INDICE-DE-LA-PRODUCTION-INDUSTRIELLE-IPI-JANVIER-2021

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La production manufacturière se redresse nettement en janvier 2021 (+3,3 %) INDICE DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE (IPI) - JANVIER 2021 En janvier 2021, la production rebondit dans l’industrie manufacturière (+3,3 % après −1,4 %) comme dans l’ensemble de l’industrie (+3,3 % après −0,7 %). Par rapport à février 2020 (dernier mois avant le début du premier confinement), la production reste en retrait dans l’industrie manufacturière (−2,6 %), comme dans l’ensemble de l’industrie (−1,7 %). Avertissement À l’occasion du passage à la base 2015 (en mars 2018), un processus de revue annuelle des séries de l’indice de la production industrielle (IPI) a été mis en place sur un cycle quinquennal. Il vise à renforcer la robustesse des indices et à adapter les produits suivis aux évolutions économiques ou techniques, notamment en incluant aux indices de nouveaux produits industriels ou, au contraire en supprimant le suivi de produits dont la production est devenue très faible. Les résultats de la troisième vague de rénovation, qui porte sur environ un cinquième des produits, sont intégrés à l’occasion de cette publication de mars 2021. La couverture de l’IPI s’en trouve légèrement accrue, en particulier dans le textile et dans les industries extractives. Les séries ayant fait l’objet de modifications ont été rétropolées jusqu’en janvier 2018, ce qui peut conduire à des révisions jusqu’à cette date. Parallèlement, les pondérations annuelles ont été actualisées. Tous les indices sont corrigés des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (CVS-CJO). Dans le commentaire, les évolutions par sous-branche sont présentées par ordre décroissant de leur contribution à l’évolution globale de l’indice de la production industrielle. La contribution d’une sous-branche prend en compte son poids et l’ampleur de son évolution. 125 120 115 110 105 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 données CVS-CJO, base de référence 100 en 2015 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 (C1) (C3) (C4) (C5) CZ Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : industries agro-alimentaires - (C3) : biens d'équipement - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries. Sources : Insee, SSP, SDES Indices mensuels de la production industrielle 1 sur 3 Évolution de la production industrielle Données CVS-CJO, base et référence 100 en 2015 NA : A10, (A17), [A38 ou A64] Pond. * Janv. 2021 Janv. 2021 / Déc. 2020 Déc. 2020 / Nov. 2020 Janv. 2021 / Fév. 2020 T/T-1 (3) T/T-4 (4) BE : INDUSTRIE 10000 101,2 3,3 -0,7 -1,7 2,2 -2,8 CZ : INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE 8454 101,4 3,3 -1,4 -2,6 2,5 -3,2 (C1) Industries agro-alimentaires 1438 97,1 1,6 -2,0 -2,0 -0,5 -2,2 (C2) Cokéfaction et raffinage 116 48,6 7,2 -30,7 -27,3 -10,3 -21,5 (C3) Fab. de biens d'équipement 1186 104,5 8,4 -3,3 1,2 4,7 -0,2 [CI] Produits informatiques, électroniques et optiques 455 110,0 8,4 -2,2 0,1 6,7 -1,7 [CJ] Équipements électriques 278 99,3 11,0 -4,1 3,6 2,2 3,0 [CK] Machines et équipements n.c.a. (1) 452 102,1 6,9 -4,0 0,9 4,0 -0,5 (C4) Fab. de matériels de transport 1141 91,1 -2,9 1,2 -16,0 3,6 -15,7 [CL1] Automobile 474 97,3 -1,9 1,5 -5,4 -1,7 -3,7 [CL2] Autres matériels de transport 667 86,9 -3,6 1,0 -22,9 8,1 -23,1 (C5) Fab. d’autres produits industriels 4573 106,0 3,9 -0,8 0,2 2,9 -0,7 [CB] Textile, habillement, cuir et chaussure 199 95,4 -4,2 5,6 -5,7 0,7 -5,3 [CC] Bois, papier et imprimerie 407 95,8 0,7 0,3 -5,1 0,2 -3,4 [CE] Chimie 728 104,6 -4,1 -0,6 -2,0 7,3 4,5 [CF] Pharmacie 434 147,1 30,7 -6,7 25,6 4,6 7,2 [CG] Caoutchouc, plastiq. et minér. non mét. 676 104,5 2,7 -1,8 -1,8 2,4 0,4 [CH] Métallurgie et produits métalliques 1028 97,5 1,9 3,9 -2,0 3,0 -3,3 [CM] Autres industries manufacturières y c. réparation et installation 1101 104,8 3,0 -3,0 -3,4 0,7 -4,0 DE : Industries extractives, énergie, eau 1546 100,3 2,9 3,4 3,4 0,8 -0,3 [BZ] Industries extractives 66 108,8 7,8 -1,7 5,7 3,3 0,9 [DZ] Électricité, gaz, vapeur et air conditionné 1334 100,7 3,1 3,9 3,9 0,9 -0,3 [EZ] Eau, assainissement 146 92,4 -1,5 1,7 -3,1 -1,4 -0,8 FZ : Construction 4500 106,2 16,3 -9,2 4,4 1,5 -2,9 Grands regroupements industriels GRI (2) Biens d’investissement 3094 99,4 2,2 -1,7 -7,0 2,5 -7,8 Biens intermédiaires 2884 100,2 1,1 -0,1 -1,2 4,7 1,3 Biens de conso. durables 182 114,7 3,8 5,6 -0,7 -0,3 0,1 Biens de conso. non durables 2236 107,7 7,6 -2,2 2,9 0,5 -1,7 Énergie 1604 96,0 2,8 1,9 1,6 0,2 -1,5 *Pondération (10 000 = B…E) (1) n.c.a. : non classés ailleurs (2) Grands regroupements industriels GRI : définition dans le règlement CE 656/2007 de juin 2007 (3) Trois derniers mois rapportés aux trois mois précédents (4) Trois derniers mois rapportés à la même période de l'année précédente // Non disponible Sources : Insee, SSP, SDES En janvier, la production augmente dans toutes les branches industrielles à l’exception des matériels de transport En janvier, la production se redresse nettement dans les « autres industries » (+3,9 % après −0,8 %) ainsi que dans les biens d’équipement (+8,4 % après −3,3 %). Elle augmente de nouveau dans les industries extractives, énergie, eau (+2,9 % après +3,4 %). Elle rebondit dans les industries agro-alimentaires (+1,6 % après −2,0 %) ainsi que dans la cokéfactionraffinage après l’arrêt le mois précédent dans plusieurs raffineries (+7,2 % après −30,7 %). À l’inverse, elle se replie dans les matériels de transport (−2,9 % après +1,2 %). En janvier 2021, la production n’a pas retrouvé son niveau de février 2020 dans la majorité des branches industrielles. Elle est en forte diminution dans la cokéfaction-raffinage (−27,3 %) et dans les matériels de transport (−16,0 %), notamment dans les autres matériels de transport (−22,9 %). Par rapport à février 2020, la production est en hausse dans la fabrication de biens d’équipement (+1,2 %). Elle augmente très légèrement dans les « autres industries » (+0,2 %), grâce à la pharmacie (+25,6 %) alors que la plupart des sous-branches des « autres industries » restent en retrait. 2 sur 3 Révisions des variations (en point de %) Déc. / Nov. Nov. / Oct. Oct. / Sept. T4 2020 /T3 2020 2020 / 2019 Industrie (BE) 0,12 0,45 0,17 0,57 -0,49 Série brute 0,08 0,56 -0,15 0,58 -0,48 Coeff. CVS-CJO 0,04 -0,11 0,32 -0,01 -0,01 Ind. manuf. (CZ) 0,27 0,32 -0,05 0,37 -0,50 Série brute 0,20 0,42 -0,42 0,29 -0,50 Coeff. CVS-CJO 0,07 -0,10 0,37 0,08 0,00 Lecture : dans l'industrie manufacturière, l'évolution CVS-CJO entre novembre et décembre 2020 est révisée de +0,27 point, +0,20 point lié à la révision des séries brutes et +0,07 point lié à l’actualisation des coefficients CVS-CJO. Sources : Insee, SSP, SDES Pour en savoir plus La méthodologie mise en place pour construire et calculer l’indice de la production industrielle (IPI) est détaillée dans « L’indice de la production industrielle en base 2015 », Insee Méthodes n°133 – juillet 2019 : https://www.insee.fr/fr/information/4186908 Les traitements spécifiques mis en œuvre pour la campagne de mars 2020 sont disponibles dans la rubrique « Documentation » Prochaine date de parution : 9 avril 2021 à 08h45 Contact presse : bureau-de-presse@insee.fr Suivez-nous aussi sur Twitter @InseeFr : twitter.com/InseeFr Institut national de la statistique et des études économiques 88 avenue Verdier, 92541 Montrouge Cedex Directeur de la publication : Jean-Luc Tavernier ISSN 0151-1475 Sur un an, la production manufacturière est en baisse (−3,2 %) Dans l’industrie manufacturière, la production des trois derniers mois est inférieure à celle des mêmes mois de l’année précédente (−3,2 %), comme dans l’ensemble de l’industrie (−2,8 %). Sur cette période, la production diminue nettement dans les matériels de transport (−15,7 %) et dans la cokéfactionraffinage (−21,5 %). La baisse de la production est plus modérée dans les « autres industries » (−0,7 %), les industries agroalimentaires (−2,2 %), les industries extractives, énergie, eau (−0,3 %) et les biens d’équipement (−0,2 %) . L’évolution de l’indice manufacturier de décembre 2020 est révisée à la hausse L’évolution de l’indice manufacturier entre novembre et décembre est révisée à la hausse de 0,3 point (après arrondi) à −1,4 %, principalement en raison de la révision des données brutes. L’évolution de la production de l’ensemble de l’industrie est révisée à la hausse de 0,1 point (après arrondi) à −0,7 %. 3 sur 3 Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur 2021 9 782111 625563 1. À l’école élémentaire : l’avantage scolaire des filles est précoce, notamment en maîtrise de la langue française 2. Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles se confirme et la différenciation des orientations s’initie 3. Dans l’enseignement supérieur : la différenciation des orientations selon le genre poursuit celle du second degré 4. À l’entrée dans la vie active : l’insertion professionnelle des femmes est plus difficile en dépit de leur réussite scolaire 2021Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur Les données présentées dans cette brochure s’appuient, pour une large part, sur les publications de la DEPP [Repères et références statistiques, l’état de l’École, Notes d’Information]. Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Rercherche et de l’Innovation Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance Directrice de la publication Fabienne Rosenwald Rédacteur en chef Maxime Jouvenceau Responsable d’édition Soupha phone Douangdara Secrétaire d’édition Bernard Javet Conception graphique Anthony Fruchart Frédéric Voiret Contributeurs DEPP-A1 DEPP-B1 DEPP-B2 DEPP-B3 DEPP-MIREI SIES-Sup ISBN 978-2-11-162556-3 e-ISBN 978-2-11-162557-0 Sauf mention contraire :  les champs couvrent : France métropolitaine + DROM ;  les sources sont : DEPP-MENJS. En raison des arrondis, il arrive que dans certains tableaux et graphiques, la somme des pourcentages ne corresponde pas exactement à 100 %. Retrouvez sur les sites web du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’ensemble des données publiques couvrant tous les aspects structurels de l’éducation et de la recherche : – les derniers résultats d’enquêtes ; – les publications et rapports de référence ; – des données détaillées et actualisées ; – des répertoires, nomenclatures et documentation.  Consultez et téléchargez les données détaillées de Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur https://www.education.gouv.fr/etudes-et-statistiques Vous recherchez une information statistique : Retrouvez l’ensemble des publications et archives de la statistique de l’éducation sur DΣPPαDoc : https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/ Contactez le centre de documentation par courriel : depp.documentation@education.gouv.fr Déclarée grande cause du quinquennat, l’égalité entre les femmes et les hommes est indissociable de la vocation de l’École de la République qui, parce qu’elle a pour mission l’émancipation individuelle et la réussite de chacun, doit mener le combat des inégalités à la racine. Cet ouvrage, publié chaque année par la DEPP, nous permet de mesurer à la fois le chemin déjà parcouru et l’ampleur de la tâche à venir. Comme les éditions précédentes, cette étude confirme que les filles réussissent mieux à l’école que les garçons. Si la part des filles s’est fortement accrue dans les disciplines scientifiques dans lesquelles elles réussissent très bien, elles sont encore trop peu nombreuses à s’orienter vers les métiers de l’ingénierie et vers ceux du numérique. À l’inverse, les enseignements des humanités, histoire-géographie, langues-littérature, sciences économiques et sociales sont toujours largement plébiscités par celles-ci. Il est donc indispensable de lutter contre l’autocensure et d’améliorer l’orientation des filles dans certaines filières, notamment le numérique. Nous avons amplifié nos actions de formation de nos personnels et de sensibilisation dans les classes et en direction des familles, et nommé dans chaque établissement des référents sur de tels enjeux. En parallèle, les politiques d’égalité des chances que nous conduisons sous l’impulsion du Président de la République, au premier rang desquelles la création d’un internat par département, le développement de cités éducatives au bénéfice de 200 000 élèves et le doublement des cordées de la réussite, sont autant de tremplins vers la réussite qui ciblent toutes les formes d’assignations. L’Éducation nationale se place ainsi à l’avant-poste de ce défi majeur pour notre école et pour notre société. Jean-Michel Blanquer Ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports La publication Filles et garçons met en évidence des différences selon les sexes en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l’insertion dans l’emploi mais aussi les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes. Elle constitue un état de situation nationale, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau des académies ou des établissements scolaires. Au début de l’école élémentaire, les filles ont des résultats équivalents aux garçons en mathématiques mais nettement supérieurs en français. Elles conservent cet avantage en français à la sortie de l’école élémentaire tout en redoublant moins souvent. En mathématiques cependant, elles attendent moins impatiemment les séances et ont des résultats légèrement inférieurs. Au cours de leurs scolarités au collège et au lycée, les filles se sentent davantage mises à l’écart. Elles subissent plus de violences à caractère sexuel tandis que les garçons subissent plus de violences physiques. Les filles trouvent les punitions plus justes et sont plus investies scolairement. Elles sont plus souvent scolarisées dans les sections linguistiques. Pendant le premier confinement, elles ont travaillé davantage et de façon plus autonome que les garçons. À la fin du collège, les filles ont un meilleur taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB). Elles obtiennent de meilleurs résultats en français mais sont légèrement en retrait en mathématiques. Toutefois, elles ont une attitude plus proche des garçons concernant ces enseignements. Après le DNB, les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique et les garçons en voie professionnelle et en apprentissage. Au lycée et en apprentissage, les filles et les garçons suivent des parcours différents. Dans la voie professionnelle, les filles vont davantage vers les spécialités sanitaires et sociales ou de l’habillement quand les garçons se dirigent plus souvent vers des spécialités en électricité, transport, ou cuisine. Dans la voie technologique, on retrouve une différenciation des orientations quasi similaire : les filles sont plus présentes en santé et social et les garçons dans la spécialité industrielle. Enfin, dans la voie générale, les filles sont majoritaires dans les options histoire-géographie, langues et littérature ou sciences de la vie tandis que les garçons le sont en option mathématiques. Les taux de réussite au baccalauréat et au CAP sont meilleurs chez les filles qui, en outre, obtiennent davantage de mentions, quelle que soit la série. Dans l’enseignement supérieur, les orientations poursuivent la tendance initiée dans l’enseignement secondaire. En dépit de leur réussite scolaire, les femmes se dirigent tendanciellement vers des formations et des spécialités moins valorisées socialement à l’exception de la médecine. En fin de formation initiale, les femmes obtiennent plus souvent un diplôme de l’enseignement supérieur que les hommes. Néanmoins, elles parviennent plus difficilement à tirer profit de leur diplôme. Elles ont plus de difficultés pour s’insérer professionnellement à diplôme égal et accèdent à des niveaux de poste souvent inférieurs à ceux des hommes. Présentation À l’école élémentaire : l’avantage scolaire des filles est précoce, notamment en maîtrise de la langue française Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles se confirme et la différenciation des orientations s’initie Dans l’enseignement supérieur : la différenciation des orientations selon le genre poursuit celle du second degré À l’entrée dans la vie active : l’insertion professionnelle des femmes est plus difficile en dépit de leur réussite scolaire 1 2 3 4 4 1 À l’école élémentaire : l’avantage scolaire des filles est précoce, 61 71 80 82 83 83 87 87 55 68 75 77 79 79 79 83 Reconnaître les différentes écritures d’une lettre Comprendre des mots à l'oral Connaître le nom des lettres et le son qu’elles produisent Manipuler des syllabes Comparer des suites de lettres Manipuler des phonèmes Comprendre des phrases à l'oral Comprendre des textes à l'oral Lecture : en début de CP, 61 % des fi lles contre 55 % des garçons, présentent une maîtrise supérieure au seuil 2 dans le domaine « Reconnaître les diff érentes écritures d’une lettre ». Champ : France métropolitaine + DROM + Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. 46 65 75 86 84 88 92 48 63 76 80 83 86 90 Placer un nombre sur une ligne numérique Résoudre des problèmes Comparer des nombres Quantifier des collections Reproduire un assemblage Écrire des nombres entiers Lire des nombres entiers Lecture : en début de CP, 46 % des fi lles contre 48 % des garçons, présentent une maîtrise supérieure au seuil 2 dans le domaine « Résoudre des problèmes ». Les performances des filles et des garçons sont comparables en mathématiques. En revanche, celles des filles sont nettement supérieures en français. Maîtrise des domaines évalués en début de CP, selon le sexe, à la rentrée 2020 (%) À l’entrée en CP En mathématiques En français Filles Garçons 5 notamment en maîtrise de la langue française 236 Filles 227 Garçons Lecture : les fi lles ont obtenu un score moyen de 227 points et les garçons de 236 points lors de l’enquête Cedre. Les filles sont en léger retrait en mathématiques par rapport aux garçons. Score moyen en mathématiques en CM2 lors de l’enquête Cedre selon le sexe en 2018-2019 À la fin du CM2 Filles 46 Garçons 64 Lecture : 46 % des fi lles et 64 % des garçons répondants en 2019 déclarent être « D’accord » ou « Tout à fait d’accord » avec l’affi rmation « J’attends les séances de mathématiques avec impatience ». Elles manifestent moins d’engouement pour les séances de mathématiques que les garçons. Part d’élèves de CM2 qui attendent avec impatience les séances de mathématiques selon le sexe en 2018-2019 (%) 6 1 À l’école élémentaire : l’avantage scolaire des filles est précoce, 533 526 521 491 531 516 509 478 Finlande Allemagne Italie France Filles Garçons Lecture : en France, pour l’épreuve de mathématiques, les fi lles ont obtenu un score moyen de 478 points et les garçons de 491 points. Source : IEA et DEPP-MENJS, enquête Timss 2019. Les scores aux tests de connaissances en mathématiques révèlent également un écart modéré en faveur des garçons. Scores moyens des élèves de CM1 selon le sexe et le pays lors de l’enquête Timss en 2018-2019 Dans les autres pays européens 7 notamment en maîtrise de la langue française Les filles sont moins souvent en retard scolaire que les garçons, surtout dans les milieux peu favorisés. Proportion d’élèves en retard à l’entrée en sixième selon la profession du responsable et le sexe à la rentrée 2020 (%) Agriculteur, artisan, commerçant Cadre Profession Intermédiaire Employé Ouvrier Inactif Filles Garçons Enseignant 1,0 1,0 2,0 2,5 3,5 4,5 9,0 1,5 1,5 3,0 4,0 4,5 6,0 11,5 Lecture : 1,0 % des fi lles et 1,5 % des garçons appartenant à une famille d’enseignant sont entrés en sixième avec au moins un an de retard. À la fin de l’école élémentaire 8 2 Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles Les filles sont plus souvent scolarisées dans les sections linguistiques. Part de filles dans les sections linguistiques du collège selon la langue à la rentrée 2020 (%) 53 54 51 52 54 55 56 Italien Allemand Langues régionales Chinois Anglais Autres Espagnol Lecture : 56 % des élèves scolarisés en section linguistique d’espagnol sont des fi lles. 14 13 11 22 Mathématiques Français Filles Garçons Lecture : parmi les candidats au brevet, 22 % des fi lles et 11 % des garçons obtiennent plus de 14/20 à l’examen de mathématiques. Elles obtiennent des résultats nettement meilleurs en français. Part de candidats au diplôme national du brevet qui obtiennent plus de 14/20 aux épreuves de mathématiques ou de français selon le sexe en 2019 (%) Au collège 9 se confirme et la différenciation des orientations s’initie 241 Filles 233 Garçons Lecture : les fi lles ont obtenu un score moyen de 233 points et les garçons de 241 points lors de l’enquête Cedre. Les filles ont des résultats légèrement plus faibles que les garçons comme en CM2. Score moyen en mathématiques des élèves de troisième lors de l’enquête Cedre selon le sexe en 2018-2019 À la fin du collège 35 Filles 31 Garçons Lecture : 31 % des fi lles et 35 % des garçons répondants en 2019 déclarent être « D’accord » ou « Tout à fait d’accord » avec l’affi rmation « J’attends les séances de mathématiques avec impatience ». En revanche, leur engouement pour les mathématiques rejoint celui des garçons. Part d’élèves de troisième qui attendent avec impatience les séances de mathématiques selon le sexe en 2018-2019 (%) 10 2 Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles En mathématiques 25 21 21 13 23 21 21 17 Italie France Allemagne Finlande Lecture : en Italie, 25 % des fi lles et 23 % des garçons ont de faibles compétences en mathématiques. Source : OCDE, traitement DEPP-MENJS. 91 76 84 71 Série générale Série professionnelle Filles Garçons Lecture : en 2019, 91 % des fi lles et 84 % des garçons qui se sont présentés au brevet (DNB) dans la série « générale » l’ont obtenu. Les filles réussissent mieux au diplôme national du brevet. Taux de réussite au diplôme national du brevet selon la série et le sexe en 2019 (%) À la fin du collège 19 16 16 7 28 25 24 20 Italie France Allemagne Finlande Lecture : en Italie, 19 % des fi lles et 28 % des garçons ont de faibles compétences en lecture. Le net avantage des filles en compréhension de l’écrit est observé dans la plupart des pays européens. Part d’élèves de 15 ans avec de faibles compétences selon l’enquête PISA en mai 2018 (%) En lecture Filles Garçons 11 se confirme et la différenciation des orientations s’initie Elles privilégient la voie scolaire à l’apprentissage. Poids de l’apprentissage selon le sexe dans les différents niveaux du second degré professionnel en 2019-2020 (%) Baccalauréat et diplômes de niveau équivalent CAP et diplômes de niveau équivalent 18 62 12 44 Filles Garçons Lecture : parmi les inscrits en CAP, 44 % des fi lles et 62 % des garçons suivent une formation dans le cadre de l’apprentissage. Source : DEPP-MENJS et DGER-MAA. Seconde générale et technologique Seconde professionnelle voie scolaire CAP voie scolaire Apprentissage Troisième (redoublement) Sorties* Filles Garçons Classe de 3e 71 % 57 % 24 % 18 % * Sorties vers les formations sociales ou de la santé, vers le marché du travail, ou départs à l’étranger. Lecture : 71 % des fi lles et 57 % des garçons scolarisés en troisième en 2017-2018 se sont orientés en seconde générale et technologique en 2018-2019. Les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique que les garçons. Répartition des orientations prises après la classe de troisième selon le sexe en 2018-2019 (%) Après le collège 12 2 Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles Réalisation du travail scolaire pendant la période de confinement des élèves du second degré, selon leurs parents (%) Encadré et aidé régulièrement 24 % 38 % 33 % 31 % 12 % 9 % 30 % 21 % Encadré mais non aidé Encadré et aidé occasionnellement Entièrement autonome Lecture : 24 % des fi lles et 38 % des garçons ont été aidés et encadrés régulièrement pour réaliser leurs activités scolaires, selon leurs parents, pendant la période de confi nement. De 3 heures ou plus 44 % 32 % 27 % 26 % De 2 heures à moins de 3 heures De 1 heure à moins de 2 heures 21 % 26 % 8 % 15 % Moins d'une heure Lecture : 44 % des fi lles et 32 % des garçons ont déclaré avoir consacré trois heures ou plus par jour aux activités scolaires pendant la période de confi nement Les filles ont consacré davantage de temps à leurs activités scolaires, et de manière plus autonome. Temps quotidien consacré par les élèves du second degré à leurs activités scolaires durant le confinement (%) Pendant le premier confinement Filles Garçons 13 se confirme et la différenciation des orientations s’initie Dans les établissements 37 5 42 11 14 42 18 11 51 13 35 6 11 28 2 2 Collège Avoir été victime au moins une fois d'un coup, d'une bagarre collective ou d'une bousculade Avoir participé à un jeu dangereux S'être senti mis à l'écart par des élèves Insulte à propos du sexe Voyeurisme, caresse ou baiser forcés Lycée S'être senti mis à l'écart par des élèves Insulte sexiste Victime d'un comportement déplacé à caractère sexuel Filles Garçons Elles sont davantage mises à l'écart ou victimes de violences à caractère sexuel tandis que les garçons sont concernés par plus de violences physiques. Proportions d’élèves déclarant des victimations au collège en 2016-2017 ou au lycée en 2017-2018 (%) Lecture : en 2017, 37 % des collégiennes et 51 % des collégiens déclarent avoir été victimes au moins une fois d’un coup, d’une bagarre collective ou d’une bousculade. 75 75 81 65 69 88 Les punitions sont très ou plutôt justes au collège Les punitions sont très ou plutôt justes au lycée Sécurité dans le lycée, aux abords du lycée et dans les transports scolaires Filles Garçons Les filles ont une perception du climat scolaire globalement positive, même si les garçons se sentent plus en sécurité. Opinion des élèves sur le climat scolaire dans leur collège en 2016-2017 ou leur lycée en 2017-2018 (%) Lecture : en 2017, 75 % des collégiennes et 66 % des collégiens trouvent que les punitions sont très ou plutôt justes. 14 2 Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles Les filles sont majoritaires dans 1/3 des regroupements de spécialités professionnelles Les garçons sont majoritaires dans 2/3 des regroupements de spécialités professionnelles Nombre de spécialités selon le sexe majoritaire Les orientations différenciées dans les voies et spécialités préfigurent la division du travail selon le genre. Part de filles dans les classes de terminale baccalauréat à la rentrée 2019 (voies professionnelle et technologique) ou 2020 (voie générale) (%) 2 11 26 38 54 91 91 8 48 51 87 36 56 59 66 72 Électricité, électronique ST de l'industrie et du développement durable Transport, manutention, magasinage Agroalimentaire, alimentation, cuisine Mathématiques, physique Voie professionnelle Voie technologique ST du management et de la gestion Commerce, vente Voie générale Histoire-géographie, SES Physique, SVT Histoire-géographie, LLCER ST de la santé et du social Habillement Spécialités sanitaires et sociales Doublette d'options en voie générale Série technologique Regroupement de spécialités professionnelles Des plus féminisées aux moins féminisées Lecture : à la rentrée 2019, dans les classes de terminale professionnelle des spécialités sanitaires et sociales, 91 % des élèves sont des fi lles. Source : DEPP-MENJS et DGER-MAA. Au lycée 15 se confirme et la différenciation des orientations s’initie Elles obtiennent davantage de mentions dans toutes les séries de baccalauréat. Part de mentions bien ou très bien au baccalauréat parmi les candidats selon le sexe à la session 2019 (%) 35 27 29 17 21 13 16 17 14 29 18 22 16 19 7 9 13 11 Bac S Bac ES Bac L Bac STI2D Bac STL Bac STMG Bac ST2S Bac pro Production Bac pro Services Tous bac Filles Garçons 24 18 Lecture : 35 % des candidates et 29 % des candidats présents au baccalauréat scientifi que (S) en 2019 l’ont obtenu avec une mention « bien » ou « très bien ». 90 93 92 92 92 92 88 91 86 85 88 90 86 90 89 88 90 88 82 85 81 79 83 85 Tous bac Bac S Bac ES Bac L Bac STI2D Bac STL Bac STMG Bac ST2S Bac pro Production Bac pro Services CAP voie scolaire CAP apprentissage Filles Garçons Lecture : 93 % des fi lles et 90 % des garçons qui se sont présentés au baccalauréat scientifi que l’ont obtenu. Les filles réussissent plus souvent au baccalauréat et au CAP quelles que soient les voies. Taux de réussite au CAP et au baccalauréat à la session 2019 (%) À la fin du lycée 16 3 Dans l’enseignement supérieur : la différenciation des orienta31 53 73 40 61 65 70 23 41 60 28 51 84 56 STS production Formations d'ingénieurs 2 CPGE scientifiques Universités - Sciences, Staps IUT Écoles de commerce, gestion et comptabilité CPGE économiques Ensemble étudiants STS services Universités - Droit, économie, AES Universités - Médecine, odontologie, pharmacie Universités - Langues, lettres, sciences humaines CPGE littéraires Formations paramédicales et sociales 1 Du plus féminisé au moins féminisé 1. Données 2018-2019. 2. Ensemble des formations d’ingénieurs (universitaires ou non), y compris formations en partenariat. Lecture : en 2019, les femmes représentent 84 % des inscrits dans les formations paramédicales et sociales. Source : DEPP-MENJS, SIES-MESRI et DGER-MAA. La différenciation des orientations initiée dans le secondaire se poursuit. Part des femmes dans l’enseignement supérieur selon la formation ou le type d’institution en 2019-2020 (%) En cours de formation 17 tions selon le genre poursuit celle du second degré Master, doctorat, école d'ingénieurs, école de commerce Licence, BTS, DUT, diplôme paramédical et social Brevet, aucun diplôme 28 % 20 % 24 % 20 % 31 % 33 % 8 % 11 % 10 % 15 % CAP ou équivalent Baccalauréat ou équivalent Filles Garçons Lecture : en moyenne sur 2016, 2017 et 2018, 28 % des femmes sorties du système éducatif sont titulaires d’un diplôme équivalent au master ou d’un diplôme supérieur, contre 20 % des hommes. Source : Insee, traitement DEPP-MENJS. Les femmes sont davantage diplômées. Répartition des sortants de formation initiale en fonction de leur diplôme le plus élevé selon le genre en 2016-2018 (%) Elles sont majoritaires dans la plupart des diplômes universitaires mais dans une moindre mesure en master et en doctorat. Part de femmes selon les diplômes délivrés à la session 2018 (%) Lecture : parmi les étudiants qui ont obtenu une licence universitaire de santé, 68 % sont des femmes. Source : SIES-MESRI. 37 68 68 41 64 67 40 54 60 62 Licence universitaire Sciences, staps Doctorat universitaire Sciences, staps Master universitaire Sciences, staps Doctorat universitaire Autre Doctorat universitaire Santé Diplôme d'État de docteur en médecine Master universitaire Santé Master universitaire Autre Licence universitaire Autre Licence universitaire Santé À la sortie de formation 18 3 Dans l’enseignement supérieur : la différenciation des orientaElles sont plus souvent diplômées de l’enseignement supérieur, l’écart est très prononcé dans certains pays. Part des diplômés de l’enseignement supérieur parmi les 30-34 ans en 2019 (%) 22 35 42 39 34 36 52 57 Femmes Hommes Finlande Allemagne Italie France Lecture : en Finlande, 57 % des femmes et 39 % des hommes âgés de 30 à 34 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur. Pour cet indicateur européen, la cible défi nie par la stratégie Europe 2020 est d’atteindre au moins 40 % en 2020. Source : Eurostat, traitement DEPP-MENJS. 15,5 12 9,5 8,5 11,5 8,5 7 6 Femmes Hommes Finlande Allemagne Italie France Lecture : en Finlande, 6,0 % des femmes et 8,5 % des hommes âgés de 18 à 24 ans sont sortants précoces, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas suivi de formation au cours des quatre semaines précédant l’enquête et ont au plus le diplôme national du brevet. Pour cet indicateur européen, la cible défi nie par la stratégie Europe 2020 est de réduire la part de sortants précoces à moins de 10 % en 2020. Source : Eurostat, traitement DEPP-MENJS. Les femmes sont davantage protégées que les hommes des sorties précoces du système scolaire. Part des sortants précoces parmi jeunes âgés de 18 à 24 ans en 2019 (%) Dans les autres pays européens 19 tions selon le genre poursuit celle du second degré Dans les autres pays européens Les spécialités des diplômes sont également dépendantes du genre. Écarts de points de pourcentage entre les genres suivant la répartition des diplômés de l’enseignement supérieur dans les différentes spécialités de formation en 2018 Lettres et arts Commerce, administration et droit Ingénierie, industries de transformation et construction Santé et protection sociale Écarts en faveur des femmes Écarts en faveur des hommes 7 1 6 5 3 6 7 7 5 4 9 15 5 1 12 3 Lecture : en Italie, le pourcentage de femmes qui obtiennent un diplôme dans le domaine des lettres et des arts est supérieur de 7 points à celui des hommes. Source : Eurostat, traitement DEPP-MENJS. 20 4 À l’entrée dans la vie active : l’insertion professionnelle des 26 39 42 57 54 64 69 70 21 34 41 48 55 60 66 66 CAP voie scolaire Baccalauréat professionnel voie scolaire Ensemble voie scolaire CAP et diplômes de niveau équivalent en apprentissage BTS voie scolaire Ensemble apprentissage Baccalauréat professionnel et diplômes de niveau équivalent en apprentissage BTS et diplômes de niveau équivalent en apprentissage Femmes Hommes Lecture : parmi les sortants du système scolaire qui ont obtenu un BTS, ou un diplôme de niveau équivalent, en apprentissage en 2019 (i.e. ceux qui ne sont plus en formation), 66 % des femmes et 70 % des hommes sont en emploi en janvier 2020. Champ : France métropolitaine + DROM hors Mayotte. Source : DARES et DEPP-InserJeunes-MENJS. L’insertion dans l’emploi est globalement plus difficile pour les femmes que pour les hommes après un cycle professionnel. Taux d’emploi 6 mois après la sortie de formation en cycle professionnel selon le niveau de sortie et le genre en janvier 2020 (%) 6 mois après la sortie de formation 21 femmes est plus dificile en dépit de leur réussite scolaire 70 80 74 81 87 82 DUT LP Master Note : les diplômés des masters métier de l’enseignement sont exclus. Lecture : 30 mois après l’obtention du diplôme, 70 % des diplômées et 81 % des diplômés d’un DUT occupent un emploi stable (en CDI, fonctionnaires ou travailleurs indépendants), au 1er décembre 2019. Source : SIES-MESRI. En dépit de leur réussite scolaire, les femmes occupent moins d’emplois stables que les hommes à diplôme équivalent. Taux d’emploi stable des diplômés universitaires de 2017 selon le genre trente mois après l’obtention de leur diplôme (%) 30 mois après la sortie de formation 54 69 90 76 86 93 DUT LP Master Note : les diplômés des masters métier de l’enseignement sont exclus. Lecture : 30 mois après l’obtention du diplôme, 54 % des diplômées et 76 % des diplômés d’un DUT qui sont en emploi sont devenus cadre ou profession intermédiaire au 1er décembre 2019. Source : SIES-MESRI. Elles occupent moins d’emplois de cadres et de professions intermédiaires que les hommes surtout avec des diplômes de premier cycle. Taux de cadres ou professions intermédiaires parmi Les diplômés universitaires de 2017 selon le genre trente mois après l’obtention de leur diplôme (%) Filles Garçons A AES Administration économique et sociale. BTS Brevet de technicien supérieur. CAP Certificat d’aptitude professionnelle. CPGE Classe préparatoire aux grandes écoles. DEPP Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance. DNB Diplôme national du brevet. DUT Diplôme universitaire de technologie. IEA International Association for the Evaluation of Educational Achievement. IUT Institut universitaire de technologie. LLCER Langues, littératures et cultures étrangères et régionales. MAA Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. MENJS Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. MESRI Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. OCDE Organisation de coopération et de développement économiques. SES Sciences économiques et sociales. SIES (sous-direction des) systèmes d’information et des études statistiques. ST Sciences et technologies. Staps Sciences et techniques des activités physiques et sportives. STI2D Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable. STL Sciences et technologies de laboratoire. STS Section de technicien supérieur. ST2S Sciences et technologies de la santé et du social. SVT Sciences de la vie et de la Terre. B C D I L M O S Sigles et abréviations Méthodologie Proportion d’élèves en retard à l’entrée en sixième selon la profession du responsable et le sexe La profession est celle du responsable légal déclaré par l’établissement. Les catégories agriculteur et artisan ou commerçant ont été regroupées car elles présentent un profil similaire. Taux de réussite au CAP et au baccalauréat selon le sexe Seules les catégories de l’apprentissage et de la voie scolaire sont présentées ici, les résultats se distinguent de ceux d’autres publications qui présentent l’ensemble des catégories de candidats au CAP. Achevé d’imprimer en mars 2021 sur les presses de reprographie du site Dutot DEPP-MENJS – 75015 Paris Les données présentées dans cette brochure s’appuient, pour une large part, sur les publications de la DEPP [Repères et références statistiques, l’état de l’École, Notes d’Information]. Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Rercherche et de l’Innovation Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance Directrice de la publication Fabienne Rosenwald Rédacteur en chef Maxime Jouvenceau Responsable d’édition Soupha phone Douangdara Secrétaire d’édition Bernard Javet Conception graphique Anthony Fruchart Frédéric Voiret Contributeurs DEPP-A1 DEPP-B1 DEPP-B2 DEPP-B3 DEPP-MIREI SIES-Sup ISBN 978-2-11-162556-3 e-ISBN 978-2-11-162557-0 Sauf mention contraire :  les champs couvrent : France métropolitaine + DROM ;  les sources sont : DEPP-MENJS. En raison des arrondis, il arrive que dans certains tableaux et graphiques, la somme des pourcentages ne corresponde pas exactement à 100 %. Retrouvez sur les sites web du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’ensemble des données publiques couvrant tous les aspects structurels de l’éducation et de la recherche : – les derniers résultats d’enquêtes ; – les publications et rapports de référence ; – des données détaillées et actualisées ; – des répertoires, nomenclatures et documentation.  Consultez et téléchargez les données détaillées de Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur https://www.education.gouv.fr/etudes-et-statistiques Vous recherchez une information statistique : Retrouvez l’ensemble des publications et archives de la statistique de l’éducation sur DΣPPαDoc : https://archives-statistiques-depp.education.gouv.fr/ Contactez le centre de documentation par courriel : depp.documentation@education.gouv.fr Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur 2021 9 782111 625563 1. À l’école élémentaire : l’avantage scolaire des filles est précoce, notamment en maîtrise de la langue française 2. Au collège, au lycée et en apprentissage : la réussite des filles se confirme et la différenciation des orientations s’initie 3. Dans l’enseignement supérieur : la différenciation des orientations selon le genre poursuit celle du second degré 4. À l’entrée dans la vie active : l’insertion professionnelle des femmes est plus difficile en dépit de leur réussite scolaire 2021Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur Au format texte : NOTE D’INFORMATION Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports Directrice de la publication : Fabienne Rosenwald Auteure : Fanny Thomas, DEPP-B1 Édition : Bernard Javet Maquettiste : Frédéric Voiret e-ISSN 2431-7632 .n° 21.12 – Mars 2021. Résultats définitifs de la session 2020 du baccalauréat : des bacheliers plus nombreux et des écarts de réussite selon la voie, le sexe, le statut et l’âge plus resserrés  Avec 760 800 candidats et 723 000 bacheliers, le taux de réussite au baccalauréat 2020 est de 95,0 %, un niveau jamais atteint, dans un contexte de modalités d’organisation adaptées à l’état d’urgence sanitaire lié à l’épidémie de covid-19. Il est de 97,6 % dans la voie générale, 95,0 % en technologique et 90,4 % en professionnel. Les écarts de réussite selon la voie, le sexe, le statut et l’âge des candidats sont nettement moins importants en 2020 que pour les sessions précédentes. En 2020, 87,0 % d’une génération est titulaire du baccalauréat, soit 7,3 points de plus qu’en 2019. Avec l’aménagement des modalités d’organisation du baccalauréat, les candidats ont été plus nombreux à être autorisés à se présenter à la session de remplacement en septembre, surtout parmi ceux de l’enseignement à distance et les candidats individuels. La réussite à cette session est globalement moins importante que les années précédentes. En 2020, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est la plus forte dans les académies d’Île-de-France, de Guadeloupe et de Martinique. Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat pour les élèves de sixième.  Dans le contexte des mesures prises pour limiter la propagation de l’épidémie de covid-19 et le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les modalités d’organisation du baccalauréat ont été modifiées pour la session 2020. Les épreuves du premier groupe ont été annulées. Pour les candidats ayant suivi une scolarité pendant l’année 2019-2020, les épreuves du baccalauréat ont été validées à partir des notes de contrôle continu, c’està-dire les notes obtenues aux évaluations réalisées pendant l’année de formation. Les épreuves du second groupe, dites épreuves de rattrapage ont été maintenues pour les candidats dont la note globale à l’examen à l’issue du premier groupe était égale ou supérieure à 8 et inférieure à 10 sur 20. Les candidats, n’ayant pas pu faire valoir des résultats de contrôle continu auprès du jury, se sont présentés aux épreuves de remplacement organisées en septembre 2020. Au total, les sessions de juin et de septembre ont vu 760 800 candidats se présenter au baccalauréat en 2020, soit 1 700 de plus que l’année précédente (+ 0,2 %). Cette relative stabilité cache des disparités : les effectifs des voies générale et technologique progressent (respectivement + 2 500 et + 1 000), tandis que celui de la voie professionnelle est en recul de 1 800. À la session 2020 du baccalauréat, 87,0 % d’une génération est titulaire du diplôme, soit une hausse de plus de 7 points par rapport à 2019. Cette proportion augmente dans les trois voies : + 3,9 points dans la voie générale, + 1,6 point dans la voie technologique et + 1,9 point en professionnel  figure 1. Depuis 1980, le nombre annuel de diplômés du baccalauréat a plus que triplé et la proportion de bacheliers dans une génération a gagné plus de 60 points. Cette forte progression résulte surtout de la croissance du nombre de bacheliers généraux et de l’important essor du baccalauréat professionnel, mis en place à partir de 1987. Entre 1995 et 2008, en contraste avec la longue période de croissance qui a précédé, la proportion de bacheliers dans une génération atteint un palier et oscille autour de 62 %. 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020p Général Technologique Professionnel 1987 : première session du baccalauréat professionnel 2009 : création de l'épreuve de rattrapage au baccalauréat professionnel 2011-2014 : réforme de la voie professionnelle 22,8 18,0 46,3 Évolution de la proportion de bacheliers dans une génération depuis 1980 (en %) Champ : France métropolitaine avant 2001, France métropolitaine et DROM hors Mayotte ensuite. Source : DEPP-MENJS, Systèmes d’information Ocean, Cyclades ; MAA ; Insee - recensement de la population. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP  1 2 Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, DEPP  NOTE D’INFORMATION n° 21.12  Mars 2021 Elle augmente de 3 points en 2009 suite à l’instauration de la session de rattrapage du baccalauréat professionnel, puis de 13 points entre 2010 et 2012 avec la réforme de la voie professionnelle. Après une phase de transition, elle reprend une progression plus lente essentiellement grâce à la poursuite de la progression de la voie générale (+ 3,0 points entre 2015 et 2019). La hausse de plus de 7 points observée pour la proportion de bacheliers dans une génération en 2020 est directement liée à la forte progression de la réussite lors de cette session. Avec 723 000 admis, le taux de réussite au baccalauréat est de 95,0 % en 2020, soit 7,0 points de plus qu’à la session précédente  figure 2. La hausse est la plus importante dans la voie professionnelle : elle est de 8,0 points contre 6,5 dans la voie générale et 6,8 en technologique. Le taux de réussite de la voie professionnelle dépasse ainsi pour la première fois le seuil de 90 %. Il reste cependant inférieur de plus de 7 points à celui de la voie générale et de 4 points par rapport à la voie technologique. Le taux de réussite au baccalauréat progresse de 6,5 points dans la voie générale, un peu moins fortement dans la série L À la session 2020 du baccalauréat, 393 700 candidats se sont présentés dans la voie générale  figure 3. Avec 2 500 candidats de plus qu’en 2019, elle poursuit sa lente progression. Seul l’effectif de la série L diminue (- 600). Après avoir oscillé autour de 320 000 entre 2002 et 2011, l’effectif de présents dans l’ensemble de la voie générale a augmenté de 72 100, dont 40 900 dans la série S. En 2020, les candidats se sont moins souvent présentés en candidats individuels (- 900), et plus souvent sous statut scolaire (+ 2 900) ou en enseignement à distance (+ 500) que l’année précédente. La réussite au baccalauréat général est de 97,6 % en 2020. Elle progresse de 6,5 points par rapport à 2019. Avec 96,3 %, la réussite de la série L progresse de 4,9 points, soit un peu moins que celle des séries ES (+ 7,0 points avec 97,6 %) et S (+ 6,6 points avec 97,9 %). À l’issue de cette session, 384 200 candidats obtiennent un baccalauréat général, soit 27 800 de plus qu’en 2019 (+ 10 300 en ES, +2 300 en L, + 15 200 en S). Par rapport à la session 2002, le nombre annuel de diplômés de la voie générale augmente de 124 100 (hors Mayotte). Corrélativement, avec 46,3 % en 2020, la proportion de bacheliers généraux dans une génération augmente de 3,9 points par rapport à 2019 et de 13,9 points par rapport à 2002. La hausse de la réussite s’accompagne d’une hausse des mentions dans la voie générale. Parmi les présents, la part des admis avec mention passe de 52,5 % en 2019 à 68,3 % en 2020, soit 15,8 points de plus. Dans la série L, où le taux de réussite a progressé plus faiblement que dans les autres séries de la voie générale, l’augmentation de la part de candidats admis avec mention est moins importante (+ 10,4 points contre plus de 16 points supplémentaires en ES et S). Le taux de réussite au baccalauréat est supérieur à 95 % dans toutes les séries technologiques, sauf en STMG Comme dans la voie générale, l’effectif de présents au baccalauréat technologique continue d’augmenter légèrement. Avec 158 200 candidats présents en 2020,  3 Résultats du baccalauréat 2020 selon la voie, la série, le secteur et le sexe Présents Admis Répartition des présents par mention (%) Taux de réussite (%) Total Filles Très bien Bien Assez bien Sans mention Total Filles Garçons Baccalauréat général ES 133 589 60,7 130 389 12,1 21,2 31,7 32,6 97,6 98,3 96,6 L 56 604 79,1 54 516 13,0 21,1 30,0 32,2 96,3 96,9 94,1 S 203 523 47,6 199 253 20,4 23,7 27,5 26,3 97,9 98,5 97,3 Toutes séries 393 716 56,6 384 158 16,5 22,5 29,3 29,3 97,6 98,1 96,9 Baccalauréat technologique STI2D 34 625 7,9 33 252 4,7 18,3 34,7 38,4 96,0 97,1 95,9 STL 9 107 56,7 8 723 6,2 18,8 32,1 38,8 95,8 96,7 94,6 STAV 5 340 48,9 5 272 1,5 11,3 36,2 49,7 98,7 98,6 98,8 STMG 79 081 50,8 73 621 3,0 14,7 32,3 43,2 93,1 95,1 91,1 ST2S 23 857 86,8 22 967 5,9 19,1 34,2 37,1 96,3 96,7 93,6 STD2A 3 558 76,3 3 525 18,0 34,9 31,4 14,8 99,1 99,4 97,9 TMD 337 56,4 335 32,1 30,3 24,3 12,8 99,4 100,0 98,6 STHR 2 325 55,5 2 277 7,9 22,8 35,5 31,8 97,9 98,1 97,7 Toutes séries 158 230 47,7 149 972 4,4 16,9 33,2 40,3 94,8 96,0 93,6 Baccalauréat professionnel Production 96 602 15,2 87 019 4,9 18,1 33,1 34,0 90,1 93,1 89,5 Services 112 285 64,4 101 822 4,3 19,7 35,2 31,5 90,7 92,9 86,8 Tous secteurs 208 887 41,6 188 841 4,6 19,0 34,2 32,7 90,4 92,9 88,6 Total baccalauréat 760 833 50,6 722 971 10,7 20,3 31,5 32,5 95,0 96,5 93,5 Champ : France métropolitaine et DROM. Source : DEPP-MENJS, Systèmes d’information Ocean, Cyclades ; MAA. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP 97,6 95,0 90,4 94,8 70 75 80 85 90 95 100 1995 2000 2005 2010 2015 2020 Voie générale Voie technologique Voie professionnelle Total baccalauréat Évolution du taux de réussite au baccalauréat selon la voie depuis 1995 (en %) Champ : France métropolitaine et DROM hors Mayotte jusqu’en 2010, y compris Mayotte ensuite. Source : DEPP-MENJS, Systèmes d’information Ocean, Cyclades ; MAA. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP  2 Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, DEPP  NOTE D’INFORMATION n° 21.12  Mars 2021 3 il a progressé de 1 000 par rapport à l’année dernière. Cet effectif est en hausse constante depuis 2016 (+ 20 300 candidats entre 2015 et 2020). La croissance a été particulièrement notable à la session 2018, alors qu’arrivaient au niveau du baccalauréat les élèves de seconde ayant connu la baisse des redoublements en seconde entre 2014 et 2015. La période 2016-2020 contraste avec 2004-2015, période pendant laquelle la voie technologique a perdu 50 000 candidats, surtout dans les séries qui correspondent aujourd’hui à STMG et STI2D. À la session 2020, la progression est concentrée dans les séries STMG, STD2A et TMD. Toutes les autres séries sont en recul. La série STMG reste la plus nombreuse, suivie par STI2D et ST2S. À elles trois, elles représentent près de 87 % des candidats de la voie technologique. À la session 2020, le taux de réussite au baccalauréat technologique est de 94,8 % soit 6,8 points de plus qu’en 2019. Il est supérieur à 95 % dans toutes les séries technologiques, sauf en STMG. Dans les séries STD2A, TMD et STHR, où la réussite était déjà proche de 95 % et même supérieure l’année dernière, la progression ne dépasse pas 3,2 points. Dans les autres séries technologiques, elle est d’au moins 5,6 points, et atteint même 10,1 points en STAV. Avec 150 000 candidats au baccalauréat technologique diplômés en 2020, l’effectif augmente de 11 700 par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, la proportion de bacheliers technologiques dans une génération passe de 16,4 % en 2019 à 18,0 % en 2020 (+ 1,6 point). La part de candidats au baccalauréat technologique admis avec mention est de 54,5 % en 2020, soit 14,3 points de plus qu’en 2019. Globalement, la hausse porte essentiellement sur les mentions Assez bien et Bien . La part d’admis avec mention est de 84,3 % en STD2A et 86,6 % en TMD, séries où le taux de réussite dépasse 99 %. Elle est comprise entre 49,0 % et 66,1 % dans les autres séries technologiques. Avec un taux de réussite de 90,4 %, la voie professionnelle progresse plus que les voies générale et technologique L’effectif de candidats au baccalauréat professionnel présents en 2020 est inférieur à celui de l’année précédente de 1 800. Après une période marquée par de fortes variations de 2010 à 2015 avec une hausse totale de 81 300 présents hors Mayotte, l’effectif de candidats au baccalauréat professionnel évolue plus modérément (- 10 500 candidats entre 2015 et 2020). Entre 2019 et 2020, la baisse est plus importante dans le secteur des services (- 1 200 candidats) que dans celui de la production (- 600 candidats). Le secteur des services reste majoritaire au sein de la voie professionnelle avec 53,8 % des candidats. Avec un taux de réussite de 90,4 % en 2020, la voie professionnelle progresse plus que les voies générale et technologique (+ 8,0 points). La hausse est plus importante dans le secteur de la production (+ 8,8 points) que dans celui des services (+ 7,3 points). À la session 2020, 188 800 candidats obtiennent un baccalauréat professionnel, soit 15 200 de plus qu’en 2019. Ce qui porte la proportion de bacheliers professionnels dans une génération à 22,8 % en 2020, avec une augmentation de 1,9 point par rapport à l’année précédente. Tant du point de vue de la réussite à l’examen que de l’obtention d’une mention, la voie professionnelle est celle qui progresse le plus entre 2019 et 2020. La part de candidats admis avec mention augmente de 16,1 points, passant de 41,7 % à 57,8 %. Les écarts de réussite selon la voie, le sexe, le statut et l’âge se réduisent La réussite au baccalauréat 2020 est nettement plus élevée qu’en 2019. La progression est en général plus importante parmi les groupes de candidats qui ont les taux de réussite les moins élevés  figure 4. Elle est plus importante dans la voie professionnelle, et l’écart entre les trois voies se resserre. Le taux de réussite de la voie professionnelle reste cependant sensiblement inférieur à ceux des voies générale et technologique en 2020. Par rapport à la voie professionnelle, l’écart est encore de 7,2 points avec la voie générale et de 4,4 points avec la voie technologique. En voie générale et en voie technologique, quelle que soit la série, l’écart de réussite selon le sexe se réduit aussi entre 2019 et 2020. Le constat est le même pour les spécialités professionnelles de la production. Dans les services, l’écart augmente très légèrement (+ 0,1 point). Toutes voies confondues, il passe de 4,6 points en 2019 à 3,0 en 2020. Les écarts de réussite selon le statut ou l’âge des candidats diminuent eux aussi très nettement entre 2019 et 2020. Le taux de réussite au baccalauréat selon le statut s’étendait de 48,7 % pour les individuels à 88,8 % pour les scolaires en 2019, soit une amplitude de 40,1 points. Cet écart est de 30,7 points en 2020. Selon l’âge, l’écart entre le taux de réussite le plus élevé (celui des 18 ans ou moins) et le plus faible passe de 18,8 points en 2019 à 11,6 en 2020. La session de remplacement pèse plus dans les résultats du baccalauréat en 2020 Les résultats publiés ici incluent ceux de la session de remplacement qui a eu lieu en septembre. Ils sont sensiblement différents de ceux à l’issue de la session normale de juin. Habituellement, près de 0,5 % des candidats au baccalauréat se présentent à la session de remplacement. L’aménagement des modalités d’organisation du baccalauréat 2020 a eu pour conséquence de porter cette proportion à 2,1 %  figure 5. L’autorisation à se présenter à la session de remplacement est habituellement offerte aux candidats n’ayant pu se présenter à la session normale en raison de force majeure. En 2020, elle a été élargie aux candidats se trouvant dans l’impossibilité de présenter tout ou partie des résultats de contrôle continu lors de la session normale et, à titre exceptionnel, à certains ayant échoué en juin. Les candidats de l’enseignement à distance et les candidats individuels, par la forme de leur scolarité, ont été plus que les 2019 2020 18 ans ou - 19 ans 20 ans 21 ans ou + 2019 2020 Filles Garçons 2019 2020 Apprentissage Enseignement à distance Formation continue Individuel Scolaire 0 20 40 60 80 100 2019 2020 Général Technologique Professionnel Taux de réussite au baccalauréat selon la voie, le sexe, le statut et l’âge (en %) - Sessions 2019 et 2020 Champ : France métropolitaine et DROM. Source : DEPP-MENJS, Systèmes d’information Ocean, Cyclades ; MAA. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP  4 4 Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, DEPP  NOTE D’INFORMATION n° 21.12  Mars 2021 autres concernés par cette mesure : en 2019, respectivement 6 % et 5 % d’entre eux se sont présentés en septembre, contre 33 % et 88 % en 2020. Elle a peu touché les candidats de la formation continue ou sous statut scolaire, et pas du tout ceux en apprentissage. Ainsi, la structure des candidats de la session de remplacement selon leur statut a été profondément modifiée. La part de candidats de l’enseignement à distance est passée de 5,0 % en 2019 à 7,5 % en 2020, et celle des candidats individuels de 13,6 % à 41,7 %. À l’inverse, 74,3 % des candidats de la session de remplacement étaient sous statut scolaire en 2019 contre 49,0 % en 2020 (voir Pour en savoir plus  − figure 5.1). Comme chaque année, les candidats de la session de remplacement obtiennent moins souvent le baccalauréat que ceux de la session normale : 51,9 % contre 96,0 %. Globalement, leur taux de réussite diminue de 2,4 points par rapport à l’année précédente. La diminution parmi les candidats de l’apprentissage (- 12,6 points), de la formation continue (- 8,4 points) et sous statut scolaire (- 14,3 points) est en partie compensée par la forte augmentation parmi les candidats de l’enseignement à distance (+ 25,2 points) et les candidats individuels (+ 27,3 points) (voir Pour en savoir plus  − figure 5.2). Dans toutes les académies, les voies générale et technologique sont prépondérantes dans l’accès au baccalauréat pour les élèves de sixième L’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième s’étend de 54,1 % à Mayotte à 82,2 % à Paris à la session 2019. Les jeunes de sixième ont une probabilité d’accéder au baccalauréat qui repose presque uniquement sur le statut scolaire, et surtout sur les voies générale et technologique, très peu via l’apprentissage. Les académies de Besançon, Normandie, Dijon, Nantes et Strasbourg se distinguent des autres par un accès via l’apprentissage un peu plus important. Les académies de Paris et de Versailles font partie de celles où l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est globalement la plus forte à la session 2020  figure 6. Les voies générale et technologique y sont aussi largement prépondérantes et la voie professionnelle pèse très peu. Cette dernière pèse un peu plus dans l’académie de Créteil. La forte espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième des académies de Guadeloupe et de Martinique repose sur un équilibre entre la voie professionnelle et les voies générale et technologique. À l’opposé, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire est particulièrement faible dans l’académie de Guyane. Elle est également peu élevée dans les académies de Besançon, de Dijon et de Mayotte. Malgré l’importance relative de la probabilité d’accès au baccalauréat professionnel, les élèves de sixième de Besançon, de Guyane et de Mayotte ont une faible probabilité d’obtenir le baccalauréat toutes voies confondues. En effet, la probabilité d’accéder au baccalauréat par la voie générale et technologique est faible. Dans l’académie de Dijon, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième est faible à la fois dans la voie professionnelle et dans la voie générale et technologique. L’espérance d’obtenir le baccalauréat général et technologique pour un élève de sixième est relativement importante dans les académies de Corse, de Lyon et de Nice. Cependant, elle est parmi les plus faibles dans la voie professionnelle pour ces trois académies, ce qui conduit à un accès au baccalauréat toutes voies confondues moins important. Entre 2019 et 2020, l’espérance d’obtenir le baccalauréat pour un élève de sixième sous statut scolaire augmente dans toutes les académies sauf Grenoble et Toulouse. Dans ces académies, la voie générale et technologique est à la baisse. C’est également le cas pour les académies de Besançon, Clermont-Ferrand, Dijon, Limoges, Montpellier et Reims. À Mayotte, la voie générale et technologique augmente de manière spectaculaire (+ 12,3 points). Dans la voie professionnelle, les évolutions entre 2019 et 2020 sont toutes à la hausse (entre + 0,5 et + 5,5 points).  POUR EN SAVOIR PLUS Retrouvez la Note d’Information 21.12, ses figures et données complémentaires sur education.gouv.fr/etudes-et-statistiques 0 20 40 60 80 100 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 Apprentissage Enseignement à distance Formation continue Individuel Scolaire Juin Septembre Répartition des candidats entre les sessions de juin et de septembre selon le statut (en %) - Sessions 2019 et 2020 Note : en 2019, 99,3 % des candidats en apprentissage se sont présentés à la session de normale de juin et 0,7 % à celle de remplacement en septembre. En 2020, la répartition est de 99,2 % en juin et 0,8 % en septembre. Champ : candidats présents aux sessions normale et de remplacement, France métropolitaine et DROM, hors série et spécialités agricoles. Source : DEPP-MENJS, Système d’information Ocean-Cyclades. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP  5 moins de 73,0 % 73,0 à 74,9 % 75,0 à 76,4 % 76,5 à 82,9 % 83,0 % et plus Espérance d’obtenir le baccalauréat sous statut scolaire pour un élève de sixième par académie (en %) - Session 2020 Source : DEPP-MENJS, Systèmes d’information CycladesOcéan-Scolarité ; MAA. Réf. : Note d’Information, n° 21.12. © DEPP  6