Précisions méthodologiques
•Les communes perçoivent de droit les quatre taxes abordées dans cette étude.
Toutefois, lorsqu’elles sont membres d’un établissement public de coopération
intercommunale (EPCI) à fiscalité professionnelle unique (FPU), les communes ne
perçoivent que la TFPB, la TFPNB et la THS, le bénéfice de la CFE étant transféré à
l’EPCI.
De même, pour les communes membres d’un EPCI à fiscalité additionnelle (FA) qui a
instauré une fiscalité professionnelle de zone (FPZ) ou une fiscalité spécifique en
faveur des éoliennes, la CFE perçue dans la zone d’activité économique (ZAE) ou
afférente aux éoliennes revient à l’EPCI.
Les EPCI à fiscalité propre perçoivent également de droit ces quatre taxes. Toutefois,
certains EPCI ont encore des taux de TFPB, de TFPNB et/ou de THS nuls.
•À compter de 2023, communes et EPCI à fiscalité propre retrouvent leur capacité de
voter leur taux de THS après trois années pendant lesquelles ces taux étaient figés à
leur valeur de 2019 dans le cadre de la suppression progressive de la TH sur les
résidences principales. Depuis 2023, la base d’imposition de la TH est toutefois
réduite aux résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à
l’habitation principale.
•La comparaison de taux entre deux années est réalisée au niveau de chaque
collectivité de manière indépendante. Les transferts de compétences entre
commune et EPCI – qui peuvent entraîner des variations de taux à la hausse comme à
la baisse – ne sont pas pris en compte dans l’étude.
•Certaines communes peuvent être membres d’un ou plusieurs EPCI sans fiscalité
propre (syndicats de communes). Ceux-ci sont financés soit par des contributions
budgétaires versées par les communes membres soit des contributions fiscalisées. La
fiscalité syndicale peut être localement importante. Ainsi, les taux communaux
peuvent être reconduits voire diminuer par rapport à l’année précédente mais la
fiscalité sur le territoire de la commune peut-être en augmentation dans son
ensemble. Par ailleurs, une hausse des taux communaux peut s’expliquer par une
baisse de la fiscalité syndicale.
•Enfin, il est précisé que les taux d’imposition ne sont pas le seul élément pouvant
entraîner une variation de la pression fiscale. La dynamique des bases en est un
autre ; pour mémoire, dans une conjoncture économique marquée par une forte
inflation, les valeurs locatives ont été revalorisées forfaitairement de 7,1 % en 2023
après une hausse de 3,4 % en 2022.
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