Les cookies permettent à Google de vous proposer nos services plus facilement. En utilisant nos services, vous nous donnez expressément votre accord pour exploiter ces cookies.En savoir plus OK
28 SEPTEMBRE 2020 Projet de loi de finances 2021
PLF 2021
LA RELANCE
28 SEPTEMBRE 2020
Projet de loi
de finances
2021
Présentation du projet de loi de finances 2021
Depuis le début du quinquennat, notre action a permis de rendre notre économie plus compétitive et
plus solide tout en redressant nos comptes publics. Signe que les transformations mises en œuvre ont
donné des résultats : la croissance française s’est inscrite à 1,5% en 2019, au-dessus de la moyenne
de la zone euro, et le chômage est passé sous la barre des 8% en métropole. La France est devenue
le pays le plus attractif pour les investissements étrangers en Europe. En matière de finances publiques,
les trois premières années du quinquennat ont permis de baisser massivement les prélèvements
obligatoires au bénéfice des Français, tout en consolidant une réduction importante du déficit public, qui
était revenu à 2,1 % du PIB en 2019 (hors effet transitoire de la transformation du CICE en allègements
de cotisations), et ce grâce à une maîtrise de la dépense publique.
Nous avons su répondre rapidement et massivement à une crise économique d’une ampleur inédite.
Avec une récession de -10 % du PIB en 2020, la crise sanitaire a entraîné un choc économique sans
précédent dans l’histoire de notre pays. L’impact de cette crise sur nos finances publiques est majeur,
avec un déficit de 10,2% attendu en 2020. Face à l’urgence, le Gouvernement s’est fortement mobilisé
pour consolider nos capacités de lutte contre l’épidémie, soutenir les revenus des ménages, en
particulier des plus vulnérables, les emplois et la trésorerie des entreprises, par le déploiement d’un
ensemble de mesures d’urgence de plus de 470 Md€. En sortie de confinement, ces mesures ont été
ajustées pour accompagner la reprise de l’activité, et dès juillet, des plans de soutien sectoriels ont ciblé
les secteurs les plus durement touchés (automobile, aéronautique, tech, petits commerces, tourisme).
Le plan France Relance, d’un montant de 100 Md€, permettra le redressement de notre économie tout
en préparant notre pays aux défis de demain. C’est cette ambition que porte le projet de loi de finances
pour 2021. A court terme, France Relance permettra un retour au niveau d’activité d’avant-crise d’ici
2022. France Relance financera également des investissements qui placeront notre pays en position
de force pour innover, moderniser et transformer son modèle économique et social afin de le rendre à
la fois compétitif et durable.
Avec un effort inédit de 30 Md€ d’investissements en faveur de l’environnement, France Relance
constitue un levier essentiel d’accélération de notre transition écologique. Cela passera par un effort
massif en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés, de la décarbonation de
l’industrie, de la transition agro-écologique et de la filière animale, du développement de la filière
hydrogène vert, de l’économie circulaire, de la mobilité verte et du développement des infrastructures
adaptées. Dans une démarche de transparence inédite, le projet de loi de finances présente l’impact
environnemental de l’ensemble des dépenses budgétaires et fiscales. La France devient ainsi le premier
pays au monde à présenter un budget vert.
Le deuxième axe de France Relance consiste à renforcer la compétitivité et l’indépendance de l’appareil
productif français, par une baisse de grande ampleur et pérenne des impôts de production, un
renforcement des fonds propres et des solutions de financement de nos entreprises, un soutien à
l’innovation, à la transition numérique des entreprises et à l’export, ainsi que par des investissements
au service de notre souveraineté technologique.
Bruno Le Maire
Ministre de l’Économie,
des Finances et de la
Relance
Olivier Dussopt
Ministre délégué chargé
des Comptes publics
Nous déploierons France Relance en protégeant les plus vulnérables et en assurant la cohésion sociale
et territoriale. C’est le troisième volet du plan. La crise que nous traversons ne doit pas se traduire par
un creusement des inégalités. C’est pourquoi la préservation de l’emploi est au cœur de notre stratégie.
France Relance accompagnera le retour vers l’emploi des publics les plus fragiles et aidera en particulier
les jeunes à trouver leur place sur le marché du travail. Des mesures de soutien en faveur des ménages
les plus précaires, et de tous les territoires, complètent ce volet.
Un pilotage de nos finances publiques responsable et crédible constitue l’une des conditions
essentielles du rebond de l’économie et de la confiance des Françaises et des Français. Ce sérieux
budgétaire se concrétise par la stabilisation de l’emploi public, une recherche d’efficacité de la dépense
et la re-budgétisation de certaines dépenses pour accroître la lisibilité des moyens publics. La
transformation de l’action publique se poursuit également, avec de nouvelles étapes de modernisation
de la politique du logement ou un meilleur pilotage financier de la politique de l’apprentissage.
Enfin, face à l’urgence, nous devons aller vite. Les dépenses de France Relance, dont certaines ont été
engagées dès 2020, se concentreront sur les deux prochaines années. Elles sont pour l’essentiel
portées par le projet de loi de finances pour 2021, au sein duquel est créée une mission budgétaire
dédiée afin d’en assurer la visibilité et permettre le suivi des crédits et leur bon emploi.
Ainsi, France Relance est plus qu’un plan de soutien à l’économie : c’est un plan de transformation
économique, social et environnemental pour notre pays. Il permettra d’ancrer durablement la reprise et
de préparer l’avenir.
PRÉSENTATION
GÉNÉRALE
DU PLF 2021
sous-chemises-plf-2021-v02.indd 1-2 25/09/2020 10:00
PRÉSENTATION
GÉNÉRALE
DU PLF POUR 2021
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
2
SOMMAIRE
Le contexte macroéconomique ..................................................................................................... 3
Les mesures de soutien prises par le Gouvernement ainsi que le plan de relance
contribueraient à une croissance forte en 2021 (+ 8 %) après une année 2020 en net recul en
raison de la crise du coronavirus (- 10 %)................................................................................. 3
Ce scénario est réaliste et proche des anticipations des autres prévisionnistes ...................... 3
Cette prévision est soumise à des aléas importants ................................................................. 4
La trajectoire des finances publiques ............................................................................................ 5
Des finances publiques fortement mobilisées pour atténuer les effets de la crise et favoriser la
relance de l’activité .................................................................................................................... 5
Une évolution du solde Etat qui témoigne de l’ampleur de la crise .......................................... 9
La poursuite d’une logique partenariale avec les collectivités locales .................................... 11
L’amélioration de la gestion et de la gouvernance des finances publiques ............................ 12
Un budget de relance pour bâtir la France de 2030...............................................................13
Un « budget vert » .......................................................................................................................16
Pour la première fois, le PLF comprend une cotation de l’impact environnemental du budget
de l’Etat .................................................................................................................................... 16
Les principaux résultats de la « budgétisation environnementale » ....................................... 17
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
3
Le contexte macroéconomique
Les mesures de soutien prises par le Gouvernement ainsi que le plan
de relance contribueraient à une croissance forte en 2021 (+ 8 %)
après une année 2020 en net recul en raison de la crise du
coronavirus (- 10 %)
Les mesures prises face à la crise de la COVID-19 ont permis d’en limiter les conséquences
économiques et sociales. L’activité et la consommation se sont rétablies assez rapidement après
la période de confinement strict. En août, selon l’Insee, dont le diagnostic est partagé par la
Banque de France, l’activité s’établissait à 95 % de son niveau d’avant–crise.
Le plan de relance, annoncé le 3 septembre et soutenu par la Facilité de relance et de résilience
de l’Union européenne, ainsi que l’action massive de la Banque Centrale Européenne,
permettront un rebond rapide de l’activité en 2021. Grâce aux mesures de soutien déployées par
le Gouvernement, le revenu des ménages a été largement préservé en 2020, tout comme
l’appareil productif. L’activité ne s’établirait en 2021 que 2,7 % en dessous de son niveau de 2019,
après une récession en 2020 d’une ampleur pourtant jamais observée. La France, grâce à un
plan de relance ambitieux, se place sur une trajectoire de croissance forte en 2021, qui lui
permettrait de retrouver dès 2022 son niveau de prospérité d’avant-crise.
Les mesures fiscales en faveur des ménages déjà mises en place par le Gouvernement,
notamment la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la baisse de
l’impôt sur le revenu, ainsi que les mesures massives de soutien d’urgence, permettent de
considérablement amoindrir le choc sur le revenu et le pouvoir d’achat des ménages en 2020.
Toutefois, la période de confinement a contraint la consommation des ménages, qui resterait en
fort recul sur l’ensemble de l’année 2020 (- 8 %). En 2021, alors que le pouvoir d’achat des
ménages repartirait à la hausse, soutenu par le plan de relance, la consommation rebondirait
(+ 6,2 %). L’investissement des entreprises, qui s’était montré vigoureux depuis 2017, reculerait
nettement en 2020 avec la baisse de l’activité et les incertitudes, avant de croître à nouveau grâce
au plan de relance et aux mesures de soutien qui ont préservé la capacité des entreprises à
investir. Le dispositif d’activité partielle a permis de préserver l’emploi et les compétences en dépit
de l’ampleur de la crise. En 2021, les mesures du plan de relance amplifieront le rebond de
l’emploi.
L’inflation diminuerait en 2020 à + 0,5 %, du fait notamment de la baisse des prix du pétrole et de
la modération des prix résultant d’une demande en recul. Elle progresserait ensuite en 2021 à
+ 0,7 %.
Ce scénario est réaliste et proche des anticipations des autres
prévisionnistes
La situation économique en 2020 est moins dégradée qu’attendu au sortir de la période de
confinement. Le scénario sur lequel repose le projet de loi finances demeure toutefois prudent
pour 2020, afin de tenir compte des incertitudes inhérentes à l’évolution de l’épidémie.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
4
Pour 2021, la prévision d’activité retenue est médiane par rapport aux autres prévisions. À la
suite du fort rebond en 2021, la perte d’activité en 2021 serait limitée à 2,7 % par rapport à 2019,
chiffre situé dans la fourchette des projections récentes fournies par les autres prévisionnistes :
la Banque de France anticipe une baisse de l’activité de 1,9 % entre 2019 et 2021, le Consensus
Forecast de septembre prévoit un recul de l’activité de 3,3 % sur la même période, tandis que
l’OCDE table sur un recul de 4,3 %.
Cette prévision est soumise à des aléas importants
L’évolution sanitaire sera cruciale : le risque d’une intensification de la seconde vague épidémique
en France et dans le monde existe. À l’inverse, la découverte et le déploiement rapides d’un
vaccin ou d’un traitement renforceraient la confiance des consommateurs et des entrepreneurs,
réduiraient les contraintes sanitaires et libéreraient le potentiel de reprise de l’activité.
Le dynamisme de la consommation est incertain. À la faveur de la forte épargne accumulée
pendant le confinement, de l’impulsion du plan de relance et de la progression du pouvoir d’achat
sur les deux années, la reprise de la consommation pourrait être plus dynamique qu’attendu,
notamment en cas de progrès significatifs dans le traitement et la maîtrise de l’épidémie. À
l’inverse, l’investissement des entreprises pourrait pâtir plus sévèrement qu’anticipé des
séquelles de la crise.
organismes 2021/2019
Projet de loi de finances -2,7
OCDE -4,3
Consensus Forecasts (septembre) -3,3
Banque de France -1,9
Insee /
Commission européenne -3,8
FMI -6,1
-9,5 6,9 14/09/2020
-8,7 7,4 14/09/2020
-9,0 / 08/09/2020
-10,5 7,5 07/07/2020
-9,5 5,8 16/09/2020
-12,5 7,3 06/2020
Croissance du PIB : comparaison des prévisions
-10
2020 2021 date de la prévision
8 09/2020
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
5
La trajectoire des finances publiques
Des finances publiques fortement mobilisées pour atténuer les effets
de la crise et favoriser la relance de l’activité
Les finances publiques ont été fortement affectées par la crise économique et sanitaire liée à
l’épidémie de COVID 19, à la fois sous l’effet de la dégradation de l’environnement
macroéconomique et des mesures de soutien d’ampleur.
L’année 2021 sera marquée par la mise en œuvre du plan de relance, qui a pour objectif le retour
de la croissance économique et l’atténuation les conséquences économiques et sociales de la
crise.
Evolution du solde public (en % de PIB)
En 2021, le déficit public se réduirait pour atteindre 6,7 % du PIB, soit une amélioration de 3 ½
points de PIB par rapport à 2020 (10,2 % du PIB).
(bascule
du CICE)
-12,0
-10,0
-8,0
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
(bascule
du CICE) 3%
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
6
Croissance en volume de la dépense publique (hors crédits d’impôts)
Après une forte augmentation en 2020 liée aux mesures d’urgence mises en œuvre pour
répondre à la crise sanitaire et économique, le taux de croissance des dépenses publiques en
volume serait ramené de +6,3 % en 2020 à seulement +0,4 % en 2021.
Le taux de prélèvements obligatoires diminuerait pour atteindre 43,8 % du PIB (hors crédits
d’impôts) après une augmentation mécanique de ce ratio en 2020 (44,8 %, hors crédits d’impôts)
en raison d’une diminution importante de l’activité, plus marquée que la baisse des prélèvements
obligatoires.
Le PLF pour 2021 confirme par ailleurs la volonté du Gouvernement de baisser durablement les
impôts pesant sur les ménages et les entreprises. Dans le cadre du plan de relance, cette
stratégie est amplifiée avec la mise en œuvre dès 2021 de la baisse des impôts de production
pérenne à hauteur de 10 Md€. Cette mesure s’ajoutera à la poursuite de la suppression
progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales et à celle de baisse du taux
d’impôt sur les sociétés.
Le niveau d’endettement public décroîtrait en 2021 pour atteindre 116,2 % du PIB.
Tableau de synthèse
En % de PIB 2018 2019 2020 2021
Déficit public -2,3% -3,0%* -10,2% -6,7%
Croissance volume de la dépense
publique (hors CI) -0,9% 1,8% 6,3% 0,4%
Taux de prélèvements obligatoires
(hors CI) 44,8% 44,1% 44,8% 43,8%
Taux de dépenses publiques (hors
CI) 54,0% 54,0% 62,8% 58,5%
Dette publique 98,1% 98,1% 117,5% 116,2%
* -2,1 % hors CICE
La dégradation de l’endettement public liée à la crise et aux mesures d’urgence et de
relance de l’activité économique conduiront à mettre en place un mécanisme pour
cantonner et apurer la dette COVID.
0,4%
-1,3 %
(hors relance)
-2,0%
-1,0%
0,0%
1,0%
2,0%
3,0%
4,0%
5,0%
6,0%
7,0%
2018 2019 2020 2021
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
7
La hausse du budget est liée aux moyens accordés à France relance,
au renforcement des budgets ministériels régaliens et en faveur de la
jeunesse, et à la hausse de notre contribution à l’UE.
La hausse du budget traduit l’effort réalisé pour faire face à la crise économique, sanitaire
et sociale et pour assurer la relance de notre économie.
Dans le PLF pour 2021, les dépenses totales de l’Etat (490,0 Md€ en PLF 2021 au format
constant et 488,4 Md€ au format courant) augmentent de + 42,7 Md€ par rapport à la LFI 2020 :
1/ la hausse des crédits sur le périmètre des dépenses pilotables de l’Etat s’établit à
+7,8 Md€ hors programme 114 par rapport à la loi de finances initiale pour 2020.
Cette progression traduit la poursuite du renforcement des moyens régaliens et de souveraineté,
avec notamment la mise en œuvre de la loi de programmation militaire (+ 1,7 Md€ sur la mission
« Défense ») et le renforcement des moyens dédiés à la justice (+ 0,6 Md€ sur la mission
« Justice », au-delà de ce que prévoyait la loi de programmation pour la justice pour renforcer les
moyens de la justice de proximité).
Elle marque aussi la priorité donnée à l’éducation (+ 1,4 Md€ sur la mission « Enseignement
scolaire ») et à la recherche (+ 0,5 Md€, en particulier avec la 1ère année de mise en œuvre de
la loi de programmation pour la recherche).
A ces 7,8 Md€ s’ajoute le coût prévisionnel de l’exercice des dispositifs de de garantie déployés
face à la crise.
2/ l’intégration d’une mission budgétaire temporaire « Plan de relance », créée à partir de
2021 et placée hors champ de la norme de dépenses pilotables de l’Etat. Elle portera
l’essentiel des crédits au titre du plan de relance, soit 36,4 M€ d’autorisations
d’engagement et 22,0 Md€ de crédits paiement.
3/ d’autres évolutions comme :
- la hausse du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne (+ 5,4 Md€
en 2021 par rapport à la LFI pour 2020 en raison de l’entrée en vigueur du nouveau cadre
financier pluriannuel 2021-2027) et des prélèvements sur recettes aux profits des
collectivités (+ 4,1 Md€, notamment au titre du nouveau prélèvement sur recettes de
compensation de la réduction de 50% des valeurs locatives de la taxe foncière sur les
propriétés bâties (TFPB) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) des locaux
industriels).
- la hausse des crédits de la mission « Investissements d’avenir » en raison du
déploiement du PIA 4.
- le renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement (AFD),
pour 0,9 Md€.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
8
(en CP, au format constant LFI 2020, selon maquette PLF 2021 - en Md€)
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
9
Une évolution du solde Etat qui témoigne de l’ampleur de la crise
Du fait des mesures d’urgence prises en soutien à l’économie et aux ménages et de la baisse
massive des recettes fiscales liée à la période de confinement, le solde budgétaire s’établirait
à -195,2 Md€ en 2020, en dégradation de 102,0 Md€ par rapport à la prévision de la LFI pour
2020.
Cette forte dégradation s’explique en premier lieu par la baisse des recettes fiscales nettes
(- 46,2 Md€). Par ailleurs, les dispositifs mis en place par l’État pour faire face à la crise (activité
partielle, fonds de solidarité, achats de masques, etc.) conduisent à une hausse des dépenses
du budget général (+ 46,9 Md€).
En 2021, la prévision de solde budgétaire s’établirait à - 152,8 Md€, en amélioration de
42,4 Md€ par rapport à la prévision pour 2020.
Cette amélioration s’explique d’abord par le rebond des recettes fiscales (+ 24,2 Md€),
conséquence du rebond partiel de l’économie en 2021. Par ailleurs, des mesures de périmètre,
qui sont les conséquences de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales
et de la compensation de la baisse des impôts de production, ont un impact important sur la
prévision.
Cette amélioration tient également à la diminution des crédits ouverts au titre des dépenses mises
en place en 2020 pour faire face à l’urgence économique et sanitaire. Les dépenses de la mission
« Plan d’urgence face à la crise sanitaire » diminueraient, dans un contexte de reprise (- 2,7 Md€).
La norme de dépenses pilotables augmenterait de 10,3 Md€ à champ constant par rapport à la
LFI 2020. Enfin, le solde des comptes spéciaux s’améliorerait également (+ 7,9 Md€), contrecoup
des importances avances accordées sur les comptes de concours financiers à divers organismes
publics en 2020.
Le coût budgétaire des mesures du plan de relance proposées dans ce projet de loi de finances
est par ailleurs intégré à cette prévision. Des crédits sont ouverts en 2021 à hauteur de 22,0 Md€
sur la nouvelle mission « Plan de relance ». Les crédits de la mission « Investissements d’avenir »
sont également augmentés de 1,8 Md€ par rapport à 2020.
La prévision de solde budgétaire intègre enfin la baisse des impôts de production (10 Md€ en
2021), avec d’une part la baisse de la contribution foncière des entreprises et des taxes foncières
compensée aux collectivités par un prélèvement sur recettes, et d’autre part la diminution de la
contribution sur la valeur ajoutée des entreprises compensée par un transfert de TVA.
Solde budgétaire révisé 2020 sous-jacent au projet de loi de finances pour 2021 -195,2
Diminution des crédits de la mission Plan d'urgence face à la crise économique et sanitaire 42,7
Rebond des recettes fiscales du fait de l'hypothèse d'amélioration du contexte macroéconomique en 2021
(hors plan de relance) 30,6
Amélioration du solde des comptes spéciaux (contrecoup de la dégradation en 2020 des comptes
d'avances) 7,9
Hausse des recettes non fiscales, essentiellement du fait du versement des financements européens de
la relance 8,7
Hausse du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne -3,5
Hausse du prélèvement sur recettes au profit des collectivités territoriales -1,1
Plan de relance : ouverture de crédits budgétaires -22,0
Plan de relance : coût brut de la baisse des impôts de production (CVAE, CFE/TF) -10
Hausse de la norme de dépenses pilotables par rapport à la LFI 2020 -10,3
Hausse de la charge de la dette -0,9
Autres 0,4
Solde budgétaire 2021 du projet de loi de finances pour 2021 -152,8
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
10
Une détérioration des comptes sociaux liée à la crise sanitaire
Depuis 2010, l’amélioration du solde de la sécurité sociale, sous l’effet notamment d’une
progression contenue de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam), avait
permis d’envisager un retour à l’équilibre du régime général et du fonds de solidarité vieillesse à
horizon 2023. La crise sanitaire et économique actuelle a conduit à une dégradation subite et
sans précédent des finances sociales, tant en dépenses qu’en recettes.
Afin de lutter contre la pandémie de la Covid-19 et faire face à ses conséquences, les dépenses
sociales ont été fortement mobilisées, notamment via les financements exceptionnels alloués à
Santé Publique France pour les achats d’équipements et de matériels indispensables pour lutter
contre l’épidémie, le remboursement intégral des tests de dépistage par l’Assurance maladie ou
la rétribution de l’engagement des personnels soignants durant la période de crise sanitaire par
une prime exceptionnelle.
Pour soutenir l’activité économique et l’emploi, le Gouvernement a également mis en place un
ensemble de mesures pour aider les entreprises et les travailleurs indépendants, qui incluent un
financement renforcé de l’activité partielle, le report du paiement de cotisations sociales (ce report
a atteint près de 25 Md€ à son plus haut niveau), mais aussi des dispositifs d’exonérations et
d’aide au paiement en faveur des secteurs les plus touchés par la crise (pour un montant
supérieur à 5 Md€). Le recul de la masse salariale a contribué à dégrader le solde de la sécurité
sociale en 2020 par le recul de ses recettes.
Les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du « Ségur de la santé » seront
pleinement mis en œuvre, au-delà de cette évolution, en particulier le choix de revaloriser la
rémunération et l’attractivité des carrières hospitalières et d’investir 6 Md€ au bénéfice des
établissements de santé et médico-sociaux à travers la création du Fonds pour la modernisation
et l’investissement en santé (FMIS). Ces décisions inédites visent à accompagner la
transformation du système de santé français pour renforcer la résilience de son organisation
comme la qualité et la pertinence de ses interventions.
Cette situation implique de définir une trajectoire de maîtrise des dépenses sociales, afin de
préserver durablement les services publics sanitaires et sociaux.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
11
La poursuite d’une logique partenariale avec les collectivités locales
La maîtrise des dépenses de fonctionnement par les collectivités a favorisé
l’investissement en 2019
Pour la première fois depuis 2015, le solde des APUL est redevenu négatif en 2019 (-0,9 Md€
contre +2,3 Md€ en 2018).
Ce résultat est la conséquence de la reprise dynamique de l’investissement des collectivités en
2019 (+13% après +4,5 % en 2018) en lien avec le cycle électoral et la forte augmentation de
leur capacité d’autofinancement, l’épargne brute des collectivités ayant augmenté de +10,4 % en
2019 et +5,6 % en 2018.
Ces marges de manœuvre financières supplémentaires ont été permises par les efforts de
maîtrise des dépenses de fonctionnement des collectivités (+1,2 % en 2019 après +0,3 % en
2018) impulsés par la démarche de contractualisation (contrats de Cahors) avec l’Etat entreprise
en 2018.
Les dépenses de fonctionnement des collectivités signataires des contrats de
Cahors ont progressé à un rythme moins élevé que l’ensemble des collectivités
locales
Les dépenses réelles de fonctionnement des 321 collectivités entrant dans le champ des contrats
de Cahors ont augmenté de +0,3% en 2018 et de +0,8 % en 2019. L’objectif de 1,2% a donc été
respecté pour la deuxième année consécutive en 2019.Le besoin de financement des 321
collectivités a diminué de 1,4 Md€ depuis 2017, pour un objectif de réduction du besoin de
financement de 2,6 Md€ par an, et donc de 5,2 Md€ entre 2017 et 2019.
Si les contrats de Cahors ont permis de modérer la hausse des dépenses de fonctionnement des
collectivités locales, les marges financières dégagées ont été utilisées pour augmenter les
dépenses d’investissement.
Après la suspension des contrats de Cahors en mars 2020, dans le contexte de
crise, la reprise de la démarche contractuelle doit être envisagée, afin d’associer
les collectivités à la relance et à la maîtrise nécessaire des dépenses publiques
Le Gouvernement a décidé, par la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de
Covid-19, de suspendre la contractualisation en 2020 afin que les collectivités locales puissent
assumer, sans contrainte issue de la norme encadrant leurs dépenses réelles de fonctionnement,
d’engager des dépenses urgentes de soutien à la population et à l’économie.
La démarche contractuelle individualisée devra être reprise et pérennisée, dans un premier temps
pour associer les collectivités à l’effort de relance. Le maintien d’une capacité d’autofinancement
élevée permettra aux collectivités locales de contribuer à la relance de l’investissement, en forte
baisse en 2020 (-5,8 %), tout en limitant la hausse des dépenses de fonctionnement.
Dans la lignée des dispositifs de soutien aux recettes des collectivités votés dans
la troisième loi de finances rectificative pour 2020, le projet de loi de finances pour
2021 accompagne les collectivités dans la relance
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
12
La LFR 3 pour 2020 a mis en place un « filet de sécurité budgétaire » pour les collectivités du
bloc communal, les collectivités d’outre-mer et la collectivité de Corse, afin de compenser les
pertes de recettes engendrées par la crise sanitaire et économique. Le dispositif d’avances
remboursables des droits de mutation à titres onéreux (DMTO) permettra également de préserver
les finances des départements.
Le PLF pour 2021 comprend des mesures fortes d’accompagnement des collectivités locales
dans la relance économique. D’une part, il prévoit la compensation intégrale et dynamique de la
baisse des impôts de production : la CVAE régionale est remplacée par une fraction de TVA
affectée aux régions, égale au montant perçu au titre de la CVAE en 2020, soit près de 10 Md€.
Les communes et EPCI bénéficient d’une compensation dynamique et territorialisée de
l’allègement de la fiscalité (CFE et TFPB) sur les établissements industriels, via un nouveau
prélèvement sur les recettes de l’Etat, à hauteur de 3,3 Md€. D’autre part, le bloc communal
bénéficiera de crédits supplémentaires au titre du milliard d’euros de DSIL verte et sanitaire voté
en LFR 3 pour 2020.
L’amélioration de la gestion et de la gouvernance des finances
publiques
La démarche de simplification de la fiscalité initiée en début de quinquennat est poursuivie. Le
Gouvernement s’est engagé, pour simplifier la fiscalité, dans un programme pluriannuel de
suppression des taxes à faible rendement. Après la suppression de 26 taxes par la loi de finances
pour 2019 et de 20 taxes par la loi de finances pour 2020, 7 suppressions sont prévues au sein
du projet de loi de finances pour 2021.
Le projet de loi de finances pour 2021 renforce également la lisibilité et la sincérité du budget.
Conformément à la disposition votée par le Parlement en loi de finances pour 2020, le compte
d’affectation spéciale « Transition énergétique » est supprimé à compter de 2021, afin d’accroître
la lisibilité des dépenses relatives au service public de l’énergie, qui seront ainsi regroupées au
sein d’un unique programme. De même, la rebudgétisation du compte d’affectation spéciale
« Services nationaux de transports conventionnés de voyageurs », qui porte jusqu’à présent la
subvention annuelle d’équilibre des trains Intercités conventionnés par l’État, opère une
modernisation du circuit budgétaire. Le fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui
était auparavant un fonds sans personnalité morale et dont la débudgétisation était critiquée par
la Cour des comptes, est également rebudgétisé.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
13
Un budget de relance pour bâtir la France de 2030
Présenté le 3 septembre dernier, le plan de relance de l’économie s’élève à 100 Md€ qui seront
engagés d’ici 2022. Dès 2020, ce sont au moins 15 Md€ de crédits toutes administrations
publiques qui ont vocation à être engagés au service de la relance, moyens qui ont été en grande
partie ouverts en LFR III. Le PLF 2021 porte l’essentiel des moyens additionnels en faveur de la
relance sur le budget de l’État (86 Md€ au total), avec en particulier : 36 Md€ en AE et 22 Md€
en CP sur la mission « Plan de relance » dès 2021 ; la baisse des impôts de production, qui
représente 10 Md€ en 2021 ; le nouveau Programme d'investissements d'avenir (PIA 4), qui
mobilisera 11 Md€ au titre du plan de relance.
Plan de relance (en Md€) 100
Etat 86
Crédits budgétaires 64
dont mesures engagées dès 2020 15
dont mission budgétaire "Plan de relance" (AE 2021) 36
dont Programme d'investissements d'avenir (PIA 4) 11
dont autres vecteurs budgétaires 2
Mesures fiscales 20
dont baisse des impôts de production 20
Crédits évaluatifs - garanties 2
Administrations de sécurité sociale 9
Ségur de la santé - investissement public 6
Unedic - activité partielle de longue durée 2
Cnaf - majoration exceptionnelle de l'allocation de rentrée scolaire 1
Hors administrations publiques 5
Banque des territoires 3
Bpifrance 2
Choisir une croissance verte
Le Gouvernement accélère la transition écologique de l’économie française. La rénovation
énergétique des bâtiments, publics et privés, constitue un axe majeur du PLF pour 2021. La
transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime dite
« MaPrimeRénov’ », ouverte à tous les ménages propriétaires, permet un financement l’année
contemporaine des travaux. Elle est étendue dans le cadre de la relance avec un budget
exceptionnellement augmenté de 2 Md€. La décarbonation de l’industrie est également
encouragée pour aider les entreprises industrielles à investir dans des équipements moins
émetteurs de CO2. En parallèle, l’Etat soutiendra le développement d’une filière française de
production d’hydrogène vert, énergie bas carbone et renouvelable.
Le Gouvernement soutient dans ce même objectif une agriculture responsable, à travers la
promotion des circuits courts et du bien-être animal notamment, en y consacrant 400 M€ dans le
cadre du plan de relance. L’économie circulaire bénéficiera également d’investissements
importants, en particulier pour moderniser les centres de tri ou de recyclage et de valorisation
des déchets.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
14
Le PLF pour 2021 vise également à développer les mobilités vertes, en investissant dans le
ferroviaire et les transports collectifs (métros, tramways, bus). Le plan « vélo » lancé en 2018
pour développer des aménagements cyclables sécurisés sera accéléré. Pour soutenir les
ménages dans l’achat de véhicules propres, la prime à la conversion pourra atteindre 5 000 €
pour l’achat d’un véhicule électrique et 3 000 € pour les véhicules thermiques pour les ménages
les plus précaires, sur la base de conditions d’éligibilité étendues aux véhicules classés Crit’Air 3
ou plus anciens. En parallèle, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique est
également porté jusqu’à 7 000 € dès 2020.
La préservation de la biodiversité sera soutenue. Un fonds de recyclage des friches et du foncier
artificialisé permettra d’encourager la réutilisation des friches urbaines, souvent coûteuse du fait
des besoins de dépollution, plutôt que les espaces naturels. En parallèle, une aide à la
densification sera mise en place pour les maires qui délivreront des permis de construire en
faveur de projets ambitieux permettant de limiter l’étalement urbain.
Renforcer la compétitivité des entreprises
Le Gouvernement a décidé de baisser de 10 Md€ la fiscalité des entreprises à compter du
1
er janvier 2021 et de manière pérenne. Seront ciblés les impôts pesant sur les facteurs de
production (masse salariale, investissement, capital productif notamment), qui rendent les
entreprises françaises, notamment industrielles, moins compétitives. D’autres mesures de
simplification et d’assouplissement fiscales sont également prévues.
Les TPE/PME et ETI bénéficieront de mesures dédiées, à travers notamment un renforcement
des garanties de l’Etat pour des prêts participatifs et le rehaussement des moyens de BPI
Financement, ainsi qu’un soutien à l’export pour tirer parti de la reprise de l’activité sur certains
marchés internationaux.
La relance doit également permettre de retrouver notre souveraineté économique, à travers des
investissements dans l’indépendance et la résilience de l’économie française.
Soutenir l'emploi et les compétences et garantir la cohésion sociale et territoriale
Le soutien de l’emploi reste la priorité du Gouvernement, comme il l’a montré tout au long de la
crise. L’activité partielle sera adaptée au redémarrage progressif de l’économie, notamment à
travers le dispositif d’activité partielle de longue durée, jusqu’à 24 mois, pour aider les entreprises
faisant face à une reprise lente. La montée en puissance du Fonds national pour l’emploi (FNE)
permettra de financer des formations pour les salariés en activité partielle.
Les jeunes, premières victimes de la crise, bénéficieront de mesures dédiées pour faciliter leur
intégration sur le marché du travail. Le plan de relance permet ainsi de proposer 300 000 parcours
d’insertion supplémentaires vers l’emploi. Des aides importantes sont d’ores et déjà accordées
pour soutenir les contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Une aide à l’embauche des
jeunes de moins de 26 ans a également été mise en place pour les contrats conclus entre le
1
er août 2020 et le 31 janvier 2021. Les dispositifs existants, comme la Garantie jeunes, le Pacte
d’ambition par l’activité économique ou les parcours contractualisés d’accompagnement vers
l’emploi et l’autonomie, sont renforcés.
Les plus précaires bénéficieront d’un soutien spécifique. En août 2020, le Gouvernement a décidé
de majorer de 100 € l’allocation de rentrée scolaire pour les 5 millions d’enfants et d’adolescents
dont les familles en bénéficient. L’hébergement d’urgence sera soutenu par la création ou la
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
15
réhabilitation de structures (centres d’hébergement en zones tendues, structures modulaires,
cuisines collectives pour les personnes vivant à l’hôtel, aires d’accueil de gens du voyage). Les
associations de lutte contre la pauvreté bénéficieront d’une aide exceptionnelle de 100 M€ sur
deux ans.
Dans les territoires, l’inclusion numérique constitue un enjeu majeur de la cohésion géographique
nationale. Des « Ambassadeurs numériques France Service » seront formés et envoyés dans les
territoires pour accompagner les personnes les plus éloignées du numérique. L’ambition du plan
France Très Haut Débit (PTHD) sera amplifiée, l’objectif étant de généraliser la fibre optique
jusqu’à l’abonné sur l’ensemble du territoire à horizon 2025.
La culture bénéficiera également de mesures dédiées, à la fois pour l’entretien et la restauration
du patrimoine local et national, et pour soutenir la création et la diffusion artistiques. Un « plan
cathédrales » de 80 M€ est ainsi lancé ainsi qu’un renforcement des moyens dédiés à la
rénovation et à la mise en valeur du château de Villers-Cotterêts.
Enfin, les territoires ultramarins feront l’objet d’un soutien spécifique, notamment pour renforcer
les bâtiments sensibles face au risque sismique dans les Antilles et assurer une meilleure
résilience dans l’approvisionnement en eau Outre-mer.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
16
Un « budget vert »
Pour la première fois, le PLF 21 est un budget vert
Une meilleure transparence des conséquences environnementales des politiques
publiques
Le PLF 21 présente pour la première fois une cotation intégrale des dépenses selon leur impact
environnemental, c’est la démarche de budgétisation verte ou de « budget vert ». La mise en
œuvre d’une budgétisation environnementale procède d’une double approche. D’une part, en
réponse à l’initiative de l’OCDE « Paris collaborative on Green Budgeting », la contribution de la
France consiste en la mise en place d’une « budgétisation environnementale » permettant
d’évaluer la compatibilité du budget de l’État avec les engagements internationaux de la France,
en particulier l’accord de Paris. D’autre part, cette démarche novatrice est une réponse à la
demande de plus grande transparence de l’information en matière environnementale, émanant à
la fois du Parlement, de la société civile et des citoyens.
La France est le premier pays au monde à réaliser cet exercice innovant de cotation à l’échelle
du budget de l’État.
Un jalon important pour l’amélioration de la transparence en matière
environnementale
Le « rapport sur l’impact environnemental de l’Etat », publié cette année avec le PLF, présente
la cotation des crédits budgétaires et dépenses fiscales pour 2021 au regard de chacun de ces
six objectifs environnementaux :
Ce travail inédit met en évidence, sur chaque axe environnemental, l’impact favorable, neutre ou
défavorable des dépenses.
Le périmètre retenu est très large : il inclut les dépenses du périmètre de l’objectif total de
dépenses de l’État (ODETE) c’est-à-dire au périmètre des crédits budgétaires du budget général,
des budgets annexes et de la plupart des comptes spéciaux, les prélèvements sur recettes et les
taxes affectées plafonnées, et les dépenses fiscales.
Lutte contre
le
changement
climatique
Adaptation
au
changement
climatique et
prévention
des risques
naturels
Gestion de la
ressource en
eau
Économie
circulaire,
déchets et
prévention
des risques
technologiqu
es
Lutte contre
les pollutions
Biodiversité
et protection
des espaces
naturels,
agricoles et
sylvicoles
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
17
La cotation repose sur la méthode proposée par la mission d’inspection confiée en 2019 à l’IGF
et au CGEDD. La méthodologie a vocation à être enrichie au fil des années.
Les principaux résultats de la « budgétisation environnementale »
Répartition des dépenses non neutres du budget de l’État (crédits budgétaires, taxes
affectées plafonnées et dépenses fiscales)
42,8 Md€ de dépenses favorables sur au moins un axe environnemental
Sur le périmètre de l’objectif total de dépenses de l’État (ODETE) inscrit en projet de loi de
finances (PLF) pour 2021, soit 488,4 Md€, 41,8 Md€ de dépenses budgétaires non neutres ont
été comptabilisées, et 52,8 Md€ en comprenant les dépenses fiscales, représentant 9 % du
budget de l’État.
Les dépenses répondant à au moins un des six objectifs environnementaux en 2021 atteignent
ainsi 42,8 Md€. Elles recouvrent :
- Les dépenses dites « vertes », c’est-à-dire favorables à l’environnement sur au moins un
axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, qui atteignent 38,1 Md€ en PLF
pour 2021. Cette catégorie de dépenses recouvre notamment celles en faveur du
développement des énergies renouvelables (6,9 Md€), une partie de l’aide publique au
développement (1,9 Md€) ou encore les taxes affectées aux agences de l’eau (2,2 Md€).
Y est également intégrée la totalité des crédits prévus sur le programme « Ecologie » de
la mission « Plan de relance », qui poursuivent des objectifs de politique
environnementale (6,6 Md€ en 2021).
- Les dépenses « mixtes », qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes
environnementaux et un impact défavorable sur d’autres axes environnementaux,
38,1 Md€
4,7 Md€
10,0 Md€
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Favorable Mixte Défavorable
Milliards
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021
18
représentent 4,7 Md€ en PLF 2021. Cette catégorie recouvre à titre principal les
dépenses relatives aux infrastructures de transport, notamment ferroviaire.
Les dépenses ayant un impact défavorable sur au moins un axe environnemental sans avoir un
impact favorable par ailleurs représentent 10,0 Md€. Ce périmètre recouvre principalement des
dépenses fiscales (7,2 Md€), en particulier les exonérations ou taux réduits sur les taxes
intérieures de consommation (TIC) des produits énergétiques relative aux carburants (5,1 Md€),
ainsi que des dépenses budgétaires, à l’image des dépenses en faveur du transport aérien.
CHIFFRES
CLÉS
#PLF2021
3
PLF2021
PRINCIPAUX ÉLÉMENTS
DE CADRAGE ÉCONOMIQUE
Taux de variation en volume,
sauf indications contraires 2017 2018 2019 2020 2021
Environnement international
Taux de croissance du PIB aux États-Unis (en%) 2,3 3,0 2,2 -5,2 3,0
Taux de croissance du PIB dans la zone euro
(en%) 2,7 1,9 1,3 -7,9 6,3
Inflation en zone euro (en%) 1,5 1,8 1,2 0,3 0,9
Prix du baril de brent (en dollars) 55 71 64 42 44
Taux de change euro/dollar 1,13 1,18 1,12 1,13 1,16
Économie française
PIB total (valeur en milliards d'euros) 2 297,2 2 360,7 2 425,7 2 223,0 2 407,8
Variation en volume (en%) 2,3 1,8 1,5 -10,0 8,0
Variation en valeur (en%) 2,8 2,8 2,8 -8,4 8,3
Pouvoir d'achat du revenu disponible (en%)1 1,7 1,3 2,1 -0,5 1,5
Dépenses de consommation des ménages
(en%) 1,5 0,9 1,5 -8,0 6,2
Investissement des entreprises, hors
construction (en%) 6,7 4,2 4,6 -15,0 14,9
Exportations (en%) 4,4 4,4 1,9 -18,5 12,6
Importations (en%) 4,5 3,1 2,5 -11,5 8,2
Inflation (hors tabac, en%) 1,0 1,6 0,9 0,2 0,6
Balance commerciale (biens, données
douanières FAB-FAB) (en milliards d'euros) -58 -63 -57 -79 -68
Capacité de financement des administrations
publiques (en% du PIB)2 -3,0 -2,3 -3,0 -10,2 -6,7
(1) Déflaté par le déflateur de la consommation des ménages.
(2) Capacité de financement au sens des règles du traité de Maastricht.
4 5
CHIFFRES CLÉS PLF2021
PROGRAMMATION
DES FINANCES PUBLIQUES
En milliards d’euros,
comptabilité nationale 2017 2018 2019 2020 2021
Solde des administrations publiques (en% de PIB) -3,0 -2,3 -3,0 -10,2 -6,7
dont État -3,1 -2,8 -3,5 -8,7 -5,5
dont organismes divers d'administration
centrale (ODAC) -0,2 -0,1 -0,1 1,1 -0,1
dont administrations publiques locales (APUL) 0,1 0,1 0,0 -0,1 0,0
dont administrations de sécurité sociale (ASSO) 0,2 0,5 0,6 -2,6 -1,0
Pour mémoire: effet de la transformation du CICE
en allègements pérennes de cotisations sociales 0,9 0,0 0,0
Solde structurel des administrations publiques
(en% du PIB potentiel) -2,4 -2,2 -2,2 -1,2 -3,6
Ajustement structurel 0,3 0,2 0,0 1,1 -2,5
Dette publique (en% de PIB) 98,3 98,1 98,1 117,5 116,2
Taux de prélèvements obligatoires nets des crédits
d'impôt* (en% de PIB) 45,1 44,8 43,8 44,5 43,5
Dépenses publiques hors crédits d'impôt* (% de
PIB)
55,1 54,0 53,7 62,5 58,3
Taux de croissance des dépenses publiques*
(en volume)
1,5 -0,9 1,3 6,3 0,4
IPC hors tabac (%) 1,0 1,6 0,9 0,2 0,6
Croissance du PIB en volume (%)** 2,3 1,8 1,5 -10,0 8,0
‘* Retraité de la création de France Compétences.
‘** Données brutes (non CJO) pour l’année 2017.
SOLDE GÉNÉRAL
DU BUDGET DE L’ÉTAT
En milliards d’euros,
comptabilité budgétaire
Exécution
2017
Exécution
2018
Exécution
2019
LFI
2020
Révisé
2020
PLF
2021
Dépenses nettes1 382,8 386,2 392,2 400,4 450,2 448,8
dont dépenses du budget
général
322,6 325,2 330,3 337,7 384,6 378,7
dont prélèvements sur
recettes au profit des
collectivités territoriales
43,8 40,3 40,9 41,2 42,2 43,2
dont prélèvement sur
recettes au profit de l'Union
européenne
16,4 20,6 21,0 21,5 23,4 26,9
Recettes nettes 309,5 309,3 295,3 307,4 263,1 296,1
dont impôt sur le revenu 73,0 73,0 71,7 75,5 72,7 74,9
dont impôt sur les sociétés 35,7 27,4 33,5 48,2 29,9 37,8
dont taxe sur la valeur
ajoutée2
152,4 156,7 129,0 126,0 111,3 89,0
dont taxe intérieure sur les
produits de consommation
sur les produits énergétiques³
10,1 12,1 11,3 12,5 7,8 18,3
dont autres recettes fiscales 24,4 26,2 35,8 30,8 25,1 51,2
dont recettes non fiscales 13,8 13,9 14,0 14,4 16,3 24,9
Solde des budgets annexes 0,1 0,1 0,2 0,0 -0,2 0,0
Solde des comptes spéciaux 5,5 0,8 4,1 -0,1 -7,9 -0,1
SOLDE GÉNÉRAL -67,7 -76,0 -92,7 -93,1 -195,2 -152,8
(1) Par convention, les prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne sont inclus
sur la ligne «Dépenses».
(2) Depuis 2018, les régions bénéficient de l’affectation d’une fraction de TVA. En 2019, le financement de la transformation du
CICE en allègement pérenne de cotisations sociales s’est effectué par l’affectation d’une fraction supplémentaire de TVA à la
sécurité sociale. Cette fraction a été augmentée en LFI pour 2020. En 2021, de nouveaux transferts de TVA vers les collectivités
au titre de la réforme des impôts locaux et du pacte productif viennent amoindrir la part du produit revenant à l’État.
(3) À partir du PLF pour 2021, la taxe intérieure sur les produits de consommation sur les produits énergétiques est présentée
nette des remboursements et dégrèvements. Les années 2017-2020 sont ainsi retraitées.
6 7
PLAN DE RELANCE (EN MD€) 100
État 86
Crédits budgétaires 64
dont mesures engagées dès 2020 15
dont mission budgétaire «Plan de relance» (AE 2021) 36
dont Programme d'investissements d'avenir (PIA 4) 11
dont autres vecteurs budgétaires 2
Mesures fiscales 20
dont baisse des impôts de production 20
Crédits évaluatifs - garanties 2
Administrations de sécurité sociale 9
Ségur de la santé - investissement public 6
Unedic - activité partielle de longue durée 2
Cnaf - majoration exceptionnelle de l'allocation de rentrée scolaire 1
Hors administrations publiques 5
Banque des territoires 3
Bpifrance 2
CHIFFRES CLÉS PLF2021
Les exécutions et la LFI pour 2020 sont retraitées des changements de maquette budgétaire intervenus dans le cadre
du PLF pour 2021, notamment la rebudgétisation des comptes d’affectation spéciale «Transition énergétique »
et «Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs », afin de comparer l’évolution de la dépense entre
les différents agrégats de la norme.
DÉPENSES DE L’ÉTAT - MAQUETTE 2021
En CP en milliards d’euros, hors
contributions au CAS «Pensions»
Exécution
20171
Exécution
20181
Exécution
2019
LFI
2020
PLF
20211
Mesures de
périmètre et
de transfert
PLF
20212
Crédits budgétaires 245,1 246,9 253,0 259,0 270,3 +0,3 270,6
Taxes et recettes affectées
plafonnées 19,1 18,6 18,7 19,5 18,7 +0,1 18,8
Budgets annexes3 et comptes
spéciaux pilotables4 6,8 6,8 6,6 6,8 6,6 -0,0 6,6
Retraitements des flux internes
au budget de l'État 5,8 5,8 5,8 5,8 5,9 -0,0 5,9
Norme de dépenses pilotables (1) 265,1 266,4 272,5 279,4 289,7 +0,4 290,1
Prélèvements sur recettes au profit
des collectivités territoriales et TVA
affectée aux régions
43,8 44,5 45,1 45,7 49,8 -2,2 47,5
Dépenses des comptes spéciaux au
profit des collectivités territoriales5 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 - 1,0
Transferts aux collectivités
territoriales (2) 44,8 45,5 46,1 46,7 50,8 2,2 48,5
Plan d'urgence face à la crise
sanitaire - - - - - - -
Dépenses du CAS Pensions
(hors P743) 55,8 56,7 57,3 58,0 58,7 - 58,7
Autres dépenses des comptes
spéciaux6 1,3 1,6 2,1 1,2 0,1 - 0,1
Prélèvement sur recettes au profit
de l'UE 16,4 20,6 21,0 21,5 26,9 - 26,9
Charge de la dette7 41,7 41,5 40,3 38,6 37,1 - 37,1
Investissements d'avenir 0,1 1,0 0,9 2,1 3,9 +0,1 4,0
Aide publique au développement - - - - 1,0 - 1,0
Plan de relance - - - - 22,0 - 22,0
Autres dépenses (3) 115,1 121,5 121,5 121,2 149,6 0,1 149,7
Objectif de dépenses totales
de l'État (1+2+3) 425,0 433,4 440,1 447,3 490,0 1,7 488,4
(1) Au format de la LFI pour 2020
(2) Au format du PLF pour 2021
(3) «Contrôle et exploitation aériens» et «Publications officielles et information administrative»
(4) CAS «Développement agricole et rural, «Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs», «Transition
énergétique» (hors programme 765), «Contrôle de la circulation et du stationnement routiers» (hors programmes 754 et
755) et «Gestion du patrimoine immobilier de l’État» (hors programme 721), et CCF «Avances à l’audiovisuel public»
(5) Programme 754, CAS «Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale»
(6) Programmes 765, 795 et 796
(7) Programmes 117 et 355
PLAN DE RELANCE
8 9
CHIFFRES CLÉS PLF2021
33 MISSIONS
En CP en milliards d’euros, hors contributions
directes de l’État au CAS «Pensions»
Exécution
20171
Exécution
20181
Exécution
20191
LFI
2020
PLF
20211
Mesures
de périmètre et
de transfert
PLF
20212
Action extérieure de l'État 2,6 2,7 2,6 2,7 2,8 0,0 2,8
Administration générale et territoriale de l'État 3,3 3,1 3,1 3,2 3,4 0,0 3,5
Agriculture, alimentation, forêt et affaires
rurales 3,8 2,9 2,7 2,7 2,7 0,0 2,7
Aide publique au développement 2,7 2,9 3,0 3,3 3,9 0,0 3,9
Anciens combattants, mémoire et liens avec
la nation 2,5 2,4 2,3 2,2 2,1 0,0 2,1
Cohésion des territoires 18,5 17,6 17,3 15,1 16,0 0,0 16,0
Conseil et contrôle de l'État 0,5 0,5 0,5 0,6 0,6 0,0 0,6
Crédits non répartis 0,0 0,0 0,0 0,1 0,3 0,0 0,3
Culture 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9 0,1 3,0
Défense 33,2 34,2 35,7 37,5 39,2 0,0 39,2
Direction de l'action du Gouvernement 0,6 0,6 0,6 0,8 0,8 0,0 0,8
Écologie, développement et mobilité durables 15,7 16,9 17,2 17,7 18,7 0,5 19,2
Économie 1,7 1,5 1,5 2,1 2,4 0,0 2,4
Engagements financiers de l'État 0,6 0,6 0,3 0,4 2,8 0,0 2,8
Enseignement scolaire 50,4 51,7 52,3 53,3 54,7 0,2 54,9
Gestion des finances publiques 7,6 7,5 7,4 7,6 7,5 0,0 7,5
Immigration, asile et intégration 1,5 1,5 1,8 1,8 1,8 0,0 1,8
Investissements d'avenir -0,1 1,0 0,9 2,1 3,9 0,1 4,0
Justice 6,6 7,0 7,3 7,6 8,2 0,0 8,2
Médias, livre et industries culturelles 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,0 0,6
Outre-mer 2,3 2,3 2,2 2,3 2,4 0,0 2,4
Pouvoirs publics 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 0,0 1,0
Recherche et enseignement supérieur 26,6 27,3 27,5 28,4 28,5 -0,2 28,3
Régimes sociaux et de retraite 6,3 6,4 6,2 6,2 6,2 0,0 6,2
Plan d'urgence face à la crise sanitaire 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
Plan de relance 0,0 0,0 0,0 0,0 22,0 0,0 22,0
Relations avec les collectivités territoriales 3,3 3,6 3,4 3,5 3,9 0,0 3,9
Santé 1,0 1,1 1,1 1,1 1,3 0,1 1,3
Sécurités 12,5 12,8 13,3 13,7 13,9 0,0 13,9
Solidarité, insertion et égalité des chances 19,5 20,3 25,0 26,1 26,4 -0,4 26,0
Sport, jeunesse et vie associative 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 0,0 1,3
Transformation et fonction publiques 0,2 0,2 0,2 0,6 0,7 0,0 0,7
Travail et emploi 16,3 13,9 12,7 12,8 13,2 0,0 13,2
(1) Au format de la LFI pour 2020
(2) Au format du PLF pour 2021
CRÉDITS DES MISSIONS
DU BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT
MINISTÈRES
État Opérateurs État et opérateurs
Schéma d’emplois1 Plafond
d’emplois2
PLF 2021
Schéma d’emplois1 Plafond
d’emplois2
PLF 2021
Schéma d’emplois1
LFI 20203 PLF
2021 LFI 20203 PLF
2021 LFI 20203 PLF
2021
Agriculture et
alimentation +130 -185 29 565 -190 -190 14 922 -60 -375
Armées +300 +300 272 224 -26 -14 8 209 +274 +286
Cohésion des
territoires et relations
avec les collectivités
territoriales
-8 - 291 - -6 323 -8 -6
Culture -15 -30 9 541 -35 -35 19 628 -50 -65
Économie, finances
et relance -1 935 -2 135 130 906 -24 -28 8 275 -1 959 -2 163
Éducation nationale,
jeunesse et sports -40 -38 1 024 350 -22 -82 3 780 -62 -120
Enseignement
supérieur, recherche
et innovation
- +15 6 794 - +685 249 530 - +700
Europe et affaires
étrangères -81 - 13 563 -106 - 6 253 -187 -
Intérieur +1 347 +1 359 293 170 +189 +10 2 878 +1 536 +1 369
Justice +1 520 +1 500 89 882 - - 673 +1 520 +1 500
Mer - - - -14 -1 525 -14 -1
Outre-mer +35 +35 5 618 - - 127 +35 +35
Services du Premier
ministre +169 +153 9 642 -12 -63 516 +157 +90
Solidarités et santé -203 +29 4 819 -106 +47 8 450 -309 +76
Transformation
et fonction publiques - - - -13 -26 1 080 -13 -26
Transition écologique -797 -779 36 241 -204 -168 22 615 -1 001 -947
Travail, emploi
et insertion -226 -221 7 804 +395 -275 56 563 +169 -496
TOTAL Budget général +196 +3 1 934 410 -168 -146 404 347 +28 -143
Contrôle et
exploitation aériens - - 10 544 -7 - 805 -7 -
Publications officielles
et information
administrative
-4 -14 594 -4 -14
TOTAL Budgets
annexes -4 -14 11 138 -7 - 805 -11 -14
TOTAL GÉNÉRAL +192 -11 1 945 548 -175 -146 405 152 +17 -157
(1) Schéma d’emplois en ETP
(2) Plafond d’emplois en ETPT
(3) Format 2020
EMPLOIS ÉTAT ET OPÉRATEURS
BUDGET GÉNÉRAL ET BUDGETS ANNEXES
FRANCE
RELANCE
sous-chemises-plf-2021-v02.indd 3-4 25/09/2020 10:00
PLAN DE RELANCE
Plan de relance
Un soutien massif de 100 Md€ pour la cohésion sociale et territoriale,
la compétitivité des entreprises et la transition écologique
L’Etat est le principal financeur du plan de relance (86 Md€ sur 100 Md€)
Répartition des 100 Md€ par volet Répartition des 100 Md€ par source de financement
Les crédits budgétaires s’élèvent à 64 Md€ et la minoration des recettes atteint 20 Md€
Répartition des 86 Md€ de part pluriannuelle du plan de relance financée par l'État
par vecteurs de financements
Le financement du plan de relance français bénéficiera des
ressources européennes
Le cadre financier 2021-2027 de l’UE s’accompagne d’un plan de relance européen
Le Conseil européen est parvenu le 21 juillet 2020 à un accord sur le cadre financier 2021-2027
de l’Union européenne et sur le plan de relance européen Next Generation EU d’un montant
total de 750 Md€, dont 360 Md€ de prêts aux Etats-membres et 390 Md€ de subventions. Ce
PLAN DE RELANCE
plan sera financé par un emprunt de l’Union sur les marchés, dont les remboursements
interviendront à partir de 2028.
Les fonds ainsi empruntés viendront abonder plusieurs programmes portant les grandes priorités
de l’UE (recherche, transition verte, résilience face aux crises…), ainsi qu’un nouvel instrument
dédié, la Facilité pour la Résilience et la Relance (FRR), ayant notamment vocation à
cofinancer une partie des dépenses engagées par les Etats-membres entre le 1er février 2020 et
le 31 décembre 2023 pour financer des investissements et des réformes structurelles en réponse
à la crise liée à la COVID-19.
Ces mesures devront être détaillées par chaque Etat-membre dans un Plan National de
Résilience et de Relance (PNRR) présentant des paquets d’investissements et de réformes, en
lien notamment avec les recommandations-pays formulées dans le cadre du semestre européen.
Ce PNRR doit être soumis à la Commission début janvier 2021 pour examen, puis adopté à la
majorité qualifiée par le Conseil. L’approbation finale des plans est toutefois conditionnée à la
mise en œuvre de la nouvelle décision « Ressources Propres », qui doit être ratifiée par les
parlements nationaux des vingt-sept Etats membres.
La France devrait bénéficier d’une enveloppe de 40 Md€
Le montant de l’enveloppe pré-allouée à chaque Etat-membre dans le cadre de la FRR est
établi sur la base de critères structurels reflétant la fragilité relative des économies (taux de
chômage, Revenu National Brut…) et de critères dynamiques reflétant l’impact conjoncturel de
la crise de la COVID-19.
A ce titre et selon les prévisions macroéconomiques actuelles, la France devrait bénéficier
d’une enveloppe d’environ 40 Md€ pour financer une partie des mesures de son plan de
relance national. Cette enveloppe est toutefois susceptible d’évoluer en fonction de l’évolution
réelle du PIB français en 2020 et 2021 relativement à celui des autres Etats-membres.
Ces fonds européens seront versés de manière progressive entre 2021 et 2026.
Un dispositif de pilotage des mesures adapté au plan de relance
Pour évaluer l’impact du plan de relance sur tous les Françaises et les Français, un dispositif
spécifique de suivi opérationnel des mesures du plan sera mis en œuvre, en complément au
dispositif de mesure de la performance de la mission Relance et de ses trois programmes
budgétaires dédiés.
La performance du plan de relance sera suivie avec des indicateurs d’activité et d’impact associés
à chaque mesure, qui pourront être territorialisés, et seront définis en concertation avec les
différents acteurs. Ces indicateurs serviront directement au pilotage du plan et à l’orientation des
moyens vers les dispositifs les plus efficients.
Au-delà des moyens mis en œuvre, c’est bien l’efficience qui sera recherchée au regard des
objectifs du plan et de la finalité de chacun des programmes.
PLAN DE RELANCE
Des conditions d’exécution budgétaire conciliant les impératifs de
rapidité, de facilité de pilotage et de territorialité
Les circuits budgétaires, actuellement en cours d’élaboration pour chacune des mesures
portées par des crédits budgétaires, seront établis afin d’assurer une exécution directe et rapide
et qui évitera la centralisation des décisions budgétaires à Paris.
Grâce à la souplesse du système d’information financière de l’Etat, tous les acteurs concernés
par le plan France Relance pourront mobiliser les crédits budgétaires alloués directement à
partir de la mission « Plan de relance ».
Les crédits ouverts par la loi de finances seront, pour les mesures qui le nécessitent, mis à
disposition des responsables locaux, dans une logique de subsidiarité, au plus près du terrain et
des projets portés par les acteurs territoriaux.
Par ailleurs, la mise en place d’un suivi spécifique et territorialisé de la dépense permettra
de donner de la souplesse aux allocations de ressources, notamment en cas de nécessité de
redéploiements des crédits selon le niveau d’avancement de chacun des projets.
PRINCIPALES
MESURES
FISCALES ET
BUDGÉTAIRES
sous-chemises-plf-2021-v02.indd 5-6 25/09/2020 10:00
CHOISIR UNE
CROISSANCE VERTE
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Accompagner la transition écologique des filières
Rénovation énergétique des bâtiments publics et privés
MaPrimRénov’
Le Gouvernement réaffirme la priorité donnée à la rénovation énergétique des logements. Elle
constitue un enjeu majeur pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet
de serre et préserver le pouvoir d’achat des ménages.
L’année 2021 verra aboutir la transformation totale du crédit d’impôt pour la transition énergétique
(CITE) en prime, dite « MaPrimeRénov’ », distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH)
et lancée en janvier 2020. Avec cette prime, les ménages éligibles, propriétaires occupants du
parc privé ont accès à un soutien plus direct et lisible que les crédits d’impôts existant
précédemment, avec un financement durant l’année de réalisation des travaux et sous conditions
de ressources.
Le plan de relance va ouvrir de manière exceptionnelle, pour les deux ans de sa mise en œuvre,
cette prime à de nouveaux bénéficiaires : les ménages appartenant aux deux derniers déciles de
revenu, non éligibles au dispositif de droit commun, les copropriétés et les propriétaires bailleurs.
Le budget de MaPrimeRénov’ est augmenté de 2 Md€ sur 2021-2022. En augmentant
notamment le soutien aux travaux de rénovation globale et en ciblant davantage les « passoires
thermiques », le plan de relance mobilisera des moyens inédits au service des objectifs
climatiques nationaux.
Logements sociaux
Le plan de relance consacre 500 M€ pour la rénovation thermique et la réhabilitation lourde des
logements sociaux. Des subventions seront octroyées aux organismes HLM, aux collectivités ou
aux maîtres d’ouvrage d’insertion (associations, etc.) pour que le parc de logement social atteigne
les standards les plus élevés, tout en faisant émerger des solutions françaises « industrielles »
de rénovation énergétique très performantes.
Amplifier la rénovation des bâtiments publics et privés
Les écoles, universités et bâtiments de l’État représentent une part importante de l’immobilier en
France : 100 millions de mètres carrés. Non seulement par souci d’exemplarité mais aussi pour
améliorer le confort des usagers et des lieux de notre vie collective, la rénovation thermique de
ces bâtiments est nécessaire. Le plan de relance consacre 4 Md€ à leur rénovation : 1 Md€ sera
attribué au bloc communal et aux départements pour aider ces collectivités à rénover leurs
bâtiments (écoles, collèges, équipements sportifs, etc.), grâce à des fonds de l’État dont
l’affectation sera opérée localement par les préfets ; une enveloppe sera attribuée aux régions
pour rénover les lycées par exemple ; les bâtiments de l’État (par exemple : casernes de police
et de gendarmerie, palais de justice, préfectures) ainsi que les établissements d’enseignement
supérieurs tels que les universités bénéficieront de moyens du plan de relance sur appel à projets.
Plus de 2 Md€ sont par ailleurs dédiés à la rénovation énergétique des EHPAD et des hôpitaux
dans le cadre du Ségur de la santé.
S’agissant des entreprises, le plan de relance mobilise 200 M€ sous forme de crédit d’impôt pour
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
aider les TPE/PME à rénover énergétiquement leurs locaux.
Décarbonation de l’industrie
La réduction de l’empreinte carbone des activités industrielles, qui représentent près de 20 % des
émissions de gaz à effet de serre en France, est au cœur de l’ambition de conversion écologique
de l’économie portée par le plan de relance.
Pour faire de la décarbonation de l’industrie par l’investissement un levier de performance de
l’économie française à moyen terme, le plan de relance mobilisera une enveloppe inédite de
1,2 Md€ sur la période 2020 à 2022 afin de faire évoluer les modes de production des
entreprises industrielles vers un modèle bas carbone compatible avec l’objectif national et
européen de neutralité carbone en 2050. Alors que l’industrie repose encore largement sur
l’utilisation d’énergie fossile, les investissements de décarbonation permettront également de
renforcer la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la France.
Un soutien à l’efficacité énergétique et à l’adaptation des procédés des
entreprises industrielles
Pour accompagner la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie, l’État encouragera tout
d’abord les investissements des procédés de fabrication moins émetteurs, par exemple en
électrifiant des procédés aujourd’hui fonctionnant à l’énergie fossile.
Alors que certaines filières et certains sites de production, notamment dans les secteurs de la
cimenterie ou de la métallurgie, représentent une part significative des émissions de gaz à effet
de serre du secteur productif, le plan de relance ciblera en priorité les sites les plus polluants. À
titre d’illustration, le remplacement de réchauffeurs industriels par des technologies plus efficaces
énergétiquement, permettant des économies potentielles de plusieurs milliers de tonnes
équivalentes de CO2 par an, pourra faire l’objet d’un accompagnement financier de l’État.
Un appel à projets et un appel à manifestation d’intérêt ont été lancés dès 2020 pour identifier les
premiers bénéficiaires potentiels.
Le plan de relance prévoit une enveloppe de 0,6 Md€ sur la période 2020 à 2024 à ce titre.
Un soutien à la chaleur bas-carbone des entreprises industrielles
Pour encourager le développement de la part des énergies renouvelables dans la consommation
énergétique des entreprises industrielles, l’État accompagnera les investissements de
substitution d’une solution chaleur bas-carbone à une solution fossile.
Alors que la consommation de chaleur issue de sources fossiles représente une part significative
des émissions de l’industrie, les moyens mis en œuvre par le plan de relance permettront de
compenser l’écart de coûts entre la chaleur produite à partir d’une solution bas carbone et leur
solution fossile alternative, sous la forme d’aides à l’investissement et au fonctionnement. À titre
d’exemple, un projet de conversion d’une ancienne chaudière au charbon en une installation
neuve à partir de biomasse, permettant des économies potentielles de plusieurs dizaines de
milliers de tonnes équivalentes de CO2 par an, pourra être soutenu à ce titre.
Un premier appel à projets sera lancé dès 2020 pour identifier et sélectionner les premiers
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
bénéficiaires.
Le plan de relance prévoit une enveloppe de 0,6 Md€ sur la période 2020 à 2024 à ce titre.
Transition agro-écologique et filière animale
La réponse aux enjeux climatiques, sanitaires et environnementaux induit des changements dans
les modes de production et les technologies utilisées. Dans ce contexte, le volet agricole du plan
de relance doit répondre aux besoins des agriculteurs et des acteurs du secteur agroalimentaire
en leur faisant bénéficier d’aides ciblées concourant à la modernisation des exploitations. La
France entend ainsi promouvoir une agriculture responsable, en accompagnant la transition de
la filière agricole vers des procédés plus respectueux de l’environnement et une alimentation plus
saine. Alors que la crise a mis en exergue les risques liés à l’approvisionnement de certaines
denrées et facteurs de production, le plan entend également contribuer à la reconquête de la
souveraineté et à l’autonomie alimentaire du pays.
Le plan de relance consacrera ainsi 1,2 Md€ au volet agricole autour de 5 grandes mesures :
l’accélération de la transition agro-écologique de notre système agricole et
alimentaire (400 M€) : contribuer au développement de circuits courts par un renforcement
des projets alimentaires territoriaux et promouvoir des systèmes de production à moindre
impact environnemental ;
la modernisation des filières pour gagner en compétitivité et mieux prendre en compte
le bien-être animal (250 M€) : prévenir les maladies animales en améliorant les conditions
d'élevage, moderniser les abattoirs et soutenir les refuges pour un renforcement de la prise
en charge des animaux abandonnés ou en fin de vie ;
l’accroissement de l’indépendance de la France dans son approvisionnement en
protéines végétales pour l’alimentation humaine et animale (100 M€) : concrétiser le
plan pour la souveraineté alimentaire « protéines végétales » annoncé par le Président de
la République afin de multiplier les surfaces en légumineuses ;
le renouvellement et le développement des agro-équipements (250 M€) : aider le
financement d’équipements s’inscrivant dans la transition agro-écologique visant à la
réduction de l’usage de produits phytopharmaceutiques et permettant de faire face aux
principaux aléas climatiques ;
l’adaptation de la forêt au changement climatique et soutien de la filière bois (200 M€) :
diversifier et renouveler les peuplements forestiers en vue d’améliorer la séquestration du
carbone et reconstituer les forêts gravement affectées par les maladies touchant le secteur
sylvicole, notamment la crise des scolytes.
Développement de la filière hydrogène vert
Le développement d’une filière d’hydrogène renouvelable et bas carbone en France constitue
une priorité du plan de relance de l’économie pour accélérer la conversion écologique de
l’industrie française.
Depuis 2018, l’État accompagne le déploiement de l’hydrogène dans l’industrie, la mobilité et
l’énergie dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA). La stratégie nationale
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
pour le développement de l’hydrogène décarboné en France, présentée le 8 septembre 2020,
vise une accélération massive de ces investissements en engageant 2 Md€ de crédits
budgétaires dans le cadre du plan de relance.
La stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné se décline en trois
priorités : la diminution des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie, le développement des
mobilités lourdes à l’hydrogène ainsi que le soutien d’une recherche d’excellence et le
développement des offres de formation. Après l’accompagnement des démonstrateurs, l’enjeu
de cette stratégie est ainsi de favoriser un passage rapide à l’échelle industrielle pour permettre
une baisse significative des coûts de production et une massification des technologies.
Alors que la consommation d’énergie représente près de 70% des émissions françaises de gaz
à effet de serre, les leviers de décarbonation de secteurs entiers de l’économie offerts par
l’hydrogène vert, ainsi que les nouvelles solutions de stockage qu’il apporte pour la montée en
puissance des énergies renouvelables en font un vecteur énergétique indispensable pour
l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050.
Economie circulaire
Dans la continuité de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, le plan de relance
mobilisera une enveloppe de 0,5 Md€ pour accélérer le développement d’un modèle de
production et de consommation circulaire afin de limiter la production de déchets et préserver les
ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Ces crédits viendront renforcer les moyens mis
en œuvre dans le cadre du fonds « économie circulaire et déchets » de l’Agence de
l’environnement de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Accompagner la réduction de l’utilisation du plastique par le recyclage et le
développement du réemploi
L’accélération du développement de l’économie circulaire visera en premier lieu la réduction de
l’utilisation du plastique en favorisant l’incorporation de la matière plastique recyclée dans de
nouveaux produits et le soutien aux actions de réemploi et de réutilisation. Le plan de relance
retient une enveloppe de 0,2 Md€ sur la période 2020 à 2022 à ce titre.
Développer le tri, la valorisation des déchets et la production d’énergie à partir
de combustibles solides de récupération
La transition vers un modèle de production et de consommation circulaire passera en second lieu
par la modernisation des centres de tri publics et privés, le développement de la valorisation des
biodéchets en biogaz renouvelable ou en matière fertilisante de qualité, et l’accélération de la
production d’énergie à partir des déchets non recyclages. Le plan de relance retient une
enveloppe de 0,3 Md€ sur la période 2020 à 2022 à ce titre.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Favoriser la mobilité verte et la préservation
de l'environnement
Encourager les achats de véhicules propres et le développement
des énergies renouvelables dans les transports
Le plan de relance prévoit une enveloppe de 1,9 Md€ pour soutenir la demande en véhicules
propres et accélérer le verdissement du parc automobile par le biais de la prime à la conversion
et du bonus automobile. Ces moyens exceptionnels, qui s’ajoutent aux crédits prévus jusqu’à la
fin du quinquennat, confirment la priorité donnée à la réduction des émissions de gaz à effet de
serre et à l’amélioration la qualité de l’air, et la volonté d’accompagner les entreprises et les
ménages dans cette transition.
Initiée par le Gouvernement avec un objectif initial de 500 000 bénéficiaires sur la durée du
quinquennat, le dispositif de la prime à la conversion a connu dès la première année un large
succès avec près de 300 000 dossiers déposés. Ce succès s’est poursuivi en 2019 et 2020
portant l’objectif de bénéficiaires à un million sur la durée du quinquennat. Les moyens prévus
dans le cadre du plan de relance ont permis de mettre en place une prime exceptionnelle en 2020
et d’étendre les conditions d’éligibilité aux véhicules classés Crit’Air 3 ou plus anciens.
Par ailleurs, le bonus automobile contribue depuis plus de dix ans à l’atteinte des objectifs de
réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Les moyens prévus
dans le cadre du plan de relance ont permis de revoir à la hausse le barème des aides offertes
aux ménages et entreprises pour l’achat d’un véhicule électrique, avec jusqu’à 7 000 € en 2020.
Ce bonus à l’achat d’un véhicule électrique sera maintenu pour 2021 et 2022 à un niveau
ambitieux mais dégressif au fur et à mesure que ce type de véhicules gagnent en compétitivité
par rapport aux modèles thermiques.
Afin de contribuer à l’atteinte des objectifs ambitieux que s’est fixés le Gouvernement en matière
de développement de l’électromobilité, le projet de loi de finances pour 2021 instaure un crédit
d’impôt spécifique en faveur de l’installation de bornes de recharge de véhicules électriques sur
les places de stationnement résidentiel.
Dans le prolongement de la réforme de la fiscalité des véhicules routiers initiée en loi de finances
initiale pour 2020, le projet de loi de finances pour 2021 comprend plusieurs mesures de
rationalisation et de mise en cohérence de cette fiscalité :
la fixation du barème 2021 et 2022 du malus CO2 à l’immatriculation, qui intègre notamment
un renforcement progressif des incitations environnementales (abaissement du seuil,
hausse du plafond) ;
la rationalisation des régimes de taxation des impôts dus à raison de l’utilisation des
véhicules à moteur que sont la taxe spéciale sur certains véhicules routiers (TSVR) et la taxe
sur les véhicules de société (TVS). La gestion de la TSVR, dite « taxe à l’essieu », sera
transférée de l’administration des douanes et droits indirects à la direction générale des
finances publiques en 2021.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
la finalisation de la mise en œuvre des nouvelles méthodes de détermination des émissions
de CO2 instaurées par la loi de finances pour 2020, qui servent d’assiette à plusieurs taxes
à l’immatriculation ou à l’utilisation des véhicules.
Par ailleurs, afin de renforcer les incitations fiscales relatives à l’utilisation d’énergies
renouvelables dans les transports et de se rapprocher de l’objectif, fixé par le droit de l’Union
européenne, de 14 % d’utilisation d’énergie produite à partir de sources renouvelables en 2030,
le projet de loi de finances pour 2021 augmente les taux cibles de la taxe incitative relative à
l’incorporation des biocarburants. Parallèlement, de nouvelles formes d’énergie et de transport
sont intégrées au dispositif : le champ de la taxe est étendu aux carburéacteurs et l’électricité
d’origine renouvelable fournie par les bornes de recharge publiques pourra bénéficier d’un
avantage fiscal, de même que l’hydrogène d’origine renouvelable utilisé pour les besoins du
raffinage en France.
Enfin, les trois tarifs de TICPE pour les essences traditionnelles seront progressivement alignés
sur une période de deux ans, de façon à supprimer le tarif réduit dont bénéficie l’E10, qui constitue
un soutien direct à l’énergie fossile. Cet alignement est réalisé à niveau moyen de taxation
inchangé et n’entraîne aucune recette budgétaire supplémentaire pour l’Etat.
Développement du ferroviaire et des transports collectifs (métros,
tramways, bus)
Soutenir le secteur ferroviaire
Dans le cadre du plan de relance, le secteur ferroviaire bénéficiera de 4,7 Md€ afin d’offrir une
alternative attractive et efficace au transport routier, tant pour les passagers que pour les
marchandises. Ce soutien contribue à la diminution de l’empreinte carbone et environnementale
des transports.
Ce montant sera alloué à l’amélioration de la qualité du réseau ferroviaire, et visera notamment
à donner à SNCF Réseau les moyens de régénérer et moderniser le réseau national le plus
circulé, adapter le réseau ferroviaire pour développer le transport de marchandises, soutenir aux
côtés des Régions des lignes de desserte fine du territoire, et redévelopper des offres de trains
de nuit.
Accélérer le développement des transports en commun
Le budget 2021 matérialise l’ambition du plan de relance en matière de développement des
transports en commun. Sur le milliard d’euros déployé à cet effet entre 2020 et 2022, 730 M€
seront engagés d’ici fin 2021. Ces moyens supplémentaires soutiendront notamment le
développement d’offres dans les zones urbaines les plus denses, l’amélioration de services
existants ainsi que la création de nouvelles lignes de transports collectifs en site propre. Ce
financement vient ainsi compléter celui des collectivités.
En Île-de-France, l’objectif est d’améliorer les lignes régionales ferroviaires structurantes (RER E
à l’ouest, tronçon central des RER B et D), de poursuivre le déploiement des tramways T3 et T1
ainsi que des bus comme le TZ en 2 et 3 notamment. En province et outre-mer, ce financement
permettra de soutenir davantage de projets de transports collectifs portés par les collectivités
locales, notamment de tramways et de bus à haut niveau de service.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Accélération du plan vélo
Afin de proposer des solutions alternatives à l'utilisation de la voiture individuelle, le
Gouvernement a lancé en septembre 2018 le plan vélo, dont l’un des objectifs est le triplement
de la part de vélo dans les déplacements pour atteindre 9 % en 2024.
Ce plan vélo se décline en quatre axes : développer des aménagements cyclables sécurisés, et
améliorer la sécurité routière, mieux lutter contre le vol, créer un cadre incitatif reconnaissant
pleinement l’usage du vélo comme un mode de transport vertueux et développer une « culture
vélo ».
En particulier, un fonds doté de 50 M€ par an a été créé pour aider par appel à projets les
collectivités à financer des projets d’aménagements cyclables structurants - continuités entre
pistes cyclables ou articulations avec les autres modes de transports, notamment collectifs (train,
bus, cars…). Le ministère de la transition écologique et l’Agence de financement des
infrastructures de transport de France (AFITF) lancent des appels à projets pour permettre aux
collectivités ou aux sociétés d’aménagement porteuses de projets de bénéficier de ce fonds. En
2019, 153 dossiers, prévoyant la réalisation de projets d’aménagement cyclables variés, la
réhabilitation de ponts ou de tunnels et la sécurisation des franchissements de carrefours
complexes, ont été retenus. En 2020, deux nouveaux appels à projets ont été lancés.
La crise récente a permis de confirmer tout le potentiel du vélo pour la mobilité du quotidien, qui
doit désormais être pérennisé via la réalisation d’aménagements définitifs faisant suite aux
aménagements temporaires mis en place au moment du déconfinement. En particulier, avec le
développement de vélos de plus en plus performants (dont les vélos électriques qui permettent
d’allonger les distances), la disponibilité d’un réseau suffisamment dense est une condition
première au développement de cette pratique. Enfin, dans un souci d’intermodalité, des places
de stationnement sécurisé des vélos à proximité des pôles d’échanges doivent être développées.
Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a ainsi prévu un abondement exceptionnel
du fonds vélo, à hauteur de 200 M€.
Poursuivre les efforts en faveur de la transition énergétique
Le Gouvernement confirme la priorité donnée à la transition énergétique et poursuit les actions
de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. En
cohérence avec la loi relative à l’énergie et au climat votée à l’automne 2019 et la programmation
pluriannuelle de l’énergie adoptée en avril 2020, un budget de plus de 6,9 Md€ sera consacré en
2021 (contre 5,4 Md€ en 2020) aux énergies renouvelables en métropole comme dans les
territoires d’outre-mer.
Les crédits alloués au financement de l’Ademe permettront de développer ses engagements sur
les territoires, aux côtés des collectivités et des entreprises dans les domaines de la chaleur
renouvelable, de l’économie circulaire ou encore de l’hydrogène, ainsi que dans la mise en œuvre
de politiques en matière de qualité de l’air ou de traitement des sols pollués.
Enfin, le plan de relance prévoit des moyens exceptionnels en faveur de la transition énergétique,
en particulier pour le verdissement du parc automobile (1,9 Md€), le développement de
l’hydrogène (2 Md€) ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie
(1,2 Md€).
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Préservation de la biodiversité et lutte contre l’artificialisation des
sols, prévention des risques naturels et technologiques
La France dispose d’un patrimoine vivant majeur qu’elle entend protéger. Le plan biodiversité
adopté en 2018 a fait de la lutte contre l’érosion massive de la biodiversité une priorité de l’action
du Gouvernement, au même titre que la lutte contre le changement climatique.
En outre, il importe de de préserver les ressources essentielles (eau, alimentation, santé), et de
maintenir des écosystèmes terrestres, littoraux, maritimes et aquatiques en bon état, de manière
à permettre aux territoires de s’adapter aux effets du changement climatique et à divers risques
pour ainsi être plus résilients.
Pour répondre à ces enjeux, le plan de relance mobilise 2,5 Md€ pour la reconquête de la
biodiversité sur nos territoires, la lutte contre l’artificialisation des sols et l’accélération de la
transition de notre modèle agricole pour une alimentation plus saine, durable et locale. En
particulier, 300 M€ seront directement consacrés à des opérations d’adaptation et de restauration
écologique sur les territoires, aux aires protégées ou encore à la protection du littoral.
Par ailleurs, l’’Office français de la biodiversité (OFB), créé en 2020, verra son positionnement
confirmé par son implication dans le plan de relance pour poursuivre, avec les autres acteurs de
la biodiversité, les objectifs ambitieux en matière de protection de la biodiversité, de connaissance
et de protection des espèces. Par ailleurs, la France accueillera en 2021 le Congrès de l’Union
internationale pour la conservation de la nature à Marseille initialement prévu en 2020. L’année
2021 verra ainsi l'élaboration de la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité 2021-2030 et
le lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées.
En matière de prévention des risques, le fonds de prévention des risques naturels majeurs sera
sanctuarisé sur le budget général et bénéficiera d’un budget fortement rehaussé à 205 M€ (soit
+ 74 M€). Le suivi des installations classées pour la protection de l’environnement sera également
renforcé.
Fonds de recyclage des friches et du foncier artificialisé
La lutte contre l’artificialisation des sols et la limitation de la consommation des espaces naturels
ou agricoles ne peuvent être menées qu’en mobilisant les friches. La réutilisation des friches
peuvent présenter néanmoins des surcoûts lorsque par exemple les coûts de dépollution
s’avèrent importants ou en cas de défaillance des anciens exploitants.
Un fonds friche sera ainsi mis en place au titre de l’année 2021, dans le cadre du plan de relance.
Il financera le recyclage ou la transformation de foncier déjà artificialisé dans le cadre de projet
urbain ou pour la mise en place de sites « prêts à l’emploi ». Ce fonds subventionnera des projets
dans le cadre d’un appel à manifestations d’intérêt au niveau national.
Mesures d’adaptation de la taxe d’aménagement favorables à la sobriété foncière
et à la lutte contre l’artificialisation des sols
Conformément à l’annonce, lors du Conseil de défense écologique du 27 juillet, de la volonté de
diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols d’ici 2030, le projet de loi de finances pour
2021 comprend trois mesures d’adaptation de la taxe d’aménagement visant à faire évoluer les
modèles d’aménagement et de construction à travers le renforcement des incitations à la
densification, à la sobriété foncière et à la renaturation.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Aide aux maires densificateurs
Afin de favoriser la reprise du secteur du bâtiment tout en garantissant un meilleur usage du
foncier disponible, une aide à la densification sera mise en place à compter du 1er janvier 2021
et pour une durée de deux ans. Elle bénéficiera aux maires qui délivreront des permis de
construire en faveur de projets ambitieux en termes de densité, permettant de limiter l’étalement
urbain.
Soutien au développement de l’économie circulaire
Dans la continuité de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire promulguée en février
2020, le plan de relance consacre 500 M€ pour accélérer le développement d’un modèle de
production et de consommation circulaire afin de limiter la production de déchets et préserver les
ressources naturelles, la biodiversité et le climat.
Le développement de l’économie circulaire passe, entre autres, par le déploiement et la
structuration de filières de prévention, de tri et de recyclage des déchets performantes, au travers
d’une accélération des investissements dans un secteur générateur de croissance et d’emplois
non délocalisables.
Le fond économie circulaire de l’ADEME est abondé de 226 M€ supplémentaires entre 2020 et
2022 pour soutenir le réemploi et la réduction et/ou la substitution des emballages plastiques
notamment à usage unique, et l’incorporation de matières plastiques recyclées dans les
processus industriels. Plus globalement, cette enveloppe permettra de soutenir le développement
des activités de réemploi et de réparation dans différents domaines (matériel électrique et
électronique, meubles, vêtements et autres produits de consommation).
Le fond économie circulaire est également abondé de 274 M€ supplémentaires entre 2020 et
2022 pour soutenir les projets d’investissement visant à développer et moderniser le tri, la
valorisation des déchets recyclables et des biodéchets ainsi que la production d’énergie à partir
de combustibles solides de récupération.
RENFORCER
LA COMPÉTITIVITÉ
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Renforcer la compétitivité des entreprises
Baisse des impôts de production
Dans le cadre du plan de relance, pour stimuler la compétitivité des entreprises, notamment les
entreprises industrielles, et favoriser les décisions d’implantation sur notre territoire, le
Gouvernement s'est engagé à baisser les impôts de production. Ces impôts portent sur les
facteurs de production des entreprises, indépendamment de leurs bénéfices (masse salariale,
immobilisations, chiffre d’affaires, principalement).
Ces impôts sont plus nombreux et leur montant est plus élevé en France que dans la moyenne
des pays de l'Union européenne : 77 Md€ en 2018 et 3,2 % du PIB, contre 1,6 % en moyenne
dans l'Union européenne. Les entreprises industrielles supportent presque 20 % de ce poids.
Le projet de loi de finances pour 2021 comporte quatre mesures permettant de diminuer
significativement le poids des principaux impôts de production : la contribution économique
territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation
sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), mais aussi la taxe foncière sur les propriétés bâties
acquittée par les entreprises (TFPB) :
CVAE : réduction de moitié pour toutes les entreprises redevables de cet impôt, ce qui
correspond à la suppression de la part affectée aux régions : - 7,2 Md€ ;
TFPB et CFE : modernisation des paramètres de la méthode comptable d’évaluation servant
au calcul des impôts fonciers de la plupart des établissements industriels pour environ 32
000 entreprises exploitant 86 000 établissements : - 1,75 Md€ de TFPB et -1,5 Md € de
CFE ;
Corrélativement à ces deux mesures, le taux de plafonnement de la CET en fonction de
la valeur ajoutée, sera abaissé de 3 % à 2 %, pour garantir que toutes les entreprises, y
compris celles qui sont éligibles à ce dispositif de plafonnement, bénéficient de la baisse de
la CVAE et de la CFE ;
CFE : mise en place d’une mesure permettant de prolonger de trois ans l’exonération de
CFE en cas de création ou d’extension d’établissements, sur délibération des collectivités
locales.
Les gains résultant des trois premières mesures bénéficieront à 41 % aux entreprises de taille
intermédiaire (ETI), à 33 % aux PME et TPE et à 26 % aux grandes entreprises. Les deux
principaux secteurs bénéficiaires seraient celui de l’industrie (37 % du gain) et celui du commerce
(15 % du gain).
La baisse des impôts de production bénéficiera ainsi particulièrement aux entreprises
industrielles, qui représentent 14 % de la valeur ajoutée nationale, et facilitera la croissance des
PME et ETI, principales sources de créations d’emplois dans les territoires.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Autres mesures fiscales de soutien aux entreprises
Afin d’améliorer les capacités de financement des entreprises dans le contexte de la pandémie
de Covid-19, le projet de loi de finances pour 2021 comprend une mesure temporaire de
neutralisation des conséquences fiscales des réévaluations libres d’actifs des entreprises. Ce
mécanisme permettra d’étaler l’imposition résultant de telles opérations sur une durée de cinq
ans ou de quinze ans selon la nature du bien.
Le projet de loi de finances prévoit également le rétablissement temporaire du dispositif
d’étalement de la plus-value réalisée lors d’une opération de cession-bail d’immeuble par une
entreprise, afin de ne pas freiner le recours à ce type d’opération, qui est de nature à améliorer
la trésorerie de certaines entreprises.
Le projet de loi de finances comprend également une mesure de suppression progressive de la
majoration de 25 % appliquée à certains revenus des professionnels non adhérents d’un
organisme de gestion agréé (OGA) ou assimilé. Cette mesure bénéficiera aux petites entreprises,
aux artisans et aux travailleurs indépendants.
Par ailleurs, en matière de TVA, le projet de loi de finances prévoit l’instauration d’un régime de
groupe de TVA, grâce auquel les personnes indépendantes du point de vue juridique, mais
étroitement liées entre elles sur les plans financier, économique et de l’organisation pourront être
considérées comme un seul assujetti pour les besoins de la taxe. Ce régime optionnel permettra
de renforcer la neutralité de la TVA sur les choix d’organisation des groupes, notamment dans
les secteurs qui réalisent des opérations exonérées de la taxe, et simplifiera la gestion de cette
taxe.
Renforcement des fonds propres et financement des entreprises
Durant la crise sanitaire, les entreprises françaises ont largement bénéficié des financements
soutenus par l’État, en particulier des prêts garantis par l’État. Afin de poursuivre leur
développement et de continuer à investir, certaines entreprises ont désormais besoin d’un soutien
en fonds propres et quasi-fonds propres face à la dégradation de leur bilan. Plusieurs mesures
seront déployées dans le cadre du plan de relance afin de renforcer le bilan des TPE/PME et ETI
par la mobilisation de l’épargne financière :
une garantie pourra être apportée aux placements financiers qui recevront le label « France
Relance ». Ce label sélectionnera les fonds les plus pertinents pour une reprise durable de
l’économie permettant à chacun d’orienter son épargne vers les financements de long terme
utiles aux PME et ETI. 150 M€ en AE et CP sont inscrits au PLF 2021 à cet effet ;
une garantie publique pourra être octroyée aux instruments de refinancement des prêts
participatifs accordés aux TPE, PME et ETI par les réseaux bancaires, afin de faciliter l’accès
des entreprises à ces instruments de long terme assimilés à des quasi-fonds propres. Cette
garantie fait l’objet d’une disposition du PLF 2021 prévoyant un plafond d’exposition de l’État
à 2 Md€.
Les moyens de BPI sont renforcés pour lui permettre d’accroître son action de financement des
entreprises. Le plan de relance prévoit ainsi 327 M€ en 2021 et 137 M€ en 2022 pour renforcer
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
les fonds de garantie de BPI Financement auxquels sont adossés des produits de prêts et
garanties de prêts pour les entreprises. Ces crédits s’ajoutent aux 100 M€ ouverts par la LFR 3
en juillet 2020.
Enfin, l’Etat abondera à hauteur de 250 M€ les fonds d’investissement mis en place par les
Régions, qui permettent de renforcer le capital des PME dans les territoires.
Soutien à l’export
Le plan de relance apporte un soutien financier aux entreprises, en particulier aux PME-ETI, dans
leur démarche de prospection à l’export. Après la mise en place en avril 2020 d’un plan d’urgence
de soutien aux entreprises exportatrices, les nouvelles mesures proposées visent à conserver
l’élan de 2018-2019 et à repositionner les PME-ETI françaises à l’export dans un contexte de
reprise de l’activité sur certains marchés internationaux, de concurrence étrangère accrue et de
moindre appétit au risque des acteurs financiers privés. 247 M€ sont ainsi prévus pour le volet
export du plan de relance sur 2020-22. Pour 2021, 144 M€ en AE et 122 M€ en CP sont inscrits
en PLF 2021. Ils s’ajoutent aux 8 M€ en AE et en CP ouverts en LFR 3 en juillet 2020.
Le volet export du plan de relance viendra soutenir le dynamisme et la compétitivité des
entreprises françaises. Il prévoit ainsi :
le renforcement des moyens de l’assurance prospection qui devra se traduire par le
financement de davantage de projets en faveur de la transition énergétique et la mise en
place d’une offre spécifique destinée à l’accompagnement de plus petits projets ;
la mise en place d’un « chèque export » destiné à financer, pour les PME et les ETI, jusqu’à
50 % des frais de participation à un salon international ou d’achat d’une prestation de
projection collective ou individuelle (dans la limite d’un plafond). 15 000 prestations seront
ainsi subventionnées ;
la mise en place d’un chèque VIE visant à financer, à hauteur de 5 000 €, l’envoi en mission
d’un VIE par une PME-ETI, qui devrait permettre de financer environ 3 000 missions ;
le doublement de l’enveloppe FASEP afin d’accroître le soutien aux exportateurs qui se
positionnent sur les projets d’infrastructures dans les pays émergents ;
la mise en place d’une veille-information sur les marchés, personnalisée et gratuite pour les
exportateurs, proposée sur les interfaces de Business France.
Souveraineté technologique
La crise de la Covid-19 a mis en exergue la dépendance industrielle et technologique de
l’économie française, et la fragilité de certaines chaînes de valeurs mondiales. Il est nécessaire
de renforcer la production nationale et de soutenir l’implantation ou la réimplantation, sur le
territoire, de certaines industries stratégiques. En complément du du 4ème volet du Programme
d’investissement d’avenir (PIA), qui sera lancé en 2021 jusqu’en 2025 et vise à construire des
filières d’avenir, 1 Md€ sont également prévus pour soutenir des investissements industriels qui
permettront à l’économie française d’assurer son indépendance et sa résilience.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
L’objectif est de se focaliser sur certaines filières et chaînes de valeur particulièrement
stratégiques afin d’accompagner les acteurs de ces chaînes de valeur dans leur démarche de
sécurisation de leurs approvisionnements, de création d’activité et donc d’emploi sur le territoire
français. Ainsi, cinq appels à projets ont été lancés en 2020 pour sélectionner les projets visant
à soutenir l’investissement dans des secteurs stratégiques (produits de santé, intrants critiques
pour l’industrie, électronique, agroalimentaire et télécommunications). Ce volet stratégique, qui
doit également permettre, de manière plus transversale, de renforcer les outils capitalistiques
destinés à l’industrialisation de projets de relocalisation, sera doté de 600 M€, dont 300 M€ en
AE et 195 M€ en CP dès 2021, après l’ouverture de 100 M€ en AE et de 10 M€ en CP en 2020.
400 M€ sont par ailleurs prévus pour soutenir les projets industriels des territoires.
Enfin, dans le contexte économique dégradé actuel, il convient de réduire le risque de
suppression des emplois dans la R&D, fonction non immédiatement productive, et de faciliter
l’accès des jeunes diplômés à ces emplois. 300 M€ sont ainsi prévus dans le plan de relance
pour préserver l’emploi de R&D privée. Cette mesure vise tant à maintenir et relancer la R&D
dans les entreprises qu’à préserver les compétences des ingénieurs et la compétitivité. Elle
permettra de soutenir l’emploi des personnels de R&D privée en accueillant temporairement dans
des laboratoires publics certains salariés de R&D, ainsi que des jeunes diplômés ou docteurs
dont les embauches seraient sinon au mieux retardées, au pire supprimées.
Mise à niveau numérique et modernisation des équipements de
production
La crise sanitaire a mis en avant mis en avant le besoin urgent des TPE et des PME de se
numériser, notamment pour favoriser leur montée en gamme et leur compétitivité. Le plan de
relance prévoit un plan ambitieux en faveur de la numérisation des TPE et de PME et de la
modernisation de l’appareil productif à hauteur de 385 M€ comprenant l’ouverture de 56 M€ en
AE et 26 M€ en CP en LFR3 pour 2020.
Trois dispositifs distincts sont mis en place à destination de l’ensemble des entreprises :
un dispositif de sensibilisation et des accompagnements collectifs de l’ensemble des TPE et
des PME grâce aux actions de France Num ;
un dispositif d’audit et d’accompagnement de l’ensemble des PME et ETI ayant déjà acquis
un premier niveau de maturité numérique dans la mise en place de solutions d’intelligence
artificielle fin de moderniser leur outil de production avec IA Booster ;
un soutien à l’ensemble des PME et ETI industrielles souhaitant réaliser un investissement
dans les technologies de l’industrie du futur, via une subvention qui se substitue au
mécanisme de suramortissement fiscal pour des investissements dans les technologies
d’avenir.
SOUTENIR L'EMPLOI
ET LES COMPÉTENCES
ET GARANTIR LA
COHÉSION SOCIALE
ET TERRITORIALE
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Soutenir l’emploi
Activité partielle
Prévenir les licenciements économiques
La crise sanitaire a fragilisé le tissu socio-économique mondial. Le fort ralentissement - voire
l’arrêt – de la plupart des secteurs de l’économie a déséquilibré de nombreux employeurs,
menaçant ainsi massivement l’emploi. L’activité partielle a constitué une réponse forte du
Gouvernement pour soutenir les salariés et les employeurs au cours de la période de
confinement. Après la mise en place d’un dispositif exceptionnel dès le 25 mars 2020 visant à
passer d’une logique forfaitaire à une logique proportionnelle bien plus généreuse, l’activité
partielle s’adapte désormais à la relance pour donner une meilleure visibilité aux salariés et aux
employeurs avec la création d’un dispositif double :
un dispositif d’activité partielle dit « de droit commun » (APDC) pour faire face aux besoins
ponctuels et circonscrits dans le temps, tels qu’ils se présentent en période de crise comme
de bonne santé économique. Ce dispositif a pour objectif de préserver les emplois,
notamment ceux proches du Smic, pour les entreprises subissant une baisse d’activité
ponctuelle (3 mois de recours, renouvelables une fois dans l’année) ;
un dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD) pour accompagner les entreprises
subissant un choc durable mais avec la perspective de reprise d’une activité à moyen terme.
Le Gouvernement a décidé de placer le dialogue social au centre de ce nouveau dispositif.
En effet, il est accessible aux entreprises sous réserve d’avoir signé un accord
d’établissement, d’entreprise ou de groupe ou de rédiger un document unique basé sur un
accord de branche étendu. Ces accords peuvent être d’une durée allant jusqu’à 24 mois et
l’employeur les transmet pour validation ou homologation à l’autorité administrative (l’unité
départementale de la DIRECCTE sur délégation du Préfet de département). Les
autorisations d’activité partielle sont délivrées pour une durée de 6 mois par l’administration.
A l’occasion du renouvellement, l’employeur doit transmettre un bilan des engagements pris
(voir infra) et un diagnostic actualisé de la situation économique de l’entreprise. Les
représentants du personnel et les organisations syndicales signataires de ces accords sont
informés au moins tous les trois mois de la mise en œuvre de l’accord et avant chaque
demande de renouvellement de l’autorisation.
Le coût total estimé de ce dispositif est de 6,6 Md€ en 2021, dont 67 % est assuré par l’Etat
(4,4 Md€) et 33 % par l’Unedic (2,2 Md€).
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Fonds national pour l’emploi (FNE) Formation et formation des
jeunes sur les activités stratégiques
Former les salariés placés en activité partielle
Le FNE-Formation est abondé à hauteur de 1 Md€, dont 0,6 Md€ en 2021, pour financer des
formations qui doivent permettre aux salariés placés en activité partielle de favoriser leur
employabilité, dans un contexte de mutations économiques. C’est le cas par exemple de
formations sur les nouvelles technologies hybrides dans l’automobile, de certifications en
cybersécurité, etc. Les formations obligatoires à la charge de l’employeur sont exclues.
En 2021, Il est prévu 150 000 bénéficiaires au titre de l’activité partielle de droit commun (pour
un coût unitaire estimé à 1000 €) et environ 100 000 bénéficiaires au titre de l’activité partielle de
longue durée (pour un coût unitaire estimé à 6000 €).
Les entreprises qui placent leurs salariés en activité partielle doivent souvent investir dans la
formation pour permettre à leur activité de rebondir et de s’adapter aux mutations technologiques
ou économiques récentes. C’est un investissement nécessaire, mais souvent difficile à mobiliser
dans les moments de contraction de l’activité. Le FNE-Formation intervient alors pour soutenir et
encourager ces formations qui sont profitables au salarié, qui renforce ainsi son employabilité en
mettant à profit son temps d’inactivité, à l’entreprise, qui améliore sa compétitivité, et qui sont
également profitables à l’économie, en favorisant le développement de compétences attendues
sur le marché du travail. Le taux de prise en charge des coûts de formation par le FNE s’élève à
80% dans le cadre de l’activité partielle de longue durée et à 70% pour l’activité partielle de droit
commun.
Former les jeunes sur les secteurs stratégiques et porteurs
Pour faire face à la hausse attendue de la demande d’emploi des jeunes, quel que soit leur niveau
de qualification, et à un déficit de compétences au regard des transformations du marché du
travail touchant notamment les moins qualifiés d’entre eux, 1,6 Md€ (dont 0,5 Md€ en 2021) sont
mobilisés pour augmenter le nombre de formations qualifiantes à disposition de l’ensemble des
jeunes qui arrivent sur le marché du travail dès septembre 2020.
223 000 jeunes supplémentaires seront ainsi formés aux compétences attendues sur le marché
du travail :
100 000 formations qualifiantes via les Pactes Régionaux d’Investissement dans les
Compétences, concomitants avec une revalorisation de la rémunération des stagiaires de la
formation professionnelle ;
16 000 formations de la santé et du soin pour les infirmiers et les aides-soignants ;
15 000 actions d’évaluation et de formations certifiantes aux savoirs numériques via un
abondement du compte personnel de formation ;
35 000 places à destination des jeunes de 16 à 18 ans via l’Agence nationale pour la
formation professionnelle des adultes (AFPA) ;
30 000 places supplémentaires de formation dans l’enseignement supérieur ;
27 000 places supplémentaires pour les néo-bacheliers pour accompagner les
réorientations et les élèves en CAP vers le diplôme et une insertion professionnelle.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Aide aux employeurs de contrats de professionnalisation et
d’apprentissage
Soutenir les dispositifs de contrats de professionnalisation et d’apprentissage
L’embauche de salariés en contrats en alternance par les entreprises est liée à la conjoncture
économique. Or, les contrats en alternance sont un outil d’insertion professionnelle durable pour
les personnes qui en bénéficient. Il est donc prévu de soutenir financièrement l’embauche de
salariés en alternance via :
une aide à l’apprentissage, pour la première année du contrat, de 5 000 € pour les mineurs
et de 8 000 € pour les majeurs, pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février
2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que soient leur taille (sans condition pour
les moins de 250 salariés) et leur secteur, pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au
niveau master ;
une aide au contrat de professionnalisation, pour la première année du contrat, de 5 000 €
pour les mineurs et de 8 000 € pour les majeurs de moins de 30 ans pour tout contrat conclu
entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que
soient leur taille (sans condition pour les moins de 250 salariés) et leur secteur pour préparer
un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master ou un certificat de qualification professionnelle.
Le coût total de ces aides est de 2 Md€, dont 1,4 Md€ en 2021, correspondant à l’embauche de
283 000 apprentis et 110 000 contrats de professionnalisation.
Aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans
Stimuler l’embauche des jeunes sous forme de CDI ou CDD (de 3 mois et plus)
Une aide a été créée afin de faciliter et relancer l’embauche des jeunes, catégorie la plus touchée
par la crise sanitaire, et amortir ainsi l’augmentation massive du nombre de demandeurs d'emploi
de moins de 26 ans sur un marché de l’emploi très dégradé.
L’aide, allant jusqu’à 4 000€ sur la première année de contrat, est attribuée aux entreprises quels
que soient leur taille et leur secteur qui embauchent un salarié de moins de 26 ans, en CDI ou
CDD de 3 mois et plus pour un salaire jusqu’à 2 fois le SMIC. Elle est octroyée pour les contrats
conclus entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021. Elle est versée par tranche trimestrielle sur
une période d’un an, par l’Agence de Services et de Paiement pour le compte de l’Etat.
Elle permettra l’accélération de l’embauche des jeunes (estimation d’environ 580 000 contrats
bénéficiaires de l’aide à l’embauche), pour un coût total de 1,1 Md€, dont 1 Md€ en 2021.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Autres
Renforcer l’accompagnement des jeunes
Le budget consacré à l’accompagnement des jeunes est accru pour renforcer les volumes des
dispositifs déjà existants, notamment pour l’insertion par l’activité économique (IAE), la garantie
jeune, les parcours contractualisés d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA), et
les contrats aidés. En effet :
le Pacte d’ambition par l’activité économique doit permettre, d’ici 2022, d’atteindre l’objectif
de création de 100 000 emplois supplémentaires au sein des structures d’insertion par
l’activité économique (IAE), piliers de l’économie sociale et solidaire. La mesure consiste à
appuyer cette trajectoire de croissance en soutenant l’entrée de 35 000 jeunes en 2021 ;
+50 % de places seront ouvertes en Garantie jeunes (passant de 100 à 150 000 jeunes
accompagnés, soit 50 000 places supplémentaires) et +23% pour le PACEA (passant de
340 000 à 420 000 jeunes accompagnés, soit 80 000 places supplémentaires). Le coût
global est estimé à 333 M€ en incluant le renforcement nécessaire des moyens des missions
locales ;
une enveloppe de CUI-CIE (contrats aidés dans le secteur marchand) sera ciblée sur les
jeunes, pour atteindre 10 000 bénéficiaires en 2020, puis 50 000 bénéficiaires en 2021. Le
coût est de 269 M€ ;
le nombre de parcours emploi compétences (PEC) ciblés sur les jeunes, autour du triptyque
emploi-accompagnement-formation, sera également augmenté pour atteindre 20 000
bénéficiaires en 2020, puis 80 000 bénéficiaires en 2021, pour un coût de 417 M€.
Renforcer les moyens des opérateurs clés de l'emploi et de l'insertion
France compétences, en charge du financement de l’alternance et de la formation professionnelle
(10 Md€ de dépenses publiques par an), va recevoir une dotation exceptionnelle de 750 M€ pour
assurer le financement des dépenses d’apprentissage dans un contexte de crise qui engendre
une baisse de ses recettes. Cette mesure apparaît d’autant plus importante que les petites
entreprises, notamment artisanales, sont les principales pourvoyeuses de contrats
d’apprentissage. Les secteurs du commerce et de la vente, du bâtiment, de la restauration et de
l’industrie sont particulièrement consommateurs du dispositif.
Afin de renforcer la soutenabilité du système, une « règle d’or » visant le retour à l’équilibre à
compter de 2022 de France Compétences est par ailleurs intégrée dans le PLF pour cet opérateur
qui prévoit pour 2021 un déficit supérieur à 2 Md€, dont une partie a un caractère structurel.
Afin de faire face à la hausse des demandeurs d’emploi, Pôle emploi doit être doté de moyens
supplémentaires pour assurer l’indemnisation et l’accompagnement vers l’emploi. En 2021, une
enveloppe supplémentaire de 250 M€ lui sera allouée à ce titre. Dès septembre 2020, il est prévu
de recruter 2150 personnes (dont 650 afin d’accompagner de manière plus intensive les jeunes),
majoritairement en CDD.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Accompagner les plus précaires
Majoration de l'allocation de rentrée scolaire
500 M€ d’aide supplémentaire pour 3 millions de familles modestes
La majoration exceptionnelle de l’allocation de rentrée scolaire de 100€ pour l’ensemble des
5 millions de bénéficiaires âgés de 6 à 18 ans a été mise en œuvre. Plus de 3 millions de foyers
aux revenus modestes ont reçu le versement de cette allocation majorée au courant du mois
d’août en vue de la rentrée scolaire. Cette décision du Gouvernement permet de soutenir les
familles qui ont à faire face aux dépenses de la rentrée et ainsi assurer la continuité de
l’apprentissage de leurs enfants, rendue difficile par la situation sanitaire.
Hébergement d’urgence
100 M€ d’aide exceptionnelle aux personnes en grande précarité
La crise sanitaire a eu un impact particulièrement fort sur les personnes les plus précaires, et tout
particulièrement celles concernées par l’hébergement d’urgence. La mobilisation de l’Etat a été
sans précédent et a permis de mettre à l’abri un nombre important de personnes. Compte tenu
des conséquences sociales de la crise pour les plus vulnérables, 100 M€ supplémentaires
viennent renforcer les mesures d’hébergement d’urgence. Ces crédits serviront à construire de
nouvelles structures (centres d’hébergement en zones tendues, structures modulaires, cuisines
collectives pour les personnes vivant à l’hôtel) ainsi qu’à réhabiliter les structures existantes.
Cette aide exceptionnelle permettra de créer des capacités d'hébergement et de résidences
sociales supplémentaires dans les zones les plus tendues, afin d’accompagner les collectivités
dans leurs efforts pour mettre à l’abri les personnes précaires. Elle permettra également
d’accélérer la rénovation des centres existants, de réhabiliter des aires d’accueil de gens du
voyage ou encore d’expérimenter le rachat d’hôtels pour créer des résidences sociales.
Soutien aux associations de lutte contre la pauvreté
100 M€ d’aide exceptionnelle pour les acteurs de terrain
Un plan exceptionnel de soutien de 100 M€ permettra aux associations de lutte contre la pauvreté
de déployer des actions spécifiques au plus près des besoins des personnes précaires pour les
aider à faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Ces associations apportent une aide à
8 millions de personnes depuis le début de la crise, dans de très nombreux domaines (accès aux
biens de première nécessité, accompagnement scolaire, ouverture de droits, lutte contre
l’isolement et actions d’aller-vers, alphabétisation, soutien à la parentalité, aide aux vacances).
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Déployer la relance dans les territoires
Soutien aux projets industriels dans les territoires
Le soutien à l’investissement industriel dans les territoires, en particulier dans les 148 Territoires
d'industrie, vise à accélérer des projets structurants, prêts à être engagés rapidement, afin de
favoriser la relance de l’industrie française et la compétitivité des entreprises ainsi que de
contribuer à la transition écologique et à la relocalisation des chaînes de production en France. Il
se fera en lien avec les Régions.
De nouveaux moyens sont mobilisés en soutien aux projets industriels dans les territoires :
400 M€, dont 150 M€ dès 2020 de subventions mobilisables pour des projets d’investissements
au sein des territoires, et notamment dans les 148 Territoires d’industrie. Afin de préserver le
tissu industriel au niveau local et d’y encourager le maintien d’un niveau suffisant
d’investissement, l’Etat subventionnera, en coordination étroite avec les Régions, des projets
d’investissement productif susceptibles d’avoir des retombées socio-économiques et un effet
d’entraînement importants sur le tissu productif local.
Inclusion numérique
La crise sanitaire a démontré le rôle capital des réseaux de communications électroniques dans
la continuité de l’activité économique, éducative et sociale du pays. C’est pourquoi,
l’investissement dans ces réseaux relève d’une priorité stratégique nationale et doit être poursuivi
et fortifié. A ce titre, l’ambition du plan France Très Haut Débit (PTHD) sera amplifiée en vue de
parvenir au déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire à horizon 2025. Grâce à
cette généralisation, tous les Français, notamment ceux qui habitent en zone rurale, pourront
bénéficier du meilleur de la connectivité numérique au domicile ou au travail. En complément de
l’engagement de l’Etat dans le PTHD à hauteur de 3,3 Md€, une enveloppe complémentaire de
240 M€ sera consacrée au financement du raccordement des logements et locaux professionnels
situés dans les zones les plus difficiles à couvrir du territoire, ainsi que pour prendre en compte
l’impact négatif de la crise sanitaire sur les réalisations des projets.
Il importe par ailleurs, afin de permettre le meilleur accès possible des citoyens aux services
publics et de constituer un actif essentiel pour assurer la reprise économique du pays, de favoriser
la diffusion la plus large possible des usages numériques au sein de la population et de permettre
à chacun de s’approprier les nouveaux outils qui en relèvent. C’est en ce sens que diverses
mesures dites « d’inclusion numérique » sont proposées dans le plan de relance, pour une
enveloppe totale de 250 M€. La plus emblématique d’entre elles, qui mobilisera 200 M€ au total,
consistera à former et à envoyer dans les territoires, au plus près des besoins de la population,
des « Ambassadeurs numériques France Service ». Ceux-ci auront vocation, pour une durée de
2 ans, à accompagner les Français les plus éloignés du numérique, que ce soit dans
l’appropriation de ces nouveaux outils ou dans leurs démarches en ligne.
En tout, 500 M€ d’AE et de CP seront ouverts en PLF 2021 afin de soutenir cet axe important du
plan de relance.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Soutien au patrimoine et aux filières culturelles
Une relance par et pour le patrimoine, dans les territoires, valorisant les métiers
d’art et les savoir-faire d’excellence
Le patrimoine, qui nécessite un effort constant d’entretien et de restauration, innerve les
territoires. Le plan de relance contribuera à le remettre en état, avec des effets très concrets en
faveur du développement économique, de l’attractivité et du rayonnement international de notre
pays. Le plan de relance permettra notamment de mettre en œuvre un « plan cathédrales » sans
précédent, doté de 80 M€, et de soutenir la restauration des monuments historiques appartenant
aux communes et aux propriétaires privés (40 M€). Au-delà, il permettra également d’accélérer
la restauration des monuments nationaux présentés par le Centre des monuments nationaux à
travers l’ensemble du territoire (40 M€) et de mener pleinement le projet de restauration et de
mise en valeur du château de Villers-Cotterêts (100 M€). Enfin, une enveloppe spécifique de
20 M€ est prévue en faveur de la rénovation d’autres équipements patrimoniaux (musées,
archives, archéologie).
La reconquête de notre modèle de création et de diffusion artistique
Avec plus de 7 Md€ de pertes en 2020, le secteur de la création artistique a été particulièrement
affecté par la crise sanitaire. 200 M€ de crédits seront mobilisés pour la filière musicale dans son
ensemble, confiés au Centre national de la Musique. Pour le théâtre privé, une enveloppe de
10 M€ permettra d’abonder le fonds d’urgence aux théâtres privés et aux compagnies non
conventionnées, géré par l’Association de soutien au théâtre privé. Enfin, 60 M€ viendront
soutenir les institutions labellisées, les réseaux, ensembles, orchestres, opéras et festivals qui
maillent le territoire et font la spécificité du modèle de création et de diffusion artistiques français.
La consolidation et la modernisation des filières culturelles stratégiques
lourdement affectées par la crise
Ces filières constituent un enjeu tant de compétitivité internationale que de vitalité économique
territoriale avec un impact favorable sur l’emploi et la croissance d’autres secteurs. Ces filières
représentent également un enjeu en matière de pluralisme et de souveraineté culturelle.
Toutefois, la crise sanitaire a mis en lumière leur fragilité et leur retard en matière de création et
de distribution numérique. Alors que la France peut s’appuyer sur un savoir-faire, une histoire et
un patrimoine culturels reconnus internationalement, son positionnement dans l’environnement
numérique mondial doit se renforcer. Le plan de relance est ainsi mis au service de cet enjeu,
avec un effort de 358 M€, déployés dans l’ensemble des territoires, en direction de la presse
(140 M€), du livre (53 M€), du cinéma et de l’audiovisuel (165 M€).
Soutien aux outre-mer
Le plan de relance concerne naturellement l’ensemble du territoire national et bénéficiera donc
en particulier aux territoires ultramarins. Selon l’évolution de la situation macroéconomique, la
pleine mobilisation des dispositifs du plan de relance permettra à ces territoires de bénéficier
d’environ 1,5 Md€, dont une partie sur des projets déjà identifiés.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Prévention du risque sismique dans les Antilles
Cette mesure consistera dans le renforcement parasismique des bâtiments les plus sensibles
aux Antilles (hôpitaux, bâtiments de l’Etat et établissements scolaires), en tenant compte de la
résilience face aux cyclones. Sur un plan économique, la mesure aura un impact positif sur le
secteur du BTP, en difficulté aux Antilles. Ces opérations permettront également de valoriser le
savoir-faire des entreprises antillaises (ingénierie, BET, artisans et entreprises du bâtiment) qui
pourra s’exporter pour des mesures similaires dans les autres îles de la zone des Caraïbes. En
rendant le territoire plus résilient, cette mesure permettra aussi de limiter l’impact sur l’économie
d’un éventuel futur séisme aux Antilles. L’enveloppe pour cette mesure est fixée à 50 M€.
Sécuriser les infrastructures de distribution d’eau potable, d’assainissement et
de gestion des eaux pluviales dans les outre-mer
Afin de renforcer la résilience de l’alimentation en eau potable face aux risques de sécheresse et
de lutter contre les sources de contamination de l’eau par un traitement plus efficace en station
d’épuration, il est prévu une accélération du « plan eau DOM » en outre-mer pour faire face aux
difficultés structurelles renforcées par la crise Covid. Le déploiement massif de 50 M€ permettra
de consolider le marché des travaux et de la gestion des réseaux créant ainsi de nouvelles
compétences et des emplois dans ces territoires à fort taux de chômage. Cette mesure permettra
également de consolider l’attractivité des territoires pour les entreprises et la relance en matière
de tourisme.
Soutien aux collectivités territoriales
La troisième loi de finances rectificative pour 2020 a prévu des mesures de soutien inédit en
faveur des collectivités territoriales. Il s’agit à la fois de soutenir les recettes de fonctionnement
des collectivités confrontées aux conséquences de la crise, et de concourir à leurs
investissements. Les concours inscrits en section de fonctionnement soutiendront la capacité des
collectivités à financer des investissements, sans recourir à l’emprunt. A ce titre, en fonction de
l’évolution économique, les collectivités ultramarines devraient bénéficier d’environ 200 M€ au
titre de la garantie de recettes fiscales, incluant les recettes spécifiques à l’outre-mer (octroi de
mer et taxe spéciale de consommation). En complément, l’abondement exceptionnel de la
dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) permet à l’Etat d’orienter ses aides vers les
projets mûrs, prêts à être lancés par les collectivités locales.
POURSUIVRE
LA MISE EN ŒUVRE
DES PRIORITÉS
DU QUINQUENNAT
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Réarmer les missions régaliennes
et stratégiques de l'État
Le renforcement des missions de souveraineté se poursuit. Les budgets et les effectifs des
armées, de la police et de la gendarmerie seront significativement renforcés pour leur donner les
moyens nécessaires à la protection des Français et pour accompagner leur modernisation.
Renforcement de la justice de proximité
L’année 2021 sera orientée vers la mise en œuvre de la justice de proximité, entendue comme
celle du quotidien des justiciables. L’ambition est de lutter plus efficacement contre la petite
délinquance du quotidien, au plus près des victimes et de renforcer l’action judiciaire de proximité.
L’objectif est de renforcer l’action des juridictions dans la promotion et le développement d’une
justice de proximité pour répondre au mieux aux attentes des justiciables. La loi de
programmation et de réforme pour la justice constitue un levier de premier ordre dans l’adaptation
de la réponse judiciaire de proximité aux besoins des territoires.
Des moyens humains supplémentaires pour l’ensemble des acteurs de la justice
D’ici 2021, il est prévu de créer 2 450 emplois nouveaux au service de la justice par rapport à ce
qui était prévu en LFI 2020. Cet effort représente un doublement de celui prévu dans la loi de
programmation pour la justice (LPJ) en 2021, qui s’élevait à 1260 emplois. Il se décompose en
deux mouvements :
un schéma d’emplois de 1 500 équivalents temps plein (ETP) en 2021, soit 240 emplois audelà de ce que prévoyait la LPJ, dont 150 pour renforcer l’équipe autour du magistrat, 70
pour l’application des peines et 20 pour la protection judiciaire des mineurs ;
une autorisation de recrutements supplémentaires à hauteur de 950 emplois pour un
renforcement des équipes de proximité dès 2020. Ce renfort augmente massivement les
moyens humains qui concourent au travail des magistrats avec 764 juristes assistants et
contractuels renforçant les greffes. Il permet aussi le recrutement complémentaire dans les
territoires de 100 conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) et de 86
éducateurs contractuels pour l’encadrement des mineurs.
Des moyens financiers à la hauteur d’une ambition forte
Afin de favoriser la mise en place de mesures alternatives aux poursuites qui constituent des
réponses pénales particulièrement adaptées aux infractions du quotidien, le recours aux
délégués du procureur de la République sera fortement augmenté au cours de l’année 2021.
A cette fin, des moyens supplémentaires à hauteur de 15 M€ seront mobilisés afin de pouvoir
répondre au mieux à l’ensemble des objectifs fixés. Précisément, chaque tribunal judiciaire ou de
proximité devra pouvoir disposer de permanences de délégués du procureur et offrir ainsi une
plus grande rapidité dans la réponse pénale apportée à des faits de délinquance du quotidien.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Dans le cadre du renforcement du maillage territorial, une augmentation des moyens au bénéfice
des unités médico judiciaires est prévue pour apporter un meilleur soutien aux victimes de
violences. Une dotation budgétaire supplémentaire de 5 M€ est consacrée à l’accélération du
déploiement des bracelets électroniques et anti rapprochement.
Au-delà des délégués du procureur et des unités médico-judiciaires, les crédits consacrés aux
autres frais de justice sont également relevés de 100 M€ pour renforcer substantiellement les
moyens d’enquête et d’expertise de la justice.
Pour répondre au souci de prise en charge rapide des condamnés et garantir l’effectivité
souhaitée de la réponse pénale à la délinquance des mineurs, 20 M€ supplémentaires seront
consacrés en 2021 au soutien du milieu associatif œuvrant à la prise en charge des mineurs.
Pour le suivi des peines alternatives, un renfort à hauteur de 2 M€ des moyens de l’Agence
nationale du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des détenus (ANTIJIP) est
également budgété.
Enfin, dans le cadre de l’accompagnement de l’évolution des effectifs, 10 M€ supplémentaires
seront dédiés à l’équipement des postes de travail.
Au total, en plus des moyens humains, 164 M€ de crédits supplémentaires inscrits dans le projet
de loi de finances pour 2021 sont consacrés au renforcement de la justice de proximité.
Renouvellement des équipements et renforcement des forces de
sécurité
Soutenir la police et la gendarmerie nationales
Le budget des forces de sécurité du ministère de l’Intérieur fait, cette année encore, l’objet d’une
hausse au profit de la sécurité des français, avec une augmentation de 0,2 Md€ du budget de la
mission « Sécurités » à laquelle s’ajoute 1 Md€ sur la mission relance.
Le plan de création de 10 000 emplois dans les forces de sécurité se poursuit, conformément aux
engagements présidentiels. En 2021, près de 2 000 recrutements supplémentaires viendront
ainsi compléter les effectifs de la police et de la gendarmerie nationale. Ces recrutements visent
notamment à renforcer la présence des forces de l’ordre sur des missions opérationnelles
sensibles ou dans les territoires prioritaires de la police de sécurité du quotidien. Il s’agit
également de poursuivre la montée en puissance des services de renseignement.
En lien avec France Relance, l’année 2021 marque un renforcement inédit des moyens et des
équipements de protection et d’intervention de la gendarmerie et de la police nationales, la
rénovation des infrastructures immobilières et l’engagement des investissements technologiques
nécessaires pour rénover certaines procédures ou faire face aux défis de demain en matière de
sécurité.
Poursuite d’une programmation militaire « à hauteur d’hommes »
Conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, après des hausses de
1,7 Md€ en 2019 et 2020, le budget de la mission « Défense » poursuit sa montée en charge
avec une nouvelle hausse de 1,7 Md€ en 2021, pour atteindre un niveau de 39,2 Md€. Cet effort
financier majeur dans le cadre de la LPM, sans précédent depuis la Guerre froide, répond à
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
nouveau au besoin de transformation et d’adaptation des armées dans un environnement
stratégique instable, marqué par l’émergence de nouvelles formes et de nouveaux espaces de
conflictualité.
L’engagement budgétaire s’inscrit dans la droite ligne dessinée par la LPM 2019-2025 « à hauteur
d’hommes ».Cette hausse des crédits marque la poursuite de la mise en œuvre de la LPM 2019-
2025, avec le renforcement des équipements d’accompagnement et de protection des soldats,
du soutien aux infrastructures et la mise en œuvre du plan « Famille ». Ces moyens permettront
au ministère des Armées de mettre en œuvre le premier volet de la nouvelle politique de
rémunération des militaires (NPRM), afin d’offrir plus de clarté dans la rémunération militaire et
plus de lisibilité et de fidélisation dans le déroulement de la carrière au sein de nos forces armées.
Comme en 2020, un renforcement des effectifs est prévu à hauteur de 300 postes en 2021, en
particulier dans les domaines du renseignement, de la cyberdéfense, du soutien aux exportations
et des unités opérationnelles.
Concernant l’objectif de modernisation des équipements, l’année 2021 verra l’émergence des
premiers engagements relatifs au système de combat aérien du futur (SCAF) développé en
coopération avec l’Allemagne. Le SCAF devrait à terme aboutir au remplaçant du Rafale. Les
premières études du porte-avions de nouvelle génération verront également le jour, afin de
remplacer le porte-avions « Charles de Gaulle ».
Cette hausse des crédits s’inscrit également dans l’amélioration du maintien en condition
opérationnelle (MCO) des matériels, en particulier dans le domaine aéronautique. Facteur clef
dans la capacité de projection souhaitée et des équipements disponibles, le MCO nécessite un
soutien budgétaire conséquent et nécessaire. La modernisation de la dissuasion, clef de voûte
de la stratégie de défense, fait également l’objet d’un effort accru, en lien direct avec le ministère
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Dans le cadre de la relance économique à la suite de la crise de la Covid-19, le ministère des
Armées, s’appuyant sur son expérience industrielle historique, accompagnera et continuera de
soutenir la filière aéronautique et les acteurs de la base industrielle et technologique de
défense (BITD), qui contribuent fortement à l’innovation et à la souveraineté nationale.
Engagements en faveur de l’éducation
Le Gouvernement répond à son engagement de refonder et de revaloriser le métier d’enseignant,
notamment en début de carrière. Le budget 2021 réserve ainsi une enveloppe de 400 M€ qui fera
l’objet d’une concertation avec les organisations représentatives des personnels, et aura un coût
en année pleine de 500 M€. Par ailleurs, se poursuivent le déploiement du protocole sur les
parcours professionnels, les carrières et les rémunérations et la dernière tranche de revalorisation
de l’indemnité REP+.
Le Gouvernement réaffirme la priorité donnée au premier degré depuis le début du quinquennat.
Débutée en 2020, la limitation progressive à 24 élèves par classe de grande section, CP et CE1
dans toutes les écoles sera poursuivie à la rentrée scolaire 2021. En parallèle, le dédoublement
des classes sera étendu aux grandes sections de maternelle en éducation prioritaire, faisant suite
au dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+ effectué entre 2017 et 2019.
100 M€ sont également inscrits au budget 2021 pour l’accompagnement de certaines communes
dans le cadre de l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à trois ans.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Lisibilité des moyens alloués à la recherche
2021 marquera la première année d’entrée en vigueur de la loi de programmation de la recherche
(LPR), traduction de la volonté du Gouvernement de redonner à la recherche de la visibilité et
des moyens.
Le projet de loi prévoit une augmentation des crédits sur le périmètre de la programmation
de 5,1 Md€ à horizon 2030 et un effort budgétaire de 0,4 Md€ dès 2021, au bénéfice tant des
organismes publics de recherche que de la recherche universitaire. Cet investissement se
traduira par une forte augmentation des emplois scientifiques directs, de +700 ETPT dès 2021.
Elaborée en étroite concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche
et de l’innovation (ESRI), cette loi de programmation vise à renforcer la capacité de financement
des projets, programmes et laboratoires de recherche, à conforter et renforcer l’attractivité des
carrières scientifiques et à consolider la recherche partenariale et le modèle d’innovation français.
Elle prévoit ainsi une augmentation à horizon 2030 de 1 Md€ des financements compétitifs de
l’Agence nationale de la recherche (ANR), permettant ainsi une hausse du nombre de projets
financés, du taux de succès aux appels à projets et du montant moyen attribué par projet,
notamment au bénéfice des laboratoires et des établissements hébergeurs des projets lauréats.
La LPR prévoit par ailleurs une revalorisation indemnitaire des personnels de la recherche, pour
un montant de 92 M€ en 2021. Des revalorisations cibleront également particulièrement les
jeunes chercheurs et enseignants chercheurs, qui seront désormais recrutés à au-moins 2 SMIC,
contre 1,3 à 1,4 SMIC aujourd’hui, soit un investissement complémentaire de 26 M€ en 2021.
Le plan de relance permettra d’accélérer la montée en puissance de la recherche
compétitive et de soutenir l’emploi R&D
La stratégie de réinvestissement dans la recherche portée par la LPR sera accélérée dès 2021
par le plan de relance, qui viendra compléter la trajectoire budgétaire déjà prévue pour l’ANR. Le
plan de relance permettra ainsi d’accélérer de deux ans la montée en puissance des appels à
projets de l’ANR, contribuant à rendre le recours à l’ANR plus accessible et plus attractif pour les
chercheurs. Le niveau d’engagement de l’ANR sera ainsi en augmentation de 435 M€ dès 2021.
Le plan de relance intègre en outre 300 M€ de soutien direct à l’emploi de R&D dans le secteur
privé afin de préserver les compétences, les emplois et la compétitivité des entreprises.
Enfin, le quatrième PIA, d’un montant total de 20 Md€, dont 11 Md€ sur les années 2021 et 2022,
comptabilisés dans le cadre du plan de relance, permettra notamment de garantir un financement
structurel prévisible aux écosystèmes d’enseignement supérieur et d’innovation, pour faire de la
France un terreau fertile pour les enseignants chercheurs, les chercheurs et les entrepreneurs.
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Transformer l’action publique
Améliorer les achats publics dans le cadre d'un plan interministériel
Lors du troisième comité interministériel de la transformation publique (CITP) du 20 juin 2019, le
Premier ministre a confié à la direction des achats de l’Etat (DAE) l’objectif d’élaborer « un plan
de réduction du coût des achats interministériels, ministériels et des opérateurs de l’Etat ». La
cible assignée à ce plan est d’obtenir, par des mesures d’efficacité, 1 Md€ de gains budgétaires
en trois ans.
Les services de l’Etat et ceux de ses opérateurs, accompagnés par une expertise externe, se
mobiliseront à compter de l’automne 2020 pour identifier et mettre en œuvre les économies
projetées sur un total de 24 Md€ de dépenses annuelles d’achat, dont 15 Md€ de dépenses Etat
et 9 Md€ de dépenses opérateurs. Ce plan ambitieux reposera sur un mécanisme innovant
d’intéressement budgétaire, à la fois pour les ministères et les opérateurs concernés, qui pourront
réinvestir une partie des économies réalisées, et pour le prestataire dont la rémunération dépend
directement des résultats effectivement obtenus.
Le plan prévoit également de transformer la fonction achats de l’Etat et de ses opérateurs, en
accentuant les démarches de professionnalisation et de mutualisation, tout en maximisant
l’apport de solutions innovantes. L’importance des petites et moyennes entreprises (PME) sera
préservée dans la commande publique, tout comme la dimension éco-responsable et socioresponsable de l’achat.
Poursuivre la simplification et la sincérisation du budget
La démarche de simplification du budget de l’Etat se poursuit avec notamment la suppression de
taxes à faibles rendement et de dépenses fiscales inefficientes ainsi que la rebudgétisation de
deux comptes d’affectation spéciale (CAS) et du fonds de prévention des risques naturels
majeurs qui était auparavant un fonds sans personnalité morale, débudgétisation critiquée par la
Cour des comptes.
Conformément à la disposition votée par le Parlement dès la loi de finances pour 2020, le compte
d’affectation spéciale « Transition énergétique » est rebudgétisé à compter de 2021, afin
d’accroître la lisibilité des dépenses relatives au service public de l’énergie, qui seront ainsi
regroupées au sein d’un unique programme du budget général. Cette rebudgétisation
s’accompagne d’une augmentation de près de 800 M€ des crédits du fait du développement
continu du parc de production d’électricité et de gaz à partir d’énergies renouvelables.
La rebudgétisation du compte d’affectation spéciale « Services nationaux de transports
conventionnés de voyageurs », qui porte jusqu’à présent la subvention annuelle d’équilibre des
trains Intercités conventionnés par l’Etat, opère une modernisation du circuit budgétaire. Elle est
rendue nécessaire par l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, qui
implique la passation d’engagements pluriannuels avec de nouveaux opérateurs, non compatible
avec les contraintes d’équilibre annuel d’un CAS. Elle permettra notamment l’attribution dès 2021
du marché pluriannuel des deux lignes TET Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux.
Enfin, le projet de loi de finances pour 2021 prévoit une intégration du fonds de prévention des
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
risques naturels majeurs (dit « fonds Barnier ») au budget général de l’Etat tout en préservant
ses missions et en rehaussant substantiellement ses moyens de 137 M€ à 205 M€.
Poursuite de la suppression de taxes à faible rendement
Les taxes à faible rendement complexifient le droit fiscal, impliquent des formalités
administratives contraignantes et nuisent à la compétitivité des entreprises. De plus, elles
peuvent engendrer des coûts importants pour les services chargés de leur recouvrement et de
leur contrôle, sans atteindre les objectifs qui leur ont été assignés.
Dès 2018, le Gouvernement s’est engagé dans un programme pluriannuel de suppression de
taxes à faible rendement. 46 petites taxes ont déjà été supprimées depuis le début de cet exercice
en loi de finances pour 2019. En 2021, la mise en œuvre des suppressions déjà votées et le vote
de suppressions nouvelles permettront de supprimer 307 M€ de taxes à faible rendement. En
2019 et en 2020, cet effort était respectivement de 209 M€ et 226 M€.
Simplification de la formalité de l'enregistrement de certains actes de sociétés
Pour l’enregistrement de leurs actes de société, les sociétés doivent actuellement procéder à une
double démarche : déposer leurs actes auprès des services des impôts pour l’exécution de la
formalité de l’enregistrement, puis auprès des greffes des tribunaux de commerce, pour
l’inscription au registre du commerce et des sociétés.
Le projet de loi de finances pour 2021 supprime l’enregistrement obligatoire de certains actes de
sociétés à très faible enjeu budgétaire, et rend possible le dépôt des actes de sociétés au greffe
du tribunal avant l’exécution de la formalité d’enregistrement au service des impôts, même
lorsque celle-ci reste obligatoire.
Harmonisation des procédures de recouvrement forcé
Dans un but de simplification de l’action publique et de meilleure lisibilité pour l’usager, le projet
de loi de finances pour 2021 comprend une mesure d’harmonisation des procédures de
recouvrement forcé des créances publiques.
Cette harmonisation concerne les créances fiscales, les amendes et condamnations pécuniaires
issues d’une décision de justice, les créances non fiscales de l’État, les créances locales et
hospitalières, les créances des opérateurs nationaux de l’État et les créances douanières.
Stabiliser les effectifs de l’Etat et de ses opérateurs
Pour 2021, et après des augmentations ciblées d’effectifs au cours de la gestion 2020 pour faire
face à la crise sanitaire, à l’urgence économique (Pôle Emploi et Agences régionales de santé
notamment) et pour renforcer rapidement les moyens de la justice de proximité, les effectifs de
l’État et de ses opérateurs sont stabilisés, voire en légère baisse.
Le solde global des créations et des suppressions d’emplois s’élève en effet à -157 ETP. Ce
solde se décompose en -11 ETP au sein de l’État et -146 ETP dans les opérateurs, et permet de
financer de manière soutenable les priorités du Gouvernement et la poursuite de nos
engagements:
PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021
Réarmement régalien de l’Etat, avec un effort marqué cette année en faveur de la justice de
proximité (création de +1 369 ETP au ministère de l’intérieur et dans ses opérateurs, +1
500 ETP au ministère de la justice au-delà des créations d’urgence en 2020 et +286 ETP au
ministère des armées et dans ses opérateurs) ;
Investissement dans l’avenir avec une hausse des effectifs des opérateurs du ministère de
l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, première année de la loi de
programmation pluriannuelle (+700 ETP).
La poursuite du renforcement des effectifs sur les missions prioritaires, notamment dans les
territoires au plus près de nos concitoyens qui concentreront l’essentiel des créations d’emploi,
est permise par l’optimisation des emplois résultant des projets de transformation du service
public. Les réformes structurelles permettent d’améliorer la productivité et de dégager des
économies d’échelle, tout en améliorant la qualité des services rendus aux usagers et en
modernisant les directions et les réseaux. Les effectifs sont préservés dans les territoires.
-5 475
-813
7 004
14 005
12 162
-1 079
-6 069
17 -157
-10000
-5000
0
5000
10000
15000
RAP 2013 RAP 2014 RAP 2015 RAP 2016 RAP 2017 RAP 2018 RAP 2019 LFI 2020 PLF 2021
Schémas d'emplois des ministères et des
opérateurs depuis 2013 (en ETP)
FICHES
MISSIONS
sous-chemises-plf-2021-v02.indd 7-8 25/09/2020 10:00
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES
Ministère de la transformation et de la fonction publiques,
ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 0,71 Md€
Répartition des crédits budgétaires
Crédits budgétaires pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 0,64 Md€ 0,71 Md€ +0,00 Md€ 0,71 Md€
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Mise en œuvre par le ministère de la transformation et de la fonction publiques et par le ministère de l’économie, des
finances et de la relance, cette mission accompagne les évolutions de l’action administrative afin d’offrir aux usagers un
service public plus simple, plus efficace et plus proche de leurs attentes.
- Le volet interministériel de la politique de ressources humaines de l’État (programme 148) est désormais rattaché à la
mission dont le nom évolue pour tenir compte de l’élargissement de son périmètre. Celle-ci retrace les crédits consacrés
à la formation interministérielle des fonctionnaires de l’État, à l’action sociale interministérielle et à l’appui dans le domaine
des ressources humaines.
- En 2018, le Gouvernement a lancé un plan de rénovation des cités administratives, doté d’un milliard d’euros sur 5 ans.
Les cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants représentent une part significative du parc immobilier
occupé par les services de l’État et ses opérateurs. Datant essentiellement des années 1960, ils nécessitent aujourd’hui
une importante remise à niveau, afin d’améliorer leur performance énergétique, l’accessibilité aux personnes à mobilité
réduite, l’accueil des usagers et les conditions de travail des agents.
- Le Fonds de transformation de l’action publique (FTAP) poursuivra son déploiement en 2021, avec une nouvelle
enveloppe de 50 M€ à attribuer à de nouveaux lauréats.
- Le champ d’action du Fonds pour l’accélération du financement des start-up d’État (FAST), qui vise à soutenir les produits
et services numériques innovants portés par les incubateurs ministériels, sera étendu en 2021 aux procédures de
dématérialisation des démarches administratives et aux méthodes de recrutement innovantes. 39%
31%
23%
7%
0%
Rénovation des cités administratives
et autres sites domaniaux multioccupants
Fonction publique
Fonds pour la transformation de
l'action publique
Fonds d'accompagnement
interministériel Ressources humaines
Innovation et transformation
numériques
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Poursuivre la rénovation des cités administratives
et autres sites domaniaux multi-occupants
Après une année 2019 consacrée au concours de
sélection des 39 projets et au démarrage concret des
opérations, et une année 2020 marquée par un décalage
conséquent des opérations du fait de la crise sanitaire,
l’année 2021 verra la fin des derniers travaux
préparatoires, ainsi que le démarrage et la poursuite des
travaux dans la totalité des 39 cités lauréates.
La loi de finances pour 2021 ouvre ainsi 277 M€ de crédits
de paiement sur le programme, permettant la mise en
œuvre concrète des marchés de travaux nécessaires sur
l’ensemble du territoire, tout en participant pleinement à la
relance de l’activité, en complément du volet dédié à la
rénovation thermique des bâtiments publics dans le cadre
du plan de relance.
Favoriser la transformation de l’action publique
Lancé en 2018, avec une enveloppe de 700 M€ sur une
période de cinq ans, le Fonds de transformation de l’action
publique (FTAP) vise à cofinancer des projets concrets
participant de la transformation de l’action de l’État et de
ses opérateurs.
Les appels à projets lancés au cours de ces trois dernières
années ont tous rencontré un vif succès. Sur la seule
année 2020, le premier appel à projet a permis de
sélectionner 16 projets lauréats et un deuxième appel à
projet, en cours, a suscité 42 candidatures.
L’ambition du FTAP pour 2021 demeure intacte, avec
50 M€ à attribuer à de nouveaux projets lauréats, soit la
dernière tranche de l’enveloppe de 700 M€ prévue sur le
quinquennat. Cette enveloppe ainsi que celle du FAST (cf.
infra) sera complétée dans le cadre du plan de relance par
le Fonds de soutien à l’innovation et la transformation
numériques de l’État et des territoires.
Accompagner les agents publics dans la transformation des organisations
Des moyens financiers sont consacrés à des actions
interministérielles de formation des agents publics, de
l’action sociale et d’appui aux politiques de ressources
humaines. Ces moyens contribuent à mettre en œuvre des
priorités du ministère et de la transformation et de la
fonction publiques : justice sociale, facilitation des
mobilités, développement de la diversité sociale et
territoriale et la gestion des talents, réforme de la haute
fonction publique.
Prenant en charge une partie des dépenses associées
aux projets de transformation en matière de ressources
humaines mis en œuvre dans les administrations, le
Fonds d’accompagnement interministériel Ressources
humaines (FAIRH) permet d’accompagner la
transformation des organisations.
L’emploi de l’enveloppe annuelle de 50 M€ répond à
plusieurs objectifs. Il s’agit en premier lieu d’aider les
administrations à mieux analyser et prendre en compte les
conséquences des transformations qu’elles mettent en
œuvre en matière de ressources humaines. En outre, il
permet d’offrir un appui financier à la fois au déploiement
des nouvelles organisations pour accompagner les agents
dans leur projet professionnel. Le fonds participe ainsi au
développement des compétences des agents, notamment
dans le cas d’une évolution du métier. Il a également
vocation à faciliter les mobilités fonctionnelle et
géographique, au sein de la fonction publique ou vers le
secteur privé.
Financer le développement de produits et services numériques innovants
Le Fonds pour l’accélération du financement des start-up
d’État (FAST) mis en œuvre par la direction
interministérielle du numérique (DINUM) apporte un
accompagnement financier et méthodologique dans la
création de services innovants visant à résoudre des
problèmes de politique publique, à améliorer la relation
usagers-administration ou les méthodes de travail
internes. Il cofinance des startups d’État développées
dans le cadre d’incubateurs ministériels et finance
l’animation de ces dispositifs d’innovation (mentorat,
ressources partagées, bonnes pratiques, retours
d’expérience, temps collectifs, etc.).
En 2021, il voit son champ d’action s’élargir afin
d’accompagner l’innovation et la transformation
numériques de l’État et des territoires, notamment en
accélérant la dématérialisation des démarches
administratives, en améliorant la qualité des démarches
déjà en ligne et en développant des méthodes de
recrutement innovantes (recrutement d’experts en contrat
court en appui des administrations dans leurs projets
d’innovation). Afin de pérenniser l’action du fonds, des
moyens complémentaires ont été alloués à ces nouveaux
objectifs.
TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES
Ministère de la transformation et de la fonction publique,
ministère de l'économie, des finances et de la relance
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 0,71 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 0,00 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Les crédits de la mission « Transformation et fonction publiques » ayant un impact favorable sur l’environnement sur les axes « climat » se rapportent aux dépenses de rénovation des cités administratives et autres
sites domaniaux multi-occupants (277 M€ de crédits de paiement en PLF 2021). Ces dépenses s’inscrivent
dans le cadre du grand plan de rénovation des cités administratives engagé en 2017 et doté de 1 Md€ sur 5
ans. Elles permettent de financer des travaux lourds de rénovation et de restructuration permettant d’améliorer l’isolation des immeubles ; de renouveler des équipements en mesure de réduire les consommations de
fluides et d’installer des sources d’énergies renouvelables (par exemple, des panneaux photovoltaïques).
Favorables : 0,28 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 0,44 Md€
Crédits budgétaires :
39 %
61 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT
Ministère de l’Europe et des affaires étrangères
Crédits budgétaires : 2,78 Md€ Emplois de l’État : 12 105 ETPT
Emplois des opérateurs : 6 253 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,72 Md€ 2,78 Md€ +0,00 Md€ 2,78 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) met en œuvre l’action extérieure de l’État, la diplomatie culturelle et d’influence et la politique de soutien au commerce extérieur et à la promotion du tourisme. Il assure également le service public consulaire à destination des Français établis ou en déplacement hors de France et instruit les
demandes de visas. Son action en matière d’aide publique au développement est retracée
dans une mission distincte.
- Les contributions aux organisations internationales et aux opérations de maintien de la
paix, puissant levier de la diplomatie française, représentent 24,5 % des crédits budgétaires de cette mission.
- Le PLF pour 2021 prévoit une hausse de +52 M€ (hors masse salariale) des crédits de la
mission « Action extérieure de l’État » afin de financer notamment le renforcement des
moyens du ministère en matière d’immobilier (+ 26 M€) et de numérique (+9 M€) et de
consolider le niveau des contributions internationales de la France.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Consolider la réforme des réseaux de l’État et de ses opérateurs à l’étranger
La réforme des réseaux de l’État poursuit l’effort de rationalisation de l’ensemble des administrations et opérateurs implantés hors de France.
Une part importante des actions a déjà été réalisée, notamment la mutualisation des fonctions soutien sous
l’égide du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (411 ETP transférés au MEAE) ainsi que le transfert à ce ministère de l’essentiel des implantations immobilières relevant précédemment des autres ministères.
En 2021, les efforts porteront particulièrement sur les
opérateurs à l’étranger avec notamment la rationalisation du réseau sur Atout France. En outre, la réforme
des réseaux se traduira par la poursuite des gains d’optimisation du fonctionnement du réseau diplomatique,
consulaire et culturel à l’étranger.
En raison de la crise sanitaire qui a fortement mis à
contribution le réseau à l’étranger, les effectifs du ministère sont stabilisés en 2021.
Les gains d’efficience réalisés dans le cadre de la réforme des réseaux de l’État et de ses opérateurs à
l’étranger sont retracés dans un « jaune » budgétaire
dédié.
Renforcer les moyens mis à la disposition de l’action extérieure de l’État
Le budget 2021 renforce significativement les moyens
d’intervention alloués à l’action extérieure de l’État.
En matière d’immobilier, tout d’abord, le PLF pour 2021
prévoit une enveloppe de 42 M€ pour la réalisation de
travaux d’entretien lourd à l’étranger (+24,2 M€ par rapport à la LFI pour 2020), à laquelle s’ajoute une enveloppe de 9 M€ pour les travaux d’entretien lourd en
France (+1,5 M€ par rapport à la LFI pour 2020). Le
plan de sécurisation des emprises française à l’étranger sera poursuivi en 2021 : outre les crédits d’investissement alloués au MEAE sur le compte d’affectation
spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État »,
5 M€ supplémentaires seront ouverts pour financer la
maintenance des installations de sécurité à l’étranger.
Une enveloppe additionnelle de 9 M€ sera consacrée
pour poursuivre la sécurisation des établissements du
réseau de l’Agence pour l’enseignement français
l’étranger (l’AEFE).
En réponse aux enjeux soulevés à l’occasion de la crise
de la Covid-19, le MEAE lancera un ambitieux plan de
numérisation de son fonctionnement. Ainsi, 9 M€ sont
prévus pour acquérir de nouveaux outils de mobilité et
développer ses capacités de visioconférence.
Investir dans le multilatéralisme
Les crédits ouverts en PLF pour 2021 permettront à la
France d’honorer ses engagements s’agissant du financement des opérations de maintien de la paix de
l'ONU, dont elle est l’un des principaux contributeurs.
Alors que les équilibres internationaux se recomposent, la France investit dans le multilatéralisme, à travers notamment 17 M€ de contributions volontaires au
bénéfice d’organisations dédiées à la sécurité internationale, un effort renouvelé en matière de prévention
des conflits, de désarmement ou de prolifération nucléaire.
Le projet de loi intègre également à ce titre une provision pour le financement de la contribution française à
la nouvelle Facilité européenne de paix (FEP), dont le
montant n’est pas connu à ce stade, conformément à
l’objectif présidentiel d’une Europe souveraine.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
-235
8
-553
-3
-111
6
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
100
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
ET TERRITORIALE DE L’ÉTAT
Ministère de l’intérieur
Crédits budgétaires : 3,46 Md€ Emplois de l’État : 40 660 ETPT
Taxes affectées : 0,21 Md€ Emplois des opérateurs : 361 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 3,22 Md€ 3,42 Md€ 0,04 Md€ 3,46 Md€
Taxes affectées 0,21 Md€ 0,21 Md€ - 0,21 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Administration générale et territoriale de l'État » participe à la mise en œuvre
de trois responsabilités du ministère de l’intérieur : garantir l’exercice des droits des citoyens
dans le domaine des grandes libertés publiques, assurer la présence et la continuité de
l’État sur l’ensemble du territoire de la République et mettre en œuvre, au plan local, les
politiques publiques nationales.
- La mission poursuit en 2021 le déploiement de la réforme de l’organisation territoriale de
l’État, et notamment la mise en place au 1er janvier 2021 des secrétariats généraux
communs aux préfectures et directions départementales interministérielles (DDI).
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Moderniser la gestion des moyens de l’administration territoriale de l’État
La mission recouvre l’ensemble des moyens inscrits sur
le programme « Administration territoriale de l’État »,
des préfectures, sous-préfectures, directions régionales
et secrétariats généraux pour les affaires régionales,
directions départementales interministérielles, ainsi que
des représentations de l’État dans les collectivités
d’outre-mer. Les préfectures appuient les représentants
de l’État dans l’exercice de leurs missions de défense
des intérêts nationaux, de contrôle administratif et du
respect des lois. Elles assurent, par la continuité de leur
fonctionnement, leur maillage territorial et leur dimension
interministérielle, la présence de l’État sur le territoire.
Les effectifs des préfectures et sous-préfectures seront
stabilisés, pour préserver l’administration déconcentrée
et préserver son action de proximité au cœur des
territoires. Des réductions d’effectifs seront en revanche
réalisées sur les administrations centrales du ministère
de l’intérieur.
En 2021, la mise en œuvre des secrétariats généraux
communs (SGC) entérine une nouvelle étape de la
modernisation du réseau, en regroupant l’ensemble des
ressources des préfectures, et des directions
départementales interministérielles, voire des directions
régionales et secrétariats généraux pour les affaires
régionales. L’objectif recherché est celui de la
mutualisation des fonctions support, pour favoriser leur
professionnalisation et le redéploiement d’agents sur
des tâches cœur de métier.
Par ailleurs, le déploiement d’une carte nationale identité
électronique devrait intervenir à l’horizon 2021. Ce
nouveau titre d’identité, conforme aux standards
européens, sera le support d’une identité numérique sur
la base de standards hautement sécurisés.
Garantir l’exercice des droits et libertés individuelles des citoyens
La mission porte la garantie de l’exercice des droits des
citoyens dans le domaine des élections, de la vie
associative et de la liberté religieuse. Le programme
« Vie politique, culturelle et associative » assure toutes
les étapes de l’organisation matérielle des élections, de
l’enregistrement des candidatures par les préfectures à
l’envoi de la propagande électorale aux électeurs et à la
tenue des bureaux de vote.
En 2021, le financement des élections départementales
et régionales justifie la hausse des crédits du programme
à hauteur de 202,5 M€. Outre l’organisation des
élections, le ministère participe au financement de la vie
politique en attribuant l’aide publique aux partis
politiques (69 M€) et à la transparence financière de la
vie politique en procédant au remboursement des
dépenses de campagne des candidats. Il participe
également à la vie associative et cultuelle, en veillant au
respect des dispositions des lois du 1er juillet 1901
relative au contrat d’association et du 9 décembre 1905
relative à la séparation des Églises et de l’État.
Renforcer les capacités de pilotage des fonctions transversales du ministère
La mission rassemble les moyens transverses centraux
du ministère de l’Intérieur sur le programme « Conduite
et pilotage des politiques de l’intérieur ». Le programme
anime les fonctions de pilotage du ministère et assure la
cohérence des fonctions supports transversales
assurées par le secrétariat général du ministère.
Celles-ci ont été marquées par trois réformes qui sont
traduites dans la loi de finances pour 2020 et dont la
mise en œuvre se poursuit en 2021 :
- la création d’une direction du numérique dotée d’une
capacité transverse d’arbitrage et de pilotage
financier ;
- la création du service de l’achat, de l’innovation et de
la logistique du ministère de l’Intérieur en vue de
répondre à des objectifs de transformation des
métiers, de mutualisation et de modernisation de la
fonction achat, source d’économies d’échelle ;
- le transfert de certains personnels et des moyens de
fonctionnement et immobilier des services
déconcentrés zonaux de la police nationale au
secrétariat général du ministère.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT
ET AFFAIRES RURALES
Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
Crédits budgétaires : 2,73 Md€ Emplois de l’État : 11 492 ETPT
Taxes affectées : 0,41 Md€ Emplois des opérateurs 13 720 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,71 Md€ 2,73 Md€ 0,0 Md€ 2,73 Md€
Taxes affectées 0,41 Md€ 0,41 Md€ 0,0 Md€ 0,41 Md€
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation poursuivra en 2021 sa politique de soutien à la « Ferme
France » au service d’un modèle agricole performant et durable. Les attentes des Français sont fortes pour une
production plus respectueuse de l’environnement et une alimentation plus saine ; les moyens consacrés à
l’agriculture française au niveau national mais aussi européen doivent lui permettre d’accélérer sa transition
tout en assurant aux agriculteurs un revenu d’activité suffisant. Ces derniers s’articuleront avec le volet agricole
du plan de relance destiné à accompagner la mutation agro-écologique sous forme d’aide à l’investissement.
- Le ministère maintiendra par ailleurs un haut niveau de prévention des risques et garantira la réactivité des
réseaux d’intervention en cas de survenance de dangers sanitaires, d’aléas économiques ou climatiques.
64%
18%
18%
Compétitivité et durabililité de
l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la
forêt, de la pêche et de l'aquaculture
Sécurité et qualité sanitaires de
l'alimentation
Conduite et pilotage des politiques de
l'agriculture
-85
-129
190
-190
-123
-190
-250
-200
-150
-100
-50
0
50
100
150
200
250
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Accompagner la transformation de l’agriculture
Les crédits consacrés aux mesures agro-environnementales et climatique (MAEC) et aux aides à l'agriculture biologique accompagneront la transition vers une
agriculture plus durable pour laquelle le programme
« Ambition bio 2022 » fixe un objectif de 15 % de la surface agricole utile en agriculture biologique et 20 % de
produits biologiques dans la restauration publique en
2022. Dans ce même objectif, le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique est prorogé. Cette action bénéficiera également des financements de la politique agricole commune (PAC), pour laquelle la
France a obtenu, à l’issue du Conseil européen du 21
juillet 2020, une stabilisation en valeur.
Soutenir la compétitivité des entreprises agricoles
Afin de soutenir la compétitivité des entreprises de la
production agricole face à la concurrence internationale
et européenne et au regard de la conjoncture actuelle
de l’agriculture française, le dispositif d’exonération lié
à l’emploi des travailleurs occasionnels est prorogé.
Comme en 2020, des soutiens spécifiques à l’innovation dans le secteur agricole sont inscrits dans le budget
de la mission en 2021, avec 220 M€ de crédits consacrés à l’innovation et la structuration des filières, l’amélioration de l’aval agricole et forestier ainsi que l’innovation.
Renforcer la capacité d’absorption des risques
Afin de réduire les montants d’apurements communautaires et dans la perspective de la nouvelle programmation de la PAC, l’Agences de services et de paiement
bénéficie en 2021 d’une dotation de 15 M€ issue du
Fonds pour la transformation de l’action publique et
d’une hausse similaire de sa subvention de fonctionnement afin de contribuer à la refonte de ses systèmes
d’information dans le cadre de la gestion des aides agricoles. Une augmentation de 6 M€ des crédits alloués à
l’IGN en vue d’améliorer le registre parcellaire graphique complète cet effort.
Face à la persistance d’un risque de Brexit sans accord,
les moyens accordés dès 2019 et renforcés en 2020
afin de répondre aux obligations supplémentaires en
matière de contrôles sanitaires et phytosanitaires aux
frontières sont prolongés en 2021.
Enfin, la provision pour aléas est rehaussée de 15 M€
pour atteindre 190 M€, afin de répondre aux aléas
propres à l’activité agricole, en particulier ceux de nature climatique ou sanitaire qui ne peuvent être anticipés.
Orienter les moyens pour répondre aux enjeux de demain
Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et ses
opérateurs continueront en 2021 de contribuer à la maîtrise des dépenses publiques, à travers la réduction de
leurs effectifs et un effort sur leurs moyens de fonctionnement.
Au regard de ses prévisions de recettes pour 2021, le
budget du compte d’affectation spéciale « Développement agricole et rural » est fixé à 126 M€ pour 2021.
Cette enveloppe permettra de maintenir les actions entreprises par les organismes impliqués dans la recherche appliquée et le développement pour favoriser
l’adoption d’innovations et de changement de pratiques
auprès des agriculteurs.
Par ailleurs, dans le cadre du plan de relance, 1,2 Md€
seront déployés pour permettre d’accélérer la transformation industrielle, sanitaire et écologique de l’agriculture et de l’alimentation.
AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES
ET CAS DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL
Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 2,85 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,41 Md€
Dépenses fiscales : 2,25 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Les crédits budgétaires, taxes affectées et dépenses fiscales ayant un impact favorable sur l’environnement
représentent 1,6 Md€ de crédits en PLF 2021. Cette catégorie recouvre principalement les mesures en faveur
de la gestion durable de la forêt (0,3 Md€ en PLF 2021) et celles en faveur de la gestion équilibrée et durable
des territoires (0,4 Md€ en PLF 2021). Cette dernière action finance les dispositifs de soutien aux acteurs de
la transition agricole, en particulier les mesures agro-environnementales et climatiques, qui rémunèrent les
surcoûts liés à la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement et le soutien à l’agriculture
biologique. Plusieurs dépenses fiscales, dont le crédit d'impôt en faveur des entreprises agricoles utilisant le
mode de production biologique (61 M€), favorisent par ailleurs des actions et comportements en faveur de
l’environnement. Les dépenses ayant un impact défavorable sur l’environnement représentent 1,4 Md€, recouvrant principalement le tarif réduit de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques
(TICPE) utilisés par les exploitants agricoles (1,4 Md€ en PLF 2021).
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT
Ministère de l’Europe et des affaires étrangères –
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 3,94 Md€ Emplois de l’État : 1 458 ETPT
Taxes affectées : 0,74 Md€
Répartition des crédits budgétaires* Évolution des emplois (en ETP)
*hors programme « Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement » doté de 953 M€
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires. De manière additionnelle, la mission APD portera un programme n°365 « Renforcement des fonds
propres de l’Agence française de développement » doté de 953 M€.
63%
37%
Solidarité à l'égard des pays en
développement (MEAE)
Aide économique et financière au
développement (MEFR)
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 3,25 Md€ 3,94 Md€ +0,00 Md€ 3,94 Md€
Taxes affectées 0,74 Md€ 0,74 Md€ - 0,74 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Aide publique au développement » (APD) porte les crédits budgétaires dédiés à la
politique de développement et de solidarité internationale.
- Ces crédits, complétés des taxes affectées en totalité ou en partie au développement (taxe sur
les transactions financières et taxe sur les billets d’avions), ne représentent toutefois qu’un tiers
de l’effort comptabilisé en aide publique au développement (retracé dans le document de politique
transversale dédié).
- La hausse marquée des crédits de la mission (plus forte progression du budget de l’État sur 2021,
hors mission « Plan de relance de l’économie ») traduit l’engagement pris par le président de la
République de consacrer, à l’horizon 2022, 0,55 % du revenu national brut à l’APD. La déclinaison
de ces moyens s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques fixées par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) du 8 février 2018.
- En 2021, les crédits de la mission (3 935 M€) et les taxes affectées (738 M€) sont complétés par
une enveloppe de coopération sanitaire portée par la mission « Plan de relance» (50 M€).
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Poursuivre la montée en puissance de l’aide publique
au développement entamée depuis le début du quinquennat
Le CICID de février 2018 a confirmé l’inscription de
l’APD parmi les priorités du quinquennat, en définissant
des priorités thématiques et géographiques ainsi que
leur traduction budgétaire visant à atteindre un ratio
APD sur RNB de 0,55% en 2022.
Dans un contexte économique qui pèse lourdement sur
nos finances publiques, le PLF 2021 amplifie l’effort
sans précédent en faveur de la solidarité internationale.
Ainsi, l’APD est la politique publique qui enregistre la
plus forte hausse relative pour l’année 2021 (+17%). A
la hausse massive des crédits de la mission APD
(+684 M€ par rapport à la LFI 2020) s’ajouteront 50 M€
consacrés à la coopération sanitaire internationale et
portés par la mission « Plan de relance».
Le PLF 2021 prévoira également un renforcement des
fonds propres de l’Agence française de Développement
(AFD).
Cibler la politique d’aide sur des priorités claires
et renforcer l’impératif de redevabilité
Dans le cadre des Objectifs de développement durable
et de l’Accord de Paris, cinq priorités thématiques ont
été identifiées : zones fragiles ou en crise, éducation,
climat, égalité femmes-hommes, santé. Ces thématiques se doublent d’objectifs de concentration géographique autour d’un partenariat privilégié avec le continent africain, en particulier 19 pays prioritaires appartenant à la catégorie des pays les moins avancés (18
pays africains et Haïti).
En écho à ces priorités, la mission APD est structurée
autour du financement des engagements du CICID de
février 2018 et du G7 de 2019, qui traduisent un changement d’échelle majeur pour l’aide française : aideprojet de l’AFD supérieure à 1 Md€ d’engagements par
an (dont la facilité d’atténuation des vulnérabilités dite
« Minka » à 200 M€ et un doublement du don ONG
entre 2017 et 2022) ; doublement de la coopération décentralisée sur le quinquennat ; hausse marquée de
l’aide humanitaire avec une cible à 500 M€ en 2022 ;
annonces multilatérales ambitieuses (doublement de la
contribution au Fonds vert pour le climat à 1 548 M€ ;
hausse de +20 % de la contribution au Fonds mondial
de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à
1 296 M€ ; multiplication par dix sur le Partenariat mondial pour l’éducation à 200 M€ ; doublement des contributions volontaires aux Nations-Unies sur le quinquennat ; participation à l’alliance pour les forêts tropicales).
L’ensemble de ces engagements est traduit dans le
PLF.
Cette montée en puissance s’accompagne d’une rationalisation du paysage de la coopération française, marqué par le rapprochement entre les deux principaux
opérateurs (AFD et Expertise France). En outre, cette
hausse quantitative requiert un renforcement de la redevabilité de notre action, avec en particulier la mise en
place d’une Commission d’évaluation indépendante de
la politique de développement, qui intégrera le suivi des
coûts de l’aide, prévu par le CICID de 2018.
Répondre aux défis liés à la crise sanitaire
La crise sanitaire a mis en évidence la nécessité d’une
action internationale coordonnée pour faire face aux
conséquences de la pandémie, prévenir les crises futures et protéger les biens publics mondiaux, avec une
attention particulière portée aux pays les plus vulnérables.
Dans ce contexte, la France s’est fortement engagée:
plan bilatéral de lutte contre la pandémie en Afrique à
1,2 Md€ ; initiative mondiale sur les diagnostics, traitements et vaccins dite ACT-A (510 M€) ; contribution à
l’Alliance mondiale pour les vaccins – GAVI – de
500 M€ sur 2021-2025 ; moratoire sur le service de la
dette des pays pauvres.
Cette réponse aux défis sanitaires et économiques est
portée aussi bien par la mission APD (hausse de l’aide
humanitaire bilatérale et multilatérale, participation de
40 M€ au fonds CCRT du FMI d’allègement de la dette
des pays pauvres) que par la mission « Plan de relance » (50 M€ de contributions à des organismes sanitaires internationaux, en premier lieu l’OMS).
AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT
Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, ministère de l’économie, des finances et de la
relance
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 4,89 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,74 Md€
Dépenses fiscales : 0,00 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Au sein de la mission « Aide publique au développement » (APD), les dépenses favorables à l’environnement
s’élèvent à 1,85 Md€, s’expliquant notamment par le doublement de la contribution française au Fonds vert
pour le climat (1,55 Md€ sur la période 2020-2022 dont 390 M€ en 2021). Les dépenses favorables à l’environnement sur la mission APD (y compris les taxes affectées au FSD) recouvrent les contributions françaises
aux fonds multilatéraux environnementaux, notamment le fonds vert pour le climat et le fonds pour l’environnement mondial, ainsi les contributions aux fonds généralistes (par exemple le fonds européen de développement) pour lesquelles une quote-part a été appliquée afin de prendre en compte les actions menées en
faveur de l’environnement ainsi que les crédits confiés à l’Agence française de développement et à Expertise
France qui ont pris l’engagement d’assurer une activité compatible à 100 % avec l’Accord de Paris à l’échelle
du groupe AFD.
Favorables : 1,85 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 3,77 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
33 %
67 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
72 %
13 %
11 %
3 %
2 %
Pensions et retraites
Actions sociales et autres
Majoration par l'État des rentes
mutualistes
Opérateurs (ONAC-VG, INI,
CNCCL)
Politique de mémoire et liens
Armées-Nation
ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE
ET LIENS AVEC LA NATION
Ministère des armées, services du Premier ministre
Crédits budgétaires : 2,09 Md€ Emplois de l’État : 16 ETPT
Emplois des opérateurs : 1 228 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,16 Md€ 2,09 Md€ +0,00 Md€ 2,09 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » incarne la solidarité et la
reconnaissance de la Nation envers les militaires et les anciens combattants en raison de leur
engagement et de leurs sacrifices au service de la sécurité de notre pays. Cela se traduit par la
prise en charge des invalidités, l’attribution de la retraite du combattant ainsi que par le versement
d’allocations, d’aides et de rentes mutualistes spécifiques.
- Elle regroupe également les politiques de mémoire et de renforcement du lien entre les armées
et la Nation mises en œuvre au moyen d’actions mémorielles, de la journée défense et
citoyenneté et du service militaire volontaire.
- Le nombre d’ayants-droit et d’ayants-cause diminuant naturellement, les crédits de cette mission
se réduisent tendanciellement tout en permettant, dans certains cas, l’augmentation des droits ou
l’extension du champ des bénéficiaires.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Maintenir le niveau de la retraite du combattant
et des pensions militaires d’invalidité
L’ensemble des droits des anciens combattants sont
maintenus et pour certains améliorés (cf. infra).
Toutefois, les crédits de la mission sont en diminution
en raison de la démographie des bénéficiaires, en
particulier les grandes cohortes d’anciens combattants
ayant participé à la Seconde guerre mondiale et aux
guerres et conflits liés à la décolonisation.
Les moyens au profit des rapatriés (allocation de
reconnaissance, allocation viagère et aides aux enfants
de harkis) sont à nouveau confirmés en 2021.
Étendre la reconnaissance des conjoints survivants
des grands invalides de guerre
Une mesure nouvelle est prévue en 2021. Elle permet
d’élargir le nombre de conjoints survivants de grands
invalides de guerre bénéficiant d’une pension de
réversion majorée.
Actuellement, une majoration de pension militaire
d’invalidité (PMI) est octroyée aux conjoints survivants
d’invalides de guerre au décès de ces derniers s’ils
étaient titulaires de leur vivant d’une pension d’un
montant déterminé.
Cette mesure de reconnaissance vise à abaisser ce
seuil, bénéficiant ainsi à davantage de conjoints
survivants ayant subi une perte de revenu à l’occasion
du décès du grand invalide.
Le coût de cette mesure est estimé à 1 M€.
Poursuivre la réforme de l’ONAC-VG
L’Office national des anciens combattants et victimes
de guerre (ONAC-VG) est un établissement public
administratif sous la tutelle du ministère des Armées qui
met en œuvre la politique de reconnaissance, de
réparation, de solidarité nationale envers les
combattants et victimes de guerre ainsi que la politique
de mémoire des conflits contemporains.
Les missions et les ressortissants de l’ONAC-VG
évoluant, l’établissement a signé en 2020 un nouveau
contrat d’objectifs et de performance ambitieux, à
horizon 2025, et qui porte sur des chantiers de
modernisation de l’établissement et de son réseau ainsi
qu’à l’adaptation à la nouvelle génération d’anciens
combattants.
En outre, l’ONAC-VG verra sa subvention revalorisée
par rapport à 2020, notamment pour gérer sur son
budget propre les dépenses d’entretien des sépultures
de guerre et hauts lieux de la mémoire nationale et
mener à bien les chantiers nécessaires à préparer
l’avenir.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
COHÉSION DES TERRITOIRES
Ministère de la transition écologique, Ministère de la cohésion des territoires
et des relations avec les collectivités territoriales, Services du Premier ministre
Crédits budgétaires : 15,99 Md€ Emplois de l’État : 291 ETPT
Taxes affectées : 0,96 Md€ Emplois des opérateurs : 661 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 15,15 Md€ 15,98 Md€ +0,00 Md€ 15,99 Md€
Taxes affectées 1,40 Md€ 0,96 Md€ - 0,96 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Cohésion des territoires » est le vecteur de la mise en œuvre de la politique du
Gouvernement en faveur du logement, de l’hébergement d’urgence, de la ville et de l’aménagement
du territoire. Cette politique vise à favoriser l’accès de tous les citoyens à un logement décent, ainsi
qu’à promouvoir l’égalité des territoires en réduisant les multiples fractures territoriales existantes.
- En 2021, le Gouvernement poursuit les efforts engagés depuis le début du quinquennat pour :
o moderniser et simplifier les modalités de versement des aides au logement ;
o faire émerger de nouvelles dynamiques territoriales ;
o contribuer au développement de la rénovation énergétique ;
o accélérer la mise en œuvre du plan Logement d’abord et financer les renforts hivernaux.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Moderniser et simplifier les modalités de versement des aides au logement
En 2021, les aides au logement seront calculées et
versées « en temps réel », sur la base des ressources
actuelles et non plus de celles touchées deux ans
auparavant.
Cette réforme permet d’actualiser de manière
automatique et tous les trimestres les ressources des
bénéficiaires afin de déterminer de façon plus juste le
montant d’APL à verser en fonction de la réalité des
ressources perçues. Elle vise à rendre le versement
des allocations plus réactif et plus juste pour les
bénéficiaires, notamment lorsque ceux-ci voient leurs
ressources baisser. Le fonds national d’aide au
logement (FNAL), qui finance les APL de 6 millions
d’allocataires, bénéficiera par ailleurs de la
réorientation d’une partie des excédents antérieurs
d’Action Logement.
Faire émerger de nouvelles dynamiques territoriales
A compter de 2021, une nouvelle génération de
contrats de plan État-région (CPER), qui s’inscrit dans
un partenariat renouvelé, sera initiée pour six ans avec
de nouveaux engagements de l’État en matière de
soutien à l’investissement dans les territoires. Les
crédits de la mission permettront, en 2021, de financer
des opérations prêtes à démarrer pour renforcer
rapidement les moyens dédiés à l’aménagement dans
ces territoires.
Pour replacer les services publics au cœur des
territoires, 10 M€ supplémentaires sont consacrés à la
montée en gamme du réseau France services et
permettront de déployer d’ici 2022 au moins une
maison France services par canton. Pour « réarmer »
les territoires, les capacités d’action de l’Agence
nationale de la cohésion des territoires (ANCT) sont
renforcées par le doublement des crédits d’ingénierie
(+10 M€) ciblés sur les projets concourant à leur
résilience, et l’accompagnement « sur mesure ».
La progression des moyens de la politique de la ville de
46 M€ en 2021 en crédits d’engagement répond à la
nécessité de conduire une action déterminée en faveur
des 5,4 millions d’habitants des 1514 quartiers
prioritaires. Trois axes stratégiques majeurs guideront
cette action : soutenir l’emploi et l’insertion
professionnelle en période de crise (déploiement des
cités de l’emploi) ; consolider les parcours éducatifs
(renforcement des adultes relais, déploiement des cités
éducatives) ; accélérer un renouvellement urbain
durable et résilient.
Contribuer au développement de la rénovation énergétique
La deuxième phase de transformation du crédit d’impôt
pour la transition énergétique (CITE) en prime versée
l’année des travaux (MaPrimeRénov’) sera conduite en
2021 par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH),
opérateur de référence pour la rénovation énergétique
des logements privés. L’ANAH sera également en
charge de l’information et de la distribution des
extensions de MaPrimeRénov’ dans le cadre du plan
de relance, qui conduit à un doublement de l’enveloppe
des aides sur la période (2 Md€ de crédits
supplémentaires en 2021 -2022 dans le cadre de la
relance). Afin d’accompagner le fort développement de
ce dispositif dans les meilleures conditions possibles,
les équipes de l’ANAH seront augmentées de 20 % en
2021, effort sensible dans un contexte de stabilité de
l’emploi public.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Accélérer la mise en œuvre du plan « Logement d’abord »
et renforcer les places d’hébergement d’urgence
Dans le cadre du plan « Logement d’abord » 2018-
2022, 8 850 places d’intermédiation locative et 2 000
places en maisons-relais seront créées en 2021 pour
assurer aux sans-abris un logement autonome dans
des conditions d’accompagnement adaptées à leurs
besoins ; les crédits consacrés au logement adapté
seront donc augmentés de plus de 60 M€ par rapport à
2020. Par ailleurs, une enveloppe supplémentaire de
5 M€ sera dévolue à la stratégie nationale de
prévention et de lutte contre la pauvreté. Afin d’anticiper
les besoins des associations gestionnaires, les moyens
alloués aux renforts hivernaux ont été augmentés. En
2021, l’ouverture de places d’hébergement d’urgence
sera accélérée avec 7 000 nouvelles places hivernales,
portant à 14 000 les nouvelles places ouvertes, depuis
juillet 2020. Enfin, à la suite du Grenelle contre les
violences conjugales, les moyens sont prévus pour
l’ouverture de 1 000 nouvelles places pour protéger les
femmes victimes de violence.
COHÉSION DES TERRITOIRES
Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, ministère de la transition écologique et services du Premier ministre
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 15,99 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,96 Md€
Dépenses fiscales : 14,63 Md€
Synthèse des classifications environnementales
L’impact environnemental de la mission « Cohésion des territoires » est majoritairement neutre, en raison
notamment du poids des crédits budgétaires finançant les aides personnalisées au logement, l’hébergement
d’urgence et la politique de la ville, dont les dépenses ont été neutralisées. La mission comporte de nombreuses dépenses budgétaires et fiscales dont l'impact sur l'environnement est favorable. 1,3 Md€ de crédits
a été coté comme favorable à l’environnement, recouvrant en particulier les dépenses contribuant à la lutte
contre l’artificialisation des sols et à leur dépollution, à la lutte contre les passoires thermiques et les émissions
de carbone. 1,6 Md€ des dépenses fiscales, ont également été cotées positivement (réductions et crédits
d’impôts en faveur de la réhabilitation de logement ancien notamment dans le cadre de travaux d’amélioration
thermique et d’isolation). 8 % des dépenses fiscales ont un impact défavorable sur l’environnement, principalement en raison de l’artificialisation générée par une partie du logement neuf mais une partie relève cependant de dispositifs éteints (« Scellier », « Borloo », Périssol » ou encore « Robien »). Pour les dispositifs
comme le « Pinel » et le « prêt à taux zéro » (PTZ), une quote-part a été appliquée afin d’isoler la part « artificialisante » traduisant l’impact défavorable des constructions neuves sur l’artificialisation des sols.
Favorables : 1,32 Md€
Mixtes : –
Défavorables : 0,00 Md€
Sans impact : 15,63 Md€
Favorables : 1,61 Md€
Mixtes : –
Défavorables : 1,14 Md€
Sans impact : 11,87 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales :
9 %
4 %
87 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
CONSEIL ET CONTRÔLE DE L’ÉTAT
Services du Premier ministre
Crédits budgétaires : 0,57 Md€ Emplois de l’État : 6 223 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
62%
30%
7%
0% Conseil d'Etat et autres
juridictions administratives
Cour des comptes et autres
juridictions financières
Conseil économique, social
et environnemental
Haut Conseil des finances
publiques
139
102
43
0
20
40
60
80
100
120
140
160
Schéma d'emplois (SE) de l'État
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 0,56 Md€ 0,57 Md€ - 0,57 Md€
Taxes affectées - - - -
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Les crédits de la mission Conseil et contrôle de l’Etat augmentent, par rapport à la LFI
2020, de 11,6 M€, soit +2 %.
- Cette hausse permettra essentiellement de mettre en œuvre les projets immobiliers des
juridictions administratives, de renforcer les effectifs des juridictions administratives et
financières, ainsi que ceux du Haut conseil pour les finances publiques (HCFP).
- Les moyens du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont stabilisés.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Renforcer les moyens des juridictions
administratives et financières
Les effectifs des juridictions administratives seront
renforcés afin d’accompagner la hausse du contentieux
(28 ETP).
Ceux des juridictions financières le seront également
(+10 ETP), ce qui permettra notamment de préparer la
candidature de la Cour des comptes au mandat de
certificateur des comptes de l’Organisation des Nations
Unies pour la période 2022-2028. 5 emplois seront
également créés au sein du HCFP afin de renforcer les
moyens d’expertise de l’institution.
Enfin les dépenses immobilières des juridictions
administratives (15 M€) augmentent de 30 %
(+3,5 M€), afin de financer notamment le besoin,
récemment apparu, de désamiantage lié au chantier de
relogement de la Cour nationale du droit d’asile et du
tribunal administratif de Montreuil sur l’ancien site de
l’AFPA à Montreuil.
Transformer le Conseil économique, social et environnemental
La réforme du CESE, en cours de discussion au
Parlement, prévoit de transformer le Conseil en une
véritable chambre de la société civile, au rôle rénové.
Dans ce contexte, les moyens du CESE en effectifs et
en crédits sont maintenus.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
CULTURE
Ministère de la culture
Crédits budgétaires : 3,02 Md€
Taxes affectées : 0,01 Md€
Emplois de l’État : 9 541 ETPT
Emplois des opérateurs : 16 530 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,77 Md€ 2,91 Md€ +0,11 Md€ 3,02 Md€
Taxes affectées 0,01 Md€ 0,01 Md€ - 0,01 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Culture » regroupe les moyens alloués par l’État aux politiques publiques en matière
de patrimoine, de création artistique, d’accès à la culture et de transmission des savoirs, des
actions en faveur de la recherche culturelle et culture scientifique ainsi qu’aux fonctions support
du ministère.
- En 2021, le programme 186 « Recherche culturelle et culture scientifique » est intégré à la
mission Culture, au sein du nouveau programme 361 « Transmission des savoirs et
démocratisation de la culture ».
- Dans la continuité des actions menées depuis le début du quinquennat, les priorités de la mission
concernent à la fois :
o la préservation, la valorisation et la sécurisation du patrimoine culturel, en lien avec les
collectivités locales ;
o le renforcement de l’éducation artistique et culturelle et de l’accès à la culture ;
o le soutien à l’enseignement supérieur culture
o le soutien à la création et aux artistes.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Accroître l’effort en direction des territoires
En 2021, une part substantielle de l’augmentation des
crédits alloués à la mission Culture ira directement
soutenir le secteur culturel dans les territoires.
Ainsi, dans le domaine de la création, 15 M€ de
mesures nouvelles permettront de soutenir les marges
artistiques des réseaux et labels de la création en
région, de revaloriser les subventions distribuées aux
compagnies et de renforcer les initiatives de soutien à
la création.
S’agissant du patrimoine, 13 M€ de mesures nouvelles
viendront augmenter les capacités en termes de
restauration des monuments historiques, notamment
au travers du fonds incitatif en direction de petites
communes.
De plus, 20 M€ seront déployés dans un plan en
direction des archives, des musées et des centres de
conservation et d’études archéologiques, afin de
soutenir les projets d’investissement cofinancés par
l’Etat et les collectivités territoriales.
Renforcer le soutien à l’emploi, aux pratiques artistiques et à la formation
Dans le prolongement des travaux conduits en 2019 et
2020, les crédits alloués au ministère de la Culture en
2021 auront vocation à renforcer le soutien aux
pratiques artistiques, dans toutes leurs dimensions.
Ainsi, les crédits du FONPEPS augmenteront de 5 M€
pour la deuxième année consécutive, afin de garantir le
succès de ce dispositif, simplifié en 2019.
De plus, 2 M€ de mesures nouvelles seront destinées
à la mise en œuvre de mesures visant à mieux
reconnaître le statut des artistes-auteurs.
Par ailleurs, 16 M€ de mesures nouvelles viendront
s’ajouter en faveur de l’effort de démocratisation
culturelle et des politiques d’éducation artistique et
culturelle.
Enfin, un plan en direction des étudiants impliqués dans
l’enseignement supérieur culturel mobilisera près de
8 M€, afin d’œuvrer en faveur de l’amélioration des
conditions de vie et d’études, de contribuer à
développer le monitorat et le tutorat, ainsi que l’insertion
professionnelle.
Poursuivre les chantiers stratégiques déjà engagés
Le projet de budget 2021 vise également à poursuivre
les différents projets précédemment actés, et ce malgré
l’impact de la crise sanitaire.
Ainsi, l’expérimentation du Pass Culture sera
poursuivie, l’année 2021 devant permettre de
déterminer les conditions optimales avant sa
généralisation. 20 M€ supplémentaires sont donc
inscrits au projet de loi de finances, portant l’effort sur
ce dispositif à 59 M€.
Le ministère de la culture porte de plus de nombreux
chantiers d’investissements. En conséquence, le projet
de loi de finances prévoit près de 11 M€
supplémentaires destinés au relogement à Pantin du
Centre national des arts plastiques, 4 M€ destinés à la
rénovation des aménagements scéniques de l’Opéra
de Paris, ainsi que près de 10 M€ destinés aux
investissements et schéma directeurs du Grand Palais,
du Centre Pompidou, du Château de Versailles, du
Palais de la porte Dorée.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Le plan de relance permettra d’apporter un soutien
exceptionnel aux acteurs du secteur culturel
Le secteur de la culture fait partie des secteurs qui ont
été fortement impactés par la crise actuelle. S’il a pu
bénéficier des premiers dispositifs d’urgence mis en
œuvre, il sera également l’un des bénéficiaires majeurs
du plan de relance, à travers notamment des mesures
nouvelles de soutien aux industries culturelles et
créatives, aux filières culturelles, ainsi que d’aides à la
rénovation patrimoniale.
Il disposera également de crédits supplémentaires au
titre de la mise à niveau numérique de l’État et des
territoires, concernant, portant plus précisément sur la
numérisation des services publics (écoles, justice,
culture).
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
DÉFENSE
Ministère des armées
Crédits budgétaires : 39,21 Md€ Emplois de l’État : 272 224 ETPT
Emplois des opérateurs : 6 981 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires.
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 37,51 Md€ 39,21 Md€ -0,00 Md€ 39,21 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le budget de la mission « Défense » est en hausse de 1,7 Md€, conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Cet effort, à nouveau très significatif, poursuit la montée en puissance des forces militaires
pour faire face à leurs missions, dans un contexte international dégradé et incertain.
- Les crédits contribueront au financement des priorités du ministère : renouvellement des équipements, amélioration des conditions d’entraînement, soutien des soldats et de leurs familles, modernisation des composantes de la
dissuasion nucléaire, amélioration des actions opérationnelles des armées.
- Pour 2021, les effectifs sont renforcés de 300 nouveaux emplois pour répondre aux enjeux de transformation des
armées, notamment dans les domaines du renseignement et de la cyberdéfense. La première étape de la nouvelle
politique de rémunération des militaires (NPRM) sera lancée en 2021.
31 %
36 %
18 %
12 %
2 %
Masse salariale
Acquisition et entretien du matériel
Fonctionnement et activités
opérationnelles
Dissuasion
Opérations extérieures et missions
intérieures
999
-11
300
13
300
36
-200
0
200
400
600
800
1 000
1 200
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Améliorer le quotidien du soldat
Le budget 2021 traduit l’objectif d’une loi de programmation militaire (LPM) « à hauteur d’hommes » améliorant le quotidien du soldat. Il prévoit ainsi la mise en
œuvre du premier « bloc » de la nouvelle politique de
rémunération des militaires (NPRM) qui contribue à
rendre la rémunération militaire plus lisible et plus attractive grâce notamment à des moyens additionnels.
De même qu’en 2020, il est prévu un niveau d'investissement moyen dans les infrastructures de 1,7 Md€.
L'effort annuel moyen était de 1,3 Md€ au cours de la
précédente LPM, ce qui représente un effort supplémentaire de 0,4 Md€.
L’effort est également maintenu concernant le
plan « Famille », avec 0,5 Md€ sur 2018-2025, dédié à
l’amélioration des conditions de vie des militaires et de
leurs familles. Des mesures d’action sociale et de reconversion seront mises en œuvre.
L’amélioration du quotidien du soldat se poursuit avec
l’effort pour améliorer l’habillement et l’équipement du
soldat.
Moderniser, renouveler et entretenir les équipements
Dans le respect de la LPM 2019-2025, les crédits dédiés à l’équipement des forces augmenteront de
1,1 Md€ par rapport à 2020. Cette hausse concerne
particulièrement les programmes à effet majeur et la
dissuasion.
2021 marquera notamment la montée en puissance du
projet d’avion du futur franco-allemand (SCAF) ainsi
que les premières études concernant le porte-avions de
nouvelle génération, appelé à remplacer le porteavions « Charles de Gaulle ».
Par ailleurs, la réforme du maintien en condition opérationnelle (MCO) dans le domaine aéronautique se
poursuit avec, pour 2021, la poursuite des engagements devant permettre une amélioration significative
des disponibilités des équipements à court terme. Ces
contrats donneront plus de visibilité aux industriels en
échange d’une responsabilisation accrue sur la performance afin de mieux répondre aux engagements pris
dans le cadre de la LPM.
Soutenir l’innovation et la souveraineté industrielle
Dans le contexte de la crise de la Covid-19, le ministère
des Armées est pleinement engagé au soutien de la
base industrielle et technologique de défense (BITD).
Le plan de soutien à la filière aéronautique lancé à
l’été 2020 prévoit ainsi pour environ 0,6 Md€ de commandes militaires sur 3 ans.
Le fonds d’investissement du ministère des Armées et
de Bpifrance « Definvest » va également être renforcé
pour passer de 50 à 100 M€ sur 5 ans. Les crédits dédiés à l’innovation sont également une priorité de la
LPM 2019-2025, qui prévoit de les porter à 1 Md€ en
2022.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT
Services du Premier ministre
Crédits budgétaires : 0,82 Md€ Emplois de l’État : 3 403 ETPT
Emplois des opérateurs 516 ETPT
Répartition des crédits budgétaires* Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 0,75 Md€ 0,82 Md€ +0,001 Md€ 0,82 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Direction de l’action du Gouvernement » regroupe des entités rattachées au Premier ministre dans
un ensemble budgétaire commun, dans un souci d’efficacité et de bonne gestion.
- Les crédits de la mission connaissent une hausse de 67,6 M€ entre la LFI pour 2020 et le PLF pour 2021, correspondant principalement à la création d’un nouveau programme ayant vocation à porter l’ensemble des crédits
hors masse salariale consacrés à l’organisation de la présidence française du Conseil de l’Union européenne
(PFUE, premier semestre 2022).
- À périmètre constant (programmes 129 et 308), les crédits de la mission sont augmentés de 20,9 M€ en 2021
par rapport à 2020 afin de répondre aux besoins des services. Les créations d’emplois sont essentiellement
consacrées à la sécurité et à la modernisation des systèmes d’information. Des créations d’emplois sont également prévues pour les autorités administratives indépendantes dont les missions sont élargies, notamment pour
répondre aux nouvelles exigences européennes en matière de protection des données personnelles.
46
0
67
-12
110
-63
-80
-60
-40
-20
0
20
40
60
80
100
120
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
43%
34%
12%
6% 5%
Crédits dédiés à la sécurité et la
défense nationale (SGDSN + fonds
spéciaux + GIC)
Crédits dédiés à la coordination du
travail gouvernemental
Crédits dédiés à la protection des
droits et des libertés
Crédits dédiés à la présidence
française de l'Union européenne
Crédits dédiés à la transformation
numérique des services publics
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Lutter efficacement contre les menaces pesant
sur la sécurité nationale
Un effort particulier est réalisé au profit des services de
renseignement et de sécurisation des systèmes d’information, afin de répondre de la manière la plus efficace
aux menaces pesant sur la sécurité nationale.
Le renforcement des moyens de l’Agence nationale de
sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et du
Groupement interministériel de contrôle (GIC) se traduit
en particulier par la création de 62 nouveaux emplois
dans ces services.. Le budget 2021 intègre les crédits
au titre de l’implantation d’une antenne de l’ANSSI à
Rennes dès 2022.
Contribuer à la mise en œuvre de « l’État
de l’âge du numérique »
L’ensemble des crédits de la Direction interministérielle du numérique de l’État (DINUM), représente un
montant de 43,5 M€ (dont 28,7 M€ en crédits hors titre
2). Ces crédits contribuent à faire de la France un pays
de référence en matière d’administration numérique.
Cinq emplois supplémentaires sont accordés à la DINUM, en sus des contributions ministérielles afin de
renforcer la résilience du réseau interministériel de
l’État (RIE, + 12 emplois sur la période 2020-2022) et
d’accompagner la mise en œuvre de son programme
« Tech.gouv » visant à accélérer la transformation numérique du service public (+ 15 emplois en 2021).
Renforcer la protection des droits et des libertés
En 2021, le gouvernement poursuit son action en faveur de la protection des droits et libertés. Le projet de
loi de finances accorde ainsi à la Commission nationale
de l'informatique et des libertés (CNIL) 20 emplois supplémentaires, lui permettant d’assumer l’importance
croissante de ses missions relatives à la protection des
données personnelles.
Afin de renforcer la confiance des citoyens dans leurs
représentants, la Haute autorité pour la transparence
de la vie publique (HATVP) voit ses effectifs augmenter
pour répondre à la croissance de son activité, ainsi que
la reprise des missions de la commission de déontologie de la fonction publique. Enfin, les effectifs du Défenseur des droits sont renforcés par la création de cinq
emplois supplémentaires.
La mutualisation des fonctions support entre les différentes autorités indépendantes et les services du Premier ministre se poursuivra en 2021 : chaque autorité
peut ainsi recentrer ses ressources humaines et matérielles sur ses fonctions « cœur de métier » de conseil,
de régulation et de contrôle.
Préparer efficacement la présidence française
du Conseil de l’Union européenne
Au premier semestre de l’année 2022, la France assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne
(PFUE). Pour la période 2021 - 2022, le programme
créé disposera d’une enveloppe totale de 150 M€.
Afin de piloter cet événement majeur, un secrétariat général (SGPFUE) sera constitué afin de coordonner la
programmation et la préparation des événements, réunions et manifestations.
Les ministères mettront à disposition du SGPFUE entre
15 et 20 emplois afin de le doter des moyens nécessaires à sa mission. Le secrétariat général aux affaires
européennes bénéficiera par ailleurs de la création
temporaire de 10 postes.
ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES
Ministère de la transition écologique, Ministère de l’économie,
des finances et de la relance, Ministère de la mer
Crédits budgétaires* : 21,20 Md€ Emplois de l’État* : 46 785 ETPT
Taxes affectées : 5,35 Md€ Emplois des opérateurs* : 19 963 ETPT
* Inclut les moyens du budget annexe de l’aviation civile
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires.
Le format LFI 2020 constant et PLF 2021 constant comprennent également les crédits précédemment présentés dans les comptes d’affectation
spéciale « Transition énergétique » et « Services nationaux de transports conventionnés de voyageurs », qui sont supprimés en 2021.
-811
-266
-797
-227
-779
-176
-900
-800
-700
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 17,68 Md€ 18,74 Md€ +0,47 Md€ 19,21 Md€
Crédits du budget
annexe
1,86 Md€ 1,99 Md€ - 1,99 Md€
Taxes affectées 5,74 Md€ 5,46 Md€ -0,11 Md€ 5,35 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission porte les dépenses afférentes aux politiques en faveur de la transition énergétique, du climat, de la
biodiversité, de la prévention des risques et des transports.
- Les crédits prévus pour 2021, en hausse de 900 M€, permettront un effort sans précédent en faveur de la production d’énergies renouvelables, de la prévention des risques naturels, des aires protégées et de la biodiversité.
Il traduit également un engagement sans précédent dans le secteur ferroviaire, pour régénérer le réseau et
développer le fret, pour accélérer la transition vers une mobilité propre pour tous et dans tous les territoires.
- Les moyens portés par la mission seront complétés par ceux du plan de relance, dont 30 Md€ sont destinés au
financement de la transition écologique dans toutes ses dimensions : biodiversité, réduction des émissions de
gaz à effet de serre et de la pollution, adaptation des territoires au changement climatique, économie circulaire
et artificialisation des sols.
47%
13%
10%
10%
20%
Service public de l'énergie
Énergie, climat et après-mines
Soutien à la biodiversité et aux
politiques d'écologie et d'expertise
Personnel
Transports
-811
-266
-797
-228
-779
-176
-900
-800
-700
-600
-500
-400
-300
-200
-100
0
Schéma d'emplois (SE) de
l'État
SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
Poursuivre les efforts en faveur de la transition énergétique
Le Gouvernement confirme la priorité donnée à la transition énergétique et poursuit les actions de réduction
des émissions de gaz à effet de serre et des polluants
atmosphériques. En cohérence avec la loi relative à
l’énergie et au climat votée à l’automne 2019 et la programmation pluriannuelle de l’énergie adoptée en avril
2020, un budget de plus de 6,9 Md€ sera consacré en
2021 (contre 5,4 Md€ en 2020) aux énergies renouvelables en métropole comme dans les territoires d’outremer.
Les crédits alloués au financement de l’Ademe permettront de développer ses engagements sur les territoires, au côté des collectivités et des entreprises dans
les domaines de la chaleur renouvelable, de l’économie
circulaire ou encore de l’hydrogène, ainsi que dans la
mise en œuvre de politiques en matière de qualité de
l’air ou de traitement des sols pollués.
Enfin, le plan de relance prévoit des moyens exceptionnels en faveur de la transition énergétique, en particulier pour le verdissement du parc automobile (1,9 Md€),
le développement de l’hydrogène (2 Md€) ou encore la
réduction des émissions de gaz à effet de serre dans
l’industrie (1,2 Md€).
MaPrimeRénov’ remplace définitivement le CITE,
une prime plus juste et des moyens sans précédents
pour la rénovation énergétique
L’année 2021 verra aboutir la transformation totale du
crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en
prime, dite « MaPrimeRénov’ », distribuée par l’Agence
nationale de l’habitat (ANAH) depuis 2020.
Avec cette prime, les ménages propriétaires du parc
privé ont accès à un soutien plus direct et lisible que le
crédit d’impôt existant précédemment, avec un financement l’année contemporaine des travaux.
Le plan de relance permet d’ouvrir temporairement
cette prime à de nouveaux bénéficiaires de différentes
catégories. Le budget de MaPrimeRénov’ sera ainsi exceptionnellement augmenté de 2 Md€ sur 2021-2022.
En augmentant notamment le soutien aux travaux de
rénovation globale et en ciblant davantage les « passoires thermiques », le plan de relance mobilisera des
moyens exceptionnels au service des objectifs climatiques nationaux.
Préserver les ressources naturelles et la biodiversité,
prévenir les risques naturels et technologiques
La préservation des ressources naturelles, de la biodiversité et de l’eau est l’un des enjeux prioritaires du
Gouvernement. Le pilotage de ces actions a été mis au
premier plan par les conseils de défense écologique.
L’Office français de la biodiversité (OFB), créé en 2020,
verra son positionnement confirmé et sa subvention
augmentée. Il sera fortement impliqué dans le plan de
relance, pour poursuivre, avec les autres acteurs de la
biodiversité, les objectifs ambitieux en matière de protection de la biodiversité, de connaissance et de protection des espèces. Par ailleurs, la France accueillera en
2021 le Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille initialement prévu en
2020. L’année 2021 verra ainsi l'élaboration de la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité 2021-2030
et le lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées.
En matière de prévention des risques, le fonds de prévention des risques naturels majeurs sera sanctuarisé
sur le budget général et bénéficiera d’un budget fortement rehaussé à 205 M€ (contre 131 M€ en 2020). Le
suivi des installations classées pour la protection de
l’environnement sera également renforcé.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Développer les mobilités vertes et le secteur ferroviaire
Le PLF 2021 poursuit les priorités et trajectoires définies par la loi d’orientation des mobilités, pour accélérer
la transition vers une mobilité propre pour tous et améliorer concrètement les déplacements au quotidien pour
tous les citoyens et dans tous les territoires. Les crédits
de la mission incluent également un effort inédit
de 170 M€ annuels additionnels pour le développement
du fret ferroviaire. La politique publique des transports
bénéficie en outre du plan de relance à hauteur de plus
de 7 Md€ au bénéfice du ferroviaire, notamment les petites lignes et les trains de nuit pour désenclaver les territoires ruraux, de la régénération des réseaux d’infrastructures, de l'usage du vélo et des transports collectifs.
ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES
1
Ministère de la transition écologique
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 22,25 Md€
Taxes affectées plafonnées : 5,35 Md€
Dépenses fiscales : 4,20 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Les crédits prévus sur cette mission (y compris CAS et budget annexe rattachés), qui finance la majeure
partie des dépenses relatives à l’environnement, augmentent fortement en 2021 et représentent 27,6 Md€
en 2021 (+ 1,2 Md€ par rapport à la LFI pour 2020 à périmètre constant). Les dépenses favorables à la
transition écologique sont majoritaires au sein de la mission et s’élèvent à 18,2 Md€ en PLF 2021 : elles
recouvrent notamment des dépenses en faveur des énergies renouvelables (6,9 Md€), les taxes affectées
aux agences de l’eau (2,2 Md€) et divers dispositifs de soutien à la transition écologique, en particulier la
prime de rénovation énergétique, la prime à la conversion et le bonus automobile.
Les dépenses ayant un impact favorable sur certaines axes et défavorables sur un ou plusieurs autres axes
représentent 4,1 Md€. La majorité de ces dépenses dites mixtes est constituée de dépenses en faveur de
nouvelles infrastructures de transport, en particulier ferroviaire et de la dépense fiscale en faveur des biocarburants, cotée défavorable sur l’axe biodiversité et favorable sur l’axe climat.
Enfin, certaines dépenses de la mission ont un impact uniquement défavorable à l’environnement (4,9 Md€ en
PLF 2021). Il s’agit principalement de dépenses fiscales (2,7 Md€, au titre principalement des tarifs réduits
de TICPE, rattachés à la mission) et, parmi les crédits budgétaires, des dépenses de solidarité pour les zones
non interconnectées au réseau d’électricité métropolitain (1,5 Md€), qui financent des énergies plus carbonées que le mix électrique moyen, et les dépenses d’investissement en faveur du transport aérien (41 M€ en
CP en PLF 2021).
1 Mission complétée par le CAS « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale et le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens »
Favorables : 16,92 Md€
Mixtes : 3,80 Md€
Défavorables : 2,23 Md€
Sans impact : 4,64 Md€
Favorables : 1,24 Md€
Mixtes : 0,29 Md€
Défavorables : 2,65 Md€
Sans impact : 0,03 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales : 57 %
13 %
15 %
15 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
ÉCONOMIE
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 2,43 Md€ Emplois de l’État : 10 863 ETPT
Taxes affectées : 1,21 Md€ Emplois des opérateurs : 2 533 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,13 Md€ 2,39 Md€ +0,04 Md€ 2,43 Md€
Taxes affectées 1,12 Md€ 0,98 Md€ +0,23 Md€ 1,21 Md€
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Les politiques publiques financées par les crédits de la mission « Économie » visent en premier lieu à développer
l’activité et la compétitivité des entreprises. Elles concernent, en particulier, le développement international des
entreprises et les entreprises électro-intensives. Elles concourent également à l’élaboration d’un environnement
conciliant une concurrence saine entre acteurs économiques et la protection des consommateurs.
- Les actions portées par la mission « Économie » visent également à définir une stratégie économique soutenant la
croissance durable et équilibrée de l’économie française. Elles promeuvent le développement de l’économie sociale
et solidaire. Elles assurent par ailleurs la disponibilité d’informations statistiques pertinentes en matière socioéconomique.
- La mission « Économie » contribue, enfin, à accélérer le déploiement du très haut débit Cette généralisation, qui
doit être achevée d’ici 2025, est un facteur essentiel de continuité et de compétitivité de l’activité économique du
pays, ainsi que d’inclusion numérique.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Préserver les missions de l’AMF, favoriser le financement de l’économie des
collectivités d’outre-mer et soutenir les acteurs de l’économie sociale et solidaire
Dans un contexte économique et financier rendu difficile
et incertain du fait de la crise sanitaire de la Covid-19,
l’accompagnement et la régulation réactifs des acteurs par
l’Autorité des marchés financiers (AMF) sont essentiels et
contribuent à assurer l’excellence de la place de Paris.
Afin de sécuriser les moyens d’intervention et d’action
déployés par l’AMF concernant les marchés et leurs
infrastructures, les émetteurs, la gestion d’actifs et les
épargnants, une dotation budgétaire destinée à prévenir
tout risque de dégradation de ses recettes affectées a été
inscrite sur le programme 305 « Stratégies
économiques », traduisant le soutien du Gouvernement
au bon fonctionnement des marchés et de l’écosystème
financier.
Sur ce même programme, 22 M€ sont ouverts à
destination de l’institut d’émission d‘outre-mer (IEOM), qui
joue le rôle de banque centrale dans les collectivités
d’outre-mer (COM) ayant pour monnaie le franc Pacifique.
Cette mesure poursuit un triple objectif : garantir l’équilibre
financier à moyen terme de l’IEOM, constituer un effet de
levier privilégié pour accélérer sa réforme et l’inciter à
investir plus massivement dans l’économie des
collectivités d’outre-mer.
Enfin, à la suite de la création d’un secrétariat d’Etat à
l’économie sociale, solidaire et responsable (ESSR)
auprès du ministre de l’économie, des finances et de la
relance, les crédits relevant du ministre de la transition
écologique et solidaire et portés jusque-là par le Hautcommissariat à l’économie sociale et solidaire et à
l’innovation sociale (HCESSIS) ont été transférés vers le
programme 305 « Stratégies économiques ». Les actions
financées par ces crédits visent à accompagner, soutenir,
consolider et développer les entreprises de l’ESSR qui
représentent environ 2,4 millions de salariés, soit 14 % de
l’emploi salarié privé. Deux outils constituent notamment
le bras armé de ce soutien : le financement du dispositif
local d'accompagnement (DLA) et le soutien à
l'investissement dans les contrats à impact social (CIS).
Poursuivre la réforme de l’accompagnement des entreprises
Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019 relative à la
croissance et la transformation des entreprises (dite « loi
Pacte »), la transformation du modèle des chambres de
commerce et d’industrie (CCI) se poursuit vers un
recentrage de leurs missions sur l’appui aux territoires.
Cette réforme induit, comme annoncé en LFI 2019, une
diminution complémentaire du plafond de taxes affectées
de 100 M€ par rapport à la LFI 2020, qui permettra une
baisse équivalente de la fiscalité des entreprises. Il
convient de souligner que près de 30 M€ de taxes
affectées ont été restituées en LFI 2020 aux CCI avec la
suppression du prélèvement France télécom pour financer
la mise en œuvre d’un plan de GPEC visant à
accompagner cette transformation. Par ailleurs, 100 M€
ont été attribués aux CCI dans le cadre de la loi de
finances rectificative du 30 juillet 2020 afin d’appuyer leurs
actions d’accompagnement des TPE et des PME dans le
cadre de la crise sanitaire.
Grâce à une meilleure organisation du soutien à l’export,
le schéma d’emplois pluriannuel de Business France
prévu dans le contrat d’objectifs et de moyens 2018-2022
est respecté. Un schéma d’emplois de -20 ETP est ainsi
intégré dans le PLF 2021.
Enfin, le niveau global des redevances perçues par
l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en
matière de propriété industrielle est plafonné afin d’
assurer l’adéquation entre les recettes et les dépenses de
l’établissement. Les 192,9 M€ de redevance affectées
permettent à l’INPI d’assurer son fonctionnement, mais
également de couvrir ses dépenses d’investissement,
notamment celles liées au projet de mise en œuvre du
guichet unique et du registre général des entreprises
prévus par les articles 1 et 2 de la loi PACTE.
Intensifier le déploiement du très haut-débit sur le territoire
La crise sanitaire a démontré le rôle capital des réseaux
de communications électroniques dans la continuité de
l’activité économique, éducative et sociale du pays.
L’investissement dans ces réseaux relève donc d’une
priorité nationale dont l’ambition sera amplifiée en vue de
parvenir au déploiement de la fibre optique sur l’ensemble
du territoire à horizon 2025. Un nouvel appel à projet a
ainsi été publié en février 2020 pour accompagner les
départements qui ne se sont pas à ce stade engagés dans
cette généralisation.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 2,84 Md€
Répartition des crédits budgétaires
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
88%
7%
3% 2% Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs)
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers
structurés à risque
Dotation du Mécanisme européen de stabilité
Épargne
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 0,35 Md€ 2,84 Md€ - 2,84 Md€
Charge de la dette et
trésorerie de l'Etat 38,15 Md€ 36,41 Md€ - 36,41 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Dans le cadre de cette mission, l’État assure son financement en toutes circonstances,
garantit ses positions liées au développement international de l’économie française et favorise les politiques
de l’épargne.
- Depuis 2015, la mission porte en outre les moyens consacrés par l’État à l’accompagnement des collectivités
territoriales pour sortir des emprunts dits à risque que certaines d’entre elles ont contractés.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
La mise en œuvre des dispositifs de garantie déployés face à la crise sanitaire
En réponse à la crise de la Covid 19 qui a frappé les
entreprises françaises, le Gouvernement a immédiatement mis en place des dispositifs de soutien d’une ampleur inédite.
Plusieurs outils exceptionnels visant à renforcer la trésorerie des entreprises ont ainsi été créés. Il s’agit en
premier lieu des prêts garantis par l’Etat (PGE) et du
dispositif d’affacturage à la commande, qui bénéficient
d’une garantie globale à hauteur de 300 Md€. Les dépenses budgétaires liées à l’exercice des garanties accordées sont estimées à 1,3 Md€ en 2021.
Pour compléter ces mesures, plusieurs dispositifs de
réassurance publique ont également été mis en place
pour permettre aux entreprises de continuer à bénéficier des couvertures assurantielles indispensables à la
poursuite de leurs activités commerciales domestique
et à l’international. Ce sont ainsi 10 Md€ d’encours d’assurance-crédit domestique qui seront couverts et
5 Md€ d’encours de crédits export. L’activation de ces
dispositifs pourrait mobiliser 0,3 Md€ de crédits en
2021.
Au niveau européen, les Etats membres ont apporté
une réponse coordonnée à la crise en constituant notamment le Fonds Pan-européen de Garantie (FPEG).
Ce fonds, géré par la Banque européenne d’investissement (BEI), est garanti à hauteur de 25 Md€ par les
Etats membres, permettant, par effet de levier, de déployer 200 Md€ d’instruments divers de partage de
risques, qui complètent les dispositifs nationaux. La
France participera à ce fonds à hauteur de 0,7 Md€ en
2021.
Une charge de la dette qui diminuerait en 2021 par rapport à LFI 2020
La charge de la dette et de la trésorerie en comptabilité
budgétaire atteindrait 37,1 Md€ en 2021, soit un niveau
inférieur de 1,5 Md€ à la prévision retenue en LFI pour
2020.
La charge de la dette est la somme de deux programmes du budget général : le programme 117
« Charge de la dette et trésorerie de l’État » (36,4 Md€)
de la mission « Engagements financiers de l’État » et le
programme 355 « Charge de la dette de SNCF Réseau
reprise par l’État » (0,7 Md€) de la mission « Écologie,
développement et mobilité durables ».
Sur le programme 117, la charge de la dette atteindrait
36,4 Md€ en 2021, soit un niveau inférieur de 1,5 Md€
par rapport à la LFI 2020. Ceci résulterait :
- d’une révision à la baisse des hypothèses d’inflation. L’inflation hors tabac en France en 2021 est
désormais attendue à 0,6 % en moyenne annuelle
contre 1,35 % au moment de la LFI 2020 ;
- de taux d’intérêt restant faibles (le niveau des taux
à 10 ans en fin d’année est abaissé de 0,5 % par
rapport aux sous-jacents retenus pour 2021 en LFI
2020).
La reprise de dette de SNCF Réseau à hauteur de
25 Md€ en 2020 poursuit l’objectif d’assainissement
des comptes de la SNCF et participe de la sincérisation
de notre endettement. Celle-ci génère un supplément
de dépense de 0,7 Md€ en 2021. Elle atteindra 0,9 Md€
à l’horizon 2022.
ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 39,25 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 5,41 Md€
Synthèse des classifications environnementales
L’impact sur l’environnement des dépenses rattachées à la mission « Engagements financiers de l’État » est
très majoritairement neutre. Si des efforts pour « verdir » les dispositifs de garanties et d’assurance export
ont été engagés, les actions relatives aux dispositifs de garantie ont été neutralisées en raison de la diversité
des secteurs d’activité bénéficiaires. Les dépenses liées à l’épargne logement (62,2 M€), rattachées au programme 145 « Épargne », ont été cotées comme favorables sur l’axe « atténuation climat », du fait de la
modulation des bonifications des plans épargne logement (PEL) en fonction du diagnostic énergétique du
logement. D’autre part, l’exonération des intérêts des livrets de développement durable, estimée à 52,0 M€
en PLF 2021, est également cotée comme favorable sur l’axe « atténuation climat » en ce que cette dépense
fiscale facilite l’orientation de l’épargne vers le financement de PME innovantes ainsi que la réalisation de
projets en faveur de l’environnement et de la transition énergétique.
Favorables : 0,06 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 39,18 Md€
Favorables : 0,05 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 5,36 Md€
Crédits budgétaires :
Dépenses fiscales :
0 %
100 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
ENSEIGNEMENT SCOLAIRE
Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports,
Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
Crédits budgétaires : 54,88 Md€ Emplois de l’État : 1 037 762 ETPT
Emplois des opérateurs : 3 048 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe
de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget
général*
53,29 Md€ 54,73 Md€ +0,15 Md€ 54,88 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports dispose du premier budget de l’État et assure
la gestion des ressources humaines de plus d’un million de personnels, soit la moitié des agents de l’État. Cette
mission interministérielle, dotée de près de 55 Md€ (hors CAS pensions), finance la scolarisation de plus de
douze millions d’élèves de la maternelle au lycée, de l’enseignement public et privé, pour l’ensemble des
filières, y compris celles de l’enseignement technique agricole qui relèvent du ministère de l’agriculture et de
l’alimentation.
- Le budget 2021, en hausse de +1,4 Md€, traduit l’engagement fort du Gouvernement en faveur de l’éducation.
Il prévoit une revalorisation de 500 M€ des personnels de l’éducation nationale et notamment des enseignants
en début de carrière et des directeurs d’école, dont le coût s’élèvera à 400 M€ en 2021.
- Les effectifs seront sanctuarisés en 2021 sur le périmètre du ministère de l'Education nationale, ce qui
permettra de poursuivre les efforts pour le premier degré, avec, conformément aux engagements présidentiels,
la poursuite de la limitation progressive à 24 élèves par classe en grande section, CP et CE1 dans les écoles
situées hors éducation prioritaire. Parallèlement, une nouvelle phase de dédoublement des classes sera mise
en œuvre en éducation prioritaire, concernant les classes de grande section de maternelle.
- Les moyens au titre de l’école inclusive sont renforcés, notamment par le recrutement complémentaire de 4000
accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) pour tendre à l’objectif du « zéro défaut ».
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Revaloriser les enseignants et améliorer l’attractivité du métier
Le budget 2021 prévoit 400 M€ de crédits 2020 au titre
d’une revalorisation des personnels de l’éducation
nationale visant à reconnaître leurs missions et
renforcer l’attractivité des métiers de l’enseignement,
répondant ainsi aux engagements du Gouvernement.
Les mesures financées avec cette enveloppe, dont les
modalités feront l’objet d’une concertation avec les
organisations représentatives des personnels, auront
un coût en année pleine de 500 M€.
Au-delà, après les revalorisations des enseignants de
138 M€ en 2019 et de 300 M€ en 2020 liées à l’accord
«Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations»
(PCCR), la poursuite de sa mise en œuvre se traduira
par une nouvelle augmentation de 26 M€.
Enfin, les efforts fournis depuis 2018 visant à renforcer
l’attractivité des postes en réseau d’éducation
prioritaire (REP+) grâce à une revalorisation cumulée
de 2 000 € nets fin 2020 seront poursuivis en 2021 par
la mise en œuvre de la 3ème tranche de revalorisation.
Par ailleurs, le dispositif de préprofessionnalisation au
métier de professeur, ouvert aux étudiants à partir de la
deuxième année de licence, poursuit sa montée en
puissance avec 3 000 contrats supplémentaires.
Poursuivre l’effort engagé depuis le début
du quinquennat en faveur du premier degré
Les efforts consentis pour le premier degré, où se joue
l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire,
compter et respecter autrui), sont renforcés en 2021.
Débutée en 2020, la limitation progressive à 24 du
nombre d’élèves par classe de grande section, CP et
CE1 dans les écoles ne relevant pas de l’éducation
prioritaire sera poursuivie à la rentrée scolaire 2021.
En parallèle, une phase de dédoublement des classes
de grande section des écoles des réseaux d’éducation
prioritaire (REP et REP+) débutera, faisant suite au
dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et
REP+ effectué entre 2017 et 2019.
Des nouveaux moyens sont également intégrés au
budget 2021 en vue d’améliorer les conditions de travail
des directeurs d’école.
Enfin, la loi pour une école de la confiance ayant
abaissé l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, le
budget 2021 prévoit une provision de 100 M€ pour
l’accompagnement financier des communes éligibles.
Perfectionner la prise en charge des élèves en situation de handicap
Le plan quinquennal de créations d’emplois
d’accompagnants d’élèves en situation de handicap
(AESH) est confirmé avec le budget 2021 : 4 000
postes supplémentaires d’AESH seront créés à la
rentrée 2021, permettant un meilleur accueil d’un plus
grand nombre d’élèves en situation de handicap.
L’amélioration de la prise en charge des élèves en
situation de handicap se traduira aussi par la poursuite
du déploiement de pôles inclusifs d’accompagnement
personnalisé (PIAL) sur l’ensemble du territoire, au sein
des écoles et établissements scolaires.
Optimiser l’allocation des moyens et améliorer l’action publique éducative
Le budget 2021 permet notamment d’augmenter
l’enveloppe dédiée à la formation continue des
personnels enseignants (public et privé), de financer la
progression de l’aide sociale en faveur des élèves, de
poursuivre la transformation numérique du ministère,
ainsi que l’effort en faveur des constructions scolaires
à Mayotte.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
GESTION DES FINANCES PUBLIQUES
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 7,48 Md€ Emplois de l’État : 120 043 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe
de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 7,57 Md€ 7,47 Md€ +0,01 Md€ 7,48 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Gestion des finances publiques » regroupe les moyens opérationnels destinés à la politique fiscale,
comptable et douanière de l’État, et les moyens affectés à ses politiques économiques et financières. Le volet
interministériel de la politique de ressources humaines de l’Etat (programme 148) est désormais rattaché au
ministère de la transformation et de la fonction publique.
- Les crédits de masse salariale représentent l’essentiel du budget de la mission (78 % du total des crédits hors
contributions aux retraites). La mission étant constituée notamment de deux grandes directions à réseaux (direction générale des finances publiques et direction générale des douanes et droits indirects), les crédits de
fonctionnement constituent l’essentiel des dépenses restantes.
- Depuis le début du quinquennat, et malgré l’augmentation des moyens de contrôle des frontières dans le cadre
du Brexit, la mission contribue de manière exemplaire à l’effort de redressement des finances publiques. C’est
à nouveau le cas en 2021 avec d’importantes réductions d’effectifs (-2 033 ETP). A l’inverse, les moyens mis à
disposition pour les investissements informatiques et la modernisation des organisations sont accrus.
-2 082
-1 653
-2 033
-2 500
-2 000
-1 500
-1 000
-500
0
Schéma d'emplois (SE) de l'État
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
12% 61%
12%
4%
5%
6%
Direction générale des finances
publiques - T2
Direction générale des finances
publiques - HT2
Douanes -T2
Douanes -HT2
Secrétariat général des ministères
économiques et financierset autres
directions de Bercy T2
Secrétariat général des ministères
économiques et financierset autres
directions de Bercy HT2
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Accélérer la modernisation de l’Etat et du ministère
Les directions de la mission « Gestion des finances publiques » poursuivront leur réorganisation et leur modernisation en 2021. Le transfert progressif des missions fiscales de la Douane vers la direction générale
des finances publiques (DGFiP) permet à la douane de
se recentrer sur son cœur de métier. La DGFiP mettra
en œuvre son nouveau réseau de proximité, 50 villes
d’accueil ayant d’ores et déjà été retenues début septembre dans un vaste plan de relocalisation de 2 500
agents.
En plus de ces réorganisations, des investissements
importants dans les systèmes d’information permettront
à la mission de contribuer à l’effort gouvernemental de
maîtrise de l’emploi public (stabilisation des effectifs publics dans leur ensemble), tout en améliorant les services rendus et les conditions de travail.
La mission porte également l’action de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) qui
participe à la modernisation de l’Etat en accompagnant
les ministères et les administrations dans la conduite du
changement, et pilote des projets interministériels novateurs. De plus, la mission contribue à la montée en
puissance de la fonction RH de la fonction publique de
l’Etat de demain avec le Centre interministériel de services informatiques relatifs aux ressources humaines
(CISIRH) qui conçoit, développe, maintient et exploite
un ensemble d’applications RH destinées aux professionnels de la fonction RH et co-construites avec eux.
Des agences aux missions étendues et aux moyens renforcés
Si 2021 marquera une nouvelle année de baisse significative des emplois sur la mission, rendue possible par
la modernisation des méthodes de travail et la digitalisation des processus notamment au sein de la DGFiP,
certaines agences de contrôle et de supervision voient
leurs effectifs croître. La Commission interministérielle
de coordination des contrôles et l’autorité nationale des
jeux sont renforcées suite à l’extension de leurs missions. Des emplois supplémentaires seront déployés
afin de couvrir les besoins en audit des fonds européens, conformément aux engagements de la France
auprès de l’Union européenne, mais aussi afin d’assurer le bon fonctionnement de l’Autorité nationale des
jeux (ANJ) qui remplace depuis le 23 juin 2020 l’Autorité de régulation des jeux en ligne et dispose d’un
champ de régulation élargi ainsi que des pouvoirs renforcés.
Transformer l’administration des finances publiques
La DGFiP est la seconde administration centrale des
ministères économiques et financiers, après l’Institut
national de la statistique et des études économiques
(Insee), à bénéficier, dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens, d’une contractualisation de ses
moyens humains et financiers sur la période 2020-
2022. Cet engagement pluriannuel sur les ressources
et sur l’allègement des contrôles a pour corollaire des
engagements précis sur les chantiers stratégiques de
la Direction, notamment sur le volet informatique et la
mise en œuvre d’une gestion financière plus efficace.
Soutenir l’activité des débitants de tabac
La direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) finance l’ensemble des dépenses d’intervention pour le soutien et la transformation du réseau
des débitants de tabac. Ces aides, prévues à un niveau
de près de 90 M€ en 2021, sont destinées à soutenir
l’activité des buralistes, les accompagner à transformer
et diversifier leurs activités, ou encore à sécuriser leurs
locaux. Le quatrième contrat d’avenir (2017-2021), conclu entre l’Etat et la confédération nationale des buralistes, a ainsi fait l’objet d’une prolongation d’un an
jusqu’en 2022.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
IMMIGRATION, ASILE ET INTEGRATION
Ministère de l’intérieur
Crédits budgétaires : 1,85 Md€ Emplois des opérateurs 2 171 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 1,81 Md€ 1,85 Md€ 0,00 Md€ 1,85 Md€
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Immigration, asile et intégration » porte les crédits (hors dépenses de personnel) de la direction
générale des étrangers en France (DGEF), avec trois grands axes d’action : la gestion des flux migratoires,
l’intégration des étrangers en situation régulière, notamment des réfugiés, et l’accueil et l’examen de la
situation des demandeurs d’asile. La prise en charge des demandeurs d’asile en instance représente près
des deux-tiers des crédits de la mission.
- Deux opérateurs contribuent à la mise en œuvre de cette politique : l’Office français de l’immigration et de
l’intégration (OFII, 251 M€, 1 168 ETPT) et l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA,
92 M€, 1 003 ETPT). Ces opérateurs bénéficient d’environ 20 % des crédits de la mission.
- Le PLF pour 2021 prévoit de financer la création de 4 000 nouvelles places d’hébergement des demandeurs
d’asile. Parallèlement, 2 000 autres places temporaires seront créées sur la mission « Relance ». Ce
renforcement du parc d’hébergement doit permettre d’améliorer la mise en œuvre de la politique d’orientation
directive, qui vise à optimiser l’orientation des demandeurs d’asile entre les différentes régions.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Renforcer les capacités d’hébergement des demandeurs d’asile
en vue de favoriser la politique d’orientation directive
La mission « Immigration, asile et intégration »
progresse de 2% (+37 M€) en 2021 par rapport à la loi
de finances (LFI) pour 2020. Cette hausse permettra en
particulier de financer le renforcement des capacités du
parc d’hébergement des demandeurs d’asile avec la
création de 4 000 nouvelles places ainsi réparties :
3 000 places de Centres d’accueil pour demandeurs
d’asile (CADA) et 1 000 places de Centres d’accueil et
d’examen des situations (CAES),
Ces 4 000 nouvelles places amélioreront la mise en
œuvre de la politique d’orientation directive, qui
consiste à optimiser l’orientation des demandeurs
d’asile entre les différentes régions. Le renforcement du
parc contribuera ainsi à accroître le taux
d’hébergement des demandeurs d’asile et à réduire les
tensions observées dans les régions confrontées aux
flux les plus importants.
Dans un contexte marqué par la crise sanitaire,
2 000 places complémentaires seront également
financées temporairement sur la mission
« Relance » avec 500 places de CAES mais aussi
1 500 places de Dispositifs de préparation aux retours
(DPAR) : ces dernières s’inscrivent dans le cadre de la
politique de lutte contre l’immigration irrégulière en
incitant les étrangers en séjour irrégulier à rentrer
volontairement dans leur pays d’origine, et constituent
ainsi une alternative efficace au placement en rétention
administrative.
Poursuivre l’effort de maîtrise des délais de traitement et du coût
de l’asile malgré l’impact de la crise sanitaire
La crise sanitaire a freiné significativement l’activité de
l’ensemble des acteurs de la chaîne de traitement de la
demande l’asile, en particulier l’OFPRA et la Cour
nationale du droit d’asile (CNDA), provoquant une
augmentation du stock de dossiers dans les deux
institutions ainsi qu’une augmentation du coût de
l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA).
Néanmoins, la poursuite des efforts d’optimisation
entrepris depuis 2019 permettront de contenir l’an
prochain le coût de l’ADA. Cette limitation est rendue
possible par la finalisation en 2020, malgré la crise
sanitaire, du plan de renforcement des effectifs de
l’OFPRA (+200 ETPT en 2020) ; conjugué à l’effet des
mesures issues des dispositions de la loi du 10
septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un
droit d’asile effectif et une intégration réussie, la hausse
des effectifs de l’opérateur doit permettre de réduire les
délais de traitement de la demande d’asile par l’Office.
Au total, la prévision de l’ADA pour 2021 progresse de
+11 M€ par rapport à la LFI pour 2020 (+3%), à 459 M€,
tout en garantissant la budgétisation la plus sincère
possible au regard des informations à date.
Préserver les acquis de la politique d’intégration
Dans la continuité des efforts déployés en 2019 et,
dans un contexte marqué par la crise sanitaire, en
2020, le PLF pour 2021 conforte les moyens nouveaux
octroyés depuis 2019 à la politique d’intégration.
Ainsi, les crédits alloués aux actions d’intégration en
faveur des réfugiés permettront de pérenniser les
mesures de la stratégie nationale pour l’accueil et
l’intégration des réfugiés, validée par le comité
interministériel à l’intégration du 5 juin 2018. De même,
les crédits dédiés à l’accompagnement des étrangers
en situation régulière sont consolidés pour poursuivre
le développement des actions en faveur de l’emploi.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
INVESTISSEMENTS D’AVENIR
Services du Premier ministre
Crédits budgétaires : 3,98 Md€
Répartition des crédits budgétaires
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,06 Md€ 3,86 Md€ +0,11 Md€ 3,98 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- En 2021, cette mission appuiera le déploiement du troisième programme d’investissements d’avenir à hauteur
d’1,9 Md€ et contribuera au financement du quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA 4). Celui-ci
sera doté d’une enveloppe de 20 Md€ sur la période 2021-2025 (dont 11 Md€ inscrits pour les annuités 2021-
2022 sont comptabilisés dans le plan de relance), destinée à soutenir l’économie française face à la dégradation
de la conjoncture économique et à relever les défis de demain.
- Le PIA 4 soutiendra toutes les formes d’innovation afin de préparer l’avenir. Visant à favoriser l’émergence et le
développement d’écosystèmes de recherche et d’innovation et d filières industrielles d’excellence et d’avenir, le
PIA 4 permettra également de renforcer les positions françaises sur des secteurs clés, à fort potentiel de croissance, créateurs d’emplois et répondant aux enjeux de souveraineté et aux défis nés des transitions écologique
et numérique et du vieillissement de notre société.
48%
38%
14%
PIA 3
PIA 4 - financement des
investissements stratégiques (volet
dirigé)
PIA 4 - financement des écosystèmes
d'innovation (volet structurel)
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
1,9 Md€ pour poursuivre le déploiement du 3e
volet du PIA
Le PIA 3 poursuivra en 2021 sa montée en charge,
1,9 Md€ de crédits de paiement étant prévus au bénéfice
des lauréats des appels à projets. Dans ce contexte, le
PIA démontre, année après année, sa capacité à susciter
et à accompagner des projets innovants, que ces derniers soient liés à l’enseignement supérieur et à la recherche, à la valorisation de la recherche ou à l’innovation et au développement des entreprises. Des thématiques très larges sont couvertes et supportés par ces
projets concrets : transition écologique et numérique ou
encore santé et transports.
20 Md€ supplémentaires sur cinq ans pour préparer l’avenir
Avec la fin programmée du PIA 3, le Gouvernement s’engage en faveur d’un PIA 4. Doté d’une enveloppe totale de
20 Md€ sur cinq ans, dont 11 Md€ comptabilisés dans le
plan de relance (annuités 2021-2022), les crédits de paiement seront ouverts progressivement, en fonction des besoins, avec une ambition de mise en œuvre rapide dès
2021.
Le PIA 4 vise à accélérer l’innovation dans tous les secteurs pour (i) financer des investissements exceptionnels
sur quelques filières industrielles ou technologies d’avenir
(volet dit « dirigé ») et (ii) garantir un financement pérenne
aux écosystèmes d’enseignement, de recherche, de valorisation et d’innovation (volet dit « structurel »).
Ainsi, un effort de 12,5 Md€ sur cinq ans sera consacré au
soutien des priorités d’investissement du Gouvernement
dont font partie, à titre d’exemple, les technologies du numérique telle que la cybersécurité ou le quantique, de la
transition écologique avec l’exemple de l’hydrogène, de la
santé ou encore des industries créatives et culturelles.
L’ensemble de la chaîne de l’innovation sera aidé : tant les
projets de recherche que ceux d’amorçage, de déploiement ou ceux visant à accélérer la croissance y seront éligibles.
En complément, 7,5 Md€, comprenant notamment les intérêts du Fonds pour l’innovation et l’industrie et des dotations non consomptibles des PIA 1 et 2 et les crédits portés
par la mission Investissements d’avenir, permettront de
soutenir le dynamisme et l’attractivité de la France auprès
des acteurs de l’enseignement, de la recherche et sa valorisation et de l’entrepreneuriat. En effet, il s’agit d’accompagner la transformation des sites académiques, impliquant des laboratoires de recherche ou visant à renforcer
les synergies entre les mondes de la recherche et de l’entreprise. Les entreprises innovantes seront également éligibles à ce volet « structurel », qui pourra financer des projets de R&D risqués, des concours d’innovation et des
aides à l’innovation.
Une gouvernance de haut niveau et une sélectivité toujours forte
Chacun des deux volets du PIA 4 bénéficiera d’une gouvernance renouvelée, simplifiée et de haut niveau, gage
de son efficacité et de sa cohérence. Les priorités d’investissements du volet « dirigé » seront établies, après des
consultations larges des parties prenantes (experts, chercheurs, entrepreneurs, filières), par un Conseil interministériel de l’innovation refondé, présidé par le Premier ministre. S’agissant du volet « structurel », le soutien à l’écosystème de l’enseignement et de la recherche ainsi que
les aides à l’innovation bénéficieront, chacun, d’une instance unique chargée de la gestion et pilotage.
Clé du succès des PIA antérieurs, la sélection des lauréats
et des programmes mis en œuvre sera sélective. Les
fonds PIA 4 seront ainsi octroyés sur la base d’appels à
projets ouverts et compétitifs gérés par des organismes
spécialisés dans leur domaine d’intervention (Bpifrance,
Agence nationale de la recherche…) et liés à l’Etat par
voie conventionnelle.
Des outils de financement simplifiés, une dimension territoriale forte
Les outils de financement du volet « dirigé » du PIA4 sont
simplifiés. Leur nombre sera ainsi limité et ils se déploieront
selon le degré de maturité des innovations, avec des accompagnements dédiés. En outre, le choix de ne pas flécher d’emblée ces financements vers des périmètres ministériels précis renforce le caractère compétitif de la sélection
et permet une adaptabilité nécessaire face aux évolutions
technologiques rapides qui caractérisent le domaine de l’innovation.
Le PIA 4 accentuera par ailleurs la dimension territoriale
des programmes précédents. Le volet régionalisé du PIA 4
sera maintenu, avec une procédure décisionnelle assurant
la codécision et le co-financement Etat-Région et les innovations retenues devront démontrer leur impact territorial.
INVESTISSEMENTS D'AVENIR
Services du Premier ministre
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 3,98 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 0,00 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Les crédits de la mission « Investissements d’avenir » financent à hauteur de 227 M€ des projets cotés
comme favorables à l’environnement et la transition écologique au titre du PIA 3. Au sein des dépenses
favorables à l’environnement, on distingue les fonds des volets « Démonstrateurs » et « Territoires d’innovation » pilotés par l’ADEME et l’Agence nationale de la recherche (210 M€ de CP en PLF 2021), qui permettront de financer des appels à projets, par exemple dédiés à la réduction et la valorisation des déchets du
bâtiment, et des dispositifs en fonds propres, à l’image du fonds « Eiffel Gaz Vert » qui a vocation à contribuer
au développement de la filière du gaz renouvelable en France. Par ailleurs, les crédits déployés dans le cadre
des concours d’innovation pilotés par l’ADEME (6 M€ en PLF 2021) et une partie des crédits fléchés vers les
programmes prioritaires de recherche ont été cotés comme favorables à l’environnement. Les crédits de la
mission ouverts au titre du PIA 4, qui sera lancé en 2021 (20 Md€ sur 5 ans), sont neutralisés cette année,
les projets lauréats n’ayant pas encore été désignés.
Favorables : 0,23 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 3,75 Md€
Crédits budgétaires :
6 %
94 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
JUSTICE
Ministère de la justice
Crédits budgétaires : 8,20 Md€ Emplois de l’État : 89 882 ETPT
Taxes affectées : 0,02 Md€ Emplois des opérateurs 673 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 7,59 Md€ 8,19 Md€ +0,01 Md€ 8,20 Md€
Taxes affectées 0,02 Md€ 0,02 Md€ - 0,02 Md€
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
41%
36%
10%
7%
6%
0%
Administration
pénitentiaire
Justice judiciaire
Protection judiciaire de la
jeunesse
Accès au droit et à la
justice
Conduite et pilotage de la
politique de la justice
Conseil supérieur de la
magistrature
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
La hausse des moyens dévolus à la justice se poursuit et s’amplifie, puisque les crédits du ministère augmenteront
de 607 M€, soit +8 % (plus du double de la hausse actée en LFI 2020), au-delà de ce que prévoyait la loi de
programmation et de réforme pour la justice.
Ces moyens doivent non seulement permettre de poursuivre les chantiers structurants de la LPJ, dont notamment
les programmes immobiliers pénitentiaire et judiciaire ainsi que le plan de transformation numérique, mais également
de mettre en œuvre la priorité du Gouvernement relative au renforcement de la justice de proximité.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Poursuivre les grands chantiers de transformation du ministère de la justice
L’ambition budgétaire de la loi de programmation 2018-
2022 et de réforme pour la justice se poursuit, au
travers notamment de ses trois principaux volets :
Le renforcement des moyens humains de la justice tout
d’abord, avec de nombreux recrutements prévus :
+ 1 500 ETP (contre +1 260 ETP prévus par la loi de
programmation de la justice) dont +1 092 ETP pour
l’administration pénitentiaire, +318 ETP pour les
services judiciaires, +40 ETP pour la protection
judiciaire de la jeunesse et + 50 ETP pour la conduite
et le pilotage de la politique de la justice.
La poursuite des grands programmes immobiliers du
ministère ensuite, à savoir :
- le volet pénitentiaire, avec 491 M€ qui doivent
permettre la poursuite du programme « 15 000 »
avec l’achèvement de la première vague de 7 000
places nettes de prison et le lancement de la
seconde vague de 8 000 places nettes
supplémentaires. L’effort initié entre 2018 et 2020
sur les structures d’accompagnement vers la
sortie (SAS) se poursuit avec une enveloppe de
97 M€ : ce nouveau type d’établissements
permettra d’accélérer le désengorgement des
maisons d’arrêt. Ce sont 2 000 places de SAS qui
pourront ainsi être mises en place d’ici fin 2022.
Les crédits alloués à la maintenance des
établissements pénitentiaires sont stabilisés à
110 M€ ;
- le volet judiciaire, avec 227 M€ qui permettront en
particulier la montée en charge de la nouvelle
programmation judiciaire (NPJ) initiée en 2018
incluant, à titre d’exemple la cité judiciaire de
Nancy ; par ailleurs l’extension du TJ de Bobigny
sera programmée dès 2021 pour une livraison en
2025 ;
- le volet consacré à la protection judiciaire de la
jeunesse, avec 23 M€ destinés à la rénovation du
patrimoine existant et au programme de création
de 20 nouveaux contres éducatifs fermés (CEF).
La transformation numérique du service public de la
justice enfin (236 M€) avec la poursuite du plan de
transformation numérique lancé en 2018. Par ailleurs,
l’équipement des directions du ministère en outils de
télétravail, déjà augmenté pour répondre à la crise
sanitaire sera accéléré.
Réaffirmer la place de la justice dans le quotidien
des Français et des Françaises
Conformément à la volonté exprimée par le Premier
ministre, la justice de proximité sera renforcée afin
notamment de lutter contre les incivilités et les délits du
quotidien.
A cet effet, 950 emplois exceptionnellement créés à
compter de la fin de gestion 2020, qui s’ajoutent aux
1520 ouverts en LFI 2020, seront conservés en 2021.
Ils viennent majoritairement renforcer les équipes
autour de magistrats via le recrutement de juristes
assistants et de personnels de soutien aux greffiers et
ainsi fluidifier le traitement des affaires.
Le rapprochement de la justice et des citoyens sera
aussi favorisé par la poursuite du développement de la
politique d’accès au droit qui bénéficiera de la
revalorisation de l’aide juridictionnelle pour les plus
démunis.
Enfin, une attention particulière sera portée à l’aide aux
victimes, grâce à une hausse de 11 % des crédits
dédiés à cette politique pour notamment mettre en
œuvre les préconisations du Grenelle de lutte contre les
violences conjugales, en plus des 5 M€ destinés au
financement des bracelets anti-rapprochements et des
bracelets électroniques.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES
Ministère de la culture
Crédits budgétaires : 0,61 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT
Taxes affectées : 0,05 Md€ Emplois des opérateurs : 3 098 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 0,59 Md€ 0,61 Md€ +0,00 Md€ 0,61 Md€
Taxes affectées 0,05 Md€ 0,05 Md€ - 0,05 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
La mission « Médias, livre et industries culturelles » rassemble les crédits consacrés à la politique en faveur
du développement et du pluralisme des médias et à la politique en faveur du secteur du livre, de la lecture
publique, de l’industrie musicale et de la protection des œuvres sur Internet.
Le budget 2021 vise notamment à :
- Soutenir le pluralisme de la presse et des médias et garantir un accès à une information de qualité sur
l’ensemble du territoire ;
- Assurer le fonctionnement et financer les travaux de rénovation des deux bibliothèques nationales pour
valoriser les collections auprès d’un public toujours plus large ;
- Accompagner la montée en puissance du Centre national de la musique en tant que « maison commune
de la musique ».
-
-19
-13
-4
-20
-18
-16
-14
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
42%
39%
14%
6%
Presse
Bibliothèques nationales
Livre et industries culturelles
Radios associatives et médias
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Soutenir le pluralisme de la presse et des médias et garantir
un accès à une information de qualité sur l’ensemble du territoire
Afin de tenir compte de l’évolution des usages et
soutenir le pluralisme de la presse sous toutes ses
formes, 4 M€ supplémentaires seront mobilisés pour
l’extension de l’aide au pluralisme aux services de
presse en ligne.
Pour tenir compte des spécificités ultramarines et
préserver le pluralisme dans ces territoires où la presse
locale est fragilisée, un dispositif d’aide spécifique aux
titres ultramarins doté de 2 M€ sera créé. Cette aide
doit également permettre de soutenir la distribution de
la presse nationale dans les territoires ultramarins.
Les crédits alloués aux aides à la distribution et
notamment de l’aide au portage sont par ailleurs
stabilisés en 2021, dans un contexte de baisse relative
des volumes des titres depuis quelques années. Les
moyens mobilisés pour le soutien de projets innovants,
qui permettent d’accompagner les mutations du secteur
sont également sanctuarisés, indépendamment des
crédits accordés à la filière dans le cadre du plan de
relance.
Assurer le fonctionnement et financer les investissements
des bibliothèques nationales
La subvention de fonctionnement allouée à la
Bibliothèque nationale de France (BnF) est augmentée
de 2 M€ afin de garantir à l’établissement la bonne
continuation de l’accomplissement de ses missions,
dans le cadre notamment de la réouverture complète
du site Richelieu au public prévue en 2021. Par ailleurs,
la dotation en investissement de la BnF est augmentée
de 4 M€ afin de permettre à l’établissement d’anticiper
les chantiers à mener à moyen et long terme. Les
moyens de la bibliothèque publique d’information (Bpi)
sont en augmentation de 0,8 M€ afin de parachever le
financement de ses travaux de rénovation qui doivent
permettre de renforcer l’identité de la Bpi comme
établissement de lecture publique ouvert à tous les
publics au sein du Centre Pompidou.
Accompagner la montée en puissance du Centre national de la musique (CNM)
Le Centre national de la musique (CNM), créé le 1er
janvier 2020, a vocation à fédérer les structures de la
filière afin de soutenir les professionnels du secteur
musical sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Le contexte de la crise sanitaire a permis à ce nouvel
établissement de gagner en maturité et en visibilité de
façon prématurée. Pour tenir compte des enjeux qu’il
revient au CNM de traiter, dans une stratégie de long
terme mais également de court terme, avec notamment
la gestion des dispositifs d’urgence et de relance de la
filière musicale, la subvention pour charge de service
public du CNM sera doublée (+7,5 M€) dès 2021 afin
d’accompagner la montée en charge de l’opérateur. La
filière de la musique bénéficiera par ailleurs de crédits
dans le cadre du plan de relance
Un plan de relance ambitieux pour les acteurs
des industries culturelles et créatives
Le plan de relance va permettre la mise en œuvre de
plusieurs plans de soutien et de transformation des
différentes filières des industries culturelles et
créatives, en faveur notamment de la presse, pour en
accompagner les transitions écologique et numérique,
mais aussi du livre, de la musique et du cinéma pour
encourager la création, la modernisation, la diffusion, et
le développement à l’international de ces secteurs.
MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES
Ministère de la culture
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 0,61 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,05 Md€
Dépenses fiscales : 0,80 Md€
Synthèse des classifications environnementales
La part minoritaire de crédits cotés comme défavorables à l’environnement est relative aux aides à la presse
(118 M€ en PLF 2021) qui recouvrent majoritairement les aides à la diffusion et les aides à la modernisation,
lesquelles correspondent à titre principal à des aides à la distribution de la presse nationale sous format
papier. Ces aides subventionnent l’activité de l’industrie papetière, génératrice d’émissions de CO2 et considérée comme ayant un impact défavorable sur les axes « gestion de la ressource en eau » « déchets » et
« biodiversité » au regard de l’exploitation d’espaces forestiers qu’elle génère. Cette cotation pourrait être
amenée à évoluer à l’avenir au regard des évolutions récentes de la réglementation du secteur. La loi du 10
février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire prévoit en effet l’interdiction d’utiliser les emballages plastiques pour l’expédition de la presse à compter de 2022, et l’interdiction d’utiliser des
huiles minérales dans les encres à compter de 2025.
Favorables : –
Mixtes : –
Défavorables : 0,12 Md€
Sans impact : 0,54 Md€
Favorables : –
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 0,80 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales :
8 %
92 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
OUTRE-MER
Ministère des outre-mer
Crédits budgétaires : 2,38 Md€ Emplois de l’État : 5 618 ETPT
Taxes affectées : 0,003 Md€ Emplois des opérateurs : 127 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 2,32 Md€ 2,39 Md€ -0,005 Md€ 2,38 Md€
Taxes affectées 0,003 Md€ 0,003 Md€ - 0,003 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le ministère des Outre-mer met en œuvre une politique de développement des territoires ultramarins en matière
économique, sociale et environnementale en étant à la fois responsable des crédits ouverts sur la mission
« Outre-mer » mais aussi en assurant la mise en cohérence des politiques menées dans les territoires
ultramarins par les autres ministères (environ 22 Md€). L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM) y
contribue par son action en faveur de la formation des populations ultramarines et de la réalisation effective de
la continuité territoriale nationale.
- L’essentiel des crédits de la mission (67 %) sont destinés à l’amélioration de l’emploi et de la compétitivité des
entreprises ultramarines, notamment via l’allègement de cotisations sociales patronales.
- Les autorisations d’engagement progressent de +160 M€, permettant notamment d’accroître les moyens de
l’Etat dédiés au logement et aux constructions scolaires dans les territoires les plus en difficultés.
- L’augmentation des moyens humains et financiers au bénéfice du service militaire adapté se poursuit en 2021,
avec la création de 35 ETP destinés à renforcer les personnels encadrant les jeunes ultramarins bénéficiaires
de ce dispositif.
-37
0
35
0
35
0
-50
-40
-30
-20
-10
0
10
20
30
40
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
66%
8%
7%
7%
5%
6%
Compensation des exonérations de
cotisations sociales patronales
Contats Etat / collectivités et FEI
Politique du logement
Service militaire adapté
Soutien de l'Etat aux collectivités et
reconversion de l'économie
polynésienne
Autres
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Soutenir les investissements en faveur du logement
La politique du logement est l’une des principales
priorités de la mission « Outre-mer ». Les actions
financées par la ligne budgétaire unique (LBU)
favorisent à la fois la création de logements neufs,
notamment sociaux, l’accession sociale à la propriété,
mais aussi la réhabilitation de logements existants ou
encore la résorption de l’habitat insalubre.
En 2021, près de 225 M€ seront consacrés à cette
action, dont 18 M€ supplémentaires en faveur des
établissements publics fonciers d’aménagement de
Guyane (EPFAG) et de Mayotte (EPFAM). Ces
établissements ont notamment pour mission de
procéder à des acquisitions foncières à but
d’aménagement, avant de les revendre aux
collectivités, aux aménageurs locaux ou à des
opérateurs publics.
Consolider les efforts relatifs aux constructions scolaires
La croissance démographique propre à certains
territoires, en premier lieu desquels la Guyane et
Mayotte, ainsi que le rattrapage des investissements en
matière d’équipements scolaires, nécessite depuis
plusieurs années un renforcement des moyens
apportés par l’Etat, et particulièrement par la mission
Outre-mer.
Ce sont ainsi près de 120 M€ qui seront consacrés en
2021 en faveur des constructions scolaires du premier
et du second degré, dont 14 M€ supplémentaires en
faveur des établissements du premier degré de
Mayotte. La rénovation complète du lycée de Wallis et
Futuna fait également l’objet d’un financement dédié à
hauteur de 17 M€. L’Etat poursuit également ses
investissements en Guyane, tels que prévus dans le
« Plan d’urgence Guyane » de 2017.
Maintenir l’emploi et la formation professionnelle
La mission « Outre-mer » soutient la politique de
l’emploi dans les territoires ultramarins, en particulier
au moyen des exonérations de cotisations sociales
patronales. En 2021, ce dispositif fait l’objet d’un
financement supplémentaire à hauteur de +97 M€. La
mission « Outre-mer » met également en œuvre une
politique d’insertion en faveur des jeunes des Outremer, au moyen du service militaire adapté (SMA) et des
actions menées par l’Agence de l’Outre-mer pour la
mobilité (LADOM).
Destiné à des publics particulièrement éloignés de
l’emploi et parfois en rupture avec la société, le SMA
offre un encadrement militaire structurant et des
formations professionnelles personnalisées, tandis
que LADOM assure le financement des frais
pédagogiques et le coût du transport des jeunes
ultramarins souhaitant accéder à une offre de formation
dans l’Hexagone. En 2021, les créations d’emplois du
SMA s’accéléreront avec +35 recrutements nouveaux.
Accompagner les collectivités territoriales
La mission « Outre-mer » met en œuvre des moyens
permettant d’accompagner les collectivités dans leurs
efforts d’équipement en faveur des populations
ultramarines, au travers des crédits destinés aux
contrats de convergence et de transformation, en
hausse par rapport à l’exercice précédent et des crédits
du Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) qui sont
maintenus à hauteur de 110 M€. L’appui de l’Etat pour
faciliter la mise en œuvre des projets est également
maintenu et renforcé aux travers des crédits prévus
pour les interventions de l’Agence française de
développement (AFD) en appui technique, les
plateformes d’ingénierie territoriale mises en œuvre en
Guyane et à Mayotte, ainsi que l’intervention de
l’Agence nationale de la cohésion des territoires
(ANCT).
OUTRE-MER
Ministère des outre-mer
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 2,38 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 5,60 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Les principales dépenses rattachées à la mission Outre-mer ayant un impact négatif sur l’environnement sont
des dépenses fiscales. Il s’agit notamment de l’exonération, pour les départements d’outre-mer, de la taxe
intérieure de consommation applicable aux carburants, estimée à 1,7 Md€ pour 2021, dans un contexte toutefois marqué par des taxes locales sur les carburants, notamment la taxe spéciale de consommation. Certains produits, matières premières et produits pétroliers sont également exonérés en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, pour un montant de 0,2 Md€. Certains des crédits budgétaires de la mission Outremer ont également été cotés comme ayant un impact défavorable sur l’environnement. C’est notamment le
cas des dépenses de logement et de celles relatives à la continuité territoriale. Néanmoins, en cohérence
avec la convention méthodologique retenue sur le logement neuf, seuls 35 M€ des dépenses de logement
ont été cotés comme défavorables sur l’axe « artificialisation des sols », contre 142 M€ cotés comme neutres.
Enfin, les deux ressources affectées aux Agences des 50 pas géométriques de Martinique et de Guadeloupe
ont toutes les deux été cotées comme favorables (3 M€) eu égard notamment à leurs missions de protection
du littoral.
Favorables : 0,00 Md€
Mixtes : –
Défavorables : 0,08 Md€
Sans impact : 2,31 Md€
Favorables : 0,01 Md€
Mixtes : –
Défavorables : 1,95 Md€
Sans impact : 3,64 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales :
0 %
25 %
74 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation,
Ministère de l'économie, des finances et de la relance, Ministère de la transition écologique,
Ministère des armées et Ministère de l'agriculture et de l'alimentation
Crédits budgétaires : 28,26 Md€ Emplois de l’État : 9 601 ETPT
Taxes affectées : 0,21 Md€ Emplois des opérateurs : 259 825 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
-49 -20 -51 -17
28
662
-200
0
200
400
600
800
Schéma d'emplois (SE) de
l'État
SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 28,40 Md€ 28,46 Md€ -0,20 Md€ 28,26 Md€
Taxes affectées 0,20 Md€ 0,21 Md€ -0,00 Md€ 0,21 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » entre 2020 et 2021 traduisent un fort
réinvestissement dans la recherche.
- L’année 2021 marque en effet le début de la loi de programmation de la recherche (LPR) qui conduit à
augmenter les crédits alloués à la recherche de + 0,4 Md€ en 2021. Par ailleurs, la vie étudiante bénéficie
d’une hausse de ses moyens de +0,1 Md€ par rapport à 2020, liée notamment à la revalorisation des
bourses et au financement du ticket universitaire à 1€ pour les élèves boursiers. Parallèlement, le budget
de l’enseignement supérieur poursuit sa montée en charge initiée depuis le début du quinquennat.
- La stabilité des crédits en format courant s’explique par le financement de la recherche spatiale qui
retrouve son niveau structurel après la finalisation en 2020 de l’apurement de la dette française à l’Agence
spatiale européenne (-0,3 Md€), tandis qu’une part du financement du CNES, des programmes de
recherche duale et culturelle (-0,2 Md€), sera portée par d’autres missions du budget de l’État, sans impact
sur le niveau final de dépense pour ces recherches. De même, les aides à l’innovation sont unifiées au
sein du quatrième programme d’investissement d’avenir (-0,1 Md€).
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Redonner à la recherche de la visibilité et des moyens
2021 marquera la première année d’entrée en vigueur
de la loi de programmation de la recherche (LPR),
traduction de la volonté du gouvernement de redonner
à la recherche de la visibilité et des moyens.
Le projet de loi prévoit sur le périmètre de la
programmation une augmentation des crédits de
5,1 Md€ à horizon 2030 et un effort budgétaire de
0,4 Md€ dès 2021, au bénéfice tant des organismes
publics de recherche que de la recherche universitaire.
Cet investissement se traduira par une forte
augmentation des emplois scientifiques directs, de
+700 ETPT dès 2021.
Elaborée en étroite concertation avec les acteurs de
l’enseignement supérieur, de la recherche et de
l’innovation (ESRI), cette loi de programmation vise à
renforcer la capacité de financement des projets,
programmes et laboratoires de recherche, à conforter
et renforcer l’attractivité des carrières scientifiques et à
consolider la recherche partenariale et le modèle
d’innovation français.
Elle prévoit ainsi une augmentation de 1 Md€ des
financements compétitifs de l’Agence nationale de la
recherche (ANR), permettant ainsi une augmentation
du nombre de projets financés et du montant moyen
attribué par projet. Dès 2021, les engagements de
l’ANR augmenteront ainsi de 435 M€ du fait de l’effort
conjugué de la LPR et du plan de relance présenté par
le gouvernement.
La LPR prévoit par ailleurs une revalorisation
indemnitaire des personnels de la recherche, pour un
montant de 92 M€ en 2021. Des revalorisations
cibleront également particulièrement les jeunes
chercheurs et enseignants chercheurs, qui seront
désormais recrutés au moins à 2 SMIC, contre 1,3 à
1,4 SMIC aujourd’hui, soit un investissement
complémentaire de 26 M€ en 2021.
A l’effort budgétaire inscrit dans la LPR s’ajoutent les
crédits prévus au titre du plan de relance et du PIA 4.
Consolider le niveau de vie des étudiants
Dans le but de renforcer la lutte contre la précarité
étudiante, le ticket de restaurant universitaire CROUS
sera abaissé de 3,30 € à 1 € pour les élèves boursiers
pour l’année universitaire 2020-2021. 50 M€ sont
ouverts à ce titre sur le programme Vie étudiante, au
titre du volet cohésion du plan de relance.
Par ailleurs, les bourses sur critères sociaux de
l’enseignement supérieur ont été revalorisées à
hauteur de 1,2 % pour la rentrée universitaire 2020-
2021.
La contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC)
permettra de consacrer 10 M€ supplémentaires au
profit de l’accompagnement social, sanitaire, culturel et
sportif des étudiants.
Poursuivre la création de places dans l’enseignement supérieur
Outre les crédits supplémentaires destinés à la
recherche au sein des universités (0,2 Md€), le budget
de l’enseignement supérieur poursuit sa montée en
charge avec une hausse des crédits de 0,1 Md€ en
2021, pour atteindre un niveau de 14,0 Md€. Cet effort
budgétaire traduit la volonté du Gouvernement
d’investir dans la réussite étudiante et de répondre à la
hausse de la démographie étudiante. Les crédits
budgétaires visent ainsi à accompagner la rénovation
du premier cycle universitaire et la réforme des études
de santé, la création de places dans les filières en
tension ainsi qu’à financer des mesures salariales
décidées par le Gouvernement.
A ces crédits budgétaires s’ajoute un effort
exceptionnel dans le cadre du plan de relance visant à
assurer le financement de 30 000 places
supplémentaires, dont 10 000 places dès la rentrée
2020, pour faire face à l’augmentation attendue du
nombre d’étudiants liée aux résultats exceptionnels du
baccalauréat 2020 et aux difficultés prévisibles
d’insertion professionnelle des jeunes dans le contexte
de la crise sanitaire et économique.
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ministère de l'économie, des finances et de la relance, ministère de la transition écologique, ministère de l'agriculture et de l'alimentation, ministère des armées et ministère de la culture
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 28,26 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,21 Md€
Dépenses fiscales : 7,10 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Au sein de la mission « Recherche et enseignement supérieur », les dépenses ayant un impact favorable sur
l’environnement représentent 4,8 Md€ de crédits en PLF 2021. Elles recouvrent principalement les subventions pour charges de service public (SCSP) versées aux opérateurs de recherche qui permettent de financer
des projets de recherche diversifiés. Au sein des dépenses favorables, on distingue notamment les études
financées par l’ANR sur les milieux et la biodiversité et la dynamique des écosystèmes ; les études réalisées
par l’IFREMER sur l’aquaculture ou encore les projets du CNES et de l’ESA portant sur l’observation de la
Terre et de l’espace. Au sein de la mission, seules les dépenses liées aux programmes de lanceurs spatiaux
ont été comptabilisées comme ayant une incidence négative sur l’environnement. Les dépenses du CEA de
soutien aux activités nucléaires sont cotées comme ayant une incidence favorable sur l’axe « climat » et
défavorable sur l’axe « gestion des déchets ». Les charges nucléaires de long terme des installations du CEA
visant à prévoir le démantèlement sont cotées favorables sur l’axe « gestion des déchets ».
Favorables : 4,81 Md€
Mixtes : 0,45 Md€
Défavorables : 0,43 Md€
Sans impact : 22,78 Md€
Favorables : –
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 7,10 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales :
14 %
1 %1 %
84 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE
Ministère de la transition écologique, Ministère de l’économie,
des finances et de la relance, Ministère de la mer
Crédits budgétaires : 6,15 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT
Emplois des opérateurs 293 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 6,23 Md€ 6,15 Md€ 6,15 Md€
Taxes affectées
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Assurer l’équilibre financier de régimes spéciaux de retraite dans l’impossibilité de s’autofinancer, notamment du
fait de leur déséquilibre démographique : agents du cadre permanent du groupe SNCF, du cadre permanent de
la RATP, marins (ENIM) et anciens mineurs (CANSSM) ;
- Participer au financement du congé de fin d’activité des routiers (CFA).
53%
12%
13%
19%
3%
Régime des agents statutaires de la
SNCF
Régime des agents RATP
ENIM (régime des marins)
CANSSM (régime des mines)
Autres régimes de retraite financés par
la mission
-13 -13
-1
-14
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
PLAN DE RELANCE
Ministère de l’économie des finances et de la relance
Crédits budgétaires : 36,4 Md€ en autorisations d’engagements ;
22,0 Md€ en crédits de paiement.
Répartition des crédits budgétaires en autorisation d’engagement
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des
fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* - 21,99 Md€ - 21,99 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
La mission « Plan de relance » est construite autour de trois programmes avec pour ambition commune de
moderniser l’économie française et d’accélérer la transition écologique en faisant en sorte que tous en bénéficient :
le programme 362 « Écologie » a pour objectif d’accompagner la transition vers une économie verte et durable ; le
programme 363 « Compétitivité » a pour but de donner à la France des conditions favorables pour y voir des
entreprises relocaliser ou développer leurs activités et préserver l'emploi des salariés ainsi que d’amplifier la
modernisation de l’Etat ; le programme 364 « Cohésion » a pour objectif de promouvoir la cohésion territoriale et
sociale.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Ecologie
L'objectif de ce programme est de contribuer à la
transition écologique de l’économie pour générer une
croissance durable et juste.
Les mesures mises en œuvre pour atteindre cet objectif
comprennent un grand plan de rénovation énergétique
des bâtiments (6,6 Md€), d’investissement dans les
infrastructures de transports (2,5 Md€), le financement
de la stratégie hydrogène (2 Md€), de la protection de
la biodiversité (1,3 Md€), de la décarbonation de
l’industrie (1 Md€), de l'aide à l’achat d’un véhicule
propre (0,6 Md€ en 2020 et 1,3 Md€ d’engagements en
2021), le soutien à l’économie circulaire via
l’investissement dans le recyclage et la modernisation
des centres de tri (0,5 Md€) ou encore à la
transformation du secteur agricole (1,1 Md€).
Compétitivité
L'objectif de ce programme est d’accompagner les
entreprises pour qu’elles établissent de nouvelles
productions à forte valeur ajoutée sur le territoire
français, qu’elles créent de nouveaux emplois et
qu’elles développent leur compétitivité. Cette
compétitivité sera également renforcée à travers la
mise à niveau numérique et la modernisation de l’Etat.
Ce programme comprend plusieurs mesures : le
renforcement du capital investissement (0,9 Md€
d’engagements), l’investissement dans le spatial et la
recherche (0,8 Md€), la relocalisation de la production
industrielle dans les territoires (0,8 Md€) et un plan de
soutien à l’export (0,1 Md€). Il comprend également des
mesures pour moderniser l’Etat et les territoires
(1,5 Md€ dont 0,5 Md€ consacrés à la modernisation du
secteur régalien), notamment à travers la mise à niveau
numérique, et pour accompagner la modernisation des
entreprises (0,3 Md€). Des mesures seront par ailleurs
mises en œuvre à hauteur de 1,6 Md€ en faveur du
secteur culturel (dont 0,2 Md€ pour le cinéma, 0,2 Md€
pour la presse et le livre, 0,2 Md€ pour la musique et
0,1 Md€ sur le chantier de restauration de VillersCotterêts).
Cohésion
Le programme « Cohésion » a pour ambition de
garantir l’équité entre les territoires : les Outre-mer, les
territoires ruraux, les quartiers prioritaires des villes, les
petites, moyennes et grandes villes, les métropoles et
les territoires insulaires. Il vise aussi à assurer une
solidarité au sens large pour renforcer la cohésion
sociale. De nombreuses mesures seront mises en
place : des actions de soutien à l’emploi des jeunes
(3,5 Md€ d’autorisations d’engagement et 4,2 Md€ de
crédits de paiement), la prise en charge de l’activité
partielle et du dispositif FNE-formation (5 Md€),
l’insertion professionnelle des personnes handicapées
(0,1 Md€), des aides à la formation professionnelle
(1,5 Md€), l’accélération de la loi de programmation
pour la recherche (0,4 Md€), la cohésion territoriale
(1,3 Md€ incluant notamment l’inclusion numérique, un
soutien aux actions de développement local, aux
investissements locaux via la dotation de soutien à
l’investissement local, à la rénovation des commerces
de centre-ville et la modernisation du réseau routier
national et des ponts) et un soutien aux personnes les
plus précaires et aux associations (0,2 Md€).
PLAN DE RELANCE
Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 21,99 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 0,00 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Au sein des crédits de paiement ouverts sur la mission « Plan de relance » en PLF 2021 (22 Md€ de CP),
6,6 Md€ de dépenses auraient un impact favorable sur l’environnement. Ces crédits recouvrent l’ensemble
des actions appartenant à l’axe « verdissement » du plan de relance, dont les dépenses de l’action « rénovation énergétique » (3,1 Md€, dont 0,8 Md€ au titre de « Ma prime rénov’ ») ; d’investissement dans les
technologies vertes (0,9 Md€) et dans les infrastructures et mobilité vertes (1,3 Md€, dont 0,7 Md€ en soutien
à l’acquisition de véhicules propres) Aucun crédit de la mission relance n’est défavorable à l’environnement.
Au-delà des crédits de la mission inscrits en PLF 2021 sur la mission « plan de relance », le plan « France
relance » dans son ensemble (100 Md€) fait l’objet d’une cotation spécifique selon la méthodologie du budget
vert dans le rapport relatif à l’impact environnemental du budget de l’Etat, annexé au PLF. Le détail de l’impact
environnemental des 100 Md€ sera développé dans le cadre de ce rapport.
Ce travail de cotation fait apparaître que sur les 100 Md€ du planet conformément à ce qui avait été annoncé,
plus de 30 Md€ de dépenses sont classées comme au moins une fois favorables à un objectif environnemental. Il s’agit en particulier des dépenses de rénovation thermique, d’infrastructures et de mobilité vertes, de
préservation de la biodiversité, de soutien aux technologies innovantes favorisant la transition écologique.
Favorables : 6,59 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 15,41 Md€
Crédits budgétaires :
30 %
70 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
80%
5%
4%
7%
4% 1%
Aide médicale de l'Etat
Crédits destinés aux opérateurs
Prévention - Frais de justice
Agence de santé de Wallis-et-Futuna
Autres crédits de la mission
Fonds d'indemnisation des victimes de
l'amiante (FIVA)
SANTÉ
Ministère des solidarités et de la santé
Crédits budgétaires : 1,33 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT
Taxes affectées : 0,01 Md€ Emplois des opérateurs : 131 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État
aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 1,13 Md€ 1,25 Md€ +0,08 Md€ 1,33 Md€
Taxes affectées 0,01 Md€ 0,01 Md€ -0,00 Md€ 0,01 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le ministère des solidarités et de la santé met en œuvre une politique globale de santé publique dont les objectifs
sont de développer la stratégie de prévention, d’assurer la sécurité sanitaire et d’organiser une offre de soins de
qualité sur l’ensemble des territoires de la République.
- Les contributions du ministère à l’aide médicale de l’Etat de droit commun (990 M€) représentent les trois-quarts
des crédits de la mission (1 284 M€).
- Le renforcement des moyens et le plan d’investissement pour l’agence de santé de Wallis-et-Futuna vise à
poursuivre l’amélioration de l’offre de soins et de la prévention sur l’archipel, dans l’exercice de sa mission de
planification et d’animation de la politique de santé.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Mieux réguler l’accès aux soins des étrangers sur le territoire
L’aide médicale de l’État (AME) de droit commun
permet la prise en charge médicale des personnes en
situation irrégulière résidant en France depuis plus de
trois mois et dont les ressources sont faibles. Ce
dispositif contribue à préserver l’ensemble de la
population de risques épidémiologiques et sanitaires.
Malgré une fermeture temporaire des frontières induite
par la crise sanitaire en 2020, la hausse continue des
dépenses constatée ces dernières années justifie la
poursuite en 2021 des mesures engagées depuis le
début du quinquennat pour améliorer le pilotage et
l’efficience du dispositif.
Tirant les conséquences de ces mesures, les crédits
ouverts en projet de loi de finances pour 2021 pour
l’AME de droit commun s’élèvent à 990 M€.
Poursuivre le développement de la politique
de prévention sanitaire sur les territoires de Wallis-et-Futuna
Le budget 2021 du ministère des solidarités et de la
santé contribue à l’égalité d’accès aux soins sur
l’ensemble du territoire français. C’est pourquoi, dans
la continuité des deux dernières années, l’agence de
santé de Wallis-et-Futuna bénéficie de moyens
renforcés, avec une dotation rehaussée de 4 M€,
auxquels s’ajoute une dotation exceptionnelle de 45 M€
au titre du plan d’investissement du Ségur de la santé.
Ces dotations contribueront à consolider la mise en
œuvre des missions d’hospitalisation de l’agence,
notamment au titre des évacuations sanitaires, et de
protection sanitaire, de prévention, ainsi que de
délivrance des médicaments et de dépistage des
pathologies lourdes.
Garantir l’indemnisation des victimes de la Dépakine®
L’indemnisation des victimes de la Dépakine®
(valproate de sodium et ses dérivés) est assurée par
l’Office national d'indemnisation des victimes
d'accidents médicaux (ONIAM). Le nombre et la
complexité des dossiers soumis à expertise expliquent
l’amorçage tardif des premières indemnisations.
Celles-ci sont financées au sein de l’enveloppe de
57 M€ de la mission, destinée à prendre en charge la
couverture d’autres dispositifs d’indemnisation, dont
également les indemnisations au titre du benfluorex
(Mediator®).
SANTÉ
Ministère des solidarités et de la santé
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 1,33 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,01 Md€
Dépenses fiscales : 1,07 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Au sein de la mission « Santé », dont l’impact est très majoritairement neutre sur l’environnement, les dépenses liées à la prévention des risques liés à l’environnement à l’alimentation, rattachées au programme
204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », ont été cotées comme favorables sur l’ensemble des
axes environnementaux excepté le volet « atténuation climat ». 26,2 M€ sont consacrés au financement
d’actions dans le domaine de la santé et de l’environnement.
Favorables : 0,03 Md€
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 1,31 Md€
Favorables : –
Mixtes : –
Défavorables : –
Sans impact : 1,07 Md€
Crédits budgétaires et taxes affectées :
Dépenses fiscales :
1 %
99 %
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
SÉCURITÉS
Ministère de l’intérieur
Crédits budgétaires : 13,90 Md€ Emplois de l’État : 252 510 ETPT
Emplois des opérateurs 299 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 13,75 Md€ 13,91 Md€ -0,01 Md€ 13,90 Md€
Les moyens de la mission en 2021
80%
1%
14%
4%
2% Dépenses de personnel des forces de
sécurité
Dépenses de personnel de la sécurité
civile
Dépenses de fonctionnement
Dépenses d'investissement
Autres dépenses
Présentation de la mission
- La mission « Sécurités » concourt aux actions du ministère de l’intérieur visant à assurer la sécurité
intérieure, prévenir et lutter contre le terrorisme, à poursuivre l’effort contre toutes les formes de délinquance,
garantir la protection des populations et les capacités de gestion de crise et intensifier la lutte contre
l’insécurité routière.
- Un effort budgétaire important est encore fait en 2021 au profit de la sécurité des Français. A l’augmentation
de près de 0,2 Md€ des crédits de la mission Sécurité s’ajoute près de 1 Md€ au titre du plan de relance sur
l’ensemble du périmètre du ministère de l’intérieur.
- Conformément aux engagements présidentiels, le plan de création de 10 000 emplois supplémentaires est
poursuivi. Ainsi, en 2021, ce seront près de 2 000 recrutements supplémentaires qui viendront compléter
les effectifs des forces de sécurité.
- L’année 2021 s’inscrit dans la continuité des engagements pris pour assurer le renouvellement et le
renforcement des moyens et des équipements de protection et d’intervention de la gendarmerie et de la
police nationales, en particulier des véhicules, la rénovation des infrastructures immobilières et l’engagement
des investissements technologiques nécessaires pour rénover certaines procédures ou faire face aux défis
de demain en matière de sécurités.
2 362
0
1 900
0
1 470
4
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Renforcer les effectifs des forces de l’ordre et valoriser leur engagement
Conformément à l’engagement pris par le Président de
la République, près de 2 000 emplois supplémentaires
de policiers et de militaires de la gendarmerie viendront
renforcer les forces de sécurité intérieure.
Les recrutements permettront de renforcer la présence
des forces de l’ordre sur la voie publique pour lutter
contre la délinquance du quotidien et les trafics de
stupéfiants. Ils permettront d’armer les dispositifs
prévus notamment au bénéfice des territoires
prioritaires de la sécurité du quotidien et des quartiers
de reconquête républicaine et de poursuivre la montée
en puissance des services de renseignement.
Les capacités opérationnelles seront par ailleurs
fortement renforcées par l’indemnisation d’une partie
du flux d’heures supplémentaires réalisées au sein de
la police nationale.
La police nationale accordera en 2021 une attention
particulière sur le travail de nuit. Le projet de loi de
finances pour 2021 prévoit ainsi une indemnité
accompagnant la pénibilité liée au travail de nuit ainsi
que des moyens complémentaires en matériel,
véhicule et action sociale.
Moderniser et équiper nos forces de sécurité face aux nouvelles menaces
Consolider les moyens pour préserver la sécurité
des Français, lutter contre le terrorisme et les
formes les plus graves de la criminalité
Pour faire face à toutes les menaces et aux besoins
importants en matière de sécurité intérieure, les
moyens des forces de sécurité sont renforcés en 2021.
Les caméras-piétons seront généralisées au 1er juillet
2021 et les agents de sécurité publique bénéficieront
du renforcement des équipements, notamment en
matière de maintien de l’ordre dans le cadre du
déploiement du schéma national.
La gendarmerie mobile entamera le renouvellement de
sa composante blindée et des véhicules destinés au
maintien de l’ordre.
Moderniser et optimiser l’action des forces
de sécurités
La police et la gendarmerie nationales sont au cœur
des actions mises en œuvre pour la modernisation du
ministère de l’intérieur. Différents chantiers se
poursuivent, notamment celui du logiciel de rédaction
et de pilotage des procédures (SCRIBE) de la police
nationale, attendu pour la fin de l’année 2021. La
généralisation de l’utilisation de drones et de caméraspiétons apportera aux forces de sécurité un appui
opérationnel et un niveau de sécurité supplémentaire.
Pour la gendarmerie, la stratégie Gend 20.24, dont
l’objectif est de construire une sécurité sur-mesure
« pour la population, par le gendarme », sera
pérennisée et renforcée. Elle poursuivra les
réorganisations permettant à la fois une plus grande
proximité avec la population et les élus, mais aussi une
meilleure réponse opérationnelle au cœur des
territoires. De même, la gendarmerie continuera
d’investir les nouvelles frontières de la criminalité pour
répondre présent aux nouveaux enjeux de sécurité, à
l’image de la menace cyber, de la lutte contre les haines
ou de la répression des atteintes à l’environnement et
à la santé publique (OCLAESP).
Garantir une protection face aux nouveaux
risques et nouvelles menaces et lutter
contre l’insécurité routière
S’agissant de la sécurité civile, plusieurs grands projets
relevant des politiques d’anticipation, de préparation et
de gestion des crises se poursuivent en 2021, comme
la mise en œuvre du projet « NexSIS 18-112 » visant à
moderniser le système d’information et de
commandement unifié des services d’incendie et de
secours et de la sécurité civile. Par ailleurs, l’année
2021 renforce l’organisation, la préparation et la mise
en œuvre des moyens d’intervention. À ce titre, les
troisième et quatrième des six avions multi-rôles (Dash)
seront livrés dans l’année.
Le programme « Sécurité et éducation routières »
continue de porter la mise en œuvre des mesures
retenues lors du Comité interministériel de la sécurité
routière du 9 janvier 2018 et œuvre pour offrir l’accès à
un permis de conduire moins cher et moderniser
l’apprentissage de la conduite. L’externalisation des
voitures-radars va également être étendue.
SÉCURITÉS
Ministère de l’intérieur
Moyens de la mission en 2021
Crédits budgétaires : 13,90 Md€
Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€
Dépenses fiscales : 0,08 Md€
Synthèse des classifications environnementales
Au sein de la mission « Sécurités », les crédits ayant un impact favorable sur l’environnement sont relatifs au
programme 161 « Sécurité civile ». Les dépenses en faveur de la prévention et de la gestion de crises (33 M€
de CP en PLF 2021) permettent notamment de financer des actions d’anticipation des crises, en particulier
naturelles, et des crédits d’extrême urgence mobilisés pour l’aide aux sinistrés. Les dépenses relatives à la
préparation et aux interventions spécialisées des moyens nationaux (292 M€ en CP en PLF 2021), cotées
comme favorables sur tous les axes environnementaux, recouvrent les dépenses liées à la maintenance et
la mise en œuvre des moyens nationaux engagés par l’État au quotidien ou lors de catastrophes majeures,
naturelles comme technologiques, pour le secours et la protection des populations (par exemple, projection
de personnels dans la lutte contre les feux de forêts).
Budget
vert
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
-270
-123
-203
-103
29 50
-300
-250
-200
-150
-100
-50
0
50
100
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021
SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ
DES CHANCES
Ministère des solidarités et de la santé
Crédits budgétaires : 26,02 Md€ Emplois de l’État : 4 819 ETPT
Emplois des opérateurs : 8 319 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 26,12 Md€ 26,38 Md€ -0,36 Md€ 26,02 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- La mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » met en œuvre les politiques publiques destinées à lutter
contre la pauvreté, réduire les inégalités et protéger les personnes vulnérables. Elle vise, notamment, à renforcer
l’accès aux droits et l’efficacité des dispositifs d’accompagnement.
- 80% des crédits servent à financer l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et la prime d’activité (PA).
- En 2021, 253 M€ sont affectés sur cette mission à la stratégie de lutte contre la pauvreté afin de mettre en œuvre
les objectifs de réduction des causes de la pauvreté. 120 M€ sont dédiés en 2021 à la mise en œuvre de la
stratégie de protection de l’enfance, en hausse par rapport à 2020
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Des dépenses de solidarité en soutien aux plus vulnérables
La prime d’activité est un outil central d’incitation à
l’activité. Le montant de 9,7 Md€ prévu en PLF 2021
correspond aux prévisions les plus récentes quant à
l’évolution de cette prestation.
Les crédits dédiés aux dépenses de RSA des
départements de la Guyane, de Mayotte et la Réunion
sont portés à 878 M€ en 2021.
Une revalorisation de l’AAH est intervenue au 1er avril
2020 portant le montant maximum de l’allocation à
902,70€ par mois pour une personne seule sans
enfant, soit une hausse de 10% par rapport à 2018.
Cette hausse représente un effort de plus de 1,2 Md€
sur les exercices 2020 à 2022 au bénéfice de plus d’un
million d’allocataires.
Poursuivre la montée en charge de la stratégie de lutte contre la pauvreté
Dans une logique d’investissement social et d’égalité
des chances, la stratégie de prévention et de lutte
contre la pauvreté poursuit sa mise en œuvre. En 2021,
un montant de 252,6 M€ est porté par le programme
304 à ce titre (après 215 M€ en 2020), dont 200 M€
consacrés à la contractualisation avec les collectivités
territoriales et 52,6 M€ à des mesures d’investissement
social.
La stratégie vise à réduire les inégalités en agissant en
profondeur sur les causes de la pauvreté. Les actions
inscrites dans les conventions d’appui à la lutte contre
la pauvreté et d’accès à l’emploi signées avec les
collectivités territoriales portent ainsi notamment sur la
lutte contre les sorties sèches de l’aide sociale à
l’enfance (ASE), le renforcement de l’insertion socioprofessionnelle et de l’orientation des allocataires du
RSA, la généralisation de la démarche des premiers
accueils sociaux inconditionnels de proximité, un
renfort de la prévention spécialisée à destination des
jeunes vulnérables y compris des actions spécifiques
dans les quartiers de reconquête républicaine. La
revalorisation de 100 € de la prime d’activité intervenue
en 2019pour les salariés au niveau du SMIC participe
de cette stratégie.
Le dispositif des Point conseil budget sera renforcé en
2021 pour atteindre 500 structures sur le territoire.
Continuer les efforts en faveur de la protection de l’enfance
En 2021, la stratégie nationale de prévention et de
protection de l’enfance poursuit sa montée en charge ;
une contractualisation sera ainsi menée avec environ
70 départements en 2021 avec des mesures de
sécurisation des parcours des enfants et visant à
prévenir les situations de danger et de rupture.
En outre, 5 M€ seront consacrés aux mesures du plan
de lutte contre les violences faites aux enfants et du
plan « 1000 premiers jours de l’enfant » qui est une
priorité du Gouvernement dans la prévention des
difficultés des enfants et famille.
Montée en charge des mesures de la lutte contre les violences conjugales
et pour l’égalité entre les femmes et hommes
L’année 2021 est marquée par une hausse de 40%
des crédits du programme 137 « Egalité entre les
femmes et les hommes ». Le premier Grenelle contre
les violences conjugales tenu en fin d’année 2019 a
permis le déploiement en 2020 de mesures concrètes
de lutte contre les violences conjugales qui seront
poursuivies et renforcées en 2021. La disponibilité
24h/24 et 7jours/7 du numéro national d’écoute et
d’orientation pour les victimes de violences sera mise
en œuvre et l’accès aux personnes en situation de
handicap sera amélioré. Une offre globale à
destination des victimes sera renforcée afin qu’elles
ne soient plus contraintes de quitter leur domicile,
parfois accompagnées de leurs enfants. Des centres
de suivi seront développés pour les auteurs de
violences. La part du budget alloué au financement
d’actions en faveur de l’égalité et de l’insertion
professionnelles sera renforcée.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Renforcer les moyens des Agences régionales de santé (ARS)
Afin de poursuivre les efforts de contact tracing du
COVID, les renforts de 500 ETP dans les agences
régionales de santé annoncés par le Premier ministre
seront recrutés en 2020 et 2021. 50 recrutements
supplémentaires pérennes sont par ailleurs prévus
dans les ARS.
Plan de relance
Le plan de relance prévoit une mobilisation
exceptionnelle en faveur des associations de lutte contre
la pauvreté. 100 M€ seront consacrés à soutenir les
actions de terrain menées par les associations
partenaires de l’Etat. Les appels à projets seront lancés
dès la fin de l’exercice 2020 afin de débuter les projets
dès le début de l’année 2021.
Dans ce contexte inédit de crise sanitaire et économique,
l’ensemble des travailleurs handicapés étant exposés
aux aléas du marché du travail, le plan de Relance
prévoit également une aide exceptionnelle de 100
millions d’euros pour dynamiser le recrutement, sans
limite d’âge, de près de 30.000 personnes en situation
de handicap.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE
Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports
Crédits budgétaires : 1,33 Md€ Emplois de l’État : 1 854 ETPT
Taxes affectées : 0,17 Md€ Emplois des opérateurs : 732 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 1,18 Md€ 1,33 Md€ +0,00 Md€ 1,33 Md€
Taxes affectées 0,15 Md€ 0,17 Md€ - 0,17 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
La mission « Sport, Jeunesse et Vie associative » représente 1,5 Md€ de moyens alloués par l’État aux politiques
publiques en matière de sport, de jeunesse et de vie associative, conduites par le ministère de l’éducation
nationale, de la jeunesse et des sports. La programmation retenue par le Gouvernement poursuit trois objectifs
majeurs :
- favoriser l’engagement de la jeunesse et l’action associative (698 M€) ;
- développer la pratique sportive et soutenir le sport haut-niveau (396 M€ hors CAS pensions) ;
- assurer la bonne préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et sécuriser la livraison
des ouvrages olympiques (234 M€).
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Favoriser l’engagement de la jeunesse et l’action associative
L’Etat entend encourager l’engagement des jeunes et
conforter le monde associatif, notamment via
l’amplification du service civique, le déploiement du
service national universel et de dispositifs de soutien
aux organisations.
Plus du tiers du budget de la mission sera consacré au
financement du service civique. Priorité réaffirmée du
Gouvernement, les crédits inscrits permettent à plus de
145 000 jeunes de 16 à 25 ans de s’engager pour
l’intérêt général et de renforcer les organisations,
principalement associatives, et s’ajouteront aux
100 000 missions portées dans le cadre du plan
« Jeunes ».
Le service national universel (SNU), moment de
cohésion visant à recréer le socle d’un creuset
républicain et à transmettre le goût de l’engagement,
reprendra son développement. La première phase
d’engagement effectuée aux alentours de 16 ans sera
généralisée à l’ensemble des départements. En 2021,
une cohorte de 25 000 jeunes volontaires est prévue,
pour un budget de 61 M€.
L’effort de l’Etat en faveur du monde associatif est
maintenu et renforcé en 2021. Le Fonds de
développement de la vie associative (FDVA) poursuivra
son soutien aux projets associatifs innovants ainsi qu’à
la formation des bénévoles pour un montant de 33 M€,
qui sera par ailleurs abondé en cours de gestion de
sommes issues des comptes bancaires en déshérence.
Le Fonds de coopération de la jeunesse et de
l’éducation populaire (FONJEP) continuera sa politique
de développement de l’emploi associatif avec 5 M€ de
crédits supplémentaires afin notamment de structurer
le tissu associatif dans les territoires. Enfin, 12,4 M€
seront affectés au compte d’engagement citoyen (CEC)
qui permet de reconnaître et valoriser l’engagement à
travers l’octroi d’heures de formation citoyenne ou
professionnelle adossées au compte personnel de
formation.
Développer la pratique sportive et soutenir le sport haut-niveau
L’Etat poursuit son implication dans le développement
des politiques sportives identifiées comme un levier
majeur de diffusion des valeurs sociales, citoyennes et
de la santé.
Le budget de l’Agence nationale du sport (ANS)
s’élèvera à 300 M€, en hausse de 20 M€. Ces moyens
supplémentaires consolident le financement du
développement de la pratique sportive et le sport hautniveau, à travers un soutien renforcé aux fédérations
sportives, aux réseaux nationaux et aux projets sportifs
territoriaux.
Le plan national sport-santé est doté d’une enveloppe
sur la mission de 3,7 M€. Ces crédits s’inscrivent dans
l’objectif d’atteindre à l’horizon 2022 la labélisation de
500 maisons « Sport-Santé ».
Le restant des moyens permettent au ministère de
l’éducation nationale, de la jeunesse et des Sports de
renforcer ses actions de définition et
d’accompagnement des politiques de l’Etat, qui sont le
plus souvent interministérielles (développement de
l’activité physique et lutte contre la sédentarité, savoirrouler à vélo, prévention du dopage, etc.).
Assurer la bonne préparation des Jeux olympiques et paralympiques
de Paris 2024 et sécuriser la livraison des ouvrages olympiques
L’Etat intensifie son effort dans la préparation des Jeux
olympiques et paralympique avec un financement porté
à 234 M€ en 2021, en hausse de 105 M€.
La Société pour la livraison des Jeux Olympiques
(SOLIDEO) bénéficiera de 225 M€ afin de poursuivre la
réalisation des opérations d’aménagement et de la
livraison de l’ensemble des ouvrages olympiques
(équipements sportifs olympiques et paralympiques,
village olympique et paralympique, village des
médias…).
Le laboratoire d’analyse de l’Agence Française de Lutte
contre le Dopage (AFLD) est doté de 5 M€ afin
d’assurer sa modernisation et sa relocalisation dans la
perspective des Jeux olympiques et paralympiques de
2024.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
TRAVAIL ET EMPLOI
Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion
Crédits budgétaires : 13,22 Md€ Emplois de l’État : 7 804 ETPT
Taxes affectées : 9,48 Md€ Emplois des opérateurs : 56 563 ETPT
Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP)
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires
civils et militaires
50%
46%
3% 1%
Accès et retour à l'emploi
Accompagnement des mutations
économiques et développement
de l'emploi
Conception, gestion et évaluation
des politiques de l'emploi et du
travail
Amélioration de la qualité de
l'emploi et des relations du travail
-185
-1 385
-226
395
-221 -275
-1 600
-1 400
-1 200
-1 000
-800
-600
-400
-200
0
200
400
600
Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs
Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
budget général* 12,81 Md€ 13,24 Md€ -0,02 Md€ 13,22 Md€
Taxes affectées 9,48 Md€ 9,48 Md€ - 9,48 Md€
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
- Le PLF 2021 prolonge les orientations déjà retenues en 2020 afin d’améliorer la formation et l’insertion des
personnes les plus éloignées de l’emploi.
- À périmètre comparable, le budget de la mission augmente de +434 M€ par rapport à 2020.
- Les principales hausses par rapport à 2020 (hors crédits du plan de relance) concernent le plan
d’investissement dans les compétences (PIC), l’aide unique à l’apprentissage et les dispositifs de l’insertion
par l’activité économiques (IAE).
- Les principales baisses par rapport à la LFI 2020 concernent les exonérations de cotisations sociales, en
lien avec l’évolution de la conjoncture économique.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Améliorer l’efficacité des dispositifs d’insertion dans l’emploi des publics fragiles
La mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la
pauvreté, annoncée par le Président de la République
en septembre 2018, se poursuit en 2021 avec un effort
significatif sur les crédits budgétaires dédiés à
l’accompagnement des jeunes (82 M€ hors plan de
relance en 2021 dédiés aux parcours contractualisés
d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie –
PACEA, contre 65 M€ en 2020 et 48 M€ en 2019) et
l’insertion par l’activité économique (IAE). Les moyens
dédiés à l’insertion dans l’emploi des personnes en
situation de handicap sont également renforcés pour
être portés à 430 M€ au total, dont 425 M€ au bénéfice
des entreprises adaptées (contre 407 M€ en 2020 et
400 M€ en 2019).
Parallèlement, le nombre de contrats aidés est à
nouveau maintenu, avec 100 000 parcours emploi
compétences (PEC) prévus (hors plan de relance),
comme en 2019 et 2020.
L’Etat continue de soutenir la montée en charge des
emplois francs dédiés aux demandeurs emploi en
quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), qui
ont été généralisés sur tout le territoire depuis 2020,
avec des engagements à hauteur de 317 M€ hors plan
de relance prévus en 2021 (contre 224 M€ en LFI
2020).
Enfin, l’Etat accompagne la deuxième phase
d’expérimentation des « territoires zéro chômeur de
longue durée », dans la cadre de la proposition de loi
en cours d’examen au Parlement, via un budget de
23 M€ qui permettra notamment l’extension de ce
dispositif à de nouveaux territoires dès 2021.
Poursuivre l’effort d’investissement dans les compétences
Pour améliorer l’insertion ou le retour à l’emploi des
personnes les plus éloignées de l’emploi – demandeurs
d’emploi de longue durée et jeunes – le Gouvernement
a engagé depuis 2018 un effort budgétaire sans
précédent en faveur de leur formation professionnelle.
En effet, ce plan d’investissement dans les
compétences (PIC) conduira à engager près de 14 Md€
de crédits sur le quinquennat pour le ministère du
travail. Le PIC poursuit en 2021 sa montée en charge
avec un nouvel engagement de 3,3 Md€.
Dans le cadre de France relance, un vaste plan de
digitalisation de la formation sera notamment financé à
hauteur d’environ 0,5 Md€ grâce au PIC. La crise a en
effet montré la faible digitalisation de la formation
professionnelle mais également une fracture
numérique qui exclut nombre de bénéficiaires
potentiels. La transformation de la formation
professionnelle constitue donc un enjeu social et
économique majeur.
Renforcer significativement les moyens pour l’emploi via le plan de relance
Ce budget « socle » de 13,2 Md€ dédié à la politique de
l’emploi est complété par un effort de financement sans
précédent en faveur des jeunes et de la formation
professionnelle de plus de 15 Md€, dont 13 Md€
environ dès 2021, dans le cadre de la mission
« Relance ». Ces financements portent notamment sur
l’insertion dans l’emploi des jeunes pour près de 5 Md€,
avec en particulier un budget encore accru pour l’IAE,
le PACEA, les contrats aidés et la garantie jeunes, et
avec la création de primes exceptionnelles pour
l’embauche de jeunes ou d’alternants. Sur la formation,
l’effort budgétaire en faveur du PIC est complété par
des moyens supplémentaires de l’ordre de 2,2 Md€ sur
2020-2022, dont 1,2 Md€ en faveur des jeunes. Une
enveloppe de 1 Md€ vient renforcer les moyens des
opérateurs clés de l'emploi et de l'insertion (France
compétences et Pôle emploi). 7,6 Md€ sont enfin
dédiés à l’activité partielle, dont 2,2 Md€ financés par
l’Unedic (financement de l’allocation et de la formation
des salariés en chômage partiel).
FICHES
SPÉCIFIQUES
sous-chemises-plf-2021-v02.indd 9-10 25/09/2020 10:00
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
LE PRELEVEMENT SUR LES RECETTES DE
L’ÉTAT AU PROFIT DE L’UNION EUROPENNE
Prélèvements effectués sur les recettes de l’État : 26,9 Md€
Crédits budgétaires pour 2021
*Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe
de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires
Exécution
2019 au format
du PLF 2021
LFI 2020 au
format du PLF
2021
PLF
2021
Crédits du
budget général* 21,0 Md€ 21,5 Md€ 26,9 Md€
Les moyens en 2021
Présentation
- Le budget de l’Union européenne pour 2021, encore en discussion avec le Parlement
européen, s’inscrit dans le cadre financier pluriannuel pour les années 2021 à 2027, qui a
fait l’objet d’un accord politique au niveau des chefs d’État et de gouvernement lors du
Conseil européen de juillet 2020.
- L’évaluation du prélèvement 2021 est marquée par une augmentation substantielle des
paiements, consécutive notamment à la mise en place de l’instrument d’investissement
en réponse à la crise du Covid-19.
- L’estimation du PSR-UE intègre l’hypothèse que le Royaume-Uni s’acquittera de ses
obligations financières figurant dans l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier 2020.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Un nouveau cadre financier pluriannuel et un plan
de relance européen historique de 750 Md€
Le 27 mai 2020, la Commission européenne a présenté
sa proposition révisée de cadre financier pluriannuel
(CFP) pour les années 2021 à 2027, accompagnée
d’un plan de relance des économies européennes de
750 Md€.
L’accord des chefs d’État et de gouvernement conclu le
21 juillet 2020 conserve les grands équilibres de cette
proposition initiale. S’agissant du CFP, il se fonde sur
une préservation des politiques historiques de l’Union,
et notamment de la Politique agricole commune dont
les enveloppes sont stabilisées en valeur, ainsi que sur
un investissement renforcé dans des secteurs clefs de
la souveraineté européenne : la défense ; la recherche;
la transition numérique; et les politiques de migration et
de gestion des frontières. Enfin, en accord avec le
Pacte vert présenté par la Commission, l’accord
témoigne de l’impulsion donnée au verdissement des
économies.
Le plan de relance Next Generation EU proposé par la
Commission a également été très largement repris,
notamment dans son volet subvention. Il repose sur
l’abondement de programmes européens (77,5 Md€2018
pour les politiques agricole et de cohésion et
l’investissement), ainsi que sur la mise en œuvre d’une
Facilité de résilience et de relance incluant des
subventions (312,5 Md€2018) et des prêts aux États
membres (360 Md€2018) visant à financer les dépenses
engagées par ces derniers en réaction à la crise de la
COVID-19.
Un budget 2021 de réponse à la crise sanitaire et économique
Le 24 juin 2020, la Commission européenne a présenté
un projet de budget pour 2021 s’inscrivant dans le
cadre de sa proposition de CFP du 27 mai 2020 et
ciblant principalement les efforts sur la relance des
économies européennes et la santé.
Ce projet de budget pour 2020 s’élève à 167 Md€ en
crédits d’engagement et 164 Md€ en crédits de
paiement, soit une hausse de + 7 % par rapport au
budget voté pour 2020. Le montant définitif du budget
ne sera toutefois arrêté qu’à l’issue de la procédure de
conciliation entre le Parlement européen et le Conseil,
attendue en novembre 2020, cette procédure de
conciliation devant elle-même n’intervenir qu’après
l’adoption du règlement CFP.
En 2021, sur la base du projet de la Commission
retravaillé par la Présidence allemande pour tenir
compte de l’accord du 21 juillet, le prélèvement sur
recettes au profit de l’Union européenne (PSR-UE) est
estimé à 26,9 Md€. Il faut ajouter à ce montant les droits
de douane aux frontières du marché unique collectés
en France et la contribution française au titre de la
facilité européenne de paix pour obtenir l’ensemble de
la contribution française à l’Union européenne.
Un ressaut important, qui traduit l’ambition européenne de la France
La hausse importante de la contribution française est
due à plusieurs facteurs. Premièrement, l’augmentation
globale des dépenses, due en particulier à la montée
en charge des paiements de la politique de cohésion
(+ 12,8 Md€ par rapport à 2020) en raison des mesures
de facilitation en réponse à la crise de la COVID-19,
ainsi que des modifications introduites par le
changement de cadre (notamment l’augmentation des
préfinancements). Le budget 2021 prévoit également
une forte utilisation des instruments en réponse à la
crise sanitaire (RescEU, programme Santé, etc). Les
dépenses prévisionnelles de l’Union pour 2021 sont
cependant susceptibles d’évoluer avec l’adoption
définitive du prochain CFP, ainsi que lors de la
conciliation pour 2021 prévue en novembre.
Concernant le volet ressources, l’estimation de PSRUE pour 2021 tient compte de la participation du
Royaume-Uni au titre de ses engagements passés
selon l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier
2020. Le Brexit entraîne toutefois une forte
augmentation du PSR-UE, liée au statut de contributeur
net du Royaume-Uni.
Enfin, le changement des règles de calcul des
contributions (hypothèse des termes de l’accord du 21
juillet) intervenant dès 2021 et les effets de la crise (sur
les RNB des États membres et sur le produit des droits
de douanes) budgétisés par la Commission sont les
deux autres facteurs majeurs d’augmentation du PSRUE.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
CONCOURS FINANCIERS
DE L’ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Ministère de la cohésion des territoires et des relations
avec les collectivités territoriales
Répartition des crédits budgétaires
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et
de transfert
PLF
2021
courant
Prélèvements sur recettes 41,25 Md€ 45,48 Md€ -2,23 Md€ 43,25 Md€
Crédits du
budget général* 3,47 Md€ 3,91 Md€ +0,00 Md€ 3,91 Md€
TVA affectée aux régions
et aux départements 4,43 Md€ 4,54 Md€ 4,54 Md€
Total des concours
financiers 49,15 Md€ 53,93 Md€ -2,23 Md€ 51,71 Md€
84%
9%
8%
Prélèvements sur recettes
TVA affectée aux régions et aux
départements
Crédits du budget général
Les moyens de la mission en 2021
Présentation de la mission
Les concours financiers de l’État aux collectivités locales se composent de trois ensembles :
- Les prélèvements sur les recettes de l’État (PSR) au profit des collectivités territoriales ;
- Les crédits du budget général relevant de la mission « Relations avec les collectivités territoriales »
(RCT) ;
- Le produit de l'affectation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux régions, au département de Mayotte
et aux collectivités territoriales de Corse, de Martinique et de Guyane ainsi qu’aux départements à
compter du PLF 2021.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Des concours financiers en forte progression
A périmètre constant, les concours financiers de l’Etat
à destination des collectivités territoriales progressent
de + 4,8 Md€ par rapport à la LFI pour 2020 (1,5 Md€
en excluant la compensation de la baisse des impôts
de production).
Comme depuis 2019, le montant de la dotation globale
de fonctionnement (DGF) du bloc communal et des
départements est stabilisé à hauteur de 27 Md€, après
les quatre années de baisse successives entre 2014 et
2017. Cette stabilisation s’accompagne d’un effort de
solidarité envers les collectivités les plus fragiles avec
la poursuite du renforcement de la péréquation
verticale en 2021 (180 M€ pour les communes, 30 M€
pour les EPCI et 10 M€ pour les départements). De
plus, la dynamique de rattrapage de l’enveloppe de
péréquation allouée aux communes des départements
d’outre-mer, entamée en 2020, est accélérée, en
réalisant en 2021 le tiers restant à réaliser.
Les dotations de soutien à l’investissement local de
droit commun (DSIL, DETR, DPV et DSID) voient leur
niveau historique de 2 Md€ en autorisations
d’engagement reconduit en PLF 2021, témoignant de
l’effort de l’Etat pour soutenir l’investissement local.
Les régions bénéficient en 2021 de 4 293 M€ de
recettes au titre de la fraction de TVA qui leur a été
allouée depuis 2018 en substitution de leur ancienne
DGF. 250 M€ de part de TVA sont également alloués
aux départements les plus fragiles en 2021, selon des
critères de ressources et de charges. La dynamique
issue de cette part alimentera, à compter de 2022, un
fonds de sauvegarde des départements.
Enfin, le PLF pour 2021 tire les conséquences, sur les
concours financiers, de la suppression de la taxe
d’habitation (TH) :
- une dotation nouvelle de 293 M€ est inscrite au
bénéfice des régions, en compensation de la perte
des frais de gestion de la taxe d’habitation qui
leurs étaient reversés par l’Etat ;
- à périmètre courant, les compensations
d’exonérations de fiscalité locale diminuent de
2,1 Md€ afin de tenir compte de la suppression
des compensations liées à la taxe d’habitation.
Cette baisse est neutre pour les recettes du bloc
communal : en effet, ce montant est intégré au
produit global de TH que l’Etat compense aux
communes en 2021.
Un accompagnement de l’ensemble des collectivités face à la crise sanitaire
La LFR 3 pour 2020 prévoit des dispositifs inédits de
soutien des ressources des collectivités pour un total
de 4,2 Md€ : un dispositif de compensation des pertes
de recettes fiscales et de redevances pour le bloc
communal, ainsi que pour les collectivités d’outre-mer
et pour la Corse s’agissant des recettes spécifiques à
ces collectivités, et un mécanisme d’avances
remboursables de DMTO pour les départements.
Le PLF 2021 tire les conséquences de cet effort sans
précédent à destination des collectivités territoriales.
En particulier, 250 M€ sont prévus au titre de la
seconde annuité du « filet de sécurité » budgétaire sur
les recettes fiscales du bloc communal. .
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Un engagement résolu de l’Etat aux côtés des collectivités
dans le cadre de la relance économique
Dès la LFR 3 pour 2020, le Gouvernement a inscrit
1 Md€ de crédits supplémentaires de soutien
exceptionnel à l’investissement local pour financer des
projets relatifs à la transition écologique, à la résilience
sanitaire et au patrimoine. Ce milliard de « DSIL verte
et sanitaire » a porté à un niveau historique de 10 Md€
le soutien de l’Etat à l’investissement local en 2020.
La baisse des impôts de production contribuera à
soutenir les entreprises, l’activité et l’emploi dans les
territoires. Le PLF pour 2021 prévoit que la suppression
de la part régionale de CVAE (baisse de 50% de la
CVAE) est compensée pour les régions par l’octroi
d’une nouvelle part de TVA égale au montant de la
CVAE perçu en 2020, soit près de 10 Md€ et qui
évoluera de façon dynamique à compter de 2022
La fiscalité (CFE et TFPB) des établissements
industriels est également allégée de moitié. En
contrepartie, les communes et EPCI bénéficient d’une
compensation dynamique et territorialisée, via un
prélèvement sur les recettes de l’Etat, à hauteur de
3,3 Md€. La compensation inclura en effet la
dynamique des bases, et elle évoluera, dans chaque
collectivité concernée, comme le sous-jacent physique,
y compris en cas d’installation d’une nouvelle
entreprise industrielle.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
AVANCES A L’AUDIOVISUEL PUBLIC
Ministère de la culture, Ministère de l’économie, des finances et de la relance
Crédits du compte de concours financiers : 3,72 Md€
Répartition des crédits
Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021
65%
16%
8%
7%
2% 2% France Télévisions
Radio France
ARTE France
France Médias Monde
Institut National de l'Audiovisuel
TV5 Monde
LFI
2020
constant
PLF
2021
constant
Mesure de
périmètre et de
transfert
PLF
2021
courant
Crédits du
compte de concours financiers 3,79 Md€ 3,72 Md€ - 3,72 Md€
Les moyens du compte en 2021
Présentation de la mission
- Le compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » rassemble les concours
financiers publics affectés aux entreprises de l’audiovisuel public. Ces concours prennent la forme
d’avances sur les produits de la contribution à l’audiovisuel public (CAP).
- Les moyens alloués au secteur en 2021, conformes à la trajectoire arrêtée en 2018, permettent aux
entreprises qui le composent de poursuivre leur adaptation aux évolutions majeures que connaît
l’écosystème des médias, et la mise en œuvre de leurs missions prioritaires : la proximité,
l’information, l’ambition culturelle, l’action extérieure et la pédagogie.
- Pour permettre à France Télévisions de prolonger jusqu’en août 2021 la diffusion linéaire de France
4, l’effort demandé à cette société a été allégé de 10 M€ par rapport à ce que prévoyait sa trajectoire
pour l’exercice 2021.
FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021
Poursuivre la réforme de l’audiovisuel public
Le Gouvernement a engagé en 2018 une réforme de
l’audiovisuel public au terme d’une large concertation
avec les entreprises concernées.
Cette réforme vise à proposer un service public à plus
haute valeur ajoutée pour tous, et mieux adapté à
l’évolution des usages de chacun. Telle est la condition
pour que l’audiovisuel public se transforme et soit en
mesure d’une part, d’affronter l’intensification de la
concurrence exercée notamment par des plateformes
internationales ; et d’autre part, de réaffirmer la
spécificité de ses offres.
Le projet de loi de finances pour 2021 confirme la
trajectoire arbitrée à l’été 2018, avec un effort
supplémentaire demandé à l’audiovisuel public de
70 M€ ; la dotation publique allouée à France
Télévisions a fait l’objet d’un ajustement à la hausse à
hauteur de 10 M€, l’effort demandé à la société passant
ainsi de 71 M€ à 61 M€. En effet, durant la crise
sanitaire, France 4 a fait évoluer sa ligne éditoriale afin
notamment de contribuer à la continuité pédagogique.
Face à un contexte sanitaire encore incertain, le
Gouvernement a décidé de reporter d’un an sa
fermeture. Cette décision l’a conduit à relever le niveau
de la dotation allouée à France Télévisions par rapport
à la trajectoire initiale, afin de prendre en compte le
surcoût lié au maintien de la chaîne jusqu’en août 2021.
L’effort demandé au secteur est réparti en fonction des
capacités contributives de chacune des entreprises qui
le composent.
Par ailleurs, dans le cadre du plan de relance, les
sociétés de l'audiovisuel public bénéficieront d’une aide
financière exceptionnelle leur permettant de faire face
aux conséquences de la crise sanitaire et de maintenir
leurs capacités de production et d’investissements.
Développer des synergies
Face aux mutations rapides en cours dans
l’écosystème des médias et dans le contexte de la
demande faite au secteur audiovisuel public de
contribuer à la maîtrise des dépenses publiques, les
médias publics doivent privilégier les approches
collaboratives et de fédérer leurs initiatives.
Le développement des coopérations sera poursuivi,
tant dans le champ éditorial (chaîne d’information en
continu franceinfo, matinales communes France 3 /
France Bleu, etc.) que dans le champ non éditorial.
De nouveaux leviers sont mis en place pour faire
bénéficier au secteur des synergies autorisées par le
numérique entre médias et services aujourd’hui
séparés, et le conduire ainsi à être plus efficient, par
exemple en facilitant le développement de
coopérations éditoriales.
C’est notamment dans cette perspective que le
Gouvernement a invité l’ensemble des entreprises
audiovisuelles publiques couvertes par un contrat
d’objectifs et de moyens à le renégocier, en vue que
l’ensemble du secteur soit désormais couvert par des
conventions alignées dans le temps – à la fois entre
elles et sur l’horizon budgétaire prévisible de 2022. Ces
contrats, comprendront un volet commun à ces
entreprises, dédié à leurs missions communes ainsi
qu’à leur engagement conjoint à progresser en matière
de coopérations multiples, éditoriales ou non.
economie.gouv.fr
budget.gouv.fr
#PLF2021
Graphisme: ©studio graphique — SG | SIRCOM— 2020
1/2
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Renforcement du dispositif de soutien aux
entreprises impactées par les nouvelles
restrictions d’accueil au public
Paris, le 25/09/2020
N°203
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Elisabeth Borne, ministre du
Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Roxana Maracineanu, ministre déléguée auprès du ministre de
l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports, et Jean-Baptiste Lemoyne,
secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des
Français de l'étranger et de la Francophonie, ont tenu aujourd’hui une nouvelle réunion avec les
fédérations professionnelles. Avec Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie,
des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, les ministres ont précisé
le renforcement du dispositif de soutien aux entreprises et associations impactées par les nouvelles
restrictions d’accueil au public liées à l’état de la situation sanitaire dans certains territoires.
1. Le renforcement du volet 1 du fonds de solidarité
Pour les entreprises de moins de 20 salariés qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros, il
est prévu une évolution de l’accès du volet 1 du fonds de solidarité.
pour les entreprises fermées administrativement : le fonds de solidarité prendra en charge
la perte de chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier jusqu’à 10 000 euros sur un mois pendant
la durée de fermeture. Jusqu’alors, le volet 1 du fonds de solidarité permettait une aide
mensuelle de 1 500 euros.
pour les entreprises des secteurs S1 et S1 bis, notamment les bars devant fermer à 22h00
et les activités impactées par l’abaissement de la jauge à 1 000 personnes pour les
rassemblements, qui justifient une perte de chiffre d’affaires supérieure à 80%, le fonds de
solidarité prendre en charge la perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 euros dans la limite de
60% du chiffre d’affaires.
les autres entreprises bénéficiant du plan tourisme, HCR, culture, événementiel et sport
des secteurs S1 et S1 bis auront toujours accès au volet 1 du fonds de solidarité, dans sa
forme actuelle, soit 1 500 euros par mois, dès lors qu’elles justifient d’une perte de 50% de chiffre
d’affaires.
2/2
2. L’activité partielle prolongée
Pour les entreprises fermées administrativement ou faisant l’objet de restriction horaire, l’indemnité au
titre de l’activité partielle sera prise en charge à 100% par l’Etat et l’Unédic, jusqu’à la levée de la
fermeture, soit 100% du salaire net pour les salariés au SMIC et 84% environ du net dans la limite de
4,5 SMIC.
3. L’exonération de charges sociales
Les TPE-PME fermées administrativement et les entreprises faisant l’objet de restriction horaire qui ont
une perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% pourront bénéficier d’une exonération des cotisations
sociales pendant la période de fermeture ou de restriction.
En attendant que la mesure législative soit prise, les entreprises pourront faire la demande d’un report,
pendant la période concernée.
Pour les TPE-PME qui ne font pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture, mais qui ont perdu
50% de chiffre d’affaires, il sera possible de solliciter, au cas par cas, une remise de cotisations dues
pendant la période de fermeture.
Concernant les entreprises de l’événementiel, qui sont particulièrement concernées par la baisse de la
jauge à 1 000 personnes, une réunion de travail sera organisée la semaine prochaine avec les
ministères concernés pour évoquer leur situation.
Contacts presse :
Cabinet de Bruno Le Maire presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr
Cabinet d’Elisabeth Borne sec.presse.travail@cab.travail.gouv.fr
Cabinet de Roxana Maracineanu sec.presse.sports@sports.gouv.fr
Cabinet d’Alain Griset presse.pme@cabinets.finances.gouv.fr
Cabinet de Jean-Baptiste Lemoyne sec-presse.se@diplomatie.gouv.fr
PROTOCOLE NATIONAL
POUR ASSURER LA SANTÉ
ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS
EN ENTREPRISE
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |2
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Sommaire
I- Les modalités de mise en œuvre des mesures de
protection dans l’entreprise dans le cadre d’un dialogue
social p.3
II- Les mesures de protection des salariés p.5
III- Les dispositifs de protection des salariés p.11
IV- Les tests de dépistage p.12
V- Le protocole de prise en charge d’une personne
symptomatique et de ses contacts rapprochés p.13
VI- La prise de température p.14
Annexe 1 : Quelques bonnes pratiques à promouvoir dans la
gestion des flux de personnes p.15
Annexe 2 : Nettoyage/ désinfection des surfaces et aération
des locaux : modalités pratiques p.17
Annexe 3 : Les masques p.19
Annexe 4 : Les règles de port du masque dans les lieux
collectifs clos p.20
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |3
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
La situation sanitaire ne doit pas conduire à relâcher la vigilance face à un risque
épidémique qui subsiste, comme en témoignent l’augmentation du nombre de foyers de
contamination identifiés depuis la levée progressive du confinement.
Ce nouveau protocole national a vocation à s’appliquer à partir du 1er septembre 2020. Les
entreprises mettront en œuvre progressivement les mesures complémentaires
éventuellement nécessaires à celles déjà déployées, dans le cadre d’un dialogue social
interne et après avoir informé les salariés.
Conformément aux principes généraux de prévention en matière de protection de la santé et
sécurité au travail, la reprise et la poursuite de l’activité dans les entreprises et
établissements doivent conduire par ordre de priorité :
A évaluer les risques d’exposition au virus ;
A mettre en œuvre des mesures de prévention visant à supprimer les risques à la
source ;
A réduire au maximum les expositions qui ne peuvent être supprimées ;
A privilégier les mesures de protection collective ;
A mettre en place les mesures de protection des salariés répondant aux orientations
du présent protocole.
I- LES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DES
MESURES DE PROTECTION DANS
L’ENTREPRISE DANS LE CADRE D’UN
DIALOGUE SOCIAL
La définition et la mise en œuvre des mesures de prévention nécessitent un travail de
réflexion préalable, conduit dans un cadre concerté, afin de garantir leur faisabilité, leur
effectivité et leur appropriation la plus large par tous les acteurs participant à la lutte contre la
propagation du virus. A cet égard, le dialogue social est un élément essentiel pour la mise en
œuvre des mesures prévues par ce protocole. L’association des représentants du personnel
et des représentants syndicaux facilite la déclinaison de ces mesures dans l’entreprise en
tenant compte de la réalité de son activité, de sa situation géographique et de la situation
épidémiologique, et des missions confiées à chacun. Elle permet également d’anticiper les
difficultés concrètes liées à leur mise en œuvre.
La bonne information de l’ensemble des salariés et la concertation au sein de chaque unité
de travail sont également indispensables. Elles permettront de trouver les solutions les plus
opérationnelles pour l’application de ces mesures, tout en renforçant la confiance de tous
dans la capacité de l’entreprise à poursuivre l’activité en toute sécurité. Les mesures de
protection concernant les salariés ou toute personne entrant sur le lieu de travail sont
diffusées auprès des salariés par note de service après avoir fait l’objet d’une présentation
au comité social et économique. Elles peuvent être intégrées dans le règlement intérieur de
l’entreprise
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |4
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Un référent Covid-19 est désigné. Dans les entreprises de petite taille, il peut être le
dirigeant. Il s’assure de la mise en œuvre des mesures définies et de l’information des
salariés. Son identité et sa mission sont communiquées à l’ensemble du personnel.
Les entreprises peuvent s’appuyer, pour la définition et la mise en œuvre des mesures, sur
les services de santé au travail, au titre de leur rôle de conseil et d’accompagnement des
employeurs et des salariés ainsi que de leurs représentants.
Les employeurs doivent accorder une attention toute particulière :
1) Aux travailleurs détachés, aux travailleurs saisonniers ainsi qu’aux intérimaires et titulaires
de contrat de courte durée de façon à s’assurer qu’ils ont une connaissance des modes de
propagation du virus, des gestes barrière, des mesures de distanciation physique et des
dispositifs de protection de la santé des salariés mis en œuvre au sein de l’entreprise
équivalente à celle des autres salariés. Ils peuvent pour ce faire diffuser les vidéos et fiches
métiers, traduites en différentes langues, disponibles sur le site du ministère du travail.
Lorsque les employeurs assurent l’hébergement des travailleurs, ils vérifient que les gestes
barrières sont respectés, en privilégiant par exemple le logement en chambre individuelle.
L’obligation de vigilance des maîtres d’ouvrages et des donneurs d’ordre s’exerce aussi à
l’égard du respect par le sous-traitant direct ou indirect des règles relatives à la santé et
sécurité du travail, et donc de celles relatives à l’hébergement. (Cf. fiche spécifique)
2) Aux travailleurs à risques de formes graves de Covid-19 (cf avis du HCSP) : il convient de
limiter les contacts et sorties des personnes en raison de leur fragilité à l’égard du virus
SARS-CoV-2. Le télétravail est une solution à privilégier, lorsque cela est possible : il doit
être favorisé par les employeurs, sur demande des intéressés et si besoin après échange
entre le médecin traitant et le médecin du travail, dans le respect du secret médical. Il doit
être favorisé aussi, autant que possible, pour les travailleurs qui, sans être eux-mêmes à
risque de formes graves, vivent au domicile d’une personne qui l’est. Lorsque le télétravail
ne peut être accordé, il convient d’assortir le travail présentiel de mesures de protection
complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée :
- mise à disposition d’un masque chirurgical par l’entreprise au travailleur, qui
devra le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des
trajets domicile-travail et en déplacements professionnels (durée maximale du
port de masque : 4 heures1
) ;
- vigilance particulière de ce travailleur quant à l’hygiène régulière des mains ;
- aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (ex. :
écran de protection de façon complémentaire au port du masque).
Les salariés à risque de forme grave de Covid-19 et les entreprises peuvent solliciter la
médecine du travail afin de préparer le retour en présentiel au poste de travail des intéressés
et étudier les aménagements de poste possibles.
En effet, à compter du 1er septembre 2020, l’ensemble de ces travailleurs a vocation à
exercer leur activité, sur site, dans les conditions de sécurité renforcées décrites ci-dessous
(ils doivent alors être dotés de masques chirurgicaux), ou en télétravail. Néanmoins, les
personnes à risque de forme grave présentant des pathologies particulièrement lourdes,
listées dans le décret n°2020-1098 du 29 août 2020, conserveront la faculté, si le médecin
traitant l’estime nécessaire, d’être placées en activité partielle.
1
Le masque doit être changé lorsqu’il est souillé ou mouillé.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |5
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Il est par ailleurs mis fin au 31 août 2020 au dispositif de placements en activité partielle, des
salariés partageant le domicile d’une personne vulnérable.
II- LES MESURES DE PROTECTION DES
SALARIES :
Les mesures de protection des salariés s’appliquent de la façon suivante :
Mesures d’hygiène et de distanciation physique :
Le télétravail est un mode d’organisation de l’entreprise. Il reste une pratique recommandée
en ce qu’il participe à la démarche de prévention du risque d’infection au SARS-CoV-2 et
permet de limiter l’affluence dans les transports en commun. En fonction des indicateurs
sanitaires, les autorités sanitaires peuvent convenir avec les partenaires sociaux
d’encourager les employeurs à recourir plus fortement au télétravail.
La continuité de l’activité dans un contexte de circulation du virus est assurée par le respect
de l’ensemble des règles d’hygiène et de distanciation physique rappelées en conclusion du
présent chapitre.
Sur les lieux de travail, ces mesures ont un rôle essentiel pour réduire au maximum le risque
en supprimant les circonstances d’exposition. Elles doivent être la règle chaque fois que
possible et l’employeur doit procéder aux aménagements nécessaires pour assurer leur
respect optimal.
L’objectif est de limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de
concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la
distanciation physique. Chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui
permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à
toute autre personne (ex. autre salarié, client, usager, prestataire, etc.). L’employeur
cherchera, outre les réorganisations du travail permettant de séquencer les process, à revoir
l’organisation de l’espace de travail et au besoin des tranches horaires des travailleurs pour
éviter ou limiter au maximum les regroupements et les croisements. Chaque salarié est tenu
informé de ces dispositions.
L’employeur définit un plan de gestion des flux intégrant les salariés et les clients,
fournisseurs et prestataires avec la mise en place de plans de circulation incitatifs visant à
fluidifier plutôt qu’à ralentir.
Des exemples de bonnes pratiques sont présentés en annexe 1.
L’employeur ou l’exploitant responsable peut définir une « jauge » précisant le nombre de
personnes pouvant être présentes simultanément dans un même espace (salariés, clients,
prestataires, fournisseurs…) dans le respect des règles de distanciation physique, en
fonction de l’architecture et des dimensions des locaux. Cette « jauge » fait l’objet d’affichage
par l’employeur ou l’exploitant à l’entrée de l’espace considéré (ex. salles de réunion). Pour
des facilités d’usage ou permettre dans certaines conditions d’enlever le masque de façon
ponctuelle, il peut être retenu, à titre indicatif, un paramétrage de la jauge à au moins 4m2
par personne afin de garantir une distance d’au moins un mètre autour de chaque personne
dans toutes les directions.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |6
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Des dispositifs de séparation entre salariés ou entre salariés et autres personnes présentes
sur le lieu de travail (clients, prestataires) de type écrans transparents peuvent être mis en
place par l’employeur pour certains postes de travail (ex. accueil, open-space).
Port du masque :
Suite à l’actualisation des connaissances scientifiques sur la transmission du virus par
aérosols et compte tenu des recommandations du HCSP en date du 28 aout 2020, le port du
masque grand public est systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos.
Il est associé au respect d’une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes,
de l’hygiène des mains, des gestes barrières, ainsi que du nettoyage, de la ventilation, de
l’aération des locaux et la gestion des flux de personnes.
Ces masques grand public, de préférence réutilisables, couvrant à la fois le nez, la bouche et
le menton, répondent aux spécifications de la norme AFNOR S76-001 ou, pour les masques
importés, aux spécifications d’organismes de normalisation similaires. Ils doivent avoir
satisfait aux tests garantissant les performances listées en annexe 3. Ils sont
reconnaissables au logo le spécifiant, qui doit obligatoirement figurer sur leur emballage ou
sur leur notice.
Des adaptations à ce principe général pourront être organisées par les entreprises pour
répondre aux spécificités de certaines activités ou secteurs professionnels après avoir mené
une analyse des risques de transmission du SARS-CoV-2 et des dispositifs de prévention à
mettre en œuvre. Elles font l’objet d’échanges avec les personnels ou leurs représentants,
afin de répondre à la nécessité d’informer et de s’informer pour suivre régulièrement
l’application, les difficultés et les adaptations au sein de l’entreprise et des collectifs de
travail.
Les mesures conditionnant la possibilité d’organiser ces adaptations dépendent du niveau de
circulation du virus dans le département d’implantation de l’entreprise (ou de l’établissement)
selon des modalités présentées dans le tableau en annexe 4 qui distingue les :
- Départements où l’état d’urgence sanitaire (EUS) est déclaré [niveau de référence];
- Départements déclarés par les pouvoirs publics zone de circulation active du virus
(notamment en raison d’un taux d’incidence pour 100 000 habitants sur les 7 derniers
jours supérieur à 50) [niveau 1] ;
- Départements où le taux d’incidence pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours
se situe :
o Entre 11 et 50 [niveau 2] ;
o Jusqu’à 10 inclus [niveau 3] ;
Le taux d’incidence est publié par Santé Publique France. Il s’applique à partir du lundi
suivant la publication.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |7
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Il est possible de retirer temporairement son masque à certains moments dans la journée,
dès lors qu’un certain nombre de mesures sont prises, par exemple l’existence d’une
extraction d’air fonctionnelle ou d’une ventilation ou aération adaptée. Le nombre de ces
mesures peut être réduit dans les zones de circulation faible ou modérée du virus dans le
respect de conditions :
o dans les zones « vertes » à faible circulation (incidence inférieure à 10 /100
000 habitants), elles sont de quatre ordres : ventilation/aération fonctionnelle
et bénéficiant d’une maintenance ; existence d’écrans de protection entre les
postes de travail ; mise à disposition des salariés de visières ; mise en œuvre
d’une politique de prévention avec notamment la définition d’un référent
Covid-19 et une procédure de gestion rapide des cas de personnes
symptomatiques ;
o dans les zones « orange » à circulation modérée (incidence comprise entre 10
et 50/100 000 habitants), s’ajoutera une double condition : la faculté de
déroger au port permanent du masque sera limitée aux locaux de grand
volume et disposant d’une extraction d’air haute ;
o dans les zones « rouges » à circulation active du virus (tenant compte
notamment d’une incidence supérieure à 50 pour 100 000 habitants),
s’ajoutera aux précédentes conditions une condition additionnelle de densité
de présence humaine dans les locaux concernés : la faculté de déroger au
port permanent du masque ne sera possible que dans les locaux bénéficiant
d’une ventilation mécanique et garantissant aux personnes un espace de 4 m
2
(par exemple, moins de 25 personnes pour un espace de 100 m2
).
Dans les lieux collectifs clos :
Dans les cas où la dérogation est possible, le salarié qui est à son poste de travail peut
ranger son masque à certains moments de la journée et continuer son activité. Il n’a pas la
possibilité de quitter son masque pendant toute la durée de la journée de travail.
Le tableau joint en annexe 4 permet à l’entreprise d’organiser les règles opérationnelles du
port du masque dans ses lieux collectifs clos en fonction de sa zone d’activité.
Par ailleurs, certains métiers dont la nature même rend incompatible le port du masque
pourront justifier de travaux particuliers afin de définir un cadre adapté.
Dans les bureaux individuels :
Pour les salariés travaillant seuls dans un bureau (ou une pièce) nominatif, ils n’ont pas à
porter le masque dès lors qu’ils se trouvent seuls dans leur bureau.
Dans les ateliers :
Il est possible de ne pas porter le masque pour les salariés travaillant en ateliers dès lors
que les conditions de ventilation / aération fonctionnelles sont conformes à la réglementation,
que le nombre de personnes présentes dans la zone de travail est limité, que ces personnes
respectent la plus grande distance possible entre elles, y compris dans leurs déplacements,
et portent une visière.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |8
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
En extérieur :
Pour les travailleurs en extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement
ou d’incapacité de respecter la distance d’un mètre entre personnes.
Dans les véhicules :
La présence de plusieurs salariés dans un véhicule est possible à la condition du port du
masque par chacun (grand public ou chirurgical pour les personnes à risque de forme
grave), de l’hygiène des mains et de l’existence d’une procédure effective de nettoyage /
désinfection régulière du véhicule.
Dans les lieux ayant le statut d’établissements recevant du public :
Par ailleurs, il est rappelé que le port du masque s’impose, sauf dispositions particulières
prévues par le décret n°2020-860 du 10 juillet modifié, dans les lieux recevant du public
suivants :
Salles d’audition, de conférence, de réunion, de spectacle ou à usage multiple, y
compris les salles de spectacle et les cinémas ;
Restaurants et débits de boissons ;
Hôtels et pensions de famille ;
Salles de jeux ;
Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres
de loisirs sans hébergement ;
Bibliothèques, centres de documentation ;
Établissements de culte ;
Établissements sportifs couverts ;
Musées ;
Établissements de plein air ;
Chapiteaux, tentes et structures ;
Hôtels-restaurants d’altitude ;
Établissements flottants ;
Refuges de montagne ;
Gares routières et maritimes ainsi que les aéroports ;
Magasins de vente, centres commerciaux ;
Administrations et banques ;
Les marchés couverts.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |9
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Dans les cas où le port du masque n'est pas prescrit pour un lieu recevant du public, le
préfet de département est habilité à le rendre obligatoire lorsque les circonstances locales
l'exigent.
Prévention des risques de contamination manu-portée
L’employeur met en place des procédures de nettoyage / désinfection régulières (a minima
journalière et à chaque rotation sur le poste de travail) des objets et points contacts que les
salariés sont amenés à toucher sur les postes de travail et dans tous lieux sous
responsabilité de l’employeur, y compris les sanitaires et lieux d’hébergement.
Certaines activités nécessitent, pour des cycles de temps, des échanges / manipulations
d’objet entre salariés ou entre salariés /clients – autres personnes. Dans ces situations, un
protocole sanitaire spécifique doit être établi par l’employeur comportant les points suivants :
Nettoyage / désinfection régulier desdits objets, avec un produit actif sur le virus
SARS-CoV-2 ;
Hygiène systématique des mains avant et après la séquence d’usage par le salarié et
les clients ou autres personnes concernées à l’eau et au savon de préférence, ou par
friction hydro-alcoolique ;
Information des salariés et des clients ou personnes concernées par ces procédures.
Il est aussi possible de dédier des objets à un salarié.
Lorsque des objets ne peuvent faire l’objet d’une procédure de nettoyage ou de défroissage
à la vapeur tels que sur l’habillement et la chaussure, l’employeur organise un protocole
sanitaire de mise en réserve temporaire (24h minimum, cf. avis HCSP du 6 mai 2020 sur les
matières textiles).
En annexe 2 sont précisées les modalités de nettoyage.
Autres situations ou points de vigilance :
L’utilisation des vestiaires est organisée de façon à respecter les mesures d’hygiène
et de distanciation physique d’au moins un mètre (une jauge peut permettre de
garantir le plein respect de cette mesure). Les vestiaires (casiers) sont à usage
individuel et font l’objet de nettoyage journalier avec un produit actif sur le virus
SARS-CoV-2.
Une aération régulière des espaces de travail et d’accueil du public est organisée si
possible (pendant 15 mn toutes les 3 heures) ; sinon, on s’assurera d’un apport d’air
neuf adéquat par le système de ventilation (cf. annexe).
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |10
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Socle de règles en vigueur
(31 août 2020)
MESURES D’HYGIENE
- Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon (dont l’accès doit être facilité avec mise à
disposition de serviettes à usage unique) ou par une friction hydro-alcoolique
- Se couvrir systématiquement le nez et la bouche en toussant ou éternuant dans son coude
- Se moucher dans un mouchoir à usage unique à éliminer immédiatement dans une poubelle à
ouverture non-manuelle
- Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux ou de toucher son
masque
- Ne pas se serrer les mains ou s’embrasser pour se saluer, ne pas faire d’accolade
_____
DISTANCIATION PHYSIQUE / PORT DU MASQUE
- Respecter une distance physique d’au moins 1 mètre
- Systématiser le port du masque dans les lieux clos et partagés
- Organiser de façon ponctuelle des alternatives au port du masque systématique avec des
mesures de protection correspondant au niveau de circulation du virus dans le département
_____
AUTRES RECOMMANDATIONS (cf. annexe 2)
- Aérer régulièrement (toutes les 3 heures) les pièces fermées, pendant quinze minutes ; ou
s’assurer d’un apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation
- Nettoyer régulièrement avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 les objets manipulés et
les surfaces y compris les sanitaires
- Éliminer les déchets susceptibles d’être contaminés dans des poubelles à ouverture non
manuelle
- Eviter de porter des gants : ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants
deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage
est le même que sans gant, le risque de contamination est donc égal voire supérieur
- Rester chez soi en cas de symptômes évocateurs du Covid-19 (toux, difficultés respiratoires,
etc.) et contacter son médecin traitant (en cas de symptômes graves, appeler le 15)
- En cas de personne symptomatique sur le lieu de travail, mettre en place le protocole prévu
au chapitre V
- Auto-surveillance par les salariés de leur température : un contrôle systématique de
température à l’entrée des établissements/structures ne peut avoir de caractère obligatoire.
Cependant, toute personne est invitée à mesurer elle-même sa température en cas de
sensation de fièvre avant de partir travailler et plus généralement d’auto-surveiller l’apparition
de symptômes évocateurs de Covid-19.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |11
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
III- LES DISPOSITIFS DE PROTECTION DES
SALARIES
La doctrine générale en matière de prévention des risques professionnels est d’utiliser les
équipements de protection individuelle (EPI) en dernier recours, lorsqu’il est impossible de
recourir à une solution de protection collective de nature technique (écrans physiques,
espacement des postes de travail, etc.) ou organisationnelle (décalage des horaires,
dédoublement des équipes, etc.) ou lorsque cette dernière ne suffit pas à elle seule pour
protéger le travailleur.
Les performances des EPI sont en effet étroitement dépendantes du respect de conditions
d’utilisation idéales, lesquelles se trouvent rarement réunies en pratique. Leur utilisation peut
alors procurer un sentiment indu de sécurité et même devenir contreproductive en
conduisant à l’abandon des gestes élémentaires de prévention. Les EPI sont donc un
complément des mesures de protection collectives et ne sauraient s’y substituer.
Lorsque les EPI sont à usage unique, leur approvisionnement constant et leur évacuation
doivent être organisés. Les déchets potentiellement souillés sont à jeter dans un double sac
poubelle, à conserver 24 heures dans un espace clos réservé à cet effet avant élimination
dans la filière ordures ménagères. Lorsqu’ils sont réutilisables, leur entretien, notamment
leur nettoyage selon les procédures adaptées, doit être organisé.
Les masques (cf. tableau en annexe 3) :
Pour faire face à la pandémie de Covid-19, le masque est un complément des gestes
barrière mais ne peut se substituer au respect des différentes mesures dont les règles de
distanciation physique et d’hygiène des mains. L’employeur doit donc mettre en œuvre
toutes les solutions techniques et organisationnelles de protection collective permettant
d’éviter ou de réduire les risques.
Les règles présentées ci-dessous ne préjugent pas des masques qui doivent être utilisés en
temps normal par les travailleurs lorsqu’ils sont exposés à d’autres risques spécifiques dans
le cadre de leur activité professionnelle (silice, légionnelles notamment dans les tours aéroréfrigérantes, etc.). La mise à disposition de masques pour lutter contre le Covid-19 ne doit
pas conduire à une protection moindre concernant les autres risques.
Hors les cas où leur utilisation est prescrite par la réglementation en vigueur pour la
protection de la santé des salariés, les masques FFP2 sont réservés aux professionnels
médicaux, y compris les personnels en charge du dépistage.
Les visières :
Les visières ne sont pas une alternative au port du masque. Dans les situations où des
alternatives au port du masque sont possibles, l’utilisation des visières ne peut être la seule
mesure de prévention.
Néanmoins, elles sont un moyen supplémentaire de protection du visage et des yeux face
aux virus transmis par les gouttelettes, en complément du port de masque, et en situation
régulière de proximité avec plusieurs personnes, lorsqu’un dispositif de séparation n’est pas
possible.
La visière doit être nettoyée avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 - plusieurs fois
par jour et notamment après chaque utilisation.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |12
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Les gants et autres EPI :
Les autres EPI (gants, lunettes, sur-blouses, charlottes…) obéissent aux mêmes règles
d’utilisation que les masques : ils doivent être utilisés en cas d’impossibilité de mettre en
œuvre de façon permanente les gestes barrières, d’utilisation des équipements de protection
collective ou lorsque l’activité le nécessite (par exemple en cas de risque de contamination
des vêtements au contact de surfaces potentiellement contaminées). Toutefois, dans la
plupart des situations de travail en entreprise, les mesures d’hygiène (hygiène des mains,
etc.) sont suffisantes. Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, le ministère des solidarités
et de la santé recommande, en population générale, d’éviter de porter des gants car ils
donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de
transmission, le risque de porter les mains au visage est le même que sans gant, le risque
de contamination est donc équivalent voire supérieur.
En cas de port de gants, il faut alors impérativement respecter les mesures suivantes :
Ne pas porter les mains gantées au visage.
Ôter les gants en faisant attention de ne pas toucher sa peau avec la partie
extérieure du gant.
Jeter ses gants dans une poubelle après chaque utilisation.
Se laver les mains ou réaliser une friction hydro-alcoolique après avoir ôté ses gants.
IV- LES TESTS DE DEPISTAGE
Les entreprises ont un rôle à jouer dans la stratégie nationale de dépistage :
1. En relayant les messages des autorités sanitaires : toute personne présentant des
symptômes doit être invitée par son employeur à ne pas se rendre sur son lieu de
travail et à consulter un médecin sans délai, se faire dépister et s’isoler dans l’attente
des résultats. Il en va de même pour les personnes ayant été en contact rapproché
avec une personne présentant une Covid-19 (moins d’un mètre pendant plus de 15
minutes sans masque) ;
2. En incitant les agents symptomatiques sur leur lieu de travail à le quitter
immédiatement pour rejoindre leur domicile en portant un masque chirurgical qu’elles
leur fournissent et en utilisant si possible un autre mode de transport que les
transports en commun et à consulter sans délai, si possible par téléconsultation, un
médecin afin d’obtenir un avis médical ;
3. En évaluant précisément les risques de contamination encourus sur les lieux de
travail qui ne peuvent être évités et en mettant en place en conséquence des
mesures de protection qui limiteront le nombre de personnes pouvant être en contact
à risque avec un porteur du virus, symptomatique ou non ;
4. En collaborant avec les autorités sanitaires si elles venaient à être contactées dans le
cadre du « contact tracing » (traçage des contacts) ou pour l’organisation d’une
campagne de dépistage en cas de détection d’un cluster.
Des campagnes de dépistage peuvent être menées auprès des salariés sur décision des
autorités sanitaires. En revanche, il n’est pas du rôle des entreprises d’organiser des
campagnes de dépistage virologique pour leurs salariés.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |13
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Par ailleurs, s’agissant des tests sérologiques, les indications définies par les autorités
sanitaires à ce stade ne permettent pas d’envisager des campagnes de tests sérologiques
par les entreprises.
V- LE PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE
D’UNE PERSONNE SYMPTOMATIQUE ET DE
SES CONTACTS RAPPROCHES
Il revient, à l’entreprise, en lien avec le service de santé au travail, de rédiger préventivement
une procédure adaptée de prise en charge sans délai des personnes symptomatiques afin
de les isoler rapidement dans une pièce dédiée, avec port du masque chirurgical et de les
inviter à rentrer chez elles en utilisant si possible un autre mode de transport que les
transports en commun et contacter leur médecin traitant. En cas de survenue d’un cas
avéré, le référent doit pouvoir faciliter l’identification des contacts par les autorités en charge
du contact tracing, via la réalisation de matrice en s’appuyant sur les déclarations du salarié
concerné et son historique d’activité dans l’entreprise. L’utilisation de l’application STOPCOVID peut en ce sens être utile.
En présence d’une personne symptomatique (notamment fièvre et/ou toux, difficulté
respiratoire, à parler ou à avaler, perte du gout et de l’odorat), la prise en charge repose sur :
l’isolement ;
la protection ;
la recherche de signes de gravité.
1- Isoler la personne symptomatique dans une pièce dédiée et aérée en appliquant
immédiatement les gestes barrière, garder une distance raisonnable avec elle (au moins 1
mètre) avec port d’un masque chirurgical
2- Mobiliser le professionnel de santé dédié de l’établissement, un sauveteur/secouriste du
travail formé au risque Covid ou le référent Covid, selon l’organisation locale. Lui fournir un
masque avant son intervention.
3- En l’absence de signe de gravité, contacter le médecin2
du travail ou demander à la
personne de contacter son médecin traitant pour avis médical. Si confirmation d’absence de
signes de gravité, organiser son retour à domicile en évitant les transports en commun.
En cas de signe de gravité (ex. détresse respiratoire), appeler le SAMU :
Composer le 15 (en étant suffisamment proche de la personne afin de permettre au
médecin de lui parler éventuellement).
Se présenter, présenter en quelques mots la situation (Covid-19, pour qui, quels
symptômes), donner son numéro de téléphone, préciser la localisation et les moyens
d’accès ; l’assistant de régulation passera un médecin et donnera la conduite à tenir
(en demandant souvent de parler à la personne ou de l’entendre respirer).
Si l’envoi des secours est décidé par le centre 15, organiser l’accueil des secours ;
rester à proximité (en respectant la distance d’au moins 1 m) de la personne pour la
2
Les médecins du travail sont habilités à délivrer des arrêts de travail pour les salariés des établissements dont
ils ont la charge, suspectés d’infection ou reconnus atteints par la covid-19, ou contraints à des mesures
d’isolement.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |14
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
surveiller le temps que les secours arrivent ; en cas d’éléments nouveaux importants,
rappeler le Samu 15 ; ne jamais s’énerver ou agir dans la précipitation.
4- Après la prise en charge de la personne, prendre contact avec le service de santé au
travail et suivre ses consignes, y compris pour le nettoyage et la désinfection du poste de
travail et le suivi des salariés ayant été en contact avec le cas.
5- Si le cas Covid est confirmé, l’identification et la prise en charge des contacts seront
organisées par les acteurs de niveau 1 et 2 du contact-tracing (médecin prenant en charge le
cas et plateformes de l’Assurance maladie). Les contacts évalués « à risque » selon la
définition de Santé publique France seront pris en charge et placés en quatorzaine (pendant
14 jours après la date du dernier contact avec le cas confirmé), sauf dans les situations
particulières (professionnels d’établissements de santé ou médico-sociaux ou d’opérateurs
d’importance vitale…). Les acteurs du contact-tracing pourront s’appuyer sur les matrices
des contacts en entreprise réalisées par le référent pour les cas avérés ainsi que, le cas
échéant, sur la médecine du travail pour faciliter l’identification des contacts et leur
qualification (« à risque » ou « à risque négligeable »).
VI- LA PRISE DE TEMPERATURE
Un contrôle de température à l’entrée des établissements/structures n’est pas recommandé
mais le ministère des Solidarités et de la Santé conseille à toute personne de mesurer ellemême sa température à son domicile en cas de sensation de fièvre et plus généralement
d’auto-surveiller l’apparition de symptômes évocateurs de Covid-19.
Toutefois, les entreprises qui le souhaiteraient, dans le cadre d’un ensemble de mesures de
précaution, peuvent organiser un contrôle de la température des personnes entrant sur leur
site dans le respect de la réglementation en vigueur.
Doivent être exclus :
les relevés obligatoires de température de chaque employé ou visiteur dès lors qu’ils
seraient enregistrés dans un traitement automatisé ou dans un registre papier ;
les opérations de captation automatisées de température au moyen d’outils tels que
des caméras thermiques.
En tout état de cause, en l’état des prescriptions sanitaires des autorités publiques, le
contrôle de température n’est pas recommandé et a fortiori n’a pas un caractère obligatoire ;
le salarié est en droit de le refuser. Si l’employeur, devant ce refus, ne laisse pas le salarié
accéder à son poste, il peut être tenu de lui verser le salaire correspondant à la journée de
travail perdue.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |15
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Annexe 1 Quelques bonnes pratiques à promouvoir
dans la gestion des flux de personnes
o Entrée du site :
En cas de tourniquet : à condamner pour éviter contact mains, sauf si risques
d’intrusion important, auquel cas il faut organiser le nettoyage des surfaces du
tourniquet et l’hygiène des mains.
Marquage éventuel au sol en amont pour le respect de la distanciation physique.
o Séparation des flux :
A l’intérieur du bâtiment, un sens unique de circulation doit être mis en place avec
marquage lisible au sol pour éviter les croisements, les retours en arrière. Sens
unique dans les ateliers, couloirs, escaliers (si plusieurs montées d’escaliers). Si
la configuration du bâtiment le permet, les portes d’entrées et de sorties doivent
être différenciées afin d’éviter le croisement des personnes.
Plans de nettoyage régulier des rampes d’escalier (2 fois / jour minimum), car il
est important de tenir la rampe dans les escaliers (en moyenne 10% des
accidents du travail proviennent de chutes dans les escaliers, avec parfois des
conséquences très graves…).
Réorganisation des horaires pour éviter les arrivées nombreuses des salariés,
clients, fournisseurs ou prestataires.
Plan de circulation dans l’entreprise : piétons, engins motorisés, et vélo
(distanciation physique à adapter).
Ascenseurs : limiter le nombre de personnes pour respecter la distance d’au
moins un mètre et afficher clairement les consignes sur les paliers.
o Zones d’attentes
Marquage au sol : entrées, sorties…
o Lieux de pause ou d’arrêt : distributeurs/machines à café/ pointeuse. Afficher les
mesures barrières : hygiène des mains avant et après utilisation, en plus du nettoyage
par les prestataires.
o Locaux communs (salle de réunion) ou sociaux :
Une fois déterminé le nombre maximum de salariés présents dans le local,
prévoir un indicateur à l’entrée qui permet de connaitre ce nombre avant d’entrer
et un dispositif équivalent permettant de connaitre le nombre de sorties surtout si
l’entrée est distante de la sortie.
Portes ouvertes si possible pour éviter les contacts des mains avec les surfaces
(poignées, etc.).
o Restaurant collectif : sens unique, marquage des sols, respect distanciation,
aménagement des horaires.
o Bureaux :
Privilégier une personne par bureau ou par pièce de façon nominative
Eviter le partage des outils de travail (clavier, souris, outils …) et organiser leur
nettoyage et désinfection
A défaut, pour les bureaux partagés, éviter le face à face, permettre une distance
physique d’au moins un mètre, utiliser si possible des dispositifs de séparation,
aération régulière ou apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation.
Pour les espaces habituellement en open flex: attribuer un poste fixe afin d’éviter
le placement libre à un poste de travail.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |16
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
o Portes ouvertes, sauf si portes coupe-feux non équipées de dispositif de fermeture
automatique, afin de limiter les contacts avec les poignées (possibilité d’ouverture des
portes avec une griffe personnelle).
o Parking : le parking fait partie des lieux de travail pour les salariés ; cette zone doit être
intégrée dans les mesures de prévention (plan de circulation, gestion des emplacements
et des flux…).
o Accueil intervenants extérieurs :
Transmission des informations en amont via agence d’emploi.
Accompagnement de chaque intervenant pour s’assurer du respect des
consignes ;
En cas de contrôle de sécurité avant accès (documents, palpations…), une zone
dédiée doit être mise en place : marquage, procédure simplifiée si possible, mise
en place de tables.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |17
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Annexe 2 Nettoyage/ désinfection des surfaces et
aération des locaux : modalités pratiques
Il est nécessaire d’effectuer une aération régulière des espaces clos en dehors de la présence
des personnes.
Il est nécessaire de s’assurer du bon fonctionnement et de l’entretien de la ventilation mécanique
(VMC).
Il ne faut pas utiliser de ventilateur, si le flux d’air est dirigé vers les personnes. Les systèmes de
climatisation, dont la maintenance régulière doit être assurée, doivent éviter de générer des flux
d’air vers les personnes et de recycler l’air, en recherchant la filtration la plus performante sur le
plan sanitaire.
Il est nécessaire de réaliser un nettoyage à l’aide de produits détergents pour une remise en
propreté selon les méthodes habituelles, sans mesure de désinfection supplémentaire si
l’établissement était complètement fermé pendant le confinement.
Il est nécessaire de décliner un plan de service de nettoyage périodique avec suivi, assurant le
nettoyage désinfectant systématique de toutes les surfaces des mobiliers, matériels et ustensiles
sujets aux contacts corporels et susceptibles de pouvoir être contaminées, :
Dans les lieux communs pour les portes, poignées, interrupteurs, robinets et équipements
collectifs (ex. machines à café, distributeurs, etc.),
Une attention particulière doit être accordée aux toilettes, en prévoyant un nettoyage et
une désinfection de celles-ci (avec mise à disposition de savon, de serviettes à usage
unique et d’une poubelle à vider régulièrement).
Fréquences de nettoyage :
Nettoyage fréquent des surfaces et des objets qui sont fréquemment touchés : par un
produit actif sur le virus SARS-CoV-2 afin de garantir la désinfection.
Nettoyage journalier des sols : selon les procédés habituels.
Nettoyage journalier des matériels roulants, infrastructure de transport, aéronefs.
Note : Le terme désinfection utilisé ici vise la destruction du coronavirus uniquement avec un
produit actif sur ce virus (et non une opération de désinfection sur des micro-organismes
beaucoup plus résistants, rencontrés par exemple en milieu de soin ou dans des laboratoires
médicaux).
Réouverture :
Si les lieux n’ont pas été fréquentés dans les 5 derniers jours, le protocole habituel de
nettoyage suffit. Aucune mesure spécifique de désinfection n’est nécessaire. Il est
uniquement recommandé de :
Bien aérer les locaux ou s’assurer d’un apport d’air neuf adéquat par le système de
ventilation ;
Laisser couler l’eau afin d’évacuer le volume qui a stagné dans les canalisations
intérieures pendant la durée de fermeture.
Si les lieux ont été fréquentés dans les 5 derniers jours, même partiellement, par précaution,
un nettoyage avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 doit avoir lieu comme décrit ciaprès.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |18
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Nettoyage quotidien après réouverture :
Le nettoyage journalier des sols et des matériels se fait par les procédés habituellement
utilisés dans l’entreprise.
Pour nettoyer les surfaces et objets fréquemment touchés et potentiellement contaminés, il
conviendra d’utiliser un produit actif sur le virus SARS-CoV-2. Ce produit doit être compatible
avec les surfaces et objets traités. Par exemple, les savons, les dégraissants, les détergents
et les détachants qui contiennent un ou plusieurs tensioactifs (qui solubiliseraient l’enveloppe
lipidique du virus), ou le nettoyage à la vapeur sont proposés.
Lorsque l'évaluation des risques le justifie, notamment en cas d’une circulation active du
virus SARS-CoV-2 dans l’entreprise, une opération de désinfection peut être effectuée en
complément du nettoyage. Une désinfection visant le SARS-CoV-2 est réalisée avec un
produit répondant à la norme virucide (NF EN 14476 juillet 2019), ou avec d'autres produits
comme l'eau de Javel à la concentration virucide de 0,5% de chlore actif (par exemple 1 litre
de Javel à 2,6% + 4 litres d'eau froide). Les opérations de désinfection ne doivent être
réalisées que lorsque strictement nécessaires car l'usage répétitif de désinfectants peut
créer un déséquilibre de l’écosystème microbien et des impacts chimiques
environnementaux non négligeables ; en outre une désinfection inutile constitue une
opération de travail à risque pour les travailleurs (exposition aux produits chimiques, troubles
musculo-squelettiques…).
Ces opérations se feront en respectant les préconisations indiquées dans le document ED
6347 de l'INRS. De façon générale, il conviendra de ne pas remettre en suspension dans
l'air les micro-organismes présents sur les surfaces (ne pas utiliser de jet d'eau à haute
pression, ne pas secouer les chiffons…), mais d'employer des lingettes pré-imbibées ou à
imbiber du produit de son choix, des raclettes…
Suivre les instructions du fabricant pour tous les produits de nettoyage et de désinfection (ex.
la concentration, la méthode d'application et le temps de contact, etc.) ;
Les lingettes et bandeaux à usage unique doivent être éliminés dans un sac en plastique
étanche, via la filière des ordures ménagères ;
Les moquettes pourront être dépoussiérées au moyen d'un aspirateur muni d'un filtre HEPA :
High efficiency particulate air. Filtre retenant les particules fines et les micro-organismes des
poussières rejetés par l'aspirateur ;
Bien aérer après les opérations de nettoyage et/ou de désinfection ;
Procéder plusieurs fois par jour au nettoyage-avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2
des surfaces et des objets régulièrement touchés à l’aide de lingettes ou bandeaux
nettoyants :
en portant une attention particulière aux surfaces en plastique et en acier ;
notamment des sanitaires, équipements de travail collectifs, rampes
d’escaliers, poignées de portes, interrupteurs d’éclairage, boutons
d’ascenseur, écrans tactiles, combinés de téléphone, appareils de paiement,
comptoir d’accueil, mobilier, etc. ;
pour la désinfection des objets portés à la bouche des enfants, en fonction
des matières (et indications sur l’objet) laver en machine à 60° ou utiliser un
produit désinfectant en privilégiant les produits compatibles avec les surfaces
alimentaires puis rincer longuement à l’eau claire.
Les personnels de nettoyage des locaux seront équipés de leurs EPI usuels.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |19
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Annexe 3 Les masques
Appareil de
protection
respiratoire de
type FFP
Masque
chirurgical
Masque « grand
public » à usage
non sanitaire
Catégorie 1 :
Masque « grand
public » à usage
non sanitaire
Catégorie 2 :
Nature de
l’équipement
Equipement de
protection
individuelle (EPI)
de sécurité et de
santé conforme à la
norme NF EN 149 :
2001.
Dispositif médical
répondant à des
exigences
européennes de
sécurité et de santé
conforme à la
norme NF EN
14683.
Masque individuel
à usage des
professionnels en
contact avec le
public.
Masque de
protection à visée
collective pour
protéger
l’ensemble d’un
groupe portant ce
masque.
Usage Protection des
professionnels de
santé réalisant des
gestes invasifs (ex.
intubation) ou
effectuant des
manœuvres sur les
voies aériennes.
Protection de
l’environnement de
celui qui le porte
Protection des
professionnels de
santé en dehors
des indications à
masque FFP2.
Protection des
personnes à risque
de forme grave de
Covid.
Protection de
l’environnement de
celui qui le porte
Protection des
personnels
affectés à des
postes ou
missions
comportant un
contact régulier
avec le public (ex.
hôtesses et hôtes
de caisses,
agents des forces
de l’ordre, …).
Protection des
personnels dans
les espaces clos
et partagés
(salles de
réunion, openspace, couloirs,
vestiaires,
bureaux
partagés…)
Performances 3 catégories :
-FFP1 (filtration de
80 % des aérosols
de 0,6 micron),
-FFP2 (94 %)
-FFP3 (99 %)
Plusieurs types :
type I, type II et IIR
(particules de 3
microns). Les types
IIR sont destinés à
un usage en
chirurgie.
Filtration de 90%
des particules de
3 microns émises
par le porteur.
Filtration de 70%
des particules de
3 microns émises
par le porteur.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |20
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19
31 août 2020
Annexe 4 Les règles de port du masque dans les
lieux collectifs clos
Stratégie / Mesures de prévention
Réduction du risque de transmission
++++ +++ ++ + -
Référence 1 2 3 4
Distance physique d’au moins 1
mètre
Oui Oui Oui Oui Oui
Port d’un masque Systématique Intermittent
Ventilation / aération
fonctionnelle et efficace
[critère 1]
Oui Oui Oui Oui Non
Existence d’une extraction
d’air haute fonctionnelle et
proportionnelle au volume et
à la fréquentation de la pièce
[critère 2]
Oui Oui Oui Non Non
Grand volume dans l’espace
de travail [critère 3]
Oui Oui Oui Non Non
Existence d’écran de
protection (ex. vitre ou
plexiglas,…) entre les postes
de travail [critère 4]
Oui Oui Oui Oui Non
Mise à disposition de visières
pour les salariés [critère 5]
Non sauf en
complément
du masque
Oui Oui Oui Oui
Nombre de personnes réduits
permettant d’éviter une forte
densité de personnes dans
l’espace de travail (au moins
4m2) [critère 6]
Oui Oui Non Non Non
Politique sanitaire avec
référent Covid-19 et capacité
à l’auto-éviction en cas de
symptômes (ou capacité
rapide de dépistage) [critère
7]
Oui Oui Oui Oui Oui
Clé de lecture : Pour un département avec un taux d’incidence entre 11 et 50 pour 100 000 [niveau 2 du présent tableau], l’entreprise
pourra définir une organisation où il est possible d’enlever le masque de façon ponctuelle au cours de la journée et dans certaines situations
particulières de travail. Elle devra respecter les critères 1, 2, 3, 4 5 et 7.
PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |21
FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID
-19
31 août 2020
Conjoncture N° 59
Août 2020
SERVICE STATISTIQUE MINISTÉRIEL DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE
Analyse conjoncturelle des crimes et délits enregistrés par la
police et la gendarmerie à la fin du mois de juillet 2020
Avertissement : dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, ayant donné lieu notamment aux mesures
exceptionnelles de confinement de la population à partir du 17 mars 2020, puis à la sortie progressive du confinement
depuis le 11 mai 2020, les indicateurs de la délinquance présentent des évolutions très atypiques depuis mars 2020,
dont l’interprétation s’avère très complexe pour plusieurs raisons. Le confinement a fortement influencé les conditions
de dépôt de plainte, pour les victimes et les forces de sécurité. De plus, certaines formes de délinquance ne pouvaient
pas s’exercer dans le contexte de confinement, tandis que d’autres ont été renforcées. Un premier éclairage sur le bilan
de la délinquance pendant le confinement est paru le 3 juillet 2020 (Interstats Analyses N°28) et a été complété par
l’Interstats Méthodes N°17 sur la délinquance commise pendant le confinement et le dépôt de plainte paru le 8 juillet
2020. Les fortes hausses de mai et juin peuvent traduire une remontée réelle de la délinquance, mais aussi un effet de
rattrapage des dépôts de plaintes. Il faudra attendre les prochains mois pour savoir si la nette atténuation de la hausse
en juillet correspond à une stabilisation progressive des indicateurs.
Tableau synthétique du mois
de juillet 2020
Faits constatés sur les trois derniers
mois (CVS-CJO)
Nombre Variation
(en %) 2
Homicides
(y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) 1 240 +15
Coups et blessures volontaires
(sur personnes de 15 ans ou plus) 69 062 +21
Violences sexuelles 3 14 129 +34
Vols avec armes
(armes à feu, armes blanches ou par destination) 1 761 +23
Vols violents sans arme 16 267 +34
Vols sans violence contre des personnes 128 499 +17
Cambriolages de logements 50 459 +38
Vols de véhicules
(automobiles ou deux roues motorisés) 30 800 +22
Vols dans les véhicules 55 496 +24
Vols d’accessoires sur véhicules 19 582 +28
Destructions et dégradations volontaires 4 138 429 +34
Escroqueries 5 99 365 +58
1
L’indicateur « homicides » porte sur des données brutes retraitées (cf infra «Méthodes de traitement des données»). 2
Cumul du dernier trimestre (mai 2020 à juillet 2020) rapporté au cumul du trimestre précédent (février 2020 à avril 2020),
CVS-CJO.
3La série mensuelle des violences sexuelles enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. 4 La série mensuelle des destructions et dégradations volontaires enregistrées comprend les crimes et délits ainsi que les
contraventions. Elle est décrite dans l'Interstats Méthode N°14 paru en septembre 2019. 5 La série mensuelle des escroqueries enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N°13 paru en septembre 2019.
Champ : France métropolitaine.
Source : SSMSI - Base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. Données arrêtées au 5 août 2020 à 8h30.
Les crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie ne recensent pas la totalité des infractions commises,
notamment parce que toutes les victimes ne se font pas connaître. Les indicateurs contenus dans cette publication
donnent une information sur l’évolution de la partie enregistrée de la délinquance subie.
Page 2 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020
93 faits d’homicides (y compris coups et blessures
suivis de mort) ont été enregistrés en juillet 2020 après
88 en juin et 59 en mai. Le total des trois derniers mois
(240 victimes) est plus élevé que celui des trois mois
précédents (208 victimes). 0
50
100
150
200
250
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de victimes
Homicides (y compris coups et blessures
volontaires suivis de mort)
Homicides
14 000
16 000
18 000
20 000
22 000
24 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de victimes
Coups et blessures volontaires
(sur personnes de 15 ans ou plus)
Série brute Série CVS-CJO
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
5 500
6 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de victimes
Violences sexuelles
Série brute Série CVS-CJO
Les coups et blessures volontaires sur les personnes
de 15 ans ou plus (y compris les violences
intrafamiliales) enregistrés par les forces de sécurité
sont stables en juillet 2020 après une hausse au mois
précédent (+7 %). Dans le contexte de la crise sanitaire,
le total des trois derniers mois augmente nettement
par rapport aux trois mois précédents (+21 %). Parmi
ces coups et blessures volontaires sur personnes de
15 ans ou plus, la part des violences intrafamiliales
enregistrées s’était accrue pendant le confinement avec
un pic en avril, puis elle s’est repliée en mai et juin,
se rapprochant de son niveau avant confinement et se
stabilise en juillet.
Après avoir atteint un premier point haut en juillet
2018, le nombre de coups et blessures volontaires
avait enregistré des fluctuations avec une légère
tendance à la baisse. Après un rebond en mars 2019,
il s’inscrivait depuis sur une tendance très marquée
à la hausse.
En juillet 2020, le nombre de coups et blessures
volontaires enregistrés est très proche du niveau
d'avant confinement sanitaire.
Les violences sexuelles enregistrées par la police et la
gendarmerie augmentent (+6 %) en juillet 2020 après
une hausse bien plus marquée au mois précédent
(+27 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total
des trois derniers mois augmente très nettement par
rapport aux trois mois précédents (+34 %).
Dans un contexte de libération de la parole et
d'amélioration de l'accueil des victimes par les
services de police et de gendarmerie, le nombre de
violences sexuelles enregistrées augmentait depuis
fin 2017. La tendance à la hausse était marquée sur la
période récente.
En juillet 2020, le nombre de violences sexuelles
enregistrées avoisine son niveau d'avant confinement
sanitaire.
Dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire liée au covid-19, la plupart des indicateurs conjoncturels
des crimes et délits enregistrés augmentent au mois de juillet 2020 par rapport au mois de juin 2020, après des
hausses bien plus marquées au mois précédent. Alors que les escroqueries dépassent leur niveau enregistré
avant le confinement, les autres indicateurs restent en dessous. Globalement, sur la période de mai-juin-juillet
2020, les indicateurs ont fortement augmenté par rapport aux trois mois précédents (février-mars-avril). En
particulier, les escroqueries augmentent de 58 % par rapport aux trois mois précédents. Les vols sans violence
contre des personnes (+17 %) et les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus (+21 %)
enregistrent des hausses moins importantes. Les homicides des trois derniers mois ont augmenté par rapport
aux trois mois précédents.
Page 3 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020
Les cambriolages de logements enregistrés par les
forces de sécurité augmentent (+5 %) en juillet 2020
après une hausse bien plus marquée au mois précédent
(+35 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total
des trois derniers mois augmente très nettement par
rapport aux trois mois précédents (+38 %).
Après une légère baisse à l’été 2019, les cambriolages
de logements étaient globalement stables depuis
septembre 2019 avec quelques fluctuations.
En juillet 2020, le nombre de cambriolages de
logements enregistrés avoisine le niveau d'avant
confinement sanitaire.
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
11 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre d'infractions
Vols violents sans arme
Série brute Série CVS-CJO
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de victimes entendues
Vols sans violence contre des personnes
Série brute Série CVS-CJO
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre d'infractions
Cambriolages de logements
Série brute Série CVS-CJO
Les vols violents sans arme enregistrés par la police
et la gendarmerie augmentent très légèrement (+1 %)
en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au
mois précédent (+33 %). Dans le contexte de la crise
sanitaire, le total des trois derniers mois augmente
très nettement par rapport aux trois mois précédents
(+34 %).
Le nombre de vols violents sans arme s’était replié
entre février et mai 2019, puis avait connu un rebond
en juin 2019. Il fluctuait depuis autour d’une tendance
globalement stable.
En juillet 2020, le nombre de vols violents sans arme
enregistrés se rapproche du niveau avant confinement
sanitaire mais reste cependant un peu inférieur.
Le nombre de vols sans violence contre des personnes
enregistrés par la police et la gendarmerie augmente
fortement (+15 %) en juillet 2020 après une hausse
encore plus marquée au mois précédent (+36 %). Dans
le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers
mois augmente nettement par rapport aux trois mois
précédents (+17 %).
Avant le confinement, les vols sans violence contre
des personnes étaient sur une tendance à la hausse
depuis juin 2019.
En juillet 2020, le nombre de vols sans violence contre
des personnes enregistrés reste nettement inférieur
au niveau avant confinement sanitaire.
Les vols avec armes enregistrés par la police et la
gendarmerie augmentent (+3 %) en juillet 2020 après
une hausse bien plus marquée au mois précédent
(+35 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total
des trois derniers mois augmente très nettement par
rapport aux trois mois précédents (+23 %).
Après une stabilisation au deuxième semestre 2018 à
un niveau plus faible que les années précédentes, les
vols avec armes enregistraient une légère tendance à
la hausse depuis mai 2019.
En juillet 2020, le nombre de vols avec armes se
rapproche du niveau avant confinement sanitaire
mais reste cependant un peu inférieur.
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre d'infractions
Vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou
par destination)
Série brute Série CVS-CJO
Page 4 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020
Les vols d’accessoires sur véhicules enregistrés par
les forces de sécurité augmentent (+3 %) en juillet 2020
après une hausse bien plus marquée au mois précédent
(+28 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total
des trois derniers mois augmente très nettement par
rapport aux trois mois précédents (+28 %).
Après une stabilisation en 2018 à un niveau plus
bas que les années précédentes, le nombre de vols
d’accessoires sur véhicules était sur une tendance à
la baisse au premier semestre 2019. Depuis la fin de
l’année 2019, il repartait à la hausse.
En juillet 2020, le nombre de vols d’accessoires sur
véhicules enregistrés se rapproche du niveau avant
confinement sanitaire mais reste cependant un peu
inférieur.
7 000
9 000
11 000
13 000
15 000
17 000
19 000
21 000
23 000
25 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de véhicules
Vols dans les véhicules
Série brute Série CVS-CJO
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de véhicules
Vols d'accessoires sur véhicules
Série brute Série CVS-CJO
Les destructions et dégradations volontaires (y
compris contraventions) enregistrées par les forces
de sécurité diminuent légèrement (-2 %) en juillet 2020
après une hausse bien plus marquée au mois précédent
(+33 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total
des trois derniers mois augmente très nettement par
rapport aux trois mois précédents (+34 %).
Après une très forte hausse en décembre 2018, dans
le contexte des mouvements sociaux, les dégradations
ont reflué jusqu'en mai 2019. Elles enregistraient
ensuite des fluctuations autour d’une tendance
quasiment stable avant de repartir à la hausse en fin
d’année 2019.
En juillet 2020, le nombre de destructions et
dégradations volontaires enregistrées retrouve
quasiment son niveau d'avant confinement sanitaire.
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
55 000
60 000
65 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre d'infractions
Destructions et dégradations volontaires
Série brute Série CVS-CJO
Les vols dans les véhicules enregistrés par les forces
de sécurité augmentent nettement (+10 %) en juillet
2020 après une hausse encore plus marquée au mois
précédent (+45 %). Dans le contexte de la crise sanitaire,
le total des trois derniers mois augmente très nettement
par rapport aux trois mois précédents (+24 %).
Après un rebond en juillet 2019, les vols de véhicules
s’inscrivaient sur une tendance marquée à la hausse.
En juillet 2020, le nombre de vols dans les véhicules
enregistrés se rapproche du niveau avant confinement
sanitaire mais reste cependant un peu inférieur.
Les vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) enregistrés par les forces de sécurité, augmentent (+5 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus
marquée au mois précédent (+18 %). Dans le contexte
de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente nettement par rapport aux trois mois précédents
(+22 %).
Après s'être stabilisé depuis mai 2019 à un niveau
plus bas que les années précédentes, les vols de véhicules enregistrés étaient repartis à la hausse depuis le
dernier trimestre 2019.
En juillet 2020, le nombre de vols de véhicules enregistrés se rapproche du niveau avant confinement
sanitaire mais reste cependant un peu inférieur.
5 000
7 000
9 000
11 000
13 000
15 000
17 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de véhicules
Vols de véhicules
(automobiles ou deux roues motorisés)
Série brute Série CVS-CJO
Page 5 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020
Méthodes de traitement des données
Les séries conjoncturelles présentées dans cette publication portent sur les crimes et délits1
enregistrés par la police et la
gendarmerie. Ceux-ci sont comptabilisés au mois d’enregistrement, avec quelques cas particuliers (pour plus de détails
voir les Interstats Méthode n°2 et 3). Les requalifications des infractions, y compris suppressions, sont prises en compte
jusqu’à la date à laquelle sont arrêtées les comptabilisations, c’est-à-dire, pour chaque mois, au début du mois suivant.
Deux éléments sont à prendre en compte dans l’interprétation du niveau et des évolutions de ces séries :
- le délai d’enregistrement, qui peut créer un décalage temporel entre le moment où les faits de délinquance se sont
déroulés et le moment où ils sont comptabilisés dans ces séries ;
- le taux de dépôt de plainte, qui a un impact à la fois sur le niveau et, s’il n’est pas stable, sur l’évolution de la délinquance enregistrée. L’enquête Cadre de vie et sécurité (Insee-ONDRP-SSMSI) réalisée auprès de la population permet
d’évaluer les taux de plainte. Ainsi par exemple selon cette enquête en moyenne sur la période 2011-2018 seules 12 %
des victimes de violences sexuelles hors ménage portent plainte, contre 74 % pour les victimes de cambriolages.
Pour les résultats complets de l’enquête CVS voir : https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vieet-securite-CVS
Par rapport aux séries statistiques issues des enregistrements par la police et la gendarmerie, les données brutes de
certaines séries ont fait l’objet de corrections portant sur la période de 2012 à 2015. L’ensemble de ces traitements est
présenté en détail sur le site web Interstats dans le document Interstats Méthode N° 9.
Le comptage des homicides fait l’objet de retraitements à partir de l’année de référence 2015 (cf encadré de la fiche
« Homicides » - Insécurité et délinquance en 2018 : premier bilan statistique, janvier 2019 et Interstats Méthode N° 9).
Des éléments descriptifs de la série des violences sexuelles ont été fournis dans la partie méthodologique de l'Interstats
Conjoncture du mois d'avril 2019 (N°43), et dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. Des éléments descriptifs
de la série des escroqueries et de celle des destructions et dégradations volontaires ont été fournis dans les parties
méthodologiques respectivement des Interstats Conjoncture du mois de mai 2019 (N°44) et du mois de juin 2019 (N°45),
et dans les Interstats Méthode N° 13 et 14 parus en septembre 2019.
La méthode de correction des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), mise en place lors de la première publication de ces séries en octobre 2015 et présentée sur le site web Interstats dans les documents Interstats
Méthode N° 5 et 7, est modifiée depuis la note de juillet 2019, en prenant en compte les données connues jusqu’au mois
de mai 2019, conformément à la pratique internationale recommandée d’une mise à jour annuelle des modèles. Les
changements portent seulement sur quatre sous-séries de délits enregistrés par la gendarmerie : les vols violents sans
arme, les vols sans violence contre des personnes, les cambriolages de logements et les vols de véhicules. L’incidence
sur les séries concernées est marginale.
La périodicité mensuelle des indicateurs de la délinquance présente notamment l’intérêt de refléter l’incidence de certains évènements ponctuels, tels qu’un grand rassemblement populaire. Néanmoins, les séries mensuelles sont en partie soumises à des fluctuations qui peuvent s’inverser d’une période à l’autre, sans réelle signification. De plus, lorsque
les séries sont très heurtées, le modèle de traitement statistique de désaisonnalisation peut présenter des problèmes
de robustesse, avec des risques de révisions des données d’un mois sur l’autre. Aussi est-il recommandé d’attendre au
moins deux observations mensuelles avant de juger d’un retournement d’évolution.
1 La série des dégradations inclut également les contraventions.
12 000
17 000
22 000
27 000
32 000
37 000
42 000
1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de victimes
Escroqueries
Série brute Série CVS-CJO
Les escroqueries enregistrées augmentent légèrement
(+2 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus
marquée au mois précédent (+23 %). Dans le contexte
de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois
augmente très nettement par rapport aux trois mois
précédents (+58 %).
Orientées à la hausse depuis la mi-2018, avec d'amples
fluctuations, les escroqueries s’étaient stabilisées sur
le premier semestre 2019 après la forte augmentation
de janvier avant de repartir à la hausse.
En juillet 2020, le nombre d’escroqueries enregistrées
dépasse son niveau d'avant confinement sanitaire.
Visitez notre site internet
www.interieur.gouv.fr/Interstats
Suivez-nous sur Twitter @Interieur_stats
SSMSI : place Beauvau 75008 Paris
Directrice de la publication : Christine
Gonzalez-Demichel
Rédactrice en chef : Ketty Attal-Toubert
Auteurs : Yann Quélennec et Tiaray Razafindranovona
Conception graphique : François Tugores
ISSN 2495-4381
Tableau détaillé du mois de
juillet 2020
Nombre de
faits constatés :
juillet 2020
(CVS-CJO)
Variation en %
(CVS-CJO)
Faits constatés sur les
trois derniers mois
(CVS-CJO)
Faits constatés sur les
douze derniers mois
(données brutes)
Juillet 2020 /
Juin 2020
Juin 2020 /
Mai 2020 Nombre Variation
en % 2 Nombre Variation
en % 3
Homicides (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) 1 93 +6 +49 240 +15 959 +5
Coups et blessures volontaires
(sur personnes de 15 ans ou plus) 23 534 0 +7 69 062 +21 265 416 +8
Violences sexuelles 4 5 274 +6 +27 14 129 +34 53 262 +4
Vols avec armes (armes à feu, armes
blanches ou par destination) 655 +3 +35 1 761 +23 7 196 -4
Vols violents sans arme 5 952 +1 +33 16 267 +34 68 657 -14
Vols sans violence contre des personnes
51 326 +15 +36 128 499 +17 605 617 -15
Cambriolages de logements 18 981 +5 +35 50 459 +38 207 352 -12
Vols de véhicules (automobiles ou
deux roues motorisés) 11 170 +5 +18 30 800 +22 126 700 -10
Vols dans les véhicules 21 925 +10 +45 55 496 +24 235 708 -9
Vols d’accessoires sur véhicules 7 189 +3 +28 19 582 +28 79 180 -13
Destructions et dégradations volontaires 5 49 790 -2 +33 138 429 +34 539 372 -12
Escroqueries 6 35 685 +2 +23 99 365 +58 346 022 -1
Pour en savoir plus (documents disponibles sur https://www.interieur.gouv.fr/Interstats) :
• L’enregistrement des crimes et délits non routiers par la police et la gendarmerie, Interstats Méthode N° 2.
• La première génération des Indicateurs statistiques des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie, Interstats Méthode N° 3.
• Statistiques sur les crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie : méthodologie de la correction des ruptures techniques liées aux
modes de collecte et de la correction des varaiations saisonnières et des jours ouvrables, Interstats Méthode N° 4 et 5
• Évolution du système d’enregistrement statistique des crimes et délits par la gendarmerie nationale, Interstats Méthode N° 6.
• Actualisation 2016 du modèle cvs-cjo des séries mensuelles de la délinquance enregistrée, Interstats Méthode N° 7.
• Évolutions méthodologiques dans les indicateurs statistiques de délinquance enregistrée en janvier 2017, Interstats Méthode N° 9.
• Actualisation 2017 du modèle cvs-cjo des séries mensuelles de la délinquance enregistrée, Interstats Méthode N° 10.
• Série conjoncturelle des violences sexuelles, Interstats Méthode N° 12.
• Série conjoncturelle des escroqueries, Interstats Méthode N° 13.
• Série conjoncturelle des destructions et dégradations volontaires, Interstats Méthode N°14.
• Insécurité et délinquance en 2018 : premier bilan statistique, Interstats, publication annuelle hors collection.
• Les victimes du sexisme en France, Interstats Analyse N°19.
• Rapport d'enquête « Cadre de vie et sécurité » 2019, Interstats, publication annuelle hors collection.
• Insécurité et délinquance en 2019 : une première photographie, Interstats Analyse N°24.
• Délinquance enregistrée pendant le confinement : un premier éclairage, Interstats Analyse N°28
• La délinquance commise pendant le confinement et le dépôt de plainte, Interstats Méthode n°17
1
L’indicateur « homicides » porte sur des données brutes retraitées (cf infra «Méthodes de traitement des données»). 2
Cumul du dernier trimestre (mai 2020 à juillet 2020) rapporté au cumul du trimestre précédent (février 2020 à avril 2020), CVS-CJO.
3
Cumul des douze derniers mois (août 2019 à juillet 2020) rapporté au cumul des douze mois précédents (août 2018 à juillet 2019).
4La série mensuelle des violences sexuelles enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. 5 La série mensuelle des destructions et dégradations volontaires enregistrées comprend les délits ainsi que les contraventions. Elle est décrite dans
l'Interstats Méthode N° 14 paru en septembre 2019. 6 La série mensuelle des escroqueries enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 13 paru en septembre 2019.
Champ : France métropolitaine.
Source : SSMSI - Base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. Données arrêtées au 5 août 2020 à 8h30.
For release 10:00 a.m. (ET) Friday, August 21, 2020 USDL-20-1589
Technical information:
Employment: sminfo@bls.gov • www.bls.gov/sae
Unemployment: lausinfo@bls.gov • www.bls.gov/lau
Media contact: (202) 691-5902 • PressOffice@bls.gov
STATE EMPLOYMENT AND UNEMPLOYMENT — JULY 2020
Unemployment rates were lower in July in 30 states, higher in 9 states, and stable in 11 states and the
District of Columbia, the U.S. Bureau of Labor Statistics reported today. All 50 states and the District
had jobless rate increases from a year earlier. The national unemployment rate fell by 0.9 percentage
point over the month to 10.2 percent but was 6.5 points higher than in July 2019.
Nonfarm payroll employment increased in 40 states and the District of Columbia, decreased in 1 state,
and was essentially unchanged in 9 states in July 2020. Over the year, nonfarm payroll employment
decreased in 49 states and the District and was essentially unchanged in 1 state.
This news release presents statistics from two monthly programs. The civilian labor force and
unemployment data are modeled based largely on a survey of households. These data pertain to
individuals by where they reside. The employment data are from an establishment survey that measures
nonfarm employment, hours, and earnings by industry. These data pertain to jobs on payrolls defined by
where the establishments are located. For more information about the concepts and statistical
methodologies used by these two programs, see the Technical Note.
Unemployment
Massachusetts had the highest unemployment rate in July, 16.1 percent, followed by New York, 15.9
percent. The rates in Connecticut (10.2 percent), New Mexico (12.7 percent), and New York (15.9
percent) set new series highs. (All state series begin in 1976.) Utah had the lowest unemployment rate,
4.5 percent, followed by Nebraska, 4.8 percent, and Idaho, 5.0 percent. In total, 28 states and the District
of Columbia had jobless rates lower than the U.S. figure of 10.2 percent, 11 states had higher rates, and
11 states had rates that were not appreciably different from that of the nation. (See tables A and 1 and
map 1.)
In July, the largest unemployment rate decrease occurred in Michigan (-6.2 percentage points). Rates
declined over the month by at least 2.0 percentage points in an additional six states. The largest overthe-month jobless rate increases occurred in New Mexico (+4.3 percentage points) and Maine (+3.2
points). (See table B.)
-2-
The largest unemployment rate increases from July 2019 occurred in Massachusetts (+13.2 percentage
points) and New York (+12.0 points), with another three states experiencing increases of 10.0 points or
more. The smallest over-the-year rate increases occurred in Kentucky (+1.4 percentage points) and
Nebraska (+1.7 points). (See table C.)
Nonfarm Payroll Employment
Nonfarm payroll employment increased in 40 states and the District of Columbia in July 2020. The
largest job gains occurred in New York (+176,600), California (+140,400), and New Jersey (+129,900).
The largest percentage increases occurred in New Jersey (+3.6 percent), Rhode Island (+3.1 percent),
and Michigan and Missouri (+2.7 percent each). Employment decreased in New Mexico (-6,000, or -0.8
percent). (See tables D and 3.)
Over the year, nonfarm payroll employment decreased in 49 states and the District of Columbia and was
essentially unchanged in Idaho. The largest job declines occurred in California (-1,643,600), New York
(-1,345,800), and Texas (-694,400). The smallest declines occurred in Wyoming (-20,200), South
Dakota (-20,300), and Montana (-23,600). The largest percentage declines occurred in Hawaii (-16.1
percent), New York (-13.7 percent), and Massachusetts (-12.2 percent). The smallest percentage
declines occurred in Utah (-2.0 percent), Arizona (-3.6 percent), and Mississippi (-3.7 percent). (See
table E and map 2.)
_____________
The Metropolitan Area Employment and Unemployment news release for July is scheduled to be
released on Wednesday, September 2, 2020, at 10:00 a.m. (ET). The State Employment and
Unemployment news release for August is scheduled to be released on Friday, September 18, 2020,
at 10:00 a.m. (ET).
-3-
Coronavirus (COVID-19) Pandemic Impact on July 2020
Establishment and Household Survey Data
BLS has continued to review all estimation and methodological procedures for the establishment survey,
which included the review of data, estimation processes, the application of the birth-death model, and
seasonal adjustment. Business births and deaths cannot be adequately captured by the establishment
survey as they occur. Therefore, the Current Employment Statistics (CES) program uses a model to
account for the relatively stable net employment change generated by business births and deaths. Due to
the impact of COVID-19, the relationship between business births and deaths is no longer stable.
Typically, reports with zero employment are not included in estimation. For the June final and July
preliminary estimates, CES included a portion of these reports in the estimates and made modifications
to the birth-death model. In addition for both months, the establishment survey included a portion of the
reports that returned to reporting positive employment from reporting zero employment. For more
information, see www.bls.gov/web/empsit/cesbd.htm .
In the establishment survey, workers who are paid by their employer for all or any part of the pay period
including the 12th of the month are counted as employed, even if they were not actually at their jobs.
Workers who are temporarily or permanently absent from their jobs and are not being paid are not
counted as employed, even if they are continuing to receive benefits. The length of the reference period
does vary across the respondents in the establishment survey; one-third of businesses have a weekly pay
period, slightly over 40 percent a bi-weekly, about 20 percent semi-monthly, and a small amount
monthly.
For the July 2020 estimates of household employment and unemployment from the Local Area
Unemployment Statistics (LAUS) program, BLS continued to implement level-shift outliers in the
employment and/or unemployment inputs to the models, based on statistical evaluation of movements in
each area's inputs. Both the Current Population Survey inputs, which serve as the primary inputs to the
LAUS models, and the nonfarm payroll employment and unemployment insurance claims covariates
were examined for outliers. The resulting implementation of level shifts preserved movements in the
published estimates that the models otherwise would have discounted, without requiring changes to how
the models create estimates at other points in the time series.
To mitigate distortions due to the complex relationships between level shifts in the household survey
and covariate inputs to the state models, BLS retained the same modifications to the LAUS seasonal
adjustment and smoothing procedures that had been introduced during the May 2020 cycle. Specifically,
level shifts were isolated from the estimation of seasonal factors, and the Reproducing Kernel Hilbert
Space filter was not used to smooth the seasonally adjusted estimates. It is anticipated that these
modifications will be necessary for as long as complex outlier treatments are deemed necessary for the
model inputs.
The "Frequently asked questions" document at www.bls.gov/covid19/employment-situation-covid19-
faq-july-2020.htm extensively discusses the impact of a misclassification in the household survey on the
national estimates for July 2020. Despite the considerable decline in its degree relative to prior months,
this misclassification continued to be widespread geographically, with BLS analysis indicating that most
states again were affected to at least some extent. However, according to usual practice, the data from
the household survey are accepted as recorded. To maintain data integrity, no ad hoc actions are taken to
reclassify survey responses. Hence, the household survey estimates of employed and unemployed people
-4-
that serve as the primary inputs to the state models were affected to varying degrees by the
misclassification, which in turn affected the official LAUS estimates for July 2020.
Household data for Puerto Rico are not modeled, but rather are derived from a monthly household
survey similar to the Current Population Survey. Due to the effects of the pandemic and efforts to
contain the virus, Puerto Rico had not been able to conduct its household survey for March or April
2020. Data collection resumed effective May 2020, and BLS resumed publication of the not seasonally
adjusted data beginning with the June 2020 issuance of this news release on July 17, 2020. Publication
of seasonally adjusted data for Puerto Rico will resume at a later time, pending further research. The
Puerto Rico Department of Labor has reported a misclassification in its household survey since May
2020 similar in nature to the misclassification in the Current Population Survey.
-5-
State Rate p
United States 1 ………………………………………… 10.2
Alabama ........................................................... 7.9
Alaska .............................................................. 11.6
Arkansas .......................................................... 7.1
California .......................................................... 13.3
Colorado ........................................................... 7.4
District of Columbia ........................................... 8.4
Florida .............................................................. 11.3
Georgia ............................................................ 7.6
Hawaii .............................................................. 13.1
Idaho ................................................................ 5.0
Illinois ............................................................... 11.3
Indiana ............................................................. 7.8
Iowa ................................................................. 6.6
Kansas ............................................................. 7.2
Kentucky .......................................................... 5.7
Maryland ........................................................... 7.6
Massachusetts ................................................... 16.1
Michigan ........................................................... 8.7
Minnesota ......................................................... 7.7
Missouri ............................................................ 6.9
Montana ............................................................ 6.4
Nebraska .......................................................... 4.8
Nevada ............................................................. 14.0
New Hampshire ................................................. 8.1
New Jersey ....................................................... 13.8
New Mexico ....................................................... 12.7
New York .......................................................... 15.9
North Carolina ................................................... 8.5
North Dakota ..................................................... 6.6
Ohio ................................................................. 8.9
Oklahoma .......................................................... 7.1
Pennsylvania ..................................................... 13.7
South Carolina .................................................. 8.6
South Dakota .................................................... 6.3
Texas ................................................................ 8.0
Utah ................................................................. 4.5
Vermont ............................................................ 8.3
Virginia ............................................................. 8.0
Wisconsin ......................................................... 7.0
Wyoming .......................................................... 7.1
1
Data are not preliminary.
p
= preliminary.
Table A. States with unemployment rates significantly different from that
of the U.S., July 2020, seasonally adjusted
-6-
Table B. States with statistically significant unemployment rate changes from June 2020
to July 2020, seasonally adjusted
June 2020 July 2020 p
Alaska ........................................ 12.4 11.6 -0.8
Arizona ....................................... 10.0 10.6 .6
Arkansas .................................... 8.1 7.1 -1.0
California .................................... 14.9 13.3 -1.6
Colorado ..................................... 10.6 7.4 -3.2
Delaware .................................... 12.6 10.4 -2.2
Florida ........................................ 10.3 11.3 1.0
Idaho .......................................... 5.8 5.0 -.8
Illinois ......................................... 14.5 11.3 -3.2
Indiana ....................................... 11.1 7.8 -3.3
Iowa ........................................... 8.4 6.6 -1.8
Kentucky .................................... 4.4 5.7 1.3
Maine ......................................... 6.7 9.9 3.2
Maryland ..................................... 8.3 7.6 -.7
Massachusetts ............................. 17.7 16.1 -1.6
Michigan ..................................... 14.9 8.7 -6.2
Minnesota ................................... 8.6 7.7 -.9
Mississippi .................................. 8.8 10.8 2.0
Missouri ...................................... 7.8 6.9 -.9
Montana ...................................... 7.2 6.4 -.8
Nebraska .................................... 5.5 4.8 -.7
Nevada ....................................... 15.2 14.0 -1.2
New Hampshire ........................... 9.2 8.1 -1.1
New Jersey ................................. 16.8 13.8 -3.0
New Mexico ................................. 8.4 12.7 4.3
North Carolina ............................. 7.5 8.5 1.0
North Dakota ............................... 7.4 6.6 -.8
Ohio ........................................... 11.0 8.9 -2.1
Oklahoma .................................... 6.4 7.1 .7
Oregon ....................................... 11.6 10.4 -1.2
Pennsylvania ............................... 13.2 13.7 .5
Rhode Island ............................... 12.6 11.2 -1.4
South Dakota .............................. 7.2 6.3 -.9
Texas .......................................... 8.4 8.0 -.4
Utah ........................................... 5.3 4.5 -.8
Vermont ...................................... 9.5 8.3 -1.2
West Virginia .............................. 10.5 9.9 -.6
Wisconsin ................................... 8.6 7.0 -1.6
Wyoming .................................... 7.6 7.1 -.5
p
= preliminary.
State
Rate Over-the-month
change p
-7-
Table C. States with statistically significant unemployment rate changes from July 2019
to July 2020, seasonally adjusted
July 2019 July 2020 p
Alabama ..................................... 2.8 7.9 5.1
Alaska ........................................ 6.2 11.6 5.4
Arizona ....................................... 4.7 10.6 5.9
Arkansas .................................... 3.6 7.1 3.5
California .................................... 4.0 13.3 9.3
Colorado ..................................... 2.7 7.4 4.7
Connecticut ................................. 3.7 10.2 6.5
Delaware .................................... 3.8 10.4 6.6
District of Columbia ..................... 5.4 8.4 3.0
Florida ........................................ 3.1 11.3 8.2
Georgia ...................................... 3.4 7.6 4.2
Hawaii ........................................ 2.7 13.1 10.4
Idaho .......................................... 2.9 5.0 2.1
Illinois ......................................... 3.9 11.3 7.4
Indiana ....................................... 3.2 7.8 4.6
Iowa ........................................... 2.7 6.6 3.9
Kansas ....................................... 3.1 7.2 4.1
Kentucky .................................... 4.3 5.7 1.4
Louisiana .................................... 4.7 9.4 4.7
Maine ......................................... 2.9 9.9 7.0
Maryland ..................................... 3.6 7.6 4.0
Massachusetts ............................. 2.9 16.1 13.2
Michigan ..................................... 4.1 8.7 4.6
Minnesota ................................... 3.2 7.7 4.5
Mississippi .................................. 5.5 10.8 5.3
Missouri ...................................... 3.2 6.9 3.7
Montana ...................................... 3.5 6.4 2.9
Nebraska .................................... 3.1 4.8 1.7
Nevada ....................................... 3.9 14.0 10.1
New Hampshire ........................... 2.6 8.1 5.5
New Jersey ................................. 3.3 13.8 10.5
New Mexico ................................. 4.8 12.7 7.9
New York .................................... 3.9 15.9 12.0
North Carolina ............................. 3.9 8.5 4.6
North Dakota ............................... 2.4 6.6 4.2
Ohio ........................................... 4.2 8.9 4.7
Oklahoma .................................... 3.3 7.1 3.8
Oregon ....................................... 3.7 10.4 6.7
Pennsylvania ............................... 4.4 13.7 9.3
Rhode Island ............................... 3.6 11.2 7.6
South Carolina ............................ 2.7 8.6 5.9
South Dakota .............................. 3.3 6.3 3.0
Tennessee .................................. 3.4 9.5 6.1
Texas .......................................... 3.5 8.0 4.5
Utah ........................................... 2.5 4.5 2.0
Vermont ...................................... 2.4 8.3 5.9
Virginia ....................................... 2.7 8.0 5.3
Washington ................................. 4.2 10.3 6.1
West Virginia .............................. 4.8 9.9 5.1
Wisconsin ................................... 3.4 7.0 3.6
Wyoming .................................... 3.7 7.1 3.4
p
= preliminary.
State
Rate Over-the-year
change p
-8-
Table D. States with statistically significant employment changes from June 2020 to
July 2020, seasonally adjusted
June July
2020 2020 p Level Percent
Alabama ..................................... 1,953,400 1,972,300 18,900 1.0
California .................................... 15,655,700 15,796,100 140,400 .9
Connecticut ................................. 1,513,900 1,540,400 26,500 1.8
Delaware .................................... 414,800 422,100 7,300 1.8
District of Columbia ..................... 739,000 746,800 7,800 1.1
Florida ........................................ 8,387,800 8,465,700 77,900 .9
Georgia ...................................... 4,371,400 4,415,200 43,800 1.0
Idaho .......................................... 737,300 751,300 14,000 1.9
Illinois ......................................... 5,524,200 5,617,400 93,200 1.7
Indiana ....................................... 2,968,600 3,012,000 43,400 1.5
Iowa ........................................... 1,459,300 1,488,600 29,300 2.0
Kansas ....................................... 1,345,000 1,355,000 10,000 .7
Kentucky .................................... 1,764,200 1,790,600 26,400 1.5
Louisiana .................................... 1,816,900 1,835,700 18,800 1.0
Maine ......................................... 566,600 576,700 10,100 1.8
Maryland ..................................... 2,511,100 2,565,000 53,900 2.1
Massachusetts ............................. 3,171,700 3,243,800 72,100 2.3
Michigan ..................................... 3,838,200 3,941,400 103,200 2.7
Minnesota ................................... 2,690,700 2,723,200 32,500 1.2
Mississippi .................................. 1,104,600 1,115,000 10,400 .9
Missouri ...................................... 2,691,800 2,765,700 73,900 2.7
Montana ...................................... 458,100 461,100 3,000 .7
Nebraska .................................... 972,900 987,000 14,100 1.4
Nevada ....................................... 1,266,300 1,281,100 14,800 1.2
New Hampshire ........................... 607,900 621,100 13,200 2.2
New Jersey ................................. 3,622,000 3,751,900 129,900 3.6
New Mexico ................................. 792,800 786,800 -6,000 -.8
New York .................................... 8,274,100 8,450,700 176,600 2.1
North Carolina ............................. 4,229,100 4,286,300 57,200 1.4
North Dakota ............................... 400,500 403,100 2,600 .6
Ohio ........................................... 5,038,400 5,101,100 62,700 1.2
Oregon ....................................... 1,772,800 1,793,300 20,500 1.2
Pennsylvania ............................... 5,428,000 5,525,900 97,900 1.8
Rhode Island ............................... 446,000 459,800 13,800 3.1
South Carolina ............................ 2,063,200 2,071,500 8,300 .4
South Dakota .............................. 416,600 420,700 4,100 1.0
Texas .......................................... 12,087,300 12,118,700 31,400 .3
Utah ........................................... 1,518,600 1,528,800 10,200 .7
Vermont ...................................... 273,900 278,700 4,800 1.8
Washington ................................. 3,165,500 3,231,300 65,800 2.1
Wisconsin ................................... 2,691,200 2,721,700 30,500 1.1
Wyoming .................................... 266,300 270,100 3,800 1.4
p
= preliminary.
State Over-the-month change p
-9-
Table E. States with statistically significant employment changes from July 2019 to
July 2020, seasonally adjusted
July July
2019 2020 p Level Percent
Alabama ..................................... 2,076,100 1,972,300 -103,800 -5.0
Alaska ........................................ 330,600 291,300 -39,300 -11.9
Arizona ....................................... 2,937,900 2,832,600 -105,300 -3.6
Arkansas .................................... 1,274,000 1,213,500 -60,500 -4.7
California .................................... 17,439,700 15,796,100 -1,643,600 -9.4
Colorado ..................................... 2,791,500 2,605,300 -186,200 -6.7
Connecticut ................................. 1,686,700 1,540,400 -146,300 -8.7
Delaware .................................... 466,300 422,100 -44,200 -9.5
District of Columbia ..................... 798,600 746,800 -51,800 -6.5
Florida ........................................ 8,963,400 8,465,700 -497,700 -5.6
Georgia ...................................... 4,605,300 4,415,200 -190,100 -4.1
Hawaii ........................................ 654,700 549,200 -105,500 -16.1
Illinois ......................................... 6,125,400 5,617,400 -508,000 -8.3
Indiana ....................................... 3,156,500 3,012,000 -144,500 -4.6
Iowa ........................................... 1,585,800 1,488,600 -97,200 -6.1
Kansas ....................................... 1,423,000 1,355,000 -68,000 -4.8
Kentucky .................................... 1,941,300 1,790,600 -150,700 -7.8
Louisiana .................................... 1,980,100 1,835,700 -144,400 -7.3
Maine ......................................... 634,500 576,700 -57,800 -9.1
Maryland ..................................... 2,769,200 2,565,000 -204,200 -7.4
Massachusetts ............................. 3,696,400 3,243,800 -452,600 -12.2
Michigan ..................................... 4,432,800 3,941,400 -491,400 -11.1
Minnesota ................................... 2,983,000 2,723,200 -259,800 -8.7
Mississippi .................................. 1,158,300 1,115,000 -43,300 -3.7
Missouri ...................................... 2,903,500 2,765,700 -137,800 -4.7
Montana ...................................... 484,700 461,100 -23,600 -4.9
Nebraska .................................... 1,026,800 987,000 -39,800 -3.9
Nevada ....................................... 1,419,800 1,281,100 -138,700 -9.8
New Hampshire ........................... 684,800 621,100 -63,700 -9.3
New Jersey ................................. 4,196,500 3,751,900 -444,600 -10.6
New Mexico ................................. 858,000 786,800 -71,200 -8.3
New York .................................... 9,796,500 8,450,700 -1,345,800 -13.7
North Carolina ............................. 4,578,000 4,286,300 -291,700 -6.4
North Dakota ............................... 439,000 403,100 -35,900 -8.2
Ohio ........................................... 5,596,200 5,101,100 -495,100 -8.8
Oklahoma .................................... 1,702,600 1,612,400 -90,200 -5.3
Oregon ....................................... 1,941,600 1,793,300 -148,300 -7.6
Pennsylvania ............................... 6,067,800 5,525,900 -541,900 -8.9
Rhode Island ............................... 502,600 459,800 -42,800 -8.5
South Carolina ............................ 2,192,500 2,071,500 -121,000 -5.5
South Dakota .............................. 441,000 420,700 -20,300 -4.6
Tennessee .................................. 3,124,300 2,963,700 -160,600 -5.1
Texas .......................................... 12,813,100 12,118,700 -694,400 -5.4
Utah ........................................... 1,560,600 1,528,800 -31,800 -2.0
Vermont ...................................... 316,800 278,700 -38,100 -12.0
Virginia ....................................... 4,059,100 3,775,000 -284,100 -7.0
Washington ................................. 3,478,700 3,231,300 -247,400 -7.1
West Virginia .............................. 719,000 667,300 -51,700 -7.2
Wisconsin ................................... 2,982,300 2,721,700 -260,600 -8.7
Wyoming .................................... 290,300 270,100 -20,200 -7.0
p
= preliminary.
State Over-the-year change p
Technical Note
This news release presents civilian labor force and
unemployment data for states and selected substate areas from
the Local Area Unemployment Statistics (LAUS) program
(tables 1 and 2). Also presented are nonfarm payroll
employment estimates by state and industry supersector from
the Current Employment Statistics (CES) program (tables 3 and
4). The LAUS and CES programs are both federal-state
cooperative endeavors.
Civilian labor force and unemployment—from the
LAUS program
Definitions. The civilian labor force and unemployment
data are based on the same concepts and definitions as those
used for the official national estimates obtained from the
Current Population Survey (CPS), a sample survey of
households that is conducted for the Bureau of Labor Statistics
(BLS) by the U.S. Census Bureau. The LAUS program
measures employed people and unemployed people on a placeof-residence basis. The universe for each is the civilian
noninstitutional population 16 years of age and older.
Employed people are those who did any work at all for pay or
profit in the reference week (typically the week including the
12th of the month) or worked 15 hours or more without pay in
a family business or farm, plus those not working who had a job
from which they were temporarily absent, whether or not paid,
for such reasons as bad weather, labor-management dispute,
illness, or vacation.
Unemployed people are those who were not employed during
the reference week (based on the definition above), had actively
looked for a job sometime in the 4-week period ending with the
reference week, and were currently available for work; people
on layoff expecting recall need not be looking for work to be
counted as unemployed. The civilian labor force is the sum of
employed and unemployed people. The unemployment rate is
the number of unemployed as a percent of the civilian labor
force.
Method of estimation. Estimates for 48 states, the District
of Columbia, the Los Angeles-Long Beach-Glendale
metropolitan division, New York City, and the balances of
California and New York State are produced using time-series
models. This method, which underwent substantial
enhancement at the beginning of 2015, utilizes data from
several sources, including the CPS, the CES, and state
unemployment insurance (UI) programs. Estimates for the state
of California are derived by summing the estimates for the Los
Angeles-Long Beach-Glendale metropolitan division and the
balance of California. Similarly, estimates for New York State
are derived by summing the estimates for New York City and
the balance of New York State. Estimates for the five additional
substate areas contained in this release (the Cleveland-Elyria
and Detroit-Warren-Dearborn metropolitan areas and the
Chicago-Naperville-Arlington Heights, Miami-Miami BeachKendall, and Seattle-Bellevue-Everett metropolitan divisions)
and their respective balances of state are produced using a
similar model-based approach.
Each month, estimates for the nine census divisions first are
modeled using inputs from the CPS only and controlled to the
national totals. State estimates then are controlled to their
respective census division totals. Substate and balance-of-state
estimates for the five areas noted above also are controlled to
their respective state totals. This tiered process of controlling
model-based estimates to the U.S. totals is called real-time
benchmarking. Estimates for Puerto Rico are derived from a
monthly household survey similar to the CPS. A more detailed
description of the estimation procedures is available from BLS
upon request.
Annual revisions. Civilian labor force and unemployment
data for prior years reflect adjustments made after the end of
each year. The adjusted estimates reflect updated population
data from the U.S. Census Bureau, any revisions in the other
data sources, and model re-estimation. In most years, historical
data for the most recent five years are revised near the
beginning of each calendar year, prior to the release of January
estimates. With the introduction of a new generation of timesseries models in early 2015, historical data were re-estimated
back to the series beginnings in 1976, 1990, or 1994.
Seasonal adjustment. The LAUS models decompose the
estimates of employed and unemployed people into trend,
seasonal, and irregular components. The benchmarked signals
of employed and unemployed people first are adjusted using an
X-11 type of seasonal adjustment filter. The adjusted data then
are smoothed using a Reproducing Kernel Hilbert Space
(RKHS) filter. The smoothed-seasonally adjusted estimates of
employed and unemployed people are summed to derive the
civilian labor force, and the unemployment rate then is
calculated as the unemployed percent of the civilian labor force.
The resulting smoothed-seasonally adjusted unemployment
rate estimates are analyzed in this news release and published
on the BLS website.
During estimation for the current year, the smoothedseasonally adjusted estimates for a given month are created
using an asymmetric filter that incorporates information from
previous observations only. For annual revisions, historical data
are smoothed using a two-sided filter.
Area definitions. The substate area data published in this
release reflect the delineations that were issued by the U.S.
Office of Management and Budget on April 10, 2018. A
detailed list of the geographic definitions is available online at
www.bls.gov/lau/lausmsa.htm.
Employment—from the CES program
Definitions. Employment data refer to persons on
establishment payrolls who receive pay for any part of the pay
period that includes the 12th of the month. Persons are counted
at their place of work rather than at their place of residence;
those appearing on more than one payroll are counted on each
payroll. Industries are classified on the basis of their principal
activity in accordance with the 2017 version of the North
American Industry Classification System.
Method of estimation. CES State and Area employment
data are produced using several estimation procedures. Where
possible these data are produced using a "weighted link
relative" estimation technique in which a ratio of current month
weighted employment to that of the previous-month weighted
employment is computed from a sample of establishments
reporting for both months. The estimates of employment for the
current month are then obtained by multiplying these ratios by
the previous month’s employment estimates. The weighted link
relative technique is utilized for data series where the sample
size meets certain statistical criteria.
For some employment series, the sample of establishments is
very small or highly variable. In these cases, a model-based
approach is used in estimation. These models use the direct
sample estimates (described above), combined with forecasts of
historical (benchmarked) data to decrease volatility in
estimation. Two different models (Fay-Herriot Model and
Small Domain Model) are used depending on the industry level
being estimated. For more detailed information about each
model, refer to the BLS Handbook of Methods.
Annual revisions. Employment estimates are adjusted
annually to a complete count of jobs, called benchmarks,
derived principally from tax reports that are submitted by
employers who are covered under state unemployment
insurance (UI) laws. The benchmark information is used to
adjust the monthly estimates between the new benchmark and
the preceding one and also to establish the level of employment
for the new benchmark month. Thus, the benchmarking process
establishes the level of employment, and the sample is used to
measure the month-to-month changes in the level for the
subsequent months. Information on recent benchmark revisions
is available online at www.bls.gov/web/laus/benchmark.pdf.
Seasonal adjustment. Payroll employment data are
seasonally adjusted at the statewide expanded supersector level.
In some cases, the seasonally adjusted payroll employment total
is computed by aggregating the independently adjusted
supersector series. In other cases, the seasonally adjusted
payroll employment total is independently adjusted. Revisions
to historical data for the most recent five years are made once a
year, coincident with annual benchmark adjustments.
Payroll employment data are seasonally adjusted
concurrently, using all available estimates including those for
the current month, to develop sample-based seasonal factors.
Concurrent sample-based factors are created every month for
the current month’s preliminary estimate as well as the previous
month’s final estimate in order to incorporate real-time
estimates.
Caution on aggregating state data. State estimation
procedures are designed to produce accurate data for each
individual state. BLS independently develops a national
employment series; state estimates are not forced to sum to
national totals. Because each state series is subject to larger
sampling and nonsampling errors than the national series,
summing them cumulates individual state-level errors and can
cause significant distortions at an aggregate level. Due to these
statistical limitations, BLS does not compile a "sum-of-states"
employment series, and cautions users that such a series is
subject to a relatively large and volatile error structure.
Reliability of the estimates
The estimates presented in this release are based on sample
surveys, administrative data, and modeling and, thus, are
subject to sampling and other types of errors. Sampling error is
a measure of sampling variability—that is, variation that occurs
by chance because a sample rather than the entire population is
surveyed. Survey data also are subject to nonsampling errors,
such as those which can be introduced into the data collection
and processing operations. Estimates not directly derived from
sample surveys are subject to additional errors resulting from
the specific estimation processes used.
Use of error measures. Changes in state unemployment
rates and state nonfarm payroll employment are cited in the
analysis of this release only if they have been determined to be
statistically significant at the 90-percent confidence level.
Furthermore, state unemployment rates for the current month
generally are cited only if they have been determined to be
significantly different from the U.S. rate at the 90-percent
confidence level. The underlying model-based standard error
measures for unemployment rates and over-the-month and
over-the-year changes in rates are available at
www.bls.gov/lau/lastderr.htm. The underlying standard error
measures for over-the-month and over-the-year changes in state
payroll employment data at the total nonfarm and supersector
levels are available at www.bls.gov/web/laus/790stderr.htm.
Measures of nonsampling error are not available.
Additional information
Estimates of civilian labor force and unemployment from the
LAUS program, as well as nonfarm payroll employment from
the CES program, for metropolitan areas and metropolitan
divisions are available in the news release Metropolitan Area
Employment and Unemployment. Estimates of civilian labor
force, employed people, unemployed people, and
unemployment rates for approximately 7,500 subnational areas
are available online at www.bls.gov/lau/. Employment data
from the CES program for states and metropolitan areas are
available online at www.bls.gov/sae/. Information in this
release will be made available to sensory impaired individuals
upon request. Voice phone: (202) 691-5200; Federal Relay
Service: (800) 877-8339.
LABOR FORCE DATA
SEASONALLY ADJUSTED
Table 1. Civilian labor force and unemployment by state and selected area, seasonally adjusted
State and area
Civilian labor force Unemployed
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
Number Percent of labor force
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,239,558 2,239,608 2,192,427 2,231,116 63,414 216,043 166,668 176,637 2.8 9.6 7.6 7.9
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347,947 333,394 343,599 340,749 21,539 42,378 42,709 39,662 6.2 12.7 12.4 11.6
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,555,243 3,552,457 3,509,620 3,562,146 167,232 318,985 351,156 377,307 4.7 9.0 10.0 10.6
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,361,041 1,345,509 1,314,162 1,304,752 48,529 129,260 106,405 92,133 3.6 9.6 8.1 7.1
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,380,953 18,506,781 18,971,162 18,804,037 771,612 3,043,056 2,830,936 2,510,103 4.0 16.4 14.9 13.3
Los Angeles-Long Beach-Glendale1
. . . . 5,111,534 4,737,289 4,947,979 4,926,437 223,075 998,671 958,462 862,638 4.4 21.1 19.4 17.5
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,150,271 3,069,113 3,177,090 3,079,561 84,570 313,656 336,834 228,252 2.7 10.2 10.6 7.4
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,911,681 1,777,004 1,879,811 1,895,166 70,575 170,307 189,064 192,984 3.7 9.6 10.1 10.2
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487,583 472,672 486,725 505,957 18,624 74,929 61,540 52,636 3.8 15.9 12.6 10.4
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410,015 387,790 393,763 393,111 21,943 34,026 34,061 33,152 5.4 8.8 8.7 8.4
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,333,418 9,627,360 9,751,928 9,974,996 318,402 1,319,309 1,003,323 1,124,764 3.1 13.7 10.3 11.3
Miami-Miami Beach-Kendall1
. . . . . . . . . . . 1,381,628 1,222,121 1,285,905 1,327,315 31,971 139,440 148,961 184,090 2.3 11.4 11.6 13.9
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,104,207 4,892,536 4,929,291 4,989,430 174,318 460,404 373,442 378,115 3.4 9.4 7.6 7.6
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663,544 626,986 630,798 634,989 18,157 147,365 84,481 83,247 2.7 23.5 13.4 13.1
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 883,977 882,241 895,047 900,973 25,852 79,228 51,639 44,722 2.9 9.0 5.8 5.0
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,444,841 6,305,015 6,493,413 6,239,245 252,166 967,035 943,602 705,585 3.9 15.3 14.5 11.3
Chicago-Naperville-Arlington Heights1
. . . 3,718,945 3,719,003 3,812,677 3,635,589 134,639 574,128 613,354 448,075 3.6 15.4 16.1 12.3
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,376,195 3,340,305 3,393,875 3,318,134 109,252 409,414 376,581 258,598 3.2 12.3 11.1 7.8
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,740,791 1,694,125 1,644,151 1,625,172 47,543 172,971 137,650 107,277 2.7 10.2 8.4 6.6
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,486,033 1,505,828 1,482,608 1,490,796 45,920 151,293 110,813 106,798 3.1 10.0 7.5 7.2
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,074,764 2,029,333 1,920,657 1,861,723 89,618 220,314 84,561 105,870 4.3 10.9 4.4 5.7
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,090,833 2,031,725 1,995,557 2,010,006 98,370 289,495 190,530 188,048 4.7 14.2 9.5 9.4
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 691,444 665,863 669,925 697,959 20,063 62,692 44,993 68,930 2.9 9.4 6.7 9.9
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,263,140 3,115,059 3,215,066 3,228,943 117,555 310,148 265,266 243,822 3.6 10.0 8.3 7.6
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,813,991 3,540,873 3,684,255 3,671,647 109,603 586,460 653,906 590,975 2.9 16.6 17.7 16.1
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,934,220 4,762,541 4,943,134 4,816,399 202,643 1,012,746 738,476 417,981 4.1 21.3 14.9 8.7
Detroit-Warren-Dearborn2
. . . . . . . . . . . . . . 2,160,593 1,940,206 2,045,734 2,012,263 93,543 451,042 365,538 185,580 4.3 23.2 17.9 9.2
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,110,509 3,069,944 3,114,109 3,092,542 99,489 302,966 267,978 236,832 3.2 9.9 8.6 7.7
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,277,749 1,208,867 1,197,032 1,231,943 70,291 126,587 104,956 132,808 5.5 10.5 8.8 10.8
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,077,388 3,013,333 3,027,726 3,073,893 97,205 303,647 236,203 211,177 3.2 10.1 7.8 6.9
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 534,199 523,851 535,115 534,933 18,514 47,259 38,288 34,374 3.5 9.0 7.2 6.4
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,035,771 1,031,135 1,044,038 1,045,993 31,904 54,822 57,731 50,537 3.1 5.3 5.5 4.8
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,545,399 1,382,809 1,501,064 1,486,429 60,185 349,545 227,426 208,450 3.9 25.3 15.2 14.0
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774,625 734,136 724,019 735,335 19,802 113,019 66,647 59,292 2.6 15.4 9.2 8.1
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,486,272 4,531,245 4,548,773 4,561,972 149,536 695,717 766,172 628,791 3.3 15.4 16.8 13.8
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955,251 905,243 921,812 911,029 46,108 82,751 77,432 115,297 4.8 9.1 8.4 12.7
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,488,460 9,089,160 9,379,581 9,584,448 373,266 1,318,631 1,467,832 1,527,844 3.9 14.5 15.6 15.9
New York City. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,062,599 3,670,099 3,985,038 4,003,632 157,097 670,292 810,177 794,126 3.9 18.3 20.3 19.8
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,084,334 4,816,235 4,787,234 4,922,157 199,494 615,512 357,100 419,812 3.9 12.8 7.5 8.5
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403,815 402,457 403,755 401,128 9,854 36,540 29,833 26,584 2.4 9.1 7.4 6.6
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,804,123 5,755,881 5,801,502 5,656,709 241,034 797,228 635,681 502,585 4.2 13.9 11.0 8.9
Cleveland-Elyria2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,041,822 1,048,570 1,050,119 996,332 41,868 178,942 141,654 113,035 4.0 17.1 13.5 11.3
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,841,427 1,823,007 1,767,340 1,805,440 59,901 230,245 113,797 128,087 3.3 12.6 6.4 7.1
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,102,460 2,124,082 2,159,459 2,059,199 78,198 303,494 249,933 213,562 3.7 14.3 11.6 10.4
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,484,491 6,502,535 6,365,347 6,453,311 282,463 874,075 842,222 886,296 4.4 13.4 13.2 13.7
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 555,092 522,456 551,766 556,776 19,907 85,781 69,364 62,308 3.6 16.4 12.6 11.2
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,374,220 2,416,098 2,438,395 2,454,797 64,300 299,668 211,612 211,965 2.7 12.4 8.7 8.6
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464,203 464,195 468,994 466,387 15,417 43,665 33,853 29,574 3.3 9.4 7.2 6.3
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,347,516 3,292,225 3,165,539 3,144,874 113,762 363,655 305,373 300,071 3.4 11.0 9.6 9.5
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,042,579 13,498,250 13,794,279 13,821,400 487,025 1,753,204 1,154,852 1,101,083 3.5 13.0 8.4 8.0
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,609,459 1,609,768 1,619,435 1,624,542 41,035 137,811 86,314 72,925 2.5 8.6 5.3 4.5
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341,929 343,838 341,591 338,738 8,148 44,150 32,452 28,090 2.4 12.8 9.5 8.3
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,410,824 4,306,310 4,314,260 4,322,234 121,250 389,546 349,624 344,135 2.7 9.0 8.1 8.0
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,919,719 3,945,467 3,893,247 3,968,159 166,584 593,883 389,799 408,022 4.2 15.1 10.0 10.3
Seattle-Bellevue-Everett1
. . . . . . . . . . . . . . 1,733,095 1,705,561 1,720,312 1,718,083 48,786 246,601 166,331 142,765 2.8 14.5 9.7 8.3
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 797,083 780,029 765,374 759,968 38,365 100,757 80,042 75,444 4.8 12.9 10.5 9.9
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,103,095 3,103,238 3,062,803 3,022,822 105,597 376,650 264,632 211,611 3.4 12.1 8.6 7.0
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292,785 294,481 295,786 294,918 10,787 25,790 22,452 21,017 3.7 8.8 7.6 7.1
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,090,423 – – – 82,251 – – – 7.5 – – –
1 Metropolitan division.
2 Metropolitan statistical area.
p Preliminary
– Data not available.
NOTE: Data refer to place of residence. Data for Puerto Rico are derived from a monthly household survey similar to the Current Population Survey. Area definitions are based on Office of Management
and Budget Bulletin No. 18-03, dated April 10, 2018, and are available on the BLS website at https://www.bls.gov/lau/lausmsa.htm. Estimates for the latest month are subject to revision the following
month.
LABOR FORCE DATA
NOT SEASONALLY ADJUSTED
Table 2. Civilian labor force and unemployment by state and selected area, not seasonally adjusted
State and area
Civilian labor force Unemployed
June July Number Percent of labor force
2019 2020 2019 2020p
June July June July
2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,246,030 2,201,446 2,245,474 2,237,001 73,570 174,813 69,916 182,321 3.3 7.9 3.1 8.2
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355,191 350,803 359,113 351,838 22,261 43,221 20,150 38,096 6.3 12.3 5.6 10.8
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,542,293 3,511,432 3,550,152 3,563,645 178,750 361,607 180,844 389,677 5.0 10.3 5.1 10.9
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,376,830 1,331,793 1,379,283 1,322,768 52,458 111,111 56,737 98,992 3.8 8.3 4.1 7.5
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,325,538 18,928,353 19,465,613 18,885,235 794,837 2,852,147 857,771 2,591,029 4.1 15.1 4.4 13.7
Los Angeles-Long Beach-Glendale1
. . . . 5,079,145 4,924,463 5,130,244 4,939,994 227,731 965,541 255,995 897,512 4.5 19.6 5.0 18.2
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,162,311 3,197,104 3,171,847 3,102,029 92,508 343,630 85,711 228,922 2.9 10.7 2.7 7.4
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,925,633 1,896,444 1,945,070 1,929,934 74,192 192,941 75,777 198,522 3.9 10.2 3.9 10.3
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490,751 490,453 492,940 510,905 19,899 63,184 20,243 54,170 4.1 12.9 4.1 10.6
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412,636 396,821 416,468 399,066 24,062 36,049 24,138 35,347 5.8 9.1 5.8 8.9
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,318,834 9,769,147 10,372,151 10,032,703 344,231 1,027,965 350,600 1,157,494 3.3 10.5 3.4 11.5
Miami-Miami Beach-Kendall1
. . . . . . . . . . . 1,369,579 1,278,344 1,384,625 1,332,895 34,494 150,853 35,504 188,849 2.5 11.8 2.6 14.2
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,101,635 4,936,947 5,126,399 5,018,467 193,000 392,596 196,151 400,197 3.8 8.0 3.8 8.0
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 665,587 633,171 667,217 638,063 22,078 88,201 18,429 83,293 3.3 13.9 2.8 13.1
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 891,130 905,361 895,029 912,822 23,779 49,489 24,218 42,843 2.7 5.5 2.7 4.7
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,517,399 6,569,589 6,534,712 6,314,164 267,575 957,765 276,947 715,559 4.1 14.6 4.2 11.3
Chicago-Naperville-Arlington Heights1
. . . 3,778,783 3,875,459 3,776,587 3,690,126 154,332 633,237 153,302 465,248 4.1 16.3 4.1 12.6
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,413,468 3,432,097 3,412,239 3,355,888 114,185 380,662 119,491 265,346 3.3 11.1 3.5 7.9
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,750,382 1,657,047 1,763,368 1,644,385 48,303 137,349 48,724 106,148 2.8 8.3 2.8 6.5
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,498,185 1,497,192 1,508,779 1,514,277 48,792 113,748 56,697 115,911 3.3 7.6 3.8 7.7
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,099,909 1,952,575 2,090,399 1,879,153 101,143 96,680 101,089 116,765 4.8 5.0 4.8 6.2
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,116,798 2,021,155 2,116,103 2,037,928 117,592 209,370 115,749 202,464 5.6 10.4 5.5 9.9
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 701,100 680,560 708,797 716,038 19,348 44,364 18,891 67,639 2.8 6.5 2.7 9.4
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,285,538 3,243,857 3,316,105 3,281,791 126,624 274,749 128,327 253,886 3.9 8.5 3.9 7.7
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,851,461 3,726,254 3,865,262 3,722,933 120,601 664,413 121,141 602,132 3.1 17.8 3.1 16.2
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,971,319 4,987,986 4,995,452 4,872,075 212,011 748,153 252,608 463,381 4.3 15.0 5.1 9.5
Detroit-Warren-Dearborn2
. . . . . . . . . . . . . . 2,159,216 2,050,504 2,192,505 2,041,892 95,839 368,458 116,168 205,978 4.4 18.0 5.3 10.1
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,126,861 3,132,255 3,142,453 3,122,326 101,099 268,067 99,631 232,475 3.2 8.6 3.2 7.4
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,292,689 1,214,977 1,294,421 1,250,601 83,202 118,980 81,327 143,336 6.4 9.8 6.3 11.5
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,108,213 3,062,094 3,117,422 3,104,813 104,362 242,693 117,030 223,884 3.4 7.9 3.8 7.2
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539,659 541,884 543,860 544,582 18,106 38,219 16,834 32,657 3.4 7.1 3.1 6.0
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,047,089 1,056,791 1,051,883 1,062,027 34,683 60,587 35,001 53,250 3.3 5.7 3.3 5.0
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,543,666 1,502,735 1,550,643 1,492,874 63,748 230,332 63,204 211,304 4.1 15.3 4.1 14.2
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 781,077 731,828 787,198 748,051 19,442 66,493 19,857 59,337 2.5 9.1 2.5 7.9
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,508,811 4,586,771 4,555,166 4,626,988 147,120 762,472 176,079 647,417 3.3 16.6 3.9 14.0
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 958,214 927,108 960,503 915,503 52,893 84,250 52,663 121,941 5.5 9.1 5.5 13.3
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,538,972 9,438,251 9,596,950 9,688,730 363,430 1,461,408 400,342 1,548,633 3.8 15.5 4.2 16.0
New York City. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,054,877 3,977,653 4,082,283 4,025,205 158,371 810,286 174,510 805,992 3.9 20.4 4.3 20.0
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,097,518 4,812,847 5,125,881 4,965,432 213,152 371,764 219,539 441,279 4.2 7.7 4.3 8.9
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412,677 413,089 411,927 409,533 10,907 31,063 9,189 26,019 2.6 7.5 2.2 6.4
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,844,525 5,855,106 5,884,316 5,727,517 253,781 650,488 266,365 521,299 4.3 11.1 4.5 9.1
Cleveland-Elyria2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,052,016 1,062,229 1,067,558 1,021,874 47,648 148,444 49,305 119,674 4.5 14.0 4.6 11.7
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,854,443 1,781,678 1,850,754 1,812,336 65,316 119,135 62,846 128,819 3.5 6.7 3.4 7.1
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,113,944 2,173,018 2,126,411 2,082,253 83,768 253,740 85,756 219,802 4.0 11.7 4.0 10.6
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,514,786 6,414,146 6,581,549 6,555,812 287,947 855,034 321,521 922,435 4.4 13.3 4.9 14.1
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 557,755 555,237 562,181 564,178 18,645 68,286 21,801 64,357 3.3 12.3 3.9 11.4
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,400,898 2,468,874 2,402,172 2,484,700 75,412 220,259 72,245 219,673 3.1 8.9 3.0 8.8
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470,901 476,205 471,856 474,154 15,018 33,606 14,359 28,498 3.2 7.1 3.0 6.0
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,372,213 3,202,728 3,377,806 3,173,394 131,488 322,865 132,139 315,241 3.9 10.1 3.9 9.9
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,009,283 13,804,456 14,064,960 13,846,028 520,024 1,197,957 540,487 1,140,101 3.7 8.7 3.8 8.2
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,612,516 1,627,388 1,616,418 1,632,582 48,104 92,601 43,635 75,140 3.0 5.7 2.7 4.6
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346,954 345,686 346,705 343,764 8,577 32,872 8,209 28,096 2.5 9.5 2.4 8.2
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,434,710 4,348,216 4,465,718 4,374,802 129,920 358,528 131,979 352,026 2.9 8.2 3.0 8.0
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,919,625 3,906,162 3,944,959 3,994,934 164,802 386,218 164,164 405,529 4.2 9.9 4.2 10.2
Seattle-Bellevue-Everett1
. . . . . . . . . . . . . . 1,725,228 1,715,889 1,740,245 1,726,429 49,532 166,605 53,191 146,213 2.9 9.7 3.1 8.5
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 806,744 778,147 805,335 767,127 39,694 82,044 38,061 74,462 4.9 10.5 4.7 9.7
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,150,680 3,107,071 3,150,096 3,066,529 117,562 275,154 113,279 214,862 3.7 8.9 3.6 7.0
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297,410 300,957 298,084 299,787 10,840 22,898 10,633 20,266 3.6 7.6 3.6 6.8
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,113,225 1,063,390 1,105,444 1,042,138 89,438 90,194 86,848 75,757 8.0 8.5 7.9 7.3
1 Metropolitan division.
2 Metropolitan statistical area.
p Preliminary
NOTE: Data refer to place of residence. Data for Puerto Rico are derived from a monthly household survey similar to the Current Population Survey. Area definitions are based on Office of
Management and Budget Bulletin No. 18-03, dated April 10, 2018, and are available on the BLS website at https://www.bls.gov/lau/lausmsa.htm. Estimates for the latest month are subject to revision
the following month.
ESTABLISHMENT DATA
SEASONALLY ADJUSTED
Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted
[In thousands]
State
Total1 Construction Manufacturing
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,076.1 1,908.9 1,953.4 1,972.3 94.1 92.2 93.6 94.3 268.8 254.0 258.5 262.1
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330.6 287.6 291.8 291.3 16.2 14.8 14.9 14.5 13.3 11.0 10.1 9.7
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,937.9 2,754.7 2,830.1 2,832.6 171.6 170.4 168.9 168.8 177.9 169.7 171.4 171.1
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,274.0 1,185.1 1,211.9 1,213.5 52.3 53.4 52.7 52.3 161.5 143.6 144.5 143.0
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,439.7 15,113.2 15,655.7 15,796.1 888.9 822.1 847.9 833.1 1,318.5 1,194.5 1,216.7 1,220.4
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,791.5 2,542.1 2,599.1 2,605.3 179.8 171.8 171.4 172.1 150.3 145.8 149.6 150.5
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,686.7 1,436.6 1,513.9 1,540.4 59.7 53.5 56.4 57.4 162.4 153.2 155.2 155.8
Delaware2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466.3 395.3 414.8 422.1 22.8 20.8 21.0 21.3 27.2 23.9 24.6 24.6
District of Columbia2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 798.6 730.8 739.0 746.8 14.7 13.8 14.8 14.7 1.3 1.2 1.2 1.2
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,963.4 8,100.9 8,387.8 8,465.7 565.7 566.3 569.7 563.4 384.2 364.4 371.4 371.3
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,605.3 4,220.1 4,371.4 4,415.2 204.6 197.8 199.9 199.5 406.7 372.3 384.2 386.6
Hawaii2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 654.7 525.6 549.0 549.2 36.9 37.4 38.1 37.9 13.9 11.7 11.6 11.3
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 760.6 711.5 737.3 751.3 53.1 54.2 53.9 54.2 68.9 67.6 67.2 67.9
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,125.4 5,381.9 5,524.2 5,617.4 228.6 211.7 213.5 210.2 585.5 537.8 557.6 553.0
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,156.5 2,831.2 2,968.6 3,012.0 144.4 142.7 146.2 146.1 536.2 469.7 496.0 496.3
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,585.8 1,414.6 1,459.3 1,488.6 78.5 71.3 69.5 69.1 226.6 215.2 215.7 217.8
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,423.0 1,313.9 1,345.0 1,355.0 63.2 63.7 62.6 61.8 167.5 158.1 158.1 155.0
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,941.3 1,653.1 1,764.2 1,790.6 80.4 77.1 80.7 79.4 252.8 207.3 237.0 239.0
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,980.1 1,755.4 1,816.9 1,835.7 136.8 125.2 122.9 122.2 137.7 127.9 128.0 128.7
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 634.5 547.0 566.6 576.7 29.7 29.3 29.2 29.6 53.3 47.5 48.4 44.9
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,769.2 2,437.2 2,511.1 2,565.0 165.2 162.3 167.5 170.1 113.2 103.3 104.5 106.0
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,696.4 3,077.1 3,171.7 3,243.8 162.0 121.0 140.6 142.5 243.6 224.9 228.4 230.7
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,432.8 3,571.9 3,838.2 3,941.4 173.6 148.6 168.6 171.2 626.2 476.0 550.3 559.7
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,983.0 2,616.0 2,690.7 2,723.2 128.8 121.5 119.3 118.9 324.5 299.7 302.2 303.1
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,158.3 1,073.5 1,104.6 1,115.0 44.6 41.1 40.2 40.1 146.8 140.1 141.3 142.9
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,903.5 2,617.6 2,691.8 2,765.7 127.0 127.1 127.1 131.5 275.4 251.1 262.3 270.5
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484.7 443.6 458.1 461.1 30.2 29.9 29.8 30.1 21.0 18.8 19.3 19.2
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,026.8 956.6 972.9 987.0 53.7 54.9 54.0 54.3 99.8 97.6 96.7 97.1
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,419.8 1,167.5 1,266.3 1,281.1 96.4 98.6 95.6 94.5 59.5 56.8 56.9 58.2
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 684.8 585.4 607.9 621.1 27.9 27.2 26.7 27.1 71.6 66.6 65.3 64.6
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,196.5 3,499.5 3,622.0 3,751.9 159.5 136.9 144.1 146.5 251.8 235.7 239.0 239.3
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 858.0 768.6 792.8 786.8 50.7 49.3 49.0 46.1 28.7 24.3 26.0 26.3
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,796.5 8,000.1 8,274.1 8,450.7 405.2 295.4 340.9 354.5 439.2 372.2 389.9 391.6
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,578.0 4,061.5 4,229.1 4,286.3 231.1 218.2 220.4 221.9 477.6 430.4 442.6 437.0
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439.0 398.6 400.5 403.1 28.4 27.5 26.5 26.2 26.3 25.0 24.7 24.9
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,596.2 4,825.2 5,038.4 5,101.1 225.5 207.6 208.8 210.8 703.6 629.0 659.1 655.4
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,702.6 1,581.3 1,612.8 1,612.4 83.3 75.9 75.7 75.1 141.0 129.3 128.2 127.0
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,941.6 1,715.8 1,772.8 1,793.3 109.6 104.7 105.4 103.5 197.8 179.3 181.8 180.3
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,067.8 5,201.5 5,428.0 5,525.9 260.3 231.3 243.1 241.6 574.8 525.9 538.7 537.1
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 502.6 422.6 446.0 459.8 19.9 17.9 18.0 18.4 39.7 37.6 38.4 39.4
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,192.5 1,986.9 2,063.2 2,071.5 107.0 106.9 107.4 106.9 259.6 244.8 252.3 252.7
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 441.0 406.8 416.6 420.7 23.8 25.9 26.6 26.3 45.0 42.9 42.6 42.2
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,124.3 2,856.3 2,963.1 2,963.7 130.3 126.6 127.2 127.6 356.7 311.2 317.8 322.9
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,813.1 11,854.8 12,087.3 12,118.7 776.5 741.7 743.6 737.3 908.5 873.5 873.4 868.8
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,560.6 1,480.4 1,518.6 1,528.8 109.8 116.1 119.5 118.4 137.2 134.3 135.2 134.9
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316.8 262.3 273.9 278.7 15.2 10.1 10.8 10.4 30.3 26.8 26.4 26.9
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,059.1 3,687.0 3,765.7 3,775.0 203.5 201.3 207.0 208.1 243.0 228.7 234.7 228.0
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,478.7 3,057.3 3,165.5 3,231.3 221.1 194.8 210.2 211.3 294.2 270.6 271.0 271.5
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 719.0 631.5 667.1 667.3 35.9 31.5 32.1 33.2 46.9 45.0 46.7 46.0
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,982.3 2,589.5 2,691.2 2,721.7 124.3 119.5 120.9 123.1 484.2 452.5 450.8 456.0
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290.3 263.8 266.3 270.1 23.1 22.3 22.7 23.0 10.0 10.3 10.3 10.1
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885.3 780.7 803.1 803.1 26.6 18.2 20.1 19.3 75.1 72.6 74.6 74.4
Virgin Islands3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.0 36.3 36.1 36.1 3.9 4.0 4.1 4.0 – – – –
1
Includes mining and logging, information, and other services (except public administration), not shown separately.
2 Mining and logging is combined with construction.
3 Missing series (denoted by ’-’) are not published seasonally adjusted because the seasonal component, which is small relative to the trend-cycle and irregular components,
cannot be separated with sufficient precision.
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
SEASONALLY ADJUSTED
Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted-Continued
[In thousands]
State
Trade, transportation, and utilities Financial activities Professional and business services
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382.7 374.0 382.3 380.3 96.7 94.5 95.8 95.8 251.8 222.7 227.2 230.4
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.7 59.5 59.8 58.6 11.7 11.4 10.9 11.1 27.7 25.9 26.0 25.3
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542.5 533.3 546.1 547.6 230.6 229.6 230.5 230.1 447.0 413.1 416.8 415.6
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251.1 246.3 253.7 253.6 62.8 61.1 60.7 60.9 144.7 138.6 141.3 142.2
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,053.9 2,682.8 2,786.0 2,826.9 842.0 826.9 831.8 835.9 2,725.1 2,504.5 2,540.7 2,557.4
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477.1 439.4 446.7 453.5 173.6 172.5 170.0 169.3 441.4 432.6 438.0 440.2
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.8 246.8 264.5 272.3 124.1 118.7 118.2 118.5 219.6 200.3 202.5 205.5
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81.0 69.5 74.3 74.6 47.6 46.4 46.2 46.2 63.6 58.4 58.4 58.3
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.2 29.5 30.1 32.0 29.8 29.6 28.8 28.6 171.0 165.7 163.1 165.1
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,807.6 1,680.5 1,735.4 1,749.1 591.5 572.8 579.7 582.3 1,396.5 1,280.3 1,304.8 1,321.8
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 943.1 911.7 932.9 931.8 251.3 243.6 246.6 245.3 715.7 654.7 669.6 673.9
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123.5 104.7 105.7 105.3 29.9 27.6 27.6 27.6 73.9 66.1 68.6 66.7
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.7 142.2 146.0 147.2 37.0 37.7 39.3 39.2 97.0 95.3 95.7 97.0
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,205.8 1,103.2 1,138.5 1,142.9 411.4 401.4 399.5 402.0 948.8 851.7 859.1 867.5
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 598.2 561.4 577.1 577.5 141.2 138.3 138.5 139.0 344.1 308.0 324.7 335.8
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310.1 293.7 299.3 300.4 110.0 107.6 106.9 107.6 139.2 124.9 126.8 131.4
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267.0 258.5 263.2 263.4 77.4 75.8 75.8 75.4 179.2 167.7 171.6 172.6
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404.8 356.2 374.5 376.6 93.6 86.8 87.4 86.9 216.8 175.6 183.9 185.2
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378.6 341.5 356.8 359.6 91.9 90.4 90.9 91.0 215.5 198.2 201.7 199.0
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118.6 108.1 112.0 114.2 32.9 31.7 31.7 31.7 69.3 63.5 65.0 64.4
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468.7 413.1 429.0 437.3 143.5 138.4 138.4 139.0 463.0 433.5 434.0 431.5
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 579.0 462.5 490.1 505.1 224.9 220.9 219.6 219.0 602.8 561.9 566.6 565.8
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 796.0 689.2 732.0 744.0 224.2 217.5 218.8 219.0 653.2 530.8 560.7 588.1
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 529.1 494.7 511.1 513.4 193.2 186.7 185.4 186.4 383.8 361.8 365.7 364.8
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231.1 222.6 225.7 226.5 44.6 43.2 42.7 43.2 109.2 98.5 102.8 105.1
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542.8 494.6 512.7 520.9 175.6 170.8 171.2 171.4 381.8 353.5 358.6 362.7
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94.0 89.4 91.0 91.4 25.8 26.0 25.9 25.8 43.4 41.7 41.5 41.1
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198.3 187.5 195.4 194.7 75.3 74.7 74.9 75.1 119.6 112.9 113.4 114.8
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261.9 219.0 231.6 235.1 68.8 67.3 67.5 68.0 195.5 155.5 164.6 168.5
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139.1 115.3 121.3 123.5 34.8 34.0 34.3 34.8 83.7 75.7 75.0 76.1
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 886.8 753.9 794.2 829.2 252.5 238.4 236.8 239.1 683.7 599.0 604.6 624.0
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136.5 126.2 132.8 133.3 35.6 33.7 34.0 33.8 110.5 102.7 103.9 102.8
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,552.8 1,217.8 1,280.9 1,340.0 729.3 688.9 683.4 681.2 1,376.1 1,179.2 1,185.2 1,201.6
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 848.5 788.3 812.6 816.2 253.1 251.5 251.5 252.2 649.3 603.0 613.8 618.6
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93.6 87.9 86.4 85.5 24.7 24.4 24.5 24.3 32.7 31.9 31.7 31.9
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,028.0 929.4 964.1 962.3 310.1 295.6 294.1 294.5 737.6 642.6 652.8 667.5
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301.4 290.1 294.8 291.0 79.5 78.2 79.2 79.4 194.4 174.9 177.9 176.7
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 356.9 336.4 342.0 346.0 103.3 97.2 98.5 99.0 253.7 235.1 237.1 239.0
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,126.3 976.6 1,020.0 1,017.7 329.4 327.2 326.8 329.9 817.0 735.1 751.1 754.6
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76.7 66.4 69.5 70.8 35.7 34.1 34.5 35.6 68.1 59.5 60.5 61.2
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408.8 388.2 398.0 392.3 105.2 102.1 103.2 103.2 298.3 268.2 280.5 286.8
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86.1 79.9 81.9 82.1 28.9 28.9 29.0 29.0 33.2 33.2 33.3 33.3
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 637.2 617.4 626.9 629.5 172.9 172.0 172.5 173.8 427.7 387.0 394.4 400.7
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,512.6 2,378.7 2,418.3 2,410.6 803.7 796.1 802.1 804.1 1,798.5 1,710.9 1,730.2 1,746.6
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290.3 283.8 291.5 293.4 90.4 89.8 94.6 93.3 224.1 213.7 215.7 217.1
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54.0 46.5 49.8 50.4 12.3 11.2 11.2 11.4 29.3 25.9 26.6 27.3
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658.2 608.6 628.6 632.5 212.3 212.5 209.2 206.7 768.4 736.3 737.9 731.5
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 643.4 596.6 620.3 630.7 161.2 152.5 155.7 157.8 436.8 418.7 424.7 432.4
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127.4 113.7 118.0 118.1 29.2 27.0 26.5 27.5 69.4 62.6 63.9 64.5
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 533.5 486.7 506.7 507.3 154.4 151.3 151.6 150.9 324.6 287.5 296.8 298.2
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.8 50.7 51.6 51.4 11.1 10.8 10.6 10.6 19.3 17.7 17.6 17.6
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.9 145.9 152.4 156.3 44.1 43.3 43.7 43.4 123.9 104.1 106.9 108.1
Virgin Islands1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.9 6.3 6.3 6.3 – – – – – – – –
1 Missing series (denoted by ’-’) are not published seasonally adjusted because the seasonal component, which is small relative to the trend-cycle and irregular
components, cannot be separated with sufficient precision.
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
SEASONALLY ADJUSTED
Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted-Continued
[In thousands]
State
Education and health services Leisure and hospitality Government
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
July
2019
May
2020
June
2020
July
2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251.2 228.8 233.2 232.0 207.9 144.6 167.1 173.5 392.6 377.4 372.9 380.8
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50.7 45.4 47.0 47.1 36.1 21.5 23.8 24.4 80.3 71.5 72.2 74.5
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460.0 441.2 455.6 457.3 330.0 238.9 279.4 266.7 421.1 410.6 407.3 421.1
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193.5 181.4 183.1 184.3 120.8 90.8 100.3 102.3 210.9 199.9 203.1 201.0
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,815.2 2,569.8 2,643.5 2,673.2 2,031.9 1,130.6 1,406.2 1,412.1 2,603.1 2,441.6 2,406.2 2,442.2
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347.0 325.0 330.7 331.9 346.6 217.7 257.6 269.4 457.1 440.4 435.0 417.8
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338.0 299.7 312.8 313.4 157.8 82.4 104.1 115.7 235.8 207.6 218.2 215.6
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81.1 70.0 72.0 73.4 53.5 25.2 35.2 39.5 67.0 64.3 64.5 65.1
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130.7 121.3 122.2 123.1 82.0 33.6 43.1 47.2 238.2 239.9 240.8 240.1
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,341.4 1,273.8 1,297.1 1,308.2 1,255.7 812.0 964.3 1,001.3 1,122.0 1,105.6 1,110.7 1,114.5
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 607.0 585.2 602.0 609.2 499.2 335.1 405.1 421.6 688.2 664.0 667.9 681.9
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86.8 83.1 82.9 83.4 126.7 51.0 65.4 60.8 126.5 111.6 116.2 123.3
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111.1 103.5 106.8 108.0 83.5 58.3 72.1 74.8 126.1 119.3 120.1 126.4
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 938.2 853.8 877.9 892.0 623.8 341.6 394.5 459.8 825.0 774.4 756.3 762.6
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482.9 439.7 454.8 460.5 312.8 222.8 268.6 291.7 428.0 407.7 407.6 410.5
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234.6 211.7 221.4 225.1 144.5 84.8 104.2 112.8 260.2 233.5 241.1 249.7
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201.8 186.6 191.7 194.7 130.4 92.0 108.1 113.3 259.3 246.7 244.5 247.7
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283.1 252.5 263.6 272.0 201.4 132.6 167.3 180.6 311.0 282.9 281.5 281.7
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320.4 291.5 296.7 300.3 235.7 148.6 183.7 188.4 330.7 317.2 319.9 327.3
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129.2 112.2 118.2 118.9 68.8 34.9 41.7 47.3 101.2 92.7 92.3 98.1
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474.1 424.8 434.7 434.2 282.8 161.2 185.8 211.9 507.2 481.9 485.5 499.1
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 811.7 721.6 726.7 734.0 378.4 156.9 187.0 222.3 459.2 422.4 426.1 430.9
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 680.8 578.9 609.6 618.0 434.8 193.3 241.7 270.0 614.3 565.2 567.8 571.2
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552.2 492.2 502.1 506.5 275.9 141.6 175.9 193.1 426.9 385.5 384.9 391.1
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146.9 135.1 139.8 139.6 135.8 105.4 123.5 127.7 241.5 231.2 231.5 234.2
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 485.5 464.1 459.9 466.4 309.0 194.8 230.6 249.4 437.3 408.0 409.9 433.6
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.1 74.1 76.4 77.3 67.0 49.1 54.8 56.2 91.3 85.3 89.3 89.9
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157.5 152.0 154.3 157.4 93.4 66.7 71.2 76.6 173.3 160.3 161.3 165.1
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.4 129.0 132.8 136.6 356.1 221.1 297.6 299.5 165.2 157.6 154.6 156.9
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125.0 111.7 120.9 121.4 72.9 36.6 44.4 50.3 90.7 82.0 82.7 84.9
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 716.7 603.2 632.8 648.8 393.1 175.3 209.4 256.2 609.7 576.1 572.2 555.4
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141.5 132.2 134.8 136.1 99.3 62.7 74.6 73.7 188.9 184.4 184.8 181.3
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,144.2 1,909.9 1,959.9 2,000.7 959.9 370.3 448.1 538.7 1,490.4 1,402.3 1,402.1 1,334.5
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 627.9 568.6 583.6 585.5 514.7 309.4 377.8 386.3 734.6 677.3 695.1 738.5
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.0 64.7 65.3 64.8 40.7 26.8 31.5 33.5 82.8 75.6 76.8 78.8
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939.2 843.6 873.2 888.9 568.0 315.4 396.0 421.1 789.6 711.4 720.1 725.0
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238.9 228.2 231.0 232.5 173.3 147.0 165.4 163.5 352.3 336.1 340.1 345.7
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301.6 279.2 286.2 290.2 213.7 111.5 146.9 154.2 298.5 278.6 276.5 282.2
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,293.5 1,155.1 1,207.4 1,222.6 578.2 285.4 363.3 410.4 709.1 680.7 678.1 693.8
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108.1 93.3 100.0 102.7 60.2 28.5 39.7 45.0 65.1 63.8 62.6 63.2
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258.2 238.3 245.4 247.6 272.1 176.7 210.7 213.2 371.8 357.0 355.3 357.5
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73.1 69.1 69.8 70.2 47.7 34.2 38.8 41.6 80.0 71.5 73.4 75.1
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442.1 419.1 430.3 430.4 348.1 251.7 290.7 298.2 437.3 418.8 441.0 418.4
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,740.3 1,643.7 1,667.2 1,677.5 1,394.9 1,027.1 1,168.8 1,147.8 1,975.2 1,902.9 1,887.4 1,931.1
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209.5 203.7 205.1 199.6 153.8 111.8 123.0 124.4 253.9 238.1 245.0 256.2
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.3 57.6 61.9 62.1 37.4 17.7 19.4 20.0 57.6 53.4 54.0 56.4
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554.7 500.7 513.7 516.6 409.1 262.4 294.0 317.8 731.6 684.6 681.5 672.5
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 504.5 445.2 466.9 478.2 349.1 188.8 221.7 243.4 589.3 543.2 544.5 554.7
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129.3 119.3 122.7 125.0 75.1 44.2 56.7 58.5 151.1 139.6 150.8 145.3
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464.0 421.4 434.7 443.7 284.2 149.7 197.0 202.8 409.0 355.4 359.5 364.5
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28.6 27.5 28.2 28.4 36.9 26.6 27.8 28.8 69.2 64.7 64.6 67.5
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120.2 113.0 114.8 115.3 81.5 49.1 57.4 58.8 205.5 202.4 201.2 195.1
Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 2.1 2.1 2.1 5.4 4.4 4.4 4.7 10.5 11.1 10.7 10.5
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
NOT SEASONALLY ADJUSTED
Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjusted
[In thousands]
State
Total Mining and logging Construction
June July June July June July
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,076.7 1,956.5 2,069.2 1,967.4 10.2 9.9 10.3 10.0 93.7 95.6 93.9 95.4
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349.3 308.0 355.4 311.7 13.7 12.6 13.7 12.4 18.5 16.5 18.9 16.7
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,869.8 2,775.9 2,860.2 2,756.4 13.6 13.3 13.7 13.4 172.1 169.6 173.0 168.4
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,272.4 1,214.1 1,257.2 1,202.6 6.0 5.1 5.9 5.2 53.1 53.9 53.4 53.5
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,453.9 15,686.7 17,310.9 15,669.5 22.8 22.6 23.2 22.3 895.5 856.7 904.5 848.3
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,798.4 2,622.7 2,804.6 2,623.0 29.3 24.4 29.3 24.2 183.3 175.9 184.9 177.3
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,701.1 1,526.6 1,680.9 1,537.8 0.5 0.5 0.6 0.6 62.2 59.5 63.1 60.4
Delaware1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470.3 419.6 470.9 427.8 – – – – 23.4 21.4 23.3 22.0
District of Columbia1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 798.9 738.7 808.2 754.4 – – – – 15.2 15.0 15.1 15.1
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,838.6 8,301.2 8,821.7 8,347.4 5.7 5.5 5.7 5.4 564.8 572.2 565.9 567.0
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,609.4 4,371.7 4,586.9 4,391.7 9.4 8.9 9.4 8.9 206.3 201.2 205.2 200.1
Hawaii1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 651.6 548.8 646.0 541.2 – – – – 36.9 38.0 37.3 37.4
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 769.2 748.3 767.5 761.9 3.9 3.9 4.1 4.2 55.1 56.4 55.9 57.4
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,183.8 5,585.4 6,134.9 5,637.3 8.4 7.1 8.4 6.6 240.8 228.2 243.2 229.8
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,169.0 2,969.4 3,116.5 2,987.4 6.1 5.4 6.1 5.5 152.0 152.9 151.2 152.6
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,599.6 1,474.6 1,579.2 1,485.2 2.6 2.3 2.6 2.3 84.0 75.5 85.3 75.8
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,424.1 1,347.8 1,404.6 1,339.1 6.8 6.1 6.9 6.1 66.7 65.5 65.9 65.6
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,948.8 1,775.5 1,930.2 1,779.0 9.9 7.2 10.0 7.4 82.5 82.1 83.4 82.3
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,987.6 1,819.5 1,960.3 1,822.1 37.1 30.3 37.1 30.7 142.3 124.1 137.8 123.4
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 650.8 579.5 651.3 590.4 2.1 2.1 2.3 2.2 31.4 31.5 31.6 32.7
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,799.4 2,547.6 2,778.3 2,574.7 1.3 1.2 1.3 1.2 168.4 169.7 169.1 173.5
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,747.2 3,220.1 3,726.5 3,280.4 1.1 0.9 1.1 0.9 168.8 145.9 169.9 151.8
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,485.4 3,889.6 4,411.2 3,927.2 7.6 6.4 7.7 6.7 182.5 180.3 185.4 183.3
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,022.4 2,738.5 3,003.0 2,746.9 6.8 5.5 6.9 5.5 140.4 131.7 142.1 133.9
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,155.4 1,105.3 1,143.9 1,102.9 6.8 6.1 6.8 6.0 45.8 40.9 44.9 40.7
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,925.4 2,716.2 2,886.3 2,744.4 4.5 4.2 4.5 4.2 130.5 131.0 131.9 135.7
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492.5 467.7 492.2 470.6 7.4 6.9 7.6 7.0 32.4 32.1 32.7 33.0
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,034.9 980.2 1,026.5 986.4 1.1 1.0 1.1 0.9 56.3 56.9 56.8 57.0
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,414.5 1,269.4 1,412.5 1,276.3 14.8 15.6 14.9 15.7 96.7 96.6 97.5 96.2
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 689.6 612.5 684.3 619.5 1.0 1.0 1.0 1.0 28.8 27.6 29.2 28.5
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,270.8 3,685.6 4,211.1 3,758.7 1.4 1.4 1.4 1.5 163.2 149.3 164.6 152.3
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 851.5 789.8 850.1 780.0 25.9 19.5 26.4 19.8 49.6 49.3 51.4 48.5
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,875.2 8,354.4 9,802.8 8,462.7 5.6 4.7 5.6 4.8 417.8 358.1 422.6 374.9
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,588.2 4,240.1 4,518.2 4,228.9 5.8 5.5 5.8 5.5 234.6 223.2 234.5 223.5
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445.4 406.3 439.1 404.6 21.9 14.1 21.9 13.9 30.9 29.9 32.1 30.0
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,623.4 5,080.0 5,609.0 5,120.7 12.2 10.2 12.3 10.0 238.1 221.5 239.2 225.3
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,699.6 1,612.3 1,686.5 1,602.1 50.2 34.5 48.5 34.1 83.7 76.4 84.6 77.3
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,955.6 1,787.2 1,931.6 1,790.9 7.0 6.1 7.1 6.2 110.6 107.7 113.1 109.5
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,073.8 5,454.4 6,040.8 5,507.8 29.6 24.0 29.6 24.1 270.8 254.8 274.1 256.7
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508.3 450.4 503.7 461.3 0.3 0.3 0.3 0.3 20.8 18.9 21.0 19.3
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,202.9 2,081.0 2,189.8 2,077.3 4.5 4.2 4.5 4.2 107.8 109.2 107.8 107.1
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450.4 426.6 445.4 425.9 1.1 1.2 1.1 1.2 25.5 28.6 26.2 28.7
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,104.5 2,949.6 3,092.7 2,940.1 4.5 4.0 4.6 3.9 133.1 128.6 132.6 129.4
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,821.5 12,145.7 12,765.8 12,087.8 253.4 192.7 250.7 191.5 777.0 747.5 779.6 742.9
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,558.3 1,517.7 1,544.3 1,516.8 9.6 8.6 9.6 8.5 111.6 121.6 112.9 120.8
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315.4 272.7 312.1 275.3 0.8 0.8 0.9 0.8 16.3 11.9 16.6 12.3
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,087.6 3,792.7 4,066.6 3,782.9 8.1 7.2 7.7 7.1 206.1 210.2 207.6 213.8
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,498.3 3,193.2 3,493.7 3,251.5 6.0 5.3 6.1 5.2 223.6 213.0 225.8 216.4
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723.7 669.7 715.1 662.2 22.7 20.2 22.6 18.8 38.8 33.9 38.8 34.8
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,031.2 2,726.3 3,004.9 2,743.3 4.4 3.7 4.5 3.8 133.1 130.1 134.2 133.6
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298.5 275.6 297.2 276.7 21.1 15.5 20.7 15.3 23.9 23.9 24.8 24.7
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 878.5 800.2 870.3 791.8 0.6 0.4 0.5 0.4 27.2 20.1 26.5 19.2
Virgin Islands1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36.9 35.9 37.2 36.1 – – – – 3.4 4.0 3.8 3.9
1 Mining and logging is combined with construction.
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
NOT SEASONALLY ADJUSTED
Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued
[In thousands]
State
Manufacturing Trade, transportation, and utilities Information
June July June July June July
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268.6 258.7 269.1 263.0 381.6 381.0 381.7 378.8 21.4 18.9 21.1 18.9
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16.3 13.0 24.5 17.7 68.4 64.2 69.8 64.0 5.4 5.0 5.4 5.0
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177.8 172.0 178.6 171.3 535.7 541.6 535.8 542.3 48.5 44.8 49.0 44.9
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162.7 144.7 161.8 143.7 251.4 255.1 250.8 254.6 11.5 10.7 11.2 10.6
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,327.2 1,218.8 1,330.2 1,230.0 3,021.5 2,762.4 3,041.6 2,815.8 555.6 511.0 554.7 513.8
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150.9 150.4 151.6 151.3 475.6 447.8 478.6 457.2 76.4 73.7 76.4 73.7
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163.6 156.6 164.0 156.3 291.6 266.9 286.8 269.4 31.6 29.5 31.8 29.2
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27.3 24.7 27.3 24.8 80.9 74.9 80.9 75.7 3.9 3.5 3.9 3.5
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.4 1.2 1.3 1.2 33.4 30.2 33.0 32.1 20.3 18.7 20.2 18.7
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385.2 373.0 384.5 373.5 1,784.7 1,723.1 1,787.5 1,730.0 139.4 128.2 138.5 126.9
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407.5 384.4 407.7 387.4 940.1 930.1 940.3 928.4 117.6 102.6 117.5 102.8
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14.0 11.6 13.9 11.3 123.0 105.6 123.0 105.6 7.8 7.3 8.1 7.3
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.4 67.6 69.5 69.3 144.7 146.2 145.2 148.8 9.0 8.0 9.0 8.0
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 590.1 561.4 588.4 553.8 1,209.3 1,140.9 1,205.2 1,145.3 95.3 89.4 94.6 87.7
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546.6 500.9 537.2 499.7 601.7 579.6 598.2 579.6 29.3 25.2 29.0 25.4
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228.9 218.0 228.5 220.6 311.5 300.9 311.3 302.0 21.5 20.1 21.3 19.9
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168.8 159.3 167.3 155.4 265.5 263.7 266.2 264.3 18.0 16.6 18.1 16.5
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252.5 237.2 252.6 237.3 402.9 374.7 403.6 377.4 21.8 18.4 21.7 18.3
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138.3 128.5 137.9 129.5 377.7 357.1 376.5 360.4 22.1 18.6 21.7 18.6
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53.8 49.0 54.1 45.1 120.1 113.5 121.6 117.3 7.2 5.7 7.2 5.6
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113.6 105.1 114.2 106.1 468.2 432.1 467.6 437.7 35.7 29.2 35.7 29.2
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246.1 230.4 245.4 232.8 585.1 496.0 582.4 510.4 93.3 89.2 95.3 90.3
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 635.4 556.8 624.1 562.2 800.5 739.3 799.1 748.8 55.8 50.4 56.1 50.0
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327.1 307.1 328.9 308.8 532.6 513.3 531.1 515.2 47.1 41.2 47.5 40.1
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146.9 141.9 146.2 142.6 230.4 225.9 229.8 225.5 10.8 10.2 10.8 9.4
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279.4 264.7 275.8 268.4 542.1 514.9 541.9 520.7 48.2 42.7 48.1 41.8
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1 19.3 21.2 19.3 94.9 92.0 94.8 92.5 6.2 5.3 6.2 5.3
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99.8 97.2 100.0 97.6 198.4 196.2 198.1 194.8 17.5 16.0 17.3 15.9
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59.6 57.3 59.7 58.6 260.1 230.4 260.2 234.0 15.8 14.1 15.6 13.6
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.2 65.9 72.1 65.4 140.5 123.6 139.8 125.4 12.6 11.7 12.6 11.5
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253.8 240.6 253.3 240.6 889.3 797.8 883.6 824.6 68.7 62.1 67.8 62.5
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28.5 26.1 28.9 26.5 135.7 132.3 136.2 133.2 11.4 9.5 11.8 9.7
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.6 393.5 441.8 395.1 1,563.2 1,288.1 1,543.0 1,333.7 281.1 261.0 280.2 262.1
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479.1 443.4 479.5 437.8 850.2 815.1 848.8 818.1 76.5 71.3 76.2 71.4
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26.7 24.9 26.5 24.8 94.0 86.5 93.7 85.7 6.1 5.5 6.1 5.5
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 706.0 664.4 705.0 657.2 1,024.0 966.0 1,027.0 961.1 69.9 64.4 69.9 65.2
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141.8 128.3 141.2 127.3 299.3 293.3 299.6 289.7 19.7 19.5 19.7 19.3
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199.5 183.1 201.3 183.8 354.0 341.1 356.4 348.3 35.1 32.2 35.1 31.1
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 579.7 543.1 579.0 540.1 1,121.3 1,020.8 1,114.6 1,010.3 88.1 73.3 88.3 75.1
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40.1 38.8 39.3 38.8 77.6 70.2 76.3 71.1 5.8 5.2 5.9 5.2
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259.4 252.3 260.4 253.5 409.3 399.0 409.6 392.8 27.9 26.4 27.2 26.4
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45.5 43.2 45.4 42.3 87.1 83.0 87.2 83.2 5.6 5.3 5.5 5.3
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357.1 319.4 356.9 324.0 635.4 627.2 634.6 628.4 46.4 43.2 46.0 42.8
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911.3 875.6 911.9 873.2 2,496.4 2,412.4 2,503.0 2,403.0 211.1 195.2 209.5 194.3
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137.7 135.2 137.6 135.5 289.2 289.9 289.3 293.2 39.7 39.0 40.3 39.7
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30.3 26.6 30.6 26.9 54.6 50.2 54.0 50.8 4.3 4.0 4.3 4.1
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245.2 234.8 244.3 229.4 660.1 630.4 658.5 633.1 68.6 66.3 68.9 65.0
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296.4 272.8 298.1 275.2 643.2 621.8 648.5 636.4 145.8 141.3 148.2 141.8
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.5 46.9 47.1 46.2 126.0 117.5 126.2 117.5 8.0 7.2 8.0 7.2
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490.4 456.9 492.2 463.5 538.6 508.8 534.8 510.8 47.2 39.5 47.6 39.5
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.1 10.3 10.1 10.3 53.1 52.5 53.2 52.6 3.4 3.0 3.4 2.9
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.2 74.5 74.5 74.1 173.3 151.4 171.4 154.9 16.1 15.2 16.1 15.2
Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.7 0.8 0.7 0.8 7.0 6.3 6.8 6.3 0.6 0.5 0.6 0.5
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
NOT SEASONALLY ADJUSTED
Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued
[In thousands]
State
Financial activities Professional and business services Education and health services
June July June July June July
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96.5 96.3 97.2 96.5 251.1 227.8 251.4 232.0 246.9 230.8 248.9 229.9
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.5 11.4 12.3 11.6 28.7 27.2 29.2 27.2 50.9 47.0 50.6 47.2
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229.2 230.2 230.1 229.3 438.1 413.2 443.4 413.4 448.9 448.5 448.2 449.0
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.0 60.9 63.1 61.7 143.7 141.0 142.2 142.2 190.1 180.8 189.5 181.2
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 840.6 831.3 847.1 840.6 2,717.2 2,538.5 2,731.4 2,566.4 2,782.8 2,631.9 2,770.9 2,639.2
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.6 170.9 174.8 171.2 443.2 443.9 449.5 446.0 345.5 329.2 345.4 330.7
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124.8 118.6 125.8 119.6 222.7 207.0 222.4 208.5 336.6 310.1 332.0 309.4
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.9 46.5 48.1 46.6 63.7 59.2 64.2 58.7 80.7 71.6 80.4 72.9
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30.1 28.9 30.2 28.9 172.1 164.2 172.4 166.5 127.3 118.1 125.7 117.7
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 590.8 579.8 591.9 583.6 1,385.5 1,299.8 1,391.1 1,311.8 1,323.6 1,287.2 1,318.5 1,295.3
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250.3 247.2 251.8 245.5 719.1 672.0 716.2 675.2 600.1 594.7 598.1 599.5
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.9 27.7 30.0 27.5 73.0 68.3 74.0 66.7 85.5 82.4 85.9 82.9
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.0 39.4 37.6 39.5 98.0 97.8 99.1 99.0 110.7 106.7 110.7 107.5
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414.8 403.3 416.6 406.1 958.2 870.1 959.9 880.9 931.1 872.2 925.0 875.6
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143.1 139.1 143.1 141.1 346.9 327.0 345.2 337.5 473.8 449.0 472.4 450.6
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110.8 107.9 111.0 108.7 141.0 128.9 141.6 133.4 229.1 216.5 225.0 217.5
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77.6 76.1 78.1 75.6 180.4 172.6 180.8 174.0 201.1 191.6 200.4 192.5
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93.8 87.4 94.1 87.3 215.6 184.3 215.6 185.7 282.4 262.0 280.1 268.3
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.4 90.8 92.2 91.2 215.7 201.3 214.6 198.0 318.6 296.0 315.9 297.2
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.4 32.1 33.6 32.3 71.0 66.2 71.2 66.2 127.6 116.8 127.1 117.2
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.4 139.2 145.4 140.0 468.7 440.6 469.5 439.3 472.7 431.0 472.4 430.5
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225.9 222.7 229.0 223.1 612.4 574.8 616.2 577.4 800.7 718.6 801.2 727.1
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227.1 221.5 227.8 222.2 664.0 573.3 642.2 578.3 681.8 607.3 674.1 609.6
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194.7 186.2 195.8 188.2 386.3 371.2 389.5 371.1 545.5 503.0 544.7 504.9
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.8 42.9 44.7 43.6 106.9 102.6 106.4 103.5 144.1 136.7 143.4 135.7
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.4 172.1 177.4 172.4 383.1 361.1 384.3 365.4 478.1 454.9 483.0 462.5
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.9 26.0 26.2 26.1 44.1 42.7 44.9 42.7 78.5 76.1 78.0 76.6
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.5 75.5 75.8 75.7 120.7 114.1 121.1 116.0 155.6 153.1 156.1 156.3
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68.9 68.1 69.0 67.8 194.3 164.6 194.3 167.4 143.7 133.5 142.9 136.3
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 34.6 35.5 35.4 85.0 77.0 85.4 77.8 120.0 116.1 119.4 115.5
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255.6 239.2 255.8 241.4 694.0 619.2 685.2 632.8 719.7 634.1 703.4 638.3
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 33.9 35.7 34.1 111.0 104.8 111.5 104.7 138.3 133.3 137.5 133.8
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 735.7 689.0 741.0 690.0 1,392.5 1,204.8 1,396.1 1,216.0 2,105.9 1,932.0 2,074.0 1,937.9
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254.6 253.3 256.3 256.1 652.7 616.7 652.6 621.6 623.4 577.4 622.4 579.0
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24.8 24.7 24.7 24.4 33.8 32.4 33.8 33.4 67.1 65.4 66.6 64.9
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311.9 297.9 313.0 298.1 743.0 663.5 745.1 678.5 934.3 863.5 930.0 875.7
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.8 79.6 79.9 80.1 195.3 180.7 195.4 180.5 238.3 230.6 237.4 232.1
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103.3 98.7 104.8 99.7 254.4 237.6 256.3 242.1 296.8 282.5 293.3 283.8
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332.4 329.2 333.4 333.3 816.9 760.5 820.5 764.3 1,264.6 1,186.1 1,257.9 1,191.6
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 35.1 35.9 35.7 69.0 61.7 69.2 62.3 105.6 97.1 104.3 99.5
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105.7 104.2 106.3 104.9 298.4 282.1 295.5 288.3 257.2 242.6 255.7 243.9
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.2 29.4 29.1 29.2 33.7 33.6 33.9 33.9 73.3 69.7 72.4 69.7
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.1 173.1 173.8 174.1 426.4 395.3 424.6 398.8 437.6 425.3 435.6 424.3
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 802.9 804.1 807.3 806.4 1,786.8 1,740.7 1,801.6 1,757.9 1,729.5 1,662.4 1,729.0 1,668.3
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90.1 94.4 91.1 94.1 225.7 218.8 226.2 220.0 203.4 200.5 201.6 194.8
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.4 11.3 12.6 11.5 30.0 27.3 30.4 28.2 63.0 59.1 63.2 59.9
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214.1 210.3 214.6 208.2 772.5 742.8 774.5 741.9 546.1 508.2 546.7 510.9
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161.5 156.9 163.0 159.1 436.4 428.3 441.2 439.3 499.7 464.9 496.1 470.9
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.4 26.8 29.3 27.5 69.9 64.5 70.1 65.0 128.4 120.6 127.7 122.2
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156.1 153.0 156.6 153.2 330.5 299.1 329.4 301.0 465.4 433.1 458.9 437.8
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.2 10.7 11.3 10.8 20.0 18.3 20.3 18.5 28.1 27.9 27.8 28.1
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.0 43.8 43.9 43.4 123.4 106.4 121.7 106.7 118.0 113.5 113.5 111.2
Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.9 1.8 1.9 1.8 3.8 3.8 3.7 3.7 2.2 2.1 2.1 2.1
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
ESTABLISHMENT DATA
NOT SEASONALLY ADJUSTED
Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued
[In thousands]
State
Leisure and hospitality Other services Government
June July June July June July
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
2019 2020 2019 2020p
Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213.9 173.4 212.9 179.2 99.8 94.3 99.2 94.5 393.0 369.8 383.5 369.2
Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42.6 28.3 44.3 30.0 11.4 10.0 11.4 9.3 80.9 72.8 75.3 70.6
Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326.7 277.2 321.6 261.0 94.8 96.2 94.4 95.6 384.4 369.3 372.4 367.8
Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122.4 104.2 122.6 105.0 60.1 57.2 59.8 57.5 208.4 200.5 196.9 187.4
California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,066.8 1,429.2 2,069.4 1,438.7 580.1 446.4 581.6 462.7 2,643.8 2,437.9 2,456.3 2,291.7
Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355.7 269.3 363.0 287.2 114.5 103.1 115.2 104.0 450.4 434.1 435.9 400.2
Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168.8 111.0 169.3 127.0 66.7 53.0 66.8 57.4 232.0 213.9 218.3 200.0
Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.2 39.9 59.4 45.2 19.0 15.4 18.9 16.0 65.3 62.5 64.5 62.4
District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83.6 44.0 82.5 48.2 78.2 77.0 78.7 76.9 237.3 241.4 249.1 249.1
Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,252.2 971.5 1,245.7 1,004.6 354.8 322.7 353.3 320.6 1,051.9 1,038.2 1,039.1 1,028.7
Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511.5 415.5 509.1 430.7 166.8 154.3 167.0 155.5 680.7 660.8 664.6 657.7
Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126.7 66.3 127.0 61.0 28.5 25.4 28.3 25.3 126.3 116.2 118.5 116.2
Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87.2 76.5 89.5 81.9 27.4 24.8 27.4 25.6 126.8 121.0 119.5 120.7
Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 651.6 421.6 650.7 490.4 259.0 235.6 258.1 236.9 825.2 755.6 784.8 724.2
Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324.0 280.7 323.0 303.1 135.7 126.5 135.5 126.1 409.8 383.1 375.6 366.2
Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.9 112.3 152.1 122.0 59.2 52.9 59.4 54.0 259.1 239.3 241.1 229.0
Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133.6 112.0 134.0 117.2 51.2 46.6 52.2 48.0 254.4 237.7 234.7 223.9
Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209.6 177.2 208.1 186.3 66.5 63.4 66.0 63.9 311.3 281.6 295.0 264.8
Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241.7 188.6 235.9 189.7 74.6 68.2 73.9 70.8 327.1 316.0 316.8 312.6
Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.8 48.9 88.0 61.9 22.6 20.5 23.0 20.8 101.8 93.2 91.6 89.1
Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302.9 208.6 303.6 237.0 116.3 102.2 116.4 106.6 507.2 488.7 483.1 473.6
Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408.2 212.6 413.5 259.2 144.1 99.8 146.4 108.3 461.5 429.2 426.1 399.1
Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461.2 263.7 460.2 293.6 170.1 134.6 168.8 146.1 599.4 556.0 565.7 526.4
Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.6 190.0 295.4 209.2 116.4 98.0 116.5 101.1 433.9 391.3 404.6 368.9
Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139.0 126.6 137.7 128.9 40.8 40.8 40.5 40.5 239.1 230.7 232.7 226.5
Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324.5 243.7 323.4 261.2 118.7 114.4 118.4 115.4 439.9 412.5 397.6 396.7
Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.2 59.9 73.9 64.1 19.6 18.2 19.5 18.4 90.2 89.2 87.2 85.6
Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98.0 74.3 96.6 79.7 37.5 34.8 37.8 36.0 174.5 161.1 165.8 156.5
Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359.6 301.5 360.3 303.7 42.1 36.4 42.1 35.1 158.9 151.3 156.0 147.9
New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.7 50.2 83.9 60.1 26.3 25.2 26.6 26.2 88.0 79.6 78.8 72.7
New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429.9 229.0 435.8 285.1 178.4 128.9 177.5 153.2 616.8 584.0 582.7 526.4
New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101.2 76.9 102.2 77.0 31.2 25.4 30.3 25.7 183.2 178.8 178.2 167.0
New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,007.8 488.0 1,016.3 588.3 418.6 324.2 417.3 350.6 1,503.4 1,411.0 1,464.9 1,309.3
North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539.1 395.9 538.7 404.9 162.2 157.2 162.1 158.9 710.0 681.1 641.3 652.1
North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.8 32.5 42.0 34.8 15.7 13.7 15.4 14.0 82.6 76.7 76.3 73.2
Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600.7 428.0 599.5 453.9 216.8 200.2 216.1 202.2 766.5 700.4 751.9 693.5
Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.3 168.2 175.8 165.9 71.5 67.0 71.4 68.6 343.7 334.2 333.0 327.2
Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221.3 152.9 224.1 163.1 64.9 59.9 65.2 61.7 308.7 285.4 274.9 261.6
Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610.0 386.8 614.2 440.0 266.3 207.8 267.4 225.4 694.1 668.0 661.8 646.9
Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.7 43.8 66.8 51.1 23.8 17.8 23.8 18.8 64.1 61.5 60.9 59.2
South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282.8 226.2 284.9 229.0 79.9 80.9 80.4 82.4 370.0 353.9 357.5 344.8
South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.2 42.9 51.9 46.1 17.3 15.4 17.3 15.3 80.9 74.3 75.4 71.0
Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358.1 303.1 357.3 308.0 123.1 117.6 122.5 117.4 409.7 412.8 404.2 389.0
Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,427.1 1,205.4 1,422.6 1,177.4 455.9 418.6 450.7 416.3 1,970.1 1,891.1 1,899.9 1,856.6
Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156.7 124.8 157.6 127.6 42.9 41.6 43.3 45.3 251.7 243.3 234.8 237.3
Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.7 19.2 38.7 21.8 10.5 9.3 10.5 9.3 55.5 53.0 50.3 49.7
Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432.0 311.4 431.8 333.7 204.7 187.8 205.9 192.9 730.1 683.3 706.1 646.9
Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359.6 233.7 361.5 256.3 130.4 106.1 130.4 109.3 595.7 549.1 574.8 541.6
West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77.6 59.8 77.7 61.7 25.0 22.7 24.3 23.3 150.4 149.6 143.3 138.0
Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307.1 217.3 309.3 228.3 155.1 131.1 154.2 133.3 403.3 353.7 383.2 338.5
Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.4 33.2 43.3 36.1 16.4 14.7 16.5 14.9 69.8 65.6 65.8 62.5
Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80.4 57.7 81.2 58.7 18.2 16.6 18.0 16.6 202.1 200.6 203.0 191.4
Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.4 4.3 5.3 4.6 1.5 1.7 1.6 1.7 10.4 10.6 10.7 10.7
p Preliminary
NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are
preliminary and will be revised when new information becomes available.
TEXAS
N.M.
CALIF.
NEV.
MONT.
ARIZ.
ORE.
S.D.
WYO.
KAN. MO.
N.D.
COLO.
NEB.
GA.
UTAH ILL.
MINN.
LA.
PA.
IDAHO
FLA.
N.Y.
KY.
WIS.
N.C.
VA.
OKLA.
ALA.
ARK.
IOWA
WASH.
MISS.
IND.
OHIO
S.C.
MICH.
TENN.
MAINE
W.VA.
VT.
MD.
N.H.
Map 1. Unemployment rates by state, seasonally adjusted,
July 2020
(U.S. rate = 10.2 percent)
HAWAII
ALASKA
D.C.
!
MASS.
!
CONN.
!
R.I.
! DEL.
! N.J.
15.0% or higher
12.5% to 14.9%
10.0% to 12.4%
7.5% to 9.9%
7.4% or lower
WASH.
ORE.
CALIF.
IDAHO
NEV.
ARIZ.
MONT.
WYO.
COLO.
N.M.
N.D.
S.D.
NEB.
KAN.
OKLA.
TEXAS
MINN.
IOWA
MO.
ARK.
LA.
WIS.
ILL.
MICH.
IND. OHIO
KY.
TENN.
MISS. ALA. GA.
S.C.
N.C.
VA.
W.VA.
PA.
N.Y.
MAINE
N.H.
VT.
MASS.
R.I.
N.J.
CONN.
DEL.
FLA.
MD. UTAH
ALASKA
HAWAII
D.C.
Above -4.0%
-6.0% to -4.0%
-8.0% to -6.1%
-10.0% to -8.1%
Below -10.0%
Map 2. Percentage change in nonfarm employment by state,
seasonally adjusted, July 2019 - July 2020
Décrets, arrêtés, circulaires
TEXTES GÉNÉRAUX
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION
Décret no 2020-1086 du 24 août 2020 relatif à la prise en charge financière de la période de
formation en centre de formation d’apprentis des personnes en recherche de contrat
d’apprentissage prévue à l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances
rectificative pour 2020
NOR : MTRD2020639D
Publics concernés : employeurs d’apprentis, apprentis, opérateurs de compétences, organismes de formation,
centres de formation d’apprentis, France compétences.
Objet : modalités de prise en charge financière de la période de formation en centre de formation d’apprentis
suivie par des personnes en recherche de contrat d’apprentissage.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au lendemain de sa publication et s’applique aux cycles de
formation en apprentissage qui ont débuté ou qui débutent entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020.
Notice : le texte définit les modalités de prise en charge financière de la période de formation en centre de
formation d’apprentis prévue à l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour
2020, qui ouvre la possibilité, sous certaines conditions, de commencer un cycle de formation entre le 1er août 2020
et le 31 décembre 2020 sans avoir été engagé par un employeur.
Références : le décret est pris pour l’application de l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de
finances rectificative pour 2020. Le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv.
fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6222-12-1 et L. 6332-14 ;
Vu la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 75 ;
Vu l’avis de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle
en date du 13 août 2020,
Décrète :
Art. 1er. – La prise en charge financière de la période mentionnée à l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020
susvisée est assurée par l’opérateur de compétences désigné par arrêté du ministre chargé de la formation
professionnelle, avec lequel l’Etat conclut une convention précisant les modalités de suivi, de mise en œuvre et de
contrôle de cette prise en charge financière.
Art. 2. – Lorsque, en application de l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020 susvisée, un cycle de formation en
centre de formation d’apprentis a débuté ou débute sans que la personne n’ait été engagée par un employeur, le
centre de formation d’apprentis transmet à l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er dans les cinq jours
suivant le début du cycle de formation les informations relatives au centre de formation et au bénéficiaire de la
formation selon des modalités précisées par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle.
Art. 3. – En l’absence de conclusion d’un contrat d’apprentissage au cours des six mois suivant le début du
cycle de formation, le centre de formation d’apprentis bénéficie, au titre de l’apprenti concerné, d’une prise en
charge par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret d’un montant forfaitaire mensuel
de 500 euros.
Chaque mois de formation débuté est dû.
A l’issue du troisième mois du cycle de formation, après réception de la facture relative à la prise en charge
financière de la période adressée par le centre de formation d’apprentis, l’opérateur de compétences mentionné à
l’article 1er du présent décret procède au versement des montants forfaitaires correspondant à cette période.
A l’issue du sixième mois, après réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période
adressée par le centre de formation d’apprentis, l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent
décret procède au versement du solde des sommes dues.
Le centre de formation d’apprentis bénéficie, le cas échéant, de la prise en charge des frais annexes mentionnés
aux 1o et 2o du D. 6332-83 du code du travail.
25 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 57
L’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret adresse au centre de formation
d’apprentis, après chaque versement, une attestation récapitulant les sommes versées.
Art. 4. – Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu pendant la période mentionnée au premier alinéa de
l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020 susvisée, la prise en charge financière est assurée selon les modalités
suivantes :
1o Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu durant les trois premiers mois suivant le début du cycle de
formation, le centre de formation d’apprentis informe l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du
présent décret de la conclusion du contrat et de sa date de début d’exécution. La prise en charge financière est
assurée selon les modalités de financement prévues au troisième alinéa du VI de l’article R. 6332-25 du code du
travail ;
2o Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu entre le quatrième mois et la fin du sixième mois suivant le début
du cycle de formation en apprentissage, l’opérateur de compétences de l’employeur verse au centre de formation
d’apprentis un montant égal à la somme du niveau de prise en charge mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14
du code du travail et des frais annexes mentionnés au 3o du même I, selon les modalités suivantes :
a) Après le dépôt du contrat d’apprentissage selon les modalités prévues à l’article D. 6224-2 du code du travail
et la réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période incluant celle effectuée et celle
courant jusqu’à la fin du sixième mois du cycle de formation, l’opérateur de compétences de l’employeur verse une
avance correspondant à 50 % du niveau de prise en charge mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14 du code du
travail, déduction faite du montant versé au centre de formation d’apprentis par l’opérateur de compétences
mentionné à l’article 1er du présent décret au titre des trois premiers mois du cycle de formation, à l’exception de
celui versé le cas échéant au titre des frais annexes ;
b) A l’issue du sixième mois suivant le début du cycle de formation et après réception de la facture relative à la
prise en charge financière de la période postérieure au sixième mois du cycle de formation, l’opérateur de
compétences de l’employeur verse un montant correspondant à la somme de 25 % du niveau de prise en charge
mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14 du code du travail et du montant des frais annexes mentionnés au 3o du
même I versés pour la période des six premiers mois du cycle de formation, déduction faite le cas échéant du
montant versé au centre de formation d’apprentis par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du
présent décret au titre des trois premiers mois des frais annexes.
L’attestation de versement délivrée par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret est
transmise par le centre de formation d’apprentis avec chacune des factures.
Art. 5. – Les dispositions du présent décret sont applicables aux cycles de formation en apprentissage qui ont
débuté ou qui débutent entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020.
Art. 6. – La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion est chargée de l’exécution du présent décret, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 24 août 2020.
JEAN CASTEX
Par le Premier ministre :
La ministre du travail, de l’emploi
et de l’insertion,
ELISABETH BORNE
25 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 57
Transmission of material in this news release is embargoed until USDL-20-1310
8:30 a.m. (ET) Thursday, July 2, 2020
Technical information:
Household data: cpsinfo@bls.gov • www.bls.gov/cps
Establishment data: cesinfo@bls.gov • www.bls.gov/ces
Media contact: (202) 691-5902 • PressOffice@bls.gov
THE EMPLOYMENT SITUATION — JUNE 2020
Total nonfarm payroll employment rose by 4.8 million in June, and the unemployment rate declined
to 11.1 percent, the U.S. Bureau of Labor Statistics reported today. These improvements in the labor
market reflected the continued resumption of economic activity that had been curtailed in March and
April due to the coronavirus (COVID-19) pandemic and efforts to contain it. In June, employment in
leisure and hospitality rose sharply. Notable job gains also occurred in retail trade, education and health
services, other services, manufacturing, and professional and business services.
This news release presents statistics from two monthly surveys. The household survey measures labor
force status, including unemployment, by demographic characteristics. The establishment survey
measures nonfarm employment, hours, and earnings by industry. For more information about the
concepts and statistical methodology used in these two surveys, see the Technical Note.
Household Survey Data
The unemployment rate declined by 2.2 percentage points to 11.1 percent in June, and the number of
unemployed persons fell by 3.2 million to 17.8 million. Although unemployment fell in May and June,
the jobless rate and the number of unemployed are up by 7.6 percentage points and 12.0 million,
Chart 1. Unemployment rate, seasonally adjusted,
June 2018 – June 2020
Percent
-25,000
-20,000
-15,000
-10,000
-5,000
0
5,000
10,000
Jun-18 Sep-18 Dec-18 Mar-19 Jun-19 Sep-19 Dec-19 Mar-20 Jun-20
Thousands
Chart 2. Nonfarm payroll employment over-the-month change,
seasonally adjusted, June 2018 – June 2020
2.0
4.0
6.0
8.0
10.0
12.0
14.0
16.0
Jun-18 Sep-18 Dec-18 Mar-19 Jun-19 Sep-19 Dec-19 Mar-20 Jun-20
-2-
respectively, since February. (See table A-1. For more information about how the household survey and
its measures were affected by the coronavirus pandemic, see the box note on page 5.)
Among the major worker groups, the unemployment rates declined in June for adult men (10.2
percent), adult women (11.2 percent), teenagers (23.2 percent), Whites (10.1 percent), Blacks (15.4
percent), and Hispanics (14.5 percent). The jobless rate for Asians (13.8 percent) changed little over the
month. (See tables A-1, A-2, and A-3.)
The number of unemployed persons who were on temporary layoff decreased by 4.8 million in June to
10.6 million, following a decline of 2.7 million in May. The number of permanent job losers continued
to rise, increasing by 588,000 to 2.9 million in June. The number of unemployed reentrants to the labor
force rose by 711,000 to 2.4 million. (Reentrants are persons who previously worked but were not in the
labor force prior to beginning their job search.) (See table A-11.)
The number of unemployed persons who were jobless less than 5 weeks declined by 1.0 million to 2.8
million in June. Unemployed persons who were jobless 5 to 14 weeks numbered 11.5 million, down by
3.3 million over the month, and accounted for 65.2 percent of the unemployed. By contrast, the number
of persons jobless 15 to 26 weeks and the long-term unemployed (those jobless for 27 weeks or more)
saw over-the-month increases (+825,000 to 1.9 million and +227,000 to 1.4 million, respectively). (See
table A-12.)
The labor force participation rate increased by 0.7 percentage point in June to 61.5 percent, but is 1.9
percentage points below its February level. Total employment, as measured by the household survey,
rose by 4.9 million to 142.2 million in June. The employment-population ratio, at 54.6 percent, rose by
1.8 percentage points over the month but is 6.5 percentage points lower than in February. (See table A1.)
In June, the number of persons who usually work full time increased by 2.4 million to 118.9 million,
and the number who usually work part time also rose by 2.4 million to 23.2 million. (See table A-9.)
The number of persons employed part time for economic reasons declined by 1.6 million to 9.1
million in June but is still more than double its February level. These individuals, who would have
preferred full-time employment, were working part time because their hours had been reduced or they
were unable to find full-time jobs. This group includes persons who usually work full time and persons
who usually work part time. (See table A-8.)
The number of persons not in the labor force who currently want a job, at 8.2 million, declined by
767,000 in June but remained 3.2 million higher than in February. These individuals were not counted as
unemployed because they were not actively looking for work during the last 4 weeks or were
unavailable to take a job. (See table A-1.)
Persons marginally attached to the labor force—a subset of persons not in the labor force who
currently want a job—numbered 2.5 million in June, little different from the prior month. These
individuals were not in the labor force, wanted and were available for work, and had looked for a job
sometime in the prior 12 months but had not looked for work in the 4 weeks preceding the survey.
Discouraged workers, a subset of the marginally attached who believed that no jobs were available for
them, numbered 681,000 in June, essentially unchanged from the previous month. (See Summary table
A.)
-3-
Establishment Survey Data
Total nonfarm payroll employment increased by 4.8 million in June, following an increase of 2.7
million in May. These gains reflect a partial resumption of economic activity that had been curtailed due
to the coronavirus pandemic in April and March, when employment fell by a total of 22.2 million in the
2 months combined. In June, nonfarm employment was 14.7 million, or 9.6 percent, lower than its
February level. Employment in leisure and hospitality rose sharply in June. Notable job gains also
occurred in retail trade, education and health services, other services, manufacturing, and professional
and business services. Employment continued to decline in mining. (See table B-1. For more
information about how the establishment survey and its measures were affected by the coronavirus
pandemic, see the box note on page 5.)
In June, employment in leisure and hospitality increased by 2.1 million, accounting for about twofifths of the gain in total nonfarm employment. Over the month, employment in food services and
drinking places rose by 1.5 million, following a gain of the same magnitude in May. Despite these gains,
employment in food services and drinking places is down by 3.1 million since February. Employment
also rose in June in amusements, gambling, and recreation (+353,000) and in the accommodation
industry (+239,000).
In June, employment in retail trade rose by 740,000, after a gain of 372,000 in May and losses totaling
2.4 million in March and April combined. On net, employment in the industry is 1.3 million lower than
in February. In June, notable job gains occurred in clothing and clothing accessories stores (+202,000),
general merchandise stores (+108,000), furniture and home furnishings stores (+84,000), and motor
vehicle and parts dealers (+84,000).
Employment increased by 568,000 in education and health services in June but is 1.8 million below
February’s level. Health care employment increased by 358,000 over the month, with gains in offices of
dentists (+190,000), offices of physicians (+80,000), and offices of other health practitioners (+48,000).
Elsewhere in health care, job losses continued in nursing care facilities (-18,000). Employment increased
in the social assistance industry (+117,000), reflecting gains in child day care services (+80,000) and in
individual and family services (+28,000). Employment in private education rose by 93,000 over the
month.
Employment increased in the other services industry in June (+357,000), with about three-fourths of the
increase occurring in personal and laundry services (+264,000). Since February, employment in the
other services industry is down by 752,000.
In June, manufacturing employment rose by 356,000 but is down by 757,000 since February. June
employment increases were concentrated in the durable goods component, with motor vehicles and parts
(+196,000) accounting for over half of the job gain in manufacturing. Employment also increased over
the month in miscellaneous durable goods manufacturing (+26,000) and machinery (+18,000). Within
the nondurable goods component, the largest job gain occurred in plastics and rubber products
(+22,000).
Professional and business services added 306,000 jobs in June, but employment is 1.8 million below
its February level. In June, employment rose in temporary help services (+149,000), services to
buildings and dwellings (+53,000), and accounting and bookkeeping services (+18,000). By contrast,
employment declined in computer systems design and related services (-20,000).
-4-
Construction employment increased by 158,000 in June, following a gain of 453,000 in May. These
gains accounted for more than half of the decline in March and April (-1.1 million combined). Over-themonth gains occurred in specialty trade contractors (+135,000), with growth about equally split between
the residential and nonresidential components. Job gains also occurred in construction of buildings
(+32,000).
Transportation and warehousing added 99,000 jobs in June, following declines in the prior 2 months
(-588,000 in April and May combined). In June, employment rose in warehousing and storage
(+61,000), couriers and messengers (+21,000), truck transportation (+8,000), and support activities for
transportation (+7,000).
Wholesale trade employment rose by 68,000 in June but is down by 317,000 since February. In June,
job gains occurred in the durable goods (+39,000) and nondurable goods (+27,000) components.
Financial activities added 32,000 jobs in June, with over half of the gain in real estate (+18,000). Since
February, employment in financial activities is down by 237,000.
Government employment changed little in June (+33,000), as job gains in local government education
(+70,000) were partially offset by job losses in state government (-25,000). Government employment is
1.5 million below its February level.
Mining continued to lose jobs in June (-10,000), with most of the decline occurring in support activities
for mining (-7,000). Mining employment is down by 123,000 since a recent peak in January 2019,
although nearly three-fourths of the decline has occurred since February 2020.
In June, average hourly earnings for all employees on private nonfarm payrolls fell by 35 cents to
$29.37. Average hourly earnings of private-sector production and nonsupervisory employees
decreased by 23 cents to $24.74 in June. The decreases in average hourly earnings largely reflect job
gains among lower-paid workers; these changes put downward pressure on the average hourly earnings
estimates. (See tables B-3 and B-8.)
The average workweek for all employees on private nonfarm payrolls decreased by 0.2 hour to 34.5
hours in June. In manufacturing, the workweek rose by 0.5 hour to 39.2 hours, and overtime was
unchanged at 2.4 hours. The average workweek for production and nonsupervisory employees on
private nonfarm payrolls fell by 0.2 hour to 33.9 hours. The recent employment changes, especially in
industries with shorter workweeks, complicate monthly comparisons of the average weekly hours
estimates. (See tables B-2 and B-7.)
The change in total nonfarm payroll employment for April was revised down by 100,000, from -20.7
million to -20.8 million, and the change for May was revised up by 190,000, from +2.5 million to +2.7
million. With these revisions, employment in April and May combined was 90,000 higher than
previously reported. (Monthly revisions result from additional reports received from businesses and
government agencies since the last published estimates and from the recalculation of seasonal factors.)
_____________
The Employment Situation for July is scheduled to be released on Friday, August 7, 2020, at 8:30
a.m. (ET).
-5-
Coronavirus (COVID-19) Impact on June 2020 Establishment and Household Survey Data
Data collection for both surveys was affected by the coronavirus (COVID-19) pandemic. In the
establishment survey, approximately one-fifth of the data is assigned to four regional data collection
centers. Although these centers were closed, interviewers at these centers worked remotely to collect
data by telephone. Additionally, BLS encouraged businesses to report electronically. The collection rate
for the establishment survey in June was 63 percent, lower than collection rates prior to the pandemic.
The household survey is generally collected through in-person and telephone interviews, but personal
interviews were not conducted for the safety of interviewers and respondents. The household survey
response rate, at 65 percent, was about 18 percentage points lower than in months prior to the pandemic.
In the establishment survey, workers who are paid by their employer for all or any part of the pay period
including the 12th of the month are counted as employed, even if they were not actually at their jobs.
Workers who are temporarily or permanently absent from their jobs and are not being paid are not
counted as employed, even if they are continuing to receive benefits.
In the household survey, individuals are classified as employed, unemployed, or not in the labor force
based on their answers to a series of questions about their activities during the survey reference week
(June 7th through June 13th). Workers who indicate they were not working during the entire survey
reference week and expect to be recalled to their jobs should be classified as unemployed on temporary
layoff. In June, a large number of persons were classified as unemployed on temporary layoff.
As was the case in March, April, and May, household survey interviewers were instructed to classify
employed persons absent from work due to temporary, coronavirus-related business closures as
unemployed on temporary layoff. BLS and Census Bureau analyses of the underlying data suggest that
this group still included some workers affected by the pandemic who should have been classified as
unemployed on temporary layoff.
The degree of misclassification declined considerably in June. BLS and Census Bureau staff have been
reviewing survey responses that might have been misclassified. The misclassification hinges on a
question about the main reason people were absent from their jobs. If people who were absent due to
temporary, pandemic-related closures were recorded as absent due to “other reasons,” they could have
been misclassified. When interviewers record a response of “other reason,” they also add a few words
describing that other reason. The review of these brief descriptions found that the share of responses that
may have been misclassified was much smaller in June than in prior months. BLS and the
Census Bureau are continuing to investigate the misclassification and are taking additional steps to
address the issue.
If the workers who were recorded as employed but absent from work due to “other reasons” (over and
above the number absent for other reasons in a typical June) had been classified as unemployed on
temporary layoff, the overall unemployment rate would have been about 1 percentage point higher than
reported (on a not seasonally adjusted basis). However, this represents the upper bound of our estimate
of misclassification and probably overstates the size of the misclassification error.
According to usual practice, the data from the household survey are accepted as recorded. To maintain
data integrity, no ad hoc actions are taken to reclassify survey responses.
More information is available at www.bls.gov/cps/employment-situation-covid19-faq-june-2020.pdf .
-6-
2020 Preliminary Benchmark Revision to Establishment Survey Data to be
released on August 19, 2020
Each year, the establishment survey estimates are benchmarked to comprehensive counts of employment
from the Quarterly Census of Employment and Wages (QCEW) for the month of March. These counts
are derived from state unemployment insurance (UI) tax records that nearly all employers are required to
file. On August 19, 2020, at 10:00 a.m. (ET), the Bureau of Labor Statistics (BLS) will release the
preliminary estimate of the upcoming annual benchmark revision. This is the same day that the firstquarter 2020 data from QCEW will be issued. Preliminary benchmark revisions for all major industry
sectors, as well as total nonfarm and total private employment, will be available at
www.bls.gov/web/empsit/cesprelbmk.htm .
The final benchmark revision will be issued with the publication of the January 2021 Employment
Situation news release in February 2021.
HOUSEHOLD DATA
Summary table A. Household data, seasonally adjusted
[Numbers in thousands]
Category June
2019
Apr.
2020
May
2020
June
2020
Change from:
May 2020-
June 2020
Employment status
Civilian noninstitutional population........................................... 259,037 259,896 260,047 260,204 157
Civilian labor force........................................................... 163,133 156,481 158,227 159,932 1,705
Participation rate.......................................................... 63.0 60.2 60.8 61.5 0.7
Employed................................................................... 157,148 133,403 137,242 142,182 4,940
Employment-population ratio.......................................... 60.7 51.3 52.8 54.6 1.8
Unemployed............................................................... 5,985 23,078 20,985 17,750 -3,235
Unemployment rate.................................................... 3.7 14.7 13.3 11.1 -2.2
Not in labor force............................................................ 95,905 103,415 101,820 100,273 -1,547
Unemployment rates
Total, 16 years and over...................................................... 3.7 14.7 13.3 11.1 -2.2
Adult men (20 years and over)............................................ 3.3 13.0 11.6 10.2 -1.4
Adult women (20 years and over)......................................... 3.3 15.5 13.9 11.2 -2.7
Teenagers (16 to 19 years)................................................ 12.7 31.9 29.9 23.2 -6.7
White.......................................................................... 3.3 14.2 12.4 10.1 -2.3
Black or African American.................................................. 6.0 16.7 16.8 15.4 -1.4
Asian.......................................................................... 2.1 14.5 15.0 13.8 -1.2
Hispanic or Latino ethnicity................................................. 4.3 18.9 17.6 14.5 -3.1
Total, 25 years and over...................................................... 3.0 13.1 11.6 9.7 -1.9
Less than a high school diploma.......................................... 5.3 21.2 19.9 16.6 -3.3
High school graduates, no college........................................ 3.9 17.3 15.3 12.1 -3.2
Some college or associate degree........................................ 3.0 15.0 13.3 10.9 -2.4
Bachelor’s degree and higher.............................................. 2.1 8.4 7.4 6.9 -0.5
Reason for unemployment
Job losers and persons who completed temporary jobs.................. 2,744 20,626 18,291 14,272 -4,019
Job leavers...................................................................... 889 570 554 565 11
Reentrants....................................................................... 1,850 1,477 1,645 2,356 711
New entrants.................................................................... 537 389 536 563 27
Duration of unemployment
Less than 5 weeks............................................................. 1,949 14,283 3,875 2,838 -1,037
5 to 14 weeks................................................................... 1,832 7,004 14,814 11,496 -3,318
15 to 26 weeks................................................................. 776 833 1,078 1,903 825
27 weeks and over............................................................. 1,413 939 1,164 1,391 227
Employed persons at work part time
Part time for economic reasons.............................................. 4,350 10,887 10,633 9,062 -1,571
Slack work or business conditions........................................ 2,704 9,939 9,543 7,939 -1,604
Could only find part-time work............................................. 1,338 697 843 942 99
Part time for noneconomic reasons.......................................... 21,538 12,355 14,394 17,137 2,743
Persons not in the labor force
Marginally attached to the labor force....................................... 1,555 2,281 2,394 2,471 77
Discouraged workers........................................................ 427 574 662 681 19
NOTE: Persons whose ethnicity is identified as Hispanic or Latino may be of any race. Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will
not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced
annually with the release of January data.
ESTABLISHMENT DATA
Summary table B. Establishment data, seasonally adjusted
Category June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
EMPLOYMENT BY SELECTED INDUSTRY
(Over-the-month change, in thousands)
Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 -20,787 2,699 4,800
Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 -19,835 3,232 4,767
Goods-producing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 -2,388 684 504
Mining and logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -2 -53 -19 -10
Construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 -1,018 453 158
Manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 -1,317 250 356
Durable goods1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 -905 153 290
Motor vehicles and parts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -0.7 -354.9 43.3 195.8
Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 -412 97 66
Private service-providing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 -17,447 2,548 4,263
Wholesale trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 -385.2 12.3 67.6
Retail trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -5.4 -2,299.0 371.5 739.8
Transportation and warehousing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1 -559.8 -28.3 98.7
Utilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.5 -3.6 -1.6 -3.2
Information. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 -279 -39 9
Financial activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 -261 10 32
Professional and business services1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 -2,202 160 306
Temporary help services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -4.5 -840.5 46.9 148.9
Education and health services1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 -2,603 399 568
Health care and social assistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.9 -2,135.5 369.5 474.9
Leisure and hospitality. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 -7,575 1,403 2,088
Other services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 -1,279 261 357
Government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 -952 -533 33
(3-month average change, in thousands)
Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 -7,303 -6,487 -4,429
Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 -6,990 -5,986 -3,945
WOMEN AND PRODUCTION AND NONSUPERVISORY EMPLOYEES
AS A PERCENT OF ALL EMPLOYEES2
Total nonfarm women employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49.9 49.3 49.2 49.5
Total private women employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48.5 47.6 47.6 48.1
Total private production and nonsupervisory employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.3 80.4 80.6 81.0
HOURS AND EARNINGS
ALL EMPLOYEES
Total private
Average weekly hours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34.4 34.2 34.7 34.5
Average hourly earnings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $27.96 $30.03 $29.72 $29.37
Average weekly earnings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $961.82 $1,027.03 $1,031.28 $1,013.27
Index of aggregate weekly hours (2007=100)3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110.7 93.2 97.4 100.9
Over-the-month percent change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.1 -15.2 4.5 3.6
Index of aggregate weekly payrolls (2007=100)4
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148.0 133.8 138.3 141.7
Over-the-month percent change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.5 -11.2 3.4 2.5
DIFFUSION INDEX
(Over 1-month span)5
Total private (258 industries). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.9 4.3 63.0 75.2
Manufacturing (76 industries). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.2 2.6 70.4 77.0
1
Includes other industries, not shown separately.
2 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the
service-providing industries.
3 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding annual average aggregate
hours.
4 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the corresponding annual average
aggregate weekly payrolls.
5 Figures are the percent of industries with employment increasing plus one-half of the industries with unchanged employment, where 50 percent indicates an equal
balance between industries with increasing and decreasing employment.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
Frequently Asked Questions about Employment and Unemployment Estimates
1. Why are there two monthly measures of employment?
The household survey and establishment survey both produce sample-based estimates of
employment, and both have strengths and limitations. The establishment survey employment series
has a smaller margin of error on the measurement of month-to-month change than the household
survey because of its much larger sample size. An over-the-month employment change of about
100,000 is statistically significant in the establishment survey, while the threshold for a statistically
significant change in the household survey is about 500,000. However, the household survey has a
more expansive scope than the establishment survey because it includes self-employed workers
whose businesses are unincorporated, unpaid family workers, agricultural workers, and private
household workers, who are excluded by the establishment survey. The household survey also
provides estimates of employment for demographic groups. For more information on the differences
between the two surveys, please visit https://www.bls.gov/web/empsit/ces_cps_trends.htm.
2. Are undocumented immigrants counted in the surveys?
It is likely that both surveys include at least some undocumented immigrants. However, neither the
establishment nor the household survey is designed to identify the legal status of workers. Therefore,
it is not possible to determine how many are counted in either survey. The establishment survey does
not collect data on the legal status of workers. The household survey does include questions which
identify the foreign and native born, but it does not include questions about the legal status of the
foreign born. Data on the foreign and native born are published each month in table A-7 of The
Employment Situation news release.
3. Why does the establishment survey have revisions?
The establishment survey revises published estimates to improve its data series by incorporating
additional information that was not available at the time of the initial publication of the estimates.
The establishment survey revises its initial monthly estimates twice, in the immediately succeeding
2 months, to incorporate additional sample receipts from respondents in the survey and recalculated
seasonal adjustment factors. For more information on the monthly revisions, please visit
https://www.bls.gov/ces/cesrevinfo.htm.
On an annual basis, the establishment survey incorporates a benchmark revision that re-anchors
estimates to nearly complete employment counts available from unemployment insurance tax
records. The benchmark helps to control for sampling and modeling errors in the estimates. For more
information on the annual benchmark revision, please visit
https://www.bls.gov/web/empsit/cesbmart.htm.
4. Does the establishment survey sample include small firms?
Yes; about 40 percent of the establishment survey sample is comprised of business establishments
with fewer than 20 employees. The establishment survey sample is designed to maximize the
reliability of the statewide total nonfarm employment estimate; firms from all states, size classes, and
industries are appropriately sampled to achieve that goal.
5. Does the establishment survey account for employment from new businesses?
Yes; monthly establishment survey estimates include an adjustment to account for the net
employment change generated by business births and deaths. The adjustment comes from an
econometric model that forecasts the monthly net jobs impact of business births and deaths based
on the actual past values of the net impact that can be observed with a lag from the Quarterly Census
of Employment and Wages. The establishment survey uses modeling rather than sampling for this
purpose because the survey is not immediately able to bring new businesses into the sample. There
is an unavoidable lag between the birth of a new firm and its appearance on the sampling frame and
availability for selection. BLS adds new businesses to the survey twice a year.
6. Is the count of unemployed persons limited to just those people receiving unemployment
insurance benefits?
No; the estimate of unemployment is based on a monthly sample survey of households. All persons
who are without jobs and are actively seeking and available to work are included among the
unemployed. (People on temporary layoff are included even if they do not actively seek work.) There
is no requirement or question relating to unemployment insurance benefits in the monthly survey.
7. Does the official unemployment rate exclude people who want a job but are not currently
looking for work?
Yes; however, there are separate estimates of persons outside the labor force who want a job,
including those who are not currently looking because they believe no jobs are available (discouraged
workers). In addition, alternative measures of labor underutilization (some of which include
discouraged workers and other groups not officially counted as unemployed) are published each
month in table A-15 of The Employment Situation news release. For more information about these
alternative measures, please visit https://www.bls.gov/cps/lfcharacteristics.htm#altmeasures.
8. How can unusually severe weather affect employment and hours estimates?
In the establishment survey, the reference period is the pay period that includes the 12th of the
month. Unusually severe weather is more likely to have an impact on average weekly hours than
on employment. Average weekly hours are estimated for paid time during the pay period, including
pay for holidays, sick leave, or other time off. The impact of severe weather on hours estimates
typically, but not always, results in a reduction in average weekly hours. For example, some
employees may be off work for part of the pay period and not receive pay for the time missed,
while some workers, such as those dealing with cleanup or repair, may work extra hours.
Typically, it is not possible to precisely quantify the effect of extreme weather on payroll
employment estimates. In order for severe weather conditions to reduce employment estimates,
employees have to be off work without pay for the entire pay period. Employees
who receive pay for any part of the pay period, even 1 hour, are counted in the payroll
employment figures. For more information on how often employees are paid, please visit
https://www.bls.gov/opub/btn/volume-3/how-frequently-do-private-businesses-pay-workers.htm.
In the household survey, the reference period is generally the calendar week that includes the 12th
of the month. Persons who miss the entire week's work for weather-related events are counted as
employed whether or not they are paid for the time off. The household survey collects data on the
number of persons who had a job but were not at work due to bad weather. It also provides a measure
of the number of persons who usually work full time but had reduced hours due to bad weather.
Current and historical data are available on the household survey's most requested statistics page,
please visit https://data.bls.gov/cgi-bin/surveymost?ln.
Technical Note
This news release presents statistics from two major
surveys, the Current Population Survey (CPS; household
survey) and the Current Employment Statistics survey (CES;
establishment survey). The household survey provides
information on the labor force, employment, and
unemployment that appears in the "A" tables, marked
HOUSEHOLD DATA. It is a sample survey of about 60,000
eligible households conducted by the U.S. Census Bureau for
the U.S. Bureau of Labor Statistics (BLS).
The establishment survey provides information on
employment, hours, and earnings of employees on nonfarm
payrolls; the data appear in the "B" tables, marked
ESTABLISHMENT DATA. BLS collects these data each
month from the payroll records of a sample of
nonagricultural business establishments. Each month the
CES program surveys about 145,000 businesses and
government agencies, representing approximately 697,000
individual worksites, in order to provide detailed industry
data on employment, hours, and earnings of workers on
nonfarm payrolls. The active sample includes approximately
one-third of all nonfarm payroll jobs.
For both surveys, the data for a given month relate to a
particular week or pay period. In the household survey, the
reference period is generally the calendar week that contains
the 12th day of the month. In the establishment survey, the
reference period is the pay period including the 12th, which
may or may not correspond directly to the calendar week.
Coverage, definitions, and differences between surveys
Household survey. The sample is selected to reflect
the entire civilian noninstitutional population. Based on
responses to a series of questions on work and job search
activities, each person 16 years and over in a sample
household is classified as employed, unemployed, or not in
the labor force.
People are classified as employed if they did any work
at all as paid employees during the reference week; worked
in their own business, profession, or on their own farm; or
worked without pay at least 15 hours in a family business or
farm. People are also counted as employed if they were
temporarily absent from their jobs because of illness, bad
weather, vacation, labor-management disputes, or personal
reasons.
People are classified as unemployed if they meet all of
the following criteria: they had no employment during the
reference week; they were available for work at that time;
and they made specific active efforts to find employment
sometime during the 4-week period ending with the
reference week. Persons laid off from a job and expecting
recall need not be looking for work to be counted as
unemployed. The unemployment data derived from the
household survey in no way depend upon the eligibility for
or receipt of unemployment insurance benefits.
The civilian labor force is the sum of employed and
unemployed persons. Those persons not classified as
employed or unemployed are not in the labor force. The
unemployment rate is the number unemployed as a percent
of the labor force. The labor force participation rate is the
labor force as a percent of the population, and
the employment-population ratio is the employed as a
percent of the population. Additional information
about the household survey can be found at
www.bls.gov/cps/documentation.htm.
Establishment survey. The sample establishments are
drawn from private nonfarm businesses such as factories,
offices, and stores, as well as from federal, state, and local
government entities. Employees on nonfarm payrolls are
those who worked or received pay for any part of the
reference pay period, including persons on paid leave.
Persons are counted in each job they hold. Hours and
earnings data are produced for the private sector for all
employees and for production and nonsupervisory
employees. Production and nonsupervisory employees are
defined as production and related employees in
manufacturing and mining and logging, construction
workers in construction, and non-supervisory employees in
private service-providing industries.
Industries are classified on the basis of an
establishment’s principal activity in accordance with the
2017 version of the North American Industry Classification
System. Additional information about the establishment
survey can be found at www.bls.gov/ces/.
Differences in employment estimates. The numerous
conceptual and methodological differences between the
household and establishment surveys result in important
distinctions in the employment estimates derived from the
surveys. Among these are:
• The household survey includes agricultural
workers, self-employed workers whose businesses
are unincorporated, unpaid family workers, and
private household workers among the employed.
These groups are excluded from the establishment
survey.
• The household survey includes people on unpaid
leave among the employed. The establishment
survey does not.
• The household survey is limited to workers 16 years
of age and older. The establishment survey is not
limited by age.
• The household survey has no duplication of
individuals, because individuals are counted only
once, even if they hold more than one job. In the
establishment survey, employees working at more
than one job and thus appearing on more than one
payroll are counted separately for each appearance.
Seasonal adjustment
Over the course of a year, the size of the nation's labor
force and the levels of employment and unemployment
undergo regularly occurring fluctuations. These events may
result from seasonal changes in weather, major holidays, and
the opening and closing of schools. The effect of such
seasonal variation can be very large.
Because these seasonal events follow a more or less
regular pattern each year, their influence on the level of a
series can be tempered by adjusting for regular seasonal
variation. These adjustments make nonseasonal
developments, such as declines in employment or increases
in the participation of women in the labor force, easier to
spot. For example, in the household survey, the large number
of youth entering the labor force each June is likely to
obscure any other changes that have taken place relative to
May, making it difficult to determine if the level of economic
activity has risen or declined. Similarly, in the establishment
survey, payroll employment in education declines by about
20 percent at the end of the spring term and later rises with
the start of the fall term, obscuring the underlying
employment trends in the industry. Because seasonal
employment changes at the end and beginning of the school
year can be estimated, the statistics can be adjusted to make
underlying employment patterns more discernable. The
seasonally adjusted figures provide a more useful tool with
which to analyze changes in month-to-month economic
activity.
Many seasonally adjusted series are independently
adjusted in both the household and establishment surveys.
However, the adjusted series for many major estimates, such
as total payroll employment, employment in most major
sectors, total employment, and unemployment are computed
by aggregating independently adjusted component series.
For example, total unemployment is derived by summing the
adjusted series for four major age-sex components; this
differs from the unemployment estimate that would be
obtained by directly adjusting the total or by combining the
duration, reasons, or more detailed age categories.
Percentage distributions of unemployment by reason and
duration are derived from the sum of the independently
seasonally adjusted component series, and will not
necessarily match calculations made using the seasonally
adjusted total unemployment level. Additional information
about seasonal adjustment in the household survey can be
found at www.bls.gov/cps/documentation.htm#sa.
For both the household and establishment surveys, a
concurrent seasonal adjustment methodology is used in
which new seasonal factors are calculated each month using
all relevant data, up to and including the data for the current
month. In the household survey, new seasonal factors are
used to adjust only the current month's data. In the
establishment survey, however, new seasonal factors are
used each month to adjust the three most recent monthly
estimates. The prior 2 months are routinely revised to
incorporate additional sample reports and recalculated
seasonal adjustment factors. In both surveys, 5-year
revisions to historical data are made once a year.
Reliability of the estimates
Statistics based on the household and establishment
surveys are subject to both sampling and nonsampling error.
When a sample, rather than the entire population, is
surveyed, there is a chance that the sample estimates may
differ from the true population values they represent. The
component of this difference that occurs because samples
differ by chance is known as sampling error, and its
variability is measured by the standard error of the estimate.
There is about a 90-percent chance, or level of confidence,
that an estimate based on a sample will differ by no more
than 1.6 standard errors from the true population value
because of sampling error. BLS analyses are generally
conducted at the 90-percent level of confidence.
For example, the confidence interval for the monthly
change in total nonfarm employment from the establishment
survey is on the order of plus or minus 110,000. Suppose the
estimate of nonfarm employment increases by 50,000 from
one month to the next. The 90-percent confidence interval on
the monthly change would range from -60,000 to +160,000
(50,000 +/- 110,000). These figures do not mean that the
sample results are off by these magnitudes, but rather that
there is about a 90-percent chance that the true over-themonth change lies within this interval. Since this range
includes values of less than zero, we could not say with
confidence that nonfarm employment had, in fact, increased
that month. If, however, the reported nonfarm employment
rise was 250,000, then all of the values within the 90-percent
confidence interval would be greater than zero. In this case,
it is likely (at least a 90-percent chance) that nonfarm
employment had, in fact, risen that month. At an
unemployment rate of around 6.0 percent, the 90-percent
confidence interval for the monthly change in unemployment
as measured by the household survey is about +/- 300,000,
and for the monthly change in the unemployment rate it is
about +/- 0.2 percentage point.
In general, estimates involving many individuals or
establishments have lower standard errors (relative to the
size of the estimate) than estimates which are based on a
small number of observations. The precision of estimates
also is improved when the data are cumulated over time, such
as for quarterly and annual averages.
The household and establishment surveys are also
affected by nonsampling error, which can occur for many
reasons, including the failure to sample a segment of the
population, inability to obtain information for all respondents
in the sample, inability or unwillingness of respondents to
provide correct information on a timely basis, mistakes made
by respondents, and errors made in the collection or
processing of the data.
For example, in the establishment survey, estimates for
the most recent 2 months are based on incomplete returns;
for this reason, these estimates are labeled preliminary in the
tables. It is only after two successive revisions to a monthly
estimate, when nearly all sample reports have been received,
that the estimate is considered final.
Another major source of nonsampling error in the
establishment survey is the inability to capture, on a timely
basis, employment generated by new firms. To correct for
this systematic underestimation of employment growth, an
estimation procedure with two components is used to
account for business births. The first component excludes
employment losses from business deaths from sample-based
estimation in order to offset the missing employment gains
from business births. This is incorporated into the samplebased estimation procedure by simply not reflecting sample
units going out of business, but imputing to them the same
employment trend as the other firms in the sample. This
procedure accounts for most of the net birth/death
employment.
The second component is an ARIMA time series model
designed to estimate the residual net birth/death employment
not accounted for by the imputation. The historical time
series used to create and test the ARIMA model was derived
from the unemployment insurance universe micro-level
database, and reflects the actual residual net of births and
deaths over the past 5 years.
The sample-based estimates from the establishment
survey are adjusted once a year (on a lagged basis) to
universe counts of payroll employment obtained from
administrative records of the unemployment insurance
program. The difference between the March sample-based
employment estimates and the March universe counts is
known as a benchmark revision, and serves as a rough proxy
for total survey error. The new benchmarks also incorporate
changes in the classification of industries. Over the past
decade, absolute benchmark revisions for total nonfarm
employment have averaged 0.2 percent, with a range from
-0.7 percent to 0.3 percent.
Other information
Information in this release will be made available to
sensory impaired individuals upon request. Voice phone:
(202) 691-5200; Federal Relay Service: (800) 877-8339.
HOUSEHOLD DATA
Table A-1. Employment status of the civilian population by sex and age
[Numbers in thousands]
Employment status, sex, and age
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
TOTAL
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259,037 260,047 260,204 259,037 259,628 259,758 259,896 260,047 260,204
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164,120 157,975 160,883 163,133 164,546 162,913 156,481 158,227 159,932
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.4 60.7 61.8 63.0 63.4 62.7 60.2 60.8 61.5
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157,828 137,461 142,811 157,148 158,759 155,772 133,403 137,242 142,182
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60.9 52.9 54.9 60.7 61.1 60.0 51.3 52.8 54.6
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,292 20,514 18,072 5,985 5,787 7,140 23,078 20,985 17,750
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.8 13.0 11.2 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,917 102,072 99,321 95,905 95,082 96,845 103,415 101,820 100,273
Persons who currently want a job. . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,725 9,422 8,633 5,312 4,962 5,509 9,916 8,962 8,195
Men, 16 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125,285 125,782 125,860 125,285 125,575 125,639 125,707 125,782 125,860
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,415 83,963 85,429 86,549 87,008 86,123 83,139 83,900 84,596
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.8 66.8 67.9 69.1 69.3 68.5 66.1 66.7 67.2
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,189 74,004 76,425 83,358 83,871 82,357 71,916 73,702 75,629
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.2 58.8 60.7 66.5 66.8 65.6 57.2 58.6 60.1
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,226 9,959 9,004 3,191 3,137 3,765 11,223 10,199 8,967
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.7 11.9 10.5 3.7 3.6 4.4 13.5 12.2 10.6
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,870 41,818 40,431 38,736 38,568 39,516 42,569 41,881 41,264
Men, 20 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116,843 117,410 117,492 116,843 117,181 117,254 117,330 117,410 117,492
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83,837 81,240 82,203 83,568 84,001 83,176 80,461 81,057 81,995
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.8 69.2 70.0 71.5 71.7 70.9 68.6 69.0 69.8
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81,173 72,076 74,002 80,780 81,202 79,832 69,977 71,672 73,641
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.5 61.4 63.0 69.1 69.3 68.1 59.6 61.0 62.7
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,663 9,164 8,201 2,788 2,799 3,344 10,483 9,385 8,354
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 11.3 10.0 3.3 3.3 4.0 13.0 11.6 10.2
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,006 36,170 35,289 33,275 33,180 34,078 36,870 36,352 35,497
Women, 16 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133,753 134,265 134,344 133,753 134,053 134,119 134,189 134,265 134,344
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76,705 74,011 75,454 76,584 77,538 76,790 73,343 74,327 75,336
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.3 55.1 56.2 57.3 57.8 57.3 54.7 55.4 56.1
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,639 63,457 66,386 73,790 74,888 73,415 61,487 63,540 66,552
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.1 47.3 49.4 55.2 55.9 54.7 45.8 47.3 49.5
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,066 10,554 9,068 2,793 2,651 3,375 11,855 10,787 8,783
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.0 14.3 12.0 3.6 3.4 4.4 16.2 14.5 11.7
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,048 60,254 58,890 57,169 56,514 57,329 60,847 59,938 59,009
Women, 20 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125,509 126,072 126,155 125,509 125,841 125,915 125,991 126,072 126,155
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,297 71,316 72,214 73,655 74,501 73,840 70,913 71,558 72,580
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.4 56.6 57.2 58.7 59.2 58.6 56.3 56.8 57.5
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,714 61,630 63,925 71,209 72,179 70,886 59,947 61,638 64,426
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56.3 48.9 50.7 56.7 57.4 56.3 47.6 48.9 51.1
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,583 9,686 8,289 2,447 2,323 2,954 10,966 9,920 8,154
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 13.6 11.5 3.3 3.1 4.0 15.5 13.9 11.2
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52,212 54,755 53,940 51,853 51,340 52,075 55,079 54,514 53,575
Both sexes, 16 to 19 years
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,686 16,566 16,557 16,686 16,606 16,590 16,574 16,566 16,557
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,986 5,419 6,466 5,910 6,043 5,897 5,108 5,612 5,356
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.9 32.7 39.1 35.4 36.4 35.5 30.8 33.9 32.3
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,941 3,755 4,884 5,159 5,378 5,054 3,479 3,932 4,114
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.6 22.7 29.5 30.9 32.4 30.5 21.0 23.7 24.8
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,046 1,663 1,582 751 665 843 1,628 1,681 1,242
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15.0 30.7 24.5 12.7 11.0 14.3 31.9 29.9 23.2
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,700 11,147 10,092 10,776 10,562 10,693 11,467 10,953 11,201
1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted columns.
NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-2. Employment status of the civilian population by race, sex, and age
[Numbers in thousands]
Employment status, race, sex, and age
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
WHITE
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200,746 201,154 201,233 200,746 200,968 201,023 201,082 201,154 201,233
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127,131 122,552 124,744 126,319 127,146 126,021 121,242 122,661 124,009
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.3 60.9 62.0 62.9 63.3 62.7 60.3 61.0 61.6
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122,708 107,761 112,020 122,199 123,189 121,042 104,065 107,499 111,538
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61.1 53.6 55.7 60.9 61.3 60.2 51.8 53.4 55.4
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,422 14,792 12,725 4,120 3,957 4,979 17,176 15,162 12,470
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 12.1 10.2 3.3 3.1 4.0 14.2 12.4 10.1
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,615 78,602 76,488 74,427 73,821 75,002 79,840 78,493 77,224
Men, 20 years and over
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,203 64,294 64,888 65,942 66,153 65,522 63,645 64,125 64,688
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.0 69.7 70.3 71.7 71.8 71.1 69.1 69.5 70.1
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,343 57,633 59,214 64,015 64,204 63,120 55,776 57,263 58,898
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70.0 62.5 64.2 69.6 69.7 68.5 60.5 62.1 63.8
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,860 6,661 5,674 1,928 1,950 2,402 7,869 6,862 5,790
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.8 10.4 8.7 2.9 2.9 3.7 12.4 10.7 9.0
Women, 20 years and over
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,430 54,129 54,800 55,758 56,247 55,878 53,634 54,294 55,147
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.4 55.9 56.6 57.8 58.2 57.8 55.4 56.1 56.9
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,586 47,194 48,957 54,054 54,692 53,878 45,563 47,195 49,440
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.5 48.8 50.6 56.0 56.6 55.7 47.1 48.8 51.1
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,844 6,935 5,843 1,704 1,555 2,000 8,071 7,099 5,707
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 12.8 10.7 3.1 2.8 3.6 15.0 13.1 10.3
Both sexes, 16 to 19 years
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,498 4,129 5,056 4,619 4,746 4,621 3,963 4,242 4,174
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.9 34.0 41.6 37.7 39.0 38.0 32.6 34.9 34.4
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,780 2,934 3,848 4,131 4,294 4,043 2,727 3,041 3,201
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39.0 24.1 31.7 33.7 35.2 33.2 22.4 25.0 26.4
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 718 1,196 1,208 489 452 578 1,236 1,202 973
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13.1 29.0 23.9 10.6 9.5 12.5 31.2 28.3 23.3
BLACK OR AFRICAN AMERICAN
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,014 33,294 33,323 33,014 33,211 33,238 33,267 33,294 33,323
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,581 19,815 20,134 20,439 20,946 20,596 19,487 19,858 20,010
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.3 59.5 60.4 61.9 63.1 62.0 58.6 59.6 60.0
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,319 16,530 17,019 19,216 19,730 19,208 16,240 16,523 16,927
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.5 49.6 51.1 58.2 59.4 57.8 48.8 49.6 50.8
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,262 3,285 3,115 1,223 1,216 1,387 3,247 3,334 3,083
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1 16.6 15.5 6.0 5.8 6.7 16.7 16.8 15.4
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,432 13,479 13,189 12,575 12,266 12,642 13,780 13,436 13,313
Men, 20 years and over
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,378 8,979 9,204 9,302 9,499 9,477 8,880 8,970 9,161
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.6 64.0 65.5 67.1 68.0 67.7 63.4 63.9 65.2
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,878 7,606 7,752 8,773 8,945 8,812 7,448 7,583 7,670
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.0 54.2 55.2 63.3 64.0 63.0 53.2 54.1 54.6
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 1,373 1,453 528 554 665 1,432 1,388 1,492
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 15.3 15.8 5.7 5.8 7.0 16.1 15.5 16.3
Women, 20 years and over
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,359 10,065 10,082 10,404 10,721 10,374 9,995 10,097 10,113
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.1 59.7 59.8 62.4 63.8 61.7 59.4 59.9 60.0
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,813 8,439 8,661 9,858 10,207 9,830 8,351 8,426 8,693
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.8 50.1 51.4 59.1 60.8 58.5 49.6 50.0 51.6
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546 1,627 1,422 546 514 543 1,644 1,671 1,420
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 16.2 14.1 5.2 4.8 5.2 16.4 16.5 14.0
Both sexes, 16 to 19 years
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 844 771 848 733 725 745 612 791 735
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34.3 31.8 35.1 29.8 29.8 30.7 25.2 32.7 30.4
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 628 485 607 585 578 566 441 515 564
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.5 20.0 25.1 23.7 23.7 23.3 18.2 21.3 23.3
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 285 241 149 148 180 171 276 171
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.6 37.0 28.4 20.3 20.4 24.1 28.0 34.9 23.2
See footnotes at end of table.
HOUSEHOLD DATA
Table A-2. Employment status of the civilian population by race, sex, and age — Continued
[Numbers in thousands]
Employment status, race, sex, and age
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
ASIAN
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,557 16,385 16,471 16,557 16,421 16,419 16,363 16,385 16,471
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,600 9,932 10,202 10,528 10,574 10,470 9,938 9,968 10,108
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.0 60.6 61.9 63.6 64.4 63.8 60.7 60.8 61.4
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,361 8,462 8,786 10,302 10,312 10,037 8,499 8,475 8,717
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.6 51.6 53.3 62.2 62.8 61.1 51.9 51.7 52.9
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 1,470 1,416 225 262 433 1,438 1,493 1,392
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 14.8 13.9 2.1 2.5 4.1 14.5 15.0 13.8
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,958 6,453 6,269 6,030 5,848 5,948 6,425 6,417 6,362
1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted columns.
NOTE: Estimates for the above race groups will not sum to totals shown in table A-1 because data are not presented for all races. Updated population controls are
introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-3. Employment status of the Hispanic or Latino population by sex and age
[Numbers in thousands]
Employment status, sex, and age
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
HISPANIC OR LATINO ETHNICITY
Civilian noninstitutional population................ 43,453 44,053 44,132 43,453 43,820 43,895 43,975 44,053 44,132
Civilian labor force................................ 28,989 28,173 29,006 28,873 29,852 29,443 27,841 28,218 28,907
Participation rate............................... 66.7 64.0 65.7 66.4 68.1 67.1 63.3 64.1 65.5
Employed....................................... 27,721 23,321 24,794 27,621 28,531 27,672 22,579 23,241 24,711
Employment-population ratio............... 63.8 52.9 56.2 63.6 65.1 63.0 51.3 52.8 56.0
Unemployed.................................... 1,268 4,852 4,212 1,252 1,322 1,771 5,263 4,977 4,195
Unemployment rate......................... 4.4 17.2 14.5 4.3 4.4 6.0 18.9 17.6 14.5
Not in labor force................................. 14,464 15,880 15,126 14,581 13,968 14,452 16,133 15,834 15,225
Men, 20 years and over
Civilian labor force................................ 15,677 15,496 15,604 15,663 16,035 15,844 15,337 15,493 15,588
Participation rate............................... 79.9 77.9 78.3 79.9 81.1 80.0 77.2 77.9 78.2
Employed....................................... 15,162 13,217 13,654 15,099 15,519 15,037 12,776 13,154 13,590
Employment-population ratio............... 77.3 66.5 68.5 77.0 78.5 75.9 64.3 66.1 68.2
Unemployed.................................... 515 2,279 1,950 564 516 807 2,561 2,338 1,999
Unemployment rate......................... 3.3 14.7 12.5 3.6 3.2 5.1 16.7 15.1 12.8
Women, 20 years and over
Civilian labor force................................ 11,870 11,490 11,969 11,899 12,441 12,245 11,348 11,510 11,999
Participation rate............................... 59.8 57.0 59.3 59.9 62.1 61.0 56.4 57.1 59.4
Employed....................................... 11,365 9,350 10,125 11,396 11,834 11,507 9,060 9,326 10,158
Employment-population ratio............... 57.2 46.4 50.1 57.4 59.1 57.3 45.0 46.3 50.3
Unemployed.................................... 506 2,140 1,844 503 607 738 2,288 2,184 1,841
Unemployment rate......................... 4.3 18.6 15.4 4.2 4.9 6.0 20.2 19.0 15.3
Both sexes, 16 to 19 years
Civilian labor force................................ 1,442 1,187 1,434 1,311 1,377 1,354 1,157 1,216 1,319
Participation rate............................... 36.2 29.6 35.7 32.9 34.4 33.8 28.9 30.3 32.9
Employed....................................... 1,195 754 1,016 1,126 1,177 1,128 743 761 964
Employment-population ratio............... 30.0 18.8 25.3 28.2 29.4 28.2 18.6 19.0 24.0
Unemployed.................................... 247 433 418 185 199 225 414 454 355
Unemployment rate......................... 17.1 36.5 29.1 14.1 14.5 16.7 35.8 37.4 26.9
1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted
columns.
NOTE: Persons whose ethnicity is identified as Hispanic or Latino may be of any race. Updated population controls are introduced annually with the
release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-4. Employment status of the civilian population 25 years and over by educational attainment
[Numbers in thousands]
Educational attainment
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
Less than a high school diploma
Civilian labor force.................................. 10,181 8,450 8,537 10,017 9,710 9,251 8,595 8,212 8,342
Participation rate.................................. 46.1 43.1 43.9 45.4 47.8 45.7 42.8 41.9 42.9
Employed.......................................... 9,713 6,887 7,218 9,482 9,160 8,626 6,774 6,577 6,958
Employment-population ratio................. 44.0 35.1 37.1 43.0 45.1 42.6 33.7 33.5 35.7
Unemployed....................................... 467 1,563 1,319 535 550 625 1,821 1,634 1,385
Unemployment rate............................ 4.6 18.5 15.4 5.3 5.7 6.8 21.2 19.9 16.6
High school graduates, no college1
Civilian labor force.................................. 35,906 33,756 33,324 36,167 36,309 35,232 33,252 33,792 33,598
Participation rate.................................. 57.5 55.0 54.8 57.9 58.3 57.4 54.6 55.0 55.3
Employed.......................................... 34,586 28,708 29,355 34,761 34,986 33,687 27,505 28,605 29,519
Employment-population ratio................. 55.4 46.8 48.3 55.7 56.2 54.9 45.1 46.6 48.6
Unemployed....................................... 1,319 5,048 3,969 1,407 1,323 1,545 5,747 5,187 4,079
Unemployment rate............................ 3.7 15.0 11.9 3.9 3.6 4.4 17.3 15.3 12.1
Some college or associate degree
Civilian labor force.................................. 37,216 36,278 36,615 37,234 37,325 37,381 35,860 36,381 36,661
Participation rate.................................. 64.7 63.1 63.8 64.7 64.8 64.7 62.5 63.3 63.8
Employed.......................................... 36,109 31,581 32,643 36,103 36,209 36,013 30,485 31,559 32,662
Employment-population ratio................. 62.8 54.9 56.9 62.8 62.9 62.3 53.1 54.9 56.9
Unemployed....................................... 1,107 4,697 3,972 1,131 1,116 1,368 5,376 4,821 3,999
Unemployment rate............................ 3.0 12.9 10.8 3.0 3.0 3.7 15.0 13.3 10.9
Bachelor’s degree and higher2
Civilian labor force.................................. 58,066 60,269 61,339 58,543 59,894 60,487 60,127 60,442 61,861
Participation rate.................................. 73.3 71.7 72.1 73.9 73.1 73.0 71.6 71.9 72.7
Employed.......................................... 56,780 55,933 57,043 57,308 58,736 59,000 55,084 55,992 57,614
Employment-population ratio................. 71.7 66.6 67.1 72.3 71.7 71.2 65.6 66.6 67.7
Unemployed....................................... 1,286 4,336 4,296 1,235 1,158 1,487 5,043 4,450 4,247
Unemployment rate............................ 2.2 7.2 7.0 2.1 1.9 2.5 8.4 7.4 6.9
1
Includes persons with a high school diploma or equivalent.
2
Includes persons with bachelor’s, master’s, professional, and doctoral degrees.
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals for those 25 years and over because of the
independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-5. Employment status of the civilian population 18 years and over by veteran status, period of service,
and sex, not seasonally adjusted
[Numbers in thousands]
Employment status, veteran status, and period of service
Total Men Women
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
VETERANS, 18 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,837 18,485 16,954 16,582 1,883 1,903
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,265 9,009 8,206 7,962 1,059 1,047
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49.2 48.7 48.4 48.0 56.2 55.0
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,967 8,233 7,956 7,286 1,011 947
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.6 44.5 46.9 43.9 53.7 49.7
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298 776 250 675 48 101
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 8.6 3.0 8.5 4.6 9.6
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,572 9,476 8,748 8,620 824 856
Gulf War-era II veterans
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,363 4,634 3,642 3,886 721 748
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,484 3,665 2,994 3,175 490 490
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.9 79.1 82.2 81.7 68.0 65.5
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,350 3,288 2,877 2,865 473 423
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76.8 70.9 79.0 73.7 65.6 56.6
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 378 117 311 17 67
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.9 10.3 3.9 9.8 3.6 13.7
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 879 969 649 711 231 258
Gulf War-era I veterans
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,029 2,922 2,523 2,408 506 514
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,277 2,117 1,951 1,796 326 322
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.2 72.5 77.3 74.6 64.4 62.6
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,219 1,990 1,902 1,689 317 301
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73.3 68.1 75.4 70.1 62.7 58.6
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 127 49 107 9 21
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.5 6.0 2.5 6.0 2.7 6.4
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 752 804 572 612 180 192
World War II, Korean War, and Vietnam-era veterans
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,229 6,842 6,980 6,603 249 239
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,517 1,278 1,479 1,240 39 38
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.0 18.7 21.2 18.8 15.6 15.8
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,471 1,171 1,439 1,139 32 32
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20.3 17.1 20.6 17.3 13.0 13.5
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 107 40 101 6 5
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 8.3 2.7 8.2 – –
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,712 5,564 5,501 5,363 210 201
Veterans of other service periods
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,216 4,087 3,809 3,685 407 402
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,987 1,948 1,783 1,750 204 198
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.1 47.7 46.8 47.5 50.1 49.1
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,927 1,784 1,738 1,594 188 190
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45.7 43.6 45.6 43.2 46.3 47.3
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 164 45 157 15 7
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.0 8.4 2.5 9.0 7.6 3.7
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,229 2,139 2,026 1,935 203 204
NONVETERANS, 18 years and over
Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231,728 233,074 104,093 104,923 127,635 128,152
Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152,361 149,478 77,902 76,323 74,459 73,155
Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.7 64.1 74.8 72.7 58.3 57.1
Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146,826 132,834 75,151 68,261 71,675 64,573
Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.4 57.0 72.2 65.1 56.2 50.4
Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,535 16,644 2,751 8,062 2,784 8,582
Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6 11.1 3.5 10.6 3.7 11.7
Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,367 83,596 26,191 28,600 53,176 54,997
NOTE: Veterans served on active duty in the U.S. Armed Forces and were not on active duty at the time of the survey. Nonveterans never served on active duty in the
U.S. Armed Forces. Veterans could have served anywhere in the world during these periods of service: Gulf War era II (September 2001-present), Gulf War era I (August
1990-August 2001), Vietnam era (August 1964-April 1975), Korean War (July 1950-January 1955), World War II (December 1941-December 1946), and other service
periods (all other time periods). Veterans who served in more than one wartime period are classified only in the most recent one. Veterans who served during one of the
selected wartime periods and another period are classified only in the wartime period. Dash indicates no data or data that do not meet publication criteria (values not
shown where base is less than 75,000). Updated population controls introduced with the release of January 2020 data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-6. Employment status of the civilian population by sex, age, and disability status, not seasonally
adjusted
[Numbers in thousands]
Employment status, sex, and age
Persons with a disability Persons with no disability
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
TOTAL, 16 years and over
Civilian noninstitutional population...................................................... 30,961 29,652 228,077 230,552
Civilian labor force..................................................................... 6,456 6,228 157,664 154,656
Participation rate..................................................................... 20.9 21.0 69.1 67.1
Employed............................................................................. 5,957 5,201 151,871 137,610
Employment-population ratio.................................................... 19.2 17.5 66.6 59.7
Unemployed.......................................................................... 499 1,026 5,793 17,046
Unemployment rate............................................................... 7.7 16.5 3.7 11.0
Not in labor force....................................................................... 24,505 23,424 70,413 75,897
Men, 16 to 64 years
Civilian labor force..................................................................... 2,720 2,687 78,896 76,948
Participation rate..................................................................... 36.4 36.4 83.8 81.9
Employed............................................................................. 2,472 2,244 76,086 68,941
Employment-population ratio.................................................... 33.0 30.4 80.8 73.3
Unemployed.......................................................................... 248 443 2,810 8,008
Unemployment rate............................................................... 9.1 16.5 3.6 10.4
Not in labor force....................................................................... 4,760 4,686 15,244 17,055
Women, 16 to 64 years
Civilian labor force..................................................................... 2,502 2,339 69,646 68,619
Participation rate..................................................................... 31.6 32.3 72.0 70.6
Employed............................................................................. 2,305 1,908 66,942 60,541
Employment-population ratio.................................................... 29.1 26.4 69.2 62.3
Unemployed.......................................................................... 197 431 2,704 8,078
Unemployment rate............................................................... 7.9 18.4 3.9 11.8
Not in labor force....................................................................... 5,427 4,901 27,086 28,508
Both sexes, 65 years and over
Civilian labor force..................................................................... 1,234 1,201 9,122 9,088
Participation rate..................................................................... 7.9 8.0 24.5 23.1
Employed............................................................................. 1,180 1,050 8,843 8,128
Employment-population ratio.................................................... 7.6 7.0 23.8 20.6
Unemployed.......................................................................... 54 151 279 960
Unemployment rate............................................................... 4.4 12.6 3.1 10.6
Not in labor force....................................................................... 14,318 13,837 28,082 30,334
NOTE: A person with a disability has at least one of the following conditions: is deaf or has serious difficulty hearing; is blind or has serious difficulty
seeing even when wearing glasses; has serious difficulty concentrating, remembering, or making decisions because of a physical, mental, or
emotional condition; has serious difficulty walking or climbing stairs; has difficulty dressing or bathing; or has difficulty doing errands alone such as
visiting a doctor’s office or shopping because of a physical, mental, or emotional condition. Updated population controls are introduced annually with
the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-7. Employment status of the civilian population by nativity and sex, not seasonally adjusted
[Numbers in thousands]
Employment status and nativity
Total Men Women
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
Foreign born, 16 years and over
Civilian noninstitutional population................................... 43,216 42,198 20,842 20,107 22,374 22,090
Civilian labor force.................................................. 28,421 26,823 16,214 15,193 12,207 11,630
Participation rate.................................................. 65.8 63.6 77.8 75.6 54.6 52.6
Employed.......................................................... 27,643 23,130 15,870 13,312 11,773 9,818
Employment-population ratio................................. 64.0 54.8 76.1 66.2 52.6 44.4
Unemployed....................................................... 778 3,693 344 1,881 433 1,812
Unemployment rate............................................ 2.7 13.8 2.1 12.4 3.6 15.6
Not in labor force.................................................... 14,796 15,374 4,628 4,914 10,167 10,460
Native born, 16 years and over
Civilian noninstitutional population................................... 215,821 218,007 104,442 105,753 111,379 112,254
Civilian labor force.................................................. 135,699 134,060 71,201 70,236 64,498 63,824
Participation rate.................................................. 62.9 61.5 68.2 66.4 57.9 56.9
Employed.......................................................... 130,185 119,681 68,320 63,113 61,865 56,567
Employment-population ratio................................. 60.3 54.9 65.4 59.7 55.5 50.4
Unemployed....................................................... 5,514 14,379 2,881 7,123 2,633 7,257
Unemployment rate............................................ 4.1 10.7 4.0 10.1 4.1 11.4
Not in labor force.................................................... 80,122 83,947 33,241 35,517 46,881 48,430
NOTE: The foreign born are those residing in the United States who were not U.S. citizens at birth. That is, they were born outside the United States
or one of its outlying areas such as Puerto Rico or Guam, to parents neither of whom was a U.S. citizen. The native born are persons who were born
in the United States or one of its outlying areas such as Puerto Rico or Guam or who were born abroad of at least one parent who was a U.S. citizen.
Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-8. Employed persons by class of worker and part-time status
[In thousands]
Category
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
CLASS OF WORKER
Agriculture and related industries................. 2,422 2,365 2,353 2,330 2,466 2,399 2,424 2,341 2,298
Wage and salary workers1
...................... 1,551 1,568 1,547 1,492 1,829 1,715 1,695 1,568 1,530
Self-employed workers, unincorporated. . . . . .. 821 764 769 774 645 660 701 738 716
Unpaid family workers........................... 51 33 37 – – – – – –
Nonagricultural industries.......................... 155,406 135,096 140,458 154,835 156,283 153,359 131,052 134,965 139,943
Wage and salary workers1
...................... 146,537 127,045 131,946 146,003 147,347 144,494 123,401 126,942 131,444
Government..................................... 20,588 19,879 20,466 20,979 20,943 21,081 19,156 19,692 20,889
Private industries............................... 125,949 107,166 111,480 124,990 126,282 123,412 104,200 107,228 110,579
Private households.......................... 849 498 564 – – – – – –
Other industries.............................. 125,101 106,667 110,916 124,210 125,487 122,693 103,713 106,723 110,039
Self-employed workers, unincorporated. . . . . .. 8,850 8,010 8,449 8,782 8,897 8,818 7,544 7,945 8,376
Unpaid family workers........................... 19 41 64 – – – – – –
PERSONS AT WORK PART TIME2
All industries
Part time for economic reasons3
.................. 4,602 10,429 9,306 4,350 4,318 5,765 10,887 10,633 9,062
Slack work or business conditions............. 2,837 9,369 8,043 2,704 2,776 4,043 9,939 9,543 7,939
Could only find part-time work.................. 1,360 892 978 1,338 1,317 1,321 697 843 942
Part time for noneconomic reasons4
.............. 20,555 14,669 16,210 21,538 22,175 20,601 12,355 14,394 17,137
Nonagricultural industries
Part time for economic reasons3
.................. 4,529 10,286 9,210 4,266 4,225 5,681 10,730 10,485 8,961
Slack work or business conditions............. 2,787 9,237 7,966 2,651 2,719 3,965 9,780 9,408 7,860
Could only find part-time work.................. 1,347 888 974 1,327 1,313 1,312 695 836 941
Part time for noneconomic reasons4
.............. 20,213 14,289 15,868 21,194 21,770 20,236 11,971 14,009 16,793
1
Includes self-employed workers whose businesses are incorporated.
2 Refers to those who worked 1 to 34 hours during the survey reference week and excludes employed persons who were absent from their jobs for
the entire week.
3 Refers to those who worked 1 to 34 hours during the reference week for an economic reason such as slack work or unfavorable business
conditions, inability to find full-time work, or seasonal declines in demand.
4 Refers to persons who usually work part time for noneconomic reasons such as childcare problems, family or personal obligations, school or
training, retirement or Social Security limits on earnings, and other reasons. This excludes persons who usually work full time but worked only 1 to
34 hours during the reference week for reasons such as vacations, holidays, illness, and bad weather.
- Data not available.
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment
of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-9. Selected employment indicators
[Numbers in thousands]
Characteristic
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
AGE AND SEX
Total, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157,828 137,461 142,811 157,148 158,759 155,772 133,403 137,242 142,182
16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,941 3,755 4,884 5,159 5,378 5,054 3,479 3,932 4,114
16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,035 1,284 1,744 1,764 1,972 1,800 1,302 1,420 1,501
18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,906 2,471 3,139 3,388 3,401 3,269 2,154 2,495 2,649
20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151,888 133,706 137,927 151,989 153,381 150,719 129,924 133,310 138,068
20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,699 10,596 11,669 14,279 14,278 13,428 10,023 10,608 11,249
25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137,189 123,109 126,259 137,662 139,188 137,392 119,906 122,691 126,771
25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,449 90,147 92,407 100,724 101,426 100,313 87,769 89,943 92,702
25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,699 31,356 32,009 35,725 36,123 35,501 30,453 31,299 32,028
35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,933 30,163 30,909 33,005 33,402 33,168 29,607 30,088 30,991
45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,816 28,628 29,489 31,994 31,901 31,644 27,709 28,555 29,683
55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,740 32,963 33,851 36,938 37,762 37,079 32,137 32,748 34,069
Men, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,189 74,004 76,425 83,358 83,871 82,357 71,916 73,702 75,629
16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,016 1,928 2,423 2,578 2,669 2,525 1,939 2,030 1,988
16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,082 609 878 896 891 817 632 659 714
18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,934 1,319 1,545 1,679 1,784 1,715 1,277 1,355 1,302
20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81,173 72,076 74,002 80,780 81,202 79,832 69,977 71,672 73,641
20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,533 5,475 5,997 7,266 7,272 6,818 5,222 5,445 5,726
25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,641 66,601 68,005 73,469 73,982 73,159 64,758 66,271 67,865
25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,776 48,647 49,575 53,643 53,770 53,374 47,236 48,488 49,471
25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,123 16,869 17,079 19,022 19,175 19,002 16,396 16,822 16,987
35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,867 16,408 16,644 17,796 17,874 17,790 16,049 16,335 16,582
45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,786 15,370 15,852 16,826 16,720 16,582 14,792 15,330 15,903
55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,865 17,954 18,430 19,825 20,213 19,785 17,522 17,783 18,394
Women, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,639 63,457 66,386 73,790 74,888 73,415 61,487 63,540 66,552
16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,924 1,827 2,461 2,581 2,709 2,529 1,541 1,902 2,126
16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953 675 866 868 1,081 983 670 761 788
18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,972 1,152 1,595 1,709 1,616 1,554 877 1,140 1,347
20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,714 61,630 63,925 71,209 72,179 70,886 59,947 61,638 64,426
20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,166 5,122 5,671 7,013 7,006 6,610 4,801 5,163 5,523
25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,548 56,508 58,254 64,194 65,206 64,232 55,147 56,420 58,906
25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,673 41,499 42,832 47,081 47,657 46,939 40,533 41,455 43,231
25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,576 14,487 14,930 16,703 16,949 16,499 14,058 14,478 15,041
35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,067 13,755 14,265 15,209 15,528 15,378 13,558 13,753 14,409
45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,030 13,257 13,637 15,168 15,180 15,062 12,917 13,225 13,781
55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,875 15,009 15,421 17,113 17,549 17,293 14,615 14,964 15,675
MARITAL STATUS
Married men, spouse present1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,749 43,039 43,717 45,712 46,067 45,920 41,683 42,822 43,702
Married women, spouse present1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,574 33,079 33,903 36,084 36,597 36,353 31,860 32,978 34,440
Women who maintain families2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,695 7,768 8,218 – – – – – –
FULL- OR PART-TIME STATUS
Full-time workers3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131,542 116,620 120,169 130,254 131,109 129,298 114,322 116,523 118,941
Part-time workers4
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,287 20,841 22,642 26,834 27,726 26,553 19,106 20,741 23,179
MULTIPLE JOBHOLDERS
Total multiple jobholders. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,987 5,509 6,114 8,174 8,070 7,268 5,451 5,598 6,279
Percent of total employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1 4.0 4.3 5.2 5.1 4.7 4.1 4.1 4.4
SELF-EMPLOYMENT
Self-employed workers, incorporated. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,195 6,249 6,208 – – – – – –
Self-employed workers, unincorporated. . . . . . . . . . . . . . . . . 9,671 8,773 9,218 9,556 9,542 9,478 8,245 8,682 9,092
1 Beginning with data for January 2020, refers to persons in both opposite-sex and same-sex married couples. Prior to January 2020, referred to persons in opposite-sex
married couples only.
2 Beginning with data for January 2020, refers to female householders residing with one or more family members, but not a spouse of either sex. Prior to January 2020,
referred to female householders residing with one or more family members, but not an opposite-sex spouse.
3 Employed full-time workers are persons who usually work 35 hours or more per week.
4 Employed part-time workers are persons who usually work less than 35 hours per week.
- Data not available.
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series.
Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-10. Selected unemployment indicators, seasonally adjusted
Characteristic
Number of
unemployed persons
(in thousands)
Unemployment rates
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
AGE AND SEX
Total, 16 years and over........................... 5,985 20,985 17,750 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1
16 to 19 years..................................... 751 1,681 1,242 12.7 11.0 14.3 31.9 29.9 23.2
16 to 17 years.................................. 302 613 470 14.6 9.8 16.4 27.6 30.1 23.8
18 to 19 years.................................. 442 1,058 771 11.6 12.0 12.8 34.3 29.8 22.5
20 years and over................................ 5,234 19,305 16,508 3.3 3.2 4.0 14.2 12.6 10.7
20 to 24 years.................................. 956 3,207 2,770 6.3 6.4 8.7 25.7 23.2 19.8
25 years and over.............................. 4,262 16,107 13,691 3.0 2.9 3.5 13.1 11.6 9.7
25 to 54 years............................... 3,150 11,708 10,072 3.0 3.0 3.6 12.8 11.5 9.8
25 to 34 years............................. 1,328 4,857 4,261 3.6 3.7 4.1 14.5 13.4 11.7
35 to 44 years............................. 948 3,414 3,108 2.8 2.8 3.4 11.5 10.2 9.1
45 to 54 years............................. 875 3,436 2,703 2.7 2.5 3.2 12.3 10.7 8.3
55 years and over........................... 1,141 4,398 3,651 3.0 2.6 3.3 13.6 11.8 9.7
Men, 16 years and over............................ 3,191 10,199 8,967 3.7 3.6 4.4 13.5 12.2 10.6
16 to 19 years..................................... 404 814 613 13.5 11.2 14.3 27.6 28.6 23.6
16 to 17 years.................................. 146 254 167 14.0 10.8 14.8 21.0 27.8 19.0
18 to 19 years.................................. 249 555 448 12.9 12.0 13.4 30.8 29.1 25.6
20 years and over................................ 2,788 9,385 8,354 3.3 3.3 4.0 13.0 11.6 10.2
20 to 24 years.................................. 583 1,576 1,339 7.4 6.7 9.1 23.5 22.4 19.0
25 years and over.............................. 2,191 7,814 6,990 2.9 3.0 3.5 12.1 10.5 9.3
25 to 54 years............................... 1,643 5,773 5,199 3.0 3.1 3.5 12.1 10.6 9.5
25 to 34 years............................. 723 2,512 2,282 3.7 3.9 4.2 14.2 13.0 11.8
35 to 44 years............................. 442 1,709 1,621 2.4 2.8 3.2 10.4 9.5 8.9
45 to 54 years............................. 478 1,552 1,296 2.8 2.5 3.1 11.4 9.2 7.5
55 years and over........................... 548 2,040 1,791 2.7 2.7 3.4 12.1 10.3 8.9
Women, 16 years and over........................ 2,793 10,787 8,783 3.6 3.4 4.4 16.2 14.5 11.7
16 to 19 years..................................... 347 867 629 11.8 10.8 14.3 36.6 31.3 22.8
16 to 17 years.................................. 155 358 303 15.2 8.9 17.8 32.9 32.0 27.8
18 to 19 years.................................. 193 503 323 10.2 12.0 12.1 38.9 30.6 19.4
20 years and over................................ 2,447 9,920 8,154 3.3 3.1 4.0 15.5 13.9 11.2
20 to 24 years.................................. 372 1,631 1,431 5.0 6.1 8.3 28.0 24.0 20.6
25 years and over.............................. 2,072 8,293 6,701 3.1 2.8 3.5 14.2 12.8 10.2
25 to 54 years............................... 1,508 5,934 4,873 3.1 2.9 3.6 13.7 12.5 10.1
25 to 34 years............................. 604 2,346 1,980 3.5 3.4 4.0 14.9 13.9 11.6
35 to 44 years............................. 506 1,705 1,487 3.2 2.8 3.6 12.7 11.0 9.4
45 to 54 years............................. 397 1,884 1,406 2.6 2.6 3.3 13.3 12.5 9.3
55 years and over........................... 576 2,358 1,842 3.3 2.4 3.3 15.5 13.6 10.5
MARITAL STATUS
Married men, spouse present1
.................... 844 3,858 3,259 1.8 2.0 2.3 9.7 8.3 6.9
Married women, spouse present1
................. 860 4,292 3,367 2.3 2.2 3.0 13.1 11.5 8.9
Women who maintain families2
.................... 521 1,461 1,242 5.1 4.1 5.3 15.9 15.8 13.1
FULL- OR PART-TIME STATUS
Full-time workers3
................................... 4,755 15,897 13,755 3.5 3.5 4.1 12.9 12.0 10.4
Part-time workers4
.................................. 1,222 5,090 4,007 4.4 3.7 6.1 24.5 19.7 14.7
1 Beginning with data for January 2020, refers to persons in both opposite-sex and same-sex married couples. Prior to January 2020, referred to
persons in opposite-sex married couples only.
2 Data are not seasonally adjusted. Beginning with data for January 2020, refers to female householders residing with one or more family members,
but not a spouse of either sex. Prior to January 2020, referred to female householders residing with one or more family members, but not an
opposite-sex spouse.
3 Full-time workers are unemployed persons who have expressed a desire to work full time (35 hours or more per week) or are on layoff from full-time
jobs.
4 Part-time workers are unemployed persons who have expressed a desire to work part time (less than 35 hours per week) or are on layoff from
part-time jobs.
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment
of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-11. Unemployed persons by reason for unemployment
[Numbers in thousands]
Reason
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
NUMBER OF UNEMPLOYED
Job losers and persons who completed
temporary jobs.................................... 2,703 17,834 14,198 2,744 2,723 3,946 20,626 18,291 14,272
On temporary layoff.............................. 841 15,034 10,596 805 801 1,848 18,063 15,343 10,565
Not on temporary layoff.......................... 1,862 2,801 3,602 1,939 1,922 2,099 2,563 2,948 3,707
Permanent job losers.......................... 1,315 2,206 2,825 1,355 1,279 1,456 2,000 2,295 2,883
Persons who completed temporary jobs. . .. 547 595 776 585 644 643 563 653 824
Job leavers........................................... 871 513 545 889 777 727 570 554 565
Reentrants............................................ 1,963 1,674 2,495 1,850 1,803 1,778 1,477 1,645 2,356
New entrants......................................... 754 492 834 537 505 509 389 536 563
PERCENT DISTRIBUTION
Job losers and persons who completed
temporary jobs.................................... 43.0 86.9 78.6 45.6 46.9 56.7 89.4 87.0 80.4
On temporary layoff.............................. 13.4 73.3 58.6 13.4 13.8 26.5 78.3 73.0 59.5
Not on temporary layoff.......................... 29.6 13.7 19.9 32.2 33.1 30.2 11.1 14.0 20.9
Job leavers........................................... 13.8 2.5 3.0 14.8 13.4 10.5 2.5 2.6 3.2
Reentrants............................................ 31.2 8.2 13.8 30.7 31.0 25.5 6.4 7.8 13.3
New entrants......................................... 12.0 2.4 4.6 8.9 8.7 7.3 1.7 2.5 3.2
UNEMPLOYED AS A PERCENT OF THE
CIVILIAN LABOR FORCE
Job losers and persons who completed
temporary jobs.................................... 1.6 11.3 8.8 1.7 1.7 2.4 13.2 11.6 8.9
Job leavers........................................... 0.5 0.3 0.3 0.5 0.5 0.4 0.4 0.4 0.4
Reentrants............................................ 1.2 1.1 1.6 1.1 1.1 1.1 0.9 1.0 1.5
New entrants......................................... 0.5 0.3 0.5 0.3 0.3 0.3 0.2 0.3 0.4
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to total unemployed in table A-1 because of the
independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-12. Unemployed persons by duration of unemployment
[Numbers in thousands]
Duration
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
NUMBER OF UNEMPLOYED
Less than 5 weeks.................................. 2,615 3,835 3,620 1,949 2,013 3,542 14,283 3,875 2,838
5 to 14 weeks........................................ 1,635 14,401 11,300 1,832 1,803 1,794 7,004 14,814 11,496
15 weeks and over.................................. 2,042 2,278 3,152 2,189 1,927 1,971 1,772 2,242 3,294
15 to 26 weeks.................................... 737 1,146 1,867 776 825 808 833 1,078 1,903
27 weeks and over............................... 1,304 1,132 1,285 1,413 1,102 1,164 939 1,164 1,391
Average (mean) duration, in weeks............... 20.2 10.9 13.4 22.1 20.9 17.1 6.1 9.9 15.7
Median duration, in weeks......................... 7.3 8.0 11.1 9.4 9.1 7.0 2.0 7.7 13.6
PERCENT DISTRIBUTION
Less than 5 weeks.................................. 41.6 18.7 20.0 32.6 35.1 48.5 61.9 18.5 16.1
5 to 14 weeks........................................ 26.0 70.2 62.5 30.7 31.4 24.5 30.4 70.8 65.2
15 weeks and over.................................. 32.5 11.1 17.4 36.7 33.6 27.0 7.7 10.7 18.7
15 to 26 weeks.................................... 11.7 5.6 10.3 13.0 14.4 11.1 3.6 5.2 10.8
27 weeks and over............................... 20.7 5.5 7.1 23.7 19.2 15.9 4.1 5.6 7.9
NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to total unemployed in table A-1 because of the
independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-13. Employed and unemployed persons by occupation, not seasonally adjusted
[Numbers in thousands]
Occupation
Employed Unemployed Unemployment
rates
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
Total, 16 years and over1
............................................. 157,828 142,811 6,292 18,072 3.8 11.2
Management, professional, and related occupations........... 63,418 63,290 1,540 4,390 2.4 6.5
Management, business, and financial operations
occupations..................................................... 26,844 26,915 519 1,367 1.9 4.8
Professional and related occupations.......................... 36,574 36,375 1,020 3,022 2.7 7.7
Service occupations................................................ 27,991 21,166 1,230 4,887 4.2 18.8
Sales and office occupations...................................... 33,011 28,491 1,295 3,819 3.8 11.8
Sales and related occupations.................................. 15,391 13,464 534 2,059 3.4 13.3
Office and administrative support occupations............... 17,620 15,027 761 1,759 4.1 10.5
Natural resources, construction, and maintenance
occupations........................................................ 14,407 12,779 606 1,513 4.0 10.6
Farming, fishing, and forestry occupations.................... 1,117 948 90 76 7.5 7.4
Construction and extraction occupations...................... 8,352 7,371 364 961 4.2 11.5
Installation, maintenance, and repair occupations........... 4,938 4,460 152 475 3.0 9.6
Production, transportation, and material moving
occupations........................................................ 19,002 17,085 837 2,593 4.2 13.2
Production occupations.......................................... 8,785 7,198 309 889 3.4 11.0
Transportation and material moving occupations............ 10,216 9,887 528 1,704 4.9 14.7
1 Persons with no previous work experience and persons whose last job was in the U.S. Armed Forces are included in the unemployed total.
NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. Effective with January 2020 data, occupations reflect
the introduction of the 2018 Census occupational classification system into the Current Population Survey, or household survey. This classification
system is derived from the 2018 Standard Occupational Classification (SOC). No historical data have been revised. Data for 2020 are not strictly
comparable with earlier years.
HOUSEHOLD DATA
Table A-14. Unemployed persons by industry and class of worker, not seasonally adjusted
Industry and class of worker
Number of
unemployed
persons
(in thousands)
Unemployment
rates
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
Total, 16 years and over1
................................................................ 6,292 18,072 3.8 11.2
Nonagricultural private wage and salary workers.................................. 4,506 14,719 3.5 11.7
Mining, quarrying, and oil and gas extraction.................................... 24 145 3.2 17.8
Construction.......................................................................... 390 962 4.0 10.1
Manufacturing........................................................................ 450 1,383 2.8 9.1
Durable goods..................................................................... 285 872 2.8 9.2
Nondurable goods................................................................ 165 511 2.8 8.9
Wholesale and retail trade......................................................... 761 2,135 3.9 11.2
Transportation and utilities......................................................... 272 923 3.7 12.9
Information............................................................................ 70 304 2.7 12.0
Financial activities................................................................... 200 515 2.0 5.1
Professional and business services............................................... 650 1,527 3.6 8.6
Education and health services..................................................... 750 2,107 3.0 8.6
Leisure and hospitality.............................................................. 739 3,792 4.9 28.9
Other services........................................................................ 200 927 3.0 14.5
Agriculture and related private wage and salary workers......................... 96 87 5.9 5.4
Government workers................................................................... 707 1,608 3.3 7.3
Self-employed workers, unincorporated, and unpaid family workers............ 229 823 2.3 8.1
1 Persons with no previous work experience and persons whose last job was in the U.S. Armed Forces are included in the unemployed total.
NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. Effective with January 2020 data, industries reflect the
introduction of the 2017 Census industry classification system into the Current Population Survey. This industry classification system is derived from
the 2017 North American Industry Classification System (NAICS). No historical data have been revised.
HOUSEHOLD DATA
Table A-15. Alternative measures of labor underutilization
[Percent]
Measure
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
May
2020
June
2020
June
2019
Feb.
2020
Mar.
2020
Apr.
2020
May
2020
June
2020
U-1 Persons unemployed 15 weeks or longer,
as a percent of the civilian labor force......... 1.2 1.4 2.0 1.3 1.2 1.2 1.1 1.4 2.1
U-2 Job losers and persons who completed
temporary jobs, as a percent of the civilian
labor force......................................... 1.6 11.3 8.8 1.7 1.7 2.4 13.2 11.6 8.9
U-3 Total unemployed, as a percent of the
civilian labor force (official unemployment
rate)................................................ 3.8 13.0 11.2 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1
U-4 Total unemployed plus discouraged
workers, as a percent of the civilian labor
force plus discouraged workers................. 4.1 13.3 11.6 3.9 3.8 4.7 15.1 13.6 11.5
U-5 Total unemployed, plus discouraged
workers, plus all other persons marginally
attached to the labor force, as a percent of
the civilian labor force plus all persons
marginally attached to the labor force. . . . . . . .. 4.7 14.2 12.6 4.6 4.4 5.2 16.0 14.6 12.5
U-6 Total unemployed, plus all persons
marginally attached to the labor force, plus
total employed part time for economic
reasons, as a percent of the civilian labor
force plus all persons marginally attached to
the labor force..................................... 7.5 20.7 18.3 7.2 7.0 8.7 22.8 21.2 18.0
NOTE: Persons marginally attached to the labor force are those who currently are neither working nor looking for work but indicate that they want and
are available for a job and have looked for work sometime in the past 12 months. Discouraged workers, a subset of the marginally attached, have
given a job-market related reason for not currently looking for work. Persons employed part time for economic reasons are those who want and are
available for full-time work but have had to settle for a part-time schedule. Updated population controls are introduced annually with the release of
January data.
HOUSEHOLD DATA
Table A-16. Persons not in the labor force and multiple jobholders by sex, not seasonally adjusted
[Numbers in thousands]
Category
Total Men Women
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
June
2019
June
2020
NOT IN THE LABOR FORCE
Total not in the labor force........................................... 94,917 99,321 37,870 40,431 57,048 58,890
Persons who currently want a job................................ 5,725 8,633 2,725 4,301 3,000 4,332
Marginally attached to the labor force1
........................ 1,571 2,486 811 1,380 759 1,106
Discouraged workers2
......................................... 425 684 295 395 130 289
Other persons marginally attached to the labor force3
. .. 1,146 1,803 516 985 629 818
MULTIPLE JOBHOLDERS
Total multiple jobholders4
............................................. 7,987 6,114 3,893 2,986 4,094 3,128
Percent of total employed.......................................... 5.1 4.3 4.6 3.9 5.6 4.7
Primary job full time, secondary job part time................... 4,340 3,428 2,340 1,835 2,000 1,594
Primary and secondary jobs both part time..................... 2,052 1,503 684 479 1,368 1,023
Primary and secondary jobs both full time....................... 330 320 213 211 118 108
Hours vary on primary or secondary job......................... 1,186 817 623 434 563 383
1 Data refer to persons who want a job, have searched for work during the prior 12 months, and were available to take a job during the reference
week, but had not looked for work in the past 4 weeks.
2
Includes those who did not actively look for work in the prior 4 weeks for reasons such as thinks no work available, could not find work, lacks
schooling or training, employer thinks too young or old, and other types of discrimination.
3
Includes those who did not actively look for work in the prior 4 weeks for such reasons as school or family responsibilities, ill health, and
transportation problems, as well as a number for whom reason for nonparticipation was not determined.
4
Includes a small number of persons who work part time on their primary job and full time on their secondary job(s), not shown separately.
NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail
[In thousands]
Industry
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Change
from:
May2020 -
June2020p
Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151,739 130,317 133,410 138,513 150,759 130,303 133,002 137,802 4,800
Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129,278 108,159 111,866 117,360 128,206 108,527 111,759 116,526 4,767
Goods-producing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,367 18,540 19,413 20,156 21,076 18,698 19,382 19,886 504
Mining and logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 746 643 632 628 741 653 634 624 -10
Logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50.3 47.6 50.0 51.6 49.8 50.5 51.2 51.4 0.2
Mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 696.0 595.6 581.6 576.5 691.1 602.9 582.3 572.5 -9.8
Oil and gas extraction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.0 153.1 152.7 153.0 149.6 155.4 153.1 151.9 -1.2
Mining, except oil and gas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196.7 175.4 180.3 181.2 192.1 177.1 179.0 177.7 -1.3
Coal mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.0 41.6 43.8 43.8 51.9 41.9 44.4 43.8 -0.6
Metal ore mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.1 40.8 40.5 41.4 42.5 40.9 40.5 40.9 0.4
Nonmetallic mineral mining and
quarrying. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101.6 93.0 96.0 96.0 97.7 94.4 94.1 93.0 -1.1
Support activities for mining. . . . . . . . . . . . . . . . . 348.3 267.1 248.6 242.3 349.4 270.4 250.2 242.9 -7.3
Construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,699 6,465 7,073 7,359 7,497 6,556 7,009 7,167 158
Construction of buildings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,685.6 1,434.4 1,554.3 1,617.8 1,656.3 1,456.7 1,556.4 1,588.6 32.2
Residential building. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 831.9 702.0 775.7 811.3 816.6 712.8 776.3 795.4 19.1
Nonresidential building. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853.7 732.4 778.6 806.5 839.7 743.9 780.1 793.2 13.1
Heavy and civil engineering construction. . . . . . 1,129.8 976.8 1,052.4 1,067.7 1,074.0 992.9 1,023.6 1,013.9 -9.7
Specialty trade contractors. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,883.1 4,054.0 4,466.5 4,673.3 4,766.9 4,106.6 4,429.3 4,564.7 135.4
Residential specialty trade contractors. . . . . . 2,142.1 1,772.4 1,979.3 2,075.0 2,083.9 1,796.4 1,957.1 2,021.2 64.1
Nonresidential specialty trade contractors. . . 2,741.0 2,281.6 2,487.2 2,598.3 2,683.0 2,310.2 2,472.2 2,543.5 71.3
Manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,922 11,432 11,708 12,169 12,838 11,489 11,739 12,095 356
Durable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,117 7,109 7,269 7,616 8,064 7,126 7,279 7,569 290
Wood products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410.7 374.1 385.1 393.2 407.7 375.4 385.4 390.6 5.2
Nonmetallic mineral products. . . . . . . . . . . . . . . . 427.3 375.8 395.3 406.3 420.6 375.6 392.3 399.5 7.2
Primary metals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388.8 341.7 332.9 340.8 386.9 342.9 333.5 338.9 5.4
Fabricated metal products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,502.6 1,360.9 1,387.9 1,409.9 1,492.7 1,362.8 1,389.4 1,400.5 11.1
Machinery. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,137.3 1,016.8 1,036.7 1,062.3 1,129.7 1,019.2 1,037.7 1,055.2 17.5
Computer and electronic products. . . . . . . . . . . 1,083.4 1,083.9 1,079.8 1,094.6 1,078.8 1,087.4 1,083.9 1,091.2 7.3
Computer and peripheral equipment. . . . . . 162.1 169.8 169.3 171.8 162.2 170.4 169.9 171.9 2.0
Communications equipment. . . . . . . . . . . . . . . 83.5 83.1 81.2 82.5 82.9 83.1 81.4 82.3 0.9
Semiconductors and electronic
components. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379.3 373.4 370.6 375.6 377.0 374.9 372.6 373.8 1.2
Electronic instruments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425.1 425.2 425.7 430.9 423.6 425.9 426.9 429.8 2.9
Miscellaneous computer and electronic
products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.4 32.4 33.0 33.8 33.2 33.0 33.1 33.4 0.3
Electrical equipment and appliances. . . . . . . . 405.3 383.1 375.6 382.3 404.8 384.7 377.3 382.3 5.0
Transportation equipment1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,748.7 1,339.6 1,387.2 1,594.3 1,737.5 1,341.8 1,390.3 1,583.4 193.1
Motor vehicles and parts2
. . . . . . . . . . . . . . . . . 1,009.3 640.0 681.3 885.5 1,002.1 638.7 682.0 877.8 195.8
Furniture and related products. . . . . . . . . . . . . . 389.7 309.7 335.7 350.4 387.0 310.5 336.0 348.4 12.4
Miscellaneous durable goods
manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 622.8 523.8 552.6 582.3 618.5 525.2 553.2 578.7 25.5
Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,805 4,323 4,439 4,553 4,774 4,363 4,460 4,526 66
Food manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,646.9 1,528.8 1,558.3 1,596.8 1,635.8 1,557.5 1,580.7 1,588.3 7.6
Textile mills. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109.2 85.5 88.7 91.5 109.0 85.7 88.3 91.3 3.0
Textile product mills. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113.2 85.2 100.0 103.4 113.5 85.8 100.0 103.8 3.8
Apparel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.8 67.6 78.0 87.2 111.8 67.6 77.8 86.4 8.6
Paper and paper products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366.4 354.8 353.3 355.5 364.8 354.6 352.7 354.2 1.5
Printing and related support activities. . . . . . . 426.7 335.4 356.9 360.7 425.7 337.1 357.4 360.0 2.6
Petroleum and coal products. . . . . . . . . . . . . . . . 117.8 104.7 105.7 106.2 114.6 105.7 104.5 103.0 -1.5
Chemicals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 852.3 827.8 829.0 836.2 848.9 830.0 830.4 832.9 2.5
Plastics and rubber products. . . . . . . . . . . . . . . . 741.9 672.8 697.3 723.2 736.7 673.1 696.4 718.2 21.8
Miscellaneous nondurable goods
manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317.9 260.5 271.5 292.3 312.9 266.0 271.4 287.5 16.1
Private service-providing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107,911 89,619 92,453 97,204 107,130 89,829 92,377 96,640 4,263
Trade, transportation, and utilities. . . . . . . . . . . . . . . . 27,698 24,253 24,740 25,753 27,686 24,475 24,829 25,732 903
Wholesale trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,926.2 5,520.3 5,548.7 5,641.4 5,898.9 5,537.0 5,549.3 5,616.9 67.6
Durable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,211.8 3,011.1 3,012.1 3,063.1 3,201.2 3,018.9 3,014.6 3,053.3 38.7
Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,185.8 2,013.7 2,041.8 2,078.9 2,170.4 2,020.0 2,037.9 2,064.8 26.9
See footnotes at end of table.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail
— Continued
[In thousands]
Industry
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Change
from:
May2020 -
June2020p
Wholesale trade - Continued
Electronic markets and agents and
brokers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 528.6 495.5 494.8 499.4 527.3 498.1 496.8 498.8 2.0
Retail trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,622.9 13,174.9 13,627.5 14,418.5 15,613.4 13,287.6 13,659.1 14,398.9 739.8
Motor vehicle and parts dealers. . . . . . . . . . . . . 2,042.7 1,683.4 1,775.7 1,864.5 2,030.3 1,686.4 1,769.8 1,853.8 84.0
Automobile dealers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,301.7 1,016.8 1,109.2 1,169.5 1,298.3 1,019.9 1,109.4 1,167.5 58.1
Other motor vehicle dealers. . . . . . . . . . . . . . . 172.2 124.5 140.9 156.7 163.4 123.2 135.1 148.2 13.1
Auto parts, accessories, and tire stores. . . 568.8 542.1 525.6 538.3 568.6 543.3 525.3 538.1 12.8
Furniture and home furnishings stores. . . . . . 468.1 247.9 292.7 377.6 472.4 253.6 297.5 381.7 84.2
Electronics and appliance stores. . . . . . . . . . . . 471.2 423.5 350.0 375.6 477.4 427.0 354.4 380.8 26.4
Building material and garden supply
stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,349.4 1,320.3 1,394.9 1,405.9 1,291.6 1,274.1 1,327.8 1,343.1 15.3
Food and beverage stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,091.8 3,024.2 3,089.9 3,147.1 3,070.9 3,047.8 3,095.5 3,127.3 31.8
Health and personal care stores. . . . . . . . . . . . 1,045.0 942.3 896.1 929.4 1,048.4 949.4 901.7 932.4 30.7
Gasoline stations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955.6 891.7 893.9 918.3 943.8 898.6 893.0 907.5 14.5
Clothing and clothing accessories stores. . . . 1,278.6 476.2 549.7 754.5 1,299.3 492.0 565.6 767.2 201.6
Sporting goods, hobby, book, and music
stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535.5 327.4 356.0 421.8 549.3 338.7 367.2 432.7 65.5
General merchandise stores. . . . . . . . . . . . . . . . 2,974.6 2,802.7 2,900.7 3,010.2 3,027.7 2,869.3 2,953.6 3,061.7 108.1
Department stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,038.5 780.0 826.2 876.7 1,074.7 810.8 858.2 906.9 48.7
General merchandise stores, including
warehouse clubs and supercenters. . . . . 1,936.1 2,022.7 2,074.5 2,133.5 1,952.9 2,058.5 2,095.4 2,154.8 59.4
Miscellaneous store retailers. . . . . . . . . . . . . . . . 847.4 535.5 611.8 685.6 837.3 544.0 608.5 678.6 70.1
Nonstore retailers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563.0 499.8 516.1 528.0 565.0 506.7 524.5 532.1 7.6
Transportation and warehousing. . . . . . . . . . . . . . . 5,595.2 5,017.6 5,024.0 5,152.7 5,622.7 5,108.4 5,080.1 5,178.8 98.7
Air transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507.6 432.7 384.7 383.0 503.3 433.1 383.2 379.6 -3.6
Rail transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.0 154.9 148.0 145.5 175.8 154.4 148.3 145.8 -2.5
Water transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.2 57.9 57.4 60.5 65.2 59.1 56.8 58.5 1.7
Truck transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,548.7 1,414.6 1,430.2 1,453.5 1,535.3 1,430.6 1,432.6 1,440.7 8.1
Transit and ground passenger
transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496.9 331.3 327.7 308.0 502.6 317.0 310.2 314.0 3.8
Pipeline transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.8 50.5 50.4 50.1 51.7 50.5 50.5 50.1 -0.4
Scenic and sightseeing transportation. . . . . . . 46.1 11.4 17.6 24.5 36.4 12.5 16.2 19.4 3.2
Support activities for transportation. . . . . . . . . . 756.7 666.7 661.3 671.5 756.2 668.6 664.7 671.5 6.8
Couriers and messengers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 767.5 785.6 823.2 874.0 808.6 861.2 883.7 904.8 21.1
Warehousing and storage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,176.7 1,112.0 1,123.5 1,182.1 1,187.6 1,121.4 1,133.9 1,194.4 60.5
Utilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554.1 540.0 539.5 540.0 550.5 542.3 540.7 537.5 -3.2
Information. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,874 2,607 2,561 2,586 2,865 2,609 2,570 2,579 9
Publishing industries, except Internet. . . . . . . . . . 763.4 742.2 734.9 741.3 762.2 747.0 739.9 739.3 -0.6
Motion picture and sound recording
industries. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457.7 224.9 214.4 219.5 450.0 220.4 210.0 212.6 2.6
Broadcasting, except Internet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 265.9 246.2 237.4 237.7 266.4 246.4 238.5 238.3 -0.2
Telecommunications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712.7 692.2 684.2 687.5 713.0 694.7 688.4 688.1 -0.3
Data processing, hosting and related
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335.8 345.9 340.0 343.4 336.1 344.1 339.9 345.5 5.6
Other information services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338.3 355.1 350.3 356.2 336.8 356.4 353.4 355.6 2.2
Financial activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,783 8,523 8,552 8,650 8,732 8,566 8,576 8,608 32
Finance and insurance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,428.9 6,419.7 6,419.0 6,459.9 6,415.3 6,442.9 6,439.7 6,449.0 9.3
Monetary authorities - central bank. . . . . . . . . . 19.7 19.6 19.7 19.9 19.6 19.7 19.8 19.8 0.0
Credit intermediation and related
activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,655.0 2,637.5 2,645.7 2,659.2 2,647.1 2,648.1 2,650.7 2,651.6 0.9
Depository credit intermediation1
. . . . . . . . . . 1,784.3 1,767.3 1,772.3 1,781.4 1,776.2 1,771.3 1,773.1 1,773.6 0.5
Commercial banking. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,397.8 1,379.3 1,384.3 1,391.1 1,392.2 1,384.0 1,385.2 1,385.6 0.4
Nondepository credit intermediation. . . . . . . 573.4 572.7 572.7 574.5 572.9 578.5 575.4 573.5 -1.9
Activities related to credit intermediation.. . 297.3 297.5 300.7 303.3 298.0 298.3 302.2 304.5 2.3
Securities, commodity contracts,
investments, and funds and trusts. . . . . . . . 966.2 961.2 962.0 973.5 964.1 966.6 969.1 971.2 2.1
Insurance carriers and related activities. . . . . 2,788.0 2,801.4 2,791.6 2,807.3 2,784.5 2,808.5 2,800.1 2,806.4 6.3
Real estate and rental and leasing. . . . . . . . . . . . 2,354.0 2,103.1 2,132.5 2,190.5 2,317.1 2,123.5 2,136.1 2,158.9 22.8
Real estate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,731.7 1,625.8 1,644.2 1,683.3 1,715.2 1,638.5 1,649.4 1,667.7 18.3
Rental and leasing services. . . . . . . . . . . . . . . . . 598.5 454.5 465.4 483.8 578.7 461.9 463.8 468.3 4.5
See footnotes at end of table.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail
— Continued
[In thousands]
Industry
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Change
from:
May2020 -
June2020p
Real estate and rental and leasing -
Continued
Lessors of nonfinancial intangible assets. . . . 23.8 22.8 22.9 23.4 23.2 23.1 22.9 22.9 0.0
Professional and business services. . . . . . . . . . . . . . 21,428 19,215 19,398 19,836 21,294 19,254 19,414 19,720 306
Professional and technical services. . . . . . . . . . . . 9,520.0 9,193.2 9,142.4 9,246.0 9,534.1 9,146.8 9,213.7 9,276.0 62.3
Legal services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,159.2 1,086.7 1,096.3 1,116.7 1,148.6 1,092.3 1,099.3 1,106.8 7.5
Accounting and bookkeeping services. . . . . . 973.9 1,055.0 946.7 950.3 1,028.3 965.0 998.5 1,016.0 17.5
Architectural and engineering services. . . . . . 1,531.7 1,448.5 1,462.3 1,494.0 1,513.0 1,459.5 1,463.5 1,475.9 12.4
Specialized design services. . . . . . . . . . . . . . . . . 144.2 125.1 126.1 131.9 143.6 125.8 125.9 131.4 5.5
Computer systems design and related
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,199.1 2,164.9 2,160.5 2,141.4 2,202.2 2,172.6 2,165.5 2,145.1 -20.4
Management and technical consulting
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,525.7 1,462.3 1,475.2 1,491.1 1,523.4 1,472.5 1,481.2 1,490.6 9.4
Scientific research and development
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 733.4 726.5 729.8 744.5 726.4 730.7 731.6 737.7 6.1
Advertising and related services. . . . . . . . . . . . . 495.2 449.5 449.4 454.4 492.7 450.4 449.8 452.3 2.5
Other professional and technical services. . . 757.6 674.7 696.1 721.7 755.9 678.0 698.4 720.2 21.8
Management of companies and enterprises. . . 2,442.3 2,341.3 2,340.2 2,365.1 2,425.0 2,355.5 2,343.5 2,348.3 4.8
Administrative and waste services. . . . . . . . . . . . . 9,465.5 7,680.0 7,915.2 8,224.6 9,334.9 7,751.8 7,856.8 8,095.8 239.0
Administrative and support services. . . . . . . . . 9,007.4 7,231.8 7,461.3 7,769.6 8,883.0 7,300.6 7,403.9 7,646.6 242.7
Office administrative services. . . . . . . . . . . . . 530.9 489.7 494.0 496.3 527.1 490.9 493.3 492.7 -0.6
Facilities support services. . . . . . . . . . . . . . . . . 163.8 152.5 149.0 154.7 164.3 153.1 149.7 155.3 5.6
Employment services1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,629.1 2,580.0 2,675.8 2,852.3 3,627.0 2,640.7 2,691.1 2,852.3 161.2
Temporary help services. . . . . . . . . . . . . . . . 2,940.7 1,993.1 2,080.7 2,239.9 2,942.7 2,047.9 2,094.8 2,243.7 148.9
Business support services. . . . . . . . . . . . . . . . 867.8 746.1 737.8 750.5 882.0 751.0 747.7 762.5 14.8
Travel arrangement and reservation
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222.2 175.8 170.6 164.3 218.2 175.9 169.1 161.5 -7.6
Investigation and security services. . . . . . . . 957.1 885.0 888.9 895.2 957.2 890.2 888.1 895.1 7.0
Services to buildings and dwellings. . . . . . . 2,293.4 1,913.7 2,055.0 2,152.0 2,170.2 1,911.1 1,975.7 2,028.8 53.1
Other support services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343.1 289.0 290.2 304.3 337.0 287.7 289.2 298.4 9.2
Waste management and remediation
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458.1 448.2 453.9 455.0 451.9 451.2 452.9 449.2 -3.7
Education and health services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,939 21,972 22,243 22,569 24,131 21,805 22,204 22,772 568
Educational services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,549.3 3,488.3 3,376.6 3,231.0 3,750.6 3,317.6 3,346.8 3,440.2 93.4
Health care and social assistance. . . . . . . . . . . . . 20,389.8 18,483.4 18,866.4 19,337.7 20,380.0 18,487.7 18,857.2 19,332.1 474.9
Health care3
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,267.0 14,901.4 15,223.2 15,617.3 16,250.4 14,929.6 15,245.2 15,603.2 358.0
Ambulatory health care services. . . . . . . . . . 7,687.9 6,513.0 6,924.4 7,300.8 7,680.7 6,522.0 6,923.4 7,294.8 371.4
Offices of physicians. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,668.8 2,422.1 2,487.7 2,569.0 2,670.1 2,427.6 2,490.0 2,570.0 80.0
Offices of dentists. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 969.4 427.3 684.2 876.8 966.7 427.9 684.2 874.6 190.4
Offices of other health practitioners. . . . . 968.0 748.9 819.8 867.9 965.7 750.7 818.2 865.7 47.5
Outpatient care centers. . . . . . . . . . . . . . . . . 960.2 901.3 912.5 936.1 961.0 900.7 913.0 937.1 24.1
Medical and diagnostic laboratories. . . . 282.4 257.6 257.5 266.0 281.8 258.6 258.7 265.7 7.0
Home health care services. . . . . . . . . . . . . 1,525.6 1,461.8 1,467.7 1,485.0 1,523.2 1,461.7 1,465.1 1,482.9 17.8
Other ambulatory health care
services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313.5 294.0 295.0 300.0 312.2 294.8 294.2 298.8 4.6
Hospitals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,193.6 5,132.8 5,087.4 5,113.4 5,191.6 5,139.6 5,105.1 5,111.8 6.7
Nursing and residential care facilities. . . . . 3,385.5 3,255.6 3,211.4 3,203.1 3,378.1 3,268.0 3,216.7 3,196.6 -20.1
Nursing care facilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,601.1 1,534.1 1,505.2 1,491.8 1,599.7 1,540.8 1,508.9 1,490.6 -18.3
Residential mental health facilities. . . . . . 650.6 621.3 614.6 617.4 648.1 623.0 615.0 615.0 0.0
Community care facilities for the
elderly. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 969.5 941.1 932.3 933.0 967.6 944.7 932.8 931.4 -1.4
Other residential care facilities. . . . . . . . . . 164.3 159.1 159.3 160.9 162.7 159.5 160.0 159.6 -0.4
Social assistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,122.8 3,582.0 3,643.2 3,720.4 4,129.6 3,558.1 3,612.0 3,728.9 116.9
Individual and family services. . . . . . . . . . . . . 2,610.6 2,458.8 2,480.3 2,503.0 2,605.7 2,452.6 2,471.5 2,499.2 27.7
Emergency and other relief services. . . . . . 185.0 177.0 178.0 179.5 184.6 177.9 178.7 179.1 0.4
Vocational rehabilitation services. . . . . . . . . 325.2 258.3 261.3 272.8 321.9 259.6 261.5 270.3 8.8
Child day care services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,002.0 687.9 723.6 765.1 1,017.3 668.0 700.3 780.3 80.0
Leisure and hospitality. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,219 8,485 10,107 12,556 16,526 8,549 9,952 12,040 2,088
Arts, entertainment, and recreation. . . . . . . . . . . . 2,714.5 1,114.4 1,232.4 1,752.3 2,415.4 1,143.1 1,197.3 1,563.2 365.9
Performing arts and spectator sports. . . . . . . . 553.2 273.7 275.7 288.0 518.6 268.9 259.2 270.6 11.4
Museums, historical sites, and similar
institutions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187.2 123.4 125.1 133.7 171.6 125.3 121.5 122.7 1.2
See footnotes at end of table.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail
— Continued
[In thousands]
Industry
Not seasonally adjusted Seasonally adjusted
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Change
from:
May2020 -
June2020p
Arts, entertainment, and recreation -
Continued
Amusements, gambling, and recreation. . . . . 1,974.1 717.3 831.6 1,330.6 1,725.2 748.9 816.6 1,169.9 353.3
Accommodation and food services. . . . . . . . . . . . 14,504.8 7,370.6 8,874.6 10,804.0 14,110.8 7,406.1 8,755.0 10,477.0 1,722.0
Accommodation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,192.7 1,130.4 1,069.1 1,412.8 2,084.6 1,179.0 1,066.2 1,304.8 238.6
Food services and drinking places. . . . . . . . . . 12,312.1 6,240.2 7,805.5 9,391.2 12,026.2 6,227.1 7,688.8 9,172.2 1,483.4
Other services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,970 4,564 4,852 5,254 5,896 4,571 4,832 5,189 357
Repair and maintenance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,360.4 1,137.8 1,222.4 1,281.7 1,351.8 1,134.2 1,213.3 1,273.7 60.4
Personal and laundry services. . . . . . . . . . . . . . . . . 1,540.7 686.5 864.6 1,132.5 1,524.3 685.0 856.0 1,120.2 264.2
Membership associations and organizations. . . 3,069.0 2,740.1 2,764.7 2,839.3 3,019.4 2,751.3 2,762.4 2,794.6 32.2
Government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,461 22,158 21,544 21,153 22,553 21,776 21,243 21,276 33
Federal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,845.0 2,876.0 2,881.0 2,902.0 2,829.0 2,893.0 2,884.0 2,885.0 1.0
Federal, except U.S. Postal Service. . . . . . . . . . . . . 2,238.3 2,281.1 2,280.1 2,298.5 2,220.8 2,289.6 2,280.8 2,280.7 -0.1
U.S. Postal Service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 606.2 595.2 601.0 603.5 608.2 602.9 603.1 604.3 1.2
State government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,898.0 5,146.0 4,929.0 4,648.0 5,157.0 4,993.0 4,940.0 4,915.0 -25.0
State government education. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,193.0 2,444.6 2,239.6 1,948.7 2,470.1 2,290.0 2,251.0 2,232.2 -18.8
State government, excluding education. . . . . . . . . . 2,704.7 2,701.4 2,689.0 2,699.1 2,686.8 2,702.8 2,688.8 2,683.2 -5.6
Local government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,718.0 14,136.0 13,734.0 13,603.0 14,567.0 13,890.0 13,419.0 13,476.0 57.0
Local government education. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,940.6 7,920.1 7,611.8 7,317.1 7,986.9 7,596.1 7,304.6 7,374.9 70.3
Local government, excluding education. . . . . . . . . . 6,777.2 6,216.1 6,122.0 6,286.1 6,580.0 6,294.3 6,114.7 6,100.9 -13.8
1
Includes other industries, not shown separately.
2
Includes motor vehicles, motor vehicle bodies and trailers, and motor vehicle parts.
3
Includes ambulatory health care services, hospitals, and nursing and residential care facilities.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-2. Average weekly hours and overtime of all employees on private nonfarm payrolls by industry
sector, seasonally adjusted
Industry June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
AVERAGE WEEKLY HOURS
Total private............................................................................. 34.4 34.2 34.7 34.5
Goods-producing.................................................................... 40.4 38.1 38.9 39.2
Mining and logging................................................................ 46.3 43.0 42.9 43.3
Construction....................................................................... 39.3 37.8 38.8 38.9
Manufacturing..................................................................... 40.6 38.0 38.7 39.2
Durable goods.................................................................. 41.1 37.8 38.7 39.2
Nondurable goods.............................................................. 39.9 38.3 38.7 39.0
Private service-providing............................................................ 33.3 33.4 33.8 33.6
Trade, transportation, and utilities.............................................. 34.2 33.8 34.3 34.3
Wholesale trade................................................................ 38.9 37.7 38.0 38.2
Retail trade...................................................................... 30.7 30.5 31.2 31.2
Transportation and warehousing............................................. 38.4 37.2 37.7 37.8
Utilities........................................................................... 42.5 42.5 42.2 42.3
Information......................................................................... 36.4 36.5 36.6 36.5
Financial activities................................................................ 37.5 37.7 37.7 37.7
Professional and business services............................................ 36.2 35.9 36.4 36.3
Education and health services.................................................. 33.0 32.7 32.9 33.1
Leisure and hospitality........................................................... 25.9 24.2 25.9 25.5
Other services..................................................................... 31.9 32.2 32.6 32.3
AVERAGE OVERTIME HOURS
Manufacturing........................................................................... 3.4 2.1 2.4 2.4
Durable goods....................................................................... 3.3 1.7 2.1 2.1
Nondurable goods................................................................... 3.5 2.7 3.0 3.0
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-3. Average hourly and weekly earnings of all employees on private nonfarm payrolls by industry
sector, seasonally adjusted
Industry
Average hourly earnings Average weekly earnings
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Total private............................................... $27.96 $30.03 $29.72 $29.37 $961.82 $1,027.03 $1,031.28 $1,013.27
Goods-producing....................................... 28.98 30.25 30.13 29.89 1,170.79 1,152.53 1,172.06 1,171.69
Mining and logging.................................. 33.65 35.06 35.24 35.07 1,558.00 1,507.58 1,511.80 1,518.53
Construction.......................................... 30.74 31.37 31.48 31.62 1,208.08 1,185.79 1,221.42 1,230.02
Manufacturing........................................ 27.68 29.31 29.02 28.57 1,123.81 1,113.78 1,123.07 1,119.94
Durable goods.................................... 29.16 30.85 30.52 29.91 1,198.48 1,166.13 1,181.12 1,172.47
Nondurable goods................................ 25.12 26.82 26.57 26.32 1,002.29 1,027.21 1,028.26 1,026.48
Private service-providing.............................. 27.71 29.97 29.62 29.24 922.74 1,001.00 1,001.16 982.46
Trade, transportation, and utilities................. 24.20 25.66 25.40 25.18 827.64 867.31 871.22 863.67
Wholesale trade.................................. 31.38 32.53 32.50 32.31 1,220.68 1,226.38 1,235.00 1,234.24
Retail trade........................................ 19.65 21.09 20.81 20.77 603.26 643.25 649.27 648.02
Transportation and warehousing............... 24.79 25.73 25.69 25.38 951.94 957.16 968.51 959.36
Utilities............................................. 41.71 43.15 43.04 43.35 1,772.68 1,833.88 1,816.29 1,833.71
Information........................................... 41.84 43.62 43.54 43.23 1,522.98 1,592.13 1,593.56 1,577.90
Financial activities................................... 35.91 37.31 37.63 38.10 1,346.63 1,406.59 1,418.65 1,436.37
Professional and business services.............. 33.63 35.70 35.42 35.15 1,217.41 1,281.63 1,289.29 1,275.95
Education and health services..................... 27.54 28.29 28.44 28.41 908.82 925.08 935.68 940.37
Leisure and hospitality.............................. 16.55 17.92 17.39 16.99 428.65 433.66 450.40 433.25
Other services....................................... 25.18 27.49 27.21 26.61 803.24 885.18 887.05 859.50
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-4. Indexes of aggregate weekly hours and payrolls for all employees on private nonfarm payrolls by
industry sector, seasonally adjusted
[2007=100]
Industry
Index of aggregate weekly hours1
Index of aggregate weekly payrolls2
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Percent
change
from:
May
2020 -
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Percent
change
from:
May
2020 -
June
2020p
Total private..................................... 110.7 93.2 97.4 100.9 3.6 148.0 133.8 138.3 141.7 2.5
Goods-producing............................. 97.0 81.2 85.9 88.8 3.4 127.1 111.0 117.0 120.0 2.6
Mining and logging........................ 107.8 88.2 85.5 84.9 -0.7 145.6 124.2 120.9 119.5 -1.2
Construction................................ 101.6 85.4 93.7 96.1 2.6 135.7 116.4 128.2 132.0 3.0
Manufacturing.............................. 93.8 78.5 81.7 85.3 4.4 120.7 107.1 110.3 113.3 2.7
Durable goods........................... 93.3 75.8 79.3 83.5 5.3 120.8 103.9 107.5 111.0 3.3
Nondurable goods...................... 95.1 83.4 86.2 88.1 2.2 121.2 113.5 116.2 117.7 1.3
Private service-providing.................... 114.8 96.6 100.5 104.5 4.0 154.7 140.7 144.7 148.6 2.7
Trade, transportation, and utilities....... 103.3 90.3 92.9 96.3 3.7 134.8 124.9 127.3 130.8 2.7
Wholesale trade......................... 101.2 92.1 93.0 94.6 1.7 132.9 125.3 126.4 127.9 1.2
Retail trade.............................. 97.3 82.3 86.5 91.2 5.4 126.4 114.7 119.0 125.2 5.2
Transportation and warehousing...... 124.1 109.2 110.0 112.5 2.3 156.5 142.9 143.8 145.2 1.0
Utilities.................................... 101.2 99.7 98.7 98.4 -0.3 139.5 142.2 140.4 140.9 0.4
Information................................. 95.2 87.0 85.9 86.0 0.1 141.9 135.1 133.2 132.3 -0.7
Financial activities......................... 107.3 105.8 105.9 106.3 0.4 150.3 154.0 155.5 158.0 1.6
Professional and business services..... 120.9 108.4 110.8 112.2 1.3 164.6 156.7 158.9 159.7 0.5
Education and health services........... 130.0 116.4 119.3 123.1 3.2 172.3 158.5 163.2 168.2 3.1
Leisure and hospitality.................... 122.1 59.0 73.5 87.6 19.2 163.1 85.3 103.2 120.1 16.4
Other services............................. 108.4 84.9 90.8 96.6 6.4 149.7 127.9 135.4 140.9 4.1
1 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding 2007
annual average aggregate hours. Aggregate hours estimates are the product of estimates of average weekly hours and employment.
2 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the
corresponding 2007 annual average aggregate weekly payrolls. Aggregate payrolls estimates are the product of estimates of average hourly
earnings, average weekly hours, and employment.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-5. Employment of women on nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted
Industry
Women employees (in thousands) Percent of all employees
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Total nonfarm............................................. 75,169 64,175 65,372 68,249 49.9 49.3 49.2 49.5
Total private............................................ 62,143 51,637 53,175 56,008 48.5 47.6 47.6 48.1
Goods-producing.................................... 4,702 4,209 4,340 4,486 22.3 22.5 22.4 22.6
Mining and logging............................... 96 94 94 91 13.0 14.4 14.8 14.6
Construction....................................... 970 887 933 953 12.9 13.5 13.3 13.3
Manufacturing..................................... 3,636 3,228 3,313 3,442 28.3 28.1 28.2 28.5
Durable goods.................................. 1,934 1,723 1,748 1,840 24.0 24.2 24.0 24.3
Nondurable goods............................. 1,702 1,505 1,565 1,602 35.7 34.5 35.1 35.4
Private service-providing........................... 57,441 47,428 48,835 51,522 53.6 52.8 52.9 53.3
Trade, transportation, and utilities.............. 11,070 9,357 9,515 9,995 40.0 38.2 38.3 38.8
Wholesale trade................................ 1,773.3 1,631.9 1,645.1 1,673.6 30.1 29.5 29.6 29.8
Retail trade..................................... 7,741.6 6,342.3 6,510.3 6,937.2 49.6 47.7 47.7 48.2
Transportation and warehousing............. 1,422.9 1,250.5 1,226.8 1,251.8 25.3 24.5 24.1 24.2
Utilities........................................... 132.1 132.3 132.4 132.0 24.0 24.4 24.5 24.6
Information......................................... 1,135 1,042 1,023 1,038 39.6 39.9 39.8 40.2
Financial activities................................ 4,946 4,858 4,839 4,859 56.6 56.7 56.4 56.4
Professional and business services............ 9,703 8,730 8,791 8,970 45.6 45.3 45.3 45.5
Education and health services.................. 18,650 16,712 17,040 17,552 77.3 76.6 76.7 77.1
Leisure and hospitality........................... 8,788 4,470 5,183 6,399 53.2 52.3 52.1 53.1
Other services..................................... 3,149 2,259 2,444 2,709 53.4 49.4 50.6 52.2
Government............................................. 13,026 12,538 12,197 12,241 57.8 57.6 57.4 57.5
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-6. Employment of production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls by industry
sector, seasonally adjusted1
[In thousands]
Industry June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Total private............................................................................... 105,503 87,211 90,041 94,363
Goods-producing....................................................................... 15,093 13,052 13,608 14,091
Mining and logging.................................................................. 545 461 442 436
Construction.......................................................................... 5,580 4,760 5,154 5,285
Manufacturing........................................................................ 8,968 7,831 8,012 8,370
Durable goods..................................................................... 5,549 4,699 4,805 5,124
Nondurable goods................................................................ 3,419 3,132 3,207 3,246
Private service-providing.............................................................. 90,410 74,159 76,433 80,272
Trade, transportation, and utilities................................................. 23,420 20,520 20,815 21,627
Wholesale trade................................................................... 4,737.4 4,390.4 4,391.8 4,449.1
Retail trade........................................................................ 13,334.0 11,292.8 11,610.6 12,265.5
Transportation and warehousing................................................ 4,906.6 4,402.6 4,380.2 4,486.2
Utilities.............................................................................. 441.6 433.9 432.5 426.3
Information............................................................................ 2,307 2,070 2,029 2,034
Financial activities................................................................... 6,753 6,561 6,540 6,566
Professional and business services............................................... 17,317 15,298 15,441 15,697
Education and health services..................................................... 21,202 19,055 19,409 19,887
Leisure and hospitality.............................................................. 14,527 6,993 8,308 10,245
Other services........................................................................ 4,884 3,662 3,891 4,216
1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory
employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm
payrolls.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-7. Average weekly hours and overtime of production and nonsupervisory employees on private
nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1
Industry June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
AVERAGE WEEKLY HOURS
Total private............................................................................. 33.6 33.5 34.1 33.9
Goods-producing.................................................................... 41.2 38.5 39.6 40.0
Mining and logging................................................................ 47.2 43.0 43.8 44.1
Construction....................................................................... 39.8 38.2 39.5 39.5
Manufacturing..................................................................... 41.6 38.4 39.4 40.0
Durable goods.................................................................. 41.9 38.1 39.4 40.0
Nondurable goods.............................................................. 41.2 38.9 39.3 40.0
Private service-providing............................................................ 32.4 32.6 33.1 32.9
Trade, transportation, and utilities.............................................. 33.8 33.6 34.2 34.1
Wholesale trade................................................................ 38.7 37.0 37.6 38.0
Retail trade...................................................................... 30.3 30.5 31.3 31.0
Transportation and warehousing............................................. 37.9 37.2 37.8 37.9
Utilities........................................................................... 42.2 42.3 41.8 42.4
Information......................................................................... 35.5 35.6 35.9 36.0
Financial activities................................................................ 36.7 36.8 37.0 36.8
Professional and business services............................................ 35.5 35.2 35.8 35.7
Education and health services.................................................. 32.2 31.8 32.1 32.5
Leisure and hospitality........................................................... 24.7 22.3 24.3 24.1
Other services..................................................................... 30.8 31.2 31.7 31.5
AVERAGE OVERTIME HOURS
Manufacturing........................................................................... 4.2 2.8 3.1 3.2
Durable goods....................................................................... 4.2 2.5 2.9 2.9
Nondurable goods................................................................... 4.3 3.2 3.5 3.6
1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory
employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm
payrolls.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-8. Average hourly and weekly earnings of production and nonsupervisory employees on private
nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1
Industry
Average hourly earnings Average weekly earnings
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Total private............................................... $23.47 $25.12 $24.97 $24.74 $788.59 $841.52 $851.48 $838.69
Goods-producing....................................... 24.73 25.20 25.37 25.38 1,018.88 970.20 1,004.65 1,015.20
Mining and logging.................................. 29.86 31.13 30.72 30.58 1,409.39 1,338.59 1,345.54 1,348.58
Construction.......................................... 28.50 28.65 28.97 29.35 1,134.30 1,094.43 1,144.32 1,159.33
Manufacturing........................................ 22.14 22.72 22.72 22.61 921.02 872.45 895.17 904.40
Durable goods.................................... 23.07 23.55 23.60 23.55 966.63 897.26 929.84 942.00
Nondurable goods................................ 20.61 21.49 21.39 21.11 849.13 835.96 840.63 844.40
Private service-providing.............................. 23.20 25.10 24.88 24.60 751.68 818.26 823.53 809.34
Trade, transportation, and utilities................. 20.65 21.61 21.66 21.65 697.97 726.10 740.77 738.27
Wholesale trade.................................. 26.10 26.89 26.93 26.80 1,010.07 994.93 1,012.57 1,018.40
Retail trade........................................ 16.60 17.62 17.87 18.06 502.98 537.41 559.33 559.86
Transportation and warehousing............... 22.48 22.94 22.94 22.76 851.99 853.37 867.13 862.60
Utilities............................................. 36.69 38.02 37.81 38.52 1,548.32 1,608.25 1,580.46 1,633.25
Information........................................... 33.67 35.66 35.36 35.44 1,195.29 1,269.50 1,269.42 1,275.84
Financial activities................................... 27.65 28.79 29.15 29.01 1,014.76 1,059.47 1,078.55 1,067.57
Professional and business services.............. 27.75 29.75 29.59 29.32 985.13 1,047.20 1,059.32 1,046.72
Education and health services..................... 24.21 25.24 25.27 25.28 779.56 802.63 811.17 821.60
Leisure and hospitality.............................. 14.44 14.60 14.45 14.55 356.67 325.58 351.14 350.66
Other services....................................... 21.39 23.20 22.97 22.49 658.81 723.84 728.15 708.44
1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory
employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm
payrolls.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.
ESTABLISHMENT DATA
Table B-9. Indexes of aggregate weekly hours and payrolls for production and nonsupervisory employees on
private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1
[2002=100]
Industry
Index of aggregate weekly hours2
Index of aggregate weekly payrolls3
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Percent
change
from:
May
2020 -
June
2020p
June
2019
Apr.
2020
May
2020p
June
2020p
Percent
change
from:
May
2020 -
June
2020p
Total private..................................... 118.1 97.4 102.3 106.6 4.2 185.3 163.5 170.8 176.3 3.2
Goods-producing............................. 95.0 76.8 82.3 86.1 4.6 143.9 118.5 127.9 133.9 4.7
Mining and logging........................ 136.7 105.3 102.9 102.2 -0.7 237.4 190.7 183.8 181.7 -1.1
Construction................................ 111.2 91.0 101.9 104.5 2.6 171.1 140.8 159.5 165.7 3.9
Manufacturing.............................. 85.6 69.0 72.5 76.9 6.1 124.0 102.6 107.7 113.6 5.5
Durable goods........................... 87.4 67.3 71.1 77.0 8.3 125.8 98.9 104.8 113.2 8.0
Nondurable goods...................... 83.0 71.8 74.3 76.5 3.0 120.9 109.0 112.2 114.1 1.7
Private service-providing.................... 124.8 103.0 107.8 112.5 4.4 198.6 177.3 184.0 189.9 3.2
Trade, transportation, and utilities....... 110.7 96.4 99.6 103.1 3.5 163.4 148.9 154.1 159.6 3.6
Wholesale trade......................... 108.8 96.4 98.0 100.3 2.3 167.6 153.0 155.8 158.7 1.9
Retail trade.............................. 102.2 87.2 92.0 96.2 4.6 145.4 131.6 140.8 148.9 5.8
Transportation and warehousing...... 140.7 123.9 125.3 128.7 2.7 201.4 181.0 183.0 186.4 1.9
Utilities.................................... 95.3 93.9 92.5 92.4 -0.1 146.0 149.0 145.9 148.6 1.9
Information................................. 93.5 84.1 83.1 83.6 0.6 155.8 148.5 145.5 146.6 0.8
Financial activities......................... 116.6 113.6 113.9 113.7 -0.2 198.4 201.3 204.2 203.0 -0.6
Professional and business services..... 137.5 120.4 123.6 125.3 1.4 226.8 213.0 217.5 218.5 0.5
Education and health services........... 145.6 129.2 132.8 137.8 3.8 232.6 215.2 221.6 229.9 3.7
Leisure and hospitality.................... 131.4 57.1 73.9 90.4 22.3 215.5 94.7 121.3 149.4 23.2
Other services............................. 105.5 80.1 86.5 93.1 7.6 164.4 135.4 144.8 152.6 5.4
1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory
employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm
payrolls.
2 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding 2002
annual average aggregate hours. Aggregate hours estimates are the product of estimates of average weekly hours and employment.
3 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the
corresponding 2002 annual average aggregate weekly payrolls. Aggregate payrolls estimates are the product of estimates of average hourly
earnings, average weekly hours, and employment.
p Preliminary
NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.