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28 SEPTEMBRE 2020 Projet de loi de finances 2021
PLF 2021 LA RELANCE 28 SEPTEMBRE 2020 Projet de loi de finances 2021 Présentation du projet de loi de finances 2021 Depuis le début du quinquennat, notre action a permis de rendre notre économie plus compétitive et plus solide tout en redressant nos comptes publics. Signe que les transformations mises en œuvre ont donné des résultats : la croissance française s’est inscrite à 1,5% en 2019, au-dessus de la moyenne de la zone euro, et le chômage est passé sous la barre des 8% en métropole. La France est devenue le pays le plus attractif pour les investissements étrangers en Europe. En matière de finances publiques, les trois premières années du quinquennat ont permis de baisser massivement les prélèvements obligatoires au bénéfice des Français, tout en consolidant une réduction importante du déficit public, qui était revenu à 2,1 % du PIB en 2019 (hors effet transitoire de la transformation du CICE en allègements de cotisations), et ce grâce à une maîtrise de la dépense publique. Nous avons su répondre rapidement et massivement à une crise économique d’une ampleur inédite. Avec une récession de -10 % du PIB en 2020, la crise sanitaire a entraîné un choc économique sans précédent dans l’histoire de notre pays. L’impact de cette crise sur nos finances publiques est majeur, avec un déficit de 10,2% attendu en 2020. Face à l’urgence, le Gouvernement s’est fortement mobilisé pour consolider nos capacités de lutte contre l’épidémie, soutenir les revenus des ménages, en particulier des plus vulnérables, les emplois et la trésorerie des entreprises, par le déploiement d’un ensemble de mesures d’urgence de plus de 470 Md€. En sortie de confinement, ces mesures ont été ajustées pour accompagner la reprise de l’activité, et dès juillet, des plans de soutien sectoriels ont ciblé les secteurs les plus durement touchés (automobile, aéronautique, tech, petits commerces, tourisme). Le plan France Relance, d’un montant de 100 Md€, permettra le redressement de notre économie tout en préparant notre pays aux défis de demain. C’est cette ambition que porte le projet de loi de finances pour 2021. A court terme, France Relance permettra un retour au niveau d’activité d’avant-crise d’ici 2022. France Relance financera également des investissements qui placeront notre pays en position de force pour innover, moderniser et transformer son modèle économique et social afin de le rendre à la fois compétitif et durable. Avec un effort inédit de 30 Md€ d’investissements en faveur de l’environnement, France Relance constitue un levier essentiel d’accélération de notre transition écologique. Cela passera par un effort massif en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés, de la décarbonation de l’industrie, de la transition agro-écologique et de la filière animale, du développement de la filière hydrogène vert, de l’économie circulaire, de la mobilité verte et du développement des infrastructures adaptées. Dans une démarche de transparence inédite, le projet de loi de finances présente l’impact environnemental de l’ensemble des dépenses budgétaires et fiscales. La France devient ainsi le premier pays au monde à présenter un budget vert. Le deuxième axe de France Relance consiste à renforcer la compétitivité et l’indépendance de l’appareil productif français, par une baisse de grande ampleur et pérenne des impôts de production, un renforcement des fonds propres et des solutions de financement de nos entreprises, un soutien à l’innovation, à la transition numérique des entreprises et à l’export, ainsi que par des investissements au service de notre souveraineté technologique. Bruno Le Maire Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance Olivier Dussopt Ministre délégué chargé des Comptes publics Nous déploierons France Relance en protégeant les plus vulnérables et en assurant la cohésion sociale et territoriale. C’est le troisième volet du plan. La crise que nous traversons ne doit pas se traduire par un creusement des inégalités. C’est pourquoi la préservation de l’emploi est au cœur de notre stratégie. France Relance accompagnera le retour vers l’emploi des publics les plus fragiles et aidera en particulier les jeunes à trouver leur place sur le marché du travail. Des mesures de soutien en faveur des ménages les plus précaires, et de tous les territoires, complètent ce volet. Un pilotage de nos finances publiques responsable et crédible constitue l’une des conditions essentielles du rebond de l’économie et de la confiance des Françaises et des Français. Ce sérieux budgétaire se concrétise par la stabilisation de l’emploi public, une recherche d’efficacité de la dépense et la re-budgétisation de certaines dépenses pour accroître la lisibilité des moyens publics. La transformation de l’action publique se poursuit également, avec de nouvelles étapes de modernisation de la politique du logement ou un meilleur pilotage financier de la politique de l’apprentissage. Enfin, face à l’urgence, nous devons aller vite. Les dépenses de France Relance, dont certaines ont été engagées dès 2020, se concentreront sur les deux prochaines années. Elles sont pour l’essentiel portées par le projet de loi de finances pour 2021, au sein duquel est créée une mission budgétaire dédiée afin d’en assurer la visibilité et permettre le suivi des crédits et leur bon emploi. Ainsi, France Relance est plus qu’un plan de soutien à l’économie : c’est un plan de transformation économique, social et environnemental pour notre pays. Il permettra d’ancrer durablement la reprise et de préparer l’avenir. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF 2021 sous-chemises-plf-2021-v02.indd 1-2 25/09/2020 10:00 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 2 SOMMAIRE Le contexte macroéconomique ..................................................................................................... 3 Les mesures de soutien prises par le Gouvernement ainsi que le plan de relance contribueraient à une croissance forte en 2021 (+ 8 %) après une année 2020 en net recul en raison de la crise du coronavirus (- 10 %)................................................................................. 3 Ce scénario est réaliste et proche des anticipations des autres prévisionnistes ...................... 3 Cette prévision est soumise à des aléas importants ................................................................. 4 La trajectoire des finances publiques ............................................................................................ 5 Des finances publiques fortement mobilisées pour atténuer les effets de la crise et favoriser la relance de l’activité .................................................................................................................... 5 Une évolution du solde Etat qui témoigne de l’ampleur de la crise .......................................... 9 La poursuite d’une logique partenariale avec les collectivités locales .................................... 11 L’amélioration de la gestion et de la gouvernance des finances publiques ............................ 12 Un budget de relance pour bâtir la France de 2030...............................................................13 Un « budget vert » .......................................................................................................................16 Pour la première fois, le PLF comprend une cotation de l’impact environnemental du budget de l’Etat .................................................................................................................................... 16 Les principaux résultats de la « budgétisation environnementale » ....................................... 17 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 3 Le contexte macroéconomique Les mesures de soutien prises par le Gouvernement ainsi que le plan de relance contribueraient à une croissance forte en 2021 (+ 8 %) après une année 2020 en net recul en raison de la crise du coronavirus (- 10 %) Les mesures prises face à la crise de la COVID-19 ont permis d’en limiter les conséquences économiques et sociales. L’activité et la consommation se sont rétablies assez rapidement après la période de confinement strict. En août, selon l’Insee, dont le diagnostic est partagé par la Banque de France, l’activité s’établissait à 95 % de son niveau d’avant–crise. Le plan de relance, annoncé le 3 septembre et soutenu par la Facilité de relance et de résilience de l’Union européenne, ainsi que l’action massive de la Banque Centrale Européenne, permettront un rebond rapide de l’activité en 2021. Grâce aux mesures de soutien déployées par le Gouvernement, le revenu des ménages a été largement préservé en 2020, tout comme l’appareil productif. L’activité ne s’établirait en 2021 que 2,7 % en dessous de son niveau de 2019, après une récession en 2020 d’une ampleur pourtant jamais observée. La France, grâce à un plan de relance ambitieux, se place sur une trajectoire de croissance forte en 2021, qui lui permettrait de retrouver dès 2022 son niveau de prospérité d’avant-crise. Les mesures fiscales en faveur des ménages déjà mises en place par le Gouvernement, notamment la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et la baisse de l’impôt sur le revenu, ainsi que les mesures massives de soutien d’urgence, permettent de considérablement amoindrir le choc sur le revenu et le pouvoir d’achat des ménages en 2020. Toutefois, la période de confinement a contraint la consommation des ménages, qui resterait en fort recul sur l’ensemble de l’année 2020 (- 8 %). En 2021, alors que le pouvoir d’achat des ménages repartirait à la hausse, soutenu par le plan de relance, la consommation rebondirait (+ 6,2 %). L’investissement des entreprises, qui s’était montré vigoureux depuis 2017, reculerait nettement en 2020 avec la baisse de l’activité et les incertitudes, avant de croître à nouveau grâce au plan de relance et aux mesures de soutien qui ont préservé la capacité des entreprises à investir. Le dispositif d’activité partielle a permis de préserver l’emploi et les compétences en dépit de l’ampleur de la crise. En 2021, les mesures du plan de relance amplifieront le rebond de l’emploi. L’inflation diminuerait en 2020 à + 0,5 %, du fait notamment de la baisse des prix du pétrole et de la modération des prix résultant d’une demande en recul. Elle progresserait ensuite en 2021 à + 0,7 %. Ce scénario est réaliste et proche des anticipations des autres prévisionnistes La situation économique en 2020 est moins dégradée qu’attendu au sortir de la période de confinement. Le scénario sur lequel repose le projet de loi finances demeure toutefois prudent pour 2020, afin de tenir compte des incertitudes inhérentes à l’évolution de l’épidémie. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 4 Pour 2021, la prévision d’activité retenue est médiane par rapport aux autres prévisions. À la suite du fort rebond en 2021, la perte d’activité en 2021 serait limitée à 2,7 % par rapport à 2019, chiffre situé dans la fourchette des projections récentes fournies par les autres prévisionnistes : la Banque de France anticipe une baisse de l’activité de 1,9 % entre 2019 et 2021, le Consensus Forecast de septembre prévoit un recul de l’activité de 3,3 % sur la même période, tandis que l’OCDE table sur un recul de 4,3 %. Cette prévision est soumise à des aléas importants L’évolution sanitaire sera cruciale : le risque d’une intensification de la seconde vague épidémique en France et dans le monde existe. À l’inverse, la découverte et le déploiement rapides d’un vaccin ou d’un traitement renforceraient la confiance des consommateurs et des entrepreneurs, réduiraient les contraintes sanitaires et libéreraient le potentiel de reprise de l’activité. Le dynamisme de la consommation est incertain. À la faveur de la forte épargne accumulée pendant le confinement, de l’impulsion du plan de relance et de la progression du pouvoir d’achat sur les deux années, la reprise de la consommation pourrait être plus dynamique qu’attendu, notamment en cas de progrès significatifs dans le traitement et la maîtrise de l’épidémie. À l’inverse, l’investissement des entreprises pourrait pâtir plus sévèrement qu’anticipé des séquelles de la crise. organismes 2021/2019 Projet de loi de finances -2,7 OCDE -4,3 Consensus Forecasts (septembre) -3,3 Banque de France -1,9 Insee / Commission européenne -3,8 FMI -6,1 -9,5 6,9 14/09/2020 -8,7 7,4 14/09/2020 -9,0 / 08/09/2020 -10,5 7,5 07/07/2020 -9,5 5,8 16/09/2020 -12,5 7,3 06/2020 Croissance du PIB : comparaison des prévisions -10 2020 2021 date de la prévision 8 09/2020 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 5 La trajectoire des finances publiques Des finances publiques fortement mobilisées pour atténuer les effets de la crise et favoriser la relance de l’activité Les finances publiques ont été fortement affectées par la crise économique et sanitaire liée à l’épidémie de COVID 19, à la fois sous l’effet de la dégradation de l’environnement macroéconomique et des mesures de soutien d’ampleur. L’année 2021 sera marquée par la mise en œuvre du plan de relance, qui a pour objectif le retour de la croissance économique et l’atténuation les conséquences économiques et sociales de la crise. Evolution du solde public (en % de PIB) En 2021, le déficit public se réduirait pour atteindre 6,7 % du PIB, soit une amélioration de 3 ½ points de PIB par rapport à 2020 (10,2 % du PIB). (bascule du CICE) -12,0 -10,0 -8,0 -6,0 -4,0 -2,0 0,0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 (bascule du CICE) 3% PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 6 Croissance en volume de la dépense publique (hors crédits d’impôts) Après une forte augmentation en 2020 liée aux mesures d’urgence mises en œuvre pour répondre à la crise sanitaire et économique, le taux de croissance des dépenses publiques en volume serait ramené de +6,3 % en 2020 à seulement +0,4 % en 2021. Le taux de prélèvements obligatoires diminuerait pour atteindre 43,8 % du PIB (hors crédits d’impôts) après une augmentation mécanique de ce ratio en 2020 (44,8 %, hors crédits d’impôts) en raison d’une diminution importante de l’activité, plus marquée que la baisse des prélèvements obligatoires. Le PLF pour 2021 confirme par ailleurs la volonté du Gouvernement de baisser durablement les impôts pesant sur les ménages et les entreprises. Dans le cadre du plan de relance, cette stratégie est amplifiée avec la mise en œuvre dès 2021 de la baisse des impôts de production pérenne à hauteur de 10 Md€. Cette mesure s’ajoutera à la poursuite de la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales et à celle de baisse du taux d’impôt sur les sociétés. Le niveau d’endettement public décroîtrait en 2021 pour atteindre 116,2 % du PIB. Tableau de synthèse En % de PIB 2018 2019 2020 2021 Déficit public -2,3% -3,0%* -10,2% -6,7% Croissance volume de la dépense publique (hors CI) -0,9% 1,8% 6,3% 0,4% Taux de prélèvements obligatoires (hors CI) 44,8% 44,1% 44,8% 43,8% Taux de dépenses publiques (hors CI) 54,0% 54,0% 62,8% 58,5% Dette publique 98,1% 98,1% 117,5% 116,2% * -2,1 % hors CICE La dégradation de l’endettement public liée à la crise et aux mesures d’urgence et de relance de l’activité économique conduiront à mettre en place un mécanisme pour cantonner et apurer la dette COVID. 0,4% -1,3 % (hors relance) -2,0% -1,0% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 2018 2019 2020 2021 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 7 La hausse du budget est liée aux moyens accordés à France relance, au renforcement des budgets ministériels régaliens et en faveur de la jeunesse, et à la hausse de notre contribution à l’UE. La hausse du budget traduit l’effort réalisé pour faire face à la crise économique, sanitaire et sociale et pour assurer la relance de notre économie. Dans le PLF pour 2021, les dépenses totales de l’Etat (490,0 Md€ en PLF 2021 au format constant et 488,4 Md€ au format courant) augmentent de + 42,7 Md€ par rapport à la LFI 2020 : 1/ la hausse des crédits sur le périmètre des dépenses pilotables de l’Etat s’établit à +7,8 Md€ hors programme 114 par rapport à la loi de finances initiale pour 2020. Cette progression traduit la poursuite du renforcement des moyens régaliens et de souveraineté, avec notamment la mise en œuvre de la loi de programmation militaire (+ 1,7 Md€ sur la mission « Défense ») et le renforcement des moyens dédiés à la justice (+ 0,6 Md€ sur la mission « Justice », au-delà de ce que prévoyait la loi de programmation pour la justice pour renforcer les moyens de la justice de proximité). Elle marque aussi la priorité donnée à l’éducation (+ 1,4 Md€ sur la mission « Enseignement scolaire ») et à la recherche (+ 0,5 Md€, en particulier avec la 1ère année de mise en œuvre de la loi de programmation pour la recherche). A ces 7,8 Md€ s’ajoute le coût prévisionnel de l’exercice des dispositifs de de garantie déployés face à la crise. 2/ l’intégration d’une mission budgétaire temporaire « Plan de relance », créée à partir de 2021 et placée hors champ de la norme de dépenses pilotables de l’Etat. Elle portera l’essentiel des crédits au titre du plan de relance, soit 36,4 M€ d’autorisations d’engagement et 22,0 Md€ de crédits paiement. 3/ d’autres évolutions comme : - la hausse du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne (+ 5,4 Md€ en 2021 par rapport à la LFI pour 2020 en raison de l’entrée en vigueur du nouveau cadre financier pluriannuel 2021-2027) et des prélèvements sur recettes aux profits des collectivités (+ 4,1 Md€, notamment au titre du nouveau prélèvement sur recettes de compensation de la réduction de 50% des valeurs locatives de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) des locaux industriels). - la hausse des crédits de la mission « Investissements d’avenir » en raison du déploiement du PIA 4. - le renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement (AFD), pour 0,9 Md€. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 8 (en CP, au format constant LFI 2020, selon maquette PLF 2021 - en Md€) PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 9 Une évolution du solde Etat qui témoigne de l’ampleur de la crise Du fait des mesures d’urgence prises en soutien à l’économie et aux ménages et de la baisse massive des recettes fiscales liée à la période de confinement, le solde budgétaire s’établirait à -195,2 Md€ en 2020, en dégradation de 102,0 Md€ par rapport à la prévision de la LFI pour 2020. Cette forte dégradation s’explique en premier lieu par la baisse des recettes fiscales nettes (- 46,2 Md€). Par ailleurs, les dispositifs mis en place par l’État pour faire face à la crise (activité partielle, fonds de solidarité, achats de masques, etc.) conduisent à une hausse des dépenses du budget général (+ 46,9 Md€). En 2021, la prévision de solde budgétaire s’établirait à - 152,8 Md€, en amélioration de 42,4 Md€ par rapport à la prévision pour 2020. Cette amélioration s’explique d’abord par le rebond des recettes fiscales (+ 24,2 Md€), conséquence du rebond partiel de l’économie en 2021. Par ailleurs, des mesures de périmètre, qui sont les conséquences de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales et de la compensation de la baisse des impôts de production, ont un impact important sur la prévision. Cette amélioration tient également à la diminution des crédits ouverts au titre des dépenses mises en place en 2020 pour faire face à l’urgence économique et sanitaire. Les dépenses de la mission « Plan d’urgence face à la crise sanitaire » diminueraient, dans un contexte de reprise (- 2,7 Md€). La norme de dépenses pilotables augmenterait de 10,3 Md€ à champ constant par rapport à la LFI 2020. Enfin, le solde des comptes spéciaux s’améliorerait également (+ 7,9 Md€), contrecoup des importances avances accordées sur les comptes de concours financiers à divers organismes publics en 2020. Le coût budgétaire des mesures du plan de relance proposées dans ce projet de loi de finances est par ailleurs intégré à cette prévision. Des crédits sont ouverts en 2021 à hauteur de 22,0 Md€ sur la nouvelle mission « Plan de relance ». Les crédits de la mission « Investissements d’avenir » sont également augmentés de 1,8 Md€ par rapport à 2020. La prévision de solde budgétaire intègre enfin la baisse des impôts de production (10 Md€ en 2021), avec d’une part la baisse de la contribution foncière des entreprises et des taxes foncières compensée aux collectivités par un prélèvement sur recettes, et d’autre part la diminution de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises compensée par un transfert de TVA. Solde budgétaire révisé 2020 sous-jacent au projet de loi de finances pour 2021 -195,2 Diminution des crédits de la mission Plan d'urgence face à la crise économique et sanitaire 42,7 Rebond des recettes fiscales du fait de l'hypothèse d'amélioration du contexte macroéconomique en 2021 (hors plan de relance) 30,6 Amélioration du solde des comptes spéciaux (contrecoup de la dégradation en 2020 des comptes d'avances) 7,9 Hausse des recettes non fiscales, essentiellement du fait du versement des financements européens de la relance 8,7 Hausse du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne -3,5 Hausse du prélèvement sur recettes au profit des collectivités territoriales -1,1 Plan de relance : ouverture de crédits budgétaires -22,0 Plan de relance : coût brut de la baisse des impôts de production (CVAE, CFE/TF) -10 Hausse de la norme de dépenses pilotables par rapport à la LFI 2020 -10,3 Hausse de la charge de la dette -0,9 Autres 0,4 Solde budgétaire 2021 du projet de loi de finances pour 2021 -152,8 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 10 Une détérioration des comptes sociaux liée à la crise sanitaire Depuis 2010, l’amélioration du solde de la sécurité sociale, sous l’effet notamment d’une progression contenue de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam), avait permis d’envisager un retour à l’équilibre du régime général et du fonds de solidarité vieillesse à horizon 2023. La crise sanitaire et économique actuelle a conduit à une dégradation subite et sans précédent des finances sociales, tant en dépenses qu’en recettes. Afin de lutter contre la pandémie de la Covid-19 et faire face à ses conséquences, les dépenses sociales ont été fortement mobilisées, notamment via les financements exceptionnels alloués à Santé Publique France pour les achats d’équipements et de matériels indispensables pour lutter contre l’épidémie, le remboursement intégral des tests de dépistage par l’Assurance maladie ou la rétribution de l’engagement des personnels soignants durant la période de crise sanitaire par une prime exceptionnelle. Pour soutenir l’activité économique et l’emploi, le Gouvernement a également mis en place un ensemble de mesures pour aider les entreprises et les travailleurs indépendants, qui incluent un financement renforcé de l’activité partielle, le report du paiement de cotisations sociales (ce report a atteint près de 25 Md€ à son plus haut niveau), mais aussi des dispositifs d’exonérations et d’aide au paiement en faveur des secteurs les plus touchés par la crise (pour un montant supérieur à 5 Md€). Le recul de la masse salariale a contribué à dégrader le solde de la sécurité sociale en 2020 par le recul de ses recettes. Les engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du « Ségur de la santé » seront pleinement mis en œuvre, au-delà de cette évolution, en particulier le choix de revaloriser la rémunération et l’attractivité des carrières hospitalières et d’investir 6 Md€ au bénéfice des établissements de santé et médico-sociaux à travers la création du Fonds pour la modernisation et l’investissement en santé (FMIS). Ces décisions inédites visent à accompagner la transformation du système de santé français pour renforcer la résilience de son organisation comme la qualité et la pertinence de ses interventions. Cette situation implique de définir une trajectoire de maîtrise des dépenses sociales, afin de préserver durablement les services publics sanitaires et sociaux. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 11 La poursuite d’une logique partenariale avec les collectivités locales La maîtrise des dépenses de fonctionnement par les collectivités a favorisé l’investissement en 2019 Pour la première fois depuis 2015, le solde des APUL est redevenu négatif en 2019 (-0,9 Md€ contre +2,3 Md€ en 2018). Ce résultat est la conséquence de la reprise dynamique de l’investissement des collectivités en 2019 (+13% après +4,5 % en 2018) en lien avec le cycle électoral et la forte augmentation de leur capacité d’autofinancement, l’épargne brute des collectivités ayant augmenté de +10,4 % en 2019 et +5,6 % en 2018. Ces marges de manœuvre financières supplémentaires ont été permises par les efforts de maîtrise des dépenses de fonctionnement des collectivités (+1,2 % en 2019 après +0,3 % en 2018) impulsés par la démarche de contractualisation (contrats de Cahors) avec l’Etat entreprise en 2018. Les dépenses de fonctionnement des collectivités signataires des contrats de Cahors ont progressé à un rythme moins élevé que l’ensemble des collectivités locales Les dépenses réelles de fonctionnement des 321 collectivités entrant dans le champ des contrats de Cahors ont augmenté de +0,3% en 2018 et de +0,8 % en 2019. L’objectif de 1,2% a donc été respecté pour la deuxième année consécutive en 2019.Le besoin de financement des 321 collectivités a diminué de 1,4 Md€ depuis 2017, pour un objectif de réduction du besoin de financement de 2,6 Md€ par an, et donc de 5,2 Md€ entre 2017 et 2019. Si les contrats de Cahors ont permis de modérer la hausse des dépenses de fonctionnement des collectivités locales, les marges financières dégagées ont été utilisées pour augmenter les dépenses d’investissement. Après la suspension des contrats de Cahors en mars 2020, dans le contexte de crise, la reprise de la démarche contractuelle doit être envisagée, afin d’associer les collectivités à la relance et à la maîtrise nécessaire des dépenses publiques Le Gouvernement a décidé, par la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19, de suspendre la contractualisation en 2020 afin que les collectivités locales puissent assumer, sans contrainte issue de la norme encadrant leurs dépenses réelles de fonctionnement, d’engager des dépenses urgentes de soutien à la population et à l’économie. La démarche contractuelle individualisée devra être reprise et pérennisée, dans un premier temps pour associer les collectivités à l’effort de relance. Le maintien d’une capacité d’autofinancement élevée permettra aux collectivités locales de contribuer à la relance de l’investissement, en forte baisse en 2020 (-5,8 %), tout en limitant la hausse des dépenses de fonctionnement. Dans la lignée des dispositifs de soutien aux recettes des collectivités votés dans la troisième loi de finances rectificative pour 2020, le projet de loi de finances pour 2021 accompagne les collectivités dans la relance PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 12 La LFR 3 pour 2020 a mis en place un « filet de sécurité budgétaire » pour les collectivités du bloc communal, les collectivités d’outre-mer et la collectivité de Corse, afin de compenser les pertes de recettes engendrées par la crise sanitaire et économique. Le dispositif d’avances remboursables des droits de mutation à titres onéreux (DMTO) permettra également de préserver les finances des départements. Le PLF pour 2021 comprend des mesures fortes d’accompagnement des collectivités locales dans la relance économique. D’une part, il prévoit la compensation intégrale et dynamique de la baisse des impôts de production : la CVAE régionale est remplacée par une fraction de TVA affectée aux régions, égale au montant perçu au titre de la CVAE en 2020, soit près de 10 Md€. Les communes et EPCI bénéficient d’une compensation dynamique et territorialisée de l’allègement de la fiscalité (CFE et TFPB) sur les établissements industriels, via un nouveau prélèvement sur les recettes de l’Etat, à hauteur de 3,3 Md€. D’autre part, le bloc communal bénéficiera de crédits supplémentaires au titre du milliard d’euros de DSIL verte et sanitaire voté en LFR 3 pour 2020. L’amélioration de la gestion et de la gouvernance des finances publiques La démarche de simplification de la fiscalité initiée en début de quinquennat est poursuivie. Le Gouvernement s’est engagé, pour simplifier la fiscalité, dans un programme pluriannuel de suppression des taxes à faible rendement. Après la suppression de 26 taxes par la loi de finances pour 2019 et de 20 taxes par la loi de finances pour 2020, 7 suppressions sont prévues au sein du projet de loi de finances pour 2021. Le projet de loi de finances pour 2021 renforce également la lisibilité et la sincérité du budget. Conformément à la disposition votée par le Parlement en loi de finances pour 2020, le compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » est supprimé à compter de 2021, afin d’accroître la lisibilité des dépenses relatives au service public de l’énergie, qui seront ainsi regroupées au sein d’un unique programme. De même, la rebudgétisation du compte d’affectation spéciale « Services nationaux de transports conventionnés de voyageurs », qui porte jusqu’à présent la subvention annuelle d’équilibre des trains Intercités conventionnés par l’État, opère une modernisation du circuit budgétaire. Le fonds de prévention des risques naturels majeurs, qui était auparavant un fonds sans personnalité morale et dont la débudgétisation était critiquée par la Cour des comptes, est également rebudgétisé. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 13 Un budget de relance pour bâtir la France de 2030 Présenté le 3 septembre dernier, le plan de relance de l’économie s’élève à 100 Md€ qui seront engagés d’ici 2022. Dès 2020, ce sont au moins 15 Md€ de crédits toutes administrations publiques qui ont vocation à être engagés au service de la relance, moyens qui ont été en grande partie ouverts en LFR III. Le PLF 2021 porte l’essentiel des moyens additionnels en faveur de la relance sur le budget de l’État (86 Md€ au total), avec en particulier : 36 Md€ en AE et 22 Md€ en CP sur la mission « Plan de relance » dès 2021 ; la baisse des impôts de production, qui représente 10 Md€ en 2021 ; le nouveau Programme d'investissements d'avenir (PIA 4), qui mobilisera 11 Md€ au titre du plan de relance. Plan de relance (en Md€) 100 Etat 86 Crédits budgétaires 64 dont mesures engagées dès 2020 15 dont mission budgétaire "Plan de relance" (AE 2021) 36 dont Programme d'investissements d'avenir (PIA 4) 11 dont autres vecteurs budgétaires 2 Mesures fiscales 20 dont baisse des impôts de production 20 Crédits évaluatifs - garanties 2 Administrations de sécurité sociale 9 Ségur de la santé - investissement public 6 Unedic - activité partielle de longue durée 2 Cnaf - majoration exceptionnelle de l'allocation de rentrée scolaire 1 Hors administrations publiques 5 Banque des territoires 3 Bpifrance 2 Choisir une croissance verte Le Gouvernement accélère la transition écologique de l’économie française. La rénovation énergétique des bâtiments, publics et privés, constitue un axe majeur du PLF pour 2021. La transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime dite « MaPrimeRénov’ », ouverte à tous les ménages propriétaires, permet un financement l’année contemporaine des travaux. Elle est étendue dans le cadre de la relance avec un budget exceptionnellement augmenté de 2 Md€. La décarbonation de l’industrie est également encouragée pour aider les entreprises industrielles à investir dans des équipements moins émetteurs de CO2. En parallèle, l’Etat soutiendra le développement d’une filière française de production d’hydrogène vert, énergie bas carbone et renouvelable. Le Gouvernement soutient dans ce même objectif une agriculture responsable, à travers la promotion des circuits courts et du bien-être animal notamment, en y consacrant 400 M€ dans le cadre du plan de relance. L’économie circulaire bénéficiera également d’investissements importants, en particulier pour moderniser les centres de tri ou de recyclage et de valorisation des déchets. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 14 Le PLF pour 2021 vise également à développer les mobilités vertes, en investissant dans le ferroviaire et les transports collectifs (métros, tramways, bus). Le plan « vélo » lancé en 2018 pour développer des aménagements cyclables sécurisés sera accéléré. Pour soutenir les ménages dans l’achat de véhicules propres, la prime à la conversion pourra atteindre 5 000 € pour l’achat d’un véhicule électrique et 3 000 € pour les véhicules thermiques pour les ménages les plus précaires, sur la base de conditions d’éligibilité étendues aux véhicules classés Crit’Air 3 ou plus anciens. En parallèle, le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique est également porté jusqu’à 7 000 € dès 2020. La préservation de la biodiversité sera soutenue. Un fonds de recyclage des friches et du foncier artificialisé permettra d’encourager la réutilisation des friches urbaines, souvent coûteuse du fait des besoins de dépollution, plutôt que les espaces naturels. En parallèle, une aide à la densification sera mise en place pour les maires qui délivreront des permis de construire en faveur de projets ambitieux permettant de limiter l’étalement urbain. Renforcer la compétitivité des entreprises Le Gouvernement a décidé de baisser de 10 Md€ la fiscalité des entreprises à compter du 1 er janvier 2021 et de manière pérenne. Seront ciblés les impôts pesant sur les facteurs de production (masse salariale, investissement, capital productif notamment), qui rendent les entreprises françaises, notamment industrielles, moins compétitives. D’autres mesures de simplification et d’assouplissement fiscales sont également prévues. Les TPE/PME et ETI bénéficieront de mesures dédiées, à travers notamment un renforcement des garanties de l’Etat pour des prêts participatifs et le rehaussement des moyens de BPI Financement, ainsi qu’un soutien à l’export pour tirer parti de la reprise de l’activité sur certains marchés internationaux. La relance doit également permettre de retrouver notre souveraineté économique, à travers des investissements dans l’indépendance et la résilience de l’économie française. Soutenir l'emploi et les compétences et garantir la cohésion sociale et territoriale Le soutien de l’emploi reste la priorité du Gouvernement, comme il l’a montré tout au long de la crise. L’activité partielle sera adaptée au redémarrage progressif de l’économie, notamment à travers le dispositif d’activité partielle de longue durée, jusqu’à 24 mois, pour aider les entreprises faisant face à une reprise lente. La montée en puissance du Fonds national pour l’emploi (FNE) permettra de financer des formations pour les salariés en activité partielle. Les jeunes, premières victimes de la crise, bénéficieront de mesures dédiées pour faciliter leur intégration sur le marché du travail. Le plan de relance permet ainsi de proposer 300 000 parcours d’insertion supplémentaires vers l’emploi. Des aides importantes sont d’ores et déjà accordées pour soutenir les contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Une aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans a également été mise en place pour les contrats conclus entre le 1 er août 2020 et le 31 janvier 2021. Les dispositifs existants, comme la Garantie jeunes, le Pacte d’ambition par l’activité économique ou les parcours contractualisés d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie, sont renforcés. Les plus précaires bénéficieront d’un soutien spécifique. En août 2020, le Gouvernement a décidé de majorer de 100 € l’allocation de rentrée scolaire pour les 5 millions d’enfants et d’adolescents dont les familles en bénéficient. L’hébergement d’urgence sera soutenu par la création ou la PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 15 réhabilitation de structures (centres d’hébergement en zones tendues, structures modulaires, cuisines collectives pour les personnes vivant à l’hôtel, aires d’accueil de gens du voyage). Les associations de lutte contre la pauvreté bénéficieront d’une aide exceptionnelle de 100 M€ sur deux ans. Dans les territoires, l’inclusion numérique constitue un enjeu majeur de la cohésion géographique nationale. Des « Ambassadeurs numériques France Service » seront formés et envoyés dans les territoires pour accompagner les personnes les plus éloignées du numérique. L’ambition du plan France Très Haut Débit (PTHD) sera amplifiée, l’objectif étant de généraliser la fibre optique jusqu’à l’abonné sur l’ensemble du territoire à horizon 2025. La culture bénéficiera également de mesures dédiées, à la fois pour l’entretien et la restauration du patrimoine local et national, et pour soutenir la création et la diffusion artistiques. Un « plan cathédrales » de 80 M€ est ainsi lancé ainsi qu’un renforcement des moyens dédiés à la rénovation et à la mise en valeur du château de Villers-Cotterêts. Enfin, les territoires ultramarins feront l’objet d’un soutien spécifique, notamment pour renforcer les bâtiments sensibles face au risque sismique dans les Antilles et assurer une meilleure résilience dans l’approvisionnement en eau Outre-mer. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 16 Un « budget vert » Pour la première fois, le PLF 21 est un budget vert Une meilleure transparence des conséquences environnementales des politiques publiques Le PLF 21 présente pour la première fois une cotation intégrale des dépenses selon leur impact environnemental, c’est la démarche de budgétisation verte ou de « budget vert ». La mise en œuvre d’une budgétisation environnementale procède d’une double approche. D’une part, en réponse à l’initiative de l’OCDE « Paris collaborative on Green Budgeting », la contribution de la France consiste en la mise en place d’une « budgétisation environnementale » permettant d’évaluer la compatibilité du budget de l’État avec les engagements internationaux de la France, en particulier l’accord de Paris. D’autre part, cette démarche novatrice est une réponse à la demande de plus grande transparence de l’information en matière environnementale, émanant à la fois du Parlement, de la société civile et des citoyens. La France est le premier pays au monde à réaliser cet exercice innovant de cotation à l’échelle du budget de l’État. Un jalon important pour l’amélioration de la transparence en matière environnementale Le « rapport sur l’impact environnemental de l’Etat », publié cette année avec le PLF, présente la cotation des crédits budgétaires et dépenses fiscales pour 2021 au regard de chacun de ces six objectifs environnementaux : Ce travail inédit met en évidence, sur chaque axe environnemental, l’impact favorable, neutre ou défavorable des dépenses. Le périmètre retenu est très large : il inclut les dépenses du périmètre de l’objectif total de dépenses de l’État (ODETE) c’est-à-dire au périmètre des crédits budgétaires du budget général, des budgets annexes et de la plupart des comptes spéciaux, les prélèvements sur recettes et les taxes affectées plafonnées, et les dépenses fiscales. Lutte contre le changement climatique Adaptation au changement climatique et prévention des risques naturels Gestion de la ressource en eau Économie circulaire, déchets et prévention des risques technologiqu es Lutte contre les pollutions Biodiversité et protection des espaces naturels, agricoles et sylvicoles PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 17 La cotation repose sur la méthode proposée par la mission d’inspection confiée en 2019 à l’IGF et au CGEDD. La méthodologie a vocation à être enrichie au fil des années. Les principaux résultats de la « budgétisation environnementale » Répartition des dépenses non neutres du budget de l’État (crédits budgétaires, taxes affectées plafonnées et dépenses fiscales) 42,8 Md€ de dépenses favorables sur au moins un axe environnemental Sur le périmètre de l’objectif total de dépenses de l’État (ODETE) inscrit en projet de loi de finances (PLF) pour 2021, soit 488,4 Md€, 41,8 Md€ de dépenses budgétaires non neutres ont été comptabilisées, et 52,8 Md€ en comprenant les dépenses fiscales, représentant 9 % du budget de l’État. Les dépenses répondant à au moins un des six objectifs environnementaux en 2021 atteignent ainsi 42,8 Md€. Elles recouvrent : - Les dépenses dites « vertes », c’est-à-dire favorables à l’environnement sur au moins un axe environnemental sans être défavorables par ailleurs, qui atteignent 38,1 Md€ en PLF pour 2021. Cette catégorie de dépenses recouvre notamment celles en faveur du développement des énergies renouvelables (6,9 Md€), une partie de l’aide publique au développement (1,9 Md€) ou encore les taxes affectées aux agences de l’eau (2,2 Md€). Y est également intégrée la totalité des crédits prévus sur le programme « Ecologie » de la mission « Plan de relance », qui poursuivent des objectifs de politique environnementale (6,6 Md€ en 2021). - Les dépenses « mixtes », qui ont un impact favorable sur un ou plusieurs axes environnementaux et un impact défavorable sur d’autres axes environnementaux, 38,1 Md€ 4,7 Md€ 10,0 Md€ 0 5 10 15 20 25 30 35 40 Favorable Mixte Défavorable Milliards PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU PLF POUR 2021 18 représentent 4,7 Md€ en PLF 2021. Cette catégorie recouvre à titre principal les dépenses relatives aux infrastructures de transport, notamment ferroviaire. Les dépenses ayant un impact défavorable sur au moins un axe environnemental sans avoir un impact favorable par ailleurs représentent 10,0 Md€. Ce périmètre recouvre principalement des dépenses fiscales (7,2 Md€), en particulier les exonérations ou taux réduits sur les taxes intérieures de consommation (TIC) des produits énergétiques relative aux carburants (5,1 Md€), ainsi que des dépenses budgétaires, à l’image des dépenses en faveur du transport aérien. CHIFFRES CLÉS #PLF2021 3 PLF2021 PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DE CADRAGE ÉCONOMIQUE Taux de variation en volume, sauf indications contraires 2017 2018 2019 2020 2021 Environnement international Taux de croissance du PIB aux États-Unis (en%) 2,3 3,0 2,2 -5,2 3,0 Taux de croissance du PIB dans la zone euro (en%) 2,7 1,9 1,3 -7,9 6,3 Inflation en zone euro (en%) 1,5 1,8 1,2 0,3 0,9 Prix du baril de brent (en dollars) 55 71 64 42 44 Taux de change euro/dollar 1,13 1,18 1,12 1,13 1,16 Économie française PIB total (valeur en milliards d'euros) 2 297,2 2 360,7 2 425,7 2 223,0 2 407,8 Variation en volume (en%) 2,3 1,8 1,5 -10,0 8,0 Variation en valeur (en%) 2,8 2,8 2,8 -8,4 8,3 Pouvoir d'achat du revenu disponible (en%)1 1,7 1,3 2,1 -0,5 1,5 Dépenses de consommation des ménages (en%) 1,5 0,9 1,5 -8,0 6,2 Investissement des entreprises, hors construction (en%) 6,7 4,2 4,6 -15,0 14,9 Exportations (en%) 4,4 4,4 1,9 -18,5 12,6 Importations (en%) 4,5 3,1 2,5 -11,5 8,2 Inflation (hors tabac, en%) 1,0 1,6 0,9 0,2 0,6 Balance commerciale (biens, données douanières FAB-FAB) (en milliards d'euros) -58 -63 -57 -79 -68 Capacité de financement des administrations publiques (en% du PIB)2 -3,0 -2,3 -3,0 -10,2 -6,7 (1) Déflaté par le déflateur de la consommation des ménages. (2) Capacité de financement au sens des règles du traité de Maastricht. 4 5 CHIFFRES CLÉS PLF2021 PROGRAMMATION DES FINANCES PUBLIQUES En milliards d’euros, comptabilité nationale 2017 2018 2019 2020 2021 Solde des administrations publiques (en% de PIB) -3,0 -2,3 -3,0 -10,2 -6,7 dont État -3,1 -2,8 -3,5 -8,7 -5,5 dont organismes divers d'administration centrale (ODAC) -0,2 -0,1 -0,1 1,1 -0,1 dont administrations publiques locales (APUL) 0,1 0,1 0,0 -0,1 0,0 dont administrations de sécurité sociale (ASSO) 0,2 0,5 0,6 -2,6 -1,0 Pour mémoire: effet de la transformation du CICE en allègements pérennes de cotisations sociales 0,9 0,0 0,0 Solde structurel des administrations publiques (en% du PIB potentiel) -2,4 -2,2 -2,2 -1,2 -3,6 Ajustement structurel 0,3 0,2 0,0 1,1 -2,5 Dette publique (en% de PIB) 98,3 98,1 98,1 117,5 116,2 Taux de prélèvements obligatoires nets des crédits d'impôt* (en% de PIB) 45,1 44,8 43,8 44,5 43,5 Dépenses publiques hors crédits d'impôt* (% de PIB) 55,1 54,0 53,7 62,5 58,3 Taux de croissance des dépenses publiques* (en volume) 1,5 -0,9 1,3 6,3 0,4 IPC hors tabac (%) 1,0 1,6 0,9 0,2 0,6 Croissance du PIB en volume (%)** 2,3 1,8 1,5 -10,0 8,0 ‘* Retraité de la création de France Compétences. ‘** Données brutes (non CJO) pour l’année 2017. SOLDE GÉNÉRAL DU BUDGET DE L’ÉTAT En milliards d’euros, comptabilité budgétaire Exécution 2017 Exécution 2018 Exécution 2019 LFI 2020 Révisé 2020 PLF 2021 Dépenses nettes1 382,8 386,2 392,2 400,4 450,2 448,8 dont dépenses du budget général 322,6 325,2 330,3 337,7 384,6 378,7 dont prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales 43,8 40,3 40,9 41,2 42,2 43,2 dont prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne 16,4 20,6 21,0 21,5 23,4 26,9 Recettes nettes 309,5 309,3 295,3 307,4 263,1 296,1 dont impôt sur le revenu 73,0 73,0 71,7 75,5 72,7 74,9 dont impôt sur les sociétés 35,7 27,4 33,5 48,2 29,9 37,8 dont taxe sur la valeur ajoutée2 152,4 156,7 129,0 126,0 111,3 89,0 dont taxe intérieure sur les produits de consommation sur les produits énergétiques³ 10,1 12,1 11,3 12,5 7,8 18,3 dont autres recettes fiscales 24,4 26,2 35,8 30,8 25,1 51,2 dont recettes non fiscales 13,8 13,9 14,0 14,4 16,3 24,9 Solde des budgets annexes 0,1 0,1 0,2 0,0 -0,2 0,0 Solde des comptes spéciaux 5,5 0,8 4,1 -0,1 -7,9 -0,1 SOLDE GÉNÉRAL -67,7 -76,0 -92,7 -93,1 -195,2 -152,8 (1) Par convention, les prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne sont inclus sur la ligne «Dépenses». (2) Depuis 2018, les régions bénéficient de l’affectation d’une fraction de TVA. En 2019, le financement de la transformation du CICE en allègement pérenne de cotisations sociales s’est effectué par l’affectation d’une fraction supplémentaire de TVA à la sécurité sociale. Cette fraction a été augmentée en LFI pour 2020. En 2021, de nouveaux transferts de TVA vers les collectivités au titre de la réforme des impôts locaux et du pacte productif viennent amoindrir la part du produit revenant à l’État. (3) À partir du PLF pour 2021, la taxe intérieure sur les produits de consommation sur les produits énergétiques est présentée nette des remboursements et dégrèvements. Les années 2017-2020 sont ainsi retraitées. 6 7 PLAN DE RELANCE (EN MD€) 100 État 86 Crédits budgétaires 64 dont mesures engagées dès 2020 15 dont mission budgétaire «Plan de relance» (AE 2021) 36 dont Programme d'investissements d'avenir (PIA 4) 11 dont autres vecteurs budgétaires 2 Mesures fiscales 20 dont baisse des impôts de production 20 Crédits évaluatifs - garanties 2 Administrations de sécurité sociale 9 Ségur de la santé - investissement public 6 Unedic - activité partielle de longue durée 2 Cnaf - majoration exceptionnelle de l'allocation de rentrée scolaire 1 Hors administrations publiques 5 Banque des territoires 3 Bpifrance 2 CHIFFRES CLÉS PLF2021 Les exécutions et la LFI pour 2020 sont retraitées des changements de maquette budgétaire intervenus dans le cadre du PLF pour 2021, notamment la rebudgétisation des comptes d’affectation spéciale «Transition énergétique » et «Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs », afin de comparer l’évolution de la dépense entre les différents agrégats de la norme. DÉPENSES DE L’ÉTAT - MAQUETTE 2021 En CP en milliards d’euros, hors contributions au CAS «Pensions» Exécution 20171 Exécution 20181 Exécution 2019 LFI 2020 PLF 20211 Mesures de périmètre et de transfert PLF 20212 Crédits budgétaires 245,1 246,9 253,0 259,0 270,3 +0,3 270,6 Taxes et recettes affectées plafonnées 19,1 18,6 18,7 19,5 18,7 +0,1 18,8 Budgets annexes3 et comptes spéciaux pilotables4 6,8 6,8 6,6 6,8 6,6 -0,0 6,6 Retraitements des flux internes au budget de l'État 5,8 5,8 5,8 5,8 5,9 -0,0 5,9 Norme de dépenses pilotables (1) 265,1 266,4 272,5 279,4 289,7 +0,4 290,1 Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et TVA affectée aux régions 43,8 44,5 45,1 45,7 49,8 -2,2 47,5 Dépenses des comptes spéciaux au profit des collectivités territoriales5 0,9 1,0 1,0 1,0 1,0 - 1,0 Transferts aux collectivités territoriales (2) 44,8 45,5 46,1 46,7 50,8 2,2 48,5 Plan d'urgence face à la crise sanitaire - - - - - - - Dépenses du CAS Pensions (hors P743) 55,8 56,7 57,3 58,0 58,7 - 58,7 Autres dépenses des comptes spéciaux6 1,3 1,6 2,1 1,2 0,1 - 0,1 Prélèvement sur recettes au profit de l'UE 16,4 20,6 21,0 21,5 26,9 - 26,9 Charge de la dette7 41,7 41,5 40,3 38,6 37,1 - 37,1 Investissements d'avenir 0,1 1,0 0,9 2,1 3,9 +0,1 4,0 Aide publique au développement - - - - 1,0 - 1,0 Plan de relance - - - - 22,0 - 22,0 Autres dépenses (3) 115,1 121,5 121,5 121,2 149,6 0,1 149,7 Objectif de dépenses totales de l'État (1+2+3) 425,0 433,4 440,1 447,3 490,0 1,7 488,4 (1) Au format de la LFI pour 2020 (2) Au format du PLF pour 2021 (3) «Contrôle et exploitation aériens» et «Publications officielles et information administrative» (4) CAS «Développement agricole et rural, «Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs», «Transition énergétique» (hors programme 765), «Contrôle de la circulation et du stationnement routiers» (hors programmes 754 et 755) et «Gestion du patrimoine immobilier de l’État» (hors programme 721), et CCF «Avances à l’audiovisuel public» (5) Programme 754, CAS «Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale» (6) Programmes 765, 795 et 796 (7) Programmes 117 et 355 PLAN DE RELANCE 8 9 CHIFFRES CLÉS PLF2021 33 MISSIONS En CP en milliards d’euros, hors contributions directes de l’État au CAS «Pensions» Exécution 20171 Exécution 20181 Exécution 20191 LFI 2020 PLF 20211 Mesures de périmètre et de transfert PLF 20212 Action extérieure de l'État 2,6 2,7 2,6 2,7 2,8 0,0 2,8 Administration générale et territoriale de l'État 3,3 3,1 3,1 3,2 3,4 0,0 3,5 Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales 3,8 2,9 2,7 2,7 2,7 0,0 2,7 Aide publique au développement 2,7 2,9 3,0 3,3 3,9 0,0 3,9 Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation 2,5 2,4 2,3 2,2 2,1 0,0 2,1 Cohésion des territoires 18,5 17,6 17,3 15,1 16,0 0,0 16,0 Conseil et contrôle de l'État 0,5 0,5 0,5 0,6 0,6 0,0 0,6 Crédits non répartis 0,0 0,0 0,0 0,1 0,3 0,0 0,3 Culture 2,6 2,7 2,7 2,8 2,9 0,1 3,0 Défense 33,2 34,2 35,7 37,5 39,2 0,0 39,2 Direction de l'action du Gouvernement 0,6 0,6 0,6 0,8 0,8 0,0 0,8 Écologie, développement et mobilité durables 15,7 16,9 17,2 17,7 18,7 0,5 19,2 Économie 1,7 1,5 1,5 2,1 2,4 0,0 2,4 Engagements financiers de l'État 0,6 0,6 0,3 0,4 2,8 0,0 2,8 Enseignement scolaire 50,4 51,7 52,3 53,3 54,7 0,2 54,9 Gestion des finances publiques 7,6 7,5 7,4 7,6 7,5 0,0 7,5 Immigration, asile et intégration 1,5 1,5 1,8 1,8 1,8 0,0 1,8 Investissements d'avenir -0,1 1,0 0,9 2,1 3,9 0,1 4,0 Justice 6,6 7,0 7,3 7,6 8,2 0,0 8,2 Médias, livre et industries culturelles 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6 0,0 0,6 Outre-mer 2,3 2,3 2,2 2,3 2,4 0,0 2,4 Pouvoirs publics 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 0,0 1,0 Recherche et enseignement supérieur 26,6 27,3 27,5 28,4 28,5 -0,2 28,3 Régimes sociaux et de retraite 6,3 6,4 6,2 6,2 6,2 0,0 6,2 Plan d'urgence face à la crise sanitaire 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 Plan de relance 0,0 0,0 0,0 0,0 22,0 0,0 22,0 Relations avec les collectivités territoriales 3,3 3,6 3,4 3,5 3,9 0,0 3,9 Santé 1,0 1,1 1,1 1,1 1,3 0,1 1,3 Sécurités 12,5 12,8 13,3 13,7 13,9 0,0 13,9 Solidarité, insertion et égalité des chances 19,5 20,3 25,0 26,1 26,4 -0,4 26,0 Sport, jeunesse et vie associative 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3 0,0 1,3 Transformation et fonction publiques 0,2 0,2 0,2 0,6 0,7 0,0 0,7 Travail et emploi 16,3 13,9 12,7 12,8 13,2 0,0 13,2 (1) Au format de la LFI pour 2020 (2) Au format du PLF pour 2021 CRÉDITS DES MISSIONS DU BUDGET GÉNÉRAL DE L’ÉTAT MINISTÈRES État Opérateurs État et opérateurs Schéma d’emplois1 Plafond d’emplois2 PLF 2021 Schéma d’emplois1 Plafond d’emplois2 PLF 2021 Schéma d’emplois1 LFI 20203 PLF 2021 LFI 20203 PLF 2021 LFI 20203 PLF 2021 Agriculture et alimentation +130 -185 29 565 -190 -190 14 922 -60 -375 Armées +300 +300 272 224 -26 -14 8 209 +274 +286 Cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales -8 - 291 - -6 323 -8 -6 Culture -15 -30 9 541 -35 -35 19 628 -50 -65 Économie, finances et relance -1 935 -2 135 130 906 -24 -28 8 275 -1 959 -2 163 Éducation nationale, jeunesse et sports -40 -38 1 024 350 -22 -82 3 780 -62 -120 Enseignement supérieur, recherche et innovation - +15 6 794 - +685 249 530 - +700 Europe et affaires étrangères -81 - 13 563 -106 - 6 253 -187 - Intérieur +1 347 +1 359 293 170 +189 +10 2 878 +1 536 +1 369 Justice +1 520 +1 500 89 882 - - 673 +1 520 +1 500 Mer - - - -14 -1 525 -14 -1 Outre-mer +35 +35 5 618 - - 127 +35 +35 Services du Premier ministre +169 +153 9 642 -12 -63 516 +157 +90 Solidarités et santé -203 +29 4 819 -106 +47 8 450 -309 +76 Transformation et fonction publiques - - - -13 -26 1 080 -13 -26 Transition écologique -797 -779 36 241 -204 -168 22 615 -1 001 -947 Travail, emploi et insertion -226 -221 7 804 +395 -275 56 563 +169 -496 TOTAL Budget général +196 +3 1 934 410 -168 -146 404 347 +28 -143 Contrôle et exploitation aériens - - 10 544 -7 - 805 -7 - Publications officielles et information administrative -4 -14 594 -4 -14 TOTAL Budgets annexes -4 -14 11 138 -7 - 805 -11 -14 TOTAL GÉNÉRAL +192 -11 1 945 548 -175 -146 405 152 +17 -157 (1) Schéma d’emplois en ETP (2) Plafond d’emplois en ETPT (3) Format 2020 EMPLOIS ÉTAT ET OPÉRATEURS BUDGET GÉNÉRAL ET BUDGETS ANNEXES FRANCE RELANCE sous-chemises-plf-2021-v02.indd 3-4 25/09/2020 10:00 PLAN DE RELANCE Plan de relance Un soutien massif de 100 Md€ pour la cohésion sociale et territoriale, la compétitivité des entreprises et la transition écologique L’Etat est le principal financeur du plan de relance (86 Md€ sur 100 Md€) Répartition des 100 Md€ par volet Répartition des 100 Md€ par source de financement Les crédits budgétaires s’élèvent à 64 Md€ et la minoration des recettes atteint 20 Md€ Répartition des 86 Md€ de part pluriannuelle du plan de relance financée par l'État par vecteurs de financements Le financement du plan de relance français bénéficiera des ressources européennes Le cadre financier 2021-2027 de l’UE s’accompagne d’un plan de relance européen Le Conseil européen est parvenu le 21 juillet 2020 à un accord sur le cadre financier 2021-2027 de l’Union européenne et sur le plan de relance européen Next Generation EU d’un montant total de 750 Md€, dont 360 Md€ de prêts aux Etats-membres et 390 Md€ de subventions. Ce PLAN DE RELANCE plan sera financé par un emprunt de l’Union sur les marchés, dont les remboursements interviendront à partir de 2028. Les fonds ainsi empruntés viendront abonder plusieurs programmes portant les grandes priorités de l’UE (recherche, transition verte, résilience face aux crises…), ainsi qu’un nouvel instrument dédié, la Facilité pour la Résilience et la Relance (FRR), ayant notamment vocation à cofinancer une partie des dépenses engagées par les Etats-membres entre le 1er février 2020 et le 31 décembre 2023 pour financer des investissements et des réformes structurelles en réponse à la crise liée à la COVID-19. Ces mesures devront être détaillées par chaque Etat-membre dans un Plan National de Résilience et de Relance (PNRR) présentant des paquets d’investissements et de réformes, en lien notamment avec les recommandations-pays formulées dans le cadre du semestre européen. Ce PNRR doit être soumis à la Commission début janvier 2021 pour examen, puis adopté à la majorité qualifiée par le Conseil. L’approbation finale des plans est toutefois conditionnée à la mise en œuvre de la nouvelle décision « Ressources Propres », qui doit être ratifiée par les parlements nationaux des vingt-sept Etats membres. La France devrait bénéficier d’une enveloppe de 40 Md€ Le montant de l’enveloppe pré-allouée à chaque Etat-membre dans le cadre de la FRR est établi sur la base de critères structurels reflétant la fragilité relative des économies (taux de chômage, Revenu National Brut…) et de critères dynamiques reflétant l’impact conjoncturel de la crise de la COVID-19. A ce titre et selon les prévisions macroéconomiques actuelles, la France devrait bénéficier d’une enveloppe d’environ 40 Md€ pour financer une partie des mesures de son plan de relance national. Cette enveloppe est toutefois susceptible d’évoluer en fonction de l’évolution réelle du PIB français en 2020 et 2021 relativement à celui des autres Etats-membres. Ces fonds européens seront versés de manière progressive entre 2021 et 2026. Un dispositif de pilotage des mesures adapté au plan de relance Pour évaluer l’impact du plan de relance sur tous les Françaises et les Français, un dispositif spécifique de suivi opérationnel des mesures du plan sera mis en œuvre, en complément au dispositif de mesure de la performance de la mission Relance et de ses trois programmes budgétaires dédiés. La performance du plan de relance sera suivie avec des indicateurs d’activité et d’impact associés à chaque mesure, qui pourront être territorialisés, et seront définis en concertation avec les différents acteurs. Ces indicateurs serviront directement au pilotage du plan et à l’orientation des moyens vers les dispositifs les plus efficients. Au-delà des moyens mis en œuvre, c’est bien l’efficience qui sera recherchée au regard des objectifs du plan et de la finalité de chacun des programmes. PLAN DE RELANCE Des conditions d’exécution budgétaire conciliant les impératifs de rapidité, de facilité de pilotage et de territorialité Les circuits budgétaires, actuellement en cours d’élaboration pour chacune des mesures portées par des crédits budgétaires, seront établis afin d’assurer une exécution directe et rapide et qui évitera la centralisation des décisions budgétaires à Paris. Grâce à la souplesse du système d’information financière de l’Etat, tous les acteurs concernés par le plan France Relance pourront mobiliser les crédits budgétaires alloués directement à partir de la mission « Plan de relance ». Les crédits ouverts par la loi de finances seront, pour les mesures qui le nécessitent, mis à disposition des responsables locaux, dans une logique de subsidiarité, au plus près du terrain et des projets portés par les acteurs territoriaux. Par ailleurs, la mise en place d’un suivi spécifique et territorialisé de la dépense permettra de donner de la souplesse aux allocations de ressources, notamment en cas de nécessité de redéploiements des crédits selon le niveau d’avancement de chacun des projets. PRINCIPALES MESURES FISCALES ET BUDGÉTAIRES sous-chemises-plf-2021-v02.indd 5-6 25/09/2020 10:00 CHOISIR UNE CROISSANCE VERTE PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Accompagner la transition écologique des filières Rénovation énergétique des bâtiments publics et privés MaPrimRénov’ Le Gouvernement réaffirme la priorité donnée à la rénovation énergétique des logements. Elle constitue un enjeu majeur pour atteindre nos objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et préserver le pouvoir d’achat des ménages. L’année 2021 verra aboutir la transformation totale du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime, dite « MaPrimeRénov’ », distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) et lancée en janvier 2020. Avec cette prime, les ménages éligibles, propriétaires occupants du parc privé ont accès à un soutien plus direct et lisible que les crédits d’impôts existant précédemment, avec un financement durant l’année de réalisation des travaux et sous conditions de ressources. Le plan de relance va ouvrir de manière exceptionnelle, pour les deux ans de sa mise en œuvre, cette prime à de nouveaux bénéficiaires : les ménages appartenant aux deux derniers déciles de revenu, non éligibles au dispositif de droit commun, les copropriétés et les propriétaires bailleurs. Le budget de MaPrimeRénov’ est augmenté de 2 Md€ sur 2021-2022. En augmentant notamment le soutien aux travaux de rénovation globale et en ciblant davantage les « passoires thermiques », le plan de relance mobilisera des moyens inédits au service des objectifs climatiques nationaux. Logements sociaux Le plan de relance consacre 500 M€ pour la rénovation thermique et la réhabilitation lourde des logements sociaux. Des subventions seront octroyées aux organismes HLM, aux collectivités ou aux maîtres d’ouvrage d’insertion (associations, etc.) pour que le parc de logement social atteigne les standards les plus élevés, tout en faisant émerger des solutions françaises « industrielles » de rénovation énergétique très performantes. Amplifier la rénovation des bâtiments publics et privés Les écoles, universités et bâtiments de l’État représentent une part importante de l’immobilier en France : 100 millions de mètres carrés. Non seulement par souci d’exemplarité mais aussi pour améliorer le confort des usagers et des lieux de notre vie collective, la rénovation thermique de ces bâtiments est nécessaire. Le plan de relance consacre 4 Md€ à leur rénovation : 1 Md€ sera attribué au bloc communal et aux départements pour aider ces collectivités à rénover leurs bâtiments (écoles, collèges, équipements sportifs, etc.), grâce à des fonds de l’État dont l’affectation sera opérée localement par les préfets ; une enveloppe sera attribuée aux régions pour rénover les lycées par exemple ; les bâtiments de l’État (par exemple : casernes de police et de gendarmerie, palais de justice, préfectures) ainsi que les établissements d’enseignement supérieurs tels que les universités bénéficieront de moyens du plan de relance sur appel à projets. Plus de 2 Md€ sont par ailleurs dédiés à la rénovation énergétique des EHPAD et des hôpitaux dans le cadre du Ségur de la santé. S’agissant des entreprises, le plan de relance mobilise 200 M€ sous forme de crédit d’impôt pour PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 aider les TPE/PME à rénover énergétiquement leurs locaux. Décarbonation de l’industrie La réduction de l’empreinte carbone des activités industrielles, qui représentent près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre en France, est au cœur de l’ambition de conversion écologique de l’économie portée par le plan de relance. Pour faire de la décarbonation de l’industrie par l’investissement un levier de performance de l’économie française à moyen terme, le plan de relance mobilisera une enveloppe inédite de 1,2 Md€ sur la période 2020 à 2022 afin de faire évoluer les modes de production des entreprises industrielles vers un modèle bas carbone compatible avec l’objectif national et européen de neutralité carbone en 2050. Alors que l’industrie repose encore largement sur l’utilisation d’énergie fossile, les investissements de décarbonation permettront également de renforcer la sécurité de l’approvisionnement énergétique de la France. Un soutien à l’efficacité énergétique et à l’adaptation des procédés des entreprises industrielles Pour accompagner la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie, l’État encouragera tout d’abord les investissements des procédés de fabrication moins émetteurs, par exemple en électrifiant des procédés aujourd’hui fonctionnant à l’énergie fossile. Alors que certaines filières et certains sites de production, notamment dans les secteurs de la cimenterie ou de la métallurgie, représentent une part significative des émissions de gaz à effet de serre du secteur productif, le plan de relance ciblera en priorité les sites les plus polluants. À titre d’illustration, le remplacement de réchauffeurs industriels par des technologies plus efficaces énergétiquement, permettant des économies potentielles de plusieurs milliers de tonnes équivalentes de CO2 par an, pourra faire l’objet d’un accompagnement financier de l’État. Un appel à projets et un appel à manifestation d’intérêt ont été lancés dès 2020 pour identifier les premiers bénéficiaires potentiels. Le plan de relance prévoit une enveloppe de 0,6 Md€ sur la période 2020 à 2024 à ce titre. Un soutien à la chaleur bas-carbone des entreprises industrielles Pour encourager le développement de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique des entreprises industrielles, l’État accompagnera les investissements de substitution d’une solution chaleur bas-carbone à une solution fossile. Alors que la consommation de chaleur issue de sources fossiles représente une part significative des émissions de l’industrie, les moyens mis en œuvre par le plan de relance permettront de compenser l’écart de coûts entre la chaleur produite à partir d’une solution bas carbone et leur solution fossile alternative, sous la forme d’aides à l’investissement et au fonctionnement. À titre d’exemple, un projet de conversion d’une ancienne chaudière au charbon en une installation neuve à partir de biomasse, permettant des économies potentielles de plusieurs dizaines de milliers de tonnes équivalentes de CO2 par an, pourra être soutenu à ce titre. Un premier appel à projets sera lancé dès 2020 pour identifier et sélectionner les premiers PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 bénéficiaires. Le plan de relance prévoit une enveloppe de 0,6 Md€ sur la période 2020 à 2024 à ce titre. Transition agro-écologique et filière animale La réponse aux enjeux climatiques, sanitaires et environnementaux induit des changements dans les modes de production et les technologies utilisées. Dans ce contexte, le volet agricole du plan de relance doit répondre aux besoins des agriculteurs et des acteurs du secteur agroalimentaire en leur faisant bénéficier d’aides ciblées concourant à la modernisation des exploitations. La France entend ainsi promouvoir une agriculture responsable, en accompagnant la transition de la filière agricole vers des procédés plus respectueux de l’environnement et une alimentation plus saine. Alors que la crise a mis en exergue les risques liés à l’approvisionnement de certaines denrées et facteurs de production, le plan entend également contribuer à la reconquête de la souveraineté et à l’autonomie alimentaire du pays. Le plan de relance consacrera ainsi 1,2 Md€ au volet agricole autour de 5 grandes mesures : l’accélération de la transition agro-écologique de notre système agricole et alimentaire (400 M€) : contribuer au développement de circuits courts par un renforcement des projets alimentaires territoriaux et promouvoir des systèmes de production à moindre impact environnemental ; la modernisation des filières pour gagner en compétitivité et mieux prendre en compte le bien-être animal (250 M€) : prévenir les maladies animales en améliorant les conditions d'élevage, moderniser les abattoirs et soutenir les refuges pour un renforcement de la prise en charge des animaux abandonnés ou en fin de vie ; l’accroissement de l’indépendance de la France dans son approvisionnement en protéines végétales pour l’alimentation humaine et animale (100 M€) : concrétiser le plan pour la souveraineté alimentaire « protéines végétales » annoncé par le Président de la République afin de multiplier les surfaces en légumineuses ; le renouvellement et le développement des agro-équipements (250 M€) : aider le financement d’équipements s’inscrivant dans la transition agro-écologique visant à la réduction de l’usage de produits phytopharmaceutiques et permettant de faire face aux principaux aléas climatiques ; l’adaptation de la forêt au changement climatique et soutien de la filière bois (200 M€) : diversifier et renouveler les peuplements forestiers en vue d’améliorer la séquestration du carbone et reconstituer les forêts gravement affectées par les maladies touchant le secteur sylvicole, notamment la crise des scolytes. Développement de la filière hydrogène vert Le développement d’une filière d’hydrogène renouvelable et bas carbone en France constitue une priorité du plan de relance de l’économie pour accélérer la conversion écologique de l’industrie française. Depuis 2018, l’État accompagne le déploiement de l’hydrogène dans l’industrie, la mobilité et l’énergie dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA). La stratégie nationale PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 pour le développement de l’hydrogène décarboné en France, présentée le 8 septembre 2020, vise une accélération massive de ces investissements en engageant 2 Md€ de crédits budgétaires dans le cadre du plan de relance. La stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné se décline en trois priorités : la diminution des émissions de gaz à effet de serre de l’industrie, le développement des mobilités lourdes à l’hydrogène ainsi que le soutien d’une recherche d’excellence et le développement des offres de formation. Après l’accompagnement des démonstrateurs, l’enjeu de cette stratégie est ainsi de favoriser un passage rapide à l’échelle industrielle pour permettre une baisse significative des coûts de production et une massification des technologies. Alors que la consommation d’énergie représente près de 70% des émissions françaises de gaz à effet de serre, les leviers de décarbonation de secteurs entiers de l’économie offerts par l’hydrogène vert, ainsi que les nouvelles solutions de stockage qu’il apporte pour la montée en puissance des énergies renouvelables en font un vecteur énergétique indispensable pour l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050. Economie circulaire Dans la continuité de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, le plan de relance mobilisera une enveloppe de 0,5 Md€ pour accélérer le développement d’un modèle de production et de consommation circulaire afin de limiter la production de déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Ces crédits viendront renforcer les moyens mis en œuvre dans le cadre du fonds « économie circulaire et déchets » de l’Agence de l’environnement de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Accompagner la réduction de l’utilisation du plastique par le recyclage et le développement du réemploi L’accélération du développement de l’économie circulaire visera en premier lieu la réduction de l’utilisation du plastique en favorisant l’incorporation de la matière plastique recyclée dans de nouveaux produits et le soutien aux actions de réemploi et de réutilisation. Le plan de relance retient une enveloppe de 0,2 Md€ sur la période 2020 à 2022 à ce titre. Développer le tri, la valorisation des déchets et la production d’énergie à partir de combustibles solides de récupération La transition vers un modèle de production et de consommation circulaire passera en second lieu par la modernisation des centres de tri publics et privés, le développement de la valorisation des biodéchets en biogaz renouvelable ou en matière fertilisante de qualité, et l’accélération de la production d’énergie à partir des déchets non recyclages. Le plan de relance retient une enveloppe de 0,3 Md€ sur la période 2020 à 2022 à ce titre. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Favoriser la mobilité verte et la préservation de l'environnement Encourager les achats de véhicules propres et le développement des énergies renouvelables dans les transports Le plan de relance prévoit une enveloppe de 1,9 Md€ pour soutenir la demande en véhicules propres et accélérer le verdissement du parc automobile par le biais de la prime à la conversion et du bonus automobile. Ces moyens exceptionnels, qui s’ajoutent aux crédits prévus jusqu’à la fin du quinquennat, confirment la priorité donnée à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’amélioration la qualité de l’air, et la volonté d’accompagner les entreprises et les ménages dans cette transition. Initiée par le Gouvernement avec un objectif initial de 500 000 bénéficiaires sur la durée du quinquennat, le dispositif de la prime à la conversion a connu dès la première année un large succès avec près de 300 000 dossiers déposés. Ce succès s’est poursuivi en 2019 et 2020 portant l’objectif de bénéficiaires à un million sur la durée du quinquennat. Les moyens prévus dans le cadre du plan de relance ont permis de mettre en place une prime exceptionnelle en 2020 et d’étendre les conditions d’éligibilité aux véhicules classés Crit’Air 3 ou plus anciens. Par ailleurs, le bonus automobile contribue depuis plus de dix ans à l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports. Les moyens prévus dans le cadre du plan de relance ont permis de revoir à la hausse le barème des aides offertes aux ménages et entreprises pour l’achat d’un véhicule électrique, avec jusqu’à 7 000 € en 2020. Ce bonus à l’achat d’un véhicule électrique sera maintenu pour 2021 et 2022 à un niveau ambitieux mais dégressif au fur et à mesure que ce type de véhicules gagnent en compétitivité par rapport aux modèles thermiques. Afin de contribuer à l’atteinte des objectifs ambitieux que s’est fixés le Gouvernement en matière de développement de l’électromobilité, le projet de loi de finances pour 2021 instaure un crédit d’impôt spécifique en faveur de l’installation de bornes de recharge de véhicules électriques sur les places de stationnement résidentiel. Dans le prolongement de la réforme de la fiscalité des véhicules routiers initiée en loi de finances initiale pour 2020, le projet de loi de finances pour 2021 comprend plusieurs mesures de rationalisation et de mise en cohérence de cette fiscalité : la fixation du barème 2021 et 2022 du malus CO2 à l’immatriculation, qui intègre notamment un renforcement progressif des incitations environnementales (abaissement du seuil, hausse du plafond) ; la rationalisation des régimes de taxation des impôts dus à raison de l’utilisation des véhicules à moteur que sont la taxe spéciale sur certains véhicules routiers (TSVR) et la taxe sur les véhicules de société (TVS). La gestion de la TSVR, dite « taxe à l’essieu », sera transférée de l’administration des douanes et droits indirects à la direction générale des finances publiques en 2021. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 la finalisation de la mise en œuvre des nouvelles méthodes de détermination des émissions de CO2 instaurées par la loi de finances pour 2020, qui servent d’assiette à plusieurs taxes à l’immatriculation ou à l’utilisation des véhicules. Par ailleurs, afin de renforcer les incitations fiscales relatives à l’utilisation d’énergies renouvelables dans les transports et de se rapprocher de l’objectif, fixé par le droit de l’Union européenne, de 14 % d’utilisation d’énergie produite à partir de sources renouvelables en 2030, le projet de loi de finances pour 2021 augmente les taux cibles de la taxe incitative relative à l’incorporation des biocarburants. Parallèlement, de nouvelles formes d’énergie et de transport sont intégrées au dispositif : le champ de la taxe est étendu aux carburéacteurs et l’électricité d’origine renouvelable fournie par les bornes de recharge publiques pourra bénéficier d’un avantage fiscal, de même que l’hydrogène d’origine renouvelable utilisé pour les besoins du raffinage en France. Enfin, les trois tarifs de TICPE pour les essences traditionnelles seront progressivement alignés sur une période de deux ans, de façon à supprimer le tarif réduit dont bénéficie l’E10, qui constitue un soutien direct à l’énergie fossile. Cet alignement est réalisé à niveau moyen de taxation inchangé et n’entraîne aucune recette budgétaire supplémentaire pour l’Etat. Développement du ferroviaire et des transports collectifs (métros, tramways, bus) Soutenir le secteur ferroviaire Dans le cadre du plan de relance, le secteur ferroviaire bénéficiera de 4,7 Md€ afin d’offrir une alternative attractive et efficace au transport routier, tant pour les passagers que pour les marchandises. Ce soutien contribue à la diminution de l’empreinte carbone et environnementale des transports. Ce montant sera alloué à l’amélioration de la qualité du réseau ferroviaire, et visera notamment à donner à SNCF Réseau les moyens de régénérer et moderniser le réseau national le plus circulé, adapter le réseau ferroviaire pour développer le transport de marchandises, soutenir aux côtés des Régions des lignes de desserte fine du territoire, et redévelopper des offres de trains de nuit. Accélérer le développement des transports en commun Le budget 2021 matérialise l’ambition du plan de relance en matière de développement des transports en commun. Sur le milliard d’euros déployé à cet effet entre 2020 et 2022, 730 M€ seront engagés d’ici fin 2021. Ces moyens supplémentaires soutiendront notamment le développement d’offres dans les zones urbaines les plus denses, l’amélioration de services existants ainsi que la création de nouvelles lignes de transports collectifs en site propre. Ce financement vient ainsi compléter celui des collectivités. En Île-de-France, l’objectif est d’améliorer les lignes régionales ferroviaires structurantes (RER E à l’ouest, tronçon central des RER B et D), de poursuivre le déploiement des tramways T3 et T1 ainsi que des bus comme le TZ en 2 et 3 notamment. En province et outre-mer, ce financement permettra de soutenir davantage de projets de transports collectifs portés par les collectivités locales, notamment de tramways et de bus à haut niveau de service. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Accélération du plan vélo Afin de proposer des solutions alternatives à l'utilisation de la voiture individuelle, le Gouvernement a lancé en septembre 2018 le plan vélo, dont l’un des objectifs est le triplement de la part de vélo dans les déplacements pour atteindre 9 % en 2024. Ce plan vélo se décline en quatre axes : développer des aménagements cyclables sécurisés, et améliorer la sécurité routière, mieux lutter contre le vol, créer un cadre incitatif reconnaissant pleinement l’usage du vélo comme un mode de transport vertueux et développer une « culture vélo ». En particulier, un fonds doté de 50 M€ par an a été créé pour aider par appel à projets les collectivités à financer des projets d’aménagements cyclables structurants - continuités entre pistes cyclables ou articulations avec les autres modes de transports, notamment collectifs (train, bus, cars…). Le ministère de la transition écologique et l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) lancent des appels à projets pour permettre aux collectivités ou aux sociétés d’aménagement porteuses de projets de bénéficier de ce fonds. En 2019, 153 dossiers, prévoyant la réalisation de projets d’aménagement cyclables variés, la réhabilitation de ponts ou de tunnels et la sécurisation des franchissements de carrefours complexes, ont été retenus. En 2020, deux nouveaux appels à projets ont été lancés. La crise récente a permis de confirmer tout le potentiel du vélo pour la mobilité du quotidien, qui doit désormais être pérennisé via la réalisation d’aménagements définitifs faisant suite aux aménagements temporaires mis en place au moment du déconfinement. En particulier, avec le développement de vélos de plus en plus performants (dont les vélos électriques qui permettent d’allonger les distances), la disponibilité d’un réseau suffisamment dense est une condition première au développement de cette pratique. Enfin, dans un souci d’intermodalité, des places de stationnement sécurisé des vélos à proximité des pôles d’échanges doivent être développées. Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a ainsi prévu un abondement exceptionnel du fonds vélo, à hauteur de 200 M€. Poursuivre les efforts en faveur de la transition énergétique Le Gouvernement confirme la priorité donnée à la transition énergétique et poursuit les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. En cohérence avec la loi relative à l’énergie et au climat votée à l’automne 2019 et la programmation pluriannuelle de l’énergie adoptée en avril 2020, un budget de plus de 6,9 Md€ sera consacré en 2021 (contre 5,4 Md€ en 2020) aux énergies renouvelables en métropole comme dans les territoires d’outre-mer. Les crédits alloués au financement de l’Ademe permettront de développer ses engagements sur les territoires, aux côtés des collectivités et des entreprises dans les domaines de la chaleur renouvelable, de l’économie circulaire ou encore de l’hydrogène, ainsi que dans la mise en œuvre de politiques en matière de qualité de l’air ou de traitement des sols pollués. Enfin, le plan de relance prévoit des moyens exceptionnels en faveur de la transition énergétique, en particulier pour le verdissement du parc automobile (1,9 Md€), le développement de l’hydrogène (2 Md€) ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie (1,2 Md€). PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Préservation de la biodiversité et lutte contre l’artificialisation des sols, prévention des risques naturels et technologiques La France dispose d’un patrimoine vivant majeur qu’elle entend protéger. Le plan biodiversité adopté en 2018 a fait de la lutte contre l’érosion massive de la biodiversité une priorité de l’action du Gouvernement, au même titre que la lutte contre le changement climatique. En outre, il importe de de préserver les ressources essentielles (eau, alimentation, santé), et de maintenir des écosystèmes terrestres, littoraux, maritimes et aquatiques en bon état, de manière à permettre aux territoires de s’adapter aux effets du changement climatique et à divers risques pour ainsi être plus résilients. Pour répondre à ces enjeux, le plan de relance mobilise 2,5 Md€ pour la reconquête de la biodiversité sur nos territoires, la lutte contre l’artificialisation des sols et l’accélération de la transition de notre modèle agricole pour une alimentation plus saine, durable et locale. En particulier, 300 M€ seront directement consacrés à des opérations d’adaptation et de restauration écologique sur les territoires, aux aires protégées ou encore à la protection du littoral. Par ailleurs, l’’Office français de la biodiversité (OFB), créé en 2020, verra son positionnement confirmé par son implication dans le plan de relance pour poursuivre, avec les autres acteurs de la biodiversité, les objectifs ambitieux en matière de protection de la biodiversité, de connaissance et de protection des espèces. Par ailleurs, la France accueillera en 2021 le Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille initialement prévu en 2020. L’année 2021 verra ainsi l'élaboration de la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité 2021-2030 et le lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées. En matière de prévention des risques, le fonds de prévention des risques naturels majeurs sera sanctuarisé sur le budget général et bénéficiera d’un budget fortement rehaussé à 205 M€ (soit + 74 M€). Le suivi des installations classées pour la protection de l’environnement sera également renforcé. Fonds de recyclage des friches et du foncier artificialisé La lutte contre l’artificialisation des sols et la limitation de la consommation des espaces naturels ou agricoles ne peuvent être menées qu’en mobilisant les friches. La réutilisation des friches peuvent présenter néanmoins des surcoûts lorsque par exemple les coûts de dépollution s’avèrent importants ou en cas de défaillance des anciens exploitants. Un fonds friche sera ainsi mis en place au titre de l’année 2021, dans le cadre du plan de relance. Il financera le recyclage ou la transformation de foncier déjà artificialisé dans le cadre de projet urbain ou pour la mise en place de sites « prêts à l’emploi ». Ce fonds subventionnera des projets dans le cadre d’un appel à manifestations d’intérêt au niveau national. Mesures d’adaptation de la taxe d’aménagement favorables à la sobriété foncière et à la lutte contre l’artificialisation des sols Conformément à l’annonce, lors du Conseil de défense écologique du 27 juillet, de la volonté de diviser par deux le rythme d’artificialisation des sols d’ici 2030, le projet de loi de finances pour 2021 comprend trois mesures d’adaptation de la taxe d’aménagement visant à faire évoluer les modèles d’aménagement et de construction à travers le renforcement des incitations à la densification, à la sobriété foncière et à la renaturation. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Aide aux maires densificateurs Afin de favoriser la reprise du secteur du bâtiment tout en garantissant un meilleur usage du foncier disponible, une aide à la densification sera mise en place à compter du 1er janvier 2021 et pour une durée de deux ans. Elle bénéficiera aux maires qui délivreront des permis de construire en faveur de projets ambitieux en termes de densité, permettant de limiter l’étalement urbain. Soutien au développement de l’économie circulaire Dans la continuité de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire promulguée en février 2020, le plan de relance consacre 500 M€ pour accélérer le développement d’un modèle de production et de consommation circulaire afin de limiter la production de déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Le développement de l’économie circulaire passe, entre autres, par le déploiement et la structuration de filières de prévention, de tri et de recyclage des déchets performantes, au travers d’une accélération des investissements dans un secteur générateur de croissance et d’emplois non délocalisables. Le fond économie circulaire de l’ADEME est abondé de 226 M€ supplémentaires entre 2020 et 2022 pour soutenir le réemploi et la réduction et/ou la substitution des emballages plastiques notamment à usage unique, et l’incorporation de matières plastiques recyclées dans les processus industriels. Plus globalement, cette enveloppe permettra de soutenir le développement des activités de réemploi et de réparation dans différents domaines (matériel électrique et électronique, meubles, vêtements et autres produits de consommation). Le fond économie circulaire est également abondé de 274 M€ supplémentaires entre 2020 et 2022 pour soutenir les projets d’investissement visant à développer et moderniser le tri, la valorisation des déchets recyclables et des biodéchets ainsi que la production d’énergie à partir de combustibles solides de récupération. RENFORCER LA COMPÉTITIVITÉ PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Renforcer la compétitivité des entreprises Baisse des impôts de production Dans le cadre du plan de relance, pour stimuler la compétitivité des entreprises, notamment les entreprises industrielles, et favoriser les décisions d’implantation sur notre territoire, le Gouvernement s'est engagé à baisser les impôts de production. Ces impôts portent sur les facteurs de production des entreprises, indépendamment de leurs bénéfices (masse salariale, immobilisations, chiffre d’affaires, principalement). Ces impôts sont plus nombreux et leur montant est plus élevé en France que dans la moyenne des pays de l'Union européenne : 77 Md€ en 2018 et 3,2 % du PIB, contre 1,6 % en moyenne dans l'Union européenne. Les entreprises industrielles supportent presque 20 % de ce poids. Le projet de loi de finances pour 2021 comporte quatre mesures permettant de diminuer significativement le poids des principaux impôts de production : la contribution économique territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), mais aussi la taxe foncière sur les propriétés bâties acquittée par les entreprises (TFPB) : CVAE : réduction de moitié pour toutes les entreprises redevables de cet impôt, ce qui correspond à la suppression de la part affectée aux régions : - 7,2 Md€ ; TFPB et CFE : modernisation des paramètres de la méthode comptable d’évaluation servant au calcul des impôts fonciers de la plupart des établissements industriels pour environ 32 000 entreprises exploitant 86 000 établissements : - 1,75 Md€ de TFPB et -1,5 Md € de CFE ; Corrélativement à ces deux mesures, le taux de plafonnement de la CET en fonction de la valeur ajoutée, sera abaissé de 3 % à 2 %, pour garantir que toutes les entreprises, y compris celles qui sont éligibles à ce dispositif de plafonnement, bénéficient de la baisse de la CVAE et de la CFE ; CFE : mise en place d’une mesure permettant de prolonger de trois ans l’exonération de CFE en cas de création ou d’extension d’établissements, sur délibération des collectivités locales. Les gains résultant des trois premières mesures bénéficieront à 41 % aux entreprises de taille intermédiaire (ETI), à 33 % aux PME et TPE et à 26 % aux grandes entreprises. Les deux principaux secteurs bénéficiaires seraient celui de l’industrie (37 % du gain) et celui du commerce (15 % du gain). La baisse des impôts de production bénéficiera ainsi particulièrement aux entreprises industrielles, qui représentent 14 % de la valeur ajoutée nationale, et facilitera la croissance des PME et ETI, principales sources de créations d’emplois dans les territoires. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Autres mesures fiscales de soutien aux entreprises Afin d’améliorer les capacités de financement des entreprises dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le projet de loi de finances pour 2021 comprend une mesure temporaire de neutralisation des conséquences fiscales des réévaluations libres d’actifs des entreprises. Ce mécanisme permettra d’étaler l’imposition résultant de telles opérations sur une durée de cinq ans ou de quinze ans selon la nature du bien. Le projet de loi de finances prévoit également le rétablissement temporaire du dispositif d’étalement de la plus-value réalisée lors d’une opération de cession-bail d’immeuble par une entreprise, afin de ne pas freiner le recours à ce type d’opération, qui est de nature à améliorer la trésorerie de certaines entreprises. Le projet de loi de finances comprend également une mesure de suppression progressive de la majoration de 25 % appliquée à certains revenus des professionnels non adhérents d’un organisme de gestion agréé (OGA) ou assimilé. Cette mesure bénéficiera aux petites entreprises, aux artisans et aux travailleurs indépendants. Par ailleurs, en matière de TVA, le projet de loi de finances prévoit l’instauration d’un régime de groupe de TVA, grâce auquel les personnes indépendantes du point de vue juridique, mais étroitement liées entre elles sur les plans financier, économique et de l’organisation pourront être considérées comme un seul assujetti pour les besoins de la taxe. Ce régime optionnel permettra de renforcer la neutralité de la TVA sur les choix d’organisation des groupes, notamment dans les secteurs qui réalisent des opérations exonérées de la taxe, et simplifiera la gestion de cette taxe. Renforcement des fonds propres et financement des entreprises Durant la crise sanitaire, les entreprises françaises ont largement bénéficié des financements soutenus par l’État, en particulier des prêts garantis par l’État. Afin de poursuivre leur développement et de continuer à investir, certaines entreprises ont désormais besoin d’un soutien en fonds propres et quasi-fonds propres face à la dégradation de leur bilan. Plusieurs mesures seront déployées dans le cadre du plan de relance afin de renforcer le bilan des TPE/PME et ETI par la mobilisation de l’épargne financière : une garantie pourra être apportée aux placements financiers qui recevront le label « France Relance ». Ce label sélectionnera les fonds les plus pertinents pour une reprise durable de l’économie permettant à chacun d’orienter son épargne vers les financements de long terme utiles aux PME et ETI. 150 M€ en AE et CP sont inscrits au PLF 2021 à cet effet ; une garantie publique pourra être octroyée aux instruments de refinancement des prêts participatifs accordés aux TPE, PME et ETI par les réseaux bancaires, afin de faciliter l’accès des entreprises à ces instruments de long terme assimilés à des quasi-fonds propres. Cette garantie fait l’objet d’une disposition du PLF 2021 prévoyant un plafond d’exposition de l’État à 2 Md€. Les moyens de BPI sont renforcés pour lui permettre d’accroître son action de financement des entreprises. Le plan de relance prévoit ainsi 327 M€ en 2021 et 137 M€ en 2022 pour renforcer PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 les fonds de garantie de BPI Financement auxquels sont adossés des produits de prêts et garanties de prêts pour les entreprises. Ces crédits s’ajoutent aux 100 M€ ouverts par la LFR 3 en juillet 2020. Enfin, l’Etat abondera à hauteur de 250 M€ les fonds d’investissement mis en place par les Régions, qui permettent de renforcer le capital des PME dans les territoires. Soutien à l’export Le plan de relance apporte un soutien financier aux entreprises, en particulier aux PME-ETI, dans leur démarche de prospection à l’export. Après la mise en place en avril 2020 d’un plan d’urgence de soutien aux entreprises exportatrices, les nouvelles mesures proposées visent à conserver l’élan de 2018-2019 et à repositionner les PME-ETI françaises à l’export dans un contexte de reprise de l’activité sur certains marchés internationaux, de concurrence étrangère accrue et de moindre appétit au risque des acteurs financiers privés. 247 M€ sont ainsi prévus pour le volet export du plan de relance sur 2020-22. Pour 2021, 144 M€ en AE et 122 M€ en CP sont inscrits en PLF 2021. Ils s’ajoutent aux 8 M€ en AE et en CP ouverts en LFR 3 en juillet 2020. Le volet export du plan de relance viendra soutenir le dynamisme et la compétitivité des entreprises françaises. Il prévoit ainsi : le renforcement des moyens de l’assurance prospection qui devra se traduire par le financement de davantage de projets en faveur de la transition énergétique et la mise en place d’une offre spécifique destinée à l’accompagnement de plus petits projets ; la mise en place d’un « chèque export » destiné à financer, pour les PME et les ETI, jusqu’à 50 % des frais de participation à un salon international ou d’achat d’une prestation de projection collective ou individuelle (dans la limite d’un plafond). 15 000 prestations seront ainsi subventionnées ; la mise en place d’un chèque VIE visant à financer, à hauteur de 5 000 €, l’envoi en mission d’un VIE par une PME-ETI, qui devrait permettre de financer environ 3 000 missions ; le doublement de l’enveloppe FASEP afin d’accroître le soutien aux exportateurs qui se positionnent sur les projets d’infrastructures dans les pays émergents ; la mise en place d’une veille-information sur les marchés, personnalisée et gratuite pour les exportateurs, proposée sur les interfaces de Business France. Souveraineté technologique La crise de la Covid-19 a mis en exergue la dépendance industrielle et technologique de l’économie française, et la fragilité de certaines chaînes de valeurs mondiales. Il est nécessaire de renforcer la production nationale et de soutenir l’implantation ou la réimplantation, sur le territoire, de certaines industries stratégiques. En complément du du 4ème volet du Programme d’investissement d’avenir (PIA), qui sera lancé en 2021 jusqu’en 2025 et vise à construire des filières d’avenir, 1 Md€ sont également prévus pour soutenir des investissements industriels qui permettront à l’économie française d’assurer son indépendance et sa résilience. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 L’objectif est de se focaliser sur certaines filières et chaînes de valeur particulièrement stratégiques afin d’accompagner les acteurs de ces chaînes de valeur dans leur démarche de sécurisation de leurs approvisionnements, de création d’activité et donc d’emploi sur le territoire français. Ainsi, cinq appels à projets ont été lancés en 2020 pour sélectionner les projets visant à soutenir l’investissement dans des secteurs stratégiques (produits de santé, intrants critiques pour l’industrie, électronique, agroalimentaire et télécommunications). Ce volet stratégique, qui doit également permettre, de manière plus transversale, de renforcer les outils capitalistiques destinés à l’industrialisation de projets de relocalisation, sera doté de 600 M€, dont 300 M€ en AE et 195 M€ en CP dès 2021, après l’ouverture de 100 M€ en AE et de 10 M€ en CP en 2020. 400 M€ sont par ailleurs prévus pour soutenir les projets industriels des territoires. Enfin, dans le contexte économique dégradé actuel, il convient de réduire le risque de suppression des emplois dans la R&D, fonction non immédiatement productive, et de faciliter l’accès des jeunes diplômés à ces emplois. 300 M€ sont ainsi prévus dans le plan de relance pour préserver l’emploi de R&D privée. Cette mesure vise tant à maintenir et relancer la R&D dans les entreprises qu’à préserver les compétences des ingénieurs et la compétitivité. Elle permettra de soutenir l’emploi des personnels de R&D privée en accueillant temporairement dans des laboratoires publics certains salariés de R&D, ainsi que des jeunes diplômés ou docteurs dont les embauches seraient sinon au mieux retardées, au pire supprimées. Mise à niveau numérique et modernisation des équipements de production La crise sanitaire a mis en avant mis en avant le besoin urgent des TPE et des PME de se numériser, notamment pour favoriser leur montée en gamme et leur compétitivité. Le plan de relance prévoit un plan ambitieux en faveur de la numérisation des TPE et de PME et de la modernisation de l’appareil productif à hauteur de 385 M€ comprenant l’ouverture de 56 M€ en AE et 26 M€ en CP en LFR3 pour 2020. Trois dispositifs distincts sont mis en place à destination de l’ensemble des entreprises : un dispositif de sensibilisation et des accompagnements collectifs de l’ensemble des TPE et des PME grâce aux actions de France Num ; un dispositif d’audit et d’accompagnement de l’ensemble des PME et ETI ayant déjà acquis un premier niveau de maturité numérique dans la mise en place de solutions d’intelligence artificielle fin de moderniser leur outil de production avec IA Booster ; un soutien à l’ensemble des PME et ETI industrielles souhaitant réaliser un investissement dans les technologies de l’industrie du futur, via une subvention qui se substitue au mécanisme de suramortissement fiscal pour des investissements dans les technologies d’avenir. SOUTENIR L'EMPLOI ET LES COMPÉTENCES ET GARANTIR LA COHÉSION SOCIALE ET TERRITORIALE PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Soutenir l’emploi Activité partielle Prévenir les licenciements économiques La crise sanitaire a fragilisé le tissu socio-économique mondial. Le fort ralentissement - voire l’arrêt – de la plupart des secteurs de l’économie a déséquilibré de nombreux employeurs, menaçant ainsi massivement l’emploi. L’activité partielle a constitué une réponse forte du Gouvernement pour soutenir les salariés et les employeurs au cours de la période de confinement. Après la mise en place d’un dispositif exceptionnel dès le 25 mars 2020 visant à passer d’une logique forfaitaire à une logique proportionnelle bien plus généreuse, l’activité partielle s’adapte désormais à la relance pour donner une meilleure visibilité aux salariés et aux employeurs avec la création d’un dispositif double : un dispositif d’activité partielle dit « de droit commun » (APDC) pour faire face aux besoins ponctuels et circonscrits dans le temps, tels qu’ils se présentent en période de crise comme de bonne santé économique. Ce dispositif a pour objectif de préserver les emplois, notamment ceux proches du Smic, pour les entreprises subissant une baisse d’activité ponctuelle (3 mois de recours, renouvelables une fois dans l’année) ; un dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD) pour accompagner les entreprises subissant un choc durable mais avec la perspective de reprise d’une activité à moyen terme. Le Gouvernement a décidé de placer le dialogue social au centre de ce nouveau dispositif. En effet, il est accessible aux entreprises sous réserve d’avoir signé un accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe ou de rédiger un document unique basé sur un accord de branche étendu. Ces accords peuvent être d’une durée allant jusqu’à 24 mois et l’employeur les transmet pour validation ou homologation à l’autorité administrative (l’unité départementale de la DIRECCTE sur délégation du Préfet de département). Les autorisations d’activité partielle sont délivrées pour une durée de 6 mois par l’administration. A l’occasion du renouvellement, l’employeur doit transmettre un bilan des engagements pris (voir infra) et un diagnostic actualisé de la situation économique de l’entreprise. Les représentants du personnel et les organisations syndicales signataires de ces accords sont informés au moins tous les trois mois de la mise en œuvre de l’accord et avant chaque demande de renouvellement de l’autorisation. Le coût total estimé de ce dispositif est de 6,6 Md€ en 2021, dont 67 % est assuré par l’Etat (4,4 Md€) et 33 % par l’Unedic (2,2 Md€). PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Fonds national pour l’emploi (FNE) Formation et formation des jeunes sur les activités stratégiques Former les salariés placés en activité partielle Le FNE-Formation est abondé à hauteur de 1 Md€, dont 0,6 Md€ en 2021, pour financer des formations qui doivent permettre aux salariés placés en activité partielle de favoriser leur employabilité, dans un contexte de mutations économiques. C’est le cas par exemple de formations sur les nouvelles technologies hybrides dans l’automobile, de certifications en cybersécurité, etc. Les formations obligatoires à la charge de l’employeur sont exclues. En 2021, Il est prévu 150 000 bénéficiaires au titre de l’activité partielle de droit commun (pour un coût unitaire estimé à 1000 €) et environ 100 000 bénéficiaires au titre de l’activité partielle de longue durée (pour un coût unitaire estimé à 6000 €). Les entreprises qui placent leurs salariés en activité partielle doivent souvent investir dans la formation pour permettre à leur activité de rebondir et de s’adapter aux mutations technologiques ou économiques récentes. C’est un investissement nécessaire, mais souvent difficile à mobiliser dans les moments de contraction de l’activité. Le FNE-Formation intervient alors pour soutenir et encourager ces formations qui sont profitables au salarié, qui renforce ainsi son employabilité en mettant à profit son temps d’inactivité, à l’entreprise, qui améliore sa compétitivité, et qui sont également profitables à l’économie, en favorisant le développement de compétences attendues sur le marché du travail. Le taux de prise en charge des coûts de formation par le FNE s’élève à 80% dans le cadre de l’activité partielle de longue durée et à 70% pour l’activité partielle de droit commun. Former les jeunes sur les secteurs stratégiques et porteurs Pour faire face à la hausse attendue de la demande d’emploi des jeunes, quel que soit leur niveau de qualification, et à un déficit de compétences au regard des transformations du marché du travail touchant notamment les moins qualifiés d’entre eux, 1,6 Md€ (dont 0,5 Md€ en 2021) sont mobilisés pour augmenter le nombre de formations qualifiantes à disposition de l’ensemble des jeunes qui arrivent sur le marché du travail dès septembre 2020. 223 000 jeunes supplémentaires seront ainsi formés aux compétences attendues sur le marché du travail : 100 000 formations qualifiantes via les Pactes Régionaux d’Investissement dans les Compétences, concomitants avec une revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle ; 16 000 formations de la santé et du soin pour les infirmiers et les aides-soignants ; 15 000 actions d’évaluation et de formations certifiantes aux savoirs numériques via un abondement du compte personnel de formation ; 35 000 places à destination des jeunes de 16 à 18 ans via l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) ; 30 000 places supplémentaires de formation dans l’enseignement supérieur ; 27 000 places supplémentaires pour les néo-bacheliers pour accompagner les réorientations et les élèves en CAP vers le diplôme et une insertion professionnelle. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Aide aux employeurs de contrats de professionnalisation et d’apprentissage Soutenir les dispositifs de contrats de professionnalisation et d’apprentissage L’embauche de salariés en contrats en alternance par les entreprises est liée à la conjoncture économique. Or, les contrats en alternance sont un outil d’insertion professionnelle durable pour les personnes qui en bénéficient. Il est donc prévu de soutenir financièrement l’embauche de salariés en alternance via : une aide à l’apprentissage, pour la première année du contrat, de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 € pour les majeurs, pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que soient leur taille (sans condition pour les moins de 250 salariés) et leur secteur, pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master ; une aide au contrat de professionnalisation, pour la première année du contrat, de 5 000 € pour les mineurs et de 8 000 € pour les majeurs de moins de 30 ans pour tout contrat conclu entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est attribuée aux entreprises quels que soient leur taille (sans condition pour les moins de 250 salariés) et leur secteur pour préparer un diplôme ou un titre jusqu’au niveau master ou un certificat de qualification professionnelle. Le coût total de ces aides est de 2 Md€, dont 1,4 Md€ en 2021, correspondant à l’embauche de 283 000 apprentis et 110 000 contrats de professionnalisation. Aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans Stimuler l’embauche des jeunes sous forme de CDI ou CDD (de 3 mois et plus) Une aide a été créée afin de faciliter et relancer l’embauche des jeunes, catégorie la plus touchée par la crise sanitaire, et amortir ainsi l’augmentation massive du nombre de demandeurs d'emploi de moins de 26 ans sur un marché de l’emploi très dégradé. L’aide, allant jusqu’à 4 000€ sur la première année de contrat, est attribuée aux entreprises quels que soient leur taille et leur secteur qui embauchent un salarié de moins de 26 ans, en CDI ou CDD de 3 mois et plus pour un salaire jusqu’à 2 fois le SMIC. Elle est octroyée pour les contrats conclus entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021. Elle est versée par tranche trimestrielle sur une période d’un an, par l’Agence de Services et de Paiement pour le compte de l’Etat. Elle permettra l’accélération de l’embauche des jeunes (estimation d’environ 580 000 contrats bénéficiaires de l’aide à l’embauche), pour un coût total de 1,1 Md€, dont 1 Md€ en 2021. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Autres Renforcer l’accompagnement des jeunes Le budget consacré à l’accompagnement des jeunes est accru pour renforcer les volumes des dispositifs déjà existants, notamment pour l’insertion par l’activité économique (IAE), la garantie jeune, les parcours contractualisés d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA), et les contrats aidés. En effet : le Pacte d’ambition par l’activité économique doit permettre, d’ici 2022, d’atteindre l’objectif de création de 100 000 emplois supplémentaires au sein des structures d’insertion par l’activité économique (IAE), piliers de l’économie sociale et solidaire. La mesure consiste à appuyer cette trajectoire de croissance en soutenant l’entrée de 35 000 jeunes en 2021 ; +50 % de places seront ouvertes en Garantie jeunes (passant de 100 à 150 000 jeunes accompagnés, soit 50 000 places supplémentaires) et +23% pour le PACEA (passant de 340 000 à 420 000 jeunes accompagnés, soit 80 000 places supplémentaires). Le coût global est estimé à 333 M€ en incluant le renforcement nécessaire des moyens des missions locales ; une enveloppe de CUI-CIE (contrats aidés dans le secteur marchand) sera ciblée sur les jeunes, pour atteindre 10 000 bénéficiaires en 2020, puis 50 000 bénéficiaires en 2021. Le coût est de 269 M€ ; le nombre de parcours emploi compétences (PEC) ciblés sur les jeunes, autour du triptyque emploi-accompagnement-formation, sera également augmenté pour atteindre 20 000 bénéficiaires en 2020, puis 80 000 bénéficiaires en 2021, pour un coût de 417 M€. Renforcer les moyens des opérateurs clés de l'emploi et de l'insertion France compétences, en charge du financement de l’alternance et de la formation professionnelle (10 Md€ de dépenses publiques par an), va recevoir une dotation exceptionnelle de 750 M€ pour assurer le financement des dépenses d’apprentissage dans un contexte de crise qui engendre une baisse de ses recettes. Cette mesure apparaît d’autant plus importante que les petites entreprises, notamment artisanales, sont les principales pourvoyeuses de contrats d’apprentissage. Les secteurs du commerce et de la vente, du bâtiment, de la restauration et de l’industrie sont particulièrement consommateurs du dispositif. Afin de renforcer la soutenabilité du système, une « règle d’or » visant le retour à l’équilibre à compter de 2022 de France Compétences est par ailleurs intégrée dans le PLF pour cet opérateur qui prévoit pour 2021 un déficit supérieur à 2 Md€, dont une partie a un caractère structurel. Afin de faire face à la hausse des demandeurs d’emploi, Pôle emploi doit être doté de moyens supplémentaires pour assurer l’indemnisation et l’accompagnement vers l’emploi. En 2021, une enveloppe supplémentaire de 250 M€ lui sera allouée à ce titre. Dès septembre 2020, il est prévu de recruter 2150 personnes (dont 650 afin d’accompagner de manière plus intensive les jeunes), majoritairement en CDD. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Accompagner les plus précaires Majoration de l'allocation de rentrée scolaire 500 M€ d’aide supplémentaire pour 3 millions de familles modestes La majoration exceptionnelle de l’allocation de rentrée scolaire de 100€ pour l’ensemble des 5 millions de bénéficiaires âgés de 6 à 18 ans a été mise en œuvre. Plus de 3 millions de foyers aux revenus modestes ont reçu le versement de cette allocation majorée au courant du mois d’août en vue de la rentrée scolaire. Cette décision du Gouvernement permet de soutenir les familles qui ont à faire face aux dépenses de la rentrée et ainsi assurer la continuité de l’apprentissage de leurs enfants, rendue difficile par la situation sanitaire. Hébergement d’urgence 100 M€ d’aide exceptionnelle aux personnes en grande précarité La crise sanitaire a eu un impact particulièrement fort sur les personnes les plus précaires, et tout particulièrement celles concernées par l’hébergement d’urgence. La mobilisation de l’Etat a été sans précédent et a permis de mettre à l’abri un nombre important de personnes. Compte tenu des conséquences sociales de la crise pour les plus vulnérables, 100 M€ supplémentaires viennent renforcer les mesures d’hébergement d’urgence. Ces crédits serviront à construire de nouvelles structures (centres d’hébergement en zones tendues, structures modulaires, cuisines collectives pour les personnes vivant à l’hôtel) ainsi qu’à réhabiliter les structures existantes. Cette aide exceptionnelle permettra de créer des capacités d'hébergement et de résidences sociales supplémentaires dans les zones les plus tendues, afin d’accompagner les collectivités dans leurs efforts pour mettre à l’abri les personnes précaires. Elle permettra également d’accélérer la rénovation des centres existants, de réhabiliter des aires d’accueil de gens du voyage ou encore d’expérimenter le rachat d’hôtels pour créer des résidences sociales. Soutien aux associations de lutte contre la pauvreté 100 M€ d’aide exceptionnelle pour les acteurs de terrain Un plan exceptionnel de soutien de 100 M€ permettra aux associations de lutte contre la pauvreté de déployer des actions spécifiques au plus près des besoins des personnes précaires pour les aider à faire face aux conséquences de la crise sanitaire. Ces associations apportent une aide à 8 millions de personnes depuis le début de la crise, dans de très nombreux domaines (accès aux biens de première nécessité, accompagnement scolaire, ouverture de droits, lutte contre l’isolement et actions d’aller-vers, alphabétisation, soutien à la parentalité, aide aux vacances). PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Déployer la relance dans les territoires Soutien aux projets industriels dans les territoires Le soutien à l’investissement industriel dans les territoires, en particulier dans les 148 Territoires d'industrie, vise à accélérer des projets structurants, prêts à être engagés rapidement, afin de favoriser la relance de l’industrie française et la compétitivité des entreprises ainsi que de contribuer à la transition écologique et à la relocalisation des chaînes de production en France. Il se fera en lien avec les Régions. De nouveaux moyens sont mobilisés en soutien aux projets industriels dans les territoires : 400 M€, dont 150 M€ dès 2020 de subventions mobilisables pour des projets d’investissements au sein des territoires, et notamment dans les 148 Territoires d’industrie. Afin de préserver le tissu industriel au niveau local et d’y encourager le maintien d’un niveau suffisant d’investissement, l’Etat subventionnera, en coordination étroite avec les Régions, des projets d’investissement productif susceptibles d’avoir des retombées socio-économiques et un effet d’entraînement importants sur le tissu productif local. Inclusion numérique La crise sanitaire a démontré le rôle capital des réseaux de communications électroniques dans la continuité de l’activité économique, éducative et sociale du pays. C’est pourquoi, l’investissement dans ces réseaux relève d’une priorité stratégique nationale et doit être poursuivi et fortifié. A ce titre, l’ambition du plan France Très Haut Débit (PTHD) sera amplifiée en vue de parvenir au déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire à horizon 2025. Grâce à cette généralisation, tous les Français, notamment ceux qui habitent en zone rurale, pourront bénéficier du meilleur de la connectivité numérique au domicile ou au travail. En complément de l’engagement de l’Etat dans le PTHD à hauteur de 3,3 Md€, une enveloppe complémentaire de 240 M€ sera consacrée au financement du raccordement des logements et locaux professionnels situés dans les zones les plus difficiles à couvrir du territoire, ainsi que pour prendre en compte l’impact négatif de la crise sanitaire sur les réalisations des projets. Il importe par ailleurs, afin de permettre le meilleur accès possible des citoyens aux services publics et de constituer un actif essentiel pour assurer la reprise économique du pays, de favoriser la diffusion la plus large possible des usages numériques au sein de la population et de permettre à chacun de s’approprier les nouveaux outils qui en relèvent. C’est en ce sens que diverses mesures dites « d’inclusion numérique » sont proposées dans le plan de relance, pour une enveloppe totale de 250 M€. La plus emblématique d’entre elles, qui mobilisera 200 M€ au total, consistera à former et à envoyer dans les territoires, au plus près des besoins de la population, des « Ambassadeurs numériques France Service ». Ceux-ci auront vocation, pour une durée de 2 ans, à accompagner les Français les plus éloignés du numérique, que ce soit dans l’appropriation de ces nouveaux outils ou dans leurs démarches en ligne. En tout, 500 M€ d’AE et de CP seront ouverts en PLF 2021 afin de soutenir cet axe important du plan de relance. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Soutien au patrimoine et aux filières culturelles Une relance par et pour le patrimoine, dans les territoires, valorisant les métiers d’art et les savoir-faire d’excellence Le patrimoine, qui nécessite un effort constant d’entretien et de restauration, innerve les territoires. Le plan de relance contribuera à le remettre en état, avec des effets très concrets en faveur du développement économique, de l’attractivité et du rayonnement international de notre pays. Le plan de relance permettra notamment de mettre en œuvre un « plan cathédrales » sans précédent, doté de 80 M€, et de soutenir la restauration des monuments historiques appartenant aux communes et aux propriétaires privés (40 M€). Au-delà, il permettra également d’accélérer la restauration des monuments nationaux présentés par le Centre des monuments nationaux à travers l’ensemble du territoire (40 M€) et de mener pleinement le projet de restauration et de mise en valeur du château de Villers-Cotterêts (100 M€). Enfin, une enveloppe spécifique de 20 M€ est prévue en faveur de la rénovation d’autres équipements patrimoniaux (musées, archives, archéologie). La reconquête de notre modèle de création et de diffusion artistique Avec plus de 7 Md€ de pertes en 2020, le secteur de la création artistique a été particulièrement affecté par la crise sanitaire. 200 M€ de crédits seront mobilisés pour la filière musicale dans son ensemble, confiés au Centre national de la Musique. Pour le théâtre privé, une enveloppe de 10 M€ permettra d’abonder le fonds d’urgence aux théâtres privés et aux compagnies non conventionnées, géré par l’Association de soutien au théâtre privé. Enfin, 60 M€ viendront soutenir les institutions labellisées, les réseaux, ensembles, orchestres, opéras et festivals qui maillent le territoire et font la spécificité du modèle de création et de diffusion artistiques français. La consolidation et la modernisation des filières culturelles stratégiques lourdement affectées par la crise Ces filières constituent un enjeu tant de compétitivité internationale que de vitalité économique territoriale avec un impact favorable sur l’emploi et la croissance d’autres secteurs. Ces filières représentent également un enjeu en matière de pluralisme et de souveraineté culturelle. Toutefois, la crise sanitaire a mis en lumière leur fragilité et leur retard en matière de création et de distribution numérique. Alors que la France peut s’appuyer sur un savoir-faire, une histoire et un patrimoine culturels reconnus internationalement, son positionnement dans l’environnement numérique mondial doit se renforcer. Le plan de relance est ainsi mis au service de cet enjeu, avec un effort de 358 M€, déployés dans l’ensemble des territoires, en direction de la presse (140 M€), du livre (53 M€), du cinéma et de l’audiovisuel (165 M€). Soutien aux outre-mer Le plan de relance concerne naturellement l’ensemble du territoire national et bénéficiera donc en particulier aux territoires ultramarins. Selon l’évolution de la situation macroéconomique, la pleine mobilisation des dispositifs du plan de relance permettra à ces territoires de bénéficier d’environ 1,5 Md€, dont une partie sur des projets déjà identifiés. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Prévention du risque sismique dans les Antilles Cette mesure consistera dans le renforcement parasismique des bâtiments les plus sensibles aux Antilles (hôpitaux, bâtiments de l’Etat et établissements scolaires), en tenant compte de la résilience face aux cyclones. Sur un plan économique, la mesure aura un impact positif sur le secteur du BTP, en difficulté aux Antilles. Ces opérations permettront également de valoriser le savoir-faire des entreprises antillaises (ingénierie, BET, artisans et entreprises du bâtiment) qui pourra s’exporter pour des mesures similaires dans les autres îles de la zone des Caraïbes. En rendant le territoire plus résilient, cette mesure permettra aussi de limiter l’impact sur l’économie d’un éventuel futur séisme aux Antilles. L’enveloppe pour cette mesure est fixée à 50 M€. Sécuriser les infrastructures de distribution d’eau potable, d’assainissement et de gestion des eaux pluviales dans les outre-mer Afin de renforcer la résilience de l’alimentation en eau potable face aux risques de sécheresse et de lutter contre les sources de contamination de l’eau par un traitement plus efficace en station d’épuration, il est prévu une accélération du « plan eau DOM » en outre-mer pour faire face aux difficultés structurelles renforcées par la crise Covid. Le déploiement massif de 50 M€ permettra de consolider le marché des travaux et de la gestion des réseaux créant ainsi de nouvelles compétences et des emplois dans ces territoires à fort taux de chômage. Cette mesure permettra également de consolider l’attractivité des territoires pour les entreprises et la relance en matière de tourisme. Soutien aux collectivités territoriales La troisième loi de finances rectificative pour 2020 a prévu des mesures de soutien inédit en faveur des collectivités territoriales. Il s’agit à la fois de soutenir les recettes de fonctionnement des collectivités confrontées aux conséquences de la crise, et de concourir à leurs investissements. Les concours inscrits en section de fonctionnement soutiendront la capacité des collectivités à financer des investissements, sans recourir à l’emprunt. A ce titre, en fonction de l’évolution économique, les collectivités ultramarines devraient bénéficier d’environ 200 M€ au titre de la garantie de recettes fiscales, incluant les recettes spécifiques à l’outre-mer (octroi de mer et taxe spéciale de consommation). En complément, l’abondement exceptionnel de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) permet à l’Etat d’orienter ses aides vers les projets mûrs, prêts à être lancés par les collectivités locales. POURSUIVRE LA MISE EN ŒUVRE DES PRIORITÉS DU QUINQUENNAT PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Réarmer les missions régaliennes et stratégiques de l'État Le renforcement des missions de souveraineté se poursuit. Les budgets et les effectifs des armées, de la police et de la gendarmerie seront significativement renforcés pour leur donner les moyens nécessaires à la protection des Français et pour accompagner leur modernisation. Renforcement de la justice de proximité L’année 2021 sera orientée vers la mise en œuvre de la justice de proximité, entendue comme celle du quotidien des justiciables. L’ambition est de lutter plus efficacement contre la petite délinquance du quotidien, au plus près des victimes et de renforcer l’action judiciaire de proximité. L’objectif est de renforcer l’action des juridictions dans la promotion et le développement d’une justice de proximité pour répondre au mieux aux attentes des justiciables. La loi de programmation et de réforme pour la justice constitue un levier de premier ordre dans l’adaptation de la réponse judiciaire de proximité aux besoins des territoires. Des moyens humains supplémentaires pour l’ensemble des acteurs de la justice D’ici 2021, il est prévu de créer 2 450 emplois nouveaux au service de la justice par rapport à ce qui était prévu en LFI 2020. Cet effort représente un doublement de celui prévu dans la loi de programmation pour la justice (LPJ) en 2021, qui s’élevait à 1260 emplois. Il se décompose en deux mouvements : un schéma d’emplois de 1 500 équivalents temps plein (ETP) en 2021, soit 240 emplois audelà de ce que prévoyait la LPJ, dont 150 pour renforcer l’équipe autour du magistrat, 70 pour l’application des peines et 20 pour la protection judiciaire des mineurs ; une autorisation de recrutements supplémentaires à hauteur de 950 emplois pour un renforcement des équipes de proximité dès 2020. Ce renfort augmente massivement les moyens humains qui concourent au travail des magistrats avec 764 juristes assistants et contractuels renforçant les greffes. Il permet aussi le recrutement complémentaire dans les territoires de 100 conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) et de 86 éducateurs contractuels pour l’encadrement des mineurs. Des moyens financiers à la hauteur d’une ambition forte Afin de favoriser la mise en place de mesures alternatives aux poursuites qui constituent des réponses pénales particulièrement adaptées aux infractions du quotidien, le recours aux délégués du procureur de la République sera fortement augmenté au cours de l’année 2021. A cette fin, des moyens supplémentaires à hauteur de 15 M€ seront mobilisés afin de pouvoir répondre au mieux à l’ensemble des objectifs fixés. Précisément, chaque tribunal judiciaire ou de proximité devra pouvoir disposer de permanences de délégués du procureur et offrir ainsi une plus grande rapidité dans la réponse pénale apportée à des faits de délinquance du quotidien. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Dans le cadre du renforcement du maillage territorial, une augmentation des moyens au bénéfice des unités médico judiciaires est prévue pour apporter un meilleur soutien aux victimes de violences. Une dotation budgétaire supplémentaire de 5 M€ est consacrée à l’accélération du déploiement des bracelets électroniques et anti rapprochement. Au-delà des délégués du procureur et des unités médico-judiciaires, les crédits consacrés aux autres frais de justice sont également relevés de 100 M€ pour renforcer substantiellement les moyens d’enquête et d’expertise de la justice. Pour répondre au souci de prise en charge rapide des condamnés et garantir l’effectivité souhaitée de la réponse pénale à la délinquance des mineurs, 20 M€ supplémentaires seront consacrés en 2021 au soutien du milieu associatif œuvrant à la prise en charge des mineurs. Pour le suivi des peines alternatives, un renfort à hauteur de 2 M€ des moyens de l’Agence nationale du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle des détenus (ANTIJIP) est également budgété. Enfin, dans le cadre de l’accompagnement de l’évolution des effectifs, 10 M€ supplémentaires seront dédiés à l’équipement des postes de travail. Au total, en plus des moyens humains, 164 M€ de crédits supplémentaires inscrits dans le projet de loi de finances pour 2021 sont consacrés au renforcement de la justice de proximité. Renouvellement des équipements et renforcement des forces de sécurité Soutenir la police et la gendarmerie nationales Le budget des forces de sécurité du ministère de l’Intérieur fait, cette année encore, l’objet d’une hausse au profit de la sécurité des français, avec une augmentation de 0,2 Md€ du budget de la mission « Sécurités » à laquelle s’ajoute 1 Md€ sur la mission relance. Le plan de création de 10 000 emplois dans les forces de sécurité se poursuit, conformément aux engagements présidentiels. En 2021, près de 2 000 recrutements supplémentaires viendront ainsi compléter les effectifs de la police et de la gendarmerie nationale. Ces recrutements visent notamment à renforcer la présence des forces de l’ordre sur des missions opérationnelles sensibles ou dans les territoires prioritaires de la police de sécurité du quotidien. Il s’agit également de poursuivre la montée en puissance des services de renseignement. En lien avec France Relance, l’année 2021 marque un renforcement inédit des moyens et des équipements de protection et d’intervention de la gendarmerie et de la police nationales, la rénovation des infrastructures immobilières et l’engagement des investissements technologiques nécessaires pour rénover certaines procédures ou faire face aux défis de demain en matière de sécurité. Poursuite d’une programmation militaire « à hauteur d’hommes » Conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, après des hausses de 1,7 Md€ en 2019 et 2020, le budget de la mission « Défense » poursuit sa montée en charge avec une nouvelle hausse de 1,7 Md€ en 2021, pour atteindre un niveau de 39,2 Md€. Cet effort financier majeur dans le cadre de la LPM, sans précédent depuis la Guerre froide, répond à PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 nouveau au besoin de transformation et d’adaptation des armées dans un environnement stratégique instable, marqué par l’émergence de nouvelles formes et de nouveaux espaces de conflictualité. L’engagement budgétaire s’inscrit dans la droite ligne dessinée par la LPM 2019-2025 « à hauteur d’hommes ».Cette hausse des crédits marque la poursuite de la mise en œuvre de la LPM 2019- 2025, avec le renforcement des équipements d’accompagnement et de protection des soldats, du soutien aux infrastructures et la mise en œuvre du plan « Famille ». Ces moyens permettront au ministère des Armées de mettre en œuvre le premier volet de la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM), afin d’offrir plus de clarté dans la rémunération militaire et plus de lisibilité et de fidélisation dans le déroulement de la carrière au sein de nos forces armées. Comme en 2020, un renforcement des effectifs est prévu à hauteur de 300 postes en 2021, en particulier dans les domaines du renseignement, de la cyberdéfense, du soutien aux exportations et des unités opérationnelles. Concernant l’objectif de modernisation des équipements, l’année 2021 verra l’émergence des premiers engagements relatifs au système de combat aérien du futur (SCAF) développé en coopération avec l’Allemagne. Le SCAF devrait à terme aboutir au remplaçant du Rafale. Les premières études du porte-avions de nouvelle génération verront également le jour, afin de remplacer le porte-avions « Charles de Gaulle ». Cette hausse des crédits s’inscrit également dans l’amélioration du maintien en condition opérationnelle (MCO) des matériels, en particulier dans le domaine aéronautique. Facteur clef dans la capacité de projection souhaitée et des équipements disponibles, le MCO nécessite un soutien budgétaire conséquent et nécessaire. La modernisation de la dissuasion, clef de voûte de la stratégie de défense, fait également l’objet d’un effort accru, en lien direct avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans le cadre de la relance économique à la suite de la crise de la Covid-19, le ministère des Armées, s’appuyant sur son expérience industrielle historique, accompagnera et continuera de soutenir la filière aéronautique et les acteurs de la base industrielle et technologique de défense (BITD), qui contribuent fortement à l’innovation et à la souveraineté nationale. Engagements en faveur de l’éducation Le Gouvernement répond à son engagement de refonder et de revaloriser le métier d’enseignant, notamment en début de carrière. Le budget 2021 réserve ainsi une enveloppe de 400 M€ qui fera l’objet d’une concertation avec les organisations représentatives des personnels, et aura un coût en année pleine de 500 M€. Par ailleurs, se poursuivent le déploiement du protocole sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations et la dernière tranche de revalorisation de l’indemnité REP+. Le Gouvernement réaffirme la priorité donnée au premier degré depuis le début du quinquennat. Débutée en 2020, la limitation progressive à 24 élèves par classe de grande section, CP et CE1 dans toutes les écoles sera poursuivie à la rentrée scolaire 2021. En parallèle, le dédoublement des classes sera étendu aux grandes sections de maternelle en éducation prioritaire, faisant suite au dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+ effectué entre 2017 et 2019. 100 M€ sont également inscrits au budget 2021 pour l’accompagnement de certaines communes dans le cadre de l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à trois ans. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Lisibilité des moyens alloués à la recherche 2021 marquera la première année d’entrée en vigueur de la loi de programmation de la recherche (LPR), traduction de la volonté du Gouvernement de redonner à la recherche de la visibilité et des moyens. Le projet de loi prévoit une augmentation des crédits sur le périmètre de la programmation de 5,1 Md€ à horizon 2030 et un effort budgétaire de 0,4 Md€ dès 2021, au bénéfice tant des organismes publics de recherche que de la recherche universitaire. Cet investissement se traduira par une forte augmentation des emplois scientifiques directs, de +700 ETPT dès 2021. Elaborée en étroite concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI), cette loi de programmation vise à renforcer la capacité de financement des projets, programmes et laboratoires de recherche, à conforter et renforcer l’attractivité des carrières scientifiques et à consolider la recherche partenariale et le modèle d’innovation français. Elle prévoit ainsi une augmentation à horizon 2030 de 1 Md€ des financements compétitifs de l’Agence nationale de la recherche (ANR), permettant ainsi une hausse du nombre de projets financés, du taux de succès aux appels à projets et du montant moyen attribué par projet, notamment au bénéfice des laboratoires et des établissements hébergeurs des projets lauréats. La LPR prévoit par ailleurs une revalorisation indemnitaire des personnels de la recherche, pour un montant de 92 M€ en 2021. Des revalorisations cibleront également particulièrement les jeunes chercheurs et enseignants chercheurs, qui seront désormais recrutés à au-moins 2 SMIC, contre 1,3 à 1,4 SMIC aujourd’hui, soit un investissement complémentaire de 26 M€ en 2021. Le plan de relance permettra d’accélérer la montée en puissance de la recherche compétitive et de soutenir l’emploi R&D La stratégie de réinvestissement dans la recherche portée par la LPR sera accélérée dès 2021 par le plan de relance, qui viendra compléter la trajectoire budgétaire déjà prévue pour l’ANR. Le plan de relance permettra ainsi d’accélérer de deux ans la montée en puissance des appels à projets de l’ANR, contribuant à rendre le recours à l’ANR plus accessible et plus attractif pour les chercheurs. Le niveau d’engagement de l’ANR sera ainsi en augmentation de 435 M€ dès 2021. Le plan de relance intègre en outre 300 M€ de soutien direct à l’emploi de R&D dans le secteur privé afin de préserver les compétences, les emplois et la compétitivité des entreprises. Enfin, le quatrième PIA, d’un montant total de 20 Md€, dont 11 Md€ sur les années 2021 et 2022, comptabilisés dans le cadre du plan de relance, permettra notamment de garantir un financement structurel prévisible aux écosystèmes d’enseignement supérieur et d’innovation, pour faire de la France un terreau fertile pour les enseignants chercheurs, les chercheurs et les entrepreneurs. PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Transformer l’action publique Améliorer les achats publics dans le cadre d'un plan interministériel Lors du troisième comité interministériel de la transformation publique (CITP) du 20 juin 2019, le Premier ministre a confié à la direction des achats de l’Etat (DAE) l’objectif d’élaborer « un plan de réduction du coût des achats interministériels, ministériels et des opérateurs de l’Etat ». La cible assignée à ce plan est d’obtenir, par des mesures d’efficacité, 1 Md€ de gains budgétaires en trois ans. Les services de l’Etat et ceux de ses opérateurs, accompagnés par une expertise externe, se mobiliseront à compter de l’automne 2020 pour identifier et mettre en œuvre les économies projetées sur un total de 24 Md€ de dépenses annuelles d’achat, dont 15 Md€ de dépenses Etat et 9 Md€ de dépenses opérateurs. Ce plan ambitieux reposera sur un mécanisme innovant d’intéressement budgétaire, à la fois pour les ministères et les opérateurs concernés, qui pourront réinvestir une partie des économies réalisées, et pour le prestataire dont la rémunération dépend directement des résultats effectivement obtenus. Le plan prévoit également de transformer la fonction achats de l’Etat et de ses opérateurs, en accentuant les démarches de professionnalisation et de mutualisation, tout en maximisant l’apport de solutions innovantes. L’importance des petites et moyennes entreprises (PME) sera préservée dans la commande publique, tout comme la dimension éco-responsable et socioresponsable de l’achat. Poursuivre la simplification et la sincérisation du budget La démarche de simplification du budget de l’Etat se poursuit avec notamment la suppression de taxes à faibles rendement et de dépenses fiscales inefficientes ainsi que la rebudgétisation de deux comptes d’affectation spéciale (CAS) et du fonds de prévention des risques naturels majeurs qui était auparavant un fonds sans personnalité morale, débudgétisation critiquée par la Cour des comptes. Conformément à la disposition votée par le Parlement dès la loi de finances pour 2020, le compte d’affectation spéciale « Transition énergétique » est rebudgétisé à compter de 2021, afin d’accroître la lisibilité des dépenses relatives au service public de l’énergie, qui seront ainsi regroupées au sein d’un unique programme du budget général. Cette rebudgétisation s’accompagne d’une augmentation de près de 800 M€ des crédits du fait du développement continu du parc de production d’électricité et de gaz à partir d’énergies renouvelables. La rebudgétisation du compte d’affectation spéciale « Services nationaux de transports conventionnés de voyageurs », qui porte jusqu’à présent la subvention annuelle d’équilibre des trains Intercités conventionnés par l’Etat, opère une modernisation du circuit budgétaire. Elle est rendue nécessaire par l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, qui implique la passation d’engagements pluriannuels avec de nouveaux opérateurs, non compatible avec les contraintes d’équilibre annuel d’un CAS. Elle permettra notamment l’attribution dès 2021 du marché pluriannuel des deux lignes TET Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux. Enfin, le projet de loi de finances pour 2021 prévoit une intégration du fonds de prévention des PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 risques naturels majeurs (dit « fonds Barnier ») au budget général de l’Etat tout en préservant ses missions et en rehaussant substantiellement ses moyens de 137 M€ à 205 M€. Poursuite de la suppression de taxes à faible rendement Les taxes à faible rendement complexifient le droit fiscal, impliquent des formalités administratives contraignantes et nuisent à la compétitivité des entreprises. De plus, elles peuvent engendrer des coûts importants pour les services chargés de leur recouvrement et de leur contrôle, sans atteindre les objectifs qui leur ont été assignés. Dès 2018, le Gouvernement s’est engagé dans un programme pluriannuel de suppression de taxes à faible rendement. 46 petites taxes ont déjà été supprimées depuis le début de cet exercice en loi de finances pour 2019. En 2021, la mise en œuvre des suppressions déjà votées et le vote de suppressions nouvelles permettront de supprimer 307 M€ de taxes à faible rendement. En 2019 et en 2020, cet effort était respectivement de 209 M€ et 226 M€. Simplification de la formalité de l'enregistrement de certains actes de sociétés Pour l’enregistrement de leurs actes de société, les sociétés doivent actuellement procéder à une double démarche : déposer leurs actes auprès des services des impôts pour l’exécution de la formalité de l’enregistrement, puis auprès des greffes des tribunaux de commerce, pour l’inscription au registre du commerce et des sociétés. Le projet de loi de finances pour 2021 supprime l’enregistrement obligatoire de certains actes de sociétés à très faible enjeu budgétaire, et rend possible le dépôt des actes de sociétés au greffe du tribunal avant l’exécution de la formalité d’enregistrement au service des impôts, même lorsque celle-ci reste obligatoire. Harmonisation des procédures de recouvrement forcé Dans un but de simplification de l’action publique et de meilleure lisibilité pour l’usager, le projet de loi de finances pour 2021 comprend une mesure d’harmonisation des procédures de recouvrement forcé des créances publiques. Cette harmonisation concerne les créances fiscales, les amendes et condamnations pécuniaires issues d’une décision de justice, les créances non fiscales de l’État, les créances locales et hospitalières, les créances des opérateurs nationaux de l’État et les créances douanières. Stabiliser les effectifs de l’Etat et de ses opérateurs Pour 2021, et après des augmentations ciblées d’effectifs au cours de la gestion 2020 pour faire face à la crise sanitaire, à l’urgence économique (Pôle Emploi et Agences régionales de santé notamment) et pour renforcer rapidement les moyens de la justice de proximité, les effectifs de l’État et de ses opérateurs sont stabilisés, voire en légère baisse. Le solde global des créations et des suppressions d’emplois s’élève en effet à -157 ETP. Ce solde se décompose en -11 ETP au sein de l’État et -146 ETP dans les opérateurs, et permet de financer de manière soutenable les priorités du Gouvernement et la poursuite de nos engagements: PRINCIPALES MESURES BUDGÉTAIRES ET FISCALES DU PLF POUR 2021 Réarmement régalien de l’Etat, avec un effort marqué cette année en faveur de la justice de proximité (création de +1 369 ETP au ministère de l’intérieur et dans ses opérateurs, +1 500 ETP au ministère de la justice au-delà des créations d’urgence en 2020 et +286 ETP au ministère des armées et dans ses opérateurs) ; Investissement dans l’avenir avec une hausse des effectifs des opérateurs du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, première année de la loi de programmation pluriannuelle (+700 ETP). La poursuite du renforcement des effectifs sur les missions prioritaires, notamment dans les territoires au plus près de nos concitoyens qui concentreront l’essentiel des créations d’emploi, est permise par l’optimisation des emplois résultant des projets de transformation du service public. Les réformes structurelles permettent d’améliorer la productivité et de dégager des économies d’échelle, tout en améliorant la qualité des services rendus aux usagers et en modernisant les directions et les réseaux. Les effectifs sont préservés dans les territoires. -5 475 -813 7 004 14 005 12 162 -1 079 -6 069 17 -157 -10000 -5000 0 5000 10000 15000 RAP 2013 RAP 2014 RAP 2015 RAP 2016 RAP 2017 RAP 2018 RAP 2019 LFI 2020 PLF 2021 Schémas d'emplois des ministères et des opérateurs depuis 2013 (en ETP) FICHES MISSIONS sous-chemises-plf-2021-v02.indd 7-8 25/09/2020 10:00 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES Ministère de la transformation et de la fonction publiques, ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits budgétaires : 0,71 Md€ Répartition des crédits budgétaires Crédits budgétaires pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 0,64 Md€ 0,71 Md€ +0,00 Md€ 0,71 Md€ *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Mise en œuvre par le ministère de la transformation et de la fonction publiques et par le ministère de l’économie, des finances et de la relance, cette mission accompagne les évolutions de l’action administrative afin d’offrir aux usagers un service public plus simple, plus efficace et plus proche de leurs attentes. - Le volet interministériel de la politique de ressources humaines de l’État (programme 148) est désormais rattaché à la mission dont le nom évolue pour tenir compte de l’élargissement de son périmètre. Celle-ci retrace les crédits consacrés à la formation interministérielle des fonctionnaires de l’État, à l’action sociale interministérielle et à l’appui dans le domaine des ressources humaines. - En 2018, le Gouvernement a lancé un plan de rénovation des cités administratives, doté d’un milliard d’euros sur 5 ans. Les cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants représentent une part significative du parc immobilier occupé par les services de l’État et ses opérateurs. Datant essentiellement des années 1960, ils nécessitent aujourd’hui une importante remise à niveau, afin d’améliorer leur performance énergétique, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, l’accueil des usagers et les conditions de travail des agents. - Le Fonds de transformation de l’action publique (FTAP) poursuivra son déploiement en 2021, avec une nouvelle enveloppe de 50 M€ à attribuer à de nouveaux lauréats. - Le champ d’action du Fonds pour l’accélération du financement des start-up d’État (FAST), qui vise à soutenir les produits et services numériques innovants portés par les incubateurs ministériels, sera étendu en 2021 aux procédures de dématérialisation des démarches administratives et aux méthodes de recrutement innovantes. 39% 31% 23% 7% 0% Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multioccupants Fonction publique Fonds pour la transformation de l'action publique Fonds d'accompagnement interministériel Ressources humaines Innovation et transformation numériques FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Poursuivre la rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants Après une année 2019 consacrée au concours de sélection des 39 projets et au démarrage concret des opérations, et une année 2020 marquée par un décalage conséquent des opérations du fait de la crise sanitaire, l’année 2021 verra la fin des derniers travaux préparatoires, ainsi que le démarrage et la poursuite des travaux dans la totalité des 39 cités lauréates. La loi de finances pour 2021 ouvre ainsi 277 M€ de crédits de paiement sur le programme, permettant la mise en œuvre concrète des marchés de travaux nécessaires sur l’ensemble du territoire, tout en participant pleinement à la relance de l’activité, en complément du volet dédié à la rénovation thermique des bâtiments publics dans le cadre du plan de relance. Favoriser la transformation de l’action publique Lancé en 2018, avec une enveloppe de 700 M€ sur une période de cinq ans, le Fonds de transformation de l’action publique (FTAP) vise à cofinancer des projets concrets participant de la transformation de l’action de l’État et de ses opérateurs. Les appels à projets lancés au cours de ces trois dernières années ont tous rencontré un vif succès. Sur la seule année 2020, le premier appel à projet a permis de sélectionner 16 projets lauréats et un deuxième appel à projet, en cours, a suscité 42 candidatures. L’ambition du FTAP pour 2021 demeure intacte, avec 50 M€ à attribuer à de nouveaux projets lauréats, soit la dernière tranche de l’enveloppe de 700 M€ prévue sur le quinquennat. Cette enveloppe ainsi que celle du FAST (cf. infra) sera complétée dans le cadre du plan de relance par le Fonds de soutien à l’innovation et la transformation numériques de l’État et des territoires. Accompagner les agents publics dans la transformation des organisations Des moyens financiers sont consacrés à des actions interministérielles de formation des agents publics, de l’action sociale et d’appui aux politiques de ressources humaines. Ces moyens contribuent à mettre en œuvre des priorités du ministère et de la transformation et de la fonction publiques : justice sociale, facilitation des mobilités, développement de la diversité sociale et territoriale et la gestion des talents, réforme de la haute fonction publique. Prenant en charge une partie des dépenses associées aux projets de transformation en matière de ressources humaines mis en œuvre dans les administrations, le Fonds d’accompagnement interministériel Ressources humaines (FAIRH) permet d’accompagner la transformation des organisations. L’emploi de l’enveloppe annuelle de 50 M€ répond à plusieurs objectifs. Il s’agit en premier lieu d’aider les administrations à mieux analyser et prendre en compte les conséquences des transformations qu’elles mettent en œuvre en matière de ressources humaines. En outre, il permet d’offrir un appui financier à la fois au déploiement des nouvelles organisations pour accompagner les agents dans leur projet professionnel. Le fonds participe ainsi au développement des compétences des agents, notamment dans le cas d’une évolution du métier. Il a également vocation à faciliter les mobilités fonctionnelle et géographique, au sein de la fonction publique ou vers le secteur privé. Financer le développement de produits et services numériques innovants Le Fonds pour l’accélération du financement des start-up d’État (FAST) mis en œuvre par la direction interministérielle du numérique (DINUM) apporte un accompagnement financier et méthodologique dans la création de services innovants visant à résoudre des problèmes de politique publique, à améliorer la relation usagers-administration ou les méthodes de travail internes. Il cofinance des startups d’État développées dans le cadre d’incubateurs ministériels et finance l’animation de ces dispositifs d’innovation (mentorat, ressources partagées, bonnes pratiques, retours d’expérience, temps collectifs, etc.). En 2021, il voit son champ d’action s’élargir afin d’accompagner l’innovation et la transformation numériques de l’État et des territoires, notamment en accélérant la dématérialisation des démarches administratives, en améliorant la qualité des démarches déjà en ligne et en développant des méthodes de recrutement innovantes (recrutement d’experts en contrat court en appui des administrations dans leurs projets d’innovation). Afin de pérenniser l’action du fonds, des moyens complémentaires ont été alloués à ces nouveaux objectifs. TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES Ministère de la transformation et de la fonction publique, ministère de l'économie, des finances et de la relance Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 0,71 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 0,00 Md€ Synthèse des classifications environnementales Les crédits de la mission « Transformation et fonction publiques » ayant un impact favorable sur l’environnement sur les axes « climat » se rapportent aux dépenses de rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants (277 M€ de crédits de paiement en PLF 2021). Ces dépenses s’inscrivent dans le cadre du grand plan de rénovation des cités administratives engagé en 2017 et doté de 1 Md€ sur 5 ans. Elles permettent de financer des travaux lourds de rénovation et de restructuration permettant d’améliorer l’isolation des immeubles ; de renouveler des équipements en mesure de réduire les consommations de fluides et d’installer des sources d’énergies renouvelables (par exemple, des panneaux photovoltaïques). Favorables : 0,28 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 0,44 Md€ Crédits budgétaires : 39 % 61 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 ACTION EXTÉRIEURE DE L’ÉTAT Ministère de l’Europe et des affaires étrangères Crédits budgétaires : 2,78 Md€ Emplois de l’État : 12 105 ETPT Emplois des opérateurs : 6 253 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,72 Md€ 2,78 Md€ +0,00 Md€ 2,78 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (MEAE) met en œuvre l’action extérieure de l’État, la diplomatie culturelle et d’influence et la politique de soutien au commerce extérieur et à la promotion du tourisme. Il assure également le service public consulaire à destination des Français établis ou en déplacement hors de France et instruit les demandes de visas. Son action en matière d’aide publique au développement est retracée dans une mission distincte. - Les contributions aux organisations internationales et aux opérations de maintien de la paix, puissant levier de la diplomatie française, représentent 24,5 % des crédits budgétaires de cette mission. - Le PLF pour 2021 prévoit une hausse de +52 M€ (hors masse salariale) des crédits de la mission « Action extérieure de l’État » afin de financer notamment le renforcement des moyens du ministère en matière d’immobilier (+ 26 M€) et de numérique (+9 M€) et de consolider le niveau des contributions internationales de la France. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Consolider la réforme des réseaux de l’État et de ses opérateurs à l’étranger La réforme des réseaux de l’État poursuit l’effort de rationalisation de l’ensemble des administrations et opérateurs implantés hors de France. Une part importante des actions a déjà été réalisée, notamment la mutualisation des fonctions soutien sous l’égide du ministère de l’Europe et des affaires étrangères (411 ETP transférés au MEAE) ainsi que le transfert à ce ministère de l’essentiel des implantations immobilières relevant précédemment des autres ministères. En 2021, les efforts porteront particulièrement sur les opérateurs à l’étranger avec notamment la rationalisation du réseau sur Atout France. En outre, la réforme des réseaux se traduira par la poursuite des gains d’optimisation du fonctionnement du réseau diplomatique, consulaire et culturel à l’étranger. En raison de la crise sanitaire qui a fortement mis à contribution le réseau à l’étranger, les effectifs du ministère sont stabilisés en 2021. Les gains d’efficience réalisés dans le cadre de la réforme des réseaux de l’État et de ses opérateurs à l’étranger sont retracés dans un « jaune » budgétaire dédié. Renforcer les moyens mis à la disposition de l’action extérieure de l’État Le budget 2021 renforce significativement les moyens d’intervention alloués à l’action extérieure de l’État. En matière d’immobilier, tout d’abord, le PLF pour 2021 prévoit une enveloppe de 42 M€ pour la réalisation de travaux d’entretien lourd à l’étranger (+24,2 M€ par rapport à la LFI pour 2020), à laquelle s’ajoute une enveloppe de 9 M€ pour les travaux d’entretien lourd en France (+1,5 M€ par rapport à la LFI pour 2020). Le plan de sécurisation des emprises française à l’étranger sera poursuivi en 2021 : outre les crédits d’investissement alloués au MEAE sur le compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État », 5 M€ supplémentaires seront ouverts pour financer la maintenance des installations de sécurité à l’étranger. Une enveloppe additionnelle de 9 M€ sera consacrée pour poursuivre la sécurisation des établissements du réseau de l’Agence pour l’enseignement français l’étranger (l’AEFE). En réponse aux enjeux soulevés à l’occasion de la crise de la Covid-19, le MEAE lancera un ambitieux plan de numérisation de son fonctionnement. Ainsi, 9 M€ sont prévus pour acquérir de nouveaux outils de mobilité et développer ses capacités de visioconférence. Investir dans le multilatéralisme Les crédits ouverts en PLF pour 2021 permettront à la France d’honorer ses engagements s’agissant du financement des opérations de maintien de la paix de l'ONU, dont elle est l’un des principaux contributeurs. Alors que les équilibres internationaux se recomposent, la France investit dans le multilatéralisme, à travers notamment 17 M€ de contributions volontaires au bénéfice d’organisations dédiées à la sécurité internationale, un effort renouvelé en matière de prévention des conflits, de désarmement ou de prolifération nucléaire. Le projet de loi intègre également à ce titre une provision pour le financement de la contribution française à la nouvelle Facilité européenne de paix (FEP), dont le montant n’est pas connu à ce stade, conformément à l’objectif présidentiel d’une Europe souveraine. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 -235 8 -553 -3 -111 6 -600 -500 -400 -300 -200 -100 0 100 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L’ÉTAT Ministère de l’intérieur Crédits budgétaires : 3,46 Md€ Emplois de l’État : 40 660 ETPT Taxes affectées : 0,21 Md€ Emplois des opérateurs : 361 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 3,22 Md€ 3,42 Md€ 0,04 Md€ 3,46 Md€ Taxes affectées 0,21 Md€ 0,21 Md€ - 0,21 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Administration générale et territoriale de l'État » participe à la mise en œuvre de trois responsabilités du ministère de l’intérieur : garantir l’exercice des droits des citoyens dans le domaine des grandes libertés publiques, assurer la présence et la continuité de l’État sur l’ensemble du territoire de la République et mettre en œuvre, au plan local, les politiques publiques nationales. - La mission poursuit en 2021 le déploiement de la réforme de l’organisation territoriale de l’État, et notamment la mise en place au 1er janvier 2021 des secrétariats généraux communs aux préfectures et directions départementales interministérielles (DDI). FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Moderniser la gestion des moyens de l’administration territoriale de l’État La mission recouvre l’ensemble des moyens inscrits sur le programme « Administration territoriale de l’État », des préfectures, sous-préfectures, directions régionales et secrétariats généraux pour les affaires régionales, directions départementales interministérielles, ainsi que des représentations de l’État dans les collectivités d’outre-mer. Les préfectures appuient les représentants de l’État dans l’exercice de leurs missions de défense des intérêts nationaux, de contrôle administratif et du respect des lois. Elles assurent, par la continuité de leur fonctionnement, leur maillage territorial et leur dimension interministérielle, la présence de l’État sur le territoire. Les effectifs des préfectures et sous-préfectures seront stabilisés, pour préserver l’administration déconcentrée et préserver son action de proximité au cœur des territoires. Des réductions d’effectifs seront en revanche réalisées sur les administrations centrales du ministère de l’intérieur. En 2021, la mise en œuvre des secrétariats généraux communs (SGC) entérine une nouvelle étape de la modernisation du réseau, en regroupant l’ensemble des ressources des préfectures, et des directions départementales interministérielles, voire des directions régionales et secrétariats généraux pour les affaires régionales. L’objectif recherché est celui de la mutualisation des fonctions support, pour favoriser leur professionnalisation et le redéploiement d’agents sur des tâches cœur de métier. Par ailleurs, le déploiement d’une carte nationale identité électronique devrait intervenir à l’horizon 2021. Ce nouveau titre d’identité, conforme aux standards européens, sera le support d’une identité numérique sur la base de standards hautement sécurisés. Garantir l’exercice des droits et libertés individuelles des citoyens La mission porte la garantie de l’exercice des droits des citoyens dans le domaine des élections, de la vie associative et de la liberté religieuse. Le programme « Vie politique, culturelle et associative » assure toutes les étapes de l’organisation matérielle des élections, de l’enregistrement des candidatures par les préfectures à l’envoi de la propagande électorale aux électeurs et à la tenue des bureaux de vote. En 2021, le financement des élections départementales et régionales justifie la hausse des crédits du programme à hauteur de 202,5 M€. Outre l’organisation des élections, le ministère participe au financement de la vie politique en attribuant l’aide publique aux partis politiques (69 M€) et à la transparence financière de la vie politique en procédant au remboursement des dépenses de campagne des candidats. Il participe également à la vie associative et cultuelle, en veillant au respect des dispositions des lois du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association et du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l’État. Renforcer les capacités de pilotage des fonctions transversales du ministère La mission rassemble les moyens transverses centraux du ministère de l’Intérieur sur le programme « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur ». Le programme anime les fonctions de pilotage du ministère et assure la cohérence des fonctions supports transversales assurées par le secrétariat général du ministère. Celles-ci ont été marquées par trois réformes qui sont traduites dans la loi de finances pour 2020 et dont la mise en œuvre se poursuit en 2021 : - la création d’une direction du numérique dotée d’une capacité transverse d’arbitrage et de pilotage financier ; - la création du service de l’achat, de l’innovation et de la logistique du ministère de l’Intérieur en vue de répondre à des objectifs de transformation des métiers, de mutualisation et de modernisation de la fonction achat, source d’économies d’échelle ; - le transfert de certains personnels et des moyens de fonctionnement et immobilier des services déconcentrés zonaux de la police nationale au secrétariat général du ministère. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES Ministère de l’agriculture et de l’alimentation Crédits budgétaires : 2,73 Md€ Emplois de l’État : 11 492 ETPT Taxes affectées : 0,41 Md€ Emplois des opérateurs 13 720 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,71 Md€ 2,73 Md€ 0,0 Md€ 2,73 Md€ Taxes affectées 0,41 Md€ 0,41 Md€ 0,0 Md€ 0,41 Md€ *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation poursuivra en 2021 sa politique de soutien à la « Ferme France » au service d’un modèle agricole performant et durable. Les attentes des Français sont fortes pour une production plus respectueuse de l’environnement et une alimentation plus saine ; les moyens consacrés à l’agriculture française au niveau national mais aussi européen doivent lui permettre d’accélérer sa transition tout en assurant aux agriculteurs un revenu d’activité suffisant. Ces derniers s’articuleront avec le volet agricole du plan de relance destiné à accompagner la mutation agro-écologique sous forme d’aide à l’investissement. - Le ministère maintiendra par ailleurs un haut niveau de prévention des risques et garantira la réactivité des réseaux d’intervention en cas de survenance de dangers sanitaires, d’aléas économiques ou climatiques. 64% 18% 18% Compétitivité et durabililité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture -85 -129 190 -190 -123 -190 -250 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200 250 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Accompagner la transformation de l’agriculture Les crédits consacrés aux mesures agro-environnementales et climatique (MAEC) et aux aides à l'agriculture biologique accompagneront la transition vers une agriculture plus durable pour laquelle le programme « Ambition bio 2022 » fixe un objectif de 15 % de la surface agricole utile en agriculture biologique et 20 % de produits biologiques dans la restauration publique en 2022. Dans ce même objectif, le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique est prorogé. Cette action bénéficiera également des financements de la politique agricole commune (PAC), pour laquelle la France a obtenu, à l’issue du Conseil européen du 21 juillet 2020, une stabilisation en valeur. Soutenir la compétitivité des entreprises agricoles Afin de soutenir la compétitivité des entreprises de la production agricole face à la concurrence internationale et européenne et au regard de la conjoncture actuelle de l’agriculture française, le dispositif d’exonération lié à l’emploi des travailleurs occasionnels est prorogé. Comme en 2020, des soutiens spécifiques à l’innovation dans le secteur agricole sont inscrits dans le budget de la mission en 2021, avec 220 M€ de crédits consacrés à l’innovation et la structuration des filières, l’amélioration de l’aval agricole et forestier ainsi que l’innovation. Renforcer la capacité d’absorption des risques Afin de réduire les montants d’apurements communautaires et dans la perspective de la nouvelle programmation de la PAC, l’Agences de services et de paiement bénéficie en 2021 d’une dotation de 15 M€ issue du Fonds pour la transformation de l’action publique et d’une hausse similaire de sa subvention de fonctionnement afin de contribuer à la refonte de ses systèmes d’information dans le cadre de la gestion des aides agricoles. Une augmentation de 6 M€ des crédits alloués à l’IGN en vue d’améliorer le registre parcellaire graphique complète cet effort. Face à la persistance d’un risque de Brexit sans accord, les moyens accordés dès 2019 et renforcés en 2020 afin de répondre aux obligations supplémentaires en matière de contrôles sanitaires et phytosanitaires aux frontières sont prolongés en 2021. Enfin, la provision pour aléas est rehaussée de 15 M€ pour atteindre 190 M€, afin de répondre aux aléas propres à l’activité agricole, en particulier ceux de nature climatique ou sanitaire qui ne peuvent être anticipés. Orienter les moyens pour répondre aux enjeux de demain Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et ses opérateurs continueront en 2021 de contribuer à la maîtrise des dépenses publiques, à travers la réduction de leurs effectifs et un effort sur leurs moyens de fonctionnement. Au regard de ses prévisions de recettes pour 2021, le budget du compte d’affectation spéciale « Développement agricole et rural » est fixé à 126 M€ pour 2021. Cette enveloppe permettra de maintenir les actions entreprises par les organismes impliqués dans la recherche appliquée et le développement pour favoriser l’adoption d’innovations et de changement de pratiques auprès des agriculteurs. Par ailleurs, dans le cadre du plan de relance, 1,2 Md€ seront déployés pour permettre d’accélérer la transformation industrielle, sanitaire et écologique de l’agriculture et de l’alimentation. AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES ET CAS DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL Ministère de l’agriculture et de l’alimentation Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 2,85 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,41 Md€ Dépenses fiscales : 2,25 Md€ Synthèse des classifications environnementales Les crédits budgétaires, taxes affectées et dépenses fiscales ayant un impact favorable sur l’environnement représentent 1,6 Md€ de crédits en PLF 2021. Cette catégorie recouvre principalement les mesures en faveur de la gestion durable de la forêt (0,3 Md€ en PLF 2021) et celles en faveur de la gestion équilibrée et durable des territoires (0,4 Md€ en PLF 2021). Cette dernière action finance les dispositifs de soutien aux acteurs de la transition agricole, en particulier les mesures agro-environnementales et climatiques, qui rémunèrent les surcoûts liés à la mise en œuvre de pratiques respectueuses de l’environnement et le soutien à l’agriculture biologique. Plusieurs dépenses fiscales, dont le crédit d'impôt en faveur des entreprises agricoles utilisant le mode de production biologique (61 M€), favorisent par ailleurs des actions et comportements en faveur de l’environnement. Les dépenses ayant un impact défavorable sur l’environnement représentent 1,4 Md€, recouvrant principalement le tarif réduit de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) utilisés par les exploitants agricoles (1,4 Md€ en PLF 2021). Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT Ministère de l’Europe et des affaires étrangères – Ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits budgétaires : 3,94 Md€ Emplois de l’État : 1 458 ETPT Taxes affectées : 0,74 Md€ Répartition des crédits budgétaires* Évolution des emplois (en ETP) *hors programme « Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement » doté de 953 M€ Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires. De manière additionnelle, la mission APD portera un programme n°365 « Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement » doté de 953 M€. 63% 37% Solidarité à l'égard des pays en développement (MEAE) Aide économique et financière au développement (MEFR) LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 3,25 Md€ 3,94 Md€ +0,00 Md€ 3,94 Md€ Taxes affectées 0,74 Md€ 0,74 Md€ - 0,74 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Aide publique au développement » (APD) porte les crédits budgétaires dédiés à la politique de développement et de solidarité internationale. - Ces crédits, complétés des taxes affectées en totalité ou en partie au développement (taxe sur les transactions financières et taxe sur les billets d’avions), ne représentent toutefois qu’un tiers de l’effort comptabilisé en aide publique au développement (retracé dans le document de politique transversale dédié). - La hausse marquée des crédits de la mission (plus forte progression du budget de l’État sur 2021, hors mission « Plan de relance de l’économie ») traduit l’engagement pris par le président de la République de consacrer, à l’horizon 2022, 0,55 % du revenu national brut à l’APD. La déclinaison de ces moyens s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques fixées par le Comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID) du 8 février 2018. - En 2021, les crédits de la mission (3 935 M€) et les taxes affectées (738 M€) sont complétés par une enveloppe de coopération sanitaire portée par la mission « Plan de relance» (50 M€). FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Poursuivre la montée en puissance de l’aide publique au développement entamée depuis le début du quinquennat Le CICID de février 2018 a confirmé l’inscription de l’APD parmi les priorités du quinquennat, en définissant des priorités thématiques et géographiques ainsi que leur traduction budgétaire visant à atteindre un ratio APD sur RNB de 0,55% en 2022. Dans un contexte économique qui pèse lourdement sur nos finances publiques, le PLF 2021 amplifie l’effort sans précédent en faveur de la solidarité internationale. Ainsi, l’APD est la politique publique qui enregistre la plus forte hausse relative pour l’année 2021 (+17%). A la hausse massive des crédits de la mission APD (+684 M€ par rapport à la LFI 2020) s’ajouteront 50 M€ consacrés à la coopération sanitaire internationale et portés par la mission « Plan de relance». Le PLF 2021 prévoira également un renforcement des fonds propres de l’Agence française de Développement (AFD). Cibler la politique d’aide sur des priorités claires et renforcer l’impératif de redevabilité Dans le cadre des Objectifs de développement durable et de l’Accord de Paris, cinq priorités thématiques ont été identifiées : zones fragiles ou en crise, éducation, climat, égalité femmes-hommes, santé. Ces thématiques se doublent d’objectifs de concentration géographique autour d’un partenariat privilégié avec le continent africain, en particulier 19 pays prioritaires appartenant à la catégorie des pays les moins avancés (18 pays africains et Haïti). En écho à ces priorités, la mission APD est structurée autour du financement des engagements du CICID de février 2018 et du G7 de 2019, qui traduisent un changement d’échelle majeur pour l’aide française : aideprojet de l’AFD supérieure à 1 Md€ d’engagements par an (dont la facilité d’atténuation des vulnérabilités dite « Minka » à 200 M€ et un doublement du don ONG entre 2017 et 2022) ; doublement de la coopération décentralisée sur le quinquennat ; hausse marquée de l’aide humanitaire avec une cible à 500 M€ en 2022 ; annonces multilatérales ambitieuses (doublement de la contribution au Fonds vert pour le climat à 1 548 M€ ; hausse de +20 % de la contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à 1 296 M€ ; multiplication par dix sur le Partenariat mondial pour l’éducation à 200 M€ ; doublement des contributions volontaires aux Nations-Unies sur le quinquennat ; participation à l’alliance pour les forêts tropicales). L’ensemble de ces engagements est traduit dans le PLF. Cette montée en puissance s’accompagne d’une rationalisation du paysage de la coopération française, marqué par le rapprochement entre les deux principaux opérateurs (AFD et Expertise France). En outre, cette hausse quantitative requiert un renforcement de la redevabilité de notre action, avec en particulier la mise en place d’une Commission d’évaluation indépendante de la politique de développement, qui intégrera le suivi des coûts de l’aide, prévu par le CICID de 2018. Répondre aux défis liés à la crise sanitaire La crise sanitaire a mis en évidence la nécessité d’une action internationale coordonnée pour faire face aux conséquences de la pandémie, prévenir les crises futures et protéger les biens publics mondiaux, avec une attention particulière portée aux pays les plus vulnérables. Dans ce contexte, la France s’est fortement engagée: plan bilatéral de lutte contre la pandémie en Afrique à 1,2 Md€ ; initiative mondiale sur les diagnostics, traitements et vaccins dite ACT-A (510 M€) ; contribution à l’Alliance mondiale pour les vaccins – GAVI – de 500 M€ sur 2021-2025 ; moratoire sur le service de la dette des pays pauvres. Cette réponse aux défis sanitaires et économiques est portée aussi bien par la mission APD (hausse de l’aide humanitaire bilatérale et multilatérale, participation de 40 M€ au fonds CCRT du FMI d’allègement de la dette des pays pauvres) que par la mission « Plan de relance » (50 M€ de contributions à des organismes sanitaires internationaux, en premier lieu l’OMS). AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, ministère de l’économie, des finances et de la relance Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 4,89 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,74 Md€ Dépenses fiscales : 0,00 Md€ Synthèse des classifications environnementales Au sein de la mission « Aide publique au développement » (APD), les dépenses favorables à l’environnement s’élèvent à 1,85 Md€, s’expliquant notamment par le doublement de la contribution française au Fonds vert pour le climat (1,55 Md€ sur la période 2020-2022 dont 390 M€ en 2021). Les dépenses favorables à l’environnement sur la mission APD (y compris les taxes affectées au FSD) recouvrent les contributions françaises aux fonds multilatéraux environnementaux, notamment le fonds vert pour le climat et le fonds pour l’environnement mondial, ainsi les contributions aux fonds généralistes (par exemple le fonds européen de développement) pour lesquelles une quote-part a été appliquée afin de prendre en compte les actions menées en faveur de l’environnement ainsi que les crédits confiés à l’Agence française de développement et à Expertise France qui ont pris l’engagement d’assurer une activité compatible à 100 % avec l’Accord de Paris à l’échelle du groupe AFD. Favorables : 1,85 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 3,77 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : 33 % 67 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 72 % 13 % 11 % 3 % 2 % Pensions et retraites Actions sociales et autres Majoration par l'État des rentes mutualistes Opérateurs (ONAC-VG, INI, CNCCL) Politique de mémoire et liens Armées-Nation ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION Ministère des armées, services du Premier ministre Crédits budgétaires : 2,09 Md€ Emplois de l’État : 16 ETPT Emplois des opérateurs : 1 228 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,16 Md€ 2,09 Md€ +0,00 Md€ 2,09 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » incarne la solidarité et la reconnaissance de la Nation envers les militaires et les anciens combattants en raison de leur engagement et de leurs sacrifices au service de la sécurité de notre pays. Cela se traduit par la prise en charge des invalidités, l’attribution de la retraite du combattant ainsi que par le versement d’allocations, d’aides et de rentes mutualistes spécifiques. - Elle regroupe également les politiques de mémoire et de renforcement du lien entre les armées et la Nation mises en œuvre au moyen d’actions mémorielles, de la journée défense et citoyenneté et du service militaire volontaire. - Le nombre d’ayants-droit et d’ayants-cause diminuant naturellement, les crédits de cette mission se réduisent tendanciellement tout en permettant, dans certains cas, l’augmentation des droits ou l’extension du champ des bénéficiaires. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Maintenir le niveau de la retraite du combattant et des pensions militaires d’invalidité L’ensemble des droits des anciens combattants sont maintenus et pour certains améliorés (cf. infra). Toutefois, les crédits de la mission sont en diminution en raison de la démographie des bénéficiaires, en particulier les grandes cohortes d’anciens combattants ayant participé à la Seconde guerre mondiale et aux guerres et conflits liés à la décolonisation. Les moyens au profit des rapatriés (allocation de reconnaissance, allocation viagère et aides aux enfants de harkis) sont à nouveau confirmés en 2021. Étendre la reconnaissance des conjoints survivants des grands invalides de guerre Une mesure nouvelle est prévue en 2021. Elle permet d’élargir le nombre de conjoints survivants de grands invalides de guerre bénéficiant d’une pension de réversion majorée. Actuellement, une majoration de pension militaire d’invalidité (PMI) est octroyée aux conjoints survivants d’invalides de guerre au décès de ces derniers s’ils étaient titulaires de leur vivant d’une pension d’un montant déterminé. Cette mesure de reconnaissance vise à abaisser ce seuil, bénéficiant ainsi à davantage de conjoints survivants ayant subi une perte de revenu à l’occasion du décès du grand invalide. Le coût de cette mesure est estimé à 1 M€. Poursuivre la réforme de l’ONAC-VG L’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC-VG) est un établissement public administratif sous la tutelle du ministère des Armées qui met en œuvre la politique de reconnaissance, de réparation, de solidarité nationale envers les combattants et victimes de guerre ainsi que la politique de mémoire des conflits contemporains. Les missions et les ressortissants de l’ONAC-VG évoluant, l’établissement a signé en 2020 un nouveau contrat d’objectifs et de performance ambitieux, à horizon 2025, et qui porte sur des chantiers de modernisation de l’établissement et de son réseau ainsi qu’à l’adaptation à la nouvelle génération d’anciens combattants. En outre, l’ONAC-VG verra sa subvention revalorisée par rapport à 2020, notamment pour gérer sur son budget propre les dépenses d’entretien des sépultures de guerre et hauts lieux de la mémoire nationale et mener à bien les chantiers nécessaires à préparer l’avenir. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 COHÉSION DES TERRITOIRES Ministère de la transition écologique, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Services du Premier ministre Crédits budgétaires : 15,99 Md€ Emplois de l’État : 291 ETPT Taxes affectées : 0,96 Md€ Emplois des opérateurs : 661 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 15,15 Md€ 15,98 Md€ +0,00 Md€ 15,99 Md€ Taxes affectées 1,40 Md€ 0,96 Md€ - 0,96 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Cohésion des territoires » est le vecteur de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en faveur du logement, de l’hébergement d’urgence, de la ville et de l’aménagement du territoire. Cette politique vise à favoriser l’accès de tous les citoyens à un logement décent, ainsi qu’à promouvoir l’égalité des territoires en réduisant les multiples fractures territoriales existantes. - En 2021, le Gouvernement poursuit les efforts engagés depuis le début du quinquennat pour : o moderniser et simplifier les modalités de versement des aides au logement ; o faire émerger de nouvelles dynamiques territoriales ; o contribuer au développement de la rénovation énergétique ; o accélérer la mise en œuvre du plan Logement d’abord et financer les renforts hivernaux. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Moderniser et simplifier les modalités de versement des aides au logement En 2021, les aides au logement seront calculées et versées « en temps réel », sur la base des ressources actuelles et non plus de celles touchées deux ans auparavant. Cette réforme permet d’actualiser de manière automatique et tous les trimestres les ressources des bénéficiaires afin de déterminer de façon plus juste le montant d’APL à verser en fonction de la réalité des ressources perçues. Elle vise à rendre le versement des allocations plus réactif et plus juste pour les bénéficiaires, notamment lorsque ceux-ci voient leurs ressources baisser. Le fonds national d’aide au logement (FNAL), qui finance les APL de 6 millions d’allocataires, bénéficiera par ailleurs de la réorientation d’une partie des excédents antérieurs d’Action Logement. Faire émerger de nouvelles dynamiques territoriales A compter de 2021, une nouvelle génération de contrats de plan État-région (CPER), qui s’inscrit dans un partenariat renouvelé, sera initiée pour six ans avec de nouveaux engagements de l’État en matière de soutien à l’investissement dans les territoires. Les crédits de la mission permettront, en 2021, de financer des opérations prêtes à démarrer pour renforcer rapidement les moyens dédiés à l’aménagement dans ces territoires. Pour replacer les services publics au cœur des territoires, 10 M€ supplémentaires sont consacrés à la montée en gamme du réseau France services et permettront de déployer d’ici 2022 au moins une maison France services par canton. Pour « réarmer » les territoires, les capacités d’action de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) sont renforcées par le doublement des crédits d’ingénierie (+10 M€) ciblés sur les projets concourant à leur résilience, et l’accompagnement « sur mesure ». La progression des moyens de la politique de la ville de 46 M€ en 2021 en crédits d’engagement répond à la nécessité de conduire une action déterminée en faveur des 5,4 millions d’habitants des 1514 quartiers prioritaires. Trois axes stratégiques majeurs guideront cette action : soutenir l’emploi et l’insertion professionnelle en période de crise (déploiement des cités de l’emploi) ; consolider les parcours éducatifs (renforcement des adultes relais, déploiement des cités éducatives) ; accélérer un renouvellement urbain durable et résilient. Contribuer au développement de la rénovation énergétique La deuxième phase de transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime versée l’année des travaux (MaPrimeRénov’) sera conduite en 2021 par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), opérateur de référence pour la rénovation énergétique des logements privés. L’ANAH sera également en charge de l’information et de la distribution des extensions de MaPrimeRénov’ dans le cadre du plan de relance, qui conduit à un doublement de l’enveloppe des aides sur la période (2 Md€ de crédits supplémentaires en 2021 -2022 dans le cadre de la relance). Afin d’accompagner le fort développement de ce dispositif dans les meilleures conditions possibles, les équipes de l’ANAH seront augmentées de 20 % en 2021, effort sensible dans un contexte de stabilité de l’emploi public. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Accélérer la mise en œuvre du plan « Logement d’abord » et renforcer les places d’hébergement d’urgence Dans le cadre du plan « Logement d’abord » 2018- 2022, 8 850 places d’intermédiation locative et 2 000 places en maisons-relais seront créées en 2021 pour assurer aux sans-abris un logement autonome dans des conditions d’accompagnement adaptées à leurs besoins ; les crédits consacrés au logement adapté seront donc augmentés de plus de 60 M€ par rapport à 2020. Par ailleurs, une enveloppe supplémentaire de 5 M€ sera dévolue à la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Afin d’anticiper les besoins des associations gestionnaires, les moyens alloués aux renforts hivernaux ont été augmentés. En 2021, l’ouverture de places d’hébergement d’urgence sera accélérée avec 7 000 nouvelles places hivernales, portant à 14 000 les nouvelles places ouvertes, depuis juillet 2020. Enfin, à la suite du Grenelle contre les violences conjugales, les moyens sont prévus pour l’ouverture de 1 000 nouvelles places pour protéger les femmes victimes de violence. COHÉSION DES TERRITOIRES Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, ministère de la transition écologique et services du Premier ministre Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 15,99 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,96 Md€ Dépenses fiscales : 14,63 Md€ Synthèse des classifications environnementales L’impact environnemental de la mission « Cohésion des territoires » est majoritairement neutre, en raison notamment du poids des crédits budgétaires finançant les aides personnalisées au logement, l’hébergement d’urgence et la politique de la ville, dont les dépenses ont été neutralisées. La mission comporte de nombreuses dépenses budgétaires et fiscales dont l'impact sur l'environnement est favorable. 1,3 Md€ de crédits a été coté comme favorable à l’environnement, recouvrant en particulier les dépenses contribuant à la lutte contre l’artificialisation des sols et à leur dépollution, à la lutte contre les passoires thermiques et les émissions de carbone. 1,6 Md€ des dépenses fiscales, ont également été cotées positivement (réductions et crédits d’impôts en faveur de la réhabilitation de logement ancien notamment dans le cadre de travaux d’amélioration thermique et d’isolation). 8 % des dépenses fiscales ont un impact défavorable sur l’environnement, principalement en raison de l’artificialisation générée par une partie du logement neuf mais une partie relève cependant de dispositifs éteints (« Scellier », « Borloo », Périssol » ou encore « Robien »). Pour les dispositifs comme le « Pinel » et le « prêt à taux zéro » (PTZ), une quote-part a été appliquée afin d’isoler la part « artificialisante » traduisant l’impact défavorable des constructions neuves sur l’artificialisation des sols. Favorables : 1,32 Md€ Mixtes : – Défavorables : 0,00 Md€ Sans impact : 15,63 Md€ Favorables : 1,61 Md€ Mixtes : – Défavorables : 1,14 Md€ Sans impact : 11,87 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 9 % 4 % 87 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 CONSEIL ET CONTRÔLE DE L’ÉTAT Services du Premier ministre Crédits budgétaires : 0,57 Md€ Emplois de l’État : 6 223 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires 62% 30% 7% 0% Conseil d'Etat et autres juridictions administratives Cour des comptes et autres juridictions financières Conseil économique, social et environnemental Haut Conseil des finances publiques 139 102 43 0 20 40 60 80 100 120 140 160 Schéma d'emplois (SE) de l'État Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 0,56 Md€ 0,57 Md€ - 0,57 Md€ Taxes affectées - - - - Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Les crédits de la mission Conseil et contrôle de l’Etat augmentent, par rapport à la LFI 2020, de 11,6 M€, soit +2 %. - Cette hausse permettra essentiellement de mettre en œuvre les projets immobiliers des juridictions administratives, de renforcer les effectifs des juridictions administratives et financières, ainsi que ceux du Haut conseil pour les finances publiques (HCFP). - Les moyens du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont stabilisés. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Renforcer les moyens des juridictions administratives et financières Les effectifs des juridictions administratives seront renforcés afin d’accompagner la hausse du contentieux (28 ETP). Ceux des juridictions financières le seront également (+10 ETP), ce qui permettra notamment de préparer la candidature de la Cour des comptes au mandat de certificateur des comptes de l’Organisation des Nations Unies pour la période 2022-2028. 5 emplois seront également créés au sein du HCFP afin de renforcer les moyens d’expertise de l’institution. Enfin les dépenses immobilières des juridictions administratives (15 M€) augmentent de 30 % (+3,5 M€), afin de financer notamment le besoin, récemment apparu, de désamiantage lié au chantier de relogement de la Cour nationale du droit d’asile et du tribunal administratif de Montreuil sur l’ancien site de l’AFPA à Montreuil. Transformer le Conseil économique, social et environnemental La réforme du CESE, en cours de discussion au Parlement, prévoit de transformer le Conseil en une véritable chambre de la société civile, au rôle rénové. Dans ce contexte, les moyens du CESE en effectifs et en crédits sont maintenus. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 CULTURE Ministère de la culture Crédits budgétaires : 3,02 Md€ Taxes affectées : 0,01 Md€ Emplois de l’État : 9 541 ETPT Emplois des opérateurs : 16 530 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,77 Md€ 2,91 Md€ +0,11 Md€ 3,02 Md€ Taxes affectées 0,01 Md€ 0,01 Md€ - 0,01 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Culture » regroupe les moyens alloués par l’État aux politiques publiques en matière de patrimoine, de création artistique, d’accès à la culture et de transmission des savoirs, des actions en faveur de la recherche culturelle et culture scientifique ainsi qu’aux fonctions support du ministère. - En 2021, le programme 186 « Recherche culturelle et culture scientifique » est intégré à la mission Culture, au sein du nouveau programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ». - Dans la continuité des actions menées depuis le début du quinquennat, les priorités de la mission concernent à la fois : o la préservation, la valorisation et la sécurisation du patrimoine culturel, en lien avec les collectivités locales ; o le renforcement de l’éducation artistique et culturelle et de l’accès à la culture ; o le soutien à l’enseignement supérieur culture o le soutien à la création et aux artistes. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Accroître l’effort en direction des territoires En 2021, une part substantielle de l’augmentation des crédits alloués à la mission Culture ira directement soutenir le secteur culturel dans les territoires. Ainsi, dans le domaine de la création, 15 M€ de mesures nouvelles permettront de soutenir les marges artistiques des réseaux et labels de la création en région, de revaloriser les subventions distribuées aux compagnies et de renforcer les initiatives de soutien à la création. S’agissant du patrimoine, 13 M€ de mesures nouvelles viendront augmenter les capacités en termes de restauration des monuments historiques, notamment au travers du fonds incitatif en direction de petites communes. De plus, 20 M€ seront déployés dans un plan en direction des archives, des musées et des centres de conservation et d’études archéologiques, afin de soutenir les projets d’investissement cofinancés par l’Etat et les collectivités territoriales. Renforcer le soutien à l’emploi, aux pratiques artistiques et à la formation Dans le prolongement des travaux conduits en 2019 et 2020, les crédits alloués au ministère de la Culture en 2021 auront vocation à renforcer le soutien aux pratiques artistiques, dans toutes leurs dimensions. Ainsi, les crédits du FONPEPS augmenteront de 5 M€ pour la deuxième année consécutive, afin de garantir le succès de ce dispositif, simplifié en 2019. De plus, 2 M€ de mesures nouvelles seront destinées à la mise en œuvre de mesures visant à mieux reconnaître le statut des artistes-auteurs. Par ailleurs, 16 M€ de mesures nouvelles viendront s’ajouter en faveur de l’effort de démocratisation culturelle et des politiques d’éducation artistique et culturelle. Enfin, un plan en direction des étudiants impliqués dans l’enseignement supérieur culturel mobilisera près de 8 M€, afin d’œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de vie et d’études, de contribuer à développer le monitorat et le tutorat, ainsi que l’insertion professionnelle. Poursuivre les chantiers stratégiques déjà engagés Le projet de budget 2021 vise également à poursuivre les différents projets précédemment actés, et ce malgré l’impact de la crise sanitaire. Ainsi, l’expérimentation du Pass Culture sera poursuivie, l’année 2021 devant permettre de déterminer les conditions optimales avant sa généralisation. 20 M€ supplémentaires sont donc inscrits au projet de loi de finances, portant l’effort sur ce dispositif à 59 M€. Le ministère de la culture porte de plus de nombreux chantiers d’investissements. En conséquence, le projet de loi de finances prévoit près de 11 M€ supplémentaires destinés au relogement à Pantin du Centre national des arts plastiques, 4 M€ destinés à la rénovation des aménagements scéniques de l’Opéra de Paris, ainsi que près de 10 M€ destinés aux investissements et schéma directeurs du Grand Palais, du Centre Pompidou, du Château de Versailles, du Palais de la porte Dorée. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Le plan de relance permettra d’apporter un soutien exceptionnel aux acteurs du secteur culturel Le secteur de la culture fait partie des secteurs qui ont été fortement impactés par la crise actuelle. S’il a pu bénéficier des premiers dispositifs d’urgence mis en œuvre, il sera également l’un des bénéficiaires majeurs du plan de relance, à travers notamment des mesures nouvelles de soutien aux industries culturelles et créatives, aux filières culturelles, ainsi que d’aides à la rénovation patrimoniale. Il disposera également de crédits supplémentaires au titre de la mise à niveau numérique de l’État et des territoires, concernant, portant plus précisément sur la numérisation des services publics (écoles, justice, culture). FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 DÉFENSE Ministère des armées Crédits budgétaires : 39,21 Md€ Emplois de l’État : 272 224 ETPT Emplois des opérateurs : 6 981 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires. LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 37,51 Md€ 39,21 Md€ -0,00 Md€ 39,21 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le budget de la mission « Défense » est en hausse de 1,7 Md€, conformément à la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Cet effort, à nouveau très significatif, poursuit la montée en puissance des forces militaires pour faire face à leurs missions, dans un contexte international dégradé et incertain. - Les crédits contribueront au financement des priorités du ministère : renouvellement des équipements, amélioration des conditions d’entraînement, soutien des soldats et de leurs familles, modernisation des composantes de la dissuasion nucléaire, amélioration des actions opérationnelles des armées. - Pour 2021, les effectifs sont renforcés de 300 nouveaux emplois pour répondre aux enjeux de transformation des armées, notamment dans les domaines du renseignement et de la cyberdéfense. La première étape de la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) sera lancée en 2021. 31 % 36 % 18 % 12 % 2 % Masse salariale Acquisition et entretien du matériel Fonctionnement et activités opérationnelles Dissuasion Opérations extérieures et missions intérieures 999 -11 300 13 300 36 -200 0 200 400 600 800 1 000 1 200 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Améliorer le quotidien du soldat Le budget 2021 traduit l’objectif d’une loi de programmation militaire (LPM) « à hauteur d’hommes » améliorant le quotidien du soldat. Il prévoit ainsi la mise en œuvre du premier « bloc » de la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) qui contribue à rendre la rémunération militaire plus lisible et plus attractive grâce notamment à des moyens additionnels. De même qu’en 2020, il est prévu un niveau d'investissement moyen dans les infrastructures de 1,7 Md€. L'effort annuel moyen était de 1,3 Md€ au cours de la précédente LPM, ce qui représente un effort supplémentaire de 0,4 Md€. L’effort est également maintenu concernant le plan « Famille », avec 0,5 Md€ sur 2018-2025, dédié à l’amélioration des conditions de vie des militaires et de leurs familles. Des mesures d’action sociale et de reconversion seront mises en œuvre. L’amélioration du quotidien du soldat se poursuit avec l’effort pour améliorer l’habillement et l’équipement du soldat. Moderniser, renouveler et entretenir les équipements Dans le respect de la LPM 2019-2025, les crédits dédiés à l’équipement des forces augmenteront de 1,1 Md€ par rapport à 2020. Cette hausse concerne particulièrement les programmes à effet majeur et la dissuasion. 2021 marquera notamment la montée en puissance du projet d’avion du futur franco-allemand (SCAF) ainsi que les premières études concernant le porte-avions de nouvelle génération, appelé à remplacer le porteavions « Charles de Gaulle ». Par ailleurs, la réforme du maintien en condition opérationnelle (MCO) dans le domaine aéronautique se poursuit avec, pour 2021, la poursuite des engagements devant permettre une amélioration significative des disponibilités des équipements à court terme. Ces contrats donneront plus de visibilité aux industriels en échange d’une responsabilisation accrue sur la performance afin de mieux répondre aux engagements pris dans le cadre de la LPM. Soutenir l’innovation et la souveraineté industrielle Dans le contexte de la crise de la Covid-19, le ministère des Armées est pleinement engagé au soutien de la base industrielle et technologique de défense (BITD). Le plan de soutien à la filière aéronautique lancé à l’été 2020 prévoit ainsi pour environ 0,6 Md€ de commandes militaires sur 3 ans. Le fonds d’investissement du ministère des Armées et de Bpifrance « Definvest » va également être renforcé pour passer de 50 à 100 M€ sur 5 ans. Les crédits dédiés à l’innovation sont également une priorité de la LPM 2019-2025, qui prévoit de les porter à 1 Md€ en 2022. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 DIRECTION DE L’ACTION DU GOUVERNEMENT Services du Premier ministre Crédits budgétaires : 0,82 Md€ Emplois de l’État : 3 403 ETPT Emplois des opérateurs 516 ETPT Répartition des crédits budgétaires* Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 0,75 Md€ 0,82 Md€ +0,001 Md€ 0,82 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Direction de l’action du Gouvernement » regroupe des entités rattachées au Premier ministre dans un ensemble budgétaire commun, dans un souci d’efficacité et de bonne gestion. - Les crédits de la mission connaissent une hausse de 67,6 M€ entre la LFI pour 2020 et le PLF pour 2021, correspondant principalement à la création d’un nouveau programme ayant vocation à porter l’ensemble des crédits hors masse salariale consacrés à l’organisation de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE, premier semestre 2022). - À périmètre constant (programmes 129 et 308), les crédits de la mission sont augmentés de 20,9 M€ en 2021 par rapport à 2020 afin de répondre aux besoins des services. Les créations d’emplois sont essentiellement consacrées à la sécurité et à la modernisation des systèmes d’information. Des créations d’emplois sont également prévues pour les autorités administratives indépendantes dont les missions sont élargies, notamment pour répondre aux nouvelles exigences européennes en matière de protection des données personnelles. 46 0 67 -12 110 -63 -80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80 100 120 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 43% 34% 12% 6% 5% Crédits dédiés à la sécurité et la défense nationale (SGDSN + fonds spéciaux + GIC) Crédits dédiés à la coordination du travail gouvernemental Crédits dédiés à la protection des droits et des libertés Crédits dédiés à la présidence française de l'Union européenne Crédits dédiés à la transformation numérique des services publics FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Lutter efficacement contre les menaces pesant sur la sécurité nationale Un effort particulier est réalisé au profit des services de renseignement et de sécurisation des systèmes d’information, afin de répondre de la manière la plus efficace aux menaces pesant sur la sécurité nationale. Le renforcement des moyens de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et du Groupement interministériel de contrôle (GIC) se traduit en particulier par la création de 62 nouveaux emplois dans ces services.. Le budget 2021 intègre les crédits au titre de l’implantation d’une antenne de l’ANSSI à Rennes dès 2022. Contribuer à la mise en œuvre de « l’État de l’âge du numérique » L’ensemble des crédits de la Direction interministérielle du numérique de l’État (DINUM), représente un montant de 43,5 M€ (dont 28,7 M€ en crédits hors titre 2). Ces crédits contribuent à faire de la France un pays de référence en matière d’administration numérique. Cinq emplois supplémentaires sont accordés à la DINUM, en sus des contributions ministérielles afin de renforcer la résilience du réseau interministériel de l’État (RIE, + 12 emplois sur la période 2020-2022) et d’accompagner la mise en œuvre de son programme « Tech.gouv » visant à accélérer la transformation numérique du service public (+ 15 emplois en 2021). Renforcer la protection des droits et des libertés En 2021, le gouvernement poursuit son action en faveur de la protection des droits et libertés. Le projet de loi de finances accorde ainsi à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) 20 emplois supplémentaires, lui permettant d’assumer l’importance croissante de ses missions relatives à la protection des données personnelles. Afin de renforcer la confiance des citoyens dans leurs représentants, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) voit ses effectifs augmenter pour répondre à la croissance de son activité, ainsi que la reprise des missions de la commission de déontologie de la fonction publique. Enfin, les effectifs du Défenseur des droits sont renforcés par la création de cinq emplois supplémentaires. La mutualisation des fonctions support entre les différentes autorités indépendantes et les services du Premier ministre se poursuivra en 2021 : chaque autorité peut ainsi recentrer ses ressources humaines et matérielles sur ses fonctions « cœur de métier » de conseil, de régulation et de contrôle. Préparer efficacement la présidence française du Conseil de l’Union européenne Au premier semestre de l’année 2022, la France assurera la présidence du Conseil de l’Union européenne (PFUE). Pour la période 2021 - 2022, le programme créé disposera d’une enveloppe totale de 150 M€. Afin de piloter cet événement majeur, un secrétariat général (SGPFUE) sera constitué afin de coordonner la programmation et la préparation des événements, réunions et manifestations. Les ministères mettront à disposition du SGPFUE entre 15 et 20 emplois afin de le doter des moyens nécessaires à sa mission. Le secrétariat général aux affaires européennes bénéficiera par ailleurs de la création temporaire de 10 postes. ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES Ministère de la transition écologique, Ministère de l’économie, des finances et de la relance, Ministère de la mer Crédits budgétaires* : 21,20 Md€ Emplois de l’État* : 46 785 ETPT Taxes affectées : 5,35 Md€ Emplois des opérateurs* : 19 963 ETPT * Inclut les moyens du budget annexe de l’aviation civile Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires. Le format LFI 2020 constant et PLF 2021 constant comprennent également les crédits précédemment présentés dans les comptes d’affectation spéciale « Transition énergétique » et « Services nationaux de transports conventionnés de voyageurs », qui sont supprimés en 2021. -811 -266 -797 -227 -779 -176 -900 -800 -700 -600 -500 -400 -300 -200 -100 0 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 17,68 Md€ 18,74 Md€ +0,47 Md€ 19,21 Md€ Crédits du budget annexe 1,86 Md€ 1,99 Md€ - 1,99 Md€ Taxes affectées 5,74 Md€ 5,46 Md€ -0,11 Md€ 5,35 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission porte les dépenses afférentes aux politiques en faveur de la transition énergétique, du climat, de la biodiversité, de la prévention des risques et des transports. - Les crédits prévus pour 2021, en hausse de 900 M€, permettront un effort sans précédent en faveur de la production d’énergies renouvelables, de la prévention des risques naturels, des aires protégées et de la biodiversité. Il traduit également un engagement sans précédent dans le secteur ferroviaire, pour régénérer le réseau et développer le fret, pour accélérer la transition vers une mobilité propre pour tous et dans tous les territoires. - Les moyens portés par la mission seront complétés par ceux du plan de relance, dont 30 Md€ sont destinés au financement de la transition écologique dans toutes ses dimensions : biodiversité, réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution, adaptation des territoires au changement climatique, économie circulaire et artificialisation des sols. 47% 13% 10% 10% 20% Service public de l'énergie Énergie, climat et après-mines Soutien à la biodiversité et aux politiques d'écologie et d'expertise Personnel Transports -811 -266 -797 -228 -779 -176 -900 -800 -700 -600 -500 -400 -300 -200 -100 0 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 Poursuivre les efforts en faveur de la transition énergétique Le Gouvernement confirme la priorité donnée à la transition énergétique et poursuit les actions de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques. En cohérence avec la loi relative à l’énergie et au climat votée à l’automne 2019 et la programmation pluriannuelle de l’énergie adoptée en avril 2020, un budget de plus de 6,9 Md€ sera consacré en 2021 (contre 5,4 Md€ en 2020) aux énergies renouvelables en métropole comme dans les territoires d’outremer. Les crédits alloués au financement de l’Ademe permettront de développer ses engagements sur les territoires, au côté des collectivités et des entreprises dans les domaines de la chaleur renouvelable, de l’économie circulaire ou encore de l’hydrogène, ainsi que dans la mise en œuvre de politiques en matière de qualité de l’air ou de traitement des sols pollués. Enfin, le plan de relance prévoit des moyens exceptionnels en faveur de la transition énergétique, en particulier pour le verdissement du parc automobile (1,9 Md€), le développement de l’hydrogène (2 Md€) ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’industrie (1,2 Md€). MaPrimeRénov’ remplace définitivement le CITE, une prime plus juste et des moyens sans précédents pour la rénovation énergétique L’année 2021 verra aboutir la transformation totale du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime, dite « MaPrimeRénov’ », distribuée par l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) depuis 2020. Avec cette prime, les ménages propriétaires du parc privé ont accès à un soutien plus direct et lisible que le crédit d’impôt existant précédemment, avec un financement l’année contemporaine des travaux. Le plan de relance permet d’ouvrir temporairement cette prime à de nouveaux bénéficiaires de différentes catégories. Le budget de MaPrimeRénov’ sera ainsi exceptionnellement augmenté de 2 Md€ sur 2021-2022. En augmentant notamment le soutien aux travaux de rénovation globale et en ciblant davantage les « passoires thermiques », le plan de relance mobilisera des moyens exceptionnels au service des objectifs climatiques nationaux. Préserver les ressources naturelles et la biodiversité, prévenir les risques naturels et technologiques La préservation des ressources naturelles, de la biodiversité et de l’eau est l’un des enjeux prioritaires du Gouvernement. Le pilotage de ces actions a été mis au premier plan par les conseils de défense écologique. L’Office français de la biodiversité (OFB), créé en 2020, verra son positionnement confirmé et sa subvention augmentée. Il sera fortement impliqué dans le plan de relance, pour poursuivre, avec les autres acteurs de la biodiversité, les objectifs ambitieux en matière de protection de la biodiversité, de connaissance et de protection des espèces. Par ailleurs, la France accueillera en 2021 le Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille initialement prévu en 2020. L’année 2021 verra ainsi l'élaboration de la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité 2021-2030 et le lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale des aires protégées. En matière de prévention des risques, le fonds de prévention des risques naturels majeurs sera sanctuarisé sur le budget général et bénéficiera d’un budget fortement rehaussé à 205 M€ (contre 131 M€ en 2020). Le suivi des installations classées pour la protection de l’environnement sera également renforcé. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Développer les mobilités vertes et le secteur ferroviaire Le PLF 2021 poursuit les priorités et trajectoires définies par la loi d’orientation des mobilités, pour accélérer la transition vers une mobilité propre pour tous et améliorer concrètement les déplacements au quotidien pour tous les citoyens et dans tous les territoires. Les crédits de la mission incluent également un effort inédit de 170 M€ annuels additionnels pour le développement du fret ferroviaire. La politique publique des transports bénéficie en outre du plan de relance à hauteur de plus de 7 Md€ au bénéfice du ferroviaire, notamment les petites lignes et les trains de nuit pour désenclaver les territoires ruraux, de la régénération des réseaux d’infrastructures, de l'usage du vélo et des transports collectifs. ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES 1 Ministère de la transition écologique Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 22,25 Md€ Taxes affectées plafonnées : 5,35 Md€ Dépenses fiscales : 4,20 Md€ Synthèse des classifications environnementales Les crédits prévus sur cette mission (y compris CAS et budget annexe rattachés), qui finance la majeure partie des dépenses relatives à l’environnement, augmentent fortement en 2021 et représentent 27,6 Md€ en 2021 (+ 1,2 Md€ par rapport à la LFI pour 2020 à périmètre constant). Les dépenses favorables à la transition écologique sont majoritaires au sein de la mission et s’élèvent à 18,2 Md€ en PLF 2021 : elles recouvrent notamment des dépenses en faveur des énergies renouvelables (6,9 Md€), les taxes affectées aux agences de l’eau (2,2 Md€) et divers dispositifs de soutien à la transition écologique, en particulier la prime de rénovation énergétique, la prime à la conversion et le bonus automobile. Les dépenses ayant un impact favorable sur certaines axes et défavorables sur un ou plusieurs autres axes représentent 4,1 Md€. La majorité de ces dépenses dites mixtes est constituée de dépenses en faveur de nouvelles infrastructures de transport, en particulier ferroviaire et de la dépense fiscale en faveur des biocarburants, cotée défavorable sur l’axe biodiversité et favorable sur l’axe climat. Enfin, certaines dépenses de la mission ont un impact uniquement défavorable à l’environnement (4,9 Md€ en PLF 2021). Il s’agit principalement de dépenses fiscales (2,7 Md€, au titre principalement des tarifs réduits de TICPE, rattachés à la mission) et, parmi les crédits budgétaires, des dépenses de solidarité pour les zones non interconnectées au réseau d’électricité métropolitain (1,5 Md€), qui financent des énergies plus carbonées que le mix électrique moyen, et les dépenses d’investissement en faveur du transport aérien (41 M€ en CP en PLF 2021). 1 Mission complétée par le CAS « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale et le budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » Favorables : 16,92 Md€ Mixtes : 3,80 Md€ Défavorables : 2,23 Md€ Sans impact : 4,64 Md€ Favorables : 1,24 Md€ Mixtes : 0,29 Md€ Défavorables : 2,65 Md€ Sans impact : 0,03 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 57 % 13 % 15 % 15 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 ÉCONOMIE Ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits budgétaires : 2,43 Md€ Emplois de l’État : 10 863 ETPT Taxes affectées : 1,21 Md€ Emplois des opérateurs : 2 533 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,13 Md€ 2,39 Md€ +0,04 Md€ 2,43 Md€ Taxes affectées 1,12 Md€ 0,98 Md€ +0,23 Md€ 1,21 Md€ *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Les politiques publiques financées par les crédits de la mission « Économie » visent en premier lieu à développer l’activité et la compétitivité des entreprises. Elles concernent, en particulier, le développement international des entreprises et les entreprises électro-intensives. Elles concourent également à l’élaboration d’un environnement conciliant une concurrence saine entre acteurs économiques et la protection des consommateurs. - Les actions portées par la mission « Économie » visent également à définir une stratégie économique soutenant la croissance durable et équilibrée de l’économie française. Elles promeuvent le développement de l’économie sociale et solidaire. Elles assurent par ailleurs la disponibilité d’informations statistiques pertinentes en matière socioéconomique. - La mission « Économie » contribue, enfin, à accélérer le déploiement du très haut débit Cette généralisation, qui doit être achevée d’ici 2025, est un facteur essentiel de continuité et de compétitivité de l’activité économique du pays, ainsi que d’inclusion numérique. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Préserver les missions de l’AMF, favoriser le financement de l’économie des collectivités d’outre-mer et soutenir les acteurs de l’économie sociale et solidaire Dans un contexte économique et financier rendu difficile et incertain du fait de la crise sanitaire de la Covid-19, l’accompagnement et la régulation réactifs des acteurs par l’Autorité des marchés financiers (AMF) sont essentiels et contribuent à assurer l’excellence de la place de Paris. Afin de sécuriser les moyens d’intervention et d’action déployés par l’AMF concernant les marchés et leurs infrastructures, les émetteurs, la gestion d’actifs et les épargnants, une dotation budgétaire destinée à prévenir tout risque de dégradation de ses recettes affectées a été inscrite sur le programme 305 « Stratégies économiques », traduisant le soutien du Gouvernement au bon fonctionnement des marchés et de l’écosystème financier. Sur ce même programme, 22 M€ sont ouverts à destination de l’institut d’émission d‘outre-mer (IEOM), qui joue le rôle de banque centrale dans les collectivités d’outre-mer (COM) ayant pour monnaie le franc Pacifique. Cette mesure poursuit un triple objectif : garantir l’équilibre financier à moyen terme de l’IEOM, constituer un effet de levier privilégié pour accélérer sa réforme et l’inciter à investir plus massivement dans l’économie des collectivités d’outre-mer. Enfin, à la suite de la création d’un secrétariat d’Etat à l’économie sociale, solidaire et responsable (ESSR) auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, les crédits relevant du ministre de la transition écologique et solidaire et portés jusque-là par le Hautcommissariat à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale (HCESSIS) ont été transférés vers le programme 305 « Stratégies économiques ». Les actions financées par ces crédits visent à accompagner, soutenir, consolider et développer les entreprises de l’ESSR qui représentent environ 2,4 millions de salariés, soit 14 % de l’emploi salarié privé. Deux outils constituent notamment le bras armé de ce soutien : le financement du dispositif local d'accompagnement (DLA) et le soutien à l'investissement dans les contrats à impact social (CIS). Poursuivre la réforme de l’accompagnement des entreprises Dans le cadre de la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (dite « loi Pacte »), la transformation du modèle des chambres de commerce et d’industrie (CCI) se poursuit vers un recentrage de leurs missions sur l’appui aux territoires. Cette réforme induit, comme annoncé en LFI 2019, une diminution complémentaire du plafond de taxes affectées de 100 M€ par rapport à la LFI 2020, qui permettra une baisse équivalente de la fiscalité des entreprises. Il convient de souligner que près de 30 M€ de taxes affectées ont été restituées en LFI 2020 aux CCI avec la suppression du prélèvement France télécom pour financer la mise en œuvre d’un plan de GPEC visant à accompagner cette transformation. Par ailleurs, 100 M€ ont été attribués aux CCI dans le cadre de la loi de finances rectificative du 30 juillet 2020 afin d’appuyer leurs actions d’accompagnement des TPE et des PME dans le cadre de la crise sanitaire. Grâce à une meilleure organisation du soutien à l’export, le schéma d’emplois pluriannuel de Business France prévu dans le contrat d’objectifs et de moyens 2018-2022 est respecté. Un schéma d’emplois de -20 ETP est ainsi intégré dans le PLF 2021. Enfin, le niveau global des redevances perçues par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) en matière de propriété industrielle est plafonné afin d’ assurer l’adéquation entre les recettes et les dépenses de l’établissement. Les 192,9 M€ de redevance affectées permettent à l’INPI d’assurer son fonctionnement, mais également de couvrir ses dépenses d’investissement, notamment celles liées au projet de mise en œuvre du guichet unique et du registre général des entreprises prévus par les articles 1 et 2 de la loi PACTE. Intensifier le déploiement du très haut-débit sur le territoire La crise sanitaire a démontré le rôle capital des réseaux de communications électroniques dans la continuité de l’activité économique, éducative et sociale du pays. L’investissement dans ces réseaux relève donc d’une priorité nationale dont l’ambition sera amplifiée en vue de parvenir au déploiement de la fibre optique sur l’ensemble du territoire à horizon 2025. Un nouvel appel à projet a ainsi été publié en février 2020 pour accompagner les départements qui ne se sont pas à ce stade engagés dans cette généralisation. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L’ÉTAT Ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits budgétaires : 2,84 Md€ Répartition des crédits budgétaires Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires 88% 7% 3% 2% Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque Dotation du Mécanisme européen de stabilité Épargne LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 0,35 Md€ 2,84 Md€ - 2,84 Md€ Charge de la dette et trésorerie de l'Etat 38,15 Md€ 36,41 Md€ - 36,41 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Dans le cadre de cette mission, l’État assure son financement en toutes circonstances, garantit ses positions liées au développement international de l’économie française et favorise les politiques de l’épargne. - Depuis 2015, la mission porte en outre les moyens consacrés par l’État à l’accompagnement des collectivités territoriales pour sortir des emprunts dits à risque que certaines d’entre elles ont contractés. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 La mise en œuvre des dispositifs de garantie déployés face à la crise sanitaire En réponse à la crise de la Covid 19 qui a frappé les entreprises françaises, le Gouvernement a immédiatement mis en place des dispositifs de soutien d’une ampleur inédite. Plusieurs outils exceptionnels visant à renforcer la trésorerie des entreprises ont ainsi été créés. Il s’agit en premier lieu des prêts garantis par l’Etat (PGE) et du dispositif d’affacturage à la commande, qui bénéficient d’une garantie globale à hauteur de 300 Md€. Les dépenses budgétaires liées à l’exercice des garanties accordées sont estimées à 1,3 Md€ en 2021. Pour compléter ces mesures, plusieurs dispositifs de réassurance publique ont également été mis en place pour permettre aux entreprises de continuer à bénéficier des couvertures assurantielles indispensables à la poursuite de leurs activités commerciales domestique et à l’international. Ce sont ainsi 10 Md€ d’encours d’assurance-crédit domestique qui seront couverts et 5 Md€ d’encours de crédits export. L’activation de ces dispositifs pourrait mobiliser 0,3 Md€ de crédits en 2021. Au niveau européen, les Etats membres ont apporté une réponse coordonnée à la crise en constituant notamment le Fonds Pan-européen de Garantie (FPEG). Ce fonds, géré par la Banque européenne d’investissement (BEI), est garanti à hauteur de 25 Md€ par les Etats membres, permettant, par effet de levier, de déployer 200 Md€ d’instruments divers de partage de risques, qui complètent les dispositifs nationaux. La France participera à ce fonds à hauteur de 0,7 Md€ en 2021. Une charge de la dette qui diminuerait en 2021 par rapport à LFI 2020 La charge de la dette et de la trésorerie en comptabilité budgétaire atteindrait 37,1 Md€ en 2021, soit un niveau inférieur de 1,5 Md€ à la prévision retenue en LFI pour 2020. La charge de la dette est la somme de deux programmes du budget général : le programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » (36,4 Md€) de la mission « Engagements financiers de l’État » et le programme 355 « Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État » (0,7 Md€) de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ». Sur le programme 117, la charge de la dette atteindrait 36,4 Md€ en 2021, soit un niveau inférieur de 1,5 Md€ par rapport à la LFI 2020. Ceci résulterait : - d’une révision à la baisse des hypothèses d’inflation. L’inflation hors tabac en France en 2021 est désormais attendue à 0,6 % en moyenne annuelle contre 1,35 % au moment de la LFI 2020 ; - de taux d’intérêt restant faibles (le niveau des taux à 10 ans en fin d’année est abaissé de 0,5 % par rapport aux sous-jacents retenus pour 2021 en LFI 2020). La reprise de dette de SNCF Réseau à hauteur de 25 Md€ en 2020 poursuit l’objectif d’assainissement des comptes de la SNCF et participe de la sincérisation de notre endettement. Celle-ci génère un supplément de dépense de 0,7 Md€ en 2021. Elle atteindra 0,9 Md€ à l’horizon 2022. ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT Ministère de l’économie, des finances et de la relance Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 39,25 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 5,41 Md€ Synthèse des classifications environnementales L’impact sur l’environnement des dépenses rattachées à la mission « Engagements financiers de l’État » est très majoritairement neutre. Si des efforts pour « verdir » les dispositifs de garanties et d’assurance export ont été engagés, les actions relatives aux dispositifs de garantie ont été neutralisées en raison de la diversité des secteurs d’activité bénéficiaires. Les dépenses liées à l’épargne logement (62,2 M€), rattachées au programme 145 « Épargne », ont été cotées comme favorables sur l’axe « atténuation climat », du fait de la modulation des bonifications des plans épargne logement (PEL) en fonction du diagnostic énergétique du logement. D’autre part, l’exonération des intérêts des livrets de développement durable, estimée à 52,0 M€ en PLF 2021, est également cotée comme favorable sur l’axe « atténuation climat » en ce que cette dépense fiscale facilite l’orientation de l’épargne vers le financement de PME innovantes ainsi que la réalisation de projets en faveur de l’environnement et de la transition énergétique. Favorables : 0,06 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 39,18 Md€ Favorables : 0,05 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 5,36 Md€ Crédits budgétaires : Dépenses fiscales : 0 % 100 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation Crédits budgétaires : 54,88 Md€ Emplois de l’État : 1 037 762 ETPT Emplois des opérateurs : 3 048 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 53,29 Md€ 54,73 Md€ +0,15 Md€ 54,88 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports dispose du premier budget de l’État et assure la gestion des ressources humaines de plus d’un million de personnels, soit la moitié des agents de l’État. Cette mission interministérielle, dotée de près de 55 Md€ (hors CAS pensions), finance la scolarisation de plus de douze millions d’élèves de la maternelle au lycée, de l’enseignement public et privé, pour l’ensemble des filières, y compris celles de l’enseignement technique agricole qui relèvent du ministère de l’agriculture et de l’alimentation. - Le budget 2021, en hausse de +1,4 Md€, traduit l’engagement fort du Gouvernement en faveur de l’éducation. Il prévoit une revalorisation de 500 M€ des personnels de l’éducation nationale et notamment des enseignants en début de carrière et des directeurs d’école, dont le coût s’élèvera à 400 M€ en 2021. - Les effectifs seront sanctuarisés en 2021 sur le périmètre du ministère de l'Education nationale, ce qui permettra de poursuivre les efforts pour le premier degré, avec, conformément aux engagements présidentiels, la poursuite de la limitation progressive à 24 élèves par classe en grande section, CP et CE1 dans les écoles situées hors éducation prioritaire. Parallèlement, une nouvelle phase de dédoublement des classes sera mise en œuvre en éducation prioritaire, concernant les classes de grande section de maternelle. - Les moyens au titre de l’école inclusive sont renforcés, notamment par le recrutement complémentaire de 4000 accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) pour tendre à l’objectif du « zéro défaut ». FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Revaloriser les enseignants et améliorer l’attractivité du métier Le budget 2021 prévoit 400 M€ de crédits 2020 au titre d’une revalorisation des personnels de l’éducation nationale visant à reconnaître leurs missions et renforcer l’attractivité des métiers de l’enseignement, répondant ainsi aux engagements du Gouvernement. Les mesures financées avec cette enveloppe, dont les modalités feront l’objet d’une concertation avec les organisations représentatives des personnels, auront un coût en année pleine de 500 M€. Au-delà, après les revalorisations des enseignants de 138 M€ en 2019 et de 300 M€ en 2020 liées à l’accord «Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations» (PCCR), la poursuite de sa mise en œuvre se traduira par une nouvelle augmentation de 26 M€. Enfin, les efforts fournis depuis 2018 visant à renforcer l’attractivité des postes en réseau d’éducation prioritaire (REP+) grâce à une revalorisation cumulée de 2 000 € nets fin 2020 seront poursuivis en 2021 par la mise en œuvre de la 3ème tranche de revalorisation. Par ailleurs, le dispositif de préprofessionnalisation au métier de professeur, ouvert aux étudiants à partir de la deuxième année de licence, poursuit sa montée en puissance avec 3 000 contrats supplémentaires. Poursuivre l’effort engagé depuis le début du quinquennat en faveur du premier degré Les efforts consentis pour le premier degré, où se joue l’acquisition des savoirs fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui), sont renforcés en 2021. Débutée en 2020, la limitation progressive à 24 du nombre d’élèves par classe de grande section, CP et CE1 dans les écoles ne relevant pas de l’éducation prioritaire sera poursuivie à la rentrée scolaire 2021. En parallèle, une phase de dédoublement des classes de grande section des écoles des réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+) débutera, faisant suite au dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+ effectué entre 2017 et 2019. Des nouveaux moyens sont également intégrés au budget 2021 en vue d’améliorer les conditions de travail des directeurs d’école. Enfin, la loi pour une école de la confiance ayant abaissé l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, le budget 2021 prévoit une provision de 100 M€ pour l’accompagnement financier des communes éligibles. Perfectionner la prise en charge des élèves en situation de handicap Le plan quinquennal de créations d’emplois d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) est confirmé avec le budget 2021 : 4 000 postes supplémentaires d’AESH seront créés à la rentrée 2021, permettant un meilleur accueil d’un plus grand nombre d’élèves en situation de handicap. L’amélioration de la prise en charge des élèves en situation de handicap se traduira aussi par la poursuite du déploiement de pôles inclusifs d’accompagnement personnalisé (PIAL) sur l’ensemble du territoire, au sein des écoles et établissements scolaires. Optimiser l’allocation des moyens et améliorer l’action publique éducative Le budget 2021 permet notamment d’augmenter l’enveloppe dédiée à la formation continue des personnels enseignants (public et privé), de financer la progression de l’aide sociale en faveur des élèves, de poursuivre la transformation numérique du ministère, ainsi que l’effort en faveur des constructions scolaires à Mayotte. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 GESTION DES FINANCES PUBLIQUES Ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits budgétaires : 7,48 Md€ Emplois de l’État : 120 043 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 7,57 Md€ 7,47 Md€ +0,01 Md€ 7,48 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Gestion des finances publiques » regroupe les moyens opérationnels destinés à la politique fiscale, comptable et douanière de l’État, et les moyens affectés à ses politiques économiques et financières. Le volet interministériel de la politique de ressources humaines de l’Etat (programme 148) est désormais rattaché au ministère de la transformation et de la fonction publique. - Les crédits de masse salariale représentent l’essentiel du budget de la mission (78 % du total des crédits hors contributions aux retraites). La mission étant constituée notamment de deux grandes directions à réseaux (direction générale des finances publiques et direction générale des douanes et droits indirects), les crédits de fonctionnement constituent l’essentiel des dépenses restantes. - Depuis le début du quinquennat, et malgré l’augmentation des moyens de contrôle des frontières dans le cadre du Brexit, la mission contribue de manière exemplaire à l’effort de redressement des finances publiques. C’est à nouveau le cas en 2021 avec d’importantes réductions d’effectifs (-2 033 ETP). A l’inverse, les moyens mis à disposition pour les investissements informatiques et la modernisation des organisations sont accrus. -2 082 -1 653 -2 033 -2 500 -2 000 -1 500 -1 000 -500 0 Schéma d'emplois (SE) de l'État Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 12% 61% 12% 4% 5% 6% Direction générale des finances publiques - T2 Direction générale des finances publiques - HT2 Douanes -T2 Douanes -HT2 Secrétariat général des ministères économiques et financierset autres directions de Bercy T2 Secrétariat général des ministères économiques et financierset autres directions de Bercy HT2 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Accélérer la modernisation de l’Etat et du ministère Les directions de la mission « Gestion des finances publiques » poursuivront leur réorganisation et leur modernisation en 2021. Le transfert progressif des missions fiscales de la Douane vers la direction générale des finances publiques (DGFiP) permet à la douane de se recentrer sur son cœur de métier. La DGFiP mettra en œuvre son nouveau réseau de proximité, 50 villes d’accueil ayant d’ores et déjà été retenues début septembre dans un vaste plan de relocalisation de 2 500 agents. En plus de ces réorganisations, des investissements importants dans les systèmes d’information permettront à la mission de contribuer à l’effort gouvernemental de maîtrise de l’emploi public (stabilisation des effectifs publics dans leur ensemble), tout en améliorant les services rendus et les conditions de travail. La mission porte également l’action de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP) qui participe à la modernisation de l’Etat en accompagnant les ministères et les administrations dans la conduite du changement, et pilote des projets interministériels novateurs. De plus, la mission contribue à la montée en puissance de la fonction RH de la fonction publique de l’Etat de demain avec le Centre interministériel de services informatiques relatifs aux ressources humaines (CISIRH) qui conçoit, développe, maintient et exploite un ensemble d’applications RH destinées aux professionnels de la fonction RH et co-construites avec eux. Des agences aux missions étendues et aux moyens renforcés Si 2021 marquera une nouvelle année de baisse significative des emplois sur la mission, rendue possible par la modernisation des méthodes de travail et la digitalisation des processus notamment au sein de la DGFiP, certaines agences de contrôle et de supervision voient leurs effectifs croître. La Commission interministérielle de coordination des contrôles et l’autorité nationale des jeux sont renforcées suite à l’extension de leurs missions. Des emplois supplémentaires seront déployés afin de couvrir les besoins en audit des fonds européens, conformément aux engagements de la France auprès de l’Union européenne, mais aussi afin d’assurer le bon fonctionnement de l’Autorité nationale des jeux (ANJ) qui remplace depuis le 23 juin 2020 l’Autorité de régulation des jeux en ligne et dispose d’un champ de régulation élargi ainsi que des pouvoirs renforcés. Transformer l’administration des finances publiques La DGFiP est la seconde administration centrale des ministères économiques et financiers, après l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), à bénéficier, dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens, d’une contractualisation de ses moyens humains et financiers sur la période 2020- 2022. Cet engagement pluriannuel sur les ressources et sur l’allègement des contrôles a pour corollaire des engagements précis sur les chantiers stratégiques de la Direction, notamment sur le volet informatique et la mise en œuvre d’une gestion financière plus efficace. Soutenir l’activité des débitants de tabac La direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) finance l’ensemble des dépenses d’intervention pour le soutien et la transformation du réseau des débitants de tabac. Ces aides, prévues à un niveau de près de 90 M€ en 2021, sont destinées à soutenir l’activité des buralistes, les accompagner à transformer et diversifier leurs activités, ou encore à sécuriser leurs locaux. Le quatrième contrat d’avenir (2017-2021), conclu entre l’Etat et la confédération nationale des buralistes, a ainsi fait l’objet d’une prolongation d’un an jusqu’en 2022. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 IMMIGRATION, ASILE ET INTEGRATION Ministère de l’intérieur Crédits budgétaires : 1,85 Md€ Emplois des opérateurs 2 171 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 1,81 Md€ 1,85 Md€ 0,00 Md€ 1,85 Md€ *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Immigration, asile et intégration » porte les crédits (hors dépenses de personnel) de la direction générale des étrangers en France (DGEF), avec trois grands axes d’action : la gestion des flux migratoires, l’intégration des étrangers en situation régulière, notamment des réfugiés, et l’accueil et l’examen de la situation des demandeurs d’asile. La prise en charge des demandeurs d’asile en instance représente près des deux-tiers des crédits de la mission. - Deux opérateurs contribuent à la mise en œuvre de cette politique : l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII, 251 M€, 1 168 ETPT) et l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA, 92 M€, 1 003 ETPT). Ces opérateurs bénéficient d’environ 20 % des crédits de la mission. - Le PLF pour 2021 prévoit de financer la création de 4 000 nouvelles places d’hébergement des demandeurs d’asile. Parallèlement, 2 000 autres places temporaires seront créées sur la mission « Relance ». Ce renforcement du parc d’hébergement doit permettre d’améliorer la mise en œuvre de la politique d’orientation directive, qui vise à optimiser l’orientation des demandeurs d’asile entre les différentes régions. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Renforcer les capacités d’hébergement des demandeurs d’asile en vue de favoriser la politique d’orientation directive La mission « Immigration, asile et intégration » progresse de 2% (+37 M€) en 2021 par rapport à la loi de finances (LFI) pour 2020. Cette hausse permettra en particulier de financer le renforcement des capacités du parc d’hébergement des demandeurs d’asile avec la création de 4 000 nouvelles places ainsi réparties : 3 000 places de Centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) et 1 000 places de Centres d’accueil et d’examen des situations (CAES), Ces 4 000 nouvelles places amélioreront la mise en œuvre de la politique d’orientation directive, qui consiste à optimiser l’orientation des demandeurs d’asile entre les différentes régions. Le renforcement du parc contribuera ainsi à accroître le taux d’hébergement des demandeurs d’asile et à réduire les tensions observées dans les régions confrontées aux flux les plus importants. Dans un contexte marqué par la crise sanitaire, 2 000 places complémentaires seront également financées temporairement sur la mission « Relance » avec 500 places de CAES mais aussi 1 500 places de Dispositifs de préparation aux retours (DPAR) : ces dernières s’inscrivent dans le cadre de la politique de lutte contre l’immigration irrégulière en incitant les étrangers en séjour irrégulier à rentrer volontairement dans leur pays d’origine, et constituent ainsi une alternative efficace au placement en rétention administrative. Poursuivre l’effort de maîtrise des délais de traitement et du coût de l’asile malgré l’impact de la crise sanitaire La crise sanitaire a freiné significativement l’activité de l’ensemble des acteurs de la chaîne de traitement de la demande l’asile, en particulier l’OFPRA et la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), provoquant une augmentation du stock de dossiers dans les deux institutions ainsi qu’une augmentation du coût de l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA). Néanmoins, la poursuite des efforts d’optimisation entrepris depuis 2019 permettront de contenir l’an prochain le coût de l’ADA. Cette limitation est rendue possible par la finalisation en 2020, malgré la crise sanitaire, du plan de renforcement des effectifs de l’OFPRA (+200 ETPT en 2020) ; conjugué à l’effet des mesures issues des dispositions de la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie, la hausse des effectifs de l’opérateur doit permettre de réduire les délais de traitement de la demande d’asile par l’Office. Au total, la prévision de l’ADA pour 2021 progresse de +11 M€ par rapport à la LFI pour 2020 (+3%), à 459 M€, tout en garantissant la budgétisation la plus sincère possible au regard des informations à date. Préserver les acquis de la politique d’intégration Dans la continuité des efforts déployés en 2019 et, dans un contexte marqué par la crise sanitaire, en 2020, le PLF pour 2021 conforte les moyens nouveaux octroyés depuis 2019 à la politique d’intégration. Ainsi, les crédits alloués aux actions d’intégration en faveur des réfugiés permettront de pérenniser les mesures de la stratégie nationale pour l’accueil et l’intégration des réfugiés, validée par le comité interministériel à l’intégration du 5 juin 2018. De même, les crédits dédiés à l’accompagnement des étrangers en situation régulière sont consolidés pour poursuivre le développement des actions en faveur de l’emploi. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 INVESTISSEMENTS D’AVENIR Services du Premier ministre Crédits budgétaires : 3,98 Md€ Répartition des crédits budgétaires Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,06 Md€ 3,86 Md€ +0,11 Md€ 3,98 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - En 2021, cette mission appuiera le déploiement du troisième programme d’investissements d’avenir à hauteur d’1,9 Md€ et contribuera au financement du quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA 4). Celui-ci sera doté d’une enveloppe de 20 Md€ sur la période 2021-2025 (dont 11 Md€ inscrits pour les annuités 2021- 2022 sont comptabilisés dans le plan de relance), destinée à soutenir l’économie française face à la dégradation de la conjoncture économique et à relever les défis de demain. - Le PIA 4 soutiendra toutes les formes d’innovation afin de préparer l’avenir. Visant à favoriser l’émergence et le développement d’écosystèmes de recherche et d’innovation et d filières industrielles d’excellence et d’avenir, le PIA 4 permettra également de renforcer les positions françaises sur des secteurs clés, à fort potentiel de croissance, créateurs d’emplois et répondant aux enjeux de souveraineté et aux défis nés des transitions écologique et numérique et du vieillissement de notre société. 48% 38% 14% PIA 3 PIA 4 - financement des investissements stratégiques (volet dirigé) PIA 4 - financement des écosystèmes d'innovation (volet structurel) FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 1,9 Md€ pour poursuivre le déploiement du 3e volet du PIA Le PIA 3 poursuivra en 2021 sa montée en charge, 1,9 Md€ de crédits de paiement étant prévus au bénéfice des lauréats des appels à projets. Dans ce contexte, le PIA démontre, année après année, sa capacité à susciter et à accompagner des projets innovants, que ces derniers soient liés à l’enseignement supérieur et à la recherche, à la valorisation de la recherche ou à l’innovation et au développement des entreprises. Des thématiques très larges sont couvertes et supportés par ces projets concrets : transition écologique et numérique ou encore santé et transports. 20 Md€ supplémentaires sur cinq ans pour préparer l’avenir Avec la fin programmée du PIA 3, le Gouvernement s’engage en faveur d’un PIA 4. Doté d’une enveloppe totale de 20 Md€ sur cinq ans, dont 11 Md€ comptabilisés dans le plan de relance (annuités 2021-2022), les crédits de paiement seront ouverts progressivement, en fonction des besoins, avec une ambition de mise en œuvre rapide dès 2021. Le PIA 4 vise à accélérer l’innovation dans tous les secteurs pour (i) financer des investissements exceptionnels sur quelques filières industrielles ou technologies d’avenir (volet dit « dirigé ») et (ii) garantir un financement pérenne aux écosystèmes d’enseignement, de recherche, de valorisation et d’innovation (volet dit « structurel »). Ainsi, un effort de 12,5 Md€ sur cinq ans sera consacré au soutien des priorités d’investissement du Gouvernement dont font partie, à titre d’exemple, les technologies du numérique telle que la cybersécurité ou le quantique, de la transition écologique avec l’exemple de l’hydrogène, de la santé ou encore des industries créatives et culturelles. L’ensemble de la chaîne de l’innovation sera aidé : tant les projets de recherche que ceux d’amorçage, de déploiement ou ceux visant à accélérer la croissance y seront éligibles. En complément, 7,5 Md€, comprenant notamment les intérêts du Fonds pour l’innovation et l’industrie et des dotations non consomptibles des PIA 1 et 2 et les crédits portés par la mission Investissements d’avenir, permettront de soutenir le dynamisme et l’attractivité de la France auprès des acteurs de l’enseignement, de la recherche et sa valorisation et de l’entrepreneuriat. En effet, il s’agit d’accompagner la transformation des sites académiques, impliquant des laboratoires de recherche ou visant à renforcer les synergies entre les mondes de la recherche et de l’entreprise. Les entreprises innovantes seront également éligibles à ce volet « structurel », qui pourra financer des projets de R&D risqués, des concours d’innovation et des aides à l’innovation. Une gouvernance de haut niveau et une sélectivité toujours forte Chacun des deux volets du PIA 4 bénéficiera d’une gouvernance renouvelée, simplifiée et de haut niveau, gage de son efficacité et de sa cohérence. Les priorités d’investissements du volet « dirigé » seront établies, après des consultations larges des parties prenantes (experts, chercheurs, entrepreneurs, filières), par un Conseil interministériel de l’innovation refondé, présidé par le Premier ministre. S’agissant du volet « structurel », le soutien à l’écosystème de l’enseignement et de la recherche ainsi que les aides à l’innovation bénéficieront, chacun, d’une instance unique chargée de la gestion et pilotage. Clé du succès des PIA antérieurs, la sélection des lauréats et des programmes mis en œuvre sera sélective. Les fonds PIA 4 seront ainsi octroyés sur la base d’appels à projets ouverts et compétitifs gérés par des organismes spécialisés dans leur domaine d’intervention (Bpifrance, Agence nationale de la recherche…) et liés à l’Etat par voie conventionnelle. Des outils de financement simplifiés, une dimension territoriale forte Les outils de financement du volet « dirigé » du PIA4 sont simplifiés. Leur nombre sera ainsi limité et ils se déploieront selon le degré de maturité des innovations, avec des accompagnements dédiés. En outre, le choix de ne pas flécher d’emblée ces financements vers des périmètres ministériels précis renforce le caractère compétitif de la sélection et permet une adaptabilité nécessaire face aux évolutions technologiques rapides qui caractérisent le domaine de l’innovation. Le PIA 4 accentuera par ailleurs la dimension territoriale des programmes précédents. Le volet régionalisé du PIA 4 sera maintenu, avec une procédure décisionnelle assurant la codécision et le co-financement Etat-Région et les innovations retenues devront démontrer leur impact territorial. INVESTISSEMENTS D'AVENIR Services du Premier ministre Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 3,98 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 0,00 Md€ Synthèse des classifications environnementales Les crédits de la mission « Investissements d’avenir » financent à hauteur de 227 M€ des projets cotés comme favorables à l’environnement et la transition écologique au titre du PIA 3. Au sein des dépenses favorables à l’environnement, on distingue les fonds des volets « Démonstrateurs » et « Territoires d’innovation » pilotés par l’ADEME et l’Agence nationale de la recherche (210 M€ de CP en PLF 2021), qui permettront de financer des appels à projets, par exemple dédiés à la réduction et la valorisation des déchets du bâtiment, et des dispositifs en fonds propres, à l’image du fonds « Eiffel Gaz Vert » qui a vocation à contribuer au développement de la filière du gaz renouvelable en France. Par ailleurs, les crédits déployés dans le cadre des concours d’innovation pilotés par l’ADEME (6 M€ en PLF 2021) et une partie des crédits fléchés vers les programmes prioritaires de recherche ont été cotés comme favorables à l’environnement. Les crédits de la mission ouverts au titre du PIA 4, qui sera lancé en 2021 (20 Md€ sur 5 ans), sont neutralisés cette année, les projets lauréats n’ayant pas encore été désignés. Favorables : 0,23 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 3,75 Md€ Crédits budgétaires : 6 % 94 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 JUSTICE Ministère de la justice Crédits budgétaires : 8,20 Md€ Emplois de l’État : 89 882 ETPT Taxes affectées : 0,02 Md€ Emplois des opérateurs 673 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 7,59 Md€ 8,19 Md€ +0,01 Md€ 8,20 Md€ Taxes affectées 0,02 Md€ 0,02 Md€ - 0,02 Md€ *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires 41% 36% 10% 7% 6% 0% Administration pénitentiaire Justice judiciaire Protection judiciaire de la jeunesse Accès au droit et à la justice Conduite et pilotage de la politique de la justice Conseil supérieur de la magistrature Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission La hausse des moyens dévolus à la justice se poursuit et s’amplifie, puisque les crédits du ministère augmenteront de 607 M€, soit +8 % (plus du double de la hausse actée en LFI 2020), au-delà de ce que prévoyait la loi de programmation et de réforme pour la justice. Ces moyens doivent non seulement permettre de poursuivre les chantiers structurants de la LPJ, dont notamment les programmes immobiliers pénitentiaire et judiciaire ainsi que le plan de transformation numérique, mais également de mettre en œuvre la priorité du Gouvernement relative au renforcement de la justice de proximité. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Poursuivre les grands chantiers de transformation du ministère de la justice L’ambition budgétaire de la loi de programmation 2018- 2022 et de réforme pour la justice se poursuit, au travers notamment de ses trois principaux volets : Le renforcement des moyens humains de la justice tout d’abord, avec de nombreux recrutements prévus : + 1 500 ETP (contre +1 260 ETP prévus par la loi de programmation de la justice) dont +1 092 ETP pour l’administration pénitentiaire, +318 ETP pour les services judiciaires, +40 ETP pour la protection judiciaire de la jeunesse et + 50 ETP pour la conduite et le pilotage de la politique de la justice. La poursuite des grands programmes immobiliers du ministère ensuite, à savoir : - le volet pénitentiaire, avec 491 M€ qui doivent permettre la poursuite du programme « 15 000 » avec l’achèvement de la première vague de 7 000 places nettes de prison et le lancement de la seconde vague de 8 000 places nettes supplémentaires. L’effort initié entre 2018 et 2020 sur les structures d’accompagnement vers la sortie (SAS) se poursuit avec une enveloppe de 97 M€ : ce nouveau type d’établissements permettra d’accélérer le désengorgement des maisons d’arrêt. Ce sont 2 000 places de SAS qui pourront ainsi être mises en place d’ici fin 2022. Les crédits alloués à la maintenance des établissements pénitentiaires sont stabilisés à 110 M€ ; - le volet judiciaire, avec 227 M€ qui permettront en particulier la montée en charge de la nouvelle programmation judiciaire (NPJ) initiée en 2018 incluant, à titre d’exemple la cité judiciaire de Nancy ; par ailleurs l’extension du TJ de Bobigny sera programmée dès 2021 pour une livraison en 2025 ; - le volet consacré à la protection judiciaire de la jeunesse, avec 23 M€ destinés à la rénovation du patrimoine existant et au programme de création de 20 nouveaux contres éducatifs fermés (CEF). La transformation numérique du service public de la justice enfin (236 M€) avec la poursuite du plan de transformation numérique lancé en 2018. Par ailleurs, l’équipement des directions du ministère en outils de télétravail, déjà augmenté pour répondre à la crise sanitaire sera accéléré. Réaffirmer la place de la justice dans le quotidien des Français et des Françaises Conformément à la volonté exprimée par le Premier ministre, la justice de proximité sera renforcée afin notamment de lutter contre les incivilités et les délits du quotidien. A cet effet, 950 emplois exceptionnellement créés à compter de la fin de gestion 2020, qui s’ajoutent aux 1520 ouverts en LFI 2020, seront conservés en 2021. Ils viennent majoritairement renforcer les équipes autour de magistrats via le recrutement de juristes assistants et de personnels de soutien aux greffiers et ainsi fluidifier le traitement des affaires. Le rapprochement de la justice et des citoyens sera aussi favorisé par la poursuite du développement de la politique d’accès au droit qui bénéficiera de la revalorisation de l’aide juridictionnelle pour les plus démunis. Enfin, une attention particulière sera portée à l’aide aux victimes, grâce à une hausse de 11 % des crédits dédiés à cette politique pour notamment mettre en œuvre les préconisations du Grenelle de lutte contre les violences conjugales, en plus des 5 M€ destinés au financement des bracelets anti-rapprochements et des bracelets électroniques. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES Ministère de la culture Crédits budgétaires : 0,61 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT Taxes affectées : 0,05 Md€ Emplois des opérateurs : 3 098 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 0,59 Md€ 0,61 Md€ +0,00 Md€ 0,61 Md€ Taxes affectées 0,05 Md€ 0,05 Md€ - 0,05 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission La mission « Médias, livre et industries culturelles » rassemble les crédits consacrés à la politique en faveur du développement et du pluralisme des médias et à la politique en faveur du secteur du livre, de la lecture publique, de l’industrie musicale et de la protection des œuvres sur Internet. Le budget 2021 vise notamment à : - Soutenir le pluralisme de la presse et des médias et garantir un accès à une information de qualité sur l’ensemble du territoire ; - Assurer le fonctionnement et financer les travaux de rénovation des deux bibliothèques nationales pour valoriser les collections auprès d’un public toujours plus large ; - Accompagner la montée en puissance du Centre national de la musique en tant que « maison commune de la musique ». - -19 -13 -4 -20 -18 -16 -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 42% 39% 14% 6% Presse Bibliothèques nationales Livre et industries culturelles Radios associatives et médias FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Soutenir le pluralisme de la presse et des médias et garantir un accès à une information de qualité sur l’ensemble du territoire Afin de tenir compte de l’évolution des usages et soutenir le pluralisme de la presse sous toutes ses formes, 4 M€ supplémentaires seront mobilisés pour l’extension de l’aide au pluralisme aux services de presse en ligne. Pour tenir compte des spécificités ultramarines et préserver le pluralisme dans ces territoires où la presse locale est fragilisée, un dispositif d’aide spécifique aux titres ultramarins doté de 2 M€ sera créé. Cette aide doit également permettre de soutenir la distribution de la presse nationale dans les territoires ultramarins. Les crédits alloués aux aides à la distribution et notamment de l’aide au portage sont par ailleurs stabilisés en 2021, dans un contexte de baisse relative des volumes des titres depuis quelques années. Les moyens mobilisés pour le soutien de projets innovants, qui permettent d’accompagner les mutations du secteur sont également sanctuarisés, indépendamment des crédits accordés à la filière dans le cadre du plan de relance. Assurer le fonctionnement et financer les investissements des bibliothèques nationales La subvention de fonctionnement allouée à la Bibliothèque nationale de France (BnF) est augmentée de 2 M€ afin de garantir à l’établissement la bonne continuation de l’accomplissement de ses missions, dans le cadre notamment de la réouverture complète du site Richelieu au public prévue en 2021. Par ailleurs, la dotation en investissement de la BnF est augmentée de 4 M€ afin de permettre à l’établissement d’anticiper les chantiers à mener à moyen et long terme. Les moyens de la bibliothèque publique d’information (Bpi) sont en augmentation de 0,8 M€ afin de parachever le financement de ses travaux de rénovation qui doivent permettre de renforcer l’identité de la Bpi comme établissement de lecture publique ouvert à tous les publics au sein du Centre Pompidou. Accompagner la montée en puissance du Centre national de la musique (CNM) Le Centre national de la musique (CNM), créé le 1er janvier 2020, a vocation à fédérer les structures de la filière afin de soutenir les professionnels du secteur musical sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Le contexte de la crise sanitaire a permis à ce nouvel établissement de gagner en maturité et en visibilité de façon prématurée. Pour tenir compte des enjeux qu’il revient au CNM de traiter, dans une stratégie de long terme mais également de court terme, avec notamment la gestion des dispositifs d’urgence et de relance de la filière musicale, la subvention pour charge de service public du CNM sera doublée (+7,5 M€) dès 2021 afin d’accompagner la montée en charge de l’opérateur. La filière de la musique bénéficiera par ailleurs de crédits dans le cadre du plan de relance Un plan de relance ambitieux pour les acteurs des industries culturelles et créatives Le plan de relance va permettre la mise en œuvre de plusieurs plans de soutien et de transformation des différentes filières des industries culturelles et créatives, en faveur notamment de la presse, pour en accompagner les transitions écologique et numérique, mais aussi du livre, de la musique et du cinéma pour encourager la création, la modernisation, la diffusion, et le développement à l’international de ces secteurs. MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES Ministère de la culture Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 0,61 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,05 Md€ Dépenses fiscales : 0,80 Md€ Synthèse des classifications environnementales La part minoritaire de crédits cotés comme défavorables à l’environnement est relative aux aides à la presse (118 M€ en PLF 2021) qui recouvrent majoritairement les aides à la diffusion et les aides à la modernisation, lesquelles correspondent à titre principal à des aides à la distribution de la presse nationale sous format papier. Ces aides subventionnent l’activité de l’industrie papetière, génératrice d’émissions de CO2 et considérée comme ayant un impact défavorable sur les axes « gestion de la ressource en eau » « déchets » et « biodiversité » au regard de l’exploitation d’espaces forestiers qu’elle génère. Cette cotation pourrait être amenée à évoluer à l’avenir au regard des évolutions récentes de la réglementation du secteur. La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire prévoit en effet l’interdiction d’utiliser les emballages plastiques pour l’expédition de la presse à compter de 2022, et l’interdiction d’utiliser des huiles minérales dans les encres à compter de 2025. Favorables : – Mixtes : – Défavorables : 0,12 Md€ Sans impact : 0,54 Md€ Favorables : – Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 0,80 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 8 % 92 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 OUTRE-MER Ministère des outre-mer Crédits budgétaires : 2,38 Md€ Emplois de l’État : 5 618 ETPT Taxes affectées : 0,003 Md€ Emplois des opérateurs : 127 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 2,32 Md€ 2,39 Md€ -0,005 Md€ 2,38 Md€ Taxes affectées 0,003 Md€ 0,003 Md€ - 0,003 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le ministère des Outre-mer met en œuvre une politique de développement des territoires ultramarins en matière économique, sociale et environnementale en étant à la fois responsable des crédits ouverts sur la mission « Outre-mer » mais aussi en assurant la mise en cohérence des politiques menées dans les territoires ultramarins par les autres ministères (environ 22 Md€). L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM) y contribue par son action en faveur de la formation des populations ultramarines et de la réalisation effective de la continuité territoriale nationale. - L’essentiel des crédits de la mission (67 %) sont destinés à l’amélioration de l’emploi et de la compétitivité des entreprises ultramarines, notamment via l’allègement de cotisations sociales patronales. - Les autorisations d’engagement progressent de +160 M€, permettant notamment d’accroître les moyens de l’Etat dédiés au logement et aux constructions scolaires dans les territoires les plus en difficultés. - L’augmentation des moyens humains et financiers au bénéfice du service militaire adapté se poursuit en 2021, avec la création de 35 ETP destinés à renforcer les personnels encadrant les jeunes ultramarins bénéficiaires de ce dispositif. -37 0 35 0 35 0 -50 -40 -30 -20 -10 0 10 20 30 40 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 66% 8% 7% 7% 5% 6% Compensation des exonérations de cotisations sociales patronales Contats Etat / collectivités et FEI Politique du logement Service militaire adapté Soutien de l'Etat aux collectivités et reconversion de l'économie polynésienne Autres FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Soutenir les investissements en faveur du logement La politique du logement est l’une des principales priorités de la mission « Outre-mer ». Les actions financées par la ligne budgétaire unique (LBU) favorisent à la fois la création de logements neufs, notamment sociaux, l’accession sociale à la propriété, mais aussi la réhabilitation de logements existants ou encore la résorption de l’habitat insalubre. En 2021, près de 225 M€ seront consacrés à cette action, dont 18 M€ supplémentaires en faveur des établissements publics fonciers d’aménagement de Guyane (EPFAG) et de Mayotte (EPFAM). Ces établissements ont notamment pour mission de procéder à des acquisitions foncières à but d’aménagement, avant de les revendre aux collectivités, aux aménageurs locaux ou à des opérateurs publics. Consolider les efforts relatifs aux constructions scolaires La croissance démographique propre à certains territoires, en premier lieu desquels la Guyane et Mayotte, ainsi que le rattrapage des investissements en matière d’équipements scolaires, nécessite depuis plusieurs années un renforcement des moyens apportés par l’Etat, et particulièrement par la mission Outre-mer. Ce sont ainsi près de 120 M€ qui seront consacrés en 2021 en faveur des constructions scolaires du premier et du second degré, dont 14 M€ supplémentaires en faveur des établissements du premier degré de Mayotte. La rénovation complète du lycée de Wallis et Futuna fait également l’objet d’un financement dédié à hauteur de 17 M€. L’Etat poursuit également ses investissements en Guyane, tels que prévus dans le « Plan d’urgence Guyane » de 2017. Maintenir l’emploi et la formation professionnelle La mission « Outre-mer » soutient la politique de l’emploi dans les territoires ultramarins, en particulier au moyen des exonérations de cotisations sociales patronales. En 2021, ce dispositif fait l’objet d’un financement supplémentaire à hauteur de +97 M€. La mission « Outre-mer » met également en œuvre une politique d’insertion en faveur des jeunes des Outremer, au moyen du service militaire adapté (SMA) et des actions menées par l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM). Destiné à des publics particulièrement éloignés de l’emploi et parfois en rupture avec la société, le SMA offre un encadrement militaire structurant et des formations professionnelles personnalisées, tandis que LADOM assure le financement des frais pédagogiques et le coût du transport des jeunes ultramarins souhaitant accéder à une offre de formation dans l’Hexagone. En 2021, les créations d’emplois du SMA s’accéléreront avec +35 recrutements nouveaux. Accompagner les collectivités territoriales La mission « Outre-mer » met en œuvre des moyens permettant d’accompagner les collectivités dans leurs efforts d’équipement en faveur des populations ultramarines, au travers des crédits destinés aux contrats de convergence et de transformation, en hausse par rapport à l’exercice précédent et des crédits du Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) qui sont maintenus à hauteur de 110 M€. L’appui de l’Etat pour faciliter la mise en œuvre des projets est également maintenu et renforcé aux travers des crédits prévus pour les interventions de l’Agence française de développement (AFD) en appui technique, les plateformes d’ingénierie territoriale mises en œuvre en Guyane et à Mayotte, ainsi que l’intervention de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). OUTRE-MER Ministère des outre-mer Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 2,38 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 5,60 Md€ Synthèse des classifications environnementales Les principales dépenses rattachées à la mission Outre-mer ayant un impact négatif sur l’environnement sont des dépenses fiscales. Il s’agit notamment de l’exonération, pour les départements d’outre-mer, de la taxe intérieure de consommation applicable aux carburants, estimée à 1,7 Md€ pour 2021, dans un contexte toutefois marqué par des taxes locales sur les carburants, notamment la taxe spéciale de consommation. Certains produits, matières premières et produits pétroliers sont également exonérés en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, pour un montant de 0,2 Md€. Certains des crédits budgétaires de la mission Outremer ont également été cotés comme ayant un impact défavorable sur l’environnement. C’est notamment le cas des dépenses de logement et de celles relatives à la continuité territoriale. Néanmoins, en cohérence avec la convention méthodologique retenue sur le logement neuf, seuls 35 M€ des dépenses de logement ont été cotés comme défavorables sur l’axe « artificialisation des sols », contre 142 M€ cotés comme neutres. Enfin, les deux ressources affectées aux Agences des 50 pas géométriques de Martinique et de Guadeloupe ont toutes les deux été cotées comme favorables (3 M€) eu égard notamment à leurs missions de protection du littoral. Favorables : 0,00 Md€ Mixtes : – Défavorables : 0,08 Md€ Sans impact : 2,31 Md€ Favorables : 0,01 Md€ Mixtes : – Défavorables : 1,95 Md€ Sans impact : 3,64 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 0 % 25 % 74 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Ministère de l'économie, des finances et de la relance, Ministère de la transition écologique, Ministère des armées et Ministère de l'agriculture et de l'alimentation Crédits budgétaires : 28,26 Md€ Emplois de l’État : 9 601 ETPT Taxes affectées : 0,21 Md€ Emplois des opérateurs : 259 825 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires -49 -20 -51 -17 28 662 -200 0 200 400 600 800 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 28,40 Md€ 28,46 Md€ -0,20 Md€ 28,26 Md€ Taxes affectées 0,20 Md€ 0,21 Md€ -0,00 Md€ 0,21 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » entre 2020 et 2021 traduisent un fort réinvestissement dans la recherche. - L’année 2021 marque en effet le début de la loi de programmation de la recherche (LPR) qui conduit à augmenter les crédits alloués à la recherche de + 0,4 Md€ en 2021. Par ailleurs, la vie étudiante bénéficie d’une hausse de ses moyens de +0,1 Md€ par rapport à 2020, liée notamment à la revalorisation des bourses et au financement du ticket universitaire à 1€ pour les élèves boursiers. Parallèlement, le budget de l’enseignement supérieur poursuit sa montée en charge initiée depuis le début du quinquennat. - La stabilité des crédits en format courant s’explique par le financement de la recherche spatiale qui retrouve son niveau structurel après la finalisation en 2020 de l’apurement de la dette française à l’Agence spatiale européenne (-0,3 Md€), tandis qu’une part du financement du CNES, des programmes de recherche duale et culturelle (-0,2 Md€), sera portée par d’autres missions du budget de l’État, sans impact sur le niveau final de dépense pour ces recherches. De même, les aides à l’innovation sont unifiées au sein du quatrième programme d’investissement d’avenir (-0,1 Md€). FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Redonner à la recherche de la visibilité et des moyens 2021 marquera la première année d’entrée en vigueur de la loi de programmation de la recherche (LPR), traduction de la volonté du gouvernement de redonner à la recherche de la visibilité et des moyens. Le projet de loi prévoit sur le périmètre de la programmation une augmentation des crédits de 5,1 Md€ à horizon 2030 et un effort budgétaire de 0,4 Md€ dès 2021, au bénéfice tant des organismes publics de recherche que de la recherche universitaire. Cet investissement se traduira par une forte augmentation des emplois scientifiques directs, de +700 ETPT dès 2021. Elaborée en étroite concertation avec les acteurs de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI), cette loi de programmation vise à renforcer la capacité de financement des projets, programmes et laboratoires de recherche, à conforter et renforcer l’attractivité des carrières scientifiques et à consolider la recherche partenariale et le modèle d’innovation français. Elle prévoit ainsi une augmentation de 1 Md€ des financements compétitifs de l’Agence nationale de la recherche (ANR), permettant ainsi une augmentation du nombre de projets financés et du montant moyen attribué par projet. Dès 2021, les engagements de l’ANR augmenteront ainsi de 435 M€ du fait de l’effort conjugué de la LPR et du plan de relance présenté par le gouvernement. La LPR prévoit par ailleurs une revalorisation indemnitaire des personnels de la recherche, pour un montant de 92 M€ en 2021. Des revalorisations cibleront également particulièrement les jeunes chercheurs et enseignants chercheurs, qui seront désormais recrutés au moins à 2 SMIC, contre 1,3 à 1,4 SMIC aujourd’hui, soit un investissement complémentaire de 26 M€ en 2021. A l’effort budgétaire inscrit dans la LPR s’ajoutent les crédits prévus au titre du plan de relance et du PIA 4. Consolider le niveau de vie des étudiants Dans le but de renforcer la lutte contre la précarité étudiante, le ticket de restaurant universitaire CROUS sera abaissé de 3,30 € à 1 € pour les élèves boursiers pour l’année universitaire 2020-2021. 50 M€ sont ouverts à ce titre sur le programme Vie étudiante, au titre du volet cohésion du plan de relance. Par ailleurs, les bourses sur critères sociaux de l’enseignement supérieur ont été revalorisées à hauteur de 1,2 % pour la rentrée universitaire 2020- 2021. La contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC) permettra de consacrer 10 M€ supplémentaires au profit de l’accompagnement social, sanitaire, culturel et sportif des étudiants. Poursuivre la création de places dans l’enseignement supérieur Outre les crédits supplémentaires destinés à la recherche au sein des universités (0,2 Md€), le budget de l’enseignement supérieur poursuit sa montée en charge avec une hausse des crédits de 0,1 Md€ en 2021, pour atteindre un niveau de 14,0 Md€. Cet effort budgétaire traduit la volonté du Gouvernement d’investir dans la réussite étudiante et de répondre à la hausse de la démographie étudiante. Les crédits budgétaires visent ainsi à accompagner la rénovation du premier cycle universitaire et la réforme des études de santé, la création de places dans les filières en tension ainsi qu’à financer des mesures salariales décidées par le Gouvernement. A ces crédits budgétaires s’ajoute un effort exceptionnel dans le cadre du plan de relance visant à assurer le financement de 30 000 places supplémentaires, dont 10 000 places dès la rentrée 2020, pour faire face à l’augmentation attendue du nombre d’étudiants liée aux résultats exceptionnels du baccalauréat 2020 et aux difficultés prévisibles d’insertion professionnelle des jeunes dans le contexte de la crise sanitaire et économique. RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, ministère de l'économie, des finances et de la relance, ministère de la transition écologique, ministère de l'agriculture et de l'alimentation, ministère des armées et ministère de la culture Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 28,26 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,21 Md€ Dépenses fiscales : 7,10 Md€ Synthèse des classifications environnementales Au sein de la mission « Recherche et enseignement supérieur », les dépenses ayant un impact favorable sur l’environnement représentent 4,8 Md€ de crédits en PLF 2021. Elles recouvrent principalement les subventions pour charges de service public (SCSP) versées aux opérateurs de recherche qui permettent de financer des projets de recherche diversifiés. Au sein des dépenses favorables, on distingue notamment les études financées par l’ANR sur les milieux et la biodiversité et la dynamique des écosystèmes ; les études réalisées par l’IFREMER sur l’aquaculture ou encore les projets du CNES et de l’ESA portant sur l’observation de la Terre et de l’espace. Au sein de la mission, seules les dépenses liées aux programmes de lanceurs spatiaux ont été comptabilisées comme ayant une incidence négative sur l’environnement. Les dépenses du CEA de soutien aux activités nucléaires sont cotées comme ayant une incidence favorable sur l’axe « climat » et défavorable sur l’axe « gestion des déchets ». Les charges nucléaires de long terme des installations du CEA visant à prévoir le démantèlement sont cotées favorables sur l’axe « gestion des déchets ». Favorables : 4,81 Md€ Mixtes : 0,45 Md€ Défavorables : 0,43 Md€ Sans impact : 22,78 Md€ Favorables : – Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 7,10 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 14 % 1 %1 % 84 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE Ministère de la transition écologique, Ministère de l’économie, des finances et de la relance, Ministère de la mer Crédits budgétaires : 6,15 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT Emplois des opérateurs 293 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 6,23 Md€ 6,15 Md€ 6,15 Md€ Taxes affectées Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Assurer l’équilibre financier de régimes spéciaux de retraite dans l’impossibilité de s’autofinancer, notamment du fait de leur déséquilibre démographique : agents du cadre permanent du groupe SNCF, du cadre permanent de la RATP, marins (ENIM) et anciens mineurs (CANSSM) ; - Participer au financement du congé de fin d’activité des routiers (CFA). 53% 12% 13% 19% 3% Régime des agents statutaires de la SNCF Régime des agents RATP ENIM (régime des marins) CANSSM (régime des mines) Autres régimes de retraite financés par la mission -13 -13 -1 -14 -12 -10 -8 -6 -4 -2 0 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 PLAN DE RELANCE Ministère de l’économie des finances et de la relance Crédits budgétaires : 36,4 Md€ en autorisations d’engagements ; 22,0 Md€ en crédits de paiement. Répartition des crédits budgétaires en autorisation d’engagement Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* - 21,99 Md€ - 21,99 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission La mission « Plan de relance » est construite autour de trois programmes avec pour ambition commune de moderniser l’économie française et d’accélérer la transition écologique en faisant en sorte que tous en bénéficient : le programme 362 « Écologie » a pour objectif d’accompagner la transition vers une économie verte et durable ; le programme 363 « Compétitivité » a pour but de donner à la France des conditions favorables pour y voir des entreprises relocaliser ou développer leurs activités et préserver l'emploi des salariés ainsi que d’amplifier la modernisation de l’Etat ; le programme 364 « Cohésion » a pour objectif de promouvoir la cohésion territoriale et sociale. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Ecologie L'objectif de ce programme est de contribuer à la transition écologique de l’économie pour générer une croissance durable et juste. Les mesures mises en œuvre pour atteindre cet objectif comprennent un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments (6,6 Md€), d’investissement dans les infrastructures de transports (2,5 Md€), le financement de la stratégie hydrogène (2 Md€), de la protection de la biodiversité (1,3 Md€), de la décarbonation de l’industrie (1 Md€), de l'aide à l’achat d’un véhicule propre (0,6 Md€ en 2020 et 1,3 Md€ d’engagements en 2021), le soutien à l’économie circulaire via l’investissement dans le recyclage et la modernisation des centres de tri (0,5 Md€) ou encore à la transformation du secteur agricole (1,1 Md€). Compétitivité L'objectif de ce programme est d’accompagner les entreprises pour qu’elles établissent de nouvelles productions à forte valeur ajoutée sur le territoire français, qu’elles créent de nouveaux emplois et qu’elles développent leur compétitivité. Cette compétitivité sera également renforcée à travers la mise à niveau numérique et la modernisation de l’Etat. Ce programme comprend plusieurs mesures : le renforcement du capital investissement (0,9 Md€ d’engagements), l’investissement dans le spatial et la recherche (0,8 Md€), la relocalisation de la production industrielle dans les territoires (0,8 Md€) et un plan de soutien à l’export (0,1 Md€). Il comprend également des mesures pour moderniser l’Etat et les territoires (1,5 Md€ dont 0,5 Md€ consacrés à la modernisation du secteur régalien), notamment à travers la mise à niveau numérique, et pour accompagner la modernisation des entreprises (0,3 Md€). Des mesures seront par ailleurs mises en œuvre à hauteur de 1,6 Md€ en faveur du secteur culturel (dont 0,2 Md€ pour le cinéma, 0,2 Md€ pour la presse et le livre, 0,2 Md€ pour la musique et 0,1 Md€ sur le chantier de restauration de VillersCotterêts). Cohésion Le programme « Cohésion » a pour ambition de garantir l’équité entre les territoires : les Outre-mer, les territoires ruraux, les quartiers prioritaires des villes, les petites, moyennes et grandes villes, les métropoles et les territoires insulaires. Il vise aussi à assurer une solidarité au sens large pour renforcer la cohésion sociale. De nombreuses mesures seront mises en place : des actions de soutien à l’emploi des jeunes (3,5 Md€ d’autorisations d’engagement et 4,2 Md€ de crédits de paiement), la prise en charge de l’activité partielle et du dispositif FNE-formation (5 Md€), l’insertion professionnelle des personnes handicapées (0,1 Md€), des aides à la formation professionnelle (1,5 Md€), l’accélération de la loi de programmation pour la recherche (0,4 Md€), la cohésion territoriale (1,3 Md€ incluant notamment l’inclusion numérique, un soutien aux actions de développement local, aux investissements locaux via la dotation de soutien à l’investissement local, à la rénovation des commerces de centre-ville et la modernisation du réseau routier national et des ponts) et un soutien aux personnes les plus précaires et aux associations (0,2 Md€). PLAN DE RELANCE Ministère de l’économie, des finances et de la relance Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 21,99 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 0,00 Md€ Synthèse des classifications environnementales Au sein des crédits de paiement ouverts sur la mission « Plan de relance » en PLF 2021 (22 Md€ de CP), 6,6 Md€ de dépenses auraient un impact favorable sur l’environnement. Ces crédits recouvrent l’ensemble des actions appartenant à l’axe « verdissement » du plan de relance, dont les dépenses de l’action « rénovation énergétique » (3,1 Md€, dont 0,8 Md€ au titre de « Ma prime rénov’ ») ; d’investissement dans les technologies vertes (0,9 Md€) et dans les infrastructures et mobilité vertes (1,3 Md€, dont 0,7 Md€ en soutien à l’acquisition de véhicules propres) Aucun crédit de la mission relance n’est défavorable à l’environnement. Au-delà des crédits de la mission inscrits en PLF 2021 sur la mission « plan de relance », le plan « France relance » dans son ensemble (100 Md€) fait l’objet d’une cotation spécifique selon la méthodologie du budget vert dans le rapport relatif à l’impact environnemental du budget de l’Etat, annexé au PLF. Le détail de l’impact environnemental des 100 Md€ sera développé dans le cadre de ce rapport. Ce travail de cotation fait apparaître que sur les 100 Md€ du planet conformément à ce qui avait été annoncé, plus de 30 Md€ de dépenses sont classées comme au moins une fois favorables à un objectif environnemental. Il s’agit en particulier des dépenses de rénovation thermique, d’infrastructures et de mobilité vertes, de préservation de la biodiversité, de soutien aux technologies innovantes favorisant la transition écologique. Favorables : 6,59 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 15,41 Md€ Crédits budgétaires : 30 % 70 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 80% 5% 4% 7% 4% 1% Aide médicale de l'Etat Crédits destinés aux opérateurs Prévention - Frais de justice Agence de santé de Wallis-et-Futuna Autres crédits de la mission Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante (FIVA) SANTÉ Ministère des solidarités et de la santé Crédits budgétaires : 1,33 Md€ Emplois de l’État : 0 ETPT Taxes affectées : 0,01 Md€ Emplois des opérateurs : 131 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 1,13 Md€ 1,25 Md€ +0,08 Md€ 1,33 Md€ Taxes affectées 0,01 Md€ 0,01 Md€ -0,00 Md€ 0,01 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le ministère des solidarités et de la santé met en œuvre une politique globale de santé publique dont les objectifs sont de développer la stratégie de prévention, d’assurer la sécurité sanitaire et d’organiser une offre de soins de qualité sur l’ensemble des territoires de la République. - Les contributions du ministère à l’aide médicale de l’Etat de droit commun (990 M€) représentent les trois-quarts des crédits de la mission (1 284 M€). - Le renforcement des moyens et le plan d’investissement pour l’agence de santé de Wallis-et-Futuna vise à poursuivre l’amélioration de l’offre de soins et de la prévention sur l’archipel, dans l’exercice de sa mission de planification et d’animation de la politique de santé. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Mieux réguler l’accès aux soins des étrangers sur le territoire L’aide médicale de l’État (AME) de droit commun permet la prise en charge médicale des personnes en situation irrégulière résidant en France depuis plus de trois mois et dont les ressources sont faibles. Ce dispositif contribue à préserver l’ensemble de la population de risques épidémiologiques et sanitaires. Malgré une fermeture temporaire des frontières induite par la crise sanitaire en 2020, la hausse continue des dépenses constatée ces dernières années justifie la poursuite en 2021 des mesures engagées depuis le début du quinquennat pour améliorer le pilotage et l’efficience du dispositif. Tirant les conséquences de ces mesures, les crédits ouverts en projet de loi de finances pour 2021 pour l’AME de droit commun s’élèvent à 990 M€. Poursuivre le développement de la politique de prévention sanitaire sur les territoires de Wallis-et-Futuna Le budget 2021 du ministère des solidarités et de la santé contribue à l’égalité d’accès aux soins sur l’ensemble du territoire français. C’est pourquoi, dans la continuité des deux dernières années, l’agence de santé de Wallis-et-Futuna bénéficie de moyens renforcés, avec une dotation rehaussée de 4 M€, auxquels s’ajoute une dotation exceptionnelle de 45 M€ au titre du plan d’investissement du Ségur de la santé. Ces dotations contribueront à consolider la mise en œuvre des missions d’hospitalisation de l’agence, notamment au titre des évacuations sanitaires, et de protection sanitaire, de prévention, ainsi que de délivrance des médicaments et de dépistage des pathologies lourdes. Garantir l’indemnisation des victimes de la Dépakine® L’indemnisation des victimes de la Dépakine® (valproate de sodium et ses dérivés) est assurée par l’Office national d'indemnisation des victimes d'accidents médicaux (ONIAM). Le nombre et la complexité des dossiers soumis à expertise expliquent l’amorçage tardif des premières indemnisations. Celles-ci sont financées au sein de l’enveloppe de 57 M€ de la mission, destinée à prendre en charge la couverture d’autres dispositifs d’indemnisation, dont également les indemnisations au titre du benfluorex (Mediator®). SANTÉ Ministère des solidarités et de la santé Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 1,33 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,01 Md€ Dépenses fiscales : 1,07 Md€ Synthèse des classifications environnementales Au sein de la mission « Santé », dont l’impact est très majoritairement neutre sur l’environnement, les dépenses liées à la prévention des risques liés à l’environnement à l’alimentation, rattachées au programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », ont été cotées comme favorables sur l’ensemble des axes environnementaux excepté le volet « atténuation climat ». 26,2 M€ sont consacrés au financement d’actions dans le domaine de la santé et de l’environnement. Favorables : 0,03 Md€ Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 1,31 Md€ Favorables : – Mixtes : – Défavorables : – Sans impact : 1,07 Md€ Crédits budgétaires et taxes affectées : Dépenses fiscales : 1 % 99 % Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 SÉCURITÉS Ministère de l’intérieur Crédits budgétaires : 13,90 Md€ Emplois de l’État : 252 510 ETPT Emplois des opérateurs 299 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 13,75 Md€ 13,91 Md€ -0,01 Md€ 13,90 Md€ Les moyens de la mission en 2021 80% 1% 14% 4% 2% Dépenses de personnel des forces de sécurité Dépenses de personnel de la sécurité civile Dépenses de fonctionnement Dépenses d'investissement Autres dépenses Présentation de la mission - La mission « Sécurités » concourt aux actions du ministère de l’intérieur visant à assurer la sécurité intérieure, prévenir et lutter contre le terrorisme, à poursuivre l’effort contre toutes les formes de délinquance, garantir la protection des populations et les capacités de gestion de crise et intensifier la lutte contre l’insécurité routière. - Un effort budgétaire important est encore fait en 2021 au profit de la sécurité des Français. A l’augmentation de près de 0,2 Md€ des crédits de la mission Sécurité s’ajoute près de 1 Md€ au titre du plan de relance sur l’ensemble du périmètre du ministère de l’intérieur. - Conformément aux engagements présidentiels, le plan de création de 10 000 emplois supplémentaires est poursuivi. Ainsi, en 2021, ce seront près de 2 000 recrutements supplémentaires qui viendront compléter les effectifs des forces de sécurité. - L’année 2021 s’inscrit dans la continuité des engagements pris pour assurer le renouvellement et le renforcement des moyens et des équipements de protection et d’intervention de la gendarmerie et de la police nationales, en particulier des véhicules, la rénovation des infrastructures immobilières et l’engagement des investissements technologiques nécessaires pour rénover certaines procédures ou faire face aux défis de demain en matière de sécurités. 2 362 0 1 900 0 1 470 4 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Renforcer les effectifs des forces de l’ordre et valoriser leur engagement Conformément à l’engagement pris par le Président de la République, près de 2 000 emplois supplémentaires de policiers et de militaires de la gendarmerie viendront renforcer les forces de sécurité intérieure. Les recrutements permettront de renforcer la présence des forces de l’ordre sur la voie publique pour lutter contre la délinquance du quotidien et les trafics de stupéfiants. Ils permettront d’armer les dispositifs prévus notamment au bénéfice des territoires prioritaires de la sécurité du quotidien et des quartiers de reconquête républicaine et de poursuivre la montée en puissance des services de renseignement. Les capacités opérationnelles seront par ailleurs fortement renforcées par l’indemnisation d’une partie du flux d’heures supplémentaires réalisées au sein de la police nationale. La police nationale accordera en 2021 une attention particulière sur le travail de nuit. Le projet de loi de finances pour 2021 prévoit ainsi une indemnité accompagnant la pénibilité liée au travail de nuit ainsi que des moyens complémentaires en matériel, véhicule et action sociale. Moderniser et équiper nos forces de sécurité face aux nouvelles menaces Consolider les moyens pour préserver la sécurité des Français, lutter contre le terrorisme et les formes les plus graves de la criminalité Pour faire face à toutes les menaces et aux besoins importants en matière de sécurité intérieure, les moyens des forces de sécurité sont renforcés en 2021. Les caméras-piétons seront généralisées au 1er juillet 2021 et les agents de sécurité publique bénéficieront du renforcement des équipements, notamment en matière de maintien de l’ordre dans le cadre du déploiement du schéma national. La gendarmerie mobile entamera le renouvellement de sa composante blindée et des véhicules destinés au maintien de l’ordre. Moderniser et optimiser l’action des forces de sécurités La police et la gendarmerie nationales sont au cœur des actions mises en œuvre pour la modernisation du ministère de l’intérieur. Différents chantiers se poursuivent, notamment celui du logiciel de rédaction et de pilotage des procédures (SCRIBE) de la police nationale, attendu pour la fin de l’année 2021. La généralisation de l’utilisation de drones et de caméraspiétons apportera aux forces de sécurité un appui opérationnel et un niveau de sécurité supplémentaire. Pour la gendarmerie, la stratégie Gend 20.24, dont l’objectif est de construire une sécurité sur-mesure « pour la population, par le gendarme », sera pérennisée et renforcée. Elle poursuivra les réorganisations permettant à la fois une plus grande proximité avec la population et les élus, mais aussi une meilleure réponse opérationnelle au cœur des territoires. De même, la gendarmerie continuera d’investir les nouvelles frontières de la criminalité pour répondre présent aux nouveaux enjeux de sécurité, à l’image de la menace cyber, de la lutte contre les haines ou de la répression des atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Garantir une protection face aux nouveaux risques et nouvelles menaces et lutter contre l’insécurité routière S’agissant de la sécurité civile, plusieurs grands projets relevant des politiques d’anticipation, de préparation et de gestion des crises se poursuivent en 2021, comme la mise en œuvre du projet « NexSIS 18-112 » visant à moderniser le système d’information et de commandement unifié des services d’incendie et de secours et de la sécurité civile. Par ailleurs, l’année 2021 renforce l’organisation, la préparation et la mise en œuvre des moyens d’intervention. À ce titre, les troisième et quatrième des six avions multi-rôles (Dash) seront livrés dans l’année. Le programme « Sécurité et éducation routières » continue de porter la mise en œuvre des mesures retenues lors du Comité interministériel de la sécurité routière du 9 janvier 2018 et œuvre pour offrir l’accès à un permis de conduire moins cher et moderniser l’apprentissage de la conduite. L’externalisation des voitures-radars va également être étendue. SÉCURITÉS Ministère de l’intérieur Moyens de la mission en 2021 Crédits budgétaires : 13,90 Md€ Taxes affectées plafonnées : 0,00 Md€ Dépenses fiscales : 0,08 Md€ Synthèse des classifications environnementales Au sein de la mission « Sécurités », les crédits ayant un impact favorable sur l’environnement sont relatifs au programme 161 « Sécurité civile ». Les dépenses en faveur de la prévention et de la gestion de crises (33 M€ de CP en PLF 2021) permettent notamment de financer des actions d’anticipation des crises, en particulier naturelles, et des crédits d’extrême urgence mobilisés pour l’aide aux sinistrés. Les dépenses relatives à la préparation et aux interventions spécialisées des moyens nationaux (292 M€ en CP en PLF 2021), cotées comme favorables sur tous les axes environnementaux, recouvrent les dépenses liées à la maintenance et la mise en œuvre des moyens nationaux engagés par l’État au quotidien ou lors de catastrophes majeures, naturelles comme technologiques, pour le secours et la protection des populations (par exemple, projection de personnels dans la lutte contre les feux de forêts). Budget vert FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 -270 -123 -203 -103 29 50 -300 -250 -200 -150 -100 -50 0 50 100 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES Ministère des solidarités et de la santé Crédits budgétaires : 26,02 Md€ Emplois de l’État : 4 819 ETPT Emplois des opérateurs : 8 319 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 26,12 Md€ 26,38 Md€ -0,36 Md€ 26,02 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - La mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » met en œuvre les politiques publiques destinées à lutter contre la pauvreté, réduire les inégalités et protéger les personnes vulnérables. Elle vise, notamment, à renforcer l’accès aux droits et l’efficacité des dispositifs d’accompagnement. - 80% des crédits servent à financer l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et la prime d’activité (PA). - En 2021, 253 M€ sont affectés sur cette mission à la stratégie de lutte contre la pauvreté afin de mettre en œuvre les objectifs de réduction des causes de la pauvreté. 120 M€ sont dédiés en 2021 à la mise en œuvre de la stratégie de protection de l’enfance, en hausse par rapport à 2020 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Des dépenses de solidarité en soutien aux plus vulnérables La prime d’activité est un outil central d’incitation à l’activité. Le montant de 9,7 Md€ prévu en PLF 2021 correspond aux prévisions les plus récentes quant à l’évolution de cette prestation. Les crédits dédiés aux dépenses de RSA des départements de la Guyane, de Mayotte et la Réunion sont portés à 878 M€ en 2021. Une revalorisation de l’AAH est intervenue au 1er avril 2020 portant le montant maximum de l’allocation à 902,70€ par mois pour une personne seule sans enfant, soit une hausse de 10% par rapport à 2018. Cette hausse représente un effort de plus de 1,2 Md€ sur les exercices 2020 à 2022 au bénéfice de plus d’un million d’allocataires. Poursuivre la montée en charge de la stratégie de lutte contre la pauvreté Dans une logique d’investissement social et d’égalité des chances, la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté poursuit sa mise en œuvre. En 2021, un montant de 252,6 M€ est porté par le programme 304 à ce titre (après 215 M€ en 2020), dont 200 M€ consacrés à la contractualisation avec les collectivités territoriales et 52,6 M€ à des mesures d’investissement social. La stratégie vise à réduire les inégalités en agissant en profondeur sur les causes de la pauvreté. Les actions inscrites dans les conventions d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi signées avec les collectivités territoriales portent ainsi notamment sur la lutte contre les sorties sèches de l’aide sociale à l’enfance (ASE), le renforcement de l’insertion socioprofessionnelle et de l’orientation des allocataires du RSA, la généralisation de la démarche des premiers accueils sociaux inconditionnels de proximité, un renfort de la prévention spécialisée à destination des jeunes vulnérables y compris des actions spécifiques dans les quartiers de reconquête républicaine. La revalorisation de 100 € de la prime d’activité intervenue en 2019pour les salariés au niveau du SMIC participe de cette stratégie. Le dispositif des Point conseil budget sera renforcé en 2021 pour atteindre 500 structures sur le territoire. Continuer les efforts en faveur de la protection de l’enfance En 2021, la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance poursuit sa montée en charge ; une contractualisation sera ainsi menée avec environ 70 départements en 2021 avec des mesures de sécurisation des parcours des enfants et visant à prévenir les situations de danger et de rupture. En outre, 5 M€ seront consacrés aux mesures du plan de lutte contre les violences faites aux enfants et du plan « 1000 premiers jours de l’enfant » qui est une priorité du Gouvernement dans la prévention des difficultés des enfants et famille. Montée en charge des mesures de la lutte contre les violences conjugales et pour l’égalité entre les femmes et hommes L’année 2021 est marquée par une hausse de 40% des crédits du programme 137 « Egalité entre les femmes et les hommes ». Le premier Grenelle contre les violences conjugales tenu en fin d’année 2019 a permis le déploiement en 2020 de mesures concrètes de lutte contre les violences conjugales qui seront poursuivies et renforcées en 2021. La disponibilité 24h/24 et 7jours/7 du numéro national d’écoute et d’orientation pour les victimes de violences sera mise en œuvre et l’accès aux personnes en situation de handicap sera amélioré. Une offre globale à destination des victimes sera renforcée afin qu’elles ne soient plus contraintes de quitter leur domicile, parfois accompagnées de leurs enfants. Des centres de suivi seront développés pour les auteurs de violences. La part du budget alloué au financement d’actions en faveur de l’égalité et de l’insertion professionnelles sera renforcée. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Renforcer les moyens des Agences régionales de santé (ARS) Afin de poursuivre les efforts de contact tracing du COVID, les renforts de 500 ETP dans les agences régionales de santé annoncés par le Premier ministre seront recrutés en 2020 et 2021. 50 recrutements supplémentaires pérennes sont par ailleurs prévus dans les ARS. Plan de relance Le plan de relance prévoit une mobilisation exceptionnelle en faveur des associations de lutte contre la pauvreté. 100 M€ seront consacrés à soutenir les actions de terrain menées par les associations partenaires de l’Etat. Les appels à projets seront lancés dès la fin de l’exercice 2020 afin de débuter les projets dès le début de l’année 2021. Dans ce contexte inédit de crise sanitaire et économique, l’ensemble des travailleurs handicapés étant exposés aux aléas du marché du travail, le plan de Relance prévoit également une aide exceptionnelle de 100 millions d’euros pour dynamiser le recrutement, sans limite d’âge, de près de 30.000 personnes en situation de handicap. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE Ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports Crédits budgétaires : 1,33 Md€ Emplois de l’État : 1 854 ETPT Taxes affectées : 0,17 Md€ Emplois des opérateurs : 732 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 1,18 Md€ 1,33 Md€ +0,00 Md€ 1,33 Md€ Taxes affectées 0,15 Md€ 0,17 Md€ - 0,17 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission La mission « Sport, Jeunesse et Vie associative » représente 1,5 Md€ de moyens alloués par l’État aux politiques publiques en matière de sport, de jeunesse et de vie associative, conduites par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports. La programmation retenue par le Gouvernement poursuit trois objectifs majeurs : - favoriser l’engagement de la jeunesse et l’action associative (698 M€) ; - développer la pratique sportive et soutenir le sport haut-niveau (396 M€ hors CAS pensions) ; - assurer la bonne préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et sécuriser la livraison des ouvrages olympiques (234 M€). FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Favoriser l’engagement de la jeunesse et l’action associative L’Etat entend encourager l’engagement des jeunes et conforter le monde associatif, notamment via l’amplification du service civique, le déploiement du service national universel et de dispositifs de soutien aux organisations. Plus du tiers du budget de la mission sera consacré au financement du service civique. Priorité réaffirmée du Gouvernement, les crédits inscrits permettent à plus de 145 000 jeunes de 16 à 25 ans de s’engager pour l’intérêt général et de renforcer les organisations, principalement associatives, et s’ajouteront aux 100 000 missions portées dans le cadre du plan « Jeunes ». Le service national universel (SNU), moment de cohésion visant à recréer le socle d’un creuset républicain et à transmettre le goût de l’engagement, reprendra son développement. La première phase d’engagement effectuée aux alentours de 16 ans sera généralisée à l’ensemble des départements. En 2021, une cohorte de 25 000 jeunes volontaires est prévue, pour un budget de 61 M€. L’effort de l’Etat en faveur du monde associatif est maintenu et renforcé en 2021. Le Fonds de développement de la vie associative (FDVA) poursuivra son soutien aux projets associatifs innovants ainsi qu’à la formation des bénévoles pour un montant de 33 M€, qui sera par ailleurs abondé en cours de gestion de sommes issues des comptes bancaires en déshérence. Le Fonds de coopération de la jeunesse et de l’éducation populaire (FONJEP) continuera sa politique de développement de l’emploi associatif avec 5 M€ de crédits supplémentaires afin notamment de structurer le tissu associatif dans les territoires. Enfin, 12,4 M€ seront affectés au compte d’engagement citoyen (CEC) qui permet de reconnaître et valoriser l’engagement à travers l’octroi d’heures de formation citoyenne ou professionnelle adossées au compte personnel de formation. Développer la pratique sportive et soutenir le sport haut-niveau L’Etat poursuit son implication dans le développement des politiques sportives identifiées comme un levier majeur de diffusion des valeurs sociales, citoyennes et de la santé. Le budget de l’Agence nationale du sport (ANS) s’élèvera à 300 M€, en hausse de 20 M€. Ces moyens supplémentaires consolident le financement du développement de la pratique sportive et le sport hautniveau, à travers un soutien renforcé aux fédérations sportives, aux réseaux nationaux et aux projets sportifs territoriaux. Le plan national sport-santé est doté d’une enveloppe sur la mission de 3,7 M€. Ces crédits s’inscrivent dans l’objectif d’atteindre à l’horizon 2022 la labélisation de 500 maisons « Sport-Santé ». Le restant des moyens permettent au ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des Sports de renforcer ses actions de définition et d’accompagnement des politiques de l’Etat, qui sont le plus souvent interministérielles (développement de l’activité physique et lutte contre la sédentarité, savoirrouler à vélo, prévention du dopage, etc.). Assurer la bonne préparation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et sécuriser la livraison des ouvrages olympiques L’Etat intensifie son effort dans la préparation des Jeux olympiques et paralympique avec un financement porté à 234 M€ en 2021, en hausse de 105 M€. La Société pour la livraison des Jeux Olympiques (SOLIDEO) bénéficiera de 225 M€ afin de poursuivre la réalisation des opérations d’aménagement et de la livraison de l’ensemble des ouvrages olympiques (équipements sportifs olympiques et paralympiques, village olympique et paralympique, village des médias…). Le laboratoire d’analyse de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) est doté de 5 M€ afin d’assurer sa modernisation et sa relocalisation dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 TRAVAIL ET EMPLOI Ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion Crédits budgétaires : 13,22 Md€ Emplois de l’État : 7 804 ETPT Taxes affectées : 9,48 Md€ Emplois des opérateurs : 56 563 ETPT Répartition des crédits budgétaires Évolution des emplois (en ETP) Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires 50% 46% 3% 1% Accès et retour à l'emploi Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail -185 -1 385 -226 395 -221 -275 -1 600 -1 400 -1 200 -1 000 -800 -600 -400 -200 0 200 400 600 Schéma d'emplois (SE) de l'État SE des opérateurs Exécution 2019 LFI 2020 PLF 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du budget général* 12,81 Md€ 13,24 Md€ -0,02 Md€ 13,22 Md€ Taxes affectées 9,48 Md€ 9,48 Md€ - 9,48 Md€ Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission - Le PLF 2021 prolonge les orientations déjà retenues en 2020 afin d’améliorer la formation et l’insertion des personnes les plus éloignées de l’emploi. - À périmètre comparable, le budget de la mission augmente de +434 M€ par rapport à 2020. - Les principales hausses par rapport à 2020 (hors crédits du plan de relance) concernent le plan d’investissement dans les compétences (PIC), l’aide unique à l’apprentissage et les dispositifs de l’insertion par l’activité économiques (IAE). - Les principales baisses par rapport à la LFI 2020 concernent les exonérations de cotisations sociales, en lien avec l’évolution de la conjoncture économique. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Améliorer l’efficacité des dispositifs d’insertion dans l’emploi des publics fragiles La mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la pauvreté, annoncée par le Président de la République en septembre 2018, se poursuit en 2021 avec un effort significatif sur les crédits budgétaires dédiés à l’accompagnement des jeunes (82 M€ hors plan de relance en 2021 dédiés aux parcours contractualisés d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie – PACEA, contre 65 M€ en 2020 et 48 M€ en 2019) et l’insertion par l’activité économique (IAE). Les moyens dédiés à l’insertion dans l’emploi des personnes en situation de handicap sont également renforcés pour être portés à 430 M€ au total, dont 425 M€ au bénéfice des entreprises adaptées (contre 407 M€ en 2020 et 400 M€ en 2019). Parallèlement, le nombre de contrats aidés est à nouveau maintenu, avec 100 000 parcours emploi compétences (PEC) prévus (hors plan de relance), comme en 2019 et 2020. L’Etat continue de soutenir la montée en charge des emplois francs dédiés aux demandeurs emploi en quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), qui ont été généralisés sur tout le territoire depuis 2020, avec des engagements à hauteur de 317 M€ hors plan de relance prévus en 2021 (contre 224 M€ en LFI 2020). Enfin, l’Etat accompagne la deuxième phase d’expérimentation des « territoires zéro chômeur de longue durée », dans la cadre de la proposition de loi en cours d’examen au Parlement, via un budget de 23 M€ qui permettra notamment l’extension de ce dispositif à de nouveaux territoires dès 2021. Poursuivre l’effort d’investissement dans les compétences Pour améliorer l’insertion ou le retour à l’emploi des personnes les plus éloignées de l’emploi – demandeurs d’emploi de longue durée et jeunes – le Gouvernement a engagé depuis 2018 un effort budgétaire sans précédent en faveur de leur formation professionnelle. En effet, ce plan d’investissement dans les compétences (PIC) conduira à engager près de 14 Md€ de crédits sur le quinquennat pour le ministère du travail. Le PIC poursuit en 2021 sa montée en charge avec un nouvel engagement de 3,3 Md€. Dans le cadre de France relance, un vaste plan de digitalisation de la formation sera notamment financé à hauteur d’environ 0,5 Md€ grâce au PIC. La crise a en effet montré la faible digitalisation de la formation professionnelle mais également une fracture numérique qui exclut nombre de bénéficiaires potentiels. La transformation de la formation professionnelle constitue donc un enjeu social et économique majeur. Renforcer significativement les moyens pour l’emploi via le plan de relance Ce budget « socle » de 13,2 Md€ dédié à la politique de l’emploi est complété par un effort de financement sans précédent en faveur des jeunes et de la formation professionnelle de plus de 15 Md€, dont 13 Md€ environ dès 2021, dans le cadre de la mission « Relance ». Ces financements portent notamment sur l’insertion dans l’emploi des jeunes pour près de 5 Md€, avec en particulier un budget encore accru pour l’IAE, le PACEA, les contrats aidés et la garantie jeunes, et avec la création de primes exceptionnelles pour l’embauche de jeunes ou d’alternants. Sur la formation, l’effort budgétaire en faveur du PIC est complété par des moyens supplémentaires de l’ordre de 2,2 Md€ sur 2020-2022, dont 1,2 Md€ en faveur des jeunes. Une enveloppe de 1 Md€ vient renforcer les moyens des opérateurs clés de l'emploi et de l'insertion (France compétences et Pôle emploi). 7,6 Md€ sont enfin dédiés à l’activité partielle, dont 2,2 Md€ financés par l’Unedic (financement de l’allocation et de la formation des salariés en chômage partiel). FICHES SPÉCIFIQUES sous-chemises-plf-2021-v02.indd 9-10 25/09/2020 10:00 FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 LE PRELEVEMENT SUR LES RECETTES DE L’ÉTAT AU PROFIT DE L’UNION EUROPENNE Prélèvements effectués sur les recettes de l’État : 26,9 Md€ Crédits budgétaires pour 2021 *Le plafond de crédits de la mission est présenté hors contribution directe de l'État aux pensions des fonctionnaires civils et militaires Exécution 2019 au format du PLF 2021 LFI 2020 au format du PLF 2021 PLF 2021 Crédits du budget général* 21,0 Md€ 21,5 Md€ 26,9 Md€ Les moyens en 2021 Présentation - Le budget de l’Union européenne pour 2021, encore en discussion avec le Parlement européen, s’inscrit dans le cadre financier pluriannuel pour les années 2021 à 2027, qui a fait l’objet d’un accord politique au niveau des chefs d’État et de gouvernement lors du Conseil européen de juillet 2020. - L’évaluation du prélèvement 2021 est marquée par une augmentation substantielle des paiements, consécutive notamment à la mise en place de l’instrument d’investissement en réponse à la crise du Covid-19. - L’estimation du PSR-UE intègre l’hypothèse que le Royaume-Uni s’acquittera de ses obligations financières figurant dans l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier 2020. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Un nouveau cadre financier pluriannuel et un plan de relance européen historique de 750 Md€ Le 27 mai 2020, la Commission européenne a présenté sa proposition révisée de cadre financier pluriannuel (CFP) pour les années 2021 à 2027, accompagnée d’un plan de relance des économies européennes de 750 Md€. L’accord des chefs d’État et de gouvernement conclu le 21 juillet 2020 conserve les grands équilibres de cette proposition initiale. S’agissant du CFP, il se fonde sur une préservation des politiques historiques de l’Union, et notamment de la Politique agricole commune dont les enveloppes sont stabilisées en valeur, ainsi que sur un investissement renforcé dans des secteurs clefs de la souveraineté européenne : la défense ; la recherche; la transition numérique; et les politiques de migration et de gestion des frontières. Enfin, en accord avec le Pacte vert présenté par la Commission, l’accord témoigne de l’impulsion donnée au verdissement des économies. Le plan de relance Next Generation EU proposé par la Commission a également été très largement repris, notamment dans son volet subvention. Il repose sur l’abondement de programmes européens (77,5 Md€2018 pour les politiques agricole et de cohésion et l’investissement), ainsi que sur la mise en œuvre d’une Facilité de résilience et de relance incluant des subventions (312,5 Md€2018) et des prêts aux États membres (360 Md€2018) visant à financer les dépenses engagées par ces derniers en réaction à la crise de la COVID-19. Un budget 2021 de réponse à la crise sanitaire et économique Le 24 juin 2020, la Commission européenne a présenté un projet de budget pour 2021 s’inscrivant dans le cadre de sa proposition de CFP du 27 mai 2020 et ciblant principalement les efforts sur la relance des économies européennes et la santé. Ce projet de budget pour 2020 s’élève à 167 Md€ en crédits d’engagement et 164 Md€ en crédits de paiement, soit une hausse de + 7 % par rapport au budget voté pour 2020. Le montant définitif du budget ne sera toutefois arrêté qu’à l’issue de la procédure de conciliation entre le Parlement européen et le Conseil, attendue en novembre 2020, cette procédure de conciliation devant elle-même n’intervenir qu’après l’adoption du règlement CFP. En 2021, sur la base du projet de la Commission retravaillé par la Présidence allemande pour tenir compte de l’accord du 21 juillet, le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne (PSR-UE) est estimé à 26,9 Md€. Il faut ajouter à ce montant les droits de douane aux frontières du marché unique collectés en France et la contribution française au titre de la facilité européenne de paix pour obtenir l’ensemble de la contribution française à l’Union européenne. Un ressaut important, qui traduit l’ambition européenne de la France La hausse importante de la contribution française est due à plusieurs facteurs. Premièrement, l’augmentation globale des dépenses, due en particulier à la montée en charge des paiements de la politique de cohésion (+ 12,8 Md€ par rapport à 2020) en raison des mesures de facilitation en réponse à la crise de la COVID-19, ainsi que des modifications introduites par le changement de cadre (notamment l’augmentation des préfinancements). Le budget 2021 prévoit également une forte utilisation des instruments en réponse à la crise sanitaire (RescEU, programme Santé, etc). Les dépenses prévisionnelles de l’Union pour 2021 sont cependant susceptibles d’évoluer avec l’adoption définitive du prochain CFP, ainsi que lors de la conciliation pour 2021 prévue en novembre. Concernant le volet ressources, l’estimation de PSRUE pour 2021 tient compte de la participation du Royaume-Uni au titre de ses engagements passés selon l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier 2020. Le Brexit entraîne toutefois une forte augmentation du PSR-UE, liée au statut de contributeur net du Royaume-Uni. Enfin, le changement des règles de calcul des contributions (hypothèse des termes de l’accord du 21 juillet) intervenant dès 2021 et les effets de la crise (sur les RNB des États membres et sur le produit des droits de douanes) budgétisés par la Commission sont les deux autres facteurs majeurs d’augmentation du PSRUE. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 CONCOURS FINANCIERS DE L’ÉTAT AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales Répartition des crédits budgétaires Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Prélèvements sur recettes 41,25 Md€ 45,48 Md€ -2,23 Md€ 43,25 Md€ Crédits du budget général* 3,47 Md€ 3,91 Md€ +0,00 Md€ 3,91 Md€ TVA affectée aux régions et aux départements 4,43 Md€ 4,54 Md€ 4,54 Md€ Total des concours financiers 49,15 Md€ 53,93 Md€ -2,23 Md€ 51,71 Md€ 84% 9% 8% Prélèvements sur recettes TVA affectée aux régions et aux départements Crédits du budget général Les moyens de la mission en 2021 Présentation de la mission Les concours financiers de l’État aux collectivités locales se composent de trois ensembles : - Les prélèvements sur les recettes de l’État (PSR) au profit des collectivités territoriales ; - Les crédits du budget général relevant de la mission « Relations avec les collectivités territoriales » (RCT) ; - Le produit de l'affectation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux régions, au département de Mayotte et aux collectivités territoriales de Corse, de Martinique et de Guyane ainsi qu’aux départements à compter du PLF 2021. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Des concours financiers en forte progression A périmètre constant, les concours financiers de l’Etat à destination des collectivités territoriales progressent de + 4,8 Md€ par rapport à la LFI pour 2020 (1,5 Md€ en excluant la compensation de la baisse des impôts de production). Comme depuis 2019, le montant de la dotation globale de fonctionnement (DGF) du bloc communal et des départements est stabilisé à hauteur de 27 Md€, après les quatre années de baisse successives entre 2014 et 2017. Cette stabilisation s’accompagne d’un effort de solidarité envers les collectivités les plus fragiles avec la poursuite du renforcement de la péréquation verticale en 2021 (180 M€ pour les communes, 30 M€ pour les EPCI et 10 M€ pour les départements). De plus, la dynamique de rattrapage de l’enveloppe de péréquation allouée aux communes des départements d’outre-mer, entamée en 2020, est accélérée, en réalisant en 2021 le tiers restant à réaliser. Les dotations de soutien à l’investissement local de droit commun (DSIL, DETR, DPV et DSID) voient leur niveau historique de 2 Md€ en autorisations d’engagement reconduit en PLF 2021, témoignant de l’effort de l’Etat pour soutenir l’investissement local. Les régions bénéficient en 2021 de 4 293 M€ de recettes au titre de la fraction de TVA qui leur a été allouée depuis 2018 en substitution de leur ancienne DGF. 250 M€ de part de TVA sont également alloués aux départements les plus fragiles en 2021, selon des critères de ressources et de charges. La dynamique issue de cette part alimentera, à compter de 2022, un fonds de sauvegarde des départements. Enfin, le PLF pour 2021 tire les conséquences, sur les concours financiers, de la suppression de la taxe d’habitation (TH) : - une dotation nouvelle de 293 M€ est inscrite au bénéfice des régions, en compensation de la perte des frais de gestion de la taxe d’habitation qui leurs étaient reversés par l’Etat ; - à périmètre courant, les compensations d’exonérations de fiscalité locale diminuent de 2,1 Md€ afin de tenir compte de la suppression des compensations liées à la taxe d’habitation. Cette baisse est neutre pour les recettes du bloc communal : en effet, ce montant est intégré au produit global de TH que l’Etat compense aux communes en 2021. Un accompagnement de l’ensemble des collectivités face à la crise sanitaire La LFR 3 pour 2020 prévoit des dispositifs inédits de soutien des ressources des collectivités pour un total de 4,2 Md€ : un dispositif de compensation des pertes de recettes fiscales et de redevances pour le bloc communal, ainsi que pour les collectivités d’outre-mer et pour la Corse s’agissant des recettes spécifiques à ces collectivités, et un mécanisme d’avances remboursables de DMTO pour les départements. Le PLF 2021 tire les conséquences de cet effort sans précédent à destination des collectivités territoriales. En particulier, 250 M€ sont prévus au titre de la seconde annuité du « filet de sécurité » budgétaire sur les recettes fiscales du bloc communal. . FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Un engagement résolu de l’Etat aux côtés des collectivités dans le cadre de la relance économique Dès la LFR 3 pour 2020, le Gouvernement a inscrit 1 Md€ de crédits supplémentaires de soutien exceptionnel à l’investissement local pour financer des projets relatifs à la transition écologique, à la résilience sanitaire et au patrimoine. Ce milliard de « DSIL verte et sanitaire » a porté à un niveau historique de 10 Md€ le soutien de l’Etat à l’investissement local en 2020. La baisse des impôts de production contribuera à soutenir les entreprises, l’activité et l’emploi dans les territoires. Le PLF pour 2021 prévoit que la suppression de la part régionale de CVAE (baisse de 50% de la CVAE) est compensée pour les régions par l’octroi d’une nouvelle part de TVA égale au montant de la CVAE perçu en 2020, soit près de 10 Md€ et qui évoluera de façon dynamique à compter de 2022 La fiscalité (CFE et TFPB) des établissements industriels est également allégée de moitié. En contrepartie, les communes et EPCI bénéficient d’une compensation dynamique et territorialisée, via un prélèvement sur les recettes de l’Etat, à hauteur de 3,3 Md€. La compensation inclura en effet la dynamique des bases, et elle évoluera, dans chaque collectivité concernée, comme le sous-jacent physique, y compris en cas d’installation d’une nouvelle entreprise industrielle. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 AVANCES A L’AUDIOVISUEL PUBLIC Ministère de la culture, Ministère de l’économie, des finances et de la relance Crédits du compte de concours financiers : 3,72 Md€ Répartition des crédits Crédits budgétaires et taxes affectées pour 2021 65% 16% 8% 7% 2% 2% France Télévisions Radio France ARTE France France Médias Monde Institut National de l'Audiovisuel TV5 Monde LFI 2020 constant PLF 2021 constant Mesure de périmètre et de transfert PLF 2021 courant Crédits du compte de concours financiers 3,79 Md€ 3,72 Md€ - 3,72 Md€ Les moyens du compte en 2021 Présentation de la mission - Le compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » rassemble les concours financiers publics affectés aux entreprises de l’audiovisuel public. Ces concours prennent la forme d’avances sur les produits de la contribution à l’audiovisuel public (CAP). - Les moyens alloués au secteur en 2021, conformes à la trajectoire arrêtée en 2018, permettent aux entreprises qui le composent de poursuivre leur adaptation aux évolutions majeures que connaît l’écosystème des médias, et la mise en œuvre de leurs missions prioritaires : la proximité, l’information, l’ambition culturelle, l’action extérieure et la pédagogie. - Pour permettre à France Télévisions de prolonger jusqu’en août 2021 la diffusion linéaire de France 4, l’effort demandé à cette société a été allégé de 10 M€ par rapport à ce que prévoyait sa trajectoire pour l’exercice 2021. FICHES MISSIONS DU PLF POUR 2021 Poursuivre la réforme de l’audiovisuel public Le Gouvernement a engagé en 2018 une réforme de l’audiovisuel public au terme d’une large concertation avec les entreprises concernées. Cette réforme vise à proposer un service public à plus haute valeur ajoutée pour tous, et mieux adapté à l’évolution des usages de chacun. Telle est la condition pour que l’audiovisuel public se transforme et soit en mesure d’une part, d’affronter l’intensification de la concurrence exercée notamment par des plateformes internationales ; et d’autre part, de réaffirmer la spécificité de ses offres. Le projet de loi de finances pour 2021 confirme la trajectoire arbitrée à l’été 2018, avec un effort supplémentaire demandé à l’audiovisuel public de 70 M€ ; la dotation publique allouée à France Télévisions a fait l’objet d’un ajustement à la hausse à hauteur de 10 M€, l’effort demandé à la société passant ainsi de 71 M€ à 61 M€. En effet, durant la crise sanitaire, France 4 a fait évoluer sa ligne éditoriale afin notamment de contribuer à la continuité pédagogique. Face à un contexte sanitaire encore incertain, le Gouvernement a décidé de reporter d’un an sa fermeture. Cette décision l’a conduit à relever le niveau de la dotation allouée à France Télévisions par rapport à la trajectoire initiale, afin de prendre en compte le surcoût lié au maintien de la chaîne jusqu’en août 2021. L’effort demandé au secteur est réparti en fonction des capacités contributives de chacune des entreprises qui le composent. Par ailleurs, dans le cadre du plan de relance, les sociétés de l'audiovisuel public bénéficieront d’une aide financière exceptionnelle leur permettant de faire face aux conséquences de la crise sanitaire et de maintenir leurs capacités de production et d’investissements. Développer des synergies Face aux mutations rapides en cours dans l’écosystème des médias et dans le contexte de la demande faite au secteur audiovisuel public de contribuer à la maîtrise des dépenses publiques, les médias publics doivent privilégier les approches collaboratives et de fédérer leurs initiatives. Le développement des coopérations sera poursuivi, tant dans le champ éditorial (chaîne d’information en continu franceinfo, matinales communes France 3 / France Bleu, etc.) que dans le champ non éditorial. De nouveaux leviers sont mis en place pour faire bénéficier au secteur des synergies autorisées par le numérique entre médias et services aujourd’hui séparés, et le conduire ainsi à être plus efficient, par exemple en facilitant le développement de coopérations éditoriales. C’est notamment dans cette perspective que le Gouvernement a invité l’ensemble des entreprises audiovisuelles publiques couvertes par un contrat d’objectifs et de moyens à le renégocier, en vue que l’ensemble du secteur soit désormais couvert par des conventions alignées dans le temps – à la fois entre elles et sur l’horizon budgétaire prévisible de 2022. Ces contrats, comprendront un volet commun à ces entreprises, dédié à leurs missions communes ainsi qu’à leur engagement conjoint à progresser en matière de coopérations multiples, éditoriales ou non. economie.gouv.fr budget.gouv.fr #PLF2021 Graphisme: ©studio graphique — SG | SIRCOM— 2020 1/2 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Renforcement du dispositif de soutien aux entreprises impactées par les nouvelles restrictions d’accueil au public Paris, le 25/09/2020 N°203 Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Roxana Maracineanu, ministre déléguée auprès du ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, chargée des Sports, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé du Tourisme, des Français de l'étranger et de la Francophonie, ont tenu aujourd’hui une nouvelle réunion avec les fédérations professionnelles. Avec Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, les ministres ont précisé le renforcement du dispositif de soutien aux entreprises et associations impactées par les nouvelles restrictions d’accueil au public liées à l’état de la situation sanitaire dans certains territoires. 1. Le renforcement du volet 1 du fonds de solidarité Pour les entreprises de moins de 20 salariés qui ont un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros, il est prévu une évolution de l’accès du volet 1 du fonds de solidarité. pour les entreprises fermées administrativement : le fonds de solidarité prendra en charge la perte de chiffre d’affaires par rapport à l’an dernier jusqu’à 10 000 euros sur un mois pendant la durée de fermeture. Jusqu’alors, le volet 1 du fonds de solidarité permettait une aide mensuelle de 1 500 euros. pour les entreprises des secteurs S1 et S1 bis, notamment les bars devant fermer à 22h00 et les activités impactées par l’abaissement de la jauge à 1 000 personnes pour les rassemblements, qui justifient une perte de chiffre d’affaires supérieure à 80%, le fonds de solidarité prendre en charge la perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 euros dans la limite de 60% du chiffre d’affaires. les autres entreprises bénéficiant du plan tourisme, HCR, culture, événementiel et sport des secteurs S1 et S1 bis auront toujours accès au volet 1 du fonds de solidarité, dans sa forme actuelle, soit 1 500 euros par mois, dès lors qu’elles justifient d’une perte de 50% de chiffre d’affaires. 2/2 2. L’activité partielle prolongée Pour les entreprises fermées administrativement ou faisant l’objet de restriction horaire, l’indemnité au titre de l’activité partielle sera prise en charge à 100% par l’Etat et l’Unédic, jusqu’à la levée de la fermeture, soit 100% du salaire net pour les salariés au SMIC et 84% environ du net dans la limite de 4,5 SMIC. 3. L’exonération de charges sociales Les TPE-PME fermées administrativement et les entreprises faisant l’objet de restriction horaire qui ont une perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% pourront bénéficier d’une exonération des cotisations sociales pendant la période de fermeture ou de restriction. En attendant que la mesure législative soit prise, les entreprises pourront faire la demande d’un report, pendant la période concernée. Pour les TPE-PME qui ne font pas directement l’objet d’une restriction d’ouverture, mais qui ont perdu 50% de chiffre d’affaires, il sera possible de solliciter, au cas par cas, une remise de cotisations dues pendant la période de fermeture. Concernant les entreprises de l’événementiel, qui sont particulièrement concernées par la baisse de la jauge à 1 000 personnes, une réunion de travail sera organisée la semaine prochaine avec les ministères concernés pour évoquer leur situation. Contacts presse : Cabinet de Bruno Le Maire presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr Cabinet d’Elisabeth Borne sec.presse.travail@cab.travail.gouv.fr Cabinet de Roxana Maracineanu sec.presse.sports@sports.gouv.fr Cabinet d’Alain Griset presse.pme@cabinets.finances.gouv.fr Cabinet de Jean-Baptiste Lemoyne sec-presse.se@diplomatie.gouv.fr PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS EN ENTREPRISE FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |2 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Sommaire I- Les modalités de mise en œuvre des mesures de protection dans l’entreprise dans le cadre d’un dialogue social p.3 II- Les mesures de protection des salariés p.5 III- Les dispositifs de protection des salariés p.11 IV- Les tests de dépistage p.12 V- Le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés p.13 VI- La prise de température p.14 Annexe 1 : Quelques bonnes pratiques à promouvoir dans la gestion des flux de personnes p.15 Annexe 2 : Nettoyage/ désinfection des surfaces et aération des locaux : modalités pratiques p.17 Annexe 3 : Les masques p.19 Annexe 4 : Les règles de port du masque dans les lieux collectifs clos p.20 PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |3 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 La situation sanitaire ne doit pas conduire à relâcher la vigilance face à un risque épidémique qui subsiste, comme en témoignent l’augmentation du nombre de foyers de contamination identifiés depuis la levée progressive du confinement. Ce nouveau protocole national a vocation à s’appliquer à partir du 1er septembre 2020. Les entreprises mettront en œuvre progressivement les mesures complémentaires éventuellement nécessaires à celles déjà déployées, dans le cadre d’un dialogue social interne et après avoir informé les salariés. Conformément aux principes généraux de prévention en matière de protection de la santé et sécurité au travail, la reprise et la poursuite de l’activité dans les entreprises et établissements doivent conduire par ordre de priorité : A évaluer les risques d’exposition au virus ; A mettre en œuvre des mesures de prévention visant à supprimer les risques à la source ; A réduire au maximum les expositions qui ne peuvent être supprimées ; A privilégier les mesures de protection collective ; A mettre en place les mesures de protection des salariés répondant aux orientations du présent protocole. I- LES MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DES MESURES DE PROTECTION DANS L’ENTREPRISE DANS LE CADRE D’UN DIALOGUE SOCIAL La définition et la mise en œuvre des mesures de prévention nécessitent un travail de réflexion préalable, conduit dans un cadre concerté, afin de garantir leur faisabilité, leur effectivité et leur appropriation la plus large par tous les acteurs participant à la lutte contre la propagation du virus. A cet égard, le dialogue social est un élément essentiel pour la mise en œuvre des mesures prévues par ce protocole. L’association des représentants du personnel et des représentants syndicaux facilite la déclinaison de ces mesures dans l’entreprise en tenant compte de la réalité de son activité, de sa situation géographique et de la situation épidémiologique, et des missions confiées à chacun. Elle permet également d’anticiper les difficultés concrètes liées à leur mise en œuvre. La bonne information de l’ensemble des salariés et la concertation au sein de chaque unité de travail sont également indispensables. Elles permettront de trouver les solutions les plus opérationnelles pour l’application de ces mesures, tout en renforçant la confiance de tous dans la capacité de l’entreprise à poursuivre l’activité en toute sécurité. Les mesures de protection concernant les salariés ou toute personne entrant sur le lieu de travail sont diffusées auprès des salariés par note de service après avoir fait l’objet d’une présentation au comité social et économique. Elles peuvent être intégrées dans le règlement intérieur de l’entreprise PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |4 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Un référent Covid-19 est désigné. Dans les entreprises de petite taille, il peut être le dirigeant. Il s’assure de la mise en œuvre des mesures définies et de l’information des salariés. Son identité et sa mission sont communiquées à l’ensemble du personnel. Les entreprises peuvent s’appuyer, pour la définition et la mise en œuvre des mesures, sur les services de santé au travail, au titre de leur rôle de conseil et d’accompagnement des employeurs et des salariés ainsi que de leurs représentants. Les employeurs doivent accorder une attention toute particulière : 1) Aux travailleurs détachés, aux travailleurs saisonniers ainsi qu’aux intérimaires et titulaires de contrat de courte durée de façon à s’assurer qu’ils ont une connaissance des modes de propagation du virus, des gestes barrière, des mesures de distanciation physique et des dispositifs de protection de la santé des salariés mis en œuvre au sein de l’entreprise équivalente à celle des autres salariés. Ils peuvent pour ce faire diffuser les vidéos et fiches métiers, traduites en différentes langues, disponibles sur le site du ministère du travail. Lorsque les employeurs assurent l’hébergement des travailleurs, ils vérifient que les gestes barrières sont respectés, en privilégiant par exemple le logement en chambre individuelle. L’obligation de vigilance des maîtres d’ouvrages et des donneurs d’ordre s’exerce aussi à l’égard du respect par le sous-traitant direct ou indirect des règles relatives à la santé et sécurité du travail, et donc de celles relatives à l’hébergement. (Cf. fiche spécifique) 2) Aux travailleurs à risques de formes graves de Covid-19 (cf avis du HCSP) : il convient de limiter les contacts et sorties des personnes en raison de leur fragilité à l’égard du virus SARS-CoV-2. Le télétravail est une solution à privilégier, lorsque cela est possible : il doit être favorisé par les employeurs, sur demande des intéressés et si besoin après échange entre le médecin traitant et le médecin du travail, dans le respect du secret médical. Il doit être favorisé aussi, autant que possible, pour les travailleurs qui, sans être eux-mêmes à risque de formes graves, vivent au domicile d’une personne qui l’est. Lorsque le télétravail ne peut être accordé, il convient d’assortir le travail présentiel de mesures de protection complémentaires dans des conditions de sécurité renforcée : - mise à disposition d’un masque chirurgical par l’entreprise au travailleur, qui devra le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, lors des trajets domicile-travail et en déplacements professionnels (durée maximale du port de masque : 4 heures1 ) ; - vigilance particulière de ce travailleur quant à l’hygiène régulière des mains ; - aménagement du poste de travail : bureau dédié ou limitation du risque (ex. : écran de protection de façon complémentaire au port du masque). Les salariés à risque de forme grave de Covid-19 et les entreprises peuvent solliciter la médecine du travail afin de préparer le retour en présentiel au poste de travail des intéressés et étudier les aménagements de poste possibles. En effet, à compter du 1er septembre 2020, l’ensemble de ces travailleurs a vocation à exercer leur activité, sur site, dans les conditions de sécurité renforcées décrites ci-dessous (ils doivent alors être dotés de masques chirurgicaux), ou en télétravail. Néanmoins, les personnes à risque de forme grave présentant des pathologies particulièrement lourdes, listées dans le décret n°2020-1098 du 29 août 2020, conserveront la faculté, si le médecin traitant l’estime nécessaire, d’être placées en activité partielle. 1 Le masque doit être changé lorsqu’il est souillé ou mouillé. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |5 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Il est par ailleurs mis fin au 31 août 2020 au dispositif de placements en activité partielle, des salariés partageant le domicile d’une personne vulnérable. II- LES MESURES DE PROTECTION DES SALARIES : Les mesures de protection des salariés s’appliquent de la façon suivante : Mesures d’hygiène et de distanciation physique : Le télétravail est un mode d’organisation de l’entreprise. Il reste une pratique recommandée en ce qu’il participe à la démarche de prévention du risque d’infection au SARS-CoV-2 et permet de limiter l’affluence dans les transports en commun. En fonction des indicateurs sanitaires, les autorités sanitaires peuvent convenir avec les partenaires sociaux d’encourager les employeurs à recourir plus fortement au télétravail. La continuité de l’activité dans un contexte de circulation du virus est assurée par le respect de l’ensemble des règles d’hygiène et de distanciation physique rappelées en conclusion du présent chapitre. Sur les lieux de travail, ces mesures ont un rôle essentiel pour réduire au maximum le risque en supprimant les circonstances d’exposition. Elles doivent être la règle chaque fois que possible et l’employeur doit procéder aux aménagements nécessaires pour assurer leur respect optimal. L’objectif est de limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique. Chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins un mètre par rapport à toute autre personne (ex. autre salarié, client, usager, prestataire, etc.). L’employeur cherchera, outre les réorganisations du travail permettant de séquencer les process, à revoir l’organisation de l’espace de travail et au besoin des tranches horaires des travailleurs pour éviter ou limiter au maximum les regroupements et les croisements. Chaque salarié est tenu informé de ces dispositions. L’employeur définit un plan de gestion des flux intégrant les salariés et les clients, fournisseurs et prestataires avec la mise en place de plans de circulation incitatifs visant à fluidifier plutôt qu’à ralentir. Des exemples de bonnes pratiques sont présentés en annexe 1. L’employeur ou l’exploitant responsable peut définir une « jauge » précisant le nombre de personnes pouvant être présentes simultanément dans un même espace (salariés, clients, prestataires, fournisseurs…) dans le respect des règles de distanciation physique, en fonction de l’architecture et des dimensions des locaux. Cette « jauge » fait l’objet d’affichage par l’employeur ou l’exploitant à l’entrée de l’espace considéré (ex. salles de réunion). Pour des facilités d’usage ou permettre dans certaines conditions d’enlever le masque de façon ponctuelle, il peut être retenu, à titre indicatif, un paramétrage de la jauge à au moins 4m2 par personne afin de garantir une distance d’au moins un mètre autour de chaque personne dans toutes les directions. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |6 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Des dispositifs de séparation entre salariés ou entre salariés et autres personnes présentes sur le lieu de travail (clients, prestataires) de type écrans transparents peuvent être mis en place par l’employeur pour certains postes de travail (ex. accueil, open-space). Port du masque : Suite à l’actualisation des connaissances scientifiques sur la transmission du virus par aérosols et compte tenu des recommandations du HCSP en date du 28 aout 2020, le port du masque grand public est systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos. Il est associé au respect d’une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes, de l’hygiène des mains, des gestes barrières, ainsi que du nettoyage, de la ventilation, de l’aération des locaux et la gestion des flux de personnes. Ces masques grand public, de préférence réutilisables, couvrant à la fois le nez, la bouche et le menton, répondent aux spécifications de la norme AFNOR S76-001 ou, pour les masques importés, aux spécifications d’organismes de normalisation similaires. Ils doivent avoir satisfait aux tests garantissant les performances listées en annexe 3. Ils sont reconnaissables au logo le spécifiant, qui doit obligatoirement figurer sur leur emballage ou sur leur notice. Des adaptations à ce principe général pourront être organisées par les entreprises pour répondre aux spécificités de certaines activités ou secteurs professionnels après avoir mené une analyse des risques de transmission du SARS-CoV-2 et des dispositifs de prévention à mettre en œuvre. Elles font l’objet d’échanges avec les personnels ou leurs représentants, afin de répondre à la nécessité d’informer et de s’informer pour suivre régulièrement l’application, les difficultés et les adaptations au sein de l’entreprise et des collectifs de travail. Les mesures conditionnant la possibilité d’organiser ces adaptations dépendent du niveau de circulation du virus dans le département d’implantation de l’entreprise (ou de l’établissement) selon des modalités présentées dans le tableau en annexe 4 qui distingue les : - Départements où l’état d’urgence sanitaire (EUS) est déclaré [niveau de référence]; - Départements déclarés par les pouvoirs publics zone de circulation active du virus (notamment en raison d’un taux d’incidence pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours supérieur à 50) [niveau 1] ; - Départements où le taux d’incidence pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours se situe : o Entre 11 et 50 [niveau 2] ; o Jusqu’à 10 inclus [niveau 3] ; Le taux d’incidence est publié par Santé Publique France. Il s’applique à partir du lundi suivant la publication. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |7 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Il est possible de retirer temporairement son masque à certains moments dans la journée, dès lors qu’un certain nombre de mesures sont prises, par exemple l’existence d’une extraction d’air fonctionnelle ou d’une ventilation ou aération adaptée. Le nombre de ces mesures peut être réduit dans les zones de circulation faible ou modérée du virus dans le respect de conditions : o dans les zones « vertes » à faible circulation (incidence inférieure à 10 /100 000 habitants), elles sont de quatre ordres : ventilation/aération fonctionnelle et bénéficiant d’une maintenance ; existence d’écrans de protection entre les postes de travail ; mise à disposition des salariés de visières ; mise en œuvre d’une politique de prévention avec notamment la définition d’un référent Covid-19 et une procédure de gestion rapide des cas de personnes symptomatiques ; o dans les zones « orange » à circulation modérée (incidence comprise entre 10 et 50/100 000 habitants), s’ajoutera une double condition : la faculté de déroger au port permanent du masque sera limitée aux locaux de grand volume et disposant d’une extraction d’air haute ; o dans les zones « rouges » à circulation active du virus (tenant compte notamment d’une incidence supérieure à 50 pour 100 000 habitants), s’ajoutera aux précédentes conditions une condition additionnelle de densité de présence humaine dans les locaux concernés : la faculté de déroger au port permanent du masque ne sera possible que dans les locaux bénéficiant d’une ventilation mécanique et garantissant aux personnes un espace de 4 m 2 (par exemple, moins de 25 personnes pour un espace de 100 m2 ). Dans les lieux collectifs clos : Dans les cas où la dérogation est possible, le salarié qui est à son poste de travail peut ranger son masque à certains moments de la journée et continuer son activité. Il n’a pas la possibilité de quitter son masque pendant toute la durée de la journée de travail. Le tableau joint en annexe 4 permet à l’entreprise d’organiser les règles opérationnelles du port du masque dans ses lieux collectifs clos en fonction de sa zone d’activité. Par ailleurs, certains métiers dont la nature même rend incompatible le port du masque pourront justifier de travaux particuliers afin de définir un cadre adapté. Dans les bureaux individuels : Pour les salariés travaillant seuls dans un bureau (ou une pièce) nominatif, ils n’ont pas à porter le masque dès lors qu’ils se trouvent seuls dans leur bureau. Dans les ateliers : Il est possible de ne pas porter le masque pour les salariés travaillant en ateliers dès lors que les conditions de ventilation / aération fonctionnelles sont conformes à la réglementation, que le nombre de personnes présentes dans la zone de travail est limité, que ces personnes respectent la plus grande distance possible entre elles, y compris dans leurs déplacements, et portent une visière. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |8 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 En extérieur : Pour les travailleurs en extérieur, le port du masque est nécessaire en cas de regroupement ou d’incapacité de respecter la distance d’un mètre entre personnes. Dans les véhicules : La présence de plusieurs salariés dans un véhicule est possible à la condition du port du masque par chacun (grand public ou chirurgical pour les personnes à risque de forme grave), de l’hygiène des mains et de l’existence d’une procédure effective de nettoyage / désinfection régulière du véhicule. Dans les lieux ayant le statut d’établissements recevant du public : Par ailleurs, il est rappelé que le port du masque s’impose, sauf dispositions particulières prévues par le décret n°2020-860 du 10 juillet modifié, dans les lieux recevant du public suivants : Salles d’audition, de conférence, de réunion, de spectacle ou à usage multiple, y compris les salles de spectacle et les cinémas ; Restaurants et débits de boissons ; Hôtels et pensions de famille ; Salles de jeux ; Établissements d’éveil, d’enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement ; Bibliothèques, centres de documentation ; Établissements de culte ; Établissements sportifs couverts ; Musées ; Établissements de plein air ; Chapiteaux, tentes et structures ; Hôtels-restaurants d’altitude ; Établissements flottants ; Refuges de montagne ; Gares routières et maritimes ainsi que les aéroports ; Magasins de vente, centres commerciaux ; Administrations et banques ; Les marchés couverts. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |9 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Dans les cas où le port du masque n'est pas prescrit pour un lieu recevant du public, le préfet de département est habilité à le rendre obligatoire lorsque les circonstances locales l'exigent. Prévention des risques de contamination manu-portée L’employeur met en place des procédures de nettoyage / désinfection régulières (a minima journalière et à chaque rotation sur le poste de travail) des objets et points contacts que les salariés sont amenés à toucher sur les postes de travail et dans tous lieux sous responsabilité de l’employeur, y compris les sanitaires et lieux d’hébergement. Certaines activités nécessitent, pour des cycles de temps, des échanges / manipulations d’objet entre salariés ou entre salariés /clients – autres personnes. Dans ces situations, un protocole sanitaire spécifique doit être établi par l’employeur comportant les points suivants : Nettoyage / désinfection régulier desdits objets, avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 ; Hygiène systématique des mains avant et après la séquence d’usage par le salarié et les clients ou autres personnes concernées à l’eau et au savon de préférence, ou par friction hydro-alcoolique ; Information des salariés et des clients ou personnes concernées par ces procédures. Il est aussi possible de dédier des objets à un salarié. Lorsque des objets ne peuvent faire l’objet d’une procédure de nettoyage ou de défroissage à la vapeur tels que sur l’habillement et la chaussure, l’employeur organise un protocole sanitaire de mise en réserve temporaire (24h minimum, cf. avis HCSP du 6 mai 2020 sur les matières textiles). En annexe 2 sont précisées les modalités de nettoyage. Autres situations ou points de vigilance : L’utilisation des vestiaires est organisée de façon à respecter les mesures d’hygiène et de distanciation physique d’au moins un mètre (une jauge peut permettre de garantir le plein respect de cette mesure). Les vestiaires (casiers) sont à usage individuel et font l’objet de nettoyage journalier avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2. Une aération régulière des espaces de travail et d’accueil du public est organisée si possible (pendant 15 mn toutes les 3 heures) ; sinon, on s’assurera d’un apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation (cf. annexe). PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |10 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Socle de règles en vigueur (31 août 2020) MESURES D’HYGIENE - Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon (dont l’accès doit être facilité avec mise à disposition de serviettes à usage unique) ou par une friction hydro-alcoolique - Se couvrir systématiquement le nez et la bouche en toussant ou éternuant dans son coude - Se moucher dans un mouchoir à usage unique à éliminer immédiatement dans une poubelle à ouverture non-manuelle - Éviter de se toucher le visage, en particulier le nez, la bouche et les yeux ou de toucher son masque - Ne pas se serrer les mains ou s’embrasser pour se saluer, ne pas faire d’accolade _____ DISTANCIATION PHYSIQUE / PORT DU MASQUE - Respecter une distance physique d’au moins 1 mètre - Systématiser le port du masque dans les lieux clos et partagés - Organiser de façon ponctuelle des alternatives au port du masque systématique avec des mesures de protection correspondant au niveau de circulation du virus dans le département _____ AUTRES RECOMMANDATIONS (cf. annexe 2) - Aérer régulièrement (toutes les 3 heures) les pièces fermées, pendant quinze minutes ; ou s’assurer d’un apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation - Nettoyer régulièrement avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 les objets manipulés et les surfaces y compris les sanitaires - Éliminer les déchets susceptibles d’être contaminés dans des poubelles à ouverture non manuelle - Eviter de porter des gants : ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage est le même que sans gant, le risque de contamination est donc égal voire supérieur - Rester chez soi en cas de symptômes évocateurs du Covid-19 (toux, difficultés respiratoires, etc.) et contacter son médecin traitant (en cas de symptômes graves, appeler le 15) - En cas de personne symptomatique sur le lieu de travail, mettre en place le protocole prévu au chapitre V - Auto-surveillance par les salariés de leur température : un contrôle systématique de température à l’entrée des établissements/structures ne peut avoir de caractère obligatoire. Cependant, toute personne est invitée à mesurer elle-même sa température en cas de sensation de fièvre avant de partir travailler et plus généralement d’auto-surveiller l’apparition de symptômes évocateurs de Covid-19. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |11 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 III- LES DISPOSITIFS DE PROTECTION DES SALARIES La doctrine générale en matière de prévention des risques professionnels est d’utiliser les équipements de protection individuelle (EPI) en dernier recours, lorsqu’il est impossible de recourir à une solution de protection collective de nature technique (écrans physiques, espacement des postes de travail, etc.) ou organisationnelle (décalage des horaires, dédoublement des équipes, etc.) ou lorsque cette dernière ne suffit pas à elle seule pour protéger le travailleur. Les performances des EPI sont en effet étroitement dépendantes du respect de conditions d’utilisation idéales, lesquelles se trouvent rarement réunies en pratique. Leur utilisation peut alors procurer un sentiment indu de sécurité et même devenir contreproductive en conduisant à l’abandon des gestes élémentaires de prévention. Les EPI sont donc un complément des mesures de protection collectives et ne sauraient s’y substituer. Lorsque les EPI sont à usage unique, leur approvisionnement constant et leur évacuation doivent être organisés. Les déchets potentiellement souillés sont à jeter dans un double sac poubelle, à conserver 24 heures dans un espace clos réservé à cet effet avant élimination dans la filière ordures ménagères. Lorsqu’ils sont réutilisables, leur entretien, notamment leur nettoyage selon les procédures adaptées, doit être organisé. Les masques (cf. tableau en annexe 3) : Pour faire face à la pandémie de Covid-19, le masque est un complément des gestes barrière mais ne peut se substituer au respect des différentes mesures dont les règles de distanciation physique et d’hygiène des mains. L’employeur doit donc mettre en œuvre toutes les solutions techniques et organisationnelles de protection collective permettant d’éviter ou de réduire les risques. Les règles présentées ci-dessous ne préjugent pas des masques qui doivent être utilisés en temps normal par les travailleurs lorsqu’ils sont exposés à d’autres risques spécifiques dans le cadre de leur activité professionnelle (silice, légionnelles notamment dans les tours aéroréfrigérantes, etc.). La mise à disposition de masques pour lutter contre le Covid-19 ne doit pas conduire à une protection moindre concernant les autres risques. Hors les cas où leur utilisation est prescrite par la réglementation en vigueur pour la protection de la santé des salariés, les masques FFP2 sont réservés aux professionnels médicaux, y compris les personnels en charge du dépistage. Les visières : Les visières ne sont pas une alternative au port du masque. Dans les situations où des alternatives au port du masque sont possibles, l’utilisation des visières ne peut être la seule mesure de prévention. Néanmoins, elles sont un moyen supplémentaire de protection du visage et des yeux face aux virus transmis par les gouttelettes, en complément du port de masque, et en situation régulière de proximité avec plusieurs personnes, lorsqu’un dispositif de séparation n’est pas possible. La visière doit être nettoyée avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 - plusieurs fois par jour et notamment après chaque utilisation. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |12 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Les gants et autres EPI : Les autres EPI (gants, lunettes, sur-blouses, charlottes…) obéissent aux mêmes règles d’utilisation que les masques : ils doivent être utilisés en cas d’impossibilité de mettre en œuvre de façon permanente les gestes barrières, d’utilisation des équipements de protection collective ou lorsque l’activité le nécessite (par exemple en cas de risque de contamination des vêtements au contact de surfaces potentiellement contaminées). Toutefois, dans la plupart des situations de travail en entreprise, les mesures d’hygiène (hygiène des mains, etc.) sont suffisantes. Dans le cadre de la pandémie de Covid-19, le ministère des solidarités et de la santé recommande, en population générale, d’éviter de porter des gants car ils donnent un faux sentiment de protection. Les gants deviennent eux-mêmes des vecteurs de transmission, le risque de porter les mains au visage est le même que sans gant, le risque de contamination est donc équivalent voire supérieur. En cas de port de gants, il faut alors impérativement respecter les mesures suivantes : Ne pas porter les mains gantées au visage. Ôter les gants en faisant attention de ne pas toucher sa peau avec la partie extérieure du gant. Jeter ses gants dans une poubelle après chaque utilisation. Se laver les mains ou réaliser une friction hydro-alcoolique après avoir ôté ses gants. IV- LES TESTS DE DEPISTAGE Les entreprises ont un rôle à jouer dans la stratégie nationale de dépistage : 1. En relayant les messages des autorités sanitaires : toute personne présentant des symptômes doit être invitée par son employeur à ne pas se rendre sur son lieu de travail et à consulter un médecin sans délai, se faire dépister et s’isoler dans l’attente des résultats. Il en va de même pour les personnes ayant été en contact rapproché avec une personne présentant une Covid-19 (moins d’un mètre pendant plus de 15 minutes sans masque) ; 2. En incitant les agents symptomatiques sur leur lieu de travail à le quitter immédiatement pour rejoindre leur domicile en portant un masque chirurgical qu’elles leur fournissent et en utilisant si possible un autre mode de transport que les transports en commun et à consulter sans délai, si possible par téléconsultation, un médecin afin d’obtenir un avis médical ; 3. En évaluant précisément les risques de contamination encourus sur les lieux de travail qui ne peuvent être évités et en mettant en place en conséquence des mesures de protection qui limiteront le nombre de personnes pouvant être en contact à risque avec un porteur du virus, symptomatique ou non ; 4. En collaborant avec les autorités sanitaires si elles venaient à être contactées dans le cadre du « contact tracing » (traçage des contacts) ou pour l’organisation d’une campagne de dépistage en cas de détection d’un cluster. Des campagnes de dépistage peuvent être menées auprès des salariés sur décision des autorités sanitaires. En revanche, il n’est pas du rôle des entreprises d’organiser des campagnes de dépistage virologique pour leurs salariés. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |13 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Par ailleurs, s’agissant des tests sérologiques, les indications définies par les autorités sanitaires à ce stade ne permettent pas d’envisager des campagnes de tests sérologiques par les entreprises. V- LE PROTOCOLE DE PRISE EN CHARGE D’UNE PERSONNE SYMPTOMATIQUE ET DE SES CONTACTS RAPPROCHES Il revient, à l’entreprise, en lien avec le service de santé au travail, de rédiger préventivement une procédure adaptée de prise en charge sans délai des personnes symptomatiques afin de les isoler rapidement dans une pièce dédiée, avec port du masque chirurgical et de les inviter à rentrer chez elles en utilisant si possible un autre mode de transport que les transports en commun et contacter leur médecin traitant. En cas de survenue d’un cas avéré, le référent doit pouvoir faciliter l’identification des contacts par les autorités en charge du contact tracing, via la réalisation de matrice en s’appuyant sur les déclarations du salarié concerné et son historique d’activité dans l’entreprise. L’utilisation de l’application STOPCOVID peut en ce sens être utile. En présence d’une personne symptomatique (notamment fièvre et/ou toux, difficulté respiratoire, à parler ou à avaler, perte du gout et de l’odorat), la prise en charge repose sur : l’isolement ; la protection ; la recherche de signes de gravité. 1- Isoler la personne symptomatique dans une pièce dédiée et aérée en appliquant immédiatement les gestes barrière, garder une distance raisonnable avec elle (au moins 1 mètre) avec port d’un masque chirurgical 2- Mobiliser le professionnel de santé dédié de l’établissement, un sauveteur/secouriste du travail formé au risque Covid ou le référent Covid, selon l’organisation locale. Lui fournir un masque avant son intervention. 3- En l’absence de signe de gravité, contacter le médecin2 du travail ou demander à la personne de contacter son médecin traitant pour avis médical. Si confirmation d’absence de signes de gravité, organiser son retour à domicile en évitant les transports en commun. En cas de signe de gravité (ex. détresse respiratoire), appeler le SAMU : Composer le 15 (en étant suffisamment proche de la personne afin de permettre au médecin de lui parler éventuellement). Se présenter, présenter en quelques mots la situation (Covid-19, pour qui, quels symptômes), donner son numéro de téléphone, préciser la localisation et les moyens d’accès ; l’assistant de régulation passera un médecin et donnera la conduite à tenir (en demandant souvent de parler à la personne ou de l’entendre respirer). Si l’envoi des secours est décidé par le centre 15, organiser l’accueil des secours ; rester à proximité (en respectant la distance d’au moins 1 m) de la personne pour la 2 Les médecins du travail sont habilités à délivrer des arrêts de travail pour les salariés des établissements dont ils ont la charge, suspectés d’infection ou reconnus atteints par la covid-19, ou contraints à des mesures d’isolement. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |14 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 surveiller le temps que les secours arrivent ; en cas d’éléments nouveaux importants, rappeler le Samu 15 ; ne jamais s’énerver ou agir dans la précipitation. 4- Après la prise en charge de la personne, prendre contact avec le service de santé au travail et suivre ses consignes, y compris pour le nettoyage et la désinfection du poste de travail et le suivi des salariés ayant été en contact avec le cas. 5- Si le cas Covid est confirmé, l’identification et la prise en charge des contacts seront organisées par les acteurs de niveau 1 et 2 du contact-tracing (médecin prenant en charge le cas et plateformes de l’Assurance maladie). Les contacts évalués « à risque » selon la définition de Santé publique France seront pris en charge et placés en quatorzaine (pendant 14 jours après la date du dernier contact avec le cas confirmé), sauf dans les situations particulières (professionnels d’établissements de santé ou médico-sociaux ou d’opérateurs d’importance vitale…). Les acteurs du contact-tracing pourront s’appuyer sur les matrices des contacts en entreprise réalisées par le référent pour les cas avérés ainsi que, le cas échéant, sur la médecine du travail pour faciliter l’identification des contacts et leur qualification (« à risque » ou « à risque négligeable »). VI- LA PRISE DE TEMPERATURE Un contrôle de température à l’entrée des établissements/structures n’est pas recommandé mais le ministère des Solidarités et de la Santé conseille à toute personne de mesurer ellemême sa température à son domicile en cas de sensation de fièvre et plus généralement d’auto-surveiller l’apparition de symptômes évocateurs de Covid-19. Toutefois, les entreprises qui le souhaiteraient, dans le cadre d’un ensemble de mesures de précaution, peuvent organiser un contrôle de la température des personnes entrant sur leur site dans le respect de la réglementation en vigueur. Doivent être exclus : les relevés obligatoires de température de chaque employé ou visiteur dès lors qu’ils seraient enregistrés dans un traitement automatisé ou dans un registre papier ; les opérations de captation automatisées de température au moyen d’outils tels que des caméras thermiques. En tout état de cause, en l’état des prescriptions sanitaires des autorités publiques, le contrôle de température n’est pas recommandé et a fortiori n’a pas un caractère obligatoire ; le salarié est en droit de le refuser. Si l’employeur, devant ce refus, ne laisse pas le salarié accéder à son poste, il peut être tenu de lui verser le salaire correspondant à la journée de travail perdue. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |15 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Annexe 1 Quelques bonnes pratiques à promouvoir dans la gestion des flux de personnes o Entrée du site : En cas de tourniquet : à condamner pour éviter contact mains, sauf si risques d’intrusion important, auquel cas il faut organiser le nettoyage des surfaces du tourniquet et l’hygiène des mains. Marquage éventuel au sol en amont pour le respect de la distanciation physique. o Séparation des flux : A l’intérieur du bâtiment, un sens unique de circulation doit être mis en place avec marquage lisible au sol pour éviter les croisements, les retours en arrière. Sens unique dans les ateliers, couloirs, escaliers (si plusieurs montées d’escaliers). Si la configuration du bâtiment le permet, les portes d’entrées et de sorties doivent être différenciées afin d’éviter le croisement des personnes. Plans de nettoyage régulier des rampes d’escalier (2 fois / jour minimum), car il est important de tenir la rampe dans les escaliers (en moyenne 10% des accidents du travail proviennent de chutes dans les escaliers, avec parfois des conséquences très graves…). Réorganisation des horaires pour éviter les arrivées nombreuses des salariés, clients, fournisseurs ou prestataires. Plan de circulation dans l’entreprise : piétons, engins motorisés, et vélo (distanciation physique à adapter). Ascenseurs : limiter le nombre de personnes pour respecter la distance d’au moins un mètre et afficher clairement les consignes sur les paliers. o Zones d’attentes Marquage au sol : entrées, sorties… o Lieux de pause ou d’arrêt : distributeurs/machines à café/ pointeuse. Afficher les mesures barrières : hygiène des mains avant et après utilisation, en plus du nettoyage par les prestataires. o Locaux communs (salle de réunion) ou sociaux : Une fois déterminé le nombre maximum de salariés présents dans le local, prévoir un indicateur à l’entrée qui permet de connaitre ce nombre avant d’entrer et un dispositif équivalent permettant de connaitre le nombre de sorties surtout si l’entrée est distante de la sortie. Portes ouvertes si possible pour éviter les contacts des mains avec les surfaces (poignées, etc.). o Restaurant collectif : sens unique, marquage des sols, respect distanciation, aménagement des horaires. o Bureaux : Privilégier une personne par bureau ou par pièce de façon nominative Eviter le partage des outils de travail (clavier, souris, outils …) et organiser leur nettoyage et désinfection A défaut, pour les bureaux partagés, éviter le face à face, permettre une distance physique d’au moins un mètre, utiliser si possible des dispositifs de séparation, aération régulière ou apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation. Pour les espaces habituellement en open flex: attribuer un poste fixe afin d’éviter le placement libre à un poste de travail. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |16 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 o Portes ouvertes, sauf si portes coupe-feux non équipées de dispositif de fermeture automatique, afin de limiter les contacts avec les poignées (possibilité d’ouverture des portes avec une griffe personnelle). o Parking : le parking fait partie des lieux de travail pour les salariés ; cette zone doit être intégrée dans les mesures de prévention (plan de circulation, gestion des emplacements et des flux…). o Accueil intervenants extérieurs : Transmission des informations en amont via agence d’emploi. Accompagnement de chaque intervenant pour s’assurer du respect des consignes ; En cas de contrôle de sécurité avant accès (documents, palpations…), une zone dédiée doit être mise en place : marquage, procédure simplifiée si possible, mise en place de tables. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |17 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Annexe 2 Nettoyage/ désinfection des surfaces et aération des locaux : modalités pratiques Il est nécessaire d’effectuer une aération régulière des espaces clos en dehors de la présence des personnes. Il est nécessaire de s’assurer du bon fonctionnement et de l’entretien de la ventilation mécanique (VMC). Il ne faut pas utiliser de ventilateur, si le flux d’air est dirigé vers les personnes. Les systèmes de climatisation, dont la maintenance régulière doit être assurée, doivent éviter de générer des flux d’air vers les personnes et de recycler l’air, en recherchant la filtration la plus performante sur le plan sanitaire. Il est nécessaire de réaliser un nettoyage à l’aide de produits détergents pour une remise en propreté selon les méthodes habituelles, sans mesure de désinfection supplémentaire si l’établissement était complètement fermé pendant le confinement. Il est nécessaire de décliner un plan de service de nettoyage périodique avec suivi, assurant le nettoyage désinfectant systématique de toutes les surfaces des mobiliers, matériels et ustensiles sujets aux contacts corporels et susceptibles de pouvoir être contaminées, : Dans les lieux communs pour les portes, poignées, interrupteurs, robinets et équipements collectifs (ex. machines à café, distributeurs, etc.), Une attention particulière doit être accordée aux toilettes, en prévoyant un nettoyage et une désinfection de celles-ci (avec mise à disposition de savon, de serviettes à usage unique et d’une poubelle à vider régulièrement). Fréquences de nettoyage : Nettoyage fréquent des surfaces et des objets qui sont fréquemment touchés : par un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 afin de garantir la désinfection. Nettoyage journalier des sols : selon les procédés habituels. Nettoyage journalier des matériels roulants, infrastructure de transport, aéronefs. Note : Le terme désinfection utilisé ici vise la destruction du coronavirus uniquement avec un produit actif sur ce virus (et non une opération de désinfection sur des micro-organismes beaucoup plus résistants, rencontrés par exemple en milieu de soin ou dans des laboratoires médicaux). Réouverture : Si les lieux n’ont pas été fréquentés dans les 5 derniers jours, le protocole habituel de nettoyage suffit. Aucune mesure spécifique de désinfection n’est nécessaire. Il est uniquement recommandé de : Bien aérer les locaux ou s’assurer d’un apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation ; Laisser couler l’eau afin d’évacuer le volume qui a stagné dans les canalisations intérieures pendant la durée de fermeture. Si les lieux ont été fréquentés dans les 5 derniers jours, même partiellement, par précaution, un nettoyage avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 doit avoir lieu comme décrit ciaprès. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |18 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Nettoyage quotidien après réouverture : Le nettoyage journalier des sols et des matériels se fait par les procédés habituellement utilisés dans l’entreprise. Pour nettoyer les surfaces et objets fréquemment touchés et potentiellement contaminés, il conviendra d’utiliser un produit actif sur le virus SARS-CoV-2. Ce produit doit être compatible avec les surfaces et objets traités. Par exemple, les savons, les dégraissants, les détergents et les détachants qui contiennent un ou plusieurs tensioactifs (qui solubiliseraient l’enveloppe lipidique du virus), ou le nettoyage à la vapeur sont proposés. Lorsque l'évaluation des risques le justifie, notamment en cas d’une circulation active du virus SARS-CoV-2 dans l’entreprise, une opération de désinfection peut être effectuée en complément du nettoyage. Une désinfection visant le SARS-CoV-2 est réalisée avec un produit répondant à la norme virucide (NF EN 14476 juillet 2019), ou avec d'autres produits comme l'eau de Javel à la concentration virucide de 0,5% de chlore actif (par exemple 1 litre de Javel à 2,6% + 4 litres d'eau froide). Les opérations de désinfection ne doivent être réalisées que lorsque strictement nécessaires car l'usage répétitif de désinfectants peut créer un déséquilibre de l’écosystème microbien et des impacts chimiques environnementaux non négligeables ; en outre une désinfection inutile constitue une opération de travail à risque pour les travailleurs (exposition aux produits chimiques, troubles musculo-squelettiques…). Ces opérations se feront en respectant les préconisations indiquées dans le document ED 6347 de l'INRS. De façon générale, il conviendra de ne pas remettre en suspension dans l'air les micro-organismes présents sur les surfaces (ne pas utiliser de jet d'eau à haute pression, ne pas secouer les chiffons…), mais d'employer des lingettes pré-imbibées ou à imbiber du produit de son choix, des raclettes… Suivre les instructions du fabricant pour tous les produits de nettoyage et de désinfection (ex. la concentration, la méthode d'application et le temps de contact, etc.) ; Les lingettes et bandeaux à usage unique doivent être éliminés dans un sac en plastique étanche, via la filière des ordures ménagères ; Les moquettes pourront être dépoussiérées au moyen d'un aspirateur muni d'un filtre HEPA : High efficiency particulate air. Filtre retenant les particules fines et les micro-organismes des poussières rejetés par l'aspirateur ; Bien aérer après les opérations de nettoyage et/ou de désinfection ; Procéder plusieurs fois par jour au nettoyage-avec un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 des surfaces et des objets régulièrement touchés à l’aide de lingettes ou bandeaux nettoyants : en portant une attention particulière aux surfaces en plastique et en acier ; notamment des sanitaires, équipements de travail collectifs, rampes d’escaliers, poignées de portes, interrupteurs d’éclairage, boutons d’ascenseur, écrans tactiles, combinés de téléphone, appareils de paiement, comptoir d’accueil, mobilier, etc. ; pour la désinfection des objets portés à la bouche des enfants, en fonction des matières (et indications sur l’objet) laver en machine à 60° ou utiliser un produit désinfectant en privilégiant les produits compatibles avec les surfaces alimentaires puis rincer longuement à l’eau claire. Les personnels de nettoyage des locaux seront équipés de leurs EPI usuels. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |19 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Annexe 3 Les masques Appareil de protection respiratoire de type FFP Masque chirurgical Masque « grand public » à usage non sanitaire Catégorie 1 : Masque « grand public » à usage non sanitaire Catégorie 2 : Nature de l’équipement Equipement de protection individuelle (EPI) de sécurité et de santé conforme à la norme NF EN 149 : 2001. Dispositif médical répondant à des exigences européennes de sécurité et de santé conforme à la norme NF EN 14683. Masque individuel à usage des professionnels en contact avec le public. Masque de protection à visée collective pour protéger l’ensemble d’un groupe portant ce masque. Usage Protection des professionnels de santé réalisant des gestes invasifs (ex. intubation) ou effectuant des manœuvres sur les voies aériennes. Protection de l’environnement de celui qui le porte Protection des professionnels de santé en dehors des indications à masque FFP2. Protection des personnes à risque de forme grave de Covid. Protection de l’environnement de celui qui le porte Protection des personnels affectés à des postes ou missions comportant un contact régulier avec le public (ex. hôtesses et hôtes de caisses, agents des forces de l’ordre, …). Protection des personnels dans les espaces clos et partagés (salles de réunion, openspace, couloirs, vestiaires, bureaux partagés…) Performances 3 catégories : -FFP1 (filtration de 80 % des aérosols de 0,6 micron), -FFP2 (94 %) -FFP3 (99 %) Plusieurs types : type I, type II et IIR (particules de 3 microns). Les types IIR sont destinés à un usage en chirurgie. Filtration de 90% des particules de 3 microns émises par le porteur. Filtration de 70% des particules de 3 microns émises par le porteur. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |20 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 31 août 2020 Annexe 4 Les règles de port du masque dans les lieux collectifs clos Stratégie / Mesures de prévention Réduction du risque de transmission ++++ +++ ++ + - Référence 1 2 3 4 Distance physique d’au moins 1 mètre Oui Oui Oui Oui Oui Port d’un masque Systématique Intermittent Ventilation / aération fonctionnelle et efficace [critère 1] Oui Oui Oui Oui Non Existence d’une extraction d’air haute fonctionnelle et proportionnelle au volume et à la fréquentation de la pièce [critère 2] Oui Oui Oui Non Non Grand volume dans l’espace de travail [critère 3] Oui Oui Oui Non Non Existence d’écran de protection (ex. vitre ou plexiglas,…) entre les postes de travail [critère 4] Oui Oui Oui Oui Non Mise à disposition de visières pour les salariés [critère 5] Non sauf en complément du masque Oui Oui Oui Oui Nombre de personnes réduits permettant d’éviter une forte densité de personnes dans l’espace de travail (au moins 4m2) [critère 6] Oui Oui Non Non Non Politique sanitaire avec référent Covid-19 et capacité à l’auto-éviction en cas de symptômes (ou capacité rapide de dépistage) [critère 7] Oui Oui Oui Oui Oui Clé de lecture : Pour un département avec un taux d’incidence entre 11 et 50 pour 100 000 [niveau 2 du présent tableau], l’entreprise pourra définir une organisation où il est possible d’enlever le masque de façon ponctuelle au cours de la journée et dans certaines situations particulières de travail. Elle devra respecter les critères 1, 2, 3, 4 5 et 7. PROTOCOLE NATIONAL POUR ASSURER LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DES SALARIÉS |21 FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID -19 31 août 2020 Conjoncture N° 59 Août 2020 SERVICE STATISTIQUE MINISTÉRIEL DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE Analyse conjoncturelle des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie à la fin du mois de juillet 2020 Avertissement : dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19, ayant donné lieu notamment aux mesures exceptionnelles de confinement de la population à partir du 17 mars 2020, puis à la sortie progressive du confinement depuis le 11 mai 2020, les indicateurs de la délinquance présentent des évolutions très atypiques depuis mars 2020, dont l’interprétation s’avère très complexe pour plusieurs raisons. Le confinement a fortement influencé les conditions de dépôt de plainte, pour les victimes et les forces de sécurité. De plus, certaines formes de délinquance ne pouvaient pas s’exercer dans le contexte de confinement, tandis que d’autres ont été renforcées. Un premier éclairage sur le bilan de la délinquance pendant le confinement est paru le 3 juillet 2020 (Interstats Analyses N°28) et a été complété par l’Interstats Méthodes N°17 sur la délinquance commise pendant le confinement et le dépôt de plainte paru le 8 juillet 2020. Les fortes hausses de mai et juin peuvent traduire une remontée réelle de la délinquance, mais aussi un effet de rattrapage des dépôts de plaintes. Il faudra attendre les prochains mois pour savoir si la nette atténuation de la hausse en juillet correspond à une stabilisation progressive des indicateurs. Tableau synthétique du mois de juillet 2020 Faits constatés sur les trois derniers mois (CVS-CJO) Nombre Variation (en %) 2 Homicides (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) 1 240 +15 Coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) 69 062 +21 Violences sexuelles 3 14 129 +34 Vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) 1 761 +23 Vols violents sans arme 16 267 +34 Vols sans violence contre des personnes 128 499 +17 Cambriolages de logements 50 459 +38 Vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) 30 800 +22 Vols dans les véhicules 55 496 +24 Vols d’accessoires sur véhicules 19 582 +28 Destructions et dégradations volontaires 4 138 429 +34 Escroqueries 5 99 365 +58 1 L’indicateur « homicides » porte sur des données brutes retraitées (cf infra «Méthodes de traitement des données»). 2 Cumul du dernier trimestre (mai 2020 à juillet 2020) rapporté au cumul du trimestre précédent (février 2020 à avril 2020), CVS-CJO. 3La série mensuelle des violences sexuelles enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. 4 La série mensuelle des destructions et dégradations volontaires enregistrées comprend les crimes et délits ainsi que les contraventions. Elle est décrite dans l'Interstats Méthode N°14 paru en septembre 2019. 5 La série mensuelle des escroqueries enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N°13 paru en septembre 2019. Champ : France métropolitaine. Source : SSMSI - Base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. Données arrêtées au 5 août 2020 à 8h30. Les crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie ne recensent pas la totalité des infractions commises, notamment parce que toutes les victimes ne se font pas connaître. Les indicateurs contenus dans cette publication donnent une information sur l’évolution de la partie enregistrée de la délinquance subie. Page 2 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020 93 faits d’homicides (y compris coups et blessures suivis de mort) ont été enregistrés en juillet 2020 après 88 en juin et 59 en mai. Le total des trois derniers mois (240 victimes) est plus élevé que celui des trois mois précédents (208 victimes). 0 50 100 150 200 250 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de victimes Homicides (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) Homicides 14 000 16 000 18 000 20 000 22 000 24 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de victimes Coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) Série brute Série CVS-CJO 2 000 2 500 3 000 3 500 4 000 4 500 5 000 5 500 6 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de victimes Violences sexuelles Série brute Série CVS-CJO Les coups et blessures volontaires sur les personnes de 15 ans ou plus (y compris les violences intrafamiliales) enregistrés par les forces de sécurité sont stables en juillet 2020 après une hausse au mois précédent (+7 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente nettement par rapport aux trois mois précédents (+21 %). Parmi ces coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus, la part des violences intrafamiliales enregistrées s’était accrue pendant le confinement avec un pic en avril, puis elle s’est repliée en mai et juin, se rapprochant de son niveau avant confinement et se stabilise en juillet. Après avoir atteint un premier point haut en juillet 2018, le nombre de coups et blessures volontaires avait enregistré des fluctuations avec une légère tendance à la baisse. Après un rebond en mars 2019, il s’inscrivait depuis sur une tendance très marquée à la hausse. En juillet 2020, le nombre de coups et blessures volontaires enregistrés est très proche du niveau d'avant confinement sanitaire. Les violences sexuelles enregistrées par la police et la gendarmerie augmentent (+6 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+27 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+34 %). Dans un contexte de libération de la parole et d'amélioration de l'accueil des victimes par les services de police et de gendarmerie, le nombre de violences sexuelles enregistrées augmentait depuis fin 2017. La tendance à la hausse était marquée sur la période récente. En juillet 2020, le nombre de violences sexuelles enregistrées avoisine son niveau d'avant confinement sanitaire. Dans le contexte exceptionnel de la crise sanitaire liée au covid-19, la plupart des indicateurs conjoncturels des crimes et délits enregistrés augmentent au mois de juillet 2020 par rapport au mois de juin 2020, après des hausses bien plus marquées au mois précédent. Alors que les escroqueries dépassent leur niveau enregistré avant le confinement, les autres indicateurs restent en dessous. Globalement, sur la période de mai-juin-juillet 2020, les indicateurs ont fortement augmenté par rapport aux trois mois précédents (février-mars-avril). En particulier, les escroqueries augmentent de 58 % par rapport aux trois mois précédents. Les vols sans violence contre des personnes (+17 %) et les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus (+21 %) enregistrent des hausses moins importantes. Les homicides des trois derniers mois ont augmenté par rapport aux trois mois précédents. Page 3 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020 Les cambriolages de logements enregistrés par les forces de sécurité augmentent (+5 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+35 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+38 %). Après une légère baisse à l’été 2019, les cambriolages de logements étaient globalement stables depuis septembre 2019 avec quelques fluctuations. En juillet 2020, le nombre de cambriolages de logements enregistrés avoisine le niveau d'avant confinement sanitaire. 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000 11 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre d'infractions Vols violents sans arme Série brute Série CVS-CJO 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de victimes entendues Vols sans violence contre des personnes Série brute Série CVS-CJO 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre d'infractions Cambriolages de logements Série brute Série CVS-CJO Les vols violents sans arme enregistrés par la police et la gendarmerie augmentent très légèrement (+1 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+33 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+34 %). Le nombre de vols violents sans arme s’était replié entre février et mai 2019, puis avait connu un rebond en juin 2019. Il fluctuait depuis autour d’une tendance globalement stable. En juillet 2020, le nombre de vols violents sans arme enregistrés se rapproche du niveau avant confinement sanitaire mais reste cependant un peu inférieur. Le nombre de vols sans violence contre des personnes enregistrés par la police et la gendarmerie augmente fortement (+15 %) en juillet 2020 après une hausse encore plus marquée au mois précédent (+36 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente nettement par rapport aux trois mois précédents (+17 %). Avant le confinement, les vols sans violence contre des personnes étaient sur une tendance à la hausse depuis juin 2019. En juillet 2020, le nombre de vols sans violence contre des personnes enregistrés reste nettement inférieur au niveau avant confinement sanitaire. Les vols avec armes enregistrés par la police et la gendarmerie augmentent (+3 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+35 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+23 %). Après une stabilisation au deuxième semestre 2018 à un niveau plus faible que les années précédentes, les vols avec armes enregistraient une légère tendance à la hausse depuis mai 2019. En juillet 2020, le nombre de vols avec armes se rapproche du niveau avant confinement sanitaire mais reste cependant un peu inférieur. 200 400 600 800 1 000 1 200 1 400 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre d'infractions Vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) Série brute Série CVS-CJO Page 4 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020 Les vols d’accessoires sur véhicules enregistrés par les forces de sécurité augmentent (+3 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+28 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+28 %). Après une stabilisation en 2018 à un niveau plus bas que les années précédentes, le nombre de vols d’accessoires sur véhicules était sur une tendance à la baisse au premier semestre 2019. Depuis la fin de l’année 2019, il repartait à la hausse. En juillet 2020, le nombre de vols d’accessoires sur véhicules enregistrés se rapproche du niveau avant confinement sanitaire mais reste cependant un peu inférieur. 7 000 9 000 11 000 13 000 15 000 17 000 19 000 21 000 23 000 25 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de véhicules Vols dans les véhicules Série brute Série CVS-CJO 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000 11 000 12 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de véhicules Vols d'accessoires sur véhicules Série brute Série CVS-CJO Les destructions et dégradations volontaires (y compris contraventions) enregistrées par les forces de sécurité diminuent légèrement (-2 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+33 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+34 %). Après une très forte hausse en décembre 2018, dans le contexte des mouvements sociaux, les dégradations ont reflué jusqu'en mai 2019. Elles enregistraient ensuite des fluctuations autour d’une tendance quasiment stable avant de repartir à la hausse en fin d’année 2019. En juillet 2020, le nombre de destructions et dégradations volontaires enregistrées retrouve quasiment son niveau d'avant confinement sanitaire. 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000 40 000 45 000 50 000 55 000 60 000 65 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre d'infractions Destructions et dégradations volontaires Série brute Série CVS-CJO Les vols dans les véhicules enregistrés par les forces de sécurité augmentent nettement (+10 %) en juillet 2020 après une hausse encore plus marquée au mois précédent (+45 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+24 %). Après un rebond en juillet 2019, les vols de véhicules s’inscrivaient sur une tendance marquée à la hausse. En juillet 2020, le nombre de vols dans les véhicules enregistrés se rapproche du niveau avant confinement sanitaire mais reste cependant un peu inférieur. Les vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) enregistrés par les forces de sécurité, augmentent (+5 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+18 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente nettement par rapport aux trois mois précédents (+22 %). Après s'être stabilisé depuis mai 2019 à un niveau plus bas que les années précédentes, les vols de véhicules enregistrés étaient repartis à la hausse depuis le dernier trimestre 2019. En juillet 2020, le nombre de vols de véhicules enregistrés se rapproche du niveau avant confinement sanitaire mais reste cependant un peu inférieur. 5 000 7 000 9 000 11 000 13 000 15 000 17 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de véhicules Vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) Série brute Série CVS-CJO Page 5 Interstats Conjoncture n°59 - Août 2020 Méthodes de traitement des données Les séries conjoncturelles présentées dans cette publication portent sur les crimes et délits1 enregistrés par la police et la gendarmerie. Ceux-ci sont comptabilisés au mois d’enregistrement, avec quelques cas particuliers (pour plus de détails voir les Interstats Méthode n°2 et 3). Les requalifications des infractions, y compris suppressions, sont prises en compte jusqu’à la date à laquelle sont arrêtées les comptabilisations, c’est-à-dire, pour chaque mois, au début du mois suivant. Deux éléments sont à prendre en compte dans l’interprétation du niveau et des évolutions de ces séries : - le délai d’enregistrement, qui peut créer un décalage temporel entre le moment où les faits de délinquance se sont déroulés et le moment où ils sont comptabilisés dans ces séries ; - le taux de dépôt de plainte, qui a un impact à la fois sur le niveau et, s’il n’est pas stable, sur l’évolution de la délinquance enregistrée. L’enquête Cadre de vie et sécurité (Insee-ONDRP-SSMSI) réalisée auprès de la population permet d’évaluer les taux de plainte. Ainsi par exemple selon cette enquête en moyenne sur la période 2011-2018 seules 12 % des victimes de violences sexuelles hors ménage portent plainte, contre 74 % pour les victimes de cambriolages. Pour les résultats complets de l’enquête CVS voir : https://www.interieur.gouv.fr/Interstats/L-enquete-Cadre-de-vieet-securite-CVS Par rapport aux séries statistiques issues des enregistrements par la police et la gendarmerie, les données brutes de certaines séries ont fait l’objet de corrections portant sur la période de 2012 à 2015. L’ensemble de ces traitements est présenté en détail sur le site web Interstats dans le document Interstats Méthode N° 9. Le comptage des homicides fait l’objet de retraitements à partir de l’année de référence 2015 (cf encadré de la fiche « Homicides » - Insécurité et délinquance en 2018 : premier bilan statistique, janvier 2019 et Interstats Méthode N° 9). Des éléments descriptifs de la série des violences sexuelles ont été fournis dans la partie méthodologique de l'Interstats Conjoncture du mois d'avril 2019 (N°43), et dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. Des éléments descriptifs de la série des escroqueries et de celle des destructions et dégradations volontaires ont été fournis dans les parties méthodologiques respectivement des Interstats Conjoncture du mois de mai 2019 (N°44) et du mois de juin 2019 (N°45), et dans les Interstats Méthode N° 13 et 14 parus en septembre 2019. La méthode de correction des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO), mise en place lors de la première publication de ces séries en octobre 2015 et présentée sur le site web Interstats dans les documents Interstats Méthode N° 5 et 7, est modifiée depuis la note de juillet 2019, en prenant en compte les données connues jusqu’au mois de mai 2019, conformément à la pratique internationale recommandée d’une mise à jour annuelle des modèles. Les changements portent seulement sur quatre sous-séries de délits enregistrés par la gendarmerie : les vols violents sans arme, les vols sans violence contre des personnes, les cambriolages de logements et les vols de véhicules. L’incidence sur les séries concernées est marginale. La périodicité mensuelle des indicateurs de la délinquance présente notamment l’intérêt de refléter l’incidence de certains évènements ponctuels, tels qu’un grand rassemblement populaire. Néanmoins, les séries mensuelles sont en partie soumises à des fluctuations qui peuvent s’inverser d’une période à l’autre, sans réelle signification. De plus, lorsque les séries sont très heurtées, le modèle de traitement statistique de désaisonnalisation peut présenter des problèmes de robustesse, avec des risques de révisions des données d’un mois sur l’autre. Aussi est-il recommandé d’attendre au moins deux observations mensuelles avant de juger d’un retournement d’évolution. 1 La série des dégradations inclut également les contraventions. 12 000 17 000 22 000 27 000 32 000 37 000 42 000 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 10 1 4 7 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 Nombre de victimes Escroqueries Série brute Série CVS-CJO Les escroqueries enregistrées augmentent légèrement (+2 %) en juillet 2020 après une hausse bien plus marquée au mois précédent (+23 %). Dans le contexte de la crise sanitaire, le total des trois derniers mois augmente très nettement par rapport aux trois mois précédents (+58 %). Orientées à la hausse depuis la mi-2018, avec d'amples fluctuations, les escroqueries s’étaient stabilisées sur le premier semestre 2019 après la forte augmentation de janvier avant de repartir à la hausse. En juillet 2020, le nombre d’escroqueries enregistrées dépasse son niveau d'avant confinement sanitaire. Visitez notre site internet www.interieur.gouv.fr/Interstats Suivez-nous sur Twitter @Interieur_stats SSMSI : place Beauvau 75008 Paris Directrice de la publication : Christine Gonzalez-Demichel Rédactrice en chef : Ketty Attal-Toubert Auteurs : Yann Quélennec et Tiaray Razafindranovona Conception graphique : François Tugores ISSN 2495-4381 Tableau détaillé du mois de juillet 2020 Nombre de faits constatés : juillet 2020 (CVS-CJO) Variation en % (CVS-CJO) Faits constatés sur les trois derniers mois (CVS-CJO) Faits constatés sur les douze derniers mois (données brutes) Juillet 2020 / Juin 2020 Juin 2020 / Mai 2020 Nombre Variation en % 2 Nombre Variation en % 3 Homicides (y compris coups et blessures volontaires suivis de mort) 1 93 +6 +49 240 +15 959 +5 Coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) 23 534 0 +7 69 062 +21 265 416 +8 Violences sexuelles 4 5 274 +6 +27 14 129 +34 53 262 +4 Vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) 655 +3 +35 1 761 +23 7 196 -4 Vols violents sans arme 5 952 +1 +33 16 267 +34 68 657 -14 Vols sans violence contre des personnes 51 326 +15 +36 128 499 +17 605 617 -15 Cambriolages de logements 18 981 +5 +35 50 459 +38 207 352 -12 Vols de véhicules (automobiles ou deux roues motorisés) 11 170 +5 +18 30 800 +22 126 700 -10 Vols dans les véhicules 21 925 +10 +45 55 496 +24 235 708 -9 Vols d’accessoires sur véhicules 7 189 +3 +28 19 582 +28 79 180 -13 Destructions et dégradations volontaires 5 49 790 -2 +33 138 429 +34 539 372 -12 Escroqueries 6 35 685 +2 +23 99 365 +58 346 022 -1 Pour en savoir plus (documents disponibles sur https://www.interieur.gouv.fr/Interstats) : • L’enregistrement des crimes et délits non routiers par la police et la gendarmerie, Interstats Méthode N° 2. • La première génération des Indicateurs statistiques des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie, Interstats Méthode N° 3. • Statistiques sur les crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie : méthodologie de la correction des ruptures techniques liées aux modes de collecte et de la correction des varaiations saisonnières et des jours ouvrables, Interstats Méthode N° 4 et 5 • Évolution du système d’enregistrement statistique des crimes et délits par la gendarmerie nationale, Interstats Méthode N° 6. • Actualisation 2016 du modèle cvs-cjo des séries mensuelles de la délinquance enregistrée, Interstats Méthode N° 7. • Évolutions méthodologiques dans les indicateurs statistiques de délinquance enregistrée en janvier 2017, Interstats Méthode N° 9. • Actualisation 2017 du modèle cvs-cjo des séries mensuelles de la délinquance enregistrée, Interstats Méthode N° 10. • Série conjoncturelle des violences sexuelles, Interstats Méthode N° 12. • Série conjoncturelle des escroqueries, Interstats Méthode N° 13. • Série conjoncturelle des destructions et dégradations volontaires, Interstats Méthode N°14. • Insécurité et délinquance en 2018 : premier bilan statistique, Interstats, publication annuelle hors collection. • Les victimes du sexisme en France, Interstats Analyse N°19. • Rapport d'enquête « Cadre de vie et sécurité » 2019, Interstats, publication annuelle hors collection. • Insécurité et délinquance en 2019 : une première photographie, Interstats Analyse N°24. • Délinquance enregistrée pendant le confinement : un premier éclairage, Interstats Analyse N°28 • La délinquance commise pendant le confinement et le dépôt de plainte, Interstats Méthode n°17 1 L’indicateur « homicides » porte sur des données brutes retraitées (cf infra «Méthodes de traitement des données»). 2 Cumul du dernier trimestre (mai 2020 à juillet 2020) rapporté au cumul du trimestre précédent (février 2020 à avril 2020), CVS-CJO. 3 Cumul des douze derniers mois (août 2019 à juillet 2020) rapporté au cumul des douze mois précédents (août 2018 à juillet 2019). 4La série mensuelle des violences sexuelles enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 12 paru en juillet 2019. 5 La série mensuelle des destructions et dégradations volontaires enregistrées comprend les délits ainsi que les contraventions. Elle est décrite dans l'Interstats Méthode N° 14 paru en septembre 2019. 6 La série mensuelle des escroqueries enregistrées est décrite dans l'Interstats Méthode N° 13 paru en septembre 2019. Champ : France métropolitaine. Source : SSMSI - Base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. Données arrêtées au 5 août 2020 à 8h30. For release 10:00 a.m. (ET) Friday, August 21, 2020 USDL-20-1589 Technical information: Employment: sminfo@bls.gov • www.bls.gov/sae Unemployment: lausinfo@bls.gov • www.bls.gov/lau Media contact: (202) 691-5902 • PressOffice@bls.gov STATE EMPLOYMENT AND UNEMPLOYMENT — JULY 2020 Unemployment rates were lower in July in 30 states, higher in 9 states, and stable in 11 states and the District of Columbia, the U.S. Bureau of Labor Statistics reported today. All 50 states and the District had jobless rate increases from a year earlier. The national unemployment rate fell by 0.9 percentage point over the month to 10.2 percent but was 6.5 points higher than in July 2019. Nonfarm payroll employment increased in 40 states and the District of Columbia, decreased in 1 state, and was essentially unchanged in 9 states in July 2020. Over the year, nonfarm payroll employment decreased in 49 states and the District and was essentially unchanged in 1 state. This news release presents statistics from two monthly programs. The civilian labor force and unemployment data are modeled based largely on a survey of households. These data pertain to individuals by where they reside. The employment data are from an establishment survey that measures nonfarm employment, hours, and earnings by industry. These data pertain to jobs on payrolls defined by where the establishments are located. For more information about the concepts and statistical methodologies used by these two programs, see the Technical Note. Unemployment Massachusetts had the highest unemployment rate in July, 16.1 percent, followed by New York, 15.9 percent. The rates in Connecticut (10.2 percent), New Mexico (12.7 percent), and New York (15.9 percent) set new series highs. (All state series begin in 1976.) Utah had the lowest unemployment rate, 4.5 percent, followed by Nebraska, 4.8 percent, and Idaho, 5.0 percent. In total, 28 states and the District of Columbia had jobless rates lower than the U.S. figure of 10.2 percent, 11 states had higher rates, and 11 states had rates that were not appreciably different from that of the nation. (See tables A and 1 and map 1.) In July, the largest unemployment rate decrease occurred in Michigan (-6.2 percentage points). Rates declined over the month by at least 2.0 percentage points in an additional six states. The largest overthe-month jobless rate increases occurred in New Mexico (+4.3 percentage points) and Maine (+3.2 points). (See table B.) -2- The largest unemployment rate increases from July 2019 occurred in Massachusetts (+13.2 percentage points) and New York (+12.0 points), with another three states experiencing increases of 10.0 points or more. The smallest over-the-year rate increases occurred in Kentucky (+1.4 percentage points) and Nebraska (+1.7 points). (See table C.) Nonfarm Payroll Employment Nonfarm payroll employment increased in 40 states and the District of Columbia in July 2020. The largest job gains occurred in New York (+176,600), California (+140,400), and New Jersey (+129,900). The largest percentage increases occurred in New Jersey (+3.6 percent), Rhode Island (+3.1 percent), and Michigan and Missouri (+2.7 percent each). Employment decreased in New Mexico (-6,000, or -0.8 percent). (See tables D and 3.) Over the year, nonfarm payroll employment decreased in 49 states and the District of Columbia and was essentially unchanged in Idaho. The largest job declines occurred in California (-1,643,600), New York (-1,345,800), and Texas (-694,400). The smallest declines occurred in Wyoming (-20,200), South Dakota (-20,300), and Montana (-23,600). The largest percentage declines occurred in Hawaii (-16.1 percent), New York (-13.7 percent), and Massachusetts (-12.2 percent). The smallest percentage declines occurred in Utah (-2.0 percent), Arizona (-3.6 percent), and Mississippi (-3.7 percent). (See table E and map 2.) _____________ The Metropolitan Area Employment and Unemployment news release for July is scheduled to be released on Wednesday, September 2, 2020, at 10:00 a.m. (ET). The State Employment and Unemployment news release for August is scheduled to be released on Friday, September 18, 2020, at 10:00 a.m. (ET). -3- Coronavirus (COVID-19) Pandemic Impact on July 2020 Establishment and Household Survey Data BLS has continued to review all estimation and methodological procedures for the establishment survey, which included the review of data, estimation processes, the application of the birth-death model, and seasonal adjustment. Business births and deaths cannot be adequately captured by the establishment survey as they occur. Therefore, the Current Employment Statistics (CES) program uses a model to account for the relatively stable net employment change generated by business births and deaths. Due to the impact of COVID-19, the relationship between business births and deaths is no longer stable. Typically, reports with zero employment are not included in estimation. For the June final and July preliminary estimates, CES included a portion of these reports in the estimates and made modifications to the birth-death model. In addition for both months, the establishment survey included a portion of the reports that returned to reporting positive employment from reporting zero employment. For more information, see www.bls.gov/web/empsit/cesbd.htm . In the establishment survey, workers who are paid by their employer for all or any part of the pay period including the 12th of the month are counted as employed, even if they were not actually at their jobs. Workers who are temporarily or permanently absent from their jobs and are not being paid are not counted as employed, even if they are continuing to receive benefits. The length of the reference period does vary across the respondents in the establishment survey; one-third of businesses have a weekly pay period, slightly over 40 percent a bi-weekly, about 20 percent semi-monthly, and a small amount monthly. For the July 2020 estimates of household employment and unemployment from the Local Area Unemployment Statistics (LAUS) program, BLS continued to implement level-shift outliers in the employment and/or unemployment inputs to the models, based on statistical evaluation of movements in each area's inputs. Both the Current Population Survey inputs, which serve as the primary inputs to the LAUS models, and the nonfarm payroll employment and unemployment insurance claims covariates were examined for outliers. The resulting implementation of level shifts preserved movements in the published estimates that the models otherwise would have discounted, without requiring changes to how the models create estimates at other points in the time series. To mitigate distortions due to the complex relationships between level shifts in the household survey and covariate inputs to the state models, BLS retained the same modifications to the LAUS seasonal adjustment and smoothing procedures that had been introduced during the May 2020 cycle. Specifically, level shifts were isolated from the estimation of seasonal factors, and the Reproducing Kernel Hilbert Space filter was not used to smooth the seasonally adjusted estimates. It is anticipated that these modifications will be necessary for as long as complex outlier treatments are deemed necessary for the model inputs. The "Frequently asked questions" document at www.bls.gov/covid19/employment-situation-covid19- faq-july-2020.htm extensively discusses the impact of a misclassification in the household survey on the national estimates for July 2020. Despite the considerable decline in its degree relative to prior months, this misclassification continued to be widespread geographically, with BLS analysis indicating that most states again were affected to at least some extent. However, according to usual practice, the data from the household survey are accepted as recorded. To maintain data integrity, no ad hoc actions are taken to reclassify survey responses. Hence, the household survey estimates of employed and unemployed people -4- that serve as the primary inputs to the state models were affected to varying degrees by the misclassification, which in turn affected the official LAUS estimates for July 2020. Household data for Puerto Rico are not modeled, but rather are derived from a monthly household survey similar to the Current Population Survey. Due to the effects of the pandemic and efforts to contain the virus, Puerto Rico had not been able to conduct its household survey for March or April 2020. Data collection resumed effective May 2020, and BLS resumed publication of the not seasonally adjusted data beginning with the June 2020 issuance of this news release on July 17, 2020. Publication of seasonally adjusted data for Puerto Rico will resume at a later time, pending further research. The Puerto Rico Department of Labor has reported a misclassification in its household survey since May 2020 similar in nature to the misclassification in the Current Population Survey. -5- State Rate p United States 1 ………………………………………… 10.2 Alabama ........................................................... 7.9 Alaska .............................................................. 11.6 Arkansas .......................................................... 7.1 California .......................................................... 13.3 Colorado ........................................................... 7.4 District of Columbia ........................................... 8.4 Florida .............................................................. 11.3 Georgia ............................................................ 7.6 Hawaii .............................................................. 13.1 Idaho ................................................................ 5.0 Illinois ............................................................... 11.3 Indiana ............................................................. 7.8 Iowa ................................................................. 6.6 Kansas ............................................................. 7.2 Kentucky .......................................................... 5.7 Maryland ........................................................... 7.6 Massachusetts ................................................... 16.1 Michigan ........................................................... 8.7 Minnesota ......................................................... 7.7 Missouri ............................................................ 6.9 Montana ............................................................ 6.4 Nebraska .......................................................... 4.8 Nevada ............................................................. 14.0 New Hampshire ................................................. 8.1 New Jersey ....................................................... 13.8 New Mexico ....................................................... 12.7 New York .......................................................... 15.9 North Carolina ................................................... 8.5 North Dakota ..................................................... 6.6 Ohio ................................................................. 8.9 Oklahoma .......................................................... 7.1 Pennsylvania ..................................................... 13.7 South Carolina .................................................. 8.6 South Dakota .................................................... 6.3 Texas ................................................................ 8.0 Utah ................................................................. 4.5 Vermont ............................................................ 8.3 Virginia ............................................................. 8.0 Wisconsin ......................................................... 7.0 Wyoming .......................................................... 7.1 1 Data are not preliminary. p = preliminary. Table A. States with unemployment rates significantly different from that of the U.S., July 2020, seasonally adjusted -6- Table B. States with statistically significant unemployment rate changes from June 2020 to July 2020, seasonally adjusted June 2020 July 2020 p Alaska ........................................ 12.4 11.6 -0.8 Arizona ....................................... 10.0 10.6 .6 Arkansas .................................... 8.1 7.1 -1.0 California .................................... 14.9 13.3 -1.6 Colorado ..................................... 10.6 7.4 -3.2 Delaware .................................... 12.6 10.4 -2.2 Florida ........................................ 10.3 11.3 1.0 Idaho .......................................... 5.8 5.0 -.8 Illinois ......................................... 14.5 11.3 -3.2 Indiana ....................................... 11.1 7.8 -3.3 Iowa ........................................... 8.4 6.6 -1.8 Kentucky .................................... 4.4 5.7 1.3 Maine ......................................... 6.7 9.9 3.2 Maryland ..................................... 8.3 7.6 -.7 Massachusetts ............................. 17.7 16.1 -1.6 Michigan ..................................... 14.9 8.7 -6.2 Minnesota ................................... 8.6 7.7 -.9 Mississippi .................................. 8.8 10.8 2.0 Missouri ...................................... 7.8 6.9 -.9 Montana ...................................... 7.2 6.4 -.8 Nebraska .................................... 5.5 4.8 -.7 Nevada ....................................... 15.2 14.0 -1.2 New Hampshire ........................... 9.2 8.1 -1.1 New Jersey ................................. 16.8 13.8 -3.0 New Mexico ................................. 8.4 12.7 4.3 North Carolina ............................. 7.5 8.5 1.0 North Dakota ............................... 7.4 6.6 -.8 Ohio ........................................... 11.0 8.9 -2.1 Oklahoma .................................... 6.4 7.1 .7 Oregon ....................................... 11.6 10.4 -1.2 Pennsylvania ............................... 13.2 13.7 .5 Rhode Island ............................... 12.6 11.2 -1.4 South Dakota .............................. 7.2 6.3 -.9 Texas .......................................... 8.4 8.0 -.4 Utah ........................................... 5.3 4.5 -.8 Vermont ...................................... 9.5 8.3 -1.2 West Virginia .............................. 10.5 9.9 -.6 Wisconsin ................................... 8.6 7.0 -1.6 Wyoming .................................... 7.6 7.1 -.5 p = preliminary. State Rate Over-the-month change p -7- Table C. States with statistically significant unemployment rate changes from July 2019 to July 2020, seasonally adjusted July 2019 July 2020 p Alabama ..................................... 2.8 7.9 5.1 Alaska ........................................ 6.2 11.6 5.4 Arizona ....................................... 4.7 10.6 5.9 Arkansas .................................... 3.6 7.1 3.5 California .................................... 4.0 13.3 9.3 Colorado ..................................... 2.7 7.4 4.7 Connecticut ................................. 3.7 10.2 6.5 Delaware .................................... 3.8 10.4 6.6 District of Columbia ..................... 5.4 8.4 3.0 Florida ........................................ 3.1 11.3 8.2 Georgia ...................................... 3.4 7.6 4.2 Hawaii ........................................ 2.7 13.1 10.4 Idaho .......................................... 2.9 5.0 2.1 Illinois ......................................... 3.9 11.3 7.4 Indiana ....................................... 3.2 7.8 4.6 Iowa ........................................... 2.7 6.6 3.9 Kansas ....................................... 3.1 7.2 4.1 Kentucky .................................... 4.3 5.7 1.4 Louisiana .................................... 4.7 9.4 4.7 Maine ......................................... 2.9 9.9 7.0 Maryland ..................................... 3.6 7.6 4.0 Massachusetts ............................. 2.9 16.1 13.2 Michigan ..................................... 4.1 8.7 4.6 Minnesota ................................... 3.2 7.7 4.5 Mississippi .................................. 5.5 10.8 5.3 Missouri ...................................... 3.2 6.9 3.7 Montana ...................................... 3.5 6.4 2.9 Nebraska .................................... 3.1 4.8 1.7 Nevada ....................................... 3.9 14.0 10.1 New Hampshire ........................... 2.6 8.1 5.5 New Jersey ................................. 3.3 13.8 10.5 New Mexico ................................. 4.8 12.7 7.9 New York .................................... 3.9 15.9 12.0 North Carolina ............................. 3.9 8.5 4.6 North Dakota ............................... 2.4 6.6 4.2 Ohio ........................................... 4.2 8.9 4.7 Oklahoma .................................... 3.3 7.1 3.8 Oregon ....................................... 3.7 10.4 6.7 Pennsylvania ............................... 4.4 13.7 9.3 Rhode Island ............................... 3.6 11.2 7.6 South Carolina ............................ 2.7 8.6 5.9 South Dakota .............................. 3.3 6.3 3.0 Tennessee .................................. 3.4 9.5 6.1 Texas .......................................... 3.5 8.0 4.5 Utah ........................................... 2.5 4.5 2.0 Vermont ...................................... 2.4 8.3 5.9 Virginia ....................................... 2.7 8.0 5.3 Washington ................................. 4.2 10.3 6.1 West Virginia .............................. 4.8 9.9 5.1 Wisconsin ................................... 3.4 7.0 3.6 Wyoming .................................... 3.7 7.1 3.4 p = preliminary. State Rate Over-the-year change p -8- Table D. States with statistically significant employment changes from June 2020 to July 2020, seasonally adjusted June July 2020 2020 p Level Percent Alabama ..................................... 1,953,400 1,972,300 18,900 1.0 California .................................... 15,655,700 15,796,100 140,400 .9 Connecticut ................................. 1,513,900 1,540,400 26,500 1.8 Delaware .................................... 414,800 422,100 7,300 1.8 District of Columbia ..................... 739,000 746,800 7,800 1.1 Florida ........................................ 8,387,800 8,465,700 77,900 .9 Georgia ...................................... 4,371,400 4,415,200 43,800 1.0 Idaho .......................................... 737,300 751,300 14,000 1.9 Illinois ......................................... 5,524,200 5,617,400 93,200 1.7 Indiana ....................................... 2,968,600 3,012,000 43,400 1.5 Iowa ........................................... 1,459,300 1,488,600 29,300 2.0 Kansas ....................................... 1,345,000 1,355,000 10,000 .7 Kentucky .................................... 1,764,200 1,790,600 26,400 1.5 Louisiana .................................... 1,816,900 1,835,700 18,800 1.0 Maine ......................................... 566,600 576,700 10,100 1.8 Maryland ..................................... 2,511,100 2,565,000 53,900 2.1 Massachusetts ............................. 3,171,700 3,243,800 72,100 2.3 Michigan ..................................... 3,838,200 3,941,400 103,200 2.7 Minnesota ................................... 2,690,700 2,723,200 32,500 1.2 Mississippi .................................. 1,104,600 1,115,000 10,400 .9 Missouri ...................................... 2,691,800 2,765,700 73,900 2.7 Montana ...................................... 458,100 461,100 3,000 .7 Nebraska .................................... 972,900 987,000 14,100 1.4 Nevada ....................................... 1,266,300 1,281,100 14,800 1.2 New Hampshire ........................... 607,900 621,100 13,200 2.2 New Jersey ................................. 3,622,000 3,751,900 129,900 3.6 New Mexico ................................. 792,800 786,800 -6,000 -.8 New York .................................... 8,274,100 8,450,700 176,600 2.1 North Carolina ............................. 4,229,100 4,286,300 57,200 1.4 North Dakota ............................... 400,500 403,100 2,600 .6 Ohio ........................................... 5,038,400 5,101,100 62,700 1.2 Oregon ....................................... 1,772,800 1,793,300 20,500 1.2 Pennsylvania ............................... 5,428,000 5,525,900 97,900 1.8 Rhode Island ............................... 446,000 459,800 13,800 3.1 South Carolina ............................ 2,063,200 2,071,500 8,300 .4 South Dakota .............................. 416,600 420,700 4,100 1.0 Texas .......................................... 12,087,300 12,118,700 31,400 .3 Utah ........................................... 1,518,600 1,528,800 10,200 .7 Vermont ...................................... 273,900 278,700 4,800 1.8 Washington ................................. 3,165,500 3,231,300 65,800 2.1 Wisconsin ................................... 2,691,200 2,721,700 30,500 1.1 Wyoming .................................... 266,300 270,100 3,800 1.4 p = preliminary. State Over-the-month change p -9- Table E. States with statistically significant employment changes from July 2019 to July 2020, seasonally adjusted July July 2019 2020 p Level Percent Alabama ..................................... 2,076,100 1,972,300 -103,800 -5.0 Alaska ........................................ 330,600 291,300 -39,300 -11.9 Arizona ....................................... 2,937,900 2,832,600 -105,300 -3.6 Arkansas .................................... 1,274,000 1,213,500 -60,500 -4.7 California .................................... 17,439,700 15,796,100 -1,643,600 -9.4 Colorado ..................................... 2,791,500 2,605,300 -186,200 -6.7 Connecticut ................................. 1,686,700 1,540,400 -146,300 -8.7 Delaware .................................... 466,300 422,100 -44,200 -9.5 District of Columbia ..................... 798,600 746,800 -51,800 -6.5 Florida ........................................ 8,963,400 8,465,700 -497,700 -5.6 Georgia ...................................... 4,605,300 4,415,200 -190,100 -4.1 Hawaii ........................................ 654,700 549,200 -105,500 -16.1 Illinois ......................................... 6,125,400 5,617,400 -508,000 -8.3 Indiana ....................................... 3,156,500 3,012,000 -144,500 -4.6 Iowa ........................................... 1,585,800 1,488,600 -97,200 -6.1 Kansas ....................................... 1,423,000 1,355,000 -68,000 -4.8 Kentucky .................................... 1,941,300 1,790,600 -150,700 -7.8 Louisiana .................................... 1,980,100 1,835,700 -144,400 -7.3 Maine ......................................... 634,500 576,700 -57,800 -9.1 Maryland ..................................... 2,769,200 2,565,000 -204,200 -7.4 Massachusetts ............................. 3,696,400 3,243,800 -452,600 -12.2 Michigan ..................................... 4,432,800 3,941,400 -491,400 -11.1 Minnesota ................................... 2,983,000 2,723,200 -259,800 -8.7 Mississippi .................................. 1,158,300 1,115,000 -43,300 -3.7 Missouri ...................................... 2,903,500 2,765,700 -137,800 -4.7 Montana ...................................... 484,700 461,100 -23,600 -4.9 Nebraska .................................... 1,026,800 987,000 -39,800 -3.9 Nevada ....................................... 1,419,800 1,281,100 -138,700 -9.8 New Hampshire ........................... 684,800 621,100 -63,700 -9.3 New Jersey ................................. 4,196,500 3,751,900 -444,600 -10.6 New Mexico ................................. 858,000 786,800 -71,200 -8.3 New York .................................... 9,796,500 8,450,700 -1,345,800 -13.7 North Carolina ............................. 4,578,000 4,286,300 -291,700 -6.4 North Dakota ............................... 439,000 403,100 -35,900 -8.2 Ohio ........................................... 5,596,200 5,101,100 -495,100 -8.8 Oklahoma .................................... 1,702,600 1,612,400 -90,200 -5.3 Oregon ....................................... 1,941,600 1,793,300 -148,300 -7.6 Pennsylvania ............................... 6,067,800 5,525,900 -541,900 -8.9 Rhode Island ............................... 502,600 459,800 -42,800 -8.5 South Carolina ............................ 2,192,500 2,071,500 -121,000 -5.5 South Dakota .............................. 441,000 420,700 -20,300 -4.6 Tennessee .................................. 3,124,300 2,963,700 -160,600 -5.1 Texas .......................................... 12,813,100 12,118,700 -694,400 -5.4 Utah ........................................... 1,560,600 1,528,800 -31,800 -2.0 Vermont ...................................... 316,800 278,700 -38,100 -12.0 Virginia ....................................... 4,059,100 3,775,000 -284,100 -7.0 Washington ................................. 3,478,700 3,231,300 -247,400 -7.1 West Virginia .............................. 719,000 667,300 -51,700 -7.2 Wisconsin ................................... 2,982,300 2,721,700 -260,600 -8.7 Wyoming .................................... 290,300 270,100 -20,200 -7.0 p = preliminary. State Over-the-year change p Technical Note This news release presents civilian labor force and unemployment data for states and selected substate areas from the Local Area Unemployment Statistics (LAUS) program (tables 1 and 2). Also presented are nonfarm payroll employment estimates by state and industry supersector from the Current Employment Statistics (CES) program (tables 3 and 4). The LAUS and CES programs are both federal-state cooperative endeavors. Civilian labor force and unemployment—from the LAUS program Definitions. The civilian labor force and unemployment data are based on the same concepts and definitions as those used for the official national estimates obtained from the Current Population Survey (CPS), a sample survey of households that is conducted for the Bureau of Labor Statistics (BLS) by the U.S. Census Bureau. The LAUS program measures employed people and unemployed people on a placeof-residence basis. The universe for each is the civilian noninstitutional population 16 years of age and older. Employed people are those who did any work at all for pay or profit in the reference week (typically the week including the 12th of the month) or worked 15 hours or more without pay in a family business or farm, plus those not working who had a job from which they were temporarily absent, whether or not paid, for such reasons as bad weather, labor-management dispute, illness, or vacation. Unemployed people are those who were not employed during the reference week (based on the definition above), had actively looked for a job sometime in the 4-week period ending with the reference week, and were currently available for work; people on layoff expecting recall need not be looking for work to be counted as unemployed. The civilian labor force is the sum of employed and unemployed people. The unemployment rate is the number of unemployed as a percent of the civilian labor force. Method of estimation. Estimates for 48 states, the District of Columbia, the Los Angeles-Long Beach-Glendale metropolitan division, New York City, and the balances of California and New York State are produced using time-series models. This method, which underwent substantial enhancement at the beginning of 2015, utilizes data from several sources, including the CPS, the CES, and state unemployment insurance (UI) programs. Estimates for the state of California are derived by summing the estimates for the Los Angeles-Long Beach-Glendale metropolitan division and the balance of California. Similarly, estimates for New York State are derived by summing the estimates for New York City and the balance of New York State. Estimates for the five additional substate areas contained in this release (the Cleveland-Elyria and Detroit-Warren-Dearborn metropolitan areas and the Chicago-Naperville-Arlington Heights, Miami-Miami BeachKendall, and Seattle-Bellevue-Everett metropolitan divisions) and their respective balances of state are produced using a similar model-based approach. Each month, estimates for the nine census divisions first are modeled using inputs from the CPS only and controlled to the national totals. State estimates then are controlled to their respective census division totals. Substate and balance-of-state estimates for the five areas noted above also are controlled to their respective state totals. This tiered process of controlling model-based estimates to the U.S. totals is called real-time benchmarking. Estimates for Puerto Rico are derived from a monthly household survey similar to the CPS. A more detailed description of the estimation procedures is available from BLS upon request. Annual revisions. Civilian labor force and unemployment data for prior years reflect adjustments made after the end of each year. The adjusted estimates reflect updated population data from the U.S. Census Bureau, any revisions in the other data sources, and model re-estimation. In most years, historical data for the most recent five years are revised near the beginning of each calendar year, prior to the release of January estimates. With the introduction of a new generation of timesseries models in early 2015, historical data were re-estimated back to the series beginnings in 1976, 1990, or 1994. Seasonal adjustment. The LAUS models decompose the estimates of employed and unemployed people into trend, seasonal, and irregular components. The benchmarked signals of employed and unemployed people first are adjusted using an X-11 type of seasonal adjustment filter. The adjusted data then are smoothed using a Reproducing Kernel Hilbert Space (RKHS) filter. The smoothed-seasonally adjusted estimates of employed and unemployed people are summed to derive the civilian labor force, and the unemployment rate then is calculated as the unemployed percent of the civilian labor force. The resulting smoothed-seasonally adjusted unemployment rate estimates are analyzed in this news release and published on the BLS website. During estimation for the current year, the smoothedseasonally adjusted estimates for a given month are created using an asymmetric filter that incorporates information from previous observations only. For annual revisions, historical data are smoothed using a two-sided filter. Area definitions. The substate area data published in this release reflect the delineations that were issued by the U.S. Office of Management and Budget on April 10, 2018. A detailed list of the geographic definitions is available online at www.bls.gov/lau/lausmsa.htm. Employment—from the CES program Definitions. Employment data refer to persons on establishment payrolls who receive pay for any part of the pay period that includes the 12th of the month. Persons are counted at their place of work rather than at their place of residence; those appearing on more than one payroll are counted on each payroll. Industries are classified on the basis of their principal activity in accordance with the 2017 version of the North American Industry Classification System. Method of estimation. CES State and Area employment data are produced using several estimation procedures. Where possible these data are produced using a "weighted link relative" estimation technique in which a ratio of current month weighted employment to that of the previous-month weighted employment is computed from a sample of establishments reporting for both months. The estimates of employment for the current month are then obtained by multiplying these ratios by the previous month’s employment estimates. The weighted link relative technique is utilized for data series where the sample size meets certain statistical criteria. For some employment series, the sample of establishments is very small or highly variable. In these cases, a model-based approach is used in estimation. These models use the direct sample estimates (described above), combined with forecasts of historical (benchmarked) data to decrease volatility in estimation. Two different models (Fay-Herriot Model and Small Domain Model) are used depending on the industry level being estimated. For more detailed information about each model, refer to the BLS Handbook of Methods. Annual revisions. Employment estimates are adjusted annually to a complete count of jobs, called benchmarks, derived principally from tax reports that are submitted by employers who are covered under state unemployment insurance (UI) laws. The benchmark information is used to adjust the monthly estimates between the new benchmark and the preceding one and also to establish the level of employment for the new benchmark month. Thus, the benchmarking process establishes the level of employment, and the sample is used to measure the month-to-month changes in the level for the subsequent months. Information on recent benchmark revisions is available online at www.bls.gov/web/laus/benchmark.pdf. Seasonal adjustment. Payroll employment data are seasonally adjusted at the statewide expanded supersector level. In some cases, the seasonally adjusted payroll employment total is computed by aggregating the independently adjusted supersector series. In other cases, the seasonally adjusted payroll employment total is independently adjusted. Revisions to historical data for the most recent five years are made once a year, coincident with annual benchmark adjustments. Payroll employment data are seasonally adjusted concurrently, using all available estimates including those for the current month, to develop sample-based seasonal factors. Concurrent sample-based factors are created every month for the current month’s preliminary estimate as well as the previous month’s final estimate in order to incorporate real-time estimates. Caution on aggregating state data. State estimation procedures are designed to produce accurate data for each individual state. BLS independently develops a national employment series; state estimates are not forced to sum to national totals. Because each state series is subject to larger sampling and nonsampling errors than the national series, summing them cumulates individual state-level errors and can cause significant distortions at an aggregate level. Due to these statistical limitations, BLS does not compile a "sum-of-states" employment series, and cautions users that such a series is subject to a relatively large and volatile error structure. Reliability of the estimates The estimates presented in this release are based on sample surveys, administrative data, and modeling and, thus, are subject to sampling and other types of errors. Sampling error is a measure of sampling variability—that is, variation that occurs by chance because a sample rather than the entire population is surveyed. Survey data also are subject to nonsampling errors, such as those which can be introduced into the data collection and processing operations. Estimates not directly derived from sample surveys are subject to additional errors resulting from the specific estimation processes used. Use of error measures. Changes in state unemployment rates and state nonfarm payroll employment are cited in the analysis of this release only if they have been determined to be statistically significant at the 90-percent confidence level. Furthermore, state unemployment rates for the current month generally are cited only if they have been determined to be significantly different from the U.S. rate at the 90-percent confidence level. The underlying model-based standard error measures for unemployment rates and over-the-month and over-the-year changes in rates are available at www.bls.gov/lau/lastderr.htm. The underlying standard error measures for over-the-month and over-the-year changes in state payroll employment data at the total nonfarm and supersector levels are available at www.bls.gov/web/laus/790stderr.htm. Measures of nonsampling error are not available. Additional information Estimates of civilian labor force and unemployment from the LAUS program, as well as nonfarm payroll employment from the CES program, for metropolitan areas and metropolitan divisions are available in the news release Metropolitan Area Employment and Unemployment. Estimates of civilian labor force, employed people, unemployed people, and unemployment rates for approximately 7,500 subnational areas are available online at www.bls.gov/lau/. Employment data from the CES program for states and metropolitan areas are available online at www.bls.gov/sae/. Information in this release will be made available to sensory impaired individuals upon request. Voice phone: (202) 691-5200; Federal Relay Service: (800) 877-8339. LABOR FORCE DATA SEASONALLY ADJUSTED Table 1. Civilian labor force and unemployment by state and selected area, seasonally adjusted State and area Civilian labor force Unemployed July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p Number Percent of labor force July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,239,558 2,239,608 2,192,427 2,231,116 63,414 216,043 166,668 176,637 2.8 9.6 7.6 7.9 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347,947 333,394 343,599 340,749 21,539 42,378 42,709 39,662 6.2 12.7 12.4 11.6 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,555,243 3,552,457 3,509,620 3,562,146 167,232 318,985 351,156 377,307 4.7 9.0 10.0 10.6 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,361,041 1,345,509 1,314,162 1,304,752 48,529 129,260 106,405 92,133 3.6 9.6 8.1 7.1 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,380,953 18,506,781 18,971,162 18,804,037 771,612 3,043,056 2,830,936 2,510,103 4.0 16.4 14.9 13.3 Los Angeles-Long Beach-Glendale1 . . . . 5,111,534 4,737,289 4,947,979 4,926,437 223,075 998,671 958,462 862,638 4.4 21.1 19.4 17.5 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,150,271 3,069,113 3,177,090 3,079,561 84,570 313,656 336,834 228,252 2.7 10.2 10.6 7.4 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,911,681 1,777,004 1,879,811 1,895,166 70,575 170,307 189,064 192,984 3.7 9.6 10.1 10.2 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 487,583 472,672 486,725 505,957 18,624 74,929 61,540 52,636 3.8 15.9 12.6 10.4 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410,015 387,790 393,763 393,111 21,943 34,026 34,061 33,152 5.4 8.8 8.7 8.4 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,333,418 9,627,360 9,751,928 9,974,996 318,402 1,319,309 1,003,323 1,124,764 3.1 13.7 10.3 11.3 Miami-Miami Beach-Kendall1 . . . . . . . . . . . 1,381,628 1,222,121 1,285,905 1,327,315 31,971 139,440 148,961 184,090 2.3 11.4 11.6 13.9 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,104,207 4,892,536 4,929,291 4,989,430 174,318 460,404 373,442 378,115 3.4 9.4 7.6 7.6 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 663,544 626,986 630,798 634,989 18,157 147,365 84,481 83,247 2.7 23.5 13.4 13.1 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 883,977 882,241 895,047 900,973 25,852 79,228 51,639 44,722 2.9 9.0 5.8 5.0 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,444,841 6,305,015 6,493,413 6,239,245 252,166 967,035 943,602 705,585 3.9 15.3 14.5 11.3 Chicago-Naperville-Arlington Heights1 . . . 3,718,945 3,719,003 3,812,677 3,635,589 134,639 574,128 613,354 448,075 3.6 15.4 16.1 12.3 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,376,195 3,340,305 3,393,875 3,318,134 109,252 409,414 376,581 258,598 3.2 12.3 11.1 7.8 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,740,791 1,694,125 1,644,151 1,625,172 47,543 172,971 137,650 107,277 2.7 10.2 8.4 6.6 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,486,033 1,505,828 1,482,608 1,490,796 45,920 151,293 110,813 106,798 3.1 10.0 7.5 7.2 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,074,764 2,029,333 1,920,657 1,861,723 89,618 220,314 84,561 105,870 4.3 10.9 4.4 5.7 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,090,833 2,031,725 1,995,557 2,010,006 98,370 289,495 190,530 188,048 4.7 14.2 9.5 9.4 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 691,444 665,863 669,925 697,959 20,063 62,692 44,993 68,930 2.9 9.4 6.7 9.9 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,263,140 3,115,059 3,215,066 3,228,943 117,555 310,148 265,266 243,822 3.6 10.0 8.3 7.6 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,813,991 3,540,873 3,684,255 3,671,647 109,603 586,460 653,906 590,975 2.9 16.6 17.7 16.1 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,934,220 4,762,541 4,943,134 4,816,399 202,643 1,012,746 738,476 417,981 4.1 21.3 14.9 8.7 Detroit-Warren-Dearborn2 . . . . . . . . . . . . . . 2,160,593 1,940,206 2,045,734 2,012,263 93,543 451,042 365,538 185,580 4.3 23.2 17.9 9.2 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,110,509 3,069,944 3,114,109 3,092,542 99,489 302,966 267,978 236,832 3.2 9.9 8.6 7.7 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,277,749 1,208,867 1,197,032 1,231,943 70,291 126,587 104,956 132,808 5.5 10.5 8.8 10.8 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,077,388 3,013,333 3,027,726 3,073,893 97,205 303,647 236,203 211,177 3.2 10.1 7.8 6.9 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 534,199 523,851 535,115 534,933 18,514 47,259 38,288 34,374 3.5 9.0 7.2 6.4 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,035,771 1,031,135 1,044,038 1,045,993 31,904 54,822 57,731 50,537 3.1 5.3 5.5 4.8 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,545,399 1,382,809 1,501,064 1,486,429 60,185 349,545 227,426 208,450 3.9 25.3 15.2 14.0 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 774,625 734,136 724,019 735,335 19,802 113,019 66,647 59,292 2.6 15.4 9.2 8.1 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,486,272 4,531,245 4,548,773 4,561,972 149,536 695,717 766,172 628,791 3.3 15.4 16.8 13.8 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955,251 905,243 921,812 911,029 46,108 82,751 77,432 115,297 4.8 9.1 8.4 12.7 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,488,460 9,089,160 9,379,581 9,584,448 373,266 1,318,631 1,467,832 1,527,844 3.9 14.5 15.6 15.9 New York City. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,062,599 3,670,099 3,985,038 4,003,632 157,097 670,292 810,177 794,126 3.9 18.3 20.3 19.8 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,084,334 4,816,235 4,787,234 4,922,157 199,494 615,512 357,100 419,812 3.9 12.8 7.5 8.5 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403,815 402,457 403,755 401,128 9,854 36,540 29,833 26,584 2.4 9.1 7.4 6.6 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,804,123 5,755,881 5,801,502 5,656,709 241,034 797,228 635,681 502,585 4.2 13.9 11.0 8.9 Cleveland-Elyria2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,041,822 1,048,570 1,050,119 996,332 41,868 178,942 141,654 113,035 4.0 17.1 13.5 11.3 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,841,427 1,823,007 1,767,340 1,805,440 59,901 230,245 113,797 128,087 3.3 12.6 6.4 7.1 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,102,460 2,124,082 2,159,459 2,059,199 78,198 303,494 249,933 213,562 3.7 14.3 11.6 10.4 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,484,491 6,502,535 6,365,347 6,453,311 282,463 874,075 842,222 886,296 4.4 13.4 13.2 13.7 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 555,092 522,456 551,766 556,776 19,907 85,781 69,364 62,308 3.6 16.4 12.6 11.2 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,374,220 2,416,098 2,438,395 2,454,797 64,300 299,668 211,612 211,965 2.7 12.4 8.7 8.6 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464,203 464,195 468,994 466,387 15,417 43,665 33,853 29,574 3.3 9.4 7.2 6.3 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,347,516 3,292,225 3,165,539 3,144,874 113,762 363,655 305,373 300,071 3.4 11.0 9.6 9.5 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,042,579 13,498,250 13,794,279 13,821,400 487,025 1,753,204 1,154,852 1,101,083 3.5 13.0 8.4 8.0 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,609,459 1,609,768 1,619,435 1,624,542 41,035 137,811 86,314 72,925 2.5 8.6 5.3 4.5 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341,929 343,838 341,591 338,738 8,148 44,150 32,452 28,090 2.4 12.8 9.5 8.3 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,410,824 4,306,310 4,314,260 4,322,234 121,250 389,546 349,624 344,135 2.7 9.0 8.1 8.0 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,919,719 3,945,467 3,893,247 3,968,159 166,584 593,883 389,799 408,022 4.2 15.1 10.0 10.3 Seattle-Bellevue-Everett1 . . . . . . . . . . . . . . 1,733,095 1,705,561 1,720,312 1,718,083 48,786 246,601 166,331 142,765 2.8 14.5 9.7 8.3 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 797,083 780,029 765,374 759,968 38,365 100,757 80,042 75,444 4.8 12.9 10.5 9.9 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,103,095 3,103,238 3,062,803 3,022,822 105,597 376,650 264,632 211,611 3.4 12.1 8.6 7.0 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292,785 294,481 295,786 294,918 10,787 25,790 22,452 21,017 3.7 8.8 7.6 7.1 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,090,423 – – – 82,251 – – – 7.5 – – – 1 Metropolitan division. 2 Metropolitan statistical area. p Preliminary – Data not available. NOTE: Data refer to place of residence. Data for Puerto Rico are derived from a monthly household survey similar to the Current Population Survey. Area definitions are based on Office of Management and Budget Bulletin No. 18-03, dated April 10, 2018, and are available on the BLS website at https://www.bls.gov/lau/lausmsa.htm. Estimates for the latest month are subject to revision the following month. LABOR FORCE DATA NOT SEASONALLY ADJUSTED Table 2. Civilian labor force and unemployment by state and selected area, not seasonally adjusted State and area Civilian labor force Unemployed June July Number Percent of labor force 2019 2020 2019 2020p June July June July 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,246,030 2,201,446 2,245,474 2,237,001 73,570 174,813 69,916 182,321 3.3 7.9 3.1 8.2 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355,191 350,803 359,113 351,838 22,261 43,221 20,150 38,096 6.3 12.3 5.6 10.8 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,542,293 3,511,432 3,550,152 3,563,645 178,750 361,607 180,844 389,677 5.0 10.3 5.1 10.9 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,376,830 1,331,793 1,379,283 1,322,768 52,458 111,111 56,737 98,992 3.8 8.3 4.1 7.5 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,325,538 18,928,353 19,465,613 18,885,235 794,837 2,852,147 857,771 2,591,029 4.1 15.1 4.4 13.7 Los Angeles-Long Beach-Glendale1 . . . . 5,079,145 4,924,463 5,130,244 4,939,994 227,731 965,541 255,995 897,512 4.5 19.6 5.0 18.2 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,162,311 3,197,104 3,171,847 3,102,029 92,508 343,630 85,711 228,922 2.9 10.7 2.7 7.4 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,925,633 1,896,444 1,945,070 1,929,934 74,192 192,941 75,777 198,522 3.9 10.2 3.9 10.3 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490,751 490,453 492,940 510,905 19,899 63,184 20,243 54,170 4.1 12.9 4.1 10.6 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412,636 396,821 416,468 399,066 24,062 36,049 24,138 35,347 5.8 9.1 5.8 8.9 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,318,834 9,769,147 10,372,151 10,032,703 344,231 1,027,965 350,600 1,157,494 3.3 10.5 3.4 11.5 Miami-Miami Beach-Kendall1 . . . . . . . . . . . 1,369,579 1,278,344 1,384,625 1,332,895 34,494 150,853 35,504 188,849 2.5 11.8 2.6 14.2 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,101,635 4,936,947 5,126,399 5,018,467 193,000 392,596 196,151 400,197 3.8 8.0 3.8 8.0 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 665,587 633,171 667,217 638,063 22,078 88,201 18,429 83,293 3.3 13.9 2.8 13.1 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 891,130 905,361 895,029 912,822 23,779 49,489 24,218 42,843 2.7 5.5 2.7 4.7 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,517,399 6,569,589 6,534,712 6,314,164 267,575 957,765 276,947 715,559 4.1 14.6 4.2 11.3 Chicago-Naperville-Arlington Heights1 . . . 3,778,783 3,875,459 3,776,587 3,690,126 154,332 633,237 153,302 465,248 4.1 16.3 4.1 12.6 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,413,468 3,432,097 3,412,239 3,355,888 114,185 380,662 119,491 265,346 3.3 11.1 3.5 7.9 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,750,382 1,657,047 1,763,368 1,644,385 48,303 137,349 48,724 106,148 2.8 8.3 2.8 6.5 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,498,185 1,497,192 1,508,779 1,514,277 48,792 113,748 56,697 115,911 3.3 7.6 3.8 7.7 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,099,909 1,952,575 2,090,399 1,879,153 101,143 96,680 101,089 116,765 4.8 5.0 4.8 6.2 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,116,798 2,021,155 2,116,103 2,037,928 117,592 209,370 115,749 202,464 5.6 10.4 5.5 9.9 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 701,100 680,560 708,797 716,038 19,348 44,364 18,891 67,639 2.8 6.5 2.7 9.4 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,285,538 3,243,857 3,316,105 3,281,791 126,624 274,749 128,327 253,886 3.9 8.5 3.9 7.7 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,851,461 3,726,254 3,865,262 3,722,933 120,601 664,413 121,141 602,132 3.1 17.8 3.1 16.2 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,971,319 4,987,986 4,995,452 4,872,075 212,011 748,153 252,608 463,381 4.3 15.0 5.1 9.5 Detroit-Warren-Dearborn2 . . . . . . . . . . . . . . 2,159,216 2,050,504 2,192,505 2,041,892 95,839 368,458 116,168 205,978 4.4 18.0 5.3 10.1 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,126,861 3,132,255 3,142,453 3,122,326 101,099 268,067 99,631 232,475 3.2 8.6 3.2 7.4 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,292,689 1,214,977 1,294,421 1,250,601 83,202 118,980 81,327 143,336 6.4 9.8 6.3 11.5 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,108,213 3,062,094 3,117,422 3,104,813 104,362 242,693 117,030 223,884 3.4 7.9 3.8 7.2 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539,659 541,884 543,860 544,582 18,106 38,219 16,834 32,657 3.4 7.1 3.1 6.0 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,047,089 1,056,791 1,051,883 1,062,027 34,683 60,587 35,001 53,250 3.3 5.7 3.3 5.0 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,543,666 1,502,735 1,550,643 1,492,874 63,748 230,332 63,204 211,304 4.1 15.3 4.1 14.2 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 781,077 731,828 787,198 748,051 19,442 66,493 19,857 59,337 2.5 9.1 2.5 7.9 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,508,811 4,586,771 4,555,166 4,626,988 147,120 762,472 176,079 647,417 3.3 16.6 3.9 14.0 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 958,214 927,108 960,503 915,503 52,893 84,250 52,663 121,941 5.5 9.1 5.5 13.3 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,538,972 9,438,251 9,596,950 9,688,730 363,430 1,461,408 400,342 1,548,633 3.8 15.5 4.2 16.0 New York City. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,054,877 3,977,653 4,082,283 4,025,205 158,371 810,286 174,510 805,992 3.9 20.4 4.3 20.0 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,097,518 4,812,847 5,125,881 4,965,432 213,152 371,764 219,539 441,279 4.2 7.7 4.3 8.9 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412,677 413,089 411,927 409,533 10,907 31,063 9,189 26,019 2.6 7.5 2.2 6.4 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,844,525 5,855,106 5,884,316 5,727,517 253,781 650,488 266,365 521,299 4.3 11.1 4.5 9.1 Cleveland-Elyria2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,052,016 1,062,229 1,067,558 1,021,874 47,648 148,444 49,305 119,674 4.5 14.0 4.6 11.7 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,854,443 1,781,678 1,850,754 1,812,336 65,316 119,135 62,846 128,819 3.5 6.7 3.4 7.1 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,113,944 2,173,018 2,126,411 2,082,253 83,768 253,740 85,756 219,802 4.0 11.7 4.0 10.6 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,514,786 6,414,146 6,581,549 6,555,812 287,947 855,034 321,521 922,435 4.4 13.3 4.9 14.1 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 557,755 555,237 562,181 564,178 18,645 68,286 21,801 64,357 3.3 12.3 3.9 11.4 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,400,898 2,468,874 2,402,172 2,484,700 75,412 220,259 72,245 219,673 3.1 8.9 3.0 8.8 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470,901 476,205 471,856 474,154 15,018 33,606 14,359 28,498 3.2 7.1 3.0 6.0 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,372,213 3,202,728 3,377,806 3,173,394 131,488 322,865 132,139 315,241 3.9 10.1 3.9 9.9 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,009,283 13,804,456 14,064,960 13,846,028 520,024 1,197,957 540,487 1,140,101 3.7 8.7 3.8 8.2 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,612,516 1,627,388 1,616,418 1,632,582 48,104 92,601 43,635 75,140 3.0 5.7 2.7 4.6 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346,954 345,686 346,705 343,764 8,577 32,872 8,209 28,096 2.5 9.5 2.4 8.2 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,434,710 4,348,216 4,465,718 4,374,802 129,920 358,528 131,979 352,026 2.9 8.2 3.0 8.0 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,919,625 3,906,162 3,944,959 3,994,934 164,802 386,218 164,164 405,529 4.2 9.9 4.2 10.2 Seattle-Bellevue-Everett1 . . . . . . . . . . . . . . 1,725,228 1,715,889 1,740,245 1,726,429 49,532 166,605 53,191 146,213 2.9 9.7 3.1 8.5 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 806,744 778,147 805,335 767,127 39,694 82,044 38,061 74,462 4.9 10.5 4.7 9.7 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,150,680 3,107,071 3,150,096 3,066,529 117,562 275,154 113,279 214,862 3.7 8.9 3.6 7.0 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297,410 300,957 298,084 299,787 10,840 22,898 10,633 20,266 3.6 7.6 3.6 6.8 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,113,225 1,063,390 1,105,444 1,042,138 89,438 90,194 86,848 75,757 8.0 8.5 7.9 7.3 1 Metropolitan division. 2 Metropolitan statistical area. p Preliminary NOTE: Data refer to place of residence. Data for Puerto Rico are derived from a monthly household survey similar to the Current Population Survey. Area definitions are based on Office of Management and Budget Bulletin No. 18-03, dated April 10, 2018, and are available on the BLS website at https://www.bls.gov/lau/lausmsa.htm. Estimates for the latest month are subject to revision the following month. ESTABLISHMENT DATA SEASONALLY ADJUSTED Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted [In thousands] State Total1 Construction Manufacturing July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,076.1 1,908.9 1,953.4 1,972.3 94.1 92.2 93.6 94.3 268.8 254.0 258.5 262.1 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330.6 287.6 291.8 291.3 16.2 14.8 14.9 14.5 13.3 11.0 10.1 9.7 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,937.9 2,754.7 2,830.1 2,832.6 171.6 170.4 168.9 168.8 177.9 169.7 171.4 171.1 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,274.0 1,185.1 1,211.9 1,213.5 52.3 53.4 52.7 52.3 161.5 143.6 144.5 143.0 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,439.7 15,113.2 15,655.7 15,796.1 888.9 822.1 847.9 833.1 1,318.5 1,194.5 1,216.7 1,220.4 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,791.5 2,542.1 2,599.1 2,605.3 179.8 171.8 171.4 172.1 150.3 145.8 149.6 150.5 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,686.7 1,436.6 1,513.9 1,540.4 59.7 53.5 56.4 57.4 162.4 153.2 155.2 155.8 Delaware2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466.3 395.3 414.8 422.1 22.8 20.8 21.0 21.3 27.2 23.9 24.6 24.6 District of Columbia2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 798.6 730.8 739.0 746.8 14.7 13.8 14.8 14.7 1.3 1.2 1.2 1.2 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,963.4 8,100.9 8,387.8 8,465.7 565.7 566.3 569.7 563.4 384.2 364.4 371.4 371.3 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,605.3 4,220.1 4,371.4 4,415.2 204.6 197.8 199.9 199.5 406.7 372.3 384.2 386.6 Hawaii2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 654.7 525.6 549.0 549.2 36.9 37.4 38.1 37.9 13.9 11.7 11.6 11.3 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 760.6 711.5 737.3 751.3 53.1 54.2 53.9 54.2 68.9 67.6 67.2 67.9 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,125.4 5,381.9 5,524.2 5,617.4 228.6 211.7 213.5 210.2 585.5 537.8 557.6 553.0 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,156.5 2,831.2 2,968.6 3,012.0 144.4 142.7 146.2 146.1 536.2 469.7 496.0 496.3 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,585.8 1,414.6 1,459.3 1,488.6 78.5 71.3 69.5 69.1 226.6 215.2 215.7 217.8 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,423.0 1,313.9 1,345.0 1,355.0 63.2 63.7 62.6 61.8 167.5 158.1 158.1 155.0 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,941.3 1,653.1 1,764.2 1,790.6 80.4 77.1 80.7 79.4 252.8 207.3 237.0 239.0 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,980.1 1,755.4 1,816.9 1,835.7 136.8 125.2 122.9 122.2 137.7 127.9 128.0 128.7 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 634.5 547.0 566.6 576.7 29.7 29.3 29.2 29.6 53.3 47.5 48.4 44.9 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,769.2 2,437.2 2,511.1 2,565.0 165.2 162.3 167.5 170.1 113.2 103.3 104.5 106.0 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,696.4 3,077.1 3,171.7 3,243.8 162.0 121.0 140.6 142.5 243.6 224.9 228.4 230.7 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,432.8 3,571.9 3,838.2 3,941.4 173.6 148.6 168.6 171.2 626.2 476.0 550.3 559.7 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,983.0 2,616.0 2,690.7 2,723.2 128.8 121.5 119.3 118.9 324.5 299.7 302.2 303.1 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,158.3 1,073.5 1,104.6 1,115.0 44.6 41.1 40.2 40.1 146.8 140.1 141.3 142.9 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,903.5 2,617.6 2,691.8 2,765.7 127.0 127.1 127.1 131.5 275.4 251.1 262.3 270.5 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484.7 443.6 458.1 461.1 30.2 29.9 29.8 30.1 21.0 18.8 19.3 19.2 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,026.8 956.6 972.9 987.0 53.7 54.9 54.0 54.3 99.8 97.6 96.7 97.1 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,419.8 1,167.5 1,266.3 1,281.1 96.4 98.6 95.6 94.5 59.5 56.8 56.9 58.2 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 684.8 585.4 607.9 621.1 27.9 27.2 26.7 27.1 71.6 66.6 65.3 64.6 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,196.5 3,499.5 3,622.0 3,751.9 159.5 136.9 144.1 146.5 251.8 235.7 239.0 239.3 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 858.0 768.6 792.8 786.8 50.7 49.3 49.0 46.1 28.7 24.3 26.0 26.3 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,796.5 8,000.1 8,274.1 8,450.7 405.2 295.4 340.9 354.5 439.2 372.2 389.9 391.6 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,578.0 4,061.5 4,229.1 4,286.3 231.1 218.2 220.4 221.9 477.6 430.4 442.6 437.0 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439.0 398.6 400.5 403.1 28.4 27.5 26.5 26.2 26.3 25.0 24.7 24.9 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,596.2 4,825.2 5,038.4 5,101.1 225.5 207.6 208.8 210.8 703.6 629.0 659.1 655.4 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,702.6 1,581.3 1,612.8 1,612.4 83.3 75.9 75.7 75.1 141.0 129.3 128.2 127.0 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,941.6 1,715.8 1,772.8 1,793.3 109.6 104.7 105.4 103.5 197.8 179.3 181.8 180.3 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,067.8 5,201.5 5,428.0 5,525.9 260.3 231.3 243.1 241.6 574.8 525.9 538.7 537.1 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 502.6 422.6 446.0 459.8 19.9 17.9 18.0 18.4 39.7 37.6 38.4 39.4 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,192.5 1,986.9 2,063.2 2,071.5 107.0 106.9 107.4 106.9 259.6 244.8 252.3 252.7 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 441.0 406.8 416.6 420.7 23.8 25.9 26.6 26.3 45.0 42.9 42.6 42.2 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,124.3 2,856.3 2,963.1 2,963.7 130.3 126.6 127.2 127.6 356.7 311.2 317.8 322.9 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,813.1 11,854.8 12,087.3 12,118.7 776.5 741.7 743.6 737.3 908.5 873.5 873.4 868.8 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,560.6 1,480.4 1,518.6 1,528.8 109.8 116.1 119.5 118.4 137.2 134.3 135.2 134.9 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316.8 262.3 273.9 278.7 15.2 10.1 10.8 10.4 30.3 26.8 26.4 26.9 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,059.1 3,687.0 3,765.7 3,775.0 203.5 201.3 207.0 208.1 243.0 228.7 234.7 228.0 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,478.7 3,057.3 3,165.5 3,231.3 221.1 194.8 210.2 211.3 294.2 270.6 271.0 271.5 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 719.0 631.5 667.1 667.3 35.9 31.5 32.1 33.2 46.9 45.0 46.7 46.0 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,982.3 2,589.5 2,691.2 2,721.7 124.3 119.5 120.9 123.1 484.2 452.5 450.8 456.0 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290.3 263.8 266.3 270.1 23.1 22.3 22.7 23.0 10.0 10.3 10.3 10.1 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 885.3 780.7 803.1 803.1 26.6 18.2 20.1 19.3 75.1 72.6 74.6 74.4 Virgin Islands3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.0 36.3 36.1 36.1 3.9 4.0 4.1 4.0 – – – – 1 Includes mining and logging, information, and other services (except public administration), not shown separately. 2 Mining and logging is combined with construction. 3 Missing series (denoted by ’-’) are not published seasonally adjusted because the seasonal component, which is small relative to the trend-cycle and irregular components, cannot be separated with sufficient precision. p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA SEASONALLY ADJUSTED Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted-Continued [In thousands] State Trade, transportation, and utilities Financial activities Professional and business services July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382.7 374.0 382.3 380.3 96.7 94.5 95.8 95.8 251.8 222.7 227.2 230.4 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.7 59.5 59.8 58.6 11.7 11.4 10.9 11.1 27.7 25.9 26.0 25.3 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542.5 533.3 546.1 547.6 230.6 229.6 230.5 230.1 447.0 413.1 416.8 415.6 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251.1 246.3 253.7 253.6 62.8 61.1 60.7 60.9 144.7 138.6 141.3 142.2 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,053.9 2,682.8 2,786.0 2,826.9 842.0 826.9 831.8 835.9 2,725.1 2,504.5 2,540.7 2,557.4 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 477.1 439.4 446.7 453.5 173.6 172.5 170.0 169.3 441.4 432.6 438.0 440.2 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.8 246.8 264.5 272.3 124.1 118.7 118.2 118.5 219.6 200.3 202.5 205.5 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81.0 69.5 74.3 74.6 47.6 46.4 46.2 46.2 63.6 58.4 58.4 58.3 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.2 29.5 30.1 32.0 29.8 29.6 28.8 28.6 171.0 165.7 163.1 165.1 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,807.6 1,680.5 1,735.4 1,749.1 591.5 572.8 579.7 582.3 1,396.5 1,280.3 1,304.8 1,321.8 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 943.1 911.7 932.9 931.8 251.3 243.6 246.6 245.3 715.7 654.7 669.6 673.9 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123.5 104.7 105.7 105.3 29.9 27.6 27.6 27.6 73.9 66.1 68.6 66.7 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.7 142.2 146.0 147.2 37.0 37.7 39.3 39.2 97.0 95.3 95.7 97.0 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,205.8 1,103.2 1,138.5 1,142.9 411.4 401.4 399.5 402.0 948.8 851.7 859.1 867.5 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 598.2 561.4 577.1 577.5 141.2 138.3 138.5 139.0 344.1 308.0 324.7 335.8 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310.1 293.7 299.3 300.4 110.0 107.6 106.9 107.6 139.2 124.9 126.8 131.4 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267.0 258.5 263.2 263.4 77.4 75.8 75.8 75.4 179.2 167.7 171.6 172.6 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404.8 356.2 374.5 376.6 93.6 86.8 87.4 86.9 216.8 175.6 183.9 185.2 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378.6 341.5 356.8 359.6 91.9 90.4 90.9 91.0 215.5 198.2 201.7 199.0 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118.6 108.1 112.0 114.2 32.9 31.7 31.7 31.7 69.3 63.5 65.0 64.4 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468.7 413.1 429.0 437.3 143.5 138.4 138.4 139.0 463.0 433.5 434.0 431.5 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 579.0 462.5 490.1 505.1 224.9 220.9 219.6 219.0 602.8 561.9 566.6 565.8 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 796.0 689.2 732.0 744.0 224.2 217.5 218.8 219.0 653.2 530.8 560.7 588.1 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 529.1 494.7 511.1 513.4 193.2 186.7 185.4 186.4 383.8 361.8 365.7 364.8 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231.1 222.6 225.7 226.5 44.6 43.2 42.7 43.2 109.2 98.5 102.8 105.1 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 542.8 494.6 512.7 520.9 175.6 170.8 171.2 171.4 381.8 353.5 358.6 362.7 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94.0 89.4 91.0 91.4 25.8 26.0 25.9 25.8 43.4 41.7 41.5 41.1 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198.3 187.5 195.4 194.7 75.3 74.7 74.9 75.1 119.6 112.9 113.4 114.8 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261.9 219.0 231.6 235.1 68.8 67.3 67.5 68.0 195.5 155.5 164.6 168.5 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139.1 115.3 121.3 123.5 34.8 34.0 34.3 34.8 83.7 75.7 75.0 76.1 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 886.8 753.9 794.2 829.2 252.5 238.4 236.8 239.1 683.7 599.0 604.6 624.0 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136.5 126.2 132.8 133.3 35.6 33.7 34.0 33.8 110.5 102.7 103.9 102.8 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,552.8 1,217.8 1,280.9 1,340.0 729.3 688.9 683.4 681.2 1,376.1 1,179.2 1,185.2 1,201.6 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 848.5 788.3 812.6 816.2 253.1 251.5 251.5 252.2 649.3 603.0 613.8 618.6 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93.6 87.9 86.4 85.5 24.7 24.4 24.5 24.3 32.7 31.9 31.7 31.9 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,028.0 929.4 964.1 962.3 310.1 295.6 294.1 294.5 737.6 642.6 652.8 667.5 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301.4 290.1 294.8 291.0 79.5 78.2 79.2 79.4 194.4 174.9 177.9 176.7 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 356.9 336.4 342.0 346.0 103.3 97.2 98.5 99.0 253.7 235.1 237.1 239.0 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,126.3 976.6 1,020.0 1,017.7 329.4 327.2 326.8 329.9 817.0 735.1 751.1 754.6 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76.7 66.4 69.5 70.8 35.7 34.1 34.5 35.6 68.1 59.5 60.5 61.2 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408.8 388.2 398.0 392.3 105.2 102.1 103.2 103.2 298.3 268.2 280.5 286.8 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86.1 79.9 81.9 82.1 28.9 28.9 29.0 29.0 33.2 33.2 33.3 33.3 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 637.2 617.4 626.9 629.5 172.9 172.0 172.5 173.8 427.7 387.0 394.4 400.7 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,512.6 2,378.7 2,418.3 2,410.6 803.7 796.1 802.1 804.1 1,798.5 1,710.9 1,730.2 1,746.6 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290.3 283.8 291.5 293.4 90.4 89.8 94.6 93.3 224.1 213.7 215.7 217.1 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54.0 46.5 49.8 50.4 12.3 11.2 11.2 11.4 29.3 25.9 26.6 27.3 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 658.2 608.6 628.6 632.5 212.3 212.5 209.2 206.7 768.4 736.3 737.9 731.5 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 643.4 596.6 620.3 630.7 161.2 152.5 155.7 157.8 436.8 418.7 424.7 432.4 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127.4 113.7 118.0 118.1 29.2 27.0 26.5 27.5 69.4 62.6 63.9 64.5 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 533.5 486.7 506.7 507.3 154.4 151.3 151.6 150.9 324.6 287.5 296.8 298.2 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.8 50.7 51.6 51.4 11.1 10.8 10.6 10.6 19.3 17.7 17.6 17.6 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.9 145.9 152.4 156.3 44.1 43.3 43.7 43.4 123.9 104.1 106.9 108.1 Virgin Islands1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.9 6.3 6.3 6.3 – – – – – – – – 1 Missing series (denoted by ’-’) are not published seasonally adjusted because the seasonal component, which is small relative to the trend-cycle and irregular components, cannot be separated with sufficient precision. p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA SEASONALLY ADJUSTED Table 3. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, seasonally adjusted-Continued [In thousands] State Education and health services Leisure and hospitality Government July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p July 2019 May 2020 June 2020 July 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251.2 228.8 233.2 232.0 207.9 144.6 167.1 173.5 392.6 377.4 372.9 380.8 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50.7 45.4 47.0 47.1 36.1 21.5 23.8 24.4 80.3 71.5 72.2 74.5 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460.0 441.2 455.6 457.3 330.0 238.9 279.4 266.7 421.1 410.6 407.3 421.1 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193.5 181.4 183.1 184.3 120.8 90.8 100.3 102.3 210.9 199.9 203.1 201.0 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,815.2 2,569.8 2,643.5 2,673.2 2,031.9 1,130.6 1,406.2 1,412.1 2,603.1 2,441.6 2,406.2 2,442.2 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347.0 325.0 330.7 331.9 346.6 217.7 257.6 269.4 457.1 440.4 435.0 417.8 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338.0 299.7 312.8 313.4 157.8 82.4 104.1 115.7 235.8 207.6 218.2 215.6 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81.1 70.0 72.0 73.4 53.5 25.2 35.2 39.5 67.0 64.3 64.5 65.1 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130.7 121.3 122.2 123.1 82.0 33.6 43.1 47.2 238.2 239.9 240.8 240.1 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,341.4 1,273.8 1,297.1 1,308.2 1,255.7 812.0 964.3 1,001.3 1,122.0 1,105.6 1,110.7 1,114.5 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 607.0 585.2 602.0 609.2 499.2 335.1 405.1 421.6 688.2 664.0 667.9 681.9 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86.8 83.1 82.9 83.4 126.7 51.0 65.4 60.8 126.5 111.6 116.2 123.3 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111.1 103.5 106.8 108.0 83.5 58.3 72.1 74.8 126.1 119.3 120.1 126.4 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 938.2 853.8 877.9 892.0 623.8 341.6 394.5 459.8 825.0 774.4 756.3 762.6 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482.9 439.7 454.8 460.5 312.8 222.8 268.6 291.7 428.0 407.7 407.6 410.5 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234.6 211.7 221.4 225.1 144.5 84.8 104.2 112.8 260.2 233.5 241.1 249.7 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201.8 186.6 191.7 194.7 130.4 92.0 108.1 113.3 259.3 246.7 244.5 247.7 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283.1 252.5 263.6 272.0 201.4 132.6 167.3 180.6 311.0 282.9 281.5 281.7 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320.4 291.5 296.7 300.3 235.7 148.6 183.7 188.4 330.7 317.2 319.9 327.3 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129.2 112.2 118.2 118.9 68.8 34.9 41.7 47.3 101.2 92.7 92.3 98.1 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474.1 424.8 434.7 434.2 282.8 161.2 185.8 211.9 507.2 481.9 485.5 499.1 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 811.7 721.6 726.7 734.0 378.4 156.9 187.0 222.3 459.2 422.4 426.1 430.9 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 680.8 578.9 609.6 618.0 434.8 193.3 241.7 270.0 614.3 565.2 567.8 571.2 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 552.2 492.2 502.1 506.5 275.9 141.6 175.9 193.1 426.9 385.5 384.9 391.1 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146.9 135.1 139.8 139.6 135.8 105.4 123.5 127.7 241.5 231.2 231.5 234.2 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 485.5 464.1 459.9 466.4 309.0 194.8 230.6 249.4 437.3 408.0 409.9 433.6 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.1 74.1 76.4 77.3 67.0 49.1 54.8 56.2 91.3 85.3 89.3 89.9 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157.5 152.0 154.3 157.4 93.4 66.7 71.2 76.6 173.3 160.3 161.3 165.1 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.4 129.0 132.8 136.6 356.1 221.1 297.6 299.5 165.2 157.6 154.6 156.9 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125.0 111.7 120.9 121.4 72.9 36.6 44.4 50.3 90.7 82.0 82.7 84.9 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 716.7 603.2 632.8 648.8 393.1 175.3 209.4 256.2 609.7 576.1 572.2 555.4 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141.5 132.2 134.8 136.1 99.3 62.7 74.6 73.7 188.9 184.4 184.8 181.3 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,144.2 1,909.9 1,959.9 2,000.7 959.9 370.3 448.1 538.7 1,490.4 1,402.3 1,402.1 1,334.5 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 627.9 568.6 583.6 585.5 514.7 309.4 377.8 386.3 734.6 677.3 695.1 738.5 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.0 64.7 65.3 64.8 40.7 26.8 31.5 33.5 82.8 75.6 76.8 78.8 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 939.2 843.6 873.2 888.9 568.0 315.4 396.0 421.1 789.6 711.4 720.1 725.0 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238.9 228.2 231.0 232.5 173.3 147.0 165.4 163.5 352.3 336.1 340.1 345.7 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301.6 279.2 286.2 290.2 213.7 111.5 146.9 154.2 298.5 278.6 276.5 282.2 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,293.5 1,155.1 1,207.4 1,222.6 578.2 285.4 363.3 410.4 709.1 680.7 678.1 693.8 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108.1 93.3 100.0 102.7 60.2 28.5 39.7 45.0 65.1 63.8 62.6 63.2 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258.2 238.3 245.4 247.6 272.1 176.7 210.7 213.2 371.8 357.0 355.3 357.5 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73.1 69.1 69.8 70.2 47.7 34.2 38.8 41.6 80.0 71.5 73.4 75.1 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442.1 419.1 430.3 430.4 348.1 251.7 290.7 298.2 437.3 418.8 441.0 418.4 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,740.3 1,643.7 1,667.2 1,677.5 1,394.9 1,027.1 1,168.8 1,147.8 1,975.2 1,902.9 1,887.4 1,931.1 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209.5 203.7 205.1 199.6 153.8 111.8 123.0 124.4 253.9 238.1 245.0 256.2 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.3 57.6 61.9 62.1 37.4 17.7 19.4 20.0 57.6 53.4 54.0 56.4 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554.7 500.7 513.7 516.6 409.1 262.4 294.0 317.8 731.6 684.6 681.5 672.5 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 504.5 445.2 466.9 478.2 349.1 188.8 221.7 243.4 589.3 543.2 544.5 554.7 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129.3 119.3 122.7 125.0 75.1 44.2 56.7 58.5 151.1 139.6 150.8 145.3 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464.0 421.4 434.7 443.7 284.2 149.7 197.0 202.8 409.0 355.4 359.5 364.5 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28.6 27.5 28.2 28.4 36.9 26.6 27.8 28.8 69.2 64.7 64.6 67.5 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120.2 113.0 114.8 115.3 81.5 49.1 57.4 58.8 205.5 202.4 201.2 195.1 Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.1 2.1 2.1 2.1 5.4 4.4 4.4 4.7 10.5 11.1 10.7 10.5 p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA NOT SEASONALLY ADJUSTED Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjusted [In thousands] State Total Mining and logging Construction June July June July June July 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,076.7 1,956.5 2,069.2 1,967.4 10.2 9.9 10.3 10.0 93.7 95.6 93.9 95.4 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349.3 308.0 355.4 311.7 13.7 12.6 13.7 12.4 18.5 16.5 18.9 16.7 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,869.8 2,775.9 2,860.2 2,756.4 13.6 13.3 13.7 13.4 172.1 169.6 173.0 168.4 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,272.4 1,214.1 1,257.2 1,202.6 6.0 5.1 5.9 5.2 53.1 53.9 53.4 53.5 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,453.9 15,686.7 17,310.9 15,669.5 22.8 22.6 23.2 22.3 895.5 856.7 904.5 848.3 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,798.4 2,622.7 2,804.6 2,623.0 29.3 24.4 29.3 24.2 183.3 175.9 184.9 177.3 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,701.1 1,526.6 1,680.9 1,537.8 0.5 0.5 0.6 0.6 62.2 59.5 63.1 60.4 Delaware1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 470.3 419.6 470.9 427.8 – – – – 23.4 21.4 23.3 22.0 District of Columbia1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 798.9 738.7 808.2 754.4 – – – – 15.2 15.0 15.1 15.1 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,838.6 8,301.2 8,821.7 8,347.4 5.7 5.5 5.7 5.4 564.8 572.2 565.9 567.0 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,609.4 4,371.7 4,586.9 4,391.7 9.4 8.9 9.4 8.9 206.3 201.2 205.2 200.1 Hawaii1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 651.6 548.8 646.0 541.2 – – – – 36.9 38.0 37.3 37.4 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 769.2 748.3 767.5 761.9 3.9 3.9 4.1 4.2 55.1 56.4 55.9 57.4 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,183.8 5,585.4 6,134.9 5,637.3 8.4 7.1 8.4 6.6 240.8 228.2 243.2 229.8 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,169.0 2,969.4 3,116.5 2,987.4 6.1 5.4 6.1 5.5 152.0 152.9 151.2 152.6 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,599.6 1,474.6 1,579.2 1,485.2 2.6 2.3 2.6 2.3 84.0 75.5 85.3 75.8 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,424.1 1,347.8 1,404.6 1,339.1 6.8 6.1 6.9 6.1 66.7 65.5 65.9 65.6 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,948.8 1,775.5 1,930.2 1,779.0 9.9 7.2 10.0 7.4 82.5 82.1 83.4 82.3 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,987.6 1,819.5 1,960.3 1,822.1 37.1 30.3 37.1 30.7 142.3 124.1 137.8 123.4 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 650.8 579.5 651.3 590.4 2.1 2.1 2.3 2.2 31.4 31.5 31.6 32.7 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,799.4 2,547.6 2,778.3 2,574.7 1.3 1.2 1.3 1.2 168.4 169.7 169.1 173.5 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,747.2 3,220.1 3,726.5 3,280.4 1.1 0.9 1.1 0.9 168.8 145.9 169.9 151.8 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,485.4 3,889.6 4,411.2 3,927.2 7.6 6.4 7.7 6.7 182.5 180.3 185.4 183.3 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,022.4 2,738.5 3,003.0 2,746.9 6.8 5.5 6.9 5.5 140.4 131.7 142.1 133.9 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,155.4 1,105.3 1,143.9 1,102.9 6.8 6.1 6.8 6.0 45.8 40.9 44.9 40.7 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,925.4 2,716.2 2,886.3 2,744.4 4.5 4.2 4.5 4.2 130.5 131.0 131.9 135.7 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 492.5 467.7 492.2 470.6 7.4 6.9 7.6 7.0 32.4 32.1 32.7 33.0 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,034.9 980.2 1,026.5 986.4 1.1 1.0 1.1 0.9 56.3 56.9 56.8 57.0 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,414.5 1,269.4 1,412.5 1,276.3 14.8 15.6 14.9 15.7 96.7 96.6 97.5 96.2 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 689.6 612.5 684.3 619.5 1.0 1.0 1.0 1.0 28.8 27.6 29.2 28.5 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,270.8 3,685.6 4,211.1 3,758.7 1.4 1.4 1.4 1.5 163.2 149.3 164.6 152.3 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 851.5 789.8 850.1 780.0 25.9 19.5 26.4 19.8 49.6 49.3 51.4 48.5 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,875.2 8,354.4 9,802.8 8,462.7 5.6 4.7 5.6 4.8 417.8 358.1 422.6 374.9 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,588.2 4,240.1 4,518.2 4,228.9 5.8 5.5 5.8 5.5 234.6 223.2 234.5 223.5 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445.4 406.3 439.1 404.6 21.9 14.1 21.9 13.9 30.9 29.9 32.1 30.0 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,623.4 5,080.0 5,609.0 5,120.7 12.2 10.2 12.3 10.0 238.1 221.5 239.2 225.3 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,699.6 1,612.3 1,686.5 1,602.1 50.2 34.5 48.5 34.1 83.7 76.4 84.6 77.3 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,955.6 1,787.2 1,931.6 1,790.9 7.0 6.1 7.1 6.2 110.6 107.7 113.1 109.5 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,073.8 5,454.4 6,040.8 5,507.8 29.6 24.0 29.6 24.1 270.8 254.8 274.1 256.7 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 508.3 450.4 503.7 461.3 0.3 0.3 0.3 0.3 20.8 18.9 21.0 19.3 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,202.9 2,081.0 2,189.8 2,077.3 4.5 4.2 4.5 4.2 107.8 109.2 107.8 107.1 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450.4 426.6 445.4 425.9 1.1 1.2 1.1 1.2 25.5 28.6 26.2 28.7 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,104.5 2,949.6 3,092.7 2,940.1 4.5 4.0 4.6 3.9 133.1 128.6 132.6 129.4 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,821.5 12,145.7 12,765.8 12,087.8 253.4 192.7 250.7 191.5 777.0 747.5 779.6 742.9 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,558.3 1,517.7 1,544.3 1,516.8 9.6 8.6 9.6 8.5 111.6 121.6 112.9 120.8 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315.4 272.7 312.1 275.3 0.8 0.8 0.9 0.8 16.3 11.9 16.6 12.3 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,087.6 3,792.7 4,066.6 3,782.9 8.1 7.2 7.7 7.1 206.1 210.2 207.6 213.8 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,498.3 3,193.2 3,493.7 3,251.5 6.0 5.3 6.1 5.2 223.6 213.0 225.8 216.4 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 723.7 669.7 715.1 662.2 22.7 20.2 22.6 18.8 38.8 33.9 38.8 34.8 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,031.2 2,726.3 3,004.9 2,743.3 4.4 3.7 4.5 3.8 133.1 130.1 134.2 133.6 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298.5 275.6 297.2 276.7 21.1 15.5 20.7 15.3 23.9 23.9 24.8 24.7 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 878.5 800.2 870.3 791.8 0.6 0.4 0.5 0.4 27.2 20.1 26.5 19.2 Virgin Islands1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36.9 35.9 37.2 36.1 – – – – 3.4 4.0 3.8 3.9 1 Mining and logging is combined with construction. p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA NOT SEASONALLY ADJUSTED Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued [In thousands] State Manufacturing Trade, transportation, and utilities Information June July June July June July 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268.6 258.7 269.1 263.0 381.6 381.0 381.7 378.8 21.4 18.9 21.1 18.9 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16.3 13.0 24.5 17.7 68.4 64.2 69.8 64.0 5.4 5.0 5.4 5.0 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177.8 172.0 178.6 171.3 535.7 541.6 535.8 542.3 48.5 44.8 49.0 44.9 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162.7 144.7 161.8 143.7 251.4 255.1 250.8 254.6 11.5 10.7 11.2 10.6 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,327.2 1,218.8 1,330.2 1,230.0 3,021.5 2,762.4 3,041.6 2,815.8 555.6 511.0 554.7 513.8 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150.9 150.4 151.6 151.3 475.6 447.8 478.6 457.2 76.4 73.7 76.4 73.7 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163.6 156.6 164.0 156.3 291.6 266.9 286.8 269.4 31.6 29.5 31.8 29.2 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27.3 24.7 27.3 24.8 80.9 74.9 80.9 75.7 3.9 3.5 3.9 3.5 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.4 1.2 1.3 1.2 33.4 30.2 33.0 32.1 20.3 18.7 20.2 18.7 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385.2 373.0 384.5 373.5 1,784.7 1,723.1 1,787.5 1,730.0 139.4 128.2 138.5 126.9 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407.5 384.4 407.7 387.4 940.1 930.1 940.3 928.4 117.6 102.6 117.5 102.8 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14.0 11.6 13.9 11.3 123.0 105.6 123.0 105.6 7.8 7.3 8.1 7.3 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.4 67.6 69.5 69.3 144.7 146.2 145.2 148.8 9.0 8.0 9.0 8.0 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 590.1 561.4 588.4 553.8 1,209.3 1,140.9 1,205.2 1,145.3 95.3 89.4 94.6 87.7 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546.6 500.9 537.2 499.7 601.7 579.6 598.2 579.6 29.3 25.2 29.0 25.4 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228.9 218.0 228.5 220.6 311.5 300.9 311.3 302.0 21.5 20.1 21.3 19.9 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168.8 159.3 167.3 155.4 265.5 263.7 266.2 264.3 18.0 16.6 18.1 16.5 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252.5 237.2 252.6 237.3 402.9 374.7 403.6 377.4 21.8 18.4 21.7 18.3 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138.3 128.5 137.9 129.5 377.7 357.1 376.5 360.4 22.1 18.6 21.7 18.6 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53.8 49.0 54.1 45.1 120.1 113.5 121.6 117.3 7.2 5.7 7.2 5.6 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113.6 105.1 114.2 106.1 468.2 432.1 467.6 437.7 35.7 29.2 35.7 29.2 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246.1 230.4 245.4 232.8 585.1 496.0 582.4 510.4 93.3 89.2 95.3 90.3 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 635.4 556.8 624.1 562.2 800.5 739.3 799.1 748.8 55.8 50.4 56.1 50.0 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327.1 307.1 328.9 308.8 532.6 513.3 531.1 515.2 47.1 41.2 47.5 40.1 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146.9 141.9 146.2 142.6 230.4 225.9 229.8 225.5 10.8 10.2 10.8 9.4 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279.4 264.7 275.8 268.4 542.1 514.9 541.9 520.7 48.2 42.7 48.1 41.8 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1 19.3 21.2 19.3 94.9 92.0 94.8 92.5 6.2 5.3 6.2 5.3 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99.8 97.2 100.0 97.6 198.4 196.2 198.1 194.8 17.5 16.0 17.3 15.9 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59.6 57.3 59.7 58.6 260.1 230.4 260.2 234.0 15.8 14.1 15.6 13.6 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.2 65.9 72.1 65.4 140.5 123.6 139.8 125.4 12.6 11.7 12.6 11.5 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253.8 240.6 253.3 240.6 889.3 797.8 883.6 824.6 68.7 62.1 67.8 62.5 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28.5 26.1 28.9 26.5 135.7 132.3 136.2 133.2 11.4 9.5 11.8 9.7 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 443.6 393.5 441.8 395.1 1,563.2 1,288.1 1,543.0 1,333.7 281.1 261.0 280.2 262.1 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479.1 443.4 479.5 437.8 850.2 815.1 848.8 818.1 76.5 71.3 76.2 71.4 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26.7 24.9 26.5 24.8 94.0 86.5 93.7 85.7 6.1 5.5 6.1 5.5 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 706.0 664.4 705.0 657.2 1,024.0 966.0 1,027.0 961.1 69.9 64.4 69.9 65.2 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141.8 128.3 141.2 127.3 299.3 293.3 299.6 289.7 19.7 19.5 19.7 19.3 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199.5 183.1 201.3 183.8 354.0 341.1 356.4 348.3 35.1 32.2 35.1 31.1 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 579.7 543.1 579.0 540.1 1,121.3 1,020.8 1,114.6 1,010.3 88.1 73.3 88.3 75.1 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40.1 38.8 39.3 38.8 77.6 70.2 76.3 71.1 5.8 5.2 5.9 5.2 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259.4 252.3 260.4 253.5 409.3 399.0 409.6 392.8 27.9 26.4 27.2 26.4 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45.5 43.2 45.4 42.3 87.1 83.0 87.2 83.2 5.6 5.3 5.5 5.3 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357.1 319.4 356.9 324.0 635.4 627.2 634.6 628.4 46.4 43.2 46.0 42.8 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 911.3 875.6 911.9 873.2 2,496.4 2,412.4 2,503.0 2,403.0 211.1 195.2 209.5 194.3 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137.7 135.2 137.6 135.5 289.2 289.9 289.3 293.2 39.7 39.0 40.3 39.7 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30.3 26.6 30.6 26.9 54.6 50.2 54.0 50.8 4.3 4.0 4.3 4.1 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245.2 234.8 244.3 229.4 660.1 630.4 658.5 633.1 68.6 66.3 68.9 65.0 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296.4 272.8 298.1 275.2 643.2 621.8 648.5 636.4 145.8 141.3 148.2 141.8 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.5 46.9 47.1 46.2 126.0 117.5 126.2 117.5 8.0 7.2 8.0 7.2 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 490.4 456.9 492.2 463.5 538.6 508.8 534.8 510.8 47.2 39.5 47.6 39.5 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10.1 10.3 10.1 10.3 53.1 52.5 53.2 52.6 3.4 3.0 3.4 2.9 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.2 74.5 74.5 74.1 173.3 151.4 171.4 154.9 16.1 15.2 16.1 15.2 Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.7 0.8 0.7 0.8 7.0 6.3 6.8 6.3 0.6 0.5 0.6 0.5 p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA NOT SEASONALLY ADJUSTED Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued [In thousands] State Financial activities Professional and business services Education and health services June July June July June July 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96.5 96.3 97.2 96.5 251.1 227.8 251.4 232.0 246.9 230.8 248.9 229.9 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.5 11.4 12.3 11.6 28.7 27.2 29.2 27.2 50.9 47.0 50.6 47.2 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229.2 230.2 230.1 229.3 438.1 413.2 443.4 413.4 448.9 448.5 448.2 449.0 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.0 60.9 63.1 61.7 143.7 141.0 142.2 142.2 190.1 180.8 189.5 181.2 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 840.6 831.3 847.1 840.6 2,717.2 2,538.5 2,731.4 2,566.4 2,782.8 2,631.9 2,770.9 2,639.2 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.6 170.9 174.8 171.2 443.2 443.9 449.5 446.0 345.5 329.2 345.4 330.7 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124.8 118.6 125.8 119.6 222.7 207.0 222.4 208.5 336.6 310.1 332.0 309.4 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.9 46.5 48.1 46.6 63.7 59.2 64.2 58.7 80.7 71.6 80.4 72.9 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30.1 28.9 30.2 28.9 172.1 164.2 172.4 166.5 127.3 118.1 125.7 117.7 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 590.8 579.8 591.9 583.6 1,385.5 1,299.8 1,391.1 1,311.8 1,323.6 1,287.2 1,318.5 1,295.3 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250.3 247.2 251.8 245.5 719.1 672.0 716.2 675.2 600.1 594.7 598.1 599.5 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.9 27.7 30.0 27.5 73.0 68.3 74.0 66.7 85.5 82.4 85.9 82.9 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.0 39.4 37.6 39.5 98.0 97.8 99.1 99.0 110.7 106.7 110.7 107.5 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414.8 403.3 416.6 406.1 958.2 870.1 959.9 880.9 931.1 872.2 925.0 875.6 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143.1 139.1 143.1 141.1 346.9 327.0 345.2 337.5 473.8 449.0 472.4 450.6 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110.8 107.9 111.0 108.7 141.0 128.9 141.6 133.4 229.1 216.5 225.0 217.5 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77.6 76.1 78.1 75.6 180.4 172.6 180.8 174.0 201.1 191.6 200.4 192.5 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93.8 87.4 94.1 87.3 215.6 184.3 215.6 185.7 282.4 262.0 280.1 268.3 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92.4 90.8 92.2 91.2 215.7 201.3 214.6 198.0 318.6 296.0 315.9 297.2 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.4 32.1 33.6 32.3 71.0 66.2 71.2 66.2 127.6 116.8 127.1 117.2 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144.4 139.2 145.4 140.0 468.7 440.6 469.5 439.3 472.7 431.0 472.4 430.5 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225.9 222.7 229.0 223.1 612.4 574.8 616.2 577.4 800.7 718.6 801.2 727.1 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227.1 221.5 227.8 222.2 664.0 573.3 642.2 578.3 681.8 607.3 674.1 609.6 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194.7 186.2 195.8 188.2 386.3 371.2 389.5 371.1 545.5 503.0 544.7 504.9 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.8 42.9 44.7 43.6 106.9 102.6 106.4 103.5 144.1 136.7 143.4 135.7 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.4 172.1 177.4 172.4 383.1 361.1 384.3 365.4 478.1 454.9 483.0 462.5 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.9 26.0 26.2 26.1 44.1 42.7 44.9 42.7 78.5 76.1 78.0 76.6 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.5 75.5 75.8 75.7 120.7 114.1 121.1 116.0 155.6 153.1 156.1 156.3 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68.9 68.1 69.0 67.8 194.3 164.6 194.3 167.4 143.7 133.5 142.9 136.3 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 34.6 35.5 35.4 85.0 77.0 85.4 77.8 120.0 116.1 119.4 115.5 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255.6 239.2 255.8 241.4 694.0 619.2 685.2 632.8 719.7 634.1 703.4 638.3 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 33.9 35.7 34.1 111.0 104.8 111.5 104.7 138.3 133.3 137.5 133.8 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 735.7 689.0 741.0 690.0 1,392.5 1,204.8 1,396.1 1,216.0 2,105.9 1,932.0 2,074.0 1,937.9 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254.6 253.3 256.3 256.1 652.7 616.7 652.6 621.6 623.4 577.4 622.4 579.0 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24.8 24.7 24.7 24.4 33.8 32.4 33.8 33.4 67.1 65.4 66.6 64.9 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311.9 297.9 313.0 298.1 743.0 663.5 745.1 678.5 934.3 863.5 930.0 875.7 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.8 79.6 79.9 80.1 195.3 180.7 195.4 180.5 238.3 230.6 237.4 232.1 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103.3 98.7 104.8 99.7 254.4 237.6 256.3 242.1 296.8 282.5 293.3 283.8 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332.4 329.2 333.4 333.3 816.9 760.5 820.5 764.3 1,264.6 1,186.1 1,257.9 1,191.6 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.5 35.1 35.9 35.7 69.0 61.7 69.2 62.3 105.6 97.1 104.3 99.5 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105.7 104.2 106.3 104.9 298.4 282.1 295.5 288.3 257.2 242.6 255.7 243.9 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.2 29.4 29.1 29.2 33.7 33.6 33.9 33.9 73.3 69.7 72.4 69.7 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173.1 173.1 173.8 174.1 426.4 395.3 424.6 398.8 437.6 425.3 435.6 424.3 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 802.9 804.1 807.3 806.4 1,786.8 1,740.7 1,801.6 1,757.9 1,729.5 1,662.4 1,729.0 1,668.3 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90.1 94.4 91.1 94.1 225.7 218.8 226.2 220.0 203.4 200.5 201.6 194.8 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.4 11.3 12.6 11.5 30.0 27.3 30.4 28.2 63.0 59.1 63.2 59.9 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214.1 210.3 214.6 208.2 772.5 742.8 774.5 741.9 546.1 508.2 546.7 510.9 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161.5 156.9 163.0 159.1 436.4 428.3 441.2 439.3 499.7 464.9 496.1 470.9 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29.4 26.8 29.3 27.5 69.9 64.5 70.1 65.0 128.4 120.6 127.7 122.2 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156.1 153.0 156.6 153.2 330.5 299.1 329.4 301.0 465.4 433.1 458.9 437.8 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11.2 10.7 11.3 10.8 20.0 18.3 20.3 18.5 28.1 27.9 27.8 28.1 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.0 43.8 43.9 43.4 123.4 106.4 121.7 106.7 118.0 113.5 113.5 111.2 Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.9 1.8 1.9 1.8 3.8 3.8 3.7 3.7 2.2 2.1 2.1 2.1 p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. ESTABLISHMENT DATA NOT SEASONALLY ADJUSTED Table 4. Employees on nonfarm payrolls by state and selected industry sector, not seasonally adjustedContinued [In thousands] State Leisure and hospitality Other services Government June July June July June July 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p 2019 2020 2019 2020p Alabama. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213.9 173.4 212.9 179.2 99.8 94.3 99.2 94.5 393.0 369.8 383.5 369.2 Alaska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42.6 28.3 44.3 30.0 11.4 10.0 11.4 9.3 80.9 72.8 75.3 70.6 Arizona. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326.7 277.2 321.6 261.0 94.8 96.2 94.4 95.6 384.4 369.3 372.4 367.8 Arkansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122.4 104.2 122.6 105.0 60.1 57.2 59.8 57.5 208.4 200.5 196.9 187.4 California. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,066.8 1,429.2 2,069.4 1,438.7 580.1 446.4 581.6 462.7 2,643.8 2,437.9 2,456.3 2,291.7 Colorado. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355.7 269.3 363.0 287.2 114.5 103.1 115.2 104.0 450.4 434.1 435.9 400.2 Connecticut. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168.8 111.0 169.3 127.0 66.7 53.0 66.8 57.4 232.0 213.9 218.3 200.0 Delaware. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.2 39.9 59.4 45.2 19.0 15.4 18.9 16.0 65.3 62.5 64.5 62.4 District of Columbia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83.6 44.0 82.5 48.2 78.2 77.0 78.7 76.9 237.3 241.4 249.1 249.1 Florida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,252.2 971.5 1,245.7 1,004.6 354.8 322.7 353.3 320.6 1,051.9 1,038.2 1,039.1 1,028.7 Georgia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511.5 415.5 509.1 430.7 166.8 154.3 167.0 155.5 680.7 660.8 664.6 657.7 Hawaii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126.7 66.3 127.0 61.0 28.5 25.4 28.3 25.3 126.3 116.2 118.5 116.2 Idaho. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87.2 76.5 89.5 81.9 27.4 24.8 27.4 25.6 126.8 121.0 119.5 120.7 Illinois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 651.6 421.6 650.7 490.4 259.0 235.6 258.1 236.9 825.2 755.6 784.8 724.2 Indiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324.0 280.7 323.0 303.1 135.7 126.5 135.5 126.1 409.8 383.1 375.6 366.2 Iowa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.9 112.3 152.1 122.0 59.2 52.9 59.4 54.0 259.1 239.3 241.1 229.0 Kansas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133.6 112.0 134.0 117.2 51.2 46.6 52.2 48.0 254.4 237.7 234.7 223.9 Kentucky. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209.6 177.2 208.1 186.3 66.5 63.4 66.0 63.9 311.3 281.6 295.0 264.8 Louisiana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241.7 188.6 235.9 189.7 74.6 68.2 73.9 70.8 327.1 316.0 316.8 312.6 Maine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.8 48.9 88.0 61.9 22.6 20.5 23.0 20.8 101.8 93.2 91.6 89.1 Maryland. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302.9 208.6 303.6 237.0 116.3 102.2 116.4 106.6 507.2 488.7 483.1 473.6 Massachusetts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 408.2 212.6 413.5 259.2 144.1 99.8 146.4 108.3 461.5 429.2 426.1 399.1 Michigan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 461.2 263.7 460.2 293.6 170.1 134.6 168.8 146.1 599.4 556.0 565.7 526.4 Minnesota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291.6 190.0 295.4 209.2 116.4 98.0 116.5 101.1 433.9 391.3 404.6 368.9 Mississippi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139.0 126.6 137.7 128.9 40.8 40.8 40.5 40.5 239.1 230.7 232.7 226.5 Missouri. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324.5 243.7 323.4 261.2 118.7 114.4 118.4 115.4 439.9 412.5 397.6 396.7 Montana. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.2 59.9 73.9 64.1 19.6 18.2 19.5 18.4 90.2 89.2 87.2 85.6 Nebraska. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98.0 74.3 96.6 79.7 37.5 34.8 37.8 36.0 174.5 161.1 165.8 156.5 Nevada. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359.6 301.5 360.3 303.7 42.1 36.4 42.1 35.1 158.9 151.3 156.0 147.9 New Hampshire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.7 50.2 83.9 60.1 26.3 25.2 26.6 26.2 88.0 79.6 78.8 72.7 New Jersey. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429.9 229.0 435.8 285.1 178.4 128.9 177.5 153.2 616.8 584.0 582.7 526.4 New Mexico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101.2 76.9 102.2 77.0 31.2 25.4 30.3 25.7 183.2 178.8 178.2 167.0 New York. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,007.8 488.0 1,016.3 588.3 418.6 324.2 417.3 350.6 1,503.4 1,411.0 1,464.9 1,309.3 North Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 539.1 395.9 538.7 404.9 162.2 157.2 162.1 158.9 710.0 681.1 641.3 652.1 North Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.8 32.5 42.0 34.8 15.7 13.7 15.4 14.0 82.6 76.7 76.3 73.2 Ohio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 600.7 428.0 599.5 453.9 216.8 200.2 216.1 202.2 766.5 700.4 751.9 693.5 Oklahoma. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.3 168.2 175.8 165.9 71.5 67.0 71.4 68.6 343.7 334.2 333.0 327.2 Oregon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221.3 152.9 224.1 163.1 64.9 59.9 65.2 61.7 308.7 285.4 274.9 261.6 Pennsylvania. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 610.0 386.8 614.2 440.0 266.3 207.8 267.4 225.4 694.1 668.0 661.8 646.9 Rhode Island. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.7 43.8 66.8 51.1 23.8 17.8 23.8 18.8 64.1 61.5 60.9 59.2 South Carolina. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282.8 226.2 284.9 229.0 79.9 80.9 80.4 82.4 370.0 353.9 357.5 344.8 South Dakota. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.2 42.9 51.9 46.1 17.3 15.4 17.3 15.3 80.9 74.3 75.4 71.0 Tennessee. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358.1 303.1 357.3 308.0 123.1 117.6 122.5 117.4 409.7 412.8 404.2 389.0 Texas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,427.1 1,205.4 1,422.6 1,177.4 455.9 418.6 450.7 416.3 1,970.1 1,891.1 1,899.9 1,856.6 Utah. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156.7 124.8 157.6 127.6 42.9 41.6 43.3 45.3 251.7 243.3 234.8 237.3 Vermont. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37.7 19.2 38.7 21.8 10.5 9.3 10.5 9.3 55.5 53.0 50.3 49.7 Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 432.0 311.4 431.8 333.7 204.7 187.8 205.9 192.9 730.1 683.3 706.1 646.9 Washington. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 359.6 233.7 361.5 256.3 130.4 106.1 130.4 109.3 595.7 549.1 574.8 541.6 West Virginia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77.6 59.8 77.7 61.7 25.0 22.7 24.3 23.3 150.4 149.6 143.3 138.0 Wisconsin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307.1 217.3 309.3 228.3 155.1 131.1 154.2 133.3 403.3 353.7 383.2 338.5 Wyoming. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.4 33.2 43.3 36.1 16.4 14.7 16.5 14.9 69.8 65.6 65.8 62.5 Puerto Rico. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80.4 57.7 81.2 58.7 18.2 16.6 18.0 16.6 202.1 200.6 203.0 191.4 Virgin Islands. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.4 4.3 5.3 4.6 1.5 1.7 1.6 1.7 10.4 10.6 10.7 10.7 p Preliminary NOTE: Data are counts of jobs by place of work. Estimates are currently estimated from 2019 benchmark levels. Estimates subsequent to the current benchmarks are preliminary and will be revised when new information becomes available. TEXAS N.M. CALIF. NEV. MONT. ARIZ. ORE. S.D. WYO. KAN. MO. N.D. COLO. NEB. GA. UTAH ILL. MINN. LA. PA. IDAHO FLA. N.Y. KY. WIS. N.C. VA. OKLA. ALA. ARK. IOWA WASH. MISS. IND. OHIO S.C. MICH. TENN. MAINE W.VA. VT. MD. N.H. Map 1. Unemployment rates by state, seasonally adjusted, July 2020 (U.S. rate = 10.2 percent) HAWAII ALASKA D.C. ! MASS. ! CONN. ! R.I. ! DEL. ! N.J. 15.0% or higher 12.5% to 14.9% 10.0% to 12.4% 7.5% to 9.9% 7.4% or lower WASH. ORE. CALIF. IDAHO NEV. ARIZ. MONT. WYO. COLO. N.M. N.D. S.D. NEB. KAN. OKLA. TEXAS MINN. IOWA MO. ARK. LA. WIS. ILL. MICH. IND. OHIO KY. TENN. MISS. ALA. GA. S.C. N.C. VA. W.VA. PA. N.Y. MAINE N.H. VT. MASS. R.I. N.J. CONN. DEL. FLA. MD. UTAH ALASKA HAWAII D.C. Above -4.0% -6.0% to -4.0% -8.0% to -6.1% -10.0% to -8.1% Below -10.0% Map 2. Percentage change in nonfarm employment by state, seasonally adjusted, July 2019 - July 2020 Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DE L’INSERTION Décret no 2020-1086 du 24 août 2020 relatif à la prise en charge financière de la période de formation en centre de formation d’apprentis des personnes en recherche de contrat d’apprentissage prévue à l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020 NOR : MTRD2020639D Publics concernés : employeurs d’apprentis, apprentis, opérateurs de compétences, organismes de formation, centres de formation d’apprentis, France compétences. Objet : modalités de prise en charge financière de la période de formation en centre de formation d’apprentis suivie par des personnes en recherche de contrat d’apprentissage. Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur au lendemain de sa publication et s’applique aux cycles de formation en apprentissage qui ont débuté ou qui débutent entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020. Notice : le texte définit les modalités de prise en charge financière de la période de formation en centre de formation d’apprentis prévue à l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, qui ouvre la possibilité, sous certaines conditions, de commencer un cycle de formation entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020 sans avoir été engagé par un employeur. Références : le décret est pris pour l’application de l’article 75 de la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020. Le décret peut être consulté sur le site Légifrance (https://www.legifrance.gouv. fr). Le Premier ministre, Sur le rapport de la ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, Vu le code du travail, notamment ses articles L. 6222-12-1 et L. 6332-14 ; Vu la loi no 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, notamment son article 75 ; Vu l’avis de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle en date du 13 août 2020, Décrète : Art. 1er. – La prise en charge financière de la période mentionnée à l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020 susvisée est assurée par l’opérateur de compétences désigné par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle, avec lequel l’Etat conclut une convention précisant les modalités de suivi, de mise en œuvre et de contrôle de cette prise en charge financière. Art. 2. – Lorsque, en application de l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020 susvisée, un cycle de formation en centre de formation d’apprentis a débuté ou débute sans que la personne n’ait été engagée par un employeur, le centre de formation d’apprentis transmet à l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er dans les cinq jours suivant le début du cycle de formation les informations relatives au centre de formation et au bénéficiaire de la formation selon des modalités précisées par arrêté du ministre chargé de la formation professionnelle. Art. 3. – En l’absence de conclusion d’un contrat d’apprentissage au cours des six mois suivant le début du cycle de formation, le centre de formation d’apprentis bénéficie, au titre de l’apprenti concerné, d’une prise en charge par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret d’un montant forfaitaire mensuel de 500 euros. Chaque mois de formation débuté est dû. A l’issue du troisième mois du cycle de formation, après réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période adressée par le centre de formation d’apprentis, l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret procède au versement des montants forfaitaires correspondant à cette période. A l’issue du sixième mois, après réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période adressée par le centre de formation d’apprentis, l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret procède au versement du solde des sommes dues. Le centre de formation d’apprentis bénéficie, le cas échéant, de la prise en charge des frais annexes mentionnés aux 1o et 2o du D. 6332-83 du code du travail. 25 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 57 L’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret adresse au centre de formation d’apprentis, après chaque versement, une attestation récapitulant les sommes versées. Art. 4. – Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu pendant la période mentionnée au premier alinéa de l’article 75 de la loi du 30 juillet 2020 susvisée, la prise en charge financière est assurée selon les modalités suivantes : 1o Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu durant les trois premiers mois suivant le début du cycle de formation, le centre de formation d’apprentis informe l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret de la conclusion du contrat et de sa date de début d’exécution. La prise en charge financière est assurée selon les modalités de financement prévues au troisième alinéa du VI de l’article R. 6332-25 du code du travail ; 2o Lorsqu’un contrat d’apprentissage est conclu entre le quatrième mois et la fin du sixième mois suivant le début du cycle de formation en apprentissage, l’opérateur de compétences de l’employeur verse au centre de formation d’apprentis un montant égal à la somme du niveau de prise en charge mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14 du code du travail et des frais annexes mentionnés au 3o du même I, selon les modalités suivantes : a) Après le dépôt du contrat d’apprentissage selon les modalités prévues à l’article D. 6224-2 du code du travail et la réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période incluant celle effectuée et celle courant jusqu’à la fin du sixième mois du cycle de formation, l’opérateur de compétences de l’employeur verse une avance correspondant à 50 % du niveau de prise en charge mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14 du code du travail, déduction faite du montant versé au centre de formation d’apprentis par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret au titre des trois premiers mois du cycle de formation, à l’exception de celui versé le cas échéant au titre des frais annexes ; b) A l’issue du sixième mois suivant le début du cycle de formation et après réception de la facture relative à la prise en charge financière de la période postérieure au sixième mois du cycle de formation, l’opérateur de compétences de l’employeur verse un montant correspondant à la somme de 25 % du niveau de prise en charge mentionné au 1o du I de l’article L. 6332-14 du code du travail et du montant des frais annexes mentionnés au 3o du même I versés pour la période des six premiers mois du cycle de formation, déduction faite le cas échéant du montant versé au centre de formation d’apprentis par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret au titre des trois premiers mois des frais annexes. L’attestation de versement délivrée par l’opérateur de compétences mentionné à l’article 1er du présent décret est transmise par le centre de formation d’apprentis avec chacune des factures. Art. 5. – Les dispositions du présent décret sont applicables aux cycles de formation en apprentissage qui ont débuté ou qui débutent entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020. Art. 6. – La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion est chargée de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 24 août 2020. JEAN CASTEX Par le Premier ministre : La ministre du travail, de l’emploi et de l’insertion, ELISABETH BORNE 25 août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 57 Transmission of material in this news release is embargoed until USDL-20-1310 8:30 a.m. (ET) Thursday, July 2, 2020 Technical information: Household data: cpsinfo@bls.gov • www.bls.gov/cps Establishment data: cesinfo@bls.gov • www.bls.gov/ces Media contact: (202) 691-5902 • PressOffice@bls.gov THE EMPLOYMENT SITUATION — JUNE 2020 Total nonfarm payroll employment rose by 4.8 million in June, and the unemployment rate declined to 11.1 percent, the U.S. Bureau of Labor Statistics reported today. These improvements in the labor market reflected the continued resumption of economic activity that had been curtailed in March and April due to the coronavirus (COVID-19) pandemic and efforts to contain it. In June, employment in leisure and hospitality rose sharply. Notable job gains also occurred in retail trade, education and health services, other services, manufacturing, and professional and business services. This news release presents statistics from two monthly surveys. The household survey measures labor force status, including unemployment, by demographic characteristics. The establishment survey measures nonfarm employment, hours, and earnings by industry. For more information about the concepts and statistical methodology used in these two surveys, see the Technical Note. Household Survey Data The unemployment rate declined by 2.2 percentage points to 11.1 percent in June, and the number of unemployed persons fell by 3.2 million to 17.8 million. Although unemployment fell in May and June, the jobless rate and the number of unemployed are up by 7.6 percentage points and 12.0 million, Chart 1. Unemployment rate, seasonally adjusted, June 2018 – June 2020 Percent -25,000 -20,000 -15,000 -10,000 -5,000 0 5,000 10,000 Jun-18 Sep-18 Dec-18 Mar-19 Jun-19 Sep-19 Dec-19 Mar-20 Jun-20 Thousands Chart 2. Nonfarm payroll employment over-the-month change, seasonally adjusted, June 2018 – June 2020 2.0 4.0 6.0 8.0 10.0 12.0 14.0 16.0 Jun-18 Sep-18 Dec-18 Mar-19 Jun-19 Sep-19 Dec-19 Mar-20 Jun-20 -2- respectively, since February. (See table A-1. For more information about how the household survey and its measures were affected by the coronavirus pandemic, see the box note on page 5.) Among the major worker groups, the unemployment rates declined in June for adult men (10.2 percent), adult women (11.2 percent), teenagers (23.2 percent), Whites (10.1 percent), Blacks (15.4 percent), and Hispanics (14.5 percent). The jobless rate for Asians (13.8 percent) changed little over the month. (See tables A-1, A-2, and A-3.) The number of unemployed persons who were on temporary layoff decreased by 4.8 million in June to 10.6 million, following a decline of 2.7 million in May. The number of permanent job losers continued to rise, increasing by 588,000 to 2.9 million in June. The number of unemployed reentrants to the labor force rose by 711,000 to 2.4 million. (Reentrants are persons who previously worked but were not in the labor force prior to beginning their job search.) (See table A-11.) The number of unemployed persons who were jobless less than 5 weeks declined by 1.0 million to 2.8 million in June. Unemployed persons who were jobless 5 to 14 weeks numbered 11.5 million, down by 3.3 million over the month, and accounted for 65.2 percent of the unemployed. By contrast, the number of persons jobless 15 to 26 weeks and the long-term unemployed (those jobless for 27 weeks or more) saw over-the-month increases (+825,000 to 1.9 million and +227,000 to 1.4 million, respectively). (See table A-12.) The labor force participation rate increased by 0.7 percentage point in June to 61.5 percent, but is 1.9 percentage points below its February level. Total employment, as measured by the household survey, rose by 4.9 million to 142.2 million in June. The employment-population ratio, at 54.6 percent, rose by 1.8 percentage points over the month but is 6.5 percentage points lower than in February. (See table A1.) In June, the number of persons who usually work full time increased by 2.4 million to 118.9 million, and the number who usually work part time also rose by 2.4 million to 23.2 million. (See table A-9.) The number of persons employed part time for economic reasons declined by 1.6 million to 9.1 million in June but is still more than double its February level. These individuals, who would have preferred full-time employment, were working part time because their hours had been reduced or they were unable to find full-time jobs. This group includes persons who usually work full time and persons who usually work part time. (See table A-8.) The number of persons not in the labor force who currently want a job, at 8.2 million, declined by 767,000 in June but remained 3.2 million higher than in February. These individuals were not counted as unemployed because they were not actively looking for work during the last 4 weeks or were unavailable to take a job. (See table A-1.) Persons marginally attached to the labor force—a subset of persons not in the labor force who currently want a job—numbered 2.5 million in June, little different from the prior month. These individuals were not in the labor force, wanted and were available for work, and had looked for a job sometime in the prior 12 months but had not looked for work in the 4 weeks preceding the survey. Discouraged workers, a subset of the marginally attached who believed that no jobs were available for them, numbered 681,000 in June, essentially unchanged from the previous month. (See Summary table A.) -3- Establishment Survey Data Total nonfarm payroll employment increased by 4.8 million in June, following an increase of 2.7 million in May. These gains reflect a partial resumption of economic activity that had been curtailed due to the coronavirus pandemic in April and March, when employment fell by a total of 22.2 million in the 2 months combined. In June, nonfarm employment was 14.7 million, or 9.6 percent, lower than its February level. Employment in leisure and hospitality rose sharply in June. Notable job gains also occurred in retail trade, education and health services, other services, manufacturing, and professional and business services. Employment continued to decline in mining. (See table B-1. For more information about how the establishment survey and its measures were affected by the coronavirus pandemic, see the box note on page 5.) In June, employment in leisure and hospitality increased by 2.1 million, accounting for about twofifths of the gain in total nonfarm employment. Over the month, employment in food services and drinking places rose by 1.5 million, following a gain of the same magnitude in May. Despite these gains, employment in food services and drinking places is down by 3.1 million since February. Employment also rose in June in amusements, gambling, and recreation (+353,000) and in the accommodation industry (+239,000). In June, employment in retail trade rose by 740,000, after a gain of 372,000 in May and losses totaling 2.4 million in March and April combined. On net, employment in the industry is 1.3 million lower than in February. In June, notable job gains occurred in clothing and clothing accessories stores (+202,000), general merchandise stores (+108,000), furniture and home furnishings stores (+84,000), and motor vehicle and parts dealers (+84,000). Employment increased by 568,000 in education and health services in June but is 1.8 million below February’s level. Health care employment increased by 358,000 over the month, with gains in offices of dentists (+190,000), offices of physicians (+80,000), and offices of other health practitioners (+48,000). Elsewhere in health care, job losses continued in nursing care facilities (-18,000). Employment increased in the social assistance industry (+117,000), reflecting gains in child day care services (+80,000) and in individual and family services (+28,000). Employment in private education rose by 93,000 over the month. Employment increased in the other services industry in June (+357,000), with about three-fourths of the increase occurring in personal and laundry services (+264,000). Since February, employment in the other services industry is down by 752,000. In June, manufacturing employment rose by 356,000 but is down by 757,000 since February. June employment increases were concentrated in the durable goods component, with motor vehicles and parts (+196,000) accounting for over half of the job gain in manufacturing. Employment also increased over the month in miscellaneous durable goods manufacturing (+26,000) and machinery (+18,000). Within the nondurable goods component, the largest job gain occurred in plastics and rubber products (+22,000). Professional and business services added 306,000 jobs in June, but employment is 1.8 million below its February level. In June, employment rose in temporary help services (+149,000), services to buildings and dwellings (+53,000), and accounting and bookkeeping services (+18,000). By contrast, employment declined in computer systems design and related services (-20,000). -4- Construction employment increased by 158,000 in June, following a gain of 453,000 in May. These gains accounted for more than half of the decline in March and April (-1.1 million combined). Over-themonth gains occurred in specialty trade contractors (+135,000), with growth about equally split between the residential and nonresidential components. Job gains also occurred in construction of buildings (+32,000). Transportation and warehousing added 99,000 jobs in June, following declines in the prior 2 months (-588,000 in April and May combined). In June, employment rose in warehousing and storage (+61,000), couriers and messengers (+21,000), truck transportation (+8,000), and support activities for transportation (+7,000). Wholesale trade employment rose by 68,000 in June but is down by 317,000 since February. In June, job gains occurred in the durable goods (+39,000) and nondurable goods (+27,000) components. Financial activities added 32,000 jobs in June, with over half of the gain in real estate (+18,000). Since February, employment in financial activities is down by 237,000. Government employment changed little in June (+33,000), as job gains in local government education (+70,000) were partially offset by job losses in state government (-25,000). Government employment is 1.5 million below its February level. Mining continued to lose jobs in June (-10,000), with most of the decline occurring in support activities for mining (-7,000). Mining employment is down by 123,000 since a recent peak in January 2019, although nearly three-fourths of the decline has occurred since February 2020. In June, average hourly earnings for all employees on private nonfarm payrolls fell by 35 cents to $29.37. Average hourly earnings of private-sector production and nonsupervisory employees decreased by 23 cents to $24.74 in June. The decreases in average hourly earnings largely reflect job gains among lower-paid workers; these changes put downward pressure on the average hourly earnings estimates. (See tables B-3 and B-8.) The average workweek for all employees on private nonfarm payrolls decreased by 0.2 hour to 34.5 hours in June. In manufacturing, the workweek rose by 0.5 hour to 39.2 hours, and overtime was unchanged at 2.4 hours. The average workweek for production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls fell by 0.2 hour to 33.9 hours. The recent employment changes, especially in industries with shorter workweeks, complicate monthly comparisons of the average weekly hours estimates. (See tables B-2 and B-7.) The change in total nonfarm payroll employment for April was revised down by 100,000, from -20.7 million to -20.8 million, and the change for May was revised up by 190,000, from +2.5 million to +2.7 million. With these revisions, employment in April and May combined was 90,000 higher than previously reported. (Monthly revisions result from additional reports received from businesses and government agencies since the last published estimates and from the recalculation of seasonal factors.) _____________ The Employment Situation for July is scheduled to be released on Friday, August 7, 2020, at 8:30 a.m. (ET). -5- Coronavirus (COVID-19) Impact on June 2020 Establishment and Household Survey Data Data collection for both surveys was affected by the coronavirus (COVID-19) pandemic. In the establishment survey, approximately one-fifth of the data is assigned to four regional data collection centers. Although these centers were closed, interviewers at these centers worked remotely to collect data by telephone. Additionally, BLS encouraged businesses to report electronically. The collection rate for the establishment survey in June was 63 percent, lower than collection rates prior to the pandemic. The household survey is generally collected through in-person and telephone interviews, but personal interviews were not conducted for the safety of interviewers and respondents. The household survey response rate, at 65 percent, was about 18 percentage points lower than in months prior to the pandemic. In the establishment survey, workers who are paid by their employer for all or any part of the pay period including the 12th of the month are counted as employed, even if they were not actually at their jobs. Workers who are temporarily or permanently absent from their jobs and are not being paid are not counted as employed, even if they are continuing to receive benefits. In the household survey, individuals are classified as employed, unemployed, or not in the labor force based on their answers to a series of questions about their activities during the survey reference week (June 7th through June 13th). Workers who indicate they were not working during the entire survey reference week and expect to be recalled to their jobs should be classified as unemployed on temporary layoff. In June, a large number of persons were classified as unemployed on temporary layoff. As was the case in March, April, and May, household survey interviewers were instructed to classify employed persons absent from work due to temporary, coronavirus-related business closures as unemployed on temporary layoff. BLS and Census Bureau analyses of the underlying data suggest that this group still included some workers affected by the pandemic who should have been classified as unemployed on temporary layoff. The degree of misclassification declined considerably in June. BLS and Census Bureau staff have been reviewing survey responses that might have been misclassified. The misclassification hinges on a question about the main reason people were absent from their jobs. If people who were absent due to temporary, pandemic-related closures were recorded as absent due to “other reasons,” they could have been misclassified. When interviewers record a response of “other reason,” they also add a few words describing that other reason. The review of these brief descriptions found that the share of responses that may have been misclassified was much smaller in June than in prior months. BLS and the Census Bureau are continuing to investigate the misclassification and are taking additional steps to address the issue. If the workers who were recorded as employed but absent from work due to “other reasons” (over and above the number absent for other reasons in a typical June) had been classified as unemployed on temporary layoff, the overall unemployment rate would have been about 1 percentage point higher than reported (on a not seasonally adjusted basis). However, this represents the upper bound of our estimate of misclassification and probably overstates the size of the misclassification error. According to usual practice, the data from the household survey are accepted as recorded. To maintain data integrity, no ad hoc actions are taken to reclassify survey responses. More information is available at www.bls.gov/cps/employment-situation-covid19-faq-june-2020.pdf . -6- 2020 Preliminary Benchmark Revision to Establishment Survey Data to be released on August 19, 2020 Each year, the establishment survey estimates are benchmarked to comprehensive counts of employment from the Quarterly Census of Employment and Wages (QCEW) for the month of March. These counts are derived from state unemployment insurance (UI) tax records that nearly all employers are required to file. On August 19, 2020, at 10:00 a.m. (ET), the Bureau of Labor Statistics (BLS) will release the preliminary estimate of the upcoming annual benchmark revision. This is the same day that the firstquarter 2020 data from QCEW will be issued. Preliminary benchmark revisions for all major industry sectors, as well as total nonfarm and total private employment, will be available at www.bls.gov/web/empsit/cesprelbmk.htm . The final benchmark revision will be issued with the publication of the January 2021 Employment Situation news release in February 2021. HOUSEHOLD DATA Summary table A. Household data, seasonally adjusted [Numbers in thousands] Category June 2019 Apr. 2020 May 2020 June 2020 Change from: May 2020- June 2020 Employment status Civilian noninstitutional population........................................... 259,037 259,896 260,047 260,204 157 Civilian labor force........................................................... 163,133 156,481 158,227 159,932 1,705 Participation rate.......................................................... 63.0 60.2 60.8 61.5 0.7 Employed................................................................... 157,148 133,403 137,242 142,182 4,940 Employment-population ratio.......................................... 60.7 51.3 52.8 54.6 1.8 Unemployed............................................................... 5,985 23,078 20,985 17,750 -3,235 Unemployment rate.................................................... 3.7 14.7 13.3 11.1 -2.2 Not in labor force............................................................ 95,905 103,415 101,820 100,273 -1,547 Unemployment rates Total, 16 years and over...................................................... 3.7 14.7 13.3 11.1 -2.2 Adult men (20 years and over)............................................ 3.3 13.0 11.6 10.2 -1.4 Adult women (20 years and over)......................................... 3.3 15.5 13.9 11.2 -2.7 Teenagers (16 to 19 years)................................................ 12.7 31.9 29.9 23.2 -6.7 White.......................................................................... 3.3 14.2 12.4 10.1 -2.3 Black or African American.................................................. 6.0 16.7 16.8 15.4 -1.4 Asian.......................................................................... 2.1 14.5 15.0 13.8 -1.2 Hispanic or Latino ethnicity................................................. 4.3 18.9 17.6 14.5 -3.1 Total, 25 years and over...................................................... 3.0 13.1 11.6 9.7 -1.9 Less than a high school diploma.......................................... 5.3 21.2 19.9 16.6 -3.3 High school graduates, no college........................................ 3.9 17.3 15.3 12.1 -3.2 Some college or associate degree........................................ 3.0 15.0 13.3 10.9 -2.4 Bachelor’s degree and higher.............................................. 2.1 8.4 7.4 6.9 -0.5 Reason for unemployment Job losers and persons who completed temporary jobs.................. 2,744 20,626 18,291 14,272 -4,019 Job leavers...................................................................... 889 570 554 565 11 Reentrants....................................................................... 1,850 1,477 1,645 2,356 711 New entrants.................................................................... 537 389 536 563 27 Duration of unemployment Less than 5 weeks............................................................. 1,949 14,283 3,875 2,838 -1,037 5 to 14 weeks................................................................... 1,832 7,004 14,814 11,496 -3,318 15 to 26 weeks................................................................. 776 833 1,078 1,903 825 27 weeks and over............................................................. 1,413 939 1,164 1,391 227 Employed persons at work part time Part time for economic reasons.............................................. 4,350 10,887 10,633 9,062 -1,571 Slack work or business conditions........................................ 2,704 9,939 9,543 7,939 -1,604 Could only find part-time work............................................. 1,338 697 843 942 99 Part time for noneconomic reasons.......................................... 21,538 12,355 14,394 17,137 2,743 Persons not in the labor force Marginally attached to the labor force....................................... 1,555 2,281 2,394 2,471 77 Discouraged workers........................................................ 427 574 662 681 19 NOTE: Persons whose ethnicity is identified as Hispanic or Latino may be of any race. Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. ESTABLISHMENT DATA Summary table B. Establishment data, seasonally adjusted Category June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p EMPLOYMENT BY SELECTED INDUSTRY (Over-the-month change, in thousands) Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 -20,787 2,699 4,800 Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 -19,835 3,232 4,767 Goods-producing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 -2,388 684 504 Mining and logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -2 -53 -19 -10 Construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 -1,018 453 158 Manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 -1,317 250 356 Durable goods1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 -905 153 290 Motor vehicles and parts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -0.7 -354.9 43.3 195.8 Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 -412 97 66 Private service-providing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 -17,447 2,548 4,263 Wholesale trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2 -385.2 12.3 67.6 Retail trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -5.4 -2,299.0 371.5 739.8 Transportation and warehousing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.1 -559.8 -28.3 98.7 Utilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.5 -3.6 -1.6 -3.2 Information. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 -279 -39 9 Financial activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 -261 10 32 Professional and business services1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 -2,202 160 306 Temporary help services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -4.5 -840.5 46.9 148.9 Education and health services1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 -2,603 399 568 Health care and social assistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.9 -2,135.5 369.5 474.9 Leisure and hospitality. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 -7,575 1,403 2,088 Other services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 -1,279 261 357 Government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 -952 -533 33 (3-month average change, in thousands) Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 -7,303 -6,487 -4,429 Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 -6,990 -5,986 -3,945 WOMEN AND PRODUCTION AND NONSUPERVISORY EMPLOYEES AS A PERCENT OF ALL EMPLOYEES2 Total nonfarm women employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49.9 49.3 49.2 49.5 Total private women employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48.5 47.6 47.6 48.1 Total private production and nonsupervisory employees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82.3 80.4 80.6 81.0 HOURS AND EARNINGS ALL EMPLOYEES Total private Average weekly hours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34.4 34.2 34.7 34.5 Average hourly earnings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $27.96 $30.03 $29.72 $29.37 Average weekly earnings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . $961.82 $1,027.03 $1,031.28 $1,013.27 Index of aggregate weekly hours (2007=100)3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110.7 93.2 97.4 100.9 Over-the-month percent change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.1 -15.2 4.5 3.6 Index of aggregate weekly payrolls (2007=100)4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148.0 133.8 138.3 141.7 Over-the-month percent change. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.5 -11.2 3.4 2.5 DIFFUSION INDEX (Over 1-month span)5 Total private (258 industries). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.9 4.3 63.0 75.2 Manufacturing (76 industries). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.2 2.6 70.4 77.0 1 Includes other industries, not shown separately. 2 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the service-providing industries. 3 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding annual average aggregate hours. 4 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the corresponding annual average aggregate weekly payrolls. 5 Figures are the percent of industries with employment increasing plus one-half of the industries with unchanged employment, where 50 percent indicates an equal balance between industries with increasing and decreasing employment. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. Frequently Asked Questions about Employment and Unemployment Estimates 1. Why are there two monthly measures of employment? The household survey and establishment survey both produce sample-based estimates of employment, and both have strengths and limitations. The establishment survey employment series has a smaller margin of error on the measurement of month-to-month change than the household survey because of its much larger sample size. An over-the-month employment change of about 100,000 is statistically significant in the establishment survey, while the threshold for a statistically significant change in the household survey is about 500,000. However, the household survey has a more expansive scope than the establishment survey because it includes self-employed workers whose businesses are unincorporated, unpaid family workers, agricultural workers, and private household workers, who are excluded by the establishment survey. The household survey also provides estimates of employment for demographic groups. For more information on the differences between the two surveys, please visit https://www.bls.gov/web/empsit/ces_cps_trends.htm. 2. Are undocumented immigrants counted in the surveys? It is likely that both surveys include at least some undocumented immigrants. However, neither the establishment nor the household survey is designed to identify the legal status of workers. Therefore, it is not possible to determine how many are counted in either survey. The establishment survey does not collect data on the legal status of workers. The household survey does include questions which identify the foreign and native born, but it does not include questions about the legal status of the foreign born. Data on the foreign and native born are published each month in table A-7 of The Employment Situation news release. 3. Why does the establishment survey have revisions? The establishment survey revises published estimates to improve its data series by incorporating additional information that was not available at the time of the initial publication of the estimates. The establishment survey revises its initial monthly estimates twice, in the immediately succeeding 2 months, to incorporate additional sample receipts from respondents in the survey and recalculated seasonal adjustment factors. For more information on the monthly revisions, please visit https://www.bls.gov/ces/cesrevinfo.htm. On an annual basis, the establishment survey incorporates a benchmark revision that re-anchors estimates to nearly complete employment counts available from unemployment insurance tax records. The benchmark helps to control for sampling and modeling errors in the estimates. For more information on the annual benchmark revision, please visit https://www.bls.gov/web/empsit/cesbmart.htm. 4. Does the establishment survey sample include small firms? Yes; about 40 percent of the establishment survey sample is comprised of business establishments with fewer than 20 employees. The establishment survey sample is designed to maximize the reliability of the statewide total nonfarm employment estimate; firms from all states, size classes, and industries are appropriately sampled to achieve that goal. 5. Does the establishment survey account for employment from new businesses? Yes; monthly establishment survey estimates include an adjustment to account for the net employment change generated by business births and deaths. The adjustment comes from an econometric model that forecasts the monthly net jobs impact of business births and deaths based on the actual past values of the net impact that can be observed with a lag from the Quarterly Census of Employment and Wages. The establishment survey uses modeling rather than sampling for this purpose because the survey is not immediately able to bring new businesses into the sample. There is an unavoidable lag between the birth of a new firm and its appearance on the sampling frame and availability for selection. BLS adds new businesses to the survey twice a year. 6. Is the count of unemployed persons limited to just those people receiving unemployment insurance benefits? No; the estimate of unemployment is based on a monthly sample survey of households. All persons who are without jobs and are actively seeking and available to work are included among the unemployed. (People on temporary layoff are included even if they do not actively seek work.) There is no requirement or question relating to unemployment insurance benefits in the monthly survey. 7. Does the official unemployment rate exclude people who want a job but are not currently looking for work? Yes; however, there are separate estimates of persons outside the labor force who want a job, including those who are not currently looking because they believe no jobs are available (discouraged workers). In addition, alternative measures of labor underutilization (some of which include discouraged workers and other groups not officially counted as unemployed) are published each month in table A-15 of The Employment Situation news release. For more information about these alternative measures, please visit https://www.bls.gov/cps/lfcharacteristics.htm#altmeasures. 8. How can unusually severe weather affect employment and hours estimates? In the establishment survey, the reference period is the pay period that includes the 12th of the month. Unusually severe weather is more likely to have an impact on average weekly hours than on employment. Average weekly hours are estimated for paid time during the pay period, including pay for holidays, sick leave, or other time off. The impact of severe weather on hours estimates typically, but not always, results in a reduction in average weekly hours. For example, some employees may be off work for part of the pay period and not receive pay for the time missed, while some workers, such as those dealing with cleanup or repair, may work extra hours. Typically, it is not possible to precisely quantify the effect of extreme weather on payroll employment estimates. In order for severe weather conditions to reduce employment estimates, employees have to be off work without pay for the entire pay period. Employees who receive pay for any part of the pay period, even 1 hour, are counted in the payroll employment figures. For more information on how often employees are paid, please visit https://www.bls.gov/opub/btn/volume-3/how-frequently-do-private-businesses-pay-workers.htm. In the household survey, the reference period is generally the calendar week that includes the 12th of the month. Persons who miss the entire week's work for weather-related events are counted as employed whether or not they are paid for the time off. The household survey collects data on the number of persons who had a job but were not at work due to bad weather. It also provides a measure of the number of persons who usually work full time but had reduced hours due to bad weather. Current and historical data are available on the household survey's most requested statistics page, please visit https://data.bls.gov/cgi-bin/surveymost?ln. Technical Note This news release presents statistics from two major surveys, the Current Population Survey (CPS; household survey) and the Current Employment Statistics survey (CES; establishment survey). The household survey provides information on the labor force, employment, and unemployment that appears in the "A" tables, marked HOUSEHOLD DATA. It is a sample survey of about 60,000 eligible households conducted by the U.S. Census Bureau for the U.S. Bureau of Labor Statistics (BLS). The establishment survey provides information on employment, hours, and earnings of employees on nonfarm payrolls; the data appear in the "B" tables, marked ESTABLISHMENT DATA. BLS collects these data each month from the payroll records of a sample of nonagricultural business establishments. Each month the CES program surveys about 145,000 businesses and government agencies, representing approximately 697,000 individual worksites, in order to provide detailed industry data on employment, hours, and earnings of workers on nonfarm payrolls. The active sample includes approximately one-third of all nonfarm payroll jobs. For both surveys, the data for a given month relate to a particular week or pay period. In the household survey, the reference period is generally the calendar week that contains the 12th day of the month. In the establishment survey, the reference period is the pay period including the 12th, which may or may not correspond directly to the calendar week. Coverage, definitions, and differences between surveys Household survey. The sample is selected to reflect the entire civilian noninstitutional population. Based on responses to a series of questions on work and job search activities, each person 16 years and over in a sample household is classified as employed, unemployed, or not in the labor force. People are classified as employed if they did any work at all as paid employees during the reference week; worked in their own business, profession, or on their own farm; or worked without pay at least 15 hours in a family business or farm. People are also counted as employed if they were temporarily absent from their jobs because of illness, bad weather, vacation, labor-management disputes, or personal reasons. People are classified as unemployed if they meet all of the following criteria: they had no employment during the reference week; they were available for work at that time; and they made specific active efforts to find employment sometime during the 4-week period ending with the reference week. Persons laid off from a job and expecting recall need not be looking for work to be counted as unemployed. The unemployment data derived from the household survey in no way depend upon the eligibility for or receipt of unemployment insurance benefits. The civilian labor force is the sum of employed and unemployed persons. Those persons not classified as employed or unemployed are not in the labor force. The unemployment rate is the number unemployed as a percent of the labor force. The labor force participation rate is the labor force as a percent of the population, and the employment-population ratio is the employed as a percent of the population. Additional information about the household survey can be found at www.bls.gov/cps/documentation.htm. Establishment survey. The sample establishments are drawn from private nonfarm businesses such as factories, offices, and stores, as well as from federal, state, and local government entities. Employees on nonfarm payrolls are those who worked or received pay for any part of the reference pay period, including persons on paid leave. Persons are counted in each job they hold. Hours and earnings data are produced for the private sector for all employees and for production and nonsupervisory employees. Production and nonsupervisory employees are defined as production and related employees in manufacturing and mining and logging, construction workers in construction, and non-supervisory employees in private service-providing industries. Industries are classified on the basis of an establishment’s principal activity in accordance with the 2017 version of the North American Industry Classification System. Additional information about the establishment survey can be found at www.bls.gov/ces/. Differences in employment estimates. The numerous conceptual and methodological differences between the household and establishment surveys result in important distinctions in the employment estimates derived from the surveys. Among these are: • The household survey includes agricultural workers, self-employed workers whose businesses are unincorporated, unpaid family workers, and private household workers among the employed. These groups are excluded from the establishment survey. • The household survey includes people on unpaid leave among the employed. The establishment survey does not. • The household survey is limited to workers 16 years of age and older. The establishment survey is not limited by age. • The household survey has no duplication of individuals, because individuals are counted only once, even if they hold more than one job. In the establishment survey, employees working at more than one job and thus appearing on more than one payroll are counted separately for each appearance. Seasonal adjustment Over the course of a year, the size of the nation's labor force and the levels of employment and unemployment undergo regularly occurring fluctuations. These events may result from seasonal changes in weather, major holidays, and the opening and closing of schools. The effect of such seasonal variation can be very large. Because these seasonal events follow a more or less regular pattern each year, their influence on the level of a series can be tempered by adjusting for regular seasonal variation. These adjustments make nonseasonal developments, such as declines in employment or increases in the participation of women in the labor force, easier to spot. For example, in the household survey, the large number of youth entering the labor force each June is likely to obscure any other changes that have taken place relative to May, making it difficult to determine if the level of economic activity has risen or declined. Similarly, in the establishment survey, payroll employment in education declines by about 20 percent at the end of the spring term and later rises with the start of the fall term, obscuring the underlying employment trends in the industry. Because seasonal employment changes at the end and beginning of the school year can be estimated, the statistics can be adjusted to make underlying employment patterns more discernable. The seasonally adjusted figures provide a more useful tool with which to analyze changes in month-to-month economic activity. Many seasonally adjusted series are independently adjusted in both the household and establishment surveys. However, the adjusted series for many major estimates, such as total payroll employment, employment in most major sectors, total employment, and unemployment are computed by aggregating independently adjusted component series. For example, total unemployment is derived by summing the adjusted series for four major age-sex components; this differs from the unemployment estimate that would be obtained by directly adjusting the total or by combining the duration, reasons, or more detailed age categories. Percentage distributions of unemployment by reason and duration are derived from the sum of the independently seasonally adjusted component series, and will not necessarily match calculations made using the seasonally adjusted total unemployment level. Additional information about seasonal adjustment in the household survey can be found at www.bls.gov/cps/documentation.htm#sa. For both the household and establishment surveys, a concurrent seasonal adjustment methodology is used in which new seasonal factors are calculated each month using all relevant data, up to and including the data for the current month. In the household survey, new seasonal factors are used to adjust only the current month's data. In the establishment survey, however, new seasonal factors are used each month to adjust the three most recent monthly estimates. The prior 2 months are routinely revised to incorporate additional sample reports and recalculated seasonal adjustment factors. In both surveys, 5-year revisions to historical data are made once a year. Reliability of the estimates Statistics based on the household and establishment surveys are subject to both sampling and nonsampling error. When a sample, rather than the entire population, is surveyed, there is a chance that the sample estimates may differ from the true population values they represent. The component of this difference that occurs because samples differ by chance is known as sampling error, and its variability is measured by the standard error of the estimate. There is about a 90-percent chance, or level of confidence, that an estimate based on a sample will differ by no more than 1.6 standard errors from the true population value because of sampling error. BLS analyses are generally conducted at the 90-percent level of confidence. For example, the confidence interval for the monthly change in total nonfarm employment from the establishment survey is on the order of plus or minus 110,000. Suppose the estimate of nonfarm employment increases by 50,000 from one month to the next. The 90-percent confidence interval on the monthly change would range from -60,000 to +160,000 (50,000 +/- 110,000). These figures do not mean that the sample results are off by these magnitudes, but rather that there is about a 90-percent chance that the true over-themonth change lies within this interval. Since this range includes values of less than zero, we could not say with confidence that nonfarm employment had, in fact, increased that month. If, however, the reported nonfarm employment rise was 250,000, then all of the values within the 90-percent confidence interval would be greater than zero. In this case, it is likely (at least a 90-percent chance) that nonfarm employment had, in fact, risen that month. At an unemployment rate of around 6.0 percent, the 90-percent confidence interval for the monthly change in unemployment as measured by the household survey is about +/- 300,000, and for the monthly change in the unemployment rate it is about +/- 0.2 percentage point. In general, estimates involving many individuals or establishments have lower standard errors (relative to the size of the estimate) than estimates which are based on a small number of observations. The precision of estimates also is improved when the data are cumulated over time, such as for quarterly and annual averages. The household and establishment surveys are also affected by nonsampling error, which can occur for many reasons, including the failure to sample a segment of the population, inability to obtain information for all respondents in the sample, inability or unwillingness of respondents to provide correct information on a timely basis, mistakes made by respondents, and errors made in the collection or processing of the data. For example, in the establishment survey, estimates for the most recent 2 months are based on incomplete returns; for this reason, these estimates are labeled preliminary in the tables. It is only after two successive revisions to a monthly estimate, when nearly all sample reports have been received, that the estimate is considered final. Another major source of nonsampling error in the establishment survey is the inability to capture, on a timely basis, employment generated by new firms. To correct for this systematic underestimation of employment growth, an estimation procedure with two components is used to account for business births. The first component excludes employment losses from business deaths from sample-based estimation in order to offset the missing employment gains from business births. This is incorporated into the samplebased estimation procedure by simply not reflecting sample units going out of business, but imputing to them the same employment trend as the other firms in the sample. This procedure accounts for most of the net birth/death employment. The second component is an ARIMA time series model designed to estimate the residual net birth/death employment not accounted for by the imputation. The historical time series used to create and test the ARIMA model was derived from the unemployment insurance universe micro-level database, and reflects the actual residual net of births and deaths over the past 5 years. The sample-based estimates from the establishment survey are adjusted once a year (on a lagged basis) to universe counts of payroll employment obtained from administrative records of the unemployment insurance program. The difference between the March sample-based employment estimates and the March universe counts is known as a benchmark revision, and serves as a rough proxy for total survey error. The new benchmarks also incorporate changes in the classification of industries. Over the past decade, absolute benchmark revisions for total nonfarm employment have averaged 0.2 percent, with a range from -0.7 percent to 0.3 percent. Other information Information in this release will be made available to sensory impaired individuals upon request. Voice phone: (202) 691-5200; Federal Relay Service: (800) 877-8339. HOUSEHOLD DATA Table A-1. Employment status of the civilian population by sex and age [Numbers in thousands] Employment status, sex, and age Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1 June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 TOTAL Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259,037 260,047 260,204 259,037 259,628 259,758 259,896 260,047 260,204 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164,120 157,975 160,883 163,133 164,546 162,913 156,481 158,227 159,932 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.4 60.7 61.8 63.0 63.4 62.7 60.2 60.8 61.5 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157,828 137,461 142,811 157,148 158,759 155,772 133,403 137,242 142,182 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60.9 52.9 54.9 60.7 61.1 60.0 51.3 52.8 54.6 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,292 20,514 18,072 5,985 5,787 7,140 23,078 20,985 17,750 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.8 13.0 11.2 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94,917 102,072 99,321 95,905 95,082 96,845 103,415 101,820 100,273 Persons who currently want a job. . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,725 9,422 8,633 5,312 4,962 5,509 9,916 8,962 8,195 Men, 16 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125,285 125,782 125,860 125,285 125,575 125,639 125,707 125,782 125,860 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87,415 83,963 85,429 86,549 87,008 86,123 83,139 83,900 84,596 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.8 66.8 67.9 69.1 69.3 68.5 66.1 66.7 67.2 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,189 74,004 76,425 83,358 83,871 82,357 71,916 73,702 75,629 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.2 58.8 60.7 66.5 66.8 65.6 57.2 58.6 60.1 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,226 9,959 9,004 3,191 3,137 3,765 11,223 10,199 8,967 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.7 11.9 10.5 3.7 3.6 4.4 13.5 12.2 10.6 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,870 41,818 40,431 38,736 38,568 39,516 42,569 41,881 41,264 Men, 20 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116,843 117,410 117,492 116,843 117,181 117,254 117,330 117,410 117,492 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83,837 81,240 82,203 83,568 84,001 83,176 80,461 81,057 81,995 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.8 69.2 70.0 71.5 71.7 70.9 68.6 69.0 69.8 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81,173 72,076 74,002 80,780 81,202 79,832 69,977 71,672 73,641 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69.5 61.4 63.0 69.1 69.3 68.1 59.6 61.0 62.7 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,663 9,164 8,201 2,788 2,799 3,344 10,483 9,385 8,354 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 11.3 10.0 3.3 3.3 4.0 13.0 11.6 10.2 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,006 36,170 35,289 33,275 33,180 34,078 36,870 36,352 35,497 Women, 16 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133,753 134,265 134,344 133,753 134,053 134,119 134,189 134,265 134,344 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76,705 74,011 75,454 76,584 77,538 76,790 73,343 74,327 75,336 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.3 55.1 56.2 57.3 57.8 57.3 54.7 55.4 56.1 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,639 63,457 66,386 73,790 74,888 73,415 61,487 63,540 66,552 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.1 47.3 49.4 55.2 55.9 54.7 45.8 47.3 49.5 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,066 10,554 9,068 2,793 2,651 3,375 11,855 10,787 8,783 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.0 14.3 12.0 3.6 3.4 4.4 16.2 14.5 11.7 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57,048 60,254 58,890 57,169 56,514 57,329 60,847 59,938 59,009 Women, 20 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125,509 126,072 126,155 125,509 125,841 125,915 125,991 126,072 126,155 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,297 71,316 72,214 73,655 74,501 73,840 70,913 71,558 72,580 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.4 56.6 57.2 58.7 59.2 58.6 56.3 56.8 57.5 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,714 61,630 63,925 71,209 72,179 70,886 59,947 61,638 64,426 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56.3 48.9 50.7 56.7 57.4 56.3 47.6 48.9 51.1 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,583 9,686 8,289 2,447 2,323 2,954 10,966 9,920 8,154 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 13.6 11.5 3.3 3.1 4.0 15.5 13.9 11.2 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52,212 54,755 53,940 51,853 51,340 52,075 55,079 54,514 53,575 Both sexes, 16 to 19 years Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,686 16,566 16,557 16,686 16,606 16,590 16,574 16,566 16,557 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,986 5,419 6,466 5,910 6,043 5,897 5,108 5,612 5,356 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41.9 32.7 39.1 35.4 36.4 35.5 30.8 33.9 32.3 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,941 3,755 4,884 5,159 5,378 5,054 3,479 3,932 4,114 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35.6 22.7 29.5 30.9 32.4 30.5 21.0 23.7 24.8 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,046 1,663 1,582 751 665 843 1,628 1,681 1,242 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15.0 30.7 24.5 12.7 11.0 14.3 31.9 29.9 23.2 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,700 11,147 10,092 10,776 10,562 10,693 11,467 10,953 11,201 1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted columns. NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-2. Employment status of the civilian population by race, sex, and age [Numbers in thousands] Employment status, race, sex, and age Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1 June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 WHITE Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200,746 201,154 201,233 200,746 200,968 201,023 201,082 201,154 201,233 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127,131 122,552 124,744 126,319 127,146 126,021 121,242 122,661 124,009 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.3 60.9 62.0 62.9 63.3 62.7 60.3 61.0 61.6 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122,708 107,761 112,020 122,199 123,189 121,042 104,065 107,499 111,538 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61.1 53.6 55.7 60.9 61.3 60.2 51.8 53.4 55.4 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,422 14,792 12,725 4,120 3,957 4,979 17,176 15,162 12,470 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 12.1 10.2 3.3 3.1 4.0 14.2 12.4 10.1 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,615 78,602 76,488 74,427 73,821 75,002 79,840 78,493 77,224 Men, 20 years and over Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66,203 64,294 64,888 65,942 66,153 65,522 63,645 64,125 64,688 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72.0 69.7 70.3 71.7 71.8 71.1 69.1 69.5 70.1 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64,343 57,633 59,214 64,015 64,204 63,120 55,776 57,263 58,898 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70.0 62.5 64.2 69.6 69.7 68.5 60.5 62.1 63.8 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,860 6,661 5,674 1,928 1,950 2,402 7,869 6,862 5,790 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.8 10.4 8.7 2.9 2.9 3.7 12.4 10.7 9.0 Women, 20 years and over Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,430 54,129 54,800 55,758 56,247 55,878 53,634 54,294 55,147 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57.4 55.9 56.6 57.8 58.2 57.8 55.4 56.1 56.9 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,586 47,194 48,957 54,054 54,692 53,878 45,563 47,195 49,440 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55.5 48.8 50.6 56.0 56.6 55.7 47.1 48.8 51.1 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,844 6,935 5,843 1,704 1,555 2,000 8,071 7,099 5,707 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.3 12.8 10.7 3.1 2.8 3.6 15.0 13.1 10.3 Both sexes, 16 to 19 years Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,498 4,129 5,056 4,619 4,746 4,621 3,963 4,242 4,174 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44.9 34.0 41.6 37.7 39.0 38.0 32.6 34.9 34.4 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,780 2,934 3,848 4,131 4,294 4,043 2,727 3,041 3,201 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39.0 24.1 31.7 33.7 35.2 33.2 22.4 25.0 26.4 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 718 1,196 1,208 489 452 578 1,236 1,202 973 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13.1 29.0 23.9 10.6 9.5 12.5 31.2 28.3 23.3 BLACK OR AFRICAN AMERICAN Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33,014 33,294 33,323 33,014 33,211 33,238 33,267 33,294 33,323 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20,581 19,815 20,134 20,439 20,946 20,596 19,487 19,858 20,010 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.3 59.5 60.4 61.9 63.1 62.0 58.6 59.6 60.0 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,319 16,530 17,019 19,216 19,730 19,208 16,240 16,523 16,927 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.5 49.6 51.1 58.2 59.4 57.8 48.8 49.6 50.8 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,262 3,285 3,115 1,223 1,216 1,387 3,247 3,334 3,083 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.1 16.6 15.5 6.0 5.8 6.7 16.7 16.8 15.4 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,432 13,479 13,189 12,575 12,266 12,642 13,780 13,436 13,313 Men, 20 years and over Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,378 8,979 9,204 9,302 9,499 9,477 8,880 8,970 9,161 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.6 64.0 65.5 67.1 68.0 67.7 63.4 63.9 65.2 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,878 7,606 7,752 8,773 8,945 8,812 7,448 7,583 7,670 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.0 54.2 55.2 63.3 64.0 63.0 53.2 54.1 54.6 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500 1,373 1,453 528 554 665 1,432 1,388 1,492 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 15.3 15.8 5.7 5.8 7.0 16.1 15.5 16.3 Women, 20 years and over Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,359 10,065 10,082 10,404 10,721 10,374 9,995 10,097 10,113 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.1 59.7 59.8 62.4 63.8 61.7 59.4 59.9 60.0 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,813 8,439 8,661 9,858 10,207 9,830 8,351 8,426 8,693 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58.8 50.1 51.4 59.1 60.8 58.5 49.6 50.0 51.6 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 546 1,627 1,422 546 514 543 1,644 1,671 1,420 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3 16.2 14.1 5.2 4.8 5.2 16.4 16.5 14.0 Both sexes, 16 to 19 years Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 844 771 848 733 725 745 612 791 735 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34.3 31.8 35.1 29.8 29.8 30.7 25.2 32.7 30.4 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 628 485 607 585 578 566 441 515 564 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.5 20.0 25.1 23.7 23.7 23.3 18.2 21.3 23.3 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 285 241 149 148 180 171 276 171 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.6 37.0 28.4 20.3 20.4 24.1 28.0 34.9 23.2 See footnotes at end of table. HOUSEHOLD DATA Table A-2. Employment status of the civilian population by race, sex, and age — Continued [Numbers in thousands] Employment status, race, sex, and age Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1 June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 ASIAN Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,557 16,385 16,471 16,557 16,421 16,419 16,363 16,385 16,471 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,600 9,932 10,202 10,528 10,574 10,470 9,938 9,968 10,108 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64.0 60.6 61.9 63.6 64.4 63.8 60.7 60.8 61.4 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,361 8,462 8,786 10,302 10,312 10,037 8,499 8,475 8,717 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62.6 51.6 53.3 62.2 62.8 61.1 51.9 51.7 52.9 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 1,470 1,416 225 262 433 1,438 1,493 1,392 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3 14.8 13.9 2.1 2.5 4.1 14.5 15.0 13.8 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,958 6,453 6,269 6,030 5,848 5,948 6,425 6,417 6,362 1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted columns. NOTE: Estimates for the above race groups will not sum to totals shown in table A-1 because data are not presented for all races. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-3. Employment status of the Hispanic or Latino population by sex and age [Numbers in thousands] Employment status, sex, and age Not seasonally adjusted Seasonally adjusted1 June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 HISPANIC OR LATINO ETHNICITY Civilian noninstitutional population................ 43,453 44,053 44,132 43,453 43,820 43,895 43,975 44,053 44,132 Civilian labor force................................ 28,989 28,173 29,006 28,873 29,852 29,443 27,841 28,218 28,907 Participation rate............................... 66.7 64.0 65.7 66.4 68.1 67.1 63.3 64.1 65.5 Employed....................................... 27,721 23,321 24,794 27,621 28,531 27,672 22,579 23,241 24,711 Employment-population ratio............... 63.8 52.9 56.2 63.6 65.1 63.0 51.3 52.8 56.0 Unemployed.................................... 1,268 4,852 4,212 1,252 1,322 1,771 5,263 4,977 4,195 Unemployment rate......................... 4.4 17.2 14.5 4.3 4.4 6.0 18.9 17.6 14.5 Not in labor force................................. 14,464 15,880 15,126 14,581 13,968 14,452 16,133 15,834 15,225 Men, 20 years and over Civilian labor force................................ 15,677 15,496 15,604 15,663 16,035 15,844 15,337 15,493 15,588 Participation rate............................... 79.9 77.9 78.3 79.9 81.1 80.0 77.2 77.9 78.2 Employed....................................... 15,162 13,217 13,654 15,099 15,519 15,037 12,776 13,154 13,590 Employment-population ratio............... 77.3 66.5 68.5 77.0 78.5 75.9 64.3 66.1 68.2 Unemployed.................................... 515 2,279 1,950 564 516 807 2,561 2,338 1,999 Unemployment rate......................... 3.3 14.7 12.5 3.6 3.2 5.1 16.7 15.1 12.8 Women, 20 years and over Civilian labor force................................ 11,870 11,490 11,969 11,899 12,441 12,245 11,348 11,510 11,999 Participation rate............................... 59.8 57.0 59.3 59.9 62.1 61.0 56.4 57.1 59.4 Employed....................................... 11,365 9,350 10,125 11,396 11,834 11,507 9,060 9,326 10,158 Employment-population ratio............... 57.2 46.4 50.1 57.4 59.1 57.3 45.0 46.3 50.3 Unemployed.................................... 506 2,140 1,844 503 607 738 2,288 2,184 1,841 Unemployment rate......................... 4.3 18.6 15.4 4.2 4.9 6.0 20.2 19.0 15.3 Both sexes, 16 to 19 years Civilian labor force................................ 1,442 1,187 1,434 1,311 1,377 1,354 1,157 1,216 1,319 Participation rate............................... 36.2 29.6 35.7 32.9 34.4 33.8 28.9 30.3 32.9 Employed....................................... 1,195 754 1,016 1,126 1,177 1,128 743 761 964 Employment-population ratio............... 30.0 18.8 25.3 28.2 29.4 28.2 18.6 19.0 24.0 Unemployed.................................... 247 433 418 185 199 225 414 454 355 Unemployment rate......................... 17.1 36.5 29.1 14.1 14.5 16.7 35.8 37.4 26.9 1 The population figures are not adjusted for seasonal variation; therefore, identical numbers appear in the unadjusted and seasonally adjusted columns. NOTE: Persons whose ethnicity is identified as Hispanic or Latino may be of any race. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-4. Employment status of the civilian population 25 years and over by educational attainment [Numbers in thousands] Educational attainment Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 Less than a high school diploma Civilian labor force.................................. 10,181 8,450 8,537 10,017 9,710 9,251 8,595 8,212 8,342 Participation rate.................................. 46.1 43.1 43.9 45.4 47.8 45.7 42.8 41.9 42.9 Employed.......................................... 9,713 6,887 7,218 9,482 9,160 8,626 6,774 6,577 6,958 Employment-population ratio................. 44.0 35.1 37.1 43.0 45.1 42.6 33.7 33.5 35.7 Unemployed....................................... 467 1,563 1,319 535 550 625 1,821 1,634 1,385 Unemployment rate............................ 4.6 18.5 15.4 5.3 5.7 6.8 21.2 19.9 16.6 High school graduates, no college1 Civilian labor force.................................. 35,906 33,756 33,324 36,167 36,309 35,232 33,252 33,792 33,598 Participation rate.................................. 57.5 55.0 54.8 57.9 58.3 57.4 54.6 55.0 55.3 Employed.......................................... 34,586 28,708 29,355 34,761 34,986 33,687 27,505 28,605 29,519 Employment-population ratio................. 55.4 46.8 48.3 55.7 56.2 54.9 45.1 46.6 48.6 Unemployed....................................... 1,319 5,048 3,969 1,407 1,323 1,545 5,747 5,187 4,079 Unemployment rate............................ 3.7 15.0 11.9 3.9 3.6 4.4 17.3 15.3 12.1 Some college or associate degree Civilian labor force.................................. 37,216 36,278 36,615 37,234 37,325 37,381 35,860 36,381 36,661 Participation rate.................................. 64.7 63.1 63.8 64.7 64.8 64.7 62.5 63.3 63.8 Employed.......................................... 36,109 31,581 32,643 36,103 36,209 36,013 30,485 31,559 32,662 Employment-population ratio................. 62.8 54.9 56.9 62.8 62.9 62.3 53.1 54.9 56.9 Unemployed....................................... 1,107 4,697 3,972 1,131 1,116 1,368 5,376 4,821 3,999 Unemployment rate............................ 3.0 12.9 10.8 3.0 3.0 3.7 15.0 13.3 10.9 Bachelor’s degree and higher2 Civilian labor force.................................. 58,066 60,269 61,339 58,543 59,894 60,487 60,127 60,442 61,861 Participation rate.................................. 73.3 71.7 72.1 73.9 73.1 73.0 71.6 71.9 72.7 Employed.......................................... 56,780 55,933 57,043 57,308 58,736 59,000 55,084 55,992 57,614 Employment-population ratio................. 71.7 66.6 67.1 72.3 71.7 71.2 65.6 66.6 67.7 Unemployed....................................... 1,286 4,336 4,296 1,235 1,158 1,487 5,043 4,450 4,247 Unemployment rate............................ 2.2 7.2 7.0 2.1 1.9 2.5 8.4 7.4 6.9 1 Includes persons with a high school diploma or equivalent. 2 Includes persons with bachelor’s, master’s, professional, and doctoral degrees. NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals for those 25 years and over because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-5. Employment status of the civilian population 18 years and over by veteran status, period of service, and sex, not seasonally adjusted [Numbers in thousands] Employment status, veteran status, and period of service Total Men Women June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 VETERANS, 18 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,837 18,485 16,954 16,582 1,883 1,903 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,265 9,009 8,206 7,962 1,059 1,047 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49.2 48.7 48.4 48.0 56.2 55.0 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,967 8,233 7,956 7,286 1,011 947 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.6 44.5 46.9 43.9 53.7 49.7 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298 776 250 675 48 101 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2 8.6 3.0 8.5 4.6 9.6 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,572 9,476 8,748 8,620 824 856 Gulf War-era II veterans Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,363 4,634 3,642 3,886 721 748 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,484 3,665 2,994 3,175 490 490 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79.9 79.1 82.2 81.7 68.0 65.5 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,350 3,288 2,877 2,865 473 423 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76.8 70.9 79.0 73.7 65.6 56.6 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 378 117 311 17 67 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.9 10.3 3.9 9.8 3.6 13.7 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 879 969 649 711 231 258 Gulf War-era I veterans Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,029 2,922 2,523 2,408 506 514 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,277 2,117 1,951 1,796 326 322 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75.2 72.5 77.3 74.6 64.4 62.6 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,219 1,990 1,902 1,689 317 301 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73.3 68.1 75.4 70.1 62.7 58.6 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 127 49 107 9 21 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.5 6.0 2.5 6.0 2.7 6.4 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 752 804 572 612 180 192 World War II, Korean War, and Vietnam-era veterans Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,229 6,842 6,980 6,603 249 239 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,517 1,278 1,479 1,240 39 38 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21.0 18.7 21.2 18.8 15.6 15.8 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,471 1,171 1,439 1,139 32 32 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20.3 17.1 20.6 17.3 13.0 13.5 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 107 40 101 6 5 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1 8.3 2.7 8.2 – – Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,712 5,564 5,501 5,363 210 201 Veterans of other service periods Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,216 4,087 3,809 3,685 407 402 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,987 1,948 1,783 1,750 204 198 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.1 47.7 46.8 47.5 50.1 49.1 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,927 1,784 1,738 1,594 188 190 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45.7 43.6 45.6 43.2 46.3 47.3 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 164 45 157 15 7 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.0 8.4 2.5 9.0 7.6 3.7 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,229 2,139 2,026 1,935 203 204 NONVETERANS, 18 years and over Civilian noninstitutional population. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231,728 233,074 104,093 104,923 127,635 128,152 Civilian labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152,361 149,478 77,902 76,323 74,459 73,155 Participation rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.7 64.1 74.8 72.7 58.3 57.1 Employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146,826 132,834 75,151 68,261 71,675 64,573 Employment-population ratio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63.4 57.0 72.2 65.1 56.2 50.4 Unemployed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,535 16,644 2,751 8,062 2,784 8,582 Unemployment rate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6 11.1 3.5 10.6 3.7 11.7 Not in labor force. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79,367 83,596 26,191 28,600 53,176 54,997 NOTE: Veterans served on active duty in the U.S. Armed Forces and were not on active duty at the time of the survey. Nonveterans never served on active duty in the U.S. Armed Forces. Veterans could have served anywhere in the world during these periods of service: Gulf War era II (September 2001-present), Gulf War era I (August 1990-August 2001), Vietnam era (August 1964-April 1975), Korean War (July 1950-January 1955), World War II (December 1941-December 1946), and other service periods (all other time periods). Veterans who served in more than one wartime period are classified only in the most recent one. Veterans who served during one of the selected wartime periods and another period are classified only in the wartime period. Dash indicates no data or data that do not meet publication criteria (values not shown where base is less than 75,000). Updated population controls introduced with the release of January 2020 data. HOUSEHOLD DATA Table A-6. Employment status of the civilian population by sex, age, and disability status, not seasonally adjusted [Numbers in thousands] Employment status, sex, and age Persons with a disability Persons with no disability June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 TOTAL, 16 years and over Civilian noninstitutional population...................................................... 30,961 29,652 228,077 230,552 Civilian labor force..................................................................... 6,456 6,228 157,664 154,656 Participation rate..................................................................... 20.9 21.0 69.1 67.1 Employed............................................................................. 5,957 5,201 151,871 137,610 Employment-population ratio.................................................... 19.2 17.5 66.6 59.7 Unemployed.......................................................................... 499 1,026 5,793 17,046 Unemployment rate............................................................... 7.7 16.5 3.7 11.0 Not in labor force....................................................................... 24,505 23,424 70,413 75,897 Men, 16 to 64 years Civilian labor force..................................................................... 2,720 2,687 78,896 76,948 Participation rate..................................................................... 36.4 36.4 83.8 81.9 Employed............................................................................. 2,472 2,244 76,086 68,941 Employment-population ratio.................................................... 33.0 30.4 80.8 73.3 Unemployed.......................................................................... 248 443 2,810 8,008 Unemployment rate............................................................... 9.1 16.5 3.6 10.4 Not in labor force....................................................................... 4,760 4,686 15,244 17,055 Women, 16 to 64 years Civilian labor force..................................................................... 2,502 2,339 69,646 68,619 Participation rate..................................................................... 31.6 32.3 72.0 70.6 Employed............................................................................. 2,305 1,908 66,942 60,541 Employment-population ratio.................................................... 29.1 26.4 69.2 62.3 Unemployed.......................................................................... 197 431 2,704 8,078 Unemployment rate............................................................... 7.9 18.4 3.9 11.8 Not in labor force....................................................................... 5,427 4,901 27,086 28,508 Both sexes, 65 years and over Civilian labor force..................................................................... 1,234 1,201 9,122 9,088 Participation rate..................................................................... 7.9 8.0 24.5 23.1 Employed............................................................................. 1,180 1,050 8,843 8,128 Employment-population ratio.................................................... 7.6 7.0 23.8 20.6 Unemployed.......................................................................... 54 151 279 960 Unemployment rate............................................................... 4.4 12.6 3.1 10.6 Not in labor force....................................................................... 14,318 13,837 28,082 30,334 NOTE: A person with a disability has at least one of the following conditions: is deaf or has serious difficulty hearing; is blind or has serious difficulty seeing even when wearing glasses; has serious difficulty concentrating, remembering, or making decisions because of a physical, mental, or emotional condition; has serious difficulty walking or climbing stairs; has difficulty dressing or bathing; or has difficulty doing errands alone such as visiting a doctor’s office or shopping because of a physical, mental, or emotional condition. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-7. Employment status of the civilian population by nativity and sex, not seasonally adjusted [Numbers in thousands] Employment status and nativity Total Men Women June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 Foreign born, 16 years and over Civilian noninstitutional population................................... 43,216 42,198 20,842 20,107 22,374 22,090 Civilian labor force.................................................. 28,421 26,823 16,214 15,193 12,207 11,630 Participation rate.................................................. 65.8 63.6 77.8 75.6 54.6 52.6 Employed.......................................................... 27,643 23,130 15,870 13,312 11,773 9,818 Employment-population ratio................................. 64.0 54.8 76.1 66.2 52.6 44.4 Unemployed....................................................... 778 3,693 344 1,881 433 1,812 Unemployment rate............................................ 2.7 13.8 2.1 12.4 3.6 15.6 Not in labor force.................................................... 14,796 15,374 4,628 4,914 10,167 10,460 Native born, 16 years and over Civilian noninstitutional population................................... 215,821 218,007 104,442 105,753 111,379 112,254 Civilian labor force.................................................. 135,699 134,060 71,201 70,236 64,498 63,824 Participation rate.................................................. 62.9 61.5 68.2 66.4 57.9 56.9 Employed.......................................................... 130,185 119,681 68,320 63,113 61,865 56,567 Employment-population ratio................................. 60.3 54.9 65.4 59.7 55.5 50.4 Unemployed....................................................... 5,514 14,379 2,881 7,123 2,633 7,257 Unemployment rate............................................ 4.1 10.7 4.0 10.1 4.1 11.4 Not in labor force.................................................... 80,122 83,947 33,241 35,517 46,881 48,430 NOTE: The foreign born are those residing in the United States who were not U.S. citizens at birth. That is, they were born outside the United States or one of its outlying areas such as Puerto Rico or Guam, to parents neither of whom was a U.S. citizen. The native born are persons who were born in the United States or one of its outlying areas such as Puerto Rico or Guam or who were born abroad of at least one parent who was a U.S. citizen. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-8. Employed persons by class of worker and part-time status [In thousands] Category Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 CLASS OF WORKER Agriculture and related industries................. 2,422 2,365 2,353 2,330 2,466 2,399 2,424 2,341 2,298 Wage and salary workers1 ...................... 1,551 1,568 1,547 1,492 1,829 1,715 1,695 1,568 1,530 Self-employed workers, unincorporated. . . . . .. 821 764 769 774 645 660 701 738 716 Unpaid family workers........................... 51 33 37 – – – – – – Nonagricultural industries.......................... 155,406 135,096 140,458 154,835 156,283 153,359 131,052 134,965 139,943 Wage and salary workers1 ...................... 146,537 127,045 131,946 146,003 147,347 144,494 123,401 126,942 131,444 Government..................................... 20,588 19,879 20,466 20,979 20,943 21,081 19,156 19,692 20,889 Private industries............................... 125,949 107,166 111,480 124,990 126,282 123,412 104,200 107,228 110,579 Private households.......................... 849 498 564 – – – – – – Other industries.............................. 125,101 106,667 110,916 124,210 125,487 122,693 103,713 106,723 110,039 Self-employed workers, unincorporated. . . . . .. 8,850 8,010 8,449 8,782 8,897 8,818 7,544 7,945 8,376 Unpaid family workers........................... 19 41 64 – – – – – – PERSONS AT WORK PART TIME2 All industries Part time for economic reasons3 .................. 4,602 10,429 9,306 4,350 4,318 5,765 10,887 10,633 9,062 Slack work or business conditions............. 2,837 9,369 8,043 2,704 2,776 4,043 9,939 9,543 7,939 Could only find part-time work.................. 1,360 892 978 1,338 1,317 1,321 697 843 942 Part time for noneconomic reasons4 .............. 20,555 14,669 16,210 21,538 22,175 20,601 12,355 14,394 17,137 Nonagricultural industries Part time for economic reasons3 .................. 4,529 10,286 9,210 4,266 4,225 5,681 10,730 10,485 8,961 Slack work or business conditions............. 2,787 9,237 7,966 2,651 2,719 3,965 9,780 9,408 7,860 Could only find part-time work.................. 1,347 888 974 1,327 1,313 1,312 695 836 941 Part time for noneconomic reasons4 .............. 20,213 14,289 15,868 21,194 21,770 20,236 11,971 14,009 16,793 1 Includes self-employed workers whose businesses are incorporated. 2 Refers to those who worked 1 to 34 hours during the survey reference week and excludes employed persons who were absent from their jobs for the entire week. 3 Refers to those who worked 1 to 34 hours during the reference week for an economic reason such as slack work or unfavorable business conditions, inability to find full-time work, or seasonal declines in demand. 4 Refers to persons who usually work part time for noneconomic reasons such as childcare problems, family or personal obligations, school or training, retirement or Social Security limits on earnings, and other reasons. This excludes persons who usually work full time but worked only 1 to 34 hours during the reference week for reasons such as vacations, holidays, illness, and bad weather. - Data not available. NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-9. Selected employment indicators [Numbers in thousands] Characteristic Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 AGE AND SEX Total, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157,828 137,461 142,811 157,148 158,759 155,772 133,403 137,242 142,182 16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,941 3,755 4,884 5,159 5,378 5,054 3,479 3,932 4,114 16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,035 1,284 1,744 1,764 1,972 1,800 1,302 1,420 1,501 18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,906 2,471 3,139 3,388 3,401 3,269 2,154 2,495 2,649 20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151,888 133,706 137,927 151,989 153,381 150,719 129,924 133,310 138,068 20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,699 10,596 11,669 14,279 14,278 13,428 10,023 10,608 11,249 25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137,189 123,109 126,259 137,662 139,188 137,392 119,906 122,691 126,771 25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,449 90,147 92,407 100,724 101,426 100,313 87,769 89,943 92,702 25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,699 31,356 32,009 35,725 36,123 35,501 30,453 31,299 32,028 35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,933 30,163 30,909 33,005 33,402 33,168 29,607 30,088 30,991 45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,816 28,628 29,489 31,994 31,901 31,644 27,709 28,555 29,683 55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,740 32,963 33,851 36,938 37,762 37,079 32,137 32,748 34,069 Men, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84,189 74,004 76,425 83,358 83,871 82,357 71,916 73,702 75,629 16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,016 1,928 2,423 2,578 2,669 2,525 1,939 2,030 1,988 16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,082 609 878 896 891 817 632 659 714 18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,934 1,319 1,545 1,679 1,784 1,715 1,277 1,355 1,302 20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81,173 72,076 74,002 80,780 81,202 79,832 69,977 71,672 73,641 20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,533 5,475 5,997 7,266 7,272 6,818 5,222 5,445 5,726 25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,641 66,601 68,005 73,469 73,982 73,159 64,758 66,271 67,865 25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,776 48,647 49,575 53,643 53,770 53,374 47,236 48,488 49,471 25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,123 16,869 17,079 19,022 19,175 19,002 16,396 16,822 16,987 35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,867 16,408 16,644 17,796 17,874 17,790 16,049 16,335 16,582 45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,786 15,370 15,852 16,826 16,720 16,582 14,792 15,330 15,903 55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,865 17,954 18,430 19,825 20,213 19,785 17,522 17,783 18,394 Women, 16 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73,639 63,457 66,386 73,790 74,888 73,415 61,487 63,540 66,552 16 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,924 1,827 2,461 2,581 2,709 2,529 1,541 1,902 2,126 16 to 17 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 953 675 866 868 1,081 983 670 761 788 18 to 19 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,972 1,152 1,595 1,709 1,616 1,554 877 1,140 1,347 20 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70,714 61,630 63,925 71,209 72,179 70,886 59,947 61,638 64,426 20 to 24 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,166 5,122 5,671 7,013 7,006 6,610 4,801 5,163 5,523 25 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63,548 56,508 58,254 64,194 65,206 64,232 55,147 56,420 58,906 25 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46,673 41,499 42,832 47,081 47,657 46,939 40,533 41,455 43,231 25 to 34 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,576 14,487 14,930 16,703 16,949 16,499 14,058 14,478 15,041 35 to 44 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,067 13,755 14,265 15,209 15,528 15,378 13,558 13,753 14,409 45 to 54 years. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,030 13,257 13,637 15,168 15,180 15,062 12,917 13,225 13,781 55 years and over. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,875 15,009 15,421 17,113 17,549 17,293 14,615 14,964 15,675 MARITAL STATUS Married men, spouse present1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,749 43,039 43,717 45,712 46,067 45,920 41,683 42,822 43,702 Married women, spouse present1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35,574 33,079 33,903 36,084 36,597 36,353 31,860 32,978 34,440 Women who maintain families2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9,695 7,768 8,218 – – – – – – FULL- OR PART-TIME STATUS Full-time workers3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131,542 116,620 120,169 130,254 131,109 129,298 114,322 116,523 118,941 Part-time workers4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26,287 20,841 22,642 26,834 27,726 26,553 19,106 20,741 23,179 MULTIPLE JOBHOLDERS Total multiple jobholders. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,987 5,509 6,114 8,174 8,070 7,268 5,451 5,598 6,279 Percent of total employed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.1 4.0 4.3 5.2 5.1 4.7 4.1 4.1 4.4 SELF-EMPLOYMENT Self-employed workers, incorporated. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,195 6,249 6,208 – – – – – – Self-employed workers, unincorporated. . . . . . . . . . . . . . . . . 9,671 8,773 9,218 9,556 9,542 9,478 8,245 8,682 9,092 1 Beginning with data for January 2020, refers to persons in both opposite-sex and same-sex married couples. Prior to January 2020, referred to persons in opposite-sex married couples only. 2 Beginning with data for January 2020, refers to female householders residing with one or more family members, but not a spouse of either sex. Prior to January 2020, referred to female householders residing with one or more family members, but not an opposite-sex spouse. 3 Employed full-time workers are persons who usually work 35 hours or more per week. 4 Employed part-time workers are persons who usually work less than 35 hours per week. - Data not available. NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-10. Selected unemployment indicators, seasonally adjusted Characteristic Number of unemployed persons (in thousands) Unemployment rates June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 AGE AND SEX Total, 16 years and over........................... 5,985 20,985 17,750 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1 16 to 19 years..................................... 751 1,681 1,242 12.7 11.0 14.3 31.9 29.9 23.2 16 to 17 years.................................. 302 613 470 14.6 9.8 16.4 27.6 30.1 23.8 18 to 19 years.................................. 442 1,058 771 11.6 12.0 12.8 34.3 29.8 22.5 20 years and over................................ 5,234 19,305 16,508 3.3 3.2 4.0 14.2 12.6 10.7 20 to 24 years.................................. 956 3,207 2,770 6.3 6.4 8.7 25.7 23.2 19.8 25 years and over.............................. 4,262 16,107 13,691 3.0 2.9 3.5 13.1 11.6 9.7 25 to 54 years............................... 3,150 11,708 10,072 3.0 3.0 3.6 12.8 11.5 9.8 25 to 34 years............................. 1,328 4,857 4,261 3.6 3.7 4.1 14.5 13.4 11.7 35 to 44 years............................. 948 3,414 3,108 2.8 2.8 3.4 11.5 10.2 9.1 45 to 54 years............................. 875 3,436 2,703 2.7 2.5 3.2 12.3 10.7 8.3 55 years and over........................... 1,141 4,398 3,651 3.0 2.6 3.3 13.6 11.8 9.7 Men, 16 years and over............................ 3,191 10,199 8,967 3.7 3.6 4.4 13.5 12.2 10.6 16 to 19 years..................................... 404 814 613 13.5 11.2 14.3 27.6 28.6 23.6 16 to 17 years.................................. 146 254 167 14.0 10.8 14.8 21.0 27.8 19.0 18 to 19 years.................................. 249 555 448 12.9 12.0 13.4 30.8 29.1 25.6 20 years and over................................ 2,788 9,385 8,354 3.3 3.3 4.0 13.0 11.6 10.2 20 to 24 years.................................. 583 1,576 1,339 7.4 6.7 9.1 23.5 22.4 19.0 25 years and over.............................. 2,191 7,814 6,990 2.9 3.0 3.5 12.1 10.5 9.3 25 to 54 years............................... 1,643 5,773 5,199 3.0 3.1 3.5 12.1 10.6 9.5 25 to 34 years............................. 723 2,512 2,282 3.7 3.9 4.2 14.2 13.0 11.8 35 to 44 years............................. 442 1,709 1,621 2.4 2.8 3.2 10.4 9.5 8.9 45 to 54 years............................. 478 1,552 1,296 2.8 2.5 3.1 11.4 9.2 7.5 55 years and over........................... 548 2,040 1,791 2.7 2.7 3.4 12.1 10.3 8.9 Women, 16 years and over........................ 2,793 10,787 8,783 3.6 3.4 4.4 16.2 14.5 11.7 16 to 19 years..................................... 347 867 629 11.8 10.8 14.3 36.6 31.3 22.8 16 to 17 years.................................. 155 358 303 15.2 8.9 17.8 32.9 32.0 27.8 18 to 19 years.................................. 193 503 323 10.2 12.0 12.1 38.9 30.6 19.4 20 years and over................................ 2,447 9,920 8,154 3.3 3.1 4.0 15.5 13.9 11.2 20 to 24 years.................................. 372 1,631 1,431 5.0 6.1 8.3 28.0 24.0 20.6 25 years and over.............................. 2,072 8,293 6,701 3.1 2.8 3.5 14.2 12.8 10.2 25 to 54 years............................... 1,508 5,934 4,873 3.1 2.9 3.6 13.7 12.5 10.1 25 to 34 years............................. 604 2,346 1,980 3.5 3.4 4.0 14.9 13.9 11.6 35 to 44 years............................. 506 1,705 1,487 3.2 2.8 3.6 12.7 11.0 9.4 45 to 54 years............................. 397 1,884 1,406 2.6 2.6 3.3 13.3 12.5 9.3 55 years and over........................... 576 2,358 1,842 3.3 2.4 3.3 15.5 13.6 10.5 MARITAL STATUS Married men, spouse present1 .................... 844 3,858 3,259 1.8 2.0 2.3 9.7 8.3 6.9 Married women, spouse present1 ................. 860 4,292 3,367 2.3 2.2 3.0 13.1 11.5 8.9 Women who maintain families2 .................... 521 1,461 1,242 5.1 4.1 5.3 15.9 15.8 13.1 FULL- OR PART-TIME STATUS Full-time workers3 ................................... 4,755 15,897 13,755 3.5 3.5 4.1 12.9 12.0 10.4 Part-time workers4 .................................. 1,222 5,090 4,007 4.4 3.7 6.1 24.5 19.7 14.7 1 Beginning with data for January 2020, refers to persons in both opposite-sex and same-sex married couples. Prior to January 2020, referred to persons in opposite-sex married couples only. 2 Data are not seasonally adjusted. Beginning with data for January 2020, refers to female householders residing with one or more family members, but not a spouse of either sex. Prior to January 2020, referred to female householders residing with one or more family members, but not an opposite-sex spouse. 3 Full-time workers are unemployed persons who have expressed a desire to work full time (35 hours or more per week) or are on layoff from full-time jobs. 4 Part-time workers are unemployed persons who have expressed a desire to work part time (less than 35 hours per week) or are on layoff from part-time jobs. NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to totals because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-11. Unemployed persons by reason for unemployment [Numbers in thousands] Reason Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 NUMBER OF UNEMPLOYED Job losers and persons who completed temporary jobs.................................... 2,703 17,834 14,198 2,744 2,723 3,946 20,626 18,291 14,272 On temporary layoff.............................. 841 15,034 10,596 805 801 1,848 18,063 15,343 10,565 Not on temporary layoff.......................... 1,862 2,801 3,602 1,939 1,922 2,099 2,563 2,948 3,707 Permanent job losers.......................... 1,315 2,206 2,825 1,355 1,279 1,456 2,000 2,295 2,883 Persons who completed temporary jobs. . .. 547 595 776 585 644 643 563 653 824 Job leavers........................................... 871 513 545 889 777 727 570 554 565 Reentrants............................................ 1,963 1,674 2,495 1,850 1,803 1,778 1,477 1,645 2,356 New entrants......................................... 754 492 834 537 505 509 389 536 563 PERCENT DISTRIBUTION Job losers and persons who completed temporary jobs.................................... 43.0 86.9 78.6 45.6 46.9 56.7 89.4 87.0 80.4 On temporary layoff.............................. 13.4 73.3 58.6 13.4 13.8 26.5 78.3 73.0 59.5 Not on temporary layoff.......................... 29.6 13.7 19.9 32.2 33.1 30.2 11.1 14.0 20.9 Job leavers........................................... 13.8 2.5 3.0 14.8 13.4 10.5 2.5 2.6 3.2 Reentrants............................................ 31.2 8.2 13.8 30.7 31.0 25.5 6.4 7.8 13.3 New entrants......................................... 12.0 2.4 4.6 8.9 8.7 7.3 1.7 2.5 3.2 UNEMPLOYED AS A PERCENT OF THE CIVILIAN LABOR FORCE Job losers and persons who completed temporary jobs.................................... 1.6 11.3 8.8 1.7 1.7 2.4 13.2 11.6 8.9 Job leavers........................................... 0.5 0.3 0.3 0.5 0.5 0.4 0.4 0.4 0.4 Reentrants............................................ 1.2 1.1 1.6 1.1 1.1 1.1 0.9 1.0 1.5 New entrants......................................... 0.5 0.3 0.5 0.3 0.3 0.3 0.2 0.3 0.4 NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to total unemployed in table A-1 because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-12. Unemployed persons by duration of unemployment [Numbers in thousands] Duration Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 NUMBER OF UNEMPLOYED Less than 5 weeks.................................. 2,615 3,835 3,620 1,949 2,013 3,542 14,283 3,875 2,838 5 to 14 weeks........................................ 1,635 14,401 11,300 1,832 1,803 1,794 7,004 14,814 11,496 15 weeks and over.................................. 2,042 2,278 3,152 2,189 1,927 1,971 1,772 2,242 3,294 15 to 26 weeks.................................... 737 1,146 1,867 776 825 808 833 1,078 1,903 27 weeks and over............................... 1,304 1,132 1,285 1,413 1,102 1,164 939 1,164 1,391 Average (mean) duration, in weeks............... 20.2 10.9 13.4 22.1 20.9 17.1 6.1 9.9 15.7 Median duration, in weeks......................... 7.3 8.0 11.1 9.4 9.1 7.0 2.0 7.7 13.6 PERCENT DISTRIBUTION Less than 5 weeks.................................. 41.6 18.7 20.0 32.6 35.1 48.5 61.9 18.5 16.1 5 to 14 weeks........................................ 26.0 70.2 62.5 30.7 31.4 24.5 30.4 70.8 65.2 15 weeks and over.................................. 32.5 11.1 17.4 36.7 33.6 27.0 7.7 10.7 18.7 15 to 26 weeks.................................... 11.7 5.6 10.3 13.0 14.4 11.1 3.6 5.2 10.8 27 weeks and over............................... 20.7 5.5 7.1 23.7 19.2 15.9 4.1 5.6 7.9 NOTE: Detail for the seasonally adjusted data shown in this table will not necessarily add to total unemployed in table A-1 because of the independent seasonal adjustment of the various series. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-13. Employed and unemployed persons by occupation, not seasonally adjusted [Numbers in thousands] Occupation Employed Unemployed Unemployment rates June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 Total, 16 years and over1 ............................................. 157,828 142,811 6,292 18,072 3.8 11.2 Management, professional, and related occupations........... 63,418 63,290 1,540 4,390 2.4 6.5 Management, business, and financial operations occupations..................................................... 26,844 26,915 519 1,367 1.9 4.8 Professional and related occupations.......................... 36,574 36,375 1,020 3,022 2.7 7.7 Service occupations................................................ 27,991 21,166 1,230 4,887 4.2 18.8 Sales and office occupations...................................... 33,011 28,491 1,295 3,819 3.8 11.8 Sales and related occupations.................................. 15,391 13,464 534 2,059 3.4 13.3 Office and administrative support occupations............... 17,620 15,027 761 1,759 4.1 10.5 Natural resources, construction, and maintenance occupations........................................................ 14,407 12,779 606 1,513 4.0 10.6 Farming, fishing, and forestry occupations.................... 1,117 948 90 76 7.5 7.4 Construction and extraction occupations...................... 8,352 7,371 364 961 4.2 11.5 Installation, maintenance, and repair occupations........... 4,938 4,460 152 475 3.0 9.6 Production, transportation, and material moving occupations........................................................ 19,002 17,085 837 2,593 4.2 13.2 Production occupations.......................................... 8,785 7,198 309 889 3.4 11.0 Transportation and material moving occupations............ 10,216 9,887 528 1,704 4.9 14.7 1 Persons with no previous work experience and persons whose last job was in the U.S. Armed Forces are included in the unemployed total. NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. Effective with January 2020 data, occupations reflect the introduction of the 2018 Census occupational classification system into the Current Population Survey, or household survey. This classification system is derived from the 2018 Standard Occupational Classification (SOC). No historical data have been revised. Data for 2020 are not strictly comparable with earlier years. HOUSEHOLD DATA Table A-14. Unemployed persons by industry and class of worker, not seasonally adjusted Industry and class of worker Number of unemployed persons (in thousands) Unemployment rates June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 Total, 16 years and over1 ................................................................ 6,292 18,072 3.8 11.2 Nonagricultural private wage and salary workers.................................. 4,506 14,719 3.5 11.7 Mining, quarrying, and oil and gas extraction.................................... 24 145 3.2 17.8 Construction.......................................................................... 390 962 4.0 10.1 Manufacturing........................................................................ 450 1,383 2.8 9.1 Durable goods..................................................................... 285 872 2.8 9.2 Nondurable goods................................................................ 165 511 2.8 8.9 Wholesale and retail trade......................................................... 761 2,135 3.9 11.2 Transportation and utilities......................................................... 272 923 3.7 12.9 Information............................................................................ 70 304 2.7 12.0 Financial activities................................................................... 200 515 2.0 5.1 Professional and business services............................................... 650 1,527 3.6 8.6 Education and health services..................................................... 750 2,107 3.0 8.6 Leisure and hospitality.............................................................. 739 3,792 4.9 28.9 Other services........................................................................ 200 927 3.0 14.5 Agriculture and related private wage and salary workers......................... 96 87 5.9 5.4 Government workers................................................................... 707 1,608 3.3 7.3 Self-employed workers, unincorporated, and unpaid family workers............ 229 823 2.3 8.1 1 Persons with no previous work experience and persons whose last job was in the U.S. Armed Forces are included in the unemployed total. NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. Effective with January 2020 data, industries reflect the introduction of the 2017 Census industry classification system into the Current Population Survey. This industry classification system is derived from the 2017 North American Industry Classification System (NAICS). No historical data have been revised. HOUSEHOLD DATA Table A-15. Alternative measures of labor underutilization [Percent] Measure Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 May 2020 June 2020 June 2019 Feb. 2020 Mar. 2020 Apr. 2020 May 2020 June 2020 U-1 Persons unemployed 15 weeks or longer, as a percent of the civilian labor force......... 1.2 1.4 2.0 1.3 1.2 1.2 1.1 1.4 2.1 U-2 Job losers and persons who completed temporary jobs, as a percent of the civilian labor force......................................... 1.6 11.3 8.8 1.7 1.7 2.4 13.2 11.6 8.9 U-3 Total unemployed, as a percent of the civilian labor force (official unemployment rate)................................................ 3.8 13.0 11.2 3.7 3.5 4.4 14.7 13.3 11.1 U-4 Total unemployed plus discouraged workers, as a percent of the civilian labor force plus discouraged workers................. 4.1 13.3 11.6 3.9 3.8 4.7 15.1 13.6 11.5 U-5 Total unemployed, plus discouraged workers, plus all other persons marginally attached to the labor force, as a percent of the civilian labor force plus all persons marginally attached to the labor force. . . . . . . .. 4.7 14.2 12.6 4.6 4.4 5.2 16.0 14.6 12.5 U-6 Total unemployed, plus all persons marginally attached to the labor force, plus total employed part time for economic reasons, as a percent of the civilian labor force plus all persons marginally attached to the labor force..................................... 7.5 20.7 18.3 7.2 7.0 8.7 22.8 21.2 18.0 NOTE: Persons marginally attached to the labor force are those who currently are neither working nor looking for work but indicate that they want and are available for a job and have looked for work sometime in the past 12 months. Discouraged workers, a subset of the marginally attached, have given a job-market related reason for not currently looking for work. Persons employed part time for economic reasons are those who want and are available for full-time work but have had to settle for a part-time schedule. Updated population controls are introduced annually with the release of January data. HOUSEHOLD DATA Table A-16. Persons not in the labor force and multiple jobholders by sex, not seasonally adjusted [Numbers in thousands] Category Total Men Women June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 June 2019 June 2020 NOT IN THE LABOR FORCE Total not in the labor force........................................... 94,917 99,321 37,870 40,431 57,048 58,890 Persons who currently want a job................................ 5,725 8,633 2,725 4,301 3,000 4,332 Marginally attached to the labor force1 ........................ 1,571 2,486 811 1,380 759 1,106 Discouraged workers2 ......................................... 425 684 295 395 130 289 Other persons marginally attached to the labor force3 . .. 1,146 1,803 516 985 629 818 MULTIPLE JOBHOLDERS Total multiple jobholders4 ............................................. 7,987 6,114 3,893 2,986 4,094 3,128 Percent of total employed.......................................... 5.1 4.3 4.6 3.9 5.6 4.7 Primary job full time, secondary job part time................... 4,340 3,428 2,340 1,835 2,000 1,594 Primary and secondary jobs both part time..................... 2,052 1,503 684 479 1,368 1,023 Primary and secondary jobs both full time....................... 330 320 213 211 118 108 Hours vary on primary or secondary job......................... 1,186 817 623 434 563 383 1 Data refer to persons who want a job, have searched for work during the prior 12 months, and were available to take a job during the reference week, but had not looked for work in the past 4 weeks. 2 Includes those who did not actively look for work in the prior 4 weeks for reasons such as thinks no work available, could not find work, lacks schooling or training, employer thinks too young or old, and other types of discrimination. 3 Includes those who did not actively look for work in the prior 4 weeks for such reasons as school or family responsibilities, ill health, and transportation problems, as well as a number for whom reason for nonparticipation was not determined. 4 Includes a small number of persons who work part time on their primary job and full time on their secondary job(s), not shown separately. NOTE: Updated population controls are introduced annually with the release of January data. ESTABLISHMENT DATA Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail [In thousands] Industry Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Change from: May2020 - June2020p Total nonfarm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151,739 130,317 133,410 138,513 150,759 130,303 133,002 137,802 4,800 Total private. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129,278 108,159 111,866 117,360 128,206 108,527 111,759 116,526 4,767 Goods-producing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21,367 18,540 19,413 20,156 21,076 18,698 19,382 19,886 504 Mining and logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 746 643 632 628 741 653 634 624 -10 Logging. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50.3 47.6 50.0 51.6 49.8 50.5 51.2 51.4 0.2 Mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 696.0 595.6 581.6 576.5 691.1 602.9 582.3 572.5 -9.8 Oil and gas extraction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151.0 153.1 152.7 153.0 149.6 155.4 153.1 151.9 -1.2 Mining, except oil and gas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196.7 175.4 180.3 181.2 192.1 177.1 179.0 177.7 -1.3 Coal mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52.0 41.6 43.8 43.8 51.9 41.9 44.4 43.8 -0.6 Metal ore mining. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43.1 40.8 40.5 41.4 42.5 40.9 40.5 40.9 0.4 Nonmetallic mineral mining and quarrying. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101.6 93.0 96.0 96.0 97.7 94.4 94.1 93.0 -1.1 Support activities for mining. . . . . . . . . . . . . . . . . 348.3 267.1 248.6 242.3 349.4 270.4 250.2 242.9 -7.3 Construction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,699 6,465 7,073 7,359 7,497 6,556 7,009 7,167 158 Construction of buildings. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,685.6 1,434.4 1,554.3 1,617.8 1,656.3 1,456.7 1,556.4 1,588.6 32.2 Residential building. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 831.9 702.0 775.7 811.3 816.6 712.8 776.3 795.4 19.1 Nonresidential building. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 853.7 732.4 778.6 806.5 839.7 743.9 780.1 793.2 13.1 Heavy and civil engineering construction. . . . . . 1,129.8 976.8 1,052.4 1,067.7 1,074.0 992.9 1,023.6 1,013.9 -9.7 Specialty trade contractors. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,883.1 4,054.0 4,466.5 4,673.3 4,766.9 4,106.6 4,429.3 4,564.7 135.4 Residential specialty trade contractors. . . . . . 2,142.1 1,772.4 1,979.3 2,075.0 2,083.9 1,796.4 1,957.1 2,021.2 64.1 Nonresidential specialty trade contractors. . . 2,741.0 2,281.6 2,487.2 2,598.3 2,683.0 2,310.2 2,472.2 2,543.5 71.3 Manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12,922 11,432 11,708 12,169 12,838 11,489 11,739 12,095 356 Durable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,117 7,109 7,269 7,616 8,064 7,126 7,279 7,569 290 Wood products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410.7 374.1 385.1 393.2 407.7 375.4 385.4 390.6 5.2 Nonmetallic mineral products. . . . . . . . . . . . . . . . 427.3 375.8 395.3 406.3 420.6 375.6 392.3 399.5 7.2 Primary metals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388.8 341.7 332.9 340.8 386.9 342.9 333.5 338.9 5.4 Fabricated metal products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,502.6 1,360.9 1,387.9 1,409.9 1,492.7 1,362.8 1,389.4 1,400.5 11.1 Machinery. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,137.3 1,016.8 1,036.7 1,062.3 1,129.7 1,019.2 1,037.7 1,055.2 17.5 Computer and electronic products. . . . . . . . . . . 1,083.4 1,083.9 1,079.8 1,094.6 1,078.8 1,087.4 1,083.9 1,091.2 7.3 Computer and peripheral equipment. . . . . . 162.1 169.8 169.3 171.8 162.2 170.4 169.9 171.9 2.0 Communications equipment. . . . . . . . . . . . . . . 83.5 83.1 81.2 82.5 82.9 83.1 81.4 82.3 0.9 Semiconductors and electronic components. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379.3 373.4 370.6 375.6 377.0 374.9 372.6 373.8 1.2 Electronic instruments. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 425.1 425.2 425.7 430.9 423.6 425.9 426.9 429.8 2.9 Miscellaneous computer and electronic products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33.4 32.4 33.0 33.8 33.2 33.0 33.1 33.4 0.3 Electrical equipment and appliances. . . . . . . . 405.3 383.1 375.6 382.3 404.8 384.7 377.3 382.3 5.0 Transportation equipment1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,748.7 1,339.6 1,387.2 1,594.3 1,737.5 1,341.8 1,390.3 1,583.4 193.1 Motor vehicles and parts2 . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,009.3 640.0 681.3 885.5 1,002.1 638.7 682.0 877.8 195.8 Furniture and related products. . . . . . . . . . . . . . 389.7 309.7 335.7 350.4 387.0 310.5 336.0 348.4 12.4 Miscellaneous durable goods manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 622.8 523.8 552.6 582.3 618.5 525.2 553.2 578.7 25.5 Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,805 4,323 4,439 4,553 4,774 4,363 4,460 4,526 66 Food manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,646.9 1,528.8 1,558.3 1,596.8 1,635.8 1,557.5 1,580.7 1,588.3 7.6 Textile mills. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109.2 85.5 88.7 91.5 109.0 85.7 88.3 91.3 3.0 Textile product mills. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113.2 85.2 100.0 103.4 113.5 85.8 100.0 103.8 3.8 Apparel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.8 67.6 78.0 87.2 111.8 67.6 77.8 86.4 8.6 Paper and paper products. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366.4 354.8 353.3 355.5 364.8 354.6 352.7 354.2 1.5 Printing and related support activities. . . . . . . 426.7 335.4 356.9 360.7 425.7 337.1 357.4 360.0 2.6 Petroleum and coal products. . . . . . . . . . . . . . . . 117.8 104.7 105.7 106.2 114.6 105.7 104.5 103.0 -1.5 Chemicals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 852.3 827.8 829.0 836.2 848.9 830.0 830.4 832.9 2.5 Plastics and rubber products. . . . . . . . . . . . . . . . 741.9 672.8 697.3 723.2 736.7 673.1 696.4 718.2 21.8 Miscellaneous nondurable goods manufacturing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317.9 260.5 271.5 292.3 312.9 266.0 271.4 287.5 16.1 Private service-providing. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107,911 89,619 92,453 97,204 107,130 89,829 92,377 96,640 4,263 Trade, transportation, and utilities. . . . . . . . . . . . . . . . 27,698 24,253 24,740 25,753 27,686 24,475 24,829 25,732 903 Wholesale trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,926.2 5,520.3 5,548.7 5,641.4 5,898.9 5,537.0 5,549.3 5,616.9 67.6 Durable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,211.8 3,011.1 3,012.1 3,063.1 3,201.2 3,018.9 3,014.6 3,053.3 38.7 Nondurable goods. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,185.8 2,013.7 2,041.8 2,078.9 2,170.4 2,020.0 2,037.9 2,064.8 26.9 See footnotes at end of table. ESTABLISHMENT DATA Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail — Continued [In thousands] Industry Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Change from: May2020 - June2020p Wholesale trade - Continued Electronic markets and agents and brokers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 528.6 495.5 494.8 499.4 527.3 498.1 496.8 498.8 2.0 Retail trade. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15,622.9 13,174.9 13,627.5 14,418.5 15,613.4 13,287.6 13,659.1 14,398.9 739.8 Motor vehicle and parts dealers. . . . . . . . . . . . . 2,042.7 1,683.4 1,775.7 1,864.5 2,030.3 1,686.4 1,769.8 1,853.8 84.0 Automobile dealers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,301.7 1,016.8 1,109.2 1,169.5 1,298.3 1,019.9 1,109.4 1,167.5 58.1 Other motor vehicle dealers. . . . . . . . . . . . . . . 172.2 124.5 140.9 156.7 163.4 123.2 135.1 148.2 13.1 Auto parts, accessories, and tire stores. . . 568.8 542.1 525.6 538.3 568.6 543.3 525.3 538.1 12.8 Furniture and home furnishings stores. . . . . . 468.1 247.9 292.7 377.6 472.4 253.6 297.5 381.7 84.2 Electronics and appliance stores. . . . . . . . . . . . 471.2 423.5 350.0 375.6 477.4 427.0 354.4 380.8 26.4 Building material and garden supply stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,349.4 1,320.3 1,394.9 1,405.9 1,291.6 1,274.1 1,327.8 1,343.1 15.3 Food and beverage stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,091.8 3,024.2 3,089.9 3,147.1 3,070.9 3,047.8 3,095.5 3,127.3 31.8 Health and personal care stores. . . . . . . . . . . . 1,045.0 942.3 896.1 929.4 1,048.4 949.4 901.7 932.4 30.7 Gasoline stations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 955.6 891.7 893.9 918.3 943.8 898.6 893.0 907.5 14.5 Clothing and clothing accessories stores. . . . 1,278.6 476.2 549.7 754.5 1,299.3 492.0 565.6 767.2 201.6 Sporting goods, hobby, book, and music stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 535.5 327.4 356.0 421.8 549.3 338.7 367.2 432.7 65.5 General merchandise stores. . . . . . . . . . . . . . . . 2,974.6 2,802.7 2,900.7 3,010.2 3,027.7 2,869.3 2,953.6 3,061.7 108.1 Department stores. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,038.5 780.0 826.2 876.7 1,074.7 810.8 858.2 906.9 48.7 General merchandise stores, including warehouse clubs and supercenters. . . . . 1,936.1 2,022.7 2,074.5 2,133.5 1,952.9 2,058.5 2,095.4 2,154.8 59.4 Miscellaneous store retailers. . . . . . . . . . . . . . . . 847.4 535.5 611.8 685.6 837.3 544.0 608.5 678.6 70.1 Nonstore retailers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 563.0 499.8 516.1 528.0 565.0 506.7 524.5 532.1 7.6 Transportation and warehousing. . . . . . . . . . . . . . . 5,595.2 5,017.6 5,024.0 5,152.7 5,622.7 5,108.4 5,080.1 5,178.8 98.7 Air transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 507.6 432.7 384.7 383.0 503.3 433.1 383.2 379.6 -3.6 Rail transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176.0 154.9 148.0 145.5 175.8 154.4 148.3 145.8 -2.5 Water transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67.2 57.9 57.4 60.5 65.2 59.1 56.8 58.5 1.7 Truck transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,548.7 1,414.6 1,430.2 1,453.5 1,535.3 1,430.6 1,432.6 1,440.7 8.1 Transit and ground passenger transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 496.9 331.3 327.7 308.0 502.6 317.0 310.2 314.0 3.8 Pipeline transportation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.8 50.5 50.4 50.1 51.7 50.5 50.5 50.1 -0.4 Scenic and sightseeing transportation. . . . . . . 46.1 11.4 17.6 24.5 36.4 12.5 16.2 19.4 3.2 Support activities for transportation. . . . . . . . . . 756.7 666.7 661.3 671.5 756.2 668.6 664.7 671.5 6.8 Couriers and messengers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 767.5 785.6 823.2 874.0 808.6 861.2 883.7 904.8 21.1 Warehousing and storage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,176.7 1,112.0 1,123.5 1,182.1 1,187.6 1,121.4 1,133.9 1,194.4 60.5 Utilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554.1 540.0 539.5 540.0 550.5 542.3 540.7 537.5 -3.2 Information. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,874 2,607 2,561 2,586 2,865 2,609 2,570 2,579 9 Publishing industries, except Internet. . . . . . . . . . 763.4 742.2 734.9 741.3 762.2 747.0 739.9 739.3 -0.6 Motion picture and sound recording industries. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457.7 224.9 214.4 219.5 450.0 220.4 210.0 212.6 2.6 Broadcasting, except Internet. . . . . . . . . . . . . . . . . . 265.9 246.2 237.4 237.7 266.4 246.4 238.5 238.3 -0.2 Telecommunications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 712.7 692.2 684.2 687.5 713.0 694.7 688.4 688.1 -0.3 Data processing, hosting and related services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335.8 345.9 340.0 343.4 336.1 344.1 339.9 345.5 5.6 Other information services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338.3 355.1 350.3 356.2 336.8 356.4 353.4 355.6 2.2 Financial activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8,783 8,523 8,552 8,650 8,732 8,566 8,576 8,608 32 Finance and insurance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6,428.9 6,419.7 6,419.0 6,459.9 6,415.3 6,442.9 6,439.7 6,449.0 9.3 Monetary authorities - central bank. . . . . . . . . . 19.7 19.6 19.7 19.9 19.6 19.7 19.8 19.8 0.0 Credit intermediation and related activities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,655.0 2,637.5 2,645.7 2,659.2 2,647.1 2,648.1 2,650.7 2,651.6 0.9 Depository credit intermediation1 . . . . . . . . . . 1,784.3 1,767.3 1,772.3 1,781.4 1,776.2 1,771.3 1,773.1 1,773.6 0.5 Commercial banking. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,397.8 1,379.3 1,384.3 1,391.1 1,392.2 1,384.0 1,385.2 1,385.6 0.4 Nondepository credit intermediation. . . . . . . 573.4 572.7 572.7 574.5 572.9 578.5 575.4 573.5 -1.9 Activities related to credit intermediation.. . 297.3 297.5 300.7 303.3 298.0 298.3 302.2 304.5 2.3 Securities, commodity contracts, investments, and funds and trusts. . . . . . . . 966.2 961.2 962.0 973.5 964.1 966.6 969.1 971.2 2.1 Insurance carriers and related activities. . . . . 2,788.0 2,801.4 2,791.6 2,807.3 2,784.5 2,808.5 2,800.1 2,806.4 6.3 Real estate and rental and leasing. . . . . . . . . . . . 2,354.0 2,103.1 2,132.5 2,190.5 2,317.1 2,123.5 2,136.1 2,158.9 22.8 Real estate. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,731.7 1,625.8 1,644.2 1,683.3 1,715.2 1,638.5 1,649.4 1,667.7 18.3 Rental and leasing services. . . . . . . . . . . . . . . . . 598.5 454.5 465.4 483.8 578.7 461.9 463.8 468.3 4.5 See footnotes at end of table. ESTABLISHMENT DATA Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail — Continued [In thousands] Industry Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Change from: May2020 - June2020p Real estate and rental and leasing - Continued Lessors of nonfinancial intangible assets. . . . 23.8 22.8 22.9 23.4 23.2 23.1 22.9 22.9 0.0 Professional and business services. . . . . . . . . . . . . . 21,428 19,215 19,398 19,836 21,294 19,254 19,414 19,720 306 Professional and technical services. . . . . . . . . . . . 9,520.0 9,193.2 9,142.4 9,246.0 9,534.1 9,146.8 9,213.7 9,276.0 62.3 Legal services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,159.2 1,086.7 1,096.3 1,116.7 1,148.6 1,092.3 1,099.3 1,106.8 7.5 Accounting and bookkeeping services. . . . . . 973.9 1,055.0 946.7 950.3 1,028.3 965.0 998.5 1,016.0 17.5 Architectural and engineering services. . . . . . 1,531.7 1,448.5 1,462.3 1,494.0 1,513.0 1,459.5 1,463.5 1,475.9 12.4 Specialized design services. . . . . . . . . . . . . . . . . 144.2 125.1 126.1 131.9 143.6 125.8 125.9 131.4 5.5 Computer systems design and related services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,199.1 2,164.9 2,160.5 2,141.4 2,202.2 2,172.6 2,165.5 2,145.1 -20.4 Management and technical consulting services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,525.7 1,462.3 1,475.2 1,491.1 1,523.4 1,472.5 1,481.2 1,490.6 9.4 Scientific research and development services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 733.4 726.5 729.8 744.5 726.4 730.7 731.6 737.7 6.1 Advertising and related services. . . . . . . . . . . . . 495.2 449.5 449.4 454.4 492.7 450.4 449.8 452.3 2.5 Other professional and technical services. . . 757.6 674.7 696.1 721.7 755.9 678.0 698.4 720.2 21.8 Management of companies and enterprises. . . 2,442.3 2,341.3 2,340.2 2,365.1 2,425.0 2,355.5 2,343.5 2,348.3 4.8 Administrative and waste services. . . . . . . . . . . . . 9,465.5 7,680.0 7,915.2 8,224.6 9,334.9 7,751.8 7,856.8 8,095.8 239.0 Administrative and support services. . . . . . . . . 9,007.4 7,231.8 7,461.3 7,769.6 8,883.0 7,300.6 7,403.9 7,646.6 242.7 Office administrative services. . . . . . . . . . . . . 530.9 489.7 494.0 496.3 527.1 490.9 493.3 492.7 -0.6 Facilities support services. . . . . . . . . . . . . . . . . 163.8 152.5 149.0 154.7 164.3 153.1 149.7 155.3 5.6 Employment services1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,629.1 2,580.0 2,675.8 2,852.3 3,627.0 2,640.7 2,691.1 2,852.3 161.2 Temporary help services. . . . . . . . . . . . . . . . 2,940.7 1,993.1 2,080.7 2,239.9 2,942.7 2,047.9 2,094.8 2,243.7 148.9 Business support services. . . . . . . . . . . . . . . . 867.8 746.1 737.8 750.5 882.0 751.0 747.7 762.5 14.8 Travel arrangement and reservation services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222.2 175.8 170.6 164.3 218.2 175.9 169.1 161.5 -7.6 Investigation and security services. . . . . . . . 957.1 885.0 888.9 895.2 957.2 890.2 888.1 895.1 7.0 Services to buildings and dwellings. . . . . . . 2,293.4 1,913.7 2,055.0 2,152.0 2,170.2 1,911.1 1,975.7 2,028.8 53.1 Other support services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343.1 289.0 290.2 304.3 337.0 287.7 289.2 298.4 9.2 Waste management and remediation services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458.1 448.2 453.9 455.0 451.9 451.2 452.9 449.2 -3.7 Education and health services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23,939 21,972 22,243 22,569 24,131 21,805 22,204 22,772 568 Educational services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3,549.3 3,488.3 3,376.6 3,231.0 3,750.6 3,317.6 3,346.8 3,440.2 93.4 Health care and social assistance. . . . . . . . . . . . . 20,389.8 18,483.4 18,866.4 19,337.7 20,380.0 18,487.7 18,857.2 19,332.1 474.9 Health care3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,267.0 14,901.4 15,223.2 15,617.3 16,250.4 14,929.6 15,245.2 15,603.2 358.0 Ambulatory health care services. . . . . . . . . . 7,687.9 6,513.0 6,924.4 7,300.8 7,680.7 6,522.0 6,923.4 7,294.8 371.4 Offices of physicians. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,668.8 2,422.1 2,487.7 2,569.0 2,670.1 2,427.6 2,490.0 2,570.0 80.0 Offices of dentists. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 969.4 427.3 684.2 876.8 966.7 427.9 684.2 874.6 190.4 Offices of other health practitioners. . . . . 968.0 748.9 819.8 867.9 965.7 750.7 818.2 865.7 47.5 Outpatient care centers. . . . . . . . . . . . . . . . . 960.2 901.3 912.5 936.1 961.0 900.7 913.0 937.1 24.1 Medical and diagnostic laboratories. . . . 282.4 257.6 257.5 266.0 281.8 258.6 258.7 265.7 7.0 Home health care services. . . . . . . . . . . . . 1,525.6 1,461.8 1,467.7 1,485.0 1,523.2 1,461.7 1,465.1 1,482.9 17.8 Other ambulatory health care services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313.5 294.0 295.0 300.0 312.2 294.8 294.2 298.8 4.6 Hospitals. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,193.6 5,132.8 5,087.4 5,113.4 5,191.6 5,139.6 5,105.1 5,111.8 6.7 Nursing and residential care facilities. . . . . 3,385.5 3,255.6 3,211.4 3,203.1 3,378.1 3,268.0 3,216.7 3,196.6 -20.1 Nursing care facilities. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,601.1 1,534.1 1,505.2 1,491.8 1,599.7 1,540.8 1,508.9 1,490.6 -18.3 Residential mental health facilities. . . . . . 650.6 621.3 614.6 617.4 648.1 623.0 615.0 615.0 0.0 Community care facilities for the elderly. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 969.5 941.1 932.3 933.0 967.6 944.7 932.8 931.4 -1.4 Other residential care facilities. . . . . . . . . . 164.3 159.1 159.3 160.9 162.7 159.5 160.0 159.6 -0.4 Social assistance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,122.8 3,582.0 3,643.2 3,720.4 4,129.6 3,558.1 3,612.0 3,728.9 116.9 Individual and family services. . . . . . . . . . . . . 2,610.6 2,458.8 2,480.3 2,503.0 2,605.7 2,452.6 2,471.5 2,499.2 27.7 Emergency and other relief services. . . . . . 185.0 177.0 178.0 179.5 184.6 177.9 178.7 179.1 0.4 Vocational rehabilitation services. . . . . . . . . 325.2 258.3 261.3 272.8 321.9 259.6 261.5 270.3 8.8 Child day care services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,002.0 687.9 723.6 765.1 1,017.3 668.0 700.3 780.3 80.0 Leisure and hospitality. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,219 8,485 10,107 12,556 16,526 8,549 9,952 12,040 2,088 Arts, entertainment, and recreation. . . . . . . . . . . . 2,714.5 1,114.4 1,232.4 1,752.3 2,415.4 1,143.1 1,197.3 1,563.2 365.9 Performing arts and spectator sports. . . . . . . . 553.2 273.7 275.7 288.0 518.6 268.9 259.2 270.6 11.4 Museums, historical sites, and similar institutions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187.2 123.4 125.1 133.7 171.6 125.3 121.5 122.7 1.2 See footnotes at end of table. ESTABLISHMENT DATA Table B-1. Employees on nonfarm payrolls by industry sector and selected industry detail — Continued [In thousands] Industry Not seasonally adjusted Seasonally adjusted June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Change from: May2020 - June2020p Arts, entertainment, and recreation - Continued Amusements, gambling, and recreation. . . . . 1,974.1 717.3 831.6 1,330.6 1,725.2 748.9 816.6 1,169.9 353.3 Accommodation and food services. . . . . . . . . . . . 14,504.8 7,370.6 8,874.6 10,804.0 14,110.8 7,406.1 8,755.0 10,477.0 1,722.0 Accommodation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,192.7 1,130.4 1,069.1 1,412.8 2,084.6 1,179.0 1,066.2 1,304.8 238.6 Food services and drinking places. . . . . . . . . . 12,312.1 6,240.2 7,805.5 9,391.2 12,026.2 6,227.1 7,688.8 9,172.2 1,483.4 Other services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,970 4,564 4,852 5,254 5,896 4,571 4,832 5,189 357 Repair and maintenance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,360.4 1,137.8 1,222.4 1,281.7 1,351.8 1,134.2 1,213.3 1,273.7 60.4 Personal and laundry services. . . . . . . . . . . . . . . . . 1,540.7 686.5 864.6 1,132.5 1,524.3 685.0 856.0 1,120.2 264.2 Membership associations and organizations. . . 3,069.0 2,740.1 2,764.7 2,839.3 3,019.4 2,751.3 2,762.4 2,794.6 32.2 Government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22,461 22,158 21,544 21,153 22,553 21,776 21,243 21,276 33 Federal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,845.0 2,876.0 2,881.0 2,902.0 2,829.0 2,893.0 2,884.0 2,885.0 1.0 Federal, except U.S. Postal Service. . . . . . . . . . . . . 2,238.3 2,281.1 2,280.1 2,298.5 2,220.8 2,289.6 2,280.8 2,280.7 -0.1 U.S. Postal Service. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 606.2 595.2 601.0 603.5 608.2 602.9 603.1 604.3 1.2 State government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4,898.0 5,146.0 4,929.0 4,648.0 5,157.0 4,993.0 4,940.0 4,915.0 -25.0 State government education. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2,193.0 2,444.6 2,239.6 1,948.7 2,470.1 2,290.0 2,251.0 2,232.2 -18.8 State government, excluding education. . . . . . . . . . 2,704.7 2,701.4 2,689.0 2,699.1 2,686.8 2,702.8 2,688.8 2,683.2 -5.6 Local government. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,718.0 14,136.0 13,734.0 13,603.0 14,567.0 13,890.0 13,419.0 13,476.0 57.0 Local government education. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7,940.6 7,920.1 7,611.8 7,317.1 7,986.9 7,596.1 7,304.6 7,374.9 70.3 Local government, excluding education. . . . . . . . . . 6,777.2 6,216.1 6,122.0 6,286.1 6,580.0 6,294.3 6,114.7 6,100.9 -13.8 1 Includes other industries, not shown separately. 2 Includes motor vehicles, motor vehicle bodies and trailers, and motor vehicle parts. 3 Includes ambulatory health care services, hospitals, and nursing and residential care facilities. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-2. Average weekly hours and overtime of all employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted Industry June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p AVERAGE WEEKLY HOURS Total private............................................................................. 34.4 34.2 34.7 34.5 Goods-producing.................................................................... 40.4 38.1 38.9 39.2 Mining and logging................................................................ 46.3 43.0 42.9 43.3 Construction....................................................................... 39.3 37.8 38.8 38.9 Manufacturing..................................................................... 40.6 38.0 38.7 39.2 Durable goods.................................................................. 41.1 37.8 38.7 39.2 Nondurable goods.............................................................. 39.9 38.3 38.7 39.0 Private service-providing............................................................ 33.3 33.4 33.8 33.6 Trade, transportation, and utilities.............................................. 34.2 33.8 34.3 34.3 Wholesale trade................................................................ 38.9 37.7 38.0 38.2 Retail trade...................................................................... 30.7 30.5 31.2 31.2 Transportation and warehousing............................................. 38.4 37.2 37.7 37.8 Utilities........................................................................... 42.5 42.5 42.2 42.3 Information......................................................................... 36.4 36.5 36.6 36.5 Financial activities................................................................ 37.5 37.7 37.7 37.7 Professional and business services............................................ 36.2 35.9 36.4 36.3 Education and health services.................................................. 33.0 32.7 32.9 33.1 Leisure and hospitality........................................................... 25.9 24.2 25.9 25.5 Other services..................................................................... 31.9 32.2 32.6 32.3 AVERAGE OVERTIME HOURS Manufacturing........................................................................... 3.4 2.1 2.4 2.4 Durable goods....................................................................... 3.3 1.7 2.1 2.1 Nondurable goods................................................................... 3.5 2.7 3.0 3.0 p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-3. Average hourly and weekly earnings of all employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted Industry Average hourly earnings Average weekly earnings June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Total private............................................... $27.96 $30.03 $29.72 $29.37 $961.82 $1,027.03 $1,031.28 $1,013.27 Goods-producing....................................... 28.98 30.25 30.13 29.89 1,170.79 1,152.53 1,172.06 1,171.69 Mining and logging.................................. 33.65 35.06 35.24 35.07 1,558.00 1,507.58 1,511.80 1,518.53 Construction.......................................... 30.74 31.37 31.48 31.62 1,208.08 1,185.79 1,221.42 1,230.02 Manufacturing........................................ 27.68 29.31 29.02 28.57 1,123.81 1,113.78 1,123.07 1,119.94 Durable goods.................................... 29.16 30.85 30.52 29.91 1,198.48 1,166.13 1,181.12 1,172.47 Nondurable goods................................ 25.12 26.82 26.57 26.32 1,002.29 1,027.21 1,028.26 1,026.48 Private service-providing.............................. 27.71 29.97 29.62 29.24 922.74 1,001.00 1,001.16 982.46 Trade, transportation, and utilities................. 24.20 25.66 25.40 25.18 827.64 867.31 871.22 863.67 Wholesale trade.................................. 31.38 32.53 32.50 32.31 1,220.68 1,226.38 1,235.00 1,234.24 Retail trade........................................ 19.65 21.09 20.81 20.77 603.26 643.25 649.27 648.02 Transportation and warehousing............... 24.79 25.73 25.69 25.38 951.94 957.16 968.51 959.36 Utilities............................................. 41.71 43.15 43.04 43.35 1,772.68 1,833.88 1,816.29 1,833.71 Information........................................... 41.84 43.62 43.54 43.23 1,522.98 1,592.13 1,593.56 1,577.90 Financial activities................................... 35.91 37.31 37.63 38.10 1,346.63 1,406.59 1,418.65 1,436.37 Professional and business services.............. 33.63 35.70 35.42 35.15 1,217.41 1,281.63 1,289.29 1,275.95 Education and health services..................... 27.54 28.29 28.44 28.41 908.82 925.08 935.68 940.37 Leisure and hospitality.............................. 16.55 17.92 17.39 16.99 428.65 433.66 450.40 433.25 Other services....................................... 25.18 27.49 27.21 26.61 803.24 885.18 887.05 859.50 p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-4. Indexes of aggregate weekly hours and payrolls for all employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted [2007=100] Industry Index of aggregate weekly hours1 Index of aggregate weekly payrolls2 June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Percent change from: May 2020 - June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Percent change from: May 2020 - June 2020p Total private..................................... 110.7 93.2 97.4 100.9 3.6 148.0 133.8 138.3 141.7 2.5 Goods-producing............................. 97.0 81.2 85.9 88.8 3.4 127.1 111.0 117.0 120.0 2.6 Mining and logging........................ 107.8 88.2 85.5 84.9 -0.7 145.6 124.2 120.9 119.5 -1.2 Construction................................ 101.6 85.4 93.7 96.1 2.6 135.7 116.4 128.2 132.0 3.0 Manufacturing.............................. 93.8 78.5 81.7 85.3 4.4 120.7 107.1 110.3 113.3 2.7 Durable goods........................... 93.3 75.8 79.3 83.5 5.3 120.8 103.9 107.5 111.0 3.3 Nondurable goods...................... 95.1 83.4 86.2 88.1 2.2 121.2 113.5 116.2 117.7 1.3 Private service-providing.................... 114.8 96.6 100.5 104.5 4.0 154.7 140.7 144.7 148.6 2.7 Trade, transportation, and utilities....... 103.3 90.3 92.9 96.3 3.7 134.8 124.9 127.3 130.8 2.7 Wholesale trade......................... 101.2 92.1 93.0 94.6 1.7 132.9 125.3 126.4 127.9 1.2 Retail trade.............................. 97.3 82.3 86.5 91.2 5.4 126.4 114.7 119.0 125.2 5.2 Transportation and warehousing...... 124.1 109.2 110.0 112.5 2.3 156.5 142.9 143.8 145.2 1.0 Utilities.................................... 101.2 99.7 98.7 98.4 -0.3 139.5 142.2 140.4 140.9 0.4 Information................................. 95.2 87.0 85.9 86.0 0.1 141.9 135.1 133.2 132.3 -0.7 Financial activities......................... 107.3 105.8 105.9 106.3 0.4 150.3 154.0 155.5 158.0 1.6 Professional and business services..... 120.9 108.4 110.8 112.2 1.3 164.6 156.7 158.9 159.7 0.5 Education and health services........... 130.0 116.4 119.3 123.1 3.2 172.3 158.5 163.2 168.2 3.1 Leisure and hospitality.................... 122.1 59.0 73.5 87.6 19.2 163.1 85.3 103.2 120.1 16.4 Other services............................. 108.4 84.9 90.8 96.6 6.4 149.7 127.9 135.4 140.9 4.1 1 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding 2007 annual average aggregate hours. Aggregate hours estimates are the product of estimates of average weekly hours and employment. 2 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the corresponding 2007 annual average aggregate weekly payrolls. Aggregate payrolls estimates are the product of estimates of average hourly earnings, average weekly hours, and employment. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-5. Employment of women on nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted Industry Women employees (in thousands) Percent of all employees June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Total nonfarm............................................. 75,169 64,175 65,372 68,249 49.9 49.3 49.2 49.5 Total private............................................ 62,143 51,637 53,175 56,008 48.5 47.6 47.6 48.1 Goods-producing.................................... 4,702 4,209 4,340 4,486 22.3 22.5 22.4 22.6 Mining and logging............................... 96 94 94 91 13.0 14.4 14.8 14.6 Construction....................................... 970 887 933 953 12.9 13.5 13.3 13.3 Manufacturing..................................... 3,636 3,228 3,313 3,442 28.3 28.1 28.2 28.5 Durable goods.................................. 1,934 1,723 1,748 1,840 24.0 24.2 24.0 24.3 Nondurable goods............................. 1,702 1,505 1,565 1,602 35.7 34.5 35.1 35.4 Private service-providing........................... 57,441 47,428 48,835 51,522 53.6 52.8 52.9 53.3 Trade, transportation, and utilities.............. 11,070 9,357 9,515 9,995 40.0 38.2 38.3 38.8 Wholesale trade................................ 1,773.3 1,631.9 1,645.1 1,673.6 30.1 29.5 29.6 29.8 Retail trade..................................... 7,741.6 6,342.3 6,510.3 6,937.2 49.6 47.7 47.7 48.2 Transportation and warehousing............. 1,422.9 1,250.5 1,226.8 1,251.8 25.3 24.5 24.1 24.2 Utilities........................................... 132.1 132.3 132.4 132.0 24.0 24.4 24.5 24.6 Information......................................... 1,135 1,042 1,023 1,038 39.6 39.9 39.8 40.2 Financial activities................................ 4,946 4,858 4,839 4,859 56.6 56.7 56.4 56.4 Professional and business services............ 9,703 8,730 8,791 8,970 45.6 45.3 45.3 45.5 Education and health services.................. 18,650 16,712 17,040 17,552 77.3 76.6 76.7 77.1 Leisure and hospitality........................... 8,788 4,470 5,183 6,399 53.2 52.3 52.1 53.1 Other services..................................... 3,149 2,259 2,444 2,709 53.4 49.4 50.6 52.2 Government............................................. 13,026 12,538 12,197 12,241 57.8 57.6 57.4 57.5 p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-6. Employment of production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1 [In thousands] Industry June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Total private............................................................................... 105,503 87,211 90,041 94,363 Goods-producing....................................................................... 15,093 13,052 13,608 14,091 Mining and logging.................................................................. 545 461 442 436 Construction.......................................................................... 5,580 4,760 5,154 5,285 Manufacturing........................................................................ 8,968 7,831 8,012 8,370 Durable goods..................................................................... 5,549 4,699 4,805 5,124 Nondurable goods................................................................ 3,419 3,132 3,207 3,246 Private service-providing.............................................................. 90,410 74,159 76,433 80,272 Trade, transportation, and utilities................................................. 23,420 20,520 20,815 21,627 Wholesale trade................................................................... 4,737.4 4,390.4 4,391.8 4,449.1 Retail trade........................................................................ 13,334.0 11,292.8 11,610.6 12,265.5 Transportation and warehousing................................................ 4,906.6 4,402.6 4,380.2 4,486.2 Utilities.............................................................................. 441.6 433.9 432.5 426.3 Information............................................................................ 2,307 2,070 2,029 2,034 Financial activities................................................................... 6,753 6,561 6,540 6,566 Professional and business services............................................... 17,317 15,298 15,441 15,697 Education and health services..................................................... 21,202 19,055 19,409 19,887 Leisure and hospitality.............................................................. 14,527 6,993 8,308 10,245 Other services........................................................................ 4,884 3,662 3,891 4,216 1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm payrolls. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-7. Average weekly hours and overtime of production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1 Industry June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p AVERAGE WEEKLY HOURS Total private............................................................................. 33.6 33.5 34.1 33.9 Goods-producing.................................................................... 41.2 38.5 39.6 40.0 Mining and logging................................................................ 47.2 43.0 43.8 44.1 Construction....................................................................... 39.8 38.2 39.5 39.5 Manufacturing..................................................................... 41.6 38.4 39.4 40.0 Durable goods.................................................................. 41.9 38.1 39.4 40.0 Nondurable goods.............................................................. 41.2 38.9 39.3 40.0 Private service-providing............................................................ 32.4 32.6 33.1 32.9 Trade, transportation, and utilities.............................................. 33.8 33.6 34.2 34.1 Wholesale trade................................................................ 38.7 37.0 37.6 38.0 Retail trade...................................................................... 30.3 30.5 31.3 31.0 Transportation and warehousing............................................. 37.9 37.2 37.8 37.9 Utilities........................................................................... 42.2 42.3 41.8 42.4 Information......................................................................... 35.5 35.6 35.9 36.0 Financial activities................................................................ 36.7 36.8 37.0 36.8 Professional and business services............................................ 35.5 35.2 35.8 35.7 Education and health services.................................................. 32.2 31.8 32.1 32.5 Leisure and hospitality........................................................... 24.7 22.3 24.3 24.1 Other services..................................................................... 30.8 31.2 31.7 31.5 AVERAGE OVERTIME HOURS Manufacturing........................................................................... 4.2 2.8 3.1 3.2 Durable goods....................................................................... 4.2 2.5 2.9 2.9 Nondurable goods................................................................... 4.3 3.2 3.5 3.6 1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm payrolls. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-8. Average hourly and weekly earnings of production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1 Industry Average hourly earnings Average weekly earnings June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Total private............................................... $23.47 $25.12 $24.97 $24.74 $788.59 $841.52 $851.48 $838.69 Goods-producing....................................... 24.73 25.20 25.37 25.38 1,018.88 970.20 1,004.65 1,015.20 Mining and logging.................................. 29.86 31.13 30.72 30.58 1,409.39 1,338.59 1,345.54 1,348.58 Construction.......................................... 28.50 28.65 28.97 29.35 1,134.30 1,094.43 1,144.32 1,159.33 Manufacturing........................................ 22.14 22.72 22.72 22.61 921.02 872.45 895.17 904.40 Durable goods.................................... 23.07 23.55 23.60 23.55 966.63 897.26 929.84 942.00 Nondurable goods................................ 20.61 21.49 21.39 21.11 849.13 835.96 840.63 844.40 Private service-providing.............................. 23.20 25.10 24.88 24.60 751.68 818.26 823.53 809.34 Trade, transportation, and utilities................. 20.65 21.61 21.66 21.65 697.97 726.10 740.77 738.27 Wholesale trade.................................. 26.10 26.89 26.93 26.80 1,010.07 994.93 1,012.57 1,018.40 Retail trade........................................ 16.60 17.62 17.87 18.06 502.98 537.41 559.33 559.86 Transportation and warehousing............... 22.48 22.94 22.94 22.76 851.99 853.37 867.13 862.60 Utilities............................................. 36.69 38.02 37.81 38.52 1,548.32 1,608.25 1,580.46 1,633.25 Information........................................... 33.67 35.66 35.36 35.44 1,195.29 1,269.50 1,269.42 1,275.84 Financial activities................................... 27.65 28.79 29.15 29.01 1,014.76 1,059.47 1,078.55 1,067.57 Professional and business services.............. 27.75 29.75 29.59 29.32 985.13 1,047.20 1,059.32 1,046.72 Education and health services..................... 24.21 25.24 25.27 25.28 779.56 802.63 811.17 821.60 Leisure and hospitality.............................. 14.44 14.60 14.45 14.55 356.67 325.58 351.14 350.66 Other services....................................... 21.39 23.20 22.97 22.49 658.81 723.84 728.15 708.44 1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm payrolls. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors. ESTABLISHMENT DATA Table B-9. Indexes of aggregate weekly hours and payrolls for production and nonsupervisory employees on private nonfarm payrolls by industry sector, seasonally adjusted1 [2002=100] Industry Index of aggregate weekly hours2 Index of aggregate weekly payrolls3 June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Percent change from: May 2020 - June 2020p June 2019 Apr. 2020 May 2020p June 2020p Percent change from: May 2020 - June 2020p Total private..................................... 118.1 97.4 102.3 106.6 4.2 185.3 163.5 170.8 176.3 3.2 Goods-producing............................. 95.0 76.8 82.3 86.1 4.6 143.9 118.5 127.9 133.9 4.7 Mining and logging........................ 136.7 105.3 102.9 102.2 -0.7 237.4 190.7 183.8 181.7 -1.1 Construction................................ 111.2 91.0 101.9 104.5 2.6 171.1 140.8 159.5 165.7 3.9 Manufacturing.............................. 85.6 69.0 72.5 76.9 6.1 124.0 102.6 107.7 113.6 5.5 Durable goods........................... 87.4 67.3 71.1 77.0 8.3 125.8 98.9 104.8 113.2 8.0 Nondurable goods...................... 83.0 71.8 74.3 76.5 3.0 120.9 109.0 112.2 114.1 1.7 Private service-providing.................... 124.8 103.0 107.8 112.5 4.4 198.6 177.3 184.0 189.9 3.2 Trade, transportation, and utilities....... 110.7 96.4 99.6 103.1 3.5 163.4 148.9 154.1 159.6 3.6 Wholesale trade......................... 108.8 96.4 98.0 100.3 2.3 167.6 153.0 155.8 158.7 1.9 Retail trade.............................. 102.2 87.2 92.0 96.2 4.6 145.4 131.6 140.8 148.9 5.8 Transportation and warehousing...... 140.7 123.9 125.3 128.7 2.7 201.4 181.0 183.0 186.4 1.9 Utilities.................................... 95.3 93.9 92.5 92.4 -0.1 146.0 149.0 145.9 148.6 1.9 Information................................. 93.5 84.1 83.1 83.6 0.6 155.8 148.5 145.5 146.6 0.8 Financial activities......................... 116.6 113.6 113.9 113.7 -0.2 198.4 201.3 204.2 203.0 -0.6 Professional and business services..... 137.5 120.4 123.6 125.3 1.4 226.8 213.0 217.5 218.5 0.5 Education and health services........... 145.6 129.2 132.8 137.8 3.8 232.6 215.2 221.6 229.9 3.7 Leisure and hospitality.................... 131.4 57.1 73.9 90.4 22.3 215.5 94.7 121.3 149.4 23.2 Other services............................. 105.5 80.1 86.5 93.1 7.6 164.4 135.4 144.8 152.6 5.4 1 Data relate to production employees in mining and logging and manufacturing, construction employees in construction, and nonsupervisory employees in the service-providing industries. These groups account for approximately four-fifths of the total employment on private nonfarm payrolls. 2 The indexes of aggregate weekly hours are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate hours by the corresponding 2002 annual average aggregate hours. Aggregate hours estimates are the product of estimates of average weekly hours and employment. 3 The indexes of aggregate weekly payrolls are calculated by dividing the current month’s estimates of aggregate weekly payrolls by the corresponding 2002 annual average aggregate weekly payrolls. Aggregate payrolls estimates are the product of estimates of average hourly earnings, average weekly hours, and employment. p Preliminary NOTE: Data have been revised to reflect March 2019 benchmark levels and updated seasonal adjustment factors.