peut ainsi conduire à des valeurs erronées. Réactivez ce paramètre lorsque la session d’enregistrement comportant des mouvements de tirettes est terminée, afin de récupérer de la mémoire et de la puissance de calcul. Paramètres de l’EVB3 Vous pouvez ouvrir et fermer le couvercle en bois de l’EVB3 en cliquant sur le bouton situé sous le contrôle de volume. Cliquez ici pour ouvrir le couvercle en boisChapitre 22 EVB3 353 Laissez-le ouvert en lisant cette section du manuel, car nous allons aborder chaque paramètre en détail. Tirettes harmoniques Le principe de la synthèse additive d’ondes sinusoïdales commandée par des tirettes harmoniques est expliqué en détails dans la section « Synthèse additive à l’aide des tirettes » à la page 381. Vous pouvez saisir intuitivement les principes de base en jouant un peu avec les tirettes. Plus vous tirez les tirettes vers vous, plus les sons sinusoïdaux sélectionnés seront forts ; c’est-à-dire que les tirettes se comportent à l’inverse des curseurs d’une console de mixage. Le contrôle MIDI des tirettes est aussi inversé, lorsque vous utilisez un pupitre de curseurs MIDI standard. Tirettes des claviers supérieur et inférieur, plus tirettes du pédalier. Tirettes du pédalier L’EVB3 est équipé de deux tirettes pour le pédalier basse. La forme d’onde de la basse n’est pas une onde sinus pure, mais un mélange de formes d’onde, qui simule avec réalisme la basse du B3 Hammond. Les deux registres diffèrent en hauteur, mais aussi sur les points suivants :  Le registre Lower 16’ contient plus d’octaves  Le registre 8’ intègre une quinte plus proéminente354 Chapitre 22 EVB3 Volume L’EVB3 dispose de plusieurs paramètres permettant de régler le volume. Volumes relatifs : Upper/Lower/Pedal Dans la section des paramètres, vous pouvez régler le volume du clavier inférieur (Lower) et du pédalier (Pedal), en fonction du volume du clavier supérieur. Les paramètres sont appelés Lower Volume et Pedal Volume. Contrôle du volume et pédale d’expression Le volume général de l’EVB3 n’est pas contrôlé uniquement par le curseur de volume du canal de l’instrument logiciel et le changement de contrôle n°7, mais aussi par le contrôle de volume de l’interface graphique utilisateur de l’EVB3. Avertissement : le volume doit être réduit chaque fois que des craquements ou autres manifestations de distorsion numérique se produisent dans le canal de l’instrument. Des niveaux de volume au-delà de 0 dB peuvent se produire si vous poussez tous les registres, jouez beaucoup de notes et utilisez l’effet de distorsion. Contrôle de volumeChapitre 22 EVB3 355 Vous pouvez contrôler le volume en temps réel à l’aide de la pédale d’expression. Un usage intensif et souvent rythmique de la pédale d’expression fait partie du style de nombreux organistes. Le contrôle de l’expression simule également les changements de sonorité du préamplificateur du B3. Les graves et les aigus ne sont pas atténués aussi fortement que les médiums, un peu comme sur un amplificateur Hifi équipé d’une fonction de type Loudness. Normalement, vous devez connecter la pédale d’expression à la prise jack 6,35 mm marquée Expression de votre clavier maître. Votre clavier maître doit transmettre le changement de contrôle MIDI n° 11 lorsque cette pédale est actionnée. Tune (Accord) Le générateur à roues phoniques simulé peut être accordé au centième près (1/100 de demi-ton). 0 c correspond à La = 440 Hz. Scanner Vibrato Le vibrato de l’orgue lui-même ne doit pas être confondu avec l’effet Leslie, basé sur des systèmes rotatifs diffusant le son des haut-parleurs. L’EVB3 simule les deux. Le Scanner Vibrato est basé sur une ligne à retard analogique, comportant plusieurs filtres passe-bas. La ligne à retard est analysée (scannée) par condensateur rotatif à lames multipôles. Il s’agit d’un effet très particulier, qui ne peut pas être simulé par de simples LFO.356 Chapitre 22 EVB3 Tout comme le B3 Hammond, l’EVB3 dispose de trois types de vibrato, avec différentes intensités (V1, V2, V3). La vitesse du Vibrato se règle à l’aide du paramètre Rate. Lorsque le paramètre Type est réglé sur les positions V1, V2, V3, seul le signal de la ligne à retard est audible. Les positions Chorus C1, C2 et C3 du paramètre Type mélange le signal de la ligne à retard avec le signal d’origine. Le mélange du signal de vibrato avec un signal d’origine, statiquement élevé, donne un effet de chorus. Le paramètre Chorus vous permet de mélanger le signal sec avec le signal du vibrato, comme vous le souhaitez. Le paramètre Chorus n’est actif que si un des réglages de chorus est engagé. Si le réglage C0 est active, chorus et vibrato sont désactivés. Notez que les aigus de l’orgue seront légèrement accentués si l’un des réglages de vibrato est utilisé. Cette accentuation des aigus est maintenue avec le réglage C0. Les boutons Upper et Lower vous permettent d’activer ou de désactiver le Scanner Vibrato (et l’accentuation des aigus associée), individuellement, pour les claviers supérieur et inférieur. Comme le B3 mélange le registre des basses (Pedal) avec le clavier inférieur (Lower), le registre du pédalier est affecté par les réglages Scanner Vibrato du clavier inférieur. Cet effet secondaire reflète les limitations techniques du B3 d’origine. Remarque : écoutez les effets de chorus et de vibrato, et comparez-les au son imitant la cabine Leslie. Les sons de chorus de l’orgue sont différents de ceux des effets de chorus modernes (tels que l’effet Chorus de Logic Studio). La plupart des organistes n’utilisent que très rarement le Scanner Vibrato, préférant employer la cabine Leslie seule. D’autres, comme le virtuose du B3, Brian Auger, préfèrent utiliser le vibrato interne de l’orgue par-dessus la Leslie. Percussion L’option Percussion n’est disponible que sur le clavier supérieur, comme sur un B3 d’origine. La percussion d’un orgue électromécanique est polyphonique, mais n’est (re) déclenchée qu’après le relâchement de toutes les touches. Si vous relâchez toutes les touches, les nouvelles notes ou les nouveaux accords sonneront avec une percussion. Si vous jouez legato, ou maintenez certaines notes enfoncées sur le clavier supérieur, aucune percussion ne sera audible. Chapitre 22 EVB3 357 Sur le B3 d’origine, la percussion n’est disponible que si la touche de présélection « B » est sélectionnée (voir « Touches de présélection et Morphing » à la page 358). Si vous souhaitez que cette restriction soit aussi simulée, réglez le paramètre Perc sur Only B. Vous trouverez ce paramètre dans la section Organ. Si vous préférez que la percussion soit toujours disponible, sélectionnez Always. Activez la percussion en cliquant sur le bouton On de la section Percussion, située en haut à droite de l’interface. La percussion est audible dans le registre 4’ ou dans le registre 2 2/3’, si le bouton 2nd/3rd est activé. Réglez le temps de chute de la percussion à l’aide du paramètre Time, puis son niveau à l’aide du paramètre Vol. Ce réglage constitue une réelle amélioration par rapport au B3, sur lequel les paramètres Time et Vol ne pouvaient être qu’activés ou désactivés. Ils peuvent être réglés et prendre différentes valeurs sur l’EVB3. Remarque : le paramètre Time est doté d’un réglage maximum appelé « Paradise ». Dans cette position, la percussion ne décroît jamais. Ce nom provient d’un célèbre enregistrement de Jimmy Smith « Groovin’ at Small’s Paradise », dans lequel Jimmy utilise un B3 qui a un défaut dans le déclenchement de la percussion. L’intérêt de cette bizarrerie technique est qu’un des sons harmonique est sans Chorus-Vibrato, alors que les harmoniques des tirettes ont un Chorus-Vibrato. Bien que très spécialisée, il peut s’avérer utile d’inclure cette technique dans des morceaux, et plus particulièrement dans des compositions de jazz. Le registre percussion de l’EVB3 peut être joué avec une sensibilité à la vélocité, contrairement à celui du B3. Réglez la sensibilité à la vélocité de la percussion à l’aide du paramètre Vel. Si vous engagez la percussion d’un B3, le volume des registres normaux, non percussifs est légèrement réduit. Le paramètre Up Level simule ce comportement, vous permettant de définir le volume du clavier supérieur, lorsque la percussion est engagée.358 Chapitre 22 EVB3 Touches de présélection et Morphing Le Hammond B3 est équipé de 12 sélecteurs, situés sous l’octave la plus grave des deux claviers. Il s’agit des touches de présélection, repérables par leurs couleurs inversées (touches noires, dièses blancs). Elles servent à appeler les registrations de tirettes. Ces présélections ne peuvent être modifiées qu’à l’aide d’un tournevis, sur le B3 d’origine. Les notes MIDI 24 à 35, c’est-à-dire l’octave située sous la note la plus grave d’un clavier 5 octaves (non transposé) servent de touches de présélection. Reportez-vous à la section « Tessitures des claviers supérieur et inférieur » à la page 349. Vous pouvez cliquer directement sur ces touches de présélection dans l’interface graphique de l’EVB3. Elles sont situées à gauche (Upper) et à droite (Lower) de la molette Morph. Les registrations de tirettes actuelles sont indiquées par de petites lignes verticales sur chaque touche. Les présélections ne concernent que la registration d’un seul clavier. Elles ne mémorisent pas les réglages de vibrato ou d’autres paramètres. Les touches de présélection fonctionnent en temps réel, ainsi les réglages globaux (incluant les effets, etc.) peuvent être mémorisés et rappelés via le menu relatif aux réglages. Remarque : sur les touches Do(n) à La(n), la percussion fonctionne uniquement en mode Percussion Mode Always (voir « Percussion » à la page 356). Désactiver la présélection MIDI Vous pouvez désactiver la présélection via les notes MIDI 24 à 35, afin d’éviter tout problème du aux transpositions. Pour cela, définissez le paramètre MIDI to Presetkey sur « Off ». Touche d’annulation, changer de registre tout en jouant La touche de présélection la plus basse (C) est la touche d’annulation (Cancel). Si vous appuyez dessus, toutes les tirettes sont replacées à leur réglage minimum. Les 11 autres touches, de Do(n) à Si, appellent les registrations. Vous pouvez modifiez immédiatement les présélections rappelées. La présélection mémorise ces modifications instantanément, sans qu’aucune autre action ne soit nécessaire. Cela signifie que si vous appelez une nouvelle présélection, l’ancienne présélection mémorisera les réglages des tirettes au moment où cette nouvelle présélection a été appelée. Touches de présélectionChapitre 22 EVB3 359 Si vous maintenez la touche d’annulation (C) sur votre clavier maître avec le petit doigt de votre main gauche, et plaquez un accord à la main droite, vous pouvez faire jouer cet accord avec différentes registrations, en appuyant sur les touches de présélection avec les autres doigts de votre main gauche. Ceci donne un effet de type Gate spécifique à l’orgue, qu’il n’est pas possible d’obtenir avec la main droite seule. Morphing Vous pouvez parcourir les présélections du clavier supérieur à l’aide d’un contrôleur MIDI, notamment avec la molette de modulation. Sélectionnez le contrôleur MIDI de votre choix à l’aide du paramètre MIDI CC. Les options Step ou Linear Mode déterminent comment se fera le passage d’une présélection à l’autre : une commutation abrupte ou un morphisme progressif (fondu enchaîné). Remarque : le passage d’un registre à un autre avec cette fonction Morphing n’est disponible que pour le clavier supérieur (Upper). Range Après avoir choisi un contrôleur pour le changement de registre ou le morphing pour le clavier supérieur, vous pouvez déterminer le nombre de touches de présélection qui seront concernées. Le morphing (ou la commutation) commence toujours par la première touche de présélection, le Si (B). Le paramètre Range définit la touche de présélection finale. Si Range = A#, vous enchaînerez deux présélections. Si Range = G#, vous enchaînerez quatre présélections (B, A#, A et G soit Si, La(n), La et Sol). Save To En Linear Mode (morphing à la place de la commutation), l’enchaînement résulte d’un ensemble de nouveaux réglages de tirettes que vous pouvez avoir envie de sauvegarder. Mais avant, vous pouvez avoir besoin de modifier manuellement certaines positions des tirettes. Cliquez sur les termes Save To, puis sélectionnez la touche de présélection de destination. Il n’y a rien d’autre à faire pour sauvegarder ces réglages sur une autre touche de présélection. Remarque : dès que le morphisme commence, la mention Morph devient orange, pour indiquer l’évolution du morphisme. Les résultats du morphing peuvent encore être modifiés à l’aide des tirettes, mais ils seront perdus si vous ne les sauvegardez pas. La mention Morph se met à clignoter dès qu’une modification des tirettes a été effectuée, ce qui indique des changements dans les valeurs de Morphing.360 Chapitre 22 EVB3 Paramètres Organ Les paramètres Organ définissent le comportement général de votre EVB3. Les paramètres Lower Volume et Pedal Volume sont décrits dans la section « Volumes relatifs : Upper/Lower/Pedal » à la page 354. Le paramètre Perc est décrit dans la section « Percussion » à la page 356. Max Wheels Le calcul (la simulation) de l’ensemble des roues phoniques des générateurs consomme une puissance de calcul considérable. Une réduction de la valeur de ce paramètre entraîne une réduction de l’appétit de l’EVB3 en ressources système. Remarque : notez que ceci réduit également quelques harmoniques, vous ne devez donc pas réduire cette valeur si vous recherchez une simulation ultra-réaliste. Tonal Balance Modifie le dosage aigus/basses des roues phoniques. Une valeur positive donne un son plus léger et plus brillant. Essayez avec différents réglages Tonal Balance et Equalizer. Pour plus d’informations, consultez la section « Equalizer » à la page 367. Shape Alors que les générateurs sonores du Hammond produisent des ondes sinusoïdales pures (malgré quelques artefacts techniques), d’autres orgues produisent des formes d’onde distordues. Vous pouvez produire de sons ressemblant à ceux des orgues Farfisa, Solina ou Yamaha grâce au paramètre Shape. Vous pouvez modifier subtilement la forme d’onde des sons émanant du générateur à roues phoniques grâce au paramètre Shape. En le déplaçant vers la droite, le son sera plus brillant (et plus fort), et en le déplaçant vers la gauche il deviendra plus terne (et plus doux). Remarque : notez que le paramètre Shape est placé après les filtres qui suivent les générateurs d’ondes sinusoïdales. Paramètres OrganChapitre 22 EVB3 361 Bass Filter Le son des tirettes du pédalier apparaît souvent un peu trop « brillant », dans le contexte musical global. Pour remédier à cela, et pour supprimer les aigus du registre des basses, vous pouvez utiliser le paramètre Bass Filter. Lorsqu’il est actif, vous n’entendrez plus que le son de basse fondamental de l’orgue dans le registre des basses. Ultra Bass Si vous activez le paramètre Ultra Bass, une autre octave basse sera ajoutée à la tessiture jouable des claviers supérieur et inférieur. Ces octaves basses supplémentaires et la possibilité de transposer indépendamment les deux claviers (voir « Transposition (plage d’octaves) » à la page 350), n’existent pas sur le B3 d’origine. Paramètres Condition Les limitations techniques des orgues électromécaniques à roues phoniques génèrent d’étranges artefacts sonores, tels que la diaphonie. Ces bizarreries font partie intégrante du charme du B3. Vous pouvez régler les paramètres décrits ci-après afin de redéfinir l’âge de votre EVB3. Remarque : voir également la section « Paramètres Click » à la page 363 relative aux paramètres Click. Drawbar Leak Même si toutes les tirettes sont à leur position minimum, le générateur à roues phoniques du B3 continue à tourner. Cela est du à une dispersion issue des roues phoniques, qui crée une diaphonie en sortie. La fonction Drawbar Leak (résiduelle) vous permet de régler le niveau de sortie minimum des tirettes, lorsqu’elles sont déjà en position minimum. Avec une valeur 0, vous pouvez complètement éliminer cette résiduelle. Avec un réglage au maximum, elle sera beaucoup plus audible. Paramètres Condition362 Chapitre 22 EVB3 Leakage La fonction Leakage (dispersion) ajoute un son provenant de la diaphonie des roues phoniques, incluant même celle des notes que vous n’avez pas jouées. Ceci donne un souffle au son de l’orgue. Crosstalk Les roues phoniques du Hammond sont réparties en compartiments de quatre, correspondant la même touche mais sur des octaves différentes. Il y a deux roues phoniques, espacées de quatre octaves, sur chaque axe rotatif. Le signal produit par la roue inférieure contient un peu du signal induit par la roue supérieure, et vice versa. Cette diaphonie peut être réglé à l’aide du curseur Crosstalk. Notez que la diaphonie n’est audible que sur certaines roues, ce qui évite les bruits de fond lorsque des accords sont joués. Random FM Si le générateur à roues phoniques fonctionne correctement, toutes les fréquences sont pures, c’est-à-dire qu’elles sont uniformes/accordées. Le système mécanique de rotation et d’entraînement des roues phoniques (ressorts, couplages et engrenages) est très efficace, mais il ne peut compenser les irrégularités dues à la poussière et à la graisse présentes dans le générateur. Cette accumulation de saleté dans le mécanisme rend irrégulière la révolution des roues phoniques sur leur axe. Et ceci est transmis par les roues phoniques. Le curseur Random FM vous permet de simuler cet effet. Remarque : cet effet ne devient audible que dans les fréquences les plus aiguës. Filter Age Les aigus des générateurs à roues phoniques du B3 sont filtrés par des filtres passe-bande. La fréquence centrale de ces filtres varie avec l’âge des condensateurs. La fonction Filter Age vous permet de modifier la fréquence centrale des filtres. Ceci colore le son d’une certaine instabilité due au paramètre Random FM et d’un certain bruit de fond résultant du paramètre Leakage. (Voir « Leakage » à la page 362 et « Random FM » à la page 362.) Ce paramètre influence également l’intonation de l’orgue, si vous utilisez le Pitch Bender.Chapitre 22 EVB3 363 Paramètres Click Les contacts des touches des orgues électromécaniques à roues phoniques tendent à abîmer un peu les barres de contact, introduisant un bref clic. S’il y a un peu de corrosion sur les contacts ou les barres de contact, la durée et le niveau de ce clic seront plus élevés Cet aspect de la conception du B3 cause des bruits erratiques (communément appelés « bruit de touche »), lors de la frappe et du relâchement des touches. Les fans du Hammond adorent ces bruits de clic, car ils donnent une qualité percutante éphémère à la note. L’EVB3 vous permet de régler le volume et le son de ce clic. Le son du clic est modifié de manière aléatoire et indépendante, à l’aide des réglages de volume Click On et Click Off (relâchement). Click On/Click Off Ces deux potentiomètres contrôlent indépendamment le volume du clic au début (Click On) et lors du relâchement de la note (Click Off). Le Click Off est toujours plus doux, même si ces deux contrôles sont réglés sur la même position. Click Min/Click Max Non seulement la couleur sonore et le volume des clics sont modifiés de manière aléatoire, mais il en va de même pour leur durée. La durée du clic peut aller d’un bref tic à un scratch plus long. La durée minimum est définie par Click Min, et la durée maximum par Click Max. Cette durée est affichée en millisecondes, lorsque vous faites glisser les curseurs. Remarque : même si ces deux paramètres ont des valeurs identiques, il y a toujours une variation aléatoire du son. C’est cette variation qui fait que certains clics semblent plus courts que la valeur Click Min. Click Color Ce paramètre permet de régler la couleur sonore du clic. Bien qu’il varie de manière aléatoire, vous pouvez définir sa quantité d’aigus, globalement. Paramètres Click364 Chapitre 22 EVB3 Paramètres Pitch Comparé au B3 d’origine, l’EVB3 offre bien plus de paramètres permettant de modifier tout ce qui concerne les changements de hauteur. Remarque : les paramètres Trans UM, Trans LM et Trans Ped sont expliqués dans la section « Transposition (plage d’octaves) » à la page 350. Stretch L’EVB3 est accordé selon un tempérament égal. Mais à partir de cet accord standard, vous pouvez faire dévier l’accord dans les basses et les aigus, un peu comme pour les pianos acoustiques (surtout les pianos droits). Si vous sélectionnez une valeur supérieure à 0 pour for Upper Stretch, la hauteur des notes les plus aiguës sera élevée. Si vous sélectionnez une valeur supérieure à 0 pour Lower Stretch, la hauteur des notes les plus basses sera baissée. Remarque : les sons des clavinets, clavecins et pianos comportent des éléments « inharmoniques » dans leur structure. Les fréquences de ces sons dominants (harmoniques) ne sont pas exactement des multiples entiers de la fréquence de base. Elles ne sont qu’approximatives et sont en fait un peu plus aiguës. Les harmoniques des notes (accordées) les plus basses sont, par conséquent, relativement plus proches des fréquences principales des notes plus aiguës. Du fait de l’absence de cordes, cette relation inharmonique n’est pas vraie pour les orgues. La fonction Stretch a été inclue au cas où vous souhaiteriez utiliser l’EVB3 dans un arrangement, associé à un piano acoustique ou numérique (EVP88 et le Clavinet EVD6). Le paramètre Lower Stretch contrôle la valeur de déviation par rapport au tempérament égal pour les fréquences de basses. Plus cette valeur est élevée, plus les notes basses seront accordées vers le bas. Avec une valeur de 0, l’EVB3 est accordé selon un tempé- rament égal, chaque octave ayant une fréquence réduite exactement de moitié par rapport à la précédente. Le paramètre Upper Stretch contrôle la valeur de déviation par rapport au tempérament égal pour les aigus du son. Plus cette valeur est élevée, plus les notes aiguës seront accordées vers le haut. Avec une valeur de 0, l’EVB3 est accordé avec un tempérament égal, chaque octave ayant une fréquence exactement double par rapport à la suivante.Chapitre 22 EVB3 365 Warmth Le paramètre Warmth contrôle la valeur de déviation aléatoire par rapport au tempérament égal. Des valeurs élevées ajoutent de la vie aux sons d’orgue, mais ont tendance à sonner légèrement désaccordé. Lorsque vous appliquez les paramètres Warmth et Stretch, n’oubliez pas qu’ils peuvent donner un son désaccordé, similaire à l’usage intensif de l’effet de chorus. Définissez le paramètre Warmth sur 0 si vous recherchez un son pur. Pitch Bender, Brake Effect L’orgue Hammond ne dispose pas de la fonction Pitch Bender. L’usage du Pitch Bender n’est donc pas recommandé si vous souhaitez une simulation réaliste, mais il offre un grand nombre d’options créatives. La sensibilité du Pitch Bender peut être réglée indépendamment vers le haut ou vers le bas, par pas d’un demi-ton, à l’aide des paramètres Pitchbend Up et Pitchbend Down. La sensibilité maximum vers le haut est d’une octave. Vous pouvez régler le paramètre Pitch Bend Down sur Brake, ce qui ralentit progressivement le mouvement des roues phoniques jusqu’à l’arrêt total, lorsque le Pitch Bender est en position minimum. Remarque : le réglage Brake recrée un effet audible à la fin du « Knife Edge » d’Emerson, Lake et Palmer. L’oeuvre de Keith Emerson, virtuose du Hammond, a été enregistrée sur un magnétophone à bobines. À la fin du morceau, vous pouvez entendre le magnétophone ralentir progressivement jusqu’à l’arrêt total. Sustain Les joueurs de synthétiseur appellent le temps que prend la note pour disparaître après le relâchement de la touche, le Temps de libération ou Release time. L’EVB3 vous permet également de contrôler ce paramètre, appelé Sustain ou Soutien dans le jargon des orgues. Ces trois contrôles permettent un réglage spécifique des registres Upper (Up), Lower (Low) et Pedal (Ped). Paramètres Sustain366 Chapitre 22 EVB3 Si vous sélectionnez Smart Mode, le fait de jouer de nouvelles notes coupera la phase de soutien (relâchement) des notes relâchées. Le mode Normal Mode permet des phases de soutien polyphonique, c’est-à-dire que toutes les notes relâchées continueront à sonner. Le mode Smart Mode permet de longs temps de soutien, même dans le registre des basses, ce qui entraîne habituellement des dissonances désagréables. Effets L’EVB3 est équipé d’un égaliseur trois bandes, d’un effet de réverbération, d’un effet wah contrôlable par pédale, et d’un créateur de distorsion simulant le son d’un amplificateur à tube saturé. Enfin, le signal peut être traité par l’effet de « rotor ». Effect Chain Le parcours du signal de l’EVB3 est le suivant : le signal de l’orgue passe par l’égaliseur, les effets wah et de distorsion. Vous pouvez choisir parmi quatre parcours de signal différents pour l’égaliseur, les effets wah-wah et de distorsion dans le menu Effect Chain. Ce signal traité passe ensuite par la réverbération et enfin par l’effet de rotor. Un ensemble B3 classique serait : un orgue avec égalisation, branché dans une pédale wah-wah, amplifié par une Leslie saturée. Sélectionnez EQ-Wah-Dist. Le son de la saturation change si le signal d’entrée a été filtré, soit par l’égaliseur, soit par la pédale wah. Si vous raccordez l’égaliseur avant l’overdrive, le son de l’overdrive deviendra beaucoup plus souple. Le signal de sortie de l’effet de distorsion contient toujours des fréquences aiguës. Si vous désirez supprimer ces fréquences, l’effet wah-wah doit être l’effet final de la chaîne, exemple : EQ-Dist-Wah. Si vous désirez créer un son « hurlant » (obtenu par la distorsion de la sortie wah-wah), vous pouvez réduire sa « rudesse » en choisissant le parcours Wah-Dist-EQ. Vous pouvez supprimer les harmoniques brutaux des distorsions extrêmes grâce à deux filtres : Sélectionnez Dist-EQ-Wah. Contournement des effets Les effets de distorsion, Wah et l’égaliseur peuvent être contournés séparément par le registre du pédalier. Pour cela, réglez Effect Bypass sur Pedal. Cela évite la suppression de toutes les basses de l’orgue par l’effet wah-wah. Cela évite également les inconvénients d’une intermodulation indésirable, lorsque vous utilisez l’effet d’overdrive (saturation). Si vous sélectionnez None, tout le son qui sort de l’orgue sera traité, comme si vous aviez branché la sortie mono du B3 dans une cabine Leslie. Chapitre 22 EVB3 367 Equalizer  EQ Low : permet de régler le niveau des fréquences basses.  EQ Mid : permet de régler le niveau des fréquences moyennes.  EQ High : permet de régler le niveau des fréquences élevées.  EQ Level : permet de régler le niveau EQ global. Reverb L’EVB3 possède six algorithmes de réverbération : Box, Small, Medium, Large, Big et Spring. Le niveau de réverbération est défini par le paramètre Reverb. Une valeur de Reverb =0 économise les ressources de traitement. Vous pouvez également sélectionner Bypass (contournement) dans le menu Reverb Mode, si vous souhaitez désactiver la réverbération sans modifier son niveau. La réverbération est toujours raccordée après l’égaliseur, les effets wah-wah et de distorsion, mais avant l’effet de rotor. Cela signifie que la réverbération sonne toujours comme si elle était jouée via les enceintes rotatives. Pour entendre la réverbération après le rotor, éteignez la réverbération de l’orgue et utilisez Aux Send pour appliquer une réverbération au canal d’instrument. 368 Chapitre 22 EVB3 Wah Le nom Wah Wah provient du son produit par cette pédale. Elle a été rendue célèbre par les guitaristes électriques à l’époque de Jimi Hendrix. Cette pédale contrôle la fréquence de coupure (cutoff) d’un filtre passe-bande, passe-bas ou, plus rarement, d’un filtre passe-haut. La pédale wah-wah a également été beaucoup utilisée avec l’orgue Hammond. Contrôle de la pédale via MIDI Pour obtenir la plupart des performances dynamiques et musicales de l’effet wah-wah, ajoutez une pédale d’expression à votre clavier maître MIDI. Votre clavier maître doit transmettre le changement de contrôle MIDI n° 11 (volume de l’Expression en temps réel), si vous branchez une pédale d’expression à la prise Expression et que vous l’actionnez. Cette pédale sert normalement à contrôler le volume tout en jouant. Si vous programmez un réglage EVB3, réglez le paramètre Expression sur 0, puis définissez un effet wah-wah (avec le contrôleur 11 contrôlant la fréquence de coupure du wah-wah), vous pouvez contrôler l’effet wah-wah avec la pédale, sans avoir à programmer quoique ce soit sur le clavier maître. Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez la section « Configuration MIDI » à la page 348. Consultez également le mode d’emploi de votre clavier. Contrôle du Wah-Wah avec d’autres contrôleurs MIDI ou l’Aftertouch Vous pouvez utiliser n’importe quel message de changement de contrôle MIDI pour contrôler l’effet wah-wah. Vous pouvez sélectionner n’importe quel numéro de contrôleur et l’Aftertouch par canal (Touch) dans le champ CC. Mode L’option Mode permet d’activer et de désactiver l’effet wah-wah. Si vous choisissez Mode off, l’effet est désactivé. Il existe six types de filtres différents :  ResoLP (Resonating Low Pass Filter, filtre passe-bas résonant) : dans ce mode, l’effet wah-wah fonctionne comme un filtre passe-bas avec résonance. Si la pédale est en position minimum, seules les fréquences basses peuvent passer.  ResoHP (Resonating High Pass Filter, filtre passe-haut résonant) : dans ce mode, l’effet wah-wah fonctionne comme un filtre passe-haut avec résonance. Si la pédale est en position minimum, seules les fréquences hautes peuvent passer.Chapitre 22 EVB3 369  Peak : dans ce mode, l’effet wah-wah fonctionne comme un filtre à crête (en cloche). Les fréquences autour de la fréquence centrale, contrôlée par le contrôleur MIDI choisi, seront accentuées.  CryB : ce réglage imite le son du célèbre wah « Cry Baby ».  Morley 1 : ce réglage imite le son d’une célèbre pédale wah-wah, fabriquée par Morley, avec une légère crête caractéristique.  Morley 2 : ce réglage imite le son de la distorsion de pédale Morley, avec facteur Q constant. Range Permet de contrôler la sensibilité de la pédale wah-wah aux mouvements du contrôleur. Si vous souhaitez seulement avoir de légères altérations de la fréquence de coupure, choisissez une valeur faible. Bite Il s’agit du paramètre de résonance du filtre wah-wah. Vous connaissez ce paramètre, qui signifie « mordant », si vous êtes un joueur de synthétiseur. Quoi qu’il en soit : la fré- quence de coupure est accentuée. Des valeurs élevées rendent le son wah plus agressif. Distorsion L’effet de distorsion simule un amplificateur à tube à deux étages saturé. Son rôle principal étant la simulation de l’amplificateur Leslie, ou tout autre ampli pouvant être utilisé pour alimenter une cabine Leslie. Sous Type, vous avez le choix entre trois types d’amplis à tube différents : Growl (grognement), Bity (mordant) et Nasty (déplaisant). Growl simule un amplificateur à tube à deux étages, ressemblant à la Leslie 122, la partenaire habituelle de l’orgue Hammond B3. Bity est une réminiscence d’un ampli de guitare bluesy. Nasty délivre des distorsions dures et convient aux sons agressifs. Le contrôle Tone n’affecte que la partie distordue du son, alors que la partie du signal sec reste non affectée. Vous obtenez ainsi des sons très chauds et saturés qui ne deviendront pas « grinçants » si vous essayez de sortir plus d’aigus de l’instrument. L’option Drive contrôle la quantité de distorsion « overdrive ». Le niveau de sortie est automatiquement compensé, il n’est donc pas nécessaire d’avoir un autre contrôle de volume général.370 Chapitre 22 EVB3 Enceinte rotative L’histoire Hammond ne serait pas complète sans un chapitre sur les enceintes à système rotatif, fabriquées par Leslie. En fait, jouer du B3 sans une telle enceinte est plutôt considéré de nos jours comme un effet spécial. La section enceinte rotative de l’EVB3 simule non seulement la cabine de haut-parleurs avec système rotatif elle-même, mais aussi les microphones qui captent le son provenant de ce système rotatif. Boutons de vitesse du rotor Ces boutons permettent de contrôler la vitesse du rotor comme suit :  Chorale : mouvement lent  Tremolo : mouvement rapide.  Brake : arrête le rotor. Menu Cabinet Le menu Cabinet dispose des réglages suivants :  Off : permet de désactiver le rotor. Pour désactiver l’effet du rotor, vous pouvez aussi procéder comme suit : en mode Brake, les rotors ne tournent plus, mais le son est toujours capté par les microphones simulés, selon une position aléatoire, (voir le paragraphe relatif à la vitesse du rotor ci-dessous). Vous pouvez également désactiver directement la simulation Leslie avec le bouton On/Off situé à côté du menu de contrôle de la vitesse.  Wood : simule une Leslie du type meuble en bois, et sonne comme les modèles de Leslie 122 ou 147.  Proline : simule une Leslie ayant une enceinte ouverte, similaire à la Leslie 760.  Single : simule le son d’une Leslie équipé d’un rotor simple à gamme étendue. Le son ressemble au modèle Leslie 825.  Split : le signal du rotor de graves est dirigé plus à gauche tandis que le signal du rotor des aigus est dirigé plus à droite.  Wood & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion d’une Leslie avec une enceinte en bois.  Proline & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion d’une Leslie avec une enceinte acoustique plus ouverte.  Split & Horn IR : ce réglage utilise une réponse d’impulsion d’une Leslie dont le signal du rotor des graves est dirigé plus à gauche tandis que le signal du rotor des aigus est dirigé plus à droite.Chapitre 22 EVB3 371 Contrôle de la vitesse Le menu relatif au contrôle de la vitesse vous permet de définir les contrôleurs permettant d’activer et de désactiver à distance les boutons associés à la vitesse du rotor. Le réglage ModWheel utilise la molette de modulation pour passer d’un réglage de vitesse à l’autre, parmi les trois réglages disponibles. Brake se trouve autour de la position centrale de la molette de modulation, alors que Choral se trouve vers le bas et Tremolo dans le tiers supérieur de la course de la molette de modulation. Toutes les autres entrées du menu Speed Control (contrôle de la vitesse) permettent de passer de Tremolo à la vitesse définie via les boutons Rotor Speed (vitesse du rotor), c’est-à-dire entre Chorale et Tremolo, ou entre Brake et Tremolo. Si Rotor Speed est réglé sur Tremolo, vous passerez de Tremolo à Choral. La différence entre ces options est fonction du réglage choisi :  ModWhl Toggle : change dès que la molette de modulation dépasse sa position centrale en allant de la position basse à la position haute. Si la molette de modulation dépasse sa position central en allant du haut vers le bas, il n’y aura pas de changement. Ceci a été implémenté pour les claviers Roland ayant des molettes de Pitch Bend et de modulation combinées.  ModWhl Temp : change dès que la molette de modulation dépasse sa position centrale, quel quoi soit le sens du mouvement. Ceci a été implémenté pour les claviers Roland ayant des molettes de Pitch Bend et de modulation combinées.  Touch : change dès que vous employez l’Aftertouch. Si vous relâchez l’Aftertouch, il n’y aura pas de changement.  Touch Temp : change dès que vous utilisez l’Aftertouch. Si vous relâchez l’Aftertouch, il y aura un autre changement.  SusPdl Toggle : change dès que vous pressez la pédale de tenue. Si vous relâchez la pédale, il n’y aura pas de changement.  SusPdl Temp : change dès que vous pressez la pédale de tenue. Si vous relâchez la pédale Sustain, il y aura un autre changement.  CC #18 and CC #19 Touch : change dès que vous appuyez sur le contrôleur 18 ou 19. Si vous relâchez le contrôleur, il n’y aura pas de changement.  CC #18 and CC #1 Temp : change dès que vous appuyez sur le contrôleur 18 ou 19. Si vous relâchez le contrôleur 18 ou 19, il y aura un autre changement. Rotor Fast Rate Rotor Fast Rate définit la vitesse maximum possible du rotor (Tremolo). Lorsque vous actionnez le curseur, la vitesse de rotation du Tremolo est indiquée en Hertz.372 Chapitre 22 EVB3 Acc/Dec Scale Les moteurs Leslie doivent accélérer et ralentir physiquement les diffuseurs mécaniques situés sur les haut-parleurs dans les enceintes, pour cela leur puissance est limitée. Acc/Dec Scale détermine la vitesse à laquelle les moteurs peuvent accélérer les rotors (le temps que mettent les rotors pour arriver à une vitesse déterminée), et le temps qu’ils mettent à ralentir. Si le curseur est réglé complètement à gauche, vous pouvez passer immédiatement à la vitesse présélectionnée. S’il est complètement à droite, les changements de vitesse mettent plus de temps pour être effectifs. Dans sa position par défaut, soit 1, le comportement ressemble à celui de la Leslie. Horn Deflector Si vous regardez à l’intérieur d’une cabine Leslie, vous verrez un double diffuseur rotatif, muni d’un déflecteur à son embouchure. C’est lui qui fabrique le son Leslie. Certaines personnes, toutefois, le suppriment pour modifier le son Leslie, car sa suppression augmente la modulation d’amplitude, et réduit la modulation de fréquence. Ce paramètre vous permet d’activer et de désactiver les déflecteurs, sans qu’il soit nécessaire de commander ces pièces détachées. Mic Angle et Mic Distance Le Mic Angle définit l’image stéréo, en modifiant l’angle des microphones simulés. Un angle de 0° donnera un son mono, tandis qu’un angle de 180° provoque des annulations de phase. Les ingénieurs du son expérimentés ont tendance à éviter les écartements trop larges. Mic Distance rend le son plus sombre et moins défini, s’il est réglé sur des valeurs élevées. C’est typique des microphones, lorsqu’ils sont placés trop loin de la source sonore. Motor Control Dans le menu Motor Control (contrôle du moteur), vous pouvez sélectionner différentes vitesses pour les rotors des graves et des aigus :  Normal : les deux rotors utilisent la vitesse définie par les boutons de vitesse de rotor.  Inv (mode inversé) : en mode Tremolo, le compartiment des graves tourne à vitesse rapide, alors que le compartiment du déflecteur tourne à vitesse lente, et inversement en mode Chorale. En mode Frein, les deux rotors sont arrêtés.  910 : le 910, ou mode Memphis, arrête la rotation du tambour des graves à basse vitesse, tandis que la vitesse du compartiment du pavillon acoustique peut être réglée. Cela peut être utile si vous recherchez un son de graves solide, mais souhaitez conserver un peu de mouvement dans les aigus.  Sync. : l’accélération et la décélération du déflecteur et du tambour des graves sont à peu près les mêmes. Cela sonne comme s’ils avaient été verrouillés, mais cela n’est clairement audible que durant l’accélération ou la décélération. Remarque : si vous sélectionnez Single dans le menu Cabinet Type, le réglage du contrôle du moteur est inopérant, parce qu’il n’y a pas de rotors de graves et d’aigus séparés dans une enceinte acoustique simple.Chapitre 22 EVB3 373 Autres paramètres Un certain nombre d’autres paramètres sont accessibles dans la vue correspondante de la fenêtre de l’EVB3. Dry Level Permet d’ajuster le niveau du signal sec, ce qui peut également être utile si l’option « Switches to dry sound » est sélectionnée dans le menu Brake, au-dessous. Menu Brake Le menu Brake offre deux options permettant de modifier le mode Brake de l’EVB3 :  Stops rotor : ce mode permet de ralentir progressivement le mouvement du rotor jusqu’à l’arrêt complet.  Switches to dry sound : ce mode permet de contourner l’enceinte du rotor lorsque celui-ci est arrêté, et ce en une seconde. Cela s’avère utile si vous utilisez la roue de modulation pour basculer entre les modes Tremolo (vitesse de rotor élevée) et Chorale (mouvement lent). Si vous revenez ensuite au mode Brake, les rotors sont ralentis au cours de la transition vers le son sec. Horn Brake et Drum Brake Pos Les curseurs Horn Brake Pos et Drum Brak Pos vous permettent de régler une position d’arrêt exacte, respectivement pour le déflecteur et le tambour des graves de la Leslie. Ceci ne pouvait être effectué sur la Leslie d’origine, car parfois le déflecteur s’arrêtait au fond de la cabine, générant un son plus que désagréable. Menu Reverb Le menu Reverb permet d’appliquer l’effet de réverbération avant (option Pre) ou après (option Post) l’effet du rotor. Velo to Click Le curseur Velo to Click permet de régler la sensibilité à la vélocité des paramètres Click (voir la section « Paramètres Click » à la page 395 et suivantes). Menu Bass Le menu Bass permet d’imiter le comportement de non-repli des graves du premier orgue Hammond, le modèle A. Ce modèle ne comportait pas de repli pour la tirette 16’ dans l’octave la plus basse, avec les sorties du générateur douze tons inférieurs disponibles sur la première tirette de l’octave inférieure des manuels. Sur d’autres orgues de console, les sorties les plus basses du générateur douze tons sont uniquement disponibles via les pédales. Pour simuler le comportement du modèle A Hammond, choisissez l’option « All the way down » dans le menu Bass. Sans le repli, vous constaterez que le son est plus strident, et semblable au son de pédale, en particulier si vous n’utilisez pas de module Leslie lors de la lecture de l’EVB3. 374 Chapitre 22 EVB3 Lorsque vous utilisez un contrôleur à deux tirettes, le menu « Drawbar affects » offre un mode supplémentaire qui permet le changement façon Hammond entre deux registrations. Si vous utilisez le réglage par défaut (« Drawbar affects current preset key »), les tirettes changent toujours l’enregistrement de la clé d’enregistrement de préréglage actuellement active. Cela fonctionne différemment dans un « vrai » orgue Hammond, dans lequel les tirettes affectent uniquement les registrations de préréglage Bb (clavier supérieur) et B (clavier inférieur). Cela permet au joueur de préparer une nouvelle registration avec les tirettes lors de la lecture, puis de passer à la nouvelle registration en fonction des besoins. Pour simuler ce comportement avec l’EVB3 : 1 Choisissez l’option “Clé Si et Sib uniquement” dans le menu Mode drawbar. Cette option permet aux drawbars manuelles supérieures de changer l’enregistrement de la clé de préréglage Sib, et les drawbars manuelles inférieures affectent la clé de préréglage Si. 2 Changez les drawbars de la clé de préréglage Sib en fonction des besoins. Vous pouvez librement jouer sur le clavier pendant cette opération, sans changer l’enregistrement choisi actuellement. 3 Basculez vers l’enregistrement préparé avec la clé de préréglage Sib. Assignations des contrôleurs MIDI Les assignations des contrôleurs MIDI ne sont mises à jour que si le réglage par défaut est chargé, ou si un réglage qui a été sauvegardé avec un morceau, est chargé. Tous les paramètres vous permettant de sélectionner un contrôleur MIDI disposent d’une option Learn (apprendre). Si cette option est sélectionnée, le paramètre sera automatiquement assigné au premier message de données MIDI entrant approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes : si l’EVB3 ne reçoit pas de message MIDI dans les 20 secondes, le paramètre revient à son assignation de contrôleur MIDI d’origine. Remarque : comme la nouvelle entrée est ajoutée en haut de la liste, les données d’automation existantes doivent être augmentées d’une unité. Dans la plupart des cas, l’automation de piste de Logic Pro est le meilleur moyen d’enregistrer les mouvements manuels effectués dans la fenêtre du module. L’automation MIDI est le meilleur moyen si souhaitez utiliser votre orgue à tirettes MIDI pour contrôler à distance l’EVB3. Les tableaux suivants regroupent les assignations des contrôleurs MIDI de l’EVB3. Les assignations sont optimisées pour être utilisées avec plusieurs modèles d’orgues à tirettes MIDI parmi les plus populaires. Afin de correspondre au réglages par défaut de tous les orgues les plus répandus, certains paramètres ont été assignés deux fois. Ne vous en souciez pas. Chapitre 22 EVB3 375 Mode MIDI : RK Ce tableau liste les assignations des numéros de message de changement de contrôle MIDI lorsque le mode MIDI est réglé sur RK. Il s’agit du bon réglage si vous utilisez un orgue à tirettes Roland VK ou Korg CX-3 pour contrôler l’EVB3 à distance. Numéro de contrôleur Mode MIDI RK : Nom du paramètre 70 Drawbar 16’ 71 Drawbar 5 1/3’ 72 Drawbar 8’ 73 Drawbar 4’ 74 Drawbar 2 2/3’ 75 Drawbar 2’ 76 Drawbar 1 3/5’ 77 Drawbar 1 1/3’ 78 Drawbar 1’ Rotor Cabinet 80, 92 Chorale/Brake/Tremolo 81 Chorale/Brake Reverb 82 Reverb Level Vibrato 85 Upper Vibrato on/off 86 Lower Vibrato on/off 87 Chorus Vibrato Type Percussions 94 on/off 95 2nd/3rd 102 Percussion Volume 103 Percussion Time Equalizer 104 EQ Low 105 EQ Mid 106 EQ Hi 107 EQ Level Wah 108 Wah Mode 109 Wah Bite376 Chapitre 22 EVB3 Distorsion 110 Distortion Type 111 Distortion Drive 112 Distortion Tone Click Levels 113 Click On Level 114 Click Off Level Balance 115 Main Volume 116 Lower Volume 117 Pedal Volume Rotor Fast Rate 118 Rotor Fast Rate Numéro de contrôleur Mode MIDI RK : Nom du paramètreChapitre 22 EVB3 377 Mode MIDI : HS Ce tableau liste les assignations des contrôleurs MIDI lorsque le mode MIDI est réglé sur HS. Ce réglage correspond à la répartition des contrôleurs des orgues Hammond XB. Désactivez l’option MIDI Data Reduction lors de l’enregistrement de données à partir d’un orgue XB (Fichier > Réglages du projet > Enregistrement). Numéro de contrôleur Mode MIDI HS : Nom du paramètre 80 All Upper Drawbars 81 All Lower Drawbars 82 Pedal Drawbars, Scanner Vibrato, Bass Filter Rotor Cabinet Leslie On Rotor Cabinet on/off Leslie Fast Chorale/Brake Leslie Brake Contrôle la fonctionnalité du frein de l’enceinte du rotor Vibrato Vibrato On Upper Vibrato on/off (XK-3 uniquement) Vibrato Mode Vibrato Type (V1 – C3, XK-3 uniquement) 87 Chorus Vibrato Type Drive Distortion Drive Reverb Level Reverb Level Perc 2nd and Perc 3rd Percussion Harmonic, le 3ème harmonique a priorité sur le 2ème. La conversion des boutons XK vers l’EVB3 s’effectue comme suit :  2e off, 3e off ? EVB3 : Percussion désactivée  2e on, 3e off ? EVB3 : 2ème harmonique  2e off, 3e on ? EVB3 : 3ème harmonique  2e on, 3e on ? EVB3 : 3ème harmonique Perc Fast Sélectionne un temps de chute prédéfini pour une chute lente ou rapide. Perc Soft Sélectionne un niveau prédéfini pour une percussion normale ou légère. Vibrato Mode Sélectionne Vibrato Off, V1/V2/V3 ou C1/C2/C3 (XK-2 uniquement) Vibrato VC Permet de basculer entre Vibrato et Chorus Vibrato (XK-2 uniquement)378 Chapitre 22 EVB3 Mode MIDI : NI Ce tableau liste les assignations des contrôleurs MIDI lorsque le mode MIDI est réglé sur NI. Ce réglage correspond à la répartition des contrôleurs du Native Instruments B4D. Numéro de contrôleur Mode MIDI NI : Nom du paramètre 12 Upper Drawbar 16’ 13 Upper Drawbar 5 1/3’ 14 Upper Drawbar 8’ 15 Upper Drawbar 4’ 16 Upper Drawbar 2 2/3’ 17 Upper Drawbar 2’ 18 Upper Drawbar 1 3/5’ 19 Upper Drawbar 1 1/3’ 20 Upper Drawbar 1’ 21 Lower Drawbar 16’ 22 Lower Drawbar 5 1/3’ 23 Lower Drawbar 8’ 24 Lower Drawbar 4’ 25 Lower Drawbar 2 2/3’ 26 Lower Drawbar 2’ 27 Lower Drawbar 1 3/5’ 28 Lower Drawbar 1 1/3’ 29 Lower Drawbar 1’ Vibrato 31 Upper Vibrato on/off 30 Lower Vibrato on/off Brightness Vibrato Attack Time Chorus Intensity Percussion Sostenuto Percussion on/off Release Time Percussion Harmonic (2ème/3ème) Sound Variation Percussion Volume Harmonic Content Percussion Time Equalizer 90 EQ Low 70 EQ Mid 5 EQ HighChapitre 22 EVB3 379 Mode MIDI : NE Ce tableau liste les assignations des numéros de messages de changement de contrôle MIDI lorsque le mode MIDI est réglé sur NE. Ce réglage correspond à la répartition des contrôleurs du Nord Electro 2 de Clavia. Distortion/Click 76 Distortion Drive 78 Distortion Tone 75 Click On Level Leslie Pan MSB Microphone Angle 3 Microphone Distance GP 8 Leslie Accelerate/Decelerate GP 7 Leslie Fast ModWheel MSB Leslie Speed 68 Contrôle la fonctionnalité du frein : Si la valeur = 0.0, la Leslie passe sur Brake. Toutes les autres valeurs règle la Leslie sur la vitesse précédente. Numéro de contrôleur Mode MIDI NI : Nom du paramètre Numéro de contrôleur Mode MIDI NE : Nom du paramètre 16 Upper Drawbar 16’ 17 Upper Drawbar 5 1/3’ 18 Upper Drawbar 8’ 19 Upper Drawbar 4’ 20 Upper Drawbar 2 2/3’ 21 Upper Drawbar 2’ 22 Upper Drawbar 1 3/5’ 23 Upper Drawbar 1 1/3’ 24 Upper Drawbar 1’ 70 Lower Drawbar 16’ 71 Lower Drawbar 5 1/3’ 72 Lower Drawbar 8’ 73 Lower Drawbar 4’ 74 Lower Drawbar 2 2/3’ 75 Lower Drawbar 2’ 76 Lower Drawbar 1 3/5’ 77 Lower Drawbar 1 1/3’380 Chapitre 22 EVB3 78 Lower Drawbar 1’ Chorus/Vibrato 85 Upper Vibrato on/off 86 Lower Vibrato on/off 84 Mode Vibrato (la sélection va de V1 à C3, à l’exception de C0) Percussion 87 Percussion on/off 88 Percussion Volume (soft/normal) et Time (short/long) 95 Percussion Harmonic (2ème/3ème) Equalizer 113 EQ High 114 EQ Low Distortion/Click 111 Distortion Drive Leslie GP 6 on/off GP 7 Leslie Speed GP 8 Contrôle la fonctionnalité du frein Numéro de contrôleur Mode MIDI NE : Nom du paramètreChapitre 22 EVB3 381 Synthèse additive à l’aide des tirettes Le B3 Hammond est l’orgue classique à tirettes. Comme avec un orgue acoustique à tuyaux, les registres (tirettes, ou tirants de l’orgue à tuyaux) peuvent être tirés afin de les engager. Mais contrairement à l’orgue à tuyaux, le B3 permet un mélange progressif de tous les registres de tirettes. Plus vous les tirez vers le bas, plus elles donnent de la puissance. En dépit de ses caractéristiques, telles que les bruits de touche ou keyclicks, les ondulations d’intonation, la distorsion et la diaphonie (qui sont simulées par l’EVB3), le fait de jouer une seule note, sur un seul registre, donne un son sinusoïdal pur. Le mélange de sons sinusoïdaux selon différents harmoniques donne un spectre plus complexe, appelé « synthèse additive ». Les orgues, même les orgues acoustiques à tuyaux, peuvent être considérés comme des synthétiseurs « additifs ». Il existe toutefois plusieurs limitations qui doivent être prises en compte avant de considérer l’instrument de cette manière. D’un autre côté, ces limitations constituent le caractère d’un instrument de musique réel, tout ce qui fait son charme. Le nom des tirettes vient de la longueur des tuyaux de l’orgue, mesurée en pied (’). Cette convention de dénomination est toujours utilisée avec les instruments de musique électroniques. Diviser par deux la longueur d’un tuyau double sa fréquence. Doubler la fréquence ne signifie rien d’autre que : une octave plus haut. Le registre le plus bas, 16’ (complètement à gauche, tirette brune), les huit octaves les plus aiguës 8’, 4’, 2’ et 1’ (tirettes blanches) peuvent être librement mélangées, dans toutes les combinaisons possibles. 16’ est communément appelé sous-octave. Si nous considérons ce registre comme le registre fondamental, l’octave au-dessus de 8’ est le second partiel, 4’ est le quatrième, 2’ le huitième et 1’ le sixième partiel. Avec le registre 5 1/3’, la deuxième tirette brune, vous pouvez ajouter le troisième partiel. C’est la quinte au dessus de 8’. En général, les tirettes sont classées en fonction de la tonalité, à une exception près. La seconde tirette (5 1/3’) sonne une quinte plus haut que la troisième. Pour obtenir une explication, voir la section « Effet résiduel » à la page 382. 2 2/3’donne le sixième, 1 3/5’ le dixième et 1 1/3’ le douzième partiel. Ainsi un orgue électromécanique à roues phoniques vous donne les partiels 1 (16’), 2 (8’), 3 (5 1/3’), 4 (4’), 6 (2 2/3’), 8 (2’), 10 (1 3/5’), 12 (1 1/3’) et 16 (1’). Comme vous pouvez le constater, le spectre harmonique est quand même assez complet. C’est la raison pour laquelle les effets de distorsion sont si appréciés sur ces orgues électromécaniques à roues phoniques, ils enrichissent le spectre harmonique en générant davantage de partiels.382 Chapitre 22 EVB3 Remarque : le terme « partiel » est un synonyme d’harmonique, mais ils sont comptés d’une manière légèrement différente. La fondamentale est considérée comme le premier partiel. Son octave, à savoir deux fois la fréquence, correspond au deuxième partiel, mais est connue en tant que « première harmonique ». Le cinquième partiel oscille à cinq fois la fréquence de la fondamentale. Ce cinquième partiel est appelé quatrième harmonique, car avec les harmoniques, la fondamentale n’est pas comptée (ce qui rend le terme « harmonique » moins pratique à utiliser). Remarque : 2 2/3’ est une quinte au-dessus de 4’. 1 3/5’ est une tierce majeure au-dessus de 2’. 1 1/3’ est une quinte au-dessus de 2’. Dans les basses, cela conduit à des sons inharmoniques, en particulier dans le jeu de lignes de basse en clé mineure. C’est pourquoi mélanger 2’, 1 3/5’ et 1 1/3’ donne un accord majeur. Effet résiduel L’effet résiduel est un phénomène psychoacoustique. Les humains peuvent percevoir la hauteur d’une note, même si la fondamentale est complètement absente. Si nous n’entendions pas de cette manière, il serait impossible d’écouter de la musique sur un poste de radio bon marché. En effet, son haut-parleur ne restitue jamais la fondamentale de la ligne de basse, ayant une fréquence bien en dessous du spectre que le haut-parleur peut émettre. Si vous tirez tous les registres de tirettes d’un orgue, sauf le fondamental, 16’, vous percevrez quand même la même hauteur. Le son devient plus ténu, avec moins de basse et moins de chaleur, mais la hauteur reste la même. Le réglage des registres de tirettes implique souvent ce phénomène psychoacoustique. Dans les octaves les plus basses, mélanger les tirettes sinus 8’ et 5 1/3’ crée l’illusion d’un son 16’, bien que cette fréquence soit absente. Les anciens orgues à tuyaux utilisaient aussi l’effet résiduel, en combinant deux tuyaux plus petits, ce qui élimine le besoin d’avoir des tuyaux géants, longs, lourds, gourmands en air et très chers. Cette tradition perdure dans les orgues modernes, et c’est la raison pour laquelle la 5 1/3’ est placée sous la 8 : la 5 1/3’ tend à créer l’illusion d’une hauteur située une octave en dessous de 8’.Chapitre 22 EVB3 383 Brève histoire de l’orgue Hammond Trois inventions ont inspiré Laurens Hammond (1895–1973), un fabricant d’horloges électriques, pour construire et commercialiser un orgue électromécanique compact avec une génération sonore à roues phoniques. Le Telharmonium de Thaddeus Cahill a été son inspiration musicale, les méthodes de production de masse de Henry Ford et son propre moteur à horloge synchrone ont été les deux autres facteurs. Le Telharmonium était le premier instrument de musique utilisant des techniques de génération sonore électromécaniques. En 1900, ces générateurs comportant des roues phoniques à taille humaine remplissaient un immeuble de deux étages à New York. Pendant une courte période à cette époque, les abonnés pouvaient écouter la musique produite par le Telharmonium sur le réseau téléphonique new-yorkais (le système de streaming audio du moment). Le seul moyen d’amplification était le diaphragme mécanique du téléphone, car l’amplificateur à tube adéquat et des haut-parleurs acceptables n’étaient pas encore inventés. Le Telharmonium a été un « flop » commercial mais son statut historique de précurseur des instruments de musique électroniques modernes est indéniable. Le Telharmonium a également introduit les principes de la synthèse additive électronique (voir « Synthèse additive à l’aide des tirettes » à la page 381). Laurens Hammond a commencé à produire des orgues en 1935, à Chicago (Illinois), utilisant la même méthode de génération sonore. À quelques différences près : ces générateurs étaient plus petits et les registres étaient moins nombreux. Le brevet de cet orgue modèle A date de 1934. Hammond détient également un brevet pour une réverbération à ressort électromécanique, que l’on trouve encore dans d’innombrables amplificateurs de guitare aujourd’hui même ! Le B3 Hammond a été fabriqué entre 1955 et 1974. C’est le modèle Hammond préféré des organistes de jazz et de rock tels que : Fats Waller, Wild Bill Davis, Brother Jack McDuff, Jimmy Smith, Keith Emerson, Jon Lord, Brian Auger, Steve Winwood, Joey DeFrancesco et Barbara Dennerlein. En plus du B3, il existe un certain nombre d’instruments Hammond, connus sous le nom de « spinet » (M3, M100, L100, T100). Des modèles à console plus grands, dont un grand nombre a été conçu pour satisfaire les besoins des églises et des théâtres aux États-Unis (H100, X66, X77, E100, R100, G-100), ont également été fabriqués. La production d’orgues électromécaniques a cessé en 1974. Ensuite, Hammond a fabriqué des orgues entièrement électroniques. Aujourd’hui, les employés de Hammond-Suzuki sont particulièrement conscients de leur glorieux passé et fabriquent d’excellents orgues à tirettes électroniques. En 2002, ils ont même présenté un nouveau modèle de B3 numérique qui imite le design et les fonctions du B3 classique (à l’exception de son poids). Ce nouveau B3 utilise une vraie enceinte rotative mécanique à rotor.384 Chapitre 22 EVB3 Génération sonore à roues phoniques La génération sonore à roues phoniques ressemble à celle d’une sirène. Bien, sûr, il n’y a pas d’air à souffler par les trous d’une roue tournante. À la place, c’est un capteur électromagnétique, comme celui d’une guitare électrique qui est utilisé. Une roue dentée métallique, appelée roue phonique, tourne au bout d’une tige aimantée. La denture de la roue provoque des variations dans le champ magnétique, induisant une tension électrique. Cette tension (ce son) est ensuite filtrée, envoyée à travers les claviers, amplifiée, du vibrato et de l’expression lui sont ajoutés, et le signal résultant est encore amplifié. Un long axe est actionné par un moteur CA synchrone. 24 pignons de 12 tailles diffé- rentes sont fixés sur l’axe. Ces pignons actionnent les roues phoniques. La fréquence dépend des rapports de vitesse, et du nombre de dents des roues. Le Hammond est accordé au tempérament presque exact. Comme pour les orgues à tuyaux disposant de registres multiplexés, l’orgue Hammond utilise certains générateurs pour plusieurs tâches. Certaines roues haute fréquence servent de fondamentale pour les notes aiguës, et produisent des harmoniques pour les notes graves. Ce qui a un impact positif sur le son global de l’orgue, évite qu’il soit désaccordé et stabilise les niveaux. La cabine Leslie Don Leslie a développé ses enceintes à système rotatif en 1937, et a commencé à les commercialiser en 1940. Ce concept de haut-parleurs rotatifs n’enthousiasmait pas du tout Laurens Hammond. Le principe de Leslie était de simuler divers emplacements dans les tuyaux, donnant une nouvelle perception spatiale de chaque note. Les enceintes de haut-parleurs à système rotatif devaient simuler cet effet, et le sens de l’espace qu’elles transmettaient était incomparable, lorsqu’elles étaient placées à côté de n’importe quel haut-parleur fixe. Les ondulations périodiques du son et du volume, et le vibrato causé par l’effet Doppler ne constituent pas tout le son Leslie, il y a aussi un effet d’espace ! La première Leslie, le modèle 30, ne disposait pas de chorale, juste un trémolo et un stop. L’idée de l’effet Chorale (qui est venue plus tard) est née d’un désir d’ajouter un vibrato à l’orgue. Cet effet offre beaucoup plus qu’un simple vibrato, et a été introduit sur le marché dans les modèles 122/147. À ce moment-là, Leslie a aussi ajouté la mention « Voice of the pipe organ » (voix de l’orgue à tuyaux) sur ses enceintes. Ce n’est qu’en 1980 que les deux noms de sociétés et de marques se sont associés, six ans après la construction du dernier orgue à roues phoniques. Les enceintes rotatives Leslie sont toujours fabriquées aujourd’hui, par la société Hammond-Suzuki. À savoir que le nouveau modèle B3 numérique actuel est toujours associé à une vraie cabine Leslie mécanique.23 385 23 EVD6 L’EVD6 est une simulation virtuelle du Clavinet D6 d’Hohner classique. Le son émis par le Clavinet D6 d’Hohner s’apparente à du funk, mais les années 1970 ont également vu l’apparition de sons rock, pop et de jazz électriques joués par des artistes tels que Stevie Wonder, Herbie Hancock, Keith Emerson, Foreigner ou encore les Commodores. Si vous avez écouté « Superstition » ou « Higher Ground » par Stevie Wonder, alors vous savez que le D6 est le plus funky des instruments qui existent ! À propos de l’EVD6 Le moteur de synthèse d’EVD6 émule le son d’un clavinet D6 d’Hohner. Celui-ci permet d’améliorer les sons d’origine car il est utilisé en mode stéréo, et contrairement au D6 original, l’EVD6 est dépourvu de composants bruyants qui compromettent la mélodie émise par l’instrument. Le clavier de 60 touches (Fa à Mi) de l’instrument d’origine a été étendu sur un clavier MIDI complet (127 notes) tout en conservant les nuances et la répartition des sons. Le moteur EVD6 simule également les différents ronflements, bruits de touche ainsi que la particularité des capteurs qui se trouvaient dans l’instrument d’origine. Il synthétise le « pincement » et le « mordant » de la phase d’attaque, ainsi que le bruit « adhérant » des coussinets des marteaux. Le générateur sonore réagit doucement, musicalement et avec précision aux 127 niveaux de vélocité, tel que le définit la norme MIDI. Vous pouvez presque sentir les cordes sous votre clavier ! L’ensemble des paramètres String, très complet, permet de modifier radicalement le son de l’EVD6, afin de simuler un ancien clavinet, ou de créer un nouveau « instrument ». L’EVD6 est capable de générer des sons vraiment uniques, que vous découvrirez en prenant le temps de l’explorer et en écoutant les sons produits par certains des réglages indiqués.386 Chapitre 23 EVD6 Vous découvrirez aussi le processeur d’effets intégré à la luxueuse face avant de EVD6, qui dispose des effets habituellement utilisés avec le clavinet d’origine. Les algorithmes de ce processeur d’effets ont été adaptés et optimisés pour l’EVD6. Vous trouverez un magnifique effet Wah-Wah, un circuit de modulation et de distorsion. Paramètres de l’EVD6 La plupart des paramètres de type « curseurs » de l’interface de l’EVD6 ont une position centrale à zéro, et dans cette position « neutre », le son de base du modèle EVD6 sélectionné n’est pas modifié. Si le curseur est déplacé vers la gauche ou la droite, il modifie la valeur du paramètre d’origine de façon positive ou négative en conséquence. La face avant de l’EVD6 peut être divisée en cinq sections principales, à savoir :  Section Global : contient les paramètres globaux  Sections Excite/Click et String : comporte des paramètres de réglage de réponse de corde  Affichage Pickup : représentation visuelle ajustable de la position du capteur  Section Effects : paramètres relatifs aux effets intégrés. Paramètres globaux Les paramètres globaux se trouvent en bas à gauche de l’interface de l’EVD6. Chapitre 23 EVD6 387 Voices Définit le nombre maximal de voix pouvant être écoutées simultanément. Réduire la valeur de ce paramètre limite la polyphonie mais aussi la puissance de calcul nécessaire à l’EVD6, Il y a deux réglages pour monophonique : mono et legato. Chacun d’eux ne fournit qu’une seule voix à l’EVD6. En mode mono, la voix de l’EVD6 est déclenchée à chaque fois qu’une note est jouée. En mode legato, le processus de modelage du son de l’EVD6 n’est pas déclenché si les notes sont jouées legato, seule la hauteur change. Si les notes sont jouées staccato, la voix de l’EVD6 avec un processus de modelage de tous les sons est déclenchée. qui devient minime lorsque l’instrument fonctionne en monophonique. La valeur maximale est 24, ce qui vous autorise les glissandi avec sustain. Un réglage de 24 sera bien sûr plus gourmand en puissance de calcul. La valeur par défaut est 10. Cliquez sans relâcher le bouton de la souris, et utilisez la souris comme un curseur pour régler ce paramètre. Tune Règle l’accord par intervalles de cents. La valeur 0 équivaut au LA de référence à 440 Hz. La plage de valeurs possibles est de ±50 cents ou, en termes plus « musicaux », plus ou moins la moitié d’un demi-ton. Pour les transpositions par demi-ton ou par octave, utilisez la zone des paramètres d’instrument dans la fenêtre Arrangement, comme pour tout autre instrument MIDI standard. Bender Détermine la plage de modulation, en demi-tons. Cliquez sans relâcher le bouton de la souris, et utilisez la souris comme un curseur pour régler ce paramètre. Warmth Définit la valeur de la déviation aléatoire par rapport au tempérament égal. Des valeurs élevées donnent plus de « vie » aux sons. Cela peut être utile pour simuler un instrument qui n’a pas été accordé depuis longtemps, ou pour épaissir légèrement un son. Lorsque vous jouez des accords, le paramètre Warmth est très utile pour recréer la chaleur d’un effet de désaccordage ou de battement entre les notes d’un accord. Cliquez sans relâcher le bouton de la souris, et utilisez la souris comme un curseur pour régler ce paramètre.388 Chapitre 23 EVD6 Stretch L’EVD6 est accordé selon un tempérament égal. Mais à partir de cet accord standard, vous pouvez faire dévier l’accord dans les notes basses et aiguës finales du son. Vous simulez ainsi la manière dont les instruments à clavier utilisant des cordes, tels que les pianos, sont accordés, tentant de trouver un équilibre de l’accord plus cohérent entre les notes basses et aiguës. La fonction stretch a été incluse pour les cas où vous souhaiteriez utiliser l’EVD6 avec des pianos acoustiques. Lorsqu’il fait partie d’un arrangement avec orchestre ou synthétiseurs, la fonction stretch ne doit pas être utilisée. Cliquez sans relâcher le bouton de la souris, et utilisez la souris comme un curseur pour régler ce paramètre. Remarque : les sons des clavinets, clavecins et pianos comportent des éléments « inharmoniques » dans leur structure. Les fréquences de ces sons dominants (harmoniques) ne sont pas exactement des multiples entiers de la fréquence de base. Elles ne sont qu’approximatives et sont en fait un peu plus aiguës. Les harmoniques des notes (accordées) les plus basses sont, par conséquent, relativement plus proches des fréquences principales des notes plus aiguës. Voir également la section « Stiffness/ Inharmonicity » à la page 397. Remarque : lorsque vous appliquez les paramètres Warmth et Stretch, il ne faut pas oublier qu’ils peuvent donner un son désaccordé, similaire à l’usage intensif de l’effet de chorus. Pressure Sur le D6 d’origine, le fait d’appliquer une pression (aftertouch) à une note déjà enfoncée fait légèrement monter sa hauteur. Le paramètre Pressure permet de faire cela, ou à l’inverse de baisser la hauteur par pression. Cliquez sans relâcher le bouton de la souris, et utilisez la souris comme un curseur pour régler ce paramètre. Valeurs : –1.00 à +1.00 Sélecteurs de filtre Les quatre sélecteurs de filtres ressemblent à ceux du D6 d’origine, à une exception près. S’ils sont tous désactivés, vous entendrez le son non filtré au lieu du son bourdonnant du D6 d’origine. Cliquez n’importe où sur chacun des sélecteurs pour les activer/désactiver. Les sélecteurs actifs sont repérables à leur lettrage vert clair, et par le fait qu’ils sont enfoncés vers le bas de la fenêtre du module. Vous pouvez employer ces sélecteurs de filtre dans toutes les combinaisons on/off possibles.  Brilliant : crée un son nasal, coupe les basses.Chapitre 23 EVD6 389  Treble : rend le son plus pointu, coupe les basses plus doucement.  Medium : rend le son plus ténu, réduit plus légèrement les basses.  Soft : rend le son plus doux, plus atténué. Sélecteurs de capteur (Pickup) Comme avec le D6 d’origine, les deux capteurs (pickups) peuvent être utilisés selon différents modes. Les sélecteurs AB et CD permettent de changer de modes. En fonction des différentes positions des sélecteurs, le câblage interne des deux capteurs est modifié et avec lui le son issu de la sortie combinée des capteurs. L’EVD6 dispose d’un menu supplémentaire affichant le mode actuel au-dessus des sélecteurs de capteur. Pour plus d’informations sur l’utilisation de ces paramètres et de ces capteurs, consultez la section « Paramètres des capteurs (Pickup) » à la page 398.390 Chapitre 23 EVD6 Diffusion stéréo Le contrôle Stereo Spread comporte deux sections : Pickup et Key. Vous pouvez employer les deux types de diffusion stéréo en même temps. Elles seront automatiquement mélangées. L’effet des deux paramètres de diffusion stéréo est affiché graphiquement dans la zone située autour du potentiomètre Stereo Spread. Pickup Alors que le D6 d’origine n’avait qu’une seule sortie mono, l’EVD6 est stéréo. Lorsque les deux capteurs sont actifs (modes upper+lower et upper-lower), leurs deux signaux peuvent être répartis dans l’image stéréo. Pour régler la position de la diffusion stéréo ou stereo spread, cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur les flèches vers le haut/vers le bas dans la moitié inférieure du bouton circulaire, c’est-à-dire la section Pickup. En tournant le contrôle Pickup de Spread stereo vers le haut, vous éloignez les signaux des deux capteurs de la position centrale, un vers la droite, l’autre vers la gauche. Définissez le paramètre Spread sur sa valeur maximale au niveau de la balance gauche ou droite extrême. Valeurs : 0.00 (centre, aucun effet) à 1.00 (stéréo gauche/droite totale). Pour plus d’informations sur l’utilisation des capteurs, consultez la section « Paramètres des capteurs (Pickup) » à la page 398. Key Définit une modulation de la gamme de tonalités de la position de balance. La position du clavier définit la balance. La position centrale est la note MIDI 60 (Yamaha C3). Pour régler la position Key(clavier), cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur les flèches vers le haut/vers le bas dans la moitié supérieure du bouton circulaire, c’est-à-dire la section Key. Sélecteur C/D Sélecteur A/B Résultat en bas en bas capteur Neck : son chaud en bas en haut capteur Bridge : son clair en haut en haut les deux capteurs : son plein en haut en bas les deux capteurs hors phase : son ténuChapitre 23 EVD6 391 S’il est tourné à fond vers le haut, les positions extrêmes, gauche ou droite, seront atteintes à la note MIDI 60 ± 30 demi-tons. Valeurs : (centre, aucun effet) à 1.00 (stéréo gauche/droite totale). Model Le paramètre Model vous permet de choisir un type de son de base, ou modèle. Chaque modèle possède ses propres caractéristiques tonales visant à créer des sons différents et variés. Chaque modèle est un instrument spécifique, pouvant être immé- diatement joué, sans aucune modification supplémentaire. Chaque modèle est défini plus en détails ci-dessous. Pour sélectionner un modèle, cliquez, sans relâcher le bouton de la souris, sur une zone située entre les contrôles Stereo Spread et Level, et de faire votre choix dans la liste déroulante qui apparaît. Relâchez le bouton de la souris, une fois votre sélection effectuée. Tous les paramètres de l’EVD6 sont alors disponibles pour modeler davantage encore les caractéristiques sonore du modèle. Vous pouvez, en quelque sorte, choisir des paramètres Model tout en sélectionnant une forme d’onde de l’oscillateur d’un synthétiseur. Comme avec les formes d’onde de base de synthétiseur, les paramètres d’édition peuvent affecter le modèle de manières assez différentes. Par exemple, un réglage particulier du paramètre Excite peut rendre un modèle plus « nasillard et un autre modèle plus « bruyant ». Ces différences de comportement sont dues aux structures harmoniques spécifiques, utilisées par chacun des modèles. Les modèles Cette section décrit les caractéristiques des différents modèles de clavinet simulés. Class(ic) D6 Une simulation quasiment à l’identique du modèle D6 d’origine. Il comporte des bruits de cordes sur de longs temps de chute et un comportement de relâchement réaliste, qui suit le relâchement des touches. Chaque D6 était unique, aussi n’hésitez pas à régler les nombreux contrôles de modelage du son, afin de retrouver le son des clavinets D6 que vous avez utilisées ou entendues.392 Chapitre 23 EVD6 Old D6 Ce modèle simule un D6 qui a bien servi. Les marteaux et les cordes sont un peu anciens et usés. Le son provenant de la frappe des têtes des marteaux est imité, ainsi que le son plus riche typique, dans les basses. Sharp D6 Ce modèle génère un son très pointu avec beaucoup de mordant, un joli son avec effets wah-wah et phaser. Mello(w) D6 Comme son nom l’indique, ce modèle génère un son moelleux. Basic Ce modèle génère le son d’un clavinet de base, tout simple. Domin(ation) Un modèle puissant avec une attaque forte et dynamique, qui réagit de manière plus agressive à la vélocité que les autres modèles. GuruFnk (Guru Funk) Dans les octaves les plus basses, les oscillations des cordes deviennent beaucoup plus résonantes dans le temps, jusqu’à ce qu’elle finissent par s’arrêter (au bout de 20 à 30 secondes). Les notes plus aiguës ont un temps de chute beaucoup plus court, qui influe aussi sur leur résonance. Ce modèle invite à un jeu de basse de style heavy, funk dans les octaves graves. Il est agréable avec un petit peu de phaser, et des accords tenus, lorsque vous jouez des notes basses. Ajouter un module de chute Logic Studio est aussi une bonne idée ! Harpsi(chord) Ce modèle reproduit le son d’un clavecin. Pluck Ce modèle simule le son d’une corde pincée. Lorsque vous changez les positions des capteurs, le son des cordes en est modifié et ce son devient plus proche de celui de la guitare. Les sons de style Harpe sont aussi possibles, en positionnant le capteur inférieur autour de la position centrale. Pour obtenir un son de harpe, augmentez les valeurs de String Decay, Release, et Excite Shape et diminuez celle de Excite Brilliance. (Tuned) Wood Ce modèle génère un son boisé, ténu avec quelques éléments inharmoniques. Il peut sonner légèrement désaccordé dans certains contextes. Ltl (Little) India Ce modèle génère un son de sitar, riche en résonance. S(tring) Bells Un modèle de type cloche, avec de forts éléments inharmoniques.Chapitre 23 EVD6 393 Dulcimer Ce modèle génère un son de type Dulcimer. Picked Ce modèle simule une corde en nylon jouée en « picking ». Remarques particulières sur les modèles Vous remarquerez certaines zones du clavier où le son change de manière significative entre deux touches adjacentes. C’est intentionnel, et reflète le comportement de certains vrais modèles de clavinet simulés par l’EVD6. Le D6 d’origine a lui aussi des différences de timbre très marquées de note à note, la plus évidente étant celle entre la corde la plus aiguë et la corde la plus basse. Si vous êtes un instrumentiste aimant le son d’origine, mais pas les sauts de timbre du mécanisme d’origine, l’EVD6 dispose d’un modèle intermédiaire : MelloD6. Lorsque vous utilisez un réglage employant les deux capteurs assez près des aigus des cordes avec les sélecteurs de filtre Brilliant + Treble, le son fondamental devient relativement faible dans le signal de sortie. Dans ce cas, vous entendrez surtout les harmoniques qui ne sont pas exactement accordés dans les modèles inharmoniques, comme le modèle Wood par exemple. Essayez de déplacer les capteurs vers le centre et désactivez tous les sélecteurs de filtre afin de circonvenir cet effet « désaccordé ». Level Ce bouton permet de régler le niveau « après les effets » en dB (décibels). Pour le régler, cliquez dessus sans relâcher le bouton de la souris et faites-le glisser. Si le contrôleur Expression est utilisé en tant que contrôleur MIDI, le niveau de sortie est ajusté, à moins que ce contrôleur ne soit assigné aux paramètres Wah ou Damper. Damper Wheel et Damper Ctrl Le D6 d’origine est équipé d’un curseur étouffoir situé à droite du clavier qui permet à l’instrumentiste de créer des sons de cordes étouffés. Vous pouvez régler Damper Wheel de deux manières :  Cliquez sur Damper Wheel, et maintenez-le enfoncé, puis faites-le glisser.  Utilisez un contrôleur MIDI, notamment la roulette de modulation de votre clavier. 394 Chapitre 23 EVD6 La position Damper Wheel est sauvegardée avec le son. Le paramètre Damper Ctrl (numéro) vous permet de choisir le contrôleur MIDI qui agira sur la molette d’atténuation (Damper Wheel). Cliquez dessus et choisissez un nom ou un numéro de contrôleur dans le menu. Relâchez le bouton de la souris, une fois votre sélection effectuée. Remarque : vous pouvez utiliser la vélocité MIDI pour contrôler la molette d’atténuation (Damper Wheel). Il suffit de sélectionner le paramètre Velocity dans le menu. Lorsque vous déplacez la molette de votre logiciel via un contrôleur MIDI, celle-ci se déplace également sur l’écran. Le contrôle MIDI peut être désactivé en sélectionnant l’option off, située dans le menu. Remarque : le paramètre Wah Ctrl est traité dans la section page 402. Courbe de vélocité EVD6 comporte neuf courbes de vélocité prédéfinies. Vous pouvez ainsi définir une courbe adaptée à votre style de jeu ou au son. Les neuf courbes disponibles sont les suivantes : fix25%, fix50%, fix75%, fix100%, convex1, convex2, linear (courbe par défaut), concave1 et concave2. Paramètres Excite Les paramètres Escite permettent de décrire le degré d’excitation de la corde. En d’autres termes, ils permettent de définir le niveau de force physique entraînant une oscillation de la corde.Chapitre 23 EVD6 395 Shape Définit la forme de l’attaque, permettant de simuler la dureté des marteaux de caoutchouc dans le D6 d’origine. Avec le vieillissement de l’instrument, les marteaux s’usent, se fendent, etc., ce qui a un impact sur la sonorité et la brillance générales du D6. Des valeurs négatives (vers la gauche) donneront une attaque plus douce, et des valeurs positives une attaque plus dure. Valeurs :–1.00 à +1.00 Brilliance Ce paramètre contrôle le contenu harmonique de l’excitation des cordes. Des valeurs positives (vers la droite) donneront un son plus pointu. Des valeurs négatives donneront un son plus étouffé. Paramètres Click Les marteaux de caoutchouc du D6 d’origine s’usent et déclinent, comme les feutres d’un piano. Un D6 qui a été aimé (et qui est donc usé) produit un « clic » distinctif lorsqu’une touche est relâchée. Ce petit clic est dû à l’adhérence de la corde sur les marteaux de caoutchouc, avant le relâchement de la touche. Les caractéristiques de ce clic de relâchement font partie de chacun des modèles, et peuvent être réglées avec précision à l’aide des paramètres suivants. Intensity Des valeurs positives augmentent le niveau du clic de relâchement au-dessus du réglage d’origine du modèle. Des valeurs négatives réduisent le niveau, une valeur de –1.00 équivaut à une absence du clic de relâchement. Si vous souhaitez simuler un ancien D6, augmentez cette valeur, en déplaçant le curseur vers la droite. Valeurs : –1.00 à +1.00 Random Ce paramètre contrôle la quantité des variations aléatoires du niveau du clic sur le clavier. Ce curseur simule l’usure de certains des marteaux, pas de tous les marteaux, imitant ainsi l’usure réelle et inégale de l’original. Plus vous poussez ce curseur vers la droite, plus la variation sera grande entre les clics de certaines touches. S’il est réglé complètement à gauche, toutes les touches auront le même niveau de clic. Valeurs : 0.00 à +1.00396 Chapitre 23 EVD6 Velocity Le paramètre Velocity contrôle le niveau de modulation du clic de relâchement grâce à la vélocité, exemple : vélocité de relâchement Note On ou Note Off. Valeurs : 0.00 à 1.00. La sélection des informations Note Off et Note On comme source de modulation est déterminée par les boutons KeyOn et KeyOff. Boutons KeyOn et KeyOff Appuyez sur le bouton approprié pour sélectionner le type d’informations de vélocité qui sera utilisé pour la modulation du niveau du clic de relâchement. Appuyez, par exemple, sur le bouton KeyOn, si vous voulez utiliser votre vélocité d’attaque (force avec laquelle vous appuyez sur le clavier) comme valeur pour le clic de touche. Si vous préfé- rez utiliser votre vélocité de relâchement (force avec laquelle vous relâchez les touches de votre clavier) pour déterminer cette valeur, alors appuyez sur le bouton KeyOff. Remarque : KeyOff nécessite un clavier doté de fonctions de vélocité de relâchement. Remarque : le paramètre Velocity doit être défini sur une valeur correcte pour que la modulation KeyOn/KeyOff fonctionne. Paramètres des cordes (String) Le comportement de base des cordes est principalement déterminé par le paramètre Model sélectionné, mais les paramètres suivants vous permettent de modifier plusieurs caractéristiques de cordes, relatives au réglage du modèle. Pour plus d’informations sur la sélection d’un modèle, reportez-vous à la section « Model » à la page 391. Decay Des valeurs positives fournissent un temps de chute, Decay, plus long après l’attaque d’une note. Des valeurs négatives réduisent le temps de chute. Valeurs : –1.00 à +1.00 Paramètres des cordes Chapitre 23 EVD6 397 Release Les valeurs positives offrent un temps de relâchement, Release, plus long suite au relâchement physique de la touche. Valeurs : –1.00 à +1.00 Damping Permet de modifier l’atténuation des sons de corde. Cette atténuation correspond essentiellement à une chute plus rapide pour les partiels/harmoniques les plus aigus d’un son. Il s’agit d’une propriété liée au matériau de la corde utilisé (atténuation plus forte pour les cordes en boyaux, atténuation moyenne pour les cordes en nylon, atténuation faible pour les cordes en acier). L’atténuation donne un son plus moelleux, plus rond ou plus proche du bois, en fonction du modèle utilisé. Une valeur positive rendra le son plus moelleux, et une valeur négative laissera passer davantage de partiels aigus, rendant ainsi le son plus clair. Valeurs : –1.00 à +1.00 Tension Mod Permet d’ajouter un effet non linéaire aux sons de corde, entraînant généralement une tonalité légèrement plus forte, dès que les cordes ont été pincées, touchées ou grattées. Cet effet est commun à tous les instruments à cordes, comme le D6, les guitares, etc. Cette caractéristique de la modulation de tension est intégrée ç chaque modèle, mais peut être davantage modifiée à l’aide du paramètre Tension Mod. La fourchette de ce paramètre est assez large, vous pouvez ainsi l’utiliser pour obtenir des effets sonores bizarres avec l’EVD6. Vous pouvez également simuler un clavinet désaccordé, ou un son de sitar bref et sale, utilisé dans des reprises de type « Norwegian Wood ». Valeurs : –1.00 à +1.00 Stiffness/Inharmonicity Permet d’accroître ou de réduire le degré d’inharmonicité du son. Lorsqu’ils sont combinés à différents niveaux, ces paramètres peuvent créer des sons « métalliques » de type cloche, ou des sons de type piano électrique comme ceux du DX. Ils peuvent également être utiles pour produire des sons de basse de type acoustique. Essayez ces deux paramètres sur chaque modèle. Plus le niveau du paramètre Inharmonicity est élevé, plus le seuil des fréquences entrantes est bas. En d’autres termes, le paramètre Inharmonicity détermine l’harmonique le plus bas, au-delà duquel l’étalement du spectre inharmonique devient significatif. Valeurs : –1.00 à +1.00 Le paramètre Stiffness contrôle l’intensité de cet étalement spectral, de cet étirement. La tonique n’est pas affectée par ces paramètres.398 Chapitre 23 EVD6 Pitch Fall Du fait même de la construction du D6 d’origine, la hauteur de chaque note retombe immédiatement après le relâchement de la touche. L’intensité de cet effet, qui varie selon chaque modèle, peut être modifiée à l’aide de ce paramètre. Pour désactiver complètement cette chute de hauteur, quel que soit le modèle sélectionné, réglez ce paramètre complètement à gauche (1.00). Valeurs : –1.00 à +1.00 Paramètres des capteurs (Pickup) Le D6 d’origine est équipé de deux capteurs (pickups) électromagnétiques, un peu comme ceux qui équipent les guitares électriques : un au-dessous des cordes (lower) et un au-dessus (upper). Pickup Position Contrairement aux capteurs fixes de l’instrument d’origine, les capteurs de l’EVD6 peuvent être placés sur des positions et des angles arbitraires. Pour cela, il suffit de cliquer sur une des extrémités d’un des capteurs (Upper ou Lower) sans relâcher le bouton de la souris et de faire glisser cette extrémité à une autre position. Relâchez le bouton de la souris lorsque vous avez terminé. Les deux extrémités peuvent être déplacées simultanément en cliquant et en faisant glisser le point central du capteur à une nouvelle position. Les champs numériques upper et lower, situés en haut à gauche de la fenêtre, indique la position actuelle de chaque capteur, par rapport à la corde. Une valeur de 50 (pour cent) signifie que l’extrémité de ce capteur est positionné au-dessus ou en dessous du centre de la corde, ce qui donnera un son plein avec du corps. Si le capteur se rapproche d’une des deux extrémités de la corde (valeur proche de 0 ou de 99), le son deviendra plus ténu. Dans la fenêtre graphique des capteurs, les cordes sont alignés de gauche à droite selon leur hauteur, les basses à gauche et les aiguës à droite. Chapitre 23 EVD6 399 Lorsque vous déplacez la position des capteurs, frappez répétitivement une note afin d’entendre l’effet de cette position sur la tonalité générale de votre son. Des effets intéressants, de type phaser, peuvent être obtenus en automatisant les positions des capteurs. Important : il est possible de filtrer les capteurs dans la fenêtre Pickup Position. Toutefois, cela peut provoquer un « trou » (notes muettes ou très faibles) dans la plage de votre clavier. Cela est dû à une annulation de phase entre les capteurs. Si vous rencontrez ce type « d’annulations », réglez un des capteurs (ou les deux) jusqu’à ce que les notes concernées puissent être jouées. Pickup Mode En cliquant sur les sélecteurs AB et CD, vous pouvez modifier le câblage virtuel des deux capteurs. Le câblage actuel, appelé Pickup Mode sur l’EVD6, est affiché dans le champ Pickup Mode. Vous pouvez également cliquer directement sur la fenêtre Pickup Mode, et sélectionner le mode de votre choix dans le menu.  C + A = Lower  C + B = Upper  D + A = Lower-Upper  D + B = Lower+Upper Consultez également les sections « Diffusion stéréo » à la page 390 et « Sélecteurs de capteur (Pickup) » à la page 389. Paramètres des effets Une simulation de clavinet est incomplète si vous n’avez pas sélectionné de créateurs d’effets. L’EVD6 ne vous décevra pas sur ce point, car il comporte trois effets de type pédale qui font partie intégrante des sons classiques d’un clavinet depuis des décennies. Chaque effet a été soigneusement modelé sur les pédales d’effets qui ont accompagné les années de gloire du clavinet, les années 70, vous assurant un son vraiment « vintage ». Bien entendu, vous pouvez également utiliser la gamme complète de modules d’effets Logic Studio pour affiner davantage votre son.400 Chapitre 23 EVD6 Distortion L’effet de distorsion intégré permet d’ajuster l’intensité et la tonalité. Valeurs : Tone (tonalité) –2 000 Hz à 20 000 Hz, Gain (intensité) –0 dB à 20 dB. De faibles valeurs de Tone et de Gain pour l’unité de distorsion, permettent la création d’effets de saturation chauds. Des valeurs de Tone et de Gain plus élevées produiront des effets de distorsion plus criards. Compressor Le compresseur précède toujours l’effet Distortion. Il vous permet d’augmenter ou de diminuer l’intensité perçue, et ce afin de définir le niveau d’entrée souhaité au circuit Distortion. Le compresseur permet de réelles distorsions « crunchy », associées à un effet wah-wah, ou de phaser. Il peut aussi être utile pour améliorer le son du bruit de touche, et accentuer les harmoniques des divers modèles. Compression Ratio Le champ Compression Ratio permet de régler la pente de la compression appliquée. Pour le régler, il suffit de cliquer sur le champ sans relâcher le bouton de la souris, et d’utiliser la souris comme un curseur. Le compresseur est lié à l’effet de distorsion, et le précède toujours. Ainsi, le paramètre Effects Order est très important pour le placement de ce compresseur dans la chaîne des effets. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « FX Order » à la page 404. Remarque : si l’effet Compressor/Distortion est utilisé comme le dernier effet de la chaîne, et que son gain est complètement baissé, mais que le paramètre Compression Ratio est élevé, vous compressez effectivement le signal de sortie de l’EVD6. Chapitre 23 EVD6 401 Wah L’effet wah-wah typique est généré par un filtre à déplacement dynamique. L’EVD6 permet des simulations de plusieurs effets wah-wah classiques, ainsi que certains types de filtre de base. Les valeurs possibles sont les suivantes : off, ResoLP, ResoHP, Peak, CryB, Morl1, Morl2. Ces abréviations signifient Resonant Low et High Pass (filtres résonants Passe-Haut et Passe- Bas), filtres Peaking, CryBaby, Morley 1 et Morley 2. Les trois derniers correspondent à de célèbres modèles de pédales d’effets qui sont toujours fabriquées de nos jours. Remarque : la combinaison de l’effet wah, suivi d’une distorsion, satisfera ceux qui recherchent un résultat de type « funky fuzz-wah ». Wah Mode Il suffit de cliquer sur le champ (Wah) Mode sans relâcher le bouton de la souris, et de choisir le modèle (d’effet de pédale) désiré dans le menu local. Range Permet de déterminer la fréquence de coupure du filtre défini dans le champ Wah Mode. Si le potentiomètre Range est tourné vers la gauche, la fréquence de coupure ne se déplacera que sur une bande étroite. Pour obtenir des possibilités de contrôle plus étendues, tournez le potentiomètre Range vers la droite. Envelope (Depth) Permet de régler la sensibilité de l’enveloppe selon vos performances, ainsi que l’ampleur de la modulation du filtre. La forme de l’enveloppe suivra les nuances de votre interprétation. Un effet Auto Wah est produit par le biais d’une enveloppe follower afin de contrôler automatiquement la fréquence de coupure du filtre. Réglez le paramètre Envelope vers la droite pour augmenter l’ampleur de la modulation.402 Chapitre 23 EVD6 Wah Ctrl Permet de définir le (numéro/nom) du contrôleur MIDI utilisé pour contrôler manuellement l’effet wah. Par exemple, les contrôleurs au pied MIDI sont fréquemment utilisés pour contrôler des effets wah, et ce paramètre vous permet de configurer l’EVD6 à utiliser avec votre contrôleur au pied MIDI pour contrôler des effets wah. Vous pouvez également utiliser la vélocité MIDI pour contrôler l’effet wah. Cliquez simplement sur le champ du paramètre correspondant et sélectionnez la vélocité dans le menu local qui apparaît. Le contrôle/couplage MIDI peut être désactivé en sélectionnant la valeur off. Remarque : le contrôleur manuel et l’enveloppe peuvent contrôler l’effet wah simultanément. Dans ce cas, l’effet de l’enveloppe et du contrôleur manuel sont mélangés. Comme pour Damper, il y a un curseur nommé Wah Pedal Position qui représente toujours la position actuelle de la pédale. Ainsi vous êtes sûr que la plus récente position de la pédale est sauvegardée avec le son. Le curseur Wah Pedal Position n’est disponible que dans la vue des contrôles. Choisissez View > Controls pour passer de la vue Controls à la vue Editor. La position de la pédale (Pedal Position) peut être automatisée en enregistrant les messages du contrôleur MIDI, ou en utilisant le système d’automation de piste.Chapitre 23 EVD6 403 Modulation L’EVD6 dispose d’une unité de modulation avec trois types d’effets au choix. Mode Le champ Mode vous permet de choisir entre un effet de modulation de type Phaser, Flanger ou Chorus. Cliquez sur le menu local sans relâcher le bouton de la souris, puis faites votre choix. Phaser Le paramètre Rate permet de régler la vitesse du phasing, et le paramètre Intensity son ampleur. Valeurs : Rate 0,10 Hz à 10 Hz, Intensity 0 à 100 En cas de valeurs élevées, ces sons coupants connaîtront des changements de phases importants et variant de manière incontrôlée (Attention : ces sons peuvent également endommager les oreilles, ainsi que les haut-parleurs). Chorus Permet de régler la vitesse de l’effet Chorus, et le paramètre Intensity permet de régler son intensité. Des valeurs élevées pour l’Intensity donneront des effets de type ensemble. Valeurs : Rate –0,10 Hz à 10 Hz, Intensity –0 à 100 Flanger Le paramètre Rate permet de régler la vitesse du flanging, et le paramètre Intensity son ampleur. Valeurs : Rate –0,10 Hz à 10 Hz, Intensity –0 à 100. Unité de modulation404 Chapitre 23 EVD6 FX Order L’ordre des effets combinés en série peut être sélectionné ici. Quatre possibilités vous sont proposées.  WDM : Wah > Distortion > Modulation  DWM : Distortion > Wah > Modulation  MDW : Modulation > Distortion > Wah  WMD : Wah > Modulation > Distortion Tout comme des pédales qui pourraient être connectées les unes aux autres en série, la section des effets de l’EVD6 vous invite à l’expérimentation. Ce routage d’effets assignable à votre convenance est particulièrement utile pour indiquer si un signal distordu doit être filtré par l’effet Wah (pour donner des sons « plus funky »), ou inversement si le son filtré par l’effet Wah doit être ensuite distordu (pour donner des sons « hurlants ») par exemple. Contrôler l’EVD6 via MIDI Il est possible de contrôler et d’automatiser les paramètres de l’EVD6 et des autres modules à l’aide des contrôles MIDI disponibles sur la plupart des claviers maîtres et des pupitres de curseurs MIDI. Les assignations des contrôleurs MIDI ne sont mises à jour que si le réglage par défaut est chargé, ou si un réglage qui a été sauvegardé avec un morceau, est chargé. Il existe toutefois une exception. Si Velocity est choisi dans un réglage, l’assignation est mise à jour. Lorsque vous sélectionnez un réglage qui n’a pas d’autre contrôleur assigné que la vélocité, la valeur par défaut ou la dernière valeur sélectionnée manuellement (autre que la vélocité) est utilisée. Tous les paramètres vous permettant de sélectionner un contrôleur MIDI disposent d’une option Learn (apprendre). Si cette option est sélectionnée, le paramètre sera automatiquement assigné au premier message de données MIDI entrant approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes : Si l’EVD6 ne reçoit pas de message MIDI dans les 20 secondes, le paramètre revient à son assignation de contrôleur MIDI d’origine.Chapitre 23 EVD6 405 Remarque : comme la nouvelle entrée est ajoutée en haut de la liste, les données d’automatisation existantes doivent être augmentées d’une unité. Brève histoire du Clavinet La société allemande Hohner, qui a conçu le Clavinet, était surtout connue pour ses instruments à anches (harmonicas, accordéons, mélodicas, etc.), mais la marque a aussi fabriqué un certain nombre de claviers « classiques », avant la première incarnation du Clavinet, connue sous le nom de « Cembalet ». Le musicien et inventeur, Ernst Zacharias, a conçu le Cembalet dans les années 50. Il était supposé être une version portable et amplifiable du Cembalo ou de l’Harpsichord. Son mécanisme revenait à pincer l’extrémité d’une anche plate avec la touche, dont le son était ensuite capté et amplifié un peu comme dans une guitare électrique. Un an ou deux après la commercialisation du Cembalet, deux modèles de Pianet sont apparus. Ces deux modèles, CH et N, utilisaient des anches plates pour la génération sonore, mais avec une action mécanique (pincement/frappe) très différente. Lorsqu’une touche était enfoncée, elle entraînait un « patin adhésif » avec un renforcement en mousse, qui était en fait collé à l’anche. Lorsque la touche était relâchée, son poids permettait au patin adhésif de se libérer de l’anche, provoquant ainsi la vibration de l’anche, vibration qui était ensuite amplifiée. Le Pianet modèle T a été commercialisé plusieurs années après, et utilisait un « patin de succion » en caoutchouc souple sur les anches au lieu d u patin adhésif utilisé pour les modèles CH et N. Cette méthode présentait encore quelques inconvénients, mais ils n’étaient pas trop gênants car la dynamique du clavier était limitée. Autre défaut, toutes les anches étaient atténuées lors du relâchement des touches, ce qui enlevait toute possibilité d’obtenir une tenue (sustain) via une pédale. Malgré ces problèmes flagrants, le son du Pianet modèle T a été rendu populaire par certains groupes, comme les Zombies et les Small Faces, dans les années 60. Entre la commercialisation des Pianet modèles N et T, Zacharias a inventé ce qui allait devenir le plus grand succès d’Hohner, et certainement le plus funky des claviers : le Clavinet. Le Clavinet a été conçu pour imiter le son d’un clavicorde, mais avec un son plus « plein ». (Le clavicorde était réputé pour avoir un son très « ténu «.) Les premiers modèles, Clavinet I avec ampli intégré, Clavinet II avec filtres, Clavinet L avec sa forme bizarre en triangle, ont tous conduit au modèle C du Clavinet. Celui-ci a, à son tour été redéfini pour devenir le D6, un clavier portable et amplifiable. Le D6 utilisait un marteau frappant une corde contre une surface métallique pour produire le son. Il était équipé d’un clavier entièrement dynamique. Comme un marteau était situé directement sous la touche, plus vous frappiez fort, plus le son était fort et vibrant.406 Chapitre 23 EVD6 Si vous dites « Clavinet » aujourd’hui tout le monde pensera automatiquement au titre « Superstition » de Stevie Wonder, un morceau qui a rendu aussi célèbre le D6, que l’artiste qui l’a écrit et interprété. Le D6 a ensuite été remplacé par le E7 et le Clavinet/ Pianet Duo. Ils étaient identiques au D6, mais plus achevés, plus silencieux et mieux protégés comme les bruits parasites que les anciens modèles. Comment fonctionne le Clavinet D6 Chaque touche du clavier du D6 forme un seul bras de levier. Lorsqu’une touche est enfoncée, un piston situé en dessous presse la corde contre une enclume. La corde frappe l’enclume avec une force correspondant à la vélocité de la touche. Cela affecte la dynamique de la corde qui vibre. Ces vibrations mécaniques sont converties en fréquences électriques à travers des capteurs magnétiques, puis sont amplifiées et reproduites par le haut-parleur. Lorsque la touche est relâchée, le contact entre le piston et l’enclume est rompu, le garnissage de laine entourant la corde est alors libéré et la vibration de la corde est étouffée. Double déclenchement des notes Lorsque vous essayez l’EVD6, ou écoutez certains des réglages fournis, vous pouvez rencontrer des sons qui semblent être déclenchés deux fois : lors de l’enfoncement de la note et lors de son relâchement. Il s’agit d’une caractéristique, qui simule le D6 d’origine. Le vrai D6 avait un « problème » lié aux cordes qui adhéraient aux marteaux lorsqu’ils étaient usés, produisant ainsi un second déclenchement lorsque la touche était relâchée. Vous pouvez régler l’intensité de ce double déclenchement à l’aide du curseur Intensity de la section Click (voir « Paramètres Click » à la page 395). En déplaçant ce curseur complètement vers la gauche, le second déclenchement du au relâchement des touches ne sera plus audible !24 407 24 EVP88 L’EVP88 est un piano électrique virtuel qui simule le son des différents pianos Rhodes et Wurlitzer ainsi que celui du piano Hohner Electra. Les sons des divers pianos Fender Rhodes sont parmi les plus populaires des sons d’instruments à clavier utilisés dans la seconde moitié du vingtième siècle. Les différents modèles Rhodes ont été rendus célèbres dans divers styles musicaux, allant de la pop, du rock, au jazz et à la soul ainsi que dans des genres plus récents comme la house et le hip hop. Le piano Wurlitzer, qui connut l’apogée de son succès dans les années 70, fut presque aussi populaire. Le piano Rhodes, l’orgue Hammond et les synthétiseurs analogiques à synthèse soustractive étaient considérés comme des instruments « fondamentaux » dans la panoplie de claviers des musiciens rock entre 1965 et 1985. Ils apparaissaient alors comme des instruments incomparables et inégalables, ce qui est encore le cas aujourd’hui. À propos de l’EVP88 Le moteur de synthèse du piano EVP88 a été conçu uniquement pour simuler les pianos électriques de façon très réaliste. La dynamique des sons qu’il offre et leur répartition sur un clavier à 88 notes sont très progressives et ne souffrent d’aucun changement brusque de sonorité, caractéristique des instruments échantillonnés. Aucune boucle n’est audible et vous n’entendrez jamais de fermeture de filtre passe-bas pendant la phase de chute d’une note. Le moteur de l’EVP88 simule également le mouvement physique des diverses anches, tiges et barres tonales du piano électrique dans les champs électriques et magnétiques des capteurs présents dans les instruments d’origine. Il synthétise l’effet des éléments transitoires typiques de la phase d’attaque (sonneries, claquements, sons de cloche) ainsi que l’action des marteaux et les bruits d’étouffoir. Le générateur sonore réagit en douceur, musicalement et avec précision aux 127 niveaux de sensibilité à la vélocité définis par la spécification MIDI.408 Chapitre 24 EVP88 Vous découvrirez, incorporé à la face avant de l’EVP88, un processeur d’effets intégré, fournissant divers effets classiques couramment utilisés sur les sons de piano électrique. Les algorithmes employés dans le processeur d’effets ont été spécialement conçus, adaptés et optimisés pour l’EVP88. Ils incluent : un égaliseur sonore très performant, un overdrive, un modulateur de phase stéréo, un effet de trémolo stéréo et un effet de chorus stéréo. Paramètres de l’EVP88 Cette section décrit les divers contrôles disponibles sur le panneau avant de l’EVP88. Paramètres globaux Les paramètres globaux influent l’ensemble de l’instrument EVP88, plutôt que des modèles de piano électrique spécifiques. Model Le gros potentiomètre Model vous permet de choisir le modèle de piano électrique. Lorsque vous sélectionnez un nouveau modèle, toutes les voix audibles sont coupées et les valeurs standard de tous les paramètres sont restaurées. Il est donc conseillé de choisir le modèle avant de modifier les réglages d’effets et de paramètres. Plusieurs modèles Rhodes sont disponibles, tels que le Mark I, le Mark II et le Suitcase Piano ainsi que les modèles Wurlitzer et Hohner Electra. Pour en savoir plus sur les instruments simulés, reportez-vous à la section « Brève histoire du Clavinet » à la page 405. Les noms de ces instruments sont des marques déposées et sont protégés par la loi. Chapitre 24 EVP88 409 Voices Le paramètre Voices permet de définir le nombre maximum de voix pouvant être combinées simultanément. En réduisant la valeur de ce paramètre, vous limitez la polyphonie et les besoins de traitement de l’EVP88. Lorsque ce paramètre est défini sur 1, l’instrument est monophonique et utilise une puissance de calcul minimale. La valeur maximale 88 permet des glissandi avec sustain sur toute l’étendue du clavier. Ce réglage consommera bien entendu beaucoup plus de puissance de calcul. Tune Le réglage Tune global permet d’accorder l’EVP88 par incréments de cent. La valeur 0 équivaut au LA de référence à 440 Hz. La plage de valeurs possibles est de ±50 cents ou, en termes plus «musicaux, plus ou moins la moitié d’un demi-ton. Pour les transpositions par demi-ton ou par octave, utilisez la zone Paramètres de région de la fenêtre d’Arrangement, comme pour tout autre instrument MIDI standard. Paramètres de modélisation Les paramètres de modélisation affectent spécifiquement le modèle sélectionné. Decay Temps de chute du son du piano. Plus cette valeur est basse, moins le son est soutenu et plus l’effet d’atténuation appliqué à la vibration des tiges est important. Si ce paramètre est réglé sur des durées courtes, la tonalité principale sera plus prononcée et les sons plus longs que ceux des harmoniques transitoires. L’effet rappelle un peu celui d’une corde de guitare électrique qui serait étouffée par la paume d’une main. Les pianos électriques peuvent être modifiés de la même manière. Des durées plus longues résultent en un son plus soutenu et une impression de dynamique moindre. Remarque : essayez les modules de compression de Logic Studio et testez différents réglages du paramètre Decay. Release Le paramètre Release détermine le niveau d’atténuation appliqué après le relâchement des touches. Des réglages extrêmement longs permettent d’utiliser ce piano comme un vibraphone.410 Chapitre 24 EVP88 Bell Le paramètre Bell détermine le niveau des aigus inharmoniques dans le son. Il est utile pour émuler un certain nombre de sons classiques et typiques des pianos électriques. Damper Ce paramètre règle le niveau du bruit d’atténuation causé par le feutre de l’étouffoir sur la tige en vibration. Stereo Lorsque ce paramètre est réglé sur des valeurs élevées, le son des notes graves est produit par le canal gauche et celui des notes aiguës par le canal droit. Bien qu’il soit agréable et « planant », l’effet n’est pas typique des sons de pianos électriques « vintage ». Remarque : grâce aux modules de Logic Studio, vous pouvez traiter différemment les notes hautes et les notes basses. Avec un routage approprié du signal, vous avez par exemple la possibilité d’ajouter des basses au moyen d’un égaliseur dans le canal gauche correspondant et d’appliquer un peu d’écho aux notes plus hautes. Soyez créatif ! Stretch et Warmth L’EVP88 est accordé selon un tempérament égal. Toutefois, à partir de ce réglage standard, vous pouvez modifier l’accord dans les basses et les aigus, un peu comme pour les pianos acoustiques (en particulier les pianos droits). Vous pouvez aussi moduler l’accord de chaque note de façon aléatoire. Remarque : la sonorité des pianos droits et, dans une moindre mesure (du fait de leurs cordes plus longues), celle des pianos à queue, comporte des « inharmoniques » dans sa structure harmonique. Les fréquences de ces harmoniques ne sont pas exactement des multiples pairs de la fréquence de base. Elles ne sont qu’approximatives et sont en fait un peu plus aiguës. Ainsi, les harmoniques des notes (accordées) plus basses sont relativement plus proches des fréquences principales des notes plus hautes. Étant donné qu’ils sont dépourvus de corde, cette relation inharmonique n’est pas vraie pour les pianos électriques, ni pour l’EVP88. La fonction Stretch a été incluse au cas où vous souhaiteriez utiliser l’EVP88 dans un arrangement, en association avec un piano acoustique.Chapitre 24 EVP88 411 Lower Stretch Définit la déviation par rapport au tempérament égal pour les basses. Plus cette valeur est élevée, plus les notes basses seront accordées vers le bas. Avec un réglage sur 0, l’EVP88 est accordé selon un tempérament égal, la fréquence étant réduite exactement de moitié à chaque passage à l’octave inférieure. Upper Stretch Définit la déviation par rapport au tempérament égal pour les aiguës. Plus cette valeur est élevée, plus les notes aiguës seront accordées vers le haut. Avec un réglage sur 0, l’EVP88 est accordé selon un tempérament égal, la fréquence étant exactement doublée à chaque passage à l’octave supérieure. Warmth Valeur de la déviation aléatoire par rapport au tempérament égal. Des valeurs élevées donnent plus de vie aux sons. Remarque : lorsque vous appliquez les paramètres Warmth et Stretch, n’oubliez pas qu’ils peuvent donner un son désaccordé, similaire à un effet de chorus un peu lourd. Effets L’EVP88 offre des effets intégrés d’égaliseur, d’(over) drive, de modulateur de phase, de trémolo et de chorus. Equalizer L’égaliseur vous permet d’amplifier ou de réduire les fréquences hautes et basses du son de l’EVP88. Treble Il s’agit d’un filtre conventionnel pour les fréquences hautes. En fonction du modèle choisi, des filtres en plateau ou à crête sont employés, avec des plages de fréquences optimisées pour chaque modèle. Bass Il s’agit d’un filtre conventionnel pour les fréquences basses. En fonction du modèle choisi, des filtres en plateau ou à crête sont employés, avec des plages de fréquences optimisées pour chaque modèle.412 Chapitre 24 EVP88 Remarque : en supprimant les bandes de fréquences aiguës et basses, vous obtiendrez un son très direct et très agressif avec une forte dominance des médiums. Si vous avez besoin d’une égalisation plus précise, souvenez-vous que vous pouvez insérer n’importe quel module d’égalisation deLogic Studio dans la bande de canal instrumental. Un contrôle du son dans l’effet d’overdrive peut également être utilisé pour mieux définir le contour du son. Drive Les pianos électriques sont plus performants lorsque des amplificateurs à tube sont utilisés. Ces derniers offrent une grande variété de possibilités sonores, allant de la subtilité chaude des sons mordants des amplificateurs de guitare à la distorsion rock hurlante et psychédélique. L’EVP88 offre un effet d’overdrive simulant la saturation caractéristique d’un amplificateur à tube. Le processus d’overdrive est le premier circuit de traitement du signal dans la chaîne des effets disponible sur l’EVP88. Tone Le contrôle Tone sert à égaliser le son avant que le circuit de l’amplificateur à tube virtuel l’amplifie ou lui fasse subir une distorsion. Vous pouvez choisir ici une sonorité plus moelleuse et encore accentuer les aigus à l’aide de l’égaliseur situé après le circuit d’overdrive. Si vous préférez une distorsion ayant des caractéristiques plus dures typiques d’un amplificateur à transistor saturé, utilisez des valeurs plus élevées pour ce paramètre. Si le son devient trop dur, vous pouvez supprimer les aigus au moyen du contrôle Treble, après le processus d’overdrive. Gain Le contrôle Gain détermine le taux de distorsion harmonique.Chapitre 24 EVP88 413 Phaser Les pédales de modulation de phase popularisées par les guitaristes électriques sont également très populaires parmi les pianistes électriques, en particulier dans les styles jazz électrique, jazz, jazz rock et pop des années 70. Les effets de modulation de phase à quatre étages sont basés sur un décalage de phase obtenu au moyen de filtres passetout modulés. Le mélange du signal déphasé avec le signal d’origine provoque des ruptures caractéristiques dans la courbe de réponse en fréquence, également connues sous le nom d’effet de filtre en peigne. Les fréquences de ces ruptures dans la plage de fréquences ne sont pas harmoniques, mais sont décalées vers le haut ou le bas dans le spectre sonore au moyen de la modulation LFO. Remarque : Logic Studio offre davantage de paramètres dans son Phaser et d’autres modules de modulation. Vous pouvez utiliser ces effets à la place du Phaser de l’EVP88 ou bien conjointement avec ce dernier. Les paramètres du module Phase de l’EVP88 ont de nombreux points communs avec ceux des meilleurs modulateurs de phase analogique des années 60 et 70, parmi lesquels un effet de distorsion subtil de type analogique. Il offre les mêmes possibilités de traitement interne 32 bits et la même qualité sonore que le module Phaser de Logic Studio. Rate Définit la vitesse de la modulation de phase. Lorsque ce paramètre est réglé sur 0, le module Phaser est désactivé. Color Définit l’intensité de la coloration sonore introduite par le module Phaser, qui est causée par la réinjection du signal de sortie du modulateur de phase dans sa propre entrée. Stereophase Décalage de phase relatif entre les canaux gauche et droit, allant de 0° à 180°. Si la valeur 0° est sélectionnée, l’effet est très intense, mais pas stéréophonique. Si la valeur 180° est sélectionnée, l’effet augmente dans le canal gauche alors qu’il se réduit de manière symétrique dans le canal droit, et vice versa. 414 Chapitre 24 EVP88 Tremolo Une modulation périodique de l’amplitude (niveau) du son est appelée tré- molo. La modulation est contrôlée par le biais d’un modulateur sub-audio (LFO). Le « Suitcase Piano » Fender Rhodes est équipé d’un trémolo stéréo alors que de nombreux autres pianos électriques disposent d’un trémolo monophonique simple, mais très marqué, pouvant même introduire une sorte de sensation polyrythmique dans l’interprétation. Remarque : le piano Wurlitzer original est doté d’un trémolo monophonique avec une vitesse de modulation fixe de 5,5 Hz. Pour obtenir un son Wurlitzer authentique, choisissez la valeur 0°. Pour obtenir des sons Rhodes, sélectionnez 180°. Les réglages intermédiaires donnent des effets agréables et « planants », en particulier pour des vitesses de modulation LFO basses. Rate Définit la vitesse de l’effet trémolo (fréquence de l’oscillateur sub-audio). Intensity Ajuste le taux de modulation du LFO. Lorsque la valeur 0 est sélectionnée, l’effet de trémolo est désactivé. Stereophase Avec un réglage sur 0°, le niveau ondule en phase sur les deux canaux. Si la valeur 180° est sélectionnée, la modulation est complètement déphasée, ce qui produit un effet de trémolo stéréo également connu sous le nom de « panoramique automatique ». Cet effet est similaire à celui obtenu lorsque vous tournez manuellement le potentiomètre panoramique d’un côté à l’autre.Chapitre 24 EVP88 415 Chorus L’effet bien connu de chorus est basé sur un circuit à retard, dont le temps de retard est en permanence modulé par un oscillateur sub-audio (LFO), tandis que le signal d’effet retardé est mélangé avec le signal sec d’origine. Il s’agit de l’effet le plus couramment utilisé sur les sons de pianos électriques. Ce paramètre régule l’intensité (valeur de la déviation du temps de retard) alors que la vitesse de l’oscillateur sub-audio est fixée à 0,7 Hz. Faites très attention lorsque vous utilisez des valeurs élevées, car le piano peut sembler désaccordé avec ce paramétrage. Autres paramètres L’EVP88 offre des paramètres étendus accessibles par le biais du triangle d’affichage situé en bas de sa fenêtre.  Curseur et champ Volume : définissent le niveau de sortie global de l’EVP88 (plage : –20 à +20 dB).  Curseurs et champs Bend Range Down et Bend Range Up : déterminent la plage du Pitch Bend, en demi-tons.  Curseur et champs Chorus Rate : détermine la vitesse de l’effet Chorus, en Hz.  Curseurs et champs Delay PP et FF : définissent le temps de retard (en millisecondes) pour un jeu pianissimo (PP, doux) ou forte (FF, fort). Modèles de pianos électriques émulés Cette section fournit des informations générales sur les instruments émulés par l’EVP88.416 Chapitre 24 EVP88 Rhodes Harold Rhodes (né en 1910) a, sans conteste, construit le modèle de piano électrique le plus connu et le plus largement utilisé. Conçu en 1946 comme un substitut au piano pour l’étude, l’éducation et les spectacles de l’armée, le piano Rhodes a été commercialisé avec succès par le fabricant de guitares Fender dès 1956. Le Fender Rhodes est devenu un des instruments de musique les plus populaires en Jazz, surtout en Jazz électrique. Sa popularité au sein de la musique Pop et Rock s’est développée après que CBS ait repris la production du Rhodes en 1965. Malgré les différents changements de propriétaires au cours de l’histoire de la société, cet instrument est surtout connu sous son appellation « Fender Rhodes » Il existe ainsi un certain nombre de synthétiseurs « Rhodes » (qui ont été développés par l’ancien fabricant de synthétiseurs ARP). Le fabricant japonais de technologie musicale et de synthétiseurs Roland a été propriétaire du nom Rhodes pendant un moment et a commercialisé plusieurs pianos numériques sous cette appellation. À par tir de1997, et jusqu ’à sa mort en décembre 2000, c’est Harold Rhodes qui est redevenu à nouveau propriétaire du nom. La méthode de génération sonore utilisée par le piano Rhodes est basée sur des tiges métalliques qui fonctionnent un peu comme un diapason. Ces tiges sont frappées par un marteau qui fonctionne comme les marteaux d’un piano de concert. Le diapason conçu de façon asymétrique se compose d’une fine tige reliée à une barre tonale massive. En raison de contraintes de fabrication, certaines des barres tonales sont pivotées de 90 degrés. Le piano peut être accordé grâce à la masse d’un ressort pouvant être déplacé le long de la tige. La tige oscille devant un capteur électrique, similaire à celui d’une guitare électrique. Cela fonctionne selon les principes de l’induction, avec des aimants permanents placés autour de la tige ayant un effet d’atténuation sur son mouvement et affectant de ce fait le son. Le signal de sortie du piano Rhodes, comme celui d’une guitare électrique, est plutôt faible et nécessite une forte préamplification. Le son de ce piano n’est pas riche en harmoniques. C’est pourquoi une accentuation des aigus ou un effet d’overdrive, tous deux pouvant ajouter des harmoniques, sont plutôt les bienvenus lorsqu’il s’agit de jouer sur un Rhodes. Et comme mentionné précédemment, les performances sont encore meilleures si des amplificateurs à tube sont utilisés. Le piano Rhodes a également été proposé sous la forme d’un « suitcase piano » (avec préamplificateur et amplificateur combo à deux voies) et d’un piano de scène, sans amplificateur. Ces deux versions « portables » à 73 touches disposent d’un cadre en bois recouvert de vinyle et d’un couvercle en plastique. En 1973, un modèle à 88 touches a été lancé. Les versions Celeste et pour basses, de taille plus réduite, eurent moins de succès. Le couvercle du Mk II (1978) était plat au lieu d’être arrondi. Cela permettait à l’instrumentiste de poser d’autres claviers sur le Rhodes. Lancé en 1984, le Mark V était même équipé d’une sortie MIDI. À cette époque, la production de Rhodes a diminué, la plupart des musiciens investissant dans des synthétiseurs numériques plus souples d’emploi (et plus légers). Ces claviers pouvaient émuler le son des anciens pianos, comme le Rhodes, et offraient en supplément une grande variété de nouveaux sons admirables.Chapitre 24 EVP88 417 Les caractéristiques sonores spécifiques à chaque piano Rhodes dépendent davantage du réglage et de la maintenance de l’instrument que du modèle lui-même. Les premiers modèles disposaient de marteaux recouverts de feutre, qui leur donnaient un son plus doux que celui des modèles plus récents, dotés de marteaux recouverts de néoprène. Le « suitcase piano » était équipé d’un préamplificateur capable de créer un son avec une forte prédominance des médiums. Toutefois, des préamplificateurs et des égaliseurs appropriés permettent d’obtenir le même résultat avec un piano de scène. Le piano de scène ne dispose pas de cordon d’alimentation, tout comme les guitares électriques. Le MkII n’est pas équipé de résonateurs dans les aigus, contrairement aux modèles plus anciens. C’est pour cette raison qu’il tient un peu moins la note dans les aigus. Les différences les plus importantes en termes sonores dépendent de la distance qui sépare la tige du capteur. Si la tige est proche du capteur, le son de cloche caractéristique devient plus proéminent. Dans les années 80, beaucoup de pianos Rhodes étaient réglés afin de renforcer ce type de son, qui était à la mode à l’époque, c’était le goût du jour. Modèles de piano Rhodes  Suitcase MkI  Suitcase V2  Bright Suitcase  Stage Piano MkI  Stage Piano MkII  Bright Stage MkII  Hard Stage MkII  MarkIV  Metal Piano  Attack Piano Les modèles Metal Piano et Attack Piano offrent des sons de qualité, pouvant être comparés à ceux des instruments Rhodes d’origine, mais sans les égaler tout à fait. Ils ne sont pas aussi réalistes, mais représentent l’idéal que les techniciens Rhodes pouvaient rechercher lorsqu’ils concevaient leurs claviers.418 Chapitre 24 EVP88 Piano Wurlitzer Ce célèbre fabricant de juke-boxes et d’orgues a aussi construit des pianos électriques, dont les versions portables ont contribué à écrire l’histoire de la musique pop et rock. Les pianos Wurlitzer de la gamme 200 sont plus petits et plus légers que les pianos Rhodes, avec un clavier de 64 touches de La à Do ainsi qu’un amplificateur intégré et des haut-parleurs. L’action ressemble à celle des pianos acoustiques conventionnels. Son clavier, tout comme celui du Rhodes, est sensible à la vélocité. Son système de génération sonore est basé sur des tiges d’acier à ressort pouvant être accordées à l’aide d’une masse de soudure. Le Wurlitzer est équipé de capteurs électrostatiques : les tiges sont alimentées par un courant à 0 volt et se déplacent entre les électrodes d’une armature reliée à un courant de 150 volts. La sonorité du Wurlitzer, qui a d’abord été fabriqué au début des années 60, se caractérise par un grand nombre d’harmoniques de rang impair. Le Wurlitzer est surtout connu comme le son de piano fétiche du groupe « Supertramp ». Vous le découvrirez dans leur album « Crime of the Century ». Il est également présent dans « Bloody Well Right », « Dreamer », « Hide in Your Shell » et également dans « The Logical Song ». Vous reconnaîtrez aussi le son du Wurlitzer en écoutant les titres des Pink Floyd « The Dark Side of the Moon » ou « Wish You Were Here » (« Have a Cigar », « Money », « Time ») et dans « I am the Walrus » des Beatles. Modèles de piano Wurlitzer  Wurlitzer 200 A  Wurlitzer 240 V  Soft Wurlitzer  Funk Piano Le modèle Funk Piano offre un son de synthèse spécial avec des basses excessives qui ne se trouve chez aucun vrai Wurlitzers, mais qui peut être très musical et de surcroît très utile. Piano Hohner Electra Extrêmement rare, le piano Hohner Electra, qui ne doit pas être confondu avec le RMI Electrapiano tout électronique, est équipé de marteaux frappant les cordes, semblables à ceux du Rhodes, mais avec une mécanique du clavier plus lourde. Il a été conçu pour ressembler à un piano droit acoustique conventionnel. John Paul Jones de Led Zeppelin l’utilise dans « Stairway to Heaven », « Misty Mountain Hop » et « No Quarter ». Modèle de piano Hohner Electra  Electra PianoChapitre 24 EVP88 419 EVP88 et MIDI Cette section décrit certaines fonctions de contrôle MIDI spéciales qui sont disponibles sur l’EVP88. Adaptation de la sensibilité à la vélocité de vos claviers MIDI L’EVP88 répond avec une extrême sensibilité aux informations de vélocité transmises par les messages de note MIDI. Il est conseillé de régler avec soin les paramètres de piste dynamique et de vélocité dans Logic Pro. Vous pouvez essayer de suivre la recommandation ci-dessous pour ajuster avec précision la courbe de vélocité si la mécanique de votre clavier MIDI ne donne pas la sensation souhaitée.  Créez un objet Transformateur dans l’Environnement, et câblez-le entre les objets Entrée physique et Entrée séquenceur sur la couche Click et ports.  Réglez les paramètres du transformateur afin que tous les événements MIDI ayant la condition de « note » soient réglés sur Utiliser la table sous Vél. dans la ligne opératoire inférieure. Vous pouvez ensuite dessiner votre propre courbe de vélocité pour votre clavier. Pour de plus amples informations, veuillez vous reporter au chapitre Environnement du manuel de l’utilisateur Logic Pro 8.Liste des contrôleurs MIDI Numéro de contrôleur Nom de paramètre 1 Paramètres de trémolo : potentiomètre Intensity 12 Potentiomètre Model 13 Paramètres de modèle : potentiomètre Decay 14 Paramètres de modèle : potentiomètre Release 15 Paramètres de modèle : potentiomètre Bell 16 Paramètres de modèle : potentiomètre Damper 17 Paramètres de modèle : potentiomètre Stereo Intensity 18 Paramètres d’égaliseur : potentiomètre Treble 19 Paramètres d’égaliseur : potentiomètre Bass 20 Paramètres d’attaque : potentiomètre Gain 21 Paramètres d’attaque : potentiomètre Tone 22 Paramètres de modulateur de phase : potentiomètre Rate 23 Paramètres de modulateur de phase : potentiomètre Color 24 Paramètres de modulateur de phase : potentiomètre Stereophase 25 Paramètres de trémolo : potentiomètre Rate 26 Paramètres de trémolo : potentiomètre Intensity 27 Paramètres de trémolo : potentiomètre Stereophase 28 Paramètres de chorus : potentiomètre Intensity25 421 25 EXS24 mkII L’EXS24 mkII est un logiciel échantillonneur, c’est-à-dire qu’il ne dispose pas de bloc sonore intégré mais lit simplement les fichiers audio (appelés échantillons) que vous chargez. Ces échantillons sont ensuite regroupés en collections accordées et organisées, appelées instruments échantillonnés. L’EXS24 mkII permet de lire, d’éditer et de créer des instruments échantillonnés. Il est possible d’attribuer certaines plages de notes et de vélocité aux échantillons (des instruments échantillonnés), puis de les traiter à l’aide des filtres et des modulateurs de l’EXS24 mkII. Les instruments échantillonnés étant basés sur des enregistrements audio, ils conviennent parfaitement à l’émulation de vrais instruments. L’EXS24 mkII est fourni avec une bibliothèque d’instruments échantillonnés, disponible au format natif, EXS. Il est également possible d’importer des instruments échantillonnés aux formats de fichiers d’échantillons AKAI S1000 et S3000, SampleCell, Gigasampler, DLS et SoundFont2. L’interface de l’EXS24 mkII est composée de deux fenêtres :  Fenêtre des paramètres : elle offre de nombreuses options de traitement et de synthèse d’échantillons, vous permettant de personnaliser les sons instrumentaux EXS.422 Chapitre 25 EXS24 mkII  Éditeur d’instruments : il permet de créer et d’éditer des instruments échantillonnés. Lorsque vous travaillez avec l’EXS24 mkII, vous êtes généralement amené à effectuer les étapes suivantes : 1 Charger ou importer un instrument échantillonné. 2 Modifier le son d’un instrument échantillonné dans la fenêtre des paramètres de l’EXS24 mkII à l’aide des potentiomètres, des commutateurs et des curseurs. Il est également possible d’automatiser ces contrôles, ce qui permet d’effectuer des modifications dynamiques au fil du temps. 3 Éditer certains échantillons dans l’Éditeur d’instruments. Les utilisateurs avancés peuvent également créer de toutes pièces un instrument. Dans ce cas, ils commenceront par cette étape, puis passeront à l’étape 2 ci-dessus. À propos des instruments échantillonnés Un instrument échantillonné correspond au type de fichier chargé pour lecture dans l’EXS24 mkII. L’instrument échantillonné indique à l’EXS24 mkII les échantillons (fichiers audio) à charger, ainsi que la façon dont ils doivent être organisés en zones et groupes. L’EXS24 mkII vous permet de lire et d’enregistrer l’instrument comme vous le feriez avec n’importe quel instrument logiciel. Dans l’EXS24 mkII, le menu de l’instrument échantillonné permet de charger des instruments échantillonnés. Lorsque vous sélectionnez un instrument échantillonné, les fichiers audio associés sont automatiquement trouvés sur le (ou les) disque(s) dur(s) et chargé(s) dans la mémoire RAM de votre ordinateur.Chapitre 25 EXS24 mkII 423 Les instruments échantillonnés sont distincts des réglages du module, qui sont chargés et enregistrés dans l’en-tête du module. Dans la hiérarchie de fichiers, les réglages du module se situent au-dessus des instruments échantillonnés : un réglage contient un pointeur vers un instrument échantillonné, et lorsqu’un nouveau réglage est sélectionné, l’instrument échantillonné vers lequel il pointe est chargé automatiquement. Les réglages du module stockent tous les ajustements de paramètres réalisés dans la fenêtre des paramètres. Ils ne font pas partie de l’instrument échantillonné en cours de chargement. ? Astuce : cette distinction vous permet d’utiliser des instruments échantillonnés tels que des formes d’ondes dans un synthétiseur. Créez un réglage pour le module et définissez l’enveloppe, la modulation et les autres paramètres correspondants en fonction de vos besoins. Utilisez ensuite le menu de l’instrument échantillonné pour charger diverses « formes d’ondes » et créer des sons « de synthétiseur ». Vous avez cependant la possibilité de stocker les réglages actuels de la fenêtre Parameters dans un instrument échantillonné (pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Utilisation des réglages d’un instrument échantillonné » à la page 426). Les réglages enregistrés dans l’instrument échantillonné sont alors annulés. L’EXS24 mkII est compatible avec tous les formats de fichiers audio pris en charge par Logic Pro : AIFF, WAV, SDII, CAF. Chaque fichier audio est chargé dans l’EXS24 mkII comme échantillon distinct. Une zone est ensuite automatiquement attribuée à chaque fichier audio dans l’Éditeur d’instruments de l’EXS24 mkII. Ces zones peuvent ensuite être éditées et organisées en instruments échantillonnés. Pour obtenir de plus amples informations sur l’utilisation des fichiers audio dans les zones, reportez-vous à la section « Édition de zones et de groupes ». Plug-in setting Parameter setting Audio files Sampler instrument points to audio files Sampler instrument setting424 Chapitre 25 EXS24 mkII Notez que les fichiers audio eux-mêmes ne se trouvent pas dans l’instrument échantillonné. Ce dernier stocke uniquement les informations relatives au nom d’un fichier audio, aux réglages des paramètres qui lui correspondent et à son emplacement sur le disque dur. Si vous supprimez ou renommez un fichier audio, tous les instruments échantillonnés utilisant ce fichier ne seront pas capables de le trouver. Pensez-y lorsque vous travaillez sur des fichiers audio. Par contre, vous pouvez déplacer des fichiers audio vers un autre emplacement au sein du système. L’EXS24 mkII pourra les retrouver une fois les instruments échantillonnés chargés. Chargement d’instruments échantillonnés L’EXS24 mkII est fourni avec une bibliothèque d’instruments échantillonnés prête à l’emploi. Pour charger un instrument, procédez comme suit : 1 Cliquez sur le champ de l’instrument échantillonné qui se trouve juste au-dessus du potentiomètre Cutoff, dans la fenêtre des paramètres de l’EXS24 mkII. Le menu de l’instrument échantillonné s’affiche. 2 Sélectionnez un instrument échantillonné. Pour apparaître dans le menu de l’instrument échantillonné de l’EXS24 mkII, les instruments doivent être stockés dans le sous-dossier Sampler Instruments de l’un des dossiers suivants :  ~/Bibliothèque/Application Support/Logic : emplacement de stockage des instruments édités ou définis par l’utilisateur.  /Bibliothèque/Application Support/Logic : emplacement d’installation des instruments EXS fournis par l’usine.Chapitre 25 EXS24 mkII 425  /Applications/Logic 6 Series : emplacement de stockage des instruments EXS de Logic 6 Series.  …/Nom_projet : Logic Pro recherche également les instruments EXS dans le dossier du projet. Remarque : les instruments échantillonnés peuvent être stockés dans n’importe quel dossier des différents disques durs de votre ordinateur. Si vous créez un alias qui pointe vers ce dossier dans le dossier Sampler Instruments (se trouvant lui-même dans l’un des dossiers énumérés ci-dessus), les instruments s’affichent dans le menu de l’instrument échantillonné. Pour atteindre l’instrument suivant ou précédent au sein de votre bibliothèque d’instruments échantillonnés, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton plus ou moins, de part et d’autre du menu de Sampler Instruments. m Cliquez sur Next Instrument ou sur Previous Instrument dans le menu Sampler Instruments (ou utilisez les raccourcis clavier correspondants). Si la fenêtre EXS24 mkII est masquée, vous pouvez également utiliser les deux raccourcis clavier suivants :  Next Channel Strip or Plug-In Setting or EXS Instrument  Previous Channel Strip or Plug-In Setting or EXS Instrument ? Astuce : vous pouvez également naviguer dans vos instruments échantillonnés à l’aide du clavier MIDI. Dans la fenêtre Préférences Sampler, il existe deux préférences pour Instrument précédent et pour Instrument suivant. Elles vous permettent de choisir un événement MIDI (par exemple, une note MIDI), de contrôler ou programmer un changement, etc., pour sélectionner l’instrument précédent ou suivant dans la liste des instruments échantillonnés. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Réglage des préférences du Sampler ». Le menu Instrument de l’Éditeur d’instruments permet de charger manuellement des instruments échantillonnés qui n’apparaissent pas dans le menu Sampler Instruments.426 Chapitre 25 EXS24 mkII Pour charger des instruments échantillonnés à partir d’un autre emplacement, procédez comme suit : 1 Ouvrez l’Éditeur d’instruments en cliquant sur le bouton Edit en haut à droite de la fenêtre des paramètres. 2 Sélectionnez Instrument > Ouvrir, puis recherchez l’instrument voulu dans le sélecteur de fichiers qui s’affiche. Il est fortement conseillé de copier sur vos disques durs tous les instruments échantillonnés EXS avec les fichiers audio qui leur sont associés. Vous aurez ainsi un accès direct et immédiat à vos instruments échantillonnés, sans avoir à rechercher et insérer des CD-ROM ou des DVD. Cela vous permet également d’organiser vos instruments échantillonnés en fonction de vos besoins. Pour copier des instruments échantillonnés sur vos disques durs, procédez comme suit : 1 Copiez le fichier de l’instrument échantillonné dans le dossier ~/Bibliothèque/ Application Support/Logic/Sampler Instruments. 2 Copiez les échantillons associés dans un dossier Samples, dans le même répertoire que celui dans lequel se trouve le dossier Sampler Instruments. Utilisation des réglages d’un instrument échantillonné Ne confondez pas les réglages du module, qui sont chargés et enregistrés dans l’en-tête du module, et les instruments échantillonnés. Les réglages du module, qui peuvent être stockés et récupérés dans la fenêtre Parameters de l’EXS24 mkII, ne font pas partie de l’instrument échantillonné en cours de chargement. Ces réglages doivent être enregistrés et chargés comme des réglages de module standard dans l’en-tête du module. Dans le menu Options de la fenêtre Parameters de l’EXS24 mkII, il existe cependant quelques commandes qui vous permettent de définir et de récupérer des réglages du module intégrés à votre instrument échantillonné. Il s’agit des commandes suivantes :  Rappeler le réglage par défaut de l’EXS :rétablit le réglage neutre de tous les paramè- tres de la fenêtre Parameters. Cela vous donne une bonne « base de départ » pour l’ajustement des paramètres de votre instrument échantillonné. Chapitre 25 EXS24 mkII 427  Rappeler les réglages de l’instrument : rétablit les réglages d’origine des paramètres de l’instrument échantillonné chargé. Ce paramètre s’avère très utile si vous avez fait preuve d’excès de zèle dans vos modifications et que vous souhaitez revenir aux réglages d’origine des paramètres de l’instrument échantillonné.  Enregistrer les réglages de l’instrument : stocke les réglages actuels de la fenêtre Parameters dans le fichier de l’instrument échantillonné. Ces réglages sont restaurés lorsque l’instrument est rechargé.  Supprimer les réglages de l’instrument : supprime les réglages stockés de l’instrument. Gestion des instruments échantillonnés La liste des instruments échantillonnés s’allonge au fur et à mesure que votre bibliothèque d’échantillons grossit. Pour que la liste des instruments échantillonnés reste gérable, l’EXS24 mkII offre une méthode de gestion simple mais élaborée. Pour classer hiérarchiquement vos instruments échantillonnés, procédez comme suit : 1 Créez un dossier dans le Finder (Basses, par exemple) et faites-le glisser dans le dossier Sampler Instruments voulu. 2 Faites glisser les instruments échantillonnés EXS24 mkII voulus dans le dossier qui vient d’être créé. La structure de leur menu est reproduite lorsque vous cliquez sur le menu des instruments échantillonnés de l’EXS24. Remarque : lorsque vous modifiez la hiérarchie des dossiers contenus dans le dossier Sampler Instruments, vous devez cliquer sur l’option Refresh menu, au-dessus du menu Sampler Instruments. Le menu affiche uniquement les sous-menus des dossiers qui contiennent des fichiers d’instruments EXS. Les autres dossiers ne figurent pas dans le menu. Il est également possible d’ajouter dans ce menu les alias pointant vers des dossiers (contenant des fichiers d’instruments EXS) qui ne se trouvent pas dans les dossiers Sampler Instruments. Même le dossier Sampler Instruments peut être lui-même l’alias d’un dossier qui se trouve sur un autre lecteur ou à un emplacement différent.428 Chapitre 25 EXS24 mkII Sauvegarde d’instruments Vous pouvez utiliser le raccourci clavier « Backup audio files of all used and active instruments of current project » pour copier dans un fichier de votre choix les fichiers audio et ceux des instruments échantillonnés de tous les instruments échantillonnés actifs du projet. Les dossiers des fichiers audio associés à ces instruments échantillonnés sont créés dans l’emplacement cible. Il est ainsi plus aisé de conserver tous vos instruments échantillonnés et vos échantillons audio à un seul endroit, et vous êtes assuré que chaque dossier de projet contient tous les instruments échantillonnés et les fichiers audio dont vous aurez besoin, même si vous n’avez pas accès à votre bibliothèque d’instruments échantillonnés. ? Astuce : vous pouvez arriver au même résultat en configurant votre projet de telle sorte que les instruments échantillonnés et les échantillons de l’EXS24 soient copiés dans le dossier de projet. Pour en savoir plus, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Logic Pro 8. Recherche d’instruments échantillonnés Pour que le nombre d’instruments échantillonnés affichés dans le menu Sampler Instruments ne soit pas trop important, vous pouvez utiliser la fonction Find. Apparaissent alors dans le menu Sampler Instruments uniquement le nom des instruments échantillonnés qui contiennent le mot recherché. Pour rechercher des instruments échantillonnés, procédez comme suit : 1 Cliquez dans le champ Sample Instrument qui se trouve juste au-dessus du potentiomètre Cutoff, dans la fenêtre Parameters de l’EXS24 mkII, puis cliquez sur Find dans le menu Sample Instruments. 2 Dans la fenêtre Filtre, entrez la chaîne de caractères (terme) à rechercher. Pour désactiver le filtre de recherche, procédez comme suit : m Choisissez Effacer recherche dans le menu Sampler Instruments. L’intégralité du menu Sampler Instruments s’affiche, mais le terme recherché entré dans la fenêtre Filter n’est pas effacé. Pour revenir au menu restreint, sélectionnez le réglage Activer la recherche dans le menu Sampler Instruments. Vous pouvez ainsi passer de l’un à l’autre sans avoir à retaper le terme recherché.Chapitre 25 EXS24 mkII 429 Pour rechercher une autre chaîne de caractères, cliquez à nouveau sur l’option Rechercher et entrez le terme à rechercher. Importation d’instruments échantillonnés L’EXS24 mkII est compatible avec les formats d’échantillons AKAI S1000 et S3000, SampleCell, ReCycle, Gigasampler, DLS et SoundFont2, ainsi qu’avec Vienna Library. Importation de fichiers SoundFont2, SampleCell, DLS et Gigasampler L’EXS24 mkII reconnaît automatiquement les fichiers SoundFont2, SampleCell, DLS et Gigasampler placés dans le dossier Sampler Instruments et les convertit en instruments échantillonnés. Pour importer des fichiers SoundFont2, SampleCell, DLS ou Gigasampler dans l’EXS24 mkII, procédez comme suit : 1 Copiez ou déplacez vos fichiers SoundFont2, SampleCell, DLS ou Gigasampler dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/Sampler Instruments. 2 Cliquez sur le fichier SoundFont2, SampleCell, DLS ou Gigasampler dans le menu Sampler Instruments de l’EXS24 mkII. L’EXS24 mkII convertit automatiquement les fichiers SoundFont2, SampleCell, DLS ou Gigasampler en instrument échantillonné EXS :  Un fichier d’instrument EXS est créé dans le dossier Sampler Instruments qui contient le fichier dans son format d’origine.  Les échantillons bruts associés à l’instrument échantillonné sont placés dans l’un des dossiers suivants (en fonction du format à convertir) :  ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/SoundFont Samples  ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/SampleCell Samples  ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/Gigasampler Samples  ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/DLS Samples Sampler Instruments DLS Samples (folder) SampleCell Samples (folder) Gigasampler Samples (folder) SoundFont Samples (folder) Sampler Instruments (folder) Logic (folder) Gigasampler sampler instrument DLS sampler instrument SampleCell sampler instrument SoundFont sampler instrument430 Chapitre 25 EXS24 mkII La procédure indiquée ci-dessus peut également être utilisée pour importer des fichiers SoundFont2 et SampleCell Bank, qui contiennent plusieurs sons, en plus des fichiers mono-instrumentaux. Si vous chargez un fichier SoundFont2 ou SampleCell Bank dans l’EXS24 mkII, un dossier Bank et un dossier Samples sont créés, d’après le nom du fichier SoundFont2/SampleCell Bank. Les termes « Bank » ou « Samples » sont ajoutés à chaque nom de dossier. Pour chaque son contenu dans le fichier Bank, un fichier d’instrument échantillonné EXS est automatiquement créé et placé dans le nouveau dossier Bank. Dans l’EXS24 mkII, le menu Sampler Instruments est automatiquement mis à jour pour reproduire la nouvelle hiérarchie. Pour chaque échantillon associé au fichier Bank, un dossier Samples est automatiquement créé dans le dossier SoundFont/SampleCell Samples. Par exemple, si vous chargez dans l’EXS24 mkII un fichier SoundFont2 Bank nommé Vintage Drums contenant plus de 50 batteries individuelles provenant de batteries vintage différentes :  Un nouveau dossier nommé Vintage Drums Bank est créé dans le dossier Sampler Instruments, dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic.  Un second dossier nommé Vintage Drums Samples est créé dans le dossier SoundFont Samples, dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic.  La hiérarchie du menu Sampler Instruments est mise à jour et l’entrée Vintage Drums d’origine est remplacée par une entrée Vintage Drums.Bank. Cette nouvelle entrée est un dossier contenant chaque instrument échantillonné. Elle peut être sélectionnée et chargée normalement. Une fois la conversion terminée, les fichiers source SoundFont2, SampleCell ou Gigasampler d’origine peuvent être librement supprimés des disques durs. Sampler Instrument category Logic (folder) Sampler instruments Sampler Instruments (folder) EXS Samples (folder) SoundFont Samples (folder) Basses (folder) Vintage Drums Bank (folder) Acoustic Bass (sampler instrument) Vintage Drums Kit 1 (sampler instrument) Vintage drums samples Acoustic bass samplesChapitre 25 EXS24 mkII 431 Remarque : les instruments échantillonnés importés peuvent être stockés dans n’importe quel dossier des disques durs de votre ordinateur. Pour vous assurer que ces instruments s’affichent bien dans le menu Sampler Instruments, vous devez créer un alias pointant vers ce dossier, dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/ Logic/Sampler Instruments. Conversion de fichiers ReCycle en instruments EXS ReCycle, un logiciel Propellerhead d’édition d’échantillons, permet de diviser un échantillon en petits segments (appelés coupes) en fonction des crêtes de la forme d’onde, appelées éléments transitoires, dans un fichier audio. ReCycle est donc capable de découper un fichier audio en coupes musicales pertinentes. ReCycle peut générer un certain nombre de types de fichiers que Logic Pro et l’EXS24 mkII peuvent lire. L’EXS24 mkII prend en charge les types de fichiers ReCycle suivants :  Fichier Old ReCycle: ces fichiers ont pour suffixe .rcy. Leur abréviation est RCSO. Ils ne sont actuellement plus beaucoup utilisés.  Fichier d’exportation Old ReCycle : ces fichiers ont pour suffixe .rex. Leur abréviation est REX. Les anciennes bibliothèques d’échantillons prenant en charge les fichiers REX ont souvent ce format.  Fichier ReCycle 2.0 : ces fichiers ont pour suffixe .rx2. Leur abréviation est REX2. Ils sont beaucoup utilisés par le logiciel Propellerheads Reason et de nombreuses bibliothèques d’échantillons incluent ce format de fichier. Génération d’une zone pour chaque coupe La commande « Extraire la région MIDI et créer un instrument » permet de créer un instrument EXS24 à partir d’un fichier ReCycle et de générer une zone indépendante pour chaque coupe. Pour créer un instrument EXS et attribuer chaque coupe à une zone, procédez comme suit : 1 Dans l’Éditeur d’instruments, sélectionnez Instrument > Conversion ReCycle > « Extraire la région MIDI et créer un instrument ». 2 Recherchez et sélectionnez le fichier ReCycle voulu dans le sélecteur de fichiers, puis cliquez sur Open. 3 Entrez un facteur de vélocité dans la fenêtre Creér région MIDI.432 Chapitre 25 EXS24 mkII Le facteur de vélocité détermine la façon dont le volume sonore de chaque coupe du fichier ReCycle importé affecte les valeurs de vélocité de la note MIDI générée pour déclencher cette coupe.  Si vous entrez une valeur positive (jusqu’à 100), les coupes dont le volume est plus fort génèreront des notes MIDI avec des valeurs de vélocité plus élevées.  Si vous entrez une valeur négative, ces mêmes coupes génèreront des vélocités de notes MIDI moins élevées. 4 Cliquez sur OK. L’EXS24 mkII génère une zone pour chaque coupe du fichier ReCycle importé et attribue ces zones à un groupe (pour obtenir de plus amples informations sur les zones et les groupes, reportez-vous à la section « Édition de zones et de groupes »). Le nouvel instrument EXS portera le nom de la boucle ReCycle. S’il existe déjà un instrument EXS portant ce nom, il sera suivi du symbole # et d’un numéro. Ainsi, si vous importez par exemple un fichier ReCycle nommé « Tricky Backbeat » mais qu’un instrument échantillonné portant le nom de « Tricky Backbeat » existe déjà, l’instrument importé aura pour nom « Tricky Backbeat#2 », afin que ce nom de fichier soit unique dans le dossier Sampler Instruments. Une région MIDI est également générée sur la piste sélectionnée, au niveau du projet en cours (arrondi à la mesure). Cette région MIDI permet de déclencher les coupes au moment défini par le fichier ReCycle. Vous pouvez librement modifier ou supprimer cette région car il est possible d’en générer de nouvelles à tout moment à partir de l’instrument EXS importé (voir la section « Génération d’une région MIDI à partir d’un instrument ReCycle » page 433 et suivantes). La commande « Extraire la région MIDI et ajouter des échantillons à cet instrument » permet d’ajouter les coupes d’une boucle ReCycle à n’importe quel instrument EXS ouvert dans l’Éditeur d’instruments. Vous pouvez ainsi utiliser plusieurs boucles ReCycle différentes dans un seul instrument échantillonné. Attribution de toute la boucle ReCycle à une zone La commande Instrument > Conversion ReCycle > « Découper la boucle et créer un instrument » permet de créer un instrument EXS à partir d’une boucle ReCycle dans laquelle chaque zone lit la boucle jusqu’à la fin (au tempo du projet en cours), en commençant par les points de coupe attribués au départ à chaque zone. La zone inférieure lira donc toute la boucle, tandis que la zone supérieure lira uniquement la dernière coupe. Ces techniques permettent de déclencher une boucle à l’ancienne, dans le style « drum’n’bass », le point de départ de la boucle d’échantillonnage étant déterminé en jouant les notes respectives au clavier. Chapitre 25 EXS24 mkII 433 La commande Instrument > Conversion ReCycle > « Découper la boucle et ajouter des échantillons à l’instrument » permet d’ajouter les zones de la boucle découpée à l’instrument échantillonné actif. Collage de boucles à partir du Presse-papiers La commande Édition > « Coller la boucle ReCycle comme nouvel instrument » permet de créer un instrument EXS à partir d’une boucle ReCycle copiée dans le Presse-papiers via la fonction Copy Loop de ReCycle. Cette méthode de création d’instrument donne le même résultat que lorsque vous utilisez la commande « Extraire la région MIDI et créer un instrument ». La commande Édition > « Coller la boucle ReCycle à cet instrument » permet d’ajouter les zones à l’instrument échantillonné actif. Génération d’une région MIDI à partir d’un instrument ReCycle Vous pouvez générer une région MIDI dans les instruments EXS à partir de fichiers ReCycle importés, en déclenchant les coupes importées au moment défini par les fichiers ReCycle. Pour générer une nouvelle région MIDI à partir d’un instrument ReCycle, procédez comme suit : m Sélectionnez Instrument > Conversion ReCycle > « Extraire la ou les régions de l’instrument ReCycle ». Les régions MIDI sont créées sur la piste sélectionnée, au niveau du projet en cours (arrondi à la mesure). Une région MIDI est générée pour chaque boucle ReCycle importée dans l’instrument ouvert. Cette fonction nécessite également un facteur de vélocité (voir ci-dessus). Conversion de fichiers AKAI L’EXS24 mkII permet d’importer des échantillons aux formats AKAI S1000 et S3000. La fonction de conversion AKAI permet d’importer :  l’intégralité d’un CD-ROM au format AKAI,  une partition AKAI,  un volume AKAI,  un programme AKAI,  un fichier audio seul (échantillon).434 Chapitre 25 EXS24 mkII Pour convertir des fichiers AKAI, procédez comme suit : 1 Cliquez sur le bouton Options dans la fenêtre Parameters, puis sélectionnez Conversion AKAI dans le menu qui s’affiche. La fenêtre AKAI Convert s’ouvre alors, avec le texte « Attente d’un AKAI CD » apparaissant sur les quatre colonnes. 2 Insérez un disque d’échantillon au format AKAI dans votre lecteur de CD-ROM. Le contenu du CD-ROM s’affiche. La colonne Partition contient les informations : Partition A, Partition B, etc. 3 Pour visualiser le contenu d’une partition, cliquez avec la souris sur l’entrée correspondante. Les informations relatives au volume contenu dans la partition s’affichent.Chapitre 25 EXS24 mkII 435 4 Pour naviguer dans l’architecture du CD-ROM, cliquez sur les entrées de volumes pour afficher les programmes qu’ils contiennent, et sur les entrées de programmes pour afficher les fichiers audio bruts (échantillons). Pour écouter un fichier audio AKAI avant de décider de l’importer ou pas, cliquez sur le bouton en dessous, en dessous de la colonne Fichier audio. 5 Vous pouvez régler en fonction de vos besoins un ou plusieurs des paramètres de conversion AKAI supplémentaires, en bas de la fenêtre (voir ci-dessous la section « Paramètres de conversion AKAI supplémentaires »). 6 Une fois que vous avez sélectionné une partition, un volume ou un programme, cliquez sur le bouton Convertir, sous la colonne correspondante. Pour convertir l’intégralité d’un CD-ROM AKAI, cliquez sur le bouton « Convertir le CD entier », en bas à droite de la fenêtre Conversion AKAI. La partition, le volume ou le programme sélectionné(e) est alors importé(e), ainsi que tous les fichiers audio associés. Logic (folder) Sampler Instruments (folder) AKAI sampler instruments AKAI Samples (folder) Audio files (samples)436 Chapitre 25 EXS24 mkII  Tous les fichiers audio importés sont stockés dans un dossier dont le nom correspond à celui du volume. Ce dossier est créé dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/AKAI Samples.  Le nom des instruments échantillonnés créés par importation est le même que celui du programme correspondant. Ces instruments échantillonnés sont placés dans le dossier ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/Sampler Instruments, ou dans le sous-dossier déterminé par le paramètre « Save converted instrument file(s) into sub folder ». Les sous-dossiers (dont le nom correspond au volume) sont créés lors de la conversion d’une partition. Si le volume ne contient qu’un seul programme, aucun sous-dossier n’est créé. Les sous-dossiers dont le nom correspond à la partition sont créés lors de la conversion de plusieurs partitions. Les instruments convertis sont affichés dans le menu Sampler Instruments de la façon suivante : Paramètres de conversion AKAI supplémentaires Les paramètres supplémentaires indiqués ci-dessous sont disponibles dans la fenêtre AKAI Convert. Paramètre « Enregistrer le fichier instrument converti dans le sous-dossier » Ce paramètre peut être utile lorsque vous importez un CD entier. Il permet de créer un dossier dont le nom correspond à celui du CD-ROM. Vous avez également la possibilité d’enregistrer vos instruments convertis en fonction d’une catégorie, par exemple, Cordes. De cette façon, si votre CD AKAI est constitué d’échantillons d’instruments à cordes, tous les programmes ou volumes importés seront ajoutés au sous-dossier Cordes. Pour entrer le nom d’un sous-dossier dans le champ de ce paramètre, cliquez dessus avec la souris et saisissez un nom, puis appuyez sur la touche Retour. Tous les volumes et programmes importés seront automatiquement ajoutés à ce dossier. Chapitre 25 EXS24 mkII 437 Remarque : si le nom utilisé existe déjà, l’instrument échantillonné importé est ajouté au dossier. Ainsi, aucun nouveau dossier portant ce nom n’est créé. Volume de sortie par défaut de l’instrument (head room) Au format AKAI, les sons de nappe de niveau constant et les instruments polyphoniques ont généralement un niveau de sortie plus élevé qu’un « drum groove », par exemple. Les niveaux de sortie de certains instruments AKAI convertis peuvent ainsi être beaucoup plus élevés que ceux du reste de votre bibliothèque d’instruments échantillonnés EXS24 mkII (les programmes convertis ont parfois un tel niveau sonore qu’ils se coupent). Vous pouvez régler ce paramètre à votre convenance, de façon à limiter la réserve dynamique (le niveau de sortie) des réglages des paramètres de l’EXS24 mkII pour chaque programme AKAI converti. Pour trouver la valeur adéquate pour un CD AKAI, rien de tel que faire vous-même quelques essais et d’apporter des corrections en fonction de vos besoins. Voici néanmoins quelques suggestions qui pourront vous aider :  Pour les CD de batterie, commencez soit sans rien changer (0 dB), soit avec une réserve dynamique de –3 dB.  Pour les CD de piano, cordes ou nappes, vous pouvez essayer une valeur de –9 dB.  Pour les programmes très sonores, tels que ceux des synthétiseurs analogiques superposés, vous pouvez même essayer avec –12 dB.  Si vous ne savez pas trop quelle valeur de réserve dynamique sélectionner, commencez par un réglage de –6 dB (valeur moyenne). Fusionner les programmes (même canal MIDI et numéro de Prog. Change) en un seul instrument EXS De nombreux CD-ROM créés pour les échantillonneurs AKAI proposent des programmes contenant plusieurs couches de vélocité « élémentaires » par instrument. Les échantillonneurs AKAI exigent le chargement de tout le volume, ou de tous les programmes « élémentaires » nécessaires, pour pouvoir jouer toutes les couches de vélocité. Tous ces programmes sont automatiquement assignés au même canal MIDI et réagissent au même numéro de changement de programme MIDI. La fonction de conversion AKAI de l’EXS24 mkII vérifie intelligemment tous ces réglages et crée un unique instrument échantillonné EXS à partir de plusieurs programmes « élémentaires ». En général, cette option doit être activée lors de l’importation de ce type d’échantillons. Le principe est le même pour les CD-ROM de batterie, dans lesquels des programmes « élémentaires » contiennent un seul instrument d’une batterie complète (grosse caisse, caisse claire, charleston, etc., sous forme d’entités séparées). Vous souhaiterez probablement rassembler ces programmes AKAI « élémentaires » en un seul instrument échantillonné EXS, afin de constituer une batterie complète. 438 Chapitre 25 EXS24 mkII Il existe toutefois un certain nombre de CD AKAI dans lesquels un seul volume AKAI issu d’un programme contient tout l’instrument et où les autres programmes du même volume possèdent le même canal MIDI et le même numéro de changement de programme MIDI préréglés. Pour ce type de CD, il n’est pas souhaitable d’utiliser le paramètre Merge programs. L’option doit donc être désactivée. Créer des fichiers stéréos entrelacés lorsque c’est possible Il est conseillé de garder cette option toujours activée, car les fichiers entrelacés offrent de meilleures performances avec l’EXS24 mkII. Lors de la conversion d’échantillons au format AKAI, certains fichiers audio sont créés comme fichiers stéréo séparés et comme fichiers stéréo entrelacés. Ce sont les informations stockées avec le programme AKAI et les fichiers audio qui permettent de savoir s’il est possible ou non de créer un fichier entrelacé. Les fichiers correspondant aux canaux droit et gauche doivent disposer de réglages identiques, sinon ils ne peuvent pas être utilisés pour créer un fichier entrelacé. Fenêtre Parameters Les réglages de la fenêtre des paramètres déterminent la façon dont l’EXS24 mkII traite l’intégralité de l’instrument échantillonné chargé. Cette fenêtre contient les groupes de paramètres suivants :  Paramètres General : paramètres permettant de sélectionner et de configurer les instruments échantillonnés, les fondus enchaînés, de déterminer le nombre de voix que l’EXS24 mkII jouera en même temps et de configurer les échantillons en tant que destinations de modulation. Matrice de modulation Paramètres Pitch Paramètres General Paramètres Volume et Pan Paramètres LFO Paramètres Filter Paramètres General Filtre et enveloppes d’amplitude Paramètres GeneralChapitre 25 EXS24 mkII 439  Paramètres Pitch : permettent d’ajuster l’accord, la transposition, la modulation de hauteur tonale, etc.  Paramètres Filter : permettent d’activer et de configurer des paramètres contrôlant la résonance, la pente, l’amplification et l’enveloppe du filtre de l’EXS24 mkII.  Paramètres Volume et Pan : permettent d’ajuster le volume, l’enveloppe du volume et la balance de l’instrument échantillonné chargé.  Paramètres LFO : permettent d’ajuster les trois LFO disponibles, qui peuvent être utilisés comme modulateurs.  Matrice de modulation : permet de régler jusqu’à dix parcours de modulation complexes, afin de sélectionner un paramètre de source de modulation pour moduler un paramètre de destination ; il est même possible de moduler la source de modulation, à l’aide du paramètre via. Paramètres généraux Vous trouverez dans cette section une description des paramètres généraux de l’EXS24 mkII. Boutons Legato/Mono/Poly Ces boutons permettent de déterminer le nombre de voix utilisées par l’EXS24 mkII (c’est-à-dire combien de notes peuvent être jouées simultanément) :  Lorsque Poly est sélectionné, le nombre maximum de voix est fixé par le champ numérique situé à droite du bouton Poly. Pour modifier la valeur, cliquez avec la souris et faites glisser le curseur vers le haut ou vers le bas pour augmenter ou diminuer la polyphonie. En général, ce sont les instruments qui permettent de jouer des accords (le piano ou la guitare, par exemple) qui sont polyphoniques et se prêtent particulièrement à ce mode.  Lorsque Mono ou Legato est sélectionné, l’EXS24 mkII passe en mode monophonique, n’utilisant alors qu’une seule voix. En général, ce sont les instruments qui ne jouent qu’une seule note à la fois (la flûte ou le synthétiseur monophonique Moog, par exemple) qui se prêtent au mode Mono ou Legato.  En mode Legato, la fonction Glide n’est active que sur les notes liées. Les enveloppes ne sont pas redéclenchées lorsque vous jouez des notes liées (en d’autres termes, lorsque plusieurs notes liées sont jouées, il n’y a qu’un seul déclenchement d’enveloppe). Pour en savoir plus sur la fonction Glide, reportez-vous à la section « Glide » à la page 446.  En mode Mono, la fonction Glide est toujours active et les enveloppes sont redéclenchées à chaque note jouée.440 Chapitre 25 EXS24 mkII Voices Ce paramètre détermine le nombre de voix (polyphonie) que l’EXS24 mkII doit jouer. Le champ used indique le nombre de voix effectivement utilisées. Si les deux champs ont tendance à indiquer en permanence la même valeur (provoquant sans doute une perte audible d’échantillons), il est souhaitable de régler une valeur plus élevée pour Voices. Mode Unison En mode Unison, plusieurs voix d’EXS24 mkII sont jouées à chaque fois que vous enfoncez une touche :  En mode Poly, deux voix par note.  En mode Mono ou Legato, vous pouvez définir le nombre de voix par note grâce au paramètre Voices. Les différentes voix sont équitablement réparties dans le champ du panorama et sont désaccordées de façon symétrique, en fonction de la valeur du potentiomètre Random. Remarque : le nombre de voix effectivement utilisées par note augmente proportionnellement au nombre de zones comprenant des superpositions d’échantillons. Menu Sampler Instruments Cliquez dans le menu Sampler Instruments pour charger un instrument échantillonné dans l’EXS24 mkII. Pour obtenir de plus amples informations sur ce menu, reportez-vous à la section « Chargement d’instruments échantillonnés ». Bouton Edit Ce bouton, situé à droite du menu Sampler Instruments de l’instrument échantillonné, permet d’ouvrir l’instrument échantillonné chargé dans l’Éditeur d’instruments dans EXS24 mkII. Si aucun instrument échantillonné n’est chargé, l’Éditeur d’instruments s’ouvre pour vous permettre de créer un nouvel instrument échantillonné. Pour en savoir plus sur l’Éditeur d’instruments, reportez-vous à la section « wÉditeur d’instruments ».Chapitre 25 EXS24 mkII 441 Bouton Options Le fait de cliquer sur le bouton Options permet d’ouvrir un menu dans lequel figurent les options suivantes :  Rappeler le réglage par défaut de l’EXS :rétablit le réglage neutre de tous les paramè- tres de la fenêtre Parameters. Cela vous donne une bonne « base de départ » pour l’ajustement des paramètres de votre instrument échantillonné.  Rappeler les réglages de l’instrument : rétablit les réglages d’origine des paramètres de l’instrument échantillonné chargé. Ce paramètre s’avère très utile si vous avez fait preuve d’excès de zèle dans vos modifications et que vous souhaitez revenir aux réglages d’origine des paramètres de l’instrument échantillonné.  Enregistrer les réglages de l’instrument : stocke les réglages actuels de la fenêtre Parameters dans le fichier de l’instrument. Lorsque l’instrument est rechargé, ces réglages sont restaurés dans la fenêtre Parameters.  Supprimer les réglages de l’instrument : supprime les réglages stockés de l’instrument.  Renommer instrument : ouvre une zone de dialogue de fichier dans laquelle vous pouvez entrer un nouveau nom pour l’instrument. Le nom existant de l’instrument est alors supprimé.  Enregistrer instrument comme : permet d’enregistrer l’instrument échantillonné ouvert sous un autre nom. Lorsque vous appelez cette fonction, une zone de dialogue s’ouvre.  Supprimer instrument : supprime l’instrument échantillonné ouvert.  (Rappeler le réglage par défaut de l’EXS24 mkI) : destiné aux instruments échantillonnés qui ont été créés avec la version précédente de l’EXS24. Les réglages des paramè- tres de la version précédente sont rétablis pour l’instrument échantillonné, notamment ceux correspondant aux précédents parcours de modulation (voir la section « Parcours de modulation de l’EXS24 mkI » page 455 et suivantes). Pour les instruments échantillonnés créés avec l’EXS24 mkII, ce paramètre est inutile.  Extraire régions MIDI de l’instrument ReCycle : permet d’extraire les régions contenues dans un instrument ReCycle. Si aucun instrument ReCycle n’est sélectionné, cette option apparaît en grisé.  Conversion AKAI : ouvre la fenêtre AKAI Convert (voir la section « Conversion de fichiers AKAI » à la page 433).  Conversion SoundFont, Conversion SampleCell, Conversion DLS, Conversion Giga : chacune de ces commandes fait apparaître une zone de dialogue expliquant comment procé- der à ces conversions.  Préférences : ouvre la fenêtre des préférences de l’EXS24 mkII (voir la section « Réglage des préférences du Sampler » page 479 et suivantes). 442 Chapitre 25 EXS24 mkII  Mémoire virtuelle : ouvre une fenêtre comprenant divers réglages pour la configuration des fonctions de la mémoire virtuelle de l’EXS24 mkII. La mémoire virtuelle autorise la lecture d’échantillons d’une durée quasiment illimitée, grâce à des flux de données (audio) récupérés directement sur le disque dur en temps réel. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Configuration de la mémoire virtuelle ». Vel Offset Le paramètre Vel Offset, qui se trouve en haut à gauche de l’interface de l’EXS24 mkII, permet de décaler la valeur de la vélocité des notes MIDI entrantes de ±127. Ceci permet de limiter ou d’étendre la réponse dynamique de l’EXS24 mkII s’appliquant aux événements de notes entrantes. Hold via Ce paramètre détermine la source de modulation qui déclenche la fonction de la pédale Sustain (toutes les notes jouées sont alors maintenues et leur message de fin de note est ignoré tant que la valeur de la source de modulation reste supérieure à 64). La valeur par défaut est le numéro de contrôleur MIDI 64 (numéro de contrôleur standard MIDI pour toutes les fonctions Hold). Vous pouvez la modifier si vous pensez qu’il faut désactiver l’assignation de la fonction de Sustain au contrôleur continu (CC) 64, ou si vous voulez déclencher la fonction de Sustain avec une autre source de modulation. Paramètres Fondu enchainé (Xfade) Si vous maîtrisez le concept de superposition de zones d’échantillons par plage de vélocité, les paramètres de fondu vous permettent de passer par fondu enchaîné d’un échantillon à un autre dans une zone où plusieurs échantillons sont superposés, avec des réglages de plage de vélocité adjacents. Si vous ne connaissez pas ce concept, en voici une brève explication : Lorsque vous assignez un échantillon à une zone, vous avez la possibilité de régler la vélocité la plus basse et la vélocité la plus haute qui auront pour effet de déclencher cette zone. La plage comprise entre ces deux valeurs est appelée « plage de vélocité » de la zone. Les zones peuvent être superposées en les faisant déclencher par une même touche, mais à des vélocités différentes. Prenons l’exemple de l’échantillon d’une caisse claire avec une frappe douce légèrement excentrée, assigné à la zone n°1, et celui de l’échantillon d’une caisse claire avec une frappe forte au centre, assigné à la zone n°2. Si la plage de vélocité de la zone n°1 est comprise entre 24 et 90, celle de la zone n°2 entre 91 et 127, et si les deux zones sont assignées à la note MIDI La#2, alors on peut parler de zones superposées en La#2.Chapitre 25 EXS24 mkII 443 Dans cet exemple, la valeur supérieure de la plage de vélocité de la zone n°1 et la valeur inférieure de la plage de vélocité de la zone n°2 sont adjacentes. À ce point, il y aura un changement assez abrupt entre l’échantillon audio utilisé dans la zone n°1 et celui utilisé dans la zone n°2. Les paramètres de fondu enchaîné permettent de passer d’un échantillon à l’autre de façon moins abrupte. Lorsque vous disposez d’échantillons audio très différents dans des zones adjacentes, le fondu enchaîné s’avère très utile pour créer des instruments échantillonnés réalistes. Les fondus enchaînés sont contrôlés par deux paramètres : Amount et Type. Le paramètre Amount correspond à la plage des valeurs de vélocité dans laquelle intervient le fondu. En d’autres termes, le fondu est appliqué de façon symétrique autour de chaque zone superposée, le niveau de fondu déterminant le chevauchement des deux zones. Le réglage Velocity Range de toutes les zones se verra augmenté par cette valeur, le fondu enchaîné intervenant dans la zone étendue. Lorsque le paramètre Amount est réglé sur 0, l’EXS24 mkII passe d’une zone à une autre normalement, sans fondu. Comme vous le verrez plus loin dans la section « Matrice de modulation », vous pouvez également régler d’autres sources de modulation (par exemple, la roulette de modulation du contrôleur MIDI) pour moduler le paramètre Amount. Dans ce cas, le paramètre Amount fonctionne toujours de la même façon, mais le fondu enchaîné n’est pas déclenché par la vélocité mais par le modulateur choisi. Le menu Type offre trois types de courbes de fondu différents pour le fondu enchaîné par vélocité :  dB lin (dB linear) : courbe logarithmique avec laquelle le fondu enchaîné est joué de façon régulière des deux côtés.  linear (gain linear) : courbe convexe avec laquelle le fondu enchaîné est joué comme si rien ne se passait au début, puis avec un fondu rapide du volume vers la fin.  Eq. Pow (equal power) : courbe non linéaire avec laquelle le volume augmente plus rapidement au début, puis redevient normal plus lentement. Ce paramètre est utile lorsque l’intensité du volume d’un fondu enchaîné semble baisser au milieu.444 Chapitre 25 EXS24 mkII Paramètres Pitch Ces paramètres permettent d’ajuster l’accord et la transposition de l’instrument échantillonné chargé. Tune Ce potentiomètre permet d’augmenter ou de diminuer la hauteur tonale des échantillons chargés, par incréments de demi-tons. Lorsque le potentiomètre est réglé au centre (en cliquant sur le petit bouton 0), la hauteur tonale reste inchangée. Transpose Ce paramètre vous permet également de transposer l’EXS2 mkII par incréments de demi -tons. Contrairement au paramètre Tune, le paramètre Transpose intervient non seulement au niveau de la hauteur tonale, mais déplace également les zones en fonction de la façon dont il est réglé. Random Ce potentiomètre rotatif permet de doser le désaccord aléatoire appliqué à chaque note jouée. Le paramètre Random (detune) est très utile pour simuler les dérives de l’accord des synthétiseurs analogiques. Il est également très efficace pour retrouver un certain « feeling naturel » pour certains instruments à cordes. Fine Ce paramètre permet d’accorder l’instrument échantillonné chargé par incréments de cents. Vous pouvez l’utiliser pour corriger des échantillons qui sont légèrement désaccordés ou pour créer un effet de style solo d’instrument soliste complet. Pitch Bend Up Ce paramètre détermine la limite supérieure de la modulation de hauteur (en demi-tons) pouvant être définie en plaçant la roulette Pitch Bend en bout de course supérieure. La plage de ce paramètre s’étend de 0 demi-ton (la roulette Pitch Bend placée en bout de course supérieure n’augmente pas du tout la tonalité) à 12 demi-tons (la roulette Pitch Bend placée en bout de course supérieure augmente la tonalité d’une octave).Chapitre 25 EXS24 mkII 445 Pitch Bend Down Ce paramètre détermine la limite inférieure de la modulation de hauteur (en demi-tons) pouvant être définie en plaçant la roulette Pitch Bend en bout de course inférieure. La plage de ce paramètre s’étend de 0 demi-ton (la roulette Pitch Bend placée en bout de course inférieure ne diminue pas du tout la tonalité) à 36 demi-tons (la roulette Pitch Bend placée en bout de course inférieure diminue la tonalité de trois octaves). Lorsque Linked est sélectionné, c’est la valeur Pitch Bend Up qui est utilisée. Remote Ce paramètre permet d’intervenir en temps réel sur la hauteur tonale d’instruments EXS24 mkII complets. Pour ce faire, réglez le paramètre Remote sur la touche de votre clavier MIDI que vous souhaitez utiliser comme hauteur tonale d’origine. Toutes les touches voisines situées à ±1 octave autour de cette touche redéfinissent alors la hauteur de tout l’instrument, au lieu de le déclencher. Cette plage de deux octaves est similaire à la fonction Pitch Bend, mais quantifiée en demi-tons. Notez que les 2 octaves des touches distantes ne permettent alors plus de déclencher l’instrument, elles servent exclusivement à l’accorder par demi-tons.446 Chapitre 25 EXS24 mkII Glide L’effet de ce curseur dépend du réglage du curseur Pitcher : lorsque ce dernier est centré, le paramètre Glide détermine la durée nécessaire à la tonalité pour glisser d’une note à l’autre (ce que l’on appelle le portamento). Lorsque le paramètre Pitcher est réglé au-dessus de la valeur centrale, le paramètre Glide détermine la durée nécessaire à la tonalité pour repasser de cette valeur supérieure à la valeur normale. Lorsque le paramètre Pitcher est réglé en dessous de la valeur centrale, le paramètre Glide détermine la durée nécessaire à la tonalité pour repasser de cette valeur inférieure à la valeur normale. Pitcher Le curseur Pitcher fonctionne conjointement avec le curseur Glide : lorsque le curseur Pitcher est réglé au centre (en cliquant sur le petit bouton Port(amento)), le paramètre Glide détermine la durée du portamento. Lorsque le curseur Pitcher est réglé sur une valeur supérieure ou inférieure, une enveloppe de hauteur tonale est activée. Dans cette situation, le paramètre Glide détermine la durée nécessaire à la tonalité pour repasser de ce réglage tonal supérieur ou inférieur à la valeur d’origine. Le paramètre Pitcher peut voir sa valeur modulée par la vélocité : la moitié supérieure du curseur détermine le réglage correspondant à la valeur maximale de vélocité, la moitié inférieure celui qui correspond à la valeur minimale de vélocité. Pour agir simultanément sur les deux, cliquez puis faites glisser le curseur de la souris dans la zone située entre les deux segments de curseur. Notez que la moitié supérieure du curseur Pitcher peut être amenée au-dessus de la position centrale, et la moitié inférieure en dessous de la position centrale. Lorsque les curseurs Pitcher sont réglés de cette façon, les valeurs de vélocité basses font remonter la tonalité vers la hauteur d’origine de la note, tandis que les valeurs de vélocité élevées font retomber la tonalité à la hauteur d’origine. En d’autres termes, il est possible de modifier la polarité de l’enveloppe de hauteur tonale en fonction des valeurs de vélocité. Chapitre 25 EXS24 mkII 447 Lorsque les deux moitiés du curseur Pitcher sont réglées en dessous ou au-dessus de la position centrale, une vélocité basse ou élevée fera glisser la tonalité vers le haut ou vers le bas par rapport à la hauteur tonale d’origine. Selon la position des moitiés supérieure et inférieure du curseur par rapport à la position centrale, la durée nécessaire pour le glissement vers le haut ou vers le bas jusqu’à la hauteur tonale d’origine de la note peut être définie de façon indépendante pour les vélocités modérées et les vélocités élevées. Paramètres Filtre Ces paramètres permettent de contrôler la section de filtrage de l’EXS24 mkII. Vous pouvez configurer le type de filtre, sa résonance, sa fréquence de coupure, son amplification et le nombre de touches concernées, ainsi qu’ajuster son enveloppe ADSR (Attack Decay Sustain Release ; en français : attaque, chute, soutien, relâchement). Bouton Filter On/Off Ce bouton permet d’activer ou de désactiver la section du filtre. Notez que les potentiomètres et boutons du panneau argenté et l’enveloppe de filtre ne sont actifs que lorsque le filtre est activé (On). Lorsque la section du filtre est désactivée (Off), l’EXS24 mkII consomme beaucoup moins de ressources processeur. Lowpass (LP) Cliquez sur l’un des quatre boutons sous le sigle LP pour activer la pente lowpass voulue. Le trait orange au-dessus du bouton indique la pente lowpass sélectionnée. Quatre réglages différents permettent de définir la valeur de pente (efficacité du filtrage) du filtre lowpass : 24 dB (4 pôles), 18 dB (3 pôles), 12 dB (2 pôles) et 6 dB (1 pôle). La valeur 24 dB est tout à fait adaptée pour des effets spectaculaires de balayage, par exemple une coupe ne laissant subsister que quelques notes, ou pour la création de sons graves profonds, en ne laissant que les harmoniques vraiment nécessaires. La pente de 6 dB par octave est très utile pour obtenir un son légèrement plus chaud, dénué de tout effet drastique de filtrage, par exemple pour lisser des échantillons au son « trop brillant ». 448 Chapitre 25 EXS24 mkII Fat (Fatness) Cliquez sur le bouton Fat pour activer la fonction Fatness. Cette fonction est indépendante du réglage de la pente et peut donc être utilisée avec toutes les valeurs de pente. La fonction Fatness respecte la réponse dans les graves, même avec des valeurs élevées de résonance. Notez que ce paramètre s’applique uniquement dans le cas de filtres lowpass. Il n’a aucune fonction avec les filtres de type highpass ou bandpass. Highpass (HP) Cliquez sur le bouton sous le sigle HP pour activer le filtre highpass. Il s’agit d’un filtre à 2 pôles (12 dB/octave). Son rôle est d’atténuer les fréquences situées en dessous de la fréquence de coupure. Il s’avère utile pour supprimer la basse et la grosse caisse dans un échantillon par exemple, ou pour créer des effets classiques de balayage de filtre highpass. Bandpass (BP) Cliquez sur le bouton sous le sigle BP pour activer le filtre bandpass. Il s’agit d’un filtre à 2 pôles (12 dB/octave). Son rôle est de ne laisser passer que les bandes de fréquences situées de part et d’autre de la valeur de fréquence de coupure. Les fréquences situées à l’extérieur de ces bandes de fréquences sont coupées. Drive Ce potentiomètre permet de saturer l’entrée du filtre. Si vous tournez le potentiomètre Drive vers le haut, vous obtenez un signal saturé, plus dense, faisant apparaître des harmoniques supplémentaires. Cutoff Ce potentiomètre permet de régler la fréquence de coupure du filtre. Plus vous le tournez vers la gauche, plus le nombre de hautes fréquences atténuées par filtrage est élevé. La valeur Cutoff sert également de point de départ pour toute modulation faisant intervenir le filtre. Resonance L’augmentation de la valeur Resonance a pour effet d’accentuer la bande de fréquences située de part et d’autre de la fréquence définie par la valeur du paramètre Cutoff. Pour des valeurs de résonance très élevées, un phénomène d’auto-oscillation apparaît et le filtre se met à produire un signal sinusoïdal qui lui est propre. Contrôle simultané des paramètres Cutoff et Resonance Chapitre 25 EXS24 mkII 449 Pour contrôler simultanément les valeurs des paramètres Cutoff et Resonance, cliquez sur le symbole de chaîne situé entre les potentiomètres correspondants et faites-le glisser : déplacez la souris verticalement pour modifier les valeurs de coupure ou horizontalement pour agir sur les valeurs de résonance. Vous pouvez ainsi tester les différentes coupures et résonances du filtre tout en conservant la relation entre ces deux paramètres. Key Ce potentiomètre définit l’évolution de la fréquence de coupure du filtre en fonction du numéro de note. Lorsque le potentiomètre Key est tourné complètement vers la gauche, la fréquence de coupure n’est pas modifiée par le numéro de note : elle reste identique quelle que soit la note jouée. Lorsque le potentiomètre Key est tourné complètement vers la droite, la fréquence de coupure suit le numéro de note dans un rapport 1:1 (c’est-à-dire que si vous jouez une octave plus haut, la fréquence de coupure se voit elle aussi décalée d’une octave). Ce paramètre est très utile pour éviter de filtrer de façon excessive les notes aiguës. Filter Envelope Dans la partie inférieure de l’interface de l’EXS24 mkII, le paramètre ENV1 correspond au générateur d’enveloppe ADSR du filtre. Cette enveloppe permet de contrôler l’évolution du filtre dans le temps. Il offre les paramètres Attack, Decay, Sustain et Release. Faites glisser les curseurs A, D, S et R en fonction du paramètre que vous souhaitez configurer. Le temps d’attaque peut se voir réduit en fonction de la vélocité : la moitié supérieure du curseur détermine le temps correspondant à la valeur minimale de vélocité, la moitié inférieure celui qui correspond à la valeur maximale de vélocité. Pour déplacer les deux curseurs simultanément, cliquez puis faites glisser le curseur de la souris dans la zone située entre les deux segments de curseur.450 Chapitre 25 EXS24 mkII Time Curve Ces curseurs s’appliquent aux enveloppes de filtre (ENV1) et de volume (ENV2) ; le curseur de gauche peut être utilisé pour dimensionner (raccourcir ou allonger) les intervalles des deux enveloppes. Notez que la position C3 est le point central ; la longueur des intervalles de toutes les zones affectées aux touches au-dessus de C3 peut être réduite avec ce curseur. Tous les intervalles des zones affectées aux touches sous C3 peuvent être allongés. Le curseur (Attack) Curve détermine la forme de l’attaque de l’enveloppe. Paramètres Volume et Pan Vous trouverez dans cette section une description des paramètres Volume et Pan de l’EXS24 mkII. Level via Vel Ce curseur permet de contrôler le niveau du son. Le paramètre Level peut voir sa valeur modulée par la vélocité : la moitié supérieure du curseur détermine le volume correspondant à la valeur maximale de vélocité, la moitié inférieure celui qui correspond à la valeur minimale de vélocité. Pour agir simultanément sur les deux, cliquez puis faites glisser le curseur de la souris dans la zone située entre les deux segments de curseur. Volume Ce potentiomètre correspond au volume principal de l’EXS24 mkII. Réglez ce potentiomètre pour trouver l’équilibre approprié entre l’apparition de distorsions et l’obtention de la meilleure résolution (la plus haute) possible sur l’équilibreur de canal et sur le curseur Level via Vel. Key Scale Ce paramètre permet de moduler le niveau du son en fonction du numéro de note (c’est-à-dire en fonction de l’emplacement sur le clavier de la touche jouée). Pour des valeurs négatives, le niveau des notes graves augmente. Pour des valeurs positives, c’est le niveau des notes aiguës qui augmente.Chapitre 25 EXS24 mkII 451 Amp Envelope (ENV 2) Il s’agit d’un générateur d’enveloppe de type ADSR, permettant de contrôler l’évolution du niveau du son dans le temps. Il offre les paramètres Attack, Decay, Sustain et Release. Faites glisser les curseurs A, D, S et R en fonction du paramètre que vous souhaitez configurer. Le temps d’attaque peut se voir réduit en fonction de la vélocité : la moitié supérieure du curseur détermine le temps correspondant à la valeur minimale de vélocité, la moitié inférieure celui qui correspond à la valeur maximale de vélocité. Pour déplacer les deux curseurs simultanément, cliquez puis faites glisser le curseur de la souris dans la zone située entre les deux segments de curseur. Paramètres LFO L’EXS24 mkII intègre trois LFO (oscillateurs basse fréquence) qui peuvent servir de sources de modulation. Les paramètres des LFO sont expliqués dans cette section. LFO 1 EG Ce potentiomètre permet de diminuer le volume sonore du LFO 1 (lorsqu’il est réglé dans la zone Decay) ou de l’augmenter (lorsqu’il est réglé dans la zone Delay). Lorsque le potentiomètre est réglé au centre (en cliquant sur le petit bouton 0), l’intensité du LFO est constante. LFO 1 Rate Ce potentiomètre correspond à la fréquence du LFO 1. Vous pouvez entrer des valeurs de note (zone de gauche) ou des valeurs en Hertz (zone de droite). Lorsque le potentiomètre est réglé au centre (en cliquant sur le petit bouton 0), le LFO est arrêté et génère une valeur de modulation constante, à niveau nominal (DC = Direct Current).452 Chapitre 25 EXS24 mkII Forme d’onde pour LFO 1 et LFO 2 Ces deux colonnes de boutons radio permettent de choisir le type de forme d’onde utilisé respectivement par le LFO 1 et le LFO 2. Pour chaque LFO, les formes disponibles sont un triangle, une dent de scie descendante et une ascendante, un signal carré ascendant et un descendant, une forme d’onde aléatoire par paliers et une forme d’onde aléatoire lissée. Le LFO 1 est un LFO polyphonique avec fonction de synchronisation de touches. Autrement dit, lorsque le LFO 1 est utilisé, chaque voix de l’EXS24 dispose de son propre LFO séparé. Dès qu’une note est jouée, le LFO correspondant à cette voix entame son cycle. Ce principe de fonctionnement signifie que les cycles de LFO de chaque voix jouée ne sont pas synchronisés et évoluent indépendamment les uns des autres, ce qui ouvre un grand nombre de possibilités. Par exemple, à un instant donné, le LFO d’une voix pourrait générer la valeur de modulation maximale, tandis que le LFO assigné à une autre voix pourrait générer sa valeur minimale. Cette approche extrêmement souple peut donner des modulations très vivantes. À l’inverse, le LFO 2 est un LFO monophonique, dépourvu de fonction de synchronisation de touches. Autrement dit, le LFO 2 fonctionne en permanence et n’est pas redémarré à chaque nouvelle note. Toutes les voix sont modulées par un même LFO, le degré de modulation à un instant donné est donc le même pour toutes les voix. Cela donne des modulations assez synthétiques à l’oreille. Optimisez ces différentes caractéristiques pour personnaliser le son en fonction de vos besoins. LFO 2 Rate Ce potentiomètre correspond à la fréquence du LFO 2. Vous pouvez entrer des valeurs de note (zone de gauche) ou des valeurs en Hertz (zone de droite). Lorsque le potentiomètre est réglé au centre (en cliquant sur le petit bouton 0), le LFO est arrêté et génère une valeur de modulation constante, à niveau nominal (DC = Direct Current). LFO 3 Rate Il existe un troisième LFO, qui utilise toujours une forme d’onde triangulaire. Le LFO 3 peut osciller librement entre 0 et 35 Hz, ou peut se synchroniser au tempo, pour des valeurs comprises entre 32 mesures et un triolet d’octuple croche (1/128).Chapitre 25 EXS24 mkII 453 Matrice de modulation La matrice de modulation est la bande horizontale sur fond sombre apparaissant au centre de l’interface de l’EXS24 mkII. Elle est constituée de dix parcours de modulation, chacun mettant en relation une source de modulation (l’élément qui effectuera la modulation) avec une destination de modulation (le paramètre sonore à moduler). Ce concept est similaire à l’utilisation des cordons de patch d’un synthétiseur modulaire, mais avec une possibilité supplémentaire de contrôler l’intensité de modulation via une autre source de modulation (appelée via). Pour créer un parcours de modulation, procédez comme suit : 1 Choisissez d’abord la destination de modulation dans le menu Dest(ination). 2 Choisissez ensuite la source de modulation souhaitée dans le menu Src (Source). 3 Réglez l’intensité de modulation à l’aide du curseur triangulaire vert situé à droite de chaque parcours de modulation. Dans l’exemple ci-dessus, le paramètre LFO 1 Speed est modulé par les messages de pression (Pressure) par canal, ou « aftertouch », émis par un clavier MIDI. Vous avez la possibilité d’insérer une autre source de modulation dans l’emplacement du milieu intitulé « via ». La source de modulation via ne module pas directement la destination, mais la source (en fait, on peut dire qu’elle module le modulateur).454 Chapitre 25 EXS24 mkII Dans ce cas de figure, le curseur triangulaire vert se fend et vous permet de définir une valeur pour l’intensité de modulation. L’étendue de la modulation dépend des valeurs autorisées par la source de modulation via. Dans l’exemple ci-dessous, le numéro de touche sur le clavier MIDI (Key) détermine dans quelle mesure l’Aftertouch contrôle le paramètre LFO1 Speed. Les utilisateurs plus expérimentés s’exprimeraient ainsi : « Pressure vers LFO1 Speed via numéro de touche (Key) ». Inversion des sources Vous pouvez également inverser l’influence de l’effet de la source sur l’intensité de modulation. Pour ce faire, cliquez sur le bouton inv (à droite du mot Src ou via), selon la source dont vous désirez inverser l’influence. Dans l’exemple ci-dessous, la source de modulation via est inversée. Remarquez que les triangles vert et orange ont interverti leurs emplacements. Le triangle orange indique toujours l’intensité de modulation correspondant à la valeur maximale de la source via, tandis que le triangle vert indique toujours l’intensité de modulation correspondant à la valeur minimale de la source via. Ils se retrouvent intervertis si vous inversez la modulation.Chapitre 25 EXS24 mkII 455 Contournement des parcours de modulation Le bouton b/p (pour « bypass ») situé en regard du terme « Dest » permet de désactiver provisoirement tout le parcours de modulation. Dans notre exemple, les deux sources de modulation (Pressure et Key) sont déconnectées de la destination de la modulation, LFO1 Speed. Si vous cliquez à nouveau sur le bouton b/p, le parcours de modulation est reconstitué et les anciennes valeurs d’intensité de modulation sont rétablies. Modulations de second ordre L’EXS24 permet également d’utiliser des destinations de modulation de second ordre :  Une mêmesource peut être utilisée aussi souvent que vous le voulez pour contrôler différentes destinations.  Une même destination peut être contrôlée par différentes sources. Les diverses valeurs entrées se cumulent. Parcours de modulation de l’EXS24 mkI De nombreux parcours de modulation câblés auparavant directement accessibles sous forme de curseurs sur l’EXSP24 d’origine (mkI) font désormais partie de la matrice de modulation. Pour reconstituer les curseurs de modulation de la version mkI, cliquez sur le bouton Options en haut à droite, puis sur (« Recall default EXS24 mkI settings ») dans le menu local. Les parcours de modulation de la version mkI sont chargés dans la matrice de la façon suivante :  Velocity vers Sample Select  LFO 1 vers Pitch via ModWheel (= Ctrl#1)  Velocity vers Sample Start (inv)  LFO 2 vers Filter Cutoff via ModWheel  Velocity vers Filter Cutoff  Envelope 1 vers Filter Cutoff via Velocity  LFO 2 vers Pan via ModWheel Vous pouvez bien entendu modifier le réglage de ces parcours de modulation en fonction de vos besoins, par exemple en remplaçant certaines sources de modulation par des sources qui n’étaient pas disponibles dans l’EXS24 mkI (voir la liste complète des sources et des destinations ci-après).456 Chapitre 25 EXS24 mkII Remarque : pour des raisons d’ordre technique, les réglages de la matrice de modulation ne peuvent pas s’appliquer à l’EXS24 mkI. Sources et destinations de modulation disponibles Voici les différentes sources et destinations de modulation disponibles dans l’EXS24 mkII : Sources de modulation :  Side Chain (level)  Maximum  Env 1  Env 2 (Amp)  LFO 1, LFO2 et LFO 3  Release Velocity  Pressure  Pitch Bend  Key  Velocity  Control Nr. 1 - Control Nr. 120 Destinations de modulation :  Sample Select  Sample Start  Glide Time  Pitch  Filter Drive, Filter Cutoff et Filter Resonance  Volume  Pan  Relative Volume  LFO 1 Dcy./Dly (LFO 1 Decay/Delay)  LFO 1 Speed, LFO 2 Speed, LFO 3 Speed  Env 1 Attack, Env 1 Decay, Env 1 Release  Env 2 Attack, Env 2 Decay, Env 2 Release  Time  Hold Remarque : les contrôleurs n° 7 et 10 sont repérés comme (non disponibles). Logic Pro utilise ces contrôleurs pour l’automation du volume et de la balance des bandes de canaux audio. Le contrôleur n° 11 est repéré comme (Expression). Il dispose d’une connexion fixe à cette fonctionnalité mais peut également être utilisé pour contrôler d’autres sources de modulation.Chapitre 25 EXS24 mkII 457 Sample Select Cette destination de modulation mérite une explication un peu plus approfondie. Par défaut, la destination Sample Select est contrôlée par la vélocité, par l’intermédiaire du parcours de modulation par défaut Velocity vers Sample Select. C’est donc la valeur de vélocité de la note reçue qui détermine la zone écoutée, parmi les zones superposées avec différents réglages de plage de vélocité. La vélocité n’est pas le seul moyen de déterminer l’échantillon joué : si vous assignez d’autres sources de modulation que Velocity à la destination de modulation Sample Select (par exemple, la roulette de modulation, ModWheel), vous pouvez déterminer l’échantillon en cours de lecture autrement qu’à l’aide de la vélocité. La matrice de modulation vous permet même d’utiliser plusieurs sources, telles que Velocity associée à ModWheel, par exemple. Cependant, lorsque vous utilisez plusieurs sources de modulation (ou toute autre source que Velocity ou Key), n’oubliez pas que toutes les couches de vélocité risquent alors de fonctionner simultanément, utilisant autant de voix qu’il y a de zones superposées. Ce phénomène peut également se produire lorsque les zones sont inaudibles au niveau de contrôle sélectionné. Dans ce cas, le processeur est très sollicité, car même si vous ne les entendez pas, toutes les couches de vélocité sont actives en mémoire. Le choix d’un contrôleur continu, tel que ModWheel, pour moduler la destination Sample Select vous permet de franchir les couches de vélocité pendant la lecture. Dans ce cas, les paramètres de fondu enchaîné (XFade) sont essentiels à la réalisation de transitions douces entre chaque point de séparation de la vélocité. wÉditeur d’instruments L’Éditeur d’instruments de l’EXS24 mkII permet de créer et d’éditer des instruments échantillonnés. Un instrument échantillonné est constitué de zones et de groupes :  Une zone est un emplacement dans lequel un échantillon unique (ou fichier audio, si vous préférez ce terme) peut être chargé à partir du disque dur ou d’un CD-ROM.  Les zones peuvent être assignées à des groupes, qui offrent plusieurs paramètres de contrôle simultané de toutes les zones assignées. Vous pouvez définir autant de groupes que vous le souhaitez. Les paramètres de groupe peuvent être édités en mode d’affichage Group.458 Chapitre 25 EXS24 mkII Pour ouvrir l’Éditeur d’instruments : m Cliquez sur le bouton Edit, en haut à droite de la fenêtre des paramètres de l’EXS24 mkII (ou utilisez le raccourci clavier Ouvrir l’éditeur des instruments EXS24). L’Éditeur d’instruments présente deux modes d’affichage : Zones et Groupes. L’affichage Zones présente les zones et leurs paramètres, dans la section des paramètres. En mode d’affichage Zones, la section au-dessus du clavier s’intitule Zones et affiche les barres correspondant aux zones créées. L’affichage Groupes présente les groupes et leurs paramètres. En mode d’affichage Groupes, la section au-dessus du clavier s’intitule Groupes et affiche les barres correspondant aux groupes créés. Les éléments géné- raux (menus, boutons, etc.) sont visibles dans les deux modes d’affichage. La capture d’écran ci-dessous montre l’Éditeur d’instruments en mode d’affichage Zones. Cliquez pour basculer entre les vues Zones et Groupes Colonne Zone Section Zones/Groupes : Section Parameters : Clavier : Section Vélocité :Chapitre 25 EXS24 mkII 459  Colonne Zones : affiche tous les groupes de zones de l’instrument. Les groupes Toutes les zones et Zones dissociées existent par défaut pour chaque instrument. Cliquez sur un groupe pour afficher les zones associées dans la section des paramètres. Vous pouvez également sélectionner et afficher plusieurs groupes de zones à la fois (uniquement si le groupe Toutes les zones n’est pas sélectionné).  Section des paramètres : affiche les paramètres du groupe de zones sélectionné dans la colonne Zones.  Section de la vélocité : affiche la plage de vélocité de la zone sélectionnée.  Section des zones/groupes : affiche les zones ou les groupes qui apparaissent graphiquement au-dessus du clavier.  Clavier : permet de déclencher des notes pour l’EXS24 mkII, dans la piste sélectionnée. Le clavier sert également de référence visuelle pour le placement des zones ou des groupes dans la section des zones ou des groupes. Pour passer en mode d’affichage Groupes, cliquez sur le bouton Groupes, en haut à gauche. Pour passer en mode d’affichage Zones, cliquez sur le bouton Zones, en haut à gauche. Vous pouvez également utiliser le raccourci clavier Afficher/Masquer la présentation des zones/groupes pour passer d’un mode d’affichage à l’autre. Le bouton EXS24 en haut à droite de l’Éditeur d’instruments permet d’ouvrir à nouveau une fenêtre des paramètres de l’EXS24 mkII fermée. Ce bouton ne permet pas d’amener la fenêtre des paramètres au premier plan lorsqu’elle se trouve masquée par d’autres fenêtres flottantes. Éditeur d’instruments dans la vue Groupes460 Chapitre 25 EXS24 mkII Création d’instruments, de zones et de groupes Vous pouvez soit ajouter des zones et des groupes à des instruments chargés, soit créer un nouvel instrument et y intégrer des zones et des groupes. Pour créer un instrument, procédez comme suit : m Dans le menu Éditeur d’instruments, sélectionnez Instrument > Nouveau. Pour en savoir plus sur le chargement d’instruments échantillonnés existants, reportezvous à la section « Chargement d’instruments échantillonnés » à la page 424. Zones Une zone est un emplacement dans lequel un échantillon unique (ou fichier audio, si vous préférez ce terme) peut être chargé. L’échantillon chargé dans la zone réside en mémoire, c’est-à-dire qu’il utilise la mémoire RAM de votre ordinateur. Une zone offre divers paramètres permettant de contrôler la lecture de l’échantillon. Chaque zone vous permet de déterminer la plage de notes sur laquelle l’échantillon doit être écouté (plage de touches) ainsi que la note fondamentale (la note à laquelle l’échantillon est à sa hauteur tonale d’origine). Plusieurs autres paramètres, tels que le début, la fin de l’échantillon, les points de boucle ou le volume (entre autres) peuvent être ajustés dans la zone. Vous pouvez définir autant de zones que vous le souhaitez. Chaque zone nécessite au moins une voix EXS24 mkII lors de la lecture. Pour créer une zone et y assigner un échantillon, procédez comme suit : 1 Sélectionnez Zone > Nouvelle zone (ou utilisez le raccourci clavier correspondant). Une nouvelle entrée de zone apparaît dans l’Éditeur d’instruments. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur la flèche dans la colonne Fichier audio, puis sélectionnez « Charger l’échantillon audio » dans le menu local (ou utilisez le raccourci clavier correspondant).  Double-cliquez sur la zone vide dans la colonne des fichiers audio. 3 Sélectionnez le fichier audio voulu dans la zone de dialogue de sélection de fichier. Si vous cochez la case « Masquer les fichiers audio en cours d’utilisation », les fichiers utilisés par l’instrument EXS chargé apparaissent en grisé.Chapitre 25 EXS24 mkII 461 4 Appuyez sur le bouton Lecture pour avoir un aperçu du fichier audio :  Cliquez sur le bouton Lecture pour lire en boucle le fichier d’échantillon sélectionné.  Cliquez une deuxième fois sur ce bouton pour arrêter la lecture.  Pour écouter plusieurs fichiers à la suite, appuyez une fois sur Lecture, puis passez d’un fichier à l’autre. L’option « Aperçu de l’échantillon par l’Instrument EXS » replace temporairement les fichiers d’échantillons dans la zone sélectionnée. La zone n’est pas directement déclenchée par cette option, mais elle peut être déclenchée par des notes MIDI lorsque vous sélectionnez différents fichiers dans la zone de dialogue de sélection de fichier. L’échantillon sélectionné peut être écouté en tant que partie intégrante de la zone avec le traitement du synthétiseur appliqué dans son intégralité (c’est-à-dire incluant l’application de filtres, d’effets de modulation, etc.). 5 Une fois que vous avez choisi l’échantillon à inclure, cliquez sur Ouvrir pour le charger. Une fois chargé, le nom de l’échantillon s’affiche dans le champ grisé. Création de zones par glisser-déposer Vous pouvez également créer une zone (et un instrument, si aucun n’apparaît dans l’éditeur) en faisant glisser un fichier sur l’une des touches du clavier affiché à l’écran. La note de début, la note de fin et la note fondamentale sont toutes les trois accordées sur la note sur laquelle le fichier est déposé. Cette fonctionnalité de glisser-déposer est valable pour les fichiers audio provenant des sources suivantes : navigateur, chutier audio et Finder. Vous pouvez également créer une zone (et un instrument, si aucun n’apparaît dans l’éditeur) en faisant glisser un fichier directement dans la section Zone. La note fondamentale de la zone correspond à la note à laquelle l’échantillon est joué à sa hauteur tonale enregistrée. Cette information est inscrite dans l’en-tête de l’échantillon. Si aucune note fondamentale n’est définie dans l’en-tête de l’échantillon, la note Do3 est utilisée par défaut.462 Chapitre 25 EXS24 mkII Remarque : si vous faites glisser un fichier audio dans une zone existante, le fichier référencé par cette zone est remplacé par le nouveau (le fichier déposé). Le curseur de la souris se transforme alors en flèche de repositionnement. Si vous faites glisser un échantillon unique dans la partie vide en dessous de la section Zones dissociées, une zone et un groupe par défaut sont créés, la nouvelle zone par défaut étant placée dans le groupe par défaut. Il est également possible de charger plusieurs échantillons à la fois. Dans ce cas, l’Éditeur d’instruments crée automatiquement de nouvelles zones, dans lesquelles il place les échantillons chargés. Pour charger plusieurs échantillons à la fois en une seule opération, procédez comme suit : 1 Dans l’Éditeur d’instruments, sélectionnez Zone > « Charger plusieurs échantillons » dans l’Éditeur d’instruments (ou utilisez le raccourci clavier correspondant). 2 Accédez à l’emplacement souhaité, puis utilisez les boutons Ajouter, Tout ajouter, Retirer ou Tout retirer pour sélectionner les échantillons voulus. 3 Lorsque vous avez fini, cliquez sur le bouton Terminé. 4 Choisissez l’un des trois modes de mappage automatique dans la zone de dialogue Charger plusieurs échantillons :  « Map auto » en lisant la note d’origine du fichier audio : utilise la note fondamentale stockée dans les fichiers audio et place les échantillons (en tant que zones) sur la plage correspondante du clavier. Le nombre de notes constituant une zone est déterminé de façon « intelligente » en fonction du placement des zones avoisinantes.  « Batterie » zone sans limite, note d’origine du fichier audio : utilise la note fondamentale stockée dans les fichiers audio. Chaque zone contient une note unique sur le clavier, déterminée d’après la note fondamentale.Chapitre 25 EXS24 mkII 463  Zones contiguës : ignore toutes les informations sur la note fondamentale indiquées dans les fichiers audio et place les échantillons sur le clavier par ordre chromatique. Le champ « Largeur de la zone » vous permet d’indiquer la largeur des nouvelles zones générées. Le champ « Note de démarrage » définit la note de début des nouvelles zones générées. Vous pouvez également charger plusieurs échantillons en les faisant glisser dans l’Éditeur d’instruments. Lorsque vous faites glisser plusieurs échantillons dans un dossier de groupes, chacun d’entre eux est assigné à son groupe respectif. Lorsque vous faites glisser plusieurs échantillons en dessous de la section Zones dissociées, les fichiers audio sont assignés à un nouveau groupe par défaut. Si vous faites glisser plusieurs fichiers sur l’une des touches du clavier, la zone de dialogue « Charger plusieurs échantillons » n’inclut pas le champ « Note de démarrage », puisque la note de début, la note de fin et la note fondamentale sont toutes les trois accordées sur la note sur laquelle le fichier est déposé. Groupes Imaginons par exemple qu’une batterie vient d’être créée, à l’aide d’un certain nombre d’échantillons utilisés dans plusieurs zones, répartis sur l’ensemble du clavier. Dans de nombreuses situations musicales, il serait appréciable de pouvoir traiter les paramètres d’édition du son indépendamment pour chaque échantillon (pour modifier la chute de la caisse claire, ou pour utiliser une valeur de coupure différente pour les échantillons de charleston, par exemple). C’est dans ce cas de figure qu’intervient la fonctionnalité Groupes de l’EXS24 mkII. Les groupes permettent une grande souplesse d’organisation des échantillons. Vous pouvez définir un nombre illimité de groupes et chaque zone peut être assignée à l’un de ces groupes. Dans le cas d’une batterie, par exemple, vous pouvez assigner toutes les grosses caisses au groupe 1, toutes les caisses claires au groupe 2, toutes les charlestons au groupe 3, et ainsi de suite. À quoi cela sert-il ? Un groupe permet, par exemple, de définir une plage de vélocité pour toutes les zones assignées. Vous pouvez ainsi spécifier une fenêtre de vélocité dans laquelle les zones groupées doivent être jouées. Chaque groupe offre également des paramètres de décalage des valeurs de l’enveloppe d’amplitude et du filtre entrées dans la fenêtre des paramètres. Il est également possible de lire toutes les zones sans définir ni assigner un seul groupe. Dans ce cas, les valeurs des paramètres s’appliquent de manière identique à tous les échantillons de toutes les zones. 464 Chapitre 25 EXS24 mkII Pour créer un groupe, procédez comme suit : m Dans l’Éditeur d’instruments, sélectionnez Groupe > Nouveau Groupe (ou utilisez le raccourci clavier correspondant). Un nouveau groupe apparaît dans la colonne Zones, dans la partie gauche de l’Éditeur d’instruments. Pour assigner une zone à un groupe, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez un groupe dans le menu Groupe de la zone. m Sélectionnez une zone dans l’Éditeur d’instruments EXS, le Finder, le chutier audio ou le navigateur et faites-la glisser vers l’un des groupes affichés dans la colonne Zones. m Pour faire passer à un nouveau groupe l’assignation de groupe d’une zone (ou d’une sélection de plusieurs zones), faites-la glisser hors du groupe et déposez-la dans un autre. m Pour faire passer à « unassigned » l’assignation de groupe d’une zone (ou d’une sélection de plusieurs zones), faites-la glisser hors du groupe et déposez-la dans la section Zones dissociées. m Pour créer un groupe contenant la ou les zone(s) déposée(s), faites glisser une zone non groupée (ou une sélection de plusieurs zones) dans la partie vide en dessous de la section Zones dissociées. m Pour créer un groupe contenant la ou les zone(s) déposée(s), faites glisser une zone (ou une sélection de plusieurs zones) hors d’un dossier de groupes vers la partie vide en dessous de la section Zones dissociées. ? Astuce : pour copier les zones sélectionnées, cliquez sur Option tout en faisant glisser les zones vers un autre groupe. Les paramètres de groupe affecteront désormais l’échantillon qui se trouve dans la zone. Pour supprimer tous les groupes qui ne disposent pas d’assignation de zone, procédez comme suit : m Dans l’Éditeur d’instruments, sélectionnez Groupe > Supprimer les groupes inutilisés. Chapitre 25 EXS24 mkII 465 Édition de zones et de groupes Zones et groupes disposent d’un certain nombre de paramètres que vous pouvez éditer pour personnaliser votre instrument échantillonné. Les paramètres de hauteur tonale, de plage de vélocité, de panorama, de boucle, ainsi que ceux d’autres fonctions des zones peuvent être édités. Vous pouvez également éditer, entre autres, les paramè- tres de groupe concernant la vélocité, la sortie et les filtres et enveloppes de décalage. Alors que certaines techniques d’édition (édition graphique, options de menu, modification de valeurs par simple clic, etc.) sont similaires, les zones et les groupes disposent de paramètres distincts, qui seront abordés plus loin dans cette documentation. Techniques d’édition générales Le menu Édition gère toutes les opérations de base relatives à l’édition d’instruments échantillonnés, telles que la copie de zones, l’annulation d’opérations d’édition, etc.  Annuler : permet d’annuler la modification la plus récente apportée à l’instrument échantillonné.  Rétablir : annule la dernière commande Undo.  Couper, Le copier, Coller : commandes classiques permettant de couper, copier et coller des valeurs. Vous pouvez aussi couper, copier et coller des zones ou des groupes sélectionnés. Lorsque vous procédez à la copie de groupes en mode d’affichage Zones, les groupes sélectionnés ainsi que les zones qui y sont associées sont copiés. Les assignations de groupe des zones sont conservées. Lorsque vous procédez à la copie de groupes en mode d’affichage Groups, seuls les groupes eux-mêmes sont copiés, sans les zones qui y sont associées.  Supprimerl : supprime la zone ou le groupe sélectionné(e). Sélection de zones et de groupes Il existe plusieurs façons de sélectionner des zones et des groupes pour les éditer. Tout d’abord, le menu Édition comporte des commandes spécifiques à la sélection de zones et de groupes EXS24 mkII :  Tout sélectionner : permet de sélectionner toutes les zones et tous les groupes de l’instrument échantillonné chargé.  Inverser la sélection (également disponible en raccourci clavier) : permet d’inverser la sélection entre les zones ou groupes sélectionnés et les zones ou groupes non sélectionnés. Vous pouvez également cliquer sur les zones et les groupes dans la section des paramètres :  Cliquez sur les paramètres d’une zone ou d’un groupe pour sélectionner cette zone ou ce groupe.  En mode d’affichage Zones, si vous cliquez sur deux zones tout en appuyant sur la touche Maj., toutes celles qui se trouvent entre ces deux zones sont sélectionnées.466 Chapitre 25 EXS24 mkII  Si vous cliquez sur plusieurs zones tout en maintenant la touche Commande enfoncée, toutes les zones sur lesquelles vous cliquez sont sélectionnées. Pour sélectionner la zone ou le groupe suivant(e) ou précédent(e), vous pouvez également utiliser les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas. Sélection de la zone de la dernière note jouée Si vous sélectionnez l’élément de menu « Sélectionner la zone selon la dernière note jouée », dans le menu Zone, vous pouvez passer d’une zone à l’autre en appuyant simplement sur une touche, sur un clavier MIDI connecté. Même lorsque cette fonction est activée, vous pouvez toujours sélectionner des zones en cliquant dessus dans l’éditeur. Réglage des paramètres de zone Les paramètres de zone offrent un large contrôle sur chaque zone (échantillon) de votre instrument échantillonné. Zone Name Les nouvelles zones sont numérotées de façon consécutive. Double-cliquez sur le numéro d’une zone pour entrer un nom à la place du numéro. Fichier audio Le fichier audio d’une zone s’affiche dans cette colonne. Lorsque vous passez la souris sur un fichier audio, une info-bulle apparaît avec des informations complémentaires sur ce fichier (format, profondeur de bits, fréquence d’échantillonnage, etc.). Si vous appuyez sur la touche Commande avant que l’info-bulle apparaisse, celle-ci indique alors également le chemin d’accès complet au fichier audio. Cliquez sur la flèche pour ouvrir un menu contextuel proposant les commandes suivantes :  Charger l’échantillon audio : ouvre une zone de sélection de fichier, dans laquelle vous pouvez sélectionner un fichier audio. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Zones » à la page 460.  Ouvrir dans l’éditeur des échantillons : ouvre l’échantillon sélectionné dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro (ou dans l’éditeur d’échantillons choisi dans la zone de préférence Open External Sample Editor), pour poursuivre l’édition.  Révéler dans le Finder : affiche le fichier audio (chargé) dans le Finder. ? Astuce : double-cliquer sur la colonne Fichier audio (lorsqu’un fichier audio est chargé) permet d’ouvrir le fichier audio dans l’Éditeur des échantillons. Lorsqu’il n’y a pas de fichier audio chargé, le sélecteur de fichiers audio s’ouvre.Chapitre 25 EXS24 mkII 467 Groupe Indique l’assignation de groupe d’une zone. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Groupes ». Paramètres Pitch La colonne Key permet de déterminer la note fondamentale de l’échantillon (c’est-à-dire la note à laquelle l’échantillon est à sa hauteur tonale d’origine. Les colonnes Brut et Fin permettent d’accorder l’échantillon par incréments de demi-tons et de cents. Plage de notes Les deux paramètres Plage de notes permettent de définir une plage de notes pour la zone.  Bas : règle la note la plus basse à laquelle la zone est jouée.  Haut : règle la note la plus haute à laquelle la zone est jouée. Les notes jouées en dehors de cette plage n’auront pas pour effet de déclencher l’échantillon assigné à cette zone. Plage de vélocité Cochez la case Velocity Range pour définir une plage de vélocité pour la zone. La valeur Lo(w) définit la vélocité la plus basse à laquelle la zone est jouée, la valeur Hi(gh) la vélocité la plus haute. Les notes jouées en dehors de cette plage n’auront pas pour effet de déclencher l’échantillon assigné à cette zone. Paramètres Sortie La colonne Vol permet de régler le volume de la zone. La colonne Pan permet de régler la balance de la zone. Ce paramètre fonctionne uniquement lorsque l’EXS24 mkII est utilisé en stéréo. Pour des valeurs négatives du paramètre Scale, les notes plus basses que l’emplacement défini par la note fondamentale sonneront plus fort que les notes plus hautes, tandis que pour des valeurs positives, vous obtiendrez l’effet inverse. Ce paramètre permet d’équilibrer le volume d’un échantillon tout au long de la plage de notes sélectionnée.468 Chapitre 25 EXS24 mkII Le paramètre Routing détermine les sorties qu’utilise la zone. Sont disponibles les sorties principales (Main), les canaux jumelés 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8, 9 et 10, ou les sorties individuelles 11 à 16. Chaque zone peut ainsi être routée de façon indépendante vers des canaux auxiliaires dans une configuration EXS24 mkII à plusieurs sorties. Paramètres Playback Cochez la case Pitch pour permettre à l’échantillon de modifier sa hauteur tonale en fonction des différentes touches qui le déclenchent. Lorsque cette case est décochée, l’échantillon est toujours joué à sa hauteur tonale d’origine, quelle que soit la note jouée. Lorsque la case 1Shot est cochée, la zone ne tient pas compte de la durée des notes jouées pour déclencher l’échantillon. Celui-ci est toujours joué jusqu’au bout. Cette option s’avère utile dans le cas d’échantillons de batterie, pour lesquels il n’est le plus souvent pas souhaitable que la durée de la note MIDI soit prise en compte pour la lecture de l’échantillon. Cochez la case Rvrs (Reverse) pour lire l’échantillon à l’envers, de la fin au début. Début et fin de l’échantillon Les paramètres Début d’échantillon et Fin de l’échantillon permettent de régler respectivement le point de début et le point de fin de l’échantillon. Si vous cliquez sur les deux valeurs tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, un menu contextuel s’affiche, permettant d’ouvrir l’échantillon dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro. Dans cet Éditeur, vous avez la possibilité de définir graphiquement les points de début et de fin de l’échantillon. Reportez-vous à la section « Édition d’échantillons dans Éditeur des échantillons » ci-dessous. Paramètres Boucle Lorsque vous déclenchez la lecture d’un échantillon audio, l’EXS24 mkII peut lire en boucle tout ou partie de cet échantillon. En d’autres termes, l’échantillon est lu en boucle lorsque des notes MIDI soutenues sont reçues.  Case Boucle activée : cochez cette case pour que les autres paramètres de bouclage puissent être édités. Chapitre 25 EXS24 mkII 469  Début de l’échantillon, Fin de l’échantillon : vous pouvez définir des points de début et de fin de bouclage discrets dans ces champs, pour pouvoir lire une partie d’un fichier audio en boucle. Cliquez sur le petit bouton E entre les deux valeurs pour ouvrir le fichier audio dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro et définir graphiquement les points de début et de fin de la lecture en boucle : le marqueur LS (Début de l’échantillon) indique le point de début de la boucle et le marqueur LE (Fin de l’échantillon) sont point de fin. Reportez-vous à la section « Édition d’échantillons dans Éditeur des échantillons » ci-dessous.  Ajuster : permet d’affiner l’accord de la partie du fichier audio lue en boucle, par incréments de cents.  Xfade (Fondu enchainé) : dans une boucle avec fondu enchaîné, il n’y a aucune coupure brutale entre le point de fin et le point de début de la boucle : la transition est progressive, grâce au fondu enchaîné. Cette fonction s’avère particulièrement pratique pour les échantillons difficiles à lire en boucle, pour lesquels surviendraient des clics au point de jonction de la boucle. Le champ XFade permet de déterminer le moment du fondu enchaîné. Plus la valeur est élevée et plus la transition entre les points de début et de fin de boucle est progressive.  Case E. Pwr (Equal Power) : permet d’appliquer au fondu enchaîné une forme d’onde exponentielle, créant une augmentation du volume sonore de 3 dB au milieu du fondu enchaîné. Dans ce cas, la fin et le début de la boucle sont lus de façon à maintenir un volume sonore constant. Remarque : les valeurs parfaites des paramètres régissant le fondu enchaîné dépendent des particularités de l’échantillon. Une boucle se lisant déjà sans discontinuité trop marquée constitue un point de départ idéal pour obtenir une boucle parfaite avec un fondu enchaîné, mais, à l’inverse, ce n’est pas parce que vous lui appliquez un fondu enchaîné qu’un raccord de boucle sonne forcément mieux. Faites plusieurs essais de valeurs de paramètres et vous découvrirez rapidement par vous-même de quelle façon, à quels moments et à quels endroits elles fonctionnent le mieux. Édition d’échantillons dans Éditeur des échantillons La façon la plus intuitive de régler les points de début et de fin d’un échantillon et d’une boucle consiste à disposer d’une représentation visuelle de la forme d’onde, qui vous aidera à déplacer graphiquement les points sur la courbe en fonction de vos besoins. Vous obtiendrez ainsi les valeurs voulues de façon bien plus précise et plus rapide que si vous deviez entrer des valeurs numériques sans guide visuel. 470 Chapitre 25 EXS24 mkII L’Éditeur d’instruments n’offre pas de représentation graphique de la forme d’onde d’un échantillon. Pour définir les points de début et de fin de boucle d’un échantillon dans l’Éditeur d’instruments, il faut donc d’abord entrer des valeurs numériques. Si vous cliquez sur les paramètres des points de début et de fin de bouclage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, un menu contextuel s’affiche, qui vous permet d’ouvrir l’échantillon sélectionné dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro (ou dans l’éditeur d’échantillons externe défini dans les préférences). Cela vous permet d’éditer les limites de l’échantillon et les points de la boucle de manière graphique. Ensuite, vous n’aurez qu’à enregistrer l’échantillon et les nouvelles valeurs seront retranscrites dans l’en-tête du fichier audio pour être utilisées par l’EXS24 mkII. Une fois enregistré un échantillon édité dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro ou dans un éditeur d’échantillons tiers, il est probable que lorsque vous l’ouvrez à nouveau, les points de début et de fin ou les points de bouclage de la section des paramètres ne soient plus exacts. La commande « MÀJ infos des zones sélectionnées dans le fichier audio » (du menu Zone), lit les valeurs de bouclage et les points de début et de fin contenus dans le fichier audio et met à jour les réglages de la zone en conséquence. La fenêtre de l’Éditeur des échantillons offre également les fonctions Édition > Boucle d’échantillon ? Sélection, Édition > Sélection ? Boucle d’échantillon et Édition > Écrire l’échantillon en boucle dans un fichier audio.Chapitre 25 EXS24 mkII 471 Pour utiliser les commandes Boucle d’échantillon de l’Éditeur des échantillons : 1 Choisissez les commandes de sélection dans le menu Édition de l’Éditeur des échantillons :  Boucle d’échantillon ? Sélection : la zone de la boucle (définie par les points de début et de fin de la boucle) permet de sélectionner une partie du fichier audio.  Sélection ? Boucle d’échantillon : la zone sélectionnée permet de définir les points de début et de fin de la boucle. 2 Après avoir sélectionné la zone de votre choix à l’aide de l’une des commandes ci-dessus, choisissez Édition > Écrire l’échantillon en boucle dans un fichier audio. Les nouvelles valeurs de la boucle seront inscrites dans l’en-tête du fichier audio. Réglage des paramètres de groupe Les groupes offrent plusieurs paramètres pour le contrôle simultané de toutes les zones assignées. Plage de notes Les deux paramètres Plage de notes permettent de définir une plage de notes pour le groupe.  Bas : règle la note la plus basse à laquelle le groupe est joué.  Haut : règle la note la plus haute à laquelle le groupe est joué. Les notes jouées en dehors de cette plage n’auront pas pour effet de déclencher les zones assignées à ce groupe.472 Chapitre 25 EXS24 mkII Plage de vélocité Les deux paramètres Plage de vélocité permettent de configurer une plage de vélocité pour le groupe. Servez-vous en pour les sons pour lesquels vous désirez mélanger ou choisir plusieurs échantillons de façon dynamique, selon que vous appuyez plus ou moins fort sur les touches de votre clavier MIDI (par exemple, dans le cas de superpositions de sons, ou encore pour passer d’un échantillon de percussion à un autre). La valeur Bas définit la vélocité la plus basse à laquelle le groupe est joué, la valeur Haut la vélocité la plus haute. Les notes jouées en dehors de cette plage n’auront pas pour effet de déclencher l’échantillon assigné à ce groupe. Le cas échéant, ces réglages sont prioritaires par rapport à ceux des zones : lorsque la plage de vélocité d’une zone est supérieure à celle autorisée par le réglage défini pour le groupe, elle se voit limitée de fait par ce dernier. Paramètres Sortie  Volume : permet de régler le volume du groupe, et donc simultanément le volume de toutes les zones assignées. Ce paramètre fonctionne de façon similaire au curseur du volume d’un sous-groupe sur une console de mixage.  Pan : permet de régler la balance du groupe (la balance stéréo dans le cas d’échantillons stéréo), et donc simultanément la balance de toutes les zones assignées.  Routage : détermine les sorties utilisées par le groupe. Sont disponibles les sorties principales (Main), les canaux jumelés 3 et 4, 5 et 6, 7 et 8, 9 et 10, ou les sorties individuelles 11 à 16. Chaque groupe peut ainsi être routé de façon indépendante vers des canaux auxiliaires dans une configuration EXS24 mkII à plusieurs sorties. Paramètres Voix  Poly. (Polyphonie) : détermine le nombre de voix que le groupe est autorisé à utiliser. Application pratique : le mode charleston classique à l’intérieur d’une batterie complète, dont les sons sont répartis sur toute l’étendue du clavier. Dans cette situation, vous pouvez assigner un son de charleston ouvert et un son de charleston fermé à un même groupe et régler la valeur du paramètre Voices sur 1. Dans cet exemple, l’échantillon de charleston déclenché le plus récemment coupe l’autre, puisqu’une seule voix est autorisée pour le groupe. Ce comportement est conforme à la réalité : un son de charleston ne peut être à la fois ouvert et fermé. Lorsque les échantillons se trouvant dans des zones sont assignés à un autre groupe, les autres sons de batterie peuvent toujours être joués de façon polyphonique. L’option Max permet de s’assurer que le groupe utilise le nombre maximum de voix autorisé par le paramètre Voices de la fenêtre des paramètres.  Menu Déclencheur : détermine si les zones pointant sur ce groupe sont déclenchées en appuyant sur une touche (réglage Touche enfoncée) ou en relâchant une touche (réglage Touche relâchée). Ce paramètre est utile pour simuler les « clics » de touches d’un orgue, par exemple : dans ce cas vous pouvez vouloir déclencher une note en appuyant sur une touche, mais déclencher un « clic » en relâchant une touche.Chapitre 25 EXS24 mkII 473  Case Dc (Chute) : cochez cette case pour accéder au paramètre Decay Time.  (Chute) Durée : détermine la durée de chute du volume d’un échantillon déclenché par le relâchement d’une touche. N’oubliez pas que les paramètres de Chute fonctionnent uniquement lorsque Déclencheur est défini sur Touche relâchée. Décalages des filtres Ce paramètre permet de décaler séparément pour chaque groupe les réglages Fré- quence de coupure et Résonance de la fenêtre des paramètres. Il peut s’avérer utile si vous souhaitez que l’impact initial d’une note ne soit pas filtré pour un groupe, mais qu’il le soit pour les autres. Paramètres Décalages de l’enveloppe 1 et Décalages de l’enveloppe 2 Ces paramètres permettent de décaler séparément pour chaque groupe les réglages de l’enveloppe, à partir de la fenêtre des paramètres. Il peut s’avérer utile si vous souhaitez que les enveloppes de filtre ou de volume affectent les échantillons d’un groupe après l’impact initial des sons déclenchés. Remarque : lorsque le paramètre Déclencheur est défini sur Touche relâchée, c’est le paramètre Decay Time qui détermine la chute du volume, et non le paramètre Envelope 2 (l’enveloppe de volume). Ainsi, lorsque le paramètre Trigger est défini sur Touche relâchée, le paramètre Envelope 2 Offsets n’a aucun effet. Le paramètre H (Hold) détermine la période pendant laquelle l’enveloppe sera conservée au niveau d’attaque maximum, avant le début de la phase de chute. Sélection par regroupement Les paramètres de cette colonne permettent de définir un événement de sélection spécifique pour sélectionner un groupe. Dès que l’événement de sélection défini est déclenché, les zones pointant vers ce groupe peuvent être lues, tandis que les autres groupes (sélectionnés à l’aide d’un événement de sélection différent) ne sont pas lus. L’événement défini n’est lui-même pas déclenché, il sert simplement de commande à distance pour la sélection du groupe en question. Cette fonctionnalité peut être utilisée pour les événements MIDI (notes, contrôleurs, modulations, canal MIDI) et les groupes, une fois que vous avez défini le numéro de groupe qui permet de lancer la commande Select By. Par la suite, lorsque vous sélectionnez ce groupe, seules les zones pointant vers ce groupe sont lues (les autres groupes ne sont pas lus).474 Chapitre 25 EXS24 mkII Par exemple, si vous souhaitez que l’EXS24 mkII bascule automatiquement entre deux groupes d’échantillons d’instruments à cordes, l’un pour les échantillons en staccato et l’autre pour ceux en legato, vous pouvez utiliser pour les notes MIDI la sélection de menu Sélection par regroupement, et assigner une note MIDI différente pour le déclenchement de chaque groupe. Vous pouvez ainsi utiliser une note que vous ne jouez pas pour choisir un des deux groupes et basculer automatiquement d’un groupe à l’autre en jouant sur le clavier. Pour consulter un autre exemple d’utilisation de cette fonction pour basculer automatiquement d’un groupe à l’autre, reportez-vous à la section « Réassociation des événements des roulettes de Pitch Bend et de modulation » ci-dessous. Cliquez sur l’icône plus située en haut à gauche de la colonne « Sélection par regroupement » pour affiner les conditions de sélection d’un groupe. Cliquez sur l’icône moins pour supprimer une condition Sélection par regroupement et élargir les critères de sélection d’un groupe. Réassociation des événements des roulettes de Pitch Bend et de modulation Pour créer des performances réalistes de manière simple et intuitive, les instruments Jam Pack 4 (orchestre symphonique) utilisent la roulette de modulation pour basculer entre les articulations (legato, staccato, etc.) et la roulette de Pitch Bend pour changer l’expression (crescendo, diminuendo, etc.). Vous trouverez davantage d’informations à ce sujet dans la documentation de Jam Pack 4. Ce résultat est obtenu par réassociation interne des événements de Pitch Bend avec le contrôleur MIDI n°11 et des événements de la roulette de modulation avec le contrôleur MIDI n°4. Pour garantir la compatibilité avec les instruments Jam Pack 4, l’EXS24 mkII fait appel à ce comportement de réassociation pour les instruments Jam Pack 4. Vous pouvez également utiliser ce modèle de réassociation pour d’autres instruments en activant le réglage « Map Mod & Pitch Wheel to Ctrl 4 & 11 » dans le menu Instrument. L’EXS24 mkII réassocie alors respectivement les événements entrants de la roulette de Pitch Bend et ceux de la roulette de modulation au contrôleur n°11 ou au contrô- leur n°4. Les fonctionnalités par défaut des roulettes de Pitch Bend et de modulation ne peuvent pas être utilisées. Chapitre 25 EXS24 mkII 475 Édition graphique de zones et de groupes L’édition des zones et des groupes ne se fait pas uniquement dans la section des paramètres. Vous pouvez aussi éditer graphiquement certains paramètres de zone et de groupe, dans la zone d’affichage Zones ou la zone d’affichage Groups, au-dessus du clavier de l’Éditeur d’instruments. Pour déplacer une zone ou un groupe : 1 Placez le curseur de la souris sur une zone ou un groupe existant(e). La flèche du curseur se dédouble. 2 Cliquez sur la zone ou le groupe et maintenez le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser la zone ou le groupe jusqu’à l’emplacement souhaité. Remarque : vous pouvez également changer la note fondamentale d’une zone : pour ce faire, appuyez simultanément sur les touches Option et Commande tout en faisant glisser la zone. Pour déplacer plusieurs zones ou groupes en même temps, vous pouvez les sélectionner soit par étirement, soit en appuyant simultanément sur la touche Maj., soit en appuyant simultanément sur la touche Commande.476 Chapitre 25 EXS24 mkII Pour modifier la note de début ou de fin d’une zone ou d’un groupe, procédez comme suit : 1 Placez le curseur de la souris au début ou à la fin d’une zone ou d’un groupe. La flèche du curseur se dédouble. 2 Cliquez sur le point de début ou de fin de la zone ou du groupe et maintenez le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser le point jusqu’à l’emplacement souhaité. Vous pouvez également déplacer une zone vers la gauche ou vers la droite, à l’aide de l’un des deux raccourcis clavier suivants :  Déplacer la ou les zones/le ou les groupes sélectionné(e)s vers la gauche : Option + touche Flèche vers la gauche  Déplacer la ou les zones/le ou les groupes sélectionné(e)s vers la droite : Option + touche Flèche vers la droite Pour déplacer la note fondamentale de la zone en même temps que la zone elle-même, utilisez l’un des deux raccourcis clavier suivants :  Déplacer la ou les zones/le ou les groupes sélectionné(e)s vers la gauche (avec note fondam.) : Maj. + Option + touche Flèche vers la gauche  Déplacer la ou les zones/le ou les groupes sélectionné(e)s vers la droite (avec note fondam.) : Maj. + Option + touche Flèche vers la droite Pour éditer la plage de vélocité d’une zone ou d’un groupe, procédez comme suit : 1 Cliquez sur le bouton Afficher la velocité, tout en haut à droite de l’Éditeur d’instruments (ou utilisez le raccourci clavier correspondant). La zone d’affichage de la vélocité s’ouvre au-dessus de la zone d’affichage des zones ou des groupes. 2 Dans la zone d’affichage, cliquez sur un(e) ou plusieurs zones ou groupes. Les barres de vélocité des zones sélectionnées apparaissent en surbrillance dans la zone d’affichage de la vélocité.Chapitre 25 EXS24 mkII 477 3 Cliquez sur la valeur haute ou la valeur basse de la barre de vélocité de la zone ou du groupe à éditer et maintenez le bouton de la souris enfoncé. 4 Faites glisser le paramètre vers le haut pour augmenter la valeur, ou vers le bas pour la diminuer. Tri de zones et de groupes Pour trier des zones et des groupes dans l’Éditeur d’instruments EXS24 mkII, il suffit de cliquer sur l’en-tête de la sous-colonne de référence du tri. Par exemple, pour trier les zones par nom, cliquez sur l’en-tête de sous-colonne Name. Les zones seront alors triées par ordre alphabétique en fonction de leur nom. Par exemple, pour trier des groupes par ordre croissant de vélocité de départ (de la plus basse à la plus haute), cliquez sur l’en-tête de sous-colonne Basse, dans la colonne Plage de vélocité. Les groupes sont alors triés, en commençant par celui dont la plage de vélocité de départ est la plus faible. Affichage/masquage des paramètres Zone et Groupe Le menu Présentation vous permet de déterminer les paramètres de zone et de groupe que vous souhaitez voir apparaître dans la section des paramètres de l’Éditeur d’instruments :  Tout afficher : affiche toutes les colonnes et sous-colonnes disponibles (raccourci clavier correspondant : Présentation : Tout afficher). 478 Chapitre 25 EXS24 mkII  Individual Group and Zone display settings : permet d’afficher les colonnes et souscolonnes de votre choix. Les entrées de zones sont disponibles en mode d’affichage Zones, les entrées de groupes en mode d’affichage Groups. ? Astuce : si vous appuyez sur la touche Option et que vous sélectionnez une colonne de zone ou de groupe désactivée, seule la colonne sélectionnée s’affiche.  Rétablir les valeurs par défaut : permet de revenir à l’affichage par défaut (raccourci clavier correspondant : Présentation : Rétablir les valeurs par défaut).  Enregistrer comme valeur par défaut : enregistre les paramètres de zone et de groupe en cours comme présentation par défaut pour chaque ouverture de l’Éditeur d’instruments EXS24 mkII. Enregistrer, supprimer, renommer et exporter des instruments Toutes les opérations de base relatives aux instruments échantillonnés sont accessibles via le menu Instrument de l’Éditeur d’instruments. Enregistrer Enregistre l’instrument échantillonné chargé. Lors de la création d’un instrument, lorsque vous l’enregistrez pour la première fois, le système vous demande de lui attribuer un nom. Si vous éditez un instrument échantillonné existant et que vous l’enregistrez à l’aide de cette commande, c’est le nom du fichier existant qui est utilisé et l’ancien instrument est remplacé. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier Save Instrument. Enregistrer sous Cette commande permet aussi d’enregistrer l’instrument échantillonné chargé. Lorsque vous utilisez l’option Save As, le système vous demande d’attribuer un nom au fichier. Utilisez cette commande pour enregistrer une copie ou plusieurs versions d’un instrument échantillonné édité, au lieu d’écraser la version d’origine. Renommer Cette commande permet de renommer l’instrument échantillonné chargé. La version renommée remplace la précédente sur le disque dur. Exporter l’instrument de l’échantillonneur et les fichiers des échantillons Copie dans un autre dossier de votre choix, l’instrument échantillonné sélectionné et les fichiers audio associés. Lorsque vous utilisez cette commande, une boîte de dialogue standard de navigation dans les fichiers du système d’exploitation s’ouvre. En fonction de vos besoins, vous pouvez utiliser un dossier existant ou en créer un avec un nouveau nom. Vous pouvez également utiliser le raccourci clavier correspondant (par défaut : Contrôle + C).Chapitre 25 EXS24 mkII 479 Réglage des préférences du Sampler L’EXS24 mkII offre une fenêtre séparée des préférences du Sampler, qui permet de configurer diverses préférences relatives au fonctionnement et à l’échantillon même : qualité de la conversion de la fréquence d’échantillonnage, réactivité de la vélocité, stockage des échantillons, paramètres de recherche, etc. Pour ouvrir la fenêtre Préférences Sampler, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Options dans la fenêtre des paramètres, puis sélectionnez Préférences dans le menu local. m Dans l’Éditeur d’instruments, sélectionnez Édition > Préférences. Conversion de fréquence Choisissez la qualité d’interpolation utilisée par l’EXS24 mkII. Lorsque le paramètre Conversion de fréquence est réglé sur Meilleur, la transposition des échantillons fait intervenir la meilleure qualité sonore possible. Gestion des échantillons Ce paramètre permet de choisir le format auquel les données des échantillons chargés vont être gérées par l’EXS24 mkII. Lorsqu’il est réglé sur Original, les échantillons sont chargés dans la RAM à leur résolution originale et sont ensuite convertis, au moment de la lecture, au format interne de Logic Pro, 32 bits virgule flottante. Lorsque l’option 32 bits en virgule flottante est sélectionnée, les échantillons sont stockés et chargés dans ce format. Il n’est alors plus nécessaire de réaliser une conversion en temps réel, ce qui permet à l’EXS24 mkII de gérer les données des échantillons de façon plus efficace et de lire un plus grand nombre de voix en simultané. Notez cependant que les échantillons 16 bits requièrent deux fois plus de RAM et les échantillons 24 bits un tiers de plus. Courbe de vélocité Ce paramètre détermine la manière dont l’EXS24 mkII répond aux valeurs de vélocité reçues depuis votre clavier MIDI. Les valeurs négatives accentuent la réponse aux frappes douces sur les touches, tandis que les valeurs positives la modèrent.480 Chapitre 25 EXS24 mkII Rechercher des échantillons sur Ce paramètre définit l’emplacement auquel rechercher les échantillons d’instruments. Vous pouvez choisir soit les lecteurs généralement utilisés par le système d’exploitation, soit des lecteurs SCSI externes, FireWire ou USB, accessibles directement ou via le réseau. Les lecteurs peuvent être sélectionnés individuellement ou par groupes, comme suit :  Volumes Locaux : supports de stockage internes (disques durs et CD-ROM) reliés à l’ordinateur ou directement installés dessus.  Volumes externes : supports de stockage externes accessibles via le réseau.  Tous les volumes : tous les supports, internes et en réseau, sont explorés pour rechercher les données appropriées. Remarque : si vous sélectionnez Volumes externes ou Tous les volumes, le temps nécessaire à l’EXS24 mkII pour rechercher et charger les instruments échantillonnés et les fichiers peut augmenter de façon spectaculaire. Lire la note d’origine de Permet de déterminer la façon dont l’EXS24 mkII définit la note fondamentale des fichiers audio chargés. Vous avez le choix entre les options suivantes :  Fichier/nom de fichier : lors du chargement d’un fichier audio dans une zone, l’EXS24 mkII consulte d’abord les informations relatives à la note fondamentale contenues dans le fichier lui-même (dans l’en-tête du fichier AIFF ou WAVE). Si ce type d’information ne figure pas dans l’en-tête du fichier, une analyse intelligente du nom du fichier peut aider à retrouver la note fondamentale. Si cette seconde méthode ne donne aucun résultat utile, c’est la note Do3 qui est utilisée par défaut comme note fondamentale dans la zone.  Nom de fichier/fichier : comme pour l’option précédente, mais inversée. La recherche de la note fondamentale s’effectue d’abord dans le nom du fichier, puis dans l’entête.  Nom de fichier seulement : recherche uniquement à partir du nom de fichier. Si aucune information n’est trouvée sur la note fondamentale, c’est la note Do3 qui est automatiquement assignée à la zone comme note fondamentale.  Fichier seulement : recherche uniquement à partir de l’en-tête du fichier. Si aucune information n’est trouvée sur la note fondamentale, c’est la note Do3 qui est automatiquement assignée à la zone comme note fondamentale. Note d’origine à la position du nom Normalement, l’EXS24 mkII détermine de façon intelligente la note fondamentale à partir de l’en-tête du fichier audio chargé. Il peut cependant parfois arriver que vous souhaitiez contrôler ce paramètre manuellement, si vous pensez que la note fondamentale n’est pas déterminée correctement. Dans ce cas, utilisez le paramètre Note d’origine à la position du nom. Les options proposées dans le menu local sont Auto, ou des valeurs numériques allant de 1 à 30.Chapitre 25 EXS24 mkII 481 La valeur recommandée est Auto. Elle effectue une analyse intelligente des chiffres et des notes éventuellement présents dans le nom du fichier. Un chiffre est reconnu dans un nom de fichier, quel que soit son format (« 60 » et « 060 » sont tous les deux valides, par exemple). Les autres chiffres valides sont compris entre 21 et 127. Les valeurs numériques non comprises dans cette fourchette ne sont généralement que des numéros de version. Un numéro de touche exprimé à l’anglaise (C3, C 3, C_3, A–1, A –1 ou #C3, C#3, par exemple) est également une valeur reconnue. Les valeurs possibles s’échelonnent de C–2 à G8. Remarque : dans certains cas, le concepteur sonore a intégré plusieurs valeurs dans le nom du fichier : c’est souvent le cas pour les boucles, où une valeur indique le tempo (par exemple, « loop60-100.wav »). Dans ce cas, il n’est pas toujours évident de savoir à quoi correspondent ces valeurs : 60 ou 100 peuvent par exemple indiquer le numéro de fichier dans une collection, le tempo, la note fondamentale, etc. Vous pouvez définir la valeur « 8 » pour lire la note fondamentale à la position (lettre/caractère) huit du nom du fichier (dans notre exemple, 100, soit Mi6). De même, si vous définissez la valeur 5, c’est la valeur 60 (soit Do3) qui est définie comme position de la note fondamentale. Instrument précédent et Instrument suivant Les préférences Instrument précédent et Instrument suivant permettent de déterminer le type d’événement MIDI (et la valeur de données) qui sera pris en compte pour la sélection de l’instrument précédent ou suivant. Choisissez un type d’événement MIDI dans les menus Instrument précédent et Instrument suivant. Vous avez le choix entre Note, Pression polyphon., Changement de commande, Changement de programme, Pression par canal et Pitch Bend. Le champ en regard des menus vous permet d’entrer soit le numéro de note, soit la valeur du premier octet de données. Lorsque le paramètre Changement de commande est sélectionné, la valeur entrée dans le champ définit le numéro de contrôleur. Conversion Giga incluant le déclencheur de relâchement Ce paramètre permet de déterminer si la fonction de déclencheur de relâchement du format Gigasampler est exécutée ou non par l’EXS24 mkII. 482 Chapitre 25 EXS24 mkII Ignorer la vélocité de relâchement Cette option se rapporte également à la fonction de déclencheur de relâchement du format Gigasampler et doit toujours être activée si vous utilisez ce dernier. Que votre clavier soit ou non capable d’envoyer des messages de vélocité de relâchement, vous pouvez alors faire en sorte que les échantillons joués par la fonction de déclencheur de relâchement soient plus forts ou moins forts que l’échantillon original, ou que les échantillons soient toujours lus au même niveau de volume sonore, quelle que soit la vélocité initiale. À l’inverse, lorsque vous jouez avec la fonction de déclencheur de relâchement, vous pouvez disposer d’une valeur de vélocité de relâchement identique à la valeur de vélocité initiale. Pour ce faire, vous pouvez désactiver la vélocité de relâchement. Garder en mémoire les échantillons les plus courants lors d’un passage d’un projet à l’autre Ce paramètre permet de définir si les échantillons utilisés en commun par deux fichiers de projets ouverts doivent être rechargés lorsque vous passez d’un projet à l’autre. Configuration de la mémoire virtuelle Nombre de bibliothèques d’échantillons contiennent maintenant plusieurs gigaoctets d’échantillons audio, afin de créer des instruments échantillonnés les plus précis possible. Ces bibliothèques d’échantillons sont souvent trop imposantes pour être entièrement intégrées dans la mémoire RAM de votre ordinateur. Pour vous permettre d’accéder à ces gigantesques bibliothèques d’échantillons, l’EXS24 mkII peut utiliser une portion de votre disque dur comme mémoire virtuelle. Lorsque vous activez la mémoire virtuelle de l’EXS24 mkII, seules les attaques initiales des échantillons audio sont chargées dans la RAM de votre ordinateur, le reste de l’échantillon est diffusé en continu en temps réel à partir du disque dur. La fonction de mémoire virtuelle de l’EXS24 mkII peut être configurée dans la fenêtre Virtual Memory. Pour ouvrir la fenêtre Mémoire Virtuelle, procédez comme suit : m Cliquez sur le bouton Options dans la fenêtre des paramètres, puis sélectionnez Mémoire Virtuelle dans le menu local.Chapitre 25 EXS24 mkII 483  Case Activer : cochez cette case pour activer la fonction de mémoire virtuelle de l’EXS24 mkII.  Vitesse du disque : il s’agit de la vitesse de votre disque dur. Si vous disposez d’un disque cadencé à au moins 7200 RPM pour vos échantillons audio, sélectionnez le réglage Fast. Si vous utilisez un ordinateur portable cadencé à 5400 RPM pour vos échantillons audio, sélectionnez Medium. Avec les Macintosh modernes, vous n’aurez généralement pas l’occasion d’utiliser le réglage Slow.  Activité d’enregistrement du disque : indique la proportion d’enregistrements et de diffusion en continu de fichiers audio non échantillonnés. Par exemple, si vous enregistrez des batteries entières avec plus d’une douzaine de micros, en diffusant des guitares et des basses live en continu, en enregistrant des chœurs, etc., réglez le paramètre Hard Disk Recording Activity sur High. Par contre, si vos projets sont principalement constitués d’instruments logiciels, avec éventuellement un(e) ou deux instruments ou voix enregistré(e)s, réglez le paramètre Hard Disk Recording Activity sur Low. Si vous n’êtes pas sûr, laissez ce paramètre sur Average.  Champ Requires Constant RAM Allocation of : indique la quantité de mémoire nécessaire aux deux paramètres mentionnés ci-dessus. Plus votre disque dur est lent et plus votre activité d’enregistrement du disque est élevée, plus vous aurez besoin d’allouer de RAM à la mémoire virtuelle.  Section Performance : indique le trafic d’E/S sur le disque et les données non lues à temps. Si ces valeurs augmentent, l’EXS24 mkII risque de rencontrer des problèmes pour diffuser vos échantillons en continu à partir du disque par rapport à vos performances. Si vous remarquez que ces valeurs atteignent des niveaux trop élevés, il est conseillé de modifier les réglages généraux afin de libérer de la RAM supplémentaire pour la mémoire virtuelle. Si le problème persiste, il est conseillé d’installer de la mémoire RAM supplémentaire sur votre Macintosh. Utilisation de VSL Performance Tool L’EXS24 mkII intègre une interface complémentaire pour le logiciel Vienna Symphonic Library Performance Tool. Pour y accéder, vous devez installer le logiciel Performance Tool de VSL. Pour en savoir plus, reportez-vous à la documentation de VSL.26 485 26 External Instrument Vous pouvez utiliser le module External Instrument pour faire passer les données de vos générateurs de sons MIDI externes à travers la table de mixage de Logic Pro, de façon à pouvoir les traiter avec des effets Logic Pro. L’idéal serait d’utiliser une interface audio à plusieurs entrées et sorties, pour éviter d’avoir à constamment modifier le raccordement des périphériques. Le module External Instrument peut être inséré dans les canaux d’instruments logiciels à la place d’un instrument logiciel. Paramètres du module External Instrument  Menu MIDI Destination : choisissez l’objet Instrument MIDI souhaité dans votre environnement.  Menu Input : choisissez les entrées du matériel audio auxquelles le générateur de sons MIDI est connecté.  Curseur et champ Input Volume : déterminent le niveau du signal entrant.486 Chapitre 26 External Instrument Utilisation du module External Instrument La section ci-dessous décrit la procédure à suivre pour faire passer les données de vos générateurs de sons MIDI externes à travers la table de mixage de Logic Pro. Pour traiter les données d’instruments MIDI externes avec des effets : 1 Connectez la sortie (ou la paire de sorties) de votre module MIDI à une entrée (paire) de votre interface audio. Remarque : il peut s’agir de connexions analogiques ou numériques si votre interface audio et votre processeur d’effets sont équipés d’un de ces types de connexions ou des deux. 2 Créez un canal d’instrument. 3 Cliquez sur le logement Instrument et choisissez External Instrument dans le menu local. 4 Choisissez la destination MIDI dans le menu de la fenêtre External Instrument. 5 Choisissez l’entrée (de votre interface audio) à laquelle le générateur de sons MIDI est connecté dans le menu local Input. 6 Réglez le volume d’entrée, si nécessaire. 7 Insérez les effets souhaités dans les logements d’insertion du canal. Alors que la piste est dirigée vers un canal d’instrument (utilisé pour un module de son MIDI externe), elle se comporte exactement comme une piste d’instrument logiciel standard. Vous pouvez donc enregistrer et lire des régions MIDI figurant sur celle-ci, en bénéficiant des avantages suivants :  Vous pouvez tirer parti des sons et du moteur de synthèse de votre module MIDI, sans augmenter la charge du processeur de votre Macintosh (à part les effets utilisés sur le canal).  Vous pouvez évidemment utiliser des effets d’insertion, mais également l’envoi d’effets en dirigeant le canal d’instrument vers des canaux auxiliaires.  Vous pouvez effectuer un bounce de vos sections instrumentales MIDI externes en temps réel, avec ou sans effet, vers un fichier audio. Cela permet de créer en une seule opération une version mixée incluant l’ensemble des pistes et périphériques internes et externes. Autres points à prendre en compte Si vous utilisez des sources sonores MIDI multitimbrales, n’oubliez pas que chaque module External Instrument exige une sortie audio séparée. La fonction Freeze ne peut pas être appliquée à une piste External Instrument plus rapidement qu’en temps réel, comme pour toute opération de bounce impliquant du matériel MIDI.27 487 27 KlopfGeist KlopfGeist est un instrument optimisé pour fournir le battement d’un métronome dans Logic Pro. KlopfGeist est inséré sur le canal d’instrument 128 par défaut et utilisé pour générer le battement du métronome MIDI. Théoriquement, tout instrument de Logic Pro ou de tiers pourrait être utilisé comme source de son de métronome sur le canal d’instrument 128. De même, KlopfGeist peut être inséré dans tout autre canal d’instrument afin d’être utilisé comme tel. Une étude des paramètres de KlopfGeist va toutefois clairement démontrer qu’il s’agit d’un synthétiseur conçu pour créer le son du battement d’un métronome.  Boutons Trigger Mode : permettent de faire fonctionner KlopfGeist comme un instrument monophonique ou polyphonique (4 voix).  Potentiomètre et champ Tune : accordent KlopfGeist par étapes de demi-ton.  Potentiomètre et champ Detune : permettent de réaliser un accord fin de KlopfGeist en cents.  Curseur et champ Tonality : modifient le son de KlopfGeist, qui passe d’un bref battement à un son de percussion ayant une tonalité, comme un bloc de bois ou des claves. 488 Chapitre 27 KlopfGeist  Curseur et champ Damp : contrôlent le temps de libération. Le temps de libération le plus court est atteint lorsque Damp a sa valeur maximale (1.00).  Curseur et champs Level Via Vel : déterminent la sensibilité de KlopfGeist en matière de vélocité. La moitié supérieure du curseur (qui compte deux parties) détermine le volume pour la vélocité maximale, la moitié inférieure pour la vélocité minimale. En cliquant et en faisant glisser la zone entre les deux segments du curseur, vous pouvez les déplacer simultanément.28 489 28 Sculpture Sculpture est un synthétiseur qui génère des sons en fonction d’une mesure ou d’une corde simulée en mouvement ou en cours de vibration. Dans un souci de clarté, il sera toujours fait référence à la « corde » dans ce chapitre, bien que nombre des sons pouvant être obtenus avec Sculpture n’aient rien à voir avec ce que l’on peut attendre d’un instrument à cordes. Sculpture utilise une méthode de synthèse appelée modélisation de composantes. Cette approche de la génération de tonalité présente des aspects et des paramètres communs avec d’autres techniques de synthèse, telles que celles disponibles dans les synthétiseurs additifs et soustractifs. À ce titre, nombre de paramètres utilisés par Sculpture vous sembleront immédiatement familiers, notamment les oscillateurs sub-audio, les vibratos, les enveloppes, etc. En revanche, de nombreux autres seront totalement nouveaux pour vous. Les enveloppes enregistrables de Sculpture proposent une portée très étendue pour l’animation sonore, avec pour récompense des sons tout simplement extraordinaires. La souplesse de Sculpture en la matière offre un niveau de contrôle qui ne manquera pas de vous étonner, même si vous êtes un utilisateur aguerri des synthétiseurs. Explorez à fond les possibilités offertes par tous les contrôles et paramètres disponibles, pour écouter les sons intégrés au logiciel et pour créer les vôtres. Sculpture est un exemple classique de synthétiseur « à performances », qui tire parti de l’utilisation des contrôleurs, des modulations et des différentes techniques de jeu. Du point de vue de la conception du son, n’hésitez pas à vous lancer dans des expérimentations, car c’est dans cet esprit que Sculpture a été créé. La création de types de sons particuliers est évoquée dans la section « Programmation : guide de démarrage rapide » à la page 547. Avant de découvrir les différentes fonctionnalités, lisez la courte section qui suit sur le cœur du moteur de synthèse dans Sculpture. 490 Chapitre 28 Sculpture Cœur du moteur de synthèse de Sculpture Cette section est destinée à vous donner un aperçu de la façon dont fonctionne Sculpture. Comme vous le constaterez par vous-même, la modélisation des composantes est très différente des méthodes de synthèse « traditionnelles », de même que les résultats. La présentation des descriptions de paramètres suit le chemin du signal (affiché dans le diagramme) du moteur de synthèse. Vérifiez les options de chaque paramètre à mesure que vous les découvrez. Cela vous donnera une meilleure idée de l’emplacement et de la disponibilité de chaque élément. La corde est l’élément de synthèse central. Elle propose une gamme de paramètres qui permettent de régler son matériau, autrement dit, ce qui la compose. Pickups Amplitude envelope Wave Shaper Filter Delay Body EQ Level Limiter Objects String Retard Corde Level Limiter Waveshaper Enveloppe d’amplitude Body EQ Paramètres des cordes (String) Objets Filtre Fenêtre PickupChapitre 28 Sculpture 491 Vous pouvez utiliser jusqu’à trois objets de types différents pour exciter ou perturber la vibration de la corde. Ces objets peuvent être placés à n’importe quel endroit le long de la corde et offrent de multiples paramètres permettant de régler les propriétés. La corde elle-même ne produit pas de son, sauf si elle est stimulée (excitée ou perturbée) par les objets. La vibration de la corde est transmise à la section de traitement suivante par l’intermé- diaire de deux capteurs mobiles (semblables aux capteurs électromagnétiques utilisés sur les guitares ou les pianos et Clavinets électriques). La section de traitement est constituée de la plage d’amplitude ADSR, d’un Waveshaper (avec types sélectionnables) et d’un filtre polyvalent. Remarque : tous les éléments décrits ci-dessus existent sur la base de la voix. La somme de tous les signaux de voix est alors traitée par un effet de retard intégré. De là, le signal est envoyé vers un module interne de type égaliseur (Body EQ), qui simule globalement la réponse spectrale forme/corps de votre instrument. Le signal obtenu est alors transmis vers une section Level Limiter. Un grand nombre d’options de modulation sont aussi disponibles : des oscillateurs sub-audio avec tempo synchronisé aux générateurs de fluctuations et aux enveloppes enregistrables. Une fonction de morphing (enregistrable) permet également des transitions douces ou brutales entre cinq instantanés de morphing au maximum. La corde en tant qu’élément de synthèse En tant que synthétiseur de modélisation de composantes, Sculpture vous propose une « corde » à la place des oscillateurs disponibles dans les synthétiseurs traditionnels. La corde est un concept beaucoup plus sophistiqué que les simples oscillateurs. En fait, vous créez la forme d’onde ou le timbre de base en partant de rien. Vous obtenez ce résultat en décrivant (mathématiquement) les propriétés de la corde et de son environnement. Parmi celles-ci, on trouve notamment le matériau dans lequel la corde est fabriquée, son épaisseur et sa tension, ses caractéristiques dans la durée, l’atmosphère (eau, air, etc.) dans laquelle elle est utilisée et la façon dont elle est jouée (frappée, frottées, etc.). Dans Sculpture, le timbre général est défini par les paramètres de la corde. Les modules internes tels que Waveshaper, Filter et Body EQ sont des compléments utiles qui aident à affiner le son global.492 Chapitre 28 Sculpture Sculpture va bien au-delà de la simple création d’un nombre infini de timbres de base, cependant. L’une des différences essentielles entre la corde utilisée dans Sculpture et la forme d’onde d’un synthétiseur traditionnel est que le timbre de base (généré par la corde) demeure dans un état de flux constant. Autrement dit, si la corde de Sculpture continue de vibrer pour une note spécifique, le redéclenchement de cette même note donnera lieu à une interaction avec la vibration en cours. Cela ressemble à l’effet obtenu en pinçant de façon répétée une corde de guitare, alors que la corde continue de vibrer lorsque la note suivante est jouée. Cette opération altère à chaque fois le spectre harmonique, ce qui explique pourquoi les guitares acoustiques produisent un son organique lorsqu’une note est jouée de façon répétée, contrairement aux guitares échantillonnées. Comme vous pouvez le constater, cela diffère fortement des autres méthodes de synthèse, avec lesquelles le timbre de base (la forme d’onde), même lorsqu’il est modulé, n’interagit pas de façon harmonique avec les notes sonores redéclenchées. Dans les synthétiseurs traditionnels, la forme d’onde est généralement redémarrée, à partir du milieu du cycle ou depuis le début, ce qui entraîne une hausse du volume ou un léger déplacement cyclique de l’onde. Au-delà de cet aspect du contrôle et de l’interaction du timbre de base, Sculpture permet aussi d’émuler (reproduire) un certain nombre de propriétés d’instruments acoustiques. Vous pouvez par exemple reproduire le frottement d’un archet sur une corde, la frappe d’un marteau de piano, voire la chute d’une pièce de monnaie sur le chevalet d’une guitare. Il n’y aurait cependant aucun intérêt à frotter ou pincer une corde si votre violon, violoncelle ou guitare ne disposait pas d’un manche ou d’une caisse. Vous souhaiteriez probablement trouver un moyen de modifier la tension des cordes ou bien essayer l’acier plutôt que le nylon ou le catgut. En d’autres termes, pour contrôler les propriétés physiques de la corde et son excitation (la façon dont elle est jouée). Vous pouvez faire tout cela grâce à Sculpture. C’est un outil qui exige un investissement en temps de votre part, mais vous serez récompensé par de belles sonorités organiques et chaudes, des ambiances sonores évolutives ou des sonorités rugueuses et métalliques de type « Hell’s Bells », si le cœur vous en dit.Chapitre 28 Sculpture 493 Paramètres de Sculpture Cette section traite des paramètres de Sculpture. Cependant, avant de les aborder, l’un des facteurs clé de la modélisation des composantes est l’interaction entre les différentes sections du moteur de synthèse. Cela peut aboutir à des sons véritablement uniques, mais aussi à des résultats inattendus. Sculpture est très différent des synthétiseurs traditionnels et exige une approche plus mesurée pour obtenir un résultat précis. Dans la section « Programmation : guide de démarrage rapide » à la page 547, vous trouverez une série d’astuces qui vous aideront dans l’élaboration de types de sons spécifiques. Pensez à consulter cette section. Conservez l’organigramme de Sculpture (page 490) à portée de main tout en vous familiarisant avec l’interface et la programmation. Si vous adoptez une approche méthodique et que vous suivez l’organigramme, vous ne devriez pas être trop souvent confronté à des résultats inattendus. L’interface utilisateur de Sculpture se divise en trois zones principales. Dans la partie supérieure, la section de couleur argentée contient le moteur de son. Il se divise en quatre sections :  Paramètres globaux : zone de couleur argentée claire dans la partie supérieure, incluant notamment les paramètres globaux Glide, Tune, etc.  Paramètres de corde et d’objet : zone de couleur argentée foncée à gauche et « l’anneau » de la nappe Material au centre. Moteur de son Sources de modulation polyphonique Sources de contrôle globales494 Chapitre 28 Sculpture  Paramètres de traitement : ces paramètres incluent la zone de filtre de couleur gris-vert, le Waveshaper (zone de couleur argentée claire au-dessus), un capteur (zone de couleur argentée foncée à gauche) et un générateur d’enveloppe d’amplitude (zone de couleur argentée foncée à droite).  Paramètres de post-traitement : zone de couleur argentée foncée à droite qui contient les paramètres Delay, Body EQ, Spread, Level et Level Limiter. Cette zone comprend également les paramètres du générateur d’enveloppe d’amplitude. La zone bleu gris ci-dessous comprend les sources de modulation polyphonique (oscillateurs sub-audio, générateurs de fluctuations et enveloppes enregistrables). Les sources de contrôle globales, qui incorporent la nappe Morph, sont situées dans la partie inférieure grise. C’est à cet endroit que vous pouvez affecter des contrôleurs MIDI à plusieurs paramètres de Sculpture. Paramètres globaux Ces derniers se trouvent dans la partie supérieure de l’interface de Sculpture, sauf indication contraire. Transpose L’option Transpose sert à l’accordage brut de tout l’instrument. Étant donné la capacité de la modélisation des composantes à altérer radicalement la tonalité avec certains réglages, l’accordage brut se limite à l’incrémentation par octaves. Tune L’option Tune sert à l’accordage de précision de tout l’instrument (gamme : ±50 centièmes). Un centième correspond à 1/100e de demi-ton. Warmth L’option Warmth sert à désaccorder légèrement les différentes voix, ce qui ressemble beaucoup aux fluctuations aléatoires provoquées par les composantes et les circuits des synthétiseurs analogiques. Comme le nom du paramètre le suggère, cela « réchauffe » ou « épaissit » le son. Glide Time Les valeurs supérieures à 0,0 engendrent un changement de tonalité plus doux entre les notes jouées. Chapitre 28 Sculpture 495 Voix Lorsque le paramètre Keyboard Mode est défini sur Poly, ce paramètre limite le nombre de voix sonnant simultanément à la valeur définie. La polyphonie maximale de Sculpture correspond à 16 voix. Keyboard Mode Ici, vous avez le choix entre les modes clavier Mono, Legato ou Poly. Vous pouvez basculer entre les modes Mono et Poly en cliquant sur les boutons Poly et Mono. Le Portamento, dont la durée est définie par le paramètre Glide Time, a une incidence sur les performances du Legato. Tant que vous ne relâchez pas la touche de la note précédente avant d’appuyer sur la suivante, le glissement caractéristique de l’effet de portamento se manifestera. En revanche, si vous relâchez chaque note avant de jouer la suivante (style portato ou même staccato), l’effet de glissement ne sera pas audible. Si le bouton Legato est activé, un autre phénomène collatéral se produit. Le générateur d’enveloppe d’amplitude n’est pas redéclenché à chaque note : le son est maintenu et la phase d’attaque des nouvelles notes jouées n’est pas redéclenchée. Ces comportements sont parfois appelés modes Single Trigger et Multi Trigger. Tous les modes redéclenchent simplement une voix (potentiellement sonnante) avec la même tonalité, au lieu d’en attribuer une nouvelle. De ce fait, le déclenchement multiple d’une note donnée aboutit à de légères variations de timbre, selon l’état dans lequel se trouve le modèle au moment où la note est jouée. Si la corde de Sculpture continue de vibrer pour une note spécifique, le redéclenchement de cette même note donne lieu à une interaction avec la vibration en cours ou l’état de la corde. Important : un véritable redéclenchement de la corde vibrante ne se produira que si les deux curseurs Attack du générateur d’enveloppe d’amplitude sont définis sur zéro. Si l’un des curseurs est défini sur une autre valeur, une nouvelle voix sera affectée à chaque note redéclenchée. Bender Range Up/Down Ces paramètres se situent sous Object 3, sur le côté gauche de l’interface de Sculpture. Des réglages séparés sont disponibles pour les modulations de hauteur vers le haut ou vers le bas, en utilisant le contrôleur correspondant sur votre clavier MIDI. 496 Chapitre 28 Sculpture Lorsque le paramètre Bender Range Down est défini sur Linked, la valeur de Bender Range Up est utilisée pour les deux directions (haut/bas). Remarque : tout comme sur une véritable guitare, la modulation de la corde va altérer la forme du modèle et non agir comme une simple modulation de hauteur. Paramètres de corde et d’objet Les paramètres de corde et d’objet décrits dans cette section s’appliquent voix par voix. Vous remarquerez qu’un certain nombre de noms de paramètres sont suivis du terme « (morphable) ». Cela signifie que ces paramètres peuvent subir un morphing, autrement dit des transitions plus ou moins progressives ou abruptes entre des instantanés, dits points de morphing (cinq au maximum). Pour en savoir plus sur le morphing, reportez-vous à la section « Fonction de morphing » à la page 537. Boutons Hide, Keyscale et Release Cette section aborde brièvement certains paramètres courants que vous rencontrerez en manipulant la corde. Par défaut, la position de la note de la corde est Do3 (Do central). Vous disposez de trois boutons pour activer et masquer plusieurs paramètres Keyscale et Release. Cliquez simplement sur les boutons Keyscale, Release ou Hide, selon les réglages que vous voulez effectuer. Les paramètres correspondants deviendront visibles dans l’anneau entourant la nappe Material.  Vous pouvez définir les paramètres Keyscale pour les notes inférieures au Do3 ou celles qui sont placées au-dessus. En d’autres termes, l’impact de ces paramètres peut être contrôlé sur l’étendue du clavier. Exemple : un paramètre tel que la rigidité de la corde (évoqué brièvement) peut être plus intense dans les aigus et plus faible dans les graves. En pratique, cela se traduit par des notes plus harmoniques (douces) dans les graves et des notes au spectre moins harmonique, plus dissonant, dans les aigus (notes au-dessus du Do3). Cliquez sur ces boutons pour activer ou masquer les paramètres Keyscale ou Release. Chapitre 28 Sculpture 497  Les paramètres Release de la corde ont une incidence sur les vibrations de cette dernière une fois que la touche est relâchée.  Le bouton Hide est très utile pour éviter des modifications accidentelles de paramètres et il simplifie l’interface. Nappe Material Les deux paramètres suivants relatifs au matériau de la corde déterminent le timbre général et sont contrôlés par la « boule » (qui fait correspondre les coordonnées X et Y) dans la nappe Material. La croix est une poignée pour les losanges Key Scale et Release Scale au cas où ils seraient masqués par la boule. Elle permet également de modifier indépendamment le suivi clavier pour l’un des deux axes (positions X/Y : Inner Loss ou Stiffness). D’une manière générale, en termes de synthétiseurs, tout se passe comme si vous disposiez d’un générateur de timbre de base dans la section de l’oscillateur. Remarque : le fait de cliquer en maintenant la touche Option enfoncée restaure les valeurs par défaut de tous les paramètres de corde. Inner Loss (morphable) Ce paramètre détermine l’amortissement de la corde, provoqué par son matériau : acier, verre, nylon ou bois. Ces pertes sont variables en fonction de la fréquence, ce qui se traduit par un son devenant plus doux au fil de la phase de chute du niveau. Tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez simplement sur la boule Inner Loss et Stiffness, puis faites-la glisser à la position souhaitée. Inner Loss Scale Low/High Ce paramètre permet de doser le suivi clavier indépendamment des pertes internes pour les notes situées au-dessus et en dessous du Do3. Pour régler le suivi clavier du paramètre Inner Loss, sélectionnez d’abord le bouton Keyscale puis, tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez sur la ligne horizontale verte (pour les notes graves) ou sur la ligne horizontale bleue (pour les notes aiguës), puis faites glisser vers le haut/vers le bas jusqu’à la position souhaitée.498 Chapitre 28 Sculpture Un losange matérialise l’intersection entre les positions de suivi Inner Loss et Stiffness Low/High. Vous pouvez faire glisser directement ce losange après avoir cliqué dessus, pour régler simultanément ces deux paramètres. Inner Loss Scale Release Lorsque les valeurs sont supérieures à 1,0, les pertes internes augmentent lorsque vous relâchez la touche. Ce phénomène est inhabituel, car il signifierait que le matériau de la corde change une fois la note relâchée. Dans la pratique, toutefois, l’utilisation de ce paramètre avec le paramètre Media Loss Scale Release permet d’obtenir une simulation naturelle des cordes amorties lorsque la note est relâchée. Pour régler les valeurs, sélectionnez d’abord le bouton Release puis, tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez sur la ligne Release bleue et faites glisser vers le haut ou le bas jusqu’à la position souhaitée. Stiffness (morphable) Ce paramètre contrôle la rigidité de la corde. En réalité, cet aspect est déterminé par le matériau de la corde et son diamètre (ou pour être plus précis : par son moment géométrique d’inertie). Les cordes rigides sont le siège de vibrations non harmoniques ; autrement dit, les harmoniques ne sont pas forcément des multiples de la fréquence fondamentale. Leurs fréquences sont plutôt aiguës. En fait, plus vous augmentez la valeur du paramètre Stiffness, plus la corde a tendance à se comporter comme une barre métallique solide. Tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez simplement sur la boule Inner Loss et Stiffness, puis faites-la glisser à la position souhaitée. Notez que, simultanément, l’épaisseur de la corde (la ligne horizontale verte dans la fenêtre Pickup) change. Stiffness Scale Low/High Ce paramètre permet de doser le suivi clavier indépendamment du paramètre de rigidité pour les notes situées au-dessus et en dessous du Do3. Pour régler le suivi clavier du paramètre Stiffness, sélectionnez d’abord le bouton Keyscale puis, tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez sur la ligne horizontale verte (pour les notes graves) ou sur la ligne horizontale bleue (pour les notes aiguës), puis faites glisser vers le haut/vers le bas jusqu’à la position souhaitée. Vous pouvez également agir simultanément sur le suivi clavier des paramètres Stiffness et Inner Loss en faisant glisser le losange matérialisant l’intersection entre les lignes vertes.Chapitre 28 Sculpture 499 Définition des paramètres Inner Loss et Stiffness La combinaison de valeurs basses pour Stiffness et de valeurs basses pour Inner Loss génère des sons métalliques. L’augmentation de la valeur du paramètre Stiffness donne un son ressemblant à une cloche ou à du verre. L’augmentation de la valeur du paramètre Inner Loss, tout en maintenant un niveau bas pour le paramètre Stiffness, correspond à des cordes en nylon ou en catgut. Des valeurs élevées pour le paramètre Stiffness combinées à des valeurs élevées pour le paramètre Inner Loss simulent des matériaux de type « bois ». Paramètres de corde autour de la nappe Material La section suivante détaille les paramètres de corde disponibles autour de la nappe Material. Resolution (Harmonics) Ce paramètre détermine le nombre maximal d’harmoniques contenus dans le son pour un Do3, ainsi que la résolution spatiale. La charge de travail du processeur est proportionnelle à la valeur de ce réglage : plus le son généré est riche et comporte d’harmoniques, plus les calculs nécessaires seront intenses. Remarque : la modification de la valeur du paramètre Resolution change l’interaction de la corde avec les objets, notamment les fréquences des harmoniques. Pour des valeurs basses de Resolution, vous obtenez des spectres non harmoniques, même si le paramètre Stiffness est défini à zéro. Resolution Scale Low/High Ces paramètres permettent de définir la résolution du suivi clavier (sa précision) séparément pour les notes situées au-dessus et en dessous du Do central (Do3). Le curseur vert « Low » (les graves s’étendent jusqu’au Do0), à l’intérieur de l’anneau de la nappe Material, apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Keyscale. Pour modifier les valeurs, cliquez dessus tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser. Le curseur bleu « High » (les aigus vont jusqu’au Do6) se trouve à gauche de l’anneau extérieur. Pour modifier les valeurs, cliquez dessus tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser.500 Chapitre 28 Sculpture Media Loss (morphable) Ce paramètre permet de contrôler l’amortissement de la corde provoqué par son environnement : air, eau, etc. Ces pertes sont indépendantes de la fréquence. Cette approche permet de contrôler la durée de la chute (exponentielle) de l’amplitude de la vibration, une fois l’excitation de la corde terminée. Media Loss Scale Low/High Ces paramètres permettent de définir le suivi clavier du paramètre Media Loss indépendamment pour les notes situées au-dessus et en dessous du Do central (Do3). Le curseur vert « Low » (les graves s’étendent jusqu’au Do0), à l’intérieur de l’anneau de la nappe Material, apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Keyscale. Pour modifier les valeurs, cliquez tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser la flèche verte. Le curseur bleu « High » (les aigus vont jusqu’au Do6) se trouve à gauche de l’anneau extérieur. Pour modifier les valeurs, cliquez tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser la flèche bleue. Media Loss Release Le curseur bleu (situé dans l’anneau extérieur de la nappe Material) permet d’agir sur la durée de relâchement du paramètre Media Loss. Pour l’activer, vous devez d’abord cliquer sur le bouton Release, situé en bas à droite de la nappe Material. Pour des valeurs supérieures à 1,0, les pertes dans le matériau augmentent lorsque vous relâchez la touche. Ce paramètre permet, par exemple, de simuler l’immersion d’une corde dans un seau d’eau après sa mise en vibration dans l’air. Évidemment, un violoniste ou un pianiste « normal » ne se livre pas habituellement à ce genre d’expérience, mais cela peut servir à créer des variations sonores intéressantes. Tension Mod (morphable) Les cordes, telles celles d’une guitare par exemple, présentent des non-linéarités de comportement assez remarquables. Ainsi, si l’excursion de la corde est importante, celle-ci se voit désaccordée vers le haut. Comme ce désaccord est provoqué par l’excursion provisoire, et non moyenne, de la corde, le désaccord intervient très rapidement. Techniquement, ce phénomène est connu sous le nom de « non-linéarité de la modulation de la tension ». D’un point de vue non technique, la définition ou la modulation du paramètre Tension Mod au-delà de 0,0 imite cet effet de désaccord momentané dans Sculpture. Notez que cet effet non linéaire peut aboutir à des résultats surprenants, voire rendre tout le modèle instable, surtout si vous le combinez avec des valeurs basses des paramètres Media Loss et Inner Loss. Par conséquent, si vous vous apercevez que votre son « pique » ou « tombe » lors de la phase de chute, essayez de réduire la valeur du paramètre Tension Mod (et peut-être de Resolution).Chapitre 28 Sculpture 501 Tension Mod Scale Low/High Ces paramètres permettent de modifier le suivi clavier de la modulation de tension, indépendamment pour les notes situées au-dessus et en dessous du Do central (Do3). Le curseur vert « Low » (les graves s’étendent jusqu’au Do0), à l’intérieur de l’anneau de la nappe Material, apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Keyscale. Pour modifier les valeurs, cliquez dessus tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser. Le curseur bleu « High » (les aigus vont jusqu’au Do6) se trouve à gauche de l’anneau extérieur. Pour modifier les valeurs, cliquez dessus tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser. Remarque : si vous trouvez que votre instrument est désaccordé, un peu trop haut ou trop bas, lorsque vous jouez de bas en haut du clavier, essayez de modifier les valeurs de suivi clavier du paramètre Tension Mod, voire du paramètre Media Loss. Paramètres d’objets Excite ou Disturb Les paramètres suivants servent à exciter, entraver ou amortir les vibrations de la corde. Important : au moins un objet doit être utilisé, car la corde elle-même ne produit pas de son. Comme vous allez le découvrir, il existe un certain nombre de modèles différents pour exciter la corde : souffle, pincement, archet, etc. Il va sans dire que ces modes influencent radicalement le timbre général lors de la phase d’attaque : vous pouvez ainsi obtenir des sons de flûte pizzicato ou de cloche joués à l’archet ou pincés, ou encore de guitares avec une attaque soufflée. En utilisant judicieusement les paramètres des objets, vous pouvez obtenir des imitations très précises d’instruments réels ou des sons venus carrément d’un autre monde.502 Chapitre 28 Sculpture Un aspect particulier de la modélisation des composantes, qu’il est important de noter, est que chaque objet supplémentaire d’entrave/amortissement activé exerce une influence sur la corde et interagit avec les autres objets activés sur la corde, ce qui, souvent, change complètement le caractère de votre son. Bien sûr, le plus souvent, on utilise un nouvel objet pour modifier le son, mais selon les autres réglages déjà effectués, la combinaison « pincement + souffle » que vous avez sélectionnée peut fort bien sonner comme des ongles grinçant sur un tableau noir au lieu du son de flûte de Pan pizzicato que vous recherchiez au départ. Il est donc primordial d’accorder une attention toute particulière aux paramètres Type et Strength des objets. Vous vous apercevrez peut-être, par exemple, que le caractère de l’objet excitateur (1 ou 2), par exemple, a changé de façon significative et qu’il vous faudra peut-être modifier ou changer les paramètres de tous les objets (et peut-être un certain nombre de valeurs des paramètres de corde) après avoir introduit un nouvel objet d’entrave ou d’amortissement (2 ou 3). De même, la sélection d’un type différent pour un objet d’excitation aura un impact sur les objets d’entrave ou d’amortissement (et, évidemment, sur la corde), ce qui modifiera le caractère de votre son. La modification du placement des objets change le timbre de la corde. Par exemple, si vous imitez une guitare, le fait de changer la position d’un objet revient en réalité à pincer ou à jouer à l’archet une corde à différents endroits dans le sens longitudinal. À propos des objets et de la sensibilité à la vélocité Il est important de noter ce qui suit :  L’objet 1 est sensible à la vélocité.  L’objet 2 n’est sensible à la vélocité que si vous avez sélectionné un type qui excite la corde de façon active. Si vous avez choisi des objets de type amortissement, l’objet 2 n’est pas sensible à la vélocité.  L’objet 3 n’est pas sensible à la vélocité. En effet, il ne peut servir que d’objet d’entrave de vibrations de la corde et non d’élément actif d’excitation. Activation des objets Cliquez sur les boutons 1, 2 ou 3 pour activer ou désactiver l’objet correspondant. Lorsqu’un objet est actif, son bouton devient lumineux (jeu d’ombres, couleur bleu turquoise).Chapitre 28 Sculpture 503 Type Les deux tableaux suivants répertorient tous les types disponibles pour les objets Sculpture. Cliquez sur le bouton Type correspondant à ces objets, puis effectuez votre choix dans le menu. Remarque : l’objet 1 ne peut utiliser que les types d’excitation se trouvant dans le premier tableau. L’objet 2 peut utiliser tous les types d’excitation figurant dans les deux tableaux. L’objet 3 ne peut utiliser que les types d’entrave/amortissement se trouvant dans le second tableau. Types d’excitation (objets 1 et 2) Le tableau suivant dresse la liste de tous les types d’excitation disponibles pour les objets 1 et 2 ; il donne aussi des informations sur les contrôles disponibles pour chacun. Nom Description Strength contrôle... Timbre contrôle... Variation contrôle... Impulse Impulsion courte l’amplitude de l’impulsion la largeur la sensibilité à la vélocité de la largeur Strike Excitation courte, type marteau de piano ou mailloche la vitesse de départ du marteau (selon la vélocité) la masse du marteau la rigidité du feutre GravStrike Comme le marteau, mais en tenant compte de la gravitation côté corde, ce qui suscite de multiples interactions marteau/corde et perturbe les vibrations de la corde la vitesse de départ du marteau la rigidité du feutre la gravitation Pick Pincement (doigt ou médiator) la force et la vitesse du pincement le rapport force/ vitesse la rigidité du médiator Bow Jeu à l’archet la vitesse de l’archet la pression de l’archet les caractéristiques du glissement Bow Wide Même chose que pour Bow, mais avec un archet plus large, ce qui donne une tonalité plus douce qui convient bien aux changements progressifs de position d’archet la vitesse de l’archet la pression de l’archet les caractéristiques du glissement Noise Bruit injecté dans la corde le niveau de bruit la bande passante/ fréquence de coupure du bruit la résonance du bruit504 Chapitre 28 Sculpture Types d’entrave et d’amortissement (objets 2 et 3) Le tableau suivant répertorie tous les types d’entrave et d’amortissement disponibles pour les objets 2 et 3. Blow Souffle dans une extrémité de la corde (colonne d’air ou tube). En diverses positions, à partir de 0,0 (extrémité gauche) : modifie la position et change le sens du souffle le long de la corde, jusqu’à l’autre extrémité. La corde reçoit le souffle sur le côté, à la position choisie. le retrait de la lèvre la pression de l’air le bruit de souffle External (disponible uniquement pour l’objet 2) Envoie un signal latéral dans la corde. le niveau la fréquence de coupure du filtre passe-bas utilisé pour le traitement du signal latéral la largeur (taille) de la partie de la corde affectée par le signal latéral Nom Description Strength contrôle... Timbre contrôle... Variation contrôle... Nom Description Strength contrôle... Timbre contrôle... Variation contrôle... Disturb Objet d’entrave placé à distance fixe de la position de repos de la corde la dureté de l’objet la distance par rapport à la position de repos.  Valeurs négatives : poussent la corde pour l’éloigner de sa position de repos.  Valeurs positives : la corde n’est pas affectée lorsqu’elle se trouve en position de repos. la largeur des contrôles.  Valeurs négatives : seule une petite portion de la corde est affectée.  Valeurs positives : une portion plus importante de la corde est affectée. Disturb 2-Sided Ce paramètre s’apparente à un anneau placé autour de la corde, limitant ses vibrations dans toutes les directions. la dureté de l’anneau le débattement de l’anneau (la distance séparant l’anneau de la corde).  Valeurs négatives : les bords intérieurs de l’anneau amortisseur se touchent, ce qui a une incidence sur la corde au moindre mouvement.  Valeurs positives : les bords intérieurs de l’anneau laissent de la place libre. La corde n’est influencée que si elle bouge suffisamment pour toucher l’anneau. Aucun effet Bouncing Simule un objet « volant » reposant ou rebondissant sur la corde vibrante et interagissant avec elle. Ce comportement est très aléatoire par nature et ne peut se synchroniser. Contrôle la constante de gravité pour l’objet reposant ou rebondissant sur la corde. la rigidité de l’objet l’amortissement de l’objetChapitre 28 Sculpture 505 Gate Détermine quand l’objet est actif, autrement dit, quand il entrave ou excite la corde. Les réglages sont les suivants :  KeyOn : entre l’activation et la désactivation de la note.  Always : entre l’activation de la note et la fin de la phase de relâchement.  KeyOff : déclenché à la désactivation de la note et demeurant actif jusqu’au relâchement de la voix. Remarque : si vous utilisez un type d’objet tel que Gravity Strike, la note peut se redéclencher lorsque vous relâchez la touche. Pour éviter ce problème, définissez le mode Gate sur Always. Strength (morphable) Le potentiomètre central règle l’intensité de l’excitation/entrave, selon le type. Reportez-vous au tableau ci-dessus. Pour une valeur de 0,0, aucune excitation/entrave ne se produit. Toutefois, contrairement à ce qui se passe avec le bouton On/Off, vous pouvez effectuer un fondu avec le paramètre Strength (intensité de l’excitation/ entrave) via la modulation ou le morphing. Timbre (morphable) Le curseur situé à gauche des contrôles de chaque objet détermine le timbre (la couleur tonale) de l’excitation/entrave, variable selon le type. Reportez-vous au tableau ci-dessus. La valeur 0,0 est la valeur normale pour l’objet. Avec des valeurs positives, le son devient plus brillant ; avec des valeurs négatives, vous obtenez un son plus doux. Variation (morphable) Le curseur Variation situé à droite des contrôles de chaque objet est un paramètre de timbre supplémentaire, variant selon le type d’objet. Reportez-vous au tableau ci-dessus pour plus de détails sur son influence au niveau du son. Bound Limite arrêtant et réfléchissant le mouvement de la corde. S’apparente à une frette, qui limite le mouvement de la corde lorsque vous la pincez. la distance séparant la position centrale de la position de repos de la corde. la pente (raideur) de la limite. Une valeur de 0,0 place la limite parallèlement à la corde. Pour les autres valeurs, la limite est placée plus près de la corde d’un côté et plus loin de l’autre. l’amplitude de la réflexion au niveau des limites. Mass Sert à modéliser une masse supplémentaire attachée à la corde. Vous pouvez ainsi obtenir des sons non harmoniques et des résultats très intéressants en modulant la position de cette masse le long de la corde. la valeur (taille) de la masse ou du poids Aucun effet Aucun effet Damp Amortisseur localisé, utile pour un amortissement doux. l’intensité de l’amortissement les caractéristiques de l’amortissement la largeur de la section amortie de la corde Nom Description Strength contrôle... Timbre contrôle... Variation contrôle...506 Chapitre 28 Sculpture VeloSens (objets 1 et 2 uniquement) Les objets d’excitation/entrave sont sensibles à la vélocité, mais ce comportement ne convient pas à tous les sons. Le paramètre VeloSens, situé au niveau inférieur des objets 1 et 2, permet de réduire à 0 la sensibilité à la vélocité. Position (morphable) Détermine la position de chaque objet le long de la corde (la valeur 0,0 correspond à une extrémité de la corde ; la valeur 1,0 à l’autre extrémité). Pour régler la valeur, il suffit de cliquer tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis de faire glisser la poignée du curseur de numéro approprié (les flèches 1, 2 ou 3) pour chaque objet. Le réglage de la position des capteurs de ces objets entrave/excite une portion donnée de la corde. L’objet 1 peut être un excitateur. L’objet 3 peut être un amortisseur. Vous constatez que l’objet 2 dispose de deux flèches. Cela signifie que cet objet peut servir soit d’excitateur, soit d’amortisseur.  À mesure que vous déplacez les capteurs d’objets dans les régions Pickup A et B (qui apparaissent sous la forme de courbes transparentes en forme de cloche), vous remarquez que l’intensité de la perturbation créée par l’objet croît de façon significative. Un certain nombre de changements s’opèrent alors, qui peuvent transformer radicalement le timbre général de votre son.  La ligne horizontale verte située à l’intérieur de la fenêtre Pickup représente la corde. Plus vous augmentez la valeur du paramètre Stiffness de la corde, plus la ligne s’épaissit.  Vous pouvez cliquer sur la ligne horizontale verte tout en appuyant sur la touche Control (la corde) pour activer/désactiver l’animation de la corde. Lorsque l’animation est activée, cette corde graphique vibre, ce qui permet de visualiser plus facilement l’impact des objets et des capteurs. Notez que cette animation de la corde mobilise les ressources du processeur, n’hésitez donc pas à la désactiver si votre ordinateur a du mal à traiter toutes les données en temps réel.  Les lignes verticales orange représentent les positions des objets 1, 2 et 3. Leur épaisseur et leur brillance donnent une idée de l’intensité des objets.Chapitre 28 Sculpture 507 Paramètres de traitement Les outils de traitement décrits dans cette section fonctionnent voix par voix, comme les paramètres de corde détaillés dans le chapitre précédent. Paramètres des capteurs (Pickup)  Les courbes transparentes en forme de cloche représentent les positions et les largeurs des capteurs A et B.  La ligne horizontale verte située à l’intérieur de la fenêtre des capteurs représente la corde. Plus vous augmentez la valeur du paramètre Stiffness de la corde, plus la ligne s’épaissit. La ligne est animée et affiche la portée du mouvement de la corde.  Les lignes verticales orange représentent les positions des objets d’entrave/ excitation 1, 2 et 3. Leur épaisseur et leur brillance augmentent à mesure que la valeur du paramètre Strength de chaque objet s’accroît. Remarque : considérez ces capteurs comme l’équivalent des capteurs électromagnétiques d’une guitare électrique. Bien évidemment, la modification de leur position change la tonalité de la guitare : le même principe est respecté dans Sculpture. Position du capteur Pickup A (morphable) Le curseur Pickup A, situé en haut de la fenêtre Pickup, détermine la position du capteur A le long de la corde. Pour modifier les valeurs, cliquez tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser le curseur. Les valeurs 0,0 et 1,0 correspondent aux deux extrémités de la corde. Position du capteur Pickup B (morphable) Le curseur Pickup B, situé en bas de la fenêtre Pickup, détermine la position du capteur B le long de la corde. Pour modifier les valeurs, cliquez tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis faites glisser le curseur. Les valeurs 0,0 et 1,0 correspondent aux deux extrémités de la corde. Invert (phase Pickup B) Le bouton Invert est situé dans le coin inférieur gauche de la fenêtre Pickup. Les options disponibles sont les suivantes : normal ou Invert(ed). 508 Chapitre 28 Sculpture Remarque : si la phase du capteur Pickup B est définie sur Invert(ed), le son devient plus grêle, car certaines portions des signaux issus des capteurs Pickup A et Pickup B s’annulent. Bien que n’étant pas disponibles dans la fenêtre Pickup, deux paramètres de capteur supplémentaires sont disponibles à proximité du potentiomètre Level, sur la partie gauche de Sculpture. Spread (Key) La position panoramique est déterminée par le numéro de note MIDI. Selon les réglages, plus vous jouez sur le haut ou le bas du clavier, plus le signal de la voix est « panoramiqué » vers la gauche/vers la droite. Pour modifier les valeurs, cliquez en maintenant enfoncé le bouton de la souris sur le bouton Key, puis faites glisser verticalement. Dans l’anneau qui entoure les paramètres Spread, deux lignes indiquent les valeurs. Dans les instances Surround, le paramètre Surround Range (situé dans la section des paramètres avancés de Sculpture) permet de sélectionner la gamme d’angles qui correspond à une valeur panoramique de ±1,0 (voir « Surround Range et Diversity » à la page 519). Spread (Pickup) Ce paramètre répartit les signaux issus des deux capteurs d’une façon plus diffuse sur la base stéréo ou Surround. Autrement dit, la position des micros, alliée à ce paramè- tre, est plus étalée vers/depuis les canaux gauche/droite stéréo/Surround. Pour modifier les valeurs, cliquez tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris sur le bouton Pickup, puis faites glisser verticalement. Dans l’anneau qui entoure les paramètres Spread, deux points indiquent les valeurs. Dans les instances Surround, le paramètre Surround Range (situé dans la section des paramètres avancés de Sculpture) permet de sélectionner la gamme d’angles qui correspond à une valeur panoramique de ±1,0 (voir « Surround Range et Diversity » à la page 519). Remarque : vous pouvez ainsi créer des effets de largeur et de chorus en modulant les valeurs des paramètres Pickup Position avec un oscillateur sub-audio ou tout autre modulateur.Chapitre 28 Sculpture 509 Paramètres du générateur d’enveloppe d’amplitude Il s’agit d’un générateur d’enveloppe analogique classique de type ADSR, qui étalonne les signaux des capteurs avant de les transmettre au Waveshaper et au filtre. Cette approche, ainsi que l’implantation du générateur d’enveloppe d’amplitude à cet endroit précis du chemin du signal, produit des résultats plus naturels lorsque vous utilisez le Waveshaper. Remarque : même pour des valeurs élevées de chute/relâchement, le son peut décroître rapidement. Une cause possible est la définition de valeurs élevées pour les paramètres Inner Loss ou Media Loss (dans la section Material de la corde) ou au niveau des objets (2 ou 3) utilisés pour amortir la corde. Attack - Soft/Hard Le paramètre Attack dispose de deux curseurs. Celui du bas détermine la durée d’attaque lorsque vous jouez doucement sur le clavier (vélocité minimale). Celui du haut détermine la durée d’attaque lorsque vous jouez rapidement sur le clavier (vélocité maximale). Vous pouvez régler les deux moitiés de curseur simultanément, en faisant glisser le pointeur de la souris dans l’espace qui les sépare. Important : les paramètres de durée d’attaque du générateur d’enveloppe d’amplitude ont une influence directe sur le redéclenchement d’une note isolée. Si les deux paramètres Attack Soft et Attack Hard sont définis sur 0, la corde vibrante est redéclenchée. Si l’un de ces paramètres est défini sur une valeur supérieure à zéro, une nouvelle note est déclenchée. Decay Ce paramètre permet de définir la durée de la chute, autrement dit, la durée nécessaire pour que le niveau du signal retombe à la valeur Sustain à l’issue de la phase d’attaque initiale (durée déterminée par le paramètre Attack). Sustain Ce paramètre permet de définir le niveau de Sustain, qui est maintenu jusqu’au relâchement de la touche.510 Chapitre 28 Sculpture Release Ce paramètre permet de déterminer le délai qui s’écoule avant que le signal ne retombe à un niveau nul, en partant du niveau Sustain. Des valeurs Release courtes ménagent les ressources du processeur, puisque la voix n’est plus traitée à l’issue de la phase de Release. Paramètres du Waveshaper Ces paramètres contrôlent et déterminent toute distorsion polyphonique non linéaire, issue d’un traitement, pour le signal, en partant du suivi clavier du panoramique et du niveau des deux signaux issus des capteurs. Le Waveshaper fournit une courbe de mise en forme non linéaire (par voix), qui s’applique au signal provenant des capteurs (après passage dans le générateur d’enveloppe d’amplitude), puis renvoie ce signal remis en forme vers le filtre. Cette procédure est assez similaire à la mise en forme des formes d’ondes des oscillateurs dans des synthétiseurs, tels que le Korg 01/W par exemple. Bouton On/Off du Waveshaper Ce bouton permet d’activer/de désactiver le Waveshaper. Type Le menu Type, situé au-dessus du bouton du Waveshaper, permet de sélectionner différents types de courbe de mise en forme dans la liste ci-dessous.  SoftSat  VariDrive  Tube Dist.  Scream Input Scale (morphable) Ce paramètre est bipolaire. Les valeurs négatives atténuent le signal d’entrée avant son traitement par le Waveshaper, alors que les valeurs positives l’amplifient. Avec des valeurs positives, vous obtenez un spectre harmonique plus riche. L’accroissement de niveau induit par ce paramètre est automatiquement compensé par le Waveshaper. Compte tenu de son impact sur le spectre harmonique, il est préférable de considérer le paramètre Input Scale comme un contrôle de timbre, plutôt qu’un contrôle de niveau. Chapitre 28 Sculpture 511 Remarque : pour des valeurs extrêmes d’Input Scale, un bruit issu du traitement peut se manifester en sortie du Waveshaper. Variation (morphable) Le paramètre Variation est de type bipolaire. Son action dépend du type de Waveshaper sélectionné. Paramètres Filtre Ces paramètres offrent un contrôle du timbre du son (du spectre du signal) encore plus précis. Si vous avez déjà manipulé des synthétiseurs, les intitulés vous seront sans doute familiers. Activation/Désactivation Le bouton Filtre active/désactive le filtre. Boutons de type de filtre Les cinq boutons situés en bas de la section de filtre déterminent le mode du filtre. Les choix disponibles sont les suivants :  Hipass : ce filtre passe-haut laisse passer les fréquences situées au-dessus de la fréquence de coupure. Comme les fréquences situées en dessous de la valeur de fréquence de coupure sont atténuées, ce filtre est également connu sous le nom de filtre coupe-bas. Sa pente est égale à 12 dB/octave. Type Variation contrôle... Valeur de 0,0 Valeurs négatives Valeurs positives VariDrive la proportion Wet/Dry signal mis en forme uniquement. réduisent le niveau du signal mis en forme et ajoutent le signal d’origine. augmentent le niveau du signal mis en forme et ajoutent le signal d’origine en inversant sa phase, ce qui donne un son plus agressif.  SoftSat  Tube Dist.  Scream le paramètre Bias, qui altère la symétrie de la courbe de mise en forme. mise en forme symétrique. altèrent la symétrie. altèrent la symétrie.512 Chapitre 28 Sculpture  Lowpass : ce filtre passe-haut laisse passer les fréquences situées au-dessous de la fréquence de coupure. Comme les fréquences situées au-dessus de la valeur de fréquence de coupure sont supprimées, ce filtre est également connu sous le nom de filtre coupe-haut. Sa pente est égale à 12 dB/octave.  Peak : ce mode permet d’augmenter le niveau d’une bande de fréquences déterminée, dont la largeur est définie par le paramètre Resonance.  Bandpass : dans ce mode passe-bande, seule la bande de fréquences située directement de part et d’autre de la fréquence de coupure traverse le filtre, les autres bandes étant atténuées. Le paramètre Resonance contrôle la largeur de la bande de fréquences traversant le filtre. Ce filtre passe-bande est un modèle à deux pôles, doté d’une pente de 6 dB/octave de chaque côté de la bande.  Notch : dans ce mode passe-bande, la bande de fréquence située directement de part et d’autre de la fréquence de coupure est coupée. Toutes les autres fréquences peuvent traverser le filtre. Le paramètre Resonance contrôle la largeur de la bande de fréquences atténuée. Cutoff (morphable) Ce paramètre détermine la fréquence de coupure du filtre. Voici un exemple d’utilisation : dans la cas d’un filtre passe-bas, toutes les portions de fréquence situées au-dessus de la fréquence de coupure sont supprimées, ou coupées, d’où leur nom. Le paramètre Cutoff Frequency permet de doser la brillance du signal. Plus sa valeur est élevée, plus les fréquences des signaux passant tels quels à travers le filtre sont hautes. Resonance (morphable) Ce paramètre détermine la valeur de résonance du filtre.  Dans le cas des modes passe-haut et passe-bas, le paramètre Resonance accentue les portions du signal situées de part et d’autre de la fréquence de coupure, telle que définie par la valeur du paramètre Cutoff.  En modes Peak, Notch et Bandpass, le paramètre Resonance contrôle la bande passante. Key Ce potentiomètre permet de régler le suivi clavier du paramètre de fréquence de coupure. En gros, plus vous jouez sur le haut/bas du clavier, plus le son devient brillant/doux. Pour utiliser des termes plus techniques, la valeur de la fréquence de coupure est modulée par la position des notes sur le clavier.  Si la valeur est définie sur 0,0, le suivi clavier est désactivé.  Si la valeur est définie sur 1,0, la valeur de la fréquence de coupure suit, de façon proportionnelle, la fondamentale de la note jouée sur toute l’étendue du clavier.Chapitre 28 Sculpture 513 Velo Sens Ce paramètre détermine la sensibilité à la vélocité du paramètre Cutoff Frequency. Plus vous jouez fort sur les touches, plus la valeur de la fréquence d’échantillonnage (et, de façon générale, la brillance du son) est élevée.  Si la valeur est définie sur 0,0, la sensibilité à la vélocité est désactivée.  Si la valeur est définie sur 1,0, la sensibilité à la vélocité est maximale. Post-traitement Les outils de post-traitement abordés dans cette section agissent sur le signal obtenu par addition de toutes les voix et non voix par voix. Delay Il s’agit d’un retard stéréophonique ou véritable Surround, synchronisable au tempo du projet. Vous pouvez aussi le laisser tourner librement (sans synchronisation). La section Delay dispose de tous les paramètres généraux de retard courants, ainsi que de la nappe Groove (temporisation du retard). Paramètres de retard généraux La section suivante détaille les paramètres généraux de la section Delay. Activation/Désactivation Ce bouton permet d’activer/désactiver la section Delay. Wet Level Le potentiomètre Wet Level sert à définir le niveau de sortie du retard (signal Wet). La valeur de ce paramètre s’exprime sous la forme d’un pourcentage (%). Feedback Ce paramètre définit la portion de signal de retard réacheminée depuis les canaux de sortie (de l’unité de retard) vers les canaux d’entrée (de l’unité de retard). Pour les valeurs négatives, le signal est réinjecté en opposition de phase.514 Chapitre 28 Sculpture Xfeed (Crossfeed) Comme ci-dessus, mais ce paramètre définit la portion de signal de retard renvoyée de la sortie gauche vers l’entrée droite du retard, et de la sortie droite vers l’entrée gauche (de l’unité de retard). Pour les valeurs négatives, le signal est réinjecté en opposition de phase. Dans les instances Surround, le contrôle Xfeed continue à contrôler l’opposition de phase entre les lignes de retard, mais offre des modes supplémentaires. La section des paramètres avancés de Sculpture contient les paramètres suivants : LoCut Détermine la valeur de la fréquence de coupure du filtre passe-haut inséré dans la boucle de réinjection (entre la sortie et l’entrée du retard). HiCut Détermine la valeur de la fréquence de coupure du filtre passe-bas inséré dans la boucle de réinjection (entre la sortie et l’entrée du retard). Input Balance Ce paramètre permet de déplacer le centre stéréo de l’entrée du retard vers la gauche ou vers la droite, sans perdre aucun élément du signal. Il est idéal pour configurer des retards de type « ping-pong ». Dans les instances Surround, le paramètre déplace tous les canaux vers le canal avant gauche ou avant droit. Delay Time Ce paramètre, couplé avec le réglage Sync, permet de définir le temps de retard. Il existe deux possibilités : en valeurs de notes musicales (1/4, 1/4t (t = triolet), etc.) ou en millisecondes. Sync Le bouton Sync permet de choisir entre les modes de retard synchronisé au tempo ou indépendant du tempo. Output Width Ce paramètre permet de réduire la largeur Surround ou Stereo du signal mouillé.  Avec une valeur de 0,0, le signal de sortie est monophonique.Chapitre 28 Sculpture 515  Pour une valeur de 1,0, le signal de sortie est complètement stéréophonique ou Surround : autrement dit, les canaux de sortie de la ligne de retard gauche sont envoyés uniquement sur le canal gauche, et les canaux de sortie de la ligne de retard droite sont envoyés uniquement sur le canal droit. Ce paramètre sert à obtenir des grooves de retard purs, sans panoramiques gauche/ droite de type ping-pong. Nappe Groove (Stereo) Lorsqu’ils sont utilisés dans une instance stéréo de Sculpture, les paramètres Spread et Groove sont combinés dans une nappe Groove à deux dimensions. Faites glisser le losange vers le centre de la croix pour ajuster. Vous pouvez régler séparément les valeurs des paramètres Spread et Groove en faisant glisser directement les lignes qui sont en intersection avec le losange. Spread Les valeurs positives de l’axe des Y (au-dessus de la position centrée par défaut) augmentent la durée de retard de la ligne de retard droite et réduisent celle de la ligne de retard gauche, ce qui décale les retards sur les canaux gauche et droit. Pour des valeurs négatives, l’effet est inversé. Le paramètre Spread est utile pour obtenir des effets de retard stéréo larges. Groove Ce paramètre (situé sur l’axe des X) permet de réduire la durée de retard sur l’une des lignes de retard, d’un pourcentage donné, tout en laissant la durée inchangée sur l’autre ligne de retard. En fin de compte, le paramètre Groove distribue les points de lecture (taps) de retard sur les canaux gauche et droit, au lieu de décaler leurs durées comme le fait le paramètre Spread. Regardez bien l’info-bulle pendant que vous modifiez la valeur.516 Chapitre 28 Sculpture Par exemple, une valeur de +50 % réduit la durée du retard droit de moitié. Si la valeur du paramètre Delay Time est 1/4, le retard droit sera égal à 1/8, alors que le retard gauche reste de 1/4. Il va sans dire que ce paramètre est parfait pour créer des retards rythmiques stéréo intéressants. Remarque : vous pouvez créer des effets vraiment larges de chorus et de retard modulé très intéressants en modulant les valeurs des paramètres Pickup Position et Pickup Spread (avec un oscillateur sub-audio ou tout autre modulateur), puis en envoyant ce signal dans l’unité de retard. Nappe Groove (Surround) Lorsqu’elle est utilisée dans une instance Surround de Sculpture, la nappe Delay Time est convertie en nappe groove pure qui contrôle la relation de temps de retard entre :  les canaux gauche et droit (haut-parleurs) dans la direction horizontale,  les canaux avant et arrière (haut-parleurs) dans la direction verticale. Le paramètre Spread est accessible séparément en tant que champ d’édition numérique dans la partie supérieure gauche de la nappe. Pour modifier la valeur, cliquez et faites glisser ou double-cliquez et saisissez quelque chose. Effacement et copie des paramètres de retard Vous pouvez cliquer sur la nappe Delay Time tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour accéder à un menu contextuel qui propose les commandes Clear, Copy et Paste pour les réglages de retard. Ces derniers peuvent servir à copier et coller des réglages de retard entre plusieurs instances de Sculpture ou entre des réglages chargés de façon consécutive. L’option Clear réinitialise les réglages de retard en cours.Chapitre 28 Sculpture 517 Body EQ Body EQ peut fonctionner comme un simple égaliseur, un outil de mise en forme spectral ou un simulateur de réponse de corps d’instrument. En réalité, Body EQ peut imiter les caractéristiques de résonance d’un corps en bois ou en métal, comme celui d’une guitare ou d’un violon. Les divers modèles sont dérivés d’enregistrements de réponses impulsionnelles de corps d’instruments. Ces enregistrements ont été séparés en une structure de formants géné- rale et une structure plus fine, ce qui permet de modifier séparément ces propriétés. Bouton d’activation/de désactivation Body EQ Ce bouton (situé à gauche de l’image) permet d’activer/de désactiver la section de mise en forme spectrale. Model Le menu permet de sélectionner le modèle Body EQ de votre choix. Vous pouvez choisir entre plusieurs imitations de corps d’instruments acoustiques et le modèle Basic EQ. Toute sélection sera reflétée dans l’affichage graphique situé à droite. Commandes du modèle Basic EQ Les commandes du modèle Basic EQ offrent des paramètres différents des autres modèles EQ. Pour en savoir plus sur les paramètres offerts par les autres modèles, consultez la section suivante.  Low : gain d’un filtre de plateau de graves.  Mid : gain d’un filtre de pic (à balayage, voir ci-dessous).  High : gain d’un filtre de plateau d’aigus.  Curseur Mid Frequency : permet de définir la fréquence centrale de la bande moyenne sur une valeur comprise entre 100 Hz et 10 kHz.518 Chapitre 28 Sculpture Réglage graphique du modèle Basic EQ Vous pouvez contrôler directement le modèle Lo Mid Hi en cliquant, puis en faisant glisser dans la représentation graphique de Body EQ :  Cliquer/faire glisser verticalement dans le tiers gauche de la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Low.  Cliquer/faire glisser verticalement dans le tiers central de la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Mid.  Cliquer/faire glisser horizontalement dans le tiers central de la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Frequency.  Cliquer/faire glisser verticalement dans le tiers droit de la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Hi. Autres modèles EQ Pour tous les autres modèles Body EQ, vous disposez des paramètres suivants : Formant - Intensity Agit sur l’intensité des formants du modèle. Autrement dit, selon les valeurs de ce paramètre, les formants (régions harmoniques) du modèle seront amplifiés ou inversés.  Si la valeur est définie sur 0,0, la courbe de réponse est plate.  Si la valeur est définie sur 1,0, les formants sont renforcés.  Si les valeurs sont négatives, les formants sont inversés. Formant - Shift Ce paramètre décale les fréquences des formants de façon logarithmique. Par exemple, une valeur de –0,3 décale tous les formants d’une octave vers le bas, tandis qu’une valeur de +0,3 les décale d’une octave vers le haut. Une valeur de +1,0 provoque un décalage d’un facteur 10, de 500 Hz à 5000 Hz par exemple. Formant - Stretch Ce paramètre étire les fréquences des formants les unes par rapport aux autres. Autrement dit, ce paramètre modifie la largeur de toutes les bandes de fréquences traitées par l’égaliseur Body EQ, en augmentant ou en réduisant la gamme de fréquences.Chapitre 28 Sculpture 519 Des valeurs basses au niveau du paramètre Formant Stretch rapprochent les formants (centrés aux alentours de 1 kHz), tandis que des valeurs élevées éloignent les formants les uns des autres. Les valeurs du paramètre s’expriment sous la forme d’un rapport de la largeur de bande générale. Lorsqu’ils sont combinés, les paramètres Formant Stretch et Formant Shift modifient la structure des formants du son, ce qui peut générer des changements de timbre intéressants. Fine Structure Ce paramètre permet d’améliorer la structure spectrale (harmonique) fine, ce qui permet de préciser les changements apportés au timbre général du son. Vous obtenez ainsi un son plus détaillé, plus riche au niveau harmonique et, selon le modèle sélectionné, ressemblant davantage à une guitare ou à un violon, par exemple. Autrement dit, les cavités résonnantes de l’instrument deviennent encore plus sonores, de la même façon qu’une guitare avec une grande caisse, par exemple.  Une valeur de 0,0 indique une absence de structure « fine ».  Une valeur de 1,0 engendre une structure fine améliorant considérablement le modèle sélectionné. Notez que l’utilisation intensive du paramètre Fine Structure sollicite fortement les ressources du processeur. Notez également que l’utilisation du paramètre Fine Structure peut ne pas engendrer de différence significative au niveau de votre son. Tout dépend des modes du Waveshaper et du Body EQ, ainsi que des autres réglages des paramètres de corde. Alors, tendez l’oreille ! Réglage graphique des autres modèles Vous pouvez contrôler directement le modèle en cliquant, puis en faisant glisser dans la représentation graphique de Body EQ :  Le fait de cliquer/faire glisser verticalement dans la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Formant Intensity.  Le fait de cliquer/faire glisser horizontalement dans la représentation graphique permet de contrôler la valeur du paramètre Formant Shift. Surround Range et Diversity Dans les instances Surround, les paramètres avancés de Sculpture comprennent les paramètres Surround Range et Surround Diversity :520 Chapitre 28 Sculpture  Surround Range : détermine la plage de l’angle Surround. Autrement dit, ce paramètre détermine l’ampleur du champ Surround. Pour mieux comprendre son utilisation : Imaginez un oscillateur sub-audio acheminé vers la balance d’un capteur avec une valeur de 1,0. En définissant la forme d’onde de l’oscillateur sub-audio sur dent de scie et le paramètre Surround Range sur 360, vous obtenez un mouvement circulaire (autour de la totalité du cercle Surround) de la sortie vocale. Le paramètre Surround Range influence aussi l’étalement de Key et Pickup de la même façon.  Surround Diversity : détermine la manière dont le signal de sortie est réparti entre les haut-parleurs Surround. Si vous choisissez la valeur 0, seuls les haut-parleurs les plus proches de la position du signal d’origine transmettrons le signal. Une diversité de 1 signifie que tous les haut-parleurs transmettront la même quantité du signal. Level Limiter  Level : contrôle le niveau de sortie général de l’instrument.  Mode Level Limiter : en cliquant sur le bouton souhaité, vous activez ou désactivez le limiteur intégré. Les options disponibles sont les suivantes :  Off : désactive le limiteur.  Mono : limiteur monophonique agissant sur le signal obtenu par addition de toutes les voix.  Poly : limiteur polyphonique traitant chaque voix séparément.  Both : combinaison des deux types de limiteur. Cette fonction est très pratique pour maîtriser certains des aspects les plus agressifs du moteur de synthèse par modélisation de composantes de Sculpture.Chapitre 28 Sculpture 521 Générateurs de modulation Sculpture dispose d’une gamme complète de générateurs de modulation. Notamment :  Deux oscillateurs sub-audio assignables, avec fréquence synchronisable au tempo (du projet).  Deux générateurs de fluctuations (avec largeur de bande ajustable) permettant de créer des variations aléatoires.  Un oscillateur sub-audio supplémentaire, précâblé au Vibrato.  Deux générateurs aléatoires qui ne changent les valeurs qu’au début de la note (Note-On).  Deux générateurs d’enveloppe, qui peuvent servir soit de générateurs d’enveloppe standard, soit de modulateurs à contrôle MIDI, avec la possibilité d’enregistrer, de relire polyphoniquement (voix par voix) et de modifier les mouvements de contrôleurs MIDI entrants. Toutes les assignations de modulation s’effectuent à l’intérieur des générateurs. Les modulations de premier ordre sont celles où le générateur de modulation nuance les principaux paramètres de synthèse. Les modulations de second ordre sont celles où le générateur de modulation nuance les paramètres du générateur de modulation. Notamment : LFO Rate Modulation, VariMod, Morph Envelope Modulation et A Time Velosens. Chaque générateur de modulation permet de sélectionner un (ou, dans la plupart des cas, deux) des principaux paramètres de synthèse comme cible de modulation. Vous avez la possibilité de sélectionner la même cible pour tous les modulateurs. Les modules internes tels que les oscillateurs sub-audio et les générateurs d’enveloppe proposent également des modulations via : quantité/intensité librement modulable (facteur de mise à l’échelle) du niveau de sortie de la source de modulation). Il s’agit de modulations latérales.522 Chapitre 28 Sculpture Certains paramètres de générateur de modulation, tels que les taux d’oscillateur subaudio, peuvent être modulés en sélectionnant la source et l’amplitude de modulation souhaitées. Pour accéder au générateur de modulation souhaité, cliquez sur le bouton correspondant dans cette section de l’interface de Sculpture. Dès qu’une source de modulation est activée, la mention de bouton correspondante s’allume. Oscillateur sub-audio 1 et 2 Les deux oscillateurs sub-audio possèdent des fonctionnalités très complètes, allant bien au-delà de celui de Vibrato et des générateurs de fluctuations décrits ci-dessous. Waveform Ce menu permet de choisir la forme d’onde utilisée pour la modulation des oscillateurs sub-audio. Les options disponibles sont les suivantes : Sine, Triangle, Sawtooth, Rectangle Unipolar, Rectangle Bipolar, Sample&Hold, Sample&Hold with Lag, Filtered Noise.  La forme d’onde triangulaire convient bien aux effets de vibrato.  La forme d’onde en dents de scie convient bien aux effets sonores d’hélicoptères et d’épées laser. Des modulations intenses des fréquences entrantes donnent des effets de bulles et de sons sous-marins. Des modulations intenses en dent de scie au niveau des filtres passe-bas créent des effets rythmiques.  La forme d’onde rectangulaire unipolaire fait basculer périodiquement l’oscillateur sub-audio entre deux valeurs (par exemple, une valeur positive et zéro). La forme d’onde rectangulaire bipolaire passe d’une valeur positive à une valeur négative, symétriques par rapport à zéro.  Les deux réglages de forme d’onde Sample&Hold génèrent des valeurs aléatoires. Une valeur aléatoire est sélectionnée à intervalles réguliers définis par la fréquence de l’oscillateur sub-audio. La modulation de la hauteur du son donne un effet connu sous le nom de « générateur de motifs de hauteur aléatoire » ou « échantillonneurbloqueur ». Essayez avec des notes très aiguës à des taux et des intensités élevés : vous reconnaîtrez un effet très connu fréquemment utilisé dans des films de sciencefiction. Si le réglage Sample&Hold with Lag est utilisé, l’onde aléatoire est retardée, ce qui aboutit à un changement « fluide » des valeurs.Chapitre 28 Sculpture 523 Remarque : l’expression Sample & Hold (abrégée en S & H) fait référence à la procédure qui consiste à prendre des échantillons d’un signal de bruit à intervalles réguliers. La valeur de tension de l’échantillon est ensuite maintenue jusqu’au prochain échantillon. Lors de la conversion de signaux audio analogiques en signaux numériques, une procé- dure similaire est utilisée : les échantillons de tension du signal audio analogique sont prélevés à la fréquence d’échantillonnage. Rate Le potentiomètre Rate détermine la fréquence de la modulation de l’oscillateur sub-audio, que vous pouvez soit synchroniser avec le tempo en cours du projet, soit définir dans l’absolu (en Hertz).  En mode Hz, les fréquences s’échelonnent de 0 Hz (courant continu, ou c.c.) à 100 Hz.  En mode Sync, les fréquences correspondent à une durée comprise entre 32 mesures et 1/64 de triolet. Les valeurs ternaires et pointées sont également admises. Les oscillateurs sub-audio conviennent très bien aux effets rythmiques qui restent synchronisés, même si le projet change de tempo. Boutons Sync/Free Faisant partie intégrante du paramètre Rate, ces boutons permettent de sélectionner des fréquences d’oscillateurs sub-audio synchronisées ou libres. Lors du basculement d’un mode à l’autre, la valeur est calculée d’après le tempo et la métrique du projet. Curve Ce paramètre permet de définir un nombre librement variable de variations dans la forme d’onde, ce qui engendre des changements subtils ou drastiques au niveau des formes d’onde de modulation. Le paramètre Curve peut même avoir une incidence sur la forme d’onde sinusoïdale.  Valeur Curve égale à 0,0 : onde purement sinusoïdale.  Valeur Curve supérieure à 0,0 : onde transformée progressivement pour aboutir à une forme quasi rectangulaire.  Valeur Curve inférieure à 0,0 : la pente au point de passage par zéro est réduite, ce qui crée des impulsions douces, plus courtes, de +1 et –1. Remarque : la forme d’onde affichée entre le potentiomètre Curve et le menu Waveform permet de visualiser le résultat obtenu avec ces deux réglages de paramètres. Envelope Un contrôle d’enveloppe assez simple, de type oscillateur sub-audio, autorisant au choix :  une modulation constante,  une rampe ascendante vers la valeur nominale,  une décroissance vers un niveau nul.524 Chapitre 28 Sculpture Phase Ce paramètre permet de choisir entre des modulations d’oscillateur sub-audio strictement monophoniques et polyphoniques : phases similaires, relations de phase complètement aléatoires, phase synchronisée à l’enfoncement des touches, etc. ou toute valeur intermédiaire.  Si vous les utilisez polyphoniquement pour moduler plusieurs voix, le verrouillage en phase des modulations sera impossible. Autrement dit, lorsqu’elle est utilisée sur une entrée polyphonique (un accord joué sur le clavier), la modulation est indépendante pour chaque voix (note). Là où la hauteur (par exemple) d’une des voix pourra monter, celle d’une autre voix pourra descendre et celle d’une troisième voix atteindre sa valeur minimale.  En cas d’utilisation monophonique, les hauteurs de toutes les voix monteront et baisseront simultanément.  En cas d’utilisation aléatoire, seules certaines notes seront modulées de façon synchrone. Remarque : si vous décalez légèrement le potentiomètre Phase par rapport à la position mono, vous obtiendrez des modulations non verrouillées pour toutes les voix de phase similaire, mais non identique. C’est la solution idéale pour les vibratos de sections de cordes. RateMod Source et Amount Vous pouvez moduler la fréquence de l’oscillateur sub-audio à l’aide de la source et de la valeur déterminées avec ce menu et ce curseur vertical (à droite des contrôles de l’oscillateur sub-audio déjà mentionnés).Chapitre 28 Sculpture 525 Modulations Target et Via Deux destinations de modulation Target peuvent être assignées par oscillateur sub-audio, avec éventuellement une modulation via supplémentaire. Pour les activer, cliquez sur les boutons 1 ou 2 (ce qui met en surbrillance les menus Target et Via) puis, tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, cliquez sur le menu Target. Les menus Via déterminent la source contrôlant la mise à l’échelle de la modulation pour chaque oscillateur sub-audio. Curseurs d’amplitude de modulation : Amt et Via (Amount) Si la source via est définie sur Off, seul le curseur Amt est visible ; le curseur Via (Amount) est masqué :  Amt 1/2 : le curseur Amt détermine l’intensité de la modulation. Si une source Via autre que Off est sélectionnée, deux curseurs sont visibles :  Amt 1/2 : le curseur Amt détermine l’amplitude de modulation lorsque le signal Via entrant est défini à zéro, par exemple une roulette de modulation à sa position minimale.  Via (Amount) 1/2 : le curseur Via (Amount) détermine l’intensité de la modulation lorsque le signal Via entrant est défini sur Full, par exemple une roulette de modulation à sa position maximale. Vibrato Un oscillateur sub-audio est préassigné à la hauteur du son, ce qui permet de créer des effets de vibrato. L’intensité de l’effet de vibrato est ajustée à l’aide du contrôleur MIDI assigné dans le menu VibDepth Ctrl (dans la section d’assignation du contrôleur MIDI). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Assignation de contrôleurs MIDI » à la page 546.526 Chapitre 28 Sculpture Menu Waveform Ce paramètre permet de choisir la forme d’onde utilisée pour le vibrato : sinus, triangle, dent de scie, etc. Il existe également deux formes d’ondes rectangulaires particulières : Rect01 et Rect1. La première oscille entre des valeurs comprise entre 0,0 et 1,0 (unipolaire), la seconde entre des valeurs comprises entre 1,0 et +1,0 (bipolaire, comme les autres formes d’ondes). Reportez-vous à la section « Oscillateur sub-audio 1 et 2 » à la page 522. Curve Ce paramètre permet de définir un nombre librement variable de variations dans la forme d’onde, ce qui engendre des changements subtils ou drastiques au niveau des formes d’onde de modulation. Le paramètre Curve peut même avoir une incidence sur la forme d’onde sinusoïdale.  Valeur Curve égale à 0,0 : onde purement sinusoïdale.  Valeur Curve supérieure à 0,0 : onde transformée progressivement pour aboutir à une forme quasi rectangulaire.  Valeur Curve inférieure à 0,0 : la pente au point de passage par zéro est réduite, ce qui crée des impulsions douces, plus courtes, de +1 et –1. Remarque : la forme d’onde affichée entre le potentiomètre Curve et le menu Waveform permet de visualiser le résultat obtenu avec ces deux réglages de paramètres. Phase Ce paramètre permet de choisir entre des vibratos strictement monophoniques ou polyphoniques : phases similaires, relations de phase complètement aléatoires, phase synchronisée à l’enfoncement des touches, etc. ou tout élément intermédiaire. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Oscillateur sub-audio 1 et 2 » à la page 522. Rate Ce paramètre détermine la fréquence du vibrato, que vous pouvez soit synchroniser au tempo en cours du projet, soit définir dans l’absolu (en Hertz). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Oscillateur sub-audio 1 et 2 » à la page 522. Depth via Vib Ctrl - Max Ce curseur détermine l’amplitude maximale de modulation. Depth via Vib Ctrl - Min Ce curseur détermine l’amplitude minimale de modulation.Chapitre 28 Sculpture 527 Variations aléatoires De nombreux sons peuvent tirer parti de l’utilisation des modulations aléatoires au niveau des paramètres. Celles-ci peuvent imiter de petites variations qui se produisent lorsque des instruments spécifiques sont joués. Jitter 1 et Jitter 2 Les deux générateurs de fluctuations sont des oscillateurs sub-audio spéciaux, conçus pour produire des variations aléatoires continues, notamment des changements progressifs de position de l’archet. Les générateurs de fluctuations équivalent à des oscillateurs sub-audio généraux définis sur une forme d’onde de type bruit. Pour activer le routage des générateurs de fluctuations, cliquez sur les boutons 1 ou 2. Remarque : la modulation des fluctuations au niveau des positions des capteurs en tant que cible permet d’obtenir des effets de chorus intéressants.  Potentiomètres Rate : ces potentiomètres définissent la vitesse du signal de modulation (fluctuations) pour chaque générateur de fluctuations.  Target 1 et 2 : ces menus permettent de définir les destinations des modulations 1 et 2.  Amount 1 et 2 : ces curseurs permettent de déterminer l’amplitude de modulation séparément pour chaque générateur de fluctuations. Note On Random Les deux générateurs Note On Random servent à introduire des variations aléatoires entre différentes notes/voix. Leurs valeurs subissent des manipulations aléatoires pour chaque note et restent constantes jusqu’au relâchement de la voix. De telles variations aléatoires sont très utiles pour ajouter de l’intérêt et épaissir le son lorsque vous jouez de façon polyphonique. Elles le sont également pour recréer les variations aléatoires introduites par le musicien jouant l’instrument, même en répétant la même note.528 Chapitre 28 Sculpture Pour activer le routage des modulateurs Note On Random, cliquez sur les boutons 1 ou 2.  Target : ce paramètre détermine la destination de la modulation, à savoir le paramètre dont la valeur est modulée de façon aléatoire lorsque vous jouez une note.  Amount : ce paramètre définit l’amplitude de modulation, à savoir son intensité. Modulations de vélocité Les objets d’excitation et le filtre disposent de contrôles dédiés pour la sensibilité à la vélocité. De nombreuses autres routages de modulation permettent de sélectionner la vélocité comme source d’entrée « via ». Dans certains cas, il peut être intéressant de contrôler directement d’autres paramètres de synthèse principaux par la vélocité. C’est ce que permet cette section, qui met à votre disposition deux emplacements indépendants de courbe de destination/ d’amplitude/de vélocité. Pour activer l’un ou l’autre, cliquez sur les boutons 1 ou 2.  Target 1/2 : cliquez sur le menu Target souhaité afin de sélectionner le paramètre de destination que vous souhaitez moduler par la vélocité.  Amount 1/2 : le curseur situé en dessous de chaque menu Target détermine l’amplitude de modulation.  Curve 1/2 : cliquez sur le bouton radio approprié pour sélectionner la courbe de vélocité de votre choix : concave, linéaire ou convexe.Chapitre 28 Sculpture 529 Controller A et Controller B Ces paramètres permettent de définir deux cibles séparées pour la modulation, ainsi que l’intensité de modulation pour Controller A et Controller B. Pour cela, il suffit de cliquer sur les boutons 1 et 2, de sélectionner la cible et le mode Target souhaités, puis de régler le curseur Intensity. Chaque menu Target dispose d’un bouton à deux positions :  Continue : modulation continue  Note On : les valeurs de modulation ne sont actualisées qu’à réception d’un message de type Note-On. Générateurs d’enveloppe Les deux générateurs d’enveloppe sont un peu spéciaux, car ils peuvent servir :  d’enveloppes traditionnelles à quatre segments,  de modulations de contrôleur MIDI,  d’une combinaison des deux, à savoir d’enregistreurs de mouvement de contrôleur MIDI (avec des macro-paramètres de type ADSR), pour la lecture polyphonique. Les boutons Mode (Ctrl et Env) situés dans le coin inférieur gauche de l’écran Envelope permettent de sélectionner la fonction désirée : enveloppe ou contrôleur (mode « run »). Si les deux sont activées, la valeur du contrôleur est ajoutée à la sortie de l’enveloppe, ce qui crée un décalage de modulation. Boutons Mode Fenêtre de l’enveloppe530 Chapitre 28 Sculpture Les enveloppes peuvent faire office d’enregistreurs/lecteurs de modulation polyphonique. Chaque voix est gérée indépendamment, avec une enveloppe séparée déclenchée à chaque note jouée. Pour sélectionner Envelope 1 ou 2, il suffit de cliquer sur le bouton correspondant. Routage des modulations Comme dans la section LFO, chaque enveloppe offre deux sélecteurs de cible (Target) de modulation, avec réglage d’amplitude et d’amplitude « via », ainsi qu’une option de modulation « via » séparée. Les réglages Target/Amount/Via suivants sont disponibles pour tous les modes « run ».  Target 1 et 2 : deux cibles de modulation peuvent être assignées par enveloppe, avec éventuellement une modulation via supplémentaire. Ces paramètres déterminent les destinations de modulation 1 et 2. Pour activer ces options de modulation, vous devez cliquer sur les boutons 1 ou 2. Un grand nombre de cibles potentielles sont disponibles, notamment les paramètres de corde, d’objet, de capteur, de Waveshaper et de filtre. Pour les sélectionner, cliquez sur le bouton situé sous le mot Target, puis effectuez votre choix dans la liste.  Via (source) 1/2 : le paramètre « via » définit l’amplitude de modulation pour les enveloppes 1 et 2. Les menus « via » permettent de sélectionner des sources qui sont utilisées pour étalonner l’amplitude de modulation des enveloppes.  Curseurs Amt 1/2 et Via (Amount) : le curseur Amt détermine l’intensité de la modulation. Si une source Via autre que Off est sélectionnée, deux curseurs sont visibles. Le curseur Amt détermine l’amplitude de modulation lorsque le signal Via entrant est défini à zéro, par exemple une roulette de modulation à sa position minimale. Le curseur Via (Amount) détermine l’intensité de la modulation lorsque le signal Via entrant est défini sur Full, par exemple une roulette de modulation à sa position maximale. Fenêtre de l’enveloppe La courbe de l’enveloppe s’affiche dans le coin inférieur droit de l’interface de Sculpture. La fenêtre de l’enveloppe n’est active que si la fonctionnalité de l’enveloppe est enclenchée (paramètre Mode défini sur Env ou Ctrl+Env).Chapitre 28 Sculpture 531  La durée totale de l’enveloppe est indiquée par l’entrée numérique située dans le coin supérieur droit de la fenêtre (2400 ms dans l’exemple).  La durée maximale de l’enveloppe est de 48 mesures/40 secondes.  Les lignes formant la grille en arrière-plan sont espacées de 100 ms.  Pour les durées d’enveloppe très longues, elles sont espacées de 1000 ms. En mode synchronisé, les lignes représentent une noire.  Dès que vous relâchez le bouton de la souris, l’enveloppe est agrandie par un effet de zoom. Cela permet de visualiser l’intégralité de l’enveloppe avec la meilleure résolution possible pour l’affichage dans la fenêtre.  Vous pouvez désactiver/activer ce comportement en cliquant sur le bouton Autozoom (en forme de loupe).  La fonction Autozoom est automatiquement désactivée lorsque vous procédez à un zoom manuel, en cliquant sur l’arrière-plan de la fenêtre de l’enveloppe tout en maintenant le bouton enfoncé, puis en faisant glisser horizontalement. À titre de référence, la largeur de la fenêtre en cours apparaît au niveau de l’entrée numérique située dans le coin supérieur droit de la fenêtre. Vous pouvez réactiver la fonction Autozoom en cliquant sur le bouton correspondant.  Si vous cliquez sur les poignées (nœuds) ou sur les lignes séparant les nœuds dans la fenêtre Envelope, le segment d’enveloppe correspondant passe en surbrillance. Un petit message d’aide indique la durée, en millisecondes, du segment en question. Gestion des enveloppes Lors de sa première ouverture, une courbe d’enveloppe par défaut est automatiquement créée pour chaque enveloppe. Pour afficher l’une ou l’autre, cliquez sur le bouton Env dans la section Mode. Vous verrez quelques poignées (nœuds) placées de gauche à droite le long d’une ligne droite située à l’intérieur de l’enveloppe. Il s’agit d’indicateurs des paramètres suivants :  Nœud 1 : niveau de départ.  Nœud 2 : position/niveau de durée d’attaque.  Nœud 3 : niveau/position de durée de boucle (positionnement libre).  Nœud 4 : niveau/position de Sustain (positionnement libre).  Nœud 5 : niveau/position de durée de fin. Lorsque vous déplacez le curseur de la souris le long de la ligne ou que vous intervenez directement sur les nœuds, le segment d’enveloppe correspondant apparaît en surbrillance. Vous pouvez créer vos propres enveloppes manuellement, en intervenant directement sur les nœuds et les lignes, ou vous pouvez enregistrer une enveloppe, comme expliqué à la section « Enregistrement d’une enveloppe » à la page 533.532 Chapitre 28 Sculpture Pour ajuster la durée séparant les nœuds, cliquez sur la poignée souhaitée, puis faites-la glisser vers la gauche ou vers la droite. Ce faisant, la durée globale de l’enveloppe change et tous les nœuds suivants sont décalés. Vous ne pouvez pas déplacer un nœud au-delà de la position du nœud précédent. Vous pouvez en revanche déplacer des nœuds au-delà de la position du nœud suivant, y compris au-delà du côté droit de la fenêtre de l’enveloppe, ce qui rallonge à la fois le segment de l’enveloppe et l’enveloppe globale. Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, la fenêtre de l’enveloppe zoome automatiquement pour afficher l’intégralité de l’enveloppe. Pour ajuster le niveau de chaque nœud, cliquez sur la poignée souhaitée et faites-la glisser vers le haut ou vers le bas. Pour ajuster la forme de la courbe entre les nœuds, cliquez directement sur la ligne qui les relie et faites-la glisser vers le haut ou vers le bas. Dans le cas d’enveloppes enregistrées, vous pouvez avoir courbe plus complexe entre deux nœuds. Pour ajuster les valeurs, cliquez sur la courbe en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis faites glisser la courbe. Essayez diverses manipulations avec chaque nœud et chaque paramètre, de façon à bien comprendre comment ils fonctionnent. Vous constaterez que l’utilisation des enveloppes est très intuitive. Copie d’enveloppes Si vous cliquez sur les boutons d’enveloppe ou sur l’arrière-plan de la fenêtre d’enveloppe tout en appuyant sur la touche Contrôle, un menu contextuel s’affiche avec les commandes Copy, Paste et Clear. Celles-ci vous permettent de copier, de coller ou d’effacer les enveloppes comprises entre les Enveloppes 1 et 2, entre les réglages ou entre plusieurs instances ouvertes de Sculpture. Enregistrement d’enveloppes Avant de commencer, il est important de noter que vous ne pouvez enregistrer que les mouvements du contrôleur MIDI assigné. Cette assignation de contrôleur MIDI pour les enveloppes s’effectue dans la section MIDI Controller Assignment, dans la partie inférieure de l’interface de Sculpture. Assignation d’un contrôleur MIDI d’enveloppeChapitre 28 Sculpture 533 Bouton R(ecord) Ce bouton active la fonction d’enregistrement d’enveloppe. Il fonctionne de la même façon que les boutons de préparation en enregistrement dans Logic Pro. Pour arrêter l’enregistrement, il suffit de cliquer une nouvelle fois sur le bouton R ou d’utiliser la fonction de réglage du mode de déclenchement d’enregistrement, décrite ci-après. Mode Record Trigger Le menu situé à droite du bouton R permet de choisir différents modes de déclenchement pour lancer l’enregistrement (lorsque le bouton R(ecord) est actif) :  NoteOn : l’enregistrement commence dès que vous jouez une note.  Note+ Ctrl Movement : l’enregistrement démarre lorsque des messages de changement de contrôle MIDI (pour les contrôleurs assignés, reportez-vous à la section « Assignation de contrôleurs MIDI » à la page 546) arrivent alors qu’une note est maintenue.  Note + Sustain Pedal : l’enregistrement commence lorsque la pédale Sustain est enfoncée et qu’une note est maintenue. Enregistrement d’une enveloppe Exemple concret d’enregistrement d’une enveloppe :  Définissez le mode Record Trigger sur Note+Ctrl.  Activez l’enregistrement en cliquant sur le bouton R.  Jouez une note et maintenez enfoncée la touche correspondante, puis commencez à déplacer la roulette de modulation ou tout contrôleur assigné au contrôle des enveloppes 1 ou 2. Arrêt de l’enregistrement d’une enveloppe L’enregistrement d’une enveloppe se termine dès que l’une des conditions suivantes est remplie :  Pour désactiver manuellement le bouton Record (R), cliquez dessus.  Toutes les voix sont relâchées.  Une nouvelle note est jouée après relâchement de toutes les touches.534 Chapitre 28 Sculpture Après l’enregistrement d’un mouvement de contrôleur, R(ecord) est réglé automatiquement sur Off et Mode est défini sur Env. Vous avez ainsi l’assurance que seul le mouvement enregistré sera actif, quelle que soit la position « stop » du contrôleur enregistré. Lecture d’une enveloppe enregistrée La lecture polyphonique de l’enveloppe enregistrée s’effectue lorsque vous appuyez sur une touche. Le paramètre Mode doit être défini sur Env et le paramètre R(ecord) doit être réglé sur Off. Vous pouvez également activer les boutons Env et Ctrl du paramètre Mode. Dans ce cas, vous pouvez utiliser les contrôleurs assignés à Ctrl Env1 ou Ctrl Env2 pour manipuler l’enveloppe en temps réel, tout en lisant l’enveloppe enregistrée. Notez cependant que si Env et Ctrl sont tous deux activés, la valeur du contrôleur est ajoutée à la valeur de sortie de l’enveloppe, ce qui engendre un décalage de modulation. Préparation de l’enveloppe enregistrée pour l’édition Les segments et les poignées de l’enveloppe sont définis automatiquement à l’issue de l’enregistrement. Pour changer l’interprétation de l’enveloppe, vous pouvez cliquer sur les lignes verticales en intersection avec les poignées, puis les faire glisser (reportezvous également au paragraphe VariMod ci-après). Notez que cette manipulation ne changera pas la forme de l’enveloppe. Paramètres d’enveloppe Les paramètres suivants ne sont actifs que si la fonctionnalité de l’enveloppe est enclenchée (paramètre Mode défini sur Env ou Ctrl+Env). A-Time Velosens Ce curseur sert à définir la sensibilité à la vélocité du temps d’attaque de l’enveloppe. Avec des valeurs positives, le temps d’attaque est plus court lorsque la vélocité est minimale ; avec des valeurs négatives, le temps d’attaque est plus court lorsque la vélocité est maximale. Timescale Ce paramètre vous permet d’étalonner la durée l’enveloppe entière, entre 10 pour cent (dix fois plus rapide) et 1 000 pour cent (dix fois plus lente). Cela a également une incidence sur l’apparence de la courbe d’enveloppe affichée selon qu’elle est raccourcie (accélérée) ou allongée (ralentie).Chapitre 28 Sculpture 535 Menu Sustain Mode Ce menu permet de définir le comportement de l’enveloppe lorsqu’une note est maintenue. Les choix disponibles sont les suivants : le mode Sustain normal, le mode Finish ou l’un des trois modes de boucle (Loop Forward, Loop Backward, Loop Alternate). L’enveloppe peut, comme n’importe quelle enveloppe, être parcourue en une fois (tant que la note est soutenue). Vous pouvez également la parcourir plusieurs fois ou en une boucle infinie, un peu comme un oscillateur sub-audio. Pour cela, vous devez utiliser des boucles. Lorsque vous utilisez l’un des modes de boucle, la boucle se répète toujours entre des « poignées » d’enveloppe définies par l’utilisateur qui indiquent le point de départ de la boucle (icône L) et le point de Sustain (icône S). Vous pouvez faire glisser ces poignées vers la position souhaitée.  En mode Finish, l’enveloppe est parcourue « en une seule fois » du début à la fin, même si la note est relâchée avant que l’enveloppe n’arrive à sa fin. Les autres paramètres de boucle sont désactivés.  En mode Loop Forward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de boucle et le point de Sustain, toujours vers l’avant.  En mode Loop Backward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de Sustain et le point de boucle, toujours vers l’arrière.  En mode Loop Alternate, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain et revient au point de boucle, puis repart jusqu’au point de Sustain, périodiquement. Elle est donc parcourue de façon alternée en avant et en arrière. Remarque : si le point de boucle est situé derrière le point de Sustain, la boucle commence après le relâchement de la touche. Vous pouvez synchroniser automatiquement les boucles au tempo du projet, en utilisant les boutons « sync » et « ms ». Boutons Sync et « ms » Ces boutons vous permettent de choisir entre une enveloppe tournant librement (les durées des segments étant alors affichées en millisecondes) ou une enveloppe synchronisée au tempo, en tenant compte de valeurs de notes, telles que 1/8 ou 1/4. Le passage d’une valeur à l’autre déclenche un nouveau calcul des valeurs, arrondies à la durée en ms ou à la valeur de note la plus proche, en fonction du tempo en vigueur dans le projet.536 Chapitre 28 Sculpture Bouton Compare Après l’enregistrement initial (original) d’une enveloppe, et à l’issue d’éventuelles modifications ultérieures, ce bouton vous permet d’alterner entre l’enregistrement original et la version modifiée. Cette option n’est disponible que si vous avez effectivement enregistré une courbe d’enveloppe. VariMod - Source et Amount VariMod n’est disponible que pour les enveloppes enregistrées. Il vous permet de sélectionner une source, et une amplitude, de modulation pour contrôler l’intensité de la variation d’une enveloppe. Pour les enveloppes, le terme « variation » désigne la déviation entre le chemin de l’enveloppe enregistrée et la ligne « droite » passant par ses points. Après avoir enregistré une enveloppe, vous pouvez réduire ou exagérer les fluctuations d’amplitude (variations) de l’enregistrement en appuyant sur la touche Commande et en faisant glisser les courbes entre les points vers le bas (pour réduire) ou vers le haut (pour accentuer). Pour régler l’amplitude de la modulation de la variation, déplacez simplement le curseur VariMod vers le haut ou vers le bas. Les options Source sont accessibles en cliquant sur le bouton Source, puis en choisissant l’un des éléments suivants dans le menu : Off, Velocity Concave, Velocity, Velocity Convex, KeyScale, Ctrl A et Ctrl B.Chapitre 28 Sculpture 537 Fonction de morphing Sculpture offre des fonctionnalités de « morphing » qui vous permettent de modifier progressivement le son (de façon subtile ou radicale) entre un maximum de cinq instantanés, appelés points de morphing. Chaque point de morphing offre des réglages séparés pour plus de 20 paramètres de synthèse essentiels, notamment ceux relatifs au matériau de la corde, à la position des objets d’excitation/entrave, à la position des capteurs, au filtre et au Waveshaper. Tous les paramètres « morphables » peuvent être automatisés séparément pour chaque point de morphing. La position de point de morphing en cours à l’intérieur de la nappe Morph est contrôlée à l’aide des contrôleurs MIDI (par exemple, par l’intermédiaire d’un stick vectoriel). Vous pouvez enregistrer et lire ces mouvements séparément, chaque voix peut subir un morphing différent. La section de morphing comprend deux parties :  La nappe Morph, qui offre cinq points de morphing (au centre et aux quatre coins), ainsi que des options de valeurs aléatoires (par l’intermédiaire des paramètres Randomize) et de copier/coller de points de morphing et d’états de la nappe Morph via un menu contextuel.  La section Morph Envelope peut être éditée soit par segment (avec la souris) soit enregistrée par l’intermédiaire des mouvements de contrôleurs MIDI. Par exemple, avec un stick vectoriel (contrôleurs Morph X/Y) ou via les mouvements imprimés par la souris au curseur Morph (la boule) sur la nappe Morph. Nappe Morph Enveloppe de morphing538 Chapitre 28 Sculpture Sélection de points de morphing L’un des cinq points de la nappe Morph (A/B/C/D/Center) est toujours sélectionné pour l’édition. Ce point sélectionné est indiqué par deux cercles concentriques qui l’entourent. Tous les paramètres « morphables » (ceux qui possèdent une barre de valeur orange et non bleue ou turquoise) sont affichés, ce qui vous permet de modifier les valeurs du point de nappe Morph sélectionné. Lorsque vous activez le mode Auto Select, les mouvements du curseur Morph sélectionnent automatiquement le point de morphing le plus proche. Vous pouvez également cliquer dans les cercles autour de A, B, C, D ou Option pour sélectionner manuellement un point de la nappe Morph. Manipulation aléatoire des points de morphing La fonction Randomize permet de créer des variations aléatoires pour les points de morphing sélectionnés. Combinée avec les fonctions de copier/coller également disponibles, cette fonction permet d’utiliser la nappe Morph comme une sorte de dispositif de culture de cellules sonores. L’utilisation de la nappe Morph permet d’obtenir un son composite intéressant. Vous pouvez copier ce son dans un ou plusieurs coins de la nappe Morph et lui appliquer des manipulations aléatoires, selon une amplitude définie. Le son « morphé » devient ensuite un nouvel élément timbral, créant ainsi des permutations qui peuvent, à leur tour, être déplacées vers les coins, subir une manipulation aléatoire, etc. En fait, ces manipulations reviennent à faire se « reproduire » un son, tout en maintenant un certain contrôle en sélectionnant les sons « parents » et « enfants ». Cette approche peut vous permettre de générer des sons nouveaux d’une grande complexité, sans que vous soyez un as de la programmation. Point de morphing actif Bouton Auto SelectChapitre 28 Sculpture 539 Paramètres de manipulation aléatoire Les paramètres suivants vous permettent de définir vos variations aléatoires.  Boutons Points : ce paramètre permet de sélectionner le nombre de points de morphing utilisés pour la manipulation aléatoire et indique quels seront les points qui en feront l’objet. Lorsque le bouton du bas est activé, la manipulation aléatoire est limitée au point de morphing sélectionné.  Bouton Randomize : cliquez sur ce bouton pour générer une collection aléatoire de points de morphing.  Curseur Int(ensity) : détermine l’intensité du processus de « manipulation aléatoire », de 1 % (légère déviation) à 100 % (valeurs totalement aléatoires). Utilisation de la manipulation aléatoire L’exemple suivant illustre comment réaliser une manipulation aléatoire au niveau des points de morphing. Pour utiliser la manipulation aléatoire : 1 Sélectionnez le bouton du haut (cinq points) dans la section Points. 2 Vérifiez que la fonction Auto Select est activée. 3 Sélectionnez le curseur Int(ensity) et faites-le glisser jusqu’à une valeur d’environ 25 %. 4 Cliquez sur le bouton Rnd. Ce faisant, observez les paramètres du moteur de synthèse. Un certain nombre d’entre eux changeront après le clic de la souris. 5 Cliquez sur le curseur Morph (la boule) tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, puis faites-le glisser dans chacun des coins de la nappe Morph. Procédez ainsi le long des bords, en repassant au centre de la nappe Morph et notez l’incidence de ces déplacements sur le morphing. 6 N’oubliez pas de jouer quelques notes sur votre clavier MIDI pendant la procédure. Remarque : la boule de morphing n’est visible que lorsque le bouton Record Trigger est actif. Lors du déplacement du curseur Morph, vous verrez les mouvements en temps réel des commandes « fantômes » dans la fenêtre Pickup, de la boule « fantôme » dans la nappe Material et, si vous regardez attentivement, vous verrez également un certain nombre de points rouges se déplacer dans les divers paramètres de corde et d’objets. Boutons Point Bouton Randomize Curseur Intensity540 Chapitre 28 Sculpture Chacun d’entre eux indique la position de morphing en cours. C’est un outil très pratique pour voir quels paramètres ont été modifiés, et de quelle façon. Vous noterez également que les positions sur la nappe Morph qui tombent entre les différents points de morphing amènent les paramètres soumis à une manipulation aléatoire à effectuer des interpolations entre valeurs, ce qui est le but même du morphing. Lisez la section suivante consacrée aux options Copy et Paste. Ces dernières vous aideront à faire bon usage de ces réglages intermédiaires. Commandes du menu Morph Vous pouvez également accéder à ce menu contextuel en cliquant sur la nappe Morph tout en maintenant enfoncée la touche Contrôle. Commandes Copy et Paste  Copy selected Point : copie le point de morphing en cours dans le Presse-papiers de Sculpture.  Copy current Pad Position : copie l’état de morphing en cours dans le Presse-papiers de Sculpture.  Paste to selected Point : colle le contenu du Presse-papiers au niveau du point sélectionné.  Exchange selected Point : permute les données copiées précédemment avec celles d’un autre point de votre choix.  Paste to all Points : colle le contenu du Presse-papiers au niveau de tous les points sélectionnés. Autres commandes Les autres commandes du menu contextuel de la nappe Morph se rapportent au regroupement des paramètres aléatoires. Autrement dit, les commandes suivantes vous permettent de déterminer quels types de paramètres vont faire l’objet d’une manipulation aléatoire (à l’aide du bouton Rnd et du curseur Int(ensity)). Chapitre 28 Sculpture 541  All (Random Group) : cette fonction permet d’obtenir des sons « bizarres », dans la mesure où tous les paramètres des trois groupes suivants font l’objet d’une manipulation aléatoire. Cela peut aussi aboutir à des résultats incontrôlés. En revanche, c’est moins utile par rapport à la notion de « culture de cellules sonores » évoquée dans la section « Utilisation de la manipulation aléatoire » ci-dessus.  All except TensionMod : globalement, a le même rôle que l’option All (Random Group), mais en excluant de la manipulation aléatoire le paramètre TensionMod qui doit être utilisé avec précaution.  String Material + Media : en isolement (ce qui inclut la position dans la nappe Material, ainsi que les paramètres Stiffness, Inner Loss, Media Loss, Resolution et Tension Modulation.  Objects + Pickups : modifie les positions des objets et des capteurs, ainsi que les différents paramètres d’objet.  Filter + Waveshaper : rend aléatoires les positions de tous les paramètres de filtre et Waveshaper. Fenêtre Morph Envelope L’enveloppe de morphing comporte neuf points et huit segments et offre des fonctionnalités d’enregistrement ressemblant beaucoup à celles applicables aux enveloppes de contrôleur. Dans le diagramme ci-dessous, apparaît un point sélectionné dans le panneau inférieur (Timeline) et la poignée correspondante du point sélectionné de la trajectoire dans la nappe Morph. Ils sont représentés sous la forme d’un losange orange dans le panneau Timeline et d’un losange (ou d’une boule) orange dans la nappe Morph.  La durée globale de l’enveloppe de morphing est indiquée par l’entrée numérique située en haut à droite de la fenêtre.  La durée maximale de l’enveloppe de morphing est de 48 mesures/40 secondes.  Les lignes formant la grille en arrière-plan sont espacées de 100 ms.  Si vous cliquez sur les poignées (nœuds) ou sur les lignes séparant les nœuds dans la fenêtre Envelope, le segment d’enveloppe correspondant passe en surbrillance. Un petit message d’aide indique la durée, en millisecondes, du segment en question.542 Chapitre 28 Sculpture  Lorsque vous déplacez le curseur de la souris le long de la ligne ou que vous intervenez directement sur les nœuds, le segment d’enveloppe correspondant apparaît en surbrillance.  Vous pouvez créer vos propres enveloppes manuellement, en intervenant directement sur les nœuds et les lignes, ou vous pouvez enregistrer une enveloppe, comme expliqué à la section « Enregistrement d’enveloppes de morphing » à la page 542.  Pour ajuster la durée séparant les nœuds, cliquez sur la poignée souhaitée, puis faites-la glisser vers la gauche ou vers la droite. Ce faisant, la durée générale de l’enveloppe de morphing change et tous les nœuds suivants sont décalés d’autant. Vous ne pouvez pas déplacer un nœud au-delà de la position du nœud précédent. Vous pouvez en revanche déplacer des nœuds au-delà de la position du nœud suivant, y compris au-delà du côté droit de la fenêtre de l’enveloppe, ce qui rallonge à la fois le segment de l’enveloppe et l’enveloppe globale. Remarque : la nappe Morph de Sculpture affiche un point mobile qui indique la position actuelle du morphing sur un son joué de façon monophonique. La ligne rouge dans la Timeline ci-dessous affiche la position temporelle actuelle. Enregistrement d’enveloppes de morphing La section suivante détaille les paramètres nécessaires à l’enregistrement d’une enveloppe de morphing. Bouton R(ecord) Enable Le bouton R active la fonction d’enregistrement d’enveloppe de morphing. Il fonctionne de la même façon que les boutons de préparation en enregistrement dans Logic Pro. Pour effectuer un enregistrement d’enveloppe de morphing, cliquez simplement sur le bouton R, jouez une note et commencez à déplacer la boule argentée sur la nappe Morph à l’aide de la souris. Vous pouvez également utiliser un contrôleur externe (reportez- vous à la section « Menus Morph X et Morph Y » à la page 547). Le mode est automatiquement réglé sur Pad dès que vous cliquez sur le bouton R (pour en savoir plus sur les modes, reportez-vous à la section « Paramètres Morph Envelope » à la page 543). Mode Record Trigger Le menu situé à droite du bouton R permet de sélectionner différents mode de déclenchement pour lancer l’enregistrement (lorsque le bouton R(ecord) Enable est actif) :Chapitre 28 Sculpture 543  NoteOn : l’enregistrement commence dès que vous jouez une note.  Note + Move Morph Point : l’enregistrement démarre lorsque les messages de changement de contrôle MIDI (tels qu’ils ont été affectés dans les paramètres Morph X et Y de la section MIDI Controller Assign) arrivent lorsqu’une note est maintenue.  Note + Sustain Pedal : l’enregistrement commence lorsque la pédale Sustain est enfoncée et qu’une note est maintenue. L’enregistrement est arrêté en cliquant sur le bouton (ou le déclencheur) R(ecord) Enable une seconde fois. L’enregistrement prend fin une fois toutes les touches relâchées et toutes les voix arrivées au terme de leur phase de chute. Pour arrêter l’enregistrement plus tôt, il suffit de relâcher toutes les touches, puis d’appuyer sur une seule touche. Après l’enregistrement d’un mouvement de contrôleur, R(ecord) Enable est réglé automatiquement sur Off et Mode est défini sur Env only. Vous avez ainsi l’assurance que seul le mouvement enregistré sera actif, quelle que soit la position « stop » du contrôleur enregistré. Paramètres Morph Envelope La section suivante détaille les paramètres de l’enveloppe de morphing. Mode Ces boutons activent l’enveloppe de morphing et vous permettent de choisir l’un des modes suivants :  Position Off pour les deux boutons : la fonction Morph est désactivée.  Pad only : l’enveloppe est désactivée et la fonction Morph est contrôlée par le curseur Morph (la boule) ou les contrôleurs MIDI X/Y uniquement.  Env only : l’enveloppe est fonctionnelle, mais le curseur Morph et les contrôleurs MIDI X/Y sont désactivés.  Env + Pad : l’enveloppe est fonctionnelle et la position du curseur Morph ou des contrôleurs MIDI X/Y est utilisée comme décalage pour les éventuels mouvements d’enveloppe. Dans ce mode (avec les deux boutons Pad et Env activés), vous pouvez effectuer votre sélection depuis le réglage suivant en cliquant sur l’étiquette de décalage en regard des boutons de mode :544 Chapitre 28 Sculpture  Offset : le comportement du mode par défaut est décrit dans le mode Env+Pad détaillé ci-dessus).  Point Set : l’enveloppe est en cours d’exécution. Le point d’enveloppe sélectionné peut être édité en déplaçant le curseur Morph sur la nappe ou via MIDI (assignations de contrôleurs « MorphX » et « MorphY »).  Point Solo : l’enveloppe se trouve dans un mode de fonctionnement « figé ». Le point d’enveloppe sélectionné peut être édité en déplaçant le curseur Morph sur la nappe. Time Scale Ce paramètre permet d’étalonner la durée globale de l’enveloppe par un facteur compris entre 10 % et 1000 %. Menu Sustain Mode Ce paramètre permet de sélectionner le comportement de l’enveloppe de morphing lorsqu’une note est maintenue. Les choix disponibles sont les suivants : mode Sustain, mode Finish, l’un des trois modes de boucle (Loop Forward, Loop Backward, Loop Alternate) ou mode Scan via CtrlB. Lorsque vous utilisez l’un des modes de boucle, la boucle se répète toujours entre des poignées d’enveloppe de type boucle ou Sustain (les nœuds indiqués par les petites icônes L et S). L’enveloppe de morphing peut, comme toute enveloppe, être parcourue en une seule fois (tant que la note est soutenue). Vous pouvez également la parcourir plusieurs fois ou en une boucle infinie, un peu comme un oscillateur sub-audio. Pour cela, vous devez utiliser des boucles. Vous pouvez saisir et repositionner directement les poignées (les petites icônes « L » et « S ») correspondant aux points de boucle et de Sustain. N’oubliez pas que ce faisant, vous risquez de modifier la durée de la boucle (et la durée globale de l’enveloppe Morph).  En mode Finish, l’enveloppe de morphing est parcourue « en une fois » du début à la fin, même si la note est relâchée avant que l’enveloppe n’arrive à sa fin. Les autres paramètres de boucle sont désactivés.Chapitre 28 Sculpture 545  En mode Forward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de boucle et le point de Sustain, toujours vers l’avant.  En mode Backward, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain, puis commence à répéter périodiquement la section comprise entre le point de Sustain et le point de départ de la boucle, toujours vers l’arrière.  En mode Alternate, l’enveloppe va jusqu’au point de Sustain et revient au point de boucle, puis repart jusqu’au point de Sustain, périodiquement. Elle est donc parcourue de façon alternée en avant et en arrière.  En mode Scan via CtrlB, la position du plan de montage dans l’enveloppe est « déconnectée » du temps réel et vous pouvez « scanner » l’intégralité de l’intervalle de temps en utilisant le contrôleur MIDI choisi pour Ctrl B (dans la section MIDI Controller Assign). ? Astuce : vous pouvez également faire glisser manuellement le marqueur rouge de position temporelle avec la souris. Remarque : si l’un des trois modes de bouclage est sélectionné et que le point de boucle est placé avant le point de Sustain, la boucle sera active jusqu’à ce que vous relâchiez la boucle. Après relâchement de la touche, l’enveloppe continue ensuite au-delà du point de Sustain, comme à l’accoutumée. Si le point de boucle est positionné après le point de Sustain, la boucle est activée dès que la touche est relâchée et sera répétée indéfiniment (jusqu’à ce que la voix complète ait terminé la phase de relâchement du générateur d’enveloppe d’amplitude). Boutons Sync et « ms » Ces boutons vous permettent de choisir entre une enveloppe tournant librement (les durées des segments étant alors affichées en millisecondes) ou une enveloppe synchronisée au tempo, en tenant compte de valeurs de notes, telles que 1/8 ou 1/4. Le passage d’une valeur à l’autre déclenche un nouveau calcul des valeurs, arrondies à la durée en ms ou à la valeur de note la plus proche, en fonction du tempo en vigueur dans le projet. Potentiomètre Depth Ce paramètre permet d’étalonner l’amplitude du mouvement de morphing provoqué par l’enveloppe de morphing. L’effet du paramètre Depth apparaît sous forme visuelle sur la nappe Morph. À mesure que vous augmentez ou réduisez la valeur, la trajectoire de morphing est étalonnée. Potentiomètre Modulation et menu Source Ces paramètres permettent de sélectionner une source et une amplitude de modulation, dont les valeurs conditionnent ensuite le mouvement de l’enveloppe de morphing.546 Chapitre 28 Sculpture Potentiomètre Transition Ce paramètre permet de gérer les transitions entre les points de morphing. Ces dernières peuvent aller du mouvement original (éventuellement enregistré) aux connexions linéaires, et au-delà, aux transitions échelonnées. Dans ce dernier cas, le paramètre reste à un certain état de morphing tout au long du segment d’enveloppe de morphing, puis passe brutalement à l’état de morphing réglé pour le point d’enveloppe suivant. Ce paramètre (ainsi que l’enveloppe de morphing elle-même) permet de concevoir des sons intéressants, évolutifs ou même des sonorités rythmiques. Fenêtre de position du morphing La ligne rouge qui apparaît au niveau du paramètre Timeline de l’enveloppe de morphing affiche la position temporelle en cours, lors d’un morphing. La nappe Morph de Sculpture affiche un point mobile qui indique la position actuelle du morphing. Remarque : la position actuelle du morphing est affichée tant qu’une seule note est jouée. Assignation de contrôleurs MIDI Cette section permet de définir les contrôleurs MIDI que vous souhaitez utiliser pour contrôler l’intensité du vibrato ou les mouvements de la nappe Morph, par exemple. Ces paramètres sont enregistrés avec chaque réglage. Ils ne sont mis à jour que si le réglage par défaut (celui chargé lorsque vous lancez le module) est utilisé ou si le réglage a été sauvegardé avec un projet. Cette approche vous aide à adapter tous les contrôleurs MIDI au clavier, sans devoir modifier et enregistrer chaque réglage séparément. Le point et la ligne indiquent la position actuelle du morphing.Chapitre 28 Sculpture 547 Apprentissage d’un message MIDI Tous les paramètres permettant de sélectionner un contrôleur MIDI (VibDepth Ctrl, CtrlA, CtrlB, CtrlEnv1, CtrlEnv2, Morph X, Morph Y) disposent d’une option Learn. Si elle est sélectionnée, le paramètre est automatiquement réglé de façon à utiliser le premier message MIDI entrant approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes : Si Sculpture ne reçoit pas un message MIDI dans les 20 secondes qui suivent, le paramètre est de nouveau assigné au contrôleur MIDI initial. Menu Vib Depth Ctrl Définit le contrôleur MIDI utilisé pour contrôler l’intensité du vibrato. Menus Ctrl A et Ctrl B Ils permettent d’assigner deux contrôleurs qui peuvent servir de signaux de modulation « via », pour les routages directs de modulation sur l’onglet CtrlA/CtrlB ou pour les modulations latérales. Menus CtrlEnv 1 et CtrlEnv 2 Ils définissent les assignations de contrôleur pour les deux générateurs d’enveloppe (utilisés en tant que signal de modulation ou décalage) dans les cas où les générateurs d’enveloppe sont définis sur les modes Ctrl only ou Ctrl+Env. Ils servent également à définir la source pour enregistrer les mouvements de contrôleur. Menus Morph X et Morph Y Ils déterminent les assignations de contrôleur pour les coordonnées X et Y de la nappe Morph. Une fois assigné, le contrôleur peut être utilisé pour déplacer manuellement le point de morphing, programmer un à un des points d’enveloppe de morphing, décaler globalement l’enveloppe de morphing ou faire office de source pour l’enregistrement de mouvements de morphing. Mode, menu Lorsque vous chargez un réglage, les deux entrées du menu Mode permettent de déterminer si les assignations de contrôleurs MIDI doivent être retirées de ce réglage ou rester en l’état. Le basculement d’un mode à l’autre permet de passer des assignations originales, enregistrées avec le réglage, aux assignations par défaut (extraites du fichier de réglage #default.pst qui, s’il existe, est chargé lors du lancement de Sculpture). Programmation : guide de démarrage rapide Cette section du manuel réunit un ensemble d’indications, de conseils, d’astuces et d’informations destinés à vous aider dans la création de types de son particuliers. Pour en savoir plus sur la programmation, reportez-vous à la section « Programmation : étude détaillée » à la page 565.548 Chapitre 28 Sculpture Différentes approches de la programmation La souplesse du moteur de synthèse de Sculpture autorise une grande diversité d’approches de la conception sonore. Si vous aimez créer un son en partant de zéro, paramètre par paramètre, c’est possible. Si vous préférez tirer parti des fonctions de morphing de Sculpture pour créer des sons, c’est également possible. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Utilisation de la manipulation aléatoire » à la page 539. Si vous préférez « bricoler » des sonorités préexistantes ou définies par un utilisateur, alors les paramètres qui ont une incidence sur l’intégralité de l’instrument vous intéresseront davantage, notamment les sections Body EQ et Filter, ainsi que les modulateurs, par exemple. Quelle que soit votre préférence en la matière, vous pouvez obtenir des résultats nouveaux et intéressants. Procédez à des expérimentations et familiarisez-vous avec chaque approche. Vous vous apercevrez que chacune possède des points forts et des faiblesses, et qu’il faut parfois combiner plusieurs méthodes pour obtenir un équilibre acceptable. Principes Tout au long de ce manuel, le fil conducteur est le chemin du signal du moteur de synthèse. Si vous choisissez de programmer « en partant de zéro », il est conseillé d’adopter également cette approche, en travaillant séparément sur chaque composante du son. Évidemment, lorsque vous commencez à travailler avec Sculpture, vous ne connaissez pas bien l’impact de chacun des paramètres sur les résultats finaux. Pas de panique , cette section (et les suivantes) fournissent des conseils pour des types de son particuliers. Pour commencer, il faut un son brut de départ pour travailler à partir de rien. Vous obtenez cette sonorité lorsque vous lancez Sculpture pour la première fois, autrement dit un jeu par défaut de paramètres neutres. Cette sonorité n’a bien sûr rien de renversant : son seul but est de vous fournir un point de départ pour tous les exemples de création sonore de ce chapitre. Remarque : cette sonorité est enregistrée en tant que fichier de réglages de type « #default ». Il est conseillé d’enregistrer immédiatement une copie de ce réglage et de le nommer comme vous le souhaitez, par exemple « son neutre », « son brut » ou « partant de zéro ». Vous pouvez le recharger en passant d’un exemple à l’autre.Chapitre 28 Sculpture 549 Moteur de synthèse Le cheminement du signal a été évoqué dans la section « Cœur du moteur de synthèse de Sculpture » à la page 490. En guise de rappel et pour donner une orientation plus concrète, suivez les étapes suivantes. Cette section a été délibérément simplifiée, mais passez-la quand même en revue. Une bonne connaissance de la « mécanique » de Sculpture est essentielle pour obtenir ce que vous souhaitez : Corde La corde est l’élément de synthèse central. Elle propose un certain nombre de paramè- tres afin de vous permettre d’en modifier l’aspect matériel, par exemple, de quoi elle est faite et dans quel milieu ambiant elle est jouée (eau, air, etc.). Pour en savoir plus sur chaque paramètre, reportez-vous à la section « Paramètres de corde et d’objet » à la page 496. Avant de commencer, cliquez sur la corde tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (la ligne horizontale verte se trouvant dans la section Pickup) pour en activer/désactiver l’animation. Lorsque l’animation est activée, la corde vibre, ce qui permet de visualiser plus facilement l’impact des objets et des capteurs.  Cliquez sur le bouton Keyscale dans la partie inférieure de l’anneau de la nappe Material, comme indiqué dans le graphique.  Sur votre clavier, jouez et maintenez enfoncé le Do central ou jouez-le de façon répétée. Cette hauteur musicale de Do central correspond à la hauteur par défaut de la corde.  Ce faisant, cliquez sur la boule de la nappe Material, maintenez enfoncé le bouton de la souris, puis faites-la glisser. Écoutez les variations sonores lorsque vous passez d’un matériau à un autre : Nylon, Wood, Steel et Glass. Observez la corde (la ligne horizontale verte dans la fenêtre Pickup, sur la gauche) pendant l’opération.  Relâchez le bouton de la souris une fois que vous avez trouvé une tonalité de base qui vous plaît.550 Chapitre 28 Sculpture  À présent, testez les valeurs de chacun des curseurs situés autour de la nappe Material, à savoir les paramètres Media Loss, Tension Mod et Resolution (tout en continuant à jouer le Do central). Notez bien les changements ainsi apportés au son et à l’animation de la corde dans la section Pickup. Jouez quelques notes au-dessus et en dessous du Do central, là encore tout en observant la corde.  Vous avez probablement remarqué que le déplacement des curseurs Media Loss, Tension Mod et Resolution avait également une incidence sur les curseurs Keyscale de couleur grise et bleue, à l’intérieur et à l’extérieur de l’anneau. Cliquez sur chacune des pointes de flèche de ces curseurs Keyscale et faites-les glisser à différentes positions, une par une, et jouez en même temps quelques notes de part et d’autre du Do central. Écoutez bien les changements apportés en haut ou en bas du clavier.  Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton Release situé dans la partie inférieure de l’anneau de la nappe Material, puis ajustez le curseur bleu Media Loss Release pendant que vous jouez des notes. Objets Vous pouvez utiliser jusqu’à trois objets de types différents pour exciter ou perturber la vibration de la corde. Pour en savoir plus sur chaque paramètre, reportez-vous à la section « Paramètres de corde et d’objet » à la page 496.  Rechargez le réglage par défaut ou « son brut » enregistré précédemment.  Cliquez ensuite sur le bouton (Object) 1, qui devient gris, tout en appuyant sur une touche. Aucun son n’est émis. La corde elle-même ne produit pas de son, sauf si elle est stimulée par les objets. Réactivez le bouton en cliquant à nouveau dessus.  À présent, cliquez sur le menu Type de l’objet 1, puis choisissez chaque entrée dans la liste. Jouez une note de façon répétée afin de mieux entendre l’influence de chaque type d’objet sur la corde. Encore une fois, observez l’animation de la corde.  Ajustez le potentiomètre Strength en cliquant dessus tout en maintenant enfoncé le bouton de la souris, puis en le faisant glisser verticalement pour obtenir des variations de grande ampleur ou horizontalement pour des réglages fins. Ce faisant, jouez une note de façon répétée. Potentiomètres/contrôles des trois objets de corde, avec la section Pickup à gauche au centre.Chapitre 28 Sculpture 551  Faites glisser les pointes de flèches Timbre et VeloSens en différentes positions tout en appuyant sur une touche, afin d’entendre les modifications ainsi apportées. L’incidence du paramètre Variation est indiquée dans les tableaux que vous trouverez dans la section « Type » à la page 503.  Essayez chacun des réglages disponibles dans la section Gate.  Une fois que vous avez déterminé un groupe spécifique de réglages pour l’objet 1, activez l’objet 2 en cliquant sur le bouton 2.  Modifiez les paramètres de cet objet selon vos besoins, puis notez l’interaction des deux objets entre eux et avec la corde.  Procédez de la même façon avec l’objet 3. Capteurs La vibration de la corde est recueillie par deux capteurs mobiles. La section Pickup héberge également trois curseurs, soit un pour chaque objet.  Rechargez le réglage « son brut ».  Cliquez sur la « poignée » du capteur de l’objet 1 (la flèche vers le bas qui porte le numéro 1) et maintenez le bouton de la souris enfoncé, puis faites-la glisser vers la gauche ou vers la droite tout en appuyant sur une touche. Vous remarquerez que les modifications de la position du capteur de l’objet changent les caractéristiques du son émis par la corde.  Ajustez la valeur du paramètre Strength de l’objet 1 pour mieux entendre ce qui se passe ou réglez la tonalité, si vous le souhaitez. Vous pouvez également, si vous le souhaitez, utiliser les paramètres Timbre et Variation de l’objet pour modifier la tonalité. Reportez-vous au tableau de la section « Type » à la page 503.  Procédez de la même façon avec les curseurs Pickup A et Pickup B. Vous remarquerez que les modifications apportées aux positions des capteurs induisent des vibrations différentes dans la corde (et donc, une tonalité différente). Si vous souhaitez augmenter le volume, ajustez le potentiomètre Level (situé en regard de la section Pickup, sur la droite de l’interface de Sculpture).  Ajustez les capteurs des deux autres objets. Réglez les paramètres Strength, Timbre et Variation de chacun d’eux afin de modifier la tonalité. Reportez-vous aux tableaux de la section « Type » à la page 503. 552 Chapitre 28 Sculpture Notez que l’objet 1 ne peut utiliser que les types d’excitation se trouvant dans le premier tableau. L’objet 2 peut utiliser tous les types d’excitation figurant dans les deux tableaux. L’objet 3 ne peut utiliser que les types d’entrave et d’amortissement qui se trouvent dans le second tableau. Vous pouvez désactiver un objet à tout moment : il suffit d’appuyer sur le bouton portant son numéro (1, 2 ou 3). À propos des interactions entre les paramètres Comme vous êtes probablement en train de le découvrir, chaque paramètre a une incidence sur la tonalité globale émise par la corde et, plus encore, sur l’interaction de la corde avec d’autres paramètres. De fait, chaque paramètre introduit ou dont la valeur est modifiée a une incidence sur la corde modélisée. Ce qui, en retour, modifie l’interaction de chaque paramètre avec la corde modélisée. Ainsi, vous devrez sans doute remodifier les réglages des paramètres de l’objet 1 une fois que vous aurez activé l’objet 2. De façon générale, ces ajustements ultérieurs restent modérés : le plus souvent, il suffit d’intervenir légèrement sur les paramètres Strength ou peut-être sur la position des capteurs de chaque objet, par exemple. Ce sont ces paramètres qui ont la plus grande incidence sur la tonalité et le niveau des objets. Vous devez donc y être attentif si l’introduction de l’objet 2 provoque un changement de timbre intempestif dans votre son. Pour apporter des variations subtiles aux objets, utilisez les potentiomètres Timbre et Variation. Contrairement aux changements radicaux, des modifications légères permettent de conserver la tonalité globale de la corde (et de l’objet 1), tout en introduisant un nouvel élément grâce à l’objet 2. Retour au sujet principal… Traitement Une fois recueilli par les capteurs, le signal est envoyé à la section de traitement, qui se compose d’une étape d’amplitude de type ADSR, d’un Waveshaper (avec un choix de plusieurs types de courbes de mise en forme) et d’un filtre polyvalent. Ces processeurs et les paramètres de capteur sont évoqués dans la section « Paramètres de traitement » à la page 507. N’hésitez pas à essayer diverses valeurs tout en vous référant aux descriptions de chaque paramètre. Tous les éléments décrits jusqu’ici existent voix par voix.Chapitre 28 Sculpture 553 Traitement additionnel Tous les signaux des voix en provenance des capteurs sont additionnés, puis traités par un effet de retard intégré. À partir de là, le signal est envoyé vers un module interne de type égaliseur (Body EQ), qui simule globalement la réponse spectrale forme/corps de votre instrument. Vous avez le choix entre plusieurs types de corps d’instruments. Le signal obtenu est alors transmis vers une section Level/Limiter. Explorez tous les paramètres disponibles dans les sections de traitement, en utilisant à chaque fois le réglage « son brut ». Cela vous permettra de vous faire une « impression » de chaque paramètre et de son incidence sur les sons que vous entendez. Tous les autres paramètres des portions inférieures de l’interface Sculpture (Modulation, Morph, Envelope et Controller Assignments) ne font pas partie du moteur de synthèse, bien qu’ils aient aussi une incidence sur ce dernier. Vous trouverez des conseils d’utilisation de ces paramètres un peu plus loin. Création de sons de base Cette section aborde la création de divers types de sons de base : orgues, basses, guitares, etc. Le but est de vous fournir un point de départ pour vos propres expérimentations et de vous présenter différentes approches pour créer des sons avec Sculpture. À mesure que vous vous familiariserez avec le synthétiseur et avec la modélisation de composantes, vous vous apercevrez qu’il existe plusieurs façons de parvenir à un même résultat final. Autrement dit, chaque composante du son peut se voir modélisée en utilisant divers outils et techniques disponibles dans Sculpture. Cette approche très souple vous permet de créer, entre autres, un son de cuivres de plusieurs façons : par exemple, en utilisant le Waveshaper comme élément tonal principal dans une sonorité. Dans une autre sonorité de type cuivres, le filtre et l’égaliseur Body EQ peuvent servir à imiter la même composante sonore fournie par le Waveshaper dans la première sonorité. Une bonne compréhension des propriétés physiques de l’instrument que vous souhaitez imiter est un avantage. Ce type de connaissances est très spécialisé, mais vous pouvez les trouver facilement sur des sites Internet. Vous pouvez donc vous lancer dans des recherches détaillées, mais pour la plupart des tâches de création sonore avec Sculpture, il suffit de se poser les questions suivantes lorsque vous créez votre corde.554 Chapitre 28 Sculpture Comment l’instrument génère-t-il le son ? Autrement dit :  Est-ce une corde qui vibre et fait entrer en résonance un corps (comme sur une guitare ou un violon, par exemple) ?  Est-ce une colonne d’air qui vibre dans un tuyau (flûte, trompette) ?  Est-ce un objet solide qui est frappé, causant ainsi des vibrations (bloc de bois) ?  Est-ce un objet creux qui est frappé, causant ainsi des vibrations ou un phénomène de résonance, tels une batterie ou une cloche ? Quelles sont les propriétés physiques de l’instrument ? En d’autres termes, de quoi est-il fait ? Pour répondre à cette question, ne vous limitez pas au corps de l’instrument. Prenez également en compte le matériau de fabrication des cordes (nylon ou acier sur une guitare), voire aussi l’épaisseur et le matériau de l’anche dans le cas d’une clarinette ou d’un hautbois, la présence d’une sourdine pour une trompette, etc. L’instrument est-il polyphonique ou monophonique ? Ce facteur est très important, puisqu’il intervient aussi dans la question suivante. Outre certaines évidences, comme l’impossibilité de jouer des accords sur une flûte, une corde modélisée interagit avec toute autre corde active. Ce phénomène ne se produit pas avec une flûte, instrument qui ne peut générer qu’une seule note à la fois. Quel est le mode de jeu de l’instrument ? Autrement dit, faut-il le jouer à l’archet, souffler dedans, le frapper ou en pincer les cordes ? Existe-t-il d’autres facteurs contribuant au caractère sonore de l’instrument ? Par exemple :  Modification de la pression des lèvres et de la position de la bouche dans le cas des cuivres et des instruments à vent.  Bruits de souffle ou mécaniques.  Changements provisoires de hauteur, par exemple lorsque vous appuyez avec vos doigts sur la frette ou si vous pincez une corde.  Changements provisoires de timbre ou de niveau, par exemple un joueur de cuivre qui arrive à bout de souffle ou qui s’amuse avec les pistons. Une fois que vous avez établi, dans votre tête ou sur le papier, votre liste de propriétés, essayez d’imiter chacune des composantes contribuant au caractère du son. C’est là tout l’intérêt de l’approche de la synthèse par modélisation de composantes.Chapitre 28 Sculpture 555 Important : avant de commencer, il faut rappeler que les exemples suivants ne constituent justement que de simples exemples. Il existe bien sûr de nombreuses façons de modéliser chaque composante d’un son. Procédez à des expérimentations avec les divers réglages et paramètres suggérés, afin de créer votre propre version des sonorités. Vous noterez que les exemples de valeurs spécifiques de paramètres sont rares ; et même si c’est le cas, n’hésitez pas à en essayer d’autres. Pour équilibrer un peu tout ça. Des modifications subtiles, notamment dans le cas de paramètres de suivi clavier, donnent des sons plus contrôlés. Prenez votre temps et essayez toutes les possibilités lorsque vous suivez ces exemples. Essayez les sonorités définies par d’autres utilisateurs et les réglages préexistants livrés avec l’instrument. En les étudiant de près, vous découvrirez comment le son a été créé. N’hésitez pas à activer/désactiver telle ou telle section de Sculpture pour juger de la contribution de chacune au son final et utilisez les connaissances ainsi acquises pour votre futur chef d’œuvre musical. Amusez-vous et n’hésitez pas à prendre des risques, Sculpture est incassable ! Basses La création de sons de basse avec Sculpture est très simple.  Commencez par charger votre réglage « son brut ».  Définissez la valeur du paramètre Transpose sur 1 Oct. et jouez quelques notes autour du Do2. Vous remarquerez que la couleur sonore globale d’une basse acoustique est déjà là.  Vous pouvez tout à fait régler la boule de la nappe Material sur l’entrée Nylon, mais avant cela, définissez le type de l’objet 1 sur Pick.  Jouez quelques notes sur le clavier et, ce faisant, ajustez la position de la boule.  Occupez-vous ensuite des paramètres Strength, Variation, Timbre et VeloSens de l’objet 1. Réglez ensuite chacun d’eux selon vos besoins.  Si vous le souhaitez, réglez également le paramètre Amplitude Envelope Release.  Pour donner à votre basse un son davantage typé « bois », déplacez le capteur de l’objet 1 vers la droite. Pour des positions extrêmes (tout à gauche ou tout à droite), le grave de la basse devient très musclé. Essayez !  À présent, réglez la position des capteurs Pickup A et Pickup B. Comme vous pouvez le constater, il est facile de recréer rapidement un son de basse acoustique ou électrique jouée au médiator.  Pour obtenir instantanément un son de basse hybride acoustique/synthétique, cliquez sur le bouton WaveShaper et choisissez l’un des types disponibles.  Enregistrez vos sons au fur et à mesure à l’aide de la fonction Save Setting As. Il vous suffira sans doute de quelques minutes pour créer plusieurs sons de basse intéressants. Vous pourrez ensuite les réutiliser pour créer d’autres sons.556 Chapitre 28 Sculpture Cloches À un niveau basique, les sons de cloche sont assez faciles à obtenir avec Sculpture. Pour obtenir des sons de cloches réellement intéressants, quelques efforts supplémentaires de recherche sont nécessaires, mais c’est l’évolution de la richesse harmonique et du désaccord lors de la phase de chute/relâchement qui font toute la différence.  Chargez votre « son brut ».  Définissez le type de l’objet 1 sur Strike.  Placez la boule tout en bas de la nappe Material, à mi-chemin entre les entrées Steel et Glass. Si vous jouez quelques notes, vous vous apercevrez que le son obtenu ressemble déjà bien à celui d’une « cloche ».  Cliquez à présent sur le curseur Media Loss et faites-le glisser presque totalement vers le bas. Là encore, jouez quelques notes et vous vous apercevrez que la phase de relâchement du son est beaucoup plus longue.  Faites glisser le curseur Resolution complètement à droite.  Faites glisser la position du capteur Pickup A jusqu’à mi-course environ (0,48).  Faites glisser la position du capteur de l’objet 1 jusqu’à une valeur de 0,10. Le son de cloches devient alors plus intéressant… Jouez quelques notes pour vous en convaincre.  Cliquez à présent sur le bouton Delay pour activer l’unité de retard.  Cliquez sur le bouton « sync » (Delay) et faites glisser le curseur Delay Time à une valeur de 20 ms.  Augmentez la valeur du paramètre (Delay) Wet Level jusqu’à atteindre 66 %.  Activez l’égaliseur Body EQ en cliquant sur le bouton Body EQ. Vérifiez que le modèle Lo Mid Hi est sélectionné.  Réglez le niveau Low sur 0,55, le niveau Mid sur 0,2 et le niveau Hi sur 0,20.  À ce stade, vous avez un son de cloche en bonne et due forme, mais vous vous apercevrez probablement qu’il y a un problème d’accord, particulièrement lorsque vous descendez en dessous du Do3. Cette approche de programmation a été choisie parce que les harmoniques du son sont plus facilement repérables une fois que tous les autres paramètres ont été réglés. La solution au problème d’accord évoqué précédemment réside principalement dans les paramètres de suivi clavier Inner Loss et Stiffness. Pour les ajuster, sélectionnez d’abord le bouton Keyscale, puis cliquez sur la ligne horizontale verte (à l’intérieur de la nappe Material) pour les notes graves ou sur la ligne horizontale bleue pour les notes aiguës, maintenez enfoncé le bouton de la souris et faites glisser vers le haut ou vers le bas jusqu’à la position souhaitée.  Enregistrez votre réglage via la fonction Save setting as avec un nouveau nom. Vous pourrez vous en servir par la suite pour créer d’autres sons de cloches ou votre prochaine compilation de Noël.Chapitre 28 Sculpture 557 Cuivres Les instruments de type cuivres ont la réputation, justifiée, d’être difficiles à recréer de façon électronique. Placés entre des mains expertes et avec des banques de sons de qualité, les échantillonneurs s’en tirent plutôt bien, mais il leur manque cette chaleur organique caractéristique des vrais instrumentistes. Il s’agit d’une sonorité de cuivres plutôt simple et générique, que vous pouvez jouer comme instrument solo ou comme section de cuivres.  Chargez votre « son brut ».  Définissez le type de l’objet 1 sur Blow.  Activez l’objet 2 et définissez son type sur Noise.  Ajustez le paramètre Strength de l’objet 1 à environ 0,90.  Définissez le paramètre VeloSens de l’objet 1 à environ 0,30.  Faites glisser la boule de la nappe Material jusqu’à une position située dans la diagonale définie par le « I » d’Inner Loss et le « l » du mot Steel, puis jouez un Do central. Le son devrait déjà bien évoquer les cuivres.  À présent, jouez le Mi au-dessus du Do central : le son évoque un hybride entre une mandoline et un téléphone.  Faites glisser le curseur Resolution vers la gauche ou vers la droite tout en jouant le Do central et quelques notes, sur une octave vers le bas environ. Vous découvrirez alors une gamme de sons couvrant une palette très étendue, des sitars aux flûtes, en manipulant simplement ce paramètre.  À présent, cliquez sur le bouton Keyscale et, tout en montant/descendant le clavier, réglez séparément les valeurs du curseur Resolution et des curseurs Resolution Low/ High Keyscale jusqu’à ce que la région du clavier que vous souhaitez jouer (disons environ une octave autour du Do central) ne souffre plus de ces artefacts de type mandoline/téléphone. Vérifiez que vous ne perdez pas la sonorité de cuivres.  Modifiez la position du capteur Pickup A jusqu’à atteindre environ 77 %.  Activez le Waveshaper et sélectionnez le type Scream. Réglez les valeurs des paramètres Input Scale et Variation selon vos besoins.  Activez le filtre. Sélectionnez le mode HiPass et réglez les paramètres Cutoff, Resonance et autres selon vos besoins. (Vous pouvez par exemple utiliser la valeur 0,30 pour Cutoff et 0,41 pour Resonance.)  Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as. Prenez le temps d’explorer cette sonorité plus en profondeur. Vous pouvez la décliner en pas mal de variantes : trompette bouchée, cor anglais, voire sitars ou flûtes. Le Waveshaper exerce une influence significative sur ce son : c’est sur lui qu’il faut intervenir en priorité si vous souhaitez modifier le son de façon radicale. Utilisez le retard pour créer une sensation d’espace, ainsi que l’égaliseur Body EQ pour atténuer les graves et accentuer les médiums et les aigus.558 Chapitre 28 Sculpture Placez la boule de la nappe Material au niveau de l’entrée Nylon, sélectionnez le type Blow pour l’objet 2, puis essayez différentes positions pour les objets 1 et 2. C’est une autre façon d’obtenir des sons de cuivres différents. Flûte Ce son peut servir de base à la plupart des instruments de la famille des « bois » : flûtes, clarinettes, shakuhachi, flûte de Pan, etc.  Chargez votre « son brut ».  Le mode Keyboard devrait, au moins théoriquement, être réglé sur « mono », car les flûtes et les autres instruments de la famille des bois sont des instruments monophoniques. Une fois que vous avez configuré cette sonorité, procédez à des expériences avec ce paramètre tout en jouant, puis faites votre choix.  Définissez le type de l’objet 1 sur Blow.  Définissez le type de l’objet 2 sur Noise.  Définissez le paramètre Gate des deux objets sur Always.  Ajustez le paramètre Strength de l’objet 2 sur une valeur d’environ 0,25.  Ajustez le paramètre Velosens de l’objet 1 sur une valeur d’environ 0,33.  Placez la boule de la nappe Material dans une position située à la fin de l’entrée Inner Loss (sous le mot « Nylon »).  Jouez quelques notes sur le clavier : vous devriez entendre un son proche de la flûte, mais avec un long relâchement, ce qui n’est pas idéal. Faites glisser le curseur Amplitude Envelope Release à la valeur 0,99 ms.  Le capteur Pickup A devrait être défini sur une valeur de 1,00 (extrémité droite).  Définissez la position du capteur de l’objet 1 sur 0,27 environ.  Définissez la position du capteur de l’objet 2 sur 0,57.  Activez à présent le Waveshaper en cliquant sur le bouton Waveshaper, puis sélectionnez le type Tube-like Distortion.  Jouez quelques notes et ajustez les paramètres Input Scale et Variation du Waveshaper selon vos besoins : (par exemple, In. Scl sur 0,16 et Var sur 0,55)  Lorsque vous jouez des notes soutenues, vous remarquerez probablement l’absence des variations sonores intéressantes, typiques des sons de flûtes réels (dus aux changements survenant dans le souffle de l’instrumentiste, la position de ses lèvres, etc.).  Vous pouvez adopter plusieurs approches pour ajouter de l’intérêt au son soutenu. Citons par exemple l’utilisation du modulateur Vibrato (assigné à l’Aftertouch), ou bien l’enregistrement ou le dessin d’une enveloppe et le contrôle des paramètres Waveshape Inner Scale ou String Media Loss par l’intermédiaire de la vélocité. Vous pouvez même utiliser le paramètre Loop Alternate du mode Sustain. N’hésitez pas à procéder à des expérimentations !  Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as.Chapitre 28 Sculpture 559 Guitare Cette sonorité de base permet de créer des sons de guitare, de luth, de mandoline et d’autres instruments à cordes pincées (notamment les harpes).  Chargez votre « son brut ».  Définissez le paramètre Voices sur 6 (une guitare ne comporte que 6 cordes). Pour un banjo, choisissez 7 ; pour une harpe, le plus grand nombre possible.  Définissez le type de l’objet 1 sur Impulse, si tel n’est pas déjà le cas.  Activez l’objet 2 et définissez son type sur Pick.  Déplacez à présent le capteur Pickup A à l’extrémité droite.  Déplacez le capteur de l’objet 2 jusqu’à la valeur 0,14.  Activez l’égaliseur Body EQ et sélectionnez l’un des modèles Guitar.  Réglez les divers paramètres de Body EQ. Ils ont une incidence déterminante sur la brillance et la tonalité générales de votre son de guitare. (Vous pouvez par exemple définir Guitar sur 2, Int sur 0,46, Shift sur 0,38 et Stretch sur 0,20).  La valeur du paramètre Finestructure devrait être comprise entre 0,30 et 0,35, mais là encore utilisez vos oreilles pour en juger. N’oubliez pas que plus la valeur du paramètre Finestructure est élevée, plus les ressources de votre ordinateur sont mises à contribution.  Pour augmenter la largeur subjective du son, cliquez sur le bouton Spread Pickup, maintenez enfoncé, puis faites glisser votre souris vers le haut. Une valeur comprise entre 10 heures et 2 heures donne généralement de bons résultats.  Activez le filtre et sélectionnez le mode Lo Pass.  Réglez les paramètres Cutoff et Resonance selon vos besoins (suggestion : 0,81 pour les deux).  Faites glisser le curseur Tension Mod vers le haut, puis jouez sur le clavier pour juger de l’effet de désaccord momentané créé par ce paramètre. Définissez sa valeur de façon appropriée.  Définissez Level Limiter sur Both.  Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as. Vous avez peut-être constaté un « détour » par rapport au chemin de signal du moteur de synthèse lors de la création de ce réglage. Ceci est dû à l’impact majeur que le modèle choisi pour l’égaliseur Body EQ peut engendrer au niveau du son. Dans certains cas, comme celui-ci, il peut être préférable de travailler dans un ordre légèrement différent, plutôt que de suivre strictement le chemin du signal. Il ne s’agit que d’un son de guitare. Vous pouvez jouer sur les valeurs des paramètres Object Strength, Variation et Timbre, ainsi que déplacer la boule de la nappe Material afin de créer une tonalité complètement différente pour votre guitare.560 Chapitre 28 Sculpture Pour obtenir des sons de mandoline rapidement et facilement, pensez à utiliser l’effet Delay (ou Vibrato) afin d’imiter le double pincement d’attaque typique de cet instrument. Orgue Les sons d’orgues comptent parmi les plus faciles et les plus rapides à imiter dans Sculpture, puisqu’ils sont dépourvus de phase de relâchement. La programmation s’en trouve simplifiée d’autant, puisqu’il n’est pas nécessaire de configurer les paramètres Keyscaling pour créer la tonalité de base. Vous pouvez, toutefois, souhaiter le faire à un stade ultérieur, pour des routages de modulation ou des manipulations sonores spécifiques. ? Astuce : jouez des notes et des accords tout en réglant les paramètres. C’est la meilleure façon de se rendre compte de l’effet obtenu par chacun sur le son.  Chargez votre « son brut ». (Le type de l’objet 1 doit être défini sur Impulse. Si tel n’est pas le cas, faites-le.)  Augmentez la valeur du paramètre Voices jusqu’à atteindre 8 (ou davantage si vous le souhaitez).  Placez la boule de la nappe Material dans le coin supérieur gauche.  Activez l’objet 2 en cliquant sur le bouton 2.  Définissez le type de l’objet 2 sur Bow.  Définissez le paramètre Gate Time de l’objet 2 sur Always.  Baissez complètement le curseur Release de l’enveloppe d’amplitude.  Jouez un accord de Do et vous entendrez un son évoquant celui d’une flûte.  Faites glisser le capteur Pickup A complètement à droite.  Jouez un accord de Do et vous entendrez un son plutôt ringard évoquant celui d’un orgue. Comme vous pouvez le constater, la position du capteur A a une incidence significative sur la personnalité du son.  Faites glisser le capteur de l’objet 2 et déplacez-le tout en tenant l’accord de Do. Une fois que vous avez trouvé une position donnant un son correspondant à votre conception d’un son d’orgue, relâchez le capteur de l’objet.  À présent, augmentez très légèrement la valeur du paramètre Timbre de l’objet 2.  Augmentez ou réduisez légèrement la valeur du paramètre Variation de l’objet 2, jusqu’à obtenir une tonalité qui vous plaît.  À ce stade, vous souhaitez peut-être déplacer le capteur de l’objet 2 vers une position différente. Tenez un accord lors du déplacement.  Vous pouvez « triturer » encore le son en apportant quelques modifications aux valeurs des paramètres Variation et Timbre de l’objet 2.  Pour introduire un léger « clic de touche », faites passer le type de l’objet 1 sur Strike, puis ajustez ses valeurs Strength et Timbre.  Pour ajouter une vibration de style « orgue désaccordé », définissez le paramètre Warmth sur une valeur comprise entre 0,150 et 0,200.Chapitre 28 Sculpture 561 À ce stade, vous devez déjà avoir un son d’orgue « de base ». Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as. Vous pourrez vous en servir pour créer un autre son d’orgue. Vous allez probablement remarquer qu’un phénomène d’intermodulation est audible lorsque vous jouez des accords. Outre les différences de hauteur des notes composant l’accord, c’est là le résultat des interactions entre chacune des voix générées par Sculpture. Ces légères variations entre chaque voix (ou corde, si vous préférez) et leurs interactions harmoniques ressemblent aux interactions harmoniques d’une section de violons dans un orchestre, même s’ils jouent tous la même chose. Percussion Tous les sons percussifs (de batterie, par exemple) ont tendance à avoir une forme d’enveloppe assez similaire. Ils contiennent un élément de « frappe » où apparaît la plus grande partie du caractère du son, suivi par une courte phase de chute. La phase de relâchement peut être de durée variable, selon l’instrument lui-même (caisse claire ou bloc de bois, par exemple) et les caractéristiques acoustiques du local où il se trouve (caverne, salle de bains, etc.).  Chargez votre « son brut ».  Définissez le type de l’objet 1 sur Strike.  Activez l’objet 2 et définissez son type sur Disturb 2.  Définissez le paramètre Gate de l’objet 2 sur Always.  Le paramètre Strength de l’objet 1 doit être défini sur 0,84.  Le paramètre Strength de l’objet 2 doit être défini sur 0,34.  Augmentez ou réduisez la valeur du paramètre Media Loss tout en jouant afin de bien percevoir son impact. Trouvez une valeur qui vous convient.  De même, vous pouvez modifier la position de la boule de la nappe Material, même si son incidence sur la tonalité globale dépend beaucoup de la valeur du paramètre Media Loss.  Activez l’égaliseur Body EQ ou le filtre, puis réglez le son en fonction de vos préférences.  Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as. Vous pouvez utiliser ce son comme point de départ pour une vaste gamme de sons percussifs : batteries, blocs, percussions « industrielles » et même sons de synthé pour séquences rythmiques. Ajustez simplement la position de la boule sur la nappe Material et modifiez celle du curseur Media Loss. Violoncelle joué à l’archet et cordes solo Les instruments à cordes solistes, tels que les violons ou les violoncelles, joués à l’archet, se créent dans Sculpture d’une façon assez similaire. Rien ne vous empêche de jouer ce son de façon polyphonique.562 Chapitre 28 Sculpture  Chargez votre « son brut ».  Définissez le paramètre Transpose sur –1 Oct.  Définissez le type de l’objet 1 sur Bow.  Jouez sur la moitié grave de votre clavier MIDI et vous entendrez un son évoquant un alto ou un violoncelle. Ce son laisse une grande latitude d’amélioration.  Tout en jouant sur le clavier, définissez le curseur Velosens de l’objet 1 en fonction de votre style de jeu et de celui de la musique. Vous pouvez aussi le régler plus tard, si vous le préférez.  Bougez légèrement le curseur Tension Mod vers le haut, de façon à ce que la pointe de la flèche recouvre la lettre « d ». Vous imitez ainsi l’effet de désaccord provisoire dû à l’étirement, par frottement, de la corde par l’archet.  Modifiez la position du capteur Pickup A jusqu’à atteindre environ 0,90.  Modifiez la position du capteur de l’objet 1 jusqu’à atteindre environ 0,48.  Activez l’égaliseur Body EQ, puis sélectionnez le modèle Violin 1.  Définissez les paramètres Body EQ de la façon suivante : 0,73 pour Int, +1,00 pour Shift et +1,00 pour Stretch.  Ajustez le paramètre Fine Structure selon vos besoins.  Cliquez sur le potentiomètre Spread Pickup sans relâcher le bouton de la souris, puis faites glisser vers le haut jusqu’à atteindre une position comprise entre 10 h 30 et 1 h 30.  Définissez Level Limiter sur Both.  Enregistrez votre son avec un nouveau nom, à l’aide de la fonction Save setting as. Configurez vos propres modulations pour ce son. L’option la plus évidente consiste à introduire un vibrato sur le son après une courte durée. Pour créer des instruments à corde solo plus aigus, la procédure est la même que celle de l’exemple précédent, mais il faut porter une attention particulière à tous les paramètres Keyscaling. L’égaliseur Body EQ agit de façon très efficace sur les octaves élevées, il faut donc être prudent avec ses paramètres. ? Astuce : il suffit de définir le type de l’objet 1 sur Pick pour obtenir un son de synthé basse bien rond et élastique (si vous jouez dans les graves) et une « harpe » passable (si vous jouez sur le reste du clavier). Synthétiseurs L’un des points forts de Sculpture réside dans la création de nappes en évolution constante et de sons « atmosphériques ». Sculpture peut également générer des sons de basses synthé bien épais (comme vous l’avez sans doute déjà constaté si vous avez parcouru la section « Basses » à la page 555), des sons Lead très puissants et bien d’autres types de sons de synthétiseurs caractéristiques.Chapitre 28 Sculpture 563 Sculpture possède un avantage sur les synthétiseurs traditionnels : son moteur de synthèse produit, à la base, une variété plus étendue de tonalités de départ, lesquelles possèdent une qualité « organique » et une richesse qui leur sont propres. Nappe de base  Chargez votre « son brut ».  Définissez le paramètre Voices sur 16.  Définissez le type de l’objet 1 sur Bow.  Définissez le type de l’objet 2 sur Bow Wide.  Placez la boule de la nappe Material à l’extrême gauche de la nappe, exactement à mi-chemin entre le haut et le bas, sur la ligne « Material ».  Jouez un accord de Do (Do central) et vous entendrez un son de nappe.  Si vous déplacez le capteur Pickup A sur 0,75, le son de nappe devient un peu plus agréable.  Déplacez l’objet 1 jusqu’à la valeur 0,84.  Déplacez l’objet 2 jusqu’à la valeur 0,34.  Enfin, cliquez sur l’icône Points portant cinq points dans la section Morph Pad.  Dans la section Morph Pad Randomize, définissez par exemple le curseur Int sur 25 %.  Cliquez une fois sur le bouton Rnd Morph.  Enregistrez le réglage sous un nouveau nom à l’aide de la fonction Save settings as, par exemple « nappe_brute ». Vous utiliserez ce son de nappe de base pour les exemples suivants. N’ayez pas peur d’intervenir sur votre « son brut » : tout est possible, alors n’hésitez pas à utiliser le filtre, le retard, l’égaliseur et le Waveshaper pour créer des sons. Evolver  Chargez votre sonorité « nappe_brute ».  Cliquez sur l’onglet LFO 1 situé dans la partie inférieure de l’interface.  Cliquez sur le bouton 1 et jouez sur le clavier. Pour l’instant, pas de grande différence.  À présent, cliquez sur les curseurs Min/Max et faites glisser à gauche et à droite, tout en tenant un accord. Enfin, choisissez une valeur de 0,15.  Cliquez sur Target (Pitch), maintenez le bouton de la souris enfoncé, puis sélectionnez Object 1 Strength. Vous entendez alors un son un peu « flottant ».  Cliquez à présent sur le bouton « sync » et réglez le potentiomètre Rate sur 1/8t.  Activez ensuite le second objet du LFO 1, en cliquant sur le bouton 1, puis définissez Target sur Object 1 Position.  Si vous jouez au clavier, là encore vous ne percevrez pas une grande différence.  Définissez l’option via du second objet du LFO 1 sur Velocity.564 Chapitre 28 Sculpture  Jouez sur le clavier avec différentes vélocités ; vous entendrez les décalages de position du capteur de l’objet 1. Plus intéressant encore :  Définissez Waveform sur Sample&Hold, puis jouez au clavier à des vélocités différentes. Si vous avez une pédale Sustain, utilisez-la. Écoutez ce son qui évolue sans cesse.  N’hésitez pas à essayer différentes valeurs de tempo du projet et de LFO Rate, si vous le souhaitez.  Vous pouvez également modifier la valeur Spread Pickup et introduire le LFO 2 ou d’autres modulateurs. Morpher  Chargez votre sonorité « nappe_brute ».  Cliquez sur le bouton R(ecord) dans la section Morph Trigger.  Jouez un accord sur le clavier et déplacez la boule de la nappe Morph de façon circulaire.  Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton R(ecord).  Faites passer le mode Morph sur Env only : vous devriez voir apparaître votre cercle Morph.  Jouez sur le clavier. Voilà votre nappe avec effet Morph.  N’hésitez pas à modifier les paramètres Morph Envelope selon vos besoins. Souvenez-vous qu’il vous a été demandé d’utiliser les paramètres Morph Points, Intensity et Rnd lors de la configuration de votre « nappe_brute ». Le but était de s’assurer qu’il existait quelques points de morphing déjà disponibles. Vous pouvez, si vous le souhaitez, conserver le chemin parcouru dans la nappe Morph, ainsi que continuer à cliquer sur le bouton RND et à régler le curseur Intensity pour obtenir une variété infinie de sons. Modulations Les options de modulation peuvent présenter une importance capitale dans le cadre de l’imitation d’instruments acoustiques. Pour prendre un exemple simple, citons l’introduction progressive d’un vibrato dans un son de trompette. De nombreux sons de synthétiseurs classiques s’appuient au moins autant sur les modulations que sur les composantes de base des sons (VCO, VCF et VCA). Quelques astuces de modulation :  Imaginons par exemple que vous souhaitez moduler le timbre de l’objet 2 à l’aide de l’oscillateur sub-audio. Pour cela, cliquez sur l’onglet LFO 1 ou 2, cliquez sur le bouton 1 ou 2, sélectionnez la source et la cible (Source/Target), ainsi que les valeurs souhaitées. C’est tout.Chapitre 28 Sculpture 565  Pour contrôler une modulation par l’intermédiaire d’un contrôleur externe, comme par exemple la roulette de modulation de votre clavier, réglez le paramètre « Via » souhaité sur CtrlA ou CtrlB, respectivement. Par défaut, la roulette de modulation est réglée sur CtrlA.  L’atténuation de type « Bouncing » n’est disponible que pour l’objet 3. Il affecte le son d’une manière très intéressante, mais ne peut pas se synchroniser au tempo du projet. Si vous souhaitez créer un effet ressemblant à celui obtenu avec l’objet « Bouncing », mais synchronisable, vous pouvez utiliser un type d’objet « Disturb » et l’animer en modulant sa position verticale (timbre) à l’aide d’un oscillateur sub-audio. Le contrôle Breath est disponible pour tous les utilisateurs de Sculpture, même si vous ne disposez pas du contrôleur physique de souffle correspondant. Pour ce faire, enregistrez les modulations du contrôleur de souffle dans les enveloppes enregistrables (en utilisant une roulette de modulation ou tout autre contrôleur), puis réassignez le chemin de modulation enregistré (utilisez les paramètres CtrlEnv 1 ou 2) à chaque NoteOn. Programmation : étude détaillée Ce didacticiel explique comment programmer des sons dans Sculpture en partant de zéro. En étudiant le modèle de corde de Sculpture, vous apprendrez à utiliser chacun des paramètres de mise en forme sonore pour recréer dans le détail les propriétés physiques d’un instrument. Remarque : vous trouverez les réglages de ce didacticiel dans le sous-dossier Factory > Tutorial Settings du menu Settings (dans l’en-tête de la fenêtre du module Sculpture). Programmation de sons de basse électrique avec Sculpture Cette section se concentre sur un seul type d’instrument : la basse électrique, avec ses variations et articulations importantes. La nature physique d’une basse électrique n’est pas aussi complexe et soumise à des considérations acoustiques que la plupart des instruments acoustiques. Cet instrument constitue donc un excellent choix pour le didacticiel consacré à la programmation de sons, le but étant de vous faire acquérir suffisamment de compétences pour utiliser Sculpture et reproduire avec précision tous les détails d’un son. Pour élaborer une basse (et toutes ses composantes) dans Sculpture, il est nécessaire de comprendre les phénomènes physiques de base à l’origine de l’émission d’un son dans l’instrument. Avant d’envisager en pratique le processus de programmation dans Sculpture, vous trouverez des informations détaillées sur la construction d’une basse électrique dans la section suivante.566 Chapitre 28 Sculpture Aspects importants des basses électriques En général, une basse électrique possède quatre cordes. La corde la plus grave est généralement accordée sur un Mi 0 (numéro de note MIDI : 28). Les cordes situées au-dessus du Mi grave sont accordées à la quarte supérieure, soit La, Ré et Sol. Bien sûr, on trouve couramment des basses possédant cinq ou six cordes, parfois plus encore. Comme Sculpture ne connaît pas de limites tonales, mais cet aspect a peu d’importance. Le contenu harmonique du son de basse revêt un aspect fondamental pour la programmation. Il dépend en priorité des propriétés des cordes.  Cordes à filet rond : un fil métallique très fin est enroulé autour d’une âme de câble en acier, ce qui donne un son métallique, très riche en harmoniques.  Cordes à filet plat : tombées en désuétude de nos jours, le bobinage en fil très fin est raboté ou poli. Le son est alors beaucoup moins riche en harmoniques que le son de cordes rondes. (Ces dernières ont moins de succès de nos jours.) Contrairement à ce qui se passe pour les cordes de guitare, la structure et la fabrication des cordes sont identiques dans un même jeu. Il n’existe pas de jeux de cordes réunissant des cordes à filet rond et des cordes à filet à plat. Le rapport entre la longueur de la corde et sa tension a une incidence significative sur le contenu harmonique. En laissant de côté les basses qui peuvent se régler sur différentes tonalités (en modifiant la longueur des cordes vibrantes), la position où vous jouez sur la corde a un rôle important. Si vous jouez un Ré sur la dixième frette de la corde de Mi grave, le son sera plus sourd que si vous jouez la même note sur la corde de Ré à vide. Le nombre de frettes diffère d’une basse à l’autre et dépend de l’étendue des notes jouables sur l’instrument. Pas la peine de se soucier des notes au-delà du Do écrit au-dessus de la portée ; le registre utile de cet instrument est en fait limité aux deux octaves inférieures, soit du Mi 0 au Mi 2. Il faut également mentionner la basse électrique sans frette. Comme tous les instruments dépourvus de frettes, elle laisse à l’instrumentiste le libre choix de la hauteur des notes jouées et possède un son particulier, parfaitement identifiable. Dans le cadre de ce didacticiel, vous apprendrez à programmer ce type de son instrumental dans Sculpture. Trois types d’articulations seront évoqués :  Au doigt : l’instrumentiste utilise tour à tour l’index et le majeur pour mettre les cordes en mouvement.  Au médiator : les cordes sont pincées avec un médiator (plectre).  Frappement : les cordes sont frappées avec le côté du pouce ou tirées très fort avec les doigts, puis relâchées brutalement.Chapitre 28 Sculpture 567 La vibration des cordes est recueillie par un capteur électromagnétique. Lorsque la corde vibre, les oscillations de son âme d’acier modifient le champ magnétique. Les capteurs sont presque toujours situés à une certaine distance sur le côté, près du chevalet et du dispositif de fixation des cordes. Il existe plusieurs variantes de capteurs pour les basses électriques et on en réunit souvent plusieurs sur un même instrument pour créer le son. Pour éviter de trop entrer dans les détails à ce stade, sachez qu’il existe une règle générale qui s’applique : Plus vous décalez le capteur vers le milieu de la corde, plus le son sera grave et moins il aura de plénitude. Plus vous décalez le capteur vers la fin de la corde, plus le contenu harmonique augmentera, devenant ainsi plus dense et compact. Le registre médium est mis en avant et les graves en retrait. S’il est placé à l’extrémité de la corde, le son devient très fin. Ce comportement rappelle la position de jeu effective d’une véritable corde : si vous jouez vers le milieu de la corde, vous obtenez un son puissant, égal et doux, contenant peu d’harmoniques. Si vous jouez au niveau du chevalet, le son devient plus nasal, plus métallique et comporte davantage d’harmoniques. Passons à présent au corps de l’instrument et à ses propriétés de résonance. Presque toutes les basses électriques possèdent un manche en bois rigidifié par un axe métallique (pour le renforcer) et un corps en bois plein. Du fait de cette construction, la corde vibre avec une grande liberté (Sustain), sans produire de son acoustique direct. C’est l’ensemble capteurs/amplificateur/haut-parleur qui crée le son de l’instrument. L’interaction acoustique entre le corps, les cordes et les sources sonores externes sont bien moins complexes qu’avec des instruments acoustiques « purs ». La vibration des cordes est, bien sûr, régie naturellement par un certain nombre de facteurs physiques : l’amplitude de mouvement de la corde, limitée par le pontet ou par la première frette avec laquelle elle entre en contact (ainsi que les frettes intermédiaires). Il peut naître ainsi des harmoniques, qui peuvent prendre des formes très diverses : d’un léger souffle ou bourdonnement à un son plus perçant ou déchirant. Autres facteurs : les propriétés physiques du matériau de la corde et de l’instrument, ainsi que l’état (dureté) de vos doigts, amortissent la vibration de la corde. Programmation d’une basse de base Cette section traite de la programmation d’un son de basse « de base ». Il vous servira de point de départ pour les autres sons de basse que vous créerez par la suite. Suivez les instructions suivantes afin de créer l’environnement de travail adéquat pour concevoir votre son de basse personnalisé : 1 Vérifiez que vous pouvez jouer les notes comprises entre Do0 et Do3 sur votre clavier. Pour cela, utilisez soit la fonction de transposition sur votre clavier de commande, soit celle de Logic Pro (elle est disponible dans la case des paramètres de région).568 Chapitre 28 Sculpture Remarque : vous pouvez, bien sûr, transposer des sons à l’intérieur de Sculpture, mais dans ce cas, ce n’est pas la meilleure solution. En effet, elle ne serait pas compatible avec des régions MIDI où la norme est de considérer le Do central (numéro de note 60) comme référence. 2 Choisissez le réglage par défaut dans Sculpture. Pour recréer les caractéristiques sonores d’une basse typique : 1 Réglez la valeur Attack de l’enveloppe d’amplitude à sa valeur minimale (0,00 ms). Le curseur Attack se trouve juste à droite de la nappe Material. 2 Raccourcissez la durée de relâchement de l’enveloppe d’amplitude à une valeur comprise entre 4 et 5 ms. Jouez une touche sur votre clavier. Elle doit s’arrêter de façon abrupte lorsque vous relâchez la touche et être dépourvue de tout artefact (tel que craquement numérique ou autre parasite). Si, au cours de ce didacticiel, vous êtes confronté à un quelconque problème de parasite audio, essayez de rallonger, avec prudence, la durée du relâchement. 3 Jouez quelques notes tenues dans la région située au-dessus du Mi0. Elles s’éteignent (trop) rapidement. Résolvez ce problème avec le paramètre Media Loss, en faisant glisser le curseur situé à la gauche de la nappe Material presque en bas de sa course. Petite précision : sur une basse de haute qualité, la corde de Mi grave peut continuer de vibrer pendant plus d’une minute. La « basse de base » doit simuler un jeu aux doigts, ce qui signifie qu’il faut créer le son en frappant les cordes. 4 Choisissez l’entrée Pick dans le menu Type de l’objet 1. Ne vous laissez pas abuser par le nom du type d’objet : même si à la base il évoque un médiator, ce modèle convient tout à fait pour simuler le jeu des cordes avec les doigts. Jouez quelques notes dans le bas du clavier. Vous remarquerez que le son est très étouffé, faux et déformé. Avant de régler d’autres paramètres de l’objet 1, vous devez affiner la position du capteur. Ces modifications s’effectuent dans la fenêtre Pickup de Sculpture, située à gauche de la nappe Material. Vous y trouverez trois curseurs de forme trapézoïdale, représentant les objets 1 à 3. Les courbes transparentes en forme de cloche vous aident à visualiser la position et la largeur des capteurs Pickup A et Pickup B. Sur les basses électriques, les capteurs sont le plus souvent déportés sur le côté, près du chevalet. Ce modèle de basse ne dispose que d’un seul capteur. Pour simuler le comportement d’un seul capteur, il suffit de placer les deux capteurs exactement à la même position.Chapitre 28 Sculpture 569 5 En surveillant le message d’aide, faites glisser le capteur Pickup B exactement au même endroit que le capteur Pickup A. Les deux lignes fines de couleur orange doivent se superposer parfaitement. Dans cet exemple, il convient de définir les deux capteurs sur 0,10. Remarque : vérifiez bien que le sélecteur Invert, situé en bas à gauche de la fenêtre Pickup, n’est pas activé : si l’est, les signaux issus des deux capteurs s’annuleront mutuellement. À présent, il est temps de déterminer la position du jeu : 6 Dans la fenêtre Pickup, faites glisser horizontalement le curseur de l’objet 1. Jouez quelques notes au clavier pour bien entendre les modifications ainsi apportées. 7 Vous vous apercevrez rapidement que vous ne pouvez obtenir de son précis et vivant qu’en vous situant relativement loin du milieu de la corde. Déplacez l’objet 1 plus près du capteur (position 0,15, voir la capture d’écran ci-dessous). 8 Les notes graves restent déformées. Pour y remédier, réglez le potentiomètre Level, qui se trouve à droite de la section Amplitude Envelope, sur une valeur de –10 dB. Vous pouvez déjà reconnaître le son d’une basse électrique, mais il lui manque encore une dimension de corde. Regardons à présent les cordes mêmes de la basse. Pour recréer les propriétés matérielles d’un jeu de cordes à bobinage rond : 1 Déplacez la boule de la nappe Material vers le haut et vers le bas dans le coin gauche. Écoutez bien également les variations au niveau des harmoniques. Placez la boule dans le coin inférieur gauche. Le son obtenu rappelle vaguement celui d’une corde grave de piano. Comme le Sustain des harmoniques est trop long, il donne une impression très artificielle.570 Chapitre 28 Sculpture 2 Déplacez la boule vers le haut, jusqu’à obtenir un son acceptable. Essayez la position illustrée par l’exemple : Remarque : en général, il est typique de rencontrer une déviation des harmoniques dans les cordes à filet rond. Elle se reconnaît à un son légèrement « impur » et métallique. Cela est dû au fait que les partiels (groupes d’harmoniques accentués) ne coïncident pas avec des multiples entiers de la fréquence fondamentale, mais sont légèrement décalés vers le haut. Un exemple connu dans le domaine des instruments électroacoustiques est le registre grave du piano électrique Yamaha CP-70. C’est un peu exagéré, mais votre modèle de basse bénéficiera d’une petite partie de cet effet. Comment « écarter » les harmoniques dans Sculpture : 1 Déplacez progressivement la boule de la nappe Material vers la droite. Le son prend alors un caractère plus « pur », plus proche d’une cloche. 2 Pour simuler d’une façon réaliste cet « écart » progressif des harmoniques, essayez l’exemple de réglage suivant : La vibration de la corde d’une basse électrique n’a pas lieu dans le vide. Les particularités naturelles du milieu ambiant influencent fréquemment la façon de vibrer de la corde. Au point de contact entre la corde et les frettes, des phénomènes de bourdonnement voire de claquement se produisent.Chapitre 28 Sculpture 571 Pour simuler ces éléments perturbateurs avec l’objet 2 : 1 Activez l’objet 2, puis choisissez l’élément de menu Bouncing. Le son devrait normalement évoquer un trémolo de mandoline. Cet effet est bien trop prononcé pour ce type de son. 2 Déplacez l’objet 2 complètement vers la droite (jusqu’à la valeur 1,00). 3 Essayez diverses valeurs pour les paramètres de l’objet 2. Vous obtenez un résultat discret et réaliste en utilisant les valeurs de paramètres suivantes : Strength : 0,33, Timbre : –1,00 et Variation : –0,69. Jouez quelques notes graves et vous vous apercevrez qu’une fois de plus, le Sustain des harmoniques est un peu trop long (comme sur les cordes graves d’un piano). Utilisez l’objet 3 pour amortir ces harmoniques : 1 Activez l’objet 3, puis choisissez l’option de menu Damp pour le type. 2 Déplacez également l’objet 3 complètement vers la droite (jusqu’à la valeur 1,00). 3 Définissez le paramètre Strength sur 0,18. Remarque : essayez d’autres valeurs pour comprendre de quelle façon le paramètre Strength de l’objet 3 interagit avec le paramètre Inner Loss de la nappe Material. Plus la valeur d’Inner Loss est élevée, plus la valeur de Strength est petite, et vice versa. Pour recréer les différentes régions tonales de la basse de façon plus réaliste, utilisez la fonction de suivi de Sculpture. Commencez par activer l’écran de la fonction de suivi : m Cliquez sur le bouton Keyscale situé dans la partie inférieure de la nappe Material. La région clavier située en dessous du Do 3 apparaît en vert, celle au-dessus en bleu clair. Nappe Material avec les paramètres de suivi clavier correspondants activés :572 Chapitre 28 Sculpture Remarque : le registre le plus approprié pour jouer une basse correspond aux notes situées en dessous du Do3. Pour cette raison, utilisez les curseurs verts pour définir le timbre du son. Les curseurs primaires, situés autour de l’anneau, déterminent le timbre du son au-dessus du Do3. Pour le moment, ignorez les curseurs bleus (qui contrôlent le suivi clavier avancé) et réglez-les simplement sur les mêmes positions que les curseurs principaux. Une fois qu’elle est activée, la fonction de suivi clavier sert à régler le timbre du son, indépendamment de la hauteur. Pour cela, vous devez d’abord utiliser le paramètre Resolution. Il sert normalement à trouver un compromis entre consommation de ressources processeur et qualité sonore. Comme des valeurs Resolution basses réduisent le spectre des harmoniques, ce paramètre permet de mettre en forme le son. Pour utiliser le paramètre Resolution afin de contrôler le timbre, indépendamment de la hauteur : 1 Jouez quelques notes dans le registre aigu de la basse (au voisinage du Do2), puis déplacez le curseur Resolution complètement à droite, puis revenez progressivement vers la gauche. 2 Vous entendrez alors de quelle façon le son perd progressivement ses harmoniques, tout en devenant plus fort. Pour des valeurs Resolution basses, une sonorité métallique non harmonique vient se greffer sur le son. 3 Augmentez la valeur Resolution jusqu’à ce que ce son métallique disparaisse. Réglez le curseur à la position suivante : 4 Jouez quelques notes dans le grave de l’instrument (autour de Mi0). Vous noterez que le son est assez étouffé, plutôt « vintage ». Déplacez le curseur vert Low Keyscale (situé en dessous du curseur principal Resolution) complètement à droite ; le registre grave devrait à présent présenter un son un peu plus consistant. Sur la plupart des instruments à cordes, le niveau des harmoniques décroît à mesure que la note devient plus aiguë. Au sens strict du terme, cette particularité n’est vraie que pour les cordes à vide, et même dans ce cas, d’une façon modérée. Si les cordes sont jouées avec les doigts, la longueur de corde est raccourcie (en particulier dans la partie haute du registre) et l’effet devient plus significatif.Chapitre 28 Sculpture 573 Utilisez le paramètre Inner Loss pour étalonner le contenu des harmoniques, en fonction de la hauteur : 1 Placez la boule de la nappe Material au-dessus des mots Inner Loss. Essayez de déplacer la boule uniquement à la verticale, afin de conserver une valeur constante pour le paramètre Stiffness. 2 Cliquez sur la ligne verte située près de la boule, puis faites-la glisser vers le bas jusqu’à ce que le petit losange vert se trouve juste au-dessus du mot Steel. Lorsque vous jouerez, vous reconnaîtrez la transition progressive qui intervient entre le son consistant, riche en harmoniques du registre grave et le son très amorti du registre aigu. Ce réglage exagéré a pour but de montrer clairement le principe de suivi clavier appliqué aux instruments à cordes. Pour obtenir un son et un timbre plus authentiques, essayez le réglage suivant : Dans le cas des basses en particulier, les notes graves possèdent naturellement une durée de Sustain bien plus longue que les notes aiguës. Sculpture vous permet de simuler ce comportement de façon réaliste grâce au paramètre Media Loss. Pour utiliser le paramètre Media Loss afin d’étalonner la diminution progressive de la phase de retombée de la note lorsque la hauteur augmente, procédez ainsi : 1 Tenez quelques notes dans la région située au voisinage de Do2 et au-dessus. Vous vous apercevrez que ces notes s’éteignent trop lentement. Déplacez le curseur Media Loss vers le haut, jusqu’à ce que la retombée soit assez rapide. L’ennui est qu’à présent les notes graves s’éteignent trop vite. 2 Déplacez le curseur vert Media Loss Key Scale vers le bas, jusqu’à ce que la phase d’extinction du registre grave retrouve une durée convenable.574 Chapitre 28 Sculpture 3 Comparez vos résultats avec ces valeurs recommandées : Vous avez terminé cette section, puis créé une basse « de base » articulée avec vos doigts. Enregistrez-le, par exemple, sous le nom « Basse_élect_basique_doigts ». Dans les sections suivantes, vous utiliserez cette basse « de base » comme point de départ pour l’élaboration d’autres sons de basse. Modification du spectre de fréquences de la basse « de base » Dans le domaine des instruments à capteurs électromagnétiques, il est beaucoup plus facile de se livrer à des recherches sonores en modifiant le spectre sonore original qu’en utilisant des instruments acoustiques. Outre le nombre de capteurs, le choix de l’amplificateur, le réglage d’égalisation au niveau de l’amplificateur et, surtout, les propriétés physiques des haut-parleurs et de l’enceinte acoustique jouent un rôle majeur. Les caractéristiques centrales de votre son de basse électrique sont en place, mais vous pouvez encore l’améliorer de façon significative en prêtant attention à quelques détails. Voici quelques suggestions d’ordre général :  Variez la position des capteurs. Placez-les à des emplacements différents. Cela permet d’annuler certaines fréquences, tandis que d’autres seront additionnées.  Essayez d’activer le sélecteur Invert, même si cet effet n’est pas typiquement utilisé sur des basses électriques.  Un aspect typique des sons de basse réside dans le placement des capteurs dans le tiers gauche extérieur de la corde modélisée. Plus vous les déportez vers la gauche, plus le son deviendra maigre et nasal.  Le décalage de l’objet 1 a un effet similaire. N’hésitez pas non plus à essayer diverses combinaisons. L’égaliseur Body EQ est idéal pour conférer au son de basse sa touche finale. Votre son de basse électrique pourrait être un peu plus doux et un peu plus précis en phase d’attaque. Les bassistes aiment utiliser les termes « plus sec » et « plus mordant ».Chapitre 28 Sculpture 575 Pour modifier le spectre de fréquences de votre son de basse « de base » avec l’égaliseur Body EQ : 1 Chargez le réglage « Basse_élect_basique_doigts ». 2 Sélectionnez le modèle d’égaliseur Body EQ Lo Mid Hi. 3 Réduisez le niveau dans les graves en réglant le potentiomètre Low sur –0,30. 4 Accentuez de façon significative le registre médium, en réglant le potentiomètre Mid sur +0,50. Définissez le curseur Mid frequency sur 0,26 environ. 5 À ce stade, vous trouverez sans doute que l’accentuation des fréquences correspondant au bas médium est un peu trop prononcée : revenez alors à une valeur de Mid de 0,30. 6 Le son pourrait être un peu plus nerveux : réglez le potentiomètre High sur 0,30. 7 Pour finir, réglez le potentiomètre Level (à la droite de l’enveloppe d’amplitude) sur –3 dB. Le son est désormais aussi fort que possible, sans distorsion sur les notes dans le grave. 8 Enregistrez ce réglage de son, car vous en aurez besoin plus tard pour des modifications plus poussées. Nommez-le « Basse_élect_basique_doigts_EQ1 ». Jeu de basse au médiator La basse « de base » se joue avec les doigts. Dans l’exemple suivant, vous allez simuler le jeu sur les cordes avec un médiator, à l’aide du type d’objet Pick. Le paramètre Timbre servira à ajuster la relation entre la vitesse et l’intensité avec lesquelles la corde est jouée. Le paramètre Variation sera utilisé pour définir la densité du matériau (ou la dureté) du médiator. Si vous considérez les doigts comme des médiators très souples, il est logique de modifier les paramètres Pick de façon à simuler un médiator en plastique dur. Pour simuler le jeu avec un médiator : 1 Chargez le réglage « Basse_élect_basique_doigts ». 2 Réglez le paramètre Timbre de l’objet 1 à sa valeur maximale, soit 1,00. Notez que l’attaque est désormais plus prononcée. 3 Essayez différentes valeurs de Variation, afin de bien sentir les qualités matérielles du médiator.576 Chapitre 28 Sculpture Remarque : toutes les positions ne donnent pas forcément des résultats utilisables sur l’ensemble du registre de l’instrument. 4 Pour obtenir un résultat utilisable et constant sur les deux octaves situées au-dessus de Mi0, utilisez les valeurs de paramètres suivantes : Position = 0,17 (fenêtre Pickup), Strength = 1,00 (maximum), Timbre = 0,90 et Variation = 0,56. Une fois ces valeurs entrées, vous vous apercevrez que le son est désormais plus doux et très fin. En fait, il évoque plutôt un Clavinet. Pour compenser cet effet secondaire avec Body EQ : 1 Activez l’égaliseur Body EQ et accentuez généreusement le grave du son en réglant le paramètre Low sur 0,60. Le paramètre Mid doit alors être défini sur 0,33. 2 Réglez le potentiomètre High sur -0,45, car le son est à présent si brillant qu’atténuer un peu les aigus est tout à fait approprié. 3 Il faut à présent régler le volume. Si vous réglez le potentiomètre Level sur 2,5 dB, il ne devrait y avoir aucune distorsion. Si tel n’est pas le cas, essayez d’atténuer un peu le grave à l’aide du potentiomètre Low. 4 Enregistrez ce réglage sous le nom « Médiator_ouvert_filet_rond ». Damping Lorsqu’ils jouent au médiator, les bassistes ont souvent tendance à amortir le son avec le côté du pouce. La main droite, qui tient également le médiator, doit se trouver au-dessus des cordes au niveau du chevalet. Cette technique de jeu donne un son possédant moins d’harmoniques, mais plus percutant, plus incisif. Vous pouvez contrôler le timbre du son en jouant, en modifiant l’angle de votre main et la pression qu’elle exerce sur les cordes. Dans cet exemple, l’objet 3 va servir à émuler la pulpe virtuelle du pouce. Le paramètre Timbre détermine les caractéristiques de l’amortissement. Le paramètre Variation agit sur la longueur de la partie de corde ainsi amortie. Pour obtenir cet effet, procédez de la façon suivante : 1 Définissez le type de l’objet 3 sur Damp. 2 Définissez le paramètre Strength de l’objet 3 sur 0,50. 3 Placez l’objet 3 légèrement à droite dans la fenêtre Pickup (à la position 0,95) afin de simuler la largeur et la position de la pulpe du pouce reposant sur le chevalet. 4 Réglez le paramètre Timbre à sa valeur minimale (-1,00) afin d’obtenir un effet d’amortissement très subtil. 5 Réglez le paramètre Variation à sa valeur maximale (1,00). Vous remarquerez qu’on perçoit encore, dans l’octave au-dessus de Mi0, une sorte de résonance métallique qui se produit au cours de la phase d’attaque.Chapitre 28 Sculpture 577 6 Pour la supprimer, placez le petit losange vert sur la nappe Material, à un endroit situé directement sous la boule. Ce faisant, vous augmentez la valeur du paramètre Inner Loss pour le registre grave. Remarque : pour placer le losange exactement sous la boule, vous pouvez également cliquer dessus tout en maintenant la touche Option enfoncée. 7 Enregistrez ce réglage sous le nom « Médiator_basse_demi_silencieux ». Harmoniques Les harmoniques sont des multiples de la fréquence fondamentale de la corde. Ils déterminent le spectre du son. Pour les faire ressortir, il suffit d’amortir la corde en certains points stratégiques. Pour cela, posez très légèrement les doigts de la main gauche (pour les bassistes droitiers) sur la corde, sans appuyer, avant que la note ne soit articulée. Pour obtenir le premier harmonique, l’octave, il faut placer le doigt exactement au milieu de la corde, ce qui la partage en deux moitiés. L’harmonique suivant est la quinte au-dessus de l’octave ; pour le faire ressortir, votre doigt doit diviser la longueur de la corde dans un rapport 1/3–2/3. L’harmonique suivant correspond à des proportions 1/4–3/4, etc. Pour simuler le contact léger du doigt avec les cordes : 1 L’objet 3 sert d’amortisseur. Sélectionnez le type Damp. 2 Réglez le paramètre Timbre de l’objet 3 à sa valeur maximale, soit 1,00. 3 Le paramètre Variation doit être défini à sa valeur initiale, soit 0,00. Pour cela, il suffit de cliquer sur le curseur tout en maintenant la touche Option enfoncée. 4 Placez l’objet 3 exactement au milieu (0,50) de la fenêtre Pickup. Jouez sur votre clavier et vous entendrez le premier harmonique. 5 Tout en jouant, déplacez très lentement l’objet 3 vers la gauche de la fenêtre Pickup. Ce faisant, vous faites en quelque sorte défiler la série des différents harmoniques. 6 Enregistrez ce réglage sous le nom « Exemple_flageolet ». Basse vintage jouée au médiator, avec cordes à filet plat À présent, en quelques étapes faciles, vous pouvez transformer la basse jouée au médiator en basse vintage jouée au médiator avec des cordes à filet plat. Le son ainsi obtenu est typique des musiques funk et soul des années 1970 ; vous le retrouvez aussi dans nombre d’arrangements de style « easy listening ». Procédez comme suit : 1 Commencez par charger le réglage « Médiator_basse_demi_silencieux ». 2 Faites glisser la boule de la nappe Material vers le haut : le son devient plus étouffé. 3 Définissez le paramètre Strength de l’objet 3 sur 0,70. Vous obtenez une basse jouée au médiator, amortie, avec des cordes à filet plat.578 Chapitre 28 Sculpture ? Astuce : si vous désactivez l’objet 3, vous obtenez un son rappelant une basse Fender Precision des années 1970. 4 Enregistrez ce réglage sous le nom « Filet_plat_médiator_amorti ». Pour obtenir un beau son percussif à la Bert Kaempfert (célèbre musicien allemand), procédez comme suit : 1 Réactivez l’objet 3. 2 Déplacez légèrement les capteurs vers la gauche (position 0,08). 3 Le médiator virtuel (objet 1) peut également être déplacé un peu plus loin vers l’extérieur (position 0,10). 4 Cerise sur le gâteau : l’égaliseur Body EQ. Tournez le potentiomètre Low à sa valeur maximale (1,00). 5 Pour supprimer l’accent lors de la phase d’attaque, utilisez la représentation graphique afin de choisir une valeur de 0,48 pour la fréquence Mid de l’égaliseur Body EQ, puis avec le potentiomètre, faites passer cette valeur à 0,51. Tout en maintenant la touche Option enfoncée, cliquez sur le paramètre High de l’égaliseur Body EQ de façon à le régler sur 0,00. 6 Enregistrez ce réglage sous le nom « Easy_listening_médiator_basse ». Basse frappée Ce terme regroupe en fait deux techniques d’articulation différentes. Dans le grave, cela consiste à frapper littéralement les notes avec le côté du pouce, dans la partie supérieure du corps de la basse. Dans les aigus, il faut tirer assez fortement sur la corde. Pour cela, passez le doigt en dessous, puis laissez-la revenir en place en claquant. C’est la conjonction de ces deux techniques qui donne le son de « basse frappée », agressif et riche en harmoniques. Pour simuler un son de basse frappée : 1 Chargez le réglage « Basse_élect_basique_doigts_EQ1 ». 2 Désactivez l’égaliseur Body EQ. 3 Désactivez également les objets 2 et 3, pour l’instant. Comme la matière sonore de base d’un son frappé est plus brillante que celle d’une basse standard jouée avec les doigts, vous devez intervenir sur les réglages de la nappe Material :Chapitre 28 Sculpture 579 4 Rétablissez la valeur initiale du paramètre Low Key Scale en cliquant sur le petit triangle vert tout en maintenant la touche Option enfoncée. 5 Déplacez un peu la boule et le son devient plus dur. Placez maintenant la boule au-dessus du mot « Steel », sur l’axe horizontal. Parmi tous les modèles disponibles, Strike est le plus adapté à la simulation de la frappe d’un pouce sur le dessus des cordes. Ce modèle n’est toutefois pas aussi approprié pour les cordes tirées. Pour cela, il est préférable de choisir le modèle Pick. 6 Pour plus de sûreté, définissez le potentiomètre Level sur –25 dB. 7 Sélectionnez le modèle Pick pour l’objet 1. 8 Dans la fenêtre Pickup, déplacez l’objet 1 à la position 0,90. Elle correspond à une position de jeu appropriée, sur la touche ou au-dessus. Remarque : compte tenu de son concept universel, Sculpture ne réagira pas exactement comme une basse, sur laquelle on aurait tendance à jouer au milieu de la corde, dans la partie supérieure de la touche. Essayez de placer l’objet 1 sur cette position et écoutez le résultat. Vous constaterez que le son est un peu trop « doux ». Définissez les paramètres pour l’objet 1. 1 Réglez la valeur du paramètre Timbre sur 0,38 ; vous obtenez ainsi une attaque rapide. 2 Définissez le paramètre Strength sur 0,53. 3 Réglez la valeur du paramètre Variation sur 0,69 ; vous définissez ainsi un matériau plus « doux » pour votre pouce « frappeur ». Vous connaissez probablement le son des notes graves jouées avec le pouce. Jusqu’ici, il manque le côté métallique de la percussion de la corde sur la touche. Utilisez l’objet 2 dans ce but, en sélectionnant le type Bound. Le type Bound limite le débattement de la corde, exactement comme la touche sur une vraie basse électrique. Les fonctions de ces paramètres se résument ainsi : Timbre détermine l’angle de l’obstacle à la vibration de la corde, tandis que Variation définit le type et l’intensité de la réflexion.580 Chapitre 28 Sculpture Attribuez les valeurs suivantes pour les réglages de l’objet 2 : 1 Réglez la valeur du paramètre Timbre sur 0,39. Elle correspond à une touche à peu près parallèle au plan des cordes. 2 Définissez le paramètre Strength sur 0,33. Remarque : essayez également des valeurs plus élevées. Vous constaterez que le son s’adoucit de plus en plus, jusqu’à amortissement complet par l’obstacle. 3 Pour le paramètre Variation, la valeur appropriée est 0,64. Malgré des réflexions qui enrichissent le spectre en harmoniques, la corde peut encore vibrer librement. Remarque : essayez des valeurs négatives : Vous vous apercevrez que les réflexions ne peuvent alors plus se développer sans entrave. 4 Réglez le potentiomètre Level sur -3 dB ; l’obstacle Bound radoucit le son. 5 Le son reste encore trop doux pour une « vraie » basse frappée ; essayez à nouveau d’utiliser l’égaliseur Body EQ. Activez-le, puis réglez ses paramètres sur les valeurs suivantes : Low = 0,25, Mid Frequency = 0,59, Mid = 0,43, High = 0,51. 6 Enregistrez ce son sous le nom « Basse frappée de base#1 ». Basse sans frette À l’exception des techniques de jeu partagé, la basse sans frette se reconnaît immédiatement par rapport à une basse normale, par sa sonorité plus dense, plus chantante. Alors que les frettes placées sur le manche d’une basse standard font office de « mini-sillets » et permettent à la corde de vibrer sans contrainte, le contact direct de la corde sur le manche d’une basse sans frette explique ce son caractéristique. Sur une basse sans frette, la longueur de la corde est sensiblement plus courte que sur une contrebasse. C’est ce qui explique ce son un peu bourdonnant, même avec une attaque peu marquée sur la corde. Ce « bourdonnement » peut être fidèlement reproduit dans les aigus, y compris sur des basses sans frette dont les cordes sont très courtes. L’utilisation du bout de votre doigt, relativement souple, et non d’une frette métallique dure pour diviser ou réduire la corde joue également un rôle. Pour programmer le son d’une basse sans frette : 1 Chargez le réglage « Basse_élect_basique_doigts_EQ1 ». 2 Désactivez l’objet 3. Vous y reviendrez ultérieurement. 3 Dans le menu Type de l’objet 2, choisissez l’option Disturb.Chapitre 28 Sculpture 581 ? Astuce : le modèle Disturb fonctionne de la façon suivante : le paramètre Timbre détermine l’intensité de la déviation de la corde par rapport à sa position de repos, déviation provoquée par l’obstacle. Les valeurs positives ne provoquent aucune déviation de la vibration par rapport à la position de repos. Le paramètre Variation définit la longueur de la section de corde sollicitée : les valeurs positives correspondent à une section de corde plus longue, alors que les valeurs négatives correspondent à une section de corde plus courte. 4 Attribuez les valeurs suivantes aux paramètres de l’objet 2 : Strength = 0,14, Timbre = –0,05, Variation = –1,00. 5 L’emplacement du capteur de l’objet 2 reste à l’extrême droite ; entrez la valeur 0,99. Vous remarquerez que la section comprise entre Do2 et Do3 a déjà un son acceptable, mais le bourdonnement des notes plus graves reste trop fort. Cela ressemble à un sitar. Si vous désirez créer un jour un son de sitar, pensez à utiliser le modèle Disturb. 6 Essayez différentes valeurs pour le paramètre Strength, aussi bien pour le registre supérieur qu’inférieur de votre jeu. Vous vous apercevrez qu’au mieux, un seul compromis est possible. Le « bourdonnement » est soit trop présent dans le registre grave, soit pas assez présent dans le registre aigu. Il est évident que vous devez limiter l’effet au registre tonal concerné. À l’inverse des paramètres concernant la corde, les objets 1 à 3 ne disposent pas de fonction de suivi clavier directement adressable. Il existe une astuce pour contourner cet état de fait : Les deux oscillateurs sub-audio proposent une fonction de suivi clavier. Comme vous ne voulez pas que l’effet de bourdonnement soit modulé par une oscillation périodique, vous devez réduire la fréquence de l’oscillateur sub-audio à « infiniment lent » ou 0. De cette façon, vous pouvez désactiver l’oscillateur sub-audio lui-même, mais continuer à utiliser la matrice de modulation. 7 Activez le second oscillateur sub-audio en cliquant sur le bouton LFO2 situé en bas à gauche, puis réglez le potentiomètre Rate sur 0,00 Hz. 8 Cliquez sur le bouton marqué 1 (près du curseur Rate, en haut à droite) afin d’activer la première cible de modulation. 9 Choisissez le paramètre Strength de l’objet 2 comme paramètre Target. 10 Sélectionnez l’option KeyScale dans la colonne via.582 Chapitre 28 Sculpture 11 Déplacez le curseur du bas, marqué Amt (amount), vers la droite tout en jouant. Vous vous apercevrez rapidement que le bourdonnement « chantant » est prépondérant dans le registre grave et redevient modéré à mesure que vous vous rapprochez du Do3. Définissez le curseur sur une valeur d’environ 0,15. Le bourdonnement sera désormais bien plus modéré dans le registre grave. 12 Réactivez l’objet 3. Réglez le paramètre Timbre à sa valeur minimale (–1,00) et Variation à sa valeur maximale (1,00). L’objet 3 doit être placé tout à droite, jusqu’à la valeur 1,00. 13 Faites varier le paramètre Strength de l’objet 3. Vous découvrirez alors que le contenu harmonique du « bourdonnement » peut se contrôler très efficacement. Dans ce cas précis, il est recommandé de définir le paramètre Strength sur 0,25. 14 Enregistrez ce réglage sous le nom « Sans_frette_filet_rond#1 ». Modulation et désaccord Normalement, les effets de désaccord et d’ensemble s’obtiennent en utilisant un effet de modulation ou en combinant doublage et désaccord. Si vous utilisez une basse sans frette pour un solo, un effet de chorus large ajoute une touche agréable. Comme Sculpture ne peut générer qu’une seule note à la fois à une certaine hauteur, le simple « doublage » n’est pas une solution. Il existe toutefois d’autres solutions pour apporter du mouvement et de la vie aux sons. Presque tous les paramètres Type des différents objets peuvent être modulés par des oscillateurs sub-audio, ce qui crée un grand nombre de combinaisons possibles. Émulation de l’effet de chorus par modulation de la position des capteurs : 1 Vérifiez que vous avez chargé le réglage « Sans_frette_filet_rond#1 ». 2 Réglez l’emplacement du capteur Pickup B à 0,20. 3 L’élément de contrôle Spread est situé à gauche du potentiomètre Level. Cliquez sur le demi-cercle (Spread) Pickup sans relâcher le bouton de la souris et déplacez la souris vers le haut. Les deux points de couleur bleu clair se déplacent vers le bas, vers les lettres L et R. Vous entendez alors la largeur stéréo du son de la basse sans frette augmenter. Le capteur Pickup A est envoyé sur le canal droit, tandis que le signal du capteur Pickup B occupe le canal gauche.Chapitre 28 Sculpture 583 Remarque : même si seules les basses modernes offrent des signaux stéréophoniques, il est toujours intéressant de traiter des sons conventionnels (comme ceux que vous avez créés dans les exemples précédents) avec cet effet. Notez que toutes les positions de capteurs ne sont pas forcément compatibles en mono ; pour vérifier cette compatibilité, il suffit de faire passer la valeur Spread Pickup sur mono (en cliquant sur le demi-cercle Pickup tout en maintenant la touche Option enfoncée). Pour déplacer les capteurs : 1 Sélectionnez LFO1. 2 Activez la première cible de modulation en cliquant sur le bouton « 1 » (situé près du curseur Rate, vers le haut à droite). 3 Choisissez Pickup Position A-B comme cible de modulation. 4 Réglez le potentiomètre Rate sur 1,00 Hz. 5 Pour entendre l’effet, vous devez définir l’intensité de la modulation. Familiarisez-vous avec cet effet en déplaçant progressivement vers la droite le curseur marqué Amt (amount). Réglez-le sur une valeur finale de 0,15, fréquence modérée qui ne fait pas trop « onduler » le son. 6 Enregistrez ce réglage sous le nom « Chorus sec sans frette ». ? Astuce : pour la largeur stéréo maximale, les effets basés sur le désaccord ne sont plus aussi aisément décelables, surtout lorsque les battements entendus dans le son résultent de différences de signal entre les canaux gauche et droit. Cette remarque n’est valide qu’à un certain degré, car le mouvement du capteur ne crée pas un véritable effet de chorus ou d’harmoniseur. Essayez d’écouter ce qui se passe lorsque vous réduisez légèrement la largeur stéréo. Essayez également d’autres cibles de modulation : Pickup Pos A+B, Pickup Pan A+B, Pickup Pan A-B et String Stiffness, par exemple. Amusez-vous bien ! Réverbération et réflexions De façon générale, les basses sont mixées sans effets (« à sec ») et vous n’avez probablement raté jusqu’ici aucun effet de réverbération ou de retard dans les exemples. Ceci étant, l’ajout d’un peu de réverbération sur une basse sans frette peut se révéler bien séduisant lorsqu’elle est utilisée comme instrument solo. Utilisez la section Delay de Sculpture pour émuler cet effet. Pour créer un effet d’espace et d’atmosphère discret, procédez de la façon suivante : 1 Chargez le réglage « Chorus sec sans frette ». 2 Activez la section Delay en cliquant sur le bouton Delay. 3 Réglez le curseur Input Balance sur une valeur de 1,00.584 Chapitre 28 Sculpture 4 Désactivez la synchronisation du tempo du retard en désactivant le petit bouton Sync (qui se trouve directement à droite du curseur Delay Time). 5 Réglez le curseur Delay Time sur 90 ms. 6 Définissez le potentiomètre Xfeed sur 0,30. Les réflexions séparées sont encore trop distinctes. Pour rendre l’effet plus discret, modifiez le spectre de fréquences et l’amplitude des réflexions. Commencez par le spectre de fréquence : 7 Réglez LoCut sur 200 Hz et HiCut sur 1000 Hz (dans la section Delay). Le filtre LoCut réglé à 200 Hz atténue les graves dans les réflexions, ce qui permet d’éviter toute « confusion » sonore. L’atténuation assez drastique des aigus, effectuée via le paramètre HiCut, a tendance à estomper les réflexions séparées, ce qui crée l’impression d’une petite pièce, avec des surfaces assez douces. 8 Réduisez le niveau total de l’effet en réglant le potentiomètre Wet Level sur 25 %. 9 Enregistrez ce réglage sous le nom « Chorus sans frette + ambiance ». Cet exemple montre que la section Delay peut servir de réverbération de substitution pour de petits espaces. Toutefois, pour obtenir des effets de réverbération plus sophistiqués, il est préférable de traiter le signal de sortie de Sculpture avec l’un des modules de réverbération de Logic Studio. Création d’un effet de son « noyé » dans le retard : 1 Chargez à nouveau le réglage « Chorus sec sans frette ». 2 Activez la section Delay. 3 Déplacez le curseur Input Balance complètement à droite (jusqu’à la valeur 1,00). 4 Réglez la valeur du paramètre Delay Time sur « 1/4t » (soit un triolet de noire). 5 Définissez le potentiomètre Feedback sur 0,20. 6 Ajustez le potentiomètre Xfeed sur 0,30. 7 Réglez LoCut sur 200 Hz et HiCut sur 1600 Hz. 8 Réglez à présent le niveau global de l’effet en réglant le potentiomètre Wet Level sur 45 %. 9 Faites varier l’emplacement stéréo et la structure rythmique du retard en déplaçant le petit losange bleu clair dans la nappe Delay. 10 Enregistrez ce réglage sous le nom « Chorus sans frette + retard mouillé ».Chapitre 28 Sculpture 585 Sons synthétisés Dans les sections précédentes, vous avez appris à programmer des sons de basse « naturels » dans Sculpture : en reproduisant avec authenticité l’interaction physique réelle se produisant entre une corde et le facteur d’excitation qui la fait entrer en vibration. La capacité de produire des modèles aussi ressemblants constitue sans aucun doute l’un des points forts de l’architecture de Sculpture, mais ses capacités sonores s’étendent également à la création de sons très différents. Sculpture offre un certain nombre de fonctions que vous pouvez mettre à profit pour créer des sons synthétisés nouveaux. Cela inclut par exemple la nappe Morph, qui peut être automatisée, ainsi que les générateurs d’enveloppes programmables et enregistrables, que vous pouvez utiliser dans un contexte rythmique. De telles fonctions sont généralement superflues pour reproduire des sons de basse naturels, puisque aucune basse électrique existante ne peut modifier les caractéristiques tonales de la corde durant la phase de chute d’une note (par exemple, passer du bois au métal) ni synchroniser rythmiquement ce changement au tempo du projet. Elles sont toutefois très utiles pour créer des sons atmosphériques, basés sur le Sustain, que des modulations lentes et intéressantes contribuent à « rendre vivants ». Dans les sections suivantes, la capacité de Sculpture à créer des sons davantage basés sur l’espace et moins sur un côté organique sera démontrée, en prenant comme exemple plusieurs sons de nappes. Après avoir étudié dans le détail la modélisation de sons de basses dans les sections précédentes, vous allez découvrir un groupe de sons totalement différents. En supposant que vous êtes suffisamment curieux et que vous êtes prêt à passer un peu de temps en expérimentations diverses, vous allez découvrir une variété étendue de sons intéressants et animés. Dans le cadre limité de ces courtes expériences, il est bien sûr impossible de couvrir de façon exhaustive toutes les possibilités de Sculpture. Procédez à des expérimentations à partir des valeurs suggérées et observez bien les conséquences des changements que vous apportez. C’est en procédant de la sorte que vous apprendrez le plus de choses concernant l’instrument et que vous trouverez l’inspiration pour créer des sons et des variations. Remarque : vous trouverez les réglages de ces didacticiels dans le dossier Tutorial Settings du menu Settings (dans l’en-tête de la fenêtre du module Sculpture). Son soutenu Commencez par charger de nouveau le réglage par défaut de Sculpture ; celui, très simple, qui consiste en une corde pincée qui vibre et dont l’énergie sonore disparaît peu à peu. Il est évident que ce son doit être modifié de façon drastique, car vous souhaitez obtenir un son soutenu et étendu pour les nappes et non un son qui s’éteint rapidement une fois joué.586 Chapitre 28 Sculpture Observez les trois objets : vous remarquerez que seul l’objet 1 est activé et agit sur la corde par l’intermédiaire d’une impulsion. De même que pour l’exemple avec médiator dans la section consacrée au son de basse, la corde est excitée brièvement lorsque vous jouez la note, puis le son disparaît progressivement. Un son de nappe soutenu requiert qu’un agent d’excitation agisse constamment au niveau de la corde ; les types d’objet appropriés sont Bow ou Bow wide (la corde est jouée avec des coups d’archet soit courts, soit longs), Noise (excitation par un signal aléatoire de bruit) ou Blow (excitation par un souffle, comme une clarinette ou une flûte par exemple). Essayez les différents types d’objet mentionnés ci-dessus, l’un après l’autre, et déplacez le curseur Object 1 (Pickup), qui régit la position exacte de l’agent excitateur le long de la corde lorsque vous jouez. Vous arriverez à une double conclusion. Premièrement, le son est à présent soutenu tant que vous maintenez la touche enfoncée. Deuxièmement, c’est en sélectionnant le type Bow que les changements sonores sont les plus prononcés lorsque vous faites glisser le curseur de l’objet 1. Ce réglage permet d’envisager les possibilités les plus fructueuses de variation du son et c’est pour cette raison qu’il a été utilisé. Enregistrement d’une enveloppe Les variations sonores créées par le type Bow lorsque vous déplacez le coup d’archet virtuel le long de la corde sont très intéressantes. Vous pouvez contrôler ce mouvement via l’utilisation d’une enveloppe, créant ainsi la fondation nécessaire pour votre son de nappe. Il est plus logique (et plus pratique) d’enregistrer l’enveloppe que de la programmer, même si cette programmation s’effectue facilement, par l’intermédiaire de l’affichage graphique. Pour enregistrer une enveloppe, procédez de la façon suivante : 1 Déplacez le curseur Object 1 complètement à gauche. En partant de cette position (où il génère un son riche en harmoniques), commencez à l’animer, en utilisant une enveloppe. 2 Repérez où se trouve la section Envelope, dans le coin inférieur droit de la fenêtre de Sculpture. Choisissez la première des deux enveloppes en cliquant sur le bouton Envelope 1, si nécessaire. Dans la partie gauche de la section Envelope se trouvent deux possibilités pour effectuer le routage d’une cible de modulation au générateur d’enveloppe.Chapitre 28 Sculpture 587 3 Activez le premier lien de routage en cliquant sur le bouton 1, puis choisissez Object1 Position comme cible de modulation dans le menu Target. Réglez l’intensité de la modulation à sa valeur maximale, en plaçant le curseur horizontal complètement à droite. Vous pouvez à présent enregistrer l’enveloppe. On suppose que votre clavier MIDI dispose d’une roulette de modulation émettant les messages de contrôleur MIDI correspondants (numéro de contrôleur continu : 1) et que l’option 1 ModWh est sélectionnée pour le contrôle de l’enveloppe 1 (CtrlEnv 1) dans le coin inférieur sombre de la fenêtre Sculpture. 4 Cliquez sur le bouton R, situé dans le coin supérieur droit de la section Envelope, en dessous de Record Trigger, afin de préparer le générateur d’enveloppe pour l’enregistrement. Sélectionnez l’option Note + Ctrl Movement pour l’enregistrement. Cette option assure que l’enregistrement des messages de contrôleur issus de la roulette de modulation commenceront dès l’instant où vous jouerez la première note. 5 Jouez une note lorsque vous désirez lancer l’enregistrement, puis tournez lentement la roulette de modulation vers le haut, tout en maintenant enfoncée la touche sur le clavier. Concentrez-vous sur les variations sonores que vous créez en agissant sur la roulette de modulation. 6 Une fois l’enregistrement terminé, replacez la roulette à son emplacement initial puis, après avoir relâché la note enfoncée jusqu’ici, cliquez sur le bouton R afin de désactiver le mode d’enregistrement.588 Chapitre 28 Sculpture Sur l’affichage graphique, vous pouvez à présent examiner la courbe que vous venez d’enregistrer. Remarquez que la courbe évolue uniquement d’un côté de l’axe de référence (correspondant à la valeur zéro) : rien d’étonnant à cela, puisque la roulette de modulation n’émet que des valeurs unipolaires (comprises entre 0 et une valeur maximale positive). Comme vous avez déjà déplacé le curseur de l’objet 1 jusqu’à l’extrémité gauche de la corde, sa position ne peut se voir décalée que vers la droite par le générateur d’enveloppe, jusqu’à l’extrémité droite de la corde lorsque vous atteignez la valeur maximale d’intensité de modulation. Jouez une note, ou mieux encore, plaquez un accord et écoutez la modulation que vous avez enregistrée. Si vous n’êtes pas satisfait du résultat obtenu, vous pouvez, bien sûr, reprendre la procédure décrite précédemment, autant de fois que nécessaire. La durée maximale d’enregistrement disponible est 40 secondes. Il est par conséquent possible, si vous le désirez, de contrôler les paramètres et de créer des modulations qui s’étendent bien au-delà de la solution classique apportée par une simple évolution d’enveloppe ADSR. Remarque : si nécessaire, vous pouvez modifier la forme de l’enveloppe en déplaçant les points de jonction. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’affichage graphique, il suffit de cliquer dans une partie vide, puis de déplacer la souris vers la droite ou vers la gauche. Lorsque vous activez le petit bouton Sync, les points de jonction se calent sur une grille rythmique (pour en savoir plus sur ces paramètres et leurs fonctions, reportez-vous à la page 534). Sélectionnez Loop Alternate dans le menu Sustain mode en dessous de la représentation graphique de l’enveloppe. Comme le point de Sustain se trouve à la fin de l’enveloppe cette dernière est parcourue en permanence, du début à la fin, puis à l’envers, de la fin au début, ce qui crée un flux continu à l’intérieur du son. En résumé : vous disposez à présent d’un son de nappe assez rudimentaire, mais au son organique déjà intéressant, dont vous allez vous servir comme base, que vous allez améliorer par d’autres mises en forme et optimisations. Enregistrez cette version brute du son sous le nom « Sonorité 0001 nappe brute ».Chapitre 28 Sculpture 589 Augmentation de la largeur stéréo et du chorus Pour conférer à ce son de nappe très sec un peu plus de largeur stéréo et lui ajouter un effet de chorus, réutilisez l’astuce déjà présentée lors de la création de sons de basse. Pour rafraîchir votre mémoire, modulez les positions Pickup, puis assignez-les aux canaux gauche et droit. Description rapide du processus : 1 Tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, cliquez sur le demi-cercle Pickup dans l’élément de contrôle Spread, puis déplacez la souris vers le haut afin de dissocier les positions panoramiques stéréo des capteurs. Les deux points de couleur bleu clair devraient se retrouver près de la ligne séparant les deux demi-cercles. 2 Activez les deux liens de modulation dans LFO1, en cliquant sur les boutons marqués 1 et 2. Pour le premier lien, modulez la position du capteur Pickup A (Target : PickA Pos) avec une petite valeur positive ; pour le second lien, la position du capteur Pickup B (Target : PickB Pos) avec une petite valeur négative (intensité ±0,15). Réduisez le paramètre Rate de l’oscillateur sub-audio à environ 0,3 Hz. Vous obtenez alors un effet de battement ou de chorus, très plaisant, qui confère largeur et plénitude au son et pallie le caractère trop sec et aride (preset 0002 lfo>pick pad). Autre aspect déplaisant, le son est trop fort dans la gamme de fréquence moyenne et aurait besoin d’être égalisé. Vous pouvez utiliser Body EQ pour corriger ce problème.590 Chapitre 28 Sculpture Activez le Body EQ et procédez à des expérimentations avec le modèle Lo Mid Hi (qui correspond au réglage standard). Essayez les réglages suivants : réduisez le paramètre Mid à – 0,5 et définissez Mid Frequency sur 0,37. Activez le paramètre Delay pour conférer un peu de profondeur au son de nappe. Définissez Delay Time sur 1/4 et réglez le potentiomètre Xfeed sur 30 pour cent. Le son de nappe possède désormais un effet d’ambiance plaisant et discret, vous pouvez donc conserver les valeurs d’origine des paramètres Delay (preset 0003 eqfx pad). Enfin, l’optimisation du son permet de lui conférer un peu plus d’animation. Le résultat final que vous visez doit être subtil, ce qui fait des modulateurs de fluctuations l’outil idéal pour cette tâche. Ces modulateurs de fluctuations s’apparentent en fait à des oscillateurs sub-audio qui utilisent une forme d’onde aléatoire. Utilisation des modulateurs de fluctuations pour obtenir des sons plus vivants : 1 Activez la fenêtre pour les deux modulateurs de fluctuations en cliquant sur le bouton Jitter situé sous l’oscillateur sub-audio. 2 Activez le premier lien dans Jitter 1 en cliquant sur le bouton marqué 1, puis choisissez Object1 Timbre dans le menu Target. 3 Réglez la valeur du paramètre Intensity sur –0,40 avec le curseur situé sous le menu Target, puis réduisez la valeur du paramètre Rate à 1 Hz. Vous créez ainsi quelques aberrations subtiles dans la pression exercée par l’archet sur la corde. Pour mieux identifier l’effet apporté, augmentez provisoirement la valeur du paramètre Intensity. Vous pouvez utiliser le second modulateur de fluctuations pour faire varier de façon aléatoire les positions des capteurs Pickup Pos A + B (positions des capteurs A et B).Chapitre 28 Sculpture 591 4 Activez Jitter 2 et choisissez le réglage Pickup Pos A+B dans le menu Target. 5 Réglez le curseur situé sous le menu Target sur une intensité d’environ 0,2, puis réglez le potentiomètre Rate sur 1,5 Hz. À mesure que vous augmentez la valeur du paramètre Intensity, le son développe un aspect « clinquant », « tintant » particulier. Utilisez cet effet en fonction de vos goûts. Vous disposez à présent d’un son de nappe plutôt satisfaisant. Conservez-le en l’état pour l’instant, bien que quelques unes des fonctions de Sculpture, telles que le filtre et le Waveshaper, ne soient pas utilisées, de même que les deux objets supplémentaires. Cependant, il faut parfois savoir s’arrêter. La dernière fonction, celle de morphing, a été gardée pour la fin. Consultez la section suivante pour expérimenter davantage encore avec votre son de nappe (à votre gré). Fonction de morphing La nappe Morph apparaît bien en évidence dans la partie inférieure de la fenêtre de Sculpture. Chacun de ses coins peut contenir un réglage différent pour un certain nombre de paramètres ; en faisant bouger la boule rouge (qui apparaît au centre de la nappe Morph), vous pouvez effectuer un « fondu enchaîné » entre ces différents réglages, ce qui crée un effet de morphing sonore. Choisissez la commande Paste to all Points dans le menu contextuel (accessible en cliquant sur la nappe Morph tout en maintenant enfoncée la touche Contrôle) afin de copier le réglage de sonorité en cours dans les quatre coins de la nappe Morph. Si vous déplacez la boule dans la nappe Morph maintenant, vous n’entendrez aucun changement au niveau du son, car les réglages (dans chaque coin) sont identiques. Mais cela ne va pas durer…592 Chapitre 28 Sculpture Pour faire varier le son avec la nappe Morph : 1 Lorsque vous déplacez la boule vers un coin, le son partiel correspondant est sélectionné, ce qui se repère grâce aux arches bleu gris qui s’allument dans la représentation graphique. Choisissez chacun des quatre coins, l’un après l’autre, puis faites varier le son en modifiant directement les valeurs de certains paramètres dans l’interface graphique de Sculpture. 2 En utilisant la nappe Material, vous pouvez obtenir une variation particulièrement notable : déplacez la boule avec prudence dans la nappe Material, puis essayez de trouver un emplacement où votre son de nappe prend un caractère nouveau et intéressant. N’hésitez pas à essayer les coins extrêmes, par exemple. Dès que vous avez choisi différents réglages pour les coins de la nappe Morph (A à D), le déplacement de la boule de morphing génère des variations sonores très marquées, même si les étapes intermédiaires ne se distinguent pas forcément par un caractère tonal remarquable. Vous pouvez automatiser la nappe Morph en assignant deux contrôleurs MIDI aux menus MorphX et MorphY dans la partie inférieure de Sculpture. Vous pouvez également automatiser la nappe Morph en utilisant une enveloppe déjà enregistrée. Pour en savoir plus, reportez-vous à la page 532. Autour de la nappe Morph, vous trouverez une fonction de « modifications aléatoires », qui permet de faire varier les sons de façon aléatoire, à un niveau d’intensité déterminé (définissant le degré d’aléatoire mis en œuvre). Cette approche est très utile pour créer des variations subtiles sur des sons naturels, mais utilisée de façon moins discrète, elle peut déboucher sur des sonorités synthétiques évolutives très gratifiantes. Pour utiliser la fonction de génération de modifications aléatoires : 1 Sur le côté gauche de la nappe Morph, choisissez le nombre de coins à faire varier, en sélectionnant l’un des cubes. 2 Utilisez le curseur situé à droite de la nappe Morph pour régler l’intensité des déviations aléatoires. 3 Pour effectuer la manipulation aléatoire, cliquez sur le bouton Rnd. La prochaine fois que vous déplacerez la boule de morphing, vous entendrez les variations que vous venez de créer. Vous avez atteint la fin de ce didacticiel sur la programmation. Après vous avoir expliqué comment créer des sons de base, puis détaillé quelques émulations de divers types de sons de basse électrique et expliqué comment aborder la génération de sons synthétiques, vous devriez désormais avoir un bon aperçu des possibilités offertes par les fonctions et les paramètres de Sculpture. Amusez-vous bien lors de la création de vos propres sculptures sonores !29 593 29 Ultrabeat Ultrabeat est un synthétiseur de sons rythmiques, équipé d’un séquenceur pas à pas. Le moteur de synthèse d’Ultrabeat est optimisé pour créer des sons de percussions ou de batterie acoustiques et électroniques. Il regroupe un large éventail de technologies de synthèse sonore : modulation de phase, lecture d’échantillon, modulation de fréquence (FM) et modélisation physique. Vous pouvez même utiliser une entrée latérale audio comme source sonore. Ultrabeat propose un séquenceur pas à pas intégré que vous pouvez utiliser pour créer des grooves rythmiques composés d’assemblages de motifs (patterns). Le séquenceur affiche des commandes de style « défilement de LED » comme sur les boîtes à rythmes classiques. Il offre également des fonctions d’automatisation pas à pas, permettant de varier le timbre du son selon la dynamique du jeu ou des rythmes programmés. Le séquenceur joue un rôle important dans la mise en forme dynamique des rythmes et des sons produits avec le module Ultrabeat. Ultrabeat permet de charger des échantillons audio ainsi que ses propres réglages, mais aussi d’importer des instruments EXS. Vous avez ainsi accès à davantage d’options de traitement des rythmes et de conception des sons pour les instruments EXS. Vous pouvez également utiliser la présentation intuitive « drum mixer » d’Ultrabeat pour jouer les kits de batterie EXS. Enfin, Ultrabeat offre une très large gamme de fonctions de modulation : quasiment tous ses composants peuvent être modulés.594 Chapitre 29 Ultrabeat La structure d’Ultrabeat La plupart des synthétiseurs logiciels présentent un synthétiseur par occurrence de module. Ultrabeat, en revanche, vous propose 25 synthétiseurs indépendants. Ces synthétiseurs, appelés drum voices (voix de batterie) dans Ultrabeat, sont adaptés à la création de sons de batterie et de percussions. La répartition des sons de batterie sur le clavier MIDI est simple et s’explique facilement de la manière suivante : chacune des 24 premières touches du clavier MIDI (en partant du bas) est affectée à un son de batterie unique. Le 25e son de batterie constitue une exception ; il peut être joué chromatiquement. Ultrabeat peut être comparé à une boîte à rythmes composée de 24 pads de batterie et d’un clavier intégré. Ces 24 pads de batterie sont affectés aux 24 premières touches du clavier MIDI standard (Notes MIDI C1-B2 soit Do1-Si2). La correspondance avec les notes MIDI est compatible avec celle de la configuration clavier standard Roland GM. Le clavier chromatique du 25e synthétiseur commence au Do3 ou C3 (la note la plus grave de sa tessiture). Remarque : si votre clavier MIDI n’est pas assez large ou ne prend pas en charge la transposition d’octave pour utiliser les octaves inférieures et supérieures d’Ultrabeat, vous pouvez définir le paramètre de transposition dans l’Inspecteur Logic Pro pour décaler les notes MIDI suivantes. Pour des raisons de simplicité (et pour maintenir l’analogie avec une boîte à rythmes), nous désignerons chaque synthétiseur indépendant (voix de batterie) par le terme son. Leur combinaison forme un kit de batterie Ultrabeat. Voix de batterie 1 à 24 La 25e voix de batterie peut être jouée de façon chromatiqueChapitre 29 Ultrabeat 595 Présentation d’Ultrabeat L’interface utilisateur d’Ultrabeat comporte trois sections fonctionnelles.  Section d’assignation : elle affiche tous les sons d’un kit de batterie ; vous pouvez ainsi les sélectionner, les renommer ou les organiser. Cette section comporte également une petite table de mixage que vous pouvez utiliser pour ajuster le volume et la balance de chaque son.  Section synthétiseur : la majeure partie de l’interface utilisateur d’Ultrabeat est consacrée à la création et à la mise en forme de sons de batterie distincts ; c’est-à-dire à la fonction Ultrabeat de synthétiseur. Les paramètres du son de batterie sélectionné dans la section d’assignation s’affichent dans cette section synthétiseur.  Séquenceur pas à pas : dans cette section, vous pouvez créer et contrôler des séquences et des patterns. Une séquence déclenche un son de batterie particulier et peut inclure jusqu’à 32 pas. Un pattern contient la totalité des séquences des 25 sons. Vous pouvez vous servir du séquenceur pas à pas à la place des notes MIDI ou en complément de celles-ci, en allant dans Ultrabeat (à partir de Logic Pro) pour contrô- ler les sons. Une description plus complète de séquenceur pas à pas figure dans la rubrique « Le séquenceur pas à pas » à la page 632. Section Assignment Séquenceur pas à pas Section synthétiseur596 Chapitre 29 Ultrabeat Chargement et enregistrement de sons Vous pouvez procéder de la même manière qu’avec tous les autres instruments Logic Pro pour enregistrer et charger des réglages dans Ultrabeat. Pour en savoir plus, consultez le Manuel de l’utilisateur Logic Pro 8. Un réglage Ultrabeat comporte les éléments suivants :  Le kit de batterie, incluant 25 sons et comprenant les réglages d’assignation et de mixage correspondants.  La totalité des réglages des paramètres des 25 sons.  Les réglages du séquenceur et la totalité des 24 patterns, y compris l’automatisation pas à pas ainsi que les rangées de déclencheurs, de vélocité et porte (durée des notes) des 25 sons. Remarque : le rappel de l’ensemble de ces données lors du chargement d’un réglage Ultrabeat est particulièrement utile. En effet, l’effet musical des patterns, notamment de ceux incluant des paramètres séquencés de vélocité et de porte, est souvent étroitement lié aux sons utilisés. La section d’assignation La section d’assignation affiche la totalité des sons de batterie inclus dans un kit de batterie et présente une petite table de mixage. Cette section vous permet de :  sélectionner, organiser et nommer des sons de batterie,  importer des sons de batterie à partir d’autres réglages Ultrabeat ou d’autres instruments EXS,  mixer des sons de batterie.Chapitre 29 Ultrabeat 597 Sélection de sons Les 25 sons d’un kit de batterie Ultrabeat sont associés au clavier représenté dans la partie gauche de la fenêtre Ultrabeat. L’ordre des sons sur le clavier correspond aux notes du clavier MIDI connecté, en commençant par C1 (Do1) pour le premier son (le plus bas à l’écran). Cliquez sur le nom du son dans la section d’assignation pour sélectionner le son de batterie souhaité. Les paramètres du son s’affichent dans la section synthétiseur, à droite. Vérifiez que le son joué via le clavier MIDI correspond à celui que vous modifiez : vous pouvez identifier le son sélectionné par le cadre gris qui entoure son nom dans la zone d’assignation. La touche correspondante sur la représentation du clavier à l’écran, à gauche du nom du son, devient bleue selon les données MIDI envoyées. Vous pouvez également cliquer sur ces touches pour jouer le son. Dans cet exemple, le son de batterie 2 est joué (touche bleue) alors que le son de batterie 4 est sélectionné (cadre gris). Vous pouvez également sélectionner des sons en entrant des notes MIDI. Pour ce faire, activez le bouton Voice Auto Select dans le coin supérieur gauche de la fenêtre Ultrabeat. Remarque : il est fort probable qu’à certains moments Ultrabeat reçoive de nombreuses notes à partir de Logic Pro ou du séquenceur pas à pas intégré. Dans ce cas, la sélection automatique de sons provoquerait des changements incessants dans l’affichage des paramètres, rendant leur visualisation difficile. Pour éviter cela, la fonction de sélection de voix Voice Select est automatiquement désactivée lors d’un enchaînement rapide de notes.598 Chapitre 29 Ultrabeat Désignation et organisation des sons Si vous double-cliquez sur le nom d’un son de batterie, le champ de saisie de texte correspondant s’ouvre et vous pouvez alors lui affecter un nom. Appuyez sur la touche Retour ou cliquez en dehors du champ de saisie afin de continuer. La permutation ou la copie de sons de batterie au sein d’un kit Ultrabeat peut s’effectuer par une opération de glisser-déposer ou en utilisant un menu contextuel. Pour permuter ou copier un son de batterie avec la fonction glisser-déposer : 1 Cliquez sur le son de batterie souhaité dans la section d’assignation (et non sur un bouton ou un menu) et maintenez le bouton de la souris enfoncé. 2 Faites ensuite glisser le nom jusqu’à l’emplacement voulu.  Une opération de glisser-déposer simple permet de permuter deux sons de batterie (dont les réglages Mixer suivants : volume, panoramique, activation et désactivation du son, solo et configuration de la sortie). Les séquences ne sont pas permutées.  Si vous maintenez la touche Commande enfoncée durant cette opération, les deux sons de batterie permutent. Les séquences sont permutées.  Si vous maintenez la touche Option enfoncée durant l’opération, le son est copié. Les séquences ne sont pas copiées.  Si vous maintenez les touches Option + Commande enfoncées durant l’opération, le son est copié. Les séquences sont copiées. Pour permuter ou copier un son de batterie via un menu contextuel : 1 Cliquez en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur un son de batterie dans la section d’assignation. Chapitre 29 Ultrabeat 599 2 Un menu contextuel s’affiche, dans lequel vous sélectionnez la commande souhaitée :  Copy (Voice & Seq) : cette commande copie le son sélectionné, y compris les séquences et les réglages Mixer, dans le Presse-papiers.  Paste Voice : cette commande remplace le son sélectionné par le son figurant dans le Presse-papiers, sans modifier les séquences associées.  Paste Sequence > (sous-menu) : le sous-menu Paste Sequence permet de remplacer la totalité des séquences du son de batterie cible ou seulement certaines de ses séquences. Cette opération n’affecte pas les paramètres du son de batterie. Si une seule séquence est collée, elle vient remplacer la séquence actuellement active (identifiée dans le menu Pattern) du son de batterie cible. Vous avez ainsi la possibilité de coller des séquences dans chacun des 24 emplacements possibles de pattern.  Swap with Clipboard : cette commande remplace le son sélectionné par le son du Presse-papiers et place l’ancien son dans le Presse-papiers.  Init > (sous-menu) : le sous-menu Init contient quelques sons servant de points de départ (Init). Si vous en sélectionnez un, il vient remplacer le son de batterie cible. L’échantillon Init initialise le filtre ainsi que les paramètres de tonalité selon des réglages neutres. Il s’agit du point de départ pour la programmation de sons de batterie basés sur des échantillons. Remarque : les commandes Paste et Swap with Clipboard du menu contextuel nécessitent bien évidemment une opération de copie préalable (afin de placer les données appropriées dans le Presse-papiers). Elles n’affectent que le son de batterie sélectionné ; toutes les données de séquence et les données audio des 24 autres sons de batterie restent inchangées. Importation de sons de batterie et d’instruments EXS Vous pouvez importer des sons de batterie et des séquences à partir d’autres réglages Ultrabeat vers votre kit de batterie actif. Vous avez également la possibilité d’importer des sons provenant d’autres instruments EXS : Ultrabeat reproduit la présentation EXS aussi fidèlement que possible. Les zones EXS formatées sont configurées en tant que sons de batterie formatés, en utilisant le mode de lecture d’échantillons de l’Osc 2. Pour ouvrir un réglage Ultrabeat ou un instrument EXS dans la liste d’importation : 1 Cliquez sur le champ Import dans la partie supérieure gauche de la fenêtre Ultrabeat. 2 Naviguez jusqu’au réglage Ultrabeat ou jusqu’à l’instrument EXS à partir duquel vous souhaitez importer des sons, sélectionnez-le, puis cliquez sur Open.600 Chapitre 29 Ultrabeat Une liste de tous les sons issus du réglage ou de l’instrument EXS sélectionné s’affiche en regard de la section relative au mixage. Remarque : dans le cas d’importations d’instrument EXS qui comportent plus de 25 sons, vous pouvez parcourir des jeux de 25 sons à l’aide des flèches vers le haut et le bas situées à gauche et à droite du nom de l’instrument EXS en question, en haut de la liste d’importation. Deux méthodes permettent de transférer des sons à partir de la liste d’importation vers la section d’assignation. La méthode la plus simple consiste à faire glisser les sons depuis la liste d’importation vers la section relative au mixage. Le maintien de la touche Commande pendant cette opération permet d’inclure toutes les séquences. Vous pouvez également utiliser un menu contextuel. Pour transférer des sons à l’aide d’un menu contextuel : 1 Dans la liste d’importation, cliquez en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur le nom du son désiré. 2 Dans le menu contextuel qui s’affiche, sélectionnez Copy (Voice & Seq). Le son sélectionné et ses séquences sont alors copiés dans le Presse-papiers.Chapitre 29 Ultrabeat 601 3 Cliquez en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur le son à remplacer dans le kit de batterie ouvert, puis, dans le menu contextuel, utilisez l’une des commandes suivantes :  Paste Voice : remplace le son de batterie cible, sans changer ses séquences.  Paste Sequence > (sous-menu) : permet de remplacer la totalité des séquences du son de batterie cible ou seulement certaines séquences. Cette commande n’affecte pas le son de batterie cible. Si une seule séquence est collée, elle vient remplacer la séquence actuellement active (identifiée dans le menu Pattern) du son de batterie cible. Cela vous permet d’importer des séquences de son de batterie vers l’un des 24 emplacements possibles de pattern. Ces commandes affectent uniquement le son de batterie sélectionné ; toutes les données de séquence et les données audio des 24 autres sons de batterie restent inchangées.  Swap with Clipboard : remplace le son de batterie cible par le contenu du Presse-papiers et place l’ancien son dans le Presse-papiers. La permutation porte à la fois sur le son de batterie et les données de séquence ; cette commande est donc particulièrement utile pour réorganiser un kit de batterie. Faire glisser des instruments EXS dans la section d’assignation Vous pouvez également faire glisser un instrument EXS directement dans la section d’assignation pour importer la totalité de l’instrument. Cette méthode ne permet pas de parcourir les sons inclus dans l’instrument EXS (si ce dernier comporte plus de 25 sons de matériel d’échantillon). Seules ces couches et zones d’échantillon seront mises en correspondance dans la tessiture de son de batterie d’Ultrabeat, entre C1 et C3 (Do1 et Do3), le reste. Le mixage La section d’assignation comporte une table de mixage pour les 25 sons figurant dans le kit de batterie Ultrabeat. Elle permet d’ajuster le volume et la balance de chaque son. Elle comporte, en outre, les boutons Mute et Solo. Bouton Mute Curseur Volume Volume principal Potentiomètre Pan Menu Output Selection Bouton Solo602 Chapitre 29 Ultrabeat Volume Le volume de chaque son est représenté par une barre bleue ; vous pouvez ainsi visualiser un aperçu complet des divers niveaux au sein du kit. Vous avez la possibilité d’ajuster le volume du son, selon le niveau de sortie global dans Ultrabeat, en faisant glisser la barre bleue sous le nom du son. Le contrôle (de volume) principal figure au-dessus du 25e son de batterie et permet de régler le niveau de tous les sons de batterie du kit : autrement dit, il agit sur le niveau de mixage global de tous les sons de batterie. Mute Vous pouvez rendre muets certains des sons d’un kit de batterie en cliquant sur le bouton Mute (M), situé à droite du nom du son en question. Solo Vous pouvez écouter certains sons séparément en cliquant sur le bouton Solo (S), à côté du bouton Mute. Pan Le potentiomètre rotatif, à droite des boutons Mute et Solo, contrôle le positionnement du signal dans le champ stéréo (Panorama). Sorties individuelles Ultrabeat présente huit sorties stéréo et mono distinctes qui peuvent être insérées en tant qu’instrument à sorties multiples. Dans ce cas, chaque son de batterie peut être envoyé séparément vers une sortie particulière (ou des paires de sorties) en paramétrant le menu de sélection de sortie, figurant à côté du potentiomètre Panorama. Les sons de batterie acheminés vers une paire de sorties autre que la principale sont automatiquement supprimés des sorties principales. Le contrôle des paires de sorties autres que 1–2 s’effectue via des canaux auxiliaires.Chapitre 29 Ultrabeat 603 Section Synthesizer La section synthétiseur est au cœur d’Ultrabeat. Comme nous l’avons indiqué précédemment, chaque son de batterie dispose de sa propre section synthétiseur. Le nombre de paramètres de synthétiseur Ultrabeat présentés dans une seule fenêtre du module est, certes, impressionnant ; toutefois, le cheminement du signal est assez facile à comprendre. Le cheminement du signal Le moteur de synthèse d’Ultrabeat est basé sur les règles de la synthèse soustractive classique. Si vous observez la section synthétiseur de gauche à droite, vous reconnaîtrez la structure traditionnelle et le cheminement du signal d’un synthétiseur soustractif. Tout d’abord, le matériel sonore de base est créé par les oscillateurs et le générateur de bruit. Un filtre permet ensuite de supprimer certaines fréquences du son brut, puis une mise en forme du volume (avec des enveloppes) est effectuée. L’interface en trois dimensions permet d’avoir une présentation claire des détails et de l’importance des diverses fonctions Ultrabeat. Elle permet, en outre, d’identifier les différents niveaux, du premier au dernier. La section relative au filtre se situe au milieu. Il s’agit d’un gros dispositif de contrôle rond. Son emplacement et sa représentation sont à la fois symboliques et pratiques. La section de filtrage joue, en effet, un rôle central dans Ultrabeat. Oscillateur 1 Oscillator 2 Noise Generator Filtre Bouton Signal flow Modulateur en anneau Bouton Signal flow Bouton Signal flow604 Chapitre 29 Ultrabeat Le filtre reçoit les signaux en provenance des sources sonores suivantes : oscillateur 1, oscillateur 2, générateur de bruit et modulateur en anneau. Leurs sections de sortie sont représentées par quatre dispositifs entourant le filtre (trois objets ronds et un plus petit, rectangulaire et situé à droite du filtre, pour le modulateur en anneau). En dessous, vous trouverez les éléments de contrôle de ces sources sonores. Pour chaque dispositif, vous pouvez voir un petit bouton signalant le parcours du signal et indiquant en rouge si les signaux doivent transiter par le filtre ou aller directement à la section de sortie du synthétiseur. Dans le parcours de droite vers la sortie, le signal transite par deux égaliseurs et une phase d’expansion stéréo ou de modulation du panoramique. Le signal de sortie du son de batterie passe ensuite par la table de mixage intégrée à la section d’assignation (voir la section « Le mixage » à la page 601). Paramètres communs aux oscillateurs 1 et 2 Pour utiliser l’oscillateur 1 (ou 2), vous devez d’abord l’activer. Pour ce faire, utilisez le bouton On/Off situé complètement à gauche de la section Osc 1 ou Osc 2. Une fois activé, le bouton devient rouge. Remarque : lors de la programmation d’un son de batterie, vous pouvez activer ou désactiver des sources sonores particulières à l’aide des boutons On/Off. Cela vous permet, en outre, d’écouter certaines composantes sonores séparément et de les supprimer, si nécessaire. Le volume de l’oscillateur 1 ou 2 est contrôlé via le potentiomètre Volume correspondant, situé complètement à droite. Le volume peut être modulé par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623.Chapitre 29 Ultrabeat 605 Les curseurs incurvés à gauche des potentiomètres Volume contrôlent la tonalité des oscillateurs par demi-ton. En appuyant sur la touche Maj, vous pouvez ajuster la tonalité par centièmes. La valeur de la tonalité apparaît à gauche du curseur. Pour la modifier, cliquez dessus, puis, sans relâcher le bouton de la souris, déplacez la souris vers le haut. La tonalité peut également être modulée par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Vous trouverez un bouton permettant de contrôler le parcours du signal entre chaque oscillateur et la section Filter (bouton de contournement du filtre). En cliquant sur ce bouton une ou deux fois, vous pouvez diriger le signal de l’oscillateur vers le filtre (le bouton de contournement devient rouge), ou l’envoyer directement vers la section de l’égaliseur (le bouton reste grisé). La direction de la flèche sur ce bouton de contournement du filtre illustre le parcours du signal. Remarque : le bouton de contournement détermine simplement le sens du signal. Il n’agit pas sur le fonctionnement de l’oscillateur. Utilisez le bouton On/Off pour activer ou désactiver l’oscillateur (comme expliqué précédemment). Propriétés propres à l’oscillateur 1 Cet oscillateur peut utiliser trois types de technologies de synthèse différentes : modulation de phase, modulation de fréquence et chaîne latérale (entrée audio externe). Pour utiliser l’une ou l’autre, il suffit de cliquer sur le bouton approprié dans la partie supérieure de la section Osc 1. 606 Chapitre 29 Ultrabeat Phase Oscillator Une onde de modulation de phase onde peut être déformée en fonction des paramètres relatifs à la pente (Slope), à la Saturation et à l’asymétrie (Asymmetry), et prendre la forme de quasiment toute onde élémentaire de synthétiseur. Les effets de ces paramètres sont illustrés par l’affichage de la forme d’onde dans la section de l’oscillateur. Si vous affectez la valeur zéro à ces trois paramètres, une onde sinusoïdale sera représentée.  Slope : cette valeur détermine la pente ou l’inclinaison de la forme d’onde. Plus elle est élevée, plus la forme d’onde est inclinée. Le son prend alors un caractère d’autant plus « nasal » que la pente est inclinée.  Saturation : si les valeurs de la saturation augmentent, cela se traduit par un écrêtage et la forme d’onde prend un aspect plus rectangulaire. Les harmoniques de rang impair sont alors plus nombreuses.  Asym (Asymétrie) : l’onde a une forme en dent de scie, le son étant alors plus agressif. L’asymétrie peut être modulée par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Cela permet de créer des changements sonores plus dynamiques au niveau de l’oscillateur. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623. Remarque : les formes d’onde élémentaires des synthétiseurs analogiques classiques peuvent être facilement reproduites grâce à la modulation de phase : les ondes sinusoïdales, rectangulaires ou en dents de scie résultent des différentes combinaisons de valeurs affectées aux paramètres Slope, Saturation et Asym. Ainsi, si vous définissez des valeurs de pente et de saturation maximales et une valeur d’asymétrie minimale, vous obtenez une onde carrée classique. Si la pente est définie à –0,20, la saturation au minimum et l’asymétrie au maximum, vous obtenez une onde en dents de scie. Chapitre 29 Ultrabeat 607 FM (Modulation de fréquence) En mode FM, l’oscillateur 1 génère une onde sinusoïdale. Sa fréquence est modulée par la forme d’onde de l’oscillateur 2. Pour ce faire, l’oscillateur 2 doit donc être activé. Lors du processus FM, plus la forme d’onde de l’oscillateur 2 est complexe, plus le nombre de partiels est important (en augmentant la valeur FM Amount). Vous pouvez visualiser l’onde sinusoïdale à l’écran et observer son évolution vers une forme de plus en plus complexe. Le paramètre FM Amount peut être modulé par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623. Remarque : phase Oscillator convient parfaitement aux simulations de formes d’ondes analogiques et de sons de style analogique. Le mode FM, en revanche, offre des sonorités numériques de type sonnerie et des sons métalliques. Side chain En mode Side Chain, Ultrabeat utilise une entrée latérale externe comme source pour l’oscillateur 1. Vous pouvez ainsi utiliser tout canal audio, auxiliaire ou canal d’entrée en direct avec les filtres, les enveloppes, l’oscillateur basse fréquence (LFO) et le séquenceur pas à pas d’Ultrabeat. Une fois le mode Side Chain sélectionné pour l’oscillateur 1, vous devez sélectionner le canal à utiliser en tant qu’entrée latérale. Comme pour tout autre module disposant d’une entrée latérale, vous devez, pour ce faire, choisir le canal souhaité à partir du menu Side Chain dans Ultrabeat.608 Chapitre 29 Ultrabeat Le mode Side Chain vous offre un large éventail d’options de création avec Ultrabeat. Vous pouvez utiliser une entrée audio pour l’oscillateur 1 et le moteur de synthèse pour l’oscillateur 2 afin de créer un son de batterie en partie en audio direct et en partie synthétisé. Les autres sons de batterie et le séquenceur Ultrabeat continuent de fonctionner normalement, vous pouvez donc associer des programmations de batterie analogiques à un traitement d’entrée latérale, par exemple, en définissant un groove programmé et un son de batterie ajouté via le filtre d’une entrée audio externe. Remarque : un signal d’entrée latérale, seul, ne suffit pas au déclenchement des traitements Ultrabeat. Pour entendre le signal d’entrée latérale audio, Ultrabeat doit être déclenché via le clavier MIDI ou son séquenceur pas à pas intégré. Propriétés propres à l’oscillateur 2 Cet oscillateur peut utiliser trois types de technologies de synthèse différentes : modulation de phase, échantillonnage et modélisation. Pour utiliser l’une ou l’autre, il suffit de cliquer sur le bouton approprié dans la partie inférieure de la section Osc 2. Phase Oscillator La modulation de phase de l’oscillateur 2 fonctionne quasiment de la même manière que pour l’oscillateur 1. Toutefois, en mode Phase Oscillator, la saturation peut être modulée dans l’oscillateur 2 et l’asymétrie, avec l’oscillateur 1. Ainsi, lorsque les deux oscillateurs utilisent ce mode, ils peuvent produire des sons différents. Pour en savoir davantage sur le mode Phase Oscillator, consultez le paragraphe intitulé « Phase Oscillator » dans la rubrique « Propriétés propres à l’oscillateur 1 ». Sample En mode Sample, l’oscillateur 2 utilise un fichier audio en tant que source sonore. En cliquant sur la flèche située dans la partie gauche de l’affichage de la forme d’onde, un menu s’ouvre. Il permet de charger et de décharger des échantillons ou d’afficher l’échantillon chargé dans le Finder. La flèche Reverse permet de changer la direction de lecture de l’échantillon (avant/arrière).Chapitre 29 Ultrabeat 609 Les deux curseurs horizontaux Min/Max (Velocity) déterminent le point de départ de l’échantillon, selon la dynamique du jeu. Le curseur Min identifie le point de départ de l’échantillon au niveau de vélocité minimal (vélocité = 1), le curseur Max, au niveau maximal (vélocité = 127). Si les curseurs Min et Max ont la même valeur, le point de départ de l’échantillon est un paramètre statique. Les échantillons Ultrabeat fournis ainsi que les sons importés depuis des instruments EXS sont généralement constitués de plusieurs couches sélectionnées par le paramètre de vélocité, selon la dynamique du jeu. La couche d’échantillon particulière à laquelle les valeurs de vélocité entrées permettent d’accéder est déterminée par le petit curseur Vel Layer situé à droite. Ce curseur indique la couche déclenchée au niveau minimal (vélocité = 1). L’autre petit curseur, à gauche cette fois, signale la couche utilisée au niveau maximum (vélocité = 127). Si vous n’avez chargé qu’un échantillon contenant une seule couche, les réglages du curseur Vel Layer n’ont aucun effet. Pour charger un fichier audio : 1 Cliquez sur la flèche située dans la partie supérieure de l’affichage de la forme d’onde, puis choisissez Load Sample depuis le menu local. 2 Dans la fenêtre Load Sample, localisez et sélectionnez le fichier audio souhaité. Une sélection d’échantillons de sons de percussions ou de batterie multicouches spécifiquement créés pour Ultrabeat est fournie. Vous pouvez, par ailleurs, charger vos propres échantillons dans un format stéréo entrelacé (AIFF, WAV, CAF ou SDII). Cependant, sachez que la fonction relative aux couches de vélocité n’est pas disponible pour ce type d’échantillons.610 Chapitre 29 Ultrabeat Le bouton Play de la fenêtre Load Sample vous permet d’obtenir un aperçu des fichiers audio (AIFF, WAV, SD2, CAF, UBS) avant leur chargement.  Appuyez sur le bouton Play pour lire en boucle le fichier échantillon actuellement sélectionné. L’échantillon est lu directement à partir du disque dur, sans autre opération nécessaire : les filtres, égaliseurs, enveloppes et autres paramètres de synthétiseur sont ignorés.  La lecture s’interrompt si vous cliquez de nouveau sur le bouton. Vous pouvez écouter plusieurs fichiers à la suite en cliquant une fois sur Play, puis en passant d’un fichier à l’autre. Remarque : dans le cas de fichiers USB multicouches, l’échantillon est lu avec une vélocité fixe de 75 %. L’écoute indépendante de toutes les couches n’est pas possible. Seule la couche concernée par cette valeur Velocity est lue. La fonction Preview Sample dans l’option Ultrabeat Voice remplace temporairement les fichiers échantillons dans le son de batterie actuellement sélectionné. Le son de batterie n’est pas directement déclenché lorsque vous activez cette option. En revanche, il peut toujours être activé via les notes MIDI (notes jouées, événements de la région MIDI ou événement du séquenceur Ultrabeat) tandis que la fenêtre Load Sample est ouverte et que des fichiers différents y sont sélectionnés. L’échantillon sélectionné peut être écouté au sein du son de batterie actif, en prenant en compte l’ensemble des traitements du synthétiseur. Une fois que vous avez choisi l’échantillon à inclure, cliquez sur Open pour le charger. Cliquez sur Cancel pour revenir à l’échantillon précédemment chargé. Important : les effets ajoutés via le canal d’instrument Ultrabeat affectent les aperçus. Si vous enregistrez un kit de batterie à l’aide du menu Settings, l’emplacement de l’échantillon est stocké dans le paramètre. Ultrabeat n’enregistre pas les fichiers audio à proprement parler —il garde seulement la référence de leur emplacement. Si vous chargez un réglage qui comporte une référence à un échantillon qui a été déplacé ou supprimé, Ultrabeat affiche une zone de dialogue dans laquelle il vous demande de le localiser. Pour éviter cela, il est fortement recommandé d’utiliser un dossier d’échantillons Ultrabeat dédié.Chapitre 29 Ultrabeat 611 Model Ce type d’oscillateur propose le modèle physique d’un instrument à cordes pour créer des sons percussifs. Les paramètres dont vous disposez correspondent aux propriétés physiques d’une vraie corde. Deux exciteurs distincts, chacun avec des caractéristiques sonores bien particulières, sont disponibles. Vous pouvez passer de l’un à l’autre en utilisant leurs boutons respectifs (Type 1 et Type 2). Remarque : dans le modèle pour l’oscillateur 2 Ultrabeat, un exciteur est un agent ou un dispositif de déclenchement utilisé pour initier la vibration d’une corde. Il ne faut pas le confondre avec le module à effets du même nom. Dans le graphique Material Pad, vous pouvez définir les paramètres de corde Inner Loss et Stiffness. Ils déterminent les caractéristiques matérielles du modèle physique. Inner Loss définit l’amortissement de la corde. Ce phénomène dépend, dans la réalité, de la matière qui constitue la corde (acier, verre, nylon ou bois). L’amortissement touche principalement les hautes fréquences et produit un son plus étouffé et plus doux lors de la phase de chute (decay). Le paramètre Stiffness agit sur la rigidité de la corde. Encore une fois, ce phénomène dépend, dans la réalité, de la matière qui constitue les cordes, mais aussi de leur diamètre (ou, plus précisément : de la vitesse de vibration ou de réponse suite à leur pincement, par exemple). Des cordes rigides créent des vibrations inharmoniques ; en effet, elles ne représentent pas des multiples de nombres entiers dans la fréquence fondamentale. Elles sont, en fait, légèrement plus aiguës. Des valeurs élevées de rigidité (raideur) transforment, au final, la corde en tige métallique. L’axe des abscisses du graphique Material Pad représente les valeurs possibles du paramètre Stiffness, l’axe des ordonnées, les valeurs d’Inner Loss. Pour ajuster ces paramètres de manière graphique, cliquez sur le losange et, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, déplacez-le à l’endroit souhaité. Remarque : si vous souhaitez rétablir les valeurs par défaut des paramètres, cliquez sur le losange tout en maintenant la touche Option enfoncée.612 Chapitre 29 Ultrabeat À droite du graphique Material Pad, vous pouvez voir le paramètre Resolution. Contrairement aux autres paramètres gérant l’oscillateur Model, la résolution ne reproduit pas une propriété réelle et prédéfinie du modèle physique. En revanche, elle affecte le processus de modélisation même : des valeurs élevées améliorent la résolution au niveau des calculs, augmentant ainsi le nombre d’harmoniques. Des valeurs plus faibles réduisent la précision des calculs. Par conséquent, le nombre d’harmoniques diminue et, en général, le spectre évolue vers davantage d’inharmoniques. Ring Modulator Le modulateur en anneau fonctionne comme sa propre source sonore ; son signal peut transiter via le filtre ou non, indépendamment des oscillateurs 1 et 2. Il est, en outre, possible de régler son volume. Les deux oscillateurs doivent être activés pour que le modulateur soit utilisable. Le son issu du modulateur en anneau dépend fortement des deux oscillateurs. En effet, il module les signaux de sortie de chacun des oscillateurs. La modification des paramè- tres, et en particulier, la relation avec le réglage de chaque oscillateur, a un impact direct sur le son issu du modulateur en anneau. En revanche, le volume de chacun des oscillateurs n’influence pas le traitement au niveau de la modulation en anneau. Le modulateur en anneau ne dispose pas d’un bouton On/Off comme les oscillateurs. Il est activé en cliquant directement sur l’étiquette Ring Model elle-même. Une fois activé, son nom s’affiche rouge. Lorsqu’il est éteint, son nom est grisé. Remarque : le modulateur en anneau a besoin des signaux des deux oscillateurs pour produire le son de sortie. Si l’un d’eux est éteint, le modulateur reste silencieux. Si vous souhaitez écouter le signal du modulateur séparément (pour un meilleur réglage), baissez temporairement le volume des oscillateurs à 0. Le curseur permet d’ajuster le volume de la sortie au niveau du modulateur en anneau. Il peut être modulé par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623. Chapitre 29 Ultrabeat 613 Entre le modulateur en anneau et la section de filtrage, vous trouverez un bouton permettant de contrôler le parcours du signal (bouton Filter Bypass). En cliquant dessus une ou deux fois, vous pouvez diriger le signal vers le filtre (le bouton devient rouge), ou l’envoyer directement vers la section EQ de l’égaliseur (le bouton reste grisé). La direction de la flèche sur ce bouton de contournement du filtre illustre le parcours du signal. Remarque : le bouton Filter Bypass détermine simplement le sens du signal. Il n’agit pas sur le fonctionnement du modulateur. Cliquez sur le champ Ring Mod pour l’activer ou le désactiver (voir détails ci-dessus). Noise Generator Le quatrième moteur de synthèse est le générateur de bruit. Par bruit, on désigne (au sens technique) l’ensemble des fréquences sonores ; c’est pourquoi, il nous est impossible d’identifier, à l’oreille, une tonalité particulière dans un signal de bruit. Toutefois (ou plutôt, en conséquence), le bruit est essentiel pour créer des sons de batterie. C’est pourquoi, le générateur de bruit d’Ultrabeat fournit de nombreuses fonctionnalités. Pour utiliser Noise Generator, vous devez d’abord l’activer. Pour ce faire, cliquez sur le bouton On/Off. Une fois activé, le bouton devient rouge. Le volume du générateur de bruit est contrôlé via le potentiomètre Volume. Il peut être modulé par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Modulation » à la page 623614 Chapitre 29 Ultrabeat Le générateur de bruit dispose de son propre filtre, indépendant du filtre multimode Ultrabeat. Les quatre boutons LP, HP, BP et Byp permettent de passer d’un mode de filtrage à un autre (passe-bas, passe-haut ou passe-bande) ou de le désactiver (Contournement). Les noms des types de filtrage indiquent leur rôle : Le filtre passe-bas (LP) autorise les fréquences inférieures à la fréquence de coupure (voir détails ci-après).Ce type de filtrage atténue les fréquences supérieures, le son étant alors moins aigu et moins clair. Le filtre passe-haut (HP) produit exactement l’effet inverse. Il filtre les fréquences inférieures, sans affecter les fréquences supérieures. Le filtre passe-bande (BP) n’autorise qu’une certaine fourchette de fréquences (une bande de fréquences) définie par rapport à la fréquence de coupure. Ce filtre peut être utilisé à la fois dans la partie supérieure et la partie inférieure du spectre de fréquences afin de diminuer les aigus et les graves pour un même son. Le potentiomètre Cut détermine la valeur de la fréquence de coupure. Il définit le point dans le spectre de fréquences à partir duquel le filtre s’applique. Selon le type de filtrage choisi, vous pouvez rendre le son plus sombre (LP), plus fin (HP) ou plus nasal (BP) en modifiant la valeur Cut. La coupure (Cutoff) peut être modulée par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623. L’augmentation de la résonance accentue les fréquences proches de la fréquence de coupure. La fourchette de résonance s’étend de 0 (aucune accentuation) jusqu’aux plus hautes valeurs permettant l’auto-oscillation du filtre. Remarque : l’auto-oscillation est typique des circuits de filtrage analogiques. Elle se produit avec des valeurs de résonance élevées, lorsque le filtre fonctionne en boucle fermée et commence à osciller à sa fréquence naturelle. Dirt est un paramètre conçu spécifiquement pour Noise Generator. À mesure que vous tournez le potentiomètre de poussière, le son blanc et pur de départ évolue vers davantage de granulosité. Remarque : les effets du paramètre Dirt sont d’autant plus marqués que les valeurs de résonance sont élevées.Chapitre 29 Ultrabeat 615 Entre le générateur de bruit et la section de filtrage, vous trouverez un bouton permettant de contrôler le parcours du signal (bouton Filter Bypass). En cliquant dessus une ou deux fois, vous pouvez diriger le signal vers le filtre (le bouton devient rouge), ou l’envoyer directement vers la section EQ de l’égaliseur (le bouton reste grisé). La direction de la flèche sur ce bouton de contournement du filtre illustre le parcours du signal. Remarque : le bouton Filter Bypass détermine simplement le sens du signal. Il n’agit pas sur le fonctionnement du générateur. Il faut utiliser le bouton On/Off pour activer ou désactiver le générateur (voir ci-dessus). Le bouton Filter Bypass ne concerne pas le filtre intégré au générateur de bruit. Ce dernier est désactivé en cliquant sur le bouton Byp dans la section de filtrage du générateur de bruit. Il est donc possible de filtrer le signal du générateur de bruit deux fois. Toutefois dans la majorité des cas, il vaut probablement mieux éviter que le signal du générateur de bruit passe par le filtre principal pour ne pas surcharger le filtre (composant essentiel pour la programmation des sons de batterie). La section Filter Les signaux de sortie des deux oscillateurs, du modulateur en anneau et du générateur de bruit passent par la section de filtrage centrale d’Ultrabeat (sauf s’ils la contournent via les boutons de contournement du filtre). La section de filtrage offre un filtre multimode et une unité de distorsion. L’ordre de passage des sons dans le filtre et l’unité Distortion est contrôlé par la flèche située au centre de la section Filter. En cliquant dessus, vous pouvez en changer le sens et l’ordre de passage : flèche vers le haut (distorsion, puis filtre) et flèche vers le bas (filtre, puis distorsion). Filtre multimode Unité Distortion616 Chapitre 29 Ultrabeat Remarque : la suite de ce document donne une description des paramètres de filtrage d’Ultrabeat et des concepts fondamentaux relatifs à la synthèse soustractive et aux filtres analogiques. Si vous n’êtes pas familier avec les synthétiseurs, reportez-vous à la section « Notions élémentaires sur les synthétiseurs » à la page 667 pour plus d’informations. Filtre multimode En cliquant sur Filter dans la partie supérieure de la section centrale, vous activez ou désactivez le filtre multimode. S’il est désactivé (c’est-à-dire, s’il apparaît en grisé et non en rouge, comme lorsqu’il est activé), aucun signal issu du moteur de synthèse n’est traité par le filtre. Dans ce cas, les signaux sont directement transmis à l’unité de distorsion. Le filtre multimode présente plusieurs types de filtrage : passe-bas (LP), passe-haut (HP), passe-bande (BP) et rejet de bande (BR). Vous pouvez passer d’un type de filtrage à un autre en cliquant sur les boutons correspondants (situés directement sous le mot Filter). Les noms des types de filtrage indiquent leur rôle : Un filtre passe-bas (LP) autorise les fréquences inférieures à la fréquence de coupure. Il supprime (coupe) les aigus, rendant le son plus sombre et moins clair. Le filtre passe-haut (HP) autorise les fréquences supérieures à la fréquence de coupure. Les graves sont coupés. Le filtre de passe-bande (BP) autorise une fourchette de fréquences supérieures et inférieures à la fréquence de coupure. Les autres fréquences (inférieures et supérieures mais non comprises dans la bande) sont éliminées. Le son obtenu contient alors essentiellement des fréquences moyennes. L’abréviation BR correspond au filtre de rejet de bande. Ce mode de filtrage permet d’éliminer la zone (la bande de fréquences, pour être exact) autour de la fréquence de coupure et de garder uniquement les autres fréquences, plus éloignées (de la fréquence de coupure). Les fréquences moyennes sont ainsi atténuées tandis que les hautes et basses fréquences restent inchangées. Sous les boutons de type de filtrage figurent deux autres boutons : 12 et 24. Ils vous permettent de sélectionner la pente du filtre. Chaque type de filtre Ultrabeat propose, en effet, une pente de 12 ou de 24 dB/octave.Chapitre 29 Ultrabeat 617 Remarque : les filtres ne suppriment pas totalement les parties du signal à éliminer et s’appliquent toujours avec une précision limitée sur la bande sélectionnée. L’inclinaison ou la pente est mesurée en décibels par octave (dB/oct). Les fréquences à proximité de la fréquence de coupure sont généralement moins atténuées que celles plus éloignées. Plus la valeur de la pente augmente, plus la différence de niveau entre les fréquences devient frappante entre les fréquences proches de la coupure et celles plus distantes. Le potentiomètre Cut indique la fréquence de coupure du filtre. Remarque : en jouant sur la valeur de la fréquence de coupure, vous pouvez rendre un son plus sombre (LP), plus fin (HP), plus nasal (BP) ou plus transparent (BR), selon le type de filtre choisi. La coupure (Cutoff) peut être modulée par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Modulation » à la page 623. L’augmentation de la résonance accentue les fréquences proches de la fréquence de coupure. La fourchette de résonance s’étend de 0 (aucune accentuation) jusqu’aux plus hautes valeurs permettant l’auto-oscillation du filtre. La résonance peut, en outre, être modulée par les sources figurant dans les menus Mod et Via. Remarque : l’auto-oscillation est typique des circuits de filtrage analogiques. Elle se produit avec des valeurs de résonance élevées, lorsque le filtre fonctionne en boucle fermée et commence à osciller à sa fréquence naturelle. Distortion Unit La flèche située au centre de la section de filtrage détermine l’ordre de traitement : les signaux transitent par l’unité de distorsion (Distortion Unit) avant ou après leur passage dans le filtre multimode. Un effet de grésillement (Bitcrusher) ou de distorsion est alors créé. L’effet souhaité est activé en cliquant sur le bouton Crushou Distort. L’effet activé figure en rouge. Si aucun bouton n’apparaît en rouge, cela signifie que l’unité de distorsion n’est pas du tout utilisée.618 Chapitre 29 Ultrabeat L’effet de distorsion est modélisé à partir d’une unité de distorsion analogique, qui fonctionne par augmentation du niveau du signal jusqu’à écrêtage. L’effet de grésillement est réalisé de manière numérique : en réduisant volontairement la résolution numérique du son (mesurée en bits), on obtient une coloration numérique intentionnelle du son. Ces deux effets conduisent à des distorsions dont la tonalité diffère autant que les deux approches utilisées. La distorsion offre un caractère plus analogique tandis que le Bitcrusher ne peut dissimuler ses origines numériques (il aurait du mal à les cacher !). Ces deux effets sont contrôlés à l’aide des trois mêmes potentiomètres :  Drive :si vous augmentez la valeur de ce paramètre, le degré de distorsion augmente.  Color : détermine le son de base de la distorsion. Des valeurs élevées permettent d’obtenir un son plus clair, tandis que des valeurs plus faibles donnent une sonorité plus sombre et plus chaude.  Level/Clip : en mode Distortion, cette valeur (Niveau) correspond au volume de la sortie. En mode Bitcrusher, ce potentiomètre détermine le niveau initial requis pour la distorsion (Clip). Section Output Selon la position des différents boutons de contournement du filtre, les signaux de sortie des deux oscillateurs, du modulateur en anneau et du générateur de bruit vont directement vers la section de sortie d’Ultrabeat ou transitent par la section de filtrage. La section de sortie envoie les signaux dans deux égaliseurs (EQ) et dans la section pan modulation/stereo spread (selon un ordre défini préalablement) avant la définition du niveau final. Le comportement de déclenchement (des signaux) est alors ajusté. Égaliseur deux bandes Les deux bandes de l’égaliseur ont des caractéristiques quasiment identiques. Leur configuration est expliquée en combinant leurs paramètres, mais vous pouvez, bien évidemment, ajuster la bande 1 (l’égaliseur du haut dans la section Output) et la bande 2 séparément. Pour activer ou désactiver un égaliseur (EQ), il suffit de cliquer respectivement sur la bande 1 ou la bande 2. Si la bande est active, son nom figure en rouge. Si aucun égaliseur n’est activé, le signal ne subit aucun traitement à ce stade. Chapitre 29 Ultrabeat 619 Il est possible de passer d’un type d’égaliseur à un autre en utilisant les boutons suivants : shelving et peak. En mode shelving, toutes les fréquences supérieures ou inférieures à la fréquence définie sont accentuées ou atténuées. En mode peak, seules les fréquences proches de la fréquence définie sont traitées. Parmi les deux boutons d’égaliseur, celui du haut active le mode shelving. Le bouton du bas active le mode peak. La bande 1 propose un shelving bas et la bande 2, un shelving haut. Le shelving bas n’affecte que les fréquences inférieures à la fréquence définie. Le shelving haut ne traite que les fréquences supérieures à celle définie. Remarque : le shelving de l’égaliseur a un fonctionnement semblable aux filtres passe-bas et passe-haut du synthétiseur. La principale différence est la suivante : alors que les filtres passe-bas et passe-haut permettent uniquement d’atténuer certaines fréquences, le plateau permet également leur accentuation. Le potentiomètre Gain de l’égaliseur est bipolaire. Les valeurs positives amplifient une certaine fourchette de fréquences (identifiée par le type EQ et les réglages Hz). À l’inverse, les valeurs négatives ont un effet d’atténuation. Si le potentiomètre Gain est réglé sur 0, l’égaliseur n’a aucun effet (position neutre). Remarque : pour revenir à cette position neutre, vous pouvez cliquer dessus en maintenant la touche Option enfoncée. Vous pouvez également cliquer sur le petit 0 au-dessus du potentiomètre Gain. La fréquence est définie en cliquant sur le paramètre Hz et en le faisant glisser vers le haut, jusqu’à la valeur souhaitée. Cela détermine la fourchette de fréquences à accentuer ou à atténuer. Remarque : si vous cliquez sur le paramètre Hz tout en appuyant sur la touche Option, le paramètre Hz revient à une position neutre. Cette position correspond à 200 Hz pour la première bande et 2 000 Hz, pour la seconde. Le choix de ces fréquences par défaut a été effectué en fonction des différentes caractéristiques de shelving pour chaque bande de fréquences. La bande 1 est conçue pour filtrer les basses fréquences et la bande 2, les hautes.620 Chapitre 29 Ultrabeat Le facteur Q est géré en cliquant sur le paramètre correspondant, puis en le faisant glisser vers le haut, jusqu’à la valeur souhaitée. L’effet de ce facteur sur le son dépend largement du choix du type d’égaliseur :  Avec les filtres shelving, si la valeur Q augmente, la zone autour de la fréquence-seuil devient plus accentuée.  Avec l’égaliseur peak, la valeur Q détermine la largeur de la bande de fréquences à traiter : les valeurs basses sélectionnent une bande large et les valeurs élevées, une bande étroite, à amplifier ou à atténuer avec le contrôle Gain. Modification graphique des bandes de l’égaliseur Chaque bande dispose de sa propre représentation graphique signalant les modifications sur la courbe de réponse en fréquence. Cette représentation permet d’accéder directement aux paramètres Gain, Hz et Q. Cliquez simplement sur la courbe à l’aide de la souris, puis modifiez-la en la déplaçant verticalement ou horizontalement. Les déplacements horizontaux modifient la fréquence de l’égaliseur, et les verticaux, le gain. Le sommet de la courbe (point le plus élevé) présente une poignée permettant de modifier le facteur Q en fonction de son déplacement vertical. Pan Modulation et Stereo Spread Le signal de sortie de l’égaliseur transite par la section Pan Modulation/Stereo Spread. Dans cette section, le positionnement du son dans le champ stéréo (défini dans la table de mixage de la section d’assignation) peut être modulé (mode Pan Modulation). Il est également possible d’élargir la base stéréo du son (mode Stereo Spread). Activez le mode souhaité en cliquant sur le bouton approprié (Pan Mod ou Spread). Si aucun de ces modes n’est activé, le signal ne subit aucun traitement à ce stade. Pan Modulation La modulation de balance (Pan modulation) modifie la position du panorama du son de batterie en fonction d’une source Mod ou Via. La modulation définie ici est relative à la position du panorama indiquée dans la table de mixage Ultrabeat. Bouton Pan Mod Bouton SpreadChapitre 29 Ultrabeat 621 La position du panorama dans la table de mixage est représentée dans cette section par une fine ligne rouge. À gauche et à droite de la ligne, de petits curseurs (et les menus associés) permettent d’ajuster les processus de modulation Mod et Via. Remarque : dans cette section, vous ne pouvez pas cliquer sur la ligne rouge et la déplacer ainsi directement. Pour ce faire, vous devez tourner le potentiomètre Pan dans la section de la table de mixage. Diffusion stéréo La diffusion stéréo élargit l’image stéréo, augmentant ainsi la sensation d’espace. Le paramètre pour les fréquences graves applique l’effet de diffusion aux basses fréquences : plus la valeur est élevée, plus l’effet est marqué. Le paramètre pour les fréquences aiguës permet, quant à lui, d’appliquer l’effet aux hautes fréquences. Voice Volume Ce potentiomètre rotatif permet de régler le volume de sortie des différents sons de batterie. Pour être plus exact, vous contrôlez le volume voix avec Env 4. Vous ajustez ainsi le volume maximal atteint après la phase d’attaque d’Env 4. L’effet de l’enveloppe sur le volume voix peut, en outre, être modulé par la source Via. Remarque : l’étape de réglage pour le volume voix est antérieure à celle des curseurs de mixage. Vous pouvez ainsi commencer à ajuster le volume de chaque son de batterie, un par un, indépendamment de leurs niveaux relatifs dans le mixage du kit de batterie.622 Chapitre 29 Ultrabeat Menus Trigger et Group Le mode de traitement dans Ultrabeat d’une succession de notes entrantes est défini pour chaque son individuellement. Les paramètres correspondants se trouvent dans la section Output, sous le potentiomètre Voice Volume. Pour ouvrir le menu Trigger, cliquez sur le bouton figurant sous ce nom de menu. Choisissez ensuite entre les modes Single et Multi trigger.  Single : le déclenchement (trigger) d’une nouvelle note coupe la (même) note actuellement jouée.  Multi : lorsqu’une nouvelle note est jouée, les notes précédentes (actuellement jouées) poursuivent leur chute selon les réglages de leur enveloppe d’amplitude respective (Env 4). Pour ouvrir le menu Group, cliquez sur le bouton figurant sous ce nom de menu. Choisissez ensuite de désactiver la fonction associée ou sélectionnez un groupe de 1 à 8. Si deux sons différents sont affectés au même groupe, ils se coupent mutuellement. En général, cette fonction est utilisée pour la programmation de sons charlestons : lorsque vous jouez un vrai charleston, la note charleston de fermeture coupe net le charleston ouvert. Cette fonction est souvent désignée par « hi-hat group ». Remarque : en mode Single Trigger, seule la note (du même son) sonnant actuellement est coupée. En revanche, si le son est affecté à un groupe, il coupe tous les autres sons du groupe (quelle que soit la note). Pour activer ou désactiver la fonction Gate, cliquez sur le bouton du même nom. Si elle est active, le son est coupé dès que la note MIDI n’est plus enfoncée (relâchement de la note MIDI), indépendamment des réglages de l’enveloppe. Remarque : la fonction Gate permet d’empêcher qu’un son donné continue d’être joué au-delà d’un événement de relâchement de note, comme défini dans le séquenceur. Le paramètre Gate Length du séquenceur pas à pas d’Ultrabeat permet d’indiquer la définition rythmique correspondant à la durée exacte du relâchement de la note. Le séquenceur Logic Pro vous permet de quantifier les événements de relâchement de note et de les modifier manuellement avec précision. La longueur des notes peut être un élément créatif important lors de la programmation des pistes rythmiques.Chapitre 29 Ultrabeat 623 Modulation De nombreux paramètres de son peuvent être contrôlés dynamiquement (modulés) dans Ultrabeat. Ultrabeat fournit deux puissants oscillateurs basse fréquence (LFO), quatre générateurs d’enveloppe, un contrôleur de vélocité et quatre contrôleurs MIDI librement définissables en tant que sources de modulation. Le réglage des processus de modulation suit un principe universel (présenté dans la suite de ce chapitre). Principle des processus de modulation Les processus de modulation Ultrabeat reposent sur trois composantes clés :  le paramètre du synthétiseur à moduler (la cible de modulation),  la source de la modulation (la source de modulation),  une autre source de modulation affectant l’intensité de la première modulation (appelée modulation Via). Modulations Mod et Via Avec le paramètre Mod, vous pouvez moduler un paramètre de son à l’aide d’une valeur ajustable (nommée profondeur de modulation). Les sources de modulation disponibles sont les suivantes : deux LFO, quatre générateurs d’enveloppe et Max. Via permet de préciser davantage l’effet de modulation. En d’autres termes, la profondeur de la première modulation (Mod) peut être modulée par une source distincte et autonome. L’intensité de l’effet est indiquée à l’aide du paramètre Via. Les sources des modulations Via comprennent le contrôleur de vélocité et quatre contrôleurs MIDI pouvant être définis librement. Généralement, la fonction Via permet d’augmenter la vitesse de balayage de la tonalité si la vélocité du jeu est élevée, par exemple. Pour ce faire, une enveloppe (Env) est choisie comme source Mod pour la tonalité de l’oscillateur utilisé et la vélocité (Vel) sert de source Via. Plus la touche est enfoncée fermement, plus le son généré est élevé (en termes de hauteur tonale) : c’est typique, notamment, des sons de toms synthétisés. Fonctions de modulation particulières La conception des options de modulation Mod et Via est très innovante, si on compare Ultrabeat aux autres synthétiseurs, plus traditionnels. En effet, dans les options Mod et Via d’Ultrabeat, l’utilisateur indique une valeur cible à atteindre par la modulation des paramètres cible respectifs. Il ne définit pas la modulation ou l’intensité de l’effet par un pourcentage. Le résultat de ce processus de modulation (l’effet minimal et maximal à appliquer sur le paramètre à moduler) peut donc être défini simplement et visualisé rapidement ; l’utilisation de modulations primaires et secondaires devient alors une opération tout à fait intuitive. Voici un exemple permettant de mieux en comprendre le fonctionnement :624 Chapitre 29 Ultrabeat La valeur moyenne (par défaut) du paramètre Cut (Coupure) est 0,50. Ce paramètre n’est pas encore modulé car aucune source de modulation n’a été sélectionnée, que ce soit dans le menu rouge, Mod, ou le menu bleu, Via, (actuellement sur Off). Dès qu’une source de modulation est sélectionnée dans le menu Mod (Env 1, par exemple), l’anneau autour du potentiomètre rotatif devient actif. À l’aide de la souris, vous pouvez utiliser cet anneau pour définir la valeur cible du paramètre devant être amplifié par la source Mod (0,70 par exemple). Dès qu’une source de modulation est sélectionnée dans le menu Via (Vel, par exemple), un curseur apparaît sur l’anneau Mod. Vous pouvez le déplacer à l’aide de la souris afin de définir la valeur de modulation maximale à atteindre avec la source Via (0,90 par exemple). Les réglages sont à présent terminés. Que signifient les repères figurant autour du potentiomètre Cut ? Que se passe-t-il au niveau du son ? Les contrôles Mod et Via indiquent les valeurs minimale et maximale que le paramètre modulé peut atteindre (par rapport à sa valeur moyenne) ; autrement dit, le résultat de la modulation. Ces contrôles n’indiquent pas un pourcentage d’intensité, comme c’est généralement le cas sur les autres synthétiseurs, mais énoncent clairement : « les valeurs minimale et maximale possibles pour le paramètre modulé ».Chapitre 29 Ultrabeat 625 Revenons à notre exemple ; la valeur moyenne de 0,50 est affectée à la fréquence du filtre. Lorsque la source Mod Env 1 est utilisée, le générateur d’enveloppe Env 1 augmente la valeur Cut de 0,50 à 0,70 (lors de la phase Attack) et la redescend à 0,50 (lors de la phase Decay). Remarque : les valeurs exactes figurent dans les info-bulles qui s’affichent lorsque vous cliquez sur la poignée propre à chacun des paramètres. Si la source Via Ctrl A est également utilisée, les interactions suivantes se produisent : si la valeur minimale de Ctrl A est utilisée, aucun changement ne se produit (pour le moment) ; la coupure (Cutoff) est toujours modulée entre 0,50 et 0,70 par l’enveloppe. En revanche, la valeur maximale de Ctrl A conduit le générateur d’enveloppe à faire varier le paramètre entre 0,50 (la valeur moyenne) et 0,90 (l’amplitude Via). Vous pouvez, en un coup d’œil, estimer le degré d’influence maximal des sources de modulation Mod et Via sur les paramètres élémentaires : la zone située entre les points Mod et Via montre jusqu’où la profondeur de modulation peut être (encore plus) affectée par la source de modulation Via. Dans notre exemple, la coupure peut atteindre les valeurs comprises entre 0,70 et 0,90, selon la valeur transmise par Ctrl A. Voici un autre exemple : La coupure est de nouveau définie à 0,50, mais Env 1 descend désormais la valeur à 0,25 et une valeur maximale Ctrl A réduit la fréquence de coupure à 0. L’exemple suivant illustre la facilité d’utilisation et la rapidité des options de modulation Ultrabeat : Dans cet exemple, vous ne changez pas simplement l’intensité de la modulation appliquée par Env 1 (qui affecte la coupure) selon la dynamique de votre jeu (Vel), vous allez également contrôler sa direction. Essayez d’effectuer ces réglages dans Ultrabeat afin de créer des sons particulièrement intéressants.626 Chapitre 29 Ultrabeat Configuration du processus de modulation En cliquant sur Mod, vous ouvrez le menu du même nom. Vous pouvez alors sélectionner l’un des oscillateurs basse fréquence (LFO) ou des générateurs d’enveloppe (Env) comme source de modulation. Le paramètre Off désactive le processus de modulation ; il n’est alors plus possible d’utiliser l’anneau Mod. Dans un tel cas de figure, aucune modulation Via ne peut être effectuée (en effet, il n’existe aucune cible de modulation Via). En outre, le curseur Via est masqué. Remarque : le réglage Max conduit à une modulation statique, au plus haut niveau. Dans ce cas, le paramètre Via est affecté directement à la cible de modulation. La vélocité peut alors être utilisée comme source de modulation directe, même si elle n’est pas disponible en tant que source dans le menu Mod. Un autre exemple de réglage consiste à définir une unité de contrôle MIDI externe avec Ctrl A, B, C ou D (voir ci-après). Vous pouvez alors utiliser l’élément Max dans le menu Mod pour affecter la source Via (Ctrl A, B, C ou D) au paramètre que vous souhaitez contrôler à l’aide de l’un des curseurs de votre console de contrôle MIDI. Cliquez sur Via pour ouvrir le menu du même nom. Dans ce menu, vous pouvez choisir Vel ou les paramètres Ctrl A à Ctrl D. Vel représente la vélocité. Ctrl A à Ctrl D représentent les quatre contrôleurs continus pouvant être affectés aux quatre contrôleurs MIDI externes. Cette correspondance est effectuée dans la zone d’assignation de contrôleur MIDI, située dans la partie supérieure droite de la fenêtre Ultrabeat (voir ci-dessous). Les correspondances définies s’appliquent à l’ensemble des sons dans l’instance de module Ultrabeat active.Chapitre 29 Ultrabeat 627 Contrôleurs MIDI A–D Dans la zone d’assignation de contrôleur MIDI (dans la partie supérieure de la fenêtre Ultrabeat), vous pouvez attribuer un contrôleur MIDI standard à chacun des quatre logements de contrôleur : Ctrl A, B, C ou D. Ctrl A, B, C et D peuvent servir de source de modulation Via dans Ultrabeat. Utilisez ces correspondances pour configurer votre matériel de contrôleur MIDI externe afin qu’il fonctionne avec Ultrabeat, Exemples : pour utiliser l’aftertouch ou la mollette de modulation de votre clavier MIDI. Remarque : chaque menu d’assignation de contrôleur MIDI comporte une option Learn. Si vous la sélectionnez, le paramètre actif est automatiquement attribué au premier message de données MIDI entrant approprié. Le mode d’apprentissage présente une fonction de délai de 20 secondes :si Ultrabeat ne reçoit pas un message MIDI dans les 20 secondes suivantes, le paramètre est de nouveau attribué au contrôleur MIDI initial. LFO 1/2 Parmi les sources de modulation possibles, deux LFO sont disponibles dans le menu Mod. Le terme LFO est utilisé pour l’oscillateur basse fréquence. Le signal LFO est utilisé comme source de modulation. Avec un synthétiseur analogique, la fréquence LFO se situe généralement entre 0,1 et 20 Hz (au-delà du spectre de fréquences audibles). Remarque : la fréquence du LFO Ultrabeat peut atteindre 100 Hz. Une telle fréquence offre un grand nombre de possibilités, en comparaison avec les synthétiseurs analogiques. Ultrabeat présente deux LFO dotés d’un ensemble de fonctions identiques. Leurs paramètres sont décrits de manière indissociée ; toutefois, vous pouvez, bien évidemment, régler LFO 1 et LFO 2 de manière totalement indépendante. Les boutons indiquant 1 et 2 permettent de sélectionner le LFO correspondant ; vous pouvez ensuite régler les paramètres du LFO sélectionné. Le bouton bleu On/Off permet d’activer ou de désactiver le LFO sélectionné.628 Chapitre 29 Ultrabeat La section LFO affiche la forme d’onde de l’oscillateur. Elle est gérée à l’aide du curseur Shape, situé directement en dessous. En le déplaçant vers la gauche ou la droite, vous pouvez faire évoluer progressivement la forme d’onde vers une courbe sinusoïdale, un triangle et, enfin, un carré (avec une largeur d’impulsion variable), ce qui comprend également l’ensemble des variations intermédiaires. Si le curseur est placé complètement à droite, le LFO génère des formes d’onde aléatoires. La vitesse du LFO (Rate) peut être définie de manière indépendante (bouton Free) ou synchronisée (bouton Sync) par rapport au tempo du morceau Logic Pro. En cliquant une fois sur l’un de ces deux boutons, vous activez le mode correspondant. Le potentiomètre Rate permet de fixer la vitesse du LFO. Selon le réglage Free/Sync, elle s’affiche en Hz, ou en unités musicales (de mesure). Avec le potentiomètre Ramp, vous déterminez si un fondu en entrée ou en sortie est utilisé pour le signal de sortie du LFO. Ce potentiomètre est bipolaire : si vous le tournez vers la droite, vous augmentez la durée de l’attaque, vers la gauche, vous diminuez le temps de chute (decay). En position médiane, il n’a aucun effet sur le LFO. La valeur Ramp est indiquée en millisecondes dans le champ correspondant au paramètre. Normalement, un LFO oscille en permanence. Cependant, pour les signaux percussifs, il peut être intéressant de limiter les cycles du LFO à un nombre déterminé. Ultrabeat vous permet d’indiquer le nombre de cycles LFO dans le paramètre Cycles. Une fois ce nombre défini atteint, le LFO cesse d’osciller. Essayez avec des valeurs de cycle faibles et utilisez le volume de l’oscillateur pour créer des effets de claquements de mains et de roulement typiques. La fourchette de valeurs possibles va de 1 à 100. En tournant le potentiomètre vers sa valeur maximale (complètement à droite), une oscillation permanente se produit (un nombre de cycles infini). Une valeur de cycle de 1 permet au LFO de fonctionner comme un générateur d’enveloppe supplémentaire (mais simple). Le paramètre Cycle peut également déterminer si le LFO (forme d’onde) commence en partant du point initial (zéro) à chaque déclenchement de note, ou s’il continue simplement d’osciller. La valeur de cycle Inf (Infini) force le LFO à osciller librement. Il n’est pas réinitialisé à chaque message de note MIDI entrante. Lorsque des valeurs inférieures à 100 sont affectées au Cycle, le LFO est réinitialisé à chaque nouveau message de note MIDI entrante (réinitialisation à chaque nouvelle note). Le choix de déclencher un cycle LFO à partir du même point ou de laisser le LFO osciller librement, indépendamment de la phase n’est qu’une question de goût. La partie aléatoire dans la libre oscillation des LFO peut alourdir de nombreux sons. Toutefois, cela peut nuire à l’attaque des sons percussifs ; ce qui est souvent indésirable dans le cadre d’un synthétiseur de batterie.Chapitre 29 Ultrabeat 629 Remarque : vous pouvez, bien sûr, tirer avantages des légères déviations de la phase LFO (avec la valeur Cycle définie sur Infini), en ajoutant un caractère analogique au son de batterie, par exemple. Env 1 à 4 Parmi les autres sources de modulation dont vous disposez dans le menu Mod, il existe quatre générateurs d’enveloppe dotés de spécifications identiques. Les paramètres d’enveloppe sont décrits dans cette rubrique. Remarque : outre ses relations potentielles avec les menus Mod des différents paramètres de son, Env 4 dispose d’une connexion permanente avec Voice Volume. Autrement dit, Ultrabeat dispose d’un générateur d’enveloppe de volume bien connecté. Structure des générateurs d’enveloppe Le réglage par défaut des générateurs d’enveloppe est appelé mode Envelope à déclenchement unique : lorsqu’on appuie sur une touche (message à chaque note), les enveloppes suivent leur cours, quelle que soit la durée pendant laquelle la touche est maintenue enfoncée. Ce réglage convient parfaitement aux signaux percussifs car il permet d’émuler simplement le comportement des sons de percussion naturels. Dans des cas particuliers, par exemple, pour des sons de cymbales soutenus, vous pouvez activer le mode Sustain. Les enveloppes suivent alors la durée des notes jouées. Modification graphique des enveloppes Avant d’aborder chacun des paramètres, prenez le temps de vous familiariser avec la représentation graphique d’une enveloppe, illustrée ci-dessous. L’écran relatif aux enveloppes d’Ultrabeat fournit un nouveau mode de conception d’enveloppes, incluant des courbes de Bézier dans lesquelles deux segments, l’attaque et la chute (decay), constituent l’enveloppe. Dans la représentation d’une enveloppe, vous pouvez distinguer plusieurs points de jonction de deux tailles différentes. Les deux poignées les plus larges sur l’axe des abscisses (l’axe horizontal ou l’axe du temps) contrôlent les temps d’attaque et de chute (decay), respectivement. Une ligne verticale part de la première des deux poignées et divise l’enveloppe en phase d’attaque et de chute. Les deux segments contiennent chacun deux points de jonction de courbe. Vous pouvez les déplacer dans n’importe quelle direction afin de déformer le contour de l’enveloppe et définir librement son amplitude.630 Chapitre 29 Ultrabeat Pour déplacer les points de jonction de courbe, cliquez simplement dessus et faites les glisser jusqu’à l’emplacement souhaité. Essayez de déplacer les différents points de jonction. Vous réaliserez rapidement que leur manipulation est très intuitive. Vous pouvez, en outre, cliquer directement sur un angle de la courbe et le faire glisser en maintenant le bouton de la souris enfoncé. Paramètres d’enveloppe Pour modifier les paramètres d’une enveloppe, sélectionnez tout d’abord l’enveloppe en cliquant sur le bouton approprié parmi les quatre disponibles. Les paramètres de l’enveloppe sélectionnée peuvent à présent être directement modifiés dans la fenêtre d’affichage des enveloppes. Attack Time Attack time définit le temps que met l’enveloppe à atteindre sa valeur maximale. Cette durée est calculée à partir du moment où vous appuyez sur une touche (nouvelle note). Elle correspond à la phase d’attaque. À l’aide de la souris, cliquez sur le point de jonction de l’attaque (la poignée la plus à gauche parmi celles situées sur l’axe des abscisses), puis déplacez-le pour raccourcir ou prolonger la durée de l’attaque. Remarque : pour modifier la forme de l’enveloppe lors de la phase d’attaque, vous pouvez déplacer les deux points de jonction figurant dans ce segment. Vous pouvez également cliquer sur la courbe et la modifier. Decay Time La durée de chute détermine le temps que met l’enveloppe à redescendre vers une amplitude zéro, après avoir atteint sa valeur maximale (définie dans la phase d’attaque). Si vous déplacez le second point de jonction le long de l’axe des abscisses, vous raccourcissez ou prolongez la phase de chute. Remarque : pour modifier la forme de l’enveloppe lors de la phase de chute, vous pouvez déplacer les deux points de jonction figurant dans ce segment. Vous pouvez également cliquer sur la courbe et la modifier. Modulation d’enveloppe La durée et la forme des enveloppes peuvent être modulées par la vélocité. En cliquant sur le champ situé sous les boutons 1 à 4, vous ouvrez le menu Mod Env. Choisissez Time ou Shape de la phase (A)ttack ou (D)ecay comme cible de modulation. L’intensité de la modulation est réglée à l’aide du curseur mod, sous l’affichage de l’enveloppe. Remarque : lorsque vous modulez le paramètre Shape, de faibles valeurs de vélocité font « fléchir » la forme de l’enveloppe, tandis que des valeurs élevées font « saillir » le segment d’enveloppe sélectionné.Chapitre 29 Ultrabeat 631 Remarque : lorsque vous modulez la durée, l’augmentation des valeurs de vélocité conduit au raccourcissement de la longueur du segment considéré. Des valeurs de vélocité faibles, à l’inverse, augmentent la longueur du segment. Sustain Si vous activez le bouton Sustain, une poignée rouge (et une ligne verticale) apparaît sur l’axe des abscisses. Vous pouvez déplacer la poignée horizontalement, mais uniquement au sein de la zone du segment de chute. L’amplitude atteinte par l’enveloppe au niveau du point de jonction Sustain est prolongée jusqu’à ce que la note MIDI soit relâchée. Une fois la commande de relâchement de la note MIDI reçue, l’enveloppe poursuit son évolution pendant la durée de chute restante. Remarque : si le bouton Sustain n’est pas activé, l’enveloppe utilise le mode « déclenchement unique », et la longueur de la note (commande de relâchement MIDI) n’est pas prise en compte. Zoom (to fit) En cliquant sur le bouton Zoom, vous augmentez la taille de l’enveloppe pour qu’elle remplisse la totalité de la largeur de l’affichage. Il vous est ainsi plus facile d’ajuster les points de jonction et les courbes. Après la modification des valeurs Attack et Decay, le nouveau graphique s’affiche rapidement. Remarque : lorsque la fonction Zoom est sélectionnée, le point de jonction de chute peut être déplacé complètement à droite de la zone d’affichage, afin d’augmenter le délai de chute. Lorsque vous relâchez le bouton de la souris, le graphique de l’enveloppe est automatiquement redimensionné en fonction de la zone d’affichage. Zoom A/D Le bouton Zoom A permet de montrer uniquement la phase d’attaque sur la totalité de la zone d’affichage et le bouton Zoom D, uniquement la phase de chute (Decay). Vous pouvez ainsi modifier les formes d’enveloppe (shape) plus facilement et plus précisément (jusqu’à des valeurs en millisecondes). 632 Chapitre 29 Ultrabeat Affichage de la cible de modulation des LFO et des enveloppes L’interface d’Ultrabeat comporte une fonction qui accélère la recherche des cibles de modulation des LFO et des enveloppes : appuyez simplement sur le champ numérique de la source de modulation souhaitée afin de sélectionner toutes ses cibles de modulation. Le séquenceur pas à pas Le séquenceur pas à pas intégré permet de combiner tous les sons Ultrabeat en séquences, selon des patterns. Sa conception et son utilisation (entrée de programmation pas à pas) sont basées sur ces prédécesseurs analogiques. Cependant, contrairement à eux, vous pouvez également y programmer des changements automatiques pour quasiment la totalité des paramètres du synthétiseur. Selon vos goûts personnels et votre style de musique préféré, vous souhaiterez, pour la programmation de rythmes, contrôler Ultrabeat via le séquenceur pas à pas intégré ou à partir de Logic Pro. Il est également possible de combiner les deux séquenceurs. En effet, ils peuvent être activés en même temps. Dans ce cas, ils se synchronisent automatiquement. Le tempo Logic Pro détermine alors le tempo du séquenceur pas à pas interne d’Ultrabeat. Si vous ne connaissez pas le concept de « séquencement pas à pas », voici une brève présentation de l’avènement du séquenceur. Cela vous aidera à comprendre la conception du séquenceur pas à pas Ultrabeat. Le principe du séquenceur pas à pas Le principe de base au cœur des séquenceurs pas à pas analogiques était de configurer une progression de tensions de contrôle et de les « sortir » pas à pas. Au départ, trois tensions de contrôle étaient généralement créées par pas, permettant ainsi de gérer différents paramètres. En général, elles concernaient le contrôle de la tonalité (pitch), de l’amplitude et du timbre (cutoff) du son pour chaque pas. Cible de modulation sélectionnée pour l’enveloppe 1. Cliquez ici pour sélectionner toutes les cibles de modulation de l’enveloppe 1.Chapitre 29 Ultrabeat 633 La surface de contrôle des séquenceurs analogiques présentait souvent trois rangées de potentiomètres (ou boutons) les unes au-dessus (ou à côté) des autres ; chaque rangée comprenait 16 pas. Chaque rangée avait, en outre, sa propre sortie de tension de contrôle et le paramètre ainsi contrôlé était déterminé par la sortie de contrôle (du synthétiseur) à laquelle il était relié. Une impulsion de déclenchement (trigger) définissait le tempo des pas. Un défilement à LED (succession de diodes électroluminescentes) indiquait le pas joué. Ce principe permettait de créer un style de musique électronique dont l’attrait résidait dans l’effet hypnotisant de la répétition des patterns. Le concept de programmation à défilement à LED a, par la suite, été utilisé dans les boîtes à rythmes. Les plus connues de ces boîtes à rythmes étaient les Roland de la série TR, très répandues à l’époque. L’introduction de la norme MIDI et l’utilisation croissante des ordinateurs personnels pour faire de la musique ont conduit à un rapide déclin du séquenceur pas à pas et des technologies associées. Le concept de programmation pas à pas semblait alors désuet tandis que le principe de pattern était en vogue. Toutefois, les séquenceurs pas à pas n’ont pas totalement disparu. Les Groove Box autonomes ont même connu un net regain de popularité ces dernières années. Grâce à leur maniement intuitif, ce sont désormais des outils de programmation rythmique extrêmement précieux. Ultrabeat propose un séquenceur pas à pas intégré totalement innovant, qui conjugue les avantages de ces prédécesseurs analogiques au présent. Il forme avec Logic Pro un « duo dynamique » et porte la programmation rythmique à un niveau jamais atteint. Séquencement pas à pas avec Ultrabeat Le séquenceur pas à pas Ultrabeat comporte 24 séquences, chacune incluant 32 pas. Le séquenceur est divisé en trois sections.  Paramètres globaux : ces paramètres contrôlent de manière globale les patterns et les sons, quelles que soient leurs caractéristiques individuelles.  Paramètres de Pattern : contrôlent le pattern actuellement sélectionné. Paramètres de Pattern Grille des pas Paramètres globaux Paramètres de Pattern634 Chapitre 29 Ultrabeat  Step Grid : c’est ici que s’effectue le séquencement à proprement parler. Un pattern de 32 pas est indiqué pour chaque son. La grille de pattern du son actuellement sélectionné dans la section d’attribution s’affiche. Vous pouvez ajouter des éléments dans la grille, ou en supprimer, en cliquant simplement sur l’emplacement du pas concerné. Les valeurs des paramètres de chaque pas sont modifiées en cliquant dessus et en les déplaçant à l’aide de la souris. Paramètres globaux Les paramètres s’appliquant de manière globale à tous les patterns sont décrits ci-après. Bouton On/Off Ce bouton permet d’activer ou de désactiver le séquenceur pas à pas. Bouton Edit Mode Bouton permettant de passer du mode Voice au mode Step, et vice versa.  Mode Voice (par défaut) : dans ce mode, la modification des paramètres d’un son de batterie définit les paramètres du son de batterie lui-même.  Mode Step : vous permet d’automatiser un paramètre de son d’un pas vers le suivant. Les valeurs sont décalées, et non définies : l’ensemble de vos réglages de son de batterie initiaux restent intacts. Les modifications effectuées dans le cadre de l’automatisation pas à pas n’affectent les paramètres que lorsque le séquenceur est activé. Ces changements au niveau des paramètres se produisent individuellement, par pas. Cela signifie que si le séquenceur est désactivé, vous entendez toujours le son initial. Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Mode Step » à la page 640. Bouton Transport Le bouton Transport lance et arrête le pattern du séquenceur. Vous pouvez ainsi analyser le motif du séquenceur pas à pas alors que Logic Pro est arrêté, par exemple. Le séquenceur pas à pas est toujours synchronisé sur le tempo Logic Pro. Remarque : si le bouton Transport est bleu, le séquenceur considère les notes MIDI entrantes (situées entre C1 et B0 soit Do1 et Si0) comme des informations d’interprétation. Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Utilisation de MIDI pour contrôler le séquenceur » page 645 et suivantes Swing Ce potentiomètre rotatif détermine globalement l’intensité du swing pour tous les sons dont la fonction Swing est activée (voir « Activation du paramètre Swing » à la page 636). Chapitre 29 Ultrabeat 635 La fonction Swing modifie la distance entre les notes : celles se trouvant sur des pas impairs restent inchangées, tandis que celles se trouvant sur des pas pairs subissent un léger décalage. La fonction Swing n’est pas activée si son réglage est sur 0, c’est-à-dire si le potentiomètre est complètement à gauche. Si vous le tournez vers la droite, les notes affectées sont décalées vers la note suivante. Remarque : la fonction de Swing n’est active que pour des résolutions de grille de 1/8 et 1/16. Paramètres de Pattern Un pattern contient un nombre maximum de 32 pas et inclut l’ensemble des événements de chacun des 25 sons. Tout en bas de la fenêtre Ultrabeat, vous pouvez sélectionner un des 24 patterns et définir les paramètres de chacun pour la totalité des sons. Menu Pattern Il vous permet de choisir un pattern parmi les 24 disponibles. Paramètre Length Ce paramètre définit la durée d’un pattern. La longueur de la grille peut être ajustée en déplaçant la valeur du paramètre Length ou la barre située sous les boutons Swing. Resolution Ce paramètre détermine la résolution du pattern. Il définit l’unité métrique utilisée pour une mesure représentée par des pas distincts. Exemple :si la résolution est de 1/8, chaque pas de la grille représente une croche. Si la durée du pattern est de 32 pas, le pattern s’exécute sur 4 mesures (32 ÷ 8). Le paramètre Resolution s’applique à la totalité de la grille, et donc, à tous les sons de la même manière. Remarque : si vous utilisez conjointement les paramètres Length et Resolution, vous pouvez créer différents types de mesures. Voici quelques exemples : les valeurs Length = 14 et Resolution = 1/16 donnent une mesure à 7/8, Length = 12 et Resolution = 1/16, une mesure à 3/4, et Durée = 20 et Résolution = 1/16, une mesure à 5/4. Accent Des pas particuliers peuvent être fortement appuyés ou accentués.636 Chapitre 29 Ultrabeat Pour activer la fonction Accent, cliquez sur le voyant bleu à droite du curseur du même nom. Le curseur détermine le volume global des accentuations programmées. Si vous voulez programmer une accentuation pour un pas donné, cliquez sur le voyant bleu situé au-dessus du pas en question. Ce pas sera alors joué plus fort. Remarque : pour chaque son de batterie, vous pouvez activer ou désactiver le réglage de l’accentuation. Vous pouvez ainsi, activer l’accentuation des cymbales, mais désactiver celle de la grosse caisse. Activation du paramètre Swing Si vous activez le bouton Swing bleu sous le bouton Accent, la grille du son actuellement sélectionné est jouée conformément au réglage du potentiomètre Swing. Seuls les pas pairs sont affectés par le paramètre Swing ; pour savoir exactement à quels temps ils correspondent, il faut prendre en compte le réglage du paramètre Resolution, comme expliqué dans l’exemple suivant. Avec une résolution de 1/8 et une durée de 8, les notes des pas 1, 3, 5 et 7 représentent des noires sur la mesure. Elles ne sont pas affectées par ces modifications. Seules les croches intermédiaires (pas 2, 4 et ainsi de suite) sont décalées par la fonction Swing. L’ampleur du décalage est fonction de l’intensité du swing (voir la rubrique « Swing » à la page 634). Remarque : la fonction Swing n’est active que sur des résolutions de grille de 1/8 (croche) et 1/16 (double croche). Grille des pas Dans la grille des pas, le pattern est représenté par plusieurs rangées et pas. Les rangées correspondent toujours au son actuellement sélectionné dans la zone d’assignation. Si vous choisissez un autre son, l’affichage du séquenceur change afin de représenter les rangées du nouveau son sélectionné. La zone de la grille des pas contient deux rangées, comprenant chacune 32 champs.  Rangée Trigger : en cliquant sur l’un des boutons de cette rangée vous activez ou désactivez le son pour le battement correspondant. Rangée Trigger Rangée Velocity/GateChapitre 29 Ultrabeat 637  Rangée Velocity/Gate : ici, vous définissez la longueur (gate time) et la vélocité des notes entrées dans la rangée trigger. Ces deux paramètres sont représentés sous la forme d’une barre graphique unique. La hauteur de la barre indique la vélocité et sa longueur, la durée de la note. Rangée Trigger Dans cette rangée, constituée des boutons 1 à 32, les événements de déclenchement sont placés sur les pas correspondants. En d’autres termes, c’est ici que vous indiquez quand (sur quel battement) le son sélectionné doit être joué. En cliquant sur l’un de ces 32 boutons, vous activez ou désactivez le son pour le battement correspondant. Dans l’exemple précédent, les pas concernés étaient les pas 1, 4, 8, 9 et 14. Remarque : en faisant glisser le curseur de la souris sur les boutons, vous pouvez rapidement activer ou désactiver les déclencheurs correspondants. Menu xontextuel Trigger Cliquez en maintenant la touche Ctrl enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur l’un des boutons de déclenchement pour ouvrir le menu Trigger. Ce menu propose les commandes suivantes :  Copy : copie l’ensemble des déclencheurs activés dans le Presse-papiers.  Paste : colle l’ensemble des déclencheurs à partir du Presse-papiers.  Clear : désactive l’ensemble des déclencheurs activés.  Add Every Downbeat : ajoute des déclencheurs pour chaque temps frappé (downbeat), jusqu’à ce que la séquence soit complète. La définition exacte des pas à frapper dépend de la résolution de la grille. Par exemple, si la résolution est de 1/16, Add Every Downbeat crée un déclencheur à chaque quatrième pas. Si le premier temps frappé est joué sur le pas 1, des événements de déclencheur sont alors définis pour les pas 5, 9, 13 et ainsi de suite. Cette commande n’affecte pas les événements de déclencheur déjà existants, elle ne fait qu’en ajouter.  Add Every Upbeat : ajoute des déclencheurs pour chaque temps levé (upbeat), jusqu’à ce que la séquence soit complète. La définition exacte des pas à lever dépend de la résolution de la grille. Par exemple, si la résolution est de 1/16, « Add Every Upbeat » crée un déclencheur à chaque quatrième pas. Si le premier temps levé est joué sur le pas 3, des événements de déclencheur sont alors définis pour les pas 7, 11, 15 et ainsi de suite. Cette commande n’affecte pas les événements de déclencheur déjà existants, elle ne fait qu’en ajouter.  Alter Existing Randomly : réorganise les pas du séquenceur de façon aléatoire, en gardant les mêmes numéros de déclencheurs activés.  Reverse Existing : inverse l’ordre des pas actuels du séquenceur.638 Chapitre 29 Ultrabeat  Shift Left by 1 Step : décale les données du séquenceur un pas vers la gauche.  Shift Left by 1 Beat : décale les données du séquenceur d’un battement vers la gauche. Le nombre exact de pas inclus dans un battement dépend de la résolution actuelle de la grille. Par exemple, avec une résolution de 1/16, un battement équivaut à quatre pas ; avec une résolution de 1/8, un battement équivaut à deux pas et ainsi de suite.  Shift Left by 1/2 Beat : décale les données du séquenceur d’un demi battement vers la droite. Le nombre exact de pas inclus dans un demi battement dépend de la résolution actuelle de la grille. Par exemple, avec une résolution de 1/16, un battement équivaut à quatre pas, et donc un demi battement, à deux pas ; avec une résolution de 1/8, un battement équivaut à deux pas, et donc un demi, à un pas, etc.  Shift Right by 1 Step : décale les données du séquenceur d’un pas vers la droite.  Shift Right by 1 Beat : décale les données du séquenceur d’un battement vers la droite. Le nombre exact de pas inclus dans un battement dépend de la résolution actuelle de la grille. Par exemple, avec une résolution de 1/16, un battement équivaut à quatre pas ; avec une résolution de 1/8, un battement équivaut à deux pas et ainsi de suite.  Shift Right by 1/2 Beat : décale les données du séquenceur d’un demi battement vers la droite. Le nombre exact de pas inclus dans un demi battement dépend de la résolution actuelle de la grille. Par exemple, avec une résolution de 1/16, un battement équivaut à quatre pas, et donc un demi battement, à deux pas ; avec une résolution de 1/8, un battement équivaut à deux pas, et donc un demi, à un pas, etc.  Create & Replace Randomly : efface puis crée aléatoirement de nouveaux déclencheurs de séquence ; autrement dit, une toute nouvelle séquence est créée. Le nombre de créations dépend de la résolution de la grille.  Create & Replace Few : semblable à « Create & Replace Randomly », toutefois, seulement quelques événements de déclencheur sont créés. Le nombre de créations dépend de la résolution de la grille.  Create & Replace Some : semblable à « Create & Replace Randomly », toutefois, le nombre d’événements de déclencheur créés est inférieur. Le nombre de créations dépend de la résolution de la grille.  Create & Replace Many : semblable à « Create & Replace Randomly », toutefois, le nombre d’événements de déclencheur créés est supérieur, augmentant le nombre d’événements dans le séquenceur. Chapitre 29 Ultrabeat 639 Ragée Velocity/Gate Dans cette rangée, vous définissez la longueur (gate time) et la vélocité des notes entrées dans la rangée de déclencheurs. Ces deux paramètres sont représentés sous la forme d’une barre graphique unique. La hauteur de la barre indique la vélocité et sa longueur, la durée de la note. En cliquant sur la barre appropriée et en la faisant glisser, vous pouvez modifier les valeurs de vélocité et de longueur de chaque pas. La durée de gate est divisée en quatre parties égales. Il est ainsi plus facile de définir la durée rythmique précise des notes. Pour que l’enveloppe à déclenchement unique fonctionne avec le gate time, il faut activer la fonction Gate au niveau du son lui-même (voir la rubrique « Menus Trigger et Group » à la page 622) ou utiliser les enveloppes en mode Sustain (voir la rubrique « Sustain » à la page 631), en association avec des durées de chute (decay time) rythmiquement utiles (courtes). Reset Le bouton Reset, situé à gauche de la rangée Velocity/Gate, rétablit les valeurs par défaut des paramètres Velocity/Gate (valeur de vélocité par défaut : 75 pour cent ; valeur de porte par défaut : les quatre sections sont actives). Menu contextuel Velocity/Gate Cliquez en maintenant la touche Ctrl enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur des pas dans la rangée velocity/gate pour accéder au menu contextuel proposant les commandes suivantes :  Alter Vel(ocities) : modifie aléatoirement les valeurs de vélocité de l’ensemble des pas, en gardant les mêmes battements sélectionnés (la rangée de déclencheurs reste inchangée).  Alter Gate (Time) : modifie aléatoirement la longueur des notes de l’ensemble des pas, en gardant les mêmes battements sélectionnés (la rangée de déclencheurs reste inchangée).  Randomize Vel(ocities) : identique à Alter Velocities, toutefois, le critère aléatoire est renforcé.  Randomize Gate (Time) : identique à Alter Gate, toutefois, le critère aléatoire est renforcé.640 Chapitre 29 Ultrabeat Affichage de la grille des pas en plein écran Si vous cliquez sur le bouton Full View dans la partie inférieure droite d’Ultrabeat, les contrôles du synthétiseur apparaissent dans une grande grille contenant les boutons de déclenchement. Cette grille affiche les 32 boutons de déclenchement pour chacun des 25 sons de batterie simultanément, indépendamment du son actuellement sélectionné. Le son sélectionné est toujours visible dans le séquenceur pas à pas. Vous pouvez donc définir les paramètres velocity et gate time pour chaque pas ainsi que des décalages en mode Pas à pas. La voie du séquenceur pour le son de batterie sélectionné est représentée à la fois dans la grille en plein écran et dans la voie du séquenceur. La grille et la voie du séquenceur sont toutes deux activées pour le son de batterie sélectionné. Vous pouvez donc, par exemple, créer rapidement des événements de déclencheur dans la grille, puis définir des accentuations dans la voie du séquenceur. Mode Step L’activation du bouton Edit Mode en mode Step lance la fonction d’automatisation pas à pas Ultrabeat. Elle permet de programmer des modifications de paramètre par pas, pour chaque son de batterie. Vous pouvez automatiser tous les paramètres disponibles dans la fonction d’automatisation que vous souhaitez. Les paramètres de son qui peuvent être modifiés par pas incluent l’ensemble des fonctions de la section synthétiseur, hormis les menus (processus de modulation, etc.), les boutons (boutons de type d’oscillateur, boutons de la section trigger/group) et les paramètres Pan/Spread.Chapitre 29 Ultrabeat 641 Tous les paramètres que vous automatisez s’affichent dans un menu local, au-dessus de la rangée Parameter offset (voir la rubrique « Rangée Parameter offset » ci-après). Lorsque vous lancez le mode Step, l’affichage de l’interface Ultrabeat est le suivant :  Des cadres jaunes entourent tous les paramètres de la section synthétiseur disponibles pour l’automatisation. Les autres paramètres sont toujours visibles, mais désactivés.  La rangée Velocity/Gate dans la grille des pas affiche désormais la rangée Parameter offset. Rangée Parameter offset Dans cette rangée, vous pouvez voir et saisir des valeurs de décalage par pas pour chaque paramètre de la section synthétiseur encadré en jaune. La modification des paramètres eux-mêmes est faite, comme avant, à l’aide des contrôles figurant dans la section synthétiseur. En outre, vous pouvez modifier les valeurs de décalage directement dans la rangée offset. Remarque : ces valeurs affectent uniquement le paramètre actuel. En d’autres termes, une valeur saisie dans la rangée offset est soit ajoutée à la valeur définie dans la section synthétiseur (si la valeur de décalage est positive) soit soustraite (si elle est négative). Menu Offset Rangée Parameter Offset642 Chapitre 29 Ultrabeat Saisie de valeurs de décalage En cliquant sur la rangée Parameter offset, vous sélectionnez le pas pour lequel vous souhaitez saisir une valeur. Toutes les modifications effectuées ensuite sur les paramètres du synthétiseur sont enregistrées comme valeurs de décalage pour ce pas dans la rangée Parameter offset. Pour une présentation plus claire, les décalages des paramètres de la section synthétiseur sont indiqués par une fourchette de valeurs apparaissant en jaune. Pour saisir un décalage pour un nouveau paramètre, cliquez sur le paramètre (encadré en jaune) souhaité et faites-le glisser. Une fois le décalage créé, il est représenté de deux manières. Tout d’abord, une ligne jaune est ajoutée, allant du paramètre d’origine vers le nouveau. Dans la rangée Parameter offset, le décalage du paramètre d’origine est indiqué par une ligne jaune, partant du point zéro et augmentant progressivement vers des valeurs de décalage positives ou descendant vers des valeurs négatives. Menu Parameter de la rangée Parameter Offset Tous les paramètres modifiés en mode Step sont automatiquement ajoutés au menu Parameter de la rangée Parameter offset. Vous pouvez également sélectionner d’autres paramètres dans ce menu et ainsi afficher les enregistrements de leurs valeurs de décalage : Vous pouvez modifier ces valeurs de deux manières :  En utilisant simplement la souris, vous pouvez modifier ou ajouter des valeurs de décalage. Chapitre 29 Ultrabeat 643  En cliquant sur un pas donné dans la rangée Parameter offset et en cliquant sur le contrôle correspondant dans la section synthétiseur et en le déplaçant, vous pouvez modifier la valeur de décalage du paramètre affiché. Remarque : si vous déplacez un élément de contrôle de la section synthétiseur alors que sa valeur n’a pas encore été modifiée en mode Step, une entrée supplémentaire est ajoutée dans le menu de décalage. Boutons de la rangée Parameter offset La rangée Parameter offset possède trois boutons :Mute, Solo et Reset Les fonctions de ces boutons sont les suivantes :  Mute : rend silencieux les décalages du paramètre sélectionné.  Solo : permet d’écouter les décalages séparément pour le paramètre sélectionné.  Reset : affecte la valeur zéro à tous les décalages du paramètre sélectionné (aucun décalage). Si vous cliquez de nouveau sur ce bouton, le paramètre est supprimé du menu Parameter. Passage du mode Step au mode Voice Lors de la création de décalages en mode Step, il est possible que vous décidiez de faire une modification rapide sur le son de batterie initial. Pour une simple modification, il est inutile de basculer d’un mode à l’autre ; en effet, vous pouvez appuyer sur Option et Commande pour accéder temporairement au mode Voice dans Ultrabeat. Copie et réorganisation des patterns Vous pouvez réorganiser les 24 patterns d’un son dans le menu Pattern, par des opérations de copier-coller. Pour copier un pattern à l’aide d’un menu contextuel : 1 Sélectionnez un pattern dans le menu Pattern. 2 Cliquez en maintenant la touche Ctrl enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur le menu Pattern, puis choisissez Copy dans le menu contextuel. 3 Choisissez le pattern cible dans le menu Pattern. 4 Cliquez en maintenant la touche Ctrl enfoncée sur le menu Pattern, puis choisissez Paste dans le menu contextuel. Vous pouvez également utiliser des raccourcis clavier pour copier des patterns.644 Chapitre 29 Ultrabeat Pour copier un pattern en utilisant un raccourci clavier : 1 Sélectionnez le pattern souhaité dans le menu Pattern. 2 Appuyez sur Option, ouvrez le menu Pattern et sélectionnez un autre pattern Ultrabeat. Le pattern cible est alors remplacé. Toutes les données de séquenceur présentes dans le nouveau numéro de pattern sont remplacées. Si vous changez d’avis en cours de processus, sélectionnez le numéro du pattern source. Pour sélectionner un pattern : 1 Sélectionnez le motif musical souhaité dans le menu Pattern. 2 Cliquez en maintenant la touche Ctrl enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur le menu Pattern, puis choisissez Clear dans le menu contextuel. Exportation des patterns en tant que régions MIDI Les patterns programmés dans le séquenceur pas à pas interne d’Ultrabeat peuvent être exportés en tant que régions MIDI dans la zone Arrange de Logic Pro. Pour exporter un pattern Ultrabeat dans la zone Arrange : 1 Sélectionnez le motif souhaité dans le menu Pattern d’Ultrabeat. 2 Cliquez sur la zone à gauche du menu Pattern et maintenez le bouton enfoncé. 3 Faites glisser le pattern jusqu’à l’emplacement voulu sur la piste Ultrabeat correspondante. Une région est créée, contenant tous les événements MIDI, y compris les réglages Swing et Accent. Les accentuations sont interprétées comme des événements de pression polyphonique. Remarque : pour éviter un double déclenchement lors de la lecture de la région MIDI exportée, vous pouvez désactiver le séquenceur interne d’Ultrabeat. Remarque : toute automatisation créée en mode Step est également exportée dans la région MIDI.Chapitre 29 Ultrabeat 645 Utilisation de MIDI pour contrôler le séquenceur Le jeu du pattern peut être influencé par les notes MIDI entrantes. Vous pouvez ainsi interagir librement avec le séquenceur pas à pas et Ultrabeat peut alors parfaitement être utilisé comme instrument pour des performances en direct. Le mode de réaction d’Ultrabeat par rapport au contrôle MIDI est déterminé par les modes Pattern, Playback et Voice Mute. Mode Pattern Si ce mode est activé, vous pouvez changer de pattern et lancer les différents patterns à l’aide de commandes de notes MIDI entrantes. Le bouton Transport devient bleu pour indiquer qu’il est désormais prêt à recevoir les commandes de contrôle. Les notes MIDI C1 à B0 (Do1 à Si0) permettent de passer d’un pattern à l’autre : C–1 (Do1) sélectionne le pattern 1, C#–1 (Do#1) sélectionne le pattern 2, etc. jusqu’au pattern 24, sélectionné par la note MIDI B0 (Si0). Mode Playback La réponse au niveau des patterns face aux notes MIDI entrées est définie dans le menu du mode Playback. Dans ce menu, vous trouverez les options suivantes :  One Shot Trigger : la réception d’une note MIDI lance le pattern. Il est alors joué une fois dans sa totalité, puis s’arrête. Si la note suivante est reçue avant la fin du pattern, elle stoppe la lecture du premier et le second commence à être joué immédiatement (il peut s’agir d’un pattern différent ou du même pattern, selon la note MIDI reçue).  Sustain : la réception d’une note MIDI lance le pattern. Il est alors joué en boucle indéfiniment jusqu’à ce que la note MIDI correspondante soit relâchée.  Toggle : la réception d’une note MIDI lance le pattern. Il est alors joué en boucle indéfiniment jusqu’à ce que la note suivante soit reçue. S’il s’agit de la même note, le pattern s’arrête immédiatement. S’il s’agit d’une autre note, le séquenceur passe immédiatement au nouveau pattern. Remarque : en mode Toggle, vous pouvez changer de pattern au milieu d’une mesure sans crainte : le séquenceur garde le rythme et saute automatiquement au battement correspondant dans le nouveau pattern. Ce n’est pas le cas en mode One Shot Trigger. En effet, dans ce mode, dès que vous changez de pattern, le nouveau est joué depuis le début.  Toggle on Step 1 : le comportement est le même qu’en mode Toggle sauf que l’arrêt du pattern ou le changement ne se produit que lorsque le prochain battement 1 est atteint : au début du prochain cycle du pattern en cours.646 Chapitre 29 Ultrabeat Mode Voice Mute Lorsque le mode Voice Mute est activé, si vous jouez une note MIDI (C1 ou Do1 et au-dessus), le son correspondant est tu dans la table de mixage Ultrabeat. Une autre note MIDI de même pitch permet de rétablir le son. Ce mode convient parfaitement pour l’arrangement libre de patterns préprogrammés et permet de taire certains éléments d’un pattern sans avoir à les supprimer. Cela s’avère particulièrement utile dans le cadre de performances en direct, mais pas seulement. Le déclenchement du séquenceur pas à pas via les notes MIDI ouvre un large champ de possibilités de remixage. Enfin, la totalité des options créatives concernant les changements de motifs (présentées dans cette rubrique) sont réalisées en utilisant des messages de notes MIDI et peuvent donc facilement être enregistrées, modifiées, arrangées et automatisées dans Logic Pro. Création de sons de batterie dans Ultrabeat La rubrique suivante présente certaines astuces spécifiques à la création de sons. Prenez le temps d’explorer les nombreuses possibilités qu’offrent Ultrabeat, en utilisant les astuces suivantes comme point de départ. Vous découvrirez qu’il n’existe pratiquement aucun son de batterie électronique ne pouvant être créé aisément à l’aide d’Ultrabeat. Remarque : dans le dossier Ultrabeat’s Settings > Factory > Tutorial Settings, vous trouverez un kit de batterie nommé Tutorial Kit. Il contient tous les sons de batterie utilisés dans le cadre de l’initiation. Il comprend également un son de batterie appelé Standard Tut(orial), qui correspond à un jeu par défaut de paramètres neutres fournissant un très bon point de départ pour la plupart des exemples suivants. Création d’une grosse caisse Les sons de grosse caisse créés électroniquement sont basés essentiellement sur un signal sinusoïdal de fréquence très grave. Pour programmer un son de grosse caisse dans Ultrabeat : 1 Chargez le son de base Standard Tutorial. Notez que l’oscillateur 1 est en mode Phase Oscillator. 2 Trouvez le pitch souhaité dans les octaves inférieures en écoutant en solo la grosse caisse avec d’autres éléments de tonalité importants du morceau (un son de basse ou de pad, par exemple). Utilisez le curseur Pitch de l’oscillateur 1 pour régler la tonalité. 3 Utilisez Env 4 pour mettre en forme le volume de la grosse caisse. Pour un tempo plus lent, vous augmentez la phase de chute (decay), alors que pour un tempo plus rapide, vous la raccourcissez. La phase d’attaque d’Env 4 doit être très courte dans tous les cas (zéro, dans la plupart des cas) ; sinon, le son perd de son caractère percussif et devient moins reconnaissable une fois mixé.Chapitre 29 Ultrabeat 647 Pour le moment, le son est encore très doux et rappelle un peu le célèbre son de grosse caisse de la boîte à rythmes Roland TR-808. Il lui manque encore une attaque clairement définie. Pour y remédier, contrôlez la tonalité (pitch) avec une enveloppe : 1 Vérifiez qu’Env 1 est bien sélectionnée dans le menu Mod du paramètre Pitch de l’oscillateur 1. 2 Définissez le degré de modulation en déplaçant le curseur Mod bleu d’environ 3 ou 4 octaves au-dessus de la tonalité initiale. 3 Définissez la phase d’attaque dans Env 1 sur zéro en déplaçant complètement à gauche les deux points de jonction figurant le plus à gauche sur l’axe des abscisses. 4 Modifiez la phase de chute (decay) en déplaçant les deux points de jonction figurant le plus à droite sur l’axe des abscisses ; vous constaterez que plus les valeurs de chute sont élevées (en déplaçant la poignée de Bézier à droite), plus le son s’approche des toms synthétisés, tandis que si les valeurs de chute sont plus faibles (déplacement vers la gauche), on obtient l’aspect incisif recherché. 5 Modifiez de nouveau la modulation (le contrôle Mod bleu) du paramètre Pitch de l’oscillateur 1 (voir étape 1). L’interaction entre ce paramètre et la phase de chute de l’enveloppe permet diverses mises en forme du caractère percussif ou incisif du son de grosse caisse. Remarque : le son de grosse caisse claire simple est appelé Kick 1 dans le kit d’initiation (note C1 = Do1).648 Chapitre 29 Ultrabeat Suppression d’une tonalité Les sons de grosse caisse basés sur un signal sinusoïdal ont l’avantage de pouvoir être réglés précisément pour correspondre au morceau. L’inconvénient est qu’il n’est pas toujours souhaitable de disposer d’une tonalité reconnaissable. Ultrabeat propose diverses méthodes pour diminuer la tonalité d’un son. Il existe notamment un outil très performant : l’égaliseur deux bandes. Pour diminuer la tonalité à l’aide de l’égaliseur deux bandes : 1 Pour la bande 1, sélectionnez le mode Shelving avec une fréquence de 80 Hz environ, une valeur Q élevée et une valeur Gain négative. 2 Pour la bande 2, sélectionnez le mode Peak avec une fréquence de 180 Hz environ, une valeur Q moyenne et une valeur Gain, là encore, négative. Sur le graphique de l’égaliseur, vous observez l’accentuation des fréquences proches de 80 Hz et l’atténuation des autres. 3 Modifiez la fréquence de la bande 2 (facilement reconnaissable dans la partie bleue sur le graphique de l’égaliseur) afin de régler la tonalité du son de grosse caisse. Une autre méthode pour diminuer la tonalité d’un son de batterie riche en harmoniques consiste à utiliser un filtre passe-bas. Dans l’exemple suivant, vous allez contrôler la fréquence de coupure du filtre via une enveloppe. Pour diminuer la tonalité à l’aide d’un filtre passe-bas : 1 Chargez de nouveau le son de base Standard Tutorial, sélectionnez un Pitch A#0 (La#0) dans l’oscillateur 1 et modulez-le (comme indiqué dans l’exemple page 647) en utilisant Env 1. 2 Augmentez la valeur du paramètre Saturation pour souligner les harmoniques du son de batterie. Notez que, lorsque le bouton de contournement de filtre est activé (entre Osc 1 et le filtre), la sortie de l’oscillateur 1 est envoyée vers le filtre. 3 Effectuez les réglages indiqués ci-dessous dans la section filter :  Filter type : LP 24  Valeur Cutoff : 0,10Chapitre 29 Ultrabeat 649  Source Mod pour Cut : Env 3  Ampleur Mod pour Cut : 0,60  Resonance : 0,30 4 Affectez la valeur zéro à Attack time de l’Env 3. Utilisez le Decay time de l’Env 3 pour mettre en forme le son filtré de la grosse caisse. 5 Vous pouvez également choisir de contrôler avec une enveloppe la résonance du filtre. Veillez à n’utiliser qu’une seule enveloppe pour ce faire (dans ce cas, utilisez l’Env 2 comme source Mod pour Res.) Fixez l’ampleur de la modulation de la résonance (Mod de Res) autour de 0,80. Sélectionnez une valeur Decay time plus longue dans l’Env 2 que dans l’Env 3 et écoutez attentivement le son de grosse caisse obtenu qui devient plus lourd et atonal (à cause d’une plus grande résonance du filtre). Remarque : le son de grosse caisse de l’exemple précédent est appelé Kick 2 dans le kit d’initiation ; il correspond à la note C#1 (Do#1). Il présente, en outre, un réglage particulier au niveau de l’égaliseur (expliqué dans le paragraphe suivant). Davantage de graves… Utilisez le son de grosse caisse filtré Kick 2 comme point de départ et essayez les autres paramètres disponibles dans Phase Oscillator. Vous pourrez alors observer, par exemple, que des valeurs de saturation élevées génèrent un son plus rond et plus grave. Le caractère du son utilisé pour cet exemple commence à se rapprocher de celui d’un son de TR-909.650 Chapitre 29 Ultrabeat Davantage d’impulsion… Pour que le son s’approche encore de celui d’une TR-909, utilisez le réglage d’égaliseur indiqué ci-après. Le point de pression dans les basses fréquences (situé à 60 Hz environ, dans la zone rouge sur le graphique de l’égaliseur) ainsi que l’impulsion ou l’impact puissant (dans la zone bleue, au-dessus de 460 Hz) d’un son de grosse caisse 909 sont renforcés. (Ce réglage de l’égaliseur est déjà effectué dans le Kick 2.) Davantage de contour… Cet exemple utilise les quatre enveloppes. Prenez le temps d’essayer diverses formes d’enveloppe, sans modifier les réglages Attack et Decay. Déplacez les points de jonction de la phase decay sur les différentes enveloppes pour vous familiariser avec les options permettant la mise en forme du son. Commencez par la phase de chute de l’Env 4 qui contrôle le volume de l’oscillateur 1, ainsi que la résonance du filtre. Vous pouvez ainsi observer l’effet des modifications de la forme « ventrue » de l’enveloppe sur le caractère du son : de net et court, il devient rond et volumineux. La grosse caisse Ultrabeat Les nombreuses fonctionnalités d’Ultrabeat permettent de créer des sons de grosse caisse spécifiquement « Ultrabeat ». Effectuez la modulation de la tonalité avec un LFO, par exemple, plutôt que via une enveloppe. Pour créer un son de grosse caisse modulé par LFO : 1 Utilisez le son de base Standard Tutorial correspondant à la note A#0 (Pitch de l’oscillateur 1), puis sélectionnez LFO 1 comme source Mod dans la section Pitch d’Osc 1. 2 Réglez le degré de la modulation en déplaçant le contrôle Mod bleu vers la valeur A3 (La3). 3 Indiquez pour LFO 1 : un nombre de Cycles réduit (entre 25 et 35), un Rate élevé (supérieur ou égal à 70 Hz) et une valeur moyenne de Decay (potentiomètre Ramp sur –190 environ). 4 En modifiant la forme d’onde LFO, vous pouvez constater qu’il est possible de nuancer le caractère de l’attaque de la grosse caisse. 5 Modulez le paramètre Asym (Asymétrie) avec le même LFO et faites varier également les valeurs de Slope et de Saturation. Chapitre 29 Ultrabeat 651 Vous pouvez ainsi créer des sons de grosse caisse très différents avec un seul oscillateur, un LFO et une enveloppe (pour le volume). Le son peut prendre toutes les nuances de caractère, allant de doux à incisif, et vous pouvez choisir la hauteur tonale selon vos goûts. Remarque : le son de grosse caisse décrit est appelé Kick 3 dans le kit d’initiation (D1 = Ré1). Utilisez le second oscillateur (avec un réglage identique ou en mode Sample) ou le filtre associé au modulateur en anneau. Tout est possible, laissez libre cours à votre imagination et créez le prochain son de batterie à la mode. Remarque : vous trouverez une émulation de la légendaire grosse caisse 808 sous le nom Kick 4 dans le kit d’initiation (note D#1 = Ré#1). Création d’une caisse claire Le son d’une caisse claire acoustique est essentiellement composé de deux éléments sonores : le son du fût lui-même et celui du timbre. Essayez de reproduire ce son dans Ultrabeat avec un seul oscillateur et le générateur de bruit. Pour créer un son de caisse claire basique : 1 Chargez le son de base Standard Tutorial. Désactivez l’oscillateur 1 et activez l’oscillateur 2 (en mode Phase Oscillator). 2 Pour éliminer la courbe sinusoïdale (qui n’est pas vraiment souhaitable pour un son de caisse claire, contrairement au cas de la grosse caisse), modulez le pitch de l’oscillateur 2 avec un LFO oscillant rapidement et une valeur moyenne de Ramp Decay. Pour ce faire, sélectionnez LFO 1 dans le menu Mod du Pitch de l’oscillateur 2. Le pitch de cet oscillateur doit se situer autour de G#2 (Sol#2) et la modulation (réglée avec le contrôle Mod bleu) doit être supérieure de 3 ou 4 octaves. 3 Indiquez un Rate élevé pour LFO 1. Définissez le nombre de Cycles sur 20 et affectez la valeur –20 au paramètre Ramp. Le paramètre Waveform du LFO doit avoir une valeur avoisinant 0,58 ce qui correspond à une onde carrée. 4 À l’aide d’Env 1, contrôlez le volume de l’oscillateur 2 en affectant la plus petite valeur possible (–60 dB) à Vol, en sélectionnant Env 1 dans le menu Mod et en réglant l’intensité de la modulation sur un point en dessous de sa valeur maximale. La capture d’écran montre les réglages d’Osc 2 et d’Env 1 correspondants aux étapes 2 et 3.652 Chapitre 29 Ultrabeat 5 Modifiez les valeurs Slope et Asym pour donner un caractère plus ou moins électronique au son. 6 Activez le générateur de bruit et réglez son volume avec les mêmes réglages rapides d’enveloppe que ceux utilisés pour le volume de l’oscillateur 2. 7 Utilisez les paramètres de filtrage du générateur de bruit pour salir, épurer ou éclaircir le bruit composant le son de caisse claire. Sélectionnez un filtre de type LP et essayez une fréquence de filtre comprise entre 0,60 et 0,90. Effectuez ensuite la modulation avec LFO 1 (déjà utilisé pour contrôler le pitch de l’oscillateur 2). Remarque : le son de caisse claire est appelé Snare 1 dans le kit d’initiation (note E1 = Mi1). Pour épurer le son de caisse claire en utilisant la synthèse FM : 1 Activez le mode FM de l’oscillateur 1. Utilisez Env 1 pour contrôler le volume de l’oscillateur 1 également. 2 Définissez le pitch de l’oscillateur 1 environ une octave en dessous de celle de l’oscillateur 2. Évitez volontairement les intervalles égaux entre les oscillateurs et désaccordez-les légèrement entre eux. Par exemple, essayez le pitch F#2 (Fa#2) pour Osc 2 et E1 (Mi1) pour Osc 1, puis réglez Osc 1 quelques centièmes plus haut en maintenant la touche Maj enfoncée pendant que vous déplacez le curseur Pitch. 3 Jouez sur le niveau FM et ajoutez, selon vos goûts, un aspect plus « tonal » (niveau FM faible) ou « bruité » (niveau FM plus élevé). Essayez également de moduler le niveau FM avec un réglage rapide pour le LFO. Remarque : vous trouverez un exemple de son de caisse claire utilisant la FM dans le kit d’initiation (note F1 = Fa1). Il s’appelle Snare 2. Un niveau FM plus élevé augmente considérablement le nombre d’harmoniques et accentue le caractère électronique du son. Si vous souhaitez obtenir un son plus acoustique, envoyez les sorties de l’oscillateur 1 (et, éventuellement, de l’oscillateur 2) vers le filtre principal. Utilisez les réglages suivants pour commencer : mode LP 24, Cutoff de 0,60 environ. La caisse claire 808 Le célèbre son de la caisse claire 808 utilise deux filtres de résonance et un générateur de bruit, le signal transitant ensuite par un filtre passe-haut. Il est possible d’ajuster la combinaison des deux filtres et du volume du générateur de bruit. Ultrabeat ne permet pas de répliquer cette structure totalement.Chapitre 29 Ultrabeat 653 Pour cloner le son de la caisse claire 808 : 1 Chargez le son de base Standard Tutorial. 2 Reproduisez les filtres de résonance de la 808 par deux Phase Oscillators bien programmés :  Affectez-leur des valeurs de Slope légèrement différentes et désaccordez-les d’une octave quasiment.  Leurs tonalités doivent également différer (E3 (Mi3) et F2 (Fa2), par exemple). 3 Contrôlez le volume de chaque oscillateur avec une enveloppe distincte. L’enveloppe de l’oscillateur accordé sur un son plus grave doit avoir une phase de chute plus longue que le réglage d’enveloppe très punchy de l’oscillateur accordé sur un son plus aigu. 4 Envoyez la sortie de chacun des oscillateurs vers le filtre principal d’Ultrabeat et creusez le son avec un filtre passe-haut. Pour ce faire, activez le bouton de contournement du filtre pour les deux oscillateurs. Réglez le filtre sur HP 12, puis définissez une valeur approximative de Cutoff de 0,40 et une résonance de 0,70 environ. Vous venez d’émuler d’une façon ingénieuse les deux filtres de résonance de la 808. En outre, en modifiant la tonalité des oscillateurs, vous simulez le comportement du contrôle de Tone de la 808. Pour ajouter du bruit afin de compléter l’émulation : 1 Activez le générateur de bruit et le mode passe-haut de son filtre (HP). Définissez une valeur de Cutoff de 0,65 environ ainsi qu’une résonance de 0,35 et augmentez la valeur du paramètre Dirt (autour de 0,06). 2 Le générateur de bruit produit un son de caisse claire soutenu. Pour obtenir un son ressemblant à celui de la 808, le signal doit être mis en forme par sa propre enveloppe, indépendamment des phases de chute des deux oscillateurs. En modifiant le volume du générateur de bruit, vous pouvez reproduire le claquement de la 808. Remarque : ce son de caisse claire de la 808 est appelé Snare 3-808 dans le kit d’initiation (note F#1 = Fa#1). Il présente, en outre, un réglage particulier au niveau de l’égaliseur. Dynamique et vélocité Utilisez les sons de caisse claire 808 du kit d’initiation pour étudier les possibilités offertes par Ultrabeat en matière de vélocité.654 Chapitre 29 Ultrabeat Pour mettre en pratique la vélocité : 1 Sélectionnez le son Snare 3-808. 2 Cliquez sur Off sous le potentiomètre Volume de l’oscillateur 1. 3 Dans le menu Via qui s’affiche, sélectionnez Vel. Un curseur apparaît sur la bague entourant le potentiomètre. 4 Faites-le tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Lorsque vous cliquez sur le curseur, une info-bulle indique sa valeur. Déplacez le curseur sur –0 dB. 5 Répétez les étapes 1 à 4 pour l’oscillateur 2 et le générateur de bruit. Vous pouvez désormais jouer les sons dynamiquement en utilisant la vélocité. Pour augmenter la dynamique du jeu : 1 Baissez les volumes individuels de chacun des oscillateurs et du générateur de bruit en utilisant les potentiomètres appropriés. Observez comment la bague Mod et les curseurs Via reviennent, eux aussi, en arrière. Modifiez les positions des curseurs Via, jusqu’à ce que les trois potentiomètres Volume aient le même aspect que sur la capture d’écran suivante : En utilisant des intensités différentes pour chaque potentiomètre Volume à l’étape 1, vous pouvez définir des réactions distinctes face à la vélocité pour chacune des composantes du son.Chapitre 29 Ultrabeat 655 2 Augmentez la dynamique globale du son en réglant le potentiomètre Voice Volume comme suit : Vous disposez à présent d’un son de caisse claire type 808 particulièrement réactif à la vélocité. Comme vous le savez peut-être, une telle réactivité était impossible avec la 808 originale ; et même avec un échantillon de la 808, il est impossible de contrôler le volume des différentes composantes sonores de façon dynamique comme nous venons de le faire avec Ultrabeat. En effet, un échantillon permet simplement d’obtenir une copie du son dans sa globalité, mais pas de chacun de ses éléments constitutifs. Dans l’étape suivante, vous allez utiliser la vélocité pour contrôler le caractère du son (individuellement, pour chaque composant) ainsi que le volume, bien évidemment : 3 Dans le menu Saturation Mod de l’oscillateur 2, sélectionnez Max, puis Velocity dans le menu Via correspondant. 4 Définissez le contrôle supplémentaire comme illustré ci-dessous, afin de contrôler le caractère du son en fonction de la vélocité :656 Chapitre 29 Ultrabeat 5 Répétez cette procédure pour les autres paramètres de l’oscillateur 2, ainsi que le pitch : 6 Modulez le générateur de bruit comme suit :  Paramètre Cut : indiquez Max pour la source de modulation, puis réglez le contrôle de modulation comme indiqué ci-après.  Paramètre Dirt : sélectionnez LFO 2 comme source de modulation, puis définissez le contrôle de modulation comme indiqué ci-après. Le son ne ressemble absolument plus à celui d’une caisse claire de type 808 ; notre but est donc atteint. Continuez à changer les valeurs de vélocité et déterminez les cas où il est opportun de s’en servir comme source de modulation directe ou indirecte, dans sa forme positive ou négative. Remarque : le son de caisse claire de type 808 dynamique est appelé Snare 4—Vel dans le kit d’initiation, (note G1 = Sol1). Caisse claire Kraftwerk Un autre son de caisse claire électronique classique est celui obtenu par un filtre passebas de synthétiseur analogique, très résonant, qui se termine par un claquement caractéristique. Ce son est très utilisé chez Kraftwerk. Pour reproduire le son d’une caisse claire Kraftwerk avec Ultrabeat : 1 Sélectionnez le son Snare 1. 2 Envoyez les signaux des deux oscillateurs et du générateur de bruit vers le filtre principal. 3 Modulez le Cutoff avec Env 1 (qui module déjà le volume du générateur de bruit). 4 Modulez la résonance du filtre avec Env 2. 5 Modifiez les paramètres décrits aux étapes 1 à 5 (notamment ceux des enveloppes) et utilisez l’égaliseur. Vous constaterez ainsi l’étendue des possibilités offertes par ces trois réglages élémentaires. Remarque : un exemple de son, nommé Snare 5—KW figure dans le kit d’initiation (note G#1 = Sol#1). Analysez-le et comparez-le à votre propre création. Chapitre 29 Ultrabeat 657 Création de toms et autres sons de percussion Les sons de percussion tonals tels que les toms ou congas sont relativement faciles à émuler électroniquement à l’aide d’oscillateurs à ondes sinusoïdales ou triangulaires. Phase Oscillator d’Ultrabeat offre un large éventail de sons élémentaires pouvant servir de points de départ. Contrôlez le pitch des oscillateurs avec des enveloppes et utilisez les techniques de programmation expliquées dans les sections relatives à la grosse caisse et à la caisse claire pour modifier la tonalité. Vous devriez être en mesure de créer facilement une palette étendue de sons de toms ou assimilés. Remarque : les notes allant de A1 (La1) à B0 (Si0) dans le kit d’initiation correspondent aux sons de toms 808 typiques. Analysez ces sons et modifiez-les à votre convenance. À ce stade, vous pouvez expérimenter le mode Model de l’oscillateur 2. Familiarisez-vous avec les effets de chacun des paramètres et créez vos propres sons de percussion tonals (allant de sons de tablas à des sons de type verre à pied). Remarque : les sons Tabla et Glass (verre) correspondant aux notes C2 et C#2 (Do2 et Do#2) du kit d’initiation combinent le mode Model de l’oscillateur 2 et la FM. Ce sont également de bons exemples de l’usage complexe de la vélocité comme source de modulation. Création de sons de charleston et de cymbales La création des sons de charleston électroniques est très rapide avec Ultrabeat. Pour créer un son de charleston dans Ultrabeat : 1 Chargez le son de base Standard Tutorial. 2 Désactivez l’oscillateur 1 et activez le générateur de bruit. 3 Effectuez les réglages suivants pour le générateur de bruit : Dans la capture d’écran ci-dessus, vous constatez que le paramètre Cutoff est modulé par Env 1. La modulation est négative et le curseur Mod figure en dessous de la valeur de base du paramètre. 4 Préférez des valeurs decay faibles pour Env 1 et Env 4. 5 Affectez la valeur 0 pour l’attack time d’Env 4. Celle d’Env 1 doit également être relativement courte, mais non nulle.658 Chapitre 29 Ultrabeat Remarque : vous trouverez un son créé avec la même méthode dans le jeu d’initiation. Il se nomme HiHat 1 (note F2 = Fa2). Vous pouvez également analyser le son HiHat 2 (note F#2 = Fa#2). Les sons de charleston et de cymbales sont très proches : la principale différence est la longueur de leur phase de chute (decay time). Pour produire des sons de cymbales différents, il est essentiel d’affecter correctement les enveloppes. Sélectionnez les sons Cym 1 et Cym 2 dans le kit d’initiation et essayez différentes affectations d’enveloppe et divers réglages pour les paramètres Cutoff et Volume du générateur de bruit, du filtre principal, etc. Sons métalliques Si vous souhaitez créer des sons métalliques dans Ultrabeat, le modulateur en anneau et le mode Model de l’oscillateur conviennent parfaitement. Pour utiliser le modulateur en anneau : 1 Chargez le son de base Standard Tutorial. 2 Activez un oscillateur en mode Phase Oscillator et un autre en mode Model. Définissez le pitch de chaque oscillateur au-dessus de C3 (Do3), de sorte qu’un léger intervalle de désaccord soit créé. 3 Dans le graphique Material Pad de l’oscillateur Model, choisissez un réglage incluant de nombreuses harmoniques, comme illustré ci-après. 4 Affectez une valeur de -60 dB à chaque oscillateur et activez le modulateur en anneau en cliquant sur son nom. Vous venez de créer un son semblable à celui d’une cloche. Vous pouvez le filtrer (avec une valeur de résonance élevée) si nécessaire. Remarque : le même type de son, appelé Ring Bell figure dans le kit d’initiation (note A2 = La2).Chapitre 29 Ultrabeat 659 Création de clics et de réglages extrêmes Ultrabeat présente des générateurs d’enveloppe extrêmement rapides et des LFO d’une puissance peu commune. Utilisez ces sources de modulation pour réaliser des modulations extrêmes au niveau des paramètres d’oscillation et de filtrage. Pour créer des sons « sortant de l’ordinaire », vous devez essayer de moduler autant de cibles que possible et ne pas hésiter à faire des réglages excessifs : utilisez une enveloppe rapide pour conduire le filtre à l’auto-oscillation pendant une fraction de seconde, définissez certains cycles LFO à un taux bien plus élevé ou jouez avec les paramètres Dirt ou Bitcrusher. Programmation par blocs Plus vous vous familiariserez avec la programmation de sons rythmiques, plus vous aurez tendance à penser directement en termes de blocs de construction. Autrement dit, vous intégrerez dès le départ le fait que les sons de batterie sont généralement la combinaison de plusieurs éléments. Une fois la liste de ces éléments dressée, vous pouvez essayer d’émuler chaque composant contribuant au caractère du son en utilisant les différents générateurs de sons disponibles dans Ultrabeat. En affectant des enveloppes (amplitudes) dédiées à certains composants, vous pouvez contrôler leur comportement dans le temps séparément. Exemple : vous pouvez émuler le fût d’une batterie avec l’oscillateur 1, le son de la baguette frappant la peau (transitoire) avec le générateur de bruit et les harmoniques supplémentaires peuvent être fournies pas l’oscillateur 2 ou le modulateur en anneau. Lorsque vous être capable de penser la création de sons de batterie en termes de couches ou de blocs constitutifs, le rôle des potentiomètres de volume au niveau des différents générateurs de son devient plus clair. Ce sont, en effet, les outils nécessaires à la combinaison, à l’équilibrage et au contrôle des différents blocs.30 661 30 Instruments GarageBand Les instruments GarageBand sont automatiquement installés avec Logic Pro. Vous pouvez les insérer comme n’importe quel autre instrument logiciel. Les instruments GarageBand sont des modules d’instruments logiciels utilisés dans l’application GarageBand d’Apple. Leur inclusion permet d’importer sans problème des fichiers GarageBand dans Logic Pro. Les instruments GarageBand sont en fait des versions moins consommatrices de ressources processeur (CPU) et de mémoire que les modules d’instruments Logic Pro équivalents. Dans le cas de sons de synthétiseurs, l’ES2 représente le « grand frère » des instruments GarageBand. Dans le cas de sons d’orgue, c’est l’EVB3 qui joue ce rôle, tandis que pour les sons de piano électrique, il s’agit de l’EVP88, et ainsi de suite avec le Clavinet (EVD6) ou d’autres sons (EXS24 mkII). L’interface des instruments GarageBand consiste en un simple panneau d’aspect « métal brossé » contenant un certain nombre de curseurs de paramètres et de champs de valeurs associés. Par exemple, l’instrument Digital Stepper est présenté ci-dessous. De nombreux paramètres GarageBand sont en fait des macros intervenant sur plusieurs paramètres spécifiques et utiles de l’EXS24 mkII, l’ES1 (ou tout autre instrument Logic Studio équivalent). 662 Chapitre 30 Instruments GarageBand Il en résulte deux avantages principaux :  Étant donné que les modules d’instruments GarageBand consomment moins de ressources processeur (CPU) et de mémoire, ils se chargent plus rapidement que les instruments logiciels Logic Studio équivalents  Le fait de se limiter à un nombre réduit de paramètres puissants simplifie considérablement l’utilisation des instruments. Explorez les différents paramètres disponibles pour découvrir comme il est facile d’obtenir des sons spectaculaires ! Les curseurs de macro-paramètres disponibles sont différents pour chaque Instrument GarageBand. En effet, les paramètres de l’instrument Logic Studio équivalent peuvent être différents ou inutiles : pas besoin d’inclure un paramètre de tirettes d’orgue sur un instrument piano GarageBand Piano par exemple (à moins d’avoir une imagination fertile et des dons de bricolage sur Steinway !). Paramètres d’instruments GarageBand De nombreux instruments GarageBand utilisent les mêmes paramètres, qui fonctionnent de façon identique pour chacun d’eux. La section suivante présente ces paramè- tres universels, tandis que les sections portant des noms spécifiques fournissent des informations sur un instrument GarageBand donné et décrivent les paramètres ou les fonctions qui lui sont propres. Notez que tous les instruments GarageBand ne contiennent pas l’ensemble des macro-paramètres décrits ci-dessous. Paramètres d’instruments GarageBand universels  Volume : définit le niveau général de l’instrument.  Accord : définit la tonalité générale de l’instrument.  Mixage : mixe deux tonalités en les modulant.  Coupure : permet de faire passer un son amplifié (valeur haute) ou atténué (valeur basse), qui devient ainsi plus clair ou plus sourd.  Résonance : détermine l’emplacement d’une crête aiguë dans la plage de fréquences.  Attaque : fait démarrer le son plus lentement ou plus rapidement. Avec un réglage rapide, le son est « frappé » comme une touche de piano tandis qu’avec un réglage lent, il s’apparente à la vibration d’une corde de violon sous l’effet d’un archet.  Chute : maintient la partie harmonique du son (clarté) plus longtemps à des valeurs plus faibles.  Soutien : détermine la durée pendant laquelle une note va être maintenue à son volume maximum.  Relâchement : détermine la vitesse à laquelle le volume sonore des notes rapides diminue une fois que vous avez relâché les touches du clavier.Chapitre 30 Instruments GarageBand 663 Analogique de base Le son Analogique de base est basé sur l’ES2. Il correspond au son d’un synthétiseur analogique simple, utile pour divers styles musicaux. Mono analogique Il correspond au son principal (lead) d’un synthétiseur analogique monophonique (pouvant jouer une seule note à la fois). Macro-paramètres spécifiques :  Glissé : détermine le temps nécessaire pour qu’une note soit remplacée par une autre (par un effet de « glissement »).  Richesse : détermine la complexité de la texture du son, de façon à enrichir ce dernier. Nappe analogique La fonction Nappe analogique est basée sur l’ES2. Il correspond à une nappe de synthétiseur analogique aux sonorités chaudes, utile pour divers styles musicaux. Paramètres spécifiques :  Modulation : accélère ou ralentit le mouvement de balayage de nappe.  Caractère : détermine si le son est doux ou aigu.  Env. fréq. coupure : détermine où la coupure de l’enveloppe est positionnée dans la plage de fréquences.  Durée : détermine la durée du mouvement de balayage.  Animation : détermine le nombre d’animations ajoutées à la nappe par l’enveloppe. Tourbillon analogique L’instrument Tourbillon analogique est basé sur l’ES2. Il correspond à une nappe de synthétiseur analogique aux sonorités chaudes produisant un effet de chorus tourbillonnant. Il offre un paramètre spécifique :  Modulation : accélère ou ralentit le mouvement de balayage de nappe. Synchro analogique L’instrument Synchro analogique est basé sur l’ES2. Il émule les tonalités de synthétiseurs analogiques qui produiraient leur son en synchronisant deux oscillateurs. L’instrument Synchro analogique est tout particulièrement utile pour générer les sons principaux (lead) très marqués des synthétiseurs analogiques. Paramètres spécifiques :  Synchro : détermine la synchronisation (ou la perte de synchronisation) entre les deux oscillateurs et par conséquent, la rugosité du son.  Modulation de synchro. : détermine l’intensité de modulation de la synchronisation des deux oscillateurs, ce qui engendre des tonalités plus complexes (et plus dures).  Enveloppe de synchro. : détermine dans quelle proportion les paramètres de l’enveloppe influent sur le son.664 Chapitre 30 Instruments GarageBand Basse Le son Basse est basé sur un échantillon. Il offre divers sons de basse, accessibles à partir du menu Réglages et peut être utilisé pour une variété de styles musicaux. Les basses Fingerstyle, Fretless, Muted et Slapped Electric sont incluses, ainsi qu’une basse Upright Jazz. Numérique de base L’instrument Numérique de base est basé sur l’ES2. Il correspond à un son de synthétiseur numérique de base, utile pour divers styles musicaux. Paramètres spécifiques :  Harmoniques : modifie sensiblement le son à mesure que de nouveaux harmoniques (partiels) sont ajoutés. L’impact de ce paramètre étant difficile à décrire, il est préférable que vous l’expérimentiez vous-même.  Timbre : change la couleur du son (de sombre à brillant). Mono numérique L’instrument Mono numérique est basé sur l’ES2. Il correspond au son principal (lead) d’un synthétiseur numérique monophonique. Paramètres spécifiques :  Harmoniques : épaissit (valeur supérieure) ou affine (valeur inférieure) légèrement le son.  Timbre : change la couleur du son (de sombre à brillant).  Enveloppe de timbre : change la couleur du son, en fonction de la force avec laquelle les touches du clavier sont frappées. Si un niveau bas est sélectionné, la couleur du son ne change pas beaucoup, quelle que soit la force avec laquelle vous frappez les touches. Si un niveau élevé est sélectionné, le son change de façon dynamique, selon que le jeu est plus ou moins affirmé.  Richesse : désaccorde légèrement les notes jouées les unes par rapport aux autres, de façon à épaissir le son à mesure que des valeurs plus élevées sont utilisées.  Distorsion : déforme le son général, de façon à le rendre très désagréable et agressif. Notez toutefois que ce paramètre amplifie considérablement le son. Digital Stepper Le son Digital Stepper est basé sur l’ES2. Il correspond à un son de synthétiseur numérique qui passe par différents niveaux de tonalités, de façon à créer un motif rythmique. Paramètres spécifiques :  Balance : définit l’équilibre entre un son plus dur et plus aigu (numérique) et un son plus chaud et plus doux (analogique).  Modulation : accélère (valeur haute) ou ralentit (valeur basse) les étapes tonales.  Harmoniques : épaissit (valeur supérieure) ou affine (valeur inférieure) légèrement le son.  Étapes harmoniques : rend les étapes tonales plus ou moins perceptibles, selon qu’elles sont larges ou petites.Chapitre 30 Instruments GarageBand 665  Étapes de coupure : définit l’importance de la coupure appliquée à chaque étape. Une valeur élevée (étape large) accentue l’effet de coupure.  Durée : définit la longueur des étapes. Batteries Les sons Batteries sont basés sur des échantillons. Le menu Réglages offre diverses batteries, et notamment Dance, Hip-Hop, Jazz, Pop, Rock et Techno. Clavicorde électrique Le son Clavicorde électrique est basé sur l’EVD6. Il émule le Clavinet Hohner D6. Il offre le paramètre spécifique suivant :  Atténuation : modifie la tonalité du Clavinet, la rendant moins soutenue et renforçant l’effet « sonorité boisée » à mesure que vous progressez vers la valeur haute. Piano électrique Le son Piano électrique est basé sur l’EVP88. Il s’apparente à celui du piano électrique Fender Rhodes. Ses macro-paramètres sont les suivants :  Modèle : un son s’apparentant à celui d’une cloche est obtenu lorsque le bouton Lamelles est sélectionné.  Chute : une valeur courte produira un son « pincé », tandis qu’un réglage long maintiendra le son tant que les touches sont enfoncées. Guitare Le son Guitare est basé sur un échantillon. Il offre les sons de guitare Acoustique classique, Son clair et Cordes métalliques qui sont accessibles à partir du menu Réglages. Cors Le son Cors est basé sur un échantillon. Il émule une Section Cors, une Section Cors Pop et une Section Trompette, accessibles via le menu Réglages. Hybride de base et métamorphose hybride Hybride de base et Métamorphose hybride sont des synthétiseurs basés sur des échantillons, capables de créer des sons spectaculaires. Paramètres spécifiques :  Forme d’onde : choisissez le jeu d’échantillons utilisé pour générer le son du synthétiseur de base. Chaque onde du synthétiseur Métamorphose hybride est basée sur deux couches d’échantillons.  Métamorphose : contrôle les fondus entre les deux couches d’échantillons.  Enveloppe de métamorphose : permet de contrôler la métamorphose au fil du temps. Par exemple, si vous définissez le paramètre Métamorphose sur B et son enveloppe Métamorphose sur « De A à B », la forme de l’onde du son se modifie de la valeur A à la valeur B selon les réglages d’enveloppe ADSR.  Type de coupure : ce menu contient diverses courbes de filtres prédéfinies. Essayez-les et testez les paramètres Coupure et Résonance.666 Chapitre 30 Instruments GarageBand Remarque : si vous réglez le paramètre Métamorphose sur A et l’enveloppe Métamorphose sur « De A à B », certains réglages ADSR n’entraîneront aucun son. Dans ce cas, vous pouvez obtenir des résultats intéressants en utilisant le contrôle de modulation afin de faire décaler la valeur du paramètre Métamorphose lors de représentations en direct. Dans le synthétiseur Hybride de base, utilisez les curseurs concernant la Molette pour vibrato et la Molette pour Coupure afin de déterminer les paramètres propres au contrôle de modulation. Piano, effets sonores et cordes Les sons Piano, Effets sonores et Cordes sont basés sur des échantillons. Comme pour les autres instruments GarageBand, le menu Réglages offre plusieurs variantes. Orgue à roues phoniques Le son Orgue à roues phoniques est basé sur l’EVB3. Il émule l’orgue Hammond B3. Cet instrument étant capable de générer une grande variété de sons d’orgue, nous vous conseillons d’essayer les divers paramètres disponibles. Paramètres spécifiques :  Tirettes : épaissit (valeur supérieure) ou affine (valeur inférieure) légèrement le son.  Niveau de percussion : ajoute un deuxième ou troisième harmonique au son, ce qui change à la fois la couleur et le timbre d l’instrument.  Temps de percussions : maintient le deuxième ou le troisième harmonique lorsqu’il est défini sur une valeur longue. Si une valeur courte est sélectionnée, l’harmonique ne sera entendu que lors de la frappe initiale.  Clic : introduit un clic dans la frappe. Sélectionnez un niveau élevé si vous souhaitez entendre distinctement ce son.  Distorsion : rend le son grossier et bruyant. Ce paramètre est parfaitement adapté si vous souhaitez faire des reprises de Deep Purple !  Enceinte à effet Leslie : ces commutateurs permettent d’effectuer une sélection parmi trois effets de haut-parleur différents. L’option Choral donne un effet « tourbillonnant » au son. L’option Frein donne initialement un effet « tourbillonnant » au son, puis ralentit le mouvement. L’option Trémolo fait « trembler » le son. Percussion syntonisée Le son Percussion syntonisée est basé sur un échantillon. Il émule un vibraphone. Voix Le son Voix est basé sur un échantillon. Il émule un chœur mixte. Instruments à vent Le son Instruments à vent est basé sur un échantillon. Il reproduit le son des instruments à vent, tels que les flûtes et les saxophones. 667 Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs Si vous êtes novice dans le monde des synthétiseurs, vous êtes invité à lire ce chapitre. Il aborde des faits importants sur les synthétiseurs et explique la différence entre les synthétiseurs analogiques, numériques et analogiques virtuels. Des termes importants tels que fréquence de coupure (cutoff), résonance, enveloppe ou forme d’onde sont aussi expliqués. Synthétiseur analogique et synthèse soustractive Un signal de synthétiseur est un signal électrique, mesuré en volts. Pour faire une brève comparaison avec une technologie qui vous est probablement plus familière, étudions les haut-parleurs. Les membranes des haut-parleurs bougent lorsque la tension, amplifiée par un amplificateur de puissance et arrivant au haut-parleur, change. Lorsque la tension monte, la membrane du haut-parleur avance et elle recule lorsque la tension baisse. Dans un synthétiseur numérique, le flux du signal est numérique. Il s’agit de descriptions binaires du signal (une suite de zéros et de uns) qui passent d’un algorithme à un autre. Cette distinction est importante. Ce n’est pas le signal lui-même qui arrive d’un oscillateur virtuel pour passer à un filtre virtuel et ainsi de suite. Un synthétiseur analogique virtuel est un synthétiseur numérique qui imite l’architecture et reprend les particularités d’un synthétiseur analogique. Il dispose d’une face avant avec tous les contrôles, qui permettent accès direct à tous les paramètres de génération sonore. L’ES1 de Logic Pro est un exemple de synthétiseur analogique virtuel. Son flux de signal virtuel ressemble à celui des synthétiseurs analogiques. Il inclut même certaines particularités intéressantes des circuits analogiques, qui peuvent parfois donner un joli son, tels que des niveaux d’oscillateur élevés saturant le filtre. L’ES1 dispose d’une surface de contrôle graphique à l’écran. Le traitement du signal (dont les oscillateurs virtuels etc.) est réalisé par l’unité centrale (CPU) de votre ordinateur.668 Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs Les phénomènes indésirables propres aux synthétiseurs analogiques, tels que leur tendance à se désaccorder complètement, ne sont pas simulés par les synthétiseurs analogiques virtuels. Vous pouvez toutefois régler les voix de l’ES1 sur un désaccordage aléatoire, ce qui rendra le son du synthétiseur plus vivant. Contrairement à ses homologues analogiques, l’ES1 est aussi complètement programmable (vous pouvez sauvegarder vos réglages de sons), peut être entièrement automatisé (vous pouvez enregistrer et relire les mouvements de l’équilibreur), il est polyphonique (vous pouvez lire jusqu’à 16 notes en même temps), il est multitimbral (vous pouvez lire différents sons en même temps sur différents canaux d’instruments), et il est sensible à la vélocité. Il s’agit d’atouts importants, dont ne disposaient pas les anciens synthétiseurs, plus limités. Si vous pensez qu’il est plus stimulant de ne pas utiliser ces fonctions, vous pouvez toujours les désactiver. Définition de la synthèse La synthèse, dans ce contexte, est la (re)production d’un son qui émule ou synthétise le son d’un autre instrument, d’une voix, d’un hélicoptère, d’une voiture, l’aboiement d’un chien, ou tout autre son. La reproduction synthétique d’autres sons est la fonction principale du synthétiseur, d’où son nom. Il va sans dire que les synthétiseurs peuvent aussi générer des sons qui n’existent pas dans la réalité. Cette capacité à générer des sons qui ne peuvent pas être créés d’une autre façon fait du synthétiseur un outil musical unique. Son impact sur la musique moderne a été énorme et continuera à l’être dans le futur, bien qu’il soit probable qu’il existera sous une forme virtuelle plutôt que matérielle.Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs 669 Synthèse soustractive La synthèse soustractive fait appel à des filtres. Tous les synthétiseurs analogiques et analogiques virtuels utilisent la synthèse soustractive pour générer des sons. Dans les synthétiseurs analogiques, le signal audio de chaque voix est généré par un oscillateur. L’oscillateur génère un courant alternatif, utilisant une sélection de formes d’onde contenant des quantités diverses (plus ou moins) d’harmoniques. La fréquence fondamentale du signal détermine principalement la hauteur tonale perçue, sa forme d’onde est responsable de la couleur sonore de base du son, et l’amplitude (niveau) détermine le volume perçu. Fréquence de coupure et résonance, illustrées à l’aide d’une onde en dent de scie Cette illustration montre un aperçu d’une onde en dent de scie (a = 220 Hz). Le filtre est ouvert avec sa fréquence de coupure réglée à son maximum, sans résonance. Cette capture d’écran montre le signal de sortie de l’ES1 de Logic Pro, acheminé vers un canal de sortie Logic Pro monophonique. L’enregistrement a été effectué à l’aide de la fonction Bounce de ce canal et il est affiché dans l’Éditeur des échantillons avec un réglage de zoom élevé. ? Astuce : la documentation classique sur les synthétiseurs conseille l’utilisation de l’onde en dent de scie pour créer un son similaire à celui d’un violon. Le son chaud et dense de l’onde en dent de scie en fait la forme d’onde de synthétiseur la plus utilisée. Elle sert de base pour créer des sons de cordes et de cuivres synthétiques. Elle est aussi pratique pour créer des sons graves synthétiques. 670 Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs Lorsqu’il lui a été demandé comment il allait faire pour sculpter un lion dans un bloc de pierre, Michel-Ange a répondu « Je vais juste enlever tout ce qui ne ressemble pas à un lion ». C’est le principe même de la synthèse soustractive : il s’agit simplement de filtrer (supprimer) les composants du son qui ne doivent pas être émis ; en d’autres termes, des parties du spectre du signal de l’oscillateur sont soustraites. Après avoir été filtrée, une onde en dent de scie sonnant de manière brillante devient un son adouci, chaud et sans aigus agressifs. Les synthétiseurs analogiques et analogiques virtuels ne sont pas les seuls appareils qui font usage des techniques de synthèse soustractive. Les échantillonneurs et les lecteurs d’échantillons l’utilisent également, mais emploient des modules internes qui lisent les enregistrements numériques (échantillons) à la place des oscillateurs, qui fournissent les formes d’onde en dent de scie et autres. L’illustration ci-dessous montre une onde en dent de scie avec le filtre à moitié fermé (24 dB/Fat). L’effet du filtre ressemble un peu à celui d’un égaliseur graphique avec un équilibreur réglé sur la fréquence de coupure donnée (la fréquence la plus haute autorisée à passer), poussé à fond (réjection totale), afin que les aigus soient atténués. Avec ce réglage, les pointes de l’onde en dent de scie sont arrondies, ce qui la fait ressembler à une onde sinusoïdale. La longueur de l’onde ici n’est pas vraiment plus élevée, c’est le réglage du zoom qui l’est. Théorème de Fourier et harmoniques « Chaque onde périodique peut être considérée comme la somme des ondes sinusoïdales ayant certaines longueurs et amplitudes d’onde, dont les longueurs d’onde ont des relations harmoniques (rapports de petits nombres) ». C’est ce que l’on appelle le Théorème de Fourier. Si l’on traduit en termes plus musicaux, cela signifie que tout son ayant une certaine hauteur tonale peut être considéré comme un mélange de sons sinusoïdaux partiels. Ceux-ci étant composés du son fondamental de base et de ses harmoniques. (sons dominants). Exemple : l’oscillation de base (le premier son partiel) est un La à 220 Hz. Le second partiel a une fréquence double (440 Hz), le troisième oscille trois fois plus vite (660 Hz), et les suivants 4 et 5 fois plus vite et ainsi de suite.Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs 671 Vous pouvez accentuer les partiels situés autour de la fréquence de coupure grâce à des réglages élevés des valeurs de résonance. L’illustration ci-dessous montre une onde en dent de scie ES1 avec un réglage élevé de résonance et une fréquence de coupure de 60 % environ. Vous obtenez ainsi un intervalle d’un douzième (une octave et une quinte) plus élevé par rapport au son de base. Il apparaît qu’exactement trois cycles du son dominant ayant été fortement accentué tiennent dans un cycle de l’onde de base : L’effet du filtre résonant est comparable à celui d’un égaliseur graphique ayant tous ses équilibreurs supérieurs à 660 Hz complètement baissés, avec seulement le 660 Hz (Fréquence de coupure) en position maximum (résonance). Les équilibreurs des fréquences inférieures à 660 Hz restant au milieu (0 dB). Si vous coupez le signal de l’oscillateur, un réglage de résonance maximum fera entrer le filtre en auto-oscillation. Ce qui génère une onde sinusoïdale.672 Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs Autres formes d’onde d’oscillateur Les formes d’onde sont nommées sawtooth (dent de scie), square (carrée), pulse (impulsion) ou triangular (triangulaire) à cause de leur forme représentée par un oscillogramme (comme dans l’Éditeur des échantillons de Logic Pro). Voici par exemple l’onde triangulaire : L’onde triangulaire a peu d’harmoniques, ce qui semble évident du fait qu’elle ressemble plus à une onde sinusoïdale qu’à une onde en dent de scie. Cette onde ne contient que des harmoniques de rangs impaires, c’est-à-dire pas d’octaves. La documentation classique sur les synthétiseurs conseille l’utilisation de l’onde triangulaire pour la création de sons de type flûte. Cependant à l’ère de l’échantillonnage, il est assez improbable que qui que ce soit souhaite utiliser une onde triangulaire pour créer un son de flûte. La capture d’écran ci-dessus montre une onde rectangulaire. Elle contient toutes les harmoniques impaires, dont les amplitudes diminuent proportionnellement avec leur nombre. La rectangularité peut être définie sur toute valeur et sert d’adresse de modulation. La documentation classique sur les synthétiseurs apparente l’onde rectangulaire au son d’une clarinette, celle-ci ne comportant pas non plus d’harmoniques paires dans une certaine plage de fréquences.Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs 673 Enveloppes Que signifie le terme enveloppe dans ce contexte ? Dans cette illustration, vous voyez l’oscillogramme d’un son percussif. On voit clairement comment le niveau monte immé- diatement à son maximum et comment il décroît. Si vous aviez dessiné une ligne autour de la moitié supérieure de l’oscillogramme, celle-ci s’appellerait l’enveloppe du son : un graphique représentant le niveau comme une fonction de temps. C’est ce que fait le générateur d’enveloppe pour définir la forme de l’enveloppe. Cette capture d’écran montre l’enregistrement d’un son d’ES1 créé avec ce réglage des paramètres ADSR (temps d’attaque, temps de chute, niveau de Sustain et temps de relâchement) : attaque aussi courte que possible, valeur moyenne pour la chute, zéro pour le Sustain, valeur moyenne pour le relâchement. Lorsque vous utilisez une touche, l’enveloppe passe de zéro au niveau maximum pendant le temps d’attaque, redescend de ce niveau maximum jusqu’au niveau de Sustain dans le temps de chute, puis reste au niveau de Sustain tant que la touche reste enfoncée. Lorsque la touche est relâchée, l’enveloppe descend du niveau de Sustain à zéro pendant le temps de relâchement. L’enveloppe de type cuivre ou cordes du son suivant (l’enveloppe elle-même n’est pas représentée dans ce graphique) a des temps d’attaque et de relâchement plus longs et un niveau de Sustain plus élevé.674 Annexe Notions élémentaires sur les synthétiseurs Le générateur d’enveloppe peut aussi contrôler la montée et la descente de la fréquence de coupure. Vous pouvez également utiliser les générateurs d’enveloppe pour moduler d’autres paramètres. Dans ce contexte, la modulation peut être considérée comme une commande à distance d’un certain paramètre. Bien d’autres sources peuvent servir de sources de modulation : par exemple la hauteur tonale (numéro de note), la sensibilité à la vélocité ou la molette de modulation. 675 Glossaire Glossaire AAC Abréviation de Advanced Audio Codec. Algorithme de compression-décompression et format de fichier de données audio. AAF Abréviation de Advanced Authoring Format. Format de fichier d’échange de projet interplates-formes que vous pouvez utiliser pour importer des pistes audio multiples incluant des références à des pistes, à des positions temporelles et à l’automatisation du volume. accelerando Augmentation graduelle du tempo (voir tempo). ADAT Abréviation de Alesis Digital Audio Tape. Désigne un enregistreur de cassette numérique huit pistes qui utilise une bande vidéo S-VHS pour enregistrer du son à une profondeur de 16 ou 20 bits. ADAT optique Interface optique de transmission parallèle de huit canaux audio par câble à fibre optique. Il s’agit d’une norme reconnue pour les interfaces multicanaux numériques. AES/EBU Abréviation de Audio Engineering Society/European Broadcasting Union. Cette association possède un format de transmission standard, AES/EBU, pour les signaux audio numériques stéréo de qualité professionnelle. Le format est similaire S/P-DIF, mais se distingue de celui-ci par l’utilisation de gestionnaires de ligne équilibrée à une tension supérieure. Selon le type d’appareils, les interfaces coaxiales AES/EBU et S/P-DIF peuvent communiquer directement. affichage Contrôles Tous les modules Logic Pro (et unités audio) offrent une alternative autre que le graphique aux affichages Éditeur de paramètres d’effet et d’instrument. L’affichage Contrôles est accessible via l’élément Contrôle du menu Affichage de l’en-tête de module figurant dans la partie supérieure de chaque fenêtre de module. Cet affichage permet d’accéder à des paramètres supplémentaires et d’utiliser moins d’espace à l’écran.676 Glossaire affichage Éditeur Presque tous les modules Logic Pro (et unités audio) offrent une présentation graphique des paramètres d’effet et d’instrument. La présentation Éditeur est activée par défaut mais est accessible via l’option Éditeur du menu Présentation figurant dans la partie supérieure de chaque fenêtre de module, si la présentation Contrôles est visible. affichage vertical Autre terme pour niveau dynamique. Voir niveau dynamique. aftertouch Type de données MIDI généré en exerçant des pressions sur des touches ayant été actionnées préalablement. On distingue deux types : Aftertouch canal, dont la valeur est mesurée par un capteur qui s’applique à l’ensemble du clavier. Concerne toutes les notes jouées. Aftertouch polyphonique (rare) est mesuré individuellement et transmis pour chaque touche. Aftertouch est également appelé pression des touches ou sensibilité des pressions. AIFF Abréviation de Audio Interchange File Format. Format de fichier interplate-forme pris en charge par un grand nombre d’applications de montage audio et vidéo numérique. L’audio AIFF peut utiliser un grand nombre de profondeur de bits, le plus souvent une profondeur de 16 et 24 bits. aigus Fait référence aux sons haute fréquence ou aux composants haute fréquence d’un son. Voir fréquence. AKAI Format de données d’échantillon courant avec lequel EXS24 mkII est compatible. ALAC Abréviation de Apple Lossless Audio Codec, algorithme d’encodage et de décodage fournissant une compression audio sans perte. alias Pointeur d’une région MIDI dans la zone Arrangement. Un alias ne contient pas de données. Il pointe simplement vers les données de la région MIDI originale. Vous pouvez créer un alias en appuyant sur Maj+Option et en faisant glisser la région MIDI originale vers un nouvel emplacement. Il n’est pas possible d’éditer un alias directement. Toute modification apportée à la région d’origine sera reflétée dans l’alias. amplificateur Appareil qui augmente le niveau d’un signal. amplification Action d’augmenter un niveau audio (voir coupe). amplitude Ce terme est utilisé pour décrire la quantité d’un signal. Si vous possédez un signal audio, l’amplitude fait référence au volume sonore mesuré en décibels (dB). Apple Loops Format de fichier audio, généralement utilisé pour répéter des éléments musicaux rythmiques ou autres. Apple Loops contient des balises et des éléments transitoires utilisés par Logic Pro pour les tâches d’étirement temporel et de décalage de hauteur tonale. Ces balises permettent de localiser rapidement des fichiers par instrument, genre ou ambiance dans le navigateur de boucles. Glossaire 677 ASCII Acronyme de American Standard Code for Information Interchange. Jeu de caractères standard permettant aux ordinateurs de traiter des caractères texte. Lorsque vous saisissez des caractères ASCII au clavier, l’ordinateur les interprète en binaire pour qu’ils puissent être lus, manipulés, stockés et extraits. Voir également code d’analyse. attaque Phase de début d’un événement sonore. Également partie d’une enveloppe (voir enveloppe). atténuer Diminution du niveau d’un signal sonore (voir amplication et coupe). Audio MIDI Setup (AMS) L’utilitaire Configuration audio et MIDI (utilitaire AMS) permet de configurer les périphériques d’entrée et de sortie audio et MIDI connectés à votre ordinateur. Audio Units (AU) Audio Units est le format Mac OS X standard des modules en temps réel. Il peut être utilisé pour les effets audio, les instruments logiciels et les générateurs. Le format Audio Unit est intégré au système d’exploitation ; les modules Audio Unit installés sont accessibles simultanément par tous les programmes appropriés. audition binaurale Description de la façon dont l’homme traite les informations de positionnement audio, ce qui permet d’identifier la direction d’une source de signal (devant, derrière, au-dessus, en dessous et à gauche ou à droite de la position d’écoute). auto-oscillation L’auto-oscillation est une caractéristique des circuits de filtrage analogiques. Elle se produit, à des valeurs de résonance élevées, lorsque le filtre fonctionne en boucle fermée et commence à osciller à sa fréquence naturelle. automatisation L’automatisation désigne la capacité d’enregistrer, de modifier et de reproduction des mouvements de tous les boutons et commandes comme : les équilibreurs de volume, la balance, l’égaliseur et les commandes d’envoi auxiliaires, ainsi que la plupart des paramètres de modules d’effets et d’instruments. balance Positionnement de signaux audio mono dans le champ stéréo, en définissant des niveaux différents des deux côtés (voir Balance). balance binaurale Processus d’émulation de l’audition binaurale. balise d’aide Petite fenêtre de texte qui apparaît lorsque le curseur de la souris est placé sur un élément d’interface. Elle indique le nom ou la valeur de l’élément. Lors d’opérations de montage telles que le déplacement ou la coupe d’une région, une balise d’aide plus grande s’affichera en temps réel dans la position actuelle (et de début) de la région ou de la fonction. bande de canaux de sortie Type de bande de canaux du Mélangeur permettant de contrôler le niveau de sortie et la balance de chaque sortie physique de votre interface audio. 678 Glossaire bande de canaux master Bande de canaux du Mélangeur qui joue le rôle d’un atténuateur distinct, en modifiant le gain de toutes les bandes de canaux de sortie sans modifier les relations de niveau entre elles. barre de défilement Barre latérale grise d’une fenêtre. Une boîte mobile est employée dans la barre pour sélectionner la section de projet affichée à l’intérieur de la fenêtre. barre de menus locaux Menu d’une fenêtre qui contient uniquement des fonctions associées à celle-ci. barre principale de menus Figurant dans la partie supérieure de l’écran, offre des fonctions générales telles que l’ouverture, l’enregistrement, l’exportation ou l’importation de projets. Cette barre de menus n’offre pas d’accès aux fonctions de fenêtre locale. basculer Passer d’un état à un autre, tel qu’activé ou désactivé (s’applique aux fenêtres, aux valeurs de paramètre, par exemple). Basse Instrument de musique. Le terme fait également référence aux sons basse fréquence ou aux composants basse fréquence d’un son. Voir fréquence. battement En musique, intervalle de temps : « Le battement est la mesure rythmique régulière d’un morceau sur lequel les gens peuvent taper du pied en rythme. » Généralement, une noire. battements par minute Voir bpm. boucle Format de fichier audio, contenant des éléments musicaux rythmiques récurrents ou d’autres éléments à répéter. bounce Pour traiter des régions MIDI ou audio avec des effets appliqués, tels que le délai ou la compression, et les combiner dans un même fichier audio. bouton Lier Bouton figurant dans l’angle supérieur gauche de la plupart des fenêtres Logic Pro et comportant l’icône lien. Il contrôle la liaison entre des fenêtres différentes. bpm Abréviation de battements par minute, mesure du tempo d’un morceau de musique. Exemple : 120 bpm signifie qu’une minute comportera 120 battements musicaux (noires). Broadcast Wave Voir Wave.Glossaire 679 bruit blanc Type de bruit comportant toutes les fréquences (nombre infini) émises simultanément, de même intensité, sur une bande de fréquences donnée. On qualifie ce bruit de « blanc » par analogie avec la lumière blanche qui contient, à parts égales, toutes les longueurs d’ondes optiques (c’est-à-dire, toutes les couleurs de l’arc-en-ciel). En termes sonores, le bruit blanc se situe entre le son de la consonne F et les vagues déferlantes (surf). Pour synthétiser des bruits de vagues ou de vent, ou encore des sons de caisse claire électronique, le bruit blanc est indispensable. bruit bleu Son blanc filtré par passe-haut, qui ressemble au sifflement de ruban. bruit rose Type de bruit harmonique qui contient plus d’énergie dans la plage de fréquences basses. bus Les bus sont utilisés pour l’envoi de son à des bandes de canaux auxiliaires pour le traitement ou le sous-mixage de tâches. cadre Unité temporelle. Une seconde de la norme SMPTE est divisée en images correspondant à une seule image fixe dans un fichier vidéo ou sur une bande vidéo. CAF Abréviation de Core Audio Format. Ce format de fichier peut être utilisé comme conteneur pour les fichiers audio compressés et sans compression de (quasiment) n’importe quelle taille, fréquence d’échantillonnage ou profondeur de bits. Le format de fichier CAF peut gérer des enregistrements audio de trois heures environ (à une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz — ou d’une durée plus courte à des fréquences d’échantillonnage supérieures). canal d’instruments Logic Pro et MainStage prennent en charge l’utilisation d’instruments logiciels. Les modules d’instruments logiciels sont insérés dans le logement Instrument de canaux d’instruments. canal MIDI Un canal MIDI est un « tube » de données MIDI passant par les ports MIDI. Un port accepte jusqu’à 16 canaux MIDI simultanés. Les pistes enregistrées dans Logic Pro peuvent être dirigées vers des tubes (canaux) différents, qui acceptent des informations différentes et jouent des sons différents affectés à chaque canal. Par exemple, canal 1 : piano, canal 2 : basse, canal 3 : cordes, etc. Cela suppose que les périphériques récepteurs sont capables de recevoir des données sur plusieurs canaux et de jouer des sons différents simultanément (voir multi-timbre). capturer (un objet) Positionner la souris sur un objet, appuyer sur le bouton de la souris et le maintenir enfoncé. case Case à cocher. L’utilisateur clique dans une case à cocher pour sélectionner ou désélectionner (activer/désactiver) une option. CD Audio Raccourci de Compact Disc—Audio, norme de CD de musique stéréo : fréquence d’échantillonnage 44,1 kHz et profondeur de 16 bits.680 Glossaire cent Division de personnalisation d’un demi-ton. Un demi-ton se compose de 100 cents. La plupart des instruments logiciels Logic Studio contiennent un paramètre Fine qui permet de personnaliser les sons en centièmes. clic Métronome ou son émis par un métronome. code d’analyse Chaque touche d’un clavier d’ordinateur possède un code d’analyse au lieu d’un symbole ASCII. Exemple : les touches plus et moins du pavé numérique et les touches correspondantes du clavier possèdent chacune un code d’analyse différent mais partagent les même symboles ASCII. Compressor Effet qui restreint la plage dynamique d’un signal audio (voir également expander). contrôle du temps Mesure de la capacité à jouer des notes au moment approprié. Le contrôle du temps fait également référence à la synchronisation entre événements, régions et périphériques. contrôleur Type de données MIDI. Exemples : curseurs, pédales ou paramètres standard tels que volume et balance. Le type de commande est encodé dans le premier octet de données, la valeur envoyée ou reçue est encodée dans le second octet de données. convertisseur AD ou ADC Abréviation de analog to digital converter (en français, convertisseur analogique-numérique) ; appareil qui convertit un signal analogique en signal numérique. convertisseur de fréquence d’échantillonnage Périphérique ou algorithme permettant de convertir une fréquence d’échantillonnage en une autre. Core Audio Système de pilotes audio normalisé pour tous les ordinateurs Macintosh sous Mac OS X version 10.2 ou ultérieure. Core Audio fait partie intégrante de Mac OS X, ce qui permet d’accéder à toutes les interfaces audio compatibles avec Core Audio. Core MIDI Système de pilotes MIDI normalisé pour tous les ordinateurs Macintosh sous Mac OS X version 10.2 ou ultérieure. Core MIDI fait partie intégrante de Mac OS X, ce qui permet les connexions à tous les périphériques MIDI compatibles avec Core MIDI. coupe (cut) Opération de réduction d’un niveau ou d’une fréquence lors de l’utilisation de l’égaliseur ou d’autres filtres. Permet aussi de décrire physiquement la division et la suppression de fichier et de régions, entre autres (voir amplification et atténuation). courbe de Bezier Courbe créée à partir d’une ligne qui contient deux points. Ces points peuvent être utilisés pour étirer la ligne et la transformer en courbe. En informatique, les courbes de Bezier sont créées par le déplacement de poignées au niveau de ces deux points, ce qui permet d’ajuster la forme de la courbe. Elles portent le nom de Pierre Bezier, qui découvrit la formule mathématique de ces courbes. Glossaire 681 crénelage Artefact numérique qui se produit quand l’échantillon contient des fréquences supérieures de moitié à la fréquence d’échantillonnage. crête 1) Niveau le plus élevé d’un signal audio. 2) Partie d’un signal audio numérique dépassant 0 dB, ce qui génère un écrêtage. chemin de modulation Un chemin de modulation détermine quel paramètre cible sera affecté par un modulateur précis (source de modulation). chute Paramètre d’enveloppe permettant de déterminer le délai qui s’écoule avant que le signal ne retombe du niveau d’attaque au niveau Sustain. Voir enveloppe. DAC Abréviation de analog to digital converter (en français, convertisseur analogiquenumérique) ; appareil qui convertit un signal analogique en signal numérique. DAW Acronyme de Digital Audio Workstation. Ordinateur employé pour l’enregistrement, le mixage et la production de fichiers audio. dB Abréviation de décibel, unité de mesure décrivant les relations entre niveaux de tension, intensité ou puissance, en particulier dans les systèmes audio. débit binaire Lorsqu’il s’applique aux fichiers MP3, le débit binaire fait référence au débit binaire de transfert auquel les fichiers sont encodés. Dans la langue courante, le terme décrit plus généralement la qualité relative du fichier, les débits binaires inférieurs générant des fichiers son moins riches. décalage DC Erreur susceptible d’apparaître dans le courant continu lorsque celui-ci est superposé sur le signal audio, ce qui engendre un décalage vertical au niveau de l’affichage de l’oscilloscope dans l’Éditeur des échantillons. décompte Battements audibles avant le début d’un enregistrement (ou d’une lecture). deesser Processeur de signaux supprimant le sifflement dans les signaux audio. demi-ton Le plus petit intervalle entre deux hauteurs tonales dans l’échelle diatonique standard, égal à la moitié d’un ton. Un demi-ton est également une demi-mesure. destructif Le processus audio destructif signifie que les données physiques d’un fichier audio sont modifiées, et non pas uniquement les paramètres de lecture ou du périphérique de montage. DFS Abréviation de Digital Full Scale. Parfois exprimé sous la forme 0 dB DFS. Il s’agit du niveau théorique maximum qu’un signal numérique peut atteindre avant l’écrêtage et d’autres types de distorsion peuvent être introduites. Digital Full Scale Voir DFS.682 Glossaire distorsion Effet qui se produit en cas de dépassement de la limite de reproduction d’un son dans un signal numérique, ce qui produit un son irrégulier et crépitant. DSP (digital signal processing) Le traitement mathématique des informations numériques en vue de modifier un signal. Par exemple, le logement Insert des bandes de canaux Logic Pro attribue des effets DSPtels que la compression dynamique et un retard de signal de canaux. Même les opérations simples telles que la modification de volume et de balance sont des calculs DSP. Dynamique Fait référence aux modifications de volume et d’autres aspects de musique dans le temps. échantillon Enregistrement numérique d’un son à un instant particulier. échantillonnage Processus de conversion d’informations audio analogiques en informations numériques. La fréquence d’échantillonnage d’un flux audio indique le nombre d’échantillons capturés à la seconde (voir fréquence d’échantillonnage). Le niveau de qualité audio est proportionnel à la valeur de la fréquence d’échantillonnage. échantillonneur Appareil ou périphérique utilisé pour l’échantillonnage. Dans Logic Pro et MainStage, ce terme fait généralement référence à l’échantillon EXS24 mkII basé sur des logiciels. échelle Groupe de notes de musique associées (ou hauteurs tonales) formant la base de la mélodie et de l’harmonie dans un morceau de musique. Les échelles les plus courantes sont l’échelle majeure et l’échelle mineure. écrêtage (d’enregistrement numérique) Génération d’un signal trop fort par une bande de canaux, qui dépasse la limite de reproduction sonore correcte et provoque un son distordu dénommé écrêtage. effet Type d’algorithme logiciel qui modifie le son d’un signal audio de multiples façons. Logic Studio inclut un ensemble d’effets de type égaliseur, dynamique, temporels, modulation et distorsion. effet chorus Effet obtenu par la superposition de deux sons identiques avec un délai et la modulation légère du délai de l’un des sons, voire des deux sons. Cela permet d’acheminer le signal audio en le rendant plus riche et plus profond, ce qui donne l’illusion de voix multiples. effet de filtrage Les filtres sont des effets conçus pour réduire l’énergie d’une fréquence spécifique dans un signal. Les noms des types de filtrage indiquent leur rôle. Exemple : Le filtre passe-bas autorise les fréquences inférieures à la fréquence de coupure (voir fréquence de coupure). Glossaire 683 effet de filtrage en peigne Généralement dénommé filtrage en peigne, retard de courte durée qui met en relief des harmoniques spécifiques dans un signal. Cet effet doit son nom à l’apparence d’un graphique de spectre, qui ressemble aux dents d’un peigne. égalisation Voir EQ. Égaliseur Forme abrégée d’égaliseur. Les égaliseurs sont utilisés pour amplifier ou couper des fréquences dans un signal audio. Les applications Logic Studio offrent plusieurs types d’égaliseur. élément transitoire Emplacement d’un enregistrement audio où le signal devient plus fort sur une courte période (un pic de signal, en d’autres mots). Comme c’est généralement le cas pour les enregistrements de batterie, les éléments transitoires sont utilisés pour indiquer où les battements se produisent dans un signal audio. enregistrement Opération de capture d’une performance en tant que données audio ou MIDI. Le terme est aussi communément utilisé lorsque l’on fait référence aux données réelles (dans Logic Pro, les mots région ou fichier sont plus compréhensibles dans le contexte des enregistrements). enveloppe L’enveloppe représente graphiquement la variation d’un son sur une période donnée. Utilisée en tant que périphérique de contrôle, une enveloppe détermine le mode de démarrage, d’exécution et d’arrêt d’un son. Les enveloppes de synthétiseur se composent généralement de phases d’attaque, de chute, de tenue et de libération. envoi Abréviation d’envoi auxiliaire. Sortie d’un périphérique audio utilisé pour le routage d’une quantité contrôlée du signal vers un autre périphérique. Les envois sont souvent utilisés pour envoyer plusieurs signaux au même effet, ce qui est pratique pour les effets nécessitant une grande quantité de ressources processeur, comme la réverbération. événement Commande MIDI individuelle, telle qu’une note sur commande. Les mouvements continus de contrôleur (molette de modulation, par exemple) produisent une succession rapide d’événements individuels, chacun ayant une valeur absolue. expander Processus d’effet qui accroît le niveau dynamique d’un signal audio. Effet contraire de l’effet de compression (voir Compressor). exportation Pour créer une version d’un fichier, telle qu’un projet Logic Pro, dans un format différent pour être distribué et utilisé par d’autres applications. facteur Q Terme généralement associé aux égaliseurs. Le facteur Q est le facteur de qualité de l’égalisation et permet de sélectionner une plage de fréquences plus étroite ou plus large dans le spectre sonore global du signal entrant.684 Glossaire fenêtre de module Fenêtre qui s’ouvre lors de l’insertion d’un module ou lorsque l’utilisateur double-clique sur le logement Insérer/Instrument. Permet d’interagir avec les paramètres du module. fenêtre flottante Voir type de fenêtre. fichier audio Tout enregistrement numérique sonore stocké sur votre disque dur. Vous pouvez stocker des fichiers aux formats AIFF, WAV, Sound Designer II (SDII) et CAF dans Logic Pro. Tous les fichiers WAV enregistrés et bouncés sont enregistrés au format Broadcast Wave. filtre allpass Filtre permettant le passage de toutes les fréquences, fournissant uniquement un décalage de phase ou un délai de phase sans modifier notablement la caractéristique d’amplitude. filtre coupe-bande Ce filtre coupe la bande de fréquences la plus proche de la fréquence de découpe, tout en autorisant le passage de toutes les autres fréquences. filtre de réjection de bande Ce filtre coupe la bande de fréquences centrée autour de la fréquence de coupure, tout en autorisant le passage des fréquences éloignées. Les fréquences moyennes sont ainsi atténuées tandis que les hautes et basses fréquences restent inchangées. filtre high cut Un filtre high cut est un filtre passe-bas qui n’offre aucun contrôle d’inclinaison ou de résonance. Comme son nom l’indique, il atténue les fréquences au-dessus de la coupure. filtre Low Cut Un filtre Low Cut est un filtre passe-haut qui n’offre aucun contrôle d’inclinaison ou de résonance. Il atténue toutes les fréquences qui se trouvent sous la coupure définie. filtre passe-haut Un filtre passe-haut laisse passer toutes les fréquences supérieures à la fréquence de coupure. Un filtre passe-haut est un filtre qui n’offre aucun contrôle d’inclinaison ou de résonance et qui est dénommé filtre Low Cut. FireWire Nom Apple déposé pour la norme IEEE 1394. Interface série rapide et polyvalente, souvent utilisée pour connecter des interfaces audio et des unités de traitement audio à des ordinateurs. FireWire est bien adapté aux applications qui transfèrent de grandes quantités de données et permet de connecter des disques durs, des scanneurs et d’autres types de périphériques. Il existe deux versions de FireWire : FireWire 400 et FireWire 800. La version 800 est la plus rapide et utilise un type de connecteur différent. L’utilisation de périphériques FireWire 400 sur un port FireWire 800 est possible avec un câblage approprié mais réduit de moitié la bande passante vers tous les périphériques du port (voir également M-LAN).Glossaire 685 Flanger L’effet Flanger est similaire à l’effet chorus, dans lequel un signal légèrement retardé (plus court que dans l’effet chorus) est renvoyé à l’entrée de ligne différée. L’effet slanging rend le son plus profond, et le décale légèrement. focus du clavier La fenêtre active sélectionnée possède le focus du clavier dans Logic Pro. La plupart des raccourcis clavier ne fonctionnent que lorsqu’une fenêtre possède le focus du clavier. La zone Inspecteur met également à jour les paramètres d’une fenêtre possédant le focus du clavier. fonction Annuler Fonction qui annule l’opération de modification précédente. fonction Freeze La fonction Freeze effectue des traitements bounce déconnectés individuels pour chaque piste bloquée, ce qui permet d’économiser presque 100 % du temps processeur pour les instruments logiciels et les modules d’effet. Tous les modules d’une piste (y compris les modules d’instrument logiciel, si nécessaire, ainsi que toutes les données d’automatisation liés) sont rendus dans un fichier freeze. forme d’onde Représentation visuelle d’un signal audio. Les graphiques de forme d’onde doivent être lus de gauche à droite et sont centrés sur une ligne horizontale. Les parties plus fortes de la forme d’onde (crêtes d’amplitude) sont représentées par des courbes ou des pics plus élevés. fréquence Nombre de vibrations d’un signal sonore par seconde, mesuré en cycles par seconde ou Hertz (Hz). fréquence d’échantillonnage Quand un signal audio analogique est convertit en signal numérique, ce terme fait référence au nombre d’échantillonnages du fichier audio par seconde. fréquence de coupure Fréquence à laquelle le signal audio passant par un filtre passe-bas ou passe-haut est atténué de 3 dB environ. fusionner Mélanger ou combiner au moins deux événements ou régions MIDI en un événement ou région. gestionnaire Les gestionnaires sont des programmes qui permettent à différentes parties de matériel et de logiciels d’être reconnus par des applications. Si le gestionnaire approprié n’est pas correctement installé pour votre périphérique audio, il se peut que votre ordinateur ne le reconnaisse pas ou ne le gère pas. Voir onglet Périphériques. glisser-déposer Capture des objets à l’aide de la souris, les déplacer et relâcher le bouton de la souris.686 Glossaire GM Abréviation de General MIDI. Norme des modules son MIDI qui spécifie un ensemble uniforme de sons d’instruments sur les 128 numéros de programme, une affectation de tonalités normalisées pour les sons de batterie et de percussion sur le canal 10 MIDI, les performances de timbres multiples en 16 parties et une polyphonie d’au moins 24 voix. La spécification GM est conçue pour assurer la compatibilité entre périphériques MIDI. Une séquence musicale générée par un instrument GM doit s’exécuter correctement sur n’importe quel autre module son ou synthétiseur GM. GS Norme GM étendu développée par Roland Inc. horloge Impulsion électrique de synchronisation, transmise tous les 1/96ème de note. Utilisée sur les anciennes machines de percussions avant l’avènement de MIDI (l’horloge MIDI est une implémentation moderne de signaux d’horloge simples. Elle s’exécute à 24 ppn (pulsations par noire) ou à 96 pulsations par note). horloge de référence Signal d’horloge requis par les interfaces audio numériques pour assurer l’exécution synchrone des fréquences d’échantillonnage de périphériques connectés. Quand deux périphériques sont connectés par l’intermédiaire d’une interface audio numérique standard (telle que S/P-DIF ou ADAT optique), l’Horloge de référence est transmise via le circuit audio. Pour que plus de deux périphériques audio numériques communiquent ensemble dans le cadre de la synchronisation, il est généralement nécessaire d’utiliser des ports Horloge de référence. horloge MIDI Court message MIDI pour les signaux d’horloge. Fournit une impulsion de contrôle du temps entre périphériques MIDI. Elle est réglée sur 24 impulsions par noire, bien que certains périphériques fassent une interpolation de ces valeurs, ce qui permet d’obtenir un signal d’horloge plus précis si chaque périphérique est capable d’interpréter ces informations supplémentaires correctement. Voir également : SPP. icône Petit symbole graphique. Dans Logic Pro, une icône peut être attribuée à chaque piste. importation Processus d’insertion de fichiers de différents types dans un projet. Les fichiers importés peuvent être créés dans une autre application, capturés à partir d’un autre périphérique ou extrait d’un autre projet. inactif Pour désactiver un module. Les modules inactivés n’épuisent pas les ressources système. inclinaison de filtre L’inclinaison de filtre désigne la gravité de l’atténuation de filtre (réduction de niveau). Par exemple, un inclinaison de filtre de 6 dB par octave adoucit plus le signal sonore qu’une inclinaison de filtre de 12 dB par octave. indicateur de crête VU-mètre numérique qui affiche le volume absolu d’un signal audio durant la lecture de celui-ci. Ainsi, chaque crête du signal est représentée.Glossaire 687 Insérer Slot Panneau de bandes de canaux Logic Pro dans lequel vous pouvez insérer un module d’effet. Inspecteur Zone figurant dans la partie gauche de la fenêtre Arrange de Logic Pro et des éditeurs, contenant les options de paramètres et les bandes de canaux (Arrange) de la piste sélectionnée. Voir également boîtes de paramètres. La zone Inspecteur met à jour les paramètres associés à la fenêtre de mise au point de la tonalité. instrument logiciel Équivalent logiciel d’échantillons matériels ou de modules de synthétiseurs, ou de sources sonores acoustiques, tels que des batteries ou des guitares. Les sons générés par des instruments logiciels sont calculés par le processeur de l’ordinateur et joués via les sorties d’interface audio. Parfois appelé synthétiseur logiciel ou échantillonneur logiciel. interface 1) Composant matériel, tel qu’un périphérique MIDI ou audio permettant à vos applications Logic Studio d’établir une connexion avec le monde extérieur. Une interface audio ou MIDI est requise pour recevoir et envoyer un son ou un signal MIDI à votre ordinateur. Voir également interface audio. 2) Terme décrivant des éléments graphiques dans vos applications Logic Studio avec lesquels vous pouvez interagir. Par exemple, la fenêtre Arrange de Logic Pro contient des éléments d’interface graphique, tels que des régions, avec lesquels vous pouvez créer un projet dans l’interface globale Logic Pro. interface audio Périphérique d’entrée et de sortie du son sur votre ordinateur. Une interface audio convertit des données audio numériques émises par votre ordinateur en signaux analogiques diffusés par des haut-parleurs. Dans l’autre direction, une interface audio convertit des signaux analogiques (émis par un chanteur, par exemple) en signaux numériques intelligibles par votre ordinateur. latence Vous pouvez constater un retard entre l’action de votre clavier et l’émission du son. Il s’agit d’une forme de latence. Un certain nombre de facteurs, comprenant l’interface audio utilisée, ainsi que les périphériques audio et MIDI, contribuent à la latence. La taille de mémoire tampon d’E-S est un paramètre que vous pouvez définir dans les préférences de Périphériques. lecture La lecture d’une région audio ou MIDI, d’un fichier audio ou d’un arrangement dans son ensemble permet de l’entendre. legato Méthode musicale consistant à lier une note avec la suivante. LFO Abréviation de Low Frequency Oscillator. Oscillateur qui génère des signaux de modulation, dont la fréquence est inférieure à la plage de fréquences audibles : leur bande passante se situe entre 0,1 et 20 Hz et atteint parfois 50 ou 400 Hz. longueur de mot Voir profondeur de bits.688 Glossaire M-LAN Variante Yamaha de l’interface FireWire. Elle permet aux mélangeurs numériques et à d’autres périphériques Yamaha d’être connectés directement à un port FireWire de Macintosh (voir FireWire). matrice de modulation EXS24 mkII et quelques autres instruments Logic Studio contiennent une grille permettant de faire varier un certain nombre de paramètres cible, tels que la hauteur tonale, avec un certain nombre de modulateurs (sources de modulation). Cette grille est connue sous le nom de matrice de modulation dans EXS24 mkII. mémoire virtuelle Zone du disque dur utilisée comme extension de la mémoire vive par l’ordinateur. La mémoire virtuelle offre des temps d’accès très lents par rapport à ceux de la mémoire vive physique. menu hiérarchique Menus structurés qui ouvrent des sous-menus en cascade lorsqu’un élément individuel est choisi à un niveau supérieur. menu Réglages Menu de l’en-tête gris figurant dans la partie supérieure de toutes les fenêtres de module Logic Pro. Permet d’enregistrer, de charger, de copier et de coller des réglages : les valeurs de paramètres d’effets et d’instruments logiciels. message MIDI Message transmis par l’intermédiaire de l’interface MIDI consistant en un octet d’état et zéro, un, deux ou plusieurs octets de données (avec des commandes système exclusives)). Voir événement. message pitch bend Message MIDI transmis par la molette pitch bend d’un clavier MIDI. mesure En notation musicale, une mesure contient un nombre spécifié de battements et établit la structure rythmique d’un morceau. métadonnées Les métadonnées sont des informations descriptives supplémentaires stockées dans l’en-tête d’un certain nombre de types de fichier (AAF, par exemple). Elles permettent de référencer des médias externes, pour simplifier les recherches, par exemple. métronome Appareil sonore reproduisant un battement musical. Dans Logic Pro, il peut être configuré dans les réglages de projet Métronome. MIDI Abréviation de Musical Instrument Digital Interface. Matériel et interface logicielle normalisée, asynchrone, série, orientée événement pour les instruments de musique électroniques. MIDI est une norme industrielle permettant à des appareils tels que des synthétiseurs et des ordinateurs de communiquer les uns avec les autres. Elle contrôle la tonalité, la longueur et le volume d’un événement musical, par exemple.Glossaire 689 mixage Processus de mise en forme sonore globale d’un projet par l’ajustement des niveaux de volume, de la balance, de l’ajout d’effets EQ et autres, et par le recours à l’automatisation afin de modifier dynamiquement ces aspects et d’autres. mixage mouillé/sec Fait référence à la proportion de l’ajout d’effets (mouillé) et du signal original non traité (sec). mixdown Terme communément utilisé pour décrire l’opération bounce (voir bounce) ou la fusion de pistes (voir fusion). Mode désactivé local Mode d’exploitation d’un clavier MIDI dans lequel le clavier ne lit pas directement son générateur de sons intégré. Pratique lorsque le clavier est utilisé comme clavier principal de vos applications Logic Studio. mode multiple MIDI Mode d’exploitation de timbres multiples d’un module sonore MIDI dans lequel des sons différents peuvent être contrôlés de manière polyphonique sur des canaux MIDI différents. Un tel module se comporte comme plusieurs modules sonores polyphoniques. General MIDI décrit un mode multiple à 16 parties (c’est-à-dire la capacité de contrôler 16 parties individuellement). La plupart des générateurs de son prennent en charge le mode multiple. Dans Logic Pro, les modules sonores de mode multiple sont adressés par l’intermédiaire d’objets multi-instruments. Ces modules sonores de mode MIDI ou de modes multiples sont généralement désignés sous le nom de modules multitimbraux (voir multitimbral). mode Multi Trigger Ce terme est associé aux synthétiseurs, tels que le modèle ES1. Dans ce mode, une enveloppe de synthétiseur est généralement redéclenchée par chaque événement de note entrante. mode Single Trigger Ce terme est associé aux synthétiseurs, tels que le modèle ES1. Dans ce mode, les enveloppes ne sont pas redéclenchées lors de la lecture de notes liées (legato). modèle Projet contenant des réglages et des préférences définis par vos soins. Les modèles servent de point de départ à de nouveaux projets (tâches de sonorisation, projets audio uniquement, projets MIDI uniquement, etc., selon vos besoins). Tout projet peut être utilisé comme modèle ; vous pouvez créer et enregistrer plusieurs modèles. modulation Généralement, modification variable continue et légère. La plupart des effets Logic Studio et des synthétiseurs contiennent des modulateurs. module Application logicielle qui améliore les fonctionnalités du programme principal (dans le cas présent, l’une de vos applications Logic Studio). mono Abrégé de reproduction sonore monophonique. Processus de mixage de canaux audio en une piste unique, utilisant un nombre égal de signaux audio gauche et droite. Comparer avec stéréo.690 Glossaire MP3 Abréviation de MPEG-2 Audio Layer 3. Format de fichier audio comprimé, généralement utilisé pour la distribution de fichiers audio sur Internet. MTC Voir MIDI Time Code. MTC (MIDI Time Code) Traduction d’un signal de code temporel SMPTE en signal de code temporel standard MIDI. MTC permet de synchroniser Logic Pro avec des périphériques MIDI, d’autres séquenceurs, des bandes audio et vidéo ou des ordinateurs dotés de disque dur prenant en charge le code MTC. Ce code détermine des positions temporelles absolues et prend en charge les messages débuter, arrêter et continuer. muet Fonction de désactivation de la sortie audio d’un canal ou d’une piste. Vous pouvez désactiver le son d’une piste ou d’un canal en cliquant sur le bouton Muet dans la liste de pistes ou dans le bas de la bande de canaux. multi-timbre Ce terme décrit un instrument ou un périphérique capable de jouer plusieurs sons différents simultanément à l’aide de canaux MIDI. Voir mode multiple MIDI. natif L’adjectif natif fait référence au processus hôte d’effets et d’instruments logiciels dans Logic Pro. Le processeur de l’ordinateur calcule les effets et les instruments en mode natif. Natif fait également référence au format de module Logic Pro interne, qui diffère du format Audio Unit. Les modules Logic Pro natifs ne fonctionnent que dans Logic Pro. niveau de zoom Le degré d’agrandissement du contenu d’une fenêtre. Un zoom avant à un niveau élevé permet d’effectuer des modifications plus précises. À l’inverse, vous pouvez effectuer un zoom arrière pour afficher le projet en totalité et travailler sur des sections très larges. normaliser Cette fonction applique les réglages de la boîte Paramètre en cours aux événements MIDI sélectionnés (en modifiant les événements réels eux-mêmes), et supprime les réglages existants. Lorsqu’elle doit traiter l’audio, une fonction de normalisation différente hausse le volume d’un fichier audio enregistré au niveau numérique maximal sans modifier le contenu dynamique. numérique Description de données stockée ou transmise sous forme d’une séquence de 1 et de 0. Plus communément, fait référence aux données binaires représentées par des signaux électroniques ou électromagnétiques. Tous les fichiers utilisés dans les applications Logic Studio sont numériques. Pour comparaison, voir également analogique. numéro de note Hauteur tonale d’une note MIDI contrôlée par le premier octet de données d’un événement de note MIDI. objet instrument Objet de l’environnement Logic Pro conçu pour communiquer avec un périphérique MIDI simple canal. Un objet instrument représente un périphérique physique ou virtuel qui gère des informations MIDI. Voir également objet multi-instrument.Glossaire 691 objet multi-instrument Objet de l’environnement Logic Pro représentant un périphérique matériel ou logiciel multitimbre capable de communiquer avec l’interface MIDI. L’objet multi-instrument regroupe 16 objets instrumentaux en un même paquet. Chacun d’eux, appelé sous-instrument, possède un canal MIDI fixe. Tous les sous-canaux partagent le même port MIDI. Tous les autres paramètres peuvent être définis individuellement. La vocation de l’objet multi-instrument est de communiquer avec des périphériques MIDI multicanaux, pouvant recevoir des données MIDI (et lire des sons différents) sur des canaux MIDI séparés. octet d’état Premier octet d’un message MIDI, qui définit le type de message. octets de données Octets qui définissent le contenu d’un message MIDI. Le premier octet de données représente la note ou numéro de contrôleur ; le second octet de données représente la vélocité ou valeur de contrôleur. OpenTL Abréviation de Open Track List. Ce format de fichier, généralement utilisé pour les échanges de données avec les enregistreurs à disque dur Tascam, tels que le modèle MX 2424, peut être importé par Logic Pro. Le format de fichier OpenTL ne prend en charge que l’échange de données audio (régions audio, avec informations de position de piste). Les données MIDI et les données d’automatisation sont ignorées lors de l’utilisation de la fonction d’exportation OpenTL de Logic Pro. option Fonction secondaire, généralement sous la forme d’une case à cocher, parfois disponible également en tant qu’option de menu. Option Touche de modification, également appelée touche Alt par Windows. oscillateur Un synthétiseur génère un courant alternatif, utilisant une sélection de formes d’onde contenant des quantités diverses d’harmoniques. par défaut Valeur de paramètre prédéfinie. paramètre Swing Modifie le contrôle rigide du temps d’une grille de quantification en différant chaque autre note d’une sous-division indiquée, selon un délai définissable. passe-bande, filtre Ce filtre permet uniquement le traitement de la bande de fréquences centrée autour de la fréquence de coupure, alors que les fréquences plus éloignées (fréquences basses et fréquences hautes) sont écartées. Il en résulte un son contenant de nombreuses fréquences moyennes. Voir également filtre. passe-bas, filtre Le filtre passe-bas définit la fréquence maximale d’un son sans altération de celui-ci ; ce filtre contrôle la clarté du son. Tout signal au-dessus de cette fréquence sera coupé. Plus la fréquence de coupure est élevée, plus les fréquences admissibles le sont également. Un filtre passe-bas qui n’offre aucun contrôle d’inclinaison ou de résonance est un filtre High Cut. 692 Glossaire pédale sustain Pédale optionnelle connectée aux claviers MIDI. Transmet le contrôleur MIDI numéro 64, qui est enregistré et lu par Logic Pro. pic d’amplitude Point le plus fort d’un signal audio. plage dynamique La plage dynamique est la différence de niveau entre la crête de signal la plus élevée pouvant être reproduite par un système audio (ou par un périphérique du système) et l’amplitude du composant spectral le plus élevé du bruit plancher. D’une autre façon, la plage dynamique est la différence entre le signal le plus fort et le signal le plus doux pouvant être reproduits par le système. Elle est mesurée en décibels (dB). Voir décibels. point d’ancrage Point de départ d’un fichier audio sur lequel s’appuie une région audio. Voir également Éditeur des échantillons. point zéro Dans un fichier audio, point où la forme d’onde croise l’axe d’amplitude zéro. Si vous coupez un fichier audio au point zéro, aucun clic ne sera possible au point de coupe. porteuse Dans la synthèse FM, la porteuse est l’équivalent de l’oscillateur de synthétiseur analogique qui produit une onde sinusoïdale. La fréquence de porteuse est modulée par le modulateur. post-équilibreur Dans les mélangeurs analogiques, les envois sont positionnés avant (pré) ou après (post) l’équilibreur. Post équilibreur signifie positionné après l’équilibreur du volume dans le cheminement du signal, le niveau du signal sortant suivant les variations de l’équilibreur. pré-équilibreur Dans les mélangeurs analogiques, les envois sont positionnés avant (pre) ou après (post) l’équilibreur. Pre-équilibreur signifie positionné avant l’équilibreur de volume dans le cheminement du signal, de sorte que le niveau d’un signal routé avant l’équilibreur vers une destination demeure constant, quelles que soient les mouvements de l’équilibreur. préréglage Ensemble de valeurs de paramètres de module pouvant être chargé, enregistré, copié ou collé via le menu Réglages dans l’en-tête d’une fenêtre de module. Voir réglage et menu Réglages. Presse-papiers Le Presse-papiers est une zone mémoire invisible, dans laquelle vous pouvez couper ou copier des données sélectionnées à l’aide du menu Édition. Les données stockées dans le Presse-papiers peuvent être collées dans différents emplacements. pressure Voir aftertouch.Glossaire 693 prises Pour simplifier, on peut affirmer qu’une prise est un enregistrement. Logic Pro permet de créer plusieurs prises, une à une, sans quitter le mode enregistrement. Ces prises peuvent ensuite être compilées dans une prise plus importante (voir comping). profondeur de bits Nombre de bits utilisés par un enregistrement numérique ou un périphérique numérique. Le nombre de bits de chaque échantillon détermine le niveau dynamique maximale (théorique) des données audio, indépendamment du taux d’échantillonnage. PWM Modulation de la largeur d’impulsion (PWM, Pulse Width Modulation). Les synthétiseurs implémentent souvent cette fonction, dans laquelle une forme d’onde carrée est déformée par sa largeur d’impulsion. Une forme d’onde carrée correspond généralement à un son caverneux, alors qu’une forme d’onde carrée modulée correspond à un son nasillard. quantification Correction temporelle des positions des notes en les déplaçant vers le point le plus proche sur une grille sélectionnable. quantité de modulation Force ou intensité de modulation. QuickTime QuickTime est une norme Apple interplate-forme pour la lecture et l’encodage vidéo de données comprimées numériques. raccourci clavier Fonction qui peut être exécutée en appuyant sur une touche ou une combinaison de touches précise de votre clavier d’ordinateur ou de votre contrôleur MIDI. RAM Abréviation de random-access memory. Capacité mémoire de l’ordinateur, mesurée en méga-octets (Mo), déterminant la quantité de données que l’ordinateur peut traiter et stocker temporairement à un moment donné. ReCycle ReCycle est le nom d’une application développée par l’éditeur Propellerhead, dont la vocation est d’éditer et de produire des boucles (échantillons audio répétés). ReCycle utilise des formats de fichier spécifiques (.REX) pouvant être importés par Logic Pro. région Les régions figurent dans les pistes Arrange de Logic Pro : il s’agit de barres rectangulaires qui jouent le rôle de conteneurs pour les données audio ou MIDI. Il existe trois types de régions : régions audio, régions MIDI ou régions dossiers (généralement appelées dossiers). Voir également : région audio, région MIDI et dossier. réglage 1) Valeur de paramètre. 2) Ensemble de valeurs de paramètres de module pouvant être chargé, enregistré, copié ou collé via le menu Réglages. Un réglage de module est également connu sous le nom de préréglage. Voir également préréglage et menu Réglages. repérage Contrôle de la lecture lors de l’avance rapide ou du rembobinage.694 Glossaire résolution binaire Synonyme de profondeur de bits. Voir profondeur binaire et fréquence d’échantillonnage. résonance Terme généralement associé aux filtres, en particulier à ceux des synthétiseurs. La résonance amplifie la plage de fréquences autour de la fréquence de coupure. Voir fréquence de coupure. retard Un processus d’effet qui retarde le signal audio entrant, générant ainsi des effets de chorus par les répétitions infinies du signal. réverbération La réverbération est le son d’un espace physique. Plus précisément, la réflexion des ondes sonores dans un espace. Par exemple, des applaudissements dans une cathédrale font réverbération tant que les ondes sonores rebondissent sur les surfaces de pierre de cet espace immense. Des applaudissements dans un espace réduit produiront peu de réverbération. Ceci s’explique par le fait que la durée nécessaire aux ondes sonores pour atteindre les murs et revenir à vos oreilles est très court, ce qui rend la réverbération à peine audible. ReWire Technologie de flux audio et de synchronisation de la société Propellerhead Software. La sortie des applications ReWired peut être dirigée vers et traitée par le Mélangeur Logic Pro. Logic Pro peut également contrôler les opérations de transport de programmes ReWired. De plus, les pistes instrumentales Logic Pro peuvent diriger les instruments logiciels des applications ReWire. ritardando Diminution graduelle du tempo (voir tempo). roue de modulation Contrôleur MIDI disponible sur la plupart des claviers MIDI. routage Fait généralement référence à la façon dont l’audio est envoyé aux unités de traitement. Parfois utilisé pour décrire des affectations d’entrée et de sortie spécifiques. saturation Terme généralement associé à une légère distorsion de bande ou aux caractéristiques des amplificateurs à tube. Il décrit un niveau de gain très élevé provoquant une légère distorsion du signal entrant, ce qui génère un son sourd et chaud. SDII Format de fichier audio Sound Designer II. Structure voisine de celle du format de fichier AIFF. sélection par étirement Technique de sélection de régions, objets ou événements consécutifs en cliquant sur le bouton de la souris, en le maintenant enfoncé, puis en faisant glisser le curseur de la souris autour des éléments souhaités. Une enveloppe de sélection (contour) se dessine à partir de la position du curseur de la souris. Tous les objets compris dans l’enveloppe ou en contact avec celle-ci sont sélectionnés. séquence Voir vidéo.Glossaire 695 séquenceur De nos jours, un séquenceur est considéré comme une application permettant d’enregistrer des données numériques et des données MIDI et de les mélanger à l’aide d’une console de mixage logiciel. Dans le passé, un séquenceur avait pour rôle de commander des synthétiseurs par une série de tensions et de barrières de tension ou simplement par l’intermédiaire d’une interface MIDI. Un séquenceur n’offrait pas de fonctions d’enregistrement ou de contrôle audio. séquenceur pas à pas Tandis que tous les séquenceurs, y compris Logic Pro, parcourent une série d’événements, ce terme permet de décrire un périphérique depuis les origines des synthétiseurs analogiques. Le réglage de la longueur de note (durée de porte) et de la hauteur tonale d’un synthétiseur connecté s’effectuait essentiellement par le biais de deux rangées de potentiomètres (au nombre de huit, en général) ajustés individuellement. Le séquenceur parcourait ces réglages une fois ou de façon répétée. La plupart des instruments logiciels actuels, particulièrement les synthétiseurs de batterie, comprennent un séquenceur pas à pas intégré qui permet d’effectuer la synchronisation avec la lecture Logic Pro. Ultrabeat incorpore un séquenceur pas à pas considérablement plus souple que ses cousins analogiques du passé. shelving EQ Type EQ permettant d’augmenter ou de réduire la plage de fréquences au-dessus ou au-dessous de la fréquence spécifiée. signal analogique Description de données consistant en un niveau de tension variable sans fin qui représente les informations audio. Les signaux numériques doivent être numérisés ou capturés pour être utilisés dans une application Logic Studio. À comparer avec numérique. side chain En pratique, un side chain est un signal d’entrée alternatif, généralement routé vers un effet, qui permet de contrôler un paramètre d’effet. Par exemple, vous pouvez utiliser une piste avec fonction Side Chain contenant une boucle de percussion pour qu’elle joue le rôle de signal de contrôle d’une porte insérée sur une piste de nappe soutenue, créant ainsi un effet de porte rythmique pour le son de nappe. SMF Voir Standard MIDI File. SMPTE Abréviation de Society of Motion Picture and Television Engineers. Organisation chargée d’établir un système de synchronisation divisant le temps en heures, minutes, secondes, cadres et sous-cadres (code temporel SMTPE). Le code temporel SMPTE permet également de synchroniser des périphériques différents. Le code temporel MTC (MIDI Time Code) est l’équivalent MIDI du code temporel SMTPE. Voir MTC. solo Façon de mettre en relief de façon temporaire un ou plusieurs événements, pistes ou régions, afin de les entendre isolément. sous-cadre Sous-division d’un cadre SMPTE, correspondant aux bits individuels d’un cadre SMPTE. Un cadre comprend 80 bits.696 Glossaire SPP Abréviation de Song Position Pointer, sous-message d’impulsion de contrôle du temps MIDI qui indique la position actuelle du morceau (projet). Ce sous-message est adapté aux mesures (et aux battements pour certains périphériques) mais ne l’est pas en tant que code MTC (MIDI Time Code). S/P-DIF Forme abrégée de Sony/Philips Digital Interface, format de transmissions standard pour les signaux audio numériques stéréo de qualité professionnelle. Le format est similaire à AES/EBU, mais utilise des connecteurs et des câbles optiques ou coaxiaux 75 ohms. Selon le type d’appareils, les interfaces coaxiales AES/EBU et S/P-DIF peuvent communiquer directement. La plupart des interfaces audio numériques actuelles sont dotées de connecteurs S/P-DIF. Standard MIDI File (SMF) Format de fichier standard pour l’échange de morceaux entre séquenceurs ou lecteurs de fichier MIDI différents. Les fichiers MIDI standard ne sont pas spécifiques à un programme séquenceur, à un type d’ordinateur ou à un périphérique particulier. Tout séquenceur doit être en mesure d’interpréter au moins le format de fichier MIDI type 0. Les fichiers SMF contiennent des informations sur les événements MIDI, comme les positions temporelles et les affectations de canaux, les noms de pistes individuelles, les noms d’instruments, les données de contrôleur, les modifications de tempo, entre autres. stéréo Forme abrégée de reproduction sonore stéréophonique de deux canaux audio différents. Comparer avec mono. surround Le terme surround désigne les systèmes de lecture qui utilisent plusieurs haut-parleurs. Actuellement le plus courant, le format surround 5.1 prend en charge plusieurs canaux (avant gauche, avant centre, avant droit, gauche surround, droit surround, canal LFE ou subwoofer), le plus souvent dans les systèmes Home Theater et dans les cinémas. synchronisation Méthode de verrouillage de l’heure de plusieurs périphériques d’enregistrement ou de lecture. Dans presque toutes les configurations synchronisées, on compte un périphérique maître et un ou plusieurs périphériques esclaves qui règlent leur horloge de synchronisation sur celle du périphérique maître. synchroniseur Unité centrale utilisée pour le contrôle de la synchronisation de plusieurs périphériques. synthétiseur Périphérique (matériel ou logiciel) utilisé pour générer des sons. Le mot est dérivé des premières tentatives d’émulation (de synthèse) du son d’instruments de musique, de la voix humaine, des chants d’oiseaux, etc. Logic Studio comprend plusieurs synthétiseurs logiciels, tels que ES1, ES2, EFM1, ES E, ES P et ES M.Glossaire 697 SysEx Abréviation de System Exclusive data. Les données SysEx forment l’intermédiaire supérieur dans la hiérarchie des commandes MIDI. Ces messages sont étiquetés avec un numéro d’identification pour chaque fabricant (le numéro SysEX d’identification du fabricant). Le contenu réel de ces commandes MIDI est laissé à la discrétion du fabricant. Les donnés SysEx permettent souvent de transférer des programmes son ou des réglages système individuellement ou par groupes, ou de régler la génération de sons individuels ou les paramètres de traitement de signaux. tempo Vitesse de lecture d’un morceau de musique mesurée en battements par minute. tick Plus petite unité de résolution du contrôle du temps d’un séquenceur MIDI. Dans Logic Pro, cela correspond à 1/3840ème de note. Logic Pro peut atteindre une précision d’échantillon simple (à des niveaux de zoom suffisants) pour les coupes et le positionnement, mais le protocole MIDI n’est pas assez rapide pour le prendre en charge. timecode Format (et signal) d’affectation d’une unité temporelle séquentielle unique à chaque cadre de vidéo ou de position de projet. Le format de timecode SMPTE, par exemple, est mesuré en heures : minutes : secondes : cadres et sous-cadres. tonalité Échelle d’un morceau de musique centrée sur une hauteur tonale spécifique. La hauteur tonale spécifiée est appelée la racine de la tonalité. Peut également faire référence à la tonalité noire ou à la tonalité blanche d’un clavier MIDI tonalité Hauteur d’un son musical, définie par les aigus et les basses. Correspond à la fréquence de l’onde sonore. touche de modification Touches du clavier d’ordinateur utilisées conjointement avec des touches alphabétiques pour modifier la fonctionnalité. Les touches de modification comprennent les touches Contrôle, Maj, Option et Commande. transposition La transposition est l’opération de modification de la hauteur tonale d’une région (ou d’un événement) audio ou MIDI de demi-tons. triangle d’affichage Petit triangle sur lequel vous cliquez pour afficher ou masquer des détails de l’interface utilisateur. type de fenêtre État de la fenêtre : fenêtre flottante ou fenêtre normale. Les fenêtres flottantes sont des fenêtres mobiles affichées au premier plan et qui ne peuvent être masquées par des fenêtres normales. Voir également fenêtre flottante. unicode Fondamentalement, les ordinateurs ne traitent que des nombres. Ils stockent les lettres et les autres caractères en attribuant un nombre à chacun d’eux. Unicode fournit un nombre unique pour chaque caractère, indépendamment de la plate-forme, du programme et de la langue.698 Glossaire utilitaire de boucles Apple Loops Cet utilitaire vous permet de créer vos propres boucles Apple Loops. Pour utiliser l’utilitaire de boucles Apple Loops, sélectionnez une région audio dans la zone d’arrangement, puis choisissez Audio > Ouvrir dans l’utilitaire de boucle Apple. vélocité Force à laquelle une note MIDI est jouée, contrôlée par le second octet de données d’un événement de note. VU-mètre Indicateur de contrôle des niveaux d’entrée et de sortie audio vers et depuis votre ordinateur. Vous pouvez utiliser les VU-mètres dans vos applications Logic Studio lors de l’enregistrement, de l’arrangement et du montage de fichiers audio et lors de la création d’un mixage. VU-mètre Traduction française de l’abréviation Volume Unit meter. Indicateur analogique utilisé pour le contrôle des niveaux audio. WAV, WAVE Format de fichier audio principal utilisé par les ordinateurs compatibles avec Windows. Dans Logic Pro, tous les fichiers WAV enregistrés et bouncés figurent dans le format Broadcast Wave, qui comprend des informations d’horodatage haute résolution positionnelles. Cela simplifie l’alignement de ces fichiers dans d’autres applications audio et vidéo. XG Norme Extended General MIDI développée par Yamaha, compatible avec Roland GS. zone de dialogue Fenêtre contenant une requête ou un message. Vous devez interagir avec cette fenêtre (en appuyant sur un bouton) pour pouvoir poursuivre votre travail. zoom Opération de grossissement (zoom avant) ou de rétrécissement (zoom arrière) de l’affichage dans une fenêtre. 699 Index Index A acheminement, description 694 Adaptive Limiter 61 affichage Contrôles (module) 675 affichage Éditeur (module) 676 AIFF, fichier 676 aigus, plage de fréquences 102 AKAI importation de fichier avec EXS24 mkII 433–438 AKAI, fichier description 676 aliasing description 681 allpass, filtre 684 amplification 676 amplitude, description 676 Analogique de base (instrument GarageBand) 663 atténuation 677 audio amélioration des enregistrements parlés 211 amélioration du contrôle du temps 208 amplification 216 application de la distorsion 51 correction de la hauteur tonale 161 feeling swing 210 rendre des enregistrements numériques plus vivants 209 rythmes variables 210 transformation des pistes vocales 167 transposition 161 transposition de la hauteur tonale 165 Audio Unit, module 677 AutoFilter 104–108 curseur Seuil 104 paramètres de l’effet Distortion 106, 107 paramètres Envelope 104, 107 paramètres Filter 105, 106 paramètres LFO 105, 107 paramètres Output 106, 108 Autofilter Soundtrack Pro 127 automatisation 677 AVerb 172 B balayage sinusoïdal 218 bande de fréquence analyse 90 compression 74 réglage 85 bande passante (Égaliseur) 86 banque de filtres 223 base stéréo, extension 129, 133 Bass Amp 19–21 basse (instrument GarageBand) 664 basse, génération artificielle 212 basses, plage de fréquences 102 battement 678 battement de métronome. Voir KlopfGeist battements par minute 678 batteries (instrument GarageBand) 665 Binaural Panner 129 Binaural Post-Processing, module 129–130 Bitcrusher 52 Bounce, description 678 bpm. Voir battements par minute bruit description 613 réduction 206 suppression 78 bruit blanc 281, 679 bruit bleu 679 bruit coloré 281 bruit rose 679 bus (Mélangeur), description 679 C CAF (fichier), description 679 Carlos, Wendy 244 case 679 cent 680 chambre d’écho 172 Channel EQ 87–90 activation d’Analyzer 87 écran graphique 88 section Parameter 88700 Index utilisation 89 utilisation d’Analyzer 90 Chorus (module d’effet) 146 Clavicorde électrique 665 Clavinet 405 Clip Distortion 53 clipping (écrêtage) 51, 682 compresseur décrit 59–60 description 680 spécifique de fréquences 66 Compressor 62–66 menu Circuit Type 66 paramètre Auto Gain 65 utilisation 64 vue d’ensemble des paramètres 63 Compteur BPM 136 contrôle du temps amélioration 208 description 680 contrôleur, description 680 cordes (instrument GarageBand) 666 Core Audio 680 Core MIDI 680 Correlation Meter 136 cors (instrument GarageBand) 665 courbe de Bezier 680 crête description 681 lissage 61 crête, limiteurs 60 D débit binaire 681 décaleur de fréquence 152 décibel 681 DeEsser 66 section Detector 67 section Suppressor 67 Delay Designer 28–46 application d’un zoom sur une zone de l’écran principal 31 Autozoom, bouton 31 basculement de l’écran principal 30 copie des paramètres de tap 42 copie de taps 33 création de taps 32 déplacement de taps 35 déplacement entre les différentes rubriques de l’écran Tap 31 en Surround 46 feedback 45 identification des taps 33 mélange des signaux secs et mouillés 46 modification de taps 36 paramètres de tap 35 réglage du paramètre Filter Cutoff de manière graphique 39 réglage du paramètre Pan de manière graphique 40 rétablissement des paramètres des taps 42 sélection de taps 34 suppression de taps 34, 42 synchronisation des taps 42 enregistrement des réglages de synchronisation 44 résolution de grille 43 valeurs Swing 44 Tap, écran 29 Toggle, paramètres 41 vue d’ensemble 28 Denoiser 206–207 utilisation 207 vue d’ensemble des paramètres 206 densité (effet de réverbération) 172 désactivation du son, description 690 diffusion (effet de réverbération) 172 Digital Stepper (instrument GarageBand) 664 Digiwave 276 Direction Mixer 131–133 Distortion (module d’effet) 54 Distortion II (module d’effet) 55 DJ EQ (module d’effet) 91 DLS, importation de fichier 429 doublage, effet 148 Down Mixer (module) 215 DSP. Voir traitement des signaux numériques Ducker 68 utilisation 69 vue d’ensemble des paramètres 68 Dudley, Homer 243 dynamique, effets 59–84 E échantillonnage 682 échelle, description 682 Echo (module d’effet) 47 effet audio externe, intégration dans la table de mixage Logic 217 effet de « dub » 49 effet de chœur, décrit 324, 682 effet de distorsion numérique 52 effet de filtrage en peigne 151, 683 effet de retard multi-tap 28 effet résiduel 382 effets inclus dans Logic Pro 11 inclus dans MainStage 17 inclus dans Soundtrack Pro 14 inclus dans WaveBurner 15Index 701 effets d’égalisation monobandes 85 effets d’égaliseur 85–102 multibande 86 plages de fréquences utilisées 102 effets Delay (de retard) 27–50 effets Distortion 51–58 effets du modelage d’amplificateur 19–25 effets Imaging 129–134 effets sonores (instrument GarageBand) 666 effets spécialisés 205–213 effet XG 698 EFM 1 247–252 Assignation d’un contrôleur MIDI 252 bouton Fixed Carrier 250 bouton Unison 248 formes d’onde 249 LFO 251 paramètre Glide 248 paramètre Randomize 248 paramètres carrier 249 paramètres de sortie 251 paramètres FM 250 paramètres modulator 249 paramètre Transpose 248 paramètre Tune 248 paramètre Voices 248 potentiomètre FM 250 potentiomètre FM Depth 250 potentiomètre Main Level 252 potentiomètre Modulator Pitch 251 potentiomètre Modulator Wave 249 potentiomètre Rate 251 potentiomètres Fine 249 potentiomètres Harmonic 249 potentiomètre Stereo Detune 251 potentiomètre Sub Osc Level 251 potentiomètre Velocity 252 potentiomètre Vol Envelope 252 section Modulation Env 250 égaliseurs monobandes 85 égaliseurs multibandes 86 égaliseur Voir Effets d’égaliseur élément transitoire description 683 mise en forme 69 Enhance Timing (module d’effet) 208 enregistrement parlé, amélioration 211 Ensemble (module d’effet) 146 Enveloper 69–71 utilisation 70 vue d’ensemble des paramètres 69 enveloppe 673, 683 attaque 673 chute 673 relâchement 673 Sustain 673 EnVerb 173 ES1 259–267 2’, 4’, 8’, 16’, 32’, boutons 260 acheminement de la modulation 264 ADSR via la section Vel 262 Analog, paramètre 265 Assignation d’un contrôleur MIDI 267 Bender Range, paramètre 265 Chorus, paramètre 266 curseur Cutoff 261 curseur Drive 261 curseur Glide 263 curseur Int via Vel 264 curseur Int via Whl 263 curseur Key 261 curseur Mix 260 curseur Resonance 261 Enveloppe de volume, commandes 265 Level via la section Vel 262 LFO Waveform 263 Mod Envelope, commande 265 modulation de la fréquence de coupure 262 oscillateur secondaire (Sub) 260 Out Level, paramètre 266 Rate, commande 263 réglage de la fréquence de coupure 261 router 264 sélecteur de l’enveloppe de volume 262 slope, boutons 261 transposition d’octaves 260 Tune, paramètre 265 Voices, paramètre 266 Volume, commande 262 Wave, potentiomètre 260 ES2 269–346 acheminement du filtre en parallèle 283 acheminement du filtre en série 283 Amp, cible de modulation 292, 299 amplificateur 292 Blend. Voir Filter Blend, curseur bouton BP 289 bouton BR 289 bouton Chorus 324 bouton D (ENV 1) 312 bouton Fat 289 bouton Fix Timing 323 bouton Flanger 324 bouton Flt Reset 288 bouton Hi 289 bouton inv (Router) 294 bouton Legato 272 bouton Lo 289 bouton Mono 272 bouton Peak 289 bouton Phaser 324702 Index bouton Poly 272 bouton R (ENV 1) 312 bouton RND 325 boutons Wave 308 bouton Unison 273 bruit 281 carré 315 chaîne, symbole 288 cible de modulation 295 cible de modulation démultipliée 300 Env2Atck 300 Env2Dec 300 Env2Rel 301 Env2Time 301 Env3Atck 301 Env3Dec 301 Env3Rel 301 Env3Time 301 Glide 301 LFO1Rate 300 contournement de la modulation 293 curseur Attack via Vel (ENV 1) 313 curseur Attack via Vel (ENV 2 et 3) 313 curseur Chute (ENV 2 et 3) 314 curseur EG (LFO 1) 308 curseur Libération 314 curseur Rate (LFO 1) 308 curseur Rate (LFO 2) 310 curseur RND Int 326 curseurs Notes tenues et Temps de maintien 314 curseur Vel 314 Cut 1+2, cible de modulation 298 Cut1inv2, cible de modulation 299 Cutoff 1, cible de modulation 298 Cutoff 2, cible de modulation 298 désactivation du son des oscillateurs 275 Detune, cible de modulation 295 Digiwave 276 distorsion 286 Diversity, cible de modulation 300 dynamique, partie 292 ENV 1 311 ENV 2 313 ENV 3 313 enveloppes 310–314 enveloppe vectorielle 316–323 désactivation 319 mise à l’échelle 323 exemple de modulation 294 Filter Blend, curseur 284 filtrage mode 289 filtre 283–291 acheminement 283 fondu enchaîné 284 modulation 290 pente 289 réinitialisation 288 FltBlend, cible de modulation 299 FM (modulation de fréquence) 277 fondu enchaîné aux filtres 284 fondu enchaîné entre les signaux des oscillateurs 281 forme d’onde LFO 308 formes d’onde de l’oscillateur 1 276 formes d’onde des oscillateurs 2 et 3 278 guide d’initiation 328–346 enveloppe vectorielle 337 réglage Analog Bass clean 330 réglage Sync Start 335 inversion de la modulation via 294 LFO 307–310 Lfo1Asym, cible de modulation 300 Lfo1Curve, cible de modulation 300 LPF FM, cible de modulation 298 matrice de modulation 293–307 menu CBD 272 menu Curve 321 menu Env Mode 320 menu Mode Loop 321 menu Osc Start 274 menu RND Destination 326 menus Vector X et Y Target 316 menu Vector Mode 315 menu via (Router) 294 modèles 339 modes de déclenchement de l’enveloppe 311 modulation en anneau 280 option Sync 279 Osc1Levl, cible de modulation 298 Osc1Wave, cible de modulation 297 Osc1WaveB, cible de modulation 297 Osc2Levl, cible de modulation 298 Osc2Wave, cible de modulation 297 Osc2WaveB, cible de modulation 297 Osc3Levl, cible de modulation 298 Osc3WaveB, cible de modulation 297 oscillateur désactivation du son 275 réglage 275 synchronisation 280 OscLScle, cible de modulation 298 OscWaveB, cible de modulation 297 OscWaves, cible de modulation 296 Pan, cible de modulation 299 paramètre Bend Range 272 paramètre Loop Count 322 paramètre Loop Rate 322 paramètre Loop Smooth 322 paramètres 270–328 paramètres des oscillateurs 275–282 paramètres globaux 271–274Index 703 paramètres OscLevelX et OscLevelY 282 paramètre Surround Diversity 274 paramètre Surround Range 274 paramètres Vector X et Y Int 316 paramètre Time Scaling 323 paramètre Tune 271 paramètre Voices 273 Pitch 1, cible de modulation 295 Pitch 123, cible de modulation 295 Pitch 2, cible de modulation 295 Pitch 3, cible de modulation 295 point d’enveloppe vectorielle modification 319 réglage 319 rétablissement 319 point d’une enveloppe vectorielle 317 point Loop (enveloppe vectorielle) 318 point Solo (enveloppe vectorielle) 320 point sustain (enveloppe vectorielle) 317 potentiomètre Analog 271 potentiomètre Cut (fréquence de coupure) 287 Potentiomètre de fréquence 275 potentiomètre Distortion 324 potentiomètre Drive 286 potentiomètre FM (second filtre) 290 potentiomètre Glide 272 potentiomètre Intensity 324 potentiomètre Res (résonance) 288 potentiomètre Sine Level 292 potentiomètre Speed 324 potentiomètre Tone 324 potentiomètre Wave 276 processeur d’effets 323 puissance de traitement, gestion économique 291 PWM 279 Random, fonction 325 réglage par défaut de l’enveloppe vectorielle 318 réglage Ring 280 Reso 1, cible de modulation 298 Reso 2, cible de modulation 298 routeur 293–307 SineLevl, cible de modulation 298 source de modulation 301 Bender 303 contrôleurs MIDI A–F 303 ENV1 302 ENV2 302 ENV3 302 Kybd 302 LFO1 301 LFO2 302 Max 302 ModWhl 303 Pad-X 302 Pad-Y 302 RndNO1 304 RndNO2 304 SideCh 304 Touch 303 Velo 302 Whl+To 303 source via 305 Bender 305 ENV1 305 ENV2 305 ENV3 305 Kybd 305 LFO 2 305 LFO1 305 ModWhl 306 Pad-X 305 Pad-Y 305 RndNO1 307 RndNO2 307 SideCh 307 Touch 306 Velo 305 Whl+To 306 Stratocaster 340 synthèse à tables d’ondes 277 Target. Voir cible de modulation 295 triangle (zone de mixage des oscillateurs) 281 utilisation de la souris comme manette de jeu 315 vibrato retardé 308 vue Macro 324 vue MIDI 324 ES E 253–254 ES M 255–256 ES P 257–258 EVB3 347–384 Bass, menu 373 bouton Brake 370 bouton Chorale 370 boutons de vitesse du rotor 370 bouton Tremolo 370 Brake, menu 373 canaux MIDI, changement 349 Cancel, touche d’annulation 358 CC, champ 368 changement façon Hammond entre deux registres 374 contrôle Rate 356 contrôle Time 357 contrôle Up Level 357 contrôleur de l’orgue à tirettes Korg CX-3 375 contrôleur du Native Instruments B4D 378 contrôleur MIDI, assignation 374 contrôleur Roland VK 375 contrôle Vel 357 curseur Acc/Dec Scale 372704 Index curseur Bass Filter 361 curseur Click Color 363 curseur Crosstalk 362 curseur Drawbar Leak 361 curseur Filter Age 362 curseur Horn Deflector 372 curseur Leakage 362 curseur Lower Stretch 364 curseur Lower Volume 354 curseur Max Wheels 360 curseur Mic Angle 372 curseur Pedal Volume 354 curseur Random FM 362 curseur Rotor Fast Rate 371 curseurs Click Max/Min 363 curseur Shape 360 curseurs Pitchbend Up/Down 365 curseur Tonal Balance 360 curseur Ultra Bass 361 curseur Upper Stretch 364 curseur Velo to Click 373 curseur Warmth 365 désactivation de la présélection MIDI 358 division du clavier 350 Drawbar affects, menu 374 Drum Brake Pos, paramètre 373 effet, contournement 366 effet de chœur 356 effet de distorsion 369 effet résiduel 382 effet Reverb 367 effets 366–372 effet Wah Wah 368 effet Wah Wah, contrôle via le contrôleur MIDI 368 enceinte rotative 370 génération sonore à roues phoniques 384 Horn Brake Pos, paramètre 373 jouer sur deux claviers et un pédalier 348 Leslie 370, 384 mappage du contrôleur Nord Electro 2 de Clavia 379 menu Cabinet 370 menu Effect Bypass 366 menu Effect Chain 366 menu Mode (Reverb) 367 menu Mode (section Sustain) 366 menu Mode (section Wah) 368 menu Range (morphing) 359 menu Reverb (paramètres étendus) 373 menu Save to 359 menu Speed Control 371 menu Type (section Distortion) 369 MIDI, configuration 348 mode HS MIDI 377 mode MIDI 379 mode NI MIDI 378 mode RK MIDI 375 Morphing 359 paramètre Basic MIDI Ch (vue Controls) 349 paramètre Keyboard Mode 350 paramètre LP Split 350 paramètre MIDI CC 359 paramètre MIDI Mode 351 paramètre MIDI to Presetkey 358 paramètre Mode (Morphing) 359 paramètres Click 363 paramètres de volume 354 paramètres étendus 373 paramètre UL Split 350 parcours du signal 366 potentiomètre Bite 369 potentiomètre Drive 369 potentiomètre Expression 354 potentiomètre Range (section Wah) 369 potentiomètres Click On/Off 363 potentiomètres EQ 367 potentiomètre Tone 369 potentiomètre Tune 355 potentiomètre Type (chœur/vibrato) 356 potentiomètre Volume 354 registre, transposition 350 registres de transposition 350 Scanner Vibrato 355 section Condition 361 section Organ 360 section Percussion 356 section Pitch 364 section Sustain 365 section Vibrato 355 synthèse additive 381 tessitures des claviers supérieur et inférieur 349 tirettes du pédalier 353 tirettes harmoniques 353 touche de présélection 358 volume, contrôle à l’aide de la pédale d’expression 355 EVD6 385–405 assignation d’un contrôleur MIDI 404 boutons FX Order 404 boutons Key On/Off 396 clavinet 405 contrôle Damper 393 contrôle Stereo Spread 390 curseur Brilliance 395 curseur Damping 397 curseur Decay 396 curseur Inharmonicity 397 curseur Intensity 395 curseur Pitch Fall 398 curseur Random 395 curseur Release 397Index 705 curseur Shape 395 curseur Stiffness 397 curseur Tension Mod 397 curseur Velocity 396 curseur Wah Pedal Position (vue Editor) 402 double déclenchement des notes 406 effet Chorus 403 effet Compressor 400 effet de distorsion 400 effet Flanger 403 effets 399–404 menu du contrôle Damper 394 menu du contrôle Wah 402 menu Mode (section Modulation) 403 menu Model 391 menu Pickup Mode 399 menu Velo Curve 394 menu Wah Mode 401 modèle Basic 392 modèle Class D6 391 modèle Domin 392 modèle Dulcimer 393 modèle Guru Funk 392 modèle Harpsi 392 modèle Ltl India 392 modèle Mello D6 392 modèle Old D6 392 modèle Picked 393 modèle Pluck 392 modèle Sharp D6 392 modèle StrBells 392 modèle Wood 392 paramètre Bender 387 paramètre Pressure 388 paramètre Stretch 388 paramètre Tune 387 paramètre Voices 387 paramètre Warmth 387 Phaser 403 potentiomètre Envelope 401 potentiomètre Gain (section Distortion) 400 potentiomètre Level 393 potentiomètre Range 401 potentiomètre Tone 400 section Click 395 section Excite 394 section Modulation 403 section Pickup Position 398 section String 396 section Wah 401 sélecteur AB 389 sélecteur Brilliant 388 sélecteur CD 389 sélecteur Medium 389 sélecteurs de capteur 389 sélecteurs de filtre 388 sélecteur Soft 389 sélecteur Treble 389 événement aftertouch 676 événement MIDI, description 683 événement SysEx 697 EVOC 20 Filterbank 108–112 paramètres de banque de filtres 109 paramètres LFO 110 section Output 111 EVOC 20 PolySynth 221–243 Analog, potentiomètre 230 Attack, curseur (enveloppe) 231 bande de fréquence la plus basse/la plus haute définition du type de filtre 234 détermination de la valeur 233 bandes d’analyse 232 Bands, paramètre 232 barre bleue 233 Bend Range, paramètre 230 Cutoff, potentiomètre 230 détecteur U/V 237 Dual, mode 227, 229 Ensemble, boutons 239 enveloppe, paramètres 231 FM (Frequency Modulation), mode 227, 229 Formant Filter, fenêtre 233 Formant Shift, paramètre 234 Formant Stretch, paramètre 234 gel du spectre du son analysé 232 générateur de bruit 228 Glide, potentiomètre 230 insertion 224 intelligibilité, augmentation 232, 240–243 Int via Whl, curseur 236 Legato, bouton 226 Level, curseur (section Output) 239 LFO, forme d’onde 235 menu Mode (section U/V Detection) 238 modulation, paramètres 235 Mono, bouton 226 nombre de bandes de fréquence 232 oscillateur, paramètres 227 paramètres 225–239 paramètres LFO 235 Pitch LFO, curseur 235 Poly, bouton 226 potentiomètre Level (section U/V Detection) 238 Rate, potentiomètres (modulation) 236 Release, curseur (enveloppe) 231 Resonance (Formant Filter), paramètre 235 Resonance, potentiomètre 231 schéma de principe 240 Sensitivity, potentiomètre 238 Shift LFO, curseur 235 Sidechain Analysis In, section 231 signal de sortie 239706 Index Stereo Width, potentiomètre 239 synthétiseur 226 Tune, paramètre 230 Tuning 230 Unison, bouton 226 utilisation des ressources de l’UC, diminution 232 voix 226 Wave 1, paramètres 227 Wave 2, paramètres 228 EVOC 20 TrackOscillator 112–123 correction de hauteur 117 paramètres de banque de filtres 118 paramètres de l’oscillateur de suivi 116 paramètres LFO 120 schéma de principe 240 section Analysis In 114 section Output 122 section Synthesis In 115 section U/V 121, 237 source du signal Analysis, définition 115 source du signal Synthesis, définition 115 EVP88 407–420 effets 411–415 liste des contrôleurs MIDI 420 modèle de piano électronique émulé piano Hohner Electra 418 piano Wurlitzer 418 Rhodes 415 paramètres de modélisation 409–410 paramètres étendus 415 paramètre Tune 409 paramètre Voices 409 potentiomètre Bass 411 potentiomètre Bell 410 potentiomètre Color 413 potentiomètre Damper 410 potentiomètre Decay 409 potentiomètre Gain 412 potentiomètre Intensity (section Chorus) 415 potentiomètre Intensity (section Tremolo) 414 potentiomètre Lower Stretch 411 potentiomètre Model 408 potentiomètre Rate (section Phaser) 413 potentiomètre Rate (section Tremolo) 414 potentiomètre Release 409 potentiomètre Stereo 410 potentiomètre Stereophase (section Phaser) 413 potentiomètre Stereophase (section Tremolo) 414 potentiomètre Tone 412 potentiomètre Treble 411 potentiomètre Upper Stretch 411 potentiomètre Warmth 411 section Drive 412 section EQ 411 section Phaser 413 section Tremolo 414 sensibilité à la vélocité d’un clavier MIDI 419 tempérament égal 410 Exciter (module d’effet) 209 Expander (module d’effet) 71 expandeurs 60 expansion vers le bas 74 EXS24 mkII 421–483 AKAIfenêtre Convert 436 boutons Wave (LFO 1, LFO 2) 452 curseur Glide 446 curseur Level via Vel 450 curseur Pitcher 446 désactivation du filtre de recherche 428 destinations de modulation 456 dossiers de l’instrument échantillonné 424 échantillon. Voir fichier audio Edit, bouton 440 Éditeur d’intruments View, menu 477 fichier audio aperçu 461 chargement 460, 466 formats pris en charge 423 note fondamentale 467 Filter Envelope 449 Filter On/Off, bouton 447 filtre bandpass 448 groupe 463 création 464 déplacement 475 déterminer la sortie 472 édition 465 édition de la plage de vélocité 476 édition graphique 475 sélection 465 suppression 465 suppression des groupes inutilisés 464 tri 477 instrument à sortie multiple 472 instrument échantillonné 422 chargement 424 création 460 enregistrement 478 gestion 427 importation 429–438 recherche 428 sauvegarde 428 inversion de la source de modulation 454 matrice de modulation 453–457 modulation de second ordre 455 Options, bouton 441 paramètre Hold via 442 paramètre Remote 445 paramètres Pitch Bend 444 paramètres zoneIndex 707 colonne Audio File 460, 466 paramètre Transpose 444 paramètre Vel Offset 442 paramètre Xfade 442 parcours de modulation 453 parcours de modulation de l’EXS24 mkI 455 pentes de filtre highpass 448 pentes de filtre lowpass 447 potentiomètre Cutoff 448 potentiomètre Drive 448 potentiomètre Fine 444 potentiomètre Key 449 potentiomètre Random 444 potentiomètre Resonance 448 potentiomètre Tune 444 potentiomètre Volume 450 Preferences 479–482 réassociation des événements des roulettes de Pitch Bend et de modulation 474 sources de modulation 456 symbole chaîne (filtre) 448 zone 460 assignation de fichier audio 460 attribution de noms 466 création 460–463 déplacement 475 édition 465 édition de la plage de vélocité 476 édition graphique 475 sélection 465 suppression 465 tri 477 EXS24 mkII Amp Envelope 451 bouton b/p (matrice de modulation) 455 bouton Fat 448 bouton inv (matrice de modulation) 454 bouton Legato 439 bouton Mono 439 bouton Poly 439 bouton Show Velocity 476 bouton Unison 440 case à cocher 1Shot 468 case à cocher Pitch (zone) 468 case à cocher Rvrs (Reverse) 468 commande Clear Find 428 commande Enable Find 428 commande Extract MIDI Region and Add Samples to Current Instrument 432 commande Extract MIDI Region and Make New Instrument 431 commande Extract Region(s) from ReCycle Instrument 433 commande Load Multiple Samples 462 commande Paste ReCycle Loop as New Instrument 433 commande Paste ReCycle Loop to Current Instrument 433 commande Slice Loop and Add Samples to the Current Instrument 433 commande Slice Loop and Make New Instrument 432 contrôle simultané des paramètres Cutoff et Resonance 448 conversion de fichier AKAI 433–438 curseurs Time Curve 450 Destination de modulation Sample Select 457 enregistrer les réglages des paramètres dans l’instrument échantillonné 427 ENV 1 449 ENV 2 451 fenêtre Parameters 438–457 fichier audio chargement de plusieurs fichiers en une seule fois 462 hauteur tonale de lecture 467 ouverture dans Sample Editor 466, 469 fichier DLS 429 fichier Gigasampler 429 fichier SampleCell 429 fichier SoundFont2 429 forme d’onde LFO 452 groupe assignation à une zone 464 modification du point de début/fin 476 réglage de la balance 472 ignorer le parcours de modulation 455 importation fichier AKAI 433–438 fichier DLS 429 fichier Gigasampler 429 fichier ReCycle 431–433 fichier SampleCell 429 fichier SoundFont2 429 importation de fichier ReCycle 431–433 instrument échantillonné copie sur le disque dur 426 création depuis un fichier ReCycle 431–433 exportation avec les fichiers audio 478 Instrument Editor configuration de l’affichage de la zone des paramètres 477 mémoire virtuelle 482 menu Dest(ination) (matrice de modulation) 453 menu Sampler Instruments 424 actualisation 427 organisation 427 menu Src (Source) (matrice de modulation) 453 menu via (matrice de modulation) 453 note fondamentale 467 paramètre Amount (section Xfade) 443 paramètre Key Scale 450708 Index paramètre Pan (zone) 467 paramètre Scale 467 paramètres de filtre 447–450 paramètres de groupe 471–474 paramètres de l’instrument échantillonné 426 paramètres de zone 466–471 paramètres généraux 439–443 paramètres Key Range (groupe) 471 paramètres Key Range (zone) 467 paramètres LFO 451 paramètres Pitch (fenêtre Parameters) 444–447 paramètres Pitch (zone) 467 paramètres Sample Start et End 468 paramètres Velocity Range 467 paramètres Voices (groupe) 472 paramètres Volume 450 paramètre Type (section Xfade) 443 paramètre Voices (fenêtre Parameters) 440 potentiomètre EG (LFO 1) 451 potentiomètre Rate (LFO 1) 451 potentiomètre Rate (LFO 2) 452 potentiomètre Rate (LFO 3) 452 réglage Map Mod & Pitch Wheel to Ctrl 4 & 11 474 rétablissement des paramètres de l’instrument 427 rétablissement du paramètre par défaut 426 suppression des réglages de l’instrument 427 Vienna Symphonic Library Performance Tool 483 zone assignation à un groupe 464, 467 balance 467 création de plusieurs fichiers à la fois 462 création par glisser-déplacer 461 modification du point de début/fin 476 zones superposées de fondu 442 External Instrument 485 Input Volume 485 MIDI Destination 485 F Facteur Q (Égaliseur) 86 Fat EQ 91–92 utilisation 92 vue d’ensemble des paramètres 91 feeling swing, application au signal audio 210 fenêtre de module 684 fichier numérique 690 filter slope 617 filtre 670 effets 103–127, 682 fréquence de coupure 670 résonance 671 Flanger 324 Flanger (module d’effet) 147 fonction Freeze 685 formant description 168 transposition 167 format d’entrée surround, ajustement 215 forme d’onde 672 fréquence d’échantillonnage 685 fréquence de coupure 85, 670 Fuzz-Wah 123–125 fonction Auto Gain 124 Pedal Range 125 vue d’ensemble des paramètres 123 G Gain (module d’effet) 216 General MIDI. Voir norme GM génération sonore à roues phoniques 384 gestionnaire 685 Gigasampler, importation de fichier 429 GoldVerb 175–177 densité et diffusion 176 Early Reflection, paramètres 175 High Cut, paramètre 177 Initial Delay, paramètre 176 Predelay, paramètre 176 Reverb, paramètres 175 temps de réverbération 177 Goniometer 140 Grooveshifter 210 Guitar Amp Pro 21–25 Amp, section 22 curseur Output 25 Effects, section 24 microphone position 25 microphone type 25 vue d’ensemble 21 guitare (instrument GarageBand) 665 H Hammond, orgue 383 Harmoniques 577 hauteur tonale correction 161 transposition 165 High Cut Filter (module d’effet) 100 High Pass Filter (module d’effet) 100 High Shelving EQ (module d’effet) 100 hybride de base (instrument GarageBand) 665 hysteresis 80 I I/O, module 217 inactivation, description 686 inclinaison de filtre 686 Inspecteur, description 687Index 709 instrument à vent (instrument GarageBand) 666 instruments inclus dans Logic Pro 13 inclus dans MainStage 18 instruments GarageBand 661–666 analogique de base 663 basse 664 batteries 665 Clavicorde électrique 665 cordes 666 cors 665 Digital Stepper 664 effets sonores 666 guitare 665 hybride de base 665 instrument à vent 666 macro-paramètres 661 métamorphose hybride 665 mono analogique 663 mono numérique 664 nappe analogique 663 numérique de base 664 orgue à roues phoniques 666 paramètres universels 662 percussion syntonisée 666 piano 666 piano électrique 665 synchro analogique 663 tourbillon analogique 663 voix 666 vue d’ensemble 661 interface, description 687 inversion de phase 216 K KlopfGeist 487 L latence 687 legato 687 Leslie 384 Level Meter (module) 137 LFO 307, 687 Lier (bouton), description 678 Limiter (module) 73 limiteurs 60 Linear Phase EQ 93 Logic Pro, effets et instruments 11 longueur de mot. Voir profondeur de bits Low Cut Filter (module d’effet) 100 Low Pass Filter (module d’effet) 100 Low Shelving EQ (module d’effet) 100 M MainStage, effets et instruments inclus 17 Match EQ 94–99 Analyzer Position 94 canaux de liaison 95 modification graphique de la courbe de filtre 99 utilisation 96 vue d’ensemble des paramètres 94 médiums, plage de fréquences 102 mesure, description 688 métamorphose hybride (instrument GarageBand) 665 Metering, modules 135–143 Meyer-Eppler, Werner 244 Microphaser 148 MIDI Time Code, description 690 mode de déclenchements multiples 273, 495, 689 mode de déclenchement unique 273, 495, 689 modélisation de composantes 19, 489 modulateur en anneau 152 modulation, description 674 modulation, effets 145–160 modulation de fréquence 247, 277 modulation de la fréquence 249–251 oscillateur Carrier 247 oscillateur Modulator 247 relation entre les accords 249 Modulation de la largeur d’impulsion (PWM) 279, 693 Modulation Delay 148–149 mono analogique (instrument GarageBand) 663 mono numérique (instrument GarageBand) 664 montage destructif, description 681 Moog, Bob 244 MS (Middle Side), enregistrement stéréo 132 Multichannel Gain 218 MultiMeter 137–140 Analyzer, paramètres 138, 139 Correlation Meter 140 écran graphique 139 Goniometer, paramètres 138, 140 Level Meter 140 Peak, section 138 Multipressor 74–78 écran graphique 75 section des bandes de fréquence 76 section Output 77 multi-timbre 690 N nappe analogique (instrument GarageBand) 663 niveau ajustement 216 analyse 137 Noise Gate (module d’effet) 78–80 curseur Hysteresis 80 utilisation 79710 Index vue d’ensemble des paramètres 78 norme GM, description 686 numérique de base (instrument GarageBand) 664 O onde rectangulaire 672 onde triangulaire 672 orgue à roues phoniques (instrument GarageBand) 666 oscillateur 691 oscillateur Carrier 247 oscillateur de suivi 112 oscillateur Modulator 247 oscillation autoentretenue 677 Overdrive (module d’effet) 56 P Parallel Bandpass Vocoder 243 Parametric EQ (module d’effet) 100 passe-bande, filtre 614 passe-bas, filtre 614 passe-haut, filtre 614, 684 pente 85 percussion syntonisée (instrument GarageBand) 666 phase d’attaque (enveloppe) 673, 677 Phase Distortion (module d’effet) 57 Phaser (module d’effet) 150–151 Phaser, effet 324 piano (instrument GarageBand) 666 piano électrique (instrument GarageBand) 665 piano Hohner Electra 418 piano Wurlitzer 418 Pitch, effets 161–169 Pitch Correction 161–165 automatisation 165 définition de la grille de quantification de hauteur tonale 163 écran Correction Amount 165 exclusion de notes de la correction 164 référence, accord 164 Root, champ 163 Scale, menu 163 temps de réponse 165 vue d’ensemble des paramètres 162 Pitch Shifter II 165–167 utilisation 167 vue d’ensemble des paramètres 166 plage dynamique 692 augmentation 71 compression 62 compression de bandes de fréquence individuelles 74 limitation 61, 73 lissage 62 plages de fréquences 102 PlatinumVerb 177–180 bande de fréquence basse, paramètres 180 densité et diffusion 179 Early Reflection, paramètres 178 High Cut, paramètre 180 Initial Delay, paramètre 179 Output, paramètres 178 Predelay, paramètre 179 Reverb, paramètres 178 temps de réverbération 179 point zéro, description 692 portes de bruit 60 post-équilibreur 692 pré-équilibreur 692 pré-retard (effet de réverbération) 172 problèmes de synchronisation, correction 47 profondeur de bits, description 693 Q queue de réverbération, ajustement de l’enveloppe 173 R réflexions précoces 171 relation de phase, analyse 136 repliement création artificielle 52 réponse impulsionnelle 172, 183 résolution binaire. Voir profondeur de bits résonance 671, 694 résonance, effet 148 retard de canaux à l’aide de valeurs d’échantillonnage 47 Reverb, effets 171–181, 694 réverbération 171 réverbération à convolution 172, 183 Rhodes 415 RingShifter 152–156 Delay, section 154 LFO, section 156 mode de fonctionnement 153 Oscillator, section 153 Output, section 154 sources de modulation 155 suiveur d’enveloppe 155 vue d’ensemble 152 Rotor Cabinet 156 rythme, variation 210 S Sample & Hold 309, 523 SampleCell, importation de fichier 429 Sample Delay 47 saturation 694 Scanner Vibrato 158Index 711 Sculpture 489–592 assignation d’apprentissage de contrôleur MIDI 547 assignation de contrôleur MIDI 546 Body EQ 517–519 activation 517 ajustement graphique 518, 519 commandes EQ 517 modèle 517 bouton « ms » (enveloppe de morphing) 545 bouton « ms » (section Envelopes) 535 bouton 1, 2 et 3 502 bouton Always 505 bouton Auto Select 538 bouton Bandpass 512 bouton Both (Level Limiter) 520 bouton Compare 536 bouton Ctrl 529 bouton Env (enveloppe de morphing) 543 bouton Env (fenêtre de l’enveloppe) 529 bouton Free 523 bouton Hide 497 bouton Hipass 511 bouton Invert 507 bouton KeyOff 505 bouton KeyOn 505 bouton Keyscale 496 bouton Legato 495 bouton Lopass 512 bouton Mono (Level Limiter) 520 bouton Mono (section Keyboard Mode) 495 bouton Notch 512 bouton Off (Level Limiter) 520 bouton Pad (enveloppe de morphing) 543 bouton Peak 512 bouton Poly (Level Limiter) 520 bouton Poly (section Keyboard Mode) 495 bouton R(ecord) (enveloppe de morphing) 542 bouton R(ecord) (section Envelopes) 533 bouton Release 497 bouton Rnd (Randomize) 539 boutons de mode (enveloppe de morphing) 543 boutons Gate (objet) 505 boutons Keyboard Mode 495 bouton Sync (effet retard) 514 bouton Sync (enveloppe de morphing) 545 bouton Sync (oscillateurs sub-audio) 523 bouton Sync (section Envelopes) 535 capteur 507–508, 551 paramètre Spread (Key) 508 paramètre Spread (Pickup) 508 phase d’inversion 507 positions du réglage 507 chemin du signal 490 cible de modulation 521 commande Spread (capteurs) 508 corde 491–492, 549 activation de l’animation 506 déclenchement 501 curseur A-Time Velosens 534 curseur Attack 509 curseur Decay 509 curseur Delay Time 514 curseur Fine Structure 519 curseur HiCut 514 curseur Input Balance 514 curseur Int(ensity) (fonction Randomize) 539 curseur LoCut 514 curseur Mid Frequency 517 curseur Output Width 514 curseur RateMod (oscillateurs sub-audio) 524 curseur Release 510 curseurs Depth via Vib Ctrl 526 curseur Sustain 509 curseur Timbre 505 curseur Timescale 534 curseur Variation (objets) 505 curseur VariMod (section Envelopes) 536 curseur Velo Sens (objets) 506 effet retard 513–516 activation 513 nappe Groove 515 paramètres de copie/d’effacement 516 paramètres stéréo 515 paramètres Surround 516 effet vibrato 525 contrôle de la profondeur avec MIDI 547 enregistrement d’enveloppes 532, 586 enveloppe de morphing 541 en boucle 544 enregistrement 542 mise à l’échelle 544 mode Sustain 544 modification 542 synchronisation au tempo du projet 545 enveloppeparamètres 534–536 enveloppes 529–536 ajustement de la forme de la courbe 532 ajustement de la position des nœuds 532 comparaison entre version originale et version modifiée 536 copie 532 détermination du mode Sustain 535 édition 531 en boucle 535 enregistrement 532, 586 mise à l’échelle 534 nœuds 531 routage des modulations 530 sensibilité à la vélocité 534 synchronisation au tempo du projet 535 zoom 531712 Index fenêtre de l’enveloppe 530 filtrage mode 511 résonance 512 filtre 511–513 activation 511 fréquence de coupure 512 fonction de morphing 537–546, 591 générateur d’enveloppe. Voir enveloppes générateur d’enveloppe d’amplitude 509 générateurs de fluctuations 527, 590 guide d’initiation guide de démarrage rapide 547–565 programmation, étude détaillée 565–592 interaction entre les paramètres 552 Level Limiter 520 menu Delay Crossfeed Mode 514 menu Mode (section MIDI Controller Assignment) 547 menu Model (Body EQ) 517 menu Morph 540 menu Pad Mode (enveloppe de morphing) 544 menu Record Trigger (enveloppe de morphing) 542 menu Record Trigger (section Envelopes) 533 menus Ctrl A/B 547 menus CtrlEnv 2 547 menus Morph X et Morph Y 547 menu Source (enveloppe de morphing) 545 menus Type (objets) 503 menu Sustain Mode (enveloppe de morphing) 544 menu Sustain Mode (section Envelope) 535 menu Type (Waveshaper) 510 menu Vib Depth Ctrl 547 menu Waveform (oscillateurs sub-audio) 522 menu Waveform (section Vibrato) 526 modélisation de composantes 489 modulation 521–529 modulation de Controller A/B 529 modulation de premier ordre 521 modulation de second ordre 521 modulation de vélocité 528 modulation via 521 nappe Groove 515 nappe Material 497–501 nappe Morph contrôle via MIDI 547 description 537 objet 491, 501–506, 550 activation 502 position 506 sensibilité à la vélocité 502 type 503 oscillateurs sub-audio 522–525 destination de modulation 525 intensité de modulation 525 modulation du taux 524 phase 524 synchronisation au tempo du projet 523 variations de forme d’onde 523 Waveform 522 paramètre Glide Time 494 paramètre Groove (effet retard) 515 paramètres Bender Range Up/Down 495 paramètres d’objets 501–506 paramètres de corde 496–501 paramètres de l’enveloppe de morphing 543 paramètres des capteurs 507–508 paramètres étendus 514, 519 paramètres globaux 494–496 paramètres Inner Loss 497 paramètres Media Loss 500 paramètre Spread (effet retard) 515 paramètres Resolution 499 paramètres Stiffness 498 paramètres Target (enveloppes) 530 paramètres Target (oscillateur sub-audio) 525 paramètres Target (section Jitter) 527 paramètres Target (section Note on Random) 528 paramètres Target (section Velocity) 528 paramètres Tension Mod 500 paramètres Transpose 494 paramètres Tune 494 paramètre Surround Diversity 520 paramètre Surround Range 520 paramètres via (oscillateur sub-audio) 525 paramètres Voices 495 paramètres Warmth 494 paramètre Time Scale (enveloppe de morphing) 544 point de morphing 537 copie 540 rendre aléatoire 538 sélection 538 potentiomètre Curve (oscillateurs sub-audio) 523 potentiomètre Curve (section Vibrato) 526 potentiomètre Cutoff 512 potentiomètre Depth (enveloppe de morphing) 545 potentiomètre Envelope 523 potentiomètre Feedback 513 potentiomètre Formant Intensity 518 potentiomètre Formant Shift 518 potentiomètre Formant Stretch 518 potentiomètre High (Body EQ) 517 potentiomètre Input Scale 510 potentiomètre Key (filtre) 512 potentiomètre Level (section Level Limiter) 520 potentiomètre Low (Body EQ) 517 potentiomètre Mid (Body EQ) 517Index 713 potentiomètre Modulation (enveloppe de morphing) 545 potentiomètre Phase (oscillateurs sub-audio) 524 potentiomètre Phase (section Vibrato) 526 potentiomètre Rate (oscillateurs sub-audio) 523 potentiomètre Rate (section Jitter) 527 potentiomètre Rate (section Vibrato) 526 potentiomètre Resonance 512 potentiomètre Strength 505 potentiomètre Transition (enveloppe de morphing) 546 potentiomètre Variation (Waveshaper) 511 potentiomètre Velo Sens (filtre) 513 potentiomètre Wet Level 513 potentiomètre Xfeed 514 programmation guide d’initiation, étude détaillée 565–592 guide de démarrage rapide 553–565 sons de basse. Voir sons de basse sons de cloches 556 sons de cordes jouées à l’archet 561 sons de cuivres 557 sons de flûte 558 sons de guitare 559 sons de synthétiseur. Voir sons de synthétiseur rendre des sons aléatoires 538–541, 592 section Note on Random 527 sensibilité à la vélocité 502, 513, 528, 534 sons d’orgue 560 sons de base 553 sons de basse 555 ajout de réverbération 583 amortir 576 basse de base 567 basse frappée 578 basse sans frette 580 basse vintage jouée au médiator, avec cordes à filet plat 577 électrique 565–584 jeu de basse 575 modification du spectre des fréquences 574 modulation 582 sons de cloches 556 sons de cordes jouées à l’archet 561 sons de cuivres 557 sons de flûte 558 sons de guitare 559 sons de percussion 561 sons de synthétiseur 562–564, 585–592 effet de chorus 589 morphing 591 sons Sustain 585 sons de synthétiseurs augmentation de la largeur stéréo 589 source de modulation accès 522 contrôleurs 529 enveloppe de morphing 545 enveloppes 530 générateurs de fluctuations 527 oscillateurs sub-audio 522 oscillateur sub-audio Vibrato 525 vélocité 528 vue d’ensemble des paramètres 493 Waveshaper 510 sélection par étirement 694 séquenceur, description 695 séquenceur pas à pas 632 seuil (compresseur) 59 sibilance, élimination 66 Side Chain (fonction), description 695 sifflante, élimination 66 signal analogique 695 Silver Compressor 80 Silver EQ 101 Silver Gate 81 SilverVerb 180 sons vocaux/non vocaux 237 SoundFont2, importation de fichier 429 Soundtrack Pro, effets inclus 14 Soundtrack Pro Reverb 181 Space Designer 183–204 automatisation 204 bouton Preserve Length 188 chargement de la réponse impulsionnelle 187 configurations des canaux 183 Definition, paramètre 192 définitions des paramètres d’enveloppe 197 Density Envelope 201 durée de la réponse impulsionnelle 188 durée du processus 185 Envelope and EQ, écran 195, 196 enveloppes 195–199, 200, 201 densité 201 édition 197 filtre 200 inversion 196 réinitialisation 196 volume 198 EQ, paramètres 203 Filter Envelope 200 filtre activer/désactiver 199 coupure 200 mode 199 résonance 199 fréquence d’échantillonnage d’une réponse impulsionnelle 187 Impulse Response, vue d’ensemble 197 Impulse Response Sample, mode 186 Input, section 191714 Index inversion d’une réponse impulsionnelle et de ses enveloppes 196 largeur stéréo/Surround, ajustement 202 Latency Compensation, fonction 192 paramètres de réponse impulsionnelle 186 paramètres de sortie 193 point de départ d’une réponse impulsionnelle 195 Pre-Delay, paramètre 194 réduction de la consommation de ressources de processeur 188, 193 réponse impulsionnelle 183 chargement 187 définition de la durée 188 formats 187 fréquence d’échantillonnage 187 génération aléatoire 201 point de lecture 195 zoom 197 réponse impulsionnelle aléatoire 201 Rev Vol Compensation, fonction 192 Spread, paramètre 202 Synthesizer IR, mode 201 table de mixage de sortie Surround 194 Volume Envelope 198 vue d’ensemble 184 zoom d’une réponse impulsionnelle 197 Spectral Gate 125–127 spectre de fréquences, correspondance de deux signaux audio 94 Speech Enhancer 211 Spreader 159 Stereo Delay 48 Stereo Spread 133–134 SubBass 212–213 utilisation 213 vue d’ensemble des paramètres 212 Surround Compressor 82–84 section LFE 84 section Link 83 section Main 83 utilisation 84 Surround MultiMeter 141 synchro analogique (instrument GarageBand) 663 synthèse 668 additive 381 FM. Voir modulation de fréquence soustractive 669 synthèse additive 381 synthèse soustractive 669 synthétiseur analogique 667 analogique virtuel 667 description 696 notions élémentaires 667–674 numérique 667 synthétiseur analogique 667 synthétiseur analogique virtuel 667 synthétiseur numérique 667 T Tape Delay 49–50 ajustement du son 50 feedback 50 réglage de la valeur Groove 50 tempo analyse 136 description 697 temps de réverbération 177, 179 Test Oscillator 218 Théorème de Fourier 670 tick 697 timecode, description 697 tonalité description 697 touche de modification 697 tourbillon analogique (instrument GarageBand) 663 traitement des signaux numériques 682 traitement natif 690 transistor à effet de champ 56 transitoire analyse 136 transposition description 697 signal audio 161, 165, 167 Tremolo (module d’effet) 159 Tuner (module) 142 U Ultrabeat 593–659 Accent, curseur 635 assignation, section 595, 596–602 augmentation de la dynamique des performances 654 automatisation des pas saisie des décalages 642 automatisation du séquenceur pas à pas. Voir automatisation pas à pas automatisation pas à pas 640–643 désactivation des décalages du paramètre 643 passage rapide au mode Voice 643 sélection du paramètre d’automatisation 642 Band 1/2, boutons 618 caisse claire 651 caisse claire 808 652 caisse claire Kraftwerk 656 charleston 657 cheminement du signal (section Filter) 615 cheminement du signal (section Synthesizer) 603 clics et réglages extrêmes 659 Clip, potentiomètre 618Index 715 Color, potentiomètre 618 Crush, bouton 617 curseur Asym (modulation de phase) 606 curseur Resolution 612 curseur Saturation (modulation de phase) 606 curseurs Min/Max (Velocity) 609 curseur Vel Layer 609 Cut, potentiomètre (section Filter) 617 Cycles, potentiomètre 628 découvrir les assignations de contrôleur MIDI 627 Dirt, potentiomètre 614 distorsion 617 Distort, bouton 617 Drive, potentiomètre 618 drum mixer 601 Mute, bouton 602 Pan, potentiomètre 602 Solo, bouton 602 sorties individuelles 602 Volume fader 602 drum voice 594 échantillon aperçu 610 inversion 608 égaliseur activer/désactiver 618 facteur Q 620 gain 619 modification graphique 620 plage de fréquences 619 type 619 élargissement de l’image stéréo 621 entrée audio 608 enveloppe 629–631 Attack, paramètre 630 Decay, paramètre 630 déclenchement unique 629 modification graphique 629 modulation 630 sélection 630 Sustain, bouton 631 zoom 631 Zoom, bouton 631 enveloppe de volume 629 EQ 618 fichier audio. Voir échantillon Filter, section 615–618 bouton en forme de flèche 615 cheminement du signal 615 Slope, boutons 616 Type, boutons 616 flèche Reverse 608 formes d’onde de base 606 Full View, bouton 640 Gate, bouton 622 générateur de bruit activer/désactiver 613 boutons de filtrage 614 parcours du signal vers le filtre 615 réglage du volume 613 grille des pas 636 grosse caisse 646 Group, menu 622 guide d’initiation 646–659 importation sons d’instrument EXS 599–601 sons Ultrabeat 599–601 instrument à sorties multiples 602 interface 595 kit de batterie 594 Length, menu 635 Level, potentiomètre 618 LFO 627 cycles 628 forme d’onde 628 on/off 627 Ramp, potentiomètre 628 taux 628 Material Pad 611 MIDI Controller Assignment, menu 627 mode FM (oscillateur 1) 607 Model, bouton 611 mode Side Chain 607 modulateur en anneau activer/désactiver 612 parcours du signal vers le filtre 613 réglage du volume 612 modulation 623–632 acheminement 626 Mod, paramètre 623 principe de base 623 sélection de la cible 632 Via, paramètre 623 modulation de fréquence 607 modulation de phase (oscillateur 2) 608 modulation de phase (oscillator 1) 606 Mute, bouton 602 Noise Generator 613–615 oscillateur activer/désactiver 604 parcours du signal vers le filtre 605 Pitch, paramètre 605 Volume, paramètre 604 oscillateur 1 605–608 oscillateur 2 608–612 Output, section 618–622 Pan, potentiomètre 602 Pan Mod, bouton 620 Parameter Offset, menu 642 paramètre Inner Loss 611 paramètres de l’oscillateur 604–612 paramètre Stiffness 611716 Index pattern 635 accentuation des étapes individuelles 635 choix 635 copie 643 définition de la longueur 635 effacement 644 exportation en tant que région MIDI 644 intensité de swing 634, 636 réglage de la durée et de la vélocité d’un son 639 résolution 635 son déclencheur 637 Pattern, menu 635 Pattern Mode, bouton 645 percussion tonale 657 performances en direct 645 Playback Mode, menu 645 potentiomètre Cut (générateur de bruit) 614 potentiomètre FM Amount 607 potentiomètre Res(onance) (générateur de bruit) 614 potentiomètre Slope (modulation de phase) 606 Ramp, potentiomètre 628 Rate, potentiomètre (LFO) 628 réglage 596 Res(onance), potentiomètre (section Filter) 617 Reset, bouton 639 Resolution, menu 635 Ring Modulator 612–613 sample loading 608, 609 Sample, mode 608 section Synthesizer 603–622 séquenceur pas à pas 632–646 affichage simultané des boutons de déclenchement de tous les sons 640 ajout d’un déclencheur sur chaque temps frappé/levé 637 automatisation Voir automatisation pas à pas copies de déclencheurs dans le Pressepapiers 637 décalage des déclencheurs 638 Edit Mode, bouton 634 effacement des déclencheurs 637 inversion des déclencheurs 637 lancement/interruption 634 MIDI, contrôle 645 on/off 634 paramètres globaux 634 passage au plein écran 640 principe 632 réglage de la durée et de la vélocité d’un son 639 remplacement aléatoire des déclencheurs 638 réorganisation aléatoire des déclencheurs 637 son déclencheur 637 Swing, potentiomètre 634 Solo, bouton 602 son de batterie automatisation des paramètres dans un séquenceur pas à pas. Voir automatisation pas à pas copie 598–599 déclenchement 637 désignation 598 importation 599–601 organisation 598–599 paste 599 permutation 598–599 réglage du volume 621, 629 sélection par saisie de note MIDI 597 sons de batterie sélection 597 sons métalliques 658 sources de modulation 627–631 Spread, bouton 621 Step, mode. Voir automatisation pas à pas step automation décalages du paramètre, solo 643 réinitialisation des décalages du paramètre 643 Swing, bouton 636 Swing, potentiomètre 634 toms 657 Trigger, menu 622 Trigger, menu contextuel 637 Trigger, rangée 637 Type, boutons (section Model) 611 Velocity/Gate, rangée 639 Voice, mode 634 Voice Auto Select, fonction 597 Voice Mute Mode, bouton 646 Voice Volume, contrôle 621 Volume fader 602 vue d’ensemble 594 Utility, effets 215–219 V vélocité, description 698 Vocal Transformer 167–169 Pitch Base 169 Robotize, mode 169 vue d’ensemble des paramètres 167 Vocoder éviter les artefacts sonores 241 signaux d’analyse/de synthèse adaptés 242 vocoder 222 avec oscillateur de suivi 112 Carlos, Wendy 244 Dudley, Homer 243 fonctionnement 222Index 717 histoire 243 intelligibilité des paroles 240 Meyer-Eppler, Werner 244 Moog, Bob 244 Parallel Bandpass Vocoder 243 Unvoiced/Voiced, détecteur 237 voder 243 Zinovieff, Peter 244 voder 243 voix (instrument GarageBand) 666 volume augmentation 62 contrôle à l’aide du signal d’entrée latérale 68 volume sonore augmentation 62 contrôle 61 VU-mètre, description 698 W WaveBurner, effets inclus 15 Z Zinovieff, Peter 244 zone de dialogue 681 zoom 698 Utilitaire RAID Guide de l’utilisateur Instructions de configuration de volumes RAID sur un ordinateur avec une carte RAID Mac Pro ou une carte Xserve RAID.2 1 Table des matières 3 Guide de l’utilisateur de l’Utilitaire RAID 3 Installation du logiciel RAID 3 Exécution de l’Utilitaire RAID 4 Configuration de volumes RAID 6 Migration d’un volume existant vers un volume RAID 7 Création d’un ensemble RAID 8 Création d’un volume 9 Configuration d’un disque de réserve 9 Rétablissement d’un disque de réserve 10 Suppression d’un volume ou d’un ensemble RAID 10 Résolution de problèmes 14 Utilisation de la ligne de commande 14 À propos des niveaux RAID 15 Utilisation de disques JBOD autres que RAID 16 Exemples de configuration 3 1 Guide de l’utilisateur de l’Utilitaire RAID Ce guide explique la configuration de volumes RAID à l’aide de l’application Utilitaire RAID sur un ordinateur avec une carte RAID Mac Pro ou une carte Xserve RAID. Avec une carte RAID Mac Pro ou une carte Xserve RAID installée sur votre ordinateur, l’Utilitaire RAID vous permet de transformer les disques internes de votre ordinateur en volumes de stockage basés sur des systèmes RAID (réseau redondant de disques indépendants) qui améliorent les performances et protègent vos données. Installation du logiciel RAID Si votre ordinateur possédait déjà une carte RAID au moment de l’achat, le logiciel RAID est déjà installé sur votre disque de démarrage et l’Utilitaire RAID se trouve dans /Applications/Utilitaires/. L’Utilitaire RAID est également disponible à partir du menu Utilitaires lorsque vous démarrez votre ordinateur à l’aide du disque d’installation de Mac OS X fourni avec l’ordinateur. Exécution de l’Utilitaire RAID L’application Utilitaire RAID est située dans /Applications/Utilitaires/.Vous pouvez l’y ouvrir à tout moment afin de vérifier l’état des composants RAID de votre ordinateur. Vous pouvez également exécuter l’Utilitaire RAID à partir du programme d’installation lorsque vous démarrez votre ordinateur à l’aide du disque d’installation de Mac OS X ou Mac OS X Server fourni. Sélectionnez Utilitaires > Utilitaire RAID au sein du programme d’installation. Remarque :si vous comptez réaliser des tâches de configuration qui affectent le disque de démarrage de l’ordinateur (comme la migration du disque de démarrage ou sa réutilisation pour créer des volumes ou des ensembles RAID), vous devez démarrer l’ordinateur à partir du disque d’installation fourni avec celui-ci ou à partir d’un disque externe sur lequel vous avez installé Mac OS X ou Mac OS X Server à l’aide du disque d’installation.4 Fenêtre Utilitaire RAID Configuration de volumes RAID Il existe deux manières principales de configurer des volumes RAID :  faire migrer un volume de démarrage existant ;  configurer manuellement des volumes et des ensembles RAID. Pour obtenir des exemples-types de configurations, voir « Exemples de configuration » à la page 16. Migration d’un volume de démarrage existant La manière la plus simple de configurer des volumes RAID sur un nouvel ordinateur est d’utiliser la commande « Migration de l’ensemble RAID » pour convertir, en une seule étape, le volume de démarrage existant ainsi que d’autres disques vides de l’ordinateur en un ou deux volumes RAID. Lorsque vous faites migrer votre volume de démarrage existant, vous n’avez pas besoin de réinstaller le système d’exploitation. Remarque :vous pouvez uniquement faire migrer un volume basé sur un ensemble RAID JBOD amélioré. Si votre ordinateur possédait déjà une carte RAID au moment de l’achat, le volume de démarrage est configuré de cette manière. Pour faire migrer vos disques vers un ou deux volumes RAID : m Suivez les instructions de la rubrique « Migration d’un volume existant vers un volume RAID » à la page 6. Composants de votre configuration RAID Éléments appartenant au composant sélectionné État RAID général État de la batterie RAID Affichage ou masquage de la barre d’outils5 Configuration manuelle de volumes et d’ensembles RAID Si vous voulez créer plus de deux volumes ou avoir plus de contrôle sur la configuration des volumes et des ensembles RAID et que la réinstallation de Mac OS X ou Mac OS X Server ne vous pose pas de problème, vous pouvez utiliser les commandes Créer l’ensemble RAID et Créer le volume afin de configurer votre stockage RAID. Pour configurer manuellement des volumes et des ensembles RAID : 1 démarrez l’ordinateur à l’aide du disque d’installation de Mac OS X ou Mac OS X Server fourni avec celui-ci. 2 À l’ouverture du programme d’installation, choisissez votre langue et cliquez sur le bouton Suivant pour afficher le menu Utilitaires dans la barre des menus en haut de l’écran. 3 Sélectionnez Utilitaires > Utilitaire RAID. 4 Dans l’Utilitaire RAID, utilisez les commandes Créer l’ensemble RAID et Créer le volume afin de créer vos volumes RAID. Pour obtenir des informations, voir « Création d’un ensemble RAID » à la page 7 et « Création d’un volume » à la page 8. 5 Une fois vos volumes créés, quittez l’Utilitaire RAID. 6 Suivez les instructions à l’écran du programme d’installation pour installer Mac OS X ou Mac OS X Server sur un des nouveaux volumes RAID, puis redémarrez l’ordinateur.6 Migration d’un volume existant vers un volume RAID Si votre ordinateur possédait déjà une carte RAID au moment de l’achat, le volume de démarrage est configuré comme ensemble RAID JBOD amélioré monodisque. Vous pouvez convertir en une seule étape cet ensemble RAID ainsi qu’un, deux ou trois disques vides en volume RAID à l’aide de la commande « Migration de l’ensemble RAID ». Tous les fichiers situés sur le disque unique d’origine sont déplacés vers le nouveau volume RAID. Les fichiers situés sur les disques supplémentaires sont effacés. Pour effectuer la migration vers un volume RAID : 1 Démarrez l’ordinateur à l’aide du disque d’installation de Mac OS X ou Mac OS X Server fourni avec celui-ci. 2 À l’ouverture du programme d’installation, choisissez votre langue et cliquez sur le bouton Suivant pour afficher le menu Utilitaires en haut de l’écran. 3 Sélectionnez Utilitaires > Utilitaire RAID. 4 Sélectionnez l’ensemble RAID existant (sur lequel se trouve votre volume de démarrage actuel) dans la colonne de gauche de la fenêtre Utilitaire RAID. 5 Cliquez sur « Migration de l’ensemble RAID » dans la barre d’outils. 6 Choisissez le type de volume RAID que vous souhaitez créer. Protection optimale : fait migrer votre système vers un volume RAID basé soit sur le niveau RAID 1, soit sur le niveau RAID 5, en fonction du nombre de disques disponibles. Performance maximale : crée un volume basé sur le niveau RAID 0.7 7 Choisissez les disques supplémentaires à inclure dans le volume. 8 Dans Options, choisissez si vous voulez utiliser l’espace des disques supplémentaires pour créer un deuxième volume ou si vous préférez laisser l’espace supplémentaire libre afin de créer d’autres volumes par la suite. Créer un volume de capacité supérieure : crée un doublon RAID du volume de démarrage d’origine et un deuxième volume RAID avec tout l’espace restant disponible sur l’ensemble RAID de base. Vous obtenez deux volumes dans le Finder : un volume de démarrage et un volume de données vide. Si vous ne sélectionnez pas cette option, l’Utilitaire RAID crée un seul doublon RAID du volume de démarrage d’origine et laisse l’espace restant sur l’ensemble RAID libre pour que vous puissiez y créer d’autres volumes lorsque vous le souhaitez. 9 Cliquez sur Faire migrer. 10 Lorsque le processus de migration est terminé, quittez l’Utilitaire RAID. 11 Quittez le programme d’installation et redémarrez l’ordinateur. Création d’un ensemble RAID Avant de créer un volume RAID, vous devez associer les disques physiques en une unité de disque logique appelée ensemble RAID. Le nombre de disques nécessaires à la création d’un ensemble RAID dépend du niveau RAID désiré. Vous pouvez utiliser un seul disque pour créer un ensemble JBOD amélioré, deux pour créer un ensemble RAID 0 ou RAID 1, trois ou quatre pour créer un ensemble RAID 0 ou RAID 5, ou quatre pour créer un ensemble RAID 0+1.8 Pour créer un ensemble RAID : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID et cliquez sur Créer l’ensemble RAID. 2 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, choisissez le niveau RAID désiré. Les niveaux RAID disponibles dépendent du nombre de disques que vous choisissez. Si le niveau RAID que vous cherchez à utiliser n’est pas activé, essayez de sélectionner des disques supplémentaires. 3 Sélectionnez les disques à inclure dans l’ensemble. 4 Sélectionnez les options à appliquer à l’ensemble. Utilisez les disques non assignés comme disques de réserve : réserve tout disque non sélectionné pour l’ensemble RAID comme disque de réserve qui sera utilisé en cas de panne d’un des disques de l’ensemble. Vous ne pouvez pas assigner un disque de réserve à un ensemble RAID 0 ou JBOD amélioré. 5 Cliquez sur Créer. Pour obtenir des informations sur les niveaux RAID, voir « À propos des niveaux RAID » à la page 14. Création d’un volume Pour créer un volume RAID, utilisez l’Utilitaire RAID pour formater l’espace disponible sur un ensemble RAID.9 Pour créer un volume : 1 Dans l’Utilitaire RAID, sélectionnez un ensemble RAID dans la colonne de gauche, puis cliquez sur Créer le volume. 2 Saisissez le nom à donner au volume. 3 Choisissez un format de volume à partir du menu local. Si vous ne savez pas quel format utiliser, choisissez Mac OS X étendu (journalisé). 4 Saisissez la capacité à donner au volume. La capacité est définie initialement sur celle de l’ensemble RAID de base mais vous pouvez saisir une capacité moindre et conserver l’espace restant pour créer d’autres volumes. 5 Cliquez sur Créer le volume. Vous pouvez utiliser le volume dès que son icône apparaît dans le Finder. Les performances maximales de lecture et d’écriture ne sont toutefois disponibles que lorsque le volume est complètement initialisé. Jusqu’à ce qu’il soit initialisé, l’icône d’état du volume dans l’Utilitaire RAID reste jaune. La durée d’initialisation dépend du niveau RAID de l’ensemble RAID de base. Pour en connaître la progression, cliquez sur Tâches dans la colonne de gauche de la fenêtre Utilitaire RAID. Configuration d’un disque de réserve Vous pouvez configurer indépendamment un disque non assigné comme disque de réserve global. Si un des disques d’un ensemble RAID tombe en panne, le disque de réserve est alors automatiquement intégré à l’ensemble pour remplacer le disque tombé en panne. Seuls les ensembles RAID 1, RAID 0+1 et RAID 5 peuvent bénéficier de disques de réserve. Pour configurer un disque de réserve : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Sélectionnez, dans la colonne de gauche, le disque à utiliser comme disque de réserve. 3 Sélectionnez RAID > Utiliser comme disque de réserve. Vous pouvez également assigner comme disques de réserve des disques non utilisés. Pour cela,sélectionnez l’option « Utiliser les disques non assignés comme disques de réserve » lorsque vous créez un ensemble à l’aide de la commande Créer l’ensemble RAID. Rétablissement d’un disque de réserve Vous pouvez utiliser la commande « Rétablir le disque de réserve » pour qu’un disque de réserve redevienne disponible pour créer des ensembles RAID. Pour rétablir un disque de réserve : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Sélectionnez le disque dans la colonne de gauche. 3 Choisissez RAID > Rétablir le disque de réserve.10 Suppression d’un volume ou d’un ensemble RAID Comme premier pas dans la modification de la configuration de votre RAID, vous pouvez supprimer un volume existant ou un ensemble RAID afin de libérer les disques nécessaires pour la création d’un volume ou d’un ensemble RAID. Remarque :pour supprimer le volume de démarrage de l’ordinateur ou l’ensemble RAID sur lequel est basé le volume de démarrage, vous devez d’abord démarrer l’ordinateur à partir d’un autre disque sur lequel le logiciel RAID est installé, tel que :  le disque d’installation de Mac OS X ou Mac OS X Server fourni avec votre ordinateur ;  ou à partir d’un disque externe sur lequel vous avez installé Mac OS X ou Mac OS X Server à l’aide du disque d’installation fourni avec celui-ci. Important :lorsque vous supprimez un ensemble RAID, tous les volumes basés sur celui-ci sont également supprimés. Pour supprimer un volume ou un ensemble RAID : 1 ouvrez l’Utilitaire RAID et choisissez le volume ou l’ensemble RAID dans la colonne de gauche. 2 Cliquez sur Supprimer le volume ou Supprimer l’ensemble RAID. Résolution de problèmes Les paragraphes suivants vous permettent d’identifier et de résoudre les problèmes que vous rencontrez avec vos volumes RAID. Vérification de l’état des composants RAID L’Utilitaire RAID vous permet de vérifier l’état de la carte RAID, de sa batterie, de vos volumes RAID ainsi que des disques et des ensembles RAID sur lesquels ils sont construits. État général Liste des événements Cliquez pour effacer l’événement11 Pour vérifier l’état d’un composant : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Cliquez sur un des éléments de la liste des composants située dans la partie gauche de la fenêtre. Vous pouvez également vérifier l’état des composants RAID grâce aux Informations Système. Choisissez « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme, puis cliquez sur Plus d’infos. Sélectionnez ensuite Matériel RAID sous Matériel dans la liste du contenu. Les Informations Système sont également disponibles dans /Applications/Utilitaires/. Les informations d’état SMART (Self-Monitoring, Analysis, and Reporting Technology) sur les disques sont disponibles uniquement pour les disques SATA. Affichage des messages d’événements L’Utilitaire RAID élabore une liste des événements liés à l’état actuel de la carte RAID, des volumes RAID et de leurs composants. Pour afficher les événements : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Cliquez sur État, sous Contrôleur, dans la liste située dans la partie gauche de la fenêtre. Pour effacer un événement, cliquez sur le bouton correspondant dans la colonne Effacer. Vérification d’un ensemble RAID Vous pouvez utiliser la commande Vérifier l’ensemble RAID pour confirmer que les données stockées sur un volume RAID 1, RAID 0+1 ou RAID 5 sont protégées. Les performances de l’ensemble RAID et de tout volume basé sur celui-ci sont moindres pendant la vérification. Pour vérifier un ensemble RAID : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Sélectionnez l’ensemble RAID dans la liste située dans la partie gauche de la fenêtre. 3 Cliquez sur Vérifier l’ensemble RAID. Si le processus de vérification signale des problèmes, vous pouvez utiliser la commande $ raidutil modify volume --rewrite dans Terminal pour recréer les informations de protection des données du volume. Pour obtenir des informations, voir la page man de raidutil ou taper raidutil à la ligne de commande.12 Si les mémoires cache d’écriture sont désactivées Il se peut que la batterie de sauvegarde de la carte RAID ne soit pas complètement chargée. Pour protéger vos données, la carte RAID désactive automatiquement les mémoires cache d’écriture lorsque la batterie n’est pas complètement chargée. Tous les trois mois, la carte RAID renouvelle la batterie en la déchargeant et en la rechargeant complètement. Si la batterie n’est pas complètement chargée Tous les trois mois, la carte RAID renouvelle automatiquement sa batterie en la déchargeant et en la rechargeant complètement. Pendant le cycle de renouvellement, il se peut qu’une alerte apparaisse pour vous signaler que la réserve de batterie de 72 heures est indisponible. Il se peut également que l’état du contrôleur indique que les mémoires cache d’écriture sont désactivées. Les performances peuvent être moindres au cours de ce processus mais elles retrouvent leur niveau habituel une fois la batterie rechargée. Pour vérifier l’état de la batterie : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID. 2 Cliquez sur État dans la colonne de gauche. L’icône en bas à gauche de la fenêtre Utilitaire RAID indique également l’état actuel de la batterie. Si un volume est détérioré Un volume détérioré n’offre pas ses performances optimales ou ne garantit plus forcément la protection des données qu’il contient.Toutes les données présentes sur un volume dété- rioré sont disponibles mais les données sont perdues en cas de panne d’un disque. L’état d’un volume est répertorié comme détérioré :  Lors de la création du volume. Ce phénomène est normal et l’état du volume passe de détérioré à bon dès que l’initialisation est terminée.  En cas de panne d’un disque de l’ensemble RAID 1, RAID 5 ou RAID 0+1 sur lequel est basé le volume. Le volume reste détérioré jusqu’au remplacement du disque défectueux ou jusqu’à ce qu’un disque de réserve disponible soit intégré à l’ensemble RAID.  Lors de la récupération de l’ensemble RAID sur lequel est basé le volume après la redondance d’une perte de données. L’état du volume passe de détérioré à bon dès que le processus de récupération est terminé.13 Si un disque tombe en panne Si un volume ou un ensemble RAID se détériore car un disque tombe en panne, vous pouvez utiliser l’Utilitaire RAID pour identifier le disque à remplacer. Remarque :si votre configuration RAID comporte un disque de réserve, celui-ci est automatiquement intégré à l’ensemble RAID qui passe alors de détérioré à bon dès que le processus de récupération est terminé. S’il n’y a pas de disque de réserve, l’ensemble restera détérioré jusqu’à ce que vous remplaciez le disque en panne. De plus, si un deuxième disque tombe en panne avant le remplacement du premier, il se peut que vous perdiez des données. Pour remplacer un disque tombé en panne : 1 Ouvrez l’Utilitaire RAID,sélectionnez le volume ou l’ensemble RAID affichant un indicateur d’état de problème et recherchez une baie avec un indicateur d’état rouge. Le numéro des baies dans l’Utilitaire RAID correspond aux baies numérotées de votre Mac Pro ou Xserve. 2 Remplacez le module de disque défectueux. 3 Utilisez la commande « Utiliser comme disque de réserve » pour configurer le nouveau disque comme disque de réserve global. Si aucun disque de réserve n’était disponible lorsque le disque d’origine est tombé en panne, la carte RAID utilise immédiatement le nouveau disque de réserve pour reconstruire les volumes et ensembles RAID affectés. Si un disque de réserve était disponible au moment de la panne, celui-ci est déjà intégré à l’ensemble RAID affecté et le nouveau disque de réserve reste disponible jusqu’à ce qu’il soit utilisé. Si l’état SMART est répertorié comme Non géré Les informations d’état SMART (Self-Monitoring, Analysis, and Reporting Technology) sur les disques sont disponibles uniquement pour les disques SATA. Si vous utilisez des disques SAS, les informations sur le disque dans l’Utilitaire RAID indiquent que SMART n’est pas pris en charge. Visualisation de l’historique système RAID Si vous rencontrez des problèmes avec votre configuration RAID, vous pouvez consulter les diagnostics dans l’historique RAID pour obtenir plus d’informations. La carte RAID et le logiciel associé enregistrent l’état et les diagnostics dans /Bibliothèque/Logs/CoreRAID.log. Pour visualiser l’historique RAID : 1 Ouvrez l’application Console (dans /Applications/Utilitaires/). 2 Cliquez sur Historiques dans la barre d’outils. 3 Choisissez /Bibliothèque/Logs/CoreRAID.log dans la liste située à gauche.14 Utilisation de la ligne de commande Vous pouvez également configurer et gérer votre carte RAID à partir de la ligne de commande à l’aide de la commande raidutil. Pour obtenir des informations, voir la page man de raidutil ou taper raidutil à la ligne de commande. À propos des niveaux RAID L’Utilitaire RAID vous permet de configurer des ensembles RAID basés sur les niveaux RAID suivants :  JBOD amélioré  RAID 0 (entrelacement)  RAID 1 (mise en miroir)  RAID 0+1 (mise en miroir d’une paire entrelacée)  RAID 5 (entrelacement à parité distribuée) JBOD amélioré À l’aide de JBOD amélioré, vous pouvez créer un ensemble RAID avec un seul disque. L’ensemble RAID créé n’atteint ni les performances ni le niveau de protection des données des autres niveaux RAID mais il bénéficie de la mise en mémoire cache et de la copie de sauvegarde de la batterie fournies par la carte RAID. Vous pouvez également faire migrer un ensemble JBOD amélioré vers d’autres ensembles RAID ou le déplacer vers un autre ordinateur avec une carte Xserve RAID ou Mac Pro installée. RAID 0 RAID 0 offre des performances accrues mais pas de protection des données. Les blocs de données sont distribués à travers tous les disques de l’ensemble RAID au cours d’un processus appelé entrelacement. Ceci permet d’obtenir de meilleures performances car le contenu des fichiers se déplace en parallèle depuis et vers les disques individuels de l’ensemble. RAID 0 offre également le plus d’espace disque utilisable. Presque tout l’espace des disques est disponible pour les données utilisateur. Vous pouvez créer un ensemble RAID 0 avec deux, trois ou quatre disques. RAID 1 RAID 1 protège les données contre la panne d’un disque et permet d’améliorer les performances de lecture. Les données sont protégées en dupliquant le contenu de chaque disque sur un deuxième disque de l’ensemble. Ce processus est appelé mise en miroir. En raison de la duplication, un volume basé sur un ensemble RAID 1 ne peut pas dépasser la moitié de l’espace total disponible sur les disques de l’ensemble. Vous pouvez créer un ensemble RAID 1 avec deux, trois ou quatre disques.15 RAID 0+1 RAID 0+1 conjugue les performances de RAID 0 et la protection des données de RAID 1 en mettant un ensemble entrelacé en miroir sur une deuxième paire de disques. Étant donné que la mise en miroir duplique toutes les données, ce niveau offre moins d’espace disque disponible que RAID 5. L’espace utilisable correspond à la moitié de l’espace total disponible sur les disques de l’ensemble. Il vous faut quatre disques pour créer un ensemble RAID 0+1. RAID 5 RAID 5 représente un compromis entre les performances de RAID 0 et la protection des données de RAID 1. Les performances sont améliorées en entrelaçant les données à travers les disques de l’ensemble. La protection des données est offerte grâce aux données de parité distribuées à travers les disques. Les données peuvent être récupérées en cas de panne d’un des disques individuels. RAID 5 vous offre plus d’espace utilisable que RAID 1. RAID 5 nécessite seulement l’équivalent d’un disque en espace afin de stocker les données de parité. Vous pouvez créer un ensemble RAID 5 avec trois ou quatre disques. Utilisation de disques JBOD autres que RAID Les disques ne faisant pas partie de l’environnement RAID sont appelés disques JBOD (Just a Bunch Of Disks). Si vous installez un nouveau disque ou un disque provenant d’un ordinateur sans carte RAID, celui-ci est considéré comme un disque JBOD et une zone de dialogue s’affiche pour vous demander comment procéder. Ouvrir l’Utilitaire de disque : ouvre l’Utilitaire de disque pour que vous puissiez effacer ou segmenter le disque et l’utiliser dans le Finder comme tout autre disque. Le disque JBOD créé est également accessible sur un ordinateur sans carte RAID. Ignorer :permet à un disque formaté d’apparaître dans le Finder avec ses données intactes.16 Ouvrir l’Utilitaire RAID : ouvre l’Utilitaire RAID pour que vous puissiez créer un ensemble RAID ou un disque de réserve avec le disque. Le disque apparaît dans l’Utilitaire RAID avec l’état JBOD. Exemples de configuration Les exemples qui suivent présentent certaines manières courantes de configurer des volumes RAID. Migration vers un seul volume RAID Il s’agit de la manière la plus simple de configurer un volume RAID sur un nouvel ordinateur. Il n’est pas nécessaire de réinstaller le système d’exploitation ni de restaurer les fichiers existant sur le disque de démarrage de l’ordinateur. Le processus de migration prend toutefois un certain temps et vous ne pouvez utiliser le nouveau volume qu’une fois le processus terminé. L’exemple présent part du principe que vous avez acheté un ordinateur avec une carte RAID et quatre disques de 500 Go. L’ordinateur est fourni avec le système d’exploitation sur le premier disque. Avec quatre disques, vous pouvez faire migrer le volume de démarrage existant vers un volume RAID basé sur un système RAID 0, RAID 1, RAID 5 ou RAID 0+1. Pour obtenir la meilleure combinaison en termes de performances, de protection et de capacité, vous choisissez le niveau RAID 5 dans cet exemple. Avec RAID 5, l’espace consacré aux données de parité équivaut à environ un disque. Dans l’exemple présent, l’espace utilisable sur le volume correspond donc approximativement à la capacité totale des trois disques restants. L’état d’un disque non-RAID est indiqué comme JBOD17 Pour réaliser cette configuration : démarrez l’ordinateur à l’aide du disque d’installation de Mac OS X ou Mac OS X Server fourni avec celui-ci. Lorsque la première sous-fenêtre du programme d’installation apparaît, choisissez votre langue et cliquez sur Suivant. Lorsque la barre des menus apparaît, sélectionnez Utilitaires > Utilitaire RAID, puis la commande « Migration de l’ensemble RAID ». Enfin, dans la zone de dialogue qui s’affiche, choisissez Protection optimale. Assurez-vous que les trois disques restants sont tous sélectionnés, puis désélectionnez « Créer un volume de capacité supérieure » et cliquez sur Faire migrer. À la fin du processus de migration, vous obtenez un seul volume de démarrage et de l’espace supplémentaire sur le nouvel ensemble RAID pour la création d’autres volumes. Migration avec séparation des volumes de démarrage et de données Cet exemple est similaire au précédent mis à part le fait que vous obteniez deux volumes au lieu d’un. Le premier volume devient le disque de démarrage de l’ordinateur et le second est disponible pour l’utilisation générale. Pour réaliser cette configuration : suivez les mêmes étapes que dans l’exemple précédent mais sélectionnez « Créer un volume de capacité supérieure » dans les options de migration. À la fin du processus de migration, vous obtenez un volume de démarrage et un volume de données vide. Création d’un volume de données à hautes performances séparé Comme dans les deux exemples précédents, celui-ci part du principe que vous avez acheté un ordinateur avec une carte RAID et quatre disques de 500 Go.Dans le cas présent, vous souhaitez utiliser RAID pour créer un volume de données rapide (pour le montage vidéo, par exemple) et la protection des données n’est pas importante pour vous.Vous laissez le disque de démarrage actuel tel quel et utilisez un système RAID 0 pour créer un volume séparé sur les disques restants. RAID 0, qui entrelace les données à travers les disques de l’ensemble RAID, fournit généralement les performances les plus élevées. Cependant, ni le disque de démarrage ni le volume de données ne bénéficient de protection des données. Pour réaliser cette configuration : il n’est tout d’abord pas nécessaire de redémarrer l’ordinateur à partir d’un autre disque étant donné que le disque de démarrage d’origine est intact.Ouvrez simplement l’Utilitaire RAID et utilisez la commande « Créer l’ensemble RAID » pour créer un ensemble RAID 0 avec les trois disques restants. Lorsque l’ensemble RAID apparaît dans la liste dans la partie gauche de la fenêtre Utilitaire RAID, sélectionnez-le et utilisez la commande « Créer le volume » pour justement créer le volume.Vous obtenez un volume de données rapide de 1 500 Go indépendant du disque de démarrage de l’ordinateur.Création d’un volume de démarrage et de plusieurs volumes de données Dans l’exemple présent, vous recréez un volume de démarrage, ajoutez plusieurs volumes de données et gardez de l’espace pour un volume futur, le tout sur un ensemble RAID protégé avec un disque de réserve disponible. Comme dans les deux exemples précédents, celui-ci part du principe que vous avez acheté un ordinateur avec une carte RAID et quatre disques de 500 Go. Pour réaliser cette configuration : Étant donné que vous allez recréer le disque de démarrage actuel, vous devez redémarrer l’ordinateur à l’aide du disque d’installation fourni avec votre ordinateur et ouvrir l’Utilitaire RAID à partir du menu Utilitaires. Ensuite, de façon à protéger le nouveau disque de démarrage et les volumes de données, vous créez un seul ensemble RAID 5. Pour ce faire, choisissez la commande « Créer l’ensemble RAID », puis RAID 5 et sélectionnez trois disques sur les quatre disques disponibles. Sélectionnez l’option « Utiliser les disques non assignés comme disques de réserve » et cliquez sur Créer. Sélectionnez ensuite l’ensemble RAID et utilisez la commande Créer le volume pour créer un volume de démarrage de 20 Go (en changeant la capacité par défaut dans la zone de dialogue de création du volume). Réalisez à nouveau le processus de création du volume pour ajouter d’autres volumes de données de la capacité dont vous avez besoin. Enfin, installez Mac OS X ou Mac OS X Server sur le nouveau volume de démarrage à l’aide du disque d’installation fourni avec votre ordinateur. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Apple, le logo Apple, Mac, Mac OS et Xserve sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. F019-0972-A/07-2007 Keynote ’09 Guide de l’utilisateurKApple Inc. Copyright © 2011 Apple Inc. Tous droits réservés. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + Maj + K) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’impression ou de reproduction. Apple 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, Aperture, AppleWorks, ColorSync, Exposé, Finder, GarageBand, iBook, iDVD, iLife, iPhoto, iPod, iTunes, iWork, Keynote, Mac, MacBook, MacBook Air, Mac OS, Numbers, Pages, PowerBook, QuickTime, Safari et Spotlight sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Apple Remote Desktop et iWeb sont des marques d’Apple Inc. App Store et MobileMe sont des marques de service d’Apple Inc. Adobe et Acrobat sont des marques ou des marques déposées d’Adobe Systems Incorporated, aux États-Unis et/ou dans d’autres pays. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. F019-2122 07/201111 Préface : Bienvenue dans Keynote ’09 13 Chapitre 1 : Outils et techniques Keynote 13 À propos des thèmes et des modèles de diapositives 16 Fenêtre Keynote 17 Zoom avant et zoom arrière 17 Changement de mode d’affichage 21 Passage direct à une diapositive donnée 21 La barre d’outils 22 La barre de format 23 La fenêtre Inspecteur 24 Navigateur multimédia 25 La fenêtre Couleurs 27 Fenêtre Polices 28 Raccourcis clavier et menus contextuels 29 La fenêtre Avertissements 30 Chapitre 2 : Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 30 À propos de la création et de l’ouverture d’un document 30 Création d’une présentation Keynote 31 Importation d’un diaporama 31 Ouverture d’un document Keynote existant 32 À propos de l’enregistrement de présentations 33 Enregistrement d’une présentation 34 Enregistrement d’une copie d’une présentation 35 Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’une présentation 36 Retrouver une version archivée d’une présentation 38 Enregistrement d’un document en tant que thème 38 Enregistrement des termes de recherche d’un document 39 Verrouillage d’une présentation pour en empêcher la modification 39 Annulation de modifications 40 Protection par mot de passe de votre document 41 Fermeture d’un document sans quitter Keynote 3 Table des matières4 Table des matières 42 Chapitre 3 : Création et gestion de diapositives 42 À propos de l’ajout, la suppression et l’organisation des diapositives 42 Ajout de diapositives 44 Regroupement des diapositives 45 Suppression de diapositives 45 Ignorer des diapositives 45 Réorganisation des diapositives 46 Ajout de numéros de diapositives 46 À propos de la modification du thème, du modèle ou de la disposition d’une diapositive 47 Modification du thème d’une diapositive 48 Application d’un nouveau modèle à une diapositive 49 Personnalisation de la disposition d’une diapositive individuelle 50 Modification identique sur plusieurs diapositives 50 Commentaires sur les diapositives 52 Chapitre 4 : Utilisation du texte 52 Sélection de texte 53 Supprimer, copier et coller du texte 54 Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte 54 Mettre du texte en gras ou en italique ou le souligner 54 Ajout d’ombre au texte 55 Ajout d’un attribut barré au texte 55 Création de texte encadré 56 Modification de la taille du texte 57 Mise du texte en indice ou en exposant 58 Modification de l’emploi des majuscules dans le texte 58 Modification des polices 59 Modification de la couleur du texte 60 Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées 60 Saisie des caractères spéciaux et des symboles 62 Utilisation de guillemets courbes 62 Ajout d’accents 63 Affichage des dispositions de clavier dans d’autres langues 63 Insertion d’un espace insécable 64 Réglage du lissage des polices 64 Mise en forme des puces de texte et numérotation 66 À propos de l’ajout de zones de texte libres et de texte dans les figures 66 Ajout d’une zone de texte libre 67 Ajout de texte dans une figure 68 Définition de l’alignement et de l’espacement du texte 69 Alignement horizontal du texte 70 Alignement vertical du texteTable des matières 5 70 Ajustement de l’espace dans les bordures de zone de texte 71 Définition des interlignes d’un texte 72 Définition de l’espacement avant ou après des paragraphes 72 Réglage de l’espace entre les caractères 73 Alignement de texte à l’aide de taquets de tabulation et de retrait de paragraphe 75 Présentation du texte en colonnes 76 Vérification de l’orthographe du texte de vos diapositives 76 Vérification des mots mal orthographiés 78 Remplacement automatique de texte 79 Recherche et remplacement de texte 80 Chapitre 5 : Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 80 Importation d’images 82 Réduction automatique des images pour les ajuster à vos diapositives 82 Remplacer les images des thèmes par vos propres images 83 Masquage (rognage) d’images 86 Suppression de l’arrière-plan ou des éléments superflus d’une image 87 Modification de la luminosité, du contraste et des autres réglages d’une image 88 À propos de la création de figures 89 Ajout d’une figure prédéfinie 89 Ajout d’une figure personnalisée 90 Figures modifiables 96 À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets 96 Sélection de plusieurs objets 96 Copie et duplication d’objets 97 Suppression d’objets 97 Déplacement d’objets et positionnement de ceux-ci dans le canevas 104 de la modification de la taille, de l’orientation, du contour d’un objet, etc. 110 remplissage d’objets à l’aide de couleurs ou d’images 114 Copie d’un style d’objet sur un autre objet 115 Utilisation de MathType 116 Chapitre 6 : Ajout de sons et de séquences 116 Types de sons et de séquences lisibles dans Keynote 117 À propos de l’ajout d’audio à votre diaporama 117 Ajout de son à une diapositive individuelle 118 Ajout d’une bande sonore à un diaporama 119 Enregistrement d’une narration en voix off 121 Ajout d’une séquence à une diapositive 121 Ajout d’un cadre autour d’une vidéo 122 Réglage des options de lecture des fichiers multimédias 123 Réduction de la taille des fichiers multimédias6 Table des matières 124 Chapitre 7 : Ajout de mouvements dans les diaporamas 125 Ajout de transitions entre les diapositives 127 Astuces pour créer une transition Magic Move 127 Astuces pour créer une transition à l’aide d’effets de texte 128 Astuces pour créer une transition à l’aide d’effets sur les objets 128 À propos de l’animation de diapositives avec des compositions d’objet 129 Utilisation d’effets de composition pour faire apparaître ou disparaître des objets sur des diapositives 131 À propos de l’animation d’objets sur des diapositives (compositions d’action) 135 Création d’une série d’images sur une seule diapositive (compositions intelligentes) 139 Réorganisation de compositions d’objet 139 Automatisation des compositions d’objet 140 À propos de l’animation de textes à puces, de tableaux et de graphiques 143 Création de compositions de séquence 144 Copie et suppression de compositions d’objet 145 Chapitre 8 : Utilisation de liens hypertextes dans une présentation 145 À propos des liens hypertextes 145 À propos de la conversion d’un objet en lien hypertexte 149 Création de présentations à liens uniquement 150 Soulignement des liens hypertextes 151 Chapitre 9 : Création de graphiques à partir de données 151 À propos des graphiques 154 Ajout d’un nouveau graphique et saisie de données 156 Changement du type de graphique 157 Modification des données dans un graphique existant 158 Formatage des graphiques 159 Placement et formatage du titre et de la légende d’un graphique 159 Redimensionnement ou rotation d’un graphique 160 Formatage des axes d’un graphique 164 Formatage des éléments d’une série de données d’un graphique 166 Affichage des barres d’erreur dans les graphiques 167 Affichage des corrélations linéaires dans les graphiques 168 Formatage du texte des titres, des étiquettes et des légendes de graphique 168 Personnalisation de l’aspect des diagrammes circulaires 173 Définition des ombres, de l’espacement et des noms de série dans les graphiques à barres et à colonnes 174 Personnalisation des lignes et des symboles de points de données dans les graphiques linéaires 174 Affichage des symboles de point de données dans les graphiques à couches 175 Utilisation des graphiques en nuage de points 176 Personnalisation des graphiques à 2 axes et des graphiques mixtes 177 Ajustement des réglages de scène pour les graphiques 3DTable des matières 7 178 Chapitre 10 : Utilisation des tableaux 178 Ajout d’un tableau 180 Ajout de rangs à un tableau 181 Ajout de colonnes à un tableau 181 Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau 182 Redimensionnement d’un tableau 183 Saisie de contenu dans les cellules d’un tableau 185 Sélection et déplacement dans les cellules d’un tableau 186 Remplissage automatique des cellules d’un tableau 187 Modification du contenu des cellules d’un tableau 188 À propos de la personnalisation de l’aspect et de la disposition des tableaux 188 Alternance de couleurs de rangs dans un tableau 189 Ajout de rangs ou de colonnes d’en-tête au tableau 190 Ajout de rangs de bas de tableau 191 Fusion des cellules d’un tableau 192 Division des cellules d’un tableau 192 Sélection et déplacement des bordures de cellules d’un tableau 195 Remplissage de cellules d’un tableau avec des couleurs ou des images 196 À propos de l’utilisation de tableaux pour trier et traiter les données 196 Utilisation de nombres dans les cellules d’un tableau 197 Tri de données dans les cellules d’un tableau 198 Utilisation de la mise en forme conditionnelle pour surveiller les valeurs des cellules du tableau 201 Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage 203 Application du format automatique aux cellules de tableau 204 Application du format des nombres aux cellules de tableau 204 Application du format de devise aux cellules de tableau 205 Application d’un format des pourcentages aux cellules de tableau 206 Application d’un format date et heure aux cellules de tableau 206 Application du format de durée aux cellules de tableau 207 Application du format fraction aux cellules de tableau 207 Application d’un format système numérique aux cellules de tableau 208 Application du format scientifique aux cellules de tableau 208 Application du format Texte aux cellules de tableau 209 Utilisation de vos propres formats pour afficher des valeurs dans les cellules d’un tableau 225 Chapitre 11 : Affichage, impression et exportation de votre diaporama 225 À propos des différentes manières de présenter des diaporamas 226 Création de présentations à lecture automatique 227 Définition des options de lecture du diaporama 227 À propos du test et de la visualisation des présentations 227 Ajout des notes de l’intervenant8 Table des matières 228 Réglage de la taille de la diapositive 229 Test de votre présentation 229 Affichage d’une présentation sur l’écran de votre ordinateur 230 Affichage d’une présentation sur un écran externe ou un projecteur 234 À propos du contrôle des présentations 235 Personnalisation de l’écran de l’intervenant 238 Commande d’une présentation à l’aide du clavier 241 Lecture de séquences 241 Affichage du pointeur au cours d’une présentation 242 Utilisation d’une télécommande Apple Remote 243 Utilisation de Keynote Remote 243 Utilisation d’autres applications au cours d’une présentation 244 Impression de vos diapositives 245 À propos de l’exportation d’un diaporama vers d’autres formats 246 Enregistrement d’une présentation au format iWork ’08 246 Partage d’une présentation entre plates-formes 252 À propos de l’envoi d’une présentation aux applications iLife 255 Visualisation d’un diaporama dans iChat Theater 256 Envoi de votre document Keynote directement par courrier électronique 257 Partage de votre présentation Keynote sur iWork.com Public Beta 262 Chapitre 12 : Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 262 Conception de modèles de diapositive et de thèmes 263 Utilisation des outils de modèle de diapositives 264 Aperçu des modèles de diapositives 265 À propos de la sélection des modèles de diapositives à personnaliser 265 Dupliquer un modèle de diapositives 265 Importation d’une diapositive ou d’un modèle de diapositives 266 Création d’un modèle de diapositive à partir de zéro 266 À propos de la personnalisation des dispositions des modèles de diapositives 266 Définition des paramètres fictifs d’un texte 267 Définition des paramètres fictifs d’un support 267 Définition de paramètres fictifs d’objet 267 Création d’éléments d’arrière-plan sur des modèles de diapositives 268 Ajout de guides d’alignement à des modèles de diapositives 269 Définition des attributs par défaut des textes et des objets 269 Définition des attributs par défaut des zones de texte et des figures 270 Définition des attributs par défaut des images importées 270 Définition des attributs par défaut des tableaux 272 Définition d’attributs par défaut pour les graphiques 272 Définition des transitions par défaut 273 Création de versions sur les modèles de diapositivesTable des matières 9 273 À propos des thèmes personnalisés 273 Enregistrement de thèmes personnalisés 274 Création d’un thème à partir de zéro 275 Retour aux attributs de thème originaux11 Racontez votre histoire efficacement avec une touche théâtrale en créant facilement des présentations de qualité cinématographique à l’aide de Keynote. Pour commencer à utiliser Keynote, il vous suffit de l’ouvrir et de choisir l’un des modèles préconçus. Remplacez le texte de remplissage, faites glisser vos images et vos vidéos pour les ajouter et élaborez des animations impressionnantes. Avant même de vous en rendre compte, vous aurez créé une présentation spectaculaire. Préface Bienvenue dans Keynote ’0912 Préface Bienvenue dans Keynote ’09 Ce guide de l’utilisateur fournit des instructions détaillées qui vous aideront à réaliser certaines tâches dans Keynote. Outre ce PDF, d’autres ressources sont disponibles : Guides d’initiation vidéo en ligne Les guides d’initiation en ligne, accessibles à l’adresse www.apple.com/fr/iwork/ tutorials/keynote, contiennent des vidéos expliquant comment exécuter des tâches courantes dans Keynote. La première fois que vous ouvrez Keynote, un message apparaît avec un lien vers ces vidéos sur le web. Vous pouvez visualiser les vidéos d’initiation Keynote à tout moment en choisissant Aide > Guides d’initiation vidéo. Aide à l’écran L’aide à l’écran contient des instructions détaillées sur l’exécution de toutes les tâches dans Keynote. Pour accéder à l’aide, ouvrez Keynote et choisissez Aide > Aide Keynote. La première page de l’aide propose également un accès à des sites web utiles. Aide sur les formules et fonctions d’iWork L’aide sur les formules et les fonctions d’iWork contient des instructions pour écrire et utiliser des formules et des fonctions dans vos présentations. Vous pouvez ouvrir l’aide concernant les formules et les fonctions d’iWork à partir du menu Aide de n’importe quelle application iWork. Lorsque Keynote, Numbers ou Pages est ouvert, choisissez Aide > Aide sur les formules et fonctions d’iWork. Site web d’iWork Consultez les dernières actualités et informations concernant iWork à l’adresse www.apple.com/fr/iwork. Site web d’assistance Vous trouverez des informations détaillées pour résoudre vos problèmes à l’adresse www.apple.com/fr/support/keynote. Bulles d’aide Keynote fournit des balises d’aide, c’est-à-dire des descriptions courtes, pour la plupart des éléments à l’écran. Pour afficher une bulle d’aide, maintenez le pointeur sur un élément pendant quelques secondes.13 Familiarisez-vous avec les fenêtres et les outils que vous utilisez pour créer des diaporamas dans Keynote. Chaque diaporama que vous créez constitue un document Keynote individuel. Si vous y ajoutez des séquences, du son ou autres données multimédias, vous pouvez les enregistrer dans le document pour permettre de passer facilement la présentation d’un ordinateur à l’autre. À propos des thèmes et des modèles de diapositives La première fois que vous ouvrez Keynote (en cliquant sur son icône dans le Dock ou en double-cliquant sur son icône dans le Finder), la liste de thèmes affiche les thèmes conçus par Apple que vous pouvez utiliser dans vos diaporamas. 1 Outils et techniques KeynoteChaque thème se compose d’une famille de modèles de diapositives avec des éléments de conception coordonnés qui créent un aspect reposant sur des polices, des arrièreplans, des textures, des styles de tableau et des couleurs de graphique prédéfinis, et bien plus encore. Vous commencez à créer un document Keynote en sélectionnant un thème à partir duquel vous allez travailler. la signifie qu’à chaque fois que vous ajoutez un élément, par exemple une zone de texte, une figure ou un graphique, à une diapositive de ce thème, ses couleurs et ses styles sont coordonnés avec le reste du diaporama. Les modèles de diapositives fournissent différentes dispositions pour le texte et les images qui correspondent à l’aspect de leur thème. Lorsque vous désirez créer une diapositive avec des éléments particuliers, par exemple un titre et un sous-titre, une liste à puces ou une image, vous sélectionnez le modèle de diapositive qui ressemble le plus à ce dont vous avez besoin. Les modèles de diapositives contiennent des paramètres fictifs pour le texte et les images que vous remplacez par votre propre contenu lorsque vous élaborez votre diaporama. Texte de paramètre fictif. Paramètres fictifs multimédias pour les images, séquences ou autres fichiers multimédias. Des paramètres fictifs multimédia contiennent des photographies que vous pouvez remplacer par vos propres clichés, fichiers PDF ou vidéos. Faites glisser votre propre image ou séquence sur le paramètre fictif pour la dimensionner, la positionner et l’encadrer automatiquement pour tenir dans la diapositive. Vous pouvez faire glisser des données multimédia vers une position quelconque de la diapositive (pas seulement sur les paramètres fictifs multimédia), mais celles-ci n’hériteront pas des attributs (taille, cadre, etc.) de l’image du paramètre fictif. Pour en savoir plus, consultez la section « Remplacer les images des thèmes par vos propres images » à la page 82. 14 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 15 Un texte de remplissage apparaît dans les zones de titre et de corps de texte sur chaque nouvelle diapositive avec l’instruction « Double-cliquez pour éditer ». Son apparence montre à quoi ressemblera votre propre texte une fois que vous l’aurez tapé dans la zone de texte. Dans les zones de corps de texte, la puce qui apparaît sera la même que celle qui apparaîtra en regard de votre propre texte. Pour en savoir plus, consultez la section « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 54. Au fur et à mesure que vous créez votre diaporama, vous pouvez ajouter d’autres éléments, tels que des tableaux, des zones de texte, des figures et d’autres objets, à n’importe quelle diapositive. La plupart des thèmes utilisent les modèles de diapositives suivants. Modèle de diapositives Utilisation recommandée Titre et sous-titre Diapositive de titre ou titres de sections dans votre présentation Titre et puces Contenu Titre et puces : 2 colonnes Contenu devant apparaître côte à côte sur 2 colonnes Puces Pages de contenu général requérant du texte à puces. La diapositive est entièrement recouverte par une zone de texte En blanc Dispositions contenant des graphismes Titre : en haut ou au centre Page de titre ou titres de sections dans votre présentation Photo : horizontale Photo horizontale avec le titre en dessous Photo : verticale Photo verticale avec le titre et le sous-titre à gauche Titre, puces et photo Page de titre ou titre de section incluant du texte et une photo Titre et puces (gauche ou droite) Diapositives de contenu sur lesquelles vous pouvez placer un texte comportant des puces sur la droite ou sur la gauche et un graphique de l’autre côté de la diapositiveFenêtre Keynote La fenêtre Keynote peut être personnalisée pour vous faciliter le travail et vous aider à organiser votre diaporama. Vous pouvez afficher ou masquer chacun de ses nombreux éléments. Canevas Créez chaque diapositive en tapant du texte et en ajoutant des objets et des fichiers multimédia. Champ Notes de l’intervenant Ajoutez des notes pour des diapositives données. Vous pourrez consulter ces commentaires au cours de votre présentation ; vous seul pourrez les voir. Navigateur de diapositives Permet d’obtenir un aperçu visuel de la présentation de diapositives. Vous pouvez afficher les diapositives de votre présentation sous forme de vignettes ou uniquement le plan de la présentation. Barre d’outils Personnalisez-la de façon à inclure les outils que vous utilisez le plus souvent. Changez la taille des vignettes de diapositive. Voici différentes manières d’afficher ou de masquer ces éléments : m Une barre d’outils en haut de la fenêtre vous permet d’accéder rapidement aux outils dont vous avez besoin pour créer vos diapositives. Pour afficher ou masquer la barre d’outils, choisissez Présentation > Afficher la barre d’outils ou Présentation > Masquer la barre d’outils. Voir « La barre d’outils » à la page 21 pour plus de détails sur la barre d’outils. m Le navigateur de diapositives (sur la gauche de la fenêtre) donne un aperçu visuel de votre diaporama. Vous pouvez afficher les diapositives de votre présentation sous forme de vignettes ou uniquement le plan de la présentation. Pour afficher le Navigateur de diapositives, choisissez Présentation > Navigateur ou Présentation > Structure. Pour le masquer, choisissez Présentation > Diapositive. Voir « Changement de mode d’affichage » à la page 17 pour obtenir des informations plus détaillées sur le navigateur de diapositives. 16 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 17 m Vous pouvez rédiger des notes sur chaque diapositive dans le champ Notes de l’intervenant. Vous pourrez consulter ces commentaires en cours de présentation (le spectateur ne les verra pas). Pour afficher ou masquer les notes de l’intervenant, choisissez Présentation > Afficher les notes de l’intervenant ou Présentation > Masquer les notes de l’intervenant. Voir « Ajout des notes de l’intervenant » à la page 227 pour des informations plus détaillées sur l’utilisation des notes de l’intervenant. m La barre des formats vous permet d’accéder rapidement aux outils de mise en forme permettant de personnaliser les textes, les tableaux, les graphiques, etc. Les commandes qui apparaissent dans la barre des formats dépendent de l’élément que vous avez sélectionné dans le canevas de diapositive. Pour afficher ou masquer la barre des formats, choisissez Présentation > Afficher la barre des formats ou Présentation > Masquer la barre des formats. Voir « La barre de format » à la page 22 pour des informations plus détaillées sur la barre des formats. Zoom avant et zoom arrière Vous pouvez agrandir (zoom avant) ou réduire (zoom arrière) l’affichage du canevas. Voici différentes manières d’effectuer un zoom avant ou arrière : m Choisissez Présentation > Zoom > niveau de zoom. m Choisissez un niveau d’agrandissement dans le menu local Zoom en bas à gauche du canevas de diapositive. Si vous utilisez Keynote avec Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, vousp ouvez également afficher l’application en présentation plein écran afin de travailler sans distraction. Pour en savoir plus, consultez la section « Présentation plein écran » à la page 20. Changement de mode d’affichage Keynote propose différentes manières d’afficher, de gérer et d’organiser les diapositives d’un document Keynote. mode navigateur, mode plan et mode table lumineuse. Vous avez également la possibilité d’afficher uniquement le canevas de diapositive. Si vous utilisez Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, vous pouvez également travailler en présentation plein écran. Pour passer d’un mode d’affichage à l’autre : m Cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et sélectionnez une option (ou choisissez Présentation > Navigateur, Structure, Table lumineuse ou Diapositive).Mode Navigateur Le mode Navigateur affiche des vignettes pour chaque diapositive et s’avère utile pour les diaporamas contenant un grand nombre de graphismes, tableaux et autres objets. Cet affichage donne un bon aperçu visuel de vos diapositives mais ne vous permet pas nécessairement de lire tout le texte contenu dans les vignettes. Cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher ou masquer des groupes de diapositives en retrait. Organisez vos diapositives en groupes en les mettant en retrait. Pour mettre en retrait une diapositive, faites-la glisser ou sélectionnez-la et appuyez sur la touche Tab. Visualisez en un seul coup d’œil les graphismes de chacune de vos diapositives. Affichez des vignettes de différentes tailles. Faites glisser cette poignée vers le bas pour afficher les modèles de diapositive. La diapositive sélectionnée ici est celle sur laquelle vous travaillez actuellement. Vous pouvez réorganiser et ordonner vos diapositives à l’aide du navigateur de diapositives. Voici différentes manières d’utiliser le mode Navigateur : m Pour afficher le mode navigateur, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Navigateur, ou choisissez Présentation > Navigateur. m Pour réorganiser ou mettre en retrait des diapositives, faites-les glisser. m Pour afficher ou masquer des groupes de diapositives (diapositives en retrait et leurs « parents » correspondants), cliquez sur les triangles d’affichage. m Pour agrandir ou réduire la taille des vignettes, cliquez sur le bouton situé dans le coin inférieur gauche et choisissez une taille. m Pour dupliquer une ou plusieurs diapositives adjacentes, sélectionnez-les et choisissez Édition > Dupliquer. Les diapositives dupliquées sont insérées à la suite des diapositives sélectionnées. m Pour copier et coller une ou plusieurs diapositives adjacentes, sélectionnez-les, choisissez Édition > Copier, sélectionnez la diapo à la suite de laquelle vous désirez coller les diapositives copiées et choisissez Édition > Coller. 18 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 19 m Pour afficher des modèles de diapositive (pratiques si vous créez vos propres modèles ou thèmes), faites glisser la poignée en haut à droite du Navigateur de diapositives, ou cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. Consultez la rubrique « Conception de modèles de diapositive et de thèmes » à la page 262 pour plus de détails. Mode Structure Ce type d’affichage s’avère particulièrement utile pour visualiser les présentations riches en texte. Il affiche le texte des titres et des puces de chaque diapositive de votre diaporama. Tous les titres et toutes les puces apparaissent lisiblement dans le navigateur de diapositives. Le mode plan est une solution simple pour ordonner et réorganiser les puces dans une présentation. Vous pouvez ajouter des puces à un texte directement dans le navigateur de diapositives. Vous pouvez également faire glisser des puces d’une diapositive à l’autre ou les faire glisser vers un niveau supérieur ou inférieur dans une même diapositive. Faites glisser les puces vers la gauche ou vers la droite pour les placer à un niveau de retrait inférieur ou supérieur. Vous pouvez même faire glisser des puces d’une diapositive à l’autre. En mode plan, le texte apparaît sous forme de titres et de puces. Vous pouvez ajouter ou modifier du texte directement en mode plan. Double-cliquez sur l’icône d’une diapositive pour masquer son texte à puces dans le Navigateur de diapositives. Voici différentes manières d’utiliser le mode plan : m Pour afficher le mode plan, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Structure (ou choisissez Présentation > Structure). m Pour changer la police utilisée en mode plan, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Général, puis sélectionnez une police et une taille dans le menu local Police du mode plan.m Pour imprimer l’affichage en mode plan, choisissez Fichier > Imprimer. Dans la zone de dialogue Imprimer, choisissez Keynote dans le menu local Copies et pages, puis sélectionnez Structure. Mode table lumineuse Si votre diaporama contient plusieurs diapositives et que vous voulez afficher plus de vignettes en même temps, utilisez le mode table lumineuse. Vous pouvez facilement réorganiser des diapositives en les faisant glisser, comme si elles étaient étalées sur la table lumineuse d’un photographe. Voici différentes manières d’utiliser le mode table lumineuse : m Pour afficher le mode table lumineuse, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Table lumineuse, ou choisissez Présentation > Table lumineuse. m Pour agrandir ou réduire la taille des vignettes, cliquez sur le bouton situé en bas à gauche de la fenêtre et choisissez une taille. m Pour modifier une diapositive ou revenir au mode précédent (navigateur ou structure), double-cliquez sur une diapositive. En mode table lumineuse, vous pouvez ajouter, supprimer, dupliquer, ignorer et réorganiser des diapositives exactement de la même manière qu’en mode navigateur et structure. Présentation plein écran Si vous utilisez Keynote avec Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, vous pouvez afficher l’application en présentation plein écran afin de travailler sans distraction. En affichage plein écran, la fenêtre Keynote s’agrandit de manière à remplir tout votre écran et se déplace dans un différent espace pour vous permettre de passer facilement de Keynote à votre bureau. 20 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 21 Pour afficher Keynote en plein écran : m Choisissez Présentation > Passer en plein écran ou cliquez sur le bouton Plein écran dans le coin supérieur droit de la fenêtre Keynote (il ressemblre à deux flèches dirigées vers l’extérieur). Pour quitter le mode plein écran, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez Présentation > Quitter le mode Plein écran. m Déplacez le pointeur vers la partie supérieure de l’écran pour afficher la barre des menus, puis cliquez sur le bouton Plein écran dans le coin supérieur droit de l’écran. m Appuyez sur Échap sur le clavier. Passage direct à une diapositive donnée Pendant que vous travaillez sur votre document, vous pouvez passer directement à une diapositive quelconque. Voici différentes manières de passer à une diapositive donnée : m En mode Navigateur ou Structure, cliquez sur une vignette dans le Navigateur de diapositives pour passer directement à la diapositive correspondante. m Choisissez Diapositive > Aller à et sélectionnez une des options (Diapo suivante, Diapo précédente, Première diapo ou Dernière diapo). La barre d’outils La barre d’outils Keynote permet d’accéder en un simple clic à nombre des fonctionnalités que vous utiliserez lorsque vous travaillerez dans Keynote. Vous pouvez ajouter, supprimer et réorganiser les boutons de la barre d’outils pour les adapter à votre mode de travail. Le jeu par défaut de boutons de barre d’outils est illustré ci-dessous. Le bouton Plein écran n’apparaît dans le coin supérieur droit que si vous exécutez Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur. Ajouter des diapositives. Lire un diaporama. Choisir une nouvelle présentation, un nouveau thème ou un nouveau modèle de diapositive. Partager des documents avec des relecteurs sur iWork.com. Ajouter une zone de texte libre, une figure, un tableau ou un graphique. Masquer ou supprimer les parties inutiles d’une photo. Choisir le niveau d’affichage de chaque objet sur la diapositive. Ajouter un commentaire de révision à une diapositive. Afficher et modifier en plein écran. Ouvrir les fenêtres Inspecteur, Couleurs, Polices et le navigateur multimédia.Pour personnaliser la barre d’outils : 1 Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils, ou bien cliquez sur la barre d’outils en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Personnaliser la barre d’outils. 2 Apportez les modifications souhaitées à la barre d’outils. Pour ajouter un élément à la barre d’outils, faites glisser l’icône correspondante vers celle-ci (en haut). Pour supprimer un élément de la barre d’outils, faites-le glisser en dehors de celle-ci. Pour restaurer le jeu de boutons par défaut de la barre d’outils, faites glisser celui-ci vers la barre d’outils. Pour agrandir les icônes de la barre d’outils, désélectionnez « Utiliser la petite taille ». Pour afficher uniquement les icônes ou uniquement le texte, choisissez une option dans le menu local Afficher. Pour réorganiser les éléments de la barre d’outils, faites-les glisser. 3 Lorsque vous avez fini, cliquez sur Terminé. Voici quelques raccourcis qui vous permettent de personnaliser la barre d’outils sans passer par Présentation > Personnaliser la barre d’outils :  Pour supprimer un élément, appuyez sur la touche Commande tout en le faisant glisser hors de la barre d’outils ou cliquez dessus tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez ensuite Supprimer dans le menu contextuel.  Pour déplacer un élément, appuyez sur la touche Commande tout en faisant glisser celui-ci. Pour savoir à quoi sert un bouton de la barre d’outils, placez le pointeur sur celui-ci afin d’afficher sa description. La barre de format Utilisez la barre des formats pour modifier rapidement l’aspect de tableaux, graphiques, texte et autres éléments de votre feuille de calcul. Les contrôles de la barre des formats dépendent de l’objet sélectionné. Pour afficher une description des actions d’un bouton ou d’une commande de la barre des formats, laissez le pointeur dessus jusqu’à ce qu’une balise d’aide apparaisse. Pour afficher et masquer la barre des formats : m Choisissez Présentation > « Afficher la barre de format », ou Présentation > « Masquer la barre de format ». 22 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 23 Voici l’aspect de la barre des formats lorsqu’une figure est sélectionnée. Modifiez la police, son style, sa taille et sa couleur. Choisissez l’interligne et le nombre de colonnes. Ajoutez un fond de couleur aux zones de texte et aux formes. Aligner le texte sélectionné. Choisissez la mise en forme des zones de texte et des bordures de forme. Réglez l’opacité et les ombres des zones de texte. Voici l’aspect de la barre des formats lorsqu’un tableau est sélectionné. Choisissez la mise en forme du texte des cellules de tableau. Triez le texte des cellules de tableau. Gérez les en-têtes et les bas-de-page. Choisissez la mise en forme des bordures de cellule. Définissez le nombre de rangs et de colonnes. Ajoutez une couleur de fond à une cellule. La fenêtre Inspecteur La plupart des éléments de votre diaporama peuvent être mis en forme à l’aide des inspecteurs de Keynote. Chaque inspecteur concerne un aspect différent de la mise en forme. L’inspecteur des documents, par exemple, contient des réglages destinés à l’ensemble du diaporama. Cliquez sur l’un de ces boutons pour afficher un autre inspecteur. L’ouverture de plusieurs fenêtres d’inspecteur dans votre document peut vous faciliter le travail. Par exemple, si vous ouvrez en même temps Inspecteur des graphismes et Inspecteur du texte, vous aurez accès à toutes les options de mise en forme de texte et d’image.Voici différentes façons d’ouvrir les fenêtres Inspecteur : m Pour ouvrir une seule fenêtre Inspecteur alors qu’aucune fenêtre n’est ouverte, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils. m Pour ouvrir plusieurs fenêtres Inspecteur, choisissez Présentation > Nouvel inspecteur. Une fois la fenêtre Inspecteur ouverte, cliquez sur l’un des boutons en haut de la fenêtre pour afficher un autre inspecteur. Par exemple, si vous cliquez sur le deuxième bouton à partir de la gauche, l’Inspecteur des diapositives s’affiche. Placez le pointeur sur les boutons et sur les autres commandes des inspecteurs afin d’afficher une description de leur fonction. Navigateur multimédia Le Navigateur de média permet d’accéder à tous les fichiers multimédias de votre photothèque iPhoto, de votre bibliothèque iTunes, de votre bibliothèque Aperture et de votre dossier Séquences. Vous pouvez faire glisser un élément du Navigateur de média sur une diapositive ou dans le cadre d’images d’un inspecteur. Cliquez sur un bouton pour afficher les fichiers dans votre bibliothèque iTunes, votre photothèque iPhoto, votre bibliothèque Aperture, ou votre dossier Vidéos. Faites glisser un fichier à votre document. Rechercher un fichier. Si vous n’utilisez pas iPhoto ou Aperture pour stocker vos photos, ou iTunes pour votre musique, ou si vous ne stockez pas vos vidéos dans le dossier Vidéos, vous pouvez ajouter d’autres dossiers au navigateur multimédia pour pouvoir accéder à leur contenu multimédia de la même manière. Pour ouvrir le navigateur de média : m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, ou sélectionnez Présentation > Afficher le Navigateur de média. 24 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 25 Pour ajouter un autre dossier au navigateur multimédia, effectuez l’une des opérations suivantes : m Pour ajouter un dossier contenant des fichiers audio, cliquez sur Audio dans le navigateur multimédia, puis faites glisser le dossier souhaité du Finder vers le navigateur multimédia. m Pour ajouter un dossier contenant des photos, cliquez sur Photos dans le navigateur multimédia, puis faites glisser le dossier voulu depuis le Finder jusque dans le navigateur multimédia. m Pour ajouter un dossier contenant des vidéos, cliquez sur Vidéos dans le navigateur multimédia, puis faites glisser le dossier voulu depuis le Finder jusque dans le navigateur multimédia. La fenêtre Couleurs La fenêtre Couleurs sert à sélectionner la couleur des objets. La couleur sélectionnée dans la roue des couleurs s’affiche dans cette zone. (Le fait qu’il y ait deux couleurs dans cette zone indique que l’opacité est définie à moins de 100 pour cent.) Utilisez le curseur pour définir des teintes plus claires ou plus sombres dans la roue des Cliquez sur une couleur couleurs. pour la sélectionner dans la roue des couleurs. Faites glisser les couleurs à partir de la zone Couleurs afin de les stocker dans la palette de couleurs. Cliquez sur l’icône Rechercher puis sur un élément quelconque à l’écran pour faire correspondre sa couleur. Cliquez sur un bouton pour afficher différents modèles de couleur. Faites glisser le curseur Opacité vers la gauche afin de rendre la couleur plus transparente. Vous pouvez utiliser la roue des couleurs dans la fenêtre Couleurs afin de sélectionner des couleurs. La couleur que vous sélectionnez apparaît dans la zone en haut de la fenêtre Couleurs. Vous pouvez enregistrer cette couleur afin de l’utiliser ultérieurement, en la plaçant dans la palette de couleurs. Pour appliquer à un objet de la diapositive les couleurs que vous avez sélectionnées dans la fenêtre Couleurs, vous devez placer la couleur dans le cadre de couleur approprié d’une sous-fenêtre de l’Inspecteur. Vous pouvez sélectionner un cadre de couleurs dans l’un des Inspecteurs, puis cliquer sur une couleur de la roue des couleurs. Ou bien, vous pouvez faire glisser une couleur de la palette ou de la zone des couleurs jusque dans le cadre de couleurs de l’un des inspecteurs.Pour sélectionner une couleur : 1 Ouvrez la fenêtre Couleurs en cliquant sur Couleurs dans la barre d’outils ou sur un cadre de couleurs dans l’un des Inspecteurs. 2 Cliquez n’importe où dans la roue des couleurs. La couleur sélectionnée s’affiche dans la zone des couleurs en haut de la fenêtre Couleurs. 3 Pour assombrir ou éclaircir la couleur, faites glisser le curseur du côté droit de la fenêtre Couleurs. 4 Pour rendre la couleur plus transparente, faites glisser le curseur Opacité vers la gauche ou tapez un pourcentage dans le champ Opacité. 5 Pour utiliser la palette de couleurs, ouvrez-la en faisant glisser la poignée située en bas de la fenêtre Couleurs. Enregistrez une couleur dans la palette en la faisant glisser de la zone de couleur vers la palette. Pour supprimer une couleur de la palette, faites-glisser un carré blanc dessus. 6 Pour reproduire la couleur d’un élément affiché à l’écran, cliquez sur l’icône de recherche (la loupe) à gauche de la zone des couleurs de la fenêtre Couleurs. Cliquez sur l’élément de l’écran dont vous souhaitez utiliser la couleur. La couleur apparaît dans la zone des couleurs. Sélectionnez l’élément auquel vous souhaitez appliquer la couleur dans la fenêtre du document, puis faites glisser la couleur de la zone des couleurs vers l’élément. 26 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 27 Fenêtre Polices La fenêtre Polices vous permet de sélectionner des polices de caractères, des tailles de police et d’autres attributs de police, y compris des ombres et des caractères barrés. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Polices pour organiser vos polices de caractères favorites, afin qu’elles soient aisément accessibles lorsque vous en avez besoin. Créez des effets intéressants à l’aide de ces boutons. Menu Action Sélectionnez un type de caractère à appliquer au texte sélectionné. Recherchez des polices en tapant un nom de police dans le champ de recherche. Sélectionnez une taille de police à appliquer au texte sélectionné. Appliquer une ombre au texte sélectionné. Modifiez l’ombre à l’aide des contrôles Opacité, Flou, Décalage et Angle. Prévisualiser le type de caractère sélectionné (pour cela, il peut être nécessaire de cliquer sur Afficher un aperçu dans le menu Action). Pour ouvrir la fenêtre Polices, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils ou choisissez Format > Police > Afficher les polices. m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. Pour changer la police du texte sélectionné : m Dans le champ de recherche, tapez le nom de la police que vous souhaitez utiliser, puis sélectionnez son nom dans la liste. m Sélectionnez le nom du type de caractère souhaité (par exemple, gras, italique, etc.). m Tapez ou sélectionnez le nombre correspondant à la taille de police que vous souhaitez. Pour mettre en forme du texte à l’aide de la fenêtre Polices, utilisez l’une des commandes suivantes : m Le menu local Texte souligné vous permet de choisir un style de soulignement (trait simple ou double, par exemple). m Le menu local Texte barré vous permet de sélectionner un style de barrage du texte (trait simple ou double, par exemple). m Le menu local Couleur du texte permet d’appliquer une couleur au texte.m Le menu local Couleur du document permet d’appliquer une couleur au fond d’un paragraphe. m Le bouton Ombre du texte applique une ombre au texte sélectionné. m Les commandes « Opacité de l’ombre », « Flou de l’ombre », « Décalage de l’ombre » et « Angle de l’ombre » permettent de déterminer l’apparence de l’ombre. Si les boutons d’effets de texte n’apparaissent pas, choisissez Afficher les effets dans le menu local Action situé dans le coin inférieur gauche de la fenêtre Polices. Pour organiser les polices dans la fenêtre Polices : 1 Cliquez sur le bouton Ajouter une collection (+) pour créer une nouvelle collection. 2 Sélectionnez du texte et formatez-le en utilisant la famille, le type de caractères et la taille de votre choix. 3 Faites glisser son nom depuis la liste Famille et déposez-le à l’endroit où vous souhaitez le classer. Si vous changez souvent les polices, laissez la fenêtre Polices ouverte. Redimensionnez la fenêtre Polices à l’aide de la commande située dans le coin inférieur droit de la fenêtre, afin que seuls les familles et les types de caractères soient visibles dans votre collection de polices sélectionnée. Raccourcis clavier et menus contextuels Vous pouvez utiliser le clavier pour exécuter nombre de commandes et tâches des menus de Keynote. Pour afficher la liste complète des raccourcis clavier, ouvrez Keynote et sélectionnez Aide > Raccourcis clavier. De nombreux éléments de la fenêtre Keynote sont également associés à des raccourcis clavier qui répertorient les commandes spécifiques à cet élément. Les menus contextuels sont particulièrement utiles pour travailler sur les tableaux et les graphiques. 28 Chapitre 1 Outils et techniques KeynoteChapitre 1 Outils et techniques Keynote 29 Pour ouvrir un menu contextuel : m Appuyez sur la touche Contrôle en cliquant sur un objet. Les commandes disponibles dans le menu contextuel dépendent de l’élément sur lequel vous cliquez. Cette image affiche les options disponibles dans le menu contextuel lorsque vous cliquez sur le canevas de diapositive tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. La fenêtre Avertissements Lorsque vous importez un document dans Keynote ou lorsque vous exportez un document Keynote vers un autre format, il est possible que certains éléments ne soient pas transférés de la même manière. La fenêtre Avertissements répertorie tous les problèmes rencontrés. Il se peut que vous receviez des avertissements dans d’autres situations, par exemple, lorsque vous enregistrez un document dans une version antérieure de l’application. Si des problèmes surviennent, un message s’affichera et vous permettra de passer en revue les avertissements. Si vous choisissez de ne pas passer en revue ces avertissements, vous avez la possibilité de consulter la fenêtre Avertissements à tout moment en sélectionnant Présentation > « Afficher les avertissements du document ». Si un avertissement apparaît vous indiquant qu’une police est manquante, vous pouvez sélectionner l’avertissement et cliquer sur Remplacer la police pour choisir une autre police. Vous pouvez copier les messages d’avertissement et les coller dans un document pour référence ultérieure ; ils peuvent s’avérer utiles pour diagnostiquer des problèmes.30 Apprenez les concepts de base qui permettent de travailler intelligemment lorsque vous ouvrez, importez, modifiez, enregistrez, sauvegardez et protégez par mot de passe vos documents Keynote. Ce chapitre vous fournit des astuces pour enregistrer rapidement votre présentation pendant que vous travaillez et pour protéger vos documents à l’aide d’un mot de passe. Keynote ouvre en toute transparence les présentations PowerPoint et AppleWorks, ce qui vous permet de continuer facilement à travailler sur des présentations que vous avez déjà créées ou de collaborer avec des utilisateurs qui utilisent d’autres applications. Pour en savoir plus sur l’enregistrement d’un document Keynote au format PowerPoint ou dans un autre format, consultez la rubrique « À propos de l’exportation d’un diaporama vers d’autres formats » à la page 245. À propos de la création et de l’ouverture d’un document Chaque diaporama que vous créez constitue un document Keynote individuel. Il existe plusieurs méthodes pour commencer à travailler dans un document Keynote :  Créez un nouveau document Keynote.  Importez un document créé dans PowerPoint ou AppleWorks.  Ouvrez un document Keynote existant. Création d’une présentation Keynote Pour créer une présentation Keynote : 1 Si Keynote n’est pas ouvert, ouvrez-le en cliquant sur son icône dans le Dock ou en double-cliquant sur son icône dans le Finder. Si Keynote est déjà ouvert, choisissez Fichier > Créer à partir de la liste de thèmes ou appuyez sur Commande + N. 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 31 2 Dans le Sélecteur de thèmes, sélectionnez un thème. Pour afficher un aperçu des dispositions de diapositive dans un autre thème, déplacez doucement le pointeur de la souris au-dessus de la vignette de ce thème. Des diapositives échantillon présentant des graphiques, des tableaux et du texte défilent alors dans la vignette lorsque vous déplacez le pointeur pour vous donner une meilleure idée et vous aider à sélectionner un thème. Cependant, même après avoir sélectionné un thème et commencé à travailler, vous pouvez changer le thème de votre diaporama à tout moment et vous pouvez utiliser plusieurs thèmes dans un document (voir « Modification du thème d’une diapositive » à la page 47). 3 Si vous connaissez la taille optimale que vous allez utiliser au cours de la présentation de votre diaporama, il est préférable de la sélectionner dans le menu local Taille de la diapositive avant de commencer à créer votre diaporama. Pour plus de détails sur la sélection de la meilleure taille pour vos diapositives, voir « Réglage de la taille de la diapositive » à la page 228. En cas de doute, vous pouvez accepter la taille par défaut et la réinitialiser plus tard, le cas échéant ; Keynote ajuste la taille du contenu de toutes les diapositives. 4 Cliquez sur Choisir ou double-cliquez l’image vignette du thème souhaité. ? Conseil : Vous pouvez configurer Keynote pour qu’il utilise le même thème à chaque fois que vous créez un document. Choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Général, sélectionnez « Utiliser le thème », puis choisissez un thème. Pour en changer, cliquez sur Choisir. Importation d’un diaporama Si vous disposez d’une présentation de diapositives créée avec Microsoft PowerPoint ou AppleWorks, vous pouvez l’importer dans Keynote et continuer à y travailler. Dans la mesure du possible, Keynote préserve le texte, les couleurs, la disposition et les autres options de mise en forme du document d’origine. Voici plusieurs manières d’importer un document PowerPoint ou AppleWorks : m Dans Keynote, choisissez Fichier > Ouvrir. Dans la zone de dialogue Ouvrir, trouvez le document que vous souhaitez importer, puis cliquez sur Ouvrir. m Dans le Finder, faites glisser l’icône du document PowerPoint ou AppleWorks sur celle de l’application Keynote. Ouverture d’un document Keynote existant Il existe plusieurs manières d’ouvrir un document créé à l’aide d’une version quelconque de Keynote. Voici différentes manières d’ouvrir un document Keynote : m Pour ouvrir un document Keynote à partir du Finder, double-cliquez sur son icône ou faites-la glisser vers l’icône de l’application Keynote. m Pour ouvrir un document lorsque vous travaillez dans Keynote, choisissez Fichier > Ouvrir, sélectionnez le document, puis cliquez sur Ouvrir. m Dans la liste de thèmes, cliquez sur « Ouvrir un fichier », localisez le document voulu dans la fenêtre, puis cliquez sur Ouvrir. m Pour ouvrir l’un des derniers documents sur lesquels vous avez travaillé, choisissez Fichier > Ouvrir récent et sélectionnez le document dans le sous-menu. Vous pouvez également cliquer sur Ouvrir récent dans la liste de thèmes, puis sélectionner le fichier voulu. m Si le document est protégé par mot de passe, double-cliquez sur son icône, puis tapez le mot de passe dans le champ et cliquez sur OK. Si un message vous indique qu’il manque une police ou un fichier, vous pouvez néanmoins utiliser le document. Keynote remplace les polices manquantes par une police présente sur votre ordinateur. Pour restaurer les polices manquantes, quittez Keynote puis ajoutez les polices à votre dossier Polices (pour en savoir plus, consultez l’Aide Mac). Pour afficher les séquences ou les fichiers son manquants, ajoutez-les au document comme vous l’avez fait à l’origine. Pour éviter ce problème, vous pouvez intégrer les fichiers multimédia au document lorsque vous enregistrez ce dernier ; voir détails dans la rubrique « Enregistrement d’une présentation » à la page 33. Remarque : Si vous ouvrez un document créé avec iWork ’08 et que vous souhaitez le préserver pour l’utiliser avec l’ancienne version, enregistrez-le au même format. Consultez la section « Enregistrement d’une présentation au format iWork ’08 » à la page 246. À propos de l’enregistrement de présentations Les données d’images et de graphiques sont enregistrées dans la présentation Keynote, elles s’affichent donc correctement lorsque la présentation est ouverte sur un autre ordinateur. Les polices ne sont cependant pas incluses dans la présentation. Si vous transférez une présentation Keynote sur un autre ordinateur, assurez-vous que les polices utilisées dans la présentation ont été installées dans le dossier Polices de l’autre ordinateur. Par défaut, les fichiers audio et de séquence sont enregistrés avec les présentations Keynote, mais ce réglage est modifiable. Si vous n’enregistrez pas les fichiers multimédia dans la présentation, vous devez les transférer séparément pour les afficher dans la présentation sur un autre ordinateur. 32 Chapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 33 Si vous utilisez Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, Keynote enregistre fréquemment et automatiquement votre présentation en arrière-plan. Vous n’avez donc pas à vous soucier de perdre les modifications apportées à votre présentation si l’application se ferme inopinément. Vous pouvez également enregistrer la présentation manuellement, créant ainsi une archive des versions antérieures, qui peuvent être récupérées à tout moment. Enregistrement d’une présentation Il est judicieux d’enregistrer régulièrement la présentation pendant votre travail. Après le premier enregistrement, vous pouvez appuyer sur Commande + S pour l’enregistrer rapidement au cours de votre travail, en utilisant les mêmes réglages à chaque fois. Pour enregistrer une présentation pour la première fois : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer, ou appuyez sur Commande + S. 2 Dans le champ Enregistrer sous, saisissez le nom de la présentation. 3 Sélectionnez le dossier dans lequel vous souhaitez enregistrer votre présentation dans le menu local Où. Si l’emplacement souhaité n’est pas visible dans le menu local Où, cliquez sur le triangle d’affichage situé à droite du champ Enregistrer sous, puis accédez à l’emplacement souhaité pour enregistrer la présentation.. Si le menu local Où ne s’affiche pas, accédez à l’emplacement où vous souhaitez enregistrer la présentation. 4 Pour que le contenu de la présentation soit accessible via la fonction Coup d’œil dans le Finder de Mac OS X 10.5 ou ultérieur, sélectionnez l’option « Inclure l’aperçu du document ». 5 Si vous souhaitez que votre présentation s’ouvre dans Keynote ’08 ou PowerPoint, sélectionnez « Enregistrer la copie comme » puis choisissez le format de fichier souhaité. 6 Si vous ou une autre personne doit ouvrir la présentation sur un autre ordinateur, cliquez sur Options avancées et configurez les options afin de déterminer les éléments copiés dans votre présentation. Copier l’audio et la vidéo dans le document : si vous cochez cette case, les fichiers audio et vidéo sont enregistrés avec la présentation, pour permettre la lecture des fichiers en cas d’ouverture de la présentation sur un autre ordinateur. Vous pouvez désactiver cette case afin de réduire la taille du fichier, mais dans ce cas les fichiers multimédias ne fonctionneront pas sur un autre ordinateur à moins que vous ne les transfériez également.Pour apprendre à réduire la taille globale d’un document lorsque vous y incorporez des fichiers audio ou de séquence, voir « Réduction de la taille des fichiers multimédias » à la page 123. Pour apprendre à réduire la taille d’un document si vous avez utilisé des images de taille réduite dans ce document, voir « Réduction de la taille des fichiers d’image » à la page 85. Copier les images du thème dans le document : si vous ne sélectionnez pas cette option et si vous ouvrez la présentation sur un ordinateur ne disposant pas du même thème (par exemple, si vous avez créé votre propre thème), il est possible que l’aspect de la présentation soit différent. 7 Cliquez sur Enregistrer. Si vous avez créé la présentation avec une version antérieure de Keynote, le programme vous demande si vous souhaitez enregistrer la présentation au même format. Pour archiver une version d’une présentation dans Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur. m Choisissez Fichier > Enregistrer une version, ou appuyez sur Commande + S. Il est seulement possible de créer des versions archivées si vous utilisez Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur. Pour en savoir plus sur la restauration de versions de présentation archivées, voir « Retrouver une version archivée d’une présentation » à la page 36. En général, vous ne pouvez enregistrer des présentations Keynote que sur des ordinateurs ou des serveurs fonctionnant sous Mac OS X. Keynote n’est pas compatible avec les ordinateurs Mac OS 9 ni avec les serveurs Windows utilisant Services pour Macintosh. Si vous envisagez de partager la présentation avec d’autres personnes dont l’ordinateur n’est pas doté de Keynote, vous pouvez l’exporter afin de l’utiliser dans une autre application. Pour en savoir plus sur l’exportation d’une présentation dans d’autres formats (notamment QuickTime, PowerPoint et PDF), consultez la rubrique « Partage d’une présentation entre plates-formes » à la page 246. Enregistrement d’une copie d’une présentation Si vous souhaitez dupliquer une présentation ouverte, vous pouvez l’enregistrer sous un nom ou à un emplacement différent. Pour enregistrer une version d’une présentation dans Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur. 1 Choisissez Fichier > Dupliquer. Une copie sans titre de la présentation est créée. Les deux copies restent ouvertes sur votre bureau dans un but de consultation ou d’édition. 2 Fermez la fenêtre de la copie sans titre, tapez le nom de la présentation puis choisissez un emplacement dans le menu local. 34 Chapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 35 3 Cliquez sur Enregistrer. Pour enregistrer une copie d’une présentation dans Mac OS X v10.6.x (Snow Leopard) ou ultérieur. m Choisissez Fichier > Enregistrer sous, puis indiquez un nouveau nom ou un nouvel emplacement. Lorsque la présentation est copiée de cette manière, la présentation originale est fermée ; celle qui reste ouverte sur votre bureau est la nouvelle copie que vous venez de créer. Pour travailler avec la version d’origine, choisissez Fichier > Ouvrir récent, puis sélectionnez la version précédente dans le sous-menu. Vous pouvez également automatiser la création d’une sauvegarde de la présentation chaque fois que vous enregistrer, en conservant le nom et l’emplacement de l’original, avec les mots Sauvegarde de en préfixe du nom de fichier. Consultez la section « Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’une présentation » à la page 35. Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’une présentation Chaque fois que vous enregistrez une présentation, vous pouvez conserver automatiquement une copie de la dernière version enregistrée. De cette façon, si vous changez d’avis quant aux modifications effectuées, vous pouvez revenir à la version de sauvegarde de la présentation. La meilleure manière de créer des versions de sauvegarde dépend de la version de Mac OS X que vous utilisez. Mac OS X v10.7 (Lion) et ultérieur enregistre automatiquement un cliché de votre présentation chaque fois que vous enregistrez. Vous pouvez accéder à tout moment à une archive de toutes les versions enregistrées auparavant. Pour en savoir plus sur l’accès aux versions précédentes de documents et leur utilisation dans Lion, consultez la section « Retrouver une version archivée d’une présentation » à la page 36. Si vous utilisez Mac OS X v10.6.x (Snow Leopard) ou antérieur, vous pouvez configurer Keynote de manière à créer automatiquement une copie de la dernière version enregistrée de votre présentation. Cela peut également être utile si vous utilisez Lion et que vous souhaitez enregistrer une copie de sauvegarde de votre présentation sur un autre disque dur de votre réseau. Pour créer une archive des versions précédemment enregistrées de votre présentation sur Lion ou ultérieur : m Choisissez Fichier > Enregistrer une version, ou appuyez sur Commande + S. Pour créer une copie de la dernière version enregistrée de votre présentation : m Choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Général, puis sélectionnez « Créer une copie de sauvegarde de la version précédente ».Lors de l’enregistrement suivant de votre présentation, une version de sauvegarde est alors créée au même emplacement, portant le préfixe de « copie de sauvegarde de » ajouté au nom du fichier d’origine. Une seule version (la dernière version enregistrée) est sauvegardée. Chaque fois que vous enregistrez la présentation, le fichier de sauvegarde est remplacé par un nouveau. Retrouver une version archivée d’une présentation Si vous avez enregistré des versions archivées de votre présentation sur Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, vous pouvez parcourir l’archive pour identifier n’importe quelle version antérieure que vous souhaitez restaurer à titre de référence. Une fois que vous avez identifié la version archivée souhaitée, vous pouvez la restaurer sous forme de copie entièrement modifiable ou seulement en extraire le texte, les images ou les réglages de document que vous souhaitez réutiliser. Pour parcourir les versions archivées de votre présentation : 1 Ouvrez la présentation dont vous souhaitez accéder à des versions antérieures, et maintenez votre pointeur sur le nom de la présentation en haut de la fenêtre de l’application Keynote. Un triangle apparaît. 2 Cliquez sur le triangle et choisissez Parcourir toutes les versions. 36 Chapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 37 L’affichage change pour afficher les clichés de toutes les versions enregistrées de la présentation, mis en retrait contre un champ d’étoiles. Une chronologie située sur le côté droit de l’écran indique quand a été enregistrée la version située au premier plan sur la droite. Version actuelle de la présentation Versions précédentes de la présentation Cliquer pour restaurer la version actuellement visible à droite de l’écran. Cliquer pour quitter cette présentation sans restaurer la version précédente. Faire glisser le long de la chronologie pour afficher les différentes versions enregistrées précédemment. 3 Faites glisser la poignée située le long de la chronologie pour reculer dans le temps et consulter des versions antérieures de la présentation. 4 Lorsque vous trouvez une version que vous souhaitez inspecter plus en détail, cliquez sur son image. La version passe au premier plan et vous pouvez cliquer sur différentes diapositives pour les afficher, sélectionner des éléments d’une diapositive, ouvrir les inspecteurs et copier des objets ou des réglages d’inspecteur. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour restaurer complètement la version antérieure cliquez sur Restaurer lorsque la version souhaitée est au premier plan. Le document restauré apparaît sur votre bureau normal et remplace la dernière version sur laquelle vous travailliez avant d’afficher les versions antérieures. (Cette version est alors enregistrée dans la chronologie si vous souhaitez la récupérer.) Pour ne restaurer qu’un objet, réglage d’inspecteur ou texte à partir de la version précédente, copier l’élément en le sélectionnant avant d’appuyer sur Contrôle + C puis cliquez sur Document actuel pour afficher la version actuelle de la présentation. Retrouvez la diapositive sur laquelle vous souhaitez coller l’élément que vous venez de copier et cliquez pour insérer le curseur à l’endroit où vous souhaitz que l’élément apparaisse sur la diapositive. Coller l’élément en appuyant sur Commande + V.  Pour comparer la version antérieure côte à côte avec la version actuelle, cliquez sur Document actuel. 6 Pour revenir à votre bureau normal, cliquez sur Terminé. Enregistrement d’un document en tant que thème Vous pouvez modifier un thème puis l’enregistrer afin qu’il apparaisse dans le Sélecteur de thèmes et que vous puissiez le réutiliser. Pour enregistrer un document en tant que thème : m Choisissez Fichier > Enregistrer le thème. Voir « Conception de modèles de diapositive et de thèmes » à la page 262 pour plus de détails sur la conception de vos propres thèmes et modèles. Enregistrement des termes de recherche d’un document Vous pouvez marquer votre document Keynote avec le nom de l’auteur, des mots-clés ou tout autre commentaire pour qu’il soit plus facile à trouver sur votre ordinateur. Par exemple, sur des ordinateurs exécutant Mac OS X, vous pouvez utiliser Spotlight pour rechercher des documents contenant ce type d’informations. Pour stocker des informations relatives à un document : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des documents. 2 Cliquez sur Spotlight. 3 Saisissez les informations dans les champs. Pour rechercher des présentations contenant des informations stockées à l’aide de Spotlight, cliquez sur l’icône de recherche (la loupe) qui se trouve dans le coin supérieur droit de l’écran, puis tapez votre recherche. 38 Chapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 39 Verrouillage d’une présentation pour en empêcher la modification Si vous utilisez Mac OS X v!0.7 (Lion) ou ultérieur, vous pouvez verrouiller une présentation de manière à ne pas la modifier par accident lorsque vous souhaitez seulement l’ouvrir et l’afficher. Vous pouvez facilement déverrouiller une présentation à tout moment pour continuer à la modifier. Pour verrouiller une présentation : 1 Ouvrez la présentation que vous souhaitez verrouiller, et maintenez votre pointeur sur le nom de la présentation en haut de la fenêtre de l’application Keynote. Un triangle apparaît. 2 Cliquez sur le triangle et sélectionnez Verrouiller. Pour déverrouiller une présentation pour la modifier : m Maintenez votre pointeur sur le nom de la présentation en haut de la fenêtre de l’application jusqu’à l’apparition du triangle, cliquez sur ce dernier puis choisissez Déverrouiller. Annulation de modifications Si vous ne désirez pas enregistrer les modifications que vous avez effectuées dans le document depuis son ouverture ou depuis le dernier enregistrement, vous pouvez les annuler. Méthodes d’annulation des modifications : m Pour annuler la modification la plus récente, choisissez Édition > Annuler ou appuyez sur Commande + Z. m Pour annuler plusieurs modifications, choisissez plusieurs fois Édition > Annuler (ou appuyez plusieurs fois sur Commande + Z). Vous pouvez annuler toutes les modifications effectuées depuis l’ouverture du document ou revenir à la dernière version enregistrée. m Pour annuler une ou plusieurs opérations Édition > Annuler, choisissez Édition > Rétablir (ou appuyez sur Maj + Commande + Z) une ou plusieurs fois. m Pour annuler toutes les modifications effectuées depuis le dernier enregistrement de votre document, choisissez Fichier > « Revenir à la version enregistrée » et cliquez ensuite sur Revenir. Pour revenir à la dernière version enregistrée après avoir effectué des modifications que vous n’avez pas enregistrées : m Choisissez Fichier > « Revenir à la version enregistrée ». Les modifications du document ouvert sont annulées.Protection par mot de passe de votre document Si vous souhaitez limiter le nombre de personnes pouvant ouvrir et visualiser votre document Keynote, vous pouvez le protéger avec un mot de passe. Toute personne qui reçoit le document de votre part devra connaître le mot de passe pour pouvoir l’ouvrir, le modifier ou le visualiser, ou pour pouvoir supprimer ou modifier son mot de passe. Une autre manière de protéger un document par mot de passe consiste à demander un mot de passe pour arrêter la présentation lorsque celle-ci est en cours de lecture. Si un diaporama est protégé par mot de passe de cette manière, vous devez spécifier le nom et le mot de passe de l’administrateur de l’ordinateur sur lequel le diaporama est exécuté. Pour ajouter ou modifier un mot de passe sur un document Keynote : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des documents. 2 Dans Inspecteur des documents, cliquez sur Document. 3 Cochez la case « Exiger un mot de passe pour l’ouverture ». Si vous modifiez un mot de passe existant, cliquez sur « Modifier le mot de passe », puis tapez le mot de passe actuel du document. 4 Tapez le mot de passe que vous souhaitez utiliser dans le champ Mot de passe. Les mots de passe peuvent être composés d’une combinaison quelconque de chiffres et de lettres majuscules ou minuscules et de plusieurs caractères spéciaux du clavier. Les mots de passe composés d’une combinaison de lettres, de chiffres et d’autres caractères sont généralement considérés comme plus sûrs. Si vous avez besoin d’aide pour créer un mot de passe original ou sans faille, cliquez sur le bouton représentant une clé situé à côté du champ Mot de passe pour ouvrir l’Assistant mot de passe et utilisez celui-ci pour créer un mot de passe. Vous pouvez sélectionner un type de mot de passe dans le menu local, en fonction des caractéristiques de mot de passe qui sont importantes à vos yeux. Un mot de passe apparaît dans le champ Suggestion ; sa force (les mots de passe les plus fiables sont plus difficiles à trouver) est indiquée par la longueur et la couleur verte de la barre Qualité. Si le mot de passe suggéré vous convient, copiez-le puis collez-le dans le champ Mot de passe. Si le mot de passe suggéré ne vous convient pas, vous pouvez en choisir un autre dans le menu local du champ Suggestion, augmenter la longueur du mot de passe en faisant glisser le curseur ou saisir votre propre mot de passe. 5 Tapez à nouveau le mot de passe dans le champ Vérifier. 6 Tapez un pense-bête pour vous dans le champ « Indice du mot de passe ». 40 Chapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation KeynoteChapitre 2 Création, ouverture et enregistrement d’une présentation Keynote 41 L’indice du mot de passe apparaît si vous essayez d’ouvrir un document trois fois avec un mot de passe incorrect. 7 Cliquez sur « Définir le mot de passe ». 8 Appuyez sur Commande + S pour enregistrer la présentation. Pour exiger un mot de passe pour arrêter la présentation : m Dans la sous-fenêtre Document de l’inspecteur des documents, cochez la case « Demander un mot de passe pour sortir du diaporama », puis appuyez sur Commande + S pour enregistrer la présentation. Lorsque vous arrêtez un diaporama qui demande un mot de passe, tapez simplement le nom et le mot de passe de l’administrateur de l’ordinateur dans le champ qui apparaît après que vous avez essayé d’arrêter la présentation. Pour plus de détails sur l’arrêt d’une présentation, voir « Arrêt d’une présentation » à la page 240. Si la présentation est déplacée vers un autre ordinateur, vous devez taper le nom et le mot de passe de l’administrateur de cet ordinateur pour arrêter la présentation. Fermeture d’un document sans quitter Keynote Lorsque vous avez fini de travailler sur un document, vous pouvez le fermer sans quitter Keynote. Voici différentes manières de fermer des documents tout en maintenant l’application ouverte : m Pour fermer le document actif, choisissez Fichier > Fermer ou cliquez sur le bouton de fermeture dans l’angle supérieur gauche de la fenêtre du document. m Pour fermer tous les documents Keynote ouverts, choisissez Fichier > Tout fermer ou appuyez sur la touche Option et cliquez sur le bouton de fermeture du document actif. Si vous avez effectué des modifications depuis le dernier enregistrement du document, Keynote vous invite à les enregistrer.42 Voici plusieurs façons de travailler efficacement dans Keynote lors de la création de nouvelles diapositives, de l’organisation de présentations plus longues et de la collaboration. À propos de l’ajout, la suppression et l’organisation des diapositives Chaque nouvelle diapositive que vous créez utilise l’un des modèles de diapositives de Keynote. Chaque modèle de diapositives comporte certains éléments, notamment un titre, du texte à puces et des paramètres fictifs multimédias (contenant des photos). Lorsque vous créez un nouveau document Keynote, la première diapositive utilise automatiquement le modèle de diapositive Titre & sous-titre. Vous pouvez modifier le modèle de diapositive à tout moment (consultez la section « À propos de la modification du thème, du modèle ou de la disposition d’une diapositive » à la page 46). Une fois que vous avez créé une nouvelle diapositive, vous pouvez la personnaliser en lui ajoutant du texte, des images, des formes, des tableaux, des graphiques et bien plus encore. Ajout de diapositives Il existe plusieurs manières d’ajouter des diapositives à votre présentation pendant que vous travaillez. En règle générale, lorsque vous ajoutez une nouvelle diapositive, elle repose sur le thème et le modèle de la diapositive sélectionnée, et la nouvelle diapositive est placée après la diapositive sélectionnée. Cependant, si vous travaillez dans un nouveau document, la première diapositive est toujours la diapositive de titre et la diapositive suivante que vous ajoutez repose sur le deuxième modèle du jeu de modèles de ce thème. Que vous soyez en mode navigateur, plan ou table lumineuse, vous pouvez toujours réorganiser les diapositives en les faisant glisser. En outre, vous pouvez toujours changer le thème ou le modèle d’une diapositive après l’avoir ajoutée. 3 Création et gestion de diapositivesChapitre 3 Création et gestion de diapositives 43 Il existe plusieurs manières d’ajouter une diapositive : m Sélectionnez une diapositive dans le Navigateur de diapositives, puis appuyez sur Retour. m Sélectionnez une diapositive, puis cliquez sur le bouton Nouvelle (+) dans la barre d’outils. m Sélectionnez une diapositive, puis choisissez Diapositive > Nouvelle diapositive. m Appuyez sur Option et faites glisser la diapositive jusqu’à ce qu’un cercle vert contenant un signe plus (+) s’affiche. Cette action duplique la diapositive ainsi glissée. m Sélectionnez une diapositive et choisissez Édition > Dupliquer (ou appuyez sur Commande + D). Pour créer rapidement plusieurs diapositives à partir de plusieurs fichiers multimédia : m Faites glisser une ou plusieurs images du Finder ou du navigateur multimédia vers le navigateur de diapositives ou le mode table lumineuse. Copie, coupe et collage d’objets et de diapositives Vous pouvez copier ou supprimer du texte ou un objet d’une diapositive et le placer dans une autre diapositive. Pour copier un objet ou une diapositive : m Sélectionnez l’objet ou la diapositive, puis choisissez Édition > Copier ou appuyez sur Commande + C. La copie d’un objet entraîne son stockage temporaire dans une zone de stockage nommée Presse-papiers qui vous permet de le coller à un nouvel emplacement. Pour coller un objet ou une diapositive : 1 Copiez ou coupez l’objet ou la diapositive, puis effectuez l’une des opérations suivantes : Pour coller un objet, cliquez sur la diapositive dans laquelle vous souhaitez coller l’objet. L’objet est collé au même endroit que celui où il se trouvait dans la diapositive d’origine dans la nouvelle diapositive. Pour coller une diapositive complète, sélectionnez la diapositive (dans le navigateur de diapositives) après laquelle vous souhaitez coller la nouvelle diapositive. 2 Choisissez Édition > Coller ou appuyez sur Commande + V. Si vous collez du texte, sa mise en forme est conservée lorsque vous le collez. Si vous souhaitez que le texte prenne la mise en forme du texte présent à l’endroit où vous le collez, choisissez Édition > « Coller et appliquer le style actuel ». Voici quelques manières de couper (ou supprimer) un objet : m Sélectionnez l’objet et choisissez Édition > Couper, ou appuyez sur Commande + X.La coupe d’un objet entraîne son stockage dans le Presse-papiers qui vous permet de le coller à un nouvel emplacement. m Sélectionnez l’objet et choisissez Édition > Supprimer, ou appuyez sur la touche Suppr. Lorsque vous supprimez un objet d’une diapositive de cette manière, il n’est pas conservé dans le Presse-papiers. Pour coller une diapositive complète à un nouvel emplacement : m Choisissez Édition > Copier ou Édition > Couper, sélectionnez la diapositive après laquelle vous souhaitez que la nouvelle diapositive apparaisse, puis choisissez Édition > Coller. Les objets qui ont été copiés ou coupés restent dans le Presse-papiers jusqu’à ce que vous choisissiez à nouveau Copier ou Couper ou que vous éteigniez votre ordinateur. Le Presse-papiers ne conserve le contenu que d’une opération Copier ou Couper à la fois. Regroupement des diapositives En mode Navigateur, vous pouvez créer des groupes de diapositives en les mettant en retrait autant de fois que nécessaire. Les diapositives mises en retrait (subordonnées) sont appelées enfants. La mise en retrait des diapositives n’affecte pas la lecture du diaporama. Pour afficher le mode Navigateur, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Navigateur. Voici différentes manières de travailler avec des groupes de diapositives en mode Navigateur : m Pour mettre des diapositives en retrait, sélectionnez-les et appuyez sur Tab ou faites-les glisser vers la droite jusqu’à ce qu’un triangle bleu apparaisse. Vous pouvez créer plusieurs niveaux de mise en retrait en appuyant à nouveau sur la touche Tab ou en faisant glisser les diapositives un peu plus loin vers la droite. Cependant, vous ne pouvez décaler une diapositive que d’un seul niveau par rapport à la diapositive du dessus. m Pour supprimer une mise en retrait, sélectionnez les diapositives et faites-les glisser vers la gauche ou appuyez sur les touches Maj + Tab. m Pour afficher ou réduire (masquer) un groupe de diapositives, cliquez sur le triangle d’affichage à gauche de la première diapositive au dessus du groupe. Si un groupe de diapositives est réduit afin d’afficher uniquement la diapositive de niveau supérieur en mode navigateur, la suppression de cette diapositive entraîne également celle de toutes ses diapositives enfant. Si le groupe n’est pas réduit, la suppression de la diapositive supérieure fait remonter tous ses enfants d’un niveau. 44 Chapitre 3 Création et gestion de diapositivesChapitre 3 Création et gestion de diapositives 45 m Pour déplacer un groupe de diapositives, sélectionnez la première diapositive du groupe et faites glisser celui-ci vers un nouvel emplacement dans le navigateur de diapositives. Suppression de diapositives Vous pouvez supprimer une seule diapositive ou un groupe de diapositives. Il existe plusieurs manières de supprimer des diapositives : m Pour supprimer une diapositive, sélectionnez-la dans le Navigateur de diapositives et appuyez sur la touche Supprimer. Vous pouvez maintenir la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez pour sélectionner plusieurs diapositives à supprimer. Si vous supprimez la première diapositive d’un groupe (voir « Regroupement des diapositives » à la page 44) alors que ses diapositives enfants sont visibles dans le navigateur de diapositives, celles-ci remontent d’un niveau dans la structure. m Pour supprimer une diapositive et tous ses enfants, masquez ces derniers (cliquez sur la flèche à gauche du haut de la diapositive) et appuyez sur la touche Supprimer. Si vous effacez involontairement des diapositives, vous pouvez les récupérer immédiatement en choisissant Édition > Annuler Supprimer. Ignorer des diapositives Vous pouvez ignorer une diapositive de votre diaporama sans la supprimer du document. Pour ignorer une ou plusieurs diapositives, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez la ou les diapositives dans le navigateur de diapositives, le mode plan ou le mode table lumineuse, puis choisissez Diapositive > Ignorer la diapositive. m Maintenez la touche Contrôle enfoncée lorsque vous cliquez sur la diapositive et choisissez Ignorer la diapositive. Pour rendre une diapositive ignorée visible dans un diaporama, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez la diapositive et choisissez Diapositive > Ne pas ignorer la diapositive. m Maintenez la touche Contrôle enfoncée lorsque vous cliquez sur la diapositive et choisissez « Ne pas ignorer la diapositive ». Si vous ignorez souvent des diapositives, vous pouvez ajouter un bouton Ignorer la diapositive dans la barre d’outils. Pour savoir comment, consultez la section « La barre d’outils » à la page 21. Réorganisation des diapositives Que vous utilisiez le mode navigateur, plan ou table lumineuse, vous pouvez réorganiser les diapositives en les faisant tout simplement glisser. Pour réorganiser les diapositives : m Sélectionnez une ou plusieurs diapositives et faites-les glisser vers un nouvel emplacement. Ajout de numéros de diapositives Vous pouvez ajouter des numéros de diapositive (similaires à des numéros de page) aux différentes diapositives ou activer la numérotation pour un modèle de diapositive afin que chaque nouvelle diapositive reposant sur ce modèle reçoive un numéro de diapositive croissant. Vous pouvez également afficher ou masquer simultanément les numéros de toutes les diapositives. Il existe différentes manières d’ajouter des numéros de diapositives : m Sélectionnez une diapositive dans le navigateur de diapositives, ouvrez l’Inspecteur des diapositives, cliquez sur Apparence, puis sélectionnez Numéro de diapositive. Le numéro affecté indique l’emplacement de la diapositive dans le navigateur de diapositives (les diapositives ignorées ne sont pas numérotées). m Pour ajouter des numéros de diapositive à un modèle de diapositive, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. Dans le navigateur de modèles de diapositives, sélectionnez le modèle que vous souhaitez modifier. Ouvrez l’Inspecteur des diapositives, cliquez sur Apparence, puis sélectionnez Numéro de diapositive. Pour afficher ou masquer les numéros sur toutes les diapositives : m Choisissez Diapositive > « Afficher les numéros de diapositive sur toutes les diapositives » pour afficher les numéros de diapositive sur toutes les diapositives ou « Masquer les numéros de diapositive sur toutes les diapositives » pour masquer les numéros de diapositive. Une fois que vous avez ajouté les numéros de diapositive, vous pouvez faire glisser le numéro à n’importe quel endroit de la diapositive et utiliser le panneau Police pour mettre en forme le numéro. Pour en savoir plus, consultez la section « Fenêtre Polices » à la page 27. À propos de la modification du thème, du modèle ou de la disposition d’une diapositive Vous pouvez modifier le thème, le modèle ou la disposition d’une diapositive à tout moment.  Thème : choisissez un autre thème lorsque vous désirez changer l’aspect global d’une diapositive, par exemple, la couleur d’arrière-plan, les polices et le « ton » (professionnel ou amical). 46 Chapitre 3 Création et gestion de diapositivesChapitre 3 Création et gestion de diapositives 47  Modèle : choisissez un autre modèle de diapositive si vous souhaitez utiliser une disposition prédéfinie différente. Par exemple, vous pouvez modifier facilement une diapositive pour passer d’une disposition de photo verticale à une disposition de photo horizontale en sélectionnant un nouveau modèle possédant la disposition voulue. Vous pouvez également modifier la disposition du modèle d’une diapositive, ou ajouter des éléments tels qu’un logo à un modèle, lorsque vous voulez que cette modification apparaisse sur toutes les diapositives qui utilisent ce modèle.  Disposition : personnalisez la disposition d’une diapositive lorsque vous souhaitez ajouter, supprimer ou modifier des éléments tels que des zones de texte et des paramètres fictifs sans modifier son modèle ni en sélectionner un autre. Pour plus de détails sur les thèmes et les modèles de diapositives, voir « À propos des thèmes et des modèles de diapositives » à la page 13. Modification du thème d’une diapositive Si vous créez des diaporamas comportant de nombreux « chapitres » ou sous-entêtes, vous pouvez utiliser plusieurs thèmes pour séparer visuellement les diapositives en chapitres ou rubriques. Vous pouvez également changer le thème de l’ensemble de votre diaporama ou de certaines diapositives seulement. Il est facile de changer le thème d’une ou de plusieurs diapositives en même temps, et la diapositive héritera de tous les attributs de son nouveau thème. Cependant, si vous avez modifié la mise en forme d’une diapositive et que vous souhaitez conserver les modifications, ou si vous souhaitez changer le thème de toutes vos diapositives, vous pouvez choisir de conserver la mise en forme personnalisée. Mais si vous avez modifié la mise en forme d’une diapositive et que vous souhaitez supprimer les modifications, vous pouvez réappliquer les réglages par défaut du thème. Pour changer le thème d’une diapositive : m Sélectionnez la diapositive et cliquez sur Thèmes dans la barre d’outils, puis choisissez un nouveau thème. Pour restaurer les réglages par défaut du thème d’une diapositive : m Sélectionnez la diapositive et choisissez Format > « Revenir au format du modèle pour la diapositive ». Pour changer le thème de plusieurs diapositives : 1 Dans le Navigateur de diapositives, sélectionnez la ou les diapositive(s) dont vous souhaitez modifier le thème. Si vous souhaitez changer le thème de toutes les diapositives, il est inutile de toutes les sélectionner ; vous pouvez ignorer cette étape.2 Cliquez sur Thèmes dans la barre d’outils, puis choisissez Sélecteur de thèmes. 3 Sélectionnez un nouveau thème. 4 Choisissez une option dans le menu local Appliquer sur. Toutes les diapos : change le thème de toutes les diapositives de votre présentation. Diapos sélectionnées : ne change le thème que des diapositives sélectionnées. 5 Selon que vous souhaitez ou non conserver les modifications de mise en forme, effectuez l’une des opérations suivantes : Si vous ne souhaitez pas conserver les modifications de mise en forme, désélectionnez « Appliquer les modifications aux thèmes par défaut ». Si vous souhaitez conserver les modifications de mise en forme, assurez-vous que la case est cochée. 6 Cliquez sur Choisir pour appliquer le nouveau thème. Application d’un nouveau modèle à une diapositive Vous pouvez modifier le modèle d’une diapositive à tout moment. Par exemple, vous pouvez modifier une diapositive contenant une photo pour passer d’un modèle de photo horizontal à un modèle vertical. Toutes les modifications de style apportées à la diapositive (changement de police, par exemple) sont conservées lorsque vous changez de modèle, mais vous pouvez supprimer les modifications de style en appliquant à nouveau le modèle de diapositive. Pour sélectionner rapidement un autre modèle de diapositive : m Sélectionnez la diapositive dont vous souhaitez changer le modèle, cliquez sur Modèles dans la barre d’outils, puis choisissez-en un autre. Pour restaurer les réglages par défaut du thème d’une diapositive : m Sélectionnez la diapositive et choisissez Format > « Revenir au format du modèle pour la diapositive ». Pour modifier le modèle d’une diapositive à l’aide de l’Inspecteur des diapositives : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive à modifier. 2 Choisissez Présentation > Afficher l’inspecteur et cliquez sur le bouton Inspecteur des diapositives. 3 Cliquez sur Apparence. 4 Pour appliquer un modèle de diapositive différent, cliquez sur la vignette de la diapositive et choisissez un modèle dans la liste déroulante. 48 Chapitre 3 Création et gestion de diapositivesChapitre 3 Création et gestion de diapositives 49 Personnalisation de la disposition d’une diapositive individuelle Vous pouvez facilement ajouter une zone de titre, une zone de corps de texte, un paramètre fictif d’objet ou un numéro de diapositive préformaté à des diapositives individuelles sans changer le modèle de la diapositive. Pour modifier la disposition d’une diapositive : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive à modifier. 2 Choisissez Présentation > Afficher l’inspecteur et cliquez sur le bouton Inspecteur des diapositives. 3 Cliquez sur Apparence. Choisissez une couleur ou une image d’arrière-plan. Choisissez un modèle de diapositive. Faites glisser une image à cet endroit depuis le Navigateur de média ou le Finder. 4 Pour ajouter une zone de titre ou d’autres éléments à la diapositive, utilisez les cases à cocher situées sous la vignette du modèle de diapositive. 5 Pour appliquer une image d’arrière-plan, choisissez un type d’arrière-plan dans le menu local Arrière-plan. Remplissage couleur : transforme l’arrière-plan en une couleur unique et unie. Cliquez sur le cadre de couleur et choisissez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Remplissage dégradé : applique un dégradé de couleur au fond. Cliquez sur chaque cadre de couleur et choisissez des couleurs dans la fenêtre Couleurs. Remplissage image : utilise votre propre image comme fond. Cliquez sur Choisir et sélectionnez une image. Remplissage image teintée : Utilise votre propre image avec une teinte de couleur semi-opaque par-dessus. Cliquez sur Choisir et sélectionnez une image. Si vous choisissez l’option Remplissage image ou Remplissage image teintée, choisissez une option de mise à l’échelle dans le menu local. Consultez « Image de remplissage d’un objet » à la page 113 pour en savoir plus.Vous pouvez également modifier le modèle de diapositives d’une diapositive, ou même en créer un nouveau. Consultez « Conception de modèles de diapositive et de thèmes » à la page 262 pour en savoir plus. Modification identique sur plusieurs diapositives Le moyen le plus facile d’appliquer les mêmes modifications (par exemple, redimensionner le texte, repositionner une image ou utiliser une autre couleur d’arrière-plan) à plusieurs diapositives est de modifier le modèle sur lequel elles reposent. Pour personnaliser un modèle de diapositive : 1 Sélectionnez la diapositive que vous désirez modifier. 2 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. 3 Dans le Navigateur de diapositives, cliquez sur le modèle utilisé pour la diapositive sélectionnée (ce modèle porte une coche en regard). 4 Effectuez vos modifications sur le modèle de diapositive. Les modifications que vous apportez au modèle de diapositives s’appliquent à toutes les diapositives basées sur celui-ci. Pour obtenir des informations plus détaillées sur la modification des modèles de diapositives et la création de vos propres thèmes, voir « Conception de modèles de diapositive et de thèmes » à la page 262. Commentaires sur les diapositives Pendant que vous travaillez sur votre diaporama, vous pouvez ajouter des commentaires sur les diapositives. Par exemple, vous pouvez utiliser les commentaires pour vous rappeler des modifications que vous souhaitez apporter à la diapositive. Vous pouvez également utiliser les commentaires pour communiquer avec d’autres utilisateurs collaborant au développement d’une présentation. (Les commentaires sont différents des notes de l’intervenant ; pour en savoir plus sur la rédaction des notes que vous pouvez utiliser comme rappels lors de votre présentation, consultez la section « Ajout des notes de l’intervenant » à la page 227.) 50 Chapitre 3 Création et gestion de diapositivesChapitre 3 Création et gestion de diapositives 51 Les commentaires sont toujours placés au dessus du canevas, ils peuvent donc masquer certaines zones de votre diapositive. Faites glisser simplement les commentaires en dehors de la diapositive, masquez-les ou redimensionnez-les. Ajout de commentaires aux diapositives.Vous pouvez facilement afficher et masquer des commentaires. Vous pouvez déplacer les commentaires n’importe où sur le canevas. Si vous disposez de votre propre moniteur lorsque vous effectuez une présentation, vous pouvez afficher vos commentaires sans que l’assistance ne les voie. Cependant, au cours de votre présentation, vous ne pourrez pas masquer, déplacer ou redimensionner les commentaires, qui risquent de masquer des portions de votre diapositive sur l’écran de l’intervenant. Il existe différentes manières de travailler avec les commentaires : m Pour ajouter un commentaire, cliquez sur Commentaire dans la barre d’outils ou choisissez Insertion > Commentaire. Tapez une note, une idée, ou un rappel, puis faites glisser le commentaire à l’endroit souhaité sur le canevas. m Pour masquer ou afficher des commentaires, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils, puis choisissez Masquer les commentaires ou Afficher les commentaires. m Pour redimensionner un commentaire, faites glisser le coin inférieur droit. m Pour supprimer un commentaire, cliquez sur X dans le coin supérieur droit. m Pour mettre en forme un commentaire, suivez les instructions des sections « Création de texte encadré » à la page 55 et « Remplir un objet avec une couleur unie » à la page 110. m Pour imprimer les diapositives avec les commentaires affichés, assurez-vous qu’ils sont bien visibles sur le canevas de diapositive avant de lancer l’impression.52 Ajoutez des zones de texte libre pour créer des étiquettes, des légendes et bien d’autres éléments encore. Sélectionnez le texte et modifiiez son apparence et son alignement à l’intérieur des zones de texte, des figures et des cellules de tableau. Modifiez l’apparence des puces ou convertissez des listes à puces en listes à numéros. Keynote vous permet de faire ressortir vos informations à l’aide de texte clair et précis, sur chaque diapositive. Chaque thème présente de manière agréable du texte stylé, mais il est toujours très facile de le personnaliser. À l’aide de l’inspecteur du texte, vous pouvez modifier l’apparence des puces ou convertir des listes à puces en listes numérotées. L’ajout de texte à des zones de texte de remplissage est aussi aisé que la saisie dans celles-ci. De plus, vous pouvez ajouter du texte n’importe où dans une diapositive en insérant une zone de texte libre d’un simple clic sur un bouton. De plus, vous pouvez modifier le style de tout le texte avec vos couleurs, polices, interlignages, ligatures préférés, etc. Sélection de texte Avant de mettre en forme ou d’effectuer toute autre opération sur le texte, vous devez le sélectionner, ou sélectionner la zone de texte contenant le texte, que vous souhaitez utiliser. Lorsque vous sélectionnez le texte directement, comme un seul mot, une seule ligne ou un seul paragraphe, vous pouvez utiliser divers raccourcis clavier pour vous faciliter la tâche. Méthodes de sélection de texte : m Pour sélectionner un ou plusieurs caractères, cliquez devant le premier caractère et faites glisser le curseur sur les caractères que vous souhaitez sélectionner. m Pour sélectionner un mot, double-cliquez dessus. m Pour sélectionner un paragraphe, triple-cliquez dans ce paragraphe. 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 53 m Pour sélectionner tout le texte d’un document, choisissez Édition > Tout sélectionner. m Pour sélectionner des blocs de texte, cliquez au début du bloc de texte, puis cliquez à la fin d’un autre bloc de texte, tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour effectuer une sélection depuis le point d’insertion jusqu’au début du paragraphe, appuyez sur la touche Flèche vers le haut tout en maintenant les touches Maj et Option enfoncées. m Pour effectuer une sélection depuis le point d’insertion jusqu’à la fin du paragraphe, appuyez sur la touche Flèche vers le bas tout en maintenant les touches Maj et Option enfoncées. m Pour étendre la sélection d’un caractère à la fois, appuyez sur la touche Flèche gauche ou Flèche droite tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour étendre la sélection d’une ligne à la fois, appuyez sur la touche Flèche vers le haut ou Flèche vers le bas tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour sélectionner plusieurs mots ou blocs de texte non contigus, sélectionnez le premier bloc de texte souhaité, puis sélectionnez le reste du texte en maintenant la touche Commande enfoncée. Supprimer, copier et coller du texte Le menu Édition contient des commandes de modification de texte. Voici différentes manières de modifier du texte : m Pour copier (ou couper) et coller du texte, sélectionnez le texte et choisissez Édition > Copier ou Édition > Couper. Cliquez à l’endroit où vous souhaitez coller le texte. Pour que le texte copié conserve sa mise en forme, choisissez Édition > Coller. Pour que la mise en forme du texte copié corresponde à la mise en forme situé autour, choisissez Édition > « Coller et appliquer le style ». m Pour supprimer du texte, sélectionnez le texte et choisissez Édition > Supprimer ou appuyez sur la touche Suppr. Si vous supprimez du texte par erreur, choisissez Édition > Annuler. Lorsque vous utilisez la commande Copier ou Couper, le texte sélectionné est placé dans une zone d’attente nommée Presse-papiers, dans laquelle il reste jusqu’à ce que vous sélectionniez à nouveau la commande Copier ou Couper ou que vous éteigniez votre ordinateur. Le Presse-papiers ne conserve le contenu que d’une opération Copier ou Couper à la fois.Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte Modifiez la taille du texte, sa police, sa couleur et d’autres caractéristiques à l’aide de la barre de format, des commandes de menu, de l’inspecteur du texte et de la fenêtre Polices. Mettre du texte en gras ou en italique ou le souligner La barre des formats, le menu Format et la fenêtre Polices permettent de modifier rapidement et aisément l’apparence du texte. Commencez par sélectionner du texte ou une zone de texte contenant le texte que vous souhaitez mettre en gras, en italique ou souligner. Voici différentes façons de mettre du texte sélectionné en gras ou en italique ou de le souligner : m Dans la barre de format, cliquez sur le bouton pour créer l’effet souhaité :  Cliquez sur le bouton B pour mettre le texte en gras.  Cliquez sur le bouton I pour mettre le texte en italiques.  Cliquez sur le bouton U pour souligner le texte. Définissez la couleur du texte. Modifiez la police, le style et la taille. Mettez le texte en gras ou en italique, ou soulignez-le. m Choisissez Format > Police > Gras, Italique ou Souligner. m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils, puis sélectionnez un type de caractère dans la fenêtre Polices pour mettre le texte en gras ou en italique ou pour le souligner. Ajout d’ombre au texte Vous pouvez utiliser la barre de format pour ajouter rapidement une ombre aux texte. Pour modifier l’aspect des ombres, utilisez la fenêtre Polices. Commencez par sélectionner du texte ou une zone de texte contenant du texte auquel vous souhaitez ajouter une ombre. Pour ajouter des ombres à du texte sélectionné : m Sélectionnez Ombre dans la barre de format. Pour ajouter des ombres au texte sélectionné et modifier leur apparence : 1 Pour ajouter une ombre au texte sélectionné, cliquez sur Polices dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Ombre de texte. 2 Faites glisser le curseur Opacité de l’ombre (premier curseur à gauche) vers la droite afin de rendre l’ombre plus foncée. 54 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 55 3 Faites glisser le curseur Flou de l’ombre (curseur du milieu) vers la droite afin de rendre l’ombre plus floue. 4 Faites glisser le curseur Décalage de l’ombre (troisième curseur) vers la droite afin de séparer l’ombre du texte. 5 Faites tourner la molette Angle de l’ombre afin de définir la direction de l’ombre. Vous pouvez également utiliser l’inspecteur des graphiques pour ajuster l’apparence des ombres sur le texte ; consultez la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 108 pour plus d’informations. Ajout d’un attribut barré au texte L’utilisation de la commande Barré est la manière la plus simple de créer une ligne barrée à travers le texte sélectionné. Si vous souhaitez modifier davantage l’aspect de la ligne, vous pouvez utiliser les options disponibles dans la fenêtre Polices. Commencez par sélectionner du texte ou une zone de texte contenant du texte auquel vous souhaitez ajouter un attribut barré. Pour ajouter un attribut barré au texte sélectionné : m Choisissez Format > Police > Barré. Le texte sélectionné est barré de lignes de la même couleur que le texte. Pour ajouter un attribut barré au texte sélectionné et le mettre en forme : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Dans la fenêtre Polices, sélectionnez le type d’attribut barré que vous souhaitez dans le menu local Texte barré : Simple : un trait simple barre le texte. Double : un trait double barre le texte. Le texte sélectionné est barré de lignes de la même couleur que le texte. 3 Pour changer la couleur de l’attribut barré, choisissez Couleur dans le menu local Texte barré. 4 Sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Les lignes qui barrent le texte prennent la couleur que vous avez sélectionnée, mais le texte conserve sa couleur d’origine. Création de texte encadré Vous pouvez modifier du texte pour l’afficher sous la forme d’un cadre polycopié. Pour créer du texte encadré : 1 Sélectionnez le texte à encadrer ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir le nouveau texte. 2 Choisissez Format > Police > Contour.Modification de la taille du texte Il existe plusieurs manières de modifier la taille du point du texte pour que le texte soit plus grand ou plus petit. Si vous redimensionnez fréquemment le texte au cours de votre travail, vous pouvez ajouter des icônes Plus grand ou Plus petit à la barre d’outils pour redimensionner le texte d’un seul clic sur un bouton. Commencez par sélectionner le texte ou la zone de texte contenant le texte que vous souhaitez redimensionner. Pour modifier la taille du texte sélectionné par incréments de 1 point : 1 Sélectionnez le texte à redimensionner. 2 Choisissez Format > Police > Plus grand. Ou choisissez Format > Police > Plus petit. Pour ajouter les icônes Plus grand et Plus petit à la barre d’outils : 1 Choisissez Afficher > « Personnaliser la barre d’outils ». 2 Faites glisser les icônes Plus grand et Plus petit de l’ensemble des icônes vers la barre d’outils. Vous pouvez les placer à l’endroit de votre choix dans la barre d’outil. 3 Cliquez sur Terminé. Le fait de cliquer sur le bouton Plus grand ou Plus petit modifie la taille du texte sélectionné par incréments de 1 point. Pour spécifier une taille précise pour le texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Sélectionnez un taille de police ou tapez la taille souhaitée dans le champ Taille de la fenêtre Polices. Pour en savoir plus, consultez « Fenêtre Polices » à la page 27. Réduction automatique du texte Si vous avez des problèmes avec du texte qui ne tient pas dans les zones de texte de remplissage du corps ou du titre, vous pouvez faire en sorte que Keynote réduise automatiquement le texte afin que vous n’ayez pas à modifier sa taille pour qu’il tienne. Lorsqu’il y a trop de texte dans une zone pour qu’il soit affiché, un indicateur de découpage apparaît sous la forme d’un petit signe plus (+) dans une boîte en bas de la zone de texte. Commencez par sélectionner la zone de texte contenant le texte que vous souhaitez réduire. Pour réduire automatiquement le texte afin qu’il s’adapte à la zone de texte sélectionnée, effectuez l’une des opérations suivantes : m Double-cliquez sur l’indicateur de découpage en bas de la zone de texte. m Dans la barre de format, sélectionnez la case intitulée « Réduction automatique ». 56 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 57 m Maintenez la touche Contrôle enfoncée tout en cliquant dans la zone de texte, puis choisissez « Réduire automatiquement le texte ». m Dans Inspecteur du texte, sélectionnez la case intitulée Réduire automatiquement le texte. La proportion à laquelle le texte a été réduit pour s’adapter à la zone est affichée en regard de la case, dans l’inspecteur du texte. Lorsque vous réduisez automatiquement du texte, sa police et son interlignage sont ajustés comme vous le souhaitez pour s’adapter à la zone de texte, tous les réglages d’interlignage ou de taille de police que vous avez appliqué au texte est écrasé. Ceci étant, Keynote ne réduit pas le texte de plus de 40 %. Si, après avoir été réduit au maximum, le texte est toujours trop grand pour entrer dans la zone de texte, un découpage se produira à nouveau et vous devrez alors réduire la quantité de texte dans la zone de texte, réduire la taille de la police ou modifier la police pour que le texte entre. Si vous copiez le texte d’une zone de texte de remplissage réglée sur la réduction automatique et que vous le collez dans une zone de texte sans la réduction automatique, le texte retrouvera sa taille d’origine. Si vous collez du texte dans une zone de texte de remplissage à laquelle la réduction a déjà été appliquée, tout le texte de la zone de texte est réajusté pour s’adapter à la zone de texte. Remarque : La taille du texte réduit n’est pas indiquée dans la fenêtre Polices, de même que n’apparaît pas l’espacement reflété par les curseurs de caractère et de ligne dans l’inspecteur du texte. Ces commandes continuent de refléter la taille de la police et l’espacement entre les caractères et les lignes de la taille de texte optimale. Si vous réglez ces paramètres sur le texte auquel a été appliquée la réduction automatique, cela affecte les paramètres du texte d’origine, que vous verrez uniquement si vous copiez et collez le texte vers une nouvelle zone de texte sur laquelle la réduction automatique n’a pas été appliquée. Vous pouvez appliquer la réduction automatique sur les zones de texte de paramètre fictif sur un modèle de diapositive, et cette qualité est héritée par toutes les nouvelles diapositives reposant sur ce modèle. Pour en savoir plus sur la modification des modèles de diapositive, consultez la rubrique « Conception de modèles de diapositive et de thèmes » à la page 262. Mise du texte en indice ou en exposant Vous pouvez élever ou abaisser le texte par rapport à la ligne de base, pour l’afficher comme exposant ou comme indice. Ou, si vous préférez, vous pouvez élever ou abaisser le texte un tout petit peu par rapport à la ligne de base, de manière incrémentielle. Commencez par sélectionner le texte que vous souhaitez modifier.Pour mettre le texte sélectionné en indice ou en exposant : m Choisissez Format > Police > Ligne de base > Indice. m Choisissez Format > Police > Ligne de base > Exposant. Pour élever ou abaisser le texte sélectionné de manière incrémentale : m Choisissez Format > Police > Ligne de base > Élever. m Choisissez Format > Police > Ligne de base > Abaisser. Pour restaurer le texte sélectionné sur la ligne de base : m Choisissez Format > Police > Ligne de base > Réglage par défaut. Si vous utilisez fréquemment des exposants ou des indices lorsque vous saisissez du texte, vous pouvez ajouter des boutons à la barre d’outils pour pouvoir créer des exposants ou des indices d’un seul clic. Pour savoir comment, consultez la section « La barre d’outils » à la page 21. Modification de l’emploi des majuscules dans le texte Vous pouvez rapidement convertir toutes les lettres d’un bloc de texte en majuscules ou en minuscules ou formater du texte pour lui donner l’apparence d’un titre. Commencez par sélectionner le texte ou la zone de texte contenant le texte pour lequel vous souhaitez modifier le style de majuscules. Pour changer les majuscules du texte, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez Format > Police > Majuscules puis sélectionnez une option dans le sousmenu. Pour que le texte passe en majuscules, choisissez Tout en majuscules. Pour que le texte passe en petites majuscules avec des lettres plus grandes pour les capitales, choisissez Petites majuscules. Pour transformer un texte en titre, ce qui met la première lettre de chaque mot en majuscules, choisissez Titre. Pour désactiver la capitalisation automatique des caractères, choisissez Aucun. La mise en forme originale des caractères est rétablie : si vous avez tapé une majuscule, celle-ci est conservée ; si vous avez tapé une minuscule, celle-ci est restaurée. Modification des polices Lorsque le texte est sélectionné, modifiez rapidement la famille de polices, le type de caractères, la taille, la couleur et la couleur d’arrière-plan au moyen des commandes de la barre des formats. La fenêtre Polices vous permet de contrôler complètement les polices du texte. Utilisez les contrôles de taille et les réglages typographiques pour personnaliser l’apparence de votre texte. 58 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 59 Pour modifier la police du texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Dans la fenêtre Polices, sélectionnez un style de police dans la colonne Famille, puis sélectionnez le type de caractères dans la colonne Type de caractères. Si vous ne voyez pas certaines familles de polices alors que vous savez qu’elles sont installées sur votre ordinateur, sélectionnez Toutes les polices dans la colonne Collections ou saisissez le nom de la police que vous recherchez dans le champ de recherche situé au bas de la fenêtre Polices. Un aperçu de la police sélectionnée apparaît dans la sous-fenêtre d’aperçu située en haut de la fenêtre Polices. Si vous ne voyez pas de sous-fenêtre d’aperçu, sélectionnez Afficher l’aperçu dans le menu local Action situé dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Polices. 3 Réglez la taille de la police à l’aide du curseur ou d’autres commandes contrôlant la taille. 4 Ajustez les réglages de typographie de la police sélectionnée en choisissant Typographie dans le menu local Action. Dans la fenêtre Typographie, cliquez sur les triangles d’affichage afin de visualiser et de sélectionner les différents effets typographiques disponibles pour la police sélectionnée. Les effets typographiques disponibles dépendent de la police. Consultez « Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées » à la page 60 pour en savoir plus. Modification de la couleur du texte Vous pouvez modifier la couleur du texte au moyen de la barre des formats, de l’inspecteur du texte et de la fenêtre Polices. Les modifications apportées au moyen de ces outils remplaceront les modifications effectuées avec d’autres outils. Commencez par sélectionner du texte ou une zone de texte contenant du texte dont vous souhaitez changer la couleur. Vous pouvez modifier la couleur du texte de deux façons : m Cliquez sur le cadre de couleurs Couleur du texte dans la barre des formats. Dans le tableau des couleurs qui apparaît, sélectionnez une couleur en cliquant dessus ou en cliquant sur Afficher les couleurs pour ouvrir la fenêtre Couleurs et obtenir plus de choix.m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, cliquez sur Texte, puis cliquez sur le cadre de couleurs. Sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Couleur du texte dans la fenêtre Polices (le troisième depuis la gauche), puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Faites glisser une couleur depuis la fenêtre Couleurs vers le texte sélectionner pour changer sa couleur. La rubrique « La fenêtre Couleurs » à la page 25 fournit des instructions plus détaillées sur l’utilisation de la fenêtre Couleurs. Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées Certaines polices, telles que Zapfino et Hœfler, présentent des fonctions typographiques avancées qui vous permettent de créer différents effets. Si vous utilisez une telle police dans une zone de texte pour laquelle différents effets typographiques sont disponibles, vous pouvez modifier la plupart de ces effets via le sous-menu Police du menu Format. Par exemple, vous pouvez ajuster les éléments suivants :  Crénage : : ajuste l’espacement entre les caractères.  Ligature : : utilise ou évite les styles élaborés entre les lettres, au début ou à la fin des lignes combinant plusieurs caractères en un seul symbole graphique. Ligature non utilisée Ligature utilisée Dans le sous-menu Ligature, sélectionnez Réglage par défaut afin d’utiliser les réglages de ligature spécifiés dans la fenêtre Typographie pour la police que vous utilisez. Choisissez Aucune afin de désactiver les ligatures pour le texte sélectionné ou choisissez Toutes afin d’activer des ligatures supplémentaires pour le texte sélectionné. Des fonctions typographiques avancées sont disponibles dans la fenêtre Typographie. Pour ouvrir la fenêtre Typographie : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Dans la fenêtre Polices, choisissez Typographie dans le menu local Action (dans l’angle inférieur gauche). Saisie des caractères spéciaux et des symboles La fenêtre Caractères Mac OS X vous permet d’insérer des caractères spéciaux tels que des symboles mathématiques, des lettres accentuées, des flèches et autres « dingbats », etc. Cette palette vous permet également de saisir des caractères japonais, de chinois traditionnel, de chinois simplifié, de coréen ainsi que d’autres langues. 60 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 61 Pour insérer des caractères spéciaux ou des symboles : 1 Placez le point d’insertion à l’endroit où le caractère ou le symbole spécial doit apparaître. 2 Sélectionnez Édition > Caractères spéciaux pour ouvrir la fenêtre Caractères (ou sélectionnez Caractères dans le menu local Action situé dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Polices). 3 Utilisez le menu local Afficher, situé en haut de la fenêtre Caractères, pour choisir le type de caractères à afficher. Si le menu local ne s’affiche pas, cliquez sur le bouton dans le coin supérieur droit de la fenêtre afin d’afficher la partie supérieure de la fenêtre. Cliquez de nouveau sur ce bouton afin de masquer la partie supérieure de la fenêtre. 4 Cliquez sur un élément de la liste de gauche afin de voir les caractères disponibles dans chaque catégorie. 5 Double-cliquez sur le caractère ou le symbole de droite que vous souhaitez insérer dans votre document, ou sélectionnez le caractère et cliquez sur Insérer. Si le caractère ou le symbole présente des variantes, celles-ci s’affichent en bas de la fenêtre lorsque vous cliquez sur le triangle Infos du caractère ou le triangle Variante de police en bas de la palette. Double-cliquez dessus afin de l’insérer dans votre document. Si le caractère ne s’insère pas dans votre document, il se peut alors que Keynote ne le prenne pas en charge.Utilisation de guillemets courbes Les guillemets courbes sont des guillemets ouvrant et fermant qui sont incurvés ; le guillemet ouvrant est donc différent du guillemet fermant. Si vous n’utilisez pas de guillemets courbes, les guillemets sont droits, si bien que les guillemets ouvrants et fermants sont identiques. Guillemets courbes Guillemets droits Pour utiliser des guillemets courbes : m Sélectionnez Keynote > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis sélectionnez « Utiliser les guillemets courbes ». Ajout d’accents Vous pouvez utiliser le Visualiseur de clavier pour ajouter des accents aux caractères. Le Visualiseur de clavier affiche les caractères de la disposition du clavier ou de la méthode de saisie sélectionnée dans le menu Saisie. Par exemple, si vous choisissez Américain dans le menu Saisie, vous voyez dans le Visualiseur de clavier les caractères qui s’affichent sur un clavier américain. Pour ajouter des accents : 1 Choisissez « Afficher le Visualiseur de clavier » dans le menu Saisie situé à droite de la barre des menus. Le menu Saisie est visible à droite de la barre des menus, il est représenté par un drapeau ou un caractère. Si le menu Saisie n’est pas visible, consultez la rubrique « Affichage des dispositions de clavier dans d’autres langues ». 2 Appuyez sur la touche Maj ou Option, ou sur la combinaison de touches Maj + Option, pour surligner les accents disponibles dans le Visualiseur de clavier. Les touches d’accents sont surlignées. Selon votre clavier, il peut s’avérer nécessaire d’appuyer sur l’une des touches de modification pour afficher les touches d’accent. 3 Placez le point d’insertion dans le document à l’endroit où vous souhaitez commencer la saisie. 4 Appuyez sur la même touche de modification qu’à l’étape 2 (Maj, Option, Maj + Option ou aucune), puis appuyez sur la touche correspondant à celle où vous voyez l’accent recherché dans le Visualiseur de clavier. 5 Relâchez la touche de modification, puis appuyez sur celle du caractère que vous souhaitez accentuer. Sur un clavier américain (États-Unis), par exemple, la lettre « é » est obtenue en appuyant sur les touches Option + E (la touche d’accent), puis en appuyant sur E (la lettre à accentuer). 62 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 63 Affichage des dispositions de clavier dans d’autres langues Le Visualiseur de clavier montre les caractères correspondant à la disposition de clavier ou à la méthode de saisie sélectionnée dans le menu Saisie. Par exemple, si vous choisissez Américain dans le menu Saisie, vous voyez dans le Visualiseur de clavier les caractères qui s’affichent sur un clavier américain. Vous pouvez utiliser le Visualiseur de clavier pour apprendre où sont situés les caractères sur des claviers de langues étrangères si vous avez installé les polices correspondantes. Pour accéder au Visualiseur de clavier, le menu Saisie doit être visible dans la barre des menus. Pour afficher le menu Saisie : 1 Sélectionnez Pomme > Préférences Système et procédez de l’une des manières suivantes :  Sous Mac OS X 10.6 ou ultérieur, cliquez sur Langues et Textes, puis sur Méthodes de saisie et cochez la case située à côté de Visualiseur de clavier et de caractères.  Sous Mac OS X 10.5.7 ou antérieur, cliquez sur International, puis sur Menu Saisie et cochez la case située à côté de Visualiseur de clavier. Le menu Saisie apparaît sur le côté droit de votre barre des menus avec une icône de drapeau ou de caractère. 2 Cochez la case située à côté d’une disposition de clavier ou d’une méthode de saisie propre à un pays pour afficher la disposition des caractères sur les claviers utilisés dans ce pays. 3 Cochez la case située à côté de « Afficher le menu Saisie dans la barre des menus ». Pour afficher la disposition du clavier d’une autre langue : 1 Choisissez une langue ou une méthode de saisie dans le menu Saisie qui apparaît sur le côté droit de la barre des menus.. 2 Choisissez Afficher le Visualiseur de clavier dans le menu Saisie. 3 Appuyez sur les touches de votre clavier pour voir où elles se trouvent dans le Visualiseur de clavier. Appuyez sur Option, Maj et Commande + Option pour afficher les accents et les caractères spéciaux. 4 Pour insérer un caractère à l’endroit voulu de votre document, cliquez sur la touche représentant ce caractère dans le Visualiseur de clavier. Insertion d’un espace insécable Vous pouvez insérer un espace insécable entre des mots pour vous assurer qu’ils apparaîtront toujours sur la même ligne de texte. Pour insérer un espace insécable : m Appuyez sur la barre d’espace tout en maintenant la touche Option enfoncée. Réglage du lissage des polices Si les polices affichées sur votre écran paraissent floues ou irrégulières, vous pouvez régler le style de lissage de police ou modifier la taille du texte requise pour que Mac OS X lisse les polices. Il se peut aussi que les polices soient déformées après exportation dans un fichier PDF. Vous pouvez ajuster les réglages du lissage des polices pour lisser les polices exportées dans des fichiers PDF. Pour lisser les polices affichées à l’écran : 1 Ouvrez les Préférences Système et cliquez sur Apparence. 2 Pour activer le lissage des polices sous Mac OS X 10.6 (Snow Leopard) ou ultérieur, sélectionnez « Utiliser le lissage des polices LCD lorsque l’option est disponible ». Pour spécifier un style de lissage des polices dans Mac OS X 10.5.7 (Leopard) ou antérieur, choisissez un style de lissage des polices dans le menu local « Style de lissage des polices ». En fonction du type de votre écran, les différences entre les styles de lissage peuvent vous paraître très légères. 3 Si vous envisagez d’utiliser des polices de petite taille dans votre document, choisissez une taille de point dans le menu local « Désactiver le lissage du texte pour les polices de taille ». Le lissage du texte (anticrénelage) peut rendre la lecture des petites polices plus difficiles. Il est préférable de désactiver cette option pour les petites polices de caractères. Pour en savoir plus à propos du lissage des polices sous Mac OS X, cliquez sur le bouton Aide dans le coin inférieur droit de la fenêtre des préférences Apparence. Mise en forme des puces de texte et numérotation Dans de nombreuses zones de texte de paramètres fictifs, Keynote fournit des styles de puces préformatées qui correspondent au thème que vous utilisez, mais vous pouvez les modifier. Vous pouvez également modifier les puces et les numéros, et inversement. Ou bien retirez les puces prédéfinies du texte. Par défaut, les zones de texte libre ne contiennent aucune puce ou numérotation, mais vous pouvez ajouter des puces ou des numérotations à n’importe quel texte. L’ajout, la suppression et la modification du type de puces ou de numérotation s’effectuent dans l’inspecteur du texte. 64 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 65 Commencez par sélectionner les paragraphes ou une zone de texte contenant les paragraphes pour lesquels vous souhaitez ajouter ou modifier les puces et la numérotation. Pour ajouter, supprimer ou modifier le style de puce ou de numérotation des paragraphes sélectionnés : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Puces. 2 Choisissez une option de puce ou de numérotation dans le menu local Puces et numérotation, puis effectuez les réglages nécessaires : Pas de puces : Supprime toutes les puces et formate les paragraphes comme texte standard. Puces de texte : Vous permet d’utiliser des caractères tapés comme puces. Sélectionnez un caractère dans la liste du menu local, ou tapez un nouveau caractère dans le champ. Pour modifier la couleur de la puce, cliquez sur le cadre de couleurs et faites glisser le couleur de la fenêtre Couleurs vers le cadre de couleurs. Pour modifier la taille de la puce par rapport au texte, spécifiez un pourcentage de sa taille d’origine dans le champ Taille, ou sélectionnez la case « Adapter au texte » et spécifiez un pourcentage de la taille du texte ; cette option conserve le rapport de taille image/ texte des puces même si vous modifiez ultérieurement la taille de la police du texte. Puces d’image : Utilise une image (une punaise ou une fleur) comme puce. Sélectionnez une image dans la liste. Pour modifier la taille de la puce par rapport au texte, spécifiez un pourcentage de sa taille d’origine dans le champ Taille, ou sélectionnez la case « Adapter au texte » et spécifiez un pourcentage de la taille du texte ; cette option conserve le rapport de taille image/texte des puces même si vous modifiez ultérieurement la taille de la police du texte. Personnaliser l’image : vous permet d’utiliser votre propre image comme puce. Localisez l’image souhaitée dans la fenêtre Ouvrir, puis cliquez sur Ouvrir. Pour modifier la taille de la puce par rapport au texte, spécifiez un pourcentage de sa taille d’origine dans le champ Taille, ou sélectionnez la case « Adapter au texte » et spécifiez un pourcentage de la taille du texte ; cette option conserve le rapport de taille image/ texte des puces même si vous modifiez ultérieurement la taille de la police du texte. Numbers : crée une liste numérotée. Sélectionnez un style de numérotation (par exemple des numéros romains ou arabes) dans le menu local. Pour continuer une liste précédente, sélectionnez « Continuer à partir de la précédente ». Sinon, sélectionnez « Démarrer à » et saisissez un nombre dans le champ. Numérotation progressive : crée une liste numérotée hiérarchique. Sélectionnez un style de numérotation (par exemple des numéros romains ou arabes) dans le menu local. Pour continuer une liste précédente, sélectionnez « Continuer à partir de la précédente ». Sinon, sélectionnez « Démarrer à » et saisissez un nombre dans le champ.3 Si vous souhaitez que les point subordonnés de votre liste présentent un style de numérotation (ou de puce) différent, ce qui est généralement le cas avec les listes numérotation progressive, cliquez sur le bouton Niveau de retrait jusqu’au niveau suivant puis sélectionnez un nouveau style de numérotation (ou style de puce). Répétez cette opération pour chaque niveau de retrait que vous souhaitez définir pour votre liste hiérarchique. 4 Pour régler l’espace entre les puces et les numéros et la marge de gauche, spécifiez une valeur dans le champ Retrait des puces ou Retrait des numéros. 5 Pour régler l’espace entre les puces et les numéros et leur texte, spécifiez une valeur dans le champ Retrait du texte. 6 Pour placer les puces ou les numéros plus haut ou plus bas par rapport à leur texte, utilisez le champ Aligner. À propos de l’ajout de zones de texte libres et de texte dans les figures Si vous souhaitez ajouter du texte en dehors des zones de texte de paramètre fictif sur une diapositive, vous pouvez ajouter une zone de texte à une diapositive. Les zones de texte ne comportent pas de puces (mais vous pouvez en ajouter) et sont parfaites pour ajouter des légendes aux images, des étiquettes aux diagrammes d’organisation ou à toute autre aide visuelle, ou pour ajouter simplement du texte que vous souhaitez séparer des en-têtes ou des points de puce du corps principal sur vos diapositives. Si vous souhaitez placer du texte dans une figure non rectangulaire, ou si vous souhaitez mieux contrôler la couleur, les bordures et le style du conteneur du texte, placez le texte à l’intérieur d’une figure. Ajout d’une zone de texte libre Placez une zone de texte libre sur n’importe quelle diapositive. Le fait de la placer sur un modèle de diapositive constitue une manière rapide de l’ajouter à toutes les diapositives qui reposent sur ce modèle ; par exemple, si vous souhaitez placer des informations relatives au copyright en bas de chaque diapositive. Pour ajouter une zone de texte libre : 1 Cliquez sur Zone de texte dans la barre d’outils puis commencez la saisie. Une zone de texte apparaît sur la diapositive et se développe pour s’adapter à votre texte, en insérant des sauts de ligne à chaque fois qu’elle atteint l’extrémité de la diapositive. Si vous cliquez en dehors de la zone de texte avant de commencer à saisir, doublecliquez à l’intérieur de la zone de texte pou replacer le point d’insertion à l’intérieur, puis commencez la saisie. 66 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 67 2 Une fois la saisie terminée, cliquez en dehors de la zone de texte (ou appuyez sur Commande+Retour pour arrêter de modifier et sélectionner la zone de texte). 3 Faites glisser les poignées de sélection pour redimensionner la zone de texte. Vous pouvez ajuster uniquement la largeur de la zone de texte ; sa longueur s’adapte automatiquement à la longueur du texte qu’elle contient. Une fois que vous avez ajusté la largeur de la zone de texte, celle-ci reste fixe et seule la longueur change lorsque vous ajoutez ou supprimez du texte, sauf si vous réajustez la largeur à l’aide des poignées de sélection. 4 Faites glisser la zone de texte à l’endroit où vous souhaitez la placer sur le canevas. 5 Pour verrouiller la zone de texte sur le canevas afin qu’elle ne soit pas déplacée accidentellement pendant votre travail, sélectionnez-la, puis choisissez Disposition > Verrouiller. Pour en savoir plus sur la modification de l’aspect du texte à l’intérieur de la zone, consultez la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 54. Pour en savoir plus sur la modification de l’espace entre le texte et l’intérieur de la zone de texte, consultez la rubrique « Ajustement de l’espace dans les bordures de zone de texte » à la page 70. Pour en savoir plus sur le formatage des bordures et de la couleur d’arrière-plan d’une zone de texte, consultez les rubriques « remplissage d’objets à l’aide de couleurs ou d’images » à la page 110 et « Modification du style des bordures » à la page 106. Si vous souhaitez ajouter un titre ou un paramètre fictif de corps de texte à votre diapositive, consultez la rubrique « Personnalisation de la disposition d’une diapositive individuelle » à la page 49. Ajout de texte dans une figure Toutes les figures, à l’exception des lignes, peuvent contenir du texte. Pour ajouter du texte à une figure : 1 Placez une figure à l’emplacement souhaité sur le canevas. Pour en savoir plus sur l’ajout de figures, consultez la rubrique « À propos de la création de figures » à la page 88. 2 Double-cliquez sur la figure et tapez le texte souhaité. Si le texte s’étend au-delà de la bordure de la figure, un indicateur de découpage apparaît. L’indicateur de découpage indique que le texte s’étend au-delà des bordures d’une forme. 3 Pour redimensionner la figure, sélectionnez-la et faites glisser les poignées de sélection. Si le point d’insertion se trouve à l’intérieur de la figure, appuyez sur Commande + Retour afin de quitter le mode édition de texte et sélectionnez la figure. 4 Pour faire pivoter la figure, maintenez la touche Commande enfoncée tout en maintenant le pointeur sur un coin du cadre de contour de la figure. Lorsque le pointeur se transforme en flèche courbée, faites le glisser pour faire pivoter la figure. Pour faire pivoter une figure en maintenant son texte en position horizontale, une fois la rotation de la figure effectuée, choisissez Format > Figure > « Réinitialiser les poignées de l’objet et du texte ». 5 Pour ajouter du texte à une figure qui fait partie d’un groupe, double-cliquez sur la zone de texte de la figure que vous souhaitez modifier. Si vous redimensionnez le groupe, tout est redimensionné sauf le texte, mais vous pouvez toujours sélectionner le texte et modifier la taille de sa police. Consultez la rubrique « Regroupement et dissociation d’objets » à la page 102pour obtenir des détails sur le regroupement d’objets. Pour obtenir plus d’informations sur la manière de modifier l’apparence du texte à l’intérieur d’une figure, consultez la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 54. Pour en savoir plus sur la modification de l’espace entre le texte et l’intérieur de la figure, consultez la rubrique « Ajustement de l’espace dans les bordures de zone de texte » à la page 70. Pour en savoir plus sur le formatage des bordures et de la couleur d’arrière-plan de la figure, consultez les rubriques « Modification du style des bordures » à la page 106 et « remplissage d’objets à l’aide de couleurs ou d’images » à la page 110. Définition de l’alignement et de l’espacement du texte Vous pouvez rapidement aligner horizontalement le texte (le centrer ou l’aligner à gauche, par exemple) grâce au menu Format. Lorsque le texte est sélectionné dans une zone de texte, un commentaire ou une figure, la manière la plus rapide de définir l’alignement horizontal du texte et de définir l’espacement entre les lignes est d’utiliser la barre des formats. 68 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 69 Pour l’alignement vertical et un alignement horizontal plus précis, utilisez l’Inspecteur di texte. Pour définir des taquets de tabulation, utilisez les règles horizontales (choisissez Afficher > Afficher les règles). Alignement horizontal du texte Vous pouvez modifier l’alignement des paragraphes dans une zone de texte, une cellule de tableau ou une colonne afin d’aligner le texte du côté gauche ou droit, de le centrer ou de l’aligner à gauche et à droite (justifié). Commencez par sélectionner le texte ou la zone de texte contenant le texte que vous souhaitez aligner Pour justifier le texte ou l’aligner à gauche, le centrer ou l’aligner à droite, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur les boutons Alignement dans la barre de format. m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Texte. Cliquez sur l’un des cinq boutons d’alignement horizontal situés à droite du cadre de couleurs. m Choisissez Format > Texte > Aligner à gauche, Centrer, Aligner à droite, Justifier, Aligner automatiquement la cellule du tableau De gauche à droite, les boutons dans la barre de format et l’inspecteur du texte ont les effets suivants : Alignement à gauche : Place chaque ligne de texte contre la marge gauche de l’objet. Centrer : Place le centre de chaque ligne de texte au centre de l’objet. Alignement à droite : Place chaque ligne de texte contre la marge droite de l’objet. Justification : Espace les caractères sur chaque ligne afin que les lignes de texte touchent à la fois la marge gauche et la marge droite de l’objet. Alignement automatique d’une cellule de tableau : Aligne le texte à gauche et aligne les nombres à droite dans les cellules de tableau. (Cette option n’est disponible que si vous avez sélectionné un tableau ou une cellule de tableau.) Les quatre premiers boutons d’alignement sont disponibles dans la barre des formats lorsque le texte est sélectionné. Le cinquième bouton d’alignement horizontal est également disponible dans la barre des formats lorsqu’une cellule de tableau est sélectionnée.Pour placer la première ligne d’un paragraphe en retrait ou apprendre à supprimer les retraits de paragraphe, consultez la rubrique « Alignement de texte à l’aide de taquets de tabulation et de retrait de paragraphe » à la page 73. Alignement vertical du texte Vous pouvez modifier l’alignement vertical des paragraphes dans une cellule de tableau, une zone de texte ou une figure, afin que le texte soit aligné sur le bord supérieur, sur le bord inférieur ou au centre. Pour aligner du texte en haut, au centre ou en bas d’une zone de texte, d’une cellule de tableau ou d’une figure : 1 Sélectionnez la zone de texte, la cellule de tableau ou la figure dont vous souhaitez modifier l’alignement. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Texte. 3 Cliquez sur l’un des trois boutons d’alignement vertical afin d’aligner le texte sur le bord supérieur, au centre ou sur le bord inférieur de la cellule de tableau, de la zone de texte ou de la figure. Les boutons d’alignement vertical sont également disponibles dans la barre des formats lorsque vous utilisez une cellule de tableau. Ajustement de l’espace dans les bordures de zone de texte L’espace entre les bordures d’une zone de texte ou d’une figure et le texte qu’elle contient est appelé marge intérieure. Vous pouvez ajuster cet espacement à l’aide d’un curseur dans l’Inspecteur de texte. Pour régler la marge intérieure : 1 Sélectionnez une zone de texte ou une figure contenant du texte. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur du texte. 3 Dans Inspecteur du texte, cliquez sur Texte. 4 Faites glisser le curseur en bas de l’inspecteur du texte pour obtenir l’aspect souhaité, ou spécifiez une valeur dans le champ adjacent. Spécifiez la quantité d’espace souhaitée autour du texte dans une zone de texte, une figure ou une cellule de tableau. 70 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 71 Définition des interlignes d’un texte Vous pouvez augmenter ou diminuer la distance entre les lignes à l’aide de la commande Interligne de la barre de format qui apparaît lorsque du texte ou une zone de texte est sélectionné. Pour un contrôle plus précis de l’interligne, utilisez les commandes disponibles dans l’inspecteur du texte. Pour régler rapidement l’interligne : m Sélectionnez le texte à modifier, puis choisissez une valeur dans le menu local d’interligne. Cliquez pour modifier l’espace entre les lignes du texte. L’option Plus permet d’ouvrir l’inspecteur du texte. Pour effectuer des réglages poussés de l’interligne : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Texte. 3 Déplacez le curseur Ligne vers la gauche pour réduire l’interligne et vers la droite pour l’augmenter. Pour spécifier une valeur d’interligne précise, tapez une valeur (en points) dans le champ Ligne ou cliquez sur les flèches vers le haut ou vers le bas en regard de ce champ. 4 Choisissez une option d’interligne dans le menu local Espacement lignes qui apparaît lorsque vous cliquez sur le texte situé en dessous du champ Ligne. Menu local Interligne : cliquez sur le texte situé en dessous du champ Ligne et choisissez une option d’interligne. Champ Ligne : tapez une valeur (ou cliquez sur les flèches) pour spécifier l’espace entre les lignes de texte dans un paragraphe.Espacement de ligne standard (Simple, Double, Multiple) : l’espacement entre les lignes est proportionnel à la taille de la police. Utilisez cette option lorsque la distance relative entre les hampes montantes (parties des lettres situées au-dessus du haut de la ligne) et les hampes descendantes (parties situées sous le bas de la ligne) doivent rester fixe. L’espacement simple définit un interligne simple et l’espacement double définit un interligne double. L’option Multiple vous permet de définir des valeurs d’interligne : simple, double ou supérieures à double. Au moins : La distance séparant les lignes n’est jamais inférieure à la valeur que vous définissez, mais elle peut être supérieure pour des polices plus grandes afin d’éviter que les lignes de texte ne se chevauchent. Utilisez cette option lorsque la distance entre les lignes doit rester fixe, mais le chevauchement n’est pas souhaitable si le texte s’agrandit. Exactement : la distance entre les lignes de base. Entre : la valeur définie accroît l’espace entre les lignes, et non leur hauteur. À l’inverse, l’interligne double augmente donc la hauteur de chaque ligne de deux fois. Définition de l’espacement avant ou après des paragraphes Vous pouvez augmenter ou diminuer l’espacement avant ou après les paragraphes. Pour ajuster la quantité d’espace avant ou après un paragraphe : 1 Sélectionnez les paragraphes ou la zone de texte à modifier. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Texte. 3 Faites glisser les curseurs Avant le paragraphe ou Après le paragraphe pour obtenir l’aspect souhaité ou spécifiez une valeur précise (5 points, par exemple) dans les champs adjacents. Si vous définissez un espacement Après le paragraphe sur une valeur différente de celle de l’espacement Avant le paragraphe du paragraphe suivant, la valeur la plus élevée sera utilisée. Par exemple, si la valeur Après le paragraphe du premier paragraphe est de 12 points alors que la valeur Avant le paragraphe du paragraphe suivant est de 14 points, l’interligne entre les paragraphes est de 14 points. L’espace avant un paragraphe n’apparaîtra pas si le paragraphe se trouve dans une zone de texte, une figure ou une cellule de tableau. Pour définir l’espacement autour du texte dans des zones de texte, des figures et des cellules de tableau, utilisez la commande Insérer une marge décrite à la rubrique « Ajustement de l’espace dans les bordures de zone de texte » à la page 70. Réglage de l’espace entre les caractères Vous pouvez augmenter ou diminuer l’espace entre les caractères. 72 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 73 Commencez par sélectionner le texte ou la zone de texte contenant le texte que vous souhaitez modifier. Pour ajuster l’espacement entre les caractères sélectionnés, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Texte. Faites glisser le curseur de caractère ou spécifiez un pourcentage dans le champ Caractère pour obtenir l’espacement souhaité. m Choisissez Format > Police > Suivi, puis sélectionnez une option dans le sousmenu pour augmenter ou diminuer l’espacement du texte par incréments. Répétez l’opération jusqu’à ce que vous obteniez l’aspect souhaité. Alignement de texte à l’aide de taquets de tabulation et de retrait de paragraphe Lorsque vous appuyez sur la touche Tab (ou Option + Tab si vous vous trouvez dans une cellule de tableau), le point d’insertion (et tout texte situé à la droite de ce point) est déplacé au prochain taquet de tabulation et le texte que vous tapez commence à ce point. Par défaut, un taquet de tabulation se situe tous les cinq espaces, mais vous pouvez définir vos propres taquets de tabulation à l’aide des symboles de tabulation situés dans la règle horizontale. Utilisez également la règle pour définir les marges, le retrait de première ligne d’un paragraphe ou le retrait des puces. Pour afficher les taquets de tabulation et les symboles de retrait dans la règle horizontale, assurez-vous que celle-ci est affichée, puis sélectionnez du texte sur la diapositive. Vous pouvez configurer une règle pour qu’elle affiche les mesures de votre choix dans les préférences de règle. Des symboles de tabulations bleus apparaissent sur la règle horizontale lorsque vous sélectionnez du texte avec des tabulations. Tabulation décimale Tabulation à droite Tabulation centrale Tabulation à gauche Retrait de première ligne Retrait de gauche Retrait de droite Les symboles sont des petites figures bleues dans la règle horizontale. Ils sont de plusieurs types, chacun indiquant un alignement différent : Triangle orienté vers la droite : aligne le côté gauche du texte avec le taquet de tabulation. Triangle orienté vers la gauche : aligne le côté droit du texte avec le taquet de tabulation.Losange : place le centre du texte au niveau du taquet de tabulation. Cercle : pour les nombres, aligne le caractère décimal (comme un point ou une virgule) avec le taquet de tabulation. Triangle orienté vers le bas : définit le retrait du texte à gauche et à droite pour le paragraphe sélectionné. Rectangle étroit : définit le retrait de première ligne (retrait suspendu) pour le paragraphe sélectionné. Petit carré : définit le retrait de puce (ou de numérotation) du paragraphe sélectionné. Pour configurer la règle horizontale : 1 Choisissez Afficher > Afficher les règles pour faire apparaître la règle horizontale. Placez le point d’insertion dans n’importe quel texte pour afficher les petits symboles bleus de taquet de tabulation pour le paragraphe en cours. 2 Pour changer les unités de mesure des règles, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Règles et choisissez un élément dans le menu local « Unités de la règle ». Pour afficher les mesures sous forme de pourcentage de la distance par rapport à la page, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Règles, puis sélectionnez « Afficher en pourcentage les unités de la règle ». Pour placer le point d’origine horizontal de la règle au milieu de la page, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Règles et sélectionnez « Placer l’origine au centre de la règle ». Lorsque vous modifiez les paramètres de la règle dans les Préférences de Keynote, les nouveaux réglages s’appliquent à tous les documents affichés dans Keynote jusqu’à ce que vous les changiez de nouveau. Il existe différentes manières de travailler avec les taquets de tabulation : m Pour déplacer un taquet de tabulation, déplacez son symbole le long de la règle. m Pour ajouter un taquet de tabulation, cliquez sur la règle à la position où vous souhaitez placer le nouveau taquet de tabulation. m Pour modifier le type d’alignement de la tabulation, double-cliquez sur son symbole de manière répétée jusqu’à ce que le type souhaité apparaisse, ou maintenez la touche Contrôle enfoncée pendant que vous cliquez sur le symbole de tabulation et sélectionnez une option dans le menu contextuel. Choisissez parmi ces types de tabulation. m Pour supprimer un taquet de tabulation, retirez son symbole de la règle. 74 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 75 Voici différentes façons de définir des retraits de paragraphe : m Pour définir le retrait de paragraphe de première ligne, faites glisser le symbole de rectangle étroit le long de la règle. Retrait de première ligne Retrait de gauche Retrait de droite m Pour changer le retrait de droite, faites glisser le symbole de retrait de droite (triangle bleu pointant vers le bas dans la partie droite de la règle horizontale) jusqu’au point où vous souhaitez que se termine le bord droit du paragraphe. m Pour changer le retrait de gauche, faites glisser son symbole (triangle bleu pointant vers le bas dans la partie gauche de la règle) jusqu’au point où le bord gauche du paragraphe doit commencer. Pour définir un retrait de puce (ou de numérotation) : m Faites glisser le petit carré bleu le long de la règle. Présentation du texte en colonnes Vous pouvez organiser le texte se trouvant dans une zone de texte ou une forme rectangulaire en colonnes. Lorsque le texte a rempli une colonne, il s’étend dans la colonne suivante. Utilisez le menu contextuel Colonnes dans la barre des formats pour répartir rapidement du texte en colonnes. Pour définir des colonnes de largeur précise ou distincte, ou pour créer plus de quatre colonnes, utilisez Inspecteur du texte. Commencez par sélectionne la zone de texte ou la forme rectangulaire dont vous souhaitez diviser le texte en colonnes. Pour diviser rapidement un texte en colonnes égales : m Cliquez sur le bouton Colonnes dans la barre de format, puis sélectionnez le nombre de colonnes souhaité, jusqu’à quatre. Pour créer et mettre en forme des colonnes à l’aide de l’Inspecteur de texte : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Colonnes.2 Spécifiez le nombre de colonnes que vous souhaitez dans le champ Colonnes. 3 Pour configurer des colonnes de largeur différente, désactivez la case « Largeur de colonne identique », double-cliquez sur une valeur de colonne dans le tableau et saisissez une nouvelle largeur. Pour créer des colonnes de même largeur, sélectionnez « Largeur de colonne identique ». 4 Pour modifier l’espace entre colonnes, double-cliquez sur une valeur de petit fond et tapez une nouvelle valeur. Vérification de l’orthographe du texte de vos diapositives Keynote fournit plusieurs outils de vérification et de correction des fautes d’orthographe. Vérification des mots mal orthographiés Keynote intègre un utilitaire de vérification de l’orthographe que vous pouvez configurer pour marquer les fautes d’orthographe lors de la frappe. Si vous préférez, vous pouvez l’utiliser pour vérifier l’ensemble du document en une seule fois ou pour vérifier le texte sélectionné à tout moment. Lorsque le vérificateur orthographique détecte une faute, le mot mal orthographié est souligné par une ligne rouge pointillée. Voici différentes manières de trouver les mots mal orthographiés : m Pour vérifier l’orthographe en cours de saisie, choisissez Édition > Orthographe > « Vérifier l’orthographe lors de la frappe ». Pour désactiver la vérification orthographique en cours de saisie, cliquez sur Édition> Orthographe Vérifier l’orthographe lors de la frappe, puis désactivez cette option (assurez-vous que la coche n’apparaît plus en regard de la commande). m Pour vérifier l’orthographe depuis le point d’insertion jusqu’à la fin du diaporama, cliquez pour placer le point d’insertion, puis choisissez Édition > Orthographe > Vérifier l’orthographe. Pour limiter la vérification orthographique à une portion particulière du document, sélectionnez le texte que vous souhaitez vérifier avant de choisir la commande. Le premier mot mal orthographié est mis en surbrillance. Vous pouvez le corriger ou sélectionner à nouveau la même commande pour continuer la vérification du document. Pour parcourir le texte plus rapidement, appuyez sur Commande + point-virgule (;) afin de poursuivre la vérification du document. m Pour vérifier l’orthographe et obtenir des suggestions de correction, choisissez Édition > Orthographe > Orthographe. 76 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 77 La fenêtre Orthographe s’ouvre. Pour accepter automatiquement les suggestions orthographiques, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis sélectionnez « Utiliser automatiquement les suggestions du correcteur orthographique ». Pour plus de détails sur l’utilisation de la fenêtre Orthographe, consultez la rubrique « Utilisation des suggestions de correction orthographique » à la page 77. Utilisation des suggestions de correction orthographique Utilisez la fenêtre Orthographe pour trouver des suggestions d’orthographe de mots figurant dans le texte de votre diaporama. Pour utiliser les suggestions de correction orthographique : 1 Choisissez Édition > Orthographe > Orthographe. La fenêtre Orthographe s’ouvre et le premier mot mal orthographié est mis en surbrillance. À chaque langue correspond un dictionnaire différent. Pour vous assurer que la langue correcte est sélectionnée, sélectionnez le texte à traiter, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Texte, puis cliquez sur Plus. Sélectionnez une langue dans le menu local Langue. 2 Pour remplacer le mot mal orthographié dans le texte, double-cliquez dessus ou sur l’orthographe correcte dans la liste des propositions. 3 Si le mot correct n’apparaît pas dans la liste des propositions mais que vous connaissez l’orthographe correcte, sélectionnez le mot mal orthographié dans la fenêtre Orthographe, tapez le mot correct, puis cliquez sur Corriger. 4 Si le mot est bien orthographié et que vous souhaitez le laisser tel quel, cliquez sur Ignorer ou sur Mémoriser l’orthographe. Cliquez sur Mémoriser l’orthographe si vous utilisez souvent le terme et que vous souhaitez l’ajouter au dictionnaire. Si avez mémorisé un terme et que vous souhaitez annuler l’opération, procédez de l’une des manières suivantes :  Sous Mac OS X 10.4, saisissez le terme en question dans le champ situé en-dessous de la liste de propositions, puis cliquez sur Oublier.  Sous Mac OS X 10.5, cliquez sur le mot en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Oublier l’orthographe dans le menu local. 5 Si aucune autre suggestion n’apparaît dans la liste des propositions, sélectionnez le mot mal orthographié dans la fenêtre Orthographe, puis essayez une autre orthographe. 6 Cliquez sur Rechercher le suivant et répétez les étapes 2 à 5 jusqu’à ce que vous ne trouviez plus aucune faute d’orthographe.Vous pouvez également maintenir la touche Contrôle enfoncée et cliquer sur un mot mal orthographié. Dans le menu local, vous pouvez choisir une autre orthographe, cliquer sur Mémoriser l’orthographe ou sur Ignorer. Remplacement automatique de texte Keynote peut être configuré de manière à reconnaître et remplacer certains éléments de texte par d’autres. Par exemple, lorsque vous tapez « el », Keynote peut remplacer automatiquement ce terme par le terme correct « le ». Pour configurer la fonction de substitution automatique de texte : 1 Sélectionnez Keynote > Préférences. 2 Cliquez sur Correction automatique et définissez les réglages comme vous le souhaitez. Pour convertir automatiquement les guillemets droits simples ou doubles en guillemets courbes afin que les guillemets ouvrants et fermants soient différents, sélectionnez « Utiliser les guillemets courbes ». Pour être sûr que le premier mot d’une phrase commence bien par une majuscule, cochez « Corriger les majuscules ». Pour convertir automatiquement les lettres des termes « 1er », « 2e », « 3e », etc. en exposants, sélectionnez « Suffixes numériques en exposant ». Pour que Keynote détecte et convertisse en liens hypertexte les adresses électroniques ou URL que vous saisissez, cochez « Détecter automatiquement les adresses électroniques et de page Web ». Les URL et les adresses électroniques saisies se changent alors automatiquement en liens pour Mail ou Safari. Pour utiliser la génération automatique de liste, sélectionnez « Détecter automatiquement les listes ». Pour remplacer automatiquement les mots mal orthographiés, sous réserve qu’une seule option soit présente dans le dictionnaire, sélectionnez « Utiliser automatiquement les suggestions du correcteur orthographique ». Pour remplacer un ou plusieurs caractères par d’autres, cochez « Substitution de texte et de symbole ». Utilisez ensuite les rangs du tableau pour définir et activer les substitutions comme vous le souhaitez. Par exemple, si vous tapez le symbole du copyright sous la forme (c), vous pouvez configurer Keynote afin qu’il le convertisse automatiquement en ©, en cochant la case appropriée dans la colonne Activé. Pour ajouter un rang au tableau et définir l’élément de substitution, cliquez sur le bouton d’ajout (+). Pour supprimer un éléments sélectionné, cliquez sur le bouton de suppression (-). Après avoir indiqué les réglages de substitution, ces derniers s’appliqueront à tout texte que vous modifiez ou ajoutez dans n’importe quel document Keynote. 78 Chapitre 4 Utilisation du texteChapitre 4 Utilisation du texte 79 Recherche et remplacement de texte Vous pouvez rechercher toutes les occurrences d’un mot ou d’un groupe de mots dans votre document et les remplacer éventuellement par un autre mot ou groupe de mots. Voici différentes manières de rechercher et de remplacer du texte : m Choisissez Édition > Rechercher > Rechercher, cliquez sur Simple ou sur Avancé pour configurer les critères de recherche/remplacement, puis cliquez sur un bouton pour lancer les opérations de recherche/remplacement. Simple : dans le champ Rechercher, tapez le texte que vous souhaitez rechercher, puis tapez le texte par lequel vous souhaitez le remplacer dans le champ Remplacer. Avancé : en plus de saisir le texte dans les champs Rechercher et Remplacer, vous pouvez définir d’autres critères de recherche ou de remplacement. Tout remplacer : effectue automatiquement les opérations de recherche/ remplacement sans votre intervention. Remplacer : remplace la sélection actuelle par le texte de remplacement. Remplacer et rechercher : remplace le texte recherché avec le texte de substitution indiqué et recherche automatiquement l’occurrence suivante. Suivant ou Précédent : trouve l’occurrence suivante ou précédente du texte saisi dans le champ Rechercher sans le remplacer. m Utilisez les autres commandes dans Édition > Rechercher. Rechercher : affiche les résultats de la recherche des termes tapés dans le champ de recherche du document. Rechercher le suivant ou Rechercher le précédent : trouve l’occurrence suivante ou précédente du texte saisi dans le champ Rechercher actuel. Rechercher la sélection : recherche l’occurrence suivante du texte sélectionné. Aller à la sélection : affiche le texte sélectionné lorsqu’il n’apparaît pas à l’écran.80 Apprenez à ajouter, manipuler et modifier des images et des figures dans votre diaporama. Un grand nombre de ces techniques peut également être appliqué à d’autres objets, tels que des graphiques, des tableaux, des zones de texte et des vidéos. Un objet représente un élément quelconque que vous placez sur votre diapositive et qui s’affichera au cours de la présentation. Les images, les figures, les films, les champs de texte, les tableaux et les graphiques sont tous des objets. Ce chapitre est plus particulièrement consacré aux images (photos ou fichiers PDF), aux figures, qui incluent des figures prédessinées simples (telles que des triangles ou des flèches) et des figures personnalisées que vous pouvez dessiner vous-même à l’aide des outils disponibles dans Keynote. La plupart des techniques de placement et de manipulation de figures et d’images abordées dans ce chapitre sont applicables aux tableaux, aux graphiques et à d’autres objets. Toutes les particularités de formatage associées au tableaux, graphiques, films, zones de texte et affichages web sont examinées dans d’autres chapitres. Importation d’images Keynote accepte tous les formats pris en charge par QuickTime, y compris les types de fichiers d’image suivants :  TIFF  GIF  JPEG  PDF  PSD  EPS  PICT 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 81 Pour importer une image, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, sur Photos dans le navigateur multimédia. Sélectionnez l’album dans lequel se trouve la photo, puis faites glisser la vignette à l’endroit souhaité. Choisissez ensuite une source. Tout d’abord, cliquez sur un bouton pour accéder à vos fichiers multimédias. Puis faites glisser un élément vers le document ou vers un cadre d’image dans un des Inspecteurs. Recherchez un fichier en saisissant son nom ici. Les boutons situés en haut du navigateur permettent d’accéder aux images de votre photothèque iPhoto, aux films de votre dossier Séquences ou aux fichiers audio de votre bibliothèque iTunes. m Choisissez Insertion > Choisir, sélectionnez le fichier image, puis cliquez sur Insérer. m Faites glisser un fichier depuis le Finder. m Faites glisser un fichier à partir d’une autre application. Après avoir importé votre image, vous pouvez la faire glisser pour la positionner où bon vous semble sur le canevas. Faites glisser l’image vers le navigateur de diapositives pour créer une nouvelle diapositive contenant l’image. Keynote met à votre disposition plusieurs outils permettant de masquer (rogner) une image, d’en modifier la luminosité, le contraste et d’autres caractéristiques ou bien, d’en effacer l’arrière-plan.Pour en savoir plus sur la manière de manipuler et d’utiliser des images dans une conception de présentation plus importante, et notamment comment placer, aligner, redimensionner, réorienter, ajouter des ombres, des reflets, des bordures et bien d’autres éléments encore, consultez les rubriques appropriées dans « À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets » à la page 96. Pour en savoir plus sur la manière de provoquer la modification ou la traversée des images à travers la diapositive au cours de votre présentation, consultez les rubriques dans Chapitre 7, « Ajout de mouvements dans les diaporamas, » à la page 124. Réduction automatique des images pour les ajuster à vos diapositives Par défaut, si une image que vous placez sur une diapositive est plus grande que la diapositive, Keynote réduit l’image pour l’ajuster à la diapositive, selon un processus nommé sous-échantillonnage. Une image réduite comporte moins de pixels que l’originale ; certaines données de l’image sont supprimées. Les images au format JPEG restent au format JPEG tandis que les autres formats sont convertis en TIFF. Une fois qu’une image a été sous-échantillonnée, vous ne pouvez pas la restaurer à sa taille d’origine en cliquant sur Dimensions d’origine dans l’inspecteur des mesures. Pour éviter de sous-échantillonner des images et les utiliser à leur taille d’origine, désactivez le sous-échantillonnage dans les préférences Keynote. Pour désactiver le sous-échantillonnage automatique des images : 1 Sélectionnez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Général. 2 Décochez la case « Réduire les images pour les adapter aux diapos ». Si vous prévoyez d’augmenter ou de réduire fortement les dimensions d’un graphisme, envisagez de le convertir au format PDF avant de l’insérer dans Keynote. Les fichiers PDF ne perdent pas leur précision lorsqu’ils sont redimensionnés. Les autres types de fichier peuvent ne pas conserver toute leur netteté lorsqu’ils sont agrandis ou réduits. ? Conseil : Vous pouvez également convertir une image qui se trouve sur le bureau en fichier PDF à l’aide de l’application Capture. Ouvrez Capture (dans le dossier Applications de votre disque dur). Choisissez Capture > Sélection, puis sélectionnez l’image que vous voulez convertir en fichier PDF. Choisissez Fichier > Imprimer, puis cliquez sur Aperçu pour enregistrer l’image au format PDF. Remplacer les images des thèmes par vos propres images Les photos qui figurent dans chaque thème Keynote sont en fait des paramètres fictifs de média. Si vous faites glisser vos propres images ou fichiers de séquence sur ces paramètres fictifs, votre contenu multimédia est automatiquement redimensionné, positionné et cadré pour s’adapter au thème de la diapositive. Pour vérifier si le contenu multimédia sur une diapositive est en fait un élément fictif, immobilisez le pointeur dessus pour afficher une bulle d’aide vous expliquant comment faire pour y déposer votre propre fichier. 82 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 83 Voici plusieurs façons d’utiliser des éléments multimédias fictifs : m Pour remplacer un paramètre fictif multimédia par votre propre image, séquence, ou fichier audio , faites glisser ce contenu depuis le navigateur multimédia, le Finder ou une autre application et déposez-le sur le paramètre fictif. m Pour redimensionner ou repositionner votre image à l’intérieur d’un emplacement d’élément multimédia, cliquez sur le bouton Modifier le masque qui surplombe l’image après que vous l’ayez déposée dans l’emplacement, puis procédez de l’une des manières suivantes : Pour redimensionner votre image au sein du paramètre fictif, faites glisser la poignée de redimensionnement qui se trouver au-dessus du bouton Modifier le masque. Pour repositionner votre image au sein du paramètre fictif, placez le pointeur sur l’image (il prend alors la forme d’une main), puis faites glisser l’image pour la placer à l’endroit de votre choix. Pour remplacer un élément que vous avez déjà placé dans un paramètre fictif de média, faites glisser un nouveau fichier vers celui-ci. Il n’est pas nécessaire de supprimer d’abord l’ancien fichier. m Pour repositionner un paramètre fictif de média sur le canevas, faites-glisser le paramètre fictif à l’endroit de votre choix. m Pour supprimer un paramètre fictif de média du canevas, sélectionnez le paramètre fictif, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour en savoir plus sur la création de paramètres fictifs de média, ou sur la conversion en paramètres non fictifs, afin de personnaliser un modèle de diapositive, consultez la rubrique « Définition des paramètres fictifs d’un support » à la page 267. Masquage (rognage) d’images Il est possible de rogner des images sans modifier les fichiers d’image en masquant les bords pour éliminer les parties inutiles ou pour modifier le contour de l’image. Si vous ne précisez pas de figure pour le masque, Keynote utilise par défaut un masque rectangulaire, mais vous pouvez également utiliser l’une des figures disponibles dans Keynote, y compris une figure personnalisée que vous avez créée à l’aide de l’outil de dessin, pour masquer les contours de votre image. Pour masquer une image avec un rectangle : 1 Importez l’image à masquer. 2 Sélectionnez l’image, puis cliquez sur le bouton Masquer dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Masquer).Un masque apparaît au-dessus de l’image, de même que certaines commandes. Faites glisser l’image pour mettre en place la partie que vous désirez afficher. Faire glisser le curseur pour redimensionner l’image. Cliquez sur ce bouton pour afficher ou masquer la zone à l’extérieur du masque. Faites glisser les poignées de sélection pour redimensionner le masque. 3 Pour redimensionner l’image, faites glisser le curseur au-dessus du bouton Modifier le masque. 4 Vous pouvez affiner le masque de plusieurs façons :  Pour redimensionner le masque, faites glisser les poignées de sélection sur la figure du masque. Pour conserver les proportions des dimensions d’un masque, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement.  Pour faire pivoter le masque, maintenez la touche Commande enfoncée tout en faisant glisser la poignée de sélection dans un coin du masque. 5 Faites glisser l’image pour positionner la partie que vous souhaitez afficher ou déplacez le masque en cliquant sur le bord de celui-ci et en le faisant glisser. 6 Une fois que vous êtes satisfait de la position et de la taille de votre image et du masque, procédez de l’une des manières suivantes pour terminer :  Double-cliquez sur le masque ou sur l’image.  Appuyez sur Retour.  Cliquez en dehors de l’image.  Cliquez sur Modifier le masque. 7 Pour redimensionner ou faire pivoter l’image masquée, faites glisser (respectivement en maintenant ou non la touche Commande enfoncée) les poignées de sélection. 8 Pour changer la taille de l’image masquée, double-cliquez sur cette dernière, puis cliquez sur Modifier le masque. Répétez les étapes ci-dessus autant de fois que nécessaire. 9 Pour démasquer l’image, cliquez sur Ne plus masquer dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Ne plus masquer). Pour masquer l’image à l’aide d’une figure prédessinée (un cercle ou une étoile, par exemple) : m Sélectionnez l’image, puis choisissez Format > « Masquer avec une figure » > figure. 84 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 85 Redimensionnez et alignez l’image et le masque pour toutes les images masquées, comme décrit ci-dessus. Pour masquer l’image avec une figure personnalisée : 1 Créez la figure que vous souhaitez utiliser comme masque, puis faites-la glisser par dessus l’image que vous souhaitez masquer. 2 Maintenez la touche Maj enfoncée, cliquez pour sélectionner à la fois la figure et l’image, puis cliquez sur Masquer dans la barre d’outils (ou choisissez Format > « Masquer avec la figure sélectionnée »). 3 Redimensionnez et alignez l’image et le masque pour toutes les images masquées, comme décrit ci-dessus. Réduction de la taille des fichiers d’image Si vous avez redimensionné ou masqué une image très grande taille, que vous souhaitez conserver le fichier d’image dans votre document Keynote (pour pouvoir le transférer aisément à un autre ordinateur) tout en minimisant la taille du document, vous pouvez choisir de n’enregistrer que la version réduite (rognée ou rétrécie) de l’image dans votre présentation. Avant de réduire la taille du fichier d’image, vous devez enregistrer votre document. Pour en savoir plus sur cette opération, consultez la rubrique « Enregistrement d’une présentation » à la page 33. Pour réduire la taille de fichier de votre document, effectuez l’une des opérations suivantes : m Pour réduire la taille de fichier d’une image individuelle que vous avez masquée ou réduite, sélectionnez l’image, puis choisissez Format > Image > « Réduire la taille du fichier d’image ». m Pour réduire la taille de toutes les images masquées et redimensionnées (réduites) et des vidéos raccourcies, choisissez Fichier > « Réduire la taille du fichier ». Pour apprendre comment réduire la taille de fichiers vidéo, consultez la rubrique « Réduction de la taille des fichiers multimédias » à la page 123. Remarque : Après avoir réduit la taille des fichiers d’images masquées ou réduites, il ne vous sera plus possible de rétablir leurs dimensions d’origine. Pour rétablir la taille des fichiers d’origine, vous devrez ajouter à nouveau les fichiers d’image originaux aux documents. Les images utilisées lors de remplissages par image ou de compositions d’actions ne peuvent pas être réduites de cette manière. Certains types de fichiers d’image ne peuvent être réduits de cette manière. Suppression de l’arrière-plan ou des éléments superflus d’une image L’outil Alpha instantané vous permet de rendre certaines parties d’image transparentes afin de supprimer l’arrière-plan d’une image. Vous obtiendrez des résultats optimaux si vous supprimez des couleurs unies dont les limites sont bien définies. Pour supprimer des zones moins bien délimitées, sélectionnez une zone de taille plus réduite et répétez le processus. Pour supprimer des éléments superflus : 1 Sélectionnez l’image. 2 Cliquez sur Alpha dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Alpha instantané). 3 Cliquez sur la couleur pour la rendre transparente, puis faites glisser le curseur lentement au-dessus. En faisant glisser le pointeur, vous sélectionnez la zone contiguë utilisant des couleurs semblables à celle sur laquelle vous cliquez. À mesure que vous faites glisser le pointeur, la sélection s’agrandit pour englober la zone contiguë qui est de la même couleur. Plus vous faites glisser, plus la taille de la zone sélectionnée de l’image est importante. Si vous maintenez la touche Option enfoncée pendant que vous faites glisser le pointeur, toutes les instances de la couleur sur laquelle vous faites glisser le pointeur sont supprimées de l’image. 4 Répétez l’étape 3 autant de fois que vous le souhaitez. Faire glisser davantage ici... ...pour sélectionner une plus grande partie de l’image. 86 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 87 Vous pouvez restaurer les parties supprimées de l’image à tout moment. Pour restaurer l’image original, sélectionnez Format > « Supprimer l’instantané Alpha ». Pour restaurer les parties de l’image supprimées en utilisant l’instantané Alpha, sélectionnez Édition > Annuler Alpha instantané jusqu’à ce que les parties supprimées soient restaurées. Modification de la luminosité, du contraste et des autres réglages d’une image Vous pouvez modifier la luminosité, le contraste et certains autres réglages des images pour améliorer leur qualité ou créer des effets intéressants. Les modifications que vous effectuez n’ont pas d’effets sur l’image originale ; elles ne concernent que l’aspect de l’image dans Keynote. Pour régler une image: 1 Sélectionnez l’image. 2 Choisissez Présentation > Afficher Ajuster l’image. Réglez le contraste entre les tons clairs et foncés. Modifiez l’intensité de Augmentez la chaleur de la couleur. la couleur ou réduisez-la. Modifiez la proportion des tons rouges et verts. Rendez la mise au point plus ou moins nette. Ajustez l’ombre et la lumière. Appréciez la relation existant entre les ombres et l’éclairage. Modifiez le niveau des tons foncés et clairs. Rétablissez les réglages d’origine. Ajustez la lumière. Améliorez les couleurs automatiquement. 3 Utilisez les contrôles suivants pour réaliser les réglages. Luminosité : Modifie la quantité de blanc dans l’image. Faire glisser le curseur vers la droite augmente la quantité de blanc dans l’image et la rend plus lumineuse. Contraste : Modifie la différence entre les parties lumineuses et sombres de l’image. Si vous augmentez le contraste, les parties lumineuses deviennent plus lumineuses et les parties sombres deviennent plus sombres. En réduisant le contraste, vous réduisez la différence entre les parties lumineuses et les parties sombres. Faire glisser le curseur vers la droite permet d’accentuer la frontière entre les parties lumineuses et les parties sombres et peut donner à une photo un aspect d’illustration. Saturation : Modifie la richesse des couleurs de l’image. Faire glisser le curseur vers la droite rend les couleurs plus riches et plus vives. Température : Rend l’image plus chaude ou plus froide en réglant la quantité des tons chauds (rouge) ou des tons froids (bleu). Teinte : Modifie la dominante de couleur générale de l’image en réglant la quantité des tons verts ou rouges. Netteté : Rend l’image plus nette ou plus floue. Exposition : Modifie la quantité d’ombre ou de lumière générale de l’image. Lorsque vous réglez l’exposition, toutes les parties de l’image deviennent plus sombres ou plus lumineuses. Augmenter l’exposition d’une image permet également de réduire ses couleurs. Histogramme et niveaux : Décrit toutes les informations de couleur de l’image, des ombres les plus noires à gauche, aux lumières les plus blanches à droite. La hauteur de la courbe indique la quantité d’informations de couleur d’une plage donnée. Pour régler le niveau des ombres, faites glisser le curseur de gauche vers le milieu. Tout mouvement du curseur vers la droite réduit la plage des couleurs et peut éclaircir les ombres. La position du curseur détermine la quantité d’informations dans la partie la plus sombre de l’image ; toutes les informations à gauche du curseur sont éliminées de l’image. Il est recommandé de faire glisser le curseur jusqu’au point où la ligne d’histogramme semble décoller, ce qui signifie que certains détails sont disponibles à cet endroit. Pour régler le niveau de lumière, faites glisser le curseur de droite vers le milieu. Tout mouvement du curseur vers la gauche réduit la plage des couleurs et peut éclaircir les hautes lumières. La position du curseur détermine la quantité d’informations dans la partie la plus claire de l’image ; toutes les informations à droite du curseur sont éliminées de l’image. Il est recommandé de faire glisser le curseur jusqu’au point où la ligne d’histogramme semble décoller, ce qui signifie que certains détails sont disponibles à cet endroit. Améliorer : Règle automatiquement l’image en répartissant de manière équilibrée les tons rouges, verts et bleus à travers tout l’histogramme. 4 Pour rétablir les réglages d’origine, cliquez sur Réinitialiser l’image. Pour enregistrer les modifications apportées, enregistrez le document. Les réglages lors de l’enregistrement du document sont visibles chaque fois que vous ouvrez la fenêtre Ajuster l’image. À propos de la création de figures Keynote met à votre disposition une variété de figures prédessinées que vous pouvez ajouter aux diapositives. Vous pouvez également créer vos propres figures personnalisées ou modifier les lignes et les contours des figures prédéfinies. 88 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 89 Ajout d’une figure prédéfinie Comment ajouter une figure prédéfinie : m Cliquez sur Figures dans la barre d’outils, puis sélectionnez une figure dans le menu local. m Choisissez Insérer > Figure > Figure. m Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur Figures dans la barre d’outils, puis sélectionnez une figure dans le menu local ; le pointeur se transforme alors en symbole de visée. Pour créer une figure de la taille souhaitée, faites glisser le pointeur à travers le canevas. Pour contraindre les proportions de la figure (afin d’obtenir un triangle isocèle par exemple), maintenez la touche Maj enfoncée tout en faisant glisser le pointeur. Faites glisser la nouvelle figure et déposez-la où vous voulez sur le canevas. Pour modifier les contours de la figure, vous devez d’abord la rendre modifiable (voir rubrique « Figures modifiables » à la page 90). Pour en savoir plus sur la manipulation et l’alignement des figures, ainsi que sur la modification de leurs propriétés générales d’objet comme la couleur, le style de contour (trait), la taille, l’orientation, les ombres et bien plus encore, consultez la rubrique « À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets » à la page 96. Ajout d’une figure personnalisée Vous pouvez utiliser l’outil de dessin pour créer vos propres figures. Pour créer une figure personnalisée : 1 Cliquez sur Figures dans la barre d’outils, puis sélectionnez l’outil de dessin (ou choisissez Insérer > Figure > Dessiner à la plume). Le pointeur, représentant au départ une flèche, se change alors en sorte de pointe de crayon. 2 Cliquez n’importe où dans le document pour créer le premier point de la figure personnalisée. 3 Cliquez de nouveau pour créer d’autres points. Chaque point que vous ajoutez est connecté au précédent. Pour supprimer un segment que vous venez de créer, appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez appuyez sur cette touche plusieurs fois.4 Pour mettre fin au dessin et fermer la figure (c’est-à-dire ajouter une ligne pleine entre le dernier et le premier point), cliquez sur le premier point. Pour arrêter de dessiner et laisser la figure ouverte (sans ligne pour connecter le premier et le dernier point), afin de pouvoir reprendre votre travail sur cette figure plus tard, appuyez sur la touche Échap (Échappement) ou double-cliquez sur le dernier point créé. 5 Pour fermer une figure ou lui ajouter des points supplémentaires, cliquez une seule fois dans la figure pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher ses points. Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur l’un des points d’extrémité du segment ouvert ; le pointeur se transforme alors en pointe de stylo.  Pour ajouter des points supplémentaires, cliquez à d’autres endroits selon vos besoins. Lorsque le dessin est terminé, cliquez sur le point à l’extrémité du segment ouvert pour fermer la figure. 6 Sélectionnez la bordure de la figure, faites-la glisser et déposez-la où bon vous semble sur le canevas. Si vous souhaitez revenir en arrière et modifier davantage les points ou les contours de la figure que vous avez créée, sélectionnez-la, puis cliquez une deuxième fois dessus pour la rendre modifiable, puis suivez les instructions de modification de figure. Pour en savoir plus sur la manipulation et l’alignement des figures, ainsi que sur la modification de leurs propriétés générales d’objet comme la couleur, le style de contour (trait), la taille, l’orientation, les ombres et bien plus encore, consultez la rubrique « À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets » à la page 96. Figures modifiables Il est possible de manipuler et de redessiner les points et les contours d’une figure que vous venez de placer sur le canevas. Pour pouvoir modifier une figure de cette manière, vous devez la rendre modifiable. Méthodes pour permettre les modifications dans une figure : m Pour rendre une figure prédéfinie modifiable, sélectionnez-la, puis choisissez Format > Figure > Rendre modifiable. 90 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 91 Des points rouges apparaissent sur la figure. Faites glisser les points pour redimensionner la figure. Ensuite, pour modifier une figure pré-dessinée qui a été rendue modifiable, cliquez une fois dans la figure pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour la rendre éditable. m Pour rendre une figure personnalisée modifiable, cliquez une seule fois dans la figure pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher ses points de modification. Pour en savoir plus sur la manipulation des points et des contours d’une figure après l’avoir rendue modifiable, consultez les rubriques appropriées. Pour en savoir plus sur la modification de figures prédessinées spécifiques, consultez la section relative à chaque figure. Ajout, suppression et déplacement des points de modification d’une figure Vous pouvez modifier les lignes et les contours d’une figure en ajoutant, en déplaçant ou en supprimant des points de modification. Voici quelques méthodes permettant de manipuler les points de modification d’une figure : m Pour ajouter un point, rendez la figure modifiable, puis appuyez sur la touche Option et placez le pointeur sur la bordure de la figure. Le pointeur change et prend la forme d’une plume de stylo accompagnée d’un signe plus (+). Cliquez sur la bordure à l’endroit où vous souhaitez ajouter un point, puis déplacez ce dernier si besoin est. m Pour déplacer un point, rendez la figure modifiable, puis cliquez sur le point en question et faites-le glisser jusqu’à un nouvel emplacement. Vous pouvez déplacer plusieurs points à la fois en maintenant la touche Maj enfoncée tout en cliquant sur plusieurs points, puis en les faisant glisser. m Pour supprimer un point, rendez la figure modifiable, puis cliquez sur le point à éliminer et appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez supprimer plusieurs points à la fois en maintenant la touche Majuscule enfoncée tout en cliquant sur plusieurs points, puis en appuyant sur la touche Suppr. Modification du tracé d’une courbe L’une des méthodes permettant de créer une figure unique consiste à modifier les contours de la figure prédessinée . Cette technique peut également servir à modifier les courbes d’une figure personnalisée. Pour redessiner une courbe : 1 Rendez la figure modifiable. Des points rouges apparaissent sur la figure pour indiquer que vous pouvez redéfinir les courbes au niveau de ces points. 2 Cliquez sur un point rouge de la courbe à redessiner. Des poignées apparaissent alors de part et d’autre du point rouge. Vous pouvez également faire glisser un point pour modifier la courbe. Faites glisser ou faites pivoter une des poignées de commande afin de modifier la courbe. 3 Pour redessiner la courbe, faites glisser le point rouge ou l’une de ses poignées. Déplacez les poignées de commande dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse. Vous pouvez obtenir différents effets en déplaçant les poignées ensemble ou indépendamment l’une de l’autre. Prenez le temps de tester les options offertes jusqu’au résultat voulu. Pour déplacer les poignées ensemble, appuyez sur la touche Option et faites glisser l’une des poignées. Pour déplacer une seule poignée à la fois, appuyez sur la touche Commande tout en faisant glisser la poignée. 4 Pour un contrôle plus précis du contour, ajoutez des points de modification supplémentaires en maintenant la touche Option enfoncée tout en maintenant le pointeur sur la bordure de la figure. Lorsque le pointeur prend la forme d’une pointe de stylo accompagnée d’un signe plus (+), cliquez à l’endroit où vous voulez ajouter le nouveau point de modification. Pour en savoir plus, consultez « Ajout, suppression et déplacement des points de modification d’une figure » à la page 91. Modification du tracé d’un segment droit Vous pouvez modifier l’angle que forment deux segments ou modifier la longueur d’un segment. Pour redessiner un segment droit : 1 Rendez la figure modifiable. 2 Cliquez sur un point d’angle. 3 Pour modifier l’angle formé par deux segments qui se rejoignent, faites glisser le point dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans l’autre sens. 4 Pour modifier la longueur de l’un des segments, faites glisser le point vers l’extérieur ou vers l’intérieur. 92 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 93 5 Vous pouvez ajouter des points de modification supplémentaires en maintenant la touche Option enfoncée lorsque vous maintenez le pointeur sur une ligne. Lorsque le pointeur prend la forme d’une pointe de stylo accompagnée d’un signe plus (+), cliquez à l’endroit où vous voulez ajouter le nouveau point de modification. Pour en savoir plus, consultez « Ajout, suppression et déplacement des points de modification d’une figure » à la page 91. Conversion de points d’angle en points de courbe et vice-versa Vous pouvez transformer un ou plusieurs points en courbes ou courbes en points. Tout d’abord, vous devez rendre la figure modifiable. Voici plusieurs façons de convertir des points d’angle en points courbes, et viceversa: m Pour convertir un point d’angle en point de courbe, rendez la figure modifiable et double-cliquez sur le point d’angle. m Au contraire, pour convertir un point de courbe en point d’angle, rendez la figure pour modifiable et double-cliquez sur le point de courbe. m Pour transformer tous les points d’angle d’une ou de plusieurs figures en points de courbe, rendez les figures modifiables, sélectionnez les points, puis choisissez Format > Figure > Arrondir le contour. m Pour transformer tous les points de courbe d’une ou de plusieurs figures en points d’angle, rendez la figure modifiable, sélectionnez les points, puis choisissez Format > Figure > Affûter le contour. Une fois qu’une figure est modifiable, vous pouvez utiliser les commandes Arrondir le contour et Affûter le contour sans avoir à la rendre modifiable à nouveau. Modification d’un rectangle aux coins arrondis Le rectangle aux coins arrondis comprend une commande circulaire qui vous permet de modifier ses angles. Faites glisser pour redresser ou arrondir le coin. Pour modifier un rectangle aux angles arrondis : m Sélectionnez la figure et faites glisser son point de modification bleu vers la gauche pour redresser les angles ou vers la droite pour les arrondir. Modification de flèches simples et doubles Les figures en forme de flèche possèdent des points de modification particuliers qui vous permettent de régler les proportions relatives de la tête et de la pointe de la flèche. Faites glisser pour changer la longueur de la queue. Faites glisser vers le haut ou vers le bas pour modifier la largeur de la queue de la flèche. Faites glisser vers la gauche ou vers la droite pour redimensionner la tête de la flèche. Pour modifier les proportions d’une flèche simple ou double : m Sélectionnez la figure, puis faites l’une des opérations suivantes :  Pour allonger la flèche, faites glisser l’une des poignées de sélection situées à la pointe ou à la queue.  Pour diminuer ou augmenter l’épaisseur de la flèche, faites glisser l’une des poignées de sélection situées sur la boîte de la flèche aux environs de l’endroit où la pointe et la queue de la flèche se rencontrent.  Pour modifier l’épaisseur relative de la pointe et de la queue de la flèche, placez le pointeur sur le point de modification bleu à l’endroit où la pointe et la queue de la flèche se rencontrent. Lorsque l’aspect du pointeur change, faites glisser le point de modification dans n’importe quelle direction pour modifier les proportions de la flèche. Modification d’une bulle de texte ou d’une légende Les bulles de texte et les légendes possèdent des commandes de modification particulières. Ces commandes vous permettent de régler l’aspect carré ou arrondi des angles de la figure, ainsi que l’épaisseur et la longueur de la queue de la figure. Pour modifier l’aspect des bulles de texte ou des légendes : m Sélectionnez la figure, puis faites l’une des opérations suivantes :  Pour rendre les angles plus carrés, saisissez le point de modification bleu à son endroit le plus large, puis faites-le glisser vers la queue de la figure. Faites glisser ce point en l’éloignant de la queue pour arrondir les angles.  Pour augmenter ou réduire l’épaisseur de la queue de la figure, saisissez le point de modification bleu à l’intersection entre la queue et le corps de la figure et faites-le glisser vers l’intérieur ou vers l’extérieur. 94 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 95  Pour allonger la queue de la figure, saisissez le point de modification bleu au sommet de la queue, puis faites-le glisser vers l’intérieur ou vers l’extérieur.  Pour agrandir, raccourcir, élargir ou rétrécir le corps de la figure, faites glisser les poignées de sélection qui se trouvent sur la boîte de la figure. Modification d’une étoile L’étoile possède un curseur qui permet d’augmenter ou de diminuer le nombre de ses points et d’un point de modification bleu qui permet de rendre plus aigus ou plus obtus les angles entre ses points. Visualisez le nombre de points constituant actuellement l’étoile. Faites glisser pour augmenter ou réduire le nombre de points constituant l’étoile. Faites glisser pour changer les angles entre les points de l’étoile. Voici plusieurs façons de modifier une étoile : m Lorsque vous sélectionnez une figure en forme d’étoile, le curseur apparaît. Faites glisser le curseur pour augmenter ou réduire le nombre de points constituant l’étoile. m Faites glisser le point de modification bleu pour modifier les angles entre les points de l’étoile. Modification d’un polygone Le polygone dispose d’un curseur permettant d’augmenter ou de réduire le nombre de ses côtés. Faites glisser afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. Visualisez le nombre de côtés constituant actuellement le polygone. Pour modifier un polygone : m Lorsque vous sélectionnez le polygone, le curseur apparaît. Faites glisser le curseur afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets La manière de sélectionner, de trier et de manipuler des objets dans Keynote est généralement identique qu’il s’agisse d’images, de figures, de vidéos, de tableaux, d’éléments de graphique ou de champs de texte. Pour la plupart des objets, les commandes de redimensionnement et de repositionnement sont identiques ; il en va de même pour l’ajout d’ombres ou de reflets, les styles de bordure (trait), l’application de couleur ou d’images, etc. Les rubriques suivantes de ce chapitre décrivent les outils et les techniques générales pour utiliser tous types d’objets dans Keynote. Pour en savoir plus sur les caractéristiques supplémentaires relatives à la mise en forme de texte et sur la conception de tableaux et de graphiques, consultez les rubriques appropriées dans ce guide. Sélection de plusieurs objets Avant de pouvoir déplacer, modifier ou effectuer d’autres opérations sur des objets, vous devez les sélectionner. Un objet sélectionné est muni de poignées qui vous permettent de le déplacer ou de le manipuler. Méthodes de sélection et de désélection des objets : m Pour sélectionner un seul objet, cliquez n’importe où sur l’objet (pour un objet n’ayant pas de contenu, cliquez sur le bord). m Pour sélectionner plusieurs objets sur une diapositive, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez sur les objets. m Pour sélectionner tous les objets sur une diapositive, cliquez sur celle-ci et appuyez sur les touches Commande + A. m Pour sélectionner un objet faisant partie d’un groupe, vous devez tout d’abord dissocier les objets. Sélectionnez le groupe, puis choisissez Disposition > Dissocier. m Pour désélectionner les objets d’un groupe d’objets sélectionnés, maintenez la touche Commande enfoncée, puis cliquez sur les objets que vous souhaitez désélectionner. Copie et duplication d’objets La technique utilisée pour la copie d’un objet dépend de l’emplacement souhaité. Si la copie est destinée à être placée loin de l’original, voire dans un autre document, copier puis coller l’objet s’avère généralement plus facile. Si la copie doit être placée près de l’objet original, la duplication constitue généralement le meilleur choix. Méthodes de copie d’objets : m Pour copier et coller un objet, sélectionnez-le, puis choisissez Édition > Copier. Cliquez à l’endroit où vous souhaitez voir apparaître la copie. Cliquez sur Édition > Coller. 96 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 97 m Pour dupliquer un objet sur une diapositive, maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser l’objet. Vous pouvez également sélectionner l’objet, puis choisir Édition > Dupliquer. La copie apparaît en léger décalage au-dessus de l’original. Faites glisser la copie vers l’emplacement souhaité. m Pour copier une image entre deux documents Keynote, sélectionnez l’image et faites glisser son icône depuis le champ Informations du fichier de l’inspecteur des mesures vers une diapositive dans l’autre fichier Keynote. Suppression d’objets La suppression d’objets est rapide et facile. Pour supprimer des objets : m Sélectionnez le ou les objets et appuyez sur la touche Suppr. Si vous supprimez un objet par inadvertance, choisissez Édition > Annuler Supprimer. Déplacement d’objets et positionnement de ceux-ci dans le canevas Keynote fournit plusieurs outils qui permettent d’organiser les éléments sur votre canevas de diapositive avec une grande précision, y compris des guides d’alignement et un quadrillage personnalisables pour vous aider à mémoriser les positions des objets d’une diapositive à une autre. Il est possible de regrouper les objets pour pouvoir les manipuler plus facilement et de les verrouiller sur leur position pour éviter tout déplacement involontaire pendant que vous travaillez. De plus, il est possible de superposer (chevaucher) les objets sur une diapositive pour créer un effet de profondeur. Voici quelques méthodes permettant de manipuler directement des objets : m Pour déplacer un objet vers un autre endroit de la diapositive, faites-le glisser. Évitez de faire glisser l’objet en le tenant par ses poignées de sélection, car vous risqueriez de le redimensionner sans le vouloir. Pour aligner les objets précisément lorsque vous les faites glisser, vous pouvez utiliser les guides d’alignement et le quadrillage. Pour plus de détails, consultez les rubriques « Utilisation des guides d’alignement et d’espacement relatif » à la page 99 et « Utilisation d’un quadrillage principal » à la page 101. m Pour limiter les mouvements de l’objet dans le sens vertical ou horizontal, ou encore selon un angle à 45°, faites glisser l’objet en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour déplacer l’objet par petits incréments, appuyez sur l’une des touches fléchées pour faire progresser l’objet d’un seul point à la fois. Pour déplacer l’objet par intervalles de dix points, maintenez la touche Maj enfoncée tout en appuyant sur une touche fléchée.m Pour afficher la position de l’objet que vous déplacez, choisissez Keynote > Préférences, puis sélectionnez « Afficher la taille et la position des objets lors de leur déplacement » dans la sous-fenêtre Général. m Pour placer du texte ou un objet à l’intérieur d’un autre objet, sélectionnez l’objet, puis choisissez Édition > Couper. Placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez que l’objet apparaisse, puis cliquez sur Édition > Coller. Déplacement d’objets vers l’avant ou vers l’arrière (disposition en couches) Lorsque des objets se chevauchent ou lorsque du texte ou des objets se chevauchent, vous pouvez modifier l’ordre des objets dans la pile. Pour déplacer un objet de sorte qu’il se trouve devant ou derrière du texte ou un autre objet : 1 Sélectionnez l’objet à déplacer. 2 Pour déplacer un objet d’un seul plan à la fois, choisissez Disposition > Avancer d’un plan ou Disposition > Reculer d’un plan. 3 Pour placer un objet tout en bas ou tout en haut de la pile, choisissez Disposition > Placer au premier plan ou Disposition > Placer à l’arrière-plan. Si vous superposez fréquemment des objets, vous pouvez ajouter les boutons Devant, Derrière, Plan sup. et Plan inf. à la barre d’outils afin de travailler plus efficacement. Pour en savoir plus sur la personnalisation de la barre d’outils, reportez-vous à la rubrique « La barre d’outils » à la page 21. Alignement rapide d’objets les uns par rapport aux autres Vous pouvez utiliser des commandes de menu pour aligner rapidement des objets sur une même diapositive ou les répartir uniformément. Pour ce faire, vous devez d’abord sélectionner tous les objets alignés (maintenez la touche Maj ou Commande enfoncée tout en cliquant sur les objets à sélectionner). Pour aligner des objets sélectionnés : m Pour aligner des objets les uns par rapport aux autres, choisissez Disposition > Aligner les objets, puis sélectionnez une option d’alignement dans le sous-menu. À gauche : cette option positionne les objets de sorte que leur bord gauche soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Centrer : cette option positionne les objets de sorte que leur centre soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez. À droite : cette option positionne les objets de sorte que leur bord droit soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Populaires : cette option positionne les objets de sorte que leur bord supérieur soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. 98 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 99 Milieu : cette option déplace les objets verticalement de sorte que leur centre soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Inférieur : cette option positionne les objets de sorte que leur bord inférieur soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. m Pour espacer uniformément des objets sur la diapositive, choisissez Disposition > Répartir les objets, puis sélectionnez une option dans le sous-menu. Horizontalement : règle l’espacement horizontal entre les objets. Verticalement : règle l’espacement vertical entre les objets. Vous pouvez aussi aligner des objets les uns par rapport aux autres en les faisant glisser et en vous servant des guides d’alignement qui vous permettent de déterminer s’ils sont correctement positionnés. Utilisation des guides d’alignement et d’espacement relatif Les guides d’alignement apparaissent et disparaissent lorsque vous faites glisser des objets sur le canevas. Il vous donnent ainsi des informations instantanées concernant la position de l’objet que vous faites glisser. Par exemple, des guides d’alignement peuvent apparaître chaque fois que des objets sont alignés par rapport à leur centre ou à leurs bordures. De même, des guides d’espacement relatif peuvent apparaître lorsque trois objets ou plus sont alignés sur le canevas. Si vous faites glisser un objet dans une ligne d’objets, afin qu’il soit équidistant du milieu de l’objet, les guides d’espacement relatif affichent la distance entre chaque paire d’objets dans les unités de la règle. Les guides de dimensionnement relatif apparaissent lorsque deux éléments ou plus alignés sur le canevas présentent la même hauteur ou largeur. Ces guides n’apparaissent que lorsque vous êtes en train de faire glisser un objet. Ils disparaissent dès que vous relâchez l’objet. Vous pouvez faire en sorte que les guides d’alignement et d’espacement relatif soient affichés dans des couleurs différentes afin de mieux distinguer ce qui est aligné lorsque vous déplacez des objets. Si vous activez les guides d’alignement ou que vous modifiez leurs couleurs, les réglages sont appliqués à tous les documents que vous ouvrez dans Keynote. Pour activer et personnaliser les guides d’alignement : 1 Pour définir des options de guides d’alignement, choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Règles. Sélectionnez l’option Alignement d’objet pour déterminer le moment où vous voulez que les guides d’alignement apparaissent : Pour afficher les guides lorsque le centre d’un objet est aligné avec le centre de la diapositive, sélectionnez « Afficher les guides au centre de l’objet ». Pour afficher les guides lorsque les bords d’un objet sont alignés avec un autre objet, sélectionnez « Afficher les guides sur les bords de l’objet ».2 Pour changer la couleur des guides d’alignement, cliquez sur la case de couleur Guides d’alignement, puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. 3 Pour définir des guides d’espacement relatif, sélectionnez les options Espacement et dimensionnement d’objet qui déterminent le moment où vous souhaitez que les guides apparaissent. Pour afficher la distance entre trois objets équidistants ou plus dans une ligne, sélectionnez « Afficher l’espacement relatif ». Pour afficher que les objets alignés ont la même hauteur ou largeur, sélectionnez « Afficher les tailles relatives ». 4 Pour changer la couleur des guides d’espacement ou de dimensionnement relatif, cliquez sur le cadre des couleurs adjacent et sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. 5 Pour afficher ou masquer les guides pendant que vous travaillez, choisissez Présentation > Afficher les guides ou Présentation > Masquer les guides. 6 Pour masquer momentanément les guides, maintenez la touche Commande enfoncée pendant que vous faites glisser un objet. Une autre manière d’aligner les objets consiste à utiliser le quadrillage sur le modèle de diapositive, ou à spécifier la position précise de l’objet en utilisant les coordonnées x et y sur la diapositive. Consultez les rubriques « Utilisation d’un quadrillage principal » à la page 101 et « Positionnement d’objets à l’aide de coordonnées x et y » à la page 101. Créer vos propres guides d’alignement selon vos besoins dans chaque diapositive peut vous aider à placer des objets dans la même position sur différentes diapositives. Création de vos propres guides d’alignement Vous pouvez également créer des guides d’alignement statique pour vous aider à aligner les objets sur une diapositive ou à les placer dans la même position sur différentes diapositives. Ces guides sont affichés en permanence dans le canevas, même lorsque vous abandonnez votre diapositive et que vous y revenez plus tard. Pour aligner des objets dans la même position sur différentes diapositives, placez les guides dans la même position sur chaque diapositive, puis utilisez ce guide pour vous aider à placer les objets. Pour créer un guide d’alignement : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis choisissez Afficher les règles. Remarque : Vous ne pouvez pas créer de guides d’alignement lorsque vous éditez du texte. Arrêtez l’édition du texte en sélectionnant un objet ou en cliquant sur le canevas de diapositive. 100 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 101 2 Placez le pointeur sur une règle et faites-la glisser dans le canevas. Un guide d’alignement apparaît. 3 Faites-le glisser sur la diapositive jusqu’à l’emplacement souhaité. 4 Pour supprimer un guide d’alignement que vous avez créé, faites-le glisser à l’extérieur de la diapositive. Les guides d’alignement n’apparaissent pas sur les diapositives imprimées ni au cours de la présentation. Utilisation d’un quadrillage principal En plus des guides d’alignement sur une diapositive, vous pouvez aligner des objets en activant un quadrillage vertical et horizontal pour la diviser en sections égales. Pendant que vous faites glisser un objet dans le canevas, il se « cale » sur le quadrillage à chaque fois qu’il est aligné avec une ligne par son centre ou sa bordure, en fonction de votre préférences d’alignement d’objet. Vous pouvez faire en sorte que le quadrillage principal s’affiche dans une couleur différente que les guides d’alignement et d’espacement relatif afin de mieux distinguer ce qui est aligné lorsque vous déplacez des objets. Pour activer le modèle de quadrillage : 1 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Règles. 2 Sélectionnez les cases Quadrillage principal horizontal, ou vertical ou les deux. 3 Saisissez une valeur en pourcentage dans le champ correspondant pour spécifier l’espacement souhaité pour le quadrillage. 4 Pour changer la couleur du quadrillage, cliquez sur le cadre de couleurs Quadrillage principal et sélectionnez-en une dans la fenêtre Couleurs. Pour masquer provisoirement le quadrillage, maintenez la touche Commande enfoncée tout en faisant glisser un objet. Le quadrillage peut être visible sur le modèle de diapositive mais n’apparaît pas sur les diapositives imprimées. Positionnement d’objets à l’aide de coordonnées x et y Vous pouvez placer des objets flottants exactement où vous voulez sur le canevas en spécifiant des coordonnées spatiales à partir de mesures effectuées avec une règle. Pour spécifier la position d’un objet à l’aide de ses coordonnées x et y : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez positionner. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures. 3 Tapez des valeurs x et y (conformément aux unités de mesure de la règle) dans les champs Position.Les coordonnées spécifiées déterminent la position du coin supérieur gauche du conteneur de l’objet. Si un objet effectue une rotation, les coordonnées x et y spécifient la position du coin supérieur gauche du conteneur de l’objet en rotation, qui peut être différente de la position originale.  La valeur X se mesure à partir du bord gauche du canevas.  La valeur Y se mesure à partir du bord supérieur du canevas. Lorsque vous positionnez des lignes en saisissant des coordonnées x et y dans l’Inspecteur des mesures, la coordonnée de début correspond à la première extrémité créée (ou au point d’extrémité supérieur gauche si vous n’avez pas encore tracé la ligne). Si vous retournez ou que vous faites pivoter cette ligne plus tard, la coordonnée de début continuera à indiquer cette même extrémité. Placez un trait en indiquant les coordonnées x et y du premier point. Indiquez les coordonnées x et y du deuxième point. Regroupement et dissociation d’objets Vous pouvez regrouper des objets afin qu’ils puissent être déplacés, copiés, redimensionnés et orientés comme un objet unique. Les objets regroupés peuvent également être composés sous forme d’objet unique lors de la composition d’objets. Vous pouvez modifier un objet individuel au sein d’un groupe sans avoir à dissocier le groupe au préalable. Il est possible de grouper à nouveau avec d’autres objets des objets qui sont déjà groupés, créant ainsi une hiérarchie d’objets groupés. Pour sélectionner un objet qui se trouve imbriqué dans plusieurs niveaux de regroupement, vous devez cliquer une fois sur chaque niveau de regroupement. Pour regrouper des objets : 1 Maintenez la touche Commande (ou Maj) enfoncée pendant que vous sélectionnez les objets que vous souhaitez regrouper. Si vous ne parvenez pas à sélectionner un objet, c’est qu’il est peut-être verrouillé ; vous devez d’abord le déverrouiller. 2 Choisissez Disposition > Grouper, ou cliquez sur Grouper dans la barre d’outils. Si vous groupez un objet comportant un effet de composition, l’effet est supprimé. Pour dissocier des objets : m Sélectionnez le groupe, puis choisissez Disposition > Dissocier ou cliquez sur Dissocier dans la barre d’outils. Si le groupe est verrouillé, déverrouillez-le au préalable. 102 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 103 Si vous ne parvenez pas à sélectionner un groupe d’objets, c’est qu’il est peut-être verrouillé ; vous devez d’abord le déverrouiller. Dégrouper un objet groupé auquel un effet de composition a été ajouté entraîne la suppression de cet effet de composition. Pour sélectionner un objet individuel qui a été regroupé avec d’autres objets : m Cliquez une première fois sur l’objet à modifier pour sélectionner le groupe, puis cliquez une nouvelle fois pour sélectionner l’objet individuel. Si le fait de cliquer une fois ne permet pas de sélectionner l’objet individuel souhaité, c’est qu’il est peut-être imbriqué dans plusieurs couches de regroupement. Cliquez à nouveau jusqu’à ce que l’objet souhaité soit sélectionné. Connexion d’objets au moyen d’une ligne ajustable Le moyen le plus simple de relier deux objets par une ligne consiste à utiliser une ligne de connexion (plutôt que de créer une ligne distincte au moyen d’une figure). Les deux objets connectés par une ligne demeurent connectés même si vous les repositionnez dans le canevas. Pour relier deux objets à l’aide d’une ligne de connexion : 1 Maintenez la touche Commande enfoncée tout en sélectionnant les deux objets à connecter, puis choisissez Insérer > Ligne de connexion. Une ligne droite apparaît entre les deux objets sélectionnés pour indiquer qu’ils sont connectés. Si vous déplacez chaque objet séparément, la ligne de connexion s’étire, rétrécit ou change de position pour garder les objets connectés. 2 Pour que la ligne de connexion soit courbe, faites glisser le point de modification blanc situé aux environs du centre de la ligne. Si vous faites glisser les objets pour les placer à des endroits différents sur le canevas, la courbe de la ligne est modifiée pour garder les objets connectés. 3 Pour créer un vide entre une extrémité de la ligne et l’un des objets connectés, afin qu’ils ne se touchent pas réellement, faites glisser le point de modification bleu situé en fin de ligne pour l’éloigner de l’objet qu’il touche. L’écart entre la ligne et l’objet connecté est maintenu au fur et à mesure que vous déplacez les objets. 4 Pour modifier la couleur, le style, l’épaisseur ou les extrémités de la ligne, utilisez les commandes de la barre des formats ou de l’inspecteur des graphismes, comme pour n’importe quel autre type de ligne. Pour obtenir des informations plus détaillées sur la modification de ces attributs, consultez la rubrique « de la modification de la taille, de l’orientation, du contour d’un objet, etc. » à la page 104.Verrouillage et déverrouillage des objets Vous pouvez verrouiller des objets afin d’éviter de les déplacer involontairement lorsque vous travaillez sur le document. Une fois que des objets individuels ou regroupés ont été verrouillés, il est impossible de les déplacer, de les supprimer ou de les modifier sans les avoir préalablement déverrouillés. Un objet verrouillé peut toutefois être sélectionné, copié ou dupliqué. Le résultat de la copie ou de la duplication d’un objet verrouillé est un nouvel objet également verrouillé. Pour verrouiller un objet : m Sélectionnez-le ou les objets à verrouiller, puis choisissez Disposition > Verrouiller. Pour déverrouiller un objet : m Sélectionnez-le ou les objets à déverrouiller, puis choisissez Disposition > Déverrouiller. de la modification de la taille, de l’orientation, du contour d’un objet, etc. Vous pouvez redimensionner les objets, changer leur orientation, modifier le style de leur bordure, leur ajouter des ombres et des reflets et ajuster leur opacité. Une fois que vous avez créé une apparence qui vous convient, il est facile de la copier directement sur d’autres objets. Redimensionnement des objets Vous pouvez redimensionner un objet en faisant glisser ses poignées, en définissant sa taille sur un certain pourcentage ou en tapant ces dimensions exactes. Voici plusieurs façons de redimensionner des objets : m Pour redimensionner un objet en le faisant glisser, sélectionnez-le, puis faites glisser l’une de ses poignées de sélection. Pour redimensionner un objet dans une seule direction, faites glisser une poignée latérale au lieu d’une poignée d’angle. Pour redimensionner l’objet à partir du centre, appuyez sur la touche Option tout en faisant glisser la souris. Pour conserver les proportions de l’objet, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. Vous pouvez également cliquer sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquer sur le bouton Inspecteur des mesures, puis sélectionner « Conserver les proportions » avant de faire glisser l’objet. Pour afficher la taille d’un objet dont vous faites glisser une poignée de sélection, choisissez Keynote > Préférences, puis sélectionnez « Afficher la taille et la position des objets lors de leur déplacement » dans la sous-fenêtre Général. m Pour redimensionner un objet en utilisant des proportions exactes, sélectionnez-le, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures, puis utilisez les commandes Largeur et Hauteur. 104 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 105 m Pour redimensionner plusieurs objets à la fois, sélectionnez-les, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures, puis tapez de nouvelles valeurs dans les champs Largeurs et Hauteur. m Sélectionnez l’objet, puis cliquez sur Dimensions d’origine dans l’inspecteur Mesures. Si vous avez masqué une image de très grande taille, mais que vous ne devez utiliser que la version redimensionnée dans votre présentation, vous pouvez faire en sorte que Keynote ne conserve qu’une copie réduite de l’image, ce qui réduit la taille générale de votre document. Consultez la section « Réduction de la taille des fichiers d’image » à la page 85. Retournement et rotation d’objets Vous pouvez retourner ou faire pivoter n’importe quel objet. Par exemple, si vous disposez d’une image de flèche que vous souhaitez utiliser dans un document, mais de telle sorte que la flèche soit orientée dans l’autre sens, vous pouvez inverser sa direction verticalement ou horizontalement ou l’orienter en direction de n’importe quel angle. Voici plusieurs façons de changer l’orientation d’un objet : m Pour retourner un objet horizontalement ou verticalement, sélectionnez-le, puis choisissez Disposition > Retournement horizontal ou Disposition > Retournement vertical. Vous pouvez aussi cliquer sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquer sur le bouton Inspecteur des mesures, puis utiliser les boutons de retournement. m Pour faire pivoter un objet, sélectionnez-le, appuyez sur la touche Commande et maintenez-la enfoncée, déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’il se transforme en flèche courbe à deux têtes, puis faites glisser la poignée de sélection. Pour faire pivoter un objet de 45 degrés en 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection. Vous pouvez aussi cliquer sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquer sur le bouton Inspecteur des mesures, puis faire glisser la molette de rotation ou utiliser les commandes Angle pour régler l’angle de l’objet. m Pour faire pivoter une figure en maintenant son texte en position horizontale, une fois la rotation de la figure effectuée, choisissez Format > Figure > « Réinitialiser les poignées de l’objet et du texte ».Modification du style des bordures Pour les figures, les éléments de graphiques, les zones de texte et les cellules de tableau, vous pouvez soit choisir un style et une couleur de ligne pour la bordure de l’objet, soit indiquer que vous ne souhaitez aucune bordure. Vous pouvez également placer une bordure autour des images importées. Vous pouvez définir un style et une couleur de ligne pour la bordure dans l’inspecteur des graphiques et dans la fenêtre Couleurs. Pour définir le style et la couleur du trait de la bordure d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez modifier. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Choisissez Ligne dans le menu local Trait. 4 Choisissez un style de ligne dans le menu local. Pour les tableaux, seul un trait plein ou Aucun est disponible. Choisissez les points de terminaison de la ligne dans ces menus locaux. Cliquez sur le cadre de couleurs afin de choisir une couleur de trait. Sélectionnez l’épaisseur de la ligne. (L’abréviation « px » signifie pixels.) Choisissez un style de ligne. Choisissez Ligne. 5 Pour changer l’épaisseur du trait, saisissez une valeur dans le champ Trait (ou cliquez sur les flèches). 6 Pour changer la couleur du trait, cliquez sur le cadre de couleurs et sélectionnez une couleur. 7 Pour affecter des points de terminaison à la ligne, notamment une flèche ou un cercle, choisissez des points de terminaison gauche et droit dans les menus locaux. 106 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 107 Objets d’encadrement Vous pouvez entourer vos champs de texte, vos images, vos vidéos, vos figures et les emplacements réservés au contenu multimédia à l’aide de bordures également appelées cadres d’image. Cliquez sur cette flèche et sur la vignette pour choisir un style de cadre. Pour ajouter un cadre : 1 Sélectionnez un contenu multimédia ou un emplacement de contenu multimédia, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 2 Choisissez Cadre d’image dans le menu local Trait, puis cliquez sur une vignette pour choisir un cadre. Pour modifier l’épaisseur de votre cadre, utilisez le curseur Échelle ou tapez un pourcentage spécifique dans le champ adjacent. (Certains cadres ne sont pas modifiables.) Pour changer de cadre : 1 Sélectionnez un objet ou un emplacement de contenu multimédia encadré, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 2 Sélectionnez Cadre d’image dans le menu local Trait, cliquez sur la flèche qui se trouve à côté de la vignette pour choisir un autre cadre d’image. Pour retirer un cadre : m Sélectionnez un contenu multimédia ou un emplacement de contenu multimédia, puis choisissez un style de ligne (ou Aucun) dans le menu local Trait.Ajout d’ombres Les ombres créent une impression de profondeur sur vos diapositives. L’ombre d’un objet apparaît sur n’importe quel objet situé derrière. Vous pouvez créer une multitude d’effets d’ombre ou supprimer l’ombre d’un objet. Changez la couleur de l’ombre dans le cadre des couleurs. Sélectionnez la case afin d’ajouter une ombre à un objet sélectionné. Les valeurs dans Décalage, Flou et Opacité modifient l’aspect de l’ombre. Sélectionnez la case afin d’ajouter une ombre à un objet sélectionné. Pour ajouter une ombre à un objet ou à un texte : 1 Sélectionnez l’objet ou le texte. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Sélectionnez Ombre pour ajouter une ombre à l’objet. Désélectionnez Ombre pour supprimer une ombre existante. 4 Définissez l’orientation de l’ombre à l’aide des contrôles d’angle. 5 Pour définir la distance entre l’ombre et l’objet, utilisez les contrôles de décalage. Une valeur élevée de décalage de l’ombre fait apparaître l’ombre de l’objet plus longue et légèrement séparée de l’objet. 6 Pour adoucir le bord de l’ombre ou le rendre plus net, utilisez les contrôles de flou. Une valeur de flou plus élevée fait apparaître l’ombre de l’objet plus diffuse ; une valeur plus faible confère à l’ombre des bords mieux définis. 7 Pour modifier la transparence de l’ombre, indiquez un pourcentage dans le champ Opacité. N’utilisez pas le curseur Opacité qui se trouve en bas de l’inspecteur des graphismes, car il modifie l’opacité de l’objet plutôt que l’opacité de son nombre. 108 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 109 8 Pour changer la couleur de l’ombre, cliquez sur le cadre des couleurs de l’ombre, puis sélectionnez une couleur. Cet objet présente les propriétés d’ombre par défaut. L’ombre de cet objet est définie avec un angle différent. L’ombre de cet objet présente une valeur de décalage élevée. L’ombre de cet objet présente le facteur de flou le plus faible. Cet objet présente une couleur d’ombre différente. L’ombre de cet objet présente un facteur de flou élevé. Ajout d’un reflet Vous pouvez ajouter à un objet un reflet vertical vers le bas. Pour ajouter un reflet à un objet : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Sélectionnez Reflet, puis faites glisser le curseur pour augmenter ou réduire l’intensité du reflet. Ajustement de l’opacité Vous pouvez créer des effets intéressants en rendant les objets plus ou moins opaques. Ainsi, lorsque vous placez un objet de faible opacité sur un autre objet, l’objet situé dessous transparaît via l’objet situé dessus. En fonction de la valeur définie pour l’opacité, les objets situés en dessous peuvent être facilement visibles, partiellement obscurcis ou totalement invisibles (opacité de 100 %). Pour changer l’opacité d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Faites glisser le curseur d’opacité ou saisissez un pourcentage dans le champ adjacent. Pour les figures, vous pouvez définir séparément l’opacité des couleurs de remplissage et de trait et celle de l’objet. Si vous déplacez le curseur Opacité dans la fenêtre Couleurs afin de modifier la couleur du remplissage ou du trait, cette valeur d’opacité devient l’opacité maximale de l’objet. Ensuite, lorsque vous modifiez l’opacité de l’objet dans l’Inspecteur des graphismes, vous la modifiez par rapport à l’opacité définie dans la fenêtre Couleurs. L’opacité du cercle est définie à 100 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes. La couleur de remplissage a été définie sur une opacité de 50 % dans la fenêtre Couleurs. Le contour du cercle a été défini sur une opacité de 100 % dans la fenêtre Couleurs. L’opacité du cercle est définie à 100 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes. L’opacité du cercle est définie à 50 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes. Si vous modifiez l’opacité d’un objet, puis que vous ne parvenez plus à rétablir l’opacité à 100 pour cent de la couleur de remplissage de l’objet, c’est peut-être parce que l’opacité a été réglée sur une valeur inférieure à 100 pour cent dans la fenêtre Couleurs. Pour résoudre ce problème, sélectionnez l’objet, choisissez Présentation > Afficher les couleurs, puis réglez l’opacité sur 100 pour cent dans la fenêtre Couleurs. remplissage d’objets à l’aide de couleurs ou d’images Vous pouvez remplir les figures, les tableaux, les cellules de tableau, des éléments de graphique ou des arrière-plans de diapositives avec des couleurs unies, des dégradés de couleurs (couleurs qui fusionnent les unes avec les autres) ou des images. Remplir un objet avec une couleur unie Utilisez Inspecteur des graphismes pour remplir un objet avec une couleur unie. 110 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 111 Pour changer la couleur de remplissage d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Choisissez Remplissage couleur dans le menu local Remplissage. 4 Cliquez sur le cadre de couleurs qui se trouve au dessous du menu local Remplissage afin d’ouvrir la fenêtre Couleurs, puis sélectionnez une couleur dans cette fenêtre. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la fenêtre Couleurs, consultez la rubrique « La fenêtre Couleurs » à la page 25. Remplissage d’un objet à l’aide de dégradés de couleurs Pour créer des dégradés de couleurs destinés à remplir des objets, utilisez les options de l’inspecteur des graphiques. Les options élémentaires de Remplissage dégradé constituent le moyen le plus simple de fusionner deux couleurs en ligne droite. Les options Remplissage dégradé avancé vous permettent de fusionner plusieurs couleurs afin de créer un dégradé circulaire (radial). Pour ouvrir l’inspecteur des graphiques : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. Pour remplir un objet à l’aide d’un dégradé linéaire (à deux couleurs) : 1 Dans l’inspecteur Graphismes, choisissez Remplissage dégradé dans le menu local Remplissage. Cliquez sur chaque cadre de couleur afin de sélectionner des couleurs. Inversez l’orientation du dégradé ou définissez son sens à l’aide des boutons fléchés ou de la molette Angle, ou encore en tapant une valeur. Cliquez sur la double flèche afin d’inverser le dégradé. 2 Cliquez sur chacune des cases de couleur pour choisir les couleurs à fusionner dans la fenêtre Couleurs. 3 Pour configurer une direction pour le dégradé, utilisez la molette ou le champ Angle. 4 Pour le retourner horizontalement ou verticalement, cliquez sur les boutons fléchés Angle. 5 Pour inverser le dégradé, cliquez sur la double flèche en regard des cadres de couleur.Pour remplir un objet à l’aide d’un dégradé à plusieurs couleurs : 1 Dans l’inspecteur Graphismes, choisissez Remplissage dégradé avancé dans le menu local Remplissage. 2 Pour ajouter une autre couleur au dégradé, maintenez le pointeur juste sous la bande du dégradé dans l’inspecteur, au niveau où la nouvelle couleur doit commencer. lorsqu’un signe plus (+) apparaît, cliquez pour ajouter une nouvelle commande de couleur. Ajouter une nouvelle commande de couleur pour chaque couleur à ajouter à votre dégradé. 3 Pour remplacer une couleur du dégradé, cliquez sur une commande de couleur (juste sous la bande du dégradé), puis sélectionnez une autre couleur dans la fenêtre Couleurs. Procédez de cette manière pour chacune des couleurs à ajouter à votre dégradé. 4 Pour supprimer une commande de couleur, faites-la glisser vers le bas en dehors de l’inspecteur. La commande disparaît. Vous devez avoir au moins deux commandes de couleur sous la bande du dégradé. 5 Pour modifier le degré de subtilité appliqué à la fusion des couleurs du dégradé, faites glisser les commandes de point de fusion (au-dessus de la bande du dégradé dans l’inspecteur). 6 Pour changer la direction d’un dégradé linéaire, utilisez la molette ou le champ Angle. 7 Pour inverser le dégradé, cliquez sur la double flèche en regard des cadres de couleur. Pour créer un dégradé radial : 1 Configurez les couleurs de votre dégradé, comme décrit dans les instructions de création de dégradés à plusieurs couleurs, ci-dessus. 2 Double-cliquez sur le bouton de dégradé radial en bas de fenêtre de l’inspecteur. 3 Ajustez l’aspect d’un dégradé radial en procédant de l’une des manières suivantes :  Pour recentrer le dégradé au sein de l’objet, faites glisser la petite commande circulaire de point de fusion bleue (au centre du dégradé, à l’intérieur de votre objet) et placez-la à l’endroit correspondant au nouveau centre. 112 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 113  Pour modifier le degré de subtilité de la fusion des couleurs le long du dégradé, faites glisser la commande circulaire de point de fusion en dehors de votre objet pour la rapprocher ou l’éloigner du centre du dégradé. Faites quelques essais en faisant glisser les commandes circulaires de point de fusion reliées à votre objet et les commandes de point de fusion situées au-dessus de la bande du dégradé dans l’inspecteur des graphismes jusqu’à ce que vous obteniez l’effet souhaité. 4 Pour inverser le dégradé, cliquez sur la double flèche en regard des cadres de couleur. Image de remplissage d’un objet Vous pouvez remplir une forme, une zone de texte, un tableau, des cellules de tableau, l’arrière-plan d’un graphique ou une série de graphiques avec une image. Pour remplir un objet avec une image : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez remplir. 2 Si l’Inspecteur des graphismes n’est pas ouvert, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Dans Inspecteur des graphismes, sélectionnez Remplissage par image ou Remplissage par image teintée, puis choisissez une image. Vous pouvez aussi sélectionner l’image en faisant glisser le fichier image du Finder ou du Navigateur de média jusque dans le cadre d’images de l’inspecteur des graphismes. vous pouvez faire glisser une image vers une cellule de tableau ou une série de graphiques. Définissez la taille de l’image dans l’objet via le menu local. Pour changer l’image, faites glisser une image vers le cadre d’image. 4 Choisissez une échelle d’image dans le menu local. Ajuster : redimensionne l’image afin qu’elle s’adapte au mieux aux dimensions de l’objet. Si la forme de l’objet est différente de celle de l’image d’origine, il se peut que des parties n’apparaissent pas ; un espace vide peut également apparaître autour de l’image. Remplir : fait paraître l’image plus grande ou plus petite en la dimensionnant de façon à ne laisser qu’un espace minimum autour d’elle, même si elle n’a pas la même forme que l’objet. Étirer : permet d’adapter les dimensions de l’image à celles de l’objet. Toutefois, elle produit une distorsion de l’image si la forme de l’objet est différente de celle de l’image d’origine.Dimensions d’origine : place l’image dans l’objet sans modifier ses dimensions d’origine. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. Si l’image est plus petite que l’objet, elle est entourée d’espace vide. Mosaïque : répète l’image à l’intérieur de l’objet si celle-ci est plus petite que l’objet. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. Ajuster Étirer Dimensions d’origine Mosaïque (grande image) Remplir Mosaïque (petite image) Mosaïque (grande image) 5 Si vous choisissez Remplissage par image teintée, cliquez sur le cadre de couleurs (à droite du bouton Choisir) pour choisir une couleur de teinte. Faites glisser le curseur Opacité dans la fenêtre Couleurs afin de rendre la teinte plus foncée ou plus claire. (Si vous faites glisser le curseur Opacité dans l’inspecteur des graphismes, l’opacité de la teinte et de l’image change.) Cliquez pour sélectionner une couleur de teinte pour l’image. Copie d’un style d’objet sur un autre objet Une fois que vous avez créé un effet visuel sur un texte, des figures ou un tableau (ou des cellules individuelles d’un tableau) que vous souhaitez réutiliser, vous pouvez le copier et le coller sur d’autres objets du même type, afin de ne pas avoir à répéter les mêmes actions pour chacun d’eux. Les styles de texte peuvent être collés uniquement sur du texte ; les styles d’objet peuvent être collés sur d’autres objets. Pour copier des styles sur d’autres objets : 1 Sélectionnez le texte, la figure, les cellules du tableau dont vous souhaitez réutiliser les effets. 2 Choisissez Format > Copier le style 3 Sélectionnez le tableau ou les cellules à mettre en forme. 4 Choisissez Format > Coller le style 114 Chapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objetsChapitre 5 Utilisation d’images, de figures et d’autres objets 115 Utilisation de MathType Si vous avez installé MathType 6, vous pouvez l’ouvrir dans Keynote et l’utiliser pour taper des expressions et des équations mathématiques. Après avoir créé une équation dans MathType 6, vous pouvez la manipuler comme une image dans Keynote. Pour taper une équation à l’aide de MathType 6 dans Keynote : 1 Choisissez Insérer > Équation MathType. MathType 6 s’ouvre et l’équation « E=mc 2 » apparaît. 2 Double-cliquez sur l’équation et saisissez l’équation voulue à l’aide de la fenêtre et des outils de l’application MathType 6. Pour obtenir des instructions spécifiques concernant l’utilisation de cette application, consultez l’Aide de MathType 6. 3 Une fois que vous avez terminé de taper votre équation, choisissez Fichier > « Fermer et retourner dans Keynotes », puis cliquez sur Oui dans la fenêtre qui s’affiche pour enregistrer l’équation. 4 Faites glisser l’équation et déposez-la où vous voulez sur votre diapositive. Après avoir fermé MathType 6, Keynote traite l’équation comme s’il s’agissait d’un objet que vous pouvez repositionner, redimensionner, réorienter, regrouper, superposer ou même masquer comme une image. Sachez toutefois que si vous masquez l’équation, vous devrez la démasquer pour pouvoir la modifier. 5 Pour modifier l’équation, double-cliquez dessus pour ouvrir MathType 6 à nouveau.116 Apprenez à travailler avec des fichiers audio et vidéo que vous pouvez lire dans votre diaporama et apprenez à créer des diaporamas à lecture automatique avec une narration enregistrée. Vous pouvez ajouter de la vie à votre diaporama en ajoutant une bande sonore ou en diffusant de la musique, un effet sonore ou une séquence à tout moment sur une diapositive. Keynote propose également des outils permettant d’enregistrer une narration en voix off pour votre diaporama, ce qui est particulièrement utile pour les diaporamas en lecture automatique. Types de sons et de séquences lisibles dans Keynote Vous pouvez ajouter de l’audio (un fichier de musique ou une liste de lecture issu(e) de votre bibliothèque iTunes, ou n’importe quel autre fichier son) à un document Keynote. Keynote accepte tous les types de fichiers reconnus par QuickTime ou iTunes, y compris :  MOV  MP3  MPEG-4  AIFF  AAC Sachez également que certains fichiers multimédias sont protégés par les lois relatives à la propriété intellectuelle. Certains morceaux de musique téléchargés ne peuvent être lus que sur l’ordinateur à partir duquel ils ont été téléchargés. Assurez-vous que l’ordinateur que vous utilisez a la permission de lire tous les fichiers multimédia inclus dans votre diaporama. 6 Ajout de sons et de séquencesChapitre 6 Ajout de sons et de séquences 117 Lorsque vous ajoutez des fichiers multimédia, assurez-vous qu’ils seront disponibles si vous transférez votre document vers un autre ordinateur. Lorsque vous enregistrez votre document, assurez-vous que l’option « Copier l’audio et la vidéo dans le document » est sélectionnée dans la fenêtre Enregistrer. (Si cette option n’est pas visible, cliquez sur le bouton situé en regard du champ Enregistrer pour afficher la totalité de la fenêtre d’enregistrement, puis cliquez sur le triangle d’affichage Options avancées.) À propos de l’ajout d’audio à votre diaporama Vous pouvez ajouter du son à votre diaporama de l’une des manières suivantes :  Sur une diapositive individuelle : le son est lu uniquement sur une diapositive. Vous pouvez lancer et arrêter la lecture du son à tout moment pendant l’affichage de la diapositive. Lorsque vous passez à la diapositive suivante, la lecture du son s’arrête automatiquement. Pour savoir comment ajouter un fichier son ou une liste de lecture qui sera lu(e) uniquement sur une diapositive individuelle, voir « Ajout de son à une diapositive individuelle » à la page 117.  Comme bande sonore de tout le diaporama : la lecture du fichier audio commence dès le début du diaporama et s’arrête à la fin du fichier ou du diaporama (selon celui qui dure le plus longtemps). Vous pouvez également choisir de lire le fichier audio une seule fois, en boucle ou vers l’avant puis vers l’arrière. Pour savoir comment utiliser un fichier son ou une liste de lecture comme bande sonore d’un diaporama, voir « Ajout d’une bande sonore à un diaporama » à la page 118.  Comme une narration en voix off : vous pouvez créer un enregistrement synchronisé de vos commentaires à propos de chaque diapositive. Cet enregistrement sera lu pendant toute la durée du diaporama. Pour en savoir plus sur la création d’un diaporama enregistré, voir « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119. Ajout de son à une diapositive individuelle Il existe différentes manière d’ajouter du son à une diapositive : m Faites glisser un fichier du Finder vers n’importe quel endroit du canevas de diapositive ou vers un paramètre fictif multimédia. m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, choisissez iTunes dans la sous-fenêtre Audio du navigateur multimédia, sélectionnez une liste de lecture, puis faites glisser un fichier ou une liste de lecture vers n’importe quel endroit du canevas (y compris un paramètre fictif de média).Dans le canevas de diapositive, le fichier son est représenté par une icône en forme de haut-parleur, mais cette icône n’apparaît pas lorsque vous lisez le diaporama. contrôler à quel moment la musique commence et s’arrête, sélectionnez l’icône du fichier son, puis définissez les options de lecture et utilisez les effets Démarrer audio et Arrêter audio dans l’Inspecteur des compositions. Pour en savoir plus, consultez « Réglage des options de lecture des fichiers multimédias » à la page 122 et « Création de compositions de séquence » à la page 143. Ajout d’une bande sonore à un diaporama Un fichier ajouté en tant que bande sonore est toujours lu depuis le début. Pour ajouter une bande sonore : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des documents. 2 Cliquez sur le bouton Audio. Le bouton Inspecteur des documents. Faites glisser un fichier audio ici pour le lire tout au long du diaporama. Pour répéter le fichier audio, choisissez Lecture en boucle. Réglez le volume de la bande son. Bouton Audio. Écoutez votre fichier audio. 3 Procédez de l’une des manières suivantes : Pour ajouter un morceau ou une liste de lecture de votre bibliothèque iTunes, cliquez sur Bibliothèque iTunes. Localisez le morceau ou la liste de lecture souhaité(e), puis faites glisser le morceau ou la liste de lecture du navigateur multimédia vers le cadre Audio dans l’inspecteur des documents. Notez que si vous modifiez la liste de lecture dans iTunes, les modifications ne seront pas prises en compte dans votre bande sonore tant que vous n’aurez pas ajouté à nouveau la liste de lecture. Pour ajouter un fichier audio depuis le Finder, faites-le glisser de votre bureau vers le cadre audio dans l’inspecteur des documents. 118 Chapitre 6 Ajout de sons et de séquencesChapitre 6 Ajout de sons et de séquences 119 4 Pour qu’un morceau ou une liste de lecture soit lu(e) en boucle pendant toute la durée de la présentation, choisissez Boucle dans le menu local adjacent au cadre audio. 5 Pour écouter un extrait du morceau pendant que vous travaillez sur votre diaporama, cliquez sur le bouton Lire sous le cadre audio. Enregistrement d’une narration en voix off Pour enregistrer une narration en voix off, vous commentez chaque diapositive tout au long du diaporama, à un rythme naturel. Au fur et à mesure que vous progressez à travers les diapositives ou compositions, votre minutage est également enregistré et sera conservé lorsque le diaporama sera diffusé aux spectateurs. Pour enregistrer la voix off, vous pouvez utiliser le micro intégré à l’ordinateur ou un micro externe. Si vous utilisez un micro externe, commencez par le raccorder, puis utilisez la sous-fenêtre Son des Préférences Système pour configurer les réglages d’entrée. Pour enregistrer une narration en voix off : 1 Sélectionnez la diapositive à partir de laquelle vous souhaitez commencer l’enregistrement. Si vous sélectionnez une diapositive ignorée, l’enregistrement commence par la diapositive précédente la plus proche. 2 Procédez de l’une des manières suivantes :  Ouvrez Inspecteur des documents, cliquez sur Audio, puis sur Enregistrer.  Choisissez Fichier > Enregistrer le diaporama. La lecture du diaporama commence. Un témoin lumineux rouge intermittent dans l’angle supérieur gauche de l’écran indique que l’enregistrement est en cours. 3 Au fur et à mesure de la lecture de la présentation, parlez dans le micro pour enregistrer votre narration. 4 Pour passer à la diapositive suivante, cliquez avec le bouton de la souris ou appuyez sur la touche Flèche droite. 5 Pour mettre en pause l’enregistrement, cliquez sur l’indicateur d’enregistrement rouge ou appuyez sur l’une des touches suivantes : W : écran blanc F : bloquer B : écran noir Appuyez sur une touche quelconque pour reprendre l’enregistrement. 6 Une fois l’enregistrement de toutes les diapositives que vous souhaitez inclure dans votre narration en voix off terminé, appuyez sur la touche Échap pour arrêter la lecture du diaporama et enregistrer l’enregistrement.Dans la sous-fenêtre Document de l’inspecteur des documents, notez que l’option Enregistré apparaît désormais dans le menu local Présentation. Un diaporama enregistré est lu uniquement à partir de la première diapositive enregistrée (celle que vous avez sélectionnée à l’étape 1 ci-dessus). Si vous cliquez sur Lire dans la barre d’outils et que la présentation ne démarre pas comme prévu, vérifiez que l’option Enregistré est sélectionnée dans le menu local Présentation de l’inspecteur des documents. 7 Pour écouter la narration sans lire le diaporama, cliquez sur le bouton Lire de la sousfenêtre Audio de l’inspecteur des documents. Réglez le volume en faisant glisser le curseur de volume. Réenregistrement d’une narration en voix off dans un diaporama enregistré Si vous avez enregistré un diaporama et que vous avez modifié certaines de ses diapositives ou que vous avez ajouté de nouvelles diapositives à la fin, l’enregistrement risque d’être désynchronisé par rapport aux diapositives. Vous pouvez réenregistrer l’ensemble du diaporama ou compléter la narration à la fin de celui-ci pour inclure les nouvelles diapositives ajoutées. Pour réenregistrer une narration en voix off ou compléter une narration en voix off existante : 1 Sélectionnez la diapositive à partir de laquelle vous souhaitez commencer le nouvel enregistrement 2 Ouvrez Inspecteur des documents et cliquez sur Audio. 3 Cliquez sur Enregistrement. 4 Si la diapositive sélectionnée a été enregistrée auparavant, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour remplacer l’enregistrement précédent, en commençant par la diapositive sélectionnée, cliquez sur Enregistrer & remplacer. Si l’enregistrement précédent commençait avant la première diapositive réenregistrée, sa portion initiale reste intacte.  Pour remplacer intégralement l’enregistrement, cliquez sur Enregistrer du début. 5 Si la diapositive sélectionnée n’a pas été enregistrée auparavant, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour ajouter le nouvel enregistrement à la fin de l’enregistrement précédent, cliquez sur Enregistrer & ajouter.  Pour remplacer intégralement l’enregistrement, cliquez sur Enregistrer du début. Suppression d’une narration en voix off d’un diaporama enregistré Vous pouvez supprimer une narration en voix off d’un diaporama enregistré. Une fois la narration supprimée, le type de présentation reviendra à Normal dans le menu local Présentation de la sous-fenêtre Document de l’inspecteur des documents. 120 Chapitre 6 Ajout de sons et de séquencesChapitre 6 Ajout de sons et de séquences 121 Pour supprimer une narration en voix off, effectuez l’une des opérations suivantes : m Ouvrez l’inspecteur des documents, cliquez sur Audio, puis sur Effacer. m Choisissez Fichier > Effacer l’enregistrement. Ajout d’une séquence à une diapositive Les séquences peuvent être placées sur les paramètres fictifs ou à n’importe quel endroit du canevas de diapositive. Elles peuvent également être déplacées à l’intérieur et à l’extérieur d’une diapositive, ou lancées et arrêtées lorsque l’intervenant clique, à l’aide des compositions d’objet. (Pour plus de détails, consultez la section « Création de compositions de séquence » à la page 143.) Voici plusieurs façons d’ajouter une séquence : m Faites glisser un fichier de séquence du Finder vers le canevas de diapositive ou vers un paramètre fictif multimédia. m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, puis cliquez sur Vidéos dans le navigateur multimédia. Sélectionnez un fichier, puis faites-le glisser vers le canevas de diapositive ou un paramètre fictif multimédia. m Choisissez Insérer > Choisir, puis naviguez jusqu’au fichier vidéo à insérer. Sélectionnezle, puis cliquez sur Insérer Faites glisser la séquence vers l’endroit souhaité du canevas de diapositive. Pour en savoir plus sur la lecture d’une séquence au cours d’un diaporama, voir « Lecture de séquences » à la page 241. Ajout d’un cadre autour d’une vidéo La mise en place d’un cadre d’image autour d’une séquence est une manière attrayante de l’afficher sur une diapositive. Pour ajouter un cadre d’image, utilisez les réglages de trait de l’inspecteur des graphismes. Pour encadrer une vidéo : 1 Sélectionnez la vidéo, puis cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils pour ouvrir la fenêtre du même nom. Cliquez sur le bouton Graphismes dans la fenêtre de l’inspecteur. 2 Choisissez Cadre d’image dans le menu local Trait. 3 Cliquez sur le cadre d’image qui apparaît en dessous du menu local Trait et sélectionnez un style de cadre. 4 Faites glisser le curseur Échelle ou spécifiez un pourcentage pour définir l’épaisseur du cadre.Réglage des options de lecture des fichiers multimédias Si vous ne souhaitez pas utiliser un fichier audio ou de séquence complet dans votre diaporama, mais que vous souhaitez limiter la lecture à certaines portions uniquement, vous pouvez le configurer dans l’Inspecteur QuickTime. Vous pouvez également définir l’affiche de votre vidéo (affiche présentée avant la lecture de la vidéo), ainsi que d’autres options de lecture. Définissez le volume de lecture. Choisissez de lancer votre séquence à la suite d’un clic (plutôt que lorsque la diapositive apparaît). Le bouton Inspecteur QuickTime Sélectionnez les images de début et de fin de lecture de la séquence. Sélectionnez l’image à afficher en attendant le démarrage de la lecture de la séquence. Définissez les options de répétition de lecture. Utilisez ces contrôles pour afficher la séquence ou écouter le fichier son lorsque vous modifiez le diaporama. Les boutons Lire, Pause, Avance rapide et Retour rapide disponibles dans l’Inspecteur QuickTime vous permettent de lire et d’obtenir un aperçu de votre séquence lorsque vous définissez les préférences de lecture décrites ici. Pour définir les préférences de lecture multimédia : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur QuickTime. 2 Cliquez sur l’objet vidéo ou audio pour le sélectionner. 3 Si vous souhaitez qu’une partie seulement de la séquence soit lue au cours de votre présentation, définissez les images ou les heures de début et de fin en faisant glisser les curseurs Début et Fin. 4 Pour définir l’image fixe de la séquence que les spectateurs verront jusqu’au début de la lecture de la séquence, faites glisser le curseur Affiche jusqu’à ce que l’image souhaitée s’affiche. 5 Pour retarder le début de la séquence jusqu’à ce que l’intervenant clique avec la souris, sélectionnez « Démarrer la séquence au clic de souris ». 6 Choisissez une option de répétition dans le menu local Répétition : Aucun : une seule lecture. Boucle : lecture en continu. Lecture en boucle dans les 2 sens : lecture en continu vers l’avant et vers l’arrière. 122 Chapitre 6 Ajout de sons et de séquencesChapitre 6 Ajout de sons et de séquences 123 7 Pour augmenter ou réduire le volume de lecture, faites glisser le curseur de volume vers la droite ou vers la gauche. Lorsque votre séquence est lue pendant votre diaporama, les commandes de lecture apparaissent lorsque vous placez le pointeur sur la séquence. Pour en savoir plus sur le contrôle de la lecture de votre fichier audio ou de séquence au cours de votre présentation, voir « Lecture de séquences » à la page 241. Réduction de la taille des fichiers multimédias L’intégration de fichiers audio et de séquence dans votre document Keynote peut augmenter considérablement la taille globale du document. Si vous n’utilisez qu’une partie du fichier audio ou de séquence dans votre diaporama, vous pouvez supprimer les parties inutilisées du fichier audio ou vidéo pour réduire la taille du document Keynote. Vous pouvez choisir de réduire la taille des différents fichiers multimédia ou de réduire la taille de tous les fichiers multimédia du document qui ne sont pas complètement utilisés (y compris les fichiers image masqués ou redimensionnés). Avant de réduire la taille des fichiers vidéo ou audio, vous devez d’abord les enregistrer comme partie intégrante de votre document. Pour en savoir plus sur cette opération, consultez la rubrique « Enregistrement d’une présentation » à la page 33. Pour réduire la taille de fichier de votre document, effectuez l’une des opérations suivantes : m Pour réduire la taille d’un fichier individuel de votre document, sélectionnez un fichier audio ou vidéo pour lequel vous avez défini les curseurs Début et Fin pour exclure certaines parties du fichier, ou un fichier image que vous avez masqué ou redimensionné à une taille inférieure, puis choisissez Format > Image > « Réduire la taille du fichier multimédia ». m Pour réduire la taille de tous les fichiers multimédia de votre document, assurez-vous qu’aucun fichier audio, de séquence ou image n’est sélectionné, puis choisissez Fichier > « Réduire la taille du fichier ». Après avoir réduit la taille de votre fichier audio ou vidéo, vous ne pourrez plus rétablir la durée originale du fichier, ni visionner les parties que vous avez éliminées. Si vous avez réduit la taille d’un fichier image masqué ou redimensionné, vous ne pourrez plus le restaurer à une taille supérieure sans perdre en qualité d’image. Si vous changez d’avis et que vous souhaitez restaurer le fichier complet, vous devrez ajouter à nouveau le fichier à votre diapositive. Il est impossible de réduire de cette manière certains types de fichiers vidéo.124 Les transitions entre les diapositives et les compositions d’objet peuvent créer un attrait visuel pour votre diaporama et mettre l’accent sur vos points. Keynote fournit diverses transitions nettes et romancées et des effets de composition pour vous aider à créer une présentation dynamique. Une fois que vous avez créé et organisé vos diapositives, vous pouvez ajouter des effets animés qui sont lus entre les diapositives et déplacent des objets sur les diapositives. Il existe trois types d’animation de base que vous pouvez utiliser dans votre diaporama :  Les transitions ménagent des effets visuels lorsque vous passez d’une diapositive à une autre.  Les compositions d’objet (ou effets de composition) déplacent des objets à l’intérieur et à l’extérieur des diapositives (les objets apparaissent et disparaissent).  Les actions d’objets animent les objets dans une diapositive en les faisant bouger, pivoter, en modifiant leur taille ou leur opacité. 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 125 Ajout de transitions entre les diapositives Vous pouvez définir la vitesse de lecture d’une transition de diapositive. Configurez les transitions de diapositive dans la sous-fenêtre Transition de l’Inspecteur des diapositives. Réglez la direction de la transition. Choisissez le mode de démarrage de la transition. Cliquez pour obtenir un aperçu de la transition. Le bouton Inspecteur des diapositives Choisissez une transition. Certaines transitions ont des options supplémentaires. Réglez la durée de la transition. Réglez le point de démarrage des transitions en mode lecture automatique. Pour ajouter un effet de transition après une diapositive sélectionnée : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils puis cliquez sur le bouton Inspecteur des diapositives. Cliquez sur Transition. 2 Choisissez une option dans le menu local Effet, où les transitions sont regroupées par type, comme décrit ci-dessous. Si la mention « Effets ne pouvant pas être lus sur cet ordinateur » apparaît, cela signifie que les transitions énumérées ensuite nécessitent une carte graphique haut de gamme dont vous ne disposez pas sur votre ordinateur. Certains types de transition fonctionnent mieux avec certains types de contenu. Ces transitions « sensibles au contenu » créent des effets en fonction des images ou du texte de vos diapositives. Les trois premiers ensembles de transitions décrits ci-dessous sont des transitions sensibles au contenu. Magic Move : Déplace et redimensionne les images et le texte qui apparaissent sur la diapositive en cours et sur la diapositive suivante. Au cours de la transition, les objets sont déplacés vers leur nouvelle position et redimensionnés dans la diapositive suivante. Cette transition fonctionne uniquement lorsque vous utilisez une image, une figure ou une zone de texte identique à un emplacement différent ou de taille différente dans la diapositive suivante.Effets de texte : Déplacent les lettres individuellement sur la diapositive lorsque le texte d’une diapositive est transféré au texte de la diapositive suivante. Les effets de texte sont plus efficaces lorsque la transition est effectuée entre deux diapositives contenant une majorité de texte. Un exemple d’effet de texte est la transition Anagramme. Effets sur les objets : Déplacent toutes les images en même temps sur la diapositive en les faisant entrer dans ou sortir de celle-ci. Les effets sur les objets sont plus efficaces lorsqu’ils sont utilisés entre deux diapositives contenant une majorité d’images. Effets 3D : Créent des effets visuels tridimensionnels qui sortent la diapositive de l’écran tandis que la diapositive suivante apparaît. Ces effets ne dépendent pas du contenu de la diapositive mais nécessitent une carte graphique haut de gamme pour un résultat harmonieux. Effets 2D : Créent des effets visuels bidimensionnels qui sortent la diapositive de l’écran tandis que la diapositive suivante apparaît. Effets récents : Conserve une liste des cinq dernières transitions utilisées, ce facilite la sélection des effets lorsque vous ajoutez de nouvelles diapositives. 3 Pour obtenir un aperçu d’une transition dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur sa vignette dans la sous-fenêtre Transition. Vous pouvez également cliquer sur Lire dans la barre d’outils pour visualiser l’animation en plein écran. 4 Pour modifier la durée de la transition, saisissez une valeur dans le champ Durée (ou cliquez sur les flèches). 5 Choisissez une option dans le menu local Direction (non applicable à tous les effets). 6 Choisissez une option dans le menu local Commencer la transition. Si vous souhaitez ne lancer la transition qu’après avoir cliqué pour passer à la diapositive suivante, choisissez « Au clic de souris ». Si vous souhaitez que la transition commence automatiquement après l’affichage de la diapositive en cours pendant une durée prédéterminée, choisissez Automatiquement. Dans le champ Délai, spécifiez la durée d’affichage de la diapositive en cours avant le lancement de la transition vers la diapositive suivante. 7 Si vous avez choisi un effet avec des options supplémentaires (comme Mosaïque, Échange ou Fondu couleur), sélectionnez vos réglages. 126 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 127 Si vos transitions Cube ou Miroir apparaissent rognées lorsque vous exécutez votre diaporama : des portions de la transition Cube ou Miroir risquent de ne pas être visibles si l’option « Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran » est sélectionnée dans la sous-fenêtre Diaporama des préférences de Keynote. Pour que ces transitions ne soient pas rognées durant le diaporama, désélectionnez « Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran » ou choisissez l’une des deux options « Réduire les transitions pour éviter le découpage » (voire les deux) dans la sous-fenêtre Diaporama des préférences. (Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Diaporama.) Astuces pour créer une transition Magic Move Magic Move ne fonctionne pas avec les tableaux, les graphiques et les vidéos. Pour optimiser la transition Magic Move, dupliquez la diapositive, puis appliquez la transition Magic Move entre l’original et le double. Pour configurer une transition Magic Move : 1 Créez une diapositive et placez les objets (texte, figures, images) à l’endroit souhaité. 2 Sélectionnez la diapositive dans le navigateur de diapositives et appuyez sur Commande + D pour la dupliquer. 3 Sur la copie de la diapositive, repositionnez et redimensionnez tout ou partie du texte, des figures ou des images de la diapositive. 4 Ajoutez le texte ou les images supplémentaires que vous souhaitez ajouter à la diapositive copiée et supprimez tous les objets dont vous ne voulez pas. 5 Sélectionnez la première diapositive de la paire et appliquez la transition Magic Move. Astuces pour créer une transition à l’aide d’effets de texte Les transitions avec effet de texte incluent Anagramme, Scintillement, Étincelle et Balancement. Pour optimiser les transitions avec effet de texte, utilisez deux diapositives consécutives contenant une majorité de texte simple avec des lettres en commun. Appliquez la même police et la même taille de texte aux deux diapositives. Pour les transitions Anagramme et Balançoire, assurez-vous que le texte est également placé dans la même position dans les deux diapositives. Pour configurer une transition avec effet de texte : 1 Créez une diapositive contenant une majorité de texte simple (par exemple, un titre ou un slogan court). 2 Sélectionnez la diapositive dans le navigateur de diapositives et appuyez sur Commande + D pour la dupliquer. 3 Dans la copie de la diapositive, supprimez le texte existant et tapez le texte que vous souhaitez insérer.Assurez-vous que le nouveau texte est simple et contient au moins quelques lettres en commun avec la première diapositive. 4 Sélectionnez la première diapositive de la paire et appliquez la transition avec effet de texte de votre choix. Astuces pour créer une transition à l’aide d’effets sur les objets Les transitions avec effet sur les objets incluent le fait de pousser l’objet, d’effectuer un zoom sur l’objet, de le mettre en perspective ou de le faire pivoter. Pour optimiser les transitions avec effet sur les objets, utilisez deux diapositives consécutives contenant une majorité d’images ou d’autres grands graphiques. Pour configurer une transition avec effet sur les objets : 1 Créez une diapositive contenant plusieurs images de grande taille (par exemple des photos ou de grands logos). 2 Créez une seconde diapositive, immédiatement après la première, contenant également plusieurs images volumineuses. 3 Sélectionnez la première diapositive de la paire et appliquez la transition avec effet sur les objets de votre choix. À propos de l’animation de diapositives avec des compositions d’objet Les compositions d’objet permettent d’animer des éléments, individuellement ou par groupes, dans une diapositive :  Les effets Composition entrante entraînent l’apparition ou l’entrée d’éléments sur une diapositive, tandis que les effets Composition sortante entraînent la disparition ou la sortie d’éléments d’une diapositive.  Les Compositions d’action animent les éléments à l’intérieur d’une diapositive.  Les Compositions intelligentes sont des compositions d’action prédéfinies permettant d’animer des images à l’intérieur d’une diapositive. Vous pouvez créer plusieurs compositions d’objet dans une même diapositive et appliquer plusieurs compositions au même objet. Vous pouvez, par exemple, afficher un texte à puces ligne par ligne. Vous pouvez afficher une à une les différentes parties d’un graphique pour attirer l’attention de l’assistance ou créer un effet de surprise. Vous pouvez faire apparaître de droite à gauche une image sur une diapositive, puis la faire disparaître de gauche à droite. Après avoir configuré vos compositions, vous pouvez en modifier l’ordre. 128 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 129 Utilisation d’effets de composition pour faire apparaître ou disparaître des objets sur des diapositives Pour faire apparaître ou disparaître des éléments dans une diapositive, ouvrez la diapositive achevée (tous les éléments sont visibles), puis définissez une composition pour chaque élément à afficher ou à masquer. Pour déplacer automatiquement un objet dans ou en dehors d’une diapositive : 1 Dans une diapositive, sélectionnez l’objet à faire apparaître ou disparaître. Cliquez en appuyant sur la touche Maj pour sélectionnez plusieurs objets. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Pour faire entrer l’objet sélectionné dans la diapositive, cliquez sur Compo. entrante. Pour faire sortir l’objet sélectionné de la diapositive, cliquez sur Compo. sortante. Construisez des objets comme un tout ou en partie. Le bouton Inspecteur des compositions Utilisez les animations Version entrante pour faire entrer les éléments sur une diapositive, et les animations Version sortante pour déplacer les éléments hors-diapositive. Donnez des temps individuels à des éléments ou entrelacez-les. Configurez la durée de la composition. Choisissez les éléments à inclure. Ouvrez le tiroir Ordre de composition pour réordonner les compositions. Configurez le type d’animation, le sens et l’ordre de la version de chaque objet. Cliquez pour prévisualiser la composition. 4 Choisissez une option dans le menu local Effet. Si vous appliquez un effet à l’aide d’une composition intelligente, vous verrez « Utiliser composition intelligente » dans le menu des effets. Pour en savoir plus, consultez « Création d’une série d’images sur une seule diapositive (compositions intelligentes) » à la page 135. 5 Pour changer la direction d’entrée ou de sortie de l’objet dans la diapositive, choisissez une option dans le menu local Direction. (Tous les effets n’offrent pas cette option.) 6 Pour changer le fait qu’un objet apparaisse sur la diapositive tout d’un coup ou partie par partie, choisissez une option dans le menu local Apparition.Les options disponibles dans le menu local Apparition dépendent de l’objet sélectionné. Par exemple, pour un tableau, les options proposées comprennent la composition par ligne et la composition par colonne ; les options de texte comprennent la composition par paragraphe. Pour en savoir plus, consultez « À propos de l’animation de textes à puces, de tableaux et de graphiques » à la page 140. 7 Pour définir la durée d’affichage ou de masquage d’un objet (ou d’un élément d’objet), saisissez une valeur dans le champ Durée (ou cliquez sur les flèches). Pour apprendre à définir des minutages différents, changer l’ordre de composition ou automatiser la composition d’éléments individuels, sélectionnez « Définir des minutages séparés pour les éléments ». Dans le tiroir de l’ordre de composition, sélectionnez chaque éléments puis consultez les rubriques ci-dessous.  Pour modifier l’ordre d’exécution des compositions :« Réorganisation de compositions d’objet » à la page 139  Pour spécifier si la composition doit s’exécuter automatiquement ou par un clic :« Automatisation des compositions d’objet » à la page 139  Pour alterner les compositions de différents objets (par exemple, des lignes de tableau et des portions de graphiques sectoriels) :« Mélange de compositions de texte, de tableau et de graphique » à la page 142  Pour appliquer des compositions d’action ou modifier l’objet dans la diapositive :« À propos de l’animation d’objets sur des diapositives (compositions d’action) » à la page 131 8 Pour éviter la composition de certaines parties d’objets, choisissez des options autres que Premier et Dernier dans le menu local « Composer à partir de ». Pour visualiser la composition, cliquez sur l’image dans l’Inspecteur de composition ou cliquez sur Lire dans la barre d’outils. Vous pouvez également afficher la composition d’un seul élément en cliquant dessus dans le tiroir Ordre de composition. si vous groupez ou dissociez des objets pour lesquels une composition est déjà définie, l’effet de composition est supprimé. Vous pouvez créer une composition d’objet sur un modèle de diapositive de sorte que les effets de composition figurent dans chaque diapositive utilisant ce modèle. Consultez la rubrique « Définition des transitions par défaut » à la page 272 pour plus d’instructions. 130 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 131 À propos de l’animation d’objets sur des diapositives (compositions d’action) Les compositions d’action sont des compositions de diapositive qui vous permettent de déplacer ou de changer l’apparence d’un objet sans qu’il n’apparaisse ou ne disparaisse forcément de la diapositive. Il existe deux types généraux d’actions :  Déplacement d’un objet à travers une diapositive le long d’un chemin que vous définissez  Modification de l’apparence d’un objet en diminuant ou augmentant sa taille, en modifiant sa transparence ou en le faisant pivoter Vous pouvez créer une composition d’action sur un modèle de diapositive de sorte que les effets de composition figurent dans chaque diapositive utilisant ce modèle. Consultez la rubrique « Définition des transitions par défaut » à la page 272 pour plus d’instructions. Déplacement d’un objet à travers une diapositive Une composition d’action peut déplacer un objet à travers une diapositive en suivant des chemins rectilignes ou courbes. Si vous souhaitez que l’objet cesse son déplacement à un endroit précis du chemin, vous pouvez définir plusieurs segments de chemin, chacun d’eux constituant une composition distincte. Cliquez pour faire avancer l’objet le long du segment de chemin suivant, ou définissez un minutage automatique pour chaque segment. (Pour en savoir plus sur l’automatisation du minutage des compositions, voir « Automatisation des compositions d’objet » à la page 139.) Pour définir un chemin à suivre pour un objet : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des compositions.2 Cliquez sur Action. Cliquez pour prévisualiser la composition. Cliquez pour ajouter un autre chemin au mouvement de l’objet. Réglez les effets d’animation. Le bouton Inspecteur des compositions Configurez la durée de la composition. Utilisez les effets Action pour animer les éléments d’une diapositive. Appliquez les effets de mouvement, rétrécissement, agrandissement, fondu, rotation, etc. aux éléments. Cliquez pour réorganiser des étapes de composition. Pour déplacer les compositions, convertissez un chemin droit en chemin courbe ou inversement. 3 Dans une diapositive, sélectionnez un objet (image, forme, zone de texte, graphique, film ou d’autres fichiers de données, ou tableau). 4 Choisissez Déplacement dans le menu local Effet. Dans le canevas de diapositive, une ligne rouge connectée à une version « fantôme » (transparente) de l’objet indique la destination de l’objet. 5 Pour modifier le chemin, effectuez l’une des opérations suivantes : Changez le sens ou la distance de déplacement de l’objet en faisant glisser l’objet fantôme vers la position suivante. Modifiez la forme du chemin (de rectiligne à courbe) en cliquant sur le bouton Chemin correspondant dans l’Inspecteur des compositions. Remodelez la courbe du chemin en faisant glisser l’un de ses nœuds ou l’une de ses poignées de nœud (double-cliquez sur un nœud pour faire apparaître ses poignées). Pour davantage de contrôle, cliquez sur un nœud (un point sur un chemin) et faites glisser la poignée de celui-ci. Ajoutez un nœud (point) à un chemin en maintenant la touche Option enfoncée pendant que vous cliquez sur le chemin (lorsque le pointeur ressemble à une pointe de stylo). Vous pouvez alors remodeler la courbe du chemin au niveau de ce nœud en le faisant glisser ou en faisant glisser l’une de ses poignées. Contrôlez l’accélération de l’objet en choisissant une option dans le menu local Accélération de l’Inspecteur des compositions. 132 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 133 Déplacez le segment de chemin complet (ainsi que ses points de début et de fin) en faisant glisser le chemin. Utilisez ces poignées de noeud pour redimensionner le chemin. 6 Pour déplacer l’objet le long d’un nouveau segment de chemin, cliquez sur le bouton Ajouter un chemin sur l’objet fantôme, un carré rouge contenant un signe (+), ou cliquez sur le bouton Ajouter une action dans l’inspecteur des compositions. Pour ajouter un autre chemin pour l’objet, cliquez sur le bouton Ajouter un chemin (en regard du dernier objet fantôme). 7 Pour réorganiser les étapes de la composition d’action, cliquez sur Plus d’options (si le volet Ordre de composition n’est pas ouvert) et faites glisser les compositions dans le volet Ordre de composition. (pour en savoir plus, consultez « Réorganisation de compositions d’objet » à la page 139). L’objet commence à se déplacer à partir d’ici. Faites glisser un objet fantôme vers l’emplacement où vous souhaitez que s’arrête son déplacement. Vous pouvez même déplacer des objets hors de la diapositive.Lorsqu’un objet et tous ses chemins sont désélectionnés, les chemins ne sont plus visibles dans le canevas de diapositive. Vous pouvez les afficher à nouveau en cliquant sur le bouton Afficher le chemin sur l’objet, qui est représenté par un petit losange rouge contenant un point noir. Si vous maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur le bouton Afficher le chemin, le fantôme devient visible jusqu’à ce que vous cliquiez à nouveau sur le bouton Afficher le chemin. Cliquez sur le bouton Afficher le chemin pour visualiser toutes les étapes d’une composition d’action. Effets de fondu, de rotation, d’agrandissement et de rétrécissement Utilisez des compositions d’action pour faire pivoter des objets, changer leur opacité (transparence) ou leur taille. Pour qu’un objet change de taille, d’orientation ou d’opacité : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des compositions. 2 Cliquez sur Action. 3 Dans une diapositive, sélectionnez un objet (image, forme, zone de texte, graphique, film ou d’autres fichiers de données, ou tableau). 4 Choisissez une option dans le menu local Effet, puis utilisez les commandes pour indiquer l’apparence souhaitée pour l’objet après la transformation.  Pour appliquer un effet de fondu à l’objet (ou pour intensifier un objet fondu), choisissez Opacité dans le menu local Effet, puis utilisez le curseur ou le champ Opacité pour définir l’opacité finale de l’objet. Choisissez un style d’accélération dans le menu local, puis définissez la durée dans le champ ; plus la durée est courte, plus l’opacité de l’objet change rapidement.  Pour faire pivoter un objet, choisissez Rotation dans le menu local Effet, puis choisissez une direction dans le menu local. Définissez un angle dans le champ Rotation pour définir l’amplitude du mouvement de rotation de l’objet. Choisissez un style d’accélération dans le menu local, puis définissez la durée dans le champ ; plus la durée est courte, plus l’objet tourne vite. Vous pouvez faire en sorte qu’un objet pivote sur lui-même une fois en définissant un angle de 360º. Si vous définissez un angle multiple de 360º, l’objet tournera sur lui-même plusieurs fois. 134 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 135  Pour réduire ou agrandir l’objet, choisissez Échelle dans le menu local Effet, puis utilisez le curseur ou le champ Échelle pour définir la taille finale de l’objet (200 % au maximum). Choisissez un style d’accélération dans le menu local, puis définissez la durée dans le champ ; plus la durée est courte, plus la taille de l’objet change rapidement. Pour redimensionner ou faire pivoter un objet pendant qu’il se déplace à travers la diapositive : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des compositions. 2 Cliquez sur Action. 3 Dans une diapositive, sélectionnez un objet (image, forme, zone de texte, graphique, film ou d’autres fichiers de données, ou tableau). 4 Choisissez Déplacement dans le menu local Effet. Dans le canevas de diapositive, une ligne rouge connectée à une version « fantôme » (transparente) de l’objet indique la destination de l’objet. 5 Faites glisser l’objet fantôme vers sa destination dans le canevas de diapositive. 6 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour réduire ou agrandir l’objet, redimensionnez l’objet fantôme en faisant glisser ses poignées de sélection (comme vous le feriez avec un objet standard). La nouvelle taille de l’objet fantôme doit représenter la taille finale que vous souhaitez attribuer à l’objet.  Pour faire pivoter l’objet, maintenez la touche Commande enfoncée tout en maintenant le pointeur sur un coin du cadre de contour de l’objet. Lorsque le pointeur se transforme en flèche courbe, faites glisser le coin du cadre de contour pour faire pivoter l’objet (comme vous le feriez avec un objet standard). La nouvelle position de l’objet fantôme doit représenter l’orientation finale que vous souhaitez attribuer à l’objet. 7 Si vous souhaitez que l’objet continue son mouvement le long d’un nouveau segment de chemin, cliquez sur le bouton Ajouter un chemin et définissez le chemin. Création d’une série d’images sur une seule diapositive (compositions intelligentes) Keynote offre un moyen simple de créer une série de photos ou d’autres images sur une même diapositive en utilisant des transitions animées entre chacune d’elles. Ces effets de composition sont nommés Compositions intelligentes. Une Composition intelligente est facile à configurer, il suffit d’utiliser la vitesse, la direction et les autres attributs par défaut déjà définis pour chaque effet de composition. Mais vous pouvez personnaliser les détails, si vous le souhaitez. Une composition intelligente est facile à reconnaître dans le canevas de diapositive car elle est entourée d’un cadre bleu présentant un petit losange pourpre dans son coin inférieur droit. L’étiquette pourpre indique que la photo fait partie d’une composition intelligente. Pour configurer une composition intelligente : 1 Choisissez Insérer > Composition intelligente > effet de composition. 2 Faites glisser les images de la sous-fenêtre Photos du navigateur multimédia (si celui-ci n’est pas ouvert, cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils) vers la zone de dépôt du canevas de diapositive (un carré bleu entouré de pointillés) ou dans l’éditeur de compositions intelligentes. Certaines compositions intelligentes affichent des images dans deux états ; utilisez ces boutons et le curseur pour modifier la taille de l’image dans chaque état. Sélectionnez pour que toutes les images présentent la même taille. Désélectionnez pour utiliser les tailles relatives aux photos. Faites glisser les photos ici. Vous pouvez également faire glisser des photos et d’autres fichiers image à partir du Finder. 3 Utilisez l’éditeur de compositions intelligentes pour modifier la composition intelligente de l’une des manières suivantes : Pour inverser la position de deux images, faites-les glisser l’une sur l’autre dans l’éditeur de compositions intelligentes. Pour supprimer une image de la composition, faites-la glisser hors de l’éditeur de compositions intelligentes ou sélectionnez-la puis appuyez sur la touche Suppr. Pour que toutes les photos aient la même taille, sélectionnez “Dimensionner les images à la même taille.” Pour utiliser des tailles relatives de photos, désélectionnez “Dimensionner les images à la même taille.” Certaines compositions intelligentes affichent des images dans deux états. Utilisez les boutons de taille et le curseur Échelle pour spécifier la taille de l’image dans chaque état. 136 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 137 4 Pour augmenter ou diminuer la taille maximale des images dans le canevas de diapositive, faites glisser les poignées de la zone de composition intelligente bleue. Pour modifier la vitesse, la direction ou tout autre attribut de la composition : 1 Sélectionnez la composition intelligente, puis cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur des compositions de l’inspecteur, puis cliquez sur Action. Les différents types de composition ont des attributs différents ; par conséquent, les options affichées dépendent de l’effet de composition sélectionné. Cliquez pour prévisualiser la composition. Affichez des photos dont certaines sont plus grandes que d’autres. Réglez les effets d’animation. Spécifiez quelles photos inclure dans la composition. Pour spécifier comment aligner des images. 3 Pour modifier la vitesse de la composition intelligente, définissez une valeur dans le champ Durée. Une durée plus longue implique que chaque image restera affichée plus longtemps à l’écran. 4 Pour définir l’image avec laquelle vous souhaitez commencer le cycle de la composition et l’image avec laquelle vous souhaitez le terminer, sélectionnez leur numéro dans les menus locaux « Composer à partir de » et « Composer jusqu’à ». En fonction des images de début et de fin sélectionnées, vous pouvez parcourir n’importe quel sous-ensemble consécutif d’images, ou vous pouvez parcourir toutes les images. 5 Pour personnaliser d’autres attributs de la composition intelligente, utilisez les commandes de personnalisation de la composition intelligente.Pour séparer le minutage des différentes compositions d’image : 1 Dans la sous-fenêtre Action de l’Inspecteur des compositions, cochez la case intitulée « Définir le minutage et l’ordre pour chaque composition ». 2 Si le volet Ordre de composition n’est pas ouvert, cliquez sur Plus d’options. Dans le volet, toutes les images constituant la composition intelligente sont sélectionnées et apparaissent dans l’ordre dans lequel elles seront composées. Par défaut, chaque image n’apparaît sur la diapositive qu’après que vous avez cliqué pour déclencher sa composition. 3 Pour automatiser la composition d’une image après une durée prédéfinie (au lieu d’avoir à cliquer), sélectionnez « Automatiquement après la composition n » ou « Automatiquement après la composition précédente » dans le menu local Lancer la composition en bas du volet. La composition sélectionnée commencera automatiquement à la fin de la composition précédente. 4 Pour définir un délai entre la composition précédente et la composition sélectionnée, définissez la durée dans le champ Délai. 5 Pour insérer la composition d’un autre objet de la diapositive entre les compositions d’image de cette composition intelligente, faites glisser l’autre composition d’objet entre les compositions d’image à l’endroit où vous souhaitez qu’elle s’exécute. Pour plus de détails sur l’alternance entre les compositions d’objet, suivez les instructions générales dans « Mélange de compositions de texte, de tableau et de graphique » à la page 142. Pour modifier le style de composition : m Sélectionnez la composition intelligente, puis choisissez un nouvel effet dans le menu local de la sous-fenêtre Action de l’inspecteur des compositions. Pour afficher l’éditeur de compositions intelligentes : m Cliquez n’importe où dans la zone de composition intelligente bleue. Certaines compositions intelligentes utilisent des effets pouvant également déplacer des images sur ou en dehors d’une diapositive. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation d’effets de composition pour faire apparaître ou disparaître des objets sur des diapositives » à la page 129. Vous pouvez créer une composition d’action sur un modèle de diapositive de sorte que les effets de composition figurent dans chaque diapositive utilisant ce modèle. Consultez la rubrique « Définition des transitions par défaut » à la page 272 pour plus d’instructions. 138 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 139 Réorganisation de compositions d’objet Vous pouvez modifier l’ordre des compositions d’une diapositive. Par exemple, vous pouvez choisir de faire pénétrer ou de faire sortir un objet de l’écran avant qu’un autre y pénètre. Vous pouvez également choisir de composer à des moments différents les différentes parties d’un objet (l’une des puces d’une liste à puces, par exemple). (Pour plus d’informations sur l’utilisation de parties d’objet, voir « Mélange de compositions de texte, de tableau et de graphique » à la page 142.) Voici les moyens de modifier l’ordre de composition : m Si le volet Ordre de composition n’est pas ouvert, cliquez sur Plus d’options dans l’Inspecteur des compositions. Dans le tiroir Ordre de composition, faites glisser les éléments pour modifier leur ordre dans la composition. m Sélectionnez un objet dans le canevas de diapositive, puis sélectionnez une option dans le menu local Ordre de l’inspecteur des composition. Automatisation des compositions d’objet Par défaut, une composition d’objet que vous avez créée est activée lorsque vous cliquez. Cependant, en automatisant le lancement des compositions d’objet, vous pouvez créer des effets intéressants et des animations sophistiquées. Pour indiquer quand une composition doit être lancée : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 2 Si le tiroir Ordre de composition n’est pas ouvert, cliquez sur Plus d’options dans l’Inspecteur des compositions. 3 Dans le tiroir Ordre de composition, sélectionnez un élément de la liste, puis choisissez une option dans le menu local Lancer la composition. Au clic de souris : lance la composition lorsque vous cliquez avec la souris. Auto. après composition [numéro] ou bien Auto. après composition préc. : lance la composition après la fin de la composition précédente et à l’issue du délai indiqué dans le champ Délai.Auto. avec composition [numéro] : lance deux compositions simultanément, à l’issue du délai indiqué dans le champ Délai. Pour que les deux compositions aient lieu en même temps, elles doivent se succéder dans la liste Ordre de composition. Choisissez le mode de démarrage de la composition choisie. Faites glisser les éléments pour les réordonner. Spécifiez la durée d’attente entre la fin de la composition précédente et le démarrage de la composition sélectionnée, pour les compositions qui démarrent automatiquement. Vous pouvez également intégrer plusieurs compositions d’objet dans un même objet en les regroupant (voir « Regroupement et dissociation d’objets » à la page 102). 4 Si vous choisissez de lancer la composition automatiquement (et non par un clic de souris), spécifiez la durée d’attente après la fin de la composition précédente en tapant une valeur dans le champ Délai (ou en cliquant sur les flèches). La valeur maximum du délai est de 60 secondes. À propos de l’animation de textes à puces, de tableaux et de graphiques Le texte, les tableaux, les graphiques et les séquences ont des options de composition propres à chacun de ces types d’objet. Vous pouvez par exemple faire un graphique composé sur une diapositive une barre à la fois, ou une liste à puces composée une puce à la fois. Création de compositions de texte Vous pouvez composer du texte paragraphe par paragraphe, mot par mot ou caractère par caractère. Vous pouvez créer des compositions de texte pour un corps de texte à puces ou sans puces. Pour configurer une composition de texte : 1 Sélectionnez le texte dans le canevas de diapositive. 140 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 141 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Choisissez une option dans le menu Apparition de la sous-fenêtre Composition entrante (pour faire apparaître le texte) ou Composition sortante (pour faire disparaître le texte) de l’Inspecteur des compositions. Toutes les options suivantes ne s’afficheront peut-être pas, selon que vous avez sélectionné du texte standard ou du texte à puces dans le canevas de diapositive : En une fois : déplace tout le texte de la zone de texte en même temps. Par puce : déplace le texte puce par puce. Par groupe de puces : déplace chaque puce et ses puces subordonnées en même temps. Par puce mise en surbrillance : met en surbrillance chaque puce au fur et à mesure qu’elle est déplacée, laissant ainsi en surbrillance uniquement la puce la plus récente. Par paragraphe : pour le texte standard (sans puces). Création d’une composition de tableau Vous pouvez faire apparaître ou disparaître un tableau de diapositive rang par rang, colonne par colonne, entre autres. Pour configurer une composition de tableau : 1 Sélectionnez un tableau dans le canevas de diapositive. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Choisissez une option dans le menu Apparition de la sous-fenêtre Composition entrante (pour faire apparaître les éléments du tableau) ou Composition sortante (pour faire disparaître les éléments du tableau) de l’Inspecteur des compositions. En une fois : permet de déplacer le tableau tout entier comme un objet unique. Par rang : permet de faire arriver le tableau sur l’écran rang par rang. Par colonne : permet de faire arriver le tableau sur l’écran colonne par colonne. Par cellule : permet de faire arriver le tableau sur l’écran cellule par cellule. Par contenu de rang : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’insérer le contenu rang par rang. Par contenu de colonne : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’insérer le contenu colonne par colonne. Par contenu de cellule : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’y ajouter son contenu cellule par cellule. De bas en haut : Déplace le tableau sur l’écran, rang par rang, de bas en haut. De bas en haut – Contenu : Permet de faire arriver sur l’écran la totalité du tableau vide, puis d’y insérer le contenu rang par rang.Tous les éléments d’un tableau utilisent le même style de composition. Création d’une composition de graphique Faites apparaître ou disparaître les graphiques barre par barre, portion par portion, entre autres. Pour configurer une composition de graphique : 1 Sélectionnez un graphique dans le canevas de diapositive pour lequel vous avez défini une composition. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et cliquez sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Choisissez une option dans le menu local Apparition de la sous-fenêtre Composition entrante (pour faire apparaître les éléments du graphique) ou Composition sortante (pour faire disparaître les éléments du graphique) de l’inspecteur des compositions. Toutes les options suivantes ne s’afficheront peut-être pas, selon le type de graphique que vous avez sélectionné dans le canevas de diapositive : En une fois : permet de déplacer le graphique comme un objet unique. Arr.-plan d’abord : permet de placer en premier lieu les axes du graphique, puis tous les éléments de données (barres, lignes ou couches) à la fois. Par séries : permet de placer les axes du graphique puis les éléments de données, une série complète après l’autre. Par groupe : permet de placer les axes du graphique puis les éléments de données, un groupe complet après l’autre. Par élém. de séries : permet de placer les axes du graphique puis chaque élément de données distinct, une série après l’autre. Par élém. de groupe : permet de placer les axes du graphique puis chaque élément de données distinct, un groupe après l’autre. Tous les éléments d’un graphique (à l’exception de la légende) utilisent le même style de composition. Il est possible d’attribuer un style et un ordre de composition à une légende de graphique. Pour que la légende accompagne le graphique, reliez-la au graphique avant de configurer le style de composition de ce dernier (consultez la rubrique « Regroupement et dissociation d’objets » à la page 102). Mélange de compositions de texte, de tableau et de graphique Après avoir défini des compositions d’objet dans une diapositive, vous pouvez définir les critères de lancement de l’animation des effets Composition entrante et Composition sortante. 142 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamasChapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas 143 Vous pouvez par exemple configurer une composition qui place la première puce d’un texte sur la diapositive, puis la première portion d’un graphique sectoriel, et ensuite la deuxième puce. Vous pouvez en faire de même pour que les objets se déplacent en quittant la diapositive. Il est également possible d’indiquer un ensemble d’éléments à utiliser dans une composition, comme par exemple les deuxième et troisième puces du texte dans une composition de texte. Pour mélanger des compositions d’objet : 1 Sélectionnez une zone de texte, un tableau ou un graphique dans le canevas de diapositive. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Configurez une composition d’objet en choisissant une option autre que « En une fois » dans le menu local Apparition situé en dessous de Composition entrante (pour faire apparaître les éléments d’un graphique) ou de Composition sortante (pour faire disparaître les éléments d’un graphique) dans l’inspecteur des compositions. 4 Pour définir un ensemble d’éléments à composer, utilisez les menus locaux « Composer à partir de » et « Composer jusqu’à ». 5 Sélectionnez « Définir le minutage et l’ordre pour chaque composition ». 6 Sélectionnez une autre zone de texte ou un autre tableau ou graphique dans le canevas de diapositive, puis configurez sa composition comme décrit aux étapes 3 à 5. 7 Dans le tiroir Ordre de composition, faites glisser les compositions dans l’ordre désiré. Si le volet Ordre de composition n’est pas ouvert, cliquez sur Plus d’options. Il se peut que vous deviez désélectionner toutes les compositions dans le volet Ordre de composition avant de sélectionner une composition à faire glisser. Pour en savoir plus sur la définition de minutages automatiques pour les compositions, voir « Automatisation des compositions d’objet » à la page 139. Création de compositions de séquence Si vous avez inséré une séquence sur une diapositive, sa lecture commence dès que la diapositive apparaît, sauf indication contraire de votre part. Pour pouvoir contrôler le début et la fin de la lecture de la séquence, vous devez créer une composition de séquence. Pour configurer une composition de séquence : 1 Sélectionnez une séquence dans le canevas de diapositive. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils et sur le bouton Inspecteur des compositions. 3 Cliquez sur Composition entrante, puis choisissez Démarrer la séquence dans le menu local.4 Pour arrêter la lecture d’une vidéo, cliquez sur Composition sortante, puis choisissez Interrompre la vidéo dans le menu local Effet. La lecture de la séquence commence et se termine lorsque la composition se produit. À l’instar des autres compositions d’objet, vous pouvez indiquer si vous souhaitez contrôler la lecture de la séquence en cliquant ou si vous souhaitez qu’elle se lance automatiquement en fonction des autres compositions. Pour plus de détails, voir « Automatisation des compositions d’objet » à la page 139 et « Réorganisation de compositions d’objet » à la page 139. Copie et suppression de compositions d’objet Une fois que vous avez configuré une composition d’objet, vous pouvez facilement la copier et la coller sur un autre objet, afin que les deux objets se comportent de la même manière. Vous pouvez également supprimer des compositions d’objet à l’aide de l’Inspecteur des compositions. Pour copier une composition d’objet d’un objet à l’autre : 1 Sélectionnez l’objet sur lequel vous avez déjà configuré la composition comme vous la souhaitez. 2 Choisissez Format > Copier l’animation. 3 Sélectionnez le second objet et choisissez Format > Coller l’animation. Remarque : Vous ne pouvez coller une animation que sur un type d’objet compatible. Par exemple, un effet de composition spécifique au texte, tel que Rebondissant, ne peut pas être collé sur une image. Voici comment supprimer une composition d’objet : m Dans l’Inspecteur des compositions, cliquez sur Plus d’options pour ouvrir le volet Ordre de composition. Dans le tiroir Ordre de composition, sélectionnez la composition à supprimer, puis appuyez sur Supprimer. m Sélectionnez l’élément dont vous souhaitez supprimer l’effet, puis choisissez Aucun dans le menu local Effet de l’Inspecteur des compositions. 144 Chapitre 7 Ajout de mouvements dans les diaporamas145 Utilisez des liens hypertextes comme éléments de navigation dans votre présentation, ou utilisez-les pour passer de votre présentation au web. À propos des liens hypertextes Les liens hypertextes sont des éléments de navigation que vous pouvez créer pour vous aider à vous déplacer dans une présentation de diaporama ou pour passer à une page du web. Les liens hypertextes peuvent également déclencher des actions, telles que l’ouverture d’un courrier électronique préadressé ou d’une autre présentation Keynote. Les liens hypertextes se révèlent particulièrement utiles pour les présentations à lecture automatique, comme celles qui s’exécutent sur des bornes. Par exemple, vous pouvez configurer des liens hypertextes pour guider les spectateurs le long d’un chemin d’accès aux informations dans votre présentation ou pour afficher des informations lorsque le spectateur choisit de suivre un lien. À propos de la conversion d’un objet en lien hypertexte Vous pouvez transformer du texte, des images et des figures en liens hypertextes qui déclencheront une action lorsque vous cliquerez dessus au cours d’une présentation. Lorsque vous transformez un objet en lien hypertexte, celui-ci est marqué d’un badge représentant une flèche courbe sur le canevas de diapositive ; ce badge n’est pas visible lorsque vous visualisez la présentation. Mais le texte transformé en lien hypertexte imbriqué est souligné ; ce soulignement est alors visible lors de la visualisation de la présentation, sauf si vous choisissez ne pas l’utiliser pour remettre le texte en forme. La petite flèche bleue (visible uniquement lorsque vous modifiez une diapositive) caractérise un lien hypertexte sur lequel on peut cliquer. 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentationCes flèches prédessinées qui pointent vers l’avant ou l’arrière sont un exemple d’élément de navigation qui peut être utilisé dans un diaporama. Le petit badge représentant une flèche courbe dans le coin inférieur de chacune indique qu’elle a été transformée en lien hypertexte. La petite flèche bleue (visible uniquement lorsque vous modifiez une diapositive) caractérise un lien hypertexte sur lequel on peut cliquer. Cette zone de texte a également été transformée en lien hypertexte comme indiqué par le même badge représentant une flèche courbe dans son coin inférieure droit. Mais le texte en dessous est souligné, ce qui indique qu’il s’agit d’un lien hypertexte imbriqué. Utilisez des liens hypertextes pour déclencher l’une des actions suivantes au cours de votre présentation :  Passer à une diapositive donnée.  Ouvrir une page web dans le navigateur par défaut de l’ordinateur.  Ouvrir un autre document Keynote.  Ouvrir un message électronique.  Quitter le diaporama. Ouverture d’une page dans un navigateur web au cours de votre présentation Vous pouvez ajouter un lien hypertexte qui ouvre une page web dans le navigateur web par défaut de l’ordinateur sur lequel la présentation est exécutée. Pour ajouter un lien hypertexte qui ouvre une page web : 1 Sélectionnez le texte ou l’objet que vous souhaitez convertir en lien. Si vous saisissez un texte commençant par « www » ou « http » (ou si vous le copiez à partir d’un autre document), le texte se transforme automatiquement en lien hypertexte. Pour désactiver cette fonctionnalité, sélectionnez Keynote > Préférences, cliquez sur Correction automatique et désactivez « Détecter automatiquement les adresses électroniques et celles de pages web ». Ce réglage est propre à chaque ordinateur ; par conséquent si le document est ouvert sur un ordinateur dont la configuration est différente, c’est ce réglage qui sera utilisé. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des liens, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Page Web dans le menu local Lier vers. 4 Tapez l’adresse de la page web dans le champ URL. 146 Chapitre 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentationChapitre 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentation 147 5 Si vous désirez modifier le texte qui apparaît comme lien hypertexte sur le document, saisissez-en un nouveau dans le champ Afficher. Bouton Inspecteur de lien hypertexte. Tapez l’URL vers laquelle le lien doit renvoyer. Tapez le texte du lien que vous souhaitez afficher sur la diapositive. Ouverture d’un courrier électronique préadressé Un lien hypertexte peut ouvrir un courrier électronique préadressé dans l’application de messagerie électronique par défaut de l’ordinateur sur lequel le diaporama est exécuté. Pour ajouter un lien hypertexte vers un message électronique : 1 Sélectionnez le texte ou l’objet que vous souhaitez convertir en lien. Si vous saisissez une adresse électronique (ou si vous la copiez à partir d’un autre document), le texte se transforme automatiquement en lien hypertexte. Pour désactiver cette fonctionnalité, sélectionnez Keynote > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis désactivez « Détecter automatiquement les adresses électroniques et celles de pages web ». Ce réglage est propre à chaque ordinateur ; par conséquent si le document est ouvert sur un ordinateur dont la configuration est différente, c’est ce réglage qui sera utilisé. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des liens, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Message électronique dans le menu local Lier vers. 4 Tapez l’adresse électronique du destinataire dans le champ À. 5 Vous pouvez également spécifier l’objet du message dans le champ Objet.6 Pour afficher le texte personnalisé pour le lien hypertexte, tapez le nouveau texte dans le champ Afficher. (Cette option est estompée si vous avez choisi un objet au lieu d’un texte pour lien hypertexte.) Tapez l’objet du message. Tapez le texte du lien à afficher sur la diapositive. Tapez l’adresse électronique du destinataire. Passage direct à une diapositive donnée Si vous souhaitez vous déplacer dans votre présentation suivant un chemin non linéaire, ou si vous souhaitez que les spectateurs puissent choisir leur propre cheminement (par exemple, si le diaporama est affiché sur une borne), vous pouvez utiliser des liens hypertextes pour passer à une diapositive quelconque de votre document Keynote. Pour ajouter un lien hypertexte qui passe à une diapositive donnée : 1 Sélectionnez le texte ou l’objet que vous souhaitez convertir en lien. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des liens, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Diapositive dans le menu local Lier vers. 4 Sélectionnez l’option décrivant la diapositive à afficher (suivante, précédente, première, dernière, dernière affichée, ou bien un numéro de diapositive). Vous pouvez utiliser des liens hypertexte pour opérer la navigation lors d’un diaporama. Consultez la section « Création de présentations à lecture automatique » à la page 226. Création d’un bouton « Arrêter le diaporama » dans votre diaporama Si vous souhaitez arrêter un diaporama en cliquant sur un bouton ou sur du texte dans le diaporama, créez un lien hypertexte qui arrête le diaporama. Pour ajouter un lien hypertexte permettant d’arrêter un diaporama : 1 Sélectionnez l’objet ou le texte que vous souhaitez utiliser pour déclencher l’arrêt du diaporama. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des liens, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Quitter le diaporama dans le menu local Lier vers. 148 Chapitre 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentationChapitre 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentation 149 Ouverture d’un autre diaporama Keynote au cours de votre présentation Ajoutez un lien hypertexte permettant d’ouvrir un autre fichier Keynote. Pour ajouter un lien hypertexte qui ouvre un autre document Keynote : 1 Sélectionnez le texte ou l’objet que vous souhaitez convertir en lien. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des liens, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Diaporama Keynote dans le menu local Lier vers. 4 Localisez le fichier et cliquez sur Ouvrir. 5 Si vous désirez modifier le texte qui apparaît comme lien hypertexte sur le document, saisissez-en un nouveau dans le champ Afficher. Lorsque vous cliquez sur un lien vers un autre document Keynote, la lecture du nouveau diaporama commence à la première diapositive. Création de présentations à liens uniquement Si votre diaporama est destiné à être exécuté sur une plate-forme où les spectateurs pourront en contrôler la lecture, vous pouvez leur fournir des commandes de navigation en créant des liens hypertextes qui mènent à des diapositives données, arrêtent le diaporama et déclenchent d’autres actions. Pour créer un diaporama qui est complètement contrôlé par des liens hypertextes, vous pouvez créer une présentation à liens uniquement, dans laquelle le pointeur apparaît sur les diapositives contenant des liens hypertextes. Au cours d’une présentation à liens uniquement, le pointeur n’apparaît par défaut que sur les diapositives contenant des liens. Mais vous pouvez également définir une préférence pour que le pointeur apparaisse à chaque mouvement de la souris. Pour créer une présentation comprenant uniquement des liens hypertextes : 1 Configurez un diaporama à l’aide de liens hypertextes permettant de naviguer vers des diapositives déterminées. Pour en savoir plus, consultez « Passage direct à une diapositive donnée » à la page 148. 2 Dans la sous-fenêtre Document de l’inspecteur des documents, choisissez « Liens uniquement » dans le menu local Présentation. Pour faire apparaître le pointeur dès que la souris bouge : m Choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Diaporama, puis sélectionnez « Afficher le pointeur lors du déplacement de la souris ».Pour en savoir plus sur la création d’un lien hypertexte qui arrête le diaporama, voir « Création d’un bouton « Arrêter le diaporama » dans votre diaporama ». Si vous souhaitez empêcher les spectateurs non autorisés d’arrêter le diaporama, vous pouvez demander un mot de passe pour arrêter le diaporama. Pour plus de détails, consultez la section « Arrêt d’une présentation » à la page 240. Soulignement des liens hypertextes Par défaut, les liens hypertexte sont soulignés, vous pouvez toutefois supprimer le soulignement si vous le souhaitez. Voici différentes manières d’activer et de désactiver le soulignement : m Pour empêcher que les nouveaux liens hypertextes ne soient automatiquement soulignés, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis décochez la case « Souligner les liens à la création ». m Pour supprimer ou ajouter un soulignement à un lien hypertexte, sélectionnez le texte et cliquez sur le bouton U dans la barre des formats. Le texte souligné perd son soulignement et le texte au format standard est alors souligné. m Pour supprimer ou ajouter un soulignement à un lien hypertexte, sélectionnez le texte, cliquez sur Polices dans la barre d’outils, puis utilisez les options de la fenêtre Polices. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la fenêtre Polices, consultez la rubrique « Fenêtre Polices » à la page 27. 150 Chapitre 8 Utilisation de liens hypertextes dans une présentation151 Créez des graphiques 2D et 3D à partir de vos propres données - tels que des graphiques sectoriels, à barres, à colonnes, en couche, en ligne, ou en nuage de points - et personnalisez-les avec différents styles, couleurs et textures. Affichez des coches, des unités et d’autres étiquettes comme vous le souhaitez. Vous pouvez également combiner deux graphiques en une seule figure. Keynote fournit des outils permettant de créer des graphiques attrayants afin de présenter des données. Vous pouvez copier et coller vos données à partir d’une feuille de calcul ou les taper directement dans l’Éditeur de graphiques pour créer et modifier des graphiques directement dans le canevas. Par défaut, l’apparence des graphiques est coordonnée avec le thème que vous utilisez, mais vous pouvez modifier les couleurs, les textures, les ombres, les étiquettes et bien plus encore pour créer le résultat souhaité ou mettre en valeur plusieurs éléments de votre graphique. À propos des graphiques Utilisez un graphique si vous voulez représenter visuellement des tendances ou des relations qui peuvent s’avérer difficiles à distinguer lorsque les données sont présentées dans un tableau. Dans Keynote, il est possible de choisir parmi plusieurs types de graphiques 2D ou 3D comprenant entre autres des diagrammes circulaires, des graphiques linéaires, des graphiques à barres, des graphiques à colonnes et des graphique à couches, en fonction de la nature de vos données, ou d’utiliser un graphique mixte permettant de superposer deux types de graphiques au sein de la même illustration. Vous pouvez également représenter vos données dans un graphique en nuage de points à deux dimensions utilisant une échelle linéaire ou logarithmique. Keynote comprend les types de graphiques suivants : 9 Création de graphiques à partir de donnéesType de graphique Icône Colonne 2D et 3D Colonnes empilées 2D et 3D Barre 2D et 3D Barres empilées 2D et 3D Ligne 2D et 3D Couches 2D et 3D Couches empilées 2D et 3D Circulaire 2D et 3D Nuage de points 2D Mixte 2D 2 axes 2D 152 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 153 Exemple Prenons l’exemple d’un graphique permettant de comparer l’évolution de deux populations d’oiseaux au sein de deux régions d’échantillonnage alpines entre 2007 et 2010. Ces données peuvent être présentées dans un tableau où chacun des rangs correspond respectivement à la Région 1 et à la Région 2. Le chercheur a compté le nombre d’oiseaux dans chaque région entre 2007 et 2010 et a obtenu 4 points de données (ou valeurs) pour chaque région. Si vous tracez ces données en tant que graphique à colonnes, celui-ci aura l’aspect du graphique ci-dessous : La légende du graphique désigne les quatre séries de données. Chaque ensemble de données contient quatre barres, une par série de données. Ces deux barres de la même couleur représentent une série de données. Chaque barre représente un point de données. Dans ce graphique, les régions 1 et 2 sont appelées séries de données, car les points de données (nombre d’oiseaux) de chaque région sont représentés par une série de colonnes de couleur identique, à raison d’une par année. Chaque colonne de la région 1 est représentée à côté de la colonne correspondante pour la région 2 et chaque paire de données est appelée ensemble de données ou catégorie (2007 est une catégorie, 2008 est une catégorie et ainsi de suite). Pour présenter vos données de manière différente, vous pouvez les transposer de sorte que les points de données soient regroupés par région plutôt que par année. Dans ce cas, les points de données correspondant à chaque année sont représentés par une série de colonnes (séries de données ; chaque série possède seulement deux points de données et les groupes de colonnes pour chaque région constituent des catégories. Ce graphique à colonnes contient donc deux ensembles de quatre colonnes (point de données), une catégorie pour la région 1 et un ensemble de données pour la région 2. La légende du graphique désigne les deux séries de données. Chaque ensemble de données contient deux barres, une issue de chaque série de données. Ces quatre barres de la même couleur représentent une série de données. Chaque barre représente un point de données. Les séries de données sont représentées différemment selon le type de graphique :  Dans les graphiques à colonnes et les graphiques à barres, les séries de données sont représentées par une série de colonnes ou de barres de même couleur ou texture.  Dans les graphiques linéaires, les séries de données sont représentés par une ligne.  Dans les graphiques à couches, les séries de données sont représentées par des couches.  Dans un graphique sectoriel, un seul jeu de données (le premier point de données de chaque série) est représenté sur le graphique (celui qui apparaît en premier sur la liste dans l’Éditeur de graphiques).  Dans les graphiques en nuages de points, chaque point du graphique est déterminé par ses valeurs x et y. Deux colonnes de valeurs sont tracées comme coordonnées x et y sur un graphique représentant les points de données en une seule série de données. Ajout d’un nouveau graphique et saisie de données La première fois que vous créez un graphique, il apparaît sur le canevas avec des données fictives dans l’éditeur de graphiques. Lorsque vous remplacez les données fictives, le graphique est mis à jour immédiatement avec vos propres données. 154 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 155 Pour créer un nouveau graphique à partir de vos données : 1 Placez un graphique sur le canevas en effectuant l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur Graphiques dans la barre d’outils et choisissez un autre type de graphique dans le menu local.  Tracez un graphique sur le canevas en maintenant la touche Option enfoncée en cliquant sur Graphiques dans la barre d’outils, puis choisissez un graphique. Relâchez la touche Option et déplacez le pointeur sur le canevas jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. Faites-le glisser sur le canevas afin de créer un graphique de la taille souhaitée. Pour conserver les proportions des dimensions d’un graphique, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement.  Ou choisissez Insertion > Graphique > [type de graphique]. Un graphique que vous pouvez faire glisser et redimensionner apparaît sur la page et l’éditeur de graphiques s’ouvre avec des données fictives. L’éditeur de graphiques est une fenêtre qui contient un tableau que vous pouvez modifier. Ce tableau n’apparaîtra pas sur la diapositive au cours de la présentation, mais vous allez l’utiliser pour saisir vos propres données destinées au graphique que vous avez créé. Ces carrés indiquent la couleur qui représente chaque série de données. 2 Pour saisir vos données dans l’éditeur de graphiques, faites l’une des opérations suivantes :  Pour modifier les étiquettes des rangs et des colonnes, double-cliquez sur une étiquette, puis tapez votre texte.  Pour ajouter ou modifier un nombre dans une cellule, double-cliquez dessus, puis tapez votre nombre.  Pour réorganiser des rangs ou des colonnes, faites glisser une étiquette de rang ou de colonne vers un nouvel emplacement.  Pour ajouter des rangs ou des colonnes, cliquez sur Insérer un rang ou Insérer une colonne afin de placer un rang au-dessus du rang sélectionné ou une colonne à gauche de la colonne sélectionnée. Si aucun rang ni aucune colonne n’est sélectionné, le nouveau rang ou la nouvelle colonne apparaît en bas ou à droite du tableau (Pour visualiser le nouveau rang ou la nouvelle colonne, vous devez appuyer sur la touche Retour ou Tab, agrandir la fenêtre de l’Éditeur de graphiques ou encore faire défiler l’affichage.) Sinon, sélectionnez n’importe quelle cellule vide, saisissez vos données et appuyez ensuite sur la touche Retour. Un nouveau rang ou une nouvelle colonne est automatiquement créé. Pour supprimer des rangs ou des colonnes, sélectionnez leur étiquette et appuyez ensuite sur la touche Retour.  Pour copier des données à partir d’Excel, d’AppleWorks, ou de toute autre application de feuille de calcul, copiez et collez-les dans l’éditeur de graphiques. 3 Pour spécifier si les séries de données du graphique doivent être représentées par rang ou par colonne, cliquez sur le bouton « Rang / colonne » dans l’éditeur de graphiques. Ce bouton fait des rangs de données de l’Éditeur de graphiques la série de données. Ce bouton fait des colonnes de données de l’Éditeur de graphiques la série de données. 4 Personnalisez l’apparence de votre graphique. Pour savoir comment, consultez les sections « Formatage des graphiques » à la page 158 et « Changement du type de graphique » à la page 156 Changement du type de graphique Vous pouvez changer de type de graphique à votre guise. Sachez toutefois que certains types de graphiques utilisent différemment les rangs et les colonnes (voir description ci-dessous). Pour remplacer un graphique par un autre type : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis choisissez un autre type de graphique dans le menu local qui apparaît lorsque vous cliquez sur l’icône de graphique dans le coin supérieur gauche. Si vous remplacez votre graphique par un diagramme circulaire, le premier point de données de chaque série est représenté par un « camembert ». Si vous optez pour un nuage de points, chaque point du graphique requiert deux valeurs. Si le graphique est basé sur un nombre impair de rangs ou de colonnes, le dernier rang (ou la dernière colonne) n’est pas traité. Si vous passez à un graphique à barres , à colonnes, à couches ou linéaire, chaque série du nouveau graphique correspond à un rang ou à une colonne dans l’Éditeur de graphiques. Si vous optez pour la version 3D d’un graphique, l’inspecteur des graphiques fournit des commandes permettant de gérer la profondeur des objets, le style d’éclairage et bien plus encore. 156 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 157 La mise en forme appliquée au graphique que vous modifiez peut ne pas s’appliquer au nouveau graphique. Par exemple, l’attribut de remplissage couleur des éléments de point de données (barres, portions, etc.) possède une valeur par défaut différente pour chaque type de graphique. Si vous avez modifié la couleur de remplissage d’une colonne puis changé le graphique en graphique à barres, la modification du remplissage n’est alors pas conservée. En fonction du type de graphiques, les attributs qui peuvent adopter le style par défaut sont les étiquettes et la position des valeurs, le style de texte, le trait utilisé pour représenter les séries, l’ombre des séries, leur remplissage, les symboles de point de données et le remplissage des points de données. Si vous changez le type d’un graphique par un autre partageant certains des attributs, ces derniers sont alors conservés. Les attributs partagés incluent les axes, les quadrillages, les marques de graduation, les étiquettes des axes, l’affichage de la valeur minimale, le format des nombres, les bordures, les rotations d’objets, les ombres ainsi que le style d’éclairage 3D. Consultez « Formatage des graphiques » à la page 158 pour en savoir plus. Les graphiques à barres ou à colonnes, ainsi que les graphiques à barres ou à colonnes empilées, partagent tous leurs attributs sauf la position des étiquettes de valeur. Les graphiques à barres ou à colonnes possèdent des attributs de remplissage séparés. Les ombres des graphiques 3D sont partagées entre les types de graphiques. Modification des données dans un graphique existant Pour modifier les données d’un graphique existant, vous devez d’abord ouvrir l’éditeur de graphiques, puis saisir les nouvelles données. À mesure que vous modifiez les données, le graphique est mise à jour immédiatement de manière à refléter les nouvelles données. Pour ouvrir l’éditeur de graphiques et modifier les données : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis sur Modifier les données. Vous pouvez également choisir Format > Graphique > Afficher l’Éditeur de graphiques. 3 Sélectionnez les cellules du tableau dans l’éditeur de graphiques, puis saisissez vos données dans celles-ci. Pour en savoir plus sur la modification de données dans l’éditeur de graphiques, y compris sur le basculement des séries de données entre les rangs et les colonnes, consultez les étapes 2 et 3 de la rubrique « Ajout d’un nouveau graphique et saisie de données » à la page 154.Mise à jour d’un graphique copié dans un document Numbers Si vous avez créé un graphique dans Numbers, vous pouvez le copier et le coller dans votre présentation Keynote. Une fois collé dans Keynote, le graphique reste lié au tableau de données auquel il fait référence dans Numbers. Pour modifier les données du graphique, ouvrez le document Numbers original et modifiez les données dans ce dernier, enregistrez le document Numbers, puis actualisez les données du graphique dans Keynote. Pour mettre à jour un graphique une fois que vous avez mis à jour ses données dans le tableau Numbers lié : m Sélectionnez le graphique sur le canevas, puis cliquez sur le bouton Actualiser qui apparaît. Remarque : Vous devez enregistrer le document Numbers avant de copier et de coller le graphique dans votre présentation Keynote et après avoir modifié le tableau de données Numbers auquel le graphique fait référence. Pour supprimer le lien entre un graphique et les tableaux dans Numbers : m Sélectionnez le graphique sur le canevas, puis cliquez sur Dissocier. Une fois que vous avez dissocié le graphique, il se comporte comme tout graphique créé dans Keynote, et doit être mis à jour à l’aide de l’éditeur de graphiques. Cliquer sur le lien Source près du bouton Actualiser ouvre le document Numbers auquel le graphique est lié. (Si le lien Source est masqué, développez le tableau de bord du bouton Actualiser en faisant glisser sa poignée vers l’extérieur). Formatage des graphiques Tout graphique que vous créez possède un titre, une légende et des étiquettes que vous pouvez choisir d’afficher ou de masquer dans votre diaporama et dont vous pouvez modifier l’aspect et le placement sur la diapositive. Vous pouvez également modifier les couleurs et les textures du graphique, l’échelle et la graduation de ses axes, ainsi que les étiquettes de ses points de données. Vous pouvez faire pivoter les graphiques 2D ou modifier l’angle et le style d’éclairage utilisés dans les graphiques 3D. De nombreuses instructions données ici contiennent des détails relatifs à des tâches qui nécessitent l’inspecteur des graphiques. Mais, parmi celles-ci, de nombreuses étapes peuvent également être effectuées à l’aide de la barre des formats. Les options de la barre des formats changent en fonction de l’élément sélectionné sur le canevas afin de toujours mettre à votre disposition les options de formatage appropriées. Pour placer des étiquettes et des légendes supplémentaires sur un graphique, ajoutez une zone de texte libre. Pour savoir comment, consultez la section « Ajout d’une zone de texte libre » à la page 66. 158 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 159 Placement et formatage du titre et de la légende d’un graphique Le titre du graphique correspond au texte utilisé pour décrire l’objet du graphique. La légende du graphique décrit les couleurs utilisées dans le graphique pour représenter chaque série de données. Vous pouvez afficher ou masquer le titre ou la légende d’un graphique, modifier l’apparence du texte utilisé et faire glisser ce dernier pour le placer où vous le souhaitez sur la même diapositive. Pour modifier un attribut de graphique, commencez par sélectionner le graphique. Pour placer le titre ou la légende du graphique sélectionné et procéder à sa mise en forme, effectuez l’une des opérations suivantes : m Pour afficher le titre ou la légende, choisissez Afficher > Afficher l’inspecteur, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques. Sélectionnez Afficher le titre ou Afficher la légende. m Pour donner au graphique un nouveau titre, sélectionnez le texte existant dans le champ de texte, puis tapez-en un nouveau. m Pour modifier les étiquettes dans la légende, cliquez sur Modifier les données pour ouvrir l’éditeur de graphiques, puis modifiez les étiquettes des séries dans l’éditeur de graphiques ou sélectionnez la légende et modifiez le texte directement dans la légende. m Pour mettre en forme le texte d’une légende ou d’un titre, reportez-vous aux rubriques répertoriées sous « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 54. Pour ajouter des éléments de texte descriptif à un graphique, créez une zone de texte libre ; voir « À propos de l’ajout de zones de texte libres et de texte dans les figures » à la page 66. Une fois que vous avez terminé de mettre en forme votre graphique, vous pouvez regrouper la zone de texte libre et le graphique afin qu’ils soient déplacés ensemble chaque fois que vous décidez de déplacer le graphique ; voir « Regroupement et dissociation d’objets » à la page 102. Redimensionnement ou rotation d’un graphique Il existe plusieurs techniques de rotation pour les graphiques 2D. Vous ne pouvez pas faire pivoter (ou retourner) les graphiques 3D. Si un graphique 3D est regroupé avec des graphiques 2D, vous pouvez faire pivoter le groupe mais sachez que seuls les graphiques 2D pivoteront. Voici différentes manières de redimensionner ou de faire pivoter un graphique : m Pour redimensionner un graphique, sélectionnez la totalité du graphique, puis essayez l’une des méthodes suivantes : Faites glisser une poignée de sélection active. Ces poignées sont dotées d’un pourtour noir.  Pour préserver les proportions d’un graphique, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous faites glisser le graphique pour le redimensionner.  Pour redimensionner un graphique dans un sens, faites glisser une poignée latérale au lieu d’une poignée d’angle.  Pour redimensionner en spécifiant des dimensions exactes, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des mesures. Spécifiez une nouvelle largeur, une nouvelle hauteur ou un nouvel angle de rotation dans les champs appropriés. Pour conserver les proportions relatives de la hauteur et de la largeur du tableau, cochez la case située à côté de « Conserver les proportions ». m Pour faire pivoter des graphiques 2D, sélectionnez la totalité du graphique, puis essayez l’une des méthodes suivantes :  Sélectionnez le graphique, maintenez enfoncée la touche Commande et déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’elle se transforme en flèche double courbe, puis faites glisser une poignée de sélection.  Pour faire pivoter un graphique par incréments de 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection.  Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures, puis faites glisser la molette de rotation ou utilisez les commandes d’angle pour définir l’angle du graphique. Il est également possible de faire pivoter des diagrammes circulaires au moyen de l’Inspecteur des graphiques. Consultez la section « Rotation de graphiques sectoriels 2D » à la page 172. Formatage des axes d’un graphique Dans les graphiques à colonnes, les graphiques à couches, les graphiques linéaires et les graphiques à barres, les points de données sont tracés le long d’un axe (l’axe y pour les graphiques à colonnes, à couches et les graphiques linéaires ; l’axe x pour les graphiques à barres) et les ensembles de données sont regroupés sur l’autre axe. L’axe des points de données est appelé axe des valeurs tandis que l’axe des ensembles de données est appelé axe des catégories. Dans les nuages de points, les axes x et y sont tous les deux des axes de valeurs. Dans les graphiques à 2 axes, il y a deux axes y ( axe des valeurs Y1 et axe des valeurs Y2) qui peuvent être formatés séparément. Pour en savoir plus sur les graphiques à 2 axes, consultez la rubrique « Personnalisation des graphiques à 2 axes et des graphiques mixtes » à la page 176. 160 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 161 Pour afficher ou masquer les limites d’un graphique ou d’un axe, définissez l’échelle (linéaire ou logarithmique) et l’étendue de l’axe des valeurs ou ajustez la grille et les graduations le long des axes, faites des sélections et saisissez des valeurs appropriées dans la sous-fenêtre Axes de l’Inspecteur des graphiques. Définissez les attributs des étiquettes, marques de graduation et autres. Définissez la plage des valeurs qui apparaissent sur la grille du graphique. Sélectionnez des unités pour les valeurs du graphique. Affichez ou masquez les axes et les bordures des graphiques (pour les graphiques 2D uniquement). Pour ouvrir l’inspecteur des graphiques : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’inspecteur) puis sur le bouton Inspecteur des graphiques. Pour placer une grille et des graduations le long des axes d’un graphique : m Sélectionnez la grille et les marques de graduations souhaitées dans un des menus locaux « Sélectionner les options de l’axe » (ou dans les deux). Pour formater les valeurs le long de l’axe des valeurs, procédez de l’une des manières suivantes : m Pour définir la valeur la plus élevée à afficher sur l’axe des valeurs, tapez un nombre dans le champ Maximum sous Axe des valeurs. Cette valeur ne peut être inférieure à la valeur maximale de votre ensemble de données. Si vous ne spécifiez pas de nombre, le champ affiche le mot « Auto » et la valeur est automatiquement calculée en fonction des données. m Pour définir la valeur à afficher au point d’origine de l’axe des valeurs, tapez un nombre dans le champ Minimum sous Axe des valeurs. Cette valeur ne peut être supérieure à la valeur minimale de votre ensemble de données. Si vous ne spécifiez pas de nombre, le champ affiche le mot « Auto » et la valeur est automatiquement calculée en fonction des données. m Pour spécifier le nombre de graduations entre zéro et les valeurs minimales et maximales de l’axe des valeurs, spécifiez un nombre dans le champ Intervalles sous Axe des valeurs.m Pour afficher les valeurs des données sur l’axe des valeurs, sélectionnez « Afficher les étiquettes de valeur » ou « Afficher la valeur minimale » dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe » sous Axe des valeurs. m Pour spécifier les unités des nombres sur l’axe des valeurs, sélectionnez une option dans le menu local Format sous Axe des valeurs. Nombre : Affiche la valeur du point de données sans unités. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. Devise : Affiche la valeur des points de données en unités monétaires. Sélectionnez le symbole d’unité monétaire souhaité dans le menu local Symbole. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. Pourcentage : Affiche la valeur des points de données sous forme de pourcentage (en les divisant par 100). Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. Date et heure : Affiche les valeurs des points de données à l’aide d’un format de date et d’heure. Durée : Affiche les valeurs des points de données sous forme d’unités temporelles, secondes, minutes ou semaines, par exemple. Fraction : Affiche les valeurs des points de données sous forme de fractions (valeurs inférieures à 1 exprimées sous la forme « 1/x »). (Si vos valeurs sont supérieures à 1, vos données ne sont pas représentées sous forme fractionnelle.) Le menu local Précision permet de déterminer le degré de précision de l’arrondi des fractions. Les options comme Moitiés ou Quarts permettent de représenter les valeurs en termes de portions du diagramme total, arrondies en fonction du degré de précision que vous avez sélectionné. Scientifique : Affiche les valeurs des points de données en notation scientifique où 10 élevé à une puissance est représenté par « E » + un entier. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Personnalisé : Sélectionnez un format de nombres personnalisé que vous avez créé ou créez un nouveau format. Consultez « Utilisation de vos propres formats pour afficher des valeurs dans les cellules d’un tableau » à la page 209 pour en savoir plus. 162 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 163 Pour afficher les titres de catégorie (ensemble de données) : 1 Sélectionnez Afficher les catégories dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe », puis effectuez l’une des opérations suivantes : 2 Pour afficher ou masquer certains des titres de catégories, faites l’une des opérations suivantes ou les deux :  Spécifiez l’intervalle entre les étiquettes de catégorie en tapant une valeur ou à l’aide de la flèche de défilement dans le champ « Étiqueter chaque … catégories ». Par exemple, une valeur égale à 2 permet d’afficher un titre de catégorie sur deux, une valeur égale à 3 permet d’afficher un titre de catégorie sur trois, etc.  Sélectionnez « Afficher la dernière catégorie » dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe » sous Axe des catégories si vous souhaitez afficher le titre de la dernière catégorie. Pour ajouter ou masquer un titre d’axe : 1 Sélectionnez Afficher le titre dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe » sous Axe des valeurs ou Axe des catégories. 2 Sélectionnez le texte du titre affiché, puis tapez le titre souhaité. 3 Pour formater le texte d’un titre, consultez la rubrique « Création de texte encadré » à la page 55. 4 Pour masquer le titre, desélectionnez l’option dans le même menu local. Pour définir une échelle linéaire, une échelle logarithmique ou une échelle en termes de pourcentage pour l’axe des valeurs : m Sélectionnez Échelle linéaire, Échelle logarithmique ou Échelle de pourcentages dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe » sous Axe des valeurs. Les échelles de pourcentages ne sont disponibles que pour les graphiques 2D à couches, à barres ou à colonnes empilées ; les échelles linéaires et logarithmiques ne sont disponibles que pour les graphiques 2D non empilés. Les graphiques 3D sont limités aux échelles linéaires. Pour les graphiques circulaires, choisissez « Afficher les valeurs du graphique circulaire comme des pourcentages » dans le menu local Réglages des points de données pour afficher les valeurs sous la forme de pourcentages. Pour modifier la couleur et la texture des éléments d’une série ou formater les symboles et les étiquettes de valeur des points de données, utilisez la sous-fenêtre Série de l’Inspecteur des graphiques. Consultez la section « Formatage des éléments d’une série de données d’un graphique ». Pour les options de mise en forme propres à un type de graphique (par exemple, l’espacement entre les barres des graphiques à barres ou l’espacement entre les portions des graphiques sectoriels), consultez les sections spécifiques à ces types de graphique.Vous pouvez également afficher des barres d’erreur et des corrélations linéaires sur la plupart des types de graphique. Consultez les rubriques « Affichage des barres d’erreur dans les graphiques » à la page 166 et « Affichage des corrélations linéaires dans les graphiques » à la page 167. Formatage des éléments d’une série de données d’un graphique Pour apporter des modifications à des éléments de série, sélectionnez d’abord un élément dans la série que vous voulez modifier. La plupart des modifications se font à l’aide des commandes sous-fenêtre Séries de l’inspecteur des graphiques. Pour appliquer des couleurs et des textures adaptées aux éléments de série sélectionnés : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Couleurs des graphiques. 2 Choisissez un type de remplissage (Remplissage de la texture, par exemple) dans le premier menu local. 3 Choisissez une collection de remplissage (Marbre ou Bois, par exemple) dans le deuxième menu local. 4 Procédez de l’une des manières suivantes :  Pour remplir les éléments dans toutes les séries de données, cliquez sur Tout appliquer. Le premier remplissage est appliqué aux éléments de la première série, le deuxième remplissage à la deuxième série, ainsi de suite.  Pour remplir des éléments dans une seule série de données, faites glisser le remplissage vers un élément (barre, colonne, etc.) de la série. Remarque : ces types de remplissage ne sont pas adaptés aux graphiques linéaires ni aux nuages de points. Pour en savoir plus sur le formatage des éléments de série pour ces types de graphiques, consultez les rubriques « Personnalisation des lignes et des symboles de points de données dans les graphiques linéaires » à la page 174 et « Utilisation des graphiques en nuage de points » à la page 175. Pour régler l’opacité, le trait, l’ombre ou le remplissage des éléments de série sélectionnés : m Sélectionnez l’élément à modifier, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis effectuez les modifications souhaitées. Lorsque vous réglez l’opacité et le remplissage, vous remarquerez que le fait de faire glisser le curseur Opacité en bas de l’Inspecteur des graphismes permet de modifier l’opacité du graphique dans son ensemble. Pour ne formater qu’une série particulière, sélectionnez-la, puis réglez l’opacité de la couleur, du dégradé ou de la teinte comme bon vous semble. Pour plus d’informations, consultez les rubriques « Ajustement de l’opacité » à la page 109 et « Remplir un objet avec une couleur unie » à la page 110. 164 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 165 Pour apprendre comment utiliser l’une de vos propres images comme élément de remplissage, consultez la rubrique« Image de remplissage d’un objet » à la page 113. Pour apprendre comment modifier l’aspect de la ligne tracée autour d’un élément, consultez la rubrique« Modification du style des bordures » à la page 106. Pour savoir comment modifier les ombres, consultez la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 108. Pour afficher et formater les étiquettes de point de données des séries sélectionnées : m Cliquez sur Séries dans l’inspecteur des graphiques, puis sélectionnez Afficher les valeurs. Effectuez ensuite l’une des opérations suivantes :  Pour déterminer la position des étiquettes, choisissez une option parmi les boutons : en haut à l’intérieur, au centre, en bas à l’intérieur ou à l’extérieur, à gauche ou à droite. Pour les graphiques à barres ou à colonnes, vous pouvez choisir de placer les étiquettes à l’intérieur, prés du haut, au centre ou près du bas, ou encore à l’extérieur de la barre.. Cette dernière option n’est pas disponibles pour les graphiques à barres ou à colonnes empilées. Pour les graphiques à couches, vous pouvez choisir de placer les étiquettes à l’intérieur, prés du haut, au centre ou près du bas et les aligner à gauche, au centre ou à droite. Pour les graphiques linéaires, vous pouvez choisir de placer les étiquettes au-dessus, directement dessus ou au-dessous des symboles de points de données et les aligner à gauche, au centre ou à droite.  Pour spécifier le format d’affichage des valeurs de données, choisir une option dans le menu local Format (pour plus de détails, consultez les descriptions à la rubrique « Formatage des axes d’un graphique » à la page 160). Choisissez Personnalisé si vous voulez utiliser un format de nombre personnalisé que vous avez configuré auparavant ou, si vous voulez en créer un, consultez la rubrique « Utilisation de vos propres formats pour afficher des valeurs dans les cellules d’un tableau » à la page 209 pour en savoir plus.  Pour afficher les nombres négatifs en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –-100 ou (100) dans le menu local adjacent.  Pour spécifiez le nombre de décimales à afficher, saisissez le nombre dans le champ Décimales.  Pour modifier les attributs du texte des étiquettes de point de données, consultez la rubrique « Création de texte encadré » à la page 55.Divers effets visuels sont à votre disposition pour améliorer l’apparence des éléments des séries de données, tels que les barres (dans les graphiques à colonnes et à barres), les formes de point de données (dans les graphiques linéaires et les nuages de points) et les formes de graphique à couches. Les portions triangulaires des diagrammes circulaires représentent également des séries de données, mais ne présentent aucune particularité du point de vue du formatage. Consultez la rubrique « Personnalisation de l’aspect des diagrammes circulaires » à la page 168 pour en savoir plus. Pour les graphiques à barres, à colonnes et à couches, vous pouvez apporter des modifications au formatage pour changer l’apparence des formes et des symboles des séries de données dans la sous-fenêtre Séries de l’inspecteur des graphiques. Un grand nombre des options de formatage de série sont également disponibles dans la barre des formats. Lorsque vous sélectionnez un élément de série dans un graphique, les options disponibles dans la barre des formats sont automatiquement adaptées à cet élément. Affichage des barres d’erreur dans les graphiques Vous pouvez afficher des barres d’erreur autour des points de données de tous les types de graphiques à l’exception des diagrammes circulaires. Sélectionnez des extrémités de ligne et des couleurs dans l’inspecteur Graphismes. Pour afficher des barres d’erreur sur les points de données d’une série sélectionnée : 1 Dans Inspecteur des graphiques, cliquez sur Série, puis sur Avancé en bas de la fenêtre Inspecteur. Cliquez ensuite sur Barres d’erreur. Les nuages de points disposent de barres d’erreur pour les deux séries de données. Réglez-les séparément en suivant les instructions correspondant à chacun des axes. 2 Dans le menu local, sélectionnez le mode d’affichage des barres d’erreur : Positif et négatif : Affiche des barres d’erreur complètes, à la fois au-dessus et endessous de chaque point de données. Uniquement Positif : affiche uniquement la partie de chaque barre d’erreur qui se trouve au-dessus de son point de données. Uniquement négatif : Affiche uniquement la partie de chaque barre d’erreur qui se trouve sous son point de données. 3 Dans le deuxième menu local, sélectionnez le type de barres d’erreur à afficher : Valeur fixe : Affiche une barre d’erreur de valeur absolue identique pour chaque point de données. Spécifiez une valeur dans le champ adjacent. Pourcentage : Affiche les barres d’erreur en fonction d’un pourcentage fixe de la valeur de chaque point de données. Spécifiez un pourcentage dans le champ adjacent. 166 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 167 Écart-type : Affiche les barres d’erreur en fonction de l’écart-type de votre ensemble de données. Spécifiez le nombre d’écarts-types dans le champ adjacent. Erreur standard : Affiche des barres d’erreur standard. Personnalisé : Vous permet de définir vos barres d’erreur en fonction de vos propres critères. Dans le champ Positif, spécifiez jusqu’où les barres d’erreurs doivent s’étendre au-dessus des points de données ; dans le champ Négatif, spécifiez jusqu’où les barres d’erreur doivent s’étendre sous les points de données. Affichage des corrélations linéaires dans les graphiques Les corrélations linéaires sont des lignes calculées et tracées pour s’adapter à vos données en fonction d’un type d’équation que vous avez choisi. Elles peuvent être affichées pour la plupart des types de graphiques à l’exception des graphiques à barres, à colonnes et à couches empilées, ainsi que des diagrammes circulaires. Pour afficher la corrélation linéaire des points de données d’une série sélectionnée : 1 Sélectionnez la série pour laquelle vous voulez afficher une corrélation linéaire, puis cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Série. 3 Cliquez sur Avancé en bas de la sous-fenêtre Série. Cliquez ensuite sur Corrélation linéaire. 4 Choisissez le type d’équation à utiliser pour calculer la corrélation linéaire parmi les types d’équation suivants : Linéaire : calcule une droite de régression ; technique particulièrement adaptée aux séries de données linéaires simples. Logarithmique : calcule une courbe de régression ; technique particulièrement adaptée si les valeurs augmentent ou diminuent rapidement avant de se stabiliser. Polynomiale : calcule une ligne courbe présentant des pics et des vallées pour montrer les endroits où les valeurs augmentent et ceux où elles diminuent. Spécifiez l’ordre à utiliser dans le champ Ordre ; un ordre 4 génère jusqu’à 3 pics ou vallées. Puissance : génère une courbe à utiliser pour comparer des mesures qui augmentent dans une proportion donnée. Cette option ne peut être utilisée avec des données contenant des valeurs nulles ou négatives. Exponentielle : génère une courbe à utiliser pour des valeurs qui augmentent ou diminuent dans des proportions de plus en plus élevées. Cette option ne peut être utilisée avec des données contenant des valeurs nulles ou négatives. Moyenne glissante : calcule une corrélation linéaire à partir du nombre de points de données que vous avez spécifié dans le champ Période, calcule ensuite la moyenne de ces points, puis utilise cette dernière comme point de corrélation linéaire. Spécifiez la période que vous voulez utiliser dans le champ adjacent.5 Pour afficher l’équation décrivant une corrélation linéaire, sélectionnez la courbe, puis choisissez Afficher l’équation. Vous pouvez faire glisser cette équation et la déposer où vous voulez dans la diapositive. 6 Pour afficher la valeur du cœfficient de corrélation au carré utilisé pour calculer la corrélation linéaire, sélectionnez la courbe, puis sélectionnez « Afficher la valeur R^2 ». Vous pouvez faire glisser cette valeur et la déposer où vous voulez dans la diapositive. 7 Pour afficher une étiquette de corrélation linéaire, sélectionnez-la, puis choisissez Étiquette. Tapez le nom de l’étiquette dans le champ adjacent. 8 Pour modifier la couleur ou l’épaisseur de la ligne, sélectionnez-la, puis cliquez sur le bouton Graphismes dans la fenêtre Inspecteur. Apportez des modifications à l’aide des commandes Trait de l’inspecteur des graphismes. Formatage du texte des titres, des étiquettes et des légendes de graphique Vous pouvez modifier la taille et l’apparence des titres de graphique et d’axe, des étiquettes d’axe, des étiquettes de point de données et des légendes. Pour mettre en forme le texte des étiquettes et des légendes : 1 Sélectionnez l’élément approprié en fonction du texte à formater. Pour formater tous les titres et les étiquettes de graphique (à l’exception des légendes), cliquez sur le graphique pour modifier la police et la couleur de tout le texte. Pour formater le texte de tous les points de données d’une seule série, sélectionnez le champ de texte d’un point de données de la série. Pour formater le texte d’une étiquette d’axe, sélectionnez le texte. Pour formater le texte de toutes les étiquettes de série, sélectionnez le champ de texte des étiquettes de série. Pour modifier le texte d’une légende graphique, sélectionnez la légende. 2 Utilisez la barre des formats ou la fenêtre Polices pour formater le texte. Pour obtenir des instructions, reportez-vous aux rubriques « Modification de la taille du texte » à la page 56 et « Mettre du texte en gras ou en italique ou le souligner » à la page 54. Personnalisation de l’aspect des diagrammes circulaires Un diagramme circulaire représente un seul ensemble de données et chacune de ses portions représente une valeur de point de données de cet ensemble (le premier point de données de chaque série de données). Si les séries de données se trouvent dans des rangs, seule la première colonne est utilisée pour créer le graphique ; si les séries de données se trouvent dans des colonnes, seul le premier rang est utilisé pour créer le graphique. Vous pouvez afficher sous la forme d’un graphique n’importe quel jeu de données en le déplaçant vers le premier rang ou la première colonne du tableau dans l’éditeur de graphiques. 168 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 169 Pour modifier l’aspect d’une portion individuelle de diagramme circulaire, vous devez d’abord sélectionner le diagramme circulaire, puis sélectionner les portions à modifier. Voici différentes manières de sélectionner des portions sur un graphique sectoriel sélectionné : m Pour sélectionner une portion quelconque, cliquez dessus. m Pour sélectionner toutes les portions, sélectionnez-en une et appuyez sur Commande + A. m Pour sélectionner des portions non adjacentes, maintenez enfoncée la touche Commande tout en sélectionnant chaque portion. m Pour sélectionner un ensemble de portions adjacentes, sélectionnez la première portion puis maintenez la touche Maj enfoncée tout en sélectionnant la dernière portion. Modification des couleurs et des textures d’un diagramme circulaire Pour modifier les couleurs et les textures d’un graphique : 1 Pour appliquer des couleurs ou des textures spécialement conçues aux éléments d’une série, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Couleurs des graphiques. Choisissez un type de remplissage (par exemple, parmi les textures de remplissage 3D) dans le premier menu local, puis une collection de remplissage (par exemple, Marbre ou Bois) dans le second. Exécutez ensuite l’une de ces actions : Pour remplir toutes les portions, cliquez sur Tout appliquer. Le premier remplissage est appliqué aux éléments de la première série, le deuxième remplissage à la deuxième série, ainsi de suite. Pour remplir une seule portion, faites glisser l’élément de remplissage et déposez-le sur la portion. 2 Pour régler l’opacité, le trait, l’ombre et d’autres attributs graphiques de portion individuelle, sélectionnez la portion à modifier, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis effectuez les modifications souhaitées.  Lorsque vous réglez l’opacité et le remplissage, vous remarquerez que le fait de faire glisser le curseur Opacité en bas de l’Inspecteur des graphismes permet de modifier l’opacité du graphique dans son ensemble. Pour ne formater qu’une série particulière, sélectionnez-la, puis réglez l’opacité de la couleur, du dégradé ou de la teinte comme bon vous semble. Pour plus d’informations, consultez les rubriques « Ajustement de l’opacité » à la page 109 et « Remplir un objet avec une couleur unie » à la page 110.  Pour apprendre comment utiliser l’une de vos propres images comme élément de remplissage, consultez la rubrique « Image de remplissage d’un objet » à la page 113.  Pour apprendre comment modifier l’aspect de la ligne tracée autour de l’élément, consultez la rubrique « Modification du style des bordures » à la page 106. Pour apprendre comment modifier les ombres, consultez la rubrique « Ajout d’ombres aux graphiques sectoriels et aux portions » à la page 172.  Pour apprendre comment modifier des profondeurs dans un graphique sectoriel 3D, consultez la rubrique « Ajustement des réglages de scène pour les graphiques 3D » à la page 177. Affichage des étiquettes dans un diagramme circulaire Pour afficher les étiquettes de série et de point de données dans les diagrammes circulaires, utilisez l’Inspecteur des graphiques. Pour afficher les noms de série ou les étiquettes de point de données dans un diagramme circulaire : 1 Sélectionnez le diagramme ou les portions de diagramme individuelles pour lesquelles vous voulez afficher une étiquette ou un nom de série. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques. 3 Sélectionnez Étiquettes, puis faites glisser le curseur Position pour placer l’étiquette du point de données plus près ou plus loin du centre du diagramme circulaire ou spécifiez une valeur dans le champ pour définir la distance de la portion par rapport au centre du diagramme circulaire sous la forme d’un pourcentage du rayon de la portion. 4 Pour afficher les valeurs dans un format particulier, sélectionnez un format parmi les choix ci-dessous, dans le menu local Format, puis réglez les options : Nombre : Affiche la valeur du point de données sans unités. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. Devise : Affiche la valeur des points de données en unités monétaires. Sélectionnez le symbole d’unité monétaire souhaité dans le menu local Symbole. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. Pourcentage : Affiche la valeur des points de données sous forme de pourcentage (en les divisant par 100). Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Pour afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en les inscrivant entre parenthèses, sélectionnez –100 ou (100) dans le menu local. Sélectionnez Séparateur si vous voulez séparer les ordres de grandeur à gauche du nombre décimal. 170 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 171 Date et heure : Affiche les valeurs des points de données à l’aide d’un format de date et d’heure. Durée : Affiche les valeurs des points de données sous forme d’unités temporelles, secondes, minutes ou semaines, par exemple. Fraction : Affiche les valeurs des points de données sous forme de fractions (valeurs inférieures à 1 exprimées sous la forme « 1/x »). (Si vos valeurs sont supérieures à 1, vos données ne sont pas représentées sous forme fractionnelle.) Le menu local Précision permet de déterminer le degré de précision de l’arrondi des fractions. Les options comme Moitiés ou Quarts permettent de représenter les valeurs en termes de portions du diagramme total, arrondies en fonction du degré de précision que vous avez sélectionné. Scientifique : Affiche les valeurs des points de données en notation scientifique où 10 élevé à une puissance est représenté par « E » + un entier. Dans le champ Décimales, spécifiez le nombre de décimales à afficher. Personnalisé : Sélectionnez un format de nombres personnalisé que vous avez créé ou créez un nouveau format. Consultez « Utilisation de vos propres formats pour afficher des valeurs dans les cellules d’un tableau » à la page 209 pour en savoir plus. 5 Pour afficher le nom des séries, sélectionnez « Afficher le nom des séries ». Séparation des portions individuelles d’un diagramme circulaire Pour augmenter l’impact visuel des portions, vous pouvez les séparer du graphique. Dissociez une portion à l’aide du curseur Éloigner. Voici différentes manières d’éloigner des portions de graphique individuelles : m Pour éloigner une seule portion du centre d’un diagramme circulaire 2D ou 3D, sélectionnez-la, puis faites-la glisser ou utilisez la commande Explosion dans l’inspecteur des graphiques. m Pour éloigner plusieurs portions du centre d’un graphique sectoriel 2D ou 3D, maintenez enfoncée la touche Maj ou Commande lors de la sélection des portions voulues, puis faites-les glisser ou faites glisser le curseur Explosion dans l’inspecteur des graphiques.m Pour séparer toutes les portions du centre d’un graphique sectoriel 3D, sélectionnez le graphique avant de faire glisser le curseur Explosion dans l’inspecteur des graphiques. Ajout d’ombres aux graphiques sectoriels et aux portions Vous pouvez placer des ombres sur des portions individuelles ou sur le graphique entier. Appliquer des ombres à des portions individuelles donne l’impression qu’elles se trouvent sur des niveaux différents ; il est donc recommandé, lorsque vous ajoutez une ombre à une portion de diagramme circulaire, de la séparer préalablement du reste du diagramme. Pour ajouter des ombres : 1 Sélectionnez le graphique ou les portions individuelles. Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques. Exécutez l’une de ces actions :  Pour ajouter des ombres à des portions individuellement sélectionnées, choisissez Individuelle dans le menu local Ombre.  Pour ajouter une ombre à l’ensemble du diagramme, choisissez Groupée dans le menu local Ombre. 2 Pour définir les attributs de l’ombre, utilisez l’inspecteur des graphismes. Consultez la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 108 pour plus d’instructions. Rotation de graphiques sectoriels 2D Vous pouvez utiliser plusieurs techniques pour faire pivoter un graphique sectoriel 2D. Voici différentes manières de faire pivoter un graphique sectoriel : m Sélectionnez le graphique, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis utilisez la molette ou le champ Angle de rotation. m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures, puis faites glisser la molette de rotation ou utilisez les commandes d’angle pour définir l’angle du graphique. m Sélectionnez le graphique, maintenez enfoncée la touche Commande et déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’elle se transforme en flèche double courbe, puis faites glisser une poignée de sélection. m Pour faire pivoter le graphique par incréments de 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection ou en faisant tourner la molette de rotation. 172 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 173 Définition des ombres, de l’espacement et des noms de série dans les graphiques à barres et à colonnes Dans les graphiques à barres et à colonnes, vous pouvez ajuster la distance entre les jeux de barres ou de colonnes (les jeux de données) ; dans les graphiques dans lesquels les jeux de données ne sont pas empilés, vous pouvez également ajuster la distance entre les différentes barres ou colonnes (entre les différents jeux de données). Vous pouvez aussi appliquer des ombres soit à des séries de données individuelles, soit à l’ensemble du graphique. Dans les graphiques à barres et à colonnes qui ne sont pas empilées,vous avez également la possibilité d’afficher les noms des séries. Pour personnaliser les graphiques à barres et à colonnes : 1 Sélectionnez un graphique à barres ou à colonnes. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Graphique. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Modifiez l’espace entre les barres ou les catégories : Pour changer l’espacement entre les barres, tapez une valeur (ou cliquez sur les flèches) dans le champ « Espace entre les barres ». Pour changer l’espacement entre les catégories (dans les graphiques non empilés), spécifiez une valeur dans le champ « Espace entre les séries ». La valeur correspond au pourcentage de la largeur de la barre. Le fait de réduire l’espace entre les barres les rend plus épaisses. Vous pouvez également déplacer le pointeur près du bord d’une barre jusqu’à ce qu’il devienne une double flèche, puis le faire glisser afin de rendre les barres plus épaisses ou plus fines.  Ajoutez des ombres : Pour ajouter des ombres aux barres individuelles, choisissez Individuelle dans le menu local Ombre. Pour ajouter des ombres à caque groupe de barres, choisissez Groupée dans le menu local Ombre. Pour définir des attributs d’ombre, utilisez l’inspecteur des graphiques. Consultez la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 108 pour plus d’instructions.  Pour afficher le nom des séries, sélectionner « Afficher le nom des séries » dans le menu local « Sélectionner les options de l’axe » sous « Axe des catégories» dans la sous-fenêtre Axes de l’inspecteur des graphiques. (Cette option n’est pas disponible pour les graphiques à barres ou à colonnes empilées.)Personnalisation des lignes et des symboles de points de données dans les graphiques linéaires Dans le cas des graphiques à couches et des graphiques linéaires, vous pouvez représenter des points de données par des symboles (cercles, triangles, carrés et losanges). Vous pouvez également afficher une courbe ou une droite entre les points de données. Les points de données de cette série de données correspondent à des triangles. Les points de données de cette série de données correspondent à des cercles. Voici quelques méthodes permettant de modifier les symboles de point de données et la courbe des points de données : m Pour modifier le symbole des points de données, sélectionnez une série de données (surface ou ligne), cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Série. Choisissez un symbole dans le menu local Symbole de données : Réglez la taille des symboles de point de données en saisissant une valeur ou en utilisant la flèche de défilement dans le champ adjacent. Joignez les points à l’aide d’une courbe. Choisissez un symbole à utiliser pour les points de données. m Pour relier les points à l’aide d’une courbe, sélectionnez une série de données (ligne), puis choisissez Courbe dans le menu local Relier les points. m Pour modifier la couleur de la ligne, sélectionnez une ligne, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis utilisez la commande Trait. Consultez la rubrique « Modification du style des bordures » à la page 106 pour plus d’instructions. Affichage des symboles de point de données dans les graphiques à couches Dans les graphiques à couches, il est possible de représenter les points de données à l’aide de symboles (cercles, triangles, carrés et losanges). 174 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 175 Pour afficher les symboles de point de données : 1 Sélectionnez une série de données (surface), cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Série. 2 Choisissez un symbole dans le menu local Symbole de données : 3 Réglez la taille des symboles de point de données en saisissant une valeur ou en utilisant la flèche de défilement dans le champ adjacent. Utilisation des graphiques en nuage de points Sur les graphiques en nuage de points, les données s’affichent différemment des autres types de graphiques. Ils nécessitent au moins deux colonnes ou rangs de données pour tracer les points représentant les valeurs d’une série de données individuelle. Pour afficher plusieurs séries de données, vous devez utiliser des paires de colonnes (ou de rangées) supplémentaires. Chaque paire de valeurs détermine ainsi la position de chaque point de données. La première valeur de la paire correspond à l’axe x du point. La deuxième valeur de la paire correspond à l’axe y du point. Si vous avez déjà créé un graphique à partir de point de données qui ne sont pas associés en paires, puis que vous transformez votre graphique en nuage de points, Keynote ne sera pas en mesure de tracer les données comme vous le souhaitez. En fonction de la manière dont les données sont disposées dans le tableau, il ne sera peut-être pas possible de tracer quoi que ce soit. Assurezvous que vous avez saisi des valeurs x et y pour chaque série de données à représenter avant de vous lancer dans la création d’un graphique en nuage de points. Pour pouvoir modifier l’aspect des symboles ou des lignes de points de données, vous devez sélectionner un symbole ou une ligne qui vous intéresse, puis ouvrir Inspecteur des graphiques. Pour modifier l’apparence des symboles et des lignes de point de données sélectionnés, faites l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez un élément dans le menu local Symbole de données, puis ajustez la taille du symbole en tapant une valeur ou en utilisant la flèche de défilement dans le champ adjacent. m Pour connecter les points de la série sélectionnée à l’aide d’une courbe ou d’une droite, sélectionnez une option dans le menu local Relier les points. m Pour modifier la couleur des points de données ou des lignes de votre graphique, sélectionnez une ligne ou un point de données à modifier, puis cliquez dans l’inspecteur des graphismes. (Remarque : vous pouvez modifier séparément la couleur des points de données, des lignes et des lignes de corrélation linéaire, même s’ils représentent la même série de données). Dans Inspecteur des graphismes, cliquez sur le cadre de couleurs Trait, puis sélectionnez une couleur dont la fenêtre Couleurs.m Pour modifier le style et l’épaisseur de n’importe quelle ligne de votre graphique, sélectionnez une ligne, puis choisissez un style de ligne dans le menu local Trait. Tapez une valeur ou utilisez la flèche de défilement dans le champ adjacent pour ajuster l’épaisseur de la ligne. Pour en savoir plus sur l’affichage d’une corrélation linéaire pour la série sélectionnée, consultez la rubrique « Affichage des corrélations linéaires dans les graphiques » à la page 167. Dans les graphiques en nuage de points, il est possible d’afficher des barres d’erreur pour les mesures x et y. Pour en savoir plus sur l’affichage des barres d’erreur, consultez la rubrique « Affichage des barres d’erreur dans les graphiques » à la page 166. Personnalisation des graphiques à 2 axes et des graphiques mixtes Les graphiques à deux axes représentent un graphique linéaire superposé à un graphique à colonnes ou à couches et affichent un axe des valeurs (l’axe des y) différent pour chaque graphique. L’axe sur le côté gauche du graphique appartient à la première série de données qui figure dans l’éditeur de graphiques, représentée par une ligne, et s’appelle l’axe des valeurs (Y1). L’axe sur le côté droit du graphique appartient à la deuxième série de données qui figure dans l’éditeur de graphiques, représentée par des colonnes, et s’appelle l’axe des valeurs (Y2). L’inspecteur Graphique contient des commandes qui vous permettent de formater individuellement chacun des axes. L’illustration ci-dessous montre une graphique à deux axes. Il s’agit de l’axe des y pour la série de données représentée par une ligne. Il s’agit de l’axe des y pour la série de données représentée par des colonnes. Les graphiques de type mixte présentent un graphique dans lequel chacune des deux séries peut être représentée sous la forme d’un type de graphique différent. Par exemple, une des séries de données peut être représentée par une ligne, tandis que l’autre série de données est représentée par des colonnes. Tant pour les graphiques à deux axes que pour les graphiques mixtes, une seule série de données peut être représentée par chaque type de graphique. Les deux séries de données peuvent être représentées sous la forme d’un graphique à colonnes, linéaire ou à couche. 176 Chapitre 9 Création de graphiques à partir de donnéesChapitre 9 Création de graphiques à partir de données 177 Pour changer de type de graphique dans la figure : 1 Sélectionnez la série de données dont vous voulez changer le type de graphique. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis sur Séries. 3 Sélectionnez le type de graphique dans le menu local Type de séries. Vous pouvez mettre en forme plus précisément les axes du graphique et personnaliser l’aspect des éléments de séries de données comme vous le feriez pour d’autres types de graphiques. Pour plus de détails, consultez les rubriques « Placement et formatage du titre et de la légende d’un graphique » à la page 159, « Formatage des axes d’un graphique » à la page 160, et « Formatage des éléments d’une série de données d’un graphique » à la page 164. Ajustement des réglages de scène pour les graphiques 3D Il est possible de modifier l’angle de vision et l’angle d’éclairage dans les graphiques 3D. Pour modifier l’angle d’affichage : m Sélectionnez le graphique 3D et faites glisser une tête de flèche de la flèche quadridirectionnelle qui apparaît. Pour ajuster les réglages de scène 3D : 1 Sélectionnez un graphique 3D, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques, puis cliquez sur Graphique. 2 Pour modifier l’angle de vision du graphique, faites glisser l’une des têtes de flèche du bouton portant une flèche bleue jusqu’à obtenir la position voulue. 3 Pour changer l’angle et l’intensité de l’éclairage, sélectionnez l’option qui vous convient dans le menu local Style d’éclairage. 4 Pour modifier la profondeur des éléments du graphique, faites glisser le curseur Profondeur du graphique. Un déplacement du curseur vers la droite a pour effet d’étirer les éléments du graphique pour les rapprocher du spectateur. Si vous créez un graphique très profond, il se peut que vous deviez redimensionner le graphique pour qu’il tienne sur la diapositive. 5 Pour accentuer les contours d’un diagramme circulaire 3D, sélectionnez l’option « Afficher les bords biseautés ».178 Ajoutez et mettez en forme des tableaux contenant les lignes et les colonnes dont vous avez besoin. Fusionnez et divisez les cellules pour créer des dispositions intéressantes pour le texte et les images. Les tableaux constituent une manière intéressante de présenter des données ou des informations qui permet de les numériser ou de les comparer facilement. Vous pouvez également utiliser les tableaux comme une structure pour présenter du texte et des images de manière créative. Keynote vous fournit les outils pour vous permettre de concevoir des tableaux polyvalents et de créer des aides visuelles qui améliorent votre présentation. Utilisés conjointement avec des compositions de tableau, Keynote peut même faciliter l’animation de données numériques. Pour savoir ce que vous pouvez faire avec des compositions de tableau, consultez la rubrique « Création d’une composition de tableau » à la page 141. Les tableaux dans Keynote sont conçus pour exécuter des calculs mathématiques en conjonction avec l’ensemble des fonctions et formules intégrées à iWork. Pour des informations détaillées sur l’utilisation des formules et fonctions disponibles dans iWork, consultez le Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork, ou ouvrez l’aide des fonctions et formules en choisissant Aide > « Aide sur les formules et fonctions d’iWork ». Ajout d’un tableau Lorsque vous ajoutez un tableau dans Keynote, il apparaît sous la forme d’un tableau à trois rangs et trois colonnes, avec ou sans en-tête de rang ou de colonne, selon le thème que vous utilisez. Les tableaux sont conçus pour correspondre au thème. Il est très facile de personnaliser un tableau en ajoutant autant de colonnes et de rangs que vous souhaitez, ou en ajoutant ou supprimant un en-tête de colonne et des rangs d’en-tête et de bas de page avant de commencer à saisir le contenu des cellules. 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 179 Pour créer un tableau : 1 Cliquez sur Tableau dans la barre d’outils ou choisissez Insérer > Tableau. Un tableau à trois rangs et trois colonnes apparaît. 2 Ajustez le nombre de lignes et de colonnes en spécifiant le nombre souhaité dans les champs Lignes et Colonnes de la barre de format. 3 Pour ajouter une ou plusieurs colonnes d’en-tête, cliquez sur le bouton de colonne d’en-tête dans la barre de format et sélectionnez le nombre souhaité dans le menu local, jusqu’à 5. Le fait de cliquer sur le bouton de colonne d’en-tête à cet endroit ajoute ou supprime une seule colonne d’en-tête, à moins que vous n’ayez déjà ajouté plusieurs en-têtes ou saisi du contenu dans les cellules. 4 Pour ajouter une ou plusieurs lignes d’en-tête, cliquez sur le bouton de ligne d’en-tête dans la barre de format et sélectionnez le nombre souhaité dans le menu local, jusqu’à 5. Le fait de cliquer sur le bouton de colonne d’en-tête à cet endroit ajoute ou supprime une seule colonne d’en-tête, à moins que vous n’ayez déjà ajouté plusieurs en-têtes ou saisi du contenu dans les cellules. 5 Pour ajouter une ou plusieurs lignes d’en-tête, cliquez sur le bouton de ligne d’en-tête dans la barre de format et sélectionnez le nombre souhaité dans le menu local, jusqu’à 5. Le fait de cliquer sur le bouton de rang de bas de page à cet endroit insère ou supprime un seul rang de bas de page, à moins que vous n’ayez déjà ajouté plusieurs bas de page ou saisi du contenu dans les cellules. 6 Pour redimensionner le tableau, faites glisser l’une de ses poignées de sélection. Pour conserver les proportions d’un tableau, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. Pour développer le tableau depuis le milieu, maintenez la touche Option enfoncée lors du développement. 7 Faites glisser le tableau pour le placer où vous le souhaitez sur la diapositive. Pour dessiner un tableau avec le nombre de lignes et de colonnes souhaité : 1 Maintenez la touche Option enfoncée, puis cliquez sur Tableau dans la barre d’outils. 2 Relâchez la touche Option et faites glisser le pointeur à travers le canevas (celui-ci prend la forme d’un viseur). Pendant que vous faites glisser le pointeur, le nombre de rangs et de colonnes augmente ou diminue en fonction de la taille de votre tableau. 3 Redimensionnez et positionnez le tableau comme décrit dans la tâche ci-dessus.Voici de nouvelles manières de créer un nouveau tableau à partir d’un tableau existant : m Pour créer un tableau basé sur une cellule ou plusieurs cellules adjacentes d’un tableau existant, sélectionnez la ou les cellules, puis faites glisser la sélection vers un emplacement vide du canevas. m Copiez un tableau dans un document Pages ou une feuille de calcul Numbers et collez-le dans sur le canevas. Remarque : Les lignes et les colonnes qui sont masquées dans la feuille de calcul Numbers et tous les commentaires ajoutés aux cellules du tableau Numbers ne sont pas copiés dans Keynote. Pour en savoir plus sur la saisie de contenu dans les cellules d’un tableau, consultez la rubrique « Saisie de contenu dans les cellules d’un tableau » à la page 183. Après la création du tableau, vous pouvez, à tout moment, ajouter et supprimer des rangs et des colonnes, modifier les dimensions d’un rang, d’une colonne ou d’une cellule, modifier la couleur et les styles de bordure de la cellule, et bien plus encore pour lui donner l’aspect souhaité. Ajout de rangs à un tableau Vous pouvez ajouter des rangs dans un tableau ou à la fin d’un tableau. Si le tableau contient une ou plusieurs rangs de bas de page, les rangs ajoutés au bas du tableau sont placés au-dessus du rang de bas de page. Si le tableau contient un rang d’en-tête, les nouveaux rangs ajoutés en haut du tableau sont ajoutés après le rang d’en-tête. Voici différentes manières d’ajouter des rangs : m Sélectionnez le tableau, puis spécifiez le nombre de rangs souhaité dans le champ nombre de rangs de la barre de format. Les nouveaux rangs sont ajoutés à la fin du tableau existant. m Pour ajouter un rang à la fin du tableau, appuyez su la touche Tab lorsque la dernière cellule du tableau est sélectionnée (avant les rangs de pied de page). m Pour ajouter un seul rang n’importe où dans le tableau, sélectionnez une cellule, puis choisissez Format > Tableau > « Insérer un rang au-dessus » ou « Insérer un rang en dessous ». Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’inspecteur Tableau. Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Tableau, puis cliquez sur Tableau. m Pour ajouter plusieurs rangs n’importe où dans le tableau, sélectionnez les cellules qui s’étendent sur un nombre de rangs égal au nombre de nouveaux rangs que vous souhaitez ajouter (par exemple, sélectionnez trois rangs si vous souhaitez en ajouter trois), puis choisissez Format > Tableau > « Insérer des rangs au-dessus » ou « Insérer des rangs en dessous ». 180 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 181 Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’inspecteur Tableau. Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. m Vous pouvez diviser les cellules en deux rangs égaux. La rubrique « Division des cellules d’un tableau » à la page 192 décrit la manière de procéder. Ajout de colonnes à un tableau Vous pouvez ajouter des colonnes dans un tableau ou à la fin de celui-ci. Les nouvelles colonnes ajoutées sur le côté gauche sont insérées après la colonne d’en-tête, si le tableau en contient une. Voici différentes manières d’ajouter des colonnes : m Sélectionnez le tableau, puis spécifiez le nombre de colonnes souhaité dans le champ nombre de colonnes de la barre de format. Les nouvelles colonnes sont ajoutées à la fin du tableau existant. m Pour ajouter une seule colonne n’importe où dans le tableau, sélectionnez une cellule, puis choisissez Format > Tableau > « Insérer une colonne avant » ou « Insérer une colonne après ». Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’inspecteur Tableau. Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. m Pour ajouter plusieurs colonnes n’importe où dans le tableau, sélectionnez les cellules qui s’étendent sur un nombre de colonnes égal au nombre de nouvelles colonnes que vous souhaitez ajouter (par exemple, sélectionnez trois colonnes si vous souhaitez en ajouter trois), puis choisissez Format > Tableau > « Insérer des colonnes avant » ou « Insérer des colonnes après ». Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’inspecteur Tableau. Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. m Vous pouvez diviser les cellules en deux rangs égaux. La rubrique « Division des cellules d’un tableau » à la page 192 décrit la manière de procéder. Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau Pour supprimer un ou plusieurs rangs ou colonnes dans un tableau, vous devez sélectionner au moins une cellule dans chacun des rangs et dans chacune des colonnes que vous souhaitez supprimer. Voici différentes manières de supprimer des rangs ou des colonnes sélectionnés : m Choisissez Format > Tableau > Supprimer la colonne ou Supprimer le rang.m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux, puis choisissez Supprimer le rang ou Supprimer la colonne dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes. Redimensionnement d’un tableau Vous pouvez agrandir ou réduire un tableau en faisant glisser l’une de ses poignées de sélection ou en utilisant l’Inspecteur des mesures. Vous pouvez également modifier la taille d’un tableau en redimensionnant ses colonnes et ses rangs. Il existe plusieurs manières de redimensionner un tableau sélectionné. m Faites glisser l’une des poignées de sélection carrées qui s’affiche lorsque vous sélectionnez un tableau. Pour conserver les proportions d’un tableau, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. , Pour redimensionner le tableau à partir de son centre, maintenez la touche Option enfoncée pendant que vous le faites glisser. Pour redimensionner un tableau dans une direction, faites glisser une poignée latérale au lieu d’une poignée d’angle. m Pour redimensionner en spécifiant des dimensions précises, sélectionnez un tableau ou une cellule, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures. Spécifiez une nouvelle largeur et hauteur dans les champs Taille. Pour conserver les proportions du tableau, sélectionnez « Conserver les proportions » avant de modifier les valeurs de largeur et de hauteur. Redimensionnement de rangées et de colonnes d’un tableau Le moyen le plus facile de redimensionner les rangs et les colonnes consiste à faire glisser leurs bordures. Vous pouvez également sélectionner une ou plusieurs cellules et utiliser les commandes du menu pour que les rangs et les colonnes présentent la même hauteur ou largeur. Si vous souhaitez spécifier les dimensions exactes de la hauteur d’un rang ou de la largeur d’une colonne, utilisez l’Inspecteur des tableaux. Si le contenu de la cellule est trop volumineux, un indicateur de découpage apparaît sous la forme d’un signe plus (+) à l’intérieur d’un carré dans le coin inférieur droit de la cellule. Dans l’Inspecteur des tableaux, vous pouvez définir le redimensionnement automatique de cellule pour s’ajuster au contenu. Voici différentes manières de redimensionner des colonnes ou des rangs individuels : m Pour redimensionner un seul rang, faites glisser vers le haut ou le bas la bordure inférieure du rang. 182 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 183 m Pour redimensionner une colonne, faites glisser vers la gauche ou la droite la bordure de la colonne. Voici quelques manières d’égaliser les hauteurs de rangs ou les largeurs de colonnes : m Pour que tous les rangs soient de la même taille, sélectionnez le tableau, puis choisissez Format > Tableau > Répartir les rangs uniformément. m Pour que plusieurs rangs soient de la même taille, sélectionnez une ou plusieurs cellules dans les rangs et sélectionnez Tableau > « Répartir les rangs uniformément ». Les rangs ne doivent pas être nécessairement adjacents. m Pour que toutes les colonnes soient de la même taille, choisissez Format > Tableau > Répartir les colonnes uniformément. m Pour que plusieurs colonnes soient de la même taille, sélectionnez une ou plusieurs cellules dans les colonnes et sélectionnez Tableau > « Répartir les colonnes uniformément ». Les colonnes ne doivent pas être nécessairement adjacentes. Pour spécifier les dimensions de hauteur de rang ou de largeur de colonne : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 2 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux. 3 Spécifiez les valeurs dans les champs Largeur de colonne et Hauteur de rang. Pour redimensionner automatiquement les cellules d’un tableau afin de les adapter à leur contenu : m Dans l’Inspecteur des tableaux, sélectionnez « Ajuster automatiquement au contenu ». Toutes les cellules du tableau sont redimensionnées pour s’adapter à leur contenu. Saisie de contenu dans les cellules d’un tableau Pour commencer à taper du texte dans une cellule, il suffit de la sélectionner et de commencer à taper. Pour sélectionner du texte qui se trouve déjà dans la cellule, vous devez placer le point d’insertion dans la cellule. Quel que soit le mode, vous pouvez naviguer dans le tableau à l’aide des touches fléchées, ce qui facilite la saisie de texte dans les cellules. Voici quelques astuces pour taper du texte dans les cellules d’un tableau : m Pour entrer du texte, sélectionnez une cellule, et commencez à taper. m Pour placer le point d’insertion à l’intérieur d’une cellule, cliquez une fois pour sélectionner le tableau, cliquez à nouveau pour sélectionner la cellule, puis cliquez une troisième fois pour placer le point d’insertion à l’intérieur de la cellule. Une fois que le point d’insertion est dans la cellule, vous pouvez sélectionner du texte en faisant glisser le pointeur dessus ou en double-cliquant pour sélectionner un mot ou triple-cliquant pour sélectionner un paragraphe.m Pour insérer un saut de paragraphe, lorsque le point d’insertion est dans la cellule, appuyez sur Retour. m Pour insérer un saut de ligne, lorsque le point d’insertion est dans la cellule, appuyez sur Option+Retour. m Pour insérer une tabulation dans un tableau, lorsque le point d’insertion est dans la cellule, appuyez sur Option + Tab. m Pour régler l’alignement du texte, sélectionnez une ou plusieurs cellules et cliquez sur le bouton d’alignement du texte dans la barre de format pour aligner le texte à gauche, à droite, au centre ou le justifier ou l’aligner par rapport au haut, au milieu ou au bas de la cellule. m Pour savoir comment redimensionner les cellules d’un tableau pour les adapter au contenu qui ne tient pas dedans, consultez la rubrique « Redimensionnement de rangées et de colonnes d’un tableau » à la page 182. Les cellules d’un tableau qui ne sont pas assez grandes pour afficher leur contenu comportent un indicateur de découpage en bas. Indicateur de coupure m Pour modifier le type de caractère, sélectionnez une ou plusieurs cellules, puis cliquez sur le bouton de formatage du texte dans la barre de format. Choisissez une police. Choisissez un type de caractère. Choisissez la taille de la police. Choisissez la couleur du texte. m Pour être sûr que Keynote interprète ce que vous tapez comme un nombre, du texte ou tout autre type de valeur, appliquez un format de valeur de cellule aux cellules. Consultez la rubrique « Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage » à la page 201. Remarque : Les chaînes de texte sont ignorées dans les fonctions utilisant des valeurs pour réaliser des calculs. En plus de formater de texte à l’aide de la barre de format, comme décrit ci-dessus, vous pouvez également formater du texte dans les cellules d’un tableau, comme vous le feriez pour n’importe quel texte. Consultez la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 54. Dans les tableaux, vous pouvez utiliser les fonctions Rechercher-Remplacer ou le vérificateur orthographique comme vous le feriez pour n’importe quel texte. Consultez la rubrique « Vérification de l’orthographe du texte de vos diapositives » à la page 76. 184 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 185 Pour en savoir plus sur le déplacement et la modification du contenu des cellules d’un tableau, consultez la rubrique « Modification du contenu des cellules d’un tableau » à la page 187. Sélection et déplacement dans les cellules d’un tableau Pour vous déplacer facilement dans un tableau, sélectionnez les cellules du tableau mais sans sélectionner le texte à l’intérieur des cellules. Lorsque vous sélectionnez une cellule, ses bordures sont mises en surbrillance. Pour sélectionner une seule cellule d’un tableau : m Cliquez une fois pour sélectionner le tableau et cliquez à nouveau pour sélectionner une cellule. Lorsqu’une cellule est sélectionnée, utilisez les touches Tab, Retour et les touches fléchées pour déplacer la sélection vers une cellule adjacente. Voici quelques manières de sélectionner plusieurs cellules, rangs et colonnes : m Pour sélectionner des cellules de tableau adjacentes, sélectionnez une cellule unique, puis maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous sélectionnez les cellules adjacentes. Vous pouvez également cliquer sur une cellule, puis faire glisser sur une série de cellules. m Pour sélectionner des cellules non adjacentes d’un tableau, maintenez la touche Commande enfoncée pendant que vous sélectionnez les cellules. Continuez de maintenir la touche Commande enfoncée et cliquez à nouveau pour désélectionner une cellule dans le groupe. m Pour sélectionner un rang ou une colonne unique, sélectionnez une seule cellule, puis choisissez Sélectionner le rang ou Sélectionner la colonne dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. m Pour sélectionner plusieurs rangs, sélectionnez deux cellules adjacentes verticalement ou plus avant de cliquer sur Sélectionner le rang. m Pour sélectionner plusieurs colonnes, sélectionnez deux cellules adjacentes horizontalement ou plus avant de cliquer sur Sélectionner la colonne. Pour déplacer la sélection de cellules dans un tableau à tout le tableau : m Appuyez sur Commande+Retour, ou cliquez en dehors du tableau puis cliquez n’importe où dans le tableau. Lorsqu’une cellule est sélectionnée, voici quelques raccourcis permettant de sélectionner des cellules adjacentes.Pour sélectionner Procédez comme suit la cellule suivante sur la droite Appuyez sur la touche de tabulation. Si vous appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière colonne, la première cellule du rang suivant est sélectionnée. Si vous appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière cellule, un nouveau rang est ajouté (sur lequel la première cellule est sélectionnée). La cellule suivante sur la gauche Appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. La cellule suivante du dessous Appuyez sur la touche Flèche vers le bas. La cellule suivante au dessus Appuyez sur la touche Flèche vers le haut. Remplissage automatique des cellules d’un tableau Grâce au remplissage automatique, vous pouvez utiliser le contenu d’une ou de plusieurs cellules pour ajouter automatiquement des valeurs aux cellules adjacentes. Voici quelques moyens de remplir automatiquement des cellules : m Pour coller le contenu et le remplissage d’une cellule dans des cellules adjacentes, sélectionnez la cellule, puis faites glisser la poignée de remplissage (un petit cercle dans l’angle inférieur droit) vers les cellules dans lesquelles vous souhaitez coller le contenu. Lorsque vous positionnez le pointeur au dessus d’une poignée de remplissage, elle prend la forme d’un grand signe plus (+), qui vous indique que vous pouvez commencer à faire glisser le pointeur à travers les cellules que vous souhaitez remplir. Toutes les données, les formats, les formules et les remplissages associés à la cellule sélectionnée sont copiés. Si une des cellules cibles contient des données, le remplissage automatique écrase ces données avec la valeur que vous répétez. m Pour coller le contenu et le remplissage d’une cellule dans une ou plusieurs cellules du même rang ou de la même colonne, sélectionnez au moins deux cellules adjacentes et effectuez l’une des opérations suivantes : Format > Tableau > Remplissage > Remplir vers la droite : Affecte la valeur de la cellule la plus à gauche sélectionnée à cellule sélectionnée. Format > Tableau > Remplir à gauche : Affecte la valeur de la cellule la plus à droite sélectionnée à cellule sélectionnée. Format > Tableau > Remplir vers le haut : Affecte la valeur de la cellule la plus en bas sélectionnée à cellule sélectionnée. Format > Tableau > Remplir vers le bas : Affecte la valeur de la cellule la plus en haut sélectionnée à cellule sélectionnée. 186 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 187 Toutes les données, les formats, les formules et les remplissages associés à la cellule sélectionnée sont copiés. Si une des cellules cibles contient des données, le remplissage automatique écrase ces données avec la valeur que vous répétez. m Vous pouvez également ajouter des valeurs aux cellules en fonction des modèles de valeurs. Par exemple, si une cellule contient le nom d’un jour de la semaine ou d’un mois, vous pouvez sélectionner la cellule puis la faire glisser vers la droite ou vers le bas pour ajouter le jour ou le mois suivant dans la cellule adjacente. Pour ce faire, utilisez les options de remplissage décrites plus haut. Pour créer de nouvelles valeurs en fonction de caractéristiques numériques, sélectionnez deux cellules ou plus avant de les faire glisser. Par exemple, si les deux cellules sélectionnées contiennent les valeurs 1 et 2, les valeurs 3 et 4 sont ajoutées lorsque vous faites glisser le curseur sur les deux cellules adjacentes. De même, si les deux cellules sélectionnées contiennent les valeurs 1 et 4, les valeurs 7 et 10 sont ajoutées lorsque vous faites glisser le curseur sur les deux cellules adjacentes (les valeurs sont augmentées de 3). Le remplissage automatique n’établit pas de relation continue entre les cellules du groupe. Une fois le remplissage automatique effectué, vous pouvez modifier les cellules individuellement. Pour en savoir plus sur la suite de fonctions et formules disponibles dans iWork, et sur leur utilisation, consultez le Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork ou l’Aide iWork (choisissez Aide > « Aide sur les formules et fonctions d’iWork »). Modification du contenu des cellules d’un tableau Vous pouvez modifier, supprimer, copier intervertir et déplace du contenu dans les cellules. Voici différentes manières de modifier des valeurs : m Pour remplacer un contenu spécifique existant dans une cellule, sélectionnez la cellule et sélectionnez le contenu que vous souhaitez remplacer en double-cliquant dessus tout en appuyant sur la touche Maj, et sélectionnez plus de contenu si vous souhaitez en remplacer plus. Tapez du texte pour remplacer le contenu sélectionné. m Pour tout remplacer dans la cellule, sélectionnez cette dernière et procédez à la saisie. Si l’option « La touche Retour déplace sur la cellule suivante » n’est pas sélectionnée dans l’Inspecteur des tableaux, vous pouvez également sélectionner la cellule et appuyer sur Retour ou Entrée, ce qui sélectionne tout le contenu de la cellule, avant de commencer à saisir du texte. m Pour insérer du contenu dans du contenu existant, sélectionnez la cellule, cliquez pour définir le point d’insertion, et procédez à la saisie. m Pour annuler les modifications apportées à une cellule de tableau depuis la sélection de la cellule, appuyez sur Échap.m Pour supprimer le contenu des cellules, des rangs ou des colonnes d’un tableau, sélectionnez les cellules, les rangs ou les colonnes, puis appuyez sur la touche Suppr ou choisissez Édition > Supprimer. Pour supprimer le contenu, le remplissage d’arrière-plan et tous les réglages de style, choisissez Édition > Tout effacer. Le style par défaut est alors appliqué à la sélection. m Pour intervertir des valeurs de cellule dans un tableau, sélectionnez une cellule ou plusieurs cellules adjacentes, puis faites glisser la sélection vers les cellules cibles. Les valeurs de la sélection sont interverties avec celles des cellules de destination. m Pour copier des cellules d’un tableau vers un autre tableau, ou vers le canevas, faites glisser les cellules sélectionnées tout en maintenant la touche Option enfoncée. Toutes les valeurs dans les cellules de destination sont remplacée, et les valeurs des cellules d’origine sont conservées. Vous pouvez également copier des cellules en les sélectionnant, en choisissant Édition > Copier, en sélectionnant les cellules de destination et en choisissant Édition > Coller. m Pour ajouter des formules et des fonctions aux cellules, consultez les instructions dans Aide. Choisissez Aide > « Aide sur les formules et fonctions iWork ». Pour en savoir plus sur la mise en forme des cellules, consultez la rubrique « Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage » à la page 201. À propos de la personnalisation de l’aspect et de la disposition des tableaux Vous pouvez ajouter des rangs d’en-tête ou de pied de page, changer la couleur ou l’image d’arrière-plan de tableaux ou de cellules de tableaux, changer la couleur et les styles des bordures pour personnaliser l’aspect de vos tableaux. Pour des dispositions polyvalentes de tableaux, ajoutez, déplacez ou masquez les segments de bordure, et fusionnez ou divisez les cellules. Pour en savoir plus sur les effets de composition de diapositive qui sont spécifiques aux tableaux, consultez la rubrique « Création d’une composition de tableau » à la page 141. Alternance de couleurs de rangs dans un tableau Alternez la couleur d’arrière-plan d’un rang sur deux afin de conférer au tableau un effet de bandes. Pour alterner la couleur des rangs : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux. 188 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 189 4 Sélectionnez Couleur de rang en alternance en bas de l’Inspecteur des tableaux. 5 Cliquez sur le cadre de couleurs adjacent pour ouvrir la fenêtre Couleurs, puis choisissez une couleur pour les rangs alternés. Consultez la rubrique « La fenêtre Couleurs » à la page 25 pour plus d’instructions. 6 Pour modifier les attributs de remplissage des autres rangs, utilisez les options Arrièreplan de cellule de l’Inspecteur des tableaux. Consultez la rubrique « Remplissage de cellules d’un tableau avec des couleurs ou des images » à la page 195 pour plus d’instructions. Ajout de rangs ou de colonnes d’en-tête au tableau Utilisez des rangs et des colonnes d’en-tête pour identifier vos rangs et vos colonnes. Les rangs et colonnes d’en-tête sont mis en forme de telle sorte qu’ils se distinguent des autres rangs et colonnes (du corps) du tableau. Les rangs d’en-tête se composent de la cellule supérieure de chaque colonne. Les colonnes d’en-tête se composent de la cellule la plus à gauche de chaque rang. Vous pouvez utiliser jusqu’à cinq rangs d’en-tête et cinq colonnes d’en-tête. Les entêtes multiples sont utiles si vous souhaitez attribuer des noms à plusieurs colonnes ou rangs d’en-tête. Pour formater un en-tête couvrant plusieurs rangs ou colonnes, fusionnez les cellules d’en-tête en suivant les instructions de la rubrique « Fusion des cellules d’un tableau » à la page 191. Si un tableau contient des rangs d’en-tête et des colonnes d’en-tête, la ou les cellules en haut à gauche sont considérées comme faisant partie du rang d’en-tête. Les colonnes d’en-tête s’affichent en dessous des rangs d’en-tête. Pour ajouter des rangs ou des colonnes d’en-tête, commencez par sélectionner un tableau. Voici différentes manières d’ajouter des rangs ou colonnes d’en-tête. m Sélectionnez le nombre d’en-têtes que vous souhaitez dans les menus locaux de rangs et colonnes d’en-tête de la barre des formats. m Choisissez Format > Tableaux > Rangs d’en-tête ou Colonnes d’en-tête > n (le nombre de rangs d’en-tête ou de colonnes d’en-tête) dans le menu local.m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. Choisissez le nombre de rangs ou de colonnes d’en-tête dans le menu local « En-têtes et bas de pages ». Supprimez les rangs et les colonnes d’en-tête comme vous supprimeriez des rangs ou des colonnes quelconques. Pour plus de détails, consultez la section « Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau » à la page 181. Les cellules d’en-tête jouent un rôle important car elles facilitent la lecture et la création de formules dans des cellules de tableau. Pour en savoir plus sur la suite de fonctions et formules disponibles dans iWork, et sur leur utilisation, consultez le Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork ou l’Aide iWork (choisissez Aide > « Aide sur les formules et fonctions d’iWork »). Ajout de rangs de bas de tableau Utilisez des rangs de bas de tableau pour attirer l’attention sur les rangs de la partie inférieure d’un tableau. Les rangs de bas de tableau sont mis en forme de telle sorte qu’ils se distinguent des autres rangs (du corps). Les rangs de bas de tableau sont constitués des cellules situées en bas de chaque colonne. Vous pouvez utiliser jusqu’à cinq rangs de bas de tableau. Pour mettre en forme un bas de tableau concernant des colonnes, fusionnez les cellules de bas de tableau tel que décrit par la rubrique « Fusion des cellules d’un tableau » à la page 191. Pour ajouter des rangs de pied de page, commencez par sélectionner un tableau. Voici différentes manières d’ajouter des rangs de pied de page : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Dans l’inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux, puis choisissez le nombre de rangs de pieds de page dans le menu local « En-têtes et pieds de page ». m Choisissez Format > Tableaux > Rangs de pied de page > n (le nombre de rangs de pied de page) dans le menu local. 190 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 191 Supprimez les rangs de pied de page comme vous supprimeriez des rangs quelconques. Pour plus de détails, consultez la section « Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau » à la page 181. Fusion des cellules d’un tableau La fusion des cellules d’un tableau consiste à combiner des cellules adjacentes en une seule cellule, éliminant ainsi les bordures afin qu’elles se comportent comme une cellule unique. Pour fusionner les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez un groupe de deux cellules adjacentes ou plus. Le groupe de cellules choisi doit former un rectangle et les cellules doivent toutes être des cellules de corps, des cellules d’en-tête ou des cellules de bas de page. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Format >Tableau > Fusionner les cellules.  Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Cliquez sur Tableaux dans l’inspecteur des tableaux, puis sélectionnez Fusionner les cellules dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes ». Pour diviser des cellules qui ont été fusionnées : m Choisissez Format > Tableau > et désélectionnez Fusionner les cellules. m Désélectionnez Fusionner les cellules dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes » dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. Voici ce qui arrive au contenu d’une cellule lors d’une fusion :  La fusion horizontale de cellules adjacentes ne contenant que du texte ou un mélange de texte, de nombres, de valeurs mises en forme et de formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par des tabulations.  De même, la fusion verticale de cellules adjacentes ne contenant que du texte ou un mélange de texte, de nombres, des valeurs mises en forme et de formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par un retour chariot.  Lors de la fusion de cellules de colonne, l’arrière-plan des cellules reprend l’image ou la couleur de la cellule la plus en haut.  Lors de la fusion de cellules de rang, l’arrière-plan des cellules reprend l’image ou la couleur de la cellule la plus à gauche.  Lorsqu’une cellule contenant du texte, un nombre, une formule ou un format de cellule est fusionnée avec une cellule vide, la nouvelle cellule conserve le contenu de la cellule non vide.  Lorsqu’une cellule contenant un format de nombre est fusionnée avec une cellule vide, la nouvelle cellule conserve également le format de nombre.Pour en savoir plus sur la suite de fonctions et formules disponibles dans iWork, et sur leur utilisation, consultez le Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork ou l’Aide iWork (choisissez Aide > « Aide sur les formules et fonctions d’iWork »). Division des cellules d’un tableau La division de cellules divise celles-ci en deux parties, horizontalement (en rangées) ou verticalement (en colonnes). Les deux nouvelles cellules disposent des mêmes couleurs ou images d’arrière-plan. Tout texte présent dans la cellule d’origine reste dans la cellule la plus en haut ou la plus à gauche. Pour diviser des cellules individuelles, commencez par les sélectionner. Pour diviser une colonne ou un rang entier, sélectionnez toutes les cellules de la colonne ou du rang. Pour diviser les cellules sélectionnées horizontalement, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Format > Tableau > « Diviser en rangs ». m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Dans l’inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux, puis sélectionnez « Diviser en rangs » dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes ». Pour diviser les cellules sélectionnées verticalement, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Format > Tableau > « Diviser en colonnes ». m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Dans l’inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableaux, puis sélectionnez « Diviser les colonnes » dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes ». Pour regrouper des cellules préalablement divisées : m Sélectionnez toutes les cellules que vous souhaitez fusionner, puis cliquez sur Format > Tableau > Fusionner les cellules. Sélection et déplacement des bordures de cellules d’un tableau Sélectionnez les bordures de tableau ou de cellules pour modifier leur apparence ou les déplacer dans le tableau. Vous pouvez sélectionner toutes les bordures d’un tableau ou des bordures de cellule individuelles (segments). Vous pouvez également sélectionner plusieurs segments de bordure, ce qui vous permet de modifier facilement l’apparence de plusieurs segments en une seule fois. 192 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 193 Sélectionnez une cellule, maintenez le pointeur au-dessus d’une bordure pour qu’il chevauche la ligne ; si vous cliquez alors une nouvelle fois, vous sélectionnerez une bordure ou un segment de bordure. En pratique, cliquez une fois pour sélectionner un tableau, cliquez à nouveau pour sélectionner une bordure, puis cliquez une troisième fois pour sélectionner un segment de bordure. Le pointeur ressemble à ceci lorsqu’il passe au-dessus d’un segment horizontal. Le pointeur ressemble à ceci lorsqu’il passe au-dessus d’un segment vertical.Pour sélectionner rapidement des bordures d’un tableau spécifique : 1 Sélectionnez un tableau ou une cellule de tableau, puis cliquez sur le bouton de sélection de bordure dans la barre de format. Bouton Contours 2 Sélectionnez le jeu de bordures souhaité dans le menu local. 3 Pour sélectionner un autre segment (ou un seul segment si deux segments sont sélectionnés), maintenez le pointeur au-dessus du segment souhaité jusqu’à ce qu’il se transforme en lignes parallèles, puis cliquez sur la bordure pour la sélectionner. Pour sélectionner les bordures d’un tableau sélectionné, effectuez l’une ou l’autre des opérations suivantes : m Cliquez sur une bordure pour la sélectionner. m Cliquez sur une autre bordure pour sélectionner la bordure. m Maintenez le touche Maj ou Commande enfoncée pendant que vous cliquez pour sélectionner (ou désélectionner) plusieurs bordures. m Double-cliquez sur une bordure sélectionnée pour sélectionner un segment de la bordure. m Maintenez le touche Maj ou Commande enfoncée pendant que vous cliquez pour sélectionner (ou désélectionner) plusieurs segments de bordure. Pour sélectionner rapidement les bordures correspondantes de plusieurs cellules : 1 Sélectionnez le tableau, le rang, la colonne ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Tableaux pour ouvrir l’Inspecteur des tableaux. 3 Cliquez sur Tableaux dans l’Inspecteur des tableaux. 4 Cliquez sur un bouton de bordure de cellule quelconque dans l’inspecteur des tableaux. Pour déplacer le segment d’une bordure : m Sélectionnez-le et faites-le glisser à l’endroit souhaité. 194 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 195 Mise en forme des bordures des cellules d’un tableau Vous pouvez modifier l’épaisseur et la couleur des bordures des cellules d’un tableau. Vous pouvez également masquer la bordure de n’importe quelle cellule. Pour mettre en forme les bordures de cellule de tableau : 1 Sélectionnez les segments de bordure de cellule à mettre en forme. 2 Pour modifier le style de ligne (trait), cliquez sur le menu local Trait dans la barre de format et sélectionnez lignes continues, lignes pointillées ou Aucun (pour que les bordures soient invisibles). Cliquez sur la couleur du trait choisie. Cliquez sur le style de trait choisi. Cliquez sur l’épaisseur de trait voulu. 3 Pour modifier l’épaisseur de la ligne, spécifiez un nombre dans le champ adjacent au menu local Trait. Pour saisir une valeur en dehors de la plage comprise entre 0,25 et 10, vous pouvez la saisir dans le champ. 4 Pour changer la couleur de la ligne, cliquez sur le cadre des couleurs, puis sélectionnez une couleur dans le tableau de couleur. Pour plus d’options de couleur, choisissez Afficher les couleurs. Le même style de segment de bordure peut être obtenu dans la sous-fenêtre Tableaux de l’Inspecteur des tableaux. Pour obtenir des instructions sur l’utilisation de la fenêtre Couleurs pour sélectionner et gérer les couleurs, consultez la rubrique « La fenêtre Couleurs » à la page 25. Remplissage de cellules d’un tableau avec des couleurs ou des images Vous pouvez ajouter des images d’arrière-plan, une couleur unie ou un dégradé de couleurs à des cellules d’un tableau ou à l’ensemble du tableau en fonction de ce que vous avez sélectionné lors de l’ajout de l’arrière-plan. Pour remplacer une image qui a été utilisée comme arrière-plan ou pour changer la couleur de remplissage, répétez ces étapes. Pour ajouter ou modifier une image ou une couleur d’arrière-plan : 1 Sélectionnez l’ensemble du tableau ou une ou plusieurs cellules de tableau. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux pour ouvrir l’inspecteur des tableaux. 3 Cliquez sur Tableau dans l’Inspecteur des tableaux, puis effectuez l’une des opérations suivantes : Pour ajouter une image, choisissez Remplissage image dans le menu local Arrièreplan. Sélectionnez une image, puis choisissez la manière dont vous souhaitez l’afficher.  Pour ajouter une couleur d’arrière-plan, choisissez Remplissage couleur ou Remplissage dégradé dans le menu local Arrière-plan de cellule, puis sélectionnez la couleur de votre choix.  Pour ajouter une image d’arrière-plan surmontée d’une couleur teintée, choisissez Remplissage image teintée dans le menu local Arrière-plan de cellule, puis sélectionnez une image et une couleur. Le remplissage des cellules d’un tableau avec des images ou des couleurs est identique au remplissage d’une figure. Pour des instructions détaillées, reportez-vous à la rubrique « remplissage d’objets à l’aide de couleurs ou d’images » à la page 110. Après avoir placé une image en arrière-plan d’une cellule ou d’un tableau, ou l’avoir rempli avec une couleur, tout ce que vous saisissez dans la cellule apparaît par dessus le remplissage par image ou par couleur. À propos de l’utilisation de tableaux pour trier et traiter les données Les tableaux dans Keynote non seulement présentent les données mais vous permettent également de les trier et de leur appliquer un traitement. Par exemple, vous pouvez ajouter et multiplier des colonnes de données ou appliquer d’autres fonctions et formules afin de calculer les résultats à partir de valeurs numériques de vos tableaux. Vous pouvez également trier les colonnes de données par ordre croissant ou décroissant de leur valeur. De plus, vous pouvez appliquer des règles de mise en forme conditionnelle qui vous permettent de savoir immédiatement si les cellules contiennent les valeurs de données que vous spécifiez. Les tableaux dans Keynote sont conçus pour exécuter des calculs mathématiques en conjonction avec l’ensemble des fonctions et formules intégrées à iWork. Pour obtenir la liste des fonctions et des formules disponibles dans iWork, ainsi que les instructions détaillées sur leur utilisation, consultez le Guide de l’utilisateur des fonctions et formules d’iWork ou ouvrez l’aide en choisissant Aide > « Guide de l’utilisateur des fonctions et formules d’iWork » ou « Aide sur les formules et fonctions d’iWork ». Utilisation de nombres dans les cellules d’un tableau Certaines opérations du tableau, telles que les formules et les fonctions qui effectuent des opérations mathématiques, dépendent des cellules qui contiennent des valeurs numériques. 196 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 197 Voici quelques astuces pour utiliser les nombres dans les cellules d’un tableau : m Dans une cellule numérique, utilisez uniquement des chiffres (0 à 9) ou l’un des caractères suivants : signe plus (+), signe moins (–), parenthèse gauche ou droite ( ), barre oblique (/), symbole monétaire (par exemple, $), signe pour cent (%), point (.), E majuscule ou e minuscule. m Vous pouvez appliquer le formatage de cellule aux nombres, comme décrit dans la rubrique « Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage » à la page 201. m Pour spécifier un nombre négatif, faites-le précéder du signe moins (–). Lorsque vous saisissez un nombre qui est trop long pour s’afficher dans une cellule de tableau Keynote le convertit en un autre format numérique :  Lorsqu’un nombre décimal est trop grand pour une cellule, il est arrondi. Par exemple, 1.77777777777777777777 devient ainsi 1.77777777777778.  Lorsqu’un nombre entier est trop grand pour une cellule, il est affiché en notation scientifique. Par exemple, 77777777777777777777 devient ainsi 7.77777EE+19. La notation scientifique affiche les nombres à l’aide d’un exposant élevé à la puissance 10. L’exposant est affiché à la suite du E. Si le nombre ainsi converti ne tient toujours pas dans la cellule, il est tronqué. Pour obtenir d’autres suggestions, consultez la rubrique « Redimensionnement de rangées et de colonnes d’un tableau » à la page 182. Tri de données dans les cellules d’un tableau Vous avez la possibilité de classer la totalité ou une partie des valeurs d’une colonne par ordre croissant ou décroissant. Les rangs contenant des cellules triées sont réorganisés. Les cellules d’en-tête ne sont pas triées. Pour trier des colonnes de données : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux pour ouvrir l’inspecteur des tableaux. 2 Cliquez sur Tableaux dans l’Inspecteur des tableaux. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour trier un tableau en réorganisant les cellules d’une colonne, sélectionnez l’une des cellules de la colonne, puis choisissez « Trier en ordre croissant » ou « Trier en ordre décroissant » dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes ».  Pour trier partiellement un tableau en réorganisant certaines cellules d’une colonne, sélectionnez ces cellules avant de choisir « Trier en ordre croissant » ou « Trier en ordre décroissant ». Le tableau suivant décrit de quelle manière les différents types de données sont classés, par ordre croissant ou décroissant.Type de données Ordre croissant Ordre décroissant Texte aA-zZ Zz-Aa Dates Année (la moins récente en premier), puis Mois (Janvier en premier), et enfin jour (1-31) Année (la plus récente en premier), puis Mois (Décembre en premier), et enfin jour (31-1) Numbers –2, –1, 0, 1, etc. 1, 0, –1, –2, etc. Cellules ne contenant que du texte, combinées avec d’autres ne contenant que des nombres -2, -1, 0, 1, etc., puis aA-zZ Zz-Aa, puis 1, 0, -1, -2, etc. Cellules contenant un mélange de texte et de nombres Valeurs commençant par les nombres en premier (1z, 1Z, a1, A1) Valeurs commençant par du texte en premier (A1, a1, 1A, 1z) Cellules vides En bas de la liste En bas de la liste Booléen (VRAI/FAUX) Au-dessous du texte et audessus d’une cellule vide Au-dessus des valeurs texte Utilisation de la mise en forme conditionnelle pour surveiller les valeurs des cellules du tableau La mise en forme conditionnelle modifie l’apparence d’une cellule lorsque les cellules contiennent une valeur test, qui peut être une valeur spécifique que vous indiquez ou une valeur qui correspond à une autre valeur d’une cellule de tableau spécifique. Pour appliquer une mise en forme conditionnelle, sélectionnez une ou plusieurs cellules, puis définissez une ou plusieurs règles. Les règles spécifient les effets visuels à associer aux cellules lorsqu’elles contiennent la valeur de test. Les règles appliquées à plusieurs cellules déclenchent la mise en forme conditionnelle lorsque n’importe quellecellule contient la valeur test. Pour configurer ou modifier des règles de mise en forme conditionnelle : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. Pour appliquer la même règle à l’ensemble d’un tableau, sélectionnez l’ensemble du tableau. Les règles définies sont appliquées uniquement aux cellules qui sont sélectionnées au moment où vous définissez la règle. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux, puis cliquez sur Format dans l’Inspecteur des tableaux. 3 Cliquez sur Afficher les règles pour ouvrir la fenêtre Format conditionnel. 4 Choisissez la règle logique de votre test en effectuant une sélection dans le menu local « Choisissez une règle ». 198 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 199 Les options de la section supérieure du menu appliquent des tests aux valeurs numériques. Les options de la section intermédiaire concernent les valeurs textuelles. L’option Date est réservée aux dates. 5 Pour spécifier une valeur test, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour spécifier un nombre ou du texte, tapez-le dans le champ de valeur à droite du menu local. Si vous avez sélectionné Entre et Ne pas appliquer entre comme règle logique, vous devrez spécifier deux nombres.  Pour spécifier une valeur dans une cellule de tableau existant, cliquez sur l’icône bleue dans le champ de valeur, puis cliquez sur la cellule de tableau contenant la valeur souhaitée. Si vous avez sélectionné Entre et Ne pas appliquer entre comme règle logique, vous devrez spécifier deux emplacements de cellules. 6 Pour spécifier la mise en forme à appliquer aux cellules contenant la valeur test, cliquez sur Édition puis effectuez les sélections comme décrit :Cadre de couleur Texte : cliquez dessus pour sélectionner une couleur à appliquer aux valeurs des cellules. Boutons Style de police : Cliquez sur B pour afficher les valeurs de cellule en gras, sur I pour les afficher en italique et sur U pour les souligner ; ou cliquez sur T pour appliquer le style barré. Cadre de couleur Remplissage : cliquez sur ce cadre pour sélectionner une couleur de remplissage pour la cellule. Lorsque vous cliquez les effets induits par vos choix sont affichés dans le champ Échantillon. 7 Lorsque l’effet vous semble satisfaisant, cliquez sur Terminé. 8 Pour ajouter une autre règle, cliquez sur le bouton Ajouter (+) et répétez les étapes 3 à 7. Pour supprimer une règle, cliquez sur le bouton Supprimer (-). Pour effacer toutes les règles, cliquez sur « Effacer toutes les règles ». 9 Pour supprimer une règle, cliquez sur le bouton Supprimer (-). 10 Pour modifier une règle, redéfinir ses options de menu local, modifier ses valeurs test ou sa mise en forme, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour supprimer une valeur test qui fait référence à une cellule de tableau, sélectionnez la référence de la cellule dans le champ valeur test, puis appuyez sur la touche Suppr.  Pour remplacer une référence de cellule par une autre, sélectionnez la référence de cellule dans le champ valeur test et cliquez sur une autre cellule de tableau contenant la valeur souhaitée.  Pour remplacer une valeur test textuelle par une référence de cellule, sélectionnez le texte dans le champ valeur test et cliquez sur la petite icône bleue et cliquez sur une cellule du tableau. 11 Pour appliquer les mêmes règles de mise en forme conditionnelle à des cellules dans différents tableaux, sélectionnez une cellule dont vous souhaitez réutiliser les règles, puis choisissez Édition > Copier, sélectionnez une ou plusieurs cellules dans un autre tableau, puis choisissez Édition > Coller. 12 Pour trouver toutes les cellules d’un tableau présentant les mêmes règles de mise en forme conditionnelle qu’une cellule spécifique, sélectionnez la cellule, puis cliquez sur « Tout sélectionner ». Les cellules présentant les règles correspondantes sont sélectionnées dans le tableau. 200 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 201 Si plusieurs règles sont définies pour une cellule et si la valeur de la cellule satisfait les conditions de plusieurs règles :  La couleur de texte appliquée est la couleur associée à la règle située au niveau le plus haut et dotée d’une couleur de texte spécifiée.  Le type de police appliqué est le style de police associé à la règle située au niveau le plus haut et dotée d’un style de police spécifié.  La couleur de remplissage appliquée est la couleur de remplissage associée à la règle située au niveau le plus haut et dotée d’une couleur de remplissage spécifiée. Lorsque la couleur de texte spécifiée a été appliquée à une valeur de cellule, si vous saisissez un nouveau texte dans la cellule après avoir placé un point d’insertion et modifié la couleur du texte dans la barre des formats ou dans l’inspecteur du texte, le nouveau texte s’affiche dans la nouvelle couleur de texte, mais le texte existant conserve la couleur définie dans la règle. Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage Vous pouvez appliquer un format à une cellule afin d’afficher sa valeur de manière particulière. Par exemple, vous pouvez appliquer le format devise aux cellules contenant des valeurs monétaires pour qu’un symbole monétaire (comme $, £ ou ¥) s’affiche après les montants dans les cellules. Si vous utilisez un format de cellule, vous devez définir uniquement les caractéristiques d’affichage d’une valeur. Si la valeur est utilisée dans des formules, c’est la valeur actuelle qui est utilisée et non la valeur formatée. La seule exception est la suivante : s’il y a trop de chiffres après une virgule, le nombre est arrondi. Pour appliquer un format de cellule : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux pour ouvrir l’inspecteur des tableaux. 3 Dans Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez un format dans le menu local Format de cellule. Pour en savoir plus sur le choix d’un format adapté à vos besoins, consultez « Formats de cellule de tableau » à la page 202. Pour des instructions détaillées sur la définition d’options pour chaque type de format, consultez la rubrique spécifique au type de format que vous souhaitez appliquer. Pour supprimer un format de cellule d’une cellule : m Appliquez le format automatique. m Pour supprimer la valeur et la mise en forme, choisissez Édition > Tout effacer.Une fois le format d’une cellule défini, vous pouvez l’associer à plusieurs cellules grâce au remplissage automatique. Consultez la rubrique « Remplissage automatique des cellules d’un tableau » à la page 186 pour plus d’instructions. Pour ajouter une valeur dans une cellule vide associée à un format, sélectionnez la cellule et saisissez une valeur. Le format est appliqué lorsque vous quittez la cellule. Formats de cellule de tableau Voici une description détaillée des formats de cellule de tableau. Utilisez ce format de cellule Si vous voulez Informations supplémentaires ici automatique Formater automatiquement du contenu en fonction des caractères qu’elle contient (pas de formatage spécial) « Application du format automatique aux cellules de tableau » à la page 203 nombre Appliquer un format d’affichage des décimales, du séparateur des milliers et des valeurs négatives d’un nombre « Application du format des nombres aux cellules de tableau » à la page 204 devise Appliquer un format d’affichage des valeurs monétaires « Application du format de devise aux cellules de tableau » à la page 204 pourcentage Afficher les valeurs numériques suivies du symbole % « Application d’un format des pourcentages aux cellules de tableau » à la page 205 date et heure Appliquer un format d’affichage des valeurs de date et d’heure « Application d’un format date et heure aux cellules de tableau » à la page 206 durée Appliquer un format d’affichage des valeurs de semaine, de jour, d’heure, de minute, de seconde et de microseconde « Application du format de durée aux cellules de tableau » à la page 206 fraction Appliquer un format d’affichage à n’importe quelle partie d’une valeur inférieure à 1 « Application du format fraction aux cellules de tableau » à la page 207 système numérique Appliquer un format d’affichage des nombres à l’aide des conventions d’un système numérique particulier (décimal ou binaire, par exemple) « Application d’un format système numérique aux cellules de tableau » à la page 207 scientifique Afficher les nombres sous la forme d’un exposant élevé à la puissance 10 « Application du format scientifique aux cellules de tableau » à la page 208 202 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 203 Utilisez ce format de cellule Si vous voulez Informations supplémentaires ici texte Afficher le contenu des cellules tel que vous le saisissez « Application du format Texte aux cellules de tableau » à la page 208 personnalisé Définir votre propre format de cellule. « Création d’un format numérique personnalisé » à la page 209 Application du format automatique aux cellules de tableau Le format automatique se base sur le contenu d’une cellule pour déterminer le mode d’affichage. Lorsque vous ajoutez une cellule, son contenu est affiché par défaut en utilisant le format automatique. Pour appliquer le format automatique : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Automatique dans le menu local Format de cellule. Ce contenu dans une cellule à laquelle le format automatique a été attribué Est formaté comme ceci pour l’affichage Un nombre Les décimales et les virgules sont conservées telles qu’elles ont été saisies. Par exemple, 1 000 000,008 est affiché comme ceci : 1 000 000,008. Une valeur de devise Les décimales et les virgules sont conservées telles qu’elles ont été saisies. Par exemple, $1,000.0075 devient $1,000.0075. Une valeur de date La valeur est conservée telle qu’elle est saisie et considérée comme du texte, par comme une date, dans les formules. Par exemple, 1/1 devient 1/1.Ce contenu dans une cellule à laquelle le format automatique a été attribué Est formaté comme ceci pour l’affichage Une valeur booléenne Les valeurs « vrai » et « faux » sont converties en « VRAI » et « FAUX ». Ces cellules peuvent être utilisées dans les opérations booléennes des formules. Une valeur en pourcentage Les nombres suivis du signe % sont affichés tels qu’ils ont été saisis et, dans les formules, la valeur est traitée comme un pourcentage. Un espace avant le signe % n’est pas obligatoire. Par exemple, vous pouvez saisir 5% ou 5 %. Une valeur scientifique La format d’affichage arrondit la valeur à 2 décimales. Par exemple, « 1,777E3 » est affiché comme ceci « 1,78+E3 ». Une valeur de durée La valeur est conservée telle qu’elle est saisie et considérée comme du texte. Une valeur de fraction La valeur est conservée telle qu’elle est saisie et considérée comme du texte. Application du format des nombres aux cellules de tableau Utilisez la mise en forme numérique pour mettre en forme l’affichage des décimales, du séparateur de milliers et des valeurs négatives d’un nombre. Pour appliquer un format de nombre : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Nombre dans le menu local Format de cellule. 5 Pour spécifier le nombre de chiffres après la virgule à afficher, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45. 6 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 7 Pour préciser l’utilisation d’un séparateur de milliers, sélectionnez ou désélectionnez l’option Séparateur des milliers. Application du format de devise aux cellules de tableau Utilisez le format de devise pour mettre en forme l’affichage des valeurs monétaires. 204 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 205 Pour appliquer un format de devise : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Monnaie dans le menu local Format de cellule. 5 Pour spécifier un symbole monétaire, choisissez une option dans le menu local Symbole. 6 Pour spécifier le nombre de chiffres après la virgule à afficher, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45. 7 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 8 Pour préciser l’utilisation d’un séparateur de milliers, sélectionnez ou désélectionnez l’option Séparateur des milliers. 9 Pour afficher le symbole de la devise contre le bord de la cellule, sélectionnez Style de comptabilité. Application d’un format des pourcentages aux cellules de tableau Utilisez le format Pourcentage pour afficher des valeurs numériques suivies du symbole %. Si la valeur est utilisée dans une formule, sa version décimale est utilisée. Par exemple, une valeur affichée sous la forme « 3,00% » est utilisée comme 0,03 dans une formule. Si vous saisissez 3 % dans une cellule formatée utilisant un format automatique et que vous appliquez le format de pourcentage à la cellule, la valeur affichée sera 3 %. Si vous saisissez 3 % dans une cellule formatée utilisant un format automatique et que vous appliquez le format de pourcentage à la cellule, la valeur affichée sera 300 %. Pour appliquer un format des pourcentages : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Pourcentage dans le menu local Format de cellule. 5 Pour spécifier le nombre de chiffres après la virgule à afficher, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45. 6 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 7 Pour préciser l’utilisation d’un séparateur de milliers, sélectionnez ou désélectionnez l’option Séparateur des milliers. Si la cellule que vous mettez en forme contient déjà une valeur, la valeur est considérée comme un nombre décimal et convertie en pourcentage. Par exemple, 3 devient 300%. Pour en savoir plus sur la suite de fonctions et formules disponibles dans iWork, ainsi que sur leur utilisation, consultez le Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork ou consultez l’aide (choisissez Aide > « Aide sur les formules et fonctions d’iWork » ou « Guide de l’utilisateur des formules et fonctions d’iWork »). Application d’un format date et heure aux cellules de tableau Utilisez le format Date et heure pour afficher des valeurs de date et/ou d’heure. Pour définir un format Date et heure à l’aide de l’Inspecteur des cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Sélectionnez Date et heure dans le menu local Format de cellule. 5 Pour spécifier la mise en forme de la date, choisissez un format dans le menu local Date. 6 Pour spécifier la mise en forme de l’heure, choisissez un format dans le menu local Heure. Application du format de durée aux cellules de tableau Utilisez le format de durée pour les valeurs décrivant des durées comme les semaines, les jours, les heures, les minutes, les secondes et les millisecondes. Pour appliquer un format de durée : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Durée dans le menu local Format de cellule. 206 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 207 5 Utilisez la commande Unités pour sélectionner les unités que vous souhaitez afficher pour une valeur de durée. Par défaut, les heures, minutes et secondes (h, m et s) sont affichées. Pour choisir une seule unité, faites glisser l’extrémité gauche ou droite du curseur vers le centre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être plus court. Cliquez ensuite au centre du curseur et faites-le glisser sur l’unité à utiliser. Pour choisir plusieurs unités, redimensionnez et faites glisser le curseur jusqu’à ce qu’il se trouve au dessus des unités que vous souhaitez utiliser. 6 Choisissez un format d’affichage dans le menu local Format. Application du format fraction aux cellules de tableau Utilisez le format de fraction pour contrôler l’affichage de n’importe quelle partie de valeur inférieure à 1. Par exemple, 27,5 s’affiche 27 1/2 lorsque le format est défini sur Moitiés et 27 4/8 lorsqu’il est défini sur Huitièmes. Pour appliquer un format fraction : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Fraction dans le menu local Format de cellule. 5 Choisissez un format d’affichage dans le menu local Précision. Application d’un format système numérique aux cellules de tableau Utilisez le format Système numérique pour représenter des nombres en adoptant les conventions de système numérique de la base 2 à la base 36. Lorsque vous utilisez le format Base 2, 8 ou 16, vous pouvez afficher les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins ou en adoptant la notation en complément à deux ; les valeurs négatives de toutes les autres bases sont affichées à l’aide du signe moins. Pour définir un format système numérique : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Système numérique dans le menu local Format de cellule. 5 Utilisez le champ Base pour préciser la valeur de base du système numérique que vous souhaitez utiliser. 6 Utilisez le champ Décimales pour spécifier le nombre total de chiffres à afficher. 7 Si vous avez sélectionné la Base 2, 8 ou 16, sélectionnez une option pour l’affichage des valeurs négatives. Signe négatif : affiche les valeurs négatives en les faisant précéder d’un signe moins. Complément à deux : affiche les valeurs négatives en adoptant la notation en complément à deux. Les valeurs négatives de tous les autres systèmes numériques sont toujours affichées à l’aide d’un signe moins. Le tableau ci-dessous fournit des exemples de l’affichage du format numérique dans différents cas. Dans ce système numérique 100 est affiché comme ceci –100 est affiché comme ceci si le signe négatif est utilisé –100 est affiché comme ceci si le complément à deux est utilisé Base 2 1100100 –1100100 10011100 Base 8 144 –144 634 Base 10 100 –100 –100 Base 16 64 –64 9C Application du format scientifique aux cellules de tableau Utilisez le format scientifique pour afficher les nombres avec un exposant élevé à la puissance 10. L’exposant est affiché après la lettre E. Par exemple, la valeur « 5,00 » est affichée comme ceci en format scientifique : 5,00E+00. La valeur « 12 345 » est affichée comme ceci : 1,23E+04. Pour appliquer le format scientifique : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Scientifique dans le menu local Format de cellule. 5 Utilisez le champ Décimales pour spécifier le nombre de décimales à afficher. Application du format Texte aux cellules de tableau Utilisez le format Texte si vous souhaitez que l’ensemble du contenu d’une cellule soit traité comme du texte, même s’il s’agit d’un nombre. Lorsqu’un format Texte est appliquée à une cellule, sa valeur est affichée exactement comme elle a été saisie. Pour appliquer le format Texte : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Texte dans le menu local Format de cellule. 208 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 209 Utilisation de vos propres formats pour afficher des valeurs dans les cellules d’un tableau Vous pouvez créer vos propres formats de cellule pour afficher des valeurs numériques, textuelles et de date et d’heure. Les formats de cellule que vous créez, appelés formats personnalisés, sont répertoriés dans le menu local Formats de cellule dans la sousfenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Pour savoir comment Aller à Définir un format numérique personnalisé destiné à afficher des devises, des chiffres décimaux et d’autres type de valeurs dans une cellule de tableau « Création d’un format numérique personnalisé » à la page 209 « Définition de l’élément Entiers d’un format numérique personnalisé » à la page 212 « Définition de l’élément Décimales d’un format numérique personnalisé » à la page 212 « Définition de l’Échelle d’un format numérique personnalisé » à la page 214 Définir un format numérique personnalisé qui varie avec la valeur du nombre affiché dans une cellule « Association de conditions à un format numérique personnalisé » à la page 217 Définir un format personnalisé de date et d’heure qui spécifie le jour, le mois, l’année, l’heure, les minutes et d’autres aspects d’une valeur de date/d’heure dans une cellule « Création d’un format Date et heure personnalisé » à la page 219 Définir le texte à afficher en regard d’une valeur saisie dans une cellule « Création d’un format Texte personnalisé » à la page 220 Gérer les formats personnalisés que vous avez créés « Modification d’un format de cellule personnalisé » à la page 222 « Réorganisation, modification du nom et suppression de formats de cellule personnalisés » à la page 223 Création d’un format numérique personnalisé Pour définir votre propre mise en forme d’affichage des nombres dans les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Personnalisé dans le menu local Format de cellule.La fenêtre Format personnalisé s’ouvre. 5 Dans le menu local Type, choisissez Nombres et texte. 6 Définissez votre format numérique en faisant glisser les éléments (bleus) de la zone Éléments de texte et nombres dans le champ de format au dessus de la zone. Entiers : Ajoutez cet élément lorsque vous souhaitez formater les chiffres à gauche d’un séparateur décimal. Consultez « Définition de l’élément Entiers d’un format numérique personnalisé » à la page 212 pour en savoir plus. Devise : ajoutez cet élément pour afficher un symbole monétaire. Pour identifier le symbole que vous souhaitez utiliser, ajoutez l’élément de devise, cliquez sur le triangle d’affichage et choisissez un symbole. Décimales : ajoutez cet élément pour formater l’affichage des chiffres décimaux. Consultez « Définition de l’élément Décimales d’un format numérique personnalisé » à la page 212 pour en savoir plus. 210 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 211 Espaces : utilisez cet élément pour contrôler la quantité d’espace affiché entre les éléments. Pour spécifier la quantité d’espace, ajoutez l’élément Espaces, cliquez sur le triangle d’affichage, puis choisissez une option. Normal ajoute un espace standard, Étendue ajoute un cadratin et Fine ajoute un sixième de cadratin. Ces options vous permettent d’ajouter plusieurs éléments Espaces au champ de format, mais un seul de ces éléments Espaces peut être Flexible ; cette option aligne les éléments précédents à gauche et les éléments suivants à droite. Échelle : utilisez cet élément pour dimensionner la valeur d’affichage d’un nombre. Par exemple, vous pouvez afficher les valeurs supérieures à 100 sous forme de nombre de centaines (1 000 est alors représenté par 10). Consultez « Définition de l’Échelle d’un format numérique personnalisé » à la page 214 pour en savoir plus. 7 Pour afficher un texte prédéfini avant ou après un élément, placez un point d’insertion dans le champ de format, puis saisissez votre texte. Vous pouvez cliquer sur n’importe quel élément et utiliser les touches Flèche gauche et Flèche droite pour placer le point d’insertion. 8 Pour supprimer un élément du champ, sélectionnez-le, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour déplacer un élément dans le champ, faites-le glisser. 9 Dans le champ Nom, saisissez un nom pour votre format numérique. Les noms des formats personnalisés sont affichés dans le menu local Format de cellule, dans la sous-fenêtre Format de l’inspecteur Tableau. 10 Cliquez sur OK pour enregistrer votre format numérique et l’appliquer aux cellules sélectionnées. Voici un exemple de format numérique :  Le tiret est un élément Espaces, défini pour afficher un espace Normal entre le symbole monétaire et le nombre.  Le signe dollar est un élément Devise.  #,### est un élément Entiers qui affiche les nombres supérieurs à 999 avec un séparateur de milliers.  .## est un élément Décimales. Lorsque vous saisissez ce nombre dans une cellule Le nombre est affiché comme ceci 10000000 Solde : $ 10,000.000 0.95 Solde : $ 0.95 .666 Solde : $ 0.67Définition de l’élément Entiers d’un format numérique personnalisé Les éléments d’entiers vous permettent de personnaliser l’apparence des entiers dans les cellules d’un tableau. Après avoir ajouté un élément Entiers à un format numérique personnalisé, vous pouvez le sélectionner, cliquer sur son triangle d’affichage et utiliser les options de son menu local pour personnaliser les attributs d’affichage de l’élément. Voici différents moyens d’utiliser le menu local de l’élément Entiers : m Pour afficher ou masquer le séparateur de milliers, choisissez Afficher le séparateur ou Masquer le séparateur. m Pour afficher des zéros ou des espaces devant l’entier lorsqu’il est inférieur à un nombre précis de chiffres, choisissez « Afficher des zéros pour combler les nombres » ou « Utiliser des espaces pour les chiffres inutilisés ». Pour augmenter ou diminuer le nombre de zéros ou de tirets affichés dans le champ de format, choisissez Ajouter un chiffre, Supprimer le chiffre, ou Nombre de chiffres dans le menu local ou utilisez les touches fléchées haut ou bas pour définir le nombre de chiffres. Si vous choisissez Ce nombre est affiché comme ceci Afficher le séparateur 10000000 10,000,000 Masquer le séparateur 10000000 10000000 « Afficher des zéros pour combler les nombres » et réglez le « Nombre de chiffres » sur 6 100 000100 Définition de l’élément Décimales d’un format numérique personnalisé L’élément Décimales vous permet de personnaliser l’apparence des chiffres décimaux dans les cellules de tableau. Les chiffres décimaux sont des nombres qui apparaissent à droite de la virgule. 212 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 213 Après avoir ajouté l’élément Décimales à un format numérique personnalisé, vous pouvez le sélectionner, cliquer sur son triangle d’affichage et utiliser les options de son menu local pour personnaliser les attributs d’affichage de l’élément. Voici différents moyens d’utiliser le menu local de l’élément Décimales. m Pour afficher les chiffres décimaux comme des nombres, choisissez Décimales. Pour représenter les chiffres décimaux non utilisés lorsque leur nombre est inférieur à un nombre précis de chiffres, choisissez « Afficher les zéros de fin » ou « Utiliser des espaces pour les zéros à droite des décimales ». Augmentez ou diminuez ensuite le nombre de zéros ou de tirets affichés dans le champ de format, choisissez Ajouter un chiffre, Supprimer le chiffre, ou « Nombre de chiffres » dans le menu local, ou utilisez les touches fléchées haut ou bas pour définir le nombre de chiffres. Si un nombre de chiffres décimaux supérieur à celui que vous avez spécifié est saisi dans une cellule, il est arrondi pour correspondre à votre nombre de chiffres. m Pour afficher les chiffres décimaux sous forme de fraction, choisissez Fractions. Pour préciser une unité fractionnelle (par exemples, Quarts), cliquez à nouveau sur le triangle d’affichage de l’élément et choisissez une option dans le menu local. m Pour ne pas afficher les chiffres décimaux lorsqu’ils sont saisis dans une cellule, n’ajoutez pas l’élément Décimales au champ de format. Les valeurs affichées sont arrondies à l’entier le plus proche lorsque des valeurs décimales sont saisies dans une cellule.Si vous choisissez Ce nombre est affiché comme ceci Décimales et « Afficher les zéros de fin », puis réglez le « Nombre de chiffres » sur 6 100.975 100.975000 Fractions et sélectionnez l’option « Deux chiffres (23/24) » 100.975 100 39/40 Un espace est affiché entre l’entier et la fraction si vous ajoutez un élément Espaces entre les éléments Entiers et Décimales dans le champ de format. Fractions et sélectionnez l’option Quarts 100.16 100 1/4 Définition de l’Échelle d’un format numérique personnalisé L’élément Échelle vous permet d’afficher un nombre saisi dans une cellule en utilisant des pourcentages, la notation scientifique ou d’autres conventions de dimensionnement des valeurs. Pour utiliser l’élément Échelle : 1 Ajoutez-le en suivant les instructions de la rubrique « Création d’un format numérique personnalisé » à la page 209. 2 Sélectionnez-le dans le champ de format, cliquez sur son triangle d’affichage et choisissez une option. Lorsque vous appliquez un format comprenant un élément Échelle à une cellule contenant déjà une valeur, la valeur d’origine est conservée (elle est simplement affichée différemment). Lorsque vous appliquez le même format à une cellule vide avant d’insérer une valeur dans la cellule, la valeur tient compte de l’échelle que vous avez précisée. Le tableau ci-dessous illustre ces cas. 214 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 215 Pour cette option d’échelle Lorsque vous saisissez 12000 dans une cellule La valeur réelle est La valeur affichée est Pourcentage Et que vous appliquez l’option ultérieurement 1200000% 1200000 Après avoir appliqué l’option 1200000% 12000 Pourcentage (%) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 1200000% 1200000% Après avoir appliqué l’option 12000% 12000% Centaines Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 120 Après avoir appliqué l’option 12000 120 Centaines (C) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 120C Après avoir appliqué l’option 12000 120C Milliers Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 12 Après avoir appliqué l’option 12000 12 Milliers (K) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 12K Après avoir appliqué l’option 12000 12K Millions Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0 Après avoir appliqué l’option 12000 0 Millions (M) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0M Après avoir appliqué l’option 12000 0M Milliards Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0 Après avoir appliqué l’option 12000 0Pour cette option d’échelle Lorsque vous saisissez 12000 dans une cellule La valeur réelle est La valeur affichée est Milliards (B) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0B Après avoir appliqué l’option 12000 0B Trillions Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0 Après avoir appliqué l’option 12000 0 Trillions (T) Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 0T Après avoir appliqué l’option 12000 0T scientifique Et que vous appliquez l’option ultérieurement 12000 1E+0,4 Après avoir appliqué l’option 12000 1E+0,4 216 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 217 Association de conditions à un format numérique personnalisé L’association de conditions à un format numérique personnalisé permet de faire varier les caractéristiques d’affichage d’une cellule en fonction de ce qui est saisi dans la cellule. Voici un exemple de format numérique qui comporte quatre conditions. Si vous saisissez cette valeur dans une cellule en respectant le format ci-dessus La valeur est affichée comme ceci 15000 Échéance : $0015,00K 0 Payé en totalité -500 Crédit : $ (0000,50K) Compte fermé Remarque : Compte fermé Pour créer un format numérique personnalisé doté de conditions : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Personnalisé dans le menu local Format de cellule. La fenêtre Format personnalisé s’ouvre. Le format d’affichage que vous spécifiez dans le champ supérieur est utilisé si le nombre ne satisfait à aucune condition. Les conditions d’élément de texte ne sont utilisables que dans ce champ supérieur. Pour en savoir plus sur les éléments de texte, consultez la rubrique « Création d’un format Texte personnalisé » à la page 220. 5 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) à droite du champ de format pour ajouter une condition.6 Dans le menu local au dessus du nouveau champ de format, choisissez une option de condition. 7 Définissez le format numérique à appliquer lorsqu’un nombre satisfait la condition en ajoutant des éléments au champ de format. Consultez la rubrique « Création d’un format numérique personnalisé » à la page 209 pour obtenir des informations sur l’interaction avec le champ de format. 8 Répétez les étapes 5 à 7, le cas échéant, pour définir toutes vos conditions. Remarque : Pour supprimer une condition, cliquez sur le bouton Supprimer (–), à droite de son champ de format. 9 Dans le champ de format le plus haut, définissez le format d’affichage à utiliser si un nombre ne satisfait aucune des conditions. Vous pouvez utiliser l’élément Texte saisi pour afficher du texte prédéfini si la valeur saisie est une valeur de texte plutôt qu’un nombre. 10 Dans le champ Nom, tapez le nom de votre format numérique, puis cliquez sur OK pour l’enregistrer et l’appliquer aux cellules sélectionnées. Les noms des formats personnalisés sont affichés dans le menu local Format de cellule, dans la sous-fenêtre Format de l’inspecteur Tableau. 218 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 219 Création d’un format Date et heure personnalisé Pour définir votre propre format d’affichage pour les valeurs de date et d’heure dans les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Personnalisé dans le menu local Format de cellule. La fenêtre Format personnalisé s’ouvre. 5 Dans le menu local Type, choisissez Date et heure. 6 Définissez votre format numérique en faisant glisser les éléments (bleus) de la zone Éléments Date et heure dans le champ de format au dessus de la zone. 7 Lorsqu’un élément se trouve dans le champ de format, cliquez sur son triangle d’affichage, et choisissez une option de formatage dans le menu local. 8 Pour afficher un texte prédéfini avant ou après un élément, placez un point d’insertion dans le champ de format, puis saisissez votre texte. Vous pouvez cliquer sur n’importe quel élément et utiliser les touches Flèche gauche et Flèche droite pour placer le point d’insertion. 9 Pour afficher un espace entre les éléments, placez un point d’insertion et appuyez sur la barre d’espace une ou plusieurs fois. 10 Pour supprimer un élément du champ, sélectionnez-le, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour déplacer un élément dans le champ, faites-le glisser.11 Dans le champ Nom, saisissez un nom pour votre format de date et d’heure. Les noms des formats personnalisés sont affichés dans le menu local Format de cellule, dans la sous-fenêtre Format de l’inspecteur Tableau. 12 Cliquez sur OK pour enregistrer votre format de date et d’heure et l’appliquer aux cellules sélectionnées. Lorsque vous saisissez une valeur de date ou d’heure dans une cellule formatée, le format est appliqué si la valeur saisie contient un tiret (-) ou une barre oblique (/). Voici un exemple : Lorsque vous saisissez cette valeur dans une cellule La valeur est affichée comme ceci 4/16/99 Le 16 avril 1999 correspond au jour 106 de l’année 2-23 Le 23 février 2008 correspond au jour 54 de l’année 15, 2010 15, 2010 Création d’un format Texte personnalisé Vous pouvez définir le texte à afficher avant ou après une valeur saisie dans une cellule si aucun autre format n’a été appliqué à la cellule. Voici à quoi ressemble un format de texte personnalisé lorsque vous le créez : Lorsque vous saisissez « L’adresse doit être mise à jour » dans un champ auquel est appliqué le format ci-dessus, la valeur est affichée comme suit : Avertir le client : il faut actualiser l’adresse. 220 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 221 Pour définir le texte à afficher dans les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Tableaux. 3 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format. 4 Choisissez Personnalisé dans le menu local Format de cellule. La fenêtre Format personnalisé s’ouvre. 5 Dans le menu local Type, choisissez Nombres et texte. 6 Faites glisser l’élément Texte saisi (bleu) depuis la zone « Éléments de date et heure » et déposez-le dans le champ de format vide au-dessus de la zone. (Supprimez tout élément éventuel dans le champ avant de faire glisser et de déposer l’élément Texte saisi.) 7 Placez le point d’insertion avant ou après l’élément, puis saisissez votre texte, y compris les espaces, le cas échéant. Vous pouvez cliquer sur l’élément et utiliser les touches Flèche gauche et Flèche droite pour placer le point d’insertion. 8 Dans le champ Nom, saisissez un nom pour votre format Texte. Les noms des formats personnalisés sont affichés dans le menu local Format de cellule, dans la sous-fenêtre Format de l’inspecteur Tableau. 9 Cliquez sur OK pour enregistrer votre format Texte et l’appliquer aux cellules sélectionnées.Modification d’un format de cellule personnalisé Après avoir créé un format de cellule personnalisé, vous pouvez modifier à tout moment son nom ainsi que les éléments auxquels il est associé. Voici quelques manières de modifier les formats personnalisés et d’appliquer des modifications aux cellules de tableau : m Pour modifier les éléments associés à un format personnalisé qui a été appliqué à des cellules, sélectionnez les cellules, puis cliquez sur Afficher le format dans la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Pour supprimer un élément,sélectionnez-le dans le champ de format, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour ajouter un élément, faites-le glisser vers le champ de format. Pour déplacer un élément, faites-le glisser dans le champ de format. Pour redéfinir un élément, cliquez sur son triangle d’affichage, puis choisissez une option dans le menu local. Après avoir effectué vos modifications, procédez de l’une des manières suivantes : Pour enregistrer le format modifié et l’appliquer aux cellules sélectionnées en utilisant le même nom, cliquez sur OK, puis cliquez sur Remplacer. Pour enregistrer le format modifié en tant que nouveau format et l’appliquer aux cellules sélectionnées, modifiez le nom de format et cliquez sur OK. Pour appliquer le format modifié à des cellules de tableau non sélectionnées,sélectionnez les cellules et choisissez le nom du format dans le menu local Formats de cellule dans la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. m Pour modifier un nom de format personnalisé et appliquer la modification à des cellules sélectionnées, utilisez la zone de dialogue de gestion des formats de cellule personnalisés. Pour afficher la zone de dialogue, cliquez sur « Gérer les formats » dans la zone de dialogue du format personnalisé, double-cliquez sur le nom, tapez vos modifications, puis cliquez sur OK. 222 Chapitre 10 Utilisation des tableauxChapitre 10 Utilisation des tableaux 223 Lorsque vous modifiez le nom d’un format personnalisé, l’ancien nom demeure associé aux cellules auxquelles il était appliqué et est supprimé de la liste des formats personnalisés. Pour associer le format renommé à ces cellules, sélectionnez celles-ci et choisissez le nouveau nom dans le menu local Formats de cellules dans l’inspecteur des tableaux. m Pour créer un format personnalisé à partir du format actuel en lui attribuant un nouveau nom et pour l’appliquer à des cellules sélectionnées, cliquez sur Afficher le format dans la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Modifiez le champ Nom et cliquez sur OK. m Un format personnalisé modifié n’est pas automatiquement appliqué aux cellules du tableau sur lesquelles sa version précédente était appliquée. Pour appliquer un format personnalisé modifié aux cellules, sélectionnez les cellules et choisissez le nom du format dans le menu local Formats de cellule dans la barre des formats ou dans le menu Format de cellule de la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Réorganisation, modification du nom et suppression de formats de cellule personnalisés Vous utilisez la boîte de dialogue Gérer les formats de cellule personnalisés pour gérer les formats de cellule personnalisés. Cette zone de dialogue répertorie tous les formats personnalisés disponibles dans le document. 224 Chapitre 10 Utilisation des tableaux Pour gérer les formats de cellule personnalisés : 1 Si la boîte de dialogue Gérer les formats de cellule personnalisés n’est pas ouverte, cliquez sur Gérer les formats dans la boîte de dialogue des formats personnalisés pour l’ouvrir. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes : Renommez un format personnalisé : Double-cliquez sur le format et saisissez vos modifications. Réorganisez les formats personnalisés dans les menus locaux : Sélectionnez un format, puis cliquez sur l’une des flèches en dessous de la liste pour le déplacer vers le haut ou vers le bas de la liste. Supprimez un format personnalisé : Sélectionnez un format, puis cliquez sur le bouton Supprimer (–) en dessous de la liste. 3 Cliquez sur OK pour enregistrer vos modifications et fermer la zone de dialogue.225 Diffusez votre diaporama Keynote en personne ou en tant que fichier multimédia autonome. Imprimez vos diapositives ou exportez-les vers un éventail d’autres formats et lieux de diffusion, y compris sur le web. Vous pouvez visionner une présentation Keynote sur l’écran de votre ordinateur ou en la projetant sur un grand écran. Il est possible de définir la lecture automatique de votre diaporama pour l’utiliser sur une borne. Vous pouvez partager votre présentation sous forme de séquence QuickTime, de présentation PowerPoint, de document PDF ou l’envoyer directement à YouTube. Vous pouvez également l’imprimer directement depuis Keynote et choisir parmi toute une gamme de dispositions. À propos des différentes manières de présenter des diaporamas Selon la façon dont il sera visionné, vous pouvez configurer votre diaporama de différentes manières :  Normal : la présentation avance à mesure que l’intervenant clique ou utilise un des raccourcis clavier de présentation . À moins que vous ne le spécifiez autrement, votre diaporama fonctionne de cette manière par défaut.  Liens uniquement : les diapositives ne changent que lorsque l’intervenant (ou le spectateur) clique sur un lien hypertexte. Pour plus d’instructions, consultez « Création de présentations à liens uniquement » à la page 149.  Enregistré : lit la présentation comme une séquence utilisant votre narration préenregistrée et votre minutage. Les spectateurs peuvent suspendre l’exécution de la présentation. Pour plus d’instructions, consultez « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119.  Lecture automatique : la présentation avance automatiquement, comme une séquence. Aucune interaction de l’utilisateur n’est possible. Les présentations à lecture automatique sont utiles, par exemple, dans une configuration de type borne automatique. 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaCréation de présentations à lecture automatique Il est possible de définir la lecture automatique de votre présentation, par exemple si vous souhaitez l’utiliser sur une borne interactive. Dans une présentation à lecture automatique, les transitions ou les compositions configurées pour démarrer automatiquement démarrent comme elles le feraient dans le cas d’une présentation classique. De la même manière, les transitions et les compositions configurées pour démarrer à partir d’un clic de souris (lorsque la personne faisant la présentation clique) débutent automatiquement après le délai indiqué dans les champs Délai de l’inspecteur des documents. Les valeurs spécifiées dans les champs Délai sont appliquées à toutes les transitions et compositions configurées pour commencer au clic de souris. Bien que les spectateurs ne puissent interagir avec ce type de présentation, ils peuvent arrêter les présentations à lecture automatique de la même manière que les autres types de diaporamas (en appuyant sur la touche Échap, par exemple). Pour éviter que les utilisateurs arrêtent une présentation à lecture automatique, ne leur fournissez pas de clavier, ou exigez un mot de passe pour quitter la présentation. Le bouton Inspecteur des documents. Spécifiez le point de démarrage des effets démarrant « au clic de la souris ». Choisissez le type du diaporama. Pour configurer un diaporama en lecture automatique : 1 Si l’inspecteur des documents n’est pas ouvert, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Document. 2 Dans Inspecteur des documents, cliquez sur Document. 3 Choisissez lecture automatique dans le menu local Présentation. 4 Pour indiquer le délai à attendre avant de commencer automatiquement les transitions après l’affichage d’une nouvelle diapositive, saisissez une valeur dans le champ Transitions. 226 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 227 5 Pour indiquer le délai à attendre avant de commencer automatiquement les compositions après l’affichage d’une nouvelle diapositive, saisissez une valeur dans le champ Compositions. 6 Pour définir d’autres options, telles qu’un mot de passe, activez les cases à cocher Réglages du diaporama. Consultez la rubrique « Définition des options de lecture du diaporama » (page 227) pour plus de détails. Définition des options de lecture du diaporama Vous pouvez, entre autres options, lancer un diaporama automatiquement lors de son ouverture ou activer la lecture en boucle d’une présentation. Pour modifier les options de lecture : 1 Si l’inspecteur des documents n’est pas ouvert, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Document. 2 Dans l’encadré Réglages du diaporama de la sous-fenêtre Document, sélectionnez les options appropriées : Lire automatiquement une fois ouvert : La présentation démarre à l’ouverture du document Keynote. Lire le diaporama en boucle : Quand elle atteint la dernière diapositive, la présentation reprend la lecture à partir de la première. Redémarrer le diaporama si inactif durant : En l’absence d’interaction utilisateur durant la durée indiquée en minutes, le diaporama recommence. Demander un mot de passe pour sortir du diaporama : pour quitter la présentation, les spectateurs doivent saisir le nom et le mot de passe de l’administrateur de l’ordinateur sur lequel le diaporama est exécuté. À propos du test et de la visualisation des présentations Les présentations plein écran tirent le meilleur parti des graphismes nets et des animations homogènes pouvant être obtenus avec Keynote. Vous pouvez afficher une présentation plein écran sur l’écran de votre ordinateur, sur un second écran ou la projeter sur grand écran ; vous pouvez diffuser séquences et son au cours de la présentation. Ajout des notes de l’intervenant Utilisez le champ des notes de l’intervenant pour saisir ou afficher les notes de chaque diapositive. Vous pouvez imprimer les notes de l’intervenant ou les afficher sur un autre écran que vous seul pouvez voir pendant que vous effectuez votre présentation. (Les notes de l’intervenant sont différentes des commentaires ; voir « Commentaires sur les diapositives » à la page 50.) Le champ des notes est donc une zone que vous pouvez utiliser comme aide-mémoire. Voici comment gérer les notes de l’intervenant : m Pour afficher les notes de l’intervenant, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis sélectionnez Afficher les notes de l’intervenant. m Pour ajouter des notes d’intervenant, saisissez le texte dans la zone sous le canevas de la diapositive. m Pour imprimer les notes de l’intervenant, sélectionnez Fichier > Imprimer, sélectionnez ensuite Keynote dans le menu local Copies et pages, puis sélectionnez Diapos avec notes. m Pour masquer les notes de l’intervenant, sélectionnez Affichage > Masquer les notes de l’intervenant. Réglage de la taille de la diapositive Pour une lecture de qualité optimale, la taille de vos diapositives doit être adaptée à la résolution d’écran du moniteur affichant le diaporama. La plupart des projecteurs fonctionnent mieux avec des diapositives de 800 x 600. Les plus récents peuvent afficher des diapositives ayant une résolution de 1024 x 768 ou supérieure. Si votre présentation comprend des séquences, vous avez la possibilité d’utiliser une résolution supérieure. Dans ce cas, choisissez un thème haute définition (HD) avec une résolution de 1920 x 1080 (tous les thèmes ne proposent pas de résolution supérieure). Une résolution supérieure requiert davantage de mémoire et une puissance de traitement plus rapide. Vous pouvez modifier la taille des diapositives d’un document Keynote dans la sousfenêtre Document de l’inspecteur des documents. Si vous n’êtes pas sûr de la taille la mieux adaptée ou que vous ne souhaitez pas modifier les dimensions d’origine des diapositives de votre document, Keynote lit les diapositives dans leurs dimensions d’origine ; elles apparaissent au centre de l’écran et sont entourées d’une bordure noire. Si la taille des diapositives est trop grande pour le moniteur, Keynote l’adapte automatiquement. Keynote peut également agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran lors de la lecture du diaporama. Pour ajuster un diaporama au cours de la lecture : 1 Sélectionnez Keynote > Préférences. 228 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 229 2 Cliquez sur Diaporama. 3 Sélectionnez la case « Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran ». En fait, cette option ne modifie pas la taille des diapositives de votre document Keynote ; elle met le document à l’échelle de l’écran. Cette option est susceptible de réduire la qualité vidéo lors de la lecture. 4 Si vous utilisez la transition Cube ou Miroir, vous pouvez également sélectionner « Réduire les transitions Miroir pour éviter le découpage » ou « Réduire les transitions Cube pour éviter le découpage ». Autrement, une partie de la transition risque de ne pas être visible. Test de votre présentation L’affichage de test permet de visualiser les informations de l’intervenant sans nécessiter un second écran ; vous pouvez ainsi tester et affiner le minutage de la présentation. En affichage de test, vous pouvez visualiser la diapositive en cours, la diapositive suivante et les autres éléments sélectionnés dans les préférences de l’écran de l’intervenant (voir « Personnalisation de l’écran de l’intervenant » à la page 235). Pour tester votre diaporama : 1 Choisissez Lire > Tester le diaporama. 2 Pour parcourir les notes de l’intervenant, appuyez sur la touche U (vers le haut) ou D (vers le bas) ou utilisez la barre de défilement à droite des notes de l’intervenant. Si les notes de l’intervenant ne s’affichent pas, assurez-vous de sélectionner cette option dans les préférences de l’écran de l’intervenant. 3 Pour quitter l’affichage de test, appuyez sur Échap. Affichage d’une présentation sur l’écran de votre ordinateur Si vous présentez votre diaporama à un public réduit, la meilleure manière de le visualiser est de le regarder directement sur l’écran de votre ordinateur. Pour visionner une présentation plein écran sur un écran unique : 1 Ouvrez le document Keynote et sélectionnez la diapositive sur laquelle vous souhaitez commencer votre présentation. 2 Selon que votre diaporama a été ou non enregistré avec une narration en voix off, exécutez l’une des opérations suivantes :  Si la présentation n’a pas été enregistrée, cliquez sur Lire dans la barre d’outils. Pour passer à la diapositive ou à la composition d’objet suivante, cliquez avec la souris ou appuyez sur la Flèche droite ou la barre d’espace. Pour arrêter le diaporama, appuyez sur Échap ou sur Q.  Si la présentation a été enregistrée, cliquez sur Lire dans la barre d’outils.Pour mettre en pause le diaporama et le son, appuyez sur H. Pour le relancer, cliquez sur l’icône de Keynote dans le Dock. Pour arrêter la lecture, appuyez sur la touche Échap. Pour connaître les autres options, reportez-vous à la rubrique « Commande d’une présentation à l’aide du clavier » à la page 238. Affichage d’une présentation sur un écran externe ou un projecteur Il existe deux manières d’utiliser un second écran lors de la présentation de votre diaporama :  Recopie vidéo affiche le diaporama à l’identique sur les deux écrans.  Double affichage vous permet d’afficher les notes ou les invites de l’intervenant, par exemple, vos commentaires sur les diapositives, un aperçu de la diapositive suivante et une minuterie, sur un écran tandis que les spectateurs voient uniquement le diaporama sur l’autre. Sur certains ordinateurs portables, l’option de recopie vidéo est intégrée. Si votre ordinateur ne l’intègre pas, vous devez la configurer. D’autres ordinateurs portables ne sont pas du tout compatibles avec la recopie vidéo. Pour visualiser une présentation à l’aide d’une configuration double affichage : 1 Raccordez le second écran ou projecteur selon les instructions de l’appareil et les instructions de votre ordinateur. Reportez-vous à la rubrique « Conseils d’utilisation d’un écran externe » à la page 232 pour en savoir plus sur les recommandations de réglage. 2 Choisissez Pomme > Préférences Système, puis cliquez sur Moniteurs. 3 Cliquez sur Disposition et suivez les instructions à l’écran. Si le bouton Disposition ne s’affiche pas, votre ordinateur ne détecte pas le second écran. 4 Assurez-vous que Affichages miroir n’est pas sélectionné. 230 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 231 5 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Diaporama. Choisissez l’écran d’affichage des diapositives pendant un diaporama à l’aide de la configuration double affichage. 6 Sélectionnez Présenter sur l’écran principal ou Présenter sur l’écran secondaire. L’écran principal est celui sur lequel la barre des menus s’affiche. Si vous choisissez « Présenter sur l’écran secondaire », vous pouvez personnaliser l’écran principal du présentateur. Consultez la section « Personnalisation de l’écran de l’intervenant » à la page 235. 7 Cliquez sur Lire dans la barre d’outils. 8 Avancez dans la présentation en cliquant sur la souris ou en appuyant sur la barre d’espace. Voir « Commande d’une présentation à l’aide du clavier » à la page 238 pour d’autres options. Pour visualiser une présentation en utilisant la recopie vidéo : 1 Raccordez le second écran ou projecteur selon les instructions de l’appareil et les instructions de votre ordinateur. Reportez-vous à la rubrique « Conseils d’utilisation d’un écran externe » à la page 232 pour en savoir plus sur les recommandations de réglage. 2 Choisissez Pomme > Préférences Système, puis cliquez sur Moniteurs. 3 Choisissez une résolution et un nombre de couleurs. Utilisez les mêmes réglages pour les deux écrans. 4 Cliquez sur Organiser et sélectionnez Moniteurs en miroir. 5 Ouvrez le document Keynote et cliquez sur Lire dans la barre d’outils (ou sélectionnez Lire > Lecture du diaporama). Pour aller à la diapositive ou à la composition d’objet suivante, appuyez sur la barre d’espace ou cliquez sur la souris.6 Si des imperfections apparaissent au cours de la lecture, vous devez changer la fréquence de rafraîchissement de l’écran. Keynote offre généralement une lecture sans à coups des animations. Néanmoins, si les deux écrans possèdent des fréquences de rafraîchissement différentes, il se peut que l’image d’un des deux écrans semble « sauter » car Keynote ne peut effectuer la synchronisation qu’avec une seule fréquence de rafraîchissement à la fois. Si vous utilisez Keynote sur un iBook, un PowerBook, un MacBook, un MacBook Pro ou un MacBook Air doté de Mac OS X version 10.3.9 ou ultérieure, Keynote effectue la synchronisation avec l’écran extérieur. Pour changer de fréquence de rafraîchissement écran : 1 Choisissez Pomme > Préférences Système, puis cliquez sur Moniteurs. 2 Choisissez Affichage, puis choisissez une option dans le menu local Taux de rafraîchissement. Pour obtenir la meilleure qualité d’animation, utilisez la fréquence de rafraîchissement naturelle du moniteur externe. Vous trouverez probablement cette information dans la documentation du moniteur. Si ce n’est pas le cas, testez des fréquences de rafraîchissement différentes pour déterminer laquelle produit la meilleure qualité d’animation. La plupart des moniteurs LCD possèdent une fréquence de rafraîchissement de 60 Hz. La plupart des moniteurs CRT ne possèdent pas de fréquence de rafraîchissement optimale. Si vous utilisez un ordinateur de bureau et deux moniteurs, tentez de déterminer quel moniteur est synchronisé avec Keynote. Conseils d’utilisation d’un écran externe Vous pouvez lire votre diaporama Keynote sur différents types de projecteurs et d’écrans externes. 232 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 233 Voici les moyens d’obtenir la meilleure qualité vidéo dans votre présentation : m Si vous avez le choix entre un connecteur DVI et un connecteur VGA pour connecter le projecteur, choisissez un connecteur DVI. Les connexions DVI fournissent généralement la meilleure qualité d’image et sont plus faciles à configurer. Sélectionne la résolution d’écran native. m Réglez la résolution écran native (taille de l’image affichée) dans la sous-fenêtre Moniteurs des Préférences Système. Reportez-vous à ces informations dans la documentation de l’écran. Pour la plupart des projecteurs, la résolution de l’écran à préférer est 800 x 600 ou 1 024 x 768. La plupart des écrans à cristaux liquides (LCD) et des écrans à traitement numérique de la lumière (DLP) fonctionnent avec de nombreuses résolutions, mais l’une d’elles est préférable. Pour changer la résolution de l’écran de votre moniteur, choisissez Pomme > Préférences Système, cliquez sur Moniteurs, cliquez sur Affichage, puis sélectionnez la résolution souhaitée dans la liste Résolutions. m Dans la sous-fenêtre Moniteurs des Préférences Système, définissez la fréquence de rafraîchissement écran (c’est-à-dire le nombre de fois par seconde où les images sont mises à jour à l’écran). Si vous utilisez un moniteur LCD, un projecteur LCD ou un projecteur DLP, essayez de faire coïncider la fréquence de rafraîchissement de votre ordinateur ou de votre carte vidéo avec la fréquence de rafraîchissement optimale du périphérique d’affichage. (En général, cela ne pose de problème que si vous utilisez une connexion de type VGA avec un moniteur LCD ou DLP. Les moniteurs à tube cathodique (CRT) ne sont généralement pas limités à une seule fréquence de rafraîchissement optimale.) m Si les couleurs d’affichage semblent « délavées » lorsque vous connectez un nouveau projecteur ou si le texte est irrégulier, il peut être nécessaire de calibrer le moniteur. Ouvrez Utilitaire ColorSync (dans le sous-dossier Applications/Utilitaires de votre disque dur). m Si vous avez effectué une configuration double affichage et que vous souhaitez passer l’écran de l’intervenant sur l’autre écran au cours de la lecture de votre diaporama, appuyez sur X pour inverser les écrans. À propos du contrôle des présentations Si votre présentation n’est pas en lecture automatique, vous pouvez utiliser le clavier pour mettre en pause et reprendre la lecture des diaporamas ainsi que pour naviguer entre les diapositives. Vous pouvez également configurer l’écran de l’intervenant de manière à ce qu’il affiche la prochaine diapositive, le temps écoulé, etc. Si votre Mac comprend la télécommande Apple Remote, vous avez la possibilité de l’utiliser pour contrôler une présentation. 234 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 235 Personnalisation de l’écran de l’intervenant Si votre présentation est configurée en mode double affichage (un moniteur destiné à l’intervenant, un autre destiné au public) ou si vous voulez tester votre présentation à l’aide d’un seul moniteur, vous pouvez demander l’affichage d’informations qui vous seront utiles en tant qu’intervenant. Par exemple, vous pouvez configurer votre écran pour afficher une horloge, une minuterie, un aperçu de la diapositive suivante et d’autres informations. (Les présentations à lecture automatique ne peuvent pas être utilisées avec l’écran de l’intervenant.) Sélectionnez les options qui apparaissent sur l’écran de l’intervenant. Cliquez pour réorganiser les fenêtres de l’écran de l’intervenant. Cochez cette case pour afficher les informations de l’intervenant sur un autre écran (pendant un diaporama, si vous avez configuré le double affichage ). Sélectionnez pour que la barre des menus s’affiche en rouge pendant qu’une composition est en cours d’animation et en vert à la fin de celle-ci. Vous pouvez définir les informations que vous souhaitez afficher sur l’écran de l’intervenant, ainsi que leur disposition. Avant de personnaliser l’écran de l’intervenant, vous devez activer cet écran et indiquer sur lequel des deux écrans il sera affiché.Pour activer l’écran de l’intervenant : 1 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Écran de l’intervenant. 2 Sélectionnez “Utiliser un écran alternatif pour présenter les informations de l’intervenant.” Dans la fenêtre Préférences, vous pouvez également sélectionner les éléments que vous souhaitez afficher sur l’écran de l’intervenant. Mais vous pouvez également sélectionner différentes options et effectuer d’autres réglages lorsque vous personnalisez l’écran de l’intervenant. 3 Cliquez sur Diaporama en haut de la fenêtre Préférences. 4 Sélectionnez l’une des options suivantes en bas de la fenêtre Préférences : Présenter sur l’écran principal : Affiche le diaporama sur l’écran qui comporte la barre des menus. Présenter sur l’écran secondaire : Affiche le diaporama sur l’écran qui ne comporte pas la barre des menus. 5 Pour indiquer rapidement les éléments que vous souhaitez afficher sur l’écran de l’intervenant, sélectionnez-les. Pour une description de chacune des options, voir ci-dessous. Pour personnaliser l’écran de l’intervenant : 1 Affichez un aperçu de l’écran de l’intervenant en effectuant l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton « Personnaliser l’écran de l’intervenant » en bas de la fenêtre des préférences de l’écran de l’intervenant.  Choisissez Lire > « Personnaliser l’écran de l’intervenant ». 2 Dans la fenêtre « Personnaliser l’écran de l’intervenant », sélectionnez les options que vous souhaitez afficher sur l’écran de l’intervenant. Diapositive en cours : Affiche un aperçu de la diapositive actuellement affichée sur l’écran que le public regarde. Cette option peut être utile si le diaporama est lu sur un écran situé derrière vous, par exemple. Marqueurs de composition : Apparaissent sous forme de points bleus en dessous de l’aperçu de la diapositive en cours et indiquent le nombre de compositions présentes sur celle-ci. Diapositive suivante : Affiche un aperçu de la diapositive suivante. Indicateur Prêt à avancer : Apparaît sous forme d’une barre rouge ou verte en haut de l’écran de l’intervenant et indique que la lecture de la composition en cours est terminée et que le diaporama attend que vous cliquiez pour continuer. La couleur rouge indique que le diaporama n’est pas encore prêt à continuer, tandis que la couleur verte indique qu’il est prêt à continuer. 236 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 237 Notes : Affiche les notes de l’intervenant que vous avez rédigées pour vous aider à commenter la diapositive en cours. Pour en savoir plus sur la création des notes de l’intervenant, consultez la rubrique « Ajout des notes de l’intervenant » à la page 227. Horloge : Affiche l’heure actuelle en fonction de l’horloge de l’ordinateur. Minuterie : Vous informe sur la durée de votre présentation, depuis le moment où vous passez à la diapositive suivante (et non depuis le moment où vous appuyez sur le bouton Lire). Sélectionnez une option pour indiquer la manière dont vous souhaitez configurer la minuterie : Temps restant : indique le temps qu’il reste pour votre présentation. Saisissez la durée maximale de votre présentation dans le champ adjacent. Temps écoulé : indique le temps écoulé depuis le début de la lecture de votre diaporama. 3 Faites glisser les éléments sur l’écran pour les positionner à votre convenance. 4 Pour redimensionner un élément sur l’écran, faites glisser son coin inférieur droit. 5 Cliquez sur Terminé. Accès aux commandes supplémentaires de l’écran de l’intervenant Vous pouvez modifier ou régler les éléments de l’écran de l’intervenant à tout moment au cours de la présentation. Des commandes de diaporama supplémentaires sont disponibles via l’écran de l’intervenant ; elles vous permettent de passer facilement d’une diapositive à l’autre, de mettre votre présentation en pause sur un écran noir, etc. Pour accéder aux commandes de l’écran de l’intervenant et les utiliser : m Pour accéder aux commandes, placez le pointeur sur le bord supérieur de l’écran de l’intervenant au cours de votre présentation. Une barre d’outils comportant quatre boutons apparaît alors. Diapositives : Affiche des vignettes de toutes les diapositives de la présentation dans une bande le long du haut de l’écran. Faites glisser la barre de défilement sous les vignettes pour parcourir les diapositives. Double-cliquez sur une vignette pour passer à cette diapositive, ou tapez le numéro de la diapositive dans le champ « Passer à la diapositive » et cliquez sur Aller (ou appuyez sur Retour). Noir : Rend l’écran de présentation principal noir (même effet que le fait d’appuyer sur la touche B au cours de la présentation). Cliquez pour restaurer l’image de la diapositive en cours. Options : Permet d’accéder rapidement aux options suivantes : Intervertir les écrans : inverse la configuration de l’affichage, afin que l’écran de l’intervenant apparaisse sur l’écran où s’exécutait le diaporama, et inversement. Adapter les diapositives à l’écran : règle la taille de la diapositive afin qu’elle remplisse l’écran autant que possible, sans modifier ses proportions.Personnaliser l’écran de l’intervenant : vous permet de sélectionner les éléments à afficher sur l’écran de l’intervenant, de les réorganiser ou de les redimensionner. Aide : Affiche une liste de raccourcis clavier permettant de contrôler la présentation à partir du clavier. Commande d’une présentation à l’aide du clavier Pour les diaporamas qui ne sont pas à lecture automatique, vous pouvez utiliser le clavier pour mettre en pause, reprendre ou arrêter une présentation, passer à la diapositive ou à la composition suivante, revenir à la diapositive ou à la composition précédente, ou passer à une diapositive spécifique. Voici comment mettre en pause une présentation et la reprendre : m Pour mettre en pause une présentation et afficher la diapositive actuelle, appuyez sur F. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation. m Pour mettre en pause une présentation et afficher un écran noir, appuyez sur B. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation. m Pour mettre en pause une présentation et afficher un écran blanc, appuyez sur W. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation. m Pour mettre en pause la présentation et afficher la dernière application utilisée, appuyez sur H. Pour la relancer, cliquez sur l’icône de Keynote dans le Dock. Remarque : Si vous utilisez Mac OS X v10.7 (Lion) ou ultérieur, et que la fenêtre de l’application Keynote est agrandie en présentation plein écran avant le début de la lecture de la présentation, vous pouvez appuyer sur H pour terminer la présentation et revenir à la fenêtre Keynote. m Cliquez sur un lien hypertexte qui ouvre une page Web, un message e-mail ou un fichier. Pour relancer la présentation, cliquez sur l’icône de Keynote dans le Dock. Appuyez sur n’importe laquelle des touches suivantes pour passer à la diapositive suivante : m Maj + Flèche vers le bas, Maj + Page suiv. ou crochet droit (]) Appuyez sur n’importe laquelle des touches suivantes pour passer à la composition suivante : m N, barre d’espace, Retour, Flèche droite, Flèche vers le bas, Maj + Flèche droite ou Page suiv. Appuyez sur l’une des touches suivantes pour revenir au début de toutes les compositions de la diapositive en cours ou, s’il n’existe pas de compositions, pour accéder à la diapositive précédente : m Flèche gauche, Flèche vers le haut, P, Suppr., Page préc. ou Maj + Flèche vers le haut 238 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 239 Si les compositions d’objet ont été lues dans la diapositive en cours avant que vous n’appuyiez sur l’une de ces touches ou de ces combinaisons de touches, le diaporama revient au début de la diapositive, au point situé avant les compositions lues. Si le diaporama se trouve déjà à cet emplacement (ou si la diapositive en cours ne contient pas de compositions d’objet), le fait d’appuyer sur l’une de ces touches ou de ces combinaisons de touches place le diaporama au début de la diapositive précédente. Appuyez sur n’importe laquelle des touches suivantes pour revenir à la composition précédente : m Maj + Flèche gauche, Maj + Page préc. ou crochet gauche ([) Voici comment atteindre une diapositive précise durant une présentation : m Si vous connaissez le numéro de la diapositive à atteindre, saisissez-le, puis appuyez sur Retour ou sur Entrée. m Pour localiser une diapositive spécifique, utilisez le sélecteur de diapositives. Pour ouvrir le sélecteur de diapositives, appuyez sur le signe égal (=), le signe plus (+) ou le signe moins (-), ou tapez un numéro. Pour ouvrir le sélecteur de diapositives pendant une présentation, appuyez sur le signe plus +, =, - ou bien saisissez un chiffre. Sauter à une diapositive en saisissant son numéro et en appuyant sur Retour. Pour avancer ou reculer dans les vignettes, appuyez sur la touche Flèche droite ou Flèche gauche ou faites glisser la barre de défilement située en dessous des vignettes des diapositives. Pour afficher la vignette de la première diapositive, appuyez sur la touche Flèche vers le haut ; pour afficher la vignette de la dernière diapositive, appuyez sur la touche Flèche vers le bas. Pour afficher une diapositive précise, cliquez sur sa vignette ou saisissez son numéro et appuyez sur Retour. Pour fermer le sélecteur de diapositives sans changer la diapositive actuelle, appuyez sur Échap.Remarque : Vous ne pouvez pas atteindre une diapositive ignorée (voir « Ignorer des diapositives » à la page 45). Voici comment afficher les raccourcis clavier : m Si vous visualisez l’écran de l’intervenant au cours d’une présentation, vous pouvez voir quelles touches contrôlent le diaporama en appuyant sur le bouton Aide, le point d’interrogation (?) ou la touche barre oblique (/). m Pour obtenir la liste complète de tous les raccourcis clavier de Keynote, choisissez Aide > «Raccourcis clavier». Arrêt d’une présentation Il existe plusieurs manières d’arrêter une présentation, en fonction de la configuration de celle-ci. Si vous souhaitez empêcher les spectateurs non autorisés d’arrêter une présentation (par exemple, si la présentation est exécutée sur une borne ou un stand de démonstration), vous pouvez configurer le diaporama pour que le spectateur soit obligé de saisir le nom et le mot de passe de l’administrateur (ou de l’utilisateur qui a ouvert la session) de l’ordinateur sur lequel le diaporama s’exécute. Pour arrêter une présentation en cours de lecture : m Appuyez sur Échap, Q, Command + point (.) ou Point (.). m Si la présentation contient un lien hypertexte qui l’arrête, cliquez dessus. Pour en savoir plus sur la création d’un lien hypertexte qui arrête la présentation, voir « Création d’un bouton « Arrêter le diaporama » dans votre diaporama » à la page 148. Pour demander le nom et le mot de passe de l’administrateur pour arrêter la présentation : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des documents. 2 Dans Inspecteur des documents, cliquez sur Document. 3 Cochez la case « Demander un mot de passe pour quitter le diaporama ». Lorsque vous arrêtez une présentation qui demande un mot de passe, tapez simplement le nom et le mot de passe de l’administrateur (ou de l’utilisateur qui a ouvert la session) dans les champs qui apparaissent lorsque vous tentez d’arrêter la présentation à l’aide de l’une des méthodes décrites ci-dessus. 240 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 241 Lecture de séquences Vous pouvez contrôler une séquence sur une diapositive en utilisant le pointeur pour cliquer sur les commandes qui apparaissent lorsque vous placez le pointeur audessus de la séquence dans la diapositive ; pour cela, le diaporama doit être configuré pour afficher le pointeur lorsqu’une séquence apparaît sur une diapositive. Les commandes qui apparaissent dépendent des dimensions de la séquence (sa taille sur la diapositive) ; une séquence plus petite propose moins de commandes. Une autre manière de contrôler la lecture d’une séquence au cours d’une présentation est d’utiliser le clavier. Pour afficher le pointeur lorsqu’une séquence apparaît sur une diapositive : 1 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Diaporama. 2 Cochez la case « Afficher les commandes de lecture lorsque le pointeur est au-dessus d’une séquence ». Pour utiliser le clavier pour contrôler la lecture de la séquence : m Maintenez enfoncée la touche qui correspond à l’action souhaitée : K : Appuyez sur cette touche pour mettre en pause, une deuxième fois pour relancer la lecture (bascule). J : Maintenez cette touche enfoncée pour effectuer un retour rapide (lit le film à l’envers). L : Maintenez cette touche enfoncée pour effectuer une avance rapide. I : Appuyez sur cette touche pour atteindre le début de la séquence. O : Appuyez sur cette touche pour atteindre la fin de la séquence. Lorsque vous créez votre diaporama, vous pouvez définir le volume de lecture pour les séquences et indiquer si la lecture de la séquence commence dès que la diapositive apparaît ou si elle commence lorsque vous cliquez. Vous pouvez également choisir de lire les séquences une fois complètement ou en boucle, ou d’effectuer une boucle vers l’avant et vers l’arrière. Pour plus d’instructions, consultez « Définition des options de lecture du diaporama » à la page 227. Affichage du pointeur au cours d’une présentation Vous pouvez configurer votre diaporama de façon à ce que le pointeur apparaisse uniquement sur les diapositives contenant des liens ou seulement lorsque vous déplacez la souris. Pour spécifier des options de pointeur : 1 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Diaporama. 2 Sélectionnez « N’afficher le pointeur que sur les diapositives dotées de liens ou de séquences » ou « Afficher le pointeur lors du déplacement de la souris ».Si vous choisissez d’afficher le pointeur uniquement sur des diapositives contenant des liens hypertextes ou des séquences, vous pouvez masquer le pointeur au cours de la présentation en appuyant sur la touche C. Utilisation d’une télécommande Apple Remote Si votre ordinateur est équipé d’une télécommande Apple Remote, vous pouvez l’utiliser pour contrôler votre diaporama. Les boutons de la télécommande Apple Remote permettent de passer à la diapositive suivante ou de revenir à la diapositive précédente, de lire, de mettre en pause ou de quitter le diaporama, et de contrôler le volume de l’ordinateur. Vous devez ouvrir le document Keynote sur votre ordinateur avant de commencer à le contrôler à l’aide de la télécommande Apple Remote. Le tableau suivant décrit comment contrôler Keynote à l’aide de la télécommande Apple Remote. Appuyez sur ce bouton Pour effectuer cette opération dans la fenêtre Keynote Pour effectuer cette opération en mode présentation Pour effectuer cette opération dans le sélecteur de diapositives Lecture/Pause Démarrer la présentation Bloquer/continuer la présentation Passer au numéro de diapositive sélectionné Menu Ouvrir Front Row Mettre la présentation en pause et ouvrir le sélecteur de diapositives Quitter le sélecteur de diapositives Maintenir la touche Menu enfoncée — Quitter la présentation Quitter la présentation Avance — Revenir à la diapositive ou à la composition précédente Diminuer le numéro de diapositive de un Inverser — Passer à la diapositive ou à la composition suivante Augmenter le numéro de diapositive de un Maintenir la touche Avance enfoncée — Aller à la première diapositive — Maintenir la touche Inverser enfoncée — Aller à la dernière diapositive — Plus (+) Augmenter le volume Augmenter le volume Augmenter le volume Moins (-) Diminuer le volume Diminuer le volume Diminuer le volume 242 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 243 Utilisation de Keynote Remote Si vous avez un iPhone ou un iPod Touch, vous pouvez acheter et télécharger l’application Keynote Remote via l’App Store et l’utiliser pour contrôler votre diaporama. Une fois que vous avez acheté l’application Keynote Remote, vous devez la relier à votre ordinateur avant de pouvoir l’utiliser. Pour cela, votre iPhone ou iPod Touch et votre ordinateur doivent être sur le même réseau WiFi. Vous devez ouvrir le diaporama Keynote sur votre ordinateur avant de commencer à le contrôler à l’aide de Keynote Remote. Pour relier votre Keynote Remote : 1 Ouvrez Keynote sur votre ordinateur, puis choisissez Keynote > Préférences. 2 Cliquez sur Remote dans la fenêtre Préférences et sélectionnez « Activer les télécommandes iPhone et iPod touch ». 3 Cliquez sur l’icône de l’application Keynote Remote sur votre iPhone ou iPod Touch. 4 Sur l’iPhone ou l’iPod Touch, créez un lien vers Keynote, en suivant les instructions de l’appareil. Un code apparaît. 5 Dans Keynote, cliquez sur le bouton de lien à côté de la télécommande à jumeler, puis tapez le code dans la fenêtre qui s’ouvre dans Keynote. 6 Refermez les préférences de Keynote. Utilisation d’autres applications au cours d’une présentation Pour utiliser Exposé, Dashboard ou d’autres applications (telles que Remote Desktop) pendant la lecture de votre diaporama, il vous faut définir une préférence de Keynote. Choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Diaporama, puis sélectionnez « Permettre l’utilisation de l’écran à Exposé, Dashboard et autres ». Si vous sélectionnez cette option, il se peut que votre diaporama soit plus lent et que les animations s’affichent mal. Les anciennes versions du logiciel Keyspan Remote ne sont pas configurées pour fonctionner avec Keynote, mais vous pouvez configurer Keyspan Remote manuellement. Pour configurer Keyspan Remote en vue de son fonctionnement avec Keynote : 1 Ouvrez l’application KeySpanDMR (située dans le dossier Applications de votre disque dur). 2 Cliquez sur Configurer dans le bas de la fenêtre. 3 Choisissez KeySpanDMR > Ajouter une application. 4 Recherchez Keynote dans la zone de dialogue Choisir, puis cliquez sur Choisir.Impression de vos diapositives Vous pouvez imprimer votre diaporama Keynote de diverses manières en fonction de vos besoins. Vous pouvez imprimer les diapositives avec ou sans leurs notes ou imprimer uniquement le diaporama au format structure ou au format document. Pour imprimer des diapositives : 1 Pour imprimer des commentaires, assurez-vous que ceux-ci sont visibles dans le canevas de la diapositive (cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les commentaires). 2 Choisissez Fichier > Imprimer. 3 Si les options d’impression décrites ici ne s’affichent pas, cliquez sur le triangle d’affichage situé en regard du menu local Imprimante pour les afficher. 4 Pour imprimer une diapositive ou une plage de diapositives, entrez le ou les numéros de la diapositive ou de la plage dans les champs de texte De et À. Les numéros de diapositive s’affichent dans le navigateur de diapositives. 5 Pour définir les options d’impression de Keynote, choisissez Keynote dans le menu local Copies et pages. Sélectionnez le modèle de diapositives et de documents que vous désirez imprimer. Convertissez le groupe de diapositives en fichier PDF. Sélectionnez les options de mise en forme de l’impression. Choisissez Keynote dans ce menu local. 6 Sélectionnez une option dans la zone de dialogue Imprimer : Diapositives individuelles : imprime une diapositive par page sans les notes de l’intervenant. Diapositives avec notes : imprime une diapositive par page avec les notes de l’intervenant. Structure : imprime uniquement les titres des diapositives et le texte à puces (ce que vous voyez avec le mode structure du navigateur de diapositives). Le texte figurant dans les zones de texte libre n’est pas imprimé. 244 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 245 Document : propose des options permettant d’afficher plusieurs diapositives par page. Pour accélérer la vitesse d’impression des documents, sélectionnez « Imprimer en qualité brouillon ». 7 Sélectionnez les options de mise en forme de l’impression : Pour imprimer uniquement les diapositives sélectionnées : Imprime seulement les diapositives sélectionnées dans le navigateur avant de choisir Fichier > Imprimer. (Pour sélectionnez plusieurs diapositives dans le navigateur, maintenez enfoncée la touche Commande ou Maj lorsque vous effectuez votre sélection.) Ne pas imprimer les arrière-plans de Diapositive ou les remplissages : La couleur et les objets d’arrière-plan ne sont pas imprimés ; le texte clair est imprimé en noir. Cette option est particulièrement utile pour imprimer des diapositives très colorées sur une imprimante noir et blanc. Sur imprimante noir et blanc, les images en couleur sont imprimées avec des niveaux de gris. Avec les imprimantes couleur, les fichiers graphiques importés dans les diapositives sont imprimés en couleur. Imprimer chaque étape de composition : permet d’imprimer une image de diapositive pour chaque étape d’une composition d’objet (une diapositive présentant trois étapes de composition sera imprimée sous forme de trois diapositives). Inclure les diapositives ignorées : permet d’imprimer toutes les diapositives du navigateur de diapositives, même si certaines sont signalées comme étant ignorées. Ajouter des bordures aux diapositives : permet d’imprimer une ligne le long des bords de chaque diapositive. Inclure les numéros des diapositives : permet d’imprimer le numéro au bas de chaque diapositive. Inclure la date : permet d’imprimer la date sur chaque diapositive. Imprimer les graphiques 3D haute résolution : améliore la qualité d’impression pour les graphiques 3D. Utiliser les marges de la page : maintient les bordures de la diapositive dans les marges d’impression. 8 Cliquez sur Imprimer. À propos de l’exportation d’un diaporama vers d’autres formats Vous pouvez partager votre présentation entre plates-formes en l’exportant dans un autre format, tel que QuickTime, PowerPoint et PDF. Vous pouvez également envoyer le diaporama directement vers iDVD, iPhoto, iTunes, iWeb, GarageBand et YouTube. En outre, vous pouvez convertir votre diaporama en séquence visible sur iPod. Vous pouvez également le publier sur iWork.com Public Bêta.Enregistrement d’une présentation au format iWork ’08 Si d’autres utilisateurs ouvrent votre diaporama à l’aide d’une version plus ancienne de Keynote, vous pouvez exporter celui-ci au format iWork ’08. Les nouvelles fonctionnalités d’iWork ‘09, telles que les nouvelles transitions ou les nouveaux effets de composition, risquent de ne pas être conservées lorsque la présentation est exportée vers la version précédente. Pour enregistrer une présentation afin de pouvoir l’ouvrir dans iWork ’08 : 1 Ouvrez le diaporama à exporter. 2 Choisissez Fichier > Enregistrer sous. 3 Tapez un nom pour ce fichier et sélectionnez un emplacement. 4 Sélectionnez « Enregistrer une copie sous » et choisissez iWork ’08. Si vous ne trouvez pas ces options, cliquez sur le triangle d’affichage à droite du champ Enregistrer sous. 5 Si vous ne souhaitez pas inclure de fichier audio ou vidéo dans l’exportation, cliquez sur Options avancées et désélectionnez « Copier l’audio et la vidéo dans le document » (cette option est activée par défaut). 6 Cliquez sur Enregistrer. Partage d’une présentation entre plates-formes Exportation de votre présentation dans des formats compatibles sur des plates-formes différentes. Création d’un film QuickTime Vous pouvez convertir votre diaporama en séquence QuickTime contenant toutes les transitions et compositions d’objet animées. Vous pouvez créer une séquence interactive que les spectateurs peuvent visionner à leur rythme ou créer une séquence à lecture automatique dont vous avez minuté les transitions et les compositions. 246 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 247 Pour créer une séquence QuickTime à partir de votre présentation : 1 Choisissez Partage > Exporter, puis cliquez sur QuickTime. Choisissez le type de film. Choisissez un format de compression pour optimiser la taille de votre séquence et la qualité de la lecture. Pour les films à lecture automatique (minutage fixe), réglez la durée des diapositives et des compositions d’objet. Lisez la séquence une seule fois, plusieurs fois de suite (en boucle) ou en en boucle dans les deux sens. Indiquez si votre diaporama comprend une transparence que vous souhaiter conserver. Sélectionnez pour que le film soit reproduit en plein écran. 2 Choisissez une option dans le menu local Utilisations Lecture. Avance manuelle : les spectateurs lancent le diaporama en cliquant sur la souris ou sur Lecture (dans les commandes de QuickTime) ou en appuyant sur la barre d’espace. Liens uniquement : les spectateurs naviguent dans le diaporama en cliquant sur des liens. Minutage enregistré : Si vous avez enregistré votre diaporama (comme expliqué dans « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119), le film est reproduit avec le minutage enregistré. Minutage fixe : Les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse d’avance car le diaporama est lu selon le minutage que vous définissez à la prochaine étape. 3 Si vous choisissez Minutage fixe, tapez les valeurs dans les champs de durée des diapositives et de durée des compositions. Durée de la diapositive : Durée de l’apparition à l’écran de chaque diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet. Durée de la composition : Nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet. 4 Si vous choisissez Minutage fixe, vous pouvez choisir une option dans le menu Répétition : Aucun : le diaporama est lu en une fois. Boucle : le diaporama est lu en continu.Va-et-vient : Le diaporama est lu du début à la fin, puis de la fin au début, et ainsi de suite. 5 Pour que le diaporama s’affiche en plein écran plutôt que dans une fenêtre, sélectionnez « Utiliser le mode plein écran lors de l’ouverture ». 6 Dans le menu local Formats, choisissez une qualité de lecture et une taille de fichier : Qualité maximale, grand : Cela permet de conserver la meilleure qualité de lecture, faisant que les séquences sont volumineuses et donc plus difficiles à transférer par courrier électronique ou sur le web. Film CD-ROM, moyen : Il s’agit de la solution idéale si vous utilisez un CD pour envoyer le diaporama à un autre utilisateur. Les séquences sont de haute qualité mais la taille des fichiers est un peu plus petite que celle des séquences de qualité supérieure. Film Web, petit : ces séquences ont généralement une moins bonne qualité de lecture mais elles sont suffisamment petites pour que vous puissiez les partager sur le Web ou par courrier électronique. Personnalisé : permet de choisir les réglages de la compression vidéo ou audio dans QuickTime et donc de contrôler le rapport taille-qualité du fichier. 7 Pour inclure la bande originale du diaporama ou l’audio enregistré, cochez la case Audio. 8 Si votre diaporama comprend un arrière-plan transparent que vous souhaitez conserver pour votre séquence QuickTime, sélectionnez Inclure la transparence. Lorsque cette option est sélectionnée, certaines transitions peuvent ne pas fonctionner correctement. 9 Cliquez sur suivant, saisissez le titre de votre séquence, choisissez un emplacement où l’enregistrer puis cliquez sur Exporter. Si le diaporama comprend une bande originale, deux fichiers de séquence sont créés. Le fichier auquel est adjoint la bande originale ne contient que l’audio et peut être ignoré. Lorsque vous exportez un diaporama à lecture automatique sous forme de séquence QuickTime, tenez compte des points suivants :  Si le diaporama comprend une bande originale, la séquence ne se termine qu’à la fin de l’audio. Si le diaporama est sensiblement plus court que l’audio, il vaut mieux que vous utilisiez un fichier audio plus court.  Si le diaporama contient un lien Quitter le diaporama, cliquer sur ce lien a pour effet de sortir du mode plein écran. 248 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 249 Création d’un diaporama PowerPoint Vous pouvez convertir des documents Keynote en fichiers PowerPoint qui pourront être visionnés et modifiés par les utilisateurs de PowerPoint équipés d’ordinateurs Windows ou Mac OS. Pour créer un diaporama PowerPoint : 1 Choisissez Partage > Exporter, puis cliquez sur PPT (PowerPoint). 2 Cliquez sur Suivant. 3 Nommez le fichier et choisissez-lui un emplacement, puis cliquez sur Exporter. PowerPoint ne prend pas en charge certaines fonctions de Keynote :  Certains éléments de texte à puces risquent d’être perdus. Si vous masquez le texte à puces dans une diapositive (en désélectionnant Corps dans l’Inspecteur des diapositives), il est supprimé de la structure lors de l’exportation.  PowerPoint ne prend pas en charge les images à canaux alpha, ce qui signifie que si vous utilisez une image avec découpe de photo, l’image d’arrière-plan apparaît au premier plan. Vous pourrez également remarquer de légères variations dans d’autres graphismes. Création d’un fichier PDF Vous pouvez convertir votre diaporama en fichier PDF, qui pourra être visualisé ou imprimé avec Preview, Adobe Reader ou toute autre application gérant les PDF. Si votre diaporama contient des liens, ils sont exportés comme des liens actifs dans le document PDF. Voici comment créer un fichier PDF : m Pour créer un fichier PDF destiné uniquement à l’affichage (et qui ne doit pas être imprimé), choisissez Fichier > Exporter, puis cliquez sur PDF. Sélectionnez vos options (pour en savoir plus, consultez « Impression de vos diapositives » à la page 244), cliquez sur Suivant, saisissez un nom, choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Exporter. Vous pouvez imprimer des documents PDF créés à l’aide de cette méthode, mais le document ne possédera pas les marges d’imprimante. Si vous avez l’intention d’imprimer votre fichier PDF, vous devriez obtenir de meilleurs résultats en utilisant la méthode suivante. m Pour créer un fichier PDF destiné à être imprimé, choisissez Fichier > Imprimer, puis sélectionnez « Enregistrer en tant que PDF » dans le menu local PDF. Dans la zone de dialogue Enregistrer, saisissez un nom, choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Enregistrer.Exporter des diapositives sous forme de fichiers image Vous pouvez exporter toutes vos diapositives sous forme de fichiers image aux formats JPEG, PNG ou TIFF. Pour exporter des diapositives sous forme de fichiers image : 1 Choisissez Partage > Exporter, puis cliquez sur Images. 2 Indiquez si la création concerne toutes les diapositives ou uniquement une plage de diapositives. 3 Pour créer une image distincte pour chaque étape de composition, sélectionnez « Générer des images différentes pour chaque étape de composition ». 4 Choisissez une option dans le menu local Format. Plus la qualité est bonne, plus le fichier sera grand. 5 Si vous choisissez le format JPEG, utilisez les commandes Qualité pour indiquer un pourcentage entre basse qualité et haute qualité. 6 Cliquez sur Suivant. 7 Nommez le fichier, choisissez un emplacement pour les fichiers, puis cliquez sur Exporter. Les fichiers sont nommés nomfichier.001, nomfichier.002, et ainsi de suite. Vous pouvez également envoyer des fichiers d’image à iPhoto, comme décrit dans la rubrique « Création d’un album iPhoto » à la page 253. Création d’un document HTML Vous pouvez transformer votre diaporama en document HTML qui pourra être consulté avec Safari ou un autre navigateur web. Dans ce cas, les spectateurs cliqueront sur des liens pour faire avancer la présentation. Pour exporter des diapositives vers un document HTML : 1 Choisissez Partage > Exporter, puis cliquez sur HTML. 2 Indiquez si vous souhaitez exporter toutes les diapositives ou uniquement une étendue de diapositives. 3 Pour créer une image distincte pour chaque étape de composition, sélectionnez « Générer des images différentes pour chaque étape de composition ». 4 Pour associer un lien Début, Précédent et Suivant à chaque diapositive (selon le cas), sélectionnez « Inclure les contrôles de navigation ». 5 Choisissez une option dans le menu local Format afin d’indiquer la qualité d’image voulue. Plus la qualité est bonne, plus le fichier sera grand. 6 Si vous choisissez le format JPEG, utilisez les commandes Qualité pour augmenter ou réduire le facteur de compression utilisé pour l’exportation. 250 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 251 7 Cliquez sur Suivant, saisissez un nom de fichier, indiquez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Exporter. Publication sur YouTube Vous pouvez envoyer votre diaporama directement sur le site web de YouTube, où les visiteurs pourront voir votre présentation sous forme de séquence. Pour publier votre présentation sur YouTube, vous devez être connecté à Internet. Pour publier votre diaporama sur YouTube : 1 Choisissez Partage > Envoyer vers > YouTube. 2 Tapez le nom et le mot de passe du compte dans les champs appropriés. 3 Choisissez une catégorie dans le menu local Catégorie. 4 Dans le champ Titre, tapez le nom à donner à votre séquence et, dans le champ Description, saisissez une brève description que les visiteurs pourront lire. 5 Dans le champ Étiquettes, vous pouvez taper les mots-clés qui aideront les utilisateurs à trouver votre séquence en effectuant une recherche sur le site web de YouTube. 6 Choisissez la dimension de la vidéo dans le menu local « Taille de publication ». 7 Si vous souhaitez que votre séquence ne soit visible que par vous ou par les utilisateurs que vous avez désignés, sélectionnez « Vidéo privée ». 8 Cliquez sur Suivant. 9 Si votre diaporama n’est pas un diaporama enregistré, tapez le nombre de secondes pendant lesquelles vous souhaitez que votre diaporama affiche chaque diapositive avant de passer à la suivante et le nombre de secondes que vous souhaitez que le diaporama attende avant de passer à la composition suivante dans chaque diapositive. Si votre diaporama est un diaporama enregistré, choisissez Synchronisation enregistrée dans le menu local Utilisations Lecture pour conserver le minutage préenregistré des diapositives et compositions. Ou choisissez Minutage fixe et définissez le nombre de secondes que vous souhaitez attendre entre chaque composition et chaque diapositive, comme décrit ci-dessus. Pour en savoir plus sur les diaporamas enregistrés, consultez la rubrique « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119. 10 Procédez de l’une des manières suivantes : Si votre diaporama comporte un fichier audio, sélectionnez « Inclure le fichier audio du diaporama » si vous souhaitez que le son soit diffusé avec le diaporama sur YouTube. Si votre diaporama est un diaporama enregistré, sélectionnez « Inclure le diaporama enregistré » si vous souhaitez que le son soit diffusé avec le diaporama sur YouTube. 11 Cliquez sur Suivant, puis sur Publier pour accepter les conditions de service de YouTube. Votre séquence est alors téléchargée vers le site web de YouTube.12 Dans la zone de dialogue qui apparaît, cliquez sur Afficher pour visualiser votre séquence sur le site web de YouTube. 13 Pour créer un courrier électronique contenant l’URL de votre séquence, sélectionnez la séquence, puis cliquez sur Partager la vidéo, en dessous de la séquence. À propos de l’envoi d’une présentation aux applications iLife Envoyez un diaporama directement vers iDVD, iPhoto, iTunes, iWeb ou GarageBand. Création d’un projet iDVD Vous pouvez créer un projet iDVD ou ajouter votre diaporama en tant que film à un projet iDVD existant. Pour créer une séquence iDVD à partir de votre présentation : 1 Choisissez Partage > Envoyer vers > iDVD. 2 Choisissez une option dans le menu local Taille de la vidéo. Standard: permet d’exporter les diapositives pour les visionner sur un écran vidéo standard. Écran large : permet d’exporter les diapositives pour les visionner sur un écran vidéo large. 3 Choisissez une option dans le menu local Utilisations Lecture. Avancer manuellement : les spectateurs avancent dans la vidéo en cliquant avec la souris ou en appuyant sur la flèche droite ou sur la barre d’espace. Synchronisation enregistrée :si vous avez enregistré votre diaporama (comme décrit dans « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119), votre séquence de diaporama est lue en utilisant la synchronisation que vous avez enregistrée. Synchronisation fixe : les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse d’avance car le diaporama est lu selon le minutage que vous définissez à la prochaine étape. 4 Si vous choisissez Minutage fixe, tapez les valeurs dans les champs de durée des diapositives et de durée des compositions. Durée de la diapositive : Durée de l’apparition à l’écran de chaque diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet. Durée de la composition : Nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet. 5 Pour inclure la bande originale du diaporama ou l’audio enregistré, sélectionnez les cases à cocher Audio. 6 Cliquez sur Suivant, tapez un nom de fichier, spécifiez un emplacement (si vous ne souhaitez pas stocker la séquence dans le dossier Séquences, puis cliquez sur Exporter. 252 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 253 Création d’un album iPhoto Vous pouvez convertir votre diaporama en album iPhoto, chaque diapositive devenant un fichier image. Pour créer un album iPhoto à partir d’un diaporama : 1 Choisissez Partage > Envoyer vers > iPhoto. 2 Indiquez si la création concerne toutes les diapositives ou uniquement une plage de diapositives. 3 Pour créer une image distincte pour chaque étape de composition, sélectionnez « Générer des images différentes pour chaque étape de composition ». 4 Choisissez une option dans le menu local Format. Plus la qualité est bonne, plus le fichier sera grand. 5 Si vous choisissez le format JPEG, utilisez les commandes Qualité pour indiquer un pourcentage entre basse qualité et haute qualité. 6 Cliquez sur Suivant, tapez le nom de votre album, puis cliquez sur Envoyer. Si iPhoto n’est pas encore ouvert, il démarre ; votre nouvel album apparaît en bas de la liste. Exportation vers iWeb Si vous utilisez (ou si vous prévoyez d’utiliser) iWeb pour créer un site web, vous pouvez envoyer votre diaporama vers iWeb de sorte que les visiteurs de votre site puissent le télécharger et l’afficher sous forme de fichier PDF, de document Keynote ou de podcast vidéo. Votre diaporama est ajouté en tant qu’entrée de blog ou entrée de podcast. Pour envoyer votre diaporama à iWeb : 1 Vérifiez qu’iWeb ’08 ou ultérieur est installé. 2 Dans Keynote, choisissez Partage > Envoyer vers > iWeb. 3 Choisissez une option dans le menu local Type de fichier. PDF : vous pouvez choisir la plupart des options décrites à la rubrique « Impression de vos diapositives » à la page 244. Document Keynote : les visiteurs du site doivent utiliser Keynote pour afficher votre diaporama. Podcast vidéo : permet de créer un film à lecture automatique. 4 Si vous optez pour Podcast vidéo, choisissez une option dans le menu local Utilisations lecture : Synchronisation enregistrée : Si vous avez enregistré votre diaporama (comme expliqué dans la section « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119), le film est reproduit avec le minutage enregistré.Synchronisation fixe : les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse d’avance car la séquence est lue selon le minutage que vous définissez à la prochaine étape. 5 Si vous choisissez Minutage fixe, saisissez des valeurs dans les champs de durée : Durée de la diapositive : Durée de l’apparition à l’écran de chaque diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet. Durée de la composition : Nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet. 6 Pour inclure la bande originale du diaporama ou l’audio enregistré, sélectionnez la case à cocher Audio. 7 Cliquez sur Envoyer. Si iWeb n’était pas ouvert, il s’ouvre, et vous pouvez choisir le blog ou podcast auquel joindre votre diaporama. Si vous avez uniquement un blog ou podcast, le document y est attaché. Exporter vers iTunes et iPod Vous pouvez convertir votre diaporama en film pouvant être lu sur iTunes. Si vous avez un iPod, vous pouvez utiliser iTunes pour y transférer la séquence. Pour envoyer votre diaporama à iTunes ou iPod : 1 Dans Keynote, effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Partage > Envoyer vers > iTunes.  Choisissez Partage > Exporter, puis cliquez sur iPod. 2 Choisissez une option dans le menu local Utilisations Lecture. Synchronisation enregistrée : si vous avez enregistré votre diaporama (comme expliqué dans la section « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119), le film est reproduit avec le minutage enregistré. Synchronisation fixe : les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse d’avance car la séquence est lue selon le minutage que vous définissez à la prochaine étape. 3 Si vous choisissez Minutage fixe, saisissez des valeurs dans les champs de durée : Durée de la diapositive : Durée de l’apparition à l’écran de chaque diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet. Durée de la composition : Nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet. 4 Pour inclure la bande originale du diaporama ou l’audio enregistré, sélectionnez la case à cocher Audio. 254 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 255 5 Cliquez sur Envoyer. 6 Tapez un titre, choisissez un emplacement pour le diaporama, puis cliquez sur Exporter. Si iTunes n’était pas ouvert, il démarre alors. Votre diaporama est importé en tant que séquence. Pour plus d’informations sur le transfert de film vers votre iPod, reportezvous à l’Aide iTunes. Exportation vers GarageBand Vous pouvez convertir votre diaporama en podcast vidéo avec des effets audio sophistiqués en l’exportant vers GarageBand. Pour envoyer votre diaporama à GarageBand : 1 Dans Keynote, choisissez Partage > Envoyer vers > GarageBand. 2 Choisissez une option dans le menu local Minutage. Synchronisation enregistrée : Si vous avez enregistré votre diaporama (comme expliqué dans la section « Enregistrement d’une narration en voix off » à la page 119), le film est reproduit avec le minutage enregistré. Synchronisation fixe : les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse d’avance car la séquence est lue selon le minutage que vous définissez à la prochaine étape. 3 Si vous choisissez Minutage fixe, saisissez des valeurs dans les champs de durée : Durée de la diapositive : Durée de l’apparition à l’écran de chaque diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet. Durée de la composition : Nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet. 4 Pour inclure la bande originale du diaporama ou l’audio enregistré, sélectionnez la case à cocher Audio. 5 Cliquez sur Envoyer. 6 Tapez un titre, choisissez un emplacement pour le diaporama, puis cliquez sur Exporter. Si GarageBand n’était pas ouvert, il démarre alors. Votre diaporama est importé en tant que séquence. Visualisation d’un diaporama dans iChat Theater Si vous utilisez Mac OS X 10.5 ou ultérieur, vous pouvez partager un diaporama Keynote avec d’autres utilisateurs d’iChat. Pour partager un diaporama dans iChat Theater : 1 Dans iChat, choisissez Fichier > « Partager un fichier avec iChat Theater ».2 Choisissez le diaporama Keynote que vous souhaitez présenter. Cliquez sur Partage. Si vous avez déjà commencé une conversation vidéo, faites glisser le fichier Keynote sélectionné sur le contact ou le groupe affiché dans la fenêtre vidéo iChat. 3 Keynote s’ouvre et la première diapositive de votre diaporama s’affiche dans la fenêtre vidéo iChat. 4 Utilisez les commandes Keynote pour parcourir les diapositives. Pour plus de détails, consultez la section « Commande d’une présentation à l’aide du clavier » à la page 238. 5 Une fois votre diaporama terminé, fermez la fenêtre de commande de Keynote . Envoi de votre document Keynote directement par courrier électronique Si vous utilisez Mail comme logiciel de messagerie, vous pouvez joindre facilement et rapidement une version Keynote, PowerPoint ou PDF de votre diaporama à un courrier électronique, directement depuis l’application Keynote. Pour envoyer un document par courrier électronique : 1 Ouvrez votre document Keynote, choisissez Partage > « Envoyer par courrier électronique », puis choisissez Keynote, PowerPoint ou PDF dans le sous-menu. Keynote : crée une version Keynote de votre document. PowerPoint : crée une version PowerPoint de votre document. PDF : crée une version PDF de votre document. Un nouveau message de courrier électronique s’ouvre avec la version du document jointe. 2 Modifiez le courrier électronique, puis cliquez sur Envoyer. Les documents Keynote protégés par mot de passe sont envoyés par courrier électronique en toute sécurité. Les destinataires doivent saisir le mot de passe pour visualiser les documents sécurisés. Pour en savoir plus, consultez la section « Protection par mot de passe de votre document » à la page 40. La protection par mot de passe des documents PDF et Microsoft PowerPoint n’est pas prise en charge. 256 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 257 Partage de votre présentation Keynote sur iWork.com Public Beta Les présentations publiées sur iWork.com sont accessibles aux utilisateurs depuis n’importe quel navigateur web compatible. Ils peuvent consulter votre présentation une diapositive à la fois, ou lancer la présentation dans leur navigateur (les présentations préenregistrées avec narration en voix off, les présentations à lecture automatique et certains effets et transitions de diapositives ne sont pas pris en charge). Vous pouvez accéder à votre présentation à l’aide de n’importe quel ordinateur à l’aide d’un navigateur web compatible, un compte de messagerie et votre identifiant Apple. Ce dernier est le même que votre nom d’abonné MobileMe ou votre nom de compte iTunes. Si vous n’avez pas d’identifiant Apple, consultez la page https://appleid.apple.com/fr et suivez les instructions à l’écran pour en obtenir un. Lorsque vous envoyez une présentation à iWork.com, vous pouvez choisir parmi les options suivantes :  Partager avec les utilisateurs : inviter certains utilisateurs à ajouter des commentaires et des notes, et à télécharger votre présentation.  Publier sur le web : créer une adresse web publique (URL) que vous pouvez publier sur un site web ou ailleurs de manière que tout le monde puisse consulter votre présentation. Les utilisateurs normaux ne peuvent ni consulter les commentaires et notes de vos diaporamas, ni en laisser.  Télécharger pour utilisation privée : envoyer votre présentation à iWork.com pour la consulter vous-même ultérieurement. Vous pouvez choisir ultérieurement de la partager avec d’autres utilisateurs.Important : Si vous avez affecté un mot de passe à votre présentation, il ne protégera la présentation que lorsqu’elle est consultée sur iWork.com. Ce mot de passe est seulement en vigueur lorsque les utilisateurs téléchargent la présentation protégée par mot de passe et la consultent sur leur ordinateur. Pour protéger par mot de passe la présentation en ligne, vous devez définir un mot de passe en ligne lors de sa publication. Pour partager une présentation avec des utilisateurs invités : 1 Ouvrez la présentation que vous souhaitez partager et cliquez sur le bouton Partager de la barre d’outils, ou choisissez Partage > « Partager via iWork.com ». 2 Saisissez votre identifiant et votre mot de passe Apple, puis cliquez sur Se connecter. Si vous avez oublié votre identifiant ou votre mot de passe Apple, cliquez sur « Mot de passe oublié », puis suivez les instructions à l’écran. Si c’est la première fois que vous envoyez un document sur iWork.com, un message de vérification est envoyé à votre adresse électronique. Cliquez sur le lien de vérification contenu dans le message, puis continuez à partager. 3 Sélectionnez « Partager avec les utilisateurs ». 258 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporamaChapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 259 4 Dans les champs Spectateurs et Message, saisissez les adresses électroniques et un message pour les personnes auxquelles vous souhaitez accorder l’accès à la présentation. 5 Tapez un objet si vous ne souhaitez pas utiliser celui créé automatiquement. 6 Définissez les options de consultation pour votre présentation partagée. Cliquez sur Afficher les options avancées pour voir toutes ces options : Laisser des commentaires : sélectionnez cette option pour permettre aux utilisateurs de laisser des commentaires sur la présentation. Télécharger la présentation : sélectionnez cette option pour permettre aux utilisateurs de télécharger la présentation. Copier sur iWork.com en tant que : saisissez ou sélectionnez un nom de fichier pour la présentation en ligne. Options de téléchargement : sélectionnez une ou plusieurs options de format de fichier dans lesquels rendre la présentation disponible en téléchargement. Confidentialité : sélectionnez cette option pour que les utilisateurs soient obligés de saisir un mot de passe afin d’accéder à votre présentation en ligne. Saisissez un mot de passe dans les champs proposés, puis cliquez sur « Définir le mot de passe ». Assurezvous d’indiquer aux utilisateurs le mot de passe de la présentation. Vous pouvez utiliser l’Assistant mot de passe (cliquez sur le bouton disposant d’une icône de clé) pour créer un mot de passe plus fiable. Pour en savoir plus sur l’utilisation de l’Assistant mot de passe, consultez la rubrique « Protection par mot de passe de votre document » à la page 40. 7 Cliquez sur Partage. Une copie de votre présentation est envoyée à iWork.com et des invitations sont envoyées par courrier électronique aux personnes à qui vous souhaitez donner accès à votre feuille de calcul. Ces utilisateurs cliquent le lien unique dans leur messagerie pour accéder à votre présentation en ligne. S’ils laissent des commentaries, leur nom apparaît sur ceux-ci. Pour publier sur Internet une présentation visible par tout le monde : 1 Ouvrez la présentation que vous souhaitez partager et cliquez sur le bouton Partager de la barre d’outils, ou choisissez Partage > « Partager via iWork.com ». 2 Saisissez votre identifiant et votre mot de passe Apple, puis cliquez sur Se connecter. Si vous avez oublié votre identifiant Apple ou votre mot de passe, cliquez sur « Mot de passe oublié » et suivez les instructions à l’écran. Si c’est la première fois que vous envoyez un document sur iWork.com, un message de vérification est envoyé à votre adresse électronique. Cliquez sur le lien de vérification contenu dans le message, puis continuez à publier.260 Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 3 Sélectionnez « Publier sur le web ». 4 Cliquez sur Afficher les options avancées si vous souhaitez modifier le nom de la présentation en ligne, puis tapez ou sélectionnez un nom de fichier pour la présentation en ligne. 5 Cliquez sur Publier. Une copie de votre présentation est publiée sur iWork.com. Les personnes à qui vous avez donné accès peuvent la voir, mais ils ne peuvent y ajouter des commentaires et des notes. 6 Dans la zone de dialogue qui apparaît, cliquez sur Afficher en ligne pour voir votre présentation sur iWork.com. Votre navigateur s’ouvre et affiche la présentation publiée sur iWork.com. 7 Vous pouvez copier l’adresse web (URL) et la publier sur un site web, un blog ou un site de réseau social. Toute personne disposant de l’adresse web peut afficher votre feuille de calcul en ligne. Pour les instructions, consultez l’Aide iWork (ouvrez iWork.com dans votre navigateur puis cliquez sur le lien Aide). Pour télécharger une présentation dans le but d’y accéder vous-même de manière privée : 1 Ouvrez le document et cliquez sur le bouton Partager de la barre d’outils, ou choisissez Partage > « Partager via iWork.com ». 2 Saisissez votre identifiant et votre mot de passe Apple, puis cliquez sur Se connecter. Si vous avez oublié votre identifiant ou votre mot de passe Apple, cliquez sur « Mot de passe oublié », puis suivez les instructions à l’écran. Si c’est la première fois que vous envoyez un document sur iWork.com, un message de vérification est envoyé à votre adresse électronique. Cliquez sur le lien de vérification contenu dans le message, puis continuez à télécharger. 3 Sélectionnez « Télécharger pour utilisation privée » : 4 Cliquez sur Afficher les options avancées si vous souhaitez modifier le nom de la présentation en ligne, puis tapez ou sélectionnez un nom de fichier pour la présentation en ligne. 5 Cliquez sur le bouton Télécharger. Une copie de votre présentation est envoyée sur iWork.com. 6 Cliquez sur Afficher en ligne Afficher en ligne pour voir votre présentation sur iWork.com ou cliquez sur OK pour fermer la zone de dialogue.Pour accéder à toutes vos présentations en ligne à partir de la présentation Documents partagés d’iWork.com, procédez d’une des manières suivantes : m Ouvrez une présentation et choisissez Partage > « Afficher les documents partagés ». Si vous n’êtes pas encore connecté, choisissez Partage > Se connecter, puis Afficher les documents partagés. m Rendez-vous à l’adresse http://www.iwork.com/. Vous pouvez configurer iWork.com de manière à recevoir une alerte par courrier électronique lorsqu’un utilisateur laisse un nouveau commentaire sur un document en ligne. Pour plus d’informations à ce sujet et à propos de l’utilisation d’iWork.com, consultez le site http://www.iwork.com/ et cliquez sur Aide au bas de la page. Chapitre 11 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 261262 Créez et enregistrez vos thèmes originaux et dispositions de modèles de diapositives en modifiant les attributs par défaut de vos images, objets, etc. Ce chapitre s’adresse aux personnes familiarisées avec les fonctionnalités de conception et de mise en forme de Keynote décrites dans les chapitres précédents. Conception de modèles de diapositive et de thèmes Les thèmes de Keynote sont des ensembles de modèles de diapositives dont les dispositions, arrière-plans, graphiques, tableaux et attributs de texte sont prédéfinis. Vous pouvez modifier ces attributs afin de créer vos propres modèles et thèmes. Lorsque vous modifiez un modèle de diapositive, les modifications apparaissent sur chaque diapositive du document basé sur ce modèle. Vous pouvez créer un nouveau thème en :  Modifiant des modèles de diapositive et en enregistrant le document en tant que nouveau thème.  Supprimant tous les modèles de diapositive et en conservant uniquement le modèle vide, en créant une collection de modèles de diapositive à partir de zéro et en enregistrant ensuite le document en tant que nouveau thème. Vous pouvez personnaliser les attributs de modèle de diapositive suivants :  Position par défaut du texte du titre et du corps de texte  Graphismes d’arrière-plan  Polices par défaut  Styles de puces par défaut  Emplacement par défaut des objets (paramètres fictifs d’objet)  Remplissages d’objet et styles de lignes pour les objets  Styles de graphiques  Styles de transition 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 263  Positions du guide d’alignement Utilisation des outils de modèle de diapositives Vous pouvez utiliser le navigateur et l’inspecteur de modèles de diapositives pour travailler avec des modèles de diapositives. Pour utiliser les outils des modèles de diapositives : 1 Ouvrez le navigateur de modèles de diapositive en cliquant sur Présentation dans la barre d’outils et en choisissant Afficher les modèles de diapositive . 2 Dans le navigateur, sélectionnez un modèle de diapositive. Reportez-vous à la rubrique « À propos de la sélection des modèles de diapositives à personnaliser » à la page 265 pour en savoir plus sur la sélection des modèles de diapositives. 3 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils puis cliquez sur le bouton Inspecteur des diapositives. 4 Pour modifier les attributs de disposition et d’arrière-plan, cliquez sur Apparence. Consultez « À propos de la personnalisation des dispositions des modèles de diapositives » à la page 266 pour en savoir plus. Créez des espaces réservés aux tableaux, graphiques, affichages Web et graphismes importés. Insérez des zones de titre et de corps de texte dans vos modèles de diapositive. Sélectionnez pour que les objets des diapositives se superposent aux objets du modèle. Transformez un fichier audio, vidéo, ou image en un paramètre fictif pour un autre support. Vous pouvez également sélectionner du texte ou une forme et définir un paramètre fictif. Choisissez une couleur ou une image d’arrière-plan. 5 Pour ajouter ou modifier des transitions entre modèles de diapositive, cliquez sur Transition. Consultez « Définition des transitions par défaut » à la page 272 pour en savoir plus.Cliquez pour obtenir un aperçu de la transition. Réglez la durée de la transition. Réglez le point de démarrage des transitions en mode lecture automatique. Réglez la direction de la transition. Choisissez le mode de démarrage de la transition. Choisissez une transition. Aperçu des modèles de diapositives Au cours de votre travail sur un modèle de diapositives, vous pouvez tester vos modifications sur une diapositive normale afin d’avoir une meilleure idée de la nouvelle disposition. En alternant l’affichage de cette diapositive de test avec celui du modèle, vous pouvez réaliser des réglages précis, notamment rallonger ou raccourcir les lignes ou ajouter plusieurs niveaux de retrait. Afficher le texte d’une diapositive s’avère particulièrement utile pour ajuster les taquets de tabulation et les espaces entre les lignes. Pour tester un modèle de diapositives : 1 Sélectionnez une diapositive dans le Navigateur de diapositives et cliquez ensuite sur Nouveau dans la barre d’outils ou appuyez sur Retour. 2 Appliquez la disposition du modèle de diapositive à tester en cliquant sur Modèles dans la barre d’outils et en sélectionnant le modèle de diapositive. 3 Ajoutez du texte et des objets à la nouvelle diapositive, en revenant au besoin au modèle pour y effectuer des réglages. 4 Si vous apportez à la diapositive des modifications qui remplacent les réglages du modèle de diapositive (comme changer l’arrière-plan de la diapositive) et que vous souhaitez rétablir les réglages du modèle de diapositive pour cette diapositive, sélectionnez celle-ci et choisissez Format > « Revenir au format du modèle pour la diapositive ». 264 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 265 À propos de la sélection des modèles de diapositives à personnaliser Pour concevoir un nouveau modèle de diapositives, le plus simple est de partir d’un modèle existant proche de celui désiré, qu’il se trouve dans le document en cours ou qu’il soit importé d’un autre document. Autre possibilité : créer un modèle de diapositives à partir de zéro, en travaillant sur une diapositive vierge au départ. Dupliquer un modèle de diapositives Avant de modifier un modèle de diapositives, vous pouvez éventuellement le dupliquer afin de pouvoir continuer à utiliser la version originale du modèle dans votre document. Pour dupliquer un modèle de diapositives : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. 2 Dans le navigateur de modèles de diapositive, sélectionnez le modèle à dupliquer. 3 Procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur Nouvelle dans la barre d’outils.  Choisissez Diapositive > Nouveau modèle de diapositive.  Appuyez sur Retour.  Choisissez Édition > Dupliquer. 4 Dans le navigateur de modèles de diapositive, double-cliquez sur le nom de la nouvelle diapositive et saisissez-en un autre. Si vous apportez des changements à un modèle de diapositives et si vous décidez ensuite que vous préférez rétablir les réglages par défaut du thème, sélectionnez la diapositive et choisissez Format > "Revenir au format du modèle pour la sélection". Importation d’une diapositive ou d’un modèle de diapositives Vous pouvez importer des diapositives et des modèles de diapositives à partir d’autres documents Keynote. Pour importer une diapositive ou un modèle de diapositives : 1 Ouvrez le document Keynote source (celui qui contient la diapositive que vous souhaitez importer) et le document Keynote actuel (celui dans lequel vous souhaitez importer la diapositive). 2 Procédez de l’une des manières suivantes : Pour importer une diapositive, faites-la glisser du navigateur de diapositives du document source vers le navigateur de diapositives du document actuel. La diapositive et le modèle correspondant sont insérés dans le document courant. (Le modèle est la dernière diapositive du navigateur de modèles.)Pour importer un modèle de diapositive, faites-le glisser du navigateur de modèles de diapositives vers celui du document actuel. Création d’un modèle de diapositive à partir de zéro Si vous ne trouvez pas le modèle de diapositive s’approchant du modèle souhaité, vous pouvez en créer un de toutes pièces. Pour créer un nouveau modèle de diapositives : m Dans le navigateur, sélectionnez une diapositive vide. m S’il n’y en a pas pour le thème que vous utilisez, sélectionnez un modèle de diapositive, choisissez Édition > Tout sélectionner et appuyez ensuite sur la touche Suppr. À propos de la personnalisation des dispositions des modèles de diapositives Définissez les paramètres fictifs pour le texte, pour le support et pour les objets ; modifiez les éléments de fond d’un modèle de diapositives ; ajoutez des guides d’alignement, etc. Définition des paramètres fictifs d’un texte Vous pouvez ajouter des paramètres fictifs pour le texte et y définir des attributs par défaut pour le texte. Pour définir le paramètre fictif d’un texte : 1 Dans le navigateur du modèle de diapositive, sélectionnez une diapositive (ouvrir le navigateur de modèle de diapositive, cliquer sur Afficher dans la barre d’outils et choisir Montrer les modèles de diapositives). 2 Ouvrez l’inspecteur des modèles de diapositive et cliquez sur Apparence. 3 Pour ajouter une zone de titre de paramètre fictif, sélectionnez Titre. 4 Pour ajouter une zone de corps de paramètre fictif, sélectionnez Corps. Pour contrôler l’application de puces, de numéros ou du format standard par défaut dans la zone de texte, utilisez la sous-fenêtre Puces de l’inspecteur du texte. 5 Pour ajouter une zone de texte libre de paramètre fictif, cliquez sur Zone de texte dans la barre d’outils. Dans l’inspecteur de modèle de diapositive, sélectionnez « Définir comme paramètre fictif de Texte » (ou choisissez Format > Avancé > « Définir comme paramètre fictif de texte »). Vous pouvez ajouter également une figure et la définir comme un paramètre fictif de texte. 6 Redimensionnez et réorganisez vos zones de texte. 7 Sélectionnez le texte du paramètre fictif et mettez-le en forme à votre guise. 266 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 267 Dans une zone de texte, vous pouvez définir des attributs pour 5 niveaux de texte maximum. Définition des paramètres fictifs d’un support Vous pouvez créer un ou plusieurs paramètres fictifs sur un modèle de diapositive afin de conserver des images, des fichiers audio et des films. Lorsque vous faites glisser une image un fichier vidéo vers un paramètre fictif multimédia, le fichier prend automatiquement la position et la taille du paramètre fictif. Pour définir le paramètre fictif d’un support : 1 Sélectionnez une image ou une figure sur un modèle de diapositive. Vous pouvez placer votre propre image sur le modèle de diapositive et la sélectionner ou sélectionner une image qui apparaît déjà sur le modèle. 2 Ouvrez l’inspecteur des modèles de diapositive et cliquez sur Apparence. 3 Sélectionnez “Définir comme paramètre fictif d’un support.” 4 Si vous le souhaitez, vous pouvez taper une description dans le champ Balise. 5 Vous pouvez aussi redimensionner, masquer et changer la disposition des paramètres fictifs pour que leur apparence corresponde à ce que vous désirez. Pour en savoir plus sur la manière de modifier une image afin qu’elle apparaisse comme vous le souhaitez, consultez les rubriques« Masquage (rognage) d’images » à la page 83 et« À propos de la manipulation, du tri et de la modification de l’aspect des objets » à la page 96. Définition de paramètres fictifs d’objet Vous pouvez créer un paramètre fictif sur un modèle de diapositive pour conserver des tableaux et des graphiques. Lorsque vous ajoutez l’un de ces éléments à une diapositive basée sur ce modèle, l’objet va automatiquement dans le paramètre fictif à la position et la taille spécifiée. Pour définir le paramètre fictif d’un objet : 1 Dans le navigateur du modèle de diapositive, sélectionnez une diapositive (ouvrir le navigateur de modèle de diapositive, cliquer sur Afficher dans la barre d’outils et choisir Montrer les modèles de diapositives). 2 Ouvrez l’inspecteur des modèles de diapositive et cliquez sur Apparence. 3 Sélectionnez le paramètre fictif de l’objet. 4 Positionnez et redimensionnez le paramètre fictif. Création d’éléments d’arrière-plan sur des modèles de diapositives Vous pouvez faire en sorte qu’un élément (par exemple le logo d’une société, ou un autre graphisme, texte ou couleur) apparaisse sur chacune des diapositives basées sur un modèle en particulier. Cette technique permet notamment de créer des groupes de diapositives associées à l’intérieur d’une présentation. Vous pourriez, par exemple, ménager une légère différence dans l’arrière-plan de chaque groupe de diapositives. Vous devez pour ce faire créer un groupe de modèles doté des différents arrière-plans choisis. Pour modifier l’arrière-plan d’un modèle de diapositives : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive à utiliser. 2 Sélectionnez les éléments qui ne vous intéressent pas et appuyez sur la touche Suppr. 3 Si vous souhaitez définir un objet (figure, image, fichier son ou séquence vidéo, tableau ou graphique) comme élément d’arrière-plan, ajoutez-le au modèle de diapositive puis ajustez sa taille et positionnez-le sur la diapositive. Une fois que vous avez placé un objet, vous pouvez sélectionner Disposition > Verrouiller afin d’empêcher qu’il ne soit déplacé par inadvertance pendant que vous travaillez. 4 Pour autoriser l’entrelacement des objets modèles avec des objets insérés dans des diapositives basées sur ce modèle, ouvrez l’inspecteur des modèles de diapositive, cliquez sur Apparence et sélectionnez « Autoriser la superposition des objets ». Pour en savoir plus sur l’application de couches aux objets, reportez-vous à la rubrique « Déplacement d’objets vers l’avant ou vers l’arrière (disposition en couches) » à la page 98. 5 Pour remplir l’arrière-plan de la diapositive avec une couleur ou pour y insérer une image, utilisez les contrôles d’arrière-plan dans la sous-fenêtre Apparence de l’inspecteur des modèles de diapositive. Les arrière-plans multiples en couches sont couramment utilisés dans le cas des graphismes à canal alpha (images avec transparence) ; vous pouvez ajouter des objets à une diapositive et les organiser en couche afin qu’ils s’affichent à travers une partie de l’image d’arrière-plan. Ajout de guides d’alignement à des modèles de diapositives Vous pouvez créer des guides d’alignement afin de vous aider à insérer votre texte et vos graphismes de manière harmonieuse sur chaque diapositive. Les guides d’alignement créés dans un modèle de diapositive sont disponibles lorsque vous insérez des objets sur n’importe quelle diapositive utilisant ce modèle. Pour créer des guides d’alignement dans un modèle de diapositives : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive auquel vous désirez ajouter des guides d’alignement. 2 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis choisissez Afficher les règles. 3 Placez le pointeur sur une règle et faites glisser un guide d’alignement vers n’importe quel endroit du modèle de diapositive. 268 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 269 Pour placer un guide horizontal, faites-le glisser depuis la règle située en haut de la diapositive. Pour placer un guide vertical, faites-le glisser depuis la règle située à gauche. Vous pouvez également tourner les grilles qui affichent les modèles de diapositives et apparaissent dynamiquement sur les diapositives. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation d’un quadrillage principal » à la page 101. Définition des attributs par défaut des textes et des objets Vous pouvez définir des attributs par défaut pour le texte et les objets Par exemple, vous pouvez configurer Keynote pour qu’à chaque fois que vous cliquez sur Tableau dans la barre d’outils, le tableau par défaut soit inséré et mis en forme avec le nombre de rangs et de colonnes, la police d’en-tête et de corps de texte et les couleurs de bordure que vous avez prédéfinis. Pour modifier les attributs par défaut d’un élément, créez l’élément avec les attributs souhaités, puis définissez l’élément pour un modèle spécifique ou pour tous les modèles dans le thème. Si vous définissez l’élément pour un modèle, les valeurs par défaut s’appliquent aux nouveaux éléments sur les diapositives basées sur ce modèle. Si vous définissez l’élément pour tous les modèles, chaque nouvel élément dans le document utilise les valeurs par défaut. Définition des attributs par défaut des zones de texte et des figures Vous pouvez définir les attributs par défaut des nouvelles zones de texte et figures. Pour définir les attributs par défaut des zones de texte et des figures : 1 Créez une nouvelle diapositive dans le navigateur de diapositive. 2 Lorsque vous configurez des attributs par défaut pour un modèle de diapositive en particulier (et non pour tous les modèles correspondant au thème actuel), cliquez sur Modèles dans la barre d’outils et choisissez le modèle de diapositive. 3 Pour définir une zone de texte par défaut, cliquez sur Zone de Texte dans la barre d’outils puis mettez en forme le paramètre fictif de texte. Consultez « Création de texte encadré » à la page 55 pour en savoir plus. 4 Procédez de l’une des manières suivantes :  Pour que la zone de texte définie soit celle par défaut uniquement pour le modèle de diapositive actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir un texte pour le modèle actuel.  Pour que la zone de texte soit celle par défaut de tous les modèles de diapositive du thème actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir un texte pour tous les modèles.5 Pour définir une figure par défaut, insérez-la et configurez ensuite ses attributs. Pour obtenir des instructions, reportez-vous aux rubriques « de la modification de la taille, de l’orientation, du contour d’un objet, etc. » à la page 104 et « Remplir un objet avec une couleur unie » à la page 110. 6 Procédez de l’une des manières suivantes :  Pour que la forme définie soit celle par défaut uniquement pour le modèle de diapositive actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir une forme pour le modèle actuel.  Pour que la forme soit celle par défaut de tous les modèles de diapositive du thème actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir une forme pour tous les modèles. 7 Si vous ne souhaitez pas que l’objet par défaut figure sur la diapositive, supprimez-le. Définition des attributs par défaut des images importées Vous pouvez définir des attributs par défaut (notamment ombre, reflet, opacité et couleur du trait de bordure), afin qu’ils s’appliquent automatiquement à toutes les images que vous insérez dans votre diaporama. Pour définir les attributs par défaut des images : 1 Créez une nouvelle diapositive dans le navigateur de diapositive. 2 Si vous voulez configurer des attributs par défaut pour un modèle de diapositive en particulier (et non pour tous les modèles utilisant le thème actuel), cliquez sur Modèles dans la barre d’outils et choisissez le modèle de diapositive. 3 Positionnez une image sur la diapositive et définissez ses attributs par défaut. Reportez-vous aux rubriques suivantes, pour plus d’instructions :  « Sélection de plusieurs objets » à la page 96  « Ajout d’ombres » à la page 108  « Ajustement de l’opacité » à la page 109  « Modification du style des bordures » à la page 106 4 Procédez de l’une des manières suivantes :  Pour que l’image définie soit celle par défaut uniquement pour le modèle de diapositive actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir une image pour le modèle actuel.  Pour que l’image soit celle par défaut de tous les modèles de diapositive du thème actuel, sélectionnez Format > Avancé Définir une image pour tous les modèles. 5 Si vous ne souhaitez pas que l’image apparaisse sur la diapositive, supprimez-la. Définition des attributs par défaut des tableaux Vous pouvez définir des attributs de tableau comme le nombre de rangs et de colonnes, les styles et couleurs de ligne, les styles de texte et les ombres. 270 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 271 Important : Un tableau est constitué de quatre zones de mise en forme distinctes : un en-tête de rang, un en-tête de colonne, des bordures internes et des bordures externes. Pour définir les attributs du tableau par défaut, vous devez appliquer chaque attribut à l’ensemble d’une zone de mise en forme. Par exemple, pour définir la mise en forme par défaut d’un rang d’en-tête, vous devez modifier la mise en forme de toutes les cellules qu’il contient (et non d’une seule cellule d’en-tête). Pour définir les attributs par défaut des tableaux : 1 Créez une nouvelle diapositive dans le navigateur de diapositive. 2 Si vous configurez des attributs par défaut pour un modèle de diapositive en particulier (et non pour tous les modèles correspondant au thème actuel), cliquez sur Modèles dans la barre d’outils et choisissez le modèle de diapositive. 3 Positionnez un tableau sur la diapositive. La section « Ajout d’un tableau » à la page 178 indique comment. 4 Sélectionnez le tableau et définissez ses attributs. Reportez-vous à la rubrique « Redimensionnement d’un tableau » à la page 182 si vous désirez modifier les dimensions du tableau. Consultez la rubrique « À propos de la personnalisation des dispositions des modèles de diapositives » à la page 266 pour obtenir plus d’informations sur la manière d’ajouter et de supprimer des colonnes et des rangs, de créer des rangs et des colonnes d’en-tête, de diviser, de fusionner et de redimensionner des cellules et de formater leurs bordures. Pour ajouter des graphismes au tableau, consultez la rubrique « Remplissage de cellules d’un tableau avec des couleurs ou des images » à la page 195. Reportez-vous aux rubriques« À propos de la personnalisation de l’aspect et de la disposition des tableaux » à la page 188et« Mise en forme des valeurs des cellules en vue de l’affichage » à la page 201 pour en savoir plus sur les options concernant la mise en forme d’affichage des valeurs de cellules. 5 Procédez de l’une des manières suivantes :  Pour que le tableau défini soit celui par défaut uniquement pour le modèle de diapositive actuel, sélectionnez Format > Avancé > « Définir un tableau pour le modèle actuel ».  Pour que le tableau soit celui par défaut de tous les modèles de diapositives du thème actuel, sélectionnez Format > Avancé > « Définir un tableau pour tous les modèles ». 6 Si vous ne souhaitez pas que le tableau apparaisse sur la diapositive, supprimez-le.Définition d’attributs par défaut pour les graphiques Vous pouvez définir l’apparence par défaut de chaque type de graphique (la façon dont il s’affiche lorsque vous ajoutez le graphique pour la première fois sur le canevas de diapositive). Les attributs par défaut doivent être définis séparément pour chaque type de graphique. Pour définir le style et la position par défaut des graphiques : 1 Créez une nouvelle diapositive dans le navigateur de diapositive. 2 Si vous configurez des attributs par défaut pour un modèle de diapositive en particulier (et non pour toutes les diapositives correspondant au thème actuel), cliquez sur Modèles dans la barre d’outils et choisissez le modèle de diapositive. 3 Positionnez un graphique sur la diapositive. Consultez la rubrique « Ajout d’un nouveau graphique et saisie de données » à la page 154 pour plus d’instructions. 4 Sélectionnez le graphique, puis définissez ses attributs. Reportez-vous à la rubrique « Changement du type de graphique » à la page 156 pour savoir comment modifier un type de graphique. Pour savoir comment redimensionner un graphique, le faire pivoter et définir d’autres attributs que les graphiques ont en commun, consultez la rubrique « Formatage des graphiques » à la page 158. Pour savoir comment personnaliser les attributs des graphiques sectoriels, des graphiques à barres et des autres types de graphique, reportez-vous aux rubriques spécifiques à chaque type de graphique. 5 Répétez les étapes 3 et 4 pour chaque type de graphique auquel vous souhaitez attribuer des valeurs par défaut. 6 Pour chaque graphique, effectuez l’une des opérations suivantes après l’avoir sélectionné :  Pour définir les réglages par défaut du type de graphique actuel uniquement pour le modèle de diapositive en cours, sélectionnez Format > Avancé > « Définir type de graphique pour le modèle en cours ».  Pour définir les réglages par défaut du type de graphique actuel pour tous les modèles de diapositives du thème actuel, choisissez Format > Avancé > « Définir type de graphique pour tous les modèles ». 7 Si vous ne souhaitez pas que les graphiques apparaissent sur la diapositive, supprimezles. Définition des transitions par défaut Vous pouvez préciser un style de transition par défaut pour un modèle de diapositives afin que toutes les diapositives basés sur celui-ci utilisent automatiquement le style spécifié pour passer à la diapo suivante. 272 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 273 Pour choisir le style de transition par défaut d’un modèle de diapositives : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. 2 Dans le navigateur, sélectionnez un modèle de diapositive. 3 Dans la sous-fenêtre Transition de l’inspecteur des modèles de diapositive, définissez la transition. Pour en savoir plus, consultez « Ajout de transitions entre les diapositives » à la page 125. Création de versions sur les modèles de diapositives Vous pouvez ajouter des compositions d’objet à un modèle de diapositive afin que les effets de composition apparaissent sur chaque diapositive reposant sur ce modèle. Par exemple, si vous prévoyez de créer un certain nombre de diapositives avec du texte à puces, et que vous souhaitez que chacune d’entre elle inclue une composition entrante puce par puce, créez un modèle de diapositives avec les effets de composition souhaités et utilisez ensuite le modèle pour créer les autres diapositives. Pour créer une composition sur un modèle de diapositives : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive. 2 Dans le navigateur, sélectionnez un modèle de diapositive. 3 Définissez des compositions en suivant les instructions de la rubrique « Utilisation d’effets de composition pour faire apparaître ou disparaître des objets sur des diapositives » à la page 129. À propos des thèmes personnalisés Si vous modifiez les modèles de diapositives d’un thème et que souhaitez réutiliser ces modifications dans d’autres diaporamas, vous pouvez enregistrer le thème modifié en tant que thème personnalisé. Une fois votre thème personnalisé enregistré, il apparaît dans le Sélecteur de thèmes. Lorsque vous sélectionnez votre thème personnalisé, il contient également tous les modèles de diapositive que vous avez définis. Enregistrement de thèmes personnalisés Créez un nouveau thème contenant toutes les modifications de modèle de diapositives que vous avez effectuées sur le thème actuel. Pour enregistrer le thème actuel en tant que thème personnalisé : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer le thème. 2 Attribuez un nom à votre thème.3 Si vous avez ajouté du son ou des séquences que vous désirez inclure au thème, sélectionnez « Copier l’audio et la vidéo dans le thème ». Si vous ne trouvez pas cette case à cocher, cliquez sur le triangle d’affichage à droite du champ Enregistrer sous. Le document devient beaucoup plus volumineux lorsque vous y ajoutez des fichiers média. 4 Cliquez sur Enregistrer. À moins que vous ne spécifiiez un autre emplacement, les thèmes personnalisés sont enregistrés dans le dossier Thèmes de votre disque dur ([départ]/Bibliothèque/ Application Support/iWork/Keynote/Thèmes). Seuls les thèmes de ce dossier apparaissent dans le Sélecteur de thèmes. Si vous conservez votre thème à un autre emplacement, vous pouvez toujours l’ouvrir (à partir du Finder) et l’utiliser pour créer un diaporama. Création d’un thème à partir de zéro Si vous désirez créer un thème entièrement nouveau qui ne soit pas basé sur un thème Keynote existant, le plus facile est d’ouvrir un nouveau document Keynote et de supprimer tous les modèles de diapositives qu’il contient en ne conservant qu’une diapositive vierge. Pour supprimer un modèle de diapositives, sélectionnez-le dans le navigateur et choisissez Édition > Supprimer ou appuyez sur la touche Suppr. Voici quelques conseils pour la création du nouveau thème : m Avant de créer des modèles de diapositive, configurez l’ensemble des attributs de texte et d’arrière-plan. m À l’aide d’une diapositive échantillon, testez vos dispositions de texte afin de vous assurer qu’elles fonctionnent correctement avec un texte de plusieurs lignes. Lorsque vous configurez la taille et le positionnement d’une zone de corps de texte, réfléchissez au nombre de puces que vous désirez y insérer. m Dupliquez le modèle de diapositive original pour créer plusieurs dispositions de texte. Les attributs originaux de texte et d’arrière-plan s’appliquent automatiquement aux nouveaux modèles réalisés à partir des copies. Il vous suffira ensuite d’ajuster les dispositions des zones de texte (vous pourrez par exemple supprimer la zone de titre et agrandir la zone de corps de texte afin de créer un modèle de diapositive « pur corps de texte »). 274 Chapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisésChapitre 12 Conception de thèmes et modèles de diapositive personnalisés 275 m Créez dans le navigateur de diapositives des diapositives échantillons à partir de chaque modèle que vous créez et insérez des zones de texte libres, des formes, des tableaux et des images dans chacune d’entre elles si vous souhaitez que les attributs d’objet par défaut soient différents dans les divers modèles de diapositive. Si vous voulez configurer les mêmes attributs d’objet par défaut pour tous les modèles, vous n’aurez besoin de procéder ainsi que pour un seul modèle de diapositive. m Créez dans le navigateur une série de diapositives échantillons basées sur chacun de vos modèles. Créez un graphique dans une diapositive, puis copiez-le et collez-le dans chaque diapositive. Ensuite, convertissez chaque graphique en un type de graphique différent et définissez sa taille et sa position. Réalisez cette étape avant de définir des styles de graphique par défaut dans Format > Avancé. Retour aux attributs de thème originaux Si vous modifiez des modèles de diapositives dans un document et que vous souhaitez ensuite revenir aux valeurs par défaut du thème original, vous pouvez appliquer de nouveau le thème à votre document ou à des diapositives spécifiques. Pour revenir au thème par défaut : 1 Si vous désirez restaurer les valeurs par défaut uniquement sur certaines diapositives, sélectionnez-les dans le navigateur (en appuyant sur la touche Commande pour en sélectionner plusieurs). 2 Choisissez Fichier > Sélectionner un thème. 3 Dans le Sélecteur de thèmes, sélectionnez le thème original ainsi que la taille de présentation. 4 Assurez-vous que "Appliquer les modifications aux thèmes par défaut" n’est pas sélectionné. 5 Choisissez Toutes les diapos ou Diapos sélectionnées dans le menu local Appliquer sur. 6 Cliquez sur Choisir. Keynote 3 Guide de l’utilisateurK Apple Computer, Inc. © 2006 Apple Computer, Inc. Tous droits réservés. Ce manuel est soumis aux lois sur le droit d’auteur et ne peut être copié, totalement ou partiellement, sans le consentement écrit d’Apple. Vos droits concernant le logiciel sont régis par le contrat de licence qui l’accompagne. Le logo Apple est une marque d’Apple Computer, Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple via le clavier (Option + 1) pour des motifs commerciaux sans l’autorisation écrite préalable d’Apple peut constituer une violation du droit des marques et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts ont été déployés afin de garantir l’exactitude des informations de ce manuel. Apple n’est pas responsable des erreurs d’impression ou de rédaction. Apple 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleWorks, iBook, iDVD, iLife, iPhoto, iTunes, Mac et QuickTime sont des marques d’Apple Computer, Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder, iWork, Keynote, Pages et Safari sont des marques d’Apple Computer Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Computer, Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Adobe et Acrobat sont des marques ou des marques déposées d’Adobe Systems Incorporated, aux États-Unis et/ou dans d’autres pays. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés dans ce document sont des marques de leurs proprié- taires respectifs. La mention de produits tiers est indiquée à titre informatif exclusivement et ne constitue ni une approbation, ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité quant aux performances ou à l’utilisation de ces produits. F019-0529 01/20063 Table des matières 7 Préface : Bienvenue dans Keynote 7 Vue d’ensemble des fonctionnalités de Keynote 16 Nouveautés de Keynote 3 19 Utilisation des menus 19 Pour en savoir plus 21 Chapitre 1 : Vue d’ensemble de Keynote 21 La fenêtre de Keynote 22 Le canevas 23 Différents modes d’affichage 29 Le champ de notes 29 Commentaires 31 Outils Keynote 35 Chapitre 2 : Création d’une présentation 35 Étape 1 : Sélectionnez un thème 37 Étape 2 : Créez vos diapositives 44 Étape 3 : Classez vos diapositives 45 Étape 4 : Enregistrez votre diaporama 47 Étape 5 : Lecture de votre diaporama 49 Chapitre 3 : Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 49 Modification de texte et de propriétés de texte 58 Utilisation de graphismes 68 Redimensionnement, déplacement et superposition d’objets 74 Ajout d’audio et d’autres médias 80 Ajout de pages Web et de liens4 Table des matières 84 Modification des dispositions 85 Modification de l’arrière-plan de la diapositive 87 Maintien ou annulation des modifications apportées au style 89 Chapitre 4 : Modification des propriétés des objets 89 Utilisation de remplissages couleurs et image 94 Modification du style et de la couleur des bordures 95 Position des lignes 95 Ajout d’ombres 97 Ajustage de l’opacité 98 Réglage des images 99 Modification de l’orientation d’un objet 101 Modification de la taille et de l’emplacement d’un objet 103 Chapitre 5 : Création de tableaux 103 Ajout d’un tableau 105 Utilisation des cellules et des bordures d’un tableau 108 Saisie et modification de contenu dans les cellules d’un tableau 109 Mise en forme de tableaux 116 Ajout d’images ou de couleurs d’arrière-plan 117 Mise en forme des nombres 119 Classement de cellules 121 Remplissage automatique 122 Utilisation des formules 137 Chapitre 6 : Création de graphiques 137 À propos des graphiques 141 Ajout d’un graphique 143 Modification de données dans un graphique 145 Mise en forme de graphiques 159 Chapitre 7 : Transitions de diapositive et compositions d’objet 159 Ajout de transitions entre les diapositivesTable des matières 5 161 Création de compositions d’objet 163 Utilisation des compositions d’objets 169 Création de compositions sur des modèles de diapositives 171 Chapitre 8 : Affichage, impression et exportation de votre diaporama 171 Personnalisation d’une présentation pour votre public 174 Affichage des présentations plein écran 178 Recherche de présentations avec des mots-clés 178 Réglage des options de présentation 183 Impression de vos diapositives 185 Exportation dans d’autres formats de visualisation 193 Chapitre 9 : Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 194 Modification de la disposition et de l’arrière-plan des modèles de diapositive 200 Modification des styles par défaut du texte et des objets 202 Enregistrement des thèmes personnalisés 203 Création d’un thème personnalisé 205 Index7 Préface Bienvenue dans Keynote Avec Keynote, les présentations impressionnantes ne sont qu’un début. Cette préface présente les fonctionnalités de Keynote et répertorie les sources d’informations qui permettent d’en savoir plus. Keynote est un programme performant de création de présentations de qualité professionnelle. Des outils puissants et simples vous permettent de réaliser facilement des présentations irréprochables, de créer des story-boards et des portefeuilles de qualité professionnelle, et de composer des diaporamas interactifs. Vous pouvez incorporer des photos, des films ou de la musique issus de vos bibliothèques iLife, ainsi que des clichés obtenus sur le Web via Safari. Exposez vos données à l’aide des graphiques et tableaux intégrés à Keynote. Utilisez les thèmes séduisants et variés livrés avec Keynote ou personnalisez des thèmes pour qu’ils s’adaptent à vos besoins spécifiques. Ajoutez des animations attrayantes au texte et aux tableaux, et enregistrez vos idées grâce aux commentaires. Votre présentation Keynote peut être visionnée de multiples façons. Vous pouvez la regarder sur un ordinateur, la projeter sur un grand écran depuis l’ordinateur ou l’imprimer. Vous pouvez également exporter votre présentation comme un ensemble de fichiers d’images ou au format Flash, QuickTime, PowerPoint, HTML ou PDF afin qu’elle puisse être visionnée sur d’autres plateformes. Pour en savoir plus sur les options d’affichage, consultez le chapitre 8, “Affichage, impression et exportation de votre diaporama”. Vue d’ensemble des fonctionnalités de Keynote Les pages suivantes vous proposent une rapide vue d’ensemble des fonctionnalités de Keynote. Le reste du manuel indique les instructions étape par étape qui permettent d’utiliser Keynote pour créer, revoir et partager vos diaporamas.8 Préface Bienvenue dans Keynote Présentations de qualité professionnelle Keynote comprend une grande diversité de thèmes (y compris HD) que vous pouvez utiliser pour créer rapidement des présentations étonnantes. Chaque thème comprend des couleurs, du texte, des graphismes et des tableaux coordonnés. A tout moment, vous pouvez facilement modifier le thème d’un diaporama et adapter les thèmes pour qu’ils répondent à vos besoins. Vous pouvez même mettre en valeur des parties de votre diaporama en utilisant plusieurs thèmes dans la même présentation.Préface Bienvenue dans Keynote 9 Animations de texte et transitions de diapositives Rendez votre texte plus vivant grâce à des animations de qualité studio. Choisissez parmi une série d’animations de mots et de texte. Animez le texte de façon que les lignes entrent dans la diapositive l’une après l’autre ou en groupes. Ajoutez de l’inté- rêt en utilisant une ou plusieurs colonnes de texte sur une diapositive ou en utilisant des styles spéciaux de puces pour le texte ou les images. Passez d’une diapositive à l’autre avec des effets de transition étonnants tels que le glissement, la goutte d’eau et le reflet.10 Préface Bienvenue dans Keynote Outils d’animation performants Créez rapidement et facilement des animations de diapositives complexes (n’importe quel élément peut être déplacé et animé). Mélangez des graphiques, des tableaux et des graphismes sur la même diapositive. Affinez vos animations en changeant l’ordre d’apparition des éléments ou la façon dont ils entrent ou sortent de la diapositive. Créez des animations sophistiquées (“compositions d’objets”) et des transitions de diapositives. Synchronisez l’entrée et la sortie de divers objets sur une diapositive.Préface Bienvenue dans Keynote 11 Des outils multimédia simples d’emploi Recherchez les éléments que vous avez stockés dans votre bibliothèque iPhoto ou iTunes, ou dans votre dossier Séquences et faites glisser des photos ou des morceaux de musique directement sur une diapositive. Ajoutez des images et ajustez leurs niveaux de luminosité, de contraste, d’exposition, de saturation, de nuances, de netteté et de lumière directement dans Keynote. Sélectionnez l’album où se trouve l’image. Choisissez iPhoto, iTunes ou Séquences. Faites glisser une vignette vers la diapositive ou un cadre d’image dans l’un des inspecteurs. Recherchez un fichier par nom.12 Préface Bienvenue dans Keynote Courbes, figures et masques en format libre Créez n’importe quelle figure à l’aide des courbes de Bézier. Rognez des images grâce à des masques élaborés à partir de diverses figures. Choisissez parmi les figures pré- dessinées ou créez vos propres figures personnalisées pour les utiliser en tant que masques. Un masque vous permet de ne révéler que la partie d’une image que vous souhaitez afficher sur une diapositive, sans pour autant altérer le fichier d’origine de l’image. Créez un masque personnalisé pour encadrer une partie d’une photo. Placez le masque sur l’image ; vous pouvez ensuite, si vous le souhaitez, modifier le masque. Sur cette image, le masque a pivoté et a été redimensionné. L’image d’origine est encadrée par le masque.Préface Bienvenue dans Keynote 13 Graphiques 3D réalistes Mettez en valeur vos données 2D en utilisant des graphiques 3D à barres, linéaires ou à couches. Choisissez des textures réalistes (bois, métal ou autres). Appliquez une multitude de styles d’éclairage différents afin de créer de jolis reflets. Tableaux avec calculs et classement Automatisez le calcul de n’importe quelle cellule d’un tableau en utilisant des formules arithmétiques et des valeurs d’autres cellules. Classez les données par rang ou par colonne, par ordre croissant, décroissant, numérique ou alphabétique. Formatez les nombres avec la mise en forme des devises et les dates avec les formats internationaux.14 Préface Bienvenue dans Keynote Inspecteurs simples à utiliser Les inspecteurs de Keynote vous permettent de mettre en forme facilement vos diapositives au cours de votre travail. Servez-vous des dix inspecteurs pour mettre en forme la plupart des éléments d’un diaporama.Préface Bienvenue dans Keynote 15 Outils pour intervenants avancés Configurez l’écran d’un projecteur pour l’auditoire et celui de votre ordinateur portable pour les données de l’intervenant, ou répétez votre présentation en visionnant le diaporama sur un seul écran. Pendant votre présentation, vous pouvez visualiser des informations comme la diapositive actuelle et la suivante, le temps écoulé ou restant, une horloge ou encore des notes sur les diapositives. Contrôlez la lecture de la séquence au cours d’une présentation en utilisant les raccourcis clavier. Accédez directement à n’importe quelle diapositive en saisissant son numéro.16 Préface Bienvenue dans Keynote Nouveautés de Keynote 3 Keynote 3 met à votre disposition de nouvelles fonctionnalités, qui vous permettent de créer des diaporamas attrayants et captivants.  De nouveaux thèmes Utilisez les thèmes conçus par Apple pour les présentations, les story-boards et les présentations à déroulement automatique. Appliquez les nouveaux thèmes HD de format 16 x 9 et avec des résolutions de 1920 x 1080.  Graphiques rendus en 3D avec des animations Faites valoir les résultats au sein de magnifiques graphiques 3D réalistes, appliquez de nombreux styles de lumière différents pour donner lieu à divers reflets, et créez des graphiques de données 2D à barres, linéaires et à couches rendus somptueusement en 3D. Affichez les graphiques dans des textures de bois, de métal ou autres. Utilisez la roue Angle de rotation 3D pour contrôler entièrement l’angle d’affichage du graphique.  Animations cinématographiques avec des compositions intercalées Captivez votre auditoire à l’aide de transitions cinématographiques de diapositives, de compositions graphiques intercalées et d’animations de texte. Créez une réelle présentation cinématographique grâce aux nouvelles transitions de diapositives animées. Attirez l’attention sur les tableaux, les graphiques, les images et le texte à l’aide de nouveaux effets de composition : stores, glissement et rapidité. Intercalez des compositions de texte à puces, de tableaux et même de graphiques dans n’importe quel ordre et par groupes d’éléments, tels que des puces ou des groupes de puces, des rangs, des colonnes ou des cellules de tableaux, des images et plus encore.Préface Bienvenue dans Keynote 17  Ajustage d’image comme iPhoto Obtenez des images parfaites en affinant leur apparence. Ajustez leurs niveaux de luminosité, de contraste, d’exposition, de saturation, de nuances, de netteté et de lumière, séparément sur n’importe quelle image et directement dans Keynote. Visualisez immédiatement les modifications apportées aux réglages d’image et revenez facilement à l’image d’origine.  Nouvelles figures et dessin de Bézier avec des courbes lisses Ajoutez des figures comme des polygones ou des étoiles, ou dessinez des figures personnalisées à l’aide de courbes, directement dans Keynote. Dessinez des figures entièrement personnalisées avec des contours arrondis en utilisant des courbes de Bézier, et affinez les figures de Bézier en modifiant les angles des courbes ou même en ajoutant de nouveaux points de courbes. Ajoutez des figures prédessinées telles que des étoiles et des polygones modifiables.  Masquage d’image avec n’importe quelle figure Concentrez-vous sur un endroit d’une image en utilisant une figure quelconque ou des courbes de Bézier personnalisées. Masquez des images à l’aide de n’importe quelle figure afin de supprimer un arrière-plan ou tout autre objet non voulu. Créez votre propre masque à l’aide des courbes de Bézier dans n’importe quelle figure.  Intégration iLife améliorée Partagez votre présentation avec iDVD et iPhoto. Exportez-la dans iDVD avec des sauts de chapitre entre les diapositives et des liens actifs. Exportez vos diapositives directement dans iPhoto avec une compression variable et dans HTML pour ajouter du contenu de diapositive sur le Web. Visualisez toutes vos options d’exportation dans une nouvelle fenêtre d’exportation facile d’utilisation.18 Préface Bienvenue dans Keynote  Tableaux pour organiser les informations Organisez les informations et les graphiques dans des tableaux dotés de fonctions de calcul et de classement automatique. Ajoutez facilement des tableaux munis d’un aspect et d’une convivialité coordonnés pour chaque thème. Automatisez le calcul dans n’importe quelle cellule d’un tableau à l’aide de formules arithmétiques et de valeurs d’autres cellules ; créez un rang récapitulatif et des colonnes avec des sommes de valeurs, des moyennes, un total et plus encore. Classez par rang ou par colonne, par ordre ascendant ou descendant, par ordre numérique ou alphabétique, mettez les nombres au format monétaire et formatez les dates selon les normes internationales.  Outils pour intervenants avancés Bénéficiez d’un plus grand contrôle de vos présentations. Servez-vous d’un affichage d’entraînement pour répéter votre présentation à l’aide d’un seul écran, pour afficher les diapositives en cours et les suivantes, les notes, le temps écoulé et une horloge. Utilisez l’affichage en mode table lumineuse pour afficher les diapositives sur plusieurs rangs et plusieurs colonnes afin d’obtenir un aperçu global de votre présentation en un seul coup d’œil et de classer les éléments. Contrôlez la lecture de la séquence au cours d’une présentation en utilisant un défileur vidéo. Verrouillez une présentation en mode kiosque avec un mot de passe pour la lecture d’un diaporama dans Keynote. Ajoutez des commentaires directement sur le canevas de la diapositive en tant que pense-bêtes, qui ne sont ni imprimés, ni projetés.  Texte dans plusieurs colonnes et puces dans différentes zones de texte Utilisez plusieurs colonnes pour le texte d’une diapositive, et ajoutez des zones de texte là où vous en avez besoin.Préface Bienvenue dans Keynote 19 Utilisation des menus Vous réaliserez la plupart des tâches décrites dans ce manuel (et dans l’Aide Keynote) via des commandes de menu. Les instructions se présentent ainsi : m Choisissez Aide > Visite guidée d’iWork. Le terme qui suit Choisissez est le menu sur lequel vous cliquez ; le terme suivant est l’élément que vous choisissez dans ce menu. Pour en savoir plus Pour tirer le meilleur parti de Keynote, consultez les sources d’informations suivantes : Visite guidée Pour obtenir une démonstration à l’écran de ce que vous pouvez faire avec Keynote, visualisez la visite guidée. Choisissez Aide > Visite guidée d’iWork. Guide de l’utilisateur de Keynote 3 Ce document PDF en couleur fournit des informations détaillées sur les fonctionnalités de Keynote, ainsi que des instructions concernant l’utilisation des diapositives. Le chapitre 1, “Vue d’ensemble de Keynote”, décrit les outils destinés à la création de présentations. Le chapitre 2, “Création d’une présentation”, présente le processus de création d’une présentation étape par étape. Pour plus de détails sur chaque étape, consultez les chapitres 3 à 8. Pour apprendre à créer vos thèmes, consultez le chapitre 9, “Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo”.20 Préface Bienvenue dans Keynote Aide à l’écran Pour visualiser l’aide, ouvrez Keynote et choisissez Aide > Aide Keynote. Vous pouvez parcourir la table des matières afin de rechercher une rubrique spécifique, ou saisir une question dans le champ de recherche afin de trouver une réponse concernant la façon d’effectuer une tâche. Les balises d’aide sont également disponibles pour de nombreux éléments à l’écran. Pour afficher une balise d’aide, positionnez le pointeur sur un élément pendant quelques secondes. Les balises d’aide de la fenêtre Inspecteur sont utiles pour en savoir plus sur les effets de diverses options. Ressources Web Allez sur www.apple.com/fr/keynote pour obtenir les dernières mises à jour et informations à propos du logiciel. Vous pouvez également acheter les produits Keynote sur le Web. Assistance technique Différentes options d’assistance sont disponibles pour les utilisateurs de Keynote. Pour en savoir plus, consultez le guide d’assistance et de service logiciel AppleCare fourni avec la documentation de Keynote ou choisissez Aide > Service et assistance. Pour afficher une balise d’aide, positionnez le pointeur sur un élément.21 1 1 Vue d’ensemble de Keynote Ce chapitre présente les fenêtres et les outils que vous utilisez pour créer des présentations avec Keynote. Lorsque vous créez des diapositives dans Keynote, vous créez un document Keynote. Le diaporama entier (avec tous les graphismes, fichiers multimédia et données de graphique) est enregistré dans ce document. Cela signifie que vous pouvez facilement déplacer la présentation d’un ordinateur à l’autre. Vous pouvez ajouter des séquences et du son à votre document puis les enregistrer dans votre document Keynote, ce qui vous évite d’avoir à transférer ces fichiers séparément. La fenêtre de Keynote La fenêtre Keynote est divisée en trois sections :  Le canevas.  Le classeur de diapositives.  Le champ de notes. Ces sections permettent d’afficher des vues détaillées de vos diapositives et de votre diaporama pendant que vous travaillez. Vous pouvez ainsi facilement classer vos diapositives et les parcourir, même avec de longs diaporamas.22 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Le canevas C’est dans le canevas que vous créez chaque diapositive. Vous pouvez facilement ajouter des fichiers de graphismes, de séquences et de son au canevas en les faisant glisser. Vous pouvez créer un diaporama à partir d’un thème (une famille de modèles de diapositives) afin de garantir une présentation cohésive et de grande qualité visuelle. Les modèles de diapositives proposent des dispositions prédéfinies adaptées à divers types de diapositives ainsi que des polices, des textures, des propriétés de graphique et bien d’autres choses encore. Chaque thème présente plusieurs exemples de modè- les de diapositives, ce qui facilite l’ajout de titres, de texte à puces et de graphismes. Le canevas : créez vos diapositives en tapant du texte et en ajoutant des fichiers multimédia. La barre d’outils : personnalisez-la en y incorporant les outils que vous utilisez le plus souvent. Le champ de notes : ajoutez des commentaires à vos diapositives. Vous pourrez consulter ces commentaires au cours de votre présentation ; vous seul pourrez les voir. Le classeur de diapositives : affichez une structure visuelle de votre présentation. Vous pouvez afficher les diapositives de votre présentation sous forme de vignettes ou uniquement le plan de la présentation.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 23 Il est possible que vous souhaitiez effectuer un zoom avant ou arrière pendant que vous travaillez sur vos diapositives afin d’en avoir une vision plus nette. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur le canevas : m Choisissez un niveau d’agrandissement dans le menu local situé dans le coin inférieur gauche du canevas. Ou choisissez Présentation > Zoom > [niveau de zoom]. Différents modes d’affichage Keynote vous permet de choisir entre quatre modes d’affichage destinés à rendre votre travail plus efficace.  Navigateur : en mode navigateur, utilisez le classeur de diapositives situé à gauche de la fenêtre Keynote pour classer les diapositives de votre présentation. Cet affichage présente une vignette de chaque diapositive. Vous pouvez réorganiser les diapositives en les faisant glisser, et mettre des diapositives en retrait pour les regrouper. Le mode navigateur convient bien aux présentations contenant de nombreux graphismes.  Structure : utilisez le mode structure pour afficher une version texte de vos diapositives dans le classeur. Ce mode d’affichage est utile pour les présentations contenant surtout du texte. Comme pour le mode navigateur, vous pouvez réorganiser et mettre en retrait les diapositives.  Diapositive : passez en mode diapositive lorsque vous voulez masquer les classeurs de diapositives et vous concentrer uniquement sur ces dernières.  Table lumineuse : ce mode d’affichage permet de présenter vos diapositives comme si elles étaient placées sur la table lumineuse d’un photographe. Vous pouvez déplacer les diapositives jusqu’à ce que leur ordre vous convienne. Pour passer d’un mode d’affichage à l’autre : m Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et sélectionnez une option (ou choisissez Présentation > Navigateur, Structure, Table lumineuse ou Diapositive). Pour masquer le classeur de diapositives : m Cliquez sur le bouton Afficher et choisissez Diapositive ou Table lumineuse (ou choisissez Présentation > Diapositive).24 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Affichage en mode navigateur En mode navigateur, le classeur de diapositives affiche une vignette de chaque diapositive de votre présentation, ce qui rend plus facile la visualisation de l’ensemble des présentations contenant de nombreux graphismes. Pour vous aider à agencer votre présentation, vous pouvez regrouper les diapositives en les mettant en retrait et créer ainsi une “structure visuelle” de l’ensemble de la pré- sentation. Vous pouvez afficher ou masquer des groupes de diapositives en cliquant sur les triangles d’affichage. Il est également possible d’ignorer des diapositives de manière à ce qu’elles n’apparaissent pas lors de la présentation à un public. Pour activer le mode navigateur : m Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Navigateur (ou choisissez Présentation > Navigateur). Vous pouvez visualiser vos modèles de diapositives dans l’affichage en mode navigateur en faisant glisser la barre vers le haut (ou en cliquant sur Afficher dans la barre d’outils et en choisissant “Afficher les modèles de diapositive”). Utilisez les modèles de diapositives pour créer vos propres thèmes et vos propres modèles. (Pour savoir comment créer vous-même vos thèmes et modèles de diapositives, consultez le chapitre 9, “Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo”.) Faites glisser la barre du haut du navigateur pour que les modèles de diapositives s’affichent. Visualisez en un seul coup d’œil les graphismes de chacune de vos diapositives. Organisez vos diapositives en les mettant en retrait. Pour mettre en retrait une diapositive, faites-la glisser ou sélectionnez-la et appuyez sur la touche Tab. Cliquez sur les triangles d’ouverture pour afficher ou masquer les groupes de diapositives mis en retrait.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 25 Utilisation des diapositives Lorsque vous créez un nouveau diaporama, Keynote crée automatiquement une diapositive de titre pour vous. Lorsque vous ajoutez la première diapositive après celle-ci, Keynote passe automatiquement à la présentation de diapositive “Titre et puces”, à moins que vous ne choisissiez un autre modèle pour la première diapositive. Vous pouvez changer le modèle utilisé pour cette diapositive ou n’importe quelle autre en cliquant sur Modèle dans la barre d’outils et en choisissant une autre disposition. Si vous choisissez un autre modèle pour la première diapositive, la prochaine que vous insérerez utilisera le modèle que vous avez choisi. Lorsque vous ajoutez une nouvelle diapositive, celle-ci utilise le même modèle que la diapositive sélectionnée (sauf dans le cas mentionné ci-dessus). Pour ajouter une diapositive, procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez une diapositive puis appuyez sur la touche Retour.  Cliquez sur le bouton Nouveau (+) dans la barre d’outils (ou choisissez Diapositive > Nouvelle diapositive). Pour créer un double d’une diapositive : m Appuyez sur Option et faites glisser une diapositive dans le navigateur jusqu’à ce que vous voyiez apparaître un triangle bleu (ou choisissez Édition > Dupliquer). Pour copier une diapositive : m Sélectionnez une diapositive, choisissez Édition > Copier, sélectionnez une autre diapositive et choisissez Édition > Coller. Pour mettre une diapositive en retrait : 1 En mode navigateur, sélectionnez la diapositive que vous désirez mettre en retrait. Pour sélectionner plusieurs diapositives, maintenez la touche Maj enfoncée et sélectionnez la première et la dernière diapositive de la plage en question. 2 Appuyez sur Tabulation (ou faites glisser la diapositive sélectionnée vers la droite jusqu’à ce qu’un triangle bleu apparaisse). Vous pouvez ajouter des mises en retrait en appuyant à nouveau sur la touche Tab. Vous pouvez mettre en retrait une diapositive seulement d’un niveau par rapport à la diapositive précédente (diapositive “parent”).26 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Pour déplacer une diapositive à un niveau de retrait supérieur : m Sélectionnez la diapositive et appuyez sur Maj + Tab (ou faites glisser la diapositive vers la gauche). Pour afficher ou masquer un groupe de diapositives : m Cliquez sur le triangle d’ouverture à gauche de la première diapositive du groupe. Pour ignorer une diapositive lors de votre présentation : m Sélectionnez la diapositive et choisissez Diapositive > Ignorer la diapositive. Pour afficher une diapositive ignorée : m Sélectionnez la diapositive (celle-ci apparaît sous forme de ligne dans le classeur de diapositives) et choisissez Diapositive > Ne pas ignorer la diapositive. Pour supprimer une diapositive : m Sélectionnez la diapositive dans le classeur de diapositives et appuyez sur la touche Suppr. Si la diapositive avait des diapositives subordonnées regroupées sous elle (diapositives “enfants”), celles-ci auraient remonté d’un niveau. Pour supprimer une diapositive et toutes les diapositives regroupées en dessous : m Réduisez le groupe de diapositives (cliquez sur la flèche à gauche de la diapositive du niveau supérieur) et appuyez sur la touche Suppr. Si vous effacez involontairement des diapositives, vous pouvez les récupérer immédiatement en choisissant Édition > Annuler Supprimer. Pour déplacer un groupe de diapositives : m Sélectionnez la première diapositive du groupe et faites glisser ce dernier vers un autre emplacement dans le classeur de diapositives. Affichage en mode structure L’affichage en mode structure montre le texte des titres et des puces de chaque diapositive de votre diaporama. Cette structure s’avère particulièrement utile quand il s’agit de visionner des présentations contenant beaucoup de texte. Tous les titres et toutes les puces apparaissent lisiblement dans le classeur de diapositives.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 27 Le mode Structure est une solution simple pour ordonner et réorganiser les puces dans une présentation. Vous pouvez ajouter des puces à un texte directement dans le classeur de diapositives. Vous pouvez également glisser des puces d’une diapositive à l’autre ou les glisser vers un niveau supérieur ou inférieur dans une même diapositive. Pour faire apparaître l’affichage en mode structure : m Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Structure (ou choisissez Présentation > Structure). Pour modifier la police de l’affichage en mode structure : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Général. 2 Choisissez une police et une taille de police dans le menu local Police du mode plan. Pour sélectionner une puce et le texte correspondant dans l’affichage en mode structure : m Cliquez sur la puce. Pour sélectionner une puce (ou des puces) et ses puces subordonnées : m Cliquez sur l’espace situé entre la puce et le texte correspondant et faites-le glisser vers le bas. Comme en mode navigateur, vous pouvez ignorer des diapositives afin qu’elles n’apparaissent pas lors de la lecture de votre diaporama. Double-cliquez sur l’icône d’une diapositive pour masquer son texte à puces dans le classeur de diapositives. Faites glisser les puces vers la gauche ou vers la droite pour les placer à un niveau de retrait inférieur ou supérieur. Faites glisser les puces dans une autre diapositive ou faites-les glisser pour créer une nouvelle diapositive. En mode structure, le texte apparaît sous forme de titres et de puces. Vous pouvez ajouter ou modifier du texte directement en mode structure.28 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Pour déplacer une puce vers un niveau de retrait inférieur dans une même diapositive : m Cliquez n’importe où sur le texte et appuyez sur la touche Tab ou faites glisser la puce vers la droite jusqu’à ce qu’un triangle bleu apparaisse. Vous pouvez également sélectionner (mettre en surbrillance) n’importe quel nombre de puces et appuyer sur la touche Tab. Pour déplacer une puce vers un niveau de retrait supérieur dans une même diapositive : m Cliquez n’importe où sur le texte et appuyez sur les touches Maj + Tab ou faites glisser la puce vers la gauche jusqu’à ce qu’un triangle bleu apparaisse. Pour transférer des puces dans une autre diapositive : m Faites glisser les puces sélectionnées de la diapositive actuelle à l’autre diapositive. Pour déplacer des puces d’une seule diapositive et créer une nouvelle diapositive : m Faites glisser les puces à gauche des autres puces de la diapositive jusqu’à ce qu’un triangle bleu apparaisse au-dessus d’elle. Pour placer toutes les puces de diapositive subordonnées aux puces dans la diapositive précédente : m Faites glisser l’icône de la diapositive vers la droite. Toutes les puces de la diapositive sont déplacées vers la diapositive précédente ; la première puce est au même niveau que la dernière puce de la diapositive précédente. Pour imprimer le mode structure : 1 Choisissez Fichier > Imprimer 2 Dans la zone de dialogue Imprimer, choisissez Keynote dans le menu local Copies et pages. 3 Sélectionnez Structure.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 29 Le champ de notes Utilisez le champ de notes pour saisir ou afficher les notes de chaque diapositive. Vous pouvez imprimer ces notes ou les afficher sur un autre écran que vous seul pouvez voir pendant que vous effectuez votre présentation. Pour que le champ de notes s’affiche : m Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les notes de l’intervenant (ou choisissez Présentation > Afficher les notes de l’intervenant). Pour en savoir plus sur l’affichage de vos notes au cours de la lecture du diaporama, consultez le chapitre 8, “Affichage, impression et exportation de votre diaporama”. Commentaires Les commentaires vous offrent un moyen simple d’enregistrer vos idées et de les placer sur des diapositives en tant que pense-bêtes. Vous pouvez déplacer les commentaires n’importe où sur le canevas. Vos commentaires apparaissent à l’écran pendant la phase de modification, et ils apparaissent sur l’écran de l’intervenant, mais votre auditoire ne les voit pas lorsque vous lisez la présentation. Si vous utilisez fréquemment des commentaires, il peut être judicieux d’ajouter le bouton Commentaires à la barre d’outils. Pour ce faire, choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils et faites glisser le bouton Commentaires sur la barre d’outils. Le champ de notes est donc une zone que vous pouvez utiliser comme aide-mémoire.30 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Pour ajouter un commentaire : 1 Choisissez Insertion > Commentaire. 2 Tapez une note, une idée ou un pense-bête. 3 Faites glisser le commentaire pour le placer à l’endroit voulu sur le canevas. Remarque : étant donné que les commentaires sont toujours placés sur le canevas, ils peuvent masquer une partie du contenu de votre diapositive. Dans ce cas, il vous suffit de faire glisser les commentaires pour les déplacer ou de les masquer pour faire apparaître le contenu qui se trouve en dessous. Pour masquer ou afficher des commentaires : 1 Cliquez sur le bouton Afficher dans la barre d’outils et choisissez Masquer les commentaires (ou choisissez Présentation > Masquer les commentaires). 2 Pour réafficher les commentaires, cliquez sur le bouton Afficher et choisissez Afficher les commentaires. Pour redimensionner un commentaire : m Faites glisser le coin inférieur droit. Pour fermer un commentaire : m Cliquez sur la croix x dans le coin supérieur droit. Pour modifier les styles de texte et les couleurs de fond :  Texte : reportez-vous à la section “Modification de texte et de propriétés de texte” à la page 49 pour en savoir plus sur la modification du style de texte et du format.  Couleur et remplissage : reportez-vous à la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89 pour en savoir plus sur la modification de la couleur de fond dans les commentaires. Pour imprimer en faisant apparaître les commentaires : 1 Assurez-vous que les commentaires apparaissent sur le canevas, comme décrit précédemment. 2 Imprimez le document. Vos commentaires, ainsi que le contenu standard des diapositives, sont imprimés tels qu’ils apparaissent à l’écran.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 31 Outils Keynote Les outils de Keynote vous donnent accès, en un seul clic, à la plupart des tâches que vous devez effectuer lors de la création de présentations. La barre d’outils À force d’utiliser Keynote, vous connaîtrez les commandes que vous utilisez le plus souvent et pourrez alors personnaliser la barre d’outils en ajoutant, supprimant et réorganisant les boutons qui la composent. Pour personnaliser la barre d’outils :  Appuyez sur Contrôle tout en cliquant sur la barre d’outils, puis choisissez Personnaliser la barre d’outils. Vous pouvez également choisir Présentation > Personnaliser la barre d’outils.  Pour ajouter un élément à la barre d’outils, faites glisser son icône vers la barre d’outils en haut.  Pour supprimer un élément de la barre d’outils, faites-le glisser à l’extérieur de la barre d’outils.  Pour réorganiser les éléments dans la barre d’outils, faites-les glisser à un autre endroit sur la barre.  Pour réduire les icônes sur la barre d’outils, sélectionnez Petites icônes.  Pour n’afficher que les icônes ou le texte, choisissez une option dans le menu local Afficher. Cliquez pour choisir un nouvel affichage, un nouveau thème ou un nouveau modèle de diapositives. Cliquez sur ces boutons pour ajouter ou supprimer des diapositives ou pour lire le diaporama. Ajoutez une zone de texte libre, une figure, un tableau, un graphique ou un commentaire. Transformez un groupe d’objets en un seul objet (ou décomposez celui-ci en autant d’objets qui le constituent) ; déplacez un objet par-dessus ou par-dessous d’autres objets. Ajustez les images. Ouvrez la fenêtre Couleurs ; cliquez sur la flèche pour ouvrir la fenêtre Polices. Ouvrez la fenêtre Inspecteur et le Navigateur de média.32 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Vous pouvez restaurer le jeu par défaut de boutons de barre d’outils en faisant glisser celui-ci vers la barre d’outils. Cela permet de restaurer le groupe d’icônes d’origine qui apparaissaient lors de la première ouverture de Keynote. Si vous ne savez pas très bien à quoi sert un bouton, faites-le glisser dans la barre d’outils (dans la zone de dialogue Personnaliser) et cliquez sur Terminé. Vous pouvez à présent placer le pointeur au-dessus de l’icône dans la barre d’outils pour afficher la description du bouton. Inspecteurs de Keynote Grâce aux inspecteurs de Keynote, vous pouvez facilement mettre en forme vos diapositives au cours de votre travail. La plupart des éléments de votre diaporama peuvent être mis en forme à l’aide des dix inspecteurs. Chaque inspecteur contrôle un aspect de la mise en forme des diapositives. Par exemple, vous utilisez l’Inspecteur des documents pour sélectionner les réglages du diaporama. Pour ouvrir la fenêtre Inspecteur : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher l’Inspecteur). Cliquez sur l’un des boutons du haut afin d’afficher un inspecteur. Par exemple, si vous cliquez sur le deuxième bouton à partir de la gauche, l’Inspecteur des diapositives s’affiche. Plusieurs fenêtres de l’Inspecteur peuvent être ouvertes simultanément. Cliquez sur l’un de ces boutons pour afficher un autre inspecteur.Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote 33 Pour ouvrir plusieurs fenêtres Inspecteur simultanément : m Choisissez Présentation > Nouvel Inspecteur. Navigateur de média Le Navigateur de média vous permet d’accéder rapidement aux fichiers de musique, de photos et de séquences que vous pouvez utiliser dans une présentation. Pour ouvrir le Navigateur de média : m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher le Navigateur de média). Pour afficher vos fichiers multimédia : m Choisissez iTunes, iPhoto ou Séquences dans le menu local situé en haut de la fenêtre du Navigateur de média. Pour ajouter un fichier multimédia à votre présentation : m Sélectionnez un fichier de musique, de photos ou de séquences, puis faites-le glisser sur une diapositive. Pour rechercher un fichier multimédia : m Tapez le titre ou le nom du fichier dans le champ de recherche situé en bas de la fenê- tre du Navigateur de média. Si vous avez ajouté un titre à une image, Keynote ne trouvera pas cette dernière. Keynote recherche parmi tous les noms visibles dans le Navigateur de média. Pour en savoir plus sur le Navigateur de média, reportez-vous à la section “Utilisation du Navigateur de média” à la page 75. La fenêtre Couleurs Utilisez la fenêtre Couleurs de Mac OS X pour choisir les couleurs du texte, des figures et des ombres. Pour ouvrir la fenêtre Couleurs : m Cliquez sur Couleurs dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher les couleurs).34 Chapitre 1 Vue d’ensemble de Keynote Le panneau des polices Keynote utilisant le panneau des polices de Mac OS X, vous pouvez utiliser n’importe quelle police de votre ordinateur pour vos présentations. Pour ouvrir le panneau des polices : m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Police > Afficher les polices). Remarque : si vous utilisez des polices spéciales dans un document Keynote et que vous souhaitez envoyer celui-ci à quelqu’un, assurez-vous que les polices concernées sont également installées sur l’ordinateur du destinataire. Raccourcis Vous pouvez utiliser le clavier pour exécuter nombre des commandes et tâches des menus de Keynote. Une liste complète de raccourcis clavier est disponible dans l’aide en ligne. Pour visualiser la liste des raccourcis clavier : m Dans Keynote, choisissez Aide > Raccourcis clavier. De nombreuses commandes sont également disponibles par l’intermédiaire des menus contextuels, auxquels vous pouvez accéder directement à partir de l’objet avec lequel vous travaillez. Les menus contextuels sont particulièrement utiles pour travailler sur les tableaux et les graphiques. Pour ouvrir un menu contextuel : m Maintenez la touche Contrôle enfoncée tout en cliquant sur un objet.35 2 2 Création d’une présentation Ce chapitre donne un aperçu des tâches et étapes de base permettant d’élaborer une présentation de diapositives de qualité professionnelle. Étape 1 : Sélectionnez un thème Utilisez les thèmes Keynote pour créer une présentation attractive sans avoir à faire un travail de conception fastidieux. Chaque thème de Keynote comprend une série de modèles (appelés modèles de diapositives) contenant du texte stylisé, des puces, des dispositions et autres fonctionnalités de mise en forme prédéfinis. Les thèmes Keynote offrent diverses textures et ambiances pour répondre à différentes sortes de présentations. Démarrage d’un nouveau projet Lorsque vous créez un nouveau document Keynote, vous devez choisir un thème dans le Sélecteur de thème. À tout moment, vous pouvez facilement changer le thème d’un diaporama Keynote et indiquer un thème particulier pour les nouveaux documents que vous créez. Importation d’une présentation PowerPoint ou AppleWorks Si vous disposez d’une présentation de diapositives créée avec Microsoft PowerPoint ou AppleWorks d’Apple, vous pouvez l’importer dans Keynote et travailler à nouveau dessus. Il suffit de faire glisser l’icône du document PowerPoint ou AppleWorks sur celle de l’application Keynote. Le document s’ouvre alors dans Keynote, et vous pouvez lui appliquer un thème si vous le souhaitez. Vous pouvez exporter des documents Keynote dans PowerPoint. Pour plus d’informations, consultez la section “PowerPoint” à la page 187.36 Chapitre 2 Création d’une présentation Pour démarrer un nouveau projet : 1 Double-cliquez sur l’icône Keynote et sélectionnez un thème. 2 Choisissez une taille de diapositive dans le menu local Taille de la diapositive. Pour une lecture de qualité optimale, la taille de vos diapositives doit être adaptée à la résolution d’écran du moniteur affichant le diaporama. Keynote offre une résolution HD de 1920 x 1080 (tous les thèmes ne permettent pas cette résolution). La plupart des projecteurs fonctionnent de manière optimale avec des diapositives ayant une résolution de 1024 x 768 ; les projecteurs plus récents peuvent afficher des diapositives à une résolution supérieure. Tous les thèmes de Keynote sont optimisés pour des résolutions de 800 x 600 et 1024 x 768. Si votre écran est plus grand que l’une des tailles mentionnées ici, vous pouvez définir une taille de diapositive personnalisée pour votre présentation Keynote. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Modifier la taille de la diapositive” à la page 181. Remarque : les résolutions supérieures requièrent davantage de mémoire et une puissance de traitement plus rapide. 3 Cliquez sur Choisir. Modification du thème Vous pouvez à tout moment changer le thème d’un diaporama. Pour appliquer un thème différent à votre présentation : m Cliquez sur Thèmes dans la barre d’outils et faites défiler la liste pour choisir un thème (ou choisissez Fichier > Sélectionner un thème et sélectionnez un thème). En utilisant le Sélecteur de thème, vous pouvez choisir d’appliquer le nouveau thème soit à la diapositive sélectionnée, soit à toutes les diapositives. Réglage du thème à utiliser pour les nouveaux documents Vous pouvez spécifier un thème particulier à utiliser pour tous les nouveaux documents que vous créez. Cela signifie que vous n’avez plus à choisir de thème chaque fois que vous créez un nouveau diaporama. Vous pouvez toujours à tout moment changer le thème d’un diaporama. Pour spécifier le thème à utiliser pour vos nouveaux documents : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Général. 2 Sélectionnez Utiliser un thème et cliquez sur Choisir.Chapitre 2 Création d’une présentation 37 3 Sélectionnez le thème voulu, choisissez une taille de diapositive dans le menu local Taille de la diapositive, et cliquez sur Choisir. Pour modifier des thèmes ou en créer un, consultez le chapitre 9, “Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo”. Vous pouvez utiliser plusieurs thèmes dans une même présentation ; pour cela, reportez-vous à la section “Utilisation de plusieurs thè- mes” à la page 44. Étape 2 : Créez vos diapositives Lorsque vous sélectionnez un thème, une seule diapositive apparaît dans le classeur de diapositives. Vous pouvez commencer à travailler avec cette première diapositive en y ajoutant du texte, des graphismes, des séquences ou du son. Vous pouvez ajouter autant de nouvelles diapositives au document que nécessaire. Types de diaporamas Vous pouvez créer trois types de présentations dans Keynote, selon l’utilisation que vous souhaitez en faire. Gardez bien en tête le type de présentation que vous souhaitez réaliser à mesure que vous l’élaborez. Sachez que les liens hypertexte sont disponibles dans une présentation normale, et pas simplement dans une présentation de type Liens uniquement.  Normal : le contrôle de ces présentations s’effectue à l’aide de la souris ou du clavier de votre ordinateur. Le mode par défaut d’un diaporama est le mode normal (interactif) sauf si vous choisissez d’en faire un diaporama à lecture automatique ou un diaporama utilisant uniquement des liens.  Lecture automatique : ces présentations avancent automatiquement, comme la lecture d’un film (aucune interaction de l’utilisateur n’est possible). Vous pouvez par exemple utiliser cette option pour effectuer une présentation dans une borne interactive. Pour en savoir plus sur ce type de présentation, consultez la section “Création de présentations à lecture automatique” à la page 171.  Liens uniquement : vous naviguez dans la présentation en cliquant sur des liens hypertexte. Pour en savoir plus sur ce type de présentation, consultez la section “Présentations comprenant uniquement des liens” à la page 173.38 Chapitre 2 Création d’une présentation Pour ajouter une diapositive, procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Nouveau (+) dans la barre d’outils (ou sélectionnez une diapositive dans le classeur de diapositives et appuyez sur la touche Retour). Vous pouvez également choisir Diapositive > Nouvelle diapositive pour insérer une diapositive. Important : enregistrez régulièrement votre travail à l’aide de Fichier > Enregistrer. Pour plus d’informations sur l’enregistrement des documents Keynote, voir “Étape 4 : Enregistrez votre diaporama” à la page 45. Utilisation de modèles de diapositives Au cours de votre travail, vous pourrez utiliser différentes dispositions pour placer du texte et des graphiques sur des diapositives individuelles. Les modèles de diapositives proposent les dispositions dont aurez le plus besoin. Chaque thème de Keynote comporte une famille de modèles de diapositives. La disposition du texte de l’espace réservé au titre et au corps de texte ainsi que la disposition des espaces réservés aux objets graphiques et tableaux sont différentes dans chaque modèle. La plupart des thèmes utilisent les modèles de disposition de diapositives suivants : Modèle de diapositive Utilisation recommandée Titre et sous-titre Page de titre ou titres de sections dans votre présentation Titre et puces Contenu Titre et puces : 2 colonnes Contenu devant apparaître côte à côte sur 2 colonnes Puces Pages de contenu général requérant du texte à puces. La diapositive est entièrement recouverte par une zone de texte Vide Dispositions contenant des graphismes Titre : en haut ou au centre Page de titre ou titres de sections dans votre présentation Photo horizontale Photo horizontale avec le titre en dessous Photo verticale Photo verticale avec le titre et le sous-titre à gauche Titre, puces et photo Page de titre ou titre de section incluant du texte et une photo Titre et sous-titre Pages de titre ou titres de section requérant un sous-titre Titre et puces (gauche ou droite) Diapositives de contenu sur lesquelles vous pouvez placer un texte comportant des puces sur la droite ou sur la gauche et un graphique de l’autre côté de la diapositiveChapitre 2 Création d’une présentation 39 Lorsque vous créez une diapositive, elle utilise le modèle de diapositive de la diapositive sélectionnée (sauf si la diapositive sélectionnée est la première diapositive, Titre et soustitre). Vous pouvez modifier le modèle de disposition d’une diapositive à tout moment. Pour modifier le modèle d’une diapositive : 1 Sélectionnez la diapositive dont vous souhaitez modifier la disposition de modèle. 2 Cliquez sur Modèles dans la barre d’outils. 3 Sélectionnez un modèle de diapositive dans la liste. Pour plus d’informations sur la manière de modifier les thèmes et les modèles de diapositives, lisez le chapitre 9, “Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo”. Ajout de texte Les modèles de diapositives comprennent des espaces réservés (dont vous remplacez le texte par celui de votre choix) aux titres des diapositives et au corps de texte. Choisissez un modèle de diapositive doté de la combinaison de titre et de corps de texte correspondant le mieux au contenu de la diapositive. La police du texte de titre est plus grosse que celle du corps de texte. La plupart des corps de texte comprennent des puces (précédées d’un “point” ou autre motif), mais vous pouvez passer d’un texte avec puces à un texte sans puces. Pour en savoir plus sur la mise en forme du texte, reportez-vous à la section reportez-vous à la section “Utilisation de l’Inspecteur de texte” à la page 51. Si la diapositive sur laquelle vous travaillez ne contient ni un titre ni un corps de texte, vous pouvez soit choisir un autre modèle, soit cocher les cases Titre ou Corps dans la sous-fenêtre Apparence de l’Inspecteur des diapositives. Pour ajouter un titre à une diapositive : m Double-cliquez sur une zone de titre du canevas de la diapositive et tapez votre texte. Pour ajouter du texte : m Cliquez sur une zone de corps de texte du canevas de la diapositive et commencez à taper votre texte.  Pour vous déplacer sur la ligne suivante, appuyez sur Retour.  Pour placer une ligne en retrait, appuyez sur la touche de tabulation.  Pour appliquer un retrait supplémentaire, appuyez sur les touches Maj + Tab.40 Chapitre 2 Création d’une présentation Pour en savoir plus sur la création des zones de texte, reportez-vous à la section “Ajout de zones de texte” à la page 49. Vous pouvez modifier le style du texte et des puces de vos diapositives à l’aide de l’Inspecteur du texte et de l’Inspecteur des graphismes. Pour plus de détails sur l’utilisation des inspecteurs de modification du texte, y compris de modification du style des puces, consultez le chapitre 3, “Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données”. Ajout de graphismes Vous pouvez facilement ajouter des photos, des fichiers audio et des séquences à votre présentation. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section “Ajout d’audio et d’autres médias” à la page 74. Double-cliquez sur une zone de titre et tapez un titre. La police et la taille du texte sont prédéfinis pour vous. Faites glisser un fichier image du Navigateur de média ou du Finder sur votre diapositive. Double-cliquez sur une zone de corps de texte et tapez. Un texte est créé. Le style, la police et la taille du texte sont prédéfinis.Chapitre 2 Création d’une présentation 41 Pour ajouter un graphisme à une diapositive, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils pour ouvrir le Navigateur de média (ou choisissez Présentation > Afficher le Navigateur de média), choisissez iPhoto et faites glisser une photo sur le canevas.  Faites glisser un fichier image du Finder dans le canevas de la diapositive.  Choisissez Insertion > Choisir, sélectionnez le fichier image, puis cliquez sur Insérer.  Pour créer une diapositive incorporant un graphisme, faites glisser le fichier image du Finder dans le classeur de diapositives. Vous pouvez modifier les couleurs, l’alignement, l’orientation ainsi que d’autres proprié- tés d’un graphisme à l’aide des inspecteurs. Les images peuvent être ajustées dans la fenêtre Ajuster l’image. Le positionnement, la taille et l’orientation des objets se configurent dans l’Inspecteur des dimensions. Les attributs d’ombre, de remplissage couleur et d’opacité se définissent dans l’Inspecteur des dimensions. Pour plus d’informations sur la configuration d’attributs à l’aide des inspecteurs, lisez le chapitre 3, “Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données”. Vous pouvez utiliser des tableaux ou des graphiques afin de présenter des données complexes ou numériques sous un format visuel facilement compréhensible ; Keynote propose des tableaux et des graphiques adaptés à chaque thème. Pour plus d’informations sur la manière d’insérer des tableaux et des graphiques, lisez le chapitre 5, “Création de tableaux”, et le chapitre 6, “Création de graphiques”. Utilisation des guides d’alignement et des règles Lorsque vous déplacez du texte et des graphismes dans le canevas d’une diapositive, des guides d’alignement de couleur jaune apparaissent. Ces guides s’activant selon le contexte (guides locaux) sont là pour vous aider à centrer et aligner des objets dans le canevas. Ils sont visibles lorsque le centre ou le bord d’un objet est aligné sur le centre ou le bord d’un autre objet, ou sur le centre du canevas d’une diapositive. Vous pouvez créer vos guides d’alignement pour vous aider à placer des éléments de diapositive précisément à la même position d’une diapositive à l’autre. Les guides d’alignement (y compris ceux que vous créez) n’apparaissent pas au cours d’une présentation ; ils sont uniquement visibles lorsque vous modifiez une diapositive.42 Chapitre 2 Création d’une présentation Keynote affiche également les abscisses et les ordonnées de l’angle supérieur gauche de l’objet lorsque vous déplacez celui-ci dans le canevas d’une diapositive ou l’angle de l’objet lorsque vous le faites pivoter. Lorsque vous redimensionnez un objet, des balises affichent la hauteur et la largeur de l’objet. Vous pouvez activer des règles qui vous aideront à aligner des objets dans le canevas. Les règles vous indiquent la distance d’incrémentation spécifiée entre un objet et les bords de la diapositive. Pour activer les règles : m Cliquez sur le bouton Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles (ou choisissez Présentation > Afficher les règles). Pour modifier l’unité de mesure des règles : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Règles. 2 Choisissez un élément dans le menu local Unités de la règle. Assurez-vous que l’option “Afficher en pourcentage les unités de la règle” est décochée. La cocher entraînerait l’affichage des mesures sur la diapositive sous forme de pourcentages plutôt que dans l’unité de mesure choisie. Pour placer l’origine horizontale de la règle sur le bord gauche de la diapositive : m Dans la sous-fenêtre Règles des Préférences de Keynote, désélectionnez la case “Placer l’origine au centre de la règle”. Après avoir placé les graphismes aux endroits souhaités, vous pouvez les verrouiller sur le canevas afin d’éviter qu’ils ne soient déplacés involontairement par la suite. Pour verrouiller un objet sur le canevas d’une diapositive : m Sélectionnez un objet et choisissez Disposition > Verrouiller. Il est impossible de modifier un objet qui a été verrouillé dans le canevas d’une diapositive. Pour déverrouiller un objet, sélectionnez-le et choisissez Disposition > Déverrouiller. Remarque : si vous verrouillez et déverrouillez souvent des objets, vous pouvez ajouter les boutons correspondants à la barre d’outils. Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.Chapitre 2 Création d’une présentation 43 Modification de l’apparence et du rôle des guides d’alignement Vous pouvez placer vos guides d’alignement sur n’importe quelle diapositive pour vous aider à aligner des objets comme vous le souhaitez. Pour placer des guides d’alignement sur une diapositive : 1 Cliquez sur le bouton Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles (ou choisissez Présentation > Afficher les règles). Les règles apparaissent en haut et à gauche du canevas. 2 Placez le pointeur sur une règle et faites-la glisser dans le canevas. 3 Faites glisser le guide jaune là où vous le souhaitez dans le canevas. Vous pouvez ajouter des guides d’alignement à un modèle de diapositive de manière à ce qu’ils apparaissent sur chaque nouvelle diapositive créée à partir de ce modèle. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajout de guides d’alignement” à la page 197. Pour supprimer un guide d’alignement placé dans une diapositive : m Faites glisser le guide d’alignement vers l’extérieur du canevas. Si les guides d’alignement vous gênent dans votre travail, vous pouvez les masquer temporairement. Pour masquer temporairement les guides d’alignement locaux : m Maintenez la touche Commande enfoncée lorsque vous faites glisser un objet. Vous pouvez désactiver les guides d’alignement locaux ainsi que les balises de taille et de position dans la sous-fenêtre Règles des Préférences de Keynote. Vous pouvez faire apparaître les guides d’alignement uniquement lorsque les bords des objets sont alignés, ou lorsque les centres des objets sont alignés. Pour modifier le comportement des guides d’alignement et des balises affichés lorsque vous déplacez les objets : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Règles. 2 Pour désactiver les guides qui apparaissent lorsque le centre d’un objet s’aligne sur un autre objet ou sur le centre du canevas, décochez l’option Afficher les guides au centre de l’objet.44 Chapitre 2 Création d’une présentation 3 Pour activer les guides d’alignement qui apparaissent lorsque les bords d’un objet s’alignent sur un autre objet ou sur le centre du canevas, sélectionnez “Afficher les guides sur les bords de l’objet”. 4 Pour désactiver les balises de taille et de position, cliquez sur Général et désélectionnez “Afficher la taille et la position des objets lors de leur déplacement”. Si vous modifiez fréquemment les guides d’alignement, il peut être judicieux d’ajouter le bouton Guides à la barre d’outils. Pour ce faire, choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils et faites glisser le bouton Guides sur la barre d’outils. Pour changer la couleur des guides d’alignement : m Dans la sous-fenêtre Règles des Préférences de Keynote cliquez sur le cadre de couleur des guides d’alignement et sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Étape 3 : Classez vos diapositives Changez l’ordre des diapositives de votre présentation en les faisant glisser dans l’une des vues du classeur de diapositives. Vous pouvez classer vos diapositives dans une structure en mettant en retrait des ensembles de diapositives ayant un lien entre eux et en affichant ou en masquant des diapositives individuelles ou des groupes de diapositives à mesure que vous travaillez. Mettre en retrait ou masquer des diapositives dans le classeur de diapositives n’a aucun effet sur la dynamique de la présentation finale. Il s’agit seulement de classer plus facilement de grands groupes de diapositives et de les parcourir. Pour en savoir plus sur la mise en retrait et le classement des diapositives, consultez la section “Différents modes d’affichage” à la page 23. Utilisation de plusieurs thèmes À mesure que vous élaborez votre présentation, il est possible que vous souhaitiez utiliser différents thèmes en fonction de vos diapositives. Par exemple, vous pouvez sélectionner un thème si les diapositives traitent des performances commerciales passées et un autre thème si vous évoquez les perspectives de vente. Pour utiliser plusieurs thèmes dans un document : 1 Dans le classeur de diapositives, sélectionnez la diapositive ou les diapositives auxquelles vous souhaitez appliquer un thème différent.Chapitre 2 Création d’une présentation 45 2 Pour changer simplement le thème des diapositives sélectionnées, cliquez sur Thèmes dans la barre d’outils et choisissez un autre thème. 3 Pour les autres options, choisissez Fichier > Sélectionner un thème. 4 Choisissez Diapositives sélectionnées dans le menu local Appliquer sur. Si vous souhaitez appliquer le nouveau thème à toutes les diapositives, et non pas simplement aux diapositives sélectionnées, choisissez Toutes les diapositives dans le menu local Appliquer sur. 5 Si vous avez modifié les valeurs par défaut s’appliquant à un thème sur des diapositives individuelles et que vous souhaitez les incorporer au nouveau thème, sélectionnez “Appliquer les modif. aux thèmes par défaut”. Par exemple, si vous changez le remplissage de fond de quelques diapositives et que vous voulez garder le même remplissage dans le nouveau thème, cochez cette case. Dans le cas contraire, les diapositives utilisent alors le remplissage de fond du nouveau thème. 6 Cliquez sur Choisir. Se déplacer dans la présentation Vous pouvez facilement accéder à la première ou à la dernière diapositive de votre présentation ou à la précédente ou à la suivante. Pour accéder rapidement à une diapositive : m Choisissez Diapositive > Aller à > [option]. Étape 4 : Enregistrez votre diaporama Vous devez enregistrer votre diaporama régulièrement. Keynote propose des options spéciales permettant d’enregistrer votre diaporama ; vous pouvez même enregistrer sa version précédente ainsi que des fichiers audio et vidéo en tant que partie de la pré- sentation. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Types de diaporamas” à la page 37. Pour enregistrer un fichier Keynote : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer. 2 Saisissez un nom de diaporama et choisissez l’emplacement où vous souhaitez l’enregistrer. 3 Cliquez sur Enregistrer.46 Chapitre 2 Création d’une présentation Keynote comprend des options d’enregistrement avancées pour les circonstances spéciales. Pour afficher ces options, cliquez sur le triangle d’affichage (situé à droite du nom du fichier) dans la zone de dialogue Enregistrer.  Lorsque vous ajoutez du son ou des séquences à votre diaporama, Keynote les enregistre automatiquement avec le fichier. Cela est utile si vous prévoyez de transférer le diaporama sur un autre ordinateur. Si vous ne souhaitez pas enregistrer le fichier de cette façon, cliquez sur Options avancées, puis désélectionnez “Copier l’audio et la vidéo dans le document” (cette option est activée par défaut). Si vous désélectionnez cette option et que vous transférez le diaporama vers un autre ordinateur, vous devez également transférer les fichiers audio et vidéo. Si vous sélectionnez cette option, le volume du fichier sera plus important, il est donc préférable d’inclure les fichiers multimédias (en utilisant Enregistrer sous) uniquement lorsque vous êtes prêt à transférer le diaporama vers un autre ordinateur.  Si le thème n’a pas été installé dans l’ordinateur sur lequel vous ouvrez la présentation, sélectionnez “Copier les images thématiques dans le document”. Cette option garantit que tous les éléments du thème apparaissent correctement même si le thème manque. Si vous sélectionnez cette option, le volume du fichier du document est alors plus important. Si vous apportez des modifications à votre diaporama, vous pouvez enregistrer une version précédente. Pour sauvegarder une copie de la version précédente lorsque vous enregistrez un document Keynote : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Général. 2 Sélectionnez “Créer une copie de sauvegarde de la version antérieure”. 3 Choisissez Fichier > Enregistrer. Si vous sélectionnez cette préférence, chaque fois que vous enregistrez votre document, sa version enregistrée précédente est renommée “Copie de sauvegarde de ” et placée dans le même dossier que votre document. Cette copie de sauvegarde n’inclut pas les modifications apportées depuis le dernier enregistrement ; le document comprenant les dernières modifications reste ouvert. (Même si l’option est activée, vous n’obtiendrez pas de copie de sauvegarde la première fois que vous enregistrez un document.)Chapitre 2 Création d’une présentation 47 Étape 5 : Lecture de votre diaporama Une fois votre présentation terminée, vous pouvez l’afficher sur l’écran de votre ordinateur ou la projeter sur un écran destiné à un plus large public. Pour lire la présentation sur votre ordinateur : 1 Dans Finder, double-cliquez sur l’icône du document Keynote. 2 Cliquez sur Exécuter dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Lancer le diaporama). Remarque : cliquez sur le bouton Exécuter pour lancer le diaporama à partir de la diapositive sélectionnée. Pour lancer le diaporama à partir du début (même si la première diapositive n’est pas sélectionnée), appuyez sur la touche Option tout en cliquant sur le bouton Exécuter. 3 Cliquez pour passer à la diapositive suivante. 4 Pour interrompre le diaporama, appuyez sur les touches Q ou Échap. Keynote propose de nombreuses options pour partager votre diaporama. Vous pouvez notamment :  Lire le diaporama sur un grand écran ou sur un écran secondaire.  L’enregistrer et le partager sous la forme d’une séquence QuickTime ou Flash, d’un fichier PDF ou d’une présentation PowerPoint.  Imprimer la présentation. Pour plus de détails sur la visualisation et le partage de vos présentations, consultez le chapitre 8, “Affichage, impression et exportation de votre diaporama”.49 3 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données En incorporant du texte, des graphismes, du son et des séquences, vous pouvez créer de remarquables présentations avec Keynote. Il est facile d’ajouter et de modifier du texte ainsi que les autres éléments que vous utilisez dans une présentation. Ce chapitre explique en détail comment ajouter divers types de données à vos présentations. Modification de texte et de propriétés de texte Pour ajouter du texte à une zone de texte ou à une figure, cliquez pour sélectionner votre zone de texte ou votre figure et saisissez votre texte. Pour saisir et modifier du texte dans une zone de texte : 1 Sélectionnez la zone de texte, ou double-cliquez sur le texte, et commencez à taper. 2 Ajustez la couleur, l’alignement et la police du texte à l’aide de l’Inspecteur du texte ou du panneau des polices, comme décrit dans la section “Mise en forme des textes à puces et des listes numérotées” à la page 50. Ajout de zones de texte Plusieurs modèles de diapositive comportent des zones de texte, mais vous pouvez ajouter une “zone de texte libre” à une diapositive et la déplacer où vous voulez. Les zones de texte libres sont similaires aux zones de texte fournies dans différents modè- les de diapositive. La principale différence est que, dans les zones de texte libres, le texte n’apparaît pas en mode structure. Pour créer une zone de texte libre : 1 Cliquez sur Texte dans la barre d’outils (ou choisissez Insertion > Texte). 2 Dans la zone qui s’affiche, double-cliquez sur le texte et saisissez votre texte.50 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Remarque : vous pouvez ajouter des puces aux paragraphes des zones de texte libres. Pour créer des puces mises en forme (dans lesquelles tout le texte est aligné et les puces “accrochent”), vous devez utiliser la sous-fenêtre Puces de la fenêtre Inspecteur du texte. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section “Mise en forme des textes à puces et des listes numérotées” à la page 50. 3 Après avoir saisi votre texte, cliquez en dehors de la zone de texte. Vous pouvez également appuyer simultanément sur les touches Commande et Retour pour arrêter les modifications et sélectionner la zone de texte. 4 Faites glisser les poignées de sélection dans la zone de texte pour modifier sa largeur. Automatiquement, les zones de texte libres s’allongent ou rétrécissent verticalement pour s’adapter à la longueur de votre texte. Il est impossible de les agrandir en faisant glisser le pointeur. Si vous voulez allonger une zone de texte libre sans modifier la taille de son contenu, faites glisser les poignées de sélection pour la rendre plus étroite (c’est-à-dire l’obliger à se développer verticalement). Vous pouvez faire glisser des zones de texte n’importe où dans une diapositive. Pour plus d’informations sur la modification des zones de texte, consultez la section “Redimensionnement, déplacement et superposition d’objets” à la page 68. Remarque : vous pouvez taper du texte dans une figure. Reportez-vous à la section “Ajout de texte à des figures” à la page 65. Mise en forme des textes à puces et des listes numérotées Vous pouvez modifier les propriétés du texte (notamment la police, la couleur ou l’espacement des lignes et des mots). Pour les textes à puces, toute une gamme de styles de puces et de numérotation est à votre disposition. Vous pouvez même utiliser une image personnelle qui servira de puce. La plupart des modifications se font dans l’Inspecteur du texte et le panneau des polices. Modification de la police Vous pouvez créer des effets graphiques attrayants avec le texte en modifiant la couleur, l’ombre, l’opacité et l’orientation à l’écran. Pour en savoir plus sur ces options, reportez-vous au chapitre 4, “Modification des propriétés des objets”. Pour modifier la police : 1 Sélectionnez le texte à modifier et cliquez sur Polices dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Police > Afficher les polices). 2 Dans la sous-fenêtre Police, sélectionnez une collection, une famille, un style et une taille.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 51 Utilisation de l’Inspecteur de texte Dans l’Inspecteur du texte, vous pouvez ajuster toutes les propriétés essentielles relatives au texte de vos diapositives. Utilisez cet inspecteur pour changer la couleur, l’alignement et l’espacement du texte sélectionné. Si vous sélectionnez un texte à puces, vous pouvez changer le style de ces dernières. Pour ouvrir l’Inspecteur du texte : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur, puis cliquez sur le bouton de l’Inspecteur du texte). Pour modifier la couleur du texte : 1 Sélectionnez le texte à modifier (ou cliquez dans le texte pour placer le point d’insertion). 2 Dans l’Inspecteur du texte, cliquez sur le cadre de couleur. 3 Dans la fenêtre Couleurs, sélectionnez une couleur. Modification de l’alignement et de l’espacement du texte Dans une zone de texte, le texte peut être aligné à gauche, à droite, au centre ou à la fois à droite et à gauche (on dit qu’il est “justifié”). Vous pouvez également aligner le texte en partant du haut, du centre ou du bas de la zone de texte. Cliquez sur le cadre de couleur pour modifier la couleur du texte sélectionné. Le bouton Inspecteur du texte Utilisez ces boutons pour aligner le texte. Faites glisser les curseurs pour ajuster l’espacement des caractères, des lignes et des paragraphes du texte sélectionné. Modifiez l’espacement entre le texte et la zone de texte, la cellule ou la figure qui le contient.52 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour ajuster l’alignement du texte : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Cliquez sur les boutons d’alignement horizontal ou vertical en haut de l’Inspecteur du texte. Remarque : une zone de texte qui contient plus de texte qu’il est possible d’en afficher sera toujours alignée en haut. L’alignement vertical n’a aucun effet sur les zones de texte libres. Pour ajuster l’espace entre les lignes d’un texte dans un paragraphe ou une puce : 1 Sélectionnez le texte à modifier (ou sélectionnez une zone de texte). 2 Dans l’Inspecteur du texte, faites glisser le curseur Ligne afin d’ajuster l’interligne. Faites glisser le curseur vers la gauche pour rapprocher les lignes sélectionnées ; faites-le glisser vers la droite afin de les éloigner. Vous pouvez définir des valeurs précises de points d’interligne du texte d’un paragraphe ou encore utiliser les dimensions prédéfinies du menu local Ligne. Utilisez les boutons d’alignement vertical pour aligner du texte en haut, au centre ou en bas de la zone de texte. Utilisez les boutons d’alignement horizontal pour aligner du texte à gauche, au centre, à droite ou à la fois à gauche et à droite (justifié). Menu local Ligne : cliquez sur le texte en dessous du champ Ligne et choisissez une option d’espacement entre les lignes. Champ Ligne : pour spécifier l’interligne du texte d’un paragraphe, saisissez une valeur (ou cliquez sur les flèches).Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 53 Pour régler précisément l’interligne du texte d’un paragraphe : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Dans l’Inspecteur du texte, saisissez une valeur dans le champ Interligne. 3 Choisissez une option dans le menu local Interligne.  Simple : espace standard entre les lignes du texte.  Double : ajoute un espace entre les lignes du texte.  Multiple : définit les valeurs d’interligne entre simple ou double, ou supérieure à un double interligne.  Au moins : l’interligne n’est jamais inférieure à la valeur spécifiée ; elle peut même être supérieure afin que les polices les plus grosses ne se chevauchent pas. Utilisez ce réglage lorsque la distance entre les lignes doit rester fixe, mais que vous ne voulez pas de chevauchement si le texte est agrandi.  Entre : augmente l’espacement entre les lignes, au lieu d’augmenter la hauteur des lignes. À l’inverse, l’interligne double augmente donc la hauteur de chaque ligne de deux fois. Pour ajuster l’écart avant ou après un paragraphe ou une puce : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Dans l’Inspecteur du texte, faites glisser le curseur Avant le paragraphe ou Après le paragraphe. Vous pouvez également saisir un montant spécifique (5 points, par exemple) dans la zone de texte. Pour ajuster l’écart entre des caractères : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Dans l’Inspecteur du texte, faites glisser le curseur d’espacement entre les caractères. Faites glisser le curseur vers la gauche pour rapprocher les lettres sélectionnées ; faites-le glisser vers la droite afin de les éloigner.54 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Réglage des tabulations et des mises en retrait du texte Toutes les zones de texte possèdent des mises en retrait et des tabulations par défaut. Pour afficher les marqueurs de mise en retrait et de tabulation sur la règle horizontale, choisissez Présentation > Afficher les règles et sélectionnez du texte dans une diapositive. Faites glisser ces marqueurs pour modifier les mises en retrait et les tabulations. Pour créer une tabulation : 1 Cliquez sur le texte à ajuster. 2 Cliquez sur la règle horizontale et faites glisser le taquet de tabulation à l’endroit souhaité. Pour remplacer une tabulation par un autre type : m Tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur la tabulation et choisissez un type de tabulation dans le menu contextuel. Vous pouvez également doublecliquer de manière répétée sur l’icône de tabulation dans la règle jusqu’à ce que le type de tabulation souhaité apparaisse. Pour insérer un type de tabulation dans un texte à puces ou le texte d’un tableau : m Appuyez simultanément sur les touches Option et Tab. Cliquez sur la règle pour créer une tabulation. Double-cliquez sur la tabulation pour en modifier le type. Ces marqueurs indiquent l’alignement à gauche d’une puce, la première ligne du texte et les lignes suivantes. Choisissez parmi ces types de tabulation.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 55 Ajustement des mises en retrait dans un texte sans puces Vous pouvez ajuster les mises en retrait d’un texte sans puces en indiquant où placer le bord gauche du texte, l’espace entre la marge de gauche et la première ligne et l’espace à partir de la marge de droite. Pour régler la mise en retrait d’un texte sans puces : 1 Sélectionnez le texte dont vous souhaitez régler la mise en retrait. 2 Pour régler le bord gauche du texte, faites glisser le marqueur de mise en retrait à gauche. 3 Pour définir l’endroit où commence la première ligne du texte, faites glisser l’icône rectangulaire (“Retrait de la première ligne”, sur l’illustration ci-dessus). 4 Pour régler la marge à droite, faites glisser le marqueur de mise en retrait à droite. Ajustement des mises en retrait dans un texte à puces Pour définir des mises en retrait pour du texte à puces, utilisez la sous-fenêtre Puces de l’Inspecteur du texte. Pour régler la mise en retrait d’un texte à puces : 1 Sélectionnez le texte à mettre en forme. 2 Dans l’Inspecteur du texte, cliquez sur Puces. 3 Tapez un nombre dans le champ Retrait des puces ou Retrait du texte, ou cliquez sur les flèches. Modification de l’encart de marge Vous pouvez modifier l’espacement entre le texte et l’élément qui le contient (zone de texte, figure ou cellule). Cet écart est appelé “encart de marge”. La quantité indiquée est appliquée de manière uniforme des quatre côtés du texte. Remarque : il est impossible d’appliquer l’encart de marge à un texte à puces. Retrait de la première ligne Retrait à droite Retrait à gauche Spécifiez la valeur de l’espace autour du texte.56 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour ajuster l’espace autour du texte : 1 Sélectionnez le texte que vous venez de taper. 2 Dans l’Inspecteur du texte, faites glisser le curseur Insérer une marge, saisissez une valeur dans la zone Insérer une marge (ou cliquez sur les flèches) et appuyez sur Retour. Utilisation des puces et des numéros Vous pouvez transformer les puces de texte en puces d’image, utiliser votre propre graphisme pour les puces, ou encore choisir de ne pas utiliser de puces dans le texte. Vous pouvez convertir les puces en numéros pour créer une liste numérotée. Remarque : vous pouvez utiliser du texte à puces à la fois dans les zones de corps de texte et dans les zones de texte libres. Pour modifier le symbole des puces : 1 Sélectionnez le texte où se trouve la puce à modifier ou sélectionnez une zone de corps de texte pour modifier toutes les puces. 2 Dans l’Inspecteur du texte, cliquez sur Puces. 3 Choisissez une option dans le menu local. Pour certaines options, vous pouvez ajuster la taille et l’alignement vertical en utilisant les champs à droite de l’écran.  Pas de puces : utilisez cette option pour créer du texte standard sans puces.  Puces de texte : choisissez une option dans le menu local ou saisissez le ou les caractères que vous souhaitez utiliser dans la zone de texte. Tous les caractères du clavier peuvent être utilisés. Pour changer la couleur d’une puce, cliquez sur le cadre de couleur et choisissez une couleur dans la fenêtre Couleurs.  Puces d’image : choisissez l’une des images proposées. Sélectionnez le type de puces, le style, la couleur, la position et la taille. Cliquez pour mettre en forme les puces.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 57  Image personnalisée : sélectionnez l’une des images de vos fichiers image ou faites glisser une image du Finder ou du Navigateur de média dans le cadre d’images. N’utilisez que des petites images en tant que puces de texte, sinon les images peuvent ne pas conserver leur clarté lorsqu’elles sont réduites.  Chiffres : choisissez le style de numéro (Arabe ou Romain, par exemple) dans le menu local.  Numérotation progressive : les (sous-)paragraphes en retrait sont numérotés de manière décimale (2.1, 2.2, etc.). Important : sélectionnez la case Adapter au texte pour conserver le rapport puce/texte spécifié dans le champ Taille, même si vous modifiez la taille de la police. Pour ajuster l’alignement vertical d’une puce (par rapport à son texte) : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Dans la sous-fenêtre Puces de l’Inspecteur du texte, saisissez une valeur dans la zone Aligner ou cliquez sur les flèches. Pour ajuster la taille d’une puce : m Dans la sous-fenêtre Puces de l’Inspecteur du texte, saisissez une valeur dans la zone Taille ou cliquez sur les flèches. La taille des puces du texte sélectionné sera alors supérieure ou inférieure à celle du texte, selon le pourcentage défini. Le pourcentage est proportionnel à la taille du texte. Présentation du texte en colonnes Il peut parfois être utile de créer deux colonnes de texte sur une diapositive (pour pré- senter deux concepts côte à côte, par exemple). Pour créer des colonnes dans une zone de texte, utilisez la sous-fenêtre Colonnes de l’Inspecteur du texte. Pour diviser le texte en colonnes : 1 Sélectionnez la zone de texte à modifier. 2 Cliquez sur Colonnes dans l’Inspecteur du texte. 3 Dans le champ Colonnes, tapez le nombre de colonnes que vous souhaitez créer, ou cliquez sur les flèches.58 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Le texte que vous tapez dans la première colonne passe dans la seconde lorsque la première est pleine. Pour configurer différentes largeurs de colonne : 1 Décochez la case “Largeur de colonne identique”. 2 Pour modifier la largeur, double-cliquez sur une valeur de dimensions de colonne dans la liste prévue à cet effet et tapez une nouvelle valeur. 3 Pour modifier l’espace entre les colonnes, double-cliquez sur la valeur d’un petit fond dans la liste des dimensions de colonne et tapez une nouvelle valeur. Utilisation de graphismes Keynote est compatible avec tous les formats de fichiers image standard, et notamment avec les formats suivants :  GIF  TIFF  JPEG  PDF  PICT En outre, Keynote propose des outils permettant d’ajouter des figures élémentaires à vos diapositives, notamment des triangles, des rectangles et des flèches, ainsi que des figures personnalisées que vous créez. Remarque : certaines images peuvent être protégées par un copyright. Assurez-vous que vous disposez bien de l’autorisation nécessaire pour utiliser les images que vous souhaitez inclure. Tapez le nombre de colonnes que vous souhaitez créer, ou cliquez sur les flèches. Les dimensions des colonnes s’affichent ici.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 59 Ajout de figures Il est possible de dessiner des figures (rectangles, rectangles arrondis, ellipses, triangles et flèches) directement dans Keynote. Vous pouvez dessiner des figures personnalisées avec des courbes ajustables. Manipuler les figures que vous créez revient au même que manipuler des figures pré- dessinées. Vos figures peuvent donc contenir du texte. Elles peuvent aussi être redimensionnées et repositionnées, et contenir le style de ligne, la couleur, l’ombre, le degré d’opacité et l’orientation de votre choix. Cette section vous montre comment créer vos propres figures personnalisées et comment modifier le contour de figures prédessinées et personnalisées. Ajout d’une figure Vous pouvez ajouter une figure en sélectionnant une figure prédessinée ou en dessinant la forme directement sur la diapositive. Pour ajouter une figure : 1 Cliquez sur Figures dans la barre d’outils (ou choisissez Insertion > [figure]). 2 Faites glisser les poignées de sélection pour redimensionner la figure. Vous pouvez également dessiner des figures de la taille que vous souhaitez sur le canevas. Pour créer une figure dans le canevas : 1 Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur Figures dans la barre d’outils et choisissez une figure. 2 Relâchez la touche Option et déplacez le pointeur au-dessus du canevas jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. Pour redimensionner la forme à partir du centre, maintenez la touche Option enfoncée tout du long en faisant glisser le pointeur sur le canevas. 3 Faites-le glisser dans le canevas de la diapositive pour créer la figure. Pour imposer la figure (par exemple, pour que les trois côtés d’un triangle soient égaux entre eux), maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous faites glisser.60 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Ajout d’une figure personnalisée Vous pouvez créer des figures personnalisées avec une multitude de courbes que vous pouvez ajuster en fonction de vos besoins. Pour créer une figure personnalisée : 1 Cliquez sur Figures dans la barre d’outils, puis sélectionnez l’icône de l’outil de dessin (ou choisissez Insertion > Figure > Dessiner une figure). Le pointeur, représentant au départ une flèche, se change alors en une petite pointe de crayon. 2 Cliquez n’importe où dans la diapositive pour créer le premier point de la figure personnalisée. 3 Pour créer un deuxième point et le connecter au premier via une ligne droite, cliquez simplement sur un autre endroit. Pour générer un segment courbe plutôt qu’une ligne droite, cliquez sur le deuxième emplacement et faites glisser la souris pour modifier l’angle de la courbe ou l’étendre. Relâchez le bouton de la souris lorsque le tracé de la courbe vous convient. La ligne reliant les deux points suit le style de trait par défaut défini par le thème que vous utilisez. Vous pourrez changer le type de ligne ultérieurement à l’aide des réglages Trait de l’Inspecteur des graphismes. 4 Répétez l’étape 3 pour créer des points supplémentaires selon vos besoins. Chaque fois que vous ajoutez un nouveau point, Keynote le relie au point précédent à l’aide d’une ligne utilisant le trait actuel et au premier point sans trait. La figure est remplie avec la couleur de remplissage par défaut pour le thème que vous utilisez, mais vous pourrez modifier le remplissage par la suite. Pour supprimer un segment que vous venez de créer, appuyez simplement sur la touche Suppr. Appuyez à nouveau sur la touche Suppr pour supprimer le segment précé- dent, et ainsi de suite. 5 Pour mettre fin au dessin et fermer la figure (c’est-à-dire ajouter une ligne pleine entre le dernier et le premier point), cliquez sur le premier point. Icône de l’outil de dessinChapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 61 Pour arrêter le traçage mais laisser la figure ouverte (c’est-à-dire qu’aucune ligne n’est dessinée entre le dernier et le premier point) afin de pouvoir continuer à la manipuler ultérieurement, appuyez sur la touche Échap ou double-cliquez sur le dernier point créé. Votre figure est un objet que vous pouvez utiliser comme n’importe quel autre objet. Pour terminer et fermer la figure ouverte : 1 Cliquez une fois sur la figure pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher les points qui la composent. 2 Double-cliquez sur l’un des points se trouvant à l’une des extrémités du segment ouvert. 3 Pour ajouter des points, cliquez sur d’autres emplacements. 4 Pour mettre fin au dessin de la figure et la refermer, cliquez sur le point se trouvant à la fin du segment ouvert. Modification de figures prédessinées et personnalisées Vous pouvez modifier le contour des figures prédessinées et personnalisées en manipulant les points de la figure. Pour rendre une figure prédessinée modifiable : m Sélectionnez la figure puis les menus Format > Figure > Rendre modifiable. Pour rendre une figure personnalisée modifiable : m Cliquez une fois sur la figure pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher les points qui la composent. Pour déplacer un ou plusieurs points : m Lorsque la figure est modifiable, cliquez sur un point et faites-le glisser vers un autre emplacement. Pour déplacer plusieurs points à la fois, maintenez la touche Maj enfoncée en cliquant sur différents points, puis faites glisser les points.62 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour supprimer un ou plusieurs points : m Lorsque la figure est modifiable, cliquez sur un point et appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez aussi supprimer plusieurs points en même temps en cliquant sur chacun d’entre eux tout en appuyant sur la touche Maj, puis en appuyant sur la touche Suppr. Pour ajouter un point : 1 Lorsque la figure est modifiable, appuyez sur la touche Option et laissez un instant le curseur de la souris sur la bordure de la figure. Celui-ci se change alors en sorte de pointe de crayon. 2 Cliquez sur l’emplacement de la bordure où vous souhaitez ajouter le point. 3 Déplacez le point comme vous le souhaitez. Pour redessiner une courbe : 1 Rendez la figure modifiable. 2 Cliquez sur un point de la courbe que vous voulez redessiner. Une poignée de commande apparaît des deux côtés du point. 3 Pour augmenter ou réduire la courbe, faites glisser le point ou l’une des poignées de commande. 4 Pour modifier l’angle de la courbe, déplacez les poignées de commande dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens contraire. Vous pouvez ainsi produire divers effets en déplaçant des poignées en même temps ou indépendamment l’une de l’autre. Prenez le temps de tester les options offertes jusqu’à l’obtention du résultat voulu. Cliquez sur un point et faites-le glisser pour modifier la figure. Faites glisser ou faites pivoter une des poignées de commande afin de modifier la courbe. Vous pouvez également faire glisser un point pour modifier la courbe.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 63  Pour déplacer des poignées en même temps, appuyez sur la touche Option et faites glisser l’une d’entre elles.  Pour ne déplacer qu’une seule poignée, appuyez sur la touche Commande avant de la faire glisser. Pour redessiner un segment droit : 1 Rendez la figure modifiable. 2 Cliquez sur un point d’angle. 3 Faites glisser le point dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens contraire pour modifier l’angle séparant deux segments reliés. Faites glisser le point vers l’intérieur ou vers l’extérieur pour modifier la longueur d’un des segments. Pour convertir des points d’angle en points de courbe, et inversement, procédez de l’une des manières suivantes :  Pour convertir un point d’angle en point de courbe, rendez la figure modifiable et double-cliquez sur le point d’angle.  Au contraire, pour convertir un point de courbe en point d’angle, rendez la figure pour modifiable et double-cliquez sur le point de courbe.  Pour convertir tous les points d’angle d’une ou plusieurs figures en points de courbe, sélectionnez la ou les figures et choisissez les menus Format > Figure > Arrondir le contour.  Pour convertir tous les points de courbe d’une ou plusieurs figures en points d’angle, sélectionnez la ou les figures et choisissez les menus Format > Figure > Affûter le contour. Modification de figures prédessinées spécifiques Certaines figures prédessinées disposent de commandes de modification spéciales intégrées en plus de celles déjà décrites. Pour modifier un rectangle aux coins arrondis : m Faites glisser la commande circulaire vers la gauche pour redresser les coins et vers la droite pour les arrondir.64 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour modifier les flèches simples et doubles : m Utilisez les trois commandes spéciales pour allonger, raccourcir, affiner ou épaissir la fin de la flèche sans changer la forme de la tête de la flèche. Pour modifier une étoile : m Si vous sélectionnez une figure en étoile, un curseur s’affiche alors. Faites glisser le curseur pour augmenter ou réduire le nombre de points constituant l’étoile. Faites glisser pour redresser ou arrondir le coin. Faites glisser pour modifier la longueur de la fin de la flèche. Faites glisser pour modifier la taille (largeur) de la tête de la flèche. Le curseur est une flèche quadridimensionnelle qui peut se déplacer vers le haut ou vers le bas (en modifiant la largeur de l’arrière de la flèche) ou vers la gauche et vers la droite (en modifiant la taille de la tête de la flèche). Faites glisser pour changer les angles entre les points de l’étoile. Visualisez le nombre de points qui composent actuellement l’étoile. Faites glisser pour augmenter ou réduire le nombre de points constituant l’étoile.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 65 Pour modifier un polygone : m Lorsque vous sélectionnez un polygone, un curseur apparaît. Faites glisser le curseur afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. Ajout de texte à des figures Vous pouvez ajouter du texte à n’importe quel type de figure. Pour ajouter du texte à une figure : m Double-cliquez sur la figure souhaitée et saisissez votre texte. Vous pouvez mettre en forme le texte d’une figure de la même manière que pour n’importe quel autre texte. S’il y a plus de texte que le texte qui apparaît dans la figure, l’indicateur de découpage (+) apparaît. Vous pouvez afficher le reste du texte en redimensionnant la figure. Modification des couleurs des lignes et du remplissage Il est possible de changer les couleurs de la ligne et du remplissage d’objets dessinés. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 4, “Modification des propriétés des objets”. Faites glisser afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. Visualisez le nombre de côtés constituant actuellement le polygone. Le “+” indique que la figure contient plus de texte que le texte affiché. Pour afficher le reste du texte, redimensionnez l’objet.66 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Ajout d’images d’iPhoto Vous pouvez faire glisser des images directement du Navigateur de média (ou de votre photothèque iPhoto) dans une diapositive. Pour ajouter une image du Navigateur de média : 1 Cliquez sur le bouton Multimédia dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher le Navigateur de média). 2 Choisissez iPhoto dans le menu local et naviguez jusqu’à l’album souhaité. 3 Faites glisser une photo dans la diapositive. Les images peuvent être placées dans les cellules d’un tableau ou directement sur la diapositive. Pour obtenir des instructions complémentaires, reportez-vous à la section “Ajout d’images ou de couleurs d’arrière-plan” à la page 116. Ajout d’autres graphismes externes Il est facile d’ajouter des fichiers image créés dans d’autres applications à vos diapositives Keynote. Pour ajouter un fichier image d’une autre origine : m Choisissez Insertion > Choisir et sélectionnez le fichier (ou faites glisser le fichier du Finder dans votre diapositive). Vous pouvez aussi ajuster l’opacité et l’ombre des objets graphiques ainsi qu’effectuer des réglages précis de leur positionnement et de leur orientation dans la diapositive. Pour en savoir plus, voir le chapitre 4, “Modification des propriétés des objets”. Utilisation de fichiers PDF en tant qu’images Si vous prévoyez d’augmenter ou de réduire fortement les dimensions d’un graphisme, envisagez de le convertir au format PDF avant de l’insérer dans Keynote. Les fichiers PDF ne perdent pas leur précision lorsqu’ils sont redimensionnés. Les autres types de fichier peuvent ne pas conserver leur clarté aussi bien lorsqu’ils sont agrandis ou réduits. Les fichiers PDF sont la solution parfaite pour transférer des données tabulaires de document Excel ou AppleWorks dans Keynote. Si vous désirez afficher dans votre diaporama des tableaux mis en forme dans ces applications, vous pouvez enregistrer votre feuille Excel en tant que fichier PDF puis insérer ce fichier PDF dans une diapositive comme vous le feriez avec n’importe quel autre fichier image externe.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 67 Pour convertir un fichier AppleWorks ou Excel en fichier PDF : 1 Ouvrez le document Excel ou AppleWorks que vous souhaitez convertir. 2 Choisissez Fichier > Imprimer. 3 Cliquez sur PDF, puis choisissez “Enreg. comme PDF...” dans le menu local. 4 Dans la zone de dialogue Enregistrer, saisissez le nom du fichier PDF, sélectionnez un emplacement, puis cliquez sur Enregistrer. Il est également possible d’insérer d’autres types d’objets, par exemple des séquences, des graphiques, des tableaux, des liens hypertexte et des pages Web. Pour en savoir plus, consultez les sections “Ajout d’une séquence” à la page 78 et “Ajout de pages Web et de liens” à la page 80 ainsi que le chapitre 5, “Création de tableaux”, et le chapitre 6, “Création de graphiques”. Remarque : vous pouvez copier une plage de cellules d’un document Excel et les coller avec leur contenu directement sur une diapositive. Keynote crée alors un nouveau tableau pour accueillir les données Excel. Vous pouvez également utiliser l’utilitaire Capture (Finder > Services > Capture) pour créer une image TIFF d’une sélection effectuée dans un document Excel ou AppleWorks.68 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Redimensionnement, déplacement et superposition d’objets Une fois le texte et les graphismes déplacés dans le canevas de la diapositive, ces deux types d’objet fonctionnent à peu près de la même manière. Ils peuvent être déplacés vers l’avant ou vers l’arrière l’un par rapport à l’autre, et mis en forme ou manipulés de façon similaire. Les objets groupés s’utilisent de la même manière que les objets individuels. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Regroupement et verrouillage d’objets” à la page 72. Pour déplacer un objet : m Cliquez sur l’objet pour le sélectionner (les poignées de sélection apparaissent) puis faites-le glisser. Évitez de faire glisser l’objet à l’aide des poignées de sélection pour éviter de le redimensionner. Pour redimensionner un objet : 1 Cliquez sur l’objet afin de le sélectionner. Si du texte est sélectionné, vous pouvez sélectionner la zone de texte, la figure ou la cellule en appuyant simultanément sur les touches Commande et Retour. 2 Déplacez le pointeur près d’une poignée de sélection jusqu’à ce qu’il se transforme en une double flèche. 3 Faites glisser la poignée de sélection pour agrandir ou réduire l’objet.  Pour redimensionner l’objet à partir du centre, appuyez sur la touche Option tout en faisant glisser la souris.  Pour conserver les proportions de l’objet à mesure qu’il est agrandi ou réduit, appuyez sur la touche Maj tout en faisant glisser la souris. Pour placer un objet devant ou derrière un autre objet dans le canevas : 1 Sélectionnez l’objet à déplacer. 2 Sélectionnez Disposition > Avancer d’un plan ou Reculer d’un plan. 3 Répétez l’étape 2 jusqu’à ce que l’objet se trouve dans la position souhaitée. 4 Pour déplacer un objet au premier ou au dernier niveau des objets superposés, choisissez Disposition > Placer au premier plan ou Placer à l’arrière-plan.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 69 Pour faire pivoter un objet : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Maintenez la touche Commande enfoncée et déplacez le pointeur sur une poignée de sélection jusqu’à ce qu’il se transforme en double flèche courbée. 3 Faites glisser la poignée de sélection pour faire pivoter l’objet. Ou utilisez la molette Rotation ou le champ Angle de l’Inspecteur des dimensions. Masquage (rognage) d’images Vous pouvez rogner des images sans modifier réellement les fichiers image en masquant des parties d’images. Le masque contient une fenêtre définissant les bords de l’image rognée. Cela permet d’importer des images complètes, tout en affichant uniquement une partie de ces images dans le document. Vous pouvez cependant repositionner et redimensionner des images masquées. Le masque par défaut est un rectangle que vous pouvez redimensionner comme vous le souhaitez. Vous pouvez rogner une image en utilisant le masque par défaut ou utiliser une figure en tant que masque. Pour masquer une image à l’aide du masque par défaut (de forme rectangulaire) : 1 Insérez le graphisme que vous souhaitez masquer. 2 Sélectionnez l’objet et choisissez Format > Masque. Un masque apparaît au-dessus de l’image. Déplacer un objet au premier niveau. Déplacer un objet au dernier niveau.70 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 3 Faites glisser la fenêtre afin de la centrer sur la partie de l’image à afficher. Faites glisser les poignées de sélection pour redimensionner le masque.  Pour conserver les proportions de la fenêtre, maintenez la touche Maj enfoncée à mesure que vous faites glisser les poignées de sélection.  Pour faire pivoter la fenêtre, maintenez la touche Commande enfoncée à mesure que vous faites glisser les poignées de sélection. 4 Double-cliquez sur la fenêtre afin de ne rendre visible que la zone masquée. L’image masquée comporte une ligne pointillée autour de ses bordures visibles. Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner la partie visible d’une image.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 71 5 Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner la partie visible de l’image ou bien faites glisser ces poignées tout en appuyant sur la touche Commande pour la faire pivoter ; vous pouvez aussi faire glisser l’image entière afin de la repositionner sur la page. Remarque : si vous masquez régulièrement des objets, vous pouvez ajouter le bouton Masquer à la barre d’outils en choisissant Présentation > Personnaliser la barre d’outils. Le bouton Masquer devient Ne plus masquer lorsque vous sélectionnez une image masquée. Pour ne plus masquer une image (pour faire réapparaître toute l’image) : m Sélectionnez l’image et choisissez Format > Ne plus masquer. Pour rogner une image en utilisant une figure prédessinée ou personnalisée en tant que masque : 1 Insérez l’image que vous souhaitez masquer. 2 Ajoutez une figure à la diapositive à utiliser pour le masque. 3 Sélectionnez à la fois l’image et la figure. 4 Choisissez Format > Masquer avec une figure. 5 Faites glisser la figure afin de la centrer sur la partie de l’image à afficher. Faites glisser ses poignées de sélection afin de la redimensionner. 6 Modifiez le masque à votre guise. Vous pouvez redimensionner, pivoter et déplacer le masque, et en modifier le contour après avoir double-cliqué sur le bord de la figure. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section “Modification de figures prédessinées et personnalisées” à la page 61. 7 Double-cliquez sur la fenêtre afin de rendre invisible la zone masquée. Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner ou faire pivoter la partie visible de l’image.72 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour changer la partie visible d’une image masquée : 1 Double-cliquez sur l’image masquée. 2 Cliquez sur la bordure pointillée de la fenêtre redimensionnable afin de la sélectionner. 3 Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner la partie visible de l’image ou bien faites glisser ces poignées tout en appuyant sur la touche Commande pour la faire pivoter ; vous pouvez aussi faire glisser la fenêtre de manière à inclure une partie différente de l’image. Regroupement et verrouillage d’objets Vous pouvez regrouper des objets afin qu’ils puissent être déplacés, copiés, redimensionnés et orientés comme un objet unique. Vous pouvez aussi modifier le texte associé à une figure ou un objet texte faisant partie d’un groupe mais il n’est pas possible de modifier d’autres attributs d’objets individuels au sein d’un groupe. Verrouillez les objets sur le canevas afin d’éviter de les déplacer par inadvertance au cours de votre travail. Pour regrouper des objets : 1 Maintenez la touche Commande (ou Maj) enfoncée tout en sélectionnant les objets que vous désirez regrouper sur le canevas. 2 Cliquez sur Grouper dans la barre d’outils (ou choisissez Disposition > Grouper). Remarque : les objets verrouillés ne peuvent pas être groupés. Pour dissocier un objet regroupé : m Sélectionnez l’objet et cliquez sur Dissocier dans la barre d’outils (ou choisissez Disposition > Dissocier). Remarque : si vous groupez un objet comportant un effet de composition, l’effet est supprimé. Séparer un objet groupé comportant une composition supprime l’effet de composition. Pour verrouiller des objets sur le canevas : 1 Maintenez la touche Commande (ou Maj) enfoncée tout en sélectionnant les objets que vous désirez verrouiller sur le canevas. 2 Choisissez Disposition > Verrouiller. Après avoir verrouillé des objets individuels ou groupés, vous ne pourrez pas les modifier sans les avoir préalablement déverrouillés.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 73 Pour déverrouiller un objet : m Sélectionnez l’objet et choisissez Disposition > Déverrouiller. Remarque : si vous verrouillez et déverrouillez des objets régulièrement, vous pouvez ajouter les boutons Verrouiller et Déverrouiller dans la barre d’outils en choisissant Présentation > Personnaliser la barre d’outils. Manipulation de cadres photo (graphismes de canal alpha) Les thèmes de Keynote vous proposent des “cadres photo” dans lesquels vous pouvez placer vos images. Vous pouvez ainsi encadrer vos images. Cet effet est créé à l’aide d’un graphisme (le cadre de la photo) qui contient une zone transparente laissant apparaître votre image. Cette zone est créée à l’aide d’un canal alpha (un mode de définition de la transparence) ; un graphisme de canal alpha est une image qui contient une zone transparente. Les graphismes de canal alpha peuvent également servir à créer une transparence autour d’une image aux bordures irrégulières (un arbre, par exemple), afin que l’image ne soit pas entourée d’une zone rectangulaire blanche. Pour placer une image derrière une fenêtre de cadre photo dans un thème Keynote : 1 Faites glisser l’image du Navigateur de média ou du Finder vers une fenêtre découpée sur le canevas de la diapositive. Votre photo est placée derrière le graphisme de canal alpha et peut être vue à travers sa région transparente comme si elle se trouvait dans un cadre de photo. Ce premier plan texturé sur lequel figurent des coins de photo et une bordure blanche est un graphisme de canal alpha. La zone située entre les coins de photo est un canal alpha transparent.74 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 2 Pour redimensionner l’image à l’intérieur du cadre, faites glisser l’une des poignées de sélection. 3 Faites glisser l’image pour ajuster sa position dans la fenêtre. Importation de graphismes de canal alpha dans Keynote Lorsque vous insérez une image à canal alpha dans Keynote, vous n’avez rien d’autre à faire pour que la transparence fonctionne. Il vous suffit de positionner l’image, de la manipuler, puis de la ramener vers l’avant ou vers l’arrière comme n’importe quelle autre image. De nombreux fichiers PDF, TIFF et PSD contiennent des graphismes à canal alpha. Pour créer des images de canal alpha, vous pouvez utiliser plusieurs applications, notamment Adobe Photoshop, Corel Draw, Adobe Illustrator et Adobe Acrobat. Reportez-vous aux instructions fournies avec l’application afin de savoir comment créer des images à canal alpha. Pour savoir comment créer un cadre dans Keynote à partir d’un graphisme importé de canal alpha, consultez la section “Superposition d’objets en arrière-plan et d’objets sur les diapositives” à la page 197. Ajout d’audio et d’autres médias Vous pouvez ajouter des fichiers audio à votre projet, par exemple pour entendre de la musique pendant votre diaporama ou pour accompagner chaque diapositive d’un commentaire. Vous pouvez également ajouter des fichiers vidéo ou des séquences Flash à afficher dans une diapositive. Remarque : certains fichiers multimédia sont protégés par des droits d’auteur. Il se peut aussi que certaines musiques téléchargées ne puissent être lues que sur l’ordinateur ayant été utilisé pour leur téléchargement. Assurez-vous que vous disposez bien de l’autorisation nécessaire pour utiliser les fichiers que vous souhaitez inclure. Keynote est compatible avec tous les types de fichiers QuickTime, et notamment avec les types suivants :  MOV  FLASH  MP3  MP4Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 75  AIFF  AAC  MPEG-4 Important : lorsque vous ajoutez un fichier multimédia à un diaporama, le fichier est automatiquement inclus dans le document Keynote. Les fichiers multimédia augmentent considérablement la taille de votre document. Pour enregistrer le document sans les fichiers multimédia, suivez les étapes ci-dessous. Pour enregistrer un document sans les fichiers multimédia : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer sous, puis cliquez sur Options avancées. 2 Désélectionnez “Copier l’audio et la vidéo dans le document”. 3 Nommez le document et choisissez-lui un emplacement, puis cliquez sur Enregistrer. Utilisation du Navigateur de média Le Navigateur de média dresse la liste de tous les fichiers multimédias se trouvant dans vos bibliothèques iPhoto et iTunes, ainsi que dans votre dossier Séquences. Vous pouvez faire glisser des images, de la musique et des séquences directement à partir du Navigateur de média vers la diapositive ou vers le cadre d’une image situé dans l’un des inspecteurs. Choisissez iTunes, iPhoto ou Séquences. Faites glisser un fichier audio vers une diapositive ou le cadre Audio dans l’Inspecteur des documents. Recherchez un fichier par nom. Sélectionnez une liste de lecture.76 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour ouvrir le Navigateur de média : m Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher le Navigateur de média). Pour ajouter une image à partir d’iPhoto : 1 Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher le Navigateur de média). 2 Choisissez iPhoto dans le menu local Navigateur de média et sélectionnez l’album souhaité. 3 Faites glisser un fichier d’image directement dans la fenêtre du document Keynote. Vous pouvez redimensionner l’image et la déplacer au premier plan ou à l’arrière-plan comme pour n’importe quel autre objet. Vous pouvez également faire glisser un fichier iPhoto sur le cadre d’une image dans l’Inspecteur des graphismes ou l’Inspecteur du texte afin de l’utiliser comme un remplissage d’image ou une image à puces personnalisée (reportez-vous à la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89 pour en savoir plus). Pour ajouter du son à une diapositive, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, choisissez iTunes dans le menu local, sélectionnez une liste de lecture et faites glisser un fichier vers le canevas de la diapositive.  Faites glisser un fichier audio du Finder dans le canevas de diapositive. Vous pouvez contrôler avec plus de précision le démarrage et la fin de la musique en l’insérant dans une composition d’objet que vous déplacez sur l’écran ou que vous supprimez de l’écran. Pour en savoir plus sur la création de compositions d’objets, voir la section “Création de compositions d’objet” à la page 161.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 77 Ajout d’une narration et d’autre audio Vous pouvez ajouter de la musique, (un fichier ou une liste de lecture de votre bibliothèque musicale iTunes ou tout autre fichier audio) à un document Keynote. Vous pouvez ajouter du son à tout le diaporama comme bande sonore, ou à une seule diapositive. Si vous ajoutez une bande sonore, la musique commencera en même temps que le diaporama. Vous pouvez spécifier si vous souhaitez lire le fichier une ou plusieurs fois (vous pouvez également l’arrêter). Si vous ajoutez un fichier audio à une diapositive individuelle, le fichier audio démarre lorsque la diapositive sélectionnée s’affiche, et s’arrête lorsque vous passez à la suivante. Vous pouvez par exemple enregistrer un commentaire sous forme de fichier MP3 pour chaque diapositive ; cette technique est particulièrement utile pour exporter votre diaporama sous forme de séquence à lecture automatique QuickTime Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “PowerPoint” à la page 187. Remarque : pour être sûr que l’audio pourra être lu sur d’autres ordinateurs, l’option “Copier l’audio et la vidéo dans le document” doit être sélectionnée. Pour afficher cette option dans la zone de dialogue Enregistrer, vous devez d’abord cliquer sur le triangle d’affichage. Cette option est activée par défaut. 78 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour ajouter une bande sonore : 1 Ouvrez l’Inspecteur des documents. 2 Cliquez sur Bibliothèque iTunes dans la zone Audio. 3 Faites glisser un fichier audio ou une liste de lecture du Navigateur de média dans le cadre audio de l’Inspecteur des documents. Remarque : vous pouvez également faire glisser un fichier audio du Finder. 4 Pour répéter le fichier audio tout au long de votre présentation, choisissez Lecture en boucle dans le menu local de l’Inspecteur des documents. Ajout d’une séquence Vous pouvez inclure des séquences dans votre présentation de diapositives. Une fois la séquence insérée dans une diapositive, vous pouvez la redimensionner et la positionner comme vous le feriez avec tout autre objet. Pour ajouter une séquence à une diapositive, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils, choisissez Séquences dans le menu local et faites glisser un fichier vers le canevas. Pour que les séquences apparaissent dans le Navigateur de média, elles doivent être placées dans le dossier Séquences du Finder. Le bouton Inspecteur des documents Écoutez votre fichier audio. Faites glisser un fichier audio à cet endroit pour le lire tout au long du diaporama. Pour répéter le fichier audio, choisissez Lecture en boucle. Réglez le volume de la bande son.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 79  Choisissez Insertion > Choisir, sélectionnez le fichier et cliquez sur Insérer.  Faites glisser un fichier de séquence du Finder dans le canevas de la diapositive. Remarque : pour être sûr que l’audio pourra être lu sur d’autres ordinateurs, l’option “Copier l’audio et la vidéo dans le document” doit être sélectionnée. Pour afficher cette option dans la zone de dialogue Enregistrer, vous devez d’abord cliquer sur le triangle d’affichage. Cette option est activée par défaut. Lors de votre diaporama, la séquence démarre au moment où la diapositive apparaît. Un panneau de contrôle de séquence apparaît sur l’écran de l’intervenant ; ses commandes dépendent toutefois de la taille de votre séquence. Pour en savoir plus, reportez-vous à la section “Visionnage de séquences” à la page 178. Réglage des options de lecture des fichiers multimédias Dans l’Inspecteur QuickTime, vous pouvez régler le volume de lecture de l’audio et des séquences de votre diaporama et spécifier le type de lecture de vos fichiers multimédias : une seule fois, en continu ou en boucle dans les deux sens. Pour définir les préférences de lecture : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton Inspecteur QuickTime. 2 Cliquez sur la séquence pour la sélectionner et faites glisser le curseur Volume. 3 Choisissez une option dans le menu local Répétition. Vous pouvez également spécifier l’image de la séquence à afficher sur la diapositive (“l’affiche”) en attendant le démarrage de la séquence. Définissez les options de répétition de lecture. Définissez le volume de lecture. Sélectionnez l’image à afficher en attendant le démarrage de la lecture de la séquence. Le bouton Inspecteur QuickTime Utilisez ces commandes pour visionner la séquence tout en modifiant votre diaporama.80 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour configurer l’affiche d’une séquence : 1 Cliquez sur la séquence afin de la sélectionner. 2 Dans l’Inspecteur QuickTime, faites glisser le curseur Affiche jusqu’à ce que la séquence affiche l’image souhaitée. Ajout de pages Web et de liens Vous pouvez afficher l’instantané d’une page Web (appelé “affichage Web”) sur une diapositive. Lorsque le document est ouvert ou que le diaporama démarre, Keynote peut automatiquement mettre à jour l’instantané avec la page Web actuelle (l’ordinateur qui exécute le diaporama doit être connecté à Internet). Par défaut, la capture est un lien sur lequel vous pouvez cliquer pendant la présentation afin d’ouvrir la page Web dans un navigateur ; vous pouvez désactiver ce lien dans l’Inspecteur des liens. Pour ajouter une capture de page Web à une diapositive : 1 Choisissez Insertion > Affichage Web. 2 Dans l’Inspecteur des liens, saisissez l’URL de la page (www.apple.com, par exemple). La page d’accueil spécifiée dans votre navigateur par défaut est insérée comme texte pour espace réservé. 3 Pour mettre à jour automatiquement la page Web de manière périodique, sélectionnez “Mette à jour automatiquement”. La flèche bleue signifie que vous pouvez cliquer, lors du diaporama, sur le mode d’affichage Web pour ouvrir une page Web via un navigateur. Insérez une capture de page Web qui se met à jour automatiquement lorsque le diaporama démarre.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 81 Si cette option n’est pas sélectionnée, vous pouvez mettre à jour la page Web à tout moment en cliquant sur Mettre à jour. L’image de la page Web est importée à 100 pour cent, mais vous pouvez la redimensionner et la repositionner comme vous le feriez avec n’importe quel autre objet. (L’image de la page Web garde la même résolution, mais vous pouvez modifier la taille de l’affichage Web pour n’afficher qu’une partie de l’image.) L’image de la page Web se transforme automatiquement en lien sur lequel vous pouvez cliquer pendant la présentation pour ouvrir la page Web dans un navigateur. Pour désactiver cette fonctionnalité, désélectionnez Activer comme lien. Vous pouvez créer un affichage Web en faisant glisser une URL d’un navigateur vers le canevas de la diapositive. Le texte, les images et les figures peuvent également être transformés en liens hypertexte. Cliquer sur un lien au cours d’une présentation vous permet d’effectuer les actions suivantes :  Atteindre une diapositive précise  Ouvrir une page Web sur Internet  Ouvrir un nouveau document Keynote  Ouvrir un message électronique  Quitter le diaporama Si cette option est sélectionnée, vous pouvez cliquer sur l’affichage Web pendant la présentation afin d’ouvrir la page Web dans un navigateur.82 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour ajouter un lien : 1 Sélectionnez le texte, la figure, l’image ou la séquence que vous voulez changer en lien hypertexte. 2 Dans l’Inspecteur des liens, sélectionnez Activer comme lien et choisissez une option dans le menu local Lier vers. 3 Saisissez les informations requises. Transformer du texte ou des images en liens permettant d’ouvrir une autre diapositive, un document Keynote, une page Web ou un courrier électronique. La flèche bleue (visible uniquement en mode modification) signifie que l’élément est un lien actif. Utilisez ce type de lien Pour exécuter cette action Remarques Diapositive Passez à une autre diapositive de la présentation Choisissez d’afficher la diapositive suivante, la précédente, la première ou la dernière, la dernière diapositive visionnée ou un numéro de diapositive en particulier Page Web Ouvrez la page Web dans un navigateur (par exemple dans Safari) Keynote ouvre le navigateur par défaut (spécifié dans les Préférences de Safari). Pour les liens de texte, si vous souhaitez que la diapositive affiche du texte en plus de l’URL, saisissez celui-ci à cet endroit.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 83 Faites glisser une URL du navigateur vers un objet se trouvant sur le canevas de la diapositive pour créer un lien vers l’affichage Web. Par défaut, tout texte commençant par “www,” “ftp” ou “http” que vous saisissez ou faites glisser se transforme automatiquement en lien. Pour désactiver la détection automatique des URL : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Général. 2 Dans la section Liens, désélectionnez Détecter automatiquement les adresses électroniques et de page Web. Par défaut, tous les nouveaux liens de texte sont automatiquement soulignés. En désactivant ce réglage, vous pouvez souligner le texte existant si vous souhaitez l’activer plus tard en tant que lien. Pour activer ou désactiver le soulignement automatique des nouveaux liens : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Général. 2 Dans la section Liens, sélectionnez ou désélectionnez Souligner les liens à la création. Pour souligner un lien manuellement : 1 Sélectionnez le texte à souligner. 2 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils et choisissez Simple dans le menu local Souligné (ou choisissez Format > Police > Souligné). Fichier Keynote Ouvrir un nouveau document Keynote Si vous transférez la présentation vers un autre ordinateur, vous devez également transfé- rer l’autre document. Message électronique Ouvrez un nouveau courrier électronique et saisissez l’objet et l’adresse Keynote ouvre votre application de messagerie électronique par défaut. Fermeture du diaporama Arrêtez le diaporama Keynote s’ouvre en mode de modification sur la dernière diapositive affichée. Utilisez ce type de lien Pour exécuter cette action Remarques84 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données Pour présenter seulement les liens, choisissez “Liens uniquement” dans le menu local Présentation dans l’Inspecteur des documents. Pour en savoir plus, consultez la section “Présentations comprenant uniquement des liens” à la page 173. Au cours d’une présentation, le pointeur apparaît uniquement sur les diapositives contenant des liens. Vous pouvez modifier ce réglage par défaut et faire en sorte que le pointeur apparaisse à chaque fois que vous déplacez la souris. Pour spécifier quand le pointeur doit apparaître au cours d’une présentation : 1 Choisissez Keynote > Préférences. 2 Cliquez sur Diaporama. 3 Choisissez l’une des options dans la fenêtre Afficher le pointeur. Modification des dispositions Certains éléments de diapositive (par exemple une zone de texte et des espaces réservés d’objets) sont préformatés et placés dans des endroits spécifiques sur chaque modèle de diapositive. Il est également possible et facile d’ajouter ces éléments à des diapositives individuelles. Pour modifier la disposition d’une diapositive : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive à modifier. 2 Choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur et cliquez sur Inspecteur des diapositives. 3 Cliquez sur Apparence. 4 Sélectionnez les éléments à ajouter. Pour que graphiques, tableaux et images apparaissent à des endroits précis des diapositives, sélectionnez Paramètre fictif de l’objet. Le bouton Inspecteur des diapositives Sélectionnez les éléments à ajouter à une diapositive.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 85 Remarque : si vous supprimez l’un de ces éléments sur une diapositive, la case de l’Inspecteur des diapositives est automatiquement décochée. Si aucun des modèles de diapositive disponibles ne répond à vos besoins, vous pouvez créer un modèle doté des éléments de votre choix puis créer une diapositive à partir de ce modèle. Si vous souhaitez créer des diapositives contenant des graphismes, vous pouvez ajouter une zone d’“espace réservé” pour insérer ces derniers. Vous pouvez également ajouter un numéro de diapositive. Pour apprendre à créer des modèles de diapositive, voir le chapitre 9, “Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo”. Modification de l’arrière-plan de la diapositive Vous pouvez utiliser une image personnelle comme fond de chaque diapositive ou changer la couleur de fond de la diapositive. Effectuez ces modifications dans l’Inspecteur des diapositives. Pour changer l’arrière-plan d’une diapositive : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur) pour ouvrir la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des diapositives. 2 Cliquez sur Apparence. Choisissez une couleur ou une image d’arrière-plan. Choisissez un modèle de diapositive. Faites glisser une image à cet endroit depuis le Navigateur de média ou le Finder.86 Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 3 Choisissez une disposition de diapositive dans le menu local Modèles de diapositive. 4 Choisissez un type d’arrière-plan dans le menu local Fond des diapositives.  Remplissage couleur : applique au fond une seule couleur unie. Cliquez sur le cadre de couleur et choisissez une couleur dans la fenêtre Couleurs.  Remplissage dégradé : applique un dégradé de couleur au fond. Cliquez sur chaque cadre de couleur et choisissez des couleurs dans la fenêtre Couleurs.  Remplissage image : utilise votre propre image comme fond. Cliquez sur Choisir et sélectionnez une image.  Remplissage image teintée : utilise votre propre image avec une teinte de couleur semi-opaque par-dessus. Cliquez sur Choisir et sélectionnez une image. 5 Quel que soit le remplissage, vous devez choisir une option de mise à l’échelle dans le menu local (voir “Remplissage d’un objet avec une image” à la page 92). Pour en savoir plus sur le travail avec des remplissages d’image, couleur et dégradé, consultez la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89.Chapitre 3 Manipulation de texte, de graphismes et d’autres données 87 Maintien ou annulation des modifications apportées au style Si vous apportez des changements au style et à la mise en forme d’une diapositive et que vous décidez par la suite de revenir aux styles par défaut du thème, il vous est possible de restaurer les styles par défaut de la diapositive. Pour restaurer les styles par défaut d’un thème pour une diapositive : m Sélectionnez la diapositive et choisissez Format > Revenir au format du modèle pour la diapositive. Vous pouvez modifier plusieurs diapositives à la fois en les sélectionnant dans le classeur de diapositives. Si vous modifiez le style et la mise en forme de l’ensemble d’un document Keynote et que vous lui appliquez un autre thème, vous pouvez restaurer tous les styles par défaut du thème ou conserver les modifications effectuées. (Par exemple, si vous changez le remplissage de fond de quelques diapositives, vous pouvez garder le même remplissage dans le nouveau thème ou utiliser le nouveau remplissage de fond du nouveau thème.) Pour conserver les modifications apportées à un style lors de l’application d’un nouveau thème : 1 Cliquez sur Thèmes dans la barre d’outils et choisissez Sélecteur de thème (ou choisissez Fichier > Sélectionner un thème) 2 Sélectionnez un nouveau thème. 3 Sélectionnez Appliquer les modif. aux thèmes par défaut. 4 Cliquez sur Choisir.89 4 4 Modification des propriétés des objets Dans ce chapitre, nous verrons quelles sont les fonctionnalités les plus avancées pour améliorer les graphismes et autres objets de vos présentations. Vous pouvez manipuler directement les propriétés de l’objet telles que la couleur, le style et l’épaisseur de la ligne, l’ombre, l’opacité et l’orientation à l’aide des inspecteurs et de la fenêtre Couleurs. Vous avez la possibilité de régler la luminosité, la couleur ainsi que d’autres propriétés s’appliquant aux images. Vous pouvez aussi créer des figures personnalisées et modifier ces figures tout comme celles qui sont prédessinées. Vous trouverez ces instructions, et plus, dans ce chapitre. Utilisation de remplissages couleurs et image Vous pouvez créer des effets intéressants par le biais des couleurs dans Keynote. Une figure peut être remplie avec une couleur fixe, des dégradés de couleurs et même une image, par exemple une photo ou autre graphisme. Vous pouvez également ajuster l’opacité (transparence) d’un objet. Vous pouvez même utiliser des effets de remplissage et d’opacité afin de modifier des barres individuelles ou des secteurs dans des graphiques. Sélection de couleurs Vous pouvez utiliser la fenêtre Couleurs afin de sélectionner une couleur pour le texte, les figures, les arrière-plans et les ombres dans Keynote. Pour ouvrir la fenêtre Couleurs :  Cliquez sur Couleurs dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher les couleurs).  Cliquez sur un cadre de couleur dans l’un des inspecteurs.90 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Vous pouvez utiliser la roue des couleurs dans la fenêtre Couleurs afin de sélectionner des couleurs. Votre sélection de couleur apparaît dans le cadre situé en haut de la fenêtre Couleurs. Vous pouvez conserver cette couleur pour un usage ultérieur en la plaçant dans la palette de couleurs Pour ouvrir la palette de couleurs : m Faites glisser la poignée en bas de la fenêtre Couleurs. Pour enregistrer une couleur dans la palette de couleurs : m Faites glisser la couleur du cadre de couleur dans la palette de couleurs. Pour appliquer à un objet du canevas une couleur de la fenêtre Couleurs, vous devez placer la couleur dans le cadre de couleur approprié de la sous-fenêtre d’un des inspecteurs. Pour supprimer une couleur de la palette de couleurs : m Faites glisser un carré blanc sur la couleur que vous voulez supprimer. La couleur sélectionnée dans la roue des couleurs apparaît dans ce cadre de couleur. Utilisez ce curseur pour afficher des nuances plus claires ou plus sombres dans la roue des couleurs. Faites glisser les couleurs du cadre de couleur afin de les conserver dans la palette de couleurs. Cliquez afin de sélectionner une couleur dans la roue des couleurs. Faites glisser la poignée pour ouvrir la palette de couleurs.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 91 Pour appliquer une couleur à un objet du canevas, effectuez une des opérations suivantes :  Sélectionnez un cadre de couleur dans l’un des inspecteurs, puis cliquez sur une couleur dans la roue des couleurs.  Faites glisser une couleur de la palette des couleurs ou de la zone des couleurs vers un cadre de couleur dans l’un des inspecteurs.  Faites glisser la couleur de la palette sur un des objets de la diapositive. Remplissage d’un objet avec de la couleur Les objets peuvent être remplis avec une couleur unie ou avec un dégradé de couleurs, dans lequel deux couleurs s’intègrent progressivement l’une à l’autre. Pour modifier la couleur d’un objet, utilisez L’Inspecteur des graphismes. Pour ouvrir l’Inspecteur des graphismes : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des graphismes. Utilisation des couleurs et des dégradés Les objets peuvent être remplis avec une couleur unie ou avec un dégradé de couleurs, dans lequel deux couleurs s’intègrent progressivement l’une à l’autre. Remplissez un objet dessiné d’une couleur unie, d’un dégradé de couleurs, d’une image ou d’une image teintée. Le bouton Inspecteur des graphismes92 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Pour choisir une couleur unie de remplissage pour un objet : 1 Dans le canevas, sélectionnez l’objet dont vous désirez changer la couleur. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage couleur dans le menu local Remplir. 3 Cliquez sur le cadre de couleur sous le menu local Remplir afin d’ouvrir la fenêtre Couleurs. 4 Dans cette fenêtre, sélectionnez une couleur. Pour remplir un objet avec un dégradé de couleurs : 1 Dans le canevas, sélectionnez l’objet dont vous désirez changer la couleur. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage dégradé dans le menu local Remplir. 3 Cliquez sur chaque cadre de couleur et choisissez une couleur dans la fenêtre Couleurs pour définir le dégradé. 4 Pour inverser le dégradé, cliquez sur la double flèche. 5 Modifiez le sens du dégradé à l’aide de la molette Angle et des flèches. Remplissage d’un objet avec une image Vous pouvez insérer une image à l’intérieur d’une figure dessinée ou dans une cellule de tableau. Pour remplir un objet avec une image : 1 Sélectionnez l’objet dans lequel vous souhaitez placer une image. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage image ou Remplissage image teintée dans le menu local Remplissage, puis sélectionnez une image. Établissez le sens du dégradé à l’aide de la molette Angle, ou en tapant une valeur. Cliquez sur la double flè- che afin d’inverser le dégradé. Cliquez sur chaque cadre de couleur pour choisir les couleurs.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 93 3 Pour changer d’image, cliquez sur Choisir, sélectionnez l’image et cliquez sur Ouvrir (ou faites glisser le fichier image du Navigateur de média ou du Finder vers le cadre d’images de l’Inspecteur des graphismes). 4 Choisissez une option de mise à l’échelle dans le menu local.  Ajuster : redimensionne l’image afin qu’elle s’adapte au mieux aux dimensions de l’objet. Si l’objet a une forme différente de celle de l’image d’origine, certaines portions de cette dernière ne seront peut-être pas visibles et des espaces vides seront également susceptibles d’apparaître autour de l’image.  Remplir : fait paraître l’image plus grande ou plus petite en la dimensionnant de façon à ne laisser aucun espace autour d’elle, même si elle n’a pas la même forme que l’objet.  Étirer : dimensionne l’image pour qu’elle s’adapte à la taille de l’objet mais la déforme si ce dernier a une forme différente de l’image d’origine.  Dimensions d’origine : place l’image dans l’objet sans modifier ses dimensions d’origine. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. Si l’image est plus petite que l’objet, elle est entourée d’espace vide.  Mosaïque : répète l’image à l’intérieur de l’objet si celle-ci est plus petite que l’objet. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. Utilisez le menu local afin de choisir une option de mise à l’échelle pour l’image contenue dans l’objet. Pour changer l’image, faites glisser un fichier du Navigateur de média ou du Finder vers le cadre d’images. Dimensions d’origine Ajuster Étirer Mosaïque (grande image) Remplir94 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Modification du style et de la couleur des bordures Pour les objets dessinés (figures), les éléments graphiques et les cellules de tableau, vous pouvez choisir un style et une couleur pour la bordure de l’objet, ou vous pouvez spécifier aucune bordure. Vous pouvez également placer une bordure autour des images importées. Vous pouvez définir un style et une couleur pour la bordure dans l’Inspecteur des graphismes et la fenêtre Couleurs. Pour définir le style et la couleur du trait de la bordure d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez modifier. 2 Choisissez un style de ligne (ou Aucun) dans le menu local Trait de l’Inspecteur des graphismes. 3 Pour modifier l’épaisseur de la ligne, saisissez une valeur dans le champ Taille du trait (ou cliquez sur les flèches). 4 Pour changer la couleur du trait, cliquez sur le cadre de couleur et sélectionnez une couleur. Mosaïque (petite image) Mosaïque (grande image) Choisissez des extrémités de ligne dans ces menus locaux. Cliquez sur le cadre de couleur afin de choisir une couleur de trait. Tapez l’épaisseur du trait dans ce champ. (Remarque : “px” signifie pixels.) Choisissez un trait plein, une ligne pointillée, une ligne discontinue ou aucun trait.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 95 5 Pour définir des extrémités de ligne, par exemple des pointes de flèche ou des cercles, choisissez des points de fin de ligne de gauche et de droite dans les menus locaux. Remarque : Keynote fournit également des figures sous forme de flèches simples et de flèches à double pointe. Vous pouvez les ajouter à l’aide du menu Insertion ou du bouton Figures situé sur la barre d’outils. Position des lignes Vous pouvez régler précisément la position d’une ligne via l’Inspecteur des dimensions. Pour régler précisément la position d’une ligne : 1 Sélectionnez la ligne. 2 Dans l’inspecteur des dimensions, saisissez les abscisses et les ordonnées des points où vous souhaitez que la ligne commence et se termine. Ajout d’ombres Les ombres confèrent une profondeur à la page. L’ombre d’un objet apparaît sur n’importe quel objet situé derrière. Vous pouvez créer divers effets d’ombre, ou supprimer l’ombre d’un objet. Changez la couleur de l’ombre dans le cadre des couleur. Sélectionnez la case afin d’ajouter une ombre à un objet sélectionné. Changez l’angle de l’ombre à l’aide de la molette Angle. Les valeurs des champs Décalage, Flou et Opacité permettent de modifier l’aspect de l’ombre.96 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Pour créer ou supprimer une ombre d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet à modifier. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, sélectionnez la case Ombre afin d’ajouter une ombre à l’objet. Désélectionnez la case Ombre afin de faire disparaître l’ombre. 3 Définissez l’angle de l’ombre à l’aide de la molette Angle. 4 Ajustez le décalage de l’ombre en tapant un nombre dans la zone Décalage. Une valeur élevée de décalage de l’ombre fait apparaître l’ombre de l’objet plus longue et légèrement séparée de l’objet. 5 Définissez le flou de l’ombre en tapant un nombre dans la zone Flou. Une valeur de flou plus élevée fait apparaître l’ombre de l’objet plus diffuse ; une valeur plus faible confère à l’ombre des bords mieux définis. 6 Réglez l’opacité de l’ombre en saisissant un nombre dans le champ Opacité L’opacité de l’ombre est distincte de celle de l’objet, laquelle est définie à l’aide du curseur Opacité en bas de l’Inspecteur des graphismes. 7 Pour changer la couleur de l’ombre, cliquez sur le cadre des couleur et sélectionnez une couleur. Cet objet présente les propriétés d’ombre par défaut. L’ombre de cet objet est définie avec un angle différent. L’ombre de cet objet présente une valeur de décalage élevée. L’ombre de cet objet présente le facteur de flou le plus faible. Cet objet présente une couleur d’ombre différente. L’ombre de cet objet présente un facteur de flou élevé.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 97 Ajustage de l’opacité Vous pouvez créer des effets intéressants en rendant les objets plus ou moins opaques. Ainsi, lorsque vous placez un objet de faible opacité sur un autre objet, l’objet situé dessous transparaît via l’objet situé dessus. En fonction de la valeur définie pour l’opacité, les objets situés en dessous peuvent être facilement visibles, partiellement obscurcis ou totalement invisibles (opacité de 100 %). Il est possible de changer les réglages d’opacité de tous les objets visuels se trouvant dans le canevas, et notamment des figures dessinées, des images (et autres fichiers d’images) et des séquences. Réglez l’opacité de l’objet dans l’Inspecteur des graphismes. Pour changer l’opacité d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, faites glisser le curseur Opacité. Remarque : vous pouvez définir l’opacité de la couleur de remplissage des formes dessinées indépendamment de l’opacité de l’objet. Si vous déplacez le curseur Opacité dans la fenêtre Couleurs afin de modifier une couleur de remplissage, la valeur d’opacité équivaut à une opacité d’objet de 100 %. Ensuite, lorsque vous modifiez l’opacité de l’objet dans l’Inspecteur des graphismes, vous la modifiez par rapport à l’opacité définie dans la fenêtre Couleurs. La couleur de remplissage a été réglée sur 50% dans la fenêtre Couleurs. L’opacité des contours du cercle a été réglée sur 100% dans la fenêtre Couleurs. Ce cercle est défini sur une opacité de 100 %. Ce cercle est défini sur une opacité de 50 %.98 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Réglage des images En ce qui concerne les images en général, y compris celles servant à remplir une figure, vous avez la possibilité modifier leur luminosité, leur contraste et d’autres réglages dans le but d’améliorer leur qualité visuelle ou de créer des effets intéressants. Les ajustements que vous faites ne modifient pas l’image d’origine, mais seulement son apparence dans Keynote. Pour ajuster une image : 1 Sélectionnez l’image. 2 Cliquez sur le bouton Ajuster dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher Ajuster l’image) pour ouvrir la fenêtre Ajuster l’image. 3 Utilisez les contrôles présentés ci-dessus pour procéder aux ajustements suivants :  Luminosité : rend l’image générale plus claire ou plus sombre. Ajustez la lumière. Réglez le contraste entre les tons clairs et foncés. Modifiez l’intensité de la couleur. Augmentez la chaleur ou la froideur des tons. Modifiez la proportion des tons rouges et verts. Rendez la mise au point plus ou moins nette. Ajustez l’ombre et la lumière. Observez la relation existant entre les ombres et l’éclairage. Modifiez le niveau des tons foncés et clairs. Rétablissez les réglages d’origine. Améliorez les couleurs automatiquement.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 99  Contraste : fait ressortir différentes parties de l’image. Ainsi, vous pouvez rendre les ombres plus sombres, accentuer les bords d’objets ou faire ressortir les couleurs. Si vous augmentez considérablement le contraste d’une photo, celle-ci ressemblera plus à une illustration.  Saturation : ajuste l’éclat de la couleur en assombrissant ou en éclaircissant les couleurs.  Température : agit comme une sorte de correcteur de la “balance des blancs“. Vous pouvez introduire des tons plus chauds (plus orangés) ou plus froids (plus bleutés).  Teinte : modifie la quantité de tons rouges ou verts dans l’image.  Netteté : rend la mise au point de l’image plus ou moins nette.  Exposition : permet d’éclaircir une image sous-exposée ou d’augmenter les détails d’une image surexposée.  Niveaux : montre la relation entre l’ombre (représentée à gauche de l’écran) et la lumière (représentée à droite) dans votre image. Utilisez les curseurs pour modifier l’étendue des valeurs de tons en changeant la quantité de noir (curseur gauche) ou de blanc (curseur droit) dans l’image.  Niveaux automatiques : cliquez sur ce bouton pour que Keynote améliore automatiquement les couleurs. 4 Pour rétablir les réglages d’origine, cliquez sur Réinitialiser l’image. 5 Pour enregistrer les modifications que vous avez apportées, enregistrez le document. Les réglages que vous effectuez sont conservés (les curseurs demeurent à leur position modifiée). Modification de l’orientation d’un objet Vous pouvez retourner ou faire pivoter n’importe quel objet en utilisant l’Inspecteur des dimensions. Par exemple, si vous possédez une image d’une flèche que vous souhaitez utiliser dans votre diaporama, mais que vous souhaitez qu’elle pointe dans une autre direction, vous pouvez inverser sa direction verticalement ou horizontalement, ou la faire pointer dans n’importe quel angle. Pour ouvrir l’Inspecteur des dimensions : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des dimensions.100 Chapitre 4 Modification des propriétés des objets Pour retourner ou faire pivoter un objet : 1 Sélectionnez l’objet que vous désirez faire pivoter. 2 Dans l’Inspecteur des dimensions, utilisez la molette Rotation pour définir l’orientation de l’objet ou cliquez sur les boutons Miroir (horizontal ou vertical) pour retourner l’objet horizontalement ou verticalement. Vous pouvez également spécifier l’angle en saisissant un chiffre dans le champ Angle. Remarque : ajoutez les boutons Miroir vertical et Miroir horizontal à la barre d’outils en choisissant Présentation > Personnaliser la barre d’outils. Retournez une image latéralement ou horizontalement à l’aide de ces boutons. Faites tourner un objet avec cette molette. Redimensionnez les objets de façon précise en spécifiant leur hauteur et leur largeur. Cliquez sur un objet redimensionné pour lui rendre ses dimensions d’origine. Placez un objet précisé- ment dans le canevas en spécifiant des coordonnées X et Y. Le nom de l’image ou de la séquence sélectionnée s’affiche.Chapitre 4 Modification des propriétés des objets 101 Modification de la taille et de l’emplacement d’un objet Pour régler précisément la taille et la position d’un objet du canevas, vous pouvez faire glisser l’objet et ses poignées de sélection ou utiliser l’Inspecteur des dimensions. Pour régler précisément la taille d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet à redimensionner. 2 Dans l’Inspecteur des dimensions, saisissez un chiffre dans les champs Largeur et Hauteur (ou cliquez sur les flèches pour augmenter ou réduire le chiffre). Pour conserver le rapport largeur/hauteur d’un objet redimensionné : m Sélectionnez Conserver les proportions ou maintenez la touche Maj enfoncée et faites glisser une poignée de sélection. Pour redonner à un objet ses dimensions d’origine : m Sélectionnez l’objet et cliquez sur Dimensions d’origine dans l’Inspecteur des dimensions. Pour régler précisément la position d’un objet : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez positionner. 2 Dans l’Inspecteur des dimensions, tapez les valeurs X et Y dans les champs Position. Les coordonnées spécifiées déterminent la position de l’angle supérieur gauche de l’objet.  La valeur X se mesure à partir du bord gauche du canevas.  La valeur Y se mesure à partir du bord droit du canevas. Les coordonnées X et Y spécifient l’emplacement de l’angle supérieur gauche de la zone de l’objet. S’il s’agit d’un objet que vous avez fait pivoter, les coordonnées X et Y spécifient l’emplacement du nouvel angle supérieur gauche. Sélectionnez pour conserver les proportions de l’objet redimensionné.103 5 5 Création de tableaux Utilisez les tableaux pour organiser et classer vos informations, créer des dispositions intéressantes et effectuer des calculs à partir de données numériques. Ce chapitre couvre les notions élémentaires sur l’élaboration et l’utilisation des tableaux. Keynote offre de puissantes fonctions permettant de créer des tableaux attrayants contenant du texte ou des graphismes. Vous pouvez également utiliser un tableau pour présenter des données numériques, avec des formules et la mise en forme des nombres. Ajout d’un tableau Ajoutez un tableau lorsque vous souhaitez organiser vos informations ou comparer des ensembles de données. Une fois le tableau terminé, vous pouvez créer des animations de diapositives intéressantes dans lesquelles des éléments du tableau apparaissent cellule par cellule, rang par rang ou colonne par colonne.104 Chapitre 5 Création de tableaux Pour placer un tableau dans une diapositive : 1 Cliquez sur Tableau dans la barre d’outils (ou choisissez Insertion > Tableau). Keynote place alors un tableau sur le canevas et l’Inspecteur des tableaux s’ouvre. 2 Pour redimensionner le tableau, faites glisser la poignée de sélection. 3 Pour repositionner le tableau, faites-le glisser vers l’emplacement qui vous convient. Vous pouvez également créer un tableau dans le canevas. Pour créer un tableau dans le canevas : 1 Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur Tableau dans la barre d’outils. 2 Relâchez la touche Option, puis déplacez le pointeur au-dessus du canevas de la diapositive jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. 3 Faites glisser la souris dans le canevas pour créer un tableau de la taille souhaitée. Pour redimensionner le tableau à partir du centre, maintenez la touche Option enfoncée tout du long en faisant glisser le pointeur du réticule sur le canevas. Lorsque vous faites glisser le pointeur, le nombre de rangs et de colonnes augmente ou diminue avec la taille du tableau. Pour conserver les proportions des dimensions d’un tableau, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. Pour ouvrir l’Inspecteur des tableaux : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des tableaux. Utilisez la sous-fenêtre Tableau pour toute opération de mise en forme générale du tableau. Passez par la sous-fenêtre Numéros si vous voulez utiliser des formules (reportez-vous dans ce cas à la section “Utilisation des formules” à la page 122 au besoin) ou des nombres mis en forme (reportez-vous alors à la section “Mise en forme des nombres” à la page 117).Chapitre 5 Création de tableaux 105 Utilisation des cellules et des bordures d’un tableau Vous pouvez saisir du texte dans une cellule de tableau en sélectionnant la cellule et en tapant le texte à l’intérieur. Insérez des graphismes dans des tableaux en utilisant un remplissage de fond dans les cellules, de la même façon que vous remplissez un objet avec une image. Pour plus d’informations sur l’ajout de graphismes ou sur la définition de couleurs d’arrière-plan dans les cellules d’un tableau, reportez-vous à la section “Ajout d’images ou de couleurs d’arrière-plan” à la page 116. Vous pouvez également appliquer des formules aux cellules d’un tableau contenant des nombres ou des valeurs booléennes (c’est-à-dire VRAI ou FAUX). Vous pouvez appliquer les modifications à un tableau entier simultanément (en le sélectionnant) ou à certaines cellules. Pour mettre en forme des éléments de texte ou des graphismes dans les cellules d’un tableau ou dans des groupes de cellules, sélectionnez uniquement les cellules que vous souhaitez manipuler. Cochez cette case pour ajouter un rang ou une colonne d’en-tête à mise en forme spécialement. Le bouton Inspecteur des tableaux Sélectionnez puis redimensionnez les rangs pour afficher tout le contenu. Tapez le nombre de rangs et de colonnes de tableaux. Ajoutez ou supprimez des rangs ou des colonnes, fusionnez des cellules, divisez des rangs ou des colonnes. Spécifiez la largeur des colonnes et la hauteur des rangs. Sélectionnez les colonnes, les rangs et les bordures.106 Chapitre 5 Création de tableaux Utilisez les étapes décrites ici pour sélectionner des cellules et passer d’une cellule à l’autre. Vous pouvez également utiliser les boutons de sélection de l’Inspecteur des tableaux. Pour en savoir plus sur l’Inspecteur des tableaux, reportez-vous à la section “Mise en forme de tableaux” à la page 109. Pour en savoir plus sur la sélection de cellules tout en utilisant des formules, reportez-vous à la section “Utilisation des formules” à la page 122. Pour sélectionner l’ensemble du tableau, effectuez l’une des actions suivantes :  Cliquez sur le tableau.  Si une cellule du tableau est sélectionnée, appuyez sur Commande + Retour afin de sélectionner le tableau entier. Des poignées de sélection apparaissent sur les bords du tableau. Faites glisser les poignées pour redimensionner le tableau. Sélection de cellules d’un tableau Une fois la cellule sélectionnée, vous pouvez passer d’une cellule à l’autre en appuyant sur les touches fléchées de votre clavier. Si après cela vous tapez du texte, vous remplacerez le texte qui était déjà présent dans la cellule. Vous pouvez également utiliser la touche de tabulation pour naviguer entre les cellules. Pour sélectionner une seule cellule d’un tableau, procédez de l’une des manières suivantes :  Si le tableau ou une de ses cellules est sélectionnée, cliquez une fois dans la cellule.  Si le tableau ou une de ses cellules n’est pas sélectionnée, double-cliquez sur la cellule. Le bord de la cellule sélectionnée apparaît alors en jaune. Vous pouvez alors taper du texte dans la cellule. Tout le contenu de la cellule est remplacé.  Pour sélectionner la cellule proprement dite, cliquez tout en maintenant la touche Commande enfoncée ou appuyez sur Commande + Retour. Pour naviguer en utilisant la touche de tabulation, procédez de l’une des manières suivantes :  Appuyez sur Tab pour vous déplacer vers la droite et vers le bas.  Appuyez sur Maj + Tab pour déplacer la sélection vers la gauche ou vers le haut. Si vous appuyez sur la touche Tab lorsque la cellule inférieure droite du tableau est sélectionnée, un nouveau rang est ajouté au tableau.Chapitre 5 Création de tableaux 107 Pour sélectionner un groupe (rectangulaire) de cellules contiguës : m Sélectionnez le tableau, double-cliquez sur une seule cellule puis faites glisser le pointeur vers les cellules adjacentes pour les inclure dans la sélection tout en maintenant la touche Maj enfoncée. Pour sélectionner un groupe discontinu de cellules d’un tableau : m Maintenez enfoncée la touche Commande en sélectionnant les cellules. Utilisez la touche Commande tout en cliquant sur la cellule d’un groupe pour la désélectionner. Pour sélectionner un rang ou une colonne entière : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. 2 Sélectionnez une cellule dans le rang ou dans la colonne que vous souhaitez sélectionner. 3 Cliquez sur Rang ou Colonne (en bas de la sous-fenêtre Tableau). Sélection des bordures des cellules d’un tableau Suivez les étapes suivantes pour sélectionner les bordures des cellules d’un tableau. Pour sélectionner plusieurs bordures : 1 Sélectionnez les cellules du tableau dont vous souhaitez modifier les bordures. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. 3 Cliquez sur l’un des boutons Contours de la sous-fenêtre Tableau afin de sélectionner toutes les bordures, ou au contraire ne sélectionner que les bordures intérieures, exté- rieures, horizontales ou verticales des cellules sélectionnées. Pour sélectionner une seule bordure :  Si le tableau est sélectionné, cliquez sur la bordure.  Si le tableau n’est pas sélectionné, double-cliquez sur la bordure. Pour sélectionner un segment d’une bordure d’une cellule : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Cliquez en maintenant la touche Option enfoncée afin de sélectionner un segment de bordure unique. 3 Pour sélectionner d’autres segments de bordures, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez sur les segments de bordures tout en appuyant sur Option.108 Chapitre 5 Création de tableaux Remarque : si le tableau n’est pas sélectionné, double-cliquez sur un segment de bordure tout en appuyant sur Option afin de le sélectionner. Saisie et modification de contenu dans les cellules d’un tableau Vous saisissez le texte en le tapant dans la cellule. Vous pouvez ensuite le modifier en le sélectionnant et en effectuant toutes les modifications voulues. Pour saisir le contenu d’une cellule d’un tableau : m Si la cellule est vide, sélectionnez-la et commencez la saisie. Pour remplacer du texte présent dans une cellule : m Sélectionnez la cellule, puis double-cliquez sur ce que vous souhaitez modifier. Commencez la saisie. Pour remplacer l’ensemble du contenu d’une cellule : m Sélectionnez la cellule et commencez à taper. Vous pouvez aussi appuyer sur la touche Retour ou Entrée pour tout sélectionner dans la cellule, puis commencer à taper le texte voulu. Pour placer le point d’insertion dans le contenu du texte : m Sélectionnez la cellule puis l’endroit où vous voulez placer le point d’insertion. Commencez la saisie. Pour permuter le contenu de deux cellules : m Sélectionnez une des cellules et faites-la glisser sur l’autre. Une bordure bleue apparaît lorsque vous commencez à faire glisser la cellule ; le contenu des cellules est permuté. Pour copier le contenu d’une cellule dans une autre cellule : m Sélectionnez la cellule et commencez à la faire glisser. Une bordure bleue apparaît. Maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser la cellule dans la cellule souhaitée. Pour supprimer le contenu et le remplissage en arrière-plan de cellules d’un tableau : m Sélectionnez les cellules et appuyez sur la touche Suppr.Chapitre 5 Création de tableaux 109 Pour modifier une cellule qui utilise une formule ou contient un nombre mis en forme : m Sélectionnez la cellule et cliquez dessus ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour ouvrir l’Éditeur de formules. Reportez-vous aux sections “Mise en forme des nombres” à la page 117 et “Utilisation des formules” à la page 122 pour obtenir des instructions complémentaires. Mise en forme de tableaux Vous pouvez concevoir l’aspect des tableaux de différentes façons, en modifiant l’épaisseur et la couleur des bordures des cellules, en supprimant de manière sélective des bordures de cellules, ou en fusionnant et en divisant des cellules afin de créer des dissymétries utiles dans le tableau. Utilisation des commandes de mise en forme des tableaux Vous pouvez effectuer des opérations élémentaires de mise en forme sur les tableaux, notamment fusionner et diviser des cellules, ajouter et supprimer des rangs et des colonnes, ou encore ajouter ou supprimer le rang et la colonne d’en-tête, en passant par un des menus de mise en forme de tableaux ou par l’Inspecteur des tableaux. Pour ouvrir les menus de mise en forme de tableaux, procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez un tableau ou une ou plusieurs cellules, puis ouvrez l’Inspecteur des tableaux et utilisez le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” de la sous-fenêtre Tableau.  Sélectionnez un tableau ou une ou plusieurs cellules, puis choisissez Format > Tableau.  Sélectionnez un tableau ou une ou plusieurs cellules, puis maintenez la touche Contrôle enfoncée tout en cliquant à nouveau sur le tableau afin d’en ouvrir le menu contextuel. Ajout et suppression de rangs et de colonnes Vous pouvez utiliser le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” de l’Inspecteur des tableaux pour ajouter, supprimer ou sinon modifier la disposition des colonnes et des rangs. Vous pouvez également ajouter des rangs et des colonnes uniquement à des cellules spécifiques (reportez-vous à la section “Fusion, division et redimensionnement des cellules d’un tableau” à la page 111).110 Chapitre 5 Création de tableaux Pour ajouter un rang à un tableau : 1 Sélectionnez une cellule ou un rang du tableau. 2 Cliquez sur le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, puis choisissez “Insérer un rang au-dessus” ou “Insérer un rang au dessous”. Vous pouvez également cliquer sur le tableau en maintenant la touche Contrôle enfoncée afin d’afficher le menu de mise en forme du tableau, puis choisir “Insérer un rang au-dessus” ou “Insérer un rang au dessous”. Pour ajouter un seul rang à la fin du tableau : m Sélectionnez la dernière cellule du tableau et appuyez sur Tab. Pour insérer une nouvelle colonne dans un tableau : 1 Sélectionnez une cellule ou une colonne du tableau. 2 Cliquez sur le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, puis choisissez “Insérer une colonne avant” ou “Insérer une colonne après”. Pour changer le nombre de rangs ou de colonnes d’un tableau : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Ouvrez l’Inspecteur des tableaux, puis cliquez sur Tableau pour ouvrir la sous-fenêtre Tableau.  Pour ajouter ou supprimer des rangs, saisissez le nombre total de rangs que vous souhaitez dans le champ Rangs et appuyez sur la touche Retour. Les rangs sont alors ajoutés ou supprimés du bas du tableau.  De même, pour ajouter ou supprimer des colonnes, saisissez le nombre total de colonnes que vous souhaitez dans le champ Colonnes et appuyez sur la touche Retour. Les colonnes sont ainsi ajoutées ou supprimées du côté droit du tableau. Pour supprimer les rangs ou les colonnes d’un tableau : 1 Sélectionnez un rang, une colonne ou encore une cellule s’y trouvant. 2 Cliquez sur le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, puis choisissez Supprimer le rang ou Supprimer la colonne. Sinon, vous pouvez choisir Format > Tableau ou maintenir enfoncée la touche Contrôle tout en cliquant pour ouvrir un menu de mise en forme de tableaux (choisissez Supprimer). Remarque : si vous sélectionnez des cellules et que vous appuyez sur Supprimer, seul le contenu de ces cellules est supprimé.Chapitre 5 Création de tableaux 111 Insertion d’en-têtes de rangs et de colonnes d’un tableau Les en-têtes de rangs et de colonnes contiennent des mises en forme spéciales afin de les différencier du reste du texte (par exemple, le texte d’en-tête sera en gras et sa police sera plus grande). Les rangs et les colonnes d’en-tête ont une apparence différente de celle des autres cellules du tableau, mais vous pouvez en modifier le style. Par contre, vous ne pouvez pas diviser un rang d’en-tête en plusieurs rangs, ou une colonne d’entête en plusieurs colonnes. Pour ajouter un rang ou une colonne d’en-tête : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des tableaux. Dans la sous-fenêtre Tableau, sélectionnez “Rang d’en-tête” et/ou “Colonne d’en-tête”. Vous pouvez également choisir “Insérer un rang d’en-tête” ou “Insérer une colonne d’en-tête” dans le menu de mise en forme de tableaux, choisir Format > Tableau, ou encore cliquer sur un tableau tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée afin d’ouvrir un menu de mise en forme. Fusion, division et redimensionnement des cellules d’un tableau La fusion de cellules d’un tableau regroupe des cellules adjacentes en une seule cellule, en éliminant la bordure afin que les cellules fonctionnent comme une cellule unique. La division de cellules scinde chaque cellule sélectionnée en deux parts égales, horizontalement (rangs) ou verticalement (colonnes). Les deux nouvelles cellules présentent des couleurs ou images d’arrière-plan identiques. Tout texte présent dans la cellule d’origine reste dans la cellule la plus en haut ou la plus à gauche. Vous pouvez diviser et fusionner des cellules à l’aide du menu local “Modifier les rangs et les colonnes” de la sous-fenêtre Tableau ou de n’importe quel menu de mise en forme de tableaux. Pour redimensionner les cellules d’un tableau, utilisez les commandes disponibles dans la sous-fenêtre Tableau située dans l’Inspecteur des tableaux. Pour fusionner les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez un groupe de deux cellules adjacentes ou plus. Le groupe de cellules que vous choisissez doit former un rectangle.112 Chapitre 5 Création de tableaux 2 Cliquez sur le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” de la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, et choisissez Fusionner les cellules. Sinon, vous pouvez choisir Format > Tableau ou maintenir enfoncée la touche Contrôle tout en cliquant sur le tableau, puis choisir Fusionner les cellules dans le menu de mise en forme de tableaux.  La fusion de cellules adjacentes horizontalement et ne contenant que du texte ou du texte allié à des nombres, à des nombres mis en forme et à des formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par des tabulations.  De même, la fusion de cellules adjacentes verticalement et ne contenant que du texte ou du texte allié à des nombres, à des nombres mis en forme et à des formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par des retours chariot.  Lorsque vous fusionnez les cellules, l’arrière-plan de la cellule reprend l’image ou la couleur de la cellule la plus à gauche.  Lorsqu’une cellule contenant du texte, un nombre, une formule ou un nombre mis en forme est fusionnée avec des cellules vides, la nouvelle cellule conserve le contenu de la cellule non vide.  Lorsqu’une cellule contenant un nombre mis en forme est fusionnée avec des cellules vides, la nouvelle cellule conserve également le nombre mis en forme. La division de cellules scinde chaque cellule sélectionnée en deux parts égales, horizontalement (rangs) ou verticalement (colonnes). Les deux nouvelles cellules présentent des couleurs ou images d’arrière-plan identiques. Tout texte présent dans la cellule d’origine reste dans la cellule la plus à gauche. Pour scinder des cellules horizontalement ou verticalement : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules du tableau. Ou alors, pour diviser une colonne ou un rang entier, sélectionnez toutes les cellules de la colonne ou du rang. 2 Cliquez sur le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. Vous pouvez aussi cliquer sur le tableau en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour afficher le menu du tableau et choisir Diviser en rangs ou Diviser en colonnes (ou choisir Format > Tableau > Diviser en rangs ou Diviser en colonnes).  Pour diviser des cellules en rangs, choisissez Diviser en rangs.  Pour diviser des cellules en colonnes, choisissez Diviser en colonnes.Chapitre 5 Création de tableaux 113 Vous pouvez répéter l’opération de division afin de créer des unités de plus en plus petites dans une cellule du tableau. Pour fusionner des cellules divisées : m Sélectionnez les cellules et choisissez Fusionner les cellules dans le menu local “Modifier les rangs et les colonnes” dans l’Inspecteur des tableaux. Ou alors, choisissez Format > Tableau > Fusionner les cellules. Pour redimensionner des cellules de tableau, procédez de l’une des manières suivantes :  Choisissez les cellules et saisissez des valeurs dans les champs Largeur de colonne et Hauteur du rang dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, puis appuyez sur Retour.  Sélectionnez les bordures des cellules et faites-les glisser pour les redimensionner. Pour faire en sorte que toutes les cellules du tableau présentent la même taille : m Sélectionnez le tableau et choisissez Format > Tableau > Répartir les rangs uniformément et Répartir les colonnes uniformément. S’il y a trop de texte dans une cellule d’un tableau, un indicateur de découpage (+) apparaît en bas de la cellule. Pour éviter le découpage, vous pouvez faire glisser les bordures des cellules pour les redimensionner ou sélectionner le tableau et faire glisser une poignée de sélection pour redimensionner l’ensemble du tableau. Vous pouvez également faire en sorte que la hauteur des rangs du tableau diminue ou augmente en fonction du texte qu’ils contiennent. Pour agrandir ou diminuer automatiquement les rangs d’un tableau afin de les adapter à leur contenu : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, cochez la case “Ajuster automatiquement au contenu”. L’indicateur de découpage apparaît lorsqu’une cellule d’un tableau contient plus de texte qu’elle ne peut en afficher.114 Chapitre 5 Création de tableaux Remarque : en ayant sélectionné cette option, les rangs des tableaux s’agrandissent automatiquement lorsque le texte dépasse les limites d’une cellule et l’insertion de rangs et de colonnes a pour effet d’augmenter les dimensions extérieures du tableau. À mesure que du texte est supprimé d’une cellule, la hauteur des rangs peut diminuer (si la cellule détermine la hauteur des rangs). Si l’option “Ajuster automatiquement au contenu” n’est pas sélectionnée, Keynote tente de conserver les dimensions extérieures du tableau lorsque vous ajoutez des rangs et des colonnes. Alignement du texte dans la cellule d’un tableau Vous pouvez aligner le texte horizontalement et verticalement dans une cellule d’un tableau. Pour aligner du texte, utilisez la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur du texte. Pour aligner le texte horizontalement dans les cellules : m Sélectionnez une ou plusieurs cellules, voire le tableau tout entier, et cliquez sur l’un des boutons d’alignement horizontal situés dans la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur de texte. Pour aligner le texte verticalement dans les cellules : m Sélectionnez la cellule et cliquez sur l’un des boutons d’alignement vertical dans la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur de texte. Alignez le texte à droite. Justifiez le texte (alignez le texte à droite et à gauche). Centrez le texte. Alignez le texte à gauche. Faites commencer le texte en bas de la cellule. Placez le texte en haut de la cellule. Faites commencer le texte au centre de la cellule.Chapitre 5 Création de tableaux 115 Vous pouvez spécifier la quantité d’espace entre le texte et la bordure de la cellule en utilisant le curseur ou le champ Insérer une marge. La quantité indiquée est appliquée de manière uniforme des quatre côtés du texte. Pour régler l’espace autour du texte d’une cellule d’un tableau : 1 Cliquez dans la cellule (ou sélectionnez le tableau pour appliquer les mêmes réglages à l’ensemble des cellules). 2 Dans la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur du texte, faites glisser le curseur Marge inté- rieure vers la droite afin d’augmenter l’espace, ou entrez une valeur dans le champ et appuyez sur Retour. Mise en forme des bords des cellules Vous pouvez mettre en forme les bordures d’une cellule de la même manière que vous mettez en forme d’autres graphismes. Vous pouvez modifier l’épaisseur et la couleur de la ligne des bordures d’une cellule ou masquer les bordures de n’importe quelle cellule. Pour définir l’épaisseur et la couleur : 1 Sélectionnez une bordure de cellule ou un ensemble de bordures de cellule. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Sélection des bordures des cellules d’un tableau” à la page 107. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des graphismes. 3 Saisissez une valeur dans le champ de taille du trait (ou cliquez sur les flèches). 4 Cliquez sur le cadre Couleur de trait et sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Choisissez d’afficher ou de masquer les bordures de cellule sélectionnées. Choisissez la couleur des bordures de cellules sélectionnées. Tapez une épaisseur de rang pour les bordures de cellule sélectionnées.116 Chapitre 5 Création de tableaux Pour masquer une bordure de cellule : 1 Sélectionnez une bordure de cellule ou un ensemble de bordures de cellule. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Aucun dans le menu local Trait. Pour créer un tableau sans bordures extérieures : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur le second bouton Contours pour sélectionner les bordures extérieures. 3 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Aucun dans le menu local Trait. Ajout d’images ou de couleurs d’arrière-plan Vous ajoutez des images ou une couleur à une cellule de tableau en utilisant le menu local Remplissage dans l’Inspecteur des graphismes. Vous pouvez ajouter des images ou des couleurs à des cellules d’un tableau, ou à l’ensemble du tableau. Pour ajouter une image à une cellule d’un tableau : 1 Sélectionnez une cellule, un groupe de cellules ou l’ensemble du tableau. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage image ou Remplissage image teintée à partir du menu contextuel Remplissage. Si la cellule contient déjà une image, cliquez sur Choisir. 3 Sélectionnez une image et cliquez sur Ouvrir. 4 Utilisez le menu local Échelle afin de remplir la cellule de la façon souhaitée. Définissez la dimension de l’image dans la cellule ou le tableau. Pour changer d’image, faites glisser une nouvelle image dans le cadre ou cliquez sur Choisir. Choisissez un remplissage image, un remplissage couleur, un remplissage image teintée ou un remplissage dégradé pour la cellule qui vous intéresse ou pour tout le tableau.Chapitre 5 Création de tableaux 117 Remarque : si vous ajoutez une image au tableau entier, le menu local Remplir de l’Inspecteur des graphismes affiche Aucun lorsque vous sélectionnez une cellule individuelle. Pour plus d’informations sur l’utilisation de remplissages image, reportez-vous à la section “Remplissage d’un objet avec une image” à la page 92. Pour plus de détails sur la façon de manipuler les remplissages couleur et dégradés, consultez la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89. Pour ajouter une couleur d’arrière-plan ou un remplissage dégradé : 1 Sélectionnez une cellule, un groupe de cellules ou l’ensemble du tableau. 2 Dans l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage couleur ou Remplissage dégradé dans le menu local Remplissage. 3 Cliquez sur un cadre de couleur et sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Remarque : si vous ajoutez une couleur à l’ensemble du tableau, le menu local Remplir de l’Inspecteur des graphismes affiche Aucun lorsque vous sélectionnez une cellule. Pour plus d’informations sur l’utilisation des remplissages couleur et dégradé, reportez-vous à la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89. Mise en forme des nombres Lorsque des cellules d’un tableau contiennent ou sont prévues pour contenir des données numériques, vous pouvez appliquer à ces cellules un format de nombre afin que leur valeur apparaisse d’une certaine manière. Par exemple, vous pouvez appliquer un format de nombres aux cellules comprenant des valeurs monétaires afin qu’elles affichent le symbole de leur devise (comme i, $, £ ou ¥) après leur valeur. Définition des formats de nombres Pour définir le format des nombres d’une ou de plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. Si une cellule sélectionnée est vide, les valeurs qui y seront saisies ultérieurement apparaîtront alors suivant le format de nombre que vous aurez défini. Lorsqu’une cellule sélectionnée contient déjà un nombre, le format est également appliqué au nombre à mesure qu’il est défini.118 Chapitre 5 Création de tableaux 2 Dans la sous-fenêtre Numéros de l’Inspecteur des tableaux, sélectionnez Format des nombres, puis utilisez les champs en dessous pour définir le format des nombres. Si vous utilisez le suffixe %, les données de la cellule seront suivies du symbole %. Si ces données sont utilisées dans une formule, elles sont alors converties en nombre décimal. Par exemple, 3 % devient ainsi 0,03. Reportez-vous à la section “Utilisation des formules” à la page 122 pour en savoir plus. Une fois un format des nombres défini, vous pouvez associer celui-ci à plusieurs cellules après avoir défini le format par le biais de la fonction de remplissage automatique. Reportez-vous à la section “Remplissage automatique” à la page 121 pour obtenir des instructions complémentaires. Application des formats de nombres Pour ajouter une valeur à une cellule vide à laquelle a été appliqué un format de nombre : m Sélectionnez la cellule et tapez un nombre. Le format de nombres s’applique automatiquement dès que vous appuyez sur la touche Retour ou que vous cliquez en dehors de la cellule. Cochez cette case pour définir un format d’affichage pour les nombres des cellules sélectionnées. Choisissez ou tapez un symbole précédant les Choisissez si un séparateur de milliers doit être utilisé. Choisissez ou tapez un symbole suivant les nombres. Définissez le nombre de décimales à afficher. Sélectionnez un style d’affichage des nombres négatifs.Chapitre 5 Création de tableaux 119 Pour appliquer un format de nombre à une valeur existante : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules contenant des nombres. 2 Dans la sous-fenêtre Numéros de l’Inspecteur des tableaux, sélectionnez la case Format des nombres, puis utilisez les champs en dessous pour définir le format des nombres. Le format que vous définissez est alors appliqué aux valeurs de la ou des cellules sélectionnées. Pour modifier la valeur d’une cellule à laquelle est appliqué un format de nombre : 1 Sélectionnez la cellule. 2 Cliquez sur la cellule ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée. L’Éditeur de formules s’ouvre alors en affichant la valeur sans sa mise en forme. 3 Modifiez la valeur affichée dans l’Éditeur de formules. 4 Pour conserver la nouvelle valeur, cliquez sur le bouton Accepter dans l’Éditeur de formules, appuyez sur la touche Retour ou cliquez en dehors de l’éditeur. 5 Pour annuler votre modification, cliquez sur le bouton Annuler dans l’Éditeur de formules ou appuyez sur la touche Échap. Pour supprimer le format de nombre appliqué à une cellule : m Sélectionnez la cellule, puis désélectionnez la case Format des nombres dans la sous-fenêtre Numéros de l’Inspecteur des tableaux. Classement de cellules Vous avez la possibilité de classer les rangs d’un tableau d’après les valeurs d’une ou de plusieurs colonnes. Les cellules d’en-tête sont exclues de ce classement. Pour classer des rangs : 1 Si vous souhaitez classer tous les rangs d’un tableau, sélectionnez la colonne dont vous voulez classer les valeurs, ou une cellule dans la colonne, ou un en-tête de colonne (s’il est visible). Bouton Annuler (annuler les modifications). Bouton Accepter (conserver les modifications). Appliquez les modifications.120 Chapitre 5 Création de tableaux Si vous ne voulez classer que certains rangs, ne sélectionnez que les cellules de la colonne dont les valeurs serviront de base au classement. 2 Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Numéros pour ouvrir la sous-fenêtre Numéros. 3 Utilisez les boutons de classement des colonnes selon si vous voulez trier les valeurs par ordre croissant ou décroissant. Le tableau suivant décrit de quelle manière les différents types de données sont classés, par ordre croissant ou décroissant. Classez les cellules des colonnes sélectionnées par ordre croissant. Les rangs contenant les cellules seront alors réorganisés. Classez les cellules des colonnes sélectionnées par ordre décroissant. Les rangs contenant les cellules seront alors réorganisés. Type de données Ordre croissant Ordre décroissant Texte aA–zZ Zz–Aa Nombres –2, –1, 0, 1, etc. 1, 0, –1, –2, etc. Cellules ne contenant que du texte, combinées avec d’autres ne contenant que des nombres –2, –1, 0, 1, etc., puis aA–zZ Zz–Aa, puis 1, 0, –1, –2, etc. Cellules contenant un mélange de texte et de nombres Valeurs commençant par les nombres en premier (1Z, 1z, A1, a1) Valeurs commençant par du texte (A1, a1, 1A, 1z) Cellules vides En bas de la liste En bas de la liste Booléen (VRAI/FAUX) Au-dessus des valeurs texte En dessous des valeurs texteChapitre 5 Création de tableaux 121 Remplissage automatique Vous pouvez utiliser la fonctionnalité de remplissage automatique pour coller le contenu de la cellule supérieure gauche d’une sélection de cellules adjacentes dans toutes les autres cellules de la sélection. Tout texte, toute mise en forme de nombres ou toute formule associés à la cellule supérieure gauche seront collés dans toutes les cellules de la sélection. La mise en forme de l’arrière-plan n’est pas affectée. Reportez-vous à la section “Utilisation des formules” à la page 122 pour en savoir plus sur l’utilisation de formules dans les cellules d’un tableau. Si la cellule supérieure gauche est vide, le remplissage automatique efface alors toutes les données des cellules de la sélection. Tout format de nombres et toute formule associés aux cellules de la sélection sont ainsi modifiés et adoptent ceux de la cellule supé- rieure gauche. Le remplissage automatique ne définit aucune relation entre les cellules de la sélection. Après le remplissage, vous avez la possibilité de modifier les données, la mise en forme des nombres ou les formules de n’importe laquelle de ces cellules. Pour lancer le remplissage automatique d’un ensemble de cellules : 1 Sélectionnez la cellule possédant les données, le format de nombre ou la formule que vous voulez coller dans les autres cellules. 2 Sélectionnez les cellules adjacentes à remplir automatiquement en vous assurant que la cellule possédant les données à coller se trouve bien dans le coin supérieur gauche du groupe. Les cellules de la sélection peuvent se trouver dans le même rang ou la même colonne et dans des rangs ou des colonnes adjacentes, mais elles doivent être contiguës. Reportez-vous à la section “Sélection de cellules d’un tableau” à la page 106 pour connaître les instructions relatives à la sélection de cellules. 3 Dans la sous-fenêtre Numéros de l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur le bouton Remplir. Collez le contenu de la cellule supérieure gauche sélectionnée dans les autres cellules sélectionnées.122 Chapitre 5 Création de tableaux Utilisation des formules Vous pouvez ajouter une formule à la cellule d’un tableau afin de calculer et d’afficher une valeur dérivée des valeurs d’autres cellules. Une formule correspond à un ensemble d’opérations effectuées sur une valeur. Par exemple, vous pouvez ajouter une formule à la cellule située au bas d’une colonne calculant la somme des nombres se trouvant dans les autres cellules de la colonne. Si une des valeurs de la colonne change, le total dans la cellule du bas change alors automatiquement. Les formules calculent des valeurs par le biais d’opérateurs ou de fonctions :  Les opérateurs effectuent les opérations arithmétiques de base telles que l’addition (+) et la multiplication (*).  Tandis que les fonctions sont des opérations nommées et prédéfinies, telles que SOMME et MOYENNE. Vous trouverez ci-dessous des conseils sur l’utilisation des formules de base dans les tableaux. Reportez-vous à la section “Opérateurs et fonctions destinés aux utilisateurs avancés” à la page 131 pour en savoir plus sur l’utilisation des formules plus avancées. Ajout d’une formule rapide Le moyen le plus simple d’effectuer un calcul de base en utilisant les valeurs d’un ensemble de cellules adjacentes d’un tableau est d’ajouter une formule rapide à l’aide du menu local Formule rapide de l’Inspecteur des tableaux.  Somme : calcule le total des valeurs des cellules.  Moyenne : calcule la moyenne arithmétique des valeurs des cellules.  Min : détermine quelle valeur des cellules est la plus petite.Chapitre 5 Création de tableaux 123  Max : détermine quelle valeur des cellules est la plus grande.  Compte : détermine combien des valeurs des cellules sont des nombres.  Produit : multiplie toutes les valeurs des cellules. Pour effectuer un calcul élémentaire à l’aide des valeurs des colonnes : 1 Sélectionnez un ensemble de cellules adjacentes dans une colonne. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux, puis sur Numéros. 3 Choisissez une formule dans le menu local Formule rapide. Keynote place la formule et son résultat dans la première cellule vide rencontrée en dessous des cellules sélectionnées. Si aucune de ces cellules n’est vide, Keynote crée alors un rang destiné à accueillir le résultat. Si la colonne possède une cellule d’en-tête et que vous souhaitez que la formule utilise toutes les valeurs de la colonne, cliquez sur la cellule d’en-tête avant de choisir la formule rapide. Pour effectuer un calcul élémentaire à l’aide des valeurs des rangs : 1 Sélectionnez un ensemble de cellules adjacentes dans un rang. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux, puis sur Numéros. 3 Choisissez une formule dans le menu local Formule rapide. Keynote place la formule et son résultat dans la première cellule vide rencontrée à droite des cellules sélectionnées. Si aucune de ces cellules n’est vide, Keynote crée alors une colonne destinée à accueillir le résultat. Si le rang possède une cellule d’en-tête et que vous souhaitez que la formule utilise toutes les valeurs du rang, cliquez sur la cellule d’en-tête avant de choisir la formule rapide. Pour supprimer une formule d’une cellule : 1 Sélectionnez la cellule. 2 Appuyez sur la touche Supprimer.124 Chapitre 5 Création de tableaux Utilisation de l’Éditeur de formules pour ajouter et modifier des formules L’Éditeur de formules vous permet de contrôler le contenu de vos formules. L’Éditeur de formules Utilisez l’Éditeur de formules pour saisir et modifier des formules. Pour ouvrir l’Éditeur de formules, procédez de l’une des manières suivantes :  Sélectionnez une cellule du tableau et tapez le signe égal (=). Une bordure de sélection verte apparaît autour de la cellule pour indiquer que vous êtes en mode formule.  Sélectionnez une cellule du tableau contenant une formule, puis cliquez à nouveau sur la cellule ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée.  Sélectionnez une cellule du tableau, cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Dans la sous-fenêtre Numéros, cliquez sur le bouton Éditeur de formules (=). Pour ajouter une nouvelle formule à l’aide de l’Éditeur de formules : 1 Sélectionnez la cellule dans laquelle vous souhaitez afficher le résultat de la formule. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Tapez une formule dans le champ de texte, ou bien cliquez sur le bouton d’insertion de formule pour utiliser une fonction prédéfinie. Bouton d’insertion de fonction Cliquez sur ce bouton et maintenez le bouton de la souris enfoncé pour choisir une fonction prédéfinie dans le menu local. Une formule commence toujours par le signe égal. Champ de texte Afficher ou modifier une formule dans ce champ. Bouton Annuler (supprimer les modifications). Bouton Accepter (enregistrer les modifications).Chapitre 5 Création de tableaux 125 Reportez-vous à la section “Utilisation des références de cellules” à la page 126 pour connaître les techniques permettant d’inclure des références de cellules dans vos formules. Reportez-vous à la section “Utilisation de fonctions prédéfinies” à la page 129 pour savoir comment insérer une fonction dans une formule par le biais du bouton d’insertion de formule de l’Éditeur de formules. Reportez-vous à la section “Calcul d’opérations arithmétiques” à la page 128 pour savoir comment ajouter une formule réalisant des calculs arithmétiques. Reportez-vous à la section “Opérateurs et fonctions destinés aux utilisateurs avancés” à la page 131 pour obtenir des informations détaillées sur l’utilisation d’opérateurs et de fonctions spécifiques dans les formules. 4 Cliquez sur le bouton Accepter pour enregistrer votre formule. Pour modifier une formule : m Double-cliquez sur une cellule du tableau contenant une formule. L’Éditeur de formules s’ouvre, avec la formule affichée dans le champ de texte. Vous pouvez utiliser les touches fléchées pour déplacer le point d’insertion dans le champ de texte. Pour enregistrer une formule, procédez de l’une des manières suivantes :  Dans l’Éditeur de formules, appuyez sur la touche Retour, sur Entrée ou bien cliquez sur le bouton Accepter.  Cliquez en dehors du tableau. Pour supprimer les changements que vous avez effectués à la formule, effectuez l’une des opérations suivantes :  Dans l’Éditeur de formules, appuyez sur la touche Échap ou cliquez sur le bouton Annuler.  Pour fermer l’Éditeur de formules et annuler les modifications, cliquez sur le bouton de fermeture. Pour supprimer une formule d’une cellule : m Sélectionnez la cellule et appuyez sur la touche Suppr.126 Chapitre 5 Création de tableaux Utilisation des références de cellules Quand l’Éditeur de formules est ouvert, les onglets de référence des cellules s’affichent sur les bords supérieur et gauche du tableau. Les onglets de référence vous aident à créer rapidement une référence de cellule. Une référence de cellule identifie une colonne (par le biais de lettres) et un rang (par le biais de nombres). Par exemple, A1 correspond à la cellule du coin supérieur gauche. En suivant cette logique, A4 est donc la cellule située sur le quatrième rang et sur la première colonne. Ajout de références de cellules dans le champ de texte de l’Éditeur de formules Pour se référer à une cellule en particulier : m Cliquez dans le champ de texte pour placer le point d’insertion là où vous souhaitez ajouter la référence, puis cliquez sur une cellule du tableau. L’Éditeur de formules insère alors une référence à la cellule en question. Vous pouvez également taper une référence de cellule (par exemple, A4) dans le champ de texte en vous servant des onglets de référence comme repères. Pour ajouter une référence à une liste de cellules individuelles : m Cliquez sur chaque cellule. L’Éditeur de formules insère automatiquement un opérateur d’addition (+) entre eux. Vous pouvez également taper plusieurs références de cellules en les séparant par une virgule (ou un point-virgule si la langue de votre système utilise la virgule comme séparateur décimal). Par exemple, pour additionner les valeurs de trois colonnes, vous pouvez taper SOMME(C2,D2,E2) dans le champ de texte de l’Éditeur de formules. Les colonnes sont référencées alphabétiquement. Les rangs, eux, sont référencés par des valeurs numériques. Voici la cellule D4.Chapitre 5 Création de tableaux 127 Pour ajouter une référence à un ensemble de cellules : m Sélectionnez une fonction à partir du bouton d’insertion de formule de l’Éditeur de formules. Faites glisser les cellules que vous voulez ajouter vers l’endroit en question. L’Éditeur de formules insère les références des première et dernière cellules de l’ensemble, séparées par deux points (A2:A4). Consultez la section “Utilisation de fonctions pré- définies” à la page 129 pour en savoir plus sur le bouton d’insertion de formule. Vous pouvez également taper dans la première cellule ou cliquer dessus, taper deux points, puis taper dans la dernière cellule ou cliquer dessus. Pour faire référence à toutes les cellules d’une colonne : m Tapez la lettre de la colonne. Si la colonne contient un rang d’en-tête, vous pouvez alors cliquer sur la cellule d’en-tête à la place. Pour faire référence à toutes les cellules d’un rang : m Saisissez 1:1 pour le premier en-tête de rang, 2:2 pour le deuxième en-tête, etc. Si le rang contient une colonne d’en-tête, vous pouvez alors cliquer dessus à la place. Ajout d’une formule dans plusieurs cellules Lorsqu’un tableau possède des cellules d’en-tête, vous pouvez utiliser ces dernières pour ajouter rapidement une formule à plusieurs rangs ou colonnes. Pour utiliser un en-tête de colonne afin d’additionner les valeurs de chaque rang : 1 Sélectionnez l’en-tête de la colonne contenant les cellules destinées à recevoir la formule. Nous utiliserons l’en-tête de colonne C1 comme exemple. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Pour ajouter une formule permettant d’additionner les valeurs des colonnes A et B, cliquez sur la cellule d’en-tête de la colonne A, puis cliquez sur la cellule d’en-tête de la colonne B. Le champ de texte de l’Éditeur de formules affiche =A+B. Vous pouvez aussi taper A+B dans le champ de texte. 4 Cliquez sur le bouton Accepter ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour enregistrer la formule. Chaque cellule située en dessous de l’en-tête de la colonne C contient désormais une version de la formule faisant référence aux cellules de son rang uniquement. Par exemple, si vous sélectionnez C2 et que vous tapez le signe égal (=) pour ouvrir l’Éditeur de formules, vous verrez s’afficher =A2+B2 dans le champ de texte.128 Chapitre 5 Création de tableaux Comme l’illustre cet exemple, vous pouvez saisir une référence de cellule au lieu de cliquer sur une cellule d’en-tête. Pour faire référence à toutes les cellules d’une colonne, tapez la lettre de la colonne, comme dans l’exemple. Pour faire référence à toutes les cellules d’un rang, tapez 1:1 pour le premier en-tête de rang, 2:2 pour le deuxième en-tête, etc. Calcul d’opérations arithmétiques Pour créer une formule réalisant une opération arithmétique, vous devez utiliser des opérateurs arithmétiques. Par exemple, pour additionner les valeurs placées sur deux colonnes, vous pouvez créer une formule se présentant comme suit : A2 + A3 + A5. Le tableau ci-dessous présente les opérateurs arithmétiques élémentaires. Pour obtenir plus d’informations sur les opérateurs pris en charge par Keynote, reportez-vous à la section “Définition de formules utilisant des opérateurs” à la page 131. Pour ajouter une formule arithmétique dans une cellule : 1 Sélectionnez une cellule vide destinée à afficher les résultats de la formule. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Saisissez la formule dans le champ de texte après le signe égal. Par exemple, pour saisir la formule A3 * B5 + B6, dans le champ de texte après le signe égal, vous pouvez procéder de l’une des manières suivantes : a Cliquez sur la cellule A3 ou tapez A3 directement. b Tapez * (correspondant à l’opérateur de multiplication). c Cliquez sur la cellule B5 ou tapez B5 directement. d Cliquez sur B6 (si vous ne tapez pas d’opérateur avant de cliquer, l’Éditeur de formules ajoute alors un signe plus (+) automatiquement). 4 Cliquez sur le bouton Accepter ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour enregistrer la formule. Pour effectuer cette opération Utilisez cet opérateur arithmétique Par exemple Additionner deux valeurs + A2 + B2 Soustraire une valeur à une autre – A2 – B2 Multiplier deux valeurs * A2 * B2 Diviser une valeur par une autre / A2 / B2Chapitre 5 Création de tableaux 129 Utilisation de fonctions prédéfinies Le bouton Insérer une fonction de l’Éditeur de formules vous permet d’ajouter rapidement une fonction à une formule. Lorsque vous utilisez une fonction, indiquez son nom suivi des arguments nécessaires encadrés par des parenthèses. Les arguments précisent les données que la fonction doit utiliser lorsqu’elle effectue les opérations qui lui sont prévues. Voici quelques exemples de formules utilisant des fonctions :  SOMME(A2:A10) : cette formule utilise la fonction SOMME pour additionner la valeur de chacune des neuf cellules indiquées se trouvant dans la première colonne. Dans ce cas, nous rencontrons un seul argument, à savoir “A2:A10”. Le symbole deux-points indique que la formule utilise les valeurs des cellules A2 à A10 incluses.  MOYENNE(A2,B2,C2) : la formule utilise la fonction MOYENNE pour calculer la moyenne arithmétique de trois valeurs se trouvant sur le deuxième rang. Dans ce cas, trois arguments sont inclus : A2, B2 et C2. Voici un récapitulatif des fonctions que vous pouvez ajouter par le biais du bouton d’insertion de formule. Pour effectuer cette opération Utilisez cette fonction Par exemple Pour calculer la somme de valeurs provenant de plusieurs cellules SOMME SOMME(A2:A5) Pour calculer la moyenne de valeurs provenant de plusieurs cellules MOYENNE MOYENNE(A2:A5)130 Chapitre 5 Création de tableaux Vous pouvez également saisir ces fonctions, ou d’autres, dans le champ de texte de l’Éditeur de formules. Pour obtenir des informations détaillées sur toutes les fonctions prises en charge par Keynote, consultez la section “Définition de formules utilisant des fonctions” à la page 132. Pour utiliser une fonction prédéfinie dans une formule : 1 Sélectionnez une cellule vide destinée à afficher les résultats de la formule. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Cliquez sur le bouton d’insertion de formule, puis sélectionnez une fonction dans le menu local. Keynote insère la fonction dans le champ de texte, suivie de deux parenthèses. 4 Entre ces parenthèses, insérez les références aux cellules servant de base à la fonction. Par exemple, pour faire référence à neuf cellules de la colonne A (de A2 à A10), vous pouvez faire glisser les cellules A2 à A10. Vous pouvez aussi effectuer les opérations suivantes : a Cliquez sur la cellule A2 ou tapez A2 directement. b Ajoutez le symbole deux-points (:). c Cliquez sur la cellule A10 ou tapez A10 directement. 5 Cliquez sur le bouton Accepter ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour enregistrer la formule. Pour déterminer la valeur la plus petite provenant de plusieurs cellules MIN MIN(A2:A5) Pour déterminer la valeur la plus grande provenant de plusieurs cellules MAX MAX(A2:A5) Pour déterminer combien de valeurs provenant de plusieurs cellules sont des nombres COMPTE COMPTE(A2:A5) Pour multiplier des valeurs provenant de plusieurs cellules PRODUIT PRODUIT(A2:A5) Pour effectuer cette opération Utilisez cette fonction Par exempleChapitre 5 Création de tableaux 131 Opérateurs et fonctions destinés aux utilisateurs avancés Après vous être familiarisé avec l’Éditeur de formules et les références de cellules, il vous sera alors possible de créer un large éventail de formules. Cette section décrit en détail les opérateurs et les fonctions que vous pouvez inclure dans vos formules si vous les saisissez dans le champ de texte de l’Éditeur de formules. Définition de formules utilisant des opérateurs Les opérateurs inclus dans des formules servent à effectuer des opérations arithmétiques ou des comparaisons. Par exemple :  A2 + A3 : correspond à l’addition des valeurs provenant de deux cellules de la première colonne.  A2 > B6 : détermine pour sa part si la valeur de la cellule A2 est plus grande que celle de la cellule B6. Si c’est le cas, le résultat est VRAI ; dans le cas contraire, le résultat est FAUX. Les opérateurs arithmétiques effectuent des opérations arithmétiques et donnent des résultats sous forme numérique. L’opérateur Donne Exemple (hypothèse : A2 = 20 et B2 = 2) + L’addition de deux valeurs A2+B2 donne 22 – La différence entre deux valeurs A2-B2 donne 18 * La produit de deux valeurs A2*B2 donne 40 / Le résultat de la division d’une valeur par une autre A2/B2 donne 10 ^ Le résultat de l’élévation d’une valeur à la puissance d’une autre A2^B2 donne 400 % Le résultat de la division d’une valeur par 100 A2% donne 0,2 Remarques :  Lorsqu’une référence de cellule se rapporte à une cellule vide, la valeur utilisée est 0.  Lorsqu’une référence de cellule se rapporte à une cellule contenant FAUX, la valeur utilisée est 0. Si la cellule contient VRAI, la valeur utilisée est 1. Ainsi, VRAI + 1 donne 2.  L’utilisation d’une chaîne de texte avec un opérateur arithmétique donne une erreur. Par exemple, 3 + “bonjour” n’est pas une opération arithmétique correcte.132 Chapitre 5 Création de tableaux Les opérateurs de comparaison comparent deux valeurs et donnent uniquement la valeur VRAI ou FAUX. Définition de formules utilisant des fonctions Les tableaux suivants fournissent des informations sur trois types de fonctions : statistiques, numériques et logiques. Vous y retrouverez les conventions suivantes utilisées pour décrire les arguments :  Les paramètres fictifs d’argument (x; x 1 ; etc.) représentent les emplacements où la saisie doit se placer (telle que les références aux cellules ou les constantes). L’opérateur Donne Exemple (hypothèse : A2 = 20 et B2 = 2) = VRAI si deux valeurs sont égales A2=B2 donne FAUX <> VRAI si deux valeurs ne sont pas égales A2<>B2 donne VRAI > VRAI si la première valeur est supérieure à la deuxième A2>B2 donne VRAI < VRAI si la première valeur est inférieure à la deuxième A2= VRAI si la première valeur est supérieure ou égale à la deuxième A2>=B2 donne VRAI <= VRAI si la première valeur est inférieure ou égale à la deuxième A2<=B2 donne FAUX Remarques :  Les chaînes de texte sont considérées comme supérieures aux nombres. Ainsi, “bonjour” > 5 donne VRAI.  VRAI et FAUX peuvent être comparés mutuellement mais ne peuvent pas être comparés avec des nombres ou des chaînes de texte. Par exemple, VRAI > FAUX et FAUX < VRAI.  Pour taper une valeur booléenne (c’est-à-dire VRAI ou FAUX), tapez le signe égal suivi de la valeur dans l’Éditeur de formules et appuyez sur Retour.Chapitre 5 Création de tableaux 133  Les points de suspension (...) suivant une liste d’arguments reviennent à indiquer que vous pouvez ajouter des arguments si nécessaire. Placez un point-virgule pour séparer les arguments. Si la langue de votre système n’utilise cependant pas la virgule comme séparateur décimal (comme c’est le cas pour l’anglais), vous avez également la possibilité de séparer les arguments par une virgule.  Les fonctions ne nécessitant pas un nombre spécifique d’arguments (comme c’est le cas de MOYENNE) peuvent inclure des références à des ensembles de cellules (par exemple, A4:A6) plutôt que d’autres arguments ou en complément à ceux-ci. Les fonctions statistiques procèdent à des calculs de statistiques. Cette fonction Donne Exemples MOYENNE(x 1 ...) La moyenne arithmétique des arguments indiqués MOYENNE(2;3) donne 2,5 COMPTE(x 1 ...) Le nombre d’arguments indiqués qui ne sont pas numériques COMPTE(1;2;“bonjour”) donne 2 COMPTE(A1:A4) donne 2 si A1 et A2 contiennent des nombres mais que A3 et A4 sont vides MAX(x 1 ...) La valeur de l’argument le plus grand parmi ceux indiqués MAX(–1, 42, 7) donne 42 MIN(x 1 ...) La valeur de l’argument le plus petit parmi ceux indiqués MIN(–1, 42, 7) donne –1 Remarques :  Si un argument correspond à une référence à une cellule ne contenant aucun nombre, l’argument est alors ignoré. VRAI est considéré comme équivalent à 1, FAUX à 0 et les chaînes de texte donnent une erreur.134 Chapitre 5 Création de tableaux Les fonctions numériques procèdent à des calculs arithmétiques plus complexes. Cette fonction Donne Exemples Remarques ABS(x) La valeur absolue de l’argument ABS(3,6) donne 3,6 ABS(-3,6) donne 3,6 ABS(VRAI) donne 1 Interprète VRAI comme 1 et FAUX comme 0 ENT(x) Le nombre inférieur entier le plus proche de l’argument ENT(3,1) donne 3 ENT(3,7) donne 3 ENT(–3,1) donne –4 ENT(42) donne 42 Interprète VRAI comme 1, et FAUX et les références à des cellules vides comme 0 MOD(x;y) Le reste après division de x par y MOD(5,2) donne 1 MOD(–1,2,7) donne 5,8 Le signe de la valeur résultante est le même que celui de y. Reportez-vous également aux remarques de la fin du tableau. PRODUIT(x 1 ...) Le produit des arguments indiqués PRODUIT(2;4) donne 8 Reportez-vous aux remarques de la fin du tableau. ARRONDI(x; y) Le nombre résultant après avoir arrondi x sur y décimales ARRONDI(3,1415; 2) donne 3,14 ARRONDI(3,1415, –7) donne 0 ARRONDI(3,1415, 2,7) donne 3,14 Arrondit y vers 0 à l’entier le plus proche. Si y est négatif après l’opération d’arrondi, la fonction donne 0. Reportez-vous également aux remarques de la fin du tableau. SIGNE(x) 1, si x est supérieur à 0 0, si x est égal à 0 –1 si x est inférieur à 0 SIGNE(42) donne 1 SIGNE(0) donne 0 SIGNE(–42) donne –1 Interprète VRAI comme 1, et FAUX et les références à des cellules vides comme 0 SOMME(x ...) La somme des arguments indiqués SOMME(1; 2) donne 3 SOMME(1, VRAI) donne 2 Reportez-vous également aux remarques de la fin du tableau. Remarques :  Si un argument de MOD, ARRONDI ou SOMME se réfère à une cellule ne contenant aucun nombre, l’argument est alors ignoré. VRAI est interprété comme 1, FAUX comme 0 et les chaînes de texte donnent une erreur.Chapitre 5 Création de tableaux 135 Les fonctions logiques déterminent si une condition donnée s’évalue par VRAI ou par FAUX. Cette fonction Donne Exemples Remarques ET(x 1 ...) VRAI si tous les arguments s’évalue comme VRAI, sinon donne FAUX ET(VRAI, VRAI) donne VRAI ET(VRAI, FAUX) donne FAUX ET(VRAI, 0) donne FAUX Reportez-vous aux remarques de la fin du tableau. ESTERREUR(x) VRAI si x provoque une erreur, sinon donne FAUX ESTERREUR(1/0) donne VRAI NON(x)) VRAI si x est FAUX FAUX si x est VRAI NON(VRAI) donne FAUX NON(FAUX) donne VRAI Interprète 0 comme FAUX et tous les autres nombres comme VRAI OU(x 1 ...) VRAI si n’importe lequel des arguments est VRAI, donne FAUX dans le cas contraire OU(VRAI, FAUX) donne VRAI OU(FAUX) donne FAUX Reportez-vous aux remarques de la fin du tableau. Remarques :  Si un argument de ET ou OU se réfère à une cellule ne contenant ni VRAI ni FAUX, l’argument est alors ignoré. Lorsque vous saisissez directement les arguments plutôt que de faire réfé- rence à des cellules pour des valeurs, le zéro est alors interprété comme FAUX, n’importe quel autre nombre est interprété comme VRAI et les chaînes de texte donnent une erreur.137 6 6 Création de graphiques Vous pouvez transformer des données de feuilles de calcul en graphiques attrayants. Ce chapitre décrit les notions élémentaires de la création de graphiques dans Keynote. Keynote fournit des outils permettant de créer des graphiques attrayants afin de pré- senter des données numériques. Vous pouvez copier et coller des données à partir d’une feuille de calcul ou les saisir directement dans l’Éditeur de graphiques pour créer et modifier vos graphiques directement sur le canevas de la diapositive. Par défaut, Keynote coordonne l’apparence de vos graphiques avec le thème que vous utilisez. À propos des graphiques Les graphiques illustrent la relation entre deux types de données. Par exemple, si vous représentez sous forme graphique la croissance de l’activité, vous affichez la relation entre la taille de l’entreprise et les années. Si vous représentez les résultats d’un vote parmi différents groupes démographiques, vous illustrez la relation entre le nombre de suffrages et le groupe démographique. Lorsque vous entrez des données pour un graphique, les deux types de données sont représentés sous forme de séries de données et de jeux de données. Séries de données et ensembles de données Dans un graphique de gestion, on peut citer comme exemple de série de données les bénéfices réalisés dans une région au cours de quatre années successives ; l’ensemble des bénéfices régionaux réalisés sur une seule de ces années peut être un exemple de groupes de données. Dans l’illustration ci-dessous, les séries de données (bénéfices de chaque région) sont indiquées dans les rangs, les jeux de données (les bénéfices de chaque année) dans les colonnes. Chaque valeur (par exemple 17 pour la région 1 en 2005) correspond à un point de données.138 Chapitre 6 Création de graphiques Les carrés de couleur en regard des étiquettes des rangs (région 1 et région 2) illustrent la couleur qui représente chaque série de données du graphique. L’illustration ci-dessous montre sous forme graphique l’aspect de ces données. Dans ce graphique, appelé graphique à colonnes, les séries de données sont représentées sous forme de rangs dans l’Éditeur de graphiques. Les points de données sont représentés sous forme d’une série de barres de couleur sombre et d’une série de barres de couleur claire. La plupart des graphiques disposent de versions en trois dimensions (3D). Voici à quoi ressemble le graphique 3D à colonnes pour la série de données mentionnée ci-dessus. Ces carrés indiquent la couleur qui représente chaque série de données. Les jeux de données contiennent un point de données (une barre) de chacune des séries de données. Ces quatre barres représentent une série de données. La légende du graphique désigne les deux séries de données.Chapitre 6 Création de graphiques 139 Transposition de séries de données et d’ensembles de données Vous pouvez facilement permuter les séries de données et les jeux de données dans les graphiques, sans avoir à saisir les données à nouveau, en utilisant le bouton Rang / colonne dans l’Éditeur de graphiques. Le graphique à colonnes ci-dessous montre les mêmes données, mais avec leurs ensembles de données et leurs séries de données transposés. Ce bouton fait des rangs de données de l’Éditeur de graphiques la série de données. Ce bouton fait des colonnes de données de l’Éditeur de graphiques la série de données.140 Chapitre 6 Création de graphiques Dans ce graphique, les séries de données sont maintenant représentées par des colonnes dans l’Éditeur de graphiques illustré à la page 138. Désormais, on est en présence de quatre séries de données représentées par quatre barres de couleur différente. Les séries de données sont représentées différemment dans les différents types de graphique fournis par Keynote.  Graphiques à colonnes et à barres : une série de données est représentée par une série de barres de la même couleur (comme le montre l’illustration ci-dessus).  Graphique linéaire (également appelé graphe) : une série de données est repré- sentée par une ligne.  Graphique à couches : une série de données est représentée par une couche.  Graphique sectoriel : un seul groupe de données (le premier point de données de chaque série) est représenté sur le graphique (quel que soit le groupe répertorié en premier dans l’Éditeur de graphiques).  Graphique en nuage de points : deux colonnes de données sont utilisées pour traiter les valeurs d’une même série de données. Chaque paire de valeurs détermine ainsi la position de chaque point de données. Ces deux barres repré- sentent une série de données. Les jeux de données contiennent un point de données (une barre) de chacune des quatre séries de données.Chapitre 6 Création de graphiques 141 Ajout d’un graphique Vous pouvez ajouter un graphique en l’insérant sur le canevas ou en le dessinant. Après avoir ajouté le graphique, vous pouvez modifier son type et son apparence au moyen de l’Inspecteur des graphiques. Pour placer un graphique dans le canevas : 1 Cliquez sur Graphique dans la barre d’outils (ou sélectionnez Insertion > Graphique). Un graphique contenant des données d’espace réservé apparaît alors sur la diapositive et l’Inspecteur des graphiques et l’Éditeur de graphiques s’ouvrent. Pour redimensionner le graphique : m Faites glisser une poignée de sélection active. Pour repositionner le graphique : m Faites-le glisser à l’endroit voulu (évitez de placer le pointeur sur une poignée de sélection). Vous pouvez également créer un graphique sur une diapositive. Pour créer un graphique dans le canevas : 1 Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur Graphique dans la barre d’outils. 2 Relâchez la touche Option, puis déplacez le pointeur au-dessus du canevas de la diapositive jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. 3 Faites glisser ce pointeur dans le canevas pour créer un graphique de la taille que vous souhaitez. Pour conserver les proportions des dimensions d’un graphique, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. Modification d’un type de graphique Keynote propose de nombreux types de graphiques, notamment à barres simples ou en 3D, linéaires simples ou en 3D, sectoriels et plus encore. Une fois que vous avez placé un graphique sur une page, vous pouvez modifier son type et le mettre en forme à l’aide de l’Inspecteur des graphiques. Pour ouvrir l’Inspecteur des graphiques : m Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur, puis cliquez sur le bouton de l’Inspecteur des graphiques).142 Chapitre 6 Création de graphiques Pour sélectionner un type de graphique, effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Format > Graphique > [type de graphique].  Dans l’Inspecteur des graphiques, choisissez un graphique dans le menu local qui apparaît lorsque vous cliquez sur l’icône de graphique en haut à gauche. Pour remplacer un graphique par un autre type : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, sélectionnez un autre type de graphique dans le menu local. Vous pouvez également choisir parmi les menus Format > Graphique > Type de graphique > [type de graphique].  Si vous passez à un graphique sectoriel, Keynote ne représente que le premier ensemble de données défini dans l’Éditeur de graphiques. Reportez-vous à la section “Graphiques sectoriels” à la page 151.  Si vous passez à un graphique en nuage de points, chaque point du graphique nécessite alors deux valeurs ; ainsi, chaque série utilise deux colonnes dans l’Éditeur de graphiques. Reportez-vous à la section “Graphiques en nuage de points” à la page 155.  Si vous passez à un graphique à barres, à colonnes, à couches ou linéaire, chaque série du nouveau graphique correspond alors à un rang dans l’Éditeur de graphiques. Le bouton Inspecteur des graphiques Choisissez un type de graphique dans le menu local. Les graphiques 2D se trouvent à gauche et leur version 3D à droite.Chapitre 6 Création de graphiques 143  Enfin, si vous changez le graphique et passez à sa version 3D, l’Éditeur de graphiques propose des commandes qui permettent de gérer le style de profondeur et d’éclairage des objets. Reportez-vous à la section “Graphiques 3D” à la page 157. La mise en forme appliquée au graphique que vous modifiez peut ne pas s’appliquer au nouveau graphique. Par exemple, l’attribut de remplissage couleur possède une valeur par défaut différente pour chaque type de graphique. Si vous avez modifié la couleur de remplissage d’une colonne puis changé le graphique en graphique à barres, la modification du remplissage n’est alors pas conservée.  Selon le type de graphique, les attributs qui peuvent changer lorsque vous modifiez le type d’un graphique sont les suivants : l’affichage des étiquettes de valeur, leur position, le style du texte, le trait des séries, leur ombre, leur remplissage, le symbole de point de données et le remplissage de point de données.  Les graphiques en barres ou en colonnes simples ou empilées partagent leurs attributs à l’exception de la position des étiquettes de valeur. Les graphiques en barres ou en colonnes possèdent cependant des remplissages distincts.  Les ombres des graphiques 3D sont partagées entre les types de graphiques. Lorsque vous changez le type d’un graphique et que le nouveau type possède quelques-uns des mêmes attributs, ces derniers ne changent pas. Les attributs partagés incluent les axes, les quadrillages, les marques de graduation, les étiquettes des axes, l’affichage de la valeur minimale, le format des nombres, les bordures, les rotations d’objets, les ombres ainsi que le style d’éclairage 3D. Vous en saurez plus à propos de ces attributs tout au long du reste de ce chapitre. Modification de données dans un graphique Pour modifier les données d’un graphique, ouvrez l’Éditeur de graphiques et saisissez vos données manuellement ou en effectuant des opérations de copier-coller à partir d’Excel, d’AppleWorks ou d’une autre application de tableur. Pour ouvrir l’Éditeur de graphiques : 1 Sélectionnez un graphique de la diapositive.144 Chapitre 6 Création de graphiques 2 Cliquez sur Modifier les données dans l’Inspecteur des graphiques (ou choisissez Format > Graphique > Afficher l’Éditeur de graphiques). Pour copier des données d’une autre feuille de calcul dans l’Éditeur de graphiques : 1 Ouvrez la feuille de calcul avec les données souhaitées, puis sélectionnez toutes les cellules appropriées. 2 Choisissez Édition > Copier (ou appuyez sur Commande + C). 3 Sélectionnez la cellule supérieure dans la première colonne de l’Éditeur de graphiques. 4 Choisissez Édition > Coller (ou appuyez sur Commande + V). Pour modifier le nom du rang ou de la colonne ou encore les données d’une cellule : m Double-cliquez sur une cellule ou sur une étiquette de rang ou de colonne, puis tapez les informations. Pour réorganiser les rangs ou les colonnes dans l’Éditeur de graphiques : m Faites glisser l’intitulé du rang ou de la colonne vers un nouvel emplacement. Pour ajouter des rangs ou des colonnes dans l’Éditeur de graphiques, procédez de la manière suivante :  Cliquez sur Insérer un rang ou sur Insérer une colonne afin de placer un rang au-dessus du rang sélectionné, ou une colonne à gauche de celle sélectionnée. Si aucun rang ni aucune colonne n’est sélectionné, le nouveau rang ou la nouvelle colonne apparaît en bas ou à droite du tableau (Pour voir apparaître le nouveau rang ou la nouvelle colonne, vous devrez peut-être appuyer sur la touche Retour ou Tab ou agrandir la fenêtre Éditeur de graphiques.) Cliquez sur ces boutons afin d’ajouter un autre rang ou une autre colonne de données. Tapez les données graphiques directement dans les cellules de la feuille de calcul. Faites glisser les étiquettes afin de les réorganiser.Chapitre 6 Création de graphiques 145  Sélectionnez n’importe quelle cellule vide, saisissez vos données et appuyez sur Retour. Un nouveau rang ou une nouvelle colonne est automatiquement créé. Pour supprimer des rangs ou des colonnes : m Sélectionnez l’intitulé de l’en-tête de rang ou de colonne à effacer et appuyez sur la touche Suppr. Mise en forme de graphiques Vous pouvez redimensionner et repositionner les graphiques et leurs légendes comme vous le feriez pour n’importe quel autre objet. Vous pouvez mettre en forme les éléments des graphiques (polices, couleurs, étiquettes des axes et marques) en fonction de vos préférences. Vous pouvez masquer la légende du graphique et ajuster l’angle et le style d’éclairage des graphiques 3D. Vous pouvez également masquer la légende du graphique. La plupart des tâches de mise en forme des graphiques sont effectuées à l’aide de l’Inspecteur des graphiques. Vous pouvez de même effectuer bon nombre des tâches décrites dans cette section à l’aide des menus contextuels. Pour ouvrir l’Inspecteur des graphiques : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher l’Inspecteur). 2 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphiques. Le bouton Inspecteur des graphiques146 Chapitre 6 Création de graphiques Pour ouvrir le menu contextuel d’un graphique : m Maintenez la touche Contrôle enfoncée et cliquez sur un graphique. Pour masquer la légende du graphique : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, désélectionnez la case Afficher la légende. Vous pouvez également sélectionner la légende et appuyer sur Supprimer ; vous pouvez afficher de nouveau la légende en sélectionnant Afficher la légende dans l’Inspecteur des graphiques. Configuration des couleurs des graphiques Vous pouvez mettre en forme les barres, les portions et les couches qui apparaissent sur chaque type de graphique, de la même façon que vous mettez en forme tout autre objet dessiné. Vous pouvez leur affecter des remplissages de couleur, des remplissages dégradés, des remplissages d’image, des ombres, une opacité ou différents styles de trait. Vous définissez ces attributs dans l’Inspecteur des graphismes. Pour changer la couleur ou l’image d’une barre, d’une portion ou d’une couche : 1 Sélectionnez l’élément (barre, portion ou couche). Si vous sélectionnez une barre d’un graphique à barres, toutes les barres de cette série sont sélectionnées. 2 Vous pouvez modifier les propriétés de votre graphique comme vous le feriez avec n’importe quel dessin à l’aide de l’Inspecteur des graphismes. Pour plus d’informations sur la modification des propriétés des objets, reportez-vous au chapitre 4, “Modification des propriétés des objets”. Modification de la police des graphiques Vous pouvez modifier les polices et les couleurs de texte utilisées pour les étiquettes des axes, les étiquettes des points de données et les légendes.Chapitre 6 Création de graphiques 147 Pour modifier les polices d’un graphique : 1 Sélectionnez le texte à modifier. Pour modifier la police de tous les éléments d’un graphique, cliquez sur le graphique pour le sélectionner. Si vous sélectionnez le texte pour une étiquette de point de données ou d’axe, tout le texte de ce type est également sélectionné. Vous devez modifier la police des légendes séparément. 2 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils (ou choisissez Format > Polices > Afficher les polices) pour ouvrir le panneau Police. 3 Sélectionnez une police. Pour plus d’informations sur le changement des couleurs du texte, reportez-vous à la section “Mise en forme des textes à puces et des listes numérotées” à la page 50. Ajout d’étiquettes et de marques d’axe Utilisez la sous-fenêtre Axe de l’Inspecteur des graphiques pour mettre en forme la grille et l’aspect général des axes pour les graphiques à barres, les graphiques à lignes et les graphiques à couches. Vous pouvez définir la plage des valeurs à afficher le long de l’axe des valeurs, c’est-à-dire l’axe le long duquel vous lisez les valeurs des points de données. Pour les graphiques à colonnes (barres verticales), les graphiques à lignes et les graphiques à couches, l’axe des Y est l’axe des valeurs. Pour les graphiques à barres horizontales, l’axe des X est l’axe des valeurs. Dans le cas des graphiques en nuage de points, les deux axes constituent des axes de valeurs. Les graphiques sectoriels ne comportent pas d’axe des valeurs. Pour en savoir plus sur la mise en forme des graphiques sectoriels, reportez-vous à la section “Graphiques sectoriels” à la page 151. Placez des marques le long de l’axe des X. Affichez ou masquez le quadrillage de l’axe des X. Définissez la direction du texte pour les étiquettes des axes des séries. Affichez ou masquez les axes et les bordures des graphiques (graphiques 2D uniquement).148 Chapitre 6 Création de graphiques Afficher ou masquer les bordures et les axes des graphiques : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Axe s’il n’est pas sélectionné. 3 Choisissez un ou plusieurs éléments à sélectionner dans le menu local Axes et bordures. Un élément sélectionné comporte en face une coche ; choisissez de nouveau l’élément afin de le désélectionner. Pour définir la plage des valeurs numériques qui s’affichent sur la grille du graphique : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Axe s’il n’est pas sélectionné. 3 Pour définir la valeur d’origine du graphique, saisissez un chiffre dans le champ Minimum (sous “Format de l’axe des valeurs”). La valeur Minimum ne peut pas être supérieure à la valeur minimale de l’ensemble du jeu de données. 4 Pour définir le nombre le plus élevé qui s’affiche sur l’axe des valeurs, tapez un nombre dans le champ Maximum. La valeur Maximum ne peut pas être inférieure à la valeur maximale de l’ensemble du jeu de données. 5 Pour spécifier le nombre de marques sur l’axe entre les valeurs minimale et maximale, tapez un nombre dans le champ Intervalles. Pour afficher la valeur minimale de l’axe des valeurs : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Axe s’il n’est pas sélectionné. 3 Sélectionnez “Afficher les étiquettes de valeur” et “Afficher la valeur minimale” dans le menu local Axes des valeurs (menu local de l’axe des X ou des Y en fonction du graphique). Un élément sélectionné est coché. Pour spécifier des unités pour les valeurs des axes : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Axe s’il n’est pas sélectionné. 3 Sous Format des nombres, tapez du texte dans le champ Préfixe ou Suffixe (ou choisissez un symbole dans les menus locaux).Chapitre 6 Création de graphiques 149 Placement d’étiquettes de grille et de marques Les menus contextuels Axe des X et Axe des Y de la sous-fenêtre Axe de l’Inspecteur des graphiques offrent différentes options pour le positionnement des marques, des étiquettes et du quadrillage le long de l’axe des valeurs ou de l’axe des séries. Les options de ces menus locaux dépendent du type de graphique que vous sélectionnez. Pour les graphiques à barres verticales (graphiques à colonnes), les graphiques à lignes et les graphiques à couches, l’axe des Y est l’axe des valeurs et l’axe des X est l’axe des séries ; pour les graphiques à barres horizontales, l’axe des X est l’axe des valeurs. Dans le cas des graphiques en nuage de points, les deux axes constituent des axes de valeurs. En ce qui concerne les graphiques 3D, les axes des X et des Y sont les mêmes que pour leur version 2D. Voici l’apparence des menus locaux lorsqu’un graphique à colonnes est sélectionné. Pour ajouter des étiquettes de quadrillage et des marques de graduation le long d’un axe : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Axe s’il n’est pas sélectionné. 3 Pour ajouter des étiquettes de grille et des marques de graduation sur l’axe des X, sélectionnez une option dans le menu local Axe des X. Le menu d’un graphique à colonnes se présente sous la forme suivante : 4 Pour ajouter des étiquettes de quadrillages et des marques de graduation sur l’axe des Y, sélectionnez une option dans le menu local Axe des Y. Le menu se présente sous la forme suivante dans le cas d’un graphique à colonnes : Placez des marques le long de l’axe des X. Affichez ou masquez le quadrillage de l’axe des X. Définissez la direction du texte pour les étiquettes des axes des séries. Affichez ou masquez les étiquettes des axes des séries.150 Chapitre 6 Création de graphiques Mise en forme des éléments d’une série de données Vous pouvez utiliser un ensemble complet d’effets visuels pour enrichir l’apparence des éléments composant les séries de données. Pour ajouter des étiquettes de points-images : 1 Sélectionnez le graphique ou un élément dans une série de données. Pour tous les types de graphiques, à l’exception des graphiques sectoriels, sélectionner un élément d’une série (une barre, par exemple) sélectionne automatiquement la série entière. Dans les graphiques sectoriels, vous pouvez sélectionner des portions individuelles. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Série. 3 Choisissez Afficher la valeur dans le menu local Réglages de point de données. 4 Pour spécifier le nombre de décimales à afficher, saisissez un chiffre dans le champ Décimales ou cliquez sur les flèches pour augmenter ou diminuer la valeur. 5 Pour changer la position des valeurs des points de données, choisissez une option dans le menu local Réglages de point de données. 6 Dans le panneau Police (Format > Polices> Afficher les polices) choisissez la police, la taille de la police et le style des étiquettes de point de données. Vous pouvez afficher les étiquettes des points de données des graphiques sectoriels sous forme de pourcentage de l’ensemble ou de valeurs absolues en sélectionnant ou désélectionnant Afficher les valeurs des portions en % dans le menu local Réglages de point de données. Vous pouvez également afficher le nom des séries. Placez des marques le long de l’axe des Y. Affichez ou masquez le quadrillage de l’axe des Y. Affichez ou masquez les étiquettes de l’axe des valeurs.Chapitre 6 Création de graphiques 151 Certains types de graphiques disposent d’options complémentaires pour la mise en forme des éléments de séries. Reportez-vous aux sections suivantes pour obtenir plus d’informations sur les options de mise en forme spéciales des graphiques sectoriels, des graphiques à barres et à colonnes, des graphiques linéaires, des graphiques en nuage de points ou encore des graphiques 3D. Graphiques sectoriels Avec les graphiques sectoriels, Keynote ne montre que le premier groupe de données de l’Éditeur de graphiques (le premier point-image de chaque série de données). Si les séries de données se trouvent dans des rangs dans l’Éditeur de graphiques, seule la première colonne est représentée ; si les séries de données se trouvent dans des colonnes dans l’Éditeur de graphiques, seul le premier rang est représenté. Par conséquent, un graphique sectoriel représente un seul jeu de données et chaque portion représente un élément de ce jeu. Les autres jeux de données de l’Éditeur de graphiques sont conservés, mais ils ne s’affichent pas dans le graphique sectoriel. Vous pouvez représenter n’importe quel jeu de données en le déplaçant vers la première position dans le rang ou dans la colonne. Pour sélectionner des portions individuelles : 1 Sélectionnez le graphique, puis cliquez sur une portion pour la sélectionner. 2 Pour sélectionner des portions supplémentaires, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour sélectionner toutes les portions, choisissez Édition > Sélectionner tout (ou appuyez sur Commande + A).  Pour sélectionner des portions non adjacentes, maintenez la touche Commande enfoncée lorsque vous sélectionnez chaque portion.  Pour sélectionner un ensemble de portions adjacentes, sélectionnez la première portion puis maintenez la touche Maj enfoncée tout en sélectionnant la dernière portion. Dans les graphiques sectoriels, en plus d’afficher les valeurs des portions, vous pouvez afficher le nom des séries. Pour afficher le nom d’une série dans un graphique sectoriel : 1 Sélectionnez le graphique ou les portions individuelles. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Série. 3 Choisissez “Afficher le nom des séries” dans le menu local “Réglages de point de données” (un élément est sélectionné lorsqu’il est coché). 4 Choisissez Intérieure ou Extérieure dans le menu local “Étiquette de point de données”.152 Chapitre 6 Création de graphiques Pour séparer des portions individuelles : 1 Sélectionnez les portions individuelles. Pour sélectionner plusieurs portions, maintenez enfoncée la touche Commande lorsque vous cliquez sur chaque portion. 2 Faites glisser les portions du graphique sectoriel ou le curseur Éloigner jusqu’à ce que les portions du graphique soient placées à l’endroit où vous le souhaitez. Vous pouvez également saisir un chiffre dans le champ Éloigner ou utiliser les flèches pour augmenter ou réduire la valeur d’éloignement. Vous pouvez placer des ombres sur des portions individuelles ou sur le graphique entier. Si vous placez des ombres sur des portions individuelles, celles-ci semblent se trouver sur des couches différentes. Pour placer des ombres sur des portions individuelles : 1 Sélectionnez le graphique entier ou chacune des portions. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Série. 3 Choisissez Individuelle dans le menu local Ombre. 4 Dans l’Inspecteur des graphiques, définissez les attributs des ombres. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajout d’ombres” à la page 95. Ajoutez des ombres aux portions individuelles ou au graphique entier. Séparez les portions individuelles. Éloignez une portion en utilisant le curseur Éloigner et en lui attribuant un nom de série.Chapitre 6 Création de graphiques 153 Pour placer une ombre sur le graphique entier : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques, sélectionnez Groupe dans le menu local Ombre. 3 Dans l’Inspecteur des graphiques, définissez les attributs des ombres. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajout d’ombres” à la page 95. Vous pouvez également modifier l’opacité du graphique et de ses différents éléments, notamment la légende. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajustage de l’opacité” à la page 97. Pour faire pivoter un graphique sectoriel : m Sélectionnez le graphique et faites glisser la molette Angle de rotation dans la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques, ou tapez une valeur dans le champ Angle de rotation. Graphiques à barres et à colonnes Il est possible d’appliquer des ombres à une série de données spécifique ou à l’ensemble du graphique. Vous pouvez régler l’opacité de l’ensemble du graphique ou d’une série individuelle mais pas l’opacité de barres individuelles. Vous pouvez également ajuster l’espacement entre les jeux de données ou entre des barres individuelles. Pour ajuster l’espacement entre des barres individuelles ou des jeux de données : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Dans l’Inspecteur des graphiques, cliquez sur le bouton Séries s’il n’est pas sélectionné. 3 Pour changer l’espacement entre les barres, tapez une valeur (ou cliquez sur les flèches) dans le champ Espace entre les barres. 4 Pour changer l’espace entre les jeux de données, tapez une valeur dans le champ Espace entre les jeux. Séparez les barres individuelles du graphique. Séparez les jeux de données du graphique. Ajoutez des ombres aux barres ou aux jeux de données.154 Chapitre 6 Création de graphiques La valeur est le pourcentage de l’épaisseur des barres. Le fait de réduire l’espace entre les barres les rend plus épaisses. Vous pouvez également déplacer le pointeur près du bord d’une barre jusqu’à ce qu’il devienne une double flèche, puis faire glisser afin de rendre les barres plus épaisses ou plus fines. Pour placer une ombre sur chaque barre : 1 Sélectionnez le graphique ou une de ses barres (la série de données est alors entièrement sélectionnée). 2 Dans la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques, sélectionnez Individuelle dans le menu local Ombre. Si vous sélectionnez une série de données et que vous choisissez un élément dans le menu local Ombre, le choix s’applique à toutes les séries du graphique. 3 Choisissez les attributs de l’ombre dans l’Inspecteur des graphismes. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajout d’ombres” à la page 95. Pour ajuster l’opacité d’un graphique : m Sélectionnez le graphique et faites glisser le curseur Opacité dans l’Inspecteur des graphismes. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Ajustage de l’opacité” à la page 97. Graphiques à couches et linéaires Dans le cas des graphiques à couches et des graphiques linéaires, vous pouvez repré- senter des points-image par des symboles (cercles, triangles, carrés et losanges). Les points de données de cette série sont représentés à l’aide de triangles. Les points de données de cette série sont représentés à l’aide de cercles.Chapitre 6 Création de graphiques 155 Pour utiliser un symbole pour les points de données d’une série : 1 Sélectionnez une série de données (couche ou ligne). 2 Dans la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques, choisissez un symbole dans le menu local Symbole de point de données. 3 Remplissez le symbole d’une couleur ou d’une image en choisissant l’une des options du menu local Remplissage du symbole. Pour en savoir plus sur le remplissage d’image, consultez la section “Utilisation de remplissages couleurs et image” à la page 89. Pour définir la couleur et l’ombre des lignes : m Utilisez les contrôles Trait et Ombre de l’Inspecteur des graphiques. Pour plus d’informations au sujet de l’utilisation de l’Inspecteur des graphismes pour définir la couleur et l’ombre d’un trait et le remplissage des symboles de point-image, consultez le chapitre 4, “Modification des propriétés des objets”, à la page 89. Graphiques en nuage de points Les graphiques en nuage de points affichent les données différemment des autres types de graphiques. Ils nécessitent au moins deux colonnes de données pour placer les points représentant les valeurs d’une seule série de données. Pour pouvoir afficher plusieurs séries de données, vous devez utiliser dans ce cas des paires de colonnes supplémentaires. Chaque paire de valeurs détermine ainsi la position de chaque point de données. La première valeur de données du rang équivaut à l’axe des X du point. La seconde valeur rencontrée équivaut à l’axe des Y du point. L’illustration suivante représente un graphique en nuage de points par défaut. Choisissez un symbole à utiliser pour les points de données. Remplissez les symboles des points de données avec de la couleur ou des images.156 Chapitre 6 Création de graphiques Vous avez la possibilité d’afficher les données de ce graphique dans l’Éditeur de graphiques. Pour vérifier l’apparence d’un graphique en nuage de points, effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour mettre en forme un symbole destiné à une série de données, choisissez-en un dans le menu local “Symbole de point de données” de la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques. Vous pouvez ajuster les réglages des traits et de remplissage se rapportant à un symbole de point de données d’un graphique en nuage de points à l’aide de l’Inspecteur des graphiques.  Pour préciser les réglages s’appliquant aux axes, utilisez la sous-fenêtre Axes de l’Inspecteur des graphiques. Puisque les deux axes de graphiques en nuage de points possèdent des valeurs, les réglages de mise en forme des axes de valeurs s’appliquent aussi bien à l’axe des X qu’à celui des Y. Chaque axe peut néanmoins posséder son propre format de nombres.Chapitre 6 Création de graphiques 157 Graphiques 3D Vous pouvez convertir tous les types de graphique en graphiques 3D, à l’exception des graphiques en nuage de points. Voici la représentation des versions 2D et 3D du même graphique sectoriel proposé par défaut. Voici la représentation des versions 2D et 3D du même graphique linéaire proposé par défaut. Pour sélectionner un type de graphique 3D : m Dans l’Inspecteur des graphiques, choisissez un type de graphique dans le menu local Type. Vous pouvez également choisir parmi les menus Format > Graphique > Type de graphique > [type de graphique 3D].158 Chapitre 6 Création de graphiques Pour définir les réglages de la scène 3D : m Sélectionnez un graphique 3D, cliquez sur le bouton Scène 3D dans l’Inspecteur des graphiques, puis changez l’angle de vue du graphique ainsi que le style d’éclairage grâce aux commandes Scène 3D. Pour redimensionner un graphique 3D : m Sélectionnez le graphique et faites glisser les poignées de sélection actives. Le redimensionnement du graphique se fait ainsi sur les trois dimensions. Rotation de graphiques Vous pouvez faire pivoter des graphiques en faisant glisser une poignée de sélection (voir “Modification de l’orientation d’un objet” à la page 99). Les graphiques sectoriels peuvent aussi pivoter ; pour cela, utilisez l’Inspecteur des graphiques (voir “Graphiques sectoriels” à la page 151). Vous ne pouvez pas faire pivoter ou retourner les graphiques 3D. Si un graphique 3D est regroupé avec des graphiques 2D, vous pouvez faire pivoter le groupe mais sachez que seuls les graphiques 2D pivoteront. Cliquez sur l’intersection des flèches et faites glisser la souris en maintenant le bouton enfoncé afin de pouvoir déplacer le graphique dans les deux directions. Faites glisser une flèche pour affiner l’angle de vue. Cliquez sur une flèche à la fois afin de déplacer le graphique dans une seule direction (de gauche à droite ou de haut en bas). Choisissez un élément dans le menu local Style d’éclairage afin d’ajuster l’effet d’éclairage.159 7 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet Ce chapitre décrit le processus d’ajout d’animations et d’effets visuels à votre diaporama à l’aide de transitions de diapositive et de compositions d’objet. Après avoir créé et classé vos diapositives, vous pouvez monter l’ensemble de la présentation. Ajoutez de l’animation au texte pour captiver votre public. Ajoutez des transitions pour que les diapositives s’enchaînent harmonieusement. Utilisez des compositions d’objet dans chaque diapositive pour afficher les éléments un par un au cours de la présentation. Ajout de transitions entre les diapositives Keynote vous propose toute une variété de styles de transition. En voici quelques exemples : Style de transition Effet Cube Les diapositives apparaissent sous forme de cube qui tourne sur lui-même. Portail La diapositive apparaît comme si des portes s’ouvraient, puis elle apparaît dans son entier. Chute en avant La diapositive donne l’impression de tomber en avant, puis elle apparaît dans son entier. Miroir La nouvelle diapositive apparaît comme si elle était vue par derrière. Retournement en mosaïque La diapositive apparaît sous forme de pièces de mosaïque en rotation.160 Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet Vous pouvez modifier la durée d’une transition et spécifier le moment où elle commence (automatiquement ou d’un clic). Les transitions de diapositive se configurent dans l’Inspecteur des diapositives. Pour insérer une transition entre deux diapositives : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des diapositives. Retournement de page La diapositive apparaît comme une page qui se détache. Glissé entrant La diapositive apparaît depuis l’angle indiqué et recouvre le contenu de la diapositive précédente. Pousser La diapositive suivante défile et pousse la diapositive précédente en dehors de l’écran dans la direction spécifiée. Bascule La diapositive à l’écran tourne sur elle-même et diminue peu à peu au centre de l’écran et la nouvelle diapositive apparaît en tournant sur elle-même. Style de transition Effet Cliquez pour prévisualiser la transition. Réglez la durée de la transition. Réglez le point de démarrage des transitions en mode lecture automatique. Réglez la direction de la transition. Choisissez le mode de démarrage de la transition. Choisissez une transition. Le bouton Inspecteur des diaposChapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet 161 2 Cliquez sur Transition. 3 Choisissez une option dans le menu local Effet. 4 Si cela est possible, choisissez une option dans le menu local Direction. 5 Pour définir la durée de la transition, saisissez une valeur dans le champ Durée (ou cliquez sur les flèches). Important : chaque transition spécifiée est appliquée uniquement à la diapositive sélectionnée. Pour appliquer une transition à une autre diapositive, sélectionnez-la et répétez le processus ci-dessus. 6 Choisissez une option dans le menu local Commencer la transition.  Au clic de souris : démarre la transition lorsque vous cliquez pour passer à la diapositive suivante.  Automatiquement : démarre la transition après la durée spécifiée dans le champ Délai. Remarque : si vous sélectionnez “Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran” dans la sous-fenêtre Diaporama des Préférences de Keynote, il est possible que certaines parties des transitions Cube ou Miroir ne soient pas visibles. Pour vous assurer que les transitions Cube ou Miroir ne sont pas découpées au cours du diaporama, choisissez Keynote > Préférences, cliquez sur Diaporama et sélectionnez l’option “Réduire pour empêcher le découpage”. Si l’option “Les effets ne peuvent être lus sur cet ordinateur” dans le menu local Effet, c’est que vous devez disposer d’une carte graphique performante pour utiliser ces transitions. Création de compositions d’objet Les compositions d’objets permettent de faire apparaître les éléments d’une diapositive (composition entrante) ou de les faire disparaître (composition sortante) de la diapositive un à un ou en groupe, ou encore dans l’ordre de votre choix. Vous pouvez par exemple faire en sorte qu’une image apparaisse à gauche de l’écran et que du texte à puces s’affiche ligne par ligne Vous pouvez faire entrer un élément de diapositive par la gauche et le faire sortir par la droite. Vous pouvez aussi faire en sorte que les diffé- rentes parties d’un graphique s’affichent une par une pour créer un peu de suspense.162 Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet Vous pouvez concevoir des compositions d’objet qui animent plusieurs objets diffé- rents sur la même diapositive, dans l’ordre indiqué. Par exemple, une diapositive peut contenir un tableau et un graphique que vous souhaitez présenter dans un certain ordre. Vous pouvez incorporer une à une les parties de différents objets sur la diapositive. Il est également possible de composer uniquement certaines parties d’un objet. Utilisez les animations Compo. entrante pour faire entrer les éléments des diapositives sur l’écran, et Compo. sortante pour déplacer les éléments hors de l’écran. Configuration d’une composition d’objets Pour créer des compositions, vous devez disposer d’une diapositive terminée et spécifier des réglages de composition pour chaque élément que vous voulez voir apparaître au fur et à mesure. Pour configurer une composition d’objet : 1 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou sélectionnez Présentation > Afficher l’Inspecteur). 2 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur le bouton Inspecteur des compositions, puis sur Compo. entrante ou Compo. sortante. Configurez la durée de la composition. Cliquez sur pour prévisualiser la composition. Utilisez les animations Compo. entrante pour faire entrer les éléments des diapositives sur l’écran, et les animations Compo. sortante pour déplacer les éléments hors-champ. Ouvrez le tiroir Ordre de composition pour réordonner les objets. Configurez le style d’animation, le sens et l’ordre de la composition de chaque objet. Déplacez les objets sur l’écran ou en dehors de celui-ci par groupes spécifiques.Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet 163 3 Sélectionnez un élément dans la diapositive et choisissez une option dans le menu local Effet. Vous pouvez sélectionner des objets graphiques, du texte à puces, des tableaux, des graphiques ainsi que des fichiers audio placés sur des diapositives individuelles (représentés par une icône d’audio). 4 Si cela est possible, choisissez une option dans le menu local Direction. 5 Choisissez une option dans le menu local Apparition. 6 Pour définir la durée de la transition, saisissez une valeur dans le champ Durée (ou cliquez sur les flèches). Après avoir choisi l’effet de chaque élément à animer, vous pouvez facilement réordonner les éléments. Vous pouvez également spécifier si vous souhaitez que chaque animation démarre automatiquement (au bout d’un temps donné) ou au clic de souris. Remarque : si vous groupez un objet comportant un effet de composition, l’effet est supprimé. Séparer un objet groupé comportant une composition supprime l’effet de composition. Utilisation des compositions d’objets Après avoir configuré des compositions d’objet sur une diapositive, vous pouvez créer divers effets en changeant l’ordre des compositions et en indiquant la durée d’apparition des compositions. Pour composer les objets dans un ordre différent : 1 Dans l’Inspecteur des compositions, cliquez sur le bouton Plus d’options. 2 Dans le tiroir Ordre de composition, faites glisser les éléments à l’endroit où vous le souhaitez pour modifier leur ordre. Vous pouvez également utiliser le menu local Ordre pour changer l’ordre des compositions. Pour spécifier à quel moment animer chaque objet : 1 Dans le volet Ordre de composition (cliquez sur Plus d’options si ce volet n’est pas ouvert), sélectionnez un élément dans la liste. 2 Choisissez une option dans le menu local Commencer la composition.164 Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet  Au clic de souris : lance la composition lorsque vous cliquez avec la souris.  Auto. après composition [numéro] : lance la composition après le numéro de composition indiqué, qui correspond toujours à la composition précédente, et après la durée spécifiée dans le champ Délai.  Auto. avec composition [#] : fait apparaître deux objets en même temps et après la durée spécifiée dans le champ Délai. Placez les deux compositions l’une à côté de l’autre dans la liste Ordre de composition. Vous pouvez également faire apparaître et se déplacer plusieurs objets en même temps, en les groupant au préalable (reportez-vous à la section “Regroupement et verrouillage d’objets” à la page 72). 3 Pour spécifier la durée d’attente entre la fin de la composition précédente et le démarrage de la composition d’objet suivante, saisissez une valeur dans le champ Délai (ou cliquez sur les flèches). La valeur maximum du délai est de 60 secondes. Il n’est possible de spécifier un délai que si vous choisissez de commencer automatiquement la composition (et non au clic de souris). Faites glisser les éléments pour les réordonner. Choisissez le mode de démarrage de la composition choisie. Spécifiez la durée d’attente entre la fin de la composition précédente et le démarrage de la composition de l’objet.Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet 165 Faire sortir les objets de l’écran Vous pouvez faire en sorte que les objets quittent la diapositive dans n’importe quel ordre en sélectionnant certaines options dans la sous-fenêtre Compo. sortante de l’Inspecteur des compositions. Si la composition est constituée d’éléments entrant et sortant, vous pouvez mélanger l’ordre d’entrée et l’ordre de sortie de façon à ce que chaque élément puisse entrer ou sortir avant qu’un autre fasse son apparition à l’écran. Incorporation un à un d’éléments de composition Après avoir configuré des compositions d’objet sur une diapositive, vous pouvez créer divers effets en changeant l’ordre des compositions et en indiquant la durée d’apparition des compositions. Vous pouvez par exemple configurer une composition qui place la première puce d’un texte sur la diapositive, puis la première portion d’un graphique sectoriel, et ensuite la deuxième puce. Vous pouvez en faire de même pour que les objets se déplacent en quittant la diapositive. Il est également possible d’indiquer un ensemble d’éléments à utiliser dans une composition, comme uniquement les deuxième et troisième puces du texte. Pour incorporer un à un les éléments d’un objet dans une composition : 1 Dans l’Inspecteur des compositions, réglez les options d’Apparition, de sorte que la composition ait lieu par parties (par puce, par portion, etc.). 2 Sélectionnez l’option “Définir des minutages séparés pour les éléments”. Cette option apparaît lorsque le menu local Apparition est défini sur n’importe quelle autre option que “En une fois”. Si vous sélectionnez “Définir des minutages séparés pour les éléments”, le volet Compos. s’il n’est pas déjà ouvert. 3 Dans le volet Ordre de composition, faites glisser les éléments de manière à définir l’ordre d’apparition des éléments. 4 Indiquez quand et comment animer chaque objet :  Dans le volet Ordre de composition, sélectionnez un élément dans la liste.  Choisissez une option dans le menu local Commencer la composition. L’option “Au clic de souris” lance la composition lorsque vous cliquez. L’option “Auto. après composition [#]” lance la composition avec le numéro de composition indiqué et après la durée spécifiée dans le champ Délai.166 Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet  Indiquez la durée d’attente entre la fin de la composition précédente et le démarrage de la composition d’objet suivante en saisissant une valeur dans le champ Délai (ou en cliquant sur les flèches). La valeur maximum du délai est de 60 secondes. Il n’est possible de spécifier un délai que si vous choisissez de commencer automatiquement la composition (et non au clic de souris). Création de compositions de texte Vous pouvez utiliser les compositions pour placer du texte sur des diapositives ou le faire disparaître. Keynote vous propose des options permettant de composer du texte ligne par ligne, mot par mot ou caractère par caractère. Vous pouvez créer des compositions de texte pour un corps de texte à puces ou sans puces. Pour configurer une composition de corps de texte : 1 Sélectionnez le texte et affectez-lui un effet, une direction, une durée et un ordre de composition, en utilisant l’Inspecteur des compositions comme décrit précédemment. 2 Choisissez un style d’apparition dans le menu local Apparition.  En une fois : déplace tout le texte de la zone de texte en même temps.  Par puce : déplace le texte puce par puce.  Par groupe de puces : déplace chaque puce et ses puces subordonnées en même temps.  Par puce mise en surbrillance : met en surbrillance chaque puce au fur et à mesure qu’elle est déplacée, laissant ainsi en surbrillance uniquement la puce la plus récente. Choisissez le mode d’entrée ou de sortie du texte sur la diapositive. Choisissez un effet pour faire apparaître du texte ou quitter la diapositive.Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet 167 Création de compositions de tableau Les compositions d’objet pour les diapositives dotées de tableaux se créent de la même manière que les autres types de composition d’objet. Il est cependant possible d’animer le tableau lui-même en le faisant apparaître à l’écran rang par rang, colonne par colonne, cellule par cellule et de bien d’autres manières encore. Pour configurer une composition de tableau : 1 Sélectionnez le tableau et affectez-lui un effet, une direction, une durée et un ordre de composition, en utilisant l’Inspecteur des compositions comme décrit précédemment. 2 Choisissez une option dans le menu local Apparition.  En une fois : permet de déplacer le tableau tout entier comme un objet unique.  Par rang : permet de faire arriver le tableau sur l’écran rang par rang.  Par colonne : permet de faire arriver le tableau sur l’écran colonne par colonne.  Par cellule : permet de faire arriver le tableau sur l’écran cellule par cellule.  Par contenu de rang : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’insérer le contenu rang par rang.  Par contenu de colonne : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’insérer le contenu colonne par colonne.  Par contenu de cellule : permet de faire arriver tout le tableau vide sur l’écran, puis d’y ajouter son contenu cellule par cellule. Remarque : tous les éléments d’un tableau utilisent le même style de composition. Création de compositions de graphique À l’instar des compositions de tableaux, les compositions de graphiques vous offrent plusieurs manières de faire apparaître et disparaître des éléments de graphique au cours de votre présentation.168 Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet Pour configurer une composition de graphique : 1 Sélectionnez le graphique et affectez-lui un effet, une direction, une durée et un ordre de composition, en utilisant l’Inspecteur des compositions comme décrit précédemment. 2 Choisissez un style d’apparition dans le menu local Apparition.  En une fois : permet de déplacer le graphique comme un objet unique.  Arr.-plan d’abord : permet de placer en premier lieu les axes du graphique, puis tous les éléments de données (barres, lignes ou couches) à la fois.  Par série : permet de placer les axes du graphique puis les éléments de données, une série complète après l’autre.  Par groupe : permet de placer les axes du graphique puis les éléments de données, un groupe complet après l’autre.  Par élém. de séries : permet de placer les axes du graphique puis chaque élément de données distinct, une série après l’autre.  Par élém. de groupe : permet de placer les axes du graphique puis chaque élément de données distinct, un groupe après l’autre. Remarque : tous les éléments d’un graphique (à l’exception de la légende) utilisent le même style de composition. Il est possible d’attribuer un style et un ordre de composition à une légende de graphique. Pour que la légende accompagne le graphique, reliez-la au graphique avant de configurer le style de composition de ce dernier (consultez la section “Regroupement et verrouillage d’objets” à la page 72).Chapitre 7 Transitions de diapositive et compositions d’objet 169 Création de compositions sur des modèles de diapositives Vous pouvez ajouter des compositions d’objets à un modèle de diapositive, de sorte que les effets de composition apparaissent sur chacune des diapositives que vous créez à l’aide de ce modèle. Par exemple, si vous prévoyez de créer un certain nombre de diapositives avec du texte à puces, et que vous souhaitez que chacune d’entre elle inclue une composition entrante puce par puce, créez un modèle de diapositive avec la composition de votre choix. Utilisez ensuite ce modèle pour créer le reste de vos diapositives. Pour créer une composition sur un modèle de diapositive : 1 Choisissez Présentation > Afficher les modèles de diapositive. 2 Sélectionnez le modèle de diapositive sur lequel vous souhaitez créer une composition. 3 Ajoutez du texte, des objet ou des images que vous souhaitez inclure dans la composition. 4 Suivez les étapes de la section “Création de compositions d’objet” à la page 161.171 8 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Ce chapitre décrit les différentes manières de partager votre présentation Keynote. Vous pouvez visionner une présentation Keynote à partir de votre ordinateur, sur votre moniteur ou sur un grand écran. Il est possible de définir la lecture automatique de votre diaporama pour l’utiliser sur une borne. Vous pouvez exporter votre présentation sous forme de séquence QuickTime, de présentation PowerPoint, de fichier Flash ou de document PDF. Vous pouvez également l’imprimer directement depuis Keynote et choisir parmi toute une gamme de dispositions. Personnalisation d’une présentation pour votre public Vous pouvez créer trois types de présentations dans Keynote, selon l’utilisation que vous souhaitez en faire.  Normal : le contrôle des présentations s’effectue à l’aide de la souris ou du clavier de votre ordinateur. Le mode par défaut d’un diaporama est le mode normal (interactif) sauf si vous choisissez d’en faire un diaporama à lecture automatique ou un diaporama utilisant uniquement des liens.  Lecture automatique : les présentations avancent automatiquement, comme une séquence (aucune autre interaction n’est possible). Vous pouvez par exemple utiliser cette option pour effectuer une présentation dans une borne interactive. Veuillez trouver ci-après des instructions pour créer ces types de présentations.  Liens uniquement : les présentations avancent lorsque les spectateurs cliquent sur des liens. Veuillez trouver ci-après des instructions pour créer ces types de présentations. Création de présentations à lecture automatique Il est possible de définir la lecture automatique de votre présentation, par exemple si vous souhaitez l’utiliser sur une borne interactive.172 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Dans une présentation à lecture automatique, les transitions ou les compositions configurées pour démarrer automatiquement démarrent tout comme elles le feraient avec une présentation classique. Si un diaporama à lecture automatique comprend des transitions et des compositions configurées pour commencer au clic de souris, elles seront exécutées automatiquement, une fois écoulé le délai spécifié dans les champs Délai de l’Inspecteur des documents. Les valeurs spécifiées dans les champs Délai sont appliquées à toutes les transitions et compositions configurées pour commencer au clic de souris. Bien que les utilisateurs ne puissent interagir avec ce type de présentation, ils peuvent arrêter les présentations à lecture automatique de la même manière que les autres types de diaporamas (à l’aide de la touche Échap par exemple). Pour éviter que les utilisateurs n’arrêtent une présentation à lecture automatique, ne leur fournissez pas de clavier, ou exigez un mot de passe pour quitter la présentation. Pour configurer un diaporama en lecture automatique : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), cliquez sur le bouton Inspecteur des documents, puis sur Document. 2 Choisissez Lecture automatique dans le menu local Présentation. 3 Pour spécifier le délai entre le moment où vous cliquez et celui où les transitions commencent, tapez une valeur dans le champ Transitions (ou cliquez sur les flèches). 4 Pour spécifier le délai entre le moment où vous cliquez et celui où les compositions commencent, tapez une valeur dans le champ Compositions (ou cliquez sur les flèches). Vous pouvez également faire en sorte qu’un document Keynote soit lancé dès son ouverture, afin que la fenêtre Keynote ne s’affiche pas. Le bouton Inspecteur des documents Spécifiez le point de démarrage des effets démarrant “au clic de la souris”. Choisissez le type du diaporama.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 173 Pour lancer d’un document dès son ouverture : 1 Ouvrez le document. 2 Dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, cochez la case intitulée “Lire automatiquement une fois ouvert”. 3 Pour lire la présentation en boucle (jusqu’à ce que le spectateur quitte la présentation en appuyant sur la touche Échap, par exemple), sélectionnez “Lire le diaporama en boucle”. 4 Choisissez Fichier > Enregistrer. Pour exiger un mot de passe pour quitter un diaporama : m Dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, cochez la case intitulée “Demander un mot de passe pour sortir du diaporama”. Le nom d’utilisateur et le mot de passe requis sont ceux de l’utilisateur actuel ou de l’administrateur de l’ordinateur sur lequel le diaporama est lu. Pour faire redémarrer une présentation si elle est inactive pendant une durée spécifiée : m Sélectionnez l’option “Redémarrer le diaporama si inactif durant :” et tapez le nombre de minutes dans le champ. Présentations comprenant uniquement des liens Grâce aux liens, vous pouvez créer des commandes permettant de naviguer dans un diaporama. La Visite guidée d’iWork est un exemple de présentation comprenant uniquement des liens hypertextes. Pour créer une présentation comprenant uniquement des liens hypertextes : 1 Configurez un diaporama à l’aide de liens hypertextes permettant de naviguer vers des diapositives déterminées. Pour plus d’informations sur la création de liens, veuillez consulter la partie “Ajout de pages Web et de liens” à la page 80. 2 Dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, choisissez “Liens uniquement” dans le menu local Présentation. Utilisation d’Exposé et de Dashboard pendant une présentation Pour utiliser Exposé, Dashboard ou d’autres applications pendant la lecture de votre diaporama, il vous faut définir une préférence de Keynote pour permettre à ces applications de fonctionner lors d’une présentation.174 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Pour permettre à Exposé, Dashboard et d’autres applications de fonctionner lors d’une présentation : 1 Choisissez Keynote > Préférences. 2 Cliquez sur Diaporama. 3 Sélectionnez l’option “Permettre l’utilisation de l’écran à Exposé, Dashboard et autres”. Remarque : si vous sélectionnez cette option, il se peut que votre diaporama soit plus lent et que les animations s’affichent mal. Affichage des présentations plein écran Les présentations plein écran tirent le meilleur parti des graphismes nets et des animations homogènes pouvant être réalisés avec Keynote. Les présentations plein écran peuvent se faire directement sur l’écran de votre ordinateur, sur un écran secondaire ou sur un grand écran. Présentation sur l’écran de votre ordinateur La méthode la plus simple de visionnage d’un diaporama est l’affichage sur l’écran de votre ordinateur. Ce format est idéal pour un public restreint. Pour visionner une présentation plein écran sur un écran unique : 1 Ouvrez le document Keynote. 2 Cliquez sur Exécuter dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Lancer le diaporama). 3 Pour aller à la diapositive ou à la composition d’objet suivante, appuyez sur N ou sur la barre d’espace (ou cliquez sur la souris). 4 Pour interrompre le diaporama, appuyez sur les touches Échap ou Q. Remarque : cliquez sur le bouton Exécuter pour lancer le diaporama à partir de la diapositive sélectionnée. Pour lancer le diaporama à partir du début (même si la première diapositive n’est pas sélectionnée), appuyez sur la touche Option tout en cliquant sur le bouton Exécuter. Test de votre présentation Vous pouvez tester un diaporama de manière à revoir les notes d’intervenant et à affiner le minutage de votre présentation.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 175 Pour tester votre diaporama : 1 Choisissez Présentation > Tester le diaporama. L’affichage en mode test fait apparaître deux diapositives à l’écran en même temps : la diapositive en cours et la suivante. L’horloge située sous la diapositive en cours indique l’heure de la journée. Celle en dessous de la diapositive suivante indique le temps écoulé depuis le début de la présentation. 2 Spécifiez les informations que vous souhaitez voir apparaître sur l’écran de l’intervenant (consultez la section “Personnalisation de l’écran de l’intervenant” à la page 179). 3 Si vos notes d’intervenant n’apparaissent pas, choisissez Keynote > Préférences > Affichage de l’intervenant, puis sélectionnez Notes. Lorsque vous répétez avec un seul écran, l’écran de l’intervenant affiche les informations que vous avez indiquées dans les préférences Affichage de l’intervenant. Les commentaires sont visibles sur l’écran de l’intervenant si ils le sont sur la diapositive lors de la modification. Présentation sur un projecteur ou un second écran Si votre public est relativement important, il peut être souhaitable de présenter le diaporama sur un deuxième écran ou de le projeter sur grand écran. De la sorte, vous pouvez visualiser les informations propres au présentateur (vos notes de diapositive ou l’horloge, par exemple) sur votre écran ; l’assistance voit uniquement le diaporama projeté sur le deuxième écran. Pour régler ce mode, utilisez une configuration double affichage. Il est également possible d’afficher la même présentation sur les deux écrans. Cette configuration est appelée recopie vidéo. Important : connectez le deuxième écran ou le deuxième projecteur en suivant les instructions de l’un ou l’autre de ces appareils ainsi que les instructions de votre ordinateur (consultez l’Aide Keynote concernant la recopie vidéo, les écrans ou le double affichage). Vous aurez peut-être besoin de connecter le deuxième écran ou le projecteur pour réaliser certaines des étapes suivantes. Remarque : les ordinateurs iBook auxquels on connecte un deuxième écran ne fonctionnent qu’en mode recopie. Double affichage La configuration double affichage vous permet de lire votre diaporama sur un écran et de le contrôler et de visualiser les notes de l’intervenant sur un autre écran.176 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Pour configurer le double affichage : 1 Choisissez Apple (?) > Préférences Système. 2 Dans les Préférences Système, cliquez sur Moniteurs. 3 Cliquez sur Disposition et suivez les instructions à l’écran. Si vous ne voyez pas le bouton Disposition, c’est que votre ordinateur ne détecte qu’un moniteur. 4 Désélectionnez la case Moniteurs en miroir. Pour lire un diaporama en mode double affichage : 1 Choisissez Keynote > Préférences, puis cliquez sur Diaporama. 2 Sélectionnez “Présenter sur l’écran principal” ou “Présenter sur l’écran secondaire”. L’écran principal est l’écran dans lequel apparaît la barre des menus. Si vous choisissez “Présenter sur l’écran secondaire”, vous pouvez personnaliser l’écran principal du pré- sentateur. Reportez-vous à la section “Personnalisation de l’écran de l’intervenant” à la page 179. 3 Cliquez sur Exécuter dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Lancer le diaporama). 4 Faites défiler les diapositives (et les compositions d’objet) en cliquant sur la souris ou en appuyant sur la barre d’espace. Choisissez l’écran d’affichage des diapositives pendant un diaporama à l’aide de la configuration double affichage.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 177  Pour mettre en pause la présentation et afficher un écran noir, appuyez sur N. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation.  Pour mettre en pause la présentation et afficher un écran blanc, appuyez sur B. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation.  Pour permuter l’écran principal et celui de l’intervenant, appuyez sur X. Pour obtenir la liste complète des raccourcis clavier pour les séquences et les présentations, choisissez Aide > Raccourcis clavier. Recopie vidéo Sur certains ordinateurs, l’option de recopie vidéo est intégrée. Si ce n’est pas le cas du vôtre, vous devrez configurer cette option dans la sous-fenêtre Moniteurs des Préférences Système. Pour configurer la recopie vidéo : 1 Choisissez Apple (?) > Préférences Système. 2 Dans les Préférences Système, cliquez sur Moniteurs. 3 Choisissez les mêmes réglages pour les deux écrans dans le champ Résolution et dans le menu local Couleurs. 4 Cliquez sur Organiser et sélectionnez Moniteurs en miroir. Pour lire votre diaporama en mode recopie vidéo : 1 Ouvrez le document Keynote. 2 Choisissez Présentation > Lancer le diaporama (ou cliquez sur Exécuter dans la barre d’outils). 3 Pour aller à la diapositive ou à la composition d’objet suivante, appuyez sur la barre d’espace ou cliquez sur la souris. Remarque : Keynote offre généralement une lecture sans à-coups des animations. Néanmoins, étant donné que les deux écrans utilisés en configuration recopie vidéo peuvent avoir des taux de rafraîchissement différents, il se peut que l’image d’un des deux écrans semble “sauter” ; Keynote ne peut synchroniser qu’avec le taux de rafraî- chissement d’un seul écran à la fois.178 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Visionnage de séquences Lorsque vous lisez une séquence lors d’une présentation, un panneau de contrôle de séquence apparaît sur l’écran de l’intervenant. Les commandes dépendant de la taille de votre séquence. Recherche de présentations avec des mots-clés Vous pouvez ajouter le nom de l’auteur, le titre, des mots-clés et des commentaires à une présentation Keynote. Vous pouvez ensuite vous servir de Spotlight de Mac OS X pour rechercher des présentations comportant ces informations. Pour noter le nom de l’auteur, le titre, des mots-clés et des commentaires : 1 Ouvrez la fenêtre Inspecteur des documents et cliquez sur Spotlight. 2 Saisissez les informations que vous souhaitez utiliser pour les recherches. Par la suite, lorsque vous voudrez rechercher une présentation en particulier, utilisez l’application Spotlight pour rechercher le nom de l’auteur, le titre, les mots-clés ou les commentaires. Réglage des options de présentation Il existe de nombreuses options de présentation (vous pouvez par exemple choisir d’afficher ou non le pointeur à l’écran et décider de la suite des événements après la diffusion de la dernière diapositive). Il est également possible de configurer l’écran de l’intervenant de manière à ce qu’il affiche des informations du type temps écoulé et contenu de la diapositive suivante. Taille de la séquence Commandes disponibles Supérieure à 380 pixels Lecture, pause, avance rapide, retour rapide, minutage d’une piste avec minuterie, volume De 260 à 379 pixels Lecture, pause, minutage d’une piste avec minuterie, volume De 160 à 259 pixels Lecture, pause, minutage d’une piste avec minuterie De 100 à 159 pixels Lecture, pause, minutage d’une piste sans minuterie De 0 à 99 pixels Aucune commandeChapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 179 Personnalisation de l’écran de l’intervenant Si votre présentation est configurée en mode double affichage, ou si vous souhaitez la tester avec un seul écran, vous pouvez sélectionner les informations qui s’affichent sur l’écran de l’intervenant et les organiser à votre manière. Pour activer l’écran de l’intervenant : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur “Affichage de l’intervenant”. 2 Cochez la case “Afficher les informations de l’intervenant sur l’autre écran”. Pour personnaliser l’écran de l’intervenant : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur “Affichage de l’intervenant”. 2 Sélectionnez les options d’affichage que vous souhaitez voir apparaître sur l’écran de l’intervenant. 3 Pour réorganiser les fenêtres de l’écran de l’intervenant, cliquez sur “Modifier la disposition des informations de l’intervenant”. Remarque : les commentaires sont visibles sur l’écran de l’intervenant si ils le sont sur la diapositive lors de la modification. Contrôle d’une présentation à l’aide du clavier Vous pouvez utiliser le clavier pour naviguer dans une présentation. (Pour la liste complète des raccourcis clavier de présentation, choisissez Aide > Raccourcis clavier.) Au cours de la présentation, une liste de raccourcis clavier utilisables en mode présentation s’affiche à l’écran. Sélectionnez les options d’affichage qui apparaissent sur l’écran de l’intervenant. Cochez cette case pour afficher les informations de l’intervenant sur un autre écran (pendant un diaporama, si vous avez configuré le double affichage). Cliquez pour réorganiser les fenêtres de l’écran de l’intervenant.180 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Pour afficher (ou masquer) la fenêtre des raccourcis clavier du présentateur : m Au cours d’une présentation, appuyez sur Aide ou sur la touche du point d’interrogation (?) de votre clavier. Pendant la présentation, il est possible de naviguer entre les différentes diapositives à l’aide du sélecteur de diapositives. Pour ouvrir le sélecteur de diapositives lors de la présentation : m Saisissez un numéro de diapositive ou appuyez sur le signe plus (+), égal (=) ou moins (-). Lorsque le sélecteur de diapositives est ouvert, vous pouvez naviguer dans les diapositives de plusieurs manières :  Pour vous déplacer d’une diapositive à l’autre vers l’avant ou vers l’arrière, appuyez sur les touches Flèche droite ou Flèche gauche, ou cliquez sur les flèches du sélecteur de diapositives pour sauter trois diapositives.  Pour accéder à la première diapositive, appuyez sur la touche Flèche vers le haut ; pour aller à la dernière diapositive, appuyez sur la touche Flèche vers le bas.  Pour fermer le sélecteur et aller à une diapositive en particulier, cliquez sur une vignette dans le sélecteur de diapositives ou saisissez le numéro de la diapositive et appuyez sur Retour.  Pour fermer le sélecteur sans changer la diapositive actuelle, appuyez sur Échap.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 181 Lorsqu’une composition d’objets est en cours d’exécution sur une diapositive, une ligne rouge apparaît sur l’écran pour vous prévenir de ne pas passer à la diapositive suivante. La ligne devient verte lorsque la composition est terminée. Mettre en pause une présentation et la reprendre Il existe plusieurs autres méthodes pour mettre une présentation en pause. Pour mettre une présentation en pause, exécutez l’une des actions suivantes :  Pour mettre en pause (figer) une présentation et afficher la diapositive actuelle, appuyez sur F. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation.  Pour mettre en pause une présentation et afficher un écran noir, appuyez sur B. Appuyez sur n’importe quelle touche pour reprendre la présentation.  Pour mettre en pause la présentation et masquer l’application, appuyez sur H. Pour relancer la présentation, cliquez sur l’icône de Keynote dans le Dock. Cliquer sur un lien ouvrant une page Web, un courrier électronique ou un fichier met également la présentation en pause. Pendant que la présentation est en pause de cette manière, l’icône de Keynote située dans le Dock affiche un bouton de lecture vert. Pour relancer la présentation, cliquez sur l’icône de Keynote dans le Dock. Vous pouvez également quitter la présentation en cliquant sur l’icône du Dock et en choisissant Quitter le diaporama. Pour obtenir la liste complète des raccourcis clavier des présentations, consultez la rubrique “Raccourcis clavier” de l’Aide Keynote. Modifier la taille de la diapositive Pour obtenir la meilleure qualité de lecture possible, la taille de vos diapositives doit correspondre à la résolution d’écran de la taille par défaut, 800 x 600. Les projecteurs plus récents peuvent afficher correctement les diapositives à une résolution de 1024 x 768. Si votre présentation comprend des séquences, vous devrez choisir une résolution plus élevée. Dans ce cas, choisissez un thème HD avec une résolution de 1920 x 1080 ; sachez cependant que tous les thèmes ne proposent pas de résolution supérieure. Si la taille de vos diapositives est trop grande pour le moniteur, Keynote l’adapte automatiquement. N’oubliez pas que les résolutions supérieures requièrent davantage de mémoire et une puissance de traitement plus rapide.182 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Pour changer la taille des diapositives de votre document Keynote : m Dans l’Inspecteur des documents, choisissez une option dans le menu local Taille de la diapositive. Vous pouvez également spécifier une taille personnalisée en choisissant “Personnaliser la taille de la diapositive” dans le menu local “Taille de la diapositive” puis en saisissant les dimensions souhaitées dans les champs Largeur et Hauteur. Remarque : vous devez utiliser le menu local “Personnaliser la taille de la diapositive” pour indiquer une taille de diapositive personnalisée. Il n’est pas possible de spécifier une taille personnalisée dans le Sélecteur de thème. Si vous n’êtes pas sûr de la taille ou que vous ne souhaitez pas modifier les dimensions d’origine des diapositives dans votre document, Keynote lit les diapositives dans leurs dimensions d’origine ; elles apparaissent au milieu de l’écran et sont entourées d’un bord noir. Keynote peut également agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran lors de la lecture du diaporama. Pour adapter la présentation à l’écran uniquement lors de la lecture : 1 Cliquez sur Keynote > Préférences. 2 Cliquez sur Diaporama. 3 Sélectionnez la case “Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran”. En fait, cette option ne modifie pas la taille des diapositives de votre document Keynote ; elle met le document à l’échelle de l’écran. Cette option est susceptible de réduire la qualité vidéo lors de la lecture. Si vous sélectionnez cette option et que vous utilisez la transition Cube ou Miroir, n’oubliez pas de sélectionner “Réduire pour empêcher le découpage” ; dans le cas contraire, certaines parties de la transition ne seront peut-être pas visibles. Modification du comportement du pointeur pendant la présentation Vous pouvez configurer votre diaporama de façon à ce que le pointeur apparaisse uniquement sur les diapositives contenant des liens ou seulement lorsque vous déplacez la souris. Pour spécifier des options de présentation : 1 Choisissez Keynote > Préférences et cliquez sur Diaporama. 2 Choisissez l’une des options dans la fenêtre Afficher le pointeur. Lors d’un diaporama, vous pouvez afficher ou masquer le pointeur en appuyant sur la touche C.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 183 Impression de vos diapositives Vous pouvez imprimer votre diaporama Keynote de diverses manières en fonction de vos besoins. Vous pouvez imprimer les diapositives avec ou sans leurs notes ou imprimer uniquement la structure du diaporama. Pour imprimer des diapositives : 1 Choisissez Fichier > Imprimer 2 Dans la zone de dialogue Imprimer, choisissez Keynote dans le menu local Copies et pages. 3 Sélectionnez une option d’impression.  Diapos individuelles : imprime une diapositive par page.  Diapos avec notes : imprime une diapositive par page avec les commentaires.  Structure : imprime uniquement les titres des diapositives et le texte à puces de la présentation (ce que vous voyez avec le mode structure du classeur de diapositives).  Document : propose des options permettant d’afficher plusieurs diapositives par page. Remarque : pour accélérer la vitesse d’impression des documents, sélectionnez “Imprimer en qualité brouillon”. Sélectionnez des options de mise en forme de l’impression. Choisissez Keynote dans ce menu local. Sélectionnez le modèle de diapositives et de documents que vous désirez imprimer. Convertissez le groupe de diapositives en fichier PDF.184 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 4 Sélectionnez les options de mise en forme qui s’appliquent.  Ne pas imprimer les arrière-plans de Diapositive ou les remplissages : permet de ne pas imprimer la couleur à l’arrière-plan ou dans un objet ; le texte clair est imprimé en noir. Cette option est particulièrement utile pour imprimer des diapositives très colorées sur une imprimante noir et blanc. Avec des imprimantes en noir et blanc, les images en couleur sont imprimées avec des niveaux de gris. Avec les imprimantes couleur, les fichiers graphiques importés dans les diapositives sont imprimés en couleur.  Imprimer chaque étape de composition : permet d’imprimer une image de diapositive pour chaque étape d’une composition d’objet (une diapositive présentant trois étapes de composition sera imprimée sous forme de trois diapositives).  Inclure les diapos ignorées : permet d’imprimer toutes les diapositives du classeur de diapositives, même si elles sont signalées comme étant ignorées.  Ajouter des bordures aux diapos : permet d’imprimer une ligne le long des bords de chaque diapositive.  Inclure les numéros des diapos : permet d’imprimer le numéro au bas de chaque diapositive.  Inclure la date : permet d’imprimer la date sur chaque diapositive.  Imprimer les graphiques 3D haute résolution : améliore la qualité d’impression pour les graphiques 3D. Pour imprimer une diapositive ou un groupe de diapositives spécifique : 1 Cliquez sur Imprimer. 2 Tapez les numéros ou l’intervalle de diapositives que vous souhaitez imprimer dans les champs de texte De et À. Le numéro de la diapositive s’affiche dans le classeur de diapositives.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 185 Exportation dans d’autres formats de visualisation D’autres options de visualisation vous permettent de partager votre présentation sur plusieurs plates-formes différentes. QuickTime Vous pouvez convertir votre diaporama en séquence QuickTime contenant toutes les transitions et compositions d’objet animées. Vous pouvez créer une séquence QuickTime qui s’exécute automatiquement, avec des transitions et des compositions minutées exactement telles que vous les avez définies. Vous pouvez également créer une séquence interactive qui permet aux spectateurs d’avancer à leur propre rythme. Pour créer une séquence QuickTime à partir de votre présentation : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Dans la zone de dialogue Exporter, sélectionnez QuickTime. 3 Choisissez une option dans le menu local Contrôle de lecture. Pour les séquences à lecture automatique, réglez la durée des diapositives et des compositions d’objet. Lisez la séquence une seule fois, plusieurs fois de suite (en boucle) ou en en boucle dans les deux sens. Choisissez une séquence interactive ou une séquence à lecture automatique. Choisissez un format de compression pour optimiser la taille de votre séquence et la qualité de la lecture. Sélectionnez si votre diaporama comprend une transparence que vous souhaiter conserver.186 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama  Diaporama interactif : permet à l’assistance de lancer le diaporama en cliquant sur Lecture dans les commandes de QuickTime, en cliquant sur la souris ou en appuyant sur la barre d’espace.  Liens uniquement : les spectateurs naviguent dans le diaporama en cliquant sur des liens.  Séquence à lecture automatique : les spectateurs n’ont aucun contrôle sur la vitesse à laquelle le diaporama avance. Tapez les valeurs dans les champs de durée des diapositives et de durée des compositions pour déterminer la vitesse des compositions d’objets et le temps d’affichage des diapositives à l’écran.  Durée de la diapositive : permet d’indiquer la durée de l’apparition à l’écran de la diapositive entièrement composée après la fin de la dernière composition d’objet.  Durée de la composition : spécifie le nombre de secondes écoulées entre le début d’une étape de composition et la suivante dans chaque composition d’objet. Il n’y a pas de décalage entre le moment où une diapositive apparaît à l’écran et la première étape d’une composition d’objet.  Répétition : définit la manière dont les diaporamas en lecture automatique continuent à être exécutés. Choisissez Lecture en boucle pour lire la présentation continuellement. Choisissez “Va-et-vient” pour que le diaporama s’exécute jusqu’au bout, puis en sens inverse jusqu’au début, puis à nouveau dans le bon sens. Choisissez Aucune si vous souhaitez que le diaporama s’exécute une fois seulement.  Utiliser le mode plein écran lors de l’ouverture : configure le diaporama pour qu’il apparaisse sur tout l’écran, plutôt que dans une fenêtre. 4 Pour une séquence à lecture automatique, vous pouvez choisir une option dans le menu local Répétition. 5 Dans le menu local Formats, choisissez une qualité de lecture et une taille de fichier.  Qualité maximale, grand : permet de conserver la meilleure qualité de lecture mais ces séquences sont volumineuses et donc plus difficiles à transférer par courrier électronique ou sur le Web.  Film CD-ROM, moyen : idéal si vous utilisez un CD pour envoyer le diaporama à un autre spectateur. Les séquences sont de haute qualité mais la taille des fichiers est un peu plus petite que celle des séquences de qualité supérieure.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 187  Film Web, petit : ces séquences ont généralement une moins bonne qualité de lecture mais elles sont suffisamment petites pour que vous puissiez les partager sur le Web ou par courrier électronique.  Personnalisé : permet de choisir les réglages de la compression vidéo ou audio dans QuickTime et donc de contrôler le rapport taille-qualité du fichier. 6 Si vous ne souhaitez pas inclure de fichier audio dans la séquence, désélectionnez “Inclure l’audio”. 7 Si votre diaporama comprend un arrière-plan transparent que vous souhaitez conserver pour votre séquence QuickTime, sélectionnez Inclure la transparence. Remarque : lorsque cette option est sélectionnée, certaines transitions peuvent ne pas fonctionner correctement. 8 Cliquez sur Suivant. 9 Saisissez le titre de votre séquence, choisissez un emplacement où l’enregistrer puis cliquez sur Exporter. PowerPoint Vous pouvez convertir des documents Keynote en fichiers PowerPoint qui pourront être visionnés et modifiés par les utilisateurs de PowerPoint équipés d’ordinateurs Windows ou Mac OS. Pour créer un diaporama PowerPoint : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Sélectionnez PowerPoint puis cliquez sur Suite. 3 Attribuez un nom au fichier et choisissez-lui un emplacement. 4 Cliquez sur Exporter. Remarque : Windows et Mac OS X n’utilisant pas les graphismes de la même manière, vous remarquerez peut-être que les graphismes de votre présentation sont légèrement différents si vous ouvrez le document PowerPoint exporté sur un ordinateur fonctionnant sous Windows.188 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama Fichiers PDF Vous pouvez convertir votre diaporama en fichier PDF, qui pourra être visualisé ou imprimé avec Adobe Acrobat Reader ou tout autre application gérant les PDF. Il existe deux manières d’enregistrer vos diapositives Keynote au format PDF. Pour visualiser le fichier PDF en ligne, utilisez la commande Exporter de Keynote. Pour visualiser le fichier sur papier, il se peut que vous obteniez de meilleurs résultats en utilisant la commande Imprimer. Si votre diaporama contient des liens, ils sont exportés comme des liens actifs dans le document PDF. Pour créer un fichier PDF à partir de vos diapositives via la commande Exporter : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Sélectionnez PDF. 3 Sélectionnez Diapositives ou Diapositives avec notes et sélectionnez les options voulues pour exporter les étapes de composition, les diapositives ignorées, les bordures et les numéros de diapositive. 4 Cliquez sur Suivant, tapez un nom et choisissez un emplacement pour ce fichier. 5 Cliquez sur Exporter. Pour créer un fichier PDF à partir de vos diapositives via la commande Imprimer : 1 Choisissez Fichier > Imprimer 2 Cliquez sur PDF, puis choisissez “Enregistrer en format PDF” dans le menu local. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, saisissez un nom, choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Enregistrer. Fichiers image Vous pouvez exporter toutes vos diapositives sous forme de fichiers image aux formats JPEG, PNG et TIFF. Pour exporter des diapositives sous forme de fichiers image : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Cliquez sur Images et précisez sur vous souhaitez ou non créer un fichier séparé pour toutes les diapositives ou pour un ensemble de diapositives. 3 Pour créer une image distincte pour chaque étape de composition, sélectionnez “Générer des images différentes pour chaque étape de composition”.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 189 4 Pour exporter des images vers iPhoto 5 ou ultérieur, sélectionnez “Exporter les images dans iPhoto”, attribuez un nom au nouvel album et cliquez sur OK. 5 Choisissez une option dans le menu local Format afin d’indiquer la qualité d’image voulue. Plus la qualité est bonne, plus le fichier sera grand. Si vous choisissez l’option “Qualité variable” (JPEG uniquement), utilisez le curseur “Qualité” pour indiquer un pourcentage entre la basse et la haute qualité. 6 Cliquez sur Suivant, saisissez un nom, indiquez un emplacement pour les fichiers image, puis cliquez sur Exporter. Les fichiers utiliseront le nom que vous avez saisi immédiatement suivi d’un nombre séquentiel (nomdefichier.001, nomdefichier.002, etc.). Flash Vous pouvez convertir votre diaporama en document Flash afin de le lire à l’aide du visualiseur Flash. Pour convertir votre diaporama en document Flash : 1 Choisissez Fichier > Exporter, puis cliquez sur Flash. 2 Si vous ne souhaitez pas inclure la bande-son du diaporama, désélectionnez l’option “Inclure le fichier audio du diaporama (bande sonore)”. Cette option est activée par défaut. 3 Cliquez sur Suivant, tapez un nom et choisissez un emplacement pour ce fichier. 4 Cliquez sur Exporter. iDVD Vous pouvez exporter un diaporama en tant que projet iDVD, pour pouvoir le visualiser et le modifier avec iDVD 6 ou ultérieur. Pour exporter des diapositives au format iDVD : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Sélectionnez iDVD et indiquez la taille de la vidéo.  Standard : permet d’exporter les diapositives pour les visionner sur un écran vidéo standard.  Écran large : permet d’exporter les diapositives pour les visionner sur un écran vidéo large.190 Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 3 Choisissez la qualité voulue dans le menu local Qualité vidéo. 4 Tapez le nombre de secondes correspondant à la durée des diapositives et des compositions. 5 Cliquez sur Suivant, saisissez un nom, indiquez un emplacement pour le fichier exporté, puis cliquez sur Exporter. HTML Vous pouvez exporter vos diapositives vers un document HTML qui pourra être consulté avec Safari ou un autre navigateur Web. Dans ce cas, les spectateurs cliqueront sur des liens pour faire avancer la présentation. Pour exporter des diapositives vers un document HTML : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Cliquez sur HTML et indiquez si vous souhaitez exporter toutes les diapositives ou un ensemble de diapositives. 3 Pour créer une image distincte pour chaque étape de composition, sélectionnez “Générer des images différentes pour chaque étape de composition”. 4 Pour inclure les commandes de navigation Départ, Précédent et Suivant, sélectionnez l’option “Inclure les contrôles de navigation”. 5 Choisissez une option dans le menu local Format afin d’indiquer la qualité d’image voulue. Plus la qualité est bonne, plus le fichier sera grand. 6 Faites glisser le curseur Compression pour augmenter ou réduire le facteur de compression utilisé pour l’exportation (JPEG uniquement). 7 Cliquez sur Suivant, saisissez un nom, indiquez un emplacement pour le fichier exporté, puis cliquez sur Exporter.Chapitre 8 Affichage, impression et exportation de votre diaporama 191 Format iWork ‘05 Il se peut que vous souhaitiez exporter une présentation au format iWork ‘05 afin que le diaporama puisse être lu par d’autres personnes utilisant une version antérieure de Keynote. Les nouvelles fonctionnalités d’iWork ‘06, telles que les graphiques 3D et les formules de tableau, seront converties ou ne seront pas enregistrées lorsque la pré- sentation sera ouverte dans iWork ‘05. D’autres éléments, tels que les fichiers audio et vidéo, fonctionneront de la même manière. Pour exporter une présentation au format iWork ‘05 : 1 Ouvrez le diaporama à exporter. 2 Choisissez Fichier > Enregistrer sous. 3 Tapez un nom pour ce fichier et sélectionnez un emplacement. 4 Sélectionnez “Enregistrer une copie au format iWork ‘05”. Vous devrez peut-être cliquer sur le triangle d’affichage en regard du champ Enregistrer sous pour que cette option apparaisse. 5 Si vous ne souhaitez pas inclure de fichier audio ou vidéo dans l’exportation, cliquez sur Options avancées et désélectionnez “Copier l’audio et la vidéo dans le document” (cette option est activée par défaut). 6 Cliquez sur Enregistrer.193 9 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo Ce chapitre s’adresse aux personnes qui souhaitent utiliser les capacités graphiques performantes de Keynote pour créer leurs propres thèmes et modèles de diapositive. Ce chapitre s’adresse aux personnes familiarisées avec les fonctionnalités de design et de mise en forme de Keynote décrites dans les autres chapitres. Les thèmes de Keynote sont des ensembles prédéfinis de modèles de diapositive, d’arrière-plans, de graphiques, de tableaux et de styles de texte. Dans chaque thème, les modèles de diapositive définissent les attributs de diapositive suivants :  Position par défaut du texte du titre et du corps de texte  Graphismes d’arrière-plan  Polices par défaut  Styles de puces par défaut  Position par défaut des graphiques, des tableaux et des images (espace réservé à l’objet)  Remplissages d’objet et styles de trait pour les objets dessinés et les tableaux  Styles de graphiques  Styles de transition  Guides d’alignement Il est possible de modifier tous les attributs évoqués ci-dessus afin de personnaliser chacun des modèles de diapositive appartenant à un thème. Les modifications apportées à un modèle de diapositive apparaissent sur toutes les diapositives créées à partir de ce modèle. Vous pouvez modifier un modèle de diapositive sans affecter les thèmes par défaut disponibles dans d’autres documents Keynote. 194 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo Vous pouvez également modifier et enregistrer entièrement un ensemble de modèles de diapositive et le personnaliser avec le logo de votre entreprise par exemple, ou le styliser avec vos créations. Si vous souhaitez enregistrer un ensemble de modèles de diapositive personnalisé à utiliser dans d’autres présentations, vous pouvez le faire en suivant les instructions de la section “Enregistrement des thèmes personnalisés” à la page 202. Pour travailler sur un modèle de diapositive : m Ouvrez le classeur de modèles de diapositive et sélectionnez un modèle de diapositive. Pour ouvrir le classeur de modèles de diapositive : m Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les modèles de diapositive (ou choisissez Présentation > Afficher les modèles de diapositive). Une façon simple d’obtenir un modèle de diapositive modifié consiste à importer dans le diaporama actuel une diapositive ou un modèle de diapositive unique depuis un autre diaporama. Pour importer une diapositive ou un modèle de diapositive unique : 1 Ouvrez le document Keynote contenant la diapositive que vous désirez utiliser. 2 Sélectionnez cette diapositive et faites-la glisser à partir du document source dans le classeur de diapositives du document avec lequel vous travaillez. Un nouveau modèle de diapositive est créé dans votre diaporamaKeynote. Vous trouverez ce nouveau modèle de diapositive dans le classeur de modèles de diapositive. Remarque : vous pouvez créer des compositions pour des objets sur un modèle de diapositive. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Création de compositions sur des modèles de diapositives” à la page 169. Modification de la disposition et de l’arrière-plan des modèles de diapositive La solution la plus simple pour créer un modèle de diapositive est de se baser sur le modèle qui ressemble le plus à ce que l’on souhaite. Faites défiler les diapositives du classeur de modèles de diapositive et dupliquez celle qui vous intéresse. Pour dupliquer un modèle de diapositive : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive dans le classeur de modèles de diapositive.Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 195 2 Exécutez l’une de ces actions :  Cliquez sur Nouveau (+) dans la barre d’outils.  Choisissez Diapositive > Nouvelle diapositive.  Appuyez sur la touche Retour de votre clavier  Choisissez Édition > Dupliquer Vous pouvez modifier des modèles de diapositive à l’aide de l’Inspecteur des modèles de diapositive. Pour ouvrir l’Inspecteur des modèles de diapositive : 1 Sélectionnez un modèle de diapositive dans le classeur de diapositives. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre d’outils (ou choisissez Présentation > Afficher l’Inspecteur), puis sur le bouton de l’Inspecteur des diapositives. 3 Cliquez sur Apparence. Choisissez une couleur ou une image d’arrière-plan. Créez des espaces réservés aux tableaux, graphiques, affichages Web et graphismes importés. Insérez des zones de titre et de corps de texte dans vos modèles de diapositive. Sélectionnez pour que les objets des diapositives se superposent aux objets du modèle.196 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo Modification de l’arrière-plan Pour créer des groupes de diapositives associées dans une présentation (par exemple pour distinguer ou relier divers sujets), vous pouvez notamment insérer un arrière-plan légèrement différent pour chaque groupe de diapositives. Vous devez pour ce faire créer un groupe de modèles doté des différents arrière-plans choisis. Pour modifier l’arrière-plan d’un modèle de diapositive : 1 Dans le classeur de modèles de diapositive, sélectionnez le modèle que vous souhaitez modifier.  Si vous créez un arrière-plan totalement nouveau, nous vous conseillons de commencer par un modèle vierge.  Pour conserver une copie du modèle original, exécutez l’une des actions suivantes :  Choisissez Diapositive > Nouvelle diapositive.  Cliquez sur Nouvelle dans la barre d’outils.  Choisissez Édition > Dupliquer 2 Sélectionnez les éléments que vous ne souhaitez pas conserver et appuyez sur la touche Suppr. 3 Faites vos modifications.  Utilisez les outils de Keynote pour placer des éléments d’arrière-plan dans le modèle de diapositive.  Faites glisser les objets externes souhaités (fichiers média, audio, etc.) du Bureau ou du Navigateur de média dans le canevas. 4 Une fois que vous avez placé un élément à l’endroit voulu, vous pouvez sélectionner Disposition > Verrouiller pour éviter que celui-ci soit déplacé accidentellement pendant que vous travaillez. Toutes les modifications (y compris les ajouts de fichiers externes) apportées au modèle de diapositive apparaissent sur toutes les diapositives créées à partir de ce modèle.Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 197 Superposition d’objets en arrière-plan et d’objets sur les diapositives Lorsque vous modifiez un modèle de diapositive, vous pouvez placer des objets au-dessus ou en dessous comme dans une diapositive. Tous les objets d’un modèle demeurent dans leur propre couche qui est, par défaut, la couche inférieure. Les objets que vous ajoutez aux diapositives sont par conséquent placés au-dessus de tous les éléments du modèle. Cependant, vous pouvez choisir de placer tout objet que vous ajoutez aux diapositives individuelles au-dessus ou en dessous des objets de la couche du modèle. Les couches d’arrière-plan sont couramment utilisées dans le cas des graphismes de canal alpha, où les objets de la diapositive apparaissent au travers d’une partir de l’image d’arrière-plan. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Manipulation de cadres photo (graphismes de canal alpha)” à la page 73. Pour superposer des objets d’une diapositive à ceux de la couche d’un modèle : 1 Insérez des objets dans le canevas du modèle de diapositive, en les positionnant et les superposant à votre guise. 2 Dans l’Inspecteur des modèles de diapositive, sélectionnez “Autoriser la superposition des objets”. Remarque : vous pouvez déplacer des espaces réservés vers l’avant ou vers l’arrière sur un modèle ou une diapositive. Pour plus d’informations, reportez-vous à la section “Redimensionnement, déplacement et superposition d’objets” à la page 68. Ajout de guides d’alignement Vous pouvez créer vos guides d’alignement afin de vous aider à insérer votre texte et vos graphismes de manière harmonieuse dans chaque diapositive. Les guides d’alignement créés dans un modèle de diapositive sont disponibles lorsque vous insérez des objets sur n’importe quelle diapositive utilisant ce modèle. Pour créer des guides d’alignement dans un modèle de diapositive : 1 Dans la sous-fenêtre Apparence de l’Inspecteur des diapositives, sélectionnez le modèle de diapositive auquel vous souhaitez ajouter les guides d’alignement. 2 Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles. 3 Placez le pointeur sur une règle et faites glisser le guide d’alignement jaune à n’importe quel endroit du canevas.198 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo  Pour placer un guide horizontal, faites-le glisser depuis la règle située en haut de la diapositive.  Pour placer un guide vertical, faites-le glisser depuis la règle située à gauche. Dispositions et styles pour titres et corps de texte Les styles par défaut des zones de titre et de texte sont définis dans le modèle d’une diapositive. Pour configurer les zones de titre et de texte par défaut d’un modèle de diapositive, vous devez au préalable les insérer dans ce dernier, puis sélectionner le texte et configurer ses attributs à l’aide des inspecteurs, comme vous configureriez les attributs de texte de n’importe quelle diapositive. Quand vous changez des réglages de texte, vous pouvez les prévisualiser en créant une diapositive dans le classeur de diapositives, en les appliquant à cette dernière et en les testant avec du texte. Pour insérer des zones de titre et de corps de texte dans un modèle de diapositive sélectionné : 1 Ouvrez l’Inspecteur des modèles de diapositive et cliquez sur Apparence (si cette option n’est pas déjà sélectionnée). 2 Pour ajouter une zone de titre, sélectionnez la case Titre. 3 Pour ajouter une zone de corps de texte, sélectionnez la case Corps. Selon le thème et le modèle, le style de texte par défaut peut contenir des puces. Pour configurer un style sans puces par défaut, consultez la section “Mise en forme des textes à puces et des listes numérotées” à la page 50. 4 Pour inclure un texte de sous-titre, redimensionnez la zone de corps de texte et insérez-la sous la zone de titre. 5 Redimensionnez et réorganisez vos zones de texte. 6 Sélectionnez le texte de l’espace réservé et mettez-le en forme en appliquant les styles que vous préférez. Dans la zone de texte, vous pouvez définir des attributs pour 5 niveaux de texte maximum. Pour plus d’informations sur la définition de l’espacement entre les lignes, des mises en retrait du texte et des tabulations, reportez-vous aux sections “Modification de l’alignement et de l’espacement du texte” à la page 51 et “Réglage des tabulations et des mises en retrait du texte” à la page 54.Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 199 Application des modifications au cours du travail Au cours de votre travail sur un modèle de diapositive, vous pouvez tester vos modifications sur une diapositive normale afin d’avoir une meilleure idée de la nouvelle disposition. En faisant un va-et-vient entre la diapositive “test” et le modèle de diapositive, il est possible de procéder à des ajustements précis, par exemple rallonger ou raccourcir les traits ou ajouter plusieurs niveaux de retrait. Afficher le texte d’une diapositive s’avère particulièrement utile pour ajuster les taquets de tabulation et les espaces entre les lignes. Pour créer une diapositive de test dans le classeur de diapositives, vous devez créer une diapositive à partir du modèle ; si vous effectuez des changements à la diapositive remplaçant le modèle, appliquez à nouveau le modèle à la diapositive de test à chaque nouvelle modification. Pour appliquer à nouveau le modèle de diapositive à une diapositive dans le classeur de diapositives : m Sélectionnez la diapositive dans le classeur et choisissez Format > Revenir au format du modèle pour la diapositive. Configuration des transitions par défaut Il est possible de spécifier un style de transition par défaut pour tous les modèles de diapositive. Les diapositives créées à partir de ce modèle utilisent le style spécifié pour passer aux diapositives suivantes. Pour choisir le style de transition par défaut d’un modèle de diapositive : 1 Sélectionnez le modèle de diapositive dans le classeur de modèles de diapositive. 2 Dans la sous-fenêtre Transition de l’Inspecteur des modèles de diapositive, choisissez un effet, une durée et un sens de transition. 3 Utilisez le menu local Commencer la transition pour choisir l’endroit où la transition doit apparaître au clic de souris ou automatiquement. 4 Tapez un nombre pour spécifier le délai de la transition. Pour plus d’informations sur les transitions de diapositives, voir la section “Ajout de transitions entre les diapositives” à la page 159.200 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo Modification des styles par défaut du texte et des objets Il est possible de modifier les attributs par défaut d’objets tels que des figures, des zones de texte, des tableaux et des graphiques. Vous pouvez par exemple spécifier que chaque fois que vous cliquez sur Tableau dans la barre d’outils, le tableau par défaut contient un certain nombre de rangs et de colonnes, avec un en-tête et un corps de texte présentant une certaine police et des bordures mises en forme dans une couleur et une épaisseur de ligne spécifiques. Vous pouvez définir les polices, les couleurs, l’opacité, les ombres, etc. par défaut des zones de texte et des figures. Vous pouvez spécifier le type de graphique (sectoriel, linéaire, etc.) par défaut. Les attributs par défaut doivent être configurés individuellement pour chaque type de graphique. Vous devez tout d’abord créer l’objet afin qu’il présente les attributs par défaut souhaités puis définir les propriétés à utiliser par défaut pour le modèle actuel ou pour tous les modèles du thème. Pour configurer les attributs par défaut des zones de texte, des figures et des graphismes : 1 Dans le classeur de diapositives, créez une diapositive sur le modèle de diapositive que vous êtes en train de concevoir. 2 Placez une zone de texte, une figure ou un graphisme sur le canevas. 3 Appliquez les propriétés que vous souhaiter utiliser par défaut aux attributs de l’élément.  Pour une zone de texte, saisissez du texte dans la zone concernée, sélectionnez le texte puis réglez ses attributs.  Pour une figure ou un graphisme, sélectionnez l’objet concerné et réglez ses attributs. 4 Une fois l’élément mis en forme comme vous le souhaitez, configurez ses propriétés en propriétés par défaut en le sélectionnant et en exécutant l’une des actions suivantes :  Pour attribuer de nouvelles propriétés par défaut uniquement au modèle de diapositive sur lequel vous travaillez, choisissez Format > Avancé > Définir [un objet] pour le modèle actuel.  Pour attribuer de nouvelles propriétés par défaut à tous les modèles de diapositive du thème, choisissez Format > Avancé > Définir [un objet] pour tous les modèles. 5 Supprimez la zone de texte, la figure ou le graphisme de la diapositive.Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 201 Pour choisir les attributs de tableau par défaut : 1 Dans le classeur de diapositives, créez une diapositive sur le modèle de diapositive que vous êtes en train de concevoir. 2 Insérez un tableau dans le canevas. 3 Sélectionnez le tableau et définissez ses attributs. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 5, “Création de tableaux”. Important : un tableau contient quatre zones différentes de mise en forme : l’en-tête de rang, l’en-tête de colonne, les bordures intérieures et les bordures extérieures. Pour effectuer des modifications, vous devez configurer tous les éléments d’une zone de mise en forme. Par exemple, pour définir une nouvelle configuration par défaut des en-têtes de rangs, vous devez modifier toutes les cellules de l’en-tête de rang (et pas seulement une cellule). 4 Une fois le tableau mis en forme comme vous le souhaitez, configurez les nouvelles propriétés en propriétés par défaut en sélectionnant le tableau et en exécutant l’une des actions suivantes :  Pour que les attributs du tableau soient les attributs par défaut du modèle actuel, choisissez Format > Avancé > Définir un tableau pour le modèle actuel.  Pour que les attributs du tableau soient les attributs par défaut de tous les modèles du thème actuel, choisissez Format > Avancé > Définir un tableau pour tous les modèles. 5 Éliminez le tableau de la diapositive. Pour choisir les attributs de graphique par défaut : 1 Dans le classeur de diapositives, créez une diapositive sur le modèle de diapositive que vous êtes en train de concevoir. 2 Insérez un graphique dans le canevas. 3 Sélectionnez le graphique et définissez ses attributs. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 6, “Création de graphiques”. 4 Pour définir les attributs par défaut d’un autre type de graphique, copiez le graphique et collez-le dans une nouvelle diapositive, modifiez son type et configurez ses attributs. Répétez cette opération pour chaque type de graphique.202 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 5 Une fois tous les graphiques mis en forme comme vous le souhaitez, sélectionnez-les un par un et configurez les nouvelles propriétés en propriétés par défaut en effectuant l’une des opérations suivantes :  Pour que les attributs du graphique soient les attributs par défaut du modèle actuel, choisissez Format > Avancé > Définir [un graphique ] pour le modèle actuel.  Pour que les attributs du graphique soient les attributs par défaut de tous les modè- les du thème actuel, choisissez Format > Avancé > Définir [un graphique ] pour tous les modèles.  Pour que le type du graphique soit le type par défaut de tous les modèles du thème actuel, choisissez Format > Avancé > Faire de [graphique] le type de graphique par défaut. 6 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, spécifiez le nombre total de séries pour lesquelles vous définissez des attributs. 7 Supprimez les graphiques des diapositives. Enregistrement des thèmes personnalisés Si vous modifiez les modèles de diapositive d’un thème et que souhaitez réutiliser ces modifications dans d’autres présentations, vous pouvez enregistrer le thème modifié en tant que thème personnalisé. Une fois votre thème personnalisé enregistré, il apparaît dans le Sélecteur de thèmes. Lorsque vous sélectionnez votre thème personnalisé, il contient également tous les modèles de diapositive que vous avez définis. Pour enregistrer le thème actuel en tant que thème personnalisé : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer le thème. 2 Attribuez un nom au thème et choisissez-lui un emplacement. 3 Si vous avez ajouté de l’audio ou des séquences et que vous souhaitez les incorporer au thème, sélectionnez “Copier l’audio et la vidéo dans le document” (vous devrez peut-être cliquer sur le triangle d’affichage de la zone de dialogue pour afficher la case). Remarque : le document devient beaucoup plus volumineux lorsque vous y ajoutez des fichiers média. 4 Cliquez sur Enregistrer.Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo 203 À moins que vous ne spécifiiez un autre emplacement, les thèmes personnalisés sont enregistrés dans le dossier Thèmes de votre disque dur ([Départ]/Bibliothèque/ Application Support/iWork/Keynote/Themes). Seuls les thèmes de ce dossier apparaissent dans le sélecteur de thèmes. Si vous conservez votre thème à un autre emplacement, vous pouvez l’ouvrir sous forme de document vide de Keynote et utiliser celui-ci directement pour créer un diaporama. Retour au thème original par défaut Si vous avez modifié des modèles de diapositive dans un document et que vous souhaitez revenir au thème original par défaut, appliquez à nouveau le thème à votre document. Pour revenir au thème par défaut : 1 Choisissez Fichier > Sélectionner un thème, puis sélectionnez le thème et la taille de présentation d’origine. 2 Assurez-vous que “Appliquer les modif. aux thèmes par défaut” n’est pas sélectionné. 3 Cliquez sur Choisir. Création d’un thème personnalisé Si vous désirez créer un thème entièrement nouveau et non pas en créer à partir d’un des thèmes Keynote, le plus facile est d’ouvrir un nouveau document Keynote contenant un seul modèle vierge de diapositive. Effacez du document tous les autres modè- les de diapositive. Voici quelques astuces :  Commencez par créer et insérer des éléments d’arrière-plan partagés ainsi que les zones de corps de texte et de titre.  À l’aide d’une diapositive échantillon, testez vos dispositions de texte afin de vous assurer que les lignes du texte sont toutes visibles. Lorsque vous configurez la taille et le positionnement d’une zone de corps de texte, réfléchissez au nombre de puces que vous désirez y insérer.  Avant de créer des modèles de diapositive, configurez l’ensemble des attributs de texte et d’arrière-plan.204 Chapitre 9 Conception de vos propres thèmes et modèles de diapo  En vous basant sur des copies du modèle de diapositive d’origine, créez de nombreuses dispositions différentes de corps de texte et de titre. Les nouveaux modèles de diapositive créés à partir de copies du premier modèle héritent automatiquement de tous ses attributs de texte et d’arrière-plan. Il vous suffira ensuite d’ajuster les dispositions des zones de texte (vous pourrez par exemple supprimer la zone de titre et agrandir la zone de corps de texte afin de créer un modèle de diapositive “pur corps de texte”).  Créez dans le classeur de diapositives des diapositives échantillon à partir de chaque modèle que vous créez et insérez des zones de texte libres, des figures ou des images dans chacune d’entre elles si vous souhaitez que les attributs d’objet par défaut soient différents dans les divers modèles de diapositive. Si vous voulez configurer les mêmes attributs d’objet par défaut pour tous les modèles, vous n’aurez besoin de procéder ainsi que pour un seul modèle de diapositive.  Créez huit diapositives échantillon dans le classeur de diapositives à partir de chacun de vos modèles de diapositive. Créez un graphique dans une diapositive, puis copiezle et collez-le dans chaque diapositive. Puis convertissez chaque graphique en un type de graphique différent et définissez sa taille et sa position. Effectuez cette opération avant de définir les styles de graphique par défaut à l’aide du menu Format.205 Index A adaptation de diapositives à l’écran. Voir découpage affichage en mode navigateur 24 affichage en mode structure 23, 26 impression 183 affichage en mode structure, impression 28 affichage en mode table lumineuse 23 affichage Web 80 affiche 80 aide 19–20 aide à l’écran 20 ajuster 93 alignement objets 41–44 puces 57 texte 52 annulation 87 AppleWorks, importation depuis 35, 66 appliquer les modifications aux thèmes par défaut 203 arrière-plans cellule d’un tableau 116 diapositive 85 modèle de diapositive 196 assistance technique 20 audio 46, 74, 77, 79 axes (des graphiques) 148–149 B barre d’outils à propos de 31 personnaliser 31 bords cellules d’un tableau 115 bordures 94 graphiques 148 bornes 37, 171 C cadres 73 cadres photo 73 canevas 22 case Activer comme lien 82 case “Agrandir les diapositives pour qu’elles occupent tout l’écran” 161, 182 case Ajuster automatiquement au contenu 113 case “Autoriser la superposition des objets” 197 case Autre écran 179 case Conserver les proportions 101 case “Inclure l’audio” 187 case “Inclure la transparence” 187 case “Lire automatiquement une fois ouvert” 173 cellules de tableau adaptation automatique au contenu 113 alignement du texte 114 division 112 fusion ou division 111 mise en forme des nombres 117 redimensionner 113 remplissage automatique 121 sélection 106 suppression du contenu 108 centrage de texte 114 chiffres graphiques 148 listes 57 classement des rangs d’un tableau 119 classeur de diapositives 23 Index206 Index colonnes 57 colonnes de texte 57 commande Aller à 45 commande Avancer d’un plan 68 commande Reculer d’un plan 68 commandes de lecture de séquence 178 commentaires 29, 77 compositions d’objet 161–168 compositions d’objets sur des modèles de diapositives 169 configuration du double affichage 175 coordonnées X et Y 101 copie d’audio et de vidéo dans un document 46, 75 copie d’images thématiques dans un document 46 copie de sauvegarde version précédente 46 corps de texte 38 corps de texte, ajout à un modèle de diapositive 198 couleur arrière-plan de la diapositive 86 dégradés 92 de remplissage 92 du texte 51 enregistrement pour un usage ultérieur 90 graphiques 146 objets 91 création tableaux 104, 141 D Dashboard 173 découpage 65, 161, 182 déplacement d’objets 101 Voir également compositions d’objet dessiner objets 59 diaporamas, types de 37, 171 diapositives afficher et masquer 26 ajout 25, 37 arrière-plans 85 déplacement 26 ignorer 26 mise en retrait 25 modèles 38, 84 organisation 23 suppression 26 diapositives à défilement automatique 37, 171 Consultez également présentations à lecture automatique dimensions d’origine 93, 101 dispositions 84, 198 documents, impression 183 documents Flash 189 E écran de l’intervenant 178–181 écrans (moniteurs), configuration 175 éditeur de formules 124 éditeur de graphiques 143–145 effets. Voir transitions, compositions d’objet encart de marge 55, 56, 115 enregistrement audio et séquences 46, 75 documents 45 images thématiques 46 en-têtes (pour tableaux) 111 Voir également titres espace autour du texte (encart de marge) 56 espacement, du texte 52 espace réservé à l’objet 85, 195 étirer 93 Excel 67 Excel, importation depuis 66 exportation diapositives en tant qu’images 188 documents Keynote 185–190 Flash 189 HTML 190 iDVD 189 iWork ’05 191 PDF 188 PowerPoint 187Index 207 QuickTime 185 Exposé 173 extrémités 95 F faire pivoter des objets 69, 100, 153 fenêtre Couleurs 33, 89 fermeture du diaporama 83 feuilles de calcul 143 fichiers média 75 fichiers PDF 66, 188 figures 59–65 création de figure personnalisée 60 modification d’une étoile 64 modification d’un polygone 65 modification d’un rectangle aux coins arrondis 63 modification de flèches simples et doubles 64 modification du contour des figures 61 utilisation en tant que masques 71 figures personnalisées 60 flèches en tant qu’extrémités de ligne 95 figures 59 fonctions logiques 135 numériques 134 statistiques 133 formules ajout d’une formule rapide 122 calcul d’opérations arithmétiques 128 utilisation d’opérateurs 131 utilisation de fonctions prédéfinies 129 utilisation de références de cellules 126 G graphiques 137–155 à barres 153–154 ajouter 141 à lignes 154 composition section par section 167 en nuage de points 155 en trois dimensions 157 graphiques 3D 138, 157 mise en forme 145 remplacement d’un graphique par un autre type 142 sectoriels 151–153 graphismes ajout à des cellules de tableau 116 ajouter à des objets 92 graphismes de canal alpha 73 guides d’alignement 41–44 guides d’alignement, ajout aux modèles de diapositive 197 I ignorer des diapositives 26 images ajout 41, 66 formats de fichiers 58 masquer 69 réglage 98 utilisation de fichiers PDF 66 importation documents PowerPoint ou AppleWorks 35 fichiers graphiques 66 séquences 78 impression 183–184 affichage en mode structure 28 diapositives 183–184 notes 183–184 incorporation un à un d’éléments de composition 165 indicateur de découpage 113 insertion graphiques 141 graphismes 41, 66 tableaux 103 Inspecteur 104 Inspecteur des compositions 163–168 Inspecteur des diapositives 85, 160 Inspecteur des dimensions 99–101 Inspecteur des documents 78, 172, 173 Inspecteur des graphiques 141, 144–151208 Index Inspecteur des graphismes 91–97, 116, 154 Inspecteur des liens 80–84 Inspecteur des tableaux 103–105, 107–115 Inspecteur du texte 51–55 Inspecteur QuickTime 79 Inspecteurs compositions 163–168 diapositives 85, 160 dimensions 99–101 documents 78, 172, 173 général 32 graphique 141, 144–151 graphismes 91–97, 116, 154 liens 80–84 ouverture 32 QuickTime 79 tableaux 103–105, 107–115 texte 51–55 interligne 52 Internet 80 iPhoto 66 iTunes 75, 77 L lecture d’un diaporama 47, 179 liens 80–84 lignes 94 M masquage d’images 69, 69–71 masquage des diapositives 26 menu contextuel 109 menu local Apparition 167 menu local Lier vers 82 menu local Remplissage du symbole 155 menu local Trait 94, 115 mettre en pause une présentation 181 mise en forme bords d’une cellule 115 graphiques 145 tableaux 109 texte des graphiques 146 textes à puces et listes numérotées 50 mise en forme des nombres 117 mise en retrait diapositives 25 texte 54 modèles de diapositives 38, 193–199 modèles de diapositives, création de compositions d’objets sur des 169 modifier la disposition de l’affichage 179 molette angle 92 moniteurs. Voir écrans mosaïque 93 musique 74 N Navigateur multimédia 33, 66, 75 ne plus masquer une image 71 niveau d’agrandissement 23 nombres mis en forme dans les tableaux 117 notes création et affichage 29 notes, intervenant 29 numéros de diapositive 82, 85, 180, 184 numéros de pages. Voir numéros de diapositives O objets ajout de graphismes 92 couleur 91 déplacement 68, 101 dessiner 59 faire pivoter 69, 100 ombres 96 redimensionnement 68, 101 réglage de l’opacité 97 regroupement 72 superposition 68 verrouillage 42 ombres 96 opacité 97 opérateurs arithmétiques 131 comparaison 132Index 209 organisation des diapositives 44 P pages Web 80–84 palette de couleurs 90 panneau des polices 34 par défaut, modification graphiques 201 nouveaux documents 36 tableaux 201 texte 200 transitions 199 par défaut, restauration 203 personnalisés enregistrement des thèmes 202 pointeur 84 pointeur, apparence pendant la présentation 182 polices modification 50, 146 PowerPoint exportation dans 187 importation depuis 35 Préférences sous-fenêtre Diaporama 84, 176 sous-fenêtre Général 27, 36, 46, 83 sous-fenêtre Règles 42–44 Préférences du diaporama 84, 176 Préférences Général 27, 36, 46, 83 Préférences Règles 42–44 Préférences Système 176, 177 présentations afficher ou masquer le pointeur au cours 84 configuration des écrans 174–179 contrôle à l’aide du clavier 181 lecture automatique 37, 171 liens uniquement 37, 173 présentations à lecture automatique 37, 171 présentations à liens uniquement 37, 173 proportions 101 puces adapter au texte 57 alignement 57 modification du symbole 56 réorganisation 28 sélection 27 Q QuickTime 185 R raccourcis clavier 34, 179, 181 recherche par mot-clés 178 recopie vidéo 177 redimensionnement des objets 101 références de cellules 126 réglages de la lecture de fichiers multimédias 79 règles 41–44 modification de l’unité de mesure utilisée 42 réglage des tabulations 54 regroupement d’objets 72 remplir 93 remplissage automatique 121 remplissages image 92 reprendre une présentation en pause 181 rogner. Voir masquage d’images S sélecteur de diapositives 180 sélecteur de thèmes 36, 202 séquences 75, 79, 178 séries et groupes de données 137–140 Spotlight 178 superposition d’objets 68, 197 suppression de diapositives 26 symbole + (indicateur de découpage) 65, 113 symbole > (dans les commandes de menu) 19 Système Préférences 176, 177 T tableau 103–117 ajout de rangs et de colonnes 110 composition section par section 167 formules 122210 Index nombre de rangs et de colonnes 110 sélection 106 supprimer des rangs et des colonnes 110 tabulations 54 taille de la diapositive 36, 181 taille de la présentation 36, 181 test d’un diaporama 174 texte ajout à un modèle de diapositive 198 ajout de puces 39 ajouter à des figures 65 ajustement de l’interligne 52 ajustement des mises en retrait 55 alignement 52 animation 166 à puces 39 à puces, ajout 39 composition section par section 166 graphiques 146 modification de la couleur 51 modification de la police 50 tableaux 114 zones de texte libres 49 thèmes copie des images thématiques dans un document 46 modification 36, 193–204 réglage du thème par défaut des nouveaux documents 36 restaurer les styles par défaut 87 sélection 36 utilisation de plusieurs thèmes dans un document 44 titres ajout à une diapositive 39, 84 ajout à un modèle de diapositive 198 touches fléchées 106 tracer lignes 94 transitions configuration par défaut 199 entre des parties d’une diapositive (compositions d’objet) 161 entre les diapositives 159 transparence 73, 97, 185, 187 types de diaporamas 37, 171 U unités de mesure modification 42 URL 80, 82, 83 V verrouillage d’objets 42, 72 version de copie de sauvegarde 46 visite guidée 19 visite guidée d’iWork 19 visite guidée de Crossbow 19 volume 79 volume de la lecture 79 Z zoomer 23 Pages ’08 Guide de l’utilisateurK Apple Inc. © 2008 Apple Inc. Tous droits réservés. Ce manuel est soumis aux lois sur le droit d’auteur et ne peut être copié, totalement ou partiellement, sans le consentement écrit d’Apple. Vos droits concernant le logiciel sont régis par le contrat de licence qui l’accompagne. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple via le clavier (Option + 1) pour des motifs commerciaux sans l’autorisation écrite préalable d’Apple peut constituer une violation du droit des marques et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts ont été déployés afin de garantir l’exactitude des informations de ce manuel. Apple n’est pas responsable des erreurs d’impression ou de rédaction. Apple 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleWorks, ColorSync, iMovie, iPhoto, iTunes, Mac, Mac OS, Numbers, Pages, Quartz et QuickTime sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder, iWeb, iWork, Safari et Spotlight sont des marques d’Apple Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Adobe et Acrobat sont des marques ou des marques déposées d’Adobe Systems Incorporated, aux États-Unis et/ou dans d’autres pays. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés dans ce document sont des marques de leurs propriétaires respectifs. La mention de produits tiers est indiquée à titre informatif exclusivement et ne constitue ni une approbation, ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité quant aux performances ou à l’utilisation de ces produits. F019-1278 06/2008 3 1 Table des matières Préface 14 Bienvenue dans le Guide de l’utilisateur de Pages Chapitre 1 16 Techniques et outils de Pages 16 Modèles Pages 18 Aides pour l’affichage d’un document 19 Niveaux de zoom 19 Présentations des pages d’un document 20 Mode Disposition 21 Caractères de mise en forme (invisibles) 22 La barre d’outils 23 La barre de format 24 La fenêtre Inspecteur 25 Le Navigateur de média 25 Le panneau Police 26 La fenêtre Couleurs 26 Règles et guides d’alignement 27 Le tiroir Styles 28 Barres et flèches de défilement et vignettes 29 La fenêtre Avertissements 30 Outils de recherche et de référence 30 Raccourcis clavier et menus locaux Chapitre 2 31 Utilisation d’un document Pages 31 Utilisation de traitement de texte et de modèles de disposition de la page 31 Modèles de traitement de texte 32 Modèles de disposition de la page 32 Création, ouverture et importation d’un document Pages 32 Création d’un document 34 Importation d’un document 34 Ouverture d’un document Pages existant 35 Enregistrement d’un document 35 Enregistrement d’un document 36 Annulation de modifications4 Table des matières 37 Enregistrement d’un document en tant que modèle 37 Enregistrement d’une copie d’un document 37 Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’un document 38 Fermeture d’un document sans quitter Pages 38 Stockage d’informations relatives à un document 39 Conception de documents 39 Disposition et style des documents 39 Apparence du texte 40 Graphismes et autres objets Chapitre 3 41 Utilisation de parties de document 43 Configuration de l’orientation et de la taille des pages 44 Définition des marges du document 44 Utilisation de sauts de page et de ligne 44 Insertion de sauts de page 45 Début de paragraphes sur une nouvelle page 45 Regroupement de paragraphes sur une page 45 Maintien d’un paragraphe entier sur la même page 46 Insertion manuelle de sauts de ligne 46 Éviter les lignes veuves et orphelines 46 Utilisation de dispositions 47 Définition de colonnes 48 Définition de sauts de colonne 48 Définition de sauts de disposition 49 Définition de marges de disposition 50 Utilisation de pages opposées gauche et droite 50 Définition de marges pour les pages opposées 50 Définition d’en-têtes et de pieds de page pour les pages opposées 51 Visualisation de pages opposées 52 Utilisation d’en-têtes et de pieds de page 52 Utilisation de notes de bas de page et de notes de fin 52 Ajout et modification de notes de bas de page et de notes de fin 52 Ajout d’une note de bas de page 53 Ajout d’une note de fin à un document 54 Ajout d’une note de fin à la fin d’une section 54 Suppression de notes de bas de page et de notes de fin 54 Conversion de notes de bas de page en notes de fin et inversement 55 Mise en forme de notes de bas de page et de notes de fin 55 Basculement entre une marque et la note de bas de page ou la note de fin correspondante 55 Numérotation des notes de bas de page et des notes de finTable des matières 5 55 Définition de marques pour la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin 56 Modification de marques pour la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin 56 Réinitialisation de la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin de section 57 Utilisation de sections 57 Création de sections 58 Gestion de sections à l’aide de la présentation en vignettes 58 Visualisation de vignettes 59 Ajout et suppression de sections 59 Réorganisation des sections 59 Définition d’attributs de section 60 Modification des en-têtes et des pieds de page dans une section 60 Réinitialisation des numéros de page dans une section 60 Configuration d’une mise en forme particulière pour la première page d’une section 61 Mise en forme de pages opposées dans une section 61 Définition de marges de section 61 Réutilisation de sections 62 Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) 63 Utilisation d’une table des matières 63 Création et mise à jour d’une table des matières 65 Définition du style d’une table des matières Chapitre 4 66 Révision et correction de documents 67 Utilisation du suivi des modifications 68 Visite guidée du suivi des modifications 70 Démarrage, pause et arrêt du suivi des modifications 71 Contrôle des informations du suivi des modifications 72 Acceptation et rejet des modifications 73 Enregistrement avec le suivi des modifications désactivé 73 Utilisation de commentaires Chapitre 5 75 Utilisation de texte 75 Ajout de texte 76 Utilisation du texte de paramètre fictif 76 Paramètres fictifs dans les zones de texte principales 76 Paramètres fictifs dans les zones de texte 77 Paramètres fictifs dans les tableaux 77 Paramètres fictifs dans les colonnes 78 Ajout de nouvelles pages modèle6 Table des matières 79 Suppression de pages 79 Supprimer, copier et coller du texte 80 Sélection de texte 80 Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte 81 Utilisation de la barre de format pour mettre en forme le texte 81 Utilisation du menu Format pour mettre en forme le texte 81 Application de l’attribut Gras ou Italique au texte à l’aide des menus 81 Encadrement de texte à l’aide des menus 82 Soulignement du texte à l’aide des menus 82 Modification de la taille du texte à l’aide des menus 82 Mise en indice ou en exposant du texte à l’aide des menus 83 Modification de la casse d’un texte à l’aide des menus 83 Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte 85 Simplification de l’utilisation du panneau Police 85 Changement de polices à l’aide du panneau Police 86 Modification du soulignement à l’aide du panneau Police 86 Ajout d’un attribut barré au texte à l’aide du panneau Police 86 Modification de la couleur du texte à l’aide du panneau Police 87 Modification de la couleur d’arrière-plan d’un paragraphe à l’aide du panneau Police 87 Création d’ombres sur le texte à l’aide du panneau Police 87 Ajout d’accents et de caractères spéciaux 88 Ajout d’accents 88 Affichage des dispositions de clavier dans d’autres langues 89 Saisie des caractères spéciaux et des symboles 89 Utilisation de guillemets courbes 90 Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées 91 Réglage du lissage des polices 91 Définition de l’alignement, de l’interligne et de la couleur du texte 92 Alignement horizontal du texte 93 Alignement vertical du texte 94 Réglage de l’espace entre les lignes du texte 95 Réglage de l’espacement avant et après un paragraphe 96 Réglage de l’espace entre les caractères 96 Modification de la couleur du texte 97 Définition de taquets de tabulation afin d’aligner le texte 97 Réglage des taquets de tabulation à l’aide de la règle horizontale 98 Définition d’un nouveau taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale 98 Modification d’un taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale 99 Suppression d’un taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale 99 Définition de taquets de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte 100 Définition de la distance par défaut entre les tabulationsTable des matières 7 100 Définition d’un nouveau taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte 101 Modification d’un taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte 101 Suppression d’un taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte 101 Création de retraits 101 Création de retraits de paragraphes à l’aide de l’Inspecteur du texte 102 Définition de retraits pour les paragraphes à l’aide de la règle horizontale 103 Modification de la marge intérieure du texte dans des objets 103 Définition de retraits pour les listes 103 Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) 103 Génération automatique de listes 104 Utilisation des listes à puces 105 Utilisation des listes numérotées 107 Utilisation de listes ordonnées (Structures) 108 Utilisation de zones de texte, de figures et d’autres effets pour faire ressortir le texte 108 Ajout de zones de texte 108 Ajout d’une zone de texte flottante 109 Ajout d’une zone de texte incorporée 110 Liaison de zones de texte flottantes 112 Définition des couleurs de remplissage des caractères et des paragraphes 113 Ajout de bordures et de filets 113 Présentation du texte en colonnes 114 Ajout de texte dans une forme 115 Mise en forme d’une zone de texte ou d’une figure 115 Utilisation de liens et de signets 116 Lien vers une page Web 116 Lien vers un message électronique préadressé 117 Lien vers des pages d’un document 118 Modification du texte d’un lien hypertexte 118 Ajustement de texte autour d’un objet 119 Ajustement du texte autour d’un objet flottant 120 Ajustement de texte autour d’un objet incorporé 120 Ajustement du texte autour d’un objet incorporé ou flottant 121 Insertion de numéros de page et d’autres valeurs variables 122 Utilisation de l’insertion automatique de tirets 122 Remplacement automatique de texte 123 Insertion d’un espace insécable 123 Vérification de l’orthographe et de documents 123 Recherche des mots mal orthographiés 124 Utilisation des suggestions de correction orthographique 125 Vérification de documents 126 Recherche et remplacement de texte 126 Recherche de toutes les occurrences de mots ou d’expressions8 Table des matières Chapitre 6 129 Utilisation de styles 129 À propos des styles 131 Application de styles 132 Importation de styles à partir d’un autre document 133 Modification du style d’un texte 134 Recherche et remplacement d’un style 134 Copie et collage des styles de paragraphe et de caractère 135 Modification et création de styles de paragraphe 135 Modification des styles de paragraphe 138 Création de nouveaux styles de paragraphe 139 Modification et création de styles de caractère 139 Modification des styles de caractère 141 Création de nouveaux styles de caractère 141 Modification et création de styles de liste 141 Modification de styles de liste à puces ou numérotée 144 Modification d’un style de liste à numérotation progressive pour les listes hiérarchisées 145 Création de nouveaux styles de liste 146 Attribution d’un nouveau nom à un style 146 Suppression d’un Style Chapitre 7 147 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 147 Utilisation des objets flottants et des objets incorporés 148 Sélection d’objets 149 Copie et duplication d’objets 150 Suppression d’objets 150 Déplacement d’objets 151 Déplacement d’un objet vers le premier plan ou vers l’arrière-plan 151 Déplacement d’un objet vers l’arrière-plan 151 Alignement d’objets 152 Espacement uniforme des objets sur la page 152 Utilisation des guides d’alignement 153 Modification de l’affichage des guides d’alignement 153 Création de nouveaux guides d’alignement 153 Définition de la position précise des objets flottants 154 Modification des objets 154 Redimensionnement des objets 155 Retournement et rotation d’objets 156 Modification du style des bordures 157 Objets d’encadrement 158 Ajout d’ombres 159 Ajout d’un refletTable des matières 9 160 Ajustement de l’opacité 161 Regroupement et verrouillage d’objets 161 Regroupement et dissociation d’objets 161 Verrouillage et déverrouillage des objets 162 Remplissage d’objets 162 Remplissage d’un objet avec de la couleur 163 Utilisation de la fenêtre Couleurs 164 Image de remplissage d’un objet 165 Utilisation des figures 165 Ajout d’une figure prédessinée 166 Ajout d’une figure personnalisée 168 Figures modifiables 168 Manipulation des points d’une figure 169 Modification du tracé d’une courbe 169 Modification du tracé d’un segment droit 170 Conversion de points d’angle en points de courbe et vice-versa 170 Modification de figures prédessinées spécifiques 170 Modification d’un rectangle aux coins arrondis 171 Modification de flèches simples et doubles 171 Modification d’une étoile 172 Modification d’un polygone 172 Utilisation des paramètres fictifs multimédias 174 Utilisation des images 174 Ajout d’images 174 Importation d’une image en tant qu’objet flottant 174 Importation d’une image en tant qu’objet incorporé 175 Masquage (rognage) d’images 175 Rognage d’une image à l’aide du masque par défaut (de forme rectangulaire) 176 Masquage d’une image avec une figure 177 Suppression du masque d’une image 177 Suppression de l’arrière-plan ou des éléments superflus d’une image 178 Modification de la luminosité, du contraste et des autres réglages d’une image 180 Utilisation de fichiers PDF en tant que graphismes 181 Utilisation du son et de séquences 181 Ajout d’un fichier son 182 Ajout d’un fichier de séquence 182 Réglage des options de lecture des fichiers multimédias Chapitre 8 184 Utilisation de tableaux 184 À propos des tableaux 185 Utilisation de tableaux 185 Ajout d’un tableau10 Table des matières 185 Utilisation des outils de tableau 188 Redimensionnement d’un tableau 188 Déplacement de tableaux 189 Copie de tableaux entre des applications iWork 189 Conversion de texte en tableau 190 Sélection de tableaux et de leurs composants 190 Sélection d’un tableau 190 Sélection d’une cellule unique d’un tableau 191 Sélection d’un groupe de cellules de tableau 191 Sélection d’un rang ou d’une colonne 192 Sélection des bordures des cellules d’un tableau 193 Utilisation du contenu des cellules d’un tableau 193 Ajout et modification de valeurs de cellule 194 Utilisation de texte dans les cellules 194 Utilisation de nombres dans les cellules 195 Utilisation de dates dans les cellules 195 Affichage d’un contenu trop long pour la cellule 196 Mise en forme des valeurs de cellule 197 Utilisation du format numérique 198 Utilisation du format monétaire 198 Utilisation du format Pourcentage 199 Utilisation du format Date et heure 199 Utilisation du format Fraction 199 Utilisation du format Scientifique 200 Utilisation du format Texte 200 Contrôle des valeurs de cellule 201 Ajout d’images et de couleurs aux cellules 201 Remplissage automatique des cellules d’un tableau 202 Utilisation des rangs et des colonnes 202 Ajout de rangs 203 Ajout de colonnes 203 Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau 204 Utilisation d’un rang ou d’une colonne d’en-tête de tableau 205 Utilisation d’un rang de bas de page 205 Redimensionnement des rangs et des colonnes d’un tableau 206 Alternance de couleurs des rangs 206 Utilisation des cellules d’un tableau 206 Fusion des cellules d’un tableau 207 Division des cellules d’un tableau 207 Mise en forme bords d’une cellule 208 Copie et déplacement de cellules 209 Tri des cellules d’un tableauTable des matières 11 Chapitre 9 210 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 210 Utilisation des formules 211 Visite guidée de l’utilisation des formules 214 Ajout d’une formule rapide 214 Calcul élémentaire avec des valeurs d’une même colonne 215 Calcul élémentaire avec des valeurs d’un même rang 215 Suppression d’une formule 216 Utilisation de l’Éditeur de formules 216 Ajout d’une nouvelle formule à l’aide de l’Éditeur de formules 217 Modification d’une formule à l’aide de l’Éditeur de formules 217 Utilisation des références de cellules 218 Ajout de références de cellules à une formule 219 Copie ou déplacement des formules contenant des références de cellules 219 Application d’une formule aux cellules d’une colonne ou d’un rang en une seule fois 220 Gestion des erreurs et des avertissements 220 Utilisation des opérateurs 220 Calcul d’opérations arithmétiques 221 Explication des opérateurs arithmétiques 222 Explication des opérateurs de comparaison 222 Utilisation des fonctions Chapitre 10 224 Utilisation des graphiques 224 À propos des graphiques 227 Ajout d’un graphique 227 Sélection d’un type de graphique 227 Choix d’un type de graphique initial 228 Changement du type de graphique 229 Modification de données dans un graphique 230 Copie de données dans l’Éditeur de graphiques 230 Utilisation de rangs et de colonnes dans l’Éditeur de graphiques 231 Mise en forme des attributs généraux d’un graphique 231 Utilisation d’une légende 232 Utilisation d’un titre de graphique 232 Redimensionnement d’un graphique 232 Rotation de graphiques 233 Ajout d’étiquettes et de marques d’axe 233 Affichage des axes et des bordures 234 Utilisation de titres d’axes 234 Affichage des étiquettes de point de données 235 Mise en forme de l’axe des valeurs 236 Mise en place d’étiquettes, de quadrillage et de marques de graduation 237 Mise en forme des éléments d’une série de données12 Table des matières 238 Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes 238 Ajout de texte descriptif à un graphique 239 Mise en forme de types de graphiques spécifiques 239 Graphiques sectoriels 239 Sélection de portions individuelles dans un graphique sectoriel 239 Affichage du nom des séries dans un graphique sectoriel 240 Éloignement de portions individuelles du graphique 240 Ajout d’ombres aux graphiques sectoriels et aux portions 241 Réglage de l’opacité des graphiques sectoriels 241 Rotation de graphiques sectoriels 2D 241 Graphiques à barres et à colonnes 241 Réglage de l’espacement des graphiques à barres et à colonnes 242 Ajout d’ombres aux graphiques à barres et à colonnes 242 Réglage de l’opacité des graphiques à barres et à colonnes 243 Graphiques à couches et linéaires 244 Graphiques en nuage de points 244 Graphiques 3D Chapitre 11 246 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses 246 Utilisation des champs de Carnet d’adresses 247 Utilisation des champs de Carnet d’adresses 247 Insertion des coordonnées de l’expéditeur 247 Insertion des coordonnées du destinataire pour un contact 248 Insertion des coordonnées du destinataire pour des groupes du Carnet d’adresses 248 Insertion des données de destinataire des contacts de plusieurs fiches 249 Utilisation de coordonnées ne figurant ni dans Carnet d’adresses ni sur une vCard 249 Définition de vos propres champs de Carnet d’adresses 249 Création d’un champ de Carnet d’adresses 250 Modification d’un champ de Carnet d’adresses 251 Modification de l’étiquette d’un champ de Carnet d’adresses Chapitre 12 252 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats 252 Impression de documents 252 Définition de la taille et de l’orientation du papier 253 Aperçu du document avant son impression 254 Impression de commentaires 254 Impression de tout ou partie d’un document 255 Configuration de la disposition d’impression et autres options 256 Ajustement de la couleur du document avec ColorSync 257 Exportation vers d’autres formats de document 257 Exportation d’un document en vue de son utilisation dans une autre application 258 Enregistrement d’un document sous une version iWork plus ancienneTable des matières 13 259 Envoi d’un document Pages à iWeb Chapitre 13 260 Conception de modèles de document 260 Conception d’un modèle 261 Étape 1 : Configuration du document 261 Étape 2 : Définition des attributs par défaut 262 Définition des styles par défaut 262 Définition d’attributs par défaut pour la table des matières 262 Définition d’attributs par défaut pour les zones de texte et les formes 263 Définition d’attributs par défaut pour les tableaux 264 Définition d’attributs par défaut pour les graphiques 264 Définition d’attributs par défaut pour les images importées 265 Étape 3 : Création d’un texte de paramètre fictif et de paramètres fictifs multimédia 265 Création de texte de paramètre fictif 266 Création de paramètres fictifs multimédia 267 Étape 4 : Ajout de sections à un modèle 268 Étape 5 : Enregistrement d’un modèle personnalisé Index 269Préface 14 Bienvenue dans le Guide de l’utilisateur de Pages Ce document PDF en couleur fournit des instructions complètes relatives à l’utilisation de Pages. Avant de l’utiliser, il peut s’avérer utile de consulter le guide d’initiation de Pages Premiers contacts avec iWork ’08. Il vous permet de vous préparer rapidement à l’utilisation de Pages. Le guide Premiers contacts avec iWork comprend également des ressources supplémentaires pour se familiariser avec Pages, telles qu’une visite guidée de ses fonctionnalités et des vidéos pratiques. Si vous avez besoin d’instructions détaillées pour vous aider à effectuer certaines tâches particulières, vous les trouverez dans ce guide de l’utilisateur. La plupart des tâches décrites dans ce guide figurent également dans l’aide en ligne. Le tableau ci-dessous vous indique où trouver les informations à l’intérieur de ce guide. L’Aide permet de trouver les informations requises en naviguant ou en effectuant une recherche. Pour obtenir des informations sur Reportez-vous au L’utilisation des outils et des fenêtres de Pages pour créer et mettre en forme des documents chapitre 1, « Techniques et outils de Pages » à la page 16 La création, l’enregistrement et la gestion d’un document Pages chapitre 2, « Utilisation d’un document Pages » à la page 31 La création, l’organisation et la mise en forme des parties d’un document chapitre 3, « Utilisation de parties de document » à la page 41 Le suivi des modifications effectuées dans un document Pages chapitre 4, « Révision et correction de documents » à la page 66 La mise en forme du texte dans un document Pages chapitre 5, « Utilisation de texte » à la page 75 La modification de l’apparence d’un texte à l’aide des styles de paragraphe, de caractère et de liste chapitre 6, « Utilisation de styles » à la page 129Préface Bienvenue dans le Guide de l’utilisateur de Pages 15 L’utilisation des graphiques, des figures, du son et autres pour améliorer un document chapitre 7, « Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets » à la page 147 La création, l’organisation et la mise en forme des tableaux et des valeurs qu’ils contiennent chapitre 8, « Utilisation de tableaux » à la page 184 L’automatisation des calculs à l’aide des formules et des fonctions chapitre 9, « Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux » à la page 210 La création de graphiques pour afficher des données de manière graphique chapitre 10, « Utilisation des graphiques » à la page 224 L’affichage des données du Carnet d’adresses dans un document Pages chapitre 11, « Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses » à la page 246 Le partage d’un document Pages chapitre 12, « Impression et exportation d’un document vers d’autres formats » à la page 252 La modification d’un modèle Pages existant chapitre 13, « Conception de modèles de document » à la page 260 Pour obtenir des informations sur Reportez-vous au1 16 1 Techniques et outils de Pages Ce chapitre présente les fenêtres et outils que vous utiliserez dans Pages. Pour créer un document Pages, vous devez tout d’abord sélectionner un modèle qui vous servira de point de départ. Modèles Pages Lorsque vous ouvrez l’application Pages pour la première fois (en cliquant sur son icône dans le Dock ou en double-cliquant sur son icône dans le Finder), la fenêtre du sélecteur de modèles vous propose divers types de document.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 17 Choisissez celui qui correspond le mieux à vos besoins et objectifs. Utilisez les modèles de traitement de texte pour écrire des documents, tels que des lettres, des rapports ou des résumés. Utilisez les modèles de disposition de page pour présenter les éléments dans des documents tels que des invitations, des posters et des prospectus. Après avoir sélectionné un modèle sélectionné, cliquez sur Choisir pour travailler avec un nouveau document basé sur ce modèle. Le nouveau document contient du texte et des images de paramètres fictifs, ainsi que d’autres éléments qui représentent les composantes du document terminé : Le texte du paramètre fictif indique à quel endroit vous pouvez saisir un nouveau texte et la façon dont celuici apparaîtra sur la page. Les paramètres fictifs multimédias indiquent la taille et la position des graphismes dans un modèle de document. La commande Prévisualiser permet de faire un zoom avant ou arrière afin d’agrandir ou de réduire le document à l’écran. Les champs du Carnet d’adresses, quant à eux, vous permettent de personnaliser des documents en y incluant des données tirées du Carnet d’adresses.18 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages  Le texte de paramètre fictif vous montre comment votre texte apparaîtra sur la page. Si vous cliquez sur le texte de paramètre fictif, la totalité de la zone de texte est sélectionnée. Lorsque vous commencez la saisie, le texte de paramètre fictif disparaît et il est remplacé par ce que vous tapez. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation du texte de paramètre fictif » à la page 76.  Les paramètres fictifs multimédias peuvent contenir des images, des fichier audio et des séquences. Faites glisser vos propres images, fichiers audio ou séquences jusque sur le paramètre fictif. Les paramètres fictifs multlimédias adaptent automatiquement la taille et la position de l’image ou de la séquence. Vous pouvez faire glisser les fichiers multimédias n’importe où dans le document (et pas seulement dans un paramètre fictif multimédia). Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des paramètres fictifs multimédias » à la page 172.  De nombreux modèles contiennent également des champs de Carnet d’adresses. Les champs de Carnet d’adresses vous permettent d’insérer aisément des noms, des numéros de téléphone, des adresses (ou toutes données définies dans les fiches des contacts du Carnet d’adresses) dans des documents Pages. Cette fonction vous permet ainsi de réutiliser un même document (une lettre ou un contrat-type, par exemple) s’appliquant à plusieurs personnes en insérant les données propres à chaque personne issues des champs de Carnet d’adresses. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des champs de Carnet d’adresses » à la page 247.  Des graphismes, tels que des filigranes ou des logos, apparaissent parfois sur les pages. Ces objets sont appelés objets modèles. Si vous ne pouvez pas sélectionner un objet dans un modèle, il s’agit probablement d’un objet modèle. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) » à la page 62. Vous pouvez faire glisser ou positionner des objets sur une page, notamment des graphismes importés, des séquences, du son, des objets, des zones de texte, des graphiques, des tables et des figures créés dans Pages. Vous pouvez aussi insérer des pages dont le format a été prédéfini pour le modèle que vous utilisez. Dans la barre d’outils, cliquez sur Pages ou Sections, puis choisissez une page de modèle. La nouvelle page est ajoutée immédiatement à la suite de la page où vous avez placé le point d’insertion. Aides pour l’affichage d’un document Lorsque vous travaillez sur un document, il peut être utile d’effectuer un zoom avant ou arrière ou d’utiliser d’autres techniques de visualisation afin de mieux voir ce que vous faites.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 19 Niveaux de zoom Vous pouvez agrandir (zoom avant) ou réduire (zoom arrière) l’affichage d’un document. Il est souvent utile de réduire l’affichage d’un document afin de pouvoir visualiser plusieurs pages en même temps. Voici plusieurs façons d’effectuer un zoom avant ou un zoom arrière sur le document : m Choisissez Présentation > Zoom > niveau de zoom. m Choisissez un niveau d’agrandissement dans le menu local Afficher situé dans le coin inférieur gauche de la fenêtre. Pour utiliser un certain niveau de zoom chaque fois que vous ouvrez un document, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Général, puis choisissez un niveau de zoom dans le menu local Zoom par défaut. Présentations des pages d’un document Vous avez la possibilité de définir la façon dont les pages s’afficheront dans la fenêtre Pages. Pour choisir un moyen d’afficher les pages d’un document dans la fenêtre Pages : 1 Cliquez sur le menu local Afficher dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre. 2 Choisissez l’une des options d’affichage de page. L’option « Un vers le haut » présente les pages les unes en dessous des autres. L’option « Deux vers le haut » présente deux pages côte à côte à l’écran. L’option « Ajuster la largeur » adapte la largeur du document à celle de la fenêtre. Vous pouvez agrandir la fenêtre Pages afin qu’elle occupe tout l’écran, ou bien la rétrécir. Choisissez Ajuster la largeur afin d’afficher tout le contenu sur des pages côte à côte (Deux vers le haut). L’option Ajuster la page remplit la fenêtre avec toute la page.20 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages Mode Disposition Le mode d’affichage Disposition vous permet de voir le contour des différentes zones de texte du document, notamment les en-têtes, les pieds de page, les colonnes, les zones de texte et le corps du document (c’est-à-dire la zone de texte principale du document). En mode d’affichage Disposition, les règles et les guides d’alignement du document deviennent visibles. Lorsque vous affichez la disposition du document, la règle du document, qui comprend des contrôles servant à mettre celui-ci en forme, apparaît elle aussi dans Pages. Pour afficher ou masquer la disposition d’un document : m Dans la barre d’outils, cliquez sur Afficher, puis choisissez Afficher la disposition ou Masquer la disposition. Dans l’exemple suivant, vous constatez que la disposition de la page comporte deux colonnes en haut, deux sauts de disposition, puis trois colonnes, une image flottante et la zone de bas de page. Une disposition est une partie d’un document dans laquelle vous avez défini des marges et des colonnes pour établir la mise en page. Comme le montre l’exemple ci-avant, vous pouvez utiliser plusieurs dispositions sur une même page. Un saut de disposition conclut une disposition pour en commencer une autre avec un nombre différent de colonnes. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de dispositions » à la page 46 pour en savoir plus. Deux colonnes Une image flottante Trois colonnes Saut de disposition Pied de page Saut de dispositionChapitre 1 Techniques et outils de Pages 21 L’exemple précédent illustre une image flottante. L’image flottante reste à l’endroit de la page où vous la placez, excepté si vous la faites glisser pour la déplacer. Lorsque vous tapez au clavier, le nouveau texte contourne l’image flottante sans modifier sa position. Il existe un autre type d’image : l’image incorporée. Une image incorporée est une image positionnée de façon ancrée par rapport au texte. Elle se déplace donc avec son texte avoisinant. Pour savoir comment insérer des images incorporées ou flottantes, reportezvous à la rubrique « Ajout d’images » à la page 174. Caractères de mise en forme (invisibles) Chaque fois que vous appuyez sur la barre d’espace, sur la touche de tabulation ou sur la touche Retour ou que vous ajoutez une colonne, une disposition, au saut de page ou de section, Pages insère un caractère de mise en forme dans le document. Ces marques de mise en forme sont appelés caractères invisibles parce que, par défaut, ils ne sont pas affichés. Il est souvent utile d’afficher les caractères de mise en forme, notamment si vous mettez en forme un document plus complexe. Par exemple, vous pouvez modifier le format de votre document en sélectionnant un caractère invisible et en appuyant sur la touche Suppr pour supprimer la mise en forme. Pour afficher les caractères invisibles : 1 Dans la barre d’outils, cliquez sur Afficher, puis choisissez Afficher les caractères invisibles. 2 Vous pouvez changer la couleur des caractères invisibles pour qu’ils se voient mieux. Choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Général, cliquez sur le cadre de couleur Caractères invisibles, puis sélectionnez une couleur. Le tableau ci-dessous illustre ce que représente chaque caractère de mise en forme. Caractère invisible Représentation Espace Espace insécable (Option + Barre d’espace) Tab Saut de ligne (Maj + Retour) Saut de paragraphe (Retour) Saut de page Saut de colonne (page 48) Saut de disposition (page 49)22 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages La barre d’outils La barre d’outils de Pages permet d’accéder en un seul clic à la plupart des fonctionnalités que vous utiliserez lorsque vous travaillerez sur des documents. À mesure que vous travaillez avec Pages et que vous vous familiarisez avec les fonctionnalités, vous pouvez ajouter, supprimer et réorganiser les boutons de la barre d’outils afin de les adapter à votre façon de travailler. Pour savoir à quoi sert un bouton, placez le pointeur sur celui-ci et une description de sa fonction apparaîtra. Le jeu par défaut de boutons de barre d’outils pour un document de traitement de texte est illustré ci-dessous. Pour personnaliser la barre d’outils : 1 Pour ce faire, choisissez Présentation > « Personnaliser la barre d’outils » ou cliquez en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur la barre d’outils, puis sélectionnez « Personnaliser la barre d’outils ». La feuille Personnaliser la barre d’outils apparaît. 2 Apportez les modifications souhaitées à la barre d’outils. Pour ajouter un élément dans la barre d’outils, faites glisser son icône vers la barre d’outils en haut. Pour supprimer un élément de la barre d’outils, faites-le glisser hors de celle-ci. Pour restaurer le jeu de boutons par défaut de la barre d’outils, faites-le glisser jusque sur cette dernière. Saut de section (page 57) Point d’ancrage (pour les objets incorporés avec l’ajustement du texte) Caractère invisible Représentation Ajoutez un commentaire au texte ou à l’objet sélectionné. Ajoutez des zones de texte, des figures, des tableaux et des graphiques. Assurez le suivi des modifications effectuées dans votre document. Ajoutez des pages avec une mise en forme prédéfinie à votre document. Ouvrez la fenêtre de l’Inspecteur, le navigateur de média, la fenêtre Couleurs et le panneau Police. Affichez les vignettes, les commentaires, le tiroir des styles, les règles, les caractères invisibles et plus encore.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 23 Pour réduire la taille des icônes de la barre d’outils, sélectionnez Utiliser petites icônes. Pour afficher uniquement les icônes ou uniquement le texte, choisissez l’option correspondante dans le menu local Afficher. Pour réorganiser les éléments à l’intérieur de la barre d’outils, faites-les glisser. 3 Cliquez sur Fin lorsque vous avez terminé. Il est possible d’effectuer certains types de personnalisation de la barre d’outils sans utiliser la feuille Personnaliser la barre d’outils :  Pour supprimer un élément de la barre d’outils, appuyez sur la touche Commande et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser l’élément hors de la barre d’outils. Vous pouvez aussi cliquer sur l’élément tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisir Supprimer l’élément dans le menu local.  Pour déplacer un élément, appuyez sur la touche Commande et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser l’élément à un autre endroit à l’intérieur de la barre d’outils. Pour afficher ou masquer la barre d’outils, choisissez Présentation > Afficher la barre d’outils ou Présentation > Masquer la barre d’outils. La barre de format Utilisez la barre de format qui est affichée sous la barre d’outils pour changer rapidement l’apparence du texte, des styles, des polices et d’autres éléments de votre document. Les contrôles de la barre Format changent en fonction de l’objet sélectionné. Pour savoir à quoi sert un contrôle de la barre Format, placez le pointeur sur celui-ci et une description de sa fonction apparaîtra. Voici à quoi ressemble la barre Format lorsque l’élément sélectionné est du texte. Pour afficher ou masquer la barre de format : m Choisissez Présentation > Afficher la barre de format, ou Présentation > Masquer la barre de format. Sélectionnez un style de paragraphe ou de caractère. Cliquez pour ouvrir le tiroir des styles. Modification de la police, du style, de la taille et de la couleur de police. Choisissez l’interligne et le nombre de colonnes. Alignement du texte sélectionné. Choix d’un style de liste.24 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages La fenêtre Inspecteur Il est possible de mettre en forme la plupart des éléments de votre document au moyen des panneaux de la fenêtre Inspecteur, y compris l’apparence, la taille, la disposition des graphismes, et plus encore. Ouvrez plusieurs fenêtres d’Inspecteur pour faciliter les manipulations dans votre document. Par exemple, le fait de maintenir l’Inspecteur des graphismes et l’Inspecteur du texte ouverts vous permet de garder toutes les options de mise en forme de texte et d’image à portée de main lorsque vous travaillez. Placez le pointeur sur les boutons et sur les autres contrôles des sous-fenêtres d’un Inspecteur pour faire apparaître une description de leur fonction. Voici différentes façons d’ouvrir une fenêtre Inspecteur : m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils. Cliquez sur l’un des boutons en haut de la fenêtre Inspecteur pour afficher un inspecteur particulier. Maintenez le pointeur de la souris sur un bouton pour en afficher le nom. Par exemple, le fait de cliquer sur le quatrième bouton à partir de la gauche affiche l’Inspecteur de texte. m Pour ouvrir une autre fenêtre Inspecteur, appuyez sur la touche Option et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur un bouton de la fenêtre Inspecteur. Lorsque la fenêtre Inspecteur s’ouvre, cliquez sur l’un des boutons en haut de la fenê- tre pour afficher un autre inspecteur. Par exemple, si vous cliquez sur le deuxième bouton en partant de la gauche, l’Inspecteur de disposition s’affiche. Les boutons en haut de la fenêtre Inspecteur ouvrent chacun des dix Inspecteurs : Document, Disposition, Ajustement, Texte, Graphismes, Mesures, Tableaux, Graphiques, Lien et QuickTime.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 25 Le Navigateur de média Le Navigateur de média permet d’accéder à tous les fichiers multimédias de votre photothèque iPhoto, de votre bibliothèque iTunes et de votre dossier Séquences. Vous pouvez faire glisser un élément du Navigateur de média sur une page ou dans le cadre d’images d’un inspecteur. Vous pouvez ouvrir le navigateur de média de plusieurs façons : m Cliquez sur Média dans la barre d’outils. m Choisissez Présentation > Afficher le navigateur de média. Le panneau Police Vous pouvez modifier le style, la taille et d’autres options relatives aux polices à l’aide du panneau Police de Mac OS X, accessible depuis n’importe quelle application. Pour ouvrir le panneau Police : m Dans la barre d’outils, cliquez sur Polices. Utilisez le panneau Police afin de sélectionner les polices, les tailles de police et d’autres fonctionnalités de mise en forme (ombrage, barré, etc.) Pour obtenir des informations plus détaillées sur l’utilisation du panneau Police et sur la modification de l’aspect du texte, reportez-vous à la rubrique « Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte » à la page 83. Cliquez sur un bouton pour afficher les fichiers dans votre bibliothèque iTunes, votre photothèque iPhoto, votre bibliothèque Aperture ou votre dossier Séquences. Faites glisser un fichier sur votre document. Recherchez un fichier.26 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages La fenêtre Couleurs La fenêtre Couleurs de Mac OS X permet de choisir la couleur du texte, des objets et des lignes. Pour ouvrir la fenêtre Couleurs : m Cliquez sur le cadre de couleurs dans la barre de format et choisissez Afficher les couleurs. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Couleurs. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163. Règles et guides d’alignement Lorsque vous déplacez des objets à l’intérieur d’un document, des guides d’alignement apparaissent automatiquement pour vous aider à positionner ces objets sur la page. Pour en savoir plus sur l’utilisation des guides d’alignement, reportez-vous à la rubrique « Alignement d’objets » à la page 151. Vous pouvez vous servir de la règle horizontale pour établir des taquets de tabulation et des marges de page et définir la largeur des colonnes. Pour plus d’informations, reportezvous aux rubriques « Réglage des taquets de tabulation à l’aide de la règle horizontale » à la page 97, « Définition de retraits pour les paragraphes à l’aide de la règle horizontale » à la page 102 et « Définition de colonnes » à la page 47. Il est possible d´afficher la règle verticale dans un modèle de traitement de texte. Reportez-vous à la rubrique « Réglage des taquets de tabulation à l’aide de la règle horizontale » à la page 97 pour obtenir plus d’informations. Les règles vous aident à définir les marges et les tabulations à l’endroit où vous en avez besoin. Les icônes bleues sur la règle du haut indiquent les retraits du texte et les tabulations. Faites-les glisser afin de modifier la position du texte. Les rectangles gris dans les règles indiquent les marges des colonnes. Faites glisser les rectangles pour modifier la largeur des petits fonds des colonnes.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 27 Le tiroir Styles Lorsque vous créez un document, il peut être opportun d’utiliser un certain style de texte pour chaque titre de chapitre, en-tête, liste à puces et paragraphe dans le corps du texte. Chaque modèle est fourni avec un ensemble de styles prédéfinis parmi lesquels vous pouvez choisir. Pour en savoir plus sur les styles, reportez-vous à la rubrique « À propos des styles » à la page 129. Vous pouvez aisément créer, modifier et gérer les styles grâce au tiroir Styles qui répertorie et fournit un aperçu de tous les styles de texte disponibles pour le modèle que vous utilisez. Vous pouvez ouvrir le tiroir des styles de plusieurs façons : m Dans la barre d’outils, cliquez sur Afficher, puis choisissez « Afficher le tiroir Styles ». m Cliquez sur le tiroir des styles dans la barre de format. Pour savoir comment utiliser le tiroir Styles, reportez-vous à la rubrique « Application de styles » à la page 131. Sélectionnez un style de paragraphe à appliquer aux paragraphes sélectionnés ou au paragraphe dans lequel se trouve le point d’insertion. Sélectionnez un style de caractère à appliquer au texte sélectionné ou au mot sur lequel se trouve le point d’insertion. Sélectionnez un style de liste à appliquer au texte du paragraphe sélectionné ou au texte du paragraphe dans lequel se trouve le point d’insertion. Cliquez afin d’afficher et de masquer les styles de liste et de caractère dans le tiroir. Appuyez et maintenez le bouton appuyez, puis choisissez une option afin de créer un style.28 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages Barres et flèches de défilement et vignettes Pour vous déplacer à l’intérieur d’un document, vous pouvez vous servir des barres de défilement, des flèches Page précédente et Page suivante, des vignettes de page et du bouton Aller à la page. Voici différentes façons de naviguer à l’intérieur d’un document : m Pour vous déplacer en avant ou en arrière par petits incréments, cliquez sur les flèches de défilement. m Pour vous déplacer rapidement, faites glisser le curseur de défilement vertical vers le haut ou vers le bas ou le curseur de défilement horizontal vers la gauche ou vers la droite. m Pour passer directement d’une page à l’autre, en avant ou en arrière, cliquez sur les boutons Page précédente (flèche vers le haut) et Page suivante (flèche vers le bas) qui se trouvent dans la partie inférieure de la fenêtre du document. Faites glisser la barre de défilement verticale pour vous déplacer rapidement vers le haut et vers le bas. Cliquez sur les flèches de défilement pour avancer ou revenir en arrière par petits incréments. Cliquez sur les flèches Page précédente et Page suivante afin de vous déplacer d’une page à l’autre à la fois. Faites glisser la barre de défilement horizontale pour vous déplacer vers la gauche et vers la droite. Cliquez sur une vignette pour afficher la page qu’elle représente. Cliquez sur le bouton Page pour basculer vers le bouton Aller à la page.Chapitre 1 Techniques et outils de Pages 29 m Pour accéder à une page particulière d’un document, cliquez sur Afficher dans la barre d’outils, puis choisissez « Afficher les vignettes de page ». Cliquez ensuite dans la pré- sentation en vignettes pour vous rendre à une page donnée. Vous pouvez aussi naviguer jusqu’à une page d’un document en cliquant sur le bouton Page dans la partie inférieure gauche de la fenêtre du document, en saisissant le numéro de la page souhaitée dans le champ Aller à la page, puis en appuyant sur la touche Retour. m Pour afficher les pages opposées dans la présentation en vignettes, sélectionnez Pages opposées dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents. Pour ouvrir la fenêtre Inspecteur, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format et cliquez sur le bouton Inspecteur des documents. Pour en savoir plus sur l’utilisation des vignettes, reportez-vous à la rubrique « Gestion de sections à l’aide de la présentation en vignettes » à la page 58. Pour vous déplacer, vous pouvez aussi utiliser les touches Page précédente, Page suivante, Début et Fin ainsi que des touches fléchées si votre clavier en est doté. La fenêtre Avertissements Lorsque vous importez un document dans un document Pages, il est possible que certains éléments ne soient pas transférés comme vous vous y attendez. La fenêtre Avertissements répertorie tous les problèmes rencontrés. Il se peut que vous receviez des avertissements dans d’autres situations, par exemple, lorsque vous enregistrez un document dans une version antérieure de l’application. Si des problèmes surviennent, un message s’affichera et vous permettra de passer en revue les avertissements. Si vous choisissez de ne pas examiner ces avertissements, vous avez la possibilité de consulter la fenêtre Avertissements du document à tout moment en sélectionnant Afficher > Afficher les avertissements du document. Si un avertissement apparaît vous indiquant qu’une police est manquante, vous pouvez sélectionner l’avertissement et cliquer sur Remplacer la police pour choisir une autre police. Vous pouvez copier plusieurs avertissements en les sélectionnant dans la fenêtre Avertissements du document et en choisissant Édition > Copier. Vous pouvez alors coller le texte copié dans un message électronique, dans un fichier texte ou dans un autre document.30 Chapitre 1 Techniques et outils de Pages Outils de recherche et de référence Utilisez des outils de recherche et de référence pour rechercher des fichiers sur votre disque dur, pour réviser les informations d’un document et trouver la définition de certains mots ou des faits dans le texte sélectionné. Voici plusieurs façons d’accéder aux outils de recherche et de référence : m Pour rechercher des fichiers sur votre disque dur, sélectionnez le texte lié à ceux-ci, puis choisissez Édition > Outils d’écriture > Rechercher dans Spotlight. m Pour afficher les informations concernant le document, choisissez Édtion > Outils d’écriture > Afficher les statistiques. m Pour trouver rapidement la définition d’un mot, sélectionnez celui-ci, puis choisissez Édition > Outils d’écriture > Consulter le dictionnaire et le thésaurus. m Pour rechercher des informations sur Internet, sélectionnez le texte sur lequel portent vos recherches, puis choisissez Édition > Outils d’écriture > Rechercher dans Google ou Édition > Outils d’écriture > Rechercher dans Wikipédia. Vous pouvez aussi cliquer tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour accé- der rapidement aux outils de recherche et de référence. Raccourcis clavier et menus locaux Vous pouvez utiliser le clavier pour exécuter la plupart des commandes et tâches des menus de Pages. Pour afficher la liste complète des raccourcis clavier, ouvrez Pages et choisissez Aide > Raccourcis clavier. La plupart des commandes sont disponibles dans les menus locaux que vous pouvez ouvrir directement à partir de l’objet sur lequel vous travaillez. Les menus locaux sont particulièrement utiles pour travailler sur les tableaux et les graphiques. Pour ouvrir un menu local : m Appuyez sur la touche Contrôle en cliquant sur du texte ou sur un objet.2 31 2 Utilisation d’un document Pages Ce chapitre décrit le mode de création, d’ouverture, d’importation et d’enregistrement de documents Pages. Vous y trouverez également des explications sur la conception et la mise en page des documents Pages. Utilisation de traitement de texte et de modèles de disposition de la page Le traitement de texte et les modèles de disposition de la page comprennent des fonctionnalités de mise en page et des styles parfaitement adaptés à vos besoins :  Les modèles de traitement de texte sont particulièrement adaptés aux documents contenant essentiellement du texte, comme les lettres et les rapports.  Les modèles de disposition de la page sont particulièrement utiles pour les documents, tels que des invitations ou des prospectus, qui requièrent une mise en page particulière. Modèles de traitement de texte Les modèles de traitement de texte vous permettront de créer des documents linéaires contenant essentiellement du texte. Le modèle de traitement de texte comprend les caractéristiques principales suivantes :  Vous pouvez ajouter et modifier une table des matières dans votre document. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’une table des matières » à la page 63 pour obtenir plus d’informations.  Le texte s’adapte d’une page à l’autre. Reportez-vous à la rubrique « Ajout de texte » à la page 75 pour obtenir plus d’informations.  Les vignettes de page sont masquées par défaut. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de sections » à la page 57 pour obtenir plus d’informations.  Seule une règle horizontale est disponible par défaut. Reportez-vous à la rubrique « Règles et guides d’alignement » à la page 26 pour obtenir plus d’informations.32 Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages Il est possible d’afficher la règle verticale dans un modèle de traitement de texte. Reportez-vous à la rubrique « Réglage des taquets de tabulation à l’aide de la règle horizontale » à la page 97 pour obtenir plus d’informations.  Les modèles de traitement de texte contiennent des objets incorporés et flottants. Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces objets, consultez la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. Modèles de disposition de la page Utilisez les modèles de disposition de la page pour disposer les images et les autres éléments dans votre document. Les modèles de disposition de la page comprennent les caractéristiques principales suivantes :  Les modèles de disposition de la page contiennent des objets flottants tels que des images et des zones de texte que vous pouvez déplacer facilement n’importe où dans la page. Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces objets, consultez la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147.  Pour ajouter du texte dans un modèle de disposition de la page, remplacez le texte de paramètre fictif dans une zone de texte du modèle ou bien ajoutez une zone de texte dans la page. Reportez-vous à la rubrique « Ajout de texte » à la page 75 pour obtenir plus d’informations.  Le texte s’ajuste automatiquement entre les zones de dialogue. Reportez-vous à la rubrique « Liaison de zones de texte flottantes » à la page 110 pour obtenir plus d’informations.  Les règles verticales et horizontales apparaissent par défaut. Reportez-vous à la rubrique « Règles et guides d’alignement » à la page 26 pour obtenir plus d’informations.  Les vignettes de la page apparaissent par défaut. Reportez-vous aux rubriques « Mode Disposition » à la page 20 et « Gestion de sections à l’aide de la présentation en vignettes » à la page 58 pour plus d’informations. Création, ouverture et importation d’un document Pages Lorsque vous créez un document Pages, choisissez un modèle pour lui donner sa mise en forme initiale. Enrichissez votre nouveau document en y ajoutant du texte, des images et d’autres objets. Vous pouvez également créer un nouveau document Pages en important un document créé dans une autre application, telle que Microsoft Word ou AppleWorks. Création d’un document Pour créer un document Pages, choisissez le modèle de traitement de texte ou de disposition de page fournissant les caractéristiques de mise en forme et de disposition de page les mieux appropriées.Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages 33 Pour créer un document Pages : 1 Ouvrez Pages en cliquant sur son icône dans le Dock ou en double-cliquant sur son icône dans le Finder. 2 Dans la zone de dialogue du sélecteur de modèles, sélectionnez une catégorie de modèle dans la colonne de gauche pour afficher les modèles de disposition de la page et de traitement de texte, puis sélectionnez le modèle que vous recherchez. Si vous souhaitez commencer en utilisant un document sans texte prédéfini ni paramè- tres fictifs multimédias, sélectionnez Vierge dans la section de traitement de texte ou de disposition de la page. Dans le document de mise en page vierge, ajoutez du texte en insérant une zone de texte. Pour ajouter du texte à un document de traitement de texte, commencez à saisir du texte. 3 Cliquez sur Choisir. Un nouveau document s’ouvre à l’écran. Si le sélecteur de modèles n’apparaît pas à l’ouverture de Pages, utilisez la section de réglage des Préférences de Pages pour l’afficher. Choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Général, puis sélectionnez « Nouveaux documents : Afficher le sélecteur de modèles».34 Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages Vous pouvez également configurer l’ouverture automatique d’un document vierge ou d’un modèle de document de votre choix à chaque ouverture de Pages. Sélectionnez Pages > Préférences, puis dans Général, choisissez « Nouveaux documents : Utiliser le modèle : nom du modèle » et cliquez sur Choisir. Sélectionnez le nom d’un modèle, puis cliquez sur Choisir. Importation d’un document Vous pouvez créer un nouveau document Pages en important un document créé dans une autre application, telle que Microsoft Office 2007 ou AppleWorks. Pages peut importer des fichiers aux formats suivants : texte (.txt), Rich Text Format (.rtf et .rtfd), traitement de texte AppleWorks 6 (.cwk) et Microsoft Word (.doc). Dans la mesure du possible, Pages préserve le texte, les couleurs, la disposition et autres options de mise en forme du document original. De Microsoft Word, vous pouvez importer les styles, les tableaux, les objets incorporés et flottants, les graphiques, les notes de bas de page et de fin de section, les signets, les liens hypertextes, les listes, les sections, le suivi des modifications, et plus encore. À partir d’AppleWorks, vous pouvez importer uniquement des documents de traitement de texte. Voici différentes manières d’importer un document : m Faites glisser le document vers l’icône de l’application Pages. Un nouveau document Pages s’ouvre alors affichant le contenu du document importé. m Choisissez Fichier > Ouvrir, sélectionnez le document, puis cliquez sur Ouvrir. Si vous ne parvenez pas à importer un document, essayez de l’ouvrir dans une autre application et de l’enregistrer dans un format susceptible d’être lu par Pages, ou copiez et collez son contenu dans un document Pages existant. Il est également possible d’exporter des documents Pages aux formats Microsoft Word, PDF, RTF (Rich Text Format) et texte. Reportez-vous à la rubrique « Exportation d’un document en vue de son utilisation dans une autre application » à la page 257 pour en savoir plus. Ouverture d’un document Pages existant Il existe plusieurs manières d’ouvrir un document créé à l’aide de Pages. Voici différentes manières d’ouvrir un document Pages : m Pour ouvrir un document lorsque vous travaillez dans Pages, choisissez Fichier > Ouvrir, sélectionnez le document, puis cliquez sur Ouvrir. m Pour ouvrir un document sur lequel vous avez travaillé récemment, choisissez Fichier > « Ouvrir document récent » et sélectionnez le document dans le sous-menu. m Pour ouvrir un document Pages à partir du Finder, double-cliquez sur l’icône du document ou faites-la glisser vers l’icône de l’application Pages.Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages 35 Vous pouvez ouvrir un document Pages créé à l’aide d’une version plus ancienne de Pages (à partir d’iWork ’05 ou d’iWork ’06). Pour utiliser les nouvelles fonctionnalités, enregistrez le document au format iWork ’08. Pour continuer à utiliser le document avec iWork ’05 ou iWork ’06, enregistrez-le au même format. Reportez-vous à la rubrique « Enregistrement d’un document sous une version iWork plus ancienne » à la page 258. Si un message vous indique qu’il manque une police ou un fichier, vous pouvez néanmoins utiliser le document. Pages remplace les polices manquantes par d’autres. Pour utiliser les polices manquantes, quittez Pages et ajoutez les polices à votre dossier Polices (pour en savoir plus, consultez l’Aide Mac). Pour afficher les fichiers son et séquences manquantes, ajoutez-les à nouveau au document. Enregistrement d’un document Lorsque vous créez un document Pages, toutes les images et les données de graphiques sont comprises dans ce document que vous pouvez envoyer vers un autre ordinateur. Les polices ne sont cependant pas incluses dans le document. Si vous transférez un document Pages vers un autre ordinateur, vérifiez que les polices utilisées dans le document sont installées dans le dossier des polices de cet ordinateur. Enregistrement d’un document Il est judicieux d’enregistrer régulièrement le document pendant votre travail. Après l’avoir enregistré une première fois, vous pouvez appuyer sur les touches Commande + S pour le réenregistrer à l’aide des même réglages. Pour enregistrer un document pour la première fois : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer, ou appuyez sur Commande + S. 2 Dans le champ Enregistrer sous, saisissez le nom du document. 3 Si votre répertoire de fichiers n’est pas visible dans le menu local Emplacement, cliquez sur le triangle d’affichage à droite du champ Enregistrer sous. 4 Choisissez l’emplacement où enregistrer le document. 5 Si vous souhaitez ouvrir le document en utilisant Pages dans iWork ’05 ou iWork ’06, sélectionnez « Enregistrer une copie sous », cliquez sur le triangle d’affichage à droite du champ Enregistrer sous, puis sélectionnez iWork ’05 ou iWork ’06. 6 Si vous prévoyez d’ouvrir le document sur un autre ordinateur, cliquez sur Options avancées et tenez compte des points suivants :  Copier l’audio et la vidéo dans le document : si vous cochez cette case, les fichiers audio et vidéo sont enregistrés avec le document, pour permettre la lecture des fichiers en cas d’ouverture du document sur un autre ordinateur. Vous pouvez désactiver cette case afin de réduire la taille du fichier, mais dans ce cas les fichiers multimédias ne fonctionneront pas sur un autre ordinateur à moins que vous ne les transfériez également.36 Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages  Copier les images du modèle dans le document : si vous ne sélectionnez pas cette option et que vous ouvrez le document sur un ordinateur ne disposant pas du même modèle (par exemple, si vous avez créé votre propre modèle), il est possible que l’aspect du document soit différent. 7 Cliquez sur Enregistrer. En général, vous pouvez enregistrer des documents Pages uniquement sur les ordinateurs et serveurs qui utilisent Mac OS X. Pages n’est pas compatible avec les ordinateurs Mac OS 9 et les serveurs Windows exécutant des services pour Macintosh. Si vous devez travailler sur un ordinateur Windows, essayez pour cela d’utiliser un logiciel de serveur AFP disponible pour Windows. Si vous envisagez de partager le document avec d’autres personnes dont l’ordinateur n’est pas équipé de Pages, vous pouvez l’exporter afin de l’utiliser dans une autre application. Pour en savoir plus sur l’exportation d’un document sous d’autres formats (comprenant Microsoft Word, RTF, texte et PDF), consultez la rubrique « Exportation d’un document en vue de son utilisation dans une autre application » à la page 257. Vous pouvez également envoyer un document à iWeb. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Envoi d’un document Pages à iWeb » à la page 259. Annulation de modifications Si vous ne désirez pas enregistrer les modifications que vous avez effectuées dans le document depuis son ouverture ou depuis le dernier enregistrement, vous pouvez les annuler. Voici différentes manières d’annuler des modifications : m Pour annuler la toute dernière modification, choisissez Édition > Annuler. m Pour annuler plusieurs modifications, choisissez plusieurs fois de suite Édition > Annuler. Vous pouvez annuler toutes les modifications effectuées depuis l’ouverture du document ou revenir à la dernière version enregistrée. m Pour annuler une ou plusieurs opérations Édition > Annuler, choisissez une ou plusieurs fois de suite Édition > Rétablir. m Pour annuler toutes les modifications effectuées depuis le dernier enregistrement de votre document, choisissez Fichier > « Revenir à la version enregistrée » et cliquez ensuite sur Revenir.Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages 37 Enregistrement d’un document en tant que modèle Lorsque vous enregistrez un document en tant que modèle, il apparaît dans le Sélecteur de modèles. Pour enregistrer un document en tant que modèle : m Choisissez Fichier > Enregistrer comme modèle. Enregistrement d’une copie d’un document Si vous souhaitez réaliser une copie de votre document (pour créer une copie de sauvegarde ou plusieurs versions, par exemple) vous pouvez enregistrer celui-ci sous un autre nom ou à un emplacement différent. (Vous pouvez également enregistrer automatiquement une version de sauvegarde, tel qu’il est décrit dans la rubrique « Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’un document ».) Pour enregistrer une copie d’un document : m Choisissez Fichier > Enregistrer sous, puis indiquez un nom et un emplacement. Le document portant le nouveau nom reste ouvert. Pour travailler avec la version pré- cédente, choisissez Fichier > « Ouvrir document récent » et choisissez la version précé- dente dans le sous-menu. Enregistrement automatique d’une version de sauvegarde d’un document À chaque fois que vous enregistrez un document, vous pouvez conserver une copie sans les modifications que vous y avez effectuées depuis le dernier enregistrement. De cette façon, si vous changez d’avis quant aux modifications effectuées, vous pouvez revenir à la version de sauvegarde du document. Voici différentes manières de créer et d’utiliser une version de sauvegarde : m Pour enregistrer automatiquement une copie de sauvegarde du document, sélectionnez Pages > Préférences, cliquez sur Général, puis sélectionnez « Créer une copie de sauvegarde de la version précédente ». Lors du prochain enregistrement de votre document, une version de sauvegarde sera créée au même emplacement, avec la mention « copie de sauvegarde de » devant le nom du fichier. Une seule version (la dernière version enregistrée) est sauvegardée. À chaque fois que vous enregistrez le document, l’ancien fichier de sauvegarde est remplacé par le nouveau. m Pour revenir à la dernière version enregistrée après avoir effectué des modifications sans les enregistrer, choisissez Fichier > Revenir à la version enregistrée. Les modifications du document ouvert sont annulées.38 Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages Fermeture d’un document sans quitter Pages Lorsque vous avez fini de travailler sur un document, vous pouvez le fermer sans sortir de Pages. Voici différentes manières de fermer des documents tout en maintenant l’application ouverte : m Pour fermer le document actif, choisissez Fichier > Fermer ou cliquez sur le bouton de fermeture dans l’angle supérieur gauche de la fenêtre du document. m Pour fermer tous les documents Pages ouverts, appuyez sur la touche Option et choisissez Fichier > Tout fermer ou cliquez sur le bouton de fermeture du document actif. Si vous avez effectué des modifications depuis le dernier enregistrement de votre document, Pages vous invite à les enregistrer. Stockage d’informations relatives à un document Vous pouvez stocker des informations comme le nom de l’auteur et des mots-clés et afficher par la suite ces informations ainsi que des statistiques créées automatiquement (nombre de mots, date de création et ainsi de suite). Voici différentes manières d’utiliser les informations relatives à un document : m Pour ajouter ou modifier un élément descriptif concernant un document (auteur, titre, commentaires et mots-clés), cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Info. Saisissez les informations (ou modifiez-les) dans les champs de la sous-fenêtre. Ces informations peuvent être recherchées à l’aide de Spotlight sur les ordinateurs équipés de Mac OS X 10.4 et ultérieur. m Pour afficher les statistiques d’un document, telles que le nombre de mots, de pages, de lignes, de paragraphes, de sections, de graphismes et de caractères, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents, et cliquez sur Info. Lorsqu’une partie du texte est sélectionnée, vous pouvez spécifier l’étendue des statistiques à afficher par le biais des options Sélection ou Document dans le menu local Valeurs de l’Inspecteur de documents. m Pour afficher les informations sur le fichier d’un document, comprenant la taille, l’emplacement et les dates de création et de dernière modification, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents. Cliquez ensuite sur Info et enfin sur le bouton Afficher les informations du fichier.Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages 39 Conception de documents La disposition et le style d’un document, l’apparence de son texte ou l’ajout de graphismes et d’éléments multimédias sont autant de paramètres jouant un rôle dans l’efficacité du document. Disposition et style des documents Réfléchissez à l’aspect général que vous souhaitez donner au document, y compris sa disposition et l’utilisation de l’espace.  Quel type de document créez-vous et quel modèle correspond le mieux à la disposition dont vous avez besoin ?  Le document nécessite-t-il une orientation de type paysage ou portrait ? Assurezvous de régler cette option dans la zone de dialogue Format d’impression avant de commencer. Reportez-vous à la rubrique « Définition de la taille et de l’orientation du papier » à la page 252.  Si vous concevez une disposition de page unique, les marges du document sont-elles définies comme vous le souhaitez ? Reportez-vous à la rubrique « Définition des marges du document » à la page 44.  Le document sera-t-il divisé en sections avec différentes numérotations des pages, en-têtes et pieds de page ou éléments de conception ? Reportez-vous aux rubriques « Utilisation d’en-têtes et de pieds de page » à la page 52 et « Utilisation de sections » à la page 57.  Le document sera-t-il relié ? Si oui, tenez compte des numéros de page, des marges et des sauts de section sur les pages recto et verso du document. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de pages opposées gauche et droite » à la page 50.  La disposition du document nécessite-t-elle des colonnes ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de dispositions » à la page 46.  Le document nécessite-t-il une table des matières ? Si tel est le cas, assurez-vous d’utiliser des styles d’en-tête cohérents dans l’ensemble du document. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’une table des matières » à la page 63. Apparence du texte Déterminez la façon dont vous souhaitez utiliser le texte dans votre document pour mettre l’accent sur l’organisation du contenu et pour créer une présentation attrayante.  Quelles polices utiliserez-vous dans le document ? Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 80.  Existe-t-il des styles d’en-tête ou des polices que vous souhaitez utiliser de manière cohérente dans l’ensemble du document ? Reportez-vous à la rubrique « À propos des styles » à la page 129.40 Chapitre 2 Utilisation d’un document Pages  Quelle figure ou image souhaitez-vous utiliser pour les puces ? Quels styles de nombre pour les structures ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » à la page 103.  Allez-vous utiliser des légendes, des barres latérales ou d’autre texte mis en surbrillance dans votre document ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de zones de texte, de figures et d’autres effets pour faire ressortir le texte » à la page 108. Graphismes et autres objets Déterminez la façon dont vous allez utiliser les éléments graphiques dans votre document, ainsi que la façon dont ils apparaîtront dans le flux du document, ainsi que les types de graphisme que vous pouvez utiliser.  Voulez-vous que les objets suivent le texte au fur et à mesure que celui-ci change (objets incorporés) ou préférez-vous qu’ils restent à un emplacement particulier (objets flottants) ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147 pour en savoir plus sur ces deux options.  Comment les images seront-elles utilisées dans le document ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des images » à la page 174.  Pouvez-vous utiliser des tableaux pour présenter clairement les informations ? Reportez-vous à la rubrique « À propos des tableaux » à la page 184.  Pouvez-vous utiliser des graphiques pour afficher les données de manière efficace ? Reportez-vous à la rubrique « À propos des graphiques » à la page 224.  Quel sera le format final de votre document (page imprimée, etc.) ? Reportez-vous aux rubriques « Impression de documents » à la page 252 et « Exportation vers d’autres formats de document » à la page 257.  Utiliserez-vous du son ou des séquences dans votre document ? Reportez-vous à la rubrique « Utilisation du son et de séquences » à la page 181.3 41 3 Utilisation de parties de document Ce chapitre décrit comment configurer les caractéristiques globales du document, notamment les marges, les pages opposées, les colonnes de texte et les sections, et comment créer une table des matières, des notes de bas de page et des notes de fin. Avant d’ajouter du contenu à votre document, il est judicieux de configurer les réglages comme l’orientation et la taille de la page, les marges, les objets modèles (graphismes d’arrière-plan, tels que filigranes), ainsi que les différences entre pages opposées. Vous pouvez modifier la plupart de ces réglages dans l’Inspecteur des documents et dans l’Inspecteur de disposition.42 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Vous pouvez ouvrir l’Inspecteur des documents de plusieurs façons : m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur des documents. La mise en forme définie dans l’Inspecteur des documents s’applique à l’ensemble du document. Le bouton Inspecteur des documents Vous pouvez configurer la table des matières d’un document dans la sous-fenêtre Table des matières. Pour afficher les statistiques du document, par exemple le nombre de mots, la date et les mots-clés, ouvrez la sous-fenêtre Info. Pour spécifier la taille et l’orientation du papier, ouvrez la zone de dialogue Format d’impression. Configurez des marges pour les bords gauche, droit, haut et bas de la page. Choisissez un style de note de bas de page ou de fin. Utilisez la césure automatique dans le document. Utilisez n’importe quelle ligature de police disponible dans le document. Ajustez l’espace entre les notes. Sélectionnez le type de note que vous souhaitez créer. Cochez ces cases pour ajouter des en-têtes ou des bas de page à un document.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 43 Vous pouvez ouvrir l’Inspecteur de disposition de plusieurs façons : m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de disposition. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur de disposition. L’Inspecteur de disposition vous permet de configurer la disposition des colonnes de texte. Il vous permet également de contrôler les options de mise en forme pour les sections de document, tels que les chapitres ; vous pouvez, par exemple, créer une disposition de la première page, de la page de gauche et de la page de droite différente pour chaque section. Configuration de l’orientation et de la taille des pages Par défaut, la plupart des modèles de page sont créés pour des tailles de papier standard, le texte étant imprimé avec une orientation verticale (portrait). Si le document nécessite une taille de papier différente ou que vous souhaitez l’imprimer avec une orientation horizontale (paysage), vous devez définir la taille et l’orientation du papier dès le début. De cette façon, lorsque vous travaillez dans le document, vous avez une idée plus précise de ce à quoi il ressemblera. Si vous commencez avec un document vierge (de traitement de texte) ou un document de canevas vierge (de disposition de la page), la page sera de type portrait. La rubrique « Définition de la taille et de l’orientation du papier » à la page 252 propose des instructions sur le changement d’orientation du papier et la configuration de la taille du papier. Le bouton Inspecteur de disposition Sélectionnez une largeur de colonne ou de petit fond et tapez une nouvelle valeur. Définissez l’espace entre la disposition actuelle et les dispositions précé- dente et suivante. Désélectionnez l’option afin de définir des largeurs de colonne différentes. Définissez le nombre de colonnes. Cochez cette case pour appliquer la disposition actuelle à partir du haut de la page. Définissez les marges pour la disposition actuelle. Utilisez la sous-fenêtre Section pour configurer les numéros de page, les pages opposées et autres attributs de section.44 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Définition des marges du document Chaque document comporte des marges (espace vierge entre le contenu du document et les bords du papier). Ces marges sont indiquées à l’écran par des lignes gris clair lorsque vous utilisez la présentation Disposition. Pour afficher ce mode, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis choisissez Afficher la disposition. Les marges par défaut de la plupart des modèles de Pages, y compris le modèle vide, sont définies sur un pouce (2,54 cm) à partir des bordures gauche, droite, du haut et du bas de la page. Cela signifie que le texte du corps du document ne s’étendra pas au-delà de ces marges. Pour changer les marges des pages : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Document. 2 Saisissez des valeurs dans les champs Gauche, Droite, En haut et En bas. Si vous souhaitez définir différentes marges dans différentes sections d’un document, vous devez utiliser l’Inspecteur de disposition. Pour en savoir plus sur la définition des marges, reportez-vous à la rubrique « Définition de marges de disposition » à la page 49. Si vous créez un document à relier, vous pouvez faire en sorte que la marge des documents tienne compte du côté de la page qui sera relié (marge intérieure) et quel côté ne sera pas relié (marge extérieure). Pour cela, vous devez créer un document avec des pages opposées gauche et droite. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de pages opposées gauche et droite » à la page 50. Utilisation de sauts de page et de ligne Vous pouvez insérer des sauts de page, faire en sorte qu’un paragraphe donné commence toujours sur une nouvelle page, veiller à ce que certains paragraphes restent toujours sur la même page, etc. Lorsque vous insérez des sauts, Pages insère un caractère de mise en forme spécial appelé invisible. Reportez-vous à la rubrique « Caractères de mise en forme (invisibles) » à la page 21 pour en savoir plus sur les caractères invisibles. Insertion de sauts de page Il est possible d’insérer des sauts de page dans un document de traitement de texte. Cette action créera une page à l’endroit de la section où vous insérez le saut de page et vous pourrez saisir du texte. Il est possible d’ajouter une page dans un document de disposition de texte. Cette action créera une page dans une nouvelle section dans laquelle vous pourrez ajouter une zone de texte et saisir du texte.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 45 Il existe plusieurs manières d’insérer un saut de page : m Dans un document de traitement de texte, cliquez à l’endroit souhaité, puis sélectionnez Insérer > Saut de page. Pour supprimer un saut de page, cliquez au début de la ligne suivant le saut et appuyez sur la touche Suppr. m Dans un document de disposition de page, insérez une nouvelle page dans votre document en sélectionnant Insérer > Pages > page modèle. Début de paragraphes sur une nouvelle page Vous pouvez faire en sorte qu’un paragraphe commence toujours sur une nouvelle page, indépendamment de ce qui le précède dans un document. Pour commencer un paragraphe sur une nouvelle page : 1 Sélectionnez le paragraphe que vous souhaitez placer au début d’une nouvelle page. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Cochez la case « Le paragraphe commence sur une nouvelle page ». Dans un modèle de canevas vierge (de disposition de la page), dès que la page est ajoutée, vous pouvez inclure une zone de texte et saisir du texte. Regroupement de paragraphes sur une page Vous pouvez faire en sorte que plusieurs paragraphes apparaissent toujours sur la même page, à moins que vous n’insériez un saut de page entre eux. Pour regrouper des paragraphes sur une page : 1 Cliquez sur le paragraphe que vous souhaitez systématiquement voir apparaître avec le paragraphe qui le suit. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Sélectionnez « Conserver avec le paragraphe suivant ». Maintien d’un paragraphe entier sur la même page Vous pouvez faire en sorte que toutes les lignes d’un paragraphe apparaissent systématiquement sur une même page. Pour éviter de couper un paragraphe sur deux pages : 1 Cliquez sur le paragraphe dont vous souhaitez que les lignes restent solidaires. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Sélectionnez « Conserver les lignes solidaires ».46 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Dans un document de disposition de page, le texte est compris dans des zones de texte. Pour en savoir plus sur le lien des zones de texte, consultez la rubrique « Liaison de zones de texte flottantes » à la page 110. Insertion manuelle de sauts de ligne Vous pouvez utiliser un saut de ligne manuel, également appelé retour forcé, si vous désirez commencer une nouvelle ligne sans commencer un nouveau paragraphe. Pour insérer un saut de ligne manuel : 1 Cliquez sur l’emplacement où vous voulez que le saut se produise. 2 Appuyez sur la touche Retour tout en maintenant la touche Maj enfoncée. Éviter les lignes veuves et orphelines Vous pouvez faire en sorte que la première ligne d’un paragraphe n’apparaisse pas seule en bas d’une page (c’est ce qu’on appelle une ligne veuve) ou que la dernière ligne d’un paragraphe n’apparaisse seule en haut d’une page (c’est ce qu’on appelle une ligne orpheline). Pour éviter les lignes veuves et orphelines dans un paragraphe : 1 Cliquez sur le paragraphe dans lequel vous désirez empêcher les lignes veuves ou orphelines. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Sélectionnez « Éviter les lignes veuves et orphelines ». Utilisation de dispositions Dans Pages, il est possible d’utiliser plusieurs types de présentations dans un document de disposition de page en créant des colonnes dans les zones de texte et dans un document de traitement de texte en utilisant plusieurs types de dispositions séparés par des sauts de disposition. Pour en savoir plus sur l´utilisation des zones de texte dans un document de disposition de la page, consultez la rubrique « Utilisation de zones de texte, de figures et d’autres effets pour faire ressortir le texte » à la page 108. Dans un document de traitement de texte, les dispositions sont séparées par des sauts de disposition. Une disposition correspond à la partie d’un document pour laquelle vous avez défini des attributs de colonne spécifiques et des espaces autour des colonnes, appelés marge de disposition. Vous pouvez utiliser plusieurs dispositions dans une section de votre document, voire sur une même page.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 47 Définition de colonnes En fonction de la taille de la page et de la largeur des colonnes définies pour un document, il est possible de créer jusqu’à dix colonnes de texte (pour une lettre de taille standard au format paysage par exemple). Lorsque vous saisissez du texte et que vous atteignez la fin d’une colonne, le texte s’étend automatiquement sur la colonne suivante au fur et à mesure que vous le tapez. Pour modifier l’emplacement d’un saut de colonne, suivez les instructions indiquées dans « Définition de sauts de colonne » à la page 48. Lorsque vous souhaitez modifier le nombre ou l’aspect de colonnes à un endroit donné du document, créez une nouvelle disposition. Reportez-vous à la rubrique « Définition de sauts de disposition » à la page 48 pour en connaître les instructions. Pour mettre en forme un document sur plusieurs colonnes : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de disposition. Cliquez ensuite sur Disposition et spécifiez le nombre de colonnes souhaité dans le champ Colonnes. Pour saisir un chiffre dans le champ Colonnes, placez le point d’insertion à l’intérieur d’une zone de texte de votre document, saisissez-le dans le champ Colonnes et appuyez ensuite sur la touche Retour. 2 Pour affecter la même largeur à toutes les colonnes, cochez la case « Largeur de colonne identique ». Pour régler la largeur de toutes les colonnes, double-cliquez sur une valeur quelconque dans la liste de colonnes et saisissez-en une nouvelle. Pour régler l’espace entre chaque colonne, double-cliquez sur une valeur quelconque dans la liste Petit fond et saisissez-en une nouvelle. 3 Pour spécifier différentes largeurs de colonne, désactivez la case « Largeur de colonne identique ». Pour régler la largeur d’une colonne donnée, double-cliquez sur sa valeur dans la liste Colonne et saisissez-en une nouvelle. Pour régler l’espace entre des colonnes adjacentes, double-cliquez sur une valeur dans la liste Petit fond et saisissez-en une nouvelle. 4 Pour régler l’espace autour des marges extérieures des colonnes dans un document de traitement de texte, spécifiez de nouvelles valeurs dans les champs Gauche, Droite, Avant et Après. Les marges de disposition ne sont pas réglables dans un document de disposition de page. 5 Pour déplacer des colonnes vers le haut de la page suivante dans un document de traitement de texte, sélectionnez « La disposition commence sur une nouvelle page ». Vous ne pouvez pas sélectionner « La disposition commence sur une nouvelle page » dans un document de disposition de la page.48 Chapitre 3 Utilisation de parties de document 6 Pour créer rapidement jusqu’à quatre colonnes, cliquez sur le menu local Colonnes dans la barre de format et choisissez le nombre de colonnes que vous souhaitez utiliser dans le menu local. 7 Pour modifier rapidement la largeur des colonnes et leur espacement, utilisez la règle du document. Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis choisissez Afficher les règles. Faites glisser les bords gauche et droit des zones de petit fond grises dans la règle horizontale. Définition de sauts de colonne Dans un document de traitement de texte, un saut de colonne interrompt le flux de texte dans une colonne (le reste de la colonne reste vide) et le poursuit dans la suivante. Pour créer un saut de colonne : 1 Cliquez à la suite du mot après lequel vous désirez interrompre le flux de texte. 2 Choisissez Insérer > Saut de colonne. Le texte est interrompu à l’endroit où le point d’insertion a été placé et se poursuit dans la colonne de texte suivante. Si vous insérez un saut de colonne dans une disposition à une seule colonne, le texte se poursuit en haut de la page suivante. Lorsque vous affichez les caractères invisibles dans votre document (pour cela, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher les caractères invisibles), un symbole de saut de colonne marque l’emplacement de celui-ci. Pour supprimer un saut de colonne, cliquez au début de la ligne suivant le saut et appuyez sur la touche Suppr. Définition de sauts de disposition Dans un document de traitement de texte, un saut de disposition termine une disposition et en commence une nouvelle, dans laquelle vous pouvez définir différentes caractéristiques de colonne et différentes marges de disposition. Les zones blanches dans la règle indiquent la zone de texte dans les colonnes. Les zones grises indiquent les petits fonds des colonnes.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 49 L’utilisation de sauts de disposition n’a aucun effet sur les en-têtes, les pieds de page, la numérotation des pages ou autres mises en forme propres au document ou à la section. Pour insérer un saut de disposition dans un document de traitement de texte : 1 Placez le point d’insertion à la suite du mot où vous souhaitez terminer la disposition actuelle et passer à une autre disposition. 2 Choisissez Insérer > Saut de disposition. Un saut de disposition est inséré et le point d’insertion est déplacé en haut de la disposition suivante. 3 La mise en forme et le nombre de colonnes de texte de la disposition suivant le saut sont identiques à la disposition précédente jusqu’à ce que vous les modifiez. Pour modifier les attributs de disposition, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format et cliquez sur le bouton Inspecteur de disposition. Dans la sous-fenêtre Disposition, définissez le nombre de colonnes, puis mettez-les en forme. 4 Pour placer la nouvelle disposition en haut d’une page, sélectionnez « La disposition commence sur une nouvelle page ». Lorsque vous affichez les caractères invisibles dans votre document (pour cela cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis choisissez Afficher les caractères invisibles), un symbole de saut de disposition marque l’emplacement de celui-ci. Pour supprimer un saut de disposition, cliquez au début de la ligne suivant le saut et appuyez sur la touche Suppr. Définition de marges de disposition Dans un document de traitement de texte, une marge de disposition correspond à l’espace autour des colonnes dans une disposition. Pour modifier la marge de disposition dans un document de traitement de texte : 1 Cliquez sur une colonne. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de disposition et enfin sur Disposition. 3 Pour changer les marges extérieures de la ou des colonne(s), saisissez des valeurs dans les champs Gauche et Droite sous Disposer les marges. 4 Pour spécifier la quantité d’espace au dessus et au dessous de la ou des colonne(s), saisissez les valeurs correspondantes dans les champs Avant et Après sous Marges de disposition. Les nouvelles marges ne peuvent pas s’étendre au-delà des marges de page définies pour le document dans l’Inspecteur des documents.50 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Utilisation de pages opposées gauche et droite Si vous prévoyez d’imprimer un document recto-verso et de le relier, il comportera des pages opposées gauche et droite. Les pages de gauche et de droite de ces documents ont en général des marges intérieures et extérieures différentes. Vous pouvez, par exemple, définir des marges intérieures plus larges pour un document destiné à être relié. Si votre document contient des sections (des chapitres par exemple), vous pouvez utiliser des en-têtes ou des pieds de page différents pour les pages de gauche et de droite, comme lorsque vous souhaitez appliquer des numéros de page sur les angles exté- rieurs de chaque page. Définition de marges pour les pages opposées L’inspecteur des documents vous permet de configurer des marges différentes pour les pages de gauche et de droite. Pour créer différentes marges pour des pages opposées gauche et droite : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Document. 2 Sélectionnez les pages opposées. 3 Définissez les marges intérieure et extérieure. La marge intérieure correspond au côté des pages de gauche ou de droite faisant partie de la reliure. La marge extérieure correspond au côté situé sur le bord extérieur des pages de gauche ou de droite. Définition d’en-têtes et de pieds de page pour les pages opposées Si votre document de traitement de texte utilise des sections, vous pouvez configurer des en-têtes et des pieds de page différents pour les pages de gauche et de droite, comme vous le faites lorsque vous souhaitez faire apparaître le numéro de page sur le bord extérieur des pieds de page. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de sections » à la page 57 pour obtenir plus d’informations sur la définition de sections. Spécifiez une valeur pour la marge des bords exté- rieurs des pages. Spécifiez une valeur de marge pour le bord qui sera relié. Définissez les marges des pages opposées gauche et droite de façon indépendante.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 51 Pour configurer des en-têtes et des pieds de page pour les pages opposées d’une section : 1 Cliquez à l’intérieur de la section. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de disposition et enfin sur Section. 3 Sélectionnez « Recto et verso différents ». 4 Désélectionnez « Utiliser les en-têtes et les pieds de page précédents ». 5 Sur l’une des pages de gauche de la section, définissez l’en-tête et le pied de page que vous désirez utiliser pour toutes les pages de gauche de la section. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’en-têtes et de pieds de page » à la page 52 pour en connaître les instructions. 6 Sur l’une des pages de droite de la section, définissez l’en-tête et le pied de page que vous désirez utiliser pour toutes les pages de droite de la section. 7 Si vous désirez un en-tête (ou pied de page) particulier pour la première page de la section, sélectionnez « La première page est différente » et définissez-le sur la première page de la section. Visualisation de pages opposées Lorsque votre document contient des pages opposées, il existe plusieurs manières de les visualiser dans Pages. Voici différentes manières de visualiser des pages opposées : m Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez « Afficher les vignettes de page » pour visualiser les pages opposées dans la présentation en vignettes. m Cliquez sur la commande de présentation de la page dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre, et choisissez ensuite « Deux vers le haut » dans le menu local afin d’afficher les pages opposées côte à côte dans la fenêtre principale du document. 52 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Utilisation d’en-têtes et de pieds de page Vous pouvez faire apparaître le même texte ou le même graphisme sur plusieurs pages d’un document. Les informations récurrentes qui apparaissent en haut de la page sont appelées en-tête et celles du bas pied de page. Vous pouvez placer votre texte ou vos graphismes dans un en-tête ou un pied de page, de même qu’utiliser des champs de texte mis en forme. Les champs de texte formatés vous permettent d’insérer un texte qui sera automatiquement mis à jour. Par exemple, l’insertion du champ de la date affiche la date actuelle chaque fois que vous ouvrez le document. De la même façon, les champs de numéro de page conservent le suivi des numéros lorsque vous ajoutez ou supprimez des pages. Pour définir le contenu d’un en-tête ou d’un pied de page : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et choisissez Afficher la disposition. Les zones d’en-tête et de pied de page s’affichent en haut et en bas de la page. 2 Pour ajouter un texte ou des graphismes dans un en-tête ou un pied de page, placez-y le point d’insertion et saisissez ou collez votre texte ou vos graphismes. 3 Pour ajouter des numéros de page ou autres valeurs modifiables, reportez-vous à la rubrique « Insertion de numéros de page et d’autres valeurs variables » à la page 121. Tout ce que vous saisissez dans un en-tête ou un pied de page est répété sur chaque page. Si vous souhaitez changer le texte de l’en-tête ou du bas de page dans différentes sections du document, reportez-vous à la rubrique « Modification des en-têtes et des pieds de page dans une section » à la page 60. Utilisation de notes de bas de page et de notes de fin Dans un document de traitement de texte, vous pouvez ajouter des marques spéciales (chiffres ou symboles) renvoyant à des notes placées en bas de page (notes de bas de page) ou à la fin du document ou d’une section (notes de fin). Vous ne pouvez pas mélanger des notes de bas de page avec des notes de fin au sein d’un même document mais il vous est toujours possible de convertir les notes d’un type à l’autre. Ajout et modification de notes de bas de page et de notes de fin Dans un document de traitement de texte, les notes de bas de page et les notes de fin peuvent contenir du texte ainsi que des objets incorporés. Ajout d’une note de bas de page Dans un document de traitement de texte, vous pouvez ajouter des marques spéciales renvoyant à des notes en bas de la page. C’est ce que l’on appelle des notes de bas de page.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 53 Pour ajouter une note de bas de page : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Document. 2 Sélectionnez « Utiliser les notes de bas de page » dans le menu local « Notes de bas de page et notes de fin ». 3 Choisissez un format de numérotation. 4 Placez le point d’insertion dans le flux de texte principal (pas sur une zone de texte, un tableau ou un autre objet) à l’endroit où vous souhaitez voir apparaître la note de bas de page. 5 Choisissez Insérer > Note de bas de page. Une marque de note de bas de page apparaît alors et le point d’insertion se place sur le champ de note correspondant en bas de la page. 6 Tapez les informations relatives aux notes de bas de page. En plus de texte simple, vous pouvez utiliser des figures, des graphismes ou d’autres objets incorporés. Pour connaî- tre les instructions à ce sujet, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. Ajout d’une note de fin à un document Dans un document de traitement de texte, vous pouvez ajouter des marques spéciales renvoyant à la fin du document. C’est ce que l’on appelle des notes de fin de section. Pour ajouter une note de fin de document : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Document. 2 Sélectionnez « Utiliser les notes de fin du document » dans le menu local « Notes de bas de page et notes de fin ». 3 Choisissez un format de numérotation. 4 Placez le point d’insertion dans le flux de texte principal (pas sur une zone de texte, un tableau ou un autre objet) à l’endroit où vous souhaitez voir apparaître la marque de la note de fin. 5 Sélectionnez Insertion > Note de fin. Une marque de note de fin apparaît alors et le point d’insertion se place sur le champ de la note se trouvant à la fin du document suivant un saut de section. Si vous ne voulez pas placer les notes de fin sur une nouvelle page, supprimez simplement le saut de section. 6 Tapez les informations de la note de fin. En plus de texte simple, vous pouvez utiliser des figures, des graphismes ou d’autres objets incorporés. Pour connaître les instructions à ce sujet, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147.54 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Ajout d’une note de fin à la fin d’une section Dans un document de traitement de texte, vous pouvez ajouter des marques spéciales renvoyant à la fin de chaque section. C’est ce que l’on appelle des notes de fin de section. Pour ajouter une note de fin de section : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Document. 2 Sélectionnez « Utiliser les notes de fin de la section » dans le menu local « Notes de bas de page et notes de fin ». 3 Choisissez un format de numérotation. 4 Placez le point d’insertion dans le flux de texte principal (pas sur une zone de texte, un tableau ou un autre objet) à l’endroit où vous souhaitez voir apparaître la marque de la note de fin. 5 Sélectionnez Insertion > Note de fin de section. Une marque de note de fin apparaît alors à la fin de la section et le point d’insertion se place sur le champ de la note. Une ligne sépare les notes de fin des autres informations de la section. 6 Tapez les informations de la note de fin. En plus de texte simple, vous pouvez utiliser des figures, des graphismes ou d’autres objets incorporés. Pour connaître les instructions à ce sujet, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. Suppression de notes de bas de page et de notes de fin Dans un document de traitement de texte, la suppression de notes de bas de page et de notes de fin est simple. Pour supprimer une note de bas de page ou une note de fin : m Supprimez la marque qui fait référence à la note dans votre document. Conversion de notes de bas de page en notes de fin et inversement Vous pouvez transformer toutes les notes de bas de page d’un document de traitement de texte en notes de fin, et inversement. Vous avez également la possibilité de convertir toutes les notes de fin du document en notes de fin de section, et inversement. Toutefois, il n’est pas possible de mélanger des notes de fin et des notes de bas de page dans le même document. Pour convertir des notes de bas de page en notes de fin, et inversement : m Dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, changez l’option réglée dans le menu local « Notes de bas de page et notes de fin ».Chapitre 3 Utilisation de parties de document 55 Mise en forme de notes de bas de page et de notes de fin Dans un document de traitement de texte, vous pouvez mettre en forme les notes de bas de page, les notes de fin et les marques afin de modifier leur apparence ou de contrôler l’espacement entre les notes. Voici différentes manières de mettre en forme des notes : m Pour changer l’apparence des notes et des marques, sélectionnez le texte de la note et/ou sa marque et mettez-le en forme comme vous le feriez pour n’importe quel autre texte à l’aide du panneau Police, de l’Inspecteur du texte ou du tiroir Styles. m Pour régler l’espace entre les notes, dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, augmentez ou réduisez la valeur du champ Espace entre les notes. Basculement entre une marque et la note de bas de page ou la note de fin correspondante Dans un document de traitement de texte, vous pouvez passer directement à une note à partir de sa marque ou directement à la marque à partir d’une note. Voici différentes manières de basculer entre les marques et les notes : m Dans la note, double-cliquez sur la marque pour accéder directement à l’endroit où elle apparaît dans le document. m Dans le corps du document, double-cliquez sur la marque pour accéder directement à la note correspondante. Numérotation des notes de bas de page et des notes de fin Dans un document de traitement de texte, vous pouvez utiliser un des styles prédéfinis de numérotation automatique pour la marque se rapportant à la note. Les styles de numérotation prédéfinis sont les chiffres arabes (1, 2, 3), les chiffres romains (i, ii, iii) et les symboles (*, †, ‡). La numérotation peut être continue sur l’ensemble du document ou bien reprendre depuis le début pour chaque section de document ou page. En remplacement ou en complément de la numérotation automatique, vous disposez aussi de marques de personnalisation que vous pouvez définir à loisir. La numérotation automatique n’est cependant pas disponible pour les marques de personnalisation. Vous devez dans ce cas indiquer la marque que vous souhaitez utiliser chaque fois que vous créez une note de bas de page ou une note de fin. Définition de marques pour la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin Dans un document de traitement de texte, utilisez un format de nombre ou de symbole prédéfini ou bien définissez vos propres marques. Voici différentes manières de définir des marques : m Pour utiliser un format de nombre ou un symbole prédéfini, dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, choisissez un style de numérotation à partir du menu local Format. Ce style de numérotation restera le même tout au long du document.56 Chapitre 3 Utilisation de parties de document m Pour insérer une marque de personnalisation, placez le point d’insertion dans le document à l’emplacement où vous désirez voir apparaître la marque. Cliquez sur le menu Insertion et appuyez sur la touche Option. Sélectionnez « Personnaliser la note de fin », « Personnaliser la note de fin de section » ou « Personnaliser la note de bas de page ». Les options disponibles dépendent de votre sélection dans le menu local « Notes de bas de page et notes de fin ». Dans la zone de dialogue qui s’affiche, tapez ou sélectionnez une marque de personnalisation, puis cliquez sur OK. La marque apparaît alors dans le document et le point d’insertion se place à l’emplacement approprié pour vous permettre de taper la note. Modification de marques pour la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin Dans un document de traitement de texte, vous pouvez passer de la numérotation de marque personnalisée au format de nombre prédéfini et inversement. Voici différentes manières de modifier les styles de numérotation de marque : m Pour passer d’un format de numérotation prédéfini à un format personnalisé, cliquez sur une marque de note de fin ou de note de bas de page tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez « Utiliser une marque de personnalisation » dans le menu local. Dans la zone de dialogue qui s’affiche, saisissez ou choisissez une marque de personnalisation, puis cliquez sur OK. La marque de personnalisation remplace ainsi la marque prédéfinie. m Pour passer d’une numérotation personnalisée à une numérotation prédéfinie, cliquez sur une marque de personnalisation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez « Utiliser la numérotation automatique » dans le menu local. La marque remplaçant la marque de personnalisation reflète les réglages s’appliquant au format des nombres dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents. Réinitialisation de la numérotation des notes de bas de page et des notes de fin de section Si vous ne voulez pas que les numéros de marque soient continus, vous pouvez réinitialiser la numérotation sur chaque page ou pour chaque section du document de traitement de texte. Pour réinitialiser la numérotation des marques : m Dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, choisissez « Redémarre à chaque page » ou « Redémarre à chaque section » dans le menu local Numérotation. Chapitre 3 Utilisation de parties de document 57 Utilisation de sections Utilisez des sections dans votre document à chaque fois que vous souhaitez le diviser en parties distinctes utilisant différentes dispositions, numérotations ou autres mises en forme. Les sections vous permettent de créer des parties du document contenant des éléments de mise en forme différents : en-têtes, bas de page, numéros de page, marges, disposition de colonne et objets modèles (images d’arrière-plan répétées). Création de sections Dans un document de traitement de texte, une section est composée d’au moins une page. Chaque modèle Pages est constitué d’une ou de plusieurs sections prédéfinies. Chaque fois que vous ajoutez des pages au document par le biais du bouton Pages (dans le cas d’un document de disposition de la page) ou Sections (dans le cas d’un document de traitement de texte) de la barre d’outils, vous insérez une nouvelle section. Dans un document de disposition de page, chaque page représente une section. Vous pouvez utiliser les sections prédéfinies telles quelles ou bien les modifier ou les supprimer page par page. Dans un document de traitement de texte, vous pouvez utiliser les sections prédéfinies telles quelles ou bien créer ou supprimer les sauts de section afin de définir vos propres sections. Pour ajouter une page à une section, au fur et à mesure que vous saisissez du texte, les pages seront automatiquement ajoutées, ou bien insérez un saut de page. Vous pouvez utiliser les sauts de section dans un document de traitement de texte de plusieurs façons : m Pour insérer un saut de section, placez le pointeur à l’endroit souhaité, puis choisissez Insérer > Saut de section ou cliquez sur Sections dans la barre d’outils et choisissez un élément dans la liste. Lorsque vous affichez les caractères invisibles dans votre document (pour cela, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis choisissez Afficher les caractères invisibles), un symbole de saut de section marque l’emplacement de celui-ci.58 Chapitre 3 Utilisation de parties de document La mise en forme de la nouvelle section est identique à la précédente jusqu’à ce que vous la modifiiez. Les modifications que vous apportez aux objets modèles, en-têtes, pieds de page ou numéros de page s’appliqueront uniquement à la section concernée par ces modification. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) » à la page 62 pour obtenir plus d’informations sur les objets modèles. m Pour supprimer un saut de section, cliquez au début de la ligne qui suit le saut et appuyez sur la touche Suppr. Gestion de sections à l’aide de la présentation en vignettes Vous pouvez afficher des représentations miniatures (appelées vignettes) de toutes les pages constituant un document. L’affichage de vignettes de page permet de visualiser en même temps toutes les pages de votre document, de les dupliquer rapidement ou de passer à une page donnée, ou encore de modifier l’ordre des sections dans un document. Visualisation de vignettes Utilisez des vignettes pour visualiser votre document Pages. Voici différentes manières de visualiser des vignettes : m Pour afficher la présentation en vignettes dans un document de traitement de texte, cliquez sur Présentation dans la barre d’outils et sélectionnez Afficher les vignettes de page. Dans un document de disposition de la page, les vignettes sont affichées par défaut. Pour masquer la présentation en vignettes, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis sélectionnez « Masquer les vignettes de page ». m Pour afficher les pages opposées dans la présentation en vignettes, sélectionnez Pages opposées dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents. m Pour passer à une page donnée, cliquez sur sa vignette ou sur la page dans le document. Celle-ci apparaît dans la zone d’affichage principale et la vignette de la page est mise en surbrillance pour indiquer l’endroit où vous vous trouvez dans le document. Vous pouvez également accéder à une page donnée en cliquant sur le bouton Page en bas à gauche de la fenêtre du document, en saisissant son numéro dans le champ Aller à la page et en appuyant sur la touche Retour.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 59 Ajout et suppression de sections Vous pouvez ajouter et supprimer rapidement des sections de votre document Pages à l’aide des vignettes. Voici différentes manières d’ajouter et de supprimer des sections : m Pour supprimer une section et son contenu, sélectionnez-la dans la présentation en vignettes et appuyez sur la touche Suppr. m Pour copier (ou couper) et coller une ou plusieurs sections, sélectionnez dans la présentation en vignettes la ou les sections à copier (ou couper) et choisissez Édition > Copier (ou Édition > Couper). Sélectionnez la section à la suite de laquelle vous désirez coller les sections, puis choisissez Édition > Coller. Vous pouvez également copier puis coller une ou plusieurs sections en faisant glisser, tout en maintenant la touche Option enfoncée, les sections sélectionnées vers un nouvel emplacement dans la présentation en vignettes. Les sections se déplacent alors afin de laisser de la place à votre collage à mesure que vous faites glisser la souris. m Pour coller une copie des sections sélectionnées juste après celles-ci, sélectionnez les sections puis choisissez Édition > Dupliquer. Réorganisation des sections Réorganisez votre document Pages de manière efficace à l’aide de vignettes. Voici différentes manières de réorganiser des sections : m Pour sélectionner une ou plusieurs sections dans la présentation en vignettes, cliquez sur une page. Un cadre jaune entoure toutes les vignettes représentant les pages faisant partie de la même section que la page sélectionnée. Pour sélectionner plusieurs sections adjacentes, maintenez la touche Maj enfoncée, puis sélectionnez la première et la dernière sections souhaitées. Vous pouvez également sélectionner plusieurs sections par le biais de la souris. Cliquez à gauche ou à droite d’une vignette de page, puis faites glisser la souris de haut en bas afin de sélectionner les sections adjacentes. m Pour déplacer des sections, sélectionnez-les, cliquez sur une vignette de page dans l’une des sections sélectionnées, puis faites-les glisser vers un nouvel emplacement de la présentation en vignettes. Les sections se déplacent alors afin de laisser de la place à votre insertion à mesure que vous faites glisser la souris. Définition d’attributs de section Lorsque vous insérez un saut de section, la nouvelle section du document hérite de tous les attributs de mise en forme et de disposition de la section précédente. Pour chaque section, vous pouvez modifier les réglages tels que les numéros de page, les en-têtes et les pieds de page, les marges et les objets modèles.60 Chapitre 3 Utilisation de parties de document La sous-fenêtre Section de l’Inspecteur de disposition permet de définir de nombreux attributs de section. Modification des en-têtes et des pieds de page dans une section Vous pouvez définir des en-têtes et des pieds de page propres à une section. Vous pouvez également modifier les en-têtes et les pieds de page à l’intérieur d’une section. Pour modifier les en-têtes et les pieds de page : 1 Placez le point d’insertion dans la section. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de disposition et enfin sur Section. 3 Désélectionnez « Utiliser les en-têtes et les pieds de page précédents ». 4 Tapez le nouvel en-tête ou bas de page dans la zone d’en-tête ou de bas de page du document. Réinitialisation des numéros de page dans une section Vous pouvez commencer un nouveau schéma de numérotation de page pour une section. Pour redémarrer la numérotation des pages dans une section de document : m Cliquez dans la section, sélectionnez « Démarrer à » dans la sous-fenêtre Section de l’Inspecteur de disposition, puis spécifiez le numéro de la première page de la section. Configuration d’une mise en forme particulière pour la première page d’une section Vous pouvez créer un en-tête, un pied de page et des objets modèles différents pour la première page d’une section. Rendez la numérotation des pages continue par rapport à la section précé- dente ou tapez un numéro afin de redémarrer la numérotation des pages. Faites apparaître des en-têtes, pieds de page et objets modèles différents sur la page première page ou les pages alternées, ou réutilisez les élé- ment de la section précédente. Faites en sorte que la nouvelle section commence sur une page de gauche ou de droiteChapitre 3 Utilisation de parties de document 61 Voici différentes manières de créer une première page de section particulière : m Pour créer des en-têtes et des pieds de page particuliers sur la première page, cliquez dans la section, sélectionnez « La première page est différente » dans la sous-fenêtre Section de l’Inspecteur de disposition, puis modifiez l’en-tête et le pied de page tel que le décrit la rubrique « Utilisation d’en-têtes et de pieds de page » à la page 52. m Pour placer un objet modèle sur la première page, suivez les instructions de la rubrique « Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) » à la page 62. Mise en forme de pages opposées dans une section Vous pouvez créer des en-têtes, des pieds de page et des objets modèles différents sur les pages opposées d’une section. Cliquez dans la section pour la sélectionner, puis mettez en forme ses pages opposées. Voici différentes manières de mettre en forme des pages opposées dans une section sélectionnée : m Pour placer des en-têtes et des pieds de page différents sur des pages alternées, sélectionnez « Recto et verso différents » dans la sous-fenêtre Section de l’Inspecteur de disposition. m Pour que la première page de la section commence toujours au recto ou au verso, choisissez Page verso ou Page recto dans le menu local « La section commence ». Dans le cas contraire, choisissez N’importe quelle page. m Pour placer un objet modèle sur les pages de gauche ou de droite, suivez les instructions de la rubrique « Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) » à la page 62. Pour en savoir plus sur les pages opposées, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de pages opposées gauche et droite » à la page 50. Définition de marges de section Si vous souhaitez définir des marges différentes dans plusieurs sections d’un document, vous devez utiliser l’Inspecteur de disposition et modifier les marges de disposition. Pour en savoir plus sur la définition des marges de disposition, reportez-vous à la rubrique « Définition de marges de disposition » à la page 49. Réutilisation de sections Vous pouvez faire en sorte qu’une section de document soit réutilisable en l’ajoutant au menu local qui apparaît lorsque vous cliquez sur Pages dans la barre d’outils.62 Chapitre 3 Utilisation de parties de document Pour réutiliser des pages, voire toutes, dans la section à laquelle elles appartiennent : 1 Sélectionnez la section en mode de présentation en vignettes. 2 Choisissez Format > Avancé > Capturer des pages. 3 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, attribuez un nom aux pages, utilisez le menu local Inclure pour indiquer quelles pages vous voulez réutiliser puis cliquez sur OK. Ces pages sont alors disponibles dans le menu local qui apparaît si vous cliquez sur le bouton Pages de la barre d’outils. Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) Vous pouvez ajouter des filigranes, des logos ou d’autres images d’arrière-plan qui s’affichent au même endroit sur chaque page des document de traitement de texte et de disposition de page. Ces graphismes répétés sont appelés objets modèles. Si votre document est réparti en sections, vous pouvez placer différents objets modè- les dans chaque section. Au sein d’une section, vous pouvez placer un objet modèle différent sur la première page et sur les pages de droite et de gauche. Reportez-vous aux rubriques « Configuration d’une mise en forme particulière pour la première page d’une section » à la page 60 et « Mise en forme de pages opposées dans une section » à la page 61 pour plus d’informations. Pour ajouter un objet modèle : 1 Ajoutez un objet. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147 pour obtenir plus d’informations sur les objets flottants. 2 Positionnez l’objet à l’endroit souhaité sur la page. 3 Choisissez Format > Avancé > « Déplacer l’objet vers le modèle de section », et vérifiez que l’option Format > Avancé > « Rendre les objets modèles sélectionnables » n’est pas sélectionnée. Les poignées de sélection disparaissent de l’objet, de sorte que vous ne pouvez plus le sélectionner.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 63 Pour modifier ou déplacer un objet modèle, vous devez tout d’abord rendre les objets modèles sélectionnables pour tout le document en choisissant Format > Avancé > « Rendre les objets modèles sélectionnables » si la case correspondante n’est pas précé- dée d’une coche. Les objets modèles pouvant être sélectionnés se présentent différemment des autres objets, car ils comportent des poignées de sélection bleues. Utilisation d’une table des matières Par le biais d’un modèle de traitement de texte, Pages peut générer automatiquement une table des matières pour votre document. Bon nombre de modèles de traitement de texte sont dotés d’une table des matières préformatée que vous pouvez ajouter à votre document. Pour créer une table des matières dans un document de traitement de texte, vous devez utiliser des styles de paragraphe de manière uniforme pour les en-têtes de votre document. Pour en savoir plus sur les styles, reportez-vous aux rubriques « À propos des styles » à la page 129 et « Application de styles » à la page 131. Une fois la table des matières créée, vous pouvez la mettre en forme pour en modifier l’aspect. Création et mise à jour d’une table des matières Chaque table des matières que vous créez au moyen d’un modèle de traitement de texte répertorie uniquement le contenu qui suit, jusqu’à la prochaine table des matières. Si vous souhaitez une table des matières modèle pour l’ensemble du document, il ne doit pas y en avoir d’autre et elle doit obligatoirement se situer en début de document. Pour créer une table des matières : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et enfin sur Table des matières. Les objets modèle comportent des poignées de sélection bleues.64 Chapitre 3 Utilisation de parties de document 2 Sélectionnez les cases en regard des styles de paragraphe dont le texte doit apparaître dans la table des matières. Par exemple, si vous souhaitez que tous les en-têtes de premier niveau et les sous-en-têtes apparaissent dans la table des matières, sélectionnez le style de paragraphe que vous avez utilisé pour les en-têtes de premier niveau et pour les sous-en-têtes. Si les styles que vous sélectionnez ne sont pas utilisés ailleurs dans le document, un message indique que la table des matières est vide lorsque vous la créez. Si vous sélectionnez des styles utilisés très fréquemment dans le document, votre table des matiè- res risque d’être plus longue que prévu. 3 Dans la colonne des numéros, cochez les cases des styles dont vous souhaitez que les entrées comportent un numéro de page. 4 Placez le point d’insertion au début de la ligne où la table des matières doit apparaître, puis choisissez Insérer > Table des matières. Si le modèle de traitement de texte que vous utilisez comporte une table des matières prédéfinie, cliquez sur la page qui précède l’endroit où vous souhaitez l’insérer, cliquez sur Sections dans la barre d’outils et choisissez ensuite Table des matières. Pour mettre à jour la table des matières après avoir modifié un document, cliquez sur une de ses entrées ou cliquez sur Mettre à jour dans la sous-fenêtre T. des matières de l’Inspecteur des documents. Si vous ne mettez pas à jour la table des matières après avoir modifié un document, elle le sera automatiquement lorsque vous le fermerez. Cliquez pour mettre à jour la table des matières après avoir apporté des modifications à votre document. Sélectionnez la case dans la colonne « nº » si vous souhaitez que des numé- ros de page apparaissent avec chaque entrée. Sélectionnez les styles de paragraphe dont le texte doit apparaître dans la table des matières.Chapitre 3 Utilisation de parties de document 65 Définition du style d’une table des matières Vous pouvez modifier l’aspect du texte de la table des matières comme pour tout autre texte dans un document de traitement de texte. Vous pouvez également ajouter une ligne pointillée entre une entrée et son numéro de page associé et créer de nouveaux styles de table des matières. Pour modifier l’aspect d’une entrée de table des matières : 1 Dans la table des matières, sélectionnez le type d’entrée que vous désirez mettre en forme (par exemple, un en-tête de niveau supérieur). Toutes les entrées du même type sont sélectionnées automatiquement. Elles ne peuvent pas être sélectionnées séparément. 2 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton du Tiroir des styles dans la barre de format. Notez que le tiroir des styles affiche à présent une liste de styles de table des matières. Le style de table des matières correspondant à l’entrée sélectionnée est également sélectionné. 3 Pour modifier les attributs de police de l’en-tête de la table des matières, utilisez les boutons la barre de format. Pour modifier les attributs de police, vous pouvez également utiliser le panneau des polices, l’Inspecteur de texte et la fenêtre des couleurs. 4 Pour créer des lignes pointillées d’une entrée jusqu’au numéro de page associé, sélectionnez l’entrée de la table des matières, cliquez sur l’onglet dans la colonne Taquets de tabulation de la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur de texte, puis choisissez un style de ligne dans le menu local Tirets. 5 Pour changer le style dans le tiroir des styles afin qu’il corresponde à l’entrée, cliquez sur la flèche à droite du nom du style et choisissez Redéfinir le style à partir de la sélection. Pour créer un style de table des matières à la place de celui-ci, cliquez sur la flèche à droite du nom du style et choisissez « Créer un style de table des matières » à partir de la sélection, puis attribuez un nom au nouveau style. Vous pouvez également ajouter un nouveau style en cliquant sur le bouton d’ajout (+) dans l’angle inférieur gauche du tiroir Styles. Dans un cas comme dans l’autre, saisissez un nom pour le nouveau style, puis sélectionnez « Appliquer ce nouveau style à la création » si vous souhaitez qu’il soit appliqué immédiatement au texte sélectionné. 6 Pour renommer le style dans le tiroir des styles, cliquez sur la flèche en regard du nom du style, puis choisissez Renommer le style. Attribuez un nouveau nom au style. Cliquez sur la flèche et déterminez si vous devez redéfinir le style sélectionné, créer un style ou simplement le renommer. Lorsqu’une entrée de table des matières est sélectionnée, le tiroir des styles affiche les styles de table des matières.4 66 4 Révision et correction de documents Dans ce chapitre, vous apprendrez à utiliser le suivi des modifications, les commentaires et d’autres fonctionnalités de Pages qui sont utiles lorsque vous révisez et corrigez des documents. Pages comprend plusieurs fonctionnalités qui s’avèrent particulièrement utiles lors de la correction d’un document :  Suivi des modifications : activez le suivi des modifications dans un document jusqu’à ce que vous choisissiez d’accepter ou d’annuler les modifications.  Commentaires : tout comme les notes en marge, les commentaires vous permettent d’annoter un paragraphe sans le modifier.  Modification de la couleur et de la police : elle permet d’attirer l’attention sur certaines parties d’un document en changeant le style de la couleur ou celui de la police. Par exemple, choisissez la couleur d’arrière-plan orange pour plusieurs paragraphes, puis utilisez un commentaire en début de document pour demander aux réviseurs de vous aider à compléter les paragraphes qui apparaissent en orange. Ce chapitre traite principalement du suivi des modifications et des commentaires. Pour en savoir plus sur l’utilisation de la couleur et de la police pour rehausser le texte, consultez les sections « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 80 et « Ajout d’accents et de caractères spéciaux » à la page 87. Vous trouverez des instructions relatives à l’utilisation de la couleur dans la section « Définition des couleurs de remplissage des caractères et des paragraphes » à la page 112.Chapitre 4 Révision et correction de documents 67 Utilisation du suivi des modifications Le suivi des modifications vous permet de contrôler les modifications apportées par vous-même ou d’autres personnes au texte, à la mise en forme des caractères ou au style des paragraphes. Lorsque le suivi des modifications est activé, il est possible de voir :  le texte ajouté, supprimé, modifié ou remplacé dans le corps, l’en-tête, le pied de page, les figures et les zones de texte du document ;  les tableaux, graphiques et figures incorporés ayant été ajoutés ou supprimés ;  les ajouts, suppressions ou remplacements de paragraphes ;  le texte dont le style a changé ;  les modifications de mise en forme apportées aux paragraphes et caractères ;  les nouveaux liens hypertexte, champs de Carnet d’adresses, paramètres fictifs ou signets, ainsi que ceux qui ont été supprimés ;  la nouvelle table des matières, ainsi que celle qui a été supprimée ;  les modifications affichées dans la présentation en vignettes. Cliquez pour activer ou désactiver le suivi des modifications. Utilisez la barre des commandes du suivi des modifications pour gérer les modifications et naviguer dans le document. Modifiez les bulles indiquant les modifications apportées à votre document. Les corrections apportées à votre document sont mises en surbrillance dans les vignettes de la page.68 Chapitre 4 Révision et correction de documents Visite guidée du suivi des modifications Le cas de figure ci-dessous montre comment utiliser le suivi des modifications pour gérer des modifications apportées à un texte par deux réviseurs, Anne et Tom, et comment incorporer les changements au document. 1 Tom a ouvert un document et il active le suivi des modifications en cliquant sur le bouton Suivi des modifications de la barre d’outils. Lorsque le suivi des modifications est activé, la barre des commandes Suivi des modifications est affichée sous la barre de format. Ces commandes permettent de gérer les modifications et de naviguer de l’une à l’autre dans le document. Pour en savoir plus sur la barre des commandes Suivi des modifications, reportez-vous à la section « Démarrage, pause et arrêt du suivi des modifications » à la page 70. 2 Tom enregistre le document sans faire aucun changement, le ferme et le renvoie à Anne. Cette version du document est la version originale. Cliquez pour activer ou désactiver le suivi des modifications. Cliquez sur Suivi des modifications dans la barre d’outils et la barre des commandes correspondante apparaît. La sous-fenêtre Commentaires s’ouvre lorsque vous utilisez le suivi des modifications. Cliquez pour accepter ou annuler la ou les modifications sélectionnées. Cliquez sur les flèches pour naviguer entre les bulles de modification. Cliquez pour ouvrir le menu local Présentation du marquage. Cliquez pour ouvrir le menu Opération. Cliquez pour désactiver le suivi des changements.Chapitre 4 Révision et correction de documents 69 3 Anne ouvre le document et décide de changer certaines parties du texte. Une bulle de modification signale ces changements. 4 Anne enregistre le document, le ferme et le renvoie à Tom par courrier électronique. 5 Tom ouvre le document et lit la version du texte dans laquelle figurent les modifications apportées par Anne. Dans les exemples ci-dessous, le document original de Tom et la version modifiée utilisent le suivi des modifications. Le document affiche le texte original en noir et Anne y rajoute de la couleur. 6 Lorsque Tom ouvre le document, le texte original et le texte modifié et coloré sont visibles. 7 Tom trouve les révisions d’Anne appropriées et décide de les accepter. Il clique sur la coche qui se trouve dans les bulles de modification d’Anne. Le texte modifié apparaît en couleur. La bulle de modification affiche le nom de l’auteur, la date et l’heure, ainsi que le type de modification. Le texte original apparaît en noir. Cliquez pour accepter les modifications. Cliquez pour annuler les modifications.70 Chapitre 4 Révision et correction de documents La bulle de modification disparaît. Le texte n’apparaît plus comme modifié et il est noir. Pour obtenir des informations sur les autres méthodes qui permettent d’accepter et de rejeter les modifications, reportez-vous à la section « Acceptation et rejet des modifications » à la page 72. Démarrage, pause et arrêt du suivi des modifications Une fois le suivi des modifications activé pour un document, toutes les modifications sont notées tant que vous ne suspendez ou n’arrêtez pas le suivi des modifications. Voici différentes façons de contrôler le suivi des modifications : m Pour activer le suivi des modifications, cliquez sur le bouton Suivi des modifications dans la barre d’outils ou sélectionnez Édition > Suivre les modifications du texte. Lorsque le suivi des modifications est activé, le panneau Commentaires s’ouvre et la barre des commandes Suivi des modifications apparaît. m Pour désactiver le suivi des modifications, cliquez sur le bouton de pause dans la barre des commandes du suivi des modifications. Pour réactiver le suivi, cliquez sur Suivi : activé. La pause conserve toutes les modifications précédentes mais suspend le suivi des modifications jusqu’à ce que vous le redémarriez. Suspendez le suivi des modifications lorsque vous souhaitez effectuer des modifications sans qu’elles soient notées, par exemple, si vous décidez de modifier la couleur de l’ensemble du texte ou d’appliquer une nouvelle marge à tout le texte d’une section. m Pour interrompre le suivi des modifications, cliquez sur le bouton Interrompre le suivi dans la barre d’outils ou sélectionnez Édition > Désactiver le suivi. Il est également possible de sélectionner l’option Désactiver le suivi dans le menu Opération de la barre des commandes Suivi des modifications. Si votre document comprend des modifications que vous n’avez pas encore acceptées ou refusées, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre d’annuler l’opération ou d’accepter ou rejeter les modifications apportées au texte avant de continuer. Sélectionnez pour interrompre le suivi des modifications.Chapitre 4 Révision et correction de documents 71 Contrôle des informations du suivi des modifications Le suivi des modifications permet de sélectionner la couleur des bulles de modification et de réviser un document à l’aide de vignettes, entres autres possibilités. Voici différentes façons de contrôler les informations du suivi des modifications : m Pour masquer les marques de révision du texte, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez « Masquer les marques de révision de texte ». Les modifications de votre document s’affichent sans les préférences de marques de révision ou de couleur choisies par l’auteur. Pour faire apparaître les marques de révision du texte, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez « Afficher les marques de révision de texte ». m Pour masquer le texte supprimé, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez Masquer le texte supprimé. Le texte barré devient invisible. Pour faire apparaître le texte supprimé, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez Afficher le texte supprimé. Il est possible d’afficher le texte supprimé dans différents styles de texte. Pour modifier l’affichage du texte supprimé, dans le menu local des marques de révision choisissez Pré- férences, puis sélectionnez un style de texte dans le menu local Style du texte supprimé. m Pour masquer les bulles de modification, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez « Masquer les bulles de modification ». La sous-fenêtre Commentaires se ferme et des barres de modification apparaissent en regard des parties modifiées du document. Pour faire apparaître les bulles de modification, dans le menu local « Affichage des marques de révision », choisissez « Afficher les bulles de modification ». m Pour sélectionner la couleur correspondant à l’auteur, dans le menu local « Affichage des marques de révision » de la barre des commandes Suivi des modifications, choisissez « Sélectionner la couleur de l’auteur », puis choisissez votre couleur. m Pour modifier la couleur de l’auteur, le style de vos marques de révision de texte et le style du texte supprimé, choisissez Préférences dans le menu local « Affichage des marques de révision ». m Pour visualiser votre document sous forme de vignettes, dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Affichage, puis choisissez « Afficher les vignettes de page ». Les corrections apportées à votre document sont mises en surbrillance dans les vignettes de la page. Choisissez le style d’affichage du texte modifié, la couleur correspondant à l’auteur et l’ensemble des préférences du suivi des modifications.72 Chapitre 4 Révision et correction de documents Acceptation et rejet des modifications Le suivi des modifications vous permet d’accepter ou de rejeter les modifications apportées au texte de votre document Pages. Voici plusieurs façons d’accepter ou de rejeter des modifications : m Pour accepter une modification, sélectionnez le texte modifié et cliquez sur le bouton Accepter la modification à l’intérieur de la bulle de modification ou bien cliquez sur le bouton Accepter dans la barre des commandes Suivi des modifications. m Pour annuler une modification, sélectionnez le texte modifié et cliquez sur le bouton Rejeter la modification à l’intérieur de la bulle de modification ou bien cliquez sur le bouton Rejeter dans la barre des commandes Suivi des modifications. m Pour accepter des modifications, sélectionnez le texte qui contient les modifications d’édition que vous souhaitez conserver, puis, dans le menu Opérations de la barre des commandes Suivi des modifications, choisissez « Accepter les modifications sélectionnées ». m Pour passer en revue les modifications avant de les sélectionner, cliquez sur une bulle de modification de la sous-fenêtre Commentaires ou bien cliquez n’importe où dans le corps du document, puis cliquez sur les boutons fléchés vers le haut ou vers le bas de la barre des commandes Suivi des modifications. m Pour rejeter des modifications, sélectionnez le texte qui contient les modifications que vous ne souhaitez pas conserver, puis, dans le menu Opération, choisissez « Rejeter les modifications sélectionnées ». m Pour accepter toutes les modifications, choisissez « Accepter toutes les modifications » dans le menu Opération. m Pour annuler toutes les modifications, choisissez « Rejeter toutes les modifications » dans le menu Opération. Sélectionnez les bulles de modification pour revoir les modifications apportées à votre document. Cliquez sur les flèches pour naviguer entre les bulles de modification.Chapitre 4 Révision et correction de documents 73 Enregistrement avec le suivi des modifications désactivé Désactivez le suivi des modifications pour enregistrer une copie de votre document sans marques de révision mais avec les commentaires. La désactivation du suivi des modifications avant d’enregistrer le document est utile si vous souhaitez disposer d’une version dans laquelle les modifications ont toutes été acceptées. Pour enregistrer un document avec le suivi des modifications désactivé : m Lorsque le suivi des modifications est activé, dans le menu Opération de la barre des commandes Suivi des modifications, choisissez « Enregistrer une copie comme version finale ». Toutes les modifications apportées à votre document sont acceptées. Utilisation de commentaires Les commentaires vous permettent d’annoter un document ou certaines de ses parties sans le modifier. Les commentaires permettent de créer des notes pour vous-même, de poser des questions aux relecteurs du document, de suggérer des changements au rédacteur, etc. Indiquez la partie du document à laquelle s’applique le commentaire en y plaçant un point d’insertion ou en sélectionnant des mots ou des objets. Cette partie du document ainsi associée à un commentaire est appelée point d’ancrage du commentaire. Sélectionnez pour enregistrer un copie « propre » de votre document. Cliquez sur Commentaire pour ajouter un commentaire au document. Les commentaires sont affichés dans la sousfenêtre Commentaires et rattachés à une partie du document.74 Chapitre 4 Révision et correction de documents Voici différentes façons de gérer des commentaires : m Pour ajouter des commentaires au document, cliquez sur Commentaire dans la barre d’outils ou sélectionnez Insertion > Commentaire. Saisissez votre commentaire dans la bulle qui apparaît. La taille de la bulle de commentaire change en fonction de la longueur du texte. m Pour modifier un commentaire, cliquez dans la bulle du commentaire et modifiez-le comme s’il s’agissait de texte ou d’un objet se trouvant à n’importe quel autre endroit dans votre document. Utilisez les styles de paragraphes et de caractères pour modifier l’apparence du texte. m Pour supprimer un commentaire, cliquez sur le bouton Supprimer qui se trouve dans le coin droit de la bulle de commentaire. m Pour voir les commentaires, cliquez sur le bouton Afficher, puis choisissez Afficher les commentaires. Si le suivi des modifications est activé, tous les commentaires et toutes les bulles de modification associés à la version actuelle sont visibles dans la sous-fenêtre Commentaires. Si les commentaires ne sont pas visibles, le fait d’en insérer un fera apparaître tous ceux qui existent. m Pour masquer les commentaires, cliquez sur le bouton Affichage, puis choisissez Masquer les commentaires. m Pour imprimer les commentaires, choisissez Fichier > Imprimer. Les pages sont alors redimensionnées de sorte que les commentaires apparaissent sur le document imprimé. Cliquez pour supprimer le commentaire.5 75 5 Utilisation de texte Ce chapitre décrit comment ajouter du texte et en modifier l’apparence, notamment dans les listes, les zones de texte, les cellules de tableau et les figures. Ajout de texte Ajoutez du texte en le saisissant dans un document de traitement de texte vierge, en remplaçant le texte de paramètre fictif, en utilisant des zones de texte et des listes, en plaçant du texte dans des figures, etc.  Pour en savoir plus sur l’utilisation du texte de paramètre fictif dans les modèles et les champs de Carnet d’adresses, reportez-vous aux sections « Utilisation du texte de paramètre fictif » à la page 76 et « Utilisation des champs de Carnet d’adresses » à la page 246.  Pour ajouter des styles de texte différents ou créer vos propres styles, reportez-vous à la section « À propos des styles » à la page 129.  Pour ajouter de nouvelles pages de modèle, reportez-vous à la section « Ajout de nouvelles pages modèle » à la page 78.  Pour supprimer des pages de votre document, reportez-vous à la section « Suppression de pages » à la page 79.  Pour supprimer, copier et coller du texte, reportez-vous à la section « Supprimer, copier et coller du texte » à la page 79.  Pour ajouter du texte dans une zone de texte ou dans une figure, reportez-vous à la section « Utilisation de zones de texte, de figures et d’autres effets pour faire ressortir le texte » à la page 108.  Pour ajouter du texte sous forme de liste, reportez-vous à la section « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » à la page 103.  Pour ajouter du texte à des cellules de tableau, reportez-vous aux sections « Utilisation de texte dans les cellules » à la page 194 ou « Utilisation du contenu des cellules d’un tableau » à la page 193.76 Chapitre 5 Utilisation de texte Utilisation du texte de paramètre fictif Les modèles contiennent du texte de paramètre fictif, qui montre à quoi ressemblera le texte et où il sera placé dans le document terminé. La plupart du texte de paramètre fictif apparaît en latin (par exemple, lorem ipsum) dans le corps du document, les zones de texte, les en-têtes et ailleurs. D’autres textes prédéfinis tels que le titre d’une lettre d’informations apparaissent dans la langue que vous utilisez. Vous devez sélectionner le texte de paramètre fictif, puis taper votre propre texte pour le remplacer. Le texte que vous saisissez conserve le même style et la même mise en forme que le texte de paramètre fictif. Si vous ne souhaitez pas utiliser le style et la taille de police du texte de paramètre fictif, vous pouvez modifier le texte sélectionné en cliquant sur les commande de famille et de taille de police dans la barre de format. Paramètres fictifs dans les zones de texte principales Lorsque vous cliquez sur un texte de paramètre fictif dans un modèle de document, l’ensemble de la zone de texte est mis en surbrillance. Lorsque vous tapez du texte, le texte de paramètre fictif disparaît et il est remplacé par le texte que vous tapez. Celui-ci se comporte comme du texte standard. Paramètres fictifs dans les zones de texte Une partie du texte de paramètre fictif est contenue dans des zones de texte afin de préserver la mise en forme. Lorsque vous cliquez sur des éléments de texte de paramè- tre fictif se trouvant dans une zone de texte, une bordure rectangulaire grise apparaît autour si l’affichage de la disposition est activé. Pour activer l’affichage de la disposition, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis sélectionnez Afficher la disposition. Pour sélectionner le texte d’un espace réservé dans une zone de texte : m Cliquez une fois pour sélectionner la zone de texte, puis cliquez pour sélectionner le texte à l’intérieur de la zone. Texte de paramètre fictif. Si vous cliquez dessus, la totalité de la zone de texte est sélectionnée.Chapitre 5 Utilisation de texte 77 Le texte de paramètre fictif d’une zone de texte fait partie d’agencement par défaut du modèle. Pour préserver de l’agencement, veillez à ne pas appuyer sur la touche Suppr après avoir sélectionné la zone de texte car vous risqueriez de la supprimer de la page. Si tel est le cas, appuyez sur la combinaison de touches Commande + Z (raccourci permettant d’annuler une opération). Paramètres fictifs dans les tableaux Certains tableaux contiennent du texte de paramètre fictif. Lorsque vous sélectionnez du texte qui se trouve à l’intérieur d’une cellule de tableau, un rectangle mis en surbrillance apparaît autour. Pour sélectionner le texte d’un espace réservé dans un tableau : m Cliquez une fois pour sélectionner le tableau, puis double-cliquez pour sélectionner une cellule ainsi que le texte de son paramètre fictif. Le texte à l’intérieur de la cellule est sélectionné en vue de sa modification lorsque vous sélectionnez la cellule. Vous pouvez savoir qu’il s’agit de texte de paramètre fictif s’il est en surbrillance. Dans le cas contraire, il s’agit de texte standard. Le texte de paramètre fictif d’un tableau fait partie de la mise en page par défaut du modèle. Pour préserver la mise en page, veillez à ne pas appuyer sur la touche Suppr une fois le tableau sélectionné car vous risquez de supprimer la zone de texte de la page. Si vous supprimez un tableau par accident, appuyez sur la combinaison de touches Commande + Z. Vous pouvez aussi ajouter du texte à des cellules de tableau qui ne contiennent pas de texte de paramètre fictif. Reportez-vous à la section « Utilisation du contenu des cellules d’un tableau » à la page 193 pour en connaître les instructions. Paramètres fictifs dans les colonnes Occasionnellement, les modèles peuvent contenir du de paramètre fictif apparaissant dans des colonnes. L’utilisation de texte dans les colonnes est plus facile lorsque la disposition du document est visible. Pour afficher la disposition du document, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis sélectionnez Afficher la disposition. Pour sélectionner le texte de paramètre fictif réservé dans une colonne : m Cliquez sur le texte de paramètre fictif dans la colonne. Cellule de tableau unique sélectionnée en vue de sa modification78 Chapitre 5 Utilisation de texte Ajout de nouvelles pages modèle Chaque page qui constitue un modèle Pages possède son propre agencement. Vous pouvez utiliser les mises en pages affichées lors de la première ouverture du document. Si les mises en page ne satisfont pas à vos besoins, vous pouvez choisir parmi des mises en page supplémentaires qui s’intègrent au modèle. L’ajout de nouvelles pages de modèle vous permet d’ajouter rapidement des pages qui contiennent déjà du texte, des images, des tableaux, des graphiques et d’autres options de mise en forme que vous souhaitez utiliser. Pour ajouter une nouvelle page de modèle : 1 Cliquez dans la section après laquelle vous souhaitez que la nouvelle page apparaisse. Une section correspond à un groupe de pages partageant la même disposition, numé- rotation des paragraphes ou tout autre attribut de document. Un chapitre correspond par exemple à une section. 2 Cliquez sur les boutons Sections (modèles de traitement de texte) ou Pages (modèle de disposition de page) dans la barre d’outils, puis choisissez un type de page à ajouter à votre document. Reportez-vous à la section « Utilisation de sections » à la page 57 pour en savoir plus sur l’utilisation des sections. Sélectionnez des pages supplémentaires dans le menu local Sections ou Pages.Chapitre 5 Utilisation de texte 79 Suppression de pages Il existe plusieurs techniques pour supprimer des pages complètes. Il existe plusieurs manières de supprimer une page : m Pour supprimer une page sans supprimer d’autres pages de la même section, supprimez tout le texte et les objets de la page, ou bien sélectionnez la vignette correspondant à la page et cliquez sur Supprimer. m Pour supprimer une section et toutes les pages qu’elle contient, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils puis choisissez « Afficher les vignettes de page ». Sélectionnez la section dans la présentation en vignettes, puis cliquez sur la touche Supprimer. Pages confirme quelles pages seront supprimées. Cliquez sur Supprimer. m Vous pouvez également supprimer une section en cliquant sur un paragraphe de la section puis en choisissant Édition > Supprimer les pages. Pages confirme quelles pages seront supprimées. Cliquez sur Supprimer. Pour en savoir plus sur les sections, reportez-vous à la section « Utilisation de sections » à la page 57. Supprimer, copier et coller du texte Le menu Édition contient des commandes qui vous aident à effectuer des opérations d’édition de texte. Voici différentes manières de modifier du texte : m Pour copier (ou couper) et coller du texte, sélectionnez le texte et choisissez Édition > Copier ou Édition > Couper. Cliquez à l’endroit où vous souhaitez coller le texte. Pour que le texte copié conserve la mise en forme du style, choisissez Édition > Coller. Cliquez sur Édition > Coller le style et l’appliquer afin de modifier la mise en forme du texte collé afin qu’elle corresponde à la mise en forme du texte situé autour. m Pour supprimer du texte, sélectionnez le texte et choisissez Édition > Supprimer ou appuyez sur la touche Suppr. Si vous supprimez du texte par accident, choisissez Édition > Annuler pour le restaurer. Lorsque vous utilisez la commande Copier ou Couper, le texte sélectionné est placé dans une zone d’attente nommée Presse-papiers, dans laquelle il reste jusqu’à ce que vous sélectionniez à nouveau la commande Copier ou Couper ou que vous éteigniez votre ordinateur. Le Presse-papiers ne conserve qu’une seule opération de copie ou de coupe à la fois.80 Chapitre 5 Utilisation de texte Pour éviter de modifier involontairement la mise en forme d’un document en supprimant ses caractères de mise en forme en même temps que le texte, il est conseillé afficher les caractères de mise en forme (invisibles) avant de couper ou de supprimer du texte. Pour afficher les caractères invisibles, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis cliquez sur « Afficher les caractères invisibles ». Sélection de texte Avant de mettre en forme ou d’effectuer toute autre opération sur du texte, vous devez sélectionner le texte que vous souhaitez utiliser. Il est possible de sélectionner du texte de différentes manières : m Pour sélectionner un ou plusieurs caractères, cliquez devant le premier caractère, et faites glisser le curseur sur les caractères que vous souhaitez sélectionner. m Pour sélectionner un mot, double-cliquez dessus. m Pour sélectionner un paragraphe, cliquez trois fois dessus. m Pour sélectionner tout le texte d’un document, choisissez Édition > Tout sélectionner. m Pour sélectionner des blocs de texte, cliquez au début du bloc de texte, puis cliquez à la fin d’un autre bloc de texte, tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour effectuer une sélection depuis le point d’insertion jusqu’au début du paragraphe, appuyez sur la touche Flèche vers le haut tout en maintenant les touches Maj et Option enfoncées. m Pour effectuer une sélection depuis le point d’insertion jusqu’à la fin du paragraphe, appuyez sur la touche Flèche vers le bas tout en maintenant les touches Maj et Option enfoncées. m Pour étendre la sélection d’un caractère à la fois, appuyez sur la touche Flèche gauche ou Flèche droite tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour étendre la sélection d’une ligne à la fois, appuyez sur la touche Flèche vers le haut ou Flèche vers le bas tout en maintenant la touche Maj enfoncée. m Pour sélectionner plusieurs mots ou blocs de texte qui ne sont pas adjacents, sélectionnez la première portion de texte souhaitée, puis sélectionnez d’autres portions de texte tout en maintenant la touche Commande enfoncée. Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte Vous pouvez effectuer toutes les opérations de mise en forme à l’aide de la barre de format, des menus Pages, de l’Inspecteur du texte, ou encore via le panneau Police. Vous pouvez effectuer des opérations élémentaires de mise en forme du texte à l’aide de la barre de format et du menu Format. Si vous souhaitez appliquer une mise en forme avancée au texte, utilisez le panneau Police et l’Inspecteur du texte.Chapitre 5 Utilisation de texte 81 Utilisation de la barre de format pour mettre en forme le texte La barre de format permet de modifier la taille et l’apparence du texte dans les zones de texte, figures ou commentaires ou de rajouter un commentaire rapidement et simplement. Vous pouvez sélectionnez le texte dans une zone de texte, une figure ou un commentaire pour modifier le style et la taille de la police, définir la couleur du texte et de l’arrière-plan, mettre le texte en gras, en italique ou le souligner, l’aligner et définir l’interligne. Lorsque vous sélectionnez du texte, la barre de format ci-dessous apparaît. Les quatre premiers contrôles sont également disponibles dans la barre de format lorsque vous sélectionnez du texte dans un tableau. Utilisation du menu Format pour mettre en forme le texte Les options du sous-menu Police du menu Format vous offrent un contrôle de base de la taille et de l’apparence du texte. Application de l’attribut Gras ou Italique au texte à l’aide des menus Vous pouvez mettre les caractères en gras ou en italique. Pour mettre un texte en gras ou en italique : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez mettre en gras ou en italique, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte. 2 Choisissez Format > Police > Gras. Ou choisissez Format > Police > Italique. Certaines polices comportent plusieurs styles gras et italique. Pour choisir parmi plusieurs styles gras et italique, utilisez le panneau Police. Reportez-vous à la section « Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte » à la page 83. Encadrement de texte à l’aide des menus Vous pouvez modifier le texte afin qu’il apparaisse avec un contour bien défini. Pour créer du texte encadré : 1 Sélectionnez le texte auquel vous souhaitez appliquer un contour, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte. 2 Choisissez Format > Police > Contour. Changer de type de caractère, de style et de taille. Définir la couleur du texte. Définir la couleur d’arrière-plan du texte. Mettre du texte en gras, en italique ou souligner du texte.82 Chapitre 5 Utilisation de texte Le texte encadré que vous créez dans Pages risque de ne pas avoir le même aspect si vous ouvrez le document dans une autre application. Si vous envisagez de partager un document contenant du texte encadré avec des personnes qui ne disposent pas de Pages, exportez le document au format PDF puis partagez le fichier ainsi généré avec les autres. Soulignement du texte à l’aide des menus Vous pouvez souligner du texte, puis mettre en forme le soulignement afin d’en modifier le style ou la couleur. Pour souligner du texte : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez souligner, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte. 2 Choisissez Format > Police > Souligner. Pour modifier le style ou la couleur du soulignement, cliquez sur Polices dans la barre d’outils et utilisez le bouton Texte souligné dans le panneau Police. Reportez-vous à la section « Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte » à la page 83. La plupart des modèles comportent un style de caractère de soulignement. Pour afficher les styles de caractère définis dans votre document, cliquez sur le bouton Styles de caractère de la barre de format. Sélectionnez le texte que vous souhaitez souligner, puis choisissez un style de caractère de soulignement parmi les styles de caractère présentés. Modification de la taille du texte à l’aide des menus Vous pouvez changer la taille du texte (en points) pour le rendre plus grand ou plus petit. Pour changer la taille du texte sélectionné : 1 Sélectionnez le texte à redimensionner. 2 Pour changer la taille du texte par incréments de 1 point, choisissez Format > Police > Plus grand. Ou choisissez Format > Police > Plus petit. Vous pouvez également ajouter les icônes Plus grand et Plus petit à la barre d’outils. Pour ce faire, choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils et faites glisser les icônes sur la barre d’outils, puis cliquez sur Terminé. Pour spécifier une taille précise pour le texte sélectionné, cliquez sur Polices dans la barre d’outils et utilisez les contrôles Taille du panneau Police. Reportez-vous à la section « Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte » à la page 83. Mise en indice ou en exposant du texte à l’aide des menus Vous pouvez lever ou abaisser le texte par rapport à sa ligne de base. Pour mettre le texte en indice ou en exposant : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez lever ou abaisser, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte.Chapitre 5 Utilisation de texte 83 2 Pour créer un indice ou un exposant dont la taille de police est inférieure à celle du texte qu’il accompagne, choisissez Format > Police > Ligne de base > Indice. Ou choisissez Format > Police > Ligne de base > Exposant. 3 Pour élever ou abaisser le texte sans réduire la taille de la police, choisissez Élever ou Abaisser dans le sous-menu Ligne de base. 4 Pour restaurer le texte à la même ligne de base que celle du corps de texte, choisissez Valeur par défaut dans le sous-menu Ligne de base. Vous pouvez également ajouter les icônes Indice et Exposant à la barre d’outils. Pour ce faire, choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils et faites glisser les icô- nes sur la barre d’outils, puis cliquez sur Terminé. Pour spécifier la quantité de texte à élever ou à abaisser, utilisez l’Inspecteur du texte. Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur Autres et utilisez les commandes de décalage de ligne de base. Modification de la casse d’un texte à l’aide des menus Vous pouvez rapidement faire passer des blocs de texte en majuscules ou en minuscules, ou transformer un texte en titre. Pour changer la casse d’un texte : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez modifier, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte. 2 Choisissez Format > Police > Majuscules puis sélectionnez une option dans le sous-menu. Choisissez Tout en majuscule pour que le texte passe en majuscules. Choisissez Petites majuscules pour que le texte passe en petites majuscules avec des lettres plus grandes pour les capitales. Choisissez Titre pour transformer un texte en titre, ce qui met la première lettre de chaque mot en majuscule. Choisissez Aucun pour revenir à la capitalisation d’origine. Les caractères en majuscules comme le premier mot de chaque phrase restent en majuscules mais toutes les autres lettres passent en minuscules. Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte Le panneau Police de Mac OS X vous permet d’accéder à toutes les polices installées sur votre ordinateur. Il offre un aperçu des caractéristiques disponibles (telles que gras et italique) ainsi que de la taille de chaque police. Les boutons du panneau Police permettent de souligner ou de barrer le texte, d’ajouter de la couleur et des ombres au texte. Vous pouvez même modifier la couleur de la page d’arrière-plan dans le panneau Police. Pour en savoir plus sur l’installation des polices, la création et la gestion de collections de polices, ou la résolution de problèmes liés aux polices, consultez l’Aide Mac.84 Chapitre 5 Utilisation de texte Pour ouvrir le panneau Police : m Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. Vous pouvez modifier l’apparence de n’importe quel texte d’un document en le sélectionnant, puis en sélectionnant des options dans le panneau Police. Lorsque vous appliquez des changements de mise en forme dans le panneau Police, le texte sélectionné change immédiatement, ce qui vous permet de tester différentes options de mise en forme et de voir rapidement celui qui convient le mieux. Voici un récapitulatif des actions que réalisent les boutons d’effets sur le texte, de gauche à droite :  Le menu local Texte souligné vous permet de choisir un style de soulignement (trait simple ou double, par exemple).  Le menu local Texte barré vous permet de sélectionner un style de barrage du texte (trait simple ou double, par exemple).  Le menu local Couleur du texte permet d’appliquer une couleur au texte.  Le menu local Couleur du document permet d’appliquer une couleur au fond d’un paragraphe.  Le bouton Ombre du texte applique une ombre au texte sélectionné.  Les commandes « Opacité de l’ombre », « Flou de l’ombre », « Décalage de l’ombre » et « Angle de l’ombre » contrôlent l’apparence de l’ombre. Si les boutons d’effets de texte n’apparaissent pas, choisissez Afficher les effets dans le menu local Action situé dans l’angle inférieur gauche du panneau Police. Prévisualiser le type de caractère sélectionné (pour cela, il peut être nécessaire de cliquer sur Afficher un aperçu dans le menu Action). Sélectionner un type de caractère à appliquer au texte sélectionné dans votre document. Sélectionner une taille de police à appliquer au texte sélectionné dans votre document. Menu Action Créez des effets intéressants à l’aide de ces boutons. Appliquer une ombre au texte sélectionné. Modifier l’ombre à l’aide des contrôles Opacité, Flou, Décalage et Angle. Recherchez des polices en tapant un nom de police dans le champ de recherche.Chapitre 5 Utilisation de texte 85 Simplification de l’utilisation du panneau Police Si vous utilisez fréquemment le panneau Police, différentes techniques vous permettent de gagner du temps. Voici quelques conseils d’utilisation du panneau Police : m Pour localiser rapidement les polices que vous utilisez le plus souvent, placez-les dans des collections de polices. Cliquez sur le bouton Ajout (+) pour créer une collection de polices, puis faites glisser un type de caractère vers la nouvelle collection. m Pour faciliter le changement fréquent de police, il suffit de laisser le panneau Police ouvert. S’il occupe trop d’espace à l’écran, vous pouvez le réduire en faisant glisser le contrôle de redimensionnement (dans l’angle inférieur droit du panneau), de sorte que seuls les familles et styles de police de la collection sélectionnée soient visibles. Pour fermer le panneau, cliquez à nouveau sur le bouton Polices ou sur le bouton de fermeture situé dans l’angle supérieur gauche. Changement de polices à l’aide du panneau Police Le panneau Police vous permet de contrôler complètement les polices. Utilisez les contrô- les de taille et les réglages typographiques pour personnaliser l’apparence de votre texte. Pour modifier la police du texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Dans le panneau Police, sélectionnez un style de police dans la colonne Famille, puis sélectionnez le style dans la colonne Style. Si vous ne voyez pas toutes les familles de police installées sur l’ordinateur, sélectionnez Toutes les polices dans la colonne Collections ou tapez le nom de la police recherchée dans le champ de recherche en bas du panneau Police. Un aperçu de la police sélectionnée apparaît dans la sous-fenêtre d’aperçu en haut du panneau Police. Si la sous-fenêtre d’aperçu ne s’affiche pas, choisissez Afficher l’aperçu dans le menu local Action dans le coin inférieur gauche du panneau Police. 3 Réglez la taille de la police à l’aide du curseur ou d’autres commandes contrôlant la taille. 4 Ajustez les réglages de typographie de la police sélectionnée en choisissant Typographie dans le menu local Action. Dans la fenêtre Typographie, cliquez sur les triangles d’affichage afin de visualiser et de sélectionner les différents effets typographiques disponibles pour la police sélectionnée. Les effets typographiques disponibles dépendent de la police. Reportez-vous à la section « Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées » à la page 90 pour obtenir plus d’informations.86 Chapitre 5 Utilisation de texte Modification du soulignement à l’aide du panneau Police Vous pouvez utiliser le panneau Police pour changer l’apparence des soulignements. Pour modifier le soulignement du texte : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Soulignement de texte dans le panneau Police (premier bouton à gauche) et choisissez Aucun, Simple ou Double dans le menu local. 3 Pour changer la couleur de soulignement, choisissez Couleur dans le menu local Soulignement de texte, puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Ajout d’un attribut barré au texte à l’aide du panneau Police Vous pouvez ajouter l’attribut barré au texte et utiliser une couleur de ligne différente de celle du texte. Pour ajouter un attribut barré au texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Texte barré dans le panneau Police (deuxième bouton à partir de la gauche), puis choisissez Aucun, Simple ou Double dans le menu local. Une ligne simple ou double barre le texte sélectionné de la même couleur que celui-ci. 3 Pour changer la couleur des lignes barrées, choisissez Couleur dans le menu local Texte barré, puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. La ligne barrée prend la couleur sélectionnée dans la fenêtre Couleurs, mais le texte conserve sa couleur d’origine. La plupart des modèles comportent un style de caractère de texte barré. Pour afficher les styles de caractère définis dans votre document, cliquez sur le bouton Styles de caractère de la barre de format. Sélectionnez le texte que vous souhaitez barrer, puis choisissez un style de caractère de texte barré parmi les styles de caractère présentés. Modification de la couleur du texte à l’aide du panneau Police Les modifications apportées à la couleur du texte dans le panneau Police remplacent celles apportées dans l’Inspecteur du texte, et inversement. (Pour en savoir plus sur la modification de la couleur du texte à l’aide de l’Inspecteur du texte, reportez-vous à la section « Modification de la couleur du texte » à la page 96.) Pour modifier la couleur du texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Couleur du texte dans le panneau Police (troisième bouton à partir de la gauche), puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Reportez-vous à la section « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163 pour en connaître les instructions.Chapitre 5 Utilisation de texte 87 Modification de la couleur d’arrière-plan d’un paragraphe à l’aide du panneau Police Le panneau Police vous permet d’ajouter une couleur derrière un paragraphe. Pour modifier la couleur d’arrière-plan d’un paragraphe sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Couleur du document dans le panneau Police (quatrième bouton à partir de la gauche), puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Reportez-vous à la section « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163 pour en connaître les instructions. Vous pouvez également modifier la couleur d’arrière-plan dans l’Inspecteur du texte, comme décrit dans la section « Définition des couleurs de remplissage des caractères et des paragraphes » à la page 112. Création d’ombres sur le texte à l’aide du panneau Police Le panneau Police vous permet de créer et de mettre en forme des ombres sur le texte. Pour ajouter des ombres au texte sélectionné : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Cliquez sur le bouton Ombre du texte dans le panneau Police (cinquième bouton à partir de la gauche). 3 Faites glisser le curseur Opacité de l’ombre (premier curseur à gauche) vers la droite afin de rendre l’ombre plus foncée. 4 Faites glisser le curseur Flou de l’ombre (curseur du milieu) vers la droite afin de rendre l’ombre plus floue. 5 Faites glisser le curseur Décalage de l’ombre (troisième curseur) vers la droite afin de séparer l’ombre du texte. 6 Faites tourner la molette Angle de l’ombre afin de définir la direction de l’ombre. Vous pouvez également définir les ombres du texte dans l’Inspecteur des graphismes, comme décrit dans la section « Ajout d’ombres » à la page 158. Ajout d’accents et de caractères spéciaux Si vous devez taper des caractères avec des accents, des symboles mathématiques, des flèches ou d’autres caractères spéciaux, vous pouvez utiliser les préférences International ou la palette de caractères. Vous pouvez également voir où se trouvent les caractères sur les claviers utilisés dans d’autres langues en utilisant le Visualiseur de clavier (vous pouvez par exemple voir la disposition des touches d’un clavier italien). Tous ces outils sont intégrés à Mac OS X.88 Chapitre 5 Utilisation de texte Ajout d’accents Vous pouvez utiliser le Visualiseur de clavier des Préférences Système pour ajouter des accents aux caractères. Pour ajouter des accents : 1 Choisissez Pomme > Préférences Système et cliquez sur International. 2 Cliquez sur Menu Saisie, puis sélectionnez la case en regard de Visualiseur de clavier. 3 Choisissez Afficher le Visualiseur de clavier dans le menu Saisie à droite de la barre de menus (celle qui ressemble à un drapeau ou à un symbole alphabétique). Le Visualiseur de clavier affiche les caractères du clavier. (Si vous avez sélectionné une disposition du clavier différente ou une méthode de saisie différente pour le clavier dans le menu Saisie, les caractères de la disposition du clavier sélectionnée s’affichent.) Par exemple, si vous choisissez Américain dans le menu Saisie, vous voyez dans le Visualiseur de clavier les caractères qui s’affichent sur un clavier américain. 4 Pour mettre en surbrillance dans le Visualiseur de clavier les différents accents que vous pouvez taper, appuyez sur Option, ou sur les touches Option + Maj. Les touches accentuées sont entourées en blanc. En fonction du clavier, vous pouvez ne pas avoir à appuyer sur les touches de modification pour afficher les caractères accentués. 5 Placez le point d’insertion dans le document à l’endroit où vous souhaitez taper. 6 Appuyez sur la touche de modification sur laquelle vous avez appuyé à l’étape 4 (Maj, Option, Option + Maj ou aucune) et appuyez sur la touche qui se trouve à la même position que l’accent affiché dans le Visualiseur de clavier. Relâchez ensuite la touche de modification et appuyez sur la touche correspondant au caractère que vous souhaitez accentuer. La touche accentuée modifie la touche que vous tapez ensuite. Par exemple, sur un clavier américain, pour afficher le caractère é, appuyez sur Option et sur E (la touche accentuée), puis appuyez sur E (la touche sur laquelle vous souhaitez que l’accent apparaisse). Affichage des dispositions de clavier dans d’autres langues Vous pouvez utiliser le Visualiseur de clavier des Préférences Système pour afficher l’emplacement des caractères sur des claviers utilisés pour d’autres langues. Des polices doivent être installées pour la langue que vous souhaitez voir dans le Visualiseur de clavier. Pour afficher les dispositions de clavier pour différentes langues : 1 Choisissez Pomme > Préférences Système et cliquez sur International. 2 Cliquez sur Menu Saisie, puis sélectionnez la case en regard de Visualiseur de clavier. 3 Pour afficher la disposition des caractères sur les claviers utilisés dans différents pays, sélectionnez la case Sur en regard de la disposition du clavier du pays ou de la méthode de saisieChapitre 5 Utilisation de texte 89 4 Choisissez Afficher le Visualiseur de clavier dans le menu Saisie à droite de la barre de menus (celle qui ressemble à un drapeau ou à un caractère alphabétique). Le Visualiseur de clavier affiche les caractères de la disposition du clavier ou de la méthode de saisie sélectionnée dans le menu Saisie. Par exemple, si vous choisissez Américain dans le menu Saisie, vous voyez dans le Visualiseur de clavier les caractères qui s’affichent sur un clavier américain. 5 Pour afficher la disposition du clavier d’un autre pays, choisissez-la dans le menu Saisie. Saisie des caractères spéciaux et des symboles À l’aide de la palette de caractères Mac OS X, vous pouvez insérer des caractères spé- ciaux, comme des symboles mathématiques, des lettres accentuées, des flèches et autres « dingbats » et bien plus encore. Cette palette vous permet également de saisir des caractères japonais, de chinois traditionnel, de chinois simplifié, de coréen ainsi que d’autres langues. Pour insérer des caractères spéciaux ou des symboles : 1 Placez le point d’insertion à l’endroit où le caractère ou symbole spécial doit apparaître. 2 Choisissez Édition > Caractères spéciaux afin d’ouvrir la palette de caractères (ou choisissez Caractères dans le menu local Action dans le coin inférieur gauche du panneau Police). 3 Choisissez le type de caractère que vous souhaitez afficher dans le menu local Afficher, en haut de la palette de caractères. Si le menu local ne s’affiche pas, cliquez sur le bouton dans le coin supérieur droit de la fenêtre afin d’afficher la partie supérieure de la fenêtre. Cliquez de nouveau sur ce bouton afin de masquer la partie supérieure de la fenêtre. 4 Cliquez sur un élément de la liste de gauche afin de voir les caractères disponibles dans chaque catégorie. 5 Double-cliquez sur le caractère ou le symbole de droite que vous souhaitez insérer dans votre document, ou sélectionnez le caractère et cliquez sur Insérer. Si le caractère ou le symbole présente des variantes, celles-ci s’affichent en bas de la fenêtre lorsque vous cliquez sur le triangle Infos du caractère ou le triangle Variante de police en bas de la palette. Double-cliquez dessus afin de l’insérer dans votre document. Si le caractère n’apparaît pas dans votre document, cela signifie que Pages ne le prend pas en charge. Utilisation de guillemets courbes Les guillemets courbes sont des guillemets ouvrant et fermant qui sont incurvés. Le guillemet ouvrant est donc différent du guillemet fermant. Lorsque vous n’utilisez pas de guillemets courbes, les guillemets sont droits et identiques. Guillemets courbes Guillemets droits90 Chapitre 5 Utilisation de texte Pour utiliser des guillemets courbes : m Choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis cochez la case Utiliser les guillemets courbes. Utilisation des fonctionnalités typographiques avancées Certaines polices, telles que Zapfino et Hœfler, présentent des fonctions typographiques avancées, qui vous permettent de créer différents effets. Si vous utilisez une telle police dans une zone de texte, vous pouvez modifier la plupart de ces effets via le sous-menu Police du menu Format. Par exemple, vous pouvez ajuster les éléments suivants :  Crénage : ajuste l’espacement entre les caractères.  Ligature : utilise ou évite les styles élaborés entre les lettres, au début ou à la fin des lignes combinant plusieurs caractères en un seul symbole graphique Dans le sous-menu Ligature, choisissez Valeur par défaut pour utiliser les réglages de ligature spécifiés dans la fenêtre Typographie pour la police que vous utilisez, choisissez Aucune pour désactiver les ligatures pour le texte sélectionné, ou choisissez Toutes pour activer des ligatures supplémentaires pour le texte sélectionné.  Ligne de base : relève ou abaisse le texte par rapport au texte qui l’entoure.  Majuscules : convertit tous les caractères en majuscules, en petites majuscules ou en lettres capitales initiales (style de titre). Des fonctions typographiques avancées sont disponibles dans la fenêtre Typographie. Pour ouvrir la fenêtre Typographie : 1 Cliquez sur Polices dans la barre d’outils. 2 Dans le panneau Police, choisissez Typographie dans le menu local Action (dans le coin inférieur gauche). Pour activer les ligatures pour un document entier, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des documents, cliquez sur Document puis sélectionnez « Utiliser les ligatures ». Pour désactiver les ligatures pour un paragraphe spécifique, cliquez sur le paragraphe, ouvrez l’Inspecteur du texte, puis cliquez sur Autres et sélectionnez « Supprimer les ligatures ». Ligature non utilisée Ligature utiliséeChapitre 5 Utilisation de texte 91 Réglage du lissage des polices Si les polices apparaissent floues ou irrégulières à l’écran, vous pouvez modifier le style de lissage des polices ou changer la taille du texte à partir de laquelle Mac OS X commence à lisser les polices. Pour lisser les polices à l’écran : 1 Ouvrez les Préférences Système et cliquez sur Aspect. 2 Choisissez un style de lissage de police dans le menu local en bas de la fenêtre. En fonction du type de votre écran, les différences entre les styles de lissage peuvent vous paraître très légères. 3 Si vous envisagez d’utiliser des polices de petite taille dans votre document, choisissez une taille de point dans le menu local « Désactiver le lissage du texte pour les polices de taille ». Lorsque le lissage de texte (ou « anticrénelage ») est activé, les polices les plus petites deviennent difficilement lisibles. Définition de l’alignement, de l’interligne et de la couleur du texte Les principaux outils de réglage d’attributs de texte sont l’inspecteur du texte et la barre de format. Vous pouvez aligner horizontalement le texte (le centrer ou l’aligner à gauche, par exemple) grâce au menu Format. Les contrôles de couleur et d’alignement sont également disponibles dans la barre de format lorsque vous sélectionnez du texte dans un tableau. Lorsque vous sélectionnez du texte dans une zone de texte, un commentaire ou une figure, vous pouvez définir la couleur du texte et de l’arrière-plan, l’alignement du texte et l’interligne. Lorsque vous travaillez sur du texte dans une cellule de tableau, utilisez la barre des formats pour aligner le texte horizontalement ou verticalement dans la cellule. Définir la couleur du texte et de l’arrière-plan Aligner le texte horizontalement Définir l’interligne Aligner le texte horizontalement Aligner le texte verticalement92 Chapitre 5 Utilisation de texte La sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur de texte contient d’autres réglages d’alignement et d’interligne. Il existe plusieurs façons d’ouvrir la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur du texte : m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. Les contrôles de couleur et d’alignement sont également disponibles dans la barre des formats lorsque vous sélectionnez du texte dans un tableau. m Dans la barre d’outils, cliquez sur le bouton Inspecteur, cliquez sur le bouton Inspecteur du texte, puis cliquez sur Texte. Alignement horizontal du texte Vous pouvez modifier l’alignement des paragraphes dans une page, une colonne, une cellule de tableau, une zone de texte ou une figure afin d’aligner le texte du côté gauche ou droit, de le centrer ou de l’aligner à gauche et à droite (justifié). Utilisez les boutons d’alignement dans la barre de format pour modifier rapidement l’alignement du texte dans votre document. Pour cela, sélectionnez d’abord le texte et cliquez sur les boutons d’alignement dans la barre de format. Cliquez afin de modifier la couleur du texte sélectionné. Boutons d’alignement horizontal : cliquez pour aligner le texte sélectionné à gauche, à droite, réparti à gauche et à droite ou placé au centre, ou bien pour utiliser un alignement de cellule spécial. Boutons d’alignement vertical : cliquez sur ces boutons afin d’aligner le texte en haut, au centre ou en bas d’une zone de texte, d’une figure ou d’une cellule de Espacement de car- tableau. actères et de lignes : permet de régler l’espacement de caractère, de ligne et de paragraphe pour le texte sélectionné. Faites glisser afin d’ajuster la quantité d’espace entre le texte et les bordures intérieures des zones de texte, des cellules de tableau et des figures. Bouton Inspecteur de texte.Chapitre 5 Utilisation de texte 93 Pour aligner le texte à gauche, au centre, à droite ou pour le justifier en utilisant l’Inspecteur du texte : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. 3 Cliquez sur l’un des cinq boutons d’alignement horizontal situés à droite du cadre de couleurs. De gauche à droite, ces boutons entraînent les effets suivants. Le bouton Aligner à gauche place chaque ligne du texte le long de la marge gauche de l’objet. Le bouton Au centre fait coïncider le centre de chaque ligne du texte sur le centre de l’objet. Le bouton Aligner à droite place chaque ligne du texte le long de la marge droite de l’objet. Le bouton Justifier espace les caractères de chaque ligne afin que le texte se répartisse entre les marges gauche et droite de l’objet. Le bouton « Aligner automatiquement la cellule du tableau » place le texte à gauche et les nombres à droite dans une cellule. Les quatre premiers boutons d’alignement sont disponibles dans la barre de format lorsque vous sélectionnez du texte dans un tableau. Cinq boutons d’alignement horizontal sont également disponibles dans la barre de format lorsqu’une cellule est sélectionnée. Vous pouvez également aligner le texte horizontalement en choisissant Format > Texte > Aligner à gauche, Centrer, Aligner à droite, Justifier. Si vous souhaitez appliquer un retrait à la première ligne de texte d’un paragraphe, ou pour savoir comment annuler un retrait, reportez-vous à la section « Création de retraits » à la page 101. Alignement vertical du texte Vous pouvez modifier l’alignement des paragraphes dans une cellule de tableau, une zone de texte ou une figure afin que le texte soit aligné le long de la bordure du haut ou du bas ou centré entre les deux. Pour aligner du texte en haut, au centre ou en bas d’une zone de texte, d’une cellule de tableau ou d’une figure : 1 Sélectionnez la zone de texte, la cellule de tableau ou la figure dont vous souhaitez modifier l’alignement. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte.94 Chapitre 5 Utilisation de texte 3 Cliquez sur un des trois boutons d’alignement vertical, situés sous Couleur et alignement, pour aligner le texte en haut, au milieu ou en bas de la cellule du tableau, de la zone de texte ou de la figure. Les boutons d’alignement vertical sont également disponibles dans la barre de format lorsque vous travaillez sur une cellule d’un tableau. Réglage de l’espace entre les lignes du texte Vous pouvez augmenter ou diminuer la distance entre les lignes du texte. Utilisez la commande Interligne dans la barre de format pour modifier rapidement l’espace entre les lignes du texte dans votre document. Pour régler l’interligne, sélectionnez d’abord le texte et cliquez sur la commande Interligne dans la barre de format. Pour régler l’interligne à l’aide de l’Inspecteur du texte : 1 Sélectionnez le texte à modifier. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. 3 Déplacez le curseur Ligne vers la gauche pour diminuer l’interligne et vers la droite pour l’augmenter. Pour spécifier une valeur d’interligne précise, saisissez une valeur de point dans le champ Ligne ou cliquez sur la Flèche vers le haut ou vers le bas en regard du champ. 4 Choisissez une option d’interligne dans le menu local Espacement lignes qui apparaît lorsque vous cliquez sur le texte situé en dessous du champ Ligne. Espacement de ligne standard (Simple, Double, Multiple) : l’espacement entre les lignes est proportionnel à la taille de la police. Utilisez cette option lorsque la distance relative entre les hampes montantes (parties des lettres situées au-dessus du haut de la ligne) et les hampes descendantes (parties situées sous le bas de la ligne) doivent rester fixe. L’espacement simple définit un interligne simple et l’espacement double définit un interligne double. L’option Multiple vous permet de définir des valeurs d’interligne entre simple et double, ou supérieures à double. Menu local Espacement de lignes : cliquez sur le texte en dessous du champ Ligne et choisissez une option d’espacement entre les lignes. Champ Ligne : pour définir l’espace entre les lignes de texte d’un paragraphe, saisissez une valeur (ou cliquez sur les flèches).Chapitre 5 Utilisation de texte 95 Au moins : la distance d’une ligne à la suivante ne sera jamais inférieure à la valeur définie, mais elle peut être supérieure pour les polices plus grandes, afin d’empêcher les lignes qui se chevauchent. Utilisez cette option lorsque la distance entre les lignes doit rester fixe, mais le chevauchement n’est pas souhaitable si le texte s’agrandit. Exactement : la distance entre les lignes de base. Entre : la valeur définie accroît l’espace entre les lignes, et non leur hauteur. À l’inverse, l’interligne double augmente donc la hauteur de chaque ligne de deux fois. Vous pouvez également définir l’interligne à l’aide du menu local Interligne dans la barre de format après avoir sélectionné le texte. Réglage de l’espacement avant et après un paragraphe Vous pouvez augmenter ou diminuer l’espacement avant et après les paragraphes. Utilisez la commande Interligne dans la barre de format pour modifier rapidement l’espace entre les paragraphes. Pour régler l’espace entre les paragraphes, sélectionnez d’abord le texte et cliquez sur la commande Interligne dans la barre de format. Pour ajuster la quantité d’espace avant ou après un paragraphe : 1 Sélectionnez les paragraphes à modifier. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. 3 Faites glisser le curseur Avant le paragraphe ou Après le paragraphe. Vous pouvez également saisir une valeur spécifique (par exemple, 5 pt) dans les zones de texte. Si les valeurs des curseurs Avant le paragraphe et Après le paragraphe sont différentes pour des paragraphes adjacents, la valeur d’espacement la plus élevée est utilisée. Par exemple, si la valeur du curseur Avant le paragraphe du paragraphe actuel est de 12 points et que la valeur Après le paragraphe du paragraphe précédent est de 14 points, l’espace entre ces deux paragraphes sera de 14 points. L’espace avant un paragraphe n’apparaîtra pas si le paragraphe se trouve dans une zone de texte, une figure ou une cellule de tableau. Pour définir l’espacement autour du texte dans des zones, des figures et des cellules de tableau, utilisez la commande Marge intérieure, décrite dans la section « Modification de la marge intérieure du texte dans des objets » à la page 103. Cliquez pour modifier l’espace entre les lignes du texte.96 Chapitre 5 Utilisation de texte Réglage de l’espace entre les caractères Vous pouvez augmenter ou diminuer l’espace entre les caractères. Pour ajuster l’écart entre des caractères : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez modifier, ou cliquez à l’endroit où vous souhaitez saisir un nouveau texte. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. 3 Faites glisser le curseur Caractère ou spécifiez un nouveau pourcentage dans le champ Caractère. Vous pouvez également régler l’écart entre des caractères sélectionnés en choisissant Format > Police > Crénage et en sélectionnant une option dans le sous-menu. Modification de la couleur du texte Vous pouvez modifier la couleur du texte en utilisant la barre de format, l’Inspecteur du texte et le panneau Police. Les modifications apportées au moyen de ces outils remplaceront les modifications effectuées avec d’autres outils. Vous pouvez modifier la couleur du texte de deux façons : m Cliquez sur le cadre de couleurs d’arrière-plan ou de texte dans la barre de format. Dans le tableau des couleurs qui apparaît, sélectionnez une couleur en cliquant dessus ou en cliquant sur Afficher les couleurs pour ouvrir la fenêtre Couleurs et obtenir plus de choix. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte. Cliquez ensuite sur Texte et sur le cadre de couleurs. La fenêtre Couleurs apparaît. La section « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163 contient des instructions d’utilisation de la fenêtre Couleurs.Chapitre 5 Utilisation de texte 97 Définition de taquets de tabulation afin d’aligner le texte Vous pouvez aligner le texte à des points spécifiques en définissant des taquets de tabulation dans un document, une zone de texte, une cellule de tableau ou une figure. Lorsque vous appuyez sur la touche de tabulation (ou simultanément sur la touche Option et sur la touche de tabulation si vous travaillez dans une cellule de tableau), le point d’insertion (et tout le texte situé à sa droite) se déplace vers le taquet de tabulation suivant et le texte que vous saisissez commence à ce point. Vous pouvez définir rapidement des taquets de tabulation à l’aide des symboles de tabulation de la règle horizontale. Vous pouvez voir les symboles des taquets de tabulation existants sur la règle horizontale en cliquant sur Affichage dans la barre d’outils, en choisissant Afficher les règles, puis en sélectionnant du texte dans la page. Remarque : ne suivez pas ces instructions pour définir des taquets de tabulation dans des listes. Pour obtenir des informations sur la mise en retrait des éléments d’une liste, reportez-vous à la section « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » à la page 103. Réglage des taquets de tabulation à l’aide de la règle horizontale Vous pouvez définir rapidement des taquets de tabulation à l’aide des symboles de tabulation de la règle horizontale. Vous pouvez voir les symboles des taquets de tabulation existants sur la règle horizontale en cliquant sur Affichage dans la barre d’outils, en choisissant Afficher les règles, puis en sélectionnant du texte dans la page. Pour définir des taquets de tabulation dans des listes, consultez la section « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » à la page 103 pour plus d’informations sur la mise en retrait des éléments d’une liste. Voici différentes façons d’utiliser les règles : m Pour afficher ou masquer les règles, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, et choisissez Afficher les règles ou Masquer les règles. m Pour changer les unités de mesure des règles, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Général et choisissez une option dans le menu local « Unités de la règle ». m Pour afficher les mesures sous forme de pourcentage de la distance par rapport à la page, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Général et sélectionnez « Afficher en pourcentage les unités de la règle ». Des taquets de tabulation bleus apparaissent sur la règle horizontale lorsque vous sélectionnez du texte Tabulation avec des tabulations. décimale Tabulation à droite Tabulation centrale Tabulation à gauche98 Chapitre 5 Utilisation de texte m Pour placer le point d’origine horizontal de la règle au milieu de la page, choisissez Pages > Préférences , cliquez sur Général puis sélectionnez « Placer l’origine au centre de la règle ». m Pour afficher la règle verticale dans un document de traitement de texte, choisissez Pages > Préférences, puis sélectionnez « Activer la règle verticale dans les documents de traitement de texte ». Lorsque vous modifiez les paramètres de la règle dans les Préférences de Pages, les nouveaux réglages s’appliquent à tous les documents affichés dans Pages, jusqu’à ce que vous changiez de nouveau les réglages. Définition d’un nouveau taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale Vous pouvez utiliser la règle horizontale pour ajouter un taquet de tabulation. Pour créer un nouveau taquet : 1 Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles. 2 Cliquez sur la règle horizontale pour placer le symbole de tabulation à l’endroit où vous souhaitez insérer un taquet de tabulation. 3 Cliquez sur le symbole de tabulation en appuyant sur la touche Contrôle et choisissez une option dans le menu local. Tabulation de gauche : aligne le bord gauche du texte avec le taquet. Tabulation centrale : place le centre du texte sur le taquet. Tabulation de droite : aligne le bord droit du texte avec le taquet. Tabulation décimale : dans le cas des nombres, aligne le caractère décimal (comme la virgule ou le point) avec le taquet de tabulation. (Vous pouvez également définir le caractère qui sert de caractère de tabulation décimale ; consultez la section « Définition d’un nouveau taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte » à la page 100.) Vous pouvez également double-cliquer de manière répétée sur le symbole de tabulation dans la règle jusqu’à ce que le type de tabulation souhaité apparaisse. Modification d’un taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale Vous pouvez modifier l’emplacement et le type de taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale. Pour modifier les taquets de tabulation : 1 Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles. 2 Pour déplacer un taquet de tabulation, faites glisser son symbole bleu le long de la règle horizontale. Choisissez parmi ces types de tabulation.Chapitre 5 Utilisation de texte 99 3 Pour changer le type de tabulation, cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur le symbole de tabulation et choisissez une option dans le menu local. Vous pouvez également double-cliquer de manière répétée sur le symbole de tabulation dans la règle jusqu’à ce que le type de tabulation souhaité apparaisse. Suppression d’un taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale Vous pouvez supprimer rapidement un taquet de tabulation à l’aide de la règle horizontale. Pour supprimer un taquet de tabulation : 1 Cliquez sur Afficher dans la barre d’outils et choisissez Afficher les règles. 2 Faites glisser la tabulation en dehors de la règle horizontale. Définition de taquets de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte Chaque document comporte des taquets de tabulation intégrés, généralement espacés d’un demi pouce (1,25 cm) sur la page. Dans la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur du texte, vous pouvez modifier l’espacement par défaut des tabulations ou le caractère de tabulation décimale de l’ensemble du document. Vous pouvez également définir des taquets supplémentaires dans n’importe quel paragraphe, ou ajouter une ligne pointillée, de sorte que lorsque vous appuyez sur la touche Tab, une ligne pointillée s’affiche pour la tabulation. Cela s’avère utile, par exemple, pour l’insertion de lignes pointillées entre un titre de chapitre et son numéro de page dans une table des matières. Pour ouvrir la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur du texte : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur du texte, puis sur Tabulations. Définissez la valeur du retrait de la première ligne de chaque paragraphe. Si vous souhaitez appliquer un retrait à un paragraphe par rapport aux marges des pages, indiquez la valeur du retrait. Ajoutez ou supprimez des taquets de tabulation dans la colonne. Choisissez une ligne pointillée pour les taquets sélectionnés dans la colonne Taquets de tabulation. Dans le cas d’un taquet de tabulation sélectionné dans la colonne Taquets de tabulation, sélectionnez la façon dont le texte doit être aligné. Saisissez un nouveau caractère afin de modifier le caractère de tabulation décimale. Définissez la distance par défaut entre les tabulations.100 Chapitre 5 Utilisation de texte Définition de la distance par défaut entre les tabulations La distance par défaut entre les taquets de tabulation correspond généralement à un demi pouce (1,25 cm), mais vous pouvez modifier cette distance à l’aide de l’Inspecteur du texte. Pour changer la distance des tabulations par défaut : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Tabulation. 2 Utilisez le champ Tabulations par défaut pour définir la distance par défaut entre les tabulations. Définition d’un nouveau taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte Vous pouvez utiliser le panneau Tabulation de l’Inspecteur du texte pour ajouter un nouveau taquet de tabulation. Pour créer un nouveau taquet : 1 Dans le document cliquez à l’endroit où vous souhaitez créer un nouveau taquet de tabulation. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Tabulation. 3 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) dans le coin inférieur gauche de la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur de texte. Le nouveau taquet apparaît dans la colonne Taquets de tabulation. 4 Pour modifier l’emplacement du taquet de tabulation, double-cliquez sur celui-ci dans la colonne Taquets de tabulation et tapez une nouvelle valeur. 5 Une fois le taquet de tabulation sélectionné, sélectionnez une option d’alignement pour indiquer comment vous souhaitez aligner le texte au niveau du taquet de tabulation. À gauche : aligne le bord gauche du texte avec le taquet. Centrer : place le centre du texte sur le taquet. À droite : aligne le bord droit du texte avec le taquet. Décimale : dans le cas des nombres, aligne le caractère décimal (comme la virgule ou le point) avec le taquet de tabulation. 6 Pour spécifier un caractère de tabulation décimale pour le document, tapez un nouveau caractère dans le champ Caractère de tabulation décimale. 7 Si vous souhaitez ajouter une ligne pointillée à la tabulation, choisissez un style de ligne dans le menu local Tirets. Sinon, choisissez Aucun.Chapitre 5 Utilisation de texte 101 Modification d’un taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte Vous pouvez modifier l’emplacement et le type des taquets de tabulation ainsi que le caractère de tabulation décimale pour le document, à l’aide de l’Inspecteur du texte. Pour modifier les taquets de tabulation : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Tabulation. 2 Pour modifier l’emplacement du taquet de tabulation, double-cliquez sur celui-ci dans la colonne Taquets de tabulation et tapez une nouvelle valeur. 3 Pour changer le type de tabulation, sélectionnez une option d’alignement. 4 Pour changer le caractère de tabulation décimale pour le document, tapez un nouveau caractère dans le champ Caractère de tabulation décimale. 5 Pour modifier le réglage de la ligne pointillée, choisissez une option dans le menu local Tirets. 6 Pour modifier l’espacement par défaut entre les tabulations, utilisez le champ Tabulations par défaut. Suppression d’un taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte Vous pouvez supprimer rapidement un taquet de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte. Pour supprimer un taquet de tabulation : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Tabulation. 2 Sélectionnez le taquet de tabulation à supprimer dans la colonne Taquets de tabulation, puis cliquez sur le bouton Supprimer (–). Création de retraits Vous pouvez modifier l’espace entre le bord d’un paragraphe et les marges du document. Vous pouvez également modifier l’espace entre le texte et la bordure intérieure d’une zone de texte, d’une figure ou d’une cellule du tableau. Création de retraits de paragraphes à l’aide de l’Inspecteur du texte L’Inspecteur du texte vous permet de définir des retraits pour les paragraphes. Pour définir des retraits à l’aide de l’Inspecteur du texte : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Tabulation. 2 Sélectionnez le ou les paragraphes à modifier.102 Chapitre 5 Utilisation de texte 3 Pour définir le retrait de première ligne, saisissez des valeurs dans les champs Alinéa et Gauche sous Retraits du paragraphe. Si vous souhaitez que la première ligne soit en retrait par rapport à la deuxième ligne, la valeur Alinéa doit être supérieure à la valeur du champ Gauche. Si vous souhaitez que la première ligne dépasse le côté gauche de la marge du paragraphe, la valeur du champ Alinéa doit être inférieure à la valeur du champ Gauche. 4 Pour décaler un paragraphe à l’aide de la mise en retrait (afin d’inclure une longue citation, par exemple) saisissez une valeur dans les champs Gauche et Droit sous Retraits du paragraphe. Vous pouvez également faire glisser les symboles de marge dans la règle du document pour modifier les marges des paragraphes sélectionnées. Définition de retraits pour les paragraphes à l’aide de la règle horizontale Vous pouvez modifier le retrait d’un paragraphe en faisant glisser les contrôles de retrait sur la règle du texte. Pour définir des retraits à l’aide des règles : 1 Cliquez sur Affichage dans la barre d’outils et sélectionnez Afficher les règles. 2 Pour changer le retrait de droite, faites glisser le symbole de retrait de droite (triangle bleu pointant vers le bas du côté droit de la règle horizontale) jusqu’à la position où vous souhaitez que le bord droit du paragraphe se termine. 3 Pour changer le retrait de gauche, faites glisser son symbole (triangle bleu pointant vers le bas du côté gauche de la règle) vers l’emplacement où le bord gauche du paragraphe doit commencer. Pour changer la marge gauche indépendamment du retrait gauche, maintenez enfoncée la touche Option lorsque vous faites glisser la souris. 4 Pour changer le retrait de la première ligne, faites glisser le retrait de première ligne (rectangle bleu) jusqu’à l’emplacement où la première ligne doit commencer. Si vous souhaitez que la première ligne reste alignée sur la marge de gauche, assurezvous que le rectangle est aligné avec le symbole de retrait de gauche. Si vous souhaitez créer un retrait suspendu, faites glisser le rectangle vers la gauche du symbole de retrait à gauche. Retrait de première ligne Retrait de droite Retrait de gaucheChapitre 5 Utilisation de texte 103 Modification de la marge intérieure du texte dans des objets Vous pouvez modifier l’espace entre le texte et la bordure intérieure d’une zone de texte, d’une figure ou d’une cellule de tableau. Cette mesure est appelée la marge inté- rieure. La quantité d’espace que vous indiquez est appliquée de manière uniforme autour du texte de chaque côté. Définition de l’espace entre le texte et la bordure intérieure de son objet : 1 Si l’objet ne contient pas de point d’insertion, sélectionnez-le. (Si le point d’insertion se trouve à l’intérieur de l’objet, appuyez sur Commande + Retour afin de quitter le mode d’édition et sélectionnez l’objet.) 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Texte. 3 Faites glisser le curseur Marge intérieure vers la droite afin d’augmenter l’espace entre le texte et la bordure intérieure de l’objet, ou tapez un nombre dans la zone Marge intérieure et appuyez sur Retour. Vous pouvez aussi cliquer sur les flèches pour augmenter ou réduire l’espace. Définition de retraits pour les listes Utilisez l’inspecteur du texte pour définir le retrait des puces, des nombres et du texte qui les accompagne dans les listes à puce, les listes numérotées et les listes ordonnées. Reportez-vous à la section « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » pour en savoir plus. Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) Pages fournit des styles de puces et de numérotation prédéfinis permettant de créer des listes simples ou ordonnées). Les listes à puces et numérotées sont des listes simples sans imbrication de hiérarchies d’informations comme celles d’une structure. Génération automatique de listes Lorsque vous utilisez la fonction de génération automatique de liste, Pages met automatiquement en forme une liste en fonction de ce que vous tapez. Pour utiliser cette fonction, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Correction automatique, et assurez-vous que l’option « Détection automatique de listes » est activée. Spécifiez la quantité d’espace souhaitée autour du texte dans une zone de texte, une figure ou une cellule de tableau.104 Chapitre 5 Utilisation de texte Voici différentes façons de générer des listes automatiquement : m Pour créer une liste à puces, appuyez sur Option + 8 pour inclure une puce (•) ou un tiret (-), un espace, du texte, puis appuyez sur Retour. m Pour créer des listes dont les symboles sont des astérisques (*) ou des tirets (-), tapez une astérisque ou un tiret, un espace, du texte, puis appuyez sur Retour. m Pour créer une liste dont les symboles sont des numéros ou des lettres, tapez le numéro ou la lettre, un point, un espace, du texte, puis appuyez sur Retour. Vous pouvez utiliser n’importe quel format de caractère du menu local Style de numé- rotation de l’Inspecteur du texte. Pour accéder à ce menu, cliquez sur Puces dans l’inspecteur du texte et sur Numéros dans le menu local Puces et numérotation. m Pour ajouter une nouvelle liste au niveau de retrait inférieur suivant, appuyez sur la touche de tabulation. Pour ajouter une nouvelle liste au niveau de retrait supérieur suivant, appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. m Pour terminer votre liste, appuyez deux fois sur la touche Retour. Utilisation des listes à puces Même si vous pouvez utiliser la génération automatique de liste pour créer une liste à puces simple, l’Inspecteur du texte vous offre de nombreuses options de mise en forme des listes à puces. Pour plus d’informations sur la génération automatique de liste, consultez la section « Génération automatique de listes » à la page 103. Vous pouvez également ajouter un style de liste à puces à l’aide des commandes de la barre de format. Placez le point d’insertion à l’endroit où souhaitez que la liste débute, cliquez sur le bouton Liste dans la barre des format, puis sélectionnez Puce. Pour ajouter et mettre en forme une liste à puces à l’aide de l’Inspecteur du texte : 1 Placez le point d’insertion où vous souhaitez que la liste commence. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. 3 Choisissez un style de puces dans le menu local Puces et numérotation. Pour utiliser un caractère tapé comme puce, choisissez Puces de texte, puis sélectionnez le caractère dans la liste ou tapez un nouveau caractère dans le champ. Cliquez afin d’afficher les styles de liste dans le tiroir Styles. Sélectionnez un style de liste afin de l’appliquer au texte sélectionné.Chapitre 5 Utilisation de texte 105 Pour utiliser l’une des puces d’image intégrées à Pages, choisissez Puces d’image, puis choisissez une image dans la liste déroulante. Pour utiliser votre propre image comme puce, choisissez Image personnalisée dans la zone de dialogue Ouvrir qui s’affiche. 4 Pour modifier la taille d’une puce d’image, spécifiez un pourcentage de la taille de l’image d’origine dans le champ Taille. Ou, cochez la case « Adapter au texte » et spécifiez le pourcentage de la taille du texte. Cette option permet de conserver les proportions image-texte des puces même si vous modifiez la police du texte par la suite. 5 Pour régler l’espace entre les puces et la marge gauche, utilisez le champ Retrait des puces. Pour régler l’espace entre les puces et le texte, utilisez le champ Retrait du texte. 6 Pour placer les puces plus haut ou plus bas par rapport au texte, utilisez le champ Aligner. Vous pouvez utiliser ces techniques pour ajouter et mettre en retrait les éléments à puces de votre liste:  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait actuel, appuyez sur Retour.  Pour créer un paragraphe dissocié de la liste dans une rubrique, appuyez sur Retour tout en maintenant la touche Maj enfoncée.  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait inférieur suivant, appuyez sur la touche de tabulation. Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait supérieur suivant, appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. Vous pouvez également cliquer sur une puce et maintenir le bouton de la souris enfoncé, puis la faire glisser à droite, à gauche, en bas à droite ou encore en bas à gauche.  Pour retrouver le texte normal à la fin de votre liste, appuyez sur Retour, puis choisissez Pas de puces dans le menu local Puces et numérotation. Vous pouvez également régler le niveau de retrait. Pour en savoir plus sur la modification de vos styles de liste ou sur la création d’une liste personnalisée, consultez la section « Modification et création de styles de liste » à la page 141. Utilisation des listes numérotées Même si vous pouvez utiliser la génération automatique de liste pour créer une liste numérotée simple, l’Inspecteur du texte vous offre de nombreuses options de mise en forme des listes numérotées. Pour plus d’informations sur la génération automatique de liste, consultez la section « Génération automatique de listes » à la page 103. Vous pouvez également choisir un style de liste numérotée dans le tiroir Styles. Cliquez sur le bouton du tiroir des styles dans la barre de format et sélectionnez le style de liste. Si les styles de liste ne s’affichent pas dans le tiroir Styles, cliquez sur le bouton dans l’angle inférieur droit du tiroir pour les afficher.106 Chapitre 5 Utilisation de texte Voici deux façons d’ajouter et de mettre en forme une liste à puces : m Placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez commencer la liste, cliquez sur le bouton Liste dans la barre de format et sélectionnez Liste numérotée. m Placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez commencer la liste, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre d’outils, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. Choisissez Numéros dans le menu local Puces et numérotation, puis choisissez le style de numérotation souhaité dans le menu local juste en dessous. Pour régler l’espace entre les numéros et la marge gauche, utilisez le champ Retrait des numéros. Pour régler l’espace entre les numéros et le texte, utilisez le champ Retrait du texte. Vous pouvez utiliser ces techniques pour ajouter et mettre en retrait les éléments de votre liste :  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait actuel, appuyez sur Retour.  Pour créer un paragraphe non numéroté dans une rubrique, appuyez sur Retour tout en maintenant la touche Maj enfoncée.  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait inférieur suivant, appuyez sur la touche de tabulation. Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait supérieur suivant, appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. Vous pouvez également cliquer et maintenir enfoncé un nombre, puis le faire glisser à droite, à gauche, en bas à droite ou encore en bas à gauche.  Pour retrouver le texte normal à la fin de votre liste, appuyez sur Retour, puis choisissez Pas de puces dans le menu local Puces et numérotation. Vous pouvez également régler le niveau de retrait.  Pour ajouter un paragraphe existant à une liste numérotée, cliquez sur le paragraphe, choisissez un style de numérotation, puis cliquez sur « Continuer à partir de la précédente ».  Pour démarrer une nouvelle séquence numérotée dans une liste, cliquez sur « Commencer à » puis spécifiez le numéro à partir duquel vous souhaitez que la séquence commence. Si vous souhaitez que les éléments de votre liste comportent des sous-rubriques avec des titres (comme dans une description), utilisez une liste ordonnée plutôt qu’une liste numérotée. Pour en savoir plus sur la modification de vos styles de liste ou sur la création d’une liste personnalisée, consultez la section « Modification et création de styles de liste » à la page 141.Chapitre 5 Utilisation de texte 107 Utilisation de listes ordonnées (Structures) Les listes ordonnées (ou structures) offrent des styles de numérotation différents pour chaque niveau de retrait de la liste, ce qui vous permet de hiérarchiser vos informations. Par exemple :  Vous pouvez créer une structure à l’aide d’une séquence numérotée comparable à celle qui suit en partant du niveau le plus élevé vers les niveaux inférieurs : I, A, 1, a), (1), (a), i), (1) et (a).  Vous pouvez créer une structure de style plus administratif et formel, qui ajoute un numéro ou une lettre supplémentaire à chaque niveau inférieur : 1, 1.1, 1.1.1, et ainsi de suite. Vous pouvez également choisir un style de liste ordonnée dans le tiroir Styles. Cliquez sur le bouton du tiroir Styles dans la barre de format et sélectionnez le style de liste. Si les styles de liste ne s’affichent pas dans le tiroir Styles, cliquez sur le bouton Styles de liste dans l’angle inférieur droit du tiroir pour les faire apparaître. Vous pouvez ajouter et mettre en forme des listes ordonnées à l’aide de l’Inspecteur du texte. Pour ajouter et mettre en forme une liste ordonnée : 1 Placez le point d’insertion où vous souhaitez que la liste commence. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. 3 Pour créer une liste de style légal, choisissez Numérotation progressive dans le menu local Puces et numérotation. Sinon, choisissez Numéros à la place. 4 Choisissez un style de numérotation dans le menu local qui se situe juste en dessous. 5 Pour régler l’espace entre les numéros et la marge gauche, utilisez le champ Retrait des numéros. Pour régler l’espace entre les numéros et le texte, utilisez le champ Retrait du texte. Vous pouvez utiliser ces techniques pour ajouter et mettre en retrait les éléments de votre liste :  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait actuel, appuyez sur Retour.  Pour créer un paragraphe non numéroté dans une rubrique, appuyez sur Retour tout en maintenant la touche Maj enfoncée.  Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait inférieur suivant, appuyez sur la touche de tabulation. Pour ajouter une nouvelle rubrique au niveau de retrait supérieur suivant, appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. Pour naviguer parmi les niveaux, vous pouvez également cliquer et maintenir enfoncé un numéro, puis le faire glisser à droite, à gauche, en bas à droite ou encore en bas à gauche.108 Chapitre 5 Utilisation de texte  Pour retrouver le texte normal à la fin de votre liste, appuyez sur Retour, puis choisissez Pas de puces dans le menu local Puces et numérotation. Vous pouvez également régler le niveau de retrait.  Pour ajouter un paragraphe existant à une liste numérotée, cliquez sur le paragraphe, choisissez un style de numérotation, puis cliquez sur « Continuer à partir de la précédente ».  Pour démarrer une nouvelle séquence numérotée dans une liste, cliquez sur « Commencer à » puis spécifiez le numéro à partir duquel vous souhaitez que la séquence commence. Pour en savoir plus sur la modification de vos styles de liste ou sur la création d’une liste personnalisée, consultez la section « Modification et création de styles de liste » à la page 141. Utilisation de zones de texte, de figures et d’autres effets pour faire ressortir le texte Les renvois et les barres latérales font ressortir le corps du texte principal dans un document. Pages offre différents moyens de faire ressortir le texte :  Ajout de texte à des zones de texte  Ajout d’un arrière-plan (ou d’une couleur de remplissage) à des paragraphes  Ajout de bordures et de filets au texte  Saisie de texte dans les figures Vous pouvez également utiliser des cellules de tableau pour les renvois. Pour en savoir plus sur l’utilisation de tableaux, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de tableaux » à la page 185 Ajout de zones de texte Vous pouvez ajouter des zones de texte afin de créer des blocs rectangulaires de texte n’importe où sur votre page. Vous pouvez mettre en forme le texte à l’intérieur d’une zone de texte comme vous le feriez avec n’importe quel autre texte, en modifiant des couleurs, en ajoutant des ombres, en appliquant des styles, etc. Ajout d’une zone de texte flottante Lorsque vous ajoutez une zone de texte flottante, elle est ancrée à une position sur la page afin que le corps du texte flotte autour d’elle. Vous pouvez déplacer la zone de texte flottante en la sélectionnant puis en la faisant glisser.Chapitre 5 Utilisation de texte 109 Pour créer une zone de texte flottante : 1 Dans la barre d’outils, cliquez sur Zone de texte. Une zone de texte apparaît sur la page. Il est possible de créer une zone de texte flottante en convertissant une zone de texte incorporée dans un document de traitement de texte. Sélectionnez Insertion > Zone de texte. Une zone de texte incorporée apparaît. Cliquez sur la zone de texte incorporée pour la sélectionner, puis sur le bouton Flottant dans la barre de format. 2 Dans la zone de texte, double-cliquez sur le texte et le type de paramètre fictif mis en surbrillance. 3 Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner la zone de texte et d’afficher le texte caché. Vous pouvez également créer des zones de texte liées, de sorte que le texte qui dépasse s’insère de manière continue dans une autre zone de texte. Pour en savoir plus sur les zones de texte liées, reportez-vous à la section « Liaison de zones de texte flottantes » à la page 110. 4 Après avoir saisi votre texte, cliquez en dehors de la zone de texte. Vous pouvez également appuyer simultanément sur les touches Commande et Retour pour arrêter les modifications et sélectionner la zone de texte. Lorsque vous cliquez à l’extérieur d’une zone de texte, ses limites sont visibles uniquement si vous êtes en mode Présentation par vue. Pour afficher la disposition, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis sélectionnez Afficher la disposition. 5 Faites glisser les poignées de sélection dans la zone de texte pour modifier sa largeur. 6 Faites glisser la zone de texte à l’endroit où vous souhaitez la placer sur la page. 7 Pour verrouiller la zone de texte sur la page afin qu’elle ne soit pas déplacée accidentellement pendant votre travail, sélectionnez-la, puis choisissez Disposition > Verrouiller. Vous pouvez également dessiner une zone de texte flottante. Cliquez sur Zone de texte dans la barre d’outils tout en maintenant la touche Option enfoncée, relâchez la touche Option, puis faites glisser le viseur à travers la fenêtre du document pour créer une zone de texte de la taille souhaitée. Pour en savoir plus sur la modification de l’espacement entre le texte et l’intérieur de la zone de texte et sur la modification de l’apparence d’une zone de texte même, reportez-vous à la section « Mise en forme d’une zone de texte ou d’une figure » à la page 115. Ajout d’une zone de texte incorporée Il est possible d’ajouter une zone de texte incorporée rattachée à du texte dans une page d’un document de traitement de texte.110 Chapitre 5 Utilisation de texte Pour ajouter une zone de texte incorporée : 1 Dans un document de traitement de texte, placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez créer la zone de texte, sélectionnez Insertion > Zone de texte. Une zone de texte incorporée apparaît à la place du point d’insertion sur la page. Il est possible de créer une zone de texte incorporée en convertissant une zone de texte flottante. Cliquez sur le bouton Zone de texte dans la barre d’outils. Une zone de texte flottante apparaît. Cliquez sur la zone de texte flottante pour la sélectionner, puis sur le bouton Alignement dans la barre de format. 2 Dans la zone de texte, double-cliquez sur le texte et le type de paramètre fictif mis en surbrillance. La zone de texte ne s’étend pas automatiquement si vous tapez trop de texte. Lorsque vous cliquez à l’extérieur d’une zone de texte, ses limites sont visibles uniquement si vous êtes en mode Présentation par vue. Pour afficher la disposition, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis sélectionnez Afficher la disposition. 3 Faites glisser les poignées de sélection afin de redimensionner la zone de texte et d’afficher le texte caché. Les poignées de sélection en haut des zones de texte incorporées sont inactives. Vous ne pouvez pas faire glisser ces poignées pour redimensionner la zone de texte ; vous pouvez le redimensionner en faisant glisser les poignées actives de couleurs blanche. 4 Positionnez la zone de texte sur la page en la faisant glisser. Une fois le point d’insertion situé à l’endroit où vous souhaitez que la zone de texte apparaisse, relâchez le bouton de la souris. Pour en savoir plus sur la modification de l’espacement entre le texte et l’intérieur de la zone de texte et sur la modification de l’apparence d’une zone de texte même, reportez-vous à la section « Mise en forme d’une zone de texte ou d’une figure » à la page 115. Liaison de zones de texte flottantes Si le texte que vous tapez ne tient pas dans une zone de texte flottante, vous pouvez créer une zone de texte liée, de sorte que le texte passe d’une zone à l’autre. Chaque fois que vous éditez ou mettez en forme le texte de la première zone de texte, la zone de texte liée est également modifiée. Les zones de texte liées peuvent être positionnées séparément les unes des autres dans le document. Voici différentes manières d’utiliser des zones de texte liées : m Pour créer une zone de texte flottante, reportez-vous à la section « Ajout d’une zone de texte flottante » à la page 108. Positionnez et redimensionnez la zone de texte en fonction de vos besoins, puis tapez-y le texte.Chapitre 5 Utilisation de texte 111 Lorsqu’une zone de texte est pleine, un indicateur de découpage apparaît en bas de la zone de texte. Il indique que le texte dépasse le bas de la zone. m Pour lier une zone de texte à une autre zone de texte, ou pour créer une zone de texte liée, cliquez sur le carré bleu à droite de la zone de texte, puis cliquez sur une autre zone de texte ou à un emplacement de la page (ou choisissez Format > Zone de texte > Insérer une boîte de texte liée). Pour annuler la liaison, appuyez sur Échap. La nouvelle zone de texte comporte un carré bleu plein du côté gauche. Celui-ci indique que cette zone de texte est liée à une précédente. m Pour lier des zones de texte sélectionnées, cliquez tout en maintenant la touche Commande enfoncée pour sélectionner les zones de texte à lier, puis choisissez Format > Zone de texte > Lier les zones de texte sélectionnées. Les zones de texte sont liées dans l’ordre dans lequel vous les avez sélectionnées. m Pour supprimer le lien entre les zones de texte liées, choisissez Format > Zone de texte > Rompre la connexion entrant dans la boîte de texte, ou choisissez Format > Zone de texte > Rompre la connexion sortant de la boîte de texte. m Pour masquer les lignes de connexion entre les zones de texte, choisissez Format > Zone de texte > Masquer les lignes de connexion. Pour afficher les lignes de connexion entre les zones de texte, choisissez Format > Zone de texte > Afficher les lignes de connexion. m Pour repositionner les zones de texte, sélectionnez-les puis faites-les glisser. L’enchaînement du texte à l’intérieur des zones suit toujours l’ordre dans lequel les zones ont été créées, quel que soit l’emplacement où vous les positionnez dans le document. Un indicateur de découpage indique que le texte s’étend audelà de la zone de texte. Cliquez sur le carré bleu à droite afin de lier la zone à une autre zone de texte ou de créer une nouvelle zone de texte liée. Un carré bleu à gauche indique qu’il n’y a pas de zones de texte liées avant celle-ci. Un carré bleu à droite indique que cette zone de texte est liée avant une autre. Un carré bleu indique que cette zone de texte est la dernière de cette série. Un carré bleu à gauche indique que cette zone de texte est liée à une zone précédente.112 Chapitre 5 Utilisation de texte m Pour copier et coller des zones de texte liées, sélectionnez-les toutes, puis choisissez Édition > Copier, puis Édition > Coller, sans désélectionner les zones de texte d’origine. La copie est collée directement sur les zones de texte d’origine et est sélectionnée. Faites-glisser la copie ainsi sélectionnée vers le nouvel emplacement. Si vous copiez et collez une zone liée unique, vous créez une zone de texte non liée unique, identique à celle que vous avez copiée. Si un tableau unique s’étend sur plusieurs zones de texte liées, vous devez copier ou dupliquer la première zone de texte dans laquelle le tableau apparaît pour pouvoir copier le tableau également. m Pour sélectionner uniquement le texte dans toutes les zones de texte liées, sélectionnez le texte dans la première zone de texte, puis appuyez sur Commande + A. Définition des couleurs de remplissage des caractères et des paragraphes Dans certains cas, vous souhaiterez peut-être mettre le texte en surbrillance en plaçant une couleur de remplissage derrière le texte. Lorsque vous placez une couleur de remplissage de caractère ou de paragraphe derrière le texte, la couleur s’étend entre les marges de disposition et se déplace avec le texte. Utilisez les commandes de la barre de format pour ajouter rapidement une couleur de remplissage de paragraphe ou de caractère au texte. Sélectionnez le texte et cliquez sur le cadre de couleurs d’arrière-plan ou de texte dans la barre de format. Pour placer une couleur de remplissage de caractère ou de paragraphe derrière le texte en utilisant l’Inspecteur de texte : 1 Sélectionnez le texte auquel vous souhaitez ajouter la couleur de remplissage. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Cochez la case Caractère ou Paragraphe en dessous de Remplissages d’arrière-plan. 4 Cliquez sur le cadre de couleurs Remplissage et sélectionnez une couleur dans la fenê- tre Couleurs. Pour en savoir plus sur la fenêtre Couleurs, reportez-vous à la section « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163. Sélectionnez une couleur de remplissage. Sélectionnez l’option permettant de placer une couleur de remplissage derrière le texte.Chapitre 5 Utilisation de texte 113 Ajout de bordures et de filets Positionnez une ligne au-dessus, en dessous ou autour du texte dans votre document. Utilisez les bordures et les filets pour faire ressortir le texte. Pour ajouter des bordures et des filets à votre document : 1 Sélectionnez le texte auquel vous souhaitez ajouter des bordures et des filets. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Autres. 3 Choisissez un style de ligne d’écriture ou de bordure (ou Aucun) dans le menu local Bordures et règles. 4 Pour changer la couleur de bordure ou de règle, cliquez sur le cadre de couleurs ou sélectionnez une couleur. 5 Pour régler l’épaisseur d’une bordure ou d’une règle, utilisez les commandes situées à droite du cadre de couleurs. 6 Pour insérer un filet au-dessus, en dessous ou à la fois en dessous et au-dessus du texte sélectionné, cliquez sur les bouton situés sous le menu local Bordures et filets. 7 Pour insérer une bordure autour du texte sélectionné, cliquez sur le bouton de bordure sous le menu local Bordures et filets. 8 Pour régler la distance entre les bordures et les filets et le texte, utilisez les contrôles de décalage. Présentation du texte en colonnes Vous pouvez créer des colonnes dans une zone de texte ou une figure rectangulaire en utilisant la sous-fenêtre Colonnes de l’Inspecteur du texte. Lorsque le texte a rempli une colonne, il s’étend dans la colonne suivante. Pour créer des colonnes et les mettre en forme : 1 Sélectionnez la zone de texte ou la forme rectangulaire dont vous souhaitez diviser le texte en colonnes. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre de format, puis cliquez sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Colonnes. Sélectionner un style de ligne Cliquez pour régler l’épaisseur d’une ligne Cliquez pour régler la distance entre les bordures et les règles et le texte sélectionné. Cliquez pour changer la couleur de la ligne Cliquez pour disposer la règle et le texte Cliquez pour insérer une bordure autour du texte sélectionné114 Chapitre 5 Utilisation de texte 3 Pour indiquer le nombre de colonnes souhaité, utilisez le champ Colonnes. 4 Pour utiliser des colonnes de même largeur, sélectionnez « Largeur de colonne identique ». Pour configurer des colonnes de largeur différente, désactivez la case « Largeur de colonne identique », double-cliquez sur une valeur de colonne dans le tableau et saisissez une nouvelle largeur. 5 Pour modifier l’espace entre colonnes, double-cliquez sur une valeur de petit fond et modifiez-la. Ajout de texte dans une forme Toutes les figures, à l’exception des lignes, peuvent contenir du texte. Pour ajouter du texte à une figure : 1 Placez une figure à l’emplacement souhaité sur la page. Pour en savoir plus sur l’ajout de figures, reportez-vous aux sections « Ajout d’une figure prédessinée » à la page 165 et « Ajout d’une figure personnalisée » à la page 166. 2 Double-cliquez sur la figure et tapez le texte souhaité. Si le texte s’étend au-delà de la bordure de la figure, un indicateur de découpage apparaît. 3 Pour redimensionner la figure, sélectionnez-la et faites glisser les poignées de sélection. Si le point d’insertion se trouve à l’intérieur de la figure, appuyez sur Commande + Retour afin de quitter le mode édition de texte et sélectionnez la figure. Vous pouvez mettre en forme du texte dans une figure. Vous avez également la possibilité de faire pivoter une figure tout en conservant le texte dans sa position horizontale. Après avoir fait pivoter la figure, sélectionnez Format > Figure > Réinitialiser les poignées de l’objet et du texte. 4 Pour ajouter du texte à une figure faisant partie d’un groupe, double-cliquez dans la zone de texte de n’importe quelle figure du groupe. Si vous redimensionnez le groupe, tout ce qui le compose est également redimensionné, à l’exception du texte. Bien évidemment, vous avez toujours la possibilité de sélectionner le texte et de changer sa taille de police. Reportez-vous à la section « Regroupement et verrouillage d’objets » à la page 161 pour obtenir des détails sur le regroupement d’objets. L’indicateur de découpage indique que le texte s’étend au-delà des bordures d’une figure.Chapitre 5 Utilisation de texte 115 Mise en forme d’une zone de texte ou d’une figure Vous pouvez modifier l’espace entre le texte et la bordure intérieure d’une zone de texte, d’une figure ou d’une cellule de tableau. Reportez-vous à la section « Modification de la marge intérieure du texte dans des objets » à la page 103 pour en connaître les instructions. Utilisez l’Inspecteur d’ajustement pour définir la façon dont le texte doit s’ajuster autour d’une zone de texte ou d’une figure sur la page. Pour en savoir plus sur les ajustements de texte autour d’un objet, consultez la section « Ajustement de texte autour d’un objet » à la page 118. Utilisez l’Inspecteur des graphismes pour mettre en forme les bordures, les ombres et l’opacité des zones de texte ou des figures. Pour en savoir plus sur la définition des propriétés des objets, reportez-vous à la section « Modification des objets » à la page 154 Vous pouvez créer des colonnes dans une zone de texte ou un rectangle en sélectionnant cette dernière ou ce dernier et en choisissant le nombre de colonnes souhaité, comme vous le feriez pour ajouter des colonnes dans le corps du document. Pour plus d’informations sur la création et le mise en forme de colonnes, reportez-vous à la section « Utilisation de dispositions » à la page 46. Vous pouvez également placer des figures, des images et des graphiques dans des zones de texte et des figures, et vous pouvez ajouter des tableaux dans des zones de texte. Les objets ajoutés dans des zones de texte et des figures peuvent uniquement être ajoutés sous forme d’objets incorporés. Pour en savoir plus sur l’ajout d’objets incorporés, reportezvous à la section « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. Utilisation de liens et de signets Les liens et les signets sont utilisés dans les documents qui seront affichés, soit sous forme de fichiers HTML, soit en tant que documents Pages. Vous pouvez ajouter des liens afin de passer à une autre page ou d’ouvrir une page web ou un message électronique sur Internet. Utilisez des signets pour marquer les passages du document auxquels vous souhaitez faire référence pendant votre travail. Utilisez ce type de lien Pour accéder à Remarques Page Web Une page dans un navigateur Web Indiquez l’URL de la page que vous souhaitez ouvrir. Message électronique Un nouveau message électronique avec l’objet et le destinataire spécifiés Tapez l’adresse du destinataire et un objet. Signet Une autre page du même document Naviguez rapidement à travers le document pendant que vous travaillez.116 Chapitre 5 Utilisation de texte Lien vers une page Web Vous pouvez ajouter un lien hypertexte qui ouvre une page web dans votre navigateur web par défaut. Pour ajouter un lien hypertexte qui ouvre une page web : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez convertir en lien. Si vous utilisez du texte qui commence par « www » ou « http », le texte se transforme automatiquement en lien hypertexte. Pour désactiver cette fonction, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis désactivez la case « Détecter automatiquement les adresses électroniques et de page Web ». Ce paramètre est propre à chaque ordinateur. Par conséquent si le document est ouvert sur un ordinateur dont la configuration est différente, c’est cette configuration qui est utilisée. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis cliquez sur le bouton Inspecteur de lien, cliquez sur Lien, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Page Web dans le menu local Relier à. 4 Tapez l’adresse de la page web dans le champ URL. Lien vers un message électronique préadressé Vous pouvez ajouter un lien hypertexte sur lequel vous pouvez cliquer pour créer un message électronique préadressé dans votre application de messagerie par défaut. Pour ajouter un lien hypertexte vers un message électronique : 1 Sélectionnez le texte que vous souhaitez convertir en lien. Si vous incluez une adresse électronique dans un document, le texte se transforme automatiquement en lien hypertexte. Pour désactiver cette fonction, choisissez Pages > Préférences, cliquez sur Correction automatique, puis désactivez la case « Détecter automatiquement les adresses électroniques et de page Web ». Ce paramètre est propre à chaque ordinateur. Par conséquent si le document est ouvert sur un ordinateur dont la configuration est différente, c’est cette configuration qui est utilisée. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis cliquez sur le bouton Inspecteur de lien, cliquez sur Lien, puis sélectionnez « Activer comme lien ». 3 Choisissez Message électronique dans le menu local Relier à. Tapez l’URL vers laquelle le lien doit renvoyer. Le bouton Inspecteur des liens Sélectionnez l’option permettant de désactiver tous les liens, afin de pouvoir les éditer facilement.Chapitre 5 Utilisation de texte 117 4 Tapez l’adresse électronique du destinataire dans le champ À. 5 Vous pouvez également spécifier l’objet du message dans le champ Objet. Lien vers des pages d’un document Pour accélérer l’accès à des pages spécifiques d’un document, vous pouvez ajouter des signets, puis cliquez sur le signet dans l’Inspecteur de lien pour atteindre la page portant le signet. Vous pouvez également ajouter un lien hypertexte qui mène à la page portant le signet. Voici différentes manières d’utiliser des signets dans un document : m Pour créer un signet, sélectionnez le texte que vous souhaitez transformer en signet. Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur de lien, sur Signet et enfin sur Ajouter (+). m Pour accéder à un signet dans le document, cliquez sur un signet de la liste. m Pour modifier le nom d’un signet, double-cliquez dessus dans la liste, puis effectuez la modification. m Pour trier les signets par nom ou par numéro de page, cliquez sur l’en-tête de la colonne Nom ou Page. m Pour ajouter de nouveaux signets, cliquez sur le bouton Ajouter (+). m Pour supprimer un signet, sélectionnez-le dans la liste, puis cliquez sur le bouton Supprimer (–). Tapez l’objet du message. Tapez l’adresse électronique du destinataire du message. Cliquez sur Nom ou sur Page afin de trier la liste des signets. Cliquez sur Ajouter ou sur Supprimer afin d’ajouter de nouveaux signets ou de supprimer un signet sélectionné dans la liste. Cliquez sur un signet afin d’y accéder dans le document ; double-cliquez dessus pour modifier son nom.118 Chapitre 5 Utilisation de texte m Pour ajouter un lien hypertexte qui mène à un signet, sélectionnez le texte que vous souhaitez transformer en lien hypertexte, cliquez sur Lien dans l’Inspecteur de lien, cochez la case « Activer comme lien », choisissez Signet dans le menu local Relier à, puis choisissez le nom du signet. Modification du texte d’un lien hypertexte Vous pouvez modifier le texte d’un lien hypertexte de différentes manières. Voici différentes façons de modifier le texte d’un lien hypertexte : m Pour activer ou désactiver des liens hypertextes, cliquez sur le bouton Inspecteur de la barre de format, cliquez sur Inspecteur de lien et enfin sur Lien, puis sélectionnez « Désactiver tous les liens ». m Cliquez à côté du texte du lien, puis utilisez les touches de direction pour déplacer le point d’insertion dans le texte Ajustement de texte autour d’un objet Lorsque vous placez un objet (image, figure, graphique, etc.), vous pouvez décider de la façon dont le texte doit s’ajuster autour de l’objet. Vous pouvez choisir de placer le texte étroitement ou non autour de l’objet, ou faire en sorte que le texte s’affiche uniquement au-dessus et en dessous de l’objet, ou d’un côté de l’objet. Pour définir ces options, utilisez l’Inspecteur d’ajustement. Vous ne pouvez pas ajuster du texte autour des côtés d’un tableau. Choisissez le nom du signet.Chapitre 5 Utilisation de texte 119 Pour ouvrir l’Inspecteur d’ajustement : m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur d’ajustement. Les réglages de l’Inspecteur d’ajustement ont des effets différents selon qu’il s’agit d’objets flottants ou d’objets incorporés. Ajustement du texte autour d’un objet flottant Utilisez l’Inspecteur d’ajustement pour ajuster le texte autour d’un objet flottant. Voici plusieurs manières d’ajuster du texte autour d’un objet flottant : m Pour ajuster le texte au moyen de la barre de format, sélectionnez l’objet et choisissez une option d’ajustement du texte dans le menu local Retour automatique dans la barre de format. m Pour ajuster le texte au moyen de l’Inspecteur d’ajustement, sélectionnez l’objet, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez ensuite sur le bouton Inspecteur d’ajustement, puis sélectionnez « L’objet provoque un retour automatique à la ligne ». Passez le pointeur par dessus les boutons d’ajustement de texte pour afficher un résumé des différentes options d’ajustement de texte. Cliquez sur le bouton d’ajustement de texte qui correspond à la façon dont vous souhaitez ajuster le texte autour d’un objet. Le bouton Inspecteur d’ajustement Choisissez de placer un objet incorporé au texte ou en position flottante sur la page. Ajustez le texte autour de l’objet à l’aide des boutons ci-dessous. Définissez la quantité d’espace à conserver autour de l’objet et du texte qui l’entoure. Cliquez afin que le texte s’ajuste à l’objet plus ou moins étroitement. Configurez le pourcentage de transparence de l’objet permettant de rendre le texte plus ou moins visible. Le texte s’ajuste à la gauche de l’objet. Le texte s’ajuste au-dessus et au-dessous de l’objet. Le texte s’ajuste à la droite de l’objet. Le texte s’ajuste uniquement autour du côté droit ou gauche, en fonction du côté qui dispose du plus d’espace. Le texte s’ajuste autour de l’objet.120 Chapitre 5 Utilisation de texte Ajustement de texte autour d’un objet incorporé Utilisez l’Inspecteur d’ajustement pour ajuster le texte autour d’un objet incorporé. Voici plusieurs manières d’ajuster du texte autour d’un objet incorporé : m Pour ajuster le texte au moyen de la barre de format, sélectionnez l’objet et choisissez une option d’ajustement du texte dans le menu local Retour automatique dans la barre de format. m Pour ajuster le texte au moyen de l’Inspecteur d’ajustement, sélectionnez l’objet, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez ensuite sur le bouton Inspecteur d’ajustement, puis sélectionnez « L’objet provoque un retour automatique à la ligne ». Passez le pointeur par dessus les boutons d’ajustement de texte pour afficher un résumé des différentes options d’ajustement de texte. Cliquez sur le bouton d’ajustement de texte qui correspond à la façon dont vous souhaitez ajuster le texte autour d’un objet. Ajustement du texte autour d’un objet incorporé ou flottant Utilisez l’Inspecteur d’ajustement pour ajuster le texte autour d’un objet incorporé ou flottant. Voici plusieurs manières d’ajuster du texte autour d’un objet incorporé ou flottant : m Pour ajuster le texte plus étroitement autour d’un objet avec un canal Alpha, cliquez sur le bouton « Faire tenir le texte » de droite. Pour qu’il s’ajuste de façon moins étroite, cliquez sur le bouton « Faire tenir le texte » de gauche. m Pour spécifier l’espace minimum que vous souhaitez laisser entre l’objet et le texte qui l’entoure, saisissez une valeur dans le champ Espace supplémentaire. Alignez l’objet à droite et ajustez le texte du côté gauche. L’objet est centré entre les lignes de texte. Alignez l’objet à droite et ajustez le texte du côté gauche. L’objet est aligné à gauche entre les lignes de texte. L’objet est aligné à droite entre les lignes de texte. Centrez l’objet et ajustez le texte de chaque côté.Chapitre 5 Utilisation de texte 121 m Pour définir le pourcentage de canal alpha auquel vous souhaitez que le texte apparaisse en transparence, reportez-vous à la section « Suppression de l’arrière-plan ou des éléments superflus d’une image » à la page 177. Insertion de numéros de page et d’autres valeurs variables Vous pouvez insérer des valeurs telles que des numéros de page, le nombre de pages et la date et l’heure dans un document à l’aide de champs de textes mis en forme, qui sont automatiquement mis à jour par Pages lorsqu’ils sont modifiés. Ces valeurs sont le plus souvent insérées dans les en-têtes et les pieds de page (reportez-vous à la section « Utilisation d’en-têtes et de pieds de page » à la page 52), mais vous pouvez aussi insé- rer des champs de texte mis en forme à n’importe quel endroit de votre document. Voici différentes façons d’insérer des champs de texte mis en forme : m Pour ajouter des numéros de page, placez le point d’insertion à l’endroit où le numéro de page doit apparaître, puis cliquez sur Insertion > Numéro de page. Pour changer la mise en forme des numéros de page, cliquez sur un numéro de page tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez un nouveau format de numéro. m Pour ajouter le nombre total de pages, placez le point d’insertion à l’endroit où le nombre total de pages doit apparaître, puis cliquez sur Insertion > Nombre de pages. Pour inclure le nombre total de pages à chaque numéro de page (comme « 2 sur 10 », par exemple), ajoutez un numéro de page , tapez « sur », puis choisissez Insertion > Nombre de pages. Pour changer la mise en forme des numéros de page, cliquez sur un numéro de page tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez un autre format de numéro. m Pour ajouter et mettre en forme la date et/ou l’heure, placez le point d’insertion à l’endroit où la valeur doit apparaître, puis choisissez Insertion > Date et heure. Pour changer le format de date et d’heure, cliquez sur la valeur de date et d’heure tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, sélectionnez « Modifier la date et l’heure », puis choisissez un format de date et d’heure dans le menu local. Pour que le document affiche toujours l’heure et la date du jour, sélectionnez « Automatiquement actualiser à l’ouverture ». Le texte s’ajuste autour des limites rectangulaires d’un objet. Le texte s’ajuste plus étroitement autour d’un objet avec un canal Alpha.122 Chapitre 5 Utilisation de texte Utilisation de l’insertion automatique de tirets Par défaut, Pages ajoute automatiquement un trait d’union aux mots s’ils doivent être coupés à la fin d’une ligne. Voici différentes manières d’activer ou de désactiver la coupure de mots : m Pour activer ou désactiver l’ajout de traits d’union aux mots pour l’ensemble d’un document, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des documents et activez ou désactivez l’option Césure (dans le panneau Document). m Pour désactiver la césure pour un paragraphe particulier, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur du texte, cliquez sur Autres, puis sélectionnez « Supprimer la césure du paragraphe ». m Pour activer ou désactiver la césure pour un mot, cliquez sur le mot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez « Ne jamais couper les mots » ou « Permettre l’insertion de traits d’union » dans le menu local. Remplacement automatique de texte Pages peut être configuré de manière à reconnaître et remplacer certains éléments de texte par d’autres. Par exemple, si vous tapez l’article mal orthographié « dse », Pages peut le remplacer automatiquement par « des ». Pour configurer la fonction de substitution automatique de texte : 1 Choisissez Pages > Préférences. 2 Cliquez sur Correction automatique et définissez les réglages comme vous le souhaitez. Pour convertir automatiquement les guillemets droits simples ou doubles en guillemets courbes afin que les guillemets ouvrants et fermants soient différents, sélectionnez « Utiliser les guillemets courbes ». Pour être sûr que le premier mot d’une phrase commence bien par une majuscule, cochez « Corriger les majuscules ». Pour convertir automatiquement les lettres dans les suffixes numériques (comme 1er, 2ème, 3ème, etc.) en exposants, cochez la case « Suffixes numériques en exposant ». Pour faire en sorte que Pages détecte et convertisse en liens hypertextes les adresses électroniques ou URL que vous saisissez, cochez « Détecter automatiquement les adresses électroniques et de page Web ». Les URL et les adresses électroniques saisies se changent alors automatiquement en liens pour Mail ou Safari. Pour utiliser la génération automatique de liste, sélectionnez « Détecter automatiquement les listes ».Chapitre 5 Utilisation de texte 123 Pour remplacer un ou plusieurs caractères par d’autres, cochez « Substitution de texte et de symbole ». Utilisez ensuite les rangs du tableau pour définir et activer les substitutions comme vous le souhaitez. Par exemple, si vous tapez le symbole du copyright sous la forme (c), vous pouvez ordonner à Pages de le convertir automatiquement en © en plaçant une marque dans la colonne Activé. Pour ajouter un rang au tableau et définir l’élément de substitution, cliquez sur le bouton d’ajout (+). Pour supprimer un éléments sélectionné, cliquez sur le bouton de suppression (-). Après avoir indiqué les réglages de substitution, ces derniers s’appliqueront à tout texte que vous modifiez ou ajoutez dans n’importe quel document Pages. Insertion d’un espace insécable Vous pouvez insérer un espace insécable entre des mots pour vous assurer qu’ils apparaîtront toujours sur la même ligne de texte. Pour insérer un espace insécable : m Appuyez sur la barre d’espace tout en maintenant la touche Option enfoncée. Vérification de l’orthographe et de documents Pages peut détecter les erreurs d’orthographe et d’écriture dans le document. Recherche des mots mal orthographiés Vous pouvez configurer le correcteur orthographique afin qu’il indique les erreurs lors de la saisie, ou vous pouvez à tout moment vérifier l’ensemble du document ou du texte sélectionné. Les mots mal orthographiés sont soulignés en pointillés rouges. Voici différentes manières de trouver les mots mal orthographiés : m Pour vérifier l’orthographe en cours de saisie, choisissez Édition > Orthographe > Vérifier l’orthographe lors de la frappe. Pour désactiver la vérification orthographique en cours de saisie, cliquez sur Édition> Orthographe > Vérifier l’orthographe lors de la frappe, puis désélectionnez cette option (assurez-vous que la coche n’apparaît plus en regard de la commande du menu). m Pour vérifier l’orthographe depuis le point d’insertion jusqu’à la fin du document, cliquez pour placer le point d’insertion, puis choisissez Édition > Orthographe > Vérifier l’orthographe. Pour limiter la vérification orthographique à une portion particulière du document, sélectionnez le texte que vous souhaitez vérifier avant de choisir la commande. Le premier mot mal orthographié est mis en surbrillance. Vous pouvez le corriger ou choisir de nouveau la même commande de menu afin de continuer à vérifier le document. 124 Chapitre 5 Utilisation de texte Pour parcourir le texte plus rapidement, appuyez sur Commande + point-virgule (;) afin de poursuivre la vérification du document. m Pour vérifier l’orthographe et obtenir des suggestions de correction, choisissez Édition > Orthographe > Orthographe. La fenêtre Orthographe s’ouvre. Vous pouvez l’utiliser comme indiqué dans la rubrique « Utilisation des suggestions de correction orthographique » à la page 124. Utilisation des suggestions de correction orthographique Utilisez la fenêtre Orthographe pour trouver des suggestions d’orthographe. Pour utiliser les suggestions de correction orthographique : 1 Choisissez Édition > Orthographe > Orthographe. La fenêtre Orthographe s’ouvre et le premier mot mal orthographié est mis en surbrillance. À chaque langue correspond un dictionnaire différent. Pour vérifier que la langue est correctement sélectionnée, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur et cliquez sur Autres. Sélectionnez une langue dans le menu local Langue. 2 Pour remplacer le mot mal orthographié dans le texte, double-cliquez sur le mot ou l’orthographe correct dans la liste des propositions. 3 Si le mot correct ne figure pas dans la liste Propositions mais que vous en connaissez l’orthographe, sélectionnez le mot mal orthographié dans la fenêtre Orthographe, tapez le mot correct, puis cliquez sur Corriger. 4 Si le mot est bien orthographié et que vous souhaitez le laisser tel quel, cliquez sur Ignorer ou sur Mémoriser l’orthographe. Cliquez sur Mémoriser l’orthographe si vous utilisez souvent le terme et que vous souhaitez l’ajouter au dictionnaire. Si vous avez utilisé Mémoriser l’orthographe et que vous souhaitez annuler l’effet de cette opération, tapez le mot dans la zone de texte en dessous de la liste Propositions, puis cliquez sur Effacer. 5 Si aucune autre suggestion n’apparaît dans la liste Propositions, sélectionnez le mot mal orthographié dans la fenêtre Orthographe, puis essayez une autre orthographe. Cliquez sur Propositions pour que de nouvelles suggestions apparaissent dans la liste Propositions. 6 Cliquez sur Rechercher le suivant et répétez les étapes 3 à 6 jusqu’à ce que vous ne trouviez plus aucune faute. Vous pouvez également maintenir la touche Contrôle enfoncée et cliquer sur un mot mal orthographié. Dans le menu local, vous pouvez choisir une autre orthographe, cliquer sur Mémoriser l’orthographe ou sur Ignorer.Chapitre 5 Utilisation de texte 125 Vérification de documents Vous pouvez configurer le Vérificateur afin qu’il indique les erreurs d’écriture au cours de la saisie, ou vous pouvez à tout moment vérifier l’ensemble du document ou du texte sélectionné. La vérification du document permet d’identifier les types d’erreur d’écriture suivants :  Mauvaise utilisation des majuscules  Erreurs de ponctuation (par exemple, si un espace est manquant après un point)  Les doublons  Utilisation de mots complexes ou peu courants  Erreurs de formatage (par exemple, des abréviations qui devraient être écrites en toutes lettres)  Erreurs de contraction (par exemple, « lorsqu’aucun » au lieu de « lorsque aucun »)  Jargon  Erreurs d’orthographe  Erreurs de genre Recherche des erreurs d’écriture : m Pour vérifier les erreurs d’écriture au cours de la saisie, choisissez Édition > Vérification > Vérifier pendant la frappe. Pour désactiver la vérification en cours de saisie, cliquez sur Édition > Vérification > Vérifier pendant la frappe, puis désélectionnez cette option (assurez-vous que la coche n’apparaît plus en regard de la commande du menu). m Pour vérifier les erreurs d’écriture depuis le point d’insertion jusqu’à la fin du document, cliquez pour placer le point d’insertion, puis choisissez Édition > Vérfication > Vérifier. Pour limiter la vérification à une portion particulière du document, sélectionnez le texte que vous souhaitez vérifier avant de choisir la commande. La première erreur trouvée est mise en surbrillance. Vous pouvez le corriger ou choisir de nouveau la même commande de menu afin de continuer à vérifier le document. m Pour vérifier les erreurs d’écriture et obtenir des suggestions de correction, choisissez Édition > Vérifications > Vérificateur.126 Chapitre 5 Utilisation de texte Recherche et remplacement de texte Vous pouvez rechercher toutes les instances d’un mot ou d’une expression dans votre document et les remplacer éventuellement par un autre mot ou une autre expression. Voici différentes manières de rechercher et de remplacer du texte : m Choisissez Édition > Rechercher > Rechercher, cliquez sur Simple ou sur Avancé pour configurer les critères de recherche/remplacement, puis cliquez sur un bouton pour lancer les opérations de recherche/remplacement. Simple : dans le champ Rechercher, tapez le texte que vous souhaitez rechercher, puis tapez le texte par lequel vous souhaitez le remplacer dans le champ Remplacer. Avancé : en plus de saisir le texte dans les champs Rechercher et Remplacer, vous pouvez définir d’autres critères de recherche/remplacement. Tout remplacer : effectue automatiquement les opérations de recherche/remplacement sans votre intervention. Remplacer : remplace l’élément sélectionné par l’élément de substitution indiqué. Remplacer et rechercher : remplace le texte recherché avec le texte de substitution indiqué et recherche automatiquement l’occurrence suivante. Suivant ou Précédent : recherche l’occurrence suivante ou précédente du texte recherché. m Utilisez les autres commandes dans Édition > Rechercher. Rechercher le suivant ou Rechercher le précédent : recherche l’occurrence suivante ou précédente du texte recherché. Rechercher la sélection : recherche l’occurrence suivante du texte sélectionné. Aller à la sélection : affiche le texte sélectionné lorsqu’il n’apparaît pas à l’écran. Recherche de toutes les occurrences de mots ou d’expressions Vous pouvez générer une liste de toutes les occurrences d’un mot ou d’une expression spécifique (y compris de texte de paramètre fictif) dans votre document. Si vous sélectionnez un résultat de votre recherche dans la liste, la page contenant le texte correspondant s’affiche alors dans la zone d’affichage principale et le texte est mis en surbrillance. Chapitre 5 Utilisation de texte 127 Après avoir sélectionné un élément dans la liste de votre recherche, double-cliquez dessus ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour sélectionner le texte correspondant et le modifier dans la zone d’affichage principale. Pages recherche le mot ou l’expression dans le texte du corps principal, des en-têtes et des bas de page, des tableaux, des zones de texte, des figures, des notes de bas de page et de fin ainsi que dans le texte des commentaires. Pour lancer une recherche : 1 Pour afficher la barre latérale de recherche, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis sélectionnez Afficher Rechercher. 2 Tapez le mot ou l’expression que vous recherchez dans le champ Rechercher. Les résultats s’affichent au fur et à mesure de votre saisie, incluant les références aux pages ainsi que le texte avoisinant le terme recherché. Les recherches ne distinguent pas les majuscules des minuscules et vous ne pouvez pas rechercher parmi les caractères invisibles. Par exemple, vous ne pouvez pas coller le symbole de marquage de paragraphe dans un champ de recherche afin de retrouver ses occurrences. 3 Pour afficher un élément de la liste des résultats sur la page où il apparaît, cliquez simplement sur l’élément. La page s’affiche avec le mot ou l’expression recherché mis en surbrillance. Tapez le mot ou l’expression voulu. Sélectionnez un élément de la liste des résultats afin de voir à quel endroit le mot ou l’expression se trouve dans le document.128 Chapitre 5 Utilisation de texte 4 Pour modifier un mot ou une expression sélectionné dans la liste des résultats de recherche, double-cliquez dessus ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée. Tapez directement pour remplacer le texte sélectionné ou cliquez sur le texte pour le modifier. 5 Pour obtenir la liste des résultats des dix dernières recherches effectuées depuis l’ouverture du document, cliquez sur le triangle d’affichage du champ Rechercher et sélectionnez une recherche précédente dans la liste. Les résultats relatifs à la chaîne de recherche apparaissent dans la liste. Pour masquer la barre latérale de recherche, cliquez aussi sur Affichage dans la barre d’outils, puis choisissez Masquer Rechercher.6 129 6 Utilisation de styles Ce chapitre explique comment appliquer des styles aux paragraphes, aux caractères et aux listes afin de modifier rapidement et de manière cohérente l’apparence du texte. Il explique également comment créer ou modifier des styles. À mesure que vous rédigez et mettez en forme un document, il se peut que vous souhaitiez donner une apparence distincte aux différents types de texte et de paragraphe. Par exemple, vous pouvez utiliser la même police, la même couleur et le même interligne pour tous les en-têtes de premier niveau, ou utiliser le même aspect pour toutes les légendes de texte ou de photo. Le moyen le plus simple pour que votre texte soit mis en forme de manière cohérente dans l’ensemble du document est d’appliquer des styles. Les modèles de disposition de page et de traitement de texte de Pages incluent plusieurs styles adaptés au type de document sur lequel vous travaillez. Le nom des styles, tel que En-tête, Corps ou Légende, suggère dans quels cas le style en question doit être utilisé. Si vous utilisez un modèle, vous pouvez appliquer les styles prédéfinis à l’endroit où vous en avez besoin. Vous pouvez aussi modifier les styles des modèles ou créer vos propres styles. L’utilisation de styles cohérents est également importante si vous créez une table des matières dans un document de traitement de texte. Pour en savoir plus sur la création de tables des matières, consultez la rubrique « Utilisation d’une table des matières » à la page 63. À propos des styles Un style est une mise en forme prédéfinie que vous pouvez appliquer à du texte d’un simple clic de souris. Par exemple, si votre document contient un style appelé Titre de chapitre qui centre le texte, met ses caractères en gras et augmente la taille de la police à 18 points, vous pouvez sélectionner du texte, ouvrir le tiroir Styles, puis cliquez sur Titre de chapitre. Le texte est alors automatiquement centré, ses caractères deviennent gras et la taille de sa police passe à 18 points.130 Chapitre 6 Utilisation de styles Il existe trois types de style.  Styles de paragraphe : ces styles peuvent être appliqués sur des paragraphes entiers seulement (c’est-à-dire des portions de texte se terminant par un retour chariot) et non sur de simples mots au sein des paragraphes. Il s’agit des styles pour les titres, le corps du texte, les renvois, les légendes, les en-têtes et les pieds de page. Les styles de paragraphe peuvent inclure des spécifications de police, de taille, de couleur de texte, d’espacement des caractères et des lignes, d’ombrage du texte, de couleur d’arrière-plan, de retrait et de marge, de tabulation, etc. Si vous souhaitez créer une table des matières pour un document de traitement de texte, vous devez utiliser des styles de paragraphe lors de la création de titres dans votre document. La plupart des documents utilisent plus de styles de paragraphe que de styles de caractère ou de liste.  Styles de caractère : vous pouvez appliquer un style de caractère à un groupe quelconque de caractères, y compris des mots ou des groupes de mots, ou des lettres dans un paragraphe. Des couleurs ou des tailles de police différentes pour mettre en évidence des mots ou des phrases sont des exemples courants de style de caractère. Des styles de caractère peuvent être appliqués au texte d’un paragraphe sans qu’il soit nécessaire de changer le style du paragraphe.  Styles de liste : lorsque vous souhaitez créer des listes simples ou une structure, vous pouvez appliquer des styles de liste à votre texte. Celles-ci mettent en forme automatiquement le texte avec des puces ou des numéros, selon le type de liste que vous choisissez. Vous pouvez également appliquer un retrait aux paragraphes en tant que blocs en modifiant leur niveau de retrait de liste (reportez-vous à la rubrique « Utilisation des listes à puces, numérotées et ordonnées (Structures) » à la page 103). Certains styles de liste sont élémentaires, pour les listes simples, tandis que d’autres, tels que I. A. 1. a) et 1. 1.1. 1.1.1., permettent de créer des structures. Le tiroir Styles affiche tous les styles disponibles pour le document sur lequel vous travaillez. Voici différentes manières d’afficher ou de masquer le tiroir des styles : m Cliquez sur le tiroir des styles dans la barre de format. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Afficher, puis choisissez « Afficher le tiroir Styles » ou « Masquer le tiroir Styles ». Si aucun style de caractère ou de liste ne s’affiche dans le tiroir Styles, cliquez sur le bouton « Afficher les styles de caractère » ou sur le bouton « Afficher les styles de liste » dans l’angle inférieur droit du tiroir Styles.Chapitre 6 Utilisation de styles 131 Application de styles Il existe plusieurs techniques permettant d’appliquer des styles aux paragraphes, aux caractères et aux listes. Voici différentes manières d’appliquer des styles : m Pour appliquer un style à un ou plusieurs paragraphes, sélectionnez les paragraphes que vous souhaitez modifier ou sélectionnez l’intégralité d’une zone de texte, d’un tableau, d’une cellule de tableau ou d’une figure contenant du texte. Cliquez sur le bouton Styles de paragraphe de la barre de format, puis choisissez le style que vous souhaitez appliquer. Un style de paragraphe s’applique à l’ensemble du paragraphe. Si vous appliquez un nouveau style de paragraphe à un texte disposant déjà d’un style, le style de liste ou de paragraphe existant est remplacé. m Pour appliquer un style de caractère, sélectionnez le ou les mots que vous souhaitez modifier ou sélectionnez l’intégralité d’une zone de texte, d’un tableau, d’une cellule de tableau ou d’une figure contenant du texte. Cliquez sur le bouton Styles de caractère de la barre de format et choisissez le style que vous souhaitez appliquer. Il est possible d’appliquer un style de caractère à un texte sélectionné sans que cela ne modifie les marges, l’alignement du texte ou tout autre type de mise en forme de paragraphe ou de liste. Par ailleurs, les styles de caractère sont conservés même si vous modifiez le style de liste ou de paragraphe du texte. m Pour appliquer un style de liste, placez le curseur à un endroit quelconque à partir duquel vous souhaitez commencer à taper votre liste, cliquez sur le bouton Style de la liste de la barre de format, choisissez le style que vous souhaitez appliquer, puis saisissez votre liste en appuyant sur Retour pour commencer un nouveau point numéroté ou précédé d’une puce. Dans le tiroir Styles, sélectionnez le style à appliquer.132 Chapitre 6 Utilisation de styles Un style de liste s’applique à l’ensemble du paragraphe. Il ne modifie pas l’apparence du texte (par exemple, sa police, sa taille, etc.) qui est régie par le style de paragraphe sous-jacent. Si aucun style de caractère ou de liste ne s’affiche dans le tiroir Styles, cliquez sur le bouton « Afficher les styles de caractère » ou sur le bouton « Afficher les styles de liste » dans l’angle inférieur droit du tiroir Styles. Importation de styles à partir d’un autre document Lorsque vous importez un document à partir de Microsoft Word, tous les styles qu’il contient sont importés dans le document Pages et peuvent ensuite être utilisés comme n’importe quel autre style créé dans Pages. Vous pouvez importer des styles qui ont été définis dans un autre document Pages sans importer le contenu du document. Pour importer des styles à partir d’un document Pages : 1 Choisissez Format > Importer des styles. 2 Sélectionnez le document contenant les styles à importer, puis cliquez sur Ouvrir. 3 Sélectionnez les styles à importer dans la zone de dialogue. Maintenez enfoncée la touche Commande en cliquant sur le nom des styles afin d’en sélectionner plusieurs, ou cliquez sur Sélectionner tout. 4 Pour remplacer les styles de votre document qui portent le même nom que ceux que vous importez, sélectionnez « Remplacer les éléments dupliqués ». Veuillez remarquer que le fait de remplacer un style aura une incidence sur tout texte qui l’utilise. Le remplacement d’un style modifie également le style du texte des objets verrouillés, bien que le texte conserve son aspect original. Si un style importé porte le même nom qu’un style du document ouvert et que l’option « Remplacer les éléments dupliqués » n’est pas sélectionnée, un numéro est ajouté à la fin du nom du style importé. Par exemple, si vous importez un style nommé Corps dans un document qui contient déjà un style appelé Corps, le nom « Corps 2 » sera attribué au style importé. Cliquez afin d’afficher les styles de liste. Cliquez à cet endroit pour afficher les styles de caractère.Chapitre 6 Utilisation de styles 133 5 Cliquez sur OK. Les styles de paragraphe importés seront disponibles en cliquant sur le menu local Styles de paragraphe de la barre de format et dans le tiroir des styles de votre document. Les styles de liste et de caractère importés seront disponibles dans le tiroir Styles. Pour assurer une certaine homogénéité de l’apparence entre plusieurs documents, conservez un original (document modèle) contenant tous les styles dont vous avez besoin. Si vous devez changer un style, modifiez-le dans le document modèle et importez les styles de ce dernier dans les autres documents. Modification du style d’un texte Dans la plupart des cas, vous changez le style d’un texte en sélectionnant celui-ci et en lui appliquant un autre style. En général, vous utilisez les techniques décrites dans la rubrique « Application de styles » à la page 131, mais vous pouvez aussi modifier les styles à l’aide des fonctionnalités Rechercher/Remplacer ou Copier/Coller. Si vous modifiez des attributs de texte particuliers sans sélectionner, remplacer ou coller un nouveau style, vous effectuez ce que l’on appelle une substitution de style. Par exemple, vous créez une substitution de style lorsque vous utilisez la commande Police du menu Format pour mettre en italiques un paragraphe de texte mis en forme avec le style de paragraphe nommé Corps. Le texte est toujours mis en forme avec son style original (Corps), mais vous avez appliqué des modifications (italiques) sur ses attributs de style par défaut. Lorsque vous sélectionnez du texte auquel vous avez appliqué des substitutions de style, la flèche en regard du nom du style dans le tiroir Styles est rouge. La flèche en regard du nom d’un style de paragraphe s’affiche également en rouge si vous avez sélectionné du texte auquel un style de caractère ou de liste est appliqué. Des substitutions peuvent se produire lorsque vous modifiez la police, le type, la taille ou la couleur du texte, ou lorsque vous appliquez les options de mise en forme du texte dans le sous-menu Texte du menu Format, dans le panneau Police, dans la barre de format ou dans l’Inspecteur du texte. Si vous appliquez des substitutions de style à du texte, puis que vous changez d’avis, vous pouvez facilement rétablir les attributs par défaut du style de paragraphe. Lorsque la flèche en regard du nom d’un style est rouge, cela signifie que vous avez appliqué des modifications à ce style dans le texte sélectionné.134 Chapitre 6 Utilisation de styles Pour supprimer des substitutions de style : 1 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre des formats. 2 Sélectionnez le texte à modifier. 3 Dans le tiroir Styles, cliquez sur la flèche située à droite du style sélectionné et choisissez « Rétablir le style défini » (ou double-cliquez sur le nom du style en question). Le texte sélectionné reprend les attributs par défaut du style sélectionné. Recherche et remplacement d’un style Si vous souhaitez modifier l’apparence d’un document en remplaçant toutes les occurrences d’un style par un autre, vous pouvez rechercher et remplacer ce style dans tout le document sans rechercher du texte spécifique. Pour rechercher et remplacer un style : 1 Cliquez sur un échantillon de texte utilisant le style que vous souhaitez modifier dans le document. 2 Cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format pour ouvrir le tiroir des styles. 3 Dans le tiroir Styles, positionnez le pointeur sur le nom du style que vous souhaitez remplacer et cliquez sur la flèche à droite de son nom. 4 Choisissez « Sélectionner toutes les versions de nom du style ». Toutes les instances du style dans le corps de texte du document sont sélectionnées. Pour rechercher et remplacer les styles dans le corps de texte ainsi que toutes les zones de texte et figures, choisissez Édition > Rechercher. Cliquez sur Avancé pour ouvrir l’onglet correspondant. Sélectionnez le style à remplacer et le nouveau style à appliquer. Cliquez sur Tout remplacer. 5 Sélectionnez le nom du style qui doit remplacer celui du texte sélectionné. Copie et collage des styles de paragraphe et de caractère Vous pouvez copier le style de paragraphe ou de caractère du texte sélectionné et l’appliquer à un autre texte du même document en le collant. Vous pouvez aussi copier la mise en forme du paragraphe et la coller dans un autre document Pages.Chapitre 6 Utilisation de styles 135 Pour copier et coller un style de paragraphe ou de caractère : 1 Placez le point d’insertion sur un paragraphe ou sur un mot dont vous souhaitez copier le style. 2 Choisissez Format > Copier le style de paragraphe ou Format > Copier le style de caractère. 3 Placez le point d’insertion sur un paragraphe ou sur un mot que vous souhaitez modifier ou sélectionnez plusieurs paragraphes ou mots à modifier. 4 Choisissez Format > Coller le style de caractère ou Format > Coller le style de paragraphe. Pour copier un style de paragraphe ou de caractère dans un autre document Pages, activez cet autre document avant de choisir Format > Coller le style. Le texte reprend le nouveau style, mais le contenu n’est pas modifié. Modification et création de styles de paragraphe Un paragraphe est un bloc de texte suivi d’un retour chariot. Pour certains blocs de texte, notamment les titres, le corps de texte, les pieds de page, le texte des légendes et bien d’autres options, vous pouvez définir l’apparence, l’espacement des tabulations, les marges, la couleur d’arrière-plan, les sauts de page, etc. à l’aide des styles de paragraphe. Si vous ne trouvez aucun style de paragraphe ayant exactement le même aspect que celui que vous souhaitez dans les modèles Pages, vous pouvez modifier un style existant ou en créer un nouveau. Modification des styles de paragraphe Changez l’apparence d’un paragraphe, ses taquets de tabulation, ses marges, sa couleur d’arrière-plan, ses sauts de page et bien d’autres options en modifiant son style de paragraphe. Pour modifier un style de paragraphe : 1 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format. Sélectionnez le style de paragraphe qui correspond le mieux au style que vous souhaitez créer, ou sélectionnez Format libre. 2 Tapez du texte et mettez-le en forme comme vous le souhaitez. Pour plus d’informations sur la mise en forme du texte, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 80. 3 Définissez l’alignement du texte, l’espace des caractères et des lignes, ainsi que l’espacement avant et après le paragraphe au moyen des commandes de la barre de format ou dans la sous-fenêtre Texte de l’Inspecteur de texte. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Définition de l’alignement, de l’interligne et de la couleur du texte » à la page 91.136 Chapitre 6 Utilisation de styles 4 Si le style de paragraphe nécessite des taquets de tabulation spéciaux, définissez-les dans la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur du texte. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Définition de taquets de tabulation à l’aide de l’Inspecteur du texte » à la page 99. 5 Si vous souhaitez que le style de paragraphe soit en retrait par rapport aux marges de la page, définissez les retraits de paragraphe dans la sous-fenêtre Tabulations de l’Inspecteur du texte. 6 Cliquez sur Autres dans l’Inspecteur du texte pour sélectionner d’autres options de mise en forme. Bordure et règles : le texte sélectionné peut être séparé du reste du document en ajoutant une ligne au-dessus ou en dessous ou en l’encadrant avec une bordure. Spécifiez le style de la ligne, sa position et sa couleur à l’aide du menu local Bordures et filets, des boutons et du cadre de couleurs. Remplissages de l’arrière-plan : cochez une case et cliquez sur le cadre de couleurs pour faire apparaître un arrière-plan en couleur derrière un ou plusieurs caractères ou paragraphes. Par exemple, vous pouvez créer un style de titre qui présente du texte blanc sur un arrièreplan foncé. La couleur s’étend de la marge de gauche du paragraphe jusqu’à la droite. Définissez le retrait de la première ligne. Définissez le retrait de droite du paragraphe. Définissez le retrait de gauche du paragraphe. Choisissez les options de format de règle et de bordure pour le texte sélectionné. Sélectionnez des options pour déterminer les sauts de paragraphe dans toutes les pages. Choisissez une langue à utiliser par le dictionnaire. Supprimez les césures ou ligatures automatiques, si elles sont sélectionnées pour le document. Définissez le texte au-dessus ou audessous du texte situé autour. Choisissez un style de paragraphe devant suivre l’actuel lorsque vous appuyez sur la touche Retour. Ajoutez une couleur d’arrière-plan au caractère ou au paragraphe.Chapitre 6 Utilisation de styles 137 Style de paragraphe suivant : si vous souhaitez qu’un style de paragraphe particulier suive toujours le style actuel lorsque vous appuyez sur la touche Retour, choisissez le style dans le menu local. Par exemple, vous pouvez créer un style de légende de photo qui doit toujours être suivi d’un style particulier. Pagination et saut de page : sélectionnez la façon dont le paragraphe peut être réparti entre les pages. Vous pouvez spécifier que les lignes de ce paragraphe doivent toujours rester ensemble sur la même page, doivent rester avec le paragraphe suivant ou peuvent uniquement apparaître en haut d’une page. Les deux dernières options sont particulièrement utiles pour les styles de titre. Sélectionnez « Éviter les lignes veuves et orphelines » pour empêcher qu’une seule ligne d’un paragraphe se retrouve sur la page suivante ou sur la page précédente. Langue : choisissez une langue dans le menu local afin de spécifier la langue utilisée pour vérifier l’orthographe dans ce paragraphe. Si votre document inclut des citations ou des sections dans une autre langue, vous pouvez spécifier une langue pour le dictionnaire utilisé dans ces paragraphes. Le dictionnaire détermine la façon dont les mots sont orthographiés et coupés. Supprimer la césure du paragraphe : sélectionnez cette case si vous souhaitez désactiver la césure automatique pour le style de paragraphe en question dans un document pour lequel la césure automatique est activée. (Pour activer cette dernière pour le document, dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, sélectionnez Césure.) Supprimer les ligatures : une ligature correspond à un ornement tracé entre les lettres ou à la fin ou au début de lignes. Les ligatures sont utilisées par certaines polices pour relier deux caractères voire plus en un seul symbole. Cochez cette case si vous ne souhaitez pas utiliser de ligatures dans un paragraphe sélectionné pour lequel les ligatures sont activées. Pour l’activer dans le document, utilisez l’Inspecteur des documents Si du texte est sélectionné lorsque vous supprimez les ligatures, la modification s’applique au texte sélectionné en tant que substitution de style, jusqu’à ce que vous ayez effectué l’étape 7. Décalage de la ligne de base : un nombre négatif place le texte plus bas que celui qui l’entoure. Un nombre positif place le texte plus haut que celui qui l’entoure. tapez un nombre dans le champ. Si du texte est sélectionné lorsque vous définissez le décalage de la ligne de base, la modification s’applique au texte sélectionné en tant que substitution de style, jusqu’à ce que vous ayez effectué l’étape 7. 7 Dans le tiroir Styles, cliquez sur la flèche à droite du nom du style de paragraphe, puis choisissez une option. Créer un style de paragraphe à partir de la sélection : cette option ne modifie pas le style en cours, mais crée un style à partir de la mise en forme que vous avez effectuée au cours des étapes précédentes. Si vous sélectionnez cette option, attribuez un nom au nouveau style, puis cliquez sur OK.138 Chapitre 6 Utilisation de styles Redéfinir le style à partir de la sélection : redéfinit le style de paragraphe de l’ensemble du document. Si vous choisissez cette option, les changements de mise en forme s’appliquent à toutes les autres occurrences de ce style dans l’ensemble du document. Cependant, les éventuels styles de caractère qui ont été appliqués ne sont pas modifiés. Rétablir le style défini : supprime les styles appliqués antérieurement et le texte sélectionné reprend les attributs par défaut du style sélectionné. Création de nouveaux styles de paragraphe Personnalisez l’apparence d’un paragraphe, ses taquets de tabulation, ses marges, sa couleur d’arrière-plan, ses sauts de page et bien d’autres options en créant un nouveau style de paragraphe. Pour créer un style de paragraphe de toutes pièces : 1 Cliquez sur le bouton Styles de paragraphe dans la barre de format et sélectionnez Format libre en haut de la liste des styles de paragraphe. 2 Sélectionnez un paragraphe de texte. 3 Configurez les attributs du texte du paragraphe sélectionné comme indiqué dans la rubrique « Modification des styles de paragraphe » à la page 135. 4 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) en bas du tiroir Styles et maintenez-le enfoncé, puis choisissez « Créer un nouveau style de paragraphe à partir de la sélection ». 5 Attribuez un nom au nouveau style dans la zone de dialogue qui s’affiche. 6 Si vous ne voulez pas appliquer le nouveau style au texte sélectionné, désélectionnez « Appliquer ce nouveau style à la création ». 7 Cliquez sur OK. Les styles que vous modifiez ou créez sont disponibles uniquement dans le document sur lequel vous travaillez. Ils peuvent toutefois être importés dans d’autres documents. Pour savoir comment, reportez-vous à la rubrique « Importation de styles à partir d’un autre document » à la page 132. Maintenez enfoncé pour créer un style.Chapitre 6 Utilisation de styles 139 Modification et création de styles de caractère Les styles de caractère sont des attributs de mise en forme qui sont appliqués à un ensemble de caractères de texte (tels qu’un mot ou un groupe de mots ou de lettres) sans modifier le style du paragraphe entier. Les styles de caractère définissent l’aspect du texte, notamment la police, la taille, la couleur, l’espacement des caractères, l’utilisation des ligatures, le décalage de la ligne de base et la langue. Si vous ne trouvez pas de style de caractère correspondant à vos besoins, vous pouvez modifier l’un des styles de caractère existants ou créer un nouveau style. Modification des styles de caractère Modifiez l’aspect du texte, notamment sa police, sa taille, sa couleur, l’espacement de ses caractères, l’utilisation des ligatures, le décalage de la ligne de base et la langue, en modifiant son style de caractère. Pour modifier un style de caractère : 1 Dans la barre de format, cliquez sur le bouton Styles de caractère et sélectionnez le style de caractère qui correspond le mieux au style que vous souhaitez concevoir ou bien sélectionnez Aucun. 2 Saisissez du texte, puis appliquez-lui quelques attributs. Sélectionnez un style de police et une taille adéquats. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de la barre de format pour mettre en forme le texte » à la page 81. Définissez la couleur du texte. Pour plus d’informations sur la modification de la couleur du texte, reportez-vous à la rubrique « Modification de la couleur du texte » à la page 96. Définissez l’espacement des caractères. Pour plus d’informations sur la définition de l’espacement des caractères, reportez-vous à la rubrique « Définition de l’alignement, de l’interligne et de la couleur du texte » à la page 91. 3 Utilisez la sous-fenêtre Autres de l’Inspecteur du texte pour spécifier des attributs supplémentaires. Langue : choisissez une langue dans le menu local afin de spécifier la langue utilisée pour vérifier l’orthographe dans ce paragraphe. Si votre document inclut des citations ou des sections dans une autre langue, vous pouvez spécifier une langue pour le dictionnaire utilisé dans ces paragraphes. Le dictionnaire détermine la façon dont les mots sont orthographiés et coupés.140 Chapitre 6 Utilisation de styles Supprimer les ligatures : une ligature correspond à un ornement tracé entre les lettres ou à la fin ou au début de lignes ; Les ligatures sont utilisées par certaines polices pour relier deux caractères voire plus en un seul symbole. Cochez cette case si vous ne souhaitez pas utiliser de ligatures dans un paragraphe sélectionné pour lequel les ligatures sont activées. (Pour activer les ligatures pour le document, dans la sous-fenêtre Document de l’Inspecteur des documents, sélectionnez « Utiliser les ligatures ». Si du texte est sélectionné lorsque vous supprimez les ligatures, la modification s’applique au texte sélectionné en tant que substitution de style, sauf si vous suivez la procédure décrite dans l’étape 4 ci-dessous.) Décalage de la ligne de base : un nombre négatif place le texte plus bas que celui qui l’entoure. Un nombre positif place le texte plus haut que celui qui l’entoure. tapez un nombre dans le champ. (Si du texte est sélectionné lorsque vous définissez le décalage de la ligne de base, la modification s’applique au texte sélectionné en tant que substitution de style, sauf si vous suivez la procédure décrite dans l’étape 4 ci-dessous.) 4 Dans le tiroir Styles, cliquez sur la flèche à droite du nom du style de caractère, puis choisissez une option. Redéfinir le style à partir de la sélection : redéfinissez le style de caractère existant pour le document entier. Si vous choisissez cette option, les changements de mise en forme s’appliquent à toutes les autres occurrences de ce style dans l’ensemble du document. Créer style de caractère à partir de sélection : cette option ne modifie pas le style en cours, mais crée un style à partir de la mise en forme que vous avez effectuée au cours des étapes précédentes. Si vous sélectionnez cette option, vous pouvez choisir les attributs à inclure dans le cadre du nouveau style de caractère. Cliquez sur le triangle d’affichage sous le champ Nom dans la zone de dialogue Nouveau style de caractère, puis sélectionnez les attributs souhaités. Attribuez un nom au nouveau style, puis cliquez sur OK. Cliquez sur le triangle d’affichage afin d’afficher les attributs des caractères. Cliquez afin de sélectionner uniquement les attributs qui remplacent le style de paragraphe sélectionné. Sélectionnez les attributs à inclure dans le nouveau style de caractère.Chapitre 6 Utilisation de styles 141 Création de nouveaux styles de caractère Personnalisez l’aspect du texte, notamment sa police, sa taille, sa couleur, l’espacement de ses caractères, l’utilisation des ligatures, le décalage de la ligne de base et la langue, en créant un nouveau style de caractère. Pour créer un style de caractère de toutes pièces : 1 Sélectionnez du texte. 2 Configurez les attributs du texte sélectionné comme indiqué dans la rubrique « Modification des styles de caractère » à la page 139. 3 Maintenez le bouton Ajouter (+) enfoncé, en bas du volet Styles et choisissez « Créer un nouveau style de caractère à partir de la sélection » dans le menu local. 4 Attribuez un nom au nouveau style. 5 Si vous ne souhaitez inclure que quelques uns des attributs que vous avez définis dans le nouveau style de caractère, cliquez sur le triangle d’affichage sous le champ Nom, puis sélectionnez les attributs souhaités. 6 Si vous ne voulez pas appliquer le nouveau style au texte sélectionné, désélectionnez « Appliquer ce nouveau style à la création ». 7 Cliquez sur OK. Modification et création de styles de liste Les styles de liste sont utilisés pour créer des listes à puces et des listes numérotées. Vous pouvez aussi créer des listes hiérarchisées (structures). Si vous ne trouvez aucun style de liste répondant à vos besoins, vous pouvez modifier l’un des styles de liste existants ou en créer un nouveau. Modification de styles de liste à puces ou numérotée Changez l’aspect des listes à puces ou numérotées en modifiant le style de liste.142 Chapitre 6 Utilisation de styles Pour modifier un style de liste à puces ou numérotée : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. 2 Assurez-vous que le point d’insertion est visible sur la page. Dans la barre de format, cliquez sur le bouton Styles de liste, et sélectionnez le style de liste à puces ou numérotée qui correspond le mieux au résultat que vous souhaitez. 3 Dans le menu local Puces et numérotation de la sous-fenêtre Liste de l’Inspecteur du texte, choisissez l’un des styles de liste à puces ou numérotée suivants. Pas de puces : choisissez cette option si vous ne souhaitez pas de puces visibles, mais plutôt spécifier le retrait des niveaux dans une liste ordonnée. Puces de texte : choisissez cette option pour utiliser un caractère de texte comme puce. Vous pouvez en sélectionner un dans la liste ou taper vos propres caractères dans le champ de texte. Certaines polices comportent des symboles pouvant être utilisés comme puces. Pour les utiliser, ouvrez la palette de caractères (choisissez Format > Police > Afficher les polices, puis choisissez Caractères dans le menu local Action). Sélectionnez le symbole de la puce dans l’Inspecteur du texte, puis double-cliquez sur le symbole de votre choix dans la palette de caractères. Appuyez ensuite sur la touche Retour. Cliquez afin de passer au niveau de retrait suivant de la liste. Ajustez la taille et la position des puces par rapport au texte. Choisissez des puces ou une numérotation. Sélectionnez une image pour les puces. Ajustez le retrait des puces par rapport au premier retrait de paragraphe. Définissez le niveau de retrait du texte par rapport aux puces. Sélectionnez une couleur de puce de texte. En ce qui concerne les puces de texte, choisissez un caractère disponible ou tapez un caractère dans le champ de texte.Chapitre 6 Utilisation de styles 143 Puces d’image : choisissez cette option pour utiliser l’une des puces d’image disponibles dans Pages puis sélectionnez-en une dans la liste. Personnaliser l’image : choisissez cette option pour utiliser votre image comme puce. Localisez et sélectionnez le fichier image à utiliser dans la zone de dialogue Ouvrir. Pour changer d’image, cliquez sur Choisir ou faites glisser une nouvelle image dans le cadre. Numéros : choisissez cette option pour créer une liste numérotée. Vous devez également choisir un style de numérotation. Vous pouvez choisir des chiffres arabes, des chiffres romains ou des lettres. 4 Mettez en forme les puces. Pour augmenter ou réduire la taille d’une puce, indiquez une valeur dans le champ Taille. L’option Adapter au texte permet de préserver le rapport de taille image/texte des puces, même si vous changez la taille de la police par la suite. Pour placer le symbole de la puce plus haut ou plus bas par rapport au texte, spécifiez une valeur dans la zone Aligner. Pour définir l’ampleur du retrait des puces par rapport à la marge, spécifiez une valeur dans le champ Retrait des puces. Une valeur plus élevée correspond à un retrait de la liste plus à droite. Sélectionnez une puce d’image dans la liste. Pour les listes numérotées, choisissez un style de numérotation. Redémarrez la numérotation ou poursuivez la numérotation précédente. Ajustez le retrait des numéros par rapport à la marge de la page. Ajustez le retrait du texte par rapport à la puce.144 Chapitre 6 Utilisation de styles Pour définir l’ampleur du retrait du texte par rapport à la puce, spécifiez une valeur dans le champ Retrait du texte. Une valeur plus élevée correspond à un retrait du texte plus à droite. 5 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format. L’un des styles de liste est mis en surbrillance. Il s’agit du style qui a été appliqué au texte sélectionné. Si les styles de liste ne sont pas visibles, cliquez sur le bouton en bas du tiroir Styles. La flèche à droite du nom du style est rouge, ce qui indique que vous avez appliqué des substitutions au style en le modifiant. 6 Dans le tiroir Styles, cliquez sur la flèche rouge à droite du style sélectionné, puis choisissez une option. Redéfinir le style à partir de la sélection : redéfinit le style de liste dans l’ensemble du document. Si vous choisissez cette option, les changements de mise en forme s’appliquent à toutes les autres occurrences de ce style dans l’ensemble du document. Créer style de liste à partir de la sélection : cette option ne modifie pas le style en cours, mais elle crée un style à partir de vos choix de mise en forme. Si vous sélectionnez cette option, attribuez un nom au nouveau style, puis cliquez sur OK. Modification d’un style de liste à numérotation progressive pour les listes hiérarchisées Modifiez l’aspect des listes de style Légal en modifiant le style. Pour modifier un style de liste à numérotation progressive : 1 Assurez-vous que le point d’insertion est visible sur la page. Dans la barre de format, cliquez sur le bouton du volet des styles pour ouvrir le volet Styles, puis sélectionnez le style de liste Légal qui correspond le mieux à celui que vous souhaitez concevoir. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. Cliquez afin de passer au niveau de retrait suivant de la liste. L’option Numérotation progressive est sélectionnée pour une liste de style juridique Pour chaque niveau de retrait de la liste, choisissez un style de numérotation. Pour chaque niveau de retrait de la liste, définissez la distance de retrait du nombre et du texte associé.Chapitre 6 Utilisation de styles 145 3 Choisissez le style de numérotation que vous souhaitez dans le deuxième menu local. 4 Cliquez sur la flèche de retrait à droite afin de passer au deuxième niveau de retrait de la liste. 5 Choisissez le style de numérotation souhaité pour le deuxième niveau de retrait de la liste. 6 Répétez les étapes 6 et 7 jusqu’à ce que vous ayez défini les styles de numérotation (neuf niveaux de retrait maximum). 7 Pour ouvrir le volet des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format. L’un des styles de liste est mis en surbrillance. Il s’agit du style qui a été appliqué au texte sélectionné. Si les styles de liste ne sont pas visibles, cliquez sur le bouton en bas à droite du tiroir Styles. La flèche à droite du nom du style est rouge, ce qui indique que vous avez appliqué des substitutions au style en le modifiant. 8 Cliquez sur la flèche rouge à droite du nom du style de liste, puis choisissez une option. Redéfinir le style à partir de la sélection : redéfinit le style de liste dans l’ensemble du document. Si vous choisissez cette option, les changements de mise en forme s’appliquent à toutes les autres occurrences de ce style dans l’ensemble du document. Créer style de liste à partir de la sélection : cette option ne modifie pas le style en cours, mais crée un style à partir de la mise en forme que vous avez effectuée au cours des étapes précédentes. Si vous sélectionnez cette option, attribuez un nom au nouveau style, puis cliquez sur OK. Création de nouveaux styles de liste Personnalisez l’aspect d’une liste en créant un nouveau style de liste. Pour créer un nouveau style de liste : 1 Sélectionnez du texte. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur du texte et enfin sur Liste. 3 Mettez en forme le texte de la liste sélectionnée, de sorte qu’il se présente comme vous le souhaitez. Pour obtenir des instructions, reportez-vous aux rubriques « Modification de styles de liste à puces ou numérotée » à la page 141 et « Modification d’un style de liste à numérotation progressive pour les listes hiérarchisées » à la page 144. 4 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) qui se trouve en bas du tiroir Styles et maintenez-le enfoncé, puis, dans le menu local, choisissez « Créer style de liste à partir de la sélection ». 5 Attribuez un nom au nouveau style. 6 Si vous ne voulez pas appliquer le nouveau style au texte sélectionné, désélectionnez « Appliquer ce nouveau style à la création ». 7 Cliquez sur OK.146 Chapitre 6 Utilisation de styles Attribution d’un nouveau nom à un style Vous pouvez changer le nom de tout style qui apparaît dans le tiroir Styles. Pour renommer un style: 1 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format. 2 Placez le pointeur sur le style que vous souhaitez renommer, puis cliquez sur la flèche qui se trouve à sa droite et choisissez Renommer le style. 3 Saisissez un nouveau nom pour le style, puis appuyez sur Retour. Suppression d’un Style Lorsque vous supprimez un style d’un document, vous devez en choisir un autre diffé- rent pour le remplacer. Pour supprimer un style : 1 Pour ouvrir le tiroir des styles, cliquez sur le bouton correspondant dans la barre de format. 2 Placez le pointeur sur le style que vous souhaitez supprimer, puis cliquez sur la flèche qui se trouve à sa droite et choisissez Supprimer le style. 3 Si le style que vous souhaitez supprimer est utilisé dans le document actuel, choisissez un style pour le remplacer. 4 Cliquez sur OK. 7 147 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Ce chapitre décrit les techniques permettant d’ajouter et de modifier des images, des figures, du son et autres objets. Un objet est un élément que vous pouvez ajouter à un document, puis transformer. Les images, les figures, les séquences, les fichiers son, les tableaux, les graphiques et les zones de texte sont tous des objets. Les images comprennent les photographies ou les fichiers PDF. Les séquences vidéo et le son concernent les documents qui seront visionnés à l’écran. Les figures comprennent les figures simples prédessinées (telles que les triangles et les flèches) et les figures personnalisées que vous dessinez vous-même. Les zones de texte peuvent contenir du texte, des figures, des images, des séquences, du son, des tableaux et des graphiques. Ce chapitre vous explique comment ajouter des types d’objets particuliers, comment les redimensionner et les déplacer et comment modifier leur couleur, leurs ombres, leur alignement et autres réglages. Utilisation des objets flottants et des objets incorporés Si vous voulez qu’un objet reste toujours à la même place de sorte que le texte de la page l’évite et se distribue de chaque côté, utilisez un objet flottant. Les objets flottants sont ancrés à une position sur la page. Le fait de taper davantage de texte sur la page en question n’a aucune incidence sur la position de l’objet flottant. Vous avez toutefois la possibilité de faire glisser ce dernier si vous souhaitez le placer à un autre endroit. Pour le redimensionner, faites-glisser l’une de ses poignées de sélection. Pour redimensionner un objet flottant, faites glisser l’une de ses poignées de sélection.148 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Si vous voulez au contraire que l’objet soit intégré au texte de telle sorte que sa position change conformément à l’ajout de texte supplémentaire, utilisez un objet incorporé. Les objets incorporés sont intégrés dans l’enchaînement du texte. Si vous tapez davantage de texte au-dessus, ils sont déplacés. Les poignées de sélection en haut des objets incorporés sont inactives. Vous ne pouvez pas faire glisser ces poignées pour redimensionner l’objet. Vous pouvez uniquement le redimensionner en faisant glisser les poignées actives. Si vous placez un graphisme ou une figure à l’intérieur d’une autre figure, d’une zone de texte ou d’une cellule d’un tableau, il ne peut s’agir que d’un ajout d’objet incorporé. Les images incorporées sont automatiquement redimensionnées afin de s’adapter aux marges de disposition du document. Pour déplacer un objet incorporé vers une autre position dans le texte, sélectionnez-le et faites-le glisser jusqu’à ce que le point d’insertion apparaisse à l’endroit où vous souhaitez déposer l’objet. Si vous avez ajouté un objet d’un certain type et que vous souhaitez le transformer en objet d’un autre type, vous pouvez le faire aisément. Pour convertir des objets flottants en objets incorporés, et inversement : m Sélectionnez l’objet flottant ou incorporé que vous souhaitez convertir, puis cliquez sur le bouton Alignement ou Flottant dans la barre de format. m Sélectionnez l’objet flottant ou incorporé que vous souhaitez convertir, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur d’ajustement et sélectionnez enfin « Incorporé (se déplace avec le texte) » ou « Flottant (ne se déplace pas avec le texte) ». Sélection d’objets Avant de pouvoir déplacer, modifier ou effectuer d’autres opérations sur des objets, vous devez les sélectionner. Un objet sélectionné est muni de poignées qui vous permettent de le déplacer ou de le manipuler. Voici plusieurs façons de sélectionner et désélectionner des objets : m Pour sélectionner un seul objet, cliquez n’importe où sur l’objet (pour un objet n’ayant pas de contenu, cliquez sur le bord). m Pour sélectionner plusieurs objets, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez sur les objets. Tous les objets doivent être flottants ou ils doivent tous être incorporés. Les poignées de sélection du haut sont inactives pour les objets incorporés. Faites glisser les poignées de sélection actives vers le bas ou vers la droite pour les redimensionner. Vue rapprochée de la poignée de sélection inactive (haut) et de la poignée de sélection active (bas).Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 149 m Pour sélectionner tous les objets flottants d’un document, appuyez sur la touche Commande et cliquez n’importe où à l’extérieur des zones de texte de sorte que le point d’insertion ne soit pas visible. Appuyez ensuite sur Commande + A. m Pour sélectionner tous les objets et texte incorporés d’un document, placez le point d’insertion dans la zone de texte et appuyez sur Commande + A. m Pour sélectionner un objet faisant partie d’un groupe, vous devez tout d’abord dissocier les objets. Sélectionnez le groupe, puis choisissez Disposition > Dissocier. m Pour désélectionner les objets d’un groupe d’objets sélectionnés, maintenez la touche Commande enfoncée, puis cliquez sur les objets que vous souhaitez désélectionner. m Pour sélectionner un objet modèle, choisissez tout d’abord Format > Avancé > Rendre les objets modèles sélectionnables. m Pour sélectionner un objet flottant se trouvant derrière du texte, placez le pointeur à l’extérieur de la zone de texte, appuyez sur la touche Commande, puis déplacez-le sur la page en le faisant glisser jusqu’à ce que les poignées de sélection de l’objet apparaissent. Copie et duplication d’objets La technique à utiliser pour copier un objet dépend de l’endroit où vous souhaitez placer la copie. Lorsque la copie est destinée à un emplacement éloigné de l’original ou à un autre document, la méthode la plus facile consiste généralement à copier et à coller. Lorsque vous travaillez avec un objet flottant d’une page et que la copie doit se trouver près de l’original, il est généralement plus facile de procéder à une duplication. Voici plusieurs façons de copier des objets : m Pour copier et coller un objet incorporé ou flottant, sélectionnez-le, puis choisissez Édition > Copier. Cliquez à l’endroit où vous souhaitez voir apparaître la copie. Cliquez sur Édition > Coller. m Pour dupliquer un objet flottant ou incorporé à l’intérieur d’un même document, vous pouvez le faire glisser tout en maintenant la touche Option enfoncée. Vous pouvez également dupliquer l’objet. Sélectionnez l’objet et cliquez sur Édition > Dupliquer. La copie apparaît au-dessus de l’original et légèrement décalée par rapport à celui-ci. Faites glisser la copie jusqu’à l’emplacement souhaité. Il n’est pas possible de dupliquer un objet incorporé. Pour qu’un objet puisse être dupliqué, il faut qu’il flotte sur la page. m Pour copier une image entre deux documents, sélectionnez l’image et faites glisser son icône depuis le champ Informations du fichier de l’Inspecteur des mesures vers une page d’un autre document Pages.150 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Suppression d’objets La suppression d’objets est rapide et facile. Pour supprimer des objets : m Sélectionnez le ou les objets et appuyez sur la touche Suppr. Si vous supprimez un objet sans le vouloir, choisissez Édition > Annuler Supprimer. Déplacement d’objets La méthode à utiliser pour déplacer les objets est différente selon qu’il s’agit d’objets flottants ou d’objets incorporés. Voici plusieurs façons de déplacer des objets : m Pour déplacer un objet flottant, cliquez sur celui-ci pour le sélectionner (les poignées de sélection apparaissent), puis faites-le glisser jusqu’à son nouvel emplacement. m Pour contraindre l’objet à se déplacer horizontalement, verticalement ou selon un angle de 45 degrés, appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée avant de commencer à le faire glisser. m Pour déplacer l’objet par petits incréments, appuyez sur l’une des touches fléchées pour faire progresser l’objet d’un seul point à la fois. Pour déplacer l’objet par incré- ments de dix points, maintenez la touche Maj enfoncée tout en appuyant sur une touche fléchée. m Pour afficher la position de l’objet lorsque vous le déplacez, choisissez Pages > Préférences, puis sélectionnez « Afficher la taille et la position des objets lors de leur déplacement » dans la sous-fenêtre Général. m Pour aligner précisément des objets, vous pouvez également utiliser les guides d’alignement. Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Espacement uniforme des objets sur la page » à la page 152. m Pour déplacer un objet incorporé, cliquez dessus pour le sélectionner, puis faites-le glisser jusqu’à ce que le point d’insertion apparaisse à l’endroit où vous souhaitez placer l’objet dans le texte. Vous pouvez aussi sélectionner l’objet et cliquez sur Édition > Couper. Placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez que l’objet apparaisse, puis cliquez sur Édition > Coller. Évitez de faire glisser un objet en le tenant par ses poignées de sélection, car vous risqueriez de le redimensionner sans le vouloir.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 151 Déplacement d’un objet vers le premier plan ou vers l’arrière-plan Lorsque des objets flottants se chevauchent ou lorsque du texte empiète sur des objets flottants ou vice-versa, vous pouvez modifier l’ordre des objets dans la pile. Pour déplacer un objet flottant de sorte qu’il se trouve devant ou derrière du texte ou un autre objet : 1 Sélectionnez l’objet à déplacer. 2 Pour déplacer un objet d’un seul plan à la fois, choisissez Disposition > Avancer d’un plan ou Reculer d’un plan. 3 Pour ramener l’objet en bas ou en haut de la pile, choisissez Disposition > Mettre à l’arrière-plan ou Mettre au premier plan. Si vous superposez fréquemment des objets, vous pouvez ajouter les boutons Devant, Derrière, Plan sup. et Plan inf. à la barre d’outils afin de travailler plus efficacement. Pour en savoir plus sur la personnalisation de la barre d’outils, reportez-vous à la rubrique « La barre d’outils » à la page 22. Déplacement d’un objet vers l’arrière-plan Ajoutez, modifiez et déplacez les objets d’arrière-plan dans votre document de traitement de texte. Voici plusieurs façons d’utiliser les objets d’arrière-plan : m Pour envoyer et placer un objet derrière les autres objets de votre document, sélectionnez-le, puis choisissez Disposition > Placer à l’arrière-plan. m Pour déplacer un objet de l’arrière-plan vers le premier plan de votre document, sélectionnez-le, puis choisissez Disposition > Placer au premier plan. m Pour repositionner ou modifier un objet situé en arrière-plan de votre document, sélectionnez-le, puis déplacez-le ou modifiez-le, ou bien choisissez Disposition > Placer au premier plan. Alignement d’objets Vous pouvez rapidement aligner des objets les uns par rapport aux autres s’ils se trouvent sur la même page. Pour aligner des objets : 1 Sélectionnez les objets à aligner. 2 Choisissez Disposition > Aligner les objets, puis, dans le sous-menu, choisissez l’une des options d’alignement. À gauche : cette option positionne les objets de sorte que leur bord gauche soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Centrer : cette option positionne les objets de sorte que leur centre soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez.152 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets À droite : cette option positionne les objets de sorte que leur bord droit soit aligné verticalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Supérieur : cette option positionne les objets de sorte que leur bord supérieur soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Milieu : cette option déplace les objets verticalement de sorte que leur centre soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Inférieur : cette option positionne les objets de sorte que leur bord inférieur soit aligné horizontalement sur le premier objet que vous sélectionnez. Si vous sélectionnez un seul objet ou plusieurs objets qui ne se trouvent pas sur la même page, les objets sont alignés par rapport aux bords de la page. Vous pouvez aussi aligner des objets flottants les uns par rapport aux autres en les faisant glisser et en vous servant des guides d’alignement qui vous permettent de déterminer s’ils sont correctement positionnés. Reportez-vous à la rubrique « Espacement uniforme des objets sur la page » pour obtenir plus d’informations. Espacement uniforme des objets sur la page Vous pouvez rapidement faire en sorte que l’espace entre les objets soit partout le même, quelle que soit leur taille. Pour espacer les objets de façon uniforme : 1 Sélectionnez les objets. 2 Choisissez Disposition > Répartir les objets, puis choisissez une option dans le sous-menu. Horizontalement : règle l’espacement horizontal entre les objets. Verticalement : règle l’espacement vertical entre les objets. Utilisation des guides d’alignement Lorsque vous déplacez des objets flottants à l’intérieur d’un document, vous pouvez vous servir de guides d’alignement de couleur bleue pour vous aider à centrer et à aligner les objets sur la page. Les guides d’alignement apparaissent lorsque le centre ou le bord d’un objet est aligné sur le centre ou sur le bord d’un autre objet ou sur le centre de la page, selon vos préfé- rences. Vous pouvez aussi créer vos propres guides d’alignement pour vous aider à placer des objets à la même position sur des pages différentes. Les guides d’alignement n’apparaissent pas sur le document imprimé. Ils ne sont visibles que lors de son édition. Pour masquer provisoirement les guides d’alignement, appuyez sur la touche Commande et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser un objet. Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 153 Modification de l’affichage des guides d’alignement Vous pouvez activer ou désactiver les guides d’alignement dans les préférences de Pages. Vous pouvez aussi faire apparaître les guides d’alignement uniquement lorsque le bord des objets flottants est aligné ou seulement lorsque le centre des objets est aligné. Pour modifier les réglages des guides d’alignement : 1 Choisissez Pages > Préférences, puis cliquez sur Général. 2 Pour afficher ou masquer les guides lorsque le centre d’un objet est aligné sur un autre objet ou sur le centre de la page, sélectionnez ou désélectionnez « Afficher les guides au centre de l’objet ». 3 Pour afficher ou masquer les guides lorsque le bord d’un objet est aligné sur un autre objet, sélectionnez ou désélectionnez « Afficher les guides sur les bords de l’objet ». 4 Pour changer la couleur des guides d’alignement, cliquez sur le cadre de couleurs, puis sélectionnez une couleur dans la fenêtre Couleurs. Les réglages des guides d’alignement s’appliquent à tous les documents affichés dans Pages tant que vous ne les modifiez pas à nouveau. Création de nouveaux guides d’alignement Vous pouvez créer vos propres guides d’alignement pour vous aider à placer des objets flottants à la même position sur des pages différentes. Pour créer un guide d’alignement : 1 Dans la barre d’outils, cliquez sur Afficher, puis sélectionnez Afficher les règles. 2 Placez le pointeur sur une règle, cliquez et faites-la glisser jusque sur la page. Un guide d’alignement apparaît. 3 Faites-le glisser sur la page jusqu’à l’emplacement souhaité. Pour supprimer un guide d’alignement que vous avez créé, faites-le glisser à l’extérieur de la page. Définition de la position précise des objets flottants Utilisez l’Inspecteur des mesures pour indiquer l’emplacement des objets flottants de façon précise. Pour définir la position précise d’un objet flottant : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez positionner. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures.154 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 3 Saisissez les valeurs X et Y dans les champs Position. Les coordonnées spécifiées déterminent la position du coin supérieur gauche du conteneur de l’objet.  La valeur X est mesurée à partir du bord gauche de la page.  La valeur Y est mesurée à partir du bord supérieur de la page. Si vous faites pivoter un objet, les coordonnées X et Y spécifient le coin supérieur gauche du conteneur qui a pivoté. Si vous saisissez les coordonnées X et Y pour les positions des lignes dans l’Inspecteur des mesures, les coordonnées Début représentent le premier point de fin de ligne que vous avez créé. Si vous retournez ou faites pivoter la ligne par la suite, les coordonnées de départ correspondent toujours au même point de terminaison de la ligne. Modification des objets Vous pouvez redimensionner les objets, changer leur orientation, modifier le style de leur bordure, leur ajouter des ombres et des reflets et ajuster leur opacité. Redimensionnement des objets Vous pouvez redimensionner un objet en faisant glisser ses poignées ou en saisissant ses dimensions exactes. Voici plusieurs façons de redimensionner des objets : m Pour redimensionner un objet en le faisant glisser, sélectionnez-le, puis faites glisser l’une de ses poignées de sélection. Pour redimensionner un objet dans une direction, faites glisser une poignée latérale et non une poignée d’angle. Pour les objets incorporés, seules les poignées de sélection du bas et des coins inférieurs gauche ou droit peuvent être utilisées. Pour redimensionner l’objet à partir du centre, appuyez sur la touche Option tout en faisant glisser la souris. Pour conserver les proportions d’un objet, appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée lorsque vous faites glisser. Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquer sur le bouton Inspecteur des mesures, puis sélectionner Conserver les proportions avant de faire glisser. Positionnez une ligne flottante sur la page en indiquant les coordonnées X et Y pour le second point de fin de ligne. Positionnez une ligne flottante sur la page en indiquant les coordonnées X et Y pour le premier point de fin de ligne.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 155 Pour afficher la taille d’un objet lorsque vous faites glisser une poignée de sélection, choisissez Pages > Préférences, puis sélectionnez « Afficher la taille et la position des objets lors de leur déplacement » dans la sous-fenêtre Général. m Pour redimensionner un objet avec des proportions exactes, sélectionnez-le, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures et utilisez ensuite les contrôles Largeur et Hauteur. m Pour redimensionner plusieurs objets à la fois, sélectionnez-les, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures, et saisissez ensuite les nouvelles valeurs dans les champs Largeur et Hauteur. m Sélectionnez l’objet, puis cliquez sur Dimensions d’origine dans l’Inspecteur des mesures. Retournement et rotation d’objets Vous pouvez retourner ou faire pivoter n’importe quel objet. Par exemple, si vous disposez d’une image de flèche que vous souhaitez utiliser dans un document, mais de telle sorte que la flèche soit orientée dans l’autre sens, vous pouvez inverser sa direction verticalement ou horizontalement ou l’orienter en direction de n’importe quel angle. Voici plusieurs façons de changer l’orientation d’un objet : m Pour retourner un objet horizontalement ou verticalement, sélectionnez-le, puis choisissez Disposition > Retournement horizontal ou Disposition > Retournement vertical. Vous pouvez aussi cliquer sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquer sur le bouton Inspecteur des mesures, puis vous servir des boutons Miroir. m Pour faire pivoter un objet, sélectionnez-le, appuyez sur la touche Commande et maintenez-la enfoncée, déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’il se transforme en flèche courbe à deux têtes, puis faites glisser la poignée de sélection. Pour faire pivoter un objet par incréments de 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande pendant que vous faites glisser la poignée de sélection. Vous pouvez également cliquer sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures et faire glisser la molette de rotation ou utiliser les commandes d’angle pour définir l’angle du de l’objet. m Pour faire pivoter une figure en maintenant son texte en position horizontale, une fois la rotation de la figure effectuée, choisissez Format > Figure > Réinitialiser les poignées de l’objet et du texte. Il n’est pas possible de faire pivoter un tableau incorporé. Pour faire pivoter un tableau, il faut que celui-ci soit un objet flottant.156 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Modification du style des bordures Pour les figures, les éléments de graphiques, les zones de texte et les cellules de tableau, vous pouvez soit choisir un style et une couleur de ligne pour la bordure de l’objet, soit indiquer que vous ne souhaitez aucune bordure. Vous pouvez également placer une bordure autour des images importées. Vous pouvez définir un style et une couleur de ligne pour la bordure dans l’Inspecteur des graphismes et dans la fenêtre Couleurs. Utilisez la barre de format pour modifier rapidement le style des lignes ou la couleur du bord. Sélectionnez l’objet, puis le style et la couleur des lignes par le biais des commandes dans la barre de format. Pour définir un style et une couleur de ligne pour la bordure dans l’Inspecteur des graphismes : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez modifier. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Choisissez Ligne dans le menu local Trait. 4 Choisissez un style de ligne dans le menu local. 5 Pour changer l’épaisseur du trait, saisissez une valeur dans le champ Taille (ou cliquez sur les flèches). 6 Pour changer la couleur du trait, cliquez sur le cadre de couleur et sélectionnez une couleur. 7 Pour définir des extrémités de ligne, par exemple des pointes de flèche ou des cercles, choisissez des points de fin de ligne de gauche et de droite dans les menus locaux. Tapez l’épaisseur du trait dans ce champ. Choisissez les points de terminaison de la ligne dans ces menus locaux. Choisir un trait plein, une ligne pointillée, une ligne en pointillés ou tout autre style de ligne. Cliquez sur le cadre de couleurs afin de choisir une couleur de trait.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 157 Objets d’encadrement Entourez vos images, formes, zones de texte, séquences vidéo ou audio et tout autre paramètre fictif multimédia d’un cadre d’image. Voici comment travailler avec les bordures de cadre d’image : m Pour ajouter une bordure de cadre d’image, sélectionnez le fichier multimédia ou le paramètre fictif multimédia, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. Choisissez Cadre d’image dans le menu local Trait, puis cliquez sur une vignette pour choisir un cadre. Il est possible d’ajuster certains cadres. Pour ajuster la bordure, utilisez le curseur d’échelle ou saisissez un pourcentage particulier dans le champ adjacent. m Pour modifier un cadre d’image, sélectionnez un objet multimédia encadré ou un paramètre fictif multimédia, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. Sélectionnez Cadre d’image dans le menu local Trait, cliquez sur la flèche qui se trouve à côté de la vignette pour choisir un autre cadre d’image. m Pour supprimer une bordure d’objet multimédia ou de paramètre fictif multimédia , sélectionnez celui-ci, puis choisissez un style de ligne (ou Aucun) dans le menu local Trait. Cliquez sur cette flèche ou sur la vignette pour choisir un style de cadre.158 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Ajout d’ombres Les ombres ajoutées aux objets donnent une impression de profondeur. L’ombre d’un objet apparaît sur n’importe quel objet situé derrière. Vous pouvez créer une multitude d’effets d’ombre ou supprimer l’ombre d’un objet. Utilisez la commande Ombre dans la barre de format pour ajouter rapidement une ombre à un objet. Sélectionnez l’objet, puis sélectionnez Ombre dans la barre de format. Pour appliquer une ombre à un objet via l’inspecteur des graphismes : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Sélectionnez Ombre pour ajouter une ombre à l’objet. Désélectionnez Ombre pour supprimer une ombre existante. 4 Définissez l’orientation de l’ombre à l’aide des contrôles d’angle. 5 Pour définir la distance entre l’ombre et l’objet, utilisez les contrôles de décalage. Une valeur élevée de décalage de l’ombre fait apparaître l’ombre de l’objet plus longue et légèrement séparée de l’objet. 6 Pour adoucir le bord de l’ombre ou le rendre plus net, utilisez les contrôles de flou. Une valeur de flou plus élevée fait apparaître l’ombre de l’objet plus diffuse ; une valeur plus faible confère à l’ombre des bords mieux définis. 7 Pour modifier la transparence de l’ombre, utilisez les contrôles d’opacité. N’utilisez pas le curseur d’opacité qui se trouve en bas de l’Inspecteur des graphismes. Il sert à contrôler l’opacité de l’objet même. Changez la couleur de l’ombre dans le cadre des couleurs. Changez l’angle de l’ombre à l’aide de la molette Angle. Les valeurs dans Décalage, Flou et Opacité permettent de modifier l’aspect de l’ombre. Sélectionnez la case afin d’ajouter une ombre à un objet sélectionné.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 159 8 Pour changer la couleur de l’ombre, cliquez sur le cadre des couleurs de l’ombre, puis sélectionnez une couleur. Vous pouvez aussi utiliser les contrôles d’ombre de l’Inspecteur des graphismes pour ajouter des ombres à du texte. Sélectionnez le texte auquel vous souhaitez ajouter des ombres, puis utilisez les contrôles comme indiqué ci-dessus. Ajout d’un reflet Vous pouvez ajouter un reflet à un objet qui se réfléchit verticalement vers le bas. Pour ajouter un reflet à un objet : m Sélectionnez l’objet, puis sélectionnez Reflet dans la barre de format. m Sélectionnez l’objet, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. Sélectionnez Reflet et faites glisser le curseur pour augmenter ou diminuer l’intensité du reflet. Cet objet présente les propriétés d’ombre par défaut. L’ombre de cet objet est définie avec un angle différent. L’ombre de cet objet pré- sente une valeur de décalage élevée. L’ombre de cet objet pré- sente le facteur de flou le plus faible. Cet objet présente une couleur d’ombre différente. L’ombre de cet objet présente un facteur de flou élevé.160 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Ajustement de l’opacité Utilisez les commandes Opacité de la barre de format ou l’Inspecteur des graphismes pour créer rapidement des effets intéressants et rendre les objets plus ou moins opaques. Lorsque vous placez un objet de faible opacité sur un autre objet, l’objet situé dessous transparaît via l’objet situé dessus. En fonction de la valeur définie pour l’opacité, les objets situés en dessous peuvent être facilement visibles, partiellement obscurcis ou totalement invisibles (opacité de 100 %). Voici plusieurs façons de changer l’opacité d’un objet : m Sélectionnez l’objet, cliquez sur le menu local Opacité dans la barre de format et sélectionnez un pourcentage. m Sélectionnez l’objet, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. Faites glisser le curseur Opacité ou entrez un pourcentage dans le champ adjacent. Pour les figures, vous pouvez définir séparément l’opacité des couleurs de remplissage et de trait et celle de l’objet. Si vous déplacez le curseur Opacité dans la fenêtre Couleurs afin de modifier la couleur du remplissage ou du trait, cette valeur d’opacité devient l’opacité maximale de l’objet. Ensuite, lorsque vous modifiez l’opacité de l’objet dans l’Inspecteur des graphismes, vous la modifiez par rapport à l’opacité définie dans la fenêtre Couleurs. Si vous modifiez l’opacité d’un objet et ne parvenez pas à restaurer la couleur de remplissage de l’objet à 100 pour cent, c’est peut-être parce que l’opacité a été définie à moins de 100 pour cent dans la fenêtre Couleurs. Pour régler ce problème, sélectionnez l’objet, choisissez Afficher > Afficher les couleurs, puis, dans la fenêtre Couleurs, définissez l’opacité à 100 pour cent. L’opacité du cercle est définie à 100 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes. La couleur de remplissage a été définie sur une opacité de 50 % dans la fenêtre Couleurs. Le contour du cercle a été défini sur une opacité de 100 % dans la fenêtre Couleurs. L’opacité du cercle est définie à 100 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes. L’opacité du cercle est définie à 50 pour cent dans l’Inspecteur des graphismes.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 161 Regroupement et verrouillage d’objets Regroupez les objets que vous souhaitez maintenir ensemble et verrouillez ceux que vous souhaitez éviter de déplacer par mégarde. Regroupement et dissociation d’objets Vous pouvez regrouper des objets flottants afin de pouvoir les déplacer, les copier, les redimensionner et les orienter comme s’il s’agissait d’un seul objet. Vous pouvez modifier le texte associé à une figure ou à un objet texte faisant partie d’un groupe, mais il n’est pas possible de modifier d’autres attributs d’un objet particulier au sein d’un groupe. Pour regrouper des objets : 1 Appuyez sur la touche Commande (ou Maj) et maintenez-la enfoncée, puis sélectionnez les objets que vous souhaitez regrouper. Ces objets ne doivent pas être verrouillés. 2 Choisissez Disposition > Grouper. Pour dissocier un objet faisant partie d’un groupe, sélectionnez le groupe, puis choisissez Disposition > Dissocier. Si le groupe est verrouillé, déverrouillez-le au préalable. Verrouillage et déverrouillage des objets Vous pouvez verrouiller des objets flottants afin d’éviter de les déplacer involontairement lorsque vous travaillez sur le document. Il n’est pas possible de regrouper ou de verrouiller des objets incorporés. Une fois verrouillés, les objets individuels ou groupés ne peuvent pas être déplacés, ni supprimés, ni modifiés à moins de les déverrouiller au préalable. Vous pouvez toutefois sélectionner, copier ou dupliquer un objet verrouillé. Si vous copiez ou dupliquez un objet verrouillé, le nouvel objet est lui aussi verrouillé. Pour verrouiller des objets : 1 Maintenez enfoncée la touche Commande (ou Maj) en sélectionnant les objets à verrouiller. 2 Choisissez Disposition > Verrouiller. Pour déverrouiller un objet, sélectionnez-le, puis choisissez Disposition > Déverrouiller.162 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Remplissage d’objets Remplissez un objet avec une couleur unie, un dégradé de couleurs ou une image. Remplissage d’un objet avec de la couleur Utilisez la barre des couleurs pour remplir rapidement un objet avec une couleur unie ou avec un dégradé de couleurs dans lequel deux couleurs se mélangent progressivement l’une à l’autre. Sélectionnez l’objet, cliquez sur la commande de remplissage dans la barre de format et sélectionnez une couleur. Utilisez l’Inspecteur des graphismes pour remplir un objet avec une couleur unie ou avec un dégradé de couleurs dans lequel deux couleurs se mélangent progressivement l’une à l’autre. Pour modifier la couleur de remplissage d’un objet au moyen de l’Inspecteur des graphismes : 1 Sélectionnez l’objet. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Pour appliquer une couleur unie de remplissage, choisissez Remplissage couleur dans le menu local Remplissage. Cliquez sur le cadre de couleurs qui se trouve au dessous du menu local Remplissage afin d’ouvrir la fenêtre Couleurs, puis sélectionnez une couleur dans cette fenêtre. 4 Pour remplir un objet avec un dégradé de couleurs, choisissez Remplissage dégradé dans le menu local Remplissage. Cliquez sur chaque cadre de couleur et choisissez chaque couleur dans la fenêtre Couleurs. Pour configurer une direction pour le dégradé, utilisez la molette ou le champ Angle. Pour le retourner horizontalement ou verticalement, cliquez sur les boutons fléchés Angle. Pour inverser le dégradé, cliquez sur la double flèche en regard des cadres de couleur. Vous trouverez ci-après des instructions relatives à l’utilisation de la fenêtre Couleurs. Cliquez sur chaque cadre de couleur afin de sélectionner les couleurs. Inversez l’orientation du dégradé ou définissez sa direction à l’aide des boutons fléchés, de la molette d’angle ou en saisissant une valeur. Cliquez sur la double flèche afin d’inverser le dégradé.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 163 Utilisation de la fenêtre Couleurs La fenêtre Couleurs sert à sélectionner la couleur des objets. Vous pouvez utiliser la roue des couleurs dans la fenêtre Couleurs afin de sélectionner des couleurs. La couleur que vous sélectionnez apparaît dans la zone en haut de la fenêtre Couleurs. Vous pouvez enregistrer cette couleur afin de l’utiliser ultérieurement, en la plaçant dans la palette de couleurs. Pour appliquer à un objet de la page les couleurs que vous avez sélectionnées dans la fenêtre Couleurs, vous devez placez la couleur dans le cadre de couleur approprié d’une sous-fenêtre de l’Inspecteur. Vous pouvez sélectionner un cadre de couleurs dans l’un des Inspecteurs, puis cliquer sur une couleur de la roue des couleurs. Ou bien, vous pouvez faire glisser une couleur de la palette ou de la zone des couleurs jusque dans le cadre de couleurs de l’un des Inspecteurs. Pour sélectionner une couleur : 1 Ouvrez la fenêtre Couleurs en cliquant sur le cadre de couleurs dans la barre de format et en choisissant Afficher les couleurs. Ou bien cliquez sur Couleurs dans la barre d’outils, ou sur un cadre de couleurs de l’un des inspecteurs. 2 Cliquez n’importe où dans la roue des couleurs. La couleur sélectionnée s’affiche dans la zone des couleurs en haut de la fenêtre Couleurs. 3 Pour rendre la couleur plus claire ou plus sombre, faites glisser le curseur du côté droit de la fenêtre Couleurs. 4 Pour rendre la couleur plus transparente, faites glisser le curseur Opacité vers la gauche ou tapez un pourcentage dans le champ Opacité. La couleur sélectionnée dans la roue des couleurs s’affiche dans cette zone. (Le fait qu’il y ait deux couleurs dans cette zone indique que l’opacité est définie à moins de 100 pour cent.) Utilisez le curseur pour définir des teintes plus claires ou plus sombres dans la roue des couleurs. Faites glisser les couleurs à partir de la zone Couleurs afin de les stocker dans la palette de couleurs. Sélectionner une couleur dans la roue des couleurs. Faites glisser le curseur Opacité vers la gauche afin de rendre la couleur plus transparente. Cliquez sur l’icône Rechercher, puis cliquez sur n’importe quel élément à l’écran pour prendre sa couleur. Cliquez sur un bouton pour afficher plusieurs modèles de couleurs.164 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 5 Pour utiliser la palette de couleurs, ouvrez-la en faisant glisser la poignée située en bas de la fenêtre Couleurs. Pour enregistrer une couleur dans la palette, faites-la glisser de la zone des couleurs jusque dans la palette. Pour supprimer une couleur de la palette, faites-glisser un carré blanc dessus. 6 Pour reproduire la couleur d’un élément affiché à l’écran, cliquez sur la loupe à gauche de la zone des couleurs de la fenêtre Couleurs. Cliquez sur l’élément de l’écran dont vous souhaitez utiliser la couleur. La couleur apparaît dans la zone des couleurs. Sélectionnez l’élément auquel vous souhaitez appliquer la couleur dans la fenêtre du document, puis faites glisser la couleur de la zone des couleurs vers l’élément. Image de remplissage d’un objet Vous pouvez remplir une forme, une zone de texte, un tableau, des cellules de tableau, l’arrière-plan d’un graphique ou une série de graphiques avec une image. Pour remplir un objet avec une image : 1 Sélectionnez l’objet que vous souhaitez remplir. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. 3 Dans le menu local Remplissage de l’Inspecteur des graphismes, choisissez Remplissage par image ou Remplissage par image teintée, puis sélectionnez une image. Vous pouvez aussi sélectionner l’image en faisant glisser le fichier image du Finder ou du Navigateur de média jusque dans le cadre d’images de l’Inspecteur des graphismes. 4 Choisissez une échelle d’image dans le menu local. Ajuster : redimensionne l’image afin qu’elle s’adapte au mieux aux dimensions de l’objet. Si la forme de l’objet est différente de celle de l’image d’origine, il se peut que des parties n’apparaissent pas ; un espace vide peut également apparaître autour de l’image. Remplir : fait paraître l’image plus grande ou plus petite en la dimensionnant de façon à ne laisser qu’un espace minimum autour d’elle, même si elle n’a pas la même forme que l’objet. Étirer : dimensionne l’image pour qu’elle s’adapte à la taille de l’objet mais la déforme si ce dernier a une forme différente de l’image d’origine. Définissez la taille de l’image dans l’objet via le menu local. Pour changer l’image, faites glisser une image vers le cadre d’image.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 165 Dimensions d’origine : place l’image dans l’objet sans modifier ses dimensions d’origine. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. Si l’image est plus petite que l’objet, elle est entourée d’espace vide. Mosaïque : répète l’image à l’intérieur de l’objet si celle-ci est plus petite que l’objet. Si l’image est plus grande que l’objet, vous ne voyez qu’une partie de l’image dans l’objet. 5 Si vous choisissez Remplissage par image teintée, cliquez sur le cadre de couleurs (à droite du bouton Choisir) pour choisir une couleur de teinte. Faites glisser le curseur Opacité dans la fenêtre Couleurs afin de rendre la teinte plus foncée ou plus claire. Si vous faites glisser le curseur Opacité dans l’Inspecteur des graphismes, l’opacité de la teinte et de l’image change. ? Astuce : vous pouvez faire glisser une image vers une cellule de tableau ou une série de graphiques. Utilisation des figures Pages comprend toute une gamme de figures prédessinées. Vous pouvez également créer vos propres figures et modifier aussi bien les figures personnalisées que celles qui sont prédessinées. Ajout d’une figure prédessinée Vous pouvez insérer des figures prédessinées, telles que des triangles, des flèches, des cercles et des rectangles, à utiliser comme graphismes simples. Remplir Mosaïque (grande image) Dimensions d’origine Ajuster Étirer Mosaïque (petite image) Mosaïque (grande image) Cliquez pour sélectionner une couleur de teinte pour l’image.166 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Voici plusieurs façons d’ajouter une figure prédessinée :  Pour ajouter une figure flottante, cliquez sur Figures dans la barre d’outils, puis choisissez une figure prédessinée dans le sous-menu Figures.  Pour ajouter une figure prédessinée en tant qu’objet objet incorporé, placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez voir la figure apparaître, puis choisissez Insertion > Figure > type de figure. Vous pouvez aussi dessiner vous-même la figure. Dans la barre d’outils, cliquez sur Figures tout en maintenant la touche Option enfoncée, relâchez la touche Option et choisissez une figure dans le sous-menu Figures, puis faites glisser le pointeur en forme de viseur dans la fenêtre du document pour créer une figure de la taille souhaitée. Pour imposer la figure (par exemple, pour que les trois côtés d’un triangle soient égaux entre eux), maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous faites glisser. Ajout d’une figure personnalisée Vous pouvez utiliser l’outil de dessin pour créer vos propres figures. Lorsque vous créez une nouvelle figure personnalisée, celle-ci est insérée en tant qu’objet flottant. Vous avez toutefois la possibilité de la convertir en objet incorporé si vous le souhaitez. Pour créer une figure personnalisée : 1 Cliquez sur Figure dans la barre d’outils, choisissez Figures, puis sélectionnez l’icône de l’outil de dessin. Vous pouvez également sélectionner les menus Insertion > Figure > Dessiner une figure. 2 Le pointeur, représentant au départ une flèche, se change alors en sorte de pointe de crayon. Cliquez n’importe où sur le document pour créer le premier point de la figure personnalisée.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 167 3 Pour créer un deuxième point et le connecter au premier via une ligne droite, cliquez simplement sur un autre endroit. Pour créer un segment courbe plutôt qu’un segment de ligne droite, cliquez sur le deuxième emplacement et faites-le glisser à l’aide de la souris pour modifier l’angle de la courbe ou agrandir cette dernière. Relâchez le bouton de la souris lorsque le tracé de la courbe vous convient. La ligne reliant les deux points suit le style de trait par défaut défini par le modèle que vous utilisez. Plus tard, vous pouvez changer le type de ligne à l’aide des réglages du trait définis dans l’Inspecteur des graphismes. 4 Répétez l’étape 3 pour créer des points supplémentaires selon vos besoins. Chaque fois que vous ajoutez un point, Pages le relie au point précédent par une ligne reprenant le style de trait actuellement défini ainsi qu’au premier point, mais sans ajouter de trait. Pages finit par remplir la figure entière avec la couleur de remplissage par défaut définie par le modèle que vous utilisez. Vous pouvez modifier la couleur de remplissage par la suite dans l’Inspecteur des graphismes à l’aide des réglages de Remplissage. Pour supprimer un segment que vous venez de créer, appuyez simplement sur la touche Suppr. Appuyez à nouveau sur la touche Suppr pour supprimer le segment précé- dent, et ainsi de suite. 5 Pour mettre fin au dessin et fermer la figure (c’est-à-dire ajouter une ligne pleine entre le dernier et le premier point), cliquez sur le premier point. Pour arrêter le traçage mais laisser la figure ouverte (c’est-à-dire qu’aucune ligne n’est dessinée entre le dernier et le premier point) afin de pouvoir continuer à la manipuler ultérieurement, appuyez sur la touche Échap ou double-cliquez sur le dernier point créé. Pour terminer et fermer une figure ouverte, cliquez une fois sur celle-ci pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher ses points. Double-cliquez sur l’un des points se trouvant à l’une des extrémités du segment ouvert. Le pointeur prend alors la forme d’une plume de stylo. Si vous souhaitez ajouter des points supplémentaires, cliquez à d’autres endroits selon vos besoins. Lorsque le dessin est terminé, cliquez sur le point à l’extrémité du segment ouvert pour fermer la figure. Retrouvez ici le segment ouvert.168 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Figures modifiables Avant de pouvoir modifier une figure, vous devez la rendre modifiable. Voici plusieurs façons de rendre les figures modifiables : m Pour rendre une figure prédessinée modifiable, sélectionnez-la, puis choisissez Format > Figure > Rendre modifiable. Des points rouges apparaissent sur la figure. Faites glisser les points pour redimensionner la figure. Ensuite, cliquez deux fois dessus pour modifier figure prédessinée modifiable. m Pour rendre une figure personnalisée modifiable, cliquez une fois sur celle-ci pour la sélectionner, puis cliquez une deuxième fois pour afficher ses points. Vous pouvez aussi sélectionner Format > Figure > Rendre modifiable. Manipulation des points d’une figure Vous pouvez modifier le contour d’une figure en ajoutant, en déplaçant ou supprimant des points. Voici plusieurs façons de manipuler les points d’une figure : m Pour ajouter un point, rendez la figure modifiable, puis appuyez sur la touche Option et placez le pointeur sur la bordure de la figure. Le pointeur change et prend la forme d’une plume de stylo accompagnée d’un signe plus (+). Cliquez sur la bordure à l’endroit où vous souhaitez ajouter un point, puis déplacez ce dernier si besoin. m Pour déplacer un point, rendez la figure modifiable, puis cliquez sur le point en question et faites-le glisser jusqu’à un nouvel emplacement. Vous pouvez déplacer plusieurs points en même temps en cliquant sur chacun d’entre eux tout en maintenant la touche Maj enfoncée, puis en les faisant glisser tous à la fois. m Pour supprimer un point, rendez la figure modifiable, puis cliquez sur le point à éliminer et appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez aussi supprimer plusieurs points en même temps en cliquant sur chacun d’entre eux tout en appuyant sur la touche Maj, puis en appuyant sur la touche Suppr. Cliquez sur un sommet et faites-le glisser pour modifier la figure.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 169 Modification du tracé d’une courbe Vous pouvez agrandir ou réduire une courbe ou modifier son angle. Pour redessiner une courbe : 1 Rendez la figure modifiable. 2 Cliquez sur une des commandes circulaires rouges de la courbe que vous voulez redessiner. Une poignée de commande apparaît des deux côtés de la commande circulaire. 3 Pour augmenter ou réduire la courbe, faites glisser la commande circulaire ou l’une des poignées de commande. 4 Pour modifier l’angle de la courbe, déplacez les poignées de commande dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens contraire. Vous pouvez ainsi produire divers effets en déplaçant des poignées en même temps ou indépendamment l’une de l’autre. Prenez le temps de tester les options offertes jusqu’au résultat voulu. Pour déplacer toutes les poignées de commande à la fois, appuyez sur la touche Option et faites glisser l’une d’entre elles. Pour ne déplacer qu’une seule des poignées de commande, appuyez sur la touche Commande avant de faire glisser la poignée. Modification du tracé d’un segment droit Vous pouvez modifier l’angle que forment deux segments ou modifier la longueur d’un segment. Pour redessiner un segment droit : 1 Rendez la figure modifiable. 2 Cliquez sur un point d’angle. 3 Pour modifier l’angle formé par deux segments qui se rejoignent, faites glisser le point dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans l’autre sens. 4 Pour modifier la longueur de l’un des segments, faites glisser le point vers le l’extérieur ou vers l’intérieur. Faites glisser ou faites pivoter une des poignées de commande afin de modifier la courbe. Vous pouvez également faire glisser un point pour modifier la courbe.170 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Conversion de points d’angle en points de courbe et vice-versa Vous pouvez transformer un ou plusieurs points en courbes ou courbes en points. Voici plusieurs façons de convertir des points d’angle en points courbes, et vice-versa: m Pour convertir un point d’angle en point de courbe, rendez la figure modifiable et double-cliquez sur le point d’angle. m Au contraire, pour convertir un point de courbe en point d’angle, rendez la figure pour modifiable et double-cliquez sur le point de courbe. m Pour convertir tous les points d’angle d’une ou de plusieurs figures en points de courbe, rendez les figures modifiables, sélectionnez la ou les figures concernées, puis sélectionnez Format > Figure > Arrondir le contour. m Pour convertir tous les points de courbe d’une ou de plusieurs figures en points d’angle, rendez les figures modifiables, sélectionnez la ou les figures concernées, puis sélectionnez Format > Figure > Affûter le contour. Après qu’une figure soit configurée pour être modifiable, vous pouvez utiliser les commandes Arrondir le contour et Affûter le contour sans avoir à la reconfigurer comme étant modifiable à nouveau. Modification de figures prédessinées spécifiques Certaines figures prédessinées disposent de contrôles d’édition intégrés spéciaux. Modification d’un rectangle aux coins arrondis Le rectangle aux coins arrondis comprend un contrôle circulaire qui vous permet de modifier ses angles. Pour modifier un rectangle aux coins arrondis : m Sélectionnez la figure, puis faites glisser son contrôle circulaire vers la gauche pour redresser les coins et vers la droite pour les arrondir. Faites glisser pour redresser ou arrondir le coin.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 171 Modification de flèches simples et doubles Les flèches disposent de trois contrôles spéciaux. Voici plusieurs façons de modifier les flèches simples et doubles après les avoir sélectionnées : m Faites glisser la poignée de sélection se trouvant sur la queue ou sur la tête de la flèche pour augmenter ou réduire la longueur et la largeur de la queue sans changer la forme de sa tête. m Faites glisser le contrôle circulaire vers le haut ou vers le bas pour modifier la largeur de la queue. m Faites glisser le contrôle circulaire vers la gauche ou vers la droite pour redimensionner la tête de la flèche. Modification d’une étoile La figure en forme d’étoile dispose d’un curseur permettant d’augmenter ou de réduire le nombre de ses branches et d’un contrôle circulaire permettant de modifier les angles entre celles-ci. Voici plusieurs façons de modifier une étoile : m Lorsque vous sélectionnez une figure en forme d’étoile, le curseur apparaît. Faites glisser le curseur pour augmenter ou réduire le nombre de points constituant l’étoile. m Faites glisser le contrôle circulaire pour modifier les angles formés par les branches de l’étoile. Faites glisser pour modifier la longueur de la queue de la flèche. Faites glisser vers le haut ou vers le bas pour modifier la largeur de la queue de la flèche. Faites glisser vers la gauche ou vers la droite pour redimensionner la tête de la flèche. Faites glisser pour changer les angles entre les points de l’étoile. Visualisez le nombre de points constituant actuellement l’étoile. Faites glisser pour augmenter ou réduire le nombre de points 172 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Modification d’un polygone Le polygone dispose d’un curseur permettant d’augmenter ou de réduire le nombre de ses côtés. Pour modifier un polygone : m Lorsque vous sélectionnez le polygone, le curseur apparaît. Faites glisser le curseur afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. Utilisation des paramètres fictifs multimédias De nombreux modèles Pages contiennent des paramètres fictifs multimédias. Vous pouvez faire glisser vos propres images, séquences vidéo et fichiers audio jusque sur ces paramètres fictifs. Votre fichier multimédia est alors automatiquement redimensionné et correctement positionné. Vous pouvez aisément remplacer un élément situé sur un paramètre fictif multimédia en y faisant glisser un nouveau fichier. Il est inutile de supprimer l’ancien fichier au préalable. Vous pouvez reconnaître un paramètre fictif multimédia si vous placez le pointeur de la souris dessus ; une balise d’aide apparaît et vous invite à y faire glisser votre image à cet emplacement. Voici plusieurs façons d’utiliser les paramètres fictifs multimédias : m Faites glisser un fichier du Navigateur de média, du Finder ou d’une autre application jusque sur le paramètre fictif multimédia. Faites glisser afin d’augmenter ou de réduire le nombre de côtés constituant le polygone. Visualisez le nombre de côtés constituant actuellement le polygone.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 173 Pour ouvrir le Navigateur de média, cliquez sur Multimédia dans la barre d’outils. Cliquez sur un bouton en haut de la fenêtre pour rechercher des images, des fichiers audio ou des séquences vidéo. m Pour modifier le contenu d’un paramètre fictif multimédia, faites glisser un nouveau fichier multimédia sur le contenu existant. m Pour convertir une image de paramètre fictif en image, sélectionnez-la, choisissez Format > Avancé > Définir comme paramètre fictif multimédia. m Pour supprimer un paramètre fictif multimédia, sélectionnez-le et appuyez sur la touche Suppr. m Pour créer un paramètre fictif multimédia, suivez les instructions de la rubrique « Création de paramètres fictifs multimédia » à la page 266. Choisissez ensuite une source. Cliquez d’abord sur un bouton pour accéder aux fichiers multimédias. Puis faites glisser un élé- ment vers le document ou vers le cadre d’une image dans l’un des Inspecteurs. Recherchez un fichier en saisissant son nom ici.174 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Utilisation des images Pages accepte tous les formats pris en charge par QuickTime, y compris les types de fichiers graphiques suivants :  TIFF  GIF  JPEG  PDF  PSD  EPS  PICT Une fois que vous avez importé une image dans un document, vous pouvez la masquer (rogner) et modifier sa luminosité et ses autres réglages. Vous pouvez placer une image à l’intérieur d’une figure, d’une zone de texte, d’un élément de graphique ou d’une cellule de tableau. Pages vous permet aussi de travailler avec des graphismes avec transparence (graphismes avec canal alpha). Ajout d’images Vous pouvez importer une image en tant qu’objet flottant ou en tant qu’objet incorporé. Importation d’une image en tant qu’objet flottant Importez une image en tant qu’objet flottant lorsque vous voulez qu’elle reste à un emplacement particulier de la page. Voici plusieurs façons d’ajouter un fichier image en tant qu’objet flottant : m Faites glisser un fichier image du Finder jusque sur le document et placez-le à l’endroit souhaité. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Multimédia, puis cliquez sur le bouton Photos dans la fenêtre du Navigateur de média, sélectionnez l’album dans lequel se trouve votre photographie, puis faites glisser une vignette et placez-la à l’endroit souhaité. m Cliquez tout en maintenant la touche Commande enfoncée à l’extérieur des zones de texte du document de sorte qu’aucun point d’insertion ne soit visible, puis choisissez Insérer > Choisir. Sélectionnez le fichier et cliquez sur Insérer. Faites glisser l’image pour la positionner à l’endroit souhaité. Importation d’une image en tant qu’objet incorporé Dans un document de traitement de texte, importez une image en tant qu’objet incorporé si vous voulez qu’elle se déplace en même temps que le texte qui se trouve autour.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 175 Voici plusieurs façons d’ajouter une image en tant qu’objet incorporé : m Appuyez sur la touche Commande, puis faites glisser un fichier image du Finder vers la fenêtre du document jusqu’à ce que le point d’insertion se trouve à l’endroit où l’image doit apparaître. Relâchez l’image une fois que vous l’avez positionnée à l’endroit souhaité. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Multimédia. Ensuite, cliquez sur le bouton Photos de la fenêtre du Navigateur de média, sélectionnez l’album dans lequel se trouve votre photographie, appuyez sur la touche Commande, puis faites glisser une vignette jusque dans la fenêtre du document et relâchez-la lorsque le point d’insertion se trouve à l’endroit où vous souhaitez voir l’image apparaître. m Placez le point d’insertion là où vous souhaitez voir l’image apparaître, choisissez Insérer > Choisir, sélectionnez le fichier image, puis cliquez sur Insérer. Masquage (rognage) d’images Vous pouvez rogner des images sans modifier réellement les fichiers en masquant des parties d’images. Rognage d’une image à l’aide du masque par défaut (de forme rectangulaire) Vous pouvez utiliser un masque rectangulaire pour définir les limites d’une image. Pour rogner une image à l’aide du masque par défaut (de forme rectangulaire) : 1 Importez l’image que vous souhaitez masquer (pour en savoir plus, consultez les rubriques « Importation d’une image en tant qu’objet flottant » à la page 174 et « Importation d’une image en tant qu’objet incorporé » à la page 174). 2 Sélectionnez l’image, puis cliquez sur le bouton Masquer dans la barre de format ou sélectionnez l’image et choisissez Format > Masquer. Un masque redimensionnable se superpose à l’image et des contrôles pour l’élaboration du masque s’affichent. 3 Pour redimensionner l’image, faites glisser le curseur au-dessus du bouton Modifier le masque. Faites glisser les poignées de sélection pour redimensionner le masque. Faites glisser l’image pour positionner la partie à afficher. Faire glisser le curseur pour redimensionner l’image. Cliquer sur ce bouton pour afficher ou masquer la zone à l’extérieur du masque.176 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 4 Vous pouvez affiner le masque de plusieurs façons :  Pour redimensionner le masque, faites glisser les poignées de sélection. Pour conserver les proportions des dimensions d’un masque, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement.  Pour faire pivoter le masque, maintenez enfoncée la touche Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection d’angle. 5 Faites glisser l’image pour positionner la partie à afficher. Pour déplacer le masque, cliquez sur le bord en pointillé du masque et faites-le glisser. 6 Pour ne rendre visible que la partie située sous le masque, double-cliquez sur le masque ou l’image, appuyez sur la touche Retour, cliquez en dehors de l’image ou cliquez sur Modifier le masque. 7 Pour redimensionner ou faire pivoter l’image masquée, faites glisser (respectivement en maintenant ou pas la touche Commande enfoncée) les poignées de sélection. 8 Faites glisser l’image à l’endroit souhaité. 9 Pour annuler la sélection de l’image et masquer les commandes de masque, cliquez en dehors de l’image. Masquage d’une image avec une figure Vous pouvez utiliser une figure pour définir les limites d’une image. Pour masquer une image avec une figure : 1 Exécutez l’une de ces actions :  Sélectionnez l’image et choisissez Format > « Masquer avec une figure » > figure. Pour obtenir des instructions, reportez-vous aux rubriques « Importation d’une image en tant qu’objet flottant » à la page 174 et « Importation d’une image en tant qu’objet incorporé » à la page 174.  Cliquez en appuyant sur la touche Maj pour sélectionner une figure et une image, puis choisissez Format > « Masquer avec la figure sélectionnée ». Reportez-vous à la rubrique« Sélection d’objets » à la page 148 pour en savoir plus sur l’utilisation des figures. Si l’image que vous importez est un objet flottant, la figure doit l’être également. Si l’image est un objet incorporé, il doit en être de même pour la figure. 2 Faites glisser l’image pour la positionner sur la partie que vous souhaitez afficher. Pour déplacer le masque, cliquez sur le bord en pointillé du masque et faites-le glisser. 3 Pour redimensionner l’image, faites glisser le curseur au-dessus du bouton Modifier le masque. 4 Pour redimensionner le masque, faites glisser les poignées de sélection. Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 177 5 Pour ne rendre visible que la partie située sous le masque, double-cliquez sur le masque ou l’image, appuyez sur la touche Retour, cliquez en dehors de l’image ou cliquez sur Modifier le masque. 6 Pour redimensionner l’image masquée, cliquez sur Modifier le masque et faites glisser les poignées de sélection. 7 Pour annuler la sélection de l’image et masquer les commandes de masque, cliquez en dehors de l’image. Pour modifier une image masquée, double-cliquez dessus. Remarque : si vous utilisez une figure contenant du texte en tant que masque, la totalité texte est supprimée. Pour restaurer le texte, choisissez Édition > Annuler le masque avec la figure. Pour utiliser une figure personnalisée (décrite à la rubrique « Ajout d’une figure personnalisée » à la page 166), faites glisser une image sur la figure ou sélectionnez l’image et la figure puis cliquez sur Format > Masquer avec la figure sélectionnée. Vous pouvez aussi faire glisser une image pour masquer une figure. Suppression du masque d’une image Vous pouvez supprimer un masque et restaurer l’image originale. Pour ne plus masquer une image : m Sélectionnez l’image masquée, puis cliquez sur le bouton Masquer dans la barre de format ou sélectionnez Format > Ne plus masquer, ou bien cliquez sur le bouton « Masquer dans la barre de format ». Suppression de l’arrière-plan ou des éléments superflus d’une image L’outil Alpha instantané vous permet de convertir les couleurs d’une image en élé- ments transparents. Cette fonctionnalité est utile pour supprimer un arrière-plan ou d’autres couleurs superflues. Vous obtiendrez des résultats optimaux si vous supprimez des couleurs unies dont les limites sont bien définies. Pour supprimer des zones moins bien délimitées, sélectionnez une zone de taille plus réduite et répétez le processus. Pour supprimer des éléments superflus : 1 Sélectionnez l’image. 2 Sélectionnez Format > Alpha instantané.178 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 3 Cliquez sur la couleur pour la rendre transparente, puis faites glisser le curseur lentement au-dessus. À mesure que vous faites glisser le pointeur, la sélection s’agrandit pour englober la zone contiguë qui est de la même couleur. Plus vous faites glisser, plus la taille de la zone sélectionnée de l’image est importante. 4 Répétez l’étape 3 autant de fois que vous le souhaitez. Vous pouvez restaurer les parties supprimées de l’image à tout moment. Pour restaurer l’image original, sélectionnez Format > « Supprimer l’instantané Alpha ». Pour restaurer les parties de l’image supprimées en utilisant l’instantané Alpha, sélectionnez Édition > Annuler Alpha instantané jusqu’à ce que les parties supprimées soient restaurées. Modification de la luminosité, du contraste et des autres réglages d’une image Vous pouvez modifier la luminosité, le contraste et certains autres réglages des images pour améliorer leur qualité ou créer des effets intéressants. Les modifications apportées aux réglages n’ont aucune incidence sur l’image originale. Elles changent uniquement l’apparence de l’image dans Pages. En faisant glisser le pointeur, vous sélectionnez la zone contiguë de même couleur. Faites glisser davantage ici... ...pour sélectionner une plus grande partie de l’image.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 179 Pour régler une image: 1 Sélectionnez l’image. 2 Cliquez sur le bouton de la fenêtre Ajuster l’image dans la barre de format ou choisissez Présentation > « Afficher Ajuster l’image » pour afficher la fenêtre Ajuster l’image. 3 Utilisez les contrôles suivants pour réaliser les réglages. Luminosité : règle la luminosité de l’image. Contraste : règle le contraste et les tons clairs et foncés. Ainsi, vous pouvez rendre les ombres plus sombres, accentuer les bords d’objets ou faire ressortir les couleurs. Si vous augmentez considérablement le contraste d’une image, celle-ci ressemblera plus à une illustration. Saturation : modifie l’intensité des couleurs. Température : permet de privilégier des tons plus chauds (plus orangés) ou plus froids (plus bleutés). Teinte : modifie la quantité de tons rouges ou verts dans l’image. Netteté : rend la mise au point de l’image plus ou moins précise. Exposition : permet de privilégier les zones d’ombre ou les zones de lumière. L’histogramme : vous aide à comprendre la répartition entre zones d’ombre (représentées à gauche de l’affichage) et zones de lumière (représentées sur la droite) de l’image. Niveaux : modifie les niveaux des tons clairs et foncés. Niveaux automatiques : fait en sorte que Pages améliore les couleurs automatiquement. Réglez le contraste entre les tons clairs et foncés. Modifiez l’intensité de la Augmentez la chaleur de couleur. la couleur ou réduisez-la. Modifiez la proportion des tons rouges et verts. Rendez la mise au point plus ou moins nette. Ajustez l’ombre et la lumière. Appréciez la relation existant entre les ombres et l’éclairage. Modifiez le niveau des tons foncés et clairs. Rétablissez les réglages d’origine. Améliorez les couleurs automatiquement. Ajustez la lumière.180 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 4 Pour rétablir les réglages d’origine, cliquez sur Réinitialiser l’image. Pour enregistrer toutes les modifications qui y sont apportés, enregistrez le document. Les réglages au moment où vous enregistrez en effet le document sont consultables à tout moment en ouvrant la fenêtre Adjuster l’image. Utilisation de fichiers PDF en tant que graphismes Si vous avez l’intention d’augmenter ou de réduire considérablement les dimensions d’un graphisme, envisagez de le convertir au format PDF avant de l’importer dans Pages. Les fichiers PDF ne perdent pas leur précision lorsqu’ils sont redimensionnés. Les autres types de fichier peuvent ne pas conserver toute leur netteté lorsqu’ils sont agrandis ou réduits. Les fichiers PDF offrent également un bon moyen de déplacer des données tabulaires de documents Excel ou AppleWorks dans Pages. Si vous possédez des tableaux de feuille de calcul Excel ou AppleWorks dont la mise en forme est complexe et que vous souhaitez les afficher dans un document, vous pouvez enregistrer la feuille de calcul au format PDF, puis placer ce fichier PDF sur une page, comme vous le feriez avec n’importe quel autre fichier d’image externe. Pour convertir un fichier Excel ou AppleWorks en fichier PDF : 1 Dans votre feuille de calcul Excel ou AppleWorks, sélectionnez la plage de tableaux que vous souhaitez afficher dans votre document. 2 Choisissez Fichier > Imprimer. 3 Dans la zone de dialogue Imprimer, choisissez « Enregistrer en format PDF » dans le menu local PDF. 4 Dans la zone de dialogue Enregistrer, saisissez un nom pour le fichier PDF, sélectionnez un emplacement, puis cliquez sur Enregistrer. Vous pouvez copier une plage de cellules d’un document Excel et coller celles-ci et leur contenu directement dans votre document. Pages crée alors un nouveau tableau pour y faire figurer les données Excel. Vous pouvez aussi convertir une image en fichier PDF à l’aide de l’application Capture. Ouvrez Capture (qui se trouve dans le dossier Applications/Utilities). Choisissez Capturer > Sélection pour sélectionner la zone écran sur laquelle vous voulez créer une image. Sélectionnez Fichier > Imprimer pour enregistrer l’image en tant que PDF.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 181 Utilisation du son et de séquences Vous pouvez ajouter du son, des séquences vidéo et des fichiers Flash à votre documents si vous envisagez de l’afficher sur un écran. La lecture du fichier son ou de la séquence commence si vous double-cliquez sur son icône dans une page du document. Remarque : certains fichiers multimédias sont protégés par des droits d’auteur. Il se peut aussi que certaines musiques téléchargées ne puissent être lues que sur l’ordinateur ayant été utilisé pour leur téléchargement. Assurez-vous que vous disposez bien de l’autorisation nécessaire pour utiliser les fichiers que vous souhaitez inclure. Pages accepte tout type de fichier QuickTime ou iTunes, y compris les suivants :  MOV  FLASH  MP3  MPEG-4  AIFF  AAC Important : pour vous assurer que les séquences ou autres données multimédias pourront être lues et affichées si votre document est transmis à un autre ordinateur, vérifiez que l’option « Copier l’audio et la vidéo dans le document » est activée. Après avoir choisi Enregistrer ou Enregistrer sous, cliquez sur le triangle d’affichage situé en regard du champ, puis sur Options avancées. Ajout d’un fichier son Ajoutez un fichier son dont vous pouvez lancer la lecture en double-cliquant sur son icône. Voici plusieurs façons d’ajouter un fichier son : m Faites glisser un fichier son du Finder jusque dans votre document. Le fichier son est ajouté au document en tant qu’objet flottant. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Multimédia, cliquez sur Audio, sélectionnez un fichier son, puis faites-le glisser jusque dans votre document. Le fichier son est ajouté au document en tant qu’objet flottant. m Pour ajouter un fichier audio à l’aide d’un paramètre fictif multimédia, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des paramètres fictifs multimédias » à la page 172. m Pour convertir un fichier son qui est un objet flottant en objet incorporé, sélectionnezle, puis cliquez sur le bouton Incorporé de la barre Format. m Pour ajouter un fichier son en tant qu’objet incorporé, appuyez sur la touche Commande, puis faites glisser le fichier du Finder ou du Navigateur de média jusqu’à ce que le point d’insertion s’affiche là où le fichier son doit apparaître. Relâchez la vignette lorsque vous l’avez placée à l’endroit souhaité.182 Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets Ajout d’un fichier de séquence Ajoutez un fichier de séquence dont vous pouvez lancer la lecture en double-cliquant sur son icône. Voici plusieurs façons d’ajouter une séquence : m Faites glisser un fichier de séquence du Finder jusque dans votre document. m Dans la barre d’outils, cliquez sur Multimédia, puis sur Séquences, sélectionnez un fichier de séquence et faites-le glisser jusqu’à l’endroit souhaité dans votre document. Pour visualiser les séquences répertoriées dans la sous-fenêtre Séquences du navigateur de média, vous devez les placer dans le dossier Séquences dans iTunes ou iPhoto. m Choisissez Insertion > Choisir, sélectionnez le fichier de séquence, puis cliquez sur Insérer. m Pour ajouter un fichier de séquence à l’aide d’un paramètre fictif multimédia, consultez la rubrique « Utilisation des paramètres fictifs multimédias » à la page 172. m Pour convertir un fichier de séquence qui est un objet flottant en objet incorporé, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton Incorporé de la barre Format. m Pour ajouter une séquence en tant qu’objet incorporé, appuyez sur la touche Commande, puis faites glisser le fichier à partir du Finder ou de la sous-fenêtre Séquences du Navigateur de média jusqu’à ce que le point d’insertion se trouve là où le fichier vidéo doit apparaître. Relâchez la vignette lorsque vous l’avez placée à l’endroit souhaité. Réglage des options de lecture des fichiers multimédias Dans l’Inspecteur QuickTime, vous pouvez sélectionner l’image de départ et l’image de fin de votre séquence, régler le volume de lecture des fichiers audio et vidéo de votre document et indiquer si les fichiers multimédias doivent être lus une seule fois ou en boucle ou si la lecture doit se faire en avant et en arrière (Lecture en boucle dans les 2 sens). Vous pouvez aussi spécifier une image de séquence à afficher en attendant le début de la lecture. Pour définir les préférences de lecture : 1 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur QuickTime. 2 Cliquez sur la séquence ou l’objet audio pour les sélectionner. 3 Pour démarrer ou arrêter la lecture de la séquence sur des images ou des temps particuliers, faites glisser les curseurs de départ et de fin. 4 Pour spécifier l’image de séquence à afficher sur la page (appelée « affiche ») en attendant le début de la lecture, faites glisser le curseur Affiche jusqu’à ce que l’image souhaitée de la séquence apparaisse à l’écran.Chapitre 7 Utilisation des figures, des graphismes et d’autres objets 183 5 Choisissez une option de répétition dans le menu local Répétition : Aucune : une seule lecture. Boucle : lecture en continu. Lecture en boucle dans les 2 sens : lecture en continu vers l’avant et vers l’arrière. 6 Pour augmenter ou réduire le volume de la lecture, faites-glisser le curseur du volume vers la gauche ou la droite. Définissez le volume de lecture. Définissez les options de répétition de lecture. Sélectionnez l’image à afficher en attendant le démarrage de la lecture de la séquence. Utilisez ces contrôles pour afficher la séquence ou écouter le fichier son lorsque vous modifiez le document. Le bouton Inspecteur QuickTime Commencer et arrêter une séquence vidéo à un instant spécifique.8 184 8 Utilisation de tableaux Ce chapitre vous explique comment ajouter et mettre en forme des tableaux et des valeurs de cellule. Pour plus d’informations sur l’utilisation de formules dans les cellules d’un tableau, consultez le chapitre 9, « Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux, » à la page 210. À propos des tableaux Les tableaux vous aident à organiser, analyser et présenter des données. Pages offre un large éventail d’options permettant de créer et de mettre en forme des tableaux et de gérer des valeurs de différents types. Vous pouvez également utiliser des opérations spéciales telles que le tri ou le formatage conditionnel (technique permettant de contrôler automatiquement les valeurs d’une cellule).  La rubrique « Utilisation de tableaux » à la page 185 vous apprend à ajouter des tableaux, à les redimensionner, à les déplacer, à les nommer, etc.  La rubrique « Sélection de tableaux et de leurs composants » à la page 190 décrit comment sélectionner des tableaux, des colonnes et d’autres éléments de tableaux afin de travailler avec ceux-ci.  La rubrique « Utilisation du contenu des cellules d’un tableau » à la page 193 vous indique comment ajouter du texte, des chiffres, des dates, des images et tout autre contenu dans les cellules d’un tableau et vous explique comment contrôler automatiquement les valeurs d’une cellule.  La rubrique « Utilisation des rangs et des colonnes » à la page 202 traite de l’ajout de rangs et de colonnes, de leur redimensionnement, etc.  La rubrique « Utilisation des cellules d’un tableau » à la page 206 contient des instructions relatives à la division, à la fusion, à la copie et au déplacement des cellules et vous indique comment mettre en forme les bordures des cellules.  La rubrique « Tri des cellules d’un tableau » à la page 209 décrit le tri et le filtrage des rangs.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 185 Utilisation de tableaux Vous disposez d’une grande variété de techniques permettant de créer des tableaux et d’en gérer les caractéristiques, la taille et l’emplacement. Ajout d’un tableau Même si la plupart des modèles contient un ou plusieurs tableaux, vous pouvez ajouter des tableaux supplémentaires à vos documents Pages. Il existe plusieurs manières d’ajouter un tableau : m Cliquez sur Tableau dans la barre d’outils. m Choisissez Insertion > Tableau. m Pour dessiner un tableau sur la page, maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur Tableau dans la barre d’outils. Libérez la touche Option et déplacez le pointeur sur la page jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. Faites-le glisser à travers la page pour créer un tableau de la taille souhaitée. Lorsque vous faites glisser le pointeur, le nombre de rangs et de colonnes augmente ou diminue avec la taille du tableau. Pour redimensionner le tableau à partir du centre, appuyez sur la touche Option tout en faisant glisser la souris. m Pour créer un tableau sur la base d’une ou de plusieurs cellules adjacentes d’un tableau existant, sélectionnez la ou les cellule(s), cliquez sur la sélection et maintenez le bouton de la souris enfoncé tout en faisant glisser la sélection vers la page. Pour conserver les valeurs sélectionnées dans les cellules du tableau d’origine, maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser la sélection. Consultez la rubrique « Sélection de tableaux et de leurs composants » à la page 190 pour en savoir plus sur les techniques de sélection des cellules. Utilisation des outils de tableau Vous pouvez utiliser divers outils de Pages pour mettre en forme un tableau ainsi que ses colonnes, ses rangs, ses cellules et les valeurs des cellules. Voici plusieurs manières de gérer les caractéristiques d’un tableau : m Sélectionnez un tableau et mettez-le rapidement en forme à l’aide de la barre de format. Mettre en forme le texte à l’intérieur des cellules du tableau Trier le texte à l’intérieur des cellules du tableau Mettre en forme les valeurs de cellule Définir le nombre de rangs et de colonnes Ajouter une couleur d’arrière-plan à une cellule Ouvrir le tiroir des styles186 Chapitre 8 Utilisation de tableaux m Utilisez l’Inspecteur des tableaux pour contrôler de manière très précise la largeur des colonnes et la hauteur des rangs, pour ajouter des en-têtes et des pieds de page, mettre en forme les bordures, etc. Pour ouvrir l’Inspecteur des tableaux, sélectionnez un tableau ou une ou plusieurs cellule(s), cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux. m Utilisez la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux pour mettre en forme les valeurs des cellules du tableau. Par exemple, vous pouvez afficher un symbole de devise dans les cellules contenant des valeurs monétaires. Ajuster la taille des rangs et des colonnes. Régler les attributs des étiquettes, des marques de graduation, etc. Ajouter une couleur ou une image à une cellule. Modifier le comportement des touches Retour et de tabulation. Contrôler la visibilité des cellules d’en-tête dans des tableaux à plusieurs pages. Cliquer pour ouvrir le menu local Modifier les rangs et les colonnes Définir le nombre de rangs et de colonnes. Ajouter et supprimer un rang d’en-tête, une colonne d’en-tête et un rang de bas de page.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 187 La sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux vous permet également de configurer le formatage conditionnel. Par exemple, une cellule peut prendre la couleur rouge lorsque sa valeur excède un certain chiffre. m Utilisez l’Inspecteur des graphismes pour créer des effets visuels spéciaux, comme des ombres et des reflets. Pour ouvrir l’Inspecteur des graphismes, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format et cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. m Pour accéder au menu local, sélectionnez un tableau ou une ou plusieurs cellule(s) puis cliquez à nouveau tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Vous pouvez également utiliser le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. m Utilisez l’Éditeur de formules pour ajouter et modifier des formules. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de l’Éditeur de formules » à la page 216 pour en savoir plus. m Utilisez le Navigateur de formules pour ajouter et modifier des fonctions. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des fonctions » à la page 222 pour en savoir plus. Cocher la case pour renvoyer le texte à la ligne dans les cellules sélectionnées Utiliser les couleurs pour faire ressortir les cellules dont les valeurs dépendent de vos règles Choisir une formule ou l’Éditeur de formules pour effectuer un calcul Définir le format d’affichage de valeurs issues des cellules sélectionnées188 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Redimensionnement d’un tableau Vous pouvez agrandir ou réduire la taille d’un tableau en faisant glisser l’une de ses poignées de sélection ou à l’aide de l’Inspecteur des mesures. Vous pouvez également modifier la taille d’un tableau en redimensionnant ses colonnes et ses rangs. Avant de redimensionner un tableau, vous devez le sélectionner, comme le décrit la rubrique « Sélection d’un tableau » à la page 190. Voici plusieurs manières de redimensionner un tableau sélectionné : m Faites glisser l’une des poignées de sélection carrées qui s’affichent lorsque vous sélectionnez un tableau. Dans le cas des tableaux incorporés dans un document de traitement de texte, seules les poignées de sélection latérales droites actives peuvent être utilisées. Pour conserver les proportions du tableau, maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous redimensionnez le tableau. Pour redimensionner le tableau à partir de son centre, maintenez la touche Option enfoncée pendant que vous le faites glisser. m Pour redimensionner un tableau dans une direction, faites-glisser une poignée latérale au lieu d’une poignée d’angle. Dans le cas des tableaux incorporés, seules les poignées de sélection latérales droites actives peuvent être utilisées. m Pour redimensionner en spécifiant des dimensions exactes, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures. Cette sousfenêtre vous permet de spécifier de nouvelles valeurs de largeur et de hauteur, de contrôler l’angle de rotation et de modifier les distances entre le tableau et les marges. Si le tableau s’étend sur plus d’une page, vous devez utiliser l’Inspecteur des mesures pour le redimensionner. m Pour redimensionner un tableau en réglant les dimensions des rangs et des colonnes, reportez-vous à la rubrique « Redimensionnement des rangs et des colonnes d’un tableau » à la page 205. Déplacement de tableaux Vous pouvez déplacer un tableau en le faisant glisser, ou vous pouvez le changer d’emplacement à l’aide de l’Inspecteur des mesures. Voici quelques moyens de déplacer un tableau : m Pour déplacer un tableau flottant, sélectionnez-le, cliquez avec le bouton de la souris à un endroit quelconque du tableau et maintenez le bouton enfoncé, puis faites glisser le tableau. Faites glisser une poignée de sélection active pour redimensionner un tableau incorporé ou flottant.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 189 m Pour déplacer un tableau incorporé, cliquez sur le tableau pour le sélectionner, puis faites-le glisser jusqu’à ce que le point d’insertion apparaisse à l’endroit où vous souhaitez placer le tableau dans le texte. Vous pouvez également sélectionner le tableau et choisir Édition > Couper. Placez le point d’insertion à l’endroit où vous souhaitez que le tableau apparaisse, puis choisissez Édition > Coller. m Maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous faites glisser le tableau afin d’imposer un mouvement horizontal, vertical ou à 45 degrés. m Pour déplacer un tableau avec plus de précision, cliquez sur une cellule, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des mesures, puis utilisez les champs Position pour déplacer le tableau. m Pour copier un tableau et déplacer la copie, maintenez la touche Option enfoncée, cliquez sans relâcher le bouton sur le bord du tableau non sélectionné et faites-le glisser. Copie de tableaux entre des applications iWork Vous pouvez copier un tableau d’une application iWork à l’autre. Le tableau conserve son apparence, ses données et d’autres attributs, mais certaines fonctionnalités dans Pages ne sont pas prises en charge dans les autres applications :  Les rangs ou les colonnes masqués dans Pages ne sont pas visibles dans les autres applications sauf si vous sélectionnez le tableau et que vous cliquez sur Format > Tableau > « Afficher toutes les rangées » et sur « Afficher toutes les colonnes ».  Les commentaires ajoutés aux cellules de tableau dans Pages ne sont pas copiés. Pour copier un tableau d’une application iWork à l’autre : 1 Sélectionnez le tableau à copier, comme le décrit la rubrique « Sélection d’un tableau » à la page 190. 2 Cliquez sur Édition > Copier. 3 Dans l’autre application, créez un point d’insertion pour le tableau copié, puis choisissez Édition > Coller. Conversion de texte en tableau Vous pouvez convertir rapidement du texte en tableau et inversement. Voici différentes façons de convertir du texte en tableau : m Pour convertir du texte en tableau, sélectionnez le texte, puis choisissez Format > Conversion de texte en tableau. Lorsque Pages rencontre un retour chariot, il crée un nouveau rang. Lorsque Pages rencontre une marque de tabulation, il crée une nouvelle colonne. m Pour convertir un tableau en texte, sélectionnez le tableau, puis choisissez Format > Conversion de tableau en texte.190 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Sélection de tableaux et de leurs composants Vous devez sélectionner les tableaux, les rangs, les colonnes, les cellules de tableau et les bordures de cellule de tableau avant de les utiliser. Sélection d’un tableau Lorsque vous sélectionnez un tableau, des poignées de sélection apparaissent sur les bords de celui-ci. Voici quelques manières de sélectionner un tableau : m Si aucune cellule n’est sélectionnée, cliquez n’importe où dans le tableau. m Si une cellule du tableau est sélectionnée, appuyez sur la combinaison de touches Commande + Retour, ou cliquez en dehors du tableau, puis cliquez à n’importe quel endroit dans le tableau. Sélection d’une cellule unique d’un tableau Lorsque vous sélectionnez une cellule, la bordure de cette cellule est mise en surbrillance. Pour sélectionner une cellule unique d’un tableau : m Sélectionnez le tableau, puis cliquez sur la cellule. Une fois la cellule sélectionnée, utilisez les touches de tabulation, Retour ou de direction pour sélectionner une autre cellule. Si vous sélectionnez « La touche Retour déplace la sélection vers la cellule suivante » dans les Options de tableau de l’Inspecteur des tableaux, vous pouvez modifier l’effet des touches Retour ou de tabulation. Pour sélectionner Si l’option « Touche Retour » est sélectionnée Si l’option « Touche Retour » n’est pas sélectionnée La cellule suivante sur la droite Appuyez sur la touche de tabulation. Si vous appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière cellule d’une colonne, une autre colonne est ajoutée. Si vous ajoutez ou modifiez les données de la dernière colonne, appuyez deux fois sur la touche de tabulation pour ajouter une colonne. Appuyez sur la touche de tabulation. Si vous appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière colonne, la première cellule du rang suivant est sélectionnée. Si vous appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière cellule du tableau, un nouveau rang est ajouté. La cellule précédente Appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. Appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation. Si vous appuyez simultanément sur la touche Maj et sur la touche de tabulation dans la première cellule, la dernière cellule est sélectionnée.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 191 Sélection d’un groupe de cellules de tableau Vous pouvez sélectionner plusieurs cellules, qu’elles soient adjacentes ou non. Voici différentes manières de sélectionner un groupe de cellules : m Pour sélectionner des cellules de tableau adjacentes, sélectionnez une cellule unique, puis maintenez la touche Maj enfoncée pendant que vous sélectionnez les cellules adjacentes. Vous pouvez également cliquer sur une cellule, puis faire glisser le curseur sur plusieurs cellules tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé. m Pour sélectionner des cellules non adjacentes d’un tableau, maintenez la touche Commande enfoncée pendant que vous sélectionnez les cellules. Utilisez la touche Commande tout en cliquant sur la cellule d’un groupe pour la désélectionner. Sélection d’un rang ou d’une colonne Le moyen le plus rapide de sélectionner tous les rangs et toutes les colonnes d’un tableau consiste à utiliser l’Inspecteur des tableaux. La cellule suivante du dessous Appuyez sur la touche Flèche vers le bas ou sur Retour. Si vous avez utilisé la touche de tabulation pour naviguer entre les cellules, vous pouvez utiliser la touche Retour pour sélectionner la cellule suivante vers le bas à partir de la cellule dans laquelle vous avez commencé à utiliser la touche de tabulation. Si vous appuyez sur la touche Retour et que la dernière cellule d’un rang est sélectionnée, un nouveau rang est ajouté. Si vous ajoutez ou modifiez les données de la dernière cellule, appuyez deux fois sur la touche Retour pour ajouter un rang. Appuyez sur la touche Flèche vers le bas. La cellule suivante au dessus Appuyez sur la flèche Haut ou sur la combinaison de touches Maj + Retour. Appuyez sur la touche Flèche vers le haut. Pour sélectionner Si l’option « Touche Retour » est sélectionnée Si l’option « Touche Retour » n’est pas sélectionnée192 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Voici différentes manières de sélectionner des rangs et des colonnes : m Pour sélectionner un rang ou une colonne unique, choisissez Sélectionner le rang ou Sélectionner la colonne dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. Vous pouvez également utiliser les techniques décrites à la rubrique « Sélection d’un groupe de cellules de tableau » à la page 191. m Pour sélectionner plusieurs rangs, sélectionnez deux cellules adjacentes verticalement ou plus avant de cliquer sur Sélectionner le rang. m Pour sélectionner plusieurs colonnes, sélectionnez deux cellules adjacentes horizontalement ou plus avant de cliquer sur Sélectionner la colonne. Sélection des bordures des cellules d’un tableau Sélectionnez les segments de bordure de la cellule lorsque vous souhaitez les mettre en forme. Un seul segment de bordure correspond à un seul côté d’une cellule. Un long segment de bordure comprend tous les segments de bordure adjacents. Voici plusieurs manières de sélectionner les bordures et les segments de bordure: m Pour sélectionner des bordures spécifiques pour plusieurs cellules : sélectionnez le rang, la colonne ou les cellules du tableau, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre des formats, puis cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux. Cliquez sur l’un des boutons de bordure de cellule dans la sous-fenêtre Tableau. m Pour sélectionner une bordure : si le tableau est sélectionné, double-cliquez sur la bordure. Si le tableau n’est pas sélectionné, double-cliquez sur la bordure. m Pour sélectionner la bordure d’un segment : si le tableau est sélectionné, double-cliquez sur le segment. Si le tableau n’est pas sélectionné, cliquez sur un segment trois fois. Pour sélectionner (ou annuler la sélection) des segments supplémentaires, appuyez sur les touches Commande et Maj tout en cliquant. Si une bordure du tableau est sélectionnée, vous pouvez en sélectionner une autre en cliquant dessus. En cliquant sur la même bordure vous sélectionnerez un segment. Si un segment est sélectionné, vous pouvez en sélectionner un autre en cliquant dessus. En cliquant sur le même segment vous sélectionnerez la bordure. Lorsqu’une cellule, une bordure ou un segment sont sélectionnés, le pointeur change d’aspect lorsqu’il est placé sur la bordure ou le segment. Faites-le alors glisser pour déplacer la bordure. Le pointeur ressemble à ceci lorsqu’il passe audessus d’un segment horizontal. Le pointeur ressemble à ceci lorsqu’il passe au-dessus d’un segment vertical.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 193 Utilisation du contenu des cellules d’un tableau Vous pouvez ajouter du texte, des chiffres et des dates dans les cellules d’un tableau et vous pouvez mettre en forme les valeurs de ces cellules. Vous pouvez également ajouter des images et une couleur d’arrière-plan. De plus, la fonction de remplissage automatique vous permet d’utiliser le contenu d’une cellule pour ajouter automatiquement des valeurs aux cellules adjacentes. Ajout et modification de valeurs de cellule Vous pouvez ajouter, modifier et supprimer le contenu des cellules. Voici différentes façons d’ajouter et de modifier les valeurs : m Si la cellule est vide, sélectionnez-la puis tapez une valeur. Reportez-vous à la rubrique « Sélection d’une cellule unique d’un tableau » à la page 190 pour savoir comment sélectionner les cellules. m Pour remplacer un contenu spécifique existant dans une cellule, sélectionnez la cellule et sélectionnez le contenu que vous souhaitez remplacer en double-cliquant dessus tout en appuyant sur la touche Maj, et sélectionnez plus de contenu si vous souhaitez en remplacer plus. Tapez du texte pour remplacer le contenu sélectionné. m Pour tout remplacer dans la cellule, sélectionnez cette dernière et procédez à la saisie. Si « La touche Retour déplace sur la cellule suivante » n’est pas sélectionnée dans l’Inspecteur des tableaux, sélectionnez la cellule et appuyez sur la touche Retour ou Entrée, qui permet de sélectionner tout le contenu de la cellule, puis saisissez du texte. m Pour insérer du contenu dans du contenu existant, sélectionnez la cellule, cliquez pour définir le point d’insertion et procédez à la saisie. m Pour supprimer le contenu des cellules, des rangs ou des colonnes d’un tableau, sélectionnez les cellules, les rangs ou les colonnes, puis appuyez sur la touche Suppr ou choisissez Édition > Supprimer. Pour supprimer le contenu, le remplissage d’arrière-plan et tous les réglages de style, choisissez Édition > Tout effacer. Le style par défaut est alors appliqué à la sélection. m Pour copier, coller et déplacer les valeurs de cellules, suivez les instructions de la rubrique « Copie et déplacement de cellules » à la page 208 m Pour ajouter des formules et des fonctions aux cellules, consultez les instructions des rubriques « Utilisation des formules » à la page 210 et « Utilisation des fonctions » à la page 222.194 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Utilisation de texte dans les cellules Vous pouvez contrôler la mise en forme et l’alignement du texte dans les cellules d’un tableau. Vous pouvez également utiliser les fonctions Rechercher/Remplacer et le correcteur orthographique. Voici quelques techniques pour utiliser du texte dans les cellules d’un tableau : m Pour insérer un saut de ligne, appuyez simultanément sur les touches Contrôle + Retour. m Pour insérer un saut de paragraphe, si la case « La touche Retour déplace sur la cellule suivante » n’est pas sélectionnée dans les Options de tableau de l’Inspecteur des tableaux, appuyez uniquement sur la touche Retour. Sinon, appuyez sur Option + Retour. m Pour insérer une tabulation dans un tableau, appuyez simultanément sur la touche Option et sur la touche de tabulation. m Pour changer la couleur, l’alignement et l’espace entre les lignes du texte dans une cellule, utilisez les commandes dans la barre de format. Vous pouvez également régler la couleur, l’alignement et l’espace entre les lignes du texte dans une cellule en utilisant l’Inspecteur (cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format et cliquez sur le bouton Inspecteur du texte). m Pour modifier les attributs de police, utilisez les commandes de la barre de format. Vous pouvez également régler les attributs de police dans le panneau Police (accessible en cliquant sur Polices dans la barre d’outils). m Pour vérifier l’orthographe et les erreurs d’écriture, suivez les instructions de la rubrique « Vérification de l’orthographe et de documents » à la page 123. m Pour effectuer une recherche et un remplacement éventuel de texte dans les cellules, suivez les instructions de la rubrique « Recherche et remplacement de texte » à la page 126. m Pour éviter que Pages interprète votre saisie comme un nombre, placez une apostrophe devant la chaîne de texte. Utilisation de nombres dans les cellules Certaines opérations du tableau, telles que les formules et les fonctions qui effectuent des opérations mathématiques, dépendent des cellules qui contiennent des valeurs numériques. Voici quelques techniques pour utiliser les nombres dans les cellules d’un tableau : m Dans une cellule numérique, vous devez utiliser uniquement des chiffres compris entre 0 et 9 ou l’un des caractères suivants : +, –, (,), /, $, %, un point, E ou e. m Vous pouvez taper certains caractères (tels que %) dans une cellule, ou utiliser un format de cellule, tel que décrit à la rubrique « Mise en forme des valeurs de cellule » à la page 196.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 195 m Pour spécifier un nombre négatif, faites-le précéder du signe moins (–). Lorsque vous saisissez dans une cellule de tableau un nombre qui est trop long pour être affiché entier, Pages convertit le nombre :  Lorsqu’un nombre décimal ne tient pas dans une cellule, le nombre est arrondi. Par exemple, 1.77777777777777777777 devient ainsi 1.77777777777778.  Lorsqu’un nombre entier ne tient pas dans une cellule, celui-ci est affiché en notation scientifique. Par exemple, 77777777777777777777 devient ainsi 7.7.77778E+19. La notation scientifique consiste à présenter les nombres sous la forme d’un nombre décimal affecté d’un facteur multiplicateur qui est une puissance de 10. La valeur de cette puissance figure à la suite du symbole E. Si le nombre ainsi converti ne tient toujours pas dans la cellule, il est tronqué. Pour obtenir des suggestions, consultez la rubrique « Affichage d’un contenu trop long pour la cellule » à la page 195. Les instructions d’utilisation des formules et des fonctions dans les cellules d’un tableau se trouvent dans les rubriques « Utilisation des formules » à la page 210 et « Utilisation des fonctions » à la page 222. Utilisation de dates dans les cellules Sauf si une cellule est au format date et heure, lorsque vous saisissez une valeur qui peut être interprétée comme une date ou une heure, Pages peut reformater la valeur. Par exemple, si vous tapez 1/22/45 ou 1-22-45 dans une cellule d’un tableau avec la mise en forme de cellule automatique, après avoir quitté la cellule, la valeur devient alors Jan. 22, 2045. Si vous saisissez la valeur d’une année sur 2 chiffres et que celle-ci est supérieure ou égale à 50, Pages ajoute le préfixe « 19 » ; sinon, Pages ajoute le pré- fixe « 20 ». De plus, si vous tapez 12 pm, la valeur devient 12:00 PM. Vous pouvez cependant modifier la valeur en cas de besoin. Pour en savoir plus sur les formats de date et d’heure, consultez la rubrique « Utilisation du format Date et heure » à la page 199. Affichage d’un contenu trop long pour la cellule Lorsqu’une cellule est trop petite pour afficher tout son contenu, un indicateur de découpage (petit signe plus dans le coin inférieur droit de la cellule) apparaît. L’indicateur de découpage apparaît lorsque la cellule du tableau contient plus de contenu qu’elle ne peut en afficher.196 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Vous pouvez élargir la cellule afin qu’elle puisse afficher plus de données ou vous pouvez laisser le contenu déborder sur les cellules vides adjacentes. Pour éviter le découpage ou le débordement, vous pouvez configurer un tableau de manière que ses cellules rétrécissent ou s’agrandissent automatiquement en hauteur en fonction du contenu, en sélectionnant l’option « Ajuster automatiquement au contenu » dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. Voici quelques moyens de régler les problèmes liés au contenu trop volumineux pour tenir dans une cellule : m Pour laisser le contenu d’une cellule déborder sur les cellules adjacentes, désélectionnez « Ajuster automatiquement au contenu » dans la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux, et désélectionnez « Ajuster automatiquement au contenu » dans la sous-fenêtre Tableau. Si les cellules adjacentes sont vides, elles affichent le contenu qui déborde. Par contre, si elles contiennent des données, le surplus de contenu n’est pas affiché et l’indicateur de découpage apparaît. m Pour ajuster le contenu au lieu de le laisser déborder, sélectionnez « Ajuster le texte à la cellule » dans la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. m Pour redimensionner une colonne afin d’afficher toutes les valeurs d’une cellule particulière, cliquez sur la bordure droite de celle-ci et faites-la glisser vers la droite, ou utilisez les commandes Largeur de colonne de la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. m Pour redimensionner un rang afin d’afficher toutes les valeurs d’une cellule particulière, cliquez sur sa bordure du bas et faites-la glisser vers le bas, ou utilisez les contrô- les Hauteur de rang de l’Inspecteur des tableaux. Mise en forme des valeurs de cellule Vous pouvez appliquer une mise en forme à une cellule afin que sa valeur s’affiche d’une manière particulière. Par exemple, vous pouvez mettre en forme les cellules qui contiennent des valeurs monétaires afin qu’un symbole monétaire (tel que $, £ ou ¥) apparaisse avant les nombres qu’elles contiennent. Vous pouvez définir les formats de cellule à l’aide du menu local Format de cellule de la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Pour afficher les valeurs de cellules exactement comme vous les tapez, choisissez Automatique dans le menu local. Sinon, choisissez l’élément qui applique la mise en forme souhaitée.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 197 Voici quelques moyens d’utiliser les formats de cellule : m Pour ajouter une valeur dans une cellule vide associée à un format, sélectionnez la cellule et saisissez une valeur. Le format est appliqué lorsque vous quittez la cellule. m Pour appliquer un format de cellule à une valeur existante, sélectionnez une ou plusieurs cellules contenant des valeurs. Utilisez le menu local Format de cellule de la sousfenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux pour définir le format d’une cellule. Le format que vous définissez est alors appliqué aux valeurs des cellules sélectionnées. m Pour supprimer le format d’une cellule, sélectionnez la cellule, puis choisissez Automatique dans le menu local Format de cellule de la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. La valeur reste, mais la mise en forme est supprimée. m Si vous supprimez une valeur d’une cellule associée à un format, celui-ci n’est pas supprimé. Pour supprimer le format, choisissez Automatique dans le menu local Format de cellule de la sous-fenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. m Une fois le format d’une cellule défini, vous pouvez l’associer à plusieurs cellules grâce au remplissage automatique. Reportez-vous à la rubrique « Remplissage automatique des cellules d’un tableau » à la page 201 pour en connaître les instructions. Utilisation du format numérique Utilisez le format numérique pour mettre en forme l’affichage du nombre de chiffres après la virgule, des séparateurs de milliers et des valeurs négatives. Pour définir le format des nombres d’une ou de plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Nombre dans le menu local Format de cellule. 4 Pour spécifier le nombre de chiffres après la virgule à afficher, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45. 5 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 6 Pour spécifier s’il faut utiliser ou non un séparateur des milliers, sélectionnez Séparateur de milliers.198 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Utilisation du format monétaire Utilisez le format monétaire pour mettre en forme l’affichage des valeurs monétaires. Pour définir un format monétaire pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Monnaie dans le menu local Format de cellule. 4 Pour spécifier un symbole monétaire, choisissez une option dans le menu local Symbole. 5 Pour spécifier le nombre de chiffres à afficher après la virgule, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45. 6 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 7 Pour spécifier s’il faut utiliser ou non un séparateur des milliers, sélectionnez Séparateur de milliers. 8 Pour afficher le symbole monétaire au bord de la cellule afin que les chiffres après la virgule soient alignés, sélectionnez Style comptable. Utilisation du format Pourcentage Utilisez le format Pourcentage pour afficher des valeurs numériques suivies du symbole %. Si la valeur est utilisée dans une formule, sa version décimale est utilisée. Par exemple, la valeur 0.03 est utilisée dans une formule pour une valeur affichant 3 %. Si vous saisissez 3 % dans une cellule formatée utilisant un format automatique et que vous appliquez le format de pourcentage à la cellule, la valeur affichée sera 3 %. Si vous saisissez 3 % dans une cellule formatée utilisant un format automatique et que vous appliquez le format de pourcentage à la cellule, la valeur affichée sera 300 %. Pour définir un format de pourcentage pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Pourcentage dans le menu local Format de cellule. 4 Pour spécifier le nombre de chiffres après la virgule à afficher, utilisez le champ Décimales. Si une valeur contient plus de chiffres après la virgule que le nombre que vous avez spécifié, la valeur affichée est arrondie et non pas tronquée. Par exemple, si une cellule est mise en forme pour afficher deux chiffres après la virgule, la valeur 3.456 est affichée sous la forme 3.46 et non pas 3.45.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 199 5 Pour spécifier l’affichage des valeurs négatives, choisissez une option du menu local adjacent au champ Décimales. 6 Pour spécifier s’il faut utiliser ou non un séparateur des milliers, sélectionnez Séparateur de milliers. Si la cellule que vous mettez en forme contient déjà une valeur, la valeur est considé- rée comme un nombre décimal et convertie en pourcentage. Par exemple, 3 devient 300%. Utilisation du format Date et heure Utilisez le format Date et heure pour afficher des valeurs de date et/ou d’heure. Pour définir le format de date et d’heure pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Date et heure dans le menu local Format de cellule. 4 Pour spécifier la mise en forme de la date, choisissez un format dans le menu local Date. 5 Pour spécifier la mise en forme de l’heure, choisissez un format dans le menu local Heure. Utilisation du format Fraction Utilisez le format de fraction pour contrôler l’affichage des valeurs inférieures à 1. Par exemple, 27.5 apparaît comme 27 1/2 lorsque le format est Moitiés et 27 4/8 lorsque le format est Huitièmes. Pour définir un format de fraction pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Fraction dans le menu local Format de cellule. 4 Pour spécifier la mise en forme de la partie fractionnée de la valeur, choisissez une option dans le menu local Précision. Utilisation du format Scientifique Le format de notation scientifique permet de présenter les nombres sous la forme d’un nombre décimal affecté d’un facteur multiplicateur qui est une puissance de 10. La valeur de cette puissance figure à la suite du symbole E. Par exemple, la valeur 5,00 en format scientifique est affichée sous la forme 5,00E0. De même, la valeur 12345 s’affiche comme 1,2345E4.200 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Pour définir un format scientifique pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Scientifique dans le menu local Format de cellule. 4 Utilisez le champ Décimales pour spécifier le nombre de décimales à afficher. Utilisation du format Texte Utilisez le format Texte lorsque vous souhaitez que l’intégralité du contenu d’une cellule soit traitée comme du texte, même s’il s’agit d’un nombre. Pour définir un format texte pour une ou plusieurs cellules : 1 Sélectionnez la ou les cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Choisissez Texte dans le menu local Format de cellule. Contrôle des valeurs de cellule Pages peut modifier la couleur de remplissage ou celle du texte d’une cellule si son contenu présente des conditions particulières. Vous pouvez définir des règles simples qui testent la condition, puis modifient la couleur du remplissage et/ou du texte si la condition est remplie. Par exemple, vous pouvez définir une règle qui applique la couleur bleue à une cellule si celle-ci contient une valeur spécifique et une autre règle qui applique la couleur verte à la cellule si celle-ci contient une autre valeur. Vous pouvez appliquer ce type de règle à une cellule unique ou à une plage de cellules. Les règles appliquées à plusieurs cellules déclenchent le changement de couleur si au moins une des cellules remplit la condition de la règle. Pour définir des règles : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Format. 3 Sélectionnez Format conditionnel, puis cliquez sur Afficher les règles. 4 Choisissez une condition dans le menu local « Choisir une règle ». Les conditions qui figurent dans la section supérieure du menu effectuent les tests sur des valeurs numériques. Les conditions applicables aux valeurs de texte s’affichent dans la section au centre de la liste. Les conditions de date se trouvent en bas.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 201 À noter que la condition Entre nécessite la saisie de deux nombres. Cette condition est remplie si l’un des deux nombres ou n’importe quel nombre se trouvant entre ces deux nombres apparaît dans la ou les cellule(s). 5 Fournissez les informations supplémentaires nécessaires pour définir une condition particulière à tester. 6 Sélectionnez Couleur de remplissage et/ou Couleur du texte, puis cliquez sur les cadres de couleur (consultez la rubrique « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163) pour définir les couleurs de l’arrière-plan et des valeurs à appliquer à la cellule si la condition est remplie. 7 Pour ajouter une règle, cliquez sur + et répétez les étapes 4 à 6. Si plusieurs règles sont définies pour une cellule et que le contenu de la cellule remplit les conditions de plusieurs règles, les couleurs associées à la règle la plus haute dans la liste des règles sont appliquées à la cellule. Pour cesser d’utiliser une règle, cliquez sur le bouton - pour supprimer la règle ou désé- lectionnez l’option Couleur de remplissage et Couleur du texte pour désactiver la règle. Pour ne plus utiliser une liste de règles, décochez « Mettre les cellules en surbrillance en suivant les règles suivantes ». Ajout d’images et de couleurs aux cellules Vous pouvez ajouter des graphismes ou des couleurs à certaines cellules ou à l’ensemble du tableau. Pour ajouter une image ou une couleur à une cellule de tableau : 1 Sélectionnez la cellule. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. 3 Pour ajouter une image, choisissez Remplissage image dans le menu local Arrière-plan. Reportez-vous à la rubrique « Image de remplissage d’un objet » à la page 164 pour en connaître les instructions. 4 Pour ajouter une couleur d’arrière-plan, choisissez Remplissage couleur ou Remplissage dégradé dans le menu local Arrière-plan. Reportez-vous à la rubrique « Remplissage d’un objet avec de la couleur » à la page 162 pour obtenir plus d’informations. Remplissage automatique des cellules d’un tableau Le remplissage automatique vous permet d’utiliser le contenu d’une ou de plusieurs cellules pour ajouter automatiquement des valeurs aux cellules adjacentes.202 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Voici quelques moyens de remplir automatiquement des cellules : m Pour coller le contenu et le remplissage d’une cellule dans des cellules adjacentes, sélectionnez la cellule, puis faites glisser la poignée dans l’angle inférieur droit vers les cellules dans lesquelles vous souhaitez coller le contenu. Vous pouvez la faire glisser vers la droite pour ajouter des valeurs sur le même rang ou vers le bas pour ajouter des valeurs aux cellules adjacentes de la même colonne. Toutes les données, les formats, les formules et les remplissages associés à la cellule sélectionnée sont copiés. Si la cellule sélectionnée ne contient aucune donnée, le remplissage automatique efface toutes les données des cellules cible. m Vous pouvez également ajouter des valeurs aux cellules en fonction des modèles de valeurs. Par exemple, si une cellule contient le nom d’un jour de la semaine ou d’un mois, vous pouvez sélectionner la cellule puis la faire glisser vers la droite ou vers le bas pour ajouter le jour ou le mois suivant dans la cellule adjacente. Pour créer de nouvelles valeurs en fonction de caractéristiques numériques, sélectionnez deux cellules ou plus avant de les faire glisser. Par exemple, si les deux cellules sélectionnées contiennent les valeurs 1 et 2, les valeurs 3 et 4 sont ajoutées lorsque vous faites glisser le curseur sur les deux cellules adjacentes. De même, si les deux cellules sélectionnées contiennent les valeurs 1 et 4, les valeurs 7 et 10 sont ajoutées lorsque vous faites glisser le curseur sur les deux cellules adjacentes (les valeurs sont incrémentées de 3). Le remplissage automatique ne définit aucune relation entre les cellules du groupe. Une fois le remplissage automatique effectué, vous pouvez modifier les cellules individuellement. Utilisation des rangs et des colonnes Vous pouvez rapidement ajouter et supprimer des rangs et des colonnes, créer un rang ou une colonne d’en-tête ou rang de bas de page, etc. Ajout de rangs Vous pouvez ajouter des rangs dans un tableau ou à la fin d’un tableau. Si le tableau contient un rang de bas de page, les rangs ajoutés au bas du tableau sont placés audessus du rang de bas de page. Voici différentes manières d’ajouter des rangs : m Pour ajouter un ou plusieurs rangs à la fin d’un tableau, utilisez les commandes Rangs dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. Vous pouvez également ajouter un ou plusieurs rangs à la fin du tableau à l’aide des commandes de la barre de format.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 203 m Pour ajouter un seul rang, sélectionnez une cellule, puis choisissez Format > Tableau > « Insérer un rang au-dessus » ou « Insérer un rang en dessous ». Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. m Pour ajouter un rang à la fin du tableau, appuyez sur la touche Retour lorsque la dernière cellule est sélectionnée. Appuyez deux fois sur la touche Retour si vous venez d’ajouter ou de modifier la valeur de la cellule. Si la case « La touche Retour déplace sur la cellule suivante » n’est pas sélectionnée dans les Options de tableau de l’Inspecteur des tableaux, appuyez sur la touche de tabulation dans la dernière cellule du rang. m Vous pouvez diviser les cellules en deux rangs égaux. La rubrique « Division des cellules d’un tableau » à la page 207 vous indique la procédure à suivre. Ajout de colonnes Vous pouvez ajouter des colonnes à un tableau. Voici différentes manières d’ajouter des colonnes : m Pour ajouter une ou plusieurs colonnes sur la droite d’un tableau, utilisez les contrôles Colonnes de la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. Vous pouvez également ajouter une ou plusieurs colonnes sur la droite du tableau à l’aide des commandes de la barre de format. m Pour ajouter une seule colonne, sélectionnez une cellule, puis choisissez Format > Tableau > « Insérer une colonne avant » ou « Insérer une colonne après ». Vous pouvez également sélectionner ces commandes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. m Vous pouvez ajouter une colonne à droite du tableau en appuyant sur la touche Tab si l’option « La touche Retour déplace sur la cellule suivante » dans Options du tableau est sélectionnée dans l’inspecteur des tableaux. Appuyez sur la touche Tab après avoir sélectionné la dernière cellule. Appuyez deux fois sur la touche de tabulation si vous venez d’ajouter ou de modifier la valeur de la cellule. m Vous pouvez diviser les cellules en deux colonnes égales. La rubrique « Division des cellules d’un tableau » à la page 207 vous indique la procédure à suivre. Suppression de rangs et de colonnes d’un tableau Il existe plusieurs techniques pour supprimer un ou plusieurs rangs ou colonnes dans un tableau. Voici différentes manières de supprimer des rangs ou des colonnes : m Sélectionnez le(s) rang(s) ou la (les) colonne(s) ou l’une de leurs cellules, puis choisissez Format > Tableau > Supprimer le rang ou Format > Tableau > Supprimer la colonne.204 Chapitre 8 Utilisation de tableaux m Pour supprimer un ou plusieurs rangs ou colonnes, sélectionnez-les puis choisissez Supprimer le rang ou Supprimer la colonne dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. Vous pouvez également accéder à ces commandes en choisissant Format > Tableau > Supprimer le rang ou Format > Tableau > Supprimer la colonne. Vous pouvez également supprimer les rangs et les colonnes à l’aide des commandes de la barre de format. Utilisation d’un rang ou d’une colonne d’en-tête de tableau Utilisez les rangs et les colonnes d’en-tête pour identifier les données des rangs et des colonnes. Les rangs et les colonnes d’en-tête sont mis en forme de telle sorte qu’ils se distinguent des autres rangs et colonnes. Un rang d’en-tête correspond à la cellule supérieure de chaque colonne. Une colonne d’en-tête correspond à la cellule la plus à gauche de chaque rang. Les rangs d’en-tête apparaissent sur chaque page des tableaux incorporés si le tableau s’étend sur plusieurs pages. Les rangs d’en-tête apparaissent en haut de chaque colonne ou de zone de texte liée si le tableau s’étend sur plusieurs colonnes ou zones de texte liées. Si un tableau s’étend sur plusieurs pages, colonnes ou zones de texte, la modification du texte ou de l’aspect du rang ou de la colonne d’en-tête à un endroit entraîne la même modification dans l’ensemble du tableau. Vous ne pouvez pas diviser un rang d’en-tête ou de bas de page en plusieurs rangs ou des colonnes d’en-tête en plusieurs colonnes. Voici différentes manières d’ajouter ou de supprimer un rang ou une colonne d’en-tête : m Sélectionnez le tableau, puis sélectionnez Rang d’en-tête ou Colonne d’en-tête dans la sous-fenêtre Tableau de l’Inspecteur de tableaux. m Sélectionnez le tableau et choisissez une des options suivantes : Format > Tableau > Insérer un rang d’en-tête, Format > Tableau > Supprimer le rang d’en-tête, Format > Tableau > Insérer une colonne d’en-tête, ou bien Format > Tableau > Supprimer la colonne d’en-tête. m Si un tableau s’étend sur plusieurs pages et que vous souhaitez répéter les en-têtes au début de chaque page, sélectionnez « Répéter les en-têtes sur chaque page » dans la zone d’Options de tableau de l’Inspecteur des tableaux. Les cellules se trouvant dans un rang ou un en-tête de colonne sont appelées cellules d’en-tête. Les cellules d’en-tête jouent un rôle important car elles facilitent la lecture et la création de formules dans des cellules de tableau. Pour en savoir plus, reportez-vous aux rubriques « Utilisation des références de cellules » à la page 217 et « Application d’une formule aux cellules d’une colonne ou d’un rang en une seule fois » à la page 219.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 205 Utilisation d’un rang de bas de page Utilisez un rang de bas de page pour attirer l’attention sur le dernier rang d’un tableau. Un rang de bas de page peut contenir les mêmes données que tout autre rang, mais sa mise en forme est attractive visuellement. Voici quelques moyens d’ajouter ou de supprimer un rang de bas de page : m Sélectionnez le tableau, puis sélectionnez « Rang de bas de page » dans la sous-fenê- tre Tableau de l’Inspecteur des tableaux. m Sélectionnez le tableau, puis choisissez Format > Tableau > « Insérer un rang de bas de page » ou Format > Tableau > « Supprimer le rang de bas de page » dans le menu Tableau. Redimensionnement des rangs et des colonnes d’un tableau Redimensionnez tous les rangs et colonnes pour qu’ils aient la même taille, ou redimensionnez uniquement des rangs et des colonnes spécifiques dans un tableau. Voici différentes manières de redimensionner des rangs et des colonnes : m Pour que tous les rangs soient de la même taille, sélectionnez le tableau, puis choisissez Format > Tableau > Répartir les rangs uniformément. m Pour que toutes les colonnes soient de la même taille, choisissez Format > Tableau > Répartir les colonnes uniformément. m Pour redimensionner un seul rang, sélectionnez-le et utilisez le champ Hauteur du rang de l’Inspecteur des tableaux. m Pour redimensionner une seule colonne, sélectionnez-la et utilisez le champ Largeur de colonne de l’Inspecteur des tableaux. m Pour que plusieurs rangs soient de la même taille, sélectionnez une ou plusieurs cellules dans les rangs et sélectionnez Format > Tableau > Répartir les rangs uniformément. Les rangs peuvent ne pas être adjacents. Vous pouvez également utiliser le champ Hauteur du rang du volet Tableau dans l’Inspecteur des tableaux. m Pour que plusieurs colonnes soient de la même taille, sélectionnez une ou plusieurs cellules dans les colonnes et sélectionnez Format > Tableau > Répartir les colonnes uniformément. Les colonnes peuvent ne pas être adjacentes. Vous pouvez également utiliser le champ Largeur de colonne du volet Tableau dans l’Inspecteur des tableaux.206 Chapitre 8 Utilisation de tableaux Alternance de couleurs des rangs Alternez la couleur d’arrière-plan d’un rang sur deux afin de conférer au tableau un effet de bandes. Pour alterner les couleurs des rangs : 1 Sélectionnez le tableau. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux et enfin sur Tableau. 3 Sélectionnez Alternance de la couleur de rang. 4 Cliquez sur le cadre de couleurs adjacent pour ouvrir la fenêtre Couleurs, puis sélectionnez une couleur pour les rangs alternés. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163 pour en connaître les instructions. 5 Pour modifier les propriétés de remplissage des autres rangs, utilisez les contrôles Arrière-plan de l’Inspecteur des tableaux. Reportez-vous à la rubrique « Remplissage d’un objet avec de la couleur » à la page 162 pour en connaître les instructions. Utilisation des cellules d’un tableau Vous pouvez diviser et fusionner des cellules d’un tableau, les redimensionner, leur appliquer une mise en forme, les masquer, ajouter des commentaires et plus encore. Fusion des cellules d’un tableau La fusion des cellules d’un tableau consiste à combiner des cellules adjacentes en une seule cellule, éliminant ainsi les bordures afin qu’elles se comportent comme une cellule unique. Pour fusionner les cellules d’un tableau : 1 Sélectionnez un groupe de deux cellules adjacentes ou plus. Le groupe de cellules choisi doit former un rectangle et elles doivent toutes être des cellules de corps ou d’en-tête. 2 Choisissez Format >Tableau > Fusionner les cellules. Vous pouvez également sélectionner Fusionner les cellules dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes » de l’Inspecteur des tableaux. La fusion horizontale de cellules adjacentes ne contenant que du texte ou un mélange de texte, de nombres, de valeurs mises en forme et de formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par des tabulations. De même, la fusion verticale de cellules adjacentes ne contenant que du texte ou un mélange de texte, de nombres, des valeurs mises en forme et de formules, revient à joindre le contenu de toutes les cellules d’origine en texte séparé par un retour chariot. Chapitre 8 Utilisation de tableaux 207 Lors de la fusion de cellules de colonne, l’arrière-plan des cellules reprend l’image ou la couleur de la cellule la plus en haut. Lors de la fusion de cellules de rang, l’arrière-plan des cellules reprend l’image ou la couleur de la cellule la plus à gauche. Lorsqu’une cellule contenant du texte, un nombre, une formule ou un format de cellule est fusionnée avec une cellule vide, la nouvelle cellule conserve le contenu de la cellule non vide. Lorsqu’une cellule contenant un nombre est fusionnée avec une cellule vide, la nouvelle cellule conserve également le format de nombre. Division des cellules d’un tableau La division de cellules scinde chaque cellule sélectionnée en deux parts égales, horizontalement (rangs) ou verticalement (colonnes). Les deux nouvelles cellules présentent des couleurs ou images d’arrière-plan identiques. Tout texte présent dans la cellule d’origine reste dans la cellule la plus en haut ou la plus à gauche. Pour fusionner des cellules horizontalement ou verticalement : 1 Sélectionnez une ou plusieurs cellules du tableau. Pour diviser une colonne ou un rang entier, sélectionnez toutes les cellules de la colonne ou du rang. 2 Pour diviser des cellules en rangs, choisissez Format > Tableau > Diviser en rangs. Pour diviser des cellules en colonnes, choisissez Format > Tableau > Diviser en colonnes. Vous pouvez également choisir Diviser les rangs ou Diviser les colonnes dans le menu local Modifier les rangs et les colonnes de l’Inspecteur des tableaux. 3 Pour créer des unités de plus en plus petites, répétez les étapes 1 et 2 pour diviser les cellules. Pour réunir les cellules divisées, fusionnez-les tel que décrit à la rubrique « Fusion des cellules d’un tableau » à la page 206. Mise en forme bords d’une cellule Vous pouvez modifier l’épaisseur et la couleur des bordures des cellules d’un tableau. Vous pouvez également masquer la bordure de n’importe quelle cellule. Pour mettre en forme les bordures de cellule de tableau : 1 Sélectionnez les segments de bordure de cellule à mettre en forme. Reportez-vous à la rubrique « Sélection des bordures des cellules d’un tableau » à la page 192 pour en connaître les instructions.208 Chapitre 8 Utilisation de tableaux 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des tableaux. Utilisez les commandes de bordures de cellule. Menu local Trait : permet de choisir un style de trait. Sélectionnez Aucun pour masquer les bordures. Épaisseur de ligne : permet de contrôler l’épaisseur du trait. Source de couleur : permet de choisir une couleur de trait. Lorsque vous cliquez sur le cadre de couleurs dans la barre de format, un tableau des couleurs apparaît. Cliquez sur une couleur dans le tableau pour la sélectionner, ou cliquez sur Afficher les couleurs pour ouvrir la fenêtre Couleurs contenant des couleurs supplémentaires. Lorsque vous cliquez sur le cadre de couleurs dans l’Inspecteur des tableaux, la fenêtre Couleurs apparaît. Vous trouverez les instructions d’utilisation de cet outil dans la rubrique« Utilisation de la fenêtre Couleurs » à la page 163. Copie et déplacement de cellules Pour déplacer ou copier des cellules de tableau, vous pouvez utiliser les commandes ou les faire glisser. Voici différentes manières de copier et de déplacer des cellules : m Pour déplacer des cellules dans un tableau ou vers un autre tableau, sélectionnez une cellule ou des cellules adjacentes, puis faites glisser la sélection en utilisant ses bordures vers les cellules de destination. Toutes les valeurs des cellules de destination sont remplacées. m Pour copier les cellules dans un tableau ou entre deux tableaux, faites glisser les cellules sélectionnées tout en maintenant la touche Option enfoncée. Toutes les valeurs des cellules de destination sont remplacées. Vous pouvez copier des cellules en les sélectionnant puis en choisissant Édition > Copier. Il suffit alors de sélectionner les cellules de destination et de choisir Édition > Coller.Chapitre 8 Utilisation de tableaux 209 Tri des cellules d’un tableau Vous avez la possibilité de classer la totalité ou une partie des valeurs d’une colonne par ordre croissant ou décroissant. Les rangs contenant les cellules choisies pour le classement sont alors réorganisés. Les cellules d’en-tête sont exclues de ce classement. Voici différentes manières d’opérer un tri :  Pour trier toutes les cellules d’une colonne, sélectionnez l’une des cellules de la colonne, ouvrez l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Tableau, puis choisissez « Trier en ordre croissant » ou « Trier en ordre décroissant » dans le menu local « Modifier les rangs et les colonnes ».  Pour trier uniquement certaines cellules d’une colonne, sélectionnez ces cellules avant de choisir « Trier en ordre croissant » ou « Trier en ordre décroissant ». Le tableau suivant décrit de quelle manière les différents types de données sont classés, par ordre croissant ou décroissant. Type de données Ordre croissant Ordre décroissant Texte aA–zZ Zz–Aa Dates Année (la moins récente en premier), puis Mois (Janvier en premier) et Jour (1-31) Année (la plus récente en premier), puis Mois (Décembre en premier) et Jour (3-11) Nombres –2, –1, 0, 1, etc. 1, 0, –1, –2, etc. Cellules ne contenant que du texte, combinées avec d’autres ne contenant que des nombres –2, –1, 0, 1, etc., puis aA–zZ Zz–Aa, puis 1, 0, –1, –2, etc. Cellules contenant un mélange de texte et de nombres Valeurs commençant par les nombres en premier (1z, 1Z, a1, A1) Valeurs commençant par du texte en premier (A1, a1, 1A, 1z) Cellules vides En bas de la liste En bas de la liste Booléen (VRAI/FAUX) Au-dessous du texte et au-dessus d’une cellule vide Au-dessus des valeurs texte9 210 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Ce chapitre vous explique comment effectuer des calculs dans les cellules des tableaux à l’aide de formules et de fonctions. Pour obtenir des instructions relatives à l’ajout et à la mise en forme des tableaux et des données qu’ils contiennent, consultez le chapitre 8, « Utilisation de tableaux, » à la page 184. Pour obtenir des informations complètes sur les différentes fonctions, consultez l’aide en ligne. Utilisation des formules Une formule correspond à une opération mathématique utilisant des opérations effectuées sur une valeur. Vous pouvez ajouter une formule à la cellule d’un tableau afin de calculer et d’afficher une valeur dérivée des valeurs d’autres cellules. Par exemple, vous pouvez ajouter une formule à la cellule située au bas d’une colonne ajoutant les nombres se trouvant dans les autres cellules de la colonne. Si une des valeurs de la colonne change, le total dans la cellule du bas change alors automatiquement. Les formules permettent d’obtenir des valeurs grâce à un calcul effectué à l’aide d’opé- rateurs et de fonctions.  Les opérateurs effectuent les opérations arithmétiques de base telles que l’addition (+) et la multiplication (*) Voici une formule qui additionne des valeurs : =A2 + 16. A2 est une référence à une cellule. Elle fait en effet référence à la deuxième cellule de la première colonne. La valeur 16 est appelée constante parce que c’est une valeur spécifique qui n’utilise aucun opérateur ni aucune fonction. La valeur que contient la cellule A2 est ajoutée à la valeur 16 et la somme apparaît dans la cellule contenant la formule. Les formules commencent toujours par le signe égal (=). Pour simplifier, le signal égal est omis dans les exemples de l’ensemble de la documentation de Pages.Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 211  tandis que les fonctions sont des opérations nommées et prédéfinies, telles que SOMME et MOYENNE. Pour utiliser une fonction, vous devez lui attribuer un nom puis indiquer, entre parenthèses à la suite de ce nom, les arguments dont elle a besoin. Les arguments précisent les données que la fonction doit utiliser lorsqu’elle effectue les opérations qui lui sont prévues. Voici une formule qui additionne les valeurs de neuf cellules adjacentes de la première colonne : SOMME(A2:A10). Dans ce cas, nous rencontrons un seul argument, à savoir « A2:A10 ». Le symbole deux-points indique que la formule utilise les valeurs des cellules A2 à A10 incluses. Il n’est pas nécessaire d’en savoir plus pour être en mesure d’utiliser des formules dans des tableaux. Les modèles (par exemple, le modèle de facture) et les outils d’édition de formules (tels que l’Éditeur de formules) rendent aisée l’utilisation des formules élémentaires. Visite guidée de l’utilisation des formules Passer en revue les formules intégrées au modèle Facture constitue une bonne introduction à l’utilisation de formules dans Pages. 1 Créez un document Pages en utilisant le modèle Facture. Ouvrez Pages, choisissez Fichier > Nouveau, cliquez sur Formulaires, sélectionnez Facture, puis cliquez sur Choisir. Le tableau inclus dans ce modèle utilise des formules pour calculer les valeurs de la colonne Prix. Une formule placée dans chaque cellule de cette colonne met à jour automatiquement les totaux si les quantités ou les prix à l’unité changent.212 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 2 Sélectionnez le tableau, puis double-cliquez sur la valeur qui se trouve dans la cellule Prix du premier rang. L’Éditeur de formules s’ouvre alors, mettant en évidence que cette valeur est le résultat d’une formule. L’astérisque (*) est l’opérateur de multiplication. 3 Pour savoir quelles sont les cellules B2 et C2, aidez-vous des onglets de référence apparus sur les côtés supérieur et gauche du tableau lorsque l’Éditeur des formules s’est ouvert. Les onglets de référence vous aident à identifier rapidement n’importe quelle cellule d’un tableau. Dans les formules, on identifie une cellule en faisant référence à la colonne dans laquelle elle se trouve d’abord, puis à son rang, créant ainsi ce que l’on appelle une réfé- rence de cellule. B2 est la cellule de référence de la colonne B (Quantité), rang 2. C2 est la cellule de réfé- rence de la colonne C (Prix à l’unité), rang 2. La valeur du rang 2 de la colonne Coût (D2) est calculée en multipliant les valeurs Quantité et Prix à l’unité du rang 2. 4 Les valeurs des colonnes Prix à l’unité et Prix sont affichées par le biais d’un format de nombre. La formule de la première cellule de Prix multiplie les valeurs de deux autres cellules : B2 et C2. Les colonnes sont référencées alphabétiquement. Les rangs, eux, sont référencés par des valeurs numériques. Voici la cellule B2.Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 213 Pour voir les réglages de format de nombre, fermez d’abord l’Éditeur de formules en cliquant en dehors du tableau. Ensuite, cliquez sur le tableau, puis sur la cellule Prix unitaire du deuxième rang, puis sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, sélectionnez Inspecteur des tableaux, puis cliquez sur Format. Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des valeurs de cellule » à la page 196 pour connaître les instructions relatives à l’utilisation des nombres mis en forme. 5 Si la valeur d’une des cellules de la colonne Quantité ou Prix à l’unité change, la formule associée à Prix met à jour la valeur qui y est affichée. Double-cliquez sur la valeur de B2, saisissez un autre nombre et cliquez en dehors de B2 : vous remarquerez alors que la valeur de la cellule E2 change en conséquence. 6 La valeur affichée dans chaque cellule de la colonne Prix au-dessus du sous-total est déterminée d’après les valeurs incluses dans chaque rang. Pour voir la formule d’une autre cellule Prix, double-cliquez sur la cellule souhaitée, par exemple sur celle du troisième rang (à savoir, E3). Vous voyez ainsi que sa formule correspond à B3*C3. 7 Cliquez en dehors du tableau, recliquez sur le tableau, puis double-cliquez sur E10, la cellule de la colonne Prix se trouvant à côté de l’étiquette intitulée « Sous-total ». La formule utilise la fonction SOMME pour additionner les valeurs des cellules E2 à E9 incluses. Dans cette formule, les références à des cellules se trouvent entre parenthèses après le nom de la fonction : SOMME(E2:E9). E2 et E9 sont séparées par le caractère deux-points. Ce caractère est la manière rapide de faire référence à un ensemble de cellules (dans notre cas, un ensemble de huit cellules). 8 Les cellules E11 et E12 contiennent également des formules. Passez en revue les formules de ces cellules en cliquant en dehors du tableau, sélectionnez à nouveau le tableau, puis double-cliquez la cellule E11 ou E12. La cellule E11 contient une formule chargée de calculer les taxes applicables aux ventes alors que la cellule E12 contient une formule additionnant le sous-total et les taxes. Dans cet exemple, la virgule est utilisée en tant que séparateur des milliers. Dans cet exemple, un signe € est affiché devant les nombres des cellules. Les nombres sont exprimés sur deux décimales.214 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Ajout d’une formule rapide Le moyen le plus simple d’effectuer un calcul de base en utilisant les valeurs d’un ensemble de cellules adjacentes d’un tableau est d’ajouter une formule rapide à l’aide du menu local Formule rapide de l’Inspecteur des tableaux. Le menu local vous permet d’effectuer les opérations suivantes : m Sélectionnez une des options ci-dessous pour effectuer des calculs à partir des valeurs des cellules sélectionnées. Les cellules vides et les cellules contenant des valeurs non mentionnées sont ignorées. Somme : calcule le total des valeurs numériques des cellules. Moyenne : calcule la moyenne arithmétique des valeurs numériques des cellules. Minimum : détermine la plus petite valeur numérique des cellules. Maximum : détermine la plus grande valeur numérique des cellules. Compte : détermine le total des nombres ou des valeurs de date ou d’heure dans les cellules. Produit : multiplie toutes les valeurs numériques des cellules. m Sélectionnez l’Éditeur de formules pour l’ouvrir. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de l’Éditeur de formules » à la page 216 pour obtenir des instructions. Calcul élémentaire avec des valeurs d’une même colonne À l’aide du menu local Formule rapide de l’Inspecteur des tableaux, il est très facile de réaliser des calculs élémentaires à partir de valeurs adjacentes d’une même colonne et d’en afficher les résultats.Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 215 Voici plusieurs façons d’effectuer des calculs élémentaires à partir de valeurs se trouvant dans une même colonne : m Pour utiliser les valeurs d’une plage de cellules adjacentes, sélectionnez ces cellules, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux, puis cliquez sur Format. Choisissez une formule dans le menu local Formule rapide. Pages place la formule et son résultat dans la première cellule vide rencontrée en dessous de celles sélectionnées. S’il n’existe aucune cellule vide, Pages ajoute un rang pour y faire apparaître le résultat. m Pour utiliser toutes les valeurs d’une colonne, cliquez sur la cellule d’en-tête ou sur l’onglet de référence de celle colonne. Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format, puis choisissez une formule dans le menu local Formule rapide. Pages place cette formule et son résultat sur un rang de bas de page. Si le rang de bas de page n’existe pas, Pages en ajoute un. Calcul élémentaire avec des valeurs d’un même rang À l’aide du menu local Formule rapide de l’Inspecteur des tableaux, il est très facile de réaliser des calculs élémentaires à partir de valeurs adjacentes d’un même rang et d’en afficher les résultats. Voici plusieurs façons d’effectuer des calculs élémentaires à partir de valeurs se trouvant sur un même rang : m Pour utiliser les valeurs d’une plage de cellules adjacentes, sélectionnez ces cellules, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des tableaux, puis cliquez sur Format. Choisissez un calcul dans le menu local Formule rapide. Pages place la formule et son résultat dans la première cellule vide rencontrée à droite de celles sélectionnées. S’il n’existe aucune cellule vide, Pages crée une colonne pour y faire apparaître le résultat. m Pour utiliser toutes les valeurs d’un rang, cliquez sur la cellule d’en-tête ou sur l’onglet de référence de ce rang. Dans l’Inspecteur des tableaux, cliquez sur Format, puis choisissez une formule dans le menu local Formule rapide. Pages place cette formule et son résultat dans une nouvelle colonne. Suppression d’une formule Si vous ne voulez plus utiliser une formule associée à une cellule, vous pouvez la supprimer rapidement. Pour supprimer une formule d’une cellule : 1 Sélectionnez la cellule. 2 Appuyez ensuite sur la touche Suppr.216 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Utilisation de l’Éditeur de formules L’Éditeur de formules vous permet de créer et de modifier des formules. Vous pouvez ouvrir l’Éditeur de formules de plusieurs façons : m Sélectionnez une cellule du tableau, puis saisissez le signe égal (=). m Sélectionnez le tableau, puis double-cliquez sur une cellule du tableau contenant une formule. m Sélectionnez l’Éditeur de formules dans le menu local Formule rapide dans la sousfenêtre Format de l’Inspecteur des tableaux. Lorsqu’il s’ouvre, l’Éditeur de formules apparaît au-dessus de la cellule sélectionnée. Pour le déplacer, placez le curseur sur le côté gauche de l’Éditeur de formules jusqu’à ce qu’il prenne la forme d’une main, puis cliquez et faites glisser. Lorsque vous sélectionnez une cellule qui contient une formule, ses arguments sont mis en surbrillance de couleur. Ajout d’une nouvelle formule à l’aide de l’Éditeur de formules Pour créer une formule, utilisez l’Éditeur de formules. Pour ajouter une nouvelle formule à l’aide de l’Éditeur de formules : 1 Sélectionnez la cellule dans laquelle vous voulez afficher le résultat de la formule. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Utilisez le champ de texte pour spécifier la formule en veillant à ce que le signe égal soit le premier caractère utilisé. Pour connaître les techniques qui permettent d’inclure des références de cellules dans les formules, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des références de cellules » à la page 217. Pour en savoir plus sur l’utilisation des opérateurs dans les formules, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des opérateurs » à la page 220. Pour savoir comment insérer une fonction dans une formule, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des fonctions » à la page 222. Pour déplacer l’Éditeur de formules , cliquez ici et faites-le glisser. Champ de texte Afficher ou modifier une formule. Bouton Annuler Annuler les modifications. Bouton Accepter Enregistrer les modifications.Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 217 4 Pour enregistrer les modifications, appuyez sur Retour, appuyez sur Entrée ou cliquez sur le bouton Accepter de l’Éditeur de formules. Vous pouvez aussi cliquer à l’extérieur du tableau. Pour fermer l’Éditeur de formules et annuler les modifications, appuyez sur la touche Échap ou cliquez sur le bouton Annuler de l’Éditeur de formules. Modification d’une formule à l’aide de l’Éditeur de formules Pour modifier une formule, vous pouvez utiliser l’Éditeur de formules. Pour modifier une formule : 1 Double-cliquez sur une cellule du tableau contenant une formule. L’Éditeur de formules s’ouvre, la formule apparaît dans le champ de texte et ses arguments sont mis en surbrillance de couleur. 2 Effectuez les modifications nécessaires. Vous pouvez utiliser les touches fléchées pour déplacer le point d’insertion dans le champ de texte. 3 Pour enregistrer les modifications, appuyez sur Retour, appuyez sur Entrée ou cliquez sur le bouton Accepter de l’Éditeur de formules. Vous pouvez aussi cliquer à l’extérieur du tableau. Pour fermer l’Éditeur de formules et annuler les modifications, appuyez sur la touche Échap ou cliquez sur le bouton Annuler de l’Éditeur de formules. Utilisation des références de cellules Vous pouvez utiliser les références de cellules pour identifier des cellules particulières à l’intérieur des formules. Par exemple, si vous ajoutez une formule permettant de calculer la moyenne des valeurs de deux cellules, vous pouvez identifier ces cellules à l’aide de références de cellules. Vous pouvez créer des références de cellules à l’aide des lettres et des numéros qui figurent sur les onglets de référence ou à l’aide du nom des cellules d’en-tête :  Si votre tableau comprend à la fois un rang d’en-tête et une colonne d’en-tête, vous pouvez identifier une cellule à l’aide du nom de la colonne suivi du nom du rang. Par exemple, si une colonne est intitulée 2006 et un rang a pour en-tête Nombre d’élèves inscrits, la cellule se trouvant à l’intersection de cette colonne et de ce rang peut être désignée comme 2006 Nombre d’élèves inscrits.  Vous pouvez vous servir des lettres et des numéros des onglets de référence pour identifier une cellule particulière. Il vous suffit de spécifier la lettre de la colonne puis le numéro du rang. Par exemple, C55 fait référence au cinquante-cinquième rang de la troisième colonne.218 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Ajout de références de cellules à une formule Pour insérer une référence de cellule, vous pouvez cliquer sur une cellule ou sur un onglet de référence ou encore sélectionner une plage de cellules lorsqu’il y a un point d’insertion dans le champ de texte de l’Éditeur de formules. Vous pouvez aussi insérer une référence de cellule en la saisissant à l’aide du clavier. Lorsque vous insérez une référence de cellule en sélectionnant des cellules ou des onglets de référence, Pages ajoute des références de cellules qui utilisent le nom des cellules d’en-tête si l’option « Utiliser le nom des cellules d’en-tête comme référence » est sélectionnée dans la sous-fenêtre Général des préférences de Pages. Voici plusieurs façons d’ajouter une référence de cellule au point d’insertion dans le champ de texte : m Pour créer une référence à une cellule particulière à l’aide de la souris, cliquez sur la cellule en question. Vous pouvez aussi saisir la référence à cette cellule particulière à l’aide du clavier. Pour ce faire, tapez la lettre de la colonne suivie du numéro du rang (A4) tels qu’ils apparaissent dans les onglets de référence ou tapez le nom de la colonne suivi du nom du rang (2006 Nombre d’élèves inscrits). m Pour ajouter une référence à une liste de cellules précises, cliquez sur chacune d’entre elles. Si les références sont les arguments d’une fonction, Pages insère automatiquement une virgule (,) entre les références, mais vous pouvez la remplacer par un autre caractère si nécessaire. Par exemple, si vous vous trouvez sur un emplacement dans lequel le séparateur décimal est une virgule, vous pouvez séparer les différentes réfé- rences de cellules avec un point-virgule au lieu d’une virgule. m Pour ajouter une référence à une plage de cellules adjacentes, faites glisser le curseur sur les cellules que vous souhaitez ajouter. Vous pouvez également taper ou cliquer sur la première cellule, taper le caractère deux-points, puis taper ou cliquer sur la dernière cellule. Par exemple, B2:B5 fait réfé- rence à quatre cellules de la deuxième colonne. B2:C3 fait référence à deux cellules de la deuxième colonne et à deux cellules de la troisième colonne. m Pour faire référence à toutes les cellules d’une colonne, cliquez sur l’onglet de réfé- rence de la colonne ou sur sa cellule d’en-tête, le cas échéant. Vous pouvez saisir la référence en tapant la lettre de la colonne (C ou C:C) ou son nom si elle comprend une cellule d’en-tête. Par exemple, SOMME(B) ou SOMME(B:B) additionne toutes les valeurs qui se trouvent dans les cellules de la deuxième colonne. m Pour faire référence à toutes les cellules d’un rang, cliquez sur l’onglet de référence du rang en question ou sur sa cellule d’en-tête, le cas échéant. Vous pouvez saisir la référence en tapant le numéro du rang (1:1) ou son nom si elle comprend une cellule d’en-tête. Par exemple, SOMME(1:1) additionne toutes les valeurs qui se trouvent dans les cellules du premier rang.Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 219 Copie ou déplacement des formules contenant des références de cellules Vous pouvez copier ou déplacer une formule contenant des références de cellules sans que ces dernières ne deviennent non valides. Voici quelques techniques permettant de déplacer des formules : m Pour placer une formule dans une autre cellule, faites glisser la cellule dans laquelle elle se trouve jusque sur la cellule de destination souhaitée. m Pour coller une copie d’une formule dans une autre cellule et utiliser les mêmes réfé- rences de cellules dans les deux formules, ajoutez le symbole du dollar ($) devant les identifiants de colonne et de rang (=$A$1). Cette technique permet de créer ce que l’on appelle une référence de cellule absolue. Par exemple, si la formule =A1 apparaît dans la cellule D1 et que vous souhaitez en coller une copie dans la cellule E1, changez la formule en =$A$1, puis sélectionnez la cellule D1, copiez cette dernière et collez la copie dans la cellule E1. La formule $A$1 est copiée dans la cellule E1. Si vous ne modifiez pas la formule avant de la copier de telle sorte qu’elle utilise une référence de cellule absolue, elle apparaîtra dans la cellule E1 sous la forme =B1. Application d’une formule aux cellules d’une colonne ou d’un rang en une seule fois Lorsqu’un tableau dispose de cellules d’en-tête, vous pouvez les utiliser pour appliquer rapidement une formule à toutes les cellules d’un rang ou d’une colonne. Les valeurs des cellules sont recalculées d’après la formule. Cette formule est appelée formule d’en-tête. Pour appliquer une formule d’en-tête aux cellules d’une colonne ou d’un rang : 1 Sélectionnez la cellule d’en-tête de la colonne ou du rang. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Saisissez la formule que vous souhaitez appliquer à chacune des cellules de la colonne ou du rang. Par exemple, pour attribuer aux cellules de la colonne C des valeurs cinq fois plus grandes que celles des cellules correspondantes de la colonne B, la formule à utiliser serait B*5 ou B:B*5. La formule est dupliquée dans toutes les cellules de la colonne ou du rang. Dans cet exemple, la cellule C4 contiendrait la valeur calculée à l’aide de la formule B4*5. 4 Cliquez sur le bouton Accepter ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour enregistrer la formule.220 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Gestion des erreurs et des avertissements Si une formule figurant dans une cellule de tableau est incomplète, contient des réfé- rences de cellules non valides ou est incorrecte, ou bien qu’une opération d’importation entraîne une condition d’erreur dans une cellule, Pages affiche une icône dans la cellule concernée. Un carré bleu dans la partie supérieure gauche d’une cellule indique les avertissements. Un triangle rouge au milieu d’une cellule indique une erreur provoquée par une formule. Pour afficher les messages des avertissements et des erreurs : m Cliquez sur l’icône. Un message récapitule chaque erreur et chaque avertissement associés à la cellule. Pour ignorer les avertissements, cliquez sur Ignorer ou sur l’icône x associée à un avertissement. Utilisation des opérateurs L’utilisation d’opérateurs dans les formules permet d’effectuer des opérations arithmé- tiques et de comparer des valeurs :  Les opérateurs arithmétiques effectuent des opérations arithmétiques, telles que l’addition ou la soustraction, et donnent des résultats numériques.  Les opérateurs de comparaison comparent deux valeurs et donnent uniquement la valeur VRAI ou FAUX. Calcul d’opérations arithmétiques Pour créer une formule réalisant une opération arithmétique, vous devez utiliser des opérateurs arithmétiques. Par exemple, pour ajouter trois valeurs d’une colonne, vous pourriez créer une formule du type suivant : A2 + A3 + A5. Voici un récapitulatif des opérateurs arithmétiques. Pour obtenir plus d’informations sur les opérateurs arithmétiques pris en charge par Pages, reportez-vous à la rubrique « Explication des opérateurs arithmétiques » à la page 221. Pour effectuer cette opération Utilisez cet opérateur arithmétique Par exemple Somme de deux valeurs + A2 + B2 Soustraction de deux valeurs – A2 - B2 Multiplication de deux valeurs * A2 * B2 Division d’une valeur par une autre / A2 / B2Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 221 Pour ajouter une formule arithmétique à une cellule : 1 Sélectionnez une cellule vide destinée à afficher les résultats de la formule. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules. Par exemple, tapez le signe égal (=). 3 Saisissez la formule dans le champ de texte après le signe égal. Par exemple, pour saisir la formule A3 * B5 + B6, dans le champ de texte après le signe égal, vous pourriez cliquer sur ou saisir A3, puis taper * (l’opérateur de multiplication), cliquer sur ou taper B5, et enfin cliquer sur B6 (Pages ajoute automatiquement le signe plus (+) si vous ne saisissez pas d’opérateur avant de cliquer et si vous ne spécifiez aucun arguments de fonctions). 4 Cliquez sur le bouton Accepter ou appuyez sur la touche Retour ou Entrée pour enregistrer la formule. Explication des opérateurs arithmétiques Les opérateurs arithmétiques utilisés dans les formules des cellules d’un tableau permettent d’effectuer des opérations arithmétiques et d’obtenir des résultats numériques. Les opérateurs arithmétiques sont les suivants (les exemples supposent que la cellule A2 contient la valeur 20 et que la cellule B2 contient la valeur 2) : m L’opérateur + permet d’additionner deux valeurs. Par exemple, A2 + B2 donne 22. m L’opérateur – permet de calculer la différence entre deux valeurs. Par exemple, A2 – B2 donne 18. m L’opérateur * permet d’obtenir le produit de deux valeurs. Par exemple, A2 * B2 donne 40. m L’opérateur / permet d’obtenir le résultat de la division d’une valeur par une autre. Par exemple, A2/B2 donne 10. m L’opérateur ^ permet d’obtenir le résultat de l’élévation d’une valeur à la puissance d’une autre valeur. Par exemple, A2 ^ B2 donne 400. m L’opérateur % permet d’obtenir le résultat de la division d’une valeur par 100. Par exemple, A2% donne 0.2, affiché 20 %. Si la référence à une cellule pointe sur une cellule vide, 0 correspond à la valeur utilisée. Si la référence à une cellule pointe sur une cellule contenant la valeur FAUX, 0 est là aussi la valeur utilisée. Si la cellule contient VRAI, 1 est la valeur utilisée dans ce cas. Par exemple, VRAI + 1 renvoie 2. L’utilisation d’une chaîne avec un opérateur arithmétique renvoie une erreur. Par exemple, 3 + "bonjour" n’est pas une opération arithmétique correcte.222 Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux Explication des opérateurs de comparaison Les opérateurs de comparaison comparent deux valeurs et donnent la valeur VRAI ou FAUX. Les opérateurs de comparaison sont les suivants (les exemples supposent que la cellule A2 contient la valeur 20 et que la cellule B2 contient la valeur 2) : m L’opérateur = donne VRAI si deux valeurs sont égales. Par exemple, A2 = B2 donne FAUX. m L’opérateur <> donne VRAI si deux valeurs ne sont pas égales. Par exemple, A2<>B2 donne VRAI. m L’opérateur > donne VRAI si la première valeur est supérieure à la seconde. Par exemple, A2 > B2 donne VRAI. m L’opérateur < donne VRAI si la première valeur est inférieure à la seconde. Par exemple, A2 < B2 donne FAUX. m L’opérateur >= donne VRAI si la première valeur est supérieure ou égale à la seconde. Par exemple, A2 >= B2 donne VRAI. m L’opérateur <= donne VRAI si la première valeur est inférieure ou égale à la seconde. Par exemple, A2 <= B2 donne FAUX. Les chaînes sont considérées comme supérieures aux nombres. Par exemple, "bonjour" > 5 donne VRAI. VRAI et FAUX peuvent être comparés mutuellement mais ne peuvent pas être comparés avec des nombres ou des chaînes. VRAI > FAUX, et FAUX < VRAI, parce que VRAI est interprété comme la valeur 1 et FAUX comme 0. VRAI= 1 donne FAUX et VRAI = "Texte" donne FAUX. Utilisation des fonctions Une fonction est une opération prédéfinie à laquelle on a attribué un nom (par exemple, SOMME ou MOYENNE) et dont on peut se servir pour effectuer un calcul dans une cellule de tableau. Il existe plusieurs familles de fonctions, qui vont des fonctions financières qui permettent de calculer des taux d’intérêt, des valeurs d’investissement, etc. aux fonctions statistiques qui permettent de calculer des moyennes, des probabilités, des écarts types, etc. Pour plus d’informations sur toutes les fonctions, y compris sur les arguments à spécifier pour indiquer aux fonctions les données à utiliser dans les calculs, consultez l’aide de Pages. Chapitre 9 Utilisation de formules et de fonctions dans des tableaux 223 Vous pouvez saisir une fonction dans le champ de texte de l’Éditeur de formules, mais la méthode la plus rapide pour ajouter une fonction à une formule consiste à utiliser le Navigateur de fonctions. Pour ajouter une fonction à l’aide du Navigateur de fonctions : 1 Sélectionnez la cellule dans laquelle vous souhaitez ajouter une fonction. 2 Ouvrez l’Éditeur de formules et cliquez dans le champ de texte à l’endroit où vous souhaitez insérer la fonction. 3 Choisissez Insertion > Fonction. Le Navigateur de fonctions apparaît. 4 Sélectionnez une fonction. Pour trouver une fonction, faites défiler la liste située sur la droite. Si vous le souhaitez, vous avez la possibilité de subdiviser cette liste en sélectionnant une catégorie de fonction sur la gauche. Vous pouvez aussi rechercher une fonction particulière dans la caté- gorie de fonction sélectionnée à l’aide du champ de recherche qui se trouve en haut à droite. 5 Cliquez sur Insérer. Pages insère la fonction dans le champ texte, suivie d’un ou plusieurs paramètres fictifs d’argument entre parenthèses. 6 À l’aide de l’Éditeur de formules, remplacez chacun des paramètres fictifs par une réfé- rence de cellule ou par une autre valeur ou apportez d’autres modifications à la formule selon vos besoins. 10 224 10 Utilisation des graphiques Convertissez vos données en graphiques attrayants. Ce chapitre décrit le mode de création et de mise en forme des graphiques. Pages comprend des outils permettant de créer de beaux graphiques pour la présentation de vos données numériques. Pour créer et modifier vos graphiques directement sur la page, vous pouvez copier et coller les données d’un document, ou bien saisir les données directement dans l’Éditeur des graphismes. Par défaut, l’apparence des graphiques correspond au modèle que vous utilisez, mais vous pouvez ajuster les couleurs, textures, ombres, étiquettes et autres réglages pour souligner divers éléments du graphique. À propos des graphiques Vous pouvez afficher les données dans un graphique afin de faire apparaître clairement les tendances ou relations qui ne sont pas aussi évidentes lorsque vous visualisez les données sous forme de rangs et de colonnes. Vous avez le choix entre de nombreux types de graphiques pour la présentation de vos données, notamment des graphiques sectoriels, linéaires, à barres, à colonnes, à couches et en nuage de points. Des versions 2D et 3D sont disponibles pour la plupart des graphiques. Pour saisir les données qui apparaîtront dans un graphique, utilisez l’Éditeur de graphiques, tel que décrit dans la rubrique « Modification de données dans un graphique » à la page 229. Si vous modifiez des données dans l’Éditeur de graphiques, le graphique est mis à jour automatiquement.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 225 Vous pouvez, par exemple, créer un graphique pour faire apparaître le nombre d’employés travaillant dans la Région 1 et dans la Région 2 chaque année. Ce type de tableau comporterait deux rangs (un pour la Région 1 et un autre pour la Région 2) et quatre colonnes (une pour chaque année de 2007 à 2010). Il existe plusieurs manières de représenter ces données dans un graphique. Dans un graphique à barres, par exemple :  Vous pouvez représenter le nombre de salariés de 2007 travaillant dans la Région 1 et dans la Région 1 par des barres côte à côte, suivies de paires de barres représentant chacune des années 2008, 2009 et 2010. Si un tel graphique existait, il comporterait deux séries de données et quatre jeux de données. Les régions 1 et 2 sont appelées séries de données. Chaque région est représentée par une série de valeurs. La valeur des données (connues sous le nom de points de données) de chaque région sont représentées par des barres regroupées côte à côte sur le graphique ; chaque groupe est appelé jeu de données (2007 est un jeu de données, 2008 en est un autre, etc.). Ces carrés indiquent la couleur qui représente chaque série de données. La légende du graphique désigne les deux séries de données. Les jeux de données contiennent un point de données (une barre) de chacune des séries de données. Ces quatre barres représentent une série de données.226 Chapitre 10 Utilisation des graphiques  Autre possibilité : vous pouvez modifier l’orientation du graphique de sorte que les points de données soient regroupés par région plutôt que par année. Dans ce cas, les années sont des séries de données et les régions des jeux de données. Le graphique à barres contiendrait alors deux groupes de barres, une pour la Région 1 et l’autre pour la Région 2. Vous pouvez facilement alterner l’usage de colonnes et de rangs en tant que séries de données à l’aide du bouton Rang / colonne dans l’Éditeur de graphiques. Les séries de données sont représentées différemment selon le type de graphique :  Dans les graphiques à colonnes et les graphiques à barres, une série de données est représentée par une série de barres dotée du même remplissage (couleur ou texture).  Dans un graphique linéaire (également appelé graphe), une série de données est représentée par une seule ligne.  Dans un graphique à couches, une série de données est représentée par une couche.  Dans un graphique sectoriel, un seul jeu de données (le premier point de données de chaque série) est représenté sur le graphique (celui qui apparaît en premier sur la liste dans l’Éditeur de graphiques).  Dans un graphique en nuage de points, deux colonnes de données sont utilisées pour placer les points représentant les valeurs d’une seule série de données. Chaque paire de valeurs détermine ainsi la position de chaque point de données. Ces deux barres repré- sentent une série de données. Les jeux de données contiennent un point de données (une barre) de chacune des quatre séries de données. Ce bouton fait des rangs de données de l’Éditeur de graphiques la série de données. Ce bouton fait des colonnes de données de l’Éditeur de graphiques la série de données.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 227 Ajout d’un graphique Des graphiques peuvent être ajoutés en tant qu’éléments incorporés au texte ou flottants sur la page. Voici différentes manières d’ajouter un graphique : m Pour incorporer un graphique dans un document de traitement de texte, sélectionnez Insertion > Graphique ou bien cliquez sur Graphique dans la barre d’outils. Faites glisser le graphique à l’emplacement souhaité dans le texte, qui s’adaptera automatiquement. Il est possible de convertir un graphique incorporé en un graphique flottant (et inversement) dans un document de traitement de texte. Sélectionnez le graphique que vous souhaitez convertir, puis cliquez sur le bouton Alignement ou Flottant dans la barre de format. Les graphiques du document de mise en page sont flottants. Pour en savoir plus sur l’utilisation des objets flottants et incorporés, consultez la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. m Pour créer un graphique sur la page, appuyez sur la touche Option tout en cliquant sur Graphique dans la barre d’outils. Libérez la touche Option et déplacez le pointeur sur la page jusqu’à ce qu’il se transforme en réticule. Faites-le glisser sur la page afin de créer un graphique de la taille souhaitée. Pour conserver les proportions des dimensions d’un graphique, maintenez la touche Maj enfoncée lors du redimensionnement. Un graphique contenant des données de paramètre fictif apparaît alors sur la page et l’Inspecteur des graphiques ainsi que l’Éditeur de graphiques s’ouvrent. Utilisez l’Inspecteur des graphiques pour sélectionner le type de graphique initial et pour mettre en forme votre graphique. Utilisez l’Éditeur de graphiques pour modifier les données du graphique. Reportez-vous aux rubriques « Choix d’un type de graphique initial » à la page 227, « Mise en forme des attributs généraux d’un graphique » à la page 231, « Mise en forme de types de graphiques spécifiques » à la page 239, et« Modification de données dans un graphique » à la page 229 pour obtenir des instructions. Sélection d’un type de graphique Une fois que vous avez ajouté un graphique, vous pouvez en définir le type ou en changer. Vous avez le choix entre de nombreux types de graphiques, notamment à barres, 3D à barres, linéaires, 3D linéaires, etc. Choix d’un type de graphique initial La première fois que vous ajoutez un graphique, l’application insère un graphique par défaut. Vous pouvez le changer à votre guise.228 Chapitre 10 Utilisation des graphiques Voici différentes manières de spécifier un type de graphique : m Sélectionnez le graphique, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. Cliquez ensuite sur l’icône de graphique située en haut à gauche pour afficher le menu local qui vous permettra de sélectionner un type de graphique. m Sélectionnez Format > Graphique > Type de graphique > type de graphique. Changement du type de graphique Vous pouvez changer de type de graphique à votre guise. Pour remplacer un graphique par un autre type : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes. Cliquez ensuite sur l’icône de graphique en haut à gauche pour afficher le menu local qui vous permettra de sélectionner un autre type de graphique. Si vous passez à un graphique sectoriel, le premier point de données de chaque série est représenté sous forme de portion. Reportez-vous à la rubrique « Graphiques sectoriels » à la page 239. Si vous passez à un graphique en nuage de points, deux valeurs sont nécessaires pour chaque point. Si le graphique est basé sur un nombre impair de rangs ou de colonnes, le dernier rang (ou la dernière colonne) n’est pas traité. Reportez-vous à la rubrique « Graphiques en nuage de points » à la page 244. Le bouton Inspecteur des graphiques Choisissez un type de graphique dans le menu local. Les graphiques 2D se trouvent à gauche et leur version 3D à droite.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 229 Si vous passez à un graphique à barres, à colonnes, à couches ou linéaire, chaque série du nouveau graphique correspond à un rang ou à une colonne dans l’Éditeur de graphiques. Si vous passez à la version 3D d’un graphique, l’Inspecteur des graphiques fournit des commandes permettant de gérer la profondeur de l’objet, le style d’éclairage, etc. Reportez-vous à la rubrique « Graphiques 3D » à la page 244. La mise en forme appliquée au graphique que vous modifiez peut ne pas s’appliquer au nouveau graphique. Par exemple, l’attribut de remplissage couleur des éléments de point de données (barres, portions, etc.) possède une valeur par défaut différente pour chaque type de graphique. Si vous avez modifié la couleur de remplissage d’une colonne puis changé le graphique en graphique à barres, la modification du remplissage n’est alors pas conservée.  Selon le type de graphique, les attributs enclins à changer si vous passez d’un type de graphique à un autre sont les étiquettes de valeurs affichées, la position de ces étiquettes, le style de texte, le trait, l’ombre et le remplissage des séries, le symbole des points de données ainsi que le remplissage de ces derniers.  Les graphiques en barres ou en colonnes simples ou empilées partagent leurs attributs à l’exception de la position des étiquettes de valeur. Les graphiques en barres ou en colonnes possèdent cependant des remplissages distincts.  Les ombres des graphiques 3D sont partagées entre les types de graphiques. Si vous changez le type d’un graphique par un autre partageant certains des attributs, ces derniers sont alors conservés. Les attributs partagés regroupent les axes, les quadrillages, les marques de graduation, les étiquettes des axes, l’affichage de la valeur minimale, le format des nombres, les bordures, les rotations d’objets, les ombres ainsi que le style d’éclairage 3D. Vous en saurez plus à propos de ces attributs tout au long du reste de ce chapitre. Modification de données dans un graphique Pour modifier les données d’un graphique, ouvrez l’Éditeur de graphiques et saisissez les données en les tapant ou en les copiant et les collant à partir d’Excel, d’AppleWorks ou d’autres tableurs. Pour ouvrir l’Éditeur de graphiques : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis sur Modifier les données. 230 Chapitre 10 Utilisation des graphiques Vous pouvez également choisir Format > Graphique > Afficher l’Éditeur de graphiques. Copie de données dans l’Éditeur de graphiques Copiez les données provenant de feuilles de calcul Excel, AppleWorks ou autres, puis collez-les dans l’Éditeur de graphiques. Pour utiliser des données issues d’une autre feuille de calcul : 1 Ouvrez la feuille de calcul et sélectionnez toutes les cellules appropriées. 2 Appuyez simultanément sur les touches Commande et C. 3 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Modifier les données pour ouvrir l’Éditeur de graphiques. 4 Sélectionnez la cellule supérieure dans la première colonne de l’Éditeur de graphiques. 5 Appuyez simultanément sur les touches Commande et V. Utilisation de rangs et de colonnes dans l’Éditeur de graphiques Modifiez les noms des rangs et des colonnes puis réorganisez, ajoutez ou supprimer des rangs et des colonnes. Voici différentes manières d’utiliser des rangs et des colonnes dans l’Éditeur de graphiques : m Pour modifier le nom des rangs et des colonnes ou pour modifier les données d’une cellule, double-cliquez sur la cellule ou sur l’étiquette d’un rang ou d’une colonne et saisissez ce que vous désirez. m Pour réorganiser des rangs ou des colonnes, faites glisser leur étiquette vers un nouvel emplacement. Faites glisser les étiquettes afin de les réorganiser. Tapez les données graphiques directement dans les cellules de la feuille de calcul. Cliquez sur ces boutons afin d’ajouter un autre rang ou une autre colonne de données.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 231 m Pour ajouter des rangs ou des colonnes, cliquez sur Insérer un rang ou Insérer une colonne afin de placer un rang au-dessus du rang sélectionné ou une colonne à gauche de la colonne sélectionnée. Si aucun rang (ni aucune colonne) n’est sélectionné, le nouveau rang (ou la nouvelle colonne) apparaît en bas ou sur la droite de la feuille de calcul. (Pour visualiser le nouveau rang ou la nouvelle colonne, vous devez appuyer sur la touche Retour ou Tab, agrandir la fenêtre de l’Éditeur de graphiques ou encore faire défiler l’affichage.) Sinon, sélectionnez n’importe quelle cellule vide, saisissez vos données et appuyez ensuite sur la touche Retour. Un nouveau rang ou une nouvelle colonne est automatiquement créé. m Pour supprimer des rangs ou des colonnes, sélectionnez leur étiquette et appuyez ensuite sur la touche Retour. m Pour déterminer si les séries de données du graphique sont représentées en rangs ou en colonnes dans l’Éditeur de graphiques, cliquez sur un bouton Rang / colonne. Mise en forme des attributs généraux d’un graphique Vous pouvez redimensionner et repositionner des graphiques et des légendes. Vous pouvez ajouter un titre au graphique. Vous pouvez mettre en forme les éléments des graphiques (polices, textures, couleurs, étiquettes d’axes et de points de données, ainsi que marques de graduation). Vous pouvez ajuster l’angle et le style d’éclairage des graphiques 3D. Utilisation d’une légende La légende du graphique décrit la signification des couleurs utilisées pour traiter les points de données dans chaque série de données. Vous pouvez afficher ou masquer la légende d’un graphique et la repositionner. Voici différentes manières d’utiliser une légende de graphique : m Pour afficher la légende, sélectionnez le graphique puis sélectionnez Afficher la légende dans l’Inspecteur des graphiques. m Pour modifier les étiquettes dans la légende, modifiez les étiquettes de série dans l’Éditeur de graphiques ou sélectionnez la légende et modifiez le texte directement. m Pour mettre en forme le texte de la légende, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes » à la page 238.232 Chapitre 10 Utilisation des graphiques m Pour masquer la légende, sélectionnez le graphique puis désélectionnez Afficher la légende dans l’Inspecteur des graphiques. Vous pouvez également sélectionner la légende et appuyer sur la touche Suppr. m Pour déplacer la légende, sélectionnez-la et faites-la glisser. Utilisation d’un titre de graphique Vous pouvez ajouter un titre au graphique. Celui-ci peut être mis en forme. Voici différentes manières d’utiliser un titre de graphique : m Pour ajouter un titre, sélectionnez le graphique puis choisissez Afficher le titre dans l’Inspecteur des graphiques. Remplacez le texte du paramètre fictif par votre titre. m Pour mettre en forme le texte d’un titre, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes » à la page 238. m Pour masquer le titre, sélectionnez le graphique puis désactivez l’option Afficher le titre dans l’Inspecteur des graphiques. Redimensionnement d’un graphique Vous pouvez augmenter ou réduire la taille d’un graphique en faisant glisser l’une de ses poignées de sélection actives ou en utilisant l’Inspecteur des mesures. Voici différentes manières de redimensionner un graphique : m Cliquez sur le graphique pour le sélectionner, puis faites glisser une poignée de sélection active. Ces poignées sont dotées d’un pourtour noir. Les poignées de sélection en haut des graphiques incorporés sont inactives. Pour redimensionner un graphique incorporé, faites glisser les poignées actives situées en bas à droite. m Pour préserver les proportions d’un graphique, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous faites glisser le graphique pour le redimensionner. m Pour redimensionner un graphique dans un sens, faites glisser une poignée latérale au lieu d’une poignée d’angle. m Pour redimensionner en spécifiant des dimensions exactes, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures et enfin sur Mesures. Cette sous-fenêtre vous permet de spécifier une nouvelle largeur, hauteur et un angle de rotation, et également de modifier la distance entre le graphique et les marges. Rotation de graphiques Il existe plusieurs techniques de rotation pour les graphiques 2D. Vous ne pouvez pas faire pivoter (ou retourner) les graphiques 3D. Si un graphique 3D est regroupé avec des graphiques 2D, vous pouvez faire pivoter le groupe mais sachez que seuls les graphiques 2D pivoteront.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 233 Voici différentes manières de faire pivoter des graphiques 2D : m Sélectionnez le graphique, maintenez enfoncée la touche Commande et déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’elle se transforme en flè- che double courbe, puis faites glisser une poignée de sélection. m Pour faire pivoter un graphique par incréments de 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures et faites glisser la molette de rotation ou utilisez les commandes d’angle pour définir l’angle du graphique. Les graphiques sectoriels peuvent également être pivotés par le biais de l’Inspecteur des graphiques (reportez-vous à la rubrique « Rotation de graphiques sectoriels 2D » à la page 241). Ajout d’étiquettes et de marques d’axe Utilisez la sous-fenêtre Axes de l’Inspecteur des graphiques pour mettre en forme le quadrillage et l’aspect général des axes du graphique. La plupart des graphiques possèdent deux axes (X et Y). Selon le type de graphique, les points de données sont tracés sur l’un des axes et les jeux de données sont regroupés sur l’autre axe. L’axe des points de données est appelé axe des valeurs et celui des jeux de données axe des catégories. Affichage des axes et des bordures Vous pouvez afficher tous les éléments suivants d’un graphique : l’axe X, l’axe Y et les bordures du graphique. Pour afficher les axes et les bordures : 1 Sélectionnez un graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Axes. 3 Choisissez un ou plusieurs éléments dans le menu local Axes et bordures pour les sélectionner. Définissez les attributs des étiquettes, marques de graduation et autres. Sélectionnez des unités pour les valeurs du graphique. Affichez ou masquez les axes et les bordures des graphiques (pour les graphiques 2D uniquement). Définissez la plage des valeurs qui apparaissent sur le quadrillage du graphique.234 Chapitre 10 Utilisation des graphiques Un élément sélectionné comporte en face une coche. Choisissez de nouveau l’élément afin de le désélectionner. Pour mettre en forme la couleur et le trait des bordures, sélectionnez le graphique et utilisez les contrôles à gauche de la barre de mise en forme. Utilisation de titres d’axes Vous pouvez ajouter un titre sur l’axe des X et sur l’axe des Y d’un graphique. Celui-ci peut être mis en forme. Voici différentes manières d’utiliser un titre d’axe : m Pour ajouter le titre d’un axe, sélectionnez le graphique, puis l’option « Afficher les titres de catégorie » dans le menu local Axe des X ou « Afficher les titres de valeur » dans le menu local Axe des Y de la sous-fenêtre Axes de l’inspecteur des graphiques. Remplacez le texte du paramètre fictif par votre titre. m Pour mettre en forme le texte d’un titre, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes » à la page 238. m Pour masquer le titre d’un axe, sélectionnez le graphique, puis décochez l’option « Afficher les titres de catégorie » dans le menu local Axe des X ou « Afficher les titres de valeur » dans le menu local Axe des Y de la sous-fenêtre Axes de l’inspecteur des graphiques. Affichage des étiquettes de point de données Vous pouvez afficher les valeurs de point de données sur des colonnes, barres, portions de graphique sectoriel et autres éléments de graphiques 2D et 3D. Pour mettre en forme des étiquettes de point de données : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Séries. 3 Choisissez Afficher la valeur dans le menu local Réglages de point de données. Pour afficher la valeur en pourcentage ou la valeur logarithmique au lieu d’une valeur absolue, choisissez Pourcentage ou Logarithmique dans le menu local Axe des X ou Axe des Y de la sous-fenêtre Axes. Pour les graphiques sectoriels, choisissez « Afficher les valeurs des portions en % » dans le menu local « Réglages de pt de données » afin d’afficher les valeurs en pourcentages. Pour afficher le nom des séries de données d’une portion, choisissez « Afficher le nom des séries » dans le menu local Réglages de pt de données. Choisissez un style de ligne. Sélectionner la largeur du trait. Sélectionner la couleur du trait.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 235 4 Sélectionnez un emplacement pour l’étiquette dans le menu local Réglages de pt de données (par exemple, AU milieu ou En bas à droite). 5 Spécifiez le nombre de décimales à afficher en saisissant un nombre dans le champ Décimales. 6 Pour mettre en forme les étiquettes de point de données, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes » à la page 238. Mise en forme de l’axe des valeurs Vous pouvez définir les valeurs et unités à afficher le long de l’axe des valeurs, c’est-à- dire l’axe le long duquel vous lisez les valeurs des points de données. Pour les graphiques à colonnes (barres verticales), les graphiques linéaires et les graphiques à couches, l’axe des Y est l’axe des valeurs. Pour les graphiques à barres horizontales, l’axe des X est l’axe des valeurs. Dans le cas des graphiques en nuage de points, les deux axes constituent des axes de valeurs. Les graphiques sectoriels ne comportent pas d’axe des valeurs. Pour en savoir plus sur la mise en forme des graphiques sectoriels, reportez-vous à la rubrique « Graphiques sectoriels » à la page 239. Pour mettre en forme l’axe des valeurs : 1 Sélectionnez un graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Axes. 3 Pour définir la valeur à l’origine du graphique, tapez un nombre dans le champ Minimum (sous Format de l’axe des valeurs). La valeur Minimum ne peut pas être supérieure à la valeur minimale de l’ensemble du jeu de données. 4 Pour définir le nombre le plus élevé qui s’affiche sur l’axe des valeurs, tapez un nombre dans le champ Maximum. La valeur Maximum ne peut pas être inférieure à la valeur maximale de l’ensemble du jeu de données. 5 Pour spécifier le nombre de marques sur l’axe entre les valeurs minimale et maximale, spécifiez un nombre dans le champ Intervalles. 6 Pour afficher la valeur de donnée minimale sur l’axe des valeurs, sélectionnez « Afficher les étiquettes de valeur » et « Afficher la valeur minimale » dans le menu local Axes des X, Axe des Y ou « Étiquettes, graduations, quadrillage » en fonction du graphique. 7 Pour spécifier des unités pour les valeurs de l’axe, saisissez-les sous Format des nombres dans le champ Préfixe ou Suffixe (ou choisissez un symbole dans les menus locaux).236 Chapitre 10 Utilisation des graphiques 8 Pour afficher des valeurs logarithmiques sur l’axe des valeurs, choisissez Logarithmique dans le menu local Axe des X ou Axe des Y, en fonction du graphique. Cette option est disponible uniquement pour les graphiques 2D à barres/colonnes qui ne sont pas empilés et pour les graphiques linéaires. Vous ne pouvez pas tracer de valeurs négatives sur l’axe logarithmique. 9 Pour afficher des valeurs en pourcentages sur l’axe des valeurs des graphiques empilés, choisissez Pourcentage dans le menu local Axe des X ou Axe des Y, dans la sous-fenê- tre des axes. Pour les graphiques sectoriels, choisissez « Affi. val. des portions en % » dans le menu local Réglages de pt de données afin d’afficher les valeurs en pourcentages. Mise en place d’étiquettes, de quadrillage et de marques de graduation Les menus locaux Axe des X et Axe des Y (sous-fenêtre Axes de l’Inspecteur des graphiques) fournissent une série d’options permettant de placer des marques de graduation, des étiquettes et des quadrillages le long de l’axe des valeurs ou de l’axe des catégories. Les options de ces menus locaux varient selon le type de graphique que vous sélectionnez. Pour les graphiques à barres verticaux (graphiques à colonnes), les graphiques linéaires et les graphiques à couches, l’axe des Y correspond à l’axe des valeurs et celui des X à l’axe des catégories. Pour les graphiques à barres horizontales, l’axe des X est l’axe des valeurs. Dans le cas des graphiques en nuage de points, les deux axes constituent des axes de valeurs. En ce qui concerne les graphiques 3D, les axes des X et des Y sont les mêmes que pour leur version 2D. Pour mettre en forme les marques d’axe : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Axes. 3 Pour mettre en forme l’axe des X, choisissez une option dans le menu local Axe des X. Pour un graphique à colonnes, le menu se présente de la manière suivante : Placez des marques de graduation le long de l’axe des X. Afficher ou masquer le quadrillage de l’axe des X. Définissez le sens du texte pour les étiquettes de l’axe des catégories. Afficher ou masquer les titres et les étiquettes de l’axe des catégories.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 237 4 Pour mettre en forme l’axe des Y, choisissez une option dans le menu local Axe des Y. Le menu se présente sous la forme suivante dans le cas d’un graphique à colonnes : Mise en forme des éléments d’une série de données Vous pouvez utiliser un ensemble complet d’effets visuels pour enrichir l’aspect des élé- ments composant les séries de données (par ex. barres, portions et formes de couches). Pour mettre en forme des éléments de séries de données : 1 Pour mettre en forme toutes les séries de données, sélectionnez le graphique. Pour mettre en forme les éléments d’une série de données individuelle, sélectionnez le graphique puis cliquez sur l’un des éléments de la série. Pour tous les types de graphiques, à l’exception des graphiques sectoriels, sélectionner un élément d’une série (une barre, par exemple) sélectionne automatiquement la série entière. Dans les graphiques sectoriels, vous sélectionnez des portions individuelles. 2 Pour remplir les éléments de série de données dans une couleur ou une texture particulières, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis sur Couleurs des graphiques. Choisissez un type de remplissage (par exemple, parmi les textures de remplissage 3D) dans le premier menu local, puis une collection de remplissage (par exemple, Marbre ou Bois) dans le second. Pour remplir les éléments dans toutes les séries de données, cliquez sur Tout appliquer. Le premier remplissage est appliqué aux éléments de la première série, le deuxième remplissage à la deuxième série, ainsi de suite. Pour remplir des éléments dans une seule série de données, faites glisser le remplissage vers un élément (barre, colonne, etc.) de la série. 3 Pour régler l’opacité, le trait, l’ombre et autres attributs graphiques d’éléments de séries, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes. Vous pouvez également utiliser la barre de mise en forme pour définir la couleur, l’opacité et l’ombre d’un graphique entier ou de certaines séries de données du graphique. Placez des marques de graduation le long de l’axe des Y. Affichez ou masquez le quadrillage de l’axe des Y. Affichez ou masquez les étiquettes de l’axe des valeurs.238 Chapitre 10 Utilisation des graphiques 4 Pour régler les couleurs d’éléments de séries, reportez-vous à la rubrique « Remplissage d’un objet avec de la couleur » à la page 162. 5 Pour remplir des éléments de séries avec l’une de vos images, reportez-vous à la rubrique « Image de remplissage d’un objet » à la page 164. 6 Pour mettre en forme les étiquettes de point de données, reportez-vous à la rubrique « Affichage des étiquettes de point de données » à la page 234. Vous pourrez trouver des instructions relatives à la mise en forme de graphiques de types spécifiques dans la rubrique « Mise en forme de types de graphiques spécifiques » à la page 239. Mise en forme des titres, des étiquettes et des légendes Vous pouvez modifier la taille et l’apparence des titres de graphique et d’axe, des étiquettes d’axe, des étiquettes de point de données et des légendes. Pour mettre en forme le texte des étiquettes et des légendes : 1 Sélectionnez le texte à mettre en forme. Pour mettre en forme tous les titres et étiquettes de graphique, cliquez sur celui-ci pour le sélectionner. Si vous sélectionnez le texte pour une étiquette de point de données ou d’axe, tout le texte de ce type est également sélectionné. Vous devez modifier la police des légendes séparément. 2 Utilisez le menu Format, la sous-fenêtre Police ou bien la barre de format pour mettre en forme le texte. Reportez-vous aux rubriques « Utilisation du menu Format pour mettre en forme le texte » à la page 81, « Utilisation du panneau Police pour mettre en forme le texte » à la page 83 et « Utilisation de la barre de format pour mettre en forme le texte » à la page 81 pour obtenir des instructions. Ajout de texte descriptif à un graphique Vous pouvez ajouter un texte descriptif à un graphique, comme lorsque vous souhaitez fournir des informations de référence pour un point de données en particulier. Pour ajouter du texte : 1 Créez une zone de texte. Reportez-vous à la rubrique « Ajout de zones de texte » à la page 108 pour obtenir des instructions. 2 Faites-la glisser vers l’endroit souhaité sur le graphique. 3 Saisissez votre texte dans la zone correspondante. Vous pouvez éventuellement regrouper le graphique et la zone de texte de manière à ce que le texte reste proche du graphique. Cliquez en appuyant sur la touche Maj pour sélectionner à la fois le graphique et la zone de texte, puis choisissez Disposition > Grouper.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 239 Mise en forme de types de graphiques spécifiques Plusieurs styles de graphiques proposent des options uniques pour la mise en forme de leurs éléments. Graphiques sectoriels Pour les graphiques sectoriels, Pages trace uniquement le premier point de données pour chaque série de données. Si les séries de données sont organisées en rangs, seule la première colonne est représentée. Si elles sont organisées en colonnes, seul le premier rang est représenté. Par conséquent, un graphique sectoriel représente un seul jeu de données et chaque portion représente un élément de ce jeu. Vous pouvez représenter n’importe quel jeu de données en le déplaçant vers le premier rang ou la première colonne. Vous pouvez mettre en forme un graphique sectoriel complet ou bien des portions individuelles de celui-ci. Sélection de portions individuelles dans un graphique sectoriel Si vous désirez mettre en forme une ou plusieurs portions, vous devez d’abord les sélectionner. Voici différentes manières de sélectionner des portions sur un graphique sectoriel sélectionné : m Pour sélectionner une seule portion, cliquez dessus. m Pour sélectionner toutes les portions, sélectionnez-en une et appuyez simultanément sur les touches Commande et A. m Pour sélectionner des portions non adjacentes, maintenez enfoncée la touche Commande tout en sélectionnant chaque portion. m Pour sélectionner un ensemble de portions adjacentes, sélectionnez la première portion puis maintenez la touche Maj enfoncée tout en sélectionnant la dernière portion. Affichage du nom des séries dans un graphique sectoriel Sur les graphiques sectoriels, vous pouvez afficher le nom des séries. Pour afficher le nom des séries dans un graphique sectoriel : 1 Sélectionnez le graphique ou les portions individuelles. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Séries. 3 Choisissez « Afficher le nom des séries » dans le menu local « Étiquette de point de données ». 4 Choisissez À l’intérieur ou À l’extérieur dans le menu local Étiquette de pt de données.240 Chapitre 10 Utilisation des graphiques Éloignement de portions individuelles du graphique Pour augmenter l’impact visuel des portions, vous pouvez les séparer du graphique. Vous pouvez ajouter un nom de série aux portions éloignées pour les faire ressortir davantage, tel que décrit dans la rubrique « Affichage des étiquettes de point de données » à la page 234. Voici différentes manières d’éloigner des portions de graphique individuelles : m Pour éloigner une portion du centre d’un graphique sectoriel 2D ou 3D, sélectionnez-la et faites-la glisser ou utilisez le réglage Éloigner dans la sous-fenêtre Séries de l’Inspecteur des graphiques. m Pour éloigner toutes les portions en partant du centre d’un graphique sectoriel 3D, sélectionnez le graphique avant d’utiliser le réglage Éloigner. Ajout d’ombres aux graphiques sectoriels et aux portions Vous pouvez placer des ombres sur des portions individuelles ou sur le graphique entier. L’application d’ombres aux portions individuelles donne l’impression que les portions se trouvent sur différentes couches. Lorsque vous ajoutez une ombre à la portion d’un graphique, il est judicieux de la séparer tout d’abord. Reportez-vous à la rubrique « Éloignement de portions individuelles du graphique » à la page 240 pour obtenir des instructions. Pour ajouter des ombres : 1 Sélectionnez le graphique ou les portions individuelles. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Séries. 3 Pour ajouter des ombres aux portions, choisissez Individuelle dans le menu local Ombre. Pour ajouter des ombres à l’ensemble du graphique, choisissez Groupée dans le menu local Ombre. 4 Pour définir des attributs d’ombre, utilisez l’Inspecteur des graphismes. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 158 pour obtenir des instructions. Éloignez une portion en utilisant le curseur Éloigner et en lui attribuant un nom de série.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 241 Réglage de l’opacité des graphiques sectoriels Vous pouvez modifier l’opacité du graphique et d’éléments de graphique individuels, comme la légende. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de l’opacité » à la page 160 pour plus d’informations. Rotation de graphiques sectoriels 2D Vous pouvez utiliser plusieurs techniques pour faire pivoter un graphique sectoriel 2D. Voici différentes manières de faire pivoter un graphique sectoriel : m Sélectionnez le graphique, cliquez sur Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis sur Séries, et enfin utilisez la molette Angle de rotation ou le champ correspondant. m Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des mesures et faites glisser la molette de rotation ou utilisez les commandes d’angle pour définir l’angle du graphique. m Sélectionnez le graphique, maintenez enfoncée la touche Commande et déplacez le pointeur vers une poignée de sélection active jusqu’à ce qu’elle se transforme en flè- che double courbe, puis faites glisser une poignée de sélection. m Pour faire pivoter le graphique par incréments de 45 degrés, appuyez sur les touches Maj et Commande tout en faisant glisser une poignée de sélection ou la molette de rotation. Graphiques à barres et à colonnes Il est possible d’appliquer des ombres à une série de données spécifique ou à l’ensemble du graphique. Vous pouvez ajuster l’opacité du graphique dans son ensemble ou pour des séries individuelles (mais pas des barres individuelles). Vous pouvez également ajuster l’espacement entre les jeux de données ou entre des barres individuelles. Réglage de l’espacement des graphiques à barres et à colonnes Vous pouvez ajuster l’espace entre les différentes barres ou les jeux de données. Pour régler l’espacement : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Séries. Séparez les barres individuelles du graphique. Séparez les jeux de données du graphique. Ajoutez des ombres aux barres ou aux jeux de données.242 Chapitre 10 Utilisation des graphiques 3 Pour changer l’espacement entre les barres, tapez une valeur (ou cliquez sur les flèches) dans le champ Espace entre les barres. Pour changer l’espace entre les jeux de données, spécifiez une valeur dans le champ « Espace entre les séries ». La valeur est le pourcentage de l’épaisseur des barres. Le fait de réduire l’espace entre les barres les rend plus épaisses. Vous pouvez également déplacer le pointeur près du bord d’une barre jusqu’à ce qu’il devienne une double flèche, puis le faire glisser afin de rendre les barres plus épaisses ou plus fines. Ajout d’ombres aux graphiques à barres et à colonnes Vous pouvez ajouter des ombres à chacune des barres du graphique ou à chaque groupe de barres. Si vous souhaitez ajouter des ombres à des barres individuelles, il est judicieux de les séparer auparavant. Reportez-vous à la rubrique « Réglage de l’espacement des graphiques à barres et à colonnes » à la page 241 pour obtenir des instructions. Pour ajouter des ombres : 1 Sélectionnez le graphique. 2 Cliquez sur Inspecteur dans la barre de format, cliquez sur le bouton Inspecteur des graphismes, puis sur Séries. 3 Pour ajouter des ombres aux barres individuelles, choisissez Individuelle dans le menu local Ombre. Pour ajouter des ombres à chaque groupe de barres, choisissez Groupée dans le menu local Ombre. 4 Pour définir des attributs d’ombre, utilisez l’Inspecteur des graphismes. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 158 pour obtenir des instructions. Réglage de l’opacité des graphiques à barres et à colonnes Vous pouvez modifier l’opacité du graphique et d’éléments de graphique individuels, comme la légende. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de l’opacité » à la page 160 pour plus d’informations.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 243 Graphiques à couches et linéaires Dans le cas des graphiques à couches et des graphiques linéaires, vous pouvez repré- senter des points de données par des symboles (cercles, triangles, carrés et losanges). Voici différentes manières de mettre en forme des graphiques à couches et des graphiques linéaires : m Pour mettre en forme des symboles, sélectionnez une série de données (figure ou ligne de couche), cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et enfin sur Séries. Choisissez un symbole dans le menu local Symbole de point de données. Utilisez les options du menu local Remplissage du symbole pour appliquer de la couleur ou des images aux symboles. Reportez-vous aux rubriques « Image de remplissage d’un objet » à la page 164 et « Remplissage d’un objet avec de la couleur » à la page 162 pour obtenir des instructions. m Pour définir la couleur de ligne sur les graphiques linéaires, sélectionnez une ligne, cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et utilisez les réglages de trait. Reportez-vous à la rubrique « Modification du style des bordures » à la page 156 pour obtenir des instructions. m Pour ajouter des ombres sur des graphiques à couches ou linéaires, sélectionnez une série de données (figure ou ligne de couche), cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et utilisez les réglages d’ombre. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 158 pour obtenir des instructions. Les points de données de cette série sont représentés par des carrés. Les points de données de cette série sont représentés par des triangles. Choisissez un symbole à utiliser pour les points de données. Remplissez les symboles des points de données avec de la couleur ou des images.244 Chapitre 10 Utilisation des graphiques Graphiques en nuage de points Sur les graphiques en nuage de points, les données s’affichent différemment des autres types de graphiques. Ils nécessitent au moins deux colonnes ou rangs de données pour tracer les points représentant les valeurs d’une série de données individuelle. Pour pouvoir afficher plusieurs séries de données, vous devez utiliser dans ce cas des paires de colonnes ou de rangs supplémentaires. Chaque paire de valeurs détermine ainsi la position de chaque point de données. La première valeur rencontrée dans la paire équivaut à l’axe des X du point. La seconde valeur rencontrée équivaut à l’axe des Y du point. Voici différentes manières d’utiliser un graphique en nuage de points : m Pour mettre en forme un symbole pour une série de données, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des éléments d’une série de données » à la page 237. m Pour préciser les réglages s’appliquant aux axes, utilisez la sous-fenêtre Axes de l’Inspecteur des graphiques. Puisque les deux axes de graphiques en nuage de points possèdent des valeurs, les réglages de mise en forme des axes de valeurs s’appliquent aussi bien à l’axe des X qu’à celui des Y. Chaque axe peut néanmoins posséder son propre format de nombres. Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme de l’axe des valeurs » à la page 235 pour obtenir des instructions. Graphiques 3D Tous les types de graphiques, à l’exception des graphiques en nuage de points, peuvent être convertis en graphiques 3D. Voici les versions en 2D et 3D d’un graphique sectoriel. Et voici les versions en 2D et 3D d’un graphique linéaire.Chapitre 10 Utilisation des graphiques 245 Pour définir des réglages de scène 3D : 1 Sélectionnez un graphique 3D. 2 Cliquez sur le bouton Inspecteur dans la barre de format, puis sur le bouton Inspecteur des graphismes et cliquez enfin sur Scène 3D. 3 Modifiez l’angle d’affichage du graphique, son style d’éclairage et sa profondeur à votre guise, à l’aide des commandes de Scène 3D. Flèches d’angle d’affichage : faites glisser une des flèches pour affiner l’angle. Cliquez sur la flèche verticale et faites-la glisser vers le haut ou vers le bas pour déplacer le graphique en conséquence. Cliquez sur la flèche horizontale et faites-la glisser vers la gauche ou vers la droite pour déplacer le graphique en conséquence. Pour déplacer le graphique dans les deux sens, cliquez à l’intersection des flèches et faites glisser. Style d’éclairage : sélectionnez un élément dans ce menu local afin d’ajuster l’effet d’éclairage. Profondeur du graphique : faites glisser ce réglage pour augmenter ou réduire la profondeur des éléments 3D.11 246 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses Le présent chapitre aborde les méthodes permettant d’utiliser des informations relatives aux contacts stockées dans le Carnet d’adresses et dans des vCards afin de personnaliser des lettres, des enveloppes ou tout autre document Pages. De nombreux modèles Pages contiennent des champs de Carnet d’adresses, proposant ainsi un moyen d’insérer automatiquement des noms, des numéros de téléphone, des adresses et autres données dans un document. Cette fonction vous permet ainsi de créer un document (une lettre ou un contrat-type, par exemple) et de le réutiliser ensuite pour différentes personnes. Utilisation des champs de Carnet d’adresses Vous pouvez insérer n’importe quelles données que vous avez définies pour des contacts du Carnet d’adresses dans des documents Pages. Vous pouvez également ajouter des données tirées d’une carte de visite virtuelle (appelée vCard) que l’on vous a envoyée. Cela vous permet de réutiliser une lettre, un contrat, une enveloppe ou autre document pour plusieurs personnes. Cette caractéristique est parfois appelée fusion de texte. Lorsqu’un document Pages contient des champs de Carnet d’adresses, les coordonnées y sont insérées automatiquement. Ces champs identifient quelles données extraire du Carnet d’adresses ou de la vCard et à quel endroit les placer sur le document. Un document peut contenir deux types de champs de Carnet d’adresses :  Un champ d’expéditeur affiche les informations relatives au distributeur du document. Par exemple, une lettre peut comprendre un en-tête utilisant des champs d’expéditeur afin d’afficher le nom d’une entreprise, son adresse et son numéro de téléphone. Pages remplit alors automatiquement les champs d’expéditeur avec les données tirées de la fiche du Carnet d’adresses intitulée Ma fiche. Vous pouvez cependant utiliser une autre fiche pour remplir ces champs si vous le souhaitez. Chapitre 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses 247  Le champ de destinataire affiche quant à lui les informations relatives à une personne prévue pour recevoir le document. Par exemple, vous pouvez utiliser les champs de destinataire pour insérer le nom d’une personne à plusieurs emplacements d’une même lettre. Au moment de personnaliser un document destiné à plusieurs destinataires, vous pouvez ainsi spécifier un groupe du Carnet d’adresses ou sélectionner plusieurs fiches individuelles. Pages crée une version distincte du contenu correspondant à chaque contact. Dans chaque version du document, les mêmes données relatives à l’expéditeur sont utilisées mais les champs de destinataire sont personnalisés. Le résultat obtenu peut alors être imprimé ou enregistré dans un nouveau document possédant une section pour chaque contact. Utilisation des champs de Carnet d’adresses De nombreux modèles Pages disposent de champs de Carnet d’adresses prédéfinis, mais vous pouvez également créer vos propres champs de Carnet d’adresses, comme le décrit la rubrique « Définition de vos propres champs de Carnet d’adresses » à la page 249. Lorsqu’un champ de Carnet d’adresses a été défini dans un document Pages, vous pouvez y insérer les coordonnées de l’expéditeur ou du destinataire. Insertion des coordonnées de l’expéditeur Vous pouvez utiliser les données du Carnet d’adresses ou d’une vCard pour personnaliser les champs de l’expéditeur dans vos documents. Voici différentes manières d’insérer les données de l’expéditeur : m Ouvrez un document contenant des champs d’expéditeur (un modèle de lettre, par exemple). Pages y insère automatiquement les données provenant de Ma fiche (dans le Carnet d’adresses). Si la fiche ne contient aucune des données des champs d’expéditeur, l’étiquette du champ est cependant toujours affichée. m Si vous souhaitez utiliser des données différentes de celles figurant sur Ma fiche pour le champ de l’expéditeur, faites glisser une fiche du Carnet d’adresses ou une vCard vers un champ d’expéditeur du document. Les données de la nouvelle fiche sont alors appliquées aux champs d’expéditeur du document. Insertion des coordonnées du destinataire pour un contact Vous pouvez personnaliser un document pour un destinataire à l’aide d’une fiche du Carnet d’adresses ou d’une vCard. Pour insérer les données de destinataire d’un contact, procédez comme suit : 1 Ouvrez un document contenant des champs de destinataire. 2 Sélectionnez la fiche du Carnet d’adresses ou la vCard voulue et faites-la glisser sur un champ de destinataire. 248 Chapitre 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses Ses coordonnées apparaissent sur tous les champs de destinataire dans l’ensemble du document. Si la fiche ne contient aucune donnée pour l’un des champs de destinataire, l’étiquette de champ est cependant toujours affichée. 3 Vous pouvez enregistrer ou imprimer le document, si vous le souhaitez. 4 Pour réutiliser le document avec les données d’un autre contact, sélectionnez dans ce cas la nouvelle fiche et faites-la glisser vers un champ de destinataire. De même, les nouvelles données remplacent alors les données du destinataire insérées lors de l’étape 2. Insertion des coordonnées du destinataire pour des groupes du Carnet d’adresses Vous pouvez personnaliser un document pour plusieurs destinataires à l’aide d’un groupe du Carnet d’adresses. Pour insérer des données de destinataire pour tous les contacts faisant partie d’un groupe du Carnet d’adresses : 1 Ouvrez un document contenant des champs de destinataire. 2 Sélectionnez Édition > « Fusionner les fiches de Carnet d’adresses », puis choisissez un groupe ou l’option Tout dans le menu local. Vous pouvez aussi effectuer cette sélection à partir du Carnet d’adresses et la faire glisser sur un champ de destinataire du document. 3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, choisissez Nouveau document dans le menu local pour créer un nouveau document contenant une section pour chaque contact du groupe. Sinon, choisissez « Envoyer à l’imprimante » dans le menu local pour imprimer une copie personnalisée du document pour chaque contact du groupe. Si vous ne souhaitez pas que les informations de contact manquantes soient remplacées (par exemple, l’adresse du bureau par celle du domicile), désactivez la case à cocher. Le document d’origine n’est pas affecté par cette fusion. Vous pouvez réutiliser le document pour des fusions ultérieures le cas échéant. Insertion des données de destinataire des contacts de plusieurs fiches Vous pouvez personnaliser un document pour plusieurs destinataires en utilisant plusieurs fiches du Carnet d’adresses. Pour insérer les données de destinataire des contacts de plusieurs fiches : 1 Ouvrez un document contenant des champs de destinataire. 2 Sélectionnez les fiches du Carnet d’adresses à utiliser et faites-les ensuite glisser sur un champ de destinataire. Dans la zone de dialogue qui apparaît, choisissez Nouveau document dans le menu local pour créer un nouveau document contenant une section pour chaque contact. Sinon, choisissez « Envoyer à l’imprimante » dans le menu local pour imprimer une copie personnalisée du document pour chaque contact. Chapitre 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses 249 Si vous ne souhaitez pas que les informations de contact manquantes soient remplacées (par exemple, l’adresse du bureau par celle du domicile), désactivez la case à cocher. Le document d’origine n’est pas affecté par cette fusion. Vous pouvez réutiliser le document pour des fusions ultérieures le cas échéant. Utilisation de coordonnées ne figurant ni dans Carnet d’adresses ni sur une vCard Vous pouvez utiliser des informations de contact ne figurant ni Carnet d’adresses, ni sur une vCard pour un champ d’expéditeur ou de destinataire. Pour insérer des données que vous saisissez dans les champs de Carnet d’adresses : 1 Cliquez sur un champ de Carnet d’adresses et saisissez les données à utiliser. Le champ de Carnet d’adresses est alors remplacé par le texte saisi. 2 Répétez l’étape 1 autant de fois que nécessaire. 3 Pour conserver la version du document incluant tous les champs de Carnet d’adresses que vous avez ainsi supprimés, choisissez Fichier > Enregistrer sous, afin d’enregistrer le document modifié sous un autre nom. Si vous ne souhaitez pas conserver vos modifications, sélectionnez dans ce cas Édition > Annuler Frappe pour revenir aux champs d’origine du Carnet d’adresses. Définition de vos propres champs de Carnet d’adresses Si vous devez modifier un champ de Carnet d’adresses ou en créer de nouveaux, utilisez la sous-fenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien. Création d’un champ de Carnet d’adresses Vous pouvez ajouter un champ de Carnet d’adresses à un document qui pourra ensuite être remplacé par les coordonnées d’un contact issues de Carnet d’adresses. Sélectionnez la caté- gorie décrivant les données à insérer. Choisissez le champ de Carnet d’adresses contenant les données. Cochez cette case pour activer le texte sélectionné en tant que champ de carnet d’adresses.250 Chapitre 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses Pour créer un champ de Carnet d’adresses en utilisant le nom Carnet d’adresses : 1 Ouvrez un document Pages. 2 Placez le point d’insertion à l’emplacement où vous souhaitez faire apparaître le champ de Carnet d’adresses. 3 Si l’Inspecteur de lien n’est pas ouvert, sélectionnez Insertion > Champ de Carnet d’adresses. Dans le cas contraire, sélectionnez l’option « Activer en tant que champ de Carnet d’adresses » dans la sous-fenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien. Un paramètre fictif correspondant au champ du Carnet d’adresses est alors inséré et mis en surbrillance. 4 Dans la sous-fenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien, ouvrez le menu local Type. Sélectionnez la catégorie décrivant le mieux le type de donnée à insérer dans le champ. 5 Dans le menu local Champ, choisissez le nom du champ de Carnet d’adresses correspondant aux données que vous souhaitez insérer dans ce champ. Le texte du paramè- tre fictif est remplacé par le nom choisi. 6 Cliquez sur Champ de l’expéditeur ou Champ du destinataire pour indiquer le type de champ de Carnet d’adresses à créer. Pour créer un champ avec un nom personnalisé, saisissez-le puis sélectionnez le texte à utiliser comme nom de champ de Carnet d’adresses. Dans l’Inspecteur de lien, sélectionnez « Activer en tant que champ de Carnet d’adresses », choisissez les éléments appropriés dans les menus locaux Type et Champ, puis cliquez sur Champ de l’expéditeur ou Champ du destinataire. Modification d’un champ de Carnet d’adresses Vous pouvez désactiver un champ de Carnet d’adresses, modifier les données du Carnet d’adresses qu’il utilise, changer un champ du destinataire en champ de l’expéditeur, et bien d’autres choses encore. Voici différentes manières de modifier un champ de Carnet d’adresses : m Pour désactiver un champ de Carnet d’adresses, cliquez dessus puis désactivez le champ « Activer en tant que champ de Carnet d’adresses » se trouvant dans la sousfenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien. m Pour modifier le champ associé dans Carnet d’adresses, cliquez sur le champ de Carnet d’adresses de votre document et ouvrez ensuite l’Inspecteur de lien. Dans la sous-fenêtre Fusionner, cliquez sur le menu local Type ou Champ pour indiquer le nouveau champ. m Pour modifier un champ d’expéditeur du Carnet d’adresses en champ de destinataire, et inversement, cliquez dessus et ouvrez l’Inspecteur de lien. Cliquez sur Champ de l’expéditeur ou sur Champ du destinataire, selon le cas. m Pour supprimer un champ de Carnet d’adresses, cliquez dessus et appuyez sur la touche Supprimer.Chapitre 11 Personnalisation de documents à l’aide de données tirées du Carnet d’adresses 251 m Si un document utilise un champ du Carnet d’adresses s’appuyant sur des valeurs professionnelles, personnelles ou d’un autre type, vous avez toujours la possibilité de basculer d’un type à l’autre en sélectionnant Édition > Choisir l’étiquette d’adresse > Domicile, Bureau ou Autre. Modification de l’étiquette d’un champ de Carnet d’adresses Vous pouvez modifier l’étiquette qui identifie un champ de Carnet d’adresses dans un document. Pour modifier l’étiquette d’un champ de Carnet d’adresses : 1 Cliquez sur le champ du Carnet d’adresses dont vous souhaitez modifier l’étiquette. 2 Saisissez la nouvelle étiquette. 3 Sélectionnez-la. 4 Si l’Inspecteur de lien n’est pas ouvert, sélectionnez Insertion > Champ de Carnet d’adresses. Dans le cas contraire, sélectionnez l’option « Activer en tant que champ de Carnet d’adresses » dans la sous-fenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien. 5 Dans la sous-fenêtre Fusionner de l’Inspecteur de lien, ouvrez le menu local Type. Sélectionnez la catégorie décrivant le mieux le type de donnée à insérer dans le champ. 6 Dans le menu local Champ, choisissez le champ du Carnet d’adresses relatif aux données à insérer. 7 Cliquez sur Champ de l’expéditeur ou Champ du destinataire pour indiquer le type de champ de Carnet d’adresses à créer. 12 252 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats Ce chapitre décrit les procédures qui vous permettront d’imprimer et de partager votre document Pages. En plus d’imprimer ou de faxer un document, vous pouvez le partager électroniquement. En l’exportant vers d’autres formats de document, vous pouvez collaborer avec d’autres personnes qui utilisent AppleWorks ou Microsoft Word. Il est possible de convertir un document au format PDF ou de le joindre à une entrée de blog iWeb. Impression de documents Pages et Mac OS X offrent des outils permettant d’imprimer tout ou partie d’un document selon diverses présentations et également d’ajuster la couleur du document imprimé. Définition de la taille et de l’orientation du papier Avant d’imprimer, vous devez vous assurer que la taille et l’orientation du papier sont configurées comme vous le souhaitez. Pour cela, ouvrez la zone de dialogue Format d’impression. Pour définir la taille et l’orientation du papier : 1 Choisissez Fichier > Format d’impression. 2 Dans la zone de dialogue Format d’impression, choisissez l’imprimante que vous allez utiliser dans le menu local Pour. 3 Choisissez une taille de papier standard dans le menu local Taille du papier. Si vous souhaitez définir une taille de papier personnalisée avec Pages sous Mac OS X 10.4, passez à l’étape 4.Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats 253 4 Sous Mac OS X 10.4, choisissez « Gérer les tailles personnalisées » dans le menu local Taille du papier. Cliquez sur le bouton d’ajout (+), puis saisissez les valeurs dans les champs Taille de la page. Choisissez les marges par défaut pour votre imprimante dans le menu local ou saisissez vos propres valeurs de marge dans les champs Gauche, Droite, Haut et Bas. Si vous voulez modifier le nom attribué à la taille personnalisée, double-cliquez sur le nom dans la liste et saisissez-en un nouveau. Cliquez sur OK. Sélectionnez la nouvelle taille de papier que vous venez de nommer dans le menu local Taille du papier, puis cliquez sur OK. 5 Sélectionnez une option d’orientation à l’aide d’un des boutons en bas de la zone de dialogue Format d’impression. Aperçu du document avant son impression Pour vous assurer que la disposition est conforme à vos besoins, il est judicieux d’afficher un aperçu du document à l’écran avant de l’imprimer. Choisissez une imprimante pour laquelle vous souhaitez définir les marges de page par défaut. Supprime une taille de papier sélectionnée. Duplique une taille de papier sélectionnée. Crée une taille de papier personnalisée. Orientation paysage avec le haut de la page du côté gauche du papier Orientation paysage avec le haut de la page du côté droit du papier Orientation portrait (l’orientation par défaut de la plupart des modèles)254 Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats Pour afficher un aperçu du document avant l’impression : 1 Choisissez Fichier > Imprimer, puis cliquez sur le bouton Aperçu dans la zone de dialogue Imprimer. L’aperçu illustre l’aspect de chaque page d’un document lors de l’impression. Il n’affiche pas les effets de certaines options de disposition, telles que les bordures. Pour plus d’informations sur les options de disposition, reportez-vous à la rubrique « Configuration de la disposition d’impression et autres options » à la page 255. 2 Sélectionnez Épreuve-écran dans le coin inférieur gauche de la fenêtre Aperçu afin de tenir compte des possibilités de votre imprimante. Par exemple, si vous imprimez un document couleur sur une imprimante noir et blanc, l’option Épreuve-écran affiche l’aperçu du document en noir et blanc. 3 Cliquez sur Imprimer afin d’imprimer votre document directement à partir de la fenê- tre Aperçu. Pour plus d’informations sur l’utilisation de l’aperçu, reportez-vous à l’aide. Choisissez Aide > Aide Aperçu lorsque la fenêtre Aperçu est active. Impression de commentaires Lorsqu’un document Pages contient des commentaires ajoutés par vos soins ou par une autre personne, vous pouvez faire en sorte qu’ils soient visibles à l’impression. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation de commentaires » à la page 73 pour en savoir plus sur les commentaires. Pour imprimer des commentaires : m Faites apparaître les commentaires en cliquant sur Affichage dans la barre d’outils et en choisissant Afficher les commentaires, puis imprimez votre document. Les pages à l’impression sont alors redimensionnées pour permettre d’y inclure les commentaires. Impression de tout ou partie d’un document Vous pouvez imprimer un document entier ou une plage de pages sélectionnée sur une imprimante dont l’accès a été configuré sur votre ordinateur. Pour imprimer un document complet ou une plage de pages : 1 Choisissez Fichier > Imprimer. 2 Choisissez l’imprimante que vous souhaitez utiliser dans le menu local Imprimante. Si l’imprimante n’apparaît pas, sélectionnez Ajouter une imprimante dans le menu local Imprimante. Pour en savoir plus sur l’ajout d’une imprimante, recherchez « Ajouter une imprimante » dans l’Aide Mac OS. Pour déterminer l’emplacement de l’imprimante que vous utilisez, positionnez le pointeur sur le nom de l’imprimante lorsque vous la sélectionnez dans le menu local Imprimante.Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats 255 3 Tapez le nombre d’exemplaires que vous souhaitez imprimer dans le champ Copies, puis cochez la case Triées si vous souhaitez imprimer chaque groupe de pages dans l’ordre avant d’imprimer le groupe suivant. Si vous souhaitez imprimer un lot de pages 1, puis de pages 2, puis de pages 3, etc., désélectionnez la case. 4 Pour imprimer le document entier, sélectionnez Toutes en regard de Pages. Pour imprimer une plage de pages, sélectionnez De, puis tapez le numéro de la première page dans le champ De, et le numéro de la dernière page dans le champ « à ». 5 Cliquez sur Imprimer. Configuration de la disposition d’impression et autres options Le menu local Copies et pages de la zone de dialogue Imprimer offre plusieurs autres options d’impression, permettant notamment d’imprimer votre document dans l’ordre inverse, d’imprimer uniquement les pages paires ou impaires, d’imprimer une page de garde (page de séparation), etc. Vous pouvez également gérer les réglages de couleur, tel qu’il est décrit dans la rubrique « Ajustement de la couleur du document avec ColorSync » à la page 256. Voici différentes manières de définir des options d’impression : m Pour imprimer les pages du document dans l’ordre inverse, choisissez Gestion du papier dans le menu local Copies et pages, puis sélectionnez « Inverser l’ordre des pages ». m Pour imprimer uniquement les pages paires ou impaires, choisissez Gestion du papier dans le menu local Copies et pages, puis sélectionnez « Pages impaires » ou « Pages paires ». m Pour imprimer plusieurs pages sur une seule feuille de papier, choisissez Mise en page dans le menu local situé sous le menu local Préréglages. Imprimez d’abord de gauche à droite, puis vers le bas. Imprimez les pages d’abord de droite à gauche, puis vers le bas. Imprimez les pages d’abord de haut en bas, puis vers la droite. Imprimez les pages d’abord de haut en bas, puis vers la gauche. Consultez un aperçu de votre mise en page. Sélectionnez les options d’impression recto verso. Choisissez un style du trait afin de séparer les pages imprimées sur chaque feuille.256 Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats Choisissez le nombre de pages à afficher sur chaque feuille dans le menu local Page(s) par feuille. Sélectionnez une orientation, puis choisissez le style de ligne souhaité pour séparer chaque page imprimée à partir du menu local Bordure. m Pour imprimer recto-verso, choisissez Mise en page dans le menu local situé sous le menu local Préréglages, puis sélectionnez une option de reliure. Reliure côté long : imprime les pages à relier dans la longueur. Reliure côté court : imprime les pages à relier côté court du papier. Toutes les imprimantes ne peuvent pas être utilisées en recto verso. Reportez-vous à la documentation fournie avec l’imprimante. m Pour enregistrer vos options d’impression en tant que préréglage que vous pourrez réutiliser par la suite, choisissez Enregistrer sous dans le menu local Préréglages de la zone de dialogue Imprimer, puis attribuez un nom au préréglage. Pour utiliser les mêmes paramètres ultérieurement, choisissez le nom du préréglage dans le menu local Préréglages. Ajustement de la couleur du document avec ColorSync Vous pouvez rendre les documents imprimés plus clairs, plus foncés ou leur affecter une teinte sépia, ou encore ajouter d’autres effets, en ajoutant un filtre Quartz à la sortie de l’imprimante. Le filtre utilise la technologie ColorSync afin de modifier le document imprimé sans modifier le document proprement dit. Toutes les imprimantes ne peuvent pas imprimer en couleur. Reportez-vous à la documentation fournie avec l’imprimante. Pour ajuster la couleur d’un document : 1 Choisissez Fichier > Imprimer. 2 Choisissez ColorSync dans le menu local sous le menu local Préréglages dans la zone de dialogue Imprimer. 3 Choisissez une option dans le menu local Conversion des couleurs. Standard : utilise les réglages par défaut dans Pages afin de contrôler la gestion des couleurs du document imprimé. Par l’imprimante : permet à l’imprimante que vous utilisez de contrôler la gestion des couleurs du document imprimé. 4 Choisissez une option dans le menu local Filtre Quartz. Pour afficher un aperçu du document imprimé avec le filtre Quartz que vous avez choisi, cliquez sur Aperçu. Après avoir sélectionné le filtre Quartz souhaité, vous pouvez enregistrer ce réglage dans votre préréglage. Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats 257 Pour plus d’informations sur ColorSync et les filtres Quartz, reportez-vous à l’Aide Utilitaire ColorSync en ouvrant l’application ColorSync (située dans Applications/Utilitaires), puis en choisissant Aide > Aide Utilitaire ColorSync. Exportation vers d’autres formats de document Vous pouvez partager vos documents Pages sous différentes plates-formes en les exportant sous d’autres formats, tels que Microsoft Word, PDF ou texte. Il est également possible d’enregistrer un document de sorte à pouvoir l’ouvrir dans les versions iWork ’05 et iWork ’06 de Pages. Exportation d’un document en vue de son utilisation dans une autre application Il est possible d’exporter un document Pages en utilisant les formats PDF, Microsoft Word, RTF et texte. Pour exporter un document vers un autre format de fichier : 1 Choisissez Fichier > Exporter. 2 Sélectionnez un format pour votre document, puis cliquez sur Suivant. 3 Attribuez un nouveau nom au document. 4 Choisissez l’emplacement où enregistrer le document. 5 Cliquez sur Exporter. Vous pouvez exporter un document Pages dans les formats suivants :  PDF : les fichiers PDF peuvent être générés en utilisant une qualité d’image définie comme bonne, supérieure ou encore optimale. Lorsque la qualité d’image optimale est définie, la résolution des images n’est pas réduite. Lorsqu’elle est définie comme supérieure, les images sont réduites à 150 dpi. Lorsqu’elle est définie comme bonne, les images sont réduites à 72 dpi. Les images dépourvues de canal alpha sont comprimées au format JPEG avec un taux de compression de 0,7 et 0,9 respectivement pour les réglages de qualité bonne et supérieure. Lorsque vous exportez un document Pages vers un ordinateur équipé de Mac OS X 10.4 ou ultérieur, les liens hypertextes sont également exportés. Les liens hypertextes sont créés dans le document PDF pour les entrées de tables des matières, les notes de bas de page et de fin de section, les pages web, les messages électroniques et les signets. Le fichier PDF, qui conserve les polices utilisées dans le document, peut être affiché ou imprimé dans l’Aperçu, dans Safari sous Mac OS X 10.4 ou ultérieur et modifié au moyen d’une application PDF. L’icône de l’utilitaire ColorSync258 Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats  Word : les fichiers Word peuvent être ouverts et modifiés dans Microsoft Word sur un ordinateur fonctionnant sous Mac OS X ou sous Windows. La disposition du texte diffère entre Microsoft Word et Pages. Ainsi, il se peut qu’un document Word exporté comprenne un nombre différent de pages que son équivalent dans Pages. En outre, il est possible que certaines fonctionnalités typographiques et certains graphismes ne s’affichent pas, en particulier ceux qui utilisent la transparence (canaux alpha). Il est possible que les dispositions des tableaux et des colonnes ne soient pas exportées de manière identique, et que les graphiques créés dans Pages apparaissent sous forme d’images statiques.  RTF : les fichiers RTF conserve la plupart de la mise en forme du texte et des graphismes. Ces fichiers peuvent être ouverts et modifiés dans un logiciel de traitement de texte.  Standard : les fichiers de texte brut peuvent être ouverts et modifiés dans une application d’édition de texte, telle que TextEdit. L’exportation dans un fichier au format standard (texte) supprime cependant toute mise en forme ainsi que les images qui sont incluses dans le document. Enregistrement d’un document sous une version iWork plus ancienne Vous avez la possibilité d’enregistrer un document Pages qui puisse être ouvert et utilisé avec une version antérieure d’iWork. Pour enregistrer un document sous une version iWork plus ancienne : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer sous, ou bien Fichier > Enregistrer. 2 Saisissez un nouveau nom pour le document dans le champ Enregistrer sous. 3 Choisissez l’emplacement où enregistrer le document. 4 Sélectionnez « Enregistrer une copie sous » et choisissez la version iWork dans le menu local. 5 Cliquez sur Enregistrer. Les utilisateurs de la version iWork ’05 de Pages peuvent ouvrir et utiliser le document, mais ils n’auront pas accès aux nouvelles fonctionnalités d’iWork ’08. Par exemple :  Les champs de Carnet d’adresses et les commentaires sont supprimés.  Les notes de bas de page sont converties en notes de fin.  La figure servant de masque appliqué à une image est remplacée par un masque rectangulaire.  Les figures courbes ou polygonales ne sont pas modifiables.  Les formes personnalisées sont converties en formes.  Les formules des tableaux sont supprimées et la dernière valeur calculée est alors affichée.  La mise en forme de nombres n’est pas prise en charge. La dernière valeur calculée est donc affichée avec sa mise en forme directement appliquée.Chapitre 12 Impression et exportation d’un document vers d’autres formats 259  Les graphiques 3D sont convertis en graphiques 2D. Les utilisateurs des versions iWork ’05 et iWork ’06 de Pages peuvent ouvrir et utiliser le document, mais ils n’auront pas accès aux nouvelles fonctionnalités d’iWork ’08. Par exemple :  Le suivi des modifications n’est pas pris en charge, de sorte que toutes les modifications seront acceptées.  Les en-têtes et pieds de page d’un document de mise en page ne seront pas exportés s’ils sont masqués.  Les réglages de colonne différents dans des zones de texte reliées ne sont pas pris en charge. Seuls ceux de la première zone de texte seront utilisés.  Les documents de mise en page seront exportés en tant qu’éléments de dessin flottants.  Les commentaires de texte se trouvant dans une figure ou un tableau seront placés au niveau supérieur (sur la figure ou le tableau). Les commentaires placés en en-tête ou en pied de page sont ignorés. Envoi d’un document Pages à iWeb Si vous utilisez (ou prévoyez d’utiliser) iWeb pour la création d’un site web, il est possible d’envoyer un document Pages directement vers votre blog ou podcast iWeb. Le document se présente alors sous la forme d’une pièce jointe à votre site web que les visiteurs peuvent télécharger. Pour envoyer un document à iWeb : 1 Vérifiez qu’iWeb ’08 ou ultérieur est installé. 2 Ouvrez votre document Pages et sélectionnez Fichier > Transférer vers iWeb > PDF ou bien Fichier > Transférer vers iWeb > Document Pages. PDF permet de créer une version PDF de votre document. Document Pages crée une version d’archive de votre document. 3 iWeb s’ouvre (s’il n’est pas déjà ouvert) et vous pouvez choisir un blog ou un podcast nouveau ou déjà existant et le joindre à votre document. Si seulement un blog ou podcast sont disponibles, le document y est joint. Lorsque vous publiez votre site web, les visiteurs s’abonnant à votre podcast ou blog recevront automatiquement les dernières pièces jointes dans leur bibliothèque iTunes (au format PDF uniquement). Pour en savoir plus sur l’utilisation d’iWeb pour concevoir et publier des pages web, ouvrez iWeb et choisissez Aide > Aide iWeb.13 260 13 Conception de modèles de document Ce chapitre est destiné aux personnes qui souhaitent créer leurs propres modèles de document. Il est recommandé d’être déjà familiarisé avec les fonctionnalités de conception et de mise en forme de Pages décrites dans les chapitres précédents. Conception d’un modèle Les modèles fournis avec Pages donnent des idées pour la mise en page, ainsi que pour l’aspect des graphiques, des tableaux et du texte. Vous pouvez modifier les attributs suivants de ces modèles pour créer vos propres modèles :  Orientation de la page  Disposition de page et mise en forme de section  Marges de la page  Numérotation des pages  Graphismes en arrière-plan (filigrane)  Divers styles de texte, notamment le corps de texte, les en-têtes, les pieds de page, les renvois, etc.  Styles de table des matières  Styles de puce et de numérotation  Remplissages d’objet et styles de lignes pour les objets  Couleurs et styles des graphismes  Aspect des tableaux  Mises en pages de modèles supplémentaires Même si la création de votre propre modèle peut se résumer à ajouter le logo de votre société à un modèle existant, vous pouvez également y ajouter des images, modifier le texte de paramètre fictif ou encore définir de nouveaux styles de texte. Vous pouvez aussi créer votre propre modèle à partir d’un document vierge.Chapitre 13 Conception de modèles de document 261 Étape 1 : Configuration du document La première étape consiste à définir la taille et la forme générale du document qui servira de modèle. Voici différentes manières de configurer des attributs généraux pour un document : m Définissez la taille et l’orientation du papier. Déterminez la taille et l’orientation du papier qui seront utilisées pour le document fini. Par exemple, si vous créez un modèle pour des enveloppes, assurez-vous de bien sélectionner la taille d’enveloppe appropriée (ou de créer une taille personnalisée) avant de poursuivre la conception du document. Pour en savoir plus sur la définition de la taille et de l’orientation du papier, reportez-vous à la rubrique « Définition de la taille et de l’orientation du papier » à la page 252. m Définissez les marges de la page. Définissez la zone de texte du corps et les zones de texte des en-têtes et des pieds de page. Si votre document sera relié, vous pouvez définir différentes marges pour les pages recto et verso. Les marges du document sont définies dans l’Inspecteur des documents. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Définition des marges du document » à la page 44. m Configurez le format des en-têtes et des pieds de page. Définissez le texte et les graphismes récurrents que vous souhaitez voir apparaître en haut ou en bas des pages du document. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’entêtes et de pieds de page » à la page 52 pour en connaître les instructions. m Placez les objets modèles. Ajoutez des filigranes, des logos ou d’autres images d’arrière-plan de sorte qu’ils apparaissent au même endroit sur chaque page du document. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’objets modèles (images d’arrière-plan répétées) » à la page 62 pour en savoir plus. m Ajoutez des guides d’alignement Créez des guides d’alignement pour aider à placer des objets flottants dans la même position sur différentes pages. Reportez-vous à la rubrique « Création de nouveaux guides d’alignement » à la page 153 pour en connaître les instructions. Étape 2 : Définition des attributs par défaut Des valeurs par défaut doivent être définies pour les éléments suivants d’un modèle :  Styles de paragraphe, de caractère et de liste  Attributs de table des matières  Attributs de zone de texte  Attributs de figure  Attributs de tableau262 Chapitre 13 Conception de modèles de document  Attributs de graphique  Attributs de graphisme importé Vous pouvez personnaliser ces différents éléments pour le modèle que vous créez, ou bien utiliser les valeurs par défaut du modèle dont vous êtes parti (y compris le modèle Vierge et les modèles de canevas vierge). Définition des styles par défaut Si vous ne trouvez pas de style de paragraphe, de caractère ou de liste ayant exactement l’aspect désiré dans les modèles Pages, vous pouvez modifier un style existant ou en créer un nouveau. Pour obtenir des instructions, reportez-vous aux rubriques « Modification et création de styles de paragraphe » à la page 135, « Modification et création de styles de caractère » à la page 139 et « Modification et création de styles de liste » à la page 141. Définition d’attributs par défaut pour la table des matières Vous pouvez inclure une table des matières formatée dans votre modèle de traitement de texte. Pour en savoir plus, reportez-vous à la rubrique « Utilisation d’une table des matières » à la page 63. Définition d’attributs par défaut pour les zones de texte et les formes Les attributs par défaut des zones de texte et des figures déterminent leur couleur, leur taille et leur orientation la première fois qu’ils sont insérés sur une page. Pour définir des zones de texte et des figures par défaut : 1 Placez une zone de texte flottante et une figure sur la page. Pour en savoir plus sur le positionnement d’une zone de texte flottante, reportez-vous à la rubrique « Ajout d’une zone de texte flottante » à la page 108. Pour en savoir plus sur le positionnement d’une figure flottante, reportez-vous à la rubrique « Utilisation des objets flottants et des objets incorporés » à la page 147. 2 Saisissez du texte dans la zone de texte et dans la figure, sélectionnez-le puis configurez ses attributs. Pour en savoir plus sur la configuration des attributs du texte, reportez-vous à la rubrique « Mise en forme de la taille et de l’apparence du texte » à la page 80. 3 Sélectionnez la zone de texte et la figure, puis définissez des attributs pour les deux. Pour en savoir plus, reportez-vous aux rubriques « Modification des objets » à la page 154 et « Remplissage d’un objet avec de la couleur » à la page 162. Il n’est pas possible de définir la longueur et l’orientation des lignes dans un modèle. Les attributs de ligne comme la couleur, l’épaisseur et l’opacité doivent être définis séparément. 4 Définissez l’ajustement du texte à l’aide de l’Inspecteur d’ajustement. Pour en savoir plus sur la définition de l’ajustement du texte, reportez-vous à la rubrique « Ajustement de texte autour d’un objet » à la page 118.Chapitre 13 Conception de modèles de document 263 5 Sélectionnez la figure, puis choisissez Format > Avancé > Définir un style de figure par défaut. Sélectionnez la zone de texte, puis choisissez Format > Avancé > Définir un style de zone de texte par défaut. 6 Supprimez la zone de texte et la figure de la page. Définition d’attributs par défaut pour les tableaux Vous pouvez définir des attributs comme le nombre de rangs et de colonnes, les styles et couleurs de lignes, les styles de texte et les ombres pour le tableau par défaut. Un tableau est constitué de plusieurs zones de mise en forme, notamment d’un rang d’entête, d’une colonne d’en-tête, de bordures internes et de bordures externes. Pour définir les attributs du tableau par défaut, vous devez appliquer chaque attribut à l’ensemble d’une zone de mise en forme. Par exemple, si vous modifiez la mise en forme d’une cellule d’un rang d’en-tête, la modification n’est pas enregistrée dans le style de tableau par défaut et vous devrez modifier la mise en forme de toutes les cellules du rang d’en-tête. Pour définir les attributs par défaut des tableaux : 1 Placez un tableau sur la page. Vous trouverez ces instructions dans « Ajout d’un tableau » à la page 185. 2 Sélectionnez le tableau, puis définissez ses attributs. Reportez-vous à la rubrique « Redimensionnement d’un tableau » à la page 188 si vous désirez modifier les dimensions du tableau. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des rangs et des colonnes » à la page 202 pour en savoir plus sur l’ajout et la suppression de colonnes et de rangs et sur la création de rangs et de colonnes d’en-tête. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des cellules d’un tableau » à la page 206 pour en savoir plus sur la division et la fusion de cellules d’un tableau, leur redimensionnement et la mise en forme de leurs bordures. Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des valeurs de cellule » à la page 196 pour en savoir plus sur les options de mise en forme des cellules destinées à recevoir des chiffres. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’images et de couleurs aux cellules » à la page 201 si vous désirez ajouter des graphismes au tableau. 3 Définissez l’ajustement du texte autour du tableau. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de texte autour d’un objet » à la page 118 pour en connaître les instructions. 4 Choisissez Format > Avancé > Définir un style de tableau par défaut. 5 Supprimez le tableau de la page.264 Chapitre 13 Conception de modèles de document Définition d’attributs par défaut pour les graphiques Vous pouvez définir le type par défaut des graphiques (c’est-à-dire le type de graphique qui s’affiche lorsque vous choisissez Insertion > Graphique), ainsi que l’aspect par défaut de chaque type de graphique. Les attributs par défaut doivent être définis séparément pour chaque type de graphique. Pour définir le style et la position par défaut des graphiques : 1 Positionnez un graphique sur la page. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’un graphique » à la page 227 pour en connaître les instructions. 2 Sélectionnez le graphique, puis définissez ses attributs. Reportez-vous à la rubrique « Sélection d’un type de graphique » à la page 227 pour savoir comment spécifier un type de graphique. Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme des attributs généraux d’un graphique » à la page 231 pour savoir comment redimensionner un graphique, le faire pivoter et définir d’autres attributs que les graphiques ont en commun. Reportez-vous à la rubrique « Mise en forme de types de graphiques spécifiques » à la page 239 pour savoir comment mettre en forme des graphiques sectoriels, des graphiques à barres et autres types de graphiques. 3 Définissez l’ajustement du texte autour du graphique. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de texte autour d’un objet » à la page 118 pour en connaître les instructions. 4 Répétez les étapes 1 à 3 pour chaque type de graphique. 5 Sélectionnez les graphiques un par un, puis choisissez Format > Avancé > Définir style par défaut pour type de format. 6 Sélectionnez le type de graphique que vous souhaitez voir apparaître en premier lorsque vous choisissez Insertion > Graphique, puis choisissez Format > Avancé > Faire de type de graphique le type par défaut. 7 Supprimez les graphiques de la page. Définition d’attributs par défaut pour les images importées Vous pouvez définir les ombres, l’opacité et la couleur du contour (trait) par défaut des graphismes importés. Pour définir les attributs par défaut des images : 1 Positionnez une image sur la page. Reportez-vous aux rubriques « Importation d’une image en tant qu’objet flottant » à la page 174 et « Importation d’une image en tant qu’objet incorporé » à la page 174.Chapitre 13 Conception de modèles de document 265 2 Sélectionnez l’image, puis définissez ses attributs. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’ombres » à la page 158 pour savoir comment ajouter une ombre. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de l’opacité » à la page 160 pour savoir comment régler la transparence. Reportez-vous à la rubrique « Modification du style des bordures » à la page 156 pour obtenir des informations au sujet des bordures autour des images importées. Reportez-vous à la rubrique « Ajout d’un reflet » à la page 159 pour obtenir des informations au sujet de l’ajout de reflet aux images importées. Reportez-vous à la rubrique « Objets d’encadrement » à la page 157 pour obtenir des informations au sujet de l’ajout de bordures graphiques autour des images importées. 3 Définissez l’ajustement du texte autour de l’image. Reportez-vous à la rubrique « Ajustement de texte autour d’un objet » à la page 118 pour en connaître les instructions. 4 Choisissez Format > Avancé > Définir un style d’image par défaut. 5 Supprimez l’image de la page. Étape 3 : Création d’un texte de paramètre fictif et de paramètres fictifs multimédia Le texte pour paramètre fictif et les paramètres fictifs multimédia modèlent l’aspect du document fini. Ils fournissent également des instructions pour la personne qui utilise le modèle. Création de texte de paramètre fictif Vous pouvez modifier le texte d’un paramètre fictif existant déjà dans un modèle ou créer votre propre texte. Voici différentes manières de créer un texte de paramètre fictif : m Pour modifier le texte d’un paramètre fictif existant, sélectionnez-le, puis choisissez Format > Avancé > « Activer créat. de texte pour paramètre fictif ». Une fois la modification effectuée, choisissez Format > Avancé > Désactiver la création de texte pour paramètre fictif. m Pour créer un texte pour paramètre fictif à partir de zéro, saisissez-le sur la page et mettez-le ensuite en forme à votre guise. Sélectionnez le bloc de texte que vous souhaitez que les utilisateurs du modèle puissent modifier, en choisissant Format > Avancé > « Déf. comme texte pour paramètre fictif » pour chaque bloc.266 Chapitre 13 Conception de modèles de document Lorsque vous sélectionnez des blocs de texte, faites attention à ne pas sélectionner le caractère de saut de paragraphe final. Ce faisant, vous provoqueriez la suppression du paragraphe entier lorsque l’utilisateur commence à taper dans la zone de texte de paramètre fictif, et le nouveau texte utiliserait les attributs du paragraphe suivant. Pour visualiser le caractère de saut de paragraphe lorsque vous travaillez sur le document, cliquez sur Affichage dans la barre d’outils, puis choisissez « Afficher les caractères invisibles ». Pour supprimer le texte de paramètre fictif, sélectionnez-le puis appuyez sur la touche Supprimer. Création de paramètres fictifs multimédia Lorsque vous faites glisser votre propre image, fichier audio ou séquence vers un paramè- tre fictif multimédia, vos données multimédia sont automatiquement dimensionnées et mises en place. Vous pouvez facilement remplacer des données dans le paramètre fictif multimédia en y faisant glisser un nouveau fichier. Il n’est pas nécessaire de supprimer d’abord l’ancien fichier. Pour créer un paramètre fictif multimédia : 1 Ajoutez une image, une séquence ou un fichier audio au document. Reportez-vous aux rubriques « Utilisation des images » à la page 174, « Ajout d’un fichier son » à la page 181 et « Ajout d’un fichier de séquence » à la page 182 pour obtenir des instructions. 2 Sélectionnez l’objet importé et placez-le à l’endroit souhaité dans le document, tel que décrit dans la rubrique « Déplacement d’objets » à la page 150. 3 Mettez en forme l’objet importé, tel que décrit dans la rubrique « Déplacement d’objets » à la page 150. 4 Sélectionnez l’objet, puis choisissez Format > Avancé > Définir comme paramètre fictif multimédia. Pour supprimer un paramètre fictif multimédia, sélectionnez-le et appuyez ensuite sur la touche Suppr.Chapitre 13 Conception de modèles de document 267 Étape 4 : Ajout de sections à un modèle Vous pouvez étendre votre modèle de traitement de texte pour que d’autres utilisateurs puissent y insérer des sections supplémentaires à l’aide du bouton Pages de la barre d’outils, tel que le décrit la rubrique « Ajout de nouvelles pages modèle » à la page 78. Pour créer des sections de modèle que les utilisateurs peuvent ajouter : 1 Créez une disposition d’une ou plusieurs pages, en insérant un saut de section au début et à la fin de la disposition. 2 Choisissez Format > Avancé > Capturer des pages. Une zone de dialogue s’ouvre. 3 Saisissez un nom pour la section du modèle. 4 Choisissez le nombre de pages à inclure dans la mise en page, à partir du menu local Inclure. 5 Cliquez sur OK. 6 Supprimez les pages de votre modèle si vous ne voulez pas les intégrer au modèle initial. Pour réorganiser, renommer ou supprimer des sections de modèle que vous avez créées, choisissez Format > Avancé > Gérer les pages. Une zone de dialogue s’ouvre.268 Chapitre 13 Conception de modèles de document Sélectionnez une section. Double-cliquez sur son nom et saisissez un nouveau texte pour la renommer. Cliquez sur les flèches vers le haut ou vers le bas pour changer la position d’une section dans la liste. Cliquez sur le bouton de suppression (–) pour supprimer la section. Cliquez sur Fin lorsque vous avez terminé. Étape 5 : Enregistrement d’un modèle personnalisé Vous pouvez enregistrer votre nouveau modèle de sorte qu’il apparaisse dans le Sélecteur de modèles. Lorsqu’un utilisateur choisit ce modèle pour créer un nouveau document, celui-ci s’ouvre exactement sous la même forme que lorsque vous l’avez enregistré. Cela signifie que vous pouvez choisir de laisser le tiroir Styles ouvert ou fermé, d’afficher les caractères invisibles, les règles et les marques de disposition, et ainsi de suite. Pour enregistrer un modèle personnalisé : 1 Choisissez Fichier > Enregistrer comme modèle. 2 Attribuez un nom au modèle. 3 Spécifiez un dossier pour l’enregistrement de votre modèle. Par défaut, il sera enregistré dans votre dossier de départ dans Bibliothèque/Application Support/iWork/Pages/Modèles/Mes modèles/ et apparaîtra dans la sous-fenêtre Mes modèles du sélecteur de modèles. Pour enregistrer le modèle à un autre endroit dans votre dossier de départ, allez dans Bibliothèque/Application Support/iWork/Pages/Modèles/ et créez un nouveau dossier. Le nom du dossier est utilisé comme catégorie de modèle dans le sélecteur de modèles. 4 Cliquez sur Enregistrer. Pour supprimer un modèle personnalisé, localisez dans le Finder le dossier dans lequel vous l’avez enregistré et faites-le glisser vers la Corbeille. 269 Index Index A affichage des pages choix des options 19 ancre de commentaire 73 annulation de modifications 36 B barre d’outils afficher et masquer 22 ajout d’un élément 22 choix des icônes seules ou du texte seul pour les outils 23 modification à l’aide des touches Commande et Contrôle 23 modification de la taille des icônes 23 outils par défaut 22 personnaliser 22 réorganisation des éléments 23 restauration du jeu d’outils par défaut 22 suppression d’éléments 22 C caractères dans d’autres langues 88 caractères invisibles affichage 21 symboles 21 caractères spéciaux et symboles affichage des symboles disponibles 88 insertion 89 utilisation du Visualiseur de clavier pour rechercher 88 cellules de tableau agrandissement pour contenir les données 195 ajout et modification de contenu 193 contrôle des valeurs de cellule 200 définition de règles 200 division en parts égales 207 fusion de cellules adjacentes en une seule 206 mise en forme de bordures 207 mise en forme des nombres 197 mise en forme des valeurs de cellule 196 redimensionner 195 remplissage automatique 201 sélection 190 sélection d’un groupe de cellules 191 sélection de bordures 192 tri 209 utilisation des dates 195 utilisation du texte 194 colonnes définition de sauts de colonne 48 déplacement vers la page suivante 47 modification de la largeur 47 réglage de l’espace autour des marges extérieures 47 utilisation de plusieurs 48 commentaires afficher et masquer 74 impression 74 insertion 74 mise en forme 74 modification 74 suppression 74 conception de document 39 D disposition ajout d’éléments à 39 application d’un arrière-plan 39 définition d’en-têtes et de pieds de page pour les pages opposées 50 définition de colonnes 47 définition de marges 49 définition de marges pour les pages opposées 50 définition de sauts de colonne 48 définition de sauts de disposition 48 insertion de sauts de disposition 48 modification 39270 Index utilisation de pages différentes à gauche et à droite 50 visualisation de pages opposées 51 document choix d’un modèle 16 création 32 définition de l’orientation et de la taille de la page 252 définition de marges 44 disposition de la page 44, 46, 47 ouverture d’un document existant 34 traitement de texte 44, 46, 48, 49 E Éditeur de formules 216 enregistrement avec des images modèles 36 copie de document 37 en tant que document iWork ’05 35 en tant que modèle 37 version de sauvegarde 37 exportation de fichier au format iWork ’05 ou iWork ’06 258 au format texte 258 en tant que document Microsoft Word 258 en tant que document RTF (rich text format) 258 en tant que fichier PDF 257 F fenêtre Ajuster l’image 179 fenêtre Avertissements 29 fenêtre Couleurs 163 fenêtre Inspecteur 24 fenêtre Typographie 90 fermeture d’un document 38 fichiers multimédias ajout d’une séquence 182 ajout de son 181 fichiers PDF création dans AppleWorks 180 création dans Excel 180 utilisation en tant qu’images 180 figure en forme d’étoile ajout 165 modification 171 figure en forme de polygone ajout 165 modification 172 figures ajout de figures personnalisées 166 ajout de figures prédessinées 165 conversion de points angulaires en points courbes 170 insertion de texte dans 114 manipulation de points 168 modifiables 168 modification 170 modification du tracé d’une courbe 169 modification du tracé d’un segment droit 169 utilisation de l’outil de dessin 166 utilisation en tant que masques 176 utilisation pour faire ressortir le texte 108 flèches ajout de figures prédessinées 166 modification 171 Format, menu modification de la taille et de l’apparence du texte 81 formats multimédias pris en charge 181 formules ajout d’une formule à plusieurs cellules 219 ajout d’une formule rapide 214 ajout de nouvelles formules 216 calcul d’opérations arithmétiques 220 calcul élémentaire avec des valeurs d’une même colonne 214 calcul élémentaire avec des valeurs d’un même rang 215 enregistrement ou annulation des modifications 217 fonctions 222 modification 217 opérateurs 220 suppression 215 utilisation de références de cellules 217 G graphiques affichage des axes et des bordures 233 afficher et masquer une légende 231 ajout d’étiquettes et de marques d’axe 233 ajout de graphiques fixes ou incorporés 227 ajout de texte descriptif 238 ajouter 227 choix d’un type de graphique 227 copie de données dans 230 interprétation des séries de données 225 mise en forme 239 mise en forme d’éléments d’une série de données 237 mise en forme d’étiquettes, de titres et de légendes 238 mise en forme de l’axe des valeurs 235Index 271 mise en place d’étiquettes de quadrillage et de marques de graduation 236 modification d’un type de graphique 228 modification de données 229 redimensionnement 232 repositionnement d’une légende 232 rotation 232 utilisation des rangs et des colonnes 202 graphiques 3 D définition de réglages de scène 245 modification de l’angle d’affichage 245 graphiques à barres et à colonnes ajout d’ombres 242 réglage de l’espacement 241 réglage de l’opacité 242 graphiques à couches et linéaires ajout d’ombres 243 graphiques en nuage de points ajustage des réglages de tracé et de remplissage pour les symboles de point de données 244 définition des réglages d’axe 244 mise en forme de symboles 244 graphiques linéaires et à couches définition de la couleur de ligne 243 mise en forme de symboles 243 graphiques sectoriels affichage de noms de séries dans 239 ajout d’ombres 240 éloignement de portions individuelles 240 réglage de l’opacité 241 rotation 241 sélection de portions individuelles 239 guides d’alignement création de nouveaux guides 153 modification de l’affichage des 153 utilisation 152 guillemets courbes 89 I images histogramme 178 importation en tant qu’objets flottants 174 importation en tant qu’objets incorporés 174 instantané Alpha 177 introduction à l’intérieur d’un objet 164 masquage (rognage) 175 mise à l’échelle 164 mosaïque 164 niveaux automatiques 178 réglage de l’exposition 178 réglage de la luminosité 178 réglage de la netteté 178 réglage de la saturation 178 réglage de la température 178 réglage du contraste 178 suppression de l’arrière-plan ou d’éléments superflus 177 teinte 164 utilisation de fichiers PDF en tant que graphismes 180 importation d’un fichier à partir d’autres applications 34 en le faisant glisser 34 formats de fichier pris en charge 34 via le menu 34 impression aperçu avant 253 configuration de la disposition d’impression 255 configuration de la page 255 d’une plage de pages spécifiée 254 document 252 en faisant apparaître les commentaires 254 options 255 réglage de la couleur du document à l’aide de ColorSync 256 Inspecteur d’ajustement 119 Inspecteur de disposition 43 Inspecteur de lien 116, 117, 118 Inspecteur des documents 42 Inspecteur des graphismes 187, 237 Inspecteur des mesures 153, 154, 155 Inspecteur des tableaux 185 Inspecteur du texte 92 Inspecteur QuickTime 182 Inspecteurs ouverture 24 ouverture multiple 24 utilisation pour la mise en forme 24 L liens signets 117 types de lien 115 vers une page web 116 vers un message électronique préadressé 116 liens hypertextes modification 118 vers une page spécifique 117 lissage de police 91 listes à puces 104 création et modification de styles de liste 141 définition de retraits pour 103272 Index génération automatique 103 modification d’un style de liste à numérotation progressive 144 modification du style des listes à puces 104 modification du style des listes numérotées 105 numérotées 105 ordonnées (structure) 107 M menus locaux 30 mise en forme du texte création d’ombres 87 modification de l’alignement horizontal du texte 91 modification de l’alignement vertical du texte 91 modification de la casse 83 modification de la couleur 86 modification de la couleur d’arrière-plan du paragraphe 112 modification de la marge intérieure 103 modification de la taille et de l’apparence 80 réglage de l’écart des caractères 96 réglage de l’espacement entre les paragraphes 95 réglage de l’interligne 94 réglage du retrait des paragraphes 101 répartition en colonnes 47 modèles ajout de nouvelles pages 78 choix 16 disposition de la page 31, 32 enregistrement 37, 268 suppression de pages 79 traitement de texte 31 modèles personnalisés ajout de sections 267 conception 260 configuration du document à utiliser 261 création de paramètres fictifs de texte 265 création de paramètres fictifs multimédia 266 définition d’attributs par défaut 261 enregistrement 268 N navigateur de média 25 navigation défilement des pages 28 jusqu’à une page particulière 29 utilisation du clavier 29 niveau de zoom contrôle Afficher 19 menu Afficher 19 modification 19 nombres format Date et heure 199 format monétaire 198 format pourcentage 198 format scientifique 199 mise en forme des nombres 197 note de fin suppression 54 notes de bas de page ajout et modification 52 basculer entre marque et note 55 conversion en notes de fin 54 définition des marques utilisées 55 mettre en forme 55 modification des marques utilisées 56 numérotation 55 réinitialisation de la numérotation 56 notes de fin ajout et modification 52 à la fin d’un document 53 à la fin d’une section 54 basculer entre marque et note 55 conversion en notes de bas de page 54 définition des marques utilisées 55 mise en forme 55 modification des marques utilisées 56 numérotation 55 réinitialisation de la numérotation 56 numéros de page ajout 121 mise en forme 121 O objets ajout d’ombres 158 ajout de couleurs et de dégradés de couleurs 162 ajouter d’un reflet 159 ajustement du texte 118 alignement 151 arrière-plan 151 cadre 157 copie 149 déplacement 150 distribution uniforme sur la page 152 duplication 149 faire pivoter 155 modification 154 modification de l’ordre d’empilement 151 modification du style des bordures 156 positionnement 153 redimensionnement 154Index 273 réglage de l’opacité 160 regroupement et dissociation 161 retournement 155 sélection et désélection 148 suppression 150 verrouillage et déverrouillage 161 objets flottants conversion en objets incorporés 148 utilisation 147 objets incorporés conversion en objets flottants 148 utilisation 147 objets modèles affichage 62 ajout d’un filigrane 62 ajout d’un logo 62 utilisation d’une image d’arrière-plan 62 opérateurs arithmétiques 221 comparaison 222 outil de dessin 166 P Palette de caractères 89 paragraphes éviter les lignes veuves et orphelines 46 maintien d’un paragraphe entier sur la même page 45 regroupement de paragraphes sur une page 45 paramètres fictifs dans les colonnes 77 dans les tableaux 77 multimédias 172 texte 76 utilisation 76 zones de texte 76 paramètres fictifs multimédias 172 personnalisation de documents définition d’une étiquette de champ de Carnet d’adresses 249 définition de champs de Carnet d’adresses 247 insertion des données de l’expéditeur 247 insertion des données du destinataire 247 utilisation de champs de Carnet d’adresses 249 utilisation de données ne figurant ni dans Carnet d’adresses ni sur une vCard 249 Police, panneau modification de la taille et de l’apparence du texte 83 polices 25 Préférences 19, 21, 34, 37, 88, 89, 91, 97, 103, 116, 122, 150, 153 R raccourcis clavier affichage d’une liste de raccourcis dans l’aide 30 utilisation 30 recherche de mots et d’expressions recherche et remplacement (avancé) 126 recherche et remplacement (simple) 126 toutes les occurrences 126 Rechercher et remplacer, zone de dialogue 126 rectangle, aux coins arrondis ajout 165 rectangle aux coins arrondis modification 170 règle affichage et masquage 97 utilisation pour définir des retraits 102 S saut de ligne 44 saut de page commencer un paragraphe sur une nouvelle page 45 insertion 44 sections création 57 définition d’attributs 59 définition de marges de section 61 gestion à l’aide de la présentation en vignettes 58 mise en forme de pages opposées 61 réinitialisation des numéros de page dans des 60 réutilisation 61 Spotlight 30 styles appliquer 131 copie et collage 134 création de nouveaux styles de caractère 141 création de nouveaux styles de paragraphe 138 importer 132 modification 141, 144, 145 rechercher et remplacer 134 renommer 146 substitution 133 types disponibles 129 suivi des modifications acceptation et rejet des modifications 72 démarrage, pause et arrêt 70 édition avec 67 T tableaux274 Index ajout 185 ajout d’images 201 ajout de bandes de couleur aux rangs 206 ajout de colonnes 203 ajout de couleurs d’arrière-plan 206 ajout de rangs 202 conversion d’un tableau en texte 189 création d’un rang de bas de page 205 création d’un rang ou d’une colonne d’entête 204 déplacement 188 redimensionnement 188 redimensionnement des rangs et des colonnes 205 sélection 190 sélection d’un rang ou d’une colonne 191 suppression de rangs et de colonnes 203 tri 209 utilisation des rangs et des colonnes 202 table des matières ajout de lignes pointillées 65 création 63 mise à jour après révisions 63 mise en forme 65 taquets de tabulation modification à l’aide de la règle 97 supprimer 97, 99 taquets de tabulation ajout et modification 97, 99 taquets de tabulation définition d’une distance par défaut entre eux 97, 99 texte ajout 75 conversion en tableau 189 copier 79 sélection 80 supprimer 79 texte à puces ajout de 104 réorganisation et modification 105 types de fichier de séquence pris en charge 181 types de fichier son pris en charge 181 typographie modification de la casse 90 modification de la ligne de base 90 modification du crénage 90 utilisation des ligatures 90 V vérification orthographique à partir de l’emplacement du point d’insertion 123 d’un texte sélectionné 123 lors de la frappe 123 utilisation des suggestions de correction orthographique 124 Visualiseur de clavier 87 volet Styles 27 Z zones de texte ajout de zone de texte flottante 108 ajout de zones de texte incorporées 109 liaison 110 utilisation pour faire ressortir le texte 108 Apple Computer, Inc. Tous droits réservés. Vos droits sur le logiciel sont définis par le contrat de licence l’accompagnant. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio a le droit de reproduire la présente publication à des fins d’apprentissage dudit logiciel. Il est interdit de reproduire ou de transmettre tout ou partie de la présente publication à des fins commerciales, par exemple pour vendre des copies de ladite publication ou fournir un service d’assistance payant. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts possibles ont été faits pour assurer l’exactitude des informations qui figurent dans ce manuel. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture ou d’impression. Remarque : étant donné qu’Apple commercialise fré- quemment de nouvelles versions et mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les illustrations du présent ouvrage peuvent différer légèrement de ce qui s’affiche sur votre écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, FireWire, LiveType, Mac, Macintosh, Mac OS, QuickTime et Shake sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Cinema Tools et Finder sont des marques d’Apple Inc. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. L’évocation de produits tiers est faite à titre informatif uniquement et ne constitue ni une approbation ni une recommandation. Apple décline toute responsabilité concernant les performances et l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 9 Color Documentation et ressources 9 Nature de Color ? 10 Utilisation de la documentation de Color 11 Sites web Color 11 Site web de service et d’assistance Apple Chapitre 1 13 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 13 Définition de l’étalonnage 17 Quand se déroule le processus d’étalonnage ? 24 Étalonnage dans Color 26 Normes d’encodage des images 31 Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie Chapitre 2 39 Flux de production de l’étalonnage 40 Aperçu du flux de production Color 42 Limitations de Color 44 Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro 53 Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo 57 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique 66 Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets Chapitre 3 69 Utilisation de l’interface Color 70 Configuration d’une surface de contrôle 70 Utilisation des contrôles d’écran 75 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers 82 Utilisation de Color avec un ou deux écrans Chapitre 4 83 Importation et gestion de projets et de données 84 Création et ouverture de projets 85 Enregistrement de projets et d’archives 89 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color 94 Reconformation de projets 95 Importation de listes de montage (EDL)4 Table des matières 97 Exportation de listes EDL 98 Rétablissement du lien avec les données QuickTime 99 Importation de données directement dans le plan de montage 99 Formats de données compatibles 104 Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime 105 Importation des corrections de couleurs 106 Exportation d’images JPEG Chapitre 5 107 Setup (Configuration) 108 Le navigateur de fichiers 109 Le navigateur de plans 115 Chutier des jeux d’étalonnage 115 Onglet Project Settings 121 Onglet Messages 12 2 Onglet User Preferences Chapitre 6 133 Contrôle 133 Fenêtre Scopes 135 Contrôle de la sortie vidéo de diffusion 13 8 Utilisation des tables de conversion d’affichage 143 Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) Chapitre 7 145 Lecture, navigation et modification du plan de montage 146 Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) 148 Personnalisation de l’interface du plan de montage 149 Utilisation des pistes 151 Sélection du plan actuel 151 Lecture dans le plan de montage 154 Navigation à l’intérieur du plan de montage 156 Sélection de plans dans le plan de montage 157 Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage 158 Onglets de réglages 160 Contrôles et procédures de montage Chapitre 8 167 Vidéoscopes 168 Quels sont les vidéoscopes disponibles ? 171 Options des vidéoscopes 173 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes Chapitre 9 191 Primary In 192 Objectifs de l’utilisation du studio Primary In 195 Utilisation des commandes de contraste Primary 197 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumièresTable des matières 5 209 Utilisation des commandes Color Balance 213 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières 220 Commandes Curves 233 Onglet Basic 237 Onglet Advanced 239 Auto Balance Chapitre 10 241 Secondaries 242 Fonctions du studio Secondaries 243 Premiers pas 244 Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL 252 Onglet Previews 254 Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette 261 Ajustement des parties interne et externe de la sélection 263 Utilisation des courbes secondaires 268 Commandes de réinitialisation Chapitre 11 269 Color FX 270 L’interface Color FX 270 Utilisation de Color FX 272 Création et connexion de nœuds 274 Ajustement des paramètres des nœuds 276 Omission de nœuds 276 Création d’effets dans le studio Color FX 282 Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés 283 Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX 284 Guide de référence des nœuds Chapitre 12 295 Primary Out 296 Utilisation du studio Primary Out 296 Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In 297 Présentation du processus de traitement de l’image 298 Utilisation des commandes de plafonnement Chapitre 13 299 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 300 Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage 300 Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage 305 Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans 306 Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline 309 Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary 311 Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade 312 Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline 312 Désactivation de tous les jeux d’étalonnage6 Table des matières 313 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans 320 Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan Chapitre 14 323 Images clés 323 Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés 324 Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios 326 Utilisation d’images clés dans la Timeline 329 Interpolation d’images clés Chapitre 15 331 Studio Geometry 332 Navigation dans l’aperçu d’image 332 Onglet Panscan 337 Onglet Shapes 345 Onglet Tracking Chapitre 16 355 Magasin d’images fixes (Still Store) 356 Enregistrement d’images dans le Still Store 357 Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires 358 Retrait d’images du Still Store 358 Rappel d’images du Still Store 359 Personnalisation de la vue du Still Store 359 Contrôles du chutier Still Store Chapitre 17 361 File d’attente de rendu 361 À propos du rendu dans Color 362 Quels effets sont rendus par Color ? 363 L’interface de la file d’attente de rendu 365 Mode de rendu des plans dans votre projet 367 Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan 368 Commande Gather Rendered Media Annexe A 371 Étalonnage de votre moniteur 371 À propos de la mire 371 Étalonnage des moniteurs avec la mire Annexe B 375 Raccourcis clavier 375 Raccourcis clavier relatifs aux projets 376 Changement de studio et de fenêtre 376 Lecture et navigation 377 Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage 377 Raccourcis clavier relatifs à la Timeline 378 Raccourcis clavier de montage 378 Raccourcis clavier relatifs aux images clésTable des matières 7 378 Raccourcis relatifs au navigateur de plans 379 Raccourci disponible dans le studio Geometry 379 Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes 379 Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu Annexe C 381 Configuration d’une surface de contrôle 382 Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-3800 387 Surface de contrôle Tangent Devices CP100 389 Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200 394 Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle Index 395 9 Préface Documentation et ressources de Color Bienvenue dans le monde de l’étalonnage professionnel de film et de vidéo à l’aide de Color. Nature de Color ? Color a été conçu dès le départ comme un environnement d’étalonnage (ou de « correction de couleurs ») riche en fonctionnalités, à même de s’intégrer de façon idéale dans une large gamme de flux de post-production, que votre projet relève de la définition standard, de la haute définition ou de l’intermédiaire numérique 2K. Si vous avez déjà monté un programme à l’aide de Final Cut Pro, il est extrêmement simple de l’envoyer à Color pour étalonnage, puis de le renvoyer à Final Cut Pro pour la sortie finale. Mais il est également tout à fait faisable de reconformer des projets dont les sources sont des listes de points de montage (listes EDL, Editing Decision List) issues d’autres environnements de montage. Color dispose de tous les outils dont les professionnels de la couleur ont besoin, à savoir :  Étalonnage primaire par balance des couleurs et action sur le contraste au travers des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières  Utilisation de courbes pour ajustement fin des canaux de luminance et de chrominance  Jusqu’à huit opérations d’étalonnage secondaire par plan, avec qualificateurs HSL, vignettes, formes utilisateur et réglage séparé des parties interne et externe de chaque cache secondaire  Effets Color FX à nœuds arborescents pour la création d’effets de couleur personnalisés  Effets de panoramique Panscan  Suivi d’animation permettant d’animer vignettes, formes utilisateur et d’autres effets  Application de contraintes légales de diffusion pour garantir le respect de la réglementation  Prise en charge de surfaces de contrôle propres à l’étalonnage  Et de nombreuses autres fonctionnalités10 Préface Documentation et ressources de Color Tous ces outils sont répartis dans huit « studios » de l’interface utilisateur de Color, qui sont présentés dans l’ordre correspondant à la façon de travailler de la plupart des coloristes. Vous pourrez utiliser Color pour étalonner, équilibrer et « habiller » d’effet stylisés chaque plan de votre programme, dans le cadre de la dernière étape de votre flux de post-production. Vous pourrez ainsi donner donnerez ainsi à vos programmes un aspect finalisé et professionnel qui n’était jusqu’ici accessible qu’au travers de maté- riels très coûteux. Utilisation de la documentation de Color La documentation fournie avec Color se compose d’un Guide de configuration imprimé et d’un manuel de l’utilisateur électronique. Guide de configuration de Color Le Guide de configuration de Color contient des extraits du manuel de l’utilisateur électronique, qui vous feront comprendre de quelle façon Color s’intègre à différents flux de post-production et qui vous aideront à configurer les paramètres de projet et les préfé- rences utilisateur de Color en fonction de vos besoins. Si vous venez d’installer Color et si vous voulez savoir comment configurer votre système pour l’utiliser de façon efficace, commencez par lire ce guide. Color Manuel de l’utilisateur à l’écran Le manuel de l’utilisateur de Color, accessible via le menu Aide, contient toutes les informations utiles sur le logiciel. Il est destiné aux utilisateurs de tous niveaux.  Les monteurs et spécialistes d’autres aspects de la post-production qui n’ont pas d’expérience du processus d’étalonnage pourront, grâce à ces informations, mettre le pied à l’étrier et consulter des explications détaillées sur le fonctionnement et la justification de toutes les commandes.  Les coloristes venant à Color en ayant déjà l’expérience d’autres environnements d’étalonnage peuvent sauter les premiers chapitres pour aller directement aux informations détaillées sur le fonctionnement de Color et sur chaque paramètre accessible dans chaque studio de l’interface utilisateur de Color. Remarque : le manuel de l’utilisateur à l’écran reprend toutes les informations fournies dans le Guide de configuration de Color, sous une forme permettant toutes les recherches et avec des illustrations en couleur. Guides d’initiation Vous disposez aussi d’une collection de guides d’initiation sur DVD-ROM qui vous permettront d’être rapidement opérationnel dans votre utilisation de Color. Ces guides d’initiation vous initient à chaque grande zone de l’interface utilisateur et constituent un bon moyen d’avoir une vue d’ensemble de toutes les fonctions avant de vous plonger dans le manuel de l’utilisateur.Préface Documentation et ressources de Color 11 Sites web Color Les sites web ci-après proposent des informations générales, des mises à jour et des informations techniques sur Color, ainsi que les nouvelles, ressources et supports de formation les plus récents. Pour en savoir plus sur Color, consultez le site suivant :  http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/color Pour en savoir plus sur le programme Apple Pro Training, consultez le site (en anglais) :  http://www.apple.com/fr/software/pro/training Pour nous faire parvenir vos commentaires sur Color, consultez la page suivante :  http://www.apple.com/fr/feedback/color.html Site web de service et d’assistance Apple Le site web de service et d’assistance Apple propose des mises à jour de logiciels et des réponses aux questions le plus fréquemment posées sur tous les produits Apple, y compris Color. Sur ce site, vous aurez aussi accès aux caractéristiques techniques complètes des produits, aux documentations de référence et à des articles techniques sur les produits Apple :  http://www.apple.com/fr/support Pour une assistance propre à Color, consultez la page suivante :  http://www.apple.com/fr/support/color1 13 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Pour mieux vous familiariser avec le fonctionnement du logiciel Color, il est important de cerner le processus d’étalonnage (ou correction de couleurs) global et la façon dont les images sont travaillées en postproduction, dans le cours des flux de travaux appliqués aux films et vidéos SD et HD. Si vous êtes nouveau dans l’étalonnage, la première partie de ce chapitre va vous fournir des informations générales sur les flux d’étalonnage pour vous aider à mieux comprendre le mode d’exécution de Color. La deuxième partie explique les concepts clés de couleur et d’imagerie qui sont importants pour le fonctionnement de l’interface Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Définition de l’étalonnage (p. 13)  Quand se déroule le processus d’étalonnage ? (p. 17)  Étalonnage dans Color (p. 24)  Normes d’encodage des images (p. 26)  Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie (p. 31) Définition de l’étalonnage Dans tout travail de postproduction, l’étalonnage constitue généralement l’une des dernières étapes de finalisation d’un programme monté. Le logiciel Color a été créé pour vous permettre de contrôler précisément l’apparence de chaque plan de votre projet. Il fournit en effet des outils flexibles et un espace de travail performant servant au réglage du contraste, de la couleur et de la géométrie de chaque plan de votre programme.14 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Objectifs de l’étalonnage Lorsque vous étalonnez un programme donné, vous êtes amené à effectuer une grande partie, voire la totalité, des tâches décrites dans cette section. Color fournit un ensemble de fonctions extrêmement complètes vous permettant d’accomplir toutes ces opérations et bien d’autres encore. Chaqun sait que la quantité de travail consacrée à une session d’étalonnage est généralement limitée par le temps et, pour vous permettre d’aller aussi loin que possible dans ce processus, l’interface d’étalonnage dédiée de Color permet un travail rapide et efficace. Concepts de base Tout contenu (ou « programme ») requiert que vous exécutiez au moins les opérations pré- sentées ci-dessous. Avec de l’entraînement, vous pourrez accomplir la plupart d’entre elles au moyen des principaux outils d’étalonnage (pour en savoir plus, consultez le chapitre 1, « Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) », à la page 13).  S’assurer que les éléments clés de votre programme ont l’apparence souhaitée : chaque scène de votre programme possède des éléments clés auxquels le spectateur prête une attention toute particulière. Dans une vidéo narrative ou documentaire, l’attention va vraisemblablement se porter sur les individus présents dans chaque plan. Dans une publicité, l’élément clé sera sans aucun doute le produit (par exemple, l’étiquette figurant sur une bouteille ou la couleur d’une voiture). Quels que soient ces éléments clés, il est très possible que vous-même ou votre public ayez certaines attentes quand à leur apparence et c’est à vous de faire en sorte que les couleurs du programme correspondent à celles du plan d’origine. Lorsque vous utilisez des plans de personnes, un des principes de base de l’étalonnage est de veiller à ce que leur teint dans le programme ait le même aspect (ou une meilleure apparence) que dans la réalité. Quel que soit l’ethnie ou le teint, les couleurs de peau des êtres humains mesurées objectivement avec un oscilloscope vectoriel sont plus ou moins comprises dans la même plage (même si la saturation et la luminosité varient). Color fournit les outils permettant d’apporter toutes les retouches nécessaires pour que les couleurs de peau des personnages de votre montage final aient l’aspect souhaité.  Corriger les erreurs de balance des couleurs et d’exposition : tout d’abord, l’exposition ou la balance des couleurs des images obtenues numériquement (qu’elles soient tournées sur une caméra vidéo analogique ou numérique, ou bien encore transfé- rées à partir d’une pellicule) n’est souvent pas optimale. Par exemple, un grand nombre de caméscopes et de caméras de cinéma numériques enregistrent délibérément les noirs ne correspondant pas tout à fait à un taux de 0 pour cent de façon à éviter d’écraser inutilement des données de façon intempestive. Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 15 En outre, des accidents peuvent se produire lors de n’importe quel tournage. Par exemple, la balance des couleurs du film utilisé par l’équipe de tournage n’était peut-être pas adaptée aux conditions de tournage ou un membre de l’équipe a peut-être oublié de régler la balance des blancs de la caméra vidéo avant de filmer un entretien dans un bureau éclairé par des lumières fluorescentes, ce qui produit des images aux teintes verdâtres. Color permet de corriger facilement ces types d’erreurs.  Harmoniser tous les plans d’une scène : la plupart des programmes montés incorporent des données provenant de sources diverses, dont le tournage a eu lieu en diffé- rents endroits et sur plusieurs jours, semaines ou mois de production. Même avec une excellente équipe de cadreurs et d’éclairagistes, il est très possible que des diffé- rences de couleurs et d’exposition se produisent, et ce parfois entre des plans d’une même scène. Une fois ces plans montés, ces changements de couleurs et d’éclairage risquent de faire ressortir certains plans par rapport aux autres, ce qui donne un aspect peu harmonieux au montage. Grâce à un étalonnage soigné, tous les plans d’une même scène peuvent être harmonisés pour sembler se dérouler au même moment et au même endroit, avec un éclairage identique. Ce processus est couramment appelé étalonnage de scène à scène.  Créer un contraste : l’étalonnage peut également servir à créer un contraste entre deux scènes pour obtenir un effet plus frappant. Imaginez l’enchaînement d’une scène tournée dans la jungle luxuriante dans les tons de vert avec une autre scène filmée dans un désert aride, riche en rouges et en jaunes. Grâce à l’étalonnage, vous pouvez accentuer ces différences de façon subtile.  Créer une ambiance : le processus d’étalonnage ne se limite pas uniquement à l’harmonisation des données vidéo de votre œuvre selon un modèle objectif d’exposition. Tout comme le son, la couleur, lorsqu’elle est maniée avec subtilité, est une propriété qui procure une intéressante marge de contrôle supplémentaire sur votre programme. Grâce à l’étalonnage, vous pouvez décider d’attribuer à votre vidéo des couleurs riches et saturées ou, à l’inverse, plus discrètes. Vos plans peuvent prendre un aspect plus chaleureux si vous poussez leurs tonalités vers les rouges ou, au contraire, plus froid si vous privilégiez les bleus. Vous pouvez extraire les détails des ombres ou les écraser de façon à augmenter le contraste de l’image et lui donner une apparence plus nette. Ces modifications subtiles influent sur la façon dont les spectateurs per- çoivent une scène et peuvent changer l’atmosphère d’un programme. Après avoir choisi l’apparence souhaitée pour votre œuvre, ou pour une scène isolée, vous pouvez recourir à l’étalonnage pour vous assurer que tous les plans des scènes appropriées sont harmonisés afin de s’enchaîner avec cohérence.16 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)  Se conformer aux recommandations pour assurer la légalité des diffusions : si un programme est destiné à la télédiffusion, une série de recommandations de contrôle qualité vous est généralement fournie, indiquant les limites « légales » définies pour le niveau de noir minimum et le niveau de blanc maximum, ainsi que les valeurs minimales et maximales fixées pour la saturation chromatique et les images RVB composites. Il est important de se conformer à ces recommandations pour s’assurer que le programme peut être diffusé, car les valeurs « illégales » peuvent causer des problèmes lors de l’encodage du programme pour la transmission. Étant donné que les normes de contrôle qualité varient, il est essentiel de prendre connaissance au préalable des recommandations applicables. Color dispose de réglages de seuil de diffusion intégrés (parfois désignés sous le terme de légaliseur) qui empêchent automatiquement le dépassement des limites fixées pour les niveaux vidéo. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à la page 119. Tâches détaillées Si vous disposez du temps nécessaire, les outils Color vous permettent de régler plus précisément l’apparence de votre programme :  Réglage séparé d’éléments spécifiques : il est parfois nécessaire de cibler de façon sélective une plage étroite de couleurs dans le but de ne corriger ou remplacer que la série correspondante de valeurs de couleur. Il peut s’agir, par exemple, de transformer une voiture rouge en voiture bleue ou de neutraliser un peu un vêtement de couleur trop vive. Ces tâches composent ce qu’on appelle étalonnage secondaire et Color met à votre disposition de nombreux outils qui vous permettent de les mener à bien. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 10, « Secondaries », à la page 241.  Procéder à des réglages numériques de l’éclairage : parfois, les réglages de l’éclairage qui paraissaient appropriés lors du tournage ne s’avèrent pas aussi performants lors du processus de postproduction. Les changements intervenant dans la vision du réalisateur, les modifications apportées aux tons de la scène montée ou les suggestions émises par le directeur de la photographie lors de la postproduction peuvent nécessiter l’ajustement de l’éclairage d’une scène au-delà des simples réglages du contraste global de l’image. Color fournit des options puissantes de masquage définissable par l’utilisateur qui, conjointement avec des options d’étalonnage secondaires, permettent d’isoler plusieurs régions d’une image et d’affiner l’éclairage. Ce processus est parfois appelé rectification numérique de l’éclairage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 10, « Secondaries », à la page 241 et la section « Onglet Shapes » à la page 337.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 17  Création d’effets spéciaux : une scène requiert parfois des effets plus extrêmes, comme la manipulation intensive des couleurs et de l’exposition pour l’obtention d’un effet de « nuit américaine », de façon à créer un état étrange pour une séquence de retour en arrière ou d’hallucination ou simplement une ambiance bizarre pour un clip vidéo. Le « studio » Color FX du logiciel Color vous offre une palette d’outils organisée de façon arborescente et extensible, qui permet de créer efficacement des images composites en profondeur, conjointement avec les autres outils principaux et secondaires à votre disposition. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 11, « Color FX », à la page 269. Si ces tâches semblent exiger beaucoup de travail, ce n’est pas une impression, c’est vraiment le cas. Heureusement, l’interface Color vous aide à assurer l’organisation de ces tâches. Quand se déroule le processus d’étalonnage ? La fidélité des couleurs d’un programme ne doit pas être négligée jusqu’à l’étape d’étalonnage du processus de postproduction. Dans l’idéal, chaque projet débute avec une philosophie de gestion des couleurs qui est appliquée durant le tournage, maintenue pendant les diverses phases de transfert et de montage survenant au cours de la postproduction et se termine par la phase d’étalonnage finale mise en œuvre dans Color. Cette section explique la façon dont les images de vidéo et de film sont habituellement traitées lors du processus de postproduction. Début de la gestion des couleurs lors du tournage Qu’un programme soit créé à l’aide d’images numériques de vidéo ou de film, ou bien encore de toute autre application d’imagerie numérique haute résolution, il est important de noter que le processus de détermination de l’apparence générale d’un programme commence lorsque chaque scène est éclairée et tournée lors de la production. Pour optimiser le contrôle et la flexibilité de vos plans en phase de postproduction, l’idéal serait de travailler avec des séquences tournées en fonction de l’objectif final. L’étalonnage en phase de postproduction ne peut pas remplacer un bon éclairage. Le processus d’étalonnage peut être considéré comme le prolongement et l’amélioration de la vision de départ du producteur, du réalisateur et du directeur de la photo. Souvent, le directeur de la photographie participe directement au processus d’étalonnage pour s’assurer de l’obtention du résultat recherché. Dans d’autres cas, c’est le réalisateur ou le producteur qui peut changer d’avis quant à l’apparence finale souhaitée. L’étalonnage permet alors de modifier l’apparence globale (en rendant, par exemple, plus chaleureuses des images tournées initialement pour donner un résultat froid). Bien que Color offre un niveau de contrôle exceptionnel sur vos données, il est néanmoins essentiel d’avoir comme base de travail des images correctement exposées.18 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) En outre, les choix effectués au cours de la postproduction et du tournage, et notamment le format de vidéo ou de film et les réglages de caméra utilisés, peuvent avoir une incidence considérable sur la latitude dont on dispose lors du processus d’étalonnage final. Étalonnage initial lors du transfert du film Lorsqu’un projet a été tourné sur pellicule, les négatifs de la caméra doivent d’abord être transférés vers le format de bande vidéo ou de vidéo numérique choisi avant les phases de montage et de postproduction numérique à l’aide d’un équipement de télécinéma ou de cinéma numérique. Un système de télécinéma est une machine permettant de transférer un film sur bande vidéo alors qu’un équipement de cinéma numérique est configuré pour transférer les films directement vers un format numérique, c’est-à-dire généralement vers une séquence d’images. Habituellement, le coloriste exécutant la session de transfert de film procède à un étalonnage pour s’assurer que le monteur dispose de l’image la plus appropriée pour son travail. Les objectifs de l’étalonnage à ce stade dépendent généralement de la longueur du projet et du flux de postproduction qui a été choisi.  Pour les projets courts, les publicités et toutes les vidéos de courte durée, un étalonnage détaillé peut être appliqué immédiatement. Le coloriste commencera par calibrer le propre correcteur colorimétrique du télécinéma afin d’équilibrer correctement les blancs, les noirs et les couleurs. Ensuite, en accord avec le directeur de la photographie, le réalisateur ou le producteur, il travaillera plan par plan pour déterminer l’apparence de chaque plan par rapport aux besoins du projet. Le monteur disposera ainsi d’images déjà corrigées.  Les projets, tels que les films long métrage et les programmes télévisés de longue durée, ne bénéficieront probablement pas d’emblée d’une phase d’étalonnage. Les séquences qui sont transmises via le télécinéma seront équilibrées pour obtenir une exposition et des couleurs relativement satisfaisantes, l’objectif étant uniquement de fournir une image de bonne qualité au monteur. Un étalonnage détaillé est ensuite effectué à un autre stade. Négatif de la caméra Télécinéma Bandes vidéoChapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 19  Les projets de toute longueur qui sont traités en postproduction sous forme d’intermé- diaire numérique sont transférés avec une phase d’étalonnage conçue pour conserver une quantité maximale de données d’image. Étant donné qu’un deuxième (et dernier) étalonnage numérique est prévu à la fin du processus de postproduction, il est essentiel que les données d’image soient de bonne qualité et conservent un maximum de détails des tons clairs et des tons foncés. Il faut noter que le but étant de préserver les données d’image et non pas de créer l’apparence finale du programme, l’image de qualité optimale utilisée pour l’étalonnage ne sera peut-être pas celle qui est visuellement la plus attractive. Toutefois, l’étalonnage est effectué lors du transfert initial au moyen du télécinéma ou du système de cinéma numérique. Une fois cette opération terminée, les images sont traitées par les processus habituels de postproduction, dans le cadre de la gestion éditoriale hors ligne et en ligne. Étalonnage de film et de vidéo Color a été conçu pour s’intégrer à des flux de traitement intermédiaires numériques de vidéo et de film. Étant donné que toutes les images doivent d’abord être transférées vers un format de séquence d’images ou QuickTime pour être importées dans Color, les images de vidéo et de film sont corrigées au moyen des mêmes outils et méthodes. Trois attributs principaux, qui ont tous été déterminés lorsque les images ont été initialement capturée ou transférées avant l’importation dans Color, ont une incidence sur la qualité des données utilisées dans un programme :  Le type et le niveau de compression appliqué aux données  La profondeur de bits à laquelle l’encodage est effectué  Le rapport de sous-échantillonnage chromatique utilisé Pour l’étalonnage, la compression spatiale et temporelle doit être limitée, car les artefacts de compression peuvent compromettre la qualité de vos réglages. Par ailleurs, il est généralement préférable d’utiliser des données dont la profondeur de bits est élevée (voir la section « Profondeur de bits » à la page 30). Point essentiel à noter : des rapports de sous-échantillonnage chromatique élevés, tels que 4 :4 :4 ou 4 :2 :2, sont recommandés pour optimiser la qualité et la flexibilité de vos corrections. Rien ne vous empêche de travailler avec des images sous-échantillonnées à 4 :1 :1 ou 4 :2 :0, mais vous constaterez peut-être que les réglages de contraste extrêmes et les sélections secondaires homogènes sont plus difficiles à effectuer avec des espaces colorimétriques hautement compressés. Pour en savoir plus, consultez la section « Sous-échantillonnage chromatique » à la page 27.20 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Méthodes traditionnelles d’étalonnage final Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, l’étalonnage (appelé étalonnage colorimétrique dans le monde cinématographique) commence. Ce processus était habituellement accompli via une session de calibrage des couleurs pour un film ou d’étalonnage bande à bande pour une vidéo. Calibrage des couleurs d’un film Les programmes dont la finalisation et l’étalonnage ont été réalisés sur pellicule sont habituellement soumis à un processus de mise en conformité des négatifs avant le calibrage des couleurs. Une fois le processus éditorial terminé, le négatif original de la caméra est mis en conformité avec la copie de travail ou le passage vidéo du programme monté à l’aide d’une liste de conformation ou liste des épreuves (si le programme a été monté avec Final Cut Pro, cette liste peut être obtenu au moyen de l’application Cinema Tools). Cette liste répertorie chacun des plans utilisés dans le programme monté et montre comment ces derniers s’intègrent les uns aux autres. Ce processus est long et minutieux. Il faut savoir par ailleurs que la correction des erreurs commises pendant la coupe du négatif est très onéreuse. Une fois que le négatif de la caméra a été mis en conformité et les différents plans ont été physiquement collés les uns aux autres sur les rouleaux A et B en alternance, le calibrage de couleurs peut lui être appliqué par le biais d’une imprimante optique conçue pour ce processus. Ces machines envoient une lumière filtrée à travers les négatifs originaux de façon à exposer une copie positive intermédiaire, créant ainsi une seule bobine de film qui correspond à la copie étalonnée. Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série de filtres et d’obturateurs optiques. Chacun des cadrans rouge, vert et bleu est réglé par incréments discrets, appelés points d’impression (chaque point étant une fraction d’ouverture de diaphragme, qui correspond à l’échelle utilisée pour mesurer l’exposition d’une pellicule). En général, une plage totale de 50 points est utilisée, dans laquelle le point 25 représente l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. Le fait d’augmenter ou de réduire la valeur des trois canaux de couleur en même temps assombrit ou éclaircit l’image, tandis que l’application de réglages disproportionnés aux trois canaux modifie la balance des couleurs de l’image en fonction des ajustements.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 21 Les réglages de la machine utilisés pour chaque plan peuvent être enregistrés (en une seule fois, au moyen de la technologie des bandes papier) et rappelés à tout moment, pour faciliter les opérations de recalibrage et de réglage ultérieures, le processus d’impression étant automatisé une fois le calibrage manuel terminé. Une fois la copie intermédiaire exposée, il est possible de la développer et de projeter les résultats finaux. Bien que ce système d’étalonnage puisse paraître peu pratique comparativement aux outils numériques actuels utilisés pour la manipulation des images, il représente un moyen d’étalonnage extrêmement efficace pour les utilisateurs qui le maîtrisent. Remarque : Color inclut des options de réglage des points d’impression destinées aux coloristes qui sont familiarisés avec cette méthode d’étalonnage. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Advanced » à la page 237. Étalonnage bande à bande Pour les projets tournés sur bande vidéo (et ceux tournés sur pellicule qui n’autorisent pas une deuxième phase de télécinéma), le processus d’étalonnage s’intègre au flux de travaux en ligne/hors ligne vidéo traditionnel. Une fois le montage verrouillé, la bande maître finale est assemblée, soit par une remise en conformité sur le système initialement utilisé pour le montage hors ligne, soit par l’intégration de la liste EDL et des bandes source d’origine dans une suite en ligne compatible avec les formats des bandes source. Si l’assemblage en ligne a lieu dans une suite en ligne haut de gamme, l’étalonnage peut être effectué lors de l’assemblage de la bande maître ou après l’assemblage en soumettant la bande maître à une session d’étalonnage. Négatif de la caméra Conformation du négatif Calibrage optique des couleurs Impression du film final Bandes vidéo Télécinéma Montage off line Bande du master final Série de bandes22 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Remarque : si la bande maître finale est étalonnée, le coloriste doit effectuer avec soin un fondu et un balayage sur les opérations d’étalonnage en fonction des fondus et balayages vidéo du programme. Dans les deux cas, le signal vidéo est traité par du matériel et des logiciels d’étalonnage vidéo dédiés et le coloriste utilise le timecode principal de la bande afin de configurer et de conserver les réglages d’étalonnage pour chaque plan de chaque scène. Tandis que l’étalonnage vidéo s’appuyait au départ sur des options aussi simples que celles utilisées par les coloristes de film, l’évolution de la suite d’étalonnage en ligne a intégré de nombreux outils supplémentaires dans le processus, parmi lesquels des corrections séparées pour les zones tonales discrètes, un étalonnage secondaire de sujets spécifiques au moyen d’options d’incrustation et de réglage de formes, ainsi que bien d’autres options créatives dont les coloristes de film ne disposaient pas auparavant. Étalonnage au moyen d’une deuxième phase de télécinéma Les programmes tournés sur pellicule qui sont destinés à la masterisation vidéo (par exemple, pour une série télévisée à épisodes) peuvent être renvoyés dans la suite de télécinéma pour leur étalonnage final. Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, une liste de conformation ou liste des épreuves (semblable à celle utilisée pour la conformité des négatifs) correspondant à la liste EDL du programme monté est créée. Grâce à la liste de conformation, le responsable de la postproduction tire uniquement le négatif effectivement utilisé pour le montage. Étant donné que cela ne représente qu’une minorité des séquences initialement tournées, le coloriste dispose maintenant de plus de temps (selon le budget alloué au projet, bien entendu) pour effectuer un étalonnage plus détaillé sur les séquences sélectionnées qui vont être assemblées pour constituer le programme vidéo final lors de cette phase de télécinéma finale. Même si ce processus semble redondant, le fait d’effectuer directement l’étalonnage à partir du négatif présente plusieurs avantages distincts. La pellicule possédant plus de nuances que la vidéo entre le noir et le blanc, un coloriste qui s’appuie sur le procédé de télécinéma dispose d’un choix plus large en termes de couleur et d’exposition que s’il travaillait uniquement à partir d’une vidéo. En outre, l’équipement d’étalonnage disponible pour le coloriste de télécinéma a évolué pour correspondre (et parfois être identique) aux outils à la disposition des coloristes de vidéo en ligne, lui permettant en outre de travailler directement sur les images non compressées qui sont fournies par le télécinéma.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 23 Une fois le second étalonnage terminé, les passages retenus sont à nouveau assemblés pour correspondre au montage d’origine et le projet est matricé sur bande. Même si vous n’avez pas l’intention d’étalonner votre programme dans la suite de télécinéma, vous pouvez envisager de retransférer des plans spécifiques pour effectuer des modifications qui sont plus faciles à exécuter ou de meilleure qualité si elles sont apportées directement à partir du négatif original de la caméra. Par exemple, après avoir identifié les plans à retransférer dans votre séquence Final Cut Pro, vous pouvez utiliser l’application Cinema Tools pour créer une liste de passages choisis (par exemple, uniquement pour les plans que vous souhaitez élargir optiquement), de façon à accélérer le processus de transfert. Négatif de la caméra Télécinéma peu coûteux à lumière unique Multimédia off line Reconformation du master final Montage off line Télécinéma à la meilleure lumière Autre avantages des transferts télécinéma Outre l’étalonnage, un coloriste travaillant avec un télécinéma dispose de plusieurs options pour les problèmes éventuels rencontrés lors du montage.  En utilisant un télécinéma pour extraire l’image du négatif, le coloriste peut repositionner l’image afin d’intégrer les parties qui se trouvent hors de la zone d’action sécurisée vidéo.  Grâce au procédé de télécinéma, l’image peut également être agrandie optiquement, éventuellement jusqu’à 50 %, sans déformation visible.  La possibilité de recadrer les plans au télécinéma permet au réalisateur ou au producteur d’apporter des modifications significatives à une scène, de transformer un plan moyen en gros plan pour conférer un effet dramatique ou de déplacer l’image entière vers le haut afin de rogner un micro ayant été malencontreusement placé dans le champ.24 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Étalonnage dans Color Vous avez découvert comment l’étalonnage est effectué dans d’autres environnements de postproduction. Cette section décrit comment Color s’intègre à un processus de postproduction standard de film ou de vidéo. Color met à votre disposition sur votre bureau un grand nombre d’outils d’étalonnage avancés qui étaient auparavant disponibles dans les suites d’étalonnage bande à bande et télécinéma haut de gamme. En outre, Color offre dans le studio Color FX des outils supplémentaires qui sont plus couramment présents dans des applications de compositing dédiées et vous permettent de contrôler encore plus en détail les images de votre programme (pour en savoir plus, consultez le chapitre 11, « Color FX », à la page 269). Le logiciel Color a été conçu comme un environnement d’étalonnage de film ou de vidéo. Indépendant de la résolution, il prend en charge aussi bien les vidéos de définition standard que les numérisations de films en 2K. Il supporte également plusieurs formats de données et est compatible avec des données d’image utilisant divers formats de séquences d’images et les codecs QuickTime. Color a aussi été conçu pour être incorporé à un flux de travaux intermédiaire numérique. Un intermédiaire numérique correspond à une version numérique haute qualité de votre programme qui peut être montée, étalonnée et manipulée numériquement d’une autre façon à l’aide de matériel informatique et de logiciels, et non pas de magnétophones ou d’imprimantes optiques. Les monteurs, les spécialistes des effets visuels et les coloristes qui procèdent à la finalisation des programmes vidéo sans utiliser de bande travaillent depuis des années avec des intermédiaires numériques, mais le terme décrit généralement le processus consistant à balayer numériquement des images de film, dans le but d’effectuer toutes les opérations liées à la mise en conformité du montage, aux effets et à l’étalonnage de façon numérique. Les données d’image numériques sont ensuite imprimées directement sur la pellicule ou compilées sous forme de fichier pour la projection numérique. La finalisation numérique des programmes de film ou de vidéo libère les coloristes des restrictions imposées par les mécanismes de transport sur pellicule ou sur bande, accé- lérant ainsi leur travail en leur permettant de naviguer dans un projet aussi rapidement que s’ils se trouvaient dans une application de montage non linéaire. En outre, le fait de travailler avec les données d’image numériques fournit une marge de sécurité en éliminant le risque de détérioration du négatif ou d’altération des bandes source.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 25 Quand se déroule le processus d’étalonnage dans Color ? L’étalonnage à l’aide de Color est généralement effectué à la fin (ou vers la fin) du montage en ligne ou de la mise en conformité du projet, souvent en même temps que le mixage audio final. Même s’il est toujours préférable d’attendre que l’image soit verrouillée, cela n’est pas essentiel car Color fournit des outils permettant de synchroniser des projets qui sont en cours de montage via des fichiers XML ou des listes EDL. Color a été conçu pour fonctionner conjointement avec des applications de montage telles que Final Cut Pro, qui prend en charge les données d’entrée, le montage et les données de sortie, tandis que Color vous permet de vous concentrer sur l’étalonnage et les effets connexes. Importation de projets et de données dans Color Pour travailler sur un programme dans Color, vous devez disposer de deux séries de fichiers :  Le fichier de projet monté (ou les fichiers, si le programme couvre plusieurs bobines) dans un format pouvant être importé dans Color. Les formats compatibles incluent les fichiers EDL et les fichiers XML Final Cut Pro de presque tout environnement de montage. Les données de séquences Final Cut Pro peuvent également être envoyées à Color directement si vous avez installé Final Cut Pro sur le même ordinateur, à l’aide de la commande « Send to Color ».  Vous devez également disposer de versions numériques haute qualité des données source originales, dans un format de séquence d’image ou compatible QuickTime. La flexibilité des formats de projets et de données signifie que Color peut être incorporé dans une grande variété de flux de postproduction. Pour obtenir une présentation de différents flux d’étalonnage disponibles avec Color, consultez le chapitre 2, « Flux de production de l’étalonnage », à la page 39. Quelles images sont utilisées par Color ? Color fonctionne avec des plans de film ou de vidéo, comme des fichiers QuickTime ou des séquences d’images, à divers taux de compression et résolutions. Cela signifie que vous avez la possibilité de travailler aussi bien sur des plans QuickTime DV-25 hautement compressés que sur des séquences d’images .tif 2K non compressées, en montage 8 ou 10 bits (linéaire ou chronologique), quelles que soient les données fournies par vos clients.26 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Exportation de projets à partir de Color Comme indiqué ci-dessus, Color ne gère pas seul la capture ou la sortie sur bande des données vidéo. Une fois que l’étalonnage de votre projet dans Color est terminé, vous devez procéder au rendu de chaque plan du projet sur disque sous la forme d’une autre série de fichiers de données étalonnés, puis renvoyer votre projet Color dans Final Cut Pro ou le transférer dans un autre équipement pour la mise sur bande ou la sortie sur film. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361. Normes d’encodage des images Cette section fournit des informations importantes sur les normes d’encodage des images prises en charge par Color. Les données d’image que vous allez étalonner sont en général encodées au format RVB ou Y´CB CR (désigné parfois par le signe plus simple de YUV). Color est extrêmement flexible et accepte les données d’image de tout type. Modèle à couleurs additives RVB Dans le modèle à couleurs additives RVB, trois canaux de couleur sont utilisés pour enregistrer les valeurs de rouge, de vert et de bleu en différentes quantités et représenter chaque couleur disponible pouvant être reproduite. Le réglage de la balance relative des valeurs dans ces canaux de couleur permet d’ajuster la couleur représentée. Lorsque les trois valeurs sont égales, vous obtenez un ton neutre, allant du noir au blanc, en passant par le gris. Plus généralement, vous noterez que ces rapports sont exprimés sous forme de pourcentages numériques dans l’oscilloscope des parades ou l’histogramme de Color. Par exemple, si les trois canaux de couleur correspondent à 0 pour cent, le pixel est noir. Ou si les trois canaux de couleur sont à 50 pour cent, le pixel est gris neutre. Si les trois canaux de couleur ont la valeur 100 pour cent (valeur maximale), le pixel est blanc. Bien que quelques codecs QuickTime de haute qualité encodent les données vidéo à l’aide du modèle RVB (Animation est l’un des plus couramment utilisés), les images encodées selon ce modèle sont généralement enregistrées sous forme de séquences d’images non compressées.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 27 Modèle de couleurs Y’CB CR Les données vidéo sont généralement enregistrées à l’aide du modèle de couleurs Y´CB CR . Le codage de couleurs Y´CB CR utilise également trois canaux ou composantes. Une image est divisée en une composante luminance (luminance d’une image dont la valeur gamma a été modifiée) et deux composantesdifférence de couleurs qui encodent la chromie (chrominance). Ces trois composantes forment l’image que vous voyez lors de la lecture de votre vidéo.  La composante Y´ représente la partie en noir et blanc de la gamme de tons d’une image. L’œil ayant une sensibilité différente aux parties rouges, vertes et bleues du spectre, la « clarté » de l’image que la composante Y´ reproduit résulte d’un rapport pondéré entre les canaux de couleur R, V et B (auxquels la correction gamma a été appliquée). Considérée de façon isolée, la composante Y’ est l’image monochrome.  Les deux composantes traitant la différence de couleurs, CB et CR , sont utilisées pour encoder les informations de couleur de façon à ce que les trois canaux de couleur des données d’image soient réduits à deux canaux. Quelques calculs mathématiques permettent de tirer parti du fait que la composante Y’ enregistre également les informations de vert de l’image. L’opération utilisée pour obtenir chaque composante de couleur est en fait CB = B’ – Y’, tandis que CR = R’ – Y’. Remarque : ce modèle a été initialement créé pour rendre les anciennes télévisions en noir et blanc compatibles avec les méthodes de transmission plus récentes des télévisions en couleurs. Sous-échantillonnage chromatique Dans une vidéo encodée au format Y´CB CR , les canaux de couleur sont généralement échantillonnés avec un rapport inférieur à celui employé pour le canal de luminance. L’œil humain étant plus sensible aux différences de luminosité que de couleur, cette caractéristique a été utilisée pour réduire les besoins en termes de taux de transfert des données vidéo (ou débit) sans perte perceptible au niveau de l’image. Le rapport d’échantillonnage entre les canaux Y´, CB et CR est représenté sous la forme d’une suite de trois valeurs. Les rapports de sous-échantillonnage chromatique courants sont les suivants :  La vidéo à sous-échantillonnage chromatique 4 :4 :4 encode la couleur sans aucune compression, avec le plus haut niveau de qualité possible, car les canaux de différence de couleurs sont échantillonnés avec le même rapport que le canal de luminance. Les données d’image sous-échantillonnées au format 4 :4 :4 sont généralement obtenues au moyen d’un équipement de télécinéma ou de cinéma numérique dans un format de masterisation vidéo ou de séquence d’images capable de les contenir. Les images encodées au format RVB sont toujours échantillonnées en 4 :4 :4.28 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Peu de formats d’acquisition vidéo permettent l’enregistrement des données vidéo au format 4 :4 :4, mais parmi ceux-ci, citons le système HDCAM SR et certaines camé- ras de cinéma numériques, telles que la caméra Viper FilmStream de Thomson et le système de caméra numérique de Genesis.  4 :2 :2 est un rapport de sous-échantillonnage chromatique couramment utilisé pour les formats vidéo de haute qualité, parmi lesquels Beta SP, Digital Betacam, Beta SX, IMX, DVCPRO 50, DVCPRO HD et HDCAM.  4 :1 :1 est habituellement employé pour les formats vidéo destinés aux consommateurs et aux professionnels, et notamment DVCPRO 25 (NTSC et PAL), DV et DVCam (NTSC).  4 :2 :0 est un autre rapport de sous-échantillonnage orienté consommateur, qui est utilisé par les formats DV et DVCAM (PAL), HDV, XDCAM HD et MPEG-2. Remarque : comme leur nom le laisse entendre, les formats Apple sans compression 8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 (SQ) et Apple ProRes 422 (HQ) font tous appel à un sous-échantillonnage de chromie 4:2:2. Il est important de connaître les avantages des rapports de sous-échantillonnage chromatique plus élevés dans le processus d’étalonnage. Lorsque vous êtes en position de spécifier le format de transfert qui s’appliquera à un projet fini, veillez à demander le format de la plus haute qualité que puisse gérer votre système (pour en savoir plus sur les codecs de haute qualité de finalisation, consultez « Flux de production impliquant une bande » à la page 45). Comme vous pouvez l’imaginer, il vaut mieux disposer de davantage d’informations de couleur lors de l’étalonnage. Ainsi, lorsque vous apportez des corrections de contraste importantes à de la vidéo sous-échantillonnée au format 4:1:1 ou 4:2:0, le grain du film ou le bruit de la vidéo s’en trouvent multipliés. C’est notamment le cas lorsqu’on est en présence d’une séquence sous-exposée. Vous aurez l’occasion de vous rendre compte qu’en effectuant les mêmes modification sur de la vidéo sous-échantillonnée à 4:2:2, vous obtiendrez beaucoup moins de grain et de bruit. un contraste plus marqué, associé à moins de bruit, cela donne une image globale plus riche. De plus, on fait couramment appel à des opérations de sélection sur chrominance pour isoler des parties spécifiques de l’image pour correction. Pour cela, on utilisera les qualificateurs HSL du studio Secondaries. Ces opérations de sélection de régions génèrent des bords plus lisses et moins « bruyants » lorsque vous travaillez sur de la vidéo sous- échantillonnée à 4:2:2. La compression de chrominance utilisée dans les formats de sous-échantillonnage 4:1:1 et 4:2:0 entraîne un effet d’escalier lors de l’isolation de la composante chromie, ce qui affecte les caches créés à l’aide des qualificateurs HSL.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 29 Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’il reste tout à fait possible de corriger de façon importante de la vidéo très compressée. En surveillant l’évolution du bruit de l’image lorsque vous montez le contraste d’une séquence sous-exposée, vous pouvez concentrer vos corrections sur les zones de l’image où le bruit est le moins élevé. Lorsque vous effectuez des opérations d’étalonnage secondaire ciblées sur des parties spécifiques de l’image, vous constaterez qu’il faut en général passer un peu plus de temps à effectuer des incrustations lissées. Mais avec un peu de patience et d’attention, vous pouvez tout de même obtenir de bons résultats. Film, vidéo et sous-échantillonnage chromatique En général, les images de film sont transférées avec le maximum de données d’image possible, en particulier lorsqu’elles sont transmises sous forme de séquence d’images sans aucune compression (4 :4 :4) dans le cadre d’un flux de travaux intermédiaire numérique soigneusement géré. C’est une des raisons qui expliquent la qualité supé- rieure du flux de travaux. Par ailleurs, les données vidéo standard et haute définition sont généralement enregistrées avec des rapports de sous-échantillonnage chromatique moins élevés (4 :2 :2 est couramment utilisé même avec des formats vidéo de qualité supérieure, tandis que 4 :1 :1 et 4 :2 :0 sont habituellement employés avec les formats destinés aux professionnels) et des taux de compression supérieurs, tout cela dépendant intégralement des formats d’enregistrement et de capture vidéo utilisés. Étant donné que le format vidéo sélectionné détermine la qualité de la compression lors du tournage, vous n’avez pas la possibilité de remédier à la perte des données d’image, si ce n’est de tirer parti au maximum des moyens dont vous disposez. Cela étant dit, vous pouvez avec un peu d’application étalonner presque n’importe quel format d’image vidéo compressée ou de séquence d’images avec d’excellents résultats et Color vous donne la possibilité de travailler avec de nombreux formats sources hautement compressés, parmi lesquels DV, HDV et DVCPRO HD.30 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Profondeur de bits La profondeur de bits des données source avec lesquelles vous travaillez est un autre facteur pouvant influer sur la qualité des images vidéo et de vos réglages d’image. Avec les données encodées aux formats RVB et Y´CB CR , plus la profondeur de bits est élevée, plus il y a de données d’image et plus l’image et vos corrections seront homogènes. La profondeur de bits de vos données source dépend largement de leur mode d’acquisition initial. La plupart des données que vous recevrez correspondront à l’une des profondeurs de bits suivantes, qui sont toutes prises en charge par Color :  8-bit : la plupart des formats vidéo numériques grand public et professionnels standard et haute définition capturent les données d’image sur 8 bits (y compris DV et DVCPRO-25, DVCPRO 50, HDV, DVCPRO HD, HDCAM, etc.).  10-bit : de nombreuses interfaces de capture vidéo permettent la capture sans compression de données vidéo analogiques et numériques à une résolution de 10 bits.  10 bits logarithmiques : en enregistrant les données sous forme logarithmique, plutôt que linéaire, il est possible de faire correspondre un rapport de contraste plus grand (comme celui d’un film) avec un espace de données de 10 bits. Les fichiers d’historique 10 bits sont souvent enregistrés à partir des balayages de l’équipement de cinéma numérique à l’aide des formats de séquence d’images Cineon et DPX.  16-bit : 16 bits de données linéaires sont nécessaires pour obtenir le même rapport de contraste qu’en mode 10 bits logarithmiques. Les ordinateurs traitant plus facilement les données linéaires, cela représente un autre espace de données disponible dans certains formats d’image. Des profondeurs de bits plus élevées produisent plus de données d’images en utilisant une plage de valeurs plus grande pour représenter la gamme tonale disponible. Cela est évident lorsqu’on examine les plages numériques employées par les deux profondeurs de bits les plus couramment associées à la vidéo.  Les images 8 bits utilisent une plage complète de valeurs, de 0 à 255, pour enregistrer chaque canal de couleur (la vidéo Y´CB CR emploie une plage plus étroite de 16 à 235 pour prendre en charge le super noir et le super blanc). 255, ce n’est pas un nombre de valeurs important et au final, il est possible que des effets d’escalier soit légèrement visibles dans les zones de l’image contenant des dégradés très progressifs (par exemple les cieux).  De leur côté, les images 10 bits utilisent une plage complète de 0 à 1023 pour enregistrer chaque canal de couleur (là encore, la vidéo Y´CB CR emploie une plage plus étroite de 64 à 940 pour prendre en charge le super noir et le super blanc). La plage numérique quatre fois plus large autorise des dégradés plus homogènes et élimine virtuellement les artefacts liés à la profondeur de bits.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 31 Même si vous n’êtes pas toujours en mesure de régler la profondeur de bits de vos données source, vous pouvez contrôler celle à laquelle vous travaillez dans Color indépendamment. Cela signifie que vous pouvez travailler à une profondeur de bits supérieure à celle des données source pour optimiser la qualité de vos corrections. En particulier, de nombreux effets et corrections secondaires ont une bien meilleure apparence lorsque Color est réglé pour que la fonction de rendu s’exécute à des profondeurs de bits plus élevées. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie » à la page 126. Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie L’étalonnage implique le réglage du contraste d’une image, de même que de sa couleur (en exerçant un contrôle séparé sur la teinte et la saturation). Cette section explique ces concepts d’imagerie importants pour que vous puissiez mieux comprendre comment les outils Color vous permettent de modifier l’image. Contraste Les réglages de contraste sont les plus fondamentaux et correspondent généralement aux premiers ajustements effectués. Le contraste est une façon de décrire la tonalité d’une image. Si vous éliminez toutes les couleurs d’une image, de façon à la réduire à une série de nuances de gris, le contraste se traduit par la distribution des tons sombres, moyens et clairs dans l’image. Le contrôle du contraste implique le réglage de trois aspects de la tonalité d’une image :  Le point noir est le pixel le plus sombre de l’image.  Le point blanc est le pixel le plus clair de l’image.  Les tons intermédiaires correspondent à la distribution de toutes les valeurs tonales existant entre les points noir et blanc. Blanc Noir Gris32 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Le rapport de contraste est la différence entre les valeurs tonales les plus sombres et les plus claires de l’image. En général, il est préférable d’utiliser un rapport de contraste élevé augmentant la différence entre ces valeurs. Si vous ne recherchez pas spécifiquement à obtenir une image à faible contraste, sachez que les rapports de contraste élevés permettent généralement de produire des images plus claires et plus nettes. Les deux images ci-après, avec leurs histogrammes de distributions des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières (de gauche à droite), illustrent cela. En outre, le fait de maximiser le rapport de contraste d’une image facilite les autres opé- rations d’étalonnage en distribuant de façon plus homogène la couleur de l’image dans les trois zones tonales réglées au moyen des trois options de réglage de la balance des couleurs des studios Primary In, Secondaries et Primary Out. Cela permet d’apporter plus aisément des corrections individuelles aux ombres, aux tons intermédiaires et aux hautes lumières. Pour en savoir plus sur le réglage du contraste d’une image, consultez la section « Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 33 Luminance La luminance (qui correspond en termes techniques au paramètre de luminance avec correction gamma) décrit l’exposition (luminosité) d’un plan vidéo, depuis le noir absolu, jusqu’au blanc le plus éclatant en passant par toute la distribution des tonalités de gris. La luminance peut être séparée de la couleur d’une image. En fait, si vous désaturez complètement une image, l’image à niveaux de gris restante est la luminance. La luminance est mesurée par Color sous la forme d’un pourcentage numérique compris entre 0 et 100, 0 correspondant au noir absolu et 100 au blanc absolu. Color prend également en charge les niveaux de super blanc (de 101 à 109 pour cent), s’ils existent dans votre plan. Bien que les niveaux de super blanc ne soient pas considérés comme adaptés à la télédiffusion, de nombreuses caméras enregistrent quand même à ces niveaux. Remarque : les niveaux de super blanc sont limités par le filtre Broadcast Safe s’il est activé avec ses réglages par défaut, de sorte que les pixels de l’image ayant une luminance supérieure à 100 pour cent seront ramenés à 100 pour cent. Qu’est-ce que le palier du noir ? Les coloristes débutants confondent parfois le niveau de noir de la vidéo numérique avec le palier du noir (Setup). Le palier du noir correspond au niveau de noir d’un signal vidéo analogique et concerne uniquement la vidéo analogique. Si vous exportez sur une bande analogique à l’aide d’une interface vidéo analogique de tierce partie, nous vous conseillons de vous reporter à la documentation fournie avec l’interface pour savoir comment configurer cette dernière pour la norme nord-américaine relative au palier du noir (7.5 IRE) ou la norme japonaise (0 IRE). La plupart des fournisseurs d’interfaces vidéo analogiques incluent un tableau de contrôle logiciel qui vous permet de sélectionner le niveau de noir à appliquer. Ils désignent cette fonction sous l’appellation « 7.5 Setup » ou « 0 Setup », ou dans certains cas, « NTSC » ou « NTSC-J ». Les données vidéo envoyées numériquement via SDI n’ont pas de palier du noir. Le niveau de noir Y´CB CR reste simplement à la valeur numérique appropriée correspondant à la profondeur de bits du signal vidéo (représentée par 0 pour cent sur un vidéoscope). Noir 0% de luminosité 100% 109% Blanc Ultra-blanc34 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Gamma Gamma fait référence à deux concepts différents. Pour un signal vidéo, le terme « gamma » désigne la représentation non linéaire de la luminance dans une image affichée sur un moniteur de diffusion ou d’ordinateur. La réponse de l’œil à la lumière n’étant pas linéaire (voir la section « Modèle de couleurs Y’CB CR » à la page 27), le fait d’appliquer un réglage gamma pendant l’enregistrement d’une image maximise les détails enregistrés perceptibles dans les signaux vidéo avec une bande passante limitée. Lors de la lecture, un téléviseur ou un moniteur applique une fonction gamma inversée pour rétablir l’état « original » de l’image. Il faut éviter d’effectuer des corrections gamma imprévues avant d’envoyer des données de Final Cut Pro à Color. il est important de garder trace des corrections gamma qui sont effectuées lors de l’exportation et de l’importation de plans dans Final Cut Pro dans le cours du processus de montage, de sorte que toutes les corrections soient consignées et évitées lors de l’aller-retour entre Final Cut Pro et Color. Pour en savoir plus sur les traitements gamma dans Final Cut Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. Le terme « gamma » sert également à décrire un réglage non linéaire appliqué à la distribution des tons intermédiaires dans une image. Par exemple, un réglage gamma ne modifie pas le point noir et le point blanc d’une image, mais éclaircit ou assombrit les tons intermédiaires en fonction du type d’ajustement effectué. Pour en savoir plus sur les réglages gamma et l’ajustement des tons intermédiaires, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Chromie (chrominance) La chromie (également appelée chrominance) décrit les canaux de couleur de vos plans, depuis l’absence de couleur jusqu’au niveau maximum de couleur pouvant être représenté. Des valeurs chromatiques spécifiques peuvent être décrites à l’aide des deux propriétés suivantes : teinte et saturation. Hue La teinte désigne la couleur elle-même, qu’il s’agisse de rouge, de vert ou de jaune. La teinte est mesurée comme un angle sur une roue de couleurs.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 35 Saturation La saturation décrit l’intensité de la couleur (par exemple, rouge clair ou rouge pâle). Une image totalement désaturée ne comporte aucune couleur et se compose de nuances de gris. La saturation se mesure également sur une roue de couleurs, selon la distance entre le centre et le bord. Vous remarquerez que la roue de couleurs est un mélange des trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) qui forment la vidéo. Entre ces trois couleurs viennent s’insérer les couleurs secondaires (jaune, cyan et magenta) qui sont des mélanges à proportions identiques de couleurs primaires. Relations entre les couleurs La compréhension des interactions de la roue de couleurs va vous aider à identifier comment les options de Color affectent réellement les couleurs d’une image. Couleurs primaires Dans tout modèle de couleurs additives, les couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu. Il s’agit des trois couleurs les plus pures pouvant être représentées par le réglage d’un canal de couleur sur 100 pour cent et des deux autres canaux de couleur sur 0 pour cent. Couleurs secondaires L’ajout de deux des couleurs primaires produit une couleur secondaire. En d’autres termes, vous pouvez créer une couleur secondaire en réglant deux des canaux de couleur sur 100 pour cent et le troisième sur 0 pour cent.  Rouge + vert = jaune  Vert + bleu = cyan  Bleu + rouge = magenta Autre équation du modèle à couleurs additives :  Rouge + vert + bleu = blanc36 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) Toutes ces combinaisons sont illustrées par les trois cercles colorés ci-dessous. Aux zones d’intersection de deux couleurs primaires, la couleur secondaire apparaît, et à l’intersection des trois couleurs, c’est le blanc qui apparaît. Couleurs complémentaires Deux couleurs placées à 180 degrés l’une de l’autre sur la roue sont appelées couleurs complémentaires. L’ajout de deux couleurs complémentaires de même saturation neutralise les couleurs, produisant des nuances de gris. c’est ce que l’on constate sur les deux roues de couleurs qui se chevauchent de l’illustration ci-dessous. Là où le rouge et le cyan se chevauchent, les deux couleurs sont neutralisées. Il est essentiel de comprendre la relation des couleurs avec leurs couleurs complémentaires pour savoir comment éliminer ou introduire des dominantes de couleur dans une image à l’aide des options d’étalonnage des couleurs primaires et secondaires de Color.Ainsi, pour éliminer un reflet bleuté dans les hautes lumières d’une lumière du jour non corrigée, on ajoute un peu d’orange pour neutraliser un peu toutes ces couleurs. Ces principes sont décrits de façon plus détaillées au chapitre 9, « Primary In », à la page 191.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 37 Le modèle de couleurs HSL Le modèle de couleurs HSL est une autre méthode de représentation de la couleur, qui est généralement utilisée au niveau des options de l’interface utilisateur vous permettant de choisir ou de régler les couleurs. HSL signifie « Hue, Saturation and Lightness » (ou en français « Teinte, Saturation et Luminosité ou Luminance »). Ce modèle permet de visualiser les relations entre la luminance, la teinte et la saturation. Le modèle de « l’espace colorimétrique » HSL peut être illustré graphiquement sous la forme d’un cône à trois dimensions. La teinte est représentée par un angle à la base du cône, comme illustré ci-dessous, tandis que la saturation est représentée par la distance entre le centre et le bord du cône, le centre étant complètement désaturé et le bord étant saturé à une intensité maximale. La luminosité d’une couleur peut alors être représentée par la distance entre la base et le sommet du cône. Color offre en fait un vidéoscope à trois dimensions permettant d’afficher les couleurs d’une image dans un espace HSL extrudé, à des fins d’analyse d’image. Pour en savoir plus, consultez la section « Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D » à la page 185.2 39 2 Flux de production de l’étalonnage Pour tirer le meilleur parti de Color, il est nécessaire de gérer soigneusement le flux de production. Ce chapitre explique brièvement comment Color s’intègre à votre flux de postproduction. Color a été conçu pour travailler de concert avec des applications de montage telles que Final Cut Pro grâce à la prise en charge des données multimédias QuickTime et XML ou avec d’autres environnements de montage grâce à la prise en charge des listes de points de montage (EDL, Edit Decision List) et des séquence d’images. Alors que d’autres dispositifs se chargent de la capture de l’entrée vidéo et film et de son montage, Color offre un environnement dédié permettant de se concentrer sur l’étalonnage (ou « correction de couleurs ») et sur les effets connexes. Ce chapitre donne un rapide aperçu de la façon dont vous pouvez guider votre projet d’un bout à l’autre d’un flux de production dans lequel Color est utilisé pour la correction des couleurs. Il fournit des informations sur les flux de production pour la vidéo professionnelle haute définition et de définition standard et sur les flux de production intermédiaires numériques au format 2K. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Aperçu du flux de production Color (p. 40)  Limitations de Color (p. 42)  Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro (p. 44)  Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo (p. 53)  Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique (p. 57)  Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets (p. 66)40 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Aperçu du flux de production Color Les contrôles Color se répartissent sur huit studios qui disposent chacun de leur propre onglet et correspondent à des étapes différentes d’un flux de production de correction de couleurs typique. Chaque studio que vous sélectionnez remappe les boutons, les cadrans et les boules de commande de votre palette de commande (si vous en avez une) de sorte qu’ils correspondent aux contrôles de ce studio. Chaque studio rassemble en un seul écran tous les contrôles relatifs à une étape particulière du processus de correction de couleurs. L’ordre dans lequel les studios sont organisés correspond à celui d’un flux de production de correction de couleurs typique. Vous pouvez ainsi utiliser successivement les contrôles des onglets Primary (primaires), Secondary (secondaires), Color FX (effets de couleur), Primary Out (primaires sur sortie) et finalement Geometry (géométrie) au cours de votre travail sur chaque plan du projet.  Setup : le studio Setup (configuration) est le point de départ de tous les projets. C’est l’endroit dans lequel vous importez et gérez les plans de votre programme et où se trouvent la zone d’étalonnage, les réglages du projet et les préférences de l’application. Dans la zone des réglages du projet qui se trouve dans le studio Setup, les coloristes vidéo trouveront les contrôles de seuils de diffusion (Broadcast Safe) leur permettant d’appliquer des restrictions de gamme de couleurs à l’ensemble du programme.  Primary In : les corrections de couleurs primaires ont eu une incidence sur l’ensemble de l’image. C’est donc dans ce studio que vous effectuez les réglages généraux de la couleur et du contraste de chaque plan. Les contrôles des courbes et de la balance de couleurs permettent d’ajuster les couleurs dans les ombres, les tons intermédiaires et les tons clairs de l’image. Les contrôles de prélèvement, de gamma et de gain permettent d’ajuster le contraste de façon précise afin de modifier la luminosité de différentes parties de l’image. Ce studio comprend aussi des contrôles pour la saturation de l’ensemble de l’image, celle des tons clairs et celle des ombres, ainsi que des contrôles pour la valeur de tirage (ou lumière de tirage) que les coloristes peuvent utiliser pour étalonner un film.  Secondaries : les corrections de couleurs secondaires sont des ajustements ciblés réalisés sur certaines parties spécifiques de l’image. Ce studio propose de nombreuses méthodes pour isoler, ou qualifier, les parties de l’image que vous souhaitez corriger. Il comprend des contrôles permettant d’isoler une partie de l’image à l’aide de masques de formes différentes. D’autres contrôles vous offrent la possibilité d’isoler certaines parties de l’image à l’aide d’un masque d’effets chromatiques permettant de spécifier la teinte, la saturation et la luminance. Il est possible de soumettre chaque plan à huit types de corrections secondaires. En outre, des courbes secondaires spécifiques permettent de régler la teinte, la saturation et la luminance à l’intérieur de segments particuliers du spectre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 41  Color FX : le studio Color FX vous permet de créer vos propres effets personnalisés grâce à une interface arborescente à « nœuds » dont ne disposent généralement que les applications de compositing haut de gamme telles que Shake. Chacun de ces nœuds destinés aux effets peut être lié aux autres en des milliers de combinaisons pour créer rapidement de nombreux types différents d’effets de couleur. Ils est possible d’enregistrer les effets personnalisés dans la zone d’étalonnage Color FX en vue d’une utilisation ultérieure. Vous pourrez ainsi appliquer le même type d’effets de couleur à vos futurs projets.  Primary Out : le studio Primary Out est identique au studio Primary In si ce n’est que ses corrections de couleurs s’appliquent aux plans après le traitement de ces derniers par tous les autres studios d’étalonnage de couleurs. Ceci vous permet de traiter vos images a posteriori, une fois que toutes les autres corrections ont été effectuées.  Geometry : le studio Geometry permet de recadrer, faire pivoter, retourner et renverser les plans selon les besoins. Il fournit également des outils permettant de créer des masques personnalisés et d’effectuer des analyses du suivi de l’animation et de gérer ces dernières. L’utilisation du studio Geometry dépend du flux de production :  Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transformations relevant du studio Geometry ne sont pas rendues par Color lors de la sortie des données du projet étalonné. Au lieu de cela, toutes les transformations géomé- triques effectuées dans Color sont converties en réglages d’animation Final Cut Pro lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro. Si vous le souhaitez, vous pourrez personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant le rendu et la sortie.  Dans le cas des projets intermédiaires numériques au format 2K, les transformations effectuées dans le studio Geometry sont traitées par Color lors du rendu des données de sortie. Remarque : lorsque vous envoyez un projet de Final Cut Pro à Color, les effets de l’onglet Motion (animation) compatibles sont convertis en réglages de studio Geometry, ce qui vous permet d’afficher un aperçu et d’ajuster ces transformations lors de la correction des couleurs. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 15, « Studio Geometry », à la page 331.  Still Store : ce studio permet d’enregistrer des images de n’importe quel plan figurant dans le plan de montage et de créer ainsi, à partir de votre programme, une bibliothèque d’images fixes de référence que vous pourrez ensuite consulter pour faire une comparaison avec d’autres plans sur lesquels vous essayez d’apporter le même type de corrections. Vous pouvez à tout moment charger en mémoire une image du magasin d’images fixes (Still Store), puis basculer entre celle-ci et celle sur laquelle se trouve actuellement la tête de lecture à l’aide des contrôles du menu Still Store. Le magasin d’images fixes comprend aussi des contrôles permettant de créer et de personnaliser des écrans multiples (split-screen) dont vous pouvez vous servir pour équilibrer un plan par rapport à un autre. Toutes les comparaisons Still Store sont envoyées aux sorties preview et moniteur broadcast.42 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage  Render Queue : lorsque vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color, vous utilisez la file d’attente de rendu (Render Queue) pour gérer le rendu des plans de votre projet. Limitations de Color Color a été conçu pour fonctionner de concert avec des applications de montage telles que Final Cut Pro, qui se charge de l’entrée, du montage et de la sortie alors que Color vous permet de vous concentrer sur la correction des couleurs et sur les effets connexes. Toutefois, malgré ses nombreuses fonctionnalités, Color ne permet pas de réaliser certaines tâches particulières :  Enregistrement : Color ne permet pas de numériser ou de capturer des images vidéo ou film. Ceci signifie que vous devez importer dans Color des projets et des données créés avec une autre application.  Montage : Color n’est pas une application de montage. Les outils de montage mis à votre disposition sont principalement destinés aux coloristes qui travaillent sur des flux de production au format 2K dans lesquels le projet Color constitue la version finale qui deviendra le master numérique. Par défaut, les pistes des fichiers du projet XML importé sont verrouillées pour éviter l’introduction d’erreurs lors de montages ultérieurs une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro. Afin de tenir compte des modifications apportées lors du montage, des outils de reconformation sont prévus pour synchroniser une liste de montage ou une séquence Final Cut Pro avec la version du projet en cours d’étalonnage dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94.  Filtres : il n’est pas possible d’obtenir un rendu ou un aperçu des filtres FXScript ou FXPlug de Final Cut Pro dans Color. Toutefois, ces filtres se trouvent toujours dans votre projet, et ils apparaîtront à nouveau une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro. Remarque : en règle générale, il n’est pas recommandé de laisser les filtres de correction de couleurs dans votre projet Final Cut Pro lorsque vous l’envoyez à Color. Même s’ils n’ont aucune effet lorsque vous travaillez avec Color, leur réapparition soudaine lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro peut donner lieu à des résultats inattendu.  Transitions : Color conserve les donnés de transition que peuvent éventuellement contenir une liste de montage ou un fichier XML importés, mais ne lit pas les transitions lors des aperçus. Leur rendu dépend de la façon dont le projet est traité :  Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transitions ne sont pas rendues dans Color lors de la sortie. Au lieu de cela, après le renvoi du projet, Final Cut Pro est chargé de rendre ces effets.  Dans le cas des intermédiaires numériques en 2K, toutes les transitions vidéo sont ignorées.  Superpositions : les plans superposés apparaissent dans le plan de montage, mais les opérations de compositing impliquant l’opacité ne sont ni affichées ni rendues.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 43  Effets de vitesse : Color ne fournit aucune interface pour l’ajout d’effets de vitesse et laisse cette tâche à l’application de montage dans laquelle le projet a été créé à l’origine. Il est possible de voir les effets de vitesse linéaire et de vitesse variable que contient déjà votre projet, tels que ceux qui ont été ajoutés dans Final Cut Pro lors de la lecture des aperçus, mais ils ne sont pas rendus dans Color lors de la sortie. On compte en effet sur Final Cut Pro pour rendre ces effets dans le cas des flux de production avec conversion en boucle.  Générateurs Final Cut Pro et plans de projets Motion ou LiveType : les générateurs Final Cut Pro, les projets Motion et les projets LiveType sont totalement ignorés par Color. La façon dont vous traitez ce type d’effets dépend également de votre flux de production :  Si vous convertissez un projet en boucle entre Final Cut Pro et Color et souhaitez étalonner ces effets dans Color, vous devriez rendre ces effets en tant que fichiers vidéo QuickTime (.mov) autonomes. Insérez ensuite ces nouveaux fichiers vidéo dans votre séquence pour remplacer les plans correspondant aux effets originaux avant d’envoyer votre projet à Color.  Si le projet est converti en boucle entre Final Cut Pro et Color et si ces effets ne nécessitent aucun étalonnage, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit. Même si ces effets ne s’affichent pas dans Color, ils conservent leur position dans le plan de montage, de sorte qu’ils réapparaîtront dans Final Cut Pro lorsque vous y renverrez le projet. Les titres sont un bon exemple d’effets qui, en général, n’ont pas besoin d’être étalonnés.  Si vous travaillez sur un projet intermédiaire numérique au format 2K, vous devrez vous servir d’une application de compositing telle que Shake ou Motion pour composer tous les effets qui utilisent les données de la séquence d’images. Important : lorsque vous envoyez des images faisant partie de vos données multimé- dias à une application de compositing, il est crucial de ne pas modifier leur numéro dans les noms de fichiers de la nouvelle séquence d’images que vous générez. Le numéro d’image de chaque fichier image permet de connaître sa position dans le plan de montage du programme. Tous les effets créés au cours d’un flux de production intermé- diaire numérique au format 2K exigent donc une gestion méticuleuse des fichiers.  Plans Freeze Frame et fichiers d’images fixes : les images fixes utilisées dans les projets Final Cut Pro, y compris les images .tiff, .jpg, ou les plans Freeze Frame d’arrêt sur image créés par Final Cut Pro, sont également ignorées par Color. Si vous souhaitez étalonner des images fixes dans Color, vous devez les rendre en tant que séquences QuickTime (fichiers .mov) autonomes, puis les réinsérer dans votre séquence Final Cut Pro pour remplacer le plan original avant d’envoyer le projet à Color.44 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage  Sortie vidéo ou film : bien que Color fournisse une sortie normalisée de la lecture de votre projet à des fins de visionnage, celle-ci n’est pas destinée à être utilisée comme sortie sur bande de votre programme. Ceci signifie que lorsque vous avez terminé de corriger les couleurs de votre projet dans Color, la sortie rendue doit être envoyée à Final Cut Pro où la sortie sur bande sera créée ou à un autre environnement si une sortie sur film est requise. Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro Si un programme a été monté avec Final Cut Pro, son envoi à Color est relativement simple. Une fois le montage du programme effectué dans Final Cut Pro, si cela est nécessaire, vous devez reconformer le programme de façon à pouvoir utiliser les données source originales à leur plus haute qualité possible. Ceci fait, vous pouvez envoyer les données et les fichiers du projet à Color pour y corriger leurs couleurs. Lorsque la correction de couleurs sera terminée, vous devrez rendre le résultat puis renvoyer le projet à Final Cut Pro afin de créer la sortie finale, soit sur bande, soit sous la forme d’un fichier QuickTime. La façon exacte dont vous conformez vos données source dans Final Cut Pro dépend du type de données utilisées. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Multimédia source Final Cut Pro Montage Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia DonnéesChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 45 Flux de production impliquant une bande Dans le cas d’un flux de production off line / on line traditionnel impliquant une bande, le processus est simple. Les bandes sont capturées avec Final Cut Pro, éventuellement à une résolution off line de moindre qualité afin de faciliter le montage initial puisque, dans ce cas, les données utilisées requièrent moins d’espace disque et sont plus faciles à traiter étant donné qu’elles permettent l’utilisation d’une plus grande gamme d’ordinateurs. Une fois le montage off line terminé, les données utilisées par le programme monté doivent être recapturées à partir des bandes source à la qualité maximale. Les données on line qui en résultent seront celles qui seront utilisées pour la conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Final Cut Pro Montage offline Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia source Multimédia Données Doublons offline Reconformation online46 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line La façon dont vous abordez la capture de vos données avant le montage dépend de leur format. Les formats avec compression, tels que DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD et HDV, peuvent être capturés à leur plus haute qualité sans besoin d’énormes ressources de stockage. Dans ce cas, le fait de capturer les données et d’effectuer leur montage en utilisant la résolution et le codec natifs permet d’éliminer l’étape ultérieure de la recapture de ces données (parfois appelée conformation) qui prend du temps. La recapture à une résolution plus basse ou à l’aide d’un codec de plus forte compression peut s’avérer intéressante pour les formats vidéo sans compression ou les projets qui comptent un très grand nombre de bobines de données source. Elle permet en effet non seulement d’économiser de l’espace disque mais aussi d’effectuer le montage sur des équipements moins coûteux. Vous devrez ultérieurement recapturer les données avant la correction des couleurs. Étape 2 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 3 : Au besoin, recapturez les données source à une résolution on line Si, à l’origine, vos données source ont été capturées à un format off line, vous devrez recapturer les données utilisées dans votre projet à la plus haute qualité disponible possible avant de les envoyer à Color.  Si vos données ont été initialement enregistrées à un format comprimé (par exemple, DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD ou HDV), vous pouvez vous contenter de les recapturer avec la résolution et le codec source d´’origine. En effet, Color est capable de traiter les données comprimées et de convertir automatiquement les données d’image à une profondeur de bits sans compression plus élevée pour une meilleure qualité d’image lors du monitoring et du rendu.  Si vous capturez des données à un format vidéo de plus haute définition (par exemple Betacam SP, Digital Betacam, HDCAM et HDCAM SR) et si vous recherchez une qualité élevée mais devez recourir à la compression pour économiser votre espace disque et favoriser les performances, vous pouvez effectuer la nouvelle capture à l’aide du codec Apple ProRes 422 ou du codec de qualité plus élevée Apple ProRes 422 (HQ).  Si vous capturez des données à un format vidéo de haute définition et si vous voulez disposer de la plus haute qualité vidéo sans compression, sans considération pour les questions d’espace disque, effectuez la nouvelle capture de vos données au format Apple sans compression 8 bits 4:2:2 ou Apple sans compression 10 bits 4:2:2.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 47 Il se peut également qu’avant la recapture, vous souhaitiez profiter de l’occasion pour supprimer les données non utilisées à l’aide du Gestionnaire de données de Final Cut Pro afin d’économiser de l’espace disque, notamment si vous recapturez des données sans compression. Pour plus d’informations, consultez la documentation Final Cut Pro. Remarque : certains codecs, tels que HDV, peuvent solliciter le processeur plus que d’autres. Dans un tel cas, la capture ou la recompression des données à l’aide d’un codec sollicitant moins le processeur, par exemple Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ), améliore les performances de l’application Color, tout en fournissant une qualité élevée et en occupant un espace de stockage mesuré. Étape 4 : Effectuez un pré-rendu de toute image fixe ou de tout effet à étalonner dans Color Color ne peut pas afficher ni traiter les images fixes, certains réglages d’animation, les filtres FXScript ou FxPlug, les générateurs Final Cut Pro (y compris les titres), les fichiers de projet Motion ou les fichiers de projet LiveType. Si vous souhaitez étalonner des plans qui contiennent certains de ces effets avec Color, vous devez les rendre en tant que séquences QuickTime (fichiers .mov) autonomes dans Final Cut Pro, puis les réinsérer dans votre séquence Final Cut Pro pour remplacer les plans originaux avant d’envoyer le projet à Color. Pour en savoir plus sur les effets et les fonctionnalités qui ne sont pas compatibles avec Color, reportez-vous à la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 6 : Envoyez la séquence à Color ou exportez un fichier XML Lorsque vous avez terminé la préparation de votre séquence montée, vous pouvez l’envoyer à Color de deux façons différentes.  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande « Envoyer à Color » pour envoyer l’intégralité d’une séquence montée à Color et créer ainsi automatiquement un nouveau fichier de projet.  Si vous envoyez le projet à une autre installation, il se peut que vous souhaitiez exporter la séquence montée en tant que fichier XML de sorte que le destinataire puisse l’importer dans Color. Dans ce cas, vous devriez également vous servir du Gestionnaire de données de Final Cut Pro pour copier les données du projet sur un disque dur portable de sorte que la livraison soit plus facile.48 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 7 : Étalonnez votre programme avec Color Utilisez Color pour étalonner votre programme. Lorsque vous travaillez sur un projet converti en boucle à partir de Final Cut Pro, il est crucial d’éviter le déverrouillage des pistes ou un nouveau montage des plans dans le plan de montage. Ceci pourrait en effet vous empêcher de renvoyer le projet à Final Cut Pro. Si le client nécessite un nouveau montage alors que le processus d’étalonnage a déjà commencé, vous devriez effectuer ce montage dans Final Cut Pro, puis exporter une version XML de la séquence mise à jour que vous pouvez ensuite utiliser pour actualiser rapidement le projet Color en cours à l’aide de la commande Reconform. Pour en savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94. Étape 8 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour à Final Cut Pro Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue) de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées. Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes :  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.  Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé dans Final Cut Pro. Important : certains réglages de l’onglet Project Settings du studio Setup ont une incidence sur la façon dont les données rendues par Colorsont rendues dans Final Cut Pro. Ces réglages sont Deinterlace Renders, QuickTime Export Codec, Broadcast Safe et Handles. Assurez-vous de vérifier ces réglages et les autres avant de rendre la sortie finale. Étape 9 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter ou ajuster les autres effets que vous aviez appliqués précédemment dans Final Cut Pro avant de créer le master final du programme. Il se peut alors que vous souhaitiez tenir compte d’un certain nombre de considérations lors de la préparation du programme, notamment les suivantes :  Avez-vous d’un master « sans texte » du programme ou d’un master dans lequel les titres sont rendus en même temps que l’image ?  Y-a-t-il encore des plans correspondant à des effets qui doivent être importés et dont les couleurs doivent être corrigées dans Final Cut Pro ?Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 49 Étape 10 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu du master sous la forme d’un fichier QuickTime Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to Tape ou Export QuickTime Movie. Reconformation des données on line dans un flux de production de vidéo numérique sans bande Si un programme exploite un format vidéo sans bande, les étapes du processus sont similaires à celles décrites précédemment. Toutefois, elles peuvent concerner plusieurs jeux de fichiers QuickTime : les données originales à résolution on line, et peut-être un second jeu de fichiers de données converties à une résolution off line plus basse pour faciliter les opérations de montage. Après le montage off line, la conformation on line suppose un rétablissement du lien aux données source originales avant la conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color. Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux de production permettant de passer du format off line au format on line. Sortie du master final XML XML Nouveaux multimédia Color corrigées Multimédia online Correction de Color Rendu Effets de fin et sortie Color Final Cut Pro Final Cut Pro Montage offline Transfert vers Color Transfert vers Final Cut Pro Multimédia Donées Reconformation online Multimédia source Doublons offline50 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Filmez et sauvegardez toutes les données source Filmez le projet en l’enregistrant au format sans bande que vous avez choisi. Lors du tournage, veillez à faire des copies de sauvegarde de toutes vos données et à les conserver au cas où un problème surviendrait avec le dispositif de stockage principal. Étape 2 : Créez des doubles à une résolution off line et archivez les données à la résolution originale Au besoin, faites une copie des données source à une résolution off line en utilisant le format le plus approprié à votre système. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver. Important : lors de la création des doubles off line des données sans bande, il est crucial de dupliquer et de respecter le timecode et les noms de fichiers originaux utilisés lors de la création des fichiers source. Dans le cas contraire, vous ne serez pas en mesure de rétablir aisément le lien aux fichiers source originaux en haute résolution une fois le montage off line terminé. Étape 3 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42. Étape 4 : Rétablissez le lien entre votre séquence montée et les données source originales Une fois le montage off line terminé, vous devrez rétablir les données source originales de qualité on line et rétablir le lien entre votre projet et les fichiers en haute résolution. Étape 5 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 51 Reconformation des données on line dans un flux de production de vidéo numérique avec télécinéma Si vous travaillez sur un projet tourné sur pellicule mais qui sera masterisé sur vidéo, il doit être transféré du film sur une bande à l’aide d’un télécinéma (numérisation) avant sa capture et son montage dans Final Cut Pro. Ensuite, le reste du montage off line et on line est le même que pour tout autre format reposant sur l’utilisation d’une bande. Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux de production permettant de passer du format off line au format on line. XML Multimédia online Final Color Cut Pro Transfert vers Color Négatif de la caméra Multimédia vidéo transférés Télécinéma Montages offline et online Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Correction Rendu de Color Multimédia Données52 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 1 : Tournez votre film Filmez le projet tout comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet enregistré sur pellicule. Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma Une fois le tournage du film terminé, développez les rushes et passez-les au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié à votre flux de production.  Certains producteurs préfèrent faire des économies dès le départ en effectuant un transfert « à lumière unique » de toutes les images vers un format vidéo off line bon marché destiné au montage off line initial (un transfert à lumière unique désigne le transfert de scènes entières avec un seul réglage de correction de couleurs). Ceci peut se traduire par une réduction des coûts et un gain de temps au début, mais un deuxième télécinéma peut être requis pour retransférer uniquement les images utilisées au cours du montage à une qualité supérieure sur le plan visuel.  D’autres producteurs choisissent de transférer tous les rushes (ou tout du moins les prises de vue sélectionnées par le réalisateur) en recourant à un transfert « à la meilleure lumière » dans lequel chacun des réglages de correction de couleurs est ajusté individuellement pour chaque plan à numériser, ce qui permet d’optimiser la couleur et l’exposition au cas par cas. Les images sont transférées à un format vidéo de haute qualité capable de conserver la plus grande quantité possible de données d’images. Cette option peut s’avérer beaucoup plus chère dans un premier temps, mais elle permet de faire des économies par la suite puisqu’il n’est pas nécessaire d’effectuer un deuxième télécinéma. Étape 3 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line La méthode utilisée pour la capture des données avant le montage dépend du flux de production. Si vous avez numérisé des données de qualité off line avec un télécinéma, vous pouvez vous contenter de les capturer à l’aide d’un codec de qualité off line. En revanche, si vous avez numérisé des données de qualité on line avec un télécinéma, vous pouvez soit suivre un flux de production impliquant une conversion « off line / on line », soit capturer les données à l’aide d’un codec on line, puis travailler sur votre programme en qualité on line jusqu’à la fin. Étape 4 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans la section « Limitations de Color » à la page 42.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 53 Étape 5 : Recapturez ou retransférez les données à une résolution on line (si nécessaire) La méthode utilisée pour la conformation du projet off line en données de qualité on line dépend de la façon dont vous avez effectué le transfert initial sur vidéo.  Si à l’origine vous avez converti vos images à un format vidéo on line à l’aide d’un télé- cinéma de haute qualité, mais qu’ensuite vous avez capturé vos données source à un format off line pour le montage, vous devrez recapturer les données à partir des bandes source originales issues du télécinéma au format QuickTime sans compression de la plus haute qualité possible que votre ordinateur peut prendre en charge (par exemple, Apple ProRes 422 ou Apple sans compression), puis il vous faudra rétablir le lien entre les nouvelles données et votre projet.  Si en revanche vous avez utilisé un télécinéma peu coûteux à lumière unique pour convertir vos images à un format vidéo off line, vous devrez effectuer à nouveau une numérisation avec un autre télécinéma pour transférer uniquement les données que vous avez utilisées dans le programme à un format de haute qualité. Cinema Tools permet de générer une liste d’épreuves dont vous pouvez ensuite vous servir pour retransférer méticuleusement les images nécessaires à un format vidéo de qualité on line. Vous devrez ensuite recapturer les nouvelles données on line issues de ce transfert au format QuickTime sans compression de la plus haute qualité possible que votre ordinateur peut prendre en charge. Important : ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet lorsque vous travaillez sur des données off line correspondant au négatif de la caméra. En effet, vous n’auriez plus la possibilité de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools. Étape 6 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45. Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo Color peut également importer des projets d’autres environnements de montage par le biais des listes de montage (EDL, Edit Decision Lists). Une liste de montage est une liste d’événements qui répertorie toutes les coupes et les transitions dont le programme est composé. Une fois que vous avez importé votre fichier de projet dans Color et copié les données du programme sur un dispositif de stockage offrant des performances appropriées, vous pouvez lier les plans qui se trouvent dans le plan de montage de Color avec les données qui leur correspondent.54 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Importation des listes de montage dans le cas d’une conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color Si une liste de montage correspondant au programme monté et une boîte de données source vous ont été fournies, vous pouvez importer la liste de montage dans Final Cut Pro pour capturer les données du projet et préparer ce dernier en vue de l’envoyer à Color. Outre le fait de permettre la recapture des images, Final Cut Pro est compatible avec un plus grand nombre de formats de listes de montage que Color. Par ailleurs, outre les montages vidéo, Final Cut Pro est capable de lire les montages audio et les superpositions. Remarque : Color permet d’importer directement les listes de montage mais ne peut lire que la partie vidéo des montages, dans la piste V1. Les transitions vidéo, l’audio et les surimpositions sont ignorées. Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro. Étape 2 : Capturez les données à une résolution on line Vous devez recapturer la séquence créée lors de l’importation de la liste des points de montage en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que puisse traiter votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression). Étape 3 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé- dez à son étalonnage À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45. Final Cut Pro XML Multimédia online Multimédia source et fichier EDL Color Transfert vers Color Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Correction Rendu de Color Multimédia Données Importation des listes de montage pour créer un projet Nouvelle capture de multimédiaChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 55 Importation et marquage des masters prémontés du programme Il existe une autre façon courante d’obtenir un programme en vue de la correction de couleurs qui consiste à recevoir un master monté, soit sur bande, soit sous la forme d’une séquence QuickTime ou d’une séquence d’images, accompagné d’une liste de montage. Vous pouvez utiliser la liste de montage pour ajouter automatiquement les coupes au fichier de données du master dans Color (ce qui s’appelle « marquer » ou « encocher » les données) pour faciliter l’étalonnage individuel de chaque plan du programme. Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro. Étape 2 : Capturez le master du programme (si nécessaire) Si on vous a confié le master du programme sur bande, vous devez recapturer entièrement ledit programme en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que puisse traiter votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression). Si le master du programme vous est fourni sous la forme d’un fichier QuickTime, vous devriez également demander à la personne qui vous remet les données de vous envoyer ce fichier QuickTime à la plus haute qualité que votre ordinateur est capable de traiter. Pour que ce processus se déroule correctement, il est préférable que le timecode de la première image des données corresponde au premier timecode de la liste de montage. Étape 3 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien au fichier de données du master Sélectionnez la liste de montage dans la zone de dialogue Projects qui apparaît lorsque vous ouvrez Color pour la première fois ou utilisez la commande File > Import > EDL. Lorsque la zone de dialogue EDL Import Settings apparaît, choisissez le format de la liste de montage, le projet, la liste de montage et la fréquence d’images des données source. Capture de l'intégralité du programme Final Cut Pro Multimédia online Bande Master Color Sortie du master final XML Nouveaux multimédia Color corrigées Effets de fin et sortie Final Cut Pro Transfert vers Final Cut Pro Rendu Multimédia Données Création d'un projet Color à partir d'une liste de montage (EDL) pour « encoder » le multimédia online Correction de Color56 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Pour marquer (« encocher ») correctement le fichier de données du master, vous devez vous assurer d’activer Use as Cut List, puis choisir le fichier de données du master que vous avez capturé ou que l’on vous a remis. Pour en savoir plus, consultez la section « Importation de listes de montage (EDL) » à la page 95. Étape 4 : Étalonnez votre programme avec Color Utilisez Color pour étalonner votre programme. Étape 5 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour à Final Cut Pro Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue) de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées. Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes :  Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.  Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé dans Final Cut Pro. Remarque : lorsque vous envoyez à Final Cut Pro un projet initialement importé dans Color, vous n’envoyez en fait que les plans qui sont disponible dans Color, qui se limitent généralement à ceux qui se trouvent sur la piste V1. En effet, Color ne prend pas en charge les pistes audio ni les effets de superposition. Étape 6 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter d’autres effets dans Final Cut Pro avant de créer le master final du programme. Étape 7 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu du master sous la forme d’un fichier QuickTime Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to Tape ou Export QuickTime Movie.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 57 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique Color prend en charge l’étalonnage pour les flux de production intermédiaires numériques au format 2K. Pour parler simplement, les termes intermédiaire numérique décrivent le processus qui consiste à créer tous les effets et à corriger les couleurs sur les versions numériques en haute résolution du négatif original de la caméra. Color permet de travailler avec des séquences d’images logarithmiques 10 bits au format 2K obtenues à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, et ce grâce au traitement des données d’image à une qualité extrêmement haute et au rendu du résultat sous la forme d’une séquence d’images à partir de laquelle il est possible de créer une sortie sur film. Les sections ci-dessous décrivent différents flux de production au format 2K que vous pouvez suivre et vous indique comment ne pas perdre la trace de vos données d’image d’une étape à l’autre. Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant des doubles numériques à une résolution on line / off line Les flux de production intermédiaires numériques les plus simples sont ceux dans lesquels vous numérisez toutes les images nécessaires pour le montage off line puis créez un double des données off line que vous utiliserez pour monter votre projet. Une fois le montage off line terminé, vous rétablissez le lien entre le programme et les images source originales au format 2K dans Color.58 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage La création des données off line à partir des données numériques originales permet d’assurer la simplicité du flux de production et d’éliminer la nécessité de retransférer le film source ultérieurement. Le seul inconvénient de cette méthode est qu’elle requiert une énorme quantité d’espace de stockage, qui dépend de la longueur du projet et de son ratio de tournage. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Color Regroupement du multimédia de rendu Conformation Correction de Color Rendu Négatif de la caméra Transferts télécinéma haute définition Séquence d'images DPX avec résolution de 2k Séquence de sortie finale Enregistreur de film Impression de film Conversion QuickTime off line Multimédia Données Final Cut Pro Montage offlineChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 59 Étape 1 : Tournez votre film L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez pour obtenir le maximum d’informations possible. Étape 2 : Numérisez l’intégralité du film pour convertir ce dernier en séquences d’images DPX de résolution 2K Selon la façon dont le tournage a été mené, vous pouvez numériser à la meilleure lumière à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs uniquement les plans sélectionnés ou l’intégralité du négatif de la caméra, si vous pouvez vous le permettre. Les données source numériques au format 2K résultant de la numérisation devraient être enregistrées sous la forme de séquences d’images DPX ou Cineon. Pour ne pas perdre de vue la correspondance entre les images fixes originales et les fichiers QuickTime off line que vous créerez pour le montage, procédez de la façon suivante :  demandez l’enregistrement dans l’en-tête de chaque image numérisée du numéro absolu de cette image, obtenue à partir du timecode non-drop frame (qui figure dans le nom de fichier de cette image) ;  il peut aussi être utile d’organiser toutes les images numérisées dans des répertoires distincts, c’est-à-dire d’enregistrer toutes les images de chaque pellicule de négatif dans un répertoire à part (dont le nom correspondra à la pellicule en question). Étape 3 : Convertissez les séquences d’images DPX en fichiers QuickTime à une résolution off line Créez des doubles des données source à une résolution off line en utilisant le format le plus approprié à votre système de montage. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver. Lorsque vous convertissez les fichiers DPX en fichiers QuickTime à une résolution off line :  le numéro de pellicule de chaque séquence d’images devrait être utilisé comme numéro de bobine pour chaque fichier .mov correspondant ;  les valeurs de timecode stockées dans l’en-tête de chaque fichier d’image devraient être utilisées comme timecode pour chaque fichier .mov correspondant. Vous pouvez vous servir de Color pour effectuer cette conversion à une plus basse résolution en créant un nouveau projet après avoir défini le type de fichier de rendu (Render File Type) à QuickTime et choisi le codec que vous souhaitez utiliser pour l’exportation dans Export Codec. Ensuite, il vous suffit de monter tous les plans que vous souhaitez convertir dans le plan de montage, de les ajouter à la file d’attente de rendu (Render Queue), puis de cliquer sur Start Render. Pour en savoir plus, consultez la section « Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime » à la page 104.60 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage ? Conseil : si vous pouvez convertir les données à un format comprimé haute définition, tel que Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ), vous serez en mesure de monter les données off line de votre projet sur un équipement informatique peu coûteux tout en conservant la possibilité, pendant le processus de montage, de générer la sortie ou exporter le projet à une résolution suffisamment élevée permettant d’assurer la haute qualité de la projection privée du client ou de la projection publique. Étape 4 : Effectuez le montage off line dans Final Cut Pro Effectuez le montage de votre projet dans Final Cut Pro en prenant soin de ne pas modifier le timecode ou la durée des plans off line de quelque façon que ce soit. Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 6 : Exportez une liste de montage Lorsque vous aurez terminé le montage, vous devez générer une liste de montage au format CMX 340, CMX 3600 ou GVG 4 Plus. Important : vous ne pouvez pas utiliser la commande Send to Color pour envoyer des projets au format 2K à Color. Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en une seule étape. Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 61 Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres Dans le cadre d’un flux de production 2K, vous devez aussi recourir à une application de compositing telle que Shake pour créer les transitions et les effets en couche, dont les surimpositions, les titres et les autres images composites, en utilisant les données de la séquence d’images au format 2K. Important : le numéro d’image de chaque fichier image indique la position de ce dernier dans le plan de montage du programme. C’est la raison pour laquelle il est crucial que les numéros d’images qui apparaissent dans les noms de fichiers des données nouvellement rendues soient identiques à ceux des données source originales lorsque vous envoyez des images à une application de compositing. Il est donc nécessaire de gérer les fichiers avec soin. Étape 10 : Effectuez le rendu de vos données dans une application autre que Color Une fois que vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color, utilisez la file d’attente de rendu (Render Queue) pour rendre les données finales. La file d’attente de rendu a été conçue pour vous permettre de rendre aisément votre projet de façon progressive. Par exemple, vous avez la possibilité de rendre tous les plans d’un programme étalonnés pendant la journée au cours de la nuit suivante de sorte que vous ne soyez pas obligé de rendre l’ensemble du projet immédiatement. Toutefois, lorsque vous travaillez sur un projet dans lequel des séquence d’images numérisées au format 2K sont utilisées, le rendu des données n’est que la première étape. La sortie rendue est enregistrée dans le répertoire de rendu spécifié de manière à faciliter la gestion et la génération d’un nouveau rendu des données pour votre projetColor, mais elle ne sera prête pour la livraison au laboratoire chargé de l’enregistrement du film qu’après la prochaine étape. Étape 11 : Utilisez la commande Gather Rendered Media pour assembler la séquence d’images finale destinée à la livraison Une fois que tous les plans de votre programme ont été rendus, vous devez utiliser la commande Gather Rendered Media command pour regrouper toutes les images qui ont été rendues, en éliminant les poignées, en copiant toutes les images utilisées par le programme dans un seul répertoire et en les renumérotant de façon à créer une séquence d’images de numérotation continue. Lorsque ceci est fait, les données rendues seront prêtes à être livrées au laboratoire chargé de l’enregistrement du film.62 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Flux de production intermédiaire numérique impliquant des données à une résolution on line / off line obtenues à l’aide d’un télécinéma Il existe une méthode plus traditionnelle pour effectuer le montage et la correction des couleurs d’un projet. Elle consiste à effectuer un montage off line avec des données obtenues après un transfert des rushes à l’aide d’un télécinéma, ce qui s’avère plus économique, puis à numériser avec un télécinéma haute définition avec stockage sur disques durs (datacine) uniquement les plans utilisés lors du montage pour créer les données on line. La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite. Négatif de la caméra Exportation de la liste d'épreuves Télécinéma haute définition Télécinéma Séquence d'images DPX Multimédia Ddonnées Color Regroupement du multimédia de rendu Séquence de sortie finale Enregistreur de film Impression de film Cinema Tools Création de la base de données Capture Final Cut Pro Montage offline Conformation Correction de Color RenduChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 63 Étape 1 : Tournez votre film L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez pour obtenir le maximum d’informations possible. Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma Une fois le tournage du film terminé, passez les rushes au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié pour le montage off line. Vous déciderez si ce format vidéo destiné au montage off line doit être en haute définition ou non en fonction de la configuration du système de montage avec lequel vous travaillerez et de la quantité d’espace dont vous disposez sur le disque dur. Ce qui est plus important, c’est la fréquence d’images à laquelle vous choisissez de numériser les rushes.  Pour éliminer toute une étape de gestion de données, il est recommandé de numériser le film avec un télécinéma directement à un format vidéo dont la fréquence d’images est de 23,98 ips.  Vous pouvez aussi le numériser à un format vidéo dont la fréquence d’images est de 29,97 ips et utiliser ensuite Cinema Tools pour supprimer le 3:2 pulldown. Pour maintenir plus facilement la correspondance entre la vidéo issue du télécinéma et les images du film au format 2K qui seront numérisées ultérieurement, vous devriez spécifier que vous souhaitez ce qui suit :  le timecode enregistré sur la bande au cours de la numérisation par télécinéma à la résolution off line doit être un timecode non-drop frame ;  chaque pellicule de négatif devrait être numérisée sur une bobine différente. Ainsi, les bobines spécifiées par la liste de montage correspondront aux pellicules de négatif de la caméra à partir desquelles les plans sont numérisés.64 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Étape 3 : Utilisez Cinema Tools et Final Cut Pro pour effectuer le montage off line Comme pour tout autre montage de film, générez une Cinema Tools base de données à partir des fichiers FLEx fournis par la personne chargée du télécinéma, puis capturez les données correspondantes et montez le programme. Important : lorsque vous travaillez sur des données off line correspondant au négatif de la caméra, ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet. En effet, vous n’auriez plus la possibilité de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools. Étape 4 : Préparez votre séquence Final Cut Pro Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color, suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro » à la page 89. Étape 5 : Exportez une liste de montage destinée à Color et une liste d’épreuves pour le télécinéma haute définition Une fois le montage off line terminé, une liste d’épreuves est générée en vue du transfert final à une résolution 2K à l’aide d’un télécinéma haute définition, et l’intégralité du projet est exportée sous la forme d’une liste de montage destinée à être importée et conformée dans Color.  La liste d’épreuves indique les plans qui ont été utilisés dans la version finale du montage (qui est généralement formée d’une partie seulement de toutes les images initialement tournées). L’idéal serait que vous exportiez une liste d’épreuves contenant également les points d’entrée et de sortie du timecode qui correspondent à chaque plan du projet monté. De cette façon, les données du timecode peuvent être enregistrées sur chaque image numérisée lors du transfert à l’aide du télécinéma haute définition, ce qui facilite la conformation dans Color.  La liste de montage permet d’envoyer les données du montage à Color. Elle contient les données du timecode qui sont nécessaires pour conformer les images des séquences numérisées dans le bon ordre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 65 Étape 6 : Numérisez les plans sélectionnés du négatif en séquences DPX à l’aide d’un télécinéma haute définition À l’aide de la liste d’épreuves générée par Cinema Tools, numérisez chaque plan utilisé dans le projet avec un télécinéma haute définition (datacine). Lors de ce transfert à l’aide du télécinéma haute définition, spécifiez que le timecode de chaque image du négatif doit être converti en images et utilisé pour nommer chaque fichier DPX issu de la numérisation, et qu’il doit aussi être enregistré dans l’en-tête DPX de chaque plan. Le nom des séquence d’images obtenues devrait avoir la forme suivante : bobine_numéro.0632368.dpx Chaque séquence d’images issue de la numérisation du film devrait être placée dans un répertoire de même nom que la pellicule de négatif de la caméra à partir de laquelle elle a été numérisée. Il est judicieux d’utiliser une répertoire distinct pour chaque pellicule de négatif caméra numérisée. Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en une seule étape. Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet. Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138. Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres, rendez les données, puis rassemblez les données rendues À ce stade, le processus est le même que celui décrit dans la section « Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant des doubles numériques à une résolution on line / off line » à la page 57.66 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage Utilisation des listes de montage, du timecode et des numé- ros d’images pour la conformation des projets Si vous gérez méticuleusement vos fichiers, le timecode vous permet de ne pas perdre de vue la relation entre le négatif original de la caméra et les données numériques ou vidéo créées par transfert en vue du montage off line. Rétablissement du lien entre les images DPX/Cineon et une liste de montage dans Color Pour réussir une conformation dans Color, il est essentiel de veiller à ce que les données du timecode qui se trouvent dans la liste de montage soient mises en miroir dans les images DPX or Cineon numérisées avec lesquelles vous rétablissez le lien. Color tente de rétablir le lien aux données de la séquence d’images de plusieurs façons différentes en fonction des informations disponibles dans le fichier :  Tout d’abord, Color recherche une valeur de timecode dans l’en-tête du fichier de l’image DPX ou Cineon. Si cette valeur s’y trouve, vous pourrez utiliser la méthode la plus fiable en matière de rétablissement de lien.  Si les données d’en-tête ne contiennent aucune valeur de timecode correspondante, Color recherche alors la valeur de timecode dans le nom du fichier et essaie également de trouver le numéro de bobine correspondant dans le répertoire où se trouve ce fichier.  Si ce répertoire ne contient aucun numéro de bobine, Color tente alors de rétablir le lien de tous les plans uniquement à l’aide de leur valeur de timecode. Analyse des listes de montage pour la conformation des projets intermédiaires numériques Cette section explique comment Color établit la correspondance entre les valeurs de timecode d’une liste de montage et les numéros d’images utilisés dans l’en-tête du timecode ou dans le nom de fichier de chaque image d’une séquence. Voici un échantillon d’une ligne de liste de montage : 001 004 V C 04:34:53:04 04:35:03:04 00:59:30:00 00:59:40:00 Dans toutes les listes de montage, l’information est divisée en huit colonnes :  La première colonne correspond au numéro de la coupe. Il s’agit de la première coupe de la liste de montage, c’est pourquoi elle porte le numéro 001.  La deuxième colonne contient le numéro de bobine, à savoir 004. C’est aussi de cette façon que devrait être nommé le répertoire dans lequel se trouvent les fichiers de l’image numérisée au format 2K correspondant au plan en question.  Les deux colonnes suivantes contiennent des informations relatives au montage et aux pistes vidéo/audio. Ces informations sont utilisées par Color par ailleurs mais ne participent pas à la conformation des données.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 67 Les quatre dernières colonnes correspondent au timecode et sont formées par des paires de points d’entrée et de sortie.  La première paire de valeurs de timecode correspond aux points d’entrée et de sortie des données source originales (dans le cas d’un montage on line ordinaire, il s’agit généralement de la bande issue du télécinéma). Dans un flux de production intermé- diaire numérique, ces valeurs de timecode sont utilisées pour nommer et identifier les images numérisées résultant du télécinéma haute définition.  La deuxième paire de points d’entrée et de sortie indique la position du plan dans le programme monté. Ces valeurs de timecode sont utilisées pour insérer les données à l’endroit adéquat dans le plan de montage. Attribution de noms de fichiers aux séquences d’images pour la conformation des projets intermédiaires numériques Voici un exemple de ce que pourrait être le nom du premier fichier de séquence d’image correspondant à la coupe de la liste de montage indiquée plus haut : nom_de_fichier.0494794.dpx La première partie du nom de fichier de chaque image numérisée (c’est-à-dire les caractères correspondant aux lettres de l’alphabet) est ignorée, mais l’extension numérique qui spécifie le numéro d’image du fichier doit être égale à la conversion du timecode (non-dropframe) qui figure dans la liste de montage en numéro d’image absolu. Par exemple, une image dont le timecode non-drop NTSC est 05:51:18:28 serait munie de l’extension numérique 632368. Les extensions numériques devraient toujours être complétées de sorte qu’elles soient composées de sept chiffres ; dans l’exemple donné, un 0 serait donc ajouté au début, comme suit : nom_de_fichier.0632368.dpx Seules l’extension numérique et l’extension .dpx ou .cin sont absolument nécessaires étant donné que les caractères alphabétiques situés au début du nom du fichier sont ignorés par Color. Le nom de fichier ci-dessus pourrait, par exemple, aussi bien être le suivant : 0632368.dpx Vous pouvez aussi vous servir de la première partie du nom du fichier pour spécifier le numéro de la bobine à partir de laquelle le fichier de l’image a été créé : bobine_004.0632368.dpx3 69 3 Utilisation de l’interface Color Dans Color, vous avez le choix de travailler dans l’interface à l’écran à l’aide de votre souris ou d’utiliser une surface de contrôle dédiée plus directe, conçue pour les travaux professionnels d’étalonnage colorimétrique. Ce chapitre traite des conventions générales reprises dans l’interface Color. Il décrit l’utilisation des commandes partagées par plusieurs zones de l’interface, ainsi que les commandes spécialisées propres aux applications d’étalonnage. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Configuration d’une surface de contrôle (p. 70)  Utilisation des contrôles d’écran (p. 70)  Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers (p. 75)  Utilisation de Color avec un ou deux écrans (p. 82)70 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Configuration d’une surface de contrôle Dès l’origine, Color a été développé pour prendre en charge les surfaces de contrôle tout spécialement dédiées à l’étalonnage et commercialisées par des fabricants tels que Tangent et JL Cooper Designs. En règle générale, ces surfaces de contrôle comportent trois trackballs (ou « boules de commande ») qui correspondent aux trois zones tonales en chevauchement des commandes de balance des couleurs primaires et secondaires (ombres, tons intermédiaires et hautes lumières), trois commandes rotatives (ou « roues », ou « couronnes ») pour les trois commandes de contraste (niveau de noir, gamma et point blanc), ainsi qu’un certain nombre de commandes rotatives et de boutons pour diverses fonctions complémentaires dépendant du studio que vous avez sélectionné. Vous pouvez choisir la surface de contrôle à utiliser lors du démarrage de Color ou cliquez sur « Show Control Surface Dialog » dans l’onglet User Prefs du studio Setup pour choisir à tout moment l’une des surfaces de contrôle disponibles. Pour en savoir plus sur la configuration d’une surface de contrôle, consultez l’annexe C, « Configuration d’une surface de contrôle ». Pour en savoir plus sur la configuration d’une surface de contrôle depuis Color, consultez le paragraphe « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122. Utilisation des contrôles d’écran Même si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, vous pouvez utiliser toutes les fonctions de Color grâce aux contrôles d’écran. Hormis les boutons, cases à cocher et menus locaux habituels communs à la majorité des applications, Color affiche certaines commandes personnalisées décrites dans cette section. F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 F9 MEM ALT GRACE DELETE MARK IN OUT CUE DO UNDO MORE REDO 7 4 1 00 0 2 3 - 5 6 + 8 9 PREV NEXT MODE CLEAR R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3 F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 71 Utilisation de la souris Color prend en charge les souris à trois boutons qui vous permettent d’accéder rapidement aux menus contextuels et aux divers raccourcis de navigation. Color autorise également l’utilisation de la molette ou la de boule centrale de défilement des souris à trois boutons pour défiler ou comme s’il s’agissait d’un bouton. Accélération des commandes grâce à la touche Option Il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale de nombreuses commandes en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser le pointeur. Onglets Les onglets servent à naviguer entre les huit différents « studios » de Color. Chacun de ces studios correspond à une partie distincte de l’interface, contenant toutes les commandes nécessaires à l’exécution d’une tâche spécifique. Si vous changez de studio, vous modifiez l’interface affichée, les raccourcis clavier disponibles et le mappage des commandes des surfaces de contrôle. Qui plus est, certains studios comportent d’autres fonctions affichées lorsque vous utilisez des ensembles d’onglets supplémentaires disponibles. Champs de texte et curseurs virtuels Dans Color, les champs modifiables peuvent contenir quatre types de données :  Timecode  Texte (noms de fichiers, chemins, etc.)  Nombres entiers (les champs affichant des nombres entiers ne prennent pas en charge les valeurs décimales ni les fractions)  Pourcentages et fractions (0,25 ou 1/873, par exemple) Vous disposez de trois méthodes pour modifier les champs de texte. Bouton de la souris Référence dans cette documentation Bouton gauche de la souris Clic Bouton central de la souris Clic avec le bouton central de la souris Bouton droit de la souris Clic avec le bouton droit de la souris (identique au clic tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans le cas d’une souris à un seul bouton)72 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Pour saisir du texte dans un champ à l’aide du clavier : 1 Cliquez dans le champ de texte que vous souhaitez modifier. Le texte présent dans ce champ apparaît alors en surbrillance. 2 Saisissez un nouveau texte. 3 Appuyez sur la touche retour pour confirmer votre modification. Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide d’un curseur virtuel : 1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier. 2 Cliquez avec le bouton central de la souris, puis faites glisser le pointeur vers la gauche pour diminuer la valeur ou vers la droite pour l’augmenter. 3 Relâchez le bouton de la souris lorsque vous avez terminé votre réglage. Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide de la molette de défilement : 1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier. 2 Sans cliquer dans le champ, faites tourner la molette ou la boule de défilement vers le haut pour augmenter la valeur ou vers le bas pour la diminuer. Pour modifier un champ à l’aide d’un menu contextuel : m Cliquez sur n’importe quel champ tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes dans le menu contextuel qui apparaît :  Reset : réinitialise le champ correspondant.  Min : choisit la valeur minimale disponible pour ce champ.  Max : choisit la valeur maximale disponible pour ce champ.  Set as Default : règle ce paramètre à sa valeur par défaut. Champs de timecode Les champs de timecode affichent des informations sur la synchronisation, tels que les points d’entrée et de sortie des médias et la position de la tête de lecture. Dans Color, les valeurs temporelles peuvent prendre deux formats :  Au sein de ces champs, la plupart des valeurs temporelles sont représentées par un timecode SMPTE standard. Ce type de timecode correspond à une série de quatre paires de chiffres séparées par deux-points : hh:mm:ss:ii, où hh exprime les heures, mm les minutes, ss les seconds et ii les images.  Les valeurs temporelles présentes dans la Timeline Ruler peuvent être affichées sous forme de timecodes Non-Drop Frame, Drop Frame ou Frames. Remarque : dans un timecode Drop-Frame timecode, les secondes et les images sont séparées par un point-virgule.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 73 Navigation à l’aide des timecodes Voici quelques indications pour saisir des valeurs dans les positions réservées aux heures, minutes, secondes et images des champs de timecode :  Les valeurs temporelles sont saisies de gauche à droite (comme pour programmer une durée sur un micro-ondes). Toutefois, la dernière valeur saisie est considérée comme étant le dernier chiffre de la position réservée aux images.  Appuyez sur la touche Retour afin de confirmer la valeur que vous venez de saisir pour un timecode.  Si vous entrez un nombre incomplet, la paire de chiffres la plus à droite est interprétée comme correspondant aux images. En partant de ce principe, chaque paire de chiffres la précédant (plus à gauche) sert à remplir les positions des secondes, des minutes, puis des heures. Les paires de chiffres omises sont remplacées d’office par 00. Par exemple, si vous saisissez 1419, Final Cut Pro interprète cette valeur comme 00:00:14:19.  Lorsque vous entrez un timecode dans un champ, vous n’êtes pas obligé de les séparateurs (comme les deux-points). En effet, ils sont automatiquement ajoutés entre chaque paire de chiffres.  Vous pouvez également entrer un point pour représenter deux zéros lors de la saisie de durées importantes. Par exemple, saisissez « 3. » (le chiffre 3 suivi d’un point) pour entrer le timecode 00:00:03:00. Color interprète automatiquement le point comme la valeur 00.  Pour entrer 00:03:00:00, saisissez « 3.. » (le chiffre 3 suivi de deux points). Ces points provoquent l’insertion de deux zéros dans les positions réservées aux secondes et aux images.  Saisissez « 3... » pour entrer 03:00:00:00.  Utilisez le signe plus (+) pour entrer une série de valeurs à un seul chiffre dans chaque position temporelle. Par exemple, saisissez « 1+5+8 » pour entrer le timecode 00:01:05:08.74 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Commandes de couleur Les commandes de couleur sont utilisées dans plusieurs studios de Color, afin de vous permettre de sélectionner et de modifier des couleurs grâce au modèle HSL.  Si vous faites glisser le pointeur dans la roue principale des couleurs, vous réglez simultanément la teinte et la saturation de la couleur sélectionnée. La croix affichée sur la roue des couleurs indique la valeur de couleur en cours de sélection. Les autres commandes dépendent du type de commande de couleur actuellement affiché.  Faites glisser le curseur multicolore Hue vers le haut ou le bas pour ajuster la teinte.  Faites glisser le curseur unicolore Saturation vers le haut ou le bas pour respectivement augmenter ou diminuer la saturation de la teinte actuelle.  Faites glisser le curseur unicolore Brightness vers le haut ou le bas pour respectivement augmenter ou diminuer la luminosité de la couleur actuelle. Personnalisation des commandes de couleur Vous avez la possibilité de personnaliser l’angle selon lequel les couleurs apparaissent dans la roue affichée par les commandes de couleur, de telle sorte qu’il corresponde à l’interface d’autres systèmes d’étalonnage utilisés. Vous pouvez également régler la vitesse à laquelle les manettes de la surface de contrôle ajustent les commandes de couleur correspondantes dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 75 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers Color met à votre disposition plusieurs navigateurs et chutiers pour organiser vos plans, médias et jeux d’étalonnage partageant des commandes communes. Tous ces navigateurs et chutiers servent à gérer les fichiers sur votre disque dur, plutôt que les données stockées au sein d’un fichier de projet Color proprement dit. Par conséquent, utilisez leurs commandes pour parcourir et organiser la structure des répertoires sur votre disque dur, comme vous le feriez dans le Finder. Le navigateur de fichiers Occupant la moitié gauche du studio Setup, ce navigateur vous permet de naviguer au sein de la structure des répertoires sur les disques durs de votre ordinateur (et par extension, sur tout volume RAID, DAS et SAN actuellement monté), afin de rechercher et importer des fichiers de données QuickTime et d’image compatibles. Il est important de vous rappeler que le navigateur de fichiers n’est en aucun cas un chutier de projets. Les fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color, sauf si vous les faites glisser manuellement dans la Timeline ou que vous reliez des plans d’un projet importé aux fichiers de données associés sur le disque par le biais des commandes Relink Media ou Reconnect Media. Remarque : le navigateur de fichiers affiche uniquement les répertoires et les fichiers de données compatibles avec Color. Lorsque vous sélectionnez un fichier de données dans ce navigateur, un panneau apparaît à droite pour afficher la première image de ce fichier ainsi que les informations suivantes :  Shot Name : le nom du fichier  Duration : sa durée totale  Codec : le codec utilisé pour encoder le fichier  Resolution : la taille d’image du fichier, exprimée selon sa largeur fois sa hauteur  Frame Rate : la fréquence d’images du fichier  Timecode : la valeur du timecode correspondant à la première image du fichier Situé en bas de ce panneau, un bouton Importer vous permet de modifier le plan actuellement sélectionné dans la Timeline au niveau de la position en cours de la tête de lecture. Réduction du navigateur de fichiers Si vous le souhaitez, vous pouvez réduire le navigateur de fichiers, afin que la zone des onglets située à droite occupe toute la fenêtre de Color.76 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Pour masquer le navigateur de fichiers : m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême droite du navigateur de fichiers. Une fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour réduire le navigateur. Pour développer le navigateur de fichiers : m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême gauche de la fenêtre du navigateur de fichiers. Une fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour développer le navigateur. Pour en savoir plus sur le studio Setup, consultez le chapitre 5, « Setup (Configuration) », à la page 107. Le navigateur de plans Le deuxième navigateur disponible dans le studio Setup est accessible via l’onglet Shots. Ce navigateur vous affiche tous les plans utilisés dans le projet en cours sous forme de liste ou d’icônes. La présentation sous forme d’icônes vous permet de créer des groupes de plans que vous pouvez utiliser pour copier et coller des jeux d’étalonnage dans plusieurs plans à la fois. Pour en savoir plus, consultez la section « Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans » à la page 313.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 77 Quant à la présentation sous forme de liste, elle vous permet de trier tous les plans sur la base de divers champs d’information. Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de plans, consultez « Le navigateur de plans » à la page 109. Chutier de jeux d’étalonnage Situé dans le studio Setup, le chutier de jeux d’étalonnages, vous permet d’enregistrer et d’organiser des jeux d’étalonnage regroupant des corrections primaires, secondaires et Color FX en une seule unité. Vous pouvez utiliser ce chutier pour appliquer des jeux d’étalonnage enregistrés à d’autres plans dans la Timeline. Le contenu du chutier de jeux d’étalonnages est disponible à partir de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes connecté sous un compte utilisateur particulier. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages, consultez la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à la page 302. Chutiers de corrections Les studios Primary, Secondaries et Color FX vous permettent d’enregistrer les corrections effectuées dans leur environnement respectif sous forme de préréglages individuels que vous pouvez par la suite appliquer à des plans. Le contenu des chutiers de corrections est disponible à partir de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes connecté sous un compte utilisateur particulier.  Primary In et Out : ces deux studios vous permettent d’enregistrer et d’organiser les corrections primaires. Elles partagent le même groupe de corrections enregistrées.  Secondaries : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections secondaires  Color FX : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections Color FX.78 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Still Store Bien que le Still Store ne soit pas un chutier de jeux d’étalonnage ou de corrections, il est géré exactement de la même façon. Ce studio est en fait un très grand chutier conçu pour conserver les images fixes d’une multitude de plans, afin de les comparer avec d’autres plans de votre programme. Pour en savoir plus sur l’utilisation du Still Store, reportez-vous au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la page 355. Commandes disponibles dans les navigateurs et les chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections Tous les navigateurs et les chutiers mettent à votre disposition les commandes suivantes : Commandes d’affichage Tous les navigateurs et les chutiers disposent de commandes d’affichage qui vous permettent de choisir la présentation et l’organisation de leur contenu.  Bouton List View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’une liste de noms de fichiers.  Bouton Icon View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’icônes.  Curseur Icon Size : ce curseur n’apparaît que dans la présentation sous forme d’icônes. Il permet de définir la taille des icônes. Comparaison entre les jeux d’étalonnage et les corrections Il existe une distinction entre les jeux d’étalonnage et les corrections dans Color. Les corrections font référence aux modifications apportées au sein d’un seul studio. Vous avez la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles au sein des studios Primary, Secondaries ou Color FX, puis de les appliquer séparément à des plans. Un jeu d’étalonnage peut réunir plusieurs corrections au sein de divers studios. Il s’agit de l’enregistrement groupé d’une ou plusieurs corrections primaires, secondaires et Color FX. Si vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu d’étalonnage, vous pouvez les appliquer d’un seul coup comme s’il s’agissait d’un seul préréglage.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 79 Commandes de navigation au sein des répertoires Le navigateur de fichiers ainsi que les chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections comportent également des commandes de navigation qui vous permettent d’organiser et de parcourir les jeux d’étalonnages et les corrections enregistrés sur votre disque dur.  Go Up : déplace la sélection et affiche le contenu du répertoire parent.  Go Home : accède au répertoire de départ de ce navigateur ou de ce chutier. Il ne s’agit pas de votre répertoire de départ d’utilisateur Mac OS X :  Navigateur de fichiers : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire de données actuellement sélectionné pour Color.  Primary, Secondaries, Color FX et Primary Out : le bouton Home vous permet d’accé- der directement au répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Chaque studio dispose de son propre sous-répertoire qui contient toutes les corrections enregistrées pour un usage ultérieur.  Still Store : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire StillStore dans la structure de répertoires du projet en cours. Commandes relatives aux fichiers La partie inférieure du navigateur de fichiers ainsi que des chutiers de jeux d’étalonnages et de corrections comporte des commandes de création et d’accès aux répertoires.  Champ File : affiche le chemin d’accès du répertoire actuellement affiché.  Menu local Directory : offre une méthode rapide pour naviguer vers le haut ou le bas de l’arborescence de répertoires actuellement affichée ou pour accéder directement au répertoire Color par défaut du studio concerné.  Bouton New Directory : vous permet de créer un nouveau répertoire dans le chemin actuellement indiqué. Vous pouvez créer autant de répertoires que vous le souhaitez pour organiser les jeux d’étalonnages et les corrections d’un studio.  Bouton Save : enregistre les réglages du jeu d’étalonnage ou de la correction appliqué au plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture dans le répertoire indiqué dans les champs de texte affichés au-dessus.  Bouton Load : applique le jeu d’étalonnage ou la correction sélectionné au plan situé au niveau de la position actuelle de la têtes de lecture (si aucun autre plan n’est sélectionné) ou à plusieurs plans (en ignorant dans ce cas le plan au niveau de la tête de lecture s’il n’est pas sélectionné). Comme dans tous les chutiers de Color, vous pouvez faire glisser les éléments affichés dans ce chutier et les déposer dans la Timeline.80 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Méthode d’enregistrement des jeux d’étalonnage et des corrections Lorsque vous enregistrez des jeux d’étalonnage et des corrections via les chutiers correspondants dans Color, ils sont stockés dans le répertoire des préférences de Color, dans votre répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Les jeux d’étalonnage et corrections enregistrés dans ces chutiers sont disponibles dans tous les projets que vous ouvrez. Les corrections individuelles stockées dans les répertoires mentionnés ci-dessus sont sauvegardées sous la forme de deux fichiers : un fichier .lsi qui contient une vignette permettant d’identifier visuellement le jeu d’étalonnage et un fichier spécifique au type de correction qui définit ses réglages. Sauf modifications personnelles, ces deux fichiers portent le même nom, suivi d’un point, puis de la date (jour mois année heure.minute.secondeFuseauHoraire) et d’une extension qui permet d’identifier le type de correction qu’ils contiennent.  Nom_étalonnage.date.lsi : vignette utilisée pour symboliser cet étalonnage dans la présentation sous forme d’icônes  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : fichier de correction primaire  Nom_étalonnage.date.scc : fichier de correction secondaire  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : fichier de correction Color FX En réalité, un jeu d’étalonnage enregistré correspond à un groupe de fichiers qui contient tous les fichiers de correction constituant ce jeu d’étalonnage. Par exemple, un jeu d’étalonnage combinant des corrections primaires, secondaires et Color FX correspond à un répertoire portant le nom du jeu d’étalonnage, « Nom_Jeu_étalonnage.date.grd », et contenant les fichiers suivants :  Nom_Jeu_étalonnage.date.lsi  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc  Nom_Jeu_étalonnage.date.scc  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx Catégorie de corrections enregistrées Emplacement sur le disque Jeux d’étalonnages /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Grades/ Corrections primaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliotèque/Application Support/ Color/Primary/ Corrections secondaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Secondary/ Corrections Color FX /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color/Effects/Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 81 Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder Chaque chutier de corrections de Color est simplement le miroir du contenu du sous-répertoire correspondant, dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Vous pouvez passer par le Finder pour réorganiser vos corrections et jeux d’étalonnage enregistrés, en créant de nouveaux sous-répertoires et en les y plaçant. Lorsque vous déplacez un jeu d’étalonnage enregistré d’un répertoire à un autre, il est important de veiller à copier sa vignette .lsi et son fichier .pcc, .scc ou .cfx (qui contient les informations réelles de ce jeu d’étalonnage). Si vous réorganisez des jeux d’étalonnage et des corrections enregistrés dans le Finder alors que Color est ouvert, vous devez actualiser manuellement le contenu des chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections que vous avez modifiés, afin qu’ils affichent correctement leur contenu actuel. Pour mettre à jour le contenu du chutier de corrections actuellement affiché : m Cliquez sur le bouton Home. Le contenu du chutier de corrections est mis à jour pour refléter l’état actuel du Finder. Déplacement de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés vers d’autres ordinateurs Si vous disposez de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés que vous souhaitez déplacer vers des installations de Color situées sur d’autres ordinateurs, il vous suffit de copier les dossiers décrits à la page 80 sur un support de stockage mobile, puis de copier leur contenu dans les dossiers correspondants sur les nouveaux systèmes. À la prochaine ouverture de Color, les corrections et jeux d’étalonnage enregistrés apparaissent comme à l’accoutumée.82 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color Utilisation de Color avec un ou deux écrans Vous avez la possibilité d’utiliser Color dans des configurations avec un seul ou deux écrans. La majorité des utilisateurs optent pour le mode double affichage de Color en recourant à deux écrans, car ce mode permet de bénéficier d’une surface utile plus importante, de prévisualisations offrant une plus grande flexibilité et des instruments vidéo affichés par la fenêtre Scopes sur le deuxième écran. Vous pouvez toutefois opter pour le mode d’affichage simple de Color et exploiter toutes les fonctionnalités Color alors que vous ne disposez pas de deuxième écran. Ce mode est recommandé uniquement dans les cas où vous disposez d’un écran Cinéma de 30 pouces. Remarque : Color exige une résolution minimale de 1 680 x 1 050 aussi bien en mode double affichage que simple. Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement), effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode. m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre. Vous devez quitter Color et le relancer pour que cette modification entre en vigueur.4 83 4 Importation et gestion de projets et de données Color vous propose des outils puissants pour la gestion des projets et des données lors de votre travail. Comme il est indiqué dans le chapitre 2, « Flux de production de l’étalonnage », à la page 39, il existe trois méthodes principales pour importer un projet et ses données. Vous pouvez soit importer (ou envoyer) les données d’un projet XML depuis Final Cut Pro, soit importer une liste de points de montage (EDL, Edit Decision List) et reconnecter ses données, soit insérer manuellement les données elles-mêmes directement dans le plan de montage chronologique (Timeline). Ce chapitre décrit les commandes et les méthodes qui permettent de créer et à d’enregistrer des projets, d’importer un projet et ses données depuis d’autres applications et de gérer un projet dans Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Création et ouverture de projets (p. 84)  Enregistrement de projets et d’archives (p. 85)  Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color (p. 89)  Reconformation de projets (p. 94)  Importation de listes de montage (EDL) (p. 95)  Exportation de listes EDL (p. 97)  Rétablissement du lien avec les données QuickTime (p. 98)  Importation de données directement dans le plan de montage (p. 99)  Formats de données compatibles (p. 99)  Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime (p. 104)  Importation des corrections de couleurs (p. 105)  Exportation d’images JPEG (p. 106)84 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Création et ouverture de projets Lorsque vous exécutez Color pour la première fois, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre d’ouvrir un projet existant ou d’en créer un nouveau. Pour créer un nouveau projet la première fois que vous ouvrez Color : 1 Ouvrez Color. 2 Lorsque la fenêtre Projects s’ouvre, choisissez un emplacement pour le projet en question. Lorsqu’elle s’ouvre, la zone de dialogue Create Project indique par défaut le répertoire par défaut des projets (Default Project Directory) que vous avez sélectionné la première fois que vous avez exécuté Color. 3 Saisissez un nom pour le projet dans le champ File, puis cliquez sur Save. Un nouveau projet est créé dans le répertoire que vous avez choisi et il s’ouvre automatiquement. Pour créer un nouveau projet à un moment autre que lors de l’ouverture de Color : 1 Au besoin, enregistrez le projet actuel. En effet, il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans Color, si bien que la création d’un nouveau projet entraînera la fermeture de celui qui est ouvert. 2 Choisissez File > New (Commande + N). 3 Dans la zone de dialogue Create Project, choisissez un nom et un emplacement pour le projet, puis cliquez sur Save. Un projet vierge prêt à l’emploi s’affiche. Pour ouvrir un projet existant, effectuez l’une des opérations suivantes : m Dans le Finder, double-cliquez sur un fichier de projet Color. m Choisissez File > Open (Commande + O), sélectionnez un projet dans la fenêtre Projects, puis cliquez sur Open. Il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans Color. En conséquence, l’ouverture d’un deuxième projet entraîne la fermeture de celui qui se trouve déjà ouvert.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 85 Enregistrement de projets et d’archives Le processus fondamental d’enregistrement de fichiers a été divisé en deux tâches : enregistrement des mises à jour dans le fichier de projet même et enregistrement des archives de ce dernier. L’enregistrement d’un projet s’effectue de la même façon dans Color que dans toute autre application que vous avez pu utiliser auparavant. Et comme dans toute autre application, vous devriez enregistrer presque dès le début et fréquemment au cours de votre travail. Pour enregistrer un projet : m Choisissez File > Save (Commande + S). Remarque : chaque fois que vous enregistrez un projet manuellement, une archive est également automatiquement enregistrée avec un nom de fichier formé par l’heure et la date de sa création. Pour rétablir le projet à son dernier état enregistré : m Choisissez File > Revert (Commande + R). Enregistrement et ouverture d’archives Une archive est un double comprimé du projet qui est stocké à l’intérieur même du paquet du projet. À des fins d’efficacité, le fichier d’archives est dénué de la vignette et des fichiers image du magasin d’images fixes (Still Store) dont dispose la version complète du projet, et seuls sont enregistrés l’état du fichier de projet interne, le plan de montage (Timeline), les réglages de plans, les jeux d’étalonnage, les corrections, les images clés et les réglages du Pan and Scan, qui sont faciles à comprimer et qui n’occupent que peu d’espace. Chaque fois que vous enregistrez votre projet manuellement, une archive est automatiquement créée, à laquelle un nom composé de l’heure et de la date de l’enregistrement est attribué. Si vous souhaitez enregistrer une archive de votre projet lorsque celui-ci se trouve dans un état particulier et lui attribuer un nom qui permettra de l’identifier plus facilement, vous pouvez utiliser la commande Save Archive As.86 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Pour enregistrer une archive du projet en lui attribuant un nom particulier : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez File > Save Archive As.  Appuyez sur Commande + Option + S. 2 Saisissez un nom dans le champ Archive Name, puis cliquez sur Archive. Le nombre d’archives que vous pouvez enregistrer est illimité, de sorte que la liste d’archives peut devenir assez longue. Les archives sont comprimées à la fois à l’aide de la compression .tar et de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball » en anglais, littéralement « boule de goudron ») afin de n’occuper que peu d’espace. Tous les fichiers d’archives d’un projet particulier sont enregistrés dans le sous-répertoire Archives à l’intérieur du paquet de ce projet. Si, par la suite, un problème quelconque survenait en ce qui concerne les réglages de votre fichier de projet ou si vous souhaitez revenir à l’état du projet tel qu’il a été archivé à un moment antérieur, vous avez la possibilité de charger l’un des fichiers d’archives. Pour ouvrir une archive : 1 Choisissez File > Load Archive (Commande + Option + O). 2 Dans la fenêtre Load Archive, sélectionnez une archive à ouvrir, puis cliquez sur Load Archive. L’ouverture d’une archive provoque l’écrasement de l’état actuel du projet qui sera remplacé par celui de l’archive chargée. Enregistrement automatique Lorsqu’il est activé, le mécanisme d’enregistrement automatique de Color a pour effet d’enregistrer le projet actuel selon une fréquence dont l’intervalle est défini par le paramètre Auto Save Time (Minutes) dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Lorsqu’un projet est automatiquement enregistré, aucune archive n’est créée afin d’éviter que votre liste d’archives ne comporte un nombre excessif d’entrées. Par défaut, l’enregistrement automatique est activé et l’intervalle est défini à 5 minutes. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages d’enregistrement automatique » à la page 131.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 87 Qu’est-ce qu’un projet Color ? Les seuls plans qui se trouvent dans votre projet sont ceux qui figurent dans le plan de montage (et qui apparaissent également dans le navigateur de plans). Les projetsColor ne contiennent qu’une seule séquence de plans. En outre, les projets Color, d’un point de vue de l’organisation, ne tiennent absolument pas compte des plans qui ne se trouvent pas dans le plan de montage. Par conséquent, ils ne contiennent pas de données non utilisées.88 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Contenu des projets Color Les projets Color sont en fait des paquets. À l’intérieur de chaque paquet de projet Color se trouve une série hiérarchique de répertoires qui contiennent chacun des composants particuliers appartenant à ce projet, à savoir des fichiers XML ou des fichiers image. Il est possible d’ouvrir un paquet Color à l’aide de la commande Show Package Contents du Finder. Cette section présente la structure de répertoire et le contenu de ces paquets dans leurs grandes lignes.  Répertoire Archives : ce répertoire contient toutes les archives enregistrées du projet concerné. Chaque archive est comprimée à la fois à l’aide de la compression .tar et de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball » en anglais, littéralement « boule de goudron ») et est identifiée par l’extension .tgz.  Fichier .Isi : il s’agit d’un fichier image qui contient l’image sur laquelle se trouvait la tête de lecture la dernière fois que vous avez enregistré le projet.  Fichier .pdl : il s’agit du fichier de projet XML qui contient toutes les informations organisant les plans, le contrôle du temps et les jeux d’étalonnage utilisés pour le projet concerné.  Répertoire Shots : à chaque plan qui se trouve dans le plan de montage de votre projet correspond un sous-répertoire à l’intérieur de ce répertoire. Chaque sousrépertoire contient un ou plusieurs des éléments suivants :  Sous-répertoires Grade1 (à 4) : ces répertoires contiennent tous les fichiers de corrections associés au jeu en question.  Fichier NomDuPlan.lsi : ce fichier correspond à la vignette du plan affiché dans plan de montage.  Fichier NomDuPlan.si : ce fichier contient le nom du plan, le chemin d’accès aux données et les informations relatives au contrôle du temps.  Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : description des corrections primaires.  Nom_étalonnage.date.scc : description des corrections secondaires.  Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : description des corrections relatives aux effets de couleur.  Sous-répertoire PanAndScan : ce répertoire contient un fichier .kfd dans lequel sont stockées les données des images clés et un fichier .pns dans lequel se trouvent les données relatives au Pan and Scan.  Fichier shot_notes.txt : s’il existe une note pour le plan concerné, elle est enregistrée dans ce fichier.  Répertoire StillStore : ce répertoire contient toutes les images du magasin d’images fixes (Still Store) que vous avez enregistrées à l’intérieur du projet en question en tant que références. À chaque référence correspondent deux fichiers, un fichier .lsi qui constitue la vignette de l’image et un fichier .sri qui est l’image en pleine résolution (enregistrée au format d’image DPX). Important : il n’est pas recommandé de modifier le contenu des fichiers de projet Color à moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites. Les modifications manuelles pourraient donner lieu à des problèmes inattendus.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 89 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color L’une des méthodes les plus simples pour importer un projet consiste à envoyer une séquence Final Cut Pro à Color en utilisant l’un des deux flux de production XML. Cette section explique comment préparer vos projets dans Final Cut Pro et comment les envoyer au format XML. Pour obtenir des informations plus générales sur les flux de production en boucle de Final Cut Pro à Color, reportez-vous à la section « Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro » à la page 44. Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro Que vous travailliez sur votre propre projet ou que vous prépariez le projet d’un client pour une séance d’étalonnage Color, vous devriez consacrer un certain temps à la pré- paration de la séquence Final Cut Pro que vous allez envoyer pour garantir des résultats optimaux et le meilleur déroulement possible du flux de production. Voici quelques étapes recommandées. Déplacez les plans en cours de compositing jusque sur la piste V1 du plan de montage (Timeline) Les monteurs utilisent souvent plusieurs pistes vidéo pour assembler des scènes et tirent donc parti des règles dont dispose Final Cut Pro concernant l’ordre des pistes pour savoir quels plans sont actuellement visibles. Il est généralement beaucoup plus rapide et plus facile de naviguer et de travailler sur un projet dont tous les plans se trouvent sur une seule piste vidéo. Il est recommandé de déplacer jusque sur la piste V1 tous les plans vidéo qui ne sont pas superposés en raison d’une opération de compositing. Divisez votre projet en bobines Les projets qui comptent un grand nombre de points de montage peuvent ralentir vos performances dans Color. L’expérience montre qu’en règle générale, les projets envoyés à Color ne devraient pas comprendre plus de 200 points de montage si l’on souhaite obtenir des performances optimales. Pour maximiser les performances lors de votre travail, vous pouvez envisager de découper vos projets longs en bobines d’environ 22 minutes avant de les envoyer à Color. Cette longueur est arbitraire, mais 22 minutes, c’est la longueur standard d’une bobine de film et elle convient bien en l’espèce, sauf si votre projet comporte de nombreuses coupes, auquel cas vous pouvez envisager de le diviser en segments plus courts (certains monteurs préfèrent travailler sur des segments de 10 minutes seulement). Chaque segment devrait commencer et se terminer par un point de coupure adéquat, tel que le point d’entrée du premier plan ou le point de sortie du dernier plan d’une scène, ou encore la fin de la dernière image d’un fondu au noir. Important : veillez à ne pas omettre accidentellement des images entre deux bobines lorsque vous créez ces dernières.90 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Exportez des fichiers QuickTime autonomes des plans avec effets que vous voulez étalonner. Color ne peut ni afficher ni traiter les types de plans mentionnés ci-après.  Générateurs  Projets Motion  projets LiveType  Images figées (créées à partir d’un plan depuis Final Cut Pro)  Fichiers d’image fixe (tels que les fichiers .tiff, .jpg, ou .bmp) Si vous souhaitez étalonner ce type de plans dans Color, vous devez tout d’abord les exporter sous la forme de fichiers QuickTime autonomes, puis les monter à nouveau dans le plan de montage de votre séquence Final Cut Pro afin de remplacer les effets originaux avant d’envoyer la séquence à Color. Si aucun étalonnage de ces effets dans Color n’est nécessaire, il vous suffit alors d’envoyer le projet avec ces plans dans leur format actuel et d’ignorer tous les vides qui apparaissent dans Color à la place de ces types de plans. Même s’ils n’apparaissent pas dans Color, ces effets sont préservés dans le code XML du projet Color et ils seront à nouveau visibles lorsque vous renverrez le projet à Final Cut Pro. ? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez aussi exporter une seule séquence QuickTime autonome correspondant à l’intégralité du programme, puis la réimporter dans votre projet et la superposer à tous les autres plans de votre séquence modifiée. Ensuite, lorsque vous exportez le projet vers Color, vous pouvez activer et désactiver cette version de « référence » du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets off line ou les corrections de couleurs créés lors du montage off line. Gérez les données de votre projet Si vous envoyez un projet Final Cut Pro à une suite Color qui se trouve dans une autre installation, il se peut que vous souhaitiez supprimer les données non utilisées pour économiser de l’espace disque (notamment si vous comptez recapturer des données sans compression) et pour regrouper toutes les données source utilisées par votre projet dans un seul répertoire afin de faciliter leur transport et le rétablissement des liens. Il s’agit là d’une mesure utile à prendre avant de recapturer vos données. Recapturez les données off line à une qualité on line Si le montage du projet a été effectué avec une résolution off line, vous devez recapturer toutes les données source à la qualité disponible la plus haute possible. Assurez-vous de choisir un codec haute qualité, c’est-à-dire soit le codec natif avec lequel les images source ont été enregistrées, soit l’un des codecs sans compression pris en charge. Pour en savoir plus sur les codecs pris en charge par Color, reportez-vous à la section « Formats de données compatibles » à la page 99.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 91 Important : si vous recapturez des plans vidéo enregistrés à l’origine à un format Y´CB CR , assurez-vous que le codec dont vous vous servez pour la recapture et les méthodes d’exportation que vous utilisez pour l’exportation ou le regroupement de vos données ne bloquent pas les composants super-blanc et haute chrominance des données originales non étalonnées. Il est généralement préférable de corriger ce type de plans dans Color plutôt que de bloquer ces niveaux à l’avance et de risquer de perdre ainsi des données d’image importantes. Utilisation de la commande Send to Color de Final Cut Pro Si Final Cut Pro et Color sont installés sur le même ordinateur, vous pouvez vous servir de la commande Send to Color de Final Cut Pro pour transférer automatiquement votre séquence à Color. Pour envoyer une séquence de Final Cut Pro à Color : 1 Ouvrez le projet dans Final Cut Pro. 2 Sélectionnez une séquence dans le Navigateur pour l’envoyer dans son intégralité. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Fichier > Envoyer à > Color.  Cliquez sur la sélection tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Send To > Color dans le menu contextuel. 4 Donnez un nom au projet à créer dans Color, puis cliquez sur OK. Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale envoyée. Importation d’un fichier XML dans Color Si vous devez faire parvenir une séquenceFinal Cut Pro et ses données à une autre installation pour qu’elle y soit étalonnée à l’aide de Color, vous pouvez aussi vous servir de la commande Export XML de Final Cut Pro pour l’exporter. Pour en savoir plus sur l’exportation de fichiers XML depuis Final Cut Pro, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. Il vous suffit ensuite d’utiliser la commande Import XML de Color pour convertir le fichier XML en un projet Color. Pour aller plus vite, vous pouvez copier le fichier XML que vous souhaitez importer dans le répertoire par défaut des projets spécifié parColor.92 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Pour importer un fichier XML dans Color : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Ouvrez Color.  Choisissez File > Import > XML. 2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier XML. 3 Cliquez sur Load. Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale exportée. Renvoi du projet à Final Cut Pro Si vous effectuez une conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color, vous devrez rendre les données étalonnées dans une application autre que Color (ce sujet est traité dans le chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361), puis exporter à nouveau le projet Color vers Final Cut Pro. Important : les projets qui ont recours à des séquences d’images Cineon ou DPX ne peuvent pas être renvoyés à Final Cut Pro. Pour utiliser la commande Send to Final Cut Pro de Color : 1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun des plans de votre projet. Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question. N’effectuez pas un nouveau montage des projets XML importés dans Color Par défaut, toutes les pistes vidéo des projets XML importés sont verrouillées. Lorsque vous étalonnez un projet, il est important d’éviter de déverrouiller ces pistes ou d’apporter des modifications aux plans dans le plan de montage de Color si vous avez l’intention de renvoyer le projet à Final Cut Pro sans problème. Si des modifications sont nécessaires, effectuez un nouveau montage de la séquence originale dans Final Cut Pro, exportez un nouveau fichier XML, puis servez-vous de la commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage de Color de sorte qu’il tienne compte des modifications.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 93 2 Choisissez Fichier > Envoyer à > Final Cut Pro. Remarque : si vous n’avez pas rendu chaque plan dans Color à ce stade, ceci vous sera signalé. Il est judicieux de cliquer sur No pour annuler l’opération et rendre tous vos plans avant de renvoyer le projet à Final Cut Pro. Une nouvelle séquence est automatiquement créée et ajoutée au projet d’origine Final Cut Pro duquel le programme est issu. Toutefois, si le projet Final Cut Pro depuis lequel le programme a été envoyé a été renommé, ou s’il a été déplacé à un autre emplacement, alors un nouveau projet Final Cut Pro est créé pour accueillir la nouvelle séquence. Dans un cas comme dans l’autre, chaque plan de la nouvelle séquence est automatiquement lié aux données étalonnées que vous avez rendues dans une application autre que Color. Exportation de fichiers XML en vue de leur importation dans Final Cut Pro Si vous exportez un projet destiné à une personne qui se trouve dans une autre installation, vous devrez exporter une version XML de votre projet Color. Pour réexporter un fichier XML vers Final Cut Pro en vue de créer un fichier de sortie final : 1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun des plans de votre projet. Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question. 2 Choisissez File > Export > XML. 3 Lorsque la zone de dialogue Export XML Options apparaît, cliquez sur Browse. a Dans le champ File de la zone de dialogue Export XML File, saisissez un nom pour le fichier XML que vous exportez. b Choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Save. 4 Cliquez sur OK. Un nouveau fichier de projet XML est créé, et les plans qu’il contient sont automatiquement liés au répertoire de données spécifié dans l’onglet des réglages du projet (Project Settings) du studio Setup. Remarque : si vous n’avez pas encore exporté les données rendues de votre projet Color, le fichier XML est lié aux données du projet original.94 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Reconformation de projets Si votre projet a été importé à partir d’un fichier XML ou EDL généré par Final Cut Pro, vous avez la possibilité de reconformer automatiquement votre projet Color de sorte qu’il tienne compte de toutes les modifications apportées à la séquence Final Cut Pro originale, ce qui annule la nécessité de nombreuses heures d’un travail fastidieux. Pour reconformer un projet Color XML : 1 Exportez un fichier XML mis à jour correspondant à la séquence Final Cut Pro remontée depuis Final Cut Pro. 2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform. 3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform XML pour sélectionner le fichier XML exporté au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load. Une mise à jour des plans qui se trouvent dans le plan de montage devrait se produire pour refléter l’importation des modifications. Par ailleurs, l’état de chacun des plans sur lesquels l’opération de reconformation a eu une incidence est mis à jour dans la colonne Reconform du navigateur de plans. Vous pouvez aussi reconformer des projets qui ont été importés à l’origine à l’aide de listes de montage (EDL). Pour reconformer un projet Color à base de listes de points de montage : 1 Exportez un fichier EDL mis à jour correspondant à la séquence remontée depuis l’application d’origine. 2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform. 3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform pour sélectionner le fichier EDL exporté au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load. Tout comme dans le cas de la reconformation d’un projet XML, l’état de chacun des plans modifiés par l’opération de reconformation est mis à jour dans la colonne Reconform du navigateur de plans du studio Setup. Ceci vous permet d’identifier les plans qui peuvent nécessiter un réajustement à cause de ces modifications. Vous pouvez les trier par type afin de naviguer rapidement. Pour en savoir plus, consultez la section « En-têtes de colonnes » à la page 111.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 95 Importation de listes de montage (EDL) Vous pouvez importer une liste de montage directement dans Color. Il existe deux bonnes raisons de se servir des listes de montage plutôt que des fichiers XML :  Pour corriger les couleurs d’un fichier vidéo original : vous pouvez effectuer une correction des couleurs s’approchant d’un flux d’étalonnage de bande à bande en important un liste de montage et en vous servant de l’option Use As Cut List pour établir un lien entre celle-ci et le fichier de données original qui lui correspond (c’est-à-dire un fichier .mov QuickTime ou une séquence d’images DPX). Remarque : si vous allez procéder de la sorte, il est préférable de travailler avec des données sans compression et d’utiliser des bobines de 20 200 minutes ou moins pour éviter les éventuels goulots d’étranglement et baisses de performances résultant de la présence de plus de 200 points de montage dans le plan de montage.  Pour importer un projet numérique intermédiaire au format 2K : les listes de montage sont aussi le seul moyen d’importer un projet dans un flux de production numérique intermédiaire au format 2K lorsque vous liez le projet en question à des séquences d’images DPX résultant de la numérisation de films. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique » à la page 57. Color peut importer les formats de liste de montage (EDL) suivants :  Générique  CMX 340  CMX 3600  GVG 4 Plus Pour importer plus rapidement une liste de montage, vous pouvez copier tous les fichiers EDL et les coller dans le répertoire par défaut des projets spécifié par Color. Pour importer une liste de montage : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Ouvrez Color.  Choisissez Importer dans le menu Fichier, puis choisissez EDL. 2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier EDL.96 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données La zone de dialogue EDL Import Settings s’ouvre avec comme destination par défaut le répertoire par défaut des projets spécifié dans l’onglet User Prefs du studio Setup. 3 Dans les listes et les menus locaux disponibles, choisissez les propriétés du projet suivantes :  EDL Format : format du fichier EDL que vous importez.  Project Frame Rate : fréquence d’images du projet Color que vous êtes sur le point de créer. Dans la plupart des cas, cette fréquence doit être la même que celle de la liste de montage que vous importez.  EDL Frame Rate : choisissez la fréquence d’images de la liste de montage que vous importez. Si la fréquence d’images de la liste de montage est de 29,97 ips mais que vous avez défini la fréquence d’images du projet (Project Frame Rate) à 24 ips, Color effectue automatiquement les conversions nécessaires pour supprimer le pulldown 3:2 des plans du projet. Remarque : ceci a l’avantage de permettre le traitement des flux de production dont la liste de montage importée a été générée grâce au montage off line d’un projet créé à partir d’une vidéo à 29,97 ips obtenue par télécinéma, mais dans lequel les séquences d’images numérisées au format 2K résultantes ont été réimportées à la fréquence d’images native du film, c’est-à-dire 24 ips.  Source Frame Rate : fréquence d’images des données source qui se trouvent sur le disque et avec lesquelles vous établissez le lien.  Use As Cut List : cette case permet de spécifier que la liste de montage devrait être utilisée comme liste de conformation pour « marquer » un fichier vidéo original auquel elle correspond.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 97  Project Resolution : résolution du projet Color que vous créez. En général, cette résolution doit être la même que celle des données source avec lesquelles vous établissez le lien.  Width : largeur de la taille d’image sélectionnée.  Height : hauteur de la taille d’image sélectionnée.  Source Directory : le répertoire spécifié ici définit le parseur de la liste de montage au chemin exact qui permet d’accéder à l’emplacement dans lequel se trouvent les fichiers numérisés DPX ou les fichiers QuickTime associés au projet. 4 Vous devez spécifier l’emplacement des données source auxquelles le projet doit être lié en procédant de l’une des manières suivantes :  Dans le champ Source Directory, saisissez le chemin d’accès au répertoire.  Cliquez sur Browse, sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone de dialogue Source Directory, puis cliquez sur Choose. Remarque : le répertoire source que vous choisissez peut être un volume local, un réseau de stockage SAN ou un réseau local (LAN) dont les performances sont suffisantes pour satisfaire le débit des données du projet. 5 Lorsque vous avez terminé de sélectionner tous les réglages nécessaires, cliquez sur Import. Un nouveau projet est créé, et la liste de montage est convertie en une séquence de plans qui apparaissent dans le plan de montage. Ces plans devraient correspondre aux plans de montage du projet original. Exportation de listes EDL Vous pouvez exporter les listes de montage vers des applications autres que Color, ce qui peut constituer une bonne méthode pour renvoyer des projets vers d’autres applications de montage. Si vous exportez une liste de montage, ce sera l’application dans laquelle la liste de montage sera importée qui devra se charger de rétablir correctement le lien aux données rendues hors de Color. Remarque : pour faciliter le rétablissement du lien aux données, le chemin d’accès à ces dernières est écrit dans la colonne de commentaires de la liste de montage exportée. Toutefois, toutes les applications de montage ne prennent pas en charge cette convention. Pour exporter une liste de montage : 1 Choisissez File > Export > EDL. 2 Lorsque la zone de dialogue Export EDL apparaît, cliquez sur Browse. 3 Dans le champ File de la zone de dialogue Export EDL File, saisissez un nom pour la liste de montage que vous exportez, puis choisissez un emplacement pour le fichier et cliquez sur Save.98 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 4 Si vous n’avez modifié aucun des noms des plans lorsque vous avez exporté les données rendues finales pour ce projet, activez « Use Original Media Name ». 5 Cliquez sur OK. Un nouveau fichier EDL est créé et les plans qu’il contient sont liés au répertoire de données que vous avez spécifié. Rétablissement du lien avec les données QuickTime Au besoin, vous pouvez rétablir manuellement le lien des données à un projet Color. Lorsque vous utilisez la commande de rétablissement de lien (Relink), Color relie chaque plan qui se trouve dans le plan de montage au fichier de données qui lui correspond en fonction des critères suivants :  timecode initial  nom de fichier Si aucun de ces critères ne correspond, vous recevez l’avertissement suivant : Si vous cliquez sur Yes et établissez le lien avec un autre fichier, les valeurs originales de la source à l’intérieur (Source In) et de la source à l’extérieur (Source Out) de ce plan seront écrasées par celles du nouveau plan. Pour rétablir le lien de chaque plan figurant dans le plan de montage : 1 Choisissez Relier les données dans le menu Fichier. 2 Dans la zone de dialogue Choose Media Path, sélectionnez le répertoire dans lequel les données du projet sont enregistrées, puis cliquez sur Choose. Si ce répertoire contient toutes les données utilisées par le projet, le lien de chaque plan figurant dans le plan de montage est automatiquement rétabli. S’il manque toujours des fichiers de données, vous recevrez un avertissement et ces plans resteront déconnectés. Vous devrez à nouveau utiliser la commande Reconnect Media pour rétablir leurs liens. Pour rétablir le lien d’un seul plan : 1 Cliquez sur un plan se trouvant dans le plan de montage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez sur ce plan avec le bouton droit de la souris, puis, dans le menu contextuel, choisissez Relink Media. 2 Dans la zone de dialogue Select Media To Relink, choisissez un plan dont le lien doit être rétabli, puis cliquez sur Load.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 99 Si le nom et le timecode de début du fichier de données correspondent à ceux du plan qui se trouve dans le plan de montage, le lien aux données est rétabli. Importation de données directement dans le plan de montage Vous avez également la possibilité d’importer les fichiers de données directement dans le plan de montage, bien que ceci ne soit généralement utile que lors des cours de formation ou pour visionner les rushes numériques. Pour importer un plan dans le plan de montage : 1 Cliquez sur l’onglet Setup ou choisissez File > Import > Clip qui a pour effet d’ouvrir l’onglet Setup. 2 Servez vous des contrôles de navigation dans la partie supérieure gauche du Navigateur pour rechercher le répertoire contenant les données que vous souhaitez importer. 3 Cliquez sur le fichier de données que vous souhaitez importer dans le plan de montage pour le sélectionner. 4 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Dans le Navigateur, double-cliquez sur le plan pour l’insérer dans le plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture.  Faites glisser le plan directement dans le plan de montage.  Cliquez sur le bouton Import qui se trouve en dessous de l’aperçu du plan pour insé- rer ce dernier dans le plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Une fois les plans placés dans le plan de montage, enregistrez votre projet. Formats de données compatibles Color est compatible avec une grande variété de fichiers QuickTime et de séquences d’images.100 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Codecs QuickTime compatibles pour l’importation La liste des codecs pris en charge par Color se limite aux codecs de qualité élevée adaptés à l’échange et au mastering de données. Ces codecs se répartissent en trois catégories :  Les codecs QuickTime qui sont pris en charge par Color lors de l’importation de projets et de données.  Un sous-ensemble des codecs qui peuvent être utilisés pour rendre votre copie finale, si vous avez sélectionné l’option Original Format dans le menu contextuel Export Codec de l’onglet Prjct Settings tab du studio Setup. L’option Original Format n’est disponible que si vous avez utilisé la commande « Send to Color » dans Final Cut Pro, ou si vous avez importé un fichier Final Cut Proqui a été exporté sous forme de fichier XML.  Par défaut, seuls quatre codecs sont disponibles dans le menu contextuel Export Codec pour convertir vos données sources à un format de qualité supérieure. Il s’agit des codecs Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422 (HQ), et des codecs Apple sans compression 8 bits 4:2:2 et Apple sans compression 10 bits 4:2:2. Remarque : si vous avez installé une interface vidéo provenant d’AJA, vous devez voir une option supplémentaire, AJA Kona 10-bit RGB. Pris en charge à l’importation Pris en charge comme format original Pris en charge comme codec d’exportation Animation Non Non Codec intermédiaire Apple Oui Non Pixlet d’Apple Oui Non Apple ProRes 422 (HQ) Oui Oui Apple ProRes 422 (SQ) Oui Oui DVCPRO 50 - NTSC Oui Non DVCPRO 50 - PAL Oui Non DV - PAL Oui Non DV/DVCPRO - NTSC Oui Non DVCPRO - PAL Oui Non DVCPRO HD 1080i50 Oui Non DVCPRO HD 1080i60 Oui Non DVCPRO HD 1080p25 Oui Non DVCPRO HD 1080p30 Oui Non DVCPRO HD 720p50 Oui Non DVCPRO HD 720p60 Oui Non DVCPRO HD 720p Oui Non H.264 Non Non HDV 720p24 Non Non HDV 720p25 Non NonChapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 101 Codecs QuickTime tiers compatibles pour l’importation Color prend également en charge les codecs de tiers suivants pour l’importation :  AJA Kona 10 bits Logarithmique RVB  AJA Kona 10 bits RVB Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut. Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA. HDV 720p30 Non Non HDV 1080p24 Non Non HDV 1080p25 Non Non HDV 1080p30 Non Non HDV 1080i60 Non Non HDV 1080i50 Non Non Photo - JPEG Oui Non MPEG IMX 525/60 (30 Mo/s) Non Non MPEG IMX 525/60 (40 Mo/s) Non Non MPEG IMX 525/60 (50 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (30 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (40 Mo/s) Non Non MPEG IMX 625/50 (50 Mo/s) Non Non Sans compression 8 bits 4:2:2 Oui Oui Sans compression 10 bits 4:2:2 Oui Oui XDCAM HD 1080i50 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080i60 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p24 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p25 (35 Mbit/s VBR) Non Non XDCAM HD 1080p30 (35 Mbit/s VBR) Non Non Pris en charge à l’importation Pris en charge comme format original Pris en charge comme codec d’exportation102 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Codecs QuickTime compatibles pour la sortie Color sert à créer des images étalonnées de haute qualité qu’il est possible de réimporter dans Final Cut Pro pour générer une sortie sur bande, les convertir au format QuickTime ou les comprimer afin de pouvoir les utiliser dans DVD Studio Pro. C’est la raison pour laquelle la liste des codecs pris en charge pour le rendu dans des applications autres que Color est limitée aux codec haute qualité conçus pour la masterisation et l’échange des données.  Apple ProRes 422 : Codec bas débit avec compression de qualité élevée, pour la capture et la sortie. Il encode la vidéo sur 10 bits par canal avec un sous-échantillonnage de la couleur de 4:2:2. Il fonctionne à un débit binaire variable (VBR) de 35 à 50 Mbit/s, ce qui convient au mastering vidéo en définition standard. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image.  Apple ProRes 422 (HQ) : Version à plus haut débit du codec Apple ProRes 422. Il fonctionne à un débit binaire variable de 145 à 220 Mbit/s, ce qui convient au mastering vidéo en haute définition. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image.  Sans compression 8 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur 8 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe quel format.  Sans compression 10 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur 10 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe quel format. Color prend également en charge le codec de tierce partie suivant pour le rendu :  AJA Kona 10 bits RVB Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut. Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA. Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Cela vous permet de mettre en œuvre un flux de production dans le cadre duquel vous importez des données compressées dans Color, puis exportez la sortie étalonnée sous forme de données non compressées avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits élevée lorsque vous effectuez le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 103 Formats d’image compatibles Les formats d’image à encodage RVB suivants sont compatibles avec Color pour l’importation des séquences d’images : seuls les formats Cineon et DPX sont pris en charge pour le rendu des séquences d’images.  Cineon (importation et exportation) : format d’image de haute qualité mis au point par Kodak utilisé pour la numérisation, la manipulation et l’impression numériques des images enregistrées initialement sur film. Développé sous la forme d’un format logarithmique 10 bits pour mieux reproduire la plus grande amplitude d’exposition de la pellicule.  DPX (importation et exportation) : le format DXP (Digital Picture eXchange, Échange d’images numériques) est un dérivé du format Cineon. Il est également utilisé pour les flux de production numériques intermédiaires de haute qualité sans compression. Color prend en charge les fichiers image DPX et Cineon logarithmiques 8 bits et 10 bits.  TIFF (importation uniquement) : le format TIFF (Tagged Image File, Fichier image balisé) est un format d’image couramment utilisé sur diverses plates-formes pour les graphismes RVB. Color est compatible avec les séquences TIFF 16 bits. Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation Lorsque vous choisissez le codec à utiliser pour effectuer le rendu de la sortie finale, trois points doivent être pris en considération :  Si vous comptez générer la sortie à un format vidéo à haut débit (tel que Betacam SP, Digital Betacam, HDCAM ou HDCAM SR) et si vous recherchez la plus haute qualité vidéo possible, sans considération pour l’espace disque ou la puissance de l’ordinateur, exportez vos données à l’aide du codec Apple sans compression 10 bits 4:2:2.  Si vous comptez générer votre sortie dans un des formats vidéo mentionnés ci-dessus, mais si vous devez recourir à un format compressé pour économiser l’espace disque et favoriser les performances de votre ordinateur, vous pouvez exporter à l’aide des codecs Apple ProRes 422 (définition standard) ou Apple ProRes 422 (HQ) codec (haute définition), qui sont tous deux des codecs 10 bits et 4:2:2.  Si votre système n’est pas configuré pour générer en sortie de la vidéo à un débit aussi élevé, et si votre programme est à un format original compatible avec l’option Original Format du menu contextuel QuickTime Export Codecs de l’onglet Prjct Settings tab du studio Setup, vous pourrez effectuer le rendu avec le codec correspondant au format original de la séquence Final Cut Pro. Si le codec en question n’est pas pris en charge, le menu contextuel QuickTime Export Codecs pré- sente par défaut le codec Apple ProRes 422.104 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données  JPEG (importation uniquement) : format d’image à haute compression créé par le Joint Photographic Experts Group (Groupe mixte d’experts photographiques). L’ampleur de la compression applicable peut varier. Toutefois, les rapports de compression plus élevés produisent des défauts visuels qui se manifestent sous la forme de blocs de même couleur. On se sert généralement du format JPEG pour les versions off line des séquences d’images, mais dans certains cas (lorsque la compression est minimale), il peut être utilisé dans un flux de production on line. Le format JPEG se limite à l’encodage 8 bits.  JPEG 2000 (importation uniquement) : mis au point en tant que format comprimé de haute qualité à des fins de production et d’archivage, le format JPEG 2000 recourt à la compression par ondelettes qui permet de réduire la taille de l’image tout en évitant les défauts visibles. Parmi ses avantages, on peut citer une plus haute qualité sur le plan visuel malgré des rapports de compression plus élevés, la possibilité de choisir entre des méthodes de compression avec ou sans perte de données, la prise en charge de l’encodage couleur linéaire 8 bits et 16 bits, le contrôle des erreurs et la normalisation des en-têtes de métadonnées pour les espaces colorimétriques et d’autres données. Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime Vous pouvez vous servir de Color pour convertir des séquences d’images Cineon et DPX en fichiers QuickTime pour rendre plus faciles divers flux de production.  Si le point de départ de votre projet est constitué par des films numérisés en haute résolution au format 2K à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, vous pouvez convertir les fichiers ainsi obtenus en fichiers de données QuickTime équivalents de plus faible résolution que vous utiliserez pour le montage off line.  Si les données de votre projet sont déjà au format QuickTime mais que vous souhaitez obtenir une série de séquences d’images Cineon ou DPX, vous pouvez également effectuer cette conversion à une plus faible résolution. Lors de la conversion de séquences d’images Cineon et DPX en vidéo QuickTime haute définition ou définition standard (et vice versa), Color effectue automatiquement tous les conversions nécessaires d’espaces colorimétriques. Les données logarithmiques seront converties en données linéaires et il sera tenu compte des espaces colorimétriques Rec. 701 et 601.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 105 Pour convertir des séquences d’images Cineon ou DPX au format QuickTime : 1 Créez un projet vierge. 2 Ouvrez l’onglet Prjct Settings du studio Setup et suivez la procédure ci-dessous : a Cliquez sur Project Render Directory, choisissez un répertoire de rendu pour les données converties, puis cliquez sur Choose. b Dans le menu local Render File Type, choisissez QuickTime. c Dans le menu local Resolution Presets, choisissez une résolution. d Dans le menu local Export Codec, choisissez le codec auquel vous souhaitez convertir les séquences d’images. 3 À l’aide du Navigateur, insérez tous les plans que vous souhaitez convertir dans le plan de montage. 4 Au besoin, étalonnez les plans pour apporter toutes les corrections souhaitées aux données off line que vous générerez. Les données source issues de caméras ou de processus de transfert particuliers disposent parfois d’un ajustement spécifique de la correction des couleurs ou du contraste qui doit absolument leur être appliqué pour que leur affichage soit acceptable lors du montage. Si c’est le cas, vous pouvez vous servir d’une seule correction pour ajuster tous les plans à convertir (ce qui équivaut à un transfert avec une seule lumière). Dans d’autres cas, il sera préférable de corriger chaque plan de manière individuelle avant la conversion afin de disposer de données de la plus haute qualité possible sur le plan visuel pour le processus de montage (ce qui équivaut à un transfert avec la meilleure lumière). ? Conseil : pour appliquer rapidement une seule correction à chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage, étalonnez un plan représentatif dans le studio Primary In, puis cliquez sur Copy to All. 5 Ouvrez la file d’attente de rendu (Render Queue), puis cliquez sur Add All. 6 Cliquez sur Start Render. Tous les plans sont convertis et la sortie rendue est enregistrée dans le répertoire de rendu actuellement spécifié.106 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données Importation des corrections de couleurs La commande Import > Color Corrections permet d’appliquer les jeux d’étalonnage et les corrections de couleurs utilisées pour les plans d’un fichier de projet à ceux d’un autre projet. Cette commande est destinée à être utilisée sur les projets Color qui reposent sur la même source. Ainsi, si vous importez une nouvelle version d’un projet sur lequel vous avez déjà travaillé, vous pouvez la mettre à jour avec tous les jeux d’étalonnage appliqués au projet précédent. Pour importer les corrections de couleurs d’un projet dans un autre : 1 Ouvrez le projet Color dans lequel vous voulez importer les corrections. 2 Choisissez File > Import > Color Corrections. 3 Dans la zone de dialogue Projects, sélectionnez le projet Color contenant les corrections que vous voulez importer, puis cliquez sur Load. Les plans du projet qui se trouve ouvert sont mis à jour avec les corrections de couleurs de l’autre fichier de projet. Exportation d’images JPEG Color offre également la possibilité d’exporter un fichier JPEG correspondant à l’image sur laquelle se trouve la tête de lecture. Pour exporter un fichier JPEG correspondant à l’image sur laquelle se trouve actuellement la tête de lecture : 1 Placez la tête de lecture sur l’image à exporter. 2 Choisissez Export > JPEG Still. 3 Saisissez un nom dans le champ File, puis sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone de dialogue Save Still As. Remarque : cette zone de dialogue indique par défaut le sous-répertoire Still Store à l’intérieur du paquet du projet. 4 Cliquez sur Save. L’image est enregistrée au format JPEG à l’emplacement que vous avez sélectionné.5 107 5 Setup (Configuration) Avant de commencer à travailler sur votre projet, prenez quelques instants pour configurer votre environnement de travail et vos réglages de projet Color dans le studio Setup. Le studio Setup remplit de nombreuses fonctions. Il permet d’importer des fichiers de données, de trier et de gérer les jeux d’étalonnage enregistrés, d’organiser les plans utilisés dans votre programme et d’effectuer des recherches parmi ceux-ci, de choisir le rendu et les réglages de seuils de diffusion de votre projet, ou bien encore d’ajuster les préférences d’utilisateur. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Le navigateur de fichiers (p. 108)  Le navigateur de plans (p. 109)  Chutier des jeux d’étalonnage (p. 115)  Onglet Project Settings (p. 115)  Onglet Messages (p. 121)  Onglet User Preferences (p. 122)108 Chapitre 5 Setup (Configuration) Le navigateur de fichiers Le navigateur de fichiers (File Browser), qui occupe la moitié gauche du studio Setup, vous permet de naviguer directement dans la structure de répertoires de votre disque dur. C’est comme si vous disposiez d’un Finder miniature ici même dans le studio Setup. Il est important de ne pas oublier que le navigateur de fichiers n’est pas un chutier. Les fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color aussi longtemps que vous ne les faites pas glisser manuellement dans la timeline ou que vous ne rétablissez pas le lien entre les plans d’un projet importé et les fichiers de données associés figurant sur disque au moyen des commandes Relink Media ou Reconnect Media. Par défaut, il affiche le contenu du répertoire de données par défaut au démarrage de Color.  Bouton Up Directory : permet de passer dans le répertoire parent du chemin d’accès en cours.  Bouton Home Directory : permet de passer dans le répertoire de données par défaut actuellement défini. Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de fichiers, consultez la section « Importation de données directement dans le plan de montage » à la page 99. Pour plus d’informations sur l’importation des données de projet à partir d’autres applications, consultez le chapitre 4, « Importation et gestion de projets et de données », à la page 83.Chapitre 5 Setup (Configuration) 109 Le navigateur de plans Le navigateur de plans (Shots browser) affiche chaque plan utilisé par le programme en cours qui apparaît dans la timeline. Vous pouvez employer ce chutier pour trier les plans de votre programme au moyen de différents critères, sélectionner un groupe de plans auxquels une opération doit être appliquée ou choisir un plan quel que soit l’endroit où il apparaît dans la timeline.  Bouton Icon View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme d’icône la zone de plan.  Bouton List View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme de liste la zone de plan.  Shots Browser : chaque plan de votre projet s’affiche dans ce navigateur, sous la forme d’une vignette ou d’une entrée (dans la vue sous forme de liste). Plan en cours et plans sélectionnés Les icônes ou les entrées du navigateur de plans ont une certaine couleur selon l’état qui leur a été affecté.  Gris foncé : le plan n’est actuellement ni affiché, ni sélectionné.  Gris clair : le plan se trouvant actuellement au niveau de la tête de lecture est considéré comme le plan en cours. Il est mis en évidence en gris dans la timeline globale et celle du navigateur de plans. Le plan en cours est celui qui est affiché et corrigé lorsque les commandes d’un studio sont réglées.  Cyan : vous pouvez sélectionner des plans autres que celui en cours. Les plans sélectionnés sont mis en évidence en cyan dans la timeline et le navigateur de plans. Pour gagner du temps, vous pouvez appliquer en même temps des jeux d’étalonnage et des corrections à plusieurs plans sélectionnés.110 Chapitre 5 Setup (Configuration) Champs Goto et Find Les champs Goto Shot et Find vous permettent d’atteindre et de rechercher des plans spécifiques de votre projet. Ces champs s’affichent dans le navigateur de plans en mode Icône ou Liste. Pour atteindre un plan spécifique : m Saisissez une valeur dans le champ Goto Shot, puis appuyez sur Entrée. La liste défile vers le bas pour afficher le plan correspondant à cette valeur et ce dernier est automatiquement sélectionné. La tête de lecture se place sur la première image du plan dans la timeline. Pour rechercher un plan spécifique : 1 Cliquez sur l’en-tête de la colonne de données dans laquelle vous souhaitez effectuer la recherche. 2 Saisissez un nom dans le champ Search. Dès que vous commencez à taper, le contenu du navigateur de plans est supprimé, à l’exception des éléments correspondant aux critères de recherche. À mesure que vous continuez la saisie, le navigateur de plans est mis à jour de façon dynamique pour afficher la liste actualisée des éléments correspondants. Remarque : toutes les recherches sont effectuées à partir du premier caractère de données de la colonne sélectionnée, de la gauche vers la droite. La fonction de recherche ne distingue pas les majuscules des minuscules. Pour afficher tous les plans après une opération de recherche : m Sélectionnez l’intégralité du texte dans la zone Find, puis appuyez sur Suppr. Tous les plans doivent réapparaître dans le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 111 En-têtes de colonnes Lorsque le navigateur de plans est en mode d’affichage Liste, jusqu’à neuf colonnes d’information sont visibles.  Number : affiche la position d’un plan dans le montage. 1 correspond au premier plan, 2 au deuxième, etc.  Shot Name : nom du plan, basé sur le nom de fichier correspondant.  Colorist : affiche le nom présent dans le champ Colorist des réglages du projet lorsque le plan a été corrigé pour la dernière fois. Cette colonne permet de garder la trace des personnes ayant travaillé sur tel ou tel plan lorsque plusieurs coloristes sont affectés à un projet.  Status : affiche l’état du rendu du plan. Vous pouvez cliquer avec le bouton droit de la souris sur cette colonne pour tout plan sélectionné et choisir un nouvel état dans le menu contextuel. Les cinq états possibles d’un plan sont les suivants :  Queued : le plan a été ajouté à la file d’attente de rendu.  Rendering : un rendu est actuellement appliqué au plan.  Rendered : le rendu a été correctement appliqué au plan.  To Do : le plan n’a pour l’instant été corrigé dans aucun studio.  Aborted : le rendu de ce plan a été arrêté.  Reconform : indique si le plan a été concerné par une opération de reconformation (remise en conformité). Vous pouvez par exemple effectuer un tri en fonction de cette colonne pour identifier et atteindre rapidement les nouveaux plans qui, ayant été ajoutés à la timeline à la suite d’une opération de reconformation, n’ont pas encore été étalonnés. Pour en savoir plus sur la reconformation d’un projet, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94. Les messages de reconformation possibles sont les suivants :  Shorten : le plan a été raccourci.  Content Shift : la durée et la position du plan dans la timeline sont identiques, mais son contenu a été décalé.  Moved : le plan a été déplacé dans la timeline.  Added : le plan a été ajouté au projet.  Time Spent : cette colonne apparaît uniquement lorsque le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans est activé. Elle indique le temps consacré à l’étalonnage de ce plan particulier. Color enregistre le temps que vous avez passé sur chacun des plans de chaque programme de façon à vous permettre de contrôler l’efficacité de votre travail.  Notes : la colonne Notes fournit une interface permettant d’enregistrer et de rappeler les notes textuelles relatives à des plans spécifiques. Les plans associés à des notes s’affichent avec une coche dans cette colonne.112 Chapitre 5 Setup (Configuration) Personnalisation du navigateur de plans Les procédures ci-dessous montrent comment vous pouvez trier et modifier le contenu du navigateur de plans. Pour trier le contenu du navigateur de plan en fonction d’une de ses colonnes : m Cliquez sur l’en-tête d’une colonne pour trier les données en fonction de cette dernière. Les plans sont triés dans l’ordre décroissant uniquement. Les nombres ont la priorité sur les lettres, tout comme les majuscules sur les minuscules. Pour redimensionner une colonne dans le navigateur de plans : m Faites glisser la bordure droite de la colonne à redimensionner. Pour afficher ou masquer la colonne Time Spent : m Cliquez sur le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 113 Ajout de notes aux plans Color offre une interface permettant de conserver les notes des clients ou des responsables techniques concernant des plans spécifiques à mesure que vous travaillez sur un projet. Pour ajouter une note à un plan ou bien encore pour lire ou modifier une note existante : 1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup. 2 Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Edit File dans le menu contextuel. Une fenêtre d’édition de texte normal s’affiche. 3 Entrez le texte de votre choix. 4 Pour enregistrer et fermer la note, effectuez une des opérations suivantes :  Appuyez sur la touche S tout en maintenant la touche Commande enfoncée et fermez la fenêtre.  Fermez la fenêtre et cliquez sur Save à partir de la feuille de dépôt. Lorsqu’une note a été ajoutée à un plan, une coche apparaît dans la colonne Notes. Pour supprimer une note d’un plan : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Delete File dans le menu contextuel. Remarque : les notes sont enregistrées dans le sous-répertoire de ce plan particulier (dans le sous-répertoire /shots/ de cet ensemble de projets). Lors de la suppression d’une note, le fichier associé est également supprimé. Sélection de plans et navigation dans la timeline à l’aide du navigateur de plans Vous pouvez utiliser le navigateur de plans pour rechercher et sélectionner efficacement des plans spécifiques (par exemple, pour appliquer simultanément un même jeu d’étalonnage à un groupe de plans). Il vous permet également d’atteindre rapidement un plan particulier dans la timeline. Ces procédures fonctionnent que le navigateur de plans soit en mode d’affichage Icône ou Liste.114 Chapitre 5 Setup (Configuration) Pour sélectionner un ou plusieurs plans, effectuez une des opérations suivantes : m Cliquez sur un plan du navigateur de plans pour le sélectionner. m Cliquez sur un groupe de plans tout en appuyant sur la touche Commande pour sélectionner un groupe de plans non contigu. m Cliquez sur un plan, puis cliquez sur un second tout en appuyant sur la touche Maj pour sélectionner un ensemble contigu de plans depuis la première sélection jusqu’à la seconde. Les plans sélectionnés s’affichent avec une incrustation de couleur cyan. Pour atteindre un plan spécifique de la timeline à l’aide du navigateur de plans : m Double-cliquez sur un plan. m Saisissez une valeur dans la zone Goto Shot. Le nouveau plan en cours s’affiche en gris dans le navigateur de plans et la tête de lecture se positionne sur la première image de ce plan dans la timeline. Ce plan peut maintenant être corrigé à l’aide de l’un des studios de Color.Chapitre 5 Setup (Configuration) 115 Chutier des jeux d’étalonnage Le chutier des jeux d’étalonnage (Grades) vous permet d’enregistrer et de gérer les jeux d’étalonnage utilisables dans vos programmes. Comme indiqué au chapitre 3, un jeu d’étalonnage peut contenir une ou plusieurs des corrections individuelles suivantes :  Primary  Secondary  Color FX  Primary Out L’application d’un jeu d’étalonnages à un ou plusieurs plans permet d’apporter simultanément de nombreuses corrections. Les jeux d’étalonnage enregistrés dans le chutier sont disponibles pour tous les projets Color ouverts alors que la connexion à ce compte d’utilisateur était établie. Ce chutier permet d’afficher les jeux d’étalonnage sous forme d’icône ou de liste. Comme les autres chutiers de Color, il offre des commandes qui permettent son organisation à l’aide de sous-répertoires et grâce auxquelles vous pouvez naviguer dans le structure de fichiers ainsi obtenue. Pour en savoir plus sur l’utilisation des commandes du chutier des jeux d’étalonnage, consultez la section « Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers » à la page 75. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages, consultez la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à la page 302. Onglet Project Settings Les options de l’onglet Project Settings sont enregistrées individuellement pour chaque projet. Elles vous permettent de consigner des informations supplémentaires sur le projet, ainsi que de régler son affichage et le mode de rendu de ses plans.116 Chapitre 5 Setup (Configuration) Réglages relatifs aux informations sur le projet et au répertoire de rendu Ces réglages fournissent des informations sur Color et sur votre projet. Ils vous permettent en outre de définir le répertoire dans lequel les données générées par le projet sont enregistrées.  Project Name : nom du projet. Par défaut, ce nom correspond à celui du fichier de projet figurant sur le disque, mais vous pouvez le remplacer par le nom de votre choix. Le changement du nom du projet n’affecte pas le nom du fichier de projet.  Render Directory : le répertoire de rendu est le répertoire par défaut où sont stockés les fichiers de données du projet auxquels le rendu a été appliqué. Pour en savoir plus sur le rendu des projets Color, consultez le chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361.  Bouton Project Render Directory : ce bouton vous permet de sélectionner un nouveau répertoire de rendu pour le projet au moyen de la zone de dialogue Choose Project Render Directory.  Colorist : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du coloriste travaillant actuellement sur le projet. Cette information est utile pour savoir qui travaille sur tel ou tel projet dans des installations de postproduction à plusieurs suites ou pour déterminer quand un fichier de projet est transféré d’une installation vers une autre.  Client : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du client auquel le projet appartient. Réglages de la résolution et du codec Ces réglages vous permettent de configurer les propriétés d’affichage et de rendu de votre projet. Ils modifient la façon dont le rendu du projet est effectué à des fins d’affichage et le moment où le rendu est appliqué à la sortie finale.  Display LUT : une table de correspondance d’affichage est un fichier contenant des informations de réglage de la couleur qui est généralement utilisé pour modifier l’image contrôlée s’affichant sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Les tables de correspondance peuvent être générées pour calibrer votre affichage à l’aide de sondes matérielles et permettent également de le mettre en correspondance avec d’autres supports d’imagerie caractérisés, parmi lesquels les systèmes de projection numériques et les flux d’impression de film. Si vous avez chargé une table de correspondance d’affichage dans le cadre d’un flux de gestion des couleurs, ce champ vous indique le fichier de table de correspondance utilisé. Pour en savoir plus sur la gestion des tables de correspondance, consultez le chapitre 6, « Contrôle », à la page 133.  Frame Rate : ce champ affiche la fréquence d’images définie pour le projet. La fréquence d’images de votre projet est définie lors de la création de ce dernier et peut être modifiée par le biais d’un menu local à condition qu’aucun plan n’apparaisse dans la timeline. Après l’ajout d’un ou de plusieurs plans dans la timeline, la fréquence d’images du projet ne peut pas être modifiée.Chapitre 5 Setup (Configuration) 117  Menu local Resolution Presets : ce menu affiche toutes les résolutions de projet prises en charge par Color, parmi lesquelles les tailles d’image 2K, haute définition et de définition standard PAL et NTSC. Les options disponibles dans ce menu sont parfois limitées par le codec d’exportation QuickTime sélectionné. Si le codec d’exportation QuickTime sélectionné autorise les tailles d’image personnalisées, les champs de largeur et de hauteur présentés ci-dessous peuvent être modifiés. Si tel n’est pas le cas, ces champs ne sont pas modifiables. Si ces champs sont réglés sur une taille d’image définie par l’utilisateur, le menu local Resolution Presets affiche la mention « custom » (personnalisé).  Width : largeur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.  Height : hauteur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.  Printing Density : ce menu local apparaît uniquement lorsque le projet en cours est réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet de choisir explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et blanc dans les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont disponibles :  Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)  Video (65 Black – 940 White : Linear)  Linear (0 Black – 1023 White)  Render File Type : ce paramètre est automatiquement réglé en fonction du type de donnée utilisé par votre projet. Si vous envoyez un projet à partir de Final Cut Pro, il est défini sur QuickTime et ne peut pas être modifié. Si vous créez un projet Color à partir de zéro, ce menu local vous permet de choisir le format de rendu des données finales. Si vous travaillez sur des projets de film 2K utilisant des séquences d’images, vous choisirez probablement Cineon ou DPX, tandis que vous effectuerez très vraisemblablement le rendu des projets vidéo sous la forme de fichiers QuickTime.  Deinterlace Renders : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, de même que les données dont le rendu est effectué par Color.118 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Deinterlace Previews : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, mais les données dont le rendu est effectué à partir de Color restent entrelacées.  Menu local QuickTime Export Codecs : si QuickTime est sélectionné dans le menu local Render File Type, ce menu vous permet de choisir le codec que vous allez utiliser pour effectuer le rendu des données à partir de votre projet. Si on sélectionne Original Format, le codec d’exportation est automatiquement le codec spécifié dans les réglages de la séquence Final Cut Pro d’origine (cette option n’est disponible que lorsqu’on utilise la commande « Send to Color », ou lorsqu’on importe un fichier XML exporté depuis Final Cut Pro). Le codec d’exportation QuickTime ne doit pas nécessairement correspondre au codec employé par les données source. Vous pouvez vous en servir pour convertir données à un format très peu compressé ou non compressé. Ce menu local affiche une liste limitée aux codecs QuickTime actuellement pris en charge pour le rendu des données à partir de Color. À propos du désentrelaçage Le désentrelaçage dans Color s’effectue très simplement, en faisant la moyenne des deux champs de façon à créer une image unique. L’image qui en résulte peut sembler estompée. Remarque : un paramètre de désentrelaçage est également disponible pour chaque plan de l’onglet Shot Settings en regard de la Timeline. Il vous permet de désentrelacer de façon sélective des plans individuels sans appliquer cette opération à tout le programme. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Settings 2 » à la page 159. Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Vous pouvez faire appel au menu local QuickTime Export Codecs pour simplifier un flux de production dans lequel vous importez des données compressées dans Color, puis exportez la sortie corrigée sous forme de données non compressées pour le renvoi du projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits élevée lorsque vous effectuez le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro. Les codecs les plus indiqués pour le mastering sont les codecs Apple sans compression 8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422 (HQ).Pour en savoir plus, consultez la section « Codecs QuickTime compatibles pour la sortie » à la page 102.Chapitre 5 Setup (Configuration) 119 Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) Ces réglages de seuils de diffusion vous permettent de configurer Color de façon à limiter les valeurs minimale et maximale de la luminance, de la chrominance et des signaux composites des plans de votre programme. Ils sont tous intégralement personnalisables en fonction de toute norme de contrôle qualité et empêchent la violation de ce type de norme.  Bouton Broadcast Safe : l’activation des réglages Broadcast Safe permet la légalisation des diffusions pour l’ensemble du projet, modifiant à la fois la façon dont le projet s’affiche sur votre écran secondaire et votre écran de diffusion et la façon dont son rendu est effectué pour la sortie finale. Ce bouton permet d’activer et de désactiver les réglages suivants :  Ceiling IRE : indique le niveau de luminance maximum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est supérieure à cette limite seront réglés en fonction de cette valeur maximale.  Floor IRE : indique le niveau de luminance minimum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est inférieure à cette limite seront réglés en fonction de cette valeur minimale.  Amplitude : cette fonction n’est pas restrictive. Elle permet au contraire d’appliquer un réglage à l’amplitude de la chrominance. La valeur par défaut 0 n’entraîne aucune modification.  Phase : vous permet d’ajuster la phase de chrominance. Si l’amplitude est réglée sur 0, aucune modification n’est effectuée.  Offset : permet d’ajuster le décalage d’un réglage de la chrominance. Si l’amplitude est réglée sur 0, aucune modification n’est effectuée.  Chroma Limit : définit la saturation maximale autorisée. La chrominance des signaux dont la saturation est supérieure à cette limite sera réglée en fonction de cette valeur maximale.  Composite Limit : définit la combinaison maximale autorisée pour la luminance et la chrominance. Les signaux dépassant cette limite seront réglés en fonction de cette valeur maximale. Les réglages de seuils de diffusion limitent la plage de données source non corrigées de votre projet et vous empêchent par ailleurs d’introduire par inadvertance des valeurs non autorisées lorsque vous effectuez des corrections. Vous pouvez limiter les niveaux de diffusion de trois façons différentes dans votre programme.120 Chapitre 5 Setup (Configuration) Activer les réglages Broadcast Safe et les maintenir activés pendant toute la durée de votre travail La façon la plus sûre de travailler (et le comportement par défaut des nouveaux projets) consiste simplement à activer les réglages Broadcast Safe lorsque vous commencez à travailler et à les maintenir activés pendant toute la phase d’étalonnage. Avec un peu de pratique, vous pourrez déterminer si un ton clair ou une ombre est trop écrasé en visualisant l’image sur le moniteur et en vérifiant si des valeurs ne sont pas accumulées en haut et en bas des graphiques affichés sur l’oscilloscope Waveform. Si l’image est coupée de façon excessive, vous pouvez effectuer une correction pour ajuster le signal. Désactiver les réglages Broadcast Safe pendant la correction, puis les activer de nouveau pour la sortie Si vous activez tout de suite les réglages Broadcast Safe, les parties non autorisées du signal sont immédiatement restreintes et il peut être difficile de déterminer exactement la quantité de données coupées. Lorsque vous étalonnez des données qui ont été enregistrées de façon homogène avec des niveaux de super blanc et une chrominance élevée, il peut être préférable de désactiver les réglages Broadcast Safe lors de la phase d’étalonnage initiale, de façon à identifier plus facilement les parties du signal hors limites et à déterminer plus judicieusement comment ce dernier doit être légalisé. Une fois la phase initiale terminée, vous pourrez réactiver les réglages Broadcast Safe pour faire obstacle aux niveaux parasites. Vous serez ainsi sûr de ne pas trop restreindre l’image. Activer le bouton Enable Clipping pour des plans individuels de votre programme Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic du studio Primary Out vous permet de définir des valeurs plafonds pour les canaux rouge, vert et bleu des différents plans de votre programme. Vous pouvez ainsi empêcher la présence de valeurs de diffusion non autorisées dans les plans auxquels vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX extrêmes, sans activer les réglages Broadcast Safe pour tout le programme. Si les réglages Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés, la norme de niveau inférieur s’applique. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des commandes de plafonnement » à la page 298.Chapitre 5 Setup (Configuration) 121 Important : le processus de légalisation des diffusions employé par Color a pour but de conserver les détails de l’image tout en empêchant les niveaux de diffusion non autorisés. Comme dans tout système d’étalonnage, le fait de pousser les réglages au-delà d’un certain point entraîne des couleurs noires uniformément écrasées, des couleurs blanches éclatées et des zones de couleur ternes. Il convient toutefois de préciser que cette opération est souvent utilisée pour obtenir un effet stylistique. Réglages de rendu Ce réglage modifie la façon dont le rendu des données est effectué à partir de Color.  Handles : ce champ vous permet d’indiquer une durée pour les données supplémentaires à ajouter au début et à la fin de chaque fichier de données dont le rendu est effectué à partir de Color. Lorsqu’un projet est renvoyé dans Final Cut Pro, les poignées permettent aux monteurs d’effectuer de petits ajustements et de continuer à disposer de données corrigées. La valeur par défaut est 00 :00 :01 :00. Onglet Messages L’onglet Messages contient la liste courante de tous les avertissement et messages d’erreur générés par Color pendant son fonctionnement. Les messages affichés en jaune sont des avertissements. Les messages affichés en rouge indiquent qu’une erreur est survenue (par exemple, « Directory not writable trying to re-save a project »). L’onglet Messages ne comporte pas de commande. À propos des seuils de diffusion (Broadcast Safe) Lorsque vous procédez à l’étalonnage de tout programme devant être diffusé, il est important d’obtenir auprès de l’organisme de diffusion les recommandations de contrôle qualité spécifiques à votre travail. Diverses normes existent pour les niveaux maximum et minimum autorisés pour les valeurs IRE, la chrominance et l’amplitude des signaux composites, et certains organismes de diffusion sont plus conservateurs que d’autres. Les paramètres associés aux seuils de diffusion peuvent être réglés de façon à correspondre aux recommandations de contrôle qualité requises. Lorsqu’ils sont activés, ils garantissent le respect de ces normes par votre programme lors du contrôle de ce dernier et du rendu des données corrigées finales. 122 Chapitre 5 Setup (Configuration) Onglet User Preferences L’onglet User Preferences contient des réglages ayant une incidence sur le fonctionnement de Color pour tout projet ouvert. Il inclut des options permettant de personnaliser la sensibilité de la surface de contrôle, l’affichage de la timeline, le fonctionnement de la lecture, la sortie vidéo, de même que la profondeur de bits utilisée pour l’affichage et le rendu. L’état de chacun de ces réglages est automatiquement enregistré chaque fois qu’ils sont modifiés. Si nécessaire, vous pouvez restaurer leur valeur d’origine. Pour redéfinir les préférences d’utilisateur par défaut : m Cliquez sur Revert en bas de l’onglet User Preferences. Répertoires de données et de projets Les répertoires de données et de projets vous permettent de contrôler l’emplacement où les nouveaux fichiers sont enregistrés par défaut.  Default Project Dir. : répertoire par défaut où sont enregistrés tous les nouveaux projets Color. Il s’agit également du répertoire par défaut figurant dans les zones de dialogue associées aux commandes Import EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire.  Default Media Dir. : répertoire par défaut du navigateur de fichiers. Il s’agit également de l’emplacement de données par défaut qui est utilisé par les commandes Import EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire.  Default Render Dir. : répertoire par défaut des données dont le rendu est effectué par Color pour l’exportation. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire. Réglages de la surface de contrôle Si vous utilisez une surface de contrôle avec Color, les paramètres ci-dessous vous permettent de régler la correspondance entre le mouvement appliqué à une commande particulière et le réglage effectif qui en résulte.  Hue Wheel Angle : ce paramètre indique l’angle selon lequel les couleurs apparaissent sur la roue des couleurs des commandes de couleur de l’interface Color et l’angle correspondant selon lequel ces couleurs sont ajustées lors de l’utilisation des dispositifs de commande (boules de commande) d’une surface de contrôle. Il est personnalisable de façon à s’adapter aux exigences des coloristes familiarisés avec diffé- rents systèmes :  122 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage DaVinci. Il correspond à l’angle d’affichage du rouge sur un vecteurscope. Il s’agit du réglage Color par défaut.Chapitre 5 Setup (Configuration) 123  0 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage Pogle ; il correspond à l’orientation des commandes de l’ancien équipement de télécinéma Mk III.  Encoder Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la valeur des commandes Color est modifiée suite à la rotation des potentiomètres d’une surface de contrôle.  Jog/Shuttle Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la tête de lecture se déplace par rapport à l’amplitude de la rotation appliquée à la roue Jog/Shuttle d’une surface de contrôle.  Joyball Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse de réglage des commandes de couleur Shadows, Midtones et Highlights dans les studios Primary In, Secondary et Primary Out lorsque vous utilisez les dispositifs de commande (boules de commande) d’une surface de contrôle. Le réglage par défaut 1 correspond à une vitesse très lente. Augmentez cette valeur pour effectuer plus rapidement les corrections en appliquant le même mouvement au dispositif de commande. Réglages de l’interface utilisateur Les réglages ci-dessous vous permettent de personnaliser l’interface Color.  UI Saturation : cette valeur contrôle le niveau de saturation des commandes affichées dans l’interface utilisateur Color. De nombreux coloristes la réduisent pour éliminer la fatigue visuelle et empêcher toute altération éventuelle de leur perception des couleurs lors des sessions. La saturation de l’interface utilisateur modifie également l’intensité des couleurs affichées par la fenêtre Scopes lorsque l’option Monochrome Scopes est désactivée.  Frames/Seconds/Minutes/Hours : ces boutons vous permettent de choisir le mode d’affichage de l’heure dans la réglette de la timeline. Ils n’ont pas d’incidence sur la façon dont l’heure est représentée dans les autres champs de timecode de Color.  Show Shots Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans le plan de montage. Angle de la roue des couleurs à 122° Angle de la roue des couleurs à 0°124 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Show Shots Number : l’activation de ce réglage permet d’afficher le numéro de chaque plan dans la timeline.  Show Shots Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage.  Loop During Playback : l’activation de ce réglage permet la lecture en boucle depuis le point d’entrée en cours jusqu’au point de sortie de la timeline. L’effet de ce réglage sur la lecture dépend de la façon dont le mode de lecture est défini. Pour en savoir plus, consultez la section « Choix du mode de lecture » à la page 152.  Maintain Framerate : ce réglage détermine si des images sont abandonnées pour maintenir la fréquence d’images du projet lors de la lecture.  Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si le jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin de maintenir la fréquence d’images du projet. Dans le cas contraire, la lecture a lieu en temps réel.  Si le réglage Maintain Framerate est désactivé, chaque image est systématiquement lue. Si le niveau de lecture consomme beaucoup de ressources processeur, le processus de lecture ralentit pour éviter la perte d’images. Dans le cas contraire, la lecture peut en fait s’effectuer plus rapidement qu’en temps réel.  Synchronize Refresh (slower) : l’activation de cette option permet d’éliminer les artefacts d’actualisation vidéo de l’image contrôlée (ceux-ci peuvent se présenter sous la forme de « déchirures » de l’image vidéo). Cette option ne réduit que légèrement les performances de lecture, ce qui résulte en une pénalité d’environ 1 ips. Les paramètres ci-dessous utilisent des commandes de couleur miniatures qui fonctionnent comme celles décrites dans la section « Utilisation des commandes Color Balance » à la page 209.  Commande de couleur Grade Complete : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans auxquels le rendu a été appliqué. La couleur par défaut est le vert.  Commande de couleur Grade Cued : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans qui ont été ajoutés à la file d’attente de rendu, mais dont le rendu n’a pas encore été effectué. La couleur par défaut est le jaune.  Commande de couleur Grade Aborted : couleur affichée dans la barre de rendu de la timeline pour les plans dont le rendu a été arrêté. La couleur par défaut est le rouge.Chapitre 5 Setup (Configuration) 125  Monochrome Scopes : l’activation de cette option permet de tracer les graticules du vidéoscope avec une seule couleur (indiquée par l’option Scope Color ci-dessous). La plupart des coloristes préfèrent cet affichage pour éviter la fatigue visuelle. Par ailleurs, cette option supprime l’affichage en couleur du vecteurscope. Ceux qui souhaitent disposer d’un affichage en couleur dans les oscilloscopes ont également la possibilité de définir le réglage UI Saturation sur une intensité moins élevée.  Scope Color : cette commande de couleur vous permet de régler la couleur utilisée pour tracer les graticules du vidéoscope lorsque l’option Monochrome Scopes est activée.  Limit Shadow Adjustments : lorsque cette option est activée, une atténuation est appliquée à la couleur Shadows et les réglages de contraste tels que les valeurs de 0 pour cent (noir pur) reçoivent 100 pour cent de la correction, tandis que les valeurs de 100 pour cent (blanc pur) reçoivent 0 pour cent de la correction. Lorsque cette option est désactivée, les réglages de la couleur Shadows et des commandes de contraste sont appliqués de façon uniforme à toute l’image.  Show Control Surface Dialog : lorsque vous activez cette option, la zone de dialogue Control Surface Startup s’ouvre immédiatement, vous permettant de choisir une surface de contrôle compatible avec Color pour votre travail. Tant qu’elle reste activée, la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît chaque fois que vous ouvrez Color. Si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, désactivez cette option. Utilisation des images de substitution Si vous travaillez sur un projet utilisant des séquences d’images Cineon ou DPX, vous pouvez faire appel à un mécanisme d’images de substitution pour améliorer l’efficacité de votre travail à des résolutions élevées. Le mécanisme des images de substitution dans Color n’est pas disponible pour les projets utilisant des données QuickTime.  Enable Proxy Support : l’activation de ce bouton permet d’utiliser des données de remplacement de résolution inférieure, appelées images de substitution, à la place des données source de votre projet. L’emploi des images de substitution augmente les performances de lecture, d’étalonnage et de rendu, même si les plans de votre projet s’affichent avec un niveau de qualité inférieure. Les images de substitution ne peuvent être utilisées qu’après avoir été générées. Pour en savoir plus sur la géné- ration des images de substitution, consultez la section « Génération et suppression d’images de substitution » à la page 126.  Render Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution pour le rendu des données de sortie. Cette option peut être utile si vous souhaitez effectuer rapidement le rendu d’un ensemble de données pour tester la phase de retour d’un flux de travaux « aller-retour ». La valeur par défaut de ce menu, qui correspond à « Full Resolution », doit être conservée dans la plupart des cas.126 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Grading Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser lors du réglage des commandes dans l’un des studios. Cette option augmente l’interactivité de l’interface utilisateur et la vitesse à laquelle l’image sur laquelle vous travaillez est mise à jour lorsque vous réglez les différentes commandes d’étalonnage. Lorsqu’un réglage est terminé, l’image s’affiche de nouveau en pleine résolution.  Playback Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser lors de la lecture, ce qui augmente la fréquence d’images tout en réduisant la qualité de l’image. Lorsque la lecture s’arrête, l’image s’affiche de nouveau en pleine résolution. Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie Les réglages ci-dessous ont une incidence sur la qualité et la vitesse de la lecture.  Video Output : les options de ce menu local correspondent aux options de sortie vidéo disponibles pour l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur. Choisissez Disabled pour désactiver toutes les options de sortie vidéo. Remarque : actuellement, les aperçus Digital Cinema Desktop et les sorties Apple FireWire ne sont pas disponibles pour contrôler les données de sortie provenant de Color.  Force RGB : Cette option est désactivée dans le cas des projets en définition standard. ce réglage est conçu pour être utilisé lorsque vous travaillez avec des données source Y´CB CR haute définition que vous contrôlez sur un moniteur de diffusion externe via une interface vidéo de diffusion prise en charge. Il détermine comment les données d’image RVB calculées en interne par Color sont converties en données d’image Y´CB CR pour l’affichage :  Si le réglage Force RGB est désactivé, cette conversion est effectuée par Color dans le logiciel. Ce processus consomme des ressources processeur et peut aboutir à une réduction sensible des performances en temps réel.  Si le réglage Force RGB est activé, Color envoie les données d’image RVB directement à l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur et charge cette dernière de la conversion à l’aide du matériel dédié. Ce processus allège la charge de traitement de votre ordinateur. Il est recommandé pour optimiser les performances en temps réel. Génération et suppression d’images de substitution Pour utiliser des images de substitution pendant que vous travaillez sur votre projet, vous devez d’abord générer pour ce dernier un ensemble de données d’images de substitution dont la résolution est deux ou quatre fois inférieure.  Pour générer un ensemble de données d’images de substitution pour votre projet, choisissez File > Proxies > Generate Proxies.  Pour supprimer toutes les images de substitution générées pour un projet, choisissez File > Proxies > Delete Proxies.Chapitre 5 Setup (Configuration) 127 Lors du contrôle de données vidéo légalisées entre 0 et 100 IRE, il doit y avoir une différence minimale entre l’image affichée avec le réglage Force RGB activé et celle affichée avec ce même réglage désactivé. Important : si le réglage Force RGB est activé, les valeurs chromatiques de super blanc et hors gamme ne seront pas affichées par votre écran de diffusion et n’apparaîtront pas sur les vidéoscopes externes analysant la sortie de votre interface vidéo de diffusion. Cette restriction affecte uniquement le processus de contrôle. Le traitement interne de l’image effectué par Color conserve ces données. Par conséquent, les données d’image de super blanc seront toujours visibles sur les oscilloscopes logiciels Color lorsqu’elles existent et les niveaux chromatiques hors gamme et de super blanc non corrigés seront systématiquement conservés lorsque vous exportez des données finales. Si l’option Broadcast Safe est activée dans les réglages du projet, nous ne constaterez peut-être pas de différence dans l’affichage de ces valeurs « non autorisées », étant donné qu’elles sont limitées par Color.  Disable Vid-Out During Playback : l’activation de cette option désactive la sortie vidéo via votre interface de diffusion lors de la lecture. Lorsque la lecture est interrompue, la sortie vidéo de l’image située au niveau de la tête de lecture est quand même assurée. Cela est utile si votre projet fait appel à un nombre d’effets tel que la lecture vidéo est trop lente pour être efficace. Lorsque cette option est activée, vous pouvez effectuer des ajustements et contrôler l’image pendant que la lecture est interrompue, puis visualiser le programme en mouvement via l’écran d’aperçu, qui permet généralement une lecture plus rapide.  Update UI During Playback : l’activation de cette option permet la mise à jour dynamique des fenêtres sélectionnées de l’interface Color pendant la lecture du projet. Elle actualise les commandes et les oscilloscopes lors de la lecture d’un niveau à un autre, mais peut diminuer les performances de lecture. C’est pour cette raison qu’elle est désactivée par défaut. Deux options sont disponibles :  Update Primary Display : met à jour les principales commandes d’interface des studios Primary, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. L’activation de cette option vous permet de visualiser la modification des commandes d’un niveau à un autre et la façon dont elles s’animent dans le cas de niveaux animés avec des images clés.  Update Secondary Display : met à jour la fenêtre Scopes. Cette option permet de mettre à jour les vidéoscopes lors de la lecture. Lorsqu’elle est désactivée, la lecture de l’aperçu vidéo se poursuit, mais les vidéoscopes disparaissent.128 Chapitre 5 Setup (Configuration)  Radial HSL Interpolation : ce réglage modifie la façon dont les ajustements de couleurs animés avec des images clés sont interpolés d’une teinte à une autre.  Lorsque ce réglage est désactivé (état par défaut), les modifications de teinte associées à des images clés sont animées de façon linéaire, directement à partir d’un point de la roue des couleurs vers un autre. Cela permet d’obtenir des réglages animés très directs et limite les cycles de couleurs non souhaités. Il s’agit de la méthode utilisée par les systèmes DaVinci et Pogle pour l’animation des réglages de couleur.  L’activation de ce réglage permet d’animer les modifications de teinte associées à des images clés de façon radiale, les cycles de couleurs couvrant toutes les teintes de la roue des couleurs comprises entre la teinte en cours et la teinte cible. Vous obtenez ainsi des cycles de couleurs visibles si vous animez le remplacement d’une teinte par une autre qui n’est pas directement adjacente sur la roue des couleurs. Il s’agit de la méthode utilisée par Final Cut Pro lors de l’animation des réglages de couleur dans les filtres Color Corrector standard et à trois voies. Ajustement de la commande de couleurs avec interpolation radiale activée Ajustement de la commande de couleurs avec interpolation radiale désactivéeChapitre 5 Setup (Configuration) 129  Internal Pixel Format : l’option choisie dans ce menu local détermine la profondeur de bits utilisée parColor pour le traitement interne de la couleur, à la fois lors de la lecture en temps réel et lors de la réalisation du rendu de la sortie finale. La profondeur de bits correspond au nombre de bits par canal de couleur et décrit le nombre total de valeurs utilisées pour afficher la plage de couleurs au moyen de chaque pixel d’une image. Des profondeurs de bits plus élevées résultent en une image de qualité supé- rieure, mais requièrent davantage de ressources processeur pour la lecture et le rendu.  8-bit : profondeur de bits la plus faible à laquelle Color peut fonctionner et consommant le moins de ressources processeur.  10-bit : profondeur de bits minimale recommandée pour les projets incorporant un étalonnage secondaire et l’utilisation de vignettes, indépendamment de la source.  12-bit : profondeur de bits supérieure qui est prise en charge par certaines cartes vidéo.  16-bit : profondeur de bits de qualité optimale. Certains spécialistes jugent que le format 16 bits en linéaire fournit une qualité équivalente au format 10 bits logarithmiques pour le travail effectué sur des images issues de la numérisation d’un film.  Float : niveau optimal de qualité de traitement de l’image disponible dans Color. Ce réglage fait appel à des opérations mathématiques en virgule flottante pour enregistrer et calculer des données fractionnaires. Cela signifie que les valeurs supérieures à 1 peuvent être utilisées pour enregistrer des données qui seraient autrement arrondies vers le bas dans le cas des formats 8 bits, 10 bits, 12 bits et 16 bits donnant lieu à des opérations sur entiers uniquement. Étant donné que le réglage Float correspond à une profondeur de bits consommant beaucoup de ressources processeur, des délais de rendu plus longs sont à prévoir. Remarque : le réglage Float n’est pas disponible lorsqu’on utilise une carte graphique NVidia.130 Chapitre 5 Setup (Configuration) ? Conseil : selon les performances de votre système, il sera peut-être préférable de travailler à une profondeur de bits moins élevée pour optimiser les performances en temps réel. Vous pourrez ensuite sélectionner la profondeur de bits souhaitée avant d’effectuer le rendu de la sortie finale pour optimiser la qualité de l’image. Correspondance entre la profondeur de bits et les données de canal La plage réelle de valeurs utilisée par chaque canal pour chaque pixel à une profondeur de bits donnée se calcule en élevant le chiffre 2 à la puissance n, où n correspond à la profondeur de bits elle-même. Par exemple, la plage de valeurs utilisée pour la couleur en 8 bits correspond à 2 à la puissance 8, soit 256 valeurs par canal. La plage de valeurs correspondant à la couleur en 16 bits correspond à 2 à la puissance 10, soit 65 536 valeurs par canal. Toutefois, cette explication n’est pas suffisante. La partie de la plage numérique disponible réellement utilisée dépend de l’encodage des données d’image.  Full Range : les données d’image utilisant l’espace colorimétrique RVB encodent chaque canal de couleur en faisant appel à toute la plage numérique disponible. Cela signifie que les canaux de couleur vidéo 8 bits emploient une valeur comprise dans la plage de 0 à 255 et que les canaux 10 bits utilisent une plage de 1 à 1 023.  Studio Range : les données d’image vidéo 8 et 10 bits enregistrées au moyen de l’espace colorimétrique Y´CB CR utilisent une plage de valeurs Studio Range pour chaque canal. Cela signifie qu’un sous-ensemble de la plage réelle de valeurs disponibles est utilisé, de façon à laisser de la place pour le super noir et le super blanc requis par la norme vidéo. Par exemple, la luminance des données Y´CB CR 8 bits utilise la plage de valeurs allant de 16 à 236, de façon à ce que les plages 1 à 15 et 235 à 254 restent disponibles dans le signal. La luminance des données Y´CB CR 10 bits emploie la plage 64 à 940, laissant disponibles les plages 4 à 63 et 941 à 1019. En outre, les valeurs les plus faibles et les plus élevées sont réservées pour les données ne correspondant pas à des images, et les composants chromatiques (CB et CR ) utilisent des plages de valeurs plus étendues (16 à 240 pour la vidéo 8 bits et 64 à 960 pour la vidéo 10 bits).Chapitre 5 Setup (Configuration) 131 Réglages d’enregistrement automatique Deux réglages vous permettent d’activer ou de désactiver l’enregistrement automatique dans Color.  Auto Save Projects : cette option active l’enregistrement automatique.  Auto Save Time (Minutes) : indique le délai en minutes s’écoulant avant le prochain enregistrement du projet. Ce délai est réglé par défaut sur 5 minutes. L’option d’enregistrement automatique enregistre uniquement le projet en cours. Elle ne crée pas de copie archivée du projet. Pour en savoir plus sur la création et le rappel d’archives, consultez la section « Enregistrement de projets et d’archives » à la page 85.6 133 6 Contrôle Le matériel et les méthodes employés pour contrôler votre travail sont essentiels à la production d’un résultat précis. On n’insistera jamais assez sur l’importance d’un contrôle adéquat pour la correction des couleurs. Ce chapitre traite des options de contrôle disponibles dans Color, notamment la configuration de la fenêtre Scopes, les options relatives à la sortie vidéo de diffusion, la génération et l’utilisation de tables de conversion en vue du calibrage et de la simulation, ainsi que de la façon dont la sortie vidéo du studio Still Store est effectuée pour le contrôle et l’évaluation. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Fenêtre Scopes (p. 133)  Contrôle de la sortie vidéo de diffusion (p. 135)  Utilisation des tables de conversion d’affichage (p. 138)  Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) (p. 143) Fenêtre Scopes La façon la plus simple de contrôler votre travail dans Color est d’utiliser la fenêtre Scopes. L’interface Color est constitué de deux fenêtres, celle-ci est la seconde. Vous pouvez configurer le logiciel Color pour qu’il utilise un ou deux écrans. Si vous utilisez deux écrans, la fenêtre Scopes est visible sur le second, qu’elle occupe à part entière. Si vous n’utilisez qu’un écran, celui-ci est partagé entre la fenêtre Scopes et la fenêtre Color.134 Chapitre 6 Contrôle Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement), effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode. m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre. La fenêtre Scopes offre un écran d’aperçu de l’image sur laquelle vous travaillez et peut également afficher deux ou trois vidéoscopes supplémentaires pour faciliter l’évaluation de cette image. Écran d’aperçu L’écran d’aperçu affiche soit l’image au niveau actuel de la tête de lecture dans la timeline, telle qu’elle apparaît avec toutes les corrections apportées dans les différents studios (sauf si vous avez sélectionné Grade > Disable Grade), soit l’image Still Store actuellement activée. Quelle que soit l’image affichée dans l’écran d’aperçu, elle est reflétée dans l’écran de diffusion connecté à la sortie vidéo de votre ordinateur. L’écran d’aperçu est également affecté par les tables de conversion que vous importez dans votre projet Color. Remarque : la seule autre fois où l’image en cours n’est pas affichée, c’est lorsque l’une des autres méthodes d’affichage secondaire est activée dans l’onglet Previews du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Previews » à la page 252. L’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes peut être affiché en mode plein écran ou écran partiel. Pour basculer entre l’affichage plein écran et l’affichage partiel de l’image d’aperçu : m Double-cliquez sur l’aperçu dans la fenêtre Scopes. m Toujours dans la fenêtre Scopes, cliquez sur l’image d’aperçu tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou bien cliquez sur cette image avec le bouton droit de la souris, puis sélectionnez Full Screen dans le menu contextuel.Chapitre 6 Contrôle 135 Lorsque l’écran d’aperçu est en mode plein écran, tous les vidéoscopes sont masqués. Vidéoscopes Le nombre d’oscilloscopes pouvant être affichés dépend de la disposition utilisée pour les fenêtres. Vous pouvez afficher deux vidéoscopes en mode d’affichage unique et trois en mode double affichage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 8, « Vidéoscopes », à la page 167. Contrôle de la sortie vidéo de diffusion Pour garantir un contrôle optimal des programmes de diffusion, Color produit des vidéos standard et haute définition à partir d’interfaces vidéo tierces prises en charge. Les pilotes installés pour l’interface déterminent les résolutions, les profondeurs de bits et les fréquences d’images disponibles pour créer une sortie sur un moniteur externe. Pour activer le contrôle vidéo externe : m Sélectionnez une option dans le menu local Video Output, depuis l’onglet User Prefs du studio Setup. Pour désactiver le contrôle vidéo externe : m Sélectionnez l’option Disabled dans le menu local Video Output. Choix de combinaisons de résolutions de programme et d’affichage Idéalement, il est préférable de contrôler un programme dans sa résolution native (en d’autres termes, dans la résolution de ses données source). Toutefois, Color s’efforce de produire des sorties vidéo quelle que soit la résolution définie dans le menu local Video Output de l’onglet User Prefs. Si la résolution définie dans le menu local Video Output est différente de celle sélectionnée via l’option Resolution Preset, Color modifie automatiquement l’échelle de l’image de façon à adapter cette dernière à la taille de l’écran. Utilisation de l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation Un certain nombre de facteurs détermine si l’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes est adapté à une utilisation en tant que moniteur d’évaluation, le plus important étant la confiance que vous accordez à la qualité de votre écran d’aperçu. Bon nombre d’utilisateurs choisissent d’utiliser l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation, en particulier lors de l’étalonnage d’un film numérisé dans un flux de travaux 2K. Vous devez toutefois veiller à utiliser un moniteur capable d’afficher la gamme de contrastes et de couleurs garantissant le niveau de précision requis par les normes applicables à votre installation. De plus, la réussite dépend d’un bon calibrage du moniteur, associé à un profilage de couleur et à une simulation de la sortie de film éventuelle via la gestion des tables de conversion, traitée ultérieurement dans ce chapitre.136 Chapitre 6 Contrôle Profondeur de bits et contrôle La profondeur de bits utilisée peut avoir un impact significatif sur la qualité de l’image contrôlée. La profondeur de bits contrôlée dépend de trois facteurs :  La profondeur de bits des données source  La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Video Output  La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Internal Pixel Format La profondeur de bits des données source sur le disque est prédéterminée (en général 8 bits, 10 bits ou 10 bits log), ce qui évite de spécifier ou de sélectionner le format de tournage ou de transfert initial. Dans la mesure où une faible profondeur de bits risque d’entraîner un effet de bande et d’autres artefacts lors du processus de correction des couleurs (en particulier lorsqu’il existe des dégradés), il est souvent préférable de traiter la vidéo avec une profondeur de bits plus élevée que celle des données source originales. Cette démarche est particulièrement bénéfique si vous utilisez des vignettes et appliquez des corrections secondaires. Color traite la vidéo et produit la sortie quelle que soit la profondeur de bits sélectionnée. Néanmoins, la plupart des interfaces vidéo de diffusion ont une résolution maximale de 10 bits. Pour garantir une qualité optimale lors du contrôle, il convient de définir le réglage Internal Pixel Format sur la profondeur de bits la plus élevée avec laquelle vous souhaitez travailler, puis de s’assurer que le menu local Video Output est défini sur une option de type 10 bits. Remarque : le bruit de la vidéo et le grain de la pellicule réduisent souvent les types d’artefacts causés par les opérations de correction des couleurs à des profondeurs de bits faibles, c’est pourquoi les avantages liés à l’utilisation de profondeurs de bits plus élevées ne sont pas toujours évident à l’œil nu. Un contrôle effectué à une profondeur de bits élevée consomme une grande quantité de ressources processeur et est susceptible de réduire vos performances en temps réel. C’est pour cette raison que vous avez la possibilité de réduire la profondeur de bits lorsque vous travaillez, puis de la réaugmenter une fois que vous êtes prêt à afficher le rendu de la sortie vidéo finale du projet. Pour en savoir plus sur les options de contrôle disponibles dans l’onglet User Prefs, reportezvous à la section « Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie » à la page 126.Chapitre 6 Contrôle 137 Méthode de sélection d’un moniteur Il est essentiel de choisir un moniteur adapté à l’évaluation critique du type d’image étalonnée. Parmi le large éventail d’écrans de qualité proposés, vous pouvez choisir entre des écrans CRT, une nouvelle génération d’écrans plats LCD et des vidéoprojecteurs haut de gamme utilisant diverses technologies. Votre choix doit être effectué de façon réfléchie, en fonction de votre budget et de vos besoins, mais les caractéristiques importantes à prendre en compte pour obtenir une bonne évaluation des couleurs sont les suivantes :  Compatibilité avec les formats vidéos à contrôler  Compatibilité avec le signal vidéo à contrôler, tel que Y’PB PR , SDI, HD-SDI ou HDMI  Niveaux de noir appropriés (c’est-à-dire que le noir uni ne doit pas ressembler à du gris)  Une large gamme de contrastes  Une luminosité adéquate  Une température de couleur définissable par l’utilisateur  Respect des normes d’espace colorimétrique Rec. 601 (SD) or 709 (HD) selon le cas  Gamma correct (également défini par la norme Rec. 709)  Commandes adaptées à un calibrage et un ajustement de qualité professionnelle Remarque : pour toutes ces raisons, les téléviseurs et écrans grand public ne sont généralement pas adaptés à un travail professionnel, même s’ils peuvent servir à prévisualiser l’aspect de votre programme sur le téléviseur de monsieur Tout le monde. Méthode de configuration de l’environnement d’affichage L’environnement dans lequel se trouve votre moniteur a lui aussi une incidence significative sur votre capacité à évaluer correctement l’image.  L’écran ne doit pas être exposé à une source de lumière directe.  L’éclairage ambiant de la pièce doit être tamisé et indirect et vous ne devez pas avoir de source de lumière directe dans votre champ de vision.  L’éclairage ambiant de la pièce doit correspondre à la température de couleur de votre moniteur (6500K en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe, 9300K en Asie).  Vous devez disposer d’un éclairage indirect derrière le moniteur d’affichage, équivalente à 10 à 25 % de la luminosité du moniteur lorsqu’il affiche un blanc pur.  La distance de visualisation idéale pour un moniteur est d’environ cinq fois la hauteur verticale de l’écran.  La couleur de la partie de la pièce qui fait partie de votre champ de vision doit être d’un gris neutre.138 Chapitre 6 Contrôle Ces précautions permettent d’éviter la fatigue visuelle et l’utilisation involontaire de mauvaises couleurs. Elles ont également pour but d’optimiser la qualité de l’image perçue à l’écran. Calibrage régulier du moniteur Pour finir, calibrez votre moniteur à intervalles réguliers. Pour obtenir une précision maximale, certains moniteurs sont dotés d’une sonde intégrée capable de procéder à un calibrage automatique. Sinon, vous pouvez faire appel à des sondes et des logiciels de calibrage de tierce partie pour réaliser les mêmes mesures. Dans un environnement consacré exclusivement à la diffusion, vous pouvez également avoir recours aux procédures associées aux barres de couleurs standard auxquelles vous êtes habituées. Ajustement de l’interface Color par rapport à l’environnement de contrôle L’interface Color est volontairement obscurcie de façon à réduire la quantité de lumière diffusée sur votre bureau. Pour atténuer encore davantage l’interface, le réglage UI Saturation, disponible dans l’onglet User Prefs du studio Setup, vous permet de réduire la saturation de la plupart des commandes des studios Primary In, Secondaries et Primary Out, ainsi que de la couleur affichée par les vidéoscopes. Utilisation des tables de conversion d’affichage Color prend en charge l’utilisation de tables de conversion 3D pour le calibrage de votre écran, de façon à ce qu’il respecte une norme de diffusion appropriée ou à simuler les caractéristiques d’un appareil de sortie cible (par exemple, la façon dont l’image en cours de correction apparaîtra une fois imprimée sur pellicule). Color est représenté sur les écrans CRT, les écrans plats LCD, les vidéoprojecteurs et les projecteurs de cinéma à l’aide de technologies très différentes. Si vous affichez une image test identique sur deux types d’écrans (un écran de diffusion et un vidéoprojecteur, par exemple), vous pouvez être sûr que la couleur sera différente de l’un à l’autre. Cette variation ne sera probablement pas visible pour un spectateur moyen mais, en tant que coloriste, vous devez disposer d’un environnement d’affichage sans surprise qui respecte les normes requises par le format utilisé. Vous devez également faire en sorte que les changements demandés par un utilisateur qui visualise le programme sur un écran affichant des couleurs incorrectes ne soient pas impossibles à résoudre. Pour couronner le tout, il existe également des variations au sein d’une même catégorie d’appareils :  Les moniteurs CRT de chaque fabricant utilisent des couches fluorescentes différentes.  Les projecteurs numériques disponibles utilisent de nombreux types de systèmes d’imagerie.  Le film projeté est produit au moyen de diverses méthodes d’impression et pellicules.Chapitre 6 Contrôle 139 Tout cela résulte inévitablement en des variations de couleur importantes pour toute image passant d’un environnement d’affichage à un autre. L’une des solutions à ce problème est le calibrage à l’aide de tables de conversion. Définition d’une table de conversion Pour faire simple, une table de conversion est un ensemble précalculé de données qui permet d’ajuster la couleur d’une image affichée avec la gamme et la chromaticité d’un appareil A de façon à ce que cette image corresponde à ce à quoi elle ressemblerait avec la gamme et la chromaticité d’un appareil B. La gamme d’un appareil représente l’éventail complet de couleurs pouvant être affichées sur cet appareil. Certains types d’écrans sont capables d’afficher une gamme de couleurs plus vaste que d’autres. Par ailleurs, chaque norme de vidéo et de film correspond à une gamme de couleurs différente. En conséquence, les couleurs facilement représentées par un appareil d’imagerie ne le seront pas forcément par un autre appareil. Un film, par exemple, est capable de représenter bien plus de valeurs de couleurs que la norme vidéo de diffusion. La chromaticité fait référence aux valeurs exactes utilisées par un écran pour représenter chacune des trois couleurs primaires. Chaque écran utilise des valeurs primaires différentes. Celles-ci sont visibles dans un diagramme de chromaticité sur lequel les trois couleurs primaires sont placées sous forme de points, par rapport à un graphique en deux dimensions représentant la teinte et la saturation au sein du spectre visible. Étant donné que toutes les couleurs représentées par un écran spécifique sont un mélange des trois couleurs primaires, si les trois points primaires varient d’un écran à l’autre, la gamme de couleurs entière est différente. Même si le diagramme de chromaticité affiché ci-dessus est utile pour comparer des écrans sur papier, pour vraiment représenter la teinte (couleur), la saturation (intensité de la couleur) et la luminosité (luminance du noir au blanc) qui définissent une gamme complète, vous devez utiliser un espace colorimétrique 3D.140 Chapitre 6 Contrôle Lorsqu’elles sont extrudées en 3D, la gamme et la chromaticité des différents appareils créent des formes différentes. Par exemple, l’espace colorimétrique RVB standard peut être représenté par un simple cube (comme on peut le voir dans l’application ColorSync Utility) : Chaque angle du cube représente une combinaison différente des valeurs tristimulus R, V et B qui correspondent à chaque couleur. L’angle de noir équivaut à (0,0,0), l’angle de blanc opposé à (1,1,1), l’angle de bleu à (0,0,1), l’angle de rouge à (1,0,0), et ainsi de suite. Toutefois, le cube de couleur RVB reste une abstraction idéalisée. Les appareils d’affichage proprement dits présentent des formes bien différentes, définies par leur propre gamme et chromaticité. Transformer de façon précise la gamme d’un appareil pour l’adapter à celle d’un autre appareil implique littéralement de projeter cette gamme dans une représentation 3D, puis de modifier sa forme de façon mathématique jusqu’à ce qu’elle corresponde à celle de l’autre appareil. Ce processus, appelé caractérisation d’un appareil, constitue la méthode standard utilisée par le secteur de la colorimétrie. Une fois les données calculées, la méthode de transformation est stockée sous la forme d’une table de conversion 3D. Une fois que vous avez effectué la caractérisation d’un appareil et calculé la table de conversion nécessaire, vous avez fait la plus grosse partie du travail informatique. La table de conversion peut alors être utilisée dans Color pour modifier l’image de sortie sans que cela n’ait d’impact significatif sur les performances en temps réel.Chapitre 6 Contrôle 141 Cas d’utilisation d’une table de conversion Les exemples suivants illustrent des cas où il est vivement conseillé d’utiliser des tables de conversion :  Si vous mettez en correspondance plusieurs écrans d’une même installation : les tables de conversion peuvent être utiles pour calibrer plusieurs écrans de façon à ce qu’ils répondent à un standard visuel commun, garantissant ainsi qu’un programme restera inchangé s’il est déplacé dans un autre studio.  Si vous affichez une vidéo SD ou HD sur un moniteur de non-diffusion : vous pouvez utiliser une table de conversion pour émuler l’espace colorimétrique Rec. 601 (SD) or 709 (HD) et le réglage gamma adapté au standard vidéo affiché.  Si vous affichez des images de vidéo ou de film à l’aide d’un vidéoprojecteur : vous pouvez utiliser une table de conversion pour calibrer votre appareil de façon à ce qu’il corresponde, du mieux possible, à la gamme du standard de diffusion ou de film sur lequel vous travaillez.  Si vous étalonnez des images destinées à être imprimées sur pellicule : vous pouvez utiliser une table de conversion pour profiler les caractéristiques de l’appareil d’impression et de la pellicule sur laquelle vous allez imprimer les données finales, afin d’obtenir une image approximative du résultat projeté final pendant que vous travaillez. Important : les tables de conversion ne remplacent pas un affichage haute qualité. En particulier, elles n’améliorent en rien les noirs ternes, un intervalle de contrastes faibles par nature ou une gamme trop étroite. Cas où une table de conversion n’est pas utile Si vous corrigez les couleurs d’une vidéo et contrôlez celle-ci à l’aide d’un écran de diffusion correctement calibré compatible avec le standard vidéo affiché, il n’est généralement pas nécessaire d’avoir recours à une table de conversion. Génération de tables de conversion Il existe plusieurs méthodes permettant de générer une table de conversion. En créer une vous-même à l’aide d’un logiciel tiers Il existe des applications tierces capables de « collaborer » avec les sondes du moniteur pour analyser les caractéristiques d’écrans individuels, puis générer une table de conversion afin de parvenir à un rendu des couleurs le plus fidèle possible. Dans la mesure où les réglages et les caractéristiques d’un moniteur varient au fil du temps, il est recommandé d’effectuer un recalibrage régulier des écrans, toutes les semaines ou deux fois par mois. Si vous créez une table de conversion pour ajouter un autre type d’écran doté de standards de diffusion (comme un projecteur numérique), vous devrez faire appel à des logiciels supplémentaires pour modifier la table de conversion de calibrage afin qu’elle corresponde aux caractéristiques requises par l’écran cible.142 Chapitre 6 Contrôle Demander à quelqu’un d’en créer une pour vous En amont de la chaîne numérique intermédiaire des flux de travaux de film, vous pouvez collaborer avec le laboratoire qui sera chargé de l’impression sur pellicule et avec la société ayant conçu le logiciel de calibrage de votre moniteur pour créer des tables de conversion personnalisées à partir des profils des appareils enregistreurs et pellicules utilisés spécifiquement pour votre projet. Globalement, ce processus implique l’impression d’une image test sur pellicule au laboratoire, puis l’analyse de l’image obtenue en vue de générer une table de conversion cible qui, associée à la table de conversion de calibrage de votre écran (créée à l’aide d’une sonde de moniteur et d’un logiciel sur votre système), est utilisée pour générer une troisième table de conversion, celle employée par Color pour contrôler votre programme pendant que vous travaillez. Création de tables de conversion dans Color Si nécessaire, vous pouvez faire correspondre deux moniteurs à l’œil nu à l’aide des commandes du studio Primary In, puis générer une table de conversion pour émuler le résultat directement en dehors de Color. Vous pouvez également exporter une catégorie d’étalonnage sous forme d’une table de conversion d’« aspect » pour voir de quelle façon une correction spécifique va affecter une image enregistrée au format numérique alors qu’elle est filmée. Pour ce faire, l’équipe doit utiliser un moniteur de proximité capable de charger des tables de conversion au format .mga. Pour créer votre propre table de conversion : 1 Disposez l’écran d’aperçu Color et le moniteur cible de façon à ce que les deux soient visibles en même temps. 2 Chargez une image d’évaluation de bonne qualité (un graphique Macbeth, par exemple) dans la Timeline. 3 Affichez la même image sur l’écran cible à l’aide d’une deuxième source vidéo fiable. 4 Ouvrez le studio Primary In et ajustez les commandes de façon appropriée pour faire correspondre les deux images. 5 Cliquez sur Export > Display LUT. 6 Quand la zone de dialogue Save LUT As s’affiche, saisissez un nom pour la table de conversion dans le champ File, sélectionnez l’emplacement où enregistrer le fichier, puis cliquez sur Save. Par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire /Utilisateurs/ nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. Important : si votre projet utilise déjà une table de conversion lorsque vous en exportez une nouvelle, la table actuellement chargée est concaténée à partir des ajustements apportés et la combinaison obtenue est exportée en tant que nouvelle table de conversion.Chapitre 6 Contrôle 143 Utilisation de tables de conversion Toutes les tables de conversion utilisées et générées par Color sont des tables 3D. Color utilise le format de table de conversion .mga (initialement développé par Pandora), qui est compatible, entre autres, avec les logiciels Rising Sun Research et Kodak. Si nécessaire, il existe également des applications capables de convertir les tables de conversion d’un format vers un autre. Les tables de conversion n’ont aucune incidence sur les performances de traitement. Pour utiliser une table de conversion : 1 Cliquez sur File > Import > Display LUT. 2 Sélectionnez un fichier de table de conversion dans la zone de dialogue Load LUT, puis cliquez sur Load. Remarque : par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. La table de conversion prend immédiatement effet, elle modifie l’image telle qu’elle apparaît sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Une table de conversion chargée est enregistrée dans les réglages du projet jusqu’à ce que vous la supprimiez spécifiquement de ce projet. Pour ne plus utiliser une table de conversion : m Cliquez sur File > Clear Display LUT. Pour partager une table de conversion avec d’autres utilisateurs de Color, vous devez leur fournir une copie du fichier de table de conversion. Pour plus de commodité, il est préférable de placer tous les fichiers de table de conversion dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs. Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) Le Still Store vous permet d’enregistrer et de rappeler des images de différentes parties d’un projet, afin de les utiliser pour comparer des plans sur lesquels vous travaillez. En fait, le Still Store est une mémoire tampon d’images grâce à laquelle vous pouvez basculer entre l’image Still Store chargée et l’image actuelle au niveau de la tête de lecture. Vous pouvez soit afficher l’image entière, soit opter pour un écran divisé personnalisable par le biais duquel vous pouvez voir les deux images à la fois. Lorsque vous activez le Still Store, l’image en plein écran ou en écran divisé est envoyée à l’écran d’aperçu et à l’écran de diffusion. Pour revenir à un affichage contenant uniquement l’image située au niveau de la tête de lecture, vous devez désactiver le Still Store. Les images Still Store activées sont analysées par les vidéoscopes et affectées par les tables de conversion. Pour en savoir plus sur l’utilisation du Still Store, reportez-vous au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la page 355.7 145 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Le plan de montage fournit une interface qui permet de naviguer à l’intérieur du projet, de sélectionner les plans à étalonner et de réaliser un montage limité. Le plan de montage et le navigateur de plans (qui se trouve dans le studio Setup) offrent tous deux la possibilité de visualiser les plans du projet. Toutefois, le navigateur de plans permet de trier et d’organiser les plans de façon non linéaire, alors que le plan de montage, lui, offre un affichage séquentiel correspondant à la chronologie des plans de votre programme. Dans ce chapitre, vous apprendrez à vous servir du plan de montage pour lire les plans de votre programme et naviguer à l’intérieur de ce dernier et à effectuer des montages simples. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) (p. 146)  Personnalisation de l’interface du plan de montage (p. 148)  Utilisation des pistes (p. 149)  Sélection du plan actuel (p. 151)  Lecture dans le plan de montage (p. 151)  Navigation à l’intérieur du plan de montage (p. 154)  Sélection de plans dans le plan de montage (p. 156)  Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage (p. 157)  Onglets de réglages (p. 158)  Contrôles et procédures de montage (p. 160)146 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) Le plan de montage (ou « Timeline ») se divise en un certain nombre de pistes qui contiennent les plans, les jeux d’étalonnage et les images clés utilisés par votre programme.  Barre de rendu : les barres de rendu ci-dessus indiquent si un plan a été rendu (en vert) ou non (en rouge).  Règle du plan de montage : elle fournit une échelle de temps pour le plan de montage (timeline). Si vous faites glisser le curseur à l’intérieur de la règle du plan de montage, vous déplacez la tête de lecture et faites défiler le programme.  Tête de lecture : elle indique la position de l’image actuellement affichée dans le plan de montage. La position de la tête de lecture détermine également le plan sur lequel le travail est actuellement effectué.  Pistes vidéo et plans : chaque plan du programme est représenté à l’intérieur de l’une des pistes vidéo qui se trouvent juste en dessous de la règle du plan de montage. Color vous autorise à créer cinq pistes vidéo au maximum lorsque vous assemblez un projet de nouvelle création. Toutefois, si vous travaillez sur un projet importé, toutes les pistes vidéo superposées de ce dernier apparaîtront, quel que soit leur nombre. Remarque : à l’heure actuelle, Color ne prend pas en charge les opérations de compositing. Lors de la lecture, les plans superposés sont prioritaires pour l’affichage par rapport aux plans situés dans les pistes inférieures.  Poignées de redimensionnement des pistes : il est possible de réduire ou d’augmenter la taille des pistes en faisant glisser leurs poignées de redimensionnement vers le haut ou vers le bas.  Icône de verrouillage : l’icône de verrouillage indique si une piste a été verrouillée ou non.  Piste des jeux d’étalonnage : il est possible d’appliquer jusqu’à quatre jeux d’étalonnage (grades) primaires à chaque plan. Color vous autorise à passer de l’une à l’autre. Elles permettent d’obtenir un rapide aperçu des différents aspects que peut avoir un même plan en fonction des jeux d’étalonnage appliqués, sans pour autant perdre le résultat du travail effectué jusqu’alors. Les jeux d’étalonnage sont numérotés de 1 à 4.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 147 Chacun de ces quatre jeux d’étalonnage peut comprendre une ou plusieurs corrections Primary (primaires), Secondary (secondaires), Color FX (effets de couleur) et Primary Out (primaires sur sortie). Par défaut, chacun d’entre eux apparaît avec une seule barre d’étalonnage primaire, mais des barres de correction supplémentaires s’affichent plus bas si vous avez effectué des ajustements dans l’un des autres studios qui correspondent au jeu d’étalonnage en question. Chaque barre est d’une couleur différente.  Barre P(rimary) : elle indique si une correction primaire a été appliquée.  Barre S(econdary) : elle indique si une ou plusieurs corrections secondaires ont été appliquées.  Barre CFX (Color FX) : elle indique si une correction d’effet de couleur a été appliquée.  Barre PO (Primary Out) : elle indique si une correction primaire a été appliquée sur la sortie.  Zone de suivi de l’animation : si vous ajoutez un marqueur de suivi de l’animation à un plan et en faites le traitement, les points d’entrée et de sortie du marqueur de suivi apparaissent dans cette zone, avec une barre verte figurant quelle proportion du marqueur de suivi sélectionné a déjà été traitée. Si aucun suivi d’animation n’est sélectionné sous l’onglet Tracking du studio Geometry, rien ne s’affiche dans cette zone. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.  Graphique d’image clé : cette piste contient à la fois les images clés et les courbes qui interpolent le changement de la valeur d’une image clé à une autre. Pour en savoir plus sur la conversion des corrections et des effets en images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323.148 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Personnalisation de l’interface du plan de montage Il existe plusieurs façons de personnaliser l’interface visuelle du plan de montage. Pour changer les unités de la réglette de la Timeline, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. Ensuite, cliquez sur le bouton Frames (images), Seconds (secondes), Minutes ou Hours (heures) correspondant aux unités que vous souhaitez utiliser. m Appuyez sur l’une des touches suivantes :  Appuyez sur F pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les images.  Appuyez sur S pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les secondes.  Appuyez sur M pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les minutes.  Appuyez sur H pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les heures. Par ailleurs, l’onglet User Prefs du studio Setup contient d’autres options qui permettent de changer le mode d’affichage des plans dans le plan de montage. Pour personnaliser le mode d’affichage des plans dans le plan de montage : 1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. 2 Activez ou désactivez les options suivantes :  Show Shot’s Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans le plan de montage.  Show Shot’s Number : si vous activez cette option, le numéro de chaque plan s’affiche dans le plan de montage.  Show Shot’s Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage. Vous pouvez aussi redimensionner les pistes du plan de montage, c’est-à-dire les agrandir ou les réduire, selon vos préférences. Il est possible de redimensionner les pistes vidéo, la piste des jeux d’étalonnage et le graphique des images clés de façon individuelle.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 149 Pour redimensionner toutes les pistes vidéo, la piste des jeux d’étalonnage ou le graphique des images clés : m Faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de n’importe laquelle des pistes du plan de montage jusqu’à ce que la hauteur de toutes les pistes soient celle que vous souhaitez. Pour redimensionner une piste particulière : m Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de la piste que vous voulez redimensionner jusqu’à ce que cette dernière ait la hauteur souhaitée. Remarque : la prochaine fois que vous redimensionnerez toutes les pistes vidéo en même temps, la taille des pistes redimensionnées individuellement sera modifiée afin de correspondre à celle qui viendra d’être ajustée. Utilisation des pistes Cette section décrit les différentes façons de changer l’état des pistes dans le plan de montage lorsque vous travaillez. Pour verrouiller ou déverrouiller une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes :  Lock Track : cette option verrouille tous les plans pour empêcher leur déplacement ou leur modification.  Unlock Track : cette option autorise le déplacement et le montage des plans. Remarque : les pistes des projets XML importés sont automatiquement verrouillées. Si l’on souhaite obtenir des résultats optimaux lors d’une conversion en boucle, il est préférable de ne pas déverrouiller ces pistes. m150 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Pour afficher ou masquer les pistes : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes :  Hide Track : cette option désactive la piste en question de sorte que les plans superposés ne se voient pas et ne puissent pas être sélectionnés lors du passage de la tête de lecture.  Show Track : cette option rétablit la visibilité de la piste. Les plans superposés sont affichés en priorité par rapport aux plans situés dans les pistes inférieures et sont sélectionnés par défaut chaque fois que la piste est visible. Remarque : le réglage Reverse Track Ordering de l’onglet Prjct Settings du studio Setup détermine si les pistes et les plans superposés apparaissent au premier plan ou se situent à des niveaux inférieurs. Si vous activez l’option Reverse Track Ordering, le mode d’affichage des pistes vidéo superposées est le même que celui utilisé par Final Cut Pro. ? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez exporter une séquence QuickTime autonome correspondant à l’ensemble du programme et la superposer aux autres plans de votre séquence montée. Ensuite, une fois le projet exporté dans Color, vous pouvez activer ou désactiver cette version « de référence » du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets ou les corrections de couleurs qui ont été créés lors du montage off line. Pour ajouter une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez New Track dans le menu contextuel. Pour supprimer une piste : m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Remove Track dans le menu contextuel. Remarque : il n’est pas possible de supprimer la piste du bas.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 151 Sélection du plan actuel Le plan sur lequel se trouve la tête de lecture devient le plan actuel. Le plan actuel est celui qui est ajusté chaque fois que vous manipulez l’un des contrôles qui se trouvent dans les studios Primary In, Secondary, Color FX, Primary Out ou Geometry. Il ne peut y avoir qu’un seul plan actuel à la fois. Le plan actuel est le seul plan mis en surbrillance en gris clair. Lors du déplacement de la tête de lecture le long du plan de montage, les contrôles et les paramètres de tous les studios sont automatiquement mis à jour pour refléter le jeu d’étalonnage utilisé pour le plan actuel déterminé par la position de la tête de lecture. Pour qu’un plan particulier du plan de montage devienne le plan actuel, effectuez l’une des opérations suivantes : m Double-cliquez sur ce plan dans le plan de montage. m Déplacez la tête de lecture jusqu’à ce plan. Remarque : lorsque vous double-cliquez sur un plan, le plan de montage se déplace de sorte que le plan sélectionné se trouve en son centre et devienne le plan actuel. Lecture dans le plan de montage En général, la lecture dans Color sert à obtenir un aperçu des répercussions des diverses corrections sur l’apparence du plan lorsque celui-ci est animé ou à connaître l’effet de plusieurs jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de plans lorsque ceux-ci sont lus en séquence. C’est la raison pour laquelle le fonctionnement de la lecture dans Color diffère quelque peu de celui d’autres applications telles que Final Cut Pro. Dans Color, la lecture se limite toujours à la zone du plan de montage située entre le point d’entrée et le point de sortie. Si la tête de lecture se trouve dans cette zone, la lecture commence à partir du plan sur lequel la tête de lecture est située et se termine au point de sortie. Si la tête de lecture se trouve hors de cette zone, elle vient automatiquement se placer sur le point d’entrée lorsque vous commencez la lecture. Ceci permet d’accélérer le processus de lecture en boucle de scènes ou de plans particuliers du plan de montage, qui se répète souvent lors de la correction de couleurs.152 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Démarrage et arrêt de la lecture Les contrôles ci-dessous permettent de commencer et d’interrompre la lecture du programme. Pour lire le programme, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Play Forward (lecture avant) ou sur le bouton Play Backward (lecture arrière). m Appuyez sur la barre d’espace. m Appuyez sur la touche J pour lire le programme en arrière ou sur la touche L pour le lire vers l’avant. Important : à partir du moment où la lecture a commencé, vous vous trouvez dans un mode dans lequel il n’est pas possible de travailler avec les contrôles de Color, et ce jusqu’à l’arrêt de la lecture. Pour interrompre la lecture du programme, effectuez l’une des opérations suivantes : m Appuyez sur la barre d’espace lors de la lecture du programme. m Appuyez sur la touche Échap. m Appuyez sur la touche K. Choix du mode de lecture Le mode de lecture permet de choisir entre deux possibilités : soit les points d’entrée et de sortie changent automatiquement de façon à correspondre à la durée du plan actuel chaque fois que vous déplacez la tête de lecture, soit leur écart reste fixe et représente une plus grande partie de votre programme. Mode Shot Le mode Shot (plan) est le mode de lecture par défaut. Chaque fois que la tête de lecture se déplace sur un nouveau plan, les points d’entrée et de sortie qui apparaissent dans le plan de montage changent automatiquement de façon à correspondre aux points d’entrée et de sortie définis dans le projet pour le plan sélectionné. Par consé- quent, la lecture se limite uniquement à ce plan. Si l’option Loop Playback est activée, la tête de lecture se déplacera en boucle sur le plan actuel tant que la lecture ne sera pas interrompue. Color et JKL Color comprend une implémentation partielle des contrôles de lecture JKL qui sont si utiles dans certaines autres applications de montage. Toutefois, les avantages les plus significatifs de JKL, tels que le ralenti et la lecture image-par-image, ne sont pas pris en charge.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 153 Remarque : vous avez toujours la possibilité de cliquer sur d’autres plans dans le plan de montage pour les sélectionnez, mais les points d’entrée et de sortie ne changent pas tant que vous ne déplacez pas la tête de lecture jusqu’à un autre plan. Mode Movie Lorsque vous entrez pour la première fois dans le mode Movie (film), le point d’entrée qui apparaît dans le plan de montage correspond à la première image du premier plan du plan de montage, et le point de sortie à la dernière image du dernier plan. Ceci vous permet de lire autant de plans que vous le souhaitez et donc de visionner des scènes entiè- res de votre projet. Lorsque vous êtes dans le mode Movie, vous pouvez aussi définir vos propres points d’entrée et de sortie de sorte qu’ils soient placés où bon vous semble et qu’ils ne soient pas actualisés lorsque vous déplacez la tête de lecture sur un autre plan. Placement de vos propres points d’entrée et de sortie Quel que soit le mode de lecture que vous ayez choisi, vous avez toujours la possibilité de définir manuellement de nouveaux points d’entrée et de sortie où que vous le souhaitiez. Si vous définissez vos propres points d’entrée et de sortie, le mode de lecture passe automatiquement au mode Movie. Pour basculer d’un mode de lecture à l’autre, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez Timeline > Toggle Playback Mode. m Appuyez sur Maj + Contrôle + M. Pour personnaliser la durée de la lecture : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point d’entrée souhaité, puis appuyez sur la touche I. 2 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point de sortie souhaité, puis appuyez sur la touche O. Lecture en boucle Si l’option Loop Playback (lecture en boucle) est activée, la tête de lecture revient automatiquement au point d’entrée chaque fois qu’elle atteint le point de sortie lors de la lecture. Pour activer la lecture en boucle : 1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. 2 Cliquez sur le bouton Loop Playback pour activer la lecture en boucle.154 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Respect de la fréquence d’images Le réglage Maintain Framerate qui se trouve dans l’onglet User Prefs du studio Setup permet de spécifier si une perte d’images doit ou non avoir lieu afin de maintenir la fréquence d’images du projet pendant la lecture.  Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si le jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin de maintenir la fréquence d’images du projet. Sinon, la lecture se déroule en temps réel.  Si Maintain Framerate est désactivé, toutes les images sont lues dans tous les cas. Si le jeu d’étalonnage en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, la lecture sera ralentie pour éviter la perte d’images. Sinon, il est possible que la lecture soit plus rapide que la normale. Navigation à l’intérieur du plan de montage Les contrôles indiqués ci-dessous permettent de naviguer à l’intérieur du programme qui se trouve dans le plan de montage, en le faisant défiler, en effectuant des zooms avant et des zooms arrière et en déplaçant la tête de lecture d’un plan à un autre. Pour effectuer un zoom avant ou un zoom arrière sur un plan se trouvant dans le plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’endroit du plan de montage que vous souhaitez agrandir. 2 Placez le curseur à l’intérieur du plan de montage, puis effectuez l’une des opérations suivantes :  Pour effectuer un zoom avant, choisissez Timeline > Zoom In ou appuyez simultané- ment sur la touche Commande et sur la touche – (moins).  Pour effectuer un zoom arrière, choisissez Timeline > Zoom Out ou appuyez simultanément sur la touche Commande et sur la touche = (égal). Remarque : vous pouvez aussi vous servir des touches + et – du pavé numérique pour faire un zoom sur le plan de montage. L’ampleur maximale du zoom avant dépend de l’unité définie pour l’affichage de la règle du plan de montage. Inversement, plus l’unité définie pour l’affichage dans le plan de montage est grande, plus les possibilités de zoom arrière sont importantes. Par exemple, vous pouvez obtenir davantage de recul avec le zoom arrière, afin de voir un plus grand nombre de plans en même temps dans le plan de montage, lorsque la règle du plan de montage est définie à Minutes que lorsqu’elle est définie à Frames.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 155 Lorsque le nombre de pistes qui peuvent être affichées est supérieur au nombre de pistes qu’il est possible de visualiser en même temps dans le plan de montage, des petites flèches blanches apparaissent en haut, en bas, ou en haut et en bas pour montrer qu’il y a d’autres pistes dans la direction indiquée qui n’apparaissent pas pour l’instant. Dans ce cas, vous pouvez faire défiler le plan de montage verticalement à l’aide du bouton central de la souris. Pour faire défiler le plan de montage horizontalement ou verticalement sans déplacer la tête de lecture : m Cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris, puis faites glisser vers la gauche, vers la droite, vers le haut ou vers le bas. m Pour un défilement plus rapide, appuyez sur la touche Option et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris et faites glisser. Pour déplacer la tête de lecture d’un plan à un autre, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites-la glisser à l’intérieur de la règle du plan de montage pour faire défiler les plans. m Appuyez sur la touche Flèche vers le haut pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa gauche. m Appuyez sur la touche Flèche vers le bas pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa droite. m Cliquez sur le bouton Next Shot (plan suivant) ou sur le bouton Previous Shot (plan précédent). Il est également possible de déplacer la tête de lecture d’une seule image à la fois. Pour déplacer la tête de lecture d’une image à l’image suivante, effectuez l’une des opérations suivantes : m Appuyez sur la touche Flèche gauche pour aller à l’image précédente. m Appuyez sur la touche Flèche droite pour passer à l’image suivante. Pour aller à la première image du projet : m Appuyez sur la touche Début. Pour aller à la dernière image du projet : m Appuyez sur la touche Fin.156 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Sélection de plans dans le plan de montage Il existe certaines opérations, telles que la copie des corrections Primary, qui peuvent être effectuées sur des groupes sélectionnés de plans. Color a recours à des méthodes standard pour sélectionner un ou plusieurs plans dans le plan de montage. Remarque : vous pouvez également sélectionner des plans à l’aide du navigateur de plans. Pour en savoir plus, consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109. Pour sélectionner un plan dans le plan de montage : m Cliquez sur le plan souhaité. Les plans sélectionnés apparaissent dans le plan de montage avec une mise en surbrillance de couleur cyan. Pour sélectionner plusieurs plans successifs : 1 Cliquez sur le premier plan de la plage de plans que vous souhaitez sélectionner. 2 Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur un autre plan choisi en tant que dernier plan de la plage à sélectionner. Tous les plans qui se trouvent entre le premier et le second plans sélectionnés sont eux aussi sélectionnés. Pour sélectionner plusieurs plans qui ne se suivent pas dans le plan de montage : m Appuyez sur la touche Contrôle et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur autant de plans que vous le souhaitez dans le plan de montage.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 157 Pour désélectionner des plans dans le plan de montage : m Sélectionnez un plan non sélectionné auparavant pour annuler la sélection actuelle. m Cliquez sur une zone vide du plan de montage. Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage Il est possible d’appliquer à chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage l’un des quatre jeux d’étalonnage qui apparaissent dans la piste des jeux d’étalonnage. Ces quatre jeux d’étalonnage vous permettent de stocker différents aspects pour un même plan. Par exemple, si vous avez créé un jeu d’étalonnage satisfaisant, mais que vous ou votre client souhaitez essayer « autre chose », vous pouvez faire des essais pour obtenir jusqu’à trois autres aspects différents, tout en sachant que vous pouvez instantanément revenir à l’aspect initial si c’est finalement celui que vous préférez. Un plan ne peut être modifié que par un seul jeu d’étalonnage à la fois. Le jeu d’étalonnage sélectionné dans le plan de montage est celui que vous verrez dans l’affichage Preview (aperçu) ou dans l’affichage Broadcast (diffusion). Tous les jeux d’étalonnage qui ne sont pas sélectionnés sont désactivés. Pour en savoir plus sur la création et la gestion des jeux d’étalonnage, reportez-vous au chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Par défaut, chaque plan d’un nouveau projet n’est muni au départ que d’un seul jeu d’étalonnage vide, mais vous pouvez en ajouter un autre à tout moment. Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations suivantes : m Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan auquel vous souhaitez ajouter un nouveau jeu d’étalonnage, puis appuyez sur Contrôle + 1 à 4. m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez Add New Grade dans le menu contextuel.158 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage S’il n’existe pas déjà un jeu d’étalonnage portant le même numéro que celui que vous avez saisi, un nouveau jeu est créée. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et permettent de commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné. Pour sélectionner le jeu d’étalonnage en vigueur : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.  Appuyez sur Contrôle + 1 à 4.  Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel, X étant le numéro du jeu d’étalonnage que vous sélectionnez. Le plan qui est affiché dans le plan de montage est mis à jour avec le jeu d’étalonnage qui vient d’être sélectionné. Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Dans la piste des jeux d’étalonnage du plan de montage, cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu d’étalonnage que vous souhaitez réinitialiser, puis choisissez Reset Grade X dans le menu contextuel (X étant le numéro du jeu d’étalonnage). Lorsque vous réinitialisez un jeu d’étalonnage, tous les studios qui lui sont associés sont également réinitialisés, y compris les studios Primary In, Secondary, Color FX, et Primary Out. Le studio Geometry, lui, reste inchangé. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Onglets de réglages Les onglets de réglages (Settings) indiquent les propriétés du plan sur lequel se trouve actuellement la tête de lecture. Certaines de ces propriétés peuvent être modifiées, d’autres non.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 159 Onglet Settings 1 Les relatives au chronométrage répertoriées dans cet onglet ne peuvent pas être modifiées. Elles dépendent en effet de la position de chaque plan dans le plan de montage et des propriétés des données source auquel chaque plan est lié.  Project In et Project Out : ces réglages définissent l’emplacement du plan dans le plan de montage.  Trim In et Trim Out : ces réglages définissent la partie des données source qui est effectivement utilisée dans le projet par rapport à la durée totale disponible du fichier de données source qui se trouve sur le disque. Les timecodes Trim In et Trim Out ne peuvent pas être en dehors de la plage des paramètres Source In et Source Out.  Source In et Source Out : ces réglages définissent le point de début et le point de fin des données source originales qui se trouvent sur le disque. Si la valeur de Trim In est égale à celle de Source In et que la valeur de Trim Out est égale à celle de Source Out, il n’y a aucune poignée non utilisée disponible dans les données source du disque. Vous utilisez toutes les données disponibles.  Menu local de Frame Rate : le menu local vous permet de définir la fréquence d’images de chaque plan. Ce réglage annule le réglage de fréquence d’images de l’onglet Project Settings. Pour la plupart des projets qui utilisent des données source au format QuickTime, le réglage par défaut ne devrait pas être modifié. Dans le cas des projets qui utilisent des séquences d’images DPX comme données source, le menu local vous permet de modifier une fréquence d’images incorrecte dans les données d’en-tête des fichiers DPX. Onglet Settings 2 Ce deuxième onglet contient des réglages supplémentaires permettant de modifier les données d’en-tête des fichiers image DPX.  Override Header Settings : s’il est activé, ce réglage annule les réglages suivants relatifs à l’en-tête DPX du plan actuel.  Log : ce réglage vous permet d’activer ou de désactiver la conversion des images du mode logarithmique au mode linéaire que Color effectue automatiquement pour les fichiers DPX et Cineon logarithmiques 10 bits.  Printing Density : ce menu local ne peut être sélectionné que lorsque le projet en cours est réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet de choisir explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et blanc dans les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont disponibles :  Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)  Video (65 Black – 940 White : Linear)  Linear (0 Black – 1023 White)160 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Important : le point noir par défaut, pour les numérisations de films DPX, est en général de 95, tandis que le point blanc par défaut dans le même cas est en général de 685. Il est important de vérifier que les réglages de point noir et de point blanc ne contiennent pas des valeurs aberrantes. Consultez le laboratoire pour vérifier que les réglages sont appropriés.  DeInterlace : si vous activez cette option à l’aide du bouton correspondant, vous avez la possibilité de désentrelacer chaque plan séparément. Ce réglage annule les réglages Deinterlace Renders et Deinterlace Previews de l’onglet Project Settings. Lorsque DeInterlace est activé, la moyenne des deux champs vidéo est utilisée pour leur union en une seule image. Contrôles et procédures de montage Color n’a pas été conçu en tant qu’environnement de montage. C’est la raison pour laquelle le jeu d’outils de montage mis à votre disposition n’est pas aussi complet que celui d’une application telle que Final Cut Pro. D’ailleurs, dans la plupart des cas, il est recommandé de veiller à n’apporter absolument aucune modification au montage de votre projet dans Color, et ce pour plusieurs raisons :  Le déverrouillage des pistes des projets qui ont été importés au format XML ou envoyés depuis Final Cut Pro et qui doivent ultérieurement retourner à Final Cut Pro risque de bouleverser les données du projet et d’empêcher un renvoi réussi de ce dernier à Final Cut Pro.  Si vous modifiez le montage d’un projet envoyé depuis Final Cut Pro, vous ne pourrez renvoyer à Final Cut Pro qu’une version simplifiée de ce projet contenant uniquement les plans et les transitions de la piste V1 et les réglages Pan and Scan du studio Geometry.  Si vous importez une liste de montage et modifiez le montage, vous pouvez exporter depuis Color une autre liste de montage reflétant vos modifications. Toutefois, celle-ci contiendra uniquement les plans et les transitions de la piste V1.  Si le projet que vous importez est synchronisé avec un mixage audio, toutes les modifications que vous apportez au montage risquent de rompre la synchronisation audio. Toutefois, si vous travaillez sur un projet pour lequel les questions ci-dessus n’ont aucune importance, vous pouvez vous servir des commandes et des outils indiqués ci-dessous pour monter des plans une fois les pistes correspondantes déverrouillées dans le plan de montage. ? Conseil : si vous devez modifier le montage, vous avez toujours la possibilité de monter à nouveau la séquence originale dans Final Cut Pro, d’exporter un nouveau fichier XML, puis de vous servir de la commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage de Color de sorte qu’il tienne compte des modifications apportées.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 161 Outil Select L’outil Select (sélection) est l’état par défaut du pointeur dans Color. Comme son nom l’indique, cet outil permet de sélectionner des plans dans le plan de montage, de les déplacer jusqu’à un autre endroit du montage ou de les supprimer. Il est recommandé de sélectionner à nouveau l’outil de sélection immédiatement après avoir fait une coupe avec tout autre outil pour être sûr de ne pas continuer à apporter des modifications au plan de montage sans le vouloir. Pour modifier la position d’un plan dans le plan de montage : m Faites glisser le plan jusqu’à un autre endroit du plan de montage. Lorsque vous déplacez un plan à l’intérieur du plan de montage, sa position finale dépend de la relation entre son point d’entrée et les plans qui se trouvent déjà à la position souhaitée. Dans Color, les plans déplacés n’écrasent jamais d’autres plans. Au lieu de cela, ces derniers sont déplacés dans le plan de montage pour laisser suffisamment de place au plan à insérer, ce qui produit une mise à jour automatique de tous les points de montage du programme.  Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la première moitié d’un autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré au point d’entrée de cet autre plan, ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage vers la droite pour lui faire de la place.  Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la seconde moitié d’un autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré après le point de sortie de cet autre plan, ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage vers la droite pour lui faire de la place.  Si vous déplacez le plan jusqu’à un endroit du plan de montage de telle sorte qu’il ne chevauche aucun autre plan, il se retrouve tout simplement à l’endroit souhaité sans qu’aucun déplacement des autres plans ne se produise. Pour supprimer un plan du plan de montage : 1 Sélectionnez un ou plusieurs plans dans le plan de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Appuyez sur la touche Supprimer.  Appuyez sur Forward Delete. Le résultat est un montage par élimination qui laisse un vide dans le plan de montage à l’endroit où se trouvait le plan. La suppression d’un plan n’entraîne aucun déplacement des autres plans.162 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Roll, outil L’outil Roll permet d’ajuster en même temps le point de sortie et le point d’entrée de deux plans consécutifs. Vous pouvez vous servir de l’outil Roll si vous êtes satisfait de l’endroit où se trouvent deux plans dans le plan de montage, mais que vous souhaitez changer la position du point de montage correspondant à la coupe. L’utilisation de l’outil Roll n’entraîne aucun déplacement des plans à l’intérieur du plan de montage ; seul le point de montage entre les deux plans est déplacé. Il s’agit d’un montage des deux côtés puisqu’il concerne simultanément les points de montage de deux plans différents ; le point de sortie du premier plan et le point d’entrée du plan suivant sont tous deux ajustés par le montage Roll. Toutefois, ce montage n’a aucune incidence sur les autres plans de la séquence. Remarque : lorsque vous effectuez un montage Roll, la durée globale de la séquence reste la même, mais celle des deux plans change. L’un s’allonge alors que l’autre rétrécit en compensation. Ceci signifie que vous n’avez pas à vous préoccuper d’un quelconque risque de provoquer d’éventuels problèmes de synchronisation entre des éléments reliés aux plans qui se trouvent dans d’autres pistes. Dans l’exemple ci-dessus, le plan B est raccourci et le plan C devient plus long, mais la durée d’ensemble des deux plans ne change pas. Pour effectuer un montage Roll : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Roll :  Choisissez Timeline > Roll Tool.  Appuyez sur Contrôle + R. 2 Déplacez le pointeur jusqu’au point de montage situé entre deux plans que vous souhaitez unir par un montage Roll, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué. A B C A B C Avant montage Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 163 Ripple, outil Un montage Ripple ajuste le point d’entrée ou le point de sortie d’un plan, en augmentant ou réduisant la durée de ce dernier, de sorte qu’il n’y ait pas de vide dans le plan de montage. La modification de la durée du plan entraîne une mise à jour automatique des points de montage de tout le reste du programme et provoque un déplacement de tous les plans qui se trouvent à droite de celui que vous avez ajusté vers la droite ou vers la gauche à l’intérieur du plan de montage. Un montage Ripple est un montage sur un seul côté, c’est-à-dire que vous ne pouvez l’utiliser que pour ajuster le point d’entrée ou le point de sortie d’un seul plan. Tous les plans qui viennent après celui que vous avez ajusté sont déplacés, vers la gauche si vous l’avez raccourci, vers la droite si vous l’avez allongé. Il s’agit d’une opération très importante qui peut éventuellement avoir une incidence sur le chronométrage de l’ensemble de votre programme. Important : les montages Ripple peuvent présenter des risques si vous essayez de maintenir la synchronisation entre votre programme dans Color et le son original de la séquence Final Cut Pro ou de la liste de montage source dont tout le mixage est effectué dans une autre application. En effet, les plans de votre projet Color peuvent se déplacer vers le début ou vers la fin du programme alors que le son avec lequel ils sont censés être synchronisés, lui, reste en place. Pour faire un montage Ripple : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Ripple :  Choisissez Timeline > Ripple Tool.  Appuyez sur Contrôle + T. 2 Déplacez le pointeur jusqu’au point d’entrée ou jusqu’au point de sortie du plan que vous souhaitez raccourcir ou allonger, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et tous les plans qui viennent après celui que vous avez ajusté se déplacent vers la gauche ou vers la droite pour compenser le changement du chronométrage. A B C A B C Avant montage Après montage164 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Coulissement, outil Un montage par coulissement ne change ni la position ni la durée du plan dans le plan de montage, mais il modifie la partie des données du plan qui apparaît dans le plan de montage en vous permettant de déplacer simultanément ses points d’entrée et de sortie. Ceci signifie que la partie du plan qui est lue dans le plan de montage n’est plus la même, bien que la position du plan à l’intérieur du plan de montage ne change pas. Un montage par coulissement n’a aucune incidence sur les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage, et la durée globale du projet reste inchangée. Dans l’exemple ci-dessus, le montage par coulissement change les points d’entrée et de sortie du plan B, mais pas sa durée ni sa position dans la séquence. Lors de la lecture de la séquence, la partie affichée des données du plan B sera différente. Pour effectuer un montage par coulissement : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster pour pouvoir voir ce que vous faites lors de la modification. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Slip :  Choisissez Timeline > Slip Tool.  Appuyez sur Contrôle + Y. 3 Déplacez le pointeur jusqu’au plan que vous souhaitez faire coulisser, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite. Contrairement à Final Cut Pro, Color ne montre pas les images correspondant aux nouveaux points d’entrée et de sortie que vous choisissez avec cet outil. La seule image affichée est celle sur laquelle se trouve la tête de lecture, qui est mise à jour lorsque vous faites glisser le plan dans un sens ou dans l’autre. C’est la raison pour laquelle il est utile de déplacer la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster avant de commencer un montage par coulissement. A B C A B C Avant montage 00:00:10:00 00:00:30:00 00:00:17:00 00:00:37:00 Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 165 Outil Split L’outil Split (division) permet d’ajouter un point de montage à un plan en le coupant en deux. Ce point de montage est ajouté au niveau de l’image sur laquelle vous cliquez dans le plan de montage. Cet outil peut s’avérer utile pour supprimer une section d’un plan ou pour appliquer un effet à une partie précise d’un plan. Pour diviser un plan en deux plans distincts : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Split :  Choisissez Timeline > Split Tool.  Appuyez sur Contrôle + X. 2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de chevauchement de la division apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’à l’image du plan sur laquelle vous souhaitez placer un point de montage. 3 Cliquez pour ajouter un point de montage. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau point de montage apparaît au niveau de l’image sur laquelle vous avez cliqué. Outil Splice Chaque fois que vous coupez un plan avec l’outil Split, le plan original est divisé en deux plans séparés par un point de montage correspondant à une coupe. Les coupes ne se voient pas dans le plan de montage de Color, mais tout point de montage qui divise une plage d’images successives qui formeraient un tout en son absence est considéré comme une coupe. L’outil Splice (raccord) permet de relier ces images pour rétablir l’unité du plan. Le fait de relier deux plans que sépare une coupe a pour effet de les fusionner à nouveau en un seul plan. Vous ne pouvez pas relier deux plans qui ne sont pas séparés par une coupe. Si vous tentez de le faire, vous obtiendrez simplement un message d’avertissement. Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche annulent celles du plan de droite. Pour raccorder deux plans de sorte qu’ils n’en forment plus qu’un : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Splice :  Choisissez Timeline > Splice Tool.  Appuyez sur Contrôle + Z. 2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de chevauchement du raccord apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’au point de montage correspondant au raccord à effectuer. 3 Cliquez pour faire de ce point de montage un raccord.166 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans qui étaient auparavant séparés par une coupe sont raccordés de façon à n’en faire plus qu’un. Commande Create an Edit (Création d’un point de coupe) La commande Create an Edit du menu Timeline (Contrôle + V) est semblable à l’outil Split. Elle permet de couper en deux un plan du plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil. Pour créer un point de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image sur laquelle vous souhaitez ajouter un point de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Timeline > Create an Edit.  Appuyez sur Contrôle + V. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau point de montage apparaît à l’endroit où se trouve la tête de lecture. Commande Merge Edits (Fusion d’un point de coupe) La commande Merge Edits (Contrôle + B) est semblable à l’outil Splice. Elle permet de relier deux plans séparés par une coupe, à l’endroit où se trouve la tête de lecture, en un seul. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil. Pour fusionner deux plans en un seul à un point de montage correspondant à une coupe : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image qui correspond à la coupe que vous souhaitez fusionner. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Choisissez Timeline > Merge Edits.  Appuyez sur Contrôle + B. Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans qui étaient auparavant séparés par une coupe sont fusionnés de façon à n’en faire plus qu’un. Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche annulent celles du plan de droite. Magnétisme Lorsque le magnétisme est activé les plans se calent sur la valeur temporelle 00:00:00:00 de la Timeline. Pour activer ou désactiver le magnétisme : m Choisissez Timeline > Snapping pour activer ou désactiver le magnétisme.8 167 8 Vidéoscopes Outre un écran de diffusion bien calibré, les vidéoscopes offrent un moyen rapide et précis d’évaluation et de comparaison quantitatives des images. Color propose la plupart des écrans de vidéoscopes disponibles dans les autres suites de vidéo en ligne et d’étalonnage plus quelques-uns qui sont propres à l’analyse des images par logiciel. Ces vidéoscopes fournissent conjointement des mesures graphiques des niveaux de luminance, de chrominance et RVB de l’image contrôlée, vous permettant d’évaluer clairement les qualités différentiant un plan d’un autre. Vous pouvez ainsi prendre des décisions en connaissance de cause lors de la légalisation ou de la comparaison de plans dans Color. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Quels sont les vidéoscopes disponibles ? (p. 168)  Options des vidéoscopes (p. 171)  Analyse d’images par le biais de vidéoscopes (p. 173)168 Chapitre 8 Vidéoscopes Quels sont les vidéoscopes disponibles ? Les vidéoscopes suivants figurent dans la fenêtre Scopes :  Waveform Monitor avec les options suivantes :  Vue RGB Parade  Overlay de canaux rouge, vert et bleu  CanalRed, Green ou Blue en isolement  Luma uniquement  Chroma uniquement  Y´CB CR présenté en vue parade  Vectorscope  Histogram avec les options suivantes :  RGB présenté simultanément  CanalRed, Green ou Blue en isolement  Luma uniquement  Analyse de couleur 3D avec les options d’espace colorimétrique suivantes :  RGB  HSL  Y´CB CR  IPT L’emplacement des vidéoscopes dépend du mode d’affichage de Color (simple ou double) :Chapitre 8 Vidéoscopes 169  En mode d’affichage simple : deux vidéoscopes sont affichés sous l’aperçu vidéo dans la fenêtre Scopes, qui est positionnée sur la gauche de la fenêtre d’interface Color.170 Chapitre 8 Vidéoscopes  En mode d’affichage double : jusqu’à trois vidéoscopes sont affichés dans la fenêtre Scopes, outre l’aperçu vidéo. Précision des vidéoscopes Pour créer une analyse en temps réel du signal vidéo (même durant l’ajustement et la lecture), Color effectue un sous-échantillonnage de l’image en cours à une résolution de 384 x 192. L’image sous-échantillonnée est alors analysée et les données résultantes sont affichées par les vidéoscopes sélectionnés. La même résolution sous-échantillonnée est utilisée quelle que soit la résolution d’origine des données source. Dans le cadre de cette méthode, chaque pixel contribue à l’analyse finale de l’image. Dans les tests, les graphiques générés par les vidéoscopes Color sont très proches de ceux générés par les vidéoscopes dédiés et sont extrêmement utiles dans l’évaluation et la mise en correspondance des plans lorsque vous utilisez Color. Cependant, notez bien que l’analyse de Color reste une approximation des données totales. Les vidéoscopes dédiés restent utiles pour une évaluation critique. Remarque : si vous souhaitez intercepter des pixels perdus en dehors de la gamme lors de la réalisation d’ajustements pour le QC, vous pouvez activer les réglages Broadcast Safe pour vous protéger des violations QC. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à la page 119.Chapitre 8 Vidéoscopes 171 Options des vidéoscopes Vous pouvez modifier l’affichage et le comportement des vidéoscopes des façons suivantes. Pour activer la mise à jour des vidéoscopes en temps réel : 1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup. 2 Sélectionnez Update UI During Playback. 3 Pour que les vidéoscopes se mettent à jour au cours de la lecture, sélectionnez Update Secondary Display. ? Conseil : vous pouvez désactiver Update Primary Display pour améliorer les performances de lecture. Certains vidéoscopes disposent de plusieurs modes. Pour faire passer un vidéoscope dans un mode différent : m Cliquez sur le bouton correspondant au mode voulu en haut du vidéoscope. Tout quadrant contenant un vidéoscope peut aussi en utiliser de différents types. Pour modifier le type de vidéoscope affiché dans une région particulière de la fenê- tre Scopes : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez-en un autre dans le menu contextuel. Il est possible d’effectuer un zoom dans tous les vidéoscopes pour mieux voir le graphique.172 Chapitre 8 Vidéoscopes Pour effectuer un zoom sur l’écran d’un vidéoscope, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites rouler la molette de défilement ou la boule de défilement de votre souris vers le bas pour effectuer un zoom avant sur un écran d’un vidéoscope et vers le haut pour effectuer un zoom arrière. m Cliquez sur l’un des boutons de pourcentage en haut à gauche du Vectorscope pour mettre à l’échelle l’écran du vidéoscope. Il est également possible d’effectuer une rotation dans l’espace des vidéoscopes 3D afin que vous puissiez consulter l’analyse sous différents angles. Pour repositionner un vidéoscope 3D, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le modèle de vidéoscope horizontalement ou verticalement afin qu’il effectue une rotation dans cette direction. m Maintenez le bouton du milieu enfoncé et faites glisser pour repositionner le modèle de vidéoscope dans cette direction. Pour réinitialiser l’échelle et l’orientation d’un vidéoscope : m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez Reset dans le menu contextuel. Certains vidéoscopes peuvent être affichés en couleurs. Pour activer ou désactiver l’affichage en couleurs d’un vidéoscope : 1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup. 2 Cliquez sur Monochrome Scopes pour désactiver ou activer les couleurs. Les couleurs du vidéoscope sont affectées par les paramètres personnalisables suivants :  Lorsque Monochrome Scopes est désactivé, le paramètre UI Saturation détermine le degré d’intensité des couleurs du vidéoscope.  Lorsque Monochrome Scopes est activé, le contrôle Scope Color directement en dessous contrôle la couleur des graticules du vidéoscope.Chapitre 8 Vidéoscopes 173 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes La section suivante décrit l’utilisation de chaque vidéoscope fournit par Color. Waveform Le vidéoscope Waveform est en fait une famille de vidéoscopes fournissant différentes analyses de la luminance et de la chrominance via des formes d’onde. Description d’une forme d’onde Pour créer une forme d’onde, Color analyse les lignes d’une image de gauche à droite, les valeurs résultantes sont tracées verticalement sur la graticule de la forme d’onde relative à l’échelle utilisée (par exemple, –20 à 110 IRE sur le graphique de luminance). Dans l’image suivante, une ligne de l’image est analysée et tracée de cette façon. Pour générer l’analyse globale de l’image, les graphiques de chaque ligne de celle-ci sont superposés.174 Chapitre 8 Vidéoscopes Les valeurs de la forme d’onde étant tracées dans la même position horizontale que la partie de l’image analysée, la forme d’onde la reflète, dans une certaine mesure. Cela peut être constaté lorsqu’un sujet bouge de gauche à droite dans une image, alors que la forme d’onde est lue en temps réel. Dans tous les vidéoscopes de type oscilloscope, les niveaux de luminance ou de chrominance élevés sont représentés comme des crêtes sur la forme d’onde et les niveaux faibles comme des chutes. Il est ainsi facile de lire les niveaux mesurés de hautes lumiè- res ou d’ombres de l’image. Parade Le vidéoscope Parade affiche des formes d’onde distinctes pour les composants rouge, vert et bleu de l’image côte à côte. Si Monochrome Scopes est désactivé, les formes d’onde sont de couleur rouge, verte et bleue afin qu’elles soient facilement identifiables. Remarque : pour mieux illustrer le rôle du vidéoscope Parade, les exemples de cette section sont fournis avec filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs d’image supérieures à 100 pour cent et inférieures à 0 pour cent ne soient pas écrêtées.Chapitre 8 Vidéoscopes 175 Le vidéoscope Parade facilite la distinction des dominantes de couleurs dans les hautes lumières et les ombres d’une image, en comparant les contours de la partie supérieure et inférieure de chaque forme d’onde. Les blancs, les gris et les noirs étant caractérisés par des niveaux exactement égaux de rouge, de vert et de bleu, les zones neutres de l’image doivent afficher trois formes d’onde d’une hauteur à peu près égale dans le vidéoscope Parade. Si ce n’est pas le cas, il est aisé d’effectuer une correction en apportant des ajustements pour mettre à niveau les trois formes d’onde. Avant l’étalonnage Après étalonnage176 Chapitre 8 Vidéoscopes Parade est aussi très utile pour comparer les niveaux relatifs de rouges, de verts et de bleus de deux plans. Si un plan comporte plus de rouge qu’un autre, la différence se traduit par une forme d’onde rouge plus élevée pour l’un et une forme d’onde rouge abaissée pour l’autre, par rapport aux autres canaux. Dans la première illustration, l’image globale comporte une quantité nettement plus importante de rouge. En comparaison, le second plan comporte beaucoup moins de bleu et des niveaux bien plus élevés de vert, ce qui se voit immédiatement dans Parade. Si vous avez besoin d’uniformiser les couleurs de ces plans, vous pouvez vous baser sur ces mesurer pour calculer les corrections. Parade permet aussi d’identifier des canaux de couleurs dépassant la limite de chrominance pour la légalité de diffusion, si les paramètres Broadcast Safe sont désactivés. En effet, leurs formes d’onde sont soit trop élevées soit trop basses. Un canal rouge présentant une courbe de niveau plus élevé Un canal vert plus élevé conduira à une autre correctionChapitre 8 Vidéoscopes 177 Overlay Le vidéoscope Overlay présente des informations identiques à celles de Parade, à l’exception du fait que les formes d’onde représentant les canaux rouge, vert et bleu sont superposées directement les unes sur les autres. Cela peut permettre l’identification des différences ou des similarités relatives dans les zones se chevauchant des trois canaux de couleurs censés être identiques, comme les blancs, les gris et les noirs neutres. Une autre caractéristique de cet écran réside dans le fait que lorsque les vidéoscopes sont définis sur l’affichage des couleurs (en désactivant le paramètre Monochrome Scopes), les zones du graticule où les formes d’onde rouge, verte et bleue se chevauchent précisément apparaissent blanches. Cela permet de visualiser facilement où vous avez éliminé des dominantes de couleur dans les ombres et les hautes lumières en équilibrant les trois canaux. Red/Green/Blue Channels Ces vidéoscopes montrent des formes d’onde isolées pour chacun des canaux de couleur. Ils sont utiles si vous voulez étudier de plus près les valeurs d’un canal.178 Chapitre 8 Vidéoscopes Luma Le vidéoscope Luma indique les niveaux de luminosité relatifs dans l’image. Les crêtes et chutes des formes d’onde affichées permettent de localiser facilement les tâches lumineuses et les zones sombres de votre image. La différence entre la crête la plus élevée et la chute la plus basse du graticule du vidéoscope Luma indique le rapport de contraste total du plan et l’épaisseur moyenne de la forme d’onde indique son exposition moyenne. Les formes d’onde trop basses indiquent des images sombres et si elles sont trop élevées, elles peuvent signifier une surexposition. Si vous effectuez une inspection QC d’un programme, les réglages Broadcast Safe étant désactivés, vous pouvez aussi utiliser l’échelle pour identifier facilement des niveaux vidéo supérieurs ou inférieurs aux limites recommandées. Forme d’onde de surexposition forme d’onde de sous-exposition Forme d’onde de bonne expositionChapitre 8 Vidéoscopes 179 Chroma Ce vidéoscope montre les composants différentiels combinées de couleur CB et CR de l’image. Il s’avère utile pour vérifier si la chrominance globale est trop élevée et aussi si elle est trop limitée, car il permet de voir le résultat du réglage Chroma Limit imposé quand Broadcast Safe est activé. Par exemple, le graphique suivant représente une chrominance extrêmement saturée dans l’image : Lorsque vous activez Broadcast Safe avec une valeur Chroma Limit par défaut de 50, vous constatez que les crêtes de chrominance élevées ont été limitées à 50. Y’CB CR Ce vidéoscope présente les composants du signal encodé Y´CB CR dans une vue parade. La forme d’onde la plus à gauche est le composant de luminance (Y’), la forme d’onde du milieu est le composant de différence de couleur CB et celle la plus à droite est le composant de différence de couleur CR .180 Chapitre 8 Vidéoscopes Vectorscope Le Vectorscope indique la distribution globale de la couleur dans l’image par rapport à une échelle circulaire. L’image vidéo est représentée par un graphique constitué d’une série de points connectés figurant autour du centre de cette échelle. Pour chaque point du graphique analysé, son angle autour de l’échelle indique sa teinte (qui peut être comparée aux cibles de couleur fournies) alors que sa distance du centre de l’échelle représente la saturation de la couleur affichée. Le centre du Vectorscope représente la saturation zéro et plus un point est loin du centre, plus la saturation est élevée. Si l’option Monochrome Scopes est désactivée dans l’onglet User Prefs du studio Setup, les points du graphique tracés par le Vectorscope utiliseront la couleur de cette partie de l’image source. Il est ainsi plus facile de voir quelles zones du graphiques correspondent à celles de l’image.Chapitre 8 Vidéoscopes 181 Le Vectorscope permet de connaître la teinte et l’intensité des différentes couleurs de l’image. Lorsque vous aurez appris à identifier les couleurs de vos plans sur le graphique dans le Vectorscope, il sera plus facile de rapprocher deux images car vous pourrez voir leurs différences. Si, par exemple, une image est plus saturée qu’une autre, le graphe du Vectorscope sera plus grand. Vous pouvez aussi utiliser le Vectorscope afin de constater si une dominante de couleur affecte des parties de l’image devant être neutres (ou désaturées). Les zones désaturées de l’image devant être parfaitement centrées, un graphique Vectorscope décentré repré- sentant une image avec des parties de blanc, de gris et de noir indique clairement un déséquilibre colorimétrique. Les cibles de couleur Les cibles de couleur de l’échelle du Vectorscope correspondent aux couleurs des contrô- les Color Balance des filtres d’étalonnage de Final Cut Pro. Si les teintes de deux plans à harmoniser ne correspondent pas, la direction et la distance de leur décalage sur l’échelle du Vectorscope indiquent dans quel sens déplacer l’indicateur de contrôle de la balance. Image moins saturée Image plus saturée182 Chapitre 8 Vidéoscopes La façon dont les cibles de couleur du Vectorscope sont liées à la saturation de son graphique dépend de l’échelle définie pour celui-ci :  Si l’échelle du Vectorscope est 75 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage atteindront les cibles.  Si l’échelle du Vectorscope est 100 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage atteindront les cibles. Remarque : toutes les couleurs sont converties par Color en RVB via la norme Rec. 709 avant l’analyse. Par conséquent, les vidéos source NTSC et PAL atteindront les mêmes cibles. Barre I La barre –I indique l’angle correct auquel la teinte de la case bleu foncé de la séquence de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case bleu foncé qui se trouve à gauche du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal Inphase (I). L’incrustation de la barre I (barre I positive) dans le Vectorscope est aussi identique à la courbe de teint dans Final Cut Pro. Elle permet d’identifier et de corriger les teints des acteurs dans un plan. Les différents teints, une fois enregistrés sur bande vidéo et mesurés à l’aide d’un Vectorscope, se recoupent plus ou moins (même si la saturation et la luminosité varient). Lorsqu’un acteur se trouve dans un plan, pour savoir si son teint est reproduit fidèlement, vérifiez s’il existe une zone de couleur plus ou moins proche de la barre I. Si les teints de vos acteurs sont franchement incorrects, le décalage entre la zone de couleur probable la plus proche dans le Vectorscope et la cible du teint vous indiqueront approximativement la modification à apporter.Chapitre 8 Vidéoscopes 183 Barre Q La barre Q indique l’angle correct auquel la teinte de la case violette de la séquence de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case violette qui se trouve à droite du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal +Quadrature (Q). Lors du dépannage d’un signal vidéo, la correspondance entre les composants Inphase et +Quadrature du signal des barres de couleur et de la position des barres –I et Q indique si les composants du signal vidéo sont démodulés correctement. histogramme L’histogramme fournit un type d’analyse très différent de celle des vidéoscopes basés sur les formes d’onde. Les formes d’onde ont une correspondance intégrée entre la position horizontale de l’image analysée et celle du graphique de forme d’onde alors que les histogrammes fournissent une analyse statistique de l’image. Les histogrammes calculent le nombre total de pixels de chaque jeu d’étalonnage ou de luminance dans l’image et tracent un graphique indiquant le nombre de pixels à chaque pourcentage. Dans ce graphique en barres, chaque incrément de l’échelle de gauche à droite représente un pourcentage de luminance ou de couleur et la hauteur de chaque segment de l’histogramme indique le nombre de pixels correspondant à ce pourcentage. RGB L’histogramme RGB indique des analyses d’histogramme distinctes pour chaque canal de couleur. Vous pouvez ainsi comparer le distribution relative de chaque canal de couleur sur la plage tonale de l’image.184 Chapitre 8 Vidéoscopes Par exemple, des images à dominante rouge ont un histogramme rouge beaucoup plus important ou inversement, des histogrammes verts et bleus plus faibles. Dans l’exemple suivant, la dominante rouge des hautes lumières est clairement visible. R, G et B Les histogrammes R, G et B sont simplement des versions isolées de l’histogramme de chaque canal. Luma L’histogramme Luma indique la force relative de toutes les valeurs de luminance de l’image vidéo, de noir à super blanc. La hauteur du graphique à chaque degré de l’échelle représente le nombre de pixels de l’image pour ce pourcentage de luminance, par rapport à toutes les autres valeurs. Si, par exemple, vous avez une image avec peu de hautes lumières, vous pouvez vous attendre à voir une concentration importante de valeurs autour des tons intermédiaires sur l’histogramme.Chapitre 8 Vidéoscopes 185 L’histogramme Luma peut s’avérer très utile pour effectuer des comparaisons de luminance rapides entre deux plans afin d’harmoniser les ombres, les tons intermédiaires et les hautes lumières. Si, par exemple, vous harmonisez une plan de coupe avec le plan illustré ci-dessus, vous pouvez conclure d’un simple regard que l’image ci-dessous est sous-exposée, mais l’histogramme vous renseigne plus précisément sur l’aspect quantitatif de cette sous-exposition. La forme de l’histogramme permet également de déterminer le contraste dans une image. Une image à faible contraste, comme celle illustrée ci-dessus, possède une distribution des valeurs concentrée au centre de l’histogramme. Au contraire, une image très contrastée affiche une distribution plus répartie des valeurs sur toute la largeur de l’histogramme. Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D Ce type de vidéoscope affiche une analyse de la couleur de l’image projetée dans une zone 3D. Vous pouvez sélectionner l’un des quatre espaces colorimétriques avec lesquels représenter les données de couleur.186 Chapitre 8 Vidéoscopes RGB L’espace colorimétrique RGB distribue la couleur dans l’espace d’un cube représentant la plage totale de couleur pouvant être affichée :  Le noir et le blanc absolus figurent dans deux coins diagonalement opposés du cube, le centre de cette diagonale étant la plage de niveaux de gris désaturés du noir au blanc.  Les trois couleurs primaires, rouge, vert et bleu figurent aux trois coins liés au noir.  Les trois couleurs secondaires, jaune, cyan et magenta figurent aux trois coins liés au blanc. Ainsi, chaque couleur pouvant être représentée dans Color peut se voir affecter un point dans trois dimensions en utilisant la teinte, la saturation et la luminosité pour définir chaque axe d’espace. Les côtés du cube représentent la couleur de la saturation 100 %, la diagonale centrale allant du coin noir au coin blanc représente une saturation de 0 %. Les couleurs plus sombres sont plus proches du coin noir du cube et les couleurs plus claires plus proches du coin blanc diagonalement opposé.Chapitre 8 Vidéoscopes 187 HSL L’espace colorimétrique HSL (Hue, Saturation et Luminance) distribue un graphique de points dans un cône à deux pointes représentant la plage de couleurs pouvant être affichée.  Le noir et le blanc absolus figurent à deux points opposés en haut et en bas de la forme.  Les couleurs primaires et secondaires sont distribuées autour de la roue des couleurs habituelle, la saturation de 100 %étant représentée par le bord externe de la forme et la saturation à 0 % représentée au centre. Ainsi, les couleurs plus sombres se trouvent à l’intérieur en bas et les couleurs plus claires en haut. Les couleurs plus saturées se trouvent plus près des bords externes de la forme et les couleurs moins saturées plus proches du centre interne. Y’CB CR L’espace colorimétrique Y´CB CR est similaire à l’espace colorimétrique HSL à ceci près que la limite externe de saturation est représentée par une structure à six côtés de forme spécifique indiquant les limites générales de la couleur dans la vidéo de diffusion. La limite externe n’indique pas les limites légales de diffusion de la vidéo, mais illustre la plage de couleurs générale disponible. Par exemple, l’image suivante a une saturation et une luminosité illégales.188 Chapitre 8 Vidéoscopes Si vous activez les réglages Broadcast Safe, la distribution de la couleur dans l’espace colorimétrique Y´CB CR devient limitée. IPT L’espace colorimétrique IPT est pondéré perceptuellement, le but de cette pondération étant de représenter plus précisément les teintes d’une image distribuée sur une échelle semblant uniformément linéaire. Si les espaces colorimétriques RGB, HSL et Y´CB CR présentent des analyses tridimensionnelles de l’image mathématiquement exactes et vous permettent de voir comment les couleurs d’une image sont transformées d’une gamme à une autre, ils ne montrent pas forcément la distribution des couleurs telle que l’œil la perçoit. Il peut s’agir par exemple d’une roue des teintes calculée conventionnellement. Notez combien la partie verte de la roue des teintes présentée ci-dessous semble beaucoup plus grande que la partie jaune ou rouge. Les cônes de l’œil sensibles à la couleur ont des sensibilités différentes par rapport à chacune des couleurs primaires (rouge, vert et bleu). Donc, une distribution mathématiquement linéaire de la couleur analysée n’est pas nécessairement la façon la plus précise de représenter ce que l’œil voit. L’espace colorimétrique IPT rectifie cela en redistribuant l’emplacement des teintes dans l’espace colorimétrique en fonction de tests où des personnes ont choisi et ordonné une distribution égale de teintes d’une couleur à une autre, pour définir un spectre qui leur semblait correct.Chapitre 8 Vidéoscopes 189 Dans l’espace colorimétrique IPT, I correspond à l’axe vertical de lumière (noir à blanc désaturé) traversant le centre de l’espace colorimétrique. Le plan horizontal est défini par l’axe P, qui est la distribution du rouge au vert et l’axe T, qui est la distribution du jaune au bleu. Voici une analyse de l’image test dans cet espace colorimétrique. Échantillonnage de couleur Le vidéoscope 3D fournit aussi des contrôles pour l’échantillonnage et l’analyse de la couleur de l’image affichée. Trois échantillons au bas du vidéoscope permettent d’échantillonner trois couleurs différentes pour l’analyse. Remarque : ces contrôles sont visibles uniquement lorsque le vidéoscope 3D occupe une zone de la fenêtre Scopes. Pour échantillonner et analyser une couleur : 1 Cliquez sur l’un des trois boutons d’échantillons de couleurs au bas du vidéoscope 3D. 2 Faites glisser dans la zone d’aperçu de l’image pour placer la cible de couleur dans la zone à analyser, puis relâchez le bouton de la souris.190 Chapitre 8 Vidéoscopes Lorsque vous faites glisser la cible de couleur sur l’aperçu de l’image, trois événements se produisent :  L’échantillon de couleur adopte cette couleur.  Les valeurs H, S et L du pixel analysé sont affichées à droite de l’échantillon sélectionné.  Un curseur en croix identifie l’emplacement de cette valeur dans la représentation en 3D de la couleur du vidéoscope 3D. Chaque cible de couleur est numérotée afin d’identifier son échantillon correspondant.9 191 9 Primary In Le studio Primary In constitue l’interface principale dédiée à la correction colorimétrique des plans. C’est dans ce studio que vous commencerez votre travail et, bien souvent, c’est le seul dont vous aurez besoin. Pour parler plus simplement, les corrections primaires sont des étalonnages qui affectent l’intégralité d’une image. D’ailleurs, le studio Primary In propose une multitude de commandes familières à quiconque a l’habitude de travailler avec d’autres modules et applications de traitement des images et d’étalonnage colorimétrique. Chacune de ces commandes permet de manipuler le contraste et la couleur d’une image de façon différente. Remarque : plusieurs des commandes disponibles dans le studio Primary In apparaissent également dans les studios Secondaries et Primary Out, où elles offrent les mêmes fonctions. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Objectifs de l’utilisation du studio Primary In (p. 192)  Utilisation des commandes de contraste Primary (p. 195)  Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières (p. 197)  Utilisation des commandes Color Balance (p. 209)  Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières (p. 213)  Commandes Curves (p. 220)  Onglet Basic (p. 233)  Onglet Advanced (p. 237)  Auto Balance (p. 239)192 Chapitre 9 Primary In Objectifs de l’utilisation du studio Primary In En règle générale, le studio Primary In vous permet de réaliser des tâches variées, telles que les suivantes :  Régler le contraste de l’image, afin que les ombres soient suffisamment foncées, les zones de hautes lumières suffisamment claires et la luminosité globale de l’image appropriée à la scène.  Ajuster le couleur dans les zones de hautes lumières et de tons intermédiaires, afin de corriger des dominantes de couleur involontaires dues à des réglages incorrects de balance des blancs d’une caméra vidéo ou à un éclairage inapproprié au type de pellicule utilisé.  Apporter des modifications à la couleur et au contraste d’ensemble d’une image, afin de donner l’impression qu’elle correspond à une autre heure de la journée. Vous serez sans doute amené à modifier un plan photographié en fin d’après-midi pour qu’il semble avoir été pris en plein midi.  Adapter la couleur et le contraste de chaque plan d’une scène, afin d’éliminer la moindre irrégularité dans l’exposition ou la couleur d’un plan à l’autre. Vous pouvez effectuer toutes ces tâches et bien d’autres grâce aux outils mis à votre disposition dans le studio Primary In. Lorsque vous travaillez sur des programmes nécessitant des corrections relativement simples, il se peut même que vous appliquiez toutes vos corrections dans ce studio, y compris un léger ajustement supplémentaire en vue de réchauffer ou refroidir l’image à des fins purement esthétiques. D’un autre côté, vous pouvez également choisir d’effectuer les diverses étapes de ces corrections nécessaires dans les différents studios proposés et ce, à des fins purement organisationnelles. Pour en savoir plus sur les diverses méthodes de répartition et d’organisation des corrections, consultez la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. Le studio Primary In vous permet d’apporter des corrections spécifiques Même si le studio Primary In applique les corrections à l’intégralité de l’image, il n’est pas impossible de cibler des corrections sur certains de ses aspects. Nombre des commandes présentes dans le studio Primary In sont conçues pour appliquer des ajustements à des zones d’une tonalité particulière. Autrement dit, certaines commandes modifient la couleur des zones les plus claires de l’image, alors que d’autres n’affectent que les plus sombres. Qui plus est, d’autres types de commandes s’appliquent à des canaux de couleur particuliers. Vous pouvez ainsi diminuer ou augmenter la valeur du canal vert, sans affecter les canaux rouge et bleu.Chapitre 9 Primary In 193 Premiers pas Ce chapitre est consacré à l’ensemble des commandes d’ajustement d’images disponibles dans le studio Primary In. De nombreux coloristes recourent à ces outils dans un ordre particulier. Cette séquence permet d’organiser chaque partie du travail, afin de définir une méthodologie. En règle générale, vous travaillerez sur la plupart des images en vous conformant aux étapes suivantes. Étape 1 : Réglage du contraste de l’image La majorité des coloristes commencent toujours leur travail par la correction du contraste d’une image avant de passer au traitement de sa couleur proprement dite. Il est possible d’appliquer cette correction grâce aux commandes primaires de contraste, ainsi qu’aux commandes Luma Curve, Master Lift, Master Gain et Master Gamma de l’onglet Basic. Étape 2 : Ajustement de la balance des couleurs de l’image Il suffit de déterminer les points blanc et noir de l’image pour fixer sa balance des couleurs. Les commandes primaires de balance des couleurs permettent d’effectuer rapidement ses ajustements dans les ombres, les tons intermédiaires et les zones de hautes lumières. Pour apporter des corrections plus précises, utilisez les commandes des courbes rouge, verte et bleue. Vous pouvez également recourir aux commandes Red, Green et Blue Lift, Gamma et Gain de l’onglet Advanced pour saisir des valeurs numériques d’ajustement.194 Chapitre 9 Primary In Étape 3 : Réglage de la saturation de l’image Dès que la qualité de la couleur vous convient, apportez des modifications pour augmenter ou diminuer la saturation, encore appelée l’intensité des couleurs de l’image. Les commandes Saturation, Highlight Sat. et Shadow Sat. de l’onglet Basic vous permettent de régler la saturation d’ensemble ou de certaines régions d’une tonalité particulière. Étape 4 : Modifications plus spécifiques Si vous pensez que certains aspects de l’image nécessitent de plus amples corrections après avoir suivi les étapes 1 à 3, accédez aux commandes des courbes qui vous permettent de cibler vos modifications liées à la couleur et au contraste de l’image sur des zones présentant une tonalité définie. Néanmoins, il est plus simple d’accéder à le studio Secondaries au-delà d’un certain point (décrit au chapitre 10, « Secondaries », à la page 241).Chapitre 9 Primary In 195 Utilisation des commandes de contraste Primary Si vous retirez toute couleur d’une image (il vous suffit de régler le paramètre Saturation sur 0), vous obtenez une image en niveaux de gris qui représente le composant Luma de cette image, à savoir la partie qui contrôle sa luminosité. Comme l’explique la section « Modèle de couleurs Y’CB CR » à la page 27, le composant Luma d’une image correspond au rapport pondéré des canaux rouge, vert et bleu de l’image (la sensibilité de l’œil à chaque couleur). Même si le composant Luma était à l’origine un concept lié à la vidéo, vous pouvez le manipuler à l’aide des commandes de contraste disponibles dans Color, quel que soit le format d’origine des images. Ces commandes vous permettent d’ajuster la luminosité d’une image de manière de plus ou moins indépendante de sa couleur. Remarque : des ajustements importants du contraste de l’image peuvent avoir un effet sur la saturation. Étendue du contraste L’une des modifications majeures que vous pouvez appliquer à une image concerne l’étendue de son contraste. En effet, cette étendue correspond à la différence entre le pixel le plus sombre des zones ombrées (le point noir) et le pixel le plus clair des zones de hautes de lumières (le point blanc). L’étendue du contraste d’une image est très facile à quantifier en observant le graphique de l’oscilloscope ou de l’histogramme réglé sur Luma. La répartition des valeurs des images à fort contraste est très étendue du point noir au point blanc.196 Chapitre 9 Primary In En revanche, les images à faible contraste présentent des valeurs extrêmement rapprochées entre le point noir et le point blanc. Les curseurs de réglage du contraste Shadow, Midtone et Highlight vous permettent d’appliquer des corrections distinctes à chacune de ces trois caractéristiques du contraste. Remarque : les réglages effectués à l’aide des curseurs de contraste du studio Primary In peuvent affecter la saturation de l’image. D’ailleurs, l’augmentation considérable du composant Luma peut entraîner la réduction de la saturation, alors que sa diminution peut accroître la saturation de l’image. Ce comportement diffère du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, qui modifie le contraste de l’image sans aucun effet sur sa saturation. Utilisation des curseurs de réglage du contraste avec une surface de contrôle Les trois curseurs de réglage du contraste présents dans les studios Primary In, Secondaries et Primary Out correspondent généralement à trois contrôles rotatifs, molettes ou boutons sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler qu’un seul de ces curseurs à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran, vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle. Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, le paramètre Encoder Sensitivity affiché par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permet de personnaliser la vitesse à laquelle les commandes agissent. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 9 Primary In 197 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières Les curseurs Primary Contrast sont divisés en trois curseurs verticaux, dont vous vous servez pour régler le point noir, la répartition des tons intermédiaires et le point blanc d’une image. Chacun de ces curseurs est en fait un dégradé vertical. Le faire glisser vers le haut ou le bas augmente ou réduit respectivement sa valeur. Une barre bleue indique le niveau actuel auquel chaque curseur est réglé. Quant au troisième nombre affiché dans la pré- sentation Output (intitulé « L ») en dessous de chaque commande de couleur, il indique la valeur numérique du curseur. Réglage du point noir avec le curseur Shadow Le comportement de ce curseur de réglage du contraste dépend de l’activation ou de la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123). Ajustements de point noir Ajustements de la répartition des gris Ajustements de point blanc Sortie: 0.00h 0.00s 0.001 Sortie: 0.00h 0.00s 0.501 Sortie: 0.00h 0.00s 1.001 Ombres Gris Surbrillance198 Chapitre 9 Primary In  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les réglages du contraste effectués avec le curseur Shadow sont appliqués comme s’il s’agissait d’une seule et même opération de soustraction. La correction obtenue éclaircit ou assombrit uniformément l’intégralité de l’image, modifiant les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières dans les mêmes proportions. On s’en rend compte clairement lorsqu’on règle le point noir d’un dégradé linéaire du noir au blanc, qui apparaît sur l’oscilloscope sous forme d’une ligne droite diagonale. Notez que toute la courbe du dégradé se déplace vers le haut sur l’oscilloscope.Chapitre 9 Primary In 199  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : la valeur du point noir est augmentée, mais le point blanc reste à 100 pour cent. Autrement dit, si vous apportez des modifications avec le curseur de réglage du contraste Shadow, toutes les zones de tons intermédiaires de l’image sont échelonnées entre le nouveau point noir et 100 pour cent. Notez que le haut de la courbe, sur l’oscilloscope, reste en place lorsque le point noir change. Vous allez très certainement conserver la préférence Limit Shadow Adjustments activée pour la plupart de vos projets, car elle vous assure un plus grand contrôle sur le contraste de l’image (et donc sur sa couleur, comme vous le découvrirez plus tard) dans vos programmes.200 Chapitre 9 Primary In Le réglage du contraste dans les zones d’ombres est l’une des tâches les plus fréquentes que vous serez amené à exécuter. En effet, réduire les noirs de telle sorte que les ombres les plus foncées avoisinent 0 pour cent (ce qui est visible en bas du graphique de l’oscilloscope ou à gauche du graphique de l’histogramme lorsque l’un ou l’autre est réglé sur Luma) rend les ombres de l’image plus profondes. De telles ombres peuvent enrichir l’image et accentuer des détails qui étaient précédemment imprécis. Si vous réduisez davantage les noirs, ce qui s’appelle écraser les ombres (car aucun pixel ne peut être plus sombre que 0 pour cent), vous obtenez un contraste encore plus fort. Cet écrasement se fait au détriment des détails dans les zones d’ombres, parce que de grandes parties de l’image deviennent uniformément noires à 0 pour cent. On le voit bien dans la partie noire du dégradé, en bas de l’image. Remarque : même si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée, vous pouvez toujours apporter des corrections de soustraction à l’image grâce au paramètre Master Lift présent dans l’onglet Basic. Consultez la section « Commandes Master Contrast » à la page 236.Chapitre 9 Primary In 201 Réglage des tons intermédiaires Le curseur de réglage du contraste Midtone vous permet d’ajuster de manière non linéaire la répartition des tons intermédiaires de l’image (procédé auquel il est souvent fait référence sous le nom de correction gamma). En d’autres termes, vous êtes en mesure de régler les tons moyens de l’image sans modifier l’obscurité de ses zones d’ombres, ni la clarté de ses zones de hautes lumières. Voici deux exemples d’utilisation du curseur de réglage du contraste Midtone. Dans l’image suivante, les tons intermédiaires ont été réduits. Vous remarquez que l’ensemble de l’image s’est assombri, les zones d’ombres couvrant une plus grande surface. Toutefois, les zones de hautes lumières sont toujours aussi claires et le détail des zones ombrées n’a pas été perdu. Le haut et le bas de la courbe du dégradé sur l’oscilloscope restent à peu près en place, tandis que la courbe s’incurve vers le bas, ce qui illustre bien la nature non linéaire de ce réglage.202 Chapitre 9 Primary In Le curseur Midtone est ensuite réglé sur une valeur plus élevée. L’image est nettement plus claire et les zones de hautes lumières couvrent une plus grande surface. Pourtant, les ombres les plus profondes restent riches et sombres, alors que les détails des zones de hautes lumières sont toujours bien visibles, car ces zones sont restées à leur niveau d’origine. Là encore, le haut et le bas de la courbe, sur l’oscilloscope restent à peu près en place, mais cette fois, la courbe s’incurve vers le haut. Quelle que soit l’étendue du contraste que vous avez décidé d’utiliser pour un plan, le curseur Midtone est l’un des principaux outils vous permettant de corriger la clarté globale de l’image en vue de créer une ambiance, de donner l’impression d’une autre heure de la journée ou plus simplement, de s’assurer que le public verra clairement les personnages. Remarque : même si la correction des tons intermédiaires ne modifie en rien le point noir et le point blanc (respectivement à 0 et 100 pour cent), leur ajustement extrême écrase les ombres et aplatit les blancs, ce qui provoque l’élimination des détails au profit d’un contraste plus fort. Réglage du point blanc avec le curseur Highlight Le curseur Highlight fonctionne à l’opposé du curseur Shadow. Il vous permet d’augmenter ou de réduire la valeur du point blanc de l’image, tout en conservant le point noir à une valeur quasiment inchangée. Toutes les zones de tons intermédiaires de l’image sont alors échelonnées entre le nouveau point blanc et 0 pour cent.Chapitre 9 Primary In 203 Si l’image est trop sombre et les zones de hautes lumières semblent atones, remontez le niveau du curseur Highlight pour éclaircir les zones de hautes lumières, tout en maintenant les zones d’ombres à leur niveau actuel. Notez que le point noir de la courbe du dégradé, sur l’oscilloscope, reste à 0 pour cent après le réglage. Remarque : dans cet exemple, le filtre Broadcast Safe a été désactivé, et l’on peut voir que le niveau de blanc du dégradé se situe au maximum de 109 pour cent. Si les zones de hautes lumières sont trop claires, abaissez le niveau du curseur Highlight pour les assombrir, sans vous soucier d’écraser les ombres. 204 Chapitre 9 Primary In Les zones de hautes lumières trop claires sont fréquentes dans les images tirées de vidéos. En effet, des niveaux de super-blanc situés au-dessus de la limite légale pour la diffusion, à savoir 100 pour cent, sont souvent présentes dans le média source (comme dans l’exemple précédent). Faute de correction, les zones de hautes lumières au-delà de 100 pour cent sont écrêtées en cas d’activation des réglages Broadcast Safe, ce qui entraîne la perte des détails de ces zones, car tous les pixels au-dessus de 100 pour cent sont ramenés à 100 pour cent. La réduction de la valeur du point blanc peut vous permettre de restaurer dans l’image les détails écrêtés. Remarque : les valeurs écrêtées ou limitées par Color sont conservées en interne et peuvent donc être récupérées pour des corrections ultérieures. Ce fonctionnement est différent de l’écrêtage des valeurs surexposées dans le média source au moment de l’enregistrement, lesquelles sont définitivement perdues.Chapitre 9 Primary In 205 Alors que les corrections mineures effectuées à l’aide du curseur Highlight n’affectent pas le point noir, elles ont un impact sur les tons intermédiaires, proportionnel à leur degré. L’influence du curseur Highlight s’affaiblit en direction des zones d’ombres. Toutefois, il est nécessaire de savoir que les corrections appliquées par ce biais ont un effet progressivement décroissant sur près de 80 pour cent des zones les plus claires de l’image. C’est la raison pour laquelle vous risquez d’être amené à compenser l’effet sur les tons intermédiaires de l’image d’une correction effectuée à l’aide du curseur Highlight en appliquant une légère correction inverse avec le curseur Midtone. La définition du point blanc d’une image est très subjective. En fait, la « blancheur » d’un objet n’est pas un critère suffisant pour le régler sur 100 pour cent. Les objets naturellement très clairs, comme les brillants spéculaires, les scintillements réfléchis ou les sources lumineuses exposées sont bien évidemment de bon choix pour le réglage Luma à 100 % (comme il existe des risques que ces zones soient déjà à des niveaux de super-blanc, il vous faut réduire leur luminosité si vous devez faire face aux limites légales pour la diffusion). En revanche, si vous travaillez sur une scène d’intérieur ne comportant aucun des exemples mentionnés ci-dessus, les objets les plus clairs de votre scène risquent d’être un mur de la pièce ou les zones de hautes lumières du visage d’une personne, ce qui ne correspond pas forcément à une niveau de clarté suffisant pour les régler sur 100 pour cent. Dans de tels cas, la luminosité que vous choisissez pour régler les zones de hautes lumiè- res dépend en grande partie du type d’éclairage utilisé. Avec un éclairage tamisé, vous opterez pour des zones de hautes lumières à des valeurs plus faibles que dans le cas d’un éclairage volontairement cru.206 Chapitre 9 Primary In Augmentation et réduction du contraste de l’image Il existe un grand nombre de raisons qui peut vous pousser à augmenter l’étendue du contraste d’une image, afin d’obtenir la plus grande plage de valeurs possibles, sans pour autant introduire du bruit (ce qui peut parfois survenir avec des images sous-exposées nécessitant des corrections importantes du contraste). La plupart des images ne sont pas réglées dès le départ avec l’étendue de contraste la plus large possible. Même dans le cas de plans avec une bonne exposition, les camé- ras vidéo n’enregistrent pas systématiquement le noir à 0 pour cent, mais plutôt à des niveaux avoisinant 3 à 4 pour cent. Pour cette simple raison, vous devez souvent apporter de légères corrections de réduction du point noir, mais pas grand chose de plus. Dans d’autres cas, une image légèrement sur ou sous-exposée peut paraître délavée ou boueuse et vous devez alors appliquer des corrections simples pour réduire les pixels les plus sombres de l’image et augmenter les pixels les plus clairs en vue d’étendre le contraste (ce qui a un effet similaire à « essuyer une couche de poussière sur l’image »). Ces corrections constituent souvent la première étape d’optimisation d’un plan.Chapitre 9 Primary In 207 Dans d’autres cas encore, vous pouvez décider d’augmenter délibérément l’étendue du contraste pour modifier à l’extrême le contraste de l’image. Vous pouvez procéder de la sorte dans le cas d’une image vraiment sous-exposée. Vous devez alors régler les curseurs Highlight et Midtone, afin d’obtenir que les personnages soient simplement plus visibles. Vous pouvez également étendre à l’extrême le contraste d’un plan bien exposé, ce qui provoque l’écrasement des ombres et l’écrêtage des zones de hautes lumières pour un effet à très fort contraste. Important : lorsque vous augmentez le contraste des plans sous-exposés, ou lorsque vous effectuez des réglages de contraste extrêmes, cela peut entraîner le grain du film et le bruit vidéo de l’image. Cela constitue plus particulièrement un problème lorsqu’on étalonne des programmes à des formats vidéo associés à des taux faibles de sous-échantillonnage de chromie. Pour en savoir plus, consultez « Sous-échantillonnage chromatique » à la page 27. Vous avez évidemment la possibilité de réduire l’étendue du contraste d’une image. Procédez de la sorte pour donner l’impression d’une autre heure du jour (en ternissant les ombres tout en conservant des zones de hautes lumières claires pour le plein midi) ou pour créer une certaine ambiance d’ordre stylistique dans votre programme (avec des ombres très légères et des lumières atténuées pour une ambiance plus douce).208 Chapitre 9 Primary In Impact du contraste de l’image sur le fonctionnement des commandes Color Balance Il existe une autre raison pour augmenter ou fixer l’étendue du contraste d’une image avant de lui appliquer la moindre correction colorimétrique. En effet, toute correction apportée au contraste d’une image modifie les parties de l’image assignées aux trois zones tonales en chevauchement qui sont affectées par les commandes de balance des couleurs (pour en savoir plus, consultez la section suivante). Si, par exemple, vous avez une image de faible contraste avec peu d’ombres, et si vous corrigez cet état de fait à l’aide de la commande de balance de couleurs Shadow, la correction résultante sera faible, comme on peut le constater sur le dégradé ci-après. Définition exacte du détail de l’image Le détail de l’image est un thème fréquemment abordé dans ce chapitre ainsi que dans d’autres. Il est principalement traité dans le contexte des opérations effectuées pour améliorer les détails perçus, comme des opérations provoquant leur perte dans l’image. Pour parler simplement, le détail de l’image fait référence à la variation naturelle de la tonalité, de la couleur et du contraste entre des pixels adjacents. Les zones d’ombres et de hautes lumières d’une image apparaissant aux limites exté- rieures du signal vidéo, elles sont les plus susceptibles de subir une perte de détail lors des corrections du contraste. Cette perte se traduit par un « aplatissement » des zones d’ombres et de hautes lumières, car des groupes très importants de pixels de l’image se voient attribuer la même valeur (0 pour les ombres et 100 pour les hautes lumières). Il est important de préserver un certain degré de détail dans l’image afin de lui conserver un aspect naturel. Toutefois, rien ne vous empêche de supprimer des détails de l’image pour obtenir une ambiance particulière, comme des ombres légèrement écrasées ou un contraste extrêmement fort avec des ombres écrasées et des blancs écrê- tés. Gardez simplement à l’esprit les modifications exactes subies par l’image lorsque vous effectuez ce type de corrections.Chapitre 9 Primary In 209 Par la suite, si vous réglez le curseur de contraste Shadow ou Midtone pour réduire les zones d’ombres, une plus grande partie de l’image est affectée par la même correction colorimétrique, bien que vous n’ayez apporté aucune autre modification à cette commande de couleur. Il n’est bien sûr pas interdit de modifier le contraste après avoir appliqué des corrections colorimétriques, mais vous devez vous souvenir des interactions qui en découlent si vous procédez de la sorte. Utilisation des commandes Color Balance Une dominante de couleur correspond à une teinte involontaire dans l’image, due à l’éclairage, à la balance des blancs de la caméra vidéo ou à la pellicule utilisée en fonction des conditions d’éclairage au cours du tournage. Ces dominantes sont le fait de la force ou de la faiblesse inappropriée d’un ou de plusieurs canaux de couleur. De plus, elles ne sont généralement pas uniformes à l’échelle de l’image. En fait, elles sont souvent plus fortes dans une partie de l’image (les zones de hautes lumières, par exemple) et plus faibles, voire inexistantes, dans d’autres parties (les ombres, par exemple). Si vous observez une image avec une dominante de couleur dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade, vous pouvez souvent constater les niveaux disproportionnés de chaque canal, qui provoquent cette dominante. Il vous suffit de regarder les pics des formes d’ondes (représentant les zones de hautes lumières) et leurs creux (représentant les ombres). Remarque : pour plus de clarté, l’oscilloscope Parade est illustré avec les formes d’onde teintés en rouge, vert et bleu qui apparaissent lorsque Monochrome Scopes est désactivé sous l’onglet des préférences.210 Chapitre 9 Primary In Les commandes Color Balance (auxquelles il est souvent fait référence sous l’appellation de Hue Wheels) fonctionnent comme des trackballs virtuels à l’écran. Toutefois, elles ont constituées de trois commandes distinctes.  Boule de commande Color Balance : boule de commande virtuelle qui vous permet de régler la teinte (définie par l’angle de la poignée par rapport au centre) et la saturation (définie par la distance de la poignée par rapport au centre) de la correction que vous utilisez pour rééquilibrer les canaux rouge, vert et bleu de l’image vis-à-vis d’une autre image. Une poignée située au centre de la croix vous indique la correction en cours. Lorsque la poignée est centrée, aucune modification n’est apportée.  Curseur Hue : ce curseur vous permet de modifier la teinte de la correction, sans affecter sa saturation.  Curseur Saturation : ce curseur vous permet de modifier la saturation de la correction, sans affecter sa teinte. Faites-le glisser vers le haut ou la bas pour augmenter ou réduire la saturation.  Bouton Reset : cliquez sur ce bouton pour réinitialiser la commande Color Balance et le curseur Contrast de cette zone tonale. Si vous utilisez une surface de contrôle, vous disposez de commandes de réinitialisation séparées pour les corrections de couleur et de contraste de chaque zone (sur la surface de contrôle proprement dite).  Présentation Output : cette présentation située en dessous de chaque commande de couleur vous indique les valeurs de teinte et de saturation actuelles de la commande Color Balance, ainsi que la valeur de luminosité du curseur Contrast pour cette zone. Remarque : il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale des commandes Color Balance en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser le pointeur. Curseur Saturation Curseur Hue : Bouton Présentation Output :Chapitre 9 Primary In 211 Faites glisser la poignée d’une commande Color Balance pour rééquilibrer la force des canaux rouge, vert et bleu d’une image en vue de manipuler la qualité de la lumière. Vous pouvez ainsi corriger des dominantes de couleur ou en introduire à des fins créatives. Les commandes Color Balance règlent toujours les trois canaux de couleur simultanément. Dans l’exemple précédent, l’image présente une dominante rouge dans les zones de hautes lumières, ce qui est confirmé par la hauteur du pic du canal rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade. Pour corriger ce problème, vous devez simultanément réduire le canal rouge et augmentez le canal bleu. Il vous suffit de faire glisser la commande Highlight Color Balance. Pour vous rappeler très simplement comment appliquer une correction de ce type, faites glisser la poignée de la commande Color Balance en direction de la couleur secondaire qui est trop accentuée. Dans le cas présent, la dominante de couleur est rouge/orangé. Si vous faites glisser la commande Color Balance dans la direction opposée, vers le bleu/turquoise, vous rééquilibrez les canaux de couleur de manière appropriée. La commande Color Balance des tons intermédiaires est utilisée, car la majeure partie de l’image à ajuster se situe entre 8à et 20 pour cent.212 Chapitre 9 Primary In Si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade alors que vous effectuez votre modification, vous pouvez constater le rééquilibrage des canaux de couleur, tout en regardant la correction appliquée à l’image dans la présentation Broadcast. Les studios Primary In, Secondaries et Primary Out mettent à votre disposition trois commandes Color Balance. Chacune vous permet de corriger des régions d’une certaine tonalité dans l’image. Utilisation des commandes Color Balance avec une surface de contrôle Les trois commandes Color Balance correspondent aux trois trackballs ou manettes disponibles sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler qu’une seule de ces commandes à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran, vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle. Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, les paramètres Hue Wheel Angle et Joyball Sensitivity affichés par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permettent de personnaliser le fonctionnement de ces commandes. Pour en savoir plus sur le réglage de ces paramètres, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122. Dominante de couleur, toujours synonyme d’ambiance créative ? Il est important se souvenir qu’une dominante de couleur n’est pas toujours involontaire. Si le directeur de la photographie, notamment, utilise la lumière à des fins créatives, l’image obtenue peut comporter des dominantes de couleur dans la plage de tonalités. Vous devez alors faire la distinction entre les dominantes accidentelles ou liées aux conditions de tournage, et les choix stylistiques opérés grâce à l’éclairage de chaque scène. Dans tous les cas, une communication claire entre le directeur de la photographie et les coloristes est impérative.Chapitre 9 Primary In 213 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières Comme de nombreux autres environnements d’étalonnage colorimétrique, Color propose un ensemble de trois commandes de balance des couleurs. Chacune est dédiée à des ajustements particuliers de la couleur au sein des trois zones tonales en chevauchement dans chaque image. Ces zones tonales correspondent aux zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières décrites dans la section précédente sur le contraste. Si vous décidez de réduire la tonalité d’une image au sein de ces trois zones, elle risque de ressembler à l’illustration suivante. Image couleur originale Zones tonales, d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières simulées Zones les plus affectées par l’ajustement des tons intermédiaires Zones les plus affectées par l’ajustement des ombres Zones les plus affectées par l’ajustement des hautes lumières214 Chapitre 9 Primary In Ces commandes différenciées par zone vous permettent d’apporter des corrections ciblées à la couleur des zones de hautes lumières d’une image, sans affecter la couleur de ses zones d’ombres. De même, elles vous permettent d’appliquer des modifications distinctes à des parties différemment éclairées d’une image, soit pour les améliorer, soit pour créer des ambiances particulières. Pour prévenir tout effet de bande évident ou d’autres imperfections, les corrections appliquées aux trois zones tonales se chevauchent largement, l’influence de chaque commande Color Balance sur l’image diminuant progressivement sur les bords de chaque zone. Ce chevauchement est illustré dans le graphique suivant. Ces zones se chevauchent conformément au standard OpenCDL et leur comportement est décrit ci-après. Important : si vous êtes habitué au fonctionnement du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, vous aurez certainement besoin d’un peu de temps pour vous familiariser avec les commandes du studio Primary In, car leur résultat est quelque peu diffé- rent. Contrairement aux modifications effectuées à l’aide du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, les corrections apportées avec la commande Color Balance modifie le composant Luma de l’image, ce qui affecte l’étendue de son contraste. Influence du contrôle de l’ombre Influence du contrôle de surbrillance Influence des grisChapitre 9 Primary In 215 Corrections de la couleur des ombres Le comportement de la commande de balance des couleurs Shadows dépend de l’activation ou de la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123).  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les ajustements de couleur effectués à l’aide de la commande Shadows sont exécutées comme une simple opération d’addition (la couleur sélectionnée dans cette commande est ajoutée à la couleur de chaque pixel de l’image). La correction résultante affecte l’intégralité de l’image (elle est visible sur le dégradé qui se trouve en bas de l’image), produisant un effet de nuance.216 Chapitre 9 Primary In  Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : une atténuation linéaire est appliquée aux ajustements de couleur effectués à l’aide de la commande Shadows, de telle sorte que le noir reçoive 100 pour cent de la correction et le blanc 0 pour cent. Vous devez recourir à cette méthode si vous souhaitez corriger les ombres sans modifier les zones de hautes lumières. Remarque : pour mieux illustrer l’effet de la commande Shadow, les précédents exemples ont été montrés avec le filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs d’image inférieures à 0 pour cent ne soient pas corrigées. Corrections de la couleur des tons intermédiaires Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Midtones s’appliquent via une opération de puissance (nouvelle valeur du pixel = ancienne valeur du pixel ^ correction). Les ajustements des tons intermédiaires ont alors un effet plus important sur les valeurs de couleur à 50 pour cent de luminosité et s’atténuent au niveau des valeurs proches de 0 et de 100 pour cent de luminosité.Chapitre 9 Primary In 217 Vous pouvez ainsi apporter des modifications à la couleur, sans affecter les zones d’ombres et de hautes lumières de l’image. Par exemple, vous avez la possibilité d’ajouter un peu de bleu aux tons intermédiaires pour neutraliser un peu le grain de peau d’un acteur, tout en conservant des ombres profondes et sans teinte, et des zones de hautes lumières claires et pures. Corrections de la couleur des zones de hautes lumières Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Highlight s’appliquent à l’image via une opération de multiplication (la couleur sélectionnée dans cette commande est multipliée par la couleur de chaque pixel de l’image). Par définition, ce type d’opérations par multiplication s’atténuent dans les parties les plus sombres de l’image et n’ont aucun effet sur les parties noires à 0 pour cent.218 Chapitre 9 Primary In Cette commande Highlight est extrêmement utile pour corriger les problèmes de balance des couleurs liés à la source lumineuse prépondérante qui génère les zones de hautes de lumière, sans appliquer la moindre teinte accidentelle aux ombres. Dans l’exemple ci-après, un peu de bleu est ajouté aux hautes lumières pour neutraliser l’orange dû à l’éclairage au tungstène. Chevauchement des commandes Color Balance Le large chevauchement des corrections de couleur effectuées à l’aide des trois commandes Color Balance est nécessaire pour assurer une transition sans à-coups entre les ajustements apportés d’une zone tonale à l’autre et éviter ainsi les effets de bande et autres imperfections. En règle générale, les corrections appliquées à une zone tonale modifient les autres zones tonales de la manière suivante :  Les ajustements effectués à l’aide de la commande Shadow se superposent aux zones de tons intermédiaires et à la partie la plus sombre des zones de hautes lumières, mais excluent les zones de l’image dotées des pourcentages les plus élevés.  Les ajustements appliqués aux tons intermédiaires affectent la plus grande partie de l’image, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles et les zones de hautes lumières avec les pourcentages les plus élevés.  Les ajustements appliqués aux zones de hautes lumières affectent également les tons intermédiaires, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles.Chapitre 9 Primary In 219 Contrôle du chevauchement des commandes Color Balance Bien que les zones tonales affectées par les trois commandes Color Balance soient pré- déterminées par les opérations mathématiques appliquées, il est possible d’exercer un certain contrôle sur les zones de l’image modifiées par les corrections liées à une commande Color Balance particulière. Pour ce faire, il vous suffit d’appliquer des corrections opposées avec les autres commandes Color Balance. Ce principe est concrétisé dans l’exemple suivant. Si vous réglez la balance de couleur des hautes lumières pour ajouter du bleu à un dégradé linéaire, l’aperçu suivant est affiché. Comme vous pouvez le constater, cette modification affecte les blancs et les tons intermédiaires. Si vous souhaitez limiter l’effet sur les tons intermédiaires, tout en conservant cette correction sur la partie supérieure des blancs, vous pouvez recourir à la méthode décrite précédemment et utiliser des couleurs complémentaires pour qu’elles se neutralisent, ainsi qu’appliquer une correction opposée moins extrême avec la commande de balance des couleurs Midtone.220 Chapitre 9 Primary In La correction des zones de hautes lumières qui affectait les tons intermédiaires est désormais neutralisée dans la partie inférieure de ces tons intermédiaires. Même si l’application de plusieurs commandes Color Balance opposées peut sembler un non-sens, il s’agit d’une technique puissante. Au fil du temps, vous appliquerez d’instinct de plus en plus de corrections de ce type pour limiter les effets de vos corrections préalables sur les zones tonales avoisinantes. Commandes Curves Situées en dessous des commandes de couleur dans le studio Primary In, ces commandes vous offrent une méthode supplémentaire pour corriger la couleur et le contraste de vos images. Si vous êtes habitué aux applications de traitement d’image comme Photoshop, vous avez très certainement déjà utilisé des courbes. Il existe deux différences majeures entre les commandes Curves et Color Balance :  Les commandes Curves vous permettent d’apporter des modifications à un nombre illimité de zones tonales (autant que vous avez décidé d’en définir), alors que les commandes Color Balance modifient seulement trois plages tonales prédéfinies.  Chaque commande Curves affecte uniquement un seul canal de couleur, alors que les commandes Color Balance vous permettent de corriger rapidement les trois canaux de couleur simultanément.  Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être.Chapitre 9 Primary In 221 En règle générale, les commandes Color Balance sont plus rapides à utiliser lorsque vous appliquez des modifications importantes aux zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières d’une image. Quant aux commandes Curves, elles nécessitent souvent plus de temps, mais elles permettent des corrections extrêmement précises au sein de zones tonales très restreintes de l’image, très proches du type d’opérations normalement réalisées par le biais de corrections secondaires de la couleur. Important : quel que soit le pouvoir de séduction des courbes, soyez attentif à ne passer trop de temps à peaufiner vos plans à l’aide des commandes Curves, tout spécialement lors de rendez-vous avec le client, car dans ces situations, le temps passé se résume à une histoire d’argent. Il n’est pas rare de se laisser noyer dans la correction minutieuse d’un seul plan alors que l’horloge ne cesse de tourner. Gardez à l’esprit que d’autres outils vous permettent d’accomplir ce travail de détail bien plus vite. Impact des courbes sur l’image Les courbes fonctionnent en mettant en correspondance les valeurs de couleur et Luma d’origine avec les nouvelles valeurs choisies. Pour ce faire, il suffit de changer leur hauteur. L’axe X du graphique représente les valeurs source comprises dans l’ensemble de la plage tonale de l’image d’origine, du noir (à gauche) au blanc (à droite). Quant à l’axe Y, il représente la plage tonale disponible pour la correction, du noir (en bas) au blanc (en haut). En l’absence de la moindre correction, chaque commande de courbe est une ligne droite en diagonale. Autrement dit, chaque valeur source étant égale à sa valeur de correction, aucune modification n’est effectuée. Valeur source Valeur d’ajustement222 Chapitre 9 Primary In Si une partie de la courbe est rehaussée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus élevée. Cette partie de l’image devient donc plus claire. Si une partie de la courbe est abaissée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus faible. Cette partie de l’image devient donc plus sombre. Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines Par défaut, chaque courbe comporte deux points de contrôle. Les points situés en bas à gauche et en haut à droite correspondent respectivement au point noir et au point blanc de ce canal. Ces deux point de contrôle ancrent chaque courbe en bas et en haut. Effets d’une augmentation des tons intermédiaires via la courbe de luminance Effets d’une réduction des tons intermédiaires via la courbe de luminanceChapitre 9 Primary In 223 Dans Color, les courbes sont modifiées à l’aide de courbes B-splines, qui utilisent des points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés sur la courbe, afin de l’« attirer » selon différentes formes, comme agirait un aimant sur un fil de fer. Voici, par exemple, une courbe comportant un seul point de contrôle et entraînant une augmentation disproportionnée des hautes lumières par rapport aux tons intermédiaires : Le point de contrôle surplombant la courbe attire l’ensemble de la courbe vers le haut, alors que ses extrémités restent en place. La complexité d’une courbe est déterminée par le nombre de points de contrôle qui exercent une influence sur cette courbe. Si vous ajoutez deux points de contrôle de chaque côté, puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme illustré ci-dessous. Pour accentuer les courbes, rapprochez leurs points de contrôle les uns des autres. En revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de contrôle les uns des autres. Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification de points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe.224 Chapitre 9 Primary In Pour ajouter des points de contrôle à une courbe : m Cliquez n’importe où sur la courbe. Pour modifier un point de contrôle : m Faites-le glisser n’importe où dans la zone de la courbe. Pour supprimer un point de contrôle d’une courbe : m Faites-le glisser vers le haut ou le bas, n’importe où en dehors de la zone de la courbe. Pour supprimer tous les points de contrôle d’une courbe : m Cliquez sur le bouton Reset (dans le coin supérieur gauche du graphique de chaque courbe) de la courbe dont vous souhaitez supprimer tous les points de contrôle. Utilisation des courbes pour régler le contraste L’une des méthodes les plus simples pour comprendre l’utilisation des courbes consiste à régler le contraste d’une image avec sa courbe Luma. La courbe Luma permet de modifier simultanément les canaux rouge, vert et bleu de l’image (comme vous pouvez le constater si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade tout en modifiant la courbe Luma). L’effet obtenu est une modification de la luminosité de l’image. Remarque : si vous apportez des corrections à la courbe Luma d’une image, vous risquez d’affecter sa saturation. En effet, l’augmentation considérable de la valeur Luma d’une image peut réduire sa saturation. Il existe une correspondance d’ordre général entre les commandes décrites dans la section précédente « Utilisation des commandes de contraste Primary » et le point noir, les tons intermédiaires et le point blanc de la courbe Luma. Ainsi, le déplacement vers le haut du point noir de la courbe entraîne une augmentation de la valeur du point noir.Chapitre 9 Primary In 225 Le déplacement vers le bas du point blanc de la courbe réduit la valeur du point blanc de l’image. Ces deux points de contrôle correspondent plus ou moins aux commandes de contraste Shadow et Highlight. Si vous ajoutez un troisième point de contrôle vers le milieu de la courbe Luma, vous pouvez modifier la répartition des tons intermédiaires compris entre les points noir et blanc. Cette correction est similaire à l’utilisation de la commande de contraste Midtones. Si vous déplacez ce point de contrôle central vers le haut, vous augmentez la répartition des tons intermédiaires, ce qui éclaircit l’image tout en conservant les points noir et blanc à leur place. En revanche, si vous déplacez ce point de contrôle central vers le bas, vous réduisez la répartition des tons intermédiaires, ce qui assombrit l’image tout en conservant les points noir et blanc à leur place.226 Chapitre 9 Primary In Même si ces trois points de contrôle offrent des fonctionnalités à peu près identiques aux commandes de contraste Shadow, Midtone et Highlight, tout l’intérêt des courbes réside dans la possibilité d’ajouter d’autres points de contrôle, en vue d’apporter des corrections de luminosité ciblées sur certaines zones tonales de l’image. Exemple d’utilisation d’une courbe Luma L’exemple suivant illustre l’utilisation de la courbe Luma pour apporter des modifications très particulières au contraste d’une image. Si vous observez la forme d’onde sur l’illustration suivante, vous constatez que le ciel est nettement plus clair que le reste de l’image. Pour attirer immédiatement l’attention du spectateur sur le personnage assis à son bureau, vous souhaitez assombrir le ciel à l’arrière de la fenêtre, sans affecter la luminosité du reste de l’image. 1 Avant de procéder aux modifications elles-mêmes, paramétrez les tons intermédiaires et les ombres de l’image en ajoutant un point de contrôle à la courbe sans la déplacer vers le haut ou vers le bas. L’ajout de points de contrôle auquel vous ne toucherez pas sur une partie d’une courbe que vous ne souhaitez pas modifier est une méthode efficace pour réduire l’effet d’autres corrections que vous serez amené à faire sur des zones particulières d’une image. Si vous ajoutez ensuite des points de contrôle supplémentaires pour corriger la courbe, les points de contrôle non modifiés vous aident à limiter l’effet de vos corrections.Chapitre 9 Primary In 227 ? Conseil : lors de l’ajout de plusieurs points de contrôle supplémentaires à une courbe, utilisez la grille pour identifier l’emplacement des parties de la courbe que vous souhaitez conserver à l’état d’origine (neutre) de l’image. Lorsqu’elle ne comporte aucune correction, une courbe coupe en diagonale les intersections de la grille d’arrière-plan. 2 Pour procéder à la modification, faites glisser le point blanc qui se trouve au coin supérieur droit, afin d’assombrir le ciel. Veillez à ne pas faire glisser ce nouveau point de contrôle trop bas, car si l’on n’y prend pas garde, il est très facile d’appliquer des corrections produisant un effet peu naturel ou solarisé avec les courbes, tout spécialement si une partie de la courbe est inversée. Il s’agissait d’une correction très ciblée, mais vous pouvez aller plus loin. Maintenant que le ciel est plus atténué, vous avez envie d’éclaircir les hautes lumières du visage de l’homme en augmentant le contraste de cette partie de l’image.228 Chapitre 9 Primary In 3 Ajoutez un point de contrôle en dessous du premier point créé, puis faites-le glisser vers le haut jusqu’à ce que le visage de l’homme s’éclaircisse. Le visage de l’homme est désormais plus clair, mais les ombres semblent quelque peu délavées. 4 Ajoutez un tout dernier point de contrôle en dessous du dernier créé, puis faites-le glisser très légèrement vers le bas pour foncer les ombres sans affecter les parties plus claires de l’image. Comme vous pouvez vous en rendre compte, la courbe Luma est un outil puissant pour appliquer des corrections très ciblées. La courbe Luma limite la plage des curseurs Primary Contrast L’un des aspects importants des commandes Curves est qu’il leur arrive de limiter la plage des réglages ultérieurs avec les curseurs Primary Contrast situés dans le même studio. Cet aspect devient évident si vous abaissez le point blanc d’une image avec sa courbe Luma. Vous serez par la suite dans l’incapacité d’utiliser le curseur de contraste Highlight pour augmenter la luminosité de cette image au-delà du niveau défini par la courbe Luma. Vous pourrez néanmoins apporter d’autres corrections au contraste dans les autres studios.Chapitre 9 Primary In 229 Utilisation des courbes pour ajuster la couleur Contrairement aux commandes Color Balance qui modifient les trois canaux de couleur simultanément, chaque commande Color Curve affecte un seul canal. De plus, les courbes de couleur rouge, verte et bleue vous permettent d’appliquer des corrections au sein de zones tonales particulières définies par les points de contrôle ajoutés aux courbes. Vous pouvez ainsi effectuer des ajustements de couleur très précis, limités à des zones de l’image aussi restreintes ou étendues que vous l’avez défini. Exemple d’utilisation de courbes de couleur Dans l’exemple suivant, vous allez apprendre à appliquer une correction ciblée pour éliminer une dominante de couleur des tons intermédiaires les plus bas, des ombres et des zones de hautes lumières extrêmes d’une image, tout renforçant la même dominante dans les zones de hautes lumières les plus basses. L’image suivante présente une dominante rouge distincte des ombres jusqu’aux zones de hautes lumières, ce qui est confirmé par la forme d’onde élevée du canal rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade. Remarque : pour plus de clarté, le filtre Broadcast Safe a été désactivé afin que vous distinguiez mieux le bas des formes d’onde sur l’oscilloscope réglé en mode Parade. Dans le cadre de ce plan, vous souhaitez conserver la lumière rouge qui éclaire le visage de la femme, comme s’il s’agissait d’un effet intentionnel faisant partie de l’ambiance de la scène. Toutefois, vous aimeriez supprimer une partie du rouge dans les zones d’ombres, afin qu’elles semblent plus foncées et que le personnage ressorte mieux sur l’arrière-plan. 1 Ajoutez un point de contrôle à la courbe rouge à proximité de son niveau inférieur, puis faites-le glisser vers le bas jusqu’à ce que la dominante de couleur s’atténue. 230 Chapitre 9 Primary In Le niveau du point de contrôle doit normalement faire coïncider le bas de la forme d’onde rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade avec le bas des formes d’ondes verte et bleue. Cette opération a sans aucun doute neutralisé le rouge dans les zones d’ombres. Comme cet unique point de contrôle a un impact sur l’intégralité de la courbe, la correction a malheureusement supprimé beaucoup du rouge d’origine au sein des tons intermédiaires. ? Conseil : si vous vous demandez où placer les points de contrôle sur une courbe en vue de modifier une zone particulière de l’image, utilisez la hauteur des graphiques correspondants dans l’oscilloscope réglé sur Parade (si vous réglez la couleur) ou sur Luma (si vous ajustez la courbe Luma). Si vous souhaitez, par exemple, corriger les zones de hautes lumières de l’image, vous serez sans doute amené à placer un point de contrôle sur la courbe à la même hauteur approximative que les zones de hautes lumières apparaissent sur le graphique de la forme d’onde.Chapitre 9 Primary In 231 2 Ajoutez un autre point de contrôle à proximité du sommet de la courbe rouge, puis faites-le glisser vers le haut jusqu’à ce qu’une partie du « remplissage » rouge réapparaisse sur le côté du visage de la femme. Vous avez ainsi ajouté du rouge sur le visage de la femme. Par la même occasion, vous avez ajouté du rouge aux zones de hautes lumières de la source lumineuse principale. Comme la principale source de lumière de ce plan est le soleil visible au travers de la fenêtre, ce rouge supplémentaire est inapproprié et doit donc être corrigé. 3 Faites glisser le point de contrôle correspondant au point blanc sur la courbe rouge vers le bas jusqu’à ce que le rouge soit neutralisé dans les zones de hautes lumières les plus claires du visage, mais arrêtez-vous avant que l’éclairage ne vire au turquoise.232 Chapitre 9 Primary In Une fois cette étape réalisée, la correction est terminée. Du rouge est présent dans la lumière éclairant le visage de la femme, alors que les ombres et les zones de hautes lumières très claires du soleil semblent naturelles, ce qui augmente d’autant le contraste des couleurs de l’image. Voici une comparaison avant/après pour que vous puissiez voir la différence.Chapitre 9 Primary In 233 Onglet Basic Cet onglet met à votre disposition les commandes Saturation, ainsi que les paramètres Master lift, Gamma et Gain qui vous permettent d’apporter des modifications supplé- mentaires au contraste de votre image. Commandes Saturation La saturation décrit l’intensité de la couleur d’une image. Elle est contrôlée par trois paramètres qui, comme d’autres commandes du studio Primary In, vous permettent d’effectuer des ajustements distincts sur les différentes zones tonales d’une image. Comme les commandes de contraste et de couleur, les corrections de saturation appliquées à une certaine tonalité s’atténuent progressivement sur les bords de chaque correction pour garantir des transitions fluides. Définition du contraste des couleurs Dans cette documentation, le terme « contraste » fait généralement référence aux différences entre les tons clairs et sombres de l’image. Toutefois, ce terme recouvre également le contraste entre les différentes couleurs d’une image. Le contraste des couleurs est un vaste sujet qui nécessite d’aborder la teinte, la température de couleur, la luminosité et la saturation. Pour simplifier à l’extrême, le contraste des couleurs correspond à la différence entre les couleurs présentes dans les diverses zones de l’image. Dans l’exemple précédent, l’image était à l’origine baignée dans une dominante de couleur uniforme. Autrement dit, vous y trouviez du rouge aussi bien dans ses zones d’ombres, de tons intermédiaires que de hautes lumières : les différentes zones de l’image ne présentaient que très peu de contraste des couleurs. En supprimant la dominante de couleur de certaines zones et en la conservant dans d’autres, vous avez augmenté le contraste des couleurs entre le personnage principal et l’arrièreplan. Dans le cas de certaines images, le contraste des couleurs peut ajouter une certaine sophistication visuelle à un résultat qui serait plutôt fade.234 Chapitre 9 Primary In  Saturation : ce paramètre contrôle la saturation de l’intégralité de l’image. Sa valeur par défaut, égale à 1, n’applique aucune modification à la saturation de l’image. Si vous réduisez cette valeur, vous diminuez l’intensité de la couleur de chaque pixel de l’image. À 0, l’image devient une image monochrome en niveaux de gris, n’affichant que son composant Luma. Vous pouvez augmentez la valeur du paramètre Saturation jusqu’à 4 pour accroître l’intensité de la couleur. Faites attention à ne pas trop augmenter la saturation d’une image, car les couleurs commencent à se « fondre » les unes aux autres et le signal obtenu n’est pas admis pour la diffusion. Saturation réduite de plus de la moitié Image d’origine Image beaucoup trop saturéeChapitre 9 Primary In 235 Si les paramètres Broadcast Safe sont activés, la conformité légale de l’image est proté- gée, mais certaines parties extrêmement colorées vont sembler aplaties, car la valeur Chroma de l’image est limitée par la valeur que vous avez définie. L’effet est visible sur le Vectorscope par une concentration aux bords du graphe. Même si vous ne travaillez pas sur un projet de diffusion vidéo, des couleurs trop saturées peuvent provoquer des problèmes et ne correspondent, de toute façon, à aucun critère professionnel.  Highlight Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des zones de hautes lumières de l’image. Vous pouvez ainsi désaturer séparément les zones de hautes lumières de votre image, ce qui peut vous aider à garantir la conformité légale de plans posant des problèmes et à restaurer du blanc dans les zones de hautes lumières les plus claires d’une image. Saturation des hautes lumières complètement abaissée Saturation des hautes lumières augmentée236 Chapitre 9 Primary In  Shadow Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des ombres de l’image. Vous pouvez ainsi désaturer séparément les zones d’ombres de votre image, afin de créer des noirs donnant une impression de plus grande profondeur et d’éliminer une couleur inappropriée dans les ombres de vos images pour une ambiance plus cinématographique. Commandes Master Contrast Ces trois paramètres supplémentaires permettent également d’affecter le contraste d’une image. Pour en savoir plus sur les réglages du contraste, consultez la section « Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.  Master Lift : contrairement au curseur de contraste primaire Shadow, le paramètre Master Lift fonctionne uniquement comme un opérateur d’addition ou de soustraction. Il applique une correction globale au composant Luma de toute l’image, quel que soit le réglage de la préférence Limit Shadow Adjustments. Pour en savoir plus sur les corrections par soustraction, consultez la section « Réglage du point noir avec le curseur Shadow » à la page 197.  Master Gain : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de contraste primaire Highlight. Il ajuste le point blanc tout en conservant le point noir à son niveau actuel et il échelonne tous les points intermédiaires entre ces deux points.  Master Gamma : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de contraste primaire Midtone. Il ajuste la répartition des tons intermédiaires entre 0 et 100 pour cent. Image d’origine Saturation des ombres complètement abaisséeChapitre 9 Primary In 237 Onglet Advanced Cet onglet comporte un autre ensemble de paramètres servant à régler chacun des trois canaux de couleur primaire au sein de chacune des trois zones tonales. Il affiche également un jeu de commandes Printer Points pour les coloristes habitués à utiliser l’étalonnage colorimétrique optique pour les films. Commandes RGB Ces paramètres permettent de contrôler le contraste et la couleur par canal. Il ne s’agit en aucun cas des représentations numériques des autres commandes du studio Primary In. Comme les paramètres de l’onglet Basic, ils sont mis à disposition en supplément. En règle générale, ces paramètres sont réglés lorsque le bouton Auto Balance est utilisé pour corriger automatiquement un plan (pour en savoir plus, consultez la section « Auto Balance » à la page 239). Toutefois, vous pouvez y recourir selon vos besoins.  Red, Green et Blue Lift : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Lift, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.  Red, Green et Blue Gain : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Gain, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.  Red, Green et Blue Gamma : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Gamma, mais ils modifient les canaux de couleur séparément. Commandes Printer Points Ces paramètres sont mis à la disposition des coloristes habitués à travailler avec le système Printer Points pour la synchronisation des couleurs des films. Employé par les appareils d’impression des films, le système Printer Points permet de procéder à un étalonnage colorimétrique optique, en émettant une lumière filtrée au travers des négatifs afin de révéler une impression positive intermédiaire et en créant au cours du processus un seule bobine du film dont la couleur est déjà corrigée. Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série de filtres et d’obturateurs optiques. Cette méthode peut être reproduite de manière numérique par le biais des paramètres Printer Points. ? Conseil : vous pouvez contrôler ces paramètres à l’aide des boutons disponibles sur la plupart des surfaces de contrôle compatibles.238 Chapitre 9 Primary In Définition d’un point d’impression (Printer Point) Chacun des paramètres rouge, vert et bleu est réglé par incréments discrets, appelés des points d’impression (chaque point étant une fraction d’un rapport focal ƒ-stop, l’échelle utilisée pour mesurer l’exposition d’un film). Color met en œuvre un système standard employant un nombre total de 50 points par canal, où le point 25 correspond à l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. D’un point de vue technique, chaque point représente 1/4 d’un ƒ-stop d’exposition (alors qu’un ƒ-stop représente un doublage de la lumière). Chaque point complet d’exposition équivaut donc à 12 Printer Points. Corrections à l’aide de points d’impression Contrairement à la quasi-totalité des commandes disponibles dans le studio Primary In, les paramètres Printer Points Red, Green et Blue appliquent une correction uniforme à l’ensemble du canal de couleur correspondant, quelle que soit la tonalité de l’image. Par ailleurs, la méthode utilisée pour les corrections est tout à fait unique. Pour émuler le caractère spécifique des filtres utilisés dans ce type d’appareils, l’augmentation de la valeur d’un paramètre, tel que Printer Points Red, n’accentue en rien la présence du rouge. En fait, elle supprime le rouge, provoquant le décalage de l’image vers le cyan (la valeur secondaire du vert et du bleu). Pour accentuer le rouge, vous devez donc réduire la valeur du paramètre Printer Points Red. L’augmentation ou la réduction simultanée des trois paramètres Printer Points assombrit l’image (en cas d’augmentation des trois) ou l’éclaircit (en cas de réduction des trois). Si vous appliquez des modifications inconsidérées aux trois canaux, vous modifiez la balance des couleurs de l’image, ce qui modifie sa couleur et autorise la correction ou l’introduction de dominantes de couleur. Paramètres Printer Points  Printer Points Calibration : cette valeur calibre le système Printer Points en fonction du standard Gamma du film que vous souhaitez utiliser. La valeur par défaut, égale à 7,8, est le résultat de la multiplication de la valeur 12 (points par ƒ-stop) par la valeur 0,65 (le standard Gamma par défaut du film utilisé). 0,65 * 12 = 7,8. Pour recalibrer le système en vue d’utiliser une valeur Gamma de film différente, insérez votre propre valeur Gamma value dans cette équation.  Printer Points Red : valeur à ajouter ou supprimer du canal rouge.  Printer Points Green : valeur à ajouter ou supprimer du canal vert.  Printer Points Blue : valeur à ajouter ou supprimer du canal bleu. Remarque : le studio Color FX affiche également un nœud Printer Points, qui fonctionne comme les paramètres décrits dans cette section.Chapitre 9 Primary In 239 Auto Balance Ce bouton vous permet d’effectuer une analyse automatique du plan en cours, en se basant sur l’image située à la position de la tête de lecture. Cette méthode s’avère utile pour restaurer rapidement l’état neutre d’un plan problématique avec une dominante de couleur peu apparente, avant de procéder à d’autres corrections colorimétriques. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, Color échantillonne automatiquement les cinq pour cent les plus sombres et les plus clairs de l’image, ainsi que les pixels de tons intermédiaires les plus neutres compris entre les deux précédents échantillons, afin de déterminer comment appliquer des corrections sur les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières pour neutraliser toute dominante de couleur présente dans l’image. De plus, le contraste de l’image est étendu au maximum pour occuper toute la plage disponible entre 0 et 100. Remarque : contrairement aux commandes Balance automatique du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, la commande Auto Balance est totalement automatique et né nécessite aucune sélection préalable de certaines zones de l’image pour lancer l’analyse. Pour utiliser le bouton Auto Balance : 1 Dans la Timeline, placez la tête de lecture sur une image représentative du plan dont vous souhaitez automatiser la balance des couleurs. 2 Cliquez sur Auto Balance. Une fois l’analyse effectuée, les paramètres Red, Green et Blue Lift et Gain affichés par l’onglet Advanced dans le studio Primary In sont réglés automatiquement avec les valeurs obtenues pour ces corrections. Le rendu des blancs, des gris et des noirs dans l’image résultante doit être totalement neutre.240 Chapitre 9 Primary In Comme les corrections nécessaires sont apportées au moyen des paramètres Lift et Gain de l’onglet Advanced, les commandes principales Shadow, Midtone, Highlight et Curves ne sont pas utilisées et restent à votre disposition pour appliquer d’autres corrections à l’image. Informations sur la copie, l’enregistrement et la gestion des jeux d’étalonnage Pour en savoir plus sur l’activation d’autres jeux d’étalonnage disponibles, l’utilisation des commandes Copy to, ainsi que l’intérêt des chutiers de corrections et de jeux d’étalonnages pour enregistrer et appliquer des réglages à d’autres plans de votre projet, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299.10 241 10 Secondaries L’étalonnage secondaire vous permet d’isoler une partie de l’image et de l’ajuster de façon sélective sans que cela n’affecte le reste de l’image. Après avoir apporté les premières corrections à une séquence à l’aide du studio Primary In, l’étape suivante consiste à passer au studio Secondaries afin de réaliser des ajustements plus ciblés. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Fonctions du studio Secondaries (p. 242)  Premiers pas (p. 243)  Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL (p. 244)  Onglet Previews (p. 252)  Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette (p. 254)  Ajustement des parties interne et externe de la sélection (p. 261)  Utilisation des courbes secondaires (p. 263)  Commandes de réinitialisation (p. 268)242 Chapitre 10 Secondaries Fonctions du studio Secondaries Le studio Secondaries a été conçu de façon à offrir une flexibilité optimale. Si son objectif premier est de faciliter l’apport de corrections ciblées à des caractéristiques précises d’une image, il peut également être utilisé pour réaliser diverses tâches.  Isolement de zones en vue d’y apporter des corrections ciblées : il s’agit de la fonction principale du studio Secondaries. Grâce à diverses techniques, vous pouvez exécuter des fonctions permettant par exemple d’isoler les hautes lumières d’une image pour modifier la qualité globale de la lumière, de cibler la couleur d’un vêtement trop voyant pour la désaturer sans affecter le reste de l’image ou bien de sélectionner le visage d’un acteur de façon à créer un effet « coup de soleil » via un flux de postproduction. Une fois que vous maîtrisez les techniques d’ajustement sélectif de l’image, les possibilités sont infinies.  Création d’effets de vignettes : habituellement les vignettes utilisées à des fins créatives ont pour effet d’assombrir les bords de l’image initialement créée à l’aide de caches ou de filtres d’objectif. Vous pouvez créer n’importe quel type de vignette à partir de formes prédéfinies ou personnalisées, afin d’assombrir (ou du moins de marquer) certaines zones l’image. Les vignettes permettent d’attirer l’attention du spectateur en mettant en évidence un sujet au premier plan ou en ombrant des élé- ments de l’arrière-plan que vous ne souhaitez pas voir ressortir. Avant Après Avant AprèsChapitre 10 Secondaries 243  Rectification numérique de l’éclairage sur des zones de l’image : la même fonctionnalité peut être utilisée différemment, en dessinant des formes personnalisées pour isoler des portions de l’image et ajouter des faisceaux ou des zones de lumières là où il n’y en avait pas. Cela s’avère particulièrement utile lorsque la luminosité est trop faible et que vous souhaitez rendre un élément de la scène plus intéressant.  Apport de modifications ayant pour effet de changer la correction Primary In : le studio Secondaries offre une fonctionnalité quelque peu originale, qui consiste à appliquer une correction supplémentaire à l’ensemble de l’image, par-dessus la correction originale effectuée à l’aide du studio Primary In. Si vous n’utilisez aucun qualificateur secondaire, les ajustements effectués à l’aide des commandes de balance des couleurs, de contraste et de saturation sont appliqués à l’ensemble de l’image, tout comme dans le studio Primary In. Vous pouvez faire appel à cette fonctionnalité pour distinguer les ajustements d’effets stylisés des corrections de base apportées dans le studio Primary In. Pour en savoir plus sur ce type de flux de travaux, reportez-vous à la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. Premiers pas Le processus d’étalonnage secondaire, relativement simple, implique les étapes ci-après. Étape 1 : Isoler la zone de l’image à ajuster Il existe trois méthodes de base vous permettant d’isoler (on dit aussi qualifier) des élé- ments ou zones d’une image dans le studio Secondaries :  Sélection d’une gamme de couleurs, de degrés de saturation et de niveaux de luminosité.  Utilisation d’une forme comme masque.  Utilisation de l’une des courbes secondaires pour ajuster de façon sélective une partie du spectre. Toutes ces méthodes sont expliquées dans le présent chapitre. Une fois que vous avez sélectionné la zone de l’image à retravailler, le menu local Control vous permet d’appliquer des opérations distinctes sur la partie intérieure de cette zone et sur la partie exté- rieure à celle-ci. Avant Après244 Chapitre 10 Secondaries Étape 2 : Effectuer des ajustements relatifs à la balance des couleurs, au contraste et à la saturation Après avoir sélectionné la zone à corriger, vous pouvez utiliser les mêmes commandes de balance des couleurs, les mêmes curseurs primaires de contraste et les mêmes paramètres Lift/Gain/Gamma dans l’onglet Basic, ainsi que les paramètres RGB de l’onglet Advanced, disponibles dans le studio Primary In. Pour en savoir plus sur ces commandes, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Remarque : le studio Secondaries propose un paramètre de correction supplémentaire, non disponible dans les studios Primary In et Primary Out : le paramètre Global Hue. Grâce à ce paramètre, vous pouvez faire pivoter la teinte de chaque couleur présente dans l’image en une seule opération. À l’inverse des autres paramètres de l’onglet Secondaries, le paramètre Global Hue affecte chaque pixel de l’image et n’est pas limité par les qualificateurs HSL ou les commandes Vignette. Étape 3 : Passer à l’onglet suivant (parmi les huit disponibles) pour apporter d’autres corrections Après avoir effectué les corrections de base, vous pouvez passer à l’opération secondaire suivante. Le studio Secondaries permet d’effectuer jusqu’à huit opérations secondaires distinctes (ou seulement sept en mode simple affichage). Dans les prochaines sections, vous allez apprendre à isoler des zones de l’image de différentes façons. Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL L’une des méthodes les plus courantes permettant d’isoler un élément en vue de lui appliquer une correction ciblée consiste à utiliser les qualificateurs HSL (appelés ainsi car ils qualifient la partie de l’image à corriger) pour définir la clé de couleur sur la zone à étalonner. Les initiales HSL correspondent aux termes anglais Hue, Saturation et Lightness, c’est-à- dire Teinte, Saturation et Luminosité, les trois propriétés de couleur qui, réunies, définissent l’ensemble de la gamme de couleurs pouvant être représentée de façon numérique. La qualification HSL est souvent l’un des moyens les plus rapides pour isoler les élé- ments aux formes irrégulières ou les sujets en mouvement de l’image. Toutefois, comme avec toute autre clé de chrominance ou de luminance, le sujet que vous tentez d’isoler doit présenter une couleur ou un niveau de luminosité différent de celui de l’image qui l’entoure. Fort heureusement, cela est assez fréquent et les teints de peau rougeâtres, le ciel bleu, les vêtements ou objets à la saturation excessive et les zones d’ombres et de hautes lumières sont souvent des sujets parfaitement adaptés à la correction secondaire.Chapitre 10 Secondaries 245 Si vous êtes habitué aux commandes d’effets de limite du filtre Étalonnage à 3 voies de Final Cut Pro, vous verrez que les commandes HSL du studio Secondaries fonctionnent plus ou moins de la même façon. Les commandes HSL jouent le rôle de manipulateur de chrominance. En sélectionnant des gammes de teinte, de saturation et de luminosité, vous créez un cache alors utilisé pour définir la zone sur laquelle les corrections seront appliquées. Tout ce qui se trouve en dehors du cache reste inchangé (vous pouvez néanmoins préciser quelle portion du cache vous souhaitez ajuster, la partie interne ou externe). Les commandes de qualificateurs HSL échantillonnent toujours les données à partir de l’image d’origine non corrigée. Cela signifie que, quels que soient les ajustements effectués dans le studio Primary In, ce sont les valeurs de l’image d’origine qui sont utilisées pour définir la clé. Par exemple, même si vous désaturez complètement l’image dans le studio Primary In, vous pouvez quand même appliquer une clé chromatique dans le studio Secondaries. Image d’origine Paramètres du qualificateur HSL Cache Image corrigée246 Chapitre 10 Secondaries ? Conseil : il n’est pas nécessaire d’utiliser les trois qualificateurs lorsque vous définissez une clé de couleur pour une zone de l’image. Chaque qualificateur est associé à une case à cocher pouvant être activée ou désactivée individuellement. Ainsi, si vous désactivez les commandes H et S (teinte et saturation), vous pouvez utiliser la commande L (luminosité) en tant que manipulateur de luminance. Cette technique, très performante, vous permet d’isoler des zones d’une image uniquement en fonction de la luminosité de celle-ci. Création rapide de clés secondaires à l’aide de la pipette HSL La pipette (outil Eyedropper), située dans la partie supérieure gauche de l’onglet Basic, permet un échantillonnage facile et rapide de valeurs de couleur à partir des images que vous corrigez. Pour utiliser la pipette afin de définir une clé secondaire : 1 Cliquez sur la pipette. Elle est alors mise en surbrillance et un curseur en croix apparaît au-dessus de l’image, dans les moniteurs Preview et Broadcast. Ce curseur vous permet d’échantillonner les valeurs HSL de pixels de l’image. 2 Déplacez la souris pour positionner le curseur en croix sur un pixel doté de la couleur sur laquelle vous souhaitez définir la clé, puis cliquez une fois pour échantillonner la couleur de ce pixel unique.Chapitre 10 Secondaries 247 Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont ajustées de façon à inclure les valeurs échantillonnées, afin de créer le cache de clé. En outre, le bouton Enabled s’active automatiquement (ce qui active l’effet de l’opération secondaire dans cet onglet). L’onglet Previews est sélectionné au milieu du studio Secondaries, affichant le cache de clé créé par les qualificateurs HSL (pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Onglet Previews » à la page 252). Une fois le cache de clé créé, l’étape suivante consiste à utiliser les commandes d’étalonnage situées dans la partie supérieure du studio Secondaries pour appliquer la correction proprement dite. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 9, « Primary In », à la page 191. En plus d’échantillonner des valeurs de couleur individuelles, vous pouvez également utiliser la pipette pour échantillonner toute une plage de valeurs. Pour utiliser la pipette pour échantillonner une plage de valeurs : m Cliquez sur la pipette, puis faites glisser le curseur en croix sur l’étendue de pixels à échantillonner. Les commandes HSL se développent pour inclure la gamme complète des teintes, degrés de saturation et niveaux de luminosité présents dans les pixels échantillonnés. Par consé- quent, le cache de clé figurant dans l’onglet Previews est beaucoup plus complet. Vous pouvez également utiliser la pipette pour développer un intervalle existant de valeurs HSL.248 Chapitre 10 Secondaries Pour développer la sélection HSL à l’aide de la pipette : m Cliquez sur la pipette, puis maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur un pixel unique ou faites glisser le curseur en croix sur un intervalle de pixels. Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont développées de façon à inclure l’intervalle des valeurs échantillonnées que vous avez sélectionnées, afin de développer le cache de clé dans l’onglet Previews. Remarque : lorsque vous sélectionnez un intervalle de plusieurs valeurs HSL, il peut uniquement s’agir de valeurs adjacentes. Ainsi, vous ne pouvez pas exclure le jaune si vous avec inclus le rouge et le vert (en supposant que vous deviez également exclure le bleu, comme illustré dans la capture d’écran ci-dessous). Pour sélectionner des intervalles HSL non adjacents, vous devez utiliser plusieurs opérations secondaires. Commandes HSL Il n’est pas nécessaire d’utiliser la pipette pour sélectionner une plage de valeurs HSL. Vous pouvez également utiliser les commandes HSL situées dans la partie supérieure de l’onglet Basic pour sélectionner directement des gammes spécifiques de teinte, de saturation et de luminosité. Chacun de ces qualificateurs peut être activé ou désactivé individuellement. Un qualificateur activé participe à la création du cache de clé. La désactivation d’un qualificateur implique que l’aspect de couleur associé ne sera pas utilisé. À chaque qualificateur sont associés trois jeux de poignées, qui correspondent à trois potentiomètres sur les surfaces de contrôle compatibles. Ces poignées peuvent également être manipulées directement à l’écran à l’aide de la souris. Il s’agit des éléments suivants : Plage Centre ToléranceChapitre 10 Secondaries 249  Center : une poignée unique définit le milieu de l’intervalle de valeurs sélectionné.  Range : une paire interne de poignées, situées de part et d’autre de la poignée centrale, définissent l’intervalle de valeurs initial participant à la création du cache de clé. Il s’agit des pixels blancs unis visibles dans le cache.  Tolerance : une paire externe de poignées définit une gamme qui entoure les valeurs de l’intervalle pour créer une atténuation, donnant ainsi au cache de clé un contour estompé. Il s’agit des pixels gris clair visibles dans le cache. Pour régler le point central d’un qualificateur : m Faites glisser le curseur vers l’intérieur des deux poignées Range. Pour effectuer un réglage symétrique des poignées Range : m Faites glisser directement les poignées Range ou faites glisser le curseur entre les poignées Range et Tolerance (si la tolérance est suffisamment large) afin d’élargir ou de réduire l’intervalle. Pour réaliser un ajustement asymétrique des poignées Range : m Maintenez la touche Maj enfoncée et faites glisser la poignée à ajuster, tandis que la poignée opposée reste en place.250 Chapitre 10 Secondaries Lorsque vous effectuez un ajustement asymétrique, le point central se réajuste également en fonction du nouvel intervalle. Remarque : il n’est pas possible d’effectuer un ajustement asymétrique à l’aide des potentiomètres d’une surface de contrôle. Pour ajuster les poignées Tolerance : m Faites glisser le curseur vers l’extérieur des poignées Center, Range et Tolerance pour élargir ou réduire le niveau de tolérance. Vous pouvez également réaliser des ajustements asymétriques sur la tolérance en maintenant la touche Maj enfoncée tout en faisant glisser le curseur. Description des qualificateurs  H (teinte) : définit la gamme de couleurs participant à la création de la clé. L’utilisation du paramètre Hue seul pour définir un cache de clé peut renvoyer des résultats similaires à l’utilisation des courbes secondaires Hue, Sat et Lum. Étant donné que le spectre visible est représenté par un dégradé à ajustement automatique, les poignées H sont les seules qui permettent de régler automatiquement les valeurs extrêmes de cette commande, vous donnant ainsi la possibilité de sélectionner une gamme complète allant du bleu au vert, si nécessaire.  S (saturation) : définit la gamme de niveaux de saturation participant à la création de la clé. L’utilisation de la saturation seule pour définir un cache de clé peut être efficace pour limiter manuellement les couleurs trop saturées. Si vous utilisez la saturation et la teinte mais excluez la luminosité, vous pouvez limiter manuellement des couleurs spécifiques dans toute l’image.  L (luminosité) : définit la gamme de niveaux de luminosité participant à la création de la clé. L’utilisation de la luminosité seule pour définir un cache de clé constitue une technique extrêmement performante, qui vous permet d’isoler rapidement des zones des hautes lumières, des tons intermédiaires ou des ombres pour effectuer des ajustements spécifiques, comme augmenter ou réduire la luminosité des ombres ou bien encore manipuler la couleur au sein des hautes lumières.  Bouton Reset : réinitialise les trois qualificateurs à leur état par défaut, qui correspond à une sélection intégrale.Chapitre 10 Secondaries 251 Échantillons de couleurs Un ensemble de six échantillons, présents sous les qualificateurs HSL, vous permettent de définir automatiquement le qualificateur Hue sur une gamme étroite centrée sur l’une des couleurs primaires bleu, rouge et vert, ainsi que sur l’une des couleurs secondaires cyan, magenta et jaune. Les échantillons sont particulièrement utiles lorsque vous devez rapidement sélectionner des teintes pour un élément de l’image correspondant à l’une de ces couleurs. Lorsque vous choisissez un de ces échantillons, les commandes de saturation et de luminosité restent totalement inchangées. Pour ajuster le qualificateur Hue à l’aide de l’un des échantillons de couleurs : m Cliquez sur un échantillon tout en appuyant sur la touche Maj. Le qualificateur Hue est réinitialisé de façon à sélectionner la gamme de couleurs correspondante. Key Blur Le paramètre Key Blur vous permet d’appliquer un flou uniforme sur le cache de clé, afin d’estomper ce dernier. Cela peut grandement contribuer à rendre utilisable une clé par ailleurs source de bruit ou difficile à exploiter. Par défaut, ce paramètre a la valeur 0 et sa valeur maximale est de 8. Remarque : vous pouvez définir manuellement le paramètre de flou de clé sur des valeurs encore plus élevées en saisissant directement celles-ci dans le champ Key Blur. Sans flou de clé Avec flou de clé252 Chapitre 10 Secondaries L’un des intérêts de l’incrustation en vue de l’étalonnage réside dans le fait que, contrairement à l’incrustation visant à la création d’effets visuels, vous n’êtes pas toujours obligé de créer des caches de clé dotés de bords parfaitement lisses ou de surfaces intérieures totalement unies. Souvent, une clé apparemment médiocre fonctionnera sans problème, en particulier lorsque l’ajustement est subtil, dans la mesure où l’effet lui-même n’attire pas trop l’attention. Par ailleurs, il est important de noter que parfois, le vide observé dans le cache de clé qui vous préoccupe peut en fait correspondre à une ombre du sujet isolé, que vous ne souhaitez pas inclure dans la correction. Onglet Previews L’onglet Previews est une fenêtre en deux parties qui vous guide à travers les étapes d’ajustement lorsque vous utilisez les qualificateurs HSL et les commandes de vignette décrits dans ce chapitre. Deux images basse résolution vous présentent différentes vues de l’opération effectuée. Vérification des clés secondaires lors de la lecture Lors de la lecture, il est conseillé de vérifier l’aspect des clés secondaires que vous avez définies. Parfois, une opération secondaire qui semblait parfaite lors de l’étalonnage pré- sente des tremblements sur les bords ou des « claquements » résultant de bruits ou de l’intégration d’un intervalle de valeurs marginales situées juste à l’extrémité de l’intervalle sélectionné (cela se produit souvent pour les éléments d’une image dont la clé est difficile à définir). Dans ce cas, des ajustements supplémentaires peuvent être nécessaires pour éliminer le problème. Par ailleurs, les clés secondaires qui fonctionnent correctement dans une partie d’une séquence peuvent ne pas fonctionner de la même façon quelques secondes plus tard, si la luminosité change. Avant de passer à l’étape suivante, il est toujours préfé- rable de vérifier comment se présente une opération secondaire sur toute la durée d’une séquence.Chapitre 10 Secondaries 253 Remarque : les options Matte Preview Mode et Vignette Outline n’apparaissent dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes que lorsque l’onglet Previews du studio Secondaries est sélectionné.  Vignette Previews : l’image de gauche illustre la position et la taille de la forme de vignette actuellement sélectionnée, si cette option est activée. Lorsque vous utilisez les vignettes de type Square ou Circle, cette fenêtre contient également une commande à l’écran qui permet de déplacer, de redimensionner et d’estomper la vignette. En revanche, si vous avez sélectionné une forme User Shape dans le studio Geometry, vous verrez un contour non modifiable de cette forme. Pour en savoir plus sur les vignettes, reportez-vous à la section suivante.  HSL qualifier previews : l’image de droite illustre le cache généré par les qualificateurs HSL. Cette fenêtre n’inclut pas le masque généré par les commandes de vignette et n’affiche pas le cache HSL tel qu’il apparaît lorsque le paramètre Key Blur est utilisé. (Le cache HSL final, tel qu’il a été modifié par les vignettes et le flou de clé, est uniquement visible dans l’écran Preview lorsque le mode Matte Preview Mode est défini sur Matte Only.) Les zones blanches du masque indiquent les portions de l’image sélectionnées par les paramètres de qualification en cours, qui seront eux-mêmes affectés par les ajustements apportés. Les zones noires de l’image représentent les portions de l’image qui restent inchangées.  Boutons Matte Preview Mode : ces boutons déterminent quels éléments sont visibles dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes. Trois modes sont disponibles :  Final Image : affiche un aperçu de l’effet final. Celui-ci est semblable à l’aperçu standard affiché dans la fenêtre Scopes, à ceci près qu’il affiche également le contour des vignettes, si l’option correspondante est activée.  Desaturated Preview : les zones de l’image qui sont sélectionnées avec les paramè- tres de qualification en cours apparaissent en couleur, tandis que les zones inchangées sont désaturées et apparaissent en monochrome. Boutons de mode d’aperçu du cache Contour de la vignette Aperçu de la vignette Aperçu du cache généré par le qualificateur HSL254 Chapitre 10 Secondaries  Matte Only : affiche le cache utilisé pour limiter l’effet. Celui-ci est semblable à l’image affichée dans l’écran d’aperçu des qualificateurs HSL, si ce n’est qu’il affiche le cumul du masque de vignette et du masque HSL, ainsi que les résultats du masque modifié par le paramètre Key Blur.  Vignette outline : lorsque le bouton Vignette est activé, ce bouton vous permet d’activer ou de désactiver le contour des vignettes présentes dans la fenêtre Preview. Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette Les commandes de vignette constituent un moyen extrêmement rapide d’isoler des zones de l’image dotées d’une géométrie arrondie ou rectangulaire, comme le visage d’une personne en gros plan ou une fenêtre en arrière-plan. Les vignettes sont également utiles pour isoler des sujets dont la clé est trop difficile à définir à l’aide des qualificateurs HSL. D’un autre côté, si le sujet auquel vous voulez associer une vignette bouge, vous devez soit animer la forme avec des images clés de façon à bouger avec le sujet (reportezvous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323), soit utiliser le suivi de l’animation pour créer automatiquement un chemin que la forme devra suivre (Pour en savoir plus, consultez le paragraphe « Onglet Tracking » à la page 345). Option Final Image : Option Desaturated preview Option Matte onlyChapitre 10 Secondaries 255 Les vignettes servent également à sélectionner des zones vastes dans l’image, en vue de les éclaircir ou de les assombrir. Un exemple courant consiste à utiliser une forme pour entourer une zone de l’image sur laquelle vous souhaitez attirer l’attention du spectateur. Basculez vers le menu local Outside, puis assombrissez l’arrière-plan en dehors de cette forme à l’aide des curseurs de contraste afin de faire « ressortir » davantage le sujet, visuellement parlant. Pour finir, si les vignettes rondes ou carrées ne suffisent pas à isoler un sujet aux formes irrégulières, vous pouvez créer une forme User Shape personnalisée dans l’onglet Shapes du studio Geometry, puis utiliser cette forme pour limiter l’étalonnage. Vous pouvez même créer des sujets complexes par rotoscopie (processus qui consiste à retoucher une animation image par image), afin de créer des ajustements très précis, trop difficiles à isoler à l’aide des seuls qualificateurs HSL. Les formes personnalisées peuvent uniquement être éditées et animées dans le studio Geometry, mais les caches créés peuvent servir à isoler des ajustements dans n’importe lequel des huit onglets Secondaries. Avant Après ajustement par vignette256 Chapitre 10 Secondaries Commandes de vignette Les commandes de vignette sont situées sous l’onglet Previews. Certaines peuvent également être manipulées à l’aide des contrôles d’écran de l’onglet Previews, au-dessus. Remarque : si vous disposez d’une surface de contrôle compatible, vous pouvez également faire appel aux commandes associées pour personnaliser la vignette.  Bouton Vignette : ce bouton active ou désactive la vignette pour l’onglet en cours.  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de l’influence de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0. Remarque : lorsque l’option Use Tracker fait référence à un marqueur de suivi de votre projet, la position de la vignette (sa poignée centrale) est automatiquement déplacée pour correspondre à la position des images clés, le long du chemin d’animation du marqueur. Cela a pour conséquence de transformer immédiatement votre vignette et vous pouvez continuer à faire des ajustements de position pour amener la vignette précisément au bon endroit. C’est à noter plus particulièrement si le personnage auquel est appliquée la vignette n’est pas celui qui fait l’objet du suivi.  Menu local Shape : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette.  Square : rectangle personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrô- les d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après pour modifier sa position et sa forme.  Circle : ovale personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrôles d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après pour modifier sa position et sa forme.  User Shape : lorsque vous sélectionnez une forme User Shape dans le menu local Shape, vous êtes automatiquement redirigé vers l’onglet Shapes du studio Geometry, où vous pourrez cliquer pour ajouter des points et ainsi dessiner une forme personnalisée à utiliser comme vignette. Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton Attach, puis revenez au studio Secondaries pour apporter des ajustements supplé- mentaires. Lorsque vous utilisez une forme personnalisée comme vignette, le reste des paramètres de vignette n’est pas disponible. Vous pouvez simplement modifier et animer cette forme depuis l’onglet Shapes du studio Geometry. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Shapes » à la page 337. Les paramètres suivants sont uniquement disponibles lorsque vous utilisez les options Square ou Circle du menu local Shape.Chapitre 10 Secondaries 257  Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour ce paramètre.  X Center : ajuste la position horizontale de la forme.  Y Center : ajuste la position verticale de la forme.  Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.  Size : agrandit ou rétrécit la forme.  Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme. Utilisation des contrôles d’écran pour ajuster les formes de vignette Les paramètres X Center, Y Center, Softness, Size et Aspect peuvent tous être ajustés via les contrôles d’écran disponibles dans l’image de gauche de l’onglet Preview. Remarque : bien qu’il soit également possible de visualiser les contours correspondant aux contrôles d’écran dans la zone Preview de la fenêtre Scopes lorsque le bouton Vignette Outline est activé, ces contours de commande ne sont pas activés dans cette zone. Vous ne pouvez effectuer ces ajustements que dans l’onglet Previews. Pour déplacer la vignette : m Faites glisser le curseur à l’intérieur ou à l’extérieur de la forme dans l’onglet Previews pour déplacer la vignette dans cette direction. Les paramètres X Center et Y Center sont ajustés simultanément. Color utilise le même système de coordonnées que Final Cut Pro pour définir une position.258 Chapitre 10 Secondaries Pour redimensionner la vignette : m Faites glisser l’un des quatre angles de la vignette pour la redimensionner par rapport à l’angle opposé qui, lui, reste verrouillé. m Tout en appuyant sur la touche Option, faites glisser le curseur pour redimensionner la vignette par rapport à son centre, représenté par un curseur en croix vert. m Tout en appuyant sur la touche Maj, faites glisser le curseur pour redimensionner la vignette tout en verrouillant son aspect, en agrandissant ou en réduisant la forme sans modifier son rapport hauteur/largeur. En fonction de l’opération effectuée, les paramètres X Center, Y Center, Size et Aspect peuvent également être ajustés. Pour ajuster l’atténuation de la vignette : m Cliquez sur la molette de la souris et faites glisser pour appliquer un effet de flou au contour de la vignette. Cela a pour effet d’ajuster le paramètre Softness. Le degré d’atténuation est représenté dans l’onglet Previews par une paire de cercles concentriques. Le cercle interne indique où commence le flou, le cercle externe où il se termine, ainsi que la forme. Animation de vignettes L’une des opérations les plus courantes consiste à placer un ovale sur le visage d’une personne, puis d’éclairer cet ovale ou d’obscurcir tout le reste pour attirer davantage l’attention sur le visage du sujet. Si le sujet reste immobile, cette opération est facile à réaliser. En revanche, s’il commence à bouger ou à se déplacer, vous devrez animer la vignette à l’aide d’images clés, de façon à ce que l’effet d’éclairage suive le sujet. Pour en savoir plus sur l’animation à l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323. Une autre possibilité consiste à utiliser l’outil de suivi de l’animation pour suivre automatiquement les mouvements du sujet, puis appliquer le mouvement analysé à la vignette. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.Chapitre 10 Secondaries 259 Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une vignette La procédure suivante explique comment utiliser l’option User Shape du menu local Shape associé aux commandes de vignette. 1 Ouvrez le studio Secondaries, cliquez sur l’un des huit onglets pour sélectionner l’opé- rateur secondaire à utiliser, puis activez les cases à cocher Enabled et Vignette pour activer les commandes de vignette. 2 Sélectionnez l’option User Shape dans le menu local Shape. L’onglet Shapes du studio Geometry s’ouvre immédiatement. La liste des formes qu’il contient, disponible sur la droite, comporte une nouvelle forme prête à être modifiée. 3 Cliquez dans la zone d’aperçu Geometry pour ajouter des points de contrôle autour de l’élément que vous souhaitez isoler, puis cliquez sur le premier point de contrôle créé pour fermer la forme et mettre fin à l’ajout de points. Par défaut, les formes tracées dans le studio Geometry sont des B-splines, qui utilisent les points de contrôle non associés à la forme créée pour mettre cette dernière en place (de la même façon que les B-splines utilisées par les commandes de courbe dans les studios Primary In et Primary Out). Vous pouvez également transformer ces formes en polygones simples si vous avez besoin d’une forme dotée d’angles plutôt que de courbes. Pour cela, cliquez sur le bouton Polygon de l’onglet Shapes. Remarque : si vous n’êtes pas sûr du nombre de points de contrôle à ajouter pour créer la forme souhaitée, n’hésitez pas à en créer plus que le nombre apparemment requis. Une fois la forme créée, il est très facile de modifier ses points. En revanche, vous ne pouvez pas ajouter ou supprimer des points de contrôle pour une forme déjà créée.260 Chapitre 10 Secondaries 4 Si nécessaire, modifiez la forme pour qu’elle soit mieux adaptée à l’élément que vous tentez d’isoler. Pour cela, faites glisser les points de contrôle pour manipuler la forme. 5 Pour adoucir les bords de la forme, augmentez la valeur du paramètre Softness. Deux formes modifiables supplémentaires apparaissent à l’intérieur et à l’extérieur de la forme que vous avez tracée. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie. Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment. 6 Si vous le souhaitez, vous pouvez saisir un nom identifiant la forme dans le champ Shape Name, puis appuyer sur Entrée pour valider la modification. 7 Cliquez sur Attach, en haut de l’onglet Shapes, pour associer la forme que vous venez de créer à l’onglet du studio Secondaries dans lequel vous vous trouviez à l’instant (le numéro de l’onglet secondaire doit être affiché dans le champ Current Secondary, en haut de l’onglet Shapes).Chapitre 10 Secondaries 261 8 Au besoin, vous pouvez également ajouter des images clés ou la fonction de suivi de l’animation pour animer la forme en fonction des mouvements de la caméra ou du sujet. Ainsi, la forme créée suit parfaitement l’action de la séquence. 9 Une fois la forme terminée, ouvrez le studio Secondaries. La forme créée est ensuite visible à l’intérieur de la zone de vignette de l’onglet Previews. À ce stade, le cache créé par la forme peut servir à limiter les corrections apportées, comme c’est le cas pour tout autre cache secondaire. Lorsque vous utilisez une forme personnalisée, les commandes de vignette de l’onglet secondaire auquel la forme est assignée sont désactivées. Si, à un moment donné, vous devez modifier la forme, vous devez procéder dans le studio Geometry. Les corrections secondaires qui utilisent cette forme seront automatiquement mises à jour pour reflé- ter les modifications apportées. Utilisation simultanée de l’incrustation secondaire et des vignettes Lorsque vous activez les commandes de vignette tout en utilisant les qualificateurs HSL pour créer une clé secondaire, la vignette limite le cache créé par la clé. Cela peut s’avé- rer extrêmement utile lorsque le meilleur cache de clé que vous arrivez à produire pour isoler un élément de l’image entraîne des sélections non souhaitées en arrière-plan, que vous ne parvenez pas à éliminer sans réduire la qualité du cache. Dans ce cas, vous pouvez utiliser la vignette comme cache patate, pour éliminer les sections du cache de clé qui se situent en dehors de la forme de vignette. Ajustement des parties interne et externe de la sélection Pour spécifier si les commandes de couleur, de contraste et de saturation s’appliquent à la partie interne ou à la partie externe de l’élément isolé, vous devez utilisez le menu local Control. L’une des fonctionnalités les plus intéressantes du studio Secondaries est sa capacité à appliquer des corrections séparées aux parties interne et externe d’un cache secondaire dans le même onglet. Cela signifie que chacun des huit onglets secondaires peut comporter deux corrections distinctes.262 Chapitre 10 Secondaries Dès que vous sélectionnez une autre zone à retravailler, les commandes se mettent à jour pour refléter ces réglages. Le menu local Control fournit également des options supplémentaires permettant de modifier ces réglages.  Inside : réglage par défaut. Lorsque l’option Inside est définie, tous les ajustements effectués s’appliquent à la partie intérieure du cache secondaire (la zone en blanc, lorsque vous regardez le masque lui-même).  Outside : lorsque l’option Outside est définie, tous les ajustements effectués dans l’onglet en cours s’appliquent à la partie externe du cache secondaire (la zone en noir). Réaliser un ajustement par assombrissement sur la partie externe d’un cache circulaire qui entoure l’intégralité de l’image et auquel un adoucissement des bords a été appliqué constitue l’une des façons de créer un effet de vignette traditionnel.  Copy Inside to Outside : copie la correction actuellement appliquée à la partie interne du cache sur la partie externe. Cette opération est pratique si vous souhaitez copier la même correction sur la partie externe, avant d’effectuer une petite modification. Ainsi, la différence entre les corrections appliquées à la partie interne et la partie externe reste minime.  Copy Outside to Inside : copie la correction appliquée à la partie externe sur la partie interne. Avant l’ajustement intérieur Après Avant l’ajustement extérieur AprèsChapitre 10 Secondaries 263  Swap : permute les corrections appliquées aux parties interne et externe du cache secondaire, de sorte qu’elles se retrouvent inversées. Utilisation des courbes secondaires Contrairement à ce que leur nom semble suggérer, les courbes secondaires sont en fait un ensemble de commandes très performantes qui vous permettent de réaliser des ajustements spécifiques aux paramètres de teinte, de saturation et de luminance d’une image, uniquement à partir des zones de teinte spécifiées à l’aide de points de contrôle placés sur une courbe. Important : les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais quasiment tout autre paramètre des studios Primary In et Secondaries peut l’être. Le fonctionnement de ces courbes est très différent de celui des commandes de courbe disponibles dans le studio Primary In. Par défaut, chaque courbe secondaire est une ligne plane horizontale qui passe au milieu de la zone graphique. Le spectre visible est représenté le long de la surface de la courbe par un dégradé à ajustement automatique, dont les extrémités sont automatiquement renvoyées de l’autre côté de la courbe. Les points de contrôle situés sur la gauche et sur la droite de cette courbe sont liés de sorte que, lorsque vous en déplacez un, l’autre bouge en même temps. Cela garantit une transition en douceur si vous apportez des ajustements au niveau de la couleur rouge.264 Chapitre 10 Secondaries L’ajout de points à la surface de cette courbe vous permet de définir les zones de teinte à ajuster. Si vous faites monter la courbe dans ces zones, la valeur de l’aspect de couleur modifié par une courbe donnée augmente. Si vous faites descendre la courbe, la valeur diminue. Par exemple, si vous ajoutez quatre points de contrôle à la courbe de saturation pour réduire la gamme allant du vert au bleu, vous pouvez sans problème désaturer tous les éléments bleus et verts de l’image, tout en laissant intactes les autres couleurs. Avant Après Réglage de la courbe de saturationChapitre 10 Secondaries 265 L’un des aspects les plus appréciables de ces commandes vient du fait qu’elles permettent des ajustements très spécifiques visant à rétrécir ou élargir des zones de couleur, avec des transitions extrêmement douces entre les zones corrigées et les zones non corrigées de l’image. Dans de nombreux cas, les résultats seront bien meilleurs que ce qu’auraient permis les qualificateurs HSL. Un autre atout dont bénéficient ces commandes par rapport aux qualificateurs HSL est qu’ils permettent de réaliser des ajustements simultanés sur des gammes de teintes non adjacentes. En d’autres termes, vous pouvez amplifier ou réduire les valeurs des zones de rouge, de vert et de bleu d’une image, tout en minimisant l’effet de cet ajustement sur les zones de jaune, de cyan et de magenta. Les courbes secondaires utilisent des B-splines, tout comme les commandes des courbes primaires. En fait, vous pouvez ajouter et modifier des contrôles de point sur les courbes secondaires exactement de la même façon. Pour en savoir plus, consultez la section « Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines » à la page 222. Important : les ajustements réalisés à partir des courbes secondaires s’appliquent toujours aux teintes animées avec des images clés de l’image entière et ne sont pas limités par les commandes Vignette ou HSL.266 Chapitre 10 Secondaries Onglet Hue Curve Lorsque vous augmentez ou diminuez une partie de la courbe de teinte secondaire, vous réalisez un ajustement de teinte semblable à ce que vous faites lorsque vous utilisez la commande Global Hue, à ceci près que vous ne faites pivoter que la valeur de teinte de la gamme de teintes sélectionnée spécifiée par la courbe. Si vous faites monter la courbe, la valeur s’approche du rouge, si vous la faites descendre, la valeur s’approche du bleu. Cette commande peut être utile pour réaliser de petits ajustements superficiels à la section rouge/orange du spectre qui concerne les teints de peau, afin d’ajouter ou de supprimer rapidement des couleurs chaudes. Avant Réglage de la courbe des teintes AprèsChapitre 10 Secondaries 267 Onglet Sat Curve Faire monter la courbe de saturation augmente le degré de saturation dans la portion du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre diminue le degré de saturation. Cet outil est très performant pour créer des thèmes stylisés qui rehaussent ou atténuent des couleurs spécifiques de l’image. Avant Réglage de la courbe de saturation Après268 Chapitre 10 Secondaries Onglet Lum Curve Faire monter la courbe de luminance augmente la luminosité des couleurs dans la portion du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre assombrit les couleurs. Faites appel à cet outil lorsque vous devez ajuster le contraste dans des zones de couleur spécifiques. Commandes de réinitialisation Le studio Secondaries est doté de deux boutons de réinitialisation.  Bouton Reset Secondary : réinitialise uniquement l’onglet secondaire actuellement ouvert.  Bouton Reset All Secondaries : réinitialise tous les onglets secondaires du studio Secondaries. Utilisez ce bouton avec précaution. Avant Réglage de la courbe de luminance Après11 269 11 Color FX Lorsque les contrôles d’étalonnage principal et secondaire ne suffisent pas à créer l’aspect voulu, Color FX permet de créer des effets sophistiqués via une interface utilisateur arborescente. Le studio Color FX est un environnement d’effets structuré de façon arborescente. Il a été conçu comme une boîte à outils extensible que vous pouvez utiliser pour créer des aspects personnalisés en traitant une image par le biais de combinaisons d’opérations prenant la forme de nœuds. Chaque nœud est une opération de traitement d’image individuelle et en connectant ces nœuds, constituant ainsi des combinaisons ou arborescences de nœuds, vous pouvez créer des effets sophistiqués de plus en plus complexes. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  L’interface Color FX (p. 270)  Utilisation de Color FX (p. 270)  Création et connexion de nœuds (p. 272)  Ajustement des paramètres des nœuds (p. 274)  Omission de nœuds (p. 276)  Création d’effets dans le studio Color FX (p. 276)  Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés (p. 282)  Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX (p. 283)  Guide de référence des nœuds (p. 284)270 Chapitre 11 Color FX L’interface Color FX Le studio Color FX est divisé en quatre zones principales :  Liste Node : liste sur la gauche du studio Color FX contenant chaque opération de traitement d’image pouvant être ajoutée. Certains de ces nœuds sont à entrée simple, effectuant cette opération sur chaque image insérée, tandis que d’autres sont à entrée multiple, utilisant plusieurs copies de travail de l’image et les combinant via différentes méthodes. Tous les nœuds sont ordonnés alphabétiquement.  Vue Node : il s’agit d’une zone située au centre du studio Color FX, où les nœuds que vous créez sont affichés, interconnectés et disposés en arborescences de nœuds qui créent l’effet.  Onglet Parameters : lorsque vous sélectionnez un nœud dans la vue Node, ses paramè- tres s’affichent dans cet onglet afin que vous puissiez les ajuster et les personnaliser.  Chutier Color FX : ce chutier fonctionne de façon similaire aux chutiers Correction et Grades, vous permettant d’enregistrer les effets créés à des fins d’utilisation ultérieure. Utilisation de Color FX Le studio Color FX n’est pas un environnement de mixage dans lequel vous pouvez combiner plusieurs images. La seule image que vous pouvez insérer dans ce studio pour traitement est celle du plan en cours. Fonctionnement des arborescences de nœuds Dans la chaîne de traitement des images Color, le studio Color FX traite l’image telle qu’elle apparaît après que des corrections aient été appliquées dans les studios Primary et Secondaries. Les entrées de nœud non liées se connectent automatiquement à l’état de l’image affecté par les studios Primary et Secondaries. Chaque arborescence de nœuds débute ainsi, avec une entrée vide automatiquement connectée à l’image corrigée. Remarque : la seule exception est le nœud Color, qui génère une image de couleur unie que vous pouvez utiliser avec des nœuds mathématiques à entrée multiple pour nuancer une image de différentes façons.Chapitre 11 Color FX 271 Pour effectuer plus d’opérations sur une image, il suffit simplement d’ajouter d’autres nœuds, en connectant les sorties des nœuds précédemment ajoutés aux entrées de nouveaux nœuds via des boucles (noodles). Vous pouvez considérer une arborescence de nœuds comme une cascade de données de traitement d’image. Les opérations de traitement d’image commencent en haut, puis descendent en cascade, de nœud en nœud. Chaque nœud applique son effet sur l’image sortant du nœud situé au-dessus, jusqu’à ce que le bas de l’arborescence soit atteint, où l’image est à son état final. Le dernier nœud de toute arborescence doit être le nœud Output. Il s’agit du nœud qui renvoie l’image ayant été traitée par le studio Color FX dans la chaîne de traitement des images Color. S’il n’existe pas de nœud Output ou s’il est déconnecté, l’arborescence de nœuds n’aura aucun effet sur le plan et son effet ne sera pas rendu par la file d’attente de rendu. Remarque : la barre CFX n’apparaît que dans la piste des jeux d’étalonnage, pour les plans pour lesquels ont été créés des nœuds de sortie.272 Chapitre 11 Color FX Entrées et sorties de nœuds Les nœuds à entrée simple appliquent une opération à l’image. Ils ne peuvent traiter qu’une seule image entrante à la fois et vous ne pouvez donc connecter qu’une seule boucle à une entrée. Les nœuds à entrée multiple sont conçus pour combiner plusieurs variations de l’image de différentes façons, afin de ne générer qu’un seul effet combiné. Ces nœuds fournissent plusieurs entrées afin que vous puissiez connecter plusieurs boucles. Par contre, toute sortie de nœud peut être connectée à plusieurs nœuds ce qui permet d’intégrer plusieurs copies de travail identiques de l’image à ce stade dans l’arborescence, afin d’y appliquer plusieurs opérations. Création et connexion de nœuds Dans cette section, vous allez apprendre les méthodes utilisées pour ajouter, supprimer et disposer des nœuds dans une arborescence et ce, afin de créer des effets. Pour ajouter un nœud à la vue Node, procédez de l’une des manières suivantes : m Double-cliquez sur un nœud de la liste. m Sélectionnez un nœud dans liste, puis cliquez sur Add. m Faites-glisser un nœud depuis la liste dans la vue Node. Les nouveaux nœuds apparaissent toujours déconnectés dans la vue Node.Chapitre 11 Color FX 273 Pour supprimer un ou plusieurs nœuds de la vue Node : m Sélectionnez un ou plusieurs nœuds dans la vue Node, puis cliquez sur Delete ou Forward Delete. Le nœud disparaît et les boucles connectées à celui-ci sont déconnectées. Pour connecter la sortie d’un nœud à l’entrée d’un autre : m Faites-glisser une boucle depuis la sortie d’un nœud vers l’entrée d’un autre. Les boucles sont vertes lorsqu’elles sont créées, mais deviennent grises lorsqu’elles sont connectées. Remarque : lorsque vous positionnez le pointeur sur l’entrée d’un nœud, une petite bulle d’aide s’affiche, indiquant son nom. Si vous voulez que l’effet d’un nœud ne s’applique pas, vous pouvez cliquer sur son bouton Bypass, en haut de l’onglet Parameters. Pour déconnecter un nœud de celui du dessus : m Faites glisser une boucle depuis l’entrée du nœud que vous voulez déconnecter vers une zone vide de la vue Node. Lorsque vous travaillez sur des arborescences volumineuses, il est judicieux de bien les structurer afin qu’elles soient claires.274 Chapitre 11 Color FX Pour réorganiser des nœuds dans la vue Node, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser un nœud dans une direction. m Faites glisser une zone de sélection sur un groupe de nœuds, puis faites glisser l’un des nœuds sélectionnés dans une direction pour les déplacer ensemble. Ajustement des paramètres des nœuds Le fonctionnement de la plupart des nœuds peut être personnalisé via des paramètres variant d’un nœud à un autre, selon sa fonction. Tous les paramètres des nœuds figurent dans l’onglet Parameters, sur la droite du studio Color FX. Pour afficher les paramètres d’un nœud dans l’onglet Parameters : m Cliquez une fois sur le nœud à modifier. Le nœud sélectionné s’affiche en cyan et s’il a des paramètres, ils s’affichent à droite et peuvent être modifiés. Vous pouvez modifier les paramètres du nœud de la même façon que dans d’autres studios. Vous pouvez aussi choisir à quel stade d’une arborescence de nœuds vous voulez visualiser l’image. Pour afficher l’image traitée au niveau d’un nœud dans la vue Node : m Double-cliquez sur le nœud à afficher. Le nœud visualisé apparaît en jaune et l’image telle qu’elle apparaît au niveau de celuici dans l’arborescence figure dans les affichages Preview et Broadcast.Chapitre 11 Color FX 275 Remarque : étant donné que le double clic sur un nœud entraîne le chargement de l’image correspondante et l’ouverture des paramètres correspondants sous l’onglet Parameters, il apparaît également encadré de bleu. Lorsque vous créez des effets multinœuds, il est souvent utile de visualiser un nœud figurant au bas de l’arborescence lorsque vous ajustez un nœud situé plus haut. Ainsi, vous pouvez ajuster n’importe quel paramètre tout en visualisant son effet sur l’ensemble de l’arborescence. Dans l’exemple ci-après, on crée un aspect vaporeux mais très contrasté à l’aide d’une série de nœuds composée des nœuds B&W, Curve et Blur d’un côté (pour créer la couche vaporeuse) et le nœud Bleach Bypass de l’autre (qui apporte un fort contraste), les deux côtés étant reliés par un nœud Multiply pour créer la combinaison. En peaufinant cet effet, vous souhaiterez ajuster le degré d’inclusion de l’image originale en noir et blanc à l’effet final en ajustant le nœud Curve, mais vous devez voir la sortie du nœud Multiply pour savoir quel niveau d’ajustement vous devez effectuer. Pour cela, double-cliquez sur le nœud Multiply afin d’en faire le nœud visualisé (surligné en jaune). Puis cliquez une fois sur le nœud Curve pour charger ses paramètres sous l’onglet Parameters (le nœud est alors encadré en cyan).276 Chapitre 11 Color FX Omission de nœuds Chaque nœud est doté d’un bouton Bypass figurant en haut de sa liste de paramètres. Cliquez dessus pour désactiver l’effet qu’a ce nœud sur l’arborescence sans supprimer le nœud de la vue Node. Les nœuds ignorés sont soulignés d’une ligne pointillée orange. Si vous voulez suspendre l’effet d’une arborescence de nœuds entière sans la supprimer ou activer le bouton Bypass de chaque nœud, vous devez déconnecter entièrement le nœud Output. Création d’effets dans le studio Color FX Cette section présente certaines des opérations les plus courantes effectuées dans le studio Color FX. Utilisation des nœuds à entrée simple L’utilisation la plus simple de ce studio consiste à appliquer un ou deux nœuds à entrée simple pour créer un effet stylisé. Dans ce cas, il vous suffit d’ajouter les nœuds à utiliser, de les connecter dans l’ordre dans lequel vous voulez qu’ils soient appliqués, puis d’ajouter un nœud Output à la fin.Chapitre 11 Color FX 277 Dans l’exemple suivant, un nœud Bleach Bypass (qui modifie la saturation et le contraste d’une image pour simuler un traitement de film chimique) est suivi d’un nœud Curve (pour modifier plus avant le contraste de l’image), suivi par le nœud Output qui doit être ajouté à la fin de toutes les arborescences de nœuds. Utilisation des nœuds de surimposition Une utilisation plus sophistiquée des nœuds consiste à faire appel à des nœuds à entrée multiple pour combiner au moins deux copies de travail de l’image traitées séparément afin d’obtenir un effet combiné. Dans l’un des exemples les plus simples, vous pouvez nuancer une image en connectant un nœud Color (qui génère une couleur définissable par l’utilisateur) à une entrée d’un nœud de surimposition Multiply.278 Chapitre 11 Color FX Ceci multiplie la couleur avec l’image corrigée (rappelez-vous que les entrées déconnectées se lient toujours aux données de l’image corrigée). En raison du mode de fonctionnement de la multiplication des images, les zones les plus claires de l’image sont nuancées, alors que les zones progressivement plus sombres sont moins nuancées et les zones noires restent inchangées. Dans un exemple légèrement plus complexe, l’image est traitée via trois nœuds : un nœud Duotone (qui désature l’image et mappe de nouveau le noir et blanc en deux couleurs personnalisables), un nœud Curve (pour assombrir les tons intermédiaires) et un nœud Blur. Le résultat est connecté à une entrée d’un nœud Add (les deux paramè- tres BIas étant définis sur 1). Les nœuds Duotone, Curve et Blur nuancent, assombrissent et rendent floue l’image avant de l’ajouter à l’image corrigée (provenant de l’entrée 2). Le résultat obtenu est un effet de diffusion avec des hautes lumières chaudes et éclatantes.Chapitre 11 Color FX 279 Explication sur les nœuds de surimposition mathématiques Les nœuds de surimposition présentés dans l’exemple précédent font appel à des calculs simples pour combiner deux copies de travail de l’image modifiées différemment. Ces opérations mathématiques reposent sur la méthode numérique suivante de repré- sentation des tonalités dans chacun des trois canaux de couleur d’une image :  Noir = 0 (donc noir pour RVB = 0, 0, 0)  Les valeurs de tons intermédiaires dans chaque canal sont fractionnaires, de .00001 à .999999  Blanc = 1 (donc blanc pour RVB = 1, 1, 1) Gardez ces valeurs à l’esprit en lisant les sections suivantes. Add Les pixels de chaque image d’entrée sont ajoutés. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc l’ajout de noir à une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Toutes les autres valeurs sont augmentées de la somme des deux valeurs. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Les opérations d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants agressifs, car elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des images d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont affectées lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet. Remarque : par défaut, les paramètres Bias du nœud Add divisent les valeurs de chaque image d’entrée par deux avant de les ajouter. Si les résultats ne sont pas aussi vifs que vous le souhaitez, définissez les paramètres Bias Source 1 et Source 2 sur 1. Difference Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées est important. Ce nœud est utile pour assombrir l’image Source 1 basée sur la luminosité de l’image Source 2.280 Chapitre 11 Color FX Multiply Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1, donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur, le résultat est noir. Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images. Isolement de parties d’une image Une autre méthode courante de création d’un effet de surimposition consiste à utiliser un cache en niveaux de gris pour contrôler à quel endroit d’une image deux entrées sont ajoutées. Le nœud Alpha Blend a trois entrées qui sont combinées pour créer exactement cet effet. Ce nœud fusionne l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1 dans toutes les zones où l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image d’entrée Alpha est noire, seule l’entrée Source 1 est affichée.Chapitre 11 Color FX 281 Toute image à niveaux de gris peut être utilisée afin de créer un cache que vous pouvez connecter à l’entrée Alpha, pour obtenir divers effets. Dans l’exemple suivant, un nœud Curve est utilisé pour manipuler le contraste de l’image de sorte qu’un nœud Edge Detector puisse plus aisément isoler les bords de l’image pour créer un cache en niveaux de gris, un nœud Blur est utilisé pour adoucir le cache des bords et un nœud Invert est utilisé pour inverser les zones noires et blanches du cache de sorte que les bords de la face deviennent les zones du cache qui sont transparentes, ou qui ne doivent pas être ajustées. Ce cache est connecté à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend (la troisième entrée). Un nœud Blur est alors connecté à l’entrée Source 2. 282 Chapitre 11 Color FX Le nœud Blur rend floue l’image corrigée, mais l’image du cache connectée à l’entrée Alpha limite son effet aux zones de l’image n’incluant pas le détail autour des bords qui étaient isolés via le nœud Edge Detector. Comme vous pouvez le voir, l’image connectée à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend limite la façon dont les entrées Source 1 et Source 2 sont combinées. Il ne s’agit que d’un exemple de la puissance du nœud Alpha Blend. Vous pouvez utiliser ce nœud pour limiter un grand nombre d’effets différents. Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés L’une des limites du studio Color FX est que de nombreux effets doivent être spécialement assemblés lorsque vous travaillez sur une vidéo entrelacée. Lorsque vous créez un effet pour un plan entrelacé, vous devez séparer chaque trame au début de l’arborescence de nœuds avec deux nœuds Deinterlace, l’un défini sur Even et l’autre sur Odd. Une fois ceci fait, vous devez traiter chaque trame via des arborescences de nœuds identiques. Lorsque vous avez obtenu l’effet, vous devez réassembler les trames en images via le nœud Interlace, en connectant la branche Even de l’arborescence de nœuds à l’entrée Even sur la gauche et la branche Odd à l’entrée Odd sur la droite. Enfin, le nœud Output est connecté au nœud Interlace.Chapitre 11 Color FX 283 Si vous ne traitez pas chaque trame séparément, vous risquez de rencontrer des effets d’image inattendus, particulièrement lors de l’utilisation de nœuds de filtrage et de transformation comme Blur, Sharpen, Stretch et Translate. Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX Lorsque vous avez créé un effet Color FX que vous aimez, vous pouvez l’enregistrer pour vous en servir ultérieurement via le chutier Color FX. Ce chutier fonctionne comme les chutiers de correction des autres studios. Pour enregistrer un effet dans le studio Color FX : 1 Placez la tête de lecture sur un plan ayant une arborescence de nœuds que vous voulez enregistrer. 2 Tapez un nom pour l’effet dans la zone File sous le chutier (cette étape est facultative, mais recommandée). 3 Cliquez sur Save. L’effet est enregistré avec une vignette extraite du plan depuis lequel il a été enregistré. L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous aider à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous n’indiquez pas de nom, les corrections et les jeux d’étalonnage enregistrés sont automatiquement nommés de la façon suivante. Pour appliquer un effet ou un jeu d’étalonnage enregistré à un plan : 1 Placez la tête de lecture sur le plan auquel appliquer l’effet. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur l’effet à appliquer.  Sélectionnez un effet et cliquez sur le bouton Load sous le chutier.  Faites glisser l’effet sur le plan auquel vous voulez l’appliquer. L’effet sélectionné est appliqué au plan à la position de la tête de lecture. Vous pouvez également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans.284 Chapitre 11 Color FX Pour appliquer un effet enregistré à plusieurs plans : 1 Sélectionnez tous les plans auxquels vous voulez appliquer la correction dans le plan de montage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur l’effet dans le chutier.  Sélectionnez un effet enregistré et cliquez sur le bouton Load sous le chutier. L’effet est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans le plan de montage. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et la gestion des corrections, reportez-vous au chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299. Guide de référence des nœuds Cette section présente une brève description de chaque nœud qui figure dans la liste de nœuds. Nœuds en couche Les nœuds suivants ont plusieurs entrées et sont utilisés pour combiner de différentes façons au moins deux copies de travail traitées différemment de l’image corrigée. Add Ajoute mathématiquement chaque pixel des deux images d’entrée. Les opérations d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants agressifs, car elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des images d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont affectées lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet. Chapitre 11 Color FX 285 L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Le nœud Add a deux paramètres.  Source 1 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 1 est ajoutée pour créer le résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur par défaut est 0,5.  Source 2 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 2 est ajoutée pour créer le résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur par défaut est 0,5. Alpha Blend Ce nœud fusionne (comme le nœud Blend) l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1 dans toutes les zones où l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image d’entrée Alpha est noire, seule l’entrée Source 1 est affichée. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées affecte la sortie. Blend Ce nœud mélange deux entrées en fonction du paramètre Blend. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Blend a un paramètre :  Blend : lorsque sa valeur est 0, seule l’entrée 1 utilisée pour générer un résultat. Lorsque sa valeur est 0,5, les entrées 1 et 2 sont fusionnées en parts égales et sont utilisées pour générer un résultat. Lorsque sa valeur est 1, seule l’entrée 2 est utilisée pour générer un résultat. Darken Favorise les parties les plus sombres de chaque entrée. Les pixels de chaque image se chevauchant sont comparés et les plus sombres sont conservés. Les zones blanches de chaque entrée ne donnent aucun résultat. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Difference Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. Puisqu’il s’agit d’une soustraction, l’ordre dans lequel les entrées sont connectées est important. Interlace Les images connectées à chaque entrée sont entrelacées. L’entrée de gauche concerne la trame Even, celle de droite la trame Odd. Ce nœud est utilisé à la fin des arborescences de nœuds commençant par des nœuds Deinterlace afin de traiter les effets des projets faisant appel à des données entrelacées.286 Chapitre 11 Color FX Lighten Le nœud Lighten accentue les parties les plus claires de chaque entrée. Les pixels de chaque image se chevauchant sont comparés et les plus clairs sont conservés. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Multiply Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1, donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur, le résultat est noir. Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images. RGB Merge Les trois entrées sont utilisées pour insérer des canaux individuels dans les canaux rouge, vert et bleu. Vous pouvez séparer ces trois canaux de couleur via le nœud RGB Split, traiter chaque canal à niveaux de gris individuellement, puis les réassembler dans une image en couleurs avec ce nœud. Nœuds d’effets Les nœuds suivants ont une seule entrée et sont utilisés pour appliquer une correction ou un effet à l’image. B&W Désature l’image pour générer une image monochrome à niveaux de gris constituée uniquement du composant Luma. Bleach Bypass Augmente le contraste et désature l’image. Simule le processus de rétention de l’argent en laboratoire photo, qu’on utilise pour augmenter le contraste des images dans les films : omission de l’étape de blanchiment du développement du film, qui laisse des grains d’argent exposés sur le négatif ce qui amplifie le contraste, augmente le grain et réduit la saturation. Blur Rend l’image floue. Blur a un paramètre :  Spread : Niveau de flou. Peut avoir une valeur comprise entre 0 (pas de flou) et 40 (flou maximal).Chapitre 11 Color FX 287 Clamp Deux paramètres fixent les valeurs minimale et maximale dans l’image. Le nœud Clamp a deux paramètres :  Min : niveau minimal dans l’image. Les niveaux inférieurs à cette valeur sont définis sur celle-ci.  Max : niveau maximal dans l’image. Les niveaux supérieurs à cette valeur sont ramenés à cette valeur plafond. Curve Courbe affectant le contraste de l’image, similaire à la courbe Luma dans le studio Primary In. La sélection de ce nœud révèle un contrôle des courbes dans l’onglet Parameters qui fonctionne de façon identique à celui du studio Primary In. Duotone Désature l’image, en mappant ses points noir et blanc en deux couleurs personnalisables par l’utilisateur pour créer des images nuancées ayant deux nuances, du blanc au noir. Duotone a deux paramètres :  Light Color : couleur avec laquelle le point blanc est mappé.  Dark Color : couleur avec laquelle le point noir est mappé. Edge Detector Filtre de convolution qui amplifie le contraste de l’image de sorte à réduire celle-ci à ses contours les plus sombres. Edge Detector a deux paramètres :  B&W : désature l’image résultante. utile pour générer des caches.  Scale : ajuste le point blanc. Baisser cette valeur augmente le contraste et compresse les valeurs de ton intermédiaire pour mettre l’accent sur les contours.  Bias : ajuste le contraste global. Baisser cette valeur augmente le contraste et l’augmenter le baisse. Exposure Augmente les hautes lumières ou compresse les ombres, selon que vous augmentez ou baissez la valeur du paramètre Exposure. Ce nœud a un paramètre :  Exposure : l’augmentation ce paramètre accroît les hautes lumières tout en laissant le point noir inchangé. La valeur 0 n’entraîne à aucune modification. Une baisse de la valeur de ce paramètre réduit l’image, en compressant les ombres tout en baissant les hautes lumières moins fortement.288 Chapitre 11 Color FX Film Grain Ajoute du bruit aux parties plus sombres d’une image pour simuler le grain du film ou le bruit vidéo dus à une sous-exposition. Les hautes lumières dans l’image ne sont pas affectées. Ce nœud est utile si vous devez mettre en correspondance un insert propre et bien exposé dans une scène perturbée en raison d’une sous-exposition. Il est également utile pour donner un aspect austère à un film. Ce nœud a trois paramètres :  Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.  Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.  Monochrome : l’activation de ce bouton aboutit à la création de bruit monochrome ou à niveaux de gris, sans couleur. Film Look Nœud « tout en un » relatif à l’aspect d’un film. Combine l’opération Film Grain décrite ci-dessus avec un ajustement d’exposition de « Courbe en S » qui compresse légèrement les ombres et amplifie les hautes lumières. Le contraste dans les tons intermédiaires est étiré, mais leur distribution reste centrée, il n’y a donc aucun éclaircissement ou assombrissement global. Ce nœud a trois paramètres :  Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.  Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.  Contrast : effectue un ajustement de « Courbe en S » au niveau du contraste qui compresse les ombres et amplifie les hautes lumières. les tons intermédiaires restant centrés. La valeur 0 conserve le contraste d’origine de l’image corrigée et la valeur 1 est l’expansion de contraste maximale possible avec ce nœud.Chapitre 11 Color FX 289 Gain Ajuste le contraste en augmentant ou en baissant le point blanc de l’image sans déplacer le point noir et en adaptant les tons intermédiaires au nouveau point blanc et au point noir. Ce nœud a quatre paramètres :  Gain : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale des hautes lumières et des tons intermédiaires de l’image.  Red Gain : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal.  Green Gain : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal.  Blue Gain : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement de point blanc pour ce canal. Gamma Effectue un ajustement gamma standard ce qui aboutit à un ajustement non linéaire pour augmenter ou baisser la distribution de tons intermédiaires de l’image sans déplacer les points noirs et blancs. Il s’agit d’une fonction de puissance, (f(x) = xa ). Ce nœud a quatre paramètres :  Gamma : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale des tons intermédiaires de l’image.  Red Gamma : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal.  Green Gamma : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal.  Blue Gamma : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement gamma pour ce canal. Grain Reduction Réduit le grain et le bruit dans une image en effectuant une moyenne des pixels adjacents dans cette image en fonction des valeurs spécifiées dans les paramètres Master, Red, Green et Blue Scale. La détection des contours peut être utilisée pour conserver la netteté dans des zones de détails très contrastés via le paramètre Edge Retention et une opération d’augmentation de la netteté peut être appliquée après la réduction du grain pour amplifier les détails. Certains plans ayant un bruit plus apparent dans certains canaux de couleurs spécifiques, vous pouvez apporter des ajustements indépendants à chaque canal. Ce nœud a six paramètres :  Master Scale : effectue une moyenne des pixels adjacents de chaque canal de couleur dans l’image pour réduire le grain et le bruit, au dépend d’un certain degré d’atténuation de l’image.  Red Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal rouge.  Green Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal vert.  Blue Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal bleu.290 Chapitre 11 Color FX  Edge Retention : utilise la détection des contours pour isoler des zones de détails très contrastés dans l’image (comme les cheveux, les yeux et les lèvres d’un acteur filmé en gros plan) et exclut ces zones de l’image de l’opération de réduction du grain pour empêcher l’atténuation des détails les plus importants de l’image. Des valeurs plus élevées préservent plus de l’image d’origine dans ces zones.  Post Sharpening : applique un filtre de convolution de renforcement de la netteté après l’opération de réduction de grain pour tenter de restaurer des détails perdus une fois le grain atténué. Utilisez ce paramètre avec modération. Si vous indiquez une valeur trop élevée, vous réintroduirez le grain que vous tentez de réduire. Hue Effectue une rotation de la teinte de chaque pixel dans la totalité de l’image. Ce nœud a un paramètre :  Shift : degré de modification de la teinte. Cette opération n’est pas effectuée en degrés, comme cela est représenté dans le Vecteurscope. Une valeur de –1 à 1 est utilisée, –1, 0 et 1 plaçant la teinte aux valeurs d’origine. Invert Inverse l’image. Utile pour créer des « positifs » à partir du négatif d’une image. Aussi utile pour inverser une image à niveaux de gris utilisée comme cache avec le nœud Alpha Blend, pour inverser les parties du cache qui seront unies et transparentes. Lift Éclaire ou assombrit de façon uniforme la totalité de l’image, modifiant dans la même mesure les ombres, les tons intermédiaires et les hautes lumières. Ce nœud a quatre paramètres :  Lift : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale de la luminosité de l’image.  Red Lift : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.  Green Lift : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.  Blue Lift : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur un ajustement d’élévation pour ce canal.Chapitre 11 Color FX 291 Maximum Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè- tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus important basé sur la valeur la plus claire de ce groupe de pixels. Les valeurs les plus élevées aboutissent à des copies de travail de l’image aplaties, presque semblables à des aquarelles. Ce nœud est aussi utile pour étendre les zones blanches et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez comme caches. Ce nœud a un paramètre :  Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs extrêmement importantes génèrent des pixels carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur uniforme, amplifiant les tons pastels plus clairs de l’image. Minimum Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè- tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus grand basé sur la valeur la plus foncée de ce groupe de pixels. Des valeurs plus importantes génèrent des copies de travail aplaties et plus sombres de l’image. Ce nœud est aussi utile pour étendre les zones noires et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez comme caches. Ce nœud a un paramètre :  Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs très élevées génèrent des pixels carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur uniforme, amplifiant les tons plus sombres et terreux de l’image. Printer Lights Fournit des paramètres Red, Green et Blur pour l’étalonnage qui fonctionnent de façon identique aux contrôles Printer Points dans l’onglet Advanced du studio Primary In. Pour en savoir plus, consultez la section « Commandes Printer Points » à la page 237. Saturation Augmente ou baisse la saturation de l’image globale, rendant l’image plus ou moins colorée. Ce nœud a un paramètre :  Saturation : la valeur par défaut 1 n’entraîne aucun changement. 0 aboutit à une image complètement désaturée et la valeur maximale, 10, produit une copie de travail excessivement saturée, hyper stylisée de l’image.292 Chapitre 11 Color FX Scale RGB Étend ou réduit le facteur de contraste d’un plan, du point noir au point blanc, en centrant le point intermédiaire de cette opération à un pourcentage de tonalité d’image que vous spécifiez. Ce nœud a deux paramètres :  Scale : degré d’extension ou de réduction du facteur de contraste global dans le plan. Il s’agit d’une opération à multiplicative, donc la valeur 1 ne provoque aucun changement alors que des valeurs plus élevées augmentent le facteur de contraste et des valeurs plus faibles le réduisent.  Center : spécifie le pourcentage de tonalité d’image sur lequel l’extension et la réduction sont centrées, de sorte que les valeurs de l’image d’origine à ce pourcentage y restent. La valeur par défaut (0,5) ajuste de façon égale les points blanc et noir dans les deux directions (le point blanc va vers le haut et le point noir vers le bas, les valeurs étant à 50 pour cent y restent). La valeur 0 fixe le point noir tout en appliquant la totalité de l’ajustement au point blanc, et la valeur 1 fixe le point blanc tout en appliquant la totalité de l’ajustement au point noir. Sharpen Applique un filtre de convolution d’augmentation de la netteté qui améliore sélectivement le contraste dans des zones de détail de l’image afin de donner l’illusion de netteté. Doit être utilisé avec précautions car cette opération augmente aussi la netteté du grain de film et du bruit vidéo. Ce nœud a un paramètre :  Sharpen : des valeurs élevées augmentent le contraste des détails de l’image. La valeur 0 n’augmente pas la netteté. Smooth Step Applique un ajustement de type « Courbe en S » non ajustable pour compresser légè- rement les noirs et amplifier les blancs, tout en fixant les points noir et blanc à 0 et 100 pour cent. Conçu pour émuler les tendances d’exposition d’un film au niveau « pied » et « épaule » de l’image. Cet ajustement de contraste est similaire à celui effectué par le nœud Film Look.Chapitre 11 Color FX 293 Stretch Fournit des opérations de mise à l’échelle verticale et horizontale distinctes permettant de compresser ou d’étirer l’image. Vous pouvez modifier le pixel central au niveau duquel cette mise à l’échelle est effectuée. Ce nœud a quatre paramètres :  Horizontal Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle horizontale est centrée. Le pixel central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.  Vertical Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle verticale est centrée. Le pixel central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.  Horizontal Scale : degré d’étirement horizontal de l’image. Des valeurs élevées étirent l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur. Lorsque la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée.  Vertical Scale : degré d’étirement vertical de l’image. Des valeurs élevées étirent l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur. Lorsque la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée. Translate Décale l’image relativement au coin supérieur droit. Ce nœud a deux paramètres :  Horizontal Offset : déplace l’image vers la gauche.  Vertical Offset : déplace l’image vers le bas. Nœuds Utility Les nœuds suivants ne combinent pas d’images et ne créent pas d’effets. Ils génèrent des informations sur les canaux de couleurs ou extraient l’imagerie de cache de diffé- rentes façons. Tous ces nœuds doivent être utilisés avec d’autres nœuds de surimposition et d’effet pour créer des interactions plus complexes. Color Génère une image de couleur unie. Peut être utilisé avec différents nœuds de surimposition pour ajouter des couleurs à diverses opérations. Ce nœud a un contrôle :  Color : paramètre de couleur standard permettant de choisir la teinte, la saturation et la luminosité de la couleur générée. Deinterlace Supprime l’entrelacement d’un plan de trois façons, correspondant à trois boutons. Vous pouvez utiliser ce nœud pour supprimer l’entrelacement en fusionnant les trames ou utiliser deux nœuds Deinterlace pour séparer les trames Even et Odd d’un plan entrelacé avant de traiter chaque trame séparément et les réassembler via le nœud Interlace. Ce nœud a trois boutons :  Merge : génère la combinaison fusionnée des deux trames.  Even : génère uniquement la trame Even, ligne doublée pour préserver la résolution en cours.  Odd : génère uniquement la trame Odd, en doublant les lignes pour préserver la résolution en cours.294 Chapitre 11 Color FX HSL Key Incrustateur HSL qui génère un cache en niveaux de gris que vous pouvez utiliser pour isoler des effets via le mode Alpha Blend ou simplement pour effectuer une combinaison avec d’autres nœuds de surimposition de différentes façons. Cet incrustateur fonctionne de façon identique à celui du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez la section « Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL » à la page 244. Output Il doit s’agir du dernier nœud d’une arborescence de nœuds. Il génère l’effet créé dans le studio Color FX pour la chaîne de traitement des images Color principale dans le cadre du rendu. Si un nœud Output n’est pas connecté à l’arborescence, cet effet ne sera pas rendu par la file d’attente de rendu. RGB Split Génère les canaux rouge, vert et bleu individuellement, en fonction du bouton sur lequel vous cliquez. Chaque canal à niveaux de gris peut alors être manipulé indépendamment avec différentes branches de l’arborescence de nœuds avant d’être réassemblé via le nœud RGB Merge. Ce nœud a trois boutons :  Red : génère le canal rouge.  Green : génère le canal vert.  Blue : génère le canal bleu. Vignette Crée une vignette carrée ou ronde. Cette vignette s’affiche en tant que couleur sur l’aperçu de niveaux de gris si le nœud Vignette est visualisé directement. Lorsque les résultats sont examinés en aval, par la visualisation d’un autre nœud traitant ses données de sortie, la véritable image à niveaux de gris est présentée. Ce nœud a neuf paramètres :  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de l’influence de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0.  Zone Type : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette. 1 correspond à un cercle, 2 à un carré.  Invert : cliquez sur ce bouton pour que la zone blanche devienne noire et vice versa.  X Center : ajuste la position horizontale de la forme.  Y Center : ajuste la position verticale de la forme.  Size : agrandit ou rétrécit la forme.  Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme.  Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour ce paramètre.  Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.12 295 12 Primary Out Le studio Primary Out offre un ensemble de commandes supplémentaires pour la correction globale des couleurs, mais il peut également être utilisé comme outil afin d’effectuer un Trim sur les jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de séquences sélectionné. Ce chapitre décrit les différentes utilisations du studio Primary Out, qui dispose des mêmes commandes que le studio Primary In. Pour en savoir plus sur les commandes primaires de correction des couleurs, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Utilisation du studio Primary Out (p. 296)  Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In (p. 296)  Présentation du processus de traitement de l’image (p. 297)  Utilisation des commandes de plafonnement (p. 298)296 Chapitre 12 Primary Out Utilisation du studio Primary Out Le studio Primary Out est une réplique du studio Primary In en termes de commandes et de fonctionnalités. Cela inclut notamment le partage des corrections enregistrées (les studios Primary In et Primary Out ont accès aux mêmes corrections enregistrées dans leurs chutiers). L’intérêt du studio Primary Out se résume en trois points essentiels :  Il constitue un studio supplémentaire par le biais duquel vous pouvez apporter de nouvelles modifications au jeu d’étalonnage d’une séquence, sans pour autant modifier celui qui se trouve dans le studio Primary In.  Dans le cadre du processus de traitement de l’image, le studio Primary Out vient après les studios Primary In, Secondaries et Color FX, de sorte que vous pouvez appliquer des ajustements à l’image globale après avoir ajouté des corrections et des effets dans les autres studios.  Outre celles déjà disponibles dans le studio Primary In, le studio Primary Out dispose de trois commandes supplémentaires. Les paramètres Ceiling constituent un moyen supplémentaire de limiter les valeurs de couleur dans une séquence, afin de les légaliser ou de les styliser. Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In L’interface Color a été conçue de façon à garantir une flexibilité optimale. Les fonctionnalités des divers studios de correction se recoupent largement et, bien que chaque studio ait été arrangé en vue d’optimiser certains types d’opérations, vous pouvez choisir d’effectuer des corrections à l’aide de vos commandes favorites. Souvent, les coloristes aiment répartir les différentes étapes du processus de correction des couleurs sur les différents studios. Ce point est expliqué en détail à la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320. En adoptant cette approche, vous pouvez effectuer la correction principale d’une séquence à l’aide du studio Primary In, faire appel au studio Secondaries pour les ajustements d’« aspect » stylisés, puis appliquer l’une de vos « combinaisons maison » d’effets précédemment enregistrées dans le studio Color FX pour donner à la séquence son jeu d’étalonnage définitif. Dès que votre client aura la possibilité de visualiser le programme, il n’hésitera sans doute pas à vous faire part de commentaires et de remarques supplémentaires. C’est à ce moment-là que le studio Primary Out prend toute sa dimension.Chapitre 12 Primary Out 297 Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas utilisé. Mais c’est précisément pour cela que vous allez l’apprécier : vous pourrez appliquer très aisément toutes ces petites touches finales. Bénéficier d’un studio totalement à part pour pouvoir apporter ces corrections finales permet de revenir facilement dessus si jamais le client change d’avis. Par ailleurs, il est très facile d’utiliser le studio Primary Out pour appliquer des modifications concernant une scène entière à plusieurs plans à la fois (on parle alors parfois d’appliquer un Trim à d’autres jeux d’étalonnage). Pour appliquer un Trim à un ou plusieurs jeux d’étalonnage sélectionnés à l’aide du studio Primary Out : 1 Placez la tête de lecture sur la séquence que vous souhaitez ajuster, puis cliquez sur le studio Primary Out. 2 Apportez les ajustements requis au moyen des commandes de couleur et de contraste. 3 Sélectionnez toutes les séquences de la timeline auxquelles vous souhaitez appliquer ces ajustements. 4 Cliquez sur Copy To Selected. La correction apportée à la séquence en cours dans le studio Primary Out est répercutée dans toutes les séquences sélectionnées. Remarque : la commande Copy To Selected écrase les réglages antérieurs qui existent dans le studio Primary Out. Par conséquent, si vous devez effectuer un autre ajustement, il vous suffit de répéter la procédure décrite ci-dessus pour appliquer cet ajustement à chaque séquence sélectionnée. Présentation du processus de traitement de l’image Le studio Primary Out permet également d’appliquer des corrections aux plans vidéo après avoir effectué des ajustements dans les studios précédents. Alors que l’image traitée passe de studio en studio (Primary In, Secondaries, puis Color FX), les corrections apportées dans chacun d’eux sont appliquées lors du transfert de l’image dans le studio suivant. Color FX étant le dernier studio de correction pour chaque jeu d’étalonnage, il traite l’image qu’il a lui-même produite. Vous pouvez tirer parti de cet aspect pour appliquer des corrections globales à l’image post-traitée. Dans l’exemple ci-après, une série d’ajustements hautement saturés sont effectués dans chacun des studios, mais le studio Primary Out est utilisé pour réduire la saturation du résultat final, correction qui a pour effet de modifier de façon collective la sortie de tous les autres studios.298 Chapitre 12 Primary Out Utilisation des commandes de plafonnement Pour finir, le studio Primary Out dispose d’un groupe de commandes unique non disponible dans Primary In. Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic vous permet d’activer des valeurs de plafonnement individuelles pour les canaux de rouge, de vert et de bleu associés à la séquence en cours. Ainsi, si vous ne souhaitez pas activer l’option Broadcast Safe pour l’ensemble du programme, cela vous évite d’engendrer des valeurs de diffusion non autorisées dans les séquences auxquelles vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX extrêmes. Remarque : si les réglages Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés, la norme de niveau inférieur s’applique.  Bouton Enable Clipping : active les commandes Ceiling Red/Green/Blue afin qu’elles prennent effet.  Ceiling Red : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de rouge. Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.  Ceiling Green : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de vert. Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.  Ceiling Blue : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de bleu. Toutes les valeurs qui le dépassent seront ramenées à ce niveau.13 299 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Color met à votre disposition de nombreux outils de gestion des corrections et jeux d’étalonnage précédemment appliqués. En effet, vous pouvez gagner du temps en enregistrant, copiant et appliquant des corrections et jeux d’étalonnage déjà créés à plusieurs plans en une seule fois. Il y a trois endroits de l’interface utilisateur de Color où vous pouvez enregistrer, organiser, copier, appliquer et plus généralement gérer les corrections et les jeux d’étalonnage : le chutier des corrections de chaque studio, le chutier des jeux d’étalonnage et le navigateur de plans du studio Setup, et la piste des jeux d’étalonnage de la Timeline. Ce chapitre détaille l’utilisation de chacune de ces zones de l’interface. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage (p. 300)  Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage (p. 300)  Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans (p. 305)  Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline (p. 306)  Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary (p. 309)  Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade (p. 311)  Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline (p. 312)  Désactivation de tous les jeux d’étalonnage (p. 312)  Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans (p. 313)  Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan (p. 320)300 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage Il existe une différence majeure entre les corrections et les jeux d’étalonnage dans Color. Comprendre cette différence est essentiel pour gérer correctement vos divers ensembles de modifications. Les corrections sont les modifications apportées au sein d’un seul studio. Vous avez la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles dans les chutiers disponibles au sein des studios Primary In et Out, Secondaries et Color FX. Après les avoir enregistrées, vous pouvez appliquer ces corrections à un ou plusieurs plans de votre projet sans modifier les réglages des autres studios. Par exemple, si vous souhaitez appliquer une correction secondaire précédemment enregistrée à cinq plans d’une scène, vous pouvez procéder sans affecter les corrections primaires déjà apportées à ces plans. Bien que les studios Primary In et Primary Out contiennent les mêmes corrections enregistrées, chaque studio dispose de ces propres chutiers de corrections. Ils servent à enregistrer et appliquer des corrections individuelles. Quant au jeu d’étalonnage, il réunit plusieurs corrections effectuées au sein de divers studios, en enregistrant toutes les corrections primaires, secondaires et Color FX sous forme d’une seule unité. Lorsque vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu d’étalonnage, vous pouvez toutes les appliquer comme s’il s’agissait d’un seul préré- glage. L’application d’un jeu d’étalonnage enregistré à un ou plusieurs plans écrase toute correction précédemment appliquée à ces plans. Les jeux d’étalonnage enregistrés sont gérés à l’aide du chutier de jeux d’étalonnage situé dans le studio Setup. Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage Vous pouvez enregistrer n’importe quel jeu d’étalonnage ou correction afin d’appliquer par la suite les réglages d’un plan à d’autres plans. Voici des exemples d’utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés :  Enregistrement du jeu d’étalonnage finalisé d’un plan de votre programme afin de l’appliquer à d’autres plans partageant le même angle de couverture  Enregistrement d’une correction apportée à un plan d’une bande posant un problème spécifique (par exemple, une bande avec une balance des blancs incorrecte sur toute sa longueur) pour l’appliquer à tous les autres plans de la même bande  Enregistrement d’une correction stylistique correspondant à une « ambiance » particulière dans le studio Primary, Secondaries ou Color FX pour l’appliquer à d’autres scènes ou programmesChapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 301 Enregistrement de corrections dans les chutiers correspondants Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out disposent de chutiers de corrections dans lesquels vous pouvez enregistrer des corrections propres à ces studios pour un usage ultérieur. Lorsque vous enregistrez des corrections dans l’un de ces studios, elles sont disponibles dans tous les projets ouverts dans Color. Pour enregistrer des corrections individuelles dans le chutier d’un de ces studios : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction que vous souhaitez enregistrer. 2 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 3 Cliquez sur Save. La correction est enregistrée dans le chutier du studio sélectionné, accompagnée d’une vignette du plan depuis lequel elle est enregistrée. L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous aider à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous ne saisissez aucun nom, les corrections enregistrées (et les jeux d’étalonnage) se voient automatiquement attribuer un nom selon la convention suivante : TypeCorrection.Jour Mois Année Heure.Minute.Seconde FuseauHoraire.extension302 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage La date et l’heure indiquées correspondent à la seconde près à l’heure d’enregistrement de la correction. Par exemple, il est possible qu’une correction secondaire enregistrée se voit attribuer le nom suivant : Secondaire.01 Mai 2007 10.31.47EST.scc Les corrections de chaque studio sont enregistrées dans le sous-répertoire correspondant du répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/ Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Méthode d’enregistrement des jeux d’étalonnage et des corrections » à la page 80. Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux Les jeux d’étalonnage enregistrés stockent en les regroupant toutes les corrections appliquées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out. Il vous faut donc suivre une étape supplémentaire. Pour enregistrer un jeu d’étalonnage : 1 Cliquez sur l’onglet Grades dans le studio Setup. 2 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant le jeu d’étalonnage que vous souhaitez enregistrer. 3 Faites en sorte que le jeu d’étalonnage à enregistrer soit le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour ce plan. 4 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 5 Cliquez sur le bouton Save (tout en bas à droite du chutier de jeux d’étalonnage).Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 303 L’étalonnage est alors enregistré dans le chutier de jeux d’étalonnage. L’étalonnage est sauvegardé avec une vignette du plan à partir duquel il a été enregistré. Après avoir enregistré des jeux d’étalonnage, vous pouvez les supprimer, les organiser et les appliquer comme vous le feriez avec des corrections enregistrées (consultez la section précédente). Les jeux d’étalonnage sont enregistrés dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/ Bibliothèque/Application Support/Color/Grades. Suppression de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés Vous pouvez supprimer des corrections enregistrées dont vous n’avez plus besoin. Pour supprimer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré : 1 Sélectionnez une correction dans l’un des chutiers. 2 Appuyez sur la touche Suppr ou Effacement vers l’avant. 3 Si une zone de dialogue d’avertissement apparaît, cliquez sur Yes. La correction sélectionnée est supprimée de Color et du disque. Il est impossible d’annuler cette opération. Organisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés à l’aide des dossiers de Color Les corrections enregistrées sont disponibles dans tous les projets que vous ouvrez. C’est la raison pour laquelle vous trouverez certainement pratique d’enregistrer vos corrections dans des dossiers situés au sein du chutier de chaque studio. Vous disposez d’un certain nombre de méthodes pour utiliser les dossiers en vue d’organiser vos corrections enregistrées :  Vous pouvez créer un dossier pour chaque nouveau projet sur lequel vous travaillez, puis enregistrer toutes les corrections propres à un projet dans le dossier correspondant.  Vous pouvez également créer des dossiers pour les jeux d’étalonnage que vous avez enregistrés en vue de les utiliser avec n’importe quel projet. Par exemple, vous avez la possibilité de créer une bibliothèque de vos propres « ambiances stylistiques » afin de les appliquer rapidement et présenter ainsi différentes options à vos clients. Remarque : vous ne pouvez enregistrer des corrections dans un dossier que si vous l’avez créé au préalable.304 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour créer un nouveau dossier dans un chutier : 1 Cliquez sur New Folder. 2 Donnez un nom au nouveau dossier dans la zone de dialogue Nouveau dossier, puis cliquez sur Create. Un nouveau dossier portant le nom indiqué est créé au sein du chutier de corrections de ce studio. À chaque fois que vous créez un dossier dans un chutier, vous créez également un sous-répertoire dans le répertoire des corrections enregistrées pour ce studio, dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Pour enregistrer une correction ou un jeu d’étalonnage dans un dossier : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction ou le jeu d’étalonnage que vous souhaitez enregistrer. 2 Double-cliquez sur un dossier du chutier de corrections ou de jeux d’étalonnage pour l’ouvrir. Le menu local Directory est mis à jour pour afficher le chemin dans le Finder du dossier actuellement ouvert. 3 Attribuez un nom à la correction ou au jeu d’étalonnage enregistré dans le champ File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative). 4 Cliquez sur Save.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 305 La correction ou l’étalonnage est alors enregistré dans ce dossier. Important : il est impossible de déplacer une correction stockée dans un dossier une fois qu’elle a été enregistrée à l’aide de l’interface Color. Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans Après avoir enregistré des corrections ou des jeux d’étalonnage, vous pouvez les appliquer très simplement à un ou plusieurs plans de votre projet. Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à un seul plan : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez appliquer la correction. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur la correction ou l’étalonnage à appliquer.  Sélectionnez la correction ou l’étalonnage à appliquer, puis cliquez sur le bouton Load situé en bas du chutier.  Faites glisser la correction ou l’étalonnage sur le plan auquel vous souhaitez l’appliquer. L’étalonnage sélectionné est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de lecture. Vous pouvez également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans. Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à plusieurs plans : 1 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans auxquels vous souhaitez appliquer la correction. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur une correction ou un jeu d’étalonnage dans le chutier.  Sélectionnez la correction ou l’étalonnage enregistré, puis cliquez sur le bouton Load situé en bas du chutier. La correction ou l’étalonnage est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans la Timeline. Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder Comme chacun des chutiers de corrections reflète simplement le contenu du sousrépertoire correspondant dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothè- que/Application Support/Color vous pouvez utiliser le Finder pour réorganiser les corrections et jeux d’étalonnage que vous avez enregistrés. Pour en savoir plus, consultez la section « Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le Finder » à la page 81.306 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline Chaque plan peut comporter jusqu’à quatre jeux d’étalonnage représentés avec des couleurs différentes dans les pistes de jeux d’étalonnage situées en dessous de la piste vidéo. L’étalonnage actuellement sélectionné de chaque plan est affiché en bleu, alors que les jeux d’étalonnage non sélectionnés apparaissent en gris. Les barres indiquant les corrections individuelles des studios préalablement modifiés pour l’étalonnage actuellement sélectionné sont affichées dans d’autres couleurs, en dessous des barres d’étalonnage de chaque plan. Vous pouvez utiliser ces barres de jeux d’étalonnage et de correction présentes dans la piste de jeux d’étalonnage pour ajouter, basculer et copier des jeux d’étalonnage directement dans la Timeline. Ajout et sélection de jeux d’étalonnage parmi plusieurs jeux d’étalonnage Dans la Timeline, chaque plan peut être réglé de façon à utiliser un à quatre jeux d’étalonnage. Seul l’étalonnage sélectionné affecte réellement le plan. Les jeux d’étalonnage inutilisés vous permettent de stocker d’autres corrections et ambiances, afin de tester des réglages différents sans modifier l’original. Par défaut, un seul jeu d’étalonnage primaire est appliqué à chaque plan d’un projet, bien que vous puissiez en ajouter d’autres à tout moment. Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations suivantes : m Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez ajouter un nouvel étalonnage, puis appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4. m Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Add New Grade dans le menu contextuel.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 307 S’il n’existe pour l’instant aucun jeu d’étalonnage correspondant au numéro que vous avez saisi, un nouveau jeu d’étalonnage est créé. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et permettent de commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné. Pour changer le jeu d’étalonnage sélectionné : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan dont vous souhaitez changer l’étalonnage. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.  Appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4.  Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage sélectionné). Le plan est mis à jour pour utiliser le nouveau jeu d’étalonnage sélectionné. Réinitialisation des jeux d’étalonnage dans la Timeline En cas de besoin, vous pouvez réinitialiser n’importe lequel des quatre jeux d’étalonnage d’un plan. Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage : 1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage. 2 Dans le piste de jeux d’étalonnage de la Timeline, cliquez sur l’étalonnage à réinitialiser tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Reset Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage). La réinitialisation d’un jeu d’étalonnage efface tous les réglages des studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out. Le plan revient donc à son état d’origine. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry restent intacts. Copie de corrections et de jeux d’étalonnage dans la Timeline La Timeline vous permet de copier des corrections individuelles ou des jeux d’étalonnage entiers d’un plan à l’autre.308 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour copier une correction d’un plan à l’autre : m Faites glisser une seule barre de correction présente dans la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez la copier. Le plan vers lequel vous faites glisser la correction est mis en surbrillance, et lorsque vous déposez celle-ci, le jeu d’étalonnage indiqué pour ce plan est représenté par la même barre de jeu d’étalonnage. Remarque : lorsque vous copiez individuellement une correction, les corrections secondaires écrasent celles précédemment déclarées et portant le même numéro. Pour copier un jeu d’étalonnage d’un plan à l’autre : m Faites glisser la barre du jeu d’étalonnage d’un plan qui se trouve sur la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez copier le jeu. Le plan vers lequel vous faites glisser le jeu d’étalonnage est mis en surbrillance, et lorsque vous déposez celui-ci, toutes les corrections regroupées dans le jeu d’étalonnage déjà affecté au plan sont remplacées par celles du nouveau jeu d’étalonnage que vous venez de copier. Vous pouvez également copier des jeux d’étalonnage dans d’autres jeux d’étalonnage au sein du même plan. Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 309 Pour copier un jeu d’étalonnage dans un autre au sein du même plan : m Faites glisser la barre d’étalonnage présente dans la piste de jeux d’étalonnage de la Timeline vers une autre barre d’étalonnage du même plan. Le jeu d’étalonnage copié écrase tous les précédents réglages. ? Conseil : il s’agit d’une méthode efficace pour enregistrer l’étalonnage d’un plan qui vous convient avant de procéder à d’autres essais. Si vos dernières modifications ne correspondent pas à vos attentes, vous pouvez facilement revenir au jeu d’étalonnage dupliqué. Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary Les boutons « Copy to Selected » et « Copy to All » affichés dans les studios Primary In et Primary Out sont des outils très performants : ils vous permettent d’appliquer à d’autres plans de votre projet des corrections effectuées dans le studio Primary In ou Primary Out. Pour copier une correction primaire dans tous les plans actuellement sélectionnés dans la Timeline : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme. 2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier. 3 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans vers lesquels vous souhaitez copier l’étalonnage en cours, en faisant bien attention à ne pas déplacer la tête de lecture vers un autre plan.310 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 4 Cliquez sur Copy to Selected. L’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est copié dans tous les plans sélectionnés. Vous pouvez également copier l’étalonnage actuellement sélectionné dans le moindre plan de votre programme. Pour copier une correction primaire dans tous les plans dans la Timeline : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme. 2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier. 3 Cliquez sur Copy to All. Le jeu d’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est copié dans tous les plans de votre programme.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 311 Remarque : les studios Secondaries et Color FX ne proposent pas les boutons « Copy to Selected » et « Copy to All ». Vous pouvez néanmoins exécuter la même opération en enregistrant une correction secondaire ou Color FX dans le chutier du studio Secondaries, en sélectionnant les plans auxquels vous souhaitez appliquer cette correction, puis en faisant glisser cette correction vers l’un des plans sélectionnés. Pour en savoir plus, consultez la section « Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans » à la page 305. Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade Vous pouvez utiliser les commandes Copy Grade et Paste Grade pour copier des jeux d’étalonnage d’un plan et les coller dans d’autres. Vous disposez de cinq zones de mémoire pour copier et coller des jeux d’étalonnage. En d’autres termes, vous pouvez copier jusqu’à cinq jeux d’étalonnage différents, chacun occupant une zone de mémoire, puis les coller dans différents plans en fonction de vos besoins. Pour copier un jeu d’étalonnage dans l’un des cinq zones de mémoire : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan à partir duquel vous souhaitez copier un étalonnage. 2 Faites en sorte que l’étalonnage à copier soit l’étalonnage actuellement sélectionné. 3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches Maj + Contrôle + Option + 1 à 5). Dès que vous avez copié un jeu d’étalonnage dans l’une des zones de mémoire disponibles, vous pouvez le coller. Pour coller un jeu d’étalonnage à partir de l’une des cinq zones de mémoire : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan vers lequel vous souhaitez copier un étalonnage. 2 Définissez l’étalonnage actuellement sélectionné comme l’étalonnage vers lequel vous souhaitez effectuer le collage. 3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches Maj + Option + 1 à 5). L’étalonnage est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de lecture.312 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline Dès lors que chaque plan de votre projet comporte plusieurs jeux d’étalonnage, vous pouvez éprouver quelques difficultés à vous souvenir de l’étalonnage le plus intéressant pour un plan donné. Le fait de marquer un jeu d’étalonnage particulier comme l’étalonnage parfait vous permet de garder une trace de l’étalonnage que vous préfé- rez pour chaque plan. La définition de l’étalonnage parfait se limite à un marqueur visuel utilisé à des fins de référence uniquement. L’étalonnage parfait ne correspond pas au jeu d’étalonnage actuellement sélectionné. Pour marquer un jeu d’étalonnage comme l’étalonnage parfait : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan pour lequel vous souhaitez définir l’étalonnage parfait. 2 Sélectionnez l’étalonnage à définir comme l’étalonnage parfait. 3 Choisissez Grade > Set Beauty Grade (ou appuyez sur Contrôle + B). L’étalonnage actuellement sélectionné est affiché en rouge pour indiquer qu’il s’agit de l’étalonnage parfait. Vous pouvez sélectionner un autre étalonnage parfait à tout moment. Désactivation de tous les jeux d’étalonnage Il est souvent intéressant de désactiver toutes les corrections appliquées à un plan, afin de disposer d’une vue « avant » et « après » de l’état actuel de votre étalonnage. Pour désactiver temporairement tous les jeux d’étalonnage : m Appuyez sur les touches Contrôle + G. Toutes les corrections effectuées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out sont alors désactivées. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry restent activés.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 313 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans Le navigateur de plans vous offre une autre méthode pour parcourir et organiser les plans de votre programme. En effet, il fonctionne de manière beaucoup moins linéaire que la Timeline. Par exemple, vous pouvez utiliser le champ Find de la présentation sous forme de liste pour rechercher des groupes de plans portant le même nom. Vous pouvez également recourir à la présentation sous forme d’icônes comme s’il s’agissait d’un outil d’organisation et rassembler certains plans dans des groupes en fonction de leur position dans votre programme, à savoir leur angle de couverture ou le type de jeu d’étalonnage que vous souhaitez leur appliquer, par exemple. Pour en savoir plus, consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109. Sélection de plans et déplacement dans le navigateur de plans (en présentation sous forme d’icônes) Si vous avez choisi la présentation sous forme d’icônes, vous pouvez sélectionner un ou plusieurs plans dans la Timeline, comme vous le feriez dans la présentation sous forme de liste. De plus, vous pouvez sélectionner le jeu d’étalonnage utilisé par un plan en développant ce plan pour consulter tous ses jeux d’étalonnage. Pour présenter sous forme d’icône le plan en cours : m Cliquez sur la flèche située à droite de la barre de nom d’un plan. La barre de nom du plan en cours apparaît en gris et la tête de lecture se déplace vers la première image de ce plan dans la Timeline.314 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour sélectionner un plan : m Cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône. La barre de nom du plan sélectionné est affichée en surbrillance turquoise et ce plan est sélectionné dans la Timeline. Pour sélectionner plusieurs plans : m Cliquez sur les barres de noms des plans que vous souhaitez sélectionner tout en maintenant la touche Commande enfoncée. Si vous travaillez sur un projet contenant de nombreux plans, il peut s’avérer utile d’effectuer un zoom arrière, puis de défiler pour trouver les plans que vous recherchez. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur le navigateur de plans présenté sous forme d’icônes, procédez de l’une des manières suivantes : m Appuyez sur la touche Contrôle, puis faites glisser le pointeur tout en maintenant enfoncé le bouton gauche de la souris. m Cliquez avec le bouton droit de la souris, puis faites glisser le pointeur vers le haut pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant. Pour défiler dans le navigateur de plans présenté sous forme d’icônes : m Cliquez n’importe où dans le navigateur de plans avec le bouton central de la souris, puis faites glisser le pointeur dans la direction dans laquelle vous souhaitez défiler. Vous pouvez réorganiser à votre gré les plans dans le navigateur de plans lorsque la présentation sous forme d’icônes est activée. Toute réorganisation effectuée dans cette présentation n’affecte en rien l’ordre des plans dans la Timeline. Pour déplacer un plan dans la présentation sous forme d’icônes : m Faites glisser la barre de nom d’un plan vers un autre emplacement dans le navigateur de plans.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 315 Sélection de jeux d’étalonnage dans la présentation sous forme d’icônes Vous pouvez afficher les différents jeux d’étalonnage disponibles pour un plan, puis sélectionner l’étalonnage actuellement utilisé. Pour afficher tous les jeux d’étalonnage disponibles pour un plan : m Double-cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône. Tous les jeux d’étalonnage disponibles pour ce plan sont alors affichés sous forme de barres situées en dessous et reliées au plan par des lignes bleues. Une fois qu’ils sont tous affichés, vous pouvez changer l’étalonnage sélectionné. Pour sélectionner l’étalonnage utilisé par un plan : m Double-cliquez sur l’étalonnage que vous souhaitez sélectionner. Le jeu d’étalonnage sélectionné devient bleu, tandis que les jeux d’étalonnage non sélectionnés restent gris foncé. Remarque : les jeux d’étalonnage déjà rendus apparaissent en vert.316 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Regroupement et dissociation de plans Un groupe est une structure organisationnelle disponible dans le navigateur de plans uniquement lorsqu’il est présenté sous forme d’icônes. L’objectif des groupes est très simple. Il s’agit de cibles grâce auxquelles vous pouvez copier un jeu d’étalonnage dans plusieurs plans à la fois. Voici quelques exemples illustrant l’intérêt d’utiliser des groupes :  Vous pouvez organiser tous les plans d’une scène particulière dans un seul groupe, afin de faciliter l’application et la mise à jour simultanées des corrections stylisées appliquées à chaque plan de cette scène.  Vous pouvez organiser certains plans d’une scène pris selon le même angle de couverture (et partageant éventuellement les mêmes corrections), afin d’appliquer simultané- ment le même jeu d’étalonnage à ces plans et les mettre à jour.  Vous pouvez regrouper tous les plans d’un certain type (par exemple, tous les plans du visage d’un orateur), afin d’appliquer simultanément les mêmes corrections ou jeux d’étalonnage à tous ces plans. L’utilisation des groupes est sans limite. Pour résumer, dès que vous avez envie d’appliquer la même correction ou le même jeu d’étalonnage à une série de plans, envisagez sérieusement d’utiliser des groupes. Remarque : un plan ne peut être intégré qu’à un seul groupe à la fois. Pour créer un groupe : 1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup. 2 Réglez la présentation du navigateur de plans sous forme d’icônes. 3 Réorganisez les plans que souhaitez grouper dans le navigateur de plans (cette étape est facultative). Même si cette étape n’est pas strictement nécessaire, elle peut s’avérer utile pour visualiser tous les plans que vous souhaitez grouper sous la forme d’un ensemble d’icônes regroupées dans l’espace.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 317 4 Sélectionnez tous les plans que vous souhaitez grouper en cliquant sur leur barre de nom tout en maintenant la touche Commande enfoncée. 5 Appuyez sur la touche G. Un groupe est créé. Un nœud de groupe apparaît avec des lignes de liaison bleues indiquant les plans intégrés à ce groupe. Pour ajouter un plan à un groupe existant : m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris, puis tracez une ligne de liaison vers le nœud du groupe auquel vous souhaitez l’ajouter. Dès lors que vous avez créé un groupe, vous pouvez le dissocier à tout moment.318 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour dissocier un groupe de plans : m Sélectionnez le nœud de groupe à supprimer, puis appuyez sur la touche Suppr ou Effacement vers l’avant. Le nœud et ses lignes de liaison disparaissent. Les plans sont alors dissociés. Pour supprimer un seul plan d’un groupe : m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris, puis tracez une ligne de liaison vers une zone vide du navigateur de plans. Sitôt que vous relâchez le bouton de la souris, ce plan n’est plus relié au groupe. Utilisation des groupes Dès que vous avez créé un ou plusieurs groupes de plans, vous pouvez utiliser le nœud d’un de ces groupes pour afficher et masquer les plans qui y sont reliés, ainsi que copier des jeux d’étalonnage et des corrections vers chacun de ces plans. Pour réduire et développer un groupe : m Double-cliquez sur le nœud de n’importe quel groupe. Lorsqu’un groupe est réduit, les plans qui y sont reliés sont masqués.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 319 Double-cliquez sur un groupe réduit pour afficher tous les plans précédemment masqués. Une fois que vous créé un groupe, vous pouvez y copier très simplement une correction ou un étalonnage. Pour copier un jeu d’étalonnage dans un groupe : m Faites glisser la barre d’un jeu d’étalonnage de la Timeline vers le nœud d’un groupe. L’étalonnage que vous venez de faire glisser remplace l’étalonnage actuellement sélectionné de tous les plans de ce groupe. Leurs jeux d’étalonnage non sélectionnés ne sont pas affectés. Vous pouvez également copier une correction d’un studio particulier vers le même studio de tous les autres plans d’un groupe.320 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Pour copier une correction individuelle vers un groupe : m Faites glisser la barre de correction du studio que vous souhaitez copier de la Timeline vers le nœud d’un groupe. La correction que vous venez de faire glisser remplace les réglages du même studio de tous les plans de ce groupe. Important : il est uniquement possible de copier des corrections et des grades de la Timeline vers les groupes affichés dans le navigateur de plans. Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan L’interface Color offre une grande flexibilité lors de la correction et de la manipulation de la couleur de vos plans. Même si chaque studio dispose de ses propres commandes adaptées à des types d’opérations bien particuliers, certaines fonctions présentent des parties communes. Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out contribuent donc ensemble à l’apparence finale obtenue. Vous avez toute latitude pour utiliser ces studios à votre convenance. Au minimum, l’étalonnage d’un projet requiert les étapes suivantes : Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une balance des couleurs similaires Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client Vous pouvez réaliser toutes ces étapes dans un seul studio ou les diviser entre divers studios.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 321 Réalisation complète dans un seul studio À l’exception de certaines opérations spéciales, comme les étalonnages secondaires et Color FX, il est possible d’exécuter chacune de ces étapes du processus d’étalonnage via un seul jeu de modifications dans le studio Primary In. Pour les programmes simples ne nécessitant que peu de corrections, vous n’utiliserez d’ailleurs que ce studio. Dans le cadre de projets où le directeur de la photographie et l’équipe ont fait en sorte d’obtenir l’ambiance désirée au cours du tournage, il ne vous reste plus qu’à effectuer la balance des plans de chaque scène et à apporter les modifications nécessaires à l’amé- lioration du contraste et de la couleur des éléments qui vont été fournis. Étalonnage au sein de plusieurs studios D’un autre côté, il n’existe aucune raison qui vous empêche de répartir les étapes mentionnées ci-dessus entre plusieurs studios. Cette approche vous permet de concentrer tous vos efforts sur chaque étape du processus d’étalonnage et met à votre disposition une méthode simple pour organiser les modifications que vous effectuez, rendant ainsi chaque changement plus simple à ajuster par la suite. Cette section se limite à suggérer l’une des innombrables méthodes d’utilisation des divers studios de Color pour réaliser les étapes nécessaires à l’étalonnage de vos projets. Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan Il est recommandé de commencer par l’optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan dans le studio Primary In. Comme il s’agit d’une préparation du projet en vue d’une session de travail avec le client, il est conseillé de vous restreindre lors de vos corrections à rendre chaque plan aussi bon que possible, en optimisant son exposition et sa balance des couleurs, sans même penser aux étapes ultérieures. Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une balance des couleurs similaires Suite à cette optimisation, vous pouvez effectuer la balance du contraste et des couleurs de chaque plan, afin d’assurer la cohérence de tous les plans d’une scène particulière, grâce au premier onglet du studio Secondaries. Si vous cliquez sur le bouton Enable affiché dans le studio Secondaries sans limiter les réglages par défaut des qualificatifs HSL, les modifications apportées sont identiques à celles que vous avez effectuées dans l’un des studios Primary. Important : si vous utilisez un onglet secondaire pour affecter l’intégralité de l’image, assurez-vous que l’onglet Previews n’est pas sélectionné au cours de votre travail. En effet, si l’onglet Previews est sélectionné, l’image contrôlée est modifiée en fonction du Matte Preview Mode sélectionné, ce qui peut provoquer un léger décalage de couleur lorsque l’onglet Secondaries est sélectionné. Cliquez sur l’onglet Hue, Sat ou Lum Curve (même si vous n’avez pas besoin de l’utiliser) pour contrôler correctement l’image.322 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène Les plans sont dorénavant optimisés et la balance des scènes finalisée. Vous pouvez donc vous concentrer sur les questions d’ordre créatif à l’aide des onglets deux à huit du studio Secondaries. Recourez à ces onglets si vous souhaitez appliquer une ambiance créative ou aller plus loin en opérant des modifications spécifiques de retouche numérique de l’éclairage. À cette étape du processus, vous pouvez également utiliser le studio Color FX pour étendre vos possibilités de création. Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client Dès que votre client aura eu l’opportunité de visualiser l’étalonnage quasiment finalisé du programme, nul doute qu’il vous fera part de remarques et commentaires sur votre travail. Accédez alors au studio Primary Out (que vous n’aviez pas encore eu l’occasion d’utiliser) pour appliquer très simplement ces retouches finales. Comme vous avez réalisé chaque étape du processus d’étalonnage dans un studio différent de l’interface Color, il sera également beaucoup plus simple pour vous d’identifier quelle remarque du client correspond à la correction requérant des ajustements. Les étapes décrites ci-dessus ne sont que des simples suggestions. Au fil du temps, vous allez très certainement développer votre propre méthode pour gérer des diffé- rents processus nécessaires à l’étalonnage des programmes dans Color.14 323 14 Images clés Vous pouvez créer des jeux d’étalonnage animés et d’autres effets à l’aide d’images clés dans la Timeline. Dans Color, l’animation avec des images clés est un mécanisme simple, mais efficace. Il a été conçu pour vous permettre d’animer en quelques étapes des étalonnages, des vignettes, des nœuds Color FX, des effets Panscan et des formes créées par des utilisateurs. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés (p. 323)  Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios (p. 324)  Utilisation d’images clés dans la Timeline (p. 326)  Interpolation d’images clés (p. 329) Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés Vous allez souvent travailler sur des projets entiers sans avoir besoin d’animer le moindre de vos étalonnages avec des images clés. Toutefois, recourir à des étalonnages primaires animés avec des images clés va souvent vous permettre de compenser les changements dynamiques appliqués à l’exposition ou à la couleur de plans qui auraient été inutilisables si vous n’aviez pas procédé de la sorte. Les images clés vont également vous servir à créer un éclairage ou des effets de couleur animés, en vue d’augmenter l’éclairage d’origine d’une scène. Voici quelques exemples courants d’utilisation d’images clés animées :  Correction d’un changement accidentel d’exposition au milieu d’un plan.  Création d’un effet d’éclairage animé, tel qu’une lumière successivement allumée, puis éteinte.  Correction d’une modification accidentelle de la balance des blancs au milieu d’un plan.  Déplacement d’une vignette afin qu’elle suive le mouvement d’un objet/personnage.  Animation d’une forme créée par un utilisateur de telle sorte qu’elle traite par rotoscopie un objet/sujet en vue d’une correction intensive.324 Chapitre 14 Images clés Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios Vous pouvez animer des effets avec des images clés dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. Chaque studio dispose de son propre ensemble d’images clés, stocké dans les diverses pistes du graphique des images clés de la Timeline. Ces pistes sont masquées jusqu’à ce que vous commenciez à ajouter des images clés dans un studio particulier. Dès lors, la piste d’images clés de cet studio devient visible. Toutes les images clés créées dans chaque studio sont affichées simultanément dans la Timeline, mais vous ne pouvez modifier ou supprimer que les images clés du studio actuellement ouvert. Les autres images clés sont verrouillées tant que vous n’ouvrez pas le studio correspondant. Bien que vous puissiez créer, modifier et supprimer des images clés de la même manière dans tous les studios, leur effet est différent selon le studio. Animation de corrections avec des images clés dans les studios Primary In et Out Les studios Primary In et Out vous permettent d’animer avec des images clés l’ensemble des commandes et des paramètres. Vous pouvez ainsi corriger un éclairage inapproprié du fait d’un décalage et la couleur due à des réglages automatiques de caméra, ainsi que créer vos propres effets animés. Deux limitations de l’animation des corrections dans les studios Primary In et Primary Out doivent toutefois être mentionnées et gardées à l’esprit :  Les images clés ajoutées dans les studios Primary enregistrent l’état de toutes les commandes simultanément. Il est impossible d’animer des paramètres individuels avec des images clés.  Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être. Remarque : l’animation des modifications de couleur dépend du réglage Radial HSL Interpolation dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Dans la majorité des cas, vous obtenez de bien meilleurs résultats en laissant cette option désactivée. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet User Preferences » à la page 122.Chapitre 14 Images clés 325 Animation de corrections secondaires avec des images clés Tout comme les paramètres et les commandes des studios Primary In et Out, vous avez la possibilité d’animer la plupart des commandes et des paramètres d’étalonnage. Chacun des huit onglets secondaires dispose de sa propre piste d’images clés. D’ailleurs, les réglages Inside et Outside de chaque onglet secondaire peuvent être animés individuellement avec des images clés. Outre les commandes de couleur et de contraste, les commandes secondaires suivantes peuvent également être animées avec des images clés :  Le bouton Enable qui active et désactive les corrections secondaires.  Les qualificatifs du manipulateur secondaire.  Le bouton Vignette qui active et désactive le vignetage.  Tous les paramètres de forme des vignettes. Remarque : les courbes secondaires ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés. Puisque vous pouvez animer avec des images clés toutes ces commandes, vous avez la possibilité d’automatiser avec beaucoup de latitude les opérations secondaires d’étalonnage. Par exemple, vous pouvez régler les qualificatifs du manipulateur secondaire pour compenser un changement d’exposition dans le plan d’origine provoquant une modification involontaire de la zone d’isolation. L’animation des paramètres de forme des vignettes avec des images clés vous permet d’animer les vignettes de façon à ce qu’elles suivante un objet/personnage en mouvement ou à créer d’autres effets animés de projecteur. Animation de Color FX avec des images clés Vous pouvez animer les paramètres des nœuds avec des images clés dans le studio Color FX afin de créer toute sorte d’effets. Même si le studio Color FX ne dispose que d’une seule piste d’images clés, chaque nœud de votre arborescence comporte ses propres images clés. Vous pouvez enregistrer l’état de chaque paramètre au sein d’un nœud à l’aide d’un seul ensemble d’images clés. Toutefois, il est impossible d’animer individuellement chaque paramètre d’un nœud avec des images clés. Les seules images clés affichées sur la piste d’images clés du studio Color FX sont celles du nœud actuellement sélectionné pour être modifié. Les images clés de tous les autres nœuds sont masquées. Cet affichage peut provoquer une certaine confusion au début, car les images clés apparaissent et disparaissent de la Timeline en fonction du nœud en cours de modification.326 Chapitre 14 Images clés Animation des effets Panscan avec des images clés Vous pouvez animer avec des images clés tous les réglages que vous avez effectués à l’aide des paramètres Panscan et des contrôles d’écran du studio Geometry, afin de créer des effets Panscan animés et des transformations géométriques. Sachez alors que tous les paramètres sont animés ensemble avec des images clés. Animation de formes créées par des utilisateurs avec des images clés Vous pouvez animer avec des images clés des formes créées par des utilisateurs dans l’onglet Shapes du studio Geometry, afin de traiter par rotoscopie (les isoler en les contourant image par image) des objets/personnages et des zones de l’image en mouvement dans le but de les corriger en détail dans le studio Secondaries. Remarque : vous pouvez animer des formes avec des images clés uniquement après qu’elles aient été affectées à un onglet du studio Secondaries. Utilisation d’images clés dans la Timeline Vous devez créer au moins deux images clés pour animer un effet, quel que soit son type. Chaque image clé créée stocke l’état du studio dans lequel vous vous trouvez au niveau de cette image. Dès que vous avez ajouté deux images clés avec deux corrections diffé- rentes à un studio, Color animé automatiquement la correction appliquée à l’image, en passant de la correction de la première image clé à la correction de la dernière.Chapitre 14 Images clés 327 Une fois que vous avez ajouté une image clé à un plan dans un studio particulier, vous ne pouvez modifier les commandes et les paramètres de ce studio que lorsque la tête de lecture est positionnée directement au-dessus d’une image clé. Si vous souhaitez apporter d’autres modifications au plan animé avec des images clés, vous devez déplacer la tête de lecture sur l’image à modifier et ajouter une autre image clé. Effectuez tous les ajustements nécessaires alors que la tête de lecture est positionnée au-dessus de la nouvelle image clé. Pour ajouter une image clé dans le studio actuellement ouvert : m Choisissez Timeline > Add Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 9). Dès que vous avez ajouté une ou plusieurs images clés, vous pouvez utiliser deux commandes pour déplacer rapidement la tête de lecture vers l’image clé suivante, à droite ou à gauche. Pour déplacer la tête de lecture d’une image clé à la suivante dans le studio actuellement ouvert, procédez de l’une des manières suivantes : m Appuyez sur les touches Option + Flèche gauche pour la positionner sur l’image clé suivante sur la gauche. m Appuyez sur les touches Option + Flèche droite pour la positionner sur l’image clé suivante sur la droite. m Cliquez sur le graphique des images clés de la Timeline tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Next Keyframe ou Previous Keyframe dans le menu contextuel. Les images clés situées à l’emplacement actuel de la tête de lecture sont affichées en surbrillance. Vous pouvez supprimer des images clés dont vous n’avez pas besoin. Pour supprimer une seule image clé : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image comportant l’image clé que vous souhaitez supprimer. 2 Choisissez Timeline > Remove Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0). Vous pouvez également supprimer simultanément toutes les images clés appliquées à un plan dans un studio particulier.328 Chapitre 14 Images clés Pour supprimer toutes les images clés dans un seul studio : 1 Cliquez sur l’onglet correspondant au studio contenant les images clés que vous souhaitez supprimer. 2 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image où la correction ou l’effet est dans l’état que vous souhaitez appliquer à l’intégralité du plan. 3 Dans la Timeline, cliquez sur l’image clé à supprimer tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Remove All Keyframes dans le menu contextuel. Chaque image clé appliquée à ce studio ou à l’onglet secondaire est supprimée et le graphique des images clés de ce studio disparaît de la Timeline. Lorsque vous supprimez d’un seul coup toutes les images clés d’un plan, les réglages de correction ou d’effets de l’image située à l’emplacement de la tête de lecture deviennent les réglages de l’ensemble du plan. Important : la commande Remove All Keyframes vous permet de supprimer toutes les images clés du studio actuellement sélectionné, quelle que soit la zone du graphique des images clés de la Timeline sur laquelle vous avez cliqué tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Le réglage de la synchronisation des images clés précédemment créées est un jeu d’enfant. Pour déplacer une image clé et modifier sa synchronisation : m Faites-la glisser vers la gauche ou la droite. Vous pouvez également régler la synchronisation d’une image clé tout en prévisualisant l’image vers laquelle vous la déplacer. Pour déplacer une image clé tout en mettant à jour l’image prévisualisée : m Appuyez sur la touche Option alors que vous faites glisser l’image clé vers la gauche ou la droite. En cas de besoin, vous pouvez également redimensionner à la verticale le graphique des images clés de la Timeline, afin de mieux voir ce que vous êtes en train de faire. Pour en savoir plus, consultez la section « Personnalisation de l’interface du plan de montage » à la page 148. Vous pouvez également utiliser le graphique des images clés pour accéder à un studio comportant des effets animés avec des images clés. Pour ouvrir le studio correspondant à une piste d’images clés : m Double-cliquez sur n’importe quelle piste d’images clés dans la Timeline.Chapitre 14 Images clés 329 Interpolation d’images clés La méthode d’interpolation choisie pour une image clé détermine le mode d’animation des réglages d’une image clé à la suivante. Il existe trois types d’interpolation :  Smooth : les images clés de ce type commencent lentement leur transition vers l’état suivant d’animation, atteignent leur vitesse normale au milieu de la transition, puis ralentissent jusqu’à s’arrêter au niveau de l’image clé suivante. Ce « lissage » d’une image clé à la suivante crée des transitions entre les étalonnages, les paramètres de nœuds Color FX animés, les réglages Panscan et les formes animées créées par des utilisateurs, qui se déplacent alors avec fluidité et naturel. Toutefois, si vous avez ajouté plus de deux images clés, votre effet donne l’impression de faire une pause d’une image au moment où la tête de lecture passe au-dessus de chaque image clé, ce qui peut être contraire au résultat recherché.  Linear : les images clés de ce type opèrent une transition régulière d’un état d’animation au suivant, sans accélération ni ralentissement. Si vous utilisez des images clés linéaires pour animer un effet survenant à un endroit quelconque au milieu d’un plan, l’effet animé risque de donner l’impression de commencer et se terminer de manière abrupte. D’un autre côté, si vous animez avec des images clés un effet commençant au niveau de la première image et se terminant sur la dernière, son aspect semble évoluer à une vitesse uniforme.  Constant : les images clés constantes n’opèrent aucune sorte d’interpolation. Tous les effets passent de manière abrupte au prochain état d’animation au moment où la tête de lecture atteint l’image clé constante suivante. Ce type d’images clés est très pratique lorsque vous souhaitez qu’un effet passe soudainement à un autre état, comme la modification du contraste pour simuler un éclair au travers d’une fenêtre.330 Chapitre 14 Images clés Par défaut, toutes les images clés créées sont de type « smooth », mais vous pouvez modifier leur interpolation à tout moment. La modification de l’interpolation d’une image clé affecte uniquement la façon dont les valeurs sont animées entre cette image clé et la suivante sur la droite. Pour modifier l’interpolation d’une image clé : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image clé que vous souhaitez modifier. 2 Choisissez Timeline > Change Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0).15 331 15 Studio Geometry Le studio Geometry vous permet d’effectuer des zooms avant/arrière sur des plans, de créer des effets Panscan, de dessiner des caches personnalisés pour les opérations secondaires sur des vignettes, ainsi que suivre des objets/ personnages en mouvement en vue d’automatiser l’animation des vignettes et des formes. Ce studio comporte un aperçu d’image sur la gauche (qui contient tous les contrôles d’écran de l’ensemble des fonctions disponibles dans ce studio) et trois onglets sur la droite. Chaque onglet propose des outils différents dédiés à des fonctions spécifiques. L’onglet Panscan vous permet de redimensionner, faire pivoter, retourner et renverser des plans en fonction de vos besoins. L’onglet Shapes vous sert à créer des masques personnalisés pour vos corrections secondaires. Quant à l’onglet Tracking, il vous offre une interface de création et d’application de suivi de l’animation sur des vignettes et des formes personnalisées de votre projet. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Navigation dans l’aperçu d’image (p. 332)  Onglet Panscan (p. 332)  Onglet Shapes (p. 337)  Onglet Tracking (p. 345)332 Chapitre 15 Studio Geometry Navigation dans l’aperçu d’image Chacun des onglets du studio Geometry est basé sur des contrôles d’écran disponibles dans la zone d’aperçu d’image située à gauche des onglets. Vous pouvez effectuer un zoom avant ou arrière sur cette zone, ainsi que la faire défiler, afin d’obtenir une meilleure visibilité de l’image sur laquelle vous êtes en train de travailler. Vous pouvez même effectuer un zoom et afficher un panoramique alors que vous êtes en train de dessiner une forme. Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’aperçu d’image : m Cliquez avec le bouton droit de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites glisser le pointeur vers le haut pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant. Pour obtenir un panoramique de l’aperçu d’image : m Cliquez avec le bouton central de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites-le glisser dans n’importe quelle direction. Pour recadrer l’aperçu d’image afin qu’il s’adapte à la taille actuelle de l’écran : m Appuyez sur F. Onglet Panscan L’onglet Panscan vous permet d’appliquer des transformations de base aux plans de vos projets. Vous pouvez utiliser ces transformations pour agrandir des images, les repositionner afin de rogner les zones inutiles et faire pivoter des plans en vue de créer des angles de prise de vue. Vous avez également la possibilité d’animer ces effets avec des images clés afin de créer des effets Panscan animés lors de la conversion d’un projet à haute résolution pour écran large vers une définition standard d’image à 4:3. Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers Final Cut Pro Lorsque vous transférez une séquence de Final Cut Pro vers Color, les paramètres d’animation suivants sont convertis en paramètres équivalents dans Color. Lors de l’étalonnage de votre programme, vous pouvez prévisualiser l’effet de ces transformations sur chaque plan et apporter, le cas échéant, des modifications supplémentaires. Paramètres présents dans l’onglet Animation de Final Cut Pro Paramètres Panscan dans Color Scale Scale Rotation Rotation Centre Position X, Position Y Aspect Ratio Aspect RatioChapitre 15 Studio Geometry 333 Dès que vous avez terminé votre travail sur votre projet dans Color, le fait que Color traite ou non les modifications Panscan lors du rendu de chaque plan à partir de la Render Queue dépend de la méthode choisie pour l’importation de votre projet :  Si des projets sont transférés de Color vers Final Cut Pro ou importés sous forme de fichiers XML, toutes les transformations géométriques appliquées aux plans dans Color sont à nouveau converties en réglages d’animation équivalents dans Final Cut Pro lors de la réexpédition du projet vers Final Cut Pro. Vous avez alors la possibilité de personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant d’effectuer leur rendu et leur sortie.  Dans le cas d’intermédiaires numériques en 2K avec des séquences d’images Cineon et DPX, les transformations Panscan sont traitées dans Color en même temps que vos étalonnages lors du rendu du média de sortie. Utilisation de l’onglet Panscan Vous pouvez transformer les plans de votre programme grâce à deux ensembles de commandes. À gauche, la zone d’aperçu d’image met à votre disposition les contrôles d’écran, alors qu’à droite, des paramètres numériques reflètent vos modifications.334 Chapitre 15 Studio Geometry Utilisation des contrôles d’écran Les contrôles d’écran disponibles dans l’onglet Panscan sont constitués d’un cadre de sélection externe muni d’une poignée à chacun de ses quatre angles (représentant la sortie mise à l’échelle) et de deux indicateurs d’opération sur les blancs et de titre sécurisé. Par défaut, ce cadre et ces commandes adoptent la même taille que la résolution de votre projet. Les contrôles d’écran fonctionnent conjointement avec l’image affichée dans les pré- sentations Preview et Broadcast. Autrement dit, vous utilisez les contrôles d’écran pour isoler la partie de l’image que vous souhaitez obtenir au final, puis vous visualisez la transformation en cours dans les présentations Preview et Broadcast. Pour redimensionner un plan : m Faites glisser l’un des quatre angles de la commande à l’écran pour redimensionner le plan autour de son centre. Cette commande à l’écran permet de réduire ou d’agrandir l’image de façon à en inclure plus ou moins. Les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat obtenu. Le paramètre Scale est également modifié.Chapitre 15 Studio Geometry 335 Pour faire pivoter un plan : m Faites glisser le pointeur de la souris à proximité des quatre poignées d’angle, mais à l’extérieur, vers la droite pour une rotation vers la gauche et vers la gauche pour une rotation vers la droite. Comme la commande à l’écran fonctionne en sélectionnant une partie de l’image source statique, elle pivote en sens inverse de l’effet, mais les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat correct. Pour repositionner un plan : m Faites glisser le pointeur n’importe où dans le cadre de sélection rouge. La commande à l’écran se déplace pour sélectionner une autre partie du plan, puis les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat. Remarque : les paramètres Aspect Ratio, Flip et Flop ne disposent d’aucune commande à l’écran. Utilisation des paramètres Panscan Toute modification apportée à l’aide des contrôles d’écran se reflète dans les paramè- tres numériques de l’onglet Panscan affiché à droite et est enregistrée. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier directement ces paramètres numériques. Il vous suffit de saisir une nouvelle valeur dans le champ correspondant ou de faire glisser le bouton Middle d’un des champs pour l’ajuster avec son curseur virtuel.  Position X et Y : déterminent la partie de l’image affichée lorsque vous repositionnez la commande à l’écran. Ces paramètres correspondent aux deux dimensions du paramètre Centre dans Final Cut Pro.  Scale : détermine la taille de l’image.  Aspect Ratio : vous permet de modifier les proportions du plan (sa largeur par rapport à sa hauteur) afin de l’étirer ou de le compresser. Ce paramètre ne dispose d’aucune commande à l’écran.336 Chapitre 15 Studio Geometry  Rotation : vous permet de faire pivoter le plan autour du centre de la commande à l’écran.  Flip Image : vous permet d’inverser l’image à l’horizontale. Droite et gauche sont alors inversées.  Flop Image : vous permet d’inverser l’image à la verticale. Haut et bas sont alors inversés. Important : les paramètres Flip et Flop sont désactivés lorsque vous travaillez sur un projet XML provenant de Final Cut Pro, car ils n’ont aucun équivalent parmi les réglages de l’onglet Animation. Animation des paramètres Panscan avec des images clés et des marqueurs de suivi En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les effets Panscan selon deux méthodes :  Avec des images clés : vous pouvez animer avec des images clés toutes les commandes de transformation Panscan. Pour en savoir plus sur l’animation avec des images clés dans Color, consultez le chapitre 14, « Images clés », à la page 323.  Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation pour animer automatiquement un effet Panscan, comme le bouger pour suivre le déplacement d’un personnage traversant l’écran, par exemple. Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il vous suffit d’indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker pour que les paramètres Position X et Y soient automatiquement animés. Si le champ Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur de suivi n’est appliqué. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345. Copie et réinitialisation des paramètres Panscan Situés en bas de l’onglet Panscan, trois boutons vous permettent de copier et de réinitialiser les modifications apportées à ces commandes.  Bouton Copy to Selected : sélectionnez un ou plusieurs plans dans la Timeline, puis cliquez sur ce bouton pour copier les réglages Panscan actuels dans tous les plans sélectionnés.  Bouton Copy to All : permet de copier les réglages Panscan dans tous les plans du programme. Cette fonction est utile lorsque vous apportez une modification globale lors du changement de format d’un programme.  Bouton Reset Geometry : réinitialise tous les paramètres Panscan à l’échelle par défaut de votre projet.Chapitre 15 Studio Geometry 337 Onglet Shapes L’onglet Shapes vous permet de dessiner des formes personnalisées que vous pouvez utiliser comme des vignettes dans le studio Secondaries pour les fonctions d’isolation, de vignetage ou de retouche numérique de l’éclairage. Cet onglet n’offre aucun intérêt s’il est utilisé seul et vous ne devez pas y commencer votre travail. En fait, vous devez tout d’abord créer des formes en choisissant l’option User Shape dans le menu local Shape des commandes Vignette disponibles dans le studio Secondaries. Lorsque vous choisissez cette option, vous accédez directement à l’onglet Shapes du studio Geometry, qui met à votre disposition toutes les commandes nécessaires pour dessiner et modifier vos propres formes personnalisées. Pour en savoir plus sur ce processus, consultez la section « Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une vignette » à la page 259. Remarque : les formes personnalisées ne s’utilisent qu’avec des opérations secondaires dans le studio Secondaries. Il est impossible de les utiliser dans le studio Color FX. Commandes disponibles dans l’onglet Shapes L’onglet Shapes comporte les commandes suivantes :  Current Secondary : indique lequel des huit onglets affichés dans le studio Secondaries est l’opération secondaire actuellement sélectionnée. Si vous cliquez sur le bouton Attach, la forme actuellement sélectionnée est associée à cet onglet.  Attached Shape : si vous sélectionnez une forme préalablement associée à l’onglet secondaire d’un plan, ce champ vous indique le nom de cette forme et le jeu d’étalonnage auquel elle est reliée conformément au format suivant : nomForme.numéroJeuÉtalonnage  Bouton Attach : une fois que vous avez dessiné une forme à utiliser pour limiter une opération secondaire, cliquez sur ce bouton pour l’associer à l’onglet secondaire actuellement ouvert dans le studio Secondaries (indiqué dans le champ Current Secondary).  Bouton Detach : cliquez sur ce bouton pour rompre la relation unissant une forme et l’onglet secondaire auquel elle était précédemment affectée. Une fois détachée, une forme n’a plus aucun effet de limitation sur une opération secondaire.  Shapes List : cette liste répertorie toutes les formes non associées disponibles dans un projet, ainsi que les formes affectées au plan actuel. Cette liste est décrite de façon plus détaillée ci-après.  Hide Shape Handles : cliquez sur ce bouton pour masquer les points de contrôle des formes dans l’aperçu d’image. Leur contour reste visible.338 Chapitre 15 Studio Geometry  Reverse Normals : lorsque les bords d’une forme sont adoucis à l’aide du paramètre Softness, ce bouton permet d’inverser quelle forme définit les bords intérieur et exté- rieur de l’adoucissement.  Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs marqueurs de suivi d’animation dans le projet en cours, vous pouvez indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser pour animer automatiquement la position de la forme actuelle. Pour qu’une forme ne soit plus sous l’influence du marqueur de suivi associé, réglez cette valeur sur 0.  Softness : adoucit globalement tous les bords de la forme. Si vous réglez ce paramè- tre sur 0, le contour de la forme est abrupt (mais anticrénelé). Si vous optez pour une valeur supérieure à 0, les formes adoucies intérieure et extérieure apparaissent avec leurs propres points de contrôle. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie. Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment.  Shape Name : par défaut, ce champ affiche « sans titre ». Toutefois, vous pouvez attribuer le nom de votre choix à la forme actuellement sélectionnée, afin d’organiser plus facilement la liste des plans.  New : cliquez sur ce bouton pour créer une nouvelle forme affectée à aucune opération.  Remove : sélectionnez une forme, puis cliquez sur ce bouton pour la supprimer de la Shapes List.  Close Shape/Open Shape : cliquez sur ce bouton pour basculer la forme actuellement sélectionnée de l’état ouvert à fermé (et inversement).  Bouton Save : enregistre la forme actuellement sélectionnée dans le répertoire des formes favorites.  Bouton Load : charge toutes les formes enregistrées dans le répertoire des formes favorites dans la Shapes List du plan actuel.  Boutons B-spline/polygon : fait passer la forme actuellement sélectionnée du mode B-spline (qui autorise des formes courbes) au mode polygone (dans lequel les formes sont uniquement angulaires) et inversement.  Boutons Main/Inner/Outer : ces boutons vous permettent de choisir quels points vous souhaitez sélectionner pour faire glisser le cadre de sélection dans l’aperçu d’image, sans pour autant verrouiller les autres points contrôle. Vous pouvez toujours modifier un point de contrôle, quel que soit son réglage.Chapitre 15 Studio Geometry 339 Liste des formes La Shapes List répertorie toutes les formes non associées dans le projet en cours, ainsi que toutes les formes associées utilisées par le plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture. Si vous cliquez sur une forme dans cette liste, elle apparaît dans la zone d’aperçu d’image et tous les paramètres de l’onglet Shapes sont mis à jour avec les réglages de la forme sélectionnée.  Colonne Name : nom de la forme modifiable dans le champ Shape Name.  Colonne ID : numéro d’identification de la forme. Ces numéros commencent à 0 pour la première forme et sont incrémentés de 1 à chaque fois que vous créez une nouvelle forme.  Colonne Grade : si une forme est associée, cette colonne indique le jeu d’étalonnage à laquelle elle est reliée.  Colonne Sec : si une forme est associée, cette colonne indique auquel des huit onglets secondaires elle est reliée. Dessin de formes Pour dessiner et modifier des formes, vous allez procéder quasiment de la même manière que dans d’autres applications de compositing. Color utilise des courbes B-splines pour tracer des formes courbes, qu’il est possible de dessiner et modifier rapidement. Ces courbes B-splines fonctionnent de façon similaire aux courbes des studios Primary et Secondaries. Enregistrement et chargement de formes favorites Vous pouvez créer une collection des formes personnalisées afin de les utiliser dans d’autres projets grâce aux boutons Save et Load. Lorsque vous sélectionnez une forme non associée dans la Shapes List, puis cliquez sur Save, elle est enregistrée dans le répertoire suivant : /Utilisateurs/nom_utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/ BShapes/ Cliquez sur Load pour charger toutes les formes enregistrées dans ce répertoire dans la Shapes List du plan actuel. Dès que vous avez choisi la forme à utiliser, vous pouvez supprimer toutes les autres.340 Chapitre 15 Studio Geometry Les courbes B-splines utilisent des points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés à la surface de la forme, afin d’« attirer » la forme dans différentes directions, comme agirait un aimant sur un fil de fer. Voici par exemple une courbe dotée d’un seul point de contrôle : Le point de contrôle surplombant la forme attire l’ensemble de la forme dans sa direction, alors que les points de contrôle voisins permettent aux autres parties de la forme de rester en place. La complexité d’une forme est déterminée par le nombre de points de contrôle qui exercent une influence sur cette forme. Si vous ajoutez deux points de contrôle de chaque côté, puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme illustré ci-dessous. Pour accentuer les courbes d’une forme, rapprochez ses points de contrôle les uns des autres. En revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de contrôle les uns des autres. Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification de points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe. Pour dessiner une forme : 1 Cliquez sur l’un des huit onglets de le studio Secondaries afin de l’utiliser pour effectuer une correction secondaire, activez les boutons Enable et Vignette, puis choisissez User Shape dans le menu local Shape. Vous accédez alors directement à l’onglet Shapes de le studio Geometry où vous pouvez dessiner une forme.Chapitre 15 Studio Geometry 341 2 Cliquez n’importe où dans la zone d’aperçu d’image afin d’ajouter le premier point de contrôle. 3 Continuez à cliquer dans cette zone pour ajouter d’autres points de contrôle. 4 Lorsque vous avez terminé, fermez la forme en cliquant sur le premier point de contrôle créé. 5 Attribuez un nom à la forme dans le champ Shape Name, puis appuyez sur Entrée (cette étape est facultative). 6 Cliquez sur le bouton Attach pour utiliser cette forme dans l’onglet secondaire. Un double de la forme apparaît dans la liste, qui montre le jeu d’étalonnage et l’onglet d’étalonnage secondaire auquel il est lié (la forme originale dessinée demeure dans la liste ci-dessus, prête à être recyclée ultérieurement). Une fois cette étape franchie, vous êtes prêt à utiliser cette forme dans l’onglet secondaire auquel elle est associée. Pour modifier une forme : m Faites glisser l’un de ses points de contrôle dans n’importe quelle direction. Contrairement aux courbes de Bézier, les courbes B-splines ne comportent pas de tangentes à ajuster. Les seules modifications que vous êtes autorisé à apporter nécessitent de jouer sur le nombre de points de contrôle et leur position relative. Pour repositionner une forme : m Faites glisser sa poignée centrale verte dans n’importe quelle direction. Cette poignée centrale correspond au point autour duquel les transformations liées aux images clés et au suivi de l’animation sont appliquées.342 Chapitre 15 Studio Geometry Pour redimensionner une forme : 1 Assurez-vous que la case Main est cochée dans l’onglet Shapes. 2 À l’aide du pointeur de la souris, tracez un cadre de sélection autour de chaque point de contrôle à redimensionner. Les points de contrôle sélectionnés apparaissent en vert. Il n’est pas nécessaire de sélectionner tous les points de contrôle de la forme. Vous pouvez en sélectionner quelques uns pour redimensionner uniquement une partie de la forme dans son ensemble. Le centre de tous les points de contrôle sélectionnés affiche un petit signe + vert, qui indique la position des points de contrôle sélectionnés par rapport à la poignée centrale. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser l’un des quatre angles du cadre de sélection pour redimensionner la forme par rapport au coin opposé (qui reste alors à sa place).  Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Option enfoncée pour redimensionner la forme par rapport à son centre, représenté par une croix verte.  Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Maj enfoncée pour redimensionner la forme en respectant ses proportions d’origine, à savoir l’agrandir ou la rétrécir sans changer le rapport existant entre sa largeur et sa hauteur. Pour transformer la forme d’une courbe B-Spline en un polygone angulaire (et inversement) : m Cliquez sur B-Spline ou Polygon dans l’onglet Shapes pour changer le type de rendu de la forme.Chapitre 15 Studio Geometry 343 Pour adoucir les bords d’une forme : 1 Augmentez la valeur de son paramètre Softness. Ce paramètre applique un adoucissement uniforme tout le long des bords de la forme. Il affiche également deux formes, l’une intérieure, l’autre extérieure, qui représentent les limites internes et externes de l’effet d’adoucissement appliqué à la forme. 2 Si nécessaire, modifiez ces formes intérieure et extérieure pour obtenir l’effet d’adoucissement du contour le plus approprié pour la forme. Vous pouvez ainsi créer des contours adoucis de manière irrégulière, avec un bord accentué et un bord adouci, par exemple.344 Chapitre 15 Studio Geometry Pour ajouter des points de contrôle à une forme existante : 1 Sélectionnez la forme à modifier dans la Shapes List. 2 Cliquez sur Open Shape. 3 Cliquez au sein de la zone d’aperçu d’image pour ajouter des points de contrôle à la fin de la forme sélectionnée. 4 Cliquez sur le premier point de contrôle de la forme lorsque vous fini d’en ajouter.Chapitre 15 Studio Geometry 345 Animation des formes avec des images clés et des marqueurs de suivi En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les formes selon deux méthodes :  Avec des images clés : vous pouvez animer les formes à l’aide d’images clés. Pour en savoir plus sur l’animation avec des images clés dans Color, consultez le chapitre 14, « Images clés », à la page 323.  Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation pour animer automatiquement une forme, comme la bouger pour suivre le déplacement d’un personnage à cause d’un panoramique de la caméra. Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il vous suffit de sélectionner une forme dans la Shapes List, puis d’indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker pour que la forme soit animée automatiquement. Si le champ Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur de suivi n’est appliqué. Pour en savoir plus, consultez la section suivante. Onglet Tracking Le suivi de l’animation est le processus d’analyse automatique d’un plan qui permet de suivre le mouvement d’un personnage particulier à l’image afin de créer une trajectoire d’animation. Une fois cette analyse terminée, vous pouvez utiliser le suivi des trajectoires de la caméra pour animer des vignettes, des effets Panscan, des formes personnalisées, voire certains nœuds Color FX en suivant les trajectoires d’animation. De cette façon, les corrections que vous avez apportées semblent suivre les objets/personnages en mouvement ou le mouvement de la caméra. Remarque : Color autorise uniquement le suivi de l’animation basé sur un seul point. Le suivi de deux ou quatre points n’est pas pris en charge. Le suivi de l’animation est réalisé en créant un marqueur de suivi dans l’onglet Tracking du studio Geometry. La Tracker List répertorie tous les marqueurs de suivi créés et analysés pour un plan donné. Chacun de ces marqueurs est identifié par un numéro ID (ils sont numérotés dans l’ordre selon lequel ils ont été créés). 346 Chapitre 15 Studio Geometry Chaque marqueur de suivi dispose d’une seule commande à l’écran représentée par deux cadres avec une croix au milieu. Lorsque vous traitez un marqueur de suivi, Color analyse la zone de pixels déterminée par le cadre extérieur de recherche de la commande à l’écran, dans la plage d’images définie à l’aide des boutons Mark In et Mark Out. Le marqueur de suivi tente de « suivre » le personnage que vous avez identifié (à l’aide du cadre intérieur du motif de référence de la commande à l’écran) alors qu’il se déplace dans l’image. ? Conseil : les objets/personnages angulaires à fort contraste constituent des motifs de référence idéaux. Utilisation du suivi de l’animation Sitôt le traitement d’un marqueur de suivi terminé, vous pouvez utiliser son analyse pour animer une vignette, une forme personnalisée ou un paramètre Panscan. Lorsqu’elle est appliquée à une vignette ou une forme personnalisée, l’animation du marqueur de suivi est ajoutée au positionnement d’origine de la forme. Par exemple, si vous utilisez un marqueur pour suivre le mouvement du regard d’un personnage et que vous souhaitez appliquer l’animation analysée à une vignette qui illumine son visage, vous devez positionner le centre, l’angle et l’atténuation d’une vignette en forme de cercle sur le visage de ce personnage au niveau de la première image du plan, puis choisir le numéro du marqueur de suivi dans le champ Use Tracker. La vignette commence ainsi son déplacement à partir d’une position correcte et continue à suivre la trajectoire définie par le marqueur de suivi. Comme ce marqueur utilise une transformation supplémentaire, vous pouvez encore repositionner la vignette par le biais des paramètres Center X et Y ou de la commande à l’écran disponible dans l’onglet Previews.Chapitre 15 Studio Geometry 347 Si vous souhaitez limiter le suivi à une partie de la durée totale d’un plan (en positionnant les points d’entrée et de sortie du marqueur de suivi à une distance plus courte que la longueur du plan), la vignette reste à la position d’origine sur laquelle vous l’avez fait glisser jusqu’à ce que la tête de lecture atteigne le point d’entrée du marqueur, puis elle commence à suivre la trajectoire d’animation du marqueur. Dès que la tête de lecture atteint le point de sortie, la vignette s’arrête et reste à la même position jusqu’à la fin du plan. Commandes disponibles dans l’onglet Tracking L’onglet Tracking comporte les commandes suivantes :  Tracker List : liste de tous les marqueurs de suivi créés pour le plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture. Cette liste comporte trois colonnes :  Name : nom du marqueur. Tous les marqueurs de suivi sont nommés conformé- ment à la convention suivante : marqueur.numéroID  ID : numéro d’identification correspondant à un marqueur de suivi particulier. Il s’agit du numéro à saisir dans le champ Use Tracker pour indiquer quel marqueur de suivi utiliser pour animer cette modification.  Status : barre de progression indiquant si un marqueur de suivi a été traité. Une barre rouge signifie que le marqueur de suivi n’a pas été traité, alors qu’une barre verte indique le contraire.  Manual Tracker : cliquez pour activer le mode de suivi manuel. Vous pouvez alors utiliser votre souris pour cliquer sur le personnage que vous souhaitez suivre dans la zone d’aperçu. Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à l’écran pour créer une image clé de suivi, puis avance la tête de lecture d’une image et ce, jusqu’à la fin du plan. Grâce à ce mode, vous pouvez rapidement et manuellement suivre des personnages que le suivi automatique ne parvient pas à suivre. Suivi de l’animation : la solution à tous vos problèmes ? Dans les plans où la cible est clairement définie (de préférence, un élément à fort contraste et présentant des angles), le suivi de l’animation représente souvent la méthode la plus rapide pour animer un effet de telle sorte qu’il suive le mouvement du plan. Toutefois, ce n’est pas toujours le cas. Il suffit que des acteurs ou des objets du plan passent devant la cible que vous souhaitez suivre, que le mouvement du plan soit tellement rapide qu’il provoque un flou d’animation, que le bruit soit excessif ou, tout simplement, qu’aucun personnage ne soit suffisamment clair pour déterminer le suivi, pour que votre meilleure option reste encore l’animation manuelle avec des images clés, même si vous pouvez aussi tenter l’opération avec un marqueur de suivi manuel. Pour en savoir plus sur l’animation à l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323.348 Chapitre 15 Studio Geometry  Tracking Curve Smoothness : lisse les données de suivi afin d’éliminer tout mouvement saccadé ou irrégulier. Plus les valeurs sont élevées, plus la trajectoire du suivi de l’animation est lissée. Vous pouvez lisser aussi bien les données en suivi automatique que les données en suivi manuel. Remarque : les données d’origine du marqueur de suivi de l’animation sont conservées sans être jamais modifiées par ce lissage.  Process : dès que vous avez réglé les contrôles d’écran pour identifier un motif de référence et une zone de recherche, cliquez sur Process afin d’effectuer l’analyse.  New : crée un nouveau marqueur de suivi dans la Tracker List.  Remove : supprime le marqueur de suivi actuellement sélectionné dans la Tracker List.  Mark In : définit le point d’entrée dans le plan actuel à partir duquel le traitement doit commencer. Si vous ne définissez aucun point d’entrée, la première image du plan est utilisée par défaut.  Mark Out : définit le point de sortie dans le plan actuel à partir duquel le traitement doit s’arrêter. Si vous ne définissez aucun point de sortie, la dernière image du plan est utilisée par défaut. Utilisation de l’onglet Tracking Cette section décrit la procédure à suivre pour réaliser le suivi de l’animation. Pour suivre automatiquement un personnage : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre. 2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New. Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image. 3 Déplacez la tête de lecture au niveau de la première image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark In. Un point d’entrée vert apparaît sur une nouvelle piste dans la Timeline. Dans de nombreux cas, il s’agit de la première image du plan. Toutefois, si le personnage n’est pas visible ou ne se déplace pas dans le plan avant plusieurs images, réglez le point d’entrée au niveau de la première image où il apparaît ou juste avant qu’il ne commence à sa déplacer.Chapitre 15 Studio Geometry 349 4 Alors que la tête de lecture est positionnée sur cette image initiale, faites glisser le pointeur au sein du cadre central de la commande à l’écran, afin de le déplacer de telle sorte que la croix soit centrée sur le personnage que vous souhaitez suivre, puis ajustez les poignées du cadre intérieur (le cadre du motif de référence) pour les placer autour de ce personnage. 5 Ajustez le cadre extérieur en vue d’y inclure autant d’éléments environnants du plan que vous jugez nécessaires pour analyser le plan. ? Conseil : pour réussir le suivi, le personnage identifié à l’aide du cadre du motif de réfé- rence ne doit jamais sortir de la zone de recherche définie, car le plan est traité une image après l’autre. Si le mouvement du plan est rapide, agrandissez le cadre extérieur, même si l’analyse exige alors plus de temps. À l’inverse, si le mouvement est lent, vous pouvez réduire le cadre de la zone de recherche afin d’accélérer l’analyse. 6 Déplacez la tête de lecture au niveau de la dernière image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark Out. Un point de sortie vert apparaît dans la Timeline.350 Chapitre 15 Studio Geometry Dans de nombreux cas, il s’agit de la dernière image du plan. Toutefois, si le personnage que vous suivez disparaît peu à peu, réglez le point de sortie au niveau de la dernière image où il est bien visible. 7 Cliquez sur Process. Color lance l’analyse du plan en commençant au niveau du point d’entrée. Une barre de progression verte avance du point d’entrée vers le point de sortie pour indiquer l’état d’avancement de l’analyse du plan. Lorsque le traitement est terminé, le marqueur de suivi correspondant apparaît avec une barre de progression verte dans la colonne Status de la Tracker List. Vous pouvez désormais utiliser ce marqueur de suivi dans votre projet. D’ailleurs, la trajectoire d’animation de ce marqueur de suivi est affichée dans la zone d’aperçu d’image dès que vous le sélectionnez. Si le mouvement d’un plan est trop difficile à suivre automatiquement, vous pouvez tenter de réaliser un suivi manuel. Pour suivre manuellement un personnage : 1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre. 2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New. Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image. 3 Amenez la tête de lecture sur la première image de la plage que vous voulez suivre. Remarque : il n’est pas nécessaire de marquer des points d’entrée et de sortie en mode Suivi manuel.Chapitre 15 Studio Geometry 351 4 Cliquez sur Manual Tracker pour passer en mode de suivi manuel. La commande à l’écran du marqueur de suivi disparaît dès que vous activez le mode de suivi manuel. 5 Dans la zone d’aperçu d’image, cliquez sur le personnage que vous souhaitez suivre. Par exemple, si vous souhaitez suivre le visage d’une personne pour lui appliquer un vignetage ultérieurement, cliquez sur son nez. Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à l’écran, puis avance la tête de lecture d’une image. 6 Cliquez sur le même personnage que précédemment au fur et à mesure que les images défilent, jusqu’à ce que vous ayez atteint la fin de la durée du mouvement à suivre ou la fin du plan. Alors que vous ajoutez de plus en plus de points de suivi manuel, une trajectoire d’animation se dessine lentement selon le parcours du personnage que vous suivez. 7 Lorsque le suivi manuel est terminé, arrêtez de cliquer. Ce marqueur de suivi est prêt à être affecté à un autre paramètre de votre projet. Important : ne désactivez pas le bouton Manual Tracker, sauf si vous voulez supprimer toutes vos images clés de suivi manuel.352 Chapitre 15 Studio Geometry Il peut arriver que le suivi du mouvement soit une réussite, mais que la trajectoire d’animation obtenue soit trop approximative pour être utilisée en l’état. Dans d’autres cas, c’est un mouvement irrégulier qui peut mettre en avant un effet animé que vous tentiez de rendre invisible. On parle alors de trajectoires d’animation crénelées. Si le cas se présente, utilisez le curseur Tracking Curve Smoothness pour lisser la trajectoire d’animation créée par le marqueur de suivi. Pour lisser un suivi : 1 Sélectionnez un marqueur de suivi dans la Tracker List. 2 Réglez le curseur Tracking Curve Smoothness jusqu’à ce que la trajectoire de suivi de l’animation soit suffisamment lisse pour répondre à vos besoins. Le réglage du curseur Tracking Curve Smoothness n’est pas définitif. En d’autres termes, les données de suivi d’origine sont conservées et vous pouvez donc augmenter ou réduire le lissage qui leur est appliqué à tout moment pour effectuer d’autres modifications. Si vous réglez le curseur Tracking Curve Smoothness sur 0, vous restaurez les données de suivi analysées à l’origine.Chapitre 15 Studio Geometry 353 Utilisation des marqueurs de suivi dans les studios Secondary, Color FX et Geometry Un champ Use Tracker est affiché pour toute correction effectuée dans un studio qu’il est possible d’animer avec un marqueur de suivi. Une fois le marqueur de suivi correspondant traité, il vous suffit de saisir son numéro ID dans ce champ pour animer automatiquement cette correction en fonction de la trajectoire d’animation du marqueur. Si vous saisissez la valeur 0 dans le champ Use Tracker, la correction est réinitialisée et aucun marqueur de suivi n’est utilisé.16 355 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Il s’agit d’une interface utilisateur permettant de comparer des plans lors de l’étalonnage plan par plan. Via cette interface, vous pouvez enregistrer des images de différents plans d’un projet afin de les utiliser comme images de référence dans le cadre de la comparaison avec des plans en cours d’étalonnage. Il s’agit d’une opération courante dans l’étalonnage plan par plan, lorsque vous équilibrez tous le plans d’une scène pour qu’ils soient cohé- rents en matière d’exposition et de couleur, afin qu’ils semblent tous avoir été pris au même endroit et au même moment. Via le Still Store, vous pouvez enregistrer des images de référence de tout plan de votre projet, à des fins de comparaison avec d’autres plans. Cela signifie que si vous travaillez sur un documentaire où un style particulier de plan très serré est intercalé dans le programme, vous pouvez enregistrer une image de référence du plan très serré principal étalonné et le réutiliser pour comparaison avec les autres plans très serrés du programme. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Enregistrement d’images dans le Still Store (p. 356)  Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires (p. 357)  Retrait d’images du Still Store (p. 358)  Rappel d’images du Still Store (p. 358)  Personnalisation de la vue du Still Store (p. 359)  Contrôles du chutier Still Store (p. 359)356 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Enregistrement d’images dans le Still Store Pour utiliser le Still Store, vous devez d’abord enregistrer une ou plusieurs images afin de les rappeler ultérieurement. Pour ajouter une image au Still Store : 1 Positionnez la tête de lecture sur une image à enregistrer dans le Still Store. Choisissez une image étalonnée contenant les sujets requis pour la comparaison et représentative de l’éclairage et de la couleur que vous voulez homogénéiser. 2 Si le Still Store est activé, désactivez-le afin de vous assurer que vous n’enregistrez pas accidentellement une image de l’image composite affichée. 3 Facultativement, si vous voulez enregistrer l’image avec un nom personnalisé, vous pouvez cliquer sur l’onglet Still Store et taper un nom dans le champ File sous le chutier Still Store. Si vous n’entrez pas de nom personnalisé, chaque image enregistrée sera automatiquement nommée comme suit : Image.Jour_Mois_Année_Heure_Minute_SecondeFuseauhoraire.sri La date et l’heure indiquent l’horodatage exact de l’enregistrement de l’image. Remarque : si vous chargez une image dans le Still Store immédiatement avant d’en enregistrer une autre, l’image nouvellement enregistrée utilisera le nom de l’image chargée, en écrasant l’image précédemment enregistrée. 4 Pour enregistrer une image, procédez de l’une des manières suivantes :  Depuis un studio, choisissez Still Store > Store (Ctrl + I).  Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sur Save. Une image de celle à la position de la tête de lecture est enregistrée sous la forme d’un fichier DPX non compressé dans le sous-répertoire /StillStore/ dans l’ensemble de projets. Elle apparaît aussi dans Color comme un élément du chutier Still Store. Lorsque Still Store est en mode d’affichage des icônes, chaque image enregistrée est dotée d’un vignette pour référence.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 357 Les images du Still Store sont enregistrées à la résolution native du média source d’où elles proviennent, mais elles ne sont pas enregistrées avec la correction de la table de conversion appliquée. Ainsi, si votre projet utilisait une table de conversion lorsque vous avez enregistré les images dans le Still Store et que vous la supprimez de votre projet, les images enregistrées continueront à correspondre aux plans d’où elles provenaient. Important : les images du Still Store ne sont pas mises à jour si le plan d’où elles proviennent est de nouveau étalonné. Donc, si vous enregistrez une image du Still Store depuis un plan, puis réeffectuez un étalonnage de ce dernier afin d’obtenir un aspect différent, l’image du Still Store enregistrée ne sera plus représentative de ce plan et devra être supprimée. Si vous n’êtes pas sûr qu’une image reflète correctement l’étalonnage en cours d’un plan, l’horodatage de l’enregistrement de l’image peut vous aider. Enregistrement des images du Still Store dans de sousrépertoires Par défaut, une image est enregistrée dans le sous-répertoire StillStore interne de votre projet et figure dans le chutier Still Store avec toutes les autres images enregistrées. Toutes les images du chutier Still Store apparaissent dans l’ordre dans lequel elles ont été créées, les plus récentes étant placées en dernier. Vous pouvez aussi organiser vos images enregistrées dans des sous-répertoires. Vous pouvez créer des sous-répertoires individuels basés sur la date d’un travail, les plans depuis lesquels les images sont enregistrées ou tout autre type de catégorisation de votre choix. Pour créer un sous-répertoire personnalisé dans le chutier Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Cliquez sur New Folder. 3 Lorsque la boîte de dialogue New Folder s’ouvre, entrez un nom dans le champ « Name of new folder », puis cliquez sur Create. Un nouveau sous-répertoire apparaît dans le répertoire StillStore dans votre ensemble de projets et devient le répertoire ouvert dans lequel toutes les nouvelles images sont enregistrées. Raison pour laquelle un projet peut devenir très volumineux Toutes les images étant enregistrées dans le sous-répertoire StillStore dans votre ensemble de projets, vous constaterez peut-être que la sauvegarde de votre projet est plus longue qu’avant si vous enregistrez beaucoup d’images. Si vous avez besoin de réduire la taille du fichier projet, supprimez le plus possible des images du Still Store inutilisées.358 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) Important : vous ne pouvez pas déplacer des images dans des sous-répertoires à l’issue de leur création. Pour enregistrer de nouvelles images dans un sous-répertoire, vous devez y accéder dans le chutier Still Store avant d’enregistrer de nouvelles images. Retrait d’images du Still Store Les images enregistrées peuvent s’accumuler assez rapidement dans le Still Store, il est donc nécessaire de supprimer régulièrement toutes les images inutiles. Pour supprimer une image du Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Sélectionnez l’image à supprimer. 3 Cliquez sur Delete ou Forward Delete. 4 Cliquez sur Yes dans la boîte de dialogue d’avertissement qui s’affiche, pour confirmer que vous voulez supprimer l’image sélectionnée. La suppression d’une image ne peut pas être annulée dans Still Store. Rappel d’images du Still Store Lorsqu’une image a été ajoutée au Still Store, elle peut être rappelée à tout moment. Pour afficher une image enregistrée, vous devez la charger dans le Still Store, puis activer ce dernier pour la visualiser. Pour charger une image dans le Still Store : 1 Cliquez sur l’onglet Still Store. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Sélectionnez l’image à charger, puis cliquez sur Load.  Double-cliquez sur l’image à charger. Une fois une image chargée, vous devez activer Display Loaded Still pour la rendre visible. Pour afficher une image chargée dans le Still Store, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Still Store > Display Loaded Still (Ctrl + U). m Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sélectionnez Display Loaded Still. L’image chargée s’affiche dans l’aperçu et sur votre moniteur broadcast. Par défaut, les images apparaissent sous forme de comparaison d’image composite de gauche à droite, mais cela peut être personnalisé.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 359 Personnalisation de la vue du Still Store Chaque coloriste utilise le Still Store à sa façon. Certains préfèrent passer d’une image plein écran à une autre lors de leur comparaison, alors que d’autres créent une image composite afin de comparer, côte à côte, le Still Store et le plan étalonné. Color vous permet d’utiliser les deux méthodes. Chaque image a ses propres réglages quant à l’aspect qu’elle aura lors de son rappel. Ils figurent sur la droite du studio Still Store.  Enable : rend l’image Still Store chargée visible dans l’aperçu et les moniteurs de sortie vidéo. Identique à Still Store > Enable (Ctrl + U).  Transition : ce paramètre détermine dans quelle mesure l’image chargée est affichée à l’écran. Lorsque la valeur indiquée est 0, l’image chargée n’est pas du tout visible. S’il s’agit de la valeur 1, l’image chargée remplit la totalité de l’écran. Les autres valeurs intermédiaires créent une vue d’image composite.  Angle : modifie l’angle le long duquel la bordure d’une image composite est orientée. Les boutons d’orientation ci-dessous modifient automatiquement le paramètre Angle, mais le seul moyen de créer une image composite diagonale consiste à personnaliser ce contrôle.  Left to Right : affecte la valeur 180 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite verticale avec l’image sur la gauche.  Right to Left : affecte la valeur 0 degrés au paramètre, pour créer une image composite verticale avec l’image sur la droite.  Top to Bottom : affecte la valeur -90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite horizontale avec l’image en haut.  Bottom to Top : affecte la valeur 90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image composite horizontale avec l’image en bas. Contrôles du chutier Still Store Le chutier Still Store est doté des contrôles suivants :360 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store)  Up Directory : cliquer sur ce bouton permet d’accéder au répertoire précédent du chemin d’accès en cours. Vous ne pouvez pas quitter l’ensemble de projets. Afin que votre projet soit bien organisé, assurez-vous d’enregistrer toutes vos images dans le répertoire /StillStore/ de votre ensemble de projets.  Home Directory : sélectionne le chemin d’accès au répertoire StillStore dans votre ensemble de projets.  Icon View : le chutier Still Store passe en mode d’affichage des icônes. Chaque image enregistrée est représentée par une vignette et toutes les images sont organisées en fonction de la date et de l’heure de leur sauvegarde, les images le plus anciennes apparaissant en premier (de gauche à droite).  List View : en mode liste, toutes les images et tous les répertoires sont représentés par deux colonnes. Le nom du fichier d’images figure à gauche et la date de sa création à droite. Toutes les images sont organisées en fonction de la date et de l’heure de leur sauvegarde, les images le plus anciennes apparaissant en haut et les plus récentes en bas.  Curseur Icon Size : lorsque le chutier Still Store est en mode d’affichage des icônes, ce curseur permet d’augmenter et de réduire la taille des vignettes affichées pour chaque image.  Champ File : ce champ est à double emploi. Lorsque vous chargez une image, ce champ affiche son nom. Cependant, si vous entrez un nom personnalisé, puis enregistrez une autre image, la nouvelle image sera créée avec le nom entré.  Menu local Directory : ce menu local affiche le chemin d’accès au répertoire en cours et vous permet de remonter la structure de répertoires, si vous le voulez.  Bouton New Directory : crée un sous-répertoire dans le répertoire StillStore de votre ensemble de projets.  Bouton Save : enregistre l’image à la position en cours de la tête de lecture afin d’être rappelée ultérieurement.  Bouton Load : charge une image afin qu’elle puisse être comparée via le bouton Enable ou la commande Enable dans le menu Still Store (Ctrl + -U).17 361 17 File d’attente de rendu Lorsque vous avez terminé l’étalonnage de votre programme, les contrôles de la file d’attente de rendu vous permettent de rendre l’ensemble approprié de fichiers de données pour la sortie finale de votre programme, vers Final Cut Pro, ou vers d’autres systèmes compatibles. Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos du rendu dans Color (p. 361)  Quels effets sont rendus par Color ? (p. 362)  L’interface de la file d’attente de rendu (p. 363)  Mode de rendu des plans dans votre projet (p. 365)  Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan (p. 367)  Commande Gather Rendered Media (p. 368) À propos du rendu dans Color Le rendu dans Color a une finalité différente de celle qu’il peut avoir dans une application comme Final Cut Pro. Dans Color, la totalité du traitement des effets pour la lecture est réalisé à la volée, en abandonnant des images ou en ralentissant de façon à afficher votre sortie étalonnée à un niveau de qualité élevé à des fins d’évaluation. Les données lues dans Color ne sont pas mise en mémoire vive et il n’existe aucun moyen d’effectuer un prérendu de votre projet pour la lecture pendant que vous travaillez. Dans Color, le rendu est traité comme l’étape finale dans la validation de vos corrections sur disque par la génération d’un nouvel ensemble de fichiers de données. La file d’attente de rendu permet d’effectuer un rendu de tout ou partie des plans dans votre projet lorsqu’ils ont été corrigés dans Color.362 Chapitre 17 File d’attente de rendu Vous pouvez utiliser la file d’attente de rendu pour rendre votre projet de façon incré- mentielle ou intégrale. Par exemple, si vous travaillez sur un projet à haute résolution avec une planification sur plusieurs jours ou semaines, vous pouvez choisir d’ajouter les plans de chaque scène à la file d’attente de rendu au fur et à mesure de leur approbation, en les préparant à un rendu durant la nuit à la fin de chaque session quotidienne. La charge de travail est ainsi répartie sur plusieurs jours et évite la longue session de rendu nécessaire à la génération de la totalité du programme. Vous pouvez cependant souhaiter effectuer un rendu de la totalité du programme d’un seul coup, par exemple, si vous avez besoin de générer un autre ensemble de données dans un autre format ou si la petite taille du projet ne nécessite pas de réaliser le rendu en plusieurs fois. Quels effets sont rendus par Color ? Les projets importés depuis des fichiers de projets XML et EDL peuvent être dotés de beaucoup plus d’effets que Color n’est capable d’en traiter. Notamment des transitions, des transformations géométriques, des superpositions, des effets de vitesse et des images. Lors du rendu de votre programme terminé, votre flux d’importation/d’exportation détermine les effets rendus par Color. En particulier, si vous importez un EDL pour étalonner et exporter des séquences d’images 2K DPX à imprimer sur film, Color permet d’effectuer un rendu des plans de votre projet très différent de celui obtenu si vous aviez importé un fichier XML et que vous procédiez au rendu de fichiers QuickTime devant être renvoyés à Final Cut Pro. Dans tous les cas, les corrections effectuées via les studios Primary In, Secondary, Color FX et Primary Out sont toujours rendues. La carte graphique que vous utilisez affecte le rendu en sortie Color utilise le processeur graphique installé dans votre ordinateur pour rendre les ajustements d’étalonnage et de géométrie appliqués aux plans de votre programme. Les capacités des processeurs graphiques des différentes cartes vidéo sont variables, il est donc possible que le même projet Color soit légèrement différent lorsqu’il est rendu sur des ordinateurs n’ayant pas les mêmes cartes graphiques. Pour garantir l’exactitude du rendu des couleurs, il est préférable de rendre votre projet sur un ordinateur doté de la même carte graphique que celle utilisée lors de l’étalonnage du programme.Chapitre 17 File d’attente de rendu 363 Effets rendus pour la sortie 2K Une fois que vous avez importé une liste de décisions de montage (EDL) et lorsque vous générez les séquences d’images 2K DPX en sortie, toutes les transformations que vous avez effectuées au niveau de l’onglet Pan & Scan du studio Geometry sont rendues. Les effets à créer dans le cadre de la finalisation du projet et qui ne sont pas rendus par Color comprennent les transitions vidéo, les effets de vitesse, les effets composites et les titres. Ces effets doivent être créés à l’aide d’une autre application, par exemple Shake. Les effets ne sont pas rendus lors de l’envoi à Final Cut Pro Lorsqu’un projet passe de Final Cut Pro XML à Color, toutes les transitions, tous les filtres, images, générateurs, effets de vitesse, paramètres de superposition et autres effets non compatibles avec Color provenant du projet Final Cut Pro d’origine sont conservés dans votre projet Color, même si ces effets ne sont pas visibles. Lorsque vous avez étalonné votre programme dans Color et avez rendu ce projet sous la forme d’une série de séquences QuickTime en préparation du retour à Final Cut Pro, les effets précédemment mentionnés qui ont été conservés de façon invisible ne sont pas rendus. Cependant, lorsque vous renvoyez le projet Color terminé à Final Cut Pro, ces effets réapparaissent dans la séquence Final Cut Pro résultante. À ce stade, vous pouvez effectuer d’autres ajustements et effectuer un rendu du projet Final Cut Pro avant de le mettre sur bande ou de le générer en tant que fichier de séquence principal QuickTime. Informations supplémentaires sur les réglages de mouvement et les ajustements Pan & Scan Un sous-ensemble des réglages de mouvement depuis Final Cut Pro est traduit en réglages Pan & Scan équivalents dans Color lors de la première importation du projet. Ces réglages ont un effet visible sur votre projet Color et peuvent être ajustés lors de l’affinage de votre programme. Cependant, ces effets ne sont pas rendus par Color. Ils sont transférés de Color à Final Cut Pro afin d’y être rendus. Pour en savoir plus, consultez la section « Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers Final Cut Pro » à la page 332. L’interface de la file d’attente de rendu Les plans du programme devant être rendus sont spécifiés via la liste de la file d’attente de rendu. Lorsque vous ajoutez des plans à cette liste, ils sont organisés par numéro de plan. L’ordre dans lequel les plans apparaissent dans cette colonne dicte celui dans lequel ils sont rendus ; le plan non rendu situé en haut de la liste est rendu en premier, puis c’est le tour du plan non rendu suivant dans la liste jusqu’à la fin de celle-ci.364 Chapitre 17 File d’attente de rendu  Colonne Number : identifie la position numérique du plan dans la Timeline. Tous les plans de la file d’attente de rendu sont listés par ordre décroissant en fonction de leur numéro d’identifiant.  Colonne Shot Name : affiche une vignette et le nom du plan.  Colonne In : la première image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode est égal au point Project In plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet Project Settings du studio Setup.  Colonne Out : la dernière image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode est égal au point Project Out plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet  Project Settings du studio Setup. Remarque : si aucune donnée supplémentaire n’est disponible sur disque pour les poignées au début ou à la fin de plans, aucune poignée ne sera ajoutée.  Colonne Grade ID : affiche le jeu d’étalonnage sélectionné pour ce plan. Vous pouvez mettre en file d’attente le même plan jusqu’à quatre fois, différents jeux d’étalonnage étant activés, afin de rendre les données de chaque jeu d’étalonnage associé à ce plan.  Colonne Progress : cette colonne est dotée d’une barre de rendu indiquant la durée que prend le rendu d’un plan. Si le plan n’est pas en cours de rendu, cette colonne indique son état de rendu (en file d’attente, en cours de rendu ou rendu). Contrôles de la file d’attente de rendu Les boutons suivants sous la liste de la file d’attente de rendu permettent d’ajouter des plans à la file d’attente, de les supprimer et de lancer le rendu.  Add Selected : ajoute tous les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu.  Add All : ajoute chaque plan de la Timeline à la file d’attente de rendu. Les plans ayant déjà été rendus sont aussi placés dans la file d’attente et seront de nouveau rendus sauf s’ils sont supprimés. Les plans rendus de nouveau remplacent les données rendues précédentes.  Clear Queue : supprime tous les plans de la file d’attente de rendu.  Remove Selected : supprime uniquement les plans sélectionnés de la file d’attente de rendu.  Start Render : lance le rendu pour tous les plans ayant été placés dans la file d’attente de rendu. Ce bouton a la même fonction que la commande du menu Render > Start Render. Important : lorsque vous avez lancé le rendu, vous pouvez le suspendre en appuyant sur Echap ou sur Ctrl + point.Chapitre 17 File d’attente de rendu 365 Mode de rendu des plans dans votre projet La file d’attente de rendu est conçue pour que vous puissiez gérer le rendu de votre projet à votre gré. Vous pouvez ajouter chaque plan du programme dans la file d’attente afin d’effectuer un rendu intégral ou vous pouvez n’ajouter que les plans terminés ce jour-là dans le cadre d’un processus de rendu incrémentiel de votre projet. Quelle que soit la façon dont vous décidez d’effectuer le rendu des données de votre projet, le processus est similaire ; vérification des réglages du projet et des plans, ajout des plans à la file d’attente de rendu, puis utilisation de la commande Start Render. Pour effectuer un rendu d’un ou de plusieurs plans de votre programme : 1 Dans la Timeline, choisissez le jeu d’étalonnage pour le rendu de chaque plan. 2 Procédez de l’une des manières suivantes pour ajouter des plans à la liste de la file d’attente de rendu :  Cliquez sur Add All.  Choisissez Render > Add All (Ctrl + Maj + Option + A).  Sélectionnez un ou plusieurs plans, puis cliquez sur Add Selected ou choisissez Render > Add Selected (Commande + Maj + A) pour ajouter les plans sélectionnés. Lorsque vous avez ajouté des plans à la liste de la file d’attente de rendu, l’état de chacun des plans ajouté devient Queued dans le navigateur Shots. Dans la Timeline, chacun des plans ajoutés s’affiche, une barre d’état jaune figurant au-dessus du jeu d’étalonnage utilisé pour chaque plan mis en file d’attente, afin d’indiquer quel jeu d’étalonnage est rendu. Remarque : vous pouvez ajouter un plan à la file d’attente de rendu avec un jeu d’étalonnage activé, puis choisir un autre niveau pour ce plan et l’ajouter de nouveau à la file afin de rendre les deux jeux d’étalonnage pour ce plan. 3 Revérifiez les réglages de votre projet avant d’effectuer le rendu afin de vous assurer que vous utilisez le répertoire de rendu, le réglage d’interfaçage, le codec d’exportation et les réglages Broadcast Safe corrects.366 Chapitre 17 File d’attente de rendu 4 Si vous effectuez un rendu de données Cineon ou DPX, revérifiez le menu local Render Proxy dans l’onglet User Prefs pour vous assurer que vous effectuez le rendu à la résolution requise. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Start Render dans l’onglet Render Queue.  Choisissez Render > Start Render. Le rendu des plans de la file d’attente de rendu commence. Une barre de progression verte s’affiche dans la colonne Progress du premier plan non rendu de la liste, indiquant la durée de son rendu. Simultanément, la barre de rendu figurant au-dessus de la réglette de la Timeline pour le plan rendu dans la Timeline reflète la barre de progression dans la file d’attente de rendu.Chapitre 17 File d’attente de rendu 367 Lorsque le rendu du premier plan de la file d’attente de rendu est terminé, le prochain est lancé et le rendu se poursuit du haut vers le bas de la liste jusqu’à ce que le dernier plan soit rendu. Tous les plans rendus dans la Timeline apparaissent avec une barre de rendu verte au-dessus de la réglette de la Timeline et une barre d’état verte au-dessus du jeu d’étalonnage rendu. Important : pour suspendre le rendu, appuyez sur Echap. Vous pouvez cliquer de nouveau sur Start Render pour reprendre le rendu. Toutes les données rendues sont écrites dans le répertoire de rendu du projet, spécifié dans l’onglet Project Settings du studio Setup. Le répertoire de rendu est organisé en sous-répertoires numérotés correspondant chacun à un plan de la Timeline de votre projet. Le numéro de chaque sous-répertoire correspond au numéro de chaque plan dans la colonne Number de la file d’attente de rendu. Chacun de ces sous-répertoires contient jusqu’à quatre ensembles de données rendus correspondant à chaque jeu d’étalonnage rendu. Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan Chaque plan de votre projet Color utilise un des quatre jeux d’étalonnage (maximum). En travaillant, vous pouvez modifier librement le jeu d’étalonnage utilisé par un plan, en passant d’un aspect à un autre selon vos besoins durant le développement de l’esthétique du programme. Vous pouvez aussi rendre chacun des jeux d’étalonnage d’un plan individuellement ou collectivement. Ainsi, s’il existe une scène où le client peut préférer un des quatre aspects différents, vous pouvez parer à toute éventualité en rendant toutes les copies de travail. Color a connaissance du jeu d’étalonnage sélectionné lorsque vous renvoyez ce projet à Final Cut Pro, ou lorsque vous utilisez la commande Gather Rendered Media et s’assure que le fichier de rendu approprié est utilisé. Chaque jeu d’étalonnage rendu est numéroté. Par exemple, si vous avez rendu deux jeux d’étalonnage différents dans un projet QuickTime pour le plan numéro 1, le sousrépertoire de ce dernier contient deux plans appelés 1_g1.MOV et 1_g2.MOV, le numéro suivant immédiatement le g indiquant à quel jeu d’étalonnage correspond ce fichier.368 Chapitre 17 File d’attente de rendu Afin de rendre plusieurs jeux d’étalonnage pour un plan : 1 Placez la tête de lecture sur un plan à rendre et choisissez le premier jeu d’étalonnage à utiliser pour ce plan. 2 Sélectionnez ce plan, cliquez sur l’onglet Render Queue, puis cliquez sur Add Selected pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu. 3 Passez au jeu d’étalonnage suivant que vous voulez utiliser pour ce plan. 4 Cliquez de nouveau sur Add Selected pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu une seconde fois. Chaque jeu d’étalonnage en file d’attente pour rendu apparaît avec une barre de rendu jaune au-dessus de la barre de jeux d’étalonnage de la Timeline. La colonne ID du jeu d’étalonnage dans la file d’attente de rendu indique les jeux d’étalonnage sélectionnés pour rendre chaque plan. Commande Gather Rendered Media Cette commande ne peut être utilisée que lorsque vous avez rendu des données de séquence d’images pour un projet importé via EDL. Elle est utilisée pour organiser vos données de séquence d’images rendues afin de les préparer pour l’imprimante de films. Elle organise vos séquences d’images rendues de deux façons :  Elle place chaque image des données de votre projet dans un seul répertoire.  Elle renomme chaque image des données pour votre projet afin de créer un éventail d’images continu de la première à la dernière image du projet rendu. Important : vous ne pouvez pas rassembler des données dans une boucle XML.Chapitre 17 File d’attente de rendu 369 Pour rassembler les données rendues : 1 Choisissez File > Gather Rendered Media. 2 Choisissez l’une de ces trois options pour rassembler les données rendues de votre projet :  Copy Files : effectue des doubles des fichiers de séquences d’images, mais laisse les fichiers originellement rendus dans le répertoire de rendu.  Move Files : copie les fichiers de séquences d’images, puis supprime les fichiers originellement rendus du répertoire de rendu.  Link Files : crée des alias des fichiers originellement rendus dans le répertoire de rendu. Ceci est utile si vous voulez traiter les images via une application sur votre ordinateur et que vous ne voulez pas dupliquer les données inutilement. Par contre, cela ne présente pas d’intérêt si vous envisagez de transporter les données vers un autre emplacement, car les fichiers d’alias ne pointent que sur les données d’origine dans le répertoire de rendu et ne contiennent aucune donnée d’image. 3 Cliquez sur Create New Directory si vous voulez placer les données rassemblées dans un nouveau répertoire. 4 Cliquez sur Gather. Toutes les images rendues de chaque plan de votre projet sont renommées, renumérotées et placées dans le répertoire spécifié, prêtes à être traitées plus avant ou transmises. 371 A Annexe A Étalonnage de votre moniteur Lorsque vous utilisez des périphériques analogiques, veillez à ce qu’ils soient bien étalonnés du point de vue de la couleur et de la luminosité pour que vous puissiez étalonner avec précision votre vidéo. À propos de la mire La mire est un signal vidéo généré électroniquement qui obéit à des caractéristiques spécifiques très strictes. Les niveaux de luminance et de chrominance étant standard, vous pouvez utiliser la mire pour passer en revue les différents composants d’un maté- riel vidéo pour vous rendre compte de la façon dont chacun restitue le signal. Les formats NTSC et PAL possèdent chacun leurs standards de mire, et il existe même plusieurs standards au sein de chacun des formats. Lorsque vous analysez la mire sur un instrument vidéo, il est essentiel que vous sachiez à quel standard vous rapporter pour éviter les impairs dans votre échantillonnage. La « mire SMPTE » est le standard couramment utilisé. Étalonnage des moniteurs avec la mire Les monteurs et les concepteurs d’émissions ne doivent pas se fier à un moniteur non étalonné pour les ajustements majeurs de couleur et de luminosité de leurs programmes. Il est très important d’utiliser un moniteur de diffusion bien étalonné afin d’assurer des ajustements corrects d’exposition et de couleurs. Quand utiliser la mire ? Les périphériques analogiques ont sans cesse besoin d’être étalonnés et réajustés même pour de légers décalages. En effet, la chaleur, le temps, le bruit, la longueur de câbles et bien d’autres facteurs jouent de façon subtile sur le voltage du signal vidéo électronique analogique, ce qui a un effet sur la luminosité et la couleur de l’image vidéo. La mire offre un signal de référence que vous pouvez utiliser pour étalonner les niveaux de sortie d’un appareil analogique.372 Annexe A Étalonnage de votre moniteur Étalonnage de votre moniteur de diffusion Pour étalonner un moniteur, utilisez la mire standard SMPTE. La luminosité et le contraste sont ajustés à vue d’œil au moyen de la mire à l’écran. Pour l’ajustement de chrominance et de phase, utilisez le bouton Fond bleu dont sont dotés les moniteurs vidéo professionnels. Tous les moniteurs doivent être étalonnés, qu’ils soient à l’extérieur ou dans le studio de montage. Pour étalonner votre moniteur : 1 Connectez un générateur de mire ou de motifs de test au moniteur utilisé ou utilisez la sortie de l’un des générateurs de mires intégrés dans Final Cut Pro. Important : évitez d’utiliser des images fixes de mires. Pour en savoir plus, consultez la section « Rendu Y´CB CR et mire » à la page 374. 2 Allumez le moniteur et attendez environ 30 minutes pour qu’il « chauffe » et atteigne une température stable. 3 Sélectionnez l’entrée appropriée sur le moniteur pour que la mire apparaisse à l’écran. Trois barres noires de différentes intensités sont affichées près du coin inférieur droit de la mire. Chacune d’elles correspond à une valeur de luminosité différente, mesurée en IRE. (IRE vient de Institute of Radio Engineers (Institut des ingénieurs radio), qui fait désormais partie de l’organisme IEEE. Il s’agit d’une unité de tension spécifique à la vidéo.) Il s’agit des barres de réglage dites PLUGE (Picture Lineup Generation Equipment), qui permettent d’ajuster la luminosité et le contraste d’un moniteur vidéo en vous aidant à établir le noir absolu. 4 Abaissez au minimum la chrominance du moniteur. Il s’agit d’un réglage temporaire qui va vous permettre d’ajuster plus précisément la luminance. Le contrôle de chrominance peut également être appelé couleur ou saturation. 5 Ajustez le contrôle de luminosité de votre moniteur jusqu’à ne plus pouvoir distinguer les deux barres Pluge de gauche et le carré noir adjacent. À ce stade, la plus lumineuse des barres (11,5 IRE) ne doit plus être qu’à peine visible et les deux barres Pluge de gauche (5 et 7,5 IRE respectivement) doivent présenter le même niveau de noir. 6 Augmentez alors le contraste au maximum jusqu’à ce que cette barre devienne claire, puis diminuez à nouveau.Annexe A Étalonnage de votre moniteur 373 Le point où cette barre est presque invisible correspond au réglage de contraste correct pour votre moniteur (l’exemple indiqué ci-dessous est volontairement exagéré). Lorsque vous réglez le contraste, gardez un œil sur le carré blanc en bas à gauche. Si le contraste est trop fort, le carré blanc doit donner l’impression de déborder sur les carrés d’à côté. Réglez alors le contraste jusqu’à ne plus avoir cette impression. Important : le contraste ne doit être ajusté qu’après la luminosité 7 Lorsque vous avez terminé les réglages de luminance, remettez le contrôle de la chrominance dans la position du milieu (détente). Remarque : certains boutons s’arrêtent en une position par défaut très précise. C’est ce que l’on appelle la position de détente. Si vous réglez un moniteur PAL, vous avez terminé. Les prochaines étapes traitent de réglages de la couleur qui ne concernent que les moniteurs NTSC. 8 Appuyez sur le bouton « Fond bleu » à l’avant de votre moniteur pour préparer le réglage des contrôles Chroma et Phase. Remarque : ce bouton n’est généralement disponible que sur les moniteurs professionnels. 9 Effectuez les réglages suivants en fonction du type de signal vidéo que vous contrôlez :  Si vous contrôlez un signal Y´CB CR SDI ou par composantes, n’ajustezl que le contrôle Chroma de sorte que les parties supérieures et inférieures des barres grises alternatives correspondent. Il s’agit du seul réglage que vous devez effectuer, car le contrôle Phase n’a aucun effet avec les signaux SDI ou par composantes.  Si vous contrôlez un signal Y/C (aussi appelé S-vidéo), il est exécuté via un décodeur RVB intégré au moniteur. Dans ce cas, réglez les contrôles Chroma et Phase. La chrominance affecte l’équilibre des deux barres grises externes. La phase affecte l’équilibre des deux barres grises internes. Les réglages effectués pour l’un de ces contrôles affectant l’autre, vous devez continuer à les régler jusqu’à ce que toutes les barres grises soient d’une luminosité uniforme en haut et en bas. Lorsque la luminosité et le contraste sont correctement réglés, cette bande ne doit pas être visible au-delà du noir.374 Annexe A Étalonnage de votre moniteur Remarque : le second point s’applique aussi au contrôle des signaux composites, mais il n’est vraiment pas recommandé de contrôler de tels signaux lors de l’étalonnage. Lorsque votre moniteur est correctement étalonné, la couleur des barres grises et noires sera homogène. Rendu Y´CB CR et mire Si le rendu Y´CB CR doit être pris en charge par le codec utilisé dans une séquence pour que Final Cut Pro effectue un rendu de la mire via une zone PLUGE (Picture Lineup Generation Equipment) incluant un signal super noir (4 IRE dans NTSC, 2 IRE dans PAL) pour l’étalonnage. La partie PLUGE du signal test ne peut pas être rendue via un codec RVB. Lorsque la phase (équivalent de la teinte) du moniteur est correctement ajustée, des barres alternativement grises et noires doivent s’afficher. 375 B Annexe B Raccourcis clavier Raccourcis clavier dans Color Les tableaux ci-après illustrent les différents raccourcis clavier disponibles dans Color. Raccourcis clavier relatifs aux projets Les raccourcis clavier suivants sont communs à de nombreuses applications et vous permettent de gérer vos projets Color. Commande Description Commande + N Nouveau projet Commande + O Ouvrir un projet Commande + R Revenir à la version sauvegardée du projet en cours Commande + S Enregistrer le projet Option + Commande + S Enregistrer une copie archivée sous un autre nom Option + Commande + A Ouvrir une version archivée du projet Commande + I Importer un plan (ouvre le navigateur de fichiers dans le studio Setup Option + Commande + G Rassembler les données rendues (uniquement pour les projets Cineon ou DPX) Commande + Z Annuler ; appuyez sur Commande + Z une seconde fois pour réinstaurer la modification précédemment annulée Commande + X Couper Commande + C Copier Commande + V Coller Commande + A Tout sélectionner Commande + ? Ouvrir le manuel de l’utilisateur376 Annexe B Raccourcis clavier Changement de studio et de fenêtre Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de naviguer dans l’interface utilisateur de Color, de passer d’un studio à l’autre ou d’une fenêtre à une autre. Lecture et navigation Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de commander la lecture de votre projet et la navigation dans celui-ci en déplaçant la tête de lecture le long de la Timeline. Commande Description Commande + 1 Ouvrir le studio Setup Commande + 2 Ouvrir le studio Primary In Commande + 3 Ouvrir le studio Secondaries Commande + 4 Ouvrir le studio Color FX Commande + 5 Ouvrir le studio Primary Out Commande + 6 Ouvrir le studio Geometry Commande + 7 Ouvrir le magasin des images fixes Commande + 8 File d’attente de rendu Commande + 9 Ouvrir l’onglet Project Settings dans le studio Setup Commande + 0 Ouvrir le navigateur de plans dans le studio Setup. Maj + 1 Sélectionner la fenêtre Color Maj + 2 Sélectionner la fenêtre Scopes Maj + 0 Passer du mode simple écran au mode double écran ou vice versa au prochain lancement de Color Commande Description Barre d’espace Alterner entre la lecture et l’arrêt J Lire en arrière K Arrêter L lire vers l’avant Flèche vers le bas Amener la tête de lecture sur le plan suivant Flèche vers le haut Amener la tête de lecture sur le plan précédent Flèche gauche Faire reculer la tête de lecture d’une image Flèche droite Faire avancer la tête de lecture d’une image Début Aller au début de la Timeline Fin Aller à la fin de la Timeline Maj + Contrôle + M Changer de mode de lecture I Définir un point d’entrée de lecture sur la Timeline O Définir un point de sortie de lecture sur la TimelineAnnexe B Raccourcis clavier 377 Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de créer, de sélectionner, de copier et de coller des jeux d’étalonnage à appliquer aux plans sur lesquels est positionnée la tête de lecture. Raccourcis clavier relatifs à la Timeline Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de changer l’affichage de la Timeline ; elles ne peuvent être utilisées que lorsque le pointeur se trouve dans la partie Timeline de l’interface utilisateur. Commande Description Contrôle + 1 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 1 Contrôle + 2 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 2 Contrôle + 3 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 3 Contrôle + 4 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 4 Contrôle + G Activer/désactiver le jeu d’étalonnage sélectionné Contrôle + Option + Maj + 1 (1 à 5) Copier le jeu d’étalonnage sélectionné dans la mémoire 1 à 5 Option + Maj + 1 (1 à 5) Coller le jeu d’étalonnage stocké dans la mémoire 1 à 5 Contrôle + B Désigner le jeu d’étalonnage sélectionné comme le jeu d’étalonnage parfait Commande Description Commande + – Zoom arrière – (pavé numérique) Zoom arrière Command + + Zoom avant + (pavé numérique) Zoom avant F Graduer la réglette de la Timeline en images S Graduer la réglette de la Timeline en secondes M Graduer la réglette de la Timeline en minutes H Graduer la réglette de la Timeline en heures Tab Alterner les graduations de la réglette de la Timeline entre images/ secondes/minutes/heures378 Annexe B Raccourcis clavier Raccourcis clavier de montage Les raccourcis clavier ci-après permettent de sélectionner des outils de montage lorsque vous travaillez sur des projets comportant des pistes vidéo non verrouillées. Raccourcis clavier relatifs aux images clés Les raccourcis clavier ci-après permettent de commander des opérations d’image clé dans tous les studios. Raccourcis relatifs au navigateur de plans Les raccourcis clavier ci-après ne fonctionnent que lorsque le pointeur est dans le navigateur de plans du studio Setup. Commande Description Contrôle + S Choisir l’outil Sélection Contrôle + R Choisir l’outil Roll Contrôle + T Choisir l’outil Ripple Contrôle + Y Choisir l’outil Coulissement Contrôle + X Choisir l’outil Split Contrôle + Z Choisir l’outil Splice Contrôle + V Créer un point de montage à la position de la tête de lecture Contrôle + B Fusionner un point de montage à la position de la tête de lecture Commande Description Contrôle + 8 Changer de type d’interpolation d’image clé à la position de la tête de lecture Contrôle + 9 Ajouter une image clé à la position de la tête de lecture Contrôle + 0 Supprimer une image clé à la position de la tête de lecture Option + Flèche gauche Amener la tête de lecture sur l’image clé précédente du plan sélectionné dans le studio sélectionné Option + Flèche droite Amener la tête de lecture sur l’image clé suivante du plan sélectionné dans le studio sélectionné Commande Description G Affecter les plans sélectionnés à un même groupe F Centrer le navigateur de plansAnnexe B Raccourcis clavier 379 Raccourci disponible dans le studio Geometry Le raccourci clavier ci-après ne fonctionne que lorsque le pointeur est dans le studio Geometry. Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’enregistrer et d’activer des images fixes sans avoir besoin d’ouvrir le magasin Still Store. Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’ajouter des plans à la file d’attente de rendu et de lancer l’opération de rendu sans avoir besoin d’ouvrir la file d’attente. Commande Description F Encadrer l’image précédente dans le studio Geometry Commande Description Contrôle + U Activer les images fixes actuellement chargées Contrôle + I Enregistrer l’image qui se trouve à la position de la tête de lecture dans le magasin d’images fixes Commande Description Maj + Commande + A Ajouter les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu Option + Maj + Commande + A Ajouter tous les plans de la Timeline à la file d’attente de rendu Commande + P Lancer l’opération de rendu 381 C Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Color est compatible avec les surfaces de contrôle de marques JLCooper et Tangent Devices. Une surface de contrôle vous permet d’effectuer simultanément des corrections de plusieurs paramètres dans le cours de votre travail. Vous y gagnez non seulement en rapidité, mais cela vous permet d’appliquer des réglages de couleur complexes en une seule fois à différentes zones de l’image. Cette annexe explique comment raccorder à votre ordinateur et configurer des surfaces de contrôle compatibles avec Color et aborde les points suivants :  Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS- 3800 (p. 382)  Surface de contrôle Tangent Devices CP100 (p. 387)  Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200 (p. 389)  Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle (p. 394)382 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-3800 JLCooper fabrique tout un ensemble de surfaces de contrôle compatibles aussi bien avec Color qu’avec Final Cut Pro. La gamme de surfaces de contrôle MCS dispose à la fois de commandes de navigation et de commandes propres à la correction de couleurs, dans différentes configurations. Pour pouvoir utiliser les surfaces de contrôle MCS de JL Cooper avec Color, vous devez disposer des éléments suivants et satisfaire aux conditions suivantes :  un MCS-3000, MCS-3400 ou MCS-3800 avec surface de contrôle MCS-Spectrum  une carte Ethernet dans le logement 1 de votre contrôleur  un concentrateur, un routeur ou un commutateur multiport  des câbles Ethernet Cat-5 La connexion Ethernet de la surface de contrôle MCS-Spectrum est établie avec le contrôleur MCS-3000 à l’aide d’un câble d’extension Le contrôleur/surface de contrôle MCS-3000 est lui-même raccordé à votre ordinateur par Ethernet. Important : les surfaces de contrôle JLCooper ne peuvent pas être raccordées à un second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port Ethernet principal, si nécessaire au travers d’un concentrateur ou d’un commutateur si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet. R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3 F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 383 Configuration des surfaces de contrôle MCS-3000 et MCS-Spectrum Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser ces surfaces de contrôle avec Color. Pour configurer les MCS-3000 et MCS-Spectrum pour utilisation avec Color : 1 Mettez le MCS-3000 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation. Le MCS-3000 fonctionne de la même façon que n’importe quel ordinateur de réseau. Vous devez donc configurer ses réglages IP pour qu’il puisse être en réseau avec votre ordinateur. 2 Maintenez les touches SHIFT et ASSIGN/UTILITY enfoncées simultanément. Les réglages d’adresse IP en vigueur s’affichent sur l’écran qui se trouve en haut de l’appareil. 3 En utilisant le pavé numérique du MCS-3000, tapez les valeurs suivantes : a Tapez une adresse IP, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Vous pouvez, par exemple, lui attribuer l’adresse IP : 192.168.001.010 Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de l’adresse doivent être les mêmes que ceux des autres adresses IP utilisées sur votre réseau local. Si vous n’êtes pas sûr des valeurs à utiliser, contrôlez l’adresse IP de votre ordinateur (elle se trouve dans les réglages Réseau de vos Préférences Système) et créez l’adresse IP du MCS-3000 sur cette base, en ne changeant que le dernier groupe de chiffres de sorte que cette adresse soit propre, c’est-à-dire non utilisée par un autre périphérique du réseau. b Tapez une adresse de passerelle, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de cette adresse doivent être les mêmes que l’adresse IP que vous venez de créer. c Tapez un masque de sous-adresse, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Dans l’exemple que nous avons pris, où les trois premiers groupes de chiffres des adresses IP sont identiques pour toutes les adresses de votre réseau local, le masque à indiquer est le suivant : 255.255.255.000 d Tapez un numéro de port par lequel communiquera l’appareil, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante : Vous pouvez, par exemple, taper : 49153 Remarque : pour éviter les conflits de numéros de port, choisissez une valeur comprise dans la plage définie par la norme comme celle des « Ports dynamiques et/ou privés », c’est-à-dire entre 49152 et 65535. 4 Mettez hors tension le MCS-3000 et le MCS-Spectrum. Maintenant que votre surface de contrôle est configurée, vous devez la paramétrer dans Color.384 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Pour utiliser les MCS-3000 et MCS-Spectrum avec Color : 1 Mettez d’abord sous tension le MCS-Spectrum, puis mettes sous tension le MCS-3000. 2 Ouvrez Color. Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet User Prefs du studio Setup. 3 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît : a Choisissez « JLCooper - MCS3000/Spectrum » dans le menu contextuel Control Surface. b Tapez l’adresse IP que vous avez définie pour le MCS-3000 dans le champ Adresse IP, puis appuyez sur Entrée. c Tapez le numéro de port que vous avez défini pour le MCS-3000 dans le champ Port, puis appuyez sur Entrée. 4 Cliquez sur Yes. Les MCS-3000 et MCS-Spectrum sont en principe maintenant prêts à être utilisés avec Color. Commandes des MCS-3000 et MCS-Spectrum La plupart des commandes (ou « contrôles ») des MCS-3000 et MCS-Spectrum sont identifiées par des libellés. Vous trouverez ci-après des indications sur ces commandes et fonctions et sur celles dont l’emploi est moins immédiatement clair.Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 385 MCS-3000  Page 1-8 : Sélectionner l’un des huit studios de Color.  F1 : Supprimer l’image clé  F2 : Ajouter une image clé  F3 : Modifier l’interpolation de l’image clé  Retour arrière : Revenir au début du plan ou au plan précédent  Avance rapide : Passer à la fin du plan ou au plan suivant  Arrêt : Arrêter la lecture  Lecture : Lancer la lecture  Molette Jog Shuttle : Commande fine de la tête de lecture  Pavé numérique : Commandes de navigation  Locate : Aller à un timecode ou à un identifiant de plan  Mode : Alterner la fonction de la touche Locate entre recherche de timecode et recherche d’identifiant de plan  Last : Retourner au dernier emplacement  Enter : Valider une valeur de navigation  M1 : Contrôle de vitesse  M2 : Lecture en pouces [???]  Bank1 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 1  Bank2 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 2  Bank3 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 3  Bank4 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 4  Assign : Alterner entre Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage. (L’afficheur LCD vous indique quelle opération est sélectionnée.) F1 M1 W1 W2 W3 W4 W5 W6 W7 JOG SHUTTLE M2 M3 1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1 BANK 2 HOURS MINUTES SECONDS FRAMES BANK 4 BANK 4 PAGE ASSIGN UTILITY M4 M5 TIME CODE DISPLAY F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8386 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Utilisation des contrôles de navigation Il y a deux façons possible de naviguer sur la timeline à l’aide du pavé numérique du MCS-3000. Pour alterner entre navigation par saisie du timecode et par saisie du numéro de plan : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Maintenez enfoncée la touche Shift (la touche bleue sous la série de touches F-), puis appuyez sur Mode Locate. Les indicateurs du MCS-3000 affichent 00 00 00 00 (Timecode) ou 0 (Numéro de plan) pour vous indiquer dans quel mode vous êtes. Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide du timecode (mode Timecode) : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Tapez le timecode que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter. La tête de lecture passe à cet emplacement de timecode. Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide des numéros de plan (mode Numéro de plan) : 1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000. 2 Tapez le numéro de plan que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter. La tête de lecture se déplace vers le plan correspondant à ce numéro sur la Timeline. Contrôles du MCS-Spectrum R3 B3 B2 R1 B1 R2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 8 PAGE 7 PAGE 1 PAGE 2 PAGE 4 PAGE 3Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 387  R1 : Réinitialiser le curseur de contraste des ombres  B1 : Réinitialiser le contrôle de couleur des ombres  Boule de commande gauche : Réglage du contrôle de couleur des ombres  Couronne gauche : Réglage du curseur de contraste des ombres (point noir)  R2 : Réinitialiser le curseur de contraste des tons intermédiaires  B2 : Réinitialiser le contrôle de couleur des tons intermédiaires  Boule de commande centrale : Réglage du contrôle de couleur des tons intermédiaires  Couronne centrale : Réglage du curseur de contraste des tons intermédiaires (gamma)  R3 : Réinitialiser le curseur de contraste des hautes lumières  B3 : Réinitialiser le contrôle de couleur des hautes lumières  Boule de commande droite : Réglage du contrôle de couleur des hautes lumières  Couronne droite : Réglage du curseur de contraste des hautes lumières (point blanc) Surface de contrôle Tangent Devices CP100 Le Tangent Devices CP100 est une grande surface de contrôle intégrée combinant toutes les fonctionnalités utiles en une seule console. Configuration de la surface de contrôle CP100 Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser cette surface de contrôle avec Color. Remarque : vous devez avoir ouvert une session d’administrateur pour pouvoir configurer le Tangent Devices CP100. Pour configurer et utiliser le CP100 avec Color : 1 Raccordez le CP100 à votre ordinateur à l’aide d’un câble Ethernet. Important : le CP100 ne peut pas être raccordé à un second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port Ethernet principal, si nécessaire au travers d’un routeur ou d’un commutateur si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet. 2 Mettez le CP100 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation. 3 Ouvrez Color.388 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet User Prefs du studio Setup. 4 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît : a Choisissez « Tangent Devices - CP100 » dans le menu contextuel Control Surface. b Lorsque le système vous demande votre mot de passe d’administrateur, tapez ce dernier dans le champ correspondant, puis cliquez sur OK. Le CP100 est maintenant en principe prêt à fonctionner avec Color. Commandes du CP100  Do : Copier le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)  Undo : Coller le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)  Redo : Copier le jeu d’étalonnage de la correction précédente sur la Timeline  Cue : Commander la navigation (modes Timecode ou Numéro de plan)  Mark : Créer une image fixe  In : Définir le point d’entrée de lecture  Out : Définir le point de sortie de lecture  Select : Changer de mode de lecture  Mix : Afficher/masquer l’image fixe  Grade : Afficher/masquer le jeu d’étalonnage  Delete : Reprendre le jeu d’étalonnage identique ou de la mémoire de base  |< : Événement précédent  >|- Événement suivant  < : Lecture en arrière  [] : Arrêter la lecture  > : Lecture vers l’avant  Touche adjacente à la molette jog/shuttle : Faire passer la vitesse de lecture à x10 Compressor 3 Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Vos droits sur le logiciel sont régis par l’accord de licence qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio peut reproduire la présente publication dans le but d’apprendre à utiliser ce logiciel. Aucune parte de la pré- sente publication ne peut être reproduite ni transmise à des fins commerciales, comme, par exemple, la vente de copies de la présente publication ou pour la fourniture de services d’assistance payants. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple sur un clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans l’autorisation préalable écrite d’Apple Computer, Inc. peut constituer une contrefaçon de la marque et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple publie souvent de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel d’exploitation, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui figurent dans le présent ouvrage peuvent varier légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 950142084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleScript, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, iPod, iTunes, Mac, Macintosh, Mac OS, QuickTime et Soundtrack sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Apple TV et Finder sont des marques d’Apple Inc. AppleCare et Apple Store sont des marques de service d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Dolby Laboratories : fabriqué sous licence de Dolby Laboratories. « Dolby », « Pro Logic » et le symbole avec le double D sont des marques de Dolby Laboratories. Confidential Unpublished Works, © 1992-1997 Dolby Laboratories, Inc. Tous droits réservés. UNIX est une marque déposée de The Open Group. Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés dans ce manuel sont les marques de leur société respective. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. Photos de plateau du film « Koffee House Mayhem » reproduites avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. « Koffee House Mayhem » © 2004 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com Photos de plateau du film « A Sus Ordenes » reproduites avec l’aimable autorisation de Eric Escobar. « A Sus Ordenes » © 2004 Eric Escobar. Tous droits réservés. http://www.kontentfilms.com 3 1 Table des matières Préface 9 Introduction à Compressor 10 À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor 11 Scénarios standard de Compressor 12 Fonctions de Compressor 14 Formats de sortie pour transcodage 16 Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor 17 Sites web d’Apple Chapitre 1 19 Premiers contacts rapides 19 Terminologie utilisée par Compressor 20 Flux de travaux Compressor rapide et facile 26 Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot Chapitre 2 29 Flux de production de transcodage de base 32 Concepts et terminologie de Compressor 32 Préparation de Compressor au transcodage 34 Choix d’un format de sortie 35 Création d’un lot Compressor 37 Visualisation de l’état du transcodage 38 Raccourcis optionnels de Compressor 39 Configuration des préférences de Compressor Chapitre 3 43 Interface de Compressor 44 Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage 45 Création et gestion des modèles Compressor 48 Utilisation des fenêtres de Compressor 51 Fenêtre Lot 55 Onglet Réglages 56 Onglet Destinations 57 Fenêtre Inspecteur 68 Fenêtre Historique 69 Fenêtre Preview 70 Batch Monitor 71 Fenêtres Droplet4 Table des matières 72 À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode 74 Raccourcis clavier généraux de Compressor 75 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Chapitre 4 77 Importation de fichiers multimédia sources 78 À propos de la fenêtre Lot 79 Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches 87 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources 90 Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources Chapitre 5 93 Création, aperçu et modification des réglages 94 À propos de l’onglet Réglages 98 Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages 99 Duplication des réglages 100 Création d’un réglage entièrement nouveau 102 Aperçu d’un réglage 104 Suppression de réglages 104 Création de groupes de réglages 106 Distribution et partage de réglages 106 Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD Chapitre 6 109 Finalisation de tâches et soumission de lots 110 Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources 113 Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage 114 Modification d’un réglage affecté 115 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources 117 Réglage du nom de fichier de sortie 117 À propos des cibles 118 À propos de l’ajout et de la copie de tâches 119 À propos de l’enchaînement de tâches 12 0 Soumission d’un lot 12 3 Astuce relative au test du transcodage 12 3 À propos de la fenêtre Historique 12 4 Nouvelle soumission d’un lot 12 5 Enregistrement et ouverture d’un lot 12 6 Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage 12 7 Renvoi d’un projet Final Cut Pro 12 7 Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué 131 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source Chapitre 7 133 Création de fichiers AIFF 133 Création de fichiers de sortie AIFF 13 4 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder 135 À propos de la zone de dialogue Réglages audio 13 6 Configuration des réglages AIFFTable des matières 5 Chapitre 8 139 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 140 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional 147 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional 148 Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional 149 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) 152 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) 154 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets 154 Options de mixage spatial Chapitre 9 157 Création de fichiers de sortie pour flux DV 157 À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV 158 Processus de transcodage DV Chapitre 10 159 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 160 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple 164 Processus H.264 pour iPod et Apple TV Chapitre 11 165 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 165 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro 171 Flux de production H.264 pour DVD Chapitre 12 173 Création de fichiers de séquence d’images 173 Création de fichiers de sortie de séquence d’images 174 À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images 175 Définition de réglages de séquence d’images Chapitre 13 177 Création de fichiers de sortie MP3 177 Utilisations courantes du format MP3 178 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 180 Processus de transcodage MP3 Chapitre 14 181 Création de fichiers de sortie MPEG-1 181 Utilisations courantes de MPEG-1 182 Spécifications de la norme MPEG-1 183 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 186 À propos des flux système et élémentaires 186 Flux de production de transcodage MPEG-1 188 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web 189 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD6 Table des matières Chapitre 15 195 Création de fichiers de sortie MPEG-2 195 À propos du format MPEG-2 en définition standard 196 À propos des sources haute définition et de MPEG-2 197 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme 198 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 213 Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs 216 Flux de production de transcodage MPEG-2 Chapitre 16 225 Création de fichiers de sortie MPEG-4 226 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 230 Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2 Chapitre 17 237 Création de fichiers de sortie QuickTime 237 Création de fichiers de sortie QuickTime 238 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime 246 Flux de production de transcodage QuickTime 250 Compréhension des codecs 250 Codecs vidéo QuickTime 251 Codecs audio QuickTime Chapitre 18 253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 254 Installation des modules de composant d’exportation QuickTime 254 À propos du module iPod 255 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime 256 Configuration des réglages de composant d’exportation Chapitre 19 257 Ajout de filtres à un réglage 257 Utilisation des filtres 260 À propos de la sous-fenêtre Filtres 261 Filtres disponibles 271 Ajout de filtres à un réglage Chapitre 20 273 Ajout de contrôles d’images à un réglage 273 Utilisation des contrôles d’images 274 À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images 279 Ajout de contrôles d’images à un réglage 280 Utilisation du télécinéma inverse 283 Utilisation des contrôles de resynchronisation Chapitre 21 287 Ajout de réglages de géométrie 287 Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage 290 À propos de la sous-fenêtre Géométrie 294 Ajustements de géométrie pour un réglageTable des matières 7 Chapitre 22 297 Ajout d’actions à un réglage 297 Utilisation des actions de post-transcodage 299 Ajout d’actions 301 Déclenchement des droplets AppleScript Chapitre 23 303 Utilisation de la fenêtre Preview 304 À propos de la fenêtre Preview 310 Prévisualisation d’un plan 315 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview 317 Ajout de marqueurs à un plan 323 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Chapitre 24 325 Création et changement de destinations 326 À propos de l’onglet Destinations 327 Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations 328 Création d’une destination 332 Triangles d’avertissement 333 Suppression et duplication d’une destination 335 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro Chapitre 25 337 Utilisation de droplets 338 À propos de la fenêtre Droplet 340 Création d’une droplet 341 Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript 342 Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources 344 Conseils à propos des droplet Annexe A 345 Dépannage et assistance client 346 Contacter l’assistance AppleCare 347 Astuces de dépannage Annexe B 349 Utilisation de la ligne de commande 349 Utilisation de la ligne de commande 349 Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster 350 Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor 353 Commandes de shell pour le contrôle des lots Index 355 9 Préface Introduction à Compressor Compressor constitue une partie essentielle du processus de compression vidéo. Il rend la compression rapide, efficace et pratique et vous offre des options supplémentaires pour les paramètres et formats de sortie de compression. Avec la multiplication des modes de visualisation et de découverte de contenus multimédia, tels que les sites web, Apple TV, l’iPod, les CD-ROM et les DVD, les créateurs de contenus ont besoin de moyens de conversion simples et rapides pour que leurs création puissent être facilement lues par un grand nombre d’appareils. Que vous souhaitiez créer une bande-annonce de haute qualité pouvant être ouverte et visualisée sur le web en quelques secondes ou juste transférer un plan sur CD ou DVD, il est nécessaire de compresser les fichiers multimédia afin de limiter leur espace de stockage et de les rendre disponibles à la lecture. Compressor est un outil d’encodage audio et vidéo à grande vitesse qui offre un moyen efficace de convertir des contenus, quelle que soit le mode de lecture utilisé. De plus, outre les différents modes de génération de visualisation, il faut également considérer les nombreux formats de sortie. Vous pouvez être amené à compresser le même fichier multimédia dans différents formats de sortie, afin de vous adapter aux différents usages et lecteurs multimédia. Avec Compressor, vous pouvez sélectionner différents formats de sortie pour une utilisation avec les divers modèles de distribution.10 Préface Introduction à Compressor À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor Cette préface, « Introduction à Compressor, » contient des informations générales qui présentent la plupart des concepts et termes élémentaires liés à l’utilisation de Compressor. Les autres chapitres de ce manuel traitent des sujets suivants :  Le chapitre 1, « Premiers contacts rapides », vous aidera à découvrir les procédures élémentaires vous permettant d’utiliser Compressor pour la première fois.  Le chapitre 2, « Flux de production de transcodage de base », contient des procédures plus détaillées pour la configuration de Compressor.  Le chapitre 3, « Interface de Compressor », est une présentation rapide des fenêtres et fonctionnalités de Compressor.  Le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », traite des types de fichier que Compressor peut accepter, ainsi que comment les importer.  Le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », traite des réglages, une composante essentielle du flux de production de Compressor.  Le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », est une explication détaillée du flux de production élémentaire de Compressor.  Les chapitres 7 à 18 expliquent chacun des types de fichier de sortie. Pour plus d’informations sur ces chapitres, consultez la section « Formats de sortie pour transcodage » à la page 14.  Les chapitres 19 à 22 vous expliquent comment ajouter des réglages et ajuster de manière plus précise les effets visuels de vos tâches de transcodage Compressor pour obtenir un résultat de meilleure qualité en termes d’images et de son.  Le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », explique comment utiliser la fenê- tre Preview de Compressor de façon à pouvoir examiner les fichiers multimédia sources, ainsi que l’effet des réglages Compressor que vous pouvez appliquer aux fichiers.  Le chapitre 24, « Création et changement de destinations », explique comment configurer et enregistrer les destinations fréquemment utilisées pour les fichiers de sortie transcodés.  Le chapitre 25, « Utilisation de droplets », traite des applications glisser-déposer que vous pouvez créer avec Compressor et qui vous feront gagner du temps.Préface Introduction à Compressor 11 Scénarios standard de Compressor Voici quelques scénarios pouvant généralement être mis en œuvre avec Compressor :  Conversion d’un fichier multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie différents : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir un ou plusieurs fichiers multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie de fichiers multimédia diffé- rents. Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20 pour plus d’informations.  Exportation de séquences ou de plans vers un ou plusieurs formats directement à partir d’autres applications : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir des séquences ou des plans vers un ou plusieurs formats de fichier à partir d’autres applications telles que Final Cut Pro. Ce flux de production est identique à celui décrit en détail à la section « Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage » à la page 126. Cette intégration à Final Cut Pro et à d’autres applications accélère et facilite le transcodage (processus de conversion des fichiers de leur format d’origine en fichiers de sortie prêts pour la distribution dans un autre format) et permet également d’économiser de l’espace disque en évitant d’avoir à exporter les fichiers de données avant leur traitement. Compressor tire aussi parti de la technologie de traitement vidéo des autres applications pour dépasser les limites des tâches qui lui sont confiées (et donc optimiser la qualité des images encodées) et éviter les dégradations pouvant survenir après les multiples étapes de compression et de décompression. Périphériques Apple Vidéo DVD CD-ROM Apple TV iPod iTunes Application Compressor H.264 MP3 MP3 MPEG-1 MPEG-4 QuickTime AC-3 AIFF H.264 MPEG-1 MPEG-2 AIFF MP3 QuickTime Média source ou projet Final Cut Pro Sur le Web Séquence QuickTime (pour bas débit et pour haut débit)12 Préface Introduction à Compressor  Création de fichiers compatibles DVD à utiliser avec DVD Studio Pro : avant de pouvoir convertir vos fichiers multimédia existants en projets DVD Studio Pro, vous devez convertir la vidéo en fichiers MPEG-1 (projets SD uniquement), MPEG-2 (projets SD et HD) ou H.264 (projets HD uniquement). En effet, avant d’importer un ou plusieurs fichiers multimédia dans DVD Studio Pro, Compressor les transcode dans le format approprié. Compressor peut encoder l’audio au format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3). Dolby Digital Professional est un format audio compressé très courant pour les disques DVD-Vidéo. Compressor gère également deux situations spécialisées :  Lorsque vous éditez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous souhaitez créer un DVD en définition standard (DS) à partir de ces sources, Compressor offre une fonctionnalité de conversion. Les sources HD qui utilisent des résolutions de 1080i ou 720p utilisent un processus de transcodage haute qualité pour créer des fichiers de sortie vidéo DS MPEG-2.  Si vous devez faire tenir un maximum de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas besoin de la qualité de diffusion, Compressor permet d’exporter les fichiers au format MPEG-1 compatible DVD-Vidéo. Fonctions de Compressor Compressor peut fonctionner en tant qu’application autonome et être intégré au flux de production d’autres applications telles que Final Cut Pro. Pour cela, Compressor accepte le même éventail de types de fichiers multimédia que Final Cut Pro. Compressor cible les professionnels de la postproduction et de la compression vidéo, qui requièrent de hautes performances et un contrôle maximum du contenu numérique final pour la création de DVD, les serveurs de contenu multimédia et les dispositifs sans fil. Outre les possibilités de redimensionnement, de rognage, de traitement des images, d’encodage et de distribution, Compressor offre les fonctions suivantes :  Traitement par lot : ce processus simplifié permet de créer plusieurs fichiers de sortie à partir d’un seul fichier multimédia source.  Options VBR : à l’aide de l’encodeur MPEG-2, vous pouvez définir pour vos fichiers de sortie un encodage VBR (Variable Bit Rate - débit variable) en une seule ou en deux passes, ce qui a une incidence sur la qualité de l’image des fichiers vidéo.  Encodage H.264 : le format H.264 génère de la vidéo de qualité supérieure à des débits inférieurs, pour tout type de périphériques allant des téléphones portables à la haute définition (HD). Le format H.264 est particulièrement bien adapté au lecteur Apple QuickTime 7. Compressor inclut les formats H.264 conçus particulièrement pour les DVD HD, iTunes, l’iPod et Apple TV.  Droplets : ces applications autonomes peuvent être utilisées pour des opérations de transcodage par glisser-déposer, directement depuis le bureau. Après leur création, les Droplets simplifient et automatisent le processus de transcodage et peuvent être utilisées sans que Compressor ne soit lancé.Préface Introduction à Compressor 13  Réglages : les réglages contiennent tous les outils nécessaires au transcodage (format de fichier, filtre et réglages géométriques). Vous pouvez personnaliser et modifier les réglages fournis par Apple ou en créer de nouveaux et développer une bibliothèque de réglages spécialisés pouvant être réutilisés.  Des filtres : la sélection de filtres Compressor disponibles vous confère un contrôle artistique dynamique pendant la conversion de vos fichiers multimédia sources dans d’autres formats et vous permet de créer un produit final conforme à vos spécifications. Les filtres disponibles sont les suivants : fondu entrant/sortant, incrustations de timecode, correction gamma, suppression du bruit, letterbox, filigranes, ajustement de couleur, etc. Il existe en outre des filtres audio permettant de contrô- ler la plage dynamique, les niveaux de pics, l’égalisation et le fondu entrant/sortant.  Prévisualisation : vous pouvez prévisualiser vos réglages de filtres en temps réel dans la fenêtre Preview tout en les modifiant dans la fenêtre Inspecteur. Cela vous permet de modifier légèrement les paramètres à votre convenance avant le transcodage du fichier multimédia source.  Destinations : vous pouvez créer et enregistrer différentes destinations pour vos fichiers de sortie, qui peuvent ensuite être associées à la cible de chaque fichier de sortie. Ces destinations peuvent être des sites FTP ou des emplacements iDisk. Une destination peut également spécifier la convention d’appellation de fichier à utiliser.  Géométrie : vous pouvez régler les dimensions de l’image à l’aide des contrôles de géométrie de la fenêtre Inspecteur et des contrôles graphiques de la fenêtre Preview. Ces fonctionnalités permettent de rogner les zones des images que vous souhaitez supprimer de votre fichier multimédia source, et de réduire ainsi la taille du fichier. Compressor permet aussi de redimensionner l’image aux proportions suivantes : 4:3, 16:9 et 2,35:1 pour une utilisation sur d’autres plateformes, comme le DVD ou iPod.  Publication : vous pouvez utiliser Compressor pour télécharger vos fichiers de sortie sur un serveur de contenu multimédia, de type QuickTime Streaming Server, ou sur d’autres supports pour la création de DVD.  Utilisation d’AppleScript : vous pouvez ajouter des informations AppleScript spécialisées à n’importe quel fichier de sortie, ce qui vous confère la souplesse nécessaire pour automatiser et personnaliser les opérations de post-encodage.  Interopérabilité : Compressor est un élément fondamental des applications vidéo professionnelles Apple, tout comme Final Cut Pro et DVD Studio Pro. À partir de Final Cut Pro, vous pouvez exporter des séquences directement dans Compressor pour les transcoder, et déplacer des fichiers MPEG-2 transcodés de Compressor à DVD Studio Pro pour simplifier le processus de création de DVD.  Activité de transcodage en arrière-plan : grâce à Compressor, il est possible de commencer le transcodage d’un lot, puis de laisser celui-ci se dérouler en arrière-plan, ce qui vous permet d’exécuter d’autres tâches en même temps. 14 Préface Introduction à Compressor  Notification par message électronique : Compressor peut être configuré de manière à vous envoyer des notifications par message électronique pour vous avertir de la fin du transcodage d’un lot, quelle que soit l’adresse électronique spécifiée.  Traitement distribué : Compressor fournit le traitement distribué qui répartit le travail sur plusieurs ordinateurs choisis pour offrir une puissance de traitement supplémentaire. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez le guide Configuration du traitement distribué.  Fonctionnalités de ligne de commande : Compressor comporte désormais un certain nombre d’options de ligne de commande pour l’envoi de tâches, l’activation et la désactivation des services de contrôle de nœuds et de clusters, ainsi que la surveillance des lots. Formats de sortie pour transcodage La sélection de la plate-forme de lecture appropriée (dispositifs Apple, web, CD, DVD et borne interactive) est le premier choix à faire avant de compresser un fichier multimé- dia source dans un format de sortie différent. Après avoir sélectionné une plate-forme, vous pouvez choisir le format de sortie qui lui convient le mieux. Quel que soit le format vidéo numérique de votre fichier multimédia source, ce dernier peut être transcodé à l’aide de l’un des encodeurs suivants, fournis avec Compressor :  AIFF : destiné à une utilisation audio (création de DVD ou de CD). Pour plus de détails sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133.  Flux de vidéo numérique (DV) : le format DV est devenu extrêmement populaire à cause de son prix réduit et de sa grande disponibilité lorsque l’on travaille sur des projets SD.  Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez la section « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional » à la page 139.Préface Introduction à Compressor 15  H.264 : nouvelle génération de technologie de compression vidéo à la norme MPEG-4. Également appelée MPEG-4 Partie 10. Adapté aux DVD HD et à de nombreuses autres utilisations, le format H.264 peut atteindre la qualité MPEG-2 maximale avec un débit inférieur de moitié. H.264 est actuellement obligatoire dans les deux nouvelles spécifications DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour plus d’informations sur le format H.264, particulièrement sur son utilisation dans le cadre de projets DVD HD, consultez la section « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165. Pour plus d’informations sur la création de fichiers H.264 pour les utiliser dans iTunes, sur un iPod ou avec Apple TV, consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159. Pour obtenir des informations sur la création de fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre contexte (comme par exemple la vidéo diffusée sur le web), voir « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.  Séquence d’images : destiné aux autres programmes qui importent les données sous la forme d’une série d’images fixes au format TIFF ou TARGA. Pour plus de détails sur le format Séquence d’images, consultez le chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173.  MPEG-1 : destiné à une utilisation Internet ou DVD spécialisée. Pour plus de détails sur le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181.  MPEG-2 : destiné à la lecture de DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-2, consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195.  MPEG-4 : spécification très évolutive, avec différentes utilisations, de la vidéo web aux périphériques sans fil en passant par la HD. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.  Séquence QuickTime : QuickTime est une technologie multimédia interplateforme. Elle permet à des applications Mac OS et Windows de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de détails sur le format QuickTime, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.  Composants d’exportation QuickTime : exploitant l’architecture à modules de QuickTime, Compressor peut désormais générer un large éventail de formats supplé- mentaires, tels que Windows Media, RealPlayer, 3G et AVI. Pour plus de détails sur les composants d’exportation de QuickTime, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253.16 Préface Introduction à Compressor Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor Le Manuel de l’utilisateur de Compressor décrit étape par étape l’utilisation de Compressor, un outil de compression de fichiers multimédia sources, et contient des informations générales et conceptuelles sur la compression. Il a été conçu pour fournir les informations dont vous avez besoin pour rentrer rapidement en matière et tirer au mieux parti de Compressor. Le Manuel de l’utilisateur de Compressor vous permet d’accéder aux informations directement à l’écran lorsque vous travaillez dans Compressor. Pour afficher ces informations, choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor. Ce manuel comporte des liens hypertextes et présente un grand nombre de fonctionnalités facilitant la recherche d’informations.  La page d’accueil vous permet d’accéder rapidement à différentes fonctions, parmi lesquelles l’index, ainsi que d’autres documents et sites web importants.  Une liste détaillée de signets vous permet de choisir rapidement ce que vous voulez voir et vous emmène à la section correspondante d’un simple clic sur le lien. Outre ces outils de navigation, le Manuel de l’utilisateur de Compressor propose d’autres méthodes d’accès rapide aux informations :  Toutes les références croisées du texte sont liées à l’aide de l’hypertexte. Vous pouvez cliquer sur n’importe quelle référence croisée et atteindre immédiatement son emplacement. Vous pouvez ensuite cliquer sur la flèche arrière de la fenêtre Preview pour retourner là où vous étiez avant de cliquer sur la référence croisée.  La table des matières et l’index sont également constitués de liens hypertexte. Si vous cliquez sur une entrée dans l’une ou l’autre de ces sections, vous atteignez directement la section de l’aide correspondante.  Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Recherche pour trouver une portion de texte à l’aide de mots ou d’une phrase. Pour accéder à l’aide en ligne, procédez comme suit : m Choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor. m Appuyez sur les touches Commande + virgule. Outre l’accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu Aide contient également une option de création d’un profil d’assistance. Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare peut vous demander des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez normalement utiliser cette fonction, à moins qu’un représentant de AppleCare ne vous indique le contraire.Préface Introduction à Compressor 17 Sites web d’Apple Différents sites web Apple vous donnent accès à des informations complémentaires. Site web de Compressor Visitez ce site pour obtenir des informations générales et des mises à jour et pour consulter les dernières actualités concernant Compressor. Pour accéder au site web de Compressor, accédez au site suivant :  http://www.apple.com/fr/finalcutpro/compressor.html Vous trouverez sur Internet une grande variété d’espaces de discussion, de forums et de ressources éducatives dédiés à Compressor. Site web de support et d’assistance d’Apple Accédez à ces sites pour obtenir des mises à jour logicielles et trouver les réponses que vous cherchez dans la foire aux questions, consacrée à tous les produits Apple, y compris Compressor. Vous pourrez aussi y consulter les spécifications des produits, des documents de référence et des articles techniques sur des produits Apple et tiers. Pour accéder au site web de support et d’assistance d’Apple :  http://www.apple.com/fr/support Pour accéder au site web d’assistance de Compressor, accédez au site suivant :  http://www.apple.com/fr/support/compressor Pour accéder aux pages de discussion Apple, allez à l’adresse :  http://discussions.info.apple.com (en anglais) Autres sites web d’Apple Commencez par la page d’accueil principale du site web d’Apple pour rechercher les plus récentes informations sur les produits Apple.  http://www.apple.com/fr QuickTime est une technologie devenue standard dans l’industrie pour la gestion de la vidéo, du son, de l’animation, des graphiques, du texte, de la musique et des scènes de réalité virtuelle (VR) à 360 degrés. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité pour la sortie de vidéo numérique. Consultez le site web de QuickTime pour obtenir des informations sur les types de données gérés, vous familiariser avec l’interface QuickTime, connaître les caractéristiques, etc.  http://www.apple.com/fr/quicktime18 Préface Introduction à Compressor FireWire est l’un des systèmes standard de périphériques les plus rapides jamais développés, ce qui en fait un moyen idéal pour utiliser des périphériques multimédia tels que les caméscopes et les disques durs à grande vitesse les plus récents. Visitez ce site web pour connaître les caractéristiques et les avantages de la technologie FireWire, consulter des informations sur les logiciels FireWire et savoir quels sont les produits FireWire tiers disponibles.  http://www.apple.com/fr/firewire Pour plus d’informations sur les séminaires, événements et autres outils tiers utilisés pour l’édition sur le web, le design et l’impression, la musique et l’audio, les films assistés par ordinateur, l’imagerie numérique et les arts médiatiques, consultez :  http://www.apple.com/fr/pro Pour des références, des commentaires et des informations sur des projets développés par des utilisateurs pour la formation à l’aide de logiciels d’Apple, notamment Compressor, consultez :  http://www.apple.com/fr/education Accédez au magasin Apple Store pour acheter des logiciels, du matériel et des accessoires directement auprès d’Apple. Vous pourrez aussi y trouver des offres spéciales portant sur du matériel et des logiciels tiers.  http://store.apple.com/Apple/WebObjects/francestore/1 19 1 Premiers contacts rapides Compressor comprend un certain nombre de réglages préexistants qui vous permettent de commencer à transcoder immédiatement. Si vous disposez d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources et que les destinations et les réglages existants de Compressor conviennent à vos besoins de transcodage, vous pouvez commencer le transcodage des fichiers de média dès l’installation de Compressor. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Terminologie utilisée par Compressor (p. 19)  Flux de travaux Compressor rapide et facile (p. 20)  Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot (p. 26) Terminologie utilisée par Compressor Compressor utilise quelques termes avec lesquels vous devriez vous familiariser avant de commencer à vous servir de l’application. Un lot est l’élément central du processus de transcodage. Il contient un ou plusieurs fichiers multimédia sources, qui sont les fichiers que vous souhaitez transcoder, c’est-à-dire convertir, dans un autre format. Chaque fichier multimédia source crée sa propre tâche. Cela signifie qu’un lot peut contenir plusieurs tâches et que chacune de ces tâches repose sur le fichier multimédia source auquel elle est associée. Chaque tâche possède également au moins une cible. Les cibles déterminent le type de fichier de sortie qui doit être créé par le processus de transcodage. Vous avez la possibilité d’affecter plusieurs cibles à une tâche, ce qui signifie que vous pouvez facilement créer plusieurs fichiers de sortie ayant chacun un format différent. Chaque cible est formée de trois parties :  Le réglage : la partie réglage d’une cible détermine le format d’encodage utilisé, ainsi qu’un certain nombre d’autres aspects, notamment divers filtres et attributs de géométrie.20 Chapitre 1 Premiers contacts rapides  La destination : la partie destination d’une cible détermine l’endroit où le fichier de sortie est enregistré. Elle définit également les règles utilisées pour créer le nom du fichier de sortie. Compressor comprend un réglage de préférence qui vous permet de spécifier une destination par défaut.  Le nom du fichier de sortie : vous pouvez modifier la partie de la cible relative au nom du fichier de sortie si, pour une raison ou une autre, vous ne souhaitez pas utiliser le nom créé automatiquement en fonction de la destination. Remarque : vous ne pouvez transcoder une tâche que si au moins un réglage lui a été affecté. Si vous devez créer vos propres réglages ou modifier ceux qui sont fournis avec Compressor, reportez-vous au chapitre 2, « Flux de production de transcodage de base », à la page 29 et au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Flux de travaux Compressor rapide et facile Les flux de travaux suivants décrivent la façon la plus simple d’utiliser Compressor :  Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor (p. 20)  Affectation de réglages et de destinations aux tâches (p. 22)  Envoi d’un lot (p. 25) Étape 1 : Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor 1 Double-cliquez sur l’icône Compressor dans le dossier Applications. Compressor s’ouvre en affichant un lot vide sans titre contenant une tâche fictive. Fenêtre Preview Fenêtre Historique Onglets Réglages et Destinations Fenêtre de lot sans titre avec tâche fictive Fenêtre InspecteurChapitre 1 Premiers contacts rapides 21 Remarque : sélectionnez une présentation standard dans le menu Fenêtre > Présentation pour afficher une configuration de l’interface Compressor semblable à celle qui apparaît dans la figure ci-dessus. 2 Faites glisser les fichiers source du Finder ou du bureau jusque dans la fenêtre Lot. Remarque : si vous faites glisser plusieurs fichiers sur la zone réservée à la vignette (indiquée par une flèche dans cet exemple), seul le dernier fichier est ajouté à la tâche et tous les autres fichiers sont ignorés. De nouvelles tâches sont créées chaque fois que vous faites glisser un fichier source sur le lot. Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur les contrôles de la fenêtre globale. Zone de vignette de la tâche Chaque fichier source crée une tâche dans le lot. Zone cible (vide dans ce cas) d’une tâche22 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Étape 2 : Affectation de réglages et de destinations aux tâches Vous devez affecter au moins un réglage à chaque tâche de fichier multimédia source avant de pouvoir envoyer le lot à traiter, mais vous pouvez également ajouter plusieurs réglages à une même tâche afin de transcoder plusieurs versions du fichier multimédia. Dans Compressor, chaque paire formée par un réglage et une destination est appelée une cible. 1 Sélectionnez un réglage pour vos tâches de fichier multimédia source de l’une des façons suivantes :  Pour affecter différents réglages à différentes tâches : faites glisser les réglages de l’onglet Réglages sur chaque tâche concernée dans la fenêtre Lot.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 23  Pour affecter un seul réglage à plusieurs tâches sélectionnées : sélectionnez les tâches (fichiers multimédia sources) dans la fenêtre Lot, puis choisissez Cible > Nouvelle cible avec réglage. Une zone de dialogue de sélection de réglages est affichée pardessus la fenêtre Lot. Choisissez un ou plusieurs réglages, en utilisant le triangle d’affichage pour faire apparaître chacun d’entre eux, puis cliquez sur Ajouter. Les réglages choisis sont affectés à toutes les tâches sélectionnées. Vous pouvez aussi choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les tâches avant d’appliquer les réglages. Reportez-vous au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93 pour obtenir de plus amples informations sur les réglages et au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour en savoir plus sur l’utilisation des tâches et des cibles. L’étape suivante consiste à définir la destination. Cette destination est réglée par défaut sur Source, ce qui signifie que les fichiers de sortie sont stockés dans le dossier d’origine des fichiers source. Vous pouvez, pour des raisons de classement ou pour tirer parti de disques durs plus grands ou plus rapides, changer la destination. Dans la fenêtre Lot, sélectionnez les tâches concernées. Sélectionnez les réglages à appliquer aux tâches sélectionnées. Cliquez sur Ajouter pour affecter les réglages aux tâches sélectionnées. Les réglages choisis sont affectés comme cibles aux tâches sélectionnées.24 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Remarque : vous pouvez choisir une destination par défaut dans la fenêtre Préférences de Compressor. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour plus d’informations. Vous pouvez définir la destination de chaque cible ou d’un groupe sélectionné de cibles. 2 Choisissez une destination pour les cibles de votre tâche de l’une des façons suivantes :  Ne faites rien. Acceptez la destination par défaut nommée Source (le même dossier que celui dans lequel ont été créés les fichiers multimédia sources), indiquée dans la colonne Destination.  Utilisez le menu contextuel de la cible pour modifier un réglage à la fois. Cliquez sur la cible que vous souhaitez modifier tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez l’une des destinations préexistantes disponibles dans le sousmenu Destination. Vous pouvez aussi sélectionner Autre dans le menu contextuel, afin d’ouvrir une zone de dialogue permettant de choisir comme destination tout emplacement accessible depuis votre ordinateur. Remarque : si vous sélectionnez l’option Autre, vous pouvez choisir n’importe quel emplacement accessible depuis votre ordinateur, y compris un volume monté ouvert. Toutefois, ce disque doit rester ouvert jusqu’à l’achèvement du transcodage du lot. La même méthode permet également de sélectionner plusieurs cibles et de changer toutes leurs destinations d’un seul coup. Vous pouvez également utiliser le menu Cible > Destination pour choisir une destination ou faire glisser une destination de l’onglet Destinations sur la cible. Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 pour obtenir plus d’informations sur les destinations. 3 Vous pouvez attribuer un nom au lot, puis l’enregistrer en choisissant Fichier > Enregistrer. Utilisez le menu contextuel de la cible pour changer la destination des cibles sélectionnées.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 25 Étape 3 : Envoi d’un lot Lorsqu’au moins un réglage et une destination sont associés à chaque fichier multimé- dia, ce dernier devient une tâche et votre lot est prêt à être soumis. Cliquez sur le bouton Soumettre pour envoyer votre lot. Une zone de dialogue est affichée pour vous permettre d’attribuer un nom à cette soumission, de définir sa priorité et de spécifier si le traitement distribué doit être utilisé. Dans la plupart des cas, vous pouvez laisser les réglages tels qu’ils sont et vous contenter de cliquer sur Soumettre. Après avoir envoyé un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour visualiser l’état du transcodage de votre lot. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Remarque : vous pouvez toujours ouvrir Batch Monitor en double-cliquant sur l’icône Batch Monitor dans le dossier Utilitaires situé à l’intérieur du dossier Applications ou en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot.26 Chapitre 1 Premiers contacts rapides Il est possible de surveiller la progression de l’encodage depuis la fenêtre Historique. Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour obtenir plus d’informations sur les tâches et les lots. Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot Les trois étapes décrites dans la section précédente montrent le moyen le plus rapide de transcoder des fichiers de média. Bien que vous ayez la possibilité de modifier les réglages existants, vous ne pouvez pas prévisualiser vos fichiers ou optimiser les différents réglages. Les chapitres suivants décrivent les modifications optionnelles que vous pouvez apporter au réglage de n’importe quelle tâche avant son envoi :  chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93  chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 Chapitre 1 Premiers contacts rapides 27 Les chapitres suivants décrivent plus en détail les paramètres des formats de sortie et les différentes options de transcodage :  chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133  chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139  chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157  chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165  chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159  chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173  chapitre 13, « Création de fichiers de sortie MP3 », à la page 177  chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181  chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195  chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225  chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237  chapitre 18, « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 2532 29 2 Flux de production de transcodage de base Avec Compressor, le transcodage de médias en de multiples formats est d’une grande facilité. Compressor est en outre intégré à d’autres applications, telles que Final Cut Pro, et génère des fichiers de haute qualité, compatibles avec DVD Studio Pro, grâce à un transcodage transparent, réalisé directement en une seule application, entre les différents formats multimédia. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Concepts et terminologie de Compressor (p. 32)  Préparation de Compressor au transcodage (p. 32)  Création d’un lot Compressor (p. 35)  Visualisation de l’état du transcodage (p. 37)  Raccourcis optionnels de Compressor (p. 38)  Configuration des préférences de Compressor (p. 39) Le diagramme suivant illustre le mode de fonctionnement du processus de transcodage de Compressor. Le principal élément du transcodage est le lot. Un lot représente tous les composants nécessaires au transcodage d’un média. Il doit contenir une ou plusieurs tâches. Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia source avec une ou plusieurs cibles, chacune étant associée à un réglage et une destination. Quand le processus de transcodage est terminé, le fichier résultant est connu sous le nom de fichier multimédia de sortie. Chaque réglage attribué à un fichier multimédia source donne lieu à la création d’un fichier multimédia de sortie. 30 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Dans l’illustration ci-dessous, le lot contient deux fichiers multimédia sources, chacun d’eux constituant une tâche contenant deux cibles (comprenant un réglage et une destination). Les fichiers de sortie créés par le transcodage de ce lot seront au nombre total de quatre. Tâche 1 donnera lieu à la création de deux fichiers multimédia de sortie, tout comme Tâche 2. Dans Compressor, un processus de transcodage typique inclut les composants suivants :  Un fichier multimédia source : le processus de transcodage commence toujours par un fichier multimédia source, qui est le fichier destiné à être transcodé dans sa forme d’origine. Les fichiers multimédia sources sont toujours du type suivant :  Un film : contenant des données audio, vidéo et autres (des marqueurs par exemple).  Des images fixes : utilisées comme partie d’une séquence d’images fixes pour certaines productions vidéo.  Réglage : une fois que vous avez importé votre fichier multimédia source, vous devez lui affecter un ou plusieurs réglages. Un réglage est une combinaison d’attributs de transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les réglages de géométrie, qui vont être appliqués au fichier multimédia source pendant le processus de transcodage. Fichier média de sortie 2 Lot Tâche 2 Fichier média de sortie (Tâche 2, Cible 2) Cible 2 Réglage Destination Fichier média de sortie (Tâche 2, Cible 1) CIble 1 Réglage Destination Fichier média de sortie 1 Tâche 1 Fichier média de sortie (Tâche 1, Cible2) Cible 2 Réglage Destination Fichier média de sortie (Tâche 1, Cible1) Cible 1 Réglage DestinationChapitre 2 Flux de production de transcodage de base 31  Format (du fichier) de sortie : dépend de l’encodeur que vous choisissez pour convertir votre fichier source. Choisissez l’un des formats suivants selon l’environnement et la méthode de lecture visés pour vos fichiers multimédia transcodés : AIFF, Dolby Digital Professional, Flux DV, H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour périphériques Apple (qui contient des réglages pour un iPod ou une Apple TV), Séquence d’images (qui prend en charge les images TIFF et TARGA), MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4, Séquence QuickTime ou Composants d’exportation au format QuickTime.  Des filtres : ils vous permettent de paramétrer différentes caractéristiques de votre vidéo, comme la couleur, la luminosité et la résolution dans le but d’optimiser à la fois la qualité et la compression du fichier.  Des paramètres géométriques : permet de rogner l’image et d’ajuster sa taille.  Des paramètres d’action : permettent d’envoyer des notifications par message électronique et d’exécuter des tâches de post-transcodage à l’aide de scripts AppleScript.  Une destination : un fichier multimédia source doit aussi être associé à une destination. Il s’agit de l’emplacement de stockage de votre fichier multimédia transcodé. Vous pouvez soit utiliser la destination par défaut, nommée Source (dossier de stockage identique à celui du fichier multimédia source), soit désigner un autre emplacement auquel vous avec un accès total. Vous pouvez également modifier la destination par défaut dans les Préférences Compressor. La destination détermine également la manière dont le fichier multimédia transcodé est nommé.  Cible : sorte de plan permettant de créer un fichier multimédia de sortie contenant un réglage, une destination et un nom de fichier de sortie.  Tâche : une fois que vous avez attribué une ou plusieurs cibles au fichier multimédia source, il devient une tâche prête à être transcodée.  Un lot : un lot se compose d’une ou de plusieurs tâches qui sont traitées simultané- ment. Toutes les tâches du lot sont envoyées simultanément lorsque vous cliquez sur le bouton Soumettre.  Un fichier multimédia de sortie : les fichiers multimédia transcodés créés après l’envoi et le traitement d’un lot sont appelés des fichiers multimédia de sortie. Un fichier multimédia de sortie est le résultat du transcodage réussi d’un fichier multimédia source (associé à un réglage et une destination). Il y a autant de fichiers multimédia de sortie créés que de réglages appliqués aux différents fichiers multimédia sources du lot.32 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Concepts et terminologie de Compressor  Codec : contraction de COmpression/DÉCompression, modèle mathématique de réduction des données d’un fichier multimédia source.  Format de fichier : format de sortie utilisé pour transcoder le fichier multimédia source.  Groupe : contient des réglages définis placés dans un dossier de l’onglet Réglages. Les groupes vous permettent d’organiser vos réglages et de simplifier le processus de création de tâches.  Transcodage : processus de conversion de fichiers dans leur format d’origine en fichiers de sortie prêts à être distribués dans un autre format. Parmi les termes étroitement liés, citons la compression, qui fait référence à la réduction des données, ainsi que l’encodage, terme synonyme de transcodage mais sans mettre l’accent sur l’aspect conversion. Préparation de Compressor au transcodage Compressor est fourni avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si vous souhaitez transcoder immédiatement des fichiers multimédia sources et que vous n’avez pas besoin de créer de réglages, suivez plutôt les étapes décrites à la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20. Cependant, si vous souhaitez créer vos réglages et destinations, et personnaliser d’autres attributs, comme les filtres, le rognage, le redimensionnement des images et les actions, veuillez suivre les étapes décrites ci-après. Si les réglages personnalisés que vous créez ici peuvent être utilisés pour tous vos besoins de transcodage, vous n’aurez plus à utiliser cette procédure. En revanche, si vous devez créer des réglages et des destinations pour chaque projet de transcodage, vous devez répéter chaque fois ces étapes. Étape 1 : Création d’un réglage Si vous n’utilisez pas un réglage préexistant fourni avec Compressor, vous devez créer vos réglages. Pour cela, utilisez l’onglet Réglages et commencez par choisir un format de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton Ajouter (+). Consultez la section « Choix d’un format de sortie » à la page 34 pour plus d’informations. En outre, vous avez aussi la possibilité d’ajouter des filtres, des paramè- tres géométriques et des actions de post-transcodage, puis de prévisualiser le réglage afin de vous assurer que vous être satisfait du résultat. Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Vous pouvez également rationaliser le flux de production en plaçant vos réglages dans des groupes. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 33 Après avoir créé un réglage, vous pouvez le personnaliser en lui apportant des modifications supplémentaires telles que des filtres (pour régler la qualité de l’image ou ajouter des effets comme le « letterboxing »), une taille de pixel donnée (valeurs géométriques) et des actions de post-transcodage. Ces ajustements supplémentaires sont tous gérés dans la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257, le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273, le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287 et le chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297. Étape 2 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview La prévisualisation de votre réglage avant l’envoi du lot est un bon moyen pour gagner du temps. Pour cela, utilisez la fenêtre Preview et assurez-vous que la qualité du fichier multimédia de sortie vous convient. La fenêtre Preview consiste en un écran divisé en deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à droite le contenu du fichier multimédia de sortie. La fenêtre Preview vous permet d’effectuer différentes opérations :  Lire le fichier multimédia.  Prévisualiser de manière dynamique les effets (en temps réel).  Modifier les effets des filtres et des réglages de géométrie de votre réglage.  Comparer les versions source ou les versions de sortie.  Rogner la taille d’image du fichier de sortie.  Changer les proportions.  Ajouter divers marqueurs (de compression, de chapitre ou de podcast). Pour plus d’informations, consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303. Étape 3 : Création d’une destination Par défaut, le fichier transcodé est enregistré dans le même dossier que celui du fichier multimédia source (dossier Source). Cependant, si vous souhaitez enregistrer les fichiers transcodés dans un autre emplacement, vous pouvez créer une destination sous l’onglet Destinations. À l’aide de cet onglet, vous pouvez définir comme destination un dossier, un volume ou un serveur distant dont vous avez les autorisations et les accès, et ajouter d’utiles identificateurs à votre fichier de sortie transcodé. Une fois que vous avez créé suffisamment de destinations, il n’est plus nécessaire d’ouvrir l’onglet Destinations. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325.34 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Choix d’un format de sortie Le choix d’un format de sortie est le premier pas à faire après avoir décidé de transcoder un fichier multimédia source. Choisissez un format de sortie en rapport avec la méthode de lecture prévue pour le public. Compressor vous permet d’accéder aux formats standard suivants, chacun d’entre eux présentant ses attributs spécifiques :  QuickTime : destiné à être utilisé avec QuickTime dans une grande variété d’environnements de lecture. Étant donné que QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, elle permet aux applications Mac OS et Windows de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de détails sur le format QuickTime, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.  MPEG-1 : destiné à Internet et aux CD-ROM, ainsi que pour utilisation spécialisée sur DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181.  MPEG-2 : destiné à une utilisation DVD standard et haute définition. Pour plus de détails sur le format MPEG-2, consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195.  MPEG-4, Partie 2 : destiné à un large éventail d’utilisations, notamment le web ou les périphériques sans fil. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.  MP3 : destiné à la compression audio. Le format MP3 crée des fichiers audio compatibles avec une grande variété de dispositifs de lecture. Pour plus de détails sur le format MP3, consultez le chapitre 13, « Création de fichiers de sortie MP3 », à la page 177.  H.264 pour DVD Studio Pro : destiné à un large éventail d’usages, notamment les DVD HD. Pour plus d’informations sur le format H.264, en particulier pour la création de DVD HD, consultez le chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165.  H.264 pour les dispositifs Apple : destiné à créer des fichiers vidéo adaptés à la lecture via iTunes, un iPod et Apple TV. Pour plus de détails sur le format H.264 pour les dispositifs Apple, consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159.  Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez le chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139.  AIFF : destiné à un usage audio (y compris la création de DVD et de CD). Pour plus de détails sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133.  Séquence d’images : compatible avec une grande variété d’applications de composition et de traitement d’images. Pour plus de détails, consultez le chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 35  Flux DV : format courant utilisé pour les projets SD. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157. Remarque : Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge des options de codec et formats tiers supplémentaires. La fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Pour plus d’informations, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253. Création d’un lot Compressor Une fois que les réglages et les destinations nécessaires sont disponibles, vous pouvez commencer à créer un lot pour transcodage. Un lot contient une ou plusieurs tâches, Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia de sortie associé à une ou plusieurs cibles contenant les réglages et les destinations. Vous ne pouvez soumettre un lot au transcodage qu’après avoir affecté au moins une cible (réglage et destination) à chaque tâche (fichier multimédia source) du lot. Toutes les tâches du lot sont soumises simultanément au transcodage. Les lots sont similaires à des documents qu’il est possible d’enregistrer, de fermer et de rouvrir. À l’instar des onglets de projet Final Cut Pro, chaque lot de Compressor est contenu dans un onglet indépendant qui peut être détaché. Étape 1 : Importation de fichiers multimédia sources dans Compressor Pour importer des fichiers multimédia sources dans un lot, vous pouvez utiliser la zone de dialogue de sélection de fichiers ou faire glisser les fichiers du Finder vers la fenêtre Lot de Compressor. Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources de n’importe quel dossier dont vous avez les droits d’accès. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77. Étape 2 : Affectation d’un réglage Après l’importation de votre fichier multimédia source dans la fenêtre Lot, vous devez lui attribuer un ou plusieurs réglages. Ce processus le convertit alors en tâche. Un fichier multimédia source ne peut être transcodé que s’il est associé à au moins un réglage, et cela n’est possible que si vous avez sélectionné un réglage préexistant ou que vous en avez créé un. Un format de fichier de sortie doit être associé à votre réglage.  Si vous choisissez un réglage existant, celui-ci est déjà associé à un format de fichier de sortie.  Si vous créez votre réglage, vous devez choisir un format de fichier de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton «Créer un réglage » (+) sous l’onglet Réglages.36 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Vous pouvez ajouter un réglage à plusieurs tâches en une seule étape, soit en sélectionnant les tâches dans la fenêtre Lot et en choisissant un réglage dans la zone de dialogue qui apparaît lorsque vous choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », soit en cliquant sur l’une des tâches tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en choisissant un réglage dans le sous-menu « Nouvelle cible avec réglage » du menu contextuel qui apparaît. Si vous avez un réglage favori (existant ou personnalisé), vous pouvez simplifier votre flux de production en créant une application autonome, appelée droplet, contenant plusieurs réglages et servant à envoyer des lots sans ouvrir Compressor. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations. Remarque : vous pouvez également créer des groupes de réglages, une manière simple et efficace d’associer plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Étape 3 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia seul, soit le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. La fenêtre Preview permet de prévisualiser dynamiquement (en temps réel) votre réglage et d’en modifier les effets des filtres et des ajustements géométriques, de lire le fichier multimédia, de visualiser les versions source ou de sortie, de rogner le cadre de l’image du fichier de sortie, de changer ses proportions, et d’ajouter divers marqueurs aux formats de fichier MPEG-1, MPEG-2 H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour les dispositifs Apple. Consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou « Prévisualisation d’un plan » à la page 310 pour plus d’informations. Étape 4 : Attribution d’une destination Vous pouvez choisir l’emplacement de destination des fichiers multimédia de sortie en affectant une destination à chaque cible. La destination définit également divers aspects de nommage du fichier multimédia de sortie. L’onglet Destination propose plusieurs destinations, mais vous pouvez également créer vos propres destinations personnalisées. Pour affecter une destination existante à une tâche, vous pouvez soit faire glisser une destination de l’onglet Destinations vers la cible d’une tâche, soit sélectionner Destination dans le menu Cible ou dans le menu contextuel qui apparaît lorsque vous cliquez sur une cible tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Vous avez également la possibilité de choisir un emplacement qui n’a pas été défini comme destination, en choisissant l’option Autre dans l’un des deux menus ci-dessus. Consultez la section « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la page 115 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 37 Étape 5 : Envoi du lot en transcodage Dès que le lot contient toutes les tâches que vous souhaitiez créer et que vous êtes satisfait des réglages et de la qualité des fichiers de sortie (grâce à leur prévisualisation), son envoi est prêt à être effectué. Pour cela, cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. Remarque : si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille. Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120 pour plus d’informations. Visualisation de l’état du transcodage Utilisez Batch Monitor et la fenêtre Historique pour afficher l’état d’un lot envoyé et de toutes les tâches qu’il comporte. Batch Monitor est une application autonome, qui peut donc fonctionner avec Compressor et les droplets, que Compressor soit ouvert ou fermé, indépendamment du fait que vous ayez ou non envoyé un lot en transcodage. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations sur les droplets. Étape 1 : Visualisation de l’état du transcodage d’un lot Après avoir soumis un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour vous permettre de visualiser l’état du transcodage de votre lot. Cette possibilité s’avère utile pour savoir quand le transcodage de votre lot est terminé et surveiller l’apparition d’éventuels problèmes pendant toute la durée du processus. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Pour plus de détails, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Sinon vous pouvez consulter la fenêtre Historique de Compressor. Elle contient une barre de progression et, à l’instar de Batch Monitor, elle indique si le lot a été correctement transcodé. Étape 2 : Confirmation de la fin du transcodage Une fois le transcodage terminé, il est conseillé d’ouvrir le dossier de destination du fichier multimédia transcodé afin de vous assurer que celui-ci a été transcodé avec succès et enregistré au bon endroit. 38 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Raccourcis optionnels de Compressor Compressor a été conçu en tenant compte du flux de production. Suivant vos besoins, plusieurs méthodes vous permettent d’accélérer le flux de production de transcodage de Compressor. Utilisation des réglages existants Compressor est livré avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si ceux-ci répondent à vos besoins, vous pouvez immédiatement procéder au transcodage de vos fichiers multimédia sources. Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20 pour plus d’informations. Même si vous devez créer des réglages personnalisés, vous pouvez les regrouper pour les appliquer plus facilement aux cibles. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Utilisation des réglages et des destinations par défaut Si vous découvrez que vous appliquez toujours les mêmes réglages et destinations à chaque fichier multimédia source, vous pouvez configurer les Préférences de Compressor pour qu’il applique automatiquement ces réglages et destinations. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour plus d’informations. Utilisation de droplets Les droplets constituent un moyen de transcodage rapide et pratique qui ne nécessite pas l’ouverture de Compressor. La création d’une droplet consiste à enregistrer un réglage ou un groupe de réglages et des destinations sous forme d’une icône active. Lorsque vous faites glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sur cette icône, la droplet lance automatiquement le processus de transcodage. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 39 Configuration des préférences de Compressor Vous pouvez utiliser la fenêtre Préférences de Compressor pour configurer plusieurs aspects de Compressor. Pour ouvrir les Préférences de Compressor, procédez comme suit : m Sélectionnez les préférences de Compressor. m Appuyez sur les touches Commande + virgule. La fenêtre Préférences s’ouvre. Pour configurer les préférences de notification par courrier électronique : 1 Saisissez l’adresse électronique par défaut à utiliser lors de l’activation de la notification par courrier électronique. Vous pouvez modifier cette adresse dans la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur. 2 Saisissez le nom du serveur de messagerie utilisé par cet ordinateur pour les messages sortants. Pour plus d’informations sur la notification par courrier électronique, consultez la section « Utilisation des actions de post-transcodage » à la page 297. Pour spécifier si Batch Monitor doit s’ouvrir automatiquement, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour que Batch Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. m Décochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour empêcher l’ouverture automatique de Batch Monitor. Vous pouvez toujours lancer Batch Monitor manuellement à partir de la fenêtre Lot.40 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base Pour contrôler si Content Agent s’ouvre automatiquement, effectuez l’une des opé- rations suivantes : m Cochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour que Content Agent s’ouvre automatiquement au démarrage de l’ordinateur. m Décochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour empêcher Content Agent de s’ouvrir tant que Compressor n’est pas ouvert. Content Agent est un processus d’arrière-plan utilisé par Compressor pour transférer des fichiers sources vers d’autres nœuds d’un cluster Apple Qmaster et recevoir les fichiers transcodés depuis ces nœuds. En règle générale, Content Agent n’est nécessaire que si vous êtes prêt à utiliser le traitement distribué pour soumettre un lot au transcodage. L’ouverture automatique de Content Agent au démarrage de l’ordinateur peut toutefois faciliter le processus de transcodage dans certains cas. Par exemple, si un ordinateur redémarre automatiquement en raison d’un problème quelconque alors qu’un lot volumineux est en cours de traitement, le redémarrage automatique de Content Agent permet de poursuivre le processus de transcodage. Pour déterminer si Compressor doit rester ouvert après avoir été utilisé par une autre application (telle que Final Cut Pro) pour envoyer un lot : m Sélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour fermer Compressor après l’envoi du lot. m Désélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour laisser Compressor ouvert après l’envoi du lot. Pour contrôler les options de cluster (pour les réglages du stockage de travail du traitement distribué) : 1 Cliquez sur le menu local « Options de cluster ». 2 Choisissez l’une des options suivantes :  « Copier la source vers le cluster si nécessaire » pour que Compressor copie les fichiers source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster, si nécessaire.  « Ne jamais copier la source vers le cluster » afin d’empêcher Compressor de copier les fichiers source.  « Toujours copier la source vers le cluster » pour que Compressor copie toujours les fichiers source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster. Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 41 Pour contrôler si Compressor transfère immédiatement les fichiers source vers le cluster de traitement, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour que Compressor transfère immédiatement les fichiers source. m Désélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour éviter que Compressor ne transfère immédiatement les fichiers source. Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour contrôler le réglage par défaut : m Utilisez le menu local « Réglage par défaut » pour choisir un réglage dans la liste. Le réglage que vous choisissez apparaît en tant que réglage par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot. Pour changer de destination par défaut : m Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir une destination dans la liste. La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot. Pour contrôler si Compressor peut parcourir les clusters d’un réseau étendu, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor utilise les ordinateurs au-delà du sous-réseau local et indique un domaine DNS dans le champ « Nom de domaine DNS ». m Désélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor se limite aux ordinateurs du sous-réseau local. Remarque : toute modification apportée aux préférences de Compressor ne prend effet que lorsque vous cliquez sur Appliquer. Si vous apportez des modifications, mais que vous décidez finalement de ne pas les utiliser, cliquez sur Annuler.3 43 3 Interface de Compressor L’interface de Compressor consiste en une série de fenêtres de base qui vous permettent d’effectuer la majeure partie du travail de préparation du transcodage. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage (p. 44)  Création et gestion des modèles Compressor (p. 45)  Utilisation des fenêtres de Compressor (p. 48)  Fenêtre Lot (p. 51)  Personnalisation de la barre d’outils (p. 52)  Onglet Réglages (p. 55)  Onglet Destinations (p. 56)  Fenêtre Inspecteur (p. 57)  Fenêtre Historique (p. 68)  Fenêtre Preview (p. 69)  Batch Monitor (p. 70)  Fenêtres Droplet (p. 71)  À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode (p. 72)  Raccourcis clavier généraux de Compressor (p. 74)  Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 75)44 Chapitre 3 Interface de Compressor Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage Chaque fenêtre Compressor représente une étape du flux de transcodage.  Fenêtre Lot : cette fenêtre vous permet d’importer des fichiers multimédia sources, d’ajouter des réglages et des destinations et de donner un nom au lot.  Onglets Réglages et Destinations : l’onglet Réglages vous permet de centraliser la gestion des réglages personnalisés et Apple. L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie.  Fenêtre Inspecteur : permet d’accéder facilement aux contrôles de transcodage courants, et à une table de résumé complète contenant tous les détails de chaque réglage. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Inspecteur afin de collecter des informations sur les plans source, ainsi que pour apporter des modifications dynamiques avec la fenêtre Preview.  Fenêtre Preview : vous permet de lire votre fichier multimédia source dans son format original ou de le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été attribués. Vous pouvez voir les effets des réglages comme les filtres et le redimensionnement d’images, et faire des ajustements à ces attributs pendant la prévisualisation en temps réel du fichier média. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et visualiser plusieurs sortes de marqueurs.  Fenêtre Historique : la fenêtre Historique vous permet de voir l’historique complet de tous les lots soumis depuis votre ordinateur, ainsi que les barres de progression de ceux qui sont encore en cours de transcodage. Vous pouvez également faire une pause et soumettre à nouveau n’importe quel lot répertorié dans l’historique. Fenêtre Preview Fenêtre Historique Onglets Réglages et Destinations Fenêtre Lot sans titre avec tâche fictive Fenêtre InspecteurChapitre 3 Interface de Compressor 45  Fenêtre Droplet (pas illustré) : permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome intégré dans une application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône.  Batch Monitor (pas illustré) : permet d’afficher l’état de tous les lots traités. (Pour plus d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.) La barre d’outils de Compressor, située dans la partie supérieure de la fenêtre Lot, facilite la navigation dans les fenêtres principales de Compressor et dans Batch Monitor. Création et gestion des modèles Compressor À l’usage de Compressor, vous remarquerez qu’en fonction de la tâche d’encodage que vous configurez, la façon dont sont disposées les différentes fenêtres de Compressor peut jouer sur sa simplicité d’utilisation. Pour vous faciliter la tâche, Compressor permet de configurer et de sauvegarder des modèles. Ils définissent les fenêtres visibles, leur taille, leur position et les icônes présentes dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Compressor propose deux modèles que vous pouvez utiliser comme point de départ à la création de vos propres modèles. Remarque : chaque modèle existe en plusieurs tailles, ce qui vous permet de choisir celle qui convient le mieux à votre moniteur. Vous pouvez modifier n’importe lequel de ces modèles et les sauvegarder comme modèles personnalisés. Modèle standard Dans le modèle standard, toutes les fenêtres de Compressor sont affichées et les onglets Réglages et Destinations partagent la même fenêtre. Ce modèle est optimisé pour le transcodage d’un seul fichier multimédia source.46 Chapitre 3 Interface de Compressor Modèle Lot Ce modèle met l’accent sur la fenêtre Lot. Il est optimisé pour le transcodage de plusieurs fichiers multimédia source similaires. Choix, enregistrement et gestion des modèles Compressor vous permet de choisir aisément un modèle. Pour choisir un modèle : m Choisissez Fenêtre > Modèles, puis sélectionnez un modèle dans la liste affichée. Une que vous avez choisi votre modèle, l’interface de Compressor change pour refléter ce choix. Vous pouvez également créer et enregistrer vos propres modèles. Pour enregistrer un modèle : 1 Configurez l’interface de Compressor comme vous souhaitez qu’elle soit enregistrée. Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des fenêtres de Compressor » à la page 48 pour de plus amples informations sur la manière de travailler avec les différentes fenêtres. 2 Sélectionnez Fenêtre > Enregistrer comme modèle. 3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, saisissez un nom pour le modèle et cliquez sur Enregistrer. Le modèle est enregistré et apparaît dans la liste Fenêtre > Modèles. Vous pouvez organiser la liste des modèles en supprimant ou en renommant des modèles existants. Chapitre 3 Interface de Compressor 47 Pour organiser vos modèles : 1 Choisissez Fenêtre > Organiser les modèles. La zone de dialogue d’organisation des modèles est alors affichée. 2 Pour renommer un modèle, double-cliquez dessus et saisissez un nouveau nom. 3 Pour supprimer un modèle, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton de suppression ( – ). 4 Pour enregistrer la configuration de l’interface comme nouveau modèle, cliquez sur le bouton d’ajout ( + ) et saisissez un nom pour le modèle. 5 Pour choisir un modèle et l’appliquer à l’interface de Compressor, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton Appliquer. La fenêtre d’organisation se ferme et l’interface de Compressor est modifiée pour reflé- ter le modèle sélectionné. 6 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini d’organiser vos modèles. La liste des modè- les est divisée en deux parties : les modèles fournis par Apple et ceux que vous avez créés. Les modèles que vous avez créés sont rangés par ordre alphabétique. Pensez-y lorsque vous donnez un nom à un modèle afin de pouvoir le retrouver facilement. À propos des fichiers de modèle Si vous disposez de plusieurs stations de travail utilisant Compressor, il est conseillé d’avoir les mêmes modèles sur l’ensemble des ordinateurs. Pour cela, vous pouvez copier les fichiers de modèle d’un système à l’autre, en prenant garde de les placer dans l’emplacement adéquat. Les modèles sont stockés dans l’emplacement suivant : Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Compressor/Layouts. Tous les modèles ont la même extension « .moduleLayout ». Important : n’ajoutez ou ne retirez jamais de fichiers de modèle manuellement tant que Compressor est ouvert. Compressor vérifie les modèles disponibles dans cet emplacement lors de son processus de démarrage. Vous devez donc redémarrer Compressor pour qu’il reconnaisse les modifications effectuées sur ces fichiers.48 Chapitre 3 Interface de Compressor Utilisation des fenêtres de Compressor Bien que les modèles Standard et Lot présentent l’interface de Compressor comme un seul grand élément, cette interface est en fait composée de plusieurs fenêtres que vous pouvez repositionner ou redimensionner suivant vos besoins. Pourquoi certaines fenêtres sont-elles cachées ? L’interface de Compressor étant composée de plusieurs fenêtres indépendantes, lorsque vous passez de Compressor à une autre application, puis que vous cliquez de nouveau sur une fenêtre de Compressor, seule cette dernière s’affiche et les autres restent cachées par les fenêtres ouvertes d’autres applications. Il y a trois façons d’éviter cette situation ou de faire apparaître toutes les fenêtres :  Lorsque vous passez d’une application à l’autre, utilisez la fonctionnalité de basculement intégrée à Mac OS X. Appuyez sur la touche de tabulation en maintenant la touche Commande enfoncée pour faire apparaître une zone de dialogue de sélection d’applications. Tant que vous maintenez la touche Commande enfoncée, vous pouvez appuyer sur la touche de tabulation pour parcourir les différentes applications en cours d’exécution, puis relâcher la touche Commande lorsque vous avez sélectionné l’icône de Compressor. Cela permet de s’assurer que toutes les fenêtres de Compressor sont visibles.  Choisissez Fenêtre > Tout ramener au premier plan.  Cliquez sur l’icône de l’application Compressor dans le Dock. Redimensionnement des fenêtres de Compressor Vous pouvez redimensionner toutes les fenêtres de Compressor à l’exception de celle de l’Inspecteur qui a une taille fixe. Chaque fenêtre possède une taille minimum, horizontalement ou verticalement, qui influence le redimensionnement. Pour redimensionner une fenêtre : m Faites glisser le coin inférieur droit de la fenêtre pour l’agrandir ou la réduire horizontalement ou verticalement. Faites glisser ce coin pour redimensionner la fenêtre.Chapitre 3 Interface de Compressor 49 Remarque : lorsque vous repositionnez une fenêtre ou que vous la redimensionnez, elle se colle à la fenêtre la plus proche. Cela permet d’avoir une présentation de fenê- tres nette, sans interstices ni chevauchements. À propos des onglets La fenêtre Lot et la fenêtre des onglets Réglages et Destinations peuvent comporter plusieurs onglets.  La fenêtre Lot : lorsque vous travaillez sur grand écran et que plusieurs lots sont ouverts, il est parfois utile d’afficher chacun d’eux dans sa propre fenêtre.  Les onglets Réglages et Destinations : par défaut, les onglets Réglages et Destinations se trouvent dans la même fenêtre. Vous pouvez néanmoins choisir de leur attribuer une fenêtre chacun ou de fermer l’un de ces onglets. Vous pouvez même y ajouter n’importe quelle autre fenêtre (à l’exception de la fenêtre Lot) sous forme d’onglet supplémentaire. Dans tous les cas, vous avez la possibilité de contrôler l’ordre des onglets. Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre par glissement : 1 Faites glisser l’onglet hors de son emplacement actuel.50 Chapitre 3 Interface de Compressor 2 Relâchez l’onglet pour le faire apparaître dans sa propre fenêtre. Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre à l’aide du menu contextuel : m Cliquez sur l’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et sélectionnez Extraire l’onglet dans le menu contextuel. Il s’ouvre alors dans sa propre fenêtre. Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre par glissement : 1 Faites glisser l’onglet dans la zone d’onglet de la fenêtre à laquelle vous voulez l’ajouter. La zone d’onglet apparaît alors en surbrillance.Chapitre 3 Interface de Compressor 51 2 Relâchez l’onglet. Il se place automatiquement dans la zone d’onglet et sa fenêtre d’origine se referme. Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre à l’aide du menu contextuel : m Cliquez sur la zone d’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée à l’endroit où vous voulez voir apparaître la fenêtre et choisissez l’onglet dans la liste proposée par le menu contextuel. Remarque : c’est la seule méthode qui permette d’ajouter les onglets Historique, Preview ou Inspecteur à la fenêtre. Pour modifier l’ordre des onglets dans leur fenêtre actuelle : m Faites glisser l’onglet vers la gauche ou la droite suivant l’emplacement souhaité. Les autres onglets sont déplacés pour lui laisser une place. Lorsque vous avez configuré l’interface de Compressor selon vos besoins, vous pouvez l’enregistrer en tant que modèle. Cela vous permet de facilement restaurer un modèle ou de passer de l’un à l’autre. Consultez la section « Création et gestion des modèles Compressor » à la page 45 pour plus d’informations. Fenêtre Lot Quand vous ouvrez Compressor pour la première fois, la fenêtre Lot apparaît. Cette dernière vous permet d’importer des fichiers média source à compresser, d’ajouter des réglages et des destinations, de nommer le lot et de choisir le dossier dans lequel vous souhaitez l’enregistrer. C’est là que vous devez placer vos fichiers multimédia sources en préparation du transcodage. Remarque : en général, la fenêtre Lot est toujours visible. Si vous la fermez, elle s’ouvre de nouveau lorsque vous créez un nouveau lot (Fichier > Nouveau lot) ou que vous ouvrez un lot existant (Fichier > Ouvrir).52 Chapitre 3 Interface de Compressor Vous pouvez utiliser la barre de menus de Compressor ou la barre d’outils située en haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres. Si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir. En plus de la barre d’outils Compressor et du bouton Soumettre, la fenêtre Lot comprend des onglets représentant les lots ouverts et une zone permettant d’afficher et de configurer les tâches d’un lot. Pour plus d’informations sur l’ajout de fichiers multimédia sources à un lot, consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches » à la page 79. Pour savoir comment utiliser les tâches et les cibles, reportez-vous au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109. Personnalisation de la barre d’outils La fenêtre Lot contient une barre d’outils que vous pouvez personnaliser pour répondre au mieux à vos besoins. Remarque : si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir. Zone Tâche Barre d’outils Onglets Lot État du lot Bouton de soumission de lot Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils »Chapitre 3 Interface de Compressor 53 Pour personnaliser la barre d’outils de la fenêtre Lot : 1 Utilisez l’une des étapes suivantes pour ouvrir la palette de personnalisation de la barre d’outils :  Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.  Cliquez dans la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Personnaliser la barre d’outils » dans le menu contextuel.  Cliquez sur l’icône « Personnaliser la barre d’outils » (si elle est présente). La palette de la barre d’outils s’ouvre. 2 Pour supprimer des éléments de la barre d’outils, faites-les glisser hors de cette dernière. 3 Pour ajouter des éléments, faites-les glisser de la palette vers la barre d’outils en les plaçant à l’endroit souhaité. 4 Pour réorganiser les éléments de la barre d’outils, faites-les glisser de leur emplacement actuel vers la position souhaitée. 5 Pour restaurer la barre d’outils par défaut, faites glisser l’ensemble d’outils par défaut (situé en bas de la palette) dans la barre d’outils. 6 Pour configurer la façon dont les éléments sont affichés dans la barre d’outils, choisissez un réglage dans le menu local Afficher. Vous pouvez choisir d’afficher l’icône et le texte, uniquement l’icône ou uniquement le texte. 7 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini.54 Chapitre 3 Interface de Compressor Remarque : la configuration de la barre d’outils est enregistrée comme élément d’un modèle. Consultez la section « Création et gestion des modèles Compressor » à la page 45 pour de plus amples informations sur les modèles. À propos des éléments de la barre d’outils La plupart des éléments ne peuvent être ajoutés qu’une seule fois à la barre d’outils. Certains, comme le séparateur, l’espace ou l’espace flexible peuvent être ajoutés plusieurs fois.  Nouveau lot : crée un nouveau lot sans nom.  Lot ouvert : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un lot enregistré pour l’ouvrir.  Fermer : ferme le lot sélectionné. Remarque : vous ne pouvez pas fermer un lot s’il est le seul ouvert.  Ajouter un fichier : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources à importer dans le lot actuel.  Ajouter un son Surround : ouvre la zone de dialogue d’affectation de fichier audio permettant d’affecter manuellement des fichiers à chaque canal audio d’une configuration Surround.  Soumettre avec les réglages précédents : soumet le lot en utilisant les réglages utilisés lors des dernières soumissions de lot, sans ouvrir la zone de dialogue de soumission.  Historique : ouvre la fenêtre Historique.  Inspecteur : ouvre la fenêtre Inspecteur.  Réglages : ouvre l’onglet Réglages.  Destinations : ouvre l’onglet Destinations.  Aperçu : ouvre la fenêtre Preview.  Batch Monitor : ouvre l’application Batch Monitor.  Séparateur : ajoute une ligne verticale à la barre d’outils permettant ainsi de regrouper divers éléments.  Espace : ajoute un espace à largeur fixe à la barre d’outils.  Espace ajustable : ajoute un espace à largeur flexible à la barre d’outils. Cet espace permet de forcer le placement d’éléments sur les bords gauche et droit de la barre d’outils en agrandissant cette dernière de façon à remplir les zones inutilisées.  Personnaliser : ouvre la palette de personnalisation de la barre d’outils.Chapitre 3 Interface de Compressor 55 Il est possible d’ajouter plus d’éléments à la barre d’outils qu’elle ne peut en contenir. Lorsque cela arrive, une double flèche, sur laquelle vous pouvez cliquer pour accéder aux icônes non affichées, apparaît sur le bord droit de la barre. Onglet Réglages L’onglet Réglages permet de gérer de manière centralisée les réglages Apple et les réglages personnalisés. Utilisez l’onglet Réglages avec la fenêtre Inspecteur pour créer et modifier des réglages, décider exactement des réglages à utiliser pour transcoder votre fichier multimédia source et choisir le format de sortie dans lequel vous voulez convertir le fichier transcodé. Pour ouvrir l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Réglages. m Appuyez sur Commande + 3. m Cliquez sur l’icône Réglages dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve). m Cliquez sur l’onglet Réglages (s’il est présent). Cliquez sur cette flè- che pour afficher les éléments qui ne tiennent pas dans la barre d’outils visible.56 Chapitre 3 Interface de Compressor L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes et de droplets. Pour plus de détails sur l’utilisation de l’onglet Réglages pour créer, organiser et choisir des réglages, reportez-vous au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93. Onglet Destinations L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie. Pour ouvrir l’onglet Destinations, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Destinations. m Appuyez sur Commande + 4. m Cliquez sur l’icône Destinations dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve).Chapitre 3 Interface de Compressor 57  Cliquez sur l’onglet Destinations (s’il s’y trouve). Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 pour en savoir plus sur la configuration de destinations afin de simplifier votre flux de production Compressor. Fenêtre Inspecteur La fenêtre Inspecteur permet d’accéder facilement aux commandes de transcodage courantes (pour créer et modifier des réglages et des destinations) et propose un tableau de résumé complet contenant tous les détails de chaque réglage, ainsi que des informations sur les fichiers multimédia sources, y compris les attributs A/V, les données de soustitres codés et autres annotations. Pour ouvrir la fenêtre Inspecteur, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Afficher l’inspecteur. m Appuyez sur Commande + Option + I. m Cliquez sur l’icône Inspecteur dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Remarque : contrairement aux autres fenêtres Compressor, la fenêtre Inspecteur ne peut pas être redimensionnée.58 Chapitre 3 Interface de Compressor À propos des réglages automatiques Plusieurs éléments des sous-fenêtres de réglages proposent un mode automatique facultatif. Lorsque ce mode est activé, Compressor détermine la valeur optimale pour le réglage. De façon générale, lorsque le mode automatique est activé, l’élément correspondant est estompé et ne peut pas être modifié.  Si le réglage n’a pas été affecté à un fichier multimédia source, « Automatique » apparaît à côté de l’élément. La sous-fenêtre « Contrôles d’image » de la fenêtre Inspecteur constitue toutefois une exception, puisque son état reste indéterminé tant que vous n’avez pas appliqué le réglage à un fichier multimédia source.  Si le réglage a été affecté, l’élément reste estompé, mais la valeur utilisée s’affiche. Lorsque le mode automatique est désactivé, son bouton est estompé et vous pouvez choisir des valeurs pour les éléments. Vous pouvez activer le bouton Automatique (le bouton s’obscurcit) ou le désactiver (le bouton s’éclaircit). Le bouton automatique est noir lorsqu’il est activé et l’élément correspondant est estompé. Le bouton automatique est estompé lorsqu’il est désactivé et l’élément correspondant peut alors être sélectionné.Chapitre 3 Interface de Compressor 59 ? Astuce : il peut être intéressant de vérifier dans les Inspecteurs les valeurs des réglages automatiques. Compressor peut généralement déterminer correctement les valeurs appropriées, mais il se peut que dans certains cas le fichier multimédia source ne contienne pas suffisamment d’informations pour cela. Par exemple, certaines séquences QuickTime peuvent ne pas comporter les bonnes métadonnées ou peuvent être incorrectes. De plus, si le fichier multimédia source utilise des réglages non standard (pour les dimensions d’image ou la fréquence d’images), Compressor choisit la valeur standard la plus proche. Fichiers multimédia sources et fenêtre Inspecteur Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche. La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations supplémentaires.60 Chapitre 3 Interface de Compressor Attributs A/N L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source et se divise en trois parties.  Informations de fichier : cette partie indique le nom du fichier, son emplacement et son format.  Informations vidéo : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations vidéo du fichier. Cela comprend les dimensions de l’image, la fréquence d’images et les informations de timecode.  Informations audio : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations audio du fichier. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage. Informations supplémentaires L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que Final Cut Pro, Soundtrack Pro ou QuickTime. Vous pouvez également ajouter des élé- ments de métadonnées au fichier multimédia de sortie. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres codés au fichier. Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources » à la page 87 pour en savoir plus sur la gestion des fichiers de sous-titres codés et des annotations.Chapitre 3 Interface de Compressor 61 À propos des sous-fenêtres Réglages Lorsque vous sélectionnez un réglage dans l’onglet Réglages ou une cible dans une tâche par lot, l’Inspecteur affiche une des six sous-fenêtres. Sous-fenêtre Résumé La sous-fenêtre Résumé contient le tableau Résumé, qui décrit tous les réglages (audio, vidéo, géométrie et filtrage) associés au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Les informations du tableau Résumé sont automatiquement mises à jour à chaque modification d’un réglage. Le tableau Résumé inclut les renseignements suivants :  Nom : nom du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.  Description : description du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.  Extension de fichier : l’extension attribuée au fichier multimédia transcodé. Cette extension identifie le format dans lequel est converti votre fichier multimédia source.  Taille estimée du fichier : lorsqu’on attribue cette option au fichier multimédia source, elle affiche une estimation de la taille totale du fichier. Si vous ne l’attribuez pas à un fichier multimédia source, elle affiche une estimation de taille par heure de données sources. Remarque : la taille totale estimée du fichier n’est pas disponible pour tous les formats de sortie.62 Chapitre 3 Interface de Compressor  Encodeur audio : indique le format du fichier de sortie audio et d’autres réglages de transcodage, comme la fréquence d’échantillonnage, les canaux, le nombre de bits par échantillon et le type de codec.  Encodeur vidéo : fournit des détails sur le format de fichier de sortie vidéo et d’autres réglages de transcodage tels que la largeur et la hauteur d’image, le rognage (en pixels), la fréquence d’images, les proportions, le type de codec, la profondeur de pixel, la qualité spatiale, la qualité spatiale minimale, l’intervalle entre les images clés, la qualité temporelle, la qualité temporelle minimale et le débit des données (en bits par seconde).  Filtre : détaille le ou les filtres (selon le nombre de filtres sélectionnés dans la sousfenêtre Filtres) sélectionnés parmi ceux disponibles dans Compressor. Sous-fenêtre Encodeur Utilisez la sous-fenêtre Encodeur pour sélectionner et configurer le format du fichier de sortie et les autres réglages. Les options et attributs du format de fichier sont différents pour chaque format.  Format de fichier : utilisez ce menu local pour choisir un format de fichier de sortie. Pour plus d’informations sur les formats de sortie disponibles, consultez la section « Choix d’un format de sortie » à la page 34.Chapitre 3 Interface de Compressor 63  Champ Extension de fichier : les extensions de fichier suivantes apparaissent automatiquement dans ce champ en fonction du format que vous choisissez dans le menu local « Format de fichier », et si les pistes vidéo et audio sont activées. Ne modifiez pas ce champ sans bonne raison, car le fichier pourrait alors ne pas être reconnu.  aiff : représente le format AIFF.  ac3 : représente Dolby Digital Professional.  dv : représente la vidéo au format Digital Video (DV).  mpg : représente le flux MPEG-1 multiplexé (vidéo et audio).  m1v : représente le flux élémentaire vidéo MPEG-1.  m1a : représente le flux élémentaire audio MPEG-1.  m2v : représente le flux vidéo élémentaire MPEG-2.  m2t : représente le flux de transport MPEG-2.  mpeg : représente le flux de programme MPEG-2.  m4v : représente le format H.264 pour appareils Apple.  mp4 : représente le format MPEG-4.  mov : représente le format QuickTime et H.264 pour DVD Studio Pro.  tga : représente le format TARGA.  tiff : représente le format TIFF.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. La fonctionnalité de traitement distribué de Compressor est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.64 Chapitre 3 Interface de Compressor Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) Si vous choisissez le mode deux passes ou multipasse et que le traitement distribué est activé, vous devrez peut-être faire un choix entre rapidité de traitement et garantie de la meilleure qualité possible. Le système Apple Qmaster de traitement distribué accélère le traitement en distribuant le travail sur plusieurs nœuds de traitement (ordinateurs). L’un des moyens pour y parvenir consiste à diviser la quantité totale d’images d’un travail en segments plus petits. Chacun des ordinateurs de traitement opère alors sur un segment différent. Étant donné que les nœuds fonctionnent en parallèle, le travail est terminé plus vite qu’il ne le serait sur un ordinateur unique. Mais avec l’encodage VBR 2 passes et multipasse, chaque segment est traité de manière individuelle, ainsi l’allocation de débit généré dans la première passe pour n’importe quel segment ne comprend pas d’informations sur les segments traités sur d’autres ordinateurs. Commencez par évaluer la difficulté d’encodage (complexité) de vos données source. Ensuite décidez si vous souhaitez ou non autoriser la segmentation de tâche (à l’aide de la case « Autoriser la segmentation de la tâche » en haut de la sous-fenêtre Encodeur). Si la répartition des zones simples et complexes des données est similaire à travers tout le fichier multimédia source, vous pouvez obtenir la même qualité, que la segmentation soit activée ou non. Dans ce cas, il est utile d’autoriser la segmentation afin de réduire le temps de traitement. Cependant, il se peut qu’un fichier multimédia source présente une distribution inégale des scènes complexes. Par exemple, un programme sportif dans lequel la première heure correspond à l’entraînement, avec des présentateurs relativement statiques, et la deuxième heure correspondant à l’action sportive. Si ces données source sont fractionnées en deux segments, le plan d’allocation de débit du premier segment ne pourra pas « donner » certains de ses bits au deuxième segment, car les segments seront traités sur des ordinateurs distincts. La qualité du métrage d’action plus complexe du second segment en pâtira. Dans ce cas, si votre objectif est de garantir la meilleure qualité possible sur les deux heures de programme, il serait judicieux de ne pas autoriser la segmentation des travaux, en désactivant la case en haut de la sous-fenêtre de l’encodeur. Cela a pour effet de forcer le traitement du travail (et donc l’allocation de débit) sur un ordinateur unique. Remarque : la case « Autoriser la segmentation de la tâche » n’affecte que la segmentation des tâches individuelles (fichiers source). Si vous envoyez des lots avec plusieurs tâches, le système de traitement distribué continue d’accélérer le traitement en distribuant les tâches (non segmentées), même lorsque la segmentation des tâches est désactivée. Pour plus d’informations sur l’encodage à débit variable (VBR), consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204. Pour plus d’informations sur le système de traitement distribué Apple Qmaster, consultez le guide Configuration du traitement distribué.Chapitre 3 Interface de Compressor 65 Sous-fenêtre Contrôles d’images Cette sous-fenêtre de l’Inspecteur propose des réglages automatiques et personnalisés pour l’analyse d’image avancée et la resynchronisation d’image. Le redimensionnement d’image peut s’avérer nécessaire lorsque vous transcodez d’un format haute définition tel que le 1080i vers un format de définition standard comme le DV-NTSC. La resynchronisation d’image quant à elle est nécessaire lorsque vous transcodez entre formats vidéo de fréquences d’images différentes comme le NTSC (29,97 images par seconde) et PAL (25 images par seconde). Pour plus d’informations sur la sous-fenêtre Contrôles d’images, consultez la section « À propos de la sousfenêtre Contrôles d’images » à la page 274. Sous-fenêtre Filtres Utilisez la sous-fenêtre Filtres pour ajouter des filtres à votre réglage. Parmi les tâches disponibles, vous pouvez effectuer une correction gamma et supprimer le bruit. 66 Chapitre 3 Interface de Compressor Cochez la case située en regard du filtre que vous souhaitez associer à un réglage donné. Utilisez les curseurs de défilement ou les flèches de contrôle pour ajuster les paramètres de filtrage selon vos besoins. Les filtres sont appliqués au fichier multimédia source en fonction de leur ordre d’organisation dans la liste des filtres. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant vers le bas ou le haut dans la liste. Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Filtres, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260. Sous-fenêtre Géométrie Vous devez utiliser la sous-fenêtre Géométrie pour rogner et dimensionner le fichier multimédia à compresser et définir ses proportions. La sous-fenêtre Géométrie comporte trois parties :  Cadre de source (rognage) : utilisez n’importe lequel des quatre champs pour saisir le nombre de pixels par lequel vous voulez réduire la taille du fichier multimédia source ou cliquez sur la case « Détecter automatiquement les réglages de rognage pour le format Letterbox » pour que Compressor choisisse les valeurs de rognage en fonction du contenu vidéo du fichier multimédia source.  Dimensions (pixels encodés) : utilisez le menu local « Dimension de l’image » ou ces champs pour créer une dimension d’image et des proportions de sortie correspondant à votre fichier multimédia source. Utilisez le menu local « Aspect des pixels » pour définir les valeurs de largeur et de hauteur, afin qu’elles soient conformes à des proportions déterminées.  Cadre de l’image de sortie (remplissage) : utilisez le menu local Remplissage pour calculer les valeurs de hauteur et de largeur de sortie. Si vous sélectionnez Personnaliser, vous pouvez saisir des valeurs dans les champs.Chapitre 3 Interface de Compressor 67 Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Géométrie, consultez le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287. Sous-fenêtre Actions Utilisez la sous-fenêtre Actions pour activer les envois par message électronique des notifications de fin de transcodage et exécuter les actions AppleScript de post-transcodage.  Case à cocher et champs « Notification par courrier électronique à » : utilisez ce champ pour introduire l’adresse électronique à laquelle vous souhaitez que la notification soit envoyée après le transcodage du fichier multimédia ou en cas d’erreur.  Case à cocher « Exécuter AppleScript sur la sortie » : cochez cette case pour activer les scripts AppleScript attribués au réglage après le transcodage du fichier multimédia.  Bouton Choisir : cliquez pour sélectionner le script AppleScript que vous voulez affecter au réglage.  Destination par défaut : choisissez dans ce menu local la destination que ce réglage doit utiliser. Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Actions, consultez le chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297.68 Chapitre 3 Interface de Compressor Fenêtre Historique La fenêtre Historique vous donne rapidement accès aux lots soumis précédemment, ainsi qu’aux informations qui les concernent. Vous pouvez l’utiliser pour mettre en pause une opération de transcodage, soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre Lot ou visualiser les détails de la soumission de lots particuliers. Vous pouvez également l’utiliser pour localiser les fichiers multimédia de sortie des lots préalablement envoyés. La fenêtre Historique contient également une barre de progression que vous pouvez utiliser pour contrôler l’état des lots soumis au préalable. Pour ouvrir ou fermer la fenêtre Historique, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez Fenêtre > Historique. m Appuyez sur Commande + 1. m Cliquez sur le bouton Historique dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle est fermée lorsque vous envoyez un lot en vue de le transcoder. La fenêtre Historique contient des entrées qui affichent des informations sur le nom du lot et la date et l’heure auxquelles il a été transcodé au départ. Les entrées sont classées par date, en commençant par la plus ancienne. Lorsque vous faites glisser un lot dans une fenêtre Lot pour une nouvelle soumission, un nouveau lot sans nom est créé à cet effet (les lots existants ne s’en trouvent pas affectés). Pour plus d’informations sur les commandes et réglages dans la fenêtre Historique, consultez la section « À propos de la fenêtre Historique » à la page 123.Chapitre 3 Interface de Compressor 69 Fenêtre Preview La fenêtre Preview consiste en un écran partagé en deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à droite ce à quoi ressemblerait votre fichier de média de sortie. Cela vous permet de comparer l’original et la version transcodée et, le cas échéant, d’ajuster vos réglages. En utilisant les options de cette fenê- tre, vous pouvez rogner l’image, ajouter des images clés et modifier les proportions. Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit : m Sélectionnez Fenêtre > Preview. m Cliquez sur le bouton Preview dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. m Appuyez sur Commande + 2. La fenêtre Preview propose d’autres fonctionnalités et notamment un menu local de gestion de marqueurs. Le menu local de gestion des marqueurs vous permet d’importer des listes de chapitre ou d’ajouter manuellement marqueurs de chapitres (et de podcasts) et des marqueurs de compression (pour améliorer la qualité de la compression d’un fichier média). Vous pouvez également modifier/couper les marqueurs de compression générés dans d’autres applications comme Final Cut Pro. Si vous exportez un projet Final Cut Pro vers Compressor, ces paramètres ou ces marqueurs sont aussi transférés avec votre projet. Ces marqueurs sont également exportés vers DVD Studio Pro. Consultez les sections « Utilisation d’images I MPEG-2 » à la page 223 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour de plus amples informations. Pour plus d’informations sur les contrôles et les paramètres de la fenêtre Preview, consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304. Bouton de menu local Marqueur70 Chapitre 3 Interface de Compressor Batch Monitor Utilisez Batch Monitor pour surveiller la progression de l’activité de tous les transcodages des lots, y compris les estimations du temps de transcodage restant pour l’ensemble des tâches. Batch Monitor est une application distincte pouvant être ouverte sans ouvrir Compressor. Pour plus de détails sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Pour ouvrir Batch Monitor, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Batch Monitor dans la barre d’outils de la fenêtre Lot. m Double-cliquez sur l’icône Batch Monitor dans le dossier Utilitaires. Vous pouvez aussi définir les préférences de Compressor de façon à ce que Batch Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. Pour plus d’informations, consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39. Batch Monitor affiche l’état de tous les lots soumis et notamment leur nom et d’autres informations. Vous pouvez visualiser des rapports sur les tâches réussies ou échouées dans Batch Monitor ou la fenêtre Historique. Pour plus d’informations sur les contrôles et les réglages de Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.Chapitre 3 Interface de Compressor 71 Fenêtres Droplet Vous pouvez enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome, intégré dans une application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône. Vous pouvez ensuite transcoder les fichiers multimédia sources (sans même ouvrir Compressor) en les faisant tout simplement glisser sur une icône Droplet. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de droplets », à la page 337 pour plus d’informations sur la création et l’utilisation de Droplets. Vous pouvez ouvrir n’importe quelle Droplet et afficher sa fenêtre pour voir tous les détails la concernant. Pour ouvrir une fenêtre Droplet : m Double-cliquez sur une icône Droplet. Pour plus d’informations sur les contrôles et réglages de la fenêtre Droplet, consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338. Faites glisser les fichiers multimédia sources sélectionnés dans une Droplet pour les transcoder.72 Chapitre 3 Interface de Compressor À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode Compressor propose plusieurs types de méthodes de saisie de valeurs. La plupart ont des fonctions permettant de simplifier la modification des champs de valeur ou de timecode. Utilisation des curseurs de valeur Deux méthodes sont utilisées pour saisir des valeurs numériques générales : les curseurs traditionnels avec champs d’entrée numérique séparés, qui allient le curseur et le champ d’entrée numérique. Les curseurs de valeur permettent de saisir un nombre spécifique dans le champ de valeur ou de faire glisser le pointeur dans le champ pour définir une valeur. Vous pouvez les utiliser en même temps qu’une touche de modification pour procéder à des modifications de valeurs importantes, réduites ou normales. Faire glisser le pointeur dans la partie centrale (où se trouve le nombre) fonctionne de la même façon qu’un curseur ordinaire : faire glisser vers la droite augmente la valeur et faire glisser vers la gauche réduit la valeur. De plus, vous pouvez cliquer sur la flèche gauche ou droite pour modifier la valeur d’un cran à la fois. Vous pouvez également double-cliquer sur le nombre lui-même et saisir une nouvelle valeur dans le champ de valeur. Pour modifier les valeurs d’incréments normaux, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le pointeur vers la gauche ou la droite dans le champ de valeur. m Cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à trois boutons avec molette de défilement, cliquez dans le champ de valeur et utilisez la molette de la souris. Pour modifier les valeurs de façon précise, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Option enfoncée. m Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ de valeur tout en maintenant la touche Option enfoncée. Curseur de valeur avec curseur et champ d’entrée numérique combinés Curseur et champ d’entrée numérique séparésChapitre 3 Interface de Compressor 73 Pour modifier les valeurs de façon moins précise, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Maj enfoncée. m Maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter. m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ valeur tout en maintenant la touche Maj enfoncée. Lorsqu’un curseur ou un champ de valeur est actif (mis en surbrillance), appuyez sur la touche Tab pour passer au champ suivant. Utilisation des curseurs de valeur de timecode Compressor utilise des curseurs de valeur de timecode pour tous les champs de timecode. Outre la possibilité de saisir directement des valeurs de timecode, vous pouvez « faire défiler » le timecode par glissement. Si vous positionnez le pointeur sur un segment de timecode, de petites flèches apparaissent au-dessus et en dessous de ce segment. Vous pouvez faire glisser le pointeur vers le haut ou vers la droite pour augmenter la valeur de ce segment (les valeurs des segments de gauche augmentent également si votre glissement dépasse la valeur maximale). En faisant glisser le curseur vers la gauche, la valeur est réduite. Vous pouvez maintenir la touche Option enfoncée pour faire des modifications de valeur plus lentes ou utiliser la touche Maj pour des modifications plus rapides. Vous pouvez également cliquer sur les flèches haut et bas de chaque côté de la valeur de timecode ou appuyer sur les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas du clavier pour augmenter ou réduire la valeur de timecode. Vous pouvez contrôler le segment affecté par les flèches haut et bas en sélectionnant un segment, afin de faire apparaître un signe d’insertion en dessous du segment. Vous pouvez également utiliser les flèches gauche et droite du clavier pour sélectionner d’autres segments.74 Chapitre 3 Interface de Compressor Raccourcis clavier généraux de Compressor Commande clavier Fonction Passe la fenêtre Inspecteur au premier plan. Passe la fenêtre Historique au premier plan. Passe la fenêtre Preview au premier plan. Passe l’onglet Réglages au premier plan. Passe l’onglet Destinations au premier plan. Enregistre le lot actuel. Enregistre le lot actuel comme nouveau lot. Crée un nouveau lot sans nom. Ouvre un lot enregistré. Ouvre la fenêtre Préférences. Importe une ressource source pour créer une nouvelle tâche dans le lot. Crée une nouvelle tâche de groupe de son Surround dans le lot. Soumet le lot actuel. Envoie un lot à partir d’une Droplet ouverte. Supprime un élément sélectionné de la fenêtre Lot, Preview ou Destinations. Permet de se déplacer vers le haut dans les listes Lot, Destinations, Réglages et Filtres. Permet de se déplacer vers le bas dans les listes Lot, Destinations, Réglages et Filtres. Permet de passer d’un champ de texte à un autre dans toutes les sous-fenêtres. Ouvre la zone de dialogue « Monter le stockage du cluster ». Ouvre l’Aide Compressor. option I 1 2 3 4 S Maj S N O , l Maj I option S retour suppr. Maj M Maj ? Chapitre 3 Interface de Compressor 75 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Commande clavier Fonction Démarre une animation arrière rapide. Démarre une animation avant rapide. Lecture arrière du plan image par image. Lecture avant du plan image par image. Démarre ou arrête la lecture d’un plan. Ajoute ou supprime un marqueur. Lorsque la tête de lecture se trouve sur un marqueur, ouvre la zone de dialogue Modifier le marqueur. Définit un point d’entrée pour le plan. Définit un point de sortie pour le plan. J L espace M E l O4 77 4 Importation de fichiers multimédia sources La première étape du processus de transcodage dans Compressor consiste à importer au moins un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. L’importation d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources dans un lot crée des tâches (une par fichier multimédia source). Il s’agit de la première étape pour pouvoir transcoder les fichiers multimédia sources en fichiers de sortie souhaités. Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources pour créer des tâches à partir de n’importe quel dossier auquel vous avez accès. Compressor prend en charge une large gamme de formats multimédia sources allant des formats QuickTime les plus populaires au Dolby Digital Professional (AC-3), en passant par le MPEG-1, le MPEG-2 et le MPEG-4. Consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches » à la page 79 pour de plus amples informations. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Lot (p. 78)  Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches (p. 79)  Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources (p. 87)  Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources (p. 90)78 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources À propos de la fenêtre Lot La fenêtre Lot permet de centraliser l’organisation des tâches de transcodage et d’attribuer rapidement des réglages. Lorsque vous ouvrez Compressor pour la première fois, une fenêtre Lot sans nom apparaît. Imaginez les lots comme des documents pouvant être enregistrés, fermés puis ouverts de nouveau. Utilisez la barre de menus située en haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres de tâche. Informations générales sur la fenêtre Lot Les lots sont le cœur même de votre flux de production Compressor et c’est dans la fenêtre Lot que vous traitez les lots. Cette fenêtre prend en charge l’ouverture de plusieurs lots à la fois et les affiche dans des onglets séparés. Pour créer un nouveau lot : m Choisissez Fichier > Nouveau lot (ou appuyez sur Commande + N). Un nouveau lot sans nom est ajouté à la fenêtre. Consultez la section « Enregistrement et ouverture d’un lot » à la page 125 pour en savoir plus sur les fichiers de lot. Vous pouvez même ouvrir plusieurs fenêtres Lot, contenant chacune un lot différent en faisant glisser un onglet de lot dans un nouvel emplacement. Consultez la section « À propos des onglets » à la page 49 pour en savoir plus sur le déplacement d’onglets par glisser-déposer pour ouvrir ou fermer des fenêtres de lot. Zone Tâches Barre d’outils Onglets Lot État du lot Bouton d’envoi de lot Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils » Nom du lot actuellement sélectionné Chaque onglet correspond à un lot différent L’onglet du nouveau lotChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 79 La fenêtre Lot comprend un bouton Soumettre, situé dans le coin inférieur droit, que vous pouvez utiliser pour commencer le transcodage du lot actuellement sélectionné. Le coin inférieur gauche affiche l’état du lot actuel (le nombre de tâches qu’il contient et s’il a été soumis). À propos de la barre d’outils de la fenêtre Lot Dans la partie supérieure de la fenêtre Lot se trouve une barre d’outils personnalisable. Vous pouvez choisir de l’afficher ou de la masquer en cliquant sur le bouton situé dans le coin supérieur droit de la fenêtre. Vous disposez d’un large choix d’éléments à intégrer à la barre d’outils, tels que des éléments permettant d’ouvrir, d’enregistrer et de fermer un lot. Pour plus de détails sur les éléments que vous pouvez ajouter et la façon de procéder, consultez la section « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 52. Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches Vous devez importer les fichiers multimédia sources dans le lot de la fenêtre Lot avant de pouvoir leur ajouter tout réglage de transcodage. Lorsqu’ils sont importés dans un lot, les fichiers multimédia sources créent une tâche (première étape pour le transcodage des fichiers). Il existe quelques méthodes spéciales à utiliser lors de l’importation des fichiers multimédia sources avec son Surround. Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils » (la barre d’outils est cachée dans cet exemple)80 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Ajout de fichiers multimédia sources standard aux lots Vous trouverez ci-après les instructions d’ajout de fichiers multimédia sources standard (n’utilisant pas le son Surround) à un lot. Pour ajouter des fichiers multimédia sources à un lot : 1 Ouvrez Compressor. La fenêtre Lot s’ouvre avec un onglet de lot vide intitulé Sans titre. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichier » (ou appuyez sur Commande + I), naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichiers son Surround » (ou appuyez sur Commande + Maj + I) pour créer une tâche utilisant un ensemble de fichiers audio pour une sortie son Surround. Consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots » à la page 83 pour obtenir plus d’informations.  Cliquez sur le bouton « Ajouter fichier » (dans la barre d’outils Lot, s’il est visible), naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.  Cliquez sur une zone vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec fichier » dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquer sur Ouvrir. Onglet lot sans titre Zone de lot vide contenant une tâche fictiveChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 81  Ouvrez votre dossier de fichiers multimédia sources et faites glisser un ou plusieurs fichiers dans le lot. Remarque : vous pouvez combiner les étapes précédentes en sélectionnant tous les fichiers multimédia sources que vous souhaitez transcoder avant d’ouvrir Compressor, puis en les faisant glisser sur l’icône de l’application Compressor. Compressor s’ouvre alors et ajoute en même temps les fichiers multimédia au lot sans titre par défaut. 3 Enregistrez le lot au moyen de l’une des méthodes suivantes :  Choisissez Fichier > Enregistrer sous.  Appuyez sur Commande + Maj + S. 4 Saisissez un nom pour le lot et choisissez, dans la zone de dialogue qui apparaît, l’emplacement dans lequel vous voulez l’enregistrer. Cliquez sur Enregistrer une fois terminé. L’onglet de la fenêtre Lot change pour correspondre au nom du fichier. Remarque : si vos préférences de Finder sont réglées pour afficher les extensions, l’extension « .compressor » apparaît dans l’onglet à côté du nom. Vous n’avez aucune obligation de nommer et d’enregistrer vos lots ; il est parfois préfé- rable de ne pas le faire par souci de rapidité. Cependant, lorsque vous nommez et enregistrez un lot, il est plus facile par la suite d’y revenir et de le soumettre à nouveau si les fichiers de sortie ne correspondent pas à vos attentes ou si vos besoins ont changé. Cela permet également de savoir plus facilement ce qui se trouve dans la fenêtre Historique et dans Batch Monitor si vous soumettez plusieurs lots en peu de temps. 82 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Le lot contient maintenant vos fichiers multimédia sélectionnés, chacun dans sa propre tâche. Les fichiers multimédia sources à contenu vidéo comprennent également une vignette et un curseur que vous pouvez utiliser pour parcourir la vidéo. Vous pouvez modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche. Pour modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche : 1 Sélectionnez la tâche dont vous souhaitez modifier le fichier multimédia source. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Tâche > Source > Fichier, naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.  Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Source dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquer sur Ouvrir.  Faites glisser un nouveau fichier multimédia source dans la tâche. Toutes les cibles déjà configurées sont conservées et sont maintenant appliquées au nouveau fichier multimédia source. Vous pouvez également supprimer un fichier multimédia source d’une tâche si nécessaire. Pour supprimer un fichier multimédia source d’une tâche : m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Effacer la source dans le menu contextuel. Pour supprimer une tâche d’un lot, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche de suppression. m Cliquez sur une partie vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Supprimer toutes les tâches » dans le menu contextuel. Faites glisser ce curseur pour parcourir les images des fichiers vidéo. Cliquez à n’importe quel endroit de la tâche pour voir les attributs du fichier dans la fenêtre Inspecteur. Chaque fichier multimédia source crée une tâche. Les cibles de cette tâche apparaissent à cet endroit.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 83 Ces tâches sont maintenant prêtes à recevoir une nouvelle cible. Les cibles comprennent les réglages et destinations nécessaires pour en faire une tâche que vous pouvez soumettre au transcodage. Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109 pour de plus amples informations sur l’ajout de cibles aux tâches. Lisez également le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93 pour apprendre comment créer vos propres réglages. Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots Il existe deux méthodes permettant d’ajouter des fichiers audio à un lot pour créer une tâche avec son Surround : la méthode automatique, qui s’appuie sur le nom de fichier pour mapper les fichiers audio sur les canaux audio appropriés, et la méthode manuelle qui vous permet d’affecter manuellement les fichiers audio aux canaux. Chaque méthode produit une tâche à laquelle vous pouvez ajouter un réglage prenant en charge les sorties audio Surround, comme le Dolby Digital Professional, l’AIFF et d’autres codecs audio du format de sortie de séquence QuickTime. Important : certains formats de sortie ont plusieurs configurations pour les canaux audio Surround. Veillez à connaître la configuration requise par le périphérique de lecture souhaité. Par exemple, le format de sortie AIFF propose quatre configurations différentes pour les sorties audio 5.1 (6 canaux), la différence provenant de l’ordre des canaux. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode automatique) Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps. Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de canal : 1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés. Affectation de canaux Code d’identificateur de canal Canal avant gauche -G Canal avant droit -D Canal avant central -C Canal Surround gauche -Gs Canal Surround droit -Ds Canal Surround central -S Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFE84 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier comme suit nomdefichier-Gs.aiff (nomdefichier représentant le nom de votre fichier). Remarque : Mac OS X peut rajouter une extension de fichier de type .aiff. Cela n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal. Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, ils apparaissent comme fichiers sources séparés, chacun dans sa propre tâche. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio source renommés. Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :  Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).  Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio individuels aux canaux audio Surround. Pour affecter manuellement des fichiers audio source aux canaux d’un flux audio Surround : 1 Pour importer les fichiers audio source, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton « Ajouter son Surround » dans la fenêtre Lot.  Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec groupe Surround » (ou appuyez sur Commande + Maj + I).  Cliquez dans le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec groupe Surround » dans le menu contextuel. L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 85 2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal particulier.  Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G »).  Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « L ») et utilisez la zone de dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal. Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche). 3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio source que vous prévoyez d’inclure dans le flux Surround. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio source à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK. Le groupe de fichiers Surround apparaît comme une tâche unique de fichier multimé- dia source Surround dans la fenêtre Lot.86 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources À propos des tâches audio Surround Lorsque vous avez créé une tâche audio Surround, la fenêtre Lot affiche l’icône de son Surround dans la vignette du fichier multimédia source et la fenêtre Inspecteur affiche les canaux et les fichiers correspondants. Vous pouvez modifier n’importe quelle affectation de fichier dans la fenêtre Inspecteur. Pour modifier l’affectation d’un fichier audio Surround : 1 Cliquez sur l’icône de haut-parleur du canal que vous voulez modifier. Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre. 2 Localisez le fichier à affecter à ce canal et cliquez sur Ouvrir. Pour des informations sur la création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional, consultez le chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139. Consultez le Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio Surround. Si vous prévoyez de créer des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro pour plus d’informations sur le flux de production pour la création de DVD. Cliquez sur l’icône d’un canal pour changer le fichier qui lui est affecté.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 87 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche. La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations supplémentaires. Onglet Attributs A/N L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia source et se divise en trois parties.  Informations de fichier : cette section indique le nom du fichier, son emplacement et son format.  Informations vidéo : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier concernant la vidéo. Cela comprend la dimension de l’image, la fréquence d’images et les informations de timecode.  Informations audio : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier concernant l’audio. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.88 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Onglet informations supplémentaires L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que Final Cut Pro ou QuickTime. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres codés au fichier. Pour associer un fichier de sous-titres codés à un fichier multimédia source : 1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur. 2 Cliquez sur l’onglet des informations complémentaires. 3 Cliquez sur Choisir, localisez le fichier de sous-titres codés (un fichier au format de soustitres codés Scenarist portant généralement l’extension « .scc »), puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : les données de sous-titres codés sont prises en charge par les formats de sortie H.264 pour appareils Apple, MPEG-2 et séquence QuickTime. Suivant le format de sortie de la cible de la tâche, Compressor applique le fichier de sous-titres codés aux fichiers multimédia de sortie.  Pour les sorties QuickTime : Compressor ajoute le fichier de sous-titres codés comme piste de sous-titres codés au fichier de sortie QuickTime. Vous pouvez visualiser les sous-titres codés à l’aide du lecteur QuickTime (version 7.2 ou ultérieure).  Pour les sorties de flux élémentaire MPEG-2 : Compressor incorpore les données de soustitres codés à un flux vidéo élémentaire MPEG-2 pour qu’elles puissent être utilisées pour la création de DVD. DVD Studio Pro retient ces données de sous-titres codés lorsque le flux vidéo est utilisé sur une piste dans un projet DVD NTSC de définition standard. Vous pouvez utiliser Apple DVD Player pour lire les fichiers de construction de DVD Studio Pro et vérifier que les données de sous-titres codés sont bien présentes.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 89  Pour les sorties de flux de transport et de programmation MPEG-2 : Compressor incorpore les données de sous-titres codés aux flux de programmation et de transport MPEG-2 à l’aide du protocole EIA-708 ATSC. Important : les valeurs de timecode du fichier de sous-titres codés doivent être directement liées au timecode du fichier multimédia source. Vous pouvez ouvrir le fichier de sous-titres codés dans TextEdit pour voir les valeurs de timecode qu’il contient (le texte proprement dit est codé et n’est pas lisible de cette façon). Pour ajouter une annotation : 1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur. 2 Cliquez sur l’onglet des informations supplémentaires. 3 Utilisez le menu local « Ajouter une annotation » pour choisir le type d’annotation. 4 Double-cliquez sur le champ de valeur correspondant et saisissez le texte d’annotation.90 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources Remarque : cette fonctionnalité Ajouter annotation est prise en charge par les formats de sortie H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple, MP3 et séquence QuickTime. Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources Voici quelques astuces complémentaires pour l’importation de fichiers multimédia sources. Fichiers sources hautement compressés Il est fortement recommandé de ne pas utiliser de fichiers sources hautement compressés, comme les fichiers MPEG, en guise de fichiers sources, car ils peuvent engendrer des artefacts indésirables dans la vidéo encodée. Séquences QuickTime de référence et traitement distribué À proprement dit, seules les séquences QuickTime (et non les séquences QuickTime de référence) sont prises en charge pour le traitement distribué. Si vous soumettez une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, assurez-vous alors que les fichiers média spécifiés dans ladite séquence sont bel et bien disponibles à chacun des nœuds de cluster Apple Qmaster. En d’autres termes, placez les données dans le volume partagé (du stockage de cluster). Pour plus d’informations, consultez le guide Configuration du traitement distribué. Importation de fichiers MPEG-2 Lorsque vous importez un fichier MPEG-2, Compressor doit analyser le fichier avant que vous ne puissiez le lire dans la fenêtre Preview. L’analyse du fichier implique la détermination de sa structure d’images et d’autres informations nécessaires le concernant. Comme la structure d’images peut varier à travers le fichier, Compressor doit analyser l’intégralité du fichier, ce qui peut prendre plusieurs minutes pour les fichiers les plus longs. Cela n’arrive pas avec les fichiers élémentaires MPEG-2 encodés à l’aide de Compressor lorsque la case « Ajouter les métadonnées DVD Studio Pro » est cochée. Consultez la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour obtenir plus d’informations. À propos des fichiers multimédia sources Dolby Digital Professional Vous pouvez utiliser des fichiers audio AC-3 Dolby Digital Professional comme fichiers multimédia sources pour vos tâches. Il peut y avoir deux raisons à cela :  Pour tester un fichier que vous venez d’encoder. Puisque vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de sortie Dolby Digital Professional, l’importation d’un fichier encodé dans une tâche vous permet de le lire et d’en vérifier les réglages.  Pour convertir un fichier audio Dolby Digital dans un autre format. Puisque tous les lecteurs multimédia ne sont pas équipés de décodeurs Dolby Digital, vous pouvez avoir besoin de transcoder le fichier dans un autre format.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 91 Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qu’il utilise chaque fois que vous lisez ou transcodez des fichiers audio Dolby Digital. Cela vous permet de vérifier les réglages de sortie Dolby Digital Professional d’un fichier préalablement encodé sur votre système sans devoir recourir à un décodeur Dolby Digital externe. Pour entendre le son Surround, il vous faut un périphérique audio Surround connecté à la sortie USB ou FireWire de votre ordinateur. L’audio est sous-mixé dans deux canaux si vous le lisez à l’aide des haut-parleurs stéréo de votre système. Important : la sortie audio étant déjà décodée sans être au format Dolby Digital, il est impossible d’utiliser la sortie optique pour lire les fichiers Dolby Digital à partir de Compressor. ? Astuce : ajoutez une extension « .ac3 » au nom de fichier si Compressor ne vous permet pas de l’ajouter à une tâche. Valeurs automatiques et fichiers QuickTime non standard Compressor utilise plusieurs tactiques pour déterminer les valeurs appropriées des réglages en mode Automatique. Dans la plupart des cas, les fichiers QuickTime contiennent des métadonnées qui spécifient les nombreux attributs du fichier, comme la fré- quence d’images et la dimension de l’image. Dans certains cas, les métadonnées ne sont pas présentes, ce qui oblige Compressor à essayer de déterminer ces informations. Il arrive également que ces métadonnées soient incorrectes et entraînent Compressor à générer des valeurs incorrectes pour les réglages en mode Automatique. De plus, certains fichiers QuickTime utilisent des réglages non standard qui obligent Compressor à choisir une valeur automatique qui n’est pas forcément appropriée. C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux utiliser les Inspecteurs pour vérifier les valeurs des réglages en mode Automatique. Consultez la section « À propos des réglages automatiques » à la page 58 pour obtenir plus d’informations.5 93 5 Création, aperçu et modification des réglages Un réglage est une combinaison d’attributs de transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les paramètres géométriques, que vous appliquez au fichier multimédia source pendant le processus de transcodage. Avant de pouvoir transcoder un fichier multimédia source, vous devez au moins lui associer un réglage. Lorsqu’un fichier multimédia source se trouve dans la fenêtre Lot, vous pouvez soit sélectionner un réglage préexistant, soit créer un réglage personnalisé à l’aide de l’onglet Réglages. Une fois que vous disposez de tous les réglages dont vous pensez avoir besoin, il n’est pas nécessaire d’ouvrir à nouveau l’onglet Réglages. Vous pouvez en effet sélectionner les réglages directement dans la fenêtre Lot. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de l’onglet Réglages (p. 94)  Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages (p. 98)  Duplication des réglages (p. 99)  Création d’un réglage entièrement nouveau (p. 100)  Aperçu d’un réglage (p. 102)  Suppression de réglages (p. 104)  Création de groupes de réglages (p. 104)  Distribution et partage de réglages (p. 106)  Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD (p. 106) Remarque : un réglage est simplement un type de préréglage Compressor. Vous pouvez également créer, modifier, enregistrer ou supprimer des préréglages de destination. Pour en savoir plus sur les destinations, reportez-vous à la section « Création et changement de destinations » à la page 325. 94 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages À propos de l’onglet Réglages L’onglet Réglages vous permet de gérer vos réglages. Conjointement avec la fenêtre Inspecteur, l’onglet Réglages fournit également des détails concernant tous les réglages, avec accès facile aux commandes de transcodage courantes. L’onglet Réglages (utilisé conjointement avec la fenêtre Inspecteur) sert à créer, modifier ou supprimer des réglages et à créer des dossiers de groupe destinés aux réglages multiples. Il permet également de créer des droplets. L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes et de droplets. Boutons de l’onglet Réglages Les boutons suivants sont situés dans le haut de l’onglet Réglages.  Créer un groupe de réglage : cette option crée un dossier pour grouper des réglages existants. Utilisez ce bouton comme un moyen d’organiser vos réglages dans un certain ordre logique, afin de conserver un onglet Réglages facile à parcourir. Une fois les réglages créés, vous pouvez affecter un groupe entier de réglages à un fichier multimédia source (en le faisant glisser sur le fichier source dans la fenêtre Lot), ou vous pouvez créer une droplet contenant plusieurs réglages. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Cliquez sur les triangles d’affichage pour afficher ou masquer le contenu d’un groupe de réglages. Enregistrer la sélection comme droplet Créer un groupe de réglage Bouton « Dupliquer le réglage sélectionné » Bouton « Supprimer les réglages sélectionnés » Liste Réglages Bouton « Créer un réglage » Exemple de réglageChapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 95  Enregistrer la sélection comme droplet : cliquez pour créer une droplet à partir d’un réglage ou d’un groupe de réglages existant. Les droplets permettent de transcoder un fichier de données en faisant glisser un ou plusieurs fichiers de données source sur l’icône de la droplet. Une fois que vous avez sélectionné votre réglage ou votre groupe de réglages et cliqué sur le bouton « Enregistrer la sélection comme droplet », la zone de dialogue Enregistrer vous invite à attribuer un nom à votre droplet, à choisir un emplacement où l’enregistrer ainsi qu’un dossier de destination pour les fichiers multimédias de sortie pertinents. Lorsque toutes ces opérations ont été effectuées, votre droplet est prête et vous pouvez faire glisser sur son icône autant de fichiers que vous le souhaitez. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de droplets », à la page 337 pour plus d’informations sur les droplets.  Dupliquer le réglage sélectionné : cliquez sur cette option pour dupliquer un réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Le bouton Dupliquer copie dans l’onglet Réglages exactement les paramètres du réglage actuellement sélectionné. Au lieu de créer un réglage à partir d’un brouillon, utilisez cette fonction pour en créer un à partir d’un réglage préexistant, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.  Créer un réglage (+) : cette option ajoute un nouveau réglage à l’onglet Réglages. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre de choisir le format du fichier de sortie (H.264 pour les appareils Apple, MPEG-2, MPEG-4, etc.).  Supprimer les réglages sélectionnés (–) : cette option supprime un réglage de l’onglet Réglages. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir supprimer le réglage avant de cliquer sur ce bouton. Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.96 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Liste Réglages Lorsque vous ouvrez l’onglet Réglages pour la première fois, il contient un jeu de réglages (Apple) préexistants fournis avec Compressor. L’onglet Réglages affiche le nom et la description de tous les réglages et groupes existants stockés sur votre ordinateur. De nouveaux réglages apparaissent dans le dossier de groupe Personnalisé avec le nom par défaut « Sans titre ___ », où « ___ » est le format de fichier que vous avez choisi dans le menu local (+). Il est judicieux de remplacer le nom du réglage par une appellation plus significative, par exemple le nom du réglage ou de la méthode de distribution associée au réglage. Cliquez sur le réglage dans l’onglet Réglages pour l’ouvrir dans la fenêtre Inspecteur. Groupe de réglages Apple et ses sous-groupes Nouveau réglage « Sans titre » Cliquez sur un réglage pour l’afficher dans la fenêtre Inspecteur. Saisissez le nom du réglage sélectionné et sa description dans la fenêtre Inspecteur.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 97 Saisissez un nom dans le champ Nom de la fenêtre Inspecteur. Utilisez le champ Description pour saisir plus d’informations sur chaque réglage. Ces informations apparaissent uniquement dans l’onglet Réglages et peuvent vous aider à identifier vos fichiers lorsque vous disposez de nombreux réglages. L’organisation des réglages dans des dossiers de groupe est une autre des possibilités qui vous sont offertes. Pour cela, après avoir créé et nommé un dossier de groupe, faites-y glisser n’importe quel réglage personnalisé existant. Lorsque vous faites glisser un réglage sur un groupe, vous le supprimez de son emplacement courant. Vous pouvez également sélectionner des réglages individuels d’un groupe, puis les faire glisser sur un fichier multimédia source. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Sélection d’une cible Lorsque vous sélectionnez la cible d’un lot, son réglage apparaît immédiatement dans la fenêtre Inspecteur et le champ Nom indique « Cible sélectionnée ». Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot. Dans la fenêtre Lot, sélectionnez une cible pour afficher ses réglages dans la fenêtre Inspecteur. Le nom du réglage est affiché comme « Cible sélectionnée ». Cliquez sur le bouton Enregistrer sous afin d’enregistrer le nouveau réglage qui contiendra toutes les modifications apportées.98 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Lorsque vous modifiez le réglage de la cible, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre Inspecteur devient actif. Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages La fenêtre Inspecteur contient les sous-fenêtres suivantes, lesquelles permettent de créer et de modifier tous les réglages liés à votre fichier de données multimédias de sortie, comme les filtres, la géométrie ou le format de sortie.  Sous-fenêtre Résumé : offre un résumé détaillé d’un réglage sélectionné. Consultez la section « Sous-fenêtre Résumé » à la page 61 pour de plus amples informations sur cette sous-fenêtre.  Sous-fenêtre Encodeur : permet de sélectionner un format de sortie de sortie et d’autres réglages audio et vidéo connexes. Consultez les sections spécifiques ci-dessous pour de plus amples informations sur les différentes sous-fenêtres Encodeur :  « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder » à la page 134  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV » à la page 157  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple » à la page 160  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à la page 174  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 » à la page 183  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 » à la page 226  « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238  « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime » à la page 255  Sous-fenêtre « Contrôles d’images » : permet de personnaliser les modifications relatives à la taille des images, à leur fréquence ou à la priorité de trame. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Utilisation des contrôles d’images » à la page 273.)  Sous-fenêtre Filtres : permet d’ajouter des filtres aux réglages afin d’améliorer la qualité des fichiers de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260.)  Sous-fenêtre Géométrie : permet de rogner et de définir la taille du cadre du fichier de données multimédias de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Ajout de réglages de géométrie » à la page 287.)Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 99  Sous-fenêtre Actions : permet d’exécuter des scripts AppleScript et d’envoyer des notifications par message électronique. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section « Ajout d’actions à un réglage » à la page 297.) La fenêtre Inspecteur permet aussi d’attribuer un nom à vos réglages et d’ajouter des descriptions qui vous permettront ultérieurement de vous rappeler plus facilement des modifications personnalisées que vous avez effectuées. Duplication des réglages S’il existe un réglage qui contient des attributs que vous souhaitez utiliser dans un autre réglage, au lieu de créer un nouveau réglage, vous pouvez dupliquer le réglage existant et apporter les modifications nécessaires à la copie. La méthode la plus pratique pour créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple et à adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins. Pour dupliquer un réglage : 1 Sélectionnez sous l’onglet Réglages le réglage que vous souhaitez dupliquer. 2 Cliquez sur le bouton Dupliquer le réglage sélectionné. Un nouveau réglage apparaît dans le dossier Personnalisé et la mention Sans titre est ajoutée au début du nom original. 3 Sélectionnez le nouveau réglage dans le dossier Personnalisé. 4 Ouvrez les sous-fenêtres Inspecteur suivantes afin de modifier les éléments suivants :  Nom et description du réglage : permet de modifier le nom et la description du réglage de sorte que vous puissiez vous rappeler plus facilement pourquoi vous avez créé ce réglage personnalisé.  Sous-fenêtre Encodeur : permet de modifier le format de sortie et les codecs vidéo et audio, ainsi que les attributs qui y sont associés.  Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de changer les attributs souhaités dans la sous-fenêtre Contrôles d’images. Sélectionnez le réglage à dupliquer Cliquez sur le bouton « Dupliquer le réglage sélectionné » pour dupliquer le réglage sélectionné100 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages  Sous-fenêtre Filtres : permet la modification des attributs des filtres. Pour ajouter ou supprimer un filtre d’un réglage, cochez ou décochez respectivement la case située en regard du filtre concerné.  Sous-fenêtre Géométrie : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenê- tre Géométrie.  Sous-fenêtre Actions : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre Actions. 5 Si vous avez modifié le réglage d’une façon ou d’une autre, vous pouvez effectuer l’une des opérations suivantes pour enregistrer les modifications :  Cliquez sur le bouton Enregistrer en bas de la fenêtre de l’Inspecteur afin d’enregistrer les modifications.  Essayez de sélectionner n’importe quel autre réglage. Une zone de dialogue vous demande si vous souhaitez enregistrer les attributs modifiés. Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications, ou sur Revenir pour annuler les modifications et retourner à l’Inspecteur. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages. Création d’un réglage entièrement nouveau Si les réglages préexistants ne répondent pas à vos besoins en matière de transcodage ou que vous souhaitez simplement en ajouter de nouveaux, vous pouvez créer vos réglages. Remarque : la procédure recommandée pour créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple, puis à adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins. Pour en savoir plus sur la duplication de réglages, reportez-vous à la section « Duplication des réglages » à la page 99.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 101 Pour créer un réglage : 1 Dans l’onglet Réglages, cliquez sur le bouton Ajouter (+), puis choisissez un format de sortie dans le menu local. Un nouveau réglage nommé Sans titre suivi du format de fichier de sortie (par exemple, Sans titre MPEG-2) apparaît dans le dossier Personnalisé de l’onglet Réglages. La fenêtre Inspecteur change également pour afficher les paramètres de ce réglage. Remarque : vous pouvez toujours changer le format du fichier de sortie de ce réglage dans la sous-fenêtre Encodeur de l’Inspecteur, mais prenez soin de changer le nom du réglage afin de refléter son format de fichier de sortie. Nouveau réglage sans titre102 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 2 Saisissez un nom et une description appropriés dans les champs Nom et Description de la fenêtre Inspecteur. 3 Configurez le réglage selon vos besoins dans la fenêtre Inspecteur. 4 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer le réglage. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages. Remarque : il est possible de créer des groupes de réglages, que vous pouvez ensuite appliquer à un fichier de données multimédias en une seule étape. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Aperçu d’un réglage La fenêtre Preview de Compressor permet de voir les effets de votre réglage (par exemple, les filtres et le redimensionnement du cadre) et d’ajuster ces attributs pendant la prévisualisation du fichier de données multimédia en temps réel. Remarque : il n’est pas possible de prévisualiser un réglage seul. Il faut tout d’abord qu’il ait été affecté à une tâche avec un fichier multimédia source. Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages des sous-fenêtres « Contrôles d’images » et Encodeur. Si vous souhaitez voir les effets de vos réglages dans ces deux sous-fenêtres, vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour sélectionner une petite partie du fichier multimédia source à transcoder, puis afficher le fichier de sortie pour voir les résultats. Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120 pour plus d’informations. Pour visualiser votre réglage dans la fenêtre Preview : 1 Appliquez le réglage à une tâche faisant partie d’un lot. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations. 2 Sélectionnez la cible avec le réglage que vous souhaitez prévisualiser dans la fenêtre Lot. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur le réglage.  Cliquez sur le bouton Preview. Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 103 La première image du fichier multimédia source sélectionné s’affiche dans la fenêtre Preview et le titre du réglage sélectionné apparaît dans le menu local « Élément de lot ». La moitié gauche de l’écran affiche le fichier multimédia source sous sa forme originale (vue Source), alors que la moitié droite affiche l’image de sortie telle qu’elle apparaîtrait en lui appliquant les filtres et les paramètres de réglage sélectionnés (vue Sortie). 4 Le cas échéant, ajustez tous les paramètres de votre réglage pendant la prévisualisation du fichier de données multimédia dans la fenêtre Preview. Vue Source Vue Sortie Bouton de sélection Élément Menu local Élément Cette moitié de la fenêtre Preview montre les effets des modifications apportées dans la fenêtre Inspecteur. Apportez les modifications pendant la prévisualisation du fichier de données multimédias dans la fenêtre Preview. Sélectionnez l’élément que vous souhaitez modifier.104 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Remarque : pour prévisualiser les effets de vos filtres sur votre fichier multimédia, prenez soin de sélectionner les filtres que vous souhaitez appliquer en cochant leur case respective dans la liste Filtres. Dans le cas contraire, les filtres non sélectionnés ne sont pas reconnus par la fenêtre Preview et ils n’entrent pas en compte dans les paramètres de transcodage de cette tâche. Consultez le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303 pour plus d’informations sur la prévisualisation de vos réglages, et la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour plus d’informations sur les filtres. Suppression de réglages Pour supprimer des réglages personnalisés, cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné ». Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple. Pour supprimer un réglage : 1 Sélectionnez le réglage que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné » (–) ou appuyez sur la touche Suppr. de votre clavier. Création de groupes de réglages La création d’un groupe de réglages permet d’associer rapidement plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Pour créer un groupe de réglages : 1 Cliquez sur le bouton Grouper de l’onglet Réglages. Avertissement : aucun avertissement n’est affiché si vous supprimez un réglage, et cette opération est irréversible.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 105 Un dossier nommé Sans titre apparaît sous l’onglet Réglages et la colonne Description indique 0 réglages. Vous ne pouvez pas modifier ce champ, qui affiche le nombre de réglages que le groupe contient. 2 Saisissez un nom de groupe pertinent dans le champ Nom de l’Inspecteur. 3 Sous l’onglet Réglages, faites glisser les réglages appropriés dans le dossier de groupe. Remarque : vous pouvez aussi créer des hiérarchies de groupes (c’est-à-dire d’autres groupes à l’intérieur des groupes). Pour ce faire, il suffit de faire glisser un dossier de groupe dans un autre dossier de groupe. Le champ Description indique le nombre de réglages contenus par le groupe. Après avoir placé au moins un réglage dans le dossier de groupe, cliquez sur le triangle situé à gauche du dossier pour afficher ou cacher les détails concernant le groupe de réglages. Enfin, pour connaître en détail les réglages que contient chaque groupe, sélectionnez-en un, puis consultez la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur. Cliquez sur le bouton Grouper. Un nouveau groupe intitulé « sans titre » et contenant 0 réglages est créé. Tapez un nom pour le nouveau groupe. Ce groupe personnalisé contient trois autres groupes personnalisés disposant chacun de leurs propres réglages.106 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages Remarque : vous pouvez également faire glisser les réglages d’un groupe vers un autre. Pour ajouter le même réglage à plusieurs groupes : 1 Sélectionnez le réglage. 2 Cliquez sur le bouton Dupliquer pour en créer une copie, puis renommez le réglage dupliqué. 3 Faites glisser le réglage dupliqué dans le dossier d’un autre groupe. Distribution et partage de réglages Les réglages préexistants et les nouveaux réglages sont stockés en tant que fichiers XML dans le dossier de départ /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Compressor et portent l’extension de fichier .setting. Vous pouvez distribuer et partager ces réglages en les plaçant dans le même emplacement dans le dossier principal de l’ordinateur sur lequel vous les distribuez. Vous pouvez aussi transférer ces fichiers au moyen de la méthode que vous utiliseriez pour distribuer tout autre fichier, c’est-à-dire en les envoyant par message électronique comme pièce jointe ou en les téléchargeant sur un serveur. Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD Dans cet exemple, vous travaillez sur un projet HD qui sera finalement enregistré sur un DVD HD et sur un DVD SD. Vous devez pour cela fournir d’abord les DVD SD contenant les rushes. Une méthode aisée pour ce faire consiste à créer deux groupes de réglages :  Réglages pour les rushes : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AIFF (étant donné que vous souhaitez une réalisation rapide et que l’espace disque ne posera probablement aucun problème) et un encodeur MPEG-2 dont la taille d’image SD utilise les réglages les plus rapides (puisque la qualité n’est pas votre pré- occupation première). Il pourrait aussi s’agir d’un encodeur HD si vous disposez d’un appareil vous permettant de lire facilement les DVD HD.  Réglages pour le disque final : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AC-3, un encodeur vidéo HD H.264 pour DVD et un encodeur MPEG-2 utilisant les contrôles d’images pour garantir une vidéo de sortie HD de qualité supérieure.  Vous devrez très probablement créer un troisième groupe de réglages portant le même nom que ce projet et contenant les deux groupes ci-dessus.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 107 Pour créer les groupes destinés aux rushes et aux sorties finales : 1 Dans l’onglet Réglages, cliquez trois fois sur le bouton Grouper pour créer trois nouveaux groupes sans titre. 2 Sélectionnez le premier des nouveaux groupes et, à l’aide de la fenêtre Inspecteur, attribuez-lui le même nom que le projet. 3 Sélectionnez le deuxième des nouveaux groupes et nommez-le Rushes. 4 Sélectionnez le troisième des nouveaux groupes et nommez-le Disques finaux. 5 Dans l’onglet Réglages, faites glisser les groupes Rushes et Disques finaux vers le haut jusqu’à ce qu’une zone de couleur noire entoure le groupe portant le même nom que le projet, puis relâchez-les. Remarque : il est possible de sélectionner plusieurs groupes ou réglages en appuyant sur la touche Maj et en la maintenant enfoncée lorsque vous cliquez sur ces éléments. Cette manipulation a pour effet de placer les deux groupes à l’intérieur du groupe du projet. 6 Recherchez parmi les réglages Apple ceux dont la fonction correspond le mieux à la fonction souhaitée de chaque réglage au sein des nouveaux groupes. 7 Faites une copie de chaque réglage en cliquant sur le bouton « Dupliquer le réglage sélectionné ». 8 Sélectionnez chaque réglage copié, renommez-le, puis faites-le glisser jusque dans le dossier approprié. Vous pouvez ensuite sélectionner chaque réglage et lui apporter toute modification nécessaire. Une fois les fichiers multimédias sources importés et leurs tâches créées, il vous suffit d’affecter le groupe approprié (Rushes ou Disques finaux) pour que tous les réglages appropriés soient appliqués aux cibles. Ce groupe personnalisé contient les autres groupes personnalisés qui disposent chacun de leurs propres réglages. Ce groupe personnalisé contient les réglages utilisés pour créer les rushes. Ce groupe personnalisé contient les réglages utilisés pour créer le disque final.6 109 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Une tâche consiste en un fichier multimédia source et au moins une cible (constituée d’un réglage et d’une destination) qui lui est affectée. Vous avez créé les tâches en important des fichiers multimédia sources. L’ajout de cibles les prépare pour la soumission au transcodage. Vous avez créé une tâche en important des fichiers multimédia sources dans un lot. Pour que la tâche soit terminée et prête à être soumise au transcodage, vous devez lui ajouter une ou plusieurs cibles. Chaque cible contient un réglage qui détermine toutes les informations concernant ce que doit devenir le fichier une fois transcodé, ainsi qu’une destination déterminant l’emplacement d’enregistrement du fichier transcodé et le mode de création de son nom. Chaque cible permet également de saisir manuellement le nom du fichier de sortie. Compressor vous propose toute une gamme d’options destinées à affecter des réglages et des destinations à vos cibles et à soumettre des lots. Remarque : consultez les sections « À propos de l’onglet Réglages » à la page 94 et « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus d’informations sur la création de préréglages dans ces fenêtres. Concernant l’attribution de réglages et de destinations et l’envoi de lots, veuillez aussi consulter les sections suivantes : Affectation de réglages  Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources (p. 110)  Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage (p. 113)  Modification d’un réglage affecté (p. 114)110 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Attribution de destinations  Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources (p. 115)  Réglage du nom de fichier de sortie (p. 117) Informations générales sur les cibles et les tâches  À propos des cibles (p. 117)  À propos de l’ajout et de la copie de tâches (p. 118)  À propos de l’enchaînement de tâches (p. 119) Soumission de lots  Soumission d’un lot (p. 120)  Nouvelle soumission d’un lot (p. 124)  Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage (p. 126)  Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source (p. 131) Enregistrement et ouverture de lots  Enregistrement et ouverture d’un lot (p. 125) Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources Il existe de nombreuses méthodes permettant d’affecter des réglages à une tâche. Certaines, comme faire glisser le réglage depuis l’onglet Réglages, conviennent mieux pour travailler avec une tâche individuelle, tandis que d’autres, comme le recours au menu contextuel, sont plus appropriées pour affecter les mêmes réglages à un groupe de tâches. Remarque : les étapes suivantes impliquent que vous avez déjà ajouté des fichiers multimédia sources à un lot, créant ainsi les tâches auxquelles vous ajoutez les réglages. Consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77 pour plus de détails sur l’importation de fichiers multimédia sources. ? Astuce : vous pouvez cliquer sur le triangle d’affichage d’un groupe de réglages tout en maintenant la touche Option enfoncée pour développer ce groupe (et tous ses sous-groupes) et afficher tous les réglages qu’il contient.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 111 Pour affecter un réglage à une tâche par glissement : 1 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans l’onglet Réglages. 2 Faites glisser les réglages sur la tâche dans la fenêtre Lot. Une nouvelle cible est créée pour chaque réglage ajouté à la tâche du lot. Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages qu’à une seule tâche si vous procé- dez par glisser-déposer. Tâche avec fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. Sélectionnez un ou plusieurs réglages (deux dans notre cas) à appliquer à la tâche. De nouvelles cibles sont ajoutées pour chaque réglage que vous avez fait glissé sur la tâche.112 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu Cible : 1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot. 2 Choisissez Cible > Ajouter une cible avec réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages apparaît par-dessus la fenêtre Lot. 3 Choisissez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages à affecter aux tâches et cliquez sur Ajouter. Les réglages sont affectés à chacune des tâches sélectionnées. Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu contextuel : 1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot. 2 Cliquez sur l’une des tâches sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Ajouter une cible avec réglage » dans le menu contextuel. Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 113 Le menu contextuel affiche la liste des réglages en fonction de leurs groupes. Vous ne pouvez pas choisir directement un groupe à affecter, mais chacun dispose d’un élément « Tous » qui sélectionne tous les réglages du groupe. Remarque : cette méthode ne permet pas de sélectionner plusieurs réglages individuels. 3 Choisissez soit un réglage, soit Tous pour choisir tous les réglages d’un groupe. Les réglages s’appliquent à toutes les tâches sélectionnées. Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage Lorsque vous avez affecté un réglage à une tâche, vous pouvez trouver un réglage plus adéquat et décider de remplacer le réglage de la cible par un autre. Plusieurs méthodes permettent de modifier les réglages d’une cible. Elles conservent toutes les réglages de destination et le nom de fichier de sortie tels quels. Pour remplacer un réglage déjà affecté à une cible par un autre, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Cible > Modifier le réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour l’affecter à la cible sélectionnée. m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Modifier le réglage dans le menu contextuel. La zone de dialogue de sélection de réglages s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter pour l’affecter à la cible sélectionnée. m Sélectionnez le nouveau réglage dans l’onglet Réglages et faites-le glisser sur la cible. Remarque : avec toutes les méthodes ci-dessus, si vous sélectionnez plusieurs réglages, seul celui du haut est affecté à la cible. 114 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Modification d’un réglage affecté Vous pouvez modifier ou changer tout composant d’un réglage ayant déjà été affecté à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot (identifié comme Cible sélectionnée dans la fenêtre Inspecteur). Pour modifier un réglage associé à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot : 1 Sélectionnez la cible dans le lot avec le réglage que vous souhaitez changer. Le réglage apparaît dans la fenêtre Inspecteur avec « Cible sélectionnée » dans le champ Nom. Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot. 2 Procédez aux modifications du réglage. Lorsque vous modifiez le réglage, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre Inspecteur devient actif. 3 Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages. Remarque : il n’est pas nécessaire de l’enregistrer, mais cela peut s’avérer utile au cas où vous devriez le réutiliser plus tard. Sélectionnez une cible dans la fenêtre Lot pour afficher ses réglages dans la fenêtre Inspecteur. Le nom du réglage est affiché comme « Cible sélectionnée ». Cliquez sur le bouton Enregistrer sous pour l’enregistrer comme nouveau réglage avec les modifications que vous avez effectuées.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 115 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources Lorsque vous affectez des réglages à vos cibles, la destination par défaut est également affectée automatiquement. Vous pouvez définir la destination par défaut dans les préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Il peut s’agir d’une destination fournie avec Compressor ou d’une destination personnalisée que vous avez créé. Consultez la section « Création d’une destination » à la page 328 pour plus d’informations sur l’utilisation des destinations. Vous pouvez remplacer la destination par défaut par une autre ou même modifier manuellement un emplacement dans lequel enregistrer le fichier de sortie. Il existe différents moyens permettant d’affecter une destination à un fichier source. Comme pour l’affectation de réglages, les différentes méthodes ont toutes leurs avantages. Pour affecter une destination en procédant par glisser-déposer : 1 Sélectionnez une destination dans l’onglet Destinations. 2 Faites glisser la destination sur la cible dans la fenêtre Lot. Faites glisser la destination sur une tâche avec cible dans la fenêtre Lot. Sélectionnez une destination à appliquer à la cible.116 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots La partie destination de la cible pointe vers la nouvelle destination. Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages à une seule tâche que lorsque vous les lui affectez par glissement. De plus, vous ne pouvez pas créer de destination temporaire avec cette méthode. La méthode glisser-déposer permet également de créer une nouvelle cible (avec un réglage vide) en faisant glisser la destination vers une partie vide de la tâche. Pour affecter une destination à l’aide du menu contextuel ou du menu Cible : 1 Sélectionnez toutes les cibles sur lesquelles vous voulez régler la destination. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Cible > Destination > destination.  Cliquez sur l’une des cibles tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Destination > destination dans le menu contextuel. Remarque : vous pouvez également attribuer une destination temporaire en choisissant Autre. Cela entraîne l’ouverture de la zone de dialogue Sélection de fichier, qui vous permet de créer une nouvelle destination exclusivement destinée à l’envoi de ce lot. Elle n’est pas enregistrée et ne s’applique qu’au lot soumis. Lorsque vous avez affecté toutes les destinations, elles s’affichent dans la section Destination de la cible. Menu contextuel DestinationChapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 117 Réglage du nom de fichier de sortie En plus de définir l’emplacement du fichier de sortie, les destinations déterminent la manière de créer le nom du fichier de sortie. Lorsque vous avez affecté une destination, le nom du fichier de sortie est complet. Vous pouvez choisir de l’utiliser tel quel, de le modifier manuellement ou de saisir un nouveau nom. Pour modifier ou saisir un nouveau nom de fichier de sortie : m Cliquez dans la zone du nom de fichier de sortie et modifiez le nom existant ou triplecliquez sur le nom du fichier pour en saisir un nouveau. À propos des cibles Les cibles contiennent trois éléments :  Le réglage  La destination  Le nom du fichier de sortie Le nom du fichier de sortie Le réglage La destination Le nom du fichier de sortie Faites glisser les séparateurs pour agrandir la section d’une cible et rendre l’entrée plus visible. Les boutons Ajouter et Supprimer de la cible118 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Vous pouvez utiliser diverses méthodes pour ajouter des réglages à une tâche. La plus courante consiste à ajouter un réglage ou une destination à la tâche. Vous pouvez également utiliser une des méthodes suivantes. Pour ajouter une cible vide à une tâche, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez une ou plusieurs tâches et choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute une cible vide aux tâches. m Sélectionnez une ou plusieurs tâches, cliquez sur une de ses zones vides en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute une cible vide aux tâches. m Cliquez sur le bouton Ajouter (+) d’une cible existante. Vous pouvez également copier une ou plusieurs cibles d’une tâche à l’autre : Pour copier des cibles dans une autre tâche par glisser-déposer : 1 Sélectionnez les cibles à copier. 2 Appuyez sur la touche Option, puis faites glisser les cibles sur la nouvelle tâche. Pour supprimer des cibles, procédez d’une des manières suivantes : m Sélectionnez une ou plusieurs cibles et appuyez sur Supprimer. m Cliquez sur le bouton Supprimer (–) dans une cible. À propos de l’ajout et de la copie de tâches Les tâches sont créées, la plupart du temps, en ajoutant des fichiers multimédia sources à un lot. Il existe plusieurs méthodes pour ajouter des tâches à un lot. De plus, vous pouvez enchaîner des tâches dans un lot pour définir l’ordre dans lequel les fichiers sont transcodés lorsqu’ils ont été soumis. Pour ajouter une tâche vide à un lot : m Choisissez Tâches > Nouvelle tâche. Pour supprimer une tâche d’un lot : m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche Supprimer. Pour copier des tâches d’un lot à l’autre, procédez d’une des manières suivantes : m Ouvrez chaque lot dans sa propre fenêtre et faites glisser les tâches d’une fenêtre à l’autre. m Sélectionnez les tâches à copier, appuyez sur Commande + C, sélectionnez le lot dans lequel copier et appuyez sur Commande + V.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 119 À propos de l’enchaînement de tâches L’enchaînement de tâches est utile lorsque vous devez appliquer plusieurs réglages à un fichier multimédia source mais que vous ne pouvez appliquer chaque réglage qu’une fois que le précédent est terminé. Cela vous permet de contrôler l’ordre dans lequel les réglages peuvent modifier le fichier multimédia source. Pour enchaîner toutes les cibles dans une tâche à de nouvelles tâches : 1 Sélectionnez la tâche dont vous voulez enchaîner les cibles à d’autres tâches. 2 Choisissez Tâches > Nouvelle tâche avec sortie cible. De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné. Pour enchaîner des cibles sélectionnées à d’autres tâches : 1 Sélectionnez les tâches dont vous voulez enchaîner les sorties à d’autres tâches. 2 Cliquez sur l’une des cibles sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez « Nouvelle tâche avec sortie cible » dans le menu contextuel. De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné. Vous pouvez enchaîner des tâches multiples si vous le désirez. Consultez la section « Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse » à la page 282 pour voir un exemple d’enchaînement de deux tâches. Le nom source de la tâche enchaînée est le fichier de sortie de la cible à laquelle il est enchaîné. Ce logo de chaîne constitue la vignette de la tâche enchaînée.120 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Soumission d’un lot Lorsque vous avez configuré les tâches et leurs cibles dans un lot, vous êtes prêt à soumettre le lot pour le traitement. Pour envoyer un lot : 1 Assurez-vous que le lot à envoyer est sélectionné dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Soumettre (ou appuyez sur Commande + Option + S).  Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. La zone de dialogue correspondante est affichée. 3 Vérifiez le champ Nom pour confirmer le nom du lot. Par défaut, il s’agit du nom du premier fichier multimédia source du lot. Vous pouvez le modifier afin qu’il reflète mieux le contenu du lot. Ce nom sera utilisé pour la soumission du lot dans Batch Monitor et dans la fenêtre Historique. 4 Utilisez le menu local Cluster pour choisir l’ordinateur ou le cluster qui doit traiter le lot. Le réglage de cluster par défaut est « Cet ordinateur » ; Compressor n’implique donc aucun autre ordinateur pour traiter le lot. Vous pouvez choisir n’importe quel cluster disponible présent dans la liste. Consultez le guide Configuration du traitement distribué pour de plus amples informations sur la configuration d’un réseau de traitement distribué Apple Qmaster. 5 Cochez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour créer un cluster approprié comprenant « Cet ordinateur » et tout autre nœud de service disponible. Cela fait partie de la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 121 6 Utilisez le menu local Priorité pour choisir le niveau de priorité du lot. 7 Cliquez sur Soumettre ou appuyez sur Entrée pour soumettre le lot au traitement. La fenêtre Historique affiche la progression du lot. Consultez la section « À propos de la fenêtre Historique » à la page 123 pour plus d’informations. Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle n’est pas encore ouverte. Vous pouvez suivre la progression du transcodage à l’aide de Batch Monitor en doublecliquant sur l’icône Batch Monitor qui se trouve dans le dossier Utilitaires, dans le dossier Applications, ou en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot. Pour en savoir plus sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor disponible via le menu Aide. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour obtenir plus d’informations. Remarque : lors du traitement d’un lot volumineux (par exemple, neuf fichiers multimédia sources associés chacun à trois réglages), l’envoi est suivi d’un délai d’environ dix secondes pendant lequel rien ne se passe. Soyez patient ! Compressor profite de ce délai pour préparer le lot en question afin de pouvoir l’envoyer dans les meilleures conditions pour traitement. Si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille. À propos d’AutoCluster et des services non gérés Compressor comporte une fonction nommée AutoCluster qui permet de profiter facilement des capacités de traitement distribué offertes par Apple Qmaster sans devoir disposer de beaucoup de connaissances sur la façon dont les clusters sont configurés, sur la configuration du partage de fichiers, etc. L’utilisation d’AutoCluster se fait en deux étapes :  Création automatique de nœuds du service Apple Qmaster lors de l’installation de Final Cut Studio ou Apple Qmaster.  Sélection de la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » lorsque vous envoyez un lot Compressor en vue de le traiter. Ces deux étapes permettent de maîtriser la puissance de traitement d’un nombre quelconque d’ordinateurs sur votre réseau sans effort ni connaissances supplémentaires de votre part. Pour en savoir plus, consultez le Guide de configuration du traitement distribué disponible via le menu Aide de Compressor.122 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Lorsque le lot a été soumis, un triangle jaune avec un point d’exclamation apparaît dans le lot. Compressor utilise ces symboles chaque fois qu’il y a un problème dans un lot. Vous pouvez placer le pointeur au-dessus du symbole pour afficher une bulle d’aide expliquant sa présence ou cliquer dessus pour ouvrir une zone de dialogue le concernant. Dans la case du dessus, lorsque le lot a été soumis, cet avertissement vous permet de savoir qu’un fichier portant ce nom existe désormais dans cet emplacement et qu’il sera écrasé si vous soumettez à nouveau le lot. Vous pouvez éviter la zone de dialogue de soumission de lots lorsque vous soumettez un lot. Le lot soumis pour traitement utilise automatiquement les réglages du lot précédent. Pour soumettre un lot en utilisant les réglages précédents, procédez d’une des manières suivantes : m Choisissez Fichier > Soumettre avec les réglages précédents. m Cliquez sur l’élément « Soumettre avec les réglages précédents » dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (s’il s’y trouve). Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur l’utilisation de la fenêtre Lot. Cliquez sur le symbole d’avertissement pour recevoir des explications sur sa présence.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 123 Astuce relative au test du transcodage Avant de vous lancer dans une longue session de transcodage, faites un test rapide en utilisant un petit passage du fichier de données source. S’il y a un problème (comme, par exemple, un réglage incorrect ou un fichier de référence qui ne trouve pas les fichiers auxquels il fait référence), vous pourrez procéder à la correction sans perdre trop de temps. De tels tests vous permettent aussi de prévisualiser les résultats de la sous-fenêtre Encodeur et Contrôles d’image qui ne sont pas visibles dans la fenêtre Preview. Pour sélectionner rapidement une petite partie d’un fichier multimédia source, consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315. Assurez-vous que la partie test est propre au type de réglages appliqués. Par exemple, sélectionnez une scène d’action rapide si vous effectuez une conversion de la fréquence d’images ou de l’ordre de trame avec Contrôles d’images. À propos de la fenêtre Historique La fenêtre Historique propose un accès rapide à tous les lots préalablement soumis, ce qui vous permet de soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre Lot et de consulter des informations concernant la date de soumission de certains lots depuis votre ordinateur. Le contenu de la fenêtre Historique est organisé par date de soumission. Vous pouvez modifier l’ordre de tri du contenu en cliquant sur le bouton « Inverser l’ordre de tri » en bas de la fenêtre. Vous pouvez également effacer le contenu de l’Historique en cliquant sur le bouton Effacer ou en supprimant les éléments sélectionnés avec la touche Supprimer. Cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher le détail des soumissions de la journée.124 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots La fenêtre Historique peut également afficher la progression d’un lot en cours de transcodage. Remarque : si elle est fermée, la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement lorsque vous envoyez un lot. Lorsque le transcodage est terminé, un nouveau bouton apparaît dans la fenêtre Historique pour faciliter la recherche des fichiers encodés. Nouvelle soumission d’un lot Toutes les informations concernant la soumission de lots sont stockées dans la fenêtre Historique. Vous y trouverez des détails sur toutes les tâches et cibles du lot et notamment les fichiers multimédia sources qui leur ont été affectés. Vous pouvez utiliser ces informations pour envoyer à nouveau un lot en faisant tout simplement glisser une entrée spécifique de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot. Pour soumettre à nouveau un lot à partir de la fenêtre Historique : 1 Utilisez les triangles d’affichage pour localiser le lot à soumettre de nouveau. Remarque : c’est dans ce cas que l’on comprend l’utilité de donner à la soumission un nom reconnaissable. 2 Faites glisser la soumission de la fenêtre Historique dans la fenêtre Lot. Cliquez sur le triangle d’affichage pour voir les détails concernant chaque cible de cette soumission. Cliquez sur le bouton Pause pour mettre en pause le transcodage. Cliquez une nouvelle fois pour reprendre le transcodage. Nom de la soumission Cliquez sur le bouton Annuler pour mettre fin au processus de transcodage. Cible appartenant au lot envoyé Cliquez sur le bouton « Révéler dans le Finder » pour afficher le fichier encodé dans une fenêtre du Finder. En cliquant sur le triangle d’affichage, vous pouvez afficher les détails de la soumission.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 125 Lorsque vous faites glisser un lot de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot, Compressor crée un nouvel onglet sans titre dans la fenêtre Lot correspondante. Le lot apparaît dans le nouvel onglet avec tous les détails originaux (fichiers multimédia sources, cibles, réglages affectés, destinations, format de sortie et nom du lot). Vous pouvez modifier le lot avant de le soumettre à nouveau. Enregistrement et ouverture d’un lot Il peut arriver que vous ne puissiez pas envoyer immédiatement un lot que vous venez de configurer. Dans ce cas, il peut être utile d’enregistrer les paramètres du lot afin d’y faire référence ultérieurement. Pour enregistrer un lot : 1 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Enregistrer sous.  Appuyez sur les touches Maj + Commande + S. Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de nommer le fichier et de sélectionner sa destination. Par défaut, le nom du fichier est le même que celui du premier fichier source. 2 Saisissez un nom pour le fichier si vous ne souhaitez pas utiliser le nom par défaut. 3 Choisissez la destination du fichier. 4 Cliquez sur Enregistrer. L’extension « .compressor » est ajoutée au nom des fichiers de lot. Remarque : l’extension « .compressor » apparaît dans les onglets de la fenêtre Lot si vous avez choisi d’afficher les extensions dans les préférences du Finder. Pour ouvrir un fichier de lot dans Compressor : 1 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Fichier > Ouvrir.  Appuyez sur les touches Commande + O. Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de sélectionner le fichier de lot à ouvrir. 2 Localisez et choisissez le fichier. 3 Cliquez sur Ouvrir. Vous pouvez également ouvrir un fichier de lot en double-cliquant dessus dans le Finder ou en le faisant glisser vers l’icône de l’application Compressor. Remarque : un message d’erreur apparaît si Compressor ne parvient pas à localiser les fichiers source répertoriés dans le fichier de lot ; seuls les fichiers source trouvés seront affichés.126 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage Vous pouvez utiliser Compressor pour améliorer le processus de transcodage de vos projets Final Cut Pro. Par exemple, vous pouvez transcoder un projet Final Cut Pro sans le soumettre à un programme de rendu. Cela évite une étape qui prend potentiellement du temps selon les transitions, les filtres et les effets vidéo que vous avez appliqués au projet, ainsi que les dégradations du contenu des fichiers multimédia sources qui peuvent survenir après les multiples étapes de compression et de décompression. Ce processus élimine également une étape du processus d’encodage précédent qui impliquait une exportation de Final Cut Pro vers QuickTime, puis un transcodage de cette séquence QuickTime dans Compressor. Selon sa taille, un projet Final Cut Pro transcodé uniquement sur votre ordinateur peut affecter de manière significative les performances de votre ordinateur. Remarque : le transcodage d’un projet Final Cut Pro ne crée pas de projet rendu, bien que tous les effets rendus doivent être appliqués au fichier multimédia de sortie. Si vous souhaitez continuer à travailler sur le projet dans Final Cut Pro, vous devez le rendre dans Final Cut Pro. Pour transcoder un projet Final Cut Pro : 1 Ouvrez dans Final Cut Pro le projet que vous voulez transcoder. 2 À l’aide d’une des méthodes suivantes, sélectionnez dans Final Cut Pro le projet à transcoder :  Dans le navigateur, sélectionnez la séquence que vous souhaitez transcoder.  Faites de la Timeline la fenêtre active en cliquant dessus. 3 Enregistrez votre projet Final Cut Pro et nommez-le. 4 Sélectionnez Fichier > Exporter > Avec Compressor. Compressor s’ouvre (s’il ne l’était pas déjà) et la séquence apparaît en tant que tâche dans un lot sans titre. La séquence et les noms de projet Final Cut Pro sont combinés pour créer le nouveau nom de tâche.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 127 5 Affectez des réglages et des destinations à la tâche comme il convient. Consultez les sections suivantes pour plus d’informations :  « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110  « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la page 115 6 Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot. Compressor commence alors le transcodage du projet Final Cut Pro, puis se ferme. Remarque : Final Cut Pro doit rester ouvert jusqu’à la fin de ce processus, car la préparation du transcodage des images se déroule principalement dans Final Cut Pro plutôt que dans Compressor. De même, vous ne pouvez pas travailler avec Final Cut Pro tant que le transcodage n’est pas terminé. Consultez la section « Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué, » ci-dessous pour en savoir plus sur le fonctionnement du processus si vous utilisez le traitement distribué. Renvoi d’un projet Final Cut Pro Vous pouvez utiliser la fenêtre Historique pour renvoyer un projet Final Cut Pro, comme si vous renvoyiez n’importe quel autre lot. Étant donné que Compressor reconnaît les lots créés dans Final Cut Pro, Final Cut Pro s’ouvre automatiquement quand vous faites glisser un lot dans la fenêtre Lot à partir de la fenêtre Historique. Consultez la section « Nouvelle soumission d’un lot » à la page 124 pour plus de détails sur les étapes de ce processus. Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué Compressor et Apple Qmaster peuvent distribuer des tâches de compression audio et vidéo sur plusieurs ordinateurs connectés en réseau. Remarque : cette fonctionnalité de traitement distribué de Compressor est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé. Il existe deux méthodes pour éviter d’exporter des fichiers multimédia autonomes depuis Final Cut Pro pour un traitement distribué dans Compressor :  Exportez directement une séquence de Final Cut Pro vers Compressor, puis soumettez cette tâche à un cluster dans un réseau de traitement distribué Apple Qmaster. Dans ce processus, Final Cut Pro s’ouvre sur chaque nœud de traitement du cluster pour réaliser la tâche. 128 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots  Exportez la séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence QuickTime, puis soumettez le résultat au cluster pour traitement. Bien qu’avec cette méthode il n’est pas nécessaire que Final Cut Pro soit installé sur tous les ordinateurs du cluster de traitement distribué, les fichiers multimédia spécifiés dans la séquence de réfé- rence doivent être disponibles sur chacun de ces ordinateurs. Pour exporter une séquence Final Cut Pro directement vers Compressor pour le traitement distribué : 1 Assurez-vous que Final Cut Pro est bien installé sur chacun des ordinateurs du cluster à utiliser pour le traitement distribué. Chaque installation de Final Cut Pro doit disposer de son propre numéro de série. Pour plus d’informations sur les licences en volume, rendez-vous sur http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/. 2 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.) Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet, vous devrez peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de continuer. Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster. 3 Dans Final Cut Pro, réglez le disque de travail sur le disque dur utilisé pour le stockage des fichiers multimédia à l’étape 2 : a Choisissez Final Cut Pro > « Réglages système », puis cliquez sur l’onglet « Disques de travail ». b Cliquez sur Définir. c Dans la zone de dialogue qui apparaît, localisez et sélectionnez le disque que vous souhaitez utiliser (Media1 dans notre exemple). d Cliquez sur Choisir. Le disque spécifié (Media1) apparaît à côté du bouton Définir avec l’espace libre. Pour plus d’informations sur les disques de travail Final Cut Pro consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro. 4 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1). (Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.)Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 129 5 Sur chacun des ordinateurs du cluster, montez le disque de travail spécifié à l’étape 3 (dans la barre latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant le disque Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1). 6 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster : a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ). La fenêtre des préférences s’ouvre. b Choisissez « Copier la source vers le cluster si nécessaire » dans le menu local « Options de cluster ». 7 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Avec Compressor. Compressor s’ouvre avec le fichier multimédia sélectionné (la séquence Final Cut Pro) dans la fenêtre Lot. 8 Dans Compressor, double-cliquez sur le fichier sélectionné et lisez-le dans la fenêtre de prévisualisation pour en vérifier l’intégrité. 9 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné si nécessaire. 10 Cliquez sur le bouton Soumettre. La zone de dialogue correspondante est affichée. 11 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.  Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations. 12 Cliquez sur Soumettre. Important : pour de meilleurs résultats, vérifiez que Final Cut Pro est déjà ouvert sur les ordinateurs du cluster. Apple Qmaster tente d’ouvrir Final Cut Pro si nécessaire mais, si l’avertissement relatif à l’absence de périphérique A/V externe apparaît, Final Cut Pro ne s’ouvre pas et ne peut pas être utilisé. De plus, lorsque vous utilisez la fonction AutoCluster, sachez que soumettre un lot provoque l’ouverture de Final Cut Pro sur les ordinateurs qui fournissent les services non gérés, ce qui peut surprendre une éventuelle personne utilisant l’ordinateur. Pour exporter une séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence QuickTime et la soumettre à Compressor pour le traitement distribué : 1 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.) 130 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet, vous devrez peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de continuer. Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster. 2 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Séquence QuickTime. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, assurez-vous que la case Film autonome n’est pas cochée. 4 Enregistrez la séquence de référence QuickTime sur le disque dur (Media1) utilisé pour stocker les fichiers multimédia à l’étape 1. 5 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1). (Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.) 6 Sur chaque ordinateur du cluster, montez le disque dur (Media1) à l’endroit où se trouvent les fichiers multimédia et les séquences de référence QuickTime (dans la barre latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant le disque Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1.) 7 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster : a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ). La fenêtre des préférences s’ouvre. b Choisissez « Ne jamais copier la source vers le cluster » dans le menu local « Options de cluster ». 8 Importez la séquence de référence QuickTime dans Compressor (faites-la glisser du Bureau vers la fenêtre Lot de Compressor). 9 Double-cliquez sur le fichier dans la fenêtre Lot et lisez-le dans la fenêtre de prévisualisation pour vérifier l’intégrité du plan. 10 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné si nécessaire. 11 Cliquez sur le bouton Soumettre. La zone de dialogue correspondante est affichée. 12 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.  Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations. 13 Cliquez sur Soumettre.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 131 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source Si vous avez un fichier multimédia source volumineux dont vous ne souhaitez transcoder que quelques sections, vous pouvez le faire en un seul envoi de lot. Pour transcoder différents plans à partir d’un seul fichier multimédia source : 1 Ouvrez la fenêtre Lot. 2 Importez le fichier multimédia dans un lot autant de fois que c’est nécessaire pour créer le nombre de plans voulu. Une nouvelle tâche est créée à chaque importation. 3 Ajout de réglages à chaque tâche. Un identificateur unique est automatiquement appliqué au nom des fichiers de sortie, de manière à pouvoir facilement identifier chaque plan après son transcodage. 4 Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit :  Cliquez sur le bouton Aperçu dans la fenêtre Lot.  Cliquez sur l’une des cibles. La fenêtre Preview s’ouvre. 5 Utilisez les boutons ou le menu local de sélection de lot pour accéder aux fichiers que vous souhaitez transcoder. Des identificateurs de fichier uniques sont automatiquement appliqués à chaque tâche.132 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots Spécifiez le plan que vous voulez transcoder dans le premier fichier multimédia en pla- çant des points d’entrée et de sortie, puis répétez l’opération pour chaque fichier multimédia suivant en définissant les plans à transcoder à l’aide de ces points. Vous pouvez aussi utiliser les touches I (pour entrée) et O (pour sortie) du clavier pour positionner les marqueurs là où se trouve la tête de lecture. 6 Retournez à la fenêtre Lot et cliquez sur le bouton Soumettre. Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour de plus amples informations. Point d’entrée Point de sortie7 133 7 Création de fichiers AIFF Vous pouvez utiliser Compressor pour produire de l’audio au format AIFF. Le présent chapitre décrit la production d’audio au format de fichier AIFF :  Création de fichiers de sortie AIFF (p. 133)  À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder (p. 134)  À propos de la zone de dialogue Réglages audio (p. 135)  Configuration des réglages AIFF (p. 136) Création de fichiers de sortie AIFF Le format de fichier AIFF (Audio Interchange File Format) a été développé par Apple pour le stockage de données audio de haute qualité. Le format était destiné à la création de DVD et de CD et est désormais l’un des formats de fichier audio les plus couramment utilisés pour Mac OS. 134 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie AIFF dans le menu local « Format du fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier aiff une fois le format de sortie AIFF sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour les encodages purement audio, cette case n’est pas activée avec le format de fichier AIFF. Pour plus d’informations, consultez « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Réglages : ce bouton ouvre la zone de dialogue Réglages audio QuickTime. Utilisez cette zone de dialogue pour sélectionner les codecs audio appropriés et modifier les autres paramètres de compression audio. Consultez la section « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » ci-après pour plus d’informations.  Résumé QuickTime AIFF : ce tableau affiche des détails complets pour ce réglage. Champ Extension de fichier Tableau Résumé AIFF QuickTime Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue Réglages audio. Choisissez AIFF.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 135 À propos de la zone de dialogue Réglages audio Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression audio des formats de sortie QuickTime et AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur Séquence QuickTime ou AIFF. Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs audio vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires, qui apparaissent dans la moitié inférieure de la zone de dialogue Réglages audio. Dans certains cas, un bouton Option devient accessible. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.  Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.  Canaux : choisissez le type de sortie de canal (mono ou stéréo) ou un type de sortie multicanal, en fonction du codec.  Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage que vous souhaitez appliquer à votre fichier multimédia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une bande passante plus large.  Afficher les réglages avancés : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local « Format du fichier » offre des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes. Choisissez le nombre de canaux (la sélection varie en fonction du codec). Choisissez un débit garantissant la qualité et la taille de fichier requises. Choisissez un codec audio. Réglages propres au format en fonction du codec136 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il vaut mieux ne pas compresser la composante audio. Les données audio non compressées utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. Choix d’un codec audio AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives, le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant. Configuration des réglages AIFF Lorsque vous choisissez le format de fichier de sortie AIFF, vous ne pouvez créer que des réglages audio, car il s’agit d’un format exclusivement audio. Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre préréglage AIFF, ouvrez la zone de dialogue Réglages audio, puis choisissez les paramètres de votre codec audio. Pour créer un réglage de codec audio AIFF : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant AIFF dans le menu local « Créer un réglage » (+). 2 Cliquez sur le bouton Réglages dans la sous-fenêtre Encodeur AIFF. La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre. Choisissez un codec audio dans le menu local Format.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 137 3 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré- quence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez la section « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 135 pour obtenir plus d’informations. Remarque : vous pouvez consulter les détails complets des paramètres de votre préré- glage dans le tableau Résumé AIFF QuickTime de la sous-fenêtre Encodeur. 4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.8 139 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Compressor offre les outils dont vous avez besoin pour encoder (par lot ou pas) les fichiers audio AC-3 (Dolby Digital Professional). Le format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3) est un format audio comprimé très répandu pour les disques DVD-vidéo. Compressor accepte les fichiers audio multicanaux dans différents formats et vous donne le contrôle complet sur le processus d’encodage AC-3. Les programmes Dolby Digital peuvent diffuser du son Surround 5.1 avec cinq canaux discrets (gauche, centre, droite, gauche Surround et droite Surround), plus un sixième canal pour les effets basse fréquence (LFE), parfois appelé « subwoofer ». Dolby Surround est une autre option Surround, avec quatre canaux (gauche, centre, droite, Surround). Cependant, tous les fichiers audio AC-3 ne sont pas au format audio Surround 5.1. Dolby Digital Professional est couramment utilisé pour encoder des fichiers stéréo afin de réduire fortement leur taille. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (p. 140)  Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional (p. 147)  Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional (p. 148)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) (p. 149)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) (p. 152)  Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets (p. 154)  Options de mixage spatial (p. 154) Remarque : l’encodage Dolby Digital Professional avec Compressor est disponible uniquement sur les ordinateurs équipés de Final Cut Studio. Si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué, Final Cut Studio doit être installé sur chaque nœud qui procède à l’encodage Dolby Digital Professional.140 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio de son Surround, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro. Si vous prévoyez de créer des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro pour plus d’informations sur le flux de création de DVD. Pour en savoir plus sur la création de fichiers audio de son Surround à l’aide d’autres formats de sortie, reportez-vous à la section « Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots » à la page 83. Remarque : il est important de comprendre que Compressor ne peut pas utiliser des fichiers stéréo pour en créer du son Surround 5.1. Si vous souhaitez créer un fichier audio AC-3 Surround 5.1, vous devez d’abord créer les six canaux audio dont il a besoin. Pour ce faire, vous devez utiliser d’autres applications que Compressor, telles que Soundtrack Pro. À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (AC-3) de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages Dolby Digital Professional à l’aide des onglets décrits ci-dessous, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Dolby Digital Professional, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut avec l’onglet Audio actif :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension du fichier Dolby Digital Professional (ac3) une fois que vous avez sélectionné le format de sortie Dolby Digital Professional dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 141  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation de la tâche n’est pas utilisée pour l’encodage purement audio, cette case est désactivée pour le format de fichier Dolby Digital Professional. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Audio, Bitstream et Prétraitement : ces boutons permettent d’ouvrir les onglets Audio, Bitstream et Prétraitement décrits ci-après. Réglages de l’onglet Audio L’onglet Audio permet d’accéder aux réglages Dolby Digital Professional les plus importants.  Système cible : Compressor limite les réglages disponibles à ceux qui sont appropriés pour le système cible. Si vous procédez à l’encodage pour une utilisation avec DVD Studio Pro, choisissez DVD Vidéo. Si vous procédez à un encodage destiné à une application de création DVD Audio, choisissez DVD audio uniquement. Pour supprimer les limites des réglages, choisissez AC-3 générique.  Mode de codage audio : spécifie les canaux audio du flux encodé. Ce réglage dispose également d’un bouton Automatique. Bouton Automatique du mode de codage audio142 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Par exemple, « 3/2 (G, C, D, Gs, Ds) » signifie trois canaux avant (gauche, centre, droite) et deux canaux arrière (Surround). « 2/0 (G, D) » est essentiellement un fichier stéréo standard. Le mode de codage audio a une incidence sur les réglages tels que la bande passante disponible et le prétraitement des canaux Surround. Si vous cliquez sur le bouton Automatique (en regard du menu local « Mode de codage audio »), Compressor détermine au mieux le mode de codage audio souhaité en fonction des fichiers audio sources disponibles. Remarque : dans le menu local « Mode de codage audio », « S » désigne un canal « Surround » arrière unique, et dans cette illustration, « LFE » signifie Low Frequency Effects (effets basse fréquence, également appelé « subwoofer »). Pour plus d’informations, consultez les sections « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) » à la page 149 et « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) » à la page 152.  Activer les effets de basse fréquence : cochez cette case pour inclure le canal LFE dans le flux encodé (indisponible pour la monophonie 1/0 ou la stéréophonie 2/0).  Échantillonnage : cette option permet de spécifier la fréquence d’échantillonnage. Tous les fichiers destinés à la création de DVD vidéo et audio doivent être réglés sur une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz conformément aux spécifications du DVD. Les fréquences d’échantillonnage de 32 kHz et 44,1 kHz ne sont disponibles que lorsque AC-3 générique est le système cible. canaux 3/1 canaux 3/0 canaux 2/2 canaux 2/1 canaux 2/0 canaux 1/0 (option LFE indisponible) (option LFE indisponible) canaux 3/2 G C LFE LFE LFE LFE LFE D Gs Ds G D Gs Ds G D G D S G C LFE D S G C C LFE DChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 143  Débit de données : les choix dépendent du mode d’encodage et du système cible. Plus le débit est élevé, meilleure est la qualité. Le débit des flux AC-3 est stable. À 448 kbps, la valeur par défaut pour l’encodage 5.1, une minute d’audio AC-3 nécessite environ 3,3 Mo d’espace de stockage. Pour l’encodage stéréo, les fréquences de 192 kbps et 224 kbps sont standard et donnent de bons résultats.  Mode BitStream : détermine la finalité des données audio encodées. Les informations figurent dans le flux final et peuvent être lues par certains systèmes de décodage.  Normalisation des dialogues : cette option permet de spécifier le volume moyen du dialogue, mesuré en décibels pleine échelle (dBFS, de l’anglais « Decibels of Full Scale »), de vos fichiers audio par rapport à la modulation maximale. Le périphérique de lecture utilise cette information pour maintenir un volume similaire sur différents flux AC-3. L’objectif recherché est que le niveau d’écoute soit le même pour tous les fichiers audio encodés en AC-3, quel que soit le fichier source. Cela est particulièrement important pour assurer une utilisation correcte de la fonction Normalisation des dialogues lorsque vous enregistrez des fichiers audio diffé- rents (avec des niveaux de volume différents) sur un DVD. Si vous connaissez le niveau moyen de chaque fichier, tapez sa valeur dans le champ Normalisation des dialogues pour chaque fichier. Par exemple, si le VU-mètre indique que le niveau moyen du dialogue de votre séquence Final Cut Pro se situe autour de –12 dB, tapez –12 dans le champ Normalisation des dialogues. Remarque : cette normalisation s’effectue entre les flux audio du DVD. Elle n’a aucun effet à l’intérieur de chaque flux audio. Pour ce type de normalisation, utilisez un outil de montage audio tel que Soundtrack Pro. Vous pouvez saisir des valeurs comprises entre –1 dBFS et –31 dBFS. La différence entre la valeur que vous tapez et 31 dBFS (qui représente le niveau d’écoute normal des dialogues) constitue l’ampleur de l’atténuation du volume audio source.  Si vous tapez –31 dBFS, l’atténuation sera de 0 dB (31 dBFS–31 dBFS), ce qui n’aura absolument aucune incidence sur les niveaux audio sources.  Si vous tapez –27 dBFS, l’atténuation sera de 4 dB (31 dBFS–27 dBFS).  Si vous tapez –12 dBFS, l’atténuation sera de 19 dB (31 dBFS–12 dBFS). Plus le volume du fichier source est élevé, plus la valeur que vous saisissez est réduite et plus le volume du fichier encodé est atténué au cours de la lecture. Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un des préréglages de compression, une définition correcte du réglage Normalisation des dialogues est cruciale. Les pré- réglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux.144 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Si vous ignorez le niveau sonore du fichier source ou si, pour une raison ou une autre, vous souhaitez vous assurer que l’encodeur Dolby Digital Professional n’a aucune incidence sur vos niveaux sonores, saisissez –31 dans le champ Normalisation des dialogues, puis choisissez Aucun dans le menu local « Préréglage de compression » (situé dans l’onglet Prétraitement). Réglages de l’onglet Bitstream Ces réglages sont stockés dans le flux terminé en vue d’une utilisation par le périphérique de lecture. Conservez leur valeur par défaut, si vous avez une raison technique spécifique pour les modifier.  « Downmix du canal central », « Downmix de Surround » : si l’audio encodé dispose de ces trois canaux, mais pas le lecteur, les canaux sont mixés dans la sortie stéréo au niveau indiqué.  Mode Dolby Surround : lors de l’encodage en mode 2/0 (stéréo), indique si le signal utilise Dolby Surround (Pro Logic).  Protégé par Copyright : cochez cette case pour spécifier que ces données audio sont protégées par un copyright.  Contenu original : cochez cette case pour spécifier que ces données audio proviennent de la source originale et non d’une copie.  Informations de production audio : cochez cette case et remplissez les champs en dessous afin de spécifier la façon dont le contenu audio encodé a été mixé. Les périphé- riques de lecture peuvent utiliser ces informations pour ajuster les réglages de sortie.  Niveau de mixage des pics : spécifie le niveau du pic de pression sonore (SPL) (entre 80 dB et 111 dB) dans l’environnement de production où ce mixage a été masterisé.  Type de pièce : permet d’indiquer des informations relatives au studio de mixage.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 145 Réglages de l’onglet Prétraitement Les options de prétraitement sont appliquées aux données audio avant l’encodage. À l’exception du réglage Préréglage de compression, conservez les valeurs par défaut de ces réglages, sauf si vous avez une raison technique de les modifier.  Préréglage de compression : spécifie l’un des modes de traitement de plage dynamique intégré au format AC-3. La valeur par défaut Compression standard pour films doit uniquement être utilisée lorsque vous encodez un mixage original destiné au cinéma. Dans la plupart des cas, vous devez choisir Aucun. Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un de ces préréglages de compression, il essentiel que vous définissiez correctement le réglage Normalisation des dialogues dans l’onglet Audio. Les préréglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux. Remarque : si vous créez un DVD avec un son Dolby Digital Professional Surround 5.1 canaux, vous utiliserez « Compression standard pour films ».146 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Général  Désaccentuation numérique : permet de préciser si les données audio d’entrée ont été accentuées au préalable et s’il est nécessaire d’annuler cette accentuation avant l’encodage. Canal LFE  Filtre passe-bas : cochez cette case pour appliquer un filtre passe-bas 120 Hz au canal LFE (Low Frequency Effects). Désactivez ce filtre si le signal numérique sur l’entrée LFE ne contient pas d’informations au-delà de 120 Hz. Canal bande pass. compl.  Filtre passe-bas : cochez cette case pour activer un filtre passe-bas avec une coupe près de la bande passante audio disponible qui est appliquée aux principaux canaux d’entrée. Si le signal numérique sur les principaux canaux d’entrée ne contient pas d’informations au-delà de la bande passante audio, vous pouvez désactiver ce filtre. Compressor détermine automatiquement la bande passante disponible.  Filtre CN : cochez cette case afin d’activer un filtre passe-haut CN pour tous les canaux d’entrée, comme un moyen simple de supprimer les décalages CN. La plupart des élé- ments audio mixés est déjà libre de décalages CN. Canaux Surround  Augmentation de phase de 90º : cochez cette case pour générer des flux AC-3 multicanaux pouvant être sous-mixés avec un décodeur externe à deux canaux afin de créer une sortie compatible Dolby Surround.  Atténuation du son de 3 dB : cochez cette case afin d’appliquer une atténuation de 3 dB aux canaux Surround d’une piste audio cinéma multicanal transférée vers un format home cinéma grand public. Les canaux Surround cinéma sont mixés à 3 dB de plus que les canaux avant afin de tenir compte des gains des amplificateurs cinéma.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 147 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional Vous trouverez ci-dessous certains éléments dont il convient de tenir compte lors de la configuration et de l’encodage de fichiers Dolby Digital Professional AC-3. À propos des fichiers multimédias sources Il est important de tenir compte de quelques directives lors de l’encodage de fichiers de sortie Dolby Digital Professional à partir de fichiers multimédias sources. En fonction du format, un fichier peut contenir un canal unique (mono), des canaux doubles (stéréo) ou plusieurs canaux. Compressor prend en charge Dolby Digital Professional dans toutes ces configurations. Les fichiers audio destinés à l’encodage Dolby Digital Professional doivent respecter les règles suivantes :  Tous les fichiers sources doivent être de longueur identique. Dans le cas contraire Compressor définit la longueur du flux AC-3 pour qu’elle corresponde à celle du fichier le plus long.  Tous les fichiers doivent présenter une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz (requise pour les DVD).  Les flux AC-3 doivent comporter un multiple de 1536 échantillons. Si ce n’est pas le cas des fichiers d’entrée sélectionnés, Compressor ajoute du silence numérique à la fin des fichiers. Remarque : Compressor peut prendre en charge tout type de fichier source pouvant contenir du son Surround et de l’audio haute résolution jusqu’à 64 bits par échantillon (en virgule flottante), et des fréquences d’échantillonnage jusqu’à 192 kHz. À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur Il n’est pas possible de prévisualiser les réglages définis dans la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional. Si un appareil capable de reproduire le son Surround est connecté à un port USB ou FireWire de votre ordinateur ou à une autre sortie de ce dernier, vous serez en mesure d’entendre le son affecté aux différent canaux, mais il ne tiendra pas compte des réglages tels que ceux définis dans Normalisation des dialogues ou Préréglage de compression.148 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Important : étant donné que la sortie audio n’est pas une sortie Dolby Digital, la sortie optique ne peut pas être utilisée pour vérifier le son affecté à chaque canal. La seule méthode permettant de vérifier les réglages consiste à soumettre le lot et à écouter les résultats. Si vous n’êtes pas sûr des réglages, utilisez la fenêtre Preview pour faire un essai en encodant une partie relativement courte de la source. Vous pouvez importer un fichier AC-3 en tant que fichier multimédia source dans un lot Compressor. Compressor dispose d’un décodeur Dolby Digital intégré qu’il utilise pour décoder les fichiers AC-3. Ce décodeur applique correctement tout réglage défini dans la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional, ce qui vous permet d’entendre les effets même si vous ne disposez pas d’un décodeur Dolby Digital externe. Vous pouvez aussi transcoder les fichiers AC-3 dans un autre format. Remarque : les fichiers AC-3 avec son Surround sont sous-mixés en stéréo si aucun système externe reproduisant le son Surround n’est connecté à l’ordinateur. Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional Suivez ces étapes pour encoder un flux Dolby Digital Professional (AC-3) stéréo (2/0 D,G) à partir d’un fichier multimédia source stéréo. Pour encoder un flux AC-3 : 1 Ajoutez des fichiers audio sources à la fenêtre Lot. (Pour obtenir des détails, reportezvous au chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77.) 2 Enregistrez le lot en choisissant Fichier > Enregistrer sous (ou en appuyant sur Commande + Maj + S), en saisissant un nom pour le lot, en sélectionnant un emplacement et en cliquant sur Enregistrer. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez Nouvelle cible avec réglage dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 149 4 Vous pouvez à l’occasion apporter des ajustements au réglage de la sous-fenêtre Encodage de la fenêtre Inspecteur. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140 pour plus d’informations. Remarque : Compressor associe les canaux de manière intelligente. Voici quelques exemples :  Si vous importez un fichier source stéréo et que vous lui appliquez un mode de codage audio mono 1/0 (C), le fichier fait l’objet d’un sous-mixage.  Si vous appliquez un mode de codage audio Surround au fichier stéréo, les canaux gauche et droit sont mappés sur les canaux frontaux gauche (G) et droit (D) et les autres canaux du mode de codage restent silencieux.  Si vous affectez un fichier stéréo au canal Surround avant gauche ou (arrière) gauche, Compressor sélectionne le canal de gauche et ignore le canal de droite. 5 Cliquez sur Soumettre. Pour obtenir des informations sur l’encodage des fichiers avec son Surround, reportez-vous à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle), » ci-après et à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) » à la page 152. Consultez également la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture des fichiers audio AC-3 avec Compressor. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio individuels aux canaux audio Surround. Pour affecter manuellement des fichiers audio sources aux canaux d’un flux audio Surround : 1 Pour importer les fichiers audio sources, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton « Ajouter du son Surround » de la fenêtre Lot.  Choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround (ou appuyez sur Commande + Maj + I).  Cliquez sur le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez « Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround » dans le menu contextuel. L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.150 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal particulier.  Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G »).  Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G ») et utilisez la zone de dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal. Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche). 3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio sources que vous prévoyez d’inclure dans le flux Surround. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. 4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio sources à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 151 Le groupe de fichiers Surround apparaît comme un seul fichier multimédia source Surround dans la fenêtre Lot et s’affiche également dans la fenêtre Inspecteur. Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour changer le fichier qui lui est affecté. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot. 6 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre. Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor.152 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques) Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps. Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur de canal : 1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés. Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le fichier comme suit : nomdefichier-Gs.aiff (où nomdefichier est le nom de votre fichier). Remarque : il se peut que Mac OS X ajoute une extension de fichier telle que .aiff. Cela n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal. Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor, il apparaîtront en tant que fichiers sources distincts, chacun dans sa tâche. Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3), vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau. Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des modes de codage audio Dolby. Affectation de canaux Code d’identificateur de canal Canal avant gauche -G Canal avant droit -D Canal avant central -C Canal Surround gauche -Gs Canal Surround droit -Ds Canal Surround central -S Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFEChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 153 2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio sources renommés. Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :  Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).  Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept. Les fichiers audio affectés à chaque canal sont affichés dans la fenêtre Inspecteur. Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour changer le fichier qui lui est affecté. 3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de la catégorie Dolby Digital Professional à la tâche du fichier audio source :  Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez sur Ajouter.  Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local, sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.  Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source dans la fenêtre Lot.154 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 4 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur Soumettre. Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor. Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets Vous pouvez rationaliser davantage le processus d’affectation des canaux en encapsulant dans un droplet la méthode « automatique » décrite ci-dessus. Pour en savoir plus sur les droplets, reportez-vous à la section « Utilisation de droplets » à la page 337. Options de mixage spatial Cette section contient des perspectives et suggestions supplémentaires pour l’utilisation des canaux dans un programme Dolby Digital Professional. Utilisation du canal central Dans un système multicanal, il existe trois moyens de centrer une image audio :  Créez un « centre fantôme » (mixez le son à gauche et à droite de façon équilibrée, comme pour la stéréo). Cette méthode est couramment utilisée, mais elle suppose que l’auditeur soit assis juste entre les haut-parleurs (ce qui est impossible dans une voiture et pas toujours le cas dans une maison). Le timbre du son n’est pas le même qu’en provenance d’un haut-parleur direct, en raison des effets d’annulation croisée.  Utilisez le canal central seul. Il en résulte une image centrale stable pour les auditeurs, quelle que soit leur position. Pour éviter que l’audio ne soit trop nette ou trop étriquée, sa réverbération peut être étalée sur les canaux de gauche et de droite.  Utilisez les trois canaux avant de manière égale ou dans des proportions différentes. Cette méthode permet davantage de contrôle de la plage de largeur et de profondeur spatiale. Le centre fantôme peut être renforcé par des signaux supplémentaires dans le canal central, opération qui peut être améliorée par l’étalement du signal dans la paire gauche/droite. Cette méthode présente toutefois un inconvénient : le son issu des trois haut-parleurs peut ne pas être fluide ou ne pas parvenir à l’auditeur en même temps, ce qui entraîne un filtrage en peigne, des variations de tonalité ou autres irrégularités. Pour palier ces problèmes, les signaux supplémentaires peuvent d’abord être traités pour en changer le caractère spatial, le timbre ou l’intensité par rapport au signal central principal.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 155 Utilisation de canaux Surround De subtils effets Surround permettent d’améliorer de façon notoire la sensation de profondeur pour l’auditeur, par rapport à la stéréo conventionnelle. La musique populaire tire souvent parti de l’utilisation créative du son Surround. N’en abusez pas toutefois. Le principe de l’industrie cinématographique (ne pas utiliser les effets Surround comme distraction par rapport à l’histoire) s’applique également au monde de la musique. Limitations du canal LFE Le canal LFE (basse fréquence) est un signal distinct avec une plage de fréquences limitée ; il est créé par l’ingénieur de mixage et est diffusé en plus des canaux principaux dans le mixage. Un filtre « anti-repliement » à 120 Hz dans l’encodeur Dolby Digital Professional limite son utilisation aux deux octaves audibles inférieures. Dolby recommande de limiter le signal à 80 Hz lors du mixage de votre son. Dans la plupart des productions musicales (à quelques exceptions près, notamment les fameux coups de canon dans l’ouverture 1812 de Tchaikovsky), le canal LFE n’est pas nécessaire. Le signal LFE est également ignoré dans le processus de sous-mixage Dolby Digital Professional, de sorte que les signaux de basse intense ne provoquent pas de dégâts sur les petits systèmes stéréo. Prenez soin de ne pas inclure dans le canal LFE des informations vitales qui seraient manquantes lors d’une lecture mono, stéréo ou Pro Logic. Étant donné que le canal LFE est distinct des autres canaux, sa capacité à fusionner avec les fréquences plus élevées peut être modifiée par les filtres utilisés pour générer le signal LFE. Pour garantir un signal audio cohérent, conservez le signal entier dans les canaux principaux. Évitez de créer un canal LFE pour les documents créés à l’origine sans ce canal. Les cinq canaux principaux du format Dolby Digital Professional sont tous complets et le canal LFE n’accroît pas la réponse en fréquence. Les décodeurs Dolby Digital Professional permettent une gestion des basses en dirigeant les fréquences faibles vers un caisson de sous-basses ou d’autres haut-parleurs adaptés. Une piste LFE peut gêner la gestion des basses.156 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional Adaptation de la lecture stéréo Malgré la popularité des systèmes 5.1, il est conseillé de toujours effectuer une reproduction stéréo. Vous pouvez procéder de trois façons différentes :  Préparez un nouveau mixage stéréo à partir des éléments multipistes d’origine (à l’aide des sessions de mixage stéréo standard).  Préparez un sous-mixage ajusté en studio à partir du mixage multicanal. Cette méthode tire parti du travail de mixage de la version 5.1. Elle reste flexible dans les proportions exactes de chaque canal représenté dans le mixage stéréo final.  Laissez le décodeur générer un sous-mixage stéréo, à partir des formules prédéfinies du décodeur. Les options de sous-mixage et les effets de contrôle de plage dynamique peuvent être prévisualisés et ajustés dans le studio de production, et une plage d’ajustements est possible. Vérifiez toujours le mixage sur un système audio bas de gamme afin d’évaluer sa qualité sur les systèmes de lecture les plus modestes. Remarque : pour plus d’informations sur Dolby Digital Professional, consultez la section « Questions fréquences sur Dolby Digital Professional », disponible sur le site Web de Dolby Laboratories Inc. : http://www.dolby.com (en anglais).9 157 9 Création de fichiers de sortie pour flux DV Compressor comprend les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers DV. Parce qu’il est peu coûteux et très répandu, le format vidéo DV est très apprécié pour la capture et la distribution de vidéo en définition standard (SD). Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV (p. 157)  Processus de transcodage DV (p. 158) À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV Cette section contient des informations détaillées sur les divers réglages qui se trouvent à l’intérieur de la sous-fenêtre Encodeur DV de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages DV en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Les boutons Automatique pour les valeurs Format, Proportions et « Ordre de trame »158 Chapitre 9 Création de fichiers de sortie pour flux DV La sous-fenêtre Encodeur de flux DV contient les réglages suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier dv une fois le format de sortie Flux DV sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Format : vous avez le choix entre NTSC et PAL pour le format vidéo de sortie.  Proportions : vous avez le choix entre 16:9 et 4:3 pour les proportions de la vidéo de sortie. Remarque : le format 16:9 utilise la vidéo anamorphosée.  Ordre de trame : sélectionnez le champ « Première trame inférieure » (obligatoire pour la vidéo DV entrelacée) avec des sources entrelacées ou Progressive avec des sources progressives. Processus de transcodage DV La méthode utilisée pour transcoder votre vidéo en fichiers au format Flux DV à l’aide de Compressor dépend de l’utilisation que vous comptez faire de ces fichiers. Les étapes essentielles sont les suivantes : Étape 1 : Créez un lot Comme pour toute opération de transcodage, vous devez commencer par créer un lot. Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio source Importez les fichiers vidéo source en les faisant glisser depuis le Finder jusque sur le lot ou en choisissant Tâche > Nouvelle tâche avec fichier. Étape 3 : Ajoutez des cibles avec un réglage DV à chacune des tâches Chacune des tâches requiert au moins une cible ; dans ce cas, les tâches nécessitent des cibles avec réglage Flux DV. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les tâches, puis de sélectionner Cible > Nouvelle cible avec réglage pour appliquer le même réglage à toutes les tâches. Étape 4 : Envoyez le lot en transcodage Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.10 159 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Compressor permet de créer des fichiers H.264 compatibles avec iTunes. Ces fichiers peuvent être lus par iTunes sur un iPod vidéo ou avec Apple TV. L’efficacité de l’encodeur H.264 le rend particulièrement approprié pour la création de fichiers de média destinés à être utilisés avec iTunes et les appareils qui y sont associés, tels que l’iPod ou l’Apple TV. Compressor comprend des réglages prédéfinis qui, grâce à la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple, facilitent la création de fichiers de média compatibles. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple (p. 160)  Processus H.264 pour iPod et Apple TV (p. 164) Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 destinés à la création de DVD, reportez-vous au chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la page 165. Pour obtenir des informations sur la création de fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre contexte que la création de DVD (comme par exemple la vidéo Web), voir le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237. 160 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple Cette section comprend des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Définissez vos réglages H.264 pour appareils Apple à l’aide des contrôles décrits ciaprès, soit en dupliquant puis en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages de la fenêtre Réglages. La sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple contient les éléments suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier propre au format H.264 pour appareils Apple (.m4v) une fois le format de sortie H.264 pour appareils Apple sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages qui se trouve dans la fenêtre Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de la tâche. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et l’encodage multipasse. (La fonction Traitement distribué ne peut être utilisée que sur les ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Taille : ce menu local vous permet de sélectionner l’une des options de taille suivantes :  iPod 640 (VGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 640 pixels.  iPod 320 (QVGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 320 pixels.Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 161  SD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers vidéo de sortie d’une largeur d’image de 640 pixels avec une plage de débit supérieure à celle de la taille 640 (VGA) utilisée par l’iPod.  HD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 1280 pixels.  Proportions : utilisez ce menu local pour choisir la taille de pixel exacte du fichier de données de sortie. Les options disponibles dépendent de l’option de taille (VGA, QVGA ou 720p) que vous avez sélectionnée. Consultez la section « À propos des proportions » à la page 163 pour plus d’informations. Le réglage Proportions dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit les proportions qui correspondent au fichier vidéo source. Important : le mode automatique du réglage Proportions est capable de choisir parmi une grande variété de valeurs pour mieux correspondre à la vidéo source (avec les valeurs déterminées et affichées lorsque ce format de sortie est appliqué à un fichier multimédia source). Pour les meilleurs résultats, il est recommandé d’utiliser le mode automatique pour le réglage Proportions. Remarque : par défaut, la fonctionnalité « Contrôles d’images » est réglée sur « Automatique ». Comme pour le réglage H.264 pour DVD Studio Pro, le « Contrôle de resynchronisation » des « Contrôles d’images » ne sera activé que si le fichier source est entrelacé.  Fréquence d’images : utilisez ce menu local pour choisir l’une des six options suivantes :  29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC  25 : utilisé pour la vidéo PAL  24 : utilisé pour la vidéo PAL  23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC  15 : utilisé pour la vidéo diffusée sur le web Bouton Automatique des proportions162 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Le réglage « Fréquence d’images » dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source.  Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie ou saisissez une valeur dans le champ de texte. les plages disponibles dépendent du réglage Taille. Le réglage à choisir dépend de l’utilisation que vous souhaitez faire du fichier de sortie. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.  Synchronisation des images : également appelée intervalle entre les images clés, la valeur « Synchronisation des images » représente la fréquence d’insertion d’images clés dans le flux H.264. Plus cette valeur est faible, plus la vidéo peut être manipulée (par défilement) de manière fluide durant la lecture (les images clés sont plus fréquentes). Plus cette valeur est élevée, plus la compression est efficace (les images clés sont moins fréquentes). La plage disponible va de 2 à 10 secondes ; la valeur par défaut est de 5 secondes. Le réglage « Synchronisation des images » dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit une fréquence de synchronisation des images appropriée pour le fichier vidéo source.  Multipasse : semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez un encodage plus rapide (passe unique), désélectionnez cette case. Remarque : si vous utilisez aussi le traitement distribué, il peut être également utile de désactiver la segmentation de tâches (consultez la section « Autoriser la segmentation de la tâche » à la page 160). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64. Bouton Automatique de la fréquence d’imagesChapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 163  Inclure l’audio AAC : utilisez cette case pour inclure une piste audio AAC stéréo dans la séquence de sortie. Le débit de la piste audio sera de 128 kbps. La fréquence d’échantillonnage sera de 44,1 kHz ou de 48 kHz, en fonction de l’audio d’entrée. Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie sur iPod Les marqueurs de chapitre créés dans Final Cut Pro sont transférés à d’autres fichiers de sortie qui peuvent être reconnus par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v), Final Cut Pro et DVD Studio Pro. Vous pouvez aussi ajouter des marqueurs de podcast au fichier de sortie. Les marqueurs de podcast sont similaires aux marqueurs de chapitre (il est possible de leur affecter une URL et une illustration), mais il n’est pas possible d’y accéder directement avec le visualiseur. Ils sont destinés à fournir une fonction de diaporama à des podcasts audio. Pour obtenir des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317. À propos des proportions L’option que vous choisissez dans le menu local Taille détermine la largeur du fichier encodé. Celle que vous sélectionnez dans le menu local Proportions détermine sa hauteur. Compressor redimensionne verticalement la vidéo source pour qu’elle soit adaptée à la hauteur. Cela signifie que la vidéo source doit être anamorphosée (les objets semblent étirés verticalement) en prévision d’un redimensionnement destiné à l’adapter aux proportions souhaitées. Si une vidéo qui n’est pas anamorphosée est réglée sur des proportions autres que ses proportions d’origine, l’image du fichier encodé apparaît déformée à l’écran. Important : si votre vidéo source est au format Letterbox, utilisez les proportions qui correspondent à l’intégralité de l’image vidéo, bandes noires comprises, sinon vous obtiendrez des fichiers de sortie déformés. Vous pouvez éliminer les bandes du format Letterbox à l’aide de la fonction de rognage automatique. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287. Les options suivantes sont disponibles dans le menu local Proportions : iPod 640 (VGA) iPod 320 (QVGA) Apple TV SD Apple TV HD 4:3 (640 x 480) 4:3 (320 x 240) 4:3 (640 x 480) Sans objet 16:9 (640 x 360) 16:9 (320 x 180) 16:9 (640 x 360) 16:9 (1 280 x 720) 1,85:1 (640 x 346) 1,85:1 (320 x 173) 1,85:1 (640 x 346) 1.85:1 (1 280 x 692) 2,35:1 (640 x 272) 2,35:1 (320 x 136) 2,35:1 (640 x 272) 2.35:1 (1 280 x 544)164 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple Si le fichier de média source est un fichier NTSC DV ou HDV et que vous n’êtes pas sûr de ses proportions, cliquez sur le bouton Automatique. Cette option analyse les proportions du fichier multimédia source pour déterminer les proportions idéales en pixels. Processus H.264 pour iPod et Apple TV L’efficacité et la qualité du format H.264 offrent un certain nombre d’options aux créateurs de vidéo destinée aux iPod et à l’Apple TV :  Compressor propose deux tailles de vidéo spécialement conçues pour la lecture sur iPod : iPod 320 (QVGA) et iPod 640 (VGA). Quelle que soit l’option choisie, les fichiers de média de sortie pourront être lus par l’iPod et, dans les deux cas, l’image affichée sur l’écran de l’iPod sera de bonne qualité.  Si vous avez l’intention de regarder les fichiers de média de sortie sur l’iPod même, vous pouvez utiliser la taille d’encodage iPod 320 qui crée des fichiers dont l’image correspond à environ la moitié de celle obtenue en choisissant la taille d’encodage iPod 640.  Si vous pensez que les fichiers de média de sortie seront affichés sur des écrans de plus grande taille, dans iTunes ou sur un moniteur connecté à un iPod, utilisez plutôt la taille d’encodage iPod 640 qui offre une meilleure qualité.  Si vous avez ajouté des marqueurs de chapitre à la vidéo à l’aide de la fenêtre Preview, iTunes utilise automatiquement le premier marqueur comme affiche. Si vous avez affecté une image à l’un des marqueurs à l’aide de Compressor, le premier marqueur disposant d’une image devient l’affiche dans iTunes. Vous pouvez, si nécessaire, changer d’affiche dans iTunes. Pour en savoir plus, reportez-vous à l’Aide iTunes. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour obtenir d’autres informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre dans Compressor.  La taille d’encodage Apple TV HD permet de créer des fichiers vidéo dont la taille d’image est environ quatre fois celle des fichiers obtenus en choisissant la taille d’encodage iPod 640. Il n’est pas possible de lire ces fichiers sur un iPod et il se peut que leur lecture ne soit pas fluide sur les ordinateurs Macintosh plus anciens.11 165 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro Compressor permet de créer facilement des réglages H.264 spécialement configurés pour la création de DVD haute définition. Les DVD haute définition peuvent utiliser des fichiers sources encodés en MPEG-2 HD ou en H.264. Aux débits des données utilisés par les DVD, le format H.264 est généralement deux fois plus efficace que le format MPEG-2. Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit de données plus faible pour le format H.264 et obtenir la même qualité (et des fichiers de taille plus réduite) qu’avec un encodeur MPEG-2, ou même obtenir une qualité supérieure (et des fichiers de taille semblable) si le débit de données du format H.264 est le même que celui utilisé pour le format MPEG-2. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro (p. 165)  Flux de production H.264 pour DVD (p. 171) À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro Cette section contient des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. Remarque : cette sous-fenêtre Encodeur particulière est dédiée à l’encodage de fichiers H.264 pour la création de DVD vidéo au format haute définition (HD). Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 qui seront utilisés avec des produits Apple tels qu’iTunes, un iPod ou Apple TV, reportez-vous au chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159. Pour plus d’informations sur l’utilisation de H.264 pour d’autres objectifs, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.166 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro La sous-fenêtre H.264 pour DVD Studio Pro contient les éléments suivants :  Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier QuickTime (mov) lorsque le format de sortie H.264 pour DVD Studio Pro est sélectionné dans le menu local « Format du fichier ».  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est pertinente que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et un encodage à deux ou plusieurs passes. (La fonction Traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Format vidéo : choisissez l’une des quatre options suivantes proposées dans ce menu local. Ce sont tous des formats progressifs HD :  NTSC : ce format, également appelé 480p, utilise une taille d’image de 720 x 480 et un format 16x9 anamorphosé à 59,94 ips.  PAL : ce format, également appelé 576p, utilise une taille d’image de 720 x 576 et un format 16x9 anamorphosé à 50 ips.  720p : ce format utilise une taille d’image de 1 280 x 720 et un format 16x9 à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL.  1 920 x 1 080 : ce format, également appelé 1080p, utilise une taille d’image de 1 920 x 1 080 et un format 16x9 à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL. Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 167 Le réglage Format vidéo dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit le format vidéo qui correspond au fichier vidéo source.  Fréquence d’images : choisissez l’une des options suivantes dans ce menu local :  23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC  25 : utilisé pour la vidéo PAL  29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC  50 : utilisé pour la vidéo PAL  50.94 : utilisé pour la vidéo NTSC Le réglage Fréquence d’images dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source. Remarque : si vous choisissez un format dans le menu Format vidéo, le menu Fréquence d’images est rempli automatiquement.  Curseur et champ Débit moyen : choisissez le débit moyen à utiliser pour la vidéo de sortie à l’aide du curseur ou saisissez directement une valeur. Bien que la plage disponible soit comprise entre 0,5 Mbps et 24,99 Mbps, les débits vidéo des DVD HD se situent habituellement entre 7 Mbps et 15 Mbps pour le format H.264 et dépendent du nombre de bits de votre DVD et de la nature de vos fichiers de média source. Le format de fichier H.264 est deux fois plus efficace que le format MPEG-2 standard. Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit moins élevé pour obtenir la même qualité ou obtenir une qualité supérieure au même débit. Consultez la section « À propos des réglages Débit » à la page 170 pour plus d’informations. Bouton Automatique du format vidéo Bouton Automatique de la fréquence d’images168 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro  Curseur et champ Débit maximum : choisissez un débit maximum compris entre 0,59 Mbps et 29,4 Mbps. Vous pouvez aussi saisir tout nombre situé entre ces deux valeurs dans le champ à proximité du curseur. Le débit maximum ne peut pas être réglé sur une valeur inférieure au débit moyen. En règle générale, introduisez un débit maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante. Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD, évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps.  Synchronisation des images : utilisez le curseur ou saisissez directement une valeur pour choisir la vitesse de « Synchronisation des images » pour la vidéo de sortie. Le réglage par défaut est de 2 secondes. Consultez la section « À propos du réglage Synchronisation des images » à la page 169 pour plus d’informations.  Multipasse : cochez cette case pour activer l’encodage multipasse. Semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre une qualité optimale. Pour des encodages plus rapides (une seule passe), désactivez cette case. Consultez la section « Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD » à la page 170 et la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64 pour de plus amples informations.  Inclure l’audio PCM : cochez cette case pour ajouter une piste audio PCM stéréo 16 bits d’une fréquence de 48 kHz à la séquence QuickTime de sortie. La plupart des producteurs de DVD utilisent un réglage Dolby Digital Professional (AC-3) pour l’audio, beaucoup plus efficace. Dans ce cas, vous pouvez désélectionner cette case et vous assurer qu’un réglage Dolby 2.0 est appliqué à la tâche dans la fenêtre Lot. Si vous cochez la case, que vous encodez le film H.264, puis que vous importez le film dans DVD Studio Pro, la piste vidéo et la piste audio apparaissent comme deux éléments distincts sous l’onglet Ressources, comme si vous aviez importé une ressource vidéo et une ressource audio.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 169 À propos du réglage Synchronisation des images Le réglage « Synchronisation des images » permet de définir un groupe d’images (« Group Of Pictures » en anglais ou « GOP ») H.264. L’une des différences qui existent entre l’encodage MPEG-2 et l’encodage H.264 est le fait qu’une image faisant partie d’un groupe d’images peut faire référence à d’autres images que celles à côté desquelles elle se trouve, ce qui signifie que le décodeur doit stocker toutes les images de réfé- rence éventuelles afin de pouvoir y accéder. La première image d’un groupe d’images H.264 est une image I spéciale appelée image IDR (de l’anglais « Instantaneous decoder refresh ») qui a notamment pour effet d’effacer les mémoires tampons des images de référence du décodeur. Cela signifie que les images qui constituent le groupe d’images défini par le réglage Synchronisation des images peuvent faire référence à n’importe quelle autre image du groupe, mais pas à celles qui se trouvent en dehors du groupe. Il en résulte qu’un réglage de synchronisation d’images plus long crée un plus grand groupe d’images, contenant plus d’images disponibles pour le référencement, alors qu’un réglage plus court donne lieu à un groupe d’images plus petit et à un nombre plus réduit d’images auxquelles il est possible de faire référence. Des images I, appelées images-clés de synchronisation partielle, sont ajoutées au groupe d’images. Ces images I standard définissent un groupe GOVU (de l’anglais « Group of video access unit »). Important : afin d’assurer la conformité aux spécifications des DVD HD et à leurs exigences relatives à la longueur maximale du groupe GOVU, Compressor insère automatiquement une image-clé de synchronisation partielle toutes les 0,5 secondes. FS PS GOP défaut de deux secondes GOVU défaut de 0,5 secondes Synchronisation partielle image-clé PS PS Synchronisation des images image-clé170 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD Pour vous assurer que tous les fichiers H.264 créés avec Compressor sont correctement compilés en fichiers compatibles avec les DVD HD dans DVD Studio Pro, veillez à ce que l’encodage multipasse soit activé. Pour activer cet encodage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur H.264 dans la fenêtre Inspecteur. 4 Cochez la case Multipasse. À propos des réglages Débit Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD, n’oubliez pas de prendre en considération le débit de vos pistes audio ainsi que le débit H.264. Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD, évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps. Vous devez faire en sorte que la somme des débits audio et vidéo, moyens et maximum ne dépasse pas 30 Mbps, le débit maximum garanti par les lecteurs de DVD haute définition. Étant donné que les formats audio compatibles avec les DVD utilisent un débit constant (CBR, de l’anglais « Constant bit rate »), vous n’avez pas à vous préoccuper d’un éventuel débit audio maximum. Par exemple, si vous utilisez de l’audio AIFF à 1,5 Mbps, vous devriez veiller à ce que les débits vidéo moyen et maximum pour les DVD haute définition ne dépasse pas 28,5 Mbps. En règle générale, votre débit moyen sera inférieur à cette valeur (entre 7 Mbps et 15 Mbps). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette valeur. Il est recommandé de ne pas dépasser 28,0 Mbps comme débit maximum afin de conserver une marge d’erreur (par exemple, pour les flux des sous-titres). Si vous utilisez un format audio comprimé compatible avec les DVD, tel que le format Dolby Digital ou MPEG-1/Layer-2, il se peut que le débit audio soit relativement bas et se situe entre 0,2 Mbps et 0,4 Mbps, auquel cas vous pouvez régler le débit maximum sur une valeur environ 1 Mbps plus élevée. En règle générale, introduisez un débit maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 171 Flux de production H.264 pour DVD L’efficacité et la qualité de H.264 donnent lieu à un certain nombre d’options pour les créateurs de DVD :  Étant donné que le format H.264 est capable de produire une vidéo haute définition (HD) à un débit de définition standard (SD), vous pouvez enregistrer 90 minutes de contenu HD sur un disque DVD-5 ordinaire lisible sur les nouveaux lecteurs DVD HD.  Les résolutions vidéo prises en charge par les DVD SD sont également prises en charge par les DVD HD. Cela signifie qu’un DVD haute définition peut utiliser un fichier de résolution vidéo HD pour son contenu principal, par exemple un long métrage, puis utiliser des fichiers de résolution vidéo SD pour les fonctionnalités supplémentaires telles que les génériques et les documentaires de tournage.  Les ressources H.264 doivent être progressives, si bien que les fichiers vidéo SD entrelacés doivent être convertis en fichiers progressifs. Sinon, vous pouvez encoder des fichiers MPEG-2 à partir des fichiers vidéo SD entrelacés, puis les ajouter à votre projet DVD.12 173 12 Création de fichiers de séquence d’images Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une séquence d’images destinée aux applications de compositing Ce chapitre décrit les séquences d’images que Compressor peut produire à partir de vos fichiers multimédia sources :  Création de fichiers de sortie de séquence d’images (p. 173)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images (p. 174)  Définition de réglages de séquence d’images (p. 175) Création de fichiers de sortie de séquence d’images Le format de sortie Séquence d’images produit un ensemble de fichiers d’images fixes représentant les images vidéo sources. Utilisez cet encodeur pour convertir un plan vidéo en une séquence d’images à utiliser avec des applications de composition incompatibles avec QuickTime. Le format de sortie « Séquence d’images » prend en charge deux formats d’images fixes :  TIFF (Tagged Image File Format) : le format d’image fixe TIFF est l’un des plus courants et des plus flexibles qui soient, et a été développé pour créer un format de fichier standard pour le stockage et l’échange d’images numériques utilisés dans la publication assistée par ordinateur. Il est compatible avec une grande variété d’applications de composition et de traitement d’images.  TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) : le format TARGA, aussi souvent appelé simplement TGA, est un format d’infographie par quadrillage principalement utilisé par les applications d’animation et vidéo.174 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images La sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images contient les éléments suivants pour vous aider à créer des fichiers de sortie TIFF ou TARGA :  Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier tiff une fois le format de sortie TIFF sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (Cette fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Type d’image : choisissez soit TIFF soit TARGA dans le menu local.  Fréq. d’images (ips) : utilisez ce champ et le menu local pour saisir la fréquence d’images à laquelle vous souhaitez que les images fixes soient créées. Plus cette fréquence est élevée, plus le nombre d’images créées est important et plus le fichier de sortie est gros. Par exemple, si vous choisissez 30 images par seconde, Compressor crée 30 images pour chaque seconde de plan en cours de transcodage. Si vous choisissez 8 images par seconde, Compressor ne crée que 8 images fixes par seconde. Choisissez Séquence d’images. Choisissez le type d’image TIFF ou TARGA. Choisissez une fréquence d’images dans le menu local « Fréq. d’images » ou cliquez sur le bouton Automatique.Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images 175  Créer un répertoire de sortie unique : cochez cette case pour créer un dossier de stockage des fichiers de sortie. Le nom attribué au dossier est celui du fichier multimédia et les fichiers sont stockés dans ce dossier sous le nom image-nnn. Par exemple, si le nom du fichier de sortie est test, le chemin d’accès est destination/test/image-nnn. Si vous ne cochez pas cette case, les fichiers sont stockés au niveau supérieur de votre dossier de destination et nommés nom_de_fichier-nnn au lieu de image-nnn. N’oubliez pas que même à un faible débit de 8 images par seconde, un grand nombre de fichiers est créé lors du transcodage dans ce format de sortie ; la création d’un répertoire de sortie s’avère donc être une bonne solution pour que vos fichiers restent organisés.  Ajouter des zéros en tête des numéros d’images : cochez cette case pour ajouter des zéros non significatifs aux numéros des images. Quand vous choisissez cette méthode, tous les noms des fichiers TIFF comprennent plusieurs chiffres, comme image-000001 (ou nom_de_fichier-000001 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie unique). Inversement, les fichiers TIFF adoptent des noms standard, tels que cadre-1 (ou nom_de_fichier-1 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un répertoire de sortie unique). Définition de réglages de séquence d’images Utilisez le format de sortie « Séquence d’images » pour transcoder un plan vidéo en une série d’images fixes. Pour créer un réglage de séquence d’images : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant « Séquence d’images » dans le menu local « Créer un réglage (+) ». 2 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez « Séquence d’images » dans le menu local « Format de fichier ». La sous-fenêtre « Encodeur de séquence d’images » apparaît. 3 Choisissez le type d’image TIFF ou TARGA. 4 Saisissez une valeur dans le champ Vitesse (ips) ou choisissez une fréquence d’images dans le menu local. 5 Cochez la case « Créer un répertoire de sortie unique » pour que vos fichiers de séquence d’images soient stockés dans leur propre dossier à l’intérieur du dossier de destination. 6 Cochez la case « Ajouter des zéros en tête des numéros d’image » pour que les noms de fichier de sortie de séquence d’images soient au format 0000nn.176 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images Important : la fonction de destination distante de Compressor ne prend pas en charge le téléchargement de séquences d’images vers une destination distante (serveur FTP). Utilisez dans ce cas un logiciel de transfert FTP pour pouvoir télécharger la séquence d’images vers des serveurs distants. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à la page 174 pour plus d’informations sur la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images. Remarque : vous pouvez consulter le contenu actuel de votre réglage dans la sousfenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur.13 177 13 Création de fichiers de sortie MP3 Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers MP3 exceptionnels. MP3 est un type d’encodage MPEG spécifique officiellement nommé « MPEG audio layer 3 ». MP3 utilise le codage audio perceptif et la compression psychoacoustique pour éliminer toutes les informations superflues (et notamment les parties de signal sonore redondantes et inutiles que l’oreille humaine ne peut pas entendre de toute façon). Le codage MP3 permet donc de réduire les données audio originales d’un CD (dont le débit de données s’élève à 1 411,2 kilobits par seconde de musique stéréo) d’un facteur de 12 (jusqu’à 112 – 128 Kbps) sans trop sacrifier la qualité sonore. Les partisans du format MP3 prétendent que la qualité sonore n’est pas sacrifiée, toutefois les professionnels audio peuvent entendre la différence sur des équipements de qualité. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisations courantes du format MP3 (p. 177)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 (p. 178)  Processus de transcodage MP3 (p. 180) Utilisations courantes du format MP3 MP3 est une norme de fichiers audio compressés largement adoptée qui peut être utilisée de différentes manières. En voici quelques exemples : Musique Presque tous les lecteurs de musique portables prennent en charge le format audio MP3. En utilisant des débits plus élevés (256 Kbps, par exemple), vous pouvez créer un fichier audio d’excellente qualité et de taille largement inférieure au format audio non compressé. Vous pouvez également ajouter des métadonnées au fichier, afin de pouvoir afficher, lors de l’ouverture du fichier multimédia source sur de nombreux lecteurs (y comprisiTunes), les informations courantes telles que le nom de l’artiste, de l’album, etc.178 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 Podcasts Le large éventail de débits pris en charge par le MP3 en font le format idéal pour diffuser des podcasts de niveaux de qualité variés, permettant ainsi aux utilisateurs de choisir la taille du fichier et le niveau de qualité qui leur convient. Remarque : pour profiter du plus grand nombre d’options lors de la création de podcasts audio améliorés, utilisez le format de sortie MPEG-4. Vous pouvez ajouter des marqueurs de chapitre et de podcast contenant des URL et des illustrations au fichier de sortie. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 Cette section contient des informations détaillées sur les différents réglages de la sous-fenêtre Encodeur MP3 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MP3 s’effectue par l’intermédiaire de ces réglages, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Encodeur MP3 contient les réglages suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier mp3, une fois le format de sortie MP3 sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour les encodages purement audio, cette case n’est pas activée pour le format de fichier MP3. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 179  Menu local Débit stéréo : plus le nombre de kilobits par seconde (Kbps) en mono ou en stéréo est élevé, plus la qualité des données audio est élevée et plus le fichier est volumineux. Les débits les plus courants pour les fichiers MP3 stéréo se situent entre 128 Kbps et 192 Kbps. Les débits plus faibles sont plus adaptés aux fichiers sonores contenant des enregistrements vocaux (plutôt que de la musique). Voici quelques exemples de réglages et de leur utilisation :  32 Kbps : qualité de radio AM, réglage adapté à un discours de qualité moyenne  96 Kbps : qualité de radio FM, réglage adapté à un discours de haute qualité ou à de la musique de qualité moyenne  128 Kbps : adapté à de la musique de bonne qualité  256 Kbps et 320 Kbps : adapté à de la musique de qualité proche d’un CD audio  Utiliser le codage VBR : ce réglage fait varier le nombre de bits utilisés pour stocker la musique en fonction de la complexité de celle-ci. Il permet de maintenir la taille du fichier à un minimum.  Menu local Echantillonnage : nombre de fois par seconde où les formes d’onde de la musique sont capturées numériquement. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Ne sélectionnez pas un taux d’échantillonnage supérieur à celui utilisé à l’origine pour stocker la musique, car vous risqueriez de gaspiller de l’espace. La qualité CD, par exemple, s’élève à 44,100 kHz, il est donc inutile de sélectionner un taux d’échantillonnage supérieur lorsque vous effectuez un encodage à partir d’un CD.  Menu local Canaux : si vous ne disposez pas de haut-parleurs stéréo ou si vos fichiers audio sont monophoniques, choisissez Mono (les fichiers mono sont près de deux fois plus petits que les fichiers stéréo). Si vous envisagez d’écouter vos fichiers MP3 sur un système stéréo, choisissez Stéréo.  Stéréo joint : lorsque cette option est désélectionnée, vos fichiers MP3 contiennent une piste pour le canal stéréo de droite et une piste pour le canal de gauche. Dans de nombreux cas, les deux canaux contiennent des informations connexes. Lorsque la case Stéréo joint est activée, un canal porte les informations qui sont identiques sur les deux canaux, tandis que l’autre canal véhicule les informations uniques. À des débits inférieurs ou égaux à 160 Kbps, cela peut améliorer la qualité sonore de vos données audio converties.  Réglages d’encodage avancé : sélectionnez cette option pour que Compressor analyse vos réglages d’encodage et la source musicale, afin d’ajuster les réglages pour maximiser la qualité.  Filtrer les fréquences inférieures à 10 Hz : le filtrage des fréquences inaudibles permet de générer des fichiers moins volumineux, plus efficaces et sans perte de qualité perceptible. 180 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 Processus de transcodage MP3 La manière d’utiliser Compressor pour transcoder vos données audio en fichiers MP3 dépend de l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les étapes de base sont les suivantes : Étape 1 : Créez un lot Comme pour tout processus de transcodage, vous devez commencer par créer un lot. Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio sources Importez les fichiers audio sources en les faisant glisser du Finder vers le lot ou en choisissant la commande Tâche > Nouvelle tâche avec fichier. Étape 3 : Ajoutez des annotations (si nécessaire) Si vous avez l’intention de lire les fichiers MP3 à l’aide d’un appareil ou d’une application telle qu’iTunes, vous pouvez ajouter diverses annotations, comme le nom de l’artiste, le nom de l’album, le titre et d’autres, qui peuvent être lues et affichées. Étape 4 : Ajoutez des cibles avec un réglage MP3 pour chacune des tâches Chacune des tâches nécessite au moins une cible ; dans ce cas, les tâches ont besoin de cibles avec un réglage MP3. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de sélectionner toutes les tâches, de choisir Édition > Tout sélectionner, puis Cible > « Nouvelle cible avec réglage », afin d’appliquer le même réglage à toutes les tâches. Étape 5 : Soumission du lot pour transcodage Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.14 181 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-1 exceptionnels MPEG-1 est une norme de compression internationale, développée par le groupe MPEG (Motion Picture Experts Group). Elle permet de créer des fichiers vidéo de qualité VHS et a été conçue pour prendre en charge la vidéo non entrelacée (progressive) de résolution SIF (Standard Interface Format) en utilisant des débits relativement faibles Compressor prend en charge des débits allant de 0,5 Mbps à 2 Mbps. Elle permet également de créer des séquences audio compressées à un ou deux canaux. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisations courantes de MPEG-1 (p. 181)  Spécifications de la norme MPEG-1 (p. 182)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 (p. 183)  À propos des flux système et élémentaires (p. 186)  Flux de production de transcodage MPEG-1 (p. 186)  Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web (p. 188)  Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD (p. 189) Utilisations courantes de MPEG-1 MPEG-1 est une norme largement adoptée, ce qui permet de nombreuses utilisations différentes. En voici quelques exemples : DVD, VCD et CD-ROM MPEG-1 est le format de compression vidéo utilisé pour les titres vidéo CD (VCD) et est compatible avec les titres DVD, car tous les lecteurs de DVD contiennent le matériel requis pour lire les séquences MPEG-1. MPEG-1 est couramment utilisé pour la vidéo distribuée sur CD-ROM. Son faible débit et la taille réduite de ses fichiers sont utiles lorsque vous devez faire tenir plusieurs heures de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas besoin de la qualité de diffusion fournie par le codage MPEG-2. Un DVD peut contenir un mélange de vidéo aux formats MPEG-2 et MPEG-1.182 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Sur le web Dans la mesure où MPEG-1 a été l’une des premières normes de compression standard largement répandue, elle présente l’avantage d’être compatible avec la plupart des lecteurs. Cela rend cette norme intéressante pour une utilisation sur le Web où il est nécessaire d’associer une compatibilité maximale avec une qualité relativement élevée. Audio seulement Vous pouvez utiliser la compression audio MPEG-1 couche 2 comme alternative à la compression Dolby Digital Professional ou DTS. Bien qu’il n’y ait pas de réglage Apple, pour les fichiers MPEG-1 audio seulement, dans cette version de Compressor, vous pouvez toujours en créer un vous-même au besoin. Pour plus d’informations, consultez la section « Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD » à la page 189. Spécifications de la norme MPEG-1 Compressor prend en charge toutes les spécifications MPEG-1 pour la taille d’image, la fréquence d’images, l’encodage vidéo et l’encodage audio. Tailles d’images et fréquences d’images MPEG-1 Compressor peut générer de la vidéo au débit maximal (25 ips et 29,97 ips pour les DVD, 23,976 ips, 25 ips et 29,97 ips pour le Web) avec des résolutions SIF qui dépendent de l’utilisation :  Web : 320 x 240  NTSC : 352 x 240  PAL : 352 x 288 Bien que les résolutions NTSC et PAL correspondent à environ la moitié de la résolution maximale de la vidéo MPEG-2, l’image remplit automatiquement la totalité de l’écran lorsqu’elle est lue sur un lecteur de DVD. Spécifications du format de fichier MPEG-1 L’encodage vidéo MPEG-1 utilise un processus très similaire à celui de l’encodage MPEG-2 ; il applique plusieurs termes et réglages identiques. Dans Compressor, les paramètres de codage sont définis de la façon suivante :  Mode de codage : une passe  Structure GOP : ouverte  Motif GOP : BBIBBP  Longueur GOP : 15 images pour NTSC ; 12 images pour PALChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 183 Ces paramètres sont fixes et s’appliquent à tous les fichiers de sortie vidéo MPEG-1 de Compressor. Consultez la section « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les paramètres GOP (Group of Pictures). Consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204 pour plus d’informations sur le mode de codage. Les fichiers de sortie MPEG-1 peuvent contenir des cadres flottants qui ont été forcés sur des images spécifiques en plaçant des marqueurs de compression dessus. Ces marqueurs peuvent être soit ajoutés au fichier source à l’aide de Final Cut Pro, soit ajoutés manuellement dans la fenêtre Preview. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Le format MPEG-1 ne gère pas les marqueurs de chapitre nommés. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-1 de la fenêtre Inspecteur. Vous pouvez faire vos réglages MPEG-1 avec ces onglets, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages. La sous-fenêtre de l’encodeur MPEG-1 s’ouvre avec l’onglet Vidéo par défaut en haut ; elle contient les éléments suivants :  Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-1 mpg lorsque le format de sortie MPEG-1 a été sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou le menu local (+) de l’onglet Réglages. Il est remplacé par m1v si l’onglet Audio est désactivé ou par m1a si l’onglet Vidéo est désactivé.184 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’a d’intérêt que si vous utilisez le traitement distribué (cette fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé). Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Onglets Vidéo et Audio : ces boutons ouvrent les onglets Vidéo et Audio décrits ci-après. Onglet Vidéo Vous pouvez utiliser l’onglet Vidéo pour définir des réglages liés au format vidéo.  Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Vidéo.  Menu local « Fréquence d’images » : choisissez la vitesse de défilement de la vidéo que vous êtes en train de coder.  Avec l’option Web, vous avez le choix entre : 23,976 ips, 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse NTSC) et Automatique.  Avec l’option DVD, vous avez le choix entre : 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse NTSC) et Automatique. Cliquez sur le bouton Automatique pour forcer l’encodeur à déterminer la fréquence appropriée en choisissant celle qui est la plus proche de la source. Remarque : l’utilisation de l’option Automatique avec des vitesses de défilement source non standard peut entraîner des vitesses de sortie qui ne correspondent pas à la vitesse de défilement vidéo prévue. Par exemple, une vitesse de défilement source de 15 ips avec l’option DVD entraîne la sélection automatique de 25 ips (PAL). Si vous prévoyez d’utiliser la sortie sur un DVD NTSC, vous devez choisir 29,97 ips comme vitesse de défilement.  Boutons d’utilisation : choisissez l’utilisation prévue des fichiers de sortie. Bouton AutomatiqueChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 185  Web : force la résolution sur 320 x 240, indépendamment de l’option « Fréquence d’images » sélectionnée.  DVD : permet à la fréquence sélectionnée de déterminer la résolution. Avec une vitesse de défilement de 29,97 ips, la résolution est de 352 x 240. Avec une vitesse de 25 ips, la résolution est de 352 x 288.  Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie, ou bien saisissez une valeur directement dans le champ. La plage disponible étant comprise entre 0,5 Mbps et 2,0 Mbps, la valeur à utiliser dépend de la façon dont la sortie doit être utilisée. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité, mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.  Pour les projets Web, choisissez le meilleur compromis entre qualité de l’image, taille du fichier et temps de téléchargement.  Pour les projets VCD, le débit vidéo recommandé est de 1,15 Mbps, avec un débit de flux système (vidéo et audio multiplexées dans le même fichier) inférieur à 1,3944 Mbps.  Pour les projets DVD, le débit vidéo standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant de 1,856 Mbps. Onglet Audio Vous pouvez utiliser l’onglet Audio pour associer des réglages au format audio.  Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Audio.  Menu local Échantillonnage : choisissez la fréquence d’échantillonnage de l’audio de sortie.  48 kHz : requis pour une utilisation sur des DVD.  44,1 kHz : utilisé sur les CD audio. Il s’agit de la fréquence d’échantillonnage la plus répandue. 186 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1  Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez créer une séquence audio de sortie sté- réo ou mono.  Menu local Débit : sélectionnez le débit à utiliser pour l’audio de sortie. Les options proposées sont les suivantes : 64 Kbps, 128 Kbps, 192 Kbps, 224 Kbps et 384 Kbps. Si des débits supérieurs offrent une meilleure qualité audio, ils génèrent également des fichiers de sortie plus volumineux. Remarque : les valeurs 224 Kbps et 384 Kbps ne sont pas disponibles lorsque l’option Canaux est réglée sur Mono. À propos des flux système et élémentaires Vous pouvez utiliser Compressor pour créer des flux MPEG-1 système ou élémentaires. Flux système Les flux système, également appelés flux multiplexés, associent les composants vidéo et audio dans un même fichier. Ce type de flux est le plus souvent utilisé dans les applications Web. Compressor crée automatiquement un flux système lorsque vous activez les onglets Vidéo et Audio dans le même réglage. Flux élémentaires Dans les flux élémentaires, des fichiers distincts sont utilisés pour les composants vidéo et audio. Certaines applications, telles que DVD Studio Pro, requièrent des flux élémentaires. Compressor crée automatiquement un flux élémentaire si seul l’onglet Vidéo ou Audio est activé. Pour créer des flux élémentaires à partir de la vidéo et de l’audio, vous devez utiliser deux réglages, un avec l’onglet Vidéo activé utilisant l’extension de fichier .m1v, l’autre avec l’onglet Audio activé utilisant l’extension de fichier .m1a. Flux de production de transcodage MPEG-1 Cette section vous propose des instructions de configuration de vos attributs MPEG-1 étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-1 avec Compressor. Configurez vos réglages MPEG-1 à partir de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1, soit en modifiant un réglage existant, soit en en créant un autre. Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie MPEG-1.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 187 Exemples de paramètres MPEG-1 Les paramètres que vous utilisez varient selon que vous procédez au codage pour le Web ou pour un projet de DVD. Codage pour le Web Utilisez les paramètres suivants lors du codage de flux système MPEG-1 pour le Web. Onglet Vidéo  Vitesse : automatique.  Utilisation : Web.  Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité d’image acceptable. Onglet Audio  Échantillonnage : 44,1 kHz.  Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal.  Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité audio acceptable ; utilisez des débits plus élevés lors de l’encodage audio stéréo. Codage pour un DVD Utilisez les réglages suivants pour configurer deux réglages lorsque vous encodez des flux élémentaires MPEG-1 destinés à la création de DVD. Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Vidéo  Vitesse : 29,97 pour NTSC ou 25 pour PAL.  Utilisation : DVD.  Débit : 1,15 Mbps. Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Audio  Case Activé non cochée. Réglage de flux audio élémentaire : onglet Vidéo  Case Activé non cochée. Réglage de flux audio élémentaire : onglet Audio  Échantillonnage : 48 kHz.  Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un seul canal.  Débit : 192 Kbps ou 224 Kbps.188 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie MPEG-1 pour une utilisation Web. Ce processus crée un flux système MPEG-1 unique. Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et choisissez les paramètres Vidéo 1 Ouvrez l’onglet Réglages puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage (+) ». La sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Vidéo qui s’affiche par défaut. 2 Nommez le nouveau réglage « MPEG-1 pour le Web ». 3 Cochez la case Activé. 4 Cliquez sur le bouton Automatique à côté du menu local « Fréquence d’images. » Vous pouvez aussi choisir 23,976, 29,97 ou 25 dans le menu local « Fréquence d’images » de la vidéo source. 5 Sélectionnez le bouton Web. Cela permet de régler la résolution de sortie sur 320 x 240. 6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur. Activez l’onglet Vidéo. Cliquez sur le bouton Automatique ou choisissez une fréquence d’images. Sélectionnez Web pour régler la résolution sur 320 x 240. Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 189 Étape 2 : Sélectionnez les paramètres Audio 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Cochez la case Activé. 3 Choisissez 44,1 kHz dans le menu local Échantillonnage. 4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les sources audio à un seul canal. 5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant. 6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie MPEG- destiné à une utilisation DVD. Ce processus crée deux réglages, un pour la vidéo et l’autre pour l’audio, en créant des flux élémentaires. Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie vidéo MPEG-1 élémentaire. Étape 1 : Créez le réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD 1 Ouvrez l’onglet Réglages et choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage » (+). Un nouveau réglage est ajouté à la liste. 2 Nommez le nouveau réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD ». Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence d’échantillonnage 44,1 kHz. Sélectionnez le nombre de canaux audio. Sélectionnez le débit.190 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Étape 2 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et configurez les réglages Vidéo 1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet Vidéo. 3 Cochez la case Activé. 4 Choisissez la fréquence d’échantillonnage correspondant à votre vidéo source (29,97 ou 25) dans le menu local Échantillonnage. 5 Sélectionnez le bouton DVD. La résolution de sortie correspond ainsi à la vitesse de défilement sélectionnée. 6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une valeur. Pour les projets DVD, la valeur standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant de 1,856 Mbps. Activez l’onglet Vidéo. Sélectionnez la vitesse de défilement. Sélectionnez DVD pour que la résolution corresponde à la vitesse de défilement. Sélectionnez le débit. L’extension de fichier devient m1v dès que l’onglet Audio est désactivé.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 191 Étape 3 : Désactivez l’audio pour le réglage vidéo 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Désactivez la case Activé. Cela permet de régler l’extension de fichier sur m1v et de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux vidéo élémentaire. 3 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Le réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD » est enregistré. Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie audio MPEG-1 élémentaire. Étape 1 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD 1 Ouvrez l’onglet Réglages et cliquez sur le bouton « Ajouter un préréglage » (+). Un nouveau réglage est ajouté à la liste. 2 Nommez le nouveau réglage « Audio MPEG-1 pour DVD ». Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour plus d’informations. Désactivez l’onglet Audio.192 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 Étape 2 : Désactivez la vidéo pour le réglage audio 1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet Vidéo. 3 Désactivez la case Activé. Cela permet de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux vidéo élémentaire, et l’extension du fichier devient m1a. Étape 3 : Configurez les réglages Audio 1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Cochez la case Activé. 3 Choisissez 48 kHz dans le menu local Échantillonnage. 4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour les sources audio à un seul canal. 5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant. Les valeurs habituelles utilisées pour les projets DVD sont 192 Kbps et 224 Kbps. Désactivez l’onglet Vidéo. L’extension de fichier devient m1a lorsque l’onglet Vidéo est désactivé. Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence d’échantillonnage 48 kHz. Choisissez soit Stéréo, soit Mono. Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 193 6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage. Le préréglage « Audio MPEG-1 pour DVD » est enregistré. Création d’un groupe et d’une destination Pour faciliter l’utilisation de ces deux préréglages MPEG-1 avec une source, vous pouvez les rassembler en créant un groupe de préréglages. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations. Pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans DVD Studio Pro, créez une destination qui garantisse que les fichiers de sortie vidéo et audio aient le même nom, mais pas les mêmes extensions. Consultez la section « Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la page 335 pour plus d’informations.15 195 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-2 exceptionnels MPEG-2 est un standard international de compression, développé par le groupe MPEG (Motion Picture Experts Group). Le format MPEG-2 vous permet de créer des fichiers vidéo de qualité diffusion et a été conçu pour prendre en charge des vidéos à haut débit et à haute résolution. Ce format de compression est celui utilisé pour les titres vidéo de haute qualité sur DVD, la diffusion en haute définition et les systèmes de télévision par satellite. Tous les lecteurs DVD disposent du matériel requis pour la lecture MPEG-2. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos du format MPEG-2 en définition standard (p. 195)  À propos des sources haute définition et de MPEG-2 (p. 196)  À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme (p. 197)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 (p. 198)  Flux de production de transcodage MPEG-2 (p. 216) À propos du format MPEG-2 en définition standard La norme MPEG-2 est définie par une fréquence d’images maximale (23,98 à 29,97 images par seconde) et une résolution plein écran (720 x 480 en NTSC et 720 x 576 en PAL). Le MPEG-2 présente les caractéristiques suivantes :  Prise en charge de la vidéo entrelacée : MPEG-2 prend en charge aussi bien la vidéo entrelacée que la vidéo progressive. Comme les contenus MPEG-2 sont généralement lus à partir d’un lecteur DVD local plutôt que sur un réseau (où la bande passante est variable), la fréquence d’images est habituellement constante et la vidéo semble d’une régularité parfaite.  Non-prise en charge de la lecture en continu : le MPEG-2 n’est pas adapté à la lecture en continu de fichiers vidéo sur le web, car il requiert un débit élevé (de 2 à 9 Mbps) pour maintenir une qualité d’image acceptable. 196 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Remarque : l’encodeur de Compressor peut créer des flux vidéo MPEG-2 pour le format DVD vidéo. La création de disques DVD vidéo requiert une application particulière, telle que DVD Studio Pro, qui doit être utilisée conjointement à Compressor. À propos des sources haute définition et de MPEG-2 Compressor offre différentes options et différents flux de production pour le transcodage de fichiers source vidéo haute définition (HD) en fichiers MPEG-2. HD sur DVD Compressor peut générer des fichiers MPEG-2 pour la création de DVD HD (haute définition) à partir de données source HD ou SD (définition standard). Compressor peut conserver les différentes tailles et fréquences d’images de la vidéo haute définition lors du transcodage au format MPEG-2. En outre, Compressor prend en charge les débits plus élevés requis par les formats de DVD HD. Pour plus d’informations sur la création d’une sortie pour les DVD HD, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198 et le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro. Remarque : l’autre format de fichier de sortie pour les DVD HD est H.264, également appelé MPEG-4 Partie 10. H.264 est actuellement obligatoire dans les deux nouvelles spécifications de DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour plus d’informations sur la création de fichiers H.264 pour la HD sur DVD, consultez la section « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165. Conversion de HD en SD Lorsque vous montez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous souhaitez créer un DVD en définition standard à partir de ces sources, utilisez les moyens de conversion fournis par Compressor. Compressor conserve le maximum de détails possible lors de la conversion et préserve les formats progressifs ou entrelacés lors du codage en format MPEG-2 pour les DVD. Pour afficher la résolution des données source et la vitesse de défilement : 1 Importez le fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 2 Cliquez sur le nom de la source dans la fenêtre Lot. La résolution et la vitesse de défilement du fichier source, ainsi que sa durée, apparaissent dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 197 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme Il existe trois types courants de flux MPEG-2 utilisés pour générer de la vidéo encodée en MPEG-2 :  Flux élémentaires : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et pas de données audio. Vous devez utiliser des flux élémentaires si vous souhaitez utiliser votre vidéo encodée en MPEG-2 comme ressource DVD Studio Pro.  Flux de transport : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données audio associées. Tous les canaux sont multiplexés, ce qui permet au destinataire de choisir le canal qu’il souhaite lire. Compressor prend en charge la création de flux de transport à canal unique pouvant éventuellement inclure des données audio. Les flux de transport peuvent également reprendre après une interruption, ce qui les rend particulièrement adaptés aux applications de diffusion et de lecture en continu dans lesquelles le bruit ou l’encombrement du réseau peuvent provoquer des interruptions.  Flux de programme : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données audio associées. Les flux de programme nécessitent une méthode de diffusion sans erreur et sont principalement utilisés pour le stockage ou le traitement au sein d’un ordinateur. Par défaut, l’encodeur MPEG-2 de Compressor crée des flux MPEG-2 élémentaires. Vous pouvez cependant configurer l’encodeur MPEG-2 pour qu’il crée des flux de transport ou de programme et décider s’ils doivent contenir ou non des données audio dans l’onglet Compléments. Consultez la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour plus d’informations. Remarque : tous les réglages d’utilisation de flux, à l’exception des réglages génériques, génèrent des flux élémentaires. Si vous sélectionnez l’un des réglages d’utilisation de flux et que vous configurez la sortie pour générer un flux de transport ou de programme, l’utilisation de flux devient générique. Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations.198 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-2 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MPEG-2 s’effectue par l’intermédiaire de ces onglets, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages. La sous-fenêtre MPEG-2, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut sur l’onglet Format vidéo :  Champ Extension : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-2 m2v automatiquement dès que le format de sortie MPEG-2 est sélectionné dans le menu local « Format du fichier ».  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Utilisation de flux : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux MPEG-2. Compressor modifie les options disponibles et la plage de débits en fonction de l’utilisation que vous choisissez dans ce menu local. Consultez la section « Utilisation de flux, » qui suit, pour plus d’informations.  Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les onglets Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments. Les réglages de ces onglets sont expliqués dans les sections suivantes.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 199 Utilisation de flux Le choix d’un réglage du menu local « Utilisation de flux » permet de s’assurer que le flux encodé en MPEG-2 sera adapté à l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les options du menu local « Utilisation du flux » comprennent :  Générique : l’option générique vous donne un accès complet à tous les réglages MPEG-2. C’est la seule option qui prend en charge le format vidéo MPEG-2 640 x 480 en plus des formats vidéo SD et HD. C’est également la seule option qui prend en charge la création de flux de transport et de programme. Elle prend en charge la plage de débits complète comprise entre 2,0 Mbps et 40,0 Mbps.  DVD SD : l’option DVD SD restreint les options d’encodage aux options admises par la spécification DVD SD. Cela inclut les formats vidéo NTSC et PAL et une plage de débits compris entre 2,0 Mbps et 9,0 Mbps.  Blu-ray : l’option Blu-ray restreint les options d’encodage aux options autorisées par les disques vidéo Blu-ray. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de débits compris entre 10,0 Mbps et 40,0 Mbps.  HD DVD : l’option HD DVD restreint les options d’encodage aux options admises par la spécification HD DVD. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de débits qui varie en fonction du format vidéo sélectionné.  Pour les formats vidéo HD, la plage de débits va de 10,0 Mbps à 29,4 Mbps.  Pour les formats vidéo SD, la plage de débits va de 2,0 Mbps à 15,0 Mbps. Onglet Format vidéo Utilisez l’onglet Format vidéo pour configurer les réglages liés aux formats vidéo, aux fréquences d’images, aux proportions, à la priorité de trame et au timecode. Tous ces réglages, sauf le timecode, peuvent être définis pour une configuration automatique en fonction des données vidéo encodées. L’onglet Format vidéo contient les contrôles suivants :200 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local Format vidéo : choisissez votre format de fichier de sortie vidéo parmi NTSC, PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou diverses versions de formats de largeur égale à 640. Les réglages « Utilisation de flux » déterminent lesquels de ces formats sont réellement disponibles. Lorsque vous choisissez un réglage Format vidéo, les autres réglages de cet onglet sont remplis avec des valeurs par défaut ou ils sont grisés, indiquant qu’il existe des options pour ce réglage. Les éléments NTSC et PAL font référence aux réglages de définition standard pour les normes TV NTSC et PAL. Concernant les principales régions d’utilisation du DVD, sachez que le format NTSC est utilisé en Amérique du Nord et au Japon, tandis que la norme PAL est utilisée partout en Europe. Normalement, le format vidéo de sortie devrait correspondre au format vidéo source. Pour la vidéo entrelacée créée à partir de caméscopes traditionnels NTSC ou PAL, choisissez NTSC ou PAL dans ce menu local. Si vous ne connaissez pas le format vidéo de votre fichier multimédia source, vous pouvez choisir Automatique. Ce paramètre analyse la fréquence d’images d’un plan multimédia source pour déterminer le format vidéo adéquat. Si vous cliquez sur le bouton de format vidéo Automatique, la taille GOP est limitée à 12 ou 15 (en fonction du format de la vidéo, PAL ou NTSC) avec un modèle IBBP fermé. Avec l’option Automatique sélectionnée, vous ne pouvez changer aucun des réglages de fréquence d’images sous cet onglet, ou les réglages GOP sous l’onglet GOP. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les GOP. Remarque : comme le format MPEG-2 pour DVD met en œuvre des tailles d’images vidéo fixes (cf. le tableau ci-dessous), Compressor introduit automatiquement les dimensions de l’image de sortie dans les champs de la sous-fenêtre Géométrie en fonction du format vidéo choisi. Le format vidéo que vous choisissez détermine les options des caractéristiques associées, telles que la taille d’image et la fréquence d’images, les proportions et la priorité de trame. Bouton Format vidéo AutomatiqueChapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 201 Remarque : les dimensions normales de l’image d’une vidéo numérique NTSC en résolution standard sont de 720 x 486. En conséquence, si vous souhaitez transcoder un fichier source en utilisant le paramètre NTSC, celui-ci est rogné par Compressor afin d’être conforme à la taille d’image MPEG-2 de 720 x 480, sauf si vous avez spécifié des attributs de rognage pour votre préréglage. Dans le cas contraire, Compressor rogne deux lignes de pixels à partir du haut et quatre lignes à partir du bas. Cet attribut de rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez visualiser les effets du rognage en double-cliquant sur le réglage dans la tâche pour ouvrir la fenêtre Preview. Format vidéo Taille d’image (en pixels) Fréquence d’images (images par seconde) Proportions Méthode de balayage NTSC 720 x 480 23,98 (progressive uniquement), 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive PAL 720 x 576 25 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 720p 1280 x 720 23,98, 25, 29,97, 50, 59,94 16:9 Progressif HD 1440x1080 1440 x 1080 23,98 (progressive uniquement), 25, 29.97 16:9 Entrelacée, progressive HD 1920x1080 1920 x 1080 23,98 (progressive uniquement), 25, 29.97 16:9 Entrelacée, progressive 640x480 (1,33) 640 x 480 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x360 (1,78) 640 x 360 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x352 (1,82) 640 x 352 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x384 (1,67) 640 x 384 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive 640x320 (2,00) 640 x 320 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive202 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local « Fréquence d’image » : choisissez la fréquence d’image prévue pour le fichier de sortie MPEG-2. Les films et certains caméscopes récents créent des contenus progressifs à 24 images par seconde (ou à 23,98 images par seconde avec la variante NTSC). Bien que le terme « 24p » implique une vidéo avec une fréquence d’images de 24 ips, la fréquence d’images est généralement de 23,976 ips (arrondie à 23,98) ips. Pour transcoder ces sources pour la lecture de DVD sur des téléviseurs NTSC, choisissez le réglage 23,98. Consultez la section « Environ 24p (23,98p) » à la page 204 pour plus d’informations.  Menu local Proportions : choisissez les proportions de votre fichier vidéo. Le paramètre par défaut est 4:3 et l’option 16:9 est utilisée pour les DVD anamorphosés. Ces proportions déterminent la manière dont l’image remplit l’écran de la télévision. Un DVD en 16:9 (grand écran) vu sur une télévision classique 4:3 s’affiche au format boîte aux lettres (bandes noires en haut et en bas de l’écran). Au contraire, un DVD grand écran vu sur une télévision 16:9 (grand écran) résulte en un remplissage complet de l’écran. À propos des fréquences d’image NTSC La fréquence de défilement généralement indiquée pour le format NTSC est de 29,97 images par seconde. De la même manière, la « version NTSC » à 24 images par seconde est mentionnée à la place de la version à 23,98 images par seconde. Ces deux nombres (29,97 et 23,98) sont des approximations des valeurs réelles 30/1,001 et 24/1,001, c’est-à-dire respectivement 29,97003 et 23,97602 avec plus de décimales. Ces valeurs montrent que 29,97 est une approximation relativement bonne de 30/1,001 (décalage de 3 images seulement pour 100 000 secondes), mais que 23,976 serait nettement mieux que 23.98. En fait, même si la valeur 23,98 est utilisée par commodité dans l’Aide Compressor et dans l’interface utilisateurde Compressor, une précision supérieure ou égale à 23,976 est gérée en interne dans Compressor QuickTime et généralement dans QuickTime également.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 203  Menu local « Priorité de trame » : choisissez si ce sera la première ou la dernière trame de votre fichier multimédia source entrelacé qui sera prioritaire (la première) dans le fichier vidéo de sortie MPEG-2. Si vous choisissez Automatique (par défaut), Compressor analyse la vidéo source et essaie de déterminer automatiquement quelle est la trame prioritaire. La trame prioritaire des vidéos sources DV est la trame inférieure. Ce réglage ne concerne pas le format vidéo 720p, car ce format doit être progressif. Remarque : pour la vidéo entrelacée, la première trame est également appelée trame supérieure ou impaire, tandis que la dernière trame est également appelée trame inférieure ou paire.  Champ et case à cocher « Choisir le timecode de départ » : si vous ne sélectionnez pas cette case (état par défaut), Compressor incorpore le timecode existant du fichier multimédia source au fichier multimédia de sortie. Toutefois, en cochant cette case vous pouvez écraser le timecode existant et en introduire un nouveau dans le champ contigu. Ce champ reste inactif tant que la case n’est pas cochée, et s’il n’est pas rempli, le fichier multimédia de sortie utilise le timecode par défaut 00:00:00:00.  Case à cocher Drop frame : si vous avez déjà coché la case « Choisir le timecode de départ » et que vous souhaitez un timecode Drop Frame (plutôt que Non-Drop Frame), vous devez également cocher cette case. Le timecode est un système de numérotation pour l’étiquetage des images dans une séquence vidéo. Dans le cas des vidéos à 30 images par seconde, le timecode fonctionne avec un compteur d’images, qui compte de 0 à 29 puis incrémente le compteur de secondes avant de revenir à 0. Ce type de timecode, également connu sous le nom de timecode 30 images, maintient dans ce cas une mesure précise du temps écoulé. Cependant, dans le cas des vidéos NTSC, la fréquence d’images est égale à 29,97 images par seconde. Un timecode en temps réel a donc été conçu pour fournir des mesures plus précises du temps écoulé. Le timecode en temps réel saute les images 0 et 1 de chaque nouvelle minute, sauf toutes les 10 minutes. Par exemple, le timecode en temps réel 01:08:59;29 est suivi de 01:09:00;02, car les timecodes 01:09:00;00 et 01:09:00;01 ont été sautés. Remarque : le timecode en temps réel ne s’applique que si vous utilisez des vidéos NTSC entrelacées.204 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Onglet Qualité L’onglet Qualité permet de définir le débit de votre vidéo, afin de pouvoir la transcoder à une taille et à une qualité convenables. Outre les contrôles, l’angle inférieur droit affiche une estimation du nombre de minutes de vidéo pouvant tenir sur un DVD de 4,7 Go en tenant compte des paramètres actuels. Cette durée suppose l’utilisation d’un flux audio AIFF avec le flux MPEG-2. Environ 24p (23,98p) Pour la création et l’encodage de DVD, le format 24P se réfère à une séquence vidéo qui contient 24 images progressives (non entrelacées) par seconde, avec une résolution d’image standard de type NTSC (720 x 480 pour le MPEG-2). La fréquence d’images naturelle des films est de 24 images par seconde, et comme le format MPEG-2 est capable de représenter en interne des vidéos à cette fréquence, de nombreux films DVD commerciaux sont encodés à l’aide de cette méthode. Cependant, chaque fois que vous utilisez de la vidéo NTSC dans votre projet, la fréquence d’images des données transférées à partir d’un film est ralentie de 24 ips à 23,976 ips (arrondi à 23,98) et un pulldown 2:3:2:3 est ajouté. Ainsi, le terme plus précis est en fait « 23,98p ». Compressor peut également effectuer cette opération pour les fichiers vidéo sources 24p. Pour ce type de fichiers, l’option de fréquence d’images 23,98 (sous l’onglet Format vidéo) compresse une par une chaque image source, sans compresser les images ou les trames qui se répètent, dans le but d’obtenir une fréquence d’images de 29,97 images par seconde. Avec un taux de compression inférieur, le résultat obtenu est de meilleure qualité que si le fichier avait été converti à 29,97 images par seconde avant le transcodage. Compressor définit en outre convenablement les indicateurs d’images MPEG-2 internes, ce qui permet aux lecteurs DVD d’appliquer de manière appropriée le processus pulldown 3:2 pour l’affichage de 29,97 images entrelacées par seconde sur des télévisions NTSC. Remarque : si la fréquence d’images de votre vidéo source est de 24,00 images par seconde au lieu de 23,98, Compressor saute une image toutes les 1000 images source. Au contraire, lorsque la fréquence de la vidéo source 24P est de 23,98 images par seconde, Compressor transcode toutes les images sources, sans en sauter ou en répé- ter aucune.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 205 L’onglet Qualité contient les contrôles suivants :  Menu local Mode : vous permet de choisir l’un des modes d’encodage MPEG-2 ciaprès. Les modes haute définition (HD) sont « VBR 1 passe optimal » et « VBR 2 passes optimal ».  CBR une passe : si vous utilisez ce mode, le débit du flux vidéo MPEG-2 de sortie est maintenu à un taux à peu près constant d’un GOP à l’autre. Ce mode d’encodage MPEG-2 est le plus rapide de Compressor et permet d’obtenir une qualité finale bonne, voire très bonne, notamment à des débits compris entre 5 et 9 Mbps.  VBR une passe : ce mode d’encodage VBR (débit variable) a pour but d’assurer une qualité constante (au détriment d’un débit constant) du fichier vidéo transcodé. Ainsi, dans les scènes très détaillées ou en mouvement rapide, Compressor autorise un débit supérieur à celui des séquences moins détaillées ou fixes du flux vidéo. Malgré cette variation de débit, Compressor veille à ce que le débit moyen soit conforme à la valeur que vous avez spécifiée et à ce que le débit maximum ne soit pas dépassé. Contrairement au mode à deux passes, ce mode ne permet pas de parcourir la totalité du média source avant son transcodage, ce qui entraîne une distribution de débit moins optimisée que celle obtenue avec un débit variable à deux passes. Néanmoins, pour la plupart des fichiers de données en définition standard (SD) à des débits de 3,5 Mbits et plus, la qualité finale est bonne ou excellente et le transcodage est rapide. Menu local Mode Estimation de la durée pour un disque de 4,7 Go avec un flux audio AIFF stéréo Menu local « Estimation d’animation »206 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  VBR 1 passe optimal : cette option est similaire au mode VBR à une passe, mais dans ce mode, Compressor donne la priorité à ses processus décisionnels internes. Malgré un transcodage plus lent dans ce mode qu’en VBR 1 passe, la qualité vidéo SD finale à des débits de 3 à 3,5 Mbits/s et au-delà est excellente, voire exceptionnelle. Les débits en MPEG-2 HD peuvent aller de 10 à 29 Mbps en moyenne, de 12 à 29 Mbps au maximum. Comparé au mode VBR 1 passe, ce mode offre une meilleure qualité, notamment avec des données difficiles à traiter à de faibles débits. Remarque : pour les flux courts d’une ou deux minutes tout au plus, la précision du débit peut être réduite de 10 à 30 % quel que soit le mode précédent utilisé.  VBR 2 passes : dans ce mode, Compressor lit deux fois l’ensemble du fichier vidéo source. Durant la première passe, Compressor analyse entièrement le flux vidéo source avant de le transcoder dans le but de déterminer le degré de difficulté de l’encodage de chaque scène. Il crée ensuite un plan de distribution de débit qui affecte le débit le plus rapide aux scènes les plus complexes et le débit le plus lent aux scènes les plus simples, en veillant à obtenir un débit moyen conforme à la valeur indiquée sans dépasser le débit maximum spécifié. Lors de la deuxième passe, Compressor procède à la compression, en créant le fichier vidéo de sortie MPEG-2 conformément à son plan de distribution de débit. Tout comme le mode VBR 1 passe, le but du mode VBR 2 passes est d’obtenir une qualité constante plutôt qu’un débit constant. En revanche, le mode VBR deux passes est capable de déterminer où distribuer au mieux les bits dans le fichier multimédia source avant de commencer son encodage. L’inconvénient de ce processus est que la durée du transcodage est près de deux fois plus longue qu’en mode VBR une passe. Bien qu’il soit impossible d’obtenir une qualité deux fois meilleure, la qualité finale est en général plus régulière en mode VBR 2 passes qu’en mode VBR 1 passe, notamment avec des fichiers de données sources dans lesquels les différences entre les scènes les plus complexes et les scènes les plus simples sont notables.  VBR 2 passes optimal : ce mode favorise plus ses processus décisionnels internes que le mode VBR 2 passes. En conséquence, la durée de l’encodage est plus longue. Cependant, la qualité offerte par l’encodeur MPEG-2 de Compressor est la meilleure possible. Ce mode offre une qualité exceptionnelle à des débits de 3 à 5,5 Mbps et au-delà pour la vidéo en définition standard (SD). Remarque : pour plus d’informations sur l’utilisation des modes à deux passes avec la segmentation de tâche, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 207  Champ et curseur de défilement Débit moyen : choisissez le débit moyen en faisant glisser le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations. Remarque : le réglage de débit moyen contrôle directement la taille du fichier encodé. Le réglage de débit maximum n’affecte pas du tout la taille du fichier encodé.  Curseur et champ Débit maximum : choisissez le débit maximum en faisant glisser le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section « Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations. Remarque : ce curseur de défilement n’est disponible qu’avec les modes VBR et ne peut pas être placé sur une valeur inférieure au débit moyen. À propos de la sélection des débits Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD standard, n’oubliez pas de prendre en compte le débit de la piste audio, ainsi que le débit MPEG2. Vous devez faire en sorte que le total des débits audio et vidéo moyens et maximum soit inférieur à 10,08 Mbps, vitesse maximum de transfert garantie par les lecteurs DVD standard (Comme les formats audio compatibles DVD sont à débit constant, il ne faut pas se soucier du débit audio maximum.) Par exemple, si vous traitez la composante audio au format AIFF à 1,5 Mbps, vous devez maintenir les débits vidéo maximum et moyen sous la barre des 8,5 Mbps. Généralement, le débit moyen sera inférieur à cette valeur (par exemple, 3,5 Mbps pour deux heures de métrage sur votre DVD). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette valeur. Un débit maximum de 8,0 Mbps est recommandé pour prévoir une marge d’erreur supplémentaire, afin de s’adapter par exemple aux flux de sous-titrage. Si vous utilisez un format audio compressé compatible DVD comme, par exemple, Dolby Digital ou MPEG-1/ Layer-2, le débit audio peut descendre jusqu’à entre 0,2 et 0,4 Mbps, ce qui vous permet alors de régler le débit maximum sur environ 1 Mbps plus haut. En règle générale, réglez le débit maximum au moins 1 Mbps plus haut que le débit moyen afin de permettre au débit de varier et d’obtenir une qualité constante.208 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Menu local « Estimation d’animation » : ce menu est un autre compromis entre qualité d’image et durée de traitement, en particulier si le fichier source comporte beaucoup de mouvements. Choisissez l’un des paramètres suivants :  Bonne : réglage d’estimation des mouvements le plus rapide. Ce mode fonctionne bien, y compris avec d’importantes quantités de mouvement entre les images, à condition que les images comportent une quantité minimum de mouvements au sein des images. Par exemple, un métrage soumis à une conversion de sa fré- quence d’images ou à d’autres processus tend à ne comporter que peu de mouvements au sein des images. De manière générale, utilisez ce paramètre avec le mode d’encodage à une passe.  Meilleure : ce mode est un bon compromis général pour le paramètre d’estimation des mouvements. Il offre de bons résultats même avec des mouvements entrelacés complexes, et fonctionne bien avec la plupart des types de sources vidéo entrelacées, y compris avec les métrages précaires réalisés avec des petits caméscopes grand public. En général, choisissez cette option avec les modes VBR une passe et VBR deux passes. Remarque : si vous utilisez un format vidéo progressif, l’option Meilleure n’effectue qu’une estimation des mouvements image par image plutôt qu’une recherche de vecteur cinétique trame par trame, qui n’est pas pertinente avec les sources progressives. Dans ce cas, le mode Meilleure est quelque peu plus rapide.  Optimale : l’estimation des mouvements est dans ce cas de qualité optimale et ce mode ne devrait être utilisé qu’avec des sources entrelacées dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants. En contrepartie, il est plus lent que le mode Meilleure. En général, utilisez ce mode pour optimiser la qualité lorsque vous avez choisi les modes VBR une passe Optimale ou VBR deux passes Optimale. Remarque : choisissez dans le menu local « Estimation d’animation » le mode d’estimation d’animation (EM) qui convient le mieux au mode d’encodage sélectionné parmi les cinq possibilités décrites ci-dessus. Choisissez l’option d’estimation d’animation Bonne pour le mode une passe, Meilleure pour les modes VBR une passe et VBR deux passes, et Optimale pour les modes VBR une passe Optimale et VBR deux passes Optimale. Bien que les modes d’estimation d’animation fonctionnent quel que soit le mode d’encodage choisi, il est recommandé d’utiliser ces combinaisons.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 209 Onglet GOP Vous utilisez l’onglet GOP (groupe d’images) pour sélectionner un format, une structure et une taille de GOP. Cette sous-fenêtre contient les contrôles suivants Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations. Remarque : si vous choisissez l’un des formats vidéo HD proposés dans l’onglet Format vidéo, vous ne pouvez pas modifier les réglages de l’onglet GOP et ces derniers adoptent par défaut les valeurs d’une structure IBBP GOP fermée avec une taille de 12 (PAL) ou 15 (NTSC).  Menu local Structure GOP : ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image B entres les images de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage. Choisissez l’une des options suivantes :  IP : aucune image B n’est utilisée avec ce paramètre. Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.  IBP : dans une structure IBP, une image B est insérée entre les images de référence (images I et images P). Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.  IBBP : vous pouvez utiliser cette option dans la plupart des cas d’encodage MPEG-2, avec une taille de GOP de 15 pour NTSC ou de 12 pour PAL. Si vous choisissez ce paramètre, deux images B sont insérées entre les images de référence. Remarque : dans la plupart des situations d’encodage MPEG-2 destiné à la création de DVD, choisissez une structure de GOP IBBP et une taille de GOP de 15 en NTSC ou de 12 en PAL. Ces paramètres donnent de bons résultats dans la majorité des cas. Consultez la section « Structure GOP » à la page 213 pour plus d’informations.210 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Boutons Ouvert et Fermé : les GOP fermés ne contiennent aucune image faisant réfé- rence à une image du GOP précédent ou suivant, tandis que les GOP ouverts commencent par une ou plusieurs images B faisant référence à la dernière image P du GOP précédent. Les GOP fermés créés par l’encodeur MPEG-2 de Compressor commencent par une image I. Pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si vous allez créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de DVD avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles vidéo dans votre titre. Consultez la section « GOP ouverts et fermés » à la page 214 pour plus d’informations.  Menu local Taille GOP : choisissez le nombre d’images contenues dans votre GOP, suivant le format de la structure GOP sélectionnée. Dans Compressor, un GOP peut contenir au maximum 15 images (NTSC) ou 12 images (PAL et 720p). Quant au nombre minimum d’images d’un GOP, il est de 6 pour un GOP fermé et de 7 pour un GOP ouvert, quel que soit le format vidéo. La relation entre la structure d’un GOP et sa taille vous donnent les différents motifs d’un GOP. Consultez les sections « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 et « Taille GOP » à la page 213 pour de plus amples informations.  Champ Modèle : ce champ ne peut être édité, mais il affiche le modèle GOP réel en fonction de la structure et de la taille que vous avez choisies.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 211 . Onglet Compléments Utilisez l’onglet Compléments pour contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2 spécifiques. L’onglet Compléments contient les contrôles suivants : Compréhension des types de GOP et d’images L’une des principales fonctions de l’encodage MPEG-2 est sa capacité à supprimer les redondances, pas seulement dans une image, mais aussi dans un groupe d’images. Le MPEG-2 utilise trois types d’image (I, P et B) pour représenter une vidéo. Les paramètres des groupes d’images (GOP) permettent de définir le motif des trois types d’image utilisées. Ces trois types d’image sont définis comme suit :  Intra (I) : également connue sous le nom d’image clé. Chaque GOP contient une image I. L’image I est le seul type d’image MPEG-2 qui peut être totalement décompressé sans faire aucune référence aux images qui la précèdent ou la suivent. Comme c’est aussi le type d’image le plus « lourd » en terme de données, c’est lui qui requiert le plus d’espace disque. Si vous souhaitez placer une image I à un changement de scène ou à tout autre emplacement précis, vous devez le paramétrer manuellement à l’aide de la fenêtre Preview. Dans ce cas, une image I est qualifiée de forcée. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations.  Prédite (P) : image encodée à partir d’une image « prédite » selon l’image I ou P précédente la plus proche. Les images P requièrent généralement moins d’espace disque que les images I, car elles font référence à l’image I ou P qui la précède dans le GOP. Remarque : les images I et P sont aussi dénommées images de référence, car une image B peut faire référence à l’un ou l’autre type d’image.  Bidirectionnelle (B) : image encodée à partir d’une interpolation des images de réfé- rence suivantes et précédentes, qu’il s’agisse d’images I ou P. Les images B sont le type d’image MPEG-2 le plus efficace en termes de stockage, car c’est celui qui requiert le moins d’espace disque. C’est l’utilisation d’images B et P qui permet au MPEG-2 de supprimer les redondances temporaires, contribuant ainsi à l’efficacité de la compression vidéo.212 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2  Ajouter des métadonnées DVD Studio Pro : en cochant cette case, vous permettez à Compressor d’analyser des informations de création MPEG-2 spécifiques pendant le processus de transcodage, afin d’accélérer l’importation dans DVD Studio Pro. Néanmoins, ces fichiers MPEG-2 seront incompatibles avec les versions 1.5 ou précé- dentes de DVD Studio Pro. Si vous laissez cette case décochée, les informations seront analysées plus tard dans DVD Studio Pro. Remarque : les flux MPEG-2 contenant des métadonnées DVD Studio Pro supplé- mentaires ne sont compatibles qu’avec la version DVD Studio Pro 2 (ou ultérieure). Les flux MPEG-2 pour lesquels cette case est cochée ne sont pas compatibles avec les versions antérieures à DVD Studio Pro 2, ou avec d’autres outils de création de DVD. Cette case est cochée par défaut dans tous les réglages Apple. Pour que vos fichiers MPEG-2 soient compatibles avec d’autres outils de création de DVD, désélectionnez cette case, puis enregistrez le réglage.  Inclure les marqueurs de chapitre uniquement : en cochant cette case, vous excluez du flux de données les marqueurs de compression sans nom, tout en conservant les marqueurs de chapitre. Si vous laissez cette case décochée, tous les marqueurs sont reconnus dans le fichier multimédia de sortie. Consultez les sections « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations sur les marqueurs de chapitre.  Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé : utilisez cette option pour créer un flux multiplexé (au lieu d’un flux élémentaire). Vous pouvez ainsi transformer le fichier de sortie en flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour en savoir plus sur les différences entre les différents types de flux. L’audio de ce flux est au format couche 2/MPEG-1, avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz ou 48 kHz (en fonction de la source) et un débit de 384 kbps. Pour créer un flux élémentaire audio uniquement (audio couche 2/MPEG-1), consultez la section « Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD » à la page 191. Important : générique est également la seule option qui prend en charge la création de flux de transport et de programme. En cochant la case « Audio couche 2 MPEG-1 multiplexé », vous réglez l’utilisation de votre flux sur Générique si cette utilisation est actuellement réglée sur une autre valeur.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 213 Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs Vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires qui pourront vous être utiles pour décider comment configurer les paramètres GOP et comprendre comment les paramètres GOP affectent les marqueurs DVD Studio Pro. Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP Vous devez considérer les aspects suivants avant de choisir les paramètres d’un GOP : Structure GOP Ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image(s) B entre les images de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage. La structure que vous choisissez dépend de l’éloignement des images P. Comme une image P est prédite à partir de l’image de référence antérieure (soit une image I, soit une image P) et qu’il peut y avoir entre elles une ou deux images B, la prédiction doit couvrir la distance que les objets peuvent parcourir pendant la durée de deux ou trois images. En principe, plus le mouvement moyen est faible d’une image à l’autre, plus les images P peuvent être espacées, et plus la compression peut être importante. Pour la plupart des contenus vidéo, la structure IBBP est un bon choix. Dans le cas de contenus qui ont des séquences entières avec de rares mouvements rapides, il est possible de choisir une structure IBP ou IP, mais un débit relativement élevé (6 à 8 Mbps pour la vidéo SD) peut alors s’avérer nécessaire pour obtenir une bonne qualité. Taille GOP Ce paramètre spécifie le nombre d’images contenues dans un GOP. Or, comme un GOP ne contient exactement qu’une seule image I, une taille plus grande permet généralement d’obtenir une meilleure compression, car les images B et P occupent moins d’espace que les images I. Pour la plupart des médias, un espacement d’environ une demi-seconde entre chaque image I donne de bons résultats. Cela revient à une taille de GOP contenant 15 images en NTSC et 12 images en PAL. Les spécifications du format DVD vidéo interdisent des GOP contenant plus d’images. Généralement, seuls les contenus dont les changements de scènes à des intervalles inférieurs à une demi-seconde sont fréquents bénéficient de GOP de taille plus petite.214 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 GOP ouverts et fermés Les GOP ouverts sont plus efficaces, car ils permettent l’insertion d’une autre image B dans le modèle GOP. Les GOP ouverts commencent par une image B capable de consulter la dernière image P du GOP précédent ainsi que la première image I de son propre GOP. Par définition, les GOP fermés ne peuvent contenir aucune image faisant référence à une image du GOP précédent, ou suivant. Au contraire, les GOP ouverts commencent par une ou plusieurs images B qui font référence à la dernière image P du GOP anté- rieur. Les GOP fermés créés par Compressor commencent toujours par une image I. À structure et taille identiques, la compression obtenue est généralement meilleure avec les GOP ouverts qu’avec les GOP fermés. En effet, l’illustration ci-dessus montre qu’un GOP fermé contient plus d’images P qu’un GOP ouvert de même longueur. Or, comme les images P requièrent habituellement plus de bits que les images B, la compression des GOP ouverts est d’une qualité légèrement supérieure. Certaines restrictions s’appliquent à l’utilisation de GOP ouverts avec des disques DVD vidéo créés à l’aide d’une application de création de DVD de type DVD Studio Pro. La première limite exclusivement aux GOP fermés les flux MPEG-2 utilisés pour des DVD à angles multiples ou mixtes. :06 :07 :08 :09 :09 :04 :05 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 :19 :20 :21 GOP ouvert (IBBP, 15 images) P B B I B B P B B P B B P B B P B B I :03 :04 :05 :06 :07 :08 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 GOP fermé (IBBP, 15 images) I B B B P B B P B P B P B P B Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 215 La deuxième oblige à définir les marqueurs de chapitre des DVD au début d’un GOP fermé. Le meilleur moment pour définir des marqueurs de chapitre est avant d’effectuer le transcodage MPEG-2. Par exemple, si vous spécifiez des marqueurs de chapitre dans Final Cut Pro, vous pouvez paramétrer Compressor de manière à procéder au transcodage MPEG-2 avec des GOP ouverts. Compressor forcera alors un GOP fermé à commencer uniquement au niveau des marqueurs de chapitre spécifiés, et rendra les autres GOP ouverts. Vous pouvez également faire cela en spécifiant « images I forcées » dans la fenêtre Preview de Compressor, puis en leur indiquant un nom de chapitre à utiliser par DVD Studio Pro. Toutefois, si vous souhaitez définir des marqueurs de chapitre à chaque limite de GOP après le transcodage de votre vidéo au format MPEG-2, vous ne devriez utiliser que des GOP fermés. Cette liberté d’action est limitée, car vous ne pouvez définir des marqueurs de chapitre qu’aux limites des GOP et pas à n’importe quelle image de la vidéo. À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro Vous pouvez trouver les marqueurs MPEG-2 suivants dans un fichier multimédia source :  Marqueurs de chapitre : ces marqueurs identifient les images qui devraient être encodées en tant qu’images I et qui sont reconnues comme marqueurs de chapitre lors de l’importation dans DVD Studio Pro.  Marqueurs de compression forcée : ces marqueurs sont ajoutés durant la phase de montage et servent à identifier les images de la vidéo qui devraient être forcées à être des images I pour une meilleure qualité d’encodage, comme la première image d’une nouvelle scène. Les marqueurs de compression forcée ne sont pas reconnus comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro.  Marqueurs de compression automatique : ces marqueurs sont insérés par Final Cut Pro à tous les points de montage, forçant des images I là où des changements de scène sont susceptibles de se produire. Les marqueurs de compression automatique ne sont pas reconnus comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro. Ils ne seront pas inclus si vous cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement ». Si la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » n’est pas cochée, Compressor place automatiquement des images I à chaque fois qu’il détecte l’un des trois types de marqueur. Dans la plupart des cas, cela permet d’obtenir les meilleurs résultats. Cependant, si vous avez l’intention d’utiliser les fichiers multimédia comme faisant partie d’un titre DVD à angles multiples ou angles mixtes, ceux-ci doivent tous avoir les mêmes motifs d’images I.216 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Les marqueurs de chapitre définis dans Final Cut Pro et transcodés dans Compressor ou directement définis dans Compressor seront absents des données MPEG-2 importées si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2. Toutefois, les images I seront définies là où les marqueurs de chapitre ont été nommés. Si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2, les options suivantes sont à votre disposition : Projets natifs Final Cut Pro Les deux options suivantes sont disponibles pour les projets d’origine Final Cut Pro :  Exportation à l’aide de Compressor : si les contrôles de qualité et de transcodage sont importants pour votre projet, utilisez Compressor pour exporter votre fichier multimédia MPEG-2. Vous gagnerez du temps et éviterez les pertes dues à la génération. L’inconvénient de ce mode est que vous ne pouvez pas utiliser Final Cut Pro au cours de l’exportation.  Exporter une séquence de référence QuickTime et la transcoder dans Compressor : vous n’obtiendrez pas la haute qualité et les options d’encodage offertes par Compressor, mais vous pourrez continuer le montage dans le plan de montage de Final Cut Pro pendant que Compressor travaille en arrière-plan. Projets natifs Compressor Vous pouvez définir des marqueurs de chapitre au moyen de la fenêtre d’aperçu Compressor, mais ceux-ci ne seront pas conservés lors de leur exportation vers des versions antérieures à DVD Studio Pro 2. Les images I sont par contre maintenues. Si vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2, vous pouvez définir manuellement les marqueurs de chapitre directement dans DVD Studio Pro. Flux de production de transcodage MPEG-2 Cette section vous propose des exemples et des instructions de configuration de vos attributs MPEG-2 étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-2 avec Compressor. La configuration des réglages MPEG-2 s’effectue via la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 217 Exemples de paramètres MPEG-2 Les réglages MPEG-2 suivants peuvent être utilisés dans la majorité des cas d’encodage MPEG-2 généraux. Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, puis cliquez sur le bouton approprié pour accéder à ces onglets. Remarque : n’oubliez pas que la plupart des paramètres donnés dans cet exemple ne sont pas adaptés à tous les formats vidéo d’entrée, ni à toutes les situations d’encodage. Le cas échéant, quelques paramètres alternatifs sont donnés entre parenthèses. Consultez les sections au début du présent chapitre pour obtenir plus d’informations sur quand et comment utiliser d’autres paramètres. Onglet Format vidéo  Format vidéo : NTSC (PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou l’une des options de largeur égale à 640)  Proportions : 4:3 (16:9 pour un grand écran anamorphosé ou haute définition)  Priorité de trame : automatique (non disponible avec le format 720p) Onglet Qualité  Mode : VBR à une passe Optimale (ou d’autres réglages à une passe et à deux passes)  Débit moyen : 5 Mbps (entre 2 et 9 Mbps) pour le format DVD standard ou 18 Mbps pour les formats vidéo HD (plage variable) Remarque : votre choix de débit peut être influencé par de nombreux facteurs, comme la complexité de la vidéo source, le format et le nombre des flots audio, ainsi que la durée totale des plans vidéo à inclure sur le DVD.  Débit maximum : 8,0 Mbps pour le format DVD standard ou 27 Mbps pour les formats vidéo HD  Estimation d’animation : Optimale Onglet GOP  Structure GOP : IBBP  Taille GOP : 15 (12 pour PAL et les formats HD 50i, 50p et 24p)  Type de GOP : Ouvert (Fermé) Remarque : pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si vous allez créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de DVD avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles vidéo dans votre titre. Consultez les sections « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.218 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie MPEG-2. Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 et choisissez Format vidéo Il est important que le format vidéo, les proportions et le champ dominant concordent avec les paramètres de votre fichier multimédia source. Consultez la section « Onglet Format vidéo » à la page 199 pour une description plus détaillée de chacun de ces paramètres. Remarque : le moyen le plus facile de vous assurer que les réglages sont adaptés au fichier multimédia source consiste à activer les boutons Automatique. Consultez la section « À propos des réglages automatiques » à la page 58 pour plus d’informations. 1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-2 à l’aide du bouton de menu local « Ajouter un préréglage » (+). La sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Format vidéo qui s’affiche par défaut. 2 Choisissez dans le menu local « Utilisation de flux » le réglage qui correspond à la façon dont vous comptez utiliser la vidéo encodée. Cela garantit que les options d’encodage MPEG-2 sont limitées au options prises en charge par l’usage escompté. Les options sont les suivantes :  Générique  DVD SD  Blu-ray  DVD HD Configurez ces réglages manuellement si vous n’avez pas l’intention de les adapter au fichier multimédia source. Sélectionnez les boutons Automatique pour que l’encodeur adapte les réglages au fichier multimédia source. Choisissez le type de flux MPEG-2 à créer.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 219 3 Choisissez un format dans le menu local Format vidéo ou sélectionnez son bouton Automatique :  NTSC (par défaut)  PAL  720p  HD 1440x1080  HD 1920x1080  640x480  640x360  640x352  640x384  640x320 4 Choisissez des proportions dans le menu local Proportions ou sélectionnez son bouton Automatique. Avant cela, vous devez déterminer si la forme prévue de votre vidéo source est au format 4:3 (normal) ou 16:9 (grand écran). 5 En fonction du type de votre média source, choisissez un paramètre de champ dans le menu local « Priorité de trame ». Par exemple, pour un format DV, choisissez Première inférieure. Vous pouvez également choisir le bouton « Priorité de trame automatique » pour laisser Compressor déterminer le réglage correct. 6 Si vous souhaitez utiliser le timecode de votre vidéo source, laissez la case « Choisir le timecode de départ » décochée. Sinon, cochez-la et introduisez un nouveau timecode. 7 Si vous avez coché la case « Choisir le timecode de départ » et que votre format vidéo est NTSC, cochez aussi la case Drop Frame si vous voulez utiliser le timecode en temps réel (au lieu d’avoir un timecode 30 images). Consultez la section « Onglet Format vidéo » à la page 199 pour plus d’informations. Étape 2 : Choix des paramètres de qualité Dans l’onglet Qualité, ajustez les attributs d’encodage MPEG-2 qui ont le plus d’influence sur la qualité finale de votre fichier de sortie vidéo MPEG-2 : mode d’encodage, débits maximum et moyen et type d’estimation d’animation.220 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 1 Cliquez sur le bouton Qualité dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Faites votre choix parmi les options proposées par le menu local Mode. Pour une qualité d’image optimale, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ». Si vous souhaitez obtenir l’encodage le plus rapide possible, choisissez « VBR une passe » ou « VBR 2 passes ». Pour les sources HD, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ». Avec les modes à deux passes, le fichier multimédia source est examiné pendant la première passe, puis transcodé pendant la deuxième avec les débits adaptés au contenu vidéo. À l’inverse, les modes à une passe transcodent plus rapidement, mais distribuent les débits de façon moins optimale que ne le font les modes à deux passes analogues. Remarque : si vous utilisez VBR à deux passes et que le traitement distribué est activé, vous pouvez désactiver la case « Autoriser la segmentation des tâches » dans la sousfenêtre Encodeur. Consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64 pour plus d’informations. 3 Choisissez un débit moyen à l’aide du curseur de défilement Débit moyen ou du champ contigu. Choisissez un débit approprié en fonction du contenu et de la longueur de votre vidéo source, et de la taille (en octets) souhaitée pour votre fichier de sortie. En création de DVD, l’intégralité de la vidéo doit tenir sur le disque DVD, or plus le débit est faible, plus vous pouvez stocker de données. Cependant, plus le débit est important, plus l’image sera de qualité. Choisissez un mode correspondant à vos exigences en termes de durée et de qualité. Choisissez un réglage Estimation d’animation. Choisissez les débits appropriés à vos exigences en termes de taille de fichier et de qualité.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 221 Lorsque vous modifiez la valeur Débit moyen (avec le curseur ou le champ), le calculateur de débit en bas de l’onglet Qualité affiche de manière dynamique le nombre maximum de minutes de vidéo sur un DVD-5. Le calculateur suppose un débit de 1,5 Mbps pour l’audio (AIFF deux canaux). Le tableau ci-dessous fournit quelques débits et la durée des métrages correspondants pour un DVD de 4,7 Go : Remarque : lorsque vous choisissez VBR une passe ou VBR une passe Optimale pour des plans très courts (inférieurs à une ou deux minutes), il est possible que la taille du fichier de sortie MPEG-2 résultant ne reflète pas précisément le débit moyen que vous avez spécifié. Si la longueur du fichier multimédia de sortie MPEG-2 ne correspond pas à vos attentes, vous pouvez essayer de le transcoder à nouveau à un débit moyen plus faible. 4 Si possible, spécifiez le débit maximum en introduisant une valeur dans le champ correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement. Comme les lecteurs DVD prennent en charge des débits de pointe pouvant atteindre jusqu’à 10,08 Mbps pour des composantes audio et vidéo, il est conseillé d’ajuster le débit vidéo maximum entre 8,0 et 8,5 Mbps si vous utilisez une piste audio (AIFF deux canaux) à 1,5 Mbps. Remarque : pour un résultat optimal, assurez-vous que le débit maximum est supé- rieur d’au moins 1 Mbps au réglage moyen. Des différences plus grandes peuvent donner de meilleurs résultats encore. Débit moyen1 Durée approximative pour un DVD de 4,7 Go 3,5 Mbps 121 minutes 5,0 Mbps 94 minutes 6,0 Mbps 82 minutes 7,5 Mbps 68 minutes 8,0 Mbps 65 minutes 1 Pour un plan DVD avec composantes audio et vidéo et sous-images : suppose un débit de 1,5 Mbps pour les données audio (AIFF deux canaux).222 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 5 Choisissez un réglage parmi ceux proposés par le menu local « Estimation d’animation » :  Bonne : c’est le réglage d’estimation d’animation le plus rapide ; suffisant lorsque les mouvements entre les images sont lents.  Meilleure : il s’agit d’un bon compromis général pour le réglage d’estimation d’animation ; il offre de très bons résultats y compris en présence de mouvements entrelacés complexes.  Optimale : réglage de qualité optimale pour manipuler la plupart des sources entrelacées dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants ; un peu plus lent que le mode Meilleure. Consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204 pour plus d’informations. Étape 3 : Choix des réglages de GOP Sélectionnez la structure et la taille appropriées des GOP, puis décidez si vous souhaitez que les GOP soient ouverts ou fermés. Remarque : ces réglages ne sont pas modifiables si vous choisissez un format vidéo HD dans l’onglet Format vidéo. 1 Cliquez sur le bouton GOP dans la sous-fenêtre MPEG-2 Encoder pour ouvrir l’onglet correspondant. 2 Choisissez une structure de GOP dans le menu local Structure GOP. Pour la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez la structure IBBP. 3 Choisissez la taille des GOP dans le menu local Taille GOP. Dans la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD, choisissez une taille de GOP de 15 en NTSC et une taille de 12 en PAL et 24P. Les options disponibles dans ce menu dépendent de la structure choisie pour les GOP, et de s’ils sont ouverts ou fermés. Choisissez une structure GOP pour contrôler le nombre d’images B utilisées. Choisissez des GOP ouverts ou fermés. Choisissez une taille de GOP.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 223 4 Décidez si vous souhaitez que le motif des GOP soit ouvert ou fermé, puis cliquez sur le bouton approprié. Consultez les sections « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211, « Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP » à la page 213, et « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les GOP. Étape 4 : Choix des paramètres supplémentaires Vous pouvez contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2 spécifiques par l’intermédiaire de l’onglet Compléments. 1 Cliquez sur le bouton Compléments dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir l’onglet correspondant. Utilisation d’images I MPEG-2 La fenêtre Preview de Compressor offre une flexibilité de transcodage supplémentaire en vous permettant d’insérer manuellement des images I à n’importe quel endroit dans le fichier MPEG-2 de sortie, indépendamment du motif et de la taille que vous avez choisis pour les GOP. Ces images I, qualifiées de forcées peuvent être utiles pour améliorer la qualité du fichier MPEG-2 à proximité d’un changement de scène. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les images I. En outre, l’ajout d’images I à votre plan vous permet de créer des marqueurs de chapitre pouvant être interprétés et utilisés par DVD Studio Pro. Consultez les sections « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.224 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 2 Cochez la case « Ajouter métadonnées DVD Studio Pro » si vous souhaitez que les informations de création MPEG-2 spécifiques soient analysées par Compressor et non pas ultérieurement par DVD Studio Pro. 3 Cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » si vous souhaitez exclure les marqueurs de compression automatique du flux de données, mais conserver les marqueurs de chapitre. 4 Activez la case « Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé » uniquement si vous devez créer des flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux élé- mentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour plus d’informations. Consultez les sections « Onglet Compléments » à la page 211 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour en savoir plus sur les réglages de l’onglet Compléments. En outre, pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans DVD Studio Pro, créez une destination qui garantit que les fichiers de sortie vidéo et audio portent le même nom, mais uniquement avec des extensions de fichier différentes. Consultez la section « Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la page 335 pour de plus amples informations. Avertissement : si vous cochez cette case, vos fichiers MPEG-2 sont incompatibles avec les outils de création de DVD autres que DVD Studio Pro 2 (ou version ultérieure).16 225 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour créer des fichiers transcodés MPEG-4 exceptionnels. La norme MPEG-4 Partie 2 (également appelée vidéo MPEG-4 dans QuickTime 6) joue un rôle important dans l’évolution des normes pour les secteurs de l’Internet et du multimédia sans fil, qui l’ont largement adoptée. Utilisez MPEG-4 Partie 2 lorsque vous souhaitez garantir la compatibilité avec les périphériques ou lecteurs MPEG-4 Partie 2, tels que les millions de téléphones portables 3G et d’appareils photo numériques qui capturent et lisent la vidéo MPEG-4 Partie 2. La norme H.264, également appelée MPEG-4 Partie 10, est une technologie plus récente que MPEG-4 Partie 2, offrant jusqu’à quatre fois la taille d’image de la vidéo encodée avec le codec MPEG-4 Partie 2 pour un débit donné. Cependant, tout comme les normes MPEG-1 et MPEG-2 sont toujours utilisées aujourd’hui, la norme MPEG-4 Partie 2 continuera d’être utilisée. Remarque : MPEG-4 Partie 2 est à la fois un codec QuickTime (vidéo MPEG-4) et un format de sortie. Dans ce chapitre, nous allons considérer MPEG-4 Partie 2 comme un format de sortie. MPEG-4 Partie 2 offre les avantages suivants :  Conformité aux normes : la sortie est compatible avec les périphériques MPEG-4 Partie 2 et les autres lecteurs normalisés (ISMA), tels que les téléphones portables.  Vidéo haute qualité : transcodeur polyvalent qui peut être réglé à un débit cible et, avec un débit variable une passe, peut optimiser la qualité ou la vitesse de sortie pour un transcodage le plus rapide possible.  Codage audio avancé (AAC) : le format audio MPEG-4 accepte une grande variété de données audio source et apporte à QuickTime un transcodage audio VBR réel. En outre, il utilise le codec AAC, lequel, à débit égal, s’avère plus précis que le MP3 et permet d’obtenir des fichiers de taille inférieure ou des fichiers de taille identique, mais de qualité supérieure. Vous pouvez également inclure des informations de podcasting, comme des marqueurs de chapitre accompagnés d’illustrations ou d’URL, ainsi que diverses annotations textuelles.226 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Algorithmes d’optimisation pour la lecture en continu : les algorithmes d’optimisation indiquent la façon dont un flux vidéo est divisé en paquets pouvant être lus en continu. Pour créer un flux vidéo, le serveur de contenu multimédia requiert des algorithmes d’optimisation pour savoir quelles données envoyer et quand. Le principe de ces algorithmes est de définir la taille maximum d’un paquet et sa durée maximum. Les informations nécessaires à la lecture en continu de votre fichier de sortie sont contenues sur une piste dite piste d’algorithme. Cette piste d’algorithme est créée pour chaque piste multimédia (vidéo et audio) pouvant être lue en continu dans le fichier de sortie, et est utilisée par le serveur de contenu multimédia pour convertir le média en flux de données en temps réel. À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2 permet de sélectionner un large éventail de types et d’options de flux. La sous-fenêtre MPEG-4 Partie 2 contient les éléments suivants :  Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-4 Partie 2 mp4 une fois que le format de sortie MPEG-4 est sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.  Boutons Vidéo, Audio et Diffusion : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les sous-fenê- tres Vidéo, Audio et Diffusion décrites ci-après.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 227  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Étant donné que le format MPEG-4 Partie 2 utilise le mode VBR à une seule passe, vous pouvez laisser cette case cochée dans tous les cas afin d’accé- lérer le traitement distribué. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Autoriser les informations de podcasting : activez cette case pour vous assurer que les annotations et les métadonnées de podcasting sont enregistrées dans le fichier multimédia de sortie. Cette option s’applique uniquement aux fichiers audio. Pour que cette option soit disponible, désélectionnez la case Vidéo activée en haut de la fenê- tre Vidéo. Sous-fenêtre Vidéo La sous-fenêtre Vidéo permet de paramétrer la qualité (profil ISMA), la fréquence d’images (images par seconde), l’intervalle de création d’une image clé et le débit de votre fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. La sous-fenêtre contient les contrôles suivants :  Case à cocher Vidéo activée : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages vidéo du format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Boutons Profil ISMA : choisissez l’une des qualités MPEG-4 Partie 2 suivantes :  Basique (0) : garantit la lecture sur tous les appareils MPEG-4 Partie 2.  Amélioré (1) : offre une meilleure qualité de sortie, mais ce réglage n’est compatible qu’avec les appareils MPEG-4 Partie 2 les plus récents.  Champ et menu local « Fréquence d’images » (ips) : choisissez ou saisissez une valeur pour spécifier la vitesse générale du fichier multimédia de sortie.  Champ « Intervalle entre les images-clés » : saisissez une valeur pour spécifier le nombre d’images clés créées dans le fichier multimédia de sortie.  Menu local Débit : choisissez l’un des débits suivants. Quel que soit le paramètre choisi, la qualité varie d’une image à l’autre pour maintenir le débit sélectionné constant. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement (disponible uniquement avec l’option « Constant à »).228 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Constant à : spécifiez manuellement le débit en introduisant une valeur dans le champ ou en déplaçant le curseur.  VBR bas : spécifie une qualité générale basse pour toutes les images.  VBR moyen : spécifie une qualité générale moyenne pour toutes les images.  VBR haut : spécifie une qualité générale élevée pour toutes les images.  Champ et curseur de défilement Débit : (disponible uniquement avec l’option « Constant à »). Déterminez le débit vidéo général de votre fichier multimédia de sortie (de 32 Kbps à 2048 Kbps) à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant une valeur spécifique dans le champ correspondant. Sous-fenêtre Audio La sous-fenêtre Audio vous permet de définir la qualité des pistes audio, le taux d’échantillonnage et le débit du fichier de sortie MPEG-4. Utilisez les contrôles suivants pour effectuer vos réglages de manière précise :  Case à cocher Audio activé : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages audio du format MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez que les canaux audio de votre fichier multimédia de sortie soient en mono ou en stéréo.  Menu local Échantillonnage : choisissez l’un des taux d’échantillonnage suivants : 8, 11,025, 12, 16, 22,05, 24, 32, 44,1 ou 48 kHz. Vous pouvez également choisir l’option Recommandé pour que Compressor choisisse un taux d’échantillonnage adapté aux réglages Canaux et Débit. Remarque : si vous choisissez l’option Recommandé, le taux d’échantillonnage n’est pas déterminé avant le lancement du transcodage.  Menu local Qualité : choisissez l’une des qualités audio suivantes pour votre fichier de sortie :  Bas : permet d’obtenir un transcodage rapide au détriment de la qualité du fichier de sortie.  Moyen : la qualité audio est meilleure, mais la durée du transcodage augmente. Menu local de sélection de la fréquence d’échantillonnage Curseur de réglage du débitChapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 229  Haut : il s’agit de la meilleure qualité audio disponible. Choisissez cette option quand la qualité audio du fichier de sortie est importante, quelle que soit la durée du transcodage.  Champ et curseur de défilement Débit : déterminez le débit audio général de votre fichier multimédia de sortie, dans une gamme allant de 16 Kbps (2 Ko/s) à 256 Kbps (32 Ko/s), à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant une valeur spécifique dans le champ correspondant. Sous-fenêtre Diffusion La sous-fenêtre Diffusion permet de paramétrer les algorithmes d’optimisation, ainsi que la taille maximum et la durée limite des paquets du fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. Vous pouvez également configurer votre fichier multimédia de sortie pour qu’il soit compatible avec le serveur de diffusion QuickTime, version 4.1 ou précédentes. La sous-fenêtre Diffusion contient les contrôles suivants :  Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages de diffusion au format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.  Case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » : cochez cette case pour que votre fichier de sortie soit compatible avec les anciennes versions de QuickTime Streaming Server (4.1 et antérieures). Ne cochez pas cette case si vous utilisez une version plus récente de QuickTime, tous les problèmes de compatibilité étant automatiquement résolus.  Champ Taille maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la taille maximum autorisée (en octets) des paquets du flux vidéo du fichier multimédia de sortie. La taille des paquets ne doit pas dépasser le paquet le plus gros utilisé sur un réseau quelconque entre le serveur de contenu multimédia et l’utilisateur. 230 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4  Champ Durée maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la durée maximum autorisée (en millisecondes) des paquets du flux vidéo du fichier multimé- dia de sortie. La durée a une incidence sur les paramètres audio MPEG-4 Partie 2 uniquement. Elle permet de limiter la durée maximum de la composante audio (en millisecondes) dans chaque paquet, ce qui limite la perte d’informations audio engendrée par la perte d’un paquet. Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2 Cette section contient des informations sur un processus MPEG-4 Partie 2 standard et sur la création d’un podcast audio. Processus MPEG-4 Partie 2 Si vous n’avez pas besoin de personnaliser les réglages audio et vidéo de votre fichier MPEG-4 Partie 2, vous pouvez utiliser la méthode « rapide et facile » pour transcoder vos fichiers de données source. Pour cela, acceptez les paramètres de sortie MPEG-4 Partie 2 par défaut : Sous-fenêtre Vidéo  Case Vidéo activée : Cochée  Profil ISMA : Basique  Fréquence d’images : 15 images par seconde  Intervalle entre les images clés : 15 images  Débit : 368 Kbps Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus d’informations.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 231 Sous-fenêtre Audio  Case à cocher Audio activé : Cochée  Canaux : Stéréo  Échantillonnage : 44,1 kHz  Qualité : Haute  Débit : 64 Kbps Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus d’informations. Sous-fenêtre Diffusion  Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : cochée  Taille maximum de paquet : 1 450 octets  Durée maximum de paquet : 100 millisecondes Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus d’informations. Si ces paramètres vous conviennent, le paramétrage est terminé et vous pouvez dès à présent commencer le transcodage de vos fichiers multimédia sources.232 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Si vous voulez personnaliser les réglages de format de fichier MPEG-4 Partie 2, le processus de transcodage décrit précédemment n’est pas suffisant et il est nécessaire d’en réaliser un plus détaillé incluant les étapes suivantes : Étape 1 : Personnalisation des paramètres vidéo MPEG-4 1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4 dans le menu local « Format du fichier ». La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 s’ouvre. Le champ Extension indique mp4 et la sousfenêtre Vidéo est au premier plan. 2 Ajustez les réglages vidéo MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles. Remarque : assurez-vous que la case Vidéo activée est cochée. Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus de détails sur les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2. Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres audio MPEG-4. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ Débit ou en déplaçant le curseur de défilement.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 233 Étape 2 : Personnalisation des paramètres audio MPEG-4 1 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 2 Ajustez les paramètres audio MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles. Remarque : assurez-vous que la case Audio activé est cochée. Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus de détails sur les réglages audio MPEG-4 Partie 2. Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres du flux vidéo. Étape 3 : Modification des paramètres du flux vidéo MPEG-4 1 Cliquez sur le bouton Diffusion pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 2 Cochez la case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » si vous prévoyez de distribuer vos fichiers via une version de QuickTime Streaming Server antérieure à la version 4.1. 3 Saisissez de nouvelles valeurs dans les champs Taille maximum de paquet et Durée maximum de paquet, et assurez-vous que la case « Optimisation de diffusion activée » est cochée. Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ Débit ou en déplaçant le curseur de défilement.234 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 4 Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus de détails sur les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2. Processus de podcasting audio Compressor facilite la création de podcasts audio évolués reposant sur le format de sortie MPEG-4. Un podcast audio évolué comprend des informations de podcasting telles que des marqueurs de chapitre ou de podcast accompagnés d’illustrations et d’URL, ainsi que diverses annotations textuelles. Étape 1 : Configurez la sortie MPEG-4 pour une sortie audio uniquement 1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4 dans le menu local « Format de fichier ». 2 Cliquez sur le bouton Vidéo pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 3 Désélectionnez la case Vidéo activée. 4 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante. 5 Sélectionnez la case Audio activé. La sortie MPEG-4 est alors configurée pour l’audio uniquement. Vous pouvez également configurer d’autres réglages dans la fenêtre Audio si nécessaire. Étape 2 : Configurez la sortie MPEG-4 pour qu’elle comprenne des informations de podcasting 1 Activez la case « Autoriser les informations de podcasting » en bas de la fenêtre Inspecteur. Cette case est disponible uniquement si vous avez désélectionné l’option Vidéo activée dans la fenêtre Vidéo. L’activation de cette case garantit que toutes les annotations et tous les marqueurs de chapitre et de podcast, ainsi que les illustrations et les URL, sont incorporés au fichier multimédia de sortie. Désactivez cette case pour activer la case « Autoriser les informations de podcasting ». Activez cette case pour inclure les informations de podcasting dans le fichier multimédia de sortie.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 235 2 Enregistrez ce réglage pour pouvoir l’appliquer à la cible d’un fichier multimédia source. Étape 3 : Appliquez le réglage à la cible du fichier multimédia source Vous devez appliquer le réglage à la cible d’un fichier multimédia source pour pouvoir configurer les informations de podcasting que ce réglage vous permet d’ajouter au fichier multimédia de sortie. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations. Étape 4 : Saisissez les annotations destinées au fichier multimédia de sortie 1 Cliquez sur une zone non cible de la tâche créée par le fichier multimédia source. La fenêtre Inspecteur affiche les onglets Attributs A/N et Informations complémentaires. 2 Cliquez sur l’onglet Informations complémentaires. 3 L’onglet Informations complémentaires vous permet d’ajouter des annotations, telles que le titre ou le nom de l’artiste, au fichier multimédia de sortie. 4 Choisissez dans le menu local d’ajout d’annotations un élément à ajouter au fichier multimédia de sortie. L’élément sélectionné apparaît dans la colonne Annotation. 5 Double-cliquez sur la colonne Valeur de l’élément pour saisir le texte de l’annotation. 6 Répétez cette procédure pour chaque élément d’annotation à ajouter au fichier multimédia de sortie. 7 Cliquez sur Enregistrer. Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources » à la page 87 pour plus d’informations. Choisissez des éléments dans ce menu local pour les inclure comme annotations dans le fichier multimédia de sortie. Cliquez sur Enregistrer une fois les annotations ajoutées.236 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 Étape 5 : Créez et configurez les marqueurs du fichier multimédia de sortie Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et configurer des marqueurs de chapitre et de podcast destinés au fichier multimédia de sortie. Vous pouvez ajouter manuellement les marqueurs ou importer une liste de marqueurs de chapitre. Chaque marqueur de chapitre et de podcast peut porter un nom, être associé à une URL ou recevoir une image ajoutée comme illustration. Lors de la lecture du fichier, l’illustration est affichée avec l’URL (sur laquelle l’utilisateur peut cliquer pour l’ouvrir dans un navigateur web). Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour obtenir des détails sur l’ajout et la configuration de marqueurs dans la fenêtre Preview. Étape 6 : Soumettez la tâche et vérifiez le fichier multimédia de sortie Une fois que vous avez ajouté les annotations et les marqueurs au fichier, vous pouvez le soumettre pour créer le fichier multimédia de sortie. Une fois le processus d’encodage terminé, vous pouvez ouvrir le fichier multimédia de sortie dans le lecteur QuickTime pour vérifier que les marqueurs, les URL et les illustrations s’affichent comme prévu. Ajout de réglages et préréglages supplémentaires Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du processus de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 32517 237 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des fichiers multimédia QuickTime. QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, qui permet aux applications Mac OS de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. QuickTime prend en charge un large éventail de codecs et peut aussi être mis à niveau pour accepter des options de codec supplémentaires, ainsi que des codecs tiers. Consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253 pour plus d’informations sur les options d’exportation QuickTime supplémentaires. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Création de fichiers de sortie QuickTime (p. 237)  À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime (p. 238)  Flux de production de transcodage QuickTime (p. 246)  Compréhension des codecs (p. 250)  Codecs vidéo QuickTime (p. 250)  Codecs audio QuickTime (p. 251) Création de fichiers de sortie QuickTime QuickTime est une norme ouverte intégrant de nombreux codecs et constitue à la fois une architecture multimédia et une architecture de diffusion de contenu largement utilisée pour la création et la distribution. Par exemple, beaucoup d’applications de composition et de montage vidéo utilisent QuickTime comme format de base, et la plupart des créateurs de titres créent le contenu de leurs CD-ROM au format QuickTime. QuickTime contient un grand nombre de codecs audio et vidéo appropriés à toutes les situations, des flux vidéo aux DVD. L’architecture QuickTime peut aussi manipuler des formats de fichier autres que les séquences QuickTime, par exemple les fichiers AVI et les flux 3G. Pour plus d’informations sur la création de ces types de format, consultez le chapitre 18, « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 253.238 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez Séquence QuickTime dans le menu local « Format de fichier » :  Champ Extension de fichier : indique l’extension de fichier pour ce format de fichier de sortie. L’extension de fichier .mov représente le format QuickTime. Il est conseillé de ne pas modifier ce champ. Fichiers multimédia QuickTime pour le web Vous pouvez transmettre en continu vos fichiers multimédia de sortie sur Internet à l’aide de QuickTime, après leur compression à un débit approprié à la bande passante supposée des utilisateurs. Pour cela, convertissez vos fichiers multimédia de sortie soit en séquences QuickTime à lancement rapide (téléchargement placé d’avance en mémoire tampon), soit en séquences QuickTime Streaming (téléchargement complet). Compressor vous permet de choisir différentes options de diffusion en continu via le menu local Diffusion dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. Consultez la section du menu local Diffusion pour plus d’informations sur la diffusion en continu de fichiers multimédia QuickTime sur Internet. Tableau Résumé Champ Extension de fichier Bouton Options (inactif) Menu local DiffusionChapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 239  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Réglages vidéo et Réglages audio : ces boutons ouvrent respectivement les zones de dialogue Réglages de compression et Réglages audio de QuickTime. Utilisez ces zones de dialogue pour sélectionner les codecs appropriés et modifier les autres paramètres de compression audio ou vidéo. Consultez les sections « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244 et « À propos de la zone de dialogue Réglages de compression » à la page 242 pour plus d’informations sur ces zones de dialogue.  Passthrough activé/désactivé : utilisez ces menus locaux pour activer ou désactiver les réglages Vidéo et Audio. Activé signifie que la piste vidéo ou audio sera incluse dans la séquence de sortie. Désactivé signifie que la piste vidéo ou audio sera exclue de la séquence de sortie. Passthrough (audio uniquement) signifie que Compressor va copier les données audio dans la séquence de sortie sans les modifier. Un exemple évocateur serait celui où vous devez convertir des fichiers HD (haute définition) incluant plusieurs pistes audio en fichiers SD (définition standard) sans pour autant déranger les pistes audio. Remarque : si vous exportez une séquence filmée de Final Cut Pro à Compressor (par les menus Fichier > Exporter > Via Compressor) et que vous appliquiez un réglage avec l’option Passthrough activée, la partie audio du réglage se change bien alors en réglage PCM en fonction de celui de la séquence et du nombre de canaux, mais une seule piste est alors créée au moment de l’exportation de sortie. Si la fonction de passthrough audio est nécessaire pour une séquence filmée Final Cut Pro, exportez une séquence QuickTime (menus Fichier > Exporter > Séquence QuickTime), puis importer la séquence dans Compressor. Important : si « Passthrough » est sélectionné, les filtres de la sous-fenêtre Filtre ne sont pas disponibles. De plus, les contrôles de resynchronisation de la sous-fenêtre « Contrôles d’image » ne corrigerons pas l’audio, ce qui peut provoquer des erreurs de synchronisation de la vidéo.240 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime  Diffusion : choisissez l’une des options de diffusion QuickTime suivantes dans ce menu local :  Aucune : si vous choisissez cette option (sélectionnée par défaut), votre fichier multimédia de sortie ne sera pas diffusé en continu sur Internet.  Lancement rapide : grâce à cette option, votre fichier multimédia de sortie peut être visualisé avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis son serveur.  Lancement rapide - En-tête comprimé : cette option produit le même résultat que Lancement rapide (visualisation de votre fichier multimédia de sortie avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis le serveur), mais les fichiers multimé- dia de sortie sont moins volumineux.  Diffusion optimisée : cette option permet d’ajouter des pistes d’indices au fichier multimédia de sortie, afin qu’il puisse être utilisé avec un serveur QuickTime Streaming Server.  Bouton Options : ce bouton reste inactif tant que l’option Diffusion optimisée n’est pas sélectionnée dans le menu local Diffusion. Lorsque vous cliquez sur ce bouton, la zone de dialogue Réglage d’exportation d’indications de QuickTime s’ouvre, vous permettant de choisir des réglages supplémentaires pour les algorithmes d’optimisation de votre flux de données.  Tableau Résumé : affiche des détails complets pour ce réglage. Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie au format QuickTime Les marqueurs de chapitre de Final Cut Pro sont transférés dans d’autres fichiers de sortie reconnaissables par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v), Final Cut Pro et DVD Studio Pro. Pour des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 241 Réglages vidéo et audio QuickTime Les boutons Réglages vidéo et Réglages audio de QuickTime apparaissent dans la sous-fenêtre Encodeur si vous sélectionnez Séquence QuickTime comme format de fichier de sortie. Le bouton Réglages audio apparaît également si vous choisissez AIFF dans le menu local « Format de fichier ». Ces boutons vous permettent d’ouvrir les zones de dialogue Réglages de compression et Réglages Audio, dans lesquelles vous pouvez modifier l’ensemble des codecs vidéo ou audio que vous souhaitez ajouter au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Par défaut, les boutons Réglages vidéo et Réglages audio sont actifs, mais vous pouvez les désactiver en décochant leur case respective. Paramètres des codecs vidéo  Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs vidéo, consultez l’étape 2 de la section « Ajout d’un codec vidéo QuickTime à un réglage » à la page 247.  Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier de sortie avec le lecteur QuickTime :  H.264  Photo-JPEG Paramètres des codecs audio  Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des codecs audio, consultez l’étape 3 de la section « Ajout d’un codec audio QuickTime à un réglage » à la page 249.  Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier multimédia de sortie avec le lecteur QuickTime :  AAC  IMA 4:1 Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur les codecs audio.242 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime À propos de la zone de dialogue Réglages de compression Utilisez la zone de dialogue « Réglages de compression » pour modifier les paramètres des codecs vidéo du format de sortie QuickTime. Pour ouvrir la zone de dialogue « Réglages de compression », cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenê- tre Encodeur QuickTime. Les éventuels réglages qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs vidéo, comme Sorenson Video 3 et Photo-JPEG, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages de compression contient les éléments suivants, en fonction du codec que vous choisissez dans le menu local « Type de compression » :  Type de compression : utilisez ce menu local pour choisir le codec vidéo à ajouter à votre préréglage.  Fréquence : avec ce menu local, vous pouvez réduire la fréquence d’images de votre fichier original afin de réduire la taille du fichier compressé. En effet, des fréquences d’images élevées rendent les mouvements plus réguliers, mais requièrent une bande passante plus large. Utilisez le menu local Fréquence pour choisir une autre fré- quence d’images, mais sachez que pour obtenir des résultats optimaux, la valeur de fréquence d’images du fichier original doit être divisible par la nouvelle valeur. Par exemple, si votre fichier original avait une fréquence d’images égale à 30 images par seconde, vous devriez utiliser une fréquence d’images de 10 ou de 15 images par seconde. Le choix d’une fréquence égale ou à peu près égale à 24 images par seconde entraînerait un mouvement irrégulier, voire des images effacées, car 30 n’est pas exactement divisible par 24. Choisissez parmi les options suivantes : 8, 10, 12, 15, 23.98, 24, 25, 29.97, 30, 59.94, 60 ips, ou choisissez Personnalisé afin de saisir une valeur manuellement. Choisissez une fréquence d’images dans ce menu local. Cliquez sur le bouton Options pour accéder à des réglages de configuration supplémentaires. Sélectionnez un type de compression dans ce menu local.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 243  Images clés : si le codec que vous avez sélectionné le permet, utilisez le champ « Images clés Tous les » pour saisir le nombre d’images souhaité entre deux images clés. Les codecs qui reposent sur une méthode de compression temporelle utilisent des images clés. Celles-ci servent d’images de référence pour la séquence d’images suivante, ce qui permet de supprimer n’importe quelle donnée redondante entre l’image clé et les images suivantes. Les images clés sont séparées par des images delta moins détaillées. L’insertion d’images clés dans votre fichier multimédia est nécessaire à cause des variations de contenu. Certains codecs vidéo permettent d’insérer une image clé toutes les X images, alors que d’autres utilisent des images clés naturelles en analysant la totalité du fichier pour rechercher des similarités et différences importantes, puis en insérant des images clés en fonction des résultats obtenus. Si votre fichier multimédia comporte beaucoup de mouvements, vous devez insérer des images clés plus souvent que vous ne le feriez avec un contenu plus statique, comme une séquence montrant un présentateur.  Menu local Profondeur : utilisez le menu local Profondeur pour définir le réglage de la couleur. Par exemple, si une séquence QuickTime est composée de millions ou de centaines de couleurs et que l’ordinateur de lecture n’est capable d’afficher que 256 couleurs, ce paramètre est nécessaire pour résoudre cette différence de couleur. Les options proposées par ce menu local changent en fonction du codec vidéo sélectionné dans le menu local « Type de compression ». Par exemple, si vous choisissez le codec PNG, vous pouvez faire votre choix parmi une sélection allant des gris à plusieurs millions de couleurs, tandis que le codec Photo-JPEG ne vous permet de choisir qu’entre la couleur et une échelle de gris. Image clé Images delta Image clé244 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime  Curseur Qualité : utilisez ce curseur pour modifier la qualité générale de l’image de votre fichier traité. Il s’agit d’un paramètre subjectif qui permet d’améliorer la qualité en réduisant la bande passante et inversement, et confère la même qualité à l’ensemble du fichier multimédia. Une qualité minimum signifie que les fichiers de sortie requièrent une bande passante plus étroite et qu’ils sont diffusés plus rapidement. Les paramètres disponibles sont Inférieure, Basse, Moyenne, Élevée et Optimale. Vous pouvez également positionner ce curseur entre l’un de ces paramètres pour obtenir un débit plus spécifique (affiché numériquement).  Bouton Options : ce bouton est estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local « Type de compression » propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes.  Débit : utilisez ce champ pour définir le nombre de kilo-octets par seconde (Ko/s) requis pour diffuser votre fichier multimédia. Ce réglage est utile si vous utilisez un débit spécifique (tel qu’une connexion DSL) ou une quantité d’espace spécifique (sur un DVD ou un CD-ROM). Vous devriez choisir un débit approprié pour une diffusion moyenne et, dans la mesure du possible, le configurer au maximum dans les limites de vos données. Ce paramètre est prioritaire sur tous les autres paramètres de qualité du codec, car ce dernier compresse le fichier autant que possible, conformément au débit limite introduit. N’oubliez pas que le débit ne concerne que la piste vidéo de votre fichier multimé- dia. Si votre fichier multimédia possède également des données audio, vous devez aussi en tenir compte. À propos de la zone de dialogue Réglages audio Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression audio des formats de sortie QuickTime ou AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue, cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Séquence QuickTime ou Encodeur AIFF.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 245 Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs audio, comme Qualcomm PureVoice et QDesign Music 2, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires. La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local Format.  Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.  Canaux : choisissez le type de sortie de canal, par exemple mono, stéréo ou un type de sortie multicanal, en fonction du codec.  Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage à appliquer à votre fichier multimé- dia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une bande passante plus large.  Options : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local Format propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes. Menu local Format Champ et menu local Fréquence Bouton Options (inactif)246 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il est préférable de ne pas compresser les données audio. Une composante audio non compressée utilise normalement des échantillons sur 8 bits (qualité téléphone) ou sur 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. Choix d’un codec audio AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives, le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant. Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur les codecs audio. Flux de production de transcodage QuickTime Les étapes suivantes présentent le processus de transcodage nécessaire à la création de fichiers multimédia de sortie QuickTime : Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur QuickTime Il existe une multitude de codecs vidéo et audio QuickTime parmi lesquels vous pouvez choisir dans Compressor. Ceux-ci sont accessibles par l’intermédiaire des zones de dialogue Réglages de compression et Réglages audio, que vous ouvrez à partir de la sous-fenêtre Encodeur QuickTime en cliquant sur les boutons Réglages vidéo et Réglages audio. 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant Séquence QuickTime dans le menu local « Créer un réglage » (+).Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 247 2 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur dans la fenêtre Inspecteur. La sous-fenêtre Encodeur QuickTime s’affiche par défaut, avec les boutons Réglages vidéo et Réglages audio, les menus locaux Activer, le menu local Diffusion, le bouton Options (inactif) et le tableau Résumé. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations. Remarque : assurez-vous que les menus locaux Activer en regard des boutons Réglages sont réglés sur Activer si vous souhaitez inclure ces réglages dans le transcodage. Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime à un réglage Pour ajouter un codec vidéo QuickTime à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue « Réglages de compression », puis choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression ». Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun réglage vidéo, décochez la case Activer à côté du bouton Réglages vidéo.248 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 1 Cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. La zone de dialogue « Réglages de compression » s’ouvre. 2 Choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression », puis acceptez ses réglages par défaut ou personnalisez les autres réglages (le mouvement, le mode d’encodage, la qualité, la profondeur et, si possible, les options). Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs vidéo :  « Paramètres des codecs vidéo » à la page 241  « À propos de la zone de dialogue Réglages de compression » à la page 242  « Codecs vidéo QuickTime » à la page 250 Remarque : vous pouvez voir le contenu actuel du réglage en affichant le tableau Résumé. 3 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications et fermer la zone de dialogue. Choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression ».Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 249 Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime à un réglage Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue Réglages audio, puis choisissez vos paramètres de codec audio. Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun paramètre audio, décochez la case Activer à côté du bouton Réglages audio. 1 Cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre. 2 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré- quence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs audio :  « Paramètres des codecs audio » à la page 241  « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244  « Codecs audio QuickTime » à la page 251 Remarque : vous pouvez voir le détail du contenu actuel du réglage en affichant le tableau Résumé. 3 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue. Choisissez un codec audio dans le menu local Format.250 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Compréhension des codecs Codec est issu de la contraction de compresseur (CO) et de décompresseur (DEC). Différents codecs sont utilisés en fonction des différentes méthodes de lecture (comme le web ou les CD-ROM). Vous pouvez choisir le codec approprié dès que vous connaissez la méthode de lecture de votre audience cible. Pour savoir quel codec répond le mieux à vos besoins, vous devez choisir le niveau de compression nécessaire selon le débit limite et le niveau de qualité souhaités. Les sections suivantes vous expliquent comment faire votre choix entre un codec audio et un codec vidéo. Codecs vidéo QuickTime Chaque codec présente des avantages et des inconvénients. Certains sont plus adaptés au stockage de certains types de média, d’autres introduisent plus d’artefacts. Certains compressent lentement et décompressent rapidement, tandis que d’autres compressent et décompressent à la même vitesse. Certains codecs peuvent compresser un fichier à 1/100e de sa taille originale, alors que d’autres ne réduisent la taille d’un fichier que très peu. Certains codecs ne fonctionnent qu’avec des systèmes d’exploitation donnés, d’autres requièrent un processeur particulier ou une version minimum de QuickTime pour la lecture. Lors du choix d’un codec, vous devez prendre en compte les points suivants :  la configuration minimum du système de votre audience cible,  le matériel source,  la qualité du fichier multimédia compressé,  la taille du fichier multimédia compressé, Ajout de réglages et préréglages supplémentaires Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du flux de production de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations. Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :  chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257  chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273  chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287  chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297  chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 251  la durée de compression/décompression du fichier multimédia,  la diffusion ou non du fichier multimédia en continu. Compressor est livré avec les codecs vidéo standard offerts par QuickTime et les options de codec supplémentaires livrées avec QuickTime Pro. À moins d’être sûr que les ordinateurs de votre public cible sont équipés d’un codec particulier, utilisez l’un des codecs QuickTime standard afin de garantir une compatibilité globale. Remarque : consultez la documentation sur QuickTime pour plus d’informations sur le choix des codec vidéo et la façon de tirer au mieux parti de leurs paramètres. Les codecs vidéo peuvent être divisés en deux types : les codecs sans perte et les codecs avec perte.  Codecs sans perte : les codecs sans perte préservent intégralement les données qu’ils compressent et sont généralement utilisés pour transférer un métrage d’une suite d’édition à une autre. Ce type de codec peut nécessiter d’importants débits et des ordinateurs de pointe équipés d’un matériel spécialisé. Les codecs Animation et 4:4:2 non compressés 8 bits et 10 bits sont des exemples de codecs sans perte.  Codecs avec perte : contrairement aux codecs sans perte, les codecs avec perte ne renvoient qu’une approximation des données et sont généralement utilisés pour transmettre de la vidéo finalisée à un utilisateur final. Le niveau d’approximation dépend de la qualité du codec. Généralement, il existe un compromis entre la qualité de sortie du codec et le niveau de compression auquel il parvient. Avec certains codecs, il est possible d’atteindre un taux de compression d’au moins 5:1 sans dégradation visible. Le codec Photo-JPEG est un exemple de codec avec perte. Une compression avec perte de faible qualité introduit des artefacts visuels non naturels qui peuvent être visibles à l’œil nu. Si vous utilisez un codec avec perte, il est conseillé de ne compresser votre fichier multimédia qu’une seule fois, car le fait de comprimer un fichier plusieurs fois multiplierait les défauts. Codecs audio QuickTime Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, la meilleure chose à faire est de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. À l’inverse, si l’espace disque et la bande passante dont vous disposez sont limités, la compression des données audio est nécessaire. Toutefois, comme les données audio d’un fichier multimédia occupent moins d’espace disque que les données vidéo, il n’est pas indispensable de les compresser autant.252 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime Les principaux composants des codecs audio sont leur taille et leur taux d’échantillonnage. Le taux d’échantillonnage définit la qualité du son, tandis que la taille d’échantillonnage définit sa dynamique. Les codecs audio QuickTime permettent de définir le taux d’échantillonnage et la dynamique de votre fichier multimédia source. Taux d’échantillonnage audio Le son numérique consiste en différents échantillons sonores capturés à différentes fréquences. Plus il y a d’échantillons par seconde, plus la qualité du son est bonne. Par exemple, les CD audio utilisent un taux d’échantillonnage de 44,1 kHz, les DVD en utilisent un de 48 kHz et les réseaux téléphoniques échantillonnent la voix à 8 kHz. Le taux d’échantillonnage que vous allez choisir dépend de la nature du son. En effet, la musique requiert un taux d’échantillonnage supérieur à celui de la voix, car sa bande de fréquences est beaucoup plus large. Étant donné que la bande de fréquences de la voix est beaucoup plus limitée, vous pouvez choisir un taux d’échantillonnage plus bas tout en maintenant une qualité audio acceptable. Dans la plupart des cas, il est recommandé de toujours choisir le taux d’échantillonnage le plus élevé parmi ceux disponibles. La réduction du taux d’échantillonnage peut réduire la taille d’un fichier multimédia dans un rapport de 5:1. La qualité audio en sera affectée, mais pas autant que si vous utilisiez un échantillonnage sur 8 bits. Le tableau suivant indique des taux d’échantillonnage habituels et pour chacun, la qualité audio équivalente attendue : Taille d’échantillonnage audio La taille d’échantillonnage détermine la plage dynamique du son. Un son 8 bits fournit 256 valeurs possibles, tandis qu’un son 16 bits autorise plus de 65 000 valeurs. Choisissez un son 16 bits pour de la musique avec des sections hautes et modérées, comme de la musique orchestrale. Pour la voix ou la musique avec un niveau sonore plus ou moins constant, un son 8 bits devrait fournir de bons résultats. Si vous avez besoin de diminuer la taille de votre fichier multimédia, vous pouvez réduire la taille d’échantillonnage de 16 bits à 8 bits. Cela permet de diviser la taille du fichier par deux, mais dégrade également la qualité audio. Taux d’échantillonnage Qualité audio équivalente 48 kHz DAT/DV/DVD 44 kHz CD 22 kHz Radio FM 8 kHz Téléphone18 253 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une grande variété de formats supplémentaires à l’aide de la fonction de module du composant QuickTime. Le présent chapitre décrit comment profiter fonction de module du composant QuickTime qui donne accès à une grande variété de formats de fichier supplémentaires que Compressor peut produire à partir de vos fichiers multimédia sources :  Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime (p. 253)  Installation des modules de composant d’exportation QuickTime (p. 254)  À propos du module iPod (p. 254)  À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime (p. 255)  Configuration des réglages de composant d’exportation (p. 256) Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge des options de codec et formats tiers supplémentaires. Cette section se concentre sur la fonctionnalité de module de composant QuickTime, qui vous permet d’exporter des formats de fichier exotiques pouvant être lus sur des périphériques et systèmes d’exploitation tiers, tels que les téléphones portables. Contrairement aux séquences QuickTime, ces fichiers exportés ne peuvent pas être lus par QuickTime Player ou d’autres applications QuickTime. Pour plus d’informations sur le format de fichier de séquence QuickTime natif, consultez la section « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.254 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Par le passé, la création de ces types de fichier nécessitait plusieurs étapes et plusieurs systèmes d’exploitation : l’exportation du fichier, son déplacement vers un ordinateur sur une autre plate-forme, puis l’encodage à l’aide d’une autre application logicielle. La fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Cela permet de rationaliser le flux de production tout en vous permettant de gagner du temps et d’éviter de travailler avec plusieurs systèmes d’exploitation et logiciels. Installation des modules de composant d’exportation QuickTime Sans aucun logiciel tiers supplémentaire, Compressor prend actuellement en charge l’encodage 3G, AVI et iPod. La fonctionnalité de composant d’exportation de Compressor a été développée pour permettre l’ajout de modules d’exportation supplé- mentaires dans le futur. Il suffira d’installer le logiciel tiers, puis de choisir le format de fichier de sortie correspondant dans le menu local « Type d’encodeur » de la sous-fenê- tre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime de la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus sur les modules et mises à jour disponibles, consultez le site web de support de Compressor : http://www.apple.com/fr/support/compressor. À propos du module iPod Le format « Composants d’exportation au format QuickTime » comporte un type d’encodeur pour iPod. Cet encodeur crée un fichier de sortie qui peut être lu sur un iPod à l’aide d’un Encodeur H.264 pour la vidéo et un encodeur AAC pour l’audio. Tous les réglages (dimension de l’image, fréquence d’images, etc.) sont définis automatiquement. Les inconvénients de l’utilisation de ce module (par rapport à l’utilisation du format de sortie H.264 pour périphériques Apple) sont l’impossibilité de bénéficier du traitement distribué, d’ajouter des marqueurs de chapitre et d’utiliser la sous-fenêtre Contrôles d’image. Consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159 pour en savoir plus sur la création de fichiers de données de sortie iPod.Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 255 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie Composants d’exportation au format QuickTime dans le menu local « Format de fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :  Extension de fichier : ce champ indique l’extension de fichier pour le format de sortie sélectionné dans le menu Type d’encodeur.  Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation n’est pas utilisée avec le format « Composant d’exportation », cette case n’est pas activée. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.  Type d’encodeur : utilisez ce menu local pour choisir parmi les formats de sortie de composant d’exportation disponibles (modules).  Options : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Réglages pour le format de fichier de sortie sélectionné dans le menu local « Type d’encodeur ». Champ Extension de fichier Choisissez Composants d’exportation au format QuickTime. Cliquez pour afficher les options du module d’encodage. Choisissez un module d’encodage.256 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime Configuration des réglages de composant d’exportation Lorsque vous choisissez « Composants d’exportation au format QuickTime » comme format de sortie, vous pouvez uniquement créer des réglages pour les modules d’exportation installés. Pour créer des réglages « Composants d’exportation au format QuickTime » : 1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :  Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.  Créez un réglage en choisissant « Composants d’exportation au format QuickTime » dans le menu local « Créer un réglage » (+). 2 Choisissez un format de fichier de sortie dans le menu local « Type d’encodeur ». 3 Cliquez sur le bouton Options dans la sous-fenêtre Encodeur. La fenêtre Réglages de ce format de fichier de sortie particulier apparaît. Important : utilisez l’interface utilisateur du module d’exportation tiers pour saisir de façon explicite la largeur, la hauteur et la fréquence d’images caractérisant le fichier de sortie. Ne laissez pas les champs de largeur, de hauteur et de fréquence d’images dans l’interface utilisateur de tierce partie sur leurs valeurs par défaut (c’est-à-dire leurs valeurs « actuelles »). 4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue. Remarque : la fonction « Contrôles d’images » de Compressor n’est pas disponible lors de l’utilisation de la fonction Composants d’exportation au format QuickTime. Configurez des réglages pour le composant d’exportation QuickTime.19 257 19 Ajout de filtres à un réglage Compressor comprend divers filtres (tels que les filtres d’étalonnage et de suppression de bruit) dont vous pouvez vous servir pour modifier les détails de vos projets de transcodage. Ce chapitre traite des sujets suivants :  Utilisation des filtres (p. 257)  À propos de la sous-fenêtre Filtres (p. 260)  Filtres disponibles (p. 261)  Ajout de filtres à un réglage (p. 271) Utilisation des filtres Vous pouvez traiter votre fichier multimédia source à l’aide de divers filtres avant de le transcoder, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de sortie de la vidéo et du son. La meilleure façon d’affecter ces réglages de filtre consiste à regarder, et écouter, votre fichier multimédia source et à choisir ce qui est le plus approprié en fonction de son contenu. Filtres de prévisualisation Vous pouvez prévisualiser un extrait contenant vos réglages de filtre actuels en cliquant sur la cible dans la fenêtre Lot afin de l’ouvrir dans la fenêtre Preview. L’écran Preview est divisé en deux parties dans lesquelles sont affichées la version originale et la version transcodée de votre fichier multimédia, pour que vous puissiez voir et entendre les effets de vos réglages de filtre avant de traiter le lot (à condition que la case correspondant à ce filtre particulier soit sélectionnée). Cela peut s’avérer utile si vous utilisez plusieurs filtres, car il est parfois difficile de pré- voir la manière dont les filtres interagissent. Important : l’ordre des filtres dans la liste de filtres correspond à l’ordre dans lequel ils sont appliqués à la vidéo ou au son. Essayez de changer l’ordre des filtres si vous voyez des résultats inattendus dans la fenêtre Preview.258 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage Lorsque vous êtes satisfait de vos paramètres, il est conseillé de parcourir la totalité du film afin de vous assurer que les changements ne sont pas trop importants pour certaines scènes. Remarque : selon votre système, le type de fichier multimédia source et le nombre de filtres appliqués, il se peut que la fenêtre Preview dans laquelle les réglages de filtres sont affichés soit actualisée à une fréquence d’images inférieure à celle de la source. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303. Désentrelacement La vidéo NTSC et la vidéo PAL sont entrelacées, c’est-à-dire que chaque image vidéo consiste en deux champs (déphasés de 1/60e de seconde), l’un avec les lignes de diffusion impaires et l’autre avec les lignes paires de l’image. La différence entre ces deux champs crée l’impression de mouvement, car nos yeux combinent ces deux images en une seule, ce qui permet d’obtenir à 30 images par seconde (en télévision définition standard) un mouvement régulier et réaliste. De plus, comme le taux de rafraîchissement des champs est élevé (1/60e de seconde), l’entrelacement est invisible. Les ajustements que vous faites peuvent être visualisés dans la fenêtre Preview.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 259 Comme l’entrelacement crée deux trames pour chaque image, les zones d’une trame où le mouvement est rapide sont séparées par des lignes alternatives en escalier. Vous pouvez visualiser votre média source image par image et vérifier la présence de bandes horizontales sur les bords avant et arrière des objets en mouvement. Si vous pouvez voir ces dernières, vous devez désentrelacer votre fichier multimédia source afin de le convertir à un format image par image. Remarque : pour le désentrelacement, l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supérieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273. Espaces de couleur Compressor prend en charge les espaces colorimétriques suivants : YUV (R408), 2VUY, RGBA, ARGB et YUV (v210). Certains filtres requièrent une conversion des espaces de couleur, tandis que d’autres peuvent manipuler plusieurs espaces de couleur. Pour chaque fichier multimédia, Compressor choisit l’espace colorimétrique le plus approprié pour délivrer les meilleurs résultats de sortie et de performances en fonction de l’espace colorimétrique de ces trois attributs : le format du média source, le format de l’encodeur et les filtres choisis. L’entrelaçage crée un effet de « peigne » qui doit être supprimé.260 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage À propos de la sous-fenêtre Filtres Utilisez les fonctions suivantes de la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur pour sélectionner et ajuster les filtres à appliquer à vos réglages.  Liste des filtres : cochez la case située à gauche du filtre que vous souhaitez ajouter aux préréglages. Les paramètres de filtrage que vous sélectionnez apparaissent dans le tableau de la sous-fenêtre Résumé. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant vers le bas ou le haut dans la liste Filtres. Comme ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commençant par le premier de la liste), leur classement dans la liste est très important. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas modifiée par un autre filtre.  Contrôles du filtre : les contrôles disponibles dépendent du filtre sélectionné dans la liste. Le curseur de défilement vous permet de modifier rapidement les valeurs numériques de votre paramètre, tandis que les boutons fléchés n’autorisent que des modifications incrémentielles de la valeur numérique. Le numéro du paramètre apparaît dans le champ situé entre le curseur de défilement et les boutons fléchés. Remarque : après avoir paramétré un filtre, sa case est automatiquement cochée. Si vous décidez de ne plus vouloir utiliser ce filtre, assurez-vous de décocher sa case avant de procéder au transcodage. Liste des filtres. Contrôles de filtre. Choisissez des filtres vidéo ou audio.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 261 Filtres disponibles La sous-fenêtre Filtres comprend deux onglets : un pour la vidéo et un pour l’audio. Filtres vidéo  Rétablir BlackWhite : transforme les couleurs s’approchant du noir en noir pur et les couleurs s’approchant du blanc en blanc pur, sans modifier les autres couleurs du reste de l’image. Utilisez ce filtre pour mieux compresser les zones unies noires et blanches (luminance) de l’image, par exemple les arrière-plans. Les deux curseurs de défilement permettent de régler indépendamment les valeurs du blanc et du noir entre 0 et 100. Consultez la section « Espaces de couleur » à la page 259 pour plus d’informations sur la façon dont les espaces de couleur sont liés à ce filtre.  Luminosité et Contraste : modifie la couleur générale et les valeurs de luminance de votre fichier multimédia de sortie pour que l’image soit plus claire ou plus foncée. Certains codecs QuickTime assombrissent votre fichier vidéo ; vous pouvez donc utiliser ce filtre pour compenser ce phénomène. Choisissez une valeur comprise entre -100 et 100, mais il est déconseillé d’utiliser des valeurs extrêmes pour ne pas obtenir des images délavées.262 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Étalonnage des hautes lumières, Tons intermédiaires ou Ombres : en fonction de ce que vous choisissez, cette option corrige les inexactitudes de balance des blancs et crée des effets de couleur dans les zones de couleurs vives, de tons intermédiaires ou de tons foncés des images de votre plan. Les valeurs de rouge, de vert et de bleu peuvent être réglées indépendamment entre -100 et 100.  Désentrelaçage : supprime les effets de l’entrelacement. Si votre fichier multimédia source doit être converti en un format image par image, vous devez le désentrelacer pour supprimer les effets de l’entrelacement. L’entrelacement sur les écrans d’ordinateur peut conférer aux objets en déplacement rapide un aspect flou, ce qui rend ce paramètre particulièrement important si vous lisez une vidéo au format QuickTime sur votre ordinateur ou en continu sur Internet. Vous pouvez supprimer la trame supérieure (impaire) ou inférieure (paire) d’un fichier vidéo entrelacé, mais cela aura un impact sur la fluidité des mouvements du plan. Lors des arrêts sur image, ce filtre peut également être utilisé pour éliminer le papillotement causé par l’entrelacement des images qui présentent de fines lignes verticales, comme les pages de titre avec du texte de petite taille. Les trames restantes sont interpolées pour créer une image complète, ce qui conduit à un adoucissement général de l’image. Consultez la section « Désentrelacement » à la page 258 pour plus d’informations. Remarque : l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supé- rieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 263 Parmi les méthodes de désentrelacement suivantes, sélectionnez dans le menu local celle qui fonctionne le mieux avec votre métrage :  Blur : mélange les trames paires et impaires. Ce paramètre rend les données temporaires plus importantes et préserve mieux les mouvements, mais comme les images individuelles sont composées de deux images, leur qualité n’est pas optimale lorsque vous suspendez la lecture.  Pair : garde les trames paires et ignore les trames impaires, évitant ainsi les mouvements flous.  Impair : garde les trames impaires et ignore les trames paires, évitant ainsi les mouvements flous.  Accentué : traite les deux trames pour rendre les bords plus nets. Ce paramètre met en valeur les données spatiales.  Fondu entrant/sortant : ajoute un fondu partant de ou aboutissant à une couleur de cache au début et à la fin du plan.  Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du fondu.  Opacité de fondu entrant et sortant : définit l’opacité de la première image vidéo du plan (fondu entrant) ou de la dernière (fondu sortant). Une valeur de 0,0 signifie que l’image vidéo concernée est complètement recouverte par la couleur de cache. Une valeur de 0,5 détermine un plan recouvert à 50 pour cent par la couleur de cache.  Couleur du fondu : définit la couleur de cache. Si vous cliquez sur cette option, le sélecteur de couleurs apparaît pour vous permettre de choisir la couleur de départ et d’arrivée du fondu. (La couleur du fondu entrant doit être la même que celle du fondu sortant.)264 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Correction Gamma : contrôle la luminosité générale d’une image telle qu’elle apparaît à l’écran en modifiant la valeur du gamma du fichier multimédia. Ce filtre peut être utilisé pour supprimer les détails d’un plan sous-exposé ou pour réduire la saturation d’un plan surexposé à un niveau acceptable sans conduire à des images trop délavées. Les ordinateurs fonctionnant avec différents systèmes d’exploitation pré- sentent divers paramètres d’écran. En visualisation multi-plateforme, la correction gamma améliore l’image quelle que soit la plate-forme utilisée. Choisissez une valeur gamma comprise entre 0,1 et 4,0.  Letterbox : met à l’échelle et positionne l’image entre des barres horizontales de type « letterbox ».  Type : ce menu local permet de choisir le type de format Letterbox à utiliser. Échelle compresse verticalement la vidéo afin qu’elle tienne dans les barres Letterbox. Cache rogne la vidéo dans laquelle les barres Letterbox sont placées.  Position : ce menu local permet de choisir la position de la vidéo. L’option Au centre place des barres noires au-dessus et en dessous de la vidéo, cette dernière restant centrée. L’option Bas positionne la vidéo au bas de l’écran, avec une barre noire unique au-dessus. L’option Haut positionne la vidéo en haut de l’écran, avec une barre Letterbox unique au-dessous.  Sortie : ce menu local permet de choisir les proportions spécifiques à utiliser pour le format Letterbox. Chaque paramètre est suivi d’une valeur qui indique le ratio largeur/hauteur utilisé pour ce paramètre. Ainsi, le paramètre Academy indique un ratio de 1,85 :1, ce qui signifie que la largeur de l’image est égale à 1,85 fois sa hauteur. Le paramètre Manuelle active le curseur Manuelle que vous pouvez utiliser pour définir manuellement les proportions du format Letterbox. Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 265  Curseur Manuelle : utilisé lorsque l’option Manuelle est sélectionnée dans le menu local Sortie. Cette option permet de définir manuellement les proportions Letterbox. Le curseur Manuelle n’a aucun effet lorsque l’option Manuelle n’est pas sélectionnée dans le menu local Sortie.  Case Arrière-plan : détermine la couleur de la boîte aux lettres. Cochez cette case pour choisir la couleur de l’arrière-plan à partir du sélecteur de couleur.  Suppression des bruits : réduit les zones de bruit aléatoire de l’image. Certains codecs introduisent dans les fichiers vidéo du bruit, qui peut être atténué à l’aide du filtre de suppression du bruit. Vous pouvez améliorer la qualité de l’image et compresser l’espace de votre contenu de manière plus efficace en réduisant les détails les plus fins. Le filtre de réduction de bruit vous permet de rendre floues certaines zones à faible contraste tout en gardant les bords à contraste élevé nets. Ce principe est connu sous le nom de réduction de bruit adaptative. Les résultats ne sont pas perceptibles à l’œil nu, mais améliorent la compression finale du média source. Il est particulièrement important d’utiliser ce filtre avec des vidéos diffusées en direct.  Appliquer à : ce menu local permet de choisir les canaux dont vous souhaitez filtrer le bruit. L’option par défaut est « Tous les canaux », qui permet de filtrer le bruit provenant de tous les canaux, y compris le canal alpha. L’autre option est « Canaux de colorimétrie », qui filtre uniquement le bruit provenant des deux canaux de colorimétrie (U et V) dans l’espace colorimétrique AYUV (ou R408 dans la terminologie Final Cut Pro).  Itérations : ce menu local atténue le bruit de l’image. Choisissez la fréquence d’application (entre 1 et 4) de l’algorithme sélectionné au fichier multimédia source. À chaque nouvelle application de l’algorithme, ce dernier utilise l’image modifiée résultant de l’application antérieure. Plus vous utilisez d’itérations, plus l’image devient floue.266 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Algorithme : sélectionnez l’un des algorithmes suivants dans le menu local Algorithme : Moyen (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur) ; Remplacement (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur moyenne des pixels qui l’entourent, en excluant sa propre couleur) ; Fusionner (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la moyenne pondérée des couleurs des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur).  Accentuer contour : améliore le contraste de l’image au niveau des bords des objets. Certains codecs rendent les images vidéo floues, ce filtre peut donc neutraliser l’effet d’adoucissement dû à la suppression du bruit ou à un média source flou, et augmenter l’impression de netteté de l’image. Lorsque vous utilisez des valeurs extrêmes, les images du fichier multimédia de sortie peuvent sembler granuleuses. Choisissez n’importe quelle valeur comprise entre 0 et 100.  Superposer texte : permet au texte d’apparaître en surimpression sur l’image. Cette option est utile pour apposer des informations textuelles sur votre fichier multimé- dia de sortie. Utilisez les contrôles suivants pour positionner du texte, sélectionner la couleur et la police, et spécifier sa transparence :  Menu local Position : détermine la position du texte dans le plan. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 267  Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Texte : tapez le texte souhaité dans ce champ.  Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte à partir du sélecteur de couleur.  Sélectionner une police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.  Générateur de timecode : superpose le texte du timecode du plan à l’image. Vous pouvez aussi ajouter une étiquette au texte du timecode.  Menu local Position : détermine la position du texte du timecode dans le plan. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche, Titre sécurisé, etc.).  Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte du timecode. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Intitulé : saisissez dans ce champ tout texte que vous souhaitez voir apparaître à gauche du numéro du timecode.  Case « Démarrer timecode à 00:00:00:00 » : cochez cette case pour que le timecode commence à 00:00:00:00. Si cette option n’est pas sélectionnée, le timecode du plan est utilisé.  Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte du timecode dans le sélecteur de couleurs.  Sélectionner la police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.268 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Filigrane : permet de superposer un filigrane à l’image. Cette option est utile pour apposer un logo approprié sur votre fichier multimédia de sortie. Le filtre Filigrane peut appliquer des images fixes ou des séquences en filigrane sur votre fichier multimédia de sortie. Utilisez les menus locaux, les curseurs de défilement et les champs ci-après pour positionner et dimensionner le filigrane, et régler sa transparence :  Menu local Position : ce menu local positionne l’image de filigrane dans le plan d’image. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).  Échelle : ce curseur définit la taille de l’image de filigrane.  Alpha : ce curseur définit l’opacité de l’image de filigrane. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.  Case Répétitive : si vous avez choisi un plan comme filigrane, le fait de cocher cette case permet de lire le filigrane en boucle. Si vous ne cochez pas cette case, le filigrane est lu une fois jusqu’à la fin puis disparaît.  Bouton Choisir : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue de sélection de fichiers, puis sélectionnez la séquence ou l’image à utiliser comme filigrane. Filtres audio Important : les filtres audio ne sont pas disponibles lorsque l’audio est réglé sur Passthrough dans les réglages QuickTime. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 269  Plage dynamique : cette option permet de contrôler les niveaux audio d’un plan de façon dynamique en augmentant le son des parties où le volume sonore est faible et en le baissant pour les parties où le volume sonore est plus élevé. Cette option est également appelée compression du niveau audio.  Adoucir au-dessus : les volumes sonores supérieurs à ce niveau audio sont réduits au niveau défini par le gain principal.  Seuil de bruit : définit le niveau de ce qui est considéré comme bruit. Le son dont le niveau est égal ou supérieur à ce niveau est amplifié de façon dynamique jusqu’au niveau défini par le gain principal. Le son au dessous de ce niveau demeure inchangé.  Gain principal : définit le niveau moyen du son comprimé de façon dynamique.  Écrêteur : définit le niveau maximum autorisé du son pour le plan.  Gain (dB) : définit le niveau au dessus duquel les pics plus élevés sont réduits.  Égaliseur graphique Apple AU : cette option vous permet d’utiliser l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple pour créer un grand nombre de formes de fréquences sur toute la plage des fréquences audibles. Vous pouvez choisir entre une version à 31 bandes et une version à 10 bandes.270 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage  Menu local Options : ouvre l’interface de l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple. Le menu local « Nombre de bandes » de l’interface de l’égaliseur permet de choisir la version d’égaliseur à utiliser (31 bandes ou 10 bandes).  Fondu entrant/sortant : ajoute un mixage partant de ou aboutissant à un silence (ou un niveau de gain que vous avez défini) au début et à la fin du plan.  Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du mixage utilisé pour la transition entre la valeur de gain et le niveau audio normal du plan au début (fondu entrant) et à la fin (fondu sortant) du plan.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 271  Gains de fondu entrant et sortant : définit le niveau auquel le mixage commence (fondu entrant) ou se termine (fondu sortant). La valeur –100,0 correspond au silence et la valeur 0,0 signifie que le son n’est pas modifié. Remarque : lorsque vous utilisez à la fois le filtre Fondu entrant/sortant et le filtre Plage dynamique, veillez à ce que le filtre Plage dynamique se trouve avant le filtre Fondu entrant/sortant dans la liste de filtres. Ajout de filtres à un réglage Utilisez la sous-fenêtre Filtres dans la fenêtre Inspecteur pour ajouter des filtres à vos réglages. Pour ajouter des filtres à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. De cette façon, vous pouvez ouvrir la fenêtre Preview et voir les effets de vos ajustements de filtre. 3 Cliquez sur la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur. 4 Configurez selon vos souhaits les filtres que vous souhaitez ajouter à ce réglage. Remarque : une coche apparaît automatiquement dès que vous commencez à paramé- trer un filtre. Le filtre est automatiquement sélectionné si vous modifiez ses réglages. Toute modification apportée aux réglages d’un filtre est appliquée au filtre sélectionné.272 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 5 Dans la liste des filtres, déplacez les filtres vers le haut ou vers le bas pour déterminer l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimédia source pendant son transcodage. Étant donné que ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commen- çant par le premier de la liste), il est important que vous les classiez selon leur ordre d’application. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas modifiée par un autre filtre. Si vous déplacez un filtre, assurez-vous de cocher la case pour que Compressor sache qu’il faut l’appliquer au réglage concerné. Si vous essayez de sélectionner un autre réglage après avoir sélectionné un filtre déplacé, la zone de dialogue Enregistrer vous demande d’enregistrer ou d’annuler les changements apportés à ce réglage. Par défaut, tous les filtres sélectionnés s’affichent en premier dans la liste. Remarque : vous pouvez voir les détails des réglages dans la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour obtenir plus d’informations. Faites glisser les filtres vers le haut ou vers le bas pour établir l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimé- dia source.20 273 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage Les contrôles d’images reposent sur une analyse approfondie de l’image et servent à resynchroniser cette dernière, à la redimensionner ou à lui appliquer des effets vidéo sophistiqués. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation des contrôles d’images (p. 273)  À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images (p. 274)  Ajout de contrôles d’images à un réglage (p. 279)  Utilisation du télécinéma inverse (p. 280)  Utilisation des contrôles de resynchronisation (p. 283) Utilisation des contrôles d’images Grâce aux contrôles d’images, Compressor permet de transcoder en haute qualité de nombreux formats sources différents dans de nombreux formats cibles en ayant recours à une analyse approfondie de l’image. Cela signifie que vous pouvez maintenant effectuer les différentes opérations suivantes à des niveaux de qualité qui étaient précédemment possibles uniquement avec des solutions matérielles coûteuses :  Convertir des fichiers vidéo entre les normes de télévision internationales, par exemple PAL vers NTSC ou NTSC vers PAL.  Convertir des sources vidéo haute définition (HD) en sources définition standard (SD), ou inversement.  Convertir un flux progressif en flux entrelacé, ou inversement.  Réaliser des ajustements de fréquence d’images de haute qualité, notamment pour obtenir des effets de ralenti de haute qualité.  Supprimer automatiquement le pulldown du télécinéma (télécinéma inverse). Remarque : le groupe de réglages « Conversions de format avancées » de l’onglet Réglages revêt une importance particulière pour l’utilisation des contrôles d’images.274 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages « Contrôles d’images » dans la fenêtre Preview. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia source (cf. « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour plus d’informations). À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images Utilisez les fonctionnalités suivantes sous l’onglet « Contrôles d’images » de l’Inspecteur afin de sélectionner et d’ajuster les attributs de contrôle d’images que vous souhaitez affecter à vos réglages. État des contrôles d’images Utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de « Contrôles d’images » :  Désactivé : réglage par défaut pour la plupart des préréglages Apple. Choisissez Désactivé si votre projet Compressor n’implique pas de changements en termes de taille d’image, de fréquence d’images ou de priorité de trame.  Activé : cette option vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs qui se trouvent dans la sous-fenêtre Contrôles d’images.  Sélection automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés. Contrôles de redimensionnement Contrôles de resynchronisation État des contrôles d’images Bouton Automatique des contrôles d’imagesChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 275 En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :  Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en définition standard (SD)  Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple Contrôles de redimensionnement Utilisez les contrôles de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les images sont redimensionnées.  Filtre de redimensionnement : utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de redimensionnement. Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure dans les projets qui impliquent un changement de résolution.  Rapide (pixel le plus proche)  Avancée (filtre linéaire)  Optimale (prédiction statistique)  Champs de sortie : utilisez ce menu local pour choisir la méthode de balayage de sortie (soit la priorité de trame, soit une conversion en balayage progressif).  Identique à la source : aucun changement de méthode de balayage.  Progressive : méthode de balayage où chaque image est complète (et non divisée en trames). Utilisez ce réglage au lieu du filtre Désentrelaçage de Compressor (un filtre hérité de la sous-fenêtre Filtres) car il offrira toujours une qualité bien supérieure.  Première supérieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également appelée trame deux, trame supérieure ou trame impaire.  Première inférieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également appelée trame une, trame inférieure ou trame paire.276 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  Désentrelacer : utilisez ce menu local pour choisir parmi différentes techniques de désentrelacement (ou désentrelaçage). Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et un désentrelaçage de qualité supérieure des zones de mouvement au sein de l’image. Dans tous les cas, toute option de désentrelaçage de qualité supérieure donne des résultats identiques ou meilleurs que l’option immédiatement inférieure. Toutefois, si le redimensionnement vers le bas est également appliqué à l’image, il se peut que les améliorations de qualité ne se remarquent pas. Dans ces conditions, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.  Rapide (moyenne des lignes) : cette option fait la moyenne des lignes adjacentes d’une image.  Avancé (filtre Motion adaptive) : cette option offre une bonne qualité de désentrela- çage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.  Optimale (correction des mouvements) : cette option offre une très bonne qualité de désentrelaçage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.  Télécinéma inverse : cette option supprime les trames supplémentaires ajoutées lors du processus de télécinéma pour convertir les 24 ips du film en 29,97 ips pour le format NTSC. La sélection de cet élément entraîne la désactivation de tous les autres éléments de la sous-fenêtre Contrôles d’images. Remarque : pour en savoir plus sur le pulldown 3:2 et sur l’utilisation de la fonction Télécinéma inverse, reportez-vous à la section « Utilisation du télécinéma inverse » à la page 280. Alors que le menu local Désentrelacer est toujours actif, Compressor ne désentrelace que les tâches qui en ont besoin. (Par exemple, si la source est entrelacée et que le menu local « Champs de sortie » est défini sur Progressive, Compressor effectuera un désentrelaçage. Si le fichier multimédia source est progressif, Compressor n’effectuera pas de désentrelaçage.) Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps de traitement beaucoup plus longs que prévu. Si vous réduisez la taille d’image en plus de désentrelacer l’image, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 277  Détails de technique Adaptive : cochez cette case pour utiliser une analyser d’image avancée afin de distinguer les zones de bruit de celles de contour.  Anticrénelage : utilisez ce curseur pour régler un niveau d’adoucissement entre 0 et 100. Ce paramètre améliore la qualité des conversions lorsque vous augmentez l’échelle des données. Par exemple, lorsque vous transcodez de la vidéo de définition standard en haute définition, l’option Anticrénelage lisse les contours irréguliers pouvant apparaître dans l’image.  Niveau de détails : utilisez ce curseur pour définir un niveau (entre 0 et 100) pour conserver les contours accentués. Il s’agit d’un contrôle d’accentuation qui vous permet de rajouter des détails à une image agrandie. Contrairement aux autres opérations d’accentuation, le réglage « Niveau de détails » distingue les détails de bruit et ceux de fonction, et n’augmente généralement pas les grains non voulus. Le fait d’accroî- tre la valeur de ce paramètre peut donner lieu à des contours irréguliers, qui peuvent cependant être éliminés en augmentant la valeur d’anticrénelage. Remarque : les options « Détails de technique Adaptive », Anticrénelage et « Niveau de détails » se rapportent uniquement au redimensionnement d’image (mise à l’échelle), et non au désentrelaçage. Contrôles de resynchronisation Utilisez les commandes de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les fréquences d’images sont ajustées.  Conversion de fréquence : utilisez ce menu local pour choisir parmi les techniques suivantes de resynchronisation d’images (changement de la fréquence d’images). Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure. Dans de nombreux cas, le réglage Meilleure fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute en économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale.  Rapide (image la plus proche) : aucune fusion d’images n’est appliquée ; Compressor utilise simplement une copie de l’image disponible la plus proche pour remplir les nouvelles images entre.278 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  Bonne (fusion d’images) : rassemble les images voisines afin de créer de nouvelles images entre.  Meilleure (correction des mouvements) : utilise un flux optique pour interpoler des images, avec des résultats de bonne qualité.  Maximum (correction des mouvements de haute qualité) : utilise un flux optique pour interpoler des images, avec des résultats de qualité supérieure ; cette option est particulièrement utile pour les transcodages qui impliquent des augmentations de fréquences d’images (par exemple, de 23,98 ips à 59,94 ips).  Régler la durée sur : utilisez cette option pour choisir l’une des trois méthodes proposées pour convertir la durée du plan en une nouvelle durée.  Pourcentage de la source : utilisez cette option pour saisir une valeur exprimée en pourcentage permettant de modifier la vitesse du plan ou choisissez un réglage spécifique dans le menu local.  Durée totale : servez-vous de cette option pour choisir la durée du plan.  Pour que les images source soient lues à une fréquence de [fréquence d’images] ips : utilisez cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source ne correspond pas à celle qui est indiquée dans la sous-fenêtre Encodeur pour cet élément. Remarque : lorsque vous modifiez la vitesse de la vidéo à l’aide des contrôles de resynchronisation, Compressor ajuste également la partie audio du fichier multimé- dia de sortie de sorte que le son reste synchronisé avec l’image. Les contrôles de resynchronisation n’ont aucune incidence sur la hauteur tonale de l’audio. Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces options, consultez la section « Utilisation des contrôles de resynchronisation » à la page 283. Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps de traitement beaucoup plus longs que prévu. Le réglage Meilleure pour la conversion de fréquence fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute, tout en économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale. Menu local de sélectionChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 279 Ajout de contrôles d’images à un réglage Utilisez la sous-fenêtre « Contrôles d’images » de la fenêtre de l’Inspecteur pour ajouter des réglages de resynchronisation et de redimensionnement d’image à vos réglages. Pour ajouter des réglages automatiques de contrôles d’images à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Cliquez sur le bouton Automatique qui se trouve à côté du menu local « Contrôles d’images ». Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés. En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :  Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en définition standard (SD).  Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple. Pour ajouter des réglages personnalisés de contrôles d’images à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Dans le menu local « Contrôles d’images », choisissez Activé. Le choix de l’option Activé vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs de la sous-fenêtre Contrôles d’images.280 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 5 Modifiez n’importe lequel des contrôles suivants dans la sous-fenêtre « Contrôles d’images ». (Voir « À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images » à la page 274 pour des détails concernant chacun de ces contrôles.)  Filtre de redimensionnement  Champs de sortie  Désentrelacer  Détails de technique Adaptive  Anticrénelage  Niveau de détails  Conversion de fréquence  Réglages de durée 6 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer les modifications. Utilisation du télécinéma inverse Le menu local Désentrelacer comprend un réglage permettant d’inverser le télécinéma. À propos du télécinéma inverse L’approche la plus courante pour distribuer un film à 24 ips destiné à la vidéo NTSC à 29,97 ips consiste à effectuer un pulldown 3:2 (également appelé pulldown 2:3:2:3). L’enregistrement en alternance de deux trames d’une image de film, puis de trois trames de l’image suivante permet de transformer les 24 images d’une seconde de film en 30 images d’une seconde de vidéo. Avant (23,98 ips) A B A B B C C D D D A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D A B C D A A B B B C C D D D Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Pulldown 3:2 Après (29,97 ips) Une secondeChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 281 Comme le montre la figure ci-dessus, le modèle 3:2 (qui est en fait un modèle 2:3:2:3 puisque l’image A est enregistrée sur deux trames et est suivie par l’image B enregistrée sur trois trames) se répète toutes les quatre images du film. Pratiquement tous les spots publicitaires, les films et les émissions de télévision en différé de qualité sont soumis à ce processus avant leur diffusion. Pour les besoins du montage et de l’ajout d’effets, il est souvent préférable de supprimer ces trames supplémentaires et de rétablir la fréquence originale de 23,98 ips de la vidéo. Le rétablissement de la fréquence originale de 23,98 ips a en outre l’avantage de permettre une conversion plus aisée à la fréquence de 25 ips du format PAL. La fréquence d’images moins élevée présente également l’avantage de requérir moins d’images par seconde de vidéo, ce qui signifie que la taille du fichier est moins importante. La fonction de télécinéma inverse facilite cette opération. À propos de la cadence Lorsqu’un film est transformé par télécinéma en vidéo NTSC, sa cadence est constante. Cela signifie que le modèle 3:2 est systématique et ininterrompu. La suppression du télécinéma sur un plan de cadence constante est une opération relativement aisée, car il suffit de déterminer le modèle une seule fois. Si vous montez ces plans transformés par télécinéma en tant que vidéo NTSC, vous obtenez un fichier vidéo final avec une cadence irrégulière et un modèle 3:2 fluctuant. La suppression du télécinéma sur ce type de plan s’avère bien plus compliquée puisque vous devez sans cesse vérifier la cadence pour ne pas choisir par mégarde des trames incorrectes lors de la création de vidéo à 23,98 ips. A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D A B A B B C C D D D A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C A B C D A A B B C C D D Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 Field 1 Field 2 D Field 2 B Field 1 Avant (29,97 ips) Après (23,98 ips) Une seconde Suppression de pulldown 3:2282 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage La fonction de télécinéma inverse dont est muni Compressor détecte automatiquement les cadences irrégulières et adapte le traitement de façon appropriée. Autres remarques sur la fonction de télécinéma inverse Il convient de tenir compte de quelques autres considérations lors de l’utilisation de la fonction de télécinéma inverse. Tous les autres réglages de « Contrôles d’images » sont désactivés Étant donné que l’objectif de la fonction de télécinéma inverse est de produire de la vidéo progressive à 23,98 ips, toutes les autres options de la sous-fenêtre « Contrôles d’images » sont désactivées lorsque Télécinéma inverse est sélectionné. À propos du télécinéma inverse et de l’encodage segmenté En raison de la nature imprévisible du traitement appliqué lors du télécinéma inverse, l’encodage segmenté ne fonctionne pas de façon aussi efficace que lorsque la fonction télécinéma inverse n’est pas utilisée. À propos de la suspension du processus de transcodage Si vous suspendez (pause) le processus de transcodage, vous êtes ensuite obligé de le reprendre depuis le début. Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse Convertir une vidéo à 23,98 ips ou une vidéo à 24 ips en vidéo PAL dont la fréquence est de 25 ips en accélérant la vitesse de lecture de 4 pour cent est une pratique courante. Si votre vidéo source est une vidéo NTSC à 29,97 ips convertie par télécinéma, vous pouvez la convertir au format PAL à l’aide de deux tâches.  Première tâche : appliquez à la tâche un réglage qui permette d’inverser le télécinéma et d’obtenir une vidéo NTSC à 23,98 ips. Remarque : vous pourriez appliquer un réglage convertissant également la vidéo au format PAL, mais dans ce cas, la conversion du format ne serait pas effectuée à l’aide des contrôles d’images et sa qualité pourrait être insatisfaisante.  Deuxième tâche : pour créer la deuxième tâche, sélectionnez la première, puis choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec sortie cible. Vous créez ainsi une tâche reposant sur la sortie de la première tâche. Vous pouvez alors appliquer un réglage assurant un format de sortie PAL et utiliser la fonction « Contrôles d’images » qui vous garantit un fichier de sortie de haute qualité. Pour en savoir plus sur l’enchaînement de tâches, reportez-vous à la section « À propos de l’ajout et de la copie de tâches » à la page 118.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 283 Utilisation des contrôles de resynchronisation Les contrôles de resynchronisation sont couramment utilisés pour deux opérations :  Conversion de la fréquence d’images d’une vidéo : il s’agit généralement de convertir la fréquence d’images NTSC en fréquence d’images PAL ou inversement. Cette fonction utilise uniquement le réglage du menu local « Conversion de fréquence » et est automatiquement configurée lorsque cela est nécessaire.  Conversion de la vitesse d’une vidéo : cette opération consiste à lire les images existantes à une vitesse différente ou, dans le cas des effets de ralenti, à créer des images intermédiaires si nécessaire. Dans tous les cas, si le fichier multimédia source contient de l’audio, la vitesse de ce dernier est également modifiée et sa hauteur tonale corrigée, afin que le résultat soit identique à celui de l’audio original, mais avec une vitesse différente. Cela vous permet de conserver la synchronisation entre l’image et le son. Remarque : si vous prévisualisez un réglage qui utilise les contrôles de resynchronisation, la vidéo sera lue à la nouvelle fréquence d’images ou vitesse, mais elle n’aura pas été traitée par les contrôles d’images et, par conséquent, sa qualité sera inférieure à celle du fichier de sortie transcodé. La hauteur tonale du son est corrigée lors de la pré- visualisation du réglage. Important : si vous utilisez les contrôles de resynchronisation sur un réglage qui utilise le format de sortie QuickTime Movie et que vous choisissez Passthrough comme réglage audio, la vitesse audio n’est pas modifiée et la synchronisation avec la vidéo n’est pas conservée. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations. Conversion de la vitesse d’une vidéo Les contrôles de resynchronisation proposent trois options pour déterminer la vitesse de lecture :284 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage  saisir un pourcentage ;  saisir une durée ;  forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur. Saisir un pourcentage Vous disposez de deux options lorsque vous choisissez de définir la durée du plan à l’aide de cette méthode :  saisir une valeur en pour cent ;  choisir une valeur prédéfinie. Chacun des préréglages disponibles est destiné à être utilisé pour un cas de figure particulier.  24 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 25 ips distribuée en format PAL.  23,98 @ 24 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 24 ips.  23,98 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 25 ips distribuée en format PAL.  30 @ 29,97 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 30 ips en vidéo à 29,97 ips.  29,97 @ 30 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 29,97 ips en vidéo à 30 ips.  24 @ 23,98 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 23,98 ips distribuée sous forme de DVD NTSC. Aucune de ces options n’exige l’insertion d’images vidéo intermédiaires. La différence entre les réglages correspond juste à une lecture plus ou moins rapide des images existantes.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 285 Saisir une durée Le champ Durée indique la durée actuelle du plan. Si vous modifiez cette durée, la valeur exprimée en pourcentage change pour refléter cette modification. Cette option est très utile lorsque la durée du fichier multimédia source est un peu plus longue ou un peu plus courte que nécessaire et que vous préférez changer la vitesse de lecture plutôt qu’ajouter ou supprimer des images vidéo. Cette méthode donne lieu à la création d’images vidéo intermédiaires en fonction des besoins. Forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur On utilise cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source est différente de celle qui est indiquée dans le réglage « Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur.21 287 21 Ajout de réglages de géométrie Vous pouvez ajuster vos réglages de façon plus précise à l’aide de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage (p. 287)  À propos de la sous-fenêtre Géométrie (p. 290)  Ajustements de géométrie pour un réglage (p. 294) Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage La sous-fenêtre Géométrie propose trois méthodes différentes pour modifier l’image de sortie. Rognage Lorsque vous rognez une image, vous supprimez du contenu vidéo. Ce contenu représente souvent une partie superflue de l’image (telle que la zone de surbalayage, nécessaire pour la télévision, mais inutile pour les ordinateurs) et sa suppression permet d’agrandir la portion restante dans une image de même taille. La fonction Rognage comprend également un réglage automatique qui détecte les bords de l’image et saisit automatiquement des valeurs de rognage adaptées. Cette option s’avère particulièrement utile si vous souhaitez supprimer les bandes noires d’un fichier multimédia source. 288 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Lorsque vous ajustez les réglages de rognage, l’un des deux cas de figure suivants peut se présenter en ce qui concerne la taille d’image du fichier vidéo de sortie :  La taille d’image reste la même si vous avez choisi un réglage autre que 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans le menu local « Taille d’image » de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie. Cela signifie que l’image vidéo source est agrandie pour remplir l’image du fichier vidéo de sortie, ce qui provoque une augmentation de la taille des pixels et une dégradation générale de l’image.  La taille d’image est réduite en fonction des valeurs de rognage si vous avez choisi les réglages 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans menu local « Taille d’image » de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie. Cette réduction peut aboutir à des tailles d’image non standard. Les réglages de rognage se trouvent dans la section « Cadre de source (rognage) » de la sous-fenêtre Géométrie. Mise à l’échelle La mise à l’échelle permet de modifier la taille d’image du fichier vidéo de sortie sans supprimer aucune image source. Elle implique le plus souvent une réduction de la taille d’image du fichier multimédia de sortie pour économiser l’espace de stockage ou réduire le débit de données. Il existe trois méthodes simples permettant de changer l’échelle de la taille d’image de votre fichier de sortie :  Choisir un pourcentage de la taille source : trois réglages permettent de redimensionner l’image source en fonction d’un pourcentage (100 % de la source, 50 % de la source et 25 % de la source). Les valeurs de rognage ont une incidence non seulement sur la taille d’image de la vidéo source, mais aussi sur celle de la vidéo de sortie.  Choisir une taille d’image particulière : vous pouvez choisir entre plusieurs réglages de taille d’image standard, tels que 720 x 486, 720 x 576, etc. Si vous choisissez l’une ces options, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.  Saisir une valeur personnalisée : vous pouvez saisir une taille d’image personnalisée. Il est en outre possible de contraindre cette taille d’image personnalisée à respecter des proportions courantes telles que 4:3 ou 16:9. Si vous saisissez une taille d’image personnalisée, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 289 Vous avez également la possibilité de définir les proportions des pixels de l’image de sortie en sélectionnant une option dans un menu local proposant des réglages courants. Remarque : les réglages de mise à l’échelle ne sont activés que si vous utilisez les formats d’encodage de sortie MP4EG--4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Les réglages de mise à l’échelle se trouvent dans la section « Dimensions (pixels encodés) » de la sous-fenêtre Géométrie. Remplissage Le remplissage est une méthode qui permet de réduire la taille de l’image tout en conservant la taille de la vidéo de sortie en remplissant les zones restantes en noir. À la différence du rognage, le remplissage ne supprime aucune image source. L’image est réduite en fonction des valeurs de remplissage. Le remplissage s’avère utile lorsque la taille de l’image source est inférieure à celle de l’image de sortie et que vous souhaitez empêcher le redimensionnement de l’image source en fonction de la taille de l’image de sortie. Si vous ajoutez un remplissage approprié, l’image source conservera la même taille dans l’image de sortie et les parties restantes seront remplies avec du noir. Le remplissage est automatiquement appliqué lorsque l’image vidéo source est au format NTSC 720 x 486 sans compression et la résolution de l’image de sortie est 720 x 480. Il existe également plusieurs réglages de remplissage courants tels que 16x9 et Panavision. Ils facilitent la configuration puisque c’est Compressor qui saisit automatiquement les valeurs de remplissage, ce qui permet de garantir que l’image source conserve ses proportions d’origine. Les réglages de remplissage se trouvent dans la section « Cadre d’image de sortie (remplissage) » de la sous-fenêtre Géométrie. 290 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie À propos de la sous-fenêtre Géométrie Utilisez la sous-fenêtre Géométrie pour spécifier les paramètres de rognage et de dimensionnement, la taille du fichier multimédia de sortie et les proportions de l’image (le rapport entre sa hauteur et sa largeur) : Réglages Cadre de source (rognage)  Gauche, Droite, Haut et Bas : les quatre champs de rognage (Gauche, Haut, Droite et Bas) vous permettent de rogner l’image de votre fichier multimédia source par incré- ments exprimés en pixels. La plupart des fichiers vidéo de diffusion présentent des zones de surbalayage. Si le fichier de sortie est destiné à n’être affiché que sur un écran d’ordinateur plutôt que sur un écran de télévision, vous pouvez en toute tranquillité supprimer une partie de sa bordure sans que cela n’affecte la zone d’image. Les valeurs indiquent la distance (en pixels) entre le bord du cadre original et le bord du cadre rogné final. Par défaut, tous les champs sont remplis avec la valeur 0. Remarque : la zone de surbalayage (« zone d’action sécurisée ») est habituellement constituée par les 5 pour cent de l’image les plus éloignés du centre le long des quatre côtés. Si vous rognez 5 pour cent de plus, il vous reste une zone plus réduite dite « zone de titre sécurisé ». Vous pouvez, par conséquent, rogner votre image en supprimant entre 5 à 10 pour cent de sa bordure extérieure sans risque pour le contenu important. Mise à l’échelle Rognage RemplissageChapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 291  Case « Détecter automatiquement les réglages de rognage pour le format Letterbox » : cette case permet à Compressor de déterminer si le fichier multimédia source a été mis au format Letterbox et, si c’est le cas, de saisir des valeurs de rognage pour supprimer les bandes noires. Remarque : si vous souhaitez transcoder un fichier multimédia source de taille normale (720 x 486) avec une résolution standard (DS) à l’aide d’un réglage MPEG-2 NTSC, votre fichier multimédia de sortie est automatiquement rogné de deux pixels à partir du haut et de quatre à partir du bas afin d’obtenir les dimensions MPEG-2 requises de 720 x 480, sauf si vous avez déjà appliqué des attributs de rognage. Cet attribut de rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez visualiser le rognage automatique via la méthode habituelle en double-cliquant sur le réglage dans la tâche afin d’ouvrir la fenêtre Preview. Pour plus d’informations sur le menu local Format vidéo, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198. Réglages Dimensions (pixels encodés) Les réglages de la section Dimensions ne sont actifs que lorsque vous utilisez les formats d’encodage de sortie MPEG- 4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Pour les autres formats, les réglages apparaissent estompés, mais il est possible de voir ceux qui seront utilisés une fois le lot envoyé.  Taille d’image : ces champs de texte et les menus locaux qui y sont associés vous permettent de personnaliser la taille d’image et les proportions de votre fichier multimé- dia de sortie. Choisissez l’un des réglages suivants : 100 % de la source, 50 % de la source, 25 % de la source, 320 x 240, 640 x 480, 720 x 480, 720 x 486, 1280 x 720, 1920 x 1080 ou Personnalisé (réglage défini manuellement). Trois réglages personnalisés avec contrainte de proportions particulières sont également disponibles : Personnalisé (4:3), Personnalisé (16:9) et Personnalisé (2.35:1). Pour les options personnalisées, vous devez saisir dans les champs Largeur et Hauteur les dimensions adaptées à vos besoins. Dans le cas des options personnalisées avec contrainte, vous devez saisir une valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur soit automatiquement déterminée.292 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Les dimensions pertinentes de la taille de sortie sont automatiquement saisies dans les champs Largeur et Hauteur en fonction de ce que vous choisissez dans les menus locaux.  Menu local « Aspect des pixels » : utilisez ce menu local pour définir les proportions des pixels du fichier multimédia de sortie. Il force les proportions des pixels à se conformer à des formats particuliers. Cela est particulièrement important lors de l’utilisation de certains filtres. Par exemple, si le graphique que vous utilisez pour le filtre Filigrane utilise un cercle et que vous souhaitez vous assurer qu’il ressemblera toujours à un cercle une fois l’opération terminée (et non à un ovale), vous devez choisir le paramètre « Aspect des pixels » correspondant à votre format de sortie. Les options sont les suivantes :  Par défaut : les valeurs de proportions des pixels sont définies en fonction de valeurs de largeur et de hauteur courantes. Ainsi, la valeur par défaut pour 720 x 480 ou 720 x 486 est NTSC CCIR 601/DV NTSC.  Carré : utilisez cette option lorsque la sortie doit être affichée sur des ordinateurs.  NTSC CCIR 601/DV : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 480 pixels.  NTSC CCIR 601/DV (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de 720 x 480 pixels.  PAL CCIR 601 : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 576 pixels.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 293  PAL CCIR 601 (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 720 x 576 pixels.  DVCPRO HD 720p60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1280 x 720 pixels.  DVCPRO HD 1080i60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de 1920 x 1080 pixels.  HDV 1080i (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1440 x 1080 pixels. Cadre d’image de sortie (remplissage)  Remplissage : utilisez ce menu local pour choisir une configuration prédéfinie de remplissage ou le réglage Personnalisé qui vous permet de saisir manuellement des valeurs dans les champs Gauche, Droite, En haut et En bas. Les configurations prédéfinies sont 4x3 1,33:1, 16x9 1,78:1, Panavision 2,35:1, Norme Europe 1,66:1, Norme UK 1,75:1 et Academy 1,85:1.  Gauche, Droite, Haut et Bas : utilisez ces champs pour ajouter des pixels « de remplissage » au pourtour d’une image. Il s’agit en fait du contraire du rognage. Si la taille d’image du fichier multimédia de sortie est différente de celle du fichier multimédia source, il est parfois préférable de remplir l’image plutôt que de la redimensionner. 294 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie Ajustements de géométrie pour un réglage Utilisez la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur pour rogner, mettre à l’échelle et changer les proportions d’un réglage. Pour ajouter des réglages de rognage, de dimensionnement d’image et de proportions à un réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet Géométrie de l’Inspecteur. 4 Saisissez vos réglages de cadre de source (rognage), choisissez les dimensions de la taille de sortie dans le menu local « Taille d’image », puis sélectionnez des réglages de remplissage dans la section « Cadre d’image de sortie ». Vous pouvez voir toutes les modifications apportées au réglage en consultant le tableau de la sous-fenêtre Résumé.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 295 Remarque : vous pouvez ajuster la taille de l’image de deux façons différentes : soit vous saisissez des valeurs dans les champs de rognage, soit vous déplacez les lignes rouges du cadre dans la fenêtre Preview. Dans ce dernier cas, les valeurs résultantes apparaissent dynamiquement dans les champs de rognage, ce qui vous permet d’avoir une représentation numérique du rognage du cadre. Maintenez enfoncée la touche Maj afin de forcer le rognage aux proportions, à la hauteur ou à la largeur de la source. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Géométrie » à la page 290 ou « Prévisualisation d’un plan » à la page 310 pour plus d’informations. Si vous sélectionnez une cible de lot, tout redimensionnement effectué dans la fenêtre Preview est reflété dans la sous-fenêtre Géométrie. Vous pouvez aussi saisir des valeurs directement dans ces champs de rognage. Déplacez les lignes rouges du cadre (à l’aide des poignées) pour ajuster la taille du cadre du fichier de sortie.22 297 22 Ajout d’actions à un réglage Vous pouvez ajuster vos réglages de manière plus précise à l’aide de la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur. Ce chapitre contient les sections suivantes :  Utilisation des actions de post-transcodage (p. 297)  Ajout d’actions (p. 299)  Déclenchement des droplets AppleScript (p. 301) Utilisation des actions de post-transcodage Pour chaque préréglage, Compressor peut envoyer un message électronique à un destinataire pour l’informer que le transcodage est terminé. Vous pouvez aussi ajouter un script AppleScript par préréglage. Cela vous offre quelques options de post-transcodage pour votre fichier multimédia de sortie, telles que la création d’un script AppleScript permettant d’ajouter des métadonnées à un fichier QuickTime, le transfert automatique du fichier transcodé à un serveur web de diffusion ou la création d’un dossier surveillé déclenchant automatiquement le processus de transcodage chaque fois que vous y faites glisser de nouveaux fichiers multimédias sources. Remarque : dans vos préférences Internet, vous devez configurer un serveur de messagerie sortant pour pouvoir bénéficier de la notification par message électronique. Cette option n’est pas disponible pour les services de courrier nécessitant une authentification SMTP.298 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage À propos de la sous-fenêtre Actions Utilisez la sous-fenêtre Actions de l’Inspecteur pour configurer les options liées aux envois par message électronique de notifications de fin de transcodage ou aux options « AppleScript de post-transcodage ». La sous-fenêtre Actions contient les éléments suivants :  Notification par courrier électronique à : si vous souhaitez recevoir une notification dès qu’une tâche de transcodage particulière est terminée, sélectionnez cette case et saisissez une adresse électronique valide dans le champ de texte. (Vous ne pouvez spé- cifier qu’une seule adresse.) Cette option est utile si le transcodage d’un fichier multimédia source particulièrement volumineux requiert plusieurs heures. Au lieu de vérifier de façon répétée le déroulement du transcodage, attendez simplement de recevoir un message électronique vous en indiquant la fin. Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences.  Exécuter AppleScript sur la sortie : sélectionnez cette case pour activer un script choisi. Même si vous avez choisi un script, il ne sera exécuté que si vous avez sélectionné cette case.  Bouton Sélectionner : cliquez sur ce bouton pour sélectionner un script existant que vous souhaitez affecter au fichier de sortie. L’ajout d’un script constitue une méthode utile pour appliquer des actions de post-transcodage à votre tâche, telles qu’ajouter des métadonnées à des fichiers QuickTime ou ajouter des éléments QuickTime interactifs. Bouton Choisir Case à cocher d’envoi d’une notification par message électroniqueChapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 299 Ajout d’actions Utilisez la sous-fenêtre Actions dans la fenêtre Inspecteur pour configurer les options de post-transcodage pour le fichier multimédia de sortie, telles que l’envoi d’un message électronique, l’ajout de métadonnées à des fichiers QuickTime ou le transfert du fichier transcodé vers un serveur Web de contenu multimédia ou vers DVD Studio Pro. Pour ajouter une notification par courrier électronique à votre réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ». 4 Cochez la case « Notification par courrier électronique à » et introduisez l’adresse électronique appropriée dans le champ contigu. Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Pour ajouter un script à votre réglage : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ».300 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 4 Cliquez sur le bouton Choisir. La zone de dialogue Sélection de fichier apparaît. 5 Naviguez jusqu’au fichier AppleScript souhaité, puis cliquez sur Ouvrir. Le chemin d’accès du fichier AppleScript apparaît sous le bouton Choisir. Assurez-vous que la case est sélectionnée. Dans le cas contraire, le script ne sera pas appliqué au réglage. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Actions » à la page 298 pour obtenir plus d’informations.Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 301 Déclenchement des droplets AppleScript Suivez la procédure ci-dessous pour vous assurer que votre script traitera correctement les fichiers multimédias de sortie Compressor. Pour créer une application droplet AppleScript en vue de traiter les fichiers créés par Compressor : 1 Dans Éditeur de scripts, choisissez Fichier > Enregistrer sous. 2 Dans la zone de dialogue Enregistrer : a Choisissez Application dans le menu local « Format du fichier ». b Désactivez les options Exécutable uniquement, Écran de démarrage et Rester en arrière-plan. c Cliquez sur Enregistrer. Le script est enregistré comme script applicatif. Étant donné que le script contient un gestionnaire « activé à l’ouverture », le script applicatif est enregistré comme application droplet, ce qui est indiqué par une flèche sur son icône. Pour déclencher automatiquement une droplet AppleScript après avoir comprimé des fichiers : 1 Dans Compressor, affectez un préréglage à un fichier Importé de la fenêtre Lot. 2 Dans la fenêtre Lot, sélectionnez le préréglage, puis choisissez Fenêtre > Afficher l’Inspecteur (ou appuyez sur Commande + Option + I). 3 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur l’onglet Actions. 4 Activez l’option « Exécuter AppleScript sur la sortie », puis choisissez l’application droplet AppleScript. Informations supplémentaires sur AppleScript Vous trouverez plus d’informations sur l’écriture de scripts destinés à être utilisés avec Compressor sur les sites web suivants :  Développeurs Apple : http://developer.apple.com/applescript/ (en anglais)  Clients généraux Apple : http://macscripter.net/ (en anglais)23 303 23 Utilisation de la fenêtre Preview La fenêtre Preview a deux rôles principaux : vous pouvez l’utiliser pour lire un fichier source dans son format d’origine ou afficher un aperçu du fichier avec les réglages qui lui ont été affectés. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Preview (p. 304)  Prévisualisation d’un plan (p. 310)  Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview (p. 315)  Ajout de marqueurs à un plan (p. 317)  Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 323) Lorsque vous utilisez la fenêtre Preview pour comparer la version originale du plan à la version de sortie, vous pouvez effectuer et afficher les modifications en temps réel. Cette comparaison permet de vérifier les effets des réglages sur votre fichier avant d’engager du temps et des ressources dans le processus de transcodage. Il est conseillé de la faire pour vérifier la qualité d’un fichier multimédia de sortie. Version du plan mise à l’échelle, rognée et filtrée Version originale du plan304 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour agrandir la taille de l’écran de prévisualisation, ajouter manuellement des images I (MPEG-1 et MPEG-2 uniquement), et désigner une portion d’un fichier de média pour transcodage à l’aide des marqueurs d’entrée et de sortie. À propos de la fenêtre Preview La fenêtre Preview permet de lire des éléments avant de les soumettre à l’étape de transcodage, et de comparer les versions d’un plan pour vous assurer que la qualité du fichier multimédia de sortie est acceptable. La fenêtre Preview contient les éléments suivants :  Sélection d’échelle Preview : permet d’adapter la taille de l’écran de prévisualisation. Les trois paramètres sont 100%, 75% et 50%, mais vous pouvez aussi déplacer la poignée de la fenêtre Preview pour définir la taille à votre guise.  Sélection source/réglage : utilisez ces boutons pour prévisualiser l’élément de lot sélectionné en utilisant les proportions et la taille de la source ou de la sortie. Le bouton Vue source fournit également une limite de rognage que vous pouvez utiliser pour définir un ou plusieurs bords à rogner. Le bouton « Vue de sortie » affiche la version rognée du fichier en tenant compte des réglages de proportions et de taille. Contrôles d’entrée et de sortie Sélection d’échelle Preview Sélection source/réglage Zone d’écran Preview Contrôles de sélection d’élément Contrôles de Timeline Menu local Marqueur Informations sur la source/sortie Contrôles de navigationChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 305  Informations sur la source/sortie : la taille d’image et la fréquence d’images du plan sont illustrées dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview. La durée du plan (depuis le point d’entrée jusqu’au point de sortie) est affichée dans le coin inférieur droit. Lorsque le bouton Vue source est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images représentent le plan source. Lorsque le bouton « Vue de sortie » est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images représentent le réglage de cet élément du lot. Remarque : pour voir la durée totale d’un plan (sans les points d’entrée et de sortie), sélectionnez le fichier source dans la fenêtre Lot et ouvrez la fenêtre de l’Inspecteur (par les menus Fenêtre > Afficher l’Inspecteur). Zone de contrôle de sélection d’élément Vous pouvez utiliser la zone de sélection d’élément pour choisir dans la fenêtre Lot des éléments spécifiques à afficher dans la fenêtre Preview.  Boutons de sélection d’éléments : utilisez ces boutons pour avancer ou reculer dans la liste des fichiers multimédia sources et des plans associés à leurs réglages et disponibles pour la prévisualisation. Dès que vous cliquez dans la liste, l’élément sélectionné apparaît dans le menu local Élément.  Menu local Élément : choisissez, à l’aide de ce menu local, le fichier multimédia source que vous souhaitez prévisualiser avec ou sans les réglages qui lui sont associés. Contrôles d’entrée et de sortie Une fois que vous avez sélectionné l’élément, les contrôles d’entrée et de sortie peuvent être utilisés pour afficher et ajuster les informations de timecode des points d’entrée et de sortie.  Champs de timecode entrée et sortie : les emplacements exacts des points d’entrée et de sortie sont affichés dans ces champs dans le format de timecode standard : hh:mm:ss:ii. Vous pouvez les éditer manuellement en sélectionnant un champ, puis en saisissant de nouvelles valeurs. Si une nouvelle valeur est saisie, le point d’entrée ou de sortie approprié de la Timeline se déplace vers le point spécifié dans l’élément en cours. Boutons de sélection d’éléments Menu local Élément Règle le point d’entrée sur la position de lecture actuelle Règle le point de sortie sur la position de lecture actuelle Timecode du point d’entrée Timecode du point de sortie306 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode spécifique, le timecode de début et de fin du plan s’affiche dans ces deux champs. Dans tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.  Boutons de point d’entrée et de sortie : faites glisser les boutons « Point d’entrée » (flèche pointant vers la droite) ou « Point de sortie » (flèche pointant vers la gauche) dans la Timeline afin de définir un nouveau point d’entrée ou de sortie. Vous pouvez également utiliser les boutons Définir entrée et Définir sortie (en regard des champs de timecode) afin de définir les points d’entrée et de sortie. Zone d’écran Preview La zone d’écran Preview affiche l’élément actuellement sélectionné. L’écran de prévisualisation contient aussi les éléments suivants :  Curseur de partage de l’écran : déplacez le curseur de partage d’écran situé en haut de l’écran de prévisualisation selon la distance souhaitée pour comparer le fichier multimédia source (à gauche) et le fichier multimédia de sortie (à droite). La division de l’écran est indiquée par ce curseur, mais également par une ligne verticale blanche qui coupe l’image en deux.  Limite de rognage : la limite de rognage n’est disponible que dans la vue Source. Utilisez les poignées pour déplacer les bordures et angles de rognage rouges dans la direction dans laquelle vous souhaitez rogner votre fichier de média de sortie. Quant à la poignée centrale, elle vous permet de déplacer l’image entière dans une direction quelconque tout en conservant ses dimensions. Les nouvelles valeurs (gauche, haut, droite et bas) s’affichent dynamiquement dans l’écran de prévisualisation à mesure que vous rognez le cadre. En outre, si la fenêtre Inspecteur est ouverte et que la cible du lot est sélectionnée, ces mêmes valeurs apparaissent aussi dans les champs de rognage de la sous-fenêtre Géométrie. Sélectionnez la vue Sortie pour afficher les résultats des paramètres de limite de rognage. Limite de rognage Dimensions de rognage (également visibles dans les champs Cadre de source de la sous-fenêtre Géométrie) Poignée de rognage pour l’angle inférieur droit Curseur de partage de l’écranChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 307 Contrôles de Timeline Les contrôles de Timeline fournissent des informations sur le plan, notamment les marqueurs qu’il possède et les réglages actuels de point d’entrée et de sortie. Vous pouvez également utiliser la Timeline pour positionner la tête de lecture sur une image spécifique et pour définir les points d’entrée et de sortie.  Timecode de tête de lecture : affiche le timecode de la position de la tête de lecture dans la Timeline à l’aide du format de timecode standard hh:mm:ss:ii. Vous pouvez saisir une nouvelle valeur pour positionner avec précision la tête de lecture dans la Timeline. Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode spécifique, le timecode du plan s’affiche dans ce champ. Dans tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.  Points d’entrée et de sortie : utilisez ces points si vous souhaitez transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia source au lieu de la totalité du fichier. Déplacez les points pour indiquer les points de début et de fin dans le fichier multimédia source que vous souhaitez transcoder. Les champs de timecode d’entrée et de sortie situés en bas de la fenêtre Preview sont mis à jour à mesure que vous faites glisser ces points. Vous pouvez également cliquer sur les boutons « Définir le point d’entrée » et « Définir le point de sortie » afin de définir les points à l’endroit où la tête de lecture est positionnée. Les points d’entrée et de sortie ne sont pas conservés à la fin du transcodage, vous devrez donc les réappliquer à votre plan si vous souhaitez resoumettre un lot depuis le tableau Historique. Les points d’entrée et de sortie sont assignés au fichier multimédia source et non au réglage. Ainsi, quels que soient les points d’entrée et de sortie que vous créez, le résultat est le même pour tous les autres réglages associés à ce fichier multimédia source dans le lot en cours.  Tête de lecture : elle vous donne une indication visuelle de l’emplacement de l’image affichée dans le plan. Vous pouvez déplacer la tête de lecture pour naviguer et atteindre rapidement un point donné du plan.  Marqueur : fournit une indication visuelle de l’emplacement où un marqueur a été placé dans le plan. La couleur du marqueur indique son type :  Bleu : marqueurs de compression (il s’agit des marqueurs de compression que l’on ajoute manuellement).  Violet : marqueurs de chapitre ou de podcast (il s’agit de marqueurs nommés destinés à servir à la navigation ou d’illustrations dans le fichier multimédia de sortie). Timecode de tête de lecture Tête de lecture Marqueur Point d’entrée Point de sortie308 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview  Vert : marqueurs de montage/de coupe (il s’agit de marqueurs de compression qui sont ajoutés automatiquement aux points de montage de la séquence Final Cut Pro). Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Contrôles de navigation Ces contrôles positionnent la tête de lecture vers l’arrière ou l’avant là où se trouve exactement soit le prochain marqueur, soit le prochain marqueur point d’entrée ou de sortie, ce qui permet de naviguer facilement et rapidement entre les différents marqueurs. Vous pouvez aussi utiliser ces boutons pour placer rapidement la tête de lecture au début ou à la fin du plan.  Bouton Lecture/Pause : démarre ou arrête la lecture du plan. Si vous arrêtez la lecture, la tête de lecture reste à sa position actuelle. Pour revenir au début du plan, déplacez la tête de lecture vers l’arrière jusqu’au début du plan ou cliquez sur le contrôle de déplacement vers le marqueur précédent.  Bouton de déplacement vers le marqueur précédent ou suivant : déplace la tête de lecture soit vers le marqueur précédent ou suivant, soit vers le début ou la fin du plan si aucun autre marqueur n’est présent.  Boutons de retour et d’avance rapide : permet de lire votre plan dans les deux directions, à deux fois la vitesse normale. Maintenez un bouton enfoncé pour poursuivre le balayage dans la direction correspondante.  Bouton « Lecture en boucle » : cliquez sur ce bouton pour lire le média en boucle continue. Déplacement vers le marqueur précédent Lecture/pause Retour rapide Déplacement vers le marqueur suivant Avance rapide Bouton « Lecture en boucle »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 309 Menu local Marqueur Utilisez le menu local Marqueur pour gérer les marqueurs du plan. Même si vous pouvez utiliser les marqueurs avec tous les réglages, ils n’affectent vraiment le fichier de sortie que lorsque le réglage utilise les formats MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4 (configuré pour le podcasting), H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple ou séquence QuickTime. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations.  Importer une liste des chapitres : cette option ouvre une zone de dialogue d’importation de fichiers qui vous permet d’importer un fichier contenant la liste des marqueurs temporels de chapitre du fichier multimédia source. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.  Ajouter/supprimer le marqueur : la fonction du bouton varie selon la position de la tête de lecture (sur un marqueur ou non).  Lorsqu’elle n’est pas positionnée sur un marqueur, le bouton indique Ajouter un marqueur. Si vous cliquez sur Ajouter un marqueur, un nouveau marqueur est placé sur la Timeline, à la position actuelle de la tête de lecture.  Lorsqu’elle est positionnée sur un marqueur, le bouton indique Supprimer le marqueur. Si vous cliquez sur Supprimer le marqueur, le marqueur actuel est supprimé.  Modifier : disponible uniquement lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur. Cliquer sur Modifier ouvre une zone de dialogue permettant de configurer le marqueur. Cette zone de dialogue vous permet de définir le type de marqueur et de lui assigner une URL et une image. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.  Afficher les marqueurs de chapitre/podcast : contrôle si les marqueurs de chapitre et de podcast (ceux qui possèdent un nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche indique s’ils sont affichés.  Afficher les marqueurs de compression : permet de contrôler si les marqueurs de compression (ceux sans nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche indique s’ils sont affichés.  Afficher marqueurs modifiés/coupés : contrôle si les marqueurs placés automatiquement à chaque point de montage par une autre application, telle que Final Cut Pro, sont affichés dans la Timeline. Une coche indique qu’ils sont affichés.310 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Prévisualisation d’un plan Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia source d’origine seul, soit le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. Les fichiers multimédia sources apparaissent dans la liste sous leurs noms de fichiers. Tous les réglages appliqués au fichier multimédia source apparaissent immédiatement sous le nom du fichier, ce qui facilite leur identification. Le fait de visualiser le fichier multimédia source d’origine seul ou le fichier multimédia source avec les réglages qui lui ont été associés détermine les options affichées dans la fenêtre Preview. Important : il est impossible de prévisualiser les réglages effectués dans les sous-fenê- tres Encodeur ou Contrôles d’images. Seuls les réglages effectués dans les sous-fenê- tres Filtres et Géométrie peuvent être prévisualisés. Consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour obtenir une autre méthode de prévisualisation des réglages effectués dans les sous-fenêtres Encodeur et Contrôles d’images. Pour prévisualiser un fichier multimédia source : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. Remarque : vous pouvez ouvrir votre fichier multimédia source dans la fenêtre Preview en une seule étape, en double-cliquant sur ses tâches dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez un fichier multimédia source dans le menu local Élément (identifié par son nom de fichier).  Cliquez sur les boutons de sélection d’éléments jusqu’à ce que le fichier multimédia source apparaisse dans le menu local.  Sélectionnez le fichier multimédia source dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot. Seul le bouton Vue source est valide (le bouton « Vue de sortie » est inactif), car vous avez sélectionné un fichier multimédia source normal, ce qui vous permet uniquement de visualiser le plan original, sans les lignes de rognage ou les lignes de division d’écran. Un réglage appliqué au fichier multimédia source « Nancy at table CU 5 ». La coche indique qu’elle est affichée dans la fenê- tre Preview. Le fichier multimédia source d’origine intitulé « Nancy at table CU 5 » Sélectionnez l’image des barres de couleurs par défaut.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 311 3 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée. Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. 4 Cliquez sur le bouton Lecture pour prévisualiser le fichier multimédia source sélectionné. Les fichiers source contenant des marqueurs, tels que les fichiers de Final Cut Pro, les affichent dans la Timeline. Vous pouvez gérer les marqueurs si nécessaire. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations. Pour prévisualiser un plan associé à un réglage : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. Remarque : vous pouvez ouvrir le plan dans la fenêtre Preview en une seule étape, en double-cliquant sur la cible (qui contient le réglage) d’une tâche dans la fenêtre Lot. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez un réglage dans le menu local Élément (les noms de réglages situés en retrait, pas les noms de fichiers sources).  Cliquez sur les boutons de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan et son réglage apparaisse dans le menu local.  Sélectionnez le réglage du plan dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot. Les deux boutons Vue source et Vue réglage (sortie) sont actifs, ce qui vous permet de passer d’une vue à l’autre. Comme vous avez sélectionné un réglage, vous pouvez utiliser le curseur de division d’écran et les lignes de rognage de la fenêtre Preview. 3 Cliquez sur le bouton Vue de réglage dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Preview. 4 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée. Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur. Remarque : si vous adaptez la taille de l’image d’un réglage (dans la sous-fenêtre Géométrie) en cours de prévisualisation dans la fenêtre Preview, il se peut que la taille de l’image ne soit pas actualisée en conséquence. Si cela se produit, sélectionnez Échantillon de séquence ou une autre cible dans le menu local Élément, puis sélectionnez cette cible à nouveau afin qu’elle affiche la taille d’image adéquate.312 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 5 Faites glisser le curseur de partage de l’écran situé en haut de l’écran vers la gauche ou la droite pour déplacer plus ou moins la ligne de division de l’écran sur la portion transcodée du plan. 6 Utilisez les limites de rognage pour ajuster la taille du cadre d’affichage de votre fichier multimédia de sortie. 7 Vérifiez les résultats de votre rognage en cliquant sur les boutons Vue source et « Vue de réglage ». Remarque : paradoxalement, plus vous réduisez l’image d’un plan en la rognant, plus le facteur d’échelle de l’image de sortie sera grand, car la géométrie de cadrage est fonction des proportions de la taille de sortie, et pas des paramètres du fichier source. Tout se passe comme si vous agrandissiez l’image, avec comme conséquence des pixels plus grands et une dégradation générale de l’image. En conséquence, veillez à ne pas rogner une image agrandie pour lui redonner sa taille originale par rapport à la taille originale du cadre. Limites de rognage et poignées Curseur de partage de l’écran Ligne de division de l’écran Dimensions de rognage (également visibles dans les champs Cadre de source de la sous-fenêtre Géométrie) Boutons de visualisation de Menu local Élément la source et des réglages Boutons de visualisation de la source et des réglagesChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 313 8 Sélectionnez le filtre que vous voulez ajuster et effectuez les modifications jugées nécessaires. Remarque : dans la liste Filtres, la case située à gauche du filtre que vous sélectionnez doit être cochée. Dans le cas contraire, le filtre ne sera pas appliqué au réglage. Sélection de réglage Filtres sélectionnés vus dans la fenêtre Preview314 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 9 Si vous souhaitez que la taille du cadre d’affichage de votre fichier de média de sortie soit différente de celle de votre fichier multimédia source, ouvrez la sous-fenêtre Géométrie dans la fenêtre Inspecteur, puis choisissez une valeur dans le menu local « Taille d’image » ou introduisez des valeurs de taille de sortie différentes dans les champs appropriés. Remarque : conformément aux spécifications MPEG-2, la taille des cadres d’affichage dans ce format est préétablie. Par conséquent, lorsque vous utilisez ce format, tous les éléments qui concernent la taille de sortie sont indisponibles. 10 Dans la fenêtre Preview, cliquez sur le bouton Lecture pour visualiser le plan. Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour plus de détails sur ces paramètres. Dimensions de rognage (également affichées dans la fenêtre Inspecteur quand les lignes de rognage sont déplacées)Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 315 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview Alors que les options définies par Géométrie (tels que le rognage et le changement d’échelle) et Filtres s’affichent instantanément dans la fenêtre Preview, les réglages « Contrôles d’images » et Encodeur ne le sont pas. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia source. Utilisez la fenêtre Preview pour définir les points d’entrée et de sortie, afin de transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia au lieu du fichier entier. Lecture de fichiers Dolby Digital Professional (AC-3) dans la fenêtre Preview Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour lire des fichiers Dolby Digital Professional (AC-3). Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qui vous permet, lorsque vous ajoutez un fichier multimédia source AC-3 à un lot, de l’écouter à l’aide des hautparleurs de votre ordinateur. Il peut s’agir des haut-parleurs stéréo intégrés, qui lisent une version sous-mixée du fichier AC-3 s’il contient plus de deux canaux, ou de hautparleurs Surround externes connectés à une sortie USB ou FireWire. Important : pendant que Compressor décode le fichier audio Dolby Digital, vous ne pouvez pas utiliser la sortie optique de votre ordinateur pour écouter un aperçu du son Dolby Digital. Cette caractéristique est importante si vous utilisez l’encodeur Dolby Digital Professional, car vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de l’encodeur en temps réel dans la fenêtre Preview. Vous pouvez cependant ajouter les fichiers AC-3 encodés à un lot et les lire, afin de vérifier si les réglages de l’encodeur produisent de bons résultats. Consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour plus d’informations sur la création d’un court plan test à cette fin.316 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Pour désigner une section de votre fichier multimédia pour transcodage : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Choisissez un plan dans le menu local ou cliquez sur les boutons de sélection de l’élé- ment jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Faites glisser le point d’entrée jusqu’à l’emplacement approprié.  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage commence, puis cliquez sur le bouton « Définir le point d’entrée ». 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Faites glisser le point de sortie jusqu’à l’emplacement approprié.  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage se termine, puis cliquez sur le bouton « Définir le point de sortie ». Le transcodage ne concerne que le segment du fichier multimédia compris entre les deux points que vous venez de définir. Le reste du plan n’est pas transcodé. Important : lorsque vous utilisez des marqueurs pour spécifier un segment du fichier multimédia source à transcoder, ils s’appliquent à toutes les cibles associées à la tâche du fichier. Vous pouvez ajouter plusieurs fois un fichier multimédia de sortie à un lot, afin de créer plusieurs tâches, et définir des points d’entrée et de sortie différents pour chaque tâche. Bouton « Définir le point d’entrée » Tête de lecture Point d’entrée Point de sortie Bouton « Définir le point de sortie »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 317 Ajout de marqueurs à un plan Compressor peut importer et créer différents types de marqueurs. Compressor peut en outre importer des listes complètes de marqueurs de chapitre. Formats de fichiers de sortie compatibles avec les marqueurs Tous les formats de fichiers de sortie ne sont pas compatibles avec les marqueurs. Voici une liste des formats qui les reconnaissent.  MPEG-2  MPEG-4 configuré pour le podcasting (audio uniquement et si la case « Autoriser les informations de podcasting » est activée)  Séquences QuickTime  H.264 pour DVD Studio Pro  H.264 pour appareils Apple Vous pouvez définir et configurer des marqueurs pour d’autres formats de fichiers de sortie, mais ils ne seront pas intégrés au fichier de sortie encodé. Types de marqueurs Compressor peut importer et créer les types de marqueurs suivants :  Marqueurs de chapitre : les marqueurs de chapitre permettent d’accéder facilement aux points d’index d’un DVD, d’une séquence QuickTime ou d’un podcast. Compressor et DVD Studio Pro peuvent tous deux lire les marqueurs de chapitre exportés depuis Final Cut Pro. QuickTime Player peut interpréter n’importe quel texte contenant des horodatages comme piste de chapitre. Les marqueurs de chapitre peuvent également comporter des illustrations ou une URL qui apparaissent lors de la lecture d’un podcast. Ces marqueurs sont affichés en violet dans la Timeline de la fenêtre Preview.  Marqueurs de podcast : comme pour les marqueurs de chapitre, il est possible d’assigner des illustrations et une URL aux marqueurs de podcast. Les marqueurs de podcast ne peuvent toutefois pas être utilisés pour accéder à des images au sein du plan et ils n’apparaissent pas sous la forme de marqueurs de chapitre dans DVD Studio Pro ni QuickTime. Vous pouvez utiliser les marqueurs de podcast pour créer un diaporama (contenant des URL) que les utilisateurs peuvent regarder en lisant un podcast audio.  Marqueurs de compression : également appelés marqueurs de compression manuels, il s’agit des marqueurs que vous pouvez ajouter à une séquence Final Cut Pro (ou dans la fenêtre Preview de Compressor) pour indiquer à quel moment Compressor doit générer une image I MPEG au cours de la compression. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les images I.318 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Ces marqueurs apparaissent en bleu dans la Timeline de la fenêtre Preview et sont du type créé lorsque vous ajoutez des marqueurs manuellement à l’aide de Compressor. Vous pouvez convertir des marqueurs de compression en marqueurs de chapitre en choisissant l’option Modifier du menu local Marqueurs.  Marqueurs de montage/de coupe : également appelés marqueurs de compression automatiques, ces marqueurs sont générés automatiquement par Final Cut Pro à chaque coupe ou point de transition d’une séquence. Au cours du transcodage, Compressor utilise les marqueurs de montage/de coupe pour générer des images I MPEG sur ces points, ce qui améliore la qualité de la compression. Ces marqueurs apparaissent en vert dans la Timeline de la fenêtre Preview. Remarque : DVD Studio Pro ignore les marqueurs de montage/de coupe, car ils risquent d’interférer avec l’alignement GOP des vidéo DVD multi-angles. Pour plus d’informations à ce sujet, consultez la documentation incluse avec DVD Studio Pro. Ajout et suppression manuelle de marqueurs La fenêtre Preview intègre une prise en charge complète des marqueurs, y compris la possibilité de gérer les marqueurs existants du fichier multimédia source, d’ajouter ou de supprimer manuellement des marqueurs et d’importer des listes de marqueurs de chapitre (décrit à la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320). Pour ajouter un marqueur de compression à votre plan : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Sélectionnez les éléments « Afficher les marqueurs de chapitre/podcast » et « Afficher les marqueurs de compression » dans le menu local Marqueur. 3 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. Remarque : en ce qui concerne les plans contenant des marqueurs, tels que ceux de Final Cut Pro, ces marqueurs apparaissent dans la Timeline. Vous pouvez modifier ces marqueurs de la même façon que si vous les aviez saisis manuellement.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 319 4 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.  Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture. 5 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Un marqueur bleu apparaît dans la Timeline. Il est possible de convertir les marqueurs de compression en marqueurs de chapitre à l’aide de l’option Modifier du menu local Marqueurs. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations. Pour supprimer un marqueur du plan : 1 Cliquez sur les contrôles « Aller au marqueur précédent » ou « Aller au marqueur suivant » pour déplacer la tête de lecture vers le marqueur que vous souhaitez supprimer. 2 Pour supprimer le marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Supprimer le marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Le marqueur disparaît. Un marqueur bleu apparaît sous la tête de lecture après l’ajout du marqueur.320 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan Pour ajouter manuellement un marqueur de chapitre ou de podcast à un plan, vous devez d’abord ajouter un marqueur de compression (voir description à la section précédente), puis modifier le marqueur. Remarque : un podcast peut contenir des marqueurs de chapitre et des marqueurs de podcast. La seule différence est que la personne qui visualise le plan peut naviguer directement jusqu’à un marqueur de chapitre, mais ne peut pas naviguer jusqu’à un marqueur de podcast. Consultez la section « Types de marqueurs » à la page 317 pour plus d’informations. Pour ajouter manuellement un marqueur de podcast à un plan : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :  Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.  Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture. 2 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :  Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans le menu local.  Appuyez sur M. Un marqueur de compression bleu apparaît dans la Timeline. 3 Ouvrez le menu local Marqueurs, puis choisissez l’option Modifier (ou appuyez sur Commande + E). Une zone de dialogue permettant de modifier le marqueur apparaît. 4 Choisissez Chapitre ou Podcast dans le menu local Type.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 321 5 Nommez le chapitre en remplissant le champ correspondant. Concernant les marqueurs de chapitre, ce nom apparaît dans le fichier multimédia de sortie où il peut être visualisé à l’aide de QuickTime Player, dans DVD Studio Pro (qui permet également de le modifier) et dans divers appareils de lecture. Pour les marqueurs de podcast, ce nom n’est pas visible par la personne qui regarde le plan. 6 Vous pouvez également saisir une URL dans le champ URL. Cette URL s’applique uniquement aux podcasts. Le nom du marqueur apparaît au-dessus de l’illustration et l’utilisateur peut cliquer dessus pour ouvrir le site correspondant dans le navigateur web. 7 Vous pouvez également associer une image au marqueur en choisissant l’une des options suivantes dans le menu Image :  Aucun : aucune image n’est associée au marqueur.  Image dans la source : vous choisissez une image dans le fichier multimédia source. L’image par défaut est l’image qui se trouve 2 secondes plus loin que l’image correspondant au marqueur de chapitre.  Depuis le fichier : cette option ouvre une zone de dialogue de sélection de fichiers qui vous permet de sélectionner un fichier d’image fixe à associer au marqueur. Remarque : les images associées aux marqueurs de chapitre sont ignorées par DVD Studio Pro. 8 Clique sur OK pour fermer la zone de dialogue. Le marqueur devient violet dans la Timeline pour indiquer qu’il s’agit désormais d’un marqueur de chapitre ou de podcast. Vous pouvez utiliser les boutons Marqueur précé- dent et Marqueur suivant pour sélectionner d’autres marqueurs de la Timeline à modifier. Vous pouvez également importer une liste de marqueurs de chapitre. Ces listes sont soit au format QuickTime TeXML (format reposant sur XML pour l’élaboration de pistes textuelles temporelles compatibles avec 3GPP dans un fichier de séquence QuickTime), soit au format texte des fichiers de listes de chapitres pris en charge par DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez la section « Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut, » ci-après. Pour importer une liste de marqueurs de chapitre : 1 Ouvrez la fenêtre Preview. 2 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local. 3 Dans le menu local Marqueurs, choisissez « Importer la liste des chapitres ». Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre et vous permet de trouver et de sélectionner le fichier de marqueurs de chapitre correspondant au fichier multimédia de sortie. 322 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 4 Sélectionnez le fichier de marqueurs de chapitre, puis cliquez sur Ouvrir. Les marqueurs sont importés et ajoutés à la Timeline de la fenêtre Preview. Remarque : alors que tous les marqueurs importés à l’aide de la liste des marqueurs de chapitre sont configurés comme marqueurs de chapitre, vous pouvez utiliser la zone de dialogue de modification des marqueurs pour les transformer en marqueurs de podcast ou de compression. De plus, vous pouvez y ajouter des URL et des illustrations si vous le souhaitez. Important : les valeurs de timecode de la liste doivent être basées sur le timecode du fichier multimédia source. Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut Vous pouvez créer une liste de points de timecode que Compressor peut importer afin de créer des marqueurs. Les valeurs de timecode doivent correspondre aux timecode du plan vidéo de la piste. La liste des valeurs de timecode doit se présenter sous la forme d’un fichier en format texte brut ; vous pouvez le créer à l’aide de TextEdit (à condition d’enregistrer le fichier en texte brut). Si vous créez la liste avec une application de traitement de texte plus évoluée, veillez à enregistrer le fichier comme fichier texte ASCII sans aucun formatage. Le fichier doit respecter les règles suivantes :  Chaque marqueur doit se trouver sur une nouvelle ligne qui commence avec une valeur de timecode au format « 00:00:00:00 ». Ces valeurs identifient les positions du marqueur.  À la suite de la valeur de timecode, vous pouvez insérer le nom du marqueur. Vous pouvez utiliser une virgule, un espace ou une tabulation pour séparer la valeur du timecode du nom du marqueur.  Toutes les lignes qui ne commencent pas par une valeur de timecode sont ignorées. Cela vous permet d’ajouter facilement des commentaires à la liste.  Il est inutile d’établir la liste des valeurs de timecode selon l’ordre chronologique.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 323 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview Commande clavier Fonction Démarre une animation arrière rapide. Démarre une animation avant rapide. Lecture arrière du plan image par image. Lecture avant du plan image par image. Démarre ou arrête la lecture d’un plan. Ajoute ou supprime un marqueur. Lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur, ouvre la zone de dialogue Modifier marqueur. Définit un point d’entrée pour le plan. Définit un point de sortie pour le plan. J L espace M E l O24 325 24 Création et changement de destinations Compressor permet de choisir l’emplacement d’enregistrement des fichiers transcodés. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de l’onglet Destinations (p. 326)  Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations (p. 327)  Création d’une destination (p. 328)  Triangles d’avertissement (p. 332)  Suppression et duplication d’une destination (p. 333)  Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro (p. 335) Si vous ne sélectionnez aucune destination, le fichier de sortie est enregistré dans le dossier du fichier multimédia source. Cela correspond peut-être à vos besoins, mais s’il existe plusieurs serveurs de téléchargement distants ou que vous souhaitez simplement obtenir un type spécifique de fichier de sortie à un emplacement donné, vous devez définir cette destination. Si un volume est ouvert sur votre bureau, il est traité de la même façon que s’il s’agissait d’une destination locale et vous pouvez y enregistrer directement les fichiers multimé- dias de sortie, sans qu’il soit nécessaire pour vous de suivre la procédure supplémentaire requise dans le cas des destinations distantes, telles que l’indication du nom d’hôte et la saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe. Lorsque vous utilisez l’option distante pour votre destination, vous pouvez enregistrer vos fichiers dans n’importe quel dossier du répertoire Utilisateur de cet ordinateur distant. Une fois que vous aurez créé toutes les destinations dont vous avez besoin, il ne sera plus nécessaire pour vous de rouvrir l’onglet Destinations puisque vous pouvez les sélectionner directement à partir de la fenêtre Lot. Remarque : assurez-vous que les fichiers de sortie disposent des accès et des droits appropriés pour les destinations distantes que vous spécifiez. 326 Chapitre 24 Création et changement de destinations À propos de l’onglet Destinations Utilisez l’onglet Destinations conjointement avec la fenêtre Inspecteur pour créer, modifier ou supprimer vos réglages de destination et ajouter des identificateurs de fichier au nom de vos fichiers multimédia de sortie. L’onglet Destinations contient les éléments suivants :  Liste Destinations : énumère les noms et les chemins d’accès des destinations. Il existe quatre destinations par défaut dans le dossier Apple : Source est le dossier dont provient le fichier multimédia source ; Bureau est le dossier « Bureau de l’utilisateur » ; « Dossier des séquences de l’utilisateur » est le dossier « Séquences de l’utilisateur » ; « Stockage de clusters » est l’emplacement de stockage de travail d’un cluster. Remarque : le stockage de clusters ne s’applique qu’aux installations de Compressor sur lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.  Ajouter (+) : pour créer une destination locale ou distante, cliquez sur ce bouton, puis choisissez soit Local, soit À distance dans le menu local.  Si vous choisissez Local, une zone de dialogue vous permet de sélectionner un dossier de destination.  Si vous choisissez À distance, la zone de dialogue À distance apparaît. Saisissez les informations FTP concernant le nom de l’hôte, le chemin d’accès du fichier et le mot de passe afin d’accéder à l’emplacement distant. Vous pouvez aussi saisir un emplacement iDisk. Destinations par défaut Destinations personnalisées Bouton Ajouter Bouton Supprimer Bouton Dupliquer Menu local « Modèle de nom de fichier » Exemple de ligne de nom de fichier Identificateurs de nom de fichier par défautChapitre 24 Création et changement de destinations 327  Bouton Dupliquer : crée une copie de la destination sélectionnée et la place dans le dossier Personnalisé. Au lieu de créer une destination de zéro, utilisez cette fonction pour en créer une autre à partir d’une destination existante, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.  Supprimer (–) : supprime immédiatement la destination personnalisée sélectionnée de l’onglet Destinations. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir supprimer la destination avant de cliquer sur ce bouton. Remarque : vous ne pouvez pas supprimer les destinations du dossier Apple. Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations Lorsque vous double-cliquez ou sélectionnez une destination sous l’onglet Destinations, la fenêtre Inspecteur s’ouvre. Elle contient les éléments suivants :  Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé : AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source.328 Chapitre 24 Création et changement de destinations  Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.  Chemin : affiche le chemin du dossier de destination. Création d’une destination Vous utilisez l’onglet Destinations avec la fenêtre Inspecteur pour créer et affecter une destination ainsi que pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier de sortie. Si vous souhaitez sauvegarder vos fichiers multimédias de sortie à un emplacement distant, vous devez saisir des informations dans la zone de dialogue À distance pour que Compressor puisse accéder avec succès au serveur distant. Vous pouvez créer les destinations suivantes :  Local : tout répertoire sur votre ordinateur.  Volume ouvert : tout volume ouvert partagé sur votre ordinateur.  À distance : répertoire situé à l’emplacement par défaut d’un serveur FTP ou iDisk, si vous disposez des autorisations et des droits d’accès appropriés. Remarque : par défaut, la destination du fichier multimédia de sortie est le même dossier que celui dont proviennent les fichiers multimédias sources. Vous pouvez remplacer la destination par défaut par n’importe quel autre préréglage de destination. Choisissez Compressor > Préférences et utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir parmi la liste des préréglages de destination.Chapitre 24 Création et changement de destinations 329 Pour créer une destination locale ou sur volume ouvert : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Local dans le menu local. La zone de dialogue Sélection de la destination apparaît. 3 Naviguez jusqu’au dossier de destination choisi ou jusqu’au volume monté ouvert, puis cliquez sur Ouvrir. Une nouvelle destination appelée Sans titre Local-1 apparaît dans le dossier Destinations où est indiqué le chemin permettant d’accéder au dossier que vous venez d’affecter. 4 Dans l’onglet Destinations, double-cliquez sur la nouvelle destination. La fenêtre Inspecteur s’ouvre, affichant les informations importantes sur la nouvelle destination. 5 Effectuez l’une des opérations suivantes dans l’Inspecteur :  Modifiez le nom de la nouvelle destination dans le champ Nom.  Modifiez le chemin de la nouvelle destination en cliquant sur Choisir afin d’ouvrir la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier. 6 Ajoutez des identificateurs de fichier au nom de votre fichier de sortie à l’aide du menu local dans le champ Modèle. Vous pouvez également modifier manuellement ce champ en effectuant l’une des opérations suivantes :  Faites glisser les identificateurs de fichier afin de les réorganiser.  Cliquez de chaque côté des identificateurs de fichier afin de taper du texte supplémentaire. Dans le menu local, choisissez Local. Menu local « Modèle de nom de fichier »330 Chapitre 24 Création et changement de destinations  Utilisez la touche Suppr. de votre clavier afin de supprimer n’importe lequel des identificateurs de fichier. Le champ « Échantillon du modèle défini » de la fenêtre Inspecteur affiche un échantillon du nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier choisis. La combinaison d’identificateur de fichier par défaut est « Nom du média source-Nom du réglage ». Remarque : évitez de personnaliser vos modèles de nom de fichier en les commençant par un point (.). Le fichier résultant ne serait visible que via la ligne de commande et serait introuvable avec le Finder de Mac OS X. Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus de détails sur ces paramètres. Pour créer une destination distante : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Distant dans le menu local. La zone de dialogue À distance apparaît. Elle contient les champs suivants :  Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé : AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source. Le nom de l’hôte est obligatoire. Le chemin d’accès du fichier est obligatoire.Chapitre 24 Création et changement de destinations 331  Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.  Ftp ou iDisk : sélectionnez le type de destination distante que vous souhaitez créer.  Nom d’hôte : (requis) nom du serveur hôte. Compressor suppose que le système d’URL utilisé est du type ftp :, de sorte qu’il n’est pas nécessaire que vous saisissiez ce type ni aucun autre système d’URL.  Chemin d’accès : (obligatoire) spécifie le chemin interne de l’hôte sur lequel le fichier multimédia de sortie sera stocké. Par exemple : Volumes/Films/Media de sortie. Ne saisissez que le chemin d’accès du fichier multimédia de sortie ; il n’est pas nécessaire d’inclure son nom.  Utilisateur : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide.  Mot de passe : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe. Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide. 3 Le cas échéant, saisissez les informations dans les champs appropriés. 4 Cliquez ensuite sur OK. Une fois que vous avez créé au moins une destination autre que Source dans l’onglet Destinations, vous pouvez définir une nouvelle destination par défaut. Pour changer de destination par défaut : 1 Sélectionnez les préférences de Compressor. 2 Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir dans la liste des préréglages de destination existants. La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.332 Chapitre 24 Création et changement de destinations Triangles d’avertissement Lorsque la destination choisie pose problème, un triangle jaune d’avertissement apparaît. Vous devez d’abord résoudre ce problème si vous souhaitez effectuer un transcodage avec succès. Des triangles d’avertissement apparaissent dans l’onglet Destinations s’il n’est pas possible d’accéder à la destination ou si elle est protégée en écriture, et dans la fenêtre Lot si :  Un fichier identique se trouve déjà à cet emplacement.  Deux destinations portent le même nom.  Il est impossible d’atteindre la destination ou d’y écrire des données. Les avertissements apparaissent quel que soit le niveau d’apparition du problème (préréglage, tâche ou lot) et se propagent au niveau supérieur, de sorte que si le problème survient au niveau des préréglages, les triangles d’avertissement seront visibles depuis les préréglages et les tâches. Si vous placez le curseur sur le triangle d’avertissement, une bulle d’aide apparaît après quelques secondes en vous indiquant la nature du problème. Dès que ce problème est résolu, le triangle d’avertissement disparaît et vous pouvez poursuivre le transcodage. Cliquez sur le triangle d’avertissement dans la fenêtre Lot pour afficher une zone de dialogue contenant une explication.Chapitre 24 Création et changement de destinations 333 Suppression et duplication d’une destination Vous pouvez gérer les destinations en supprimant celles dont vous n’avez plus besoin et en en créant de nouvelles à partir des destinations existantes. Pour supprimer une destination : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez supprimer, puis cliquez sur le bouton Supprimer (-) ou appuyez sur Suppr. Important : aucune confirmation ne vous est demandée au cours de cette opération, donc assurez-vous de vouloir supprimer cette destination avant de cliquer sur ce bouton. Bouton Supprimer334 Chapitre 24 Création et changement de destinations Pour dupliquer une destination : 1 Ouvrez l’onglet Destinations. 2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez copier, puis cliquez sur le bouton Dupliquer. Une nouvelle entrée apparaît dans l’onglet Destinations avec la mention Copie ajoutée à son nom. Cette destination est identique en tous points à l’originale. Le cas échéant, renommez la destination dupliquée. Bouton Dupliquer Destination dupliquéeChapitre 24 Création et changement de destinations 335 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro Lorsque vous procédez à l’encodage de fichiers vidéo et audio à utiliser dans DVD Studio Pro, vous pouvez faciliter l’importation et l’utilisation des fichiers dans DVD Studio Pro en créant une destination personnalisée. DVD Studio Pro est capable de localiser automatiquement et, éventuellement, d’importer ou d’utiliser un fichier audio lorsque vous importez ou utilisez un fichier vidéo doté du même nom racine. Ainsi, si vous affectez un fichier vidéo à l’arrière-plan d’un menu, DVD Studio Pro recherche un fichier audio portant le même nom et le définit automatiquement comme séquence audio du menu. Les destinations Compressor par défaut ajoutent le nom du réglage au nom du fichier. Étant donné que différents réglages sont nécessaires pour générer des fichiers de sortie vidéo et audio compatibles DVD, les noms de ces fichiers ne sont jamais les mêmes, y compris lorsqu’ils proviennent du même fichier source. Lors de la création de destinations personnalisées dans Compressor, vous pouvez choisir de ne pas inclure l’identificateur de fichier de nom de préréglage avec le nom de fichier de sortie. Pour supprimer le nom du réglage d’une destination : 1 Double-cliquez sur la destination. Le champ Modèle de la fenêtre Inspecteur répertorie les identificateurs de fichier affectés à la destination. 2 Si « Nom du réglage » est indiqué dans le champ Modèle, supprimez-le. Champ Modèle25 337 25 Utilisation de droplets Compressor vous permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une droplet. Une droplet est un préréglage autonome créé par Compressor se présentant sous la forme d’une application glisser-déposer et enregistré sous forme d’icône. Lorsque vous faites glisser des fichiers de données source sur l’icône d’une droplet, ils sont automatiquement soumis en vue de leur transcodage en tenant compte des réglages incorporés spécifiés. Le processus de transcodage est alors lancé, que Compressor soit ouvert ou fermé. Vous pouvez faire glisser un nombre quelconque de fichiers multimédia sur une droplet. Ensuite, pour l’ouvrir et consulter les réglages qu’elle contient, il suffit de doublecliquer dessus. Remarque : l’utilisation des droplets requiert l’installation préalable de Compressor sur tous les ordinateurs sur lesquels vous souhaitez les utiliser. Ce chapitre traite des sujets suivants :  À propos de la fenêtre Droplet (p. 338)  Création d’une droplet (p. 340)  Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript (p. 341)  Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources (p. 342)  Conseils à propos des droplet (p. 344)338 Chapitre 25 Utilisation de droplets À propos de la fenêtre Droplet Vous pouvez ouvrir n’importe quelle droplet pour la consulter en détail. Vous avez aussi la possibilité de modifier certains réglages, comme la destination et les identificateurs des fichiers multimédia de sortie. La fenêtre Droplet contient les éléments suivants :  Cluster : ce menu local permet de choisir un cluster d’ordinateurs sur votre réseau, auquel vous pouvez soumettre des lots pour le traitement distribué. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.) Le menu ne comporte qu’une seule option (Cet ordinateur) sauf si toutes les conditions suivantes sont réunies :  Le traitement distribué est activé dans Compressor.  D’autres clusters sont disponibles sur le réseau.  Destination : ce champ affiche le chemin d’accès au dossier de destination du fichier multimédia de sortie. Vous pouvez modifier ce chemin en cliquant sur le bouton Choisir afin d’ouvrir la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier.  Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du nom de votre fichier multimédia de sortie :  Date : indique la date de transcodage selon le format AAAA-MM-JJ.  Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.  Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.  Extension du média source : extension du fichier source. Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus d’informations sur l’utilisation d’identificateurs de fichier. Champ Destination Tableau Fichiers source Menu local Réglage Case à cocher « Afficher au démarrage » Tableau Résumé Champ Modèle Bouton SoumettreChapitre 25 Utilisation de droplets 339  Fichiers source : contient toutes les tâches du lot sur le point d’être soumises au transcodage. Lorsque la case « Afficher au démarrage » est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre automatiquement après avoir fait glisser vos fichiers multimédia sources sur l’icône de la droplet et tous les fichiers multimédia sources apparaissent dans le tableau Fichiers source. Vous pouvez faire glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sources dans ce tableau, et ceux-ci seront tous transcodés en même temps lors de l’envoi du lot, comme s’il s’agissait d’un envoi normal depuis la fenêtre Lot.  Réglage : ce menu local en lecture seule affiche la liste complète des réglages associés à chaque droplet. Vous pouvez attribuer à une droplet autant de réglages que vous le souhaitez en en créant une à partir d’un groupe de réglages (Pour plus d’informations, consultez la section « Création d’une droplet, » ci-après.) Quel que soit le réglage, vous pouvez voir ses détails complets en le sélectionnant dans le menu local, puis en consultant le tableau Résumé au bas de la fenêtre.  Résumé : ce tableau répertorie chaque composant du réglage sélectionné dans le menu local Réglage.  Afficher au démarrage : lorsque cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre dès que vous faites glisser le fichier multimédia source sur l’icône de la droplet, avant la soumission du lot. Cela vous permet de vérifier les réglages contenus dans la droplet. Si la case n’est pas cochée, le lot est envoyé dès que vous le faites glisser sur l’icône de la droplet (à condition qu’il n’y ait aucune erreur), sans que la fenêtre ne s’ouvre.  Soumettre : cliquez sur ce bouton pour envoyer le lot. Cette action n’est nécessaire que si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée, car sinon le lot est automatiquement envoyé. Menu local Réglage340 Chapitre 25 Utilisation de droplets Création d’une droplet La création d’une droplet est d’une grande simplicité, et une fois créée, il est possible d’envoyer rapidement et facilement des fichiers multimédia sources en transcodage. Pour créer une droplet : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Sélectionnez le réglage ou le groupe de réglages que vous souhaitez enregistrer en tant que droplet, puis cliquez sur le bouton Enregistrer droplet. La zone de dialogue Enregistrer apparaît. Remarque : vous ne pouvez pas sélectionner plusieurs réglages dans l’onglet Réglages et les ajouter directement à une droplet. En revanche, vous pouvez placer les réglages que vous souhaitez utiliser dans un groupe de réglages, sélectionner ce groupe, puis cliquer sur Enregistrer. Dans ce cas, chaque fichier multimédia source est transcodé par chaque réglage de la droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources dans une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers multimédia de sortie différents. Pour plus d’informations sur la création de groupes de réglages, consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, nommez la droplet en remplissant le champ « Enregistrer sous », puis utilisez le menu local Où pour naviguer jusqu’à l’emplacement de la droplet et cliquez sur Enregistrer. Vous pouvez enregistrer votre droplet n’importe où sur votre ordinateur, mais il est conseillé de l’enregistrer sur le bureau, afin de pouvoir facilement y faire glisser des fichiers multimédia sources. Vous pouvez choisir un dossier de destination autre que Source par l’intermédiaire de la zone de dialogue Enregistrer, mais vous ne pouvez sélectionner que des destinations créées via l’onglet Destinations. Si aucune destination personnalisée n’a été créée, seules quatre destinations Apple par défaut apparaissent dans le menu local « Sélectionner une destination ». Consultez la section « Création d’une destination » à la page 328 pour plus d’informations sur les destinations. Bouton Enregistrer dropletChapitre 25 Utilisation de droplets 341 Pour choisir une destination alternative pour une droplet : 1 Choisissez une destination dans le menu local « Sélectionner une destination ». Remarque : la droplet affiche un triangle d’avertissement lorsque la destination choisie pose problème. Dans ce cas, changez de répertoire jusqu’à ce que l’avertissement disparaisse. Consultez la section « Triangles d’avertissement » à la page 332 pour plus d’informations. 2 Cliquez sur Enregistrer. La droplet que vous venez de créer apparaît sous forme d’icône à l’emplacement sélectionné. Elle est maintenant prête à être utilisée en transcodage. Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript La case « Afficher au démarrage », située en bas de la fenêtre Droplet, détermine si une fenêtre Droplet s’ouvre ou non lorsque vous faites glisser un lot vers une icône de droplet. Si cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre lorsque vous faites glisser un lot sur l’icône de la droplet et vous pouvez consulter les réglages de la droplet. Si cette case n’est pas cochée, double-cliquez sur l’icône de la droplet pour ouvrir sa fenêtre et consulter ses réglages. Consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338 pour plus d’informations concernant les réglages de la droplet. Vous pouvez voir une liste des options dictionnaire AppleScript pouvant être utilisées avec une droplet en faisant glisser l’icône de la droplet sur l’éditeur de script situé dans /Applications/AppleScript. Case à cocher « Afficher au démarrage »342 Chapitre 25 Utilisation de droplets Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources Une fois que vous avez créé une droplet, vous pouvez transcoder des fichiers multimé- dia sources en les faisant glisser sur l’icône de la droplet. Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet : 1 Faites glisser vos fichiers multimédia sources sur l’icône de la droplet. Rôle de la case « Afficher au démarrage » en bas de la fenêtre :  Si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée : la droplet commence immédiatement le transcodage des fichiers multimédia sources.  Si la case « Afficher au démarrage » est cochée : la fenêtre Droplet s’ouvre et les fichiers multimédia sources sont affichés dans le tableau Fichiers source de la droplet. Passez à l’étape 2 pour envoyer votre lot. 2 Si la fenêtre Droplet s’ouvre, vous pouvez vérifier et modifier les réglages de la droplet, comme le dossier de destination et les identificateurs de fichier. Lorsque les réglages vous conviennent, cliquez sur le bouton Soumettre. Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de réglages contenu dans cette droplet. Chapitre 25 Utilisation de droplets 343 3 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources. Pour plus d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor. Si une fenêtre Droplet est ouverte, vous pouvez faire glisser vos fichiers multimédia sources directement dans le tableau Fichiers source, puis les envoyer en transcodage. Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet ouverte : 1 Double-cliquez sur l’icône d’une droplet pour l’ouvrir. 2 À l’aide du Finder, localisez les fichiers multimédia sources, puis faites-les glisser dans le tableau Fichiers sources de la droplet. 3 Le cas échéant, modifiez les réglages de votre droplet, puis cliquez sur le bouton Soumettre. Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de réglages contenu dans cette droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources vers une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers multimédia de sortie différents. 4 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources.344 Chapitre 25 Utilisation de droplets Conseils à propos des droplet Voici quelques conseils supplémentaires sur l’utilisation des droplets pour le transcodage des fichiers multimédia sources. Droplets et services de traitement Compressor Si vous faites glisser des fichiers sur l’icône d’une droplet sans avoir ouvert l’application ou une droplet au préalable, il se peut que Compressor vous affiche un avertissement (« Cet ordinateur n’est pas disponible »), indiquant que les services de traitement Compressor ne se sont pas encore lancés à l’arrière-plan. Cliquez sur le bouton Soumettre en bas de la fenêtre Droplet. Les services de traitement Compressor démarrent alors pour transcoder les fichiers glissés. Droplets et grand nombre de fichiers multimédia sources Si vous soumettez un grand nombre de fichiers multimédia sources (par exemple 200 ou plus) à l’aide d’une droplet, un retard d’environ une minute peut se produire entre le message d’alerte « Préparation au traitement » et l’apparition de la zone de dialogue confirmant que la tâche est en cours de soumission. Vous pouvez éviter ce retard en réduisant le nombre de fichiers source que vous transmettez à la fois à l’aide d’une droplet. 345 A Annexe A Dépannage et assistance client Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, vous disposez de plusieurs ressources pour y remédier.  Notes commerciales : une page de notes commerciales, dans le menu Aide Compressor, fournit des informations de dernière minute qu’il n’a pas été possible de faire figurer dans le Manuel de l’utilisateur de Compressor. Consultez les notes commerciales dès l’installation ou la mise à jour de Compressor.  Page Web d’assistance de Compressor : Compressor possède sa propre page d’assistance technique consultable sur http://www.apple.com/fr/support/compressor et sa propre page de discussions sur http://discussions.info.apple.com/compressor (en anglais).  Base de données « AppleCare Knowledge Base » : AppleCare offre une base de données sur la résolution de problèmes courants, régulièrement mise à jour et enrichie pour tenir compte des nouveaux problèmes dès leur apparition. Cette base de données gratuite constitue une excellente ressource pour les utilisateurs de Compressor. Pour accéder à cette base d’informations techniques AppleCare, visitez la page d’assistance AppleCare à l’adresse suivante : http://www.apple.com/fr/support.  Assistance AppleCare : les utilisateurs de Final Cut Pro disposent de plusieurs types d’assistance. Pour plus d’informations, consultez le Guide d’assistance et de service pour logiciels professionnels Apple fourni avec la documentation de Compressor.346 Annexe A Dépannage et assistance client Contacter l’assistance AppleCare Une documentation sur les options d’assistance proposées par Apple est fournie avec Compressor. Selon vos besoins, plusieurs niveaux d’assistance sont disponibles. Quel que soit votre problème, il est toujours utile de disposer immédiatement des informations correspondantes disponibles. Plus vous avez d’informations à communiquer aux techniciens, plus vite ils seront en mesure de résoudre votre problème.  Le numéro d’enregistrement fourni avec Compressor. Ce numéro diffère du numéro de série logiciel utilisé pour activer votre copie de Compressor.  Version de Mac OS X installée. Vous trouverez cette information en choisissant l’option « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme.  La version de Compressor installée, en tenant compte, le cas échéant, des mises à jour. Consultez le numéro de version en choisissant l’option Compressor > « À propos de Compressor ».  Le modèle d’ordinateur utilisé.  La quantité de mémoire RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour Compressor. Vous pouvez connaître la quantité de mémoire RAM installée en choisissant « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme du Finder.  Le matériel tiers connecté à l’ordinateur ou installé, ainsi que son fabricant. Il peut s’agir de disques durs, cartes graphiques, etc.  Modules de tierce partie ou autres logiciels installés avec Compressor. Création d’un profil de support Outre le fait qu’il propose un accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu Aide comprend également un élément permettant de créer un profil d’assistance. Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare demande des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez normalement utiliser cette fonction, à moins qu’un représentant d’AppleCare ne vous indique le contraire. L’assistance AppleCare est accessible en ligne à l’adresse http://www.apple.com/fr/support/compressorAnnexe A Dépannage et assistance client 347 Astuces de dépannage Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, recherchez ici la réponse à vos questions. L’utilisation de la ligne de commande de Compressor requiert l’ouverture d’une session La ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités qu’offre ce système. Mise à l’échelle (en couleurs 10 bits) de fichiers de données source Si vous utilisez Compressor pour transcoder des fichiers multimédias sources utilisant 10 bits par canal de couleur et que vous avez l’intention de mettre leur image à l’échelle (c’est-à-dire de la redimensionner), activez les contrôles d’images. Dans le cas contraire, le fichier de sortie transcodé n’utilise alors que des couleurs sur 8 bits plutôt que 10. Pour activer les contrôles d’images : 1 Ouvrez l’onglet Réglages. 2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source dans la fenêtre Lot. 3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur. 4 Sélectionnez une des valeurs suivantes dans le menu local « Contrôles d’images » :  Automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier de données source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés.  Personnalisé : cette option permet d’ajuster manuellement tous les attributs de la sous-fenêtre Contrôles d’images. 349 B Annexe B Utilisation de la ligne de commande Utilisation de la ligne de commande Si vous êtes habitué à effectuer votre travail à partir de shells Terminal et que vous avez besoin (ou préférez) exécuter Compressor à partir de la ligne de commande avec une utilisation minimale des interfaces d’application, cette annexe vous est destinée. L’annexe inclut les rubriques suivantes :  Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster (p. 349)  Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor (p. 350)  Commandes de shell pour le contrôle des lots (p. 353) Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de cluster Une alternative à l’utilisation de la sous-fenêtre Apple Qmaster des Préférences Système consiste à utiliser la commande qmasterprefs avec les options de ligne de commande destinées à activer et désactiver les services de contrôle des clusters et des nœuds de service. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Remarque : la ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de toutes les fonctionnalités qu’offre ce système. Vue d’ensemble Vous trouverez ci-dessous un résumé de la commande permettant d’activer et de désactiver les services de contrôle des clusters sur un ordinateur. La commande qmasterprefs se trouve dans le dossier /usr/sbin. qmasterprefs -cluster [-timeout ] [-servername ] [-list] [-help] 350 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Vous trouverez ci-dessous un résumé de la commande permettant d’activer et de désactiver le traitement des nœuds de service sur un ordinateur. qmasterprefs -service “Traitement Unix” [-instances ] [-timeout ] [-servername ] [-list] [-help] Options de commande Ce tableau fournit des informations sur l’activation et la désactivation de chacun des services de contrôle de cluster et de nœud de service. Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor Vous pouvez exécuter l’application Compressor à partir de la ligne de commande en tapant Compressor , avec un certain nombre d’options de ligne de commande pour soumettre les tâches. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Option de commande de préférence Description [-cluster] Active ou désactive les services de contrôle de cluster. [timeout min] [servername nom] [quickcluster on | off] [unmanagedservices on | off] [unmanagedmulticapturethreshold sec] [networkinterface allinterfaces | ] [-service Rendering] Active ou désactive les services de rendu UNIX. [timeout min] [instances n] [autorestart on | off] [unmanaged on | off] [-list] Répertorie les réglages qmasterprefs actuels. [-help] Affiche des informations sur les options prises en charge par qmasterprefs. [-restart] Redémarre les services Apple Qmaster. [-service name options] Définit les options des services.Annexe B Utilisation de la ligne de commande 351 Vue d’ensemble Voici une vue d’ensemble de la commande permettant d’envoyer un travail à un cluster. La commande Compressor se trouve dans le dossier /Applications/Compressor.app/ Contents/MacOS. Compressor [-clustername ][-clusterid ] [-batchfilepath ] [-batchname ] [-priority ] [-jobpath ] [-settingpath ] [-destinationpath ] [-info ] [-timeout ] [-help] [-show] Dans cet exemple, il est possible de répéter -jobpath, -settingpath et -destinationpath autant de fois que nécessaire, selon le nombre de tâches à « soumettre ». Remarque : les options ne sont pas toutes nécessaires. Vous pouvez, par exemple, indiquer le cluster soit par son nom (-clustername), oit par son identifiant (-clusterid). Vous n’avez pas besoin d’indiquer les deux. Dans le cas où les deux valeurs sont indiquées, seul -clusterid est utilisé. De plus, si vous indiquez une valeur -batchfilepath, les valeurs -jobpath, -settingpath, et -destinationpath ne sont alors pas nécessaires car le fichier de lot précédemment enregistré contient déjà les informations concernant la tâche, les réglages et la destination. Exemple de valeur -batchfilepath: Compressor -clustername "Cet ordinateur" -batchfilepath "/Volumes/Hermione/ SavedCompressorBatches/FreeChampagne.compressor" Une fois que la tâche a bien été envoyée, cette commande affiche l’identifiant (ID) du lot et celui de la tâche dans le shell. Vous pouvez également surveiller la progression du lot dans Batch Monitor.352 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Options de commande Ce tableau contient des informations sur chacune des options de commande pour l’envoi de travaux. Option de commande d’envoi Description [-clustername ] Utilisez-la pour spécifier le nom du cluster auquel vous souhaitez envoyer le travail. Avec le nom du cluster, Compressor recherche le cluster sur le réseau afin de l’utiliser. [-batchname ] Utilisez-la pour spécifier un nom pour le lot, de façon à pouvoir le reconnaître facilement dans Batch Monitor. [-clusterid ] Vous pouvez aussi vous servir de -clusterid pour saisir l’ID et l e numéro du port du cluster au lieu d’utiliser -clustername. Lorsque vous saisissez l’ID de cluster et le port, moins de temps est nécessaire pour rechercher le cluster sur le réseau. Si vous avez utilisé -clustername et que le cluster nécessite un mot de passe, utilisez -clusterid pour spécifier le nom d’utilisateur et le mot de passe (vous devez également inclure l’adresse IP : numéro du port chaque fois que vous utilisez -clusterid). Astuce : utilisez la commande Compressor -show pour afficher l’adresse IP et le numéro de port d’un cluster. [-priority ] Spécifie le niveau de priorité d’un travail. [-jobpath ] Spécifie l’emplacement du fichier source. [-settingpath ] Spécifie l’emplacement des réglages pour le travail. [-destinationpath ] Spécifie l’URL du fichier de destination pour le travail. [-info ] Fournit des informations détaillées pour un lot ou un travail. [-timeout ] Utilisez cette commande pour spécifier le nombre de secondes avant que Compressor n’interrompe la recherche d’un cluster. La valeur par défaut est de 0, ce qui signifie qu’il n’y a pas de limite pour l’expiration, impliquant que Compressor parcourt le réseau jusqu’à ce qu’il ait trouvé le cluster. [-show] Affiche les informations relatives à l’identification du cluster spécifié avec -clustername ou -clusterid ou celles qui concernent tous les clusters si aucun d’entre eux n’est spécifié. [-help] Affiche les informations relatives aux paramètres obligatoires de la commande Compressor.Annexe B Utilisation de la ligne de commande 353 Exemple de code XML de commande Compressor Le code ci-dessous est un exemple de code XML pour l’envoi d’une commande Compressor. Remarquez qu’étant donné que ce code doit être saisi en tant que ligne de commande, chaque caractère non alphanumérique venant après -options doit être précédé d’une barre oblique inverse (\). ./Compressor -clusterid tcp://127.0.0.1:51737 -batchname myBatch -jobpath / Volumes/Source/ShortClips/NTSC24p.mov -settingpath /Utilisateurs/ stomper10/Bibliothèque/Application\ Support/Compressor/ PhotoJPEG.setting -destinationpath /Utilisateurs/nomdemachine/Séquence/ NomFichierdeDestination.mov. Cette commande comporte les éléments suivants :  L’adresse IP du cluster est tcp://127.0.0.1:51737.  Le nom du lot est myBatch.  Le chemin du travail est /Volumes/Source/ShortClips/NTSC24p.mov.  Le chemin d’accès des réglages est /Utilisateurs/stomper10/Bibliothèque/ Application/Support/Compressor/PhotoJPEG.setting.  Le chemin d’accès de destination est /Utilisateurs/nomdemachine/Séquence. Commandes de shell pour le contrôle des lots Vous pouvez utiliser la commande Batch Monitor, Batch\ Monitor, avec un certain nombre d’options de ligne de commande pour le contrôle des tâches. Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument facultatif. Vue d’ensemble Voici une vue d’ensemble de la commande pour le contrôle de lots. La commande Batch\ Monitor se trouve dans /Applications/Utilitaires/Batch Monitor.app/Contents/ MacOS. Batch\ Monitor [-clustername ] [-clusterid ] [-jobid -batchid ] [-timeout ] [-query ] [-help]354 Annexe B Utilisation de la ligne de commande Pour annuler un travail ou un lot : Batch\ Monitor [-clustername ] [-clusterid ] -kill -jobid -batchid Options de commande Ce tableau contient des informations sur chacune des options de commande pour le contrôle de lots. Option de commande de contrôle Description [-clustername ] Utilisez-la pour spécifier le nom du cluster auquel le travail a été envoyé. [-clusterid ] Vous pouvez aussi vous servir de -clusterid pour saisir l’ID et le numéro du port du cluster au lieu d’utiliser -clustername. Si vous avez utilisé -clustername et que le cluster nécessite un mot de passe, utilisez -clusterid pour spécifier le nom d’utilisateur et le mot de passe (vous devez également inclure l’adresse IP : numéro du port chaque fois que vous utilisez -clusterid). Astuce : utilisez Apple\ Qmaster -show ou Compressor - show pour afficher l’adresse IP et le numéro de port d’un cluster. [-jobid -batchid ] Utilisez-la pour spécifier le travail que vous souhaitez contrôler. Lorsque vous utilisez l’option -jobid, vous devez également spé- cifier -batchid sous la forme du nom qui a été attribué au lot lors de sa soumission. Les paramètres batchid et jobid sont affichés après l’envoi d’un lot. Si vous n’utilisez pas l’option -jobid, tous les travaux envoyés au cluster spécifié sont répertoriés. [-timeout ] Utilisez cette commande pour spécifier le nombre de secondes avant que Batch Monitor n’interrompe la recherche d’un cluster. La valeur par défaut est de 0, ce qui signifie qu’il n’y a pas de limite pour l’expiration, impliquant que Batch Monitor parcourt le réseau jusqu’à ce qu’il ait trouvé le cluster. [-query ] Utilisez cette option pour spécifier la fréquence, en secondes, selon laquelle l’état du travail doit être mis à jour. [-kill -jobid -batchid ] Annule le travail ou lot spécifié. [-help] Affiche des informations sur les options prises en charge par Batch\ Monitor. 355 Index Index A AAC 136 actions activation de la notification par message électronique 299 ajout d’AppleScripts 299–300 paramètres 31, 67 post-transcodage 299–300 affichage Échantillon du modèle défini 328 aide en ligne 16 profils d’assistance 16 AIFF (Audio Interchange File Format) choix de formats de sortie 34 description 133–137 encodeur 14 paramètres 134–137 réglages audio 244–245 réglages QuickTime 241 algorithmes d’optimisation 226, 229, 231, 233, 240 animation dans les séquences 208 annotations 89 AppleCare base de connaissances 345 profils d’assistance 16 Apple Qmaster alternatives 349 traitement distribué 64 AppleScripts activation 67 choix 67 exécution 298 options dictionnaire 341 ressources 301, 347 site Web 301, 347 Apple Store 18 Apple TV proportions 163 taille pour encodeur 164 vidéo H.264 pour 159 assistance client 345–347 atténuation de 3 dB 146 audio activation de pistes 239 audio PCM 168 canaux 141, 186 CD 246 codes d’identificateur de canaux 83, 152 débits maximum 170, 207 format Dolby Digital AC-3 12, 139, 148 liste des filtres 268–271 mixage spatial 154–156 MPEG-1/couche 2 212 PCM 168 qualité des périphériques 252 réglage Passthrough 239, 283 réglages MPEG-1 185 règles 142, 147 sans compression 136, 246, 251 son Surround 83–86, 149–154 stéréo. Voir audio stéréo taille d’échantillonnage 252 taux d’échantillonnage 252 8 bits 246, 252 16 bits 246, 252 Audio Interchange File Format. Voir AIFF audio stéréo canaux 228 débit de données 143 lecture stéréo 156 son Surround 140 sous-mixage 149 authentification SMTP 297 autorisations 328 avertissements, destinations 332 B balance des blancs 262 barre d’outils 52 configuration 52 éléments 54 vue d’ensemble 52–55 barre de menus 52 Batch Monitor état d’un lot 37 dans le flux de travaux 25356 Index options de ligne de commande 353 ouverture 70 ouverture automatique 39 présentation 70 bouton Ajouter 95 d’utilisation 184 de balayage 308 Définir le point d’entrée 316 Définir le point de sortie 316 de retour et d’avance rapide 308 Dupliquer 95, 99 Enregistrer droplet 95, 340 Grouper 94, 104 Lecture 308, 311 Lecture en boucle 308 Pause 308 Soumettre 339 Supprimer 95, 104 Vue de sortie 304 Vue source 304 C cache Letterbox 264 canal central 154 canaux affectation avec des codes d’identificateur 83, 152 Alpha 265 application de filtres 265 audio mono 228 bande passante complète 146 centre 154 de colorimétrie 265 Dolby Digital 141 LFE 146, 155 réglages MPEG-1 186 réglages QuickTime 245 sortie AIFF 135 sortie MPEG-4 228 Surround 146, 155 utilisation dans les programmes Dolby Digital 139, 154–156 case à cocher Afficher au démarrage 339, 341, 342 CBR (débits constants) 170, 207 CD audio 185, 252 CD-ROM contenu QuickTime 237 fréquences d’échantillonnage 252 sortie MPEG-1 181 CD vidéo. Voir VCD centres fantômes 154 champ de flou 263 de netteté 263 de rognage 290 Description 105 Destination 338 de timecode de tête de lecture 307 durée maximum de paquet 230 extension de fichier 63 intervalle entre les images-clés 227 modèle 210, 327, 338 taille maximum de paquet 229 chemins vers les destinations 328, 331 cibles ajout à une tâche 118 à propos de 117 copie 118 description 19, 31 suppression 118 clusters choix pour le traitement distribué 338 copie d’options 40 envoi de tâches 351 sélection d’emplacements de stockage 326 codage audio avancé (AAC) 225 code d’identificateur pour les canaux 83, 152 XML 353 codecs AAC (codage audio avancé) 136, 225 AIFF 136–137 audio 251–252 avec perte 251 choix 250 description 32 IMA 136 photo JPEG 242, 243 PNG 243 présentation 250–252 QDesign Music 136 QDesign Music 2 135, 245 QDMC 136 Qualcomm PureVoice 135, 136, 245 QuickTime 241, 247–252 sans perte 251 Sorenson Vidéo 3 242 codecs audio Voir aussi codecs AAC 225 AIFF 136–137 choix 135, 136, 246 MP3 177 codecs audio QuickTime 251–252 ajout aux préréglages 249–250 choix 136, 246, 251–252 paramètres 241 codecs vidéo Voir aussi codecs, noms des codecs spécifiques avec perte 251Index 357 considérations 250 sans perte 251 codecs vidéo QuickTime ajout aux préréglages 247–248 choix 250–251 paramètres 241 commande qmasterprefs 349 commandes Batch Monitor 353–354 de shell 349–354 de shell Terminal 349–354 compatibilité de la sortie MPEG-2 212 composante audio taux d’échantillonnage 147, 185 composants d’exportation au format QuickTime 256 de QuickTime 15 compression audio 145 audio sans compression 136, 246, 251 Compressor flux de travaux. Voir flux de travaux interface 43–75 introduction 9–15 mémoire allouée 346 modèles 45–47 préférences 39–41 premiers contacts avec 19–27 quitter après la soumission des lots 40 raccourcis 38 scénarios 11 site web 17 terminologie 32 vue d’ensemble des fonctionnalités 12–14 configuration contrôleurs de cluster 349–350 nœuds de service 349–350 Content Agent définition de préférences 40 description 40 contrôles de navigation 308 de Timeline 307 du filtre 260 contrôles de resynchronisation conversion de la vitesse vidéo 283 usages 283 contrôleurs de cluster activation/désactivation 349, 350 configuration de commandes de shell 349–350 conversions 196 de fréquences d’images vidéo 283 de la vitesse vidéo 283 copie d’éléments destinations 327, 334 réglages 95, 99 correction gamma 264 couleur d’arrière-plan 265 de marqueur 307 de pixel 266 espaces colorimétriques 259 filtres 262 incrustations de texte 267 réglages 243 curseur Débit maximum 168, 207, 221 Débit moyen 207, 220 de partage de l’écran 306 de réglage du débit 228, 229 manuel 265 qualité 244 D dates transcodages 327 débits 143, 244 constants 170, 207 maximum 168, 207, 221 moyens 207, 220–221 MPEG-1 185 MPEG-2 204–207 MPEG-4 227, 229 QuickTime 244 sortie au format H.264 pour DVD Studio Pro 167 variable. Voir VBR décodeur Dolby Digital 90, 315 lecture stéréo 155 défauts dans les fichiers de sortie 90, 251 dépannage ressources 345 déplacement de la tête de lecture 308 désentrelacement vidéo 258–259, 262 destinations 325–334 Voir aussi réglages affectation 22, 24, 36, 115–116 avertissements 332 changement des paramètres par défaut 41, 331 comparaison avec les réglages 93 création 33, 328–331 description 31 distantes 326, 328, 330, 331 droplets 340, 341 duplication 327, 334 DVD Studio Pro 193, 335 identificateurs de fichier 327 locales 326, 328, 329–330 par lots 29 sortie de la séquence d’images 175 suppression 327, 333358 Index suppression de noms 335 temporaires 116 types de 328 volume ouvert 329–330 distribution de réglages 106 dossier Bureau 326 de groupes 97, 105 fichiers transcodés 33 Séquences 326 downmix 144, 156 droplets 337–344 ajout d’identificateurs de fichier 338 création 38, 95, 340–341 description 38 destinations 340 enregistrement 95, 340 réglages 341, 342 réglages audio Surround 154 transcodage avec des 342–343 utilisation 38 duplication d’éléments destinations 327, 334 réglages 95, 99 DVD débits 185 DVD résolution HD 196 fréquences d’échantillonnage 185, 252 marqueurs de chapitre 215 minutes de vidéo 204 réglages MPEG-1 187, 189–193 sortie MPEG-1 181 vidéo SD 196 DVD-5 171 DVD HD prise en charge SD et HD 171 DVD Studio Pro configuration MPEG-1 189–193 destinations 193, 335 format MPEG-2 12 métadonnées 212, 224 options d’encodage Dolby 141 E échelle Letterbox 264 écrans de veille 37, 121 Éditeur de script 341 effets basse fréquence. Voir LFE enchaînement de tâches 119 encodage 1 passe 168, 205 à deux passes 63–64 de fichiers audio 148–149 multipasse 63–64, 168 VBR 1 passe optimal 205 VBR 2 passes optimal 205, 206 VBR 2 passes 206 VBR une passe 225 1 passe 205, 225 à 2 passes. Voir encodage à deux passes encodeur Dolby Digital 155 Dolby Digital Professional 34 MPEG-4 15 enregistrement d’éléments droplets 340 lots 125 en-têtes comprimés 240 envoi des réglages par courrier électronique 106 envoi de lots 37 options de ligne de commande 350 renvoi 123, 124–125 espaces de couleur 259 état des lots soumis 37 exportation d’éléments marqueurs de chapitre 216 média avec images I 69 modules Composants d’exportation au format QuickTime 254 projets Final Cut Pro 126 extensions .ac3 63, 140 .aiff 63 .compressor 125 .dv 63 .m1a 63, 186 .m1v 63 .m2t 63 .m2v 63, 198 .m4v 63 .mov 63, 238 s.mov 166 .mp4 63, 226 .mpeg 63 .mpg 63 Voir aussi les noms des extensions de fichier spécifiques dans le champ Extension de fichier 63 fichiers Dolby Digital 140 identificateurs de canal 84, 152 tableau Résumé 61 .setting 106 .tga 63 .tiff 63 F fenêtre Droplet 71, 338–339 Préférences 39–41Index 359 fenêtre Historique 44 état du transcodage 37 ouverture/fermeture 68 renvoi de lots 125 resoumettre des lots 124 vue d’ensemble 68, 123–124 fenêtre Inspecteur à propos des réglages automatiques 58 description 44 Destinations 327 présentation 57–67, 98–99 fenêtre Lot avertissements de destination 332 barre d’outils 52–55 droplets et 339 dans le flux de production 35, 44 importation de fichiers multimédia sources 79– 86 onglets 78 présentation 51–52, 78–79 fenêtre Preview 303–323 agrandissement de la taille de l’écran de prévisualisation 304 ajout d’images I à des fichiers MPEG-2 223 contrôles 304–309 description 33, 44 fichiers Dolby Digital 315 ouverture 69 présentation 69, 304–309 prévisualisation des plans 310–315 prévisualisation des réglages 33, 36, 44, 102–104 raccourcis clavier 75, 323 rôles 303 transcodage de sections de plans 315–316 fenêtres. Voir fenêtres de Compressor fenêtres de Compressor à propos des onglets 49–51 pourquoi elles sont parfois masquées 48 redimensionnement 48 utilisation 48–51 fichiers chemins 331 de sous-titres codés 88 média. Voir fichiers multimédia sources script AppleScript 300 source compressés 90 fichiers de données source fréquences d’images 196 haute définition 196 résolution 196 fichiers de séquence QuickTime encodeur 15 extension .mov extension 166 fichiers de séquence QuickTime 238 marqueurs de chapitre 240 séquences à lancement rapide 238, 240 fichiers de sortie Voir également les noms des formats spécifiques choix du format 31, 34 description 29, 31 destinations. Voir destinations formats, description 32 noms 117 qualité 303 réglages. Voir réglages transcodage 14 fichiers de sortie QuickTime création 237–238 fichiers web 238 flux de production de transcodage 246–250 réglages audio 135, 244–245 fichiers multimédia. Voir fichiers multimédia sources fichiers multimédia sources ajout à des lots 20–21, 79–83 attribution de destinations aux 22, 24, 36, 115– 116 attribution de réglages 22–23, 35, 110–113 confirmation de la fin du transcodage 37 dans la fenêtre Inspecteur 59 description 29, 30 diffusion en continu sur Internet 238 extensions des 61 fenêtre Droplet 339 fichiers audio 148 fichiers hautement compressés 90 importation 35, 77–83, 196 longueur 147 présentation 69, 310–315 processus de conversion 11 redimensionnement 66 transcodage. Voir transcodage transfert vers les clusters de traitement 41 films, description 30 filtres accentuer contour 266 ajout aux réglages 271–272 application 66, 313 CN 146 contraste de luminosité 261 de correction gamma 264 de filigrane 268 description 31 désentrelaçage 262 de suppression de bruit 265 égaliseur graphique Apple AU 269 étalonnage des hautes lumières 262 fondu entrant/sortant (audio) 270 fondu entrant/sortant (vidéo) 263 générateur de timecode 267 letterbox 264 limiteur de pics 269 ordre 257360 Index paramètres 65, 104, 261–271 passe-bas 146 passe-haut 146 plage dynamique 269 prévisualisation 104, 257, 313 réorganisation 66 rétablir BlackWhite 261 superposer texte 266 types de 261–271 utilisation 257–259, 260–272 Final Cut Pro marqueurs de chapitre 216 quitter Compressor après les lots 40 renvoi de projets 127 traitement distribué 127–130 transcodage de projets 126–127 flux de programme 197, 212 de transport 197, 212 élémentaires 186, 197, 212 multiplexés 186 système 186 flux de production fenêtres et flux de production Compressor 44 format Flux DV 158 format H.264 pour périphériques Apple 164, 171 MP3 180 MPEG-1 186–187 MPEG-2 216–224 podcasting avec MPEG-4 234–236 QuickTime 246–250 transcodage de base 29–38 flux de travaux rapides et faciles 20–26 forcer au format 66 format 080i 200 1080i 293 1920x1080 166 AVI 237, 254 Dolby Digital Professional 139 H.264 15 MPEG comme fichier source 90 rés HDV 200 VCPRO HD 293 vidéo anamorphosés 293 4p 204 720p 166, 200, 293 format AC-3 Voir aussi format Dolby Digital Professional débits de données 143 encodage 12, 63, 140 fréquences d’échantillonnage 147 longueur des flux 147 format Dolby Digital Professional 139–140, 154–156 à propos du 14 comme sources 90 conversion audio 148 description 12 prévisualisation 90, 147 prévisualiser 315 réglages de l’onglet Audio 141–144 réglages de l’onglet Bitstream 144 réglages de l’onglet Prétraitement 145–146 format DVD-Vidéo flux vidéo MPEG-2 196 GOP ouverts 214 format Flux DV à propos de 157 flux de production 158 réglages 157–158 format H.264 pour DVD Studio Pro sélection de formats de sortie 34 format H.264 pour périphériques Apple flux de production 164, 171 groupes GOVU 169 introduction 159 sélection de formats de sortie 34 sous-fenêtre Encodeur 160–164, 165–168 synchronisation des images 169 synchronisation partielle 169 utilisation de l’encodage multipasse 170 vidéo progressive 171 format MP3 flux de production 180 introduction 177 podcasts 178 sélection de formats de sortie 34 sous-fenêtre Encodeur 178 utilisations courantes du 177 format MPEG-1 ajout d’images I 318–319 choix de formats de sortie 34 configuration pour les DVD 189–193 configuration pour le web 188–189 description 15 exemples de réglages 187 exportation 12 comme fichiers source 90 flux de production de transcodage 186–187 flux élémentaires et système 186 fréquences et tailles d’images 182 introduction 181–182 plates-formes 181 spécifications d’encodeur 182 format MPEG-2 ajout d’images I 223, 318–319 analyse des sources 90 Blu-ray 199 choix de formats de sortie 34 description 15 DVD HD 196, 199Index 361 DVD SD 199 fichiers de sortie 195–215 comme fichiers source 90 flux de production de transcodage 216–224 générique 199 marqueurs 215 paramètres de création 211–224 prise en charge de la lecture en continu 195 projets DVD Studio Pro 12 réglages 217 réglages complémentaires 223–224 réglages de qualité 204–208, 217, 219–222 réglages GOP 209–215, 222–223 réglages vidéo 199–219 réglage Utilisation de flux 199 tailles d’image 314 types de flux 197 format MPEG-4 avantages 225 choix de formats de sortie 34 et podcasting 227 fichiers de sortie 225–236 comme fichiers source 90 flux de production de podcasts 234–236 processus de transcodage 230–236 réglages audio 228, 228–233 réglages d’enchaînement 229–230 réglages vidéo 227–228, 230, 232 format NTSC fréquence d’images 182, 202 proportions pixel 292 rognage 201 sortie MPEG-2 200 taille d’image SIF 182 taille GOP 210 format PAL proportions pixel 292 sortie MPEG-2 200 sortie MPEG SIF 182 taille GOP 210 formats. Voir formats spécifiques format 3G 237, 254 formats de fichier Voir aussi le nom des formats de fichier spécifiques description 32 extensions 63 format Séquence d’images encodeurs 15, 34 sorties 173–176 format Vidéo DVD DVD Studio Pro et le 141 fréquence d’images affichage 196 MPEG-1 182, 184 MPEG-2 202 MPEG-4 227 NTSC 202 QuickTime 242 réglages 277 resynchronisation d’images 65 séquences d’images 174 sortie au format H.264 pour DVD Studio Pro 167 synchronisation 168 fréquences d’échantillonnage audio DVD 142 audio QuickTime 136, 245 DAT 252 flux AC-3 147 présentation 252 réglages MPEG-1 185 réglages MPEG-4 228 son Surround 147 sortie AIFF 135 DV 252 G géométrie paramètres 31, 66, 290–295 gestion des basses 155 GOP (groupe d’images) ajout d’images I à des plans 223 fermé 210, 214–215 fichiers de sortie MPEG-2 222–223 ouvert 210, 214–215 paramètres 183, 209–211, 213–215 présentation 211–215 structure 209, 213 taille 200, 210, 213 GOP fermés 210, 214, 223 GOP ouverts 210, 214, 223 groupe d’images. Voir GOP groupes d’images H.264 169 description 32 GOVU 169 réglages 94, 104 I identificateurs de fichier 327, 338 illustration ajout au marqueur de chapitre 321 images bidirectionnelles 211 delta 243 fixes 30 mise à l’échelle 287, 291–293 numérotation 175 prédites 211 qualité des 244, 265 redimensionnement 65362 Index remplissage 289 resynchronisation 65 rognage 287, 290–291, 312 sortie de séquence 173 sortie TARGA 173 sortie TIFF 173 types 211–215 B 209, 211, 213 images clés description 211 de synchronisation partielle 169 H.264 168 MPEG-4 227 QuickTime 243 images I forcées 211, 215, 223 ajout à des plans 318–319 ajout aux fichiers MPEG-2 223 description 211, 215 forcées 215, 223 marqueurs 69 structures GOP 209, 213 suppression dans des plans 319 images P 209, 211, 213 importation d’éléments fichiers multimédia sources 35, 77–83 projets Final Cut Pro 126 indications 240 installation de modules QuickTime 254 Internet. Voir web intervalle entre les images clés (Fréquence de synchronisation des images) 168 intra image. Voir images I iPod format Composants d’exportation au format QuickTime 254 marqueurs de chapitre 163 marqueurs de podcast 163 proportions 163 tailles pour encodeurs 164 vidéo H.264 pour 159 iTunes marqueurs de chapitre 163 marqueurs de podcast 163 proportions 163 vidéo H.264 pour 159 L lecture commandes de lecture 308 en boucle 308 plates-formes 14 stéréo 156 vidéo en continu 195, 226, 229–230 LFE (effets basse fréquence) activation 142 canal 146, 155 interférence 155 limitations 155 ligne de commande 349–354 commandes de shell 349 contrôle de lots 353 envoi de tâches 350 limite de rognage 306 liste des filtres 260 des marqueurs de chapitre TeXML 321 lots 109–132 Voir aussi Batch Monitor affectation de destinations 36, 115–116 annulation 354 changement de fichier multimédia source 82 contrôle 353 contrôle à l’aide de commandes de shell 353–354 copie de tâches entre 118 création 35–37 description 19, 29, 31 destinations. Voir destinations destinations temporaires 116 enregistrement 125 envoi 25–26, 37, 120–121, 339 envoi à l’aide de commandes de shell 350–353 historique des. Voir fenêtre Historique importation de fichiers multimédia sources dans des 35, 79–83 noms 81 options de ligne de commande 350 ouverture de fichiers de lot 125 prévisualisation 304–309 quitter après la soumission 40 réglages. Voir réglages renvoi 123, 124–125, 127 sélections 97 tâches. Voir tâches tâches optionnelles 26–27 transcodage de différents éléments 131–132 visualisation de l’état 37 M marqueurs ajout de marqueurs de chapitre 320–322 ajouter à un plan de sortie 317 appellation 309 compression automatique 215 compression forcée 215 de montage/de coupe 308, 309, 318 formats qui les prennent en charge 317 images I 69 manipulation 309Index 363 marqueurs de chapitre 212, 215 MPEG-2 215 points d’entrée et de sortie 307 types 307, 317 marqueurs de chapitre 215, 224, 307, 309, 317 absence de prise en charge dans MPEG-1 183 affichage 309 ajout 320–322 ajout d’une image 321 ajout d’une URL 321 conservation 212, 224 création d’une liste au format Texte 322 définition 215 description 215 importer la liste des marqueurs 309, 321 indicateurs visuels 307 MPEG-1 183 URL 321 marqueurs de compression 212, 307, 309, 317, 318 automatique 215 forcée 215 marqueurs de podcast 317 définition 317 sortie H.264 163 mémoire allouée à Compressor 346 menu local algorithme 266 aspect des pixels 292 cluster 338 conversion de fréquence 277 débit 227 de sélection de la fréquence d’échantillonnage 228 désentrelacer 276 destination par défaut 41, 331 diffusion 240 élément 305 estimation d’animation 208, 222 filtre de redimensionnement 275 format vidéo 166, 200 GOP Structure 209, 222 itérations 265 marqueur 309 mode 205, 220 position 264 priorité de trame 203 profondeur 243 proportions 202 qualité 228 réglage par défaut 41 sortie 264 taille d’image 291 taille GOP 210, 222 type de compression 242 menu local Utilisation de flux 199 générique 212 métadonnées 212, 224 minutes de vidéo, DVD 204 mise à l’échelle des images 287, 291–293 mixage audio 144, 154–156 spatial 154–156 mode Estimation d’animation 208 modèles à propos des fichiers 47 configuration 45–47 enregistrer 46 gestion 46–47 lot 46 sélection 46 standard 45 modules 254 de tierce partie 346 mots de passe 331 MPEG-2 Blu-ray 199 MPEG-4 partie 10. Voir format H.264 musique 252 N niveaux de voix 252 nœuds de service activation/désactivation 350 configuration à l’aide de commandes de shell 349–350 noms d’utilisateur 331 des destinations 335 du réglage Cible sélectionnée 305 notification par courrier électronique activation 67, 299 description 297 préférence 39 numéros d’images 175 numérotation des images fixes 175 O onglet attributs A/N 59, 87 Audio 141–144, 185 Bitstream 144 Compléments 211–216, 223, 224 Format vidéo 199–204, 217 Géométrie 294 GOP 209–211, 217, 222 informations complémentaires 60, 88 Prétraitement 145–146 Qualité 204–208, 217 Vidéo 184 onglet Destinations 44, 56, 326–327, 333–334 à propos de 326–327 onglet Informations supplémentaires364 Index annotations 89 fichier de sous-titres codés 88 onglet Réglages 32, 44, 55, 94–98 à propos de 94–98 création de réglages 32 opacité du texte 267 option Atténuation du son de 3 dB 146 Augmentation de phase de 90° 146 Autoriser la segmentation des travaux 63 Correction des mouvements 276 Démarrage rapide 240 Désaccentuation numérique 146 DVD 185 Enchaînement à indications 240 Exécuter AppleScript sur la sortie 298 Exportation QuickTime 216 Filtre CN 146 Filtre linéaire 275 Filtre passe-bas 146 Format 135, 245 IBBP 209, 213 IBP 209 Image clé toutes les 243 Inclure l’audio PCM 168 IP 209 Lancer automatiquement Batch Monitor 39 Motion adaptive 276 Moyenne des lignes 276 Notification par courrier électronique à 298 Pixel le plus proche 275 Prédiction statistique 275 Volume ouvert 328 Web 185 ouverture de fichiers de lot 125 P paquets d’enchaînement 229 paramètres audio AIFF 134–137 fichiers MPEG-2 207 fichiers MPEG-4 228, 228–233 QuickTime 135, 244–245 paramètres vidéo fichiers MPEG-2 199–204, 218–219 fichiers MPEG-4 227–228, 230, 232 partage de préréglages 106 passthrough filtres audio 268 multipiste 239 réglage 239 performances, écrans de veille 37, 121 pistes activation de pistes audio ou vidéo 239 d’algorithme 226 d’indices 240 LFE 155 pixels carrés 292 plans ajout d’images I 223 ajout de marqueurs 318–319 exportation 11 lecture 307 prévisualisation 310–315 suppression d’images I 319 surexposés 264 transcodage à partir de différents fichiers multimédia 131–132 transcodage de sections de 315–316 plates-formes, lecture 14 podcasts 225 MPEG-4 227, 234–236 URL 321 utilisation du format Composants d’exportation au format QuickTime 254 utilisation du format MP3 178 vidéo au format H.264 164 points d’entrée et de sortie 306, 307–308, 315–316 polices 267 préréglages Voir destinations, droplets, réglages prévisualisation des éléments fichiers multimédia sources 310 plans 310–315 préréglages 257 réglages 33, 36, 44, 102–104 privilèges 325 d’accès 328 processus MPEG-4 230–236 processus pulldown 3:2 204 profils d’assistance 16 de support 346 ISMA 227 projets, Final Cut Pro 126 proportions options MPEG-2 219 périphériques Apple 163 pixels 292 réglages 202, 294–295 valeurs par défaut 202 pulldown 2:3:2:3 204 Q qualité fichiers MPEG-2 219–222 prévisualisation de la sortie 303 réglages QuickTime 244 segmentation des travaux 64Index 365 QuickTime encodeur 34 site web 17 quitter Compressor définition de préférences 40 R raccourcis Voir aussi raccourcis clavier flux de production 38 transcodage à l’aide de droplets 337–344 raccourcis clavier Voir aussi raccourcis contrôles généraux 74 fenêtre Preview 75, 323 RAM 346 redimensionnement d’images. Voir taille d’image réduction de bruit adaptative 265 reference frames 211 réglages actions de notification par courrier électronique 299 activer les effets de basse fréquence 142 affectation 22–23, 35, 110–113 affectation à plusieurs groupes 106 affectation à plusieurs tâches 36 affectation de destinations. Voir destinations ajout à l’onglet Réglages 95 anticrénelage 277 Apple 96 Audio Coding Mode 141 canal bande pass. compl. 146 codecs AIFF 136–137 codecs audio QuickTime 249–250 codecs de séquence d’images 175 codecs vidéo QuickTime 247–248 comparaison avec les destinations 93 composants d’exportation au format QuickTime 256 compression standard pour films 145 contenu original 144 création 32–33, 35, 100–102 débit de données 143 de domaine DNS 41 définition de réglages par défaut 41 description 29, 30 de sous-réseau 41 destinations. Voir destinations détails de technique Adaptive 277 distribution 106 Downmix du canal central, Downmix de Surround 144 droplets 36, 154 duplication 95, 99–100 emplacement 106 envoi par courrier électronique 106 estimation d’animation 208 filtres 271–272 fréquences d’images 277 général, onglet Prétraitement 146 géométrie 290–295 groupes 94, 104 identificateurs de fichier 327 informations de production audio 144 mode BitStream 143 mode Dolby Surround 144 modification 114 MPEG-1 191 MPEG-2 217 niveau de détails 277 niveau de mixage des pics 144 nombre dans les groupes 105 nom de fichier de sortie 117 noms 96, 102 normalisation des dialogues 143 organisation 97 partage 106 personnalisation 33 préexistants 35, 38 préréglage de compression 145 prévisualisation 33, 36, 44, 102–104 prévisualisation des plans et 311–315 proportions 294–295 protégé par Copyright 144 réglages de rognage 294–295 régler la durée sur 278 remplacement dans une tâche 113 reverse Telecine 276 scripts AppleScript 299–300 sous-fenêtre Résumé 61 stockage 106 suppression 95, 104 taille d’image 275, 294–295 Target System 141 type de pièce 144 utilisation 93–106 valeur Description 105 vidéo DVD 141 réglages Apple Voir aussi réglages réglages audio MP3 178 QuickTime 241 réglages automatiques 58 fichiers QuickTime non standard 91 réglages de stockage de travail emplacements 326 options de cluster 40 réglages vidéo QuickTime 241 remplissage366 Index à propos de 289 réglages 293 rendu, processus de transcodage 126 renvoi de lots 123, 124–125, 127 renvoi de projets Final Cut Pro 127 réseaux étendus 41 recherche de fichiers source 41 résolution 196 résolution des problèmes défauts dans les fichiers de sortie 90 suppression de réglages 104 triangles d’avertissement de destination 332 resynchronisation d’images 65 rognage d’éléments images 66, 294–295, 312 tailles d’images 201 S saturation 264 scintillement, suppression 262 scripts AppleScript actions 31 ajout aux réglages 297, 299–300 fichiers 300 segmentation des tâches options H.264 166 options MPEG-2 198 options MPEG-4 227 options QuickTime 239 sortie Composant d’exportation au format QuickTime 255 séquences d’images 173 de référence QuickTime 90 exportation 11 séquences QuickTime réglages audio 241 serveurs de courrier 297 hôtes 331 QuickTime Streaming Server 229, 233 SIF (Standard Interface Format) 181 sites web Apple 17, 18 AppleScripts 301, 347 Apple Store 18 assistance AppleCare 345, 346 assistance Compressor 17 Compressor 17, 345 Dolby Laboratories 156 FireWire 18 QuickTime 17 service et assistance Apple 17 son. Voir audio son Surround affectation de codes d’identificateur 83, 152 affectation manuelle de canaux 84, 149 audio stéréo 140 débits de données 143 description 139 lecture stéréo 156 mixage spatial 154–156 son Surround 5.1 83–86, 139, 140, 143, 149–154 soumission de lots 120–122 processus 25 sous-fenêtre Actions 67, 99, 100, 298–300 Apple Qmaster 349 Audio 228–229, 231, 233 Diffusion 229, 231, 233 Géométrie 66–67, 98, 100, 290–295 Résumé 61, 98 Vidéo 227, 230, 232 sous-fenêtre Contrôles d’image ajout automatique de réglages 279 ajout de réglages personnalisés 279 contrôles de resynchronisation 283 introduction 273 modification des réglages 99 présentation 65, 274 prévisualisation 274 télécinéma inverse 280 vue d’ensemble 278 sous-fenêtre Encodeur Voir aussi les noms des sous-fenêtres Encodeur spécifiques AIFF 134 composants d’exportation au format QuickTime 255 de séquence d’images 174–175 Dolby Digital Professional 140–146 modification des réglages 99 MPEG-1 183–186, 188 MPEG-2 198–215 MPEG-4 232 MPEG-4 Partie 2 226–230 présentation 62, 98 QuickTime 238–241 sous-fenêtre Filtres 65, 98, 100, 260–271 ajout aux réglages 271 sous-fenêtres Réglages à propos des 61–67 sous-fenêtre Actions 67 sous-fenêtre Contrôles d’images 65 sous-fenêtre Encodeur 62 sous-fenêtre Filtres 65 sous-fenêtre Géométrie 66 sous-fenêtre Résumé 61 Standard Interface Format (SIF) 181 Structures IBBP 200Index 367 suppression d’éléments destinations 327, 333 images I 319 marqueurs 309 noms de destinations 335 réglages 95, 104 suppression des bruits 265 synchronisation (resynchronisation) 65 partielle 169 T Tableau Résumé 339 tâches Voir aussi lots configuration 22 copie 118 description 19, 29, 31 destinations 115–116 enchaînement 119 importation de fichiers multimédia sources dans des 79–83 lots 35 options de ligne de commande 350 Tagged Image File Format. Voir TIFF taille d’échantillonnage, son 252 de l’écran de prévisualisation 304 taille des cadres MPEG-1 182 MPEG-2 314 taille des images mise à l’échelle et 287, 291–293 réglages 275 rognage et 201, 290–291 TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) description 173 encodeur 15, 34 fichiers de sortie 173–176 téléchargement de films 238, 240 préchargé en mémoire tampon (QuickTime) 238 télécinéma inverse à propos de 280 cadence 281 problèmes de 282 téléphones fréquences d’échantillonnage 252 qualité audio 246 terminologie 32 tête de lecture 307 texte, superposition 267 TIFF (Tagged Image File Format) description 173 encodeur 15, 34 fichiers de sortie 173–176 timecode contrôles d’entrée et de sortie 305 de départ 203 description 203 en temps réel 203 Non-Drop Frame 203 options MPEG-2 203, 219 tête de lecture 307 traitement distribué choix de clusters 338 Final Cut Pro 127–130 réglages de stockage de travail 40 segmentation des tâches 198, 227, 239 segmentation des travaux 63–64 séquences de référence QuickTime 90 sortie H.264 166 stockage de clusters 326 trames de cadre de source 66, 290 impaires 203, 262 inférieures 203, 262 paires 203, 262 prioritaire 203, 219 supérieures 203, 262 trames, sortie types 203 transcodage actions de post-transcodage 299–300 aperçu de réglages 33, 36 choix d’un format de sortie 34 composants typiques du 30–31 confirmation de la fin du 37 contrôles d’image 274–278 de lots. Voir lots description 32 destinations 33 différents plans à partir d’un seul fichier multimédia 131–132 droplets 337–344 économiseurs d’écran et 37, 121 fenêtres et flux de production Compressor 44 flux de production de base 29–38 formats de sortie 14 notifications par courrier électronique 297 options de post-transcodage 297–300 préparation de Compressor 32–33 projets Final Cut Pro 126–127 réglages 32–33 sections de fichiers multimédia 315–316 tâches facultatives 26–27 visualisation de l’état du 37 travaux segmentation 63–64368 Index V valeurs de luminance 261 VBR (débit variable) AAC et 225 options MPEG-2 205 segmentation des travaux 64 VBR (Variable Bit Rate - débit variable) deux passes 206–208 paramètres 228 une passe 205 VCD débits 185 sortie MPEG-1 181 Version Mac OS 346 vidéo activation de pistes 239 à définition standard Voir vidéo SD bruit 265 compression. Voir transcodage désentrelacement 258–259 entrelacement 195, 258–259 haute définition. Voir vidéo HD lecture en continu 195, 226 liste des filtres 261–268 minutes, sur DVD 204 non entrelacée 181 progressive 181, 195, 208 vidéo entrelacée création 195, 258–259 vidéo HD conversion 12, 196 disques DVD-5 171 options MPEG-2 196, 200, 205 redimensionnement d’image 65 source haute définition 196 vidéo progressive animation 208 MPEG-1 181 MPEG-2 195 vidéo SD conversion de vidéo HD 12, 196 dimension d’image 201 réglage des options MPEG-2 200 rognage de la sortie 291 volumes iDisk 326 normalisation 143 partagés 328 vue Sortie 103 Source 103 W WAN (réseaux étendus) 41 web diffusion en continu de fichiers multimédia 238 fréquences et tailles d’images 182 résolution 185 sortie MPEG-1 182, 187, 188–189 Z zéros de début 175 zone d’écran Preview 306 de surbalayage 290 sûres 290 zone de dialogue à distance 330 Enregistrer 340 QuickTime Réglage d’exportation d’indications 240 Réglages audio 135, 241, 244–250 Réglages audio QuickTime 134 Réglages de compression 242–244 Sélection de fichier 300 LiveType 2 Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Vos droits quant à ce logiciel sont régis par le contrat de licence accompagnant le logiciel. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio peut reproduire cette publication dans le but d’apprendre à utiliser ce logiciel. Aucune partie de cette publication ne pourra être reproduite ou transmise à des fins commerciales telles que la vente de copies de cette publication ou la fourniture de services d’assistance rémunérés. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts ont été fournis afin d’assurer la précision des informations contenues dans ce manuel. Apple n’est pas tenu responsable des erreurs d’impression ou d’écriture. Remarque : Apple publie fréquemment de nouvelles versions et des mises à jour de ses logiciels système, applications et sites Internet ; par conséquent, les images affichées dans ce manuel peuvent varier légèrement de celles que vous visualisez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014–2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AppleWorks, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, Keynote, LiveType, Mac, Macintosh et QuickTime sont des marques d’Apple Inc., déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder est une marque d’Apple Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Helvetica est une marque déposée d’Heidelberger Druckmaschinen AG, disponible auprès de Linotype Library GmbH. Tous les autres noms de produits sont des marques de leurs propriétaires respectifs. Les produits commercialisés par des entreprises tierces ne sont mentionnés qu’à titre d’information, sans aucune intention de préconisation ni de recommandation. Apple décline toute responsabilité quant aux performances et à l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 7 Introduction à LiveType 7 Comment fonctionne le titrage ? 8 Un nouveau monde de créativité 9 Procédure de création de titres 10 À propos de ce guide 10 Guide de l’utilisateur LiveType à l’écran 11 Sites Web Apple Chapitre 1 13 L’interface LiveType 14 Canevas 20 Inspecteur 25 Navigateur média 26 Timeline 29 Fichiers média LiveType Chapitre 2 31 Configuration d’un projet 31 Modèles 33 Démarrage d’un projet et définition des réglages par défaut 34 Réglage des attributs du projet Chapitre 3 41 Ajout d’un fond 41 Sélection d’une couleur de fond 42 Ajout d’une texture de fond 43 Importation d’un film ou d’une image fixe comme fond 45 Instructions de rendu du fond Chapitre 4 47 Manipulation de pistes 49 Positionnement de pistes dans le Canevas 50 Création d’angles et de courbes 52 Liaison d’extrémités 53 Ajout, copie et suppression de pistes 54 Manipulation de pistes dans la Timeline4 Table des matières Chapitre 5 59 Manipulation de texte 59 Insertion de texte 62 Réglage du chronométrage des LiveFonts 63 Formatage du texte 70 Amélioration du texte avec des styles 74 Création d’un remplissage 79 Modification de caractères individuels 80 Désactivation de polices dans Mac OS X Chapitre 6 81 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 82 Manipulation d’objets LiveType 83 Manipulation de textures LiveType 84 Importation de graphismes, d’images et de films 85 Transformation d’objets, de textures et d’éléments importés Chapitre 7 89 Manipulation d’effets et animation d’images clés 90 Effets prédéfinis 90 Application d’effets prédéfinis 92 Réglage du chronométrage d’un effet 95 Changer l’ordre des effets 95 Duplication des effets et des pistes 95 Modification d’un effet prédéfini 106 Création d’un effet en partant de zéro Chapitre 8 111 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 111 Aperçu de votre travail 114 Optimisation des performances d’aperçu 115 Rendu, enregistrement et exportation de votre film de titrage Chapitre 9 121 Techniques avancées de conception 121 Imbrication de mots 12 3 Déformation d’ombres et d’éclats 12 5 Pistes courbes 12 7 Emploi créatif de caractères spéciaux 13 0 LiveFonts et couches 132 Création de défilements et de glissementsTable des matières 5 Annexe A 135 Solutions aux problèmes fréquents et assistance client 135 Foire aux questions 137 Page Apple destinée aux développeurs d’applications professionnelles 13 8 Contact de l’assistance AppleCare Annexe B 139 Création et modification d’EffectScripts 13 9 En-tête 13 9 Chronométrage par défaut 140 Images clés 144 Exemples d’EffectScripts Glossaire 147 Index 153 7 Préface Introduction à LiveType Bienvenue dans LiveType, une application de composition de titres avec effets spéciaux, particulièrement puissante, conviviale et polyvalente (qu’il s’agisse de créer des titres de films, des génériques, des publicités radiophoniques et télévisées ou des bannières Web). La création de titres vidéo dynamiques et percutants peut demander une bonne dose d’efforts : l’opération impliquant des réglages manuels et les images clés s’accumulant, au point de rebuter plus d’un animateur, même expérimenté. LiveType vous permet d’obtenir en un rien de temps des résultats stupéfiants dans le format désiré. Comment fonctionne le titrage ? En général, le titrage désigne l’ajout de texte à un film. L’évolution des graphismes numériques et des technologies vidéo a élargi la définition, laquelle porte désormais sur toute combinaison de texte et d’images ajoutée à un film. Le titrage correspond au processus de création d’un repère numérique ajouté aux images montées dans votre éditeur non linéaire ou programme de composition. LiveType représente le studio de création dans lequel vous générez des titres que vous importez ensuite dans Final Cut Pro. La technique du canal alpha sert de base au titrage. La plupart des programmes de composition et d’animation vous permettent de créer vos propres oeuvres à l’aide d’un canal alpha. Par ailleurs, les éditeurs non linéaires emploient le plus souvent des canaux alpha qu’il détectent dans une image ou un film afin de placer l’élément à l’endroit approprié dans la vidéo.8 Preface Introduction à LiveType Un canal alpha se compose de huit bits de pixels d’informations en niveaux de gris dans un fichier 32 bits. Les huit bits en niveaux de gris déterminent les parties de l’image à superposer à d’autres couches. Les pixels blancs rendent l’image superposée totalement opaque alors que les pixels noirs la rendent transparente ou invisible. Les niveaux de gris correspondent aux divers niveaux d’opacité. LiveType crée automatiquement un canal alpha pour votre projet au moment d’un rendu avec un fond transparent. Un nouveau monde de créativité LiveType a révolutionné la composition de titres. En premier lieu, une nouvelle approche de l’animation de texte a été développée grâce aux polices LiveFonts 32 bits, dans lesquelles chaque caractère constitue une séquence d’animation distincte. De plus, LiveType gère mieux les effets et les animations que d’autres applications de titrage. Animation de polices, d’objets et de textures LiveType inclut trois types d’éléments animés :  Les objets LiveType sont des graphismes animés.  Les textures LiveType sont des images animées servant à orner les fonds, le texte ou les objets.  Les LiveFonts correspondent à des jeux de caractères animés. Tous ces éléments sont en soi animés, avant même de leur appliquer des chemins d’animation et des effets spéciaux. LiveType est fourni avec des dizaines de LiveFonts et des centaines d’objets et de textures. En outre, vous pouvez créer vos propres polices animées à l’aide de l’utilitaire LiveType FontMaker, en créant des caractères via un objet graphique, à partir d’animations 3D, d’images créées dans Photoshop ou de plans vidéo, et leur appliquer des effets comme s’il s’agissait de mots. Gestion d’effets Dans LiveType, les effets sont gérés comme des entités distinctes (ou « packages ») intégrant des paramètres de mouvement, de transformation et de chronométrage applicables à un nombre illimité d’éléments du Canevas. À votre disposition se trouvent plus de 100 effets personnalisables fournis avec LiveType, parmi lesquels fondus, zooms, rotations et chemins d’animation. Vous pouvez également créer vos propres styles en modifiant les effets existants ou en créant intégralement de nouveaux effets. Préface Introduction à LiveType 9 Du point de vue de l’animation, LiveType est plus abordable que les autres applications de titrage, sachant qu’un seul marqueur d’image clé contient l’ensemble des paramè- tres d’un élément à un moment donné, ce qui évite l’accumulation d’images clés. Par ailleurs, de puissantes fonctions de chronométrage vous permettent de contrôler tous les aspects d’une animation. Outre les fonctions de base telles que boucle, vitesse et durée, LiveType vous permet de séquencer vos effets. Grâce au séquençage, vous pouvez animer individuellement des caractères d’une ligne de texte possédant leurs propres éléments de chronométrage ; vous n’êtes ainsi pas limité à des animations de blocs de texte solidaires. Que votre production soit le fruit de la combinaison d’éléments existants ou de la création pure, vous pouvez obtenir des compositions originales et percutantes sans déployer beaucoup d’efforts. Procédure de création de titres La production vidéo est généralement envisagée en termes de couches d’arrière vers l’avant, du tournage et du montage d’images à la génération d’effets, puis à l’application de titres et de son. La création de titres doit être plus ou moins abordée de la même façon. Le processus de conception étant libre, il n’existe pas d’instructions strictes. La procédure ci-après vous donne tout de même une idée de ce qu’implique généralement la réalisation d’un projet donné. Étape 1 : Configurez l’environnement de travail  Choisissez la résolution, la vitesse de défilement et d’autres Attributs du projet.  Configurez la grille, les guides et les règles du Canevas selon vos préférences de travail. Étape 2 : Appliquez un fond si nécessaire Étape 3 : Créez un par un les éléments (texte ou objets) dans le Canevas  Choisissez la position et la forme d’une piste pour l’élément.  Ajoutez un élément à cette piste.  Sélectionnez une police.  Adaptez les attributs et appliquez des styles à l’élément. Étape 4 : Animez les éléments  Fixez la durée du film.  Appliquez des effets et réglez le chronométrage.  Personnalisez l’animation en réglant les images clés.10 Preface Introduction à LiveType Étape 5 : Réalisez un aperçu et une mise au point du film Étape 6 : Rendez le film final pour une composition dans votre vidéo Étape 7 : Exportez le film dans un autre format, si nécessaire Vous pouvez gagner beaucoup de temps grâce aux modèles LiveType : il s’agit de fichiers de projet fournis avec le logiciel qui donnent des exemples de formats de titres. Il se peut que l’un d’eux ne requière que quelques changements pour répondre à vos besoins ou que certains de ses éléments puissent vous être utiles en les copiant dans votre projet. Pour en savoir plus sur les modèles, reportez-vous au chapitre 2, « Configuration d’un projet », à la page 31. À propos de ce guide LiveType étant un outil de création, la documentation ne peut pas aller plus loin que la présentation de ses possibilités. Ce guide offre une description détaillée de l’interface, des caractéristiques et des fonctions de LiveType tout en vous initiant aux ressources et modèles que le produit inclut pour en saisir la souplesse. Votre seule limite est votre créativité. Il ne vous reste qu’à vous plonger dans LiveType et à créer vos projets. Ce guide commence par présenter l’interface, puis comporte une série de chapitres expliquant les tâches à effectuer et diverses techniques avancées. Remarque : ce guide s’adresse aux personnes possédant des bases rudimentaires en matière de production vidéo. La terminologie employée sera déjà familière aux utilisateurs plus expérimentés. Les autres remarqueront que la plupart des termes sont abordés en contexte et que le glossaire en fin de guide peut s’avérer utile. Guide de l’utilisateur LiveType à l’écran Le guide de l’utilisateur LiveType à l’écran vous donne la possibilité d’accéder aux informations, directement à l’écran, pendant que vous travaillez dans LiveType. Pour visualiser ce guide, choisissez Aide > Guide de l’utilisateur LiveType. Le guide de l’utilisateur à l’écran offre une version du guide dotée d’hyperliens et assortie de nombreuses fonctions facilitant la recherche d’informations.  La page d’accueil offre un accès rapide à diverses fonctionnalités, dont les Informations de dernière minute, l’index et le site Web de LiveType.  Une liste complète de signets vous permet de choisir rapidement les éléments à afficher et de les consulter en un simple clic.Préface Introduction à LiveType 11 Outre ces outils de navigation, le guide de l’utilisateur à l’écran vous donne les moyens de rechercher rapidement des informations :  Toutes les références croisées dans le texte sont liées. Vous pouvez cliquer sur l’une d’elles pour passer immédiatement à son contenu. Utilisez ensuite le bouton « Page précédente » de la barre de navigation pour revenir à la page où vous avez cliqué sur la référence croisée.  La table des matières et l’index sont également dotés de liens. Si vous cliquez sur l’entrée d’une section, vous passez directement à cette dernière dans le guide de l’utilisateur.  Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Rechercher pour localiser une expression ou une phrase déterminée. L’Aide LiveType comporte également des informations sur les logiciels de tierce partie et les problèmes connus. Ces informations se trouvent dans la section Informations de dernière minute de l’Aide LiveType. Pour accéder aux informations de dernière minute : m Choisissez Aide > Infos de dernière minute. Remarque : vous devez être connecté à Internet pour télécharger le fichier des Infos de dernière minute. Par ailleurs, l’Aide LiveType contient un lien vers le fichier PDF consacré à la création de LiveFonts (Creating LiveFonts). Ce document détaille le processus de création de polices LiveFonts personnalisées, pour une utilisation dans LiveType. Pour accéder au fichier PDF de création de LiveFonts : m Choisissez Aide > Création de LiveFonts. Sites Web Apple Vous trouverez une série de forums de discussion et de ressources pédagogiques se rapportant à LiveType. Site Web LiveType Pour obtenir des informations générales et des mises à jour, ainsi que les informations de dernière minute sur LiveType consultez :  http://www.apple.com/fr/finalcutpro/livetype.html12 Preface Introduction à LiveType Site Web de service et d’assistance Apple Pour obtenir des mises à jour et des réponses aux questions les plus fréquemment posées sur tous les produits Apple, dont LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/support Vous pouvez également accéder aux caractéristiques des produits, à la documentation de référence et à des articles techniques sur des produits Apple et de tierce partie. Pour des informations d’assistance sur LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/support/livetype/index.html Autres site Web Apple Rendez-vous à la page d’accueil d’Apple pour obtenir les dernières informations sur les produits Apple.  http://www.apple.com/fr QuickTime est la technologie d’Apple devenue une norme dans la manipulation de vidéo, de son, d’animation, de graphismes, de texte, de musique et de réalité virtuelle à 360°. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité en termes de vidéo numérique. Visitez le site Web QuickTime pour en savoir plus sur les types de supports gérés, découvrir l’interface et les caractéristiques de QuickTime.  http://www.apple.com/fr/quicktime FireWire est l’un des protocoles les plus rapides pour périphériques, notamment ceux multimédias tels que caméscopes et disques durs externes haut débit. Visitez ce site Web pour des informations sur la technologie FireWire et sur les produits FireWire disponibles auprès d’autres fabricants :  http://www.apple.com/fr/firewire Pour des informations sur les séminaires, les événements et les outils d’autres fournisseurs utilisés dans le domaine de l’édition sur Internet, de la création et de l’impression, de la musique et de l’audio, de la vidéotique, de l’image numérique et des arts médiatiques, consultez :  http://www.apple.com/fr/pro Pour rechercher des ressources, des anecdotes et des informations sur des projets développés par des utilisateurs évoluant dans le domaine de l’éducation à l’aide de logiciels Apple, dont LiveType, consultez :  http://www.apple.com/fr/education Visitez l’Apple Store pour acheter directement auprès d’Apple des logiciels, du matériel et des accessoires et pour y découvrir des promotions spéciales, notamment sur le matériel et les logiciels d’autres fabricants :  http://www.apple.com/f/store1 13 1 L’interface LiveType L’interface LiveType est composée de quatre fenêtres primaires : le Canevas, l’Inspecteur, le Navigateur média et la Timeline.  Canevas : l’emplacement où les projets prennent forme. Il vous sert à positionner du texte et des objets, à créer des chemins d’animation et à vérifier le résultat obtenu au fur et à mesure.  Inspecteur : une boîte à outils de réglages et de paramètres, incluant quasiment toutes les options de création et de personnalisation de titres.  Navigateur média : cette zone vous permet d’accéder à l’ensemble des polices, textures, objets et autres effets pour créer vos titres. Canevas Inspecteur Navigateur média Timeline14 Chapitre 1 L’interface LiveType  Timeline : c’est l’espace de gestion image par image de vos projets de titrage. Les images clés sont créées et positionnées dans la Timeline, ce qui vous permet d’organiser le mouvement des titres. Ces quatre fenêtres sont autonomes : elles peuvent être déplacées et redimensionnées selon vos préférences. Pour restaurer la disposition par défaut de LiveType : m Choisissez Fenêtre>Appliquer le modèle par défaut. Canevas Le Canevas est un environnement de création reflétant les dimensions de sortie que vous configurez dans la zone de dialogue Attributs du projet. (Reportez-vous à la section « Réglage des attributs du projet » à la page 34.) Le Canevas est conçu pour vous aider à organiser et à consulter facilement votre projet de titrage, qu’il se trouve au format HDTV, NTSC, PAL ou autre. À propos de l’interface Canevas Les différents éléments et commandes d’interface du Canevas sont présentés ci-dessous. Fond (transparent) Instructions d’action sécurisée Piste, affichant plusieurs lignes de texte sur une piste Menu local Zoom Instructions de titre sécurisé Commandes de lectureChapitre 1 L’interface LiveType 15 Fond À la première ouverture de LiveType, le modèle damier par défaut dans le Canevas représente un fond transparent, ce qui permet aux titres de canal alpha de recouvrir les données vidéo lors d’une composition dans un éditeur non linéaire tel que Final Cut Pro. Le fond peut être le résultat de n’importe quelle combinaison des éléments suivants :  transparent  couleur opaque  texture ou objet animés  image fixe  film Les fonds occupent souvent l’intégralité du Canevas. Toutefois, si vous choisissez la fonction de remplissage de l’onglet Attributs de l’Inspecteur, l’élément semble « traverser » un autre sous-jacent afin de dévoiler la couleur, l’image ou le film en fond. Reportezvous à la section « Création d’un remplissage » à la page 74 pour en savoir plus sur cette fonction. Pistes La ligne horizontale de couleur bleue qui se trouve dans le Canevas est une piste. Les pistes sont essentielles à toute composition avec LiveType. Chaque élément d’un projet est placé sur une piste. Les pistes déterminent :  la position du texte et des objets dans le Canevas ;  la superposition des éléments ;  dans certains cas, le chemin suivi pour déplacer des éléments. Les pistes possèdent deux extrémités et peuvent être dotées d’un nombre illimité de « points de contrôle », à savoir des noeuds créant des angles et des courbes sur la piste. Lorsque le Canevas comporte plusieurs pistes, seules les extrémités de la piste sélectionnée (active) sont visibles. Ce mode d’identification est fort utile lorsque vous appliquez des attributs à une piste. Guides d’action sécurisée et de titre sécurisé Les contours de couleur verte dans le Canevas délimitent les zones « action sécurisée » et « titre sécurisé ». La zone d’action sécurisée, démarquée par la ligne externe, repré- sente la portion de l’écran où l’image est encore visible, selon la courbe du tube cathodique. La zone de titre sécurisé, délimitée par la ligne interne, marque quant à elle la frontière au-delà de laquelle le texte ne se lit pas facilement. Pour activer ou désactiver les guides d’action sécurisée et de titre sécurisé : m Choisissez Présentation>Titre sécurisé.16 Chapitre 1 L’interface LiveType Menu local Zoom Canevas En bas du Canevas figure un menu local permettant de changer le grossissement du Canevas. Pour changer le zoom du Canevas, procédez de l’une des façons suivantes : m Ouvrez le menu local Zoom Canevas au bas de la fenêtre et choisissez l’une des options de grossissement. m Dans ce même menu, choisissez Adapter à la fenêtre, puis redimensionnez la fenêtre selon un nouveau grossissement. m Choisissez Présentation > Zoom avant ou Zoom arrière. m Lorsque le Canevas est actif, utilisez le raccourci clavier Commande + Z pour Ajuster à la fenêtre. m Lorsque le Canevas est actif, utilisez le raccourci clavier Commande suivie respectivement d’un + (plus) ou d’un - (moins) pour effectuer un zoom avant ou arrière. Contrôles de transport Les contrôles de transport vous permettent de générer un aperçu RAM de votre projet, afin de pouvoir visualiser votre titrage à l’intérieur même du Canevas. Lorsque vous cliquez sur le bouton Lecture, LiveType rend chaque image dans la mémoire RAM. Cette caractéristique est appelée aperçu RAM. Menu local Zoom Canevas Image précédente Lecture Image suivante BoucleChapitre 1 L’interface LiveType 17 Pour rendre l’aperçu RAM de votre projet dans le Canevas : 1 Cliquez sur le bouton Lecture (ou appuyez sur la barre d’espace lorsque le Canevas ou la Timeline sont actifs). L’aperçu rend chaque image avant de défiler en temps réel. 2 Arrêtez l’aperçu en cliquant n’importe où dans le Canevas. L’icône Lecture se transforme en Pause lorsque l’aperçu RAM est en cours. Le bouton Boucle permet de basculer d’une lecture unique à la répétition en boucle de l’aperçu. Reportez-vous au chapitre 8, « Aperçu et rendu total de votre film de titrage », à la page 111 pour en savoir plus sur l’affichage d’un aperçu de votre travail. Personnalisation du Canevas La plupart des réglages du Canevas peuvent être personnalisés dans le menu Présentation, ce qui permet de configurer les guides et le grossissement et de choisir les éléments apparaissant dans le Canevas. La grille, les règles et les guides sont utiles pour aligner et positionner avec exactitude les éléments dans le Canevas. Pour afficher les règles ou la grille : m Choisissez Présentation > Règles. m Choisissez Présentation > Quadrillage. Vous pouvez définir le nombre de pixels entre chaque ligne de la grille dans la zone de dialogue Attributs du projet. Grille Règle pour des guides verticaux Règle pour des guides horizontaux18 Chapitre 1 L’interface LiveType Pour personnaliser la grille : 1 Choisissez Édition > Attributs du projet. 2 Entrez une nouvelle valeur dans le champ Largeur de la grille au bas de la zone Réglages de la règle et de la grille. Pour ajouter un guide au Canevas : m Cliquez dans l’une des règles pour insérer un guide identifié par sa position horizontale ou verticale de pixels. Pour ajouter des réticules au Canevas : m Cliquez dans l’une des règles et placez le pointeur dans le Canevas. Pour supprimer des guides du Canevas, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez les marqueurs du guide au-delà de l’une des extrémités de la règle. m Choisissez Présentation > Effacer les guides pour effectuer une suppression globale. Vous pouvez isoler une piste et afficher tous les autres éléments comme des cadres de délimitation (contours illustrant grossièrement la taille, la position et l’orientation d’un élément). Cette option est utile pour « nettoyer » le Canevas lorsque vous travaillez sur une seule piste. Elle permet par ailleurs de gagner du temps lors du rendu de l’aperçu car un seul élément de votre composition est alors rendu. Marqueur du guide montrant la position des pixels Guide réticulesChapitre 1 L’interface LiveType 19 Pour isoler une piste dans le Canevas : m Sélectionnez la piste à isoler et choisissez Présentation > Sélectionné seulement. Revenez à la vue normale en choisissant à nouveau Présentation > Sélectionné seulement. L’option Image proxy seulement du menu Présentation (qui ne s’applique que lorsque vous utilisez des données LiveType installées) rend les LiveFonts, les textures et les objets sous forme d’images proxy dans le Canevas, ce qui fige leur animation. Dans le cas d’un élément animé dont le contenu varie énormément d’une image à l’autre (par exemple, les objets Particle, qui contiennent peu ou pas de pixels dans les images de début et de fin), il est plus facile d’utiliser l’image proxy car elle offre une forme plus représentative de l’objet, quelle que soit la position de la tête de lecture. Les cadres de délimitation montrent la taille et la position des éléments non sélectionnés. Choisissez Présentation > Sélectionné seulement pour afficher uniquement le contenu de la piste sélectionnée.20 Chapitre 1 L’interface LiveType Inspecteur l’Inspecteur est votre boîte à outils pour transformer des éléments (texte, objets ou images). Il existe un nombre illimité de combinaisons de paramètres et d’attributs pour créer des titres dynamiques et originaux. l’Inspecteur se compose d’une zone de saisie de texte et d’un aperçu filaire animé dans sa partie supérieure, ainsi que de cinq onglets de paramètres. Les réglages de l’Inspecteur s’appliquent toujours à la piste, au caractère ou à l’effet sélectionné dans le Canevas ou la Timeline. Zones de saisie de texte Deux zones de l’Inspecteur vous permettent d’ajouter du texte à une piste. L’une se trouve dans le coin supérieur gauche de la fenêtre. Du fait qu’elle est toujours visible, quel que soit l’onglet sélectionné, elle permet d’identifier la piste active et d’ajouter ou de modifier le texte sur une piste car vous pouvez le saisir directement. L’autre zone, plus grande, est située au bas de l’onglet Texte ; par sa taille, elle permet de saisir une quantité de texte plus importante. Les zones de saisie de texte vous permettent également de sélectionner des lettres ou des mots déterminés sur une piste. Lorsque vous mettez du texte en évidence dans ces zones, les caractères sont sélectionnés dans le Canevas. Cette opération est pratique si vous voulez modifier du texte masqué par d’autres éléments dans le Canevas. Zone de saisie de texte Aperçu filaire animé Onglets de l’Inspecteur Zone de saisie de texte (uniquement dans l’onglet Texte)Chapitre 1 L’interface LiveType 21 Aperçu filaire animé Dans le coin supérieur droit de l’Inspecteur, l’aperçu filaire animé lit en continu votre titre, de petits cadres de délimitation illustrant le mouvement de chaque caractère ou objet. Cette fonction permet de vérifier rapidement l’impact de vos changements sur l’animation sans devoir rendre chaque fois l’aperçu complet. Pour figer ou activer l’aperçu filaire animé : m Cliquez dans la zone d’aperçu. Onglets de l’Inspecteur l’Inspecteur comporte cinq onglets.  Onglet Texte : vous permet de saisir du texte et de modifier la taille, l’alignement et l’espacement du texte d’une piste active. Tête de lecture de l’aperçu De petits cadres de délimitation illustrent le mouvement des éléments du Canevas. Cliquez ici pour activer ou désactiver l’aperçu. Réglages de l’onglet Texte22 Chapitre 1 L’interface LiveType  Onglet Style : cet onglet offre les options de traitement Ombre, Éclat, Contour et Volume applicables au texte et aux objets. Elles servent souvent à ajouter de la profondeur et à mettre le texte ou l’objet en évidence, même si une large gamme d’effets graphiques sont également possibles.  Onglet Effets : cet onglet répertorie les effets appliqués à la piste active et permet d’afficher et de modifier des paramètres n’importe où dans votre titre. Les effets sont des combinaisons de mouvement et de transformation applicables aux pistes. La colonne Activé de l’onglet des Effets vous permet d’activer ou de désactiver un effet pour des caractères individuels sur la piste. Réglages onglet Style Onglet EffetsChapitre 1 L’interface LiveType 23  Onglet Chronométrage : les paramètres de chronométrage des pistes et des effets sont contrôlés dans cet onglet. La Timeline fournit un graphique image par image des pistes et des effets, ainsi que des images clés associées. Pour sa part, l’onglet Chronométrage permet de régler le chronométrage d’ensemble et de modifier les paramètres de votre animation. Certains réglages sont plus faciles à réaliser en déplaçant les éléments dans la Timeline qu’en saisissant des valeurs dans l’onglet Chronométrage. Toutefois, cet onglet vous offre l’accès à toute la gamme des variables et à des paramètres d’effets qui vous permettent de peaufiner votre animation. Onglet Chronométrage24 Chapitre 1 L’interface LiveType  Attributs : vous permet d’affecter une série d’ attributs (opacité, flou, échelle, décalage, rotation et couleur) aux éléments du Canevas. Les attributs s’appliquent à des pistes entières ou seulement à certains caractères d’une piste. L’onglet Attributs offre également des options pour créer un effet de remplissage, c’est-à-dire qu’un élément apparaît sous forme de fenêtre découpée révélant l’élément en dessous. Par exemple, une ligne de texte peut « prélever » un plan, qui « remplit » le texte. L’option Prélever dans Texture vous permet de remplir le contenu des pistes (même s’il s’agit de caractères individuels) avec une texture animée, sans devoir ajouter celle-ci au projet sous forme d’élément distinct. Les réglages de remplissage sont des variables permettant de créer des découpes et des remplissages avec texture. Les réglages de glyphe incluent des attributs tels que forme, couleur et position du texte et des objets. Onglet Attributs dans la sous-fenêtre Remplissage Onglet Attributs dans la sous-fenêtre GlypheChapitre 1 L’interface LiveType 25 Navigateur média La plupart des ressources installées disponibles pour vos projets de titrage se trouvent dans le Navigateur média (à l’exception des modèles, images et films LiveType importés d’autres sources). Différents onglets représentant différents éléments sont installés sur votre ordinateur : LiveFonts, polices système, textures, objets et effets. À l’aide du Navigateur média, vous pouvez faire défiler et visualiser des représentations de tous ces éléments avant de les appliquer à votre projet. L’aperçu du Navigateur média est le seul moyen de savoir comment les données de LiveType (LiveFonts, textures et objets) se déplacent et évoluent tant que vous n’avez pas installé le fichier de données sur votre ordinateur. Lorsque vous appliquez pour la première fois l’un de ces éléments dans le Canevas, une image représentative apparaît, et non la séquence animée entière. L’installation du fichier de données vous permet d’obtenir une représentation réelle de la LiveFont dans chaque image du film. Voir « Fichiers média LiveType » à la page 29 pour en savoir plus sur la gestion de fichiers LiveType. Aperçu du navigateur Onglets de données (média) et d’ effets26 Chapitre 1 L’interface LiveType Timeline La Timeline illustre l’organisation image par image de votre projet de titrage et fournit divers outils pour choisir le mouvement et le chronométrage des titres. La Timeline vous permet d’effectuer ce qui suit :  définir le chronométrage et la durée des pistes et des effets ;  gérer l’ordre des pistes, ou les couches ;  regrouper des pistes pour conserver leur position les unes par rapport aux autres ;  activer et désactiver des pistes et des effets ;  employer des images clés pour personnaliser votre animation ;  sélectionner des images à afficher ou à modifier ;  placer des marqueurs pour rendre uniquement une partie du film, soit dans le cadre d’aperçus, soit dans le cadre de la sortie finale. À propos de l’interface Timeline Les éléments et les contrôles de l’interface pour la Timeline sont présentés ci-dessous : Onglets de projets Les onglets dans le coin supérieur gauche de la Timeline indiquent quels projets sont ouverts et lequel est actif. Tête de lecture, timecode et règle d’image La tête de lecture et le timecode sur la règle d’image indiquent quelle image s’affiche dans le Canevas. Lors de la lecture d’un projet, la tête de lecture glisse le long de la règle. Vous pouvez la placer sur n’importe quelle image. Tête de lecture Curseur de zoom de la Timeline Onglet du projet Boutons de regroupement Image clé Barre de fond Timecode Boutons Activer/ Désactiver Piste Effet Règle de l’image Point de sortie du rendu de la sélectionChapitre 1 L’interface LiveType 27 Pour afficher une image donnée, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez la tête de lecture à l’image souhaitée. m Cliquez sur une image dans la règle d’image. Le Canevas indique toujours l’image qui se trouve sous la tête de lecture. Marqueurs de sélection de rendu Les marqueurs des points d’entrée et de sortie dans la règle de l’image vous permettent de délimiter la partie du film à rendre. Grâce à ces marqueurs, vous pouvez :  gagner du temps lors du rendu d’aperçus si vous n’avez pas besoin de visualiser le film dans son intégralité ;  choisir le nombre exact d’images à inclure dans le projet final. Pour changer la sélection de rendu, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez à l’endroit désiré les marqueurs des points d’entrée et de sortie dans la règle de l’image. m Placez la tête de lecture sur ce point et appuyez sur la touche I pour définir le point d’entrée de la sélection de rendu, ou sur la touche O pour définir son point de sortie. La Timeline doit être active pour que ces raccourcis fonctionnent. Lorsque vous limitez le nombre d’images à rendre, la zone d’information dans le coin supérieur gauche de la Timeline indique la nouvelle durée et le nouveau nombre d’images. Remarque : pour repérer rapidement le marqueur du point de sortie lorsqu’il se trouve audelà de la fin de la Timeline, placez le curseur de zoom de la Timeline à l’extrême droite. Pistes et effets Les pistes sont numérotées dans la colonne de gauche de la Timeline selon leur niveau de superposition (couche). La piste 1 correspond toujours à celle du dessus. Les effets apparaissent sous forme de barres distinctes en dessous de la piste à laquelle ils s’appliquent. Un effet peut s’appliquer à toute la durée de la piste ou seulement à un passage. Plusieurs effets peuvent être appliqués à une piste. Ils peuvent soit se suivre, soit se chevaucher. Barre de fond Tout élément tombant sous la barre de fond constitue un élément du fond. Vous pouvez déplacer verticalement la barre de fond entre les pistes de la Timeline. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la barre de fond » à la page 43.28 Chapitre 1 L’interface LiveType Images clés Les images clés sont les éléments de base de l’animation numérique. Elles contiennent les paramètres que les éléments du Canevas illustrent à un point donné dans le temps. Au moment de rendre un film, LiveType intercale le mouvement des éléments entre les images clés pour donner une animation fluide. Lorsque la longueur d’un effet est augmentée, les images clés s’adaptent à ce changement et l’effet prend plus de temps pour s’exécuter. Reportez-vous au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 pour en savoir plus sur les images clés. Boutons de regroupement Les boutons de regroupement vous permettent de rassembler des pistes dans le Canevas (en verrouillant leur position les unes par rapport aux autres) et de déplacer le groupe comme un bloc solidaire. Boutons Activer/Désactiver Ces boutons permettent d’Activer/Désactiver les pistes et les effets. Lorsqu’une piste est désactivée, son contenu est supprimé du Canevas même si la ligne bleue demeure. Les pistes désactivées ne sont rendues ni dans les aperçus, ni dans le projet final. De la même façon, les effets peuvent être désactivés. Contrôles de zoom de la Timeline Les contrôles de zoom de la Timeline servent à ajuster le temps représenté dans la Timeline. Ceci est particulièrement utile lorsque vous travaillez sur le chronométrage d’une composition longue et complexe. Le curseur de zoom de la Timeline représente le principal contrôle de zoom. Lorsque vous faites glisser le curseur, celui-ci effectue un zoom avant et arrière autour de la tête de lecture. Vous pouvez aussi utiliser le raccourci clavier Commande associé au signe + ou Commande associé au signe – pour effectuer un zoom avant ou arrière sur la tête de lecture lorsque la Timeline est active. La commande Maj + Z est une autre commande utile, puisqu’elle positionne la Timeline de manière à afficher en une seule fois l’ensemble du projet. Raccourcis clavier L’interface LiveType présente de nombreuses options de menu et raccourcis pour une utilisation simple et efficace de l’application. Notez que la fonction de ces options dépend de la fenêtre LiveType active. Par exemple, lorsque le Canevas est actif, les touches fléchées déplacent progressivement la piste active. Toutefois, lorsque la Timeline est active, les touches fléchées vers la droite et vers la gauche font avancer ou reculer la tête de lecture d’une image.Chapitre 1 L’interface LiveType 29 Fichiers média LiveType LiveType comprend des centaines de fichiers média et effets, qui constituent les ressources mises à votre disposition à travers les navigateurs média et modèles. Les fichiers animés incluent les LiveFonts, les objets et les textures. Les effets et les modè- les prédéfinis, comme bien d’autres ressources LiveType, sont également fournis avec l’application. Ces fichiers sont regroupés sous le nom de fichiers média LiveType. LiveType utilise désormais un seul format de fichier pour des médias comme les LiveFonts, les textures et les objets, mais les médias utilisant le format précédent « pair format » est encore pris en charge. Recherche des fichiers média LiveType Lorsque vous installez LiveType, une hiérarchie de dossiers est créée à l’emplacement suivant : /Bibliothèque/Application Support/LiveType/. C’est à cet emplacement que LiveType recherche d’abord les fichiers média comme les LiveFonts, les objets, les textures, les effets, les images, les films et les modèles. Les fichiers média LiveType peuvent aussi être installés sur d’autres disques durs, notamment un serveur réseau. Vous pouvez affecter n’importe quel emplacement aux fichiers média via la zone de dialogue des Préférences. À propos de l’installation des fichiers média LiveType Le processus d’installation de LiveType vous permet d’installer les fichiers média LiveType à l’emplacement de votre choix. Pour en savoir plus sur l’installation de LiveType et sur les fichiers média LiveType, consultez le document Installation de votre logiciel, fourni avec les disques d’installation. Types de fichiers média Noms des fichiers média Contenu des fichiers média Effects LTFX Fichiers d’effets et extraits pour chaque effet LiveFonts LTLF Caractères de polices animés Objects .LTOB Animations pré-rendues avec un canal alpha Templates LTTM Projets LiveType Textures LTTX Fonds animés plein écran. Ces animations peuvent aussi être incorporées à n’importe quel caractère de police ou élément du Canevas LiveType.30 Chapitre 1 L’interface LiveType Gestion des fichiers média LiveType Chaque élément des onglets LiveFonts, Textures, Objets et Effets du Navigateur média possède un fichier média correspondant qui contient les composants permettant de travailler avec LiveType. Lorsque ces fichiers média sont installés dans le dossier /Bibliothèque/Application Support/LiveType, vous pouvez les déplacer vers un disque différent. Pour utiliser les fichiers média LiveType qui sont situés en dehors du dossier support de l’application : m Affectez l’emplacement des fichiers média depuis LiveType à l’aide de la zone de dialogue des Préférences. Choisissez LiveType > Préférences. Remarque : pour utiliser les fichiers média LiveType situés en dehors du dossier support de l’application, affectez leur emplacement depuis LiveType à l’aide de la zone de dialogue des Préférences. Si vous aviez déjà installé des médias pour une version précédente de LiveType, le Navigateur média indique « Oui » ou « Non » dans la colonne Installé pour ce média, indiquant ainsi si les fichiers média sont installés ou non. Cette convention s’applique uniquement aux formats précédents « file pair ». De nouveaux contenus sont repérés par des fichiers média qui apparaissent dans le Navigateur média avec un double tiret dans la colonne Installé, indiquant ainsi qu’ils sont installés. Les boutons Installer et Désinstaller dans l’angle inférieur gauche du Navigateur média ne s’appliquent pas aux contenus les plus récents, mais seulement aux fichiers média LiveType des versions précédentes de l’application. Création de catégories personnalisées pour les fichiers média LiveType Vous pouvez créer des catégories personnalisées pour les fichiers média LiveType en créant simplement un nouveau dossier à l’intérieur du dossier Média, comme par exemple LiveFont/Mon dossier/Ma police. LiveType reconnaît uniquement un niveau de dossier après la catégorie média d’origine. Vous pouvez déplacer des fichiers média « file pair » de versions précédentes de LiveType vers un autre disque, mais ceux-ci doivent conserver une arborescence identique à celle de leur emplacement précédent. Utilisation des fichiers importés Lorsque vous utilisez des graphismes ou des films provenant d’autres sources dans votre projet, LiveType doit se référer aux fichiers sources de ces éléments externes. Par conséquent, après avoir placé une image ou un film, il est préférable de ne pas déplacer ou renommer son fichier source. Le dossier Images dans l’arborescence de LiveType est l’emplacement idéal pour stocker des images associées à vos projets.2 31 2 Configuration d’un projet L’étape la plus importante au début d’un projet LiveType consiste à configurer les propriétés de ce dernier. Même s’il est tentant de commencer sans attendre à concevoir vos titres, vous devez d’abord choisir vos paramètres et enregistrer le projet sur le disque afin que vos titres soient générés à la taille et à la résolution de votre choix. Si vous créez directement un titre sans d’abord configurer le projet, vous vous exposez à des difficultés. Même si ces réglages sont à tout moment modifiables, une composition de titrage créée pour une diffusion standard par exemple ne remplira qu’une partie de l’écran si sa définition est augmentée. Vous devez d’abord ouvrir un nouveau projet. Pour ce faire, deux options sont possibles :  Commencer avec un modèle LiveType.  Commencer avec un projet LiveType existant. Modèles LiveType inclut des dizaines de modèles correspondant à des fichiers de projets LiveType organisés par catégorie. Vous pouvez utiliser ces modèles de diverses manières :  comme point de départ pour vos propres créations ;  comme référentiels d’éléments préconfigurés que vous pouvez coller dans vos projets ;  comme ressource pour stimuler l’imagination et découvrir les possibilités offertes par LiveType. Les modèles comportent divers types de projets préétablis, tous étant adaptables à vos besoins.32 Chapitre 2 Configuration d’un projet Pour ouvrir un modèle : 1 Choisissez Fichier > Ouvrir le modèle. 2 Explorez les catégories de modèles dans le navigateur modèles. 3 Dans le Navigateur média, choisissez NTSC, PAL, ou HD à partir du menu local Format. 4 Choisissez un modèle puis cliquez sur OK. Chaque fois que vous ouvrez un modèle, assurez-vous de définir immédiatement les attributs du projet. Reportez-vous à la section « Réglage des attributs du projet » à la page 34. Vous pouvez enregistrer vos projets sous forme de modèles afin de pouvoir y accéder via le navigateur de modèles. Pour enregistrer votre projet comme modèle : 1 Placez le fichier de projet (.ipr) dans un dossier à cet emplacement : /Bibliothèque/ Application Support/LiveType/Templates. 2 Générez un petit film QuickTime du projet (avec le même nom mais avec l’extension de film appropriée, comme .mov ou .mp4). Le modèle apparaît alors dans la fenêtre d’aperçu du navigateur modèles. Le navigateur modèlesChapitre 2 Configuration d’un projet 33 Démarrage d’un projet et définition des réglages par défaut À l’ouverture de LiveType, un projet par défaut sans titre s’affiche dans l’interface. Si vous voulez démarrer un nouveau projet lorsque LiveType est déjà ouvert, vous devez ouvrir un autre projet par défaut. Pour ouvrir un nouveau projet : m Choisissez Fichier > Nouveau. Un nouveau projet au Canevas vide apparaît et un onglet de projet « Sans nom » est ajouté à la Timeline. Remarque : au moins un projet LiveType doit être à tout moment ouvert ; ainsi, à la fermeture de l’unique projet ouvert, un autre par défaut s’ouvre automatiquement. Vous pouvez configurer l’interface LiveType et enregistrer vos réglages comme valeurs par défaut. Les réglages par défaut concernent, entre autres, les Propriétés du projet, les choix de polices et des données, les options du Canevas, les onglets visibles à l’écran. Ils permettent notamment d’enregistrer votre format préféré, ce qui vous évite de devoir reconfigurer les propriétés chaque fois que vous ouvrez un projet. Pour enregistrer vos réglages par défaut : 1 Configurez un projet LiveType avec les réglages et la configuration de votre choix. 2 Choisissez LiveType > Réglages > Mémoriser les réglages. Désormais, à chaque ouverture d’un nouveau projet ou de LiveType, ces réglages par défaut s’appliqueront. Les éléments du projet d’origine ne sont en revanche pas enregistrés comme contenu du projet par défaut. La configuration par défaut de votre choix peut très bien ne pas vous plaire ou compliquer vos tâches. Il est très facile d’effacer vos réglages et de revenir aux réglages LiveType d’origine. Pour supprimer vos réglages de projet : m Choisissez LiveType > Réglages > Effacer les réglages.34 Chapitre 2 Configuration d’un projet Réglage des attributs du projet Après l’ouverture d’un nouveau projet et son enregistrement sur le disque, vous devez déterminer le résultat escompté. Tous les réglages importants s’effectuent dans la zone de dialogue Propriétés du projet. Pour ouvrir la zone de dialogue Propriétés du projet : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Effectuez les modifications souhaitées, puis cliquez sur OK. Pour des informations plus détaillées, consultez la section suivante, « Réglages dans la zone de dialogue Propriétés du projet ». La zone de dialogue Propriétés du projetChapitre 2 Configuration d’un projet 35 Réglages dans la zone de dialogue Propriétés du projet Différents menus locaux, réglages et couleurs peuvent être sélectionnés lorsque vous spécifiez les attributs de votre projet. Préréglages Ceux-ci déterminent la largeur, la hauteur, la vitesse et l’aspect des pixels selon le format sélectionné.  Préréglages : ce menu local répertorie les formats de sortie les plus fréquents. Après avoir sélectionné un préréglage différent, vous remarquerez comment sont modifiés les réglages. Vous pouvez également en vérifier l’impact sur la forme et la taille du Canevas. Si aucun préréglage ne correspond à votre projet, vous pouvez configurer manuellement les dimensions et la vitesse. « Personnalisé » apparaîtra alors automatiquement dans le champ Préréglages. Remarque : les options multimédia et de bannière Web figurent parmi les préré- glages, sachant que LiveType permet de créer des animations pour le Web et pour Keynote, qui importe directement les séquences QuickTime. Pour rappel, les bannières Web sont généralement créées au format GIF. Pour créer un GIF, vous devez utiliser un autre programme afin de convertir votre sortie LiveType.  Largeur : il s’agit de la largeur, en pixels et en centimètres.  Hauteur : il s’agit de la hauteur, en pixels et en centimètres.  Vitesse : il s’agit de la fréquences, en images par seconde. Les propriétés de préréglages définissent automatiquement la résolution du projet, la vitesse, etc., et ce pour les formats de sortie les plus fréquents.36 Chapitre 2 Configuration d’un projet  Priorité de trame : lorsque votre projet est prévu pour une sortie vidéo entrelacée, choisissez soit Supérieure (impaire) ou Inférieure (paire) pour l’animation la plus lisse. Une fois la bonne option choisie, LiveType effectue un rendu des trames, avec la trame du bas ou la trame du haut en premier. Choisissez Aucun pour des images non entrelacées. Les images numériques sont généralement trame en bas en premier, tandis que certaines cartes de capture vidéo peuvent avoir besoin d’un rendu avec l’option Supérieure (impaire). Dans tous les cas, utilisez l’option correspondant à vos réglages système vidéo. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez « Sélection de l’ordre de rendu des trames » à la page 38.  Aspect des pixels : le rapport entre la largeur et la hauteur d’un pixel, c’est-à-dire sa proportion, varie d’un format à l’autre. La proportion des pixels dépend des propriétés prédéfinies, même si vous pouvez indiquer une valeur de votre choix.  Début : vous pouvez faire correspondre l’heure de début de votre projet avec un point précis de votre vidéo montée, ce qui facilite les superpositions au moment de la composition. Les unités de l’heure de début illustrent le format temporel saisi dans le champ de droite.  Format temporel : ce réglage détermine comment la position des données audio et vidéo est indiquée dans le temps. Plusieurs choix sont possibles : Images, SMPTE, et SMPTE Drop. Champ de description Le champ de description est pratique pour garder des notes sur le projet ainsi que la description de tout paramètre de sortie non standard que vous avez configuré et que vous réutiliserez. Réglages de qualité Les réglages de qualité peuvent faire énormément varier le temps consacré à un projet. Au fil de la conception de votre animation et de l’application d’effets, vous devez consulter à plusieurs reprises un aperçu de votre film. Chaque fois, votre système doit effectuer un rendu image par image. Options de format temporel Options de qualité pour le Canevas, rendus et aperçus de filmsChapitre 2 Configuration d’un projet 37 Ces réglages dans cette zone vous permettent de configurer la qualité de trois éléments distincts :  Canevas : un aperçu RAM dans le Canevas  Rendu : un rendu séquence complet  Aperçu : un aperçu standard accessible à partir du menu Fichier Le mode d’aperçu de votre film dépend de votre avancement dans la conception. Vous devrez parfois changer plusieurs fois ces réglages lors de la création de titres, notamment dans le cas de compositions complexes demandant un temps de rendu important. L’aperçu filaire, qui affiche les cadres de délimitation de chaque caractère, permet un temps de rendu très court. Lorsque vous vous attachez à l’animation des éléments du Canevas plutôt qu’à leurs attributs visuels, l’aperçu filaire s’avère fort efficace. Les réglages Fil de fer, Brouillon, Normale rendent votre projet avec des niveaux croissants de résolution. Réglages du fond Ces réglages vous permettent de sélectionner une couleur du Canevas et son niveau d’opacité.  Couleur : vous permet de choisir une couleur de fond dans le Canevas.  Opacité : ce réglage reflète l’opacité de la couleur sélectionnée ci-dessus. Un niveau d’opacité de 0 équivaut à l’absence de couleur et le Canevas affiche alors le modèle damier indiquant un fond transparent.  Rendre le fond : quand cette case est sélectionnée, toute couleur de fond, ainsi que les autres éléments du fond sont rendus dans les aperçus ou dans les films achevés. Important : la case Rendre le fond s’applique à tous les éléments se trouvant en dessous de la barre de fond dans la Timeline, ainsi qu’à la couleur du fond, absente de la Timeline. Si cette case n’est pas cochée, la couleur du fond et les autres éléments de fond ne sont pas rendus dans les aperçus et le projet final. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 qui présente une explication complète sur la façon de travailler avec les fonds dans LiveType. Réglages des règles et de la grille Vous pouvez afficher ou masquer les règles et la grille du Canevas, ainsi que choisir l’espace séparant les lignes de la grille au bas de la zone de dialogue Propriétés du projet. Reportez-vous à la section « Personnalisation du Canevas » à la page 17 pour en savoir plus sur les règles et la grille. La fréquence des lignes, à savoir la largeur de la grille, est définie dans la zone de dialogue Propriétés du projet.38 Chapitre 2 Configuration d’un projet Sélection de l’ordre de rendu des trames Vous pouvez effectuer un test pour savoir quel est l’ordre le plus approprié à votre système. Lorsque vous créez un film, l’ordre de rendu (commençant par la trame la plus haute ou la plus basse) doit correspondre à la méthode employée par votre équipement pour éviter que les images soient déformées. Remarque : l’ordre des trames dans lesquelles vous enregistrez avec votre équipement vidéo est modifiable en changeant le matériel ou les logiciels de votre configuration de production. Par exemple, le changement de votre carte vidéo, du logiciel de contrô- le de périphérique ou du magnétoscope une fois l’ordre établi peut inverser ce dernier. Ainsi, chaque fois que vous modifiez votre configuration, vous devez effectuer ce test pour l’ordre de rendu des trames. Pour tester votre système, réalisez le rendu de deux projets LiveType, l’un avec la trame du dessus en premier, l’autre avec celle du bas. Important : il est conseillé de vous familiariser avec les fonctions de base de LiveType avant de suivre cette procédure. Pour tester l’ordre de rendu des trames : 1 Démarrez un nouveau projet LiveType. 2 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 3 Dans la zone de dialogue des Propriétés du projet, effectuez les actions suivantes : a Choisissez un réglage NTSC ou PAL dans le menu local Préréglages. b Choisissez Inférieure (paire) dans le menu local Priorité de trame. Ne choisissez pas Supérieure (impaire). Dans ce cas, vous effectuez le rendu à partir de la trame du bas. 4 Dans l’Inspecteur, effectuez les actions suivantes : a Saisissez la lettre capitale « O » dans une police système sur la Piste 1. b Augmentez sa taille pour remplir l’ensemble du Canevas. c Choisissez la couleur rouge pour la lettre, puis le noir pour le fond. 5 Appliquez un effet de déplacement rapide à la piste (tel que Jumpy) dans la catégorie d’effet Caricature dans le Navigateur média. 6 Dans l’onglet Chronométrage, optez pour une vitesse de 100 %. 7 Choisissez Fichier > Rendre le film. 8 Nommez le fichier lower.mov dans le champ Enregistrer sous, puis cliquez sur Enregistrer. Le film est rendu à l’emplacement que vous avez choisi. 9 Prenez à présent le bleu comme couleur de la lettre O. Cochez alors Supérieure (impaire) dans la zone de dialogue Propriétés du projet.Chapitre 2 Configuration d’un projet 39 10 Enregistrez le fichier, en le nommant upper.mov. 11 Rendez le deuxième film. 12 Importez les fichiers rendus dans Final Cut Pro, puis effectuez la lecture des deux films sur un moniteur NTSC. L’un d’eux apparaît déformé, l’autre se lit correctement et ses bords sont nettement marqués. Chaque fois que vous rendez un film LiveType pour ce système, employez les réglages de celui non déformé à l’écran.3 41 3 Ajout d’un fond Dans LiveType, les fonds jouent généralement l’un de ces deux rôles : soit ils forment partie intégrante de la composition du titre, soit ils sont utilisés pour aider à positionner des éléments et à adapter le chronométrage du film de titrage. Même si tout peut servir de fond, il s’agit en général d’une couleur uniforme, d’une texture animée, d’une image fixe ou d’un film remplissant le Canevas. Même si les images de fond, les films et les textures ont tendance à remplir le Canevas et ne sont pas particulièrement modifiés, ils peuvent être dimensionnés, positionnés et transformés de différentes manières. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81. Sélection d’une couleur de fond Le fond le plus simple est une couleur couvrant toute la surface du Canevas et qu’il est impossible de modifier, à part son niveau d’opacité. Mieux vaut envisager la couleur de fond comme une propriété de projet, et non un élément déplaçable ou modifiable. Par défaut, l’opacité du fond est de 0 % et le Canevas affiche alors un fond transparent symbolisé par le modèle damier gris et blanc. Réglages de fond dans la zone de dialogue Propriétés du projet42 Chapitre 3 Ajout d’un fond Pour choisir une couleur de fond : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Cliquez sur le bouton Couleur dans la zone de dialogue Propriétés du projet. 3 Dans la fenêtre Couleurs, choisissez une couleur, puis fermez la fenêtre. Remarque : assurez-vous de toujours fermer cette fenêtre après avoir sélectionné une couleur. 4 Glissez le curseur d’opacité ou entrez dans le champ une valeur supérieure à 0 %. Cliquez sur OK. La couleur de fond apparaît dans le Canevas. Ajout d’une texture de fond Les textures LiveType créent des fonds animés et dynamiques. Elles sont aussi souvent employées avec la fonction de remplissage, ce qui permet d’appliquer un remplissage avec texture à du texte ou un objet. Reportez-vous au chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59 pour en savoir plus sur la création d’un remplissage. Pour créer un fond texturé : 1 Cliquez sur l’onglet Textures dans le Navigateur média. 2 Explorez les catégories de textures et sélectionnez une texture. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste. La texture remplit le Canevas et apparaît sous forme de piste de fond dans la Timeline. Texture sélectionnée Menu local Catégorie Texture de fond (colorée ou éclairée)Chapitre 3 Ajout d’un fond 43 Importation d’un film ou d’une image fixe comme fond Vous pouvez importer des images ou des films d’autres sources et les utiliser comme fonds pour votre projet de titre. Pour tous vos projets, utilisez l’un des éléments ci-après :  une image ou un plan vidéo comme fond temporaire afin de définir avec exactitude la position et la durée de l’action de vos titres ;  un film à incorporer dans vos titres ;  une image ou un graphisme statique. LiveType peut importer des éléments de fond dans divers formats :  AVI  BMP  DV  GIF  JPEG  MPEG-2 et MPEG-4  Photoshop  PICS  PICT  PLS À propos de la barre de fond La couleur de fond se distingue des éléments de fond. Ces derniers sont présents dans la Timeline et manipulables de diverses manières. Un projet peut comprendre plusieurs éléments (ou aucun). L’unique façon de distinguer un élément de fond, qu’il s’agisse d’un objet ou d’une texture LiveType, d’un film ou d’une image, consiste à vérifier s’il se trouve en dessous de la barre de fond dans le Canevas. Vous pouvez déplacer verticalement la barre de fond entre les pistes de la Timeline. Le comportement de tous les éléments se trouvant en dessous de la barre de fond dépend de l’option Rendre le fond de la zone de dialogue Propriétés du projet. Barre de fond Texture de fond44 Chapitre 3 Ajout d’un fond  PNG  fichier d’images QuickTime  film QuickTime  SGI  Targa  TIFF Pour importer un film de fond : 1 Choisissez Fichier > Placer un film en fond. 2 Recherchez et sélectionnez le fichier de séquence à placer et cliquez sur Ouvrir. Remarque : lorsque vous importez un film de fond, les dimensions et la vitesse s’adaptent automatiquement. Il est conseillé de vérifier les Propriétés du projet lorsque vous importez un nouveau film de fond. Pour importer une image de fond : 1 Choisissez Fichier > Placer. 2 Recherchez et sélectionnez le fichier à placer dans le Canevas, puis cliquez sur Ouvrir. 3 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Glissez la piste d’image en dessous de la barre de fond.  Glissez la barre de fond au-dessus de la piste d’image. Remarque : le placement d’une image ou d’un film à l’aide de l’option Fichier > Placer est sans incidence sur la résolution et la vitesse du projet. En effet, l’image ou le film respecte les attributs du projet. Film de fond placéChapitre 3 Ajout d’un fond 45 Importation d’un film de fond avec des marqueurs de chronométrage Final Cut Pro vous permet d’enregistrer des films comportant des marqueurs de chronométrage, ce qui s’avère utile pour déterminer avec exactitude le chronométrage de vos titres. Lorsque vous placez un film Final Cut Pro dans LiveType, les marqueurs apparaissent dans la règle de l’image de la Timeline. Les marqueurs ne sont pas déplaçables dans la Timeline. Cliquez toutefois dessus pour déplacer la tête de lecture à l’image marquée. Instructions de rendu du fond Vous êtes libre de rendre ou non le fond de votre projet. Les réglages du fond de la zone de dialogue Propriétés du projet (Couleur, Opacité et Rendre le fond) offrent plusieurs options modifiant l’environnement de travail et le résultat final. Si vous créez une animation indépendante, une bannière Web ou un composant multimédia, par exemple, il est préférable d’incorporer un fond complet comme élément de votre film. Si vous créez une superposition de titres, il est le plus souvent inutile de rendre le fond. Prenez ce qui suit en compte :  Pour inclure une image, un film ou une texture animée comme fond dans le film final, conservez une opacité de couleur de 0 % et cochez la case Rendre le fond.  Pour obtenir un fond d’une couleur unie opaque ou à moitié transparente, choisissez une couleur et un niveau d’opacité et cochez la case Rendre le fond.  Si vous ne voulez aucun élément de fond dans votre film final, désactivez la case Rendre le fond. Vous pouvez alors effectuer ce qui suit :  Importer un film ou une image comme fond pour référence de placement et de chronométrage seulement, sans devoir l’incorporer au titre créé.  Déterminer une couleur de Canevas autre que le modèle damier par défaut, selon vos préférences de travail. Marqueur importé en tant que partie d’un film Final Cut Pro4 47 4 Manipulation de pistes Pour toute création dans LiveType, vous devez maîtriser le concept de pistes. Tout élément d’une composition de titrage appartient à une piste, chacune d’elles pouvant contenir une ou plusieurs lignes de texte, une image, un film, un objet ou une texture animés. Les pistes sont des « conteneurs » illustrés par des lignes bleu foncé dans le Canevas et des barres correspondantes dans la Timeline. Une piste comporte toutes les informations sur son contenu :  position, forme et ligne standard  attributs tels que couleur, ombre, police et espacement  effets et chronométrage48 Chapitre 4 Manipulation de pistes Le présent chapitre explique comment les pistes sont déplacées et formées dans le Canevas, ainsi que leur mode de manipulation dans la Timeline. Les trois chapitres suivants exposent en détail l’application de texte, d’objets et d’effets à des pistes afin d’assembler votre composition. Piste videChapitre 4 Manipulation de pistes 49 Positionnement de pistes dans le Canevas À la première ouverture de LiveType, le Canevas par défaut contient une piste vide avec deux extrémités. La forme d’une piste détermine l’interligne par défaut sur lequel se trouve son contenu. Les pistes sont manipulables à tout moment, qu’elles contiennent ou non des éléments. Si vous créez une piste sur laquelle placer du texte ou si vous voulez que le texte s’adapte à une forme précise, il est préférable de modeler et de positionner la piste avant d’ajouter ce dernier. Pour positionner une piste : m Pour déplacer une piste dans le Canevas ou l’en sortir partiellement, glissez-la. Les pistes peuvent déborder des limites du Canevas, ce qui permet aux éléments d’entrer et de sortir de la zone de visualisation. Pour incliner ou redimensionner une piste : m Glissez l’une des extrémités de la piste. Remarque : maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous positionnez un élément dans le Canevas afin d’en forcer la position horizontale, diagonale ou verticale. Cette opération est valable pour les pistes, les extrémités, les objets et les caractères. Piste active débordant du Canevas Extrémité Limite du titre sécurisé Limite de l’action sécurisée Fond blanc du Canevas Menu local Zoom Canevas réglé sur 50 % Pistes50 Chapitre 4 Manipulation de pistes Création d’angles et de courbes Les pistes peuvent suivre n’importe quel chemin linéaire. Vous pouvez également relier les extrémités d’une piste afin que l’élément se déplace selon une boucle continue. Pour créer un angle sur une piste, vous devez la doter d’un point de contrôle. Le nombre de points de contrôle possibles sur une piste est illimité. Pour créer un angle sur une piste : 1 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur la piste à l’endroit où vous souhaitez créer l’angle, puis choisissez Ajouter un point de contrôle dans le menu contextuel. 2 Glissez le nouveau point et les extrémités pour créer l’angle souhaité. Les points de contrôle servent également à créer des courbes. Si vous connaissez les courbes de Bézier, l’opération sera un jeu d’enfant. Dans le cas contraire, il est probable que vous deviez recommencer plusieurs fois.Chapitre 4 Manipulation de pistes 51 Pour créer une piste courbe : 1 Répétez les étapes 1 et 2 précédentes. 2 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le point de contrôle, puis choisissez Courbe intérieure dans le menu contextuel. 3 Glissez la poignée de Bézier de manière à obtenir la courbe souhaitée. 4 En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le même point de contrôle, puis choisissez Courbe extérieure dans le menu contextuel. Une autre poignée apparaît et la courbe s’adoucit au point de contrôle. Une poignée de Bézier apparaît sous forme de point sur la piste, près du point de contrôle.52 Chapitre 4 Manipulation de pistes Remarque : vous pouvez également appliquer une courbe à une extrémité. Dans ce cas, seule l’une des deux options (Courbe intérieure ou Courbe extérieure) sera disponible car la piste part dans une seule direction à partir de ce point. Liaison d’extrémités Le paramètre Glisser, utile dans divers effets prédéfinis, permet au texte de se déplacer le long d’une piste. Si les extrémités sont liées, le texte se déplace alors selon une boucle continue. Reportez-vous au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 pour en savoir plus sur les effets et les chemins d’animation. Pour créer un chemin d’animation en forme de boucle continue, vous devez relier les extrémités de la piste. Il est inutile que les extrémités se chevauchent. En fait, elles peuvent être liées même si elles se trouvent de chaque côté du Canevas. La liaison d’extrémités permet au texte ou aux objets de passer immédiatement de la fin au début d’une piste (lecture en boucle) lorsqu’un effet utilisant le paramètre Glisser leur est appliqué. Pour relier les extrémités d’une piste : m En maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur l’une des extrémités d’une piste, puis choisissez Relier les extrémités dans le menu contextuel. De la même façon, vous pouvez délier des extrémités.Chapitre 4 Manipulation de pistes 53 Ajout, copie et suppression de pistes L’ajout de pistes au Canevas peut s’effectuer de plusieurs façons. Pour ajouter une piste vide, procédez de l’une des façons suivantes : m Choisissez Piste > Nouvelle Piste de texte (ou appuyez sur les touches Commande + T). m Choisissez une police dans le Navigateur média puis sélectionnez Appliquer à la nouvelle piste. Il est parfois utile de créer une piste en double, identique à une piste déjà créée du point de vue de la position, de la forme, du contenu, du chronométrage et des effets. Pour créer un double de piste : 1 Sélectionnez la piste en question. 2 Choisissez Piste > Dupliquer la piste (ou appuyez sur les touches Commande + D). Le double se superposant exactement à la piste d’origine, sa création ne peut se vérifier que par l’ajout d’une nouvelle piste dans la Timeline. La superposition de pistes com-portant des éléments identiques mais des effets et paramètres différents permet de produire des animations très sophistiquées. Séparez le double de la piste d’origine pour que les deux soient visibles. Pour supprimer une piste : 1 Sélectionnez la piste en question. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Choisissez Piste > Supprimer la piste.  Appuyez sur la touche Suppr. Vous pouvez également copier dans votre projet en cours une piste d’un autre projet, tel qu’un modèle LiveType ou un projet créé auparavant. Pour copier une piste d’un projet dans un autre : 1 Ouvrez les projets source et cible. Un onglet apparaît pour chacun d’eux dans la Timeline. 2 Dans le projet source, sélectionnez la piste à copier puis choisissez Édition > Copier. 3 Cliquez sur l’onglet du projet cible dans la Timeline puis choisissez Édition > Coller.54 Chapitre 4 Manipulation de pistes Manipulation de pistes dans la Timeline Lorsque vous ajoutez des pistes dans le Canevas, elles apparaissent sous forme de barres numérotées dans la Timeline. Si des effets sont appliqués aux pistes, ils apparaissent alors sous forme de barres non numérotées en dessous des pistes. Réglage du chronométrage d’une piste Lorsque vous ajoutez une piste au Canevas, elle commence par défaut à l’image désignée par la tête de lecture. La durée d’une piste varie en fonction de son contenu. Une piste comportant du texte dans une police système ou une image statique dure par défaut deux secondes. La durée d’une piste contenant quant à elle des données LiveType ou tout film importé est fonction de la durée de ce dernier. Pour modifier ces paramètres de base de chronométrage dans la fenêtre Timeline, il suffit d’allonger ou de déplacer les barres de pistes. Vous pouvez également choisir un retard et la durée dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur, à l’instar de nombreux autres paramètres. Piste 2 Piste 1 Piste 1 Piste 2Chapitre 4 Manipulation de pistes 55 Pour régler la durée d’une piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Glissez l’un des bords de la barre vers la droite ou vers la gauche. Remarque : la modification de la durée des pistes contenant des films ou des données LiveType entraîne celle de la vitesse à laquelle le film est lu. Si vous réduisez la durée d’une piste LiveFont par exemple, celle-ci est lue plus rapidement. m Sélectionnez la piste et procédez de l’une des façons suivantes :  Pour un contenu statique, modifiez le paramètre Durée dans l’onglet Chronomé- trage de l’Inspecteur.  Dans le cas de films et de contenu animé, modifiez le paramètre Vitesse dans l’onglet Chronométrage. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire apparaître le contenu de la piste après la première image. Pour retarder l’apparition d’une piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez à l’intérieur de la barre et glissez-la vers la droite. m Sélectionnez la piste et déplacez le curseur Retard dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Vous pouvez également repositionner plusieurs pistes à la fois, ce qui permet d’en conserver la place relative au moment de changer leur temps de retard. Cette opération correspond à un glissement ripple. Pour déplacer deux pistes ou plus à la fois dans la Timeline : m Appuyez sur la touche Option et glissez la piste la plus à gauche (celle commençant en premier) du groupe à déplacer. Toutes les pistes à droite de celle sélectionnée (avec des heures de début ultérieures) et les effets qui leur sont associés se déplacent en bloc. Tête de lecture Glissez l’une des extrémités d’une piste pour en changer la durée ou la vitesse. Glissez une piste pour changer son heure de début.56 Chapitre 4 Manipulation de pistes Couches et ordre des pistes Sachant que des éléments du Canevas se chevauchent en permanence, il est important de gérer les couches de pistes. Lorsque vous créez une piste, elle devient toujours la couche supérieure. Le contenu ajouté à cette piste se trouvera devant tous les autres éléments du Canevas. Remarque : dans la Timeline, les pistes sont affichées de l’avant vers l’arrière, la piste 1 étant en première position. Pour changer la position avant/arrière de la piste, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez à l’intérieur de la barre d’une piste dans la Timeline et déplacez-la verticalement vers une nouvelle position. m Sélectionnez la piste à déplacer, que ce soit dans le Canevas ou dans la Timeline, puis choisissez l’une des options du menu Disposition : Faire passer au premier plan, Faire passer à l’arrière-plan, Avancer d’un plan [une couche] et Reculer d’un plan. Les numéros de pistes changent pour refléter le nouvel ordre. Piste 1 (couche supérieure) Boutons Activer/ DésactiverChapitre 4 Manipulation de pistes 57 Désactivation des pistes Dans le fenêtre Timeline, vous pouvez désactiver des pistes et les effets qui leur sont appliqués. Cette opération est utile pour réduire l’encombrement du Canevas et le temps de rendu des aperçus si vous ne souhaitez visualiser que peu d’éléments. La désactivation d’éléments permet également de comparer diverses possibilités de conception. Pour désactiver une piste ou un effet : m Cliquez sur le bouton Activer/Désactiver juste à gauche d’une piste ou d’un effet dans la Timeline. La ligne bleue d’une piste désactivée demeure dans le Canevas mais son contenu n’y apparaît plus, n’est plus représenté dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur et n’est pas rendu lors de la génération d’un aperçu ou du film final. Regroupement de pistes Il est souvent utile de regrouper deux pistes ou plus afin de conserver leurs positions les unes par rapport aux autres dans le Canevas. Les pistes regroupées peuvent être déplacées dans le Canevas mais restent solidaires. Dans le cas de piles de pistes, le regroupement est le seul moyen de déplacer l’ensemble en un bloc. Vous pouvez par exemple, vouloir créer un effet en deux couches, avec un mot disparaissant en fondu et révélant le même mot en dessous, doté d’une texture animée. Pour ce faire, vous devez créer une piste se superposant exactement à celle d’origine à l’aide de la commande Dupliquer la piste du menu Piste. Pour repositionner les pistes dans le Canevas, vous devez alors les regrouper. Pour regrouper deux pistes ou plus : 1 Assurez-vous que le Canevas comporte plusieurs pistes. 2 Sélectionnez-en une, dans le Canevas même ou dans la Timeline. Il s’agit désormais de la piste active, le bouton de regroupement à son extrémité gauche étant alors désactivé. 3 Cliquez sur le bouton de regroupement d’une autre piste. L’icône de liaison apparaît et indique que la piste est associée à celle active (sélectionnée à l’étape 2). Piste active Bouton de regroupement58 Chapitre 4 Manipulation de pistes 4 Dans le Canevas, déplacez l’une des pistes regroupées. Vous remarquez qu’elles se déplacent ensemble. 5 Dans la Timeline, cliquez sur le bouton de regroupement d’une troisième piste. Trois pistes sont à présent regroupées. Pour dissocier des pistes : m Sélectionnez l’une des pistes associées, puis cliquez sur son bouton de regroupement. L’icône de liaison disparaît et les pistes peuvent alors se déplacer individuellement. Remarque : même si les pistes regroupées conservent leur position relative, il est possible d’en modifier et d’en déplacer le contenu. Si vous glissez une piste faisant partie d’un groupe, les autres pistes du groupe la suivent. En revanche, si vous glissez un glyphe se trouvant sur l’une des pistes du groupe, son déplacement est autonome. Le paramètre Offset change, alors que la piste reste la même.5 59 5 Manipulation de texte Les titres peuvent intégrer une série d’effets visuels, leur fonction première restant toutefois l’affichage de texte. Le présent chapitre explique comment insérer et formater du texte, y compris comment manipuler individuellement les caractères d’une piste. L’ajout de mouvement au texte (au-delà de l’animation propre aux LiveFonts) est traité au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89. Insertion de texte Comme tout élément du Canevas, le texte doit se trouver sur une piste. Trois méthodes d’ajout de texte dans une police donnée sont possibles :  Créez une piste, sélectionnez une police et ajoutez du texte à la piste.  Créez une piste, ajoutez-lui du texte et appliquez ensuite une police.  Commencez par choisir une police, cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste dans le Navigateur média et saisissez du texte. Les étapes ci-après illustrent la première approche. Pour ajouter du texte au Canevas : 1 Créez une nouvelle piste en choisissant Piste > Nouvelle piste de texte (ou appuyez sur les touches Commande + T). Remarque : une piste correspondante dans la Timeline apparaît. 2 Choisissez une police : a Cliquez sur l’onglet LiveFonts ou Polices dans le Navigateur média. 60 Chapitre 5 Manipulation de texte LiveType est livré avec un grand choix de polices LiveFonts. Cliquez sur le menu local Catégorie pour accéder aux différents ensembles de polices LiveFonts, notamment les LiveFonts d’autres fabricants et les polices personnalisées que vous pouvez créer. b Sélectionnez une police système ou une LiveFont. c Cliquez sur le bouton Appliquer. 3 Saisissez du texte dans la piste active en procédant de l’une des façons suivantes :  Saisissez du texte dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur.  Coupez et collez du texte d’une autre application dans une zone de saisie (le formatage depuis d’autres applications n’est pas conservé dans LiveType). Remarque : si vous ajoutez du texte à une piste avant de choisir une police, il apparaît dans le Canevas avec une police, une taille, une couleur et un espacement par défaut. Pour changer la police d’une piste de texte : 1 Sélectionnez la piste de texte en question. 2 Choisissez une police dans l’onglet LiveFonts ou Polices du Navigateur média. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Cliquez sur le bouton Appliquer.  Double-cliquez sur le nom de la police. Remarque : l’option Appliquer ne gère pas les différents types de contenu. Aussi ne pouvez-vous pas appliquer une texture ou un objet à une piste comportant déjà du texte. De la même façon, vous ne pouvez pas appliquer une police à une piste contenant une texture, un objet, une image ou un film. Onglet LiveFonts Onglet Polices Options d’application de policesChapitre 5 Manipulation de texte 61 Plusieurs lignes de texte peuvent cohabiter sur une même piste. Vous pouvez ainsi créer un élément textuel assez long et défini par un ensemble de paramètres. Dans le cas d’un générique par exemple, il est possible de copier le texte dans un autre programme, d’effectuer un copier/coller dans la zone de saisie, puis de lui appliquer la police et les attributs avec un effet de défilement. Pour appliquer une autre police système à une piste : 1 Créez une piste de texte comportant un ou deux mots dans une police système. 2 Sélectionnez un ou plusieurs caractères sur la piste en les mettant en évidence dans la zone de saisie ou en les sélectionnant dans le Canevas. 3 Choisissez une police système, autre que celle déjà employée, dans l’onglet Polices du Navigateur média. 4 Cliquez sur le bouton Appliquer au bas de l’onglet Polices. LiveFonts et polices système Les deux types de polices disponibles dans LiveType sont fort différents. Les LiveFonts sont plus dynamiques car elles sont dotées d’animations complètes. Les polices système en revanche ressemblent davantage à des ardoises blanches adaptables pour obtenir diverses apparences. Les deux types de polices peuvent être transformés grâce aux paramètres décrits dans ce chapitre, mais certains de ces paramètres n’ont pas un grand intérêt visuel s’ils sont appliqués à des LiveFonts. Remarque : le bouton Utiliser les réglages par défaut dans l’onglet Texte de l’Inspecteur restaure la plupart des attributs originaux des LiveFonts, des objets et des textures, dont le chronométrage, la couleur, etc. Cette option s’avère notamment utile pour revenir à l’état d’origine de ces éléments LiveType lorsque vous essayez diverses combinaisons de formatage. Les LiveFonts et les polices système présentent également d’autres divergences dans LiveType :  Vous pouvez appliquer deux polices système ou plus à la même piste, mais une seule LiveFont.  Les LiveFonts sont des films numériques et possèdent en cela des options de chronométrage que vous pouvez contrôler dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Reportez-vous à la section « Réglage du chronométrage des LiveFonts » à la page 62.  Les polices système sont toujours basées sur des vecteurs, alors que les LiveFonts peuvent être basées sur des trames ou sur des vecteurs. Il est donc possible d’employer des LiveFonts d’une taille telle (plus de 500 points) que les bords ne sont plus lisses.  L’impact des LiveFonts sur les temps d’aperçus et de rendus est plus important.62 Chapitre 5 Manipulation de texte Jeu de caractères LiveFont Les LiveFonts incluses dans LiveType se composent de LiveType127 caractères pour l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol : Pour accéder à des caractères qui ne sont pas représentés sur votre clavier, utilisez le Visualiseur de clavier, que vous pouvez sélectionner dans la fenêtre Menu saisie, après avoir accédé à la fenêtre International des préférences Système. Réglage du chronométrage des LiveFonts Lorsque vous créez une piste de police système, sa durée par défaut est toujours de deux secondes. Pour leur part, les LiveFonts sont de durées variables, comme le montre la colonne du milieu dans l’onglet LiveFonts du Navigateur média. Comme il s’agit de films, les LiveFonts sont fonction de plusieurs paramètres de chronométrage disponibles dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Aa Bb Cc Dd Ee Ff Gg Hh Ii Jj Kk Ll Mm Nn Oo Pp Qq Rr Ss Tt Uu Vv Ww Xx Yy Zz ! # $ % & ( ) , . < > @ + = : ; _ - ? “ ‘/ * 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Áá Àà Ââ Ää Çç Èè Éé Êê Ëë Îî Íí Ïï Ññ Ôô Öö Óó ß Üü Úú Ùù Ûû € Réglages dans l’onglet ChronométrageChapitre 5 Manipulation de texte 63 Réglages pour les LiveFonts dans l’onglet Chronométrage  Aléatoire et Séquence : vous permet d’appliquer le film LiveFont à chaque caractère de la piste dans un ordre différent, avec un délai variable entre chaque lettre.  Vitesse : vous permet de lire le film LiveFont plus ou moins rapidement. Lorsque vous changez la vitesse, la durée de la piste augmente ou diminue dans la Timeline. De la même façon, si vous modifiez la durée de la piste dans la Timeline, le paramètre de vitesse change dans l’onglet Chronométrage.  Retard : vous permet de fixer l’heure de début de la piste.  Boucle : détermine le nombre de fois que le film LiveFont est lu. Le réglage par défaut est 1, c’est-à-dire qu’il n’y a qu’une seule lecture. La valeur 2 indique que le film est lu deux fois. La durée de la piste est multipliée par deux, avec dans la plupart des cas une valeur de boucle de 2. Remarque : plusieurs LiveFonts, dont Burn Barrel, Cool et Gutter, profitent d’une « animation segmentée » marquant les segments de début, de milieu et de fin du film. Lorsque vous modifiez le paramètre Boucle pour ces polices, seul le segment du milieu de l’animation passe en boucle.  Durée : ne s’applique pas aux pistes LiveFont.  Suspendre premier et Suspendre dernier : vous permet de faire apparaître la première image de la LiveFont pour une durée donnée avant que la lecture du film ne commence. L’option Suspendre dernier agit de la même façon, pour la dernière image cette fois. Formatage du texte Une fois la police sélectionnée, vous disposez de multiples options de formatage disponibles via l’Inspecteur pour modifier l’apparence du texte. Lorsque vous changez les paramètres de formatage, le contenu de la piste active change de façon dynamique dans le Canevas, ce qui facilite vos tâches. Ces options peuvent s’appliquer à toute la piste ou à un ou plusieurs caractères s’y trouvant. Pour formater un élément dans le Canevas, vous devez d’abord sélectionner la piste où il se trouve.64 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour sélectionner une piste entière, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez sur la ligne bleue dans le Canevas. m Cliquez sur la piste correspondante dans la Timeline. Remarque : si vous cliquez directement sur du texte, un cadre de délimitation se dessine autour du caractère sur lequel vous avez cliqué et vos modifications n’affectent que ce dernier. Reportez-vous à la section « Modification de caractères individuels » à la page 79. Une fois la piste à formater sélectionnée, cliquez sur les onglets Texte, Style et Attributs de l’Inspecteur pour indiquer les options d’alignement, de taille, de crénage, d’interligne et de couleur. Alignement, taille, crénage et interligne Dans l’onglet Texte de l’Inspecteur, vous pouvez changer la taille, le crénage et l’interligne de la piste de texte, ainsi que son alignement horizontal et vertical. Les valeurs de taille s’expriment en points, celles de crénage et d’interligne en pourcentage de l’espacement par défaut de la police. Options de formatage dans l’onglet Texte de l’InspecteurChapitre 5 Manipulation de texte 65  Alignement : les options d’alignement permettent la lecture horizontale ou verticale du texte sur la piste. Les boutons d’alignement à gauche, au centre et à droite s’appliquent aux deux orientations. La position de la piste n’est pas affectée par les réglages d’alignement. Les options d’alignement sont également importantes pour placer le texte correctement lorsque la piste est utilisée avec un effet sollicitant le paramètre Glisser. Par exemple, si vous souhaitez glisser du texte de gauche à droite, créez une piste commençant du côté gauche du Canevas. Le texte doit être aligné à gauche pour qu’il débute à l’extrémité gauche de la piste, en dehors du Canevas. Appliquez alors l’effet Glisser à droite de la catégorie chemin d’animation.  Dimensions : la taille du texte se change en glissant le curseur, en cliquant dans la piste du curseur ou en entrant une valeur dans la case à droite du curseur. Remarque : les LiveFonts étant des images à trame faites de pixels, leurs bords perdent en précision dans de très grandes tailles (en général au-delà de 500 points). Les polices système sont quant à elles vectorielles et conservent donc la même qualité dans n’importe quelle taille.  Crénage : le réglage de crénage permet de modifier l’espacement des caractères. La valeur d’espacement normal est de 100 %. Un réglage de 110 % ajoute un petit espace supplémentaire entre les lettres. Lorsque le crénage est de 0 %, tous les caractères sont superposés.  Interligne : il s’agit de l’espace entre la base d’une ligne de texte et la suivante. Ce réglage ne s’applique qu’aux pistes comportant plusieurs lignes de texte, et non à l’écart séparant des pistes. La valeur par défaut est de 100 %. Un interligne de 0 % superpose toutes les lignes de texte d’une piste.66 Chapitre 5 Manipulation de texte Couleur Les options de couleur se trouvent dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs de l’Inspecteur. La partie inférieure de l’onglet contient les contrôles de couleur.  Couleur : le paramètre Couleur remplace les pixels de l’élément sélectionné par la couleur indiquée dans la zone Couleur tout en conservant les mêmes valeurs de luminosité. Un réglage de 100 % remplace complètement les couleurs existantes, alors que celui de 20 % combine une partie de la nouvelle couleur avec celle d’origine. Cliquez sur la zone Couleur pour en choisir une autre. Remarque : une fois une couleur sélectionnée, fermez la fenêtre Couleurs. Vous devez la rouvrir pour faire d’autres choix.  Teinte, Saturation et Luminosité (HSL) : ces trois curseurs sont interdépendants pour déterminer la couleur de l’élément sélectionné. La teinte définit, en degrés, le changement de valeur de couleur sur un spectre de 360°. La saturation définit, en pourcentage, l’intensité de la couleur. La luminosité définit, en pourcentage également, l’intensité selon un axe noir et blanc. La couleur par défaut d’une police système est le noir, ce qui rend inutiles les curseurs Teinte, Saturation et Luminosité. Les paramètres HSL et Couleur servent à modifier des éléments basés sur des trames, tels que des LiveFonts, alors que des couleurs doivent généralement être attribuées aux polices système et autres éléments basés sur des vecteurs via la fonction Couleur.  menu local Alpha : si vous avez un plan ou un graphisme importé dans une composition LiveType, vous pouvez choisir un type de canal alpha à partir de ce menu. Choisissez entre Prémultiplier blanc, Prémultiplier noir ou Droit. Réglages de couleurs dans la fenêtre Glyphe de l’onglet AttributsChapitre 5 Manipulation de texte 67 Pour modifier la couleur d’une police système : 1 Sélectionnez une piste contenant une police système noire. 2 Dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs, cliquez à l’intérieur de la zone Couleur puis choisissez dans la fenêtre Couleurs une couleur (de préférence primaire et vive). 3 Optez pour un réglage de 100 %. Le contenu de la piste prend cette couleur. En général, les LiveFonts sont conçues avec des couleurs primaires, ce qui permet d’utiliser les curseurs Teinte, Saturation et Luminosité, en plus du paramètre Couleur. Transformation du texte Au-delà du formatage standard du texte, LiveType permet d’appliquer de nombreux autres traitements afin d’étirer, de rendre flou, de fondre, de repositionner et de faire pivoter du texte. Toutes ces fonctions se trouvent dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs. Paramètres Glyphe dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur68 Chapitre 5 Manipulation de texte  Opacité : elle détermine dans quelle mesure le contenu sous-jacent est visible. Une opacité de 0 rend le texte totalement transparent et, le plus souvent, un réglage de 100 le rend opaque. Lorsque l’attribut de flou est désactivé (valeur 0), un caractère opaque à 50 % possède des bords nets et est légèrement transparent. Remarque : LiveType permet de choisir des valeurs d’opacité supérieures à 100 %. Elles peuvent s’avérer utiles avec des paramètres d’éclats (onglet Style) ou des LiveFonts et des éléments flous ou un peu transparents. Par exemple, la LiveFont Charge laisse voir en partie le fond malgré une opacité de 100 %. À 150 % (valeur à entrer dans le champ Opacité), la police laisse à peine entrevoir le fond.  Flou : l’attribut de flou ressemble à celui d’opacité, sauf qu’il fond et étend les bords externes comme si le texte était flou. Le flou peut s’appliquer, dans la même mesure ou non, aux axes X et Y. Un réglage de 0 signifie que le flou est désactivé. La valeur maximum est de 25.  Échelle : l’échelle étire ou compacte le texte sur les axes X et Y, la valeur 100 correspondant à la taille du texte d’origine. Les paramètres d’échelle s’appliquent de façon indépendante à chaque caractère autour de son point pivot, et non à la piste en tant que bloc. Remarque : contrairement au paramètre Échelle, le paramètre Taille de l’onglet Texte agit sur le texte à partir de l’interligne et prend en compte le crénage. Un glyphe dont la taille est déterminée avec le paramètre Dimensions conserve sa ligne d’origine et s’aligne aux caractères adjacents. Un glyphe dont la taille est déterminée avec le paramètre Échelle s’étend autour de son point pivot sans modifier la position des autres glyphes de la piste.Chapitre 5 Manipulation de texte 69  Offset : ce réglage replace le texte à sa position d’origine sur la piste. Un décalage de 0 ne suppose aucun changement de position sur cet axe.  Rotation : grâce au disque de rotation, vous pouvez placer un élément dans la gamme de 360° et configurer le nombre de tours dans le contexte d’un effet. Par exemple, vous pouvez créer une première image clé à 45°, puis une autre à quatre tours, plus 180°. Lorsque vous lisez le film, l’élément tourne quatre fois dans le sens des aiguilles d’une montre, plus 135° entre ces deux images clés. Les valeurs positives illustrent un mouvement dans le sens des aiguilles d’une montre, les valeurs négatives un déplacement en sens inverse. La manipulation d’images clés est présentée en détail au chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés ». Exemple de texte avec une opacité de 35 % dans l’onglet Attributs Exemple de texte illustrant les options de flou et d’échelle dans l’onglet Attributs Exemple de texte avec l’ombre par défaut Couleur de fond unie70 Chapitre 5 Manipulation de texte Amélioration du texte avec des styles L’onglet Style de l’Inspecteur fournit quatre options permettant d’enjoliver votre texte. Les styles vous permettent d’ajouter de la profondeur à un texte (ou un objet) et de le mettre en évidence. Pour ce faire, il est le plus souvent question de changer l’espace autour de chaque caractère. Les boutons Ombre, Éclat, Contour et Volume de l’onglet Style indiquent les réglages disponibles pour ce traitement. Ombre et éclat Les styles Ombre et Éclat sont en fait deux variantes d’un même style et utilisent des paramètres similaires pour des résultats assez différents.  Caractère : ce réglage vous permet de rendre l’élément d’origine invisible en isolant le traitement de style dans le Canevas. Cette opération peut s’avérer utile pour réduire l’encombrement lors de la composition de votre traitement. Vous pouvez également conserver l’élément d’origine invisible dans le produit fini.  Activer : cette case à cocher permet d’activer ou de désactiver un style sans incidence sur les réglages choisis. Là encore, cette option est utile pour éliminer l’encombrement ou pour comparer des styles et combinaisons de styles divers.  Couche : ce menu local vous permet de placer l’ombre ou l’éclat devant ou derrière l’élément d’origine. Le réglage Seulement au premier plan cantonne l’effet d’ombre ou d’éclat aux contours de l’élément d’origine, sans extension au-delà des bords des lettres ou de l’objet. Paramètres d’ombre dans l’onglet Style de l’Inspecteur Tout réinitialiser Réinitialise les réglages de déformationChapitre 5 Manipulation de texte 71  Opacité : ce réglage définit l’intensité de l’ombre ou de l’éclat. Un réglage de 0 rend l’ombre ou l’éclat totalement transparent (invisible), celui de 100 complètement opaque (le fond ne se distingue pas). Si le flou est désactivé (valeur 0), une ombre opaque à 50 % possède des bords nets correspondant à l’élément d’origine et tout ce qui se trouve derrière elle se distingue à travers.  Flou : ce paramètre s’apparente à celui d’opacité, sauf qu’il fond et étend les bords externes comme si l’éclat ou l’ombre étaient flous. Un réglage de 0 signifie que le flou est désactivé. La valeur maximum est de 25. Le flou s’applique aux axes X et Y de façon indépendante. Un flou dans la direction Y donne une impression de déplacement vertical même si l’image est statique.  Échelle : l’échelle étire ou compacte l’éclat ou l’ombre sur les axes X et Y, la valeur 100 correspondant à la taille de l’élément d’origine. Les paramètres d’échelle sont appliqués de façon indépendante à chaque caractère d’une piste, et non à l’ombre ou à l’éclat en tant que bloc.  Décalage : ce réglage repositionne l’ombre ou l’éclat par rapport à l’élément d’origine. Un décalage de 0 ne suppose aucun changement de position sur cet axe.  Couleur : cette zone permet de sélectionner la couleur de l’ombre ou de l’éclat.  Déformation : cette zone permet d’étirer ou de reformer l’ombre ou l’éclat en glissant les quatre angles, ou en insérant les coordonnées X et Y pour chacun d’eux. L’une des possibilités de cette fonction consiste à étirer les ombres pour simuler différentes situations d’éclairage. Exemple de texte avec des options d’éclat dans l’onglet Style Exemple de texte avec un contour et une ombre décalée agrandie Exemple de texte avec le style Volume Couleur de fond unie72 Chapitre 5 Manipulation de texte Contour Ce style ajoute un contour au contenu d’une piste. Reportez-vous à la section antérieure pour connaître la définition des paramètres Opacité, Flou, Couleur et Déformation. Cliquez sur le bouton Contour en haut de l’onglet pour modifier les réglages de contour.  Épaisseur : cette valeur, qui détermine l’épaisseur du contour, est exprimée en pixels.  Afficher contour seulement : cette option élimine l’élément d’origine et crée un effet de contour qui rend le fond visible. Remarque : cette option est employée avec le paramètre de caractère Visible. Sinon, le contour et le caractère sont invisibles. Paramètres de contour dans l’onglet Style de l’InspecteurChapitre 5 Manipulation de texte 73  Extrusion du contour : lorsque le texte a été vidé (voir ci-dessous), cochez cette case pour étendre le contour autour de l’extrusion. Volume Les réglages de volume concernent la direction, la longueur et la couleur. Le réglage de direction indique dans quel sens orienter le volume et celui de longueur, jusqu’à quel point. Exemple de texte avec les options Afficher contour seulement et Extrusion du contour dans l’onglet Style Exemple de texte avec les options d’échelle X et Y dans l’onglet Attributs et doté d’un contour Exemple de texte avec l’option de caractère invisible et les styles Ombre et Éclat dans l’onglet Style Couleur de fond unie74 Chapitre 5 Manipulation de texte  Durée totale: cette valeur est exprimée en pixels.  Direction : cette valeur est exprimée en degrés, de 0 à 360.  Couleur : cette case permet de sélectionner la couleur du volume. Création d’un remplissage Cette fonction de LiveType vous permet de révéler un élément du fond à travers un élément du premier plan en « découpant » les couches intermédiaires. Lorsque vous créez un remplissage, chaque pixel de l’élément au premier plan est remplacé par un pixel correspondant de celui du fond. En d’autres termes, un remplissage s’apparente à une fenêtre dans une autre couche. LiveType vous offre trois options de création de remplissage se trouvant dans la fenêtre Remplissage de l’onglet Attributs de l’Inspecteur. La première, intitulée Prélever dans Fond, permet soit de remplir l’élément au premier plan avec un élément du fond, soit de créer une fenêtre vide pouvant rester transparente lorsque vous rendez le film de titrage. Pour créer un remplissage avec deux éléments : 1 Créez l’élément de fond en plaçant une texture, une image, un film ou un objet comme couche inférieure dans la Timeline. Reportez-vous au chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 et au chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81 pour en savoir plus sur l’insertion de ce type d’éléments dans le Canevas. 2 Assurez-vous que le fond se trouve en dessous de la barre de fond dans la Timeline et qu’aucun élément ne figure sous cette barre. Barre de fond Texture de fondChapitre 5 Manipulation de texte 75 3 Créez une texture ou tout autre élément rendant le fond plus sombre. 4 Créez un élément au premier plan, à savoir du texte ou un objet que le fond doit « remplir ». 5 Sélectionnez la piste au premier plan et cliquez sur le bouton Remplissage dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur. 6 Choisissez Fond dans le sous menu Prélever dans. L’image de fond semble remplir l’élément au premier plan. Pour créer une fenêtre dans un fond transparent : 1 Créez une texture ou toute combinaison d’éléments remplissant le Canevas. Reportez-vous au chapitre 3, « Ajout d’un fond », à la page 41 et au chapitre 6, « Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés », à la page 81 pour en savoir plus sur l’insertion de textures et d’autres éléments dans le Canevas. 2 Créez un élément au premier plan, à savoir du texte ou un objet ayant la forme de la fenêtre. 3 Si des éléments se trouvent en dessous de la barre de fond dans la Timeline, glissez cette barre tout en bas (en dessous des éléments). 4 Sélectionnez la piste au premier plan et cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur, puis sur le bouton Remplissage. 5 Choisissez Fond dans le sous menu Prélever dans. 76 Chapitre 5 Manipulation de texte Le Canevas transparent (ou couleur de fond si le choix est effectué dans la zone de dialogue Propriétés du projet) semble remplir l’élément au premier plan. Les deux autres options de remplissage, Prélever dans Film ou image et Prélever dans Texture, sont différentes car le fond n’apparaît pas comme élément visible dans la Timeline. Par ailleurs, il est inutile que le remplissage « transperce » la couche. À la place, le contenu de la piste est simplement rempli avec l’image spécifiée. Ces deux possibilités de remplissage font appel à des options d’échelle, de vitesse et de séquence disponibles dans la fenêtre Remplissage. L’échelle modifie la taille de l’image de fond, la vitesse définit la vitesse du film ou de la texture de fond et la séquence permet de décaler le chronométrage du fond pour chaque lettre se trouvant sur la piste au premier plan. Remarque : lorsque vous remplissez un mot avec un film ou une image, LiveType calcule la portion de l’image sous-jacente à chaque lettre pour donner l’effet d’une véritable fenêtre dans une couche plus petite. Lorsque vous déplacez les lettres sur la piste, leur contenu reste le même. Cette caractéristique peut donner un résultat intéressant si vous appliquez un mouvement au texte, notamment si le remplissage se fait avec un film. Texture à l’échelle réduite sur l’axe Y Fond du Canevas transparent Piste de texte remplie avec le fond transparentChapitre 5 Manipulation de texte 77 Pour remplir le contenu d’une piste avec une image ou un film : 1 Sélectionnez la piste contenant le texte ou l’objet à remplir avec une image ou un film. 2 Cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur. 3 Sélectionnez Film ou Image dans le menu local Prélever dans de la fenêtre Remplissage. 4 Recherchez le fichier dans la zone de dialogue Choisir séquence ou image, puis cliquez sur Ouvrir. Le contenu de la piste est rempli par le film ou l’image de fond. Remarque : pour dévoiler une partie donnée de l’image ou du film dans votre élément au premier plan, cette option n’est pas forcément appropriée car il est impossible de modifier la position de l’image et de l’élément en question. Dans ce cas, vous devez utiliser l’option Prélever dans Fond présentée auparavant, ce qui vous permet de positionner les deux composants indépendamment. Piste de texte remplie par un film78 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour remplir le contenu d’une piste avec une texture : 1 Sélectionnez une piste contenant le texte ou l’objet à remplir avec une texture. 2 Choisissez une texture dans le Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer au remplissage. La texture par défaut remplit le contenu de la piste active. Remarque : un grand choix de remplissages est disponible dans l’onglet Objets du Navigateur média dans le menu local Catégorie. Les zones bleues d’un remplissage LiveType définissent la zone où s’effectuera la lecture de la texture. Le texte ou les glyphe de la palette de caractères peuvent aussi être utilisés en tant que remplissages. Remarque : les caractères individuels d’une même piste peuvent être remplis avec différentes textures, séquences ou images. Reportez-vous à « Modification de caractères individuels », à la section suivante. Vous pouvez obtenir un résultat intéressant en associant la fonction de remplissage et le style Contour.Chapitre 5 Manipulation de texte 79 Pour remplir le contour d’un élément invisible : 1 Créez ou sélectionnez une piste de texte. 2 Dans l’onglet Style de l’Inspecteur, cliquez sur le bouton Visible. 3 Dans ce cas, vérifiez que la case Activer n’est pas cochée pour les styles Ombre, Éclat et Volume. 4 Cliquez sur le bouton Contour dans l’onglet Style et cochez la case Activer. 5 Cochez la case Afficher contour seulement et augmentez l’épaisseur du contour pour qu’il soit assez épais. 6 Choisissez une texture pour remplir le contour, puis cliquez sur Appliquer au remplissage. Le contour est alors rempli avec la texture. Modification de caractères individuels Vous pouvez également affecter des attributs à des caractères d’une piste. Tous les attributs abordés dans ce chapitre s’appliquent à un ou plusieurs caractères d’une même piste. Il s’agit d’une option importante de LiveType, car elle permet de repositionner des caractères isolés (ou glyphes) sans modifier leur relation avec la piste. Par exemple, ce type de modification permet de faire flotter un mot d’une phrase au-dessus de la piste, de l’étendre et de lui attribuer un éclat, avant de le faire revenir à la piste. Cette animation ne demande que très peu temps. De la même façon, plusieurs caractères peuvent présenter des transformations similaires, l’un après l’autre. Poignée de rotation Poignée de redimensionnement Tous les caractères appartiennent à une même piste. Cadre de délimitation du glyphe80 Chapitre 5 Manipulation de texte Pour modifier un ou plusieurs caractères d’une piste, procédez comme suit : 1 Sélectionnez ou créez une piste contenant du texte. 2 Sélectionnez une ou plusieurs lettres en procédant de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez l’une des lettres dans le Canevas et, pour modifier plusieurs caractères à la fois, maintenez la touche Maj enfoncée lorsque vous cliquez sur d’autres lettres adjacentes. Un cadre de délimitation se dessine autour de la ou des lettres sélectionnées, avec une poignée à chaque coin supérieur.  Mettez en évidence une ou plusieurs lettres dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Des cadres de délimitation apparaissent autour des lettres sélectionnées dans le Canevas.  Maintenez le bouton gauche de la souris enfoncée et glissez celle-ci pour faire apparaître un cadre de sélection autour d’une ou plusieurs lettres dans le Canevas. Toute lettre en contact avec ce cadre est sélectionnée et possède un cadre de délimitation. 3 Cliquez à l’intérieur du cadre de délimitation et glissez la lettre n’importe où dans le Canevas. 4 Glissez la poignée du coin supérieur gauche pour faire pivoter la lettre. 5 Glissez la poignée du coin supérieur droit pour changer la taille de la lettre. Remarque : vous pouvez restaurer la taille et la position d’origine en choisissant Disposition > Réinitialiser la position. 6 Changez les attributs de la lettre dans l’onglet Attributs ou Style de l’Inspecteur. 7 Cliquez dans le Canevas, en dehors de la piste. Le cadre de délimitation autour du caractère disparaît, mais la piste demeure sélectionnée. 8 Replacez la piste dans le Canevas et modifiez-en les attributs. Remarque : ces modifications portent sur toute la piste, y compris la lettre que vous venez de changer. Désactivation de polices dans Mac OS X Dans la version 10.3 de Mac OS X, vous pouvez utiliser l’application Font Book pour désactiver les polices. Toutefois, LiveType nécessitant certaines polices (Geneva et Helvetica), celles-ci ne devraient pas être désactivées. Si vous les désactivez, il se peut que LiveType ait un comportement imprévisible. 6 81 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Les mots sont souvent les éléments clé des compositions de titrage, mais toutes sortes de composants supplémentaires viennent les encadrer, les améliorer et les compléter. Dans le présent guide, trois catégories d’éléments sont relevées :  Objets inclus dans LiveType  Textures incluses dans LiveType  Les images statiques et les films provenant d’autres sources Tous ces éléments se modifient et se déplacent de la même façon dans le Canevas. Contrairement au texte, ils ne se trouvent pas sur une piste linéaire, sauf si vous ajoutez plusieurs objets identiques à une piste (voir la section « Création de chaînes ou de piles d’éléments » à la page 86). Si vous les sélectionnez, un cadre de délimitation apparaît comme lorsque vous sélectionnez un caractère sur une piste de texte. Les deux angles supérieurs des cadres de délimitation sont dotés de poignées de rotation et de dimensionnement. 82 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Manipulation d’objets LiveType Dans LiveType, les objets sont des éléments graphiques possédant un canal alpha et conçus pour encadrer du texte ou le mettre en valeur. La plupart sont animés et, comme les LiveFonts, il est possible de les redimensionner, de les faire pivoter, de leur appliquer de la couleur et de les étirer. Par ailleurs, vous pouvez leur ajouter une ombre, un éclat ou un volume. Vous pouvez également appliquer des effets aux objets. Les objets placés dans le Canevas sont symbolisés par des pistes dans la Timeline, comme tous les autres éléments de titrage. Pour ajouter un objet LiveType au Canevas : 1 Cliquez sur l’onglet Objets dans le Navigateur média. 2 Explorez les catégories d’objets visibles dans le menu local Catégorie, puis sélectionnez un objet dans la colonne Nom de l’onglet Objets. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste. L’objet apparaît dans le Canevas ; une piste correspondante apparaît dans la Timeline. Objets LiveType disponibles dans le Navigateur médiaChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 83 Manipulation de textures LiveType Les textures de LiveType sont des motifs colorés animés pouvant être utilisés en tant que fond partiel ou plein écran, ou en tant que remplissage animé lorsqu’ils sont couplés à la fonction remplissage, décrite dans le chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59. Les textures sont facilement adaptables et peuvent être transformées de la même manière que peuvent l’être les objets, particulièrement si la taille de la texture est réduite pour couvrir uniquement une partie du Canevas. Pour ajouter une texture au Canevas : 1 Cliquez sur l’onglet Textures du Navigateur média. 2 Explorez les catégories de textures affichées dans le menu local Catégorie et sélectionnez une texture dans la colonne Nom de l’onglet Textures. 3 Cliquez sur le bouton Appliquer à la nouvelle piste au bas de l’onglet Textures. La texture remplit le Canevas et une piste apparaît dans la Timeline, juste au-dessus de la barre de fond. Textures disponibles dans le Navigateur média84 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Importation de graphismes, d’images et de films Des éléments graphiques de formats variés peuvent être intégrés à un projet LiveType. Par ailleurs, des images, photos et illustrations scannées ainsi que des séquences et des animations peuvent être employées dans votre composition de titrage. À l’instar des objets et des textures, ces éléments graphiques peuvent être modifiés et placés à votre guise. LiveType peut importer des éléments dans des formats très variés. Pour importer un graphisme, une image ou un film : 1 Choisissez Fichier > Placer. 2 Recherchez le fichier, sélectionnez-le et cliquez sur Ouvrir. L’élément apparaît dans le Canevas et une piste correspondante apparaît dans la Timeline. Formats d’importation LiveType AVI JPEG PICT séquence QuickTime BMP MPEG-2 et MPEG-4 PLS SGI DV Photoshop PNG Targa GIF PICS fichier d’image QuickTime TIFF Film importé, redimensionné, avec rotation Texture LiveType redimensionnée, avec rotationChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 85 Transformation d’objets, de textures et d’éléments importés Les éléments importés peuvent être placés, modifiés et animés aussi facilement que du texte. Vous pouvez par exemple faire rebondir une photo dans le Canevas, lui appliquer un fondu entrant ou sortant, la faire grossir ou rapetisser, ou encore la doter d’une teinte pourpre. Redimensionnement et positionnement d’objets, de textures et d’éléments importés Lorsque vous placez un film ou une texture dans le Canevas, sa position est par défaut verrouillée. Ces types d’éléments sont souvent utilisés comme fonds remplissant l’écran et ne requérant pas de changement de taille ni de position. Si vous souhaitez les modifier, il est facile de les déverrouiller. Pour déverrouiller la position d’une texture ou d’un film importé : 1 Sélectionnez la piste à déverrouiller (il est parfois plus facile de réaliser l’opération dans la Timeline). 2 Choisissez Disposition > Verrouiller la position. La marque en regard de Verrouiller la position disparaît et les poignées du cadre de délimitation autour de l’élément sont désormais actives. Lorsque vous sélectionnez un élément non textuel dans le Canevas, un cadre de délimitation apparaît autour, identique à celui d’un caractère individuel sur une piste de texte. Si vous sélectionnez un élément plein écran, il est plus facile d’en voir le cadre de délimitation en effectuant un zoom arrière dans le Canevas. Pour redimensionner, faire pivoter et repositionner un élément non textuel dans le Canevas : m Glissez le cadre de délimitation ou ses poignées (dans les coins supérieurs gauche et droit). Les éléments non textuels peuvent également être transformés avec les attributs disponibles pour les caractères : ombre, couleur, flou, etc.86 Chapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés Création de chaînes ou de piles d’éléments D’une certaine façon, LiveType aborde les textures, les objets et les éléments importés comme des types de glyphes ou des caractères. Plus précisément, les éléments individuels sont traités comme des polices dont le jeu de caractères se compose d’un glyphe unique. Vous pouvez ainsi effectuer une opération inhabituelle dans LiveType :créer des chaînes, ou plusieurs copies, de ces éléments, ce qui équivaut en fait à une piste de texte. Tout ce que vous pouvez faire avec une lettre est également valable avec des objets, des textures et des éléments importés. Remarque : les objets ne peuvent toutefois pas être formatés sous forme de lignes multiples sur une piste. Pour créer une chaîne d’éléments sur une piste : 1 Ajoutez un objet, une texture ou un élément importé au Canevas. 2 Donnez à l’objet une taille suffisamment petite pour le copier en plusieurs exemplaires dans le Canevas : a Cliquez sur l’onglet Attributs de l’Inspecteur puis sur le bouton Glyphe. b Assurez-vous que l’icône de verrou en regard des curseurs Échelle est fermé pour que la mise à l’échelle soit proportionnelle. S’il n’est pas fermé, cliquez sur l’icône pour le verrouiller. c Déplacez les curseurs Échelle ou entrez une valeur dans l’un des champs Échelle. Un graphisme importé et copié sur une pisteChapitre 6 Manipulation d’objets, de textures et d’éléments importés 87 3 Cliquez dans la zone de saisie située dans le coin supérieur gauche de l’Inspecteur. Vous remarquez que la fenêtre comporte une seule puce symbolisant l’objet sous forme de glyphe. 4 Lorsque le curseur clignote dans la zone de saisie, appuyez sur la barre d’espace ou sur toute autre touche. Une autre puce apparaît dans la zone de saisie et deux objets identiques se trouvent sur une piste linéaire dans le Canevas. Ajoutez autant d’objets que désiré. 5 Modifiez l’alignement dans l’onglet Texte de l’Inspecteur, ainsi que tous les autres attributs applicables à une chaîne de lettres, y compris le formatage d’éléments individuels sur la piste. Modification des attributs et des styles De la même façon que des éléments non textuels peuvent être traités comme des glyphes, il est possible de leur affecter les mêmes styles et attributs disponibles pour du texte. Le chapitre 5, « Manipulation de texte », à la page 59 décrit toutes les transformations disponibles dans l’Inspecteur. Vous pouvez procéder comme suit dans le cas d’une image numérique ou d’un film :  Réduisez la taille de l’image, placez-la dans le Canevas et faites-la pivoter de 20° à l’aide des commandes Échelle, Décalage et Rotation de la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (dans l’Inspecteur).  Ajoutez une ombre, un contour ou un volume à l’image grâce aux fonctions Style.  Changez la couleur de l’image à l’aide des commandes Couleur de la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (dans l’Inspecteur).  Appliquez un effet prédéfini à l’image ou animez-la en concevant un effet personnalisé. Le chapitre 7, « Manipulation d’effets et animation d’images clés », à la page 89 explique comment procéder. D’autres éléments importés (logos, dessins, graphismes) sont encore plus facilement adaptables. Ils peuvent se prêter à un remplissage, un éclat, un flou, voire un contour où l’élément d’origine est rendu invisible. Les possibilités sont illimitées. Remplacement de données dans une piste À tout moment, vous pouvez facilement remplacer un film ou une image sur une piste de la Timeline. Pour remplacer un film ou une image par un nouveau contenu : 1 Cliquez sur la piste, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez > Relier les données dans le menu contextuel. 2 Allez vers le nouveau fichier dans la zone de dialogue Ouvrir, puis cliquez sur Ouvrir. Le média existant est remplacé par la nouvelle séquence ou la nouvelle image.7 89 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Grâce aux effets, les éléments du Canevas se déplacent et se transforment. Ils s’apparentent à des « paquets » d’animation contenant les paramètres qui déterminent l’animation et le chronométrage, ainsi que les attributs des éléments de chaque image. Les idées fondamentales relatives aux effets sont les suivantes :  Toutes les animations et transformations intégrées au titrage sont contrôlées par des effets, qu’ils soient de votre propre création ou déjà préconfigurés dans LiveType.  Les effets sont appliqués à des pistes. Ils apparaissent dans la Timeline sous forme de barres sous la piste à laquelle ils correspondent.  Plusieurs effets sont applicables à une même piste, y compris de façon simultanée.  Vous pouvez modifier un effet après son application à une piste et enregistrer un effet modifié afin qu’il soit disponible pour d’autres pistes et projets.  Lorsque les paramètres d’une piste et d’un effet sont incompatibles, ceux de l’effet l’emportent. Par exemple, si un effet désactive le style Éclat, les réglages d’éclat de la piste sont sans incidence.  Lorsque les paramètres d’une piste et d’un effet sont complémentaires, ils se combinent. Par exemple, si vous appliquez à une piste d’une opacité de 50 % un effet possédant la même valeur, l’opacité dans le Canevas sera de 25 %, soit la moitié de celle de la piste.  Vous pouvez modifier ou créer un effet en dehors de l’interface LiveType. Les instructions d’écriture de code EffectScript se trouvent à l’annexe B, « Création et modification d’EffectScripts », à la page 139.  Les effets peuvent être appliqués à des caractères individuels sur une piste et gérés à partir de l’onglet Effets dans l’Inspecteur.90 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Effets prédéfinis Le tableau ci-dessous donne la liste des 41 effets prédéfinis disponibles dans LiveType. Ces effets sont situés dans l’onglet Effets du Navigateur média. Application d’effets prédéfinis Les effets prédéfinis dans LiveType rendent vos titres plus percutants et peuvent servir à déterminer le ton de votre composition. Explorez les effets disponibles dans le Navigateur média pour vous faire une meilleure idée des résultats possibles. Pour appliquer un effet prédéfini à une piste : 1 Créez une piste contenant du texte ou tout autre type d’élément. Veillez à ce que la piste soit active. 2 Cliquez sur l’onglet Effets dans le Navigateur média. Le menu local Catégorie présente les catégories d’effets installés correspondant aux sous-dossiers situés dans /Bibliothèque/Application Support/LiveType/Effects. Effets LiveType Caricature  Renversant  Compression à rebonds  Rebond  Rebondissant  Élastique  Essorage rapide Fondus  Cluster  Premier plan  Amoncellement Fantaisie  Envolée  Dispersion  Dilatation  Idées  Invention  Au revoir  Axe vertical Éclats  Éclat bleu  Combustible  Exhalation  Dédoublé  Impression  Éclair entrant  Éclair sortant  Forme  Paix  Lever de soleil  Défilé  Spectral  Zappeur Grunge  Parasites Mécanique  Assemblage  Scie circulaire  Extinction de téléviseur Chemin d’animation  Départ  Fuite  Séparation  Chute aléatoire  Glissade en suspension  Canal d’air Ombré  Arrêt au stand Zooms  BelvédèreChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 91 3 Choisissez un effet dans la colonne Nom de l’onglet Effets. L’aperçu du navigateur illustre l’effet, la colonne Durée affiche sa longueur par défaut et le champ Description répertorie des notes sur le meilleur moyen d’appliquer l’effet. 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez le nom de l’effet et cliquez sur Appliquer.  Double-cliquez sur l’effet.  Faites glisser l’effet dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. Lorsque vous appliquez un effet, une barre portant le nom de l’effet apparaît sous la piste active de la Timeline. Si l’effet suppose une animation, vous voyez immédiatement le mouvement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Selon la position de la tête de lecture dans la Timeline, les changements observables dans le Canevas sont variables. Déplacez la tête de lecture pour voir l’évolution des éléments à différents points ou cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer un rendu RAM. L’effet apparaît également dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. L’onglet Effets présente une liste des effets appliqués à une piste. L’ordre est sans incidence sur la séquence ou le chronométrage d’un effet. L’onglet Effets du Navigateur média92 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Pour désactiver un effet : m Cliquez sur le bouton Activer/Désactiver dans la Timeline, en regard de l’effet. Pour désactiver un effet pour un ou plusieurs glyphes d’une même piste : 1 Sélectionnez la piste. 2 Sélectionnez le ou les caractères auxquels il ne faut pas appliquer l’effet en les mettant en évidence dans la zone de saisie ou en les sélectionnant dans le Canevas. Sachant qu’il est impossible de sélectionner en même temps des caractères non adjacents, vous devrez éventuellement répéter ces étapes. 3 Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, décochez la case en regard de l’effet à désactiver pour les caractères sélectionnés. Réglage du chronométrage d’un effet Tous les paramètres de chronométrage applicables aux pistes contenant des données LiveType sont également valables pour les effets. Les éléments du Canevas reflètent l’image en cours, indiquée par la position de la tête de lecture. L’onglet Effets de l’Inspecteur montre les effets appliqués à la piste active. Des effets prédéfinis sont appliqués à partir de l’onglet Effets du Navigateur média. Tête de lecture Effects PisteChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 93 Tout comme les pistes, vous pouvez glisser un effet dans la Timeline pour changer son point de départ et sa durée. Les réglages de l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur conditionnent l’application d’un effet à chaque lettre d’une piste, sa vitesse d’exécution et le nombre de fois où il est répété. L’onglet Chronométrage présente une série d’options permettant de choisir le mouvement des éléments du Canevas. Les réglages de cet onglet concernent l’effet sélectionné dans la Timeline. Pour modifier les paramètres de chronométrage d’un effet : 1 Dans la Timeline, sélectionnez un effet appliqué à une piste. 2 Cliquez sur l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Les paramètres de chronométrage pour l’effet sélectionné sont présentés. L’onglet Chronométrage présente les options suivantes :  Aléatoire : avec cette option, un effet traite chaque caractère d’une piste de façon distincte, contrairement aux paramètres s’appliquant à une piste dans son intégralité. Ainsi, l’effet transforme chaque caractère dans un ordre aléatoire et les sépare par un nombre donné d’images ou de secondes. Le champ Graine permet de sélectionner jusqu’à 255 autres ordres aléatoires si celui choisi ne vous plaît pas. L’onglet Chronométrage de l’Inspecteur94 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés  Séquence : avec cette option, un effet commence par transformer un caractère, puis passe au suivant, et ainsi de suite. La valeur 0 indique que l’effet est lu simultané- ment pour tous les caractères. Avec une valeur de 25, la transformation du premier caractère commence, et lorsque l’effet est à 25 % de la transformation, il passe au caractère suivant, et ainsi de suite. Le menu local Début sous le curseur Séquence détermine le sens de lecture de la séquence.  Vitesse : vous pouvez modifier la vitesse d’un effet en saisissant un pourcentage de celle par défaut. Plus un effet est rapide, plus sa durée est courte. Le menu local Début sous le curseur Vitesse permet de lire l’effet à l’envers.  Retard : ce réglage définit l’heure de début et de fin de l’effet par rapport au début ou à l’extrémité de la piste. Il offre une alternative au placement d’un effet directement dans la Timeline.  Boucle : ce réglage détermine le nombre de fois que l’effet est répété. Une valeur de 2 double la durée de l’effet. La case Jusqu’à la fin lit l’effet en boucle continue sur la durée de la piste.  Durée : ce réglage gère la durée d’une piste contenant un texte dans une police système ou tout autre élément statique. La durée des effets et des pistes contenant des éléments dynamiques (plan vidéo, LiveFont) se change à l’aide du curseur Vitesse.  Suspendre premier : cette option permet aux paramètres de la première image d’un effet d’être conservés pour la période de temps précédant le début de l’effet. Par exemple, si vous voulez appliquer un fondu sortant à une piste après deux secondes, choisissez de suspendre pendant deux secondes (la piste est alors invisible, c’est-à-dire d’une opacité nulle) avant que l’effet Fade In ne commence.  Suspendre dernier : le fonctionnement est identique à l’option précédente, sauf qu’elle agit à la fin d’un effet afin d’étendre les paramètres de l’image finale pendant un temps donné. Pour modifier le chronométrage d’un effet dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Glissez l’effet au milieu de la barre (mais pas sur une image clé) afin de le positionner sans en changer la vitesse. La valeur Retard est alors modifiée, comme le montre l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. Remarque : vous pouvez positionner un effet afin de l’étendre au-delà des limites d’une piste, auquel cas ses paramètres externes ne sont pas utilisés.  Glissez l’un des bords de l’effet pour en modifier la vitesse. Un effet plus court s’exécute plus rapidement. Le redimensionnement à partir du bord gauche d’un effet, dont la valeur Lecture temporisée est Depuis le début, modifie la vitesse et le délai de l’effet en question. Il en va de même à partir du bord droit d’un effet dont la valeur est Depuis la fin.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 95 Repositionnement de groupes d’effets à l’intérieur d’une piste pour régler le chronométrage Si vous avez des effets multiples sur une seule piste, vous pouvez les déplacer à l’unisson pour régler leur chronométrage. Pour repositionner des groupes d’effets au sein d’une piste : m Dans une piste ayant des effets multiples, maintenez la touche Option enfoncée tout en faisant glisser un seul effet. Les effets se déplacent à l’unisson vers le haut ou vers le bas de la Timeline. Tous les effets sur la piste conservent leurs positions relatives mais apparaissent simplement plus tôt ou plus tard. Changer l’ordre des effets Dans une piste comprenant plusieurs effets, vous pouvez modifier l’ordre (la position) d’un effet en le faisant glisser verticalement. Si l’effet contient des informations de chronométrage, il est possible d’ajuster sa position dans la nouvelle piste. Pour modifier l’ordre d’un effet : m Faites glisser l’effet vers le haut ou vers le bas sur la piste. L’ordre des effets est désormais modifié. Duplication des effets et des pistes Vous pourrez facilement dupliquer les effets et les pistes, voire dupliquer un effet d’une piste à l’autre. Pour dupliquer un effet ou une piste : Dans la Timeline, faites glisser l’effet ou la piste à son nouvel emplacement ou nouvelle piste en maintenant la touche Option enfoncée. Le fait de maintenir la touche Option enfoncée pendant que vous glissez un effet permet d’en faire une copie sur une nouvelle piste d’effets. Modification d’un effet prédéfini Outre la modification des paramètres de chronométrage d’un effet, vous pouvez changer le principe de l’effet, à savoir comment il transforme la piste concernée. La modification d’un effet employé dans votre projet n’affecte pas l’effet prédéfini d’origine. Une fois l’effet appliqué, vous pouvez le modifier, ces changements étant enregistrés dans le projet.96 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Images clés et marqueurs de séquence L’animation sur ordinateur se fonde sur le concept d’images clés. Les créateurs d’animations fixent les paramètres de l’élément graphique (position, couleur, taille, forme, etc.) à des intervalles réguliers, le logiciel interpolant ces paramètres pour chaque image intermédiaire. Dans la Timeline, les images clés sont symbolisées par des marqueurs en forme de losange dans les effets. Lorsque vous sélectionnez une image clé, la tête de lecture s’y déplace et le Canevas affiche l’état des éléments du projet à ce point précis. Pour afficher les paramètres définis par une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé dans la Timeline. 2 Cliquez sur l’onglet Effets dans l’Inspecteur. Les paramètres définis par cette image clé apparaissent dans la fenêtre Paramètres actifs. L’effet Clockwise, par exemple, possède un seul paramètre actif pour ses images clés. Quels que soient les attributs d’une piste ou d’autres effets pouvant l’affecter, l’effet Clockwise ne s’attache qu’à faire pivoter les lettres sur une piste. Le paramètre de chronométrage de séquence applique la rotation à chaque caractère de la piste, l’un après l’autre et de gauche à droite. Les marqueurs de séquence, les lignes verticales se trouvant dans la zone de couleur violet clair d’une barre d’effet, signalent quand l’effet commence à agir sur chaque glyphe. Le nombre de marqueurs de séquence, qui inclue la première image de l’effet et l’image clé de début (demi-losanges), est toujours égal au nombre de glyphes sur la piste. Remarque : tous les effets ne suivant pas une lecture séquentielle ou aléatoire, certains ne possèdent pas de marqueurs de séquence. Marqueur de séquence Image cléChapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 97 Modification des paramètres d’image clé Pour changer l’action d’un effet, vous devez en modifier les images clés. L’onglet Effets vous permet de changer les paramètres d’un effet en saisissant des valeurs numériques. Il est toutefois plus facile d’apporter des modifications de façon visuelle, via l’interface LiveType. Pour modifier une image clé en changeant des paramètres dans l’Inspecteur : 1 Sélectionnez une image clé dans la Timeline. La tête de lecture passe sur l’image clé et le Canevas montre l’apparence de la composition à cette image. Remarque : si vous modifiez un paramètre d’effet lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est ajoutée à la position de la tête de lecture. 2 Modifiez les attributs de la piste. Les indicateurs LED dans l’Inspecteur montrent les attributs modifiables dans le contexte d’un effet, tous se trouvant dans les onglets Texte, Style et Attributs de cette fenêtre. 3 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer les résultats de votre modification. Indicateurs LED apparaissant lorsqu’un effet est sélectionné.98 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Pour modifier une image clé en changeant les paramètres dans le Canevas : 1 Sélectionnez une image clé dans la Timeline. 2 Cliquez sur une lettre ou un objet pour afficher son cadre de délimitation. 3 Manipulez le glyphe sélectionné pour en changer la position, la rotation ou l’échelle. Lorsque vous glissez le glyphe, le mot entier se déplace et un chemin d’animation se dessine en pointillés. Chaque point correspond au point pivot de la lettre sélectionnée pour chaque image du film. Si vous sélectionnez une autre lettre, un chemin d’animation légèrement différent apparaît, illustrant la position centrale de la lettre dans chaque image. 4 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas pour observer les résultats de votre modification. Indicateurs LED dans l’Inspecteur Lorsque vous sélectionnez un effet ou une image clé, les onglets Texte, Style et Attributs de l’Inspecteur présentent des petits voyants ronds (LED) à gauche de tous les attributs modifiables dans un effet. Les LED jouent trois rôles :  Ils indiquent les paramètres de l’onglet actifs dans l’effet sélectionné, ce qui vous permet de voir immédiatement les valeurs pertinentes.  Ils permettent d’activer un nouveau paramètre pour un effet.  Ils servent à appliquer un attribut de façon identique à toutes les images clés dans l’effet. Vous pouvez ainsi réaliser des changements globaux sans devoir sélectionner et modifier individuellement chaque image clé. Pour appliquer un attribut de façon identique à toutes les images clés d’un effet : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Changez un attribut dans l’onglet Texte, Style ou Attributs. 3 Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur l’indicateur LED en regard de l’attribut que vous venez de modifier.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 99 Paramètres actifs La zone Paramètres actifs de l’onglet Effets de l’Inspecteur est fort utile pour identifier les paramètres actifs dans un effet et les valeurs à chaque point donné dans le temps (position de la tête de lecture). Les paramètres actifs s’affichent avec les valeurs associées à l’image en cours. Leurs variables sont exposées dans l’annexe B, « Création et modification d’EffectScripts », à la page 139. Pour changer la valeur d’un paramètre dans l’onglet Effets : 1 Sélectionnez une image clé. 2 Double-cliquez sur un paramètre dans la pile Paramètres actifs. 3 Entrez une valeur dans la zone de dialogue puis cliquez sur OK. Remarque : si vous changez un paramètre lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est ajoutée à l’effet à la position de la tête de lecture. Le menu local Paramètre répertorie tous les paramètres d’image clé. Pour ajouter un paramètre à la pile Paramètres actifs d’un effet : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Cliquez sur l’indicateur LED en regard du paramètre dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur. Le LED sélectionné s’allume.  Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, faites un choix parmi les options du menu local Paramètre et cliquez sur le bouton +. Le paramètre apparaît dans la pile Paramètres actifs.  Changez le paramètre d’une image clé dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur.  Ajoutez Décalage, Rotation ou Échelle à la pile en modifiant un glyphe de la piste active grâce aux poignées du cadre de délimitation ou en déplaçant le glyphe par glissement.100 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Exemple : modification d’un effet L’exemple ci-après démontre la facilité de changer un effet et d’obtenir un aspect totalement différent. L’idée ici est d’ajouter une animation à l’effet Fade In. 1 Configurez un nouveau projet comme suit : a Choisissez Fichier > Nouveau. b Entrez « Aventure » dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur pour ajouter le mot à la piste. c Pour faire simple, appliquez une police système à la piste. d Définissez le point de sortie de la sélection de rendu en plaçant la tête de lecture à une seconde, puis en appuyant sur la touche O. 2 Appliquez l’effet de fondu entrant Fade In à la piste, qui se trouve dans la catégorie Fades de l’onglet Effets du Navigateur média. Vous remarquez les changements suivants :  L’effet apparaît immédiatement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur.  Si la tête de lecture se trouve sur la première image, le texte disparaît dans le Canevas lorsque vous appliquez l’effet. Ceci est dû au fait que l’effet Fade In commence avec une opacité de 0. Pour cet exemple, commencez par une piste de texte dans une police système.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 101 3 Si la tête de lecture ne se trouve pas sur la première image, placez-la à cet endroit. 4 Dans la zone de saisie de l’Inspecteur, mettez en évidence la lettre A du mot « Aventure ». Même si le texte est invisible dans le Canevas, un cadre de délimitation apparaît pour vous permettre d’ajuster le glyphe. Vous remarquez également que la première image clé de l’effet se trouve à présent à la première image, les marqueurs de séquence étant derrière elle pour représenter les autres lettres du mot. 5 Modifiez le glyphe dans le Canevas comme suit et observez les résultats au fur et à mesure dans l’aperçu filaire animé : a Glissez la poignée de dimensionnement du coin supérieur gauche du cadre de délimitation pour agrandir le glyphe jusqu’à un tiers environ du Canevas. b À l’aide de la poignée de rotation du coin supérieur droit du cadre de délimitation, inclinez le glyphe de 45° dans le sens des aiguilles d’une montre. Vérifiez que la tête de lecture se trouve sur la première image. Placez le point de sortie de la sélection de rendu à une seconde. Marqueurs de séquence représentant la fin de l’effet pour chaque autre lettre du mot. Durée de l’effet Fade In sur le glyphe « A »102 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés c Glissez le glyphe afin que son point pivot se trouve dans le coin inférieur gauche du Canevas, ce qui permet d’étendre une partie du glyphe en dehors du Canevas. La pile (dans l’onglet Effets de l’Inspecteur) est automatiquement modifiée. Les paramètres Échelle, Rotation et Décalage s’appliquent désormais à cet effet, en plus du paramètre Opacité d’origine. 6 Cliquez sur le bouton Lecture dans le Canevas ou appuyez sur la barre d’espace pour lire un aperçu RAM. Redimensionnez, faites pivoter et repositionnez le cadre de délimitation du glyphe « A ».Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 103 Déplacement, suppression, ajout et copie d’images clés Plus vous manipulez des effets, plus vous souhaitez en créer et en modifier afin de répondre à vos goûts. Par exemple, vous pouvez changer la place des images clés dans un effet afin que celui-ci soit lu autrement. Vous pouvez également ajouter ou supprimer une image clé entière. Pour déplacer une image clé dans la Timeline : m Glissez son marqueur à gauche ou à droite dans la barre d’effet. Pour supprimer une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé à supprimer. 2 Choisissez Piste > Supprimer l’image clé. Remarque : si vous sélectionnez une image clé et appuyez sur la touche Suppr, l’effet est totalement supprimé. Pour ajouter une image clé à un effet : 1 Sélectionnez l’effet auquel vous voulez ajouter une image clé. 2 Glissez la tête de lecture sur l’image où vous voulez insérer une image clé ou cliquez à la position de cette image dans la règle. 3 Procédez de l’une des façons suivantes :  Une fois la tête de lecture positionnée et l’effet sélectionné, choisissez Piste > Ajouter une image clé (ou appuyez sur les touches Commande + K).  Changez les paramètres souhaités dans l’onglet Texte, Style ou Attributs de l’Inspecteur ou modifiez un glyphe de la piste active à l’aide des poignées du cadre de délimitation ou en le déplaçant par glissement. Un marqueur d’image clé apparaît dans la barre d’effet. Pour copier une image clé : 1 Sélectionnez l’image clé à copier et choisissez Édition > Copier. 2 Placez la tête de lecture sur l’image où vous voulez insérer l’image clé, puis choisissez Édition > Coller. Vous pouvez copier et coller des images clés à partir d’autres effets, voire d’autres projets.104 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Copier-coller des images clés, effets et pistes d’un projet à l’autre Vous pourrez copier et coller aisément des images clés, effets et pistes d’un projet à l’autre. Pour copier-coller une image clé d’un projet à l’autre : 1 Ouvrez le projet dans lequel se trouve l’image clé que vous voulez copier. 2 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez une image clé, puis allez dans le menu Édition > Copier image clé (ou appuyez sur Commande + C).  Cliquez sur l’image clé tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Copier piste, Copier effet ou Copier l’image clé dans le menu de raccourcis. 3 Ouvrez le deuxième projet et positionnez la tête de lecture dans la Timeline, à l’endroit où vous voulez voir apparaître l’image clé. 4 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez le menu Édition > Coller (ou appuyez sur Commande + V).  Cliquez sur la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Coller dans le menu de raccourcis. L’image clé est alors copiée dans le deuxième projet. Pour copier-coller des effets ou pistes d’un projet à l’autre : 1 Ouvrez le projet dans lequel se trouve l’effet ou la piste à copier. 2 Dans la Timeline, procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez un effet ou une piste, puis choisissez Édition > Copier (ou appuyez sur Commande + C).  Cliquez sur l’effet ou la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Copier piste ou Copier effet dans le menu de raccourcis. 3 Ouvrez le deuxième projet, cliquez dans la Timeline et procédez comme suit :  Sélectionnez le menu Édition > Coller (ou appuyez sur Commande + V).  Cliquez sur la piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Coller dans le menu de raccourcis. L’effet ou la piste est alors copié(e) dans le deuxième projet.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 105 Changement du nom et enregistrement des effets modifiés Lorsque vous changez un effet dans un projet LiveType, il ne possède plus les mêmes attributs que celui prédéfini dans le Navigateur média. Il se peut que vous ayez employé plusieurs versions du même effet prédéfini dans un projet. Le suivi de ces modifications peut être réalisé de deux façons : en renommant les effets dans votre projet afin de les distinguer de ceux prédéfinis d’origine ou en les enregistrant comme nouveaux effets disponibles à tout moment. Pour renommer un effet dans un projet : 1 Sélectionnez l’effet ou la piste à laquelle il est appliqué. 2 Cliquez sur l’onglet Effets de l’Inspecteur. 3 Sélectionnez l’effet dont vous souhaitez modifier le nom et attribuez-lui un nouveau nom. Le nouveau nom apparaît dans la Timeline. Pour enregistrer un effet modifié : 1 Sélectionnez l’effet. 2 Choisissez Piste > Enregistrer l’effet. 3 Dans la zone de dialogue Enregistrer l’effet, nommez l’effet et sélectionnez la catégorie dans laquelle l’enregistrer, ou créez une nouvelle catégorie. L’effet apparaît dans l’onglet Effets du Navigateur média. Remarque : pour que le Navigateur média affiche un aperçu de l’effet enregistré, vous devez créer un plan d’aperçu de 160 x 120 pixels et le nommer comme l’effet avec l’extension appropriée. Les plans d’aperçus peuvent se trouver dans n’importe quel format QuickTime. Si vous prévoyez toutefois d’en créer un grand nombre, le format MPEG-4 est conseillé car il occupe nettement moins d’espace disque. Enregistrez les plans d’aperçus dans le dossier Effets (/Bibliothèque/Application Support/LiveType), où les effets enregistrés sont stockés.106 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Création d’un effet en partant de zéro Il est parfois plus facile de créer l’effet en partant de zéro au lieu de tenter d’en modifier un existant. La procédure est la suivante : 1 Décidez à quel élément appliquer l’animation et comment le déplacer et le transformer. 2 Créez une piste contenant l’élément à animer, placé de préférence à la première image. 3 Configurez le chronométrage de la piste, à savoir son image de début et sa durée. 4 Ajoutez un effet vierge à la piste. 5 Ajoutez des images clés à l’effet et modifiez les paramètres de chacune d’elles. 6 Enregistrez l’effet si besoin est, pour l’utiliser plus tard avec d’autres pistes ou dans d’autres projets. Pour ajouter un effet vierge à une piste : 1 Sélectionnez la piste à laquelle ajouter l’effet. 2 Choisissez Piste > Ajouter un nouvel effet (ou appuyez sur les touches Commande + E). Un nouvel effet apparaît dans la Timeline, sous la piste active. 3 Nommez-le, si vous le souhaitez, en double-cliquant sur le nom Nouvel effet dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. Exemple : création d’un effet L’exemple ci-après illustre comment créer un effet. Dans ce cas, une partie du texte d’une piste rebondit dans le Canevas. Cet exemple met en évidence comment les chemins d’animation sont générés dans un effet. 1 Démarrez un nouveau projet par défaut et ajoutez quelques mots à une piste vide, dans la police de votre choix. L’idée est que l’un de ces mots se déplace dans l’écran, indépendamment des autres.Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 107 2 Placez la piste où vous voulez dans le Canevas. Cette opération est sans incidence sur le mouvement du mot animé. 3 Définissez la durée de la piste en glissant son extrémité droite dans la Timeline. Deux ou trois secondes suffisent amplement. 4 Créez un effet vierge vous permettant d’appliquer un mouvement au texte. Attribuez à l’effet la même durée que celle de la piste dans la Timeline. 5 Avant même de générer l’effet, appliquez-le à un seul mot de la piste. L’idée est de désactiver l’effet, comme décrit à la section « Effets prédéfinis » à la page 90 plus tôt dans ce chapitre, pour les mots devant rester statiques. 6 Ajoutez la première des trois ou quatre images clés réparties équitablement dans l’effet. a Cliquez dans la règle pour positionner la tête de lecture. b Une fois la tête de lecture positionnée et l’effet sélectionné, choisissez Piste > Ajouter une image clé (ou appuyez sur les touches Commande + K).108 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 7 L’étape suivante consiste à placer le mot au point de son premier « rebond ». Vous ajoutez alors des paramètres de décalage x et y à l’effet. a Une fois l’image clé sélectionnée, choisissez l’une des lettres à déplacer. Un cadre de délimitation apparaît autour. b Glissez la lettre à un autre endroit dans le Canevas. Le mot entier, ou toutes les lettres auxquelles l’effet s’applique dans ce cas de figure, se déplace avec la lettre sélection-née. Vous remarquez que le chemin d’animation se dessine. c Si vous le souhaitez, modifiez la taille, la couleur ou tout autre attribut du texte pour cette image clé. 8 Créez une autre image clé et glissez le texte à un autre endroit. Le chemin d’animation prend alors la forme d’un triangle. Créez quelques « rebonds » supplémentaires pour le mot. Les chemins d’animation peuvent également être courbes. La procédure de création de pistes courbes est similaire, comme décrit au chapitre 4, « Manipulation de pistes », à la page 47. Point d’image clé Chemin d’animation du glyphe « u »Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés 109 9 Ajoutez des courbes au chemin d’animation en procédant comme suit : a Une fois l’effet sélectionné dans la Timeline, cliquez sur une image clé ou déplacez la tête de lecture sur cette dernière. b Sélectionnez un glyphe dans le mot amené à « rebondir ». c Maintenez la touche Contrôle enfoncée et glissez le point pivot du glyphe, qui se trouve sur le point d’image clé dans le chemin d’animation. d Des poignées de Bézier se dessinent à partir du point et permettent de modifier la courbe. 10 Dans le Canevas, cliquez sur Lecture ou appuyez sur la barre d’espace pour observer les résultats de l’opération. Maintenez la touche Option enfoncée et glissez un point d’image clé pour tirer les poignées de Bézier, ce qui crée un chemin d’animation fait de courbes.110 Chapitre 7 Manipulation d’effets et animation d’images clés Création d’effets pour les glyphes individuels Une fonctionnalité unique et puissante de LiveType repose sur sa capacité à affecter instantanément un effet à des groupes individuels ou sélectionnés de glyphes, de caractères, sur une piste. Cette méthode peut être utilisée aussi bien avec les nouveaux effets qu’avec les effets préréglés. Pour attribuer un effet aux caractères individuels : m Sélectionnez le caractère ou les caractères au(x)quel(s) vous voulez appliquer l’effet, puis effectuez l’une des actions suivantes :  Choisissez un effet prédéfini dans l’onglet Effets du Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer.  Créez votre propre effet en choisissant Piste > Nouvel effet, puis appliquez les effets à partir du menu paramètres dans l’onglet Effets de l’Inspecteur. L’effet choisi est automatiquement désactivé pour tous les autres caractères non sélectionnés. Si la piste est sélectionnée mais qu’en revanche aucun caractère ne l’est, l’effet s’appliquera à tout le groupe de caractères de la piste. Vous pouvez réaffecter tous les caractères à un seul effet à tout moment. Recherche des effets et médias via la Timeline Grâce au menu de raccourcis de la Timeline, vous trouverez rapidement les effets, séquences et images. Pour rechercher des effets et médias via la Timeline : m Dans la Timeline, cliquez sur une piste tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis procédez comme suit :  Pour rechercher des effets, choisissez Réveler dans le Navigateur média dans le menu contextuel.  Pour rechercher des séquences ou des images, choisissez Réveler dans le Finder dans le menu contextuel. L’effet est sélectionné dans l’onglet adéquat du Navigateur média ou une fenêtre du Finder s’affiche avec la séquence ou l’image sélectionnée.8 111 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Au fil de l’élaboration de votre projet, vous pouvez observer le résultat des modifications réalisées avant de créer une sortie finale. LiveType propose plusieurs modes et possibilités pour gérer le temps requis par les aperçus de rendu. Aperçu de votre travail Pour afficher une image de votre film de titrage, rien de plus simple : il suffit de placer la tête de lecture dans la Timeline sur un marqueur et d’observer les éléments du Canevas. Mais il est également nécessaire de pouvoir visualiser l’action de votre film. LiveType offre pour cela plusieurs approches. Aperçu filaire animé La fenêtre d’aperçu filaire animé, dans le coin supérieur droit de l’Inspecteur, lit en continu votre animation, de petits cadres de délimitation indiquant le mouvement de chaque caractère ou objet. Cette fonction vous donne à tout moment une indication de l’animation et du chronométrage de votre projet. Pour figer ou activer l’aperçu filaire animé : m Cliquez dans la fenêtre d’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Aperçu filaire animé dans l’Inspecteur112 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Aperçu RAM dans le Canevas Les contrôles de transport au bas du Canevas vous permettent de lire un aperçu de votre film de titrage directement dans votre environnement de travail. Un aperçu RAM affiche tous les éléments visibles et activés dans le Canevas, ainsi que les guides, les règles, etc. de cette fenêtre. Le film d’aperçu donne une meilleure idée de la sortie finale que l’aperçu RAM. Pour exécuter un aperçu RAM, procédez de l’une des façons suivantes : m Cliquez sur le bouton Lecture dans les contrôles de transport au bas du Canevas. m Appuyez sur la barre Espace. Les images sont d’abord rendues et chargées une par une en mémoire. Ensuite, l’aperçu est lu en temps réel. Le bouton Pause est affiché pendant ce processus. Le bouton Boucle, commande la plus à droite, permet de choisir entre la lecture uni-que ou en boucle continue de l’aperçu RAM. Lorsque ce bouton est activé (de couleur bleue), l’aperçu RAM défile en boucle tant que vous ne cliquez pas dans l’interface LiveType. Pour arrêter la lecture en boucle d’un aperçu RAM : m Cliquez n’importe où dans l’interface LiveType. Pour suspendre un aperçu RAM : m Cliquez sur le bouton Pause à tout moment au cours d’un aperçu RAM. Le bouton Lecture apparaît et l’aperçu RAM s’arrête. L’aperçu RAM reprend lorsque vous cliquez à nouveau sur le bouton Lecture. Commandes de lectureChapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 113 Film d’aperçu Un film d’aperçu correspond à un rendu restreint de votre film de titrage. Pour rendre un film d’aperçu : 1 Choisissez Fichier > Aperçu du rendu, puis Fil de fer ou Normal. Le réglage Normal rend votre aperçu au niveau défini dans la zone de dialogue Propriétés du projet. LiveType recherche les fichiers .afd dans le dossier /Bibliothèque/ Application Support/LiveType/LiveType Data si vous utilisez des données LiveType dans votre composition. Si les fichiers de données ne sont pas encore installés, la zone de dialogue AFD manquant s’ouvre et vous permet d’installer les fichiers complets ou d’utiliser les images proxy (des fichiers .afp correspondants) dans l’aperçu. 2 Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez Installer les données LiveType manquantes. Vous pouvez ainsi installer les fichiers .afd à un emplacement autre que le dossier LiveType Data, et y accéder pour le rendu des aperçus et des projets finaux. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour obtenir plus d’instructions.  Sélectionnez « Utiliser les affiches pour les pistes comportant des données manquantes ». L’aperçu apparaît dans une fenêtre distincte. Pour enregistrer un film d’aperçu, choisissez Fichier > Enregistrer sous. Sinon, LiveType supprime le film d’aperçu à la fermeture de la fenêtre.114 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Optimisation des performances d’aperçu LiveType fonctionne avec des éléments pixelisés d’informations, contrairement aux données vectorielles. Ce format rend possible la série d’effets disponible dans LiveType ; toutefois, les fichiers sont volumineux et le temps de rendu d’un aperçu peut être long. Le temps de rendu est fonction de la complexité de chaque couche ajoutée à un projet : nombre d’éléments, taille, quantité d’effets appliqués à chacun d’eux et durée du film (nombre d’images à rendre). Réglages de qualité pour les aperçus et les projets finaux LiveType permet quatre niveaux de qualité de rendu, définis dans la zone de dialogue Propriétés du projet, afin de gérer le temps passé à la création d’aperçus. Une qualité inférieure demandera évidemment un temps de rendu moindre. Un aperçu de qualité filaire représente chaque élément par un cadre de délimitation vide, comme dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur. Les réglages Brouillon, Normale et Haute se distinguent uniquement par la résolution de l’aperçu qu’ils offrent. Un canevas de qualité brouillon apparaît légèrement granuleux à un zoom de 100 %. Un film d’aperçu de qualité brouillon apparaît de petite taille à l’écran. Lors de la génération de votre projet, vous serez éventuellement amené à modifier à plusieurs reprises les réglages de qualité en fonction de vos préférences. Pour modifier les réglages de qualité afin d’afficher le Canevas, de générer des films d’aperçu et de rendre un film final : 1 Choisissez Édition > Propriétés du projet. 2 Dans la zone Qualité de la zone de dialogue, choisissez le niveau de qualité pour chacun des trois modes.Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 115 Stratégies d’amélioration des temps de rendu Outre les réglages de qualité, LiveType fournit diverses stratégies pour réduire les temps de rendu d’images et d’aperçus :  Les marqueurs de la sélection de rendu dans la règle d’images de la Timeline restreignent le nombre d’images rendues dans les films d’aperçu et la sortie finale.  L’option Sélectionné seulement du menu Présentation affiche uniquement le contenu de la piste active dans le Canevas, dans les films d’aperçu et dans la sortie finale. Elle s’avère utile si vous privilégiez le mouvement d’un seul élément.  Les boutons Activer et Désactiver de la Timeline permettent de désactiver temporairement des effets et de supprimer des pistes du Canevas. Vous gagnez ainsi en simplicité lorsque vous n’avez besoin que d’un aperçu partiel.  La taille de fichier des éléments importés a une incidence sur les performances système. Par exemple, au lieu d’importer un film volumineux comme fond pour créer des images clés de titres, importez une image ou un plan de courte durée. Si un élément importé doit être intégré à votre sortie finale, créez le fichier d’origine à la résolution requise ou proche de celle-ci, au lieu de prendre une image de grande taille et de la réduire dans LiveType.  La quantité de mémoire RAM sur votre système peut être déterminante. Pour gagner du temps, envisagez d’augmenter la RAM disponible. Rendu, enregistrement et exportation de votre film de titrage Le rendu, la sauvegarde et l’exportation de votre projet LiveType, une fois terminé, peuvent s’effectuer de différentes manières. De votre décision de travailler sur votre projet avec Final Cut Pro ou avec une autre application, dépendra largement le choix de la méthode la plus adaptée.  Si vous travaillez avec Final Cut Pro, importez le projet LiveType directement dans Final Cut Pro pour le rendu final.  Si vous travaillez avec une autre application, effectuez le rendu dans LiveType en premier, puis importez le film rendu dans l’application.116 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Importation d’un projet LiveType dans Final Cut Pro pour le rendu Généralement, un fichier de projet LiveType enregistré est importé dans Final Cut Pro pour le rendu. Cela permet de gagner du temps, puisque, contrairement aux autres applications, vous n’avez pas besoin de rendre le fichier dans LiveType avant de l’importer. Pour importer un projet LiveType dans Final Cut Pro pour le rendu : 1 Choisissez Fichier > Importer > Fichiers (ou appuyez sur les touches Commande + I), sélectionnez le fichier de projet LiveType, puis cliquez sur Choisir. Le film LiveType est importé dans Final Cut Pro, apparaissant en tant que plan. 2 Éditez le plan dans une séquence Final Cut Pro. 3 Effectuez le rendu du film comme vous le feriez pour n’importe quel plan. Apporter des modifications à un film LiveType à partir de Final Cut Pro Si vous avez importé un film LiveType dans Final Cut Pro et si vous avez besoin d’y apporter des modifications, vous pouvez le faire dans LiveType et obtenir la version mise à jour dans Final Cut Pro. Pour effectuer des modifications dans un film LiveType déjà importé dans Final Cut Pro : 1 Sélectionnez le plan LiveType dans la Timeline Final Cut Pro. 2 Cliquez sur la piste, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez > Ouvrir dans l’éditeur dans le menu contextuel. LiveType s’ouvre avec le film prêt à être modifié. 3 Dans LiveType, effectuez les modifications désirées, puis choisissez Fichier > Enregistrer. La modification est prise en compte immédiatement dans Final Cut Pro. Remarque : vous devrez rendre à nouveau tous les changements effectués à l’intérieur de Final Cut Pro.Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 117 Rendu d’un film LiveType pour l’exportation Lorsque vous travaillez avec une autre application, il est nécessaire d’effectuer le rendu de votre film dans LiveType avant de l’importer. Pour rendre votre projet à une résolution maximale pour l’exportation : 1 Choisissez Fichier > Rendre le film. 2 Choisissez un nom de fichier et un emplacement dans la zone de dialogue Enregistrer, puis cliquez sur Enregistrer. 3 Comme pour les films d’aperçu, LiveType requiert l’installation de tous les fichiers de données LiveType manquants. Procédez de l’une des façons suivantes :  Sélectionnez « Installer les données LiveType manquantes ». Vous pouvez ainsi installer les fichiers média LiveType à un emplacement autre que le dossier LiveType Data, et y accéder pour le rendu des aperçus et des projets finaux. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour obtenir plus d’instructions.  Sélectionnez « Utiliser les affiches pour les pistes comportant des données manquantes ». Remarque : par défaut, une séquence QuickTime avec un canal alpha est créée dans le codec Animation. Si vous préférez un autre codec, utilisez plutôt les options Depuis le fichier > Exporter le film.118 Chapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage Lorsque LiveType a terminé le rendu de votre projet, celui-ci apparaît dans une nouvelle fenêtre. Formats d’exportation de LiveType LiveType produit des séquences QuickTime avec le codec Animation 32 bits pour insérer correctement des images clés dans votre vidéo. Si votre éditeur non linéaire ou votre programme de composition importe des séquences QuickTime 4 ou ultérieur, l’importation de celles-ci doit pouvoir se faire directement. Vous pouvez également exporter une variété de formats d’animation et d’images fixes. Pour rappel toutefois, si vous souhaitez conserver le canal Alpha, vous devez utiliser un format compatible avec celui 32 bits, tel que Photoshop, Targa, TIFF ou AVI. Votre film rendu apparaît dans une fenêtre distincte. (Dans cet exemple, le film de fond a été rendu avec les titres.) Codecs QuickTime Codecs QuickTime (suite) Formats de séquence d’images Autres formats Animation Motion JPEGA BMP AVI BMP Motion JPEGB JPEG DV Stream Cinepak Aucun (pas de compression) JPEG 2000 Image FLC Component Video PhotoJPEG MacPaint Heuris MPEG DV/DVCPRO-NTSC Planar RGB Photoshop MPEG-2 DVCPRO-PAL PNG PICT MPEG-4 Graphics Sorenson Video PNG H.261 Sorenson Video 3 QuickTime image H.263 TGA SGI image Intel Indeo Video r3.2 TIFF TGA Intel Raw Video TIFFChapitre 8 Aperçu et rendu total de votre film de titrage 119 Pour exporter une séquence LiveType rendue dans un nouveau format : 1 Ouvrez votre film afin qu’il s’affiche dans la fenêtre de visualisation. Si vous venez d’effectuer le rendu de votre projet, la séquence QuickTime sera déjà ouverte. Si vous avez rendu et enregistré le film auparavant, ouvrez-le en choisissant Fichier > Ouvrir. 2 Choisissez Fichier > Exporter le film. La zone de dialogue vous demande d’entrer un nouveau nom et un emplacement pour le fichier et vous propose une série de formats d’exportation. 3 Dans le menu local Exporter, choisissez la catégorie de sortie à générer. 4 Dans le menu local Mode, choisissez le format de fichier ou protocole requis. 5 Cliquez sur le bouton Options pour accéder à d’autres réglages du format sélectionné.9 121 9 Techniques avancées de conception Une conception de titres réussie repose sur la combinaison créative des fonctions et des données de LiveType. Le présent chapitre apporte quelques « recettes » intéressantes. Les exemples ci-après supposent la maîtrise des fonctions de base de LiveType. Chaque étape n’étant pas exposée en détail, vous devrez éventuellement vous reporter aux chapitres antérieurs pour effectuer certaines tâches. Imbrication de mots L’option Prélever dans Fond peut servir à créer des compositions de titre fort intéressantes. Contrairement aux options Prélever dans Texture et Prélever dans Film ou image, elle insère une « fenêtre » dans n’importe quel fond, même composé de plusieurs éléments. Par exemple, vous pouvez imbriquer des mots dans d’autres. Dans le cas présent, le texte au premier plan dessine une fenêtre dans le texte de fond, qui défile de droite à gauche derrière lui. Procédez comme suit : 1 Créez le texte au premier plan pour déterminer la forme du remplissage. a Ajoutez une piste de texte dans une police système épaisse, Helvetica Bold par exemple. b Tapez un mot dans la piste et choisissez une taille de façon à ce qu’il occupe toute la largeur du Canevas.122 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 2 Créez une couche intermédiaire pour rendre le fond plus sombre. a Choisissez une texture dans le Navigateur média, puis cliquez sur Appliquer à la nouvelle piste. b Vérifiez que la texture se trouve sous le texte mais au-dessus de la barre de fond dans la Timeline. 3 Créez un fond dynamique visible à travers la fenêtre créée par le mot au premier plan. a Ajoutez une piste de texte au Canevas et entrez du texte dans une taille inférieure à celle du mot créé à l’étape 1. b Placez la piste sur le texte au premier plan et formatez le texte de fond comme vous voulez. c Appliquez un effet de défilement ou de glissement à la piste pour que le texte se déplace de droite à gauche. d Glissez la piste sous la barre de fond dans la Timeline. e Dans la Timeline, désactivez temporairement la texture et la piste de texte au premier plan. f Définissez une couleur de fond dans la zone de dialogue Propriétés du projet ou placez un fond différent derrière le texte de fond. Texte au premier plan pour déterminer la forme de la « fenêtre » dans le fond Texture pour assombrir les éléments de fondChapitre 9 Techniques avancées de conception 123 g Activez la texture et la piste de texte de fond dans la Timeline. 4 Sélectionnez le texte au premier plan et choisissez Fond dans le menu local Prélever dans de la fenêtre Remplissage (onglet Attributs de l’Inspecteur). Déformation d’ombres et d’éclats La fonction Déformation dans l’onglet Style de l’Inspecteur peut servir à créer une incroyable variété de formes pour vos titres. Cette section explique comment l’effet Needle Drop s’inspire du paramètre Déformation, associé à plusieurs autres, pour donner un résultat unique. 1 Ouvrez un nouveau projet et saisissez du texte dans une police système sur la piste. 2 Dans la fenêtre Glyphe de l’onglet Attributs (Inspecteur), dotez le texte d’une couleur vive, puis fermez la fenêtre Couleurs. 3 Dans la zone de dialogue Propriétés du projet, prenez le noir comme couleur de fond avec une opacité de 100 %. Éléments de fond Éléments au premier plan Le texte rempli dévoile un mot animé dans le fond.124 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 4 Appliquez l’effet Needle Drop à la piste, lequel se trouve dans la catégorie Éclats de l’onglet Effets du Navigateur média. 5 Prenez une seconde comme durée de piste et d’effet et définissez à 1 seconde le point de sortie de la sélection de rendu, puis cliquez sur le bouton Lecture pour rendre un aperçu RAM. 6 Avec la tête de lecture sur l’effet dans la Timeline, cliquez sur l’onglet Effets de l’Inspecteur pour afficher les paramètres actifs. Les principaux paramètres employés pour créer l’effet Needle Drop sont les suivants :  Réglages de glyphe : à l’image clé de début, les glyphes sur la piste sont petits, transparents et flous. À l’image clé de fin, les caractères sont normaux. L’image clé intermédiaire agrandit simplement les lettres.  Réglages d’éclat : à l’image clé de début, l’éclat est invisible avec une opacité de 0 et marque un décalage vertical de –200 pixels. À l’image clé intermédiaire, l’opacité est de 500 %, avec quelques paramètres d’échelle et de flou, mais sans décalage. À l’image clé de fin, l’éclat est de nouveau invisible, avec un décalage vertical de 200 pixels.  Réglages d’ombre : l’ombre crée les « aiguilles ». L’ombre est de couleur blanche et l’échelle est de 10 % sur l’axe X, ce qui rend les ombres très fines. Les réglages de déformation accentuent les pointes des aiguilles. Le flou est de 2 %, ce qui est indispensable pour cet effet. À l’image clé de fin, l’ombre passe à une opacité nulle.  Réglages de chronométrage : le paramètre Aléatoire de l’onglet Chronométrage sert à appliquer cet effet à chaque glyphe dans un ordre aléatoire. Effet Needle Drop appliqué au texte sur un fond de Canevas noirChapitre 9 Techniques avancées de conception 125 Une piste, un effet, trois images clés : cet effet est assez simple à reproduire. Du fait qu’une image clé intègre tous les paramètres à un point donné, la Timeline LiveType reste incroyablement dégagée malgré le nombre de paramètres sollicités. Pour obtenir un autre exemple d’utilisation des paramètres de déformation, observez l’effet Screech dans la catégorie Caricature de l’onglet Effets (Navigateur média). Cet effet s’obtient en rendant les glyphes invisibles et en se servant du canal d’éclat pour afficher les lettres, qui sont déformées à l’aide du paramètre de déformation. Pistes courbes L’effet Glisser appliqué à une piste courbe peut créer un effet en 3D. L’exemple qui suit explique comment associer ces caractéristiques en quelques étapes pour animer du texte en spirale. 1 Ouvrez un nouveau projet et entrez du texte sur la piste. 2 Justifiez le texte à gauche. 3 Déplacez la piste vers le haut du Canevas. 4 Ajoutez un point de contrôle au centre de la piste en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en cliquant sur la ligne de la piste dans le Canevas. Appuyez à nouveau sur la touche Contrôle en cliquant sur le point de contrôle, et choisissez Courbe extérieure. L’idée est de conserver la moitié gauche de la piste plus ou moins au même endroit et de créer un chemin courbe descendant et tournant dans le sens des aiguilles d’une montre autour de ce point. Seuls quelques points de contrôle supplémentaires sont requis pour cela. Reportez-vous au chapitre 4, « Manipulation de pistes », à la page 47 pour en savoir plus sur la création de pistes courbes.126 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 5 Ajoutez un nouvel effet à la piste. 6 Sélectionnez l’image clé de fin de cet effet. 7 Dans l’onglet Effets de l’Inspecteur, ajoutez le paramètre Glisser à la pile Paramètres actifs. Double-cliquez sur ce paramètre et entrez la valeur 100, à savoir le pourcentage de la longueur de la piste. Lorsque vous attribuez une valeur de glissement à l’image clé de fin, celle de début possède par défaut la valeur 0. 8 Toujours pour l’image clé de fin, entrez 0 pour le paramètre Taille. 9 Dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur, entrez 10 comme valeur de séquence et choisissez À partir de la droite dans le menu local Début. Ajoutez des paramètres à l’aide du menu local et du bouton +. Changez les valeurs de paramètres en double-cliquant sur un paramètre actif.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 127 10 Modifiez la valeur Glisser de l’image clé de fin en fonction de la longueur de la piste et du texte s’y déplaçant. Emploi créatif de caractères spéciaux Les symboles et autres caractères spéciaux peuvent être d’une grande utilité dans des titres. Sachant qu’ils se basent sur des vecteurs, leur taille de fichier est très petite et ils ne possèdent pas de limite de taille dans le Canevas. Par ailleurs, il est facile d’y accéder. Le présent exemple illustre comment créer un quadrillage remplissant le Canevas, changeant de couleur de façon aléatoire et disparaissant en fondu pour dévoiler un message ou une image. 1 Ouvrez un nouveau projet LiveType puis cliquez dans l’une des zones de saisie. 2 Ouvrez la palette de caractères.  Si la palette de caractères est déjà activée dans vos Préférences Système Mac OS X, son icône apparaît à droite du menu LiveType. Le texte défile selon une spirale.128 Chapitre 9 Techniques avancées de conception  Pour activer la palette de caractères, ouvrez les Préférences Système, cliquez sur International puis sur le bouton Menu Saisie et cochez Palette de caractères.  Dans LiveType, vous avez également la possibilité de cliquer, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, à l’intérieur de l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Choisissez alors Police > Afficher les polices dans le menu local. La zone de dialogue apparaît. Choisissez Caractères dans le menu local Compléments, situé dans l’angle inférieur gauche de la zone de dialogue Police. 3 Choisissez un caractère carré plein puis cliquez sur Insérer afin de l’ajouter à la zone de saisie. Insérez trois lignes de quatre cases sur la même piste de texte. Activez la palette de caractères dans vos Préférences Système.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 129 4 Réglez les paramètres Taille, Crénage et Interligne dans l’onglet Texte de l’Inspecteur de manière à créer un panneau de carrés distribués uniformément. 5 Dans l’onglet Style, désactivez l’ombre et ajoutez un contour blanc suffisamment épais pour que ceux des carrés se touchent et contrastent davantage avec le Canevas. 6 Ajoutez un effet et fixez la durée de la piste et de l’effet à une seconde dans la Timeline. 7 Sélectionnez l’image clé de début de l’effet et choisissez une couleur de glyphe dans l’onglet Attributs de l’Inspecteur. Changez la couleur de l’image clé de fin. Placez ensuite la tête de lecture à plusieurs points réguliers en changeant chaque fois la couleur. Si vous modifiez un paramètre d’effet lorsque la tête de lecture ne se trouve pas sur une image clé, une nouvelle image clé est automatiquement ajoutée à l’effet à la position de la tête de lecture. Cette étape montre comment l’insertion d’images clés peut faire gagner du temps. Première image clé image clé de fin130 Chapitre 9 Techniques avancées de conception 8 Pour le glyphe, prenez une opacité de 0 % à l’image clé de fin, afin que les cases disparaissent par fondu. 9 Dans l’onglet Chronométrage, entrez 15 pour le réglage Aléatoire. 10 Ajoutez derrière le panneau du texte ou tout autre élément qui apparaîtra au fur et à mesure que les cases disparaîtront en fondu. LiveFonts et couches Plusieurs LiveFonts fournies avec LiveType sont conçues pour fonctionner avec d’autres polices. L’une d’elles, nommée Nitro, donne l’impression que le texte subit une explosion. Cette procédure explique comment utiliser correctement ces polices. Remarque : pour suivre cet exemple, vous devez installer le fichier de données Nitro. Reportez-vous à la section « Gestion des fichiers média LiveType » à la page 30 pour en savoir plus sur l’installation de données LiveType. 1 Créez une piste de texte et appliquez une police système avec un format classique de votre choix. 2 Choisissez Piste > Dupliquer la piste pour créer une copie directement placée sur la piste d’origine. 3 Dans la Timeline, verrouillez ces deux pistes à l’aide des boutons de regroupement.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 131 4 Sélectionnez la piste 1 et appliquez la LiveFont Nitro. 5 Dans l’onglet Style de l’Inspecteur, désactivez l’ombre pour la piste 1. 6 Dans l’onglet Chronométrage, définissez la séquence à 5 % et réduisez la durée de la piste, en glissant son extrémité dans la Timeline ou en modifiant le paramètre Vitesse. 7 Appliquez l’effet FadeOut à la piste 2 sachant que les lettres doivent disparaître après explosion. L’astuce est que les lettres doivent disparaître par fondu dès qu’elles ont explosé. Sachant que l’explosion se produit en séquence, vous devez aligner le chronométrage des marqueurs de séquence pour les deux pistes. 8 Prenez les marqueurs de séquence dans la Timeline comme référence et ajustez la vitesse de l’effet FadeOut de manière à aligner ceux de la piste 1 et l’effet de la piste 2. Alignez les marqueurs de séquence de la LiveFont Nitro et de l’effet FadeOut. La combinaison de la couche supérieure de texte dans la LiveFont Nitro et du texte sous-jacent disparaissant en fondu fait exploser les lettres de gauche à droite.132 Chapitre 9 Techniques avancées de conception Création de défilements et de glissements Les effets de défilement et de glissements permettent de créer des génériques ou de déplacer des chaînes de texte dans l’écran, à l’instar d’un défilement de texte. Ces deux types d’effets sollicitent le paramètre Décalage du Canevas afin de créer un chemin d’animation vertical ou horizontal, suffisamment long pour déplacer du texte d’une extrémité à l’autre du Canevas. La valeur de décalage, qui équivaut à la taille du chemin d’animation, est fonction de la longueur de l’élément à faire défiler ou glisser. Il est donc préférable de saisir et formater le texte avant d’appliquer l’effet. Ainsi, vous n’aurez pas à repositionner à plusieurs reprises le point de départ de l’élément. Remarque : en termes de conception, les défilements et les glissements s’accordent mieux avec des polices système que des LiveFonts. Si votre choix porte toutefois sur une LiveFont, il vous faudra régler les paramètres de chronométrage de la police, dont la vitesse et les options Suspendre premier et Suspendre dernier de l’onglet Chronométrage (Inspecteur). Vous pourrez ainsi coordonner l’animation de la LiveFont et le mouvement de défilement ou de glissement. Pour créer un défilement de texte : 1 Entrez plusieurs lignes de texte sur une nouvelle piste, en vous servant de la touche Retour pour insérer des sauts de ligne. 2 Formatez le texte en prenant soin de bien régler tout paramètre concernant la hauteur totale des lignes (police, taille, interligne, etc.). 3 Appliquez un effet de défilement de la catégorie Défilements et glissements dans l’onglet Effets du Navigateur média. 4 Réglez la vitesse de défilement, désormais visible dans l’aperçu animé en fil de fer, en glissant le bord droit de la barre d’effet dans la Timeline ou en modifiant le réglage Vitesse dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. 5 Dans la Timeline, glissez le bord droit de la piste pour lui donner la même durée que l’effet.Chapitre 9 Techniques avancées de conception 133 6 Déplacez le texte jusqu’à sa position de départ. a Vérifiez que la tête de lecture se trouve sur la première image dans la Timeline. b Dans le Canevas, réglez le zoom sur 25 % afin de voir au-delà des limites de cette fenêtre. c Dans le Canevas toujours, glissez la piste pour déterminer le point de départ du texte déroulant. (Tout texte au-delà du bord du Canevas est symbolisé par des rectangles bleus de délimitation.) Maintenez la touche Maj enfoncée lors du glissement pour forcer la position horizontale de la piste. Si vous employez l’effet Défilement vers le haut par exemple, vous pouvez fixer le point de départ de la première ligne de texte juste en dessous du bord inférieur du Canevas. Pour créer un glissement de texte : 1 Entrez quelques mots ou une ligne de texte sur une nouvelle piste. 2 Formatez le texte en prenant soin de bien régler tout paramètre concernant sa longueur totale (police, taille, crénage, etc.). 3 Choisissez un effet de glissement de la catégorie Défilements et glissements dans l’onglet Effets du Navigateur média. 4 Réglez la vitesse de glissement, désormais visible dans l’aperçu animé en fil de fer, en glissant le bord droit de la barre d’effet dans la Timeline ou en modifiant le réglage Vitesse dans l’onglet Chronométrage de l’Inspecteur. 5 Dans la Timeline, glissez le bord droit de la piste pour lui donner la même durée que l’effet. 6 Si la tête de lecture sur trouve sur la première image, glissez la piste dans le Canevas afin de déterminer sa position de départ. 135 A Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client Si vous rencontrez des problèmes dans LiveType, voici plusieurs ressources pour trouver une solution.  La présente annexe : elle offre des informations sur certains problèmes fréquents rencontrés par les utilisateurs.  Informations de dernière minute : il s’agit d’une page disponible via le menu Aide LiveType et apportant des informations de dernière minute apparues après la publication de ce manuel. Pensez à consulter cette page dès que vous installez LiveType.  AppleCare Knowledge Base : l’assistance AppleCare fournit une base de données de problèmes courants, mise à jour et alimentée régulièrement. Il s’agit d’une ressource gratuite d’une grande utilité pour les utilisateurs de LiveType. Pour accéder à AppleCare Knowledge Base, rendez-vous à la page d’assistance AppleCare à l’adresse http://www.apple.com/fr/support.  Assistance AppleCare : il existe une variété d’options d’assistance à la disposition des utilisateurs de LiveType. Pour en savoir plus, reportez-vous au Guide de service et d’assistance des logiciels professionnels Apple fourni avec votre documentation Final Cut Pro. Foire aux questions Certaines polices tremblent dans le film d’aperçu.  Sachant que LiveType utilise un petit échantillonnage pour les aperçus de basse qualité, des données de pixels donnant un mouvement plus fluide peuvent manquer dans certaines images. Pour de meilleurs résultats, augmentez les réglages de qualité dans la zone de dialogue Propriétés du projet. Mes images apparaissent pixelisées.  Si vous rendez un aperçu, le film s’affiche dans une résolution faible et apparaît légè- rement pixelisé. Par ailleurs, si vous attribuez à des éléments une taille supérieure à celle d’origine, une pixelisation peut aussi se produire.136 Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client LiveType ne s’ouvre plus.  L’enregistrement de certains réglages par défaut peut empêcher l’ouverture de LiveType. Essayez d’effacer votre fichier de réglages par défaut : / Bibliothèque/Preferences/LiveType Pro Defaults.dat. Votre configuration est restaurée aux réglages LiveType d’origine. L’opération revient à choisir LiveType > Réglages > Effacer les réglages dans l’application. L’animation n’est pas fluide sur mon moniteur NTSC.  Utilisez l’option de trame pour une animation plus fluide. Lorsque j’ouvre des titres dans mon éditeur non linéaire ou mon programme de composition, les caractères apparaissent serrés ou leur aspect est incorrect.  Choisissez des propriétés de projet dans LiveType en fonction de la taille et de l’aspect des pixels quel’éditeurutilise. Certains éditeurs non linéaires requièrent une taille exacte d’image même si le titre ne sollicite pas l’image entière. Les pixels carrés correspondent à la valeur 1, les pixels NTSC à la valeur 0,9. Une image clé est « bloquée » au début ou à la fin d’un effet et je ne peux pas la sélectionner, la déplacer ou la supprimer.  Augmentez le zoom de la Timeline afin de voir s’il est possible de sélectionner et de glisser l’image clé à un autre endroit dans l’effet. Sachant que les images clés de début et de fin ne peuvent être supprimées, vous pouvez glisser une image clé interne à l’extrémité de fin de l’effet afin d’en éviter la suppression, quel que soit le zoom appliqué à la Timeline. Pour sélectionner une image clé recouverte, procédez de la manière suivante : 1 Sélectionnez l’image clé de début ou de fin recouvrant l’autre image clé. 2 Choisissez Présentation > Aller à > Image clé suivante (ou Image clé précédente) afin de sélectionner l’image clé « perdue ». 3 Choisissez Édition > Couper. 4 Déplacez la tête de lecture et choisissez Édition > Coller. Lorsque j’applique un effet avec une modification d’éclat ou d’ombre, je ne vois pas de changement dans l’aperçu filaire animé de l’Inspecteur.  Les cases filaires dans l’aperçu montrent la forme de base de chaque glyphe et ne sont pas affectées par les réglages Style. D’autres options d’aperçu, telles que l’aperçu RAM ou le film d’aperçu, offrent des ombres et des éclats.Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client 137 Lorsque je change certains attributs d’une piste, ils ne semblent pas s’appliquer.  Certains paramètres d’effets priment sur ceux de pistes, et il se peut que le paramètre que vous tentez de modifier soit celui qui est « remplacé ». Désactivez les effets associés à cette piste pour voir si les attributs redeviennent actifs. Dans ce cas, la solution passe par la modification des paramètres de l’effet. Je ne parviens pas à sélectionner un élément ou un caractère.  Vérifiez que l’option Verrouiller la position n’est pas sélectionnée dans le menu Disposition. Lorsque vous ajoutez une texture ou un film de fond, cet élément est par défaut verrouillé.  Par ailleurs, vous pouvez cliquer sur un élément utilisant le Canevas dans son intégralité. Essayez de faire un zoom arrière pour voir au-delà du bord du Canevas et révéler son cadre de délimitation.  Prenez également en compte l’ordre des couches lorsque vous sélectionnez un élément dans le Canevas. Si un élément vous gêne pour en choisir un autre, servezvous de la Timeline pour sélectionner la piste en dessous et mettez en évidence les glyphes dans l’une des zones de saisie de l’Inspecteur. Je sélectionne sans le vouloir comme image de fond la texture, l’image ou le film créés sur une piste.  Choisissez Disposition > Verrouiller la position pour empêcher qu’un élément ne soit sélectionné. Lorsque beaucoup d’éléments se trouvent dans le Canevas, l’ensemble est plus lent.  Reportez-vous au chapitre 8, « Aperçu et rendu total de votre film de titrage », à la page 111 pour découvrir comment optimiser les performances d’aperçu. Page Apple destinée aux développeurs d’applications professionnelles Le site Web Apple Developer Connection comporte une page Applications Apple sur laquelle les développeurs créant des contenus ou des extensions pour des applications professionnelles trouveront tout ce dont ils ont besoin. Sur cette page, les développeurs ont accès aux informations de dernière minute et aux ressources techniques, notamment de la documentation pour développeurs, des articles spéciaux et des paquets de développement logiciel (SDK). Les développeurs peuvent également s’inscrire à la nouvelle liste de diffusion pour développeurs d’applications pro. L’URL est la suivante http://developer.apple.com/appleapplications.138 Annexe A Solutions aux problèmes fréquents et assistance client Contact de l’assistance AppleCare LiveType inclut une documentation relative aux options d’assistance de la part d’Apple. Plusieurs niveaux d’assistance existent en fonction de vos besoins. Remarque : dans certains cas d’assistance technique, AppleCare demande des informations autant sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous n’aurez normalement pas à utiliser cette fonctionnalité sauf sur demande d’un représentant d’AppleCare. Quel que soit le problème rencontré, il est conseillé d’avoir les informations ci-après à disposition. Plus vous pouvez communiquer rapidement ces informations, plus vite l’assistance technique peut traiter votre demande.  Le numéro d’identification d’assistance que vous avez reçu avec Final Cut Pro. Il est différent du numéro de série du logiciel utilisé pour activer votre copie de LiveType.  La version de Mac OS X que vous avez installée. Cette information s’obtient en choisissant À propos de ce Mac dans le menu Pomme.  La version de LiveType installée, dont les mises à jour éventuelles. Ce numéro de version s’obtient en choisissant LiveType > À propos de LiveType.  Le modèle d’ordinateur utilisé.  La quantité de RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour LiveType. Pour connaître la quantité de RAM installée, choisissez À propos de ce Mac dans le menu Pomme.  Les équipements de tierce partie connectés à ou installés sur l’ordinateur et leurs fabricants respectifs. Pensez aux disques durs, cartes vidéo, etc.  Tout module de tierce partie ou logiciel installé avec LiveType. L’assistance AppleCare peut être contactée en ligne à l’adresse http://www.apple.com/fr/support/livetype/index.html. 139 B Annexe B Création et modification d’EffectScripts Dans LiveType, les effets sont basés sur le langage EffectScript. Un effet correspond à un fichier texte et représente une séquence QuickTime apparaissant dans le Navigateur média de l’interface LiveType. Chaque ligne d’un EffectScript comporte une commande, suivie d’un groupe d’arguments de commande. Tabulations et espaces sont ignorés. Dans toute commande, deux tirets (--) peuvent être suivis d’un commentaire. Les commentaires sont ignorés par l’interpréteur d’EffectScripts. En-tête Les commandes d’en-tête ci-après doivent figurer au début de chaque EffectScript. EffectScript 1.0 • Prenez 1.0. comme numéro de version de spécification EffectScript. Name « nom de l’effet » • Nomme l’effet. Les guillemets peuvent correspondre à tout délimiteur hormis l’espace (”, ’, /, etc.). Desc « description » • Décrit l’effet. Il peut s’agir d’une longue chaîne, le texte passant à la ligne à l’écran. Chronométrage par défaut Après l’en-tête, un EffectScript doit posséder des réglages de chronométrage par défaut. DefOffset a b c • a est une valeur numérique. • b correspond à %, Secondes ou Images. • c équivaut à Début ou Fin. DefReverse a • a équivaut à 0 pour Avancer, 1 pour Inverser.140 Annexe B Création et modification d’EffectScripts DefSequence a b c • a équivaut à 0 pour Off, 1 pour On. • b est une valeur numérique de % et peut être à virgule flottante. • c correspond à L pour la gauche d’abord, à R pour la droite d’abord. DefRandStart a b c • a équivaut à 0 pour Off, 1 pour On. • b est une valeur numérique et peut être à virgule flottante. • c correspond à %, Secondes ou Images. DefLoop a • a est une valeur numérique, doit être un entier (prenez un chiffre élevé tel que 9999 pour appliquer une boucle continue). DefSpeed a • a est une valeur numérique de % et peut être à virgule flottante. Images clés Après l’en-tête, un EffectScript détermine un nombre d’images clés. Une image clé débute avec une commande Time : Time t • t est la durée de l’image clé en secondes. Chaque commande Time est suivie de commandes de paramètres. Voici l’exemple d’une image clé : Time 0,0 Scale 50 Track -50 Cette image clé signifie qu’au temps zéro secondes, chaque glyphe est mis à l’échelle de 50 % et son crénage diminue de 50 %. La première image clé doit se trouver au temps 0,0 et être suivie d’au moins une autre image clé. Toutes les images clés doivent être répertoriées dans l’ordre. Dans un effet donné, toutes les images clés doivent posséder le même jeu de commandes de paramètres. Les commandes de paramètres ci-après sont valides dans une image clé : Accelerate n • n est un pourcentage d’accélération. Il a une incidence sur le mode d’interpolation de toutes les autres valeurs de paramètres entre cette image clé et la suivante. 0 signale l’absence d’accélération, 100 % une accélération et -100 % un ralentissement.Annexe B Création et modification d’EffectScripts 141 Blur x [y] • x est le rayon de flou en pixels. Si y est précisé, les quantités de flou horizontal et vertical sont différentes. CanvasOffset x y • x et y sont les décalages horizontaux et verticaux, exprimés en pourcentage des dimensions du Canevas. Il s’agit du paramètre utilisé pour les défilements. Color r g b [n] • r, g et b sont des valeurs de couleur dans [0..255]. • n est facultatif et correspond à un pourcentage d’opacité. DoExtrude x • x a la valeur 0 en cas d’absence d’extrusion, 1 s’il y a un volume. DoGlow n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. DoShadow n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. ExtrudeDirection n • n correspond à un angle en degrés, 0 désignant le haut, 90 la droite, etc. ExtrudeLength n • n est la longueur d’extrusion exprimée en pixels. ExtrudeColor r g b • r, g et b sont les valeurs de couleur d’extrusion dans [0..255]. ExtrudeOutline n • n a la valeur 0 pour l’absence de contour, 1 si un contour est appliqué à l’extrusion. GlowBlur n • n est le rayon de flou d’éclat en pixels. GlowColor r g b • r, g et b sont les valeurs de couleur d’éclat dans [0..255]. GlowLayer n • n a la valeur 0 pour Derrière tout, 1 pour À l’arrière-plan, 2 pour Devant et 3 Devant avec remplissage du glyphe. GlowOffset x y • x et y sont les décalages d’éclat en pixels.142 Annexe B Création et modification d’EffectScripts GlowOpacity n • n est le pourcentage d’opacité de l’éclat. GlowScale x y • x et y sont des pourcentages d’échelle d’éclat. GlowWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. HideChar n • n a la valeur 0 pour afficher le glyphe avec des effets de luminosité (Contour, Ombre, Éclat, Volume) ou 1 pour le masquer. HSL h s l • h correspond au réglage d’angle de teinte en degrés, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. • s est le réglage de saturation en pourcentage, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. • l est le réglage de luminosité en pourcentage, la valeur 0 indiquant qu’aucun changement n’a lieu. Leading n • n est un pourcentage modifiant la position de la ligne suivante dans la piste (par exemple, prenez 0 pour placer la ligne suivante sur celle-ci, 100 pour ne pas y toucher ou 200 pour en faire un double). Matte n • n a la valeur 0 pour Off, 1 pour On. Offset x y • x et y sont des décalages horizontaux et verticaux en pixels. Opacity n • n est le pourcentage d’opacité. Il est multiplié par l’opacité du glyphe. Outline n • n est la largeur de pixel pour le contour. Rotate n • n est l’angle de rotation exprimé en degrés, dans le sens des aiguilles d’une montre. Scale x y • x et y sont des multiplicateurs de pourcentage d’échelle, en horizontal et en vertical. La mise à l’échelle est effectuée au niveau du point pivot du glyphe. SetOutlineColor r g b • r, g et b sont de valeurs de couleur du contour dans [0..255].Annexe B Création et modification d’EffectScripts 143 SetOutlineBlur n • n est un nombre en pixels. SetOutlineOnly n • n a la valeur 0 pour Non, 1 pour Oui. SetOutlineWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. ShadBlur n • n est le rayon de flou d’ombre en pixels. ShadColor r g b • r, g et b sont de valeurs de couleur de l’ombre dans [0..255]. ShadLayer n • n a la valeur 0 pour Derrière tout, 1 pour À l’arrière-plan, 2 pour Devant et 3 Devant avec remplissage du glyphe. ShadOffset x y • x et y sont des décalages d’ombre en pixels. ShadOpacity n • n est le pourcentage d’opacité de l’ombre. ShadScale x y • x et y sont des pourcentages d’échelle d’ombre. ShadWarp x1 y1 x2 y2 x3 y3 x4 y4 • les paires x, y correspondent aux quatre points de déformation. Size n • n est un modificateur en pourcentage pour la taille du glyphe. Il a une incidence sur la taille du glyphe, ainsi que sur l’interligne et le crénage dépendant de cette taille. Les glyphes sont dimensionnés par rapport au centre du glyphe sur la ligne. Slide n • n est la quantité de glissement d’un élément sur une piste, exprimée en pourcentage de la longueur de cette piste. Tracking n • n est un pourcentage modifiant la position du glyphe suivant (par exemple, prenez 0 pour placer le glyphe suivant sur celui-ci, 100 pour ne pas y toucher ou 200 pour en faire un double).144 Annexe B Création et modification d’EffectScripts Exemples d’EffectScripts Pour afficher un EffectScript, il suffit d’ouvrir l’un des fichiers d’effets se trouvant dans le dossier Bibliothèque/Application Support/LiveType/Effects de votre disque dur. Voici quelques EffectScripts simples : Zoom avant EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Zoom avant" Name "Zoom avant" Desc "Faire un zoom avant de zéro à normal de chaque glyphe de façon linéaire, en partant de son point pivot. Augmenter en parallèle le crénage de zéro à normal". DefOffset 0 % Début DefSequence 0 0 L DefRandStart 0 0 % DefLoop 1 DefSpeed 100 Time 0,0 Tracking -100 -- crénage de -100%, c’est-à-dire nul. Scale 0 0 -- échelle de 0% Time 2,0 Tracking 0 -- crénage de 0%, c’est-à-dire normal. Scale 100 100 -- échelle de 100%. -------------------------------------------------------------------- Zoom arrière EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Zoom arrière" Name "Zoom arrière" Desc "Faire un zoom arrière de normal à zéro de chaque glyphe de façon linéaire, en partant de son point pivot. Diminuer en parallèle le crénage de normal à zéro". DefOffset 0 % Fin DefSequence 0 0 L DefRandStart 0 0 % DefLoop 1 DefSpeed 105 Time 0,0 Tracking 0 Scale 100 100 Time 2,0 Tracking -100 Scale 0 0 --------------------------------------------------------------------Annexe B Création et modification d’EffectScripts 145 Rotation avec teinte EffectScript 1.0 -------------------------------------------------------------------- -- exemple "Rotation avec teinte" Name "Rotation avec teinte" Desc "Rotation de chaque glyphe autour de son point pivot à une vitesse de 1 retournement/sec. Pour vous amuser, jouez simultanément avec la couleur". DefOffset 0 % Début DefSequence 0 0 L DefRandStart 1 100 % -- la valeur loopCount est élevée pour que la boucle soit active pendant toute la durée. DefLoop 9999 DefSpeed 100 Time 0 Color 255 0 0 -- Tint Red (R=255, G=0, B=0) Rotate 0 Time 1 Color 0 255 0 -- Tint Green (R=0, G=255, B=0) Rotate 120 Time 2 Color 0 0 255 -- Tint Blur (R=0, G=0, B=255) Rotate 240 Time 3 Color 255 0 0 -- Tint Red (R=255, G=0, B=0) Rotate 0 -------------------------------------------------------------------- 147 Glossaire Glossaire 16:9 Proportion d’écran large pour la vidéo. Le rapport entre la largeur et la hauteur de la zone visible de l’image vidéo, également nommé proportion de l’image, est de 16:9, ou 1,78. AVI Acronyme d’Audio-Video Interleaved, le format standard de Microsoft pour la vidéo numérique. aspect des pixels Rapport entre la hauteur et la largeur des pixels composants l’image. Les pixels NTSC sont carrés (ratio 1:1), contrairement aux pixels D-1. canal alpha Un canal d’images supplémentaire utilisé pour enregistrer des informations de composition. Les canaux alpha sont souvent de 8 bits, certaines applications prenant toutefois en charge des canaux de 16 bits. Seuls certains formats, tels que PICT et le code Animation QuickTime, prennent en charge des canaux alpha. canaux Peut désigner des canaux de couleurs ou alpha. Les informations de couleurs et de transparence relatives aux plans vidéo et graphiques sont divisées en canaux individuels. Canevas L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, où vous placez du texte et des objets, créez les chemins d’animation et observez le résultat obtenu au fil de votre composition. chutier Dans Final Cut Pro, fenêtre contenant vos plans, transitions, effets et générateurs. Le chutier permet d’organiser tous ces éléments, de les trier, d’y ajouter des commentaires, de les renommer, etc. CMYK Acronyme de Cyan Magenta Yellow Black. Espace de couleur généralement utilisé pour des images imprimées avec des imprimantes jet d’encre à 4 couleurs ou offset. codec Abréviation de compresseur/décompresseur. Composant logiciel servant à convertir la vidéo ou l’audio d’une forme décompressée à une forme compressée, dans laquelle le stockage a lieu. Sorenson Video et Cinepak sont des codecs vidéo QuickTime courants. Également désigné par le terme compresseur.148 Glossaire composition Processus de combinaison de deux images vidéo ou électroniques ou plus dans une seule image. Ce terme peut également faire référence à la création de divers effets vidéo. compression Processus réduisant la taille de fichiers audio, vidéo ou graphiques en supprimant les données redondantes ou de moindre importance. Voir aussi codec. décompression Processus de création d’une image pouvant être lue à partir d’un fichier audio, vidéo ou graphique compressé. données LiveType Terme collectif désignant les LiveFonts, textures et objets dans LiveType, tous étant conçus à l’aide du format .afd 32 bits pour les polices animées. durée Temps durant lequel une piste ou un effet existe dans la Timeline. DVD Un disque DVD s’apparente à un CD-ROM ou un disque audio, sauf qu’il emploie des méthodes de stockage de densité supérieure afin d’offrir plus de possibilités. écran large Le format écran large permet de tourner et de projeter un film sur un écran de cinéma. Contrairement au ratio 4:3, les images d’origine ne sont pas coupées. Avec l’avènement de la vidéo haute définition, la vidéo 16:9 écran large est devenue très populaire. effet Dans LiveType, ensemble de paramètres d’attributs et de chronométrage animant un élément. élément Dans LiveType, tout ce que vous placez sur une piste :un caractère, un bloc de texte sur une seule piste, un objet, un film, une texture ou une image. filaire Le mode d’aperçu basique de LiveType, représentant les caractères et les objets sous forme de cadres de délimitation. L’intérêt des aperçus filaires est leur temps de rendu très court pour montrer l’animation d’éléments. FireWire Marque déposée d’Apple pour le standard IEEE 1394. FireWire est une interface rapide et versatile servant à connecter des caméras DV à des ordinateurs. FireWire s’adapte parfaitement à des applications déplaçant de grandes quantités de données. Il peut par ailleurs permettre de connecter des disques durs, des scanners et d’autres types de périphériques. format NTSC Le sigle NTSC correspond à National Television Standards Committee, une organisation fixant les standards de diffusion aux États-Unis. Le terme « vidéo NTSC » se rapporte au standard vidéo établi par ce comité. Il se caractérise par une gamme de couleurs restreinte, un entrelaçage, sa taille de 720 x 480 pixels environ et une vitesse de 29,97 ips. format PAL Acronyme de format Phase Alternating Line. Format vidéo entrelacé de 25 ips (625 lignes par image) largement utilisé en Europe.Glossaire 149 glyphe Caractère isolé sur une piste. Un glyphe correspond souvent à une lettre ou un symbole, sachant qu’un objet, une texture ou un élément importé peuvent également être désignés comme glyphes dans LiveType. image La vidéo se compose d’un nombre d’images fixes donnant l’impression d’une animation lorsqu’elles sont lues. La vidéo NTSC lit 29,97 images par seconde, la vidéo PAL 25. Chaque image vidéo diffusée se compose de deux trames, ce qui diffère du mode de gestion des images au format film. Une image film est une photographie et ne possède pas deux trames distinctes. image clé Marqueur spécial soulignant un changement de valeur pour l’un des paramètres d’un effet appliqué. Lorsque deux images clés sont définies dans LiveType, l’application les utilise pour donner une transition fluide. importation Processus d’insertion de divers types de fichiers dans un projet LiveType. Les fichiers importés sont généralement créés ou capturés dans une autre application. Inspecteur L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, servant à insérer du texte et à appliquer des attributs, des styles et des paramètres d’effets à des éléments de titrage. LiveFont Les LiveFonts sont des jeux de caractères 32 bits. La plupart des LiveFonts sont des animations informatisées. Elles peuvent toutefois se composer de données vidéo ou de photos. marqueurs Dans Final Cut Pro, les marqueurs désignent les points de montage signalant le début et la fin d’un plan ou des points de référence indiquant des passages intéressants dans les plans et séquences. Navigateur média L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, servant à sélectionner des polices, des objets, des textures et des effets. numérique Qualificatif de données stockées ou transmises sous forme de séquences de 1 et de 0. Le plus souvent, il s’agit de données binaires représentées à l’aide de signaux électroniques ou électromagnétiques. Les séquences QuickTime sont par exemple numériques. objet Dans LiveType, les objets sont des éléments de 32 bits. À l’instar des LiveFonts, il peut s’agir d’animations informatisées, de vidéo ou de photographies, ainsi que d’autres éléments tels que des sous-titres. PICT Format de fichier d’image fixe développé par Apple. Les fichiers PICT peuvent contenir des images vectorielles et bitmap, ainsi que du texte et un canal alpha. PICT est un format très répandu sur les ordinateurs Mac OS.150 Glossaire piste Dans LiveType, une piste contient un élément et ses attributs. Dans le Canevas, une piste apparaît sous forme de ligne bleu foncé, généralement à la base du texte, de l’objet ou de l’image qu’elle contient. Une piste peut être modifiée pour former un chemin d’animation que suivra son contenu. Dans la Timeline, une piste est symbolisée par une barre numérotée, les effets appliqués se trouvant souvent en dessous. pixel Point dans une vidéo ou une image fixe. Généralement, la résolution basse d’un moniteur est de 640 pixels de largeur par 480 pixels de hauteur. Les vidéos numériques sont souvent de 320 x 240 pixels. poignées de Bézier Poignées bidirectionnelles contrôlant ou modifiant la courbe d’un segment de ligne entre la poignée et le point suivant, de l’un des deux côtés. Plus une poignée est éloignée de son point de vertex, plus elle courbe le segment de ligne concerné. Pour déplacer des poignées de direction, glissez-les. police Jeu complet de caractères. Voir aussi LiveFont. postproduction Processus de montage de film ou de vidéo après obtention des données sources. proportion Rapport entre la largeur et la hauteur d’une image vidéo sur votre écran. La proportion la plus courante est le ratio 4:3 des écrans de téléviseurs. QuickTime La technologie multimédia multi-plateforme d’Apple. Largement utilisée pour les CD-ROM, la vidéo diffusée sur le Web, le montage, etc. RAID Acronyme de Redundant Array of Independent Disks. Méthode dotant les éditeurs non linéaires de plusieurs méga-octets de stockage de données à haute performance en regroupant des disques durs meilleur marché, plus petits et plus lents. RAM Acronyme de random-access memory. Capacité de mémoire de votre ordinateur, exprimée en octets et déterminant la quantité de données pouvant être à tout moment traitée et stockée temporairement. rendu Dans LiveType, processus de combinaison d’éléments de projets à des effets appliqués, image par image. Une fois rendue, la séquence de titrage peut être lue en temps réel. RGB RGB Abréviation de Red Green Blue. Espace de couleur généralement utilisé sur les ordinateurs. Chaque couleur est décrite selon l’intensité de ses composants rouges, verts et bleus. Cet espace de couleur convertit directement les phosphores rouges, verts et bleus utilisés par les moniteurs. L’espace couleur RGB possède une immense gamme pouvant ainsi offrir une large palette. SECAM Acronyme de Sequential Couleur Avec Memoire. Standard télévisuel français de lecture. Similaire à PAL, avec une vitesse de lecture de 25 ips.Glossaire 151 séquençage Traitement d’effet dans lequel chaque glyphe d’une piste est transformé de façon individuelle. Un effet séquencé commence par transformer un caractère avant de passer au suivant, et ainsi de suite. texture Dans LiveType, les textures sont des animations plein écran servant de fonds, de remplissages ou de bordures. TIFF Acronyme de Tagged Image File Format. Format de fichier graphique pixelisé largement utilisé, développé par Aldus et Microsoft et gérant le monochrome, les tonalités de gris et les couleurs 8 bits et 24 bits. timecode Méthode associant chaque image de film ou vidéo dans un plan avec une unité de temps séquentielle. Le format est heures:minutes:secondes:images. Timeline L’une des quatre fenêtres principales de l’interface LiveType, affichant le chronométrage des éléments de projets et les effets qui leur sont appliqués. trame La moitié d’une image vidéo entrelacée se compose de lignes paires, l’autre de lignes impaires. Les trames vidéo s’alternent chaque 1/60e de seconde dans une vidéo NTSC pour faire défiler 30 images par seconde. Il existe deux trames pour chaque image, une supérieure, une inférieure. vidéo numérique Fait référence à la capture, la manipulation et le stockage de vidéo, à l’aide du format numérique, comme peut le faire QuickTime. Par exemple, un caméscope numérique est une caméra vidéo capturant et stockant des images sur un support numérique tel que DV. La vidéo peut ainsi être facilement importée. X Désigne la coordonnée X dans la géométrie cartésienne. Cette coordonnée correspond à l’emplacement horizontal. Y Désigne la coordonnée Y dans la géométrie cartésienne. Cette coordonnée correspond à l’emplacement vertical dans des effets d’animation. zone de titre sécurisé Partie de l’image vidéo qui apparaîtra toujours sur les téléviseurs. La zone de titre sécurisé occupe 80 % de l’écran. 153 Index Index A aide, en ligne 10–11 alignement de pistes de texte 65 angles, piste 50 animation animation segmentée LiveFont 63 images clés et 96 importation de fichiers 84 types d'éléments animés 8 animation segmentée LiveFont 63 aperçu d'éléments aperçu filaire animé 20 aperçu RAM 17, 37, 112 aperçus figés 111 aperçus filaires 21, 37, 111, 136, 148 aperçus suspendus 112 effets 105 effets prédéfinis 91 films de titrage 111–113 aperçu filaire animé 20, 21, 111, 136, 148 aperçu RAM 17, 37, 112 aperçus filaires 21, 37, 111, 136, 148 AppleCare Knowledge Base 135 Apple Store 12 application FontBook 80 assistance AppleCare 135, 138 attributs affectation 24 éléments importés 87 films 87 images numériques 87 objets 87 pistes 137 autres applications 117 B bannières, Web 35 bannières Web 35 barre de fond 27, 43 boucle d'éléments effets 94 bouton Boucle 112 boutons Activer/Désactiver 28 C canaux 147 canaux alpha 8, 66, 82, 147 Canevas 14–19 ajout d'objets au 82 ajout de texte au 59–60 ajout de textures au 83 Aperçu RAM dans le 112 commandes de lecture 16 contrôles de zoom 16 couleur 37 description 13, 14, 147 fond. Voir fonds grilles 18 guides 18 illustration 13, 14 isolement de pistes 19 personnalisation 17–19 positionnement de pistes 49 réglage d'images clés dans le 98 règles 17 utilisation de pistes dans 15, 150 caractères affectation d'effets à des 110 chemins d'animation 98 effets caractères spéciaux 127–130 éléments comme des 86 ensembles de caractères 62 espacement 65 modification de caractères individuels 79–80 problèmes lors de la sélection de 137 réglages de style 70 serrés 136 supprimer les effets sur des 92 verrouillés 137 catégories effets prédéfinis 90 Navigateur média 30 champ de description 36 champs champ de description 36154 Index chemins d'animation ajout aux effets 106 défilement ou glissement de texte 132 description 98 non fluides 136 chutiers 147 codec Animation 117, 118 codec BMP 118 codec Cinepak 118 codec Component vidéo 118 codec DV 118 codec DVCPRO-NTSC 118 codec DVCPRO-PAL 118 codec Graphismes 118 codec Intel Raw 118 codec PhotoJPEG 118 codec Planar RGB 118 codec PNG 118 codecs description 147 exportation de films et 117 QuickTime 118, 147 codecs H.261 et 263 118 codecs Motion JPEGA et JPEGB 118 codecs Sorenson Vidéo et Vidéo 3 118 codec TGA 118 codec TIFF 118 codec Vidéo 118 commande Réveler dans le Finder 110 commande Réveler dans le Navigateur média 110 composition 148 compresseurs. Voir codecs compression 148 contours extrudés 73 contrôles de transport 16 contrôles de zoom dans le Canevas 16 curseur de zoom de la timeline 28 EffectScripts pour les 144 coordonnée x 151 coordonnée y 151 copie d'éléments effets 95, 104 images clés 103 pistes 53, 104 couches affectation aux traitements de 70 piste 56 techniques avancées 130–131 trous dans les. Voir fonction de remplissage couleur attributs 24 Canevas 37 CMYK 147 éclat ou ombre 71 fond 37, 41, 43 images importées 87 réglages d'extrusion 74 RGB 150 texte 66–67 curseur de zoom de la timeline 28 curseur Retard 55 D décalage d'éléments paramètre de décalage du Canevas 132 décompression 148 défilement de texte 132 déformation d'éléments 71, 123–125 dépannage 135–138 défilement ou glissement de texte 132 désactiver des polices 80 LiveFonts dans des grandes tailles de texte 65 positions des images de remplissage et de fond 77 problèmes fréquents 135–137 rendu des trames déformé 38 ressources de 135 déplacer des éléments groupes d'effets 95 pistes regroupées 57 direction des extrusions 74 disques DVD 148 dissociation de pistes 58 données numériques 149 dossier Effects 29, 144 dossier Images 30 dossier LiveFonts 29 dossier Objects 29 dossiers 29–30 dossier Templates 29 dossier Textures 29 duplication d'éléments chaînes d'éléments 86 effets 95, 104 images clés 103 pistes 104 durée description 148 effets 91, 94 pistes 55 E édition de films LiveType dans Final Cut Pro 116 EffectScript Rotation avec teinte 145 EffectScripts 139–145 EffectScript Zoom arrière 144 EffectScript Zoom avant 144 effet Fade In 100–102 effet Glisser 125 effet imbrication de mots 121Index 155 effet Needle Drop 123–125 effets ajout d'images clés à des 103 aperçu 91, 105 application à des pistes 90–91 attribution d'un nouveau nom 105 utilisation de caractères ou glyphes individuels 110 considérations 89 copie d'images clés dans les 103 création personnalisée 106–109 désactivation 28, 57, 92, 115 description 22, 89, 139, 148 duplication 95 durée des 148 enregistrement 105 exemples d' 100–102 fichiers d'effets 29 groupes d' 95 liste des 90 dans LiveType 8 modification 95–102 ordre des 95 prédéfinis. Voir effets prédéfinis recherche 110 réglages du chronométrage 23, 92–94 séquencés 151 stockage 29, 144 dans la timeline 27 effet Screech 125 effets prédéfinis Voir aussi effets aperçu 91 application à des pistes 90–91 pour des caractères ou glyphes individuels 110 désactivation 92 liste des 90 modification 95–105 ordre des 95 réglages du chronométrage 92–94 effets séquencés 63, 94, 151 éléments Voir aussi objets création de chaînes d' 86–87 description 148 importés. Voir éléments importés problèmes lors de la sélection d' 137 redimensionnement 85 repositionnement 85 rotation 69, 85 types d' 8 verrouillés 137 éléments cachés 79 éléments d'échelle attributs pour 24 effets éclat ou ombre 71 éléments non textuels 85, 87 éléments textuels 68 éléments de décalage attributs pour 24 éclat ou ombre 71 éléments non textuels 87 texte 69 éléments de regroupement pistes 28, 57–58 éléments de remplissage. Voir fonction de remplissage éléments de rotation attributs pour 24 éléments non textuels 87 éléments importés Voir aussi éléments considérations de taille 115 création de chaînes de 86–87 performances système et 115 redimensionnement 85 transformation 85–87 éléments invisibles 79 éléments passant en boucle effets LiveFonts 63 éléments verrouillés caractères 137 éléments 137 films 85 pistes 28 textures 85 ensembles de caractères 62 en-têtes dans EffectScripts 139 épaisseur du texte du contour 72 espace de couleur 147, 150 espace de couleur CMYK 147 espace de couleur RGB 150 espacement dans le texte 65 explosion des polices 131 exportation d'éléments 116, 117, 118–119 extension .afd 113 extension .afp 113 extension .ipr 32 extension .ltfx 29 extension .ltlf 29 extension .ltob 29 extension .lttm 29 extension .lttx 29 extrémités liaison 52 pistes 15 F FAQ (Foire aux questions) 135–137 fenêtre Glyphe 66–69 fenêtre Paramètres actifs 96156 Index fichiers données 30 fichiers d'effets 139 fichiers de projets 32 importés 30 inclus dans LiveType 29 profils d'assistance 138 fichiers de données 30 fichiers média description 148 importation de 30 inclus dans LiveType 29 versions antérieures des 30 fichiers PICT 149 fichiers source 30 figer les aperçus 111 films Voir aussi film de titrage aperçu. Voir films d'aperçu attributs 87 déverrouillage de la position de 85 fond. 43–45 importation 43–45, 84 lecture en boucle dans les 112 qualité de sortie 114 remplissage du contenu d'une piste avec des 77 rendu 117–119 styles 87 films d'aperçu description 113 enregistrement 113 qualité des 114 rendu 113 films de fond 43–45 films de titrage Voir aussi films aperçu 111–113 rendu 117–119 Final Cut Pro édition de films LiveType dans 116 importation de films LiveType 116 rendu de projets LiveType dans 116 FireWire 148 flou attributs 24 éléments non textuels 87 éléments textuels 71 réglages 68 foire aux questions (FAQ) 135–137 fonction de remplissage 24, 74–79, 87, 121–123 fonds 41–45 ajout 41–45 à texture 42 couleur 37, 41, 43 importation d'images pour les 44 présentation 15 réglages 37 rendu 37, 45 révéler dans les remplissages 74 rôle des 41 transparents 75–76 fonds transparents 75–76 formatage du texte 63–74 format AVI 43, 84, 118, 147 format BMP 43, 84, 118 format d'image QuickTime 44, 84, 118 format de film QuickTime 44, 84, 117 format DV 43, 84 format écran large 148 format FLC 118 format Flux DV 118 format GIF 35, 43, 84 format Heuris MPEG 118 format image JPEG 2000 118 format Intel Indeo Vidéo r3.2 118 format JPEG 43, 84, 118 format MacPaint 118 format MPEG-2 43, 84, 118 format MPEG-4 43, 84, 105, 118 format NTSC 148 format PAL 148 format Photoshop 43, 84, 118 format PICS 43, 84 format PICT 43, 84, 118, 149 format PLS 43, 84 format PNG 44, 84, 118 formats Voir aussi formats spécifiques exportation 118–119 importation 43, 84 format SECAM 150 formats « file pair » 30 format SGI 44, 84, 118 format Targa 44, 84 format temporel SMPTE 36 format TGA 118 format TIFF 44, 84, 151 fréquences 35 G glissement de texte 133 glissements ripple 55 glyphe couleur 66–67 glyphes 136, 149 affectation d'effets à des 110 chemins d'animation 98 effets caractères spéciaux 127–130 éléments comme des 86 modification de glyphes individuels 79–80 options de transformation 67–69Index 157 supprimer les effets sur des 92 graphismes. Voir images grille affichage 17, 37 masquage 37 personnalisation 18 réglages 18, 37 grossissement de la vue. Voir contrôles de zoom groupe d'éléments effets 95 guides, Canevas 18 guides réticules 18 H haute qualité 114 HSL (Teinte, Saturation et Luminosité) 66 I IEEE 1394 (FireWire) 148 images Voir aussi images clés affichage dans la timeline 27 description 149 fixes 44 fond 44 images affiches 113 images proxy 19, 113 importation 44, 84 numériques 87 pixelisées 135 recherche 110 réglages temporels 36 remplissage du contenu d'une piste avec des 77 stockage 30 images affiches 113 images clés 96–98 affichage des paramètres 96 ajout à des effets 103 « bloquées » 136 cachées 136 copie d' 103 déplacement 103 description 28, 149 EffectScripts 140–143 modification de toutes les images clés 98 présentation 96 réglage de paramètres 97–98 rotation et 69 suppression 103 images clés cachées 136 images clés invisibles 136 images fixes 44 images numériques 87 Voir aussi images images pixelisées 135 images proxy 19, 113 importation d'éléments dans d'autres applications 117 description 149 fichiers de données 30 films 43–45, 84 films de fond 43–45 projets LiveType dans Final Cut Pro 116 formats pour l' 43, 84 images 44, 84 images de fond 44 images fixes 44 Inspecteur 20–24 aperçu filaire animé 21 description 13, 20, 149 illustration 13, 20 LED dans l' 98 onglets dans l' 21–24 options de formatage 64 zones de saisie de texte 20, 60 instructions d'action sécurisée 15 instructions de titre sécurisé 15 interligne, texte 65 L largeur d'images GIF 35 LED, Inspecteur 98 liaison d'extrémités 52 lignes standard de texte 69 listes de diffusion pour les développeurs d'applications Pro 137 LiveFont Nitro 131 LiveFonts description 8, 149 ensembles de caractères 62 et polices système 61 réglage du chronométrage 62–63 techniques avancées 130–131 LiveType 114 aide en ligne 10–11 fichiers d'effets 29 fichiers média 29, 148 impossible d'ouvrir 136 introduction à 7–12 restauration de la disposition par défaut 14 site Web 11 longueur des extrusions 74 M Mac OS, version de 138 marqueurs chronométrage 45 description 149 point d'entrée 27 point de sortie 27158 Index sélection de rendu 27, 115 séquence 96–98 marqueurs de chronométrage 45 marqueurs de la sélection de rendu 27, 115 marqueurs de séquence 96–98 marqueurs des points d'entrée et de sortie 27 matériel à noter pour communication à l'assistance technique 138 rendu des trames et 38 mémoire 115, 138, 150 menu local Alpha 66 menu local Paramètre 99 modèles 31–32 description 10 enregistrement de projets sous forme de 32 ouverture 32 stockage 29 moniteurs NTSC 136 N Navigateur média catégories dans 30 description 13, 25, 149 fichiers média dans 30 navigateur modèles 32 noms d'effets modifiés 105 O objets Voir aussi éléments ajout au Canevas 82 animés 8 attributs 87 création de chaînes d' 86–87 description 8, 149 manipulation d' 82 redimensionnement 85 stockage 29 styles 87 traitements 22 transformation 85–87 objets Particles 19 onglet Attributs 24, 66 onglet Chronométrage 23, 62–63, 93–94 onglet Effets 22, 89 onglet Objets 82 onglets de projets, timeline 26 onglet Style 22, 70–74 onglet Texte 21, 64 onglet Textures 83 opacité attributs 24 éclat ou ombre 71 fonds 41 remplissages. Voir fonction de remplissage rendu des fonds et 45 texte transparent 68 option aléatoire pour effets 93 pour effets LiveFonts 63 option extrusion du contour 73 option Priorité de trame 36 options de crénage pour le texte 65 options Suspendre premier et Suspendre dernier 63, 94 ordre des effets 95 P palette de caractères 127 paramètre Couleur 66 paramètre de décalage du Canevas 132 paramètre Échelle 68 paramètre Glisser 52 paramètres d'images clés 96 indicateurs LED 98 paramètres actifs 99 paramètres actifs 99 paramètre Taille 68 performances d’aperçu 114–115, 137 pistes 47–58 activation/désactivation 28 ajout 53 application d'effets prédéfinis à des 90–91 attributs 97, 137 chronométrage 23, 54–55 couches 56 courbes 51–52, 125–127 création de chaînes d'éléments sur des 86–87 déplacement 49, 55 désactivation 28, 57, 115 description 15, 47, 150 dissociation 58 duplication 53 duplication des effets sur des 95 durée 55, 148 extrémités 15 forme des 49 groupes d'effets dans 95 illustration 49 inclinaison 49 isolement dans le Canevas 19 liaison d'extrémités 52 manipulation dans la timeline 150, 54–58 manipulation du Canevas 15, 150 numérotation 27 points de contrôle 50–52 redimensionnement 49 regroupement 28, 57–58Index 159 remplacement d'éléments sur les 87 remplissage avec des films 77 remplissage avec des images 77 remplissage avec une texture 78 rendu d'aperçus 115 réorganisation 56 retarder l'apparition 55 saisie de texte sur 60 sélection 64 suppression 53 texte. Voir pistes de texte verrouillage de la position 28 vides 53 pistes courbes 51–52, 125–127 pistes de texte alignement 65 changement de polices 60 courbes 125–127 modification de caractères dans des 79–80 texte dans les 59 pixels 36, 136, 150 pixels carrés 136 pixels NTSC 136 plans vidéo, importation 43 poignées d'échelle 81 poignées de Bézier 51, 150 poignées de rotation 81 poignées pour les objets 81 points de contrôle 15, 50–52 polices Voir aussi texte animées 8 changement pour des pistes de texte 60 choix 59–60 couleur 66–67 désactiver 80 description 150 polices nécessaires 80 problèmes avec les 135 système 61, 62, 67 polices système changement de la couleur de 67 pour le défilement ou le glissement de texte 132 description 61 durée des 62 contre LiveFonts 61 position des effets 95 préréglages, projet 35 procédures, création de titres 9 processus de postproduction 150 processus de titrage 7, 8 profils pour l'assistance 138 projets chronométrage Voir réglages du chronométrage configuration 31–37 démarrage 33 enregistrement de modèles sous forme de 32 fonds. Voir fonds préréglages pour les 35 propriétés 31, 34–37 réglages de qualité 36 réglages par défaut 33 rendu 117–119 rendu dans Final Cut Pro 116 projets LiveType. Voir projets proportion 136, 147, 150 proportion 16:9 147 proportion de l'image 147 proportion des pixels 36, 147 propriétés, projet 31, 34–37, 114 Q qualité brouillon 114 qualité normale 114 QuickTime codecs 118, 147 description 150 effets et 105 plans d'aperçu et 105 R raccourcis clavier 28 RAM 115, 150 recherche d'éléments via la timeline 110 réglage Afficher contour seulement 72 réglage Rendre le fond 37 réglages de la hauteur pour GIF 35 réglages de qualité 36 réglages du chronométrage contrôle 23 EffectScripts 139–140 effets 92–94 format temporel 36 heure de début 36 LiveFonts 62–63 dans l'onglet Chronométrage 62–63 réglage temporel SMPTE Drop 36 règle de l'image 26 règles affichage 17, 37 masquage 37 réglages 37 remplacement d'éléments sur les pistes 87 rendu 117–119 amélioration de la vitesse de 115 changement de la sélection 27 critères temporels 114 description 150 films d'aperçu 113 dans Final Cut Pro 116 fonds 37, 45160 Index ordre de rendu des trames 36, 38–39 qualité du 114 réglages de 114 réglages de la qualité 37 réordonner les effets 95 ressources de dépannage 135 sites Web Apple 12 restaurer les positions des caractères 80 retard d'éléments effets 94 effets LiveFonts 63 retarder des éléments contenu de la piste 55 rotation d'éléments EffectScript pour 145 éléments non textuels 85 texte 69, 80 S sauvegarde des effets modifiés 105 scripts (EffectScripts) 139–145 séquences recherche via la timeline 110 sites Web AppleCare 135, 138 Apple Developer Connection 137 Apple Store 12 Applications Apple 137 FireWire 12 LiveType 11 service et assistance Apple 12 sites Web Apple 12, 135, 137 site Web Apple Developer Connection 137 site Web Applications Apple 137 stockage RAID 150 style Contour 22, 72–73, 87 style Éclat 22, 70–71, 87, 123–125, 136 style Ombre 22, 70–71, 87, 123–125, 136 styles éléments importés 87 films 87 images numériques 87 objets 87 texte 70–74, 123–125 style Volume 22, 73–74, 87 suppression d'éléments images clés 103 pistes 53 suppression de guides 18 Suspension d'aperçus 112 symboles 127–130 T taille de fichier 115, 127 terminologie 147–151 test du rendu des trames 38 tête de lecture 26 texte 59–80 alignement 65 caractères spéciaux 127–130 couleur 66–67 crénage 65 défilements et glissements 132–133 déformation 71, 123–125 effet contour 72–73 effet éclat 70–71, 123–125 effet extrusion 73–74 effet imbrication de mots 121–123 effet ombre 70–71, 123–125 effet remplissage 24, 74–79, 121–123 formatage 63–74 insertion 59–61 interligne 65 lignes standard 69 modification de caractères 79–80 polices. Voir polices rotation 69, 80 saisie et modification 21, 59–60 styles 70–74, 123–125 taille du 65, 68 traitements 22 transformation 67–69 textures ajout au Canevas 83 animées 8 création de chaînes de 86–87 description 8, 151 déverrouillage de la position de 85 fonds 42 manipulation de 83 redimensionnement 85 remplissage du contenu d'une piste avec des 78 stockage 29 transformation 85–87 timecode 26, 151 Timeline 26–28 affichage d'images dans la 27 barre de fond 43 déplacement d'images clés dans la 103 description 14, 26, 151 effets dans la 27 illustration 13, 26 manipulation de pistes dans la 27, 54–58, 150 onglets de projets 26 recherche d'éléments avec la 110 tête de lecture 26 timecode 26 titrage de films procédure de création 9 touches d'accès rapide 28Index 161 trames description 151 ordre de rendu 36, 38–39 transformation d'éléments éléments importés 85–87 texte 67–69 transparence fond 41 rendu et 45 texte 68 trous dans les couches. Voir fonction de remplissage U utilitaire FontMaker 8 utilité de la touche Maj. Voir Visualiseur de clavier V valeurs de luminosité 66 valeurs de saturation 66 valeurs de teinte 66 vidéo entrelacée 36 NTSC 149 numérique 151 PAL 149 vidéo entrelacée 36 vidéo NTSC 148, 149 vidéo numérique 151 vidéo PAL 149 visualiseur de clavier 62 vitesse ajuster au contenu de la piste 55 des effets 94 films LiveFont 63 Z zone de dialogue AFD manquante 113 zone de dialogue des Préférences 30 zone de dialogue Police 128 zone de dialogue Propriétés du projet 34–37, 114 zone de titre sécurisé 15, 151 zones de saisie de texte 20, 60 Pour afficher le manuel, cliquez sur une rubrique dans le volet latéral. Pour afficher le manuel Instruments et effets Logic Studio, cliquez sur le lien ci-dessous. m Instruments et effets Logic Studio WaveBurner Manuel de l’utilisateur? Apple Inc. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. En vertu des lois sur les droits d’auteur, ce manuel ne peut être copié, en partie ou intégralement, sans l’autorisation écrite d’Apple. Vos droits sur le logiciel sont régis par l’accord de licence qui l’accompagne. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo Apple sur un clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans l’autorisation préalable écrite d’Apple peut constituer une contrefaçon de la marque et une concurrence déloyale en violation des lois fédérales et nationales. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple met régulièrement sur le marché de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui illustrent le présent ouvrage peuvent diffé- rer légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, Logic, Mac, Macintosh et Mac OS sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder et SuperDrive sont des marques d’Apple Inc. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. 3 1 Table des matières Préface 7 Introduction à WaveBurner 8 Création d’un CD avec WaveBurner 9 Présentation Chapitre 1 11 Interface WaveBurner 12 Barre d’outils 13 Vue d’ensemble 13 Zone Vue onde 15 Liste des séquences 16 Liste des pistes 17 Fenêtre de module 18 Fenêtre Données de la séquence 21 Fenêtre Données de la piste 22 Fenêtre Données du point d’index 23 VU-mètre 23 Personnalisation de la barre d’outils Chapitre 2 25 Premiers contacts avec WaveBurner 25 Éléments d’un projet 26 Création, ouverture et enregistrement de projets 26 Ajout de fichiers audio à un projet 27 Gestion des noms dans WaveBurner 27 Audition de projets et contrôle de la lecture 29 Navigation dans la zone Vue onde Chapitre 3 31 Utilisation des séquences 31 Sélection de séquences 32 Copie de séquences 32 Réorganisation des séquences 32 Déplacement de séquences 33 Application de Trims aux séquences 33 Scission de séquences 34 Ajustement des niveaux 34 Recherche de la présence d’écrêtage dans une séquence4 Table des matières 35 Normalisation des séquences 37 Ajout et ajustement de fondus 39 Bounce d’une séquence 40 Changement de nom des séquences 40 Suppression de séquences Chapitre 4 41 Utilisation des pistes 41 Liste des pistes 43 Fenêtre Données des pistes du CD 44 Bounce d’une piste Chapitre 5 45 Utilisation de marqueurs 45 Types de marqueurs 46 Insertion et suppression de marqueurs 47 Déplacement de marqueurs Chapitre 6 51 Utilisation des effets 51 Modules d’effet inclus dans WaveBurner 52 Utilisation de modules d’effet Audio Units 53 Ajout et suppression de modules 54 Dérivation de modules 54 Ajustement des paramètres des modules 55 Modification de l’ordre des modules 55 Utilisation du VU-mètre Chapitre 7 57 Gravure d’un projet sur CD 57 Préparation à la gravure d’un CD 57 Graveurs de CD pris en charge 57 Définition des options du disque 59 Aperçu des transitions 60 Gravure du CD Chapitre 8 61 Définition des préférences dans WaveBurner 61 Préférences générales 62 Préférences du gestionnaire audio 62 Préférences pour l’aperçu 63 Préférences pour la gravure 63 Préférences pour les bounces 64 Préférences SDII 65 Préférences pour les informationsTable des matières 5 Annexe 67 Raccourcis clavier de WaveBurner 67 Commandes de fichiers 67 Commandes d’édition 67 Exploitation des disques 68 Commandes de séquences 68 Commandes d’affichage 68 Exploitation des transports 69 Commandes de la zone d’affichage Onde 69 Commandes de fenêtres 69 Commandes d’aide 7 Préface 1 Introduction à WaveBurner WaveBurner est une application qui vous permet d’assembler, de mastériser et de graver des CD audio à l’aide du lecteur SuperDrive ou du graveur de CD pris en charge par Mac OS X. Les CD audio créés à l’aide de WaveBurner peuvent être lus sur n’importe quel lecteur de CD audio et servir de prémasters pour la production de masse. WaveBurner prend en charge toutes les options de la norme Livre rouge pour le stockage des données de CD audio. Vous pouvez ajouter au maximum jusqu’à 99 pistes et 99 sousindex par piste allouable selon la norme Livre rouge, inclure des codes ISRC pour chaque piste, définir des indicateurs d’anti-copie et de préaccentuation pour chaque piste, ainsi qu’ajouter des codes UPC/EAN pour le CD. WaveBurner prend également en charge la norme de texte du CD, ce qui vous permet d’ajouter des informations lisibles sur n’importe quel lecteur CD compatible avec le texte du CD. Vous créez un CD en ajoutant des fichiers audio à un projet WaveBurner. Ces fichiers audio apparaissent sous forme de séquences dans la fenêtre du projet, dans laquelle vous pouvez les modifier et les organiser graphiquement ou numériquement. Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles ou au projet global en utilisant les effets inclus ou les modules Audio Unit installés sur votre ordinateur. Vous pouvez modifier les pauses entre les pistes et ajouter des fondus entrants, sortants et enchaî- nés. Une fois votre projet terminé, vous pouvez le graver sur un CD.8 Préface Introduction à WaveBurner Création d’un CD avec WaveBurner WaveBurner facilite la création de CD audio de qualité professionnelle, de façon très simple. La rubrique suivante détaille le flux de travaux impliqué dans un projet WaveBurner typique. Étape 1 : Ajoutez des fichiers audio Vous commencez par créer un projet et par y ajouter des fichiers audio. Lorsque vous ajoutez un fichier audio, celui-ci est importé sous forme de séquence que vous pouvez trier et modifier dans la zone Vue onde et la liste Séquence. Une piste est créée pour chaque nouvelle région. Vous pouvez la modifier dans la zone Vue onde et dans la liste Piste. Étape 2 : Modifiez les séquences et les pistes Vous pouvez modifier les séquences et les pistes de différentes façons : graphiquement dans la zone Vue onde ou numériquement dans les listes Séquence et Piste. Vous pouvez copier, réorganiser, diviser et normaliser les séquences, ainsi que régler leur gain ou leur appliquer un Trim. Vous pouvez également combiner plusieurs séquences en une seule piste ou créer plusieurs pistes avec une seule séquence. À mesure que vous travaillez, vous pouvez lire tout ou partie du projet afin d’écouter immédiatement le résultat de vos changements. Étape 3 : Ajustez les fondus enchaînés Lorsque vous ajoutez une séquence, WaveBurner crée une piste et ajoute des marqueurs de piste pour définir la pause entre les pistes. Vous pouvez créer des fondus enchaînés entre les séquences superposées et ajuster les fondus enchaînés dans la zone Vue onde. Vous pouvez aussi insérer des marqueurs d’index pour créer des points d’index sur une piste. Étape 4 : Ajoutez des effets Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles et au mixage du projet global afin d’amplifier et de mettre en forme le son. Un ensemble d’effets de mastérisation de qualité professionnelle est livré avec WaveBurner, y compris l’égalisation (EQ), la compression, la limitation et la réduction du bruit, ainsi que des outils d’analyse qui vous aideront à optimiser le mixage global. Vous pouvez ajuster les paramètres des effets, ainsi qu’enregistrer et réutiliser les réglages, y compris les chaînes d’effets et leurs réglages. Vous pouvez également utiliser des modules d’effet Audio Unit d’Apple ou de fabricants tiers. Étape 5 : Gravez le projet sur CD Vous gravez votre projet à l’aide d’un matériel de gravure de CD pris en charge qui est connecté à (ou installé sur) votre Macintosh. Avant de graver le projet sur un CD, vous pouvez utiliser le mode Test de gravure pour déterminer la vitesse maximale à laquelle votre système peut écrire les données de façon fiable sur un CD-R.Préface Introduction à WaveBurner 9 Présentation Vous pouvez graver rapidement un CD en utilisant des fichiers audio et des réglages par défaut pour les pauses et les fondus enchaînés. Pour graver rapidement un CD : 1 Ouvrez WaveBurner. 2 Choisissez Fichier > Nouveau pour créer un projet. 3 Faites glisser les fichiers audio souhaités vers la liste Séquence ou la zone Vue onde dans l’ordre dans lequel vous souhaitez les voir apparaître sur le CD. 4 Cliquez sur le bouton Graver. La zone de dialogue Graver s’affiche dans la partie supérieure de la fenêtre. Le nom du graveur de CD s’affiche dans la zone de dialogue Graver. Si le plateau du graveur de CD ne contient aucun disque vierge, la zone de dialogue Graver vous invite à en insérer un. 5 Insérez un CD-R vierge, si vous ne l’avez pas déjà fait. 6 Dans la zone de dialogue Graver, cliquez sur le bouton Graver. WaveBurner lance immédiatement la gravure (l’écriture) de votre projet sur le CD vierge. La zone de dialogue Graver affiche la progression du processus de gravure. Lorsque le processus d’écriture est terminé, le CD est éjecté du graveur et prêt à être lu.1 11 1 Interface WaveBurner La création de projets s’effectue dans la fenêtre principale de WaveBurner. Vous pouvez ajouter des séquences à votre projet et les organiser, modifier graphiquement séquences, pauses et fondus enchaînés, lire le projet pour visionner un aperçu de vos modifications et ajouter des modules d’effets dans la fenêtre WaveBurner. L’interface WaveBurner se compose des principales zones suivantes :  Barre d’outils personnalisable avec compteur (si visible) : vous pouvez personnaliser la barre d’outils en y ajoutant un compteur et des boutons pour les commandes les plus fréquemment utilisées. Reportez-vous à la rubrique « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 23 pour de plus amples informations.  Vue d’ensemble : affiche le plan de montage de tout le projet, y compris l’ensemble des séquences. Barre d’outils personnalisable Vue d’ensemble Zone Vue onde Liste des séquences Liste des pistes Listes Modules de séquences et Modules de mixage Champ Durée, piste et index12 Chapitre 1 Interface WaveBurner  Zone Vue onde : affiche les séquences par ordre de durée. Vous pouvez modifier graphiquement séquences, marqueurs de piste, pauses et fondus enchaînés dans la zone Vue onde.  Champ Durée, piste et index : affiche le numéro de la piste en cours, son numéro d’index et l’emplacement de la ligne de position.  Liste des séquences : répertorie les séquences par ordre chronologique. La liste des séquences vous permet d’ajouter des séquences et de les organiser.  Liste des pistes : répertorie les pistes dans l’ordre dans lequel elles apparaîtront sur le CD et affiche les informations relatives à chaque piste.  Listes Modules de séquences et Modules de mixage : permet d’ajouter des modules d’effets et de régler les paramètres de ces modules. Remarque : vous pouvez librement ajuster la taille relative de chaque rubrique de l’interface WaveBurner en cliquant sur les lignes parallèles aux extrémités des différents panneaux et en les faisant glisser. Les bordures verticales peuvent être déplacées horizontalement, les bordures horizontales verticalement. Barre d’outils La barre d’outils de WaveBurner est personnalisable (reportez-vous à la rubrique « Personnalisation de la barre d’outils » à la page 23). Elle contient un certain nombre d’outils par défaut, parmi lesquels les boutons Importer, Contrôler l’écrêtage du disque, Normaliser séq., Graver, Bounce projet, Notes de mastérisation, Texte du CD et Données de la séquence. Elle peut également disposer d’un compteur. Compteur Le champ Piste du Compteur affiche le numéro de la piste et, à droite, le marqueur d’index. L’emplacement actuel de la ligne de position est indiqué en minutes et secondes dans le champ Durée. Le compteur se met à jour en temps réel à mesure qu’un projet est lu. Il est conçu pour émuler l’affichage d’un lecteur CD. Un affichage plus précis est disponible dans la règle temporelle. Remarque : les informations affichées dans le compteur sont également visibles dans les champs Durée, Piste et Index, en dessous de la zone Vue onde, ce qui vous permet de ne pas afficher le compteur si vous le souhaitez.Chapitre 1 Interface WaveBurner 13 Vue d’ensemble La Vue d’ensemble affiche la durée intégrale du projet. Un rectangle rouge dans la vue d’ensemble indique la partie du projet actuellement visible dans la zone Vue onde. Vous pouvez accéder à une autre partie du projet tout en effectuant un zoom avant ou arrière sur la zone Vue onde, en faisant glisser le rectangle horizontalement (pour le déplacer) ou verticalement (pour zoomer dessus). Zone Vue onde La zone Vue onde constitue l’espace de travail principal pour vos projets. Elle permet de visualiser et de modifier graphiquement les séquences et les marqueurs. Les séquences sont classées en alternance, entre la première et la dernière ligne de la zone Vue onde. Fonctionnellement parlant, ces deux lignes sont identiques ; il n’en existe que deux afin de simplifier l’édition des séquences qui se chevauchent. Chaque séquence est affichée sous la forme d’un rectangle vert, contenant une forme d’onde. Chaque séquence est également associée à une ligne de niveau de volume, que vous pouvez ajuster. Les marqueurs de début de piste sont identifiés par des balises violettes, les marqueurs d’index par des balises marron. Commande Zoom sur la forme d’onde verticale Règle temporelle Barre de marqueur Ligne de position Boutons du mode d’édition Boutons de marqueurs Commandes de navigation Champs Durée, Piste et Index Barre de marqueur Commande Zoom horizontal Règle temporelle Ligne de position14 Chapitre 1 Interface WaveBurner La zone Vue onde est constituée des éléments suivants :  Barres de marqueurs : ces barres, situées en haut et en bas de la zone Vue onde, permettent d’ajouter et de trier les marqueurs.  Règles temporelles : ces règles affichent les unités temporelles, ce qui vous permet de placer précisément des séquences et des transitions à des emplacements bien spécifiques. Si vous cliquez sur le bouton fléché à droite de la commande Zoom, un menu s’affiche, à partir duquel vous pouvez modifier le format des règles temporelles. Vous pouvez également accéder à ce menu en cliquant sur les règles avec le bouton droit de la souris ou en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Si vous activez l’option Durée de la piste du CD dans le menu, les règles temporelles affichent la durée de la piste (et non celle du disque entier).  Ligne de position : affiche la position actuelle dans le temps (si le projet est en cours de lecture) ou le point de départ de la lecture (si le projet est arrêté).  Boutons de navigation : ces boutons permettent de contrôler la lecture, de l’arrêter, d’utiliser les fonctions d’avance et de rembobinage et de contrôler l’emplacement de la ligne de position.  Boutons du mode d’édition : cliquez sur un de ces boutons pour choisir l’un des modes de pointeur d’édition, afin d’effectuer diverses tâches d’édition des séquences dans la zone Vue onde. Appuyez sur Commande pour passer d’un mode de pointeur d’édition à l’autre.  Boutons de marqueurs : cliquez sur un de ces boutons pour sélectionner l’un des types de marqueurs, pour ensuite l’ajouter à la barre de marqueurs. Appuyez sur Commande pour passer d’un mode de pointeur d’édition à l’autre.  Champs Durée, Piste et Index : ces champs indiquent l’emplacement actuel de la ligne de position, la piste en cours et le point d’index actif (si le projet contient des marqueurs d’index). Ces informations sont les mêmes que celles affichées dans le Compteur, ce qui vous permet de masquer ce dernier si vous le souhaitez. Si vous cliquez sur l’icône repré- sentant une horloge (en regard du champ Durée), cela ouvre un menu à partir duquel vous pouvez opter pour l’un des formats de durée suivants : Temps écoulé de la piste, Temps restant de la piste, Temps écoulé du disque, Temps restant du disque.  Commande Zoom sur la forme d’onde verticale : cliquez sur cette commande pour définir le niveau de zoom appliqué sur l’écran de la forme d’onde verticale.  Commande Zoom horizontal : cliquez sur cette commande pour faire glisser le curseur et effectuer un zoom avant ou arrière.  Barre de défilement : faites glisser cette barre pour changer la zone visible du projet. Cliquez sur les boutons Défilement du zoom aux extrémités de la barre de défilement pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’écran afin de l’adapter à la taille de la fenêtre.Chapitre 1 Interface WaveBurner 15 Liste des séquences La liste des séquences vous permet d’ajouter des séquences à vos projets et de les organiser. Les séquences sont classées par ordre chronologique (en fonction de leur durée), de haut en bas. Lorsque vous sélectionnez une séquence dans la liste, elle est également sélectionnée dans la zone Vue onde. Si vous cliquez sur l’icône de fichier audio dans la première colonne tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé, vous pouvez réorganiser les séquences en les faisant glisser vers le haut ou vers le bas. Si vous faites glisser un nom de séquence en maintenant la touche Option enfoncée, vous obtenez une copie de la séquence. La liste des séquences affiche les informations suivantes concernant chaque séquence et ses points de marqueur :  Numéro  Heure de début  Titre  Durée  Commentaire Le menu fléché disponible en haut à droite de la liste de séquences vous permet de modifier le format de durée. Vous pouvez également déterminer si la durée des marqueurs doit être affichée sous forme de valeurs absolues (temps écoulé depuis le début du CD) ou de valeurs relatives (temps écoulé depuis le début de la piste). Vous pouvez librement changer la disposition des colonnes en cliquant sur le champ du nom d’une colonne, en maintenant le bouton de la souris enfoncé et en faisant glisser le champ vers la gauche ou vers la droite. Pour redimensionner la largeur des colonnes, cliquez sur les lignes verticales qui séparent les champs des noms de colonne et faites-les glisser. Si vous cliquez sur la ligne verticale entre la liste des séquences et la liste des pistes et que vous la faites glisser, cela vous permet de régler la largeur de la liste des séquences en affichant ou en masquant certaines colonnes. 16 Chapitre 1 Interface WaveBurner Liste des pistes La liste des pistes présente l’ordre des pistes tel qu’il apparaît sur le CD et affiche des informations concernant chaque piste. La liste des pistes contient les informations suivantes concernant chaque piste et ses points de marqueur :  Numéro  Heure de début  Titre  Durée  État de protection de la copie (SCMS)  État de préaccentuation (PE)  Code ISRC  Heure de début de la pause  Commentaires Le menu fléché disponible en haut à droite de la liste de pistes vous permet de modifier le format de durée. Vous pouvez également déterminer si la durée des marqueurs doit être affichée sous forme de valeurs absolues (temps écoulé depuis le début du CD) ou de valeurs relatives (temps écoulé depuis le début de la piste). Vous pouvez librement changer la disposition des colonnes en cliquant sur le champ du nom d’une colonne, en maintenant le bouton de la souris enfoncé et en faisant glisser le champ vers la gauche ou vers la droite. Pour redimensionner la largeur des colonnes, cliquez sur les lignes verticales qui séparent les champs des noms de colonne et faites-les glisser. Si vous cliquez sur la ligne verticale entre la liste des séquences et la liste des pistes et que vous la faites glisser, cela vous permet de régler la largeur de la liste des pistes en affichant ou en masquant certaines colonnes. Chapitre 1 Interface WaveBurner 17 Listes Modules de séquences et Modules de mixage Vous pouvez ajouter et organiser les différents modules dans les deux listes Modules. La liste Modules de séquences contient les modules associés à la séquence actuellement sélectionnée. wwLa liste Modules de mixage contient les modules utilisés pour l’ensemble du projet. Cliquez sur l’onglet correspondant pour sélectionner l’une des deux listes. Le menu Ajouter un module vous permet de charger un module. Cliquez sur le menu et accédez au nom du module souhaité. Cliquez sur le nom pour ajouter le module à la liste, en dessous des modules existants, le cas échéant. Le menu Chaîne de modules vous permet de charger et de configurer des chaînes de modules. Fenêtre de module Chaque module d’effet possède sa propre fenêtre, par le biais de laquelle vous pouvez ajuster les paramètres du module en question. Les contrôles disponibles sont notamment des curseurs, des boutons et des champs de valeurs, chacun étant libellé de façon à indiquer le paramètre contrôlé. Pour obtenir des informations sur les modules d’effet fournis avec WaveBurner, reportez-vous au Guide des effets et des instruments Logic Studio . Pour ouvrir la fenêtre d’un module : m Double-cliquez sur le nom du module dans la liste Modules de séquences ou Modules de mixage.18 Chapitre 1 Interface WaveBurner Fenêtre Données de la séquence La fenêtre Données de la séquence vous permet d’afficher et de modifier les informations relatives à la séquence actuellement sélectionnée et au fichier audio source associé. Pour afficher la fenêtre Données de la séquence, effectuez l’une des opérations suivantes :  Sélectionnez une séquence, puis cliquez sur Séquence > Données de la séquence (ou appuyez sur Commande + R).  Double-cliquez sur la séquence souhaitée. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer à la séquence précédente ou suivante de la liste. Cela permet d’accélérer le processus d’édition d’un paramètre donné au sein de plusieurs séquences. Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données de la séquence. Remarque : le bouton Annuler ne fonctionne que pour la séquence actuellement sélectionnée : si vous avez modifié une séquence, utilisé le bouton Précédent ou Suivant pour passer à une autre séquence, puis cliqué sur Annuler, seules les modifications apportées à la séquence actuellement affichée seront annulées. Onglet Général L’onglet Général de la fenêtre Données de la séquence contient les informations suivantes :  Nom de la séquence : double-cliquez et saisissez un nouveau nom pour modifier cette valeur.  Durée  Écart avec séquence précédente : durée du blanc entre le début de la séquence sélectionnée et la fin de la séquence précédente. Une valeur négative fait référence à des séquences qui se chevauchent, c’est-à-dire qu’une séquence donnée commence avant la fin de la séquence précédente. Chapitre 1 Interface WaveBurner 19  Début du Trim et Fin du Trim : ces deux valeurs indiquent les points au niveau desquels la séquence commence (après le début du fichier audio) et finit (avant la fin du fichier audio). Dès lors que la séquence couvre l’intégralité du fichier audio, les paramètres Début du Trim et Fin du Trim ont une valeur égale à 0.  Gain à gauche et Gain à droite : ces champs indiquent les paramètres de gain pour les canaux audio de gauche et de droite. Pour les ajuster, cliquez sur les flèches de chaque côté de la valeur numérique en maintenant le bouton de la souris enfoncé ou doublecliquez directement sur la valeur et saisissez-en une nouvelle.  Position et niveau du pic de la séquence : indique la position (par rapport au début de la séquence, pas du fichier audio) et le niveau du pic audio le plus élevé de la séquence. Les éventuels changements de volume effectués dans WaveBurner (à l’aide de l’enveloppe de volume de la séquence, par exemple) ne sont pas pris en compte. Onglet Fichier audio L’onglet Fichier audio de la fenêtre Données de la séquence affiche les informations suivantes concernant le fichier audio source de la séquence.  Format du fichier audio, notamment la profondeur et la disposition des bits, la fréquence d’échantillonnage et le type de fichier.  Durée et taille du fichier.  Dates de création et de modification.  Position et niveau du pic.  Emplacement du fichier audio sur le disque. Utilisez le bouton « Afficher dans le Finder » pour afficher le fichier dans le Finder.20 Chapitre 1 Interface WaveBurner Onglet Fondus L’onglet Fondus de la fenêtre Données de la séquence vous permet de consulter et d’éditer les informations de fondu suivantes pour les options Fondu entrant (en haut) et Fondu sortant (en bas) de la séquence.  Menu Fondu entrant et Fondu sortant : cliquez sur ce menu pour choisir un type de fondu. Les options sont Pas de fondu, Disponible, Courbe en S et Concave/Convexe. Cliquez sur le bouton Définir courbe linéaire pour réinitialiser les courbes de fondu en une courbe linéaire (ligne droite).  Durée du fondu : cliquez sur cette option pour indiquer la durée souhaitée pour le fondu.  Forme : si un type de courbe de fondu autre que Disponible est sélectionné, le paramètre Forme vous permet de modifier les points de la courbe de fondu. Des valeurs de forme peu élevées produisent une courbe peu profonde (la valeur zéro équivaut à une ligne droite).  Coordonnées x/y des points de la courbe : indique les positions des points sur l’enveloppe de la courbe de fondu, telles qu’elles sont visibles dans la zone Vue onde. Si le type de courbe est défini sur Disponible, vous pouvez modifier les coordonnées des points de la courbe manuellement dans les champs de valeurs. Onglet Commentaires L’onglet Commentaires de la fenêtre Données de la séquence vous permet d’ajouter des remarques et des informations concernant une séquence.Chapitre 1 Interface WaveBurner 21 Fenêtre Données de la piste La fenêtre Données de la piste vous permet de consulter et de modifier les informations relatives à la piste sélectionnée (dans la liste des pistes). Pour afficher la fenêtre Données des pistes du CD, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez une piste dans la liste de pistes, puis cliquez sur Disque > Données des pistes du CD (ou appuyez sur Commande + T). m Cliquez sur le marqueur de début de la piste, puis sélectionnez Disque > Données de la piste (ou appuyez sur Commande + T). m Double-cliquez sur le marqueur de début de la piste. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer à la piste précédente ou suivante de la liste. Cela permet d’accélérer le processus d’édition d’un paramètre donné au sein de plusieurs pistes. Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données de la piste. Onglet Général L’onglet Général de la fenêtre Données de la piste vous permet de consulter ou de modifier les informations suivantes :  Numéro de piste  Titre  Durée de la pause : temps écoulé avant que la piste ne commence.  Heure de début : heure de début de la piste telle qu’elle apparaîtra sur le CD.  Durée de la piste  Code ISRC  SCMS (Serial Copy Management System)  Pré-accentuation22 Chapitre 1 Interface WaveBurner Onglet Texte du CD L’onglet Texte du CD de la fenêtre Données de la piste vous permet de consulter ou de modifier les informations suivantes :  Numéro de piste  Titre  Interprète  Parolier  Compositeur  Arrangeur  Message Remarque : le texte du CD peut être écrit sur votre disque uniquement si votre graveur de CD prend en charge l’option Texte du CD et si l’option Écrire les données du texte du CD est cochée dans WaveBurner > Préférences > Graver. Seuls les lecteurs de CD compatibles avec l’option Texte du CD affichent le texte en question. Onglet Commentaires L’onglet Commentaires de la fenêtre Données de la piste vous permet d’ajouter des remarques et des informations concernant une piste, à des fins de gestion. Ces commentaires n’apparaîtront pas sur le CD. Fenêtre Données du point d’index La fenêtre Données du point d’index permet de consulter ou de modifier les informations relatives au point d’index actuellement sélectionné. Pour afficher la fenêtre Données du point d’index : m Sélectionnez le marqueur d’index souhaité, puis cliquez sur Disque > Données du point d’index (ou appuyez sur Commande + I). m Double-cliquez sur le marqueur d’index souhaité. Les boutons Précédent et Suivant vous permettent de passer aux points d’index précé- dents ou suivants. Chapitre 1 Interface WaveBurner 23 Les boutons Annuler et OK permettent d’annuler ou d’exécuter les modifications apportées dans la fenêtre Données du point d’index. L’onglet Général de la fenêtre Données du point d’index contient les informations suivantes :  Nom du point d’index  Numéro de piste  Numéro du point d’index  Position (du point d’index) par rapport à la piste  Position (du point d’index) par rapport au disque L’onglet Commentaires vous permet de saisir des remarques concernant le point d’index sélectionné. VU-mètre La fenêtre VU-mètre affiche le niveau de volume des canaux de gauche et de droite de votre projet, et ce en temps réel, au fur et à mesure de la lecture du projet. Pour afficher la fenêtre VU-mètre : m Cliquez sur Fenêtre > Ouvrir le VU-mètre (ou appuyez sur Commande + L). Personnalisation de la barre d’outils Vous pouvez personnaliser la barre d’outils de WaveBurner en y ajoutant des boutons pour les commandes que vous utilisez le plus. Pour personnaliser la barre d’outils de WaveBurner : 1 Cliquez sur la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit si vous possédez une souris à deux boutons), puis sélectionnez Personnaliser la barre d’outils dans le menu contextuel. 2 Faites glisser les boutons souhaités de la boîte de dialogue Personnaliser la barre d’outils vers une zone vide de la barre d’outils. Si vous faites glisser un bouton entre deux boutons existants, les boutons sont écartés afin de faire de la place au nouveau bouton. 3 Lorsque vous avez fini, cliquez sur Terminé.24 Chapitre 1 Interface WaveBurner Remarque : vous pouvez également faire glisser l’intégralité du « jeu par défaut » situé au bas de la boîte de dialogue Personnaliser la barre d’outils si les personnalisations apportées ne vous conviennent pas. Pour supprimer un élément de la barre d’outils : m Cliquez sur l’icône souhaitée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton droit si vous possédez une souris à deux boutons), puis sélectionnez Supprimer l’élément dans le menu. Le menu contextuel et le menu Afficher de la boîte de dialogue vous permettent de visualiser les éléments de la barre d’outils sous la forme Icône et texte, Icône seulement ou Texte seulement.2 25 2 Premiers contacts avec WaveBurner Vous assemblez des CD dans un projet WaveBurner. Un projet contient des séquences audio et des pistes de CD qui sont créées lorsque vous ajoutez des fichiers audio. L’ensemble des modifications apportées aux séquences et aux pistes, des modules d’effet et des marqueurs de piste et d’index est contenu dans le projet. Un projet peut également inclure des informations sur le texte du CD, le disque et la mastérisation. Les projets n’incluent les fichiers audio originaux, uniquement les références aux emplacements des fichiers sur le disque dur de votre ordinateur. Cela permet de limiter la taille du fichier du projet. Les fichiers audio originaux ne sont pas modifiés lorsque vous apportez des modifications dans WaveBurner. Remarque : si vous effectuez un bounce de votre projet, WaveBurner calcule le projet complet hors ligne et de le restituer sous la forme d’un fichier audio continu. Le fichier bounce est en fait un paquet Mac OS X qui contient un fichier audio continu, les données du document et les informations de mastérisation. Éléments d’un projet Les éléments principaux d’un projet WaveBurner sont les fichiers audio, les séquences et les pistes.  Fichiers audio : les fichiers audio constituent le matériel source des séquences de vos projets.  Séquences : lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, une séquence est créée. Celle-ci peut inclure la totalité d’un fichier audio source ou une rubrique continue. Lorsque vous modifiez une séquence dans la zone Vue onde ou la liste Séquence, les modifications affectent uniquement la séquence et non le fichier audio source.  Pistes : les pistes sont les sélections individuelles d’un CD, qu’une personne choisit à l’aide du numéro de piste ou des boutons précédent/suivant du lecteur CD. Elles peuvent inclure plusieurs séquences et une séquence peut comporter plusieurs pistes.26 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner Création, ouverture et enregistrement de projets La première étape pour élaborer un CD dans WaveBurner consiste à créer un projet. Pour créer un nouveau projet : m Choisissez Fichier > Nouveau (ou appuyez sur les touches Commande + N). Un nouveau projet vide et sans nom apparaît. Vous pouvez lui donner un nom lorsque vous l’enregistrez pour la première fois. ? Astuce : faites glisser les fichiers audio vers l’icône WaveBurner dans le Finder ou le Dock pour créer un projet. Les fichiers audio sont automatiquement ajoutés au nouveau projet. Pour ouvrir un projet existant : 1 Choisissez Fichier > Ouvrir (ou appuyez sur les touches Commande + O). 2 Recherchez et sélectionnez le projet dans la zone de dialogue Ouvrir, puis cliquez sur Ouvrir. Remarque : vous pouvez ouvrir d’anciens documents WB 2 (Mac OS 9) dans WaveBurner 1.5. Lorsque vous ouvrez ce type de document, son format est converti au format WaveBurner 1.5. Lorsque vous enregistrez ce document pour la première fois, une zone de dialogue du sélecteur de fichiers s’ouvre pour que l’ancien document ne soit pas automatiquement écrasé. Une fois enregistré au format WB 1.5, un document ne peut plus être ouvert dans les versions antérieures à 1.1. Pour enregistrer un projet : m Choisissez Fichier > Enregistrer (ou appuyez sur les touches Commande + S). Remarque : vous pouvez définir des préférences pour différents aspects de WaveBurner dans la fenêtre Préférences. Certaines préférences s’appliquent au projet en cours, d’autres aux nouveaux projets. Avant de commencer à travailler sur vos projets, vous avez la possibilité de spécifier des préférences. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique « Définition des préférences dans WaveBurner » à la page 61. Ajout de fichiers audio à un projet WaveBurner prend en charge les formats de fichiers audio suivants :  AIFF  WAV  SDII  AAC  MP3 Les fichiers audio peuvent être de type mono, stéréo séparée ou stéréo entrelacée et utiliser n’importe quelle combinaison parmi les fréquences d’échantillonnage et les profondeurs de bits suivantes :  Toutes les fréquences d’échantillonnage comprises entre 11 kHz et 192 kHz  Profondeurs de bits de 8, 16 et 24Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner 27 Pour ajouter un ou plusieurs fichiers audio à un projet, procédez de l’une des façons suivantes : m Faites glisser les fichiers audio du Finder vers la liste Séquence ou la zone Vue onde. m Faites glisser les fichiers audio vers l’icône WaveBurner dans le Finder ou le Dock. Les fichiers sont insérés à la fin du projet. m Choisissez Fichier > Importer fichier audio (ou appuyez sur les touches Commande + F), sélectionnez les fichiers audio que vous souhaitez utiliser, puis cliquez sur Ajouter. m Cliquez sur le bouton Importer dans le coin supérieur gauche de la liste Séquence, puis choisissez le fichier audio dans le sélecteur de fichiers. Gestion des noms dans WaveBurner Il existe quatre types de nom dans WaveBurner : le nom du fichier, le nom de la séquence, le nom de la piste et le nom du titre de la piste du texte du CD. Vous pouvez constater une connexion entre le titre de la piste affiché dans la liste Piste et le panneau de titre des pistes du texte du CD dans la fenêtre Infos de piste. Il s’agit d’entités séparées, car vous pouvez choisir de disposer d’une autre entrée pour le texte du CD, affiché sur les lecteurs CD appropriés. Par exemple, vous pouvez choisir d’établir une distinction entre une version enregistrée en public (concert) et une version studio pour une piste particulière. Audition de projets et contrôle de la lecture Lorsque vous travaillez sur un projet, vous souhaitez pouvoir écouter les séquences, les pistes, les pauses et les fondus enchaînés. Vous pouvez contrôler la lecture d’un projet avec les boutons Transport ou en déplaçant la ligne de position. Utilisation des boutons Transport Vous pouvez contrôler la lecture du projet et définir l’emplacement de la ligne de position à l’aide des boutons Transport situés dans la partie inférieure de la zone Vue onde, au centre. Les boutons Transport sont les suivants, de gauche à droite :  Aller au marqueur de début de piste précédent : déplace la ligne de position vers le marqueur de début de piste précédent. Si le projet est en cours de lecture, celle-ci continue à partir de ce point. Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur ce bouton pour déplacer la ligne de position vers le marqueur d’index précédent. 28 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner  Aller au marqueur de début de piste suivant : définit la ligne de position vers le marqueur de début de piste suivant. Si le projet est en cours de lecture, celle-ci continue à partir de ce point. Maintenez la touche Option enfoncée tout en cliquant sur ce bouton pour déplacer la ligne de position vers le marqueur d’index suivant.  Capture : active ou désactive le mode Capture. Lorsque le mode Capture est activé, la partie visible de la zone Vue onde défile, garantissant ainsi que la ligne de position reste toujours visible.  Lecture/Pause : démarre la lecture à partir de l’emplacement de la ligne de position.  Arrêt : interrompt la lecture.  Précédent : retourne au début du projet (au moment où l’audio est diffusé). Cliquez sur le bouton à utiliser et maintenez-le enfoncé.  Avance : va à la fin du projet (au moment où l’audio est diffusé). Cliquez sur le bouton à utiliser et maintenez-le enfoncé. Pour lancer la lecture, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Lecture dans Transport (ou appuyez sur la barre d’espace). m Double-cliquez sur l’une des règles de temps pour lancer la lecture à partir de ce point. Pour arrêter la lecture, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Arrêt dans Transport (ou appuyez sur la barre d’espace). Si vous appuyez une seconde fois sur le bouton Arrêt (ou sur la barre d’espace), la ligne de position se déplace au début du projet. m Double-cliquez sur l’une des règles de temps pour arrêter la lecture et déplacer la ligne de position vers l’emplacement cliqué. Déplacement de la ligne de position Vous pouvez directement déplacer la ligne de position vers n’importe quel emplacement. Pour déplacer la ligne de position, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez une fois sur le point vers lequel vous souhaitez déplacer la ligne de position sur l’une des règles de temps. m Faites glisser la ligne de position vers le point voulu. En sélectionnant une séquence, une piste ou un marqueur dans la liste Piste ou Séquence, vous définissez la position de lecture au début de cette séquence, de cette piste ou de ce marqueur. Lecture en boucle Vous pouvez réaliser des boucles (cycles) avec une section de votre projet, pour qu’elle soit lue de façon répétée. Cette opération peut s’avérer utile lorsque vous modifiez une partie du montage du projet et que vous souhaitez entendre les résultats de vos changements en temps réel. Vous pouvez lancer une lecture en boucle en définissant une zone de lecture en boucle dans l’une ou l’autre des règles de temps.Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner 29 Pour définir une zone de lecture en boucle : m Dans l’une des règles de temps, effectuez le glissement depuis la position de départ souhaitée de la boucle vers le point d’arrêt de votre choix. En cliquant sur les poignées de la zone de lecture en boucle et en les faisant glisser, vous pouvez redimensionner une zone de lecture en boucle existante. Pour supprimer la zone de lecture en boucle : m Cliquez à n’importe quel endroit situé hors de la zone de lecture en boucle actuelle dans la règle de temps. Notez que cette opération déplace la ligne de position vers le point cliqué. Navigation dans la zone Vue onde La navigation dans la zone Vue onde s’effectue à l’aide des commandes de zoom et de la barre de défilement. Vous pouvez également vous déplacer vers différentes parties de la zone Vue onde en utilisant le rectangle de la vue d’ensemble. Vous pouvez effectuer un zoom avant afin de réaliser des modifications précises ou effectuer un zoom arrière pour afficher une plus grande partie de votre projet. Le curseur de commande de zoom utilise une échelle graduée. Un déplacement du curseur vers la gauche ou un clic sur la partie gauche de l’échelle entraînent un zoom avant, permettant d’obtenir une vue agrandie d’une section de la Vue onde. Un déplacement du curseur vers la droite ou un clic sur la partie droite de l’échelle entraînent un zoom arrière, permettant d’obtenir une vue plus large. Vous pouvez également effectuer un zoom avant ou arrière à l’aide des commandes de menu, en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser, ou en effectuant un glissement vertical dans le rectangle de vue d’ensemble. Pour effectuer un zoom avant, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites glisser le curseur du zoom vers la gauche. m Cliquez sur la partie gauche de la commande de zoom. m Choisissez Vue > Zoom avant (ou appuyez sur la touche Flèche vers le bas). m Cliquez et faites glisser vers le bas dans le rectangle rouge de la vue d’ensemble. m Réduisez la barre de défilement en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser vers l’une des extrémités de la barre de défilement. Un clic sur les boutons Défilement du zoom en appuyant sur la touche Maj et en les faisant glisser vous permet d’effectuer un zoom avant sur un côté (d’une forme d’onde). m Faites défiler la molette de la souris vers le bas. Vous pouvez également choisir Vue > Zoom avant maximum (ou appuyer sur les touches Option + Flèche vers le bas) pour définir l’affichage au niveau de zoom le plus élevé.30 Chapitre 2 Premiers contacts avec WaveBurner Pour effectuer un zoom arrière, effectuez l’une des opérations suivantes : m Faites glisser le curseur du zoom vers la droite. m Cliquez sur la partie droite de la commande de zoom. m Choisissez Vue > Zoom arrière (ou appuyez sur la touche Flèche vers le haut). m Cliquez et faites glisser vers le haut dans le rectangle rouge de la vue d’ensemble. m Agrandissez la barre de défilement en cliquant sur les boutons Défilement du zoom et en les faisant glisser vers l’une des extrémités de la barre de défilement. Un clic sur les boutons Défilement du zoom en appuyant sur la touche Maj et en les faisant glisser vous permet d’effectuer un zoom arrière sur un côté (d’une forme d’onde). m Faites défiler la molette de la souris vers le haut. Vous pouvez aussi choisir Vue > Zoom arrière maximum (ou appuyer sur les touches Option + Flèche vers le haut) pour afficher au maximum votre projet dans la zone Vue onde. Remarque : l’activation de l’option WaveBurner > Préférences > Général > Zoom vers la ligne de position garantit que la ligne de position reste centrée dans la zone Vue onde au moment du zoom. Vous pouvez naviguer vers différentes parties de votre projet en faisant glisser la barre de défilement horizontale ou le rectangle rouge de la vue d’ensemble, vers la gauche ou vers la droite. Vous pouvez également utiliser plusieurs raccourcis clavier de transport. Consultez la rubrique « Exploitation des transports » à la page 68.3 31 3 Utilisation des séquences Les séquences constituent les éléments de base de vos projets WaveBurner. Elles peuvent inclure la totalité d’un fichier audio source ou une section continue. Les changements que vous apportez à une séquence ne modifient pas le fichier audio source. Vous pouvez donc toujours revenir à l’état d’origine du fichier. Lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, une séquence est créée. Cette nouvelle séquence apparaît dans la zone Vue onde et dans la liste Séquence. Les séquences sont affichées par ordre chronologique dans la zone Vue onde, de gauche à droite. Elles sont affichées en alternance dans la moitié supérieure ou inférieure de la zone Vue onde, ce qui permet de voir plus facilement les zones superposées entre deux séquences. Elles sont affichées par ordre chronologique, de haut en bas, dans la liste Séquence. Une fois qu’une séquence est ajoutée au projet, un marqueur de début de piste lui est automatiquement attribué. Ce dernier contient le numéro de la piste affiché par le lecteur CD lors de la lecture. Ce marqueur de début de piste est reflété par une piste nouvellement créée qui utilise la nouvelle séquence et apparaît dans la liste Piste. Vous pouvez modifier les séquences de différentes façons. Vous pouvez copier, réorganiser et séparer les séquences, leur appliquer un Trim, ajuster leurs niveaux de volume, les normaliser, ainsi qu’y ajouter des fondus entrants, sortants et enchaînés. Sélection de séquences Vous devez sélectionner une séquence avant de la modifier. Pour sélectionner une séquence : m Cliquez sur le nom de la séquence dans la liste Séquence ou cliquez sur la forme d’onde dans la zone Vue onde. Remarque : vous pouvez sélectionner plusieurs séquences en utilisant la touche Commande ou en cliquant et en appuyant sur la touche Maj (séquences consécutives) dans les séquences souhaitées. Vous pouvez également utiliser la sélection par étirement pour les séquences consécutives. Les séquences sélectionnées apparaissent dans une couleur plus sombre dans la zone Vue onde. 32 Chapitre 3 Utilisation des séquences Copie de séquences Vous pouvez copier une séquence dans la liste Séquence. Pour copier une séquence : m Maintenez la touche Option enfoncée et faites glisser l’icône de la séquence vers le haut ou vers le bas dans la première colonne de la liste Séquence. Lors de cette opération, une ligne horizontale noire indique l’emplacement où la copie de la séquence sera placée. Réorganisation des séquences Les séquences sont affichées par ordre d’apparition dans le projet, à savoir de haut en bas dans la liste Séquence et de gauche à droite dans la zone Vue onde. Vous pouvez réorganiser les séquences dans la liste Séquence. Pour réorganiser la position des séquences : m Faites glisser l’icône de la séquence vers le haut ou vers le bas (dans la colonne de gauche de la liste Séquence). Déplacement de séquences Vous pouvez déplacer une séquence, ainsi que ses marqueurs, vers une nouvelle position d’heure en la faisant glisser vers la zone Vue onde. Pour déplacer une séquence vers une nouvelle position d’heure : m Faites glisser la séquence à gauche ou à droite dans la zone Vue onde. Lors du glissement, toutes les séquences suivantes sont également déplacées. Si vous souhaitez isoler la séquence sélectionnée, maintenez la touche Option enfoncée avant de sélectionner la séquence et de la faire glisser. Toutes les séquences suivantes conservent leurs positions. Les blancs au début et à la fin de la séquence déplacée sont modifiés en conséquence. Lorsque vous faites glisser une séquence vers la droite, la durée de la pause (intervalle entre le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause) augmente. Lorsque vous faites glisser une séquence vers la gauche de façon à superposer la séquence précédente, la durée de la pause est définie à zéro ; en outre, des fondus sont automatiquement ajoutés à la séquence déplacée (fondu entrant) et à la séquence précédente (fondu sortant), réalisant ainsi un fondu enchaîné de la zone superposée. Vous pouvez ajuster les fondus enchaînés. Pour plus d’informations sur l’ajustement des fondus enchaînés, reportez-vous à la rubrique « Ajout et ajustement de fondus » à la page 37.Chapitre 3 Utilisation des séquences 33 Remarque : le comportement du marqueur de début de piste illustré plus haut n’est valable que lorsque vous n’avez pas modifié celui-ci manuellement (reportez-vous à la section « Positionnement automatique des marqueurs de début de piste », à la page 49.) Application de Trims aux séquences Vous appliquez un Trim à une séquence (la raccourcir) en ajustant son point de départ ou son point de fin, voire les deux. Pour appliquer un Trim à un point de départ ou de fin : 1 Déplacez le pointeur sur le bord gauche ou droit de la séquence. Le pointeur se transforme en pointeur de redimensionnement. 2 Faites glisser le bord de la séquence. Vous pouvez faire glisser le point de départ vers la droite ou le point de fin vers la gauche. Remarque : lors du glissement, un Trim est appliqué à la séquence et toutes les séquences suivantes sont déplacées, afin de conserver leurs positions relatives. Le fait d’appuyer sur la touche Option pendant l’opération de glissement vous permet d’appliquer un Trim à une séquence, sans déplacer les séquences adjacentes. Important : notez que la position absolue du matériel audio change lorsque vous appliquez un Trim au point de départ de la séquence. Le fait de modifier le point de fin d’une séquence n’a pas d’incidence sur sa position absolue. Seule la position absolue du point de fin est modifiée. Scission de séquences Vous pouvez scinder une séquence en deux séquences distinctes. Cette opération est utile si vous souhaitez supprimer une portion de séquence ou déplacer une partie de la séquence vers un autre emplacement dans le projet. Pour scinder une séquence : 1 Cliquez sur le bouton Scission (ciseaux). ? Astuce : vous pouvez également appuyer sur la touche Contrôle pour désactiver temporairement le mode d’édition. 34 Chapitre 3 Utilisation des séquences 2 Dans la zone Vue onde, cliquez sur la position de scission souhaitée dans la séquence. La séquence est scindée en deux et la partie de séquence qui suit le point de scission apparaît dans la moitié opposée (supérieure ou inférieure) de la zone Vue onde. Par défaut, un marqueur de piste est créé au début de la nouvelle séquence. Vous pouvez appuyer sur Option lors du découpage d’une séquence afin d’empêcher l’insertion du marqueur de piste. Ajustement des niveaux Une ligne horizontale, appelée enveloppe de niveau est placée sur la partie supérieure de chaque séquence dans la zone Vue onde. La ligne indique le niveau de volume de la séquence. Vous pouvez ajuster le niveau de volume de la séquence en la déplaçant vers le haut ou vers le bas. Pour ajuster le niveau d’une séquence : 1 Déplacez le pointeur sur l’enveloppe de niveau horizontale que vous voulez ajuster. Le pointeur se transforme en ligne verticale, avec des flèches pointant vers le haut et vers le bas. 2 Faites glisser l’enveloppe vers le haut ou vers le bas, jusqu’à une nouvelle valeur. Remarque : le fait d’appuyer sur la touche Option pendant le glissement vous permet de manipuler indépendamment le niveau pour chaque côté stéréo. Recherche de la présence d’écrêtage dans une séquence Vous pouvez vérifier la présence d’écrêtage dans les séquences. Pour vérifier la présence d’écrêtage dans les séquences : 1 Sélectionnez les séquences dans la zone Vue onde ou dans la liste Séquence. 2 Choisissez Séquence > Rechercher l’écrêtage dans la séquence.Chapitre 3 Utilisation des séquences 35 Après avoir terminé le processus, un historique détaillé affiche les résultats de l’analyse de l’écrêtage. Normalisation des séquences En règle générale, vous souhaitez que le niveau de volume des séquences audio soit aussi élevé que possible, sans provoquer d’écrêtage. L’opération qui consiste à faire passer une séquence au niveau maximum sans provoquer d’écrêtage est appelée normalisation. Lorsqu’une séquence est normalisée, elle est amplifiée pour que le pic du signal atteigne (mais ne dépasse pas) le niveau numérique défini (maximum : 0 dB, mais voir ci-dessous). Toutes les autres portions de la séquence sont amplifiées de la même façon, afin que la plage dynamique originale de l’enregistrement soit maintenue. Cela permet de faire en sorte que la séquence soit jouée au niveau maximum sans provoquer d’écrêtage. ? Astuce : ne choisissez pas la valeur 0 dB dans la zone de dialogue Normaliser, car cela est susceptible d’engendrer un phénomène d’écrêtage si vous souhaitez augmenter le gain de l’ensemble du signal par la suite, avec un EQ par exemple. Un autre problème est que de nombreux lecteurs CD écrêtent les signaux qui atteignent 0 dB. Il est recommandé de conserver au minimum 3 à 6 dB de « marge » pour d’autres tâches de traitement audio, telles que le mixage, et pour le traitement des effets. Pour normaliser les séquences : 1 Sélectionnez les séquences dans la liste Séquence ou dans la zone Vue onde. 2 Choisissez Séquence > Normaliser la séquence. 36 Chapitre 3 Utilisation des séquences 3 Dans la fenêtre Normaliser, définissez le niveau cible sur une valeur inférieure au niveau de pic maximal (0 dB) si vous le souhaitez. 4 Si plusieurs séquences sont sélectionnées, vous pouvez procéder d’une des deux manières suivantes :  maintenir les volumes relatifs des séquences en désactivant la case à cocher « Normaliser chaque séquence de manière individuelle » ;  les normaliser de manière individuelle (en activant l’option « Chaque piste de manière individuelle »). Bien que cette dernière option engendre des niveaux de volume plus élevés, elle peut aussi provoquer un changement dans les volumes relatifs entre les séquences.Chapitre 3 Utilisation des séquences 37 Ajout et ajustement de fondus Les fondus entrants et sortants sont fréquemment utilisés au début et à la fin des morceaux en production musicale. Les albums enregistrés commercialement utilisent souvent ces types de modifications pour créer une impression de continuité lors du passage d’une piste à l’autre. Pour ajouter un fondu : 1 Déplacez le pointeur sur la poignée de fondu située sur l’enveloppe de volume, sur le côté gauche de la séquence. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser le point de l’enveloppe vers la droite pour définir la durée du fondu. Lors du glissement, l’enveloppe se transforme pour afficher la durée du fondu. Pour ajouter un fondu sortant : 1 Déplacez le pointeur sur la poignée de fondu sortant située sur l’enveloppe de volume, sur le côté droit de la séquence. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser le point de l’enveloppe vers la gauche pour définir la durée du fondu sortant. Lors du glissement, l’enveloppe se transforme pour afficher la durée du fondu. Lorsque vous faites glisser une séquence (dans la zone Vue onde) vers une position qui se superpose à une séquence adjacente, les parties superposées des séquences réalisent aussitôt un fondu enchaîné. Un fondu sortant est automatiquement ajouté à la première séquence, et un fondu entrant est ajouté à la séquence qui suit. Remarque : cette fonction de fondu automatique s’applique uniquement si vous n’avez pas déjà créé un fondu manuellement. 38 Chapitre 3 Utilisation des séquences Pour réactiver le paramètre automatique d’un fondu modifié manuellement : 1 Déplacez la poignée de durée du fondu vers la position qui coïncide avec le début (ou la fin) de l’autre séquence superposée. 2 Lorsque le curseur se transforme en icône représentant une chaîne, libérez la poignée de durée du fondu. La fonction automatique de fondu sera rétablie. Si vous déplacez la séquence vers une position dans laquelle elle ne se superpose pas à une autre séquence, puis déplacez la poignée de durée de fondu correspondante vers la position zéro, la fonction de fondu automatique est réactivée. Remarque : maintenez la touche Option enfoncée pour empêcher la réactivation du paramètre de fondu automatique au niveau de la position de la chaîne. Vous pouvez ajuster les fondus entrants et sortants en faisant glisser les poignées de fondu de l’enveloppe de la séquence. Par défaut, la courbe de fondu est linéaire, ce qui signifie que le niveau augmente de façon régulière (linéaire) pendant la durée du fondu. Vous pouvez ajuster la courbe de fondu pour augmenter le niveau plus rapidement ou plus lentement à mesure que le fondu progresse. Remarque : vous pouvez également modifier numériquement vos fondus dans l’onglet Fondu de la fenêtre « Données de la séquence ». Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique relative à la fenêtre « Données sur la séquence » à la page 18.Chapitre 3 Utilisation des séquences 39 Bounce d’une séquence Lorsque vous effectuez un bounce d’une séquence dans WaveBurner, son audio, y compris les modifications que vous avez apportées (changements, fondus et Trims), et les effets de tous les modules de la séquence sont restitués sous la forme d’un nouveau fichier audio. Remarque : les modules des séquences sont inclus lorsque vous effectuez un bounce d’une séquence, mais pas les modules de mixage. En effectuant un bounce d’une séquence, vous économisez de la puissance au niveau du traitement. L’ordinateur lit simplement le fichier audio sur lequel un bounce a été effectué et n’a pas besoin de traiter les modifications ou les modules en temps réel. Pour effectuer un bounce d’une séquence : 1 Sélectionnez la séquence dans la liste Séquence ou dans la zone Vue onde. 2 Choisissez Séquence > Effectuer un bounce de la séquence. 3 Dans la zone de dialogue Bounce, accédez à l’emplacement cible destiné à l’enregistrement du fichier sur lequel un bounce a été effectué et définissez les options de fichiers souhaitées : Vous pouvez choisir le format de fichier (AIFF, SDII, WAV), la profondeur de bits, le type de stéréo (entrelacée, séparée, canal gauche, canal droit) et le mode de tramage aléatoire, s’il est appliqué. 4 Cliquez sur Enregistrer. Selon les options définies dans WaveBurner > Préférences > Bounce, la séquence originale peut être automatiquement remplacée par le fichier audio sur lequel un bounce a été effectué. Remarque : vous pouvez également effectuer un bounce du projet complet en choisissant Fichier > Effectuer un bounce du projet. Cette opération permet de calculer le projet complet hors ligne et de le restituer sous la forme d’un seul fichier audio. Le fichier bounce est en fait un paquet Mac OS X qui contient un fichier audio continu, les données du document et les informations de mastérisation.40 Chapitre 3 Utilisation des séquences Changement de nom des séquences Lors de leur création, les séquences se voient par défaut attribuer le nom du fichier audio source. Vous pouvez renommer les séquences dans la liste Séquence. Pour renommer une séquence : m Double-cliquez sur le nom de la séquence dans la liste Séquence, puis saisissez un nouveau nom. Suppression de séquences Vous pouvez supprimer une séquence du projet si vous décidez de ne plus l’inclure. Pour supprimer une séquence : m Sélectionnez la séquence, puis choisissez Édition > Supprimer (ou appuyez sur la touche Suppr/Arrière).4 41 4 Utilisation des pistes Les pistes correspondent aux sélections individuelles d’un CD, que l’auditeur choisit à partir des numéros de piste ou des boutons Avance et Retour d’un lecteur de CD. Par défaut, une piste est créée pour chaque séquence d’un projet. Il est également possible de combiner plusieurs séquences en une piste ou de créer plusieurs pistes à partir d’une même séquence. Une piste est identifiée par un marqueur de début de piste et un point de début de pause correspondant, automatiquement inséré lorsque vous ajoutez une séquence. Vous pouvez placer ce marqueur ailleurs que sur sa position par défaut et insérer des marqueurs supplémentaires. Pour plus d’informations sur l’insertion et le déplacement de marqueurs, reportez-vous à la rubrique « Utilisation de marqueurs » à la page 45. Liste des pistes Les pistes sont affichées par ordre chronologique dans la liste des pistes, de haut en bas. Si vous réorganisez les séquences présentes dans la liste de séquences, la liste des pistes est mise à jour pour refléter le nouveau classement. La liste des pistes affiche des informations concernant chaque piste, notamment son nom, sa durée, son heure de début et le temps de pause entre deux pistes. Il est possible de modifier les informations d’une piste depuis cette liste. Vous pouvez en effet insérer des commentaires, ajouter des codes ISRC et définir des filtres de préaccentuation pour une piste. Ajout de commentaires Les commentaires vous permettent d’enregistrer des remarques et des informations concernant une piste, à des fins de gestion. Ces commentaires sont spécifiques à WaveBurner et n’apparaîtront pas sur le CD. Pour ajouter des commentaires à une piste : m Cliquez sur le champ Commentaires de la piste en question, puis saisissez le texte de votre choix.42 Chapitre 4 Utilisation des pistes Ajout de codes ISRC Le code ISRC (International Standard Recording Code) est un code d’enregistrement unique pour les enregistrements sonores et audiovisuels. La norme ISRC a été établie en 1986 par l’organisme de normalisation ISO (International Standards Organization), dans le document ISO numéro 3901. L’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) a été désignée en 1989 comme agence d’enregistrement internationale. Cet organisme recommande à ses membres d’inclure le code ISRC dans le sous-code, afin que tous les enregistrements numériques possèdent une « empreinte digitale ». En 1992, toutes les sociétés membres ont reçu leur code de « détenteur principal ». Le code ISRC est stocké de façon permanente dans le sous-code d’un enregistrement. Lorsque ce dernier est modifié, un nouveau code ISRC doit être utilisé. Un code ISRC ne peut être attribué qu’une fois. Le détenteur principal peut intégrer des codes ISRC dans un système de codage existant, à condition que cela ne requière pas plus de cinq chiffres (code de désignation). Un code ISRC complet contient 12 caractères, par exemple : DE-K22-05-256-12  Code pays (conforme à la norme ISO 3166, ici, l’Allemagne)  Code du détenteur principal (maison de disques, ici, Polydor)  Année du code d’enregistrement (2 chiffres)  Code de désignation (5 chiffres) Le code ISRC est utilisé par les stations de radio pour archiver les enregistrements. Les sociétés d’auteurs telles que la GEMA ou la MCPS/PRS utilisent également ce code pour générer automatiquement des historiques de transmission, simplifiant ainsi la comptabilité liée aux droits de licence. Pour les enregistrements commerciaux, le code ISRC correspond simplement au code fourni par le label du disque. Si ce dernier n’a pas reçu de code de détenteur principal, il convient de prendre contact avec l’IFPI. Pour ajouter un code ISRC : m Cliquez sur le champ ISRC d’une piste, puis saisissez le code ISRC. Remarque : vous pouvez uniquement taper des chiffres. Le champ ISRC n’accepte ni les espaces, ni les traits d’union.Chapitre 4 Utilisation des pistes 43 Fenêtre Données des pistes du CD La fenêtre Données des pistes du CD est l’élément le plus pratique pour consulter et modifier les informations relatives aux pistes, notamment la protection des copies et les filtres de préaccentuation. Pour afficher la fenêtre Données des pistes du CD, effectuez l’une des opérations suivantes : m Sélectionnez une piste dans la liste de pistes, puis cliquez sur Disque > Données des pistes du CD (ou appuyez sur Commande + T). m Cliquez sur le marqueur de début de la piste, puis sélectionnez Disque > Données de la piste (ou appuyez sur Commande + T). m Double-cliquez sur le marqueur de début de la piste. Réglage du bit d’interdiction de copie Pour toute piste, vous pouvez définir un bit d’interdiction de copie. Lorsque le bit d’interdiction de copie d’une piste est défini, la piste en question ne peut pas être copiée plus d’une fois au format numérique par des appareils d’enregistrement qui prennent en charge un système SCMS (Serial Copy Management System). Ces appareils génèrent automatiquement un bit d’interdiction de copie pour empêcher la réalisation de copies de deuxième génération (de la piste). En général, les enregistreurs DAT grand public (et un certain nombre d’enregistreurs professionnels) sont dotés d’un système SCMS. Étant donné le nombre d’appareils d’enregistrement n’incluant pas ce type de protection de la copie, le fait de définir le bit d’interdiction ne garantit pas qu’il sera impossible d’effectuer plusieurs copies d’une piste. WaveBurner fournit l’option de réglage du bit d’interdiction de copie afin d’être conforme à la norme Livre rouge. Pour définir l’option Bit d’interdiction de copie, effectuez l’une des opérations suivantes : m Dans la liste de pistes, sélectionnez Disponible, Original protégé ou Copie protégée dans le menu local SCMS. m Dans l’onglet Général de la fenêtre « Données de la piste du CD », sélectionnez Disponible, Original protégé ou Copie protégée dans le menu local SCMS.44 Chapitre 4 Utilisation des pistes Réglage de la préaccentuation des pistes La préaccentuation a fait son apparition dès les origines de la reproduction sonore numérique, lorsque les convertisseurs A/N 14 bits sans suréchantillonnage étaient fréquemment utilisés. Les hautes fréquences des enregistrements numériques étaient augmentées ou « accentuées » lors de la conversion (comme avec le processus d’égaliseur RIAA pour les disques vinyles), puis atténuées (désaccentuation) après la conversion A/N. Cette approche avait tendance à masquer les imprécisions du processus de conversion. De nos jours, les nouvelles technologies d’enregistrement numérique recommandent de laisser l’option de préaccentuation désactivée, car les convertisseurs modernes sont capables de fournir des conversions linéaires produisant beaucoup moins d’erreurs que les filtres de désaccentuation. Remarque : WaveBurner prend en charge la préaccentuation uniquement pour que les anciens enregistrements numériques (qui avaient été traités avec un algorithme de préaccentuation) puissent être identifiés comme tels. Le filtre Préaccentuation de WaveBurner est exclusivement destiné au lecteur de CD et le mode de traitement des données audio n’est absolument pas modifié lorsque vous gravez un CD. Pour activer la préaccentuation, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cochez la case Préaccentuation dans la liste des pistes. m Cochez la case Préaccentuation dans l’onglet Général de la fenêtre « Données de la piste du CD ». Bounce d’une piste Vous pouvez effectuer le bounce d’une piste. Comme avec une séquence, le bounce d’une piste présente deux avantages : il vous permet d’une part d’enregistrer une version traitée de la piste (notamment ses modules), et d’autre part de faire des économies d’énergie. Pour effectuer le bounce d’une piste : 1 Dans la liste des pistes, sélectionnez la piste souhaitée. 2 Cliquez sur Disque > Bounce d’une piste du CD. 3 Choisissez un dossier d’enregistrement et attribuez un nom à la piste dans la zone de dialogue Enregistrer, puis cliquez sur OK.5 45 5 Utilisation de marqueurs Les marqueurs font partie intégrante de la norme de format CD audio Livre rouge. Vous pouvez utiliser des marqueurs pour indiquer un point temporel spécifique sur le CD. Types de marqueurs WaveBurner utilise les types de marqueur suivants :  Marqueurs de début de piste : indiquent le début d’une piste ; ils apparaissent sous forme de numéros de piste sur l’affichage du lecteur CD et sont utilisés pour la navigation à l’aide des boutons Précédent, Suivant ou de numéro de piste d’un lecteur CD. Les marqueurs de début de piste comportent un marqueur de début de piste effectif (témoin violet pointant vers la droite) et le point de départ de la pause (témoin violet pointant vers la gauche). Le point de départ de la pause indique la pause avant le point de départ de la piste.  Marqueurs d’index : indiquent la position des points d’index ; il s’agit de sous-marqueurs supplémentaires dans une piste. Tous les lecteurs CD ne reconnaissent pas et ne signalent pas les points d’index.46 Chapitre 5 Utilisation de marqueurs Insertion et suppression de marqueurs Lorsque vous ajoutez un fichier audio à un projet, un marqueur de début de piste est inséré au début de la séquence. Ce marqueur est associé à un point de départ de pause inséré à la fin de la séquence précédente (y compris la première séquence du projet).La durée de pause par défaut (le temps écoulé entre le point de départ de la pause et les marqueurs de début de piste) dépendent à l’origine du paramètre Durée de la pause par défaut, défini dans l’onglet Préférences générales. Pour plus d’informations sur le réglage de la durée de la pause par défaut, reportez-vous à la rubrique « Préférences générales » à la page 61. Vous pouvez utiliser le placement par défaut des marqueurs ou les déplacer pour ajuster la durée de la pause. Remarque : la fonction Disque > Définir la durée de la pause vous permet de modifier les pauses existantes de pistes sélectionnées dans la liste des pistes. Si vous cochez la case Ignorer les pistes sans vide, les bordures de titre sans pause ne seront pas modifiées. Si cette case est désactivée, la nouvelle durée de la pause est appliquée à toutes les bordures de titre. Si vous cochez la case Décaler les séquences, les séquences seront déplacées du fait du changement de la durée de la pause. Vous pouvez insérer des marqueurs de début de piste manuellement. Les marqueurs de début de piste insérés sont toujours accompagnés par un point de départ de pause correspondant. Pour insérer un marqueur de début de piste : 1 Cliquez sur le bouton « Marqueur de début de piste » (bouton de marqueur violet à gauche des boutons Transport). 2 Cliquez sur la barre de marqueur (au-dessus ou en dessous de la séquence) au niveau de la position à laquelle vous voulez insérer le marqueur de début de piste. Un marqueur de début de piste et le point de départ de pause correspondant sont insérés au niveau de la position cliquée. Pour modifier la durée de la pause qui précède le point de départ de la piste, déplacez la portion gauche du marqueur (point de départ de la pause) vers la gauche. Les marqueurs d’index indiquent les sous-marqueurs, qui sont des positions d’heure spécifiques sur une piste. Notez que tous les lecteurs CD ne peuvent pas reconnaître les points d’index. Bouton « Marqueur de début de piste »Chapitre 5 Utilisation de marqueurs 47 Pour insérer un marqueur d’index : 1 Cliquez sur le bouton Marqueur d’index (bouton de marqueur orange à gauche des boutons Transport). 2 Cliquez sur la barre de marqueur (au-dessus ou en dessous de la séquence) au niveau de la position à laquelle vous voulez insérer le marqueur d’index. Les marqueurs sont toujours « associés » à une séquence. Cela permet de s’assurer qu’ils conservent leurs positions relatives. En d’autres termes, si la position d’une séquence de CD est déplacée ultérieurement, les marqueurs associés à celle-ci sont également déplacés ; les marqueurs associés à la séquence précédente conservent leur position absolue sur le CD. Si vous insérez un marqueur à un emplacement dans lequel deux séquences se superposent, vous pouvez déterminer celle à laquelle vous souhaitez associer le marqueur en le plaçant dans la barre de marqueur appropriée (au-dessus/en dessous) dans la zone Vue onde. Pour basculer entre deux pointeurs de marqueur : m Tout en pointant sur la barre de marqueur, appuyez sur la touche Commande pour alterner entre les pointeurs de marqueur de piste et de marqueur d’index. Pour supprimer un marqueur : m Cliquez sur le marqueur de piste ou d’index pour le sélectionner, puis appuyez sur la touche Suppr. Pour sélectionner plusieurs marqueurs, vous pouvez : m Appuyez sur la touche Maj et cliquer sur les marqueurs dans la liste Piste. m Cliquez sur l’arrière-plan de la ligne de marqueur et sélectionnez un groupe de marqueurs par étirement. Déplacement de marqueurs Vous pouvez déplacer les marqueurs d’index et de début de piste dans la zone Vue onde. Le marqueur de début de piste et le point de départ de pause peuvent être déplacés ensemble ou séparément. Bouton Marqueur d’index48 Chapitre 5 Utilisation de marqueurs Déplacement simultané du marqueur de début de piste et du point de départ de la pause Vous pouvez déplacer simultanément le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause pour modifier l’heure de début de la piste, tout en conservant la durée de la pause. Pour déplacer le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause : 1 Placez le pointeur entre le point de départ de la pause et le marqueur de début de piste. Le pointeur se transforme en flèche gauche-droite. 2 Faites glisser les marqueurs sur la position souhaitée. Déplacement séparé du marqueur de début de piste et du point de départ de la pause Vous pouvez déplacer séparément le marqueur de début de piste et le point de départ de la pause, ce qui a pour effet de modifier la durée de la pause. Pour déplacer séparément un marqueur de début de piste et un point de départ de pause : 1 Placez le pointeur directement sur le marqueur de piste que vous voulez déplacer. Le pointeur se transforme en symbole de marqueur de piste divisé. 2 Faites glisser la portion de marqueur (de piste ou de pause) vers la position souhaitée. Remarque : tant qu’aucune pause n’est définie (en d’autres termes, lorsque le marqueur de piste est encore entier), le déplacement de la portion droite du marqueur entraîne le déplacement des deux marqueurs. Dans ce cas, déplacez la portion gauche vers la gauche : cela a pour effet de diviser le marqueur de piste et de créer une pause. Une fois le marqueur de piste divisé, chaque portion peut être déplacée séparément.Chapitre 5 Utilisation de marqueurs 49 Positionnement automatique des marqueurs de début de piste Les marqueurs de début de piste sont repositionnés automatiquement lorsque les séquences sont déplacées : dans les séquences superposées, ceux-ci sont situés au centre de la séquence superposée. Dans les séquences superposées, un début de pause est situé à la fin de la première séquence et un début de piste est situé au début de la seconde séquence. Si vous modifiez manuellement les positions des marqueurs, la fonction automatique est désactivée. Si vous avez modifié un marqueur de début de piste manuellement et que vous souhaitez le déplacer vers la position automatique, libérez-le dès qu’une icône de « chaîne » apparaît à la place du curseur de la souris. Si vous souhaitez déplacer un marqueur de début de piste près de la position de la « chaîne », mais que vous ne voulez pas que le positionnement soit automatique, maintenez la touche Option enfoncée.6 51 6 Utilisation des effets Vous pouvez ajouter des effets aux séquences individuelles ou à l’ensemble du mixage d’un projet. Les effets vous permettent de modifier et de modeler le son des séquences ou des projets de plusieurs façons différentes. Vous ajoutez des effets au projet à l’aide de modules. WaveBurner inclut un ensemble complet de modules d’effet de qualité professionnelle pouvant servir à mastériser un CD. Vous pouvez aussi ajouter des modules d’effet de format Audio Unit, y compris ceux développés par des fournisseurs tiers. Vous pouvez librement ajuster les paramètres des modules d’effet pour obtenir le son exact recherché. Modules d’effet inclus dans WaveBurner WaveBurner inclut une suite complète d’effets à utiliser dans vos projets. Les effets livrés avec WaveBurner sont les suivants :  Modélisation d’ampli : Bass Amp, Guitar Amp Pro  Effets retard : Delay Designer, Sample Delay, Stereo Delay, Tape Delay  Effets de distorsion : Bitcrusher, Clip Distortion, Distortion, Distortion II, Overdrive, Phase Distortion  Dynamique : Adaptive Limiter, Compressor, DeEsser, Enveloper, Expander, Limiter, Multipressor, Noise Gate, Silver Compressor, Silver Gate  Égalisation : Channel EQ, DJ EQ, Fat EQ, High Cut, High Pass Filter, High Shelving, Linear Phase EQ, Low Cut, Low Pass Filter, Low Shelving, Match EQ, Parametric EQ, Silver EQ  Filtre : AutoFilter, EVOC 20 Filterbank, Fuzz-Wah, Spectral Gate  Imagerie : Direction Mixer, Stereo Spread  Mesure : BPM Counter, Correlation Meter, Level Meter, Multimeter, and Tuner  Modulation : Chorus, Ensemble, Flanger, Microphaser, Modulation Delay, Phaser, RingShifter, Rotor Cabinet, Scanner Vibrato, Spreader, Tremolo  Tonalité : Pitch Correction, Pitch Shifter II, Vocal Transformer52 Chapitre 6 Utilisation des effets  Réverbération : AVerb, Enverb, GoldVerb, PlatinumVerb, SilverVerb, Space Designer  Effets spécialisés : Denoiser, Exciter, Speech Enhancer, SubBass  Utilitaire : Gain Reportez-vous au Guide des effets et des instruments de Logic Studio pour obtenir une description complète de chaque effet. Utilisation de modules d’effet Audio Units Outre les modules d’effet inclus, vous pouvez ajouter des modules au format Audio Units. Les modules Audio Units sont disponibles auprès d’Apple et d’autres fabricants. Lorsque vous ajoutez des modules de fabricants tiers à votre ordinateur, prenez soin de lire la documentation, y compris les fichiers Ouvrez-moi et ceux d’installation accompagnant le module. Les modules Audio Unit d’Apple apparaissent dans le sous-menu Apple du menu local Ajouter un module. Les modules Audio Unit de fabricants tiers apparaissent dans les sousmenus dans lesquels figure le nom du fabricant dans le menu local Ajouter un module. Vous ajoutez des modules Audio Unit de la même manière que les effets inclus, en choisissant le module dans le sous-menu approprié du menu Ajouter un module. Vous ajustez les paramètres des modules Audio Unit, vous affichez les fenêtres de module et supprimez des modules de la même manière que vous le feriez avec les modules inclus. Utilisation de l’Audio Units Manager WaveBurner utilise l’outil de validation AU d’Apple pour garantir que seuls les modules totalement compatibles avec la spécification Audio Unit sont utilisés. Cela permet de limiter les problèmes provoqués par les modules Audio Unit de fabricants tiers lors de l’exécution de WaveBurner. Le processus de validation s’effectue automatiquement lorsque :  WaveBurner est lancé pour la première fois,  WaveBurner est mis à jour,  vous installez de nouveaux modules Audio Unit ou mettez à jour ceux existant déjà, vous pouvez voir les résultats de l’analyse dans l’Audio Units Manager. Pour ouvrir l’Audio Units Manager : m Choisissez WaveBurner > Audio Units Manager. Les résultats du test s’affichent dans la colonne Compatibility (compatibilité). Les modules Audio Unit qui ont échoué peuvent être activés, mais sachez qu’ils peuvent poser problème. L’utilisation de modules non validés risque de fausser les résultats des tests d’autres modules analysés ou de provoquer des arrêts inopinés de WaveBurner, voire des pertes de données (fichiers de morceau détruits).Chapitre 6 Utilisation des effets 53 Nous vous conseillons donc vivement de vous rendre sur le site web du fabricant pour y télécharger les mises à jour des modules Audio Unit qui n’ont pas pu être validés. L’Audio Units Manager permet également de désactiver les modules Audio Units que vous ne souhaitez pas utiliser dans WaveBurner même s’ils sont validés. Pour désactiver un module, il suffit de désélectionner la case à cocher correspondante dans la colonne Use (utiliser). Pour enregistrer votre sélection de modules Audio Unit, cliquez sur OK. Cliquez sur le bouton « Tout réinitialiser et réanalyser » pour effectuer un autre test de validation après avoir installé les modules/mises à jour ou déplacé les composants dans le Finder, WaveBurner ou l’Audio Units Manager étant ouverts. Remarque : si vous appuyez sur les touches Contrôle + Maj au lancement de WaveBurner, le mode sans échec AU Safe Mode est alors utilisé : seuls les modules admis par le test de validation seront disponibles ; les modules activés manuellement dont le test de validation a échoué ne seront pas disponibles. Ajout et suppression de modules Vous ajoutez des modules aux séquences sélectionnées dans la liste Modules de séquence ; vous ajoutez des modules au projet entier dans la liste Modules de mixage. Pour ajouter un module à une séquence : 1 Cliquez sur l’onglet Modules de séquence pour afficher la liste Modules de séquence. 2 Dans la liste Séquence, cliquez sur la séquence cible à laquelle vous souhaitez ajouter le module. 3 Choisissez la catégorie de module que vous souhaitez ajouter depuis le menu local Ajouter un module, puis sélectionnez le module dans le sous-menu. Ce module apparaît dans la liste Modules de séquence, en dessous de tout autre module déjà ajouté à la séquence. Pour ajouter un module au projet global : 1 Cliquez sur l’onglet Modules de mixage pour afficher la liste Modules de mixage. 2 Choisissez la catégorie de module que vous souhaitez ajouter depuis le menu local Ajouter un module, puis sélectionnez le module dans le sous-menu. Ce module apparaît dans la liste Modules de mixage, en dessous de tout autre module déjà ajouté au projet. Vous pouvez supprimer un module de la liste si vous ne souhaitez plus l’utiliser.54 Chapitre 6 Utilisation des effets Pour supprimer un module : m Sélectionnez le module dans la liste Modules de séquence ou Modules de mixage, puis appuyez sur la touche Suppr/Arrière. Remarque : vous pouvez copier les modules en appuyant sur la touche Option, en cliquant sur le nom du module souhaité et en le faisant glisser en bas de la liste de modules. Dérivation de modules Vous pouvez dériver un module afin d’écouter la séquence ou le projet sans ce module, sans perdre les modifications apportées aux paramètres du module. Pour dériver un module : m Cliquez sur la case située à droite de la ligne souhaitée dans la liste de modules. Cliquez à nouveau sur la case pour entendre le module. Ajustement des paramètres des modules Chaque module contient un ensemble de paramètres contrôlant la façon dont il met en forme le son. Vous pouvez afficher et ajuster les paramètres d’un module dans sa fenêtre ou dans la liste de modules. Pour accéder aux paramètres d’un module dans la liste de modules : m Cliquez sur le triangle situé à gauche du nom du module dans la liste de modules. Cette opération permet d’afficher les réglages de tous les paramètres du module. Les valeurs des paramètres individuels peuvent être modifiées en cliquant sur la valeur affichée dans la colonne Réglages et en la faisant glisser. Remarque : vous pouvez charger des réglages de module existants en cliquant sur le nom affiché dans la première colonne Réglages d’un module. Cette opération ouvre un menu local qui vous permet de charger et d’enregistrer les réglages du module. Pour accéder aux paramètres d’un module à partir de sa fenêtre : m Double-cliquez sur le nom du module dans la liste de modules. La fenêtre du module s’ouvre. Vous pouvez ajuster les paramètres du module en déplaçant les curseurs ou les potentiomètres, en saisissant des valeurs dans les champs ou en cliquant sur les boutons. Le menu à flèche situé à droite de la fenêtre de la liste de modules vous permet d’ouvrir et de fermer rapidement toutes les fenêtres de modules. Remarque : tout changement apporté aux valeurs des paramètres d’un module dans sa fenêtre ou dans la liste de paramètres (affichés dans la colonne Réglages) est reflété dans l’autre.Chapitre 6 Utilisation des effets 55 Modification de l’ordre des modules La modification de l’ordre des modules peut radicalement modifier le son de la séquence ou du mixage en cours de traitement. L’alimentation d’une séquence via une chaîne de type réverbération ? chorus ? retard offre des résultats d’une tonalité très différente au fait d’alimenter la même séquence avec une chaîne de type retard ? chorus ? réverbé- ration, même si des paramètres identiques sont utilisés pour chacun des trois effets. Cette différence de tonalité est due au fait que des fréquences particulières de votre séquence sont amplifiées/désamplifiées par chaque effet, puis intensifiées ou supprimées par les processus suivants. Pour modifier l’ordre des modules dans les listes de modules : m Cliquez sur le nom du module, puis faites-le glisser vers la position souhaitée, vers le haut ou vers le bas. Utilisation des chaînes de modules Vous pouvez enregistrer les chaînes de modules que vous avez définies dans les listes de modules. Vous pouvez également charger les chaînes de modules enregistrées pré- cédemment. Sélectionnez simplement la fonction appropriée dans le menu Chaîne de modules à côté du menu Ajouter un module. Utilisation du VU-mètre Vous pouvez surveiller les niveaux de sortie audio de vos projets à l’aide du VU-mètre. Pendant la lecture d’un projet, les niveaux de chaque canal stéréo changent constamment. Le VU-mètre affiche ces modifications sous la forme de barres bleues qui apparaissent de gauche à droite, celle située le plus à droite correspondant au niveau le plus élevé pour ce canal. Les pics momentanés sont affichés sous la forme de barres jaunes fines dans chaque canal. Les barres du VU-mètre deviennent rouges si elles dépassent la valeur 0 dB, faisant ainsi office d’indicateurs d’extraits. Vous pouvez vérifier la présence d’écrêtage dans votre projet. Pour vérifier la présence d’écrêtage dans votre projet : m Choisissez Disque > Rechercher l’écrêtage sur le disque.7 57 7 Gravure d’un projet sur CD Une fois votre projet terminé, vous pouvez le graver sur un CD. Le CD audio qui en résulte respecte la norme Livre rouge et peut être lu sur n’importe quel lecteur CD audio. Préparation à la gravure d’un CD Avant de graver votre projet sur un CD, vous devez effectuer plusieurs opérations :  Vérifiez que le graveur de CD est connecté, activé et opérationnel.  Vérifiez que WaveBurner reconnaît le graveur de CD.  Définissez les options de disque du projet.  Réalisez un aperçu des transitions entre les pistes. Graveurs de CD pris en charge WaveBurner fonctionne avec tous les graveurs de CD reconnus par Mac OS X, y compris les lecteurs SuperDrive et les graveurs de CD de fabricants tiers. Définition des options du disque Vous pouvez définir de nombreuses options de disque pour un projet, notamment les suivantes :  Ajout d’un code UPC/EAN  Définition des décalages pour les points de départ, les points de fin et les index  Définition de la durée de la pause par défaut  Ajout d’une période de silence à la fin du CD  Ajout d’informations relatives au texte du CD, y compris le titre, l’interprète, l’auteur, le compositeur et l’arrangeur, et d’un message de texte58 Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD Ajout d’un code UPC/EAN Les CD destinés à la vente incluent généralement un code universel des produits (UPC, Universal Product Code) et une numérotation européenne des articles (EAN, European Article Number). Ces données contiennent des informations sur la maison de disques qui produit le CD, ainsi que d’autres informations éventuelles. Pour ajouter un code UPC/EAN : 1 Choisissez Disque > Options du disque, puis cliquez sur l’onglet Général si nécessaire. 2 Saisissez le code dans le champ Code UPC/EAN. 3 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur OK. Définition des réglages Vous pouvez modifier globalement la position des marqueurs de point de départ, de point de fin et d’index en définissant un décalage. L’unité de valeur d’unité pour les décalages est une image CDDA (1/75e de seconde). Lorsque vous définissez un décalage, les marqueurs sont immédiatement déplacés avant que le projet ne soit gravé sur CD, puis replacés à leurs positions d’origine une fois le CD gravé. Les décalages ont pour but de compenser la désynchronisation de certains lecteurs CD, notamment les modèles anciens. La fenêtre Options du disque inclut des champs de décalage pour le premier point de départ, les autres points de départ, les points de fin et les points d’index, ce qui vous permet de décaler tout ou partie de ces marqueurs. Le premier point de départ est spécial, car la norme Livre rouge stipule qu’il doit y avoir une pause de deux à trois secondes avant le début de la première piste. En saisissant une valeur supérieure à 0 (zéro) dans le champ Premier point de départ, vous insérez un temps de silence de valeur correspondante avant la première piste. Toutes les pistes suivantes sont décalées du temps requis afin de maintenir ce temps de silence. La durée globale du CD s’accroît en fonction du nombre d’images CDDA requises pour conserver la période de silence initiale. Pour définir des décalages : 1 Choisissez Disque > Options du disque, puis cliquez sur l’onglet Général si nécessaire. 2 Saisissez les décalages que vous souhaitez définir dans les champs « Premier point de départ », « Autres points de départ », Points d’arrêt et Index. (En images CDDA). 3 Lorsque vous avez terminé, cliquez sur OK.Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD 59 Enregistrement des notes de mastérisation Vous pouvez ajouter des remarques d’informations de mastérisation relatives à votre projet dans WaveBurner au cas où vous en auriez besoin par la suite. Vous pouvez enregistrer des informations sur la session, le client, les modules et le tramage aléatoire utilisé, ainsi que sur chaque piste.  Les informations de session incluent l’identifiant de la session, la date et l’heure, la maison de disques, le studio, l’ingénieur, le média source, la profondeur de bits et la fréquence d’échantillonnage.  Les informations sur les clients incluent le titre du disque, le client, l’artiste, le producteur et le copyright.  Les commentaires vous permettent d’ajouter des notes et des informations sur une session. Pour ajouter des informations de mastérisation à un projet : 1 Choisissez Disque > Notes de mastérisation pour afficher la fenêtre correspondante. 2 Cliquez sur l’onglet Session ou Client, selon le cas. 3 Saisissez les informations souhaitées dans le champ approprié. 4 Cliquez sur Appliquer. Aperçu des transitions Avant de graver un CD, il est recommandé de vérifier l’aperçu des transitions pour vous assurer que le résultat correspond à vos attentes. Pour vérifier l’aperçu de toutes les transitions de piste : 1 Ouvrez l’onglet Aperçu de la fenêtre Préférences et définissez le nombre de secondes qui doivent s’écouler au début (Pre-roll) et à la fin (Post-roll) d’un titre. 2 Sélectionnez Disque > Aperçu du disque. La fin et le début de chaque piste du CD seront lus. Remarque : la fonction Disque > Aperçu de la piste vous permet de vérifier l’aperçu du début et de la fin d’une piste choisie dans la liste des pistes.60 Chapitre 7 Gravure d’un projet sur CD Gravure du CD Après avoir terminé les étapes détaillées dans la rubrique « Préparation à la gravure d’un CD » à la page 57, vous êtes prêt à graver le projet sur un CD. Pour graver un projet sur un CD, procédez comme suit : 1 Choisissez Graver > Graver le disque. La zone de dialogue Graver apparaît, avec le nom du graveur de CD répertorié. Si vous n’avez pas déjà inséré un CD-R vierge sur le plateau du graveur, la zone de dialogue Graver vous invite à le faire. 2 Insérez un CD-R vierge sur le plateau du graveur, si tel n’est pas déjà le cas. Remarque : le CD-R doit être vierge. WaveBurner ne prend pas en charge la gravure sur un CD-R contenant déjà d’autres sessions CDDA, car la norme Livre rouge ne serait alors pas respectée. 3 Dans la zone de dialogue Graver, cliquez sur Graver. La zone de dialogue Graver affiche la progression du processus de gravure. Lorsque le processus de gravure est terminé, le CD est éjecté.8 61 8 Définition des préférences dans WaveBurner Vous pouvez définir des préférences pour différents aspects de WaveBurner dans la fenêtre Préférences. Certaines préférences s’appliquent au projet en cours, d’autres aux nouveaux projets. Avant de commencer à travailler sur vos projets, vous avez la possibilité de spécifier plusieurs préférences. Pour ouvrir la fenêtre Préférences : m Choisissez WaveBurner > Préférences (ou appuyez sur les touches Commande + virgule). Préférences générales  Au démarrage : définit le comportement par défaut lorsque vous ouvrez WaveBurner. Vous avez le choix entre les options « Créer un nouveau document » (pour créer un projet vierge), Ouvrir le document (pour afficher une zone de dialogue Ouvrir), « Ouvrir le dernier document » (pour ouvrir le dernier document sur lequel vous travailliez à la dernière fermeture de WaveBurner) ou Ne rien faire.  Durée de la pause par défaut : définit la durée de la pause par défaut qui est insérée lorsque vous ajoutez une séquence. La modification de la durée de la pause par défaut n’a pas d’incidence sur les documents déjà ouverts. Elle s’applique uniquement aux documents ouverts après la définition d’une nouvelle valeur.62 Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner  Zoom vers la ligne de position : lorsqu’elle est activée, la ligne de position reste centrée dans la zone Vue onde lors du zoom.  Définir le format temporel de forme générale : lorsque cette option est activée, le fait de changer le format temporel dans la liste Séquence, la liste Piste ou la zone Vue onde entraîne le changement du format dans toutes les autres vues. Préférences du gestionnaire audio  Gestionnaire : choisissez le périphérique audio (de sortie) dans le menu local.  Sortie : choisissez les canaux en sortie, ou canaux, dans le menu local. Le nombre de canaux disponibles dépend du périphérique sélectionné dans le menu local Gestionnaire. Préférences pour l’aperçu Si la fonction d’aperçu est activée (Disque > Aperçu du disque ou Aperçu de la piste), WaveBurner lit un court segment audio autour de chaque marqueur de piste, de façon consécutive.  Pre-roll : la durée de lecture (en secondes) qui précède un marqueur de pause de piste (lecture des x dernières secondes de la piste précédente).  Post-roll : la durée de lecture (en secondes) qui suit un marqueur de début de piste (lecture des x premières secondes de la piste suivante).Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner 63 Préférences pour la gravure  Écrire les données du texte du CD : activez cette option pour inclure le texte du CD sur le CD.  Écrire les points d’index : activez cette option pour inclure les informations relatives aux points d’index sur le CD.  Écrire le code UPC/EAN : activez cette option pour inclure le code UPC/EAN sur le CD.  Écrire les codes ISRC : activez cette option pour inclure les codes ISRC sur le CD.  Écrire la préaccentuation : activez cette option pour inclure les indicateurs de préaccentuation sur le CD.  Écrire les données SCMS : activez cette option pour inclure les données SCMS sur le CD. Remarque : le texte du CD peut uniquement être écrit sur votre disque si votre graveur prend en charge le texte de CD. Seuls les lecteurs de CD compatibles avec l’option Texte du CD affichent le texte en question. Préférences pour les bounces  Dithering : ce menu local vous permet de choisir le type de tramage aléatoire à appliquer lorsque vous effectuez un bounce du projet ou que vous le gravez. Les choix sont les suivants : « POW-r #1 (tramage aléatoire) », « POW-r #2 (mise en forme du son) », « POW-r #3 (mise en forme du son) » et « Pas de tramage aléatoire ». Pour plus d’informations sur l’utilisation du tramage aléatoire et les différences entre les différents types de tramage aléatoire, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Logic Pro 8.64 Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner  Remplacer la séquence par le bounce : lorsque cette option est activée, le nouveau fichier audio créé en choisissant Séquence > Effectuer un bounce de la séquence remplace la séquence d’origine (cette opération est impossible si le fichier d’origine est au format stéréo et le fichier sur lequel un bounce est effectué est au format mono, car des informations seraient perdues lorsque le fichier stéréo a été remplacé par le fichier mono).  La détection de l’écrêtage arrête le bounce : lorsqu’elle est activée, le processus de bounce est arrêté si un phénomène d’écrêtage est détecté dans la séquence ou le projet sur lesquels un bounce est effectué. Préférences SDII WaveBurner peut importer des fichiers et des séquences au format SDII (Sound Designer II). Les préférences SDII détermine la façon dont WaveBurner gère l’importation.  Ajouter les séquences SDII en tant que séquences WaveBurner : si cette option est désactivée, un fichier SDII est importé sous forme de séquence WaveBurner unique. Activez cette option pour ajouter plusieurs séquences SDII dans WaveBurner. Si le fichier SDII ne contient aucune définition de séquence, une zone de dialogue vous invite à ajouter le fichier entier en tant que séquence unique.  Adopter la durée des pauses des séquences SDII : activez cette option pour utiliser les durées de la pause des séquences SDII (du fichier d’origine) pour votre CD.  Importer les marqueurs SDII en tant que : vous pouvez décider d’utiliser des marqueurs SDII soit comme marqueurs d’index ou comme marqueurs de début de piste.  Afficher la zone de dialogue d’importation SDII : si vous activez cette option, la zone de dialogue Importation SDII apparaît chaque fois que vous importez une séquence SDII, ce qui vous permet de changer les préférences d’importation SDII. Si la préférence Afficher la zone de dialogue Importer SDII est désactivée, la zone de dialogue d’importation n’apparaît pas. Les fichiers sont importés comme spécifié par les préférences. L’activation de l’option Ne plus afficher dans la zone de dialogue Importation SDII désactive la préférence d’importation SDII.Chapitre 8 Définition des préférences dans WaveBurner 65 Préférences pour les informations Cet onglet de préférence vous permet de définir le type d’informations de piste de CD à inclure dans les informations de mastérisation. Vous pouvez activer ou désactiver l’heure de début, le nom de la piste, la durée de la piste, l’arrêt de la piste, la pause de la piste, l’anticopie, la préaccentuation, le code ISRC, les commentaires de la piste et les points d’index. 67 Annexe Raccourcis clavier de WaveBurner Commandes de fichiers Commandes d’édition Exploitation des disques Fonction Raccourci clavier Nouveau Commande + N Ouvrir Commande + O Fermer Commande + W Enregistrer Commande + S Enregistrer sous Commande + Maj + S Importer le fichier audio Commande + F Graver le disque Commande + B Fonction Raccourci clavier Annuler Commande + Z Rétablir Commande + Maj + Z Couper Commande + X Copier Commande + C Coller Commande + V Tout sélectionner Commande + A Fonction Raccourci clavier Aperçu du disque Commande + D Aperçu de la piste Commande + K Données des pistes du CD Commande + T Données du point d’index Commande + I Éjecter le disque Commande + E68 Annexe Raccourcis clavier de WaveBurner Commandes de séquences Commandes d’affichage Exploitation des transports Fonction Raccourci clavier Données de la séquence Commande + R Fonction Raccourci clavier Zoom avant Flèche vers le bas Zoom arrière Flèche vers le haut Zoom arrière maximum Option + Flèche vers le bas Zoom avant maximum Option + Flèche vers le haut Fonction Raccourci clavier Démarrer ou arrêter la lecture Barre d’espace, Retour Retourner au début du disque Retour Aller au début de la piste suivante Flèche droite Aller au début de la piste précédente Flèche gauche Aller au marqueur d’index suivant Option + Flèche droite Aller au marqueur d’index précédent Option + Flèche gauche Aller à la séquence suivante Option + Maj + Flèche droite Aller à la séquence précédente Option + Maj + Flèche gaucheAnnexe Raccourcis clavier de WaveBurner 69 Commandes de la zone d’affichage Onde Commandes de fenêtres Commandes d’aide Fonction Raccourci clavier Basculer entre les outils Ciseaux et Pointeur Commande, lorsque le pointeur de la souris est sur la séquence Basculer entre les pointeurs de marqueur de piste et de marqueur d’index Commande, lorsque le pointeur de la souris est sur la barre du marqueur Insérer un marqueur de début de piste à la ligne de position T Insérer un marqueur d’index à la ligne de position I Aller au marqueur suivant Option + Flèche droite Aller au marqueur précédent Option + Flèche gauche Déplacer le début de la piste sans déplacer le marqueur de début de pause quand le marqueur de piste est fermé Commande + Faire glisser le marqueur de début de piste vers la droite Appliquer un Trim à la fin de la séquence sans incidence sur les séquences suivantes Option + Faire glisser la fin de la séquence Appliquer un Trim au début de la séquence sans incidence sur les séquences suivantes Option + Faire glisser le début de la séquence Fonction Raccourci clavier Placer dans le Dock Commande + M Ouvrir le VU-mètre Commande + L Fonction Raccourci clavier Aide WaveBurner Commande + ? (point d’interrogation) Utilitaire de réponse d’impulsion Manuel de l’utilisateur? Apple Inc. © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés. Conformément aux lois relatives au droit d’auteur, toute copie, complète ou partielle, du présent manuel est interdite sans le consentement écrit d’Apple. Vos droits concernant le logiciel sont régis par le contrat de licence accompagnant ce dernier. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation de ce logo via le clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans le consentement écrit préalable d’Apple pourra constituer un acte de contrefaçon et de concurrence déloyale puni par les lois américaines en vigueur. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs d’écriture et d’impression. Remarque : comme Apple met régulièrement sur le marché de nouvelles versions et des mises à jour de son logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les images qui illustrent le présent ouvrage peuvent différer légèrement de ce que vous voyez à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Logic, Mac et Mac OS sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à des fins informatives et ne constitue en aucun cas une approbation ni une recommandation. Apple n’assume aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de l’utilisation de ces produits. 3 Utilisation de l’Utilitaire de réponse d’impulsion L’Utilitaire de réponse d’impulsion est une application de déconvolution et d’enregistrement audio multipiste. Il vous permet de créer vos propres réponses d’impulsion mono, stéréo et Surround pour Space Designer, l’effet de réverbération à convolution de Logic Studio. Tous les paramètres et toutes les fonctions dont vous avez besoin pour créer des réponses d’impulsion sont réunis dans un même écran. L’interface de l’Utilitaire de réponse d’impulsion est divisée en quatre zones :  Zone Hardware I/O Assignment : comprend des menus locaux permettant de sélectionner l’entrée et la sortie audio.  Section du Monitor and Sweep Generator : offre des paramètres de monitoring et de génération de balayage sinusoïdal, ainsi que des boutons permettant de déconvoluer vos pistes audio en une réponse d’impulsion et d’écouter cette dernière.  Section Inputs/Track : répertorie toutes les pistes audio utilisées pour vos enregistrements de réponse d’impulsion.  Zone Editing : affiche les informations audio de la piste audio sélectionnée.4 La déconvolution est le processus utilisé pour créer des réponses d’impulsion à partir de balayages sinusoïdaux audio à large bande (enregistrés). La rubrique ci-dessous traite de la déconvolution et de son rôle dans le processus de création des réponses d’impulsion. Les rubriques suivantes présentent le matériel nécessaire à l’enregistrement des réponses d’impulsion et expliquent comment utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour créer vos propres fichiers de réponse d’impulsion Space Designer (.sdir). La déconvolution et l’Utilitaire de réponse d’impulsion Space Designer combine, ou convolue, la réponse d’impulsion d’un espace acoustique avec un signal audio. Cela a pour effet de placer votre audio « dans » l’espace acoustique, représenté par cette réponse d’impulsion. Une réponse d’impulsion peut être vue comme la somme des échos (réflexions) produits dans un espace physique donné après le pic initial d’un signal. Le fichier de réponse d’impulsion est en fait un enregistrement audio réalisé dans un espace contenant ces échos. Enregistrement d’une réponse d’impulsion Deux méthodes pratiques peuvent être utilisées pour enregistrer une réponse d’impulsion. Utilisation d’un enregistrement d’élément transitoire La première méthode consiste à enregistrer une impulsion dans un espace à l’aide, par exemple, d’un pistolet de starter. Le coup de feu constitue l’impulsion, et le fichier audio que vous enregistrez capture à la fois cette impulsion et la réponse de la pièce. L’avantage de cette méthode est que le fichier audio enregistré peut être utilisé dans Space Designer sans être traité auparavant. Vous pouvez utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour enregistrer les impulsions de votre pistolet de starter, puis les combiner dans un fichier de réponse d’impulsion Space Designer (.sdir) (et un fichier de réglage Space Designer). L’inconvénient de cette méthode est qu’il est extrêmement difficile de réaliser un enregistrement parfait de coup de feu sans distorsion. Cela s’explique par la très forte intensité sonore de l’élément transitoire initial du coup de feu. L’autre problème est que les coups de feu d’un pistolet de starter contiennent très peu d’informations de basse ou haute fré- quence, ce qui limite la plage de fréquences utilisable de la réverbération convoluée. 5 Utilisation d’un balayage sinusoïdal à large bande La seconde méthode (recommandée) permettant de créer des réponses d’impulsion consiste à lire un balayage sinusoïdal audio à large bande dans un espace et à enregistrer ce balayage (ainsi que la réponse de l’espace) à des niveaux d’enregistrement optimaux. Un balayage sinusoïdal couvrant la totalité de la plage de fréquences audible est utilisé, ce qui permet d’obtenir une réponse d’impulsion bien souvent de meilleure qualité avec une plage de fréquences étendue. Le fichier audio du balayage sinusoïdal enregistré ne peut pas être utilisé directement comme réponse d’impulsion. Il contient en effet tous les échos et toutes les réflexions, c’est-à-dire la réponse, de l’espace, et ce sur toute la longueur du balayage sinusoïdal, ce qui est très différent de l’approche avec le pistolet de starter, où la réponse est contenue au début du fichier dans une impulsion. Lorsque vous utilisez un balayage sinusoïdal, l’Utilitaire de réponse d’impulsion utilise un processus appelé déconvolution pour réaliser un alignement temporel et de niveau de toutes les réflexions enregistrées, qui sont présentes sur la totalité du balayage sinusoïdal enregistré, au tout début du fichier. Cela produit une réponse d’impulsion que Space Designer peut utiliser pour combiner, ou convoluer, avec votre signal audio. L’Utilitaire de réponse d’impulsion peut ensuite générer un fichier de réglage .sdir à partir de cette réponse d’impulsion. Configuration de votre système d’enregistrement de réponse d’impulsion Avant de pouvoir utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour créer une réponse d’impulsion, vous devez configurer votre matériel d’enregistrement pour qu’il puisse lire et enregistrer le balayage sinusoïdal généré par l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Dans l’idéal, vous devez disposer des éléments suivants :  Un haut-parleur pour chaque emplacement (de haut-parleur) requis par le format choisi, si vous prévoyez de générer des balayages d’onde sinusoïdale. Exemples : si vous enregistrez une vraie réponse d’impulsion stéréo, il vous faut deux haut-parleurs. Si vous enregistrez une réponse d’impulsion Surround à six canaux, il vous en faut six, etc. Si vous ne générerez pas de balayages d’onde sinusoïdale, vous n’avez pas besoin de haut-parleurs pour les lire (le son est généré par le pistolet de starter). Remarque : dans la plupart des cas, vous pouvez vous contenter d’enregistrer une seule position de haut-parleur (mais toutes les positions de micro requises par le format de réponse d’impulsion choisi) et de créer une réponse d’impulsion discrète mono/omni. Cela permet d’obtenir une réponse d’impulsion nécessitant moins de puissance de l’unité centrale dans le format requis. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33.6  Un ou plusieurs micros pour enregistrer l’audio résultant produit par chaque hautparleur (ou par le coup de feu) combiné avec ses échos/réflexions. Le nombre de micros dont vous avez besoin dépend du format de réponse d’impulsion choisi. Exemples : si vous enregistrez une réponse d’impulsion Surround à six canaux, il y a six positions de micro, vous devez donc dans l’idéal disposer de six micros. Si vous enregistrez une réponse d’impulsion encodée au format B à six canaux, pour laquelle une seule position de micro et quatre pistes sont nécessaires, il vous en faut moins, etc. Voir « Encodage Surround au format B » à la page 29 pour en savoir plus.  Une interface audio dotée de suffisamment de sorties pour envoyer un balayage sinusoï- dal audio à large bande à chaque haut-parleur (en cas d’utilisation de balayages sinusoï- daux) et de suffisamment d’entrées pour enregistrer l’audio résultant de chaque position. Remarque : vous pouvez également avoir besoin de préamplificateurs de micro supplé- mentaires si vos micros ne sont pas en mesure de capturer un signal suffisamment fort ou si votre interface audio ne dispose pas d’assez d’entrées avec préamplificateur de micro. Il est possible de créer des réponses d’impulsion multipiste discrètes, même si vous n’avez pas suffisamment de haut-parleurs ou de micros. Dans la mesure où vous n’enregistrerez qu’un seul balayage sinusoïdal à la fois, vous pouvez installer les haut-parleurs dont vous disposez, les enregistrer dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, puis les placer sur de nouvelles positions et répéter la procédure. Imaginez par exemple que vous n’ayez qu’une seule paire de haut-parleurs stéréo, mais que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion quadriphonique, ce qui nécessite l’enregistrement de quatre pistes dans quatre positions de haut-parleur différentes. Vous pourriez dans ce cas installer votre paire de moniteurs, enregistrer leur sortie, puis les déplacer pour enregistrer l’autre paire de pistes dans les deux autres positions de haut-parleur. Exemple de haut-parleurs et de micros configurés pour la capture d’une réponse d’impulsion Ordinateur Interface audio Système de micros Surround C L R Ls Rs7 Cette méthode de création de réponses d’impulsion prend évidemment plus de temps, et le fait de ne pas pouvoir installer tous vos haut-parleurs en même temps rend leur positionnement optimal l’un par rapport à l’autre difficile. Avec du temps et une planification minutieuse, vous pouvez toutefois obtenir les mêmes résultats. ? Astuce : vous pouvez également créer des réponses d’impulsion à plusieurs canaux dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion en utilisant le format « Mono to Omni Discrete ». Ce format ne nécessite l’enregistrement que d’un seul haut-parleur par autant de micros « canal » que nécessaire (pour le format choisi). La réponse d’impulsion obtenue nécessite moins de puissance de l’unité centrale. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33. Si vous avez suffisamment de moniteurs mais pas assez de micros, vous pouvez installer les haut-parleurs requis et vous contenter de déplacer les micros disponibles de l’un à l’autre. Cette méthode rend le positionnement optimal des micros l’un par rapport à l’autre difficile, mais vous conservez tout de même l’avantage du positionnement idéal des haut-parleurs (et il faut bien avouer qu’il est beaucoup plus facile de déplacer des micros que des haut-parleurs !). Si votre interface audio n’offre pas suffisamment d’entrées et de sorties pour le nombre de haut-parleurs et de micros que vous utilisez pour créer votre réponse d’impulsion, vous pouvez tout de même installer tous les micros et haut-parleurs. Lors de l’enregistrement des différentes pistes dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, vous devrez déconnecter/reconnecter les haut-parleurs et les micros à tour de rôle. Vous trouverez une présentation plus détaillée des haut-parleurs et des micros convenant à la création des réponses d’impulsion, ainsi que des suggestions concernant leur positionnement, dans la rubrique « Recommandations relatives aux micros et hautparleurs » à la page 23. Création de réponses d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion Les étapes nécessaires à la création d’une réponse d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion sont les suivantes : Étape 1 : création d’un projet de réponse d’impulsion Configurez votre projet Utilitaire de réponse d’impulsion pour le nombre de pistes nécessaire au format de réponse d’impulsion choisi. Étape 2 : définition des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Définissez les paramètres d’entrée et de sortie matérielles, du moniteur et du balayage pour l’enregistrement de vos pistes audio.8 Étape 3 : enregistrement Utilisez l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour enregistrer les pistes audio nécessaires à votre réponse d’impulsion. Étape 4 : déconvolution de vos enregistrements audio Si vous avez enregistré des balayages sinusoïdaux, cliquez sur Déconvoluer une fois toutes les pistes audio enregistrées. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère alors une réponse d’impulsion à partir de vos pistes. Étape 5 : édition et écoute Coupez les parties de silence, appliquez des fondus, etc., pour optimiser votre réponse d’impulsion. Étape 6 : création d’un réglage Space Designer Cliquez sur « Create Space Designer » une fois toutes les étapes ci-dessus terminées. Cela ajoute la réponse d’impulsion créée à votre liste de réglages Space Designer disponibles. Les sous-rubriques suivantes décrivent chaque étape en détail. Création de votre projet Lorsque vous ouvrez l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour la première fois, la zone de dialogue « New Impulse Response Project » s’affiche. Il s’agit de la première étape de la création d’un projet de réponse d’impulsion. Vous pouvez également créer un projet en choisissant File > New Project (ou en appuyant sur Commande + N). L’Utilitaire de réponse d’impulsion propose divers formats allant des formats conventionnels stéréo, véritable stéréo (où chaque canal est traité individuellement) et quadriphoniques, aux formats Surround à cinq, six ou sept canaux. Ces derniers peuvent être de deux types : multipiste standard ou avec encodage au format B. Voir « Encodage Surround au format B » à la page 29 pour en savoir plus. Vous pouvez également créer des réponses d’impulsion à plusieurs canaux dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion en utilisant le format « Mono to Omni Discrete ». Ce format ne nécessite l’enregistrement que d’un seul haut-parleur par autant de micros « canal » que nécessaire (pour le format choisi). La réponse d’impulsion obtenue nécessite moins de puissance de l’unité centrale. Voir « Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni » à la page 33.9 Pour créer un projet de réponse d’impulsion : 1 Choisissez le format de réponse d’impulsion souhaité dans le menu Configuration. Dans la fenêtre située sous le menu Configuration, la zone de dialogue affiche le nombre de positions de haut-parleur et de micro requis par le format sélectionné. 2 Cliquez sur OK. La zone de dialogue « New Impulse Response Project » se ferme et le nombre de pistes requis (déterminé par le format choisi) s’affiche dans la section Inputs/Tracks. Définition des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Après avoir créé un projet de réponse d’impulsion, vous devez assigner le périphérique d’entrée et de sortie audio et définir les réglages du moniteur et du générateur de balayage. Assignation du matériel d’entrée et de sortie Vous devez configurer le périphérique d’entrée et de sortie audio dans la zone « Hardware I/O Assignment » avant de pouvoir utiliser l’Utilitaire de réponse d’impulsion. La sélection de l’entrée audio détermine le périphérique audio utilisé pour enregistrer les pistes audio. La sélection de la sortie audio détermine le périphérique audio utilisé pour contrôler le signal enregistré et lire le balayage sinusoïdal généré. Pour sélectionner un périphérique d’entrée audio : m Dans le menu Audio Input, choisissez le pilote d’interface audio souhaité. Pour sélectionner un périphérique de sortie audio : m Dans le menu Audio Output, choisissez le pilote d’interface audio souhaité. Modification de la fréquence d’échantillonnage La zone « Hardware I/O Assignments » affiche également la fréquence d’échantillonnage actuelle. Vous ne pouvez pas modifier la fréquence d’échantillonnage de votre projet de réponse d’impulsion dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Si vous souhaitez enregistrer vos pistes audio à une autre fréquence d’échantillonnage, vous devez la modifier dans l’utilitaire Configuration audio et MIDI ou dans le logiciel de votre interface audio (le cas échéant). En cas de doutes, reportez-vous à la documentation de votre interface audio.10 Configuration des commandes du moniteur Après avoir enregistré des pistes de balayage sinusoïdal dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion, vous pouvez les contrôler via la sortie stéréo de votre choix. Les commandes du moniteur déterminent le canal et le niveau de ce dernier. Vous pouvez également désactiver le son de la section du moniteur. Pour sélectionner les canaux de sortie du moniteur stéréo : m Choisissez la paire de sorties stéréo souhaitée dans le menu Monitor Channel. Pour ajuster le niveau de sortie du signal contrôlé : 1 Cliquez dans le champ Monitor Level. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le volume ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le niveau du moniteur (toute valeur supérieure à 0 dB règle le niveau du moniteur sur 0 dB). Important : pour éviter l’effet de Larsen pendant l’enregistrement, veillez à désactiver le son de la sortie du moniteur. Pour désactiver le son de la sortie du moniteur : m Cochez la case Monitor Mute. Configuration du générateur de balayage Le générateur de balayage produit une onde sinusoïdale balayant progressivement la plage de fréquences de 20 Hz à 20 kHz. Les paramètres du générateur de balayage définissent la sortie matérielle, le volume, la longueur, le temps de réverbération et le pre-roll du balayage sinusoïdal.11 Pour définir le canal de sortie matérielle du balayage sinusoïdal : m Choisissez le canal de sortie souhaité dans le menu Sweep Channel. Pour définir le niveau de sortie du balayage sinusoïdal : 1 Cliquez dans le champ Sweep Level. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le volume ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le niveau du balayage (toute valeur supérieure à 0 dB règle le niveau du balayage sur 0 dB). Longueur du balayage Trois options de longueur sont disponibles pour le balayage sinusoïdal :  10 s : balayage sinusoïdal de dix secondes.  50 s : balayage sinusoïdal de cinquante secondes.  Désactivé : aucun balayage sinusoïdal. Choisissez ce réglage si vous enregistrez une impulsion de pistolet de starter. Dans l’idéal, l’onde sinusoïdale doit être courte. Cela permet d’éviter les artefacts dus au déplacement d’air, au bruit de la pièce et aux autres bruits ambiants dans votre enregistrement. Un balayage sinusoïdal de 10 secondes est donc un choix judicieux. Malheureusement, les balayages courts peuvent ne pas produire un rapport signal/bruit suffisamment élevé dans certaines situations d’enregistrement. Si vous estimez que les résultats obtenus à partir d’un enregistrement de 10 secondes ne sont pas satisfaisants, essayez avec une durée de 50 secondes. Pour définir la longueur du balayage sinusoïdal : m Choisissez la longueur de balayage souhaitée dans le menu Sweep Length. Reverb Time Le paramètre Reverb Time détermine la durée d’enregistrement maximale de chaque piste. Pour capturer avec précision les propriétés acoustiques d’un espace, vous devez définir un temps suffisamment long pour capturer la phase de rétablissement de toutes les réverbérations et de tous les échos. Si vous utilisez le générateur de balayage, le temps de réverbération commence lorsque le balayage sinusoïdal se termine. Si vous avez réglé le paramètre Sweep Length sur Désactivé (en vue d’enregistrer la réponse d’impulsion d’un coup de pistolet de starter), le paramètre Reverb Time détermine la longueur totale de l’enregistrement.12 Pour définir le temps de réverbération : 1 Cliquez dans l’affichage Reverb Time. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le pointeur vers la gauche (ou le bas) pour réduire le temps ou vers la droite (ou le haut) pour l’augmenter.  Saisissez une valeur numérique pour le temps de réverbération. Preroll Le but est de s’assurer qu’aucun bruit d’opérateur, tels que les bruits de frappe ou encore ceux dus au réajustement des micros, n’est enregistré. Pour ce faire, vous pouvez définir un preroll. L’enregistrement ne débutera pas immédiatement, ce qui vous laissera le temps de terminer la frappe, de corriger la position des micros au dernier moment si nécessaire, etc. La durée du preroll est identique à celle définie pour le paramètre Reverb Time. Pour activer/désactiver le preroll : m Cochez la case Preroll. Générateur de signal de test L’Utilitaire de réponse d’impulsion inclut un générateur de signal d’onde sinusoïdale tenue (c’est-à-dire, sans balayage) intégré permettant d’étalonner vos sorties matérielles. Plusieurs fréquences sont disponibles : 100 Hz, 1 kHz, 5 kHz et 10 kHz. Utilisez ce signal de test pour vérifier que le canal de sortie matérielle est correctement connecté et que vos haut-parleurs peuvent reproduire la fréquence d’onde sinusoïdale sélectionnée. Pour définir la fréquence du signal de test : m Choisissez la fréquence souhaitée dans le menu Test Tone. Pour activer/désactiver le signal de test : m Cliquez sur la case On. Lorsque la case est cochée, vous entendez immédiatement le signal de test via le canal de balayage sélectionné. Remarque : le niveau du signal de test est déterminé par le paramètre Sweep Level.13 Enregistrement audio dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion Après avoir sélectionné vos assignations matérielles et configuré le moniteur ainsi que le générateur de balayage sinusoïdal, vous pouvez commencer à enregistrer vos pistes audio. L’enregistrement dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion se fait en trois étapes : 1 Sélectionnez une piste audio dans la section Inputs/Tracks. 2 Configurez la piste audio pour l’enregistrement. 3 Répétez cette étape pour chaque piste requise par le format choisi. 4 Cliquez sur le bouton Sweep/Record pour lancer l’enregistrement. Si vous utilisez le générateur de balayage, vous entendrez le balayage d’onde sinusoïdale sur toute sa plage de fréquences. L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre le résultat sur la ou les pistes audio sélectionnées. Si vous avez désactivé le générateur de balayage, cliquez sur Enregistrement et tirez un coup de pistolet de starter. L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre la réponse d’impulsion résultante sur la piste audio sélectionnée. Pour sélectionner une piste audio, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez dans la bande de piste souhaitée. m Utilisez les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas pour parcourir la liste des pistes. Configuration des pistes audio pour l’enregistrement La section Inputs/Tracks affiche automatiquement le nombre de pistes requis pour l’enregistrement de la réponse d’impulsion en fonction de vos sélections dans la zone de dialogue « New Impulse Response Project ». Chaque bande de piste de la section Inputs/Tracks présente un certain nombre de paramètres. Certains d’entre eux sont automatiquement configurés par l’Utilitaire de réponse d’impulsion, les autres doivent être définis par l’utilisateur avant l’enregistrement. Paramètres des pistes  Menu Speaker Position : permet de choisir l’étiquette de position du haut-parleur pour la piste sélectionnée. L’Utilitaire de réponse d’impulsion et Space Designer utilisent tous deux ces étiquettes pour identifier et traiter les fichiers audio composant une réponse d’impulsion stéréo ou Surround multicanal. L’Utilitaire de réponse d’impulsion définit automatiquement l’étiquette de position du haut-parleur pour chaque piste, mais vous pouvez en sélectionner une autre (parmi celles disponibles dans le format de réponse d’impulsion actuel) si vous le souhaitez.14  Menu Mic Position : permet de choisir l’étiquette de position du micro pour la piste sélectionnée. L’Utilitaire de réponse d’impulsion et Space Designer utilisent tous deux ces étiquettes pour identifier, et traiter, les fichiers audio composant une réponse d’impulsion stéréo ou Surround multicanal. L’Utilitaire de réponse d’impulsion définit automatiquement l’étiquette de position du micro pour chaque piste, mais vous pouvez en sélectionner une autre (parmi celles disponibles dans le format de réponse d’impulsion actuel) si vous le souhaitez.  Menu Input : permet de définir l’entrée physique de chaque piste. Veillez à sélectionner la bonne entrée avant l’enregistrement.  Bouton S[olo] : cliquez dessus pour activer ou désactiver le mode Solo pour la piste sélectionnée. Lorsque le bouton Solo est activé (jaune), le signal d’entrée est acheminé vers la section du moniteur et le niveau d’entrée est affiché dans le VUmètre (voir « VU Meter » ci-dessous). Vous ne pouvez mettre qu’une seule piste à la fois en mode Solo.  Bouton R[ecord-Enable] : met la piste sélectionnée en mode « Prêt pour l’enregistrement ». Le bouton E devient rouge lorsqu’il est activé. Le fait de cliquer sur ce bouton active également le bouton Solo pour la piste sélectionnée, ce qui vous permet de contrôler le signal d’entrée avant l’enregistrement. Vous pouvez activer plusieurs pistes à la fois pour un enregistrement multicanal. Lorsque vous cliquez sur le bouton Sweep/Record, un enregistrement est réalisé sur toutes les pistes activées pour l’enregistrement.  Bouton L[ock] : verrouille les paramètres Sweep Length et Reverb Time pour garantir que tous les enregistrements suivants utilisent les mêmes valeurs.  Peak : affiche la valeur du niveau de crête en dB. Si le niveau vient à dépasser 0 dB, la valeur de crête est conservée jusqu’à ce qu’elle soit effacée. Le fait de cliquer sur l’en-tête de la colonne Crête réinitialise la mesure Crête de toutes les pistes.  Level : affiche le VU Meter de chaque piste. Ce VU Meter affichent toujours le niveau actuel des entrées physiques. Mode de verrouillage et générateur de balayage Lorsqu’une piste est verrouillée, les paramètres du générateur de balayage le sont également. Cela permet de garantir que tous les enregistrements suivants utilisent les mêmes réglages de balayage. Chaque piste doit en effet utiliser un balayage sinusoïdal identique pour pouvoir produire une réponse d’impulsion multicanal avec une phase cohérente et une sonorité précise.15 VU Meter L’Utilitaire de réponse d’impulsion offre un VU Meter mesurant soit le niveau du signal au niveau de l’entrée de la piste (mise en mode Solo), soit la sortie du générateur de balayage. Pendant la lecture de l’audio enregistré, le VU Meter affiche le niveau de la piste sélectionnée. Un message d’état affiché sous le VU Meter indique son mode de fonctionnement actuel. L’échelle du VU Meter va de 0 à 100 %, où 100 % représente 0 dB. Enregistrement Après avoir configuré et activé les pistes souhaitées pour l’enregistrement, cliquez sur le bouton Sweep/Record. Si vous utilisez le générateur de balayage, le bouton indique « Sweep ». Si vous n’utilisez pas le générateur de balayage (paramètre Longueur du balayage réglé sur Off), le bouton indique « Record ».  Le fait de cliquer sur Sweep lance automatiquement l’enregistrement et génère le balayage sinusoïdal (en utilisant les paramètres du générateur de balayage choisis). Le VU Meter affiche automatiquement la sortie du générateur de balayage.  Le fait de cliquer sur Record lance automatiquement l’enregistrement. Tirez un coup de pistolet de starter et l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistrera la réponse d’impulsion. L’enregistrement se poursuit jusqu’à ce que la durée définie pour le balayage sinusoïdal (si le générateur de balayage est utilisé) et le paramètre Reverb Time soit écoulée. Il s’arrête automatiquement. Vous pouvez également l’arrêter manuellement en cliquant sur le bouton Sweep/Record. Remarque : le bouton Sweep/Record est désactivé si aucune piste n’est activée pour l’enregistrement. Enregistrement automatique des projets L’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre l’audio dans la mémoire RAM plutôt que sur le disque dur. Cela signifie que l’audio enregistré n’est pas sauvegardé tant que vous n’avez pas enregistré votre projet. Pour plus de commodité, l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre automatiquement votre projet sur disque après chaque enregistrement audio. 16 Si vous n’avez pas encore enregistré votre projet, la zone de dialogue Enregistrer s’ouvre pour vous permettre de lui attribuer un nom et de choisir un emplacement sur votre disque dur. Si vous l’avez déjà enregistré auparavant, l’enregistrement se fait automatiquement. Voir « Enregistrement et ouverture des projets » à la page 22 pour en savoir plus. Déconvolution de votre réponse d’impulsion Si vous utilisez le générateur de balayage, vous devez déconvoluer vos enregistrements audio pour pouvoir les utiliser comme réponse d’impulsion. Pour déconvoluer vos pistes audio, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Deconvolve. m Choisissez Edit > Deconvolve (ou appuyez sur Maj + Commande + D). Après la déconvolution, vos pistes audio ne forment plus qu’une seule et même réponse d’impulsion que vous pouvez écouter, éditer et convertir en fichier de réglage .sdir. Remarque : bien qu’il soit possible de déconvoluer chaque piste audio après son enregistrement, cela ne présente aucun intérêt. Il est beaucoup plus efficace d’attendre que toutes les pistes soient enregistrées avant de les déconvoluer. Édition et écoute de votre réponse d’impulsion Après avoir enregistré (ou déconvolué vos pistes audio en) une réponse d’impulsion, vous pouvez utiliser la zone Editing pour la « retoucher ». Vous pouvez également utiliser la fenêtre Audition IR pour écouter le résultat obtenu lorsqu’elle est appliquée à un fichier audio test. Édition de votre réponse d’impulsion Une fois vos pistes audio enregistrées, il se peut que vous constatiez trop de silence au début ou à la fin, qu’elles ne s’atténuent pas suffisamment tôt, etc. Pour corriger ces problèmes mineurs, l’Utilitaire de réponse d’impulsion vous permet de couper, de tronquer et d’appliquer un fondu à vos fichiers audio dans la zone Editing.17 Pour afficher un fichier audio dans la zone Editing : m Sélectionnez le fichier audio. Il apparaît alors automatiquement dans la zone Editing. Vous pouvez choisir l’un des trois modes d’affichage disponibles dans la zone Editing :  Waveform : affiche l’audio enregistré sous la forme d’une forme d’onde standard. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche le niveau sonore sous forme de pourcentage.  Energy : affiche la répartition de l’énergie acoustique dans le temps. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche les niveaux sonores en dB.  Spectrogram : affiche la répartition des fréquences dans le temps. L’axe horizontal affiche le temps écoulé. L’axe vertical affiche les fréquences, qui sont colorées en fonction de la plage de décibels. La légende des couleurs dans le coin supérieur droit de la zone Editing indique le système de couleurs utilisé. Ces modes d’affichage vous permettent d’analyser efficacement vos formes d’onde et d’identifier facilement les parties à couper ou à tronquer, ou celles nécessitant un fondu. Le mode Spectrogramme, qui affiche simultanément la fréquence, le niveau et le temps, est particulièrement bien adapté à une analyse très détaillée de votre audio.18 Boutons de transport La zone Editing contient deux boutons de transport :  Play : lance ou arrête la lecture de la piste audio sélectionnée. Vous pouvez également utiliser la barre d’espace à cette fin.  Cycle : active/désactive le mode Cycle. Lorsque ce mode est activé (bouton assombri), la piste sélectionnée est lue en boucle. Fonctions d’édition L’Utilitaire de réponse d’impulsion offre trois fonctions d’édition utilisables à l’aide des deux boutons d’édition situés en haut à gauche de la fenêtre Editing : Cut, Crop, et Fade. Toutes les fonctions d’édition sont utilisables de la même manière : 1 Cliquez et faites glisser le pointeur sur une portion de l’audio dans la zone Editing. 2 Cliquez sur le bouton de la fonction d’édition de votre choix.  Crop : si vous effectuez une sélection n’incluant ni le début ni la fin de l’audio, le bouton d’édition de gauche active la fonction Crop. Le fait de cliquer sur ce bouton supprime l’audio se trouvant à droite et à gauche de votre sélection, sans affecter l’audio sélectionné. Vous pouvez également choisir Editing > Crop (ou appuyer sur Commande + X) à cette fin.  Cut : si vous effectuez une sélection incluant le début ou la fin de l’audio, le bouton d’édition de gauche active la fonction Cut. Le fait de cliquer sur ce bouton supprime la sélection sans affecter l’audio non sélectionné. Vous pouvez également choisir Editing > Cut (ou appuyer sur Commande + X) à cette fin.  Fade : si vous effectuez une sélection incluant le début ou la fin de l’audio, vous pouvez sélectionner la fonction Fade. Le fait de cliquer sur ce bouton crée un fondu progressif sur toute la longueur de la zone sélectionnée. Vous pouvez également choisir Editing > Fade (ou appuyer sur Commande + F). Remarque : pour préserver la cohérence de phase entre toutes les pistes de votre réponse d’impulsion, les opérations d’édition sont appliquées de la même manière à toutes les pistes. Pour que votre réponse d’impulsion ne comporte aucune piste éditée de manière diffé- rente, vous ne pouvez plus enregistrer d’autres pistes après une session d’édition.19 Écoute de votre réponse d’impulsion Pour vous faire une idée du son de votre réponse d’impulsion lorsqu’elle sera utilisée dans Space Designer, vous devez pouvoir l’écouter en contexte. L’Utilitaire de réponse d’impulsion inclut à cette fin une fenêtre Écoute dans laquelle vous pouvez convoluer la réponse d’impulsion chargée avec des fichiers audio test. La fenêtre Audition est divisée en trois sections : la zone Impulse Response, la zone Monitor et la zone Audio Test File. L’Utilitaire de réponse d’impulsion permet de charger/d’utiliser jusqu’à cinq fichiers audio comme sources lors de l’écoute de votre réponse d’impulsion. La fenêtre Audition comprend également quatre fichiers sources de test intégrés. Pour ouvrir la fenêtre Audition : m Cliquez sur le bouton Audition IR. La fenêtre Audition s’ouvre. Toutes les fonctions d’édition sont désactivées lorsque cette fenêtre est ouverte. La fenêtre Audition comporte les paramètres suivants :  Case Enable : permet d’activer ou de désactiver les différents enregistrements de réponse d’impulsion. Utilisez ces cases pour sélectionner le ou les fichiers à écouter.  Étiquette Input ID : identifie le fichier de réponse d’impulsion à l’aide de ses positions de haut-parleur > micro.  Menu Output Channel : permet de sélectionner le canal de sortie physique utilisé pour la lecture de la réponse d’impulsion sélectionnée.  Champ Mix : détermine le rapport signal source test sec/signal d’effet.20  Champ Monitor Level : permet de définir le niveau d’écoute global.  Boutons Test Audio File : permet de lire l’un des quatre fichiers audio sources de test intégrés.  Boutons Ouvrir : cliquez dessus pour charger un fichier audio à utiliser comme source de test. Vous pouvez utiliser n’importe quel fichier audio non compressé.  Boutons Play : cliquez dessus pour lire le fichier audio sélectionné combiné avec le ou les fichiers de réponse d’impulsion activés. Réponses d’impulsion en format B L’apparence de la fenêtre Audition change légèrement lorsque vous utilisez une réponse d’impulsion en format B. La fenêtre Audition du format B supprime le paramè- tre Output Channel de la zone Piste et comprend une zone Loudspeaker : La zone Loudspeaker comprend les paramètres suivants :  Number of Loudspeakers : permet de définir le nombre de haut-parleurs utilisés par l’Utilitaire de réponse d’impulsion pour décoder la réponse d’impulsion. Cliquez sur les flèches pour augmenter ou diminuer le nombre de haut-parleurs, ou double-cliquez sur le nombre affiché et saisissez une nouvelle valeur.  Loudspeaker Angle : permet de configurer l’angle de chaque haut-parleur. Le décodage du format B prend ce paramètre en compte pour recréer l’espace enregistré.  Output Channel : permet de définir le canal de sortie physique du haut-parleur sélectionné.21 Création d’un réglage Space Designer Lorsque vous êtes satisfait de votre réponse d’impulsion, vous pouvez générer un fichier .sdir, ainsi qu’un réglage de module. Une fois cette opération réalisée, vous pourrez utiliser votre nouvelle réponse d’impulsion dans Space Designer. Pour créer un réglage Space Designer, effectuez l’une des opérations suivantes : m Cliquez sur le bouton Create Space Designer Setting. m Choisissez File > Create Space Designer Setting. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère un fichier .sdir de votre réponse d’impulsion et l’enregistre dans le répertoire suivant : ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/Impulse Responses. Il génère également un fichier de réglage de module pour votre réponse d’impulsion et l’enregistre dans le répertoire suivant : ~/Bibliothèque/Application Support/Logic/ Plug-In Settings/Space Designer. La prochaine fois que vous ouvrirez Logic, votre nouvelle réponse d’impulsion sera disponible dans la Bibliothèque, ainsi que dans l’interface de Space Designer.22 Enregistrement et ouverture des projets Comme indiqué précédemment, l’Utilitaire de réponse d’impulsion enregistre automatiquement votre projet dès que vous effectuez un enregistrement audio. Vous pouvez toutefois l’enregistrer manuellement à tout moment. Vous pouvez également ouvrir un projet pré- cédemment enregistré ou revenir à la dernière version enregistrée du projet ouvert. Pour enregistrer votre projet en utilisant son nom et son emplacement actuels : m Choisissez File > Save Project (ou appuyez sur Commande + S) pour enregistrer votre projet de réponse d’impulsion sous son nom actuel dans son emplacement actuel. Pour enregistrer votre projet en utilisant un nouveau nom ou un nouvel emplacement : m Choisissez File > Save As (ou appuyez sur Commande + Maj + S). Le fichier de projet de réponse d’impulsion est un paquet Mac OS X contenant tous les fichiers associés au projet. Ouverture des projets Si vous souhaitez poursuivre votre travail sur un projet précédemment enregistré, vous devez d’abord l’ouvrir. Pour ouvrir un projet, effectuez l’une des opérations suivantes : m Choisissez File > Open Project (ou appuyez sur Commande + O), puis recherchez votre fichier de projet. m Choisissez File > Open Recent pour ouvrir un menu hiérarchique des fichiers de projet récemment ouverts. Retour à la version enregistrée Si vous n’êtes pas satisfait des modifications ou des enregistrements effectués dans le projet en cours et que vous avez déjà enregistré ce dernier, vous pouvez utiliser la commande File > Revert to Saved. Cela permet de revenir à la dernière version enregistrée du projet. Remarque : lorsque vous utilisez la commande Revert to Saved, vous perdez toutes les modifications non enregistrées.23 Recommandations relatives aux micros et haut-parleurs La réponse d’impulsion d’un espace n’est jamais uniquement la réponse d’impulsion de cet espace. La réponse d’impulsion enregistrée est toujours la réponse de l’ensemble du système, c’est-à-dire de chaque élément de l’équipement que vous utilisez pour réaliser vos enregistrements. Cela inclut, dans l’ordre du trajet du signal : le convertisseur numé- rique-analogique, l’amplificateur et les haut-parleurs (ou les haut-parleurs amplifiés), les caractéristiques de la pièce, le ou les micros et, enfin, le préamplificateur du micro et le convertisseur analogique-numérique. Par conséquent, avant de quitter votre studio pour aller enregistrer la réponse d’impulsion d’un espace, vous devez penser à l’équipement que vous allez emporter. De nos jours, même les convertisseurs bon marché offrent une qualité acceptable, votre attention devra donc se porter sur la sélection des haut-parleurs et des micros. Recommandations pour la sélection des micros et des haut-parleurs Il n’existe aucune règle quant à la marque de micro ou de haut-parleur qui permettra d’obtenir la meilleure réponse d’impulsion. Un bon point de départ consiste à utiliser des haut-parleurs et des micros ayant une réponse linéaire (ce qui signifie qu’ils produisent un signal égal à toutes les fréquences). Vous trouverez des micros et des haut-parleurs offrant des réponses relativement linéaires à pratiquement tous les prix. Les micros à lampe, géné- ralement appréciés pour la « couleur » qu’ils ajoutent au signal, ne constituent pas nécessairement la meilleure option pour l’enregistrement de réponses d’impulsion. Les micros utilisés comme micros d’ambiance sont généralement de bons candidats. 24 Recommandations pour le positionnement des haut-parleurs et des micros L’endroit où vous placez vos haut-parleurs et vos micros dans l’espace d’enregistrement a un impact important sur les échos et les réflexions particuliers capturés par votre réponse d’impulsion. Il va sans dire que la créativité est la clé du succès et que tout repose sur l’expérimentation. Il existe toutefois quelques recommandations et principes généraux qui pourront vous aider à prendre un bon départ. Recommandation générale pour le positionnement dans les environnements présentant des sols durs faits de matériaux tels que le béton : il se peut qu’un son strident soit enregistré au début de votre réponse d’impulsion. Ce son est en fait le balayage sinusoïdal généré transmis par le sol et capté par le micro. Le son se propage en effet beaucoup plus vite dans les sols et le béton que dans l’air, ce qui produit une réponse pré-impulsionnelle avant celle que vous souhaitez enregistrer. Pour éviter ce problème potentiel, vous pouvez utiliser des pieds de batterie de « studio » et des suspensions de micro spéciaux dotées de puissants absorbeurs acoustiques intégrés. Si vous ne pouvez pas emmener de pieds de batterie ou si vous n’avez pas les moyens d’acheter des supports de micro onéreux, essayez de placer un tapis épais sous les haut-parleurs et le ou les pieds de micro. Vous trouverez ci-dessous certaines approches spécifiques que vous pouvez essayer lors de la création de réponses d’impulsion. Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit que de suggestions. Il n’existe aucune règle quant à la distance à laquelle les haut-parleurs doivent être éloignés de la batterie de micros, aux angles optimaux, à la distance idéale entre les haut-parleurs et les micros, etc. Vous pouvez essayer différentes techniques et différents positionnements pour trouver la configuration idéale. La création de réponses d’impulsion est un art ! Approche de l’auditeur virtuel Il s’agit sans doute de la technique la plus courante pour positionner les haut-parleurs et les micros en vue de créer des réponses d’impulsion. L’objectif est de capturer l’effet des échos et des réflexions produits par tout l’espace, tels qu’ils sont entendus à la position d’écoute. Dans cette approche, les haut-parleurs sont installés sur les côtés de la pièce et le micro est placé à la position d’écoute. 25 La réponse d’impulsion résultante (lorsque vous l’utilisez plus tard dans Space Designer pour ajouter de la réverbération à votre signal) doit donner l’impression que votre audio provient des différentes positions de haut-parleur dans l’« espace ». Il n’est pas nécessaire d’avoir plusieurs micros pour cette méthode ; un seul micro peut être dirigé tour à tour vers chacun des haut-parleurs et plusieurs enregistrements audio peuvent être réalisés depuis le même emplacement. L’image ci-dessous illustre l’approche de l’auditeur virtuel pour positionner cinq haut-parleurs (pour une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux), avec un micro placé au centre de l’espace. Cette méthode permet de donner l’impression que le signal audio est complètement immergé dans l’espace simulé. C L R Ls Système Rs de micros Surround26 Approche de l’auralisation L’auralisation est une autre méthode courante pour le positionnement des haut-parleurs et des micros dans un espace. Cette technique consiste à essayer de capturer les réflexions depuis la position de l’interprète. Installez un ou plusieurs haut-parleurs à la position de l’interprète (ou d’une autre source audio) et placez un micro à la position d’écoute. La réponse d’impulsion résultante (lorsque vous l’utilisez dans Space Designer) doit donner l’impression que votre audio provient de l’endroit précis où les haut-parleurs sont positionnés. Vous pouvez utiliser la technique de l’auralisation pour créer, par exemple, une réponse d’impulsion stéréo d’une scène particulière. Lorsque vous utilisez cette réponse d’impulsion dans Space Designer, votre audio doit donner l’impression qu’il provient de cette scène. L’image ci-dessous illustre l’utilisation de la technique de l’auralisation pour positionner vos haut-parleurs et vos micros en vue de créer une réponse d’impulsion stéréo véritable. Pour capturer une réponse d’impulsion Surround donnant l’impression d’être « dans le public » d’un espace, installez deux haut-parleurs à la position de l’interprète comme illustré ci-dessus, mais placez un ensemble Surround de micros autour de la pièce. Cela permet de créer l’impression (et l’effet) réaliste d’être « dans le public », comme si l’interprétation avait lieu face à vous. Vous pouvez ainsi créer un effet Surround à partir d’un enregistrement stéréo en direct. Scène Public L R27 Approche de la chambre d’échos virtuelle Une bonne alternative à l’approche de l’auralisation consiste à placer vos haut-parleurs et vos micros de façon à créer un espace virtuel ressemblant à une chambre d’échos réelle. Pour créer ce genre de réponse d’impulsion, orientez les haut-parleurs vers deux coins de la pièce et les micros vers les coins opposés. C’est ainsi que seraient positionnés les micros dans une chambre d’échos réelle. Cela élimine tout chemin direct entre le hautparleur et le micro et permet de capturer davantage de réflexions. L’image ci-dessous illustre la façon dont vous pouvez positionner deux haut-parleurs et deux micros pour créer une réponse d’impulsion stéréo à l’aide de cette approche de chambre d’échos virtuelle. Vous pouvez ainsi mixer la réverbération avec le signal sec sans problèmes d’annulation de phase causés par les premières réflexions ou les signaux directs. Cette approche fonctionne particulièrement bien si vous souhaitez conserver un signal pratiquement sec, non altéré ni coloré par la réverbération, tout en ajoutant une pointe de réverbération haute fidélité à votre audio. Vous pouvez également utiliser cette méthode pour créer des réverbérations Surround ou à plusieurs canaux. Le principal concept à garder à l’esprit est que les haut-parleurs doivent être orientés vers le mur afin d’éliminer tout chemin direct entre ces derniers et les micros. L’illustration ci-dessous présente une disposition possible pour une chambre de réverbération à cinq canaux. Les haut-parleurs, positionnés en cercle, sont dirigés vers les murs, et l’ensemble de micros est placé au centre du cercle. L R Système de micros Surround C L R Ls Rs28 Enregistrement de réponses d’impulsion de haut-parleurs de guitare et de périphériques matériels Vous n’êtes pas limité à la création de réponses d’impulsion de pièces et d’espaces. Vous pouvez créer une réponse d’impulsion de tout appareil permettant de lire un balayage sinusoïdal à large bande (et d’enregistrer le résultat). Voici deux exemples : les enceintes acoustiques de guitare et les périphériques de traitement matériels tels que les égaliseurs à lampes et les unités de réverbération. Le son d’une guitare électrique émis par un amplificateur de guitare est très influencé par la réponse en fréquence et la couleur de l’enceinte acoustique. Si vous créez une réponse d’impulsion d’une enceinte acoustique de guitare et que vous combinez ensuite un signal d’amplificateur de guitare direct avec cette réponse d’impulsion dans Space Designer (avec l’effet réglé à 100 %), le signal direct sonnera comme s’il était émis par l’enceinte. Vous devez toujours disposer d’un micro et d’une interface audio pour créer une réponse d’impulsion d’une enceinte acoustique de guitare, mais vous n’avez pas besoin d’un haut-parleur de monitoring supplémentaire pour le balayage sinusoïdal à large bande dans la mesure où celui-ci est lu via le haut-parleur/l’amplificateur de guitare lui-même. Si votre amplificateur de guitare est doté d’un retour d’effets, vous pouvez l’utiliser pour créer la réponse d’impulsion. S’il en est dépourvu, vous pouvez utiliser un boîtier de « ré-amplification » (qui augmente l’impédance de la sortie de ligne de votre interface audio au niveau requis par l’entrée de votre amplificateur de guitare) ou un amplificateur de niveau de ligne en lieu et place de votre amplificateur de guitare (pour amplifier le balayage sinusoïdal via l’enceinte acoustique de guitare). Vous pouvez tester plusieurs positionnements de micro tout comme vous le feriez pour la prise de son d’un espace physique, mais sachez que le positionnement le plus courant est la « prise de son de proximité », qui consiste à placer votre micro très près du hautparleur (jusqu’à 2,5 cm). L’illustration ci-dessous montre comment vous pouvez installer votre enceinte acoustique de guitare pour créer votre réponse d’impulsion. Ampli de guitare avec micro Interface audio Ordinateur29 Imaginons que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion de votre préamplificateur de micro à lampe favori pour pouvoir appliquer sa couleur unique à votre audio. Vous pourriez ainsi combiner un signal avec cette réponse d’impulsion dans Space Designer (avec l’effet réglé à 100 %) en vue d’ajouter la couleur de votre préamplificateur de micro à ce signal. Ce scénario ne nécessite ni haut-parleurs ni micros. Il suffit de brancher la sortie de votre interface audio sur l’entrée de votre périphérique matériel et de lire le balayage sinusoïdal via ce dernier. Branchez ensuite la sortie de votre périphérique matériel sur l’entrée de votre interface audio pour enregistrer le signal dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Vous pouvez utiliser cette méthode pour créer des réponses d’impulsion d’unités de réverbération, d’unités multi-effets ou encore d’égaliseurs matériels. Vous devez être prudent lors de la création de réponses d’impulsion de périphériques d’effets matériels incluant des effets de modulation. Les modulations telles que les rotophaseurs, les chorus, etc. interfèrent avec le balayage sinusoïdal lui-même, ce qui rend la déconvolution difficile, voire impossible. Cela vaut également pour certaines unités de réverbération telles que les périphériques de réverbération matériels Lexicon classiques, dans lesquels les queues de réverbération sont modulées. Dans ces cas, il est préférable d’envoyer une impulsion enregistrée (telle qu’un pic ou un coup de feu) au périphérique d’effets matériel plutôt qu’un balayage sinusoïdal. Encodage Surround au format B Le format B est une technique spéciale d’encodage d’informations spatiales. Il représente l’espace à l’aide de quatre flux audio : un pour capturer la pression acoustique (W) et trois pour capturer les coordonnées X (avant vers arrière), Y (gauche à droite) et Z (haut vers bas) de la pièce. L’illustration ci-dessous montre comment ces quatre flux audio interagissent entre eux pour créer une image spatiale en trois dimensions. Hauteur Z Avant X Droite Y Z Y Gauche X Arrière W30 Space Designer peut décoder et convoluer ces quatre flux audio en réverbérations dans tous les formats Surround pris en charge. Space Designer offre une bibliothèque complète de réponses d’impulsion au format B utilisant les quatre flux (W, X, Y et Z). Dans la mesure où les réponses d’impulsion n’utilisent pas les informations de l’axe Z, l’Utilitaire de réponse d’impulsion n’enregistre et n’encode que les informations des signaux W, X et Y, ce qui permet d’économiser de l’espace disque et les ressources de l’unité centrale. L’Utilitaire de réponse d’impulsion permet d’encoder tous les formats de réponse d’impulsion Surround pris en charge au format B. Avantages de l’encodage Surround au format B L’un des avantages du format B est qu’il permet de capturer une image Surround avec moins de fichiers audio. En temps normal, vous devez enregistrer chaque position de haut-parleur depuis chaque position de micro pour enregistrer correctement toutes les informations Surround. Avec le format B, ces quatre (ou trois, dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion) flux audio sont tout ce dont vous avez besoin pour capturer l’audio de chaque haut-parleur. Imaginons par exemple que vous utilisiez une installation à cinq canaux et que vous souhaitiez créer une réponse d’impulsion à cinq canaux à l’aide de l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Avec les méthodes classiques, vous devriez enregistrer les cinq haut-parleurs depuis les cinq positions de micro, ce qui générerait 25 fichiers audio. Si vous choisissez de créer un projet de réponse d’impulsion à cinq canaux au format B, vous n’aurez à enregistrer que 15 fichiers audio, soit trois enregistrements audio (W, X et Y) pour chacune des cinq positions de haut-parleur. Comme vous pouvez le constater, les réponses d’impulsion Surround encodées au format B nécessitent beaucoup moins de fichiers audio, ce qui signifie moins d’espace disque, et également moins de mémoire RAM et de cycles d’unité centrale lors du décodage dans Space Designer. Un autre avantage de l’encodage au format B est la cohérence de phase lors de l’utilisation simultanée de plusieurs micros. Lorsque vous utilisez plusieurs micros, les différences de temps nécessaire au son pour atteindre chacun d’eux peuvent produire des annulations de phase et des déphasages, ce qui peut affecter la qualité de votre réponse d’impulsion. Dans la mesure où le point de référence est toujours le même avec l’encodage au format B, il n’y a pas de problèmes de phase, même lorsque vous utilisez plusieurs micros pour enregistrer votre réponse d’impulsion.31 Micros recommandés pour l’enregistrement au format B Les meilleurs micros pour l’enregistrement au format B sont probablement les micros Surround de marque SoundField. Ces micros contiennent toutes les capsules dont vous avez besoin pour réaliser un enregistrement de référence complet au format B en une seule prise et incluent les composants matériels nécessaires à l’envoi des flux d’axe distincts aux différentes pistes de l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Il suffit de faire pivoter le micro une fois en direction de chaque position de haut-parleur et le matériel du micro et de traitement s’occupe du reste. Pour les personnes ne pouvant pas investir dans des micros SoundField, l’Utilitaire de réponse d’impulsion offre d’autres options de micro pour l’enregistrement au format B. La capture du signal W (pression acoustique) nécessite un micro omnidirectionnel. La capture des signaux d’axe X et Y nécessite un micro bidirectionnel (pour capturer le signal à l’avant et à l’arrière du micro). Ainsi, vous pouvez enregistrer chaque position de hautparleur en une seule prise à l’aide de deux micros bidirectionnels, l’un étant dirigé directement vers la source du haut-parleur (X) et l’autre placé perpendiculairement (Y), et d’un micro omnidirectionnel pour la pression acoustique (W). Veillez à positionner les micros de façon à ce que leurs capsules soient aussi proches que possible l’une de l’autre, l’idéal étant d’avoir un point de référence unique compact pour chaque position de haut-parleur. Vous devrez faire pivoter chaque micro bidirectionnel vers chaque position de haut-parleur. Il n’est pas nécessaire de déplacer le micro omnidirectionnel car sa capsule capte le son à 360 degrés. Même si votre budget est trop limité pour acquérir trois micros différents, vous pouvez toujours créer des réponses d’impulsion au format B en enregistrant chaque flux audio séparément dans l’Utilitaire de réponse d’impulsion. Il vous suffit pour cela de disposer d’un micro permettant de basculer entre une courbe omnidirectionnelle et une courbe bidirectionnelle. De nombreux micros performants (à tous les prix) offrent cette possibilité. Vous devrez souvent basculer d’une courbe de directivité à une autre et faire pivoter les micros, mais cela est faisable. Guide d’initiation Cette rubrique vous guide tout au long du processus de création d’une réponse d’impulsion, de la création du projet à la génération du réglage Space Designer final. Pour ce guide d’initiation, imaginons que vous ayez l’autorisation d’enregistrer dans une salle de concert locale ayant une acoustique particulièrement bonne. Dans la mesure où cette opportunité ne se présentera probablement plus jamais, vous avez décidé d’enregistrer une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux distincts.32 Création d’une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux Suivez les étapes présentées ci-dessous pour créer une réponse d’impulsion Surround à cinq canaux distincts. Étape 1 : préparation : installation des micros et des haut-parleurs La première étape consiste à installer vos haut-parleurs et vos micros. Imaginons que vous ayez décidé d’utiliser l’approche de l’auditeur virtuel, qui nécessite cinq haut-parleurs et au moins un micro placé au centre que vous pouvez orienter tour à tour vers chacun des hautparleurs. Vous devriez idéalement disposer de cinq moniteurs amplifiés identiques. Cela vous fera gagner du temps lors de l’enregistrement et vous permettra de voir tous les hautparleurs à la fois, de vous assurer qu’ils sont tous à la même distance des coins et des murs, etc. Une fois tous les haut-parleurs positionnés, vous devez installer votre micro au centre de la salle. Vérifiez que tous les composants sont correctement connectés à votre interface audio. Étape 2 : création d’un projet L’étape suivante consiste à ouvrir l’Utilitaire de réponse d’impulsion et à créer un projet de réponse d’impulsion à cinq canaux. La zone de dialogueNew Impulse Response Project vous informe que ce format nécessite cinq positions de haut-parleur et de micro. Lorsque vous fermez la zone de dialogue, vingt-cinq pistes audio s’affichent dans la section Inputs/ Tracks, une pour chaque position de haut-parleur depuis chaque position de micro. Étape 3 : configuration des paramètres de l’Utilitaire de réponse d’impulsion Orientez votre micro vers le haut-parleur à enregistrer (celui situé devant à gauche, par exemple). Configurez la section Monitor, le générateur de balayage et l’entrée pour la piste sélectionnée. Étape 4 : enregistrement Activez la piste sélectionnée pour l’enregistrement, puis cliquez sur le bouton Sweep. L’Utilitaire de réponse d’impulsion vous invite à saisir un nom pour le nouveau projet et à l’enregistrer une fois le premier enregistrement terminé. Faites pivoter le micro vers la deuxième position Surround, activez la piste pour l’enregistrement, puis cliquez sur le bouton Sweep. Une fois l’enregistrement terminé, le projet est automatiquement enregistré en arrière-plan. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire la piste dans la zone Editing pour contrôler l’enregistrement. Répétez cette procédure vingt-trois fois de plus jusqu’à ce que vous ayez enregistré les vingt-cinq pistes audio nécessaires à la capture de toutes les combinaisons de positions de micro et de haut-parleur possibles. Étape 5 : déconvolution Cliquez sur le bouton Deconvolve après avoir enregistré (et contrôlé) les fichiers audio pour chaque position. À ce stade, vous devriez enregistrer manuellement le projet.33 Étape 6 : édition et écoute Si vous constatez la présence de silence superflu au début ou à la fin de votre réponse d’impulsion, utilisez la zone Editing pour le supprimer. Utilisez la fenêtre Audition pour écouter des données de test combinées avec votre réponse d’impulsion pour vous assurer que le résultat est bien celui escompté. Si le résultat n’est pas satisfaisant, continuez d’éditer votre réponse d’impulsion. Si vous n’êtes toujours pas satisfait du résultat, recommencez à partir de l’étape deux ou trois. Étape 7 : création d’un réglage Space Designer Lorsque vous êtes entièrement satisfait de votre réponse d’impulsion, vous pouvez cliquer sur Create Space Designer Setting. L’Utilitaire de réponse d’impulsion génère alors les fichiers .sdir et de réglages Space Designer. Votre nouvelle réponse d’impulsion sera disponible à la prochaine ouverture de Space Designer. Ce processus de base est toujours le même, quel que soit le format de réponse d’impulsion ou l’approche de positionnement des micros et des haut-parleurs que vous choisissez. Il n’y a rien d’autre à faire ! Enregistrement d’une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni La procédure ci-dessus décrit l’enregistrement d’une véritable réponse d’impulsion Surround. Bien souvent, vous pouvez vous contenter d’enregistrer une seule position de haut-parleur pour créer une réponse d’impulsion mono/omni discrète. Les réponses d’impulsion mono/omni discrètes sont non seulement plus faciles et plus rapides à enregistrer, mais elles nécessitent également moins de puissance de l’unité centrale. Pour créer une réponse d’impulsion à 5 canaux Mono vers Omni : 1 Choisissez le modèle de canaux Mono/Omni to 5 dans la zone de dialogue New Projects. Vous verrez que les projets de réponse d’impulsion mono/omni discrète ne nécessitent qu’un seul haut-parleur. 2 Orientez votre haut-parleur vers le plafond ou vers un mur situé derrière. 3 Orientez votre micro vers la première position Surround : devant à gauche, par exemple. 4 Enregistrez le balayage. 5 Répétez cette procédure pour toutes les autres positions de micro. Final Cut Server Manuel de l’utilisateurK Apple Inc. Copyright © 2008 Apple, Inc. Tous droits réservés. Vos droits sur ce logiciel sont régis par la licence d’utilisation qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Server peut reproduire cet exemplaire pour en apprendre le fonctionnement. En revanche, il est interdit de reproduire ou de transmettre cette publication, même partiellement, à des fins commerciales telles que la vente de copies ou la prestation de services d’assistance payants. Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option-1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour que les informations contenues dans ce manuel soient les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable des erreurs survenues lors de l’impression ou de la copie. Remarque : étant donné qu’Apple publie fréquemment des nouvelles versions et des mises à jour du logiciel système, des applications et des sites Internet, certaines images de ce manuel peuvent légèrement différer de celles qui s’affichent à l’écran. Apple Inc. 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014–2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, DVD Studio Pro, Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire, iDVD, Keynote, Mac, Macintosh, Mac OS, Pages, QuickTime, Soundtrack et Xsan sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder et Leopard sont des marques d’Apple Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Inc. déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. Java et toutes les marques et logos basés sur Java sont des marques ou des marques déposées de Sun Microsystems, Inc. aux États-Unis et dans d’autres pays. Les autres noms de produits et de sociétés mentionnés dans ce document sont des marques appartenant à leurs détenteurs respectifs. Toute mention de produits de tierce partie n’est qu’à titre informatif et ne constitue ni une approbation, ni une recommandation. Apple se dégage de toute responsabilité en ce qui concerne les performances ou l’usage de ces produits. Ducati et le logo Ducati sont des marques déposées de Ducati Motor Holding SpA. Utilisées avec l’autorisation. Photos de production du film “Koffee House Mayhem” utilisées avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. “Koffee House Mayhem” © 2004 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com Photos de production du film « Les Poupets » utilisées avec l’aimable autorisation de Jean-Paul Bonjour. « Les Poupets » © 2006 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés. http://www.jbonjour.com 3 1 Table des matières Préface 7 Bienvenue dans Final Cut Server 7 À propos de Final Cut Server 9 Ressources à propos de Final Cut Server 11 Contact de l’assistance AppleCare Chapitre 1 13 À propos de Final Cut Server 14 Flux de travaux du client Final Cut Server 15 Installation du client Final Cut Server 15 Fenêtre principale de Final Cut Server 19 Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions 21 Options de recherche et recherches enregistrées 23 Fenêtre Asset Info 24 Fenêtre Final Cut Pro Project Info 24 Fenêtre Final Cut Studio Project Info 25 Fenêtre Production Info 26 Fenêtre Annotations 27 Fenêtre Downloads & Uploads 27 Fenêtre Search All Jobs 28 Fenêtre Search Devices 29 Fenêtre Preferences 30 Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server 30 Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server Chapitre 2 31 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 31 À propos de la création de ressources Final Cut Server 32 Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server 32 À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées 33 Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets 34 Téléchargement de fichiers de données 39 Téléchargement de projets Final Cut Pro 43 Téléchargement de projets Final Cut Studio4 Table des matières Chapitre 3 53 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 53 Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server 59 Organisation des ressources à l’aide de productions 64 Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources 66 Recherche dans Final Cut Server 74 Affichage des résultats d’une recherche 75 Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées 77 Ajout et modification des métadonnées de ressources 78 Recherche de périphériques et de tâches Chapitre 4 83 Utilisation de Final Cut Server 84 Actions du client Final Cut Server 85 À propos de la fenêtre Asset Info 89 Affichage d’une ressource 91 Ajout de versions pour une ressource média ou de projet 94 Verrouillage et déverrouillage d’une ressource 99 Écriture d’annotations sur une ressource vidéo 103 Duplication d’une ressource 104 Utilisation de la fonction Edit-in-place 104 Monitoring des tâches 107 Définition des préférences du client Final Cut Server Chapitre 5 109 Utilisation des ressources média 109 À propos de la mise en cache 111 Extraction, modification et réintégration d’une ressource média 113 Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server 117 Exportation de ressources média Chapitre 6 119 Utilisation des projets Final Cut Pro 12 0 À propos des projets Final Cut Pro 121 Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server 12 3 Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro 12 4 Extraction d’un projet Final Cut Pro 12 6 Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro 12 7 Réintégration d’un projet Final Cut Pro 12 9 Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro 13 0 Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server 133 Exportation d’un projet Final Cut ProTable des matières 5 Chapitre 7 135 Utilisation de projets Final Cut Studio 135 À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio 13 6 Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées 13 8 Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données 143 Exportation d’une ressource de projet et de ses données Chapitre 8 147 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 147 Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions 152 À propos de la fonction Review and Approve 153 Utilisation de la fonction Review and Approve Chapitre 9 159 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 159 Sortie d’un projet final 162 Archivage et restauration de ressources média 164 Suppression de ressources Final Cut Server Glossaire 167 Index 171 7 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de Final Cut Server (p. 7)  Ressources à propos de Final Cut Server (p. 9)  Contact de l’assistance AppleCare (p. 11) Final Cut Server est un logiciel puissant de gestion de ressources média et d’automatisation de flux de travaux. Final Cut Server peut gérer vos ressources et affiner les processus du flux de travaux de votre organisation, vous libérant ainsi des tâches répétitives de gestion de données et de projets. Il peut être personnalisé par votre administrateur Final Cut Server pour automatiser des opérations courantes. Que vous dirigiez un petit studio de production ou que vous apparteniez à un groupe de travail plus étendu, Final Cut Server peut rationaliser le flux de travaux de votre organisation. À propos de Final Cut Server Final Cut Server fonctionne de façon similaire à d’autres réseaux d’ordinateurs client-serveur. Un ordinateur client envoie une demande aux ordinateurs serveur. Sur réception de la demande, l’ordinateur serveur effectue une tâche pour traiter la demande, puis il renvoie les résultats (ou un message indiquant que la tâche est terminée) à l’ordinateur client. Les tâches possibles permettent de télécharger, copier, transcoder et cataloguer les fichiers de données, ainsi que de les suivre de différentes façons. Les données peuvent être stockées sur les disques internes et externes de l’ordinateur serveur, ainsi que sur de nombreux périphériques de réseau pris en charge. Les installations plus étendues peuvent utiliser un réseau de stockage SAN (storage area network) Apple Xsan pour le stockage de ressources et de productions. Le client Final Cut Server se trouve au centre de ce manuel de l’utilisateur. Le client Final Cut Server est un logiciel communiquant avec le serveur Final Cut Server. Le client vous permet, avec de nombreux autres utilisateurs, d’accéder aux ressources partagées réparties sur le système de votre organisation. Dans votre client Final Cut Server, vous pouvez consulter rapidement le catalogue de ressources de votre organisation et transférer des fichiers de données entre votre ordinateur local et les périphériques sur lesquels les ressources sont stockées. Vous pouvez exécuter le client Final Cut Server sous les systèmes d’exploitation Mac OS X 10.4 et Windows XP ou Windows Vista. 8 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Le client Final Cut Server fournit de nombreuses fonctionnalités pour vous aider à gérer vos données. Ces fonctionnalités utilisent toutes des ressources Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet vers Final Cut Server, une ressource est créée pour lui. Cette ressource contient des métadonnées, le fichier d’origine (appelé fichier de représentation principale) et des copies proxy du fichier de représentation principale utilisées dans Final Cut Server. Final Cut Server peut vous aider à effectuer les opérations suivantes :  Retrouver les ressources dont vous avez besoin. Alors que le nombre de ressources augmente dans votre catalogue Final Cut Server, il devient de plus en plus important de créer et de gérer des recherches. Final Cut Server propose de multiples façons de rechercher et d’organiser des ressources dans le catalogue Final Cut Server de votre organisation.  Accéder immédiatement aux données. Final Cut Server permet un accès immédiat aux données à partir du logiciel client Final Cut Server. Vous pouvez facilement obtenir des informations et afficher une ressource média à partir du logiciel client. Si vous souhaitez modifier la ressource média, vous pouvez extraire une copie gérée par Final Cut Server vers votre ordinateur local, la modifier, puis la réintégrer dans Final Cut Server. Comme Final Cut Server gère le fichier extrait, les nouvelles modifications sont suivies par Final Cut Server.  Suivre l’état des données. Final Cut Server propose des champs de métadonnées et des recherches enregistrées pour vous aider à suivre la progression des ressources dans le flux de travaux de votre organisation. Votre administrateur Final Cut Server peut personnaliser davantage les champs de métadonnées afin d’améliorer l’efficacité du suivi des ressources pour votre organisation.  Effectuer de puissantes conversions de données. Final Cut Server utilise Compressor, une puissante application de transcodage intégrée à Final Cut Studio, pour convertir les données d’un format vidéo à un autre lors du téléchargement, de l’exportation et de la copie de fichiers de données.  Travailler en étant déconnecté du réseau Final Cut Server. Vous pouvez extraire des fichiers de projets et de données gérés par Final Cut Server, puis les modifier sans être connecté au réseau Final Cut Server. Lorsque vous vous connectez ultérieurement au réseau Final Cut Server, vous pouvez réintégrer les fichiers modifiés dans Final Cut Server. Lorsque vous réintégrez les fichiers, les ressources qui suivent les fichiers sont mises à jour avec les nouveaux fichiers. Ce manuel de l’utilisateur décrit ce que le client Final Cut Server apporte à ses utilisateurs. Pour en savoir plus sur l’administration et la personnalisation de Final Cut Server, lisez le Guide de configuration et d’administration de Final Cut Server, un document écrit pour les administrateurs système de Final Cut Server.Préface Bienvenue dans Final Cut Server 9 Ressources à propos de Final Cut Server Vous pouvez consulter diverses ressources pour en savoir plus sur le système Final Cut Server. Documentation imprimée Final Cut Server Ce guide fait partie de deux documents imprimés inclus avec Final Cut Server.  Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server : ce manuel de l’utilisateur décrit comment employer le client Final Cut Server pour l’utilisation quotidienne du système, comme le parcours de ressources, la gestion des tâches et la gestion des productions.  Guide de configuration et d’administration de Final Cut Server : ce guide décrit comment installer, configurer et administrer la plupart des composants du système Final Cut Server. Il ne décrit pas l’utilisation quotidienne du système, comme le parcours de ressources et la gestion des tâches, des productions et des ordres qui est présentée dans le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server. Manuel à l’écran Final Cut Server Une version à l’écran du Manuel de l’utilisateur de Final Cut Server est mise à disposition de tous les utilisateurs à partir du menu Aide du client. Le contenu des versions à l’écran de cette documentation est identique à celui de la version imprimée. Toutefois, la version à l’écran est améliorée par des liens hypertexte complets et par de nombreuses fonctionnalités qui facilitent et accélèrent la recherche d’informations :  La page d’accès fournit un accès rapide à diverses fonctionnalités, notamment l’index et d’autres documents et sites web utiles.  Une liste de signets complète vous permet de choisir rapidement ce que vous souhaitez consulter et d’y accéder dès que vous cliquez sur le lien. Outre ces outils de navigation, le document à l’écran vous propose d’autres moyens de retrouver des informations rapidement :  Toutes les références contenues dans le texte sont reliées. Vous pouvez cliquer sur toute référence et passer directement à l’emplacement référencé. Vous pouvez ensuite utiliser le bouton Preview Back pour revenir à l’emplacement où vous vous trouviez avant de cliquer sur la référence.  La table des matières et l’index sont également reliés. Si vous cliquez sur une entrée dans l’une de ces rubriques, vous passez directement à cette rubrique dans le document.  Vous pouvez rechercher des mots ou des expressions spécifiques dans le texte.10 Préface Bienvenue dans Final Cut Server Sites web Apple Vous pouvez consulter des sites web Apple variés pour obtenir des informations supplémentaires. Site web Final Cut Server Visitez ce site pour obtenir des informations et des mises à jour générales, ainsi que les nouvelles les plus récentes sur Final Cut Server. Pour accéder au site web Final Cut Server, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/finalcutserver Le web comporte également divers forums de discussion et des ressources à but pédagogique relatifs à Final Cut Server. Site web de service et d’assistance d’Apple Rendez-vous sur ce site pour obtenir des mises à jour logicielles et des réponses aux questions les plus fréquentes pour tous les produits Apple, y compris Final Cut Server. Vous y trouverez également des spécifications de produits, de la documentation de référence et des articles techniques sur les produits Apple et de tiers. Pour accéder à la page web de service et d’assistance Apple, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support Pour accéder à la page d’assistance Final Cut Server rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support/finalcutserver Pour accéder aux pages de discussion Apple, rendez-vous à l’adresse :  http://discussions.info.apple.comPréface Bienvenue dans Final Cut Server 11 Contact de l’assistance AppleCare Des informations sur les options d’assistance proposées par Apple sont fournies avec Final Cut Server. Plusieurs niveaux d’assistance sont disponibles. Quel que soit votre problème, nous vous conseillons de conserver près de vous les informations suivantes lorsque vous contactez Apple pour de l’assistance. Plus vous disposez d’informations à fournir aux agents d’assistance Apple, plus le problème sera résolu rapidement.  Numéro d’identifiant d’assistance Final Cut Server présent au recto de la feuille du numéro de série fournie avec Final Cut Server. Remarque : le numéro d’identifiant d’assistance à 11 chiffres est différent du numéro de série du produit utilisé pour installer Final Cut Server.  Version de Leopard ou de Leopard Server que vous avez installée. Pour obtenir cette version, choisissez le menu Pomme > À propos de ce Mac.  Version de Final Cut Server que vous avez installée et au sujet de laquelle vous souhaitez poser une question. Pour obtenir la version de Final Cut Server sur votre ordinateur, choisissez Final Cut Server > À propos de Final Cut Server.  Modèle d’ordinateur utilisé.  Quantité de RAM installée sur votre ordinateur. Pour déterminer cette quantité, choisissez le menu Pomme > À propos de ce Mac.  Autres matériels tiers installés sur votre ordinateur ou reliés à celui-ci et nom de leur fabricant. N’oubliez pas les disques durs, les cartes graphiques, etc. Pour accéder à la page d’assistance de Final Cut Server, rendez-vous à l’adresse :  http://www.apple.com/fr/support/finalcutserver Un élément est également présent dans le menu Aide de chaque client Final Cut Server vous permettant d’accéder directement au site web d’AppleCare. Pour accéder au site web d’AppleCare depuis un client Final Cut Server : m Choisissez Aide > Assistance Final Cut Server.1 13 1 À propos de Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Flux de travaux du client Final Cut Server (p. 14)  Installation du client Final Cut Server (p. 15)  Fenêtre principale de Final Cut Server (p. 15)  Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions (p. 19)  Options de recherche et recherches enregistrées (p. 21)  Fenêtre Asset Info (p. 23)  Fenêtre Final Cut Pro Project Info (p. 24)  Fenêtre Final Cut Studio Project Info (p. 24)  Fenêtre Production Info (p. 25)  Fenêtre Annotations (p. 26)  Fenêtre Downloads & Uploads (p. 27)  Fenêtre Search All Jobs (p. 27)  Fenêtre Search Devices (p. 28)  Fenêtre Preferences (p. 29)  Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server (p. 30)  Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server (p. 30) Ce chapitre propose une présentation générale du client Final Cut Server, en fournissant notamment des informations sur le flux de travaux Final Cut Server, la procédure d’installation du client Final Cut Server et une description de l’interface utilisateur Final Cut Server. Ce chapitre vous servira de guide lors de votre apprentissage du fonctionnement de Final Cut Server. Vous trouverez également dans les chapitres suivants plus d’informations sur les fonctions abordées dans le présent chapitre. 14 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Flux de travaux du client Final Cut Server Final Cut Server facilite, pour les utilisateurs, la recherche, l’accès et le suivi des fichiers de données et de projet, ainsi que le transcodage des données et l’extraction et la réintégration des ressources pour modification. Tandis que la plupart des organisations effectuent les tâches à leur manière, un flux de travaux Final Cut Server type se compose de quatre étapes. Étape 1 : Organisation des données existantes et téléchargement des nouvelles données Le projet sur lequel vous travaillez utilise peut-être des données déjà téléchargées dans Final Cut Server ou requiert l’utilisation de nouvelles données. Ces données peuvent être téléchargées via une analyse automatisée, mise en place par votre administrateur, ou manuellement, par n’importe quel membre de votre organisation. Étape 2 : Modification des données et du projet Cette étape de modification effectuée au sein de votre organisation peut inclure la création et la modification d’un projet Final Cut Pro, la création et la révision d’une illustration, d’incrustations graphiques ou d’effets de mouvement ou d’autres flux de travaux utilisés par votre organisation pour créer des projets de révision client. La partie finale de cette étape implique le regroupement de tous les éléments finis en une copie de révision du projet. Étape 3 : Révision et validation du projet Cette étape peut exiger que vos collègues ou clients ouvrent une session Final Cut Server et visualisent le projet ou envoient des copies du projet pour révision. Si votre administrateur Final Cut Server a configuré votre système pour qu’il envoie automatiquement des courriers électroniques de révision et de validation, cette opération a lieu lors de la présente étape. Étape 4 : Sortie et archivage des données et du projet finaux Cette étape inclut la création de copies de sauvegarde des ressources et l’archivage des ressources finales dans Final Cut Server. Final Cut Server peut être personnalisé afin de répondre aux besoins spécifiques des flux de travaux de votre organisation. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 15 Installation du client Final Cut Server Votre administrateur Final Cut Server vous fournit une URL à partie de laquelle vous pouvez télécharger une copie du client Final Cut Server sur votre ordinateur. Votre administrateur vous fournit également un nom d’utilisateur et un mot de passe pour le client Final Cut Server. Après avoir téléchargé le client Final Cut Server, une fenêtre d’ouverture de session s’affiche. Vous pouvez alors vous connecter à Final Cut Server à l’aide du nom d’utilisateur et du mot de passe fournis par votre administrateur Final Cut Server. Pour vous déconnecter de Final Cut Server, sélectionnez Log Out dans le menu local Server ou cliquez sur le bouton Close dans la fenêtre principale de Final Cut Server. Lorsque le client Final Cut Server est installé sur votre ordinateur, vous pouvez l’ouvrir en double-cliquant sur l’icône d’application qui s’affiche à l’emplacement d’installation. Fenêtre principale de Final Cut Server Une fois la session Final Cut Server ouverte, vous voyez s’afficher la sous-fenêtre Assets de la fenêtre principale de Final Cut Server. Cette sous-fenêtre peut être vide ou contenir les données analysées par votre administrateur Final Cut Server ou téléchargées par d’autres utilisateurs Final Cut Server.16 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Remarque : les captures d’écran présentées dans ce manuel concernent un système Final Cut Server type, configuré avec les réglages par défaut. Il est possible que votre administrateur Final Cut Server ait configuré des trames de métadonnées et des types de données différents, et donc que votre système ne soit pas identique à celui présenté dans ces pages. Les sous-fenêtres Assets et Productions correspondent aux deux vues disponibles pour la fenêtre principale de Final Cut Server. Une ressource est un élément utilisé par Final Cut Server pour effectuer le suivi de chaque fichier téléchargé sur le serveur ou analysé. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources gérées par Final Cut Server. Les productions sont des éléments utilisés pour regrouper les ressources. La sous-fenêtre Productions affiche toutes les productions créées par vous-même ou par d’autres utilisateurs de votre système Final Cut Server. Pour basculer entre les sous-fenêtres Assets et Productions, cliquez sur Assets ou sur Productions en haut à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Menu local Help. Cliquez sur ce bouton pour afficher ou masquer la sous-fenêtre Information. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads. Menu local Server. Menu local Window. Les sous-fenêtres Assets et Productions possè- dent toutes deux une barre d’outils.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 17 Sous-fenêtre Assets Lorsque vous cliquez sur Assets, toutes les ressources existantes de Final Cut Server s’affichent dans le volet principal de la fenêtre. Vous pouvez parcourir les ressources en cliquant sur les commandes de page, en haut à droite de la sous-fenêtre Assets. La barre d’outils comprend les boutons Lock, Check Out et « New Production from Selection ». Ces boutons deviennent actifs lorsque vous sélectionnez une ressource. Pour en savoir plus sur les ressources média, consultez le chapitre 5, « Utilisation des ressources média », à la page 109. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Pro, consultez le chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », à la page 119. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Cliquez sur Assets pour afficher la sous-fenêtre Assets. Emplacement d’affichage des ressources. Bouton Lock. La sous-fenêtre Information affiche des informations sur les tâches en cours. Bouton Check Out. Bouton New Production from Selection. Parcourez les différentes pages de ressources à l’aide de ces commandes.18 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Sous-fenêtre Productions Le contenu de la sous-fenêtre Productions varie en fonction de la sous-fenêtre Assets. Sa barre d’outils contient un bouton New Production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Cliquez sur Productions pour afficher la sousfenêtre Productions. Emplacement d’affichage des productions. La barre d’outils Production contient un bouton New Production.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 19 Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions Les sous-fenêtres Assets et Productions peuvent s’afficher aussi bien sous forme de listes que de vignettes. Vous pouvez changer le mode d’affichage en cliquant sur le bouton List view ou le bouton Thumbnail View. Thumbnail View Ce mode affiche une image miniature (vignette) pour chaque ressource. Il peut s’agir d’une image provenant d’un fichier vidéo téléchargé, d’un fichier image ou graphique téléchargé ou d’une icône représentant le type de ressource ou l’application dans laquelle la ressource a été créée. La présentation par vignettes est utile lorsque vous souhaitez parcourir les ressources ou les productions dans un format compact, sans autres informations. Bouton List View. Bouton Thumbnail View. L’affichage Thumbnail View est sélectionné. Cette ressource vidéo est représentée par une vignette. Cette ressource de projet Final Cut Pro est représentée par une icône Final Cut Pro.20 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server List View La présentation par liste affiche le titre de la ressource et les autres métadonnées sous forme de colonnes. Cet affichage est utile lorsque vous souhaitez afficher les informations relatives à la ressource ou à la production ou les trier sur la base d’un champ spécifique. Final Cut Server marque les ressources et les productions à l’aide d’icônes qui permettent de les identifier. Dans la vue des vignettes, les icônes s’affichent sur l’icône de la ressource ou de la production, juste au-dessus de l’icône ou de la vignette. Dans la présentation par liste, les icônes s’affichent à gauche de la colonne Title et dans la colonne State. Voici quelques icônes pouvant être associées aux ressources et aux productions : List View sélectionnée Icône Description Ressource de projet Final Cut Pro Ressource média (vidéo) Ressource média (graphisme ou image) Ressource média (audio) Ressource (générique) ou ressource regroupée Ressource extraite, par vousChapitre 1 À propos de Final Cut Server 21 Pour en savoir plus sur ces icônes, consultez le chapitre relatif au type de ressource ou à l’état décrit par l’icône. Options de recherche et recherches enregistrées Une zone de recherche est disponible en haut des sous-fenêtres Assets et Productions. Vous pouvez vous en servir pour rechercher une ressource/une production spécifique ou pour limiter le nombre de ressources ou de productions affichées. Ressource extraite, par un autre utilisateur Ressource verrouillée, par vous Ressource verrouillée, par un autre utilisateur Ressource archivée (jaune) ; indique que vous pouvez restaurer cette ressource à partir de son archive Ressource archivée (blanc) ; indique que vous n’êtes pas autorisé à restaurer cette ressource à partir de son archive Élément de projet Final Cut Pro non relié Représentation principale manquante, pour cette ressource, sur ce périphérique Cache Final Cut Server obsolète Icône Description Fermez le triangle d’affichage pour afficher uniquement les réglages de recherche simple.22 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Les options de recherche avancée s’affichent lorsque vous cliquez sur le triangle d’affichage. Les sous-fenêtres Assets et Productions disposent d’options de recherche avancée différentes. Si vous utilisez une même recherche régulièrement, vous pouvez l’enregistrer afin de ne pas avoir à la configurer à chaque fois. Final Cut Pro propose plusieurs recherches enregistrées par défaut, appelées Smart Searches, qui figurent dans la colonne à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour en savoir plus sur la recherche, consultez le chapitre 3, « Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server », à la page 53. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée. Les Smart Searches de production et de ressource sont enregistrées ici.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 23 Fenêtre Asset Info Cette fenêtre contient de nombreuses informations sur la ressource sélectionnée. Lorsque vous double-cliquez sur une ressource figurant dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production (ou lorsque vous cliquez sur la ressource en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel de la ressource), la fenêtre d’information de cette ressource s’affiche. Le volet gauche de la fenêtre d’information contient la vignette de la ressource et ses métadonnées générales. Le volet droit est divisé en plusieurs sections, qui contiennent chacune un type d’information spécifique. Vous pouvez afficher les informations de chaque sousfenêtre en cliquant sur le bouton correspondant.  Sous-fenêtre Metadata : cette sous-fenêtre contient les métadonnées du fichier de représentation principale (fichier initialement téléchargé dans Final Cut Server) et les métadonnées de la ressource.  Sous-fenêtre Resources : cette sous-fenêtre contient des informations sur les fichiers proxy et de représentation principale générés pour la ressource. Elle indique également où la ressource est actuellement utilisée.  Sous-fenêtre Versions : cette sous-fenêtre contient des informations sur les différentes versions, ou copies de travail, enregistrées pour une ressource.  Sous-fenêtre Locks : cette sous-fenêtre indique les verrous appliqués à la ressource.  Sous-fenêtre Review & Approve : cette sous-fenêtre indique l’état de la ressource et sert à la fonction de notification par courrier. Pour en savoir plus sur les sous-fenêtres Metadata, Resources, Versions et Locks, consultez « À propos de la fenêtre Asset Info » à la page 85. Pour en savoir plus sur la sous-fenêtre Review & Approve, consultez « À propos de la fonction Review and Approve » à la page 152. Vignette et métadonnées générales de la ressource. Cliquez sur le bouton Metadata pour afficher la sous-fenêtre Metadata. Sous-fenêtre Metadata.24 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Final Cut Pro Project Info Vous pouvez afficher la fenêtre d’information d’un projet Final Cut Pro en double-cliquant sur la ressource de projet Final Cut Pro (ou en cliquant sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis en sélectionnant Get Info dans le menu contextuel). Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, une ressource est créée pour le fichier de projet. Outre les sous-fenêtres présentes dans la fenêtre d’information d’une ressource, la fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Pro contient également la sous-fenêtre Elements. Celle-ci contient les ressources média utilisées dans le fichier de projet Final Cut Pro. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Pro, consultez le chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », à la page 119. Fenêtre Final Cut Studio Project Info Vous pouvez afficher la fenêtre d’information d’une ressource de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro en double-cliquant sur la ressource de projet Final Cut Pro (ou en cliquant sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis en sélectionnant Get Info dans le menu contextuel). Lorsque vous téléchargez les fichiers d’un projet Final Cut Studio dans Final Cut Server, la ressource créée pour le projet Final Cut Studio représente uniquement le fichier de projet. Contrairement aux ressources de projet Final Cut Pro, la ressource de projet Final Cut Studio ne contient pas une liste des données associées au projet. La sous-fenêtre Elements indique les données utilisées dans le cadre du projet Final Cut Pro. Cliquez sur Elements pour afficher la sous-fenêtre Elements.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 25 La fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Studio contient les sous-fenêtres Metadata, Resources, Versions, Locks et Review & Approve. Vous pouvez afficher les informations de chaque sous-fenêtre en cliquant sur le bouton correspondant. Pour en savoir plus sur les ressources de projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Fenêtre Production Info Dans Final Cut Server, vous pouvez utiliser des productions pour regrouper des ressources connexes. Si vous ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant en haut à gauche de la fenêtre principale Final Cut Server, puis si vous double-cliquez sur l’une des productions (ou si vous cliquez sur la production tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel), la fenêtre d’information de cette production s’affiche. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources contenues dans la production ; la sous-fenêtre Metadata contient les métadonnées de la production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Vous pouvez cliquer sur l’un de ces boutons, au choix, pour afficher plus d’informations sur la production. Chacune de ces ressources fait partie de la production.26 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Annotations Vous pouvez créer des commentaires pour une ressource vidéo à l’aide de la fenêtre Annotations. Ces commentaires étant conservés avec la ressource vidéo dans Final Cut Server, les annotations sont utiles lors des révisions en interne ou des communications avec d’autres utilisateurs Final Cut Server. Pour afficher la fenêtre Annotations, ouvrez la fenêtre d’information de la ressource vidéo souhaitée, puis cliquez sur le bouton Annotations. Cliquez sur le bouton Annotations, dans la sous-fenêtre d’information d’une ressource vidéo, pour afficher la fenêtre Annotations. Vous pouvez afficher un aperçu du plan ici. Vous pouvez ajouter du texte dans le champ Annotation. Les annotations ajoutées à une ressource vidéo s’affichent ici.Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 27 Fenêtre Downloads & Uploads Cette fenêtre vous aide à surveiller l’état des fichiers téléchargés à partir de ou vers Final Cut Server. Vous pouvez ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads en cliquant sur le bouton Downloads and Uploads dans la fenêtre principale de Final Cut Server (ou en sélectionnant Downloads & Uploads dans le menu local Fenêtres). Pour en savoir plus sur la fenêtre Downloads & Uploads, consultez « Fenêtre Downloads & Uploads » à la page 105. Fenêtre Search All Jobs La fenêtre Search All Jobs s’ouvre à partir du menu local Server (situé en haut à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server). Elle contient une liste des tâches récentes lancées par tous les utilisateurs Final Cut Server. Pour en savoir plus sur la fenêtre Search All Jobs, consultez « Searching Devices » à la page 80. La fenêtre Search All Jobs contient une liste des tâches les plus récentes lancées par tous les utilisateurs Final Cut Server.28 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Fenêtre Search Devices La fenêtre Search Devices s’ouvre à partir du menu local Server de la fenêtre principale de Final Cut Server. Elle vous permet de rechercher directement un périphérique, d’afficher toutes les ressources (fichiers téléchargés dans Final Cut Server), ainsi que les autres fichiers, qui n’ont pas été téléchargés dans Final Cut Server et sont stockés sur le périphérique. Pour en savoir plus sur la fenêtre Search Devices, consultez « Recherche de périphériques » à la page 78. Avertissement : utilisez la fenêtre Search Devices avec précaution. Les périphériques peuvent contenir des fichiers figurant ou non dans le catalogue Final Cut Server. La manipulation de ces fichiers via la fenêtre Search Devices pourrait entraîner la duplication de ressources dans votre système serveur Final Cut Server ou la suppression de toutes les copies d’un fichier sur le périphérique. Chapitre 1 À propos de Final Cut Server 29 Fenêtre Preferences Votre administrateur Final Cut Server est chargé de la configuration de la plupart des préfé- rences d’utilisation de votre client Final Cut Server. Toutefois, il existe quelques réglages que vous pouvez définir vous-même pour votre client Final Cut Server. Ceux-ci incluent les pré- férences d’affichage des recherches, l’emplacement et la taille du cache Final Cut Server et l’emplacement d’enregistrement des copies d’alias pour les fichiers de données préparés. Vous pouvez ouvrir la fenêtre Preferences en sélectionnant Preferences dans le menu local Server. Pour en savoir plus sur les préférences de votre client Final Cut Server, consultez « Définition des préférences du client Final Cut Server » à la page 107.30 Chapitre 1 À propos de Final Cut Server Utilisation des menus contextuels dans Final Cut Server Vous pouvez effectuer de nombreuses opérations dans Final Cut Server en utilisant les éléments des menus contextuels. Pour afficher un menu contextuel, cliquez sur une ressource, un projet Final Cut Pro ou une autre section Final Cut Server, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Les utilisateurs Mac se servant d’une souris standard (plusieurs boutons) peuvent également cliquer avec le bouton droit sur l’élément pour afficher son menu contextuel. Remarque : si vous utilisez Windows, pensez que le clic droit de la souris dans un système Windows est l’équivalent du Contrôle + Clic sous Mac. Pour afficher un menu contextuel sous Windows, cliquez avec le bouton droit de la souris sur l’élément souhaité. Utilisation des raccourcis clavier dans Final Cut Server La plupart des raccourcis clavier standard Mac OS X sont disponibles dans Final Cut Server. D’autres raccourcis clavier, spécifiques à l’application, sont également disponibles dans la fenêtre Annotations de Final Cut Server. Menu contextuel d’une ressource2 31 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  À propos de la création de ressources Final Cut Server (p. 31)  Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server (p. 32)  À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées (p. 32)  Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets (p. 33)  Téléchargement de fichiers de données (p. 34)  Téléchargement de projets Final Cut Pro (p. 39)  Téléchargement de projets Final Cut Studio (p. 43) Avant de pouvoir gérer et suivre vos fichiers dans Final Cut Server, vous devez d’abord les télécharger. Ce chapitre décrit comment télécharger trois types de fichiers différents vers Final Cut Server : les fichiers de données, les fichiers de projet Final Cut Pro, ainsi que les projets Final Cut Studio et leurs fichiers de données reliées. À propos de la création de ressources Final Cut Server La première étape dans la création d’un catalogue de ressources Final Cut Server consiste à télécharger des données vers Final Cut Server. Vous pouvez télécharger manuellement des fichiers de données, des projets Final Cut Pro et d’autres fichiers de projet Final Cut Studio vers Final Cut Server. En outre, votre administrateur Final Cut Server peut configurer des processus automatisés pour permettre le téléchargement automatique des fichiers. Même si votre administrateur Final Cut Server a créé des flux de travaux de téléchargement automatisé, vous serez souvent amené à télécharger manuellement des fichiers vers Final Cut Server. Lorsqu’un fichier est téléchargé vers Final Cut Server, une ressource est créée. Celle-ci est utilisée par Final Cut Server pour suivre le fichier de données ou de projet que vous avez téléchargé. La ressource contient le fichier d’origine et les métadonnées de ce fichier. Selon le type de fichier téléchargé, la ressource peut également contenir plusieurs fichiers proxy, notamment un proxy de plan (pour les fichiers vidéo), un proxy de vignette et un proxy d’affiche (pour tous les fichiers de données). Vous trouverez plus d’informations sur les fichiers proxy plus loin dans ce chapitre.32 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Les ressources média, les ressources de projet Final Cut Pro et les ressources de projet Final Cut Studio (Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro) étant gérées différemment dans Final Cut Server, l’utilisation de chaque type de ressource est expliquée tout au long de ce manuel. Types de fichiers pouvant être téléchargés vers Final Cut Server Final Cut Server peut gérer plusieurs types de fichiers, notamment : À propos des métadonnées et des ensembles de métadonnées Les métadonnées constituent une partie importante des ressources et productions incluses dans le catalogue Final Cut Server. Étant donné que vous recherchez des métadonnées de ressources et de productions, il est important d’ajouter autant de métadonnées que possible lorsque vous téléchargez le fichier d’origine. Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet, toutes les métadonnées prises en charge contenues dans le fichier sont téléchargées avec celui-ci et appliquées comme métadonnées du fichier dans Final Cut Server. La fenêtre Upload vous invite également à fournir un ensemble de métadonnées. Un ensemble de métadonnées est une collection de groupes et de champs de métadonnées. L’ensemble de métadonnées que vous choisissez pour la ressource détermine les métadonnées pouvant être ajoutées à la ressource. Remarque : les métadonnées courantes, notamment XMP et QuickTime, sont prises en charge par Final Cut Server. Si vous avez des questions spécifiques aux métadonnées prises en charge par Final Cut Server, contactez votre administrateur Final Cut Server. Catégorie de données Types de fichiers pris en charge Vidéo Projets Final Cut Pro (.fcp) et autres formats de fichiers vidéo disponibles pour la sortie à partir de Final Cut Pro et de Compressor, notamment .mov et .mpeg Vous pouvez également télécharger les séquences de référence QuickTime. Audio Fichiers Soundtrack Pro (.stap et.stmp) et autres fichiers audio, notamment .aif, .ac3, fichiers audio sans compression, .mp3, .mp4, .m4a et .wav Graphismes Motion Projets Motion (.motn) DVD Fichiers de projet DVD Studio Pro (.dspproj), projets iDVD (.dvdproj) Images fixes et graphismes Fichiers Photoshop (.psd) et autres fichiers graphiques et images, notamment .tif, .jpeg, .png, .bmp et .gif Fichiers texte Fichiers pages (.pages), fichiers Keynote (.key) et autres fichiers de document, notamment .doc, .txt et .pdf Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 33 Final Cut Server est fourni avec des ensembles de métadonnées par défaut pour décrire vos ressources. Si les ensembles de métadonnées par défaut ne répondent pas aux besoins du flux de travaux de votre organisation, votre administrateur Final Cut Server peut ajouter des champs de métadonnées à des ensembles existants ou créer des ensembles de métadonnées entièrement nouveaux. Important : si votre administrateur Final Cut Server a modifié les ensembles de métadonnées par défaut ou s’il en a créé de nouveaux, les ensembles de métadonnées listés dans votre copie de Final Cut Server n’auront pas la même apparence que la liste présentée ici. Lorsque vous utilisez Final Cut Server, vous pouvez vous servir des métadonnées contenues dans une ressource pour rechercher, trier et identifier des ressources et productions dans Final Cut Server, ainsi que pour suivre les informations au sein de votre groupe de travail. Après le téléchargement d’un fichier, vous et d’autres personnes pouvez à tout moment ajouter et modifier manuellement les métadonnées décrivant la ressource. Pour en savoir plus sur l’utilisation des métadonnées dans Final Cut Server, consultez « Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources » à la page 64. Stratégies de téléchargement de fichiers de données et de projets Votre administrateur Final Cut Server peut avoir configuré des analyses qui téléchargent automatiquement les fichiers vers Final Cut Server. Pour télécharger manuellement des fichiers de données et de projet, vous avez le choix entre deux méthodes :  Vous pouvez faire glisser les fichiers de votre système ou d’un périphérique connecté vers Final Cut Server. Choisissez cette méthode lorsque vous souhaitez ajouter seulement quelques données à votre catalogue de ressources.  Vous pouvez ouvrir la fenêtre Upload à partir du menu local Server dans la fenêtre principale de Final Cut Server, naviguer jusqu’à un dossier de fichiers de données, puis sélectionner les fichiers à télécharger. Choisissez cette méthode si vous téléchargez plusieurs fichiers de données. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server.34 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Dans la fenêtre Upload qui s’affiche, vous avez le choix entre plusieurs options. Vous pouvez sélectionner un ensemble de métadonnées pour la nouvelle ressource. Ajoutez également plusieurs types de métadonnées au fichier lors du téléchargement. Il est aussi possible de choisir de convertir le fichier téléchargé vers un autre codec (à l’aide des réglages de transcodage pour les fichiers vidéo et audio à partir de Compressor) pendant le téléchargement et de regrouper la ressource dans une production. Lorsque vous téléchargez un fichier, le nom du fichier est saisi, par défaut, dans le champ Title de la fenêtre Upload. Vous pouvez choisir de saisir un nouveau nom dans le champ Title. Toutefois, il est important de comprendre que le champ Title est exclusivement utilisé dans Final Cut Server. Le titre de la ressource n’apparaît pas dans les métadonnées de la ressource si vous exportez une copie de cette ressource. Important : si vous exportez des fichiers de projet ou de données volumineux, désactivez la fonction de suspension d’activité de votre ordinateur. Si l’ordinateur sur lequel le client Final Cut Server est exécuté passe en mode de suspension d’activité pendant un téléchargement, celui-ci est annulé. Téléchargement de fichiers de données Lorsque vous téléchargez un fichier de données ou de projet vers Final Cut Server, la ressource créée contient le fichier de données d’origine, que Final Cut Server appelle représentation principale. Au moment du téléchargement, Final Cut Server crée des fichiers proxy pour certains types de ressources média. Les fichiers Proxy sont des copies de la représentation principale utilisées pour certaines opérations dans Final Cut Server. À propos du téléchargement de séquences de référence QuickTime Une séquence de référence QuickTime peut contenir une liste de références à des séquences dont les débits des données sont différents, ce qui permet à une application de choisir la séquence ayant la meilleure apparence et pouvant être correctement lue lors de son téléchargement sur Internet, en fonction de la vitesse de connexion de l’utilisateur. Lorsque vous téléchargez une séquence de référence QuickTime, une zone de dialogue apparaît pour vous informer que la séquence dispose d’un ou de plusieurs fichiers d’alias externes et vous demander si vous souhaitez aplatir le fichier avant de le télécharger. L’aplatissement du fichier permet de créer un nouveau fichier contenant toutes les données qui se trouvaient précédemment dans le ou les fichiers d’alias externes. Il est recommandé de choisir d’aplatir toute séquence de référence QuickTime que vous téléchargez vers Final Cut Server.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 35 Si le fichier téléchargé est un fichier graphique ou un fichier vidéo, Final Cut Server crée deux fichiers de graphismes proxy : un fichier d’affiche et un fichier de vignette. Ces deux fichiers sont utilisés pour représenter les données de la ressource au sein de Final Cut Server. Si le fichier téléchargé est une ressource vidéo, Final Cut Server crée également un fichier proxy de plan. Le fichier proxy de plan est créé grâce au transcodage du fichier de repré- sentation principale en un codec de plus faible résolution. Le proxy de plan est utilisé pour l’affichage du fichier dans Final Cut Server. Voici un exemple. Lorsque vous téléchargez un plan vidéo HD sans compression vers Final Cut Server, une ressource Final Cut Server est créée. Cette ressource contient le fichier d’origine (la représentation principale). Le fichier d’origine est également transcodé afin de permettre la création du fichier proxy de plan. Des images JPEG sont créées pour être utilisées comme fichiers proxy de vignette et d’affiche pour la ressource. Fichier multimédia Ressource multimédia Proxy de plan Vignette Métadonnées Affiche Représentation principale Mise à jour du clip vidéo sur Final Cut Server36 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Une fois le téléchargement terminé, vous pouvez afficher une liste des fichiers proxy créés pour la ressource dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information de la ressource. Vous pouvez télécharger un ou plusieurs fichiers de données vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez plusieurs fichiers de données, n’oubliez pas que tous les réglages que vous définissez dans la fenêtre Multiple Upload, notamment les métadonnées, s’appliquent à tous les fichiers téléchargés. Par exemple, si vous spécifiez un format de transcodage, tous les fichiers téléchargés sont transcodés. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Pour télécharger un ou plusieurs fichiers de données : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Faites glisser le ou les fichiers de données à télécharger à partir du Finder, du bureau ou d’un volume connecté vers la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, la sous-fenêtre Assets ou une production.  Choisissez Upload File dans le menu local Server, sélectionnez le ou les fichiers de données dans l’explorateur de fichiers qui apparaît, puis cliquez sur Télécharger. Vous pouvez voir les fichiers proxy créés pour la ressource dans la sous-fenêtre Resources de la fenê- tre d’information de la ressource. Menu local ServerChapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 37 Selon le nombre de fichiers que vous avez téléchargés, la fenêtre Upload ou la fenêtre Multiple Upload apparaît. Les fenêtres Upload et Multiple Upload sont très similaires. Dans la fenêtre Upload, vous pouvez saisir un nom de fichier pour la ressource (celui-ci est saisi automatiquement). Dans la fenêtre Multiple Upload, le champ Filename est masqué et le nom du fichier est automatiquement attribué à chaque ressource téléchargée. Remarque : une fois le téléchargement effectué, vous pouvez à tout moment modifier le titre d’une ressource dans la sous-fenêtre Metadata de la fenêtre d’information de la ressource. 2 Certaines des informations et métadonnées contenues dans la fenêtre Upload ou dans la fenêtre Upload Multiple sont automatiquement saisies. Vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées dans le menu local Metadata Set et ajouter des métadonnées aux nouvelles ressources. La fenêtre Upload comprend un champ Filename modifiable. Choisissez un ensemble de métadonnées diffé- rent dans le menu local. Vous pouvez saisir des métadonnées dans n’importe quel champ modifiable. Après avoir choisi un ensemble de métadonnées, divers groupes de métadonnées apparaissent.38 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Important : si vous téléchargez un fichier auquel vous avez précédemment ajouté des métadonnées à l’aide des champs d’annotation par défaut QuickTime, vous devez choisir l’ensemble de métadonnées Média pour la ressource. Ainsi, les métadonnées attribuées au fichier dans QuickTime apparaissent dans Final Cut Server, dans le groupe de métadonnées QuickTime de l’ensemble de métadonnées Média. Si vous appliquez n’importe quel autre ensemble de métadonnées à la ressource, les métadonnées QuickTime n’apparaissent pas dans la ressource Final Cut Server. N’oubliez pas que toutes les métadonnées que vous appliquez à un téléchargement multiple seront associées à chacune des ressources créées. 3 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 4 Si vous souhaitez regrouper la ou les ressources média dans une production, cliquez sur Choose à droite du champ Associate with Production et spécifiez une production. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 5 Si vous souhaitez convertir le ou les fichiers de données d’origine vers un codec différent, cliquez sur le bouton Choose, puis sélectionnez un nouveau réglage de transcodage dans la fenêtre qui apparaît. 6 Cliquez sur Begin Upload pour créer des ressources à partir du ou des fichiers de données. Menu local Destination. Pour transcoder les fichiers de données, cliquez sur Choose et sélectionnez un codec. Lorsque vous êtes prêt à télécharger les fichiers, cliquez sur Begin Upload. Pour regrouper les ressources dans une production, cliquez sur Choose et sélectionnez une production.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 39 Le téléchargement commence. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 7 Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads afin d’afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 8 Une fois le fichier téléchargé, cliquez sur la Smart Search « Assets created by me » pour afficher la ou les nouvelles ressources que vous venez de télécharger. Téléchargement de projets Final Cut Pro Les ressources de projet Final Cut Pro ont une structure différente de celle des ressources média. Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro vers Final Cut Server, le fichier de projet Final Cut Pro est la représentation principale de la ressource. Final Cut Server détecte les fichiers vidéo et d’autres fichiers de données reliées au projet Final Cut Pro et il télécharge chacun des fichiers de données en tant que ressource média unique. Final Cut Server liste ensuite chacun des fichiers de données reliées au projet en tant qu’élément de projet Final Cut Pro. Remarque : si votre administrateur Final Cut Server a activé la création d’un fichier Edit Proxy, un Edit Proxy sera également créé pour chaque fichier vidéo relié au projet Final Cut Pro. Cet Edit Proxy est utilisé pour extraire des projets Final Cut Pro afin de les modifier. Pour en savoir plus sur la fonction Edit Proxy, contactez votre administrateur Final Cut Server. L’indicateur Jobs in Progress indique le nombre de tâches en cours d’exécution. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads. Cliquez sur « Assets created by me » pour afficher la ressource créée.40 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Pro au moment du téléchargement. Vous remarquerez que la liste des éléments se trouve à l’intérieur de la ressource mais que les ressources média référencées par la liste des éléments sont indépendantes. Vous pouvez voir chacune des ressources média en double-cliquant sur l’élément dans la sous-fenêtre Elements. La fenêtre d’information de la ressource média s’ouvre alors. Après le téléchargement d’un projet Final Cut Pro, vous pouvez obtenir des informations sur les fichiers de données reliées au projet dans la sous-fenêtre Elements de la fenêtre d’information de la ressource du projet Final Cut Pro. Projet Final Cut Pro Ressource du projet Mise à jour du projet Final Cut Pro sur Final Cut Server Liste d’éléments multimédia liés .mov .jpeg .aif .mov .jpeg .aif Clip Proxy Les données reliées apparaissent dans la sous-fenêtre Elements de la fenêtre d’information de la ressource.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 41 Vous pouvez également regarder dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information d’une ressource média pour voir si elle est reliée à un projet Final Cut Pro. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Pro : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous :  Faites glisser le fichier de projet Final Cut Pro vers la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, vers la sous-fenêtre Assets ou vers une production dans la sous-fenêtre Productions.  Choisissez Upload File dans le menu local Server (le menu local dans la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server), sélectionnez le fichier de projet Final Cut Pro dans l’explorateur de fichiers qui s’affiche, puis cliquez sur Télécharger. Un exemple de cette ressource média est utilisé dans le projet Final Cut Pro intitulé « 3133_Motorbikes ». La production « Motorbikes1 » inclut ce fichier de données.42 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server La fenêtre « Upload Final Cut Pro Project » apparaît. 2 Certaines des informations contenues dans la fenêtre « Link Final Cut Pro Upload » sont saisies automatiquement. Vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées et ajouter n’importe quelle métadonnée pour le nouveau projet Final Cut Pro et les données reliées. Important : toutes les métadonnées que vous saisissez pour la ressource de projet seront appliquées à la ressource du nouveau projet et à chaque ressource créée pour les fichiers de données reliées. 3 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 43 4 Si vous souhaitez regrouper la ressource de projet Final Cut Pro dans une production, cliquez sur Choose à droite du champ Associate with Production et spécifiez une production. Pour en savoir plus sur les productions, notamment sur la création d’une nouvelle production, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 5 Cliquez sur Upload. Le téléchargement commence. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 6 Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads afin d’afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 7 Une fois le fichier téléchargé, cliquez sur la Smart Search « Assets created by me » pour afficher la ou les nouvelles ressources que vous venez de télécharger. Téléchargement de projets Final Cut Studio Les ressources de projet Final Cut Pro sont uniques dans le sens où la relation entre un projet Final Cut Pro et ses fichiers de données reliées est gérée par Final Cut Server. Les fichiers de projet Final Cut Studio peuvent également être téléchargés en tant que ressources et suivis par Final Cut Server, mais les références entre le fichier de projet et les fichiers de données ne sont pas automatiquement gérées par Final Cut Server. Il est recommandé de télécharger un dossier contenant le fichier de projet Final Cut Studio et tous les fichiers de données reliées au projet vers Final Cut Server. Important : iI est possible de télécharger uniquement un fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez uniquement le fichier de projet, une ressource est créée pour le fichier de projet seulement. Contrairement à un fichier de projet Final Cut Pro, le fichier de projet Final Cut Studio n’inclut pas de liste d’éléments. Plutôt que de télécharger un fichier de projet unique, il est recommandé de télécharger un dossier contenant le fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et tous les fichiers de données reliées au fichier de projet vers Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez un dossier contenant le fichier de projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et tous les fichiers de données reliées au fichier de projet, une zone de dialogue apparaît pour vous demander si vous souhaitez télécharger le dossier et les fichiers qu’il contient en tant que ressource regroupée ou en tant que ressources individuelles. 44 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Si vous sélectionnez Create Bundle Asset, le fichier de projet et chacun des fichiers de données sont téléchargés en tant que ressource regroupée. Le téléchargement du dossier en tant que ressource regroupée garantit que lorsque vous extrayez ou exportez la ressource regroupée, tous les fichiers de données intégrés au projet sont toujours là. La ressource regroupée peut être extraite, modifiée et réintégrée. Elle peut également être exportée. Toutefois, lorsque vous téléchargez un dossier de fichiers en tant que ressource regroupée, les fichiers qu’elle contient ne sont pas disponibles en tant que ressources séparées dans Final Cut Server. Si vous sélectionnez Create Individual Assets, le fichier de projet et chacun de ses fichiers de données reliées sont téléchargés vers Final Cut Server en tant que ressources uniques. Final Cut Server ne gérant pas les références entre le projet et les fichiers de données, il est conseillé de regrouper la ressource de projet et les ressources média dans leur propre production et d’ajouter des métadonnées uniques à la ressource de projet et aux ressources média. Vous pouvez effectuer ces deux opérations dans la fenêtre Upload qui s’affiche après avoir sélectionné Create Individual Assets. Même si le téléchargement d’un dossier de fichiers en tant que ressources individuelles nécessite une certaine planification, cette opération est utile. En effet, chacun des fichiers du dossier est téléchargé en tant que ressource individuelle et vous pouvez y accéder à partir de Final Cut Server. Important : il est recommandé d’inclure les extensions de fichiers sur tous les fichiers téléchargés vers Final Cut Server Téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressource regroupée Le téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressource regroupée entraîne la création d’une ressource unique dans Final Cut Server. Cette ressource regroupée est simple d’utilisation : une fois la ressource regroupée extraite ou exportée, le dossier devient visible et vous pouvez ouvrir le fichier de projet qu’il contient dans l’application Final Cut Studio appropriée. Si les données étaient reliées au fichier de projet lorsque le dossier a été téléchargé vers Final Cut Server, toutes les données du fichier sont connectées et il est prêt à être utilisé lorsqu’il s’ouvre.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 45 L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Studio téléchargé en tant que ressource regroupée. Celle-ci apparaît dans Final Cut Studio en tant que ressource générique unique, sans indication sur son fichier de projet ou ses fichiers de données reliées. Si vous téléchargez un projet Final Cut Studio et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée, les données et fichiers de projet ne peuvent pas être affichés à partir de Final Cut Server. Pour accéder aux ressources média, vous devez extraire la ressource regroupée et accéder aux fichiers de données à partir du dossier. Important : si un projet Final Cut Studio et ses fichiers de données sont téléchargés en tant que ressource regroupée vers un périphérique que votre administrateur Final Cut Server a automatisé pour rechercher de nouvelles ressources, les fichiers de la ressource regroupée sont analysés et de nouvelles ressources sont créées pour chaque fichier de la ressource regroupée. Si vous téléchargez un projet Final Cut Studio et ses fichiers de ressources en tant que ressource regroupée et remarquez ensuite que de nouvelles ressources ont été créées pour les fichiers de la ressource, contactez votre administrateur Final Cut Server. Lot de ressources Dossier Projet Motofloue.motn Route_3232.mov Musique_3225.aif Motard_322.jpg Arbre_5344.jpg Motos.aif Mise à jour du dossier sur Final Cut Server46 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée : 1 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de rassembler les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez, pour ce faire, sélectionner File > Save sous et choisir de rassembler les données dans la fenêtre Save as. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques sur l’utilisation de ces applications, consultez le manuel de l’utilisateur de l’application. Important : lorsque vous téléchargez un fichier de projet DVD Studio Pro et ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. Le fichier de projet et ses fichiers de données sont enregistrés dans un dossier à l’emplacement que vous avez indiqué. 2 Dans Final Cut Server, créez une nouvelle production pour le projet et ses ressources en procédant comme suit : a Ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant sur Productions dans la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. b Cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. c Choisissez un ensemble de métadonnées pour la nouvelle production dans le menu local Metadata Set. d Selon le type de production que vous choisissez, un certain nombre de champs de métadonnées de production apparaissent. Saisissez dans ces champs un titre et d’autres métadonnées uniques pour le projet. Les champs portant un astérisque (*) sont obligatoires. e Cliquez sur Save changes pour enregistrer la nouvelle production. 3 Faites glisser le dossier contenant le fichier de projet et ses données reliées du Finder vers la nouvelle production, dans la sous-fenêtre Productions de Final Cut Server. Projet Motion Fichiers de données d’un projet MotionChapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 47 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressource individuelle. Cliquez sur Create Bundle Asset. La fenêtre Link Upload apparaît. Notez que le champ Associate with Production affiche la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier. 5 Choisissez un ensemble de métadonnées pour la ressource dans le menu local Metadata Set et ajoutez des métadonnées à un ou plusieurs champs, en les définissant comme ressource regroupée. 6 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 7 Cliquez sur le bouton Upload pour créer la ressource. Le fichier est téléchargé et la ressource regroupée créée. Ajoutez des métadonnées pour définir le type de projet téléchargé. Le nom de la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier apparaît ici.48 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 8 Une fois la ressource regroupée créée, sélectionnez la sous-fenêtre Productions, puis la production que vous avez créée et cliquez sur le bouton Search pour afficher la nouvelle ressource dans Final Cut Server. Si vous avez besoin d’identifier la ressource regroupée ultérieurement, vous pouvez ouvrir la fenêtre d’information de la ressource et afficher les métadonnées que vous avez ajoutées lors du téléchargement. Téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles Le téléchargement d’un projet Motion, Soundtrack Pro ou DVD Studio Pro et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles entraîne la création d’une ressource pour chaque fichier du dossier. Si le téléchargement du fichier de projet est similaire à celui du fichier de projet Final Cut Pro, une différence significative existe toutefois : contrairement à une ressource de projet Final Cut Pro, les fichiers de données du projet ne sont pas réfé- rencés vers le fichier de projet. Pour que le projet et ses données restent ensemble, vous pouvez ajouter aux ressources des métadonnées uniques, par exemple le nom du projet ou d’autres étiquettes utiles. Pour stocker ensemble et de manière pratique votre projet et les ressources média, vous pouvez télécharger les fichiers vers une nouvelle production ou vers une production existante. La ressource regroupée dispose d’une icône de document générique. Utilisez les métadonnées que vous avez ajoutées lors du téléchargement pour identifier la ressource regroupée.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 49 L’illustration ci-dessous montre un projet Final Cut Studio et ses données téléchargées en tant que ressources individuelles dans une production Final Cut Server. Important : il est recommandé de télécharger un fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données dans une production commune. Il est également recommandé d’ajouter des métadonnées uniques à la ressource de projet et à chacune de ses ressources média. Ces métadonnées doivent être utilisées uniquement sur la ressource de projet, les ressources média et la production. L’ajout de métadonnées uniques et la création d’une production vous offrent deux méthodes de connexion de la ressource de projet et de ses ressources média. Pour télécharger un fichier de projet Final Cut Studio ou autre et ses fichiers de données en tant que ressources individuelles : 1 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de rassembler les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez, pour ce faire, sélectionner Fichier > Enregistrer sous et choisir de rassembler les données dans la fenêtre Enregistrer sous. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques sur l’utilisation de ces applications, consultez le manuel de l’utilisateur de l’application. Important : lorsque vous téléchargez un fichier de projet DVD Studio Pro et ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. Le fichier de projet et ses données sont enregistrés dans un dossier à l’emplacement que vous avez indiqué. Mise à jour du projet Final Cut Studio sur Final Cut Server Remarque : chacun des éléments de la production est une ressource. Production Final Cut Server Folder Project .mov .jpeg .aif Proxy de plan Motofloue.motn Route_3232.mov Musique_3225.aif Motard_322.jpg Arbre_5344.jpg Motos.aif50 Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 2 Dans Final Cut Server, créez une nouvelle production pour le projet et ses ressources en procédant comme suit : a Ouvrez la sous-fenêtre Productions en cliquant sur Productions dans la colonne située sur la gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. b Cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. c Choisissez un ensemble de métadonnées pour la nouvelle production dans le menu local Metadata Set. d Selon le type de production que vous choisissez, un certain nombre de champs de métadonnées de production apparaissent. Saisissez dans ces champs un titre et d’autres métadonnées uniques pour le projet. Les champs portant un astérisque (*) sont obligatoires. e Cliquez sur Save Changes pour enregistrer la nouvelle production. 3 Faites glisser le dossier contenant le fichier de projet et ses données reliées du Finder vers la nouvelle production, dans la sous-fenêtre Productions de Final Cut Server. 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressource individuelle. Cliquez sur Create Individual Assets. 5 Une zone de dialogue apparaît pour vous informer que Final Cut Server ne peut pas gérer les références pouvant exister dans le fichier de projet que vous téléchargez. Cliquez sur Continue. La fenêtre Multiple Link Upload apparaît. Notez que le champ Associate with Production affiche la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier. 6 Choisissez un ensemble de métadonnées pour les ressources dans le menu local Metadata Set. Ajoutez aux fichiers téléchargés des métadonnées uniques. L’ajout de métadonnées reliées au projet vous aide à suivre les ressources reliées à la ressource de projet. Ajoutez des métadonnées pour différencier les fichiers téléchargés. Le nom de la production dans laquelle vous avez fait glisser le dossier apparaît ici.Chapitre 2 Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server 51 7 Si nécessaire, choisissez un nouveau périphérique de destination dans le menu local Destination. Vous spécifiez ainsi le périphérique sur lequel le fichier sera stocké. Si vous avez des questions sur le périphérique à utiliser, contactez votre administrateur Final Cut Server. Remarque : Media et Library sont les principaux périphériques de Final Cut Server. Demandez à votre administrateur Final Cut Server quels autres périphériques configurés sont adaptés au stockage de fichiers de données. 8 Cliquez sur le bouton Begin Upload afin de créer des ressources pour le fichier de projet et ses fichiers de données reliées. Les fichiers sont téléchargés. La progression du téléchargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads. 9 Une fois les fichiers téléchargés, sélectionnez la sous-fenêtre Productions, cliquez sur le bouton Search, puis double-cliquez sur la production afin d’afficher les nouvelles ressources. Le fichier de projet Final Cut Studio et chacun de ses fichiers de données ont été téléchargés comme des ressources. Les ressources apparaissent également dans la sous-fenêtre Assets de la fenêtre principale de Final Cut Server. Chacune des ressources individuelles apparaît dans la production.3 53 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Ce chapitre couvre les éléments suivants :  Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server (p. 53)  Organisation des ressources à l’aide de productions (p. 59)  Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources (p. 64)  Recherche dans Final Cut Server (p. 66)  Affichage des résultats d’une recherche (p. 74)  Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées (p. 75)  Ajout et modification des métadonnées de ressources (p. 77)  Recherche de périphériques et de tâches (p. 78) Lorsque vous téléchargez des ressources, elles sont ajoutées à votre catalogue Final Cut Server, qui consiste en une collection de ressources téléchargées par vous et par d’autres utilisateurs de Final Cut Server. Alors que le nombre de ressources augmente dans votre catalogue, il devient de plus en plus important de créer et de gérer les recherches. Ce chapitre présente différentes utilisations de Final Cut Server pour organiser vos ressources et les rechercher. Vue d’ensemble du catalogue de ressources Final Cut Server Avant de pouvoir organiser ou rechercher des ressources dans le catalogue Final Cut Server, vous devez comprendre comment afficher les sous-fenêtres Assets et Productions. La sous-fenêtre Assets affiche toutes les ressources téléchargées vers Final Cut Server. Vous pouvez afficher toutes les ressources de votre système Final Cut Server en cliquant sur Search dans la fenêtre principale de Final Cut Server.54 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server De même, la sous-fenêtre Productions affiche toutes les productions créées dans votre système Final Cut Server. Les productions sont utilisées pour organiser les ressources ; par exemple, si vous téléchargez un fichier de projet Soundtrack Pro et tous les fichiers audio utilisés dans ce projet, vous pouvez créer une production pour conserver cette ressource de projet et ses ressources média. Les productions sont également utilisées pour grouper des projets associés, comme les projets en cours d’un client particulier. Vous pouvez afficher toutes les productions présentes dans votre catalogue Final Cut Server en cliquant sur Productions dans la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Vous pouvez réduire le nombre de ressources ou de productions qui apparaissent pour chaque recherche. La recherche la plus simple que vous pouvez effectuer consiste à saisir un terme à rechercher dans le champ de recherche, puis à cliquer sur le bouton Search. Vous pouvez également effectuer une recherche avancée, qui vous permet de rechercher un terme dans un champ de métadonnées particulier. Pour en savoir plus sur la recherche, consultez « Recherche dans Final Cut Server » à la page 66. Si vous souhaitez conserver une recherche, vous pouvez l’enregistrer. Les recherches enregistrées sont appelées des Smart Searches. Elles sont stockées dans la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Pour en savoir plus sur les Smart Searches, consultez « Création d’une Smart Search » à la page 72. Votre administrateur Final Cut Server peut personnaliser les champs de métadonnées de recherche avancée dans votre système Final Cut Server. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server. Cliquez sur Assets ou sur Productions pour choisir le type d’éléments à afficher. Le fait de cliquer sur une Smart Search choisit également le type d’éléments à afficher.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 55 Icônes de ressources Les ressources peuvent être marquées par des icônes qui les identifient. Ces icônes peuvent indiquer qu’une ressource est extraite, verrouillée et archivée ; elles identifient également le type de la ressource (par exemple fichier audio et fichier vidéo) et si les données d’une ressource de projet sont non reliées. Ces icônes sont utiles pour en savoir plus sur la ressource sans avoir à ouvrir sa fenêtre d’information. Pour obtenir la liste complète des icônes qui peuvent marquer une ressource, consultez le tableau des icônes de ressources dans « Affichages des sous-fenêtres Assets et Productions » à la page 19. Types de ressources Les ressources peuvent être réparties parmi trois catégories principales : les ressources média, les ressources de projet Final Cut Pro et les ressources de projet Final Cut Studio ou d’autres projets. Les ressources média sont créées lorsque des fichiers audio, vidéo, graphiques ou d’autres données sont téléchargés vers Final Cut Server. Les ressources de projet Final Cut Pro sont créées lorsque des projets Final Cut Pro sont téléchargés vers Final Cut Server. La fenêtre d’information des ressources de projet Final Cut Pro contient une sous-fenêtre Elements qui répertorie les ressources média utilisées par le fichier de projets Final Cut Pro. Les ressources de projet Final Cut Studio sont créées lorsque les fichiers de projet Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro sont téléchargés vers Final Cut Server. Contrairement aux ressources de projet Final Cut Pro, ces fichiers de projet exigent que vous organisiez manuellement les ressources média reliées du projet. (Notez qu’un projet Final Cut Studio et ses données peuvent être téléchargés sous forme de ressource regroupée ou de ressources individuelles.) Pour en savoir plus sur les ressources que vous pouvez télécharger vers Final Cut Server, consultez le chapitre 2, « Téléchargement de fichiers vers Final Cut Server », à la page 31.56 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server De nombreuses ressources affichent sur leur vignette une icône (vidéo, audio ou graphique, par exemple) ou un symbole d’application (fichiers de projet Final Cut Studio, par exemple). Ressource de projet Motion Ressource image Ressource vidéo Ressource audio Ressource Final Cut ProChapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 57 Vous pouvez également obtenir des informations sur une ressource au moyen de son type mime. Le type mime décrit le type d’informations contenues dans le fichier de représentation principale ou l’application dans laquelle le fichier de représentation principale a été créé. Vous pouvez rechercher un type mime donné ; si vous utilisez souvent cette recherche, vous pouvez l’enregistrer sous forme de Smart Search. Pour en savoir plus, consultez « Recherche dans Final Cut Server » à la page 66. Le type mime de cette ressource image est affiché ici. Le type mime de cette ressource de projet Final Cut Pro est affiché ici.58 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server À propos de la fenêtre Asset Info Chaque ressource du catalogue Final Cut Server comporte une fenêtre fournissant des informations détaillées sur la ressource. Les informations affichées dans une fenêtre d’information de ressource sont déterminées par le type de la ressource. Chaque fenêtre d’information de ressource contient des sousfenêtres d’information sur la ressource. Vous pouvez également effectuer de nombreuses commandes à partir du menu local Action de la fenêtre d’information de ressource. Pour ouvrir la fenêtre d’information d’une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Double-cliquez sur la ressource dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Get Info dans le menu contextuel. Menu local Action Cliquez sur ces boutons pour afficher plus d’informations sur la ressource. Fenêtre d’information de ressource vidéoChapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 59 Outre les informations affichées dans les fenêtres d’information des autres ressources, une fenêtre d’information de ressource de projet Final Cut Pro affiche tous les éléments utilisés dans le projet Final Cut Pro. Organisation des ressources à l’aide de productions Les productions sont utilisées pour grouper des ressources et des projets Final Cut Pro associés. Vous pouvez créer des productions pour conserver toute combinaison de ressources et de projets ayant une signification dans votre flux de travaux. Remarque : une ressource peut être associée à une ou plusieurs productions. Fenêtre d’information de ressource de projet Final Cut Pro La sous-fenêtre Elements affiche toutes les données reliées du projet. Cliquez sur un bouton pour afficher plus d’informations sur la production. Chacune de ces ressources est contenue dans la production.60 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour créer une production : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Dans la sous-fenêtre Productions, cliquez sur le bouton New Production dans la barre d’outils. Une nouvelle production, vide, est créée.  Dans la sous-fenêtre Assets, sélectionnez une ou plusieurs ressources, puis cliquez sur le bouton « New Production from Selection » dans la barre d’outils. Une nouvelle production est créée, contenant les ressources sélectionnées. La fenêtre Production apparaît. 2 Dans le menu local Metadata Set, choisissez un ensemble de métadonnées pour la production. Cliquez sur le bouton New Production pour créer une nouvelle production. Le bouton New Production from Selection est disponible une fois que vous avez sélectionné une ou plusieurs ressources. Choisissez un ensemble de métadonnées.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 61 3 Selon les métadonnées choisies, plusieurs champs de métadonnées apparaissent. Saisissez dans ces champs des informations sur la production, notamment un titre et un état de priorité. Remarque : les champs marqués d’un astérisque (*) doivent être remplis. 4 Cliquez sur Save Changes. La fenêtre Production se ferme. Une fois que vous avez créé une production, celle-ci apparaît dans la sous-fenêtre Productions. Pour afficher la production que vous venez de créer : 1 Cliquez sur la Smart Search « Productions created by me » pour afficher la production que vous venez de créer. Un ensemble de métadonnées peut contenir plusieurs groupes de métadonnées. Nouvelle production Cliquez sur la Smart Search « Productions created by me » pour afficher la nouvelle production.62 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 2 Double-cliquez sur la production pour en afficher les détails. Vous pouvez ajouter une ressource à la production, depuis Final Cut Server ou lorsque vous téléchargez de nouveaux fichiers vers Final Cut Server. Pour ajouter une ressource à une fenêtre de production existante : m Faites glisser la ressource depuis la sous-fenêtre Assets vers la fenêtre de production ouverte. Pour ajouter une ressource média ou de projet à une production existante lors du téléchargement, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser la ressource média ou de projet directement du Finder vers une production. m Choisissez Upload File dans le menu local Server (le menu local dans la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server), puis spécifiez une production à associer aux ressources dans la fenêtre Upload ou Multiple Upload. Lorsque le téléchargement est terminé, les ressources apparaissent dans la production que vous avez spécifiée. Veillez à cliquer sur le bouton Search, après avoir ajouté la ressource à la production, afin de réactualiser la sous-fenêtre Productions. Vous pouvez y faire glisser des ressources pour les ajouter à la nouvelle production. Cliquez sur Metadata pour afficher les métadonnées de la production.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 63 Une fois que vous avez ajouté une ressource à une production, Final Cut Server effectue le suivi de la ressource en tant que ressource reliée. Vous pouvez afficher les productions auxquelles une ressource est reliée en ouvrant la fenêtre d’information de la ressource et en cliquant sur Resources. La liste de productions auxquelles la ressource est reliée s’affiche en bas à droite de la fenêtre d’information de la ressource. Pour retirer une ressource d’une production : 1 Ouvrez la fenêtre d’information sur la production. 2 Sélectionnez la ressource que vous souhaitez retirer de la production. 3 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Remove from Production dans le menu contextuel. La ressource est retirée de la production. Cette ressource est reliée à deux productions. Cliquez sur Resources dans la fenê- tre d’information de la ressource. Choisissez Remove from Production dans le menu contextuel.64 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour supprimer une production : m Dans la sous-fenêtre Productions, cliquez, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, sur la production que vous souhaitez supprimer, puis choisissez Delete dans le menu contextuel. La production est supprimée. Remarque : seule la production est supprimée. Si la production contenait des ressources, aucune ressource n’est supprimée dans la sous-fenêtre Assets. Veillez à cliquer sur le bouton Search après avoir supprimé la production afin de réactualiser la sous-fenêtre Productions. Utilisation de métadonnées pour organiser et rechercher des ressources Vous pouvez utiliser toutes les métadonnées de fichier reconnues par Final Cut Server pour organiser et rechercher des ressources. Vous pouvez également ajouter des métadonnées à propos de la ressource dans l’ensemble de métadonnées de cette dernière. Par exemple, vous pouvez créer un mot-clé, puis créer une recherche enregistrée dans Final Cut Server pour les ressources qui contiennent ce mot-clé. À propos des métadonnées de fichiers et de ressources Lorsque vous importez une ressource, elle comporte diverses métadonnées. Les métadonnées spécifiques apportées par un fichier dans Final Cut Server dépendent du type du fichier où se trouve la ressource et de l’application ou des applications avec lesquelles la ressource a été créée et modifiée. Certains types de ressources comportent des métadonnées standard, comme les métadonnées XMP ou EXIF. Après le téléchargement, les métadonnées peuvent être ajoutées à une ressource existante. Par exemple, des mots-clés peuvent être ajoutés pour identifier le projet ou la production dont la ressource fait partie. Toutes les métadonnées d’une ressource, pour le fichier et pour la ressource, sont affichées dans une fenêtre d’information de ressource. Cela comprend les métadonnées importées avec le fichier lors du téléchargement et les métadonnées ajoutées dans Final Cut Server. Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 65 Pour afficher les métadonnées d’une ressource : 1 Effectuez l’une des opérations suivantes :  Double-cliquez sur la ressource.  Cliquez sur la ressource, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Get Info dans le menu contextuel. 2 Cliquez sur le bouton Metadata. À propos des ensembles de métadonnées Final Cut Server comporte plusieurs ensembles de métadonnées. Les ensembles de métadonnées trient les nombreux champs de métadonnées contenus dans une ressource, y compris les métadonnées de projet et d’état de la ressource. Vous pouvez utiliser les diverses métadonnées d’un ensemble de métadonnées pour rechercher des ressources dans Final Cut Server, les trier et les identifier. Chaque ensemble de métadonnées dans Final Cut Server contient des champs de métadonnées spécifiques. Lors du téléchargement, les métadonnées de fichiers lisibles par Final Cut Server sont copiées et entrées dans tout champ de métadonnées correspondant dans l’ensemble de métadonnées que vous avez choisi pour la ressource. Il est important de comprendre que les ensembles de métadonnées ne contiennent pas toutes les métadonnées qu’un fichier de données peut comporter. Les métadonnées affichées dans la ressource sont influencées par deux facteurs : l’ensemble de métadonnées choisi pour la ressource, lors du téléchargement, et la méthode utilisée pour ajouter les métadonnées au fichier. Une ressource peut donc contenir des métadonnées qui ne sont pas affichées dans l’ensemble de métadonnées ou dans Final Cut Server. Si vous avez besoin d’ajouter à Final Cut Server des métadonnées qui ne sont pas actuellement importées par le téléchargement d’un fichier, contactez votre administrateur Final Cut Server. Une combinaison de métadonnées de fichiers et de ressources est affichée ici. Métadonnées de fichiers (utilisez la barre de défilement pour en voir davantage). Métadonnées de ressources. Dans la fenêtre d’information de la ressource, cliquez sur Metadata. Cette ressource comporte trois groupes de métadonnées.66 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Remarque : si vous avez ajouté des métadonnées à un fichier QuickTime au moyen des zones d’annotation QuickTime par défaut, ces métadonnées apparaissent dans le groupe de métadonnées QuickTime de l’ensemble de métadonnées Média. Vous devez attribuer l’ensemble de métadonnées de la ressource à Media pour afficher les informations d’annotation QuickTime ; si vous appliquez tout autre ensemble de métadonnées, les métadonnées QuickTime ne sont pas visibles dans la ressource Final Cut Server. Recherche dans Final Cut Server Vous pouvez effectuer des recherches dans les sous-fenêtres Assets et Productions de Final Cut Server. Vous pouvez également rechercher les périphériques disponibles et les tâches effectuées par Final Cut Server. Après avoir configuré une recherche, vous pouvez l’enregistrer et y accéder en un clic de souris. Remarque : une fois que vous avez saisi un terme de recherche, le champ de recherche conserve le dernier terme saisi. Il vous est donc facile de répéter la recherche que vous venez de saisir. Recherche simple Pour effectuer une recherche simple dans les sous-fenêtres Assets ou Productions de Final Cut Server, choisissez un type de recherche et saisissez un terme. Final Cut Server recherche ce terme dans chaque champ de métadonnées de chaque ressource ou production. La recherche n’est pas sensible au caractère. Dans le champ Simple Search, vous pouvez choisir deux types de recherche simple :  Choisissez Contains pour rechercher le terme que vous avez saisi dans un seul champ de métadonnée. Par exemple, si vous entrez le terme se, Final Cut Server recherche tous les termes comportant les caractères se, comme serein, dispose et dense, dans un seul champ de métadonnées.  Choisissez Matches Word pour rechercher un mot particulier dans chaque champ de métadonnées disponible. Les recherches Matches Word sont basées sur la recherche de radical, une procédure qui identifie la racine du mot, modifiée par les exigences grammaticales de l’anglais. Par exemple, la racine de work, works, worked, et working est work. Si vous saisissez le terme de recherche working, Final Cut Server tronque le terme à work, puis renvoie toutes les ressources contenant un terme de racine work dans les champs de métadonnées de la ressource. Remarque : lors d’une recherche de radical, les mots courants comme the, a, and et but sont ignorés. Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 67 Vous pouvez rendre des recherches simples plus précises à l’aide d’un délimiteur de recherche. Pour effectuer une recherche simple : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Production, choisissez un type de recherche (Contains ou Matches Word) dans le menu local Search. 2 Saisissez un ou plusieurs termes dans le champ de recherche. Par exemple, si vous souhaitez rechercher un type mime donné, saisissez le type mime complet dans le champ de recherche. 3 Cliquez sur le bouton Search. Délimiteur de recherche Exemple Renvoie Termes de recherche multiples ouragan vent eau Ressources comportant les termes ouragan, vent et eau Termes de recherche entre guillemets « Ouragan Alma » Ressources contenant l’expression de recherche complète Ouragan Alma Terme de recherche négatif (-) « Ouragan -Alma » Ressources contenant le terme Ouragan (et sans le terme Alma) Cliquez ensuite sur Search. Choisissez un type de recherche dans le menu local. Saisissez un terme de recherche.68 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Chaque ressource contenant dans ses métadonnées le terme que vous avez saisi est renvoyée. Les résultats de la recherche sont affichés ici. Utilisez les boutons View, les menus locaux Sort et les boutons de navigation de page pour mieux trier les résultats de la recherche.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 69 Recherche avancée Lorsque vous cliquez pour ouvrir le triangle d’affichage de la recherche, les champs de recherche avancée s’affichent. Ces champs vous permettent de rechercher dans des champs de métadonnées spécifiques le ou les termes que vous saisissez. Les sous-fenêtres Assets et Productions comportent des champs de recherche avancée différents. Le menu local situé en regard de chaque champ de métadonnées fournit un filtre de recherche approprié. Un filtre de recherche trie les résultats de la recherche selon le critère du filtre. Champs de recherche avancée de la sous-fenêtre Assets. Champs de recherche avancée de la sous-fenêtre Productions.70 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Pour effectuer une recherche avancée : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher les termes de recherche avancée. 2 Saisissez un ou plusieurs termes ou valeurs de recherche dans le ou les champs de métadonnées dans lesquels vous souhaitez rechercher. 3 Cliquez sur le bouton Search. Les résultats de votre recherche sont affichés dans la partie principale de la fenêtre. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 71 Critères de filtre de texte Les critères de filtre de texte sont utilisés pour rechercher dans les champs de métadonnées Title, Filename, Location, Stored On, etc. Vous pouvez utiliser les filtres suivants pour rechercher dans ces champs de métadonnées : Critère de filtre de date Les critères de filtre de date sont utilisés pour rechercher dans les champs de métadonnées Creation Date, File Creation Date, Deadline et d’autres champs de métadonnées relatifs aux dates. Notez que le filtrage de date est relatif à l’heure à laquelle vous l’avez utilisé ; si vous créez une Smart Search en utilisant un filtre de date, la date de création de la Smart Search est retenue. Vous pouvez utiliser les filtres suivants pour rechercher dans ces champs de métadonnées : Filtre Définition All Renvoie tous les termes. Equals Renvoie uniquement le texte saisi. Not Equals Renvoie les ressources qui ne contiennent pas le texte saisi. Contains Renvoie toutes les ressources qui contiennent le texte saisi. Begins with Renvoie les ressources qui commencent par le texte saisi. Ends with Renvoie les ressources qui se terminent par le texte saisi. Matches Word Renvoie le mot entier. Any Of Renvoie au moins l’un des mots saisis dans le champ. Filtre Définition All Renvoie tous les nombres. Last 2 hours Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les deux heures suivant la dernière recherche. Last 24 hours Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les 24 heures suivant la dernière recherche. Last 7 days Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les sept jours suivant la dernière recherche. Last 31 days Renvoie toutes les ressources téléchargées ou modifiées dans les 31 jours suivant la dernière recherche. Before Renvoie toutes les ressources modifiées avant la date saisie. After Renvoie toutes les ressources modifiées après la date saisie.72 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Création d’une Smart Search Si vous souhaitez enregistrer une recherche simple ou avancée que vous avez configurée, vous pouvez créer une Smart Search. Les Smart Searches sont utiles car vous pouvez les réutiliser. Remarque : une Smart Search est enregistrée uniquement pour l’utilisateur qui l’a créée. Elle n’est pas enregistrée pour les clients d’autres utilisateurs ou de l’administrateur Final Cut Server. Pour créer une Smart Search : 1 Après avoir configuré une recherche, cliquez sur le bouton « Save as Smart Search » dans l’angle inférieur droit de la fenêtre principale de Final Cut Server. La Smart Search apparaît dans la liste des Smart Searches dans la colonne située à gauche de la fenêtre. Elle s’intitule « Untitled » et elle est sélectionnée. 2 Saisissez le nom de la Smart Search, puis appuyez sur Retour. Une fois que vous avez cliqué sur « Save as Smart Search », une nouvelle Smart Search apparaît. La nouvelle Smart Search est ajoutée à la liste des Smart Searches par ordre alphabétique.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 73 Le nom de la recherche est enregistré dans Final Cut Server. Pour rechercher dans la sous-fenêtre Assets ou Productions à l’aide d’une Smart Search : m Cliquez sur une Smart Search dans la liste de la colonne située à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. Les résultats de la recherche apparaissent dans la partie principale de la fenêtre. Une fois que vous avez créé une Smart Search, vous ne pouvez plus la modifier. Vous pouvez cependant supprimer une Smart Search à tout instant. Pour supprimer une Smart Search : m Cliquez sur la Smart Search tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete dans le menu contextuel. La Smart Search est supprimée. Smart Searches de ressources Smart Searches de productions74 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Affichage des résultats d’une recherche Dans les sous-fenêtres Assets et Productions, vous pouvez afficher les résultats de votre recherche sous forme de vignettes ou de listes et modifier l’ordre d’affichage des éléments au moyen des boutons et des contrôles de la barre d’outils. Pour modifier l’affichage de votre sous-fenêtre Assets ou Productions (filtré ou non) : m Cliquez sur le bouton Thumbnail View ou le bouton List View. Pour modifier l’ordre d’affichage des éléments dans la sous-fenêtre Assets ou Productions : m Choisissez une option de tri dans le menu local Sort selon. Pour parcourir les pages des résultats de la recherche : m Utilisez les boutons de navigation de page pour passer à la page précédente ou suivante ou pour choisir d’afficher une autre page. Remarque : par défaut, 25 éléments sont affichés par page. Vous pouvez modifier ce nombre dans la fenêtre Preferences. Choisissez l’affichage Thumbnail View ou List View. Choisissez une option de tri dans ce menu local. Choisissez un ordre de tri (ascendant ou descendant). Parcourez les pages des résultats de la recherche. Choisissez une page spécifique de résultats de recherche.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 75 Suivi de l’état d’une ressource ou d’une production à l’aide de métadonnées Final Cut Server comporte plusieurs Smart Searches et ensembles de métadonnées par défaut, que vous pouvez utiliser pour déterminer l’état d’une ressource. L’ensemble de métadonnées Status, par exemple, a été conçu pour vous aider à suivre l’état des ressources et des productions dans Final Cut Server. Les ressources et les productions disposent d’un ensemble de champs de métadonnées Status légèrement différent. Pour en savoir plus sur le suivi de l’état des ressources et des productions, consultez « Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions » à la page 147. Important : votre administrateur Final Cut Server peut avoir modifié les métadonnées Status ou d’autres métadonnées disponibles pour les ressources ou les productions, afin de répondre aux besoins du flux de travaux de votre organisation. Si vous avez des questions sur les métadonnées disponibles pour une ressource, contactez votre administrateur Final Cut Server. À mesure de la progression de votre travail, vous pouvez rechercher des ressources se trouvant dans une phase particulière de votre flux de travaux, en recherchant leurs métadonnées d’état ou d’autres métadonnées. Final Cut Server comporte plusieurs Smart Searches préconfigurées qui vous permettent de rechercher facilement les ressources modifiées récemment ou celles marquées Ready for Review dans le champ de métadonnées Status. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources dont l’état est défini sur Ready for Review.76 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Vous pouvez configurer votre propre recherche au moyen des options de recherche avancées. Par exemple, vous pouvez rechercher toutes les ressources dont le champ de métadonnées Status est défini sur In progress. Après avoir défini une recherche, vous pouvez l’enregistrer sous forme de Smart Search. La zone des ressources est mise en surbrillance pour indiquer que la configuration de recherche ne correspond pas à une Smart Search. Définissez le champ Status sur In progress pour rechercher ces ressources. Cliquez sur ce bouton pour enregistrer le réglage actuel de la recherche sous forme de Smart Search.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 77 Ajout et modification des métadonnées de ressources À mesure de la progression d’une ressource dans le flux de travaux de votre organisation, vous souhaitez peut-être ajouter ou modifier les métadonnées associées à cette ressource. Par exemple, lorsqu’une ressource a été modifiée et qu’elle est prête à être révisée par un client, vous pouvez définir son champ de métadonnées Status sur Ready for Review. Pour ajouter des métadonnées associées à une ressource ou pour les modifier : 1 Double-cliquez sur la ressource dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource, cliquez sur Metadata. 3 Choisissez un groupe de métadonnées à afficher. 4 Saisissez de nouveaux détails dans l’un des champs de métadonnées ou faites vos choix dans le menu local. 5 Lorsque vous avez terminé de modifier les métadonnées, cliquez sur Save Changes. Les modifications que vous avez apportées sont enregistrées. Veillez à cliquer sur le bouton Search après avoir mis à jour les métadonnées de ressources afin de réactualiser la sous-fenêtre Assets. Cliquez sur Metadata pour afficher les métadonnées de la ressource ou de la production. Cliquez sur un groupe de métadonnées à afficher. Lorsque vous avez apporté les modifications nécessaires, cliquez sur Enregistrer les modifications.78 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Recherche de périphériques et de tâches Deux fonctions de recherche avancée, Search Devices et Search All Jobs, sont disponibles dans le client Final Cut Server. Selon vos autorisations, ces recherches peuvent être disponibles ou non pour vous. Si vous avez des questions sur l’opportunité d’utiliser ces recherches, contactez votre administrateur Final Cut Server. Recherche de périphériques Si votre administrateur Final Cut Server vous y a autorisé, vous pouvez rechercher un fichier sur tout périphérique connecté à Final Cut Server. Cela vous permet d’examiner le contenu d’un périphérique, y compris les éléments qui n’ont pas été ajoutés au catalogue Final Cut Server. Les périphériques auxquels vous avez accès, en tant qu’utilisateur client, sont déterminés par votre administrateur Final Cut Server. Envisagez de consulter votre administrateur Final Cut Server avant de rechercher ou d’utiliser un fichier présent sur un périphérique. Pour rechercher dans un périphérique : 1 Choisissez Search Devices dans le menu local Server. Avertissement : utilisez la fenêtre Search Devices avec précaution. Lorsque vous recherchez dans un périphérique, vous recherchez des fichiers et non des ressources Final Cut Server. Les périphériques peuvent contenir des fichiers ajoutés ou non au catalogue Final Cut Server. À partir de la fenêtre Search Devices, vous pouvez ajouter un fichier de données à votre catalogue Final Cut Server et copier, supprimer et télécharger le fichier vers votre système local ; ces actions peuvent produire de multiples copies d’une ressource dans votre système serveur Final Cut Server ou supprimer toutes les copies d’un fichier sur un périphérique. Cliquez sur le bouton Server. Choisissez Search Devices dans le menu local.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 79 2 Dans la fenêtre Search Devices qui s’affiche, choisissez le périphérique où effectuer la recherche dans le menu local Device. 3 Cliquez sur le bouton Search pour rechercher à partir de la racine du périphérique. Vous pouvez également cliquer sur le bouton Choose pour ouvrir une zone de dialogue vous permettant de préciser un dossier dans lequel effectuer la recherche. 4 Si vous souhaitez restreindre la recherche, saisissez un terme dans le champ de recherche ou cliquez sur le triangle d’affichage de la recherche pour afficher des options de recherche avancée. Important : veillez à entrer des mots entiers dans le champ de recherche. Contrairement au champ de recherche de la fenêtre principale de Final Cut Server, le champ de recherche de Search Devices ne renvoie pas de mots entiers si vous recherchez une partie de mot. Par exemple si vous souhaitez rechercher toutes les ressources contenant le mot image, vous devez rechercher le mot entier. Si vous recherchez uniquement ima, seules les ressources comportant les caractères ima sont trouvées et le mot image n’est pas trouvé. 5 Cliquez sur le bouton Search. Une fois que vous avez sélectionné un ou plusieurs éléments, vous pouvez choisir d’effectuer les actions suivantes en cliquant, tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, sur le nom du fichier dans la liste des résultats de la recherche, puis en choisissant l’une de ces options dans le menu contextuel :  Catalog asset : ajoute le fichier au catalogue Final Cut Server.  Get Info : affiche une fenêtre d’information qui résume les informations et les métadonnées du fichier.  View : affiche le fichier dans l’application appropriée (souvent l’emplacement où le fichier a été créé).  Export : exporte le fichier.  Duplicate : duplique le fichier.  Delete : supprime le fichier du périphérique.80 Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server Searching Devices Final Cut Server utilise des tâches pour effectuer des actions telles que le téléchargement et le transcodage de fichiers. À l’aide de la fenêtre Search All Jobs, vous pouvez rechercher une tâche donnée s’exécutant ou ayant été exécutée sous Final Cut Server. À propos des tâches Final Cut Server utilise des tâches pour certaines opérations. Le nombre de tâches qui s’exécutent dépend du type d’action effectué. Voici quelques exemples de tâches :  La copie d’un fichier d’un emplacement à un autre exécute une tâche.  La création d’une nouvelle ressource exécute des tâches pour effectuer la copie initiale, puis pour créer la ressource.  L’analyse d’une ressource utilise plusieurs tâches pour créer les fichiers de proxy de la ressource. Chaque tâche crée plusieurs entrées d’historique pour chaque étape de l’opération. Si vous souhaitez contrôler les tâches Final Cut Server en cours d’exécution, vous pouvez ouvrir la fenêtre Jobs. Vous pouvez y rechercher une tâche spécifique, puis afficher ses détails. Pour rechercher une ou plusieurs tâches spécifiques : 1 Choisissez Search All Jobs dans le menu local Server (le menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). Choisissez Search All Jobs dans le menu local. Cliquez sur le bouton Server.Chapitre 3 Organisation et recherche dans le catalogue Final Cut Server 81 La fenêtre Search All Jobs apparaît. 2 Saisissez vos critères de recherche de l’une des manières suivantes :  Saisissez un mot ou une valeur dans le champ de recherche.  Cliquez sur le triangle d’affichage de la recherche pour afficher les options de recherche avancée. Choisissez un délimiteur dans le menu local, puis saisissez une valeur dans un ou plusieurs champs de recherche. 3 Lorsque vous avez saisi vos critères de recherche de tâches, cliquez sur le bouton Search. Les tâches qui correspondent à vos critères de recherche apparaissent dans la partie principale de la fenêtre. N’oubliez pas que les résultats de vos recherches peuvent couvrir plusieurs pages ; vous pouvez naviguer dans les résultats au moyen des commandes de page situés à droite de la fenêtre. 4 83 4 Utilisation de Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :  Actions du client Final Cut Server (p. 84)  À propos de la fenêtre Asset Info (p. 85)  Affichage d’une ressource (p. 89)  Ajout de versions pour une ressource média ou de projet (p. 91)  Verrouillage et déverrouillage d’une ressource (p. 94)  Écriture d’annotations sur une ressource vidéo (p. 99)  Duplication d’une ressource (p. 103)  Utilisation de la fonction Edit-in-place (p. 104)  Monitoring des tâches (p. 104)  Définition des préférences du client Final Cut Server (p. 107) Ce chapitre explique comment utiliser tous les types de ressources dans le client Final Cut Server. Il explique comment interpréter les informations contenues dans la fenêtre d’information d’une ressource média ou d’un projet. Il inclut également des descriptions de toutes les actions disponibles dans Final Cut Server.84 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Actions du client Final Cut Server Cette rubrique offre une vue d’ensemble des actions que vous pouvez effectuer à partir de la barre d’outils, des menus contextuels et d’autres emplacements dans le client Final Cut Server. Ce tableau décrit les différentes actions que vous pouvez effectuer dans Final Cut Server : Action Description Get Info Fournit des informations et des métadonnées pour la ressource sélectionnée. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la fenêtre Asset Info » à la page 85. View Affiche la ressource dans un visualiseur multimédia approprié ; l’application d’affichage pourrait être QuickTime Player, Preview ou une autre application média. Pour en savoir plus sur l’affichage d’une ressource, consultez « Affichage d’une ressource » à la page 89. Add to Cache Ajoute une copie de la ressource sur le cache de l’ordinateur local. C’est la première étape de plusieurs opérations dans Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « À propos de la mise en cache » à la page 109. Check In/Check Out/Cancel Check Out Extraire la ressource vous permet de modifier la représentation principale suivie par la ressource et empêche cette dernière d’être modifiée par tous les autres utilisateurs. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource média, consultez « Extraction, modification et réintégration d’une ressource média » à la page 111. Pour en savoir plus sur l’extraction d’un projet Final Cut Pro, consultez « Extraction d’un projet Final Cut Pro » à la page 124. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource de projet Final Cut Studio ou sur l’extraction d’une ressource regroupée, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Prepare for Disconnected Use Crée des copies d’alias des ressources média. Vous pouvez utiliser cette action pour créer des copies de ressources vidéo, puis utiliser ces ressources pour créer un nouveau projet Final Cut Pro tandis que vous êtes déconnecté du réseau Final Cut Server. Pour toute information complémentaire sur l’utilisation d’un projet Final Cut Pro existant lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro endehors du réseau Final Cut Server » à la page 130. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 85 À propos de la fenêtre Asset Info Lorsque vous double-cliquez sur une ressource dans la sous-fenêtre Assets ou depuis le contenu une production, la fenêtre d’information de la ressource apparaît. Final Cut Server utilise les informations contenues dans la fenêtre d’information pour suivre et gérer la ressource. Lock/Unlock Empêche les autres utilisateurs de modifier le fichier contenu dans la ressource. Pour en savoir plus sur le verrouillage, consultez « Verrouillage et déverrouillage d’une ressource » à la page 94. Archive to/Restore L’archivage d’une ressource crée une copie de la ressource pouvant être restaurée. Pour en savoir plus sur l’archivage, consultez « Archivage et restauration de ressources média » à la page 162. New Production from Selection Crée une nouvelle production pour la ou les ressources sélectionnées. Pour en savoir plus, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. Duplicate Crée une copie d’une ressource. Pour en savoir plus, consultez « Duplication d’une ressource » à la page 103. Export Crée une copie de la ressource sur le système de fichiers local ou sur un volume externe. Pour en savoir plus, consultez « Sortie d’un projet final » à la page 159. Delete Supprime la ressource, son fichier de représentation principale et tous ses fichiers proxy du catalogue Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « Suppression de ressources Final Cut Server » à la page 164. Action Description Les icônes affichées dans la sous-fenêtre Assets apparaissent également dans la fenêtre d’information de la ressource individuelle. Cliquer sur n’importe lequel de ces boutons affiche des informations spé- cifiques sur la ressource.86 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server À propos des fenêtres Media Asset Les fenêtres d’information de la ressource média contiennent des sous-fenêtres destinées aux informations relatives aux métadonnées, aux ressources, aux versions, aux verrous, ainsi qu’à la fonction Review and Approve.  Sous-fenêtre Metadata : cette sous-fenêtre affiche les métadonnées pour la ressource et son fichier de représentation principale. Vous pouvez mettre à jour n’importe quel champ de cette sous-fenêtre en saisissant du texte ou une valeur, puis en cliquant sur le bouton Save Changes.  Sous-fenêtre Resources : cette sous-fenêtre affiche les informations sur les fichiers de représentation principale et les fichiers proxy créés pour la ressource. Elle affiche également d’autres emplacements où la ressource est utilisée et d’autres ressources auxquelles celle-ci est reliée. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 87  Sous-fenêtre Versions : cette sous-fenêtre affiche différentes versions créées pour la ressource. Pour en savoir plus sur la création de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91.  Sous-fenêtre Locks : cette sous-fenêtre affiche les informations sur tout verrou sur la ressource. Pour en savoir plus sur les verrous, consultez « Verrouillage et déverrouillage d’une ressource » à la page 94.88 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server  Sous-fenêtre Review and Approve : si votre administrateur Final Cut Server a configuré la fonction Review and Approve, la sous-fenêtre Review & Approve est utilisée pour l’envoi de courriers de notification de révision. Votre administrateur Final Cut Server doit configurer cette fonction pour qu’elle fonctionne correctement. Pour en savoir plus sur la fonction Review and Approve, consultez « À propos de la fonction Review and Approve » à la page 152. La fenêtre d’information d’une ressource média contient également un bouton Refresh, que vous pouvez utiliser pour mettre à jour la fenêtre d’information de la ressource, ainsi qu’un menu local Action, qui contient les actions les plus courantes. La fenêtre d’information d’une ressource vidéo contient également un bouton Annotations, qui ouvre la fenê- tre Annotations. Les ressources vidéo disposent d’un bouton Annotations. Menu local Action Bouton RefreshChapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 89 À propos des fenêtres d’information du projet Final Cut Pro Une fenêtre d’information pour les projets Final Cut Pro diffère légèrement des fenêtres pour les autres types de ressources. Son menu local Action ne dispose pas de tous les éléments du menu local Action pour les autres types de ressources car certaines actions ne peuvent pas être effectuées sur une ressource Final Cut Pro. Elle contient également une sous-fenêtre supplémentaire, la sous-fenêtre Elements. Les éléments du projet Final Cut Pro sont des représentations des plans utilisés dans le projet Final Cut Pro. Final Cut Server crée les éléments à partir des ressources média créées lorsque le projet Final Cut Pro est téléchargé du Final Cut Server. Pour en savoir plus sur les éléments, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Pro » à la page 39. Affichage d’une ressource Vous pouvez afficher plusieurs ressources vidéo, audio et image. Pour les ressources vidéo et image, vous pouvez choisir d’afficher les données d’origine du fichier ou l’un des nombreux fichiers proxy. Une fois que vous avez choisi un type de fichiers à afficher, il s’ouvre dans QuickTime Player ou dans une autre application appropriée (il peut s’agir de l’application dans laquelle le fichier a été créé). Remarque : n’oubliez pas que Final Cut Server ne peut pas prévisualiser les ressources regroupées, Final Cut Pro ou d’autres fichiers du projet. La sous-fenêtre Elements affiche les éléments qui font partie du projet Final Cut Pro. Fenêtre d’information de la ressource du projet Final Cut Pro.90 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour afficher une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Cliquez sur l’icône média dans la vignette de la ressource. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez View et un format d’affichage dans le menu contextuel. La ressource sélectionnée apparaît dans une application d’affichage appropriée. Le plan vidéo illustré dans cet exemple apparaît dans QuickTime Player. Lorsque vous affichez une image, l’image en taille réelle apparaît. Toutes les informations et les métadonnées d’un fichier de données et de sa ressource sont affichées dans la fenêtre d’information de la ressource. Cliquez sur l’icône d’une ressource pour l’afficher.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 91 Ajout de versions pour une ressource média ou de projet Final Cut Server peut suivre une ressource lorsque vous la modifiez, fournissant une version pour chaque modification apportée à la représentation principale de chaque fichier. Si votre administrateur Final Cut Server a activé le contrôle de versions de ressource au cours du processus d’installation, il est possible que votre système soit déjà en train de créer des versions pour les ressources à mesure que vous les extrayez, puis les réintégrez. Vous pouvez voir si le contrôle de versions est activé pour une ressource en affichant la sous-fenêtre Versions dans la fenêtre d’information de la ressource. Lorsque la fonction de contrôle de versions est activée, vous pouvez afficher les versions d’une ressource dans la fenêtre d’information d’une ressource. Lorsque vous réintégrez une version mise à jour de la ressource, la version précédente apparaît dans la liste des versions. Final Cut Server numérote les versions dans leur ordre de création ; par conséquent, la version présentant le numéro le plus élevé est la version la plus récente de la ressource. Remarque : la version actuelle de la ressource n’apparaît pas dans la liste. Seule la version antérieure apparaît. Important : lorsque la fonction de contrôle de versions est activée pour une ressource, Final Cut Server crée une copie de chaque version qui est réintégrée. Avant d’activer Final Cut Server pour le suivi des versions d’une ressource, vérifiez que vous disposez de l’espace disque suffisant. Si vous avez des questions sur l’activation de la fonction de contrôle de versions pour une ressource particulière, contactez votre administrateur Final Cut Server. La case de la version est cochée, ce qui indique que le contrôle de versions est activé pour cette ressource. Trois versions existent pour cette ressource.92 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour vérifier que le contrôle de versions est activé pour une ressource : 1 Double-cliquez sur la ressource. 2 Cliquez sur le bouton Versions. 3 Si la case « Store and track versions of this asset » n’est pas cochée, faites-le. Pour extraire et modifier la ressource : 1 Sélectionnez la ressource, puis procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Check Out qui apparaît, saisissez un emplacement d’extraction, puis cliquez sur Check Out. 3 Modifiez la ressource. 4 Une fois la modification terminée, enregistrez la ressource. Pour réintégrer la ressource modifiée en tant que nouvelle version : 1 Sélectionnez la ressource, puis procédez de l’une des manières suivantes :  Cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils.  Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 2 Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter un commentaire dans le champ Version Comment de la fenêtre Check In qui apparaît. Cochez la case Versions pour pouvoir créer des versions pour cette ressource. Cliquez sur Versions pour activer les versions pour cette ressource. Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 93 3 Cliquez sur le bouton Check In. Lorsque vous réintégrez une version mise à jour de la ressource, la version précédente apparaît dans la liste des versions. Important : vous ne verrez pas le commentaire que vous venez d’ajouter à la version réintégrée étant donné qu’il s’agit de la version actuelle et que la sous-fenêtre Versions affiche uniquement les versions antérieures. Lorsque vous cliquez sur une version tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans la sous-fenêtre Versions, le menu contextuel qui apparaît inclut :  Get Info : sélectionnez cette option pour afficher les informations relatives à la version.  View : sélectionnez cette option pour afficher la version dans un visualiseur approprié.  New Asset from Version : cliquez sur cette option pour créer une nouvelle ressource à partir de la version ou pour copier la version sélectionnée d’une ressource sur un autre périphérique.  Revert to this Version : cliquez sur cette option pour supprimer les ressources créées après la version sélectionnée. Lorsque vous revenez à une version précédente, la version actuelle est remplacée par la version sélectionnée. Votre administrateur Final Cut Server a configuré la fonction de contrôle de versions pour répondre aux besoins de votre organisation. Pour obtenir plus d’informations sur d’autres manières de configurer le contrôle de versions, contactez votre administrateur Final Cut Server. Cliquez sur une version tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir un menu contextuel.94 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Verrouillage et déverrouillage d’une ressource Dans Final Cut Server, les verrous servent à protéger le fichier de représentation principale, les fichiers proxy et les métadonnées dans la ressource. Il existe plusieurs types de verrous. Le verrou User est le plus évident car c’est le seul verrou que vous appliquez manuellement. Le verrou User est appliqué à une ressource depuis la barre d’outils ou depuis le menu contextuel de la ressource. Vous pouvez savoir qu’une ressource est verrouillée lorsque vous voyez l’icône locked by me ou locked by other sur la vignette d’une ressource. Les verrous d’extraction et de référence ne sont pas appliqués manuellement. Ils sont appliqués lorsque vous extrayez une ressource du projet Final Cut Pro. Les rubriques suivantes décrivent les types de verrous que vous rencontrez dans Final Cut Server. L’icône de verrou jaune indique que vous avez verrouillé la ressource. Sélectionnez une ressource, puis cliquez sur le bouton Lock pour verrouiller ou déverrouiller une ressource. Une icône de verrou blanc indique qu’une autre personne a verrouillé une ressource.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 95 Verrou User Vous-même ou un autre utilisateur pouvez mettre un verrou User sur une ressource en cliquant sur le bouton Lock de la barre d’outils ou en choisissant Lock dans le menu contextuel de la ressource. Lorsqu’un verrou User est appliqué à une ressource, une icône de verrou (« locked by me » ou « locked by other ») apparaît sur la vignette de la ressource. En outre, le verrou qui était appliqué est noté en tant que verrou User dans la sous-fenêtre Locks de la fenêtre d’information de la ressource. Lorsque vous verrouillez la ressource, la représentation principale du fichier ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée par un autre utilisateur. Important : un verrou User ne vous empêche pas, vous ou un autre utilisateur, de modifier les métadonnées et les fichiers proxy de la ressource. Remarque : lorsque vous verrouillez une ressource, vous êtes la seule personne à pouvoir l’extraire correctement. Si une ressource est à la fois verrouillée manuellement et extraite, elle est verrouillée avec un verrou d’extraction et un verrou User. Si une autre personne que celle qui a verrouillé la ressource tente de l’extraire, l’extraction échoue. Verrou Checkout Un verrou d’extraction est appliqué lorsqu’une ressource est extraite par vous ou par un autre utilisateur. Lorsqu’une ressource est extraite, aucune partie de la ressource, notamment la représentation principale du fichier, les fichiers proxy ou les métadonnées, ne peut être modifiée ; de plus, la ressource ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée. La sous-fenêtre Locks affiche les détails du verrou. Le type de verrou montre qu’il s’agit d’un verrou d’extraction.96 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource média, consultez « Extraction, modification et réintégration d’une ressource média » à la page 111. Pour en savoir plus sur l’extraction d’un projet Final Cut Pro, consultez « Extraction d’un projet Final Cut Pro » à la page 124. Consultez également Verrou de référence, ci-après. Pour en savoir plus sur l’extraction d’une ressource du projet Final Cut Studio, consultez le chapitre 7, « Utilisation de projets Final Cut Studio », à la page 135. Verrou de référence Lorsqu’une ressource du projet Final Cut Pro est extraite, la ressource du projet est verrouillée à l’aide d’un verrou Checkout. Outre le verrou Checkout, chacune des ressources média reliées au projet est verrouillée à l’aide d’un verrou de référence. Les verrous de réfé- rence ne sont pas indiqués sur la vignette de la ressource média ; vous pouvez uniquement trouver une preuve de verrou de référence dans la sous-fenêtre Locks de la fenêtre d’information de la ressource. Important : un verrou de référence n’empêche pas la modification des métadonnées du projet Final Cut Pro ou d’une ressource média par vous-même ou par un autre utilisateur ; il n’empêche pas non plus l’utilisation d’une ressource média dans un autre projet Final Cut Pro. Verrouillage et déverrouillage de ressources à l’aide d’un verrou User Cette rubrique explique comment verrouiller et déverrouiller une ressource à l’aide du verrou User. Seule la personne qui a verrouillé la ressource et votre administrateur Final Cut Server peuvent déverrouiller une ressource verrouillée. Si vous devez accéder à une ressource verrouillée, parlez-en à la personne qui l’a verrouillée ou à votre administrateur Final Cut Server. Le type de verrou montre qu’il s’agit d’un verrou de référence. Notez que rien n’indique que cette ressource est verrouillée.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 97 Pour appliquer un verrou User à une ressource, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la ressource dans la sous-fenêtre Assets, puis cliquez sur le bouton Lock de la barre d’outils. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Lock dans le menu contextuel. Une fois la ressource verrouillée, une icône de verrou apparaît sur la ressource, indiquant qu’elle est verrouillée. Dans d’autres clients Final Cut Server, l’icône de verrou est différente, indiquant qu’un autre utilisateur a verrouillé la ressource. Si vous préférez, vous pouvez cliquer sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisir Lock dans le menu contextuel. Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Lock. Le verrou jaune indique que vous avez verrouillé la ressource. Le verrou blanc indique qu’un autre utilisateur a verrouillé la ressource.98 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour déverrouiller une ressource que vous avez verrouillée, procédez de l’une des manières suivantes : m Sélectionnez la ressource dans la sous-fenêtre Assets, puis cliquez sur le bouton Unlock de la barre d’outils. m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Unlock dans le menu contextuel. L’icône disparaît et la ressource est déverrouillée. Si une ressource est verrouillée par un autre utilisateur, vous pouvez ouvrir la fenêtre d’information de cette ressource et afficher la sous-fenêtre Locks pour savoir quel utilisateur l’a verrouillée. Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Unlock. Si vous préférez, vous pouvez cliquer sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisir Unlock dans le menu contextuel. Le champ Locked By affiche qui a verrouillé la ressource. Cette icône indique que cette ressource est verrouillée par une autre personne.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 99 Écriture d’annotations sur une ressource vidéo Vous pouvez ajouter des annotations à une ressource vidéo. Dans la fenêtre Annotations, vous pouvez afficher un plan vidéo, puis ajouter du texte à différents endroits du plan vidéo. Les annotations restant avec la ressource du plan dans Final Cut Server, elles sont utiles pour prendre des notes pour vous-même ou pour d’autres personnes de votre groupe de travail. Vous pouvez facilement afficher ces annotations dans Final Cut Server. Elles restent avec la ressource jusqu’à ce que vous les effaciez manuellement. Pour annoter une ressource vidéo : 1 Localisez la ressource vidéo que vous souhaitez annoter dans la sous-fenêtre Assets, dans une production ou dans la sous-fenêtre Elements de la ressource du projet Final Cut Pro. 2 Double-cliquez sur la ressource du plan pour afficher la fenêtre d’information de la ressource. 3 Cliquez sur le bouton Annotate dans la fenêtre d’information de la ressource. Fenêtre du visualiseur. Ajoutez des annotations ici. Annotations saisies. Cliquez sur le bouton Annotate de la fenêtre d’information d’une ressource vidéo.100 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server La fenêtre Annotations apparaît. Vous devez marquer un point d’entrée ou un point de sortie pour chaque annotation. 4 Positionnez la tête de lecture au niveau du point d’entrée, en la faisant glisser ou en utilisant les commandes de navigation. Cliquez ensuite sur le bouton Mark In ou appuyez sur I sur votre clavier. Vous pouvez définir un point de sortie en suivant la même procédure. Important : les commandes du clavier ne sont pas disponibles lorsque le champ Annotation est actif. Cela vous permet de saisir des annotations dans le champ. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre d’information de la ressource. Faites glisser ce curseur pour localiser des images de vidéos. Cliquez sur les boutons Mark In et Mark Out (ou appuyez sur la touche I ou O de votre clavier) pour marquer des points d’entrée et de sortie. Utilisez ces commandes pour lire et parcourir la vidéo.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 101 5 Saisissez un commentaire dans le champ Annotation, sous la fenêtre du visualiseur. 6 Pour ajouter l’annotation à la liste des annotations à droite, cliquez sur le bouton Add Annotation. L’annotation est ajoutée à la liste. Pour remplacer le texte d’une annotation existante : 1 Cliquez sur le bouton In Point ou le bouton Out Point dans la liste des annotations. 2 Dans le champ de texte Annotation, saisissez le nouveau texte pour l’annotation. 3 Cliquez sur Add Annotation. 4 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant si vous souhaitez remplacer l’annotation. Cliquez sur Yes. L’annotation est remplacée. Cliquez sur le bouton Add Annotation pour enregistrer l’annotation. Annotation. Points d’entrée et de sortie associés à l’annotation. L’annotation que vous venez d’ajouter apparaît dans cette liste. Bouton In Point. Bouton Out Point.102 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour supprimer une ou plusieurs annotations sélectionnées de la liste des annotations : 1 Sélectionnez une ou plusieurs annotations que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur l’annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete Selected dans le menu contextuel. La ou les annotations sélectionnées sont supprimées. Pour supprimer toutes les annotations sur une ressource : 1 Sélectionnez toute annotation que vous souhaitez supprimer. 2 Cliquez sur l’annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Delete All dans le menu contextuel. 3 Une zone de dialogue apparaît, vous demandant de confirmer que vous souhaitez supprimer les annotations. Cliquez sur Yes. Toutes les annotations sont supprimées. Vous pouvez également cliquer sur le bouton Delete pour supprimer une seule annotation. Cliquez sur une annotation tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir ce menu contextuel.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 103 Duplication d’une ressource Choisir de dupliquer une ressource crée une copie de la ressource dans Final Cut Server. Si vous souhaitez créer deux itérations distinctes d’une ressource média ou de projet, vous pouvez facilement le faire en dupliquant la ressource. Pour dupliquer une ressource : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Duplicate dans le menu contextuel. La fenêtre Duplicate apparaît. 2 Sélectionnez un périphérique de destination dans le menu local Destination. Si vous souhaitez placer le fichier dupliqué au sein de la structure de fichiers du périphérique, cliquez sur le bouton Choose et naviguez jusqu’à l’emplacement approprié de l’explorateur de fichiers. Le chemin d’accès au fichier de destination apparaît dans le champ Destination. 3 Si vous souhaitez associer la nouvelle ressource à une production, cliquez sur le bouton Choose à la droite de Production, sélectionnez une production, puis cliquez sur Open. La production sélectionnée apparaît dans le champ Associate with Production. 4 Si vous souhaitez transcoder la ressource, modifier l’ensemble de métadonnées ou ajouter des métadonnées à la ressource, cliquez sur le triangle d’affichage Advanced Options et procédez aux modifications nécessaires. 5 Cliquez sur le bouton Duplicate pour dupliquer le fichier et créer une nouvelle ressource.104 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Utilisation de la fonction Edit-in-place Votre administrateur Final Cut Server peut configurer la fonction Edit-in-place et créer des copies des ressources pour la modification directe sur un serveur Xsan ou sur d’autres emplacements de stockage partagés. Lorsque la fonction Edit-in-place est configurée, vous n’avez plus besoin de télécharger, de mettre en cache ou d’extraire la ressource ; à la place, vous pouvez faire glisser votre ressource directement depuis le catalogue de ressources vers une application pour la modification. Important : la fonction Edit-in-place doit être configurée par votre administrateur Final Cut Server. Contactez votre administrateur pour savoir si la fonction Edit-in-place est configurée avant d’essayer de l’utiliser. Monitoring des tâches Les fichiers sont constamment en cours de téléchargement par Final Cut Server. L’indicateur de progression des tâches, la fenêtre Downloads & Uploads et la fenêtre Search All Jobs affichent des informations sur la progression des fichiers en cours de téléchargement à partir de ou vers Final Cut Server. Indicateur Jobs in Progress L’indicateur Jobs in Progress apparaît dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale Final Cut Server lorsque les fichiers sont téléchargés. Il ressemble à un engrenage en rotation et indique qu’un certain nombre de tâches sont en cours. Indicateur Jobs in Progress. Cliquez sur ce bouton pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 105 Fenêtre Downloads & Uploads Pour en savoir plus sur les fichiers en cours de téléchargement, vous pouvez ouvrir la fenê- tre Downloads & Uploads, qui affiche les fichiers spécifiques en cours de téléchargement, ainsi que les informations relatives à leur état propre. Remarque : la fenêtre Downloads & Uploads n’affiche pas de détails sur les fichiers qui sont transcodés pour la création de fichiers proxy. Vous pouvez voir les détails relatifs au transcodage de ces fichiers dans la fenêtre Search All Jobs. Pour ouvrir la fenêtre Downloads & Uploads : m Cliquez sur le bouton Downloads et Uploads dans le coin inférieur gauche de la fenêtre principale Final Cut Server. Remarque : en cas d’échec d’un téléchargement, une icône d’erreur apparaît dans la fenêtre Downloads & Uploads. Vous devez effacer les tâches répertoriées dans cette fenêtre pour faire disparaître cette icône. Pour effacer les tâches répertoriées dans la fenêtre Downloads & Uploads : m Cliquez dans le coin inférieur gauche de la fenêtre Downloads & Uploads. Fenêtre Search All Jobs Vous pouvez obtenir des informations détaillées sur chacun des fichiers en cours de téléchargement dans la fenêtre Search All Jobs. À la différence de la fenêtre Downloads & Uploads, la fenêtre Search All Jobs contient un historique détaillé des tâches exécutées par Final Cut Server. Les tâches sont affichées pour la copie d’un fichier d’un emplacement vers un autre, le téléchargement de fichiers, la création de fichiers proxy de la nouvelle ressource, etc. Chaque tâche crée également plusieurs entrées d’historique pour chaque étape de l’opération. Pour limiter les tâches affichées dans la fenêtre Jobs, vous pouvez effectuer une recherche dans la fenêtre Jobs. Ouvrez le triangle d’affichage pour afficher les fichiers faisant partie d’une tâche.106 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server Pour rechercher une ou plusieurs tâches spécifiques : 1 Choisissez Search All Jobs dans le menu local Server. La fenêtre Search All Jobs apparaît. 2 Saisissez vos critères de recherche en procédant de l’une des manières suivantes : Â Saisissez un mot ou une valeur dans le champ de recherche et limitez la recherche aux fichiers contenant le terme de recherche dans leur titre à l’aide de l’option Contains (more results) ou aux fichiers correspondant exactement au terme de recherche à l’aide de l’option Matches Word (faster). Â Cliquez sur le triangle d’affichage de recherche pour afficher les options de recherche avancée. Choisissez un limiteur dans le menu local et saisissez une valeur dans un ou plusieurs champs de recherche. 3 Lorsque vous avez saisi les critères de recherche des tâches, cliquez sur le bouton Search. Les tâches correspondant à vos critères de recherche sont répertoriées dans la fenêtre Search All Jobs. N’oubliez pas que vos résultats de recherche peuvent s’étendre sur plusieurs pages ; vous pouvez parcourir les résultats de recherche à l’aide des commandes de page, tout à droite. Choisissez Search All Jobs dans le menu local. Cliquez sur le bouton Server. Cliquez sur ce bouton pour voir les options de recherche avancée. Saisissez un terme de recherche.Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server 107 Définition des préférences du client Final Cut Server Votre administrateur Final Cut Server est responsable de la configuration de la plupart des préférences qui vous affectent lors de l’utilisation de votre client Final Cut Server. Toutefois, vous avez la possibilité de modifier quelques réglages dans votre copie de client uniquement. Pour configurer les réglages des préférences utilisateur, procédez de l’une des manières suivantes : m Choisissez Final Cut Server > Preferences. m Choisissez Preferences dans le menu local Server (le menu local de la fenêtre principale Final Cut Server qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). Pour apporter des modifications dans la fenêtre Preferences : m Saisissez un nombre ou un chemin d’accès au fichier (en cliquant sur le bouton Choose, puis en spécifiant un chemin d’accès au fichier) dans le champ que vous souhaitez modifier, puis cliquez sur le bouton Apply Changes. À propos des préférences de recherche Les préférences de recherche contrôlent le nombre de résultats trouvés par Final Cut Server et le nombre d’éléments affichés par page. Cela peut être utile si vous avez un écran large ou petit. Les préférences de recherche incluent : Â Maximum # of Search Results : saisissez une valeur représentant le nombre maximal d’éléments qui apparaissent après une recherche. Â Items Per Page : les résultats de recherche sont divisés en pages pour que l’affichage soit plus efficace. Vous pouvez entrer une valeur qui définit le nombre d’éléments apparaissant sur chaque page. Â Remember the last search : cochez cette case pour que Final Cut Server mémorise et exécute, lors de la prochaine connexion, la dernière recherche que vous avez effectuée. Vous pouvez modifier l’affichage des résultats de recherche dans votre client. Vous pouvez définir l’emplacement et la taille de votre mémoire cache. 108 Chapitre 4 Utilisation de Final Cut Server À propos des préférences du cache Le cache est l’emplacement où sont téléchargées vos copies locales des fichiers de données. Il n’est pas recommandé que les utilisateurs affichent ou déplacent des fichiers qui se trouvent dans le cache. Exportez plutôt des copies de fichiers que vous souhaitez utiliser vers votre bureau ou vers un autre emplacement pratique. Toutefois, vous pouvez décider de l’emplacement de votre cache. Dans la fenêtre Preferences, vous pouvez modifier l’emplacement et la taille du cache. Vous pouvez également l’effacer rapidement dans la fenêtre Preferences. Les préférences de cache incluent : Â Emplacement du cache : cliquez sur le bouton Choose pour choisir un emplacement à utiliser pour le stockage de vos caches. Les emplacements par défaut sont /utilisateur/ Bibliothèque/Caches/ lorsque vous exécutez le client sur un ordinateur Macintosh et le répertoire /username/AppData/ sur un ordinateur Windows. Important : la modification de l’emplacement du cache se traduit par le fait que tous les caches actuels deviennent indisponibles. Si vous modifiez l’emplacement du cache, vous devez ajouter manuellement les ressources dont vous avez besoin sur le nouvel emplacement du cache. Â Maximum Cache Size : saisissez une valeur pour définir une taille de cache maximale. Â Clear Cache : cliquez sur le bouton Clear Cache pour supprimer les fichiers dans l’emplacement du cache. Â Saved aliases for prepared media files : cliquez sur le bouton Choose pour choisir un emplacement à utiliser pour le stockage des alias sur les fichiers cache. Cet emplacement est utilisé lorsque vous choisissez l’option Prepare for Disconnected Use pour les ressources. Remarque : si votre cache local dépasse la limite définie dans la fenêtre Preferences, un message d’erreur apparaît, vous conseillant de supprimer le cache, d’annuler l’action ou de la poursuivre. Il est recommandé de choisir de supprimer votre cache. À propos du champ Saved Aliases for Prepared Media Files Préparer des ressources média pour une utilisation déconnectée vous permet de créer des copies d’alias d’un fichier de données qui est stocké dans votre cache Final Cut Server sur un ordinateur portable. Vous pouvez utiliser les fichiers d’alias pour créer un nouveau projet Final Cut Pro lorsque vous êtes déconnecté du réseau Final Cut Server. Vous pouvez définir l’emplacement où Final Cut Server enregistre les copies d’alias des fichiers de données préparés dans la fenêtre Preferences. Pour en savoir plus sur la préparation de ressources média pour une utilisation déconnectée, consultez « Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server » à la page 113.5 109 5 Utilisation des ressources média Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre : Â À propos de la mise en cache (p. 109) Â Extraction, modification et réintégration d’une ressource média (p. 111) Â Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server (p. 113) Â Exportation de ressources média (p. 117) Ce chapitre explique comment modifier les ressources média, notamment les plans vidéo et les graphismes, dans des applications autres que Final Cut Server. Vous pouvez modifier la copie gérée d’une ressource média en extrayant cette ressource, puis en modifiant le fichier extrait et en le réintégrant lorsque vous avez terminé les modifications. Un flux de travaux séparé est fourni pour préparer les fichiers de données qui seront utilisés dans le nouveau projet Final Cut Pro que vous créez lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Vous pouvez également copier ou exporter la copie non gérée d’une ressource média à partir de Final Cut Server. À propos de la mise en cache Mettre en cache une ressource signifie la télécharger dans le cache Final Cut Server de votre ordinateur local. Lorsque vous avez mis en cache une ressource média, vous pouvez l’extraire et travailler sur cette copie gérée dans une autre application, en faire glisser une copie à partir de Final Cut Server ou en exporter une copie et créer une copie non gérée. Vous pouvez déterminer qu’une ressource est en cache par la couleur de sa vignette, qui devient gris clair. Remarque : si votre système Final Cut Server est connecté à un périphérique de réseau de stockage (SAN) Xsan Apple et que la fonction edit-in-place est activée, vos ressources sont toujours mises en cache et prêtes à être utilisées. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server.110 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Final Cut Server affiche une invite lorsque vous devez mettre en cache une ressource ; pour effectuer cette opération, il vous suffit donc souvent de cliquer sur le bouton Add to Cache qui s’affiche dans la zone de dialogue d’invite. Cependant, vous pouvez également ajouter manuellement une ressource à votre cache Final Cut Server. Pour ajouter une ressource à votre cache : m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Add to Cache dans le menu contextuel. Lorsqu’une ressource est mise en cache, son arrière-plan change de couleur et devient gris clair. Dans certaines situations, un fichier stocké dans votre cache Final Cut Server peut arriver à expiration. Dans un tel cas, une icône apparaît sur la ressource, indiquant que le fichier mis en cache pour cette ressource a expiré. 4_2, dont l’arrière plan est d’un gris plus clair, est mise en cache. Cette icône indique que le fichier mis en cache pour cette ressource a expiré.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 111 Pour corriger un fichier expiré : m Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Remove from Cache dans le menu contextuel. Cette icône disparaît, indiquant que le fichier expiré a été retiré de votre cache Final Cut Server. Vous pouvez modifier plusieurs réglages pour votre cache Final Cut Server dans les préfé- rences Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « À propos des préférences du cache » à la page 108. Important : Final Cut Server gère les fichiers situés dans le cache de votre ordinateur local. Dans la plupart des cas, vous n’avez pas besoin de travailler manuellement dans le cache de votre ordinateur. Si vous souhaitez modifier votre cache, contactez votre administrateur Final Cut Server. Extraction, modification et réintégration d’une ressource média Une ressource média est très simple à utiliser, car elle ne représente qu’un simple fichier de données. Pour modifier une ressource média, vous pouvez l’extraire, la modifier, puis la réintégrer dans Final Cut Server. Une ressource média peut également être exportée, modifiée, puis téléchargée dans Final Cut Server en tant que nouvelle ressource ; cependant, lorsque vous exportez une ressource média, celle-ci n’est plus gérée par Final Cut Server. Si vous appliquez des modifications au fichier de données et souhaitez que Final Cut Server en assure de nouveau la gestion, vous devez créer une nouvelle ressource pour le fichier, en le réinté- grant dans Final Cut Server. Bien qu’une ressource média représente un simple fichier de données, elle est rarement utilisée seule. Les ressources média peuvent être référencées en tant qu’éléments d’une ressource de projet Final Cut Pro ou référencées dans d’autres ressources de projet Final Cut Studio. Lorsque vous modifiez une ressource, il peut vous arriver de modifier par inadvertance la manière dont la ressource apparaît dans différentes ressources de projet. Il est donc préférable de toujours consulter la sous-fenêtre Resources d’une ressource média, afin de vérifier les projets auxquels cette ressource est associée. Si vous savez que vos modifications affecteront tous les projets auxquels la ressource est associée, appliquez ces modifications sans vous poser de questions. Si vous ne reconnaissez pas les ressources associées indiquées dans la sous-fenêtre Resources, envisagez plutôt d’exporter la ressource, puis de la télécharger en tant que nouvelle ressource média et de remplacer manuellement cette ressource dans les projets concernés. Cette opération est peut être un peu plus longue, mais elle vous évitera, à vous et à vos collègues, des heures de travail par la suite pour réparer les dégâts causés. N’oubliez pas que, lorsqu’une ressource média est extraite, cette ressource ne peut pas être modifiée, extraite, supprimée ou archivée par un autre utilisateur. 112 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour extraire une ressource média, la modifier et réintégrer le fichier de données dans Final Cut Server : 1 Recherchez la ressource média que vous souhaitez extraire. 2 Procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out qui s’affiche, sélectionnez l’emplacement d’enregistrement du fichier de données extrait. 4 Cliquez sur le bouton Check Out. 5 Pour ouvrir le fichier dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes : Â Faites glisser le fichier de Final Cut Server vers l’icône de l’application, sur votre Dock. Â Faites glisser le fichier de son emplacement d’extraction jusqu’à l’icône de l’application d’origine, sur votre Dock. Â Ouvrez le fichier dans son application d’origine, en sélectionnant File > Open. 6 Modifiez le fichier. 7 Enregistrez le nouveau fichier à l’emplacement d’extraction. Important : si vous enregistrez le fichier ailleurs qu’à son emplacement d’extraction initial, Final Cut Server ne pourra pas en assurer la gestion. Cliquez sur le bouton Check Out.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 113 8 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier en procédant de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource extraite, puis cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Si la fonction de contrôle de version est désactivée, la ressource est réintégrée. 9 Si cette fonction est activée, une fenêtre Check In s’affiche. Le cas échéant, saisissez un commentaire pour la version et cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de version, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. La ressource média mise à jour est réintégrée dans Final Cut Server et l’icône d’extraction disparaît de la vignette de la ressource. Préparation de ressources média en vue d’une utilisation sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server Vous aurez parfois besoin de sélectionner des ressources média pouvant être utilisées dans un nouveau projet Final Cut Pro créé alors que vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Préparer des ressources média pour une utilisation hors connexion vous permet de créer des copies d’alias d’un fichier de données stocké dans le cache Final Cut Server de votre ordinateur local. Ensuite, lorsque vous n’êtes plus connecté au réseau Final Cut Server, vous pouvez ajouter ces fichiers de données à un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous vous reconnectez au réseau Final Cut Server, il vous suffit de télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server. Ceci crée une nouvelle ressource pour le projet Final Cut Pro, mais, comme les ressources média existent déjà dans Final Cut Server, les données ne sont pas téléchargées. Important : vous pouvez préparer les fichiers pour une utilisation hors connexion uniquement si votre ordinateur portable dispose d’un cache Final Cut Server local. Vous ne pouvez pas préparer les fichiers pour une utilisation hors connexion et les placer sur un disque externe.114 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour préparer des ressources média à une utilisation hors connexion : 1 Sélectionnez Preferences dans le menu local Server (menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server, qui apparaît lorsque vous cliquez sur le bouton Server). 2 Dans la fenêtre Preferences de Final Cut Server, vérifiez l’emplacement prévu pour les fichiers d’alias. Si vous souhaitez changer d’emplacement, cliquez sur Choose et saisissez le nouvel emplacement sur votre ordinateur local ; terminez en cliquant sur Apply Changes pour enregistrer le nouvel emplacement. 3 Dans la sous-fenêtre Assets, sélectionnez les ressources média que vous souhaitez préparer pour une utilisation hors connexion. Â Pour sélectionner une série d’éléments, cliquez sur un élément, maintenez la touche Maj enfoncée, puis cliquez sur le dernier élément de la série. Â Pour sélectionner plusieurs éléments individuels, maintenez la touche Commande enfoncée et cliquez sur les éléments souhaités, même s’ils ne sont pas l’un à côté de l’autre. 4 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Prepare for Disconnected Use dans le menu contextuel. Cliquez sur le bouton Choose. Les copies d’alias des fichiers de données sont placées à l’endroit spécifié dans ce champ. Sélectionnez « Prepare for Disconnected Use ».Chapitre 5 Utilisation des ressources média 115 Les fichiers sont copiés dans le cache Final Cut Server et les copies d’alias des fichiers sont placées à l’endroit spécifié dans le champ « Saved aliases for prepared media files » de la fenêtre Preferences. Pour créer un projet Final Cut Pro à l’aide des fichiers préparés pour une utilisation hors connexion : 1 Créez un nouveau projet dans Final Cut Pro. 2 Faites glisser les fichiers d’alias vers le nouveau projet. Important : vérifiez le chemin d’accès aux fichiers de données pour l’emplacement « Prepared for Disconnected Use ». Ne déplacez pas les alias et ne changez pas le nom des fichiers. Vous pouvez également ajouter des fichiers de données non gérés par Final Cut Server au nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous téléchargez le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, ces nouveaux fichiers sont téléchargés en tant que nouvelles ressources média. 3 Modifiez le projet. 4 Lorsque vous avez terminé, enregistrez le projet. La dernière étape de cette procédure consiste à télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server. Lorsque vous téléchargez le projet, les ressources média que vous avez préparées pour une utilisation hors connexion sont mises à jour, si nécessaire, dans Final Cut Server ; le nouveau projet Final Cut Pro est téléchargé en tant que nouvelle ressource et les éventuels nouveaux fichiers de données sont téléchargés dans Final Cut Server en tant que nouvelles ressources média.116 Chapitre 5 Utilisation des ressources média Pour télécharger le nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server : 1 Procédez de l’une des manières suivantes : Â Faites glisser le fichier de projet Final Cut Pro depuis Finder jusqu’à la colonne de gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server, la sous-fenêtre Assets ou une production. Â Sélectionnez Upload File dans le menu local Server (menu local de la fenêtre principale de Final Cut Server, qui s’affiche lorsque vous cliquez sur le bouton Server), sélectionnez le fichier de projet Final Cut Pro dans l’explorateur de fichiers, puis cliquez sur Upload. La fenêtre Upload de Final Cut Pro s’affiche. 2 Certaines informations contenues dans la fenêtre Upload de Final Cut Pro sont saisies automatiquement. Si nécessaire, vous pouvez modifier l’ensemble de métadonnées ou ajouter des métadonnées pour le nouveau projet Final Cut Pro et les données associées. Cliquez ici pour parcourir les catégories de métadonnées situées à gauche et afficher toutes les trames de métadonnées disponibles. 3 Si vous souhaitez intégrer la ressource de projet Final Cut Pro à une production, cliquez sur Choose, à droite du champ Associate with Production, et spécifiez la production souhaitée. Pour en savoir plus sur les productions, consultez « Organisation des ressources à l’aide de productions » à la page 59. 4 Cliquez sur Upload. Le fichier est téléchargé et une nouvelle ressource est créée. La progression du télé- chargement s’affiche au-dessus de la sous-fenêtre Information, en bas à gauche de la fenêtre principale de Final Cut Server. 5 Si vous souhaitez surveiller la progression du téléchargement des fichiers, cliquez sur le bouton Downloads and Uploads pour afficher la fenêtre Downloads & Uploads. Lorsque le fichier est téléchargé, sélectionnez la sous-fenêtre Assets et cliquez sur le bouton Search pour afficher la nouvelle ressource ou les ressources créées à partir du fichier de projet Final Cut Pro, ainsi que tous les nouveaux fichiers de données.Chapitre 5 Utilisation des ressources média 117 Exportation de ressources média La fonction d’exportation est utile lorsque vous souhaitez créer une copie des fichiers de données, à des fins de modification, ou créer une copie de sauvegarde. Vous pouvez exporter une copie de ressources média, même si la ressource a été verrouillée ou extraite par un autre utilisateur. Important : lorsque vous avez exporté une ressource média, le fichier exporté n’est plus géré par Final Cut Server. Si vous souhaitez créer une copie gérée de la ressource, pouvant être réintégrée et suivie par Final Cut Server, vous devez extraire la ressource. Pour exporter une ou plusieurs ressources média : 1 Sélectionnez une ou plusieurs ressources, cliquez sur une ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export ou Multiple Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’emplacement d’enregistrement des fichiers de données, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans l’explorateur de fichiers. 3 Si vous le souhaitez, sélectionnez un réglage de transcodage. 4 Si vous exportez un fichier unique, vous pouvez également en changer le nom. 5 Cliquez sur le bouton Start. Le fichier de données est exporté à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export. 6 119 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre : Â À propos des projets Final Cut Pro (p. 120) Â Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server (p. 121) Â Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro (p. 123) Â Extraction d’un projet Final Cut Pro (p. 124) Â Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro (p. 126) Â Réintégration d’un projet Final Cut Pro (p. 127) Â Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro (p. 129) Â Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server (p. 130) Â Exportation d’un projet Final Cut Pro (p. 133) Ce chapitre explique comment utiliser des projets Final Cut Pro. Vous pouvez notamment modifier des projets Final Cut Pro en extrayant la ressource du projet, en modifiant le fichier extrait dans Final Cut Pro et en réintégrant le fichier modifié dans Final Cut Server. Un flux de travaux distinct est fourni pour la modification d’une copie de projet Final Cut Pro gérée par Final Cut Server, lorsque vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Vous pouvez également exporter une copie de projet Final Cut Pro à partir de Final Cut Server.120 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro À propos des projets Final Cut Pro Lorsque vous téléchargez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, le projet Final Cut Pro est téléchargé sous forme de ressource et chaque fichier de données relié à la ressource de projet Final Cut Pro est également téléchargé sous forme de ressource média indépendante, appelée élément de ce projet. Final Cut Server utilise les éléments pour assurer le suivi des ressources média reliées. Les éléments sont répertoriés dans la sous-fenêtre Elements de la ressource de projet. Une ressource de projet Final Cut Pro est toujours reliée à une ou plusieurs séquences Final Cut Pro, ainsi qu’aux données utilisées dans le cadre du projet. La relation d’élé- ment permet à plusieurs ressources de projet Final Cut Pro de référencer les mêmes ressources média. Pour afficher la ressource d’un élément : m Cliquez sur l’élément tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Show Master Asset dans le menu contextuel. La ressource référencée par l’élément s’ouvre. Afficher la ressource d’un élément peut être utile pour assurer le suivi des ressources source de cet élément. Chaque élément réfé- rence une ressource individuelle. Cliquez sur un élément en maintenant la touche Contrôle enfoncée pour ouvrir la fenêtre d’information de la ressource média. Cliquez sur Elements dans la fenêtre d’information d’une ressource de projet Final Cut Pro.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 121 Utilisation conjointe de Final Cut Pro et de Final Cut Server Il existe plusieurs manières de travailler sur un projet Final Cut Pro : Â Vous pouvez extraire le projet Final Cut Pro. L’extraction d’un projet Final Cut Pro est la méthode la plus efficace, car les projets et ressources média extraits sont gérés par Final Cut Server. Une fois que vous avez modifié le projet, vous pouvez le réinté- grer, mettant ainsi le projet à jour dans Final Cut Server. Vous avez également la possibilité d’activer la fonction de contrôle de versions, qui enregistre automatiquement les versions réintégrées du projet. Â Vous pouvez exporter le projet Final Cut Pro. Cette opération est intéressante si vous avez besoin d’utiliser ou de partager une copie non gérée de votre projet Final Cut Pro. Cependant, il est important de noter que les projets Final Cut Pro exportés ne sont pas gérés par Final Cut Server. Si vous choisissez de mettre à jour un projet Final Cut Pro préalablement exporté à partir de Final Cut Server, vous devrez télécharger la version mise à jour en tant que nouvelle ressource Final Cut Server finale. Que vous téléchargiez un nouveau projet Final Cut Pro dans Final Cut Server ou que vous réintégriez une ressource de projet Final Cut Pro existante dans Final Cut Server, il est important de bien comprendre ce qui suit : Â Final Cut Server ne prend pas en charge les hiérarchies de dossier dans le chutier Final Cut Pro. Les éléments que vous avez organisés dans le chutier Final Cut Pro apparaîtront donc sous une structure linéaire dans Final Cut Server. Â Final Cut Server ne reconnaît pas les marqueurs définis dans Final Cut Pro. Les marqueurs et les commentaires de marqueur créés dans Final Cut Pro ne peuvent pas être affichés dans Final Cut Server. Cependant, lorsque vous extrayez ou exportez un projet Final Cut Pro à partir de Final Cut Server, les marqueurs et leur texte apparaissent de nouveau dans Final Cut Pro. Â N’oubliez pas d’enregistrer les fichiers du projet extrait. Enregistrez les fichiers régulièrement et uniquement à l’emplacement d’extraction Final Cut Server. Ne déplacez pas ces fichiers de leur emplacement d’extraction. Â N’oubliez pas que les projets exportés à partir de Final Cut Server ne sont plus gérés par Final Cut Server. Vous ne pouvez donc pas mettre à jour une ressource de projet Final Cut Pro existante dans Final Cut Server, à moins que vous ayez extrait, modifié et réintégré cette ressource. Si vous avez modifié un projet Final Cut Pro exporté ou dupliqué, celui-ci n’est plus géré par Final Cut Server. 122 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Résolution de problèmes de données offline Après avoir téléchargé ou réintégré un projet Final Cut Pro, vous vous apercevrez peut-être qu’un ou plusieurs fichiers de données du projet ne sont plus en ligne. Vous le saurez car une icône Offline apparaît sur la ressource. Final Cut Server ne peut pas modifier les liens de données d’un projet Final Cut Pro. Lorsque Final Cut Server gère un projet Final Cut Pro, les données peuvent passer offline car la ressource du projet a été mal téléchargée ou parce que les fichiers de données sont passés offline lors de la modification du projet dans Final Cut Pro et que le téléchargement s’est fait avec les données offline. Si les données du projet ont fait l’objet d’un lien incorrect lors du téléchargement ou de la réintégration et si elles sont passées offline lors du téléchargement dans Final Cut Server, vous devez extraire le projet, recréer le lien pour les données, puis réintégrer le projet dans Final Cut Server. Si les données du projet ne sont pas reliées dans Final Cut Pro, tentez de créer un nouveau lien dans Final Cut Pro. Cette icône indique qu’un ou plusieurs fichiers de données du projet sont offline.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 123 Déplacement de projets Final Cut Pro entre Final Cut Server et Final Cut Pro Après avoir téléchargé un projet Final Cut Pro, il est facile de réviser et de mettre à jour le projet original. Il vous suffit pour cela d’extraire le projet, de le modifier dans Final Cut Pro, de l’enregistrer, puis de le réintégrer. Lors de la réintégration, la ressource de projet Final Cut Server est mise à jour dans Final Cut Server. Important : votre administrateur Final Cut Server peut créer une copie de la ressource afin de la modifier directement sur un serveur Xsan ; ceci évite les opérations de télé- chargement, de cache et d’extraction de la ressource. En effet vous pouvez, à la place, faire glisser votre ressource directement de la sous-fenêtre Assets vers une application, pour modification. Pour ce faire, votre administrateur Final Cut Server doit configurer la fonction edit-in-place Demandez à votre administrateur Final Cut Server si cette fonction a été configurée pour votre système Final Cut Server. Vous pouvez enregistrer une version des ressources de projet précédentes en activant la fonction de contrôle de versions. Lorsque cette fonction est activée, vous pouvez enregistrer une copie chaque fois qu’une nouvelle version de la ressource est réintégrée. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez la rubrique « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. N’oubliez pas que l’extraction du projet Final Cut Pro est la seule méthode existante pour assurer la maintenance de la ressource de projet. Si vous exportez une copie de la ressource Final Cut Pro ou si vous faites simplement glisser la ressource jusqu’à votre bureau, vous ne faites que créer une copie non gérée du projet Final Cut Pro, dont Final Cut Server n’assurera pas le suivi. Si vous apportez des modifications à un projet Final Cut Pro non géré, vous devrez le télécharger dans Final Cut Server en tant que nouvelle ressource.124 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Extraction d’un projet Final Cut Pro L’opération d’extraction d’un projet Final Cut Pro crée une copie non gérée du projet, à l’emplacement que vous avez spécifié. Lorsque vous extrayez un projet Final Cut Pro, la représentation principale de la ressource de projet est verrouillée et ne peut pas être modifiée par d’autres utilisateurs. En outre, chaque ressource média utilisée dans le projet est également verrouillée pour référence et ne peut pas être modifiée par un autre utilisateur. Si la fonction Edit Proxy a été activée par votre administrateur Final Cut Server, vous avez la possibilité d’extraire les données d’origine ou le proxy de modification qui a été créé. L’utilisation des données d’origine permet d’obtenir la représentation principale de la ressource vidéo ; l’utilisation d’un proxy de modification permet d’obtenir le fichier de proxy de la ressource vidéo. Important : la fonction Edit Proxy peut être activée par votre administrateur Final Cut Server. Si cette fonction est désactivée, vous ne pourrez qu’extraire les données d’origine. Vous avez également la possibilité de créer une copie des données reliées d’un projet au moment de l’extraction. Toutes les données reliées étant copiées dans le cache de Final Cut Server, sur l’ordinateur, au moment de l’extraction, le seul moment où il est nécessaire d’inclure les données reliées est lors de l’extraction d’un projet sur un disque externe. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro endehors du réseau Final Cut Server » à la page 130.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 125 Pour extraire un projet Final Cut Pro : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils. Â Tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, cliquez sur le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. La fenêtre Check Out Final Cut Pro s’affiche. 2 Dans la fenêtre Check Out du projet Final Cut Pro, sélectionnez un emplacement d’enregistrement pour le projet Final Cut Pro extrait, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits », ou un dossier similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. Sélectionnez la ressource Final Cut Pro et cliquez sur le bouton Check Out. Vous pouvez également sélectionner la ressource, puis choisir Check Out dans le menu contextuel. p Cliquez sur Choose pour spécifier un emplacement d’extracCliquez sur Check Out.126 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 3 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données utilisé lors de la modification de votre projet. Remarque : cochez la case Keep Media with Project uniquement si vous prévoyez de modifier le projet lorsque votre ordinateur ne sera pas connecté au réseau Final Cut Server. Pour en savoir plus, consultez « Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server » à la page 130. 4 Cliquez sur le bouton Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Une copie du projet est téléchargée à l’emplacement d’extraction préalablement spécifié. Toutes les données reliées au projet extrait sont ajoutées au cache Final Cut Server. Lorsque le projet est ouvert dans Final Cut Pro, les données en cache localement sont utilisées pour effectuer une reconnexion automatique au projet extrait. Vous pouvez suivre la progression de l’opération d’extraction via l’indicateur Jobs in Progress. Pour obtenir davantage d’informations, ouvrez la fenêtre Downloads & Uploads. Modification d’un projet extrait dans Final Cut Pro Une fois que vous avez extrait un projet Final Cut Pro, vous pouvez le modifier dans Final Cut Pro. Lorsque vous ouvrez un fichier appartenant à un projet que vous venez d’extraire dans Final Cut Pro, ce fichier de projet s’ouvre normalement en présentant tous ses liens de données intacts. Pour ouvrir un projet extrait dans Final Cut Pro : m Faites glisser le projet entre son emplacement d’extraction et l’icône Final Cut Pro du Dock. Le projet s’ouvre dans Final Cut Pro. Vous pouvez à présent le modifier comme vous le souhaitez. Remarque : normalement, vous n’avez pas à relier manuellement les fichiers de données du projet. Si cette opération est nécessaire, cela signifie certainement que le projet a été téléchargé dans Final Cut Server avec des données non reliées.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 127 Pour enregistrer un projet Final Cut Pro extrait : m Enregistrez le projet à l’emplacement spécifié lors de l’extraction. Important : l’enregistrement doit se faire exactement au même endroit que l’extraction. Si vous n’enregistrez pas votre projet Final Cut Pro avant de le réintégrer, toutes vos modifications seront perdues. À propos de l’utilisation du Gestionnaire de données avec un projet extrait Divers problèmes de gestion des données peuvent surgir si vous utilisez le Gestionnaire de données Final Cut Pro pour organiser un projet géré par Final Cut Server. Vous pouvez vous servir du Gestionnaire de données pour organiser les données d’un projet, mais avant de le télécharger dans Final Cut Server. Il n’est pas recommandé d’utiliser le Gestionnaire de données lorsque le projet est géré par Final Cut Server. Réintégration d’un projet Final Cut Pro Lorsque vous réintégrez un projet Final Cut Pro dans Final Cut Server, le nouveau projet remplace l’ancien projet extrait. Toutes les données reliées (y compris les données inutilisées stockées dans un chutier ou un dossier) sont mises à jour et les éventuelles nouvelles données ajoutées sont téléchargées dans Final Cut Server. Si vous utilisez la fonction de contrôle de versions avec un projet Final Cut Pro, l’ancien projet extrait est enregistré en tant que copie de travail de la ressource de projet. Si vous n’utilisez pas cette fonction, l´ancienne ressource de projet est écrasée. La réintégration d’un projet supprime à la fois le verrou d’extraction appliqué à la ressource de projet Final Cut Pro et les verrous de référence appliqués aux ressources média.128 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro Pour réintégrer un projet dans Final Cut Server : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource souhaitée, puis cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils. Â Cliquez sur le projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Lorsque vous réintégrez le projet, une fenêtre Check In s’affiche. 2 Si la fonction de contrôle de versions est activée, vous pouvez saisir des commentaires dans le champ Version Comments. 3 Si vous avez ajouté de nouveaux fichiers de données au projet Final Cut Pro, vous pouvez choisir un ensemble de métadonnées pour la nouvelle ressource média et ajouter ces métadonnées à n’importe quelle trame disponible. 4 Lorsque vous êtes prêt à réintégrer le projet, cliquez sur le bouton Check In. Sélectionnez la ressource Final Cut Pro et cliquez sur le bouton Check In. Vous pouvez également sélectionner la ressource, puis choisir Check In dans le menu contextuel. Si la fonction de contrôle de versions est activée, le champ Version Comments apparaît. Saisissez les métadonnées appropriées. Cliquez sur Check In.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 129 Final Cut Server télécharge le nouveau projet modifié, ainsi que toutes les nouvelles données reliées au projet. Si la fonction de contrôle de versions est activée pour la ressource de projet, l’ancien projet est enregistré en tant que copie de travail ; si la fonction n’est pas activée, l’ancien projet est écrasé. Création de copies de travail pour les ressources de projet Final Cut Pro Final Cut Server peut assurer le suivi des fichiers de projet Final Cut Pro à mesure que vous les modifiez, en créant une copie de travail pour chaque nouvelle version modifiée du projet réintégrée dans Final Cut Server. Si votre administrateur Final Cut Server a activé la fonction de contrôle de versions pour la ressource, durant l’installation, le système crée peut-être déjà de nouvelles copies de travail pour chaque ressource modifiée. Important : lorsque la fonction de contrôle de versions est activée pour une ressource, Final Cut Server crée une copie de chaque version réintégrée. Avant d’activer le suivi des versions d’une ressource dans Final Cut Server, vérifiez que la capacité de votre disque est suffisante. Si vous avez des questions sur la pertinence de l’activation de la fonction de contrôle de versions, pour une ressource spécifique, contactez votre administrateur Final Cut Server. Pour créer une version d’une ressource de projet Final Cut Pro : 1 Vérifiez que la fonction de contrôle de versions est activée pour la ressource de projet Final Cut Pro concernée, en observant la procédure suivante : a Double-cliquez sur la ressource de projet pour afficher la fenêtre d’information correspondante. b Cliquez sur le bouton Versions. c Si la case « Store and track versions of this asset » n’est pas sélectionnée, cochez-la. 2 Extrayez le projet Final Cut Pro en procédant de l’une des manières suivantes : Â Cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out qui s’affiche, spécifiez un emplacement d’extraction et cliquez sur Check Out.130 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 4 Modifiez le projet Final Cut Pro à votre convenance. 5 Lorsque vous avez terminé, enregistrez le projet. 6 Réintégrez le projet Final Cut Pro en procédant de l’une des manières suivantes : Â Cliquez sur le bouton Check In dans la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 7 Ajoutez un commentaire dans la fenêtre qui s’affiche. 8 Cliquez sur le bouton Check In. Lorsque vous réintégrez une version de ressource modifiée, la version précédente apparaît dans la sous-fenêtre Versions de la fenêtre d’information de la ressource. Utilisation de projets Final Cut Pro en-dehors du réseau Final Cut Server Vous pouvez facilement utiliser des projets extraits lorsque votre ordinateur est déconnecté du réseau Final Cut Server. Lorsque vous extrayez un projet, vous pouvez choisir l’emplacement d’extraction pour ce projet. Vous pouvez également spécifier si vous souhaitez ou non inclure une copie des ressources média reliées, dans cet emplacement d’extraction. Saisissez ici vos commentaires sur cette version. Cochez cette case pour inclure une copie des fichiers de données reliés dans l’emplacement d’extraction.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 131 La manière dont vous utilisez ces options dépend du périphérique sur lequel vous effectuez l’extraction. Vous pouvez extraire un projet sur un système connecté à Final Cut Server, par exemple un ordinateur portable, ou sur un disque externe. Si vous effectuez l’extraction sur un ordinateur connecté au réseau Final Cut Server (par exemple un ordinateur portable que vous utilisez aussi bien chez vous qu’au bureau), vous n’avez pas besoin d’inclure les données reliées lors de l’extraction. En effet, ces fichiers de données sont stockés dans le cache Final Cut Server, sur l’ordinateur. Le projet Final Cut Pro extrait fera référence aux fichiers de données stockés sur votre ordinateur local, ce même ordinateur que vous emportez à votre domicile pour effectuer des modifications. Une fois le projet extrait, vous pouvez donc emmener votre ordinateur avec vous et modifier le projet extrait alors que vous n’êtes pas connecté au réseau Final Cut Server. Lorsque vous retournez au bureau le jour suivant, il vous suffit d’ouvrir une session Final Cut Server et de réintégrer le projet modifié. Si vous extrayez le projet sur un disque externe, vous devez inclure les données reliées lors de l’extraction. Pour ce faire, cochez la case Keep Media with Project dans la fenêtre Check Out. Le cache Final Cut Server est stocké sur votre ordinateur local, donc un projet extrait sur un disque externe ne pourra pas accéder aux fichiers de données utilisés avec le projet Final Cut Pro. Pour pouvoir accéder à ces fichiers, vous devez les inclure dans l’opération d’extraction. Pour extraire un projet Final Cut Pro sur un ordinateur portable, à des fins de modification, sans être connecté au réseau Final Cut Server : 1 Ouvrez une session Final Cut Server avec l’ordinateur sur lequel vous souhaitez extraire le projet. 2 Dans Final Cut Server, recherchez la ressource de projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire. 3 Procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez le projet Final Cut Pro souhaité, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils. Â Cliquez sur ce projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 4 Dans la fenêtre Check Out de Final Cut Pro, choisissez l’emplacement d’extraction et enregistrez le projet Final Cut Pro extrait en cliquant sur le bouton Choose, puis en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits », ou un dossier similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 132 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 5 Cliquez sur le bouton Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Le projet et ses fichiers de données sont téléchargés à l’emplacement de cache Final Cut Server et un alias de la copie mise en cache du projet Final Cut Pro est créé à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Check Out Final Cut Pro Project. Vous pouvez suivre la progression de l’extraction via l’indicateur Jobs in Progress. Le symbole d’engrenage en rotation indique que Final Cut Server télécharge actuellement les fichiers extraits ; le chiffre affiché indique le nombre de fichiers téléchargés. Pour en savoir plus, ouvrez la fenêtre Downloads & Uploads, qui indique précisément les fichiers téléchargés et contient des informations sur l’état de chacun d’eux. Pour extraire un projet Final Cut Pro sur un disque externe qui sera branché sur un ordinateur non connecté au réseau Final Cut Server : 1 Localisez le projet Final Cut Pro que vous souhaitez extraire. 2 Procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez le projet Final Cut Pro souhaité, puis cliquez sur le bouton Check Out dans la barre d’outils. Â Cliquez sur ce projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 3 Dans la fenêtre Check Out de Final Cut Pro, recherchez le disque externe que vous utiliserez pour le transfert du projet Final Cut Pro en cliquant sur le bouton Choose, puis en recherchant l’emplacement correspondant dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi plus efficace des projets extraits, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits » ou similaire. 4 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données utilisé lors de la modification de votre projet. 5 Cochez la case Keep Media with Project. Important : si vous ne cochez pas cette case lors de l’extraction d’un projet sur un disque externe, vous ne pourrez plus accéder aux fichiers de données par la suite. Vérifiez que la case Keep Media with Project est cochée.Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 133 6 Cliquez sur Check Out. La ressource de projet Final Cut Pro est marquée de l’icône d’extraction, dans Final Cut Server. Le projet et ses fichiers de données sont extraits sur le disque externe, à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Check Out. Exportation d’un projet Final Cut Pro Vous pouvez exporter une copie de projet Final Cut Pro à des fins de modification, même si ce projet a été verrouillé ou extrait par un autre utilisateur. Lorsque vous effectuez une exportation sans transcodage, vous obtenez une simple copie du projet et de ses données, prête à être modifiée. Important : les fichiers de projet exportés ne peuvent pas être réintégrés ou référencés de quelque autre manière que ce soit dans la ressource de projet Final Cut Pro originale. Si vous souhaitez effectuer le suivi d’un projet Final Cut Pro exporté dans Final Cut Server, vous devez d’abord le télécharger en tant que nouvelle ressource. Pour exporter une copie de projet Final Cut Pro : 1 Cliquez sur la ressource de projet Final Cut Pro tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Export de Final Cut Pro, sélectionnez l’emplacement souhaité pour l’enregistrement du fichier de projet Final Cut Pro exporté et ses données. Pour ce faire, cliquez sur le bouton Choose et recherchez l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets exportés, vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server exportés », ou similaire, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 3 Si vous souhaitez créer une copie locale des données du projet, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy dans le menu local Use.134 Chapitre 6 Utilisation des projets Final Cut Pro 4 Cochez la case Keep Media with Project. Vous obtenez ainsi une copie locale des fichiers de données. 5 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du fichier de projet et de ses fichiers de données est exportée à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export de Final Cut Pro. Important : n’oubliez pas que vous ne pouvez pas réintégrer un fichier de projet Final Cut Pro exporté dans Final Cut Server. Si vous souhaitez effectuer le suivi de cette copie exportée dans Final Cut Server, vous devez tout d’abord télécharger le fichier de projet en tant que nouvelle ressource. Cochez la case Keep Media with Project.7 135 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre : Â À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio (p. 135) Â Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées (p. 136) Â Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données (p. 138) Â Exportation d’une ressource de projet et de ses données (p. 143) Ce chapitre est similaire au chapitre 6, « Utilisation des projets Final Cut Pro », car il explique comment exécuter les opérations présentées dans le Chapitre 6 pour les projets Motion, Soundtrack Pro et DVD Studio Pro et leurs fichiers de données reliées qui sont gérés par Final Cut Server. Toutefois, l’utilisation de ressources média et de projet Final Cut Studio nécessite des stratégies autres que l’utilisation de ressources de projet Final Cut Pro. Assurez-vous de lire les deux chapitres afin de vous familiariser avec les différentes utilisations des ressources de projet Final Cut Pro et Final Cut Studio et leurs fichiers de données reliées. À propos de la modification de ressources de projet Final Cut Studio Final Cut Server peut gérer les ressources des projets Soundtrack Pro, Motion et DVD Studio Pro et leurs fichiers de données reliées. À la différence des ressources de projet Final Cut Pro, les ressources de projet Final Cut Studio ne contiennent pas d’éléments qui représentent les fichiers de données reliées du projet. Par conséquent, les fichiers de données qui sont référencés par une ressource de projet Final Cut Studio doivent être explicitement suivis par les utilisateurs Final Cut Server. Final Cut Server offre deux méthodes de gestion des projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données reliées.136 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Lorsque vous téléchargez un dossier contenant le fichier de projet et les fichiers de données, Final Cut Server affiche une zone de dialogue vous demandant si vous souhaitez télécharger le dossier en tant que ressource regroupée ou en tant que ressources individuelles. Ce chapitre explique comment extraire et exporter des projets Final Cut Studio qui ont été téléchargés à l’aide de l’une de ces options. La manière d’extraire un projet Final Cut Studio dépend de la manière dont vous l’avez téléchargé. Si vous avez téléchargé le projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressource regroupée, vous pouvez extraire la ressource regroupée de la même manière que vous extrairiez une ressource média. Si vous avez téléchargé le fichier de projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressources individuelles, vous devez extraire séparément la ressource de projet et chacune des ressources média. Extraction, modification et réintégration de ressources regroupées Lorsque vous extrayez une ressource regroupée, le fichier de projet et ses fichiers de données reliées sont tous contenus dans le dossier qui apparaît à l’emplacement d’extraction. Vous pouvez extraire la ressource regroupée vers n’importe quel emplacement et avoir accès au projet et aux fichiers de données que vous soyez connecté ou non à Final Cut Server. N’oubliez pas que lorsque vous extrayez une ressource, elle est verrouillée à l’aide d’un verrou d’extraction et que la représentation principale de la ressource ne peut pas être modifiée ; toutefois, les métadonnées de la ressource peuvent être modifiées par n’importe quel utilisateur. Pour extraire une ressource regroupée, modifiez-la et réintégrez-la : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous : Â Sélectionnez la ressource Final Cut Studio que vous souhaitez extraire dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 137 2 Dans la fenêtre Check Out qui apparaît, choisissez un emplacement pour enregistrer la ressource regroupée extraite en navigant jusqu’à l’emplacement souhaité. 3 Cliquez sur le bouton Check Out. Le dossier de fichiers contenu dans la ressource regroupée apparaît dans l’emplacement spécifié. 4 Pour ouvrir le fichier de projet dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes : Â Faites glisser le fichier de projet de l’emplacement d’extraction vers l’icône de l’application d’origine dans votre Dock. Â Ouvrez l’application d’origine, choisissez Fichier > Ouvrir, puis naviguez jusqu’au fichier de projet. 5 Modifiez le fichier. 6 Enregistrez le nouveau fichier dans l’emplacement d’extraction. Important : l’enregistrement dans tout emplacement autre que l’emplacement d’origine empêche Final Cut Server de gérer le fichier. 7 Dans Final Cut Server, réintégrez le dossier en sélectionnant la ressource regroupée extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production et procédez de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource regroupée extraite, puis cliquez sur le bouton Check In. Â Cliquez sur la ressource regroupée extraite tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. Naviguez jusqu’à l’emplacement où vous souhaitez enregistrer la ressource regroupée extraite.138 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 8 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource regroupée, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource regroupée, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. Le dossier mis à jour est réintégré dans Final Cut Server. Extraction, modification et réintégration de projets Final Cut Studio et de leurs fichiers de données Si vous avez téléchargé un projet et ses fichiers de données reliées en tant que ressources individuelles, vous devez extraire séparément la ressource de projet et chacune des ressources média. Si la ressource de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données reliées ont été placés dans une production Final Cut Server et ont reçu des métadonnées uniques lors du téléchargement, la recherche et le téléchargement du projet Final Cut Studio et de ses données sont aisés. Vous pouvez ouvrir la production ou rechercher le mot-clé du projet pour trouver le projet et ses ressources média. Vous pouvez ensuite extraire le projet et chacune de ses ressources média. Si le téléchargement du projet Final Cut Server n’a pas été explicitement organisé avec une production ou un mot-clé, vous devrez peut-être le télécharger, l’ouvrir dans son application d’origine, puis rechercher manuellement les données requises pour ce projet. Vous pouvez ensuite télécharger chaque donnée et modifier le projet. Lorsque vous réintégrez le projet, vous pouvez l’organiser dans une production et appliquer un mot-clé de projet. N’oubliez pas que lorsque vous extrayez une ressource, elle est verrouillée à l’aide d’un verrou d’extraction et que la représentation principale de la ressource ne peut pas être modifiée ; toutefois, les métadonnées de la ressource peuvent être modifiées par n’importe quel utilisateur.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 139 Extraction d’une ressource de projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données reliées Avant de pouvoir ouvrir correctement un projet, vous devez extraire ou exporter des copies des ressources média du projet. L’extraction d’une ressource est le seul moyen pour créer une copie gérée de la ressource que vous pouvez réintégrer dans Final Cut Server. Extrayez la ressource de projet à l’aide des étapes ci-dessous, puis extrayez chacune des ressources média. Après avoir extrait tous les fichiers de données, vous pouvez ouvrir le fichier de projet, reconnecter les fichiers de données et commencer la modification. Pour extraire une ressource média ou une ressource de projet Final Cut Studio : 1 Effectuez l’une des opérations ci-dessous : Â Sélectionnez la ressource de projet dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check Out de la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource de projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check Out dans le menu contextuel. 2 Dans la fenêtre Check Out, choisissez un emplacement pour y enregistrer le projet extrait en navigant jusqu’à l’emplacement souhaité. Remarque : pour faciliter la reconnexion des données du projet, enregistrez le fichier de projet et tous ses fichiers de données reliées dans le même emplacement. Vous pouvez créer un dossier « Projets Final Cut Server extraits » ou similaire sur le bureau ou dans un autre emplacement pratique. 3 Cliquez sur le bouton Check Out. Le projet est extrait vers l’emplacement que vous avez spécifié. Après avoir extrait toutes les ressources média, vous pouvez ouvrir le fichier de projet, reconnecter les fichiers de données et commencer la modification. Si vous ne pensez pas modifier les fichiers de données, vous pouvez les exporter. Comme il est possible d’exporter plusieurs fichiers, c’est le choix le plus rapide. Pour obtenir des instructions relatives à l’exportation de fichiers de données, consultez « Exportation d’une ressource de projet et de ses données » à la page 143.140 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Modification d’un fichier de projet dans son application d’origine Après l’extraction de la ressource de projet et l’extraction ou l’exportation des ressources média du projet, vous pouvez ouvrir le fichier de projet dans son application d’origine. Pour ouvrir un fichier de projet dans son application d’origine, procédez de l’une des manières suivantes : m Faites glisser le projet de l’emplacement dans lequel vous l’avez extrait vers l’icône de l’application appropriée dans votre Dock. m Ouvrez l’application d’origine, choisissez Fichier > Ouvrir, puis naviguez jusqu’au fichier de projet. Une fois le projet ouvert dans son application d’origine, vous pouvez le modifier. Assurezvous d’enregistrer régulièrement vos modifications. Il est possible que vous deviez relier votre fichier de projet à ses fichiers de données. Si vous obtenez un message de donnée offline ou à relier, vous saurez que le projet doit être relié. Pour en savoir plus sur la manière de relier des fichiers de projet, consultez la documentation fournie avec l’application. Reconnexion d’un projet Motion à ses fichiers de données Lorsque vous ouvrez un fichier de projet pour la première fois avec des données qui ne sont pas disponibles, une zone de dialogue apparaît, répertoriant tous les fichiers de données impossibles à trouver. Vous pouvez afficher une zone de dialogue pour naviguer directement jusqu’aux fichiers sans avoir à effectuer de recherche. Pour reconnecter des fichiers de données Motion : 1 Dans la zone de dialogue répertoriant tous les fichiers de données impossibles à trouver, cliquez sur Relier. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, naviguez jusqu’à l’emplacement de chaque fichier, puis cliquez sur Open. La donnée est reconnectée. Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets Motion, consultez la documentation fournie avec l’application. Reconnexion d’un projet Soundtrack Pro à ses fichiers de données Lorsque vous ouvrez un projet multipiste Soundtrack Pro, l’application vérifie si les fichiers de données utilisés par le projet se trouvent dans le même emplacement que lors de la dernière ouverture du projet. Si les fichiers de données ne se trouvent pas dans l’emplacement prévu, Soundtrack Pro affiche une zone de dialogue Can’t Find File offrant trois choix : Â Tout ignorer : ouvre le projet sans reconnecter aucun fichier manquant. Â Ignorer le fichier : ouvre le projet sans reconnecter le fichier manquant. Â Rechercher l’emplacement : présente une zone de dialogue qui vous permet de localiser le fichier manquant et de le reconnecter au projet.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 141 Pour reconnecter les fichiers de données Soundtrack Pro à l’aide de l’option Localiser : 1 Dans la zone de dialogue Can’t Find File, cliquez sur Rechercher l’emplacement. 2 La fenêtre qui apparaît affiche le nom de fichier qui doit être reconnecté en tant que titre de la fenêtre. Dans l’explorateur de fichiers qui s’affiche dans la fenêtre, naviguez jusqu’à l’emplacement du fichier. 3 Lorsque vous avez identifié l’emplacement du fichier, cliquez sur Open. Le fichier est reconnecté. Si vous choisissez d’ouvrir le projet dans Soundtrack Pro sans reconnecter ses fichiers, vous pouvez reconnecter des fichiers audio individuels à partir de l’onglet Timeline ou Chutier et reconnecter un fichier vidéo dans la piste vidéo de la Timeline. Pour reconnecter un fichier audio ou vidéo dans Soundtrack Pro : 1 Cliquez sur le plan tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée dans la Timeline ou la piste vidéo, puis choisissez Reconnecter [nom de fichier] dans le menu contextuel. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, localisez le fichier que vous souhaitez reconnecter. 3 Cliquez sur Open pour reconnecter le fichier. Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets Soundtrack Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro. Reconnexion d’un projet DVD Studio Pro à ses fichiers de données Si le fichier de projet et tous ses fichiers de données se trouvent dans le même dossier, les projets DVD Studio Pro n’ont pas besoin d’être reconnectés. Toutefois, si vous ouvrez un projet et que DVD Studio Pro ne peut pas localiser une ressource dans son emplacement d’origine, une fenêtre Fichiers manquants apparaît. Pour localiser une ressource manquante lors de l’ouverture d’un projet DVD Studio Pro : 1 Sélectionnez la ressource dans la fenêtre Fichiers manquants. 2 Effectuez l’une des opérations suivantes : Â Cliquez sur Localiser et utilisez la fenêtre qui apparaît pour rechercher la ressource. Â Si la ressource est un fichier QuickTime et que sa version encodée au format MPEG-2 ou AIFF est disponible, vous pouvez cliquer sur « Remplacer par le fichier encodé ». Pour en savoir plus sur la reconnexion de projets DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro. 142 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Réintégration du projet et de ses fichiers de données reliées dans Final Cut Server Une fois le fichier de projet modifié, vous devez le réintégrer, avec ses fichiers de données reliées, dans Final Cut Server. Chaque ressource doit être réintégrée séparément. Remarque : si vous avez ajouté toute nouvelle ressource à un projet, vous devez la télécharger séparément. Pour en savoir plus, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Studio » à la page 43. Pour réintégrer une ressource de projet : 1 Dans l’application d’origine du projet, enregistrez le projet dans l’emplacement d’extraction. 2 Dans l’application Final Cut Studio, enregistrez le projet et choisissez de collecter les données. Dans Motion et Soundtrack Pro, vous pouvez le faire en choisissant Fichier > Enregistrer sous, puis en choisissant de collecter les données dans la fenêtre Enregistrer sous. Dans DVD Studio Pro, vous devez placer manuellement le projet et les fichiers de données dans un dossier. Remarque : pour obtenir des informations spécifiques concernant l’utilisation de ces applications, consultez la documentation fournie avec l’application. Important : lors du téléchargement d’un fichier de projet DVD Studio Pro et de ses fichiers de données reliées, il est inutile de télécharger les fichiers .par. Lorsque vous extrayez et que vous ouvrez le projet dans DVD Studio Pro, les fichiers .par sont automatiquement recréés. 3 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier de projet en procédant de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource de projet extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils. Â Cliquez sur le projet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 4 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. Le fichier de projet Final Cut Studio est réintégré dans Final Cut Server.Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 143 Pour réintégrer une ressource média : 1 Dans Final Cut Server, réintégrez le fichier en procédant de l’une des manières suivantes : Â Sélectionnez la ressource média extraite dans la sous-fenêtre Assets ou dans une production, puis cliquez sur le bouton Check In de la barre d’outils. Â Cliquez sur la ressource média extraite tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Check In dans le menu contextuel. 2 Si le contrôle de versions n’est pas activé pour la ressource, elle est réintégrée. Si le contrôle de versions est activé pour la ressource, une fenêtre Check In apparaît. Si nécessaire, saisissez un commentaire de version, puis cliquez sur Check In. Pour en savoir plus sur le contrôle de versions, consultez « Ajout de versions pour une ressource média ou de projet » à la page 91. La ressource média mise à jour est réintégrée dans Final Cut Server. Exportation d’une ressource de projet et de ses données Vous pouvez toujours exporter une copie d’une ressource de projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données téléchargés en tant que ressource regroupée ou une ressource de projet et ses ressources média téléchargées en tant que ressources individuelles, même si les ressources média ou de projet sont verrouillées ou extraites par un autre utilisateur. Toutefois, il est important de noter que les fichiers de données ou de projet exportés ne peuvent pas être réintégrés ni référencés d’une manière ou d’une autre vers les ressources média ou de projet d’origine. Si vous avez téléchargé le projet d’origine et ses fichiers de données en tant que ressource regroupée, vous pouvez exporter la ressource regroupée en une étape. Si vous avez télé- chargé le projet d’origine et ses fichiers de données en tant que ressources individuelles, vous devez exporter la ressource de projet, puis exporter toutes les ressources média. L’exportation de ressources média prend moins de temps que leur extraction, car vous pouvez exporter plusieurs ressources depuis Final Cut Server.144 Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio Pour exporter une copie d’une ressource regroupée : 1 Cliquez sur la ressource regroupée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Save apparaît. 2 Dans la fenêtre Save, choisissez une destination pour y enregistrer la ressource regroupée exportée, en cliquant sur le bouton Choose et en identifiant un emplacement dans l’explorateur de fichiers. 3 Ne choisissez pas de réglage de transcodage pour la ressource regroupée. 4 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du dossier contenu dans la ressource regroupée est exportée vers l’emplacement spécifié dans la fenêtre Export. Chapitre 7 Utilisation de projets Final Cut Studio 145 Pour exporter une ressource de projet Final Cut Studio et des ressources média reliées téléchargées en tant que ressources individuelles : 1 Sélectionnez la ressource de projet et les ressources média. Si les ressources média et de projet ont été créées selon la méthode recommandée, les ressources doivent être regroupées dans une production Final Cut Server et avoir des métadonnées uniques aux ressources média et de projet. Pour en savoir plus sur la méthode recommandée pour le téléchargement d’un projet Final Cut Studio et de ses fichiers de données en tant que ressources individuelles, consultez « Téléchargement de projets Final Cut Studio » à la page 43. Remarque : en activant la présentation par liste dans la sous-fenêtre Productions, vous pouvez plus facilement cliquer sur une liste de ressources en appuyant sur la touche Maj. 2 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Multiple Export apparaît. 3 Dans la fenêtre Multiple Export, choisissez une destination pour y enregistrer les ressources média en cliquant sur le bouton Choose et en identifiant un emplacement dans l’explorateur de fichiers. Remarque : pour éviter de perdre le suivi des projets exportés, vous pouvez créer un dossier pour le projet et ses données sur le bureau ou dans un autre emplacement pratique. 4 Ne choisissez pas de réglage de transcodage. 5 Cliquez sur le bouton Start. Chacune des ressources sélectionnées est exportée vers l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Multiple Export. 8 147 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre : Â Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions (p. 147) Â À propos de la fonction Review and Approve (p. 152) Â Utilisation de la fonction Review and Approve (p. 153) Ce chapitre explique comment utiliser le champ de métadonnées Status pour faciliter le suivi des ressources de votre flux de travaux Final Cut Server. Si votre organisation met diligemment à jour le champ de métadonnées Status sur chacune de ses ressources et productions, vous pouvez aisément rechercher chaque ressource et production se trouvant dans les différentes étapes du flux de travaux. Ce chapitre traite également de l’utilisation de courriers électroniques pour prévenir lorsqu’un champ de métadonnées Status est défini sur Ready For Review. Utilisation de métadonnées Status pour le suivi des ressources et productions Le champ de métadonnées Status est conçu pour indiquer l’endroit où se trouve une ressource dans le flux de travaux Final Cut Server. L’état de la ressource de ce projet Final Cut Pro est défini sur In Progress.148 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Au fur et à mesure de la progression de votre travail, vous pouvez effectuer des recherches pour localiser des ressources se trouvant dans une phase donnée du flux de travaux. Final Cut Server est fourni avec plusieurs Smart Searches préconfigurées, qui vous permettent de rechercher facilement les ressources récemment modifiées ou celles dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources dont l’état est défini sur Ready for Review. Smart Search modifie le réglage Status dans la recherche avancée. Cliquez sur cette Smart Search pour afficher toutes les ressources que vous avez extraites. Smart Search modifie le réglage Checked Out By dans la recherche avancée.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 149 Vous pouvez configurer votre propre recherche à l’aide des options de recherche avancée. Par exemple, vous pouvez rechercher des ressources dont le champ de métadonnées Status est défini sur In Progress. Après avoir configuré une recherche, vous pouvez l’enregistrer en tant que Smart Search. Cela vous permet d’accéder à la recherche en cliquant simplement dessus dans la liste des Smart Searches. Cliquez sur ce bouton pour enregistrer le réglage de recherche actuel en tant que Smart Search. Pour ce faire, définissez le champ Status sur In Progress. Si vous cliquez sur le bouton Save as Smart Search, vous ajoutez une nouvelle Smart Search, à laquelle vous pouvez ensuite attribuer un nom.150 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Application de métadonnées Status à une ressource ou une production Lorsque vous téléchargez le fichier ou après la création de la ressource ou de la production, vous pouvez appliquer des métadonnées d’état ou d’autres métadonnées. Important : lorsque vous appliquez des métadonnées à une ressource ou une production, elles ne sont pas appliquées à d’autres ressources associées. Par exemple, si vous modifiez l’état d’un projet Final Cut Pro, l’état de chacune des ressources média reliées ne change pas. Pour modifier les métadonnées Status d’une ressource ou d’une production : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, double-cliquez sur la ressource ou la production pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Cliquez sur Metadata pour afficher la sous-fenêtre Metadata . 3 Cliquez sur Asset pour afficher le groupe de métadonnées Asset. En fonction de l’ensemble de métadonnées qui s’applique à la ressource ou à la production, plusieurs groupes de métadonnées s’affichent. Cliquez sur Metadata pour afficher les ensembles de métadonnées de la ressource et leurs champs. Cliquez sur Asset pour afficher le groupe de métadonnées Asset.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 151 4 Choisissez le réglage Status approprié dans le menu local Status. 5 Cliquez sur le bouton Save Changes. Les métadonnées sont modifiées. Recherche de ressources ou de productions à l’aide de métadonnées Status Après avoir défini l’état d’une ressource ou d’une production, vous pouvez rechercher des métadonnées d’état pour trouver toutes les ressources ou productions contenant un réglage de métadonnées Status donné. Pour rechercher des ressources ou productions par état : 1 Dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, cliquez sur le triangle d’affichage de recherche pour afficher les options de recherche avancée. 2 Choisissez un réglage de métadonnées Status à rechercher dans le menu local Status. 3 Cliquez sur le bouton Search. Les résultats de la recherche s’affichent dans la partie principale de la fenêtre. Choisissez un réglage d’état dans le menu local Status. Cliquez sur Save Changes. Cliquez sur le triangle d’affichage pour afficher les réglages de recherche avancée. Une fois les réglages de recherche configurés, cliquez sur le bouton Search. Choisissez un réglage Status à rechercher.152 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Utilisation de Smart Searches pour localiser des éléments Ready for Review Final Cut Server est fourni avec une Smart Search configurée pour rechercher des ressources et productions dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review. Pour rechercher des ressources ou productions dont le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review : m Cliquez sur Assets ready for review ou sur Productions ready for review dans la liste des Smart Searches. À propos de la fonction Review and Approve La fonction Review and Approve est utilisée conjointement avec le champ de métadonnées Status. Lorsqu’une ressource est prête à être révisée, vous pouvez aisément définir le champ de métadonnées Status de la ressource sur Ready for Review, ajouter des commentaires de forme et envoyer un courrier de notification aux réviseurs requis à partir du client Final Cut Server. À l’aide des informations contenues dans le courrier électronique, les réviseurs peuvent rechercher, afficher, annoter et approuver des ressources sans avoir à télécharger des fichiers volumineux. Smart Searches pour la sous-fenêtre Assets. Smart Searches pour la sous-fenêtre Productions. Choix de métadonnées Status pour une ressource.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 153 Important : votre administrateur Final Cut Server doit configurer cette fonction avant que celle-ci puisse être utilisée comme décrit dans cette rubrique. Utilisation de la fonction Review and Approve Lorsque que votre administrateur Final Cut Server a installé Final Cut Server, il a configuré la fonction Review and Approve pour répondre aux besoins de votre organisation. Les options que l’administrateur a pu configurer consistent, entre autres, à écrire le texte du courrier électronique et à faire en sorte que les commentaires de l’éditeur (saisis dans la sous-fenêtre Review & Approve) et d’autres métadonnées apparaissent dans le corps du courrier de notification. L’administrateur choisit également l’une des trois méthodes permettant de spécifier qui est défini comme réviseur requis et qui reçoit par conséquent les courriers électroniques Review and Approve. Les courriers électroniques peuvent être adressés à une liste de destinataires définie par l’administrateur, à des adresses saisies manuellement par l’utilisateur dans le champ Required reviewers ou à ces deux catégories. Remarque : ces exemples vous présentent des méthodes de saisie manuelle des adresses électroniques. Selon la façon dont votre système Final Cut Server a été configuré, votre administrateur peut créer un menu local à utiliser pour attribuer des adresses électroniques. Pour en savoir plus, contactez votre administrateur Final Cut Server. Important : il est difficile, pour un utilisateur client Final Cut Server, de déterminer si la fonction Review and Approve a été configurée et si oui, de distinguer laquelle de ces trois approches est utilisée par votre système Final Cut Server. Votre administrateur Final Cut Server doit être votre premier interlocuteur pour toute question sur l’utilisation de la fonction Review and Approve dans votre système Final Cut Server. Cliquez sur Review & Approve pour saisir des commentaires et des adresses électroniques. Selon la manière dont votre administrateur a configuré la fonction Review and Approve, vous pouvez saisir des commentaires et des adresses électroniques ici. Vous pouvez définir l’état dans la sous-fenêtre Metadata ou Review & Approve.154 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Envoi de courriers électroniques pour la révision aux réviseurs définis par l’administrateur Dans cette configuration, l’administrateur Final Cut Server saisit manuellement l’adresse électronique de chaque réviseur requis lors de la configuration. Ainsi, l’utilisateur de Final Cut Server ne voit pas la liste des réviseurs requis et ne peut pas saisir manuellement les adresses électroniques dans le champ Required reviewers de la sous-fenêtre Review & Approve. Lorsque les adresses électroniques ont été saisies manuellement par l’administrateur, les notifications par courrier sont automatiquement envoyées dès que le champ de métadonnées Status est défini sur Ready for Review (et dès que la ressource est modifiée lorsqu’elle est définie sur Ready for Review). Cette configuration est plus adaptée si vous savez que le même ensemble de réviseurs doit recevoir des notifications par courrier Review and Approve pour toutes les ressources. Par ailleurs, avec cette configuration, vous n’avez pas besoin de saisir les adresses électroniques des réviseurs requis. Si vous le faites, ces adresses sont ignorées. Pour envoyer des notifications par courrier Review and Approve à un ensemble de réviseurs définis : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision dans la sous-fenêtre Assets ou Productions, puis double-cliquez sur la ressource ou le projet pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. Ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 155 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, vous pouvez les saisir dans le champ Editor’s comments. 4 Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier aux réviseurs requis, définissez le champ de métadonnées Status sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 5 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas de la sous-fenêtre Review & Approve. Cela envoie le courrier de notification. Remarque : votre administrateur Final Cut Server contrôle qui peut recevoir des courriers électroniques au sein du système Final Cut Server. Pour ajouter des adresses électroniques à Final Cut Server, contactez votre administrateur. Saisie manuelle des adresses électroniques des réviseurs Dans cette configuration, l’utilisateur de Final Cut Server doit saisir manuellement l’adresse électronique complète de chaque réviseur requis. Une fois les adresses électroniques saisies, l’enregistrement des modifications entraîne l’envoi du courrier électronique Review & Approve. Le courrier électronique est envoyé uniquement lorsque les modifications sont enregistrées. Cette configuration permet à l’utilisateur de choisir les destinataires du courrier électronique et la fréquence d’envoi des courriers électroniques de révision. Elle est toutefois moins automatisée, ce qui accroît le travail de l’utilisateur. Saisissez des commentaires dans le champ Editor’s comments. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.156 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server Pour définir manuellement les destinataires des notifications par courrier Review and Approve : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision et double-cliquez dessus pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, vous pouvez les saisir dans le champ Editor’s comments. 4 Saisissez l’adresse électronique complète de chacun des réviseurs requis pour cette ressource dans le champ Required reviewers. 5 Lorsque vous êtes prêt à envoyer les notifications par courrier aux réviseurs requis, définissez l’état du champ de métadonnées sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 6 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas à droite de la sous-fenêtre Review & Approve. Le courrier de notification est envoyé à chacune des adresses saisies dans le champ Required reviewers. Saisissez l’adresse électronique complète de chacun des réviseurs. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 157 Utilisation de réviseurs définis par l’administrateur et de réviseurs dont l’adresse électronique est saisie manuellement Une approche hybride permet à la fois à l’administrateur Final Cut Server de saisir une liste statique de réviseurs requis et à l’utilisateur de saisir manuellement des adresses électroniques supplémentaires dans le champ Required reviewers. L’administrateur et l’utilisateur peuvent ainsi tous deux définir les destinataires des courriers de notification. Pour définir manuellement les destinataires des notifications par courrier Review and Approve : 1 Localisez la ressource ou le projet à envoyer à la révision et double-cliquez dessus pour afficher sa fenêtre d’information. 2 Dans la fenêtre d’information de la ressource ou du projet, ouvrez la sous-fenêtre Review & Approve. 3 Si vous souhaitez ajouter des notes au courrier électronique, saisissez-les dans le champ Editor’s comments. 4 Saisissez une adresse électronique complète pour chacun des réviseurs requis. Les adresses que vous saisissez sont ajoutées à la liste des réviseurs configurée par votre administrateur Final Cut Server. Important : n’oubliez pas que votre administrateur Final Cut Server a également défini une liste de réviseurs qui recevront chaque courrier électronique envoyé à partir de la sous-fenêtre Review & Approve. Veillez à ne pas envoyer de courriers électroniques en double aux réviseurs en ajoutant manuellement leur adresse dans la sous-fenêtre Review & Approve. Saisissez une adresse électronique complète pour chacun des réviseurs requis. Lorsque vous êtes prêt à envoyer la notification par courrier, cliquez sur Save Changes.158 Chapitre 8 Utilisation de métadonnées Status dans le flux de travaux Final Cut Server 5 Lorsque vous êtes prêt à envoyer les notifications par courrier aux réviseurs requis, définissez l’état du champ de métadonnées sur Ready for Review. Remarque : ce champ est disponible à la fois dans la sous-fenêtre Metadata et dans la sous-fenêtre Review & Approve. 6 Cliquez sur le bouton Save Changes en bas à droite de la sous-fenêtre Review & Approve. Le courrier de notification est envoyé à chacune des adresses saisie dans le champ Required reviewers et à chacun des réviseurs requis saisis par défaut par votre administrateur Final Cut Server.9 159 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre : Â Sortie d’un projet final (p. 159) Â Archivage et restauration de ressources média (p. 162) Â Suppression de ressources Final Cut Server (p. 164) Ce chapitre décrit les étapes finales de l’utilisation d’une ressource : sortie d’une copie finale et création de copies de sauvegarde pour la ressource. Il explique également comment supprimer des ressources et des productions dans Final Cut Server. Sortie d’un projet final Vous pouvez utiliser la commande Export afin de créer une sortie des ressources média et de projet. Vous pouvez exporter les ressources sur un disque externe ou tout autre périphérique de sauvegarde ou les exporter sur votre système local, puis déplacer les fichiers souhaités à l’aide de Finder. Si vous exportez une ressource média, vous avez la possibilité de transcoder cette ressource durant l’exportation. Toutefois, le transcodage des ressources de projet et des ressources regroupées Final Cut Studio n’est pas recommandé. La méthode d’exportation de votre ressource média ou de projet finale dépend du type de ressource. Ce chapitre présente les étapes d’exportation d’un projet Final Cut Pro ou d’une ressource de projet Final Cut Studio ou autre, ainsi que des ressources média, d’un fichier de données et de la ressource regroupée associés. Important : lorsque vous exportez une ressource à partir de Final Cut Server, Final Cut Server n’en assure plus le suivi.160 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Exportation d’une ressource média L’exportation d’une ressource média individuelle est très simple. Pour exporter une ressource média individuelle : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer la ressource média, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. 3 Si nécessaire, sélectionnez un réglage de transcodage. 4 Cliquez sur le bouton Export. La ressource média est exportée à l’emplacement spécifié dans la fenêtre Export. Cliquez sur Export. Cliquez sur le bouton Choose pour changer l’emplacement d’exportation. Si nécessaire, sélectionnez un réglage de transcodage.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 161 Exportation d’un projet Final Cut Pro et des ressources média associées Vous pouvez exporter une ressource de projet Final Cut Pro et toutes ses ressources média lors d’une même opération. Pour exporter une copie d’un projet Final Cut Pro et les ressources média associées : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’ouvre dans Final Cut Pro. 2 Dans cette fenêtre Final Cut Pro, sélectionnez l’emplacement souhaité pour l’enregistrement du fichier de projet Final Cut Pro exporté et ses ressources média. Pour ce faire, cliquez sur le bouton Choose et recherchez l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. 3 Si la fonction Edit Proxy n’est pas activée, les données d’origine seront utilisées par défaut. Si cette fonction est activée, sélectionnez Original Media ou Edit Proxy, dans le menu local Use. Ceci permet de définir le type de données exportées. 4 Cochez la case Keep Media with Project pour inclure les fichiers de données dans l’exportation. Important : si vous ne sélectionnez pas cette option, seule la ressource de projet Final Cut Pro sera exportée. 5 Cliquez sur le bouton Export. Une copie du projet est exportée à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export de Final Cut Pro. Remarque : une fois l’exportation terminée, le suivi du projet et des fichiers de données n’est plus assuré par Final Cut Server. Exportation d’une ressource regroupée Final Cut Studio Lorsque vous avez téléchargé le fichier de projet Final Cut Studio et ses fichiers de données, vous avez choisi de télécharger une ressource regroupée (fichier de projet et fichiers de données) ou le fichier de projet et chacun de ses fichiers de données sous forme de ressources indépendantes. Si vous avez téléchargé une ressource regroupée, vous pouvez à nouveau l’exporter en une seule opération très simple. Pour exporter une ressource regroupée : 1 Cliquez sur la ressource regroupée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Export s’affiche. 2 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer la ressource regroupée, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers.162 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 3 Cliquez sur le bouton Export. Le dossier contenu dans la ressource regroupée est exporté à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Export. Exportation d’un projet Final Cut Studio et de ressources média individuelles Si vous avez téléchargé une ressource de projet Final Cut Studio et ses ressources média en tant que ressources individuelles, vous devez exporter la ressource de projet, puis toutes les ressources média séparément. Pour exporter une copie d’une ressource de projet Final Cut Studio et les ressources média associées : 1 Sélectionnez la ressource de projet Final Cut Studio et toutes les ressources média associées. Remarque : pour sélectionner plus facilement une liste de ressources média (Maj + Clic), passez en vue Liste dans la sous-fenêtre Productions. 2 Cliquez sur l’une des ressources sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Export dans le menu contextuel. La fenêtre Multiple Export s’affiche. 3 Dans cette fenêtre, choisissez l’endroit où vous souhaitez enregistrer les fichiers de données, en cliquant sur le bouton Choose et en recherchant l’emplacement souhaité dans le navigateur de fichiers. Remarque : pour effectuer un suivi efficace des projets exportés, vous pouvez créer un dossier spécifique au projet et à ses ressources média, sur le bureau ou à l’emplacement de votre choix. 4 Ne sélectionnez aucun réglage de transcodage. 5 Cliquez sur le bouton Start. Tous les fichiers de données sélectionnés sont exportés à l’emplacement que vous avez spécifié dans la fenêtre Multiple Export. Archivage et restauration de ressources média Vous pouvez déplacer la représentation principale d’une ressource média sur le périphérique d’archivage installé par votre administrateur Final Cut Server. Étant donné que seule la représentation principale est déplacée, la ressource figure toujours dans le catalogue Final Cut Server ; vous pouvez ainsi toujours la localiser et effectuer des recherches dans ses métadonnées. Cette procédure permet de conserver en lieu sûr le fichier de la repré- sentation principale, qui ne peut alors être ni téléchargé, ni modifié.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 163 Si vous essayez d’archiver une ressource média alors que celle-ci est en cours d’utilisation par une ressource de projet, une zone de dialogue s’affiche, vous demandant si vous souhaitez poursuivre l’opération d’archivage. Si vous choisissez de continuer, la ressource média ne sera plus disponible pour le projet. Si vous avez des questions concernant l’archivage, contactez votre administrateur Final Cut Server. Pour archiver une ressource : m Cliquez sur la ressource média tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Archive to et choisissez un périphérique d’archivage dans le menu contextuel. La ressource média est archivée et l’icône d’archive apparaît sur sa vignette.164 Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés Pour restaurer une ressource média et retirer du périphérique d’archivage la représentation principale de cette ressource : m Cliquez sur la ressource archivée tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Restore dans le menu contextuel. L’icône d’archive disparaît, indiquant que la représentation principale de la ressource a été retirée du périphérique d’archivage. La ressource média est de nouveau disponible et peut être utilisée. Suppression de ressources Final Cut Server Lorsque vous supprimez une ressource dans Final Cut Server, vous supprimez le fichier de représentation principale de cette ressource, les fichiers proxy créés pour cette ressource et toutes les métadonnées qui lui sont associées. Une ressource peut parfois être associée à plusieurs projets ou ressources Final Cut Pro ; toute opération de suppression doit donc faire l’objet de précautions. Ne supprimez des ressources Final Cut Server que si vous êtes certain qu’elles ne servent plus à personne. Vous pouvez afficher les ressources média ou de projet auxquelles une ressource donnée est associée dans la sous-fenêtre Resources de la fenêtre d’information de cette ressource. La procédure ci-dessous indique comment supprimer une ressource média, une ressource regroupée ou une ressource de projet Final Cut Pro. Les autres ressources utilisant cette ressource sont répertoriées dans la liste Instances.Chapitre 9 Exportation, archivage et suppression des ressources et des projets terminés 165 Pour supprimer une ressource média ou regroupée du catalogue Final Cut Server : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Delete dans le menu contextuel. 2 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, cliquez sur Delete. La ressource est supprimée du catalogue Final Cut Server. Pour supprimer une ressource de projet Final Cut Pro du catalogue Final Cut Server : 1 Cliquez sur la ressource tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis sélectionnez Delete dans le menu contextuel. Une zone de dialogue vous indiquant les ressources et les fichiers qui seront supprimés s’affiche. 2 Lisez attentivement ce message et confirmez que vous souhaitez bien supprimer tous les fichiers et ressources associés à la ressource de projet Final Cut Pro. 3 Lorsque vous êtes prêt, cliquez sur Delete. La ressource Final Cut Pro et toutes ses ressources associées sont supprimées du catalogue Final Cut Server. 167 Glossaire Glossaire affiche Une affiche est un fichier proxy JPEG généré à partir du fichier de représentation principale d’une ressource média, lors du téléchargement. Consultez proxy. archive Lorsque vous avez terminé un projet ou une production, vous pouvez utiliser la fonction d’archive pour déplacer les ressources, de leur périphérique de stockage actuel vers un périphérique d’archivage, par exemple un disque FireWire, un disque de plus grande capacité, mais plus lent, ou un autre volume où l’espace disque ne manque pas. Les ressources figureront toujours dans le catalogue Final Cut Server, dans un état inactif. Elles peuvent être restaurées à tout moment en cas de besoin. automatisation Final Cut Server prend en charge une grande variété de fonctions d’automatisation, ce qui permet de configurer Final Cut Server pour effectuer de nombreuses tâches automatiquement. cache Si vous souhaitez utiliser une ressource du catalogue Final Cut Server sur un ordinateur client, celui-ci doit disposer d’une copie locale de la ressource. Final Cut Server possède une zone de cache sur l’ordinateur client, dont il se sert pour stocker les copies locales des ressources. Vous pouvez choisir l’emplacement et la taille de ce cache dans la fenêtre Preferences du client. catalogue Le catalogue est un ensemble de ressources gérées par Final Cut Server. client L’interaction entre l’utilisateur et le catalogue Final Cut Server se fait à l’aide d’un client Final Cut Server. Les clients Final Cut Server sont des applications Java pouvant être exécutées sur les ordinateurs fonctionnant sous le système d’exploitation Mac OS X, Windows XP ou Windows Vista. données préparées Dans Final Cut Server, vous pouvez préparer des fichiers de données que vous utiliserez ultérieurement dans un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous sélectionnez un ou plusieurs fichiers de données, puis choisissez « Prepare for Disconnected Use », des copies d’alias des fichiers placés dans le cache sont créées à l’emplacement spécifié. Par la suite, lorsque votre ordinateur se retrouve déconnecté de Final Cut Server, vous pouvez utiliser les fichiers de données préparés pour créer un nouveau projet Final Cut Pro.168 Glossaire Edit Proxy Lors du téléchargement, un fichier Edit Proxy peut être créé pour les fichiers vidéo téléchargés sur Final Cut Server dans le cadre d’un projet Final Cut Pro. Les fichiers Edit Proxy sont utilisés lors de l’extraction d’un projet Final Cut Pro. Notez que les fichiers Edit Proxy ne sont pas créés automatiquement ; l’administrateur Final Cut Server doit d’abord activer la fonction Edit Proxy pour pouvoir générer ce type de fichier. Consultez proxy. edit-in-place Généralement, lorsque vous souhaitez utiliser une ressource du catalogue Final Cut Server sur un ordinateur client, celui-ci doit disposer d’une copie locale de la ressource. Il existe toutefois une exception, lorsque le périphérique qui contient la ressource est configuré comme périphérique « edit-in-place » et qu’il est monté en tant que volume sur l’ordinateur client. L’exemple le plus courant de cette situation est le système Xsan, qui prend en charge une bande passante de données suffisamment élevée pour pouvoir transférer les données vidéo en temps réel. Consultez Xsan. élément Les ressources de projet Final Cut Pro contiennent une liste de ressources média qui sont reliées, ou associées, au fichier de projet Final Cut Pro. Les éléments de projet Final Cut Pro peuvent inclure les fichiers de données et les séquences Final Cut Pro. ensemble de métadonnées Final Cut Server organise les métadonnées en ensembles. Ces ensembles contiennent des groupes de métadonnées, qui eux-mêmes contiennent des trames de métadonnées. fichier d’alias Un fichier d’alias est un petit fichier qui représente un autre fichier. Dans Final Cut Server, vous pouvez préparer des fichiers de données que vous utiliserez ultérieurement dans un nouveau projet Final Cut Pro. Lorsque vous sélectionnez un ou plusieurs fichiers de données et choisissez « Prepare for Disconnected Use », des copies d’alias des fichiers placés dans le cache sont créées à l’emplacement spécifié. fichier géré Lorsque vous extrayez une ressource, Final Cut Server crée une copie gérée du fichier. Ce fichier géré peut être modifié, puis réintégré pour mettre à jour la ressource d’origine. Consultez fichier non géré. fichier non géré Lorsque vous copiez ou exportez un fichier, Final Cut Server crée une copie non gérée de ce fichier. Ce fichier non géré peut être modifié, puis réintégré pour mettre à jour la ressource d’origine. Si vous souhaitez effectuer le suivi d’un fichier non géré dans Final Cut Server, vous devez d’abord le télécharger et créer une nouvelle ressource. Consultez fichier géré. métadonnées Les métadonnées sont des informations relatives à un fichier. Dans Final Cut Server, les métadonnées servent à décrire le fichier de représentation principale de la ressource, ainsi que la ressource elle-même. périphérique Les périphériques sont des emplacements de stockage. Il peut s’agir de dossiers sur un volume local de serveur, de volumes en réseau ou encore de dossiers de volume Xsan.Glossaire 169 production Pour faciliter l’organisation des ressources dans votre catalogue Final Cut Server, vous pouvez créer des productions. Chaque production peut contenir une ou plusieurs ressources. En outre, une ressource peut appartenir à plusieurs productions. Par exemple, vous pouvez créer une production contenant tous les fichiers d’un client et une autre contenant uniquement les fichiers de ce client utilisés dans le cadre d’un épisode ou d’une publicité spécifique. projet Dans la création d’un projet, plusieurs applications Final Cut Studio utilisent des fichiers de projet, qui eux-mêmes utilisent un ou plusieurs fichiers de données associés. Final Cut Server assure le suivi des fichiers de projet à l’aide de ressources de projet. proxy Les images et les fichiers vidéo peuvent être très volumineux, ce qui rend leur manipulation difficile. Final Cut Server crée automatiquement des fichiers proxy lors du processus d’analyse, lorsque vous ajoutez des ressources à son catalogue. Ces fichiers proxy peuvent être utilisés à la place des véritables fichiers, dans les opérations de modification et de révision. Consultez proxy de plan, Edit Proxy, affiche, vignette. Proxy de plan Lors du téléchargement, Final Cut Server crée automatiquement un fichier de proxy de plan basse résolution pour les ressources vidéo. Le proxy de plan est utilisé à la place du véritable fichier vidéo, lors de la visualisation de la ressource dans Final Cut Server. Consultez proxy. réglages de transcodage Final Cut Server utilise les réglages de transcodage pour convertir une ressource média, en passant de son codec actuel à un autre. La plupart du temps, vous utilisez les réglages de transcodage pour convertir une ressource en une autre, plus petite et plus facile à lire. Les réglages de transcodage pour les ressources vidéo et audio proviennent de Compressor (installé sur le serveur). Les réglages de transcodage pour les images sont internes à Final Cut Server. représentation principale Fichier de données original téléchargé dans Final Cut Server. ressource Final Cut Server crée une ressource pour chaque fichier de données ou de projet téléchargé. Une ressource contient le fichier de représentation principale (fichier téléchargé) et, parfois, un ou plusieurs fichiers de proxy. ressource regroupée Dans Final Cut Server, vous pouvez télécharger un dossier de fichiers sous forme de ressource regroupée. Cette ressource regroupée contient tous les fichiers du dossier, ainsi que les fichiers auxquels il est impossible d’accéder depuis Final Cut Server. Les ressources regroupées servent au suivi des ressources de projet Soundtrack Pro, Motion et DVD Studio Pro, ainsi que des fichiers de données associés. tâches Terme désignant toute action exécutée par Final Cut Server sur une ressource. Ces actions incluent le téléchargement, la copie et le transcodage d’une ressource.170 Glossaire transcodage L’opération de transcodage permet de convertir une ressource média en passant d’un codec à un autre. Final Cut Server utilise les codecs vidéo et audio fournis par Compressor. Consultez réglages de transcodage. version Final Cut Server peut être configuré de manière à conserver les versions précédentes d’une sélection de ressources, ce qui rend possible la restauration d’une version anté- rieure, si nécessaire. Si vous extrayez une ressource à partir du catalogue Final Cut Server, puis la modifiez et la réintégrez, Final Cut Server copie tout d’abord la version actuelle sur le périphérique où elle se situe, puis copie la nouvelle version à l’endroit où la version actuelle se trouvait. vignette Dans la fenêtre principale de Final Cut Server, vous pouvez afficher les ressources ou les productions dans une vue Liste ou Vignette. Dans la vue Vignette, chaque ressource est représentée par une image miniature. Cette image provient du fichier proxy de vignette de la ressource (fichier proxy JPEG généré à partir du fichier de représentation principale de la ressource média, lors du téléchargement). Consultez proxy. Xsan Un réseau de stockage (SAN) Xsan Apple est un périphérique qui offre un accès rapide aux fichiers de données. Les périphériques Xsan prennent en charge la fonction edit-in-place lorsque vous vous connectez via un réseau Fibre Channel. Consultez edit-in-place. 171 Index Index A affichage des ressources 89 affiche 35 aide, utilisation à l’écran 9 annotations ajout 99 à propos 99–102 fenêtre 26 remplacement du texte 101 suppression 102 archivage des ressources 162 Assets, sous-fenêtre configuration de l’affichage 19 icônes 20 introduction 17 assistance AppleCare 11 automatisations 167 C cache 108 ajout d’une ressource 110 à propos 109–111 expiré 111 client. Consultez client Final Cut Server client Final Cut Server installation 15 tableau des actions 84 clients, à propos 7 courrier électronique, Review and Approve, fonction 152–158 D déconnexion de Final Cut Server projets Final Cut Pro 130–133 ressources média 113–116 déverrouillage des ressources 94–98 dossiers téléchargement du contenu en tant que ressources 44 téléchargement en tant que ressources regroupées 44 Downloads & Uploads, fenêtre introduction 27 duplication d’une ressource 103 E edit-in-place 104, 168 mise en cache 109 projets Final Cut Pro et 123 elements sous-fenêtre Elements 40 éléments à propos 40 ensembles de métadonnées présentation 32 exportation groupe Final Cut Studio 161 projet et ressources Final Cut Pro 133, 161 projet et ressources Final Cut Studio 162 projets Final Cut Studio 143–145 ressources finales et projets 159 ressources média 117, 160 extraction et réintégration 111–113 projets Final Cut Pro 124–129 ressources 111–113 F fenêtre d’information production 25 projet Final Cut Pro 24 projet Final Cut Studio 24 ressource 23 fenêtre d’information de la ressource Action, menu local 58 détails 85–88 fenêtre d’information 88 ouverture 58 sous-fenêtre Assets 86 sous-fenêtre Locks 87 sous-fenêtre Metadata 86, 87, 88 sous-fenêtre Review & Approve 88 sous-fenêtre Versions 87 fenêtre d’information du projet Final Cut Pro à propos 89 sous-fenêtre Elements 40172 Index fenêtre Downloads & Uploads effacement 105 ouverture 105 utilisation 105 fenêtre Link Upload 47 fenêtre Multiple Link Upload 50 fenêtre Multiple Upload 37 fenêtre Preferences ouverture 107 préférences de cache 108 préférences de recherche 107 utilisation 107–108 fenêtre Search All Jobs utilisation 80–81, 105 fenêtre Search Devices à propos de son contenu 78 astuces de recherche 79 utilisation 78–79 fenêtre Upload 37 fichier géré 168 fichier non géré 168 fichier proxy de plan 35 fichiers d’alias 114, 168 fichiers de données préparés 167 fichiers du proxy de modification extraction de projets Final Cut Pro 124 fichiers Edit Proxy à propos 168 extraction d’un projet Final Cut Pro 39 fichiers proxy 34, 169 affiche 35 Edit Proxy 39 proxy de plan 35 vignette 35 Final Cut Pro Check In, fenêtre 128 Check Out, fenêtre 125 utilisation avec Final Cut Server 121–122 Final Cut Pro, projets exportation 133, 161 Final Cut Server aide 9 documentation imprimée 9 edit-in-place 104 flux de travaux 14 installation du client 15 interface utilisateur 15–30 manuels de l’utilisateur à l’écran 9 ordinateur dont l’activité est suspendue 34 préférences 107–108 présentation 7–8 sites web 10 utilisation avec Final Cut Pro 121–122 vue d’ensemble des opérations 8 vue d’ensemble du catalogue 53–59 G Gestionnaire de données 127 groupes projets Final Cut Studio, exportation 161 I interface utilisateur fenêtre Annotations, introduction 26 fenêtre Downloads & Uploads, introduction 27 fenêtre Preferences, introduction 29 fenêtre principale 15 fenêtres d’information 23–25 fenêtre Search All Jobs, introduction 27 fenêtre Search Devices, introduction 28 icônes de ressource 20 introduction 15–30 introduction aux menus contextuels 30 K Keep Media with Project, case à cocher 131 M Menu local Action 58 menus contextuels introduction 30 versions 93 métadonnées affichage 65 à propos 65 fichier et ressource 64 métadonnées d’état 75, 147–149 métadonnées d’état, application 150 modification sur des ressources 77 présentation 32 utilisation 64–66 P périphériques edit-in-place 104 Library 38 Media 38 Preferences, fenêtre emplacement du fichier d’alias, réglage 114 introduction 29 présentation par liste 20 productions affichage 61 ajout de ressources 62 ajout de ressources durant un téléchargement 62 création 60 métadonnées d’état 75 métadonnées d’état, application 150 métadonnées d’état, utilisation pour la recherche 151 organisation des ressources 59–64Index 173 retrait de ressources 63 suppression 64 téléchargement de projets Final Cut Studio vers 49 Productions, sous-fenêtre configuration de l’affichage 19 icônes 20 introduction 18 projets DVD Studio Pro à propos des fichiers .par 46 reconnexion de fichiers de données 141 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 projets Final Cut Pro à propos 120 conservation des données du projet 126, 131 création à partir de ressources préparées pour une utilisation hors connexion 115 edit-in-place 123 éléments 40 extraction 124–129 extraction sur un disque externe 132 extraction sur un ordinateur portable déconnecté 131 fichiers du proxy de modification 124 Gestionnaire de données, utilisation 127 intégration et extraction de Final Cut Server 123 modification d’un projet extrait 126 problèmes connus 121 réintégration 127 résolution de problèmes de données offline 122 suppression de Final Cut Server 165 téléchargement 39–43 utilisation sans connexion à Final Cut Server 130– 133 versions 123, 129 projets Final Cut Studio à propos de la modification 135 exportation 143–145 exportation des ressources 162 exportation en groupes 161 extraction avec des données reliées 139 modification dans l’application d’origine 140 réintégration des fichiers de données reliées 142 réintégration et extraction en tant que fichiers individuels 138–143 réintégration et extraction en tant que ressources regroupées 136 téléchargement 43–51 téléchargement vers des productions 49 projets Motion reconnexion de fichiers de données 140 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 projets Soundtrack Pro reconnexion de fichiers de données 140 téléchargement d’un dossier avec des ressources 43 Q QuickTime métadonnées 38 séquences de référence 34 R raccourcis clavier, à propos 30 recherche affichage des résultats 74 avancée 69–71 introduction 21 pages de résultats 74 préférences 107 simple 66–68 Smart Search 72–73, 152 utilisation de la fenêtre Search All Jobs 80–81 utilisation de la fenêtre Search Devices 78–79 utilisation de métadonnées d’état 151 réintégration et extraction projets Final Cut Studio en tant que fichiers individuels 138–143 ressources regroupées de projet Final Cut Studio 136 représentation principale 34 réseau de stockage (SAN) et mise en cache 109 ressources activation du contrôle de versions 92 affichage 89 ajout au cache 110 ajout à une production durant un téléchargement 62 ajout d’annotations 99 archivage 162 disque externe 113 duplication 103 exportation 117 extensions de fichiers 33 extraction 92 fichiers d’alias 114 fichiers pouvant être téléchargés 32 fichiers proxy 34 métadonnées 64 métadonnées d’état 75 métadonnées d’état, application 150 métadonnées d’état, utilisation pour la recherche 151 mise en cache 109–111 modification des métadonnées 77 organisation à l’aide de productions 59–64 préparation pour une utilisation hors connexion 113–116 présentation 31174 Power Mac G5 Guide de l’utilisateur Inclut les informations de configuration, d’extension et de dépannage pour votre ordinateur Power Mac G5?Apple Computer Inc. © 2004 Apple Computer Inc. Tous droits réservés. Ce manuel est protégé par la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique, complétée par la loi du 3 juillet 1985 et par toutes les conventions internationales applicables aux droits d’auteurs. En vertu de ces lois et conventions, aucune reproduction totale ni partielle de ce manuel n’est autorisée, sauf consentement écrit préalable d’Apple. Le logo Apple est une marque d’Apple Computer Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale. Tout a été mis en œuvre pour que les informations présentées dans ce manuel soient exactes. Apple n’est pas responsable des erreurs de reproduction ou d’impression. Apple 1 Infinite Loop Cupertino, CA 95014-2084 408-996-1010 www.apple.com Apple, le logo Apple, AirPort, Apple Store, AppleShare, AppleTalk, DVD Studio Pro, Final Cut Pro, FireWire, iCal, iMovie, iTunes, Mac, Mac OS, Macintosh, Power Mac, Power Macintosh, QuickTime et Sherlock sont des marques d’Apple Computer Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. Finder, le logo FireWire, iDVD, iPhoto, iPod, Safari et SuperDrive sont des marques d’Apple Computer, Inc. AppleCare est une marque de service d’Apple Computer, Inc., déposée aux États-Unis et dans d’autres pays. .Mac est une marque de service d’Apple Computer, Inc. ENERGY STAR est une marque déposée aux États-Unis. PowerPC et le logo PowerPC sont des marques d’International Business Machines Corporation, utilisées sous licence. La marque et les logos Bluetooth sont la propriété de Bluetooth SIG, Inc. et sont utilisés sous licence par Apple Computer, Inc. Ce produit inclut le logiciel développé par l’Université de Californie, Berkeley et ses collaborateurs. Les autres noms de produits et de sociétés sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Les produits commercialisés par des entreprises tierces ne sont mentionnés que pour information, sans aucune intention de préconisation ni de recommandation. Apple décline toute responsabilité quant à l’utilisation et au fonctionnement de ces produits. Publié simultanément aux États-Unis et au Canada. 3 1 Table des matières Chapitre 1 5 Installation 5 Positionnement de l’ordinateur et du moniteur 6 Branchement de l’ordinateur 10 Utilisation d’un clavier d’une souris sans fil 10 En cas de problème 10 Réglage de votre moniteur 11 Et ensuite ? 12 Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler 14 Familiarisation avec votre ordinateur 16 Ports et connecteurs : extension des capacités de votre ordinateur 18 Intérieur de votre Power Mac G5 : options d’extension interne de votre ordinateur Chapitre 2 21 Utilisation de votre ordinateur 22 Utilisation de votre clavier Apple 23 Utilisation de votre souris Apple Mouse 23 Branchement d’un second moniteur 24 Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo 26 Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB) 28 Utilisation de FireWire 30 Utilisation des périphériques audio 32 Utilisation de appareils Bluetooth 34 Utilisation de votre lecteur optique 36 Utilisation de votre modem 37 Connexion à un réseau Ethernet 39 Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort 41 Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie 42 Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh Chapitre 3 43 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 44 Ouverture de l’ordinateur 49 Installation de mémoire 56 Installation d’unités de stockage internes4 Table des matières 64 Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP 69 Installation d’une carte AirPort Extreme 70 Remplacement de la pile Chapitre 4 73 Dépannage 75 Problèmes de logiciels 76 Problèmes de moniteur 77 Utilisation de Apple Hardware Test 78 Installation de logiciels sur votre ordinateur 80 Optimisation des performances Ethernet 80 Localisation du numéro de série de votre produit Annexe A 81 Caractéristiques Annexe B 87 Environnement de travail, sécurité et entretien 87 Consignes de sécurité importantes 90 Entretien général 91 Informations importantes sur l’organisation de l’espace de travail et la santé Annexe C 93 Connexion à Internet 95 Collecte des informations nécessaires 96 Saisie de vos informations 97 Modem téléphonique avec connexions PPP (Point-To-Point Protocol) 99 Connexions à Internet par ligne DSL, modem câble ou réseau LAN 105 Connexion sans fil AirPort Extreme 108 Dépannage de votre connexion 111 Communications Regulation Information1 5 1 Installation Félicitations pour l’acquisition de votre nouvel ordinateur Power Mac G5 à hautes performances. Ce chapitre contient des instructions pour l’installation de l’ordinateur et du moniteur. Votre Power Mac G5 est doté de la dernière technologie informatique, notamment d’un processeur 64 bits évolué, de la mémoire rapide, d’une carte graphique AGP 8X Pro pour des effets visuels impressionnants et d’un stockage interne Serial ATA, le tout réuni dans un châssis en aluminium anodisé avec accès facile aux éléments internes. Positionnement de l’ordinateur et du moniteur Soulevez l’ordinateur par ses deux poignées en utilisant des techniques de levage adaptées. Si votre moniteur est lourd, veillez à utiliser également des techniques de levage correctes lorsque vous le mettez en place. Placez le moniteur et l’écran de sorte que : • ils reposent sur une surface plane et robuste ; • les fiches des câbles d’alimentation ne soient coincées ni contre un mur ni contre tout autre objet ; • rien n’obstrue la circulation d’air devant, derrière ou au-dessous du moniteur ou de l’ordinateur ; • le plateau du lecteur optique dispose d’assez d’espace pour s’ouvrir. Avertissement : Apple vous recommande d’utiliser votre Power Mac G5 en position verticale avec le panneau latéral placé correctement. L’ordinateur ne fonctionne pas correctement lorsqu’il est placé sur le côté ou lorsque le panneau latéral n’est pas en place.6 Chapitre 1 Installation Le seul moyen de couper totalement l’alimentation de votre ordinateur et de votre moniteur consiste à débrancher leur fiche de la source d’alimentation électrique. Assurez-vous que les câbles d’alimentation de votre ordinateur et de votre moniteur soient facilement accessibles, pour pouvoir débrancher l’ordinateur ou le moniteur en cas de besoin. Branchement de l’ordinateur 1 Enlevez tout film protecteur à l’intérieur du panneau latéral. Vous trouverez des instructions pour ouvrir le panneau latéral dans la section “Ouverture de l’ordinateur” à la page 44. 2 Enfoncez le câble d’alimentation fermement et complètement dans la prise encastrée au dos de l’ordinateur et branchez l’autre extrémité dans une prise de courant ou multiprise avec mise à la terre. Fiche du câble d’alimentation Prise du câble d’alimentationChapitre 1 Installation 7 3 Connectez les câbles du moniteur comme illustré ci-dessous : Important : en fonction de votre moniteur, vous devrez connecter un seul ou plusieurs câbles. Vérifiez les instructions fournies avec le moniteur pour d’autres informations sur sa configuration. La carte d’affichage à l’intérieur de votre ordinateur est dotée des ports suivants : • Un port de connecteur ADC (Apple Display Connector) pour connecter des moniteurs Apple à écran plat ; • Un port DVI (Digital Visual Interface) pour connecter des écrans numériques pourvus de connecteurs VI. • Pour connecter un moniteur VGA, utilisez un adaptateur DVI vers VGA (fourni avec votre ordinateur) afin de pouvoir connecter le moniteur au port DVI. • Pour connecter un deuxième moniteur ADC, utilisez un adaptateur DVI-ADC (non inclus) pour relier le moniteur au port DVI. • Pour connecter une télévision, un magnétoscope ou un autre appareil vidéo, utilisez un adaptateur DVI vers Vidéo (non inclus) pour relier l’appareil au port DVI. Pour plus d’informations sur la connexion d’un second moniteur, consultez les instructions du le chapitre 2, “Utilisation de votre ordinateur”. Ports d’écran Ports USB Câble de l’écran Port de moniteur DVI Port de moniteur ADC8 Chapitre 1 Installation 4 Pour accéder à Internet ou à un réseau, connectez votre ordinateur à un modem DSL ou câble, branchez votre modem à une ligne téléphonique analogique, ou connectezvous à un réseau Ethernet. Port modem Port EthernetChapitre 1 Installation 9 5 Connectez le câble du clavier à l’un des ports USB ( ) situés sur l’ordinateur ou sur le moniteur. Branchez le câble de la souris sur l’un des ports USB du clavier. Remarque : si le câble du clavier n’est pas assez long pour atteindre un port USB de votre ordinateur, employez le câble d’extension clavier fourni avec votre ordinateur. 6 Allumez votre ordinateur en appuyant sur le bouton d’alimentation (®) en façade. Avec certains moniteurs Apple, vous pouvez également allumer l’ordinateur à l’aide du bouton d’alimentation du moniteur. Si votre moniteur doit être allumé séparément, faites-le en appuyant sur son bouton d’alimentation. Clavier Souris Branchez la souris sur l'un des ports USB à l'arrière du clavier. Si vous voyez des bouts de film plastique à l'intérieur du panneau latéral (utilisés comme protection lors du transport), ouvrez le panneau latéral et enlevez-les. Câble d’extension clavier Apple Keyboard10 Chapitre 1 Installation Utilisation d’un clavier d’une souris sans fil Si vous avez fait l’acquisition d’un clavier Apple Wireless Keyboard et d’une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5, consultez les instructions fournies avec ces périphériques pour les configurer avec votre ordinateur. En cas de problème Si rien n’apparaît à l’écran après quelques instants ou si vous pensez que votre ordinateur n’a pas démarré correctement, effectuez les vérifications suivantes afin de tenter d’identifier la cause du problème : • L’ordinateur est-il connecté à une source d’alimentation ? S’il est connecté à une multiprise munie d’un interrupteur, est-elle allumée ? • Le câble d’alimentation est-il branché sur la prise située à l’arrière de l’ordinateur et correctement enclenché ? • Les câbles du clavier et du moniteur sont-ils correctement connectés ? • Le moniteur est-il allumé ? Les contrôles de luminosité et de contraste du moniteur sont-ils correctement réglés ? Si votre moniteur est muni de tels contrôles, réglez-les. • Redémarrez votre ordinateur. Appuyez sur le bouton de mise en marche de l’ordinateur et maintenez-le enfoncé pendant environ 5 secondes jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne. Appuyez à nouveau sur ce bouton pour allumer l’ordinateur. • Si un point d’interrogation clignote à l’écran ou que le voyant d’état émet une série de clignotements lorsque vous allumez l’ordinateur, consultez le le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73. Réglage de votre moniteur Pour ajuster les réglages de votre moniteur, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Moniteurs. Pour plus de détails sur le dépannage de votre moniteur, consultez la section “Problèmes de moniteur” à la page 76. Pour plus de détails sur l’entretien de votre moniteur, consultez la section “Entretien de votre moniteur” à la page 90. L’Aide Mac OS contient des informations supplémentaires sur l’utilisation de votre moniteur. Chapitre 1 Installation 11 Et ensuite ? Vous avez à présent accompli toutes les tâches nécessaires pour rendre votre Power Mac G5 opérationnel. la première fois que vous démarrez votre ordinateur, l’Assistant réglages se met en route. L’Assistant réglages vous aide à saisir les informations relatives à Internet et à votre courrier électronique ainsi qu’à configurer votre compte sur votre ordinateur. Si vous possédez déjà un autre ordinateur Mac, l’Assistant réglages peut également vous aider à transférer des fichiers, des applications et d’autres informations de votre ancien Mac vers votre nouveauPower Mac G5. Transfert d’informations vers votre Power Mac G5 Vous pouvez utiliser l’Assistant réglages pour transférer automatiquement des informations d’un autre Mac vers votre nouveau Power Mac G5. Pour transférer des informations, assurez-vous des points suivants : • Vous devez disposer d’un câble FireWire 6 broches vers 6 broches. • L’autre ordinateur Mac dont vous disposez doit Mac OS X 10.1 ou ultérieur installé. • Votre autre ordinateur Mac doit disposer d’un port FireWire intégré et prendre en charge le mode disque FireWire. L’Assistant réglages vous guide tout au long du processus de transfert d’informations ; il vous suffit de suivre les instructions à l’écran. Le transfert d’informations vers votre Power Mac G5 n’affecte pas les informations se trouvant sur votre autre Mac. Vous pouvez transférer : • les comptes d’utilisateur, y compris les préférences et le courrier électronique ; • les réglages de réseau, pour que votre nouvel ordinateur soit automatiquement configuré avec les mêmes réglages de réseau que votre autre Mac ; • les applications*, pour que toutes les applications que vous utilisiez sur votre autre ordinateur Mac soient désormais sur votre nouveau Power Mac G5 ; • les fichiers et dossiers qui se trouvent sur votre disque dur et sur vos partitions. Cela vous permet d’accéder facilement aux fichiers et dossiers que vous utilisiez sur votre ancien Mac. *Il est possible que vous ayez à réinstaller des applications que vous transférez. Si vous n’utilisez pas l’Assistant réglages pour transférer des informations lorsque vous démarrez l’ordinateur pour la première fois, vous pouvez le faire plus tard. Allez dans le dossier Applications, ouvrez Utilitaires et double-cliquez sur “Assistant réglages”.12 Chapitre 1 Installation Configuration de votre Power Mac G5 pour Internet Si vous n’avez pas transféré les informations concernant le compte d’utilisateur et les réglages de réseau, l’Assistant réglages vous guide tout au long de la configuration de votre ordinateur et vous assiste en vue de la connexion à Internet. Pour les particuliers, l’accès à Internet requiert généralement l’ouverture d’un compte auprès d’un fournisseur d’accès à Internet (FAI) (payant dans certains cas). • Si vous ne disposez d’aucun compte Internet, l’assistant vous facilitera son obtention. • Si vous disposez déjà d’un compte Internet, consultez l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93 pour savoir quelles sont les informations à saisir. Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler Lorsque vous avez terminé de travailler avec votre Power Mac G5, suspendez l’activité de votre ordinateur ou éteignez-le. Suspension de l’activité de votre Power Mac G5 Cette option convient si vous n’utilisez pas votre Power Mac G5 pendant une période limitée. Lorsque l’ordinateur est en mode de suspension d’activité, son écran est noir. Vous pouvez le réactiver rapidement sans passer par la procédure de démarrage. Pour suspendre rapidement l’activité de votre ordinateur, sélectionnez l’une des méthodes suivantes : • Choisissez menu Pomme (K) > Suspendre l’activité. • Appuyez sur le bouton d’alimentation. Pour remettre votre ordinateur en activité : m Appuyez sur n’importe quelle touche du clavier. Pour en savoir plus sur la suspension d’activité, consultez la section “Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie” à la page 41. Chapitre 1 Installation 13 Éteindre votre Power Mac G5 Cette option est préférable si vous ne comptez pas utiliser votre Power Mac G5 pendant un jour ou deux. Pour éteindre votre ordinateur : m Choisissez menu Pomme (K) > Éteindre. Avertissement : n’éteignez jamais votre ordinateur via l’interrupteur d’une multiprise ou en débranchant sa fiche d’alimentation, sauf si vous ne parvenez pas à l’éteindre d’une autre manière. Toute extinction incorrecte de l’ordinateur risque d’endommager vos fichiers ou logiciels système. Avertissement : éteignez votre Power Mac G5 avant de le déplacer. Tout déplacement de votre ordinateur lorsque le disque dur est en train de tourner risque d’endommager ce dernier et d’entraîner une perte de données ou l’impossibilité de démarrer à partir du disque dur.14 Chapitre 1 Installation Familiarisation avec votre ordinateur Lecteur optique Prise pour casque d'écoute f ®Bouton d'alimentation Témoin d'alimentation Port USB 2.0 Port FireWire 400Chapitre 1 Installation 15 Lecteur optique Votre ordinateur possède une unité combinée ou Combo (DVD-ROM/CD-RW), ou un SuperDrive (DVD-R/CD-RW). Ces deux unités peuvent lire les disques DVD, les films DVD, les CD-ROM, les CD photos, les CD de musique, les disques audio standard et d’autres types de supports. Ils peuvent tous deux graver de la musique, des documents et d’autres types de fichiers numériques sur des disques CD-R et CD-RW vierges. Le graveur SuperDrive peut également enregistrer sur des disques DVD-R vierges. Pour ouvrir le lecteur optique, appuyez sur la touche d’éjection ( ) située sur votre clavier Apple. Voyant d’état Une lumière blanche indique que l’ordinateur est en activité, une lumière clignotante indique que l’ordinateur est en suspension d’activité. ® Bouton d’alimentation Appuyez sur ce bouton pour allumer votre Power Mac G5, suspendre son activité ou la lui faire reprendre. Pour redémarrer votre ordinateur, maintenez ce bouton enfoncé pendant environ 5 secondes jusqu’à ce que l’ordinateur s’éteigne, puis appuyez dessus une nouvelle fois pour allumer l’ordinateur. Avec certains moniteurs Apple, vous pouvez également toucher ou enfoncer le bouton d’alimentation du moniteur pour allumer l’ordinateur ou suspendre son activité. Port FireWire 400 Connectez votre Macintosh à des périphériques FireWire tels que l’iPod, des caméras vidéo numériques, des scanners et des disques durs. FireWire permet un transfert de données grande vitesse à tous ces périphériques. Le port FireWire 400 supporte des vitesses de transfert de 100, 200 et 400 mégabits par seconde (Mbps). f Prise pour casque d’écoute Connectez des écouteurs à votre Macintosh via la prise pour écouteurs. Lorsqu’une prise est insérée dans la prise pour écouteurs, le haut-parleur interne est désactivé. Port USB 2.0 Connectez votre Macintosh à des périphériques USB tels que claviers, souris, imprimantes, scanners, haut-parleurs, microphones et concentrateurs. Il est également possible que votre écran soit doté de ports USB.16 Chapitre 1 Installation Ports et connecteurs : extension des capacités de votre ordinateur Loquet Capots d’accès aux logements d’extension PCI Port de moniteur DVI Port d’antenne AirPort Port d’antenne Bluetooth Port de modem interne (sur certains modèles) Port optique de sortie audio numérique Port optique d’entrée audio numérique Prise d'alimentation Port de moniteur ADC Ports USB 2.0 (2) Port FireWire 400 W - v Port FireWire 800 G Port Ethernet Port de sortie audio Port d’entrée audioChapitre 1 Installation 17 s Ç Loquet Soulevez le loquet pour ouvrir le panneau latéral et accéder aux éléments internes de votre Power Mac G5. Il est aussi possible de placer un verrou sur ce loquet pour empêcher l’accès aux éléments internes. Port de moniteur DVI Branchez un moniteur qui utilise un connecteur Digital Visual Interface (DVI). Vous pouvez également utiliser l’adaptateur DVI-VGA, fourni avec l’ordinateur, afin de connecter ce dernier aux moniteurs dotés d’un connecteur VGA. Port d’antenne Airport Extreme Branchez l’antenne AirPort Extreme sur ce port si une carte optionnelle AirPort Extreme est installée dans votre Macintosh. Port d’antenne Bluetooth Si votre ordinateur est doté d’un module Bluetooth optionnel, branchez votre antenne Bluetooth® . Ports USB 2.0 Connectez votre Macintosh à des périphériques USB tels que claviers, souris, imprimantes, scanners, haut-parleurs, microphones et concentrateurs USB. Votre clavier Apple et votre moniteur peuvent également être équipés de ports USB. Ports FireWire 400 et 800 Le port FireWire 400 supporte des vitesses de transfert de 100, 200 et 400 Mbps. Le port FireWire 800 supporte des vitesses de transfert de 100, 200, 400 et 800 Mbps. Prise d’alimentation Branchez-y le câble d’alimentation de l’ordinateur. Capots d’accès aux logements d’extension PCI (3) Étendez les capacités de votre Macintosh en installant jusqu’à 3 cartes PCI (Peripheral Component Interconnect) dans les logements couverts numérotés 2, 3 et 4. Port de moniteur ADC Branchez un moniteur équipé d’un connecteur Apple Display Connector (ADC). Port optique de sortie audio numérique Reliez votre Macintosh à un récepteur ou à d’autres périphériques audio numériques. Port optique d’entrée audio numérique Reliez votre Macintosh à des périphériques audio numériques, tels que lecteurs CD et minidisque. - Port analogique de sortie audio Il permet de connecter des équipements MP3, CD et autres matériels audio à votre Macintosh. v Port analogique d’entrée audio Il permet de connecter des microphones et autres matériels audio à alimentation externe à votre Macintosh. G Port Ethernet paire torsadée 10/100/1000 Connectez votre Macintosh à un réseau Ethernet grande vitesse pour accéder à Internet ou à des ressources du réseau tels que des imprimantes ou des serveurs et partager des informations à travers le réseau. W Port de modem interne Connectez à une ligne téléphonique ordinaire si votre Macintosh est doté d’un modem interne 56K V.92 optionnel.18 Chapitre 1 Installation Intérieur de votre Power Mac G5 : options d’extension interne de votre ordinateur Baie de disque dur inférieure Lecteur optique Baie de disque dur supérieure Logement 1 : logement AGP 8X Pro (graphics card installed) Logements SDRAM DDR (4 ou 8 logements, selon le modèle) Logements 2–4 : logements PCI ou PCI-X (selon le modèle) Pile Connecteur de carte AirPort ExtremeChapitre 1 Installation 19 Lecteur optique Votre ordinateur possède soit un lecteur Combo (DVD-ROM/CD-RW) soit un lecteur-graveur SuperDrive (DVD-R/CD-RW). Pour plus d’informations sur le lecteur optique, voir “Utilisation de votre lecteur optique” à la page 34. Pile Votre ordinateur utilise une pile qu’il n’est nécessaire de remplacer que très rarement. Si votre ordinateur a des problèmes au démarrage ou que la date et l’heure du système sont souvent incorrectes, c’est qu’il est peut-être souhaitable que vous remplaciez la pile. Pour plus d’informations, consultez la section “Remplacement de la pile” à la page 70. Connecteur de la carte AirPort Extreme Connectez la carte AirPort Extreme, qui permet à votre ordinateur de communiquer avec un réseau sans fil. Pour en savoir plus, reportez-vous à la “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69. Logements de mémoire SDRAM DDR Augmentez la mémoire de votre ordinateur jusqu’à 4 ou 8 giga-octets (Go), selon votre modèle d’ordinateur. L’ajout se fait par insertion de paires de modules DIMM DDR SDRAM dans les logements mémoire. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation de mémoire” à la page 49. Baies de disque dur Votre ordinateur est fourni avec un disque dur, installé dans la baie de disque dur supérieure. Vous pouvez installer un disque dur supplémentaire dans la baie de disque dur inférieure. Votre ordinateur accepte jusqu’à deux disques Serial ATA. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation d’unités de stockage internes” à la page 56. Logements PCI ou PCI-X Selon le modèle, votre ordinateur dispose de logements d’extension PCI ou PCI-X, avec un total de trois logements. Vous pouvez installer des cartes PCI dans les logements 2 à 4 pour étendre les possibilités de votre ordinateur. Pour plus d’informations, consultez la section “Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP” à la page 64. Logement de carte AGP 8X Pro Connectez votre moniteur à la carte insérée dans le logement AGP 8X Pro (advanced graphics port), qui fournit la puissance nécessaire au traitement rapide des graphiques. Vous pouvez aussi connecter un moniteur muni d’un connecteur de moniteur Apple (ADC) ou d’un connecteur d’interface visuelle numérique (DVI). 20 Chapitre 1 Installation Informations supplémentaires Pour obtenir davantage d’informations, consultez les sections suivantes : Pour en savoir plus sur... Consultez la section... L’extinction ou la suspension d’activité de votre ordinateur “Procédure à suivre lorsque vous avez fini de travailler” à la page 12. Utilisation d’une caractéristique matérielle spécifique de votre Power Mac G5 le chapitre 2, “Utilisation de votre ordinateur”, à la page 21. Installation de disques durs, de lecteurs, de mémoire et de cartes supplémentaires ou remplacement de la pile le chapitre 3, “Interventions à l’intérieur de l’ordinateur”, à la page 43. Que faire en cas de problème vous empêchant d’utiliser votre ordinateur le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73. Installation de la gestion de Classic pour utiliser les applications Mac OS 9 avec votre ordinateur le chapitre 4, “Dépannage”, à la page 73 Connexion de votre ordinateur à Internet l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93.2 21 2 Utilisation de votre ordinateur Ce chapitre fournit des instructions concernant l’utilisation des fonctions importantes de votre ordinateur Power Mac G5, notamment le clavier, la souris, les ports FireWire, USB, audio, la technologie sans fil Bluetooth et la mise en réseau. Ce chapitre fournit des explications sur les sujets suivants : • “Utilisation de votre clavier Apple” à la page 22 • “Utilisation de votre souris Apple Mouse” à la page 23 • “Branchement d’un second moniteur” à la page 23 • “Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo” à la page 24 • “Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB)” à la page 26 • “Utilisation de FireWire” à la page 28 • “Utilisation des périphériques audio” à la page 30 • “Utilisation de appareils Bluetooth” à la page 32 • “Utilisation de votre lecteur optique” à la page 34 • “Utilisation de votre modem” à la page 36 • “Connexion à un réseau Ethernet” à la page 37 • “Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort” à la page 39 • “Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie” à la page 41 • “Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh” à la page 4222 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de votre clavier Apple Votre clavier Apple Keyboard dispose de touches de fonction préréglées pour les tâches récurrentes. Appuyez sur la touche d’éjection de disque ( ) pour éjecter les disques du lecteur optique. Appuyez sur les touches de hausse et de baisse du volume pour régler le son ou sur la touche Silence pour l’activer ou le désactiver. Utilisez les touches d’augmentation et de réduction de la luminosité pour régler la luminosité d’un moniteur Apple. Remarque : appuyez sur la touche F12 sur un clavier qui n’est pas de la marque Apple pour éjecter les disques du lecteur optique. Le clavier Apple est doté de deux ports Universal Serial Bus (USB) 1.1. Vous pouvez brancher le câble de votre souris ou d’autres périphériques USB dans les ports USB à l’arrière du clavier. Remarque : si vous avez acheté un clavier Apple Wireless Keyboard avec votre Power Mac G5, consultez les instructions livrées avec votre clavier pour obtenir de plus amples informations. Informations supplémentaires à propos de votre clavier Des informations supplémentaires sur votre clavier sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “clavier”. Touches de fonction Touche de baisse du volume -Touche d’augmentation du volume Touche de baisse de la luminosité Touche d’augmentation de la luminosité — Touche Silence Touche d’éjection de disque Câble clavier Ports USB Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 23 Utilisation de votre souris Apple Mouse Votre souris Apple Mouse utilise un système de repérage optique. Pour positionner le pointeur à l’aide de votre souris, déplacez celle-ci sur n’importe quelle surface adaptée, telle que le bureau, le tapis de souris ou toute autre surface granuleuse (certaines surfaces lisses et brillantes ne permettent pas un contrôle du pointeur aussi performant que d’autres). Pour cliquer sur un objet, appuyez une fois sur le corps de la souris jusqu’à ce que vous ressentiez un clic. Pour double-cliquer sur un élément, appuyez deux fois successivement et rapidement. Remarque : si vous avez acheté une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5, consultez les instructions livrées avec votre souris pour obtenir de plus amples informations. Informations supplémentaires à propos de votre souris Des informations supplémentaires sur votre souris sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “souris”. Branchement d’un second moniteur Vous pouvez connecter deux moniteurs à votre carte graphique et les utiliser simultanément. Si un deuxième moniteur est connecté, vous pouvez soit afficher la même image sur les deux moniteurs (mode miroir), soit utiliser le deuxième écran pour étendre la taille de votre bureau Mac OS X (mode bureau étendu). Il est nécessaire de disposer du câble approprié pour chaque moniteur à connecter. Pour utiliser plusieurs moniteurs : 1 Éteignez les moniteurs et votre ordinateur. 2 Branchez le câble vidéo de chaque moniteur au port approprié de la carte graphique. 3 Allumez les moniteurs et démarrez votre ordinateur. Pour régler les moniteurs, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Moniteurs. Si vous êtes en bout de course faute de place mais que vous voulez conserver le clic lorsque vous soulevez la souris, cliquez, puis appuyez sur les côtés avec le pouce et les doigts tandis que vous soulevez.24 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Par défaut, votre ordinateur démarre en mode bureau étendu. Pour travailler en mode miroir, sélectionnez Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Moniteurs et sélectionnez En miroir. Pour en savoir plus sur les moniteurs Pour obtenir des informations sur la connexion de votre moniteur, lisez les instructions d’installation dans le chapitre 1, “Installation”. L’Aide Mac OS fournit des informations supplémentaires sur l’utilisation et la configuration d’un moniteur externe. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “moniteur”. Connexion d’un téléviseur, d’un magnétoscope ou de tout autre appareil vidéo Vous pouvez connecter votre Power Mac G5 à une télévision, un magnétoscope, un projecteur ou un autre périphérique vidéo externe grâce à l’adaptateur DVI vers Vidéo, conçu pour être employé avec un Power Mac G5. Vous trouverez un adaptateur DVI vers Vidéo chez votre revendeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou en ligne sur Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Pour connecter un périphérique vidéo : 1 Éteignez le périphérique vidéo et votre ordinateur. 2 Connectez l’extrémité DVI de l’adaptateur DVI vers Vidéo au port DVI de la carte graphique de votre Power Mac G5. 3 Connectez l’autre extrémité de l’adaptateur au port vidéo composite (RCA) ou S-vidéo du téléviseur, du magnétoscope ou du projecteur. 4 Allumez le périphérique vidéo et démarrez votre ordinateur.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 25 Pour ajuster l’image, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, puis cliquez sur Moniteurs. Port d’affichage DVI Port de sortie S-vidéo Adapteur DVI vers Vidéo Port de sortie vidéo Composite26 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de l’Universal Serial Bus (USB) Votre Power Mac G5 est équipé de trois ports USB 2.0 ; un en façade et deux à l’arrière. Votre clavier Apple Keyboard possède également deux ports USB 1.1. Ces ports USB permettent de connecter de nombreux types de périphériques, notamment des imprimantes, des scanners, des appareils photo numériques, des microphones, des manettes de jeu, des claviers, des souris et des unités de stockage. La technologie USB facilite la connexion de périphériques externes. Dans la plupart des cas, vous pouvez connecter et déconnecter un périphérique USB pendant que l’ordinateur fonctionne. Vous pouvez utiliser les périphériques dès leur branchement, sans avoir à redémarrer votre ordinateur. Utilisation de périphériques USB Apple fournit d’origine des logiciels compatibles avec de nombreux périphériques USB. Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire d’installer le pilote fourni avec le périphérique. Si vous connectez un périphérique USB et que votre Power Mac G5 ne trouve pas le pilote approprié, vous pouvez soit installer le pilote fourni avec le périphérique, soit vous adresser au fabricant du périphérique pour trouver, télécharger et installer le pilote approprié. Ports USB 2.0Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 27 Connexion de plusieurs périphériques USB Pour connecter plus de trois périphériques USB, vous pouvez vous procurer un concentrateur USB. Ce dernier se connecte à un port disponible de votre ordinateur et offre des ports USB supplémentaires (généralement quatre ou sept). Remarque : pour utiliser certains périphériques USB, il se peut que vous ayez besoin d’un concentrateur USB. Informations supplémentaires sur la technologie USB L’Aide Mac OS fournit des informations supplémentaires sur la technologie USB. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “USB”. Vous trouverez d’autres informations sur le site Web USB d’Apple, à l’adresse www.apple.com/usb. Pour obtenir des informations concernant les périphériques USB disponibles pour votre ordinateur, consultez le Guide des produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Concentrateur USB28 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de FireWire FireWire est un système de transfert de données à haute vitesse qui vous permet de connecter et déconnecter aisément des périphériques tels que l’iPod, les caméras vidéonumériques (DV), les imprimantes, les scanners et les disques durs. Vous pouvez connecter et déconnecter des périphériques FireWire sans redémarrer votre ordinateur. Votre ordinateur est équipé de trois ports FireWire externes. • Deux ports FireWire 400, un en façade et un à l’arrière, acceptent un taux de transfert de données maximal de 400 mégabits par seconde (Mbps). • À l’arrière, un port rapide FireWire 800 accepte un taux de transfert de données maximal de 800 mégabits par seconde (Mbps). Le port FireWire 800 de votre Power Mac G5 peut transférer des données depuis des périphériques FireWire 800 Mbps bien plus rapidement qu’auparavant. Ce port est équipé d’un connecteur à 9 broches et est compatible avec les premiers périphériques FireWire, qui ont des connecteurs de 4 ou 6 broches. Avec un câble approprié, le port 9 broches est parfaitement compatible avec tous les périphériques FireWire. Des câbles sont disponibles pour connecter le port 9 broches à des périphériques 4, 6 ou 9 broches. Ports FireWire 400 Port FireWire 800 FireWire 400 (6 broches) FireWire 400 (4 broches) FireWire 800 (9 broches)Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 29 Utilisation de périphériques FireWire La technologie FireWire vous permet de : • Connecter une caméra vidéo numérique FireWire et capturer ou transférer directement de la vidéo de haute qualité vers ou à partir de votre ordinateur, puis d’utiliser ensuite un logiciel de montage vidéo tel que iMovie pour monter vos images vidéo. • Connecter un disque dur FireWire externe pour faire une copie de sauvegarde des données ou transférer des fichiers. Une unité de disque avec icône FireWire apparaît sur votre bureau une fois que vous connectez le disque dur à votre Power Mac G5. Certains disques durs FireWire sont alimentés via le câble FireWire, ce qui vous dispense de les brancher sur une source d’alimentation externe. • Si une défaillance empêche votre ordinateur de démarrer ou de transférer des fichiers, il est possible de connecter votre Power Mac G5 à un autre ordinateur via FireWire afin que votre Power Mac G5 apparaisse comme un disque dur externe sur l’autre ordinateur (fonctionnalité appelée mode disque cible FireWire). Consultez ci-dessous la section “Mode disque cible FireWire” pour plus d’informations. Pour utiliser un périphérique FireWire, connectez-le à l’ordinateur et installez les pilotes éventuellement fournis avec le périphérique. Votre ordinateur détecte automatiquement la connexion d’un nouveau périphérique. Pour démarrer à partir d’un disque dur FireWire sur lequel est installé Mac OS X, sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Disque de démarrage et sélectionnez le disque dur FireWire. Si votre disque dur FireWire ne figure pas dans la liste ou que vous ne pouvez pas le sélectionner, contactez votre revendeur pour obtenir des pilotes mis à jour. Pour déconnecter votre disque dur FireWire en toute sécurité, faites glisser son icône dans la Corbeille avant de déconnecter le câble FireWire. Mode disque cible FireWire Si vous souhaitez transférer des fichiers de votre Power Mac G5 vers un autre ordinateur équipé de la technologie FireWire, ou que vous êtes confronté à un problème qui empêche le démarrage de votre ordinateur, utilisez le mode disque cible FireWire pour connecter votre Power Mac G5 à un autre ordinateur. Remarque : pour que votre Power Mac G5 puisse fonctionner en mode disque cible FireWire, l’ordinateur associé doit disposer de n’importe quelle version de Mac OS X ou de Mac OS 9 et de FireWire version 2.3.3 ou ultérieure. Utilisez Informations Système, dans les répertoires Applications/Utilitaires, pour vérifier la version de FireWire installée. Si l’autre ordinateur dispose d’une version antérieure, vérifiez s’il existe une mise à jour sur le site Web AppleCare Support à l’adresse www.apple.com/support. 30 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Pour connecter votre Power Mac G5 en mode disque cible FireWire : 1 Éteignez votre Power Mac G5. 2 Utilisez un câble FireWire muni de connecteurs appropriés à 6 ou 9 broches à chaque extrémité pour connecter votre ordinateur à un autre ordinateur équipé de FireWire. 3 Démarrez ou redémarrez votre Power Mac G5 et maintenez immédiatement la touche T enfoncée. Le moniteur de votre Power Mac G5 affiche l’indicateur de mode du disque FireWire et l’icône du disque dur interne du Power Mac G5 apparaît sur le bureau de l’autre ordinateur. 4 Lorsque vous avez terminé le transfert de fichiers : sur l’autre ordinateur, glissez l’icône du disque dur Power Mac G5 jusqu’à la Corbeille pour démonter le disque. 5 Appuyez sur le bouton d’alimentation du Power Mac G5 pour éteindre ce dernier, puis déconnectez le câble FireWire. Informations supplémentaires sur la technologie FireWire Des informations supplémentaires relatives à FireWire sont disponibles sur le site Web FireWire d’Apple à l’adresse www.apple.com/firewire. Vous trouverez également des informations dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “FireWire”. Pour obtenir des informations sur les périphériques FireWire disponibles pour votre ordinateur, consultez le Guide des produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Utilisation des périphériques audio Votre Power Mac G5 est doté de nombreux dispositifs audio, notamment une prise casque en façade, ainsi que des ports de sortie audio numérique, entrée audio numérique optique, sortie audio analogique et entrée audio analogique à l’arrière. Ports audio numérique optique Un câble numérique optique ou Toslink permet de connecter un lecteur Digital Audio Tape (DAT) ou un lecteur CD au port d’entrée audio numérique optique, pour enregistrer et mixer votre propre musique. Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 31 Vous pouvez également brancher un récepteur audio ou audiovisuel (AV) au port de sortie audio numérique optique pour construire un système home cinema à partir du Power Mac G5. Prise pour écouteurs Sur l’ordinateur, la prise pour écouteurs est prévue pour brancher des écouteurs. Lorsqu’une prise y est insérée, votre haut-parleur intégré est désactivé. Important : ne branchez pas de périphériques de sortie dans la prise pour écouteurs. Utilisez pour cela le port de sortie analogique à l’arrière. Ports audio analogique Au dos de l’ordinateur, les mini-jacks d’entrée et sortie analogique permettent de connecter un microphone externe ou d’autres équipements audio. Pour sélectionner le périphérique audio d’entrée ou de sortie à employer, utilisez la fenêtre Son des Préférences Système. Port optique d’entrée audio numérique Port optique de sortie audio numérique Câble optique numérique Câble optique numérique Récepteur AV Vers haut-parleurs ou autres sorties Lecteur CD ou autre source numérique32 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de appareils Bluetooth Votre Power Mac G5 peut se connecter et transférer des informations vers des périphériques exploitant la technologie sans fil Bluetooth® , comme le clavier et la souris sans fil d’Apple, des téléphones portables, des assistants numériques personnels (PDA) et des imprimantes, ce qui permet ainsi d’éliminer les câbles servant traditionnellement à relier les périphériques. Les périphériques Bluetooth peuvent communiquer entre eux dans un rayon de 10 mètres. Si votre ordinateur est fourni avec un module Bluetooth intégré, assurez-vous de branchez l’antenne Bluetooth accompagnant votre ordinateur dans le port d’antenne Bluetooth ( ) à l’arrière de l’ordinateur. La petite antenne cylindrique Bluetooth permet la réception des périphériques Bluetooth. Insérez l’antenne Bluetooth dans le port prévu à cet effet.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 33 Voici quelques activités réalisables avec la technologie sans fil Bluetooth : • Utiliser un clavier Apple Wireless Keyboard ou une souris Apple Wireless Mouse avec votre Power Mac G5. • Communiquer avec votre assistant personnel (PDA). Exécuter une opération HotSync sans fil ou transmettre votre carte de visite ou encore des événements de calendrier directement sur le PDA d’un collègue. • Utiliser votre Power Mac G5 pour communiquer avec un téléphone mobile compatible avec la technologie Bluetooth. Utiliser iSync pour mettre à jour votre téléphone avec les informations de contact du Carnet d’adresses de votre Macintosh. Si votre Power Mac G5 n’est pas équipé d’un module Bluetooth, vous pouvez télécharger le logiciel Bluetooth et connecter un adaptateur USB Bluetooth externe d’une autre marque à l’un des ports USB disponibles sur votre ordinateur. Pour plus d’informations sur la technologie sans fil Bluetooth Si votre ordinateur a été livré avec un module Bluetooth intégré, vous pouvez obtenir de l’aide sur l’utilisation de la technologie Bluetooth en ouvrant l’application Échange de fichiers Bluetooth (dans le répertoire Applications/Utilitaires) et en sélectionnant Aide Bluetooth dans le menu Aide. Vous trouverez d’autres informations sur le site Web Bluetooth d’Apple, à l’adresse www.apple.com/bluetooth. Important : les modules Bluetooth ne peuvent pas être installés par l’utilisateur. Si vous avez acheté un Power Mac G5 sans module Bluetooth, vous pouvez acheter un adaptateur externe Bluetooth USB chez votre revendeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou en ligne sur Apple Store à l’adresse www.apple.com/store.34 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Utilisation de votre lecteur optique Votre lecteur optique permet d’installer ou d’exécuter des applications à partir de CD ou DVD. Il permet également de lire des données multimédia à partir de CD, d’écouter de la musique à partir de CD audio, de graver de la musique, des documents et autres fichiers numériques sur des disques CD-R ou CD-RW. Vous pouvez également lire des films DVD et utiliser la plupart des disques DVD. Si votre ordinateur est équipé d’un graveur SuperDrive, vous pouvez enregistrer des informations sur disques DVD-R (DVD enregistrables) vierges. Remarque : si vous disposez de logiciels anciens stockés sur disquettes, contactez les éditeurs concernés pour savoir s’il existe des versions disponibles sur CD ou achetez un lecteur de disquettes USB externe adapté à votre Power Mac G5 chez votre distributeur agréé Apple, dans un centre de distribution Apple ou sur le site Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Insertion d’un disque Pour installer ou utiliser des programmes à partir de CD ou de DVD : 1 L’ordinateur étant allumé, ouvrez le lecteur en appuyant sur la touche d’éjection de disque ( ) de votre clavier Apple Pro Keyboard. 2 Placez un disque sur le plateau en veillant à le poser bien à plat, étiquette vers le haut. 3 Appuyez à nouveau sur la touche d’éjection de disque ( ) ou poussez doucement le plateau afin de le fermer. Dès que l’icône du disque s’affiche à l’écran, le disque est prêt à être utilisé. Éjection d’un disque Vous pouvez éjecter un disque soit en glissant son icône dans la Corbeille, soit en appuyant sur la touche d’éjection de disque ( ) de votre clavier Apple. Vous pouvez également éjecter un disque en maintenant le bouton de la souris enfoncé lors du redémarrage de votre ordinateur.Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 35 Enregistrement d’informations sur CD Votre lecteur optique permet de graver vos morceaux de musique, programmes et fichiers favoris sur des disques CD-R et CD-RW. Créez vos propres CD de musique et écoutez-les sur n’importe quel lecteur audio standard. Vous pouvez également enregistrer des fichiers informatiques, tels que des applications, des documents ou autres fichiers numériques sur un CD enregistrable. Avec les disques enregistrables CD-R (CD enregistrable), vous ne pouvez enregistrer les informations qu’une seule fois. Bien que vous ne puissiez pas modifier les informations enregistrées, vous avez peut-être la possibilité d’ajouter des informations jusqu’à ce que le disque soit plein, selon l’application utilisée. Pour obtenir des informations spécifiques concernant l’enregistrement sur votre disque CD-R, reportez-vous à la documentation fournie avec votre application. Il est préférable d’utiliser des disques CD-R pour graver des CD audio, car il se peut que votre lecteur CD ne puisse pas lire les disques CD-RW (disques réenregistrables). Avec les disques CD-RW, vous pouvez sauvegarder et modifier des informations sur un même CD à l’infini. Toutefois, certains logiciels conçus pour enregistrer des fichiers multimédia sur CD ne peuvent enregistrer qu’une seule fois des données sur un disque. Pour enregistrer de la musique provenant de la bibliothèque iTunes sur un CD-R : 1 Ouvrez iTunes (cliquez sur son icône dans le Dock). 2 Sélectionnez la liste de lecture à enregistrer. 3 Insérez un disque CD-R vierge. 4 Cliquez sur le bouton Graver le CD, en haut de la fenêtre iTunes. Pour enregistrer des données sur un CD-R à partir du Finder : 1 Insérez un disque CD-R vierge. 2 Dans la boîte de dialogue qui apparaît, attribuez un nom au disque et sélectionnez le format souhaité. Une icône correspondant au CD apparaît sur le bureau. 3 Double-cliquez sur l’icône du CD, puis glissez-y des fichiers et des dossiers. 4 Choisissez Fichier > Graver le disque ou sélectionnez le disque, puis glissez-le sur l’icône “Graver le disque” située dans le Dock. Pour savoir comment faire afin d’enregistrer des fichiers musicaux sur un CD avec iTunes, consultez l’Aide iTunes. Ouvrez iTunes (dans Applications) et sélectionnez Aide > Aide iTunes et Music Store.36 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Enregistrement d’informations sur un DVD Si vous disposez d’un SuperDrive, vous pouvez enregistrer un DVD interactif avec vos propres films numériques sur un disque DVD-R (DVD enregistrable) vierge. Vous pouvez également enregistrer d’autres types de données numériques sur les disques DVD-R afin, par exemple, de sauvegarder des fichiers. Toutefois, une fois que vous avez enregistré des informations sur un disque DVD-R, elles ne peuvent plus être écrasées. Avec les applications telles que iDVD ou DVD Studio Pro, vous pouvez créer votre propre projet DVD personnalisé, le graver sur un disque DVD-R et le lire sur la plupart des lecteurs DVD standards. Pour graver un disque avec iDVD : 1 Ouvrez iDVD ainsi que votre projet DVD final. 2 Cliquez sur le bouton Graver le DVD. 3 Insérez un disque DVD-R vierge dans le graveur dès qu’un message vous y invite. 4 Cliquez de nouveau sur le bouton Graver le DVD. Pour graver des données sur un DVD-R à partir du Finder : 1 Insérez un disque DVD-R vierge dans le graveur. 2 Dans la zone de dialogue qui apparaît, attribuez un nom au disque et sélectionnez le format souhaité. Une icône représentant le DVD apparaît sur le bureau. 3 Double-cliquez sur l’icône du DVD, puis glissez-y des fichiers et des dossiers. 4 Choisissez Fichier > Graver le disque ou sélectionnez le disque, puis glissez-le sur l’icône “Graver le disque” située dans le Dock. Pour plus d’informations sur iDVD, ouvrez iDVD (dans Applications) et sélectionnez l’Aide iDVD dans le menu Aide. Utilisation de votre modem Votre Macintosh peut être fourni avec un modem interne 56 K Apple. Pour connecter le modem interne 56K Apple, branchez l’une des extrémités du câble modem ou du câble RJ-11 sur le port du modem qui se trouve à l’arrière de l’ordinateur et l’autre extrémité sur une prise téléphonique RJ-11 standard. Port modem Icône du port modemChapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 37 Important : veillez à connecter le modem interne à une ligne téléphonique analogique (type le plus répandu chez les particuliers). S’il est branché sur une ligne téléphonique numérique, le modem ne fonctionnera pas et risquera même d’être endommagé. Pour obtenir des informations sur la manière d’établir une connexion à Internet, consultez l’annexe C, “Connexion à Internet”, à la page 93. Des informations supplémentaires à propos du modem interne sont également disponibles dans l’Aide Mac OS. Connexion à un réseau Ethernet Votre ordinateur comprend des fonctionnalités intégrées de mise en réseau Ethernet par câbles à paires torsadées à un débit de 10/100/1000 mégabits par seconde (Mbps). Vous pouvez les utiliser pour vous connecter à un réseau, à un modem câble ou à un modem DSL. La connexion à un réseau vous donne accès à d’autres ordinateurs Elle vous permet de stocker et de récupérer des informations, d’utiliser les imprimantes d’un réseau et une messagerie électronique ou de vous connecter à Internet. Vous pouvez également utiliser Ethernet pour partager des fichiers entre deux ordinateurs ou établir un petit réseau. Si vous vous connectez à un réseau existant, vous pouvez obtenir des renseignements sur le réseau lui-même et sur les logiciels nécessaires à son utilisation auprès de l’administrateur de réseau qui supervise son fonctionnement. Avant de commencer, identifiez votre administrateur de réseau. Suivez les instructions ci-après lorsque vous choisissez un câble pour votre réseau : Connexion à un réseau Ethernet à paires torsadées Vous pouvez vous connecter directement à un réseau Ethernet 10/100/1000 à paires torsadées. Remarque : vous pouvez également connecter votre ordinateur à un réseau Ethernet utilisant des câbles coaxiaux fins. Pour cela, procurez-vous un adaptateur coaxial fin RJ-45 (disponible auprès d’autres fabricants). Adressez-vous à votre revendeur agréé Apple pour plus d’informations sur les adaptateurs de support Ethernet. Avertissement : par temps d’orage, déconnectez votre modem de la prise téléphonique pour éviter qu’il ne soit endommagé par une surcharge de tension. Type de port Ethernet à paires torsadées Types de câbles à paires torsadées à utiliser 10 Mbps Classe 3, 5 ou 6 100/1000 Mbps Classe 5 ou 638 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Pour connecter votre Macintosh à un réseau centralisé Ethernet 10/100/1000 à paires torsadées : 1 Connectez l’extrémité d’un câble à paire torsadée RJ-45 au port Ethernet de votre Macintosh. 2 Connectez l’autre extrémité à une prise murale RJ-45 ou à un concentrateur externe Ethernet RJ-45 relié à un réseau Ethernet à paires torsadées. Après avoir démarré l’ordinateur, vous devez configurer votre logiciel de connexion au réseau. Votre administrateur de réseau peut vous fournir les informations nécessaires. Vous pouvez également obtenir de l’aide pour la configuration de votre logiciel de réseau en consultant l’Aide Mac OS dans le menu Aide. Pour configurer les réglages Réseau : 1 Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système puis cliquez sur Réseau. 2 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Ethernet intégré. 3 Cliquez sur l’onglet TCP/IP et saisissez les informations concernant votre réseau. Par défaut, le réglage est Configurer : Via DHCP. 4 Cliquez sur Appliquer. Port Ethernet (Ethernet à paire torsadée) Prise murale RJ-45 Câble Ethernet à paire torsadée Commutateur ou concentrateur EthernetChapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 39 Informations supplémentaires sur l’utilisation d’Ethernet Des informations supplémentaires, y compris sur la configuration d’un réseau Ethernet ou le transfert de fichiers via Ethernet, sont disponibles dans l’Aide Mac OS. Choisissez Aide > Aide Mac, puis recherchez “Ethernet” ou “réseau”. Pour plus d’informations sur la mise en réseau de votre Power Mac G5, consultez le Support AppleCare à l’adresse www.apple.com/support. Pour des informations sur les produits de mise en réseau que vous pouvez utiliser avec votre Power Mac G5, consultez le Guide des Produits Macintosh à l’adresse www.apple.com/guide. Accès sans fil à Internet et à votre réseau local via AirPort AirPort constitue une méthode simple et peu coûteuse pour établir un accès sans fil à Internet à partir de n’importe quel endroit dans une maison, un bureau ou une salle de classe. Au lieu de faire appel à des câbles classiques, AirPort utilise la technologie de réseau local (LAN) sans fil permettant une communication sans fil entre plusieurs ordinateurs. Un réseau sans fil vous permet d’établir un accès à Internet, de transférer des fichiers, de jouer à plusieurs, etc. Votre Power Mac G5 est préconfiguré pour l’utilisation d’AirPort. La seule chose que vous avez à ajouter est une carte AirPort Extreme. Voir “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69. Vous devez installer cette dernière dans un logement à l’intérieur de l’ordinateur, la connecter directement à l’extrémité d’un fil d’antenne intégré et installer une antenne AirPort. Pour obtenir des instructions sur l’utilisation de votre carte AirPort Extreme, consultez la brochure fournie avec votre carte et intitulée À propos de votre carte AirPort Extreme . Connexions sans fil à un réseau En installant une carte AirPort Extreme, vous pourrez : • Connecter votre ordinateur à un réseau disposant d’un accès sans fil. • Utiliser votre ordinateur pour permettre à d’autres ordinateurs d’accéder au réseau à l’aide de cartes de communication sans fil. • Établir une connexion sans fil et partager des données avec un autre ordinateur équipé d’une carte AirPort, une carte sans fil 802.11b ou une carte sans fil 802.11g. Pour plus d’informations sur la zone de couverture du point d’accès sans fil au réseau, adressez-vous à l’administrateur de réseau. Si votre ordinateur a été fourni avec une carte AirPort Extreme ou que vous en installez une, vous devez également installer dans le port d’antenne AirPort l’antenne AirPort fournie avec votre ordinateur( ) à l’arrière de l’ordinateur. Pour toute information supplémentaire, consultez la section “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69.Fonctionnement de l’accès sans fil à Internet via AirPort Le système AirPort permet d’établir une connexion sans fil avec un appareil appelé borne d’accès qui dispose, lui, d’une connexion physique à Internet. La technologie AirPort fonctionne comme un téléphone sans fil. Le combiné du téléphone établit une connexion sans fil avec la base qui est reliée à la ligne téléphonique. De même, votre ordinateur établit une connexion sans fil avec la borne qui est connectée à la ligne téléphonique ou à votre réseau Ethernet. Remarque : la carte Airport Extreme est compatible avec toutes les versions de la borne d’accès Airport. Important : plusieurs types d’objets placés près de l’ordinateur peuvent provoquer des interférences. Pour des informations sur la façon d’éviter les interférences, reportezvous aux instructions accompagnant la carte AirPort Extreme ou la borne d’accès AirPort Extreme. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site d’assistance AppleCare à l’adresse www.apple.com/support. Borne d’accès AirPort Extreme Connexion téléphonique ou Ethernet Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur 41 Informations supplémentaires sur AirPort Pour acheter une carte ou une borne d’accès AirPort Extreme, rendez-vous dans un centre de distribution Apple, contactez votre distributeur agréé Apple ou consultez le site Apple Store à l’adresse www.apple.com/store. Pour plus d’informations sur AirPort, recherchez le terme “AirPort” dans l’Aide Mac OS. Vous pouvez également trouver des informations sur le site Web AirPort d’Apple à l’adresse www.apple.com/airport. Suspension de l’activité de l’ordinateur pour économiser l’énergie Les ordinateurs Power Mac G5 sont configurés de manière à suspendre leur activité après une période d’inactivité. La suspension d’activité permet à votre ordinateur de consommer un minimum d’énergie. L’activité de l’ordinateur peut être suspendue à tout moment. Remarque : les ordinateurs Power Mac G5 sont réglés pour suspendre leur activité automatiquement après 15 minutes d’inactivité. Vous pouvez toutefois modifier les réglages de suspension d’activité automatique dans Préférences Système. À la réactivation de l’ordinateur, vos programmes, documents et réglages d’ordinateur réapparaissent exactement tels que vous les aviez laissés. Pour économiser davantage d’énergie, éteignez votre ordinateur lorsqu’il n’est pas utilisé. Vous pouvez utiliser une des méthodes suivantes pour mettre votre ordinateur en veille : • Appuyez sur le bouton d’alimentation situé à l’avant de l’ordinateur. • Choisissez menu Pomme (K) > Suspendre l’activité. • Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système, cliquez sur Économiseur d’énergie et choisissez un délai de suspension d’activité. Lorsque l’activité de l’ordinateur est suspendue, le témoin d’alimentation situé sur le panneau avant clignote. Pour réactiver l’ordinateur, appuyez sur le bouton d’alimentation en façade ou appuyez sur une touche du clavier. Vous pouvez également appuyer sur le bouton d’alimentation de certains moniteurs Apple pour suspendre l’activité de l’ordinateur ou le réactiver. Les cartes PCI ou les cartes de rechange AGP ne sont pas toutes conformes aux normes de consommation électrique de l’ordinateur. Si vous installez une carte non-conforme, l’ordinateur pourra toujours suspendre son activité, mais il se peut que les économies d’énergie obtenues ne soient pas optimales. Pour plus d’informations sur les options d’économie d’énergie, consultez l’Aide Mac OS.42 Chapitre 2 Utilisation de votre ordinateur Transfert d’informations entre deux ordinateurs Macintosh Si deux ordinateurs Macintosh ne sont pas connectés via un réseau Ethernet, AirPort ou Bluetooth, vous pouvez transférer des informations de l’un à l’autre en les reliant à l’aide d’un câble Ethernet Cat 5 standard (créant ainsi un mini réseau constitué de deux ordinateurs). Ce type de câble est disponible auprès d’un revendeur agréé Apple. Branchez le câble sur chaque port Ethernet de votre ordinateur et activez le partage de fichiers sur les deux ordinateurs. Vous pouvez également configurer les réglages Ethernet sur les deux ordinateurs pour créer un petit réseau. Vous devez d’abord activer le partage de fichiers sur les deux ordinateurs : 1 Choisissez menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Partage, puis sur Démarrer. 3 Ouvrez les préférences Réseau, sélectionnez AppleTalk, puis Activer AppleTalk” Ensuite, procédez comme suit sur un seul ordinateur : 1 Choisissez Aller > “Se connecter au serveur”. 2 Cliquez sur Réseau local. 3 Sélectionnez l’ordinateur auquel vous souhaitez avoir accès. Pour plus d’informations sur la configuration Ethernet, recherchez “Ethernet“ dans l’Aide Mac OS. Si vous disposez d’un réseau sans fil Bluetooth ou AirPort, vous pouvez aussi transférer des informations entre deux ordinateurs Macintosh. Pour plus d’informations sur les réseaux sans fil AirPort ou Bluetooth, recherchez “AirPort” ou “Bluetooth” dans l’Aide Mac OS. Vous pouvez également connecter deux ordinateurs Macintosh à l’aide d’un câble FireWire. Cela vous permet d’utiliser le mode disque cible FireWire pour transférer des fichiers d’un ordinateur à l’autre. Pour plus d’informations, consultez la section “Mode disque cible FireWire” à la page 29. Si vous disposez d’une connexion à Internet, vous pouvez également transférer des fichiers via le Web vers votre iDisk .Mac, d’où ils peuvent être téléchargés par vous ou par un autre utilisateur .Mac.3 43 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Vous pouvez personnaliser et accroître les capacités de votre Power Mac G5 selon vos besoins. Ce chapitre fournit des informations et des instructions sur les interventions à l’intérieur de votre ordinateur et présente les procédures suivantes : • “Ouverture de l’ordinateur” à la page 44 • “Installation de mémoire” à la page 49 • “Installation d’unités de stockage internes” à la page 56 • “Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP” à la page 64 • “Installation d’une carte AirPort Extreme” à la page 69 • “Remplacement de la pile” à la page 70 Avertissement : Apple recommande de faire appel à un technicien agréé Apple pour l’installation de modules de mémoire, de cartes d’extension PCI et d’unités de stockage internes. Consultez les informations relatives à l’assistance et à la maintenance fournies avec l’ordinateur pour savoir comment joindre un fournisseur de services agréé Apple. Si vous tentez d’installer vous-même ces composants, vous risquez d’endommager votre système et les dommages ne seront pas couverts par la garantie limitée de votre ordinateur. Adressez-vous à un revendeur ou à un centre de maintenance agréé Apple pour toute information complémentaire sur l’étendue de la garantie.44 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Ouverture de l’ordinateur 1 Avant d’ouvrir votre ordinateur, éteignez-le en sélectionnant le menu Pomme (K) > Éteindre. 2 Patientez 5 à 10 minutes, le temps que les composants internes de l’ordinateur refroidissent. 3 Touchez les couvercles métalliques d’accès PCI de l’arrière de l’ordinateur pour décharger l’énergie statique que peut emmagasiner votre corps. Important : veilllez à toujours vous décharger de l’électricité statique que vous êtes susceptible d’avoir accumulé avant de toucher ou d’installer tout composant à l’intérieur de l’ordinateur. Pour éviter de générer de l’électricité statique, ne vous déplacez pas dans la pièce avant d’avoir achevé l’installation du composant concerné et d’avoir refermé l’ordinateur. Avertissement : veillez à toujours éteindre votre Power Mac G5 avant de l’ouvrir pour éviter d’endommager ses composants internes ou les composants à installer. N’ouvrez pas votre ordinateur et n’essayez pas d’y installer des composants s’il est allumé. Avertissement : même une fois votre ordinateur éteint, les composants internes peuvent être très chauds. Laissez refroidir l’ordinateur avant de continuer. Touchez la partie métallique des capots d’accès aux ports PCI.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 45 4 Débranchez tous les câbles de l’ordinateur, excepté le câble d’alimentation. 5 Tenez le panneau latéral et soulevez le loquet à l’arrière de l’ordinateur. Avertissement : débranchez toujours votre Power Mac G5 pour éviter d’endommager ses composants internes ou ceux que vous souhaitez installer. N’essayez pas d’installer des composants dans l’ordinateur quand il est branché. Tout en maintenant le panneau latéral, soulevez la languette.46 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 6 Enlevez le panneau latéral. Important : lorsque vous ôtez le panneau latéral, tenez-le fermement. Écartez la partie supérieure du panneau de l’ordinateur et soulevez-la pour l’extraire.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 47 7 Démontez le déflecteur d’air et placez-le sur un tissu doux et propre. Important : n’oubliez pas de replacer le déflecteur d’air à la fin de l’intervention à l’intérieur de l’ordinateur. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement sans le déflecteur d’air. Pour retirer l’extracteur d’air de l’ordinateur, soulevez-le et ôtez-le en tirant au niveau de l’alvéole.48 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 8 Tirez le ventilateur de façade par la poignée pour l’enlever de l’ordinateur. Mettez-le de côté. Remarque : il est inutile de démonter le ventilateur de façade pour installer des disques durs, des cartes PCI et AGP, ou pour remplacer la pile. Retirez le ventilateur de l’ordinateur.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 49 Installation de mémoire Selon le modèle, votre Power Mac G5 est doté de quatre ou huit logements pour modules DIMM de mémoire SDRAM DDR. Votre ordinateur est fourni avec au minimum 256 Mo de mémoire RAM, installée sous forme d’une paire de modules DIMM de 128 Mo dans deux des logements DIMM. Vous pouvez installer des paires supplémentaires de DIMM dans les logements DIMM disponibles sur la carte mère de votre ordinateur. Les modules DIMM doivent être installées par paires de capacité identique et se conformer aux caractéristiques suivantes : • 400 MHz, PC 3200 DIMM • 2,5 volts (V) • Module 184 broches • Nombre maximal d’éléments de mémoire sur la SDRAM DDR : 16 • Sans parité • Sans code de correction d’erreurs • Sans tampon ; n’utilisez pas de SDRAM DDR enregistrée ou avec tampon. Important : il se peut que la mémoire provenant d’anciens ordinateurs Macintosh ne soit pas compatible avec votre Power Mac G5. Remarque : lorsque vous achetez de la mémoire SDRAM DDR pour ordinateurs Macintosh, assurez-vous qu’elle est conforme aux spécifications JEDEC (Joint Electron Device Engineering Council). Vérifiez auprès de votre vendeur que la mémoire SDRAM DDR gère les modes d’horloge adéquats et que la fonction SPD (Serial Presence Detect) a été correctement programmée, conformément aux spécifications JEDEC. Pour vérifier la comptabilité de vos modules DIMM SDRAM DDR, consultez le guide des produits Macintosh sur le site Web d’Apple, à l’adresse www.apple.com/guide. Vous pouvez acheter de la mémoire de marque Apple sur le site Web Apple Store, à l’adresse store.apple.com.50 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Pour installer de la mémoire : 1 Ouvrez votre ordinateur, démontez le panneau latéral, le déflecteur d’air et le ventilateur en suivant les instructions commençant la page 44. 2 Localisez les logements DIMM dans l’ordinateur. Important : installez toujours les DIMM par paires de capacité égale et dans l’ordre indiqué par l’illustration ci-dessus. Quel que soit le nombre de logements de mémoire SDRAM fourni avec votre ordinateur, les modules DIMM SDRAM doivent être installés par pair (un DIMM par banque). Des modules DIMM sont déjà installés dans ces deux logements. Installez d’abord les modules supplémentaires dans les deux logements suivants. Si des logements sont disponibles et que vous désirez plus de mémoire, installez les modules DIMM supplémentaires de la même manière : par pairs, un par banque, du centre vers l’extérieur. Banque 1 Banque 2Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 51 3 Ouvrez les éjecteurs des logements DIMM en les écartant. 4 Placez une main à l’arrière de l’ordinateur pour le maintenir, positionnez le premier DIMM dans le logement et poussez les deux extrémités du DIMM vers le bas jusqu’à ce que les languettes soient en position verticale et que les éjecteurs reprennent leur place. Important : ne touchez pas aux connecteurs du module DIMM. Manipulez le module DIMM en le tenant uniquement par les bords. 5 Positionnez le second DIMM dans le logement opposé et poussez jusqu’à ce que les éjecteurs reprennent leur place. Modules DIMM DDR SDRAM (La forme et les composants des modules DIMM peuvent varier.) L'insertion des modules DIMM DDR SDRAM dans le logement ne s’effectue que de la manière suivante : alignez l’entaille du module DIMM avec l’épaulement situé à l’intérieur du logement, puis une fois les éjecteurs ouverts (comme illustré ci-contre), enfoncez le module DIMM jusqu'à ce qu'il se mette en place. Les éjecteurs se ferment alors automatiquement. Connecteurs Entaille Logement DDR SDRAM Éjecteurs (Ils doivent être enfoncés vers l’extérieur, comme indiqué ci-dessus, pour être en position fermée.) Pour vous assurer que les modules DIMM sont correctement installés dans leur logement, maintenez d’une main l’ordinateur afin d’empêcher tout mouvement de ce dernier, puis enfoncez fermement avec l’autre main le module DIMM dans son logement. Votre ordinateur est équipé de 4 ou 8 logements DDR SDRAM, selon le modèle. Épaulement (à l’intérieur du logement)52 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 6 Replacez le ventilateur de façade en le repoussant fermement dans l’ordinateur via la poignée, jusqu’à connexion. Important : vérifiez que le ventilateur est inséré dans le connecteur sous peine que votre ordinateur ne fonctionne pas correctement. Tirez légèrement sur le ventilateur pour voir s’il est correctement connecté. S’il résiste et reste en place, c’est qu’il est correctement branché. Glissez la saillie en plastique du ventilateur dans la partie découpée de la cloison métallique située à l’intérieur de l’ordinateur. Le ventilateur doit être inséré dans ce connecteur.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 53 7 Replacez le déflecteur d’air. Important : n’oubliez pas de replacer le déflecteur d’air. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement si le déflecteur d’air n’est pas en place. Insérez les trois languettes du déflecteur d’air dans les logements prévus à cet effet, puis mettez-le en place.54 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 8 Replacez le panneau latéral. Important : replacez toujours le panneau latéral avant de démarrer votre ordinateur. Votre ordinateur ne fonctionnera pas correctement si le panneau latéral n’est pas en place. Insérez le panneau latéral dans le logement de l’ordinateur prévu à cet effet, puis remettez en place le panneau latéral.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 55 9 Poussez le loquet vers le bas pour verrouiller le panneau latéral. Important : lorsque vous replacez le panneau latéral, maintenez-le bien de façon qu’il reste bien en place lorsque vous abaissez le loquet. Tout en maintenant le panneau latéral contre l’ordinateur, abaissez le loquet jusqu’à ce qu’il soit bien fixé à l’arrière de l’ordinateur. Pour verrouiller le panneau latéral ou par mesure de sécurité, abaissez la languette de verrouillage avant de fermer le loquet, de manière à pouvoir fixer un verrou ou un câble à la boucle métallique.56 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation d’unités de stockage internes Votre Macintosh dispose de trois baies d’unités internes : une baie de lecteur optique et deux baies de disque dur. Dans la plupart des configurations, un disque dur occupe la baie de disque dur du haut et un lecteur optique se trouve dans la baie de lecteur optique de devant. Vous pouvez ajouter un disque dur Serial ATA dans le logement vide de la baie de disque dur. Les disque durs doivent respecter les spécifications suivantes : • Type : serial ATA • Largeur : 102 mm (3,9 pouces) • Profondeur : 147 mm (5,7 pouces) • Hauteur : 25,4 mm (1 pouce) Important : utilisez les câbles Apple d’origine fournis avec votre Macintosh quand vous installez des disque durs ATA ou des lecteurs optiques. Pour plus d’informations sur les conditions requises et les périphériques compatibles, consultez votre distributeur agréé Apple et la section d’assistance technique du site Web Apple sur www.apple.com/support.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 57 Installation de disques durs Serial ATA Votre Macintosh peut accueillir un disque dur Serial ATA supplémentaire d’une hauteur de 25,4 mm (1 pouce ) dans la baie de disque dur, soit un total de deux disques durs. Votre ordinateur est fourni avec un disque dur Serial ATA, généralement dans la baie de disque dur du haut. Vous pouvez installer un deuxième disque dur Serial ATA dans la baie de disque dur inférieure. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral en suivant les instructions commençant la page 44. 2 Dévissez les quatre guides de disque dur du côté gauche de la baie de disque dur et vissez-les sur les côtés du disque dur comme illustré ci-dessus. Important : si la carte à circuit imprimé est visible au-dessous du disque dur, tenez le disque par ses côtés. Pour éviter d’endommager le disque dur, ne touchez pas le circuit imprimé pendant l’installation. Insérez les quatre guides de l’unité dans quatre des trous taraudés sur les côtés de celle-ci. Utilisez, si possible, les trous situés aux coins. Pour pouvoir relier les câbles d’alimentation et de données, l’unité doit être dotée de ces connecteurs en forme de lame. Certaines unités peuvent également être équipées de connecteurs en forme de broche. Ceux-ci ne permettent pas la connexion de câbles. Les quatre guides de l’unité se trouvent sur la cloison en plastique à côté des baies de disque dur.58 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 3 Pour installer un disque dur supplémentaire, glissez-le dans la baie de disque inférieure, en insérant les guides du disque dur dans les rails du bas, et poussez doucement le disque dur jusqu’à ce qu’il soit en place. 4 Pour remplacer le disque dur dans la baie de disque supérieure, retirez de celle-ci le disque dur d’origine et faites-le glisser légèrement vers le bas jusqu’à ce que la baie de disque soit vide. Faites glisser le disque de remplacement dans la baie de disque supérieure, en insérant les guides du disque de devant dans le rail du milieu. Enclenchez les guides du disque de derrière dans le rail supérieur à mesure que le disque s’emboîte dans la baie de disque. Poussez doucement le disque dans la baie jusqu’à ce qu’il soit en place. Insérez les guides du disque dur dans le rail inférieur et glissez le disque jusqu'à ce qu’il soit en place. Guides du disque durChapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 59 Remarque : si un disque dur est installé dans la baie de disque inférieure, retirez-le avant de remplacer le disque dur de la baie de disque supérieure. 5 Abaissez la languette de la baie de disque pour verrouiller le disque dur. 6 Reliez au disque dur le câble d’alimentation et le câble de données Serial ATA. 7 Replacez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 54. Pour installer un lecteur de remplacement dans la baie supérieure du disque dur, placez les guides avant dans les rails du milieu et enfoncez le lecteur. Les guides arrière doivent suivre les rails supérieurs au fur et à mesure de son installation dans la baie. Glissez le lecteur jusqu'à ce qu’il se mette en place et consolidez son installation à l’aide de la languette de la baie supérieure. Guides du disque dur Connectez le câble d’alimentation et le câble de données au lecteur du disque dur. Afin de consolider l’installation du disque dur, rabaissez la patte des baies jusqu'à ce qu'elle soit en position fermée (horizontale). Reliez le câble d’alimentation et celui des données au disque dur. 60 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Remplacement du lecteur optique Votre ordinateur est fourni avec un lecteur optique, de type SuperDrive ou Combo. Suivez ces instructions pour replacer le lecteur optique dans la baie de lecteur optique. Important : pour savoir si votre lecteur est réglé pour le mode de sélection par câble, adressez-vous au fabricant ou visitez son site Web. Avant l’installation, réglez le lecteur sur la sélection par câble si cela n’a pas été fait par le fabricant. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 44. 2 Débranchez le câble en nappe du lecteur optique de la carte mère. 3 Relevez les leviers du lecteur optique pour le libérer. Avant d’extraire le lecteur optique, déconnectez ce câble de la carte mère. Ouvrez les deux leviers du lecteur optique.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 61 4 Glissez soigneusement une partie du lecteur en dehors de la baie. 5 Débranchez le câble en nappe au dos du lecteur d’origine et tirez doucement sur le câble via l’ouverture dans la cloison métallique à l’arrière de la baie de lecteur optique. 6 Insérez deux ou trois doigts dans l’ouverture à l’arrière de la baie de lecteur optique et repoussez le lecteur légèrement pour pouvoir le retirer de l’ordinateur. 7 Débranchez le câble d’alimentation du lecteur. 8 Dévissez les quatre tenons de guidage situés au-dessous du lecteur optique d’origine et positionnez-les au-dessous du lecteur de remplacement. 9 Retirez la protection métallique à l’avant du lecteur et positionnez-la à l’avant du lecteur de remplacement. Retirez la protection métallique du lecteur optique. Retirez les quatre tenons de guidage métalliques du lecteur optique situés au-dessous de celui-ci. Retirez le câble d’alimentation de l’arrière du lecteur optique. Retirez le lecteur de la baie en insérant deux doigts dans l’ouverture du câble en nappe et en poussant sur le lecteur. Retirez le câble en nappe de l’arrière du lecteur optique. Glissez l’autre extrémité du câble à travers l’ouverture de la cloison métallique située à l’intérieur de l'ordinateur.62 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 10 Débranchez soigneusement le câble en nappe du haut du lecteur d’origine et rebranchez-le sur le lecteur de remplacement. Important : placer de la bande adhésive réutilisable sur le dessous du câble en nappe permet de maintenir le câble sur le lecteur. Lors de la déconnexion du câble du lecteur d’origine, veillez à conserver la bande avec le câble. 11 Branchez le connecteur du câble en nappe et le câble d’alimentation à l’arrière du lecteur de remplacement. 12 Insérez partiellement le lecteur dans la baie de disque, pliez l’extrémité libre du câble en nappe, et passez-la dans l’ouverture de la cloison métallique à l’arrière de la baie de lecteur optique. Installez la protection métallique sur le lecteur optique. Insérez les quatre tenons de guidage métalliques du lecteur optique dans la partie inférieure de celui-ci. Reliez le câble d’alimentation à la partie arrière du lecteur optique. Reliez le câble en nappe à la partie arrière du lecteur optique. Glissez l’autre extrémité de ce câble (vers le bas) à travers l’ouverture de la cloison métallique située à l’intérieur de l’ordinateur. Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 63 13 Glissez le reste du lecteur dans la baie de disque en l’alignant avec les tenons de guidage, et poussez doucement le lecteur en place. 14 Lorsque le lecteur est installé correctement, les leviers du lecteur optique se referment. S’ils ne se referment pas, appuyez doucement dessus. 15 Reliez le câble en nappe du lecteur optique à son connecteur sur la carte mère. 16 Replacez le panneau latéral en suivant les instructions qui commencent la page 54. Pour installer le lecteur optique, enfoncez-le de sorte à ce que les broches d’alignement s’insèrent dans les quatre logements de l’ordinateur. Une fois l’installation terminée, fermez les leviers du lecteur optique. Reliez à nouveau le câble au connecteur de la carte mère. 64 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation d’une carte d’extension PCI ou remplacement de la carte AGP Vous pouvez accroître les capacités de votre Power Mac G5 en installant des cartes dans ses logements d’extension. Votre Power Mac G5 dispose de quatre logements de cartes d’extension : trois réservés aux cartes PCI (Peripheral Component Interconnect) et un destiné à accueillir une carte AGP (Advanced Graphics Port). Les cartes AGP et PCI étant munies de connecteurs différents, vous ne pouvez pas insérer une carte PCI dans un logement destiné à une carte AGP. À propos des cartes AGP Votre carte AGP, installée dans le logement 1, contient l’unité de processeur graphique (GPU - graphics processor unit) et fournit les ports du moniteur de l’ordinateur. Le logement 1 est spécialement conçu pour accueillir les cartes AGP. Ce logement à 533 mégahertz (MHz) abrite les cartes AGP à 1,5 volt (V) (voir l’illustration la page 67). Vous pouvez remplacer la carte fournie avec votre ordinateur par une carte AGP 8X ou AGP 8X Pro. Les cartes AGP de rechange doivent disposer de pilotes compatibles Mac OS X. À propos des cartes d’extension PCI Votre Macintosh compte trois logements d’extension (numéros 2, 3 et 4) qui acceptent des cartes d’une longueur maximale de 30 mm (12 pouces). Selon le modèle de votre Power Mac G5, vous pouvez installer des cartes PCI ou PCI-X. Type de carte prise en charge Logement Vitesse de la carte PCI1 logements 2, 3 et 4 64 bits, 33 MHz PCI-X logements 2 et 3 logement 4 64 bits, 100 MHz 64 bits, 133 MHz 1 Les logements PCI peuvent contenir des cartes de différentes tensions (5,0 V, 12 V ou 3,3 V), mais uniquement en signalisation 3,3 V, avec des tailles de données de 32 ou 64 bits et une fréquence de 33 MHz. Vous pouvez installer une carte cadencée à 66 MHz dans un logement PCI 33 MHz si la carte fonctionne également à la fréquence inférieure de 33 MHz. Avertissement : n’installez pas dans les logements PCI 33 MHz de cartes PCI ne fonctionnant qu’à 66 MHz : cela risquerait d’endommager votre matériel. Si vous avez une carte PCI fonctionnant à 66 MHz, vérifiez auprès de son fabricant qu’elle peut également fonctionner à 33 MHz.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 65 La quantité totale d’énergie consommée par les quatre logements d’extension (les trois cartes d’extension PCI et la carte AGP) ne doit pas excéder 90 watts (W). Pour savoir si votre ordinateur dispose de logements PCI ou PCI-X, lisez l’étiquette d’identification, située sur le côté de l’ordinateur, en bas, sous le déflecteur d’air. Vous pouvez aussi identifier votre modèle en fonction du nombre de logements DIMM. Les ordinateurs dotés de 4 logements DIMM ont des logements PCI 33 MHz ; les ordinateurs dotés de 8 logements DIMM disposent de logements PCI-X 100 et 133 MHz. L’étiquette d’identification de votre ordinateur vous propose des informations sur la configuration matérielle. Elle contient des codes et présente la même forme que l’étiquette illustrée ci-dessous. Si votre ordinateur est équipé de logements PCI-X, il sera répertorié dans la présente liste. Dans le cas contraire, il est alors doté de logements PCI. 66 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Installation de votre carte Vous pouvez installer une carte AGP uniquement dans le logement 1. Le logement AGP accepte des cartes AGP ou AGP Pro standard. Vous pouvez indifféremment installer des cartes PCI ou PCI-X dans les logements PCI 2, 3 et 4. Voir le tableau de la page 64. 1 Ouvrez votre ordinateur et ôtez le panneau latéral et le déflecteur d’air en suivant les instructions de la page 44. 2 Enlevez la vis du capot d’accès aux ports, retirez le capot et mettez-le de côté. Remarque : pour éviter que les vis du capot d’accès PCI tombent dans le boîtier, employez un tournevis magnétique, disponible dans la plupart des magasins d’électronique. Attention à ne pas placer le tournevis magnétique près des disques durs ou de support tels que CD ou DVD. Avertissement : éteignez et débranchez toujours votre Power Mac G5 pour éviter d’endommager ses composants internes ou ceux que vous souhaitez installer. Attendez 5 ou 10 minutes pour qu’il refroidisse. N’essayez pas d’y installer des composants quand il est branché. Capot d’accès aux ports Enlevez la vis qui maintient en place le capot d’accès aux ports. Si vous devez retirer la carte du logement AGP, faites en sorte de libérer la languette de retenue.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 67 3 Sortez la carte à installer de son sachet antistatique en la tenant par les coins et en veillant à ne toucher ni le connecteur en or, ni aucun des composants. 4 Alignez le connecteur de la carte sur le logement d’extension, puis appuyez vers le bas jusqu’à ce que le connecteur soit enclenché. Si vous installez une carte de 30 mm (12 pouces), assurez-vous que la carte est engagée dans le guide approprié. Ouverture d’accès au port Logement PCI Remettez la vis afin de consolider l’installation de la carte. Si vous installez une carte PCI pleine longeur (12 pouces), veillez à ce qu’elle tienne dans l’un des guides de la carte.68 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur Appuyez sur la carte délicatement mais fermement jusqu’à ce que le connecteur soit complètement enclenché. • Ne balancez pas la carte d’un côté à l’autre. Enfoncez-la verticalement dans le logement. • Insérez la carte sans forcer. En cas de résistance, retirez la carte. Vérifiez si le connecteur et le logement sont endommagés ou obstrués, puis essayez à nouveau. • Tirez légèrement sur la carte pour voir si elle est correctement connectée. Si elle résiste, reste en place et que ses connecteurs en or sont à peine visibles, la carte est connectée. 5 Réinsérez la vis du capot d’accès aux ports, puis serrez-la afin de maintenir la carte en place. 6 Replacez le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions la page 53. Avertissement : si vous retirez une carte sans en installer une autre, veillez à recouvrir le logement vide au moyen d’un capot d’accès aux ports. Les capots permettent d’empêcher l’entrée d’objets étrangers dans l’enceinte. Un logement non couvert peut affecter la circulation d’air qui refroidit les composants internes de l’ordinateur et causer des dommages.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 69 Installation d’une carte AirPort Extreme AirPort permet d’accéder sans fil à Internet en toute simplicité ; cela sans vous ruiner et n’importe où, que ce soit chez vous, au bureau ou dans un établissement scolaire. Vous pouvez installer une carte AirPort Extreme sur votre Power Mac G5. Important : vous devez installer une carte AirPort Extreme. Les anciennes cartes Airport ne fonctionnent pas dans le Power Mac G5. 1 Ouvrez votre ordinateur conformément aux instructions de la page 44. 2 Positionnez la carte Airport Extreme avec le logo Apple vers le haut, insérez la carte dans le logement et enfoncez-la fermement dans le connecteur. 3 Connectez avec soin le câble coaxial de l’antenne au port de l’extrémité de la carte AirPort Extreme. Insérez la carte AirPort Extreme (le logo Apple vers le haut) dans le logement prévu à cet effet. Enfoncez-la fermement dans le connecteur. Branchez le câble de l’antenne dans l’orifice situé à l’extrémité de la carte AirPort Extreme. Le logement de la carte AirPort Extreme se trouve sous la cloison métallique. Le câble de l’antenne de la carte AirPort Extreme est fixé sous la cloison métallique à l’aide d’une agraphe. Retirez-la avant de relier le câble à la carte.70 Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 4 Replacez le ventilateur, le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions la page 52. 5 Reliez l’antenne AirPort Extreme au port d’antenne Airport ( ) sur le panneau arrière. Pour régler la réception, faites pivoter l’antenne. Remplacement de la pile Votre ordinateur dispose d’une pile au lithium de 3,6 V placée sur la carte mère. Si vous constatez des problèmes intermittents de démarrage de l’ordinateur ou des changements aléatoires de date et d’heure, il est peut-être temps de changer cette pile. Achetez une pile de rechange chez un revendeur agréé Apple. Important : les piles contiennent des substances chimiques dont certaines sont néfastes pour l’environnement. Veillez à respecter les directives et la législation en vigueur dans votre pays en matière de protection de l’environnement lorsque vous vous débarrassez des piles usagées. Avertissement : les règlements FCC prévoient que l’opérateur ou toute autre personne soit à plus de 1 centimètre (0,4 pouce) de l’antenne AirPort Extreme pendant la transmission. De plus, l’antenne AirPort Extreme ne doit pas être située près d’un autre transmetteur ou d’une autre antenne, à l’exception du modèle d’antenne Apple Bluetooth A1067. Installez l’antenne AirPort dans le port prévu à cet effet. Vous pouvez la faire pivoter sur 360°.Chapitre 3 Interventions à l’intérieur de l’ordinateur 71 Pour remplacer la pile : 1 Ouvrez votre ordinateur conformément aux instructions de la page 44. 2 Si une carte PCI est installée à côté de la pile, retirez la carte. 3 Enlevez la pile de son réceptacle en notant le sens des pôles. (Un signe plus figure sur le réceptacle ou à côté de ce dernier.) Si nécessaire, écartez les languettes qui retiennent la pile afin de pouvoir la retirer. Écartez les languettes doucement pour ne pas les casser. 4 Introduisez la pile neuve dans le réceptacle en vous assurant que le signe plus de la pile coïncide avec le signe plus du réceptacle. 5 Replacez le déflecteur d’air et le panneau latéral, en suivant les instructions qui commencent à la page 53. Sortez la pile de son réceptacle en la tirant vers le haut. Il peut s’avérer nécessaire d’écarter légèrement ces languettes. Avertissement : une mise en place incorrecte de la pile peut provoquer une explosion. Assurez-vous de respecter la position des pôles. Utilisez uniquement une pile du même type ou une pile équivalente approuvée par le fabricant de la pile d’origine.4 73 4 Dépannage En cas de problèmes de fonctionnement de l’ordinateur, voici quelques suggestions susceptibles d’y remédier. Si l’ordinateur ne répond pas ou que le pointeur est bloqué. Assurez-vous tout d’abord que la souris et le clavier sont connectés. • Débranchez puis rebranchez les connecteurs et vérifiez qu’ils sont correctement insérés. Essayez ensuite d’annuler l’opération en cours. • Appuyez simultanément sur les touches Commande (x) et Q pour essayer de fermer l’application en cours d’exécution. • Appuyez simultanément sur les touches Commande (x) et point. Si une boîte de dialogue apparaît, cliquez sur Annuler. • Sous Mac OS X, sélectionnez menu Pomme (K) > “Forcer à quitter”, puis sélectionnez l’application que vous souhaitez fermer. Redémarrez l’ordinateur en allant dans le menu Pomme (K) > Redémarrer pour être sûr que le problème est complètement résolu. Il est aussi possible de forcer l’application à quitter en appuyant simultanément sur les touches Échap + Option + Commande (x). • Sous Classic, appuyez simultanément sur les touches Échap + Option + Commande (x) pour forcer une application à quitter. • Si cela ne fonctionne pas, maintenez appuyé durant 5 secondes le bouton d’alimentation de la face avant de l’ordinateur. Après la mise hors tension de l’ordinateur, appuyez à nouveau sur ce bouton pour redémarrer. • En dernier recours, débranchez le câble d’alimentation pour éteindre l’ordinateur, puis rebranchez-le à nouveau et utilisez le bouton d’alimentation de la face avant pour redémarrer l’ordinateur. • Si le problème ne survient que lorsque vous utilisez un programme en particulier, vérifiez auprès de son fabricant s’il est compatible avec votre ordinateur. • Si le problème survient fréquemment, sélectionnez Aide > Aide Mac. • Sous Mac OS X, recherchez “dépannage”. • Dans Classic, consultez la section expliquant comment éviter et résoudre les problèmes. Envisagez également le problème des conflits d’extension.74 Chapitre 4 Dépannage L’ordinateur ne démarre pas ou ne s’allume pas. Assurez-vous que le câble d’alimentation est branché sur une prise électrique en état de fonctionnement. La fiche du câble d’alimentation doit être totalement insérée dans la prise de l’ordinateur pour que celui-ci fonctionne correctement. Réinitialisez ensuite la mémoire vive des réglages de l’ordinateur (PRAM). Allumez l’ordinateur et maintenez immédiatement les touches Commande (x)+ Option + P + R enfoncées jusqu’à ce que vous entendiez une deuxième fois le signal sonore de démarrage. Définissez ensuite votre disque dur comme disque de démarrage de l’ordinateur. m Sélectionnez menu Pomme (K) > Préférences Système et cliquez sur Disque de démarrage, puis sélectionnez votre disque dur. Le voyant d’état clignote et l’ordinateur ne démarre pas. • Si vous avez récemment ajouté de la mémoire, une carte d’extension PCI ou tout autre composant interne, assurez-vous qu’il est correctement installé et compatible avec votre ordinateur. Essayez de l’enlever pour savoir si l’ordinateur peut démarrer. • Si le voyant d’état continue à clignoter, déterminez le nombre de clignotements pour identifier le problème : • 2 clignotements : RAM absente • 3 clignotements : RAM installée incompatible • 4 clignotements : banques DIMM incorrectes • 5 ou 6 clignotements : contactez un fournisseur de services agréé Apple. Impossible d’éjecter un disque. Un fichier est peut-être en cours d’utilisation sur ce disque. Quittez toutes les applications ouvertes, puis essayez à nouveau. Si cela ne fonctionne pas, sélectionnez menu Pomme (K) > Redémarrer et maintenez enfoncé soit le bouton de la souris soit la touche d’éjection ( ) de votre clavier Apple Keyboard. Si le problème persiste : 1 Éteignez l’ordinateur. 2 Appuyez doucement sur le panneau protégeant le plateau du lecteur et repérez le petit orifice situé sous le plateau. 3 Insérez avec précaution l’extrémité d’un grand trombone déplié dans cet orifice. 4 Poussez fermement jusqu’à ce que le plateau s’ouvre. 5 Tirez sur le plateau pour l’ouvrir, retirez le disque et repoussez le plateau pour le fermer.Chapitre 4 Dépannage 75 Problèmes de logiciels Important : pour utiliser les applications Mac OS 9 avec votre ordinateur, vous devez installer la gestion de Classic (voir “Installation de la gestion de Classic et d’autres applications” à la page 79). Pour démarrer l’environnement Classic, ouvrez une application Mac OS 9 ou double-cliquez sur un document qui en nécessite une. Classic fonctionne en arrière-plan pour permettre l’accès aux fonctionnalités et applications Mac OS 9. Vous rencontrez un problème avec une application. • Utilisez la mise à jour de logiciels afin de vous assurer que vous disposez des tous derniers pilotes, débogueurs et autres mises à jour. • Pour les problèmes liés aux logiciels provenant d’éditeurs tiers, contactez l’éditeur concerné. Vous rencontrez un problème de fonctionnement de votre ordinateur ou de Mac OS X. • Consultez l’Aide Mac OS (dans le menu d’Aide) pour obtenir des instructions et des informations de dépannage. • Pour obtenir les informations de dépannage et les mises à jour de logiciels les plus récentes, rendez-vous sur le site Web de l’assistance Apple à l’adresse suivante : www.apple.com/support. Vous éprouvez des difficultés à utiliser la communication sans fil AirPort. • Vérifiez que vous avez correctement configuré le logiciel en respectant les instructions fournies avec la carte AirPort Extreme ou la borne d’accès AirPort. • Vérifiez que l’ordinateur ou le réseau auquel vous souhaitez vous connecter est activé et dispose d’un point d’accès sans fil. • Assurez-vous que l’autre ordinateur ou le point d’accès au réseau se trouve dans la zone de couverture de l’antenne de votre ordinateur. Des appareils électroniques ou des structures métalliques se trouvant à proximité peuvent interférer avec les communications sans fil et réduire la portée de votre antenne. Vous pouvez éventuellement améliorer la réception en réorientant l’ordinateur. • Vérifiez la puissance du signal AirPort. Il est possible que l’icône d’état AirPort de la barre des menus indique quatre barres. • Pour plus d’informations, veuillez lire les instructions fournies avec votre périphérique sans fil ou effectuer une recherche “AirPort” dans l’Aide Mac OS.76 Chapitre 4 Dépannage Problèmes de moniteur Aucune image ne s’affiche à l’écran. • Assurez-vous que le moniteur et l’ordinateur sont sous tension. • Vérifiez que les câbles sont correctement connectés à l’ordinateur et au moniteur. • Assurez-vous que votre ordinateur n’est pas en veille. Appuyez sur le bouton d’alimentation ou sur n’importe quelle touche pour voir si cela réactive l’ordinateur. • Assurez-vous que la luminosité et le contraste du moniteur sont réglés correctement. Certains moniteurs disposent de commandes de luminosité et de contraste situées sur ou sous leur face avant. • Réinitialisez la mémoire des paramètres (PRAM) en redémarrant l’ordinateur tout en maintenant les touches Commande (x) + Option + P + R enfoncées, jusqu’à ce que vous entendiez une deuxième fois le signal de démarrage. Démarrez alors en utilisant le disque d’installation du logiciel fourni avec l’ordinateur. L’image à l’écran est sombre ou vacillante. • Réglez la luminosité et le contraste. Certains moniteurs disposent de commandes de luminosité et de contraste situées sur ou sous leur face avant. Si besoin est, vous pouvez ajuster la luminosité ou le contraste de votre moniteur dans la fenêtre Moniteurs des Préférences Système. • Calibrez le moniteur en sélectionnant menu Pomme (K) > Préférences Système. Cliquez sur Moniteurs, sélectionnez Couleur puis cliquez sur Calibrer. • Il se peut que le vacillement soit dû à des interférences provoquées par la proximité d’une ligne électrique, d’une lampe fluorescente ou d’un appareil électrique tel qu’une radio, un four à micro-ondes ou un autre ordinateur. Essayez de trouver un autre endroit pour les appareils électriques situés à proximité ou de déplacer le moniteur et l’ordinateur. Les couleurs n’apparaissent pas à l’écran ou présentent un aspect inhabituel. • Assurez-vous que le moniteur est correctement connecté à l’ordinateur. • Calibrez votre moniteur comme décrit précédemment. Consultez l’Aide Mac OS pour en savoir plus sur les couleurs et sur votre moniteur. • Ouvrez la fenêtre Moniteurs des Préférences Système et vérifiez que votre moniteur est réglé pour afficher les couleurs. Consultez l’Aide Mac OS pour en savoir plus sur les couleurs et sur votre moniteur. Avertissement : si vous rencontrez un problème avec votre moniteur Apple Display et que vous ne parvenez pas à le résoudre à l’aide de ce manuel, sollicitez l’assistance d’un fournisseur de services agréé Apple ou d’Apple. Si vous tentez de le réparer vous-même, les dommages éventuels ne seront pas couverts par la garantie limitée de votre moniteur. Adressez-vous à un revendeur ou à un centre de maintenance agréé Apple pour toute information complémentaire sur l’étendue de la garantie.Chapitre 4 Dépannage 77 Les icônes du bureau changent de place après la modification de la résolution d’écran. Toute modification de la résolution d’écran affecte l’affichage des informations à l’écran. Une fois la résolution d’écran modifiée, le système d’exploitation est susceptible de réorganiser les icônes. Écran figé. • Forcer l’application bloquée à quitter. Allez dans le menu Pomme (K), cliquez sur “Forcer à quitter” puis sélectionnez l’application à fermer. • Si cela ne fonctionne pas, forcez l’ordinateur à redémarrer en enfonçant environ 5 secondes le bouton d’alimentation de sa face avant. Le voyant situé sur la face avant du moniteur clignote. Sur certains moniteurs à écran plat Apple, le témoin d’alimentation clignote rapidement pendant quelques instants lorsqu’une erreur a été détectée. • Si vous voyez une séquence répétée de trois flashs courts, cela signifie que le moniteur détecte une entrée dont le format vidéo est incorrect. Assurez-vous que votre moniteur est compatible avec la carte graphique et que vous avez installé le bon pilote (si le moniteur a été livré avec un logiciel d’installation). • Si vous voyez une séquence répétée de deux flashs courts et un flash long, le moniteur détecte un problème de lampe de rétro-éclairage. Contactez un revendeur ou un centre de maintenance agréé Apple. Utilisation de Apple Hardware Test Apple Hardware Test vous aide à déterminer s’il existe un problème matériel sur votre ordinateur. Pour utiliser Apple Hardware Test : 1 Déconnectez tous les périphériques de votre ordinateur sauf le clavier et la souris. Si un câble Ethernet est connecté, déconnectez-le. 2 Insérez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” fourni avec votre ordinateur. 3 Puis redémarrez votre ordinateur en maintenant la touche C enfoncée lors du démarrage. Une liste de volumes de démarrage disponibles apparaît alors. Cliquez sur Apple Hardware Test, puis sur la flèche droite. 4 Lorsque l’écran principal Apple Hardware Test apparaît environ 45 secondes plus tard, suivez les instructions affichées à l’écran. 5 En cas de détection d’un problème, Apple Hardware Test affiche un code d’erreur. Notez le code d’erreur avant d’entreprendre les démarches d’assistance. Si Apple Hardware Test ne détecte pas de panne de matériel, il est probable que le problème soit lié aux logiciels.78 Chapitre 4 Dépannage Pour en savoir plus sur Apple Hardware Test, consultez le fichier Ouvrez-moi À propos de Apple Hardware Test sur le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test”. Installation de logiciels sur votre ordinateur Les disques d’installation de logiciels fournis avec votre ordinateur permettent d’installer Mac OS X, les applications livrées avec votre ordinateur et Classic Support. Important : Apple vous recommande de sauvegarder les données de votre disque dur avant de procéder à la restauration du logiciel. Apple décline toute responsabilité en cas de perte de données. Installation de Mac OS X et des applications Pour installer Mac OS X et les applications fournies avec votre ordinateur, veuillez procéder comme suit : 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque 1 d’installation de Mac OS X livré avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Install Mac OS X and Bundled Software”. 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran. Il se peut que votre ordinateur redémarre et vous demande d’insérer le disque 2 d’installation de Mac OS X. Remarque : si vous souhaitez rétablir les réglages d’origine du logiciel sur votre ordinateur, cliquez sur Options dans la sous-fenêtre “Sélectionner une destination” du programme d’installation, puis choisissez “Effacer et installer”. Important : nous vous conseillons de sauvegarder vos fichiers essentiels avant d’installer Mac OS X et les autres applications car l’option “Effacer et installer” efface votre disque de destination.Chapitre 4 Dépannage 79 Installation des applications Pour installer uniquement les applications fournies avec votre ordinateur, veuilles procéder comme suit. Mac OS X doit déjà être installé sur votre ordinateur. 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque 1 d’installation de Mac OS X livré avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Install Bundled Software Only.” 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran. Il se peut que votre ordinateur redémarre et vous demande d’insérer le disque 2 d’installation de Mac OS X. Remarque : pour installer iCal, iChat AV, iMovie, iPhoto, iSync, iTunes et Safari, suivez les instructions du paragraphe “Installation de Mac OS X et des applications” ci-dessus. Installation de la gestion de Classic et d’autres applications Utilisez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” pour installer la gestion de Classic ainsi que d’autres applications qui ne sont pas incluses sur le disque 1 d’installation de Mac OS X. Installez la gestion de Classic si vous souhaitez utiliser des applications de Mac OS 9 avec votre ordinateur. Procédez comme suit pour installer la gestion de Classic ou d’applications supplémentaires : 1 Sauvegardez vos fichiers essentiels si cela est possible. 2 Insérez le disque “Logiciels supplémentaires et Apple Hardware Test” fourni avec votre ordinateur. 3 Double-cliquez sur “Installer les logiciels complémentaires Test”. 4 Suivez les instructions à l’écran. 5 Après avoir sélectionné le disque de destination pour l’installation, suivez les instructions à l’écran pour une installation standard, ou cliquez sur “Personnaliser” pour choisir les applications que vous désirez installer. 80 Chapitre 4 Dépannage Optimisation des performances Ethernet Votre ordinateur fonctionne de façon optimale lorsque le port Ethernet auquel il est connecté est réglé sur la négociation automatique. Demandez à votre administrateur de réseau de vérifier ce réglage. Important : si vous rencontrez des problèmes de connexion sur votre réseau, vérifiez, si possible, que le commutateur de réseau est réglé sur la négociation automatique. Si le port du commutateur ne fonctionne pas en négociation automatique, votre ordinateur détectera la vitesse appropriée, mais se réglera par défaut sur le mode semiduplex. Si le port du commutateur à l’autre extrémité de la liaison est configuré en mode bidirectionnel simultané (full duplex), un grand nombre d’événements retardés peuvent se produire sur la liaison. S’il n’est pas possible de régler le commutateur sur la négociation automatique, réglez alors le port du commutateur sur semi-duplex. Pour plus d’informations, reportez-vous à la documentation fournie avec le commutateur Ethernet. Remarque : si vous connectez votre ordinateur directement à un commutateur Ethernet configurable, demandez à votre administrateur de réseau de désactiver l’arborescence sur ce port. Dans le cas contraire, il se peut que votre ordinateur duplique l’adresse AppleTalk d’un autre ordinateur du même réseau, ce qui rendrait instables les deux connexions au réseau. Localisation du numéro de série de votre produit Le numéro de série de votre Power Mac G5 se trouve sur l’étiquette de configuration, à l’intérieur du panneau latéral, directement sous le déflecteur d’air. Vous le trouverez également dans les Informations Système. Ouvrez les Informations Système (dans Applications/Utilitaires) et cliquez sur l’onglet Informations Système. 81 A Annexe A Caractéristiques Caractéristiques techniques du processeur et de la mémoire Processeur • Processeur PowerPC avec 512 Ko de mémoire cache sur puce L2 par processeur Mémoire vive (RAM) • Mémoire dynamique synchrone (SDRAM) à double vitesse de transfert (DDR) • Toute la mémoire SDRAM DDR est fournie sous forme de modules DIMM (Dual Inline Memory Modules) • Modules DIMM installés par paires de capacité égale • Quatre ou huit logements DIMM sont disponibles pour la mémoire PC 3200 SDRAM DDR à 400 MHz, en fonction du modèle de votre ordinateur Les modules DIMM de 256 Mo doivent être conformes à la technologie 128 ou 256 mégabits (Mbits), les modules DIMM de 512 Mo à la technologie 256 Mbits et les modules DIMM de 1 Go à la technologie 512 Mbits. • 2,5 volts (V) sans tampon • 184 broches • Sans code de correction d’erreurs • Sans parité Les Informations Système, dans le répertoire Applications/Utilitaires, fournissent des informations sur votre ordinateur et notamment sur la quantité de mémoire. Contrôleur graphique • Carte graphique AGP 8X Pro munie d’un connecteur ADC (Apple Display Connector) et d’un connecteur DVI (Digital Visual Interface). Compatible AGP 3.0 ou AGP Pro. Modes d’affichage vidéo Pour les caractéristiques techniques de votre moniteur : • Moniteurs Apple : rendez-vous sur le site Internet Apple et vérifiez les caractéristiques de votre produit sur www.apple.com/displays. • Moniteurs de tierce partie : rendez-vous sur www.apple.com/guide.82 Annexe A Caractéristiques Caractéristiques techniques de l’unité Combo (DVD-ROM/CD-RW) • Diamètres de disque gérés : 12 cm et 8 cm Formats de données • CD-ROM • CD Audio • CD-R • CD-RW • CD-I • CD-I Bridge • CD Extended (CD étendu) • CD Mixed Mode (CD en mode mixte) • CD Photo • CD Vidéo • CD Extra • DVD vidéo • DVD-ROM • DVD-R (lecture seule) Caractéristiques techniques de l’unité SuperDrive (DVD-R/CD-RW) • Diamètres de disque gérés : 12 cm et 8 cm Formats de données • CD-ROM • CD Audio • CD-R • CD-RW • CD-I • CD-I Bridge • CD Extended (CD étendu) • CD Mixed Mode (CD en mode mixte) • CD Photo • CD Vidéo • CD Extra • DVD vidéo • DVD-ROM • DVD-R Annexe A Caractéristiques 83 Caractéristiques techniques des ports USB • Gestion d’Universal Serial Bus (USB) 2.0 et 1.1 • Cinq ports USB externes Type A • Un port USB 2.0 en façade • Deux ports USB 2.0 à l’arrière • Deux ports USB 1.1 intégrés au clavier Apple • Chaque port arrière se trouve sur un canal USB distinct de 480 mégabits par seconde (Mbps). • Intensité disponible pour chaque port USB de 500 milliampères (mA) à 5 V, pour un total de 1,5 ampère Caractéristiques techniques de FireWire • Gestion de FireWire 400 et FireWire 800 • Trois ports FireWire externes • Un port FireWire 400 en façade • Un port FireWire 400 et un port FireWire 800 à l’arrière • Vitesse de transfert de données : • FireWire 400 : 100, 200 et 400 Mbps • FireWire 800 : 100, 200, 400 et 800 Mbps Puissance • Plage de tension de sortie : environ 13 à 25 V • Plage de puissance de sortie : jusqu’à 15 W Caractéristiques techniques du réseau Ethernet • Conforme à la directive IEEE 802.3 • Longueur maximale du câble : 100 mètres (m) • Protocoles : Open Transport, AppleShare, AppleTalk, NetWare pour Macintosh, TCP/IP • Connecteur : RJ-45 pour 10Base-T, 100Base-TX et 1000Base-T • Support, 10Base-T : câble UTP de catégorie 3 ou supérieure sur 2 paires jusqu’à 100 m • Support, 100Base-TX : câble UTP de catégorie 5 sur 2 paires jusqu’à 100 m • Support, 1000Base-T : câble UTP de catégorie 5 et 6 sur 4 paires jusqu’à 100 m • Vitesses de canal : auto-négociation IEEE de 10Base-T, 100Base-TX et 1000Base-T Caractéristiques techniques du modem • Norme de transmission de données : K56Flex et V.92 • Vitesse : 53 kilobits par seconde (Kbps) • Norme de télécopie : ITU V.17 Caractéristiques Bluetooth (facultatif) • Vitesse de transfert de données sans fil : jusqu’à 1 Mbps • Portée : jusqu’à 10 mètres (le débit de transmission de données peut varier en fonction des conditions ambiantes) • Bande de fréquences : 2,4 gigahertz (GHz)84 Annexe A Caractéristiques Caractéristiques AirPort Extreme Card (facultatif) • Vitesse de transfert de données sans fil : jusqu’à 54 Mbps • Portée : jusqu’à 45,72 mètres (le débit de transmission de données peut varier en fonction des conditions ambiantes) • Bande de fréquences : 2,4 gigahertz (GHz) • Puissance de sortie radio : 15 dBm (nominal) Compatibilité • Norme 802.11 DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum) 1 et 2 Mbps • standard 802.11b 11 Mbps • standard 802.11b 54 Mbps Caractéristiques Audio numérique optique • Format de données : Protocole Sony/Phillips Digital Interface (S/PDIF) (IEC60958-3) • Type de connecteur : Optique Toslink (IEC60874-17) • Bits par échantillon : 16 bits ou 24 bits Sortie audio numérique optique Basé sur situation typique, avec lecture d’une onde sinusoïdale 1 kHz, -1 dBFS 24 bits, fréquence d’échantillonnage en sortie de 44,1 kHz, sauf indications contraires cidessous. • Fréquence d’échantillonnage en sortie : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Rapport signal-bruit : Supérieur à 130 dB • Total distorsion harmonique + bruit : Inférieur à -130 dB (0,00001 pour cent) Entrée audio numérique optique Basé sur situation typique, avec lecture d’une onde sinusoïdale 1 kHz, -1 dBFS 24 bits, sauf indications contraires ci-dessous. • Fsi–fréquence d’échantillonnage d’entrée (mode horloge externe) : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Fsi–fréquence d’échantillonnage d’entrée (mode horloge interne) : 16 kHz à 96 kHz • Rapport signal sur bruit (mode horloge externe) : Supérieur à 130 dB • Rapport signal sur bruit (mode horloge interne, 16 kHz < Fsi < 96 kHz) : Inférieur à -112 dB • Total distorsion harmonique + bruit (mode horloge externe) : Inférieur à -130 dB (0,00001 %) • Total distorsion harmonique + bruit (mode horloge interne, 16 kHz < Fsi < 96 kHz) : Inférieur à -112 dB (0,0003 %)Annexe A Caractéristiques 85 Caractéristiques audio analogique • Fréquence d’échantillonnage : 32 kHz, 44,1 kHz ou 48 kHz • Type de jack : Mini-jack 3,5 mm • Bits par échantillon : 16 bits ou 24 bits • Réponse en fréquence : 20 Hz à -20 kHz, +0,5 dB/-3 dB Sortie audio via la prise d’écouteurs • Tension de sortie : 1,4 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+4 dbu) • Impédance de sortie : 24 ohms • Puissance de sortie : 20 milliwatts (mW) • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -80 dB (0,01 pour cent) • Séparation des voies : supérieure à 65 dB Entrée audio analogique • Tension d’entrée maximale : 2 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+8 dbu) • Impédance d’entrée : supérieure à 47 kilohms • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -85 dB (0,006 percent) • Séparation des voies : supérieure à 75 dB Sortie audio analogique • Tension de sortie : 1,4 volts (valeur efficace) (Vrms ) (+4 dbu) • Impédance de sortie : 24 ohms • Rapport signal-bruit : supérieur à 90 dB • Distorsion harmonique totale : inférieure à -80 dB (0,01 pour cent) • Séparation des voies : supérieure à 65 dB Alimentation Entrée de ligne CA • Gamme de tensions : Courant alternatif (AC) de 100 à 240 V • Intensité : 7,5 ampères (A) monoprocesseur ou 9,5 ampères (A) double processeur • Fréquence : 50-60 Hz Sortie du moniteur DC • 4,0 A maximum pour un courant continu (CC) de tension nominale 25 V provenant du connecteur ADC (Apple Display Connector)86 Annexe A Caractéristiques Alimentation requise pour les périphériques que vous pouvez connecter Cartes d’extension • La quantité maximale et totale d’énergie consommée par les cartes AGP et PCI est de 90 W. Périphériques USB • Chacun des ports USB intégrés dispose de 500 mA. Périphériques FireWire • L’ordinateur peut fournir un total de 15 W aux ports FireWire. Horloge et pile du système • Circuit CMOS personnalisé avec pile longue durée au lithium. Vous pourrez remplacer la pile de l’ordinateur (voir “Remplacement de la pile” à la page 70) par une nouvelle pile que vous pouvez acheter auprès d’un distributeur agréé Apple. Dimensions et conditions de fonctionnement Dimensions • Poids : 17,84 kg (39.32 lb) Le poids dépend du modèle. Le poids indiqué ci-dessus correspond au modèle de base : monoprocesseur, un lecteur optique et un disque dur. Le poids peut être plus élevé si des périphériques optionnels sont installés. • Hauteur : 511 mm (20,12 pouces) • Largeur : 206 mm (8,11 pouces) • Profondeur : 475 mm (18,70 pouces) Conditions de fonctionnement • Température de fonctionnement : 10 °C à 35 °C (50 °F à 95 °F) • Température de stockage : 40 °C à 47 °C (40 °F à 116 °F) • Humidité relative : 5 % à 95 % (sans condensation) • Altitude : 0 à 3 048 mètres (0 à 10,000 pieds) 87 B Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Cette annexe contient des informations importantes concernant les consignes de sécurité et l'entretien ainsi que des remarques sur l'organisation de l'espace de travail pour l'utilisation de votre ordinateur et de votre moniteur. Consignes de sécurité importantes Le seul moyen de couper totalement l'alimentation de votre ordinateur consiste à débrancher le câble d'alimentation de la source d'alimentation principale. Pour déconnecter complètement votre moniteur, vous devez également débrancher le câble d'alimentation qui le raccorde à l'ordinateur ou à la source d'alimentation. Assurez-vous qu'au moins une des extrémités du câble d'alimentation du périphérique peut être atteinte facilement de manière à pouvoir débrancher l'ordinateur ou le moniteur quand cela est nécessaire. Pour votre propre sécurité et celle de votre matériel, respectez toujours les consignes suivantes. Si l'un des cas suivants se présente, débranchez la fiche d'alimentation (en tirant sur la fiche et non sur le câble) de l'ordinateur ou du moniteur et débranchez le câble du téléphone : • Le câble ou la fiche d'alimentation est usé(e) ou endommagé(e). • Vous avez renversé quelque chose dans le boîtier de l'ordinateur. • L'ordinateur ou le moniteur a été exposé à la pluie ou à tout autre type d'humidité excessive. • L'ordinateur ou le moniteur est tombé ou son boîtier a été endommagé. • Vous pensez que l’ordinateur ou le moniteur doit faire l’objet d’une révision ou d’une réparation. • Vous voulez nettoyer l’écran ou le boîtier de l’ordinateur ou du moniteur. • Vous remarquez une fuite du liquide de refroidissement à l’intérieur ou à l’extérieur de votre ordinateur (pour les modèles de Power Mac G5 équipés d’un système de refroidissement liquide)88 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Si vous avez l’intention de ranger votre ordinateur pour une période prolongée, retirez la batterie. Pour prévenir les accidents et éviter d’endommager votre ordinateur ou votre moniteur, veillez à toujours observer les consignes suivantes : • Maintenez votre ordinateur éloigné de toute source de liquide et d’humidité. • Ne placez aucun objet sur le dessus de l’ordinateur ou du moniteur. • Veillez à ce que les grilles d’aération de l’ordinateur et du moniteur ne soient pas obstruées. • N’enlevez jamais le boîtier du moniteur et n’ouvrez pas l’ordinateur quand il est allumé. Vous risquez de recevoir une décharge électrique. • Lorsque le temps est orageux, déconnectez votre modem de la prise téléphonique afin d’éviter qu’une surcharge de tension n’endommage ce dernier. Déplacez avec soin votre ordinateur et votre moniteur. Pour soulever l’appareil, veillez à suivre la procédure recommandée qui consiste à fléchir les jambes. Quand vous transportez le moniteur, assurez-vous que vous faites face à l’écran. Ne le transportez pas en le saisissant par le socle. Système de refroidissement liquide Certains modèles de Power Mac G5 utilisent un système de refroidissement liquide pour contrôler la température à l’intérieur de l’ordinateur. Le système de refroidissement liquide est scellé et conçu pour être ouvert uniquement par un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider ou AASP). Avertissement : votre Macintosh est équipé d’une prise de mise à la terre à trois fils, c’est-à-dire une prise munie d’une troisième broche reliée à la terre. Il s’agit d’une mesure de sécurité. Ne modifiez pas la fiche pour pouvoir l’insérer dans une prise non reliée à la terre. Faites appel à un électricien agréé pour installer une prise correctement reliée à la terre. Ne dérogez en aucun cas à cette consigne. Avertissement : le matériel électrique peut s’avérer dangereux s’il n’est pas utilisé correctement. L’utilisation de ce produit par un enfant doit toujours être supervisée par un adulte. Ne permettez pas aux enfants de toucher les composants internes de tout appareil électrique, ni de manipuler des câbles électriques. Avertissement : n’essayez pas d’ouvrir ou de réparer le système de refroidissement liquide. L’ouverture du système de refroidissement liquide peut endommager votre matériel, et de tels dommages ne sont pas forcément couverts par la garantie limitée de votre ordinateur.Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien 89 Pour des réparations ou des questions liées à votre garantie, contactez un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider) ou Apple. La documentation fournie avec votre ordinateur contient des informations relatives à l’assistance et à la maintenance. Apple et l’environnement Apple reconnaît sa responsabilité en matière de minimisation de l’impact de ses opérations et de ses produits sur l’environnement. Pour plus d’informations Rendez-vous sur le site Web www.apple.com/about/environment. Avertissement : utilisez toujours votre ordinateur en position verticale. Au cas improbable où le liquide fuirait à l’intérieur ou à l’extérieur de votre ordinateur, déconnectez toute alimentation électrique de votre ordinateur et ne le redémarrez pas. Contactez un fournisseur de services agréé Apple (Apple Authorized Service Provider) ou contactez Apple pour obtenir des informations sur la réparation de votre ordinateur. Après avoir déconnecté l’alimentation électrique, vous pouvez nettoyer le liquide de refroidissement avec un tissu absorbant. Évitez toute inhalation ou tout contact direct avec la peau : le liquide peut entraîner une légère irritation de la peau. En cas de contact avec la peau, laver abondamment au savon et à l’eau. En cas de contact avec les yeux, rincer abondamment à l’eau. Les matériaux ayant servi au nettoyage doivent être recyclés ou traités conformément aux lois, normes et directives locales. Le liquide de refroidissement peut être nocif s’il est avalé. Des fiches toxicologiques (Material Safety Data Sheets ou MSDS) sont disponibles sur le site www.apple.com/about/environment/use/lcs.html.90 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien Entretien général Pour nettoyer votre ordinateur ou le moniteur de manière plus complète, procédez comme suit : 1 Éteignez l’ordinateur et le moniteur. 2 Déconnectez le câble d’alimentation de l’ordinateur au niveau de la prise ou multiprise électrique. Si votre moniteur est branché sur une prise, débranchez-le également. 3 Débranchez les câbles du moniteur au niveau de l’ordinateur. 4 Nettoyez l’écran du moniteur à l’aide d’un papier absorbant ou d’un tissu doux et non pelucheux imbibé d’eau légèrement savonneuse. 5 Nettoyez délicatement le boîtier de l’ordinateur ou du moniteur à l’aide d’un chiffon propre, doux et humide. Important : n’utilisez pas d’alcool, d’aérosols ni de produits solvants ou abrasifs susceptibles d’endommager la finition du boîtier. Protection de votre lecteur optique Pour garantir le bon fonctionnement de votre lecteur optique : • Placez votre ordinateur de sorte que le plateau du lecteur ne heurte aucun obstacle lors de son ouverture. • Laissez le lecteur fermé lorsque vous ne l’utilisez pas. • Ne placez aucun objet sur le plateau du lecteur lorsqu’il est ouvert. • Ne touchez pas la lentille du lecteur optique avec vos doigts. N’essuyez pas la lentille du lecteur avec un mouchoir en papier ni aucune autre matière abrasive. Si vous devez la nettoyer, procurez-vous les produits adéquats auprès d’un fournisseur de services agréé Apple. • Maintenez votre ordinateur éloigné de toute source d’humidité. Entretien de votre moniteur Pour entretenir votre moniteur et en garantir la longévité : • N’appuyez pas sur la surface de l’écran. • N’écrivez pas sur l’écran et ne le touchez pas avec un objet tranchant. • Si vous comptez ne pas utiliser le moniteur ni l’ordinateur pendant au moins une journée, éteignez-les ou utilisez les réglages Économiseur d’énergie. • En cas d’inactivité prolongée de votre ordinateur, éteignez l’écran, baissez la luminosité ou utilisez un programme d’économie d’écran qui assombrit ou modifie l’image affichée. Avertissement : ne vaporisez pas de liquide directement sur l’écran du moniteur. Une partie de ce liquide pourrait s’infiltrer à l’intérieur et provoquer une décharge électrique.Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien 91 Informations importantes sur l’organisation de l’espace de travail et la santé Voici quelques conseils permettant d’adapter votre environnement de travail à votre morphologie et prévenir la fatigue oculaire. • Optez pour un siège de bureau réglable et offrant un dossier et une assise confortables. Réglez la hauteur du siège de manière à ce que vos cuisses soient légèrement inclinées et que vos pieds soient posés à plat sur le sol. Le dossier du siège doit soutenir votre région lombaire, c’est-à-dire la partie inférieure de votre dos. Suivez les instructions du fabricant de sorte que le réglage du dossier soit parfaitement adapté à votre morphologie. • Lorsque vous utilisez le clavier de l’ordinateur, vos épaules doivent être détendues. Le bras et l’avant-bras doivent former un angle droit, ou presque, et votre main doit être dans le prolongement du poignet. Au besoin, relevez le siège de manière à ce que vos avant-bras et vos mains soient placés correctement par rapport au clavier. Si, dans ce cas, vos pieds ne reposent plus à plat sur le sol, utilisez un repose-pied inclinable et réglable en hauteur. Si vous disposez d’un bureau modulaire, vous pouvez abaisser le niveau du plan de travail pour éviter l’emploi d’un repose-pied. Une troisième solution consiste à utiliser un bureau dont le poste de saisie est situé plus bas que le plan de travail. • Veillez à ce que la souris se trouve à hauteur du clavier. Prévoyez également un espace suffisant pour pouvoir la manipuler commodément. • Placez le moniteur de manière à ce que le haut de l’écran soit légèrement en dessous du niveau de vos yeux quand vous êtes assis au clavier. Il vous appartient de juger de la meilleure distance entre vos yeux et l’écran. Elle se situe en général entre 45 et 70 cm. 92 Annexe B Environnement de travail, sécurité et entretien • Positionnez le moniteur de façon à éviter d’être ébloui par la réflexion sur ce dernier de l’éclairage au plafond ou de la lumière des fenêtres de la pièce. Si possible, utilisez un pied de moniteur inclinable. Le pied vous permet de régler le meilleur angle de vision et de réduire ou d’éliminer l’éblouissement causé par les sources lumineuses impossibles à déplacer. Pour plus d’information sur l’hygiène, la sécurité et la maintenance, consultez la page Internet d’Apple sur l’ergonomie à l’adresse www.apple.com/about/ergonomics. Cuisses légèrement inclinées Épaules détendues Écran orienté de manière à réduire les reflets Mains dans le prolongement des avant-bras Avant-bras à l’horizontale ou légèrement relevés Dossier soutenant la région lombaire Pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied Haut de l’écran au niveau des yeux ou légèrement en dessous. (Vous devrez peut-être ajuster la hauteur du moniteur en surélevant votre plan de travail ou le moniteur lui-même.) Espace dégagé sous le plan de travail 45–70 cm 93 C Annexe C Connexion à Internet Votre ordinateur vous permet de naviguer sur le Web, d’échanger du courrier électronique avec vos amis et votre famille ou de dialoguer en temps réel via Internet. Suivez les instructions de ce guide détaillé pour vous connecter à Internet. Pour utiliser Internet, vous avez besoin d’un compte auprès d’un FAI. L’Assistant réglages peut en configurer un pour vous. Dans certains pays, l’Assistant réglages ne peut pas vous configurer un compte auprès d’un FAI. Vous devez donc contacter un FAI pour obtenir un compte. Utilisez ensuite les informations contenues dans cette annexe pour configurer votre connexion Si vous n’avez pas utilisé l’Assistant réglages pour configurer votre connexion à Internet, vous pouvez l’utiliser maintenant. Ouvrez Préférences Système, puis cliquez sur Réseau. Cliquez sur le bouton “Assistez-moi” pour ouvrir l’Assistant réglages de réseau. Si vous ne souhaitez pas utiliser cet Assistant, vous pouvez réaliser votre connexion manuellement à l’aide des informations données dans cet annexe. Il existe quatre types de connexion à Internet : • Connexion par ligne téléphonique : l’ordinateur est relié à une prise téléphonique murale via un câble téléphonique (pour les ordinateurs comprenant un modem). • Connexion via un modem câble ou DSL à haut débit : l’ordinateur est relié via un câble Ethernet à un modem spécial fourni par un FAI. • Connexion sans fil AirPort Extreme : votre ordinateur est connecté sans fil à Internet via une borne d’accès AirPort Extreme. • Réseau local (LAN) : l’ordinateur est connecté à un réseau local via un câble Ethernet. C’est le type de connexion habituellement utilisé dans les entreprises.94 Annexe C Connexion à Internet Avant de vous connecter à Internet : 1 Procurez-vous les informations de connexion auprès de votre FAI ou de votre administrateur réseau. Consultez la section suivante, “Collecte des informations nécessaires”, pour savoir quelles sont les informations dont vous avez besoin pour chaque type de connexion. Si un autre ordinateur se trouvant au même emplacement est déjà connecté à Internet, vous pouvez probablement utiliser ses réglages. Pour accéder aux réglages sur un ordinateur Mac OS X : • Ouvrez la fenêtre Réseau des Préférences Système. • Dans le menu local Afficher, sélectionnez votre mode de connexion. • Copiez les informations concernant votre connexion. Pour accéder aux réglages sur un ordinateur Mac OS 9 : • Ouvrez le tableau de bord TCP/IP. • Rechercher le mode de connexion dans le menu local “Connexion”. • Recherchez la configuration dans le menu local Configurer. • Notez l’adresse IP, le masque de sous-réseau et l’adresse du routeur figurant dans les champs correspondants. Pour accéder aux réglages sur un PC Windows : Les informations de connexion d’un PC Windows se trouvent à deux endroits. • Pour trouver l’adresse IP et le masque de sous-réseau, ouvrez le tableau de bord “Connexions réseau et Internet”. • Pour accéder aux informations relatives aux comptes d’utilisateurs, ouvrez le tableau de bord Comptes d’utilisateurs. Vous pouvez écrire ces informations directement sur les pages suivantes, puis les saisir dans l’Assistant réglages. 2 Si vous utilisez un modem téléphonique, branchez un câble téléphonique (inclus avec la plupart des ordinateurs Macintosh) sur le port modem de votre ordinateur et sur une prise téléphonique murale. Si vous disposez d’un modem DSL ou câble, connectez-le à votre ordinateur en suivant les instructions incluses.Annexe C Connexion à Internet 95 Collecte des informations nécessaires Vous pouvez noter sur ces pages les informations obtenues auprès de votre Fournisseur d’Accès à Internet (FAI), de votre administrateur réseau ou de votre autre ordinateur, puis les saisir dans l’Assistant réglages de réseau. Pour configurer une connexion téléphonique classique, procurez-vous les informations suivantes : • Nom du fournisseur d’accès • Nom d’utilisateur ou de compte • Mot de passe • Numéro de téléphone du FAI • Numéro de téléphone de remplacement • Préfixe pour obtenir une ligne extérieure Pour configurer une connexion DSL, modem câble, LAN ou sans fil AirPort Extreme : m Choisissez d’abord votre méthode de connexion (en cas de doute, consultez votre administrateur système ou votre FAI) : • Manuellement • Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle • Via DHCP • Via BootP • PPP Si vous ne savez pas quelle méthode utiliser, il est recommandé d’activer l’option “Via DHCP”, car le réseau fournit alors la plupart des informations requises automatiquement. Si vous avez sélectionné “Manuellement” ou “Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle” procurez-vous les informations suivantes : • Adresse IP • Masque de sous-réseau • Adresse du routeur Remarque : si vous avez sélectionné “Utilisation de DHCP avec une adresse manuelle”, vous n’avez pas besoin d’un masque de sous-réseau ni d’adresse de routeur.96 Annexe C Connexion à Internet Si vous avez sélectionné “Via DHCP”, procurez-vous les informations suivantes facultatives (le cas échéant, consultez votre FAI) : • ID client DHCP • serveurs DNS Si vous avez sélectionné “PPP” (pour des connexions PPPoE), procurez-vous les informations suivantes : • Fournisseur d’accès • Nom du compte • Mot de passe • Nom du service PPPoE Les informations ci-dessous sont facultatives. Consultez votre FAI ou votre administrateur système si nécessaire. • serveurs DNS • Nom de domaine • Serveur proxy Saisie de vos informations Après vous être procuré les informations de configuration spécifiques auprès de votre FAI ou de votre administrateur réseau, vous pouvez soit cliquer sur le bouton “Assistezmoi” dans la fenêtre des préférences Réseau pour ouvrir l’Assistant réglages de réseau, soit saisir les informations manuellement. Pour saisir vos informations manuellement, suivez les étapes correspondant à votre mode de connexion. • Modem téléphonique avec connexion PPP (Point-to-Point Protocol) (voir la page 97) • Connexion via modem câble, DSL ou réseau LAN (la page 100) avec les configurations suivantes : • Manuelle • DHCP • PPPoE • Connexion sans fil AirPort Extreme (voir la page 105)Annexe C Connexion à Internet 97 Modem téléphonique avec connexions PPP (Point-To-Point Protocol) Le modem téléphonique constitue la manière la plus courante de se connecter à Internet. Votre modem utilise une méthode appelée PPP (Point-to-Point Protocol) pour se connecter à un FAI. Assurez-vous que votre modem est branché sur une ligne téléphonique et que vous disposez des informations fournies par votre FAI (voir la page 95). Pour configurer l’utilisation du port de modem interne dans les préférences Réseau : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Choisissez Configuration des ports réseau dans le menu local Afficher, puis cochez la case Activé à côté de Modem interne. 4 Faites glisser Modem interne en haut de la liste Configurations de port pour en faire l’interface réseau préférée ou principale. 5 Choisissez Modem interne dans le menu local Afficher et cliquez sur PPP. 98 Annexe C Connexion à Internet 6 Saisissez les informations fournies par votre FAI, puis cliquez sur Appliquer. Pour tester votre configuration Internet : 1 Ouvrez l’application Connexion à Internet (dans le dossier Applications). 2 Cliquez sur l’icône Modem interne si nécessaire. 3 Tapez le numéro de téléphone de connexion de votre FAI, votre nom de compte et votre mot de passe, si nécessaire. 4 Cliquez sur Se connecter. L’application Connexion à Internet compose le numéro de votre FAI et établit une connexion.Annexe C Connexion à Internet 99 Pour vous connecter automatiquement dès que vous ouvrez une application TCP/IP, telle qu’un navigateur Web ou une messagerie électronique, procédez de la manière suivante : 1 Cliquez sur Options PPP (dans la fenêtre PPP des préférences Réseau). 2 Cochez la case “Se connecter automatiquement si nécessaire”. 3 Cliquez sur OK, puis sur Appliquer. Connexions à Internet par ligne DSL, modem câble ou réseau LAN Si vous vous connectez à Internet soit à l’aide d’un modem DSL ou câble, soit via un réseau LAN Ethernet, demandez à votre FAI ou à votre administrateur réseau comment vous devriez configurer votre connexion à Internet : • Manuellement : dans le cas d’une configuration manuelle, votre FAI ou administrateur réseau vous indique une adresse IP statique et d’autres informations que vous devez saisir dans les préférences Réseau. • Via le protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). avec une configuration DHCP, le serveur DHCP saisit automatiquement les informations à votre place. • Via le protocole PPPoE (Point-to-Point Protocol over Ethernet). si vous utilisez un modem DSL et que vous avez besoin d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe pour vous connecter à Internet, vous devrez éventuellement configurer votre réseau pour qu’il utilise le protocole PPPoE. Lors de la configuration de votre réseau, veillez à garder les informations fournies par votre FAI à portée de main (voir la page 95).100 Annexe C Connexion à Internet Pour configurer les Préférences réseau pour le port Ethernet intégré : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Sélectionnez Ethernet intégré. 5 Faites glisser Ethernet intégré en haut de la liste Configurations de port pour en faire l’interface réseau préférée ou principale. Suivez ensuite les instructions de configuration manuelle de votre réseau, via DHCP ou PPPoE, selon les recommandations de votre FAI ou de votre administrateur réseau.Annexe C Connexion à Internet 101 Configuration manuelle Ayez à portée de main votre adresse IP statique, l’adresse du routeur et le masque de sous-réseau fournis par votre FAI (voir la page 95). Pour effectuer une configuration manuelle : 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 3 Dans le menu local Configurer IPv4, choisissez Manuellement. 4 Remplissez le reste des champs. 5 Cliquez sur Appliquer. Votre connexion est prête dès que vous avez configuré votre réseau. Ouvrez votre navigateur Web (ou une autre application TCP/IP) afin de tester votre connexion à Internet.102 Annexe C Connexion à Internet Configuration DHCP Après avoir choisi une configuration DHCP, le serveur DHCP fournit automatiquement vos informations de réseau. Pour configurer DHCP : 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 3 Choisissez Via DHCP dans le menu local Configurer IPv4. 4 Cliquez sur Appliquer. Ouvrez votre navigateur Web (ou une autre application TCP/IP) afin de tester votre connexion à Internet. Remarque : sauf instructions contraires de votre FAI, ignorez les champs Client DHCP et Domaines de recherche.Annexe C Connexion à Internet 103 Configuration PPPoE Certains FAI recourant à la technologie DSL utilisent le protocole PPPoE (Point-to-Point Protocol over Ethernet)). Si vous utilisez un modem DSL et que vous avez besoin d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe pour vous connecter à Internet, contactez votre FAI pour savoir si vous devez vous connecter via PPPoE. Pour configurer une connexion PPPoE : Ayez à portée de main le nom d’utilisateur, le mot de passe et, si cela est nécessaire, l’adresse du serveur DNS fournis par votre FAI (voir la page 95). 1 Dans préférence Réseau, sélectionnez Ethernet intégré dans le menu local Afficher. 2 Cliquez sur PPPoE et sélectionnez “Se connecter via PPPoE”. 3 Remplissez le reste des champs. Si vous souhaitez que tous les utilisateurs de votre ordinateur utilisent la même méthode de connexion, sélectionnez “Enregistrer le mot de passe”. Remarque : pour vous connecter automatiquement au démarrage d’une application TCP/IP, telle qu’un navigateur Web ou une application de courrier électronique, cliquez sur Options PPPoE, puis sélectionnez “Se connecter automatiquement si nécessaire”.104 Annexe C Connexion à Internet 4 Cliquez sur TCP/IP et sélectionnez Via PPP ou Manuellement dans le menu local Configurer IPv4, selon les instructions de votre FAI. Si votre FAI vous a communiqué une adresse IP statique, choisissez Manuellement et tapez l’adresse dans le champ Adresse IP. 5 Saisissez les adresses des serveurs de noms de domaine (DNS) dans le champ Serveurs DNS. 6 Cliquez sur Appliquer. Votre connexion à Internet est prête dès que vous avez configuré votre réseau. Vous pouvez alors ouvrir votre navigateur Web ou une autre application TCP/IP afin de tester votre connexion. Important : si vous n’avez pas sélectionné l’option de connexion automatique, vous devez ouvrir l’application Connexion à Internet, choisir la configuration adéquate, puis cliquer sur Se connecter. Pour plus d’informations, choisissez Aide > Aide Connexion à Internet dans la barre des menus située en haut de l’écran. Annexe C Connexion à Internet 105 Connexion sans fil AirPort Extreme Vous pouvez configurer votre réseau AirPort Extreme et votre connexion Internet à l’aide de l’Assistant réglages AirPort, situé dans le dossier Utilitaires de votre dossier Applications. L’assistant vous aide à configurer votre borne d’accès AirPort Extreme et à régler votre ordinateur pour qu’il utilise AirPort Extreme. Pour en savoir plus sur votre borne d’accès AirPort Extreme, consultez le Guide de configuration de la borne d’accès AirPort Extreme livré avec votre borne d’accès. Si votre borne d’accès AirPort Extreme est déjà configurée, votre carte AirPort Extreme peut dans la plupart des cas y accéder immédiatement. Pour vérifier l’accès au réseau AirPort Extreme : m Cliquez sur l’icône d’état AirPort dans la barre des menus et choisissez un réseau AirPort dans la liste. Si aucun réseau AirPort n’y figure, vous pouvez utiliser l’Assistant réglages AirPort pour vérifier ou modifier vos réglages ou bien les changer via la fenêtre Réseau des Préférences Système. 106 Annexe C Connexion à Internet Configuration manuelle d’une connexion AirPort Extreme Pour configurer une connexion manuelle utilisant des adresses spécifiques affectées par avance pour vos serveurs et votre ordinateur, procurez-vous les informations suivantes auprès de votre administrateur de système. Si vous vous connectez via DHCP, la plupart de ces informations sont automatiquement transmises à votre ordinateur via le réseau. Consultez votre administrateur de système pour obtenir les renseignements nécessaires. • Adresses des serveurs de noms de domaine (DNS), si nécessaire • Configuration d’adresse IP manuelle ou via DHCP • Adresse IP • Adresse du routeur • Masque de sous-réseau • Mot de passe, si nécessaire Assurez-vous ensuite que les options de connexion AirPort sont activées dans les préférences Réseau. Pour régler vos Préférences réseau pour un port AirPort Extreme : 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Cochez la case Activé à côté d’AirPort.Annexe C Connexion à Internet 107 Suivez ensuite les instructions fournies par votre FAI ou votre administrateur réseau pour configurer votre réseau manuellement ou via DHCP. Si vous configurez vousmême votre réseau, il est peut-être plus simple d’utiliser DHCP car le serveur attribue automatiquement les adresses IP. 5 Choisissez AirPort dans le menu local Afficher. 6 Cliquez sur TCP/IP, si nécessaire. 7 Dans le menu local Configurer IPv4, choisissez Manuellement ou Via DHCP. • Si vous choisissez Manuellement, saisissez les autres informations dans les champs correspondants. • Si vous choisissez Via DHCP, il est inutile de saisir d’autres informations, sauf instructions contraires de votre administrateur de système. 8 Cliquez sur AirPort et sélectionnez les options requises pour vous connecter à un réseau AirPort Extreme après le redémarrage ou lors de la réactivation de l’ordinateur après une suspension d’activité. 9 Cliquez sur Appliquer. Une fois les réglages AirPort configurés, vous êtes prêt à vous connecter. Pour tester votre connexion AirPort Extreme : m Cliquez sur l’icône d’état AirPort dans la barre des menus et choisissez Activer AirPort. Tout réseau AirPort Extreme situé dans la zone de couverture doit apparaître dans le menu.108 Annexe C Connexion à Internet Dépannage de votre connexion Connexion à Internet par modem câble, ligne DSL et réseau LAN Si vous ne parvenez pas à vous connecter à Internet à l’aide de votre modem câble ou DSL ou via votre réseau local (LAN), suivez les étapes ci-après. Important : les instructions relatives aux modems ne concernent pas les utilisateurs de réseau LAN. Contrairement aux utilisateurs de modems câble et DSL, les utilisateurs de réseau LAN peuvent disposer de concentrateurs, de commutateurs, de routeurs et autres dispositifs de connexion. Ils doivent faire appel à leur administrateur réseau plutôt qu’à un FAI. Vérifiez les câbles et les sources d’alimentation Assurez-vous que tous les câbles du modem sont correctement branchés, y compris le câble d’alimentation du modem, le câble reliant le modem à l’ordinateur et le câble raccordant le modem à la prise murale. Vérifiez les câbles et l’alimentation des routeurs et des concentrateurs Ethernet. Éteignez puis rallumez le modem et réinitialisez les composants matériels du modem. Éteignez votre modem DSL ou votre modem câble pendant quelques minutes puis rallumez-le. Certains FAI conseillent de débrancher le câble d’alimentation du modem. Si votre modem dispose d’un bouton de réinitialisation, vous pouvez l’actionner avant ou après avoir éteint puis rallumé le modem.Annexe C Connexion à Internet 109 Connexions PPPoE Si vous n’arrivez pas à vous connecter à votre FAI via PPPoE, commencez par vérifier les câbles et l’alimentation, puis éteignez le modem et rallumez-le et réinitialisez le matériel modem. Vérifiez les réglages de Préférences Système 1 Dans la barre des menus, sélectionnez le menu Pomme (K) > Préférences Système. 2 Cliquez sur Réseau. 3 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Configurations de ports réseau. 4 Sélectionnez Ethernet intégré, puis faites glisser cette configuration en haut de la liste des configurations de ports. 5 Dans le menu local Afficher, sélectionnez Ethernet intégré. 6 Cliquez sur PPPoE. 7 Sélectionnez Se connecter via PPPoE. 8 Vérifiez le champ Nom de compte pour vous assurer d’avoir tapé les informations correctes fournies par votre FAI. 9 Si vous avez choisi d’enregistrer votre mot de passe, saisissez-le à nouveau afin d’être sûr(e) qu’il est correct. 10 Cliquez sur TCP/IP. Assurez-vous d’avoir saisi dans cette fenêtre les informations correctes fournies par votre FAI. 11 Cliquez sur Appliquer.110 Annexe C Connexion à Internet Connexions au réseau Si vous disposez de plusieurs ordinateurs tentant de partager une connexion à Internet, assurez-vous que votre réseau est correctement configuré. Vous devez savoir si votre FAI fournit une seule ou plusieurs adresses IP, autrement dit, une pour chaque ordinateur. Si une seule adresse IP est utilisée, vous devez disposer d’un routeur capable de partager la connexion (on parle alors de conversion d’adresse réseau (NAT) ou de “masquage d’adresse IP”). Pour obtenir des informations sur la configuration, consultez la documentation fournie avec votre routeur ou contactez la personne qui a configuré votre réseau. La borne d’accès AirPort Extreme peut être utilisée pour que plusieurs ordinateurs partagent une adresse IP. Pour plus d’informations sur l’utilisation de la borne d’accès AirPort Extreme, consultez l’aide à l’écran ou rendez-vous sur le site Web AirPort, à l’adresse www.apple.com/airport. Si ces instructions s’avèrent insuffisantes pour résoudre les problèmes rencontrés, contactez votre FAI. 111 Communications Regulation Information FCC Compliance Statement This equipment has been tested and found to comply with the limits for a Class B digital device, pursuant to part 15 of the FCC Rules. These limits are designed to provide reasonable protection against harmful interference in a residential installation. This equipment generates, uses, and can radiate radio frequency energy and, if not installed and used in accordance with the instructions, may cause harmful interference to radio communications. However, there is no guarantee that interference will not occur in a particular installation. If this equipment does cause harmful interference to radio or television reception, which can be determined by turning the equipment off and on, the user is encouraged to try to correct the interference by one or more of the following measures: • Reorient or relocate the receiving antenna. • Increase the separation between the equipment and receiver. • Connect the equipment into an outlet on a circuit different from that to which the receiver is connected. • Consult the dealer or an experienced radio/TV technician for help. If necessary, consult an Apple Authorized Service Provider or Apple. See the service and support information that came with your Apple product. Or, consult an experienced radio/television technician for additional suggestions. Important: Changes or modifications to this product not authorized by Apple Computer, Inc., could void the EMC compliance and negate your authority to operate the product. This product was tested for EMC compliance under conditions that included the use of Apple peripheral devices and Apple shielded cables and connectors between system components. It is important that you use Apple peripheral devices and shielded cables and connectors between system components to reduce the possibility of causing interference to radios, television sets, and other electronic devices. You can obtain Apple peripheral devices and the proper shielded cables and connectors through an Apple Authorized Reseller. For non-Apple peripheral devices, contact the manufacturer or dealer for assistance. Responsible party (contact for FCC matters only): Apple Computer, Inc. Product Compliance, 1 Infinite Loop M/S 26-A, Cupertino, CA 95014-2084, 408-974-2000. Industry Canada Statement Complies with the Canadian ICES-003 Class B specifications. Cet appareil numérique de la classe B est conforme à la norme NMB-003 du Canada. VCCI Class B Statement Communauté Européenne Conforme aux directives européennes 72/23/CEE, 89/336/CEE et 99/5/CEE. Laser Information Do not attempt to disassemble the cabinet containing the laser. The laser beam used in this product is harmful to the eyes. The use of optical instruments, such as magnifying lenses, with this product increases the potential hazard to your eyes. For your safety, have this equipment serviced only by an Apple Authorized Service Provider. If you have an internal Apple CD-ROM, DVD-ROM, or DVD-RAM drive in your computer, your computer is a Class 1 laser product. The Class 1 label, located in a user-accessible area, indicates that the drive meets minimum safety requirements. A service warning label is located in a service-accessible area. The labels on your product may differ slightly from the ones shown here. Warning: Making adjustments or performing procedures other than those specified in your equipment’s manual may result in hazardous radiation exposure. Class 1 label Service warning label112 Laser Specifications Laser on pickup unit (when reading a CD): • Type: Semiconductor GaAlAs laser • Wavelength: 790 nm • Power out of objective lens: 3.3 mW • Beam divergence: horizontal 12º vertical 35º Exposure to Radio Frequency Energy The radiated output power of the optional AirPort Extreme Card is far below the FCC radio frequency exposure limits. Nevertheless, it is advised to use the wireless equipment in such a manner that the potential for human contact during normal operation is minimized. Informations sur la souris et le clavier La souris optique d’Apple est un appareil à diode électroluminescente de catégorie 1. Ce produit est conforme aux exigences des directives européennes 72/23/CEE et 89/336/CEE. It also complies with the Canadian ICES-003 Class B Specification. Avertissement relatif aux activités à haut risque Cet ordinateur n’est pas conçu pour être utilisé dans des installations nucléaires, pour la navigation ou la communication aérienne, pour le contrôle du trafic aérien, ni dans aucune autre situation où une panne du système informatique pourrait entraîner la mort, des blessures ou de graves dommages écologiques. Conformité ENERGY STAR® En tant que partenaire ENERGY STAR® Apple a configuré ce produit de telle sorte qu’il respecte les recommandations d’économie d’énergie d’ENERGY STAR® . Le programme ENERGY STAR® est un partenariat avec les fabricants de matériel de bureau visant à promouvoir une consommation efficace de l’énergie. La réduction de la consommation d’énergie des appareils de bureau permet de réaliser des économies et contribue à réduire la pollution en éliminant le gaspillage d’énergie. Informations sur l’élimination des piles usagées Les batteries usagées doivent être recyclées ou traitées conformément aux normes d’environnement locales. Nederlands Gebruikte batterijen kunnen worden ingeleverd bij de chemokar of in een speciale batterijcontainer voor klein chemisch afval (kca) worden gedeponeerd. Informations sur l’élimination de l’ordinateur usagé Votre Power Mac G5 doit être recyclé ou éliminé conformément aux lois, normes et directives locales pour les matériels électriques et électroniques. Informations relatives au téléphone et au modem Apple 56K Informez votre opérateur téléphonique Certains opérateurs téléphoniques exigent que vous informiez votre agence locale lorsque vous raccordez un modem à leur réseau. Information You Need in the United States The internal modem complies with Part 68 of the FCC rules. On the back of this equipment is a label that contains, among other information, the FCC registration number and ringer equivalence number (REN). If requested, provide this information to your telephone company. • Ringer equivalence number (REN) : 0.1B (part numbers M9455 and M9457) and 0.6B (part number M9454). The REN is useful for determining the quantity of devices you may connect to your telephone lines and still have all those devices ring when your telephone number is called. In most, but not all areas, the sum of the RENs of all devices connected to one line should not exceed five (5.0). To be certain of the number of devices you may connect to your line, as determined by the REN, you should contact your local telephone company to determine the maximum REN for your calling area. • Telephone jack type: USOC, RJ-11 An FCC-compliant telephone cord and modular plug are provided with this equipment. This equipment is designed to be connected to the telephone network or premises wiring using a compatible modular jack that complies with Part 68 rules. See the installation instructions for details. 113 Telephone Line Problems If your telephone doesn’t work, there may be a problem with your telephone line. Disconnect the modem to see if the problem goes away. If it doesn’t, report the problem either to your local telephone company or to your company’s telecommunications department. If disconnecting the modem eliminates the problem, the modem itself may need service. Pour obtenir de l’assistance, reportez-vous aux informations relatives à l’assistance et à la maintenance fournies avec votre produit Apple pour vous entrer en contact avec Apple ou un fournisseur de services agréé Apple. If you do not disconnect your modem when it is adversely affecting the telephone line, the telephone company has the right to disconnect your service temporarily until you correct the problem. The telephone company will notify you as soon as possible. Also, you will be informed of your right to file a complaint with the FCC. The telephone company may make changes in its facilities, equipment, operations, or procedures that could affect the operation of your equipment. If this happens, the telephone company will provide advance notice in order for you to make the necessary modifications to maintain uninterrupted service. The internal modem will not work with party lines, cannot be connected to a coin-operated telephone, and may not work with a private branch exchange (PBX). Telephone Consumer Protection Act The Telephone Consumer Protection Act of 1991 makes it unlawful for any person to use a computer or other electronic device to send any message via a telephone fax machine unless such message clearly contains, in a margin at the top or bottom of each transmitted page or on the first page of the transmission, the date and time it was sent and an identification of the business, other entity, or individual sending the message and the telephone number of the sending machine of such business, entity, or individual. Information You Need in Canada The Industry Canada (IC) label identifies certified equipment. This certification means that the equipment meets certain telecommunications network protective, operational, and safety requirements. The Department does not guarantee the equipment will operate to a user’s satisfaction. Before installing this equipment, make sure that you are permitted to connect to the facilities of the local telecommunications company. Be sure you use an acceptable method of connection to install the equipment. In some cases, you may extend the company’s internal wiring for single-line individual service by means of a certified telephone extension cord. Be aware, however, that compliance with these conditions may not prevent degradation of service in some situations. Repairs to certified equipment should be made by an authorized Canadian maintenance facility designated by the supplier. Any equipment malfunctions or repairs or alterations that you make to this equipment may cause the telecommunications company to request that you disconnect the equipment. In Canada, contact Apple at: 7495 Birchmount Road, Markham, Ontario, L3R 5G2, 800-263-3394 Users should not attempt to make such connections themselves, but should contact the appropriate electric inspection authority or electrician. • Load number: 0.1 (part numbers M9455 and M9457) and 0.2 (part number M9454). The load number (LN) assigned to each terminal device denotes the percentage of the total load to be connected to the telephone loop that is used by the device, to prevent overloading. The termination of a loop may consist of any combination of devices, subject only to the requirement that the sum of the load numbers of all devices does not exceed 100. • Telephone jack type: CA-11 Informations destinées aux utilisateurs canadiens L’étiquette d’Industrie Canada identifie un matériel homologué. Cette étiquette certifie que le matériel est conforme à certaines normes de protection, d’exploitation et de sécurité des réseaux de télécommunications. Le Ministère n’assure toutefois pas que le matériel fonctionnera à la satisfaction de l’utilisateur. Avant d’installer ce matériel, l’utilisateur doit s’assurer qu’il est permis de le raccorder au réseau de l’entreprise locale de télécommunication. Le matériel doit également être installé en suivant une méthode acceptée de raccordement. Dans certains cas, le câblage appartenant à l’entreprise utilisé pour un service individuel à ligne unique peut être prolongé au moyen d’un dispositif homologué de raccordement (cordon prolongateur téléphonique). Warning: Users should ensure for their own protection that the electrical ground connections of the power utility, telephone lines, and internal metallic water pipe system, if present, are connected together. This precaution may be particularly important in rural areas. 114 L’abonné ne doit pas oublier qu’il est possible que la conformité aux conditions énoncées ci-dessus n’empêche pas la dégradation du service dans certaines situations. De fait, les entreprises de télécommunication ne permettent pas que l’on raccorde un matériel aux prises d’abonnés, sauf dans les cas précis prévus par les tarifs particuliers de ces entreprises. Les réparations de matériel homologué doivent être effectuées par un centre d’entretien canadien autorisé désigné par le fournisseur. La compagnie de télécommunications peut demander à l’utilisateur de débrancher un appareil suite à des réparations ou à des modifications effectuées par l’utilisateur ou en raison d’un mauvais fonctionnement. Veuillez contacter Apple pour des informations supplémentaires : Apple Canada, Inc. 7495 Birchmount Road Markham, Ontario Canada L3R 5G2 Service clientèle d’Apple Canada : 800-263-3394 L’utilisateur ne doit pas tenter de faire ces raccordements lui-même ; il doit avoir recours à un service d’inspection des installations électriques ou à un électricien, selon le cas. • Numéro de charge : 0,2 L’indice de charge (IC) assigné à chaque dispositif terminal indique, pour éviter toute surcharge, le pourcentage de la charge totale qui sera raccordée à un circuit téléphonique bouclé utilisé par ce dispositif. La terminaison du circuit bouclé peut être constituée de n’importe quelle combinaison de dispositifs pourvu que la somme des indices de charge de l’ensemble des dispositifs ne dépasse pas 100. • Type de prise téléphonique : CA-11 Information You Need in the United Kingdom This terminal equipment is intended for direct connection to the analogue Public Switched Telecommunications Network and is approved for use within the United Kingdom with the following features: • Modem facility • Autocalling facility • Autoanswer facility • DTMF signaling Operation in the absence of proceed indication or upon detection of proceed indication This product is in conformity with relevant regulatory standards following the provisions of European Council Directives 73/23/EEC (Low Voltage Directive) and 89/336/EEC amended by 92/31/EEC (EMC Directive). Informationen für Deutschland Diese Modem-Karte ist als Endeinrichtung vorgesehen und muss an ein TAE mit F-Kodierung angeschlossen werden. Diese Endeinrichtung ist in Konformität gemäss Niederspannungsrichtlinie 73 / 23 / EWG sowie EMC-Richtlinien 89 / 336 / EWG und 92 / 31 / EWG. Informations pour la France Ce matériel est conforme aux normes applicables de sécurité électrique d’après la directive 73/23/CEE et aux normes applicables de comptabilité électromagnétique d’après la directive 89/336/CEE, modifiée par la directive 92/31/CEE. Information You Need in Australia All telecommunications devices are required to be labelled as complying to the Australian telecommunications standards, ensuring the health and safety of the operator and the integrity of the Australian telecommunications network. To provide compliance with the Australian Communications Authority’s technical standards, please ensure that the following AT commands are maintained: • ATB0 (ITU/CCITT operation) • AT&G0 (no guard tone) • AT&P1 (33/66 pulse dial make/break ratio) • ATS0 = 0 or ATS0 = 1 (no answer or answer greater than one ring) • ATS6 = 95 (DTMF period between 70–255 ms) • ATS11 = 95 (DTMF period between 70–255 ms) For calls that are automatically generated, a total of three call attempts are allowed to a telephone number, with a minimum period between calls of 2 seconds. If the call does not connect after three attempts, 30 minutes must expire before automatic redialing may be initiated. Failure to set the modem (and any associated communications software) to the above settings may result in the modem being non-compliant with Australian telecommunications standards. Under these circumstances a user could be subject to significant penalties under the Telecommunications Act 1997. Avertissement : Pour sa propre sécurité, l’utilisateur doit s’assurer que tout les fils de mise à la terre du secteur, des lignes téléphoniques et les canalisations d’eau métalliques, s’il y en a, soient raccordés ensemble. Cette précaution est particulièrement importante dans les régions rurales. 115 This modem must be properly secured in order for you to use it. Telecommunications network voltages exist inside the computer and the telecommunications line connection must be removed before opening the computer. Information You Need in New Zealand This modem is fully approved to operate on the New Zealand telecommunications network under Telepermit number PTC 211/04/002 (part numbers M9455 and M9457) and PTC 211/01/062 (part number M9454). All telecommunications devices are required to hold a Telepermit and be labelled accordingly with the approved Telepermit number to comply with the New Zealand telecommunications standards, ensuring the health and safety of the operator and the integrity of the New Zealand telecommunications network. To ensure compliance, all calls that are automatically generated should not make more than 10 call attempts to the same number within any 30 minute period with a minimum period between calls of 30 seconds. Failure to adhere to these standards may result in the modem being non-compliant with New Zealand Telecom standards. Under these circumstances a user could be subject to significant penalties. Important: The grant of a Telepermit for any item of terminal equipment indicates that only Telecom has accepted that the item complies with minimum conditions for connection to its network. It indicates no endorsement of the product by Telecom, nor does it provide any sort of warranty. Above all, it provides no assurance that any item will work correctly in all respects with another item of Telepermitted equipment of a different make or model, nor does it imply that any product is compatible with all of Telecom’s network services.