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Bulletin mensuel de l'Agence France Trésor - mai 2020

Bulletin mensuel de l'Agence France Trésor - mai 2020

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1 Actualité de l’Agence France Trésor Actualité de l’Agence France Trésor page 1 page 2 page 3 page 5 page 6 page 8 Actualité économique Données générales sur la dette Marché secondaire Dette négociable de l’État Économie française et comparaisons internationales BULLETIN MENSUEL L’AGENCE FRANCE TRÉSOR A POUR MISSION DE GÉRER LA DETTE ET LA TRÉSORERIE DE L’ÉTAT AU MIEUX DES INTÉRÊTS DU CONTRIBUABLE ET DANS LES MEILLEURES CONDITIONS DE SÉCURITÉ N°360 MAI 2020 DEMANDE RECORD ET TAUX HISTORIQUEMENT BAS POUR LE LANCEMENT PAR SYNDICATION DE LA NOUVELLE OAT À 20 ANS Dans la journée du mercredi 27 mai, l’AFT a lancé par syndication l’OAT 0,50 % 25 mai 2040, l’opération attirant une demande totale record de 51 milliards d’euros et un montant servi aux investisseurs de 7 milliards d’euros. La syndication a été réalisée dans des conditions de marché très stables et de sécurité élevées : la demande totale et la diversité des intérêts exprimés a permis de resserrer significativement les conditions de prix pendant la construction du livre d’ordres et de clôturer rapidement la transaction. Près de 400 investisseurs ont souscrit à l’opération, ce qui constitue là aussi un record pour l’AFT. L’allocation reflète un livre d’ordres de grande taille émanant d’une base d’investisseurs très diversifiée, tant sur le plan géographique que des types de contreparties (cf. diagrammes). Une allocation très diversifiée en termes de catégorie d’investisseurs et d’origine géographique pour l’OAT 0,50 % 25 mai 2040 Ce nouveau titre a été émis à un taux de rendement à l’émission de 0,525 % à comparer aux taux d’émission de 1,320 % le 13 avril 2016 lors de la syndication de l’OAT 1,25 % 25 mai 2036 et de 1,741 % le 24 janvier 2017 lors de la syndication de l’OAT 1,75 % 25 juin 2039, précédents titres de référence dans la zone 20 ans. Les chefs de file de cette opération étaient Barclays, BNP Paribas, Deutsche Bank, NatWest Markets et Société Générale. Tous les spécialistes en valeurs du Trésor faisaient partie du syndicat. Cette opération porte à 130 Md€1 le montant des émissions de dette à moyen et long terme réalisées sur les 5 premiers mois de l’année par l’Agence France Trésor en 2020 et à 53 % le taux de réalisation du programme de financement 2020 révisé suite à la deuxième loi de finances rectificative pour 2020 pour faire face à l’impact de la crise sanitaire, contre 48 % l’an dernier à la même période. À travers cette syndication, la France réaffirme son statut d’émetteur de référence en zone euro pour les émissions de titres de maturité 20 ans. C’est aussi une nouvelle preuve de confiance des investisseurs dans l’économie française, la signature et la qualité de crédit de la France tandis que les conditions de marché demeurent très favorables : le coût de financement à moyen et long terme de la France s’établit à -0,04 % à fin mai 2020, contre 0,11 % sur l’ensemble de l’année 2019 qui était déjà une année exceptionnelle. 1 Émissions à fin mai et rachats à fin avril, les volumes des rachats étant publiés à M-1 Institutions publiques 14 % Assureurs 8 % Fonds de pension 7 % Gestionnaires d'actifs 32 % Banques 33 % Gestions alternatives 6 % France 10 % Italie 13 % Pays-Bas 9 % Allemagne 7 % Espagne 7 % Autres zone euro 4 % Scandinavie 9 % Royaume-Uni 23 % Autres Europe 5 % Amérique du Nord 5 % Asie & Moyen-Orient 8 % Source : Agence France Trésor 2 Actualité économique ZONE EURO – NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE Par Louis Harreau, stratégiste BCE chez Crédit Agricole CIB Pourquoi fortune et infortune ? Il y a 10 ans, la zone euro entrait dans la crise de la dette souveraine ; la création du FESF et le lancement du SMP par la BCE en Mai 2010 marquent le moment ou les tensions en Grèce se muent en problème européen – le moment où l’Europe prend conscience que la stabilité financière de l’ensemble de l’union monétaire est menacée. 10 ans plus tard, malgré d’immenses progrès à la fois aux niveaux nationaux et supranationaux, la zone euro n’a pas encore trouvé les moyens de parer toutes ses faiblesses face à la crise sanitaire et ses conséquences économiques. Personne ne joue avec les mêmes cartes Sa fragilité tient notamment au fait que la pandémie, choc exogène et a priori symétrique, aura un impact économique différent selon les pays. Il est aujourd’hui évident que les économies qui étaient les plus fragiles avant la pandémie seront précisément celles qui en subiront le plus vivement les conséquences économiques, d’autant plus que ce sont celles dont la capacité de soutien budgétaire est la plus limitée du fait de finances publiques dégradées. La pandémie risque d’accentuer brutalement la divergence économique, qui avait été partiellement résorbée à la suite de la crise de la dette souveraine. Pourquoi mon destin est-il de ne pouvoir cesser de me battre ? Comme lors de la précédente crise, la BCE a offert la réponse la plus complète et la plus efficace jusqu’à présent, en s’engageant rapidement à combattre la fragmentation financière d’où qu’elle vienne – à commencer par les spreads souverains – et à assurer des conditions de crédit aussi favorables que possible à l’ensemble des acteurs économiques : aux souverains via le QE et le PEPP, aux grandes entreprises via le CSPP élargi au commercial papers et à l’ensemble de l’économie par le canal bancaire avec des TLTRO très favorables. La monnaie est une belle femme qui épouse [même] les pauvres Ces réponses ont déjà prouvé leur efficacité : l’écartement des spreads reste mesuré et idiosyncrasique, les banques ont pu faire face à l’immense augmentation de demande de crédit et les conditions de financement des grandes entreprises se sont nettement améliorées après le choc initial. Surtout, le succès de la BCE tient au fait que grâce à sa politique monétaire, les conditions de financement sont restées homogènes dans l’ensemble de la zone euro, malgré la divergence économique des zones géographiques. Je ne peux rien faire, spectateur du désespoir Cependant, comme en 2010, la coopération européenne tarde. La « ligne de défense » de 540 Md€ reste insuffisante : les lignes de crédit MES sont peu attractives, il est à craindre que le schéma de réassurance de la Commission n’apporte qu’un soutien limité aux pays les plus fragiles, tandis que les garanties de la BEI (Banque européenne d’investissement), bien que plus efficace en termes de convergence économique, disposent d’une enveloppe trop limitée. Sans ambition, la vie c’est trop long En revanche, contrairement à 2010, l’espoir d’une réponse européenne adéquate et opportune a nettement ressurgi avec la proposition de plan de relance franco-allemande. Si le montant de dépenses effectives reste trop limité selon nous, le symbole est extrêmement puissant : les deux premières économies de l’Union Européenne proposent que la Commission émette de la dette commune afin de financer des subventions directes dans les régions et les secteurs les plus touchés par la pandémie. Ce fond de relance serait limité en montant – 500 Md€ – et dans le temps – les dépenses seraient concentrées sur les deux ou trois premières années du budget 2021-2027 – et ne constituerait pas, en théorie, une base pour un budget Européen de transferts permanents. Néanmoins, l’ambition de cette proportion et le fait que le ministre allemand des finances ait lui-même parlé de « moment Hamilton » témoignent du fait que France et Allemagne ont conscience que cette proposition pourrait constituer un premier pas vers un véritable budget fédéral. La vie de rêve Malgré la réponse de la BCE et l’espoir suscité par la proposition franco-allemande, la zone euro n’est pas sans vulnérabilité ; la crise économique actuelle, par son ampleur, pourrait fragiliser la zone euro et le marché unique. Une intégration européenne plus poussée est aujourd’hui indispensable, tandis que des efforts au niveau national sont encore nécessaires pour assurer une convergence de la compétitivité en zone euro. Au vu de la menace, un véritable budget européen semble indispensable pour assurer que tous les européens sont nés sous les mêmes étoiles. NB : cette tribune de l’Agence France Trésor offre à des économistes l’opportunité d’exprimer leurs vues personnelles. En conséquence, l’article ci-dessus reflète strictement les vues de son auteur et ne devrait pas être tenu pour représenter le point de vue de l’Agence France Trésor ou du Ministère de l’économie et des finances. Les vues exprimées dans cet article représentent les vues personnelles de l’auteur et ne représentent pas une vue officielle de Crédit Agricole CIB. De plus, l’auteur n’a pas et ne recevra pas de compensation financière pour avoir exprimé une recommandation spécifique dans ce rapport. 3 Données générales sur la dette CALENDRIER INDICATIF D’ADJUDICATION DETTE NÉGOCIABLE À MOYEN ET LONG TERME DE L’ÉTAT AU 30 AVRIL 2020 ENCOURS ACTUALISÉ PAR LIGNE, EN MILLIARDS D’EUROS ÉMISSIONS AU 30 AVRIL 2020 EN MILLIARDS D’EUROS 23,6 50,0 69,4 94,9 23,6 52,0 72,4 97,9 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 jan. fév. mars avr. mai juin juil. août sept. oct. nov. déc. Émissions brutes Émissions nettes des rachats MOYEN ET LONG TERME : ÉCHÉANCIER PRÉVISIONNEL AU 30 AVRIL 2020 EN MILLIARDS D’EUROS Mois Intérêts Amortissements mai-20 7,2 18,3 juin-20 0,4 juil-20 3,0 25,8 août-20 sept-20 oct-20 10,7 30,5 nov-20 1,4 20,0 déc-20 janv-21 févr-21 26,0 mars-21 0,0 8,0 avr-21 11,5 36,4 MOYEN ET LONG TERME : ÉMISSIONS DE L’ANNÉE ET CUMUL AU 30 AVRIL 2020 EN MILLIARDS D’EUROS 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 OAT 2/2023 OAT 3/2023 OAT 3/2024 OATi 3/2025 OAT 3/2025 OAT 2/2026 OAT 4/2026 OAT 11/2026 OAT 5/2027 OAT 10/2027 OATi 3/2028 OAT 11/2028 OAT€i 3/2029 OAT 11/2029 OAT€i 7/2030 OAT 5/2034 OAT 5/2036 OAT€i 7/2036 OAT 6/2039 OAT€i 7/2047 OAT 5/2050 OAT 5/2052 OAT 5/2066 émis avant 2020 émissions 2020 Source : Agence France Trésor Source : Agence France Trésor Source : Agence France Trésor Source : Agence France Trésor Source : Agence France Trésor Moyen terme Long terme Indexés Juin 2020 date d’adjudication 2 8 15 22 29 18 4 18 date de règlement 4 10 17 24 1/07 22 8 22 Juillet 2020 date d’adjudication 6 13 20 27 / 16 2 16 date de règlement 8 15 22 29 / 20 6 20 décalage (jour fériés, etc.) Court terme 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2027 2030 2035 2040 2045 2050 2066 taux fixe indexés 34 * Chiffres établis avec les positions titres trimestrielles ** Chiffres révisés avec la position titres du dernier rapport annuel Source : Banque de France Source : Banque de France Source : Agence France Trésor Source : Agence France Trésor DÉTENTION PAR LES NON-RÉSIDENTS DES TITRES DE LA DETTE NÉGOCIABLE DE L’ÉTAT : 4ÈME TRIMESTRE 2019 EN % DE LA DETTE NÉGOCIABLE EXPRIMÉE EN VALEUR DE MARCHÉ 63,5 63,6 61,9 58,3 53,3 52,9 53,3 52,3 52,6 53,6 54,8 53,6 48 50 52 54 56 58 60 62 64 66 68 70 72 12/2013 12/2014 12/2015** 12/2016* 12/2017* 06/2018* 09/2018* 12/2018* 03/2019* 06/2019* 09/2019* 12/2019* DETTE NÉGOCIABLE DE L’ÉTAT AU 30 AVRIL 2020 EN EUROS. Total dette à moyen terme et long terme 1 768 040 493 205 Encours démembré 57 274 359 600 Durée de vie moyenne 8 ans et 250 jours Total dette à court terme 127 416 000 000 Durée de vie moyenne 120 jours Encours total 1 895 456 493 205 Durée de vie moyenne 8 ans et 45 jours DETTE NÉGOCIABLE DE L’ÉTAT DEPUIS FIN 2017 AU 30 AVRIL 2020 EN MILLIARDS D’EUROS. Fin 2017 Fin 2018 Fin 2019 Fin mars 2020 Fin avril 2020 Encours de la dette négociable 1 686 1 756 1 823 1 873 1 895 dont titres indexés 202 220 226 229 231 Moyen et Long Terme 1 560 1 644 1 716 1 769 1 768 Court Terme 126 113 107 104 127 Durée de vie moyenne de la dette négociable 7 ans 7 ans 8 ans 8 ans 8 ans 296 jours 336 jours 63 jours 66 jours 45 jours DÉTENTION DES TITRES DE LA DETTE NÉGOCIABLE DE L’ÉTAT PAR GROUPE DE PORTEURS : 4ÈME TRIMESTRE 2019 STRUCTURE EN % EXPRIMÉE EN VALEUR DE MARCHÉ Non résidents 53,60 Compagnies d'assurances françaises 18,50 Établissements de crédit français 6,30 OPCVM français 1,50 Autres (français) 20,00 5 Marché secondaire COURBE DES TAUX SUR TITRES D’ÉTAT FRANÇAIS VALEUR EN FIN DE MOIS, EN % 1 an 5 ans 10 ans 20 ans 30 ans 50 ans -1 0 1 2 3 4 4/2018 4/2019 4/2020 MONTANT DES OPÉRATIONS DE DÉMEMBREMENT ET DE REMEMBREMENT EN MILLIARDS D’EUROS 40 45 50 55 60 65 0 1 2 3 4 5 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 remembrement démembrement encours démembré (échelle droite) ENCOURS DES PENSIONS DES SVT EN FIN DE MOIS EN MILLIARDS D’EUROS 0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800 850 03/18 04/18 05/18 06/18 07/18 08/18 09/18 10/18 11/19 12/18 01/19 02/19 03/19 04/19 05/19 06/19 07/19 08/19 09/19 10/19 11/19 12/19 01/20 02/20 03/20 taux fixe taux variable autres VOLUME MOYEN DES TRANSACTIONS QUOTIDIENNES SUR LES TITRES À MOYEN ET LONG TERME EN MILLIARDS D’EUROS 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 03/18 04/18 05/18 06/18 07/18 08/18 09/18 10/18 11/18 12/18 01/19 02/19 03/19 04/19 05/19 06/19 07/19 08/19 09/19 10/19 11/19 12/19 01/20 02/20 03/20 Source : Bloomberg Source : déclarations des SVT, hors flux réalisés dans le cadre du programme d’achats de titres du secteur public du système européen de l’Eurosystème Source : Euroclear Source : déclarations des SVT 6 Dette négociable de l’État DETTE À COURT TERME AU 30 AVRIL 2020 Code ISIN Échéance Encours (€) FR0125848566 BTF 6 mai 2020 3 275 000 000 FR0125848608 BTF 13 mai 2020 5 095 000 000 FR0125533135 BTF 20 mai 2020 4 669 000 000 FR0125848616 BTF 27 mai 2020 4 936 000 000 FR0125848624 BTF 10 juin 2020 5 611 000 000 FR0125533143 BTF 17 juin 2020 6 065 000 000 FR0125848632 BTF 24 juin 2020 6 431 000 000 FR0125848640 BTF 1 juillet 2020 5 971 000 000 FR0126001686 BTF 8 juillet 2020 8 998 000 000 FR0125692451 BTF 15 juillet 2020 5 158 000 000 FR0126001694 BTF 22 juillet 2020 8 650 000 000 FR0125848657 BTF 29 juillet 2020 4 659 000 000 FR0125692469 BTF 12 août 2020 5 267 000 000 FR0125848665 BTF 26 août 2020 7 042 000 000 FR0125692477 BTF 9 septembre 2020 4 087 000 000 FR0126001744 BTF 23 septembre 2020 7 301 000 000 FR0125848467 BTF 7 octobre 2020 6 160 000 000 FR0125848475 BTF 4 novembre 2020 5 688 000 000 FR0125848483 BTF 2 décembre 2020 4 331 000 000 FR0125848673 BTF 27 janvier 2021 3 624 000 000 FR0125848681 BTF 24 février 2021 5 219 000 000 FR0125848699 BTF 24 mars 2021 6 119 000 000 FR0126001785 BTF 21 avril 2021 3 060 000 000 DETTE À MOYEN ET LONG TERME (ÉCHÉANCES 2020 - 2023) AU 30 AVRIL 2020 Code ISIN Libellé Encours (€) Coeff. ind. Encours nomi. (€) Démembrés (€) CAC* Échéance 2020 94 550 563 500 FR0012557957 OAT 0,00 % 25 mai 2020 18 332 000 000 0 × FR0010050559 OAT€i 2,25 % 25 juillet 2020 25 653 563 500 (1) 1,26935 20 210 000 000 0 FR0010949651 OAT 2,50 % 25 octobre 2020 30 547 000 000 0 FR0012968337 OAT 0,25 % 25 novembre 2020 20 018 000 000 3 000 000 × Échéance 2021 138 014 605 180 FR0013311016 OAT 0,00 % 25 février 2021 25 982 000 000 0 × FR0013140035 OAT€i 0,10 % 1 mars 2021 7 873 028 280 (1) 1,04058 7 566 000 000 0 × FR0010192997 OAT 3,75 % 25 avril 2021 36 430 000 000 0 FR0013157096 OAT 0,00 % 25 mai 2021 22 159 000 000 0 × FR0011347046 OATi 0,10 % 25 juillet 2021 7 929 576 900 (1) 1,04958 7 555 000 000 0 FR0011059088 OAT 3,25 % 25 octobre 2021 37 641 000 000 0 Échéance 2022 169 569 263 720 FR0013398583 OAT 0,00 % 25 février 2022 29 253 000 000 0 × FR0000571044 OAT 8,25 % 25 avril 2022 1 243 939 990 501 888 400 FR0011196856 OAT 3,00 % 25 avril 2022 46 422 000 000 0 FR0013219177 OAT 0,00 % 25 mai 2022 31 666 000 000 0 × FR0010899765 OAT€i 1,10 % 25 juillet 2022 22 402 323 730 (1) 1,12841 19 853 000 000 0 FR0011337880 OAT 2,25 % 25 octobre 2022 38 582 000 000 0 Échéance 2023 164 831 875 583 FR0013479102 OAT 0,00 % 25 février 2023 7 668 000 000 0 × FR0013283686 OAT 0,00 % 25 mars 2023 39 815 000 000 0 × FR0000571085 OAT 8,50 % 25 avril 2023 10 606 195 903 5 376 665 200 FR0011486067 OAT 1,75 % 25 mai 2023 41 220 000 000 0 × FR0010585901 OATi 2,10 % 25 juillet 2023 20 604 679 680 (1) 1,14166 18 048 000 000 0 FR0010466938 OAT 4,25 % 25 octobre 2023 44 918 000 000 433 085 000 (1) valeur nominale x coefficient d’indexation (valeur nominale si le coefficient est inférieur à 1) (2) y.c. intérêts capitalisés au 31/12/2019 ; non offerte à la souscription * Les certificats des titres créés après le 1er janvier 2013 sont assortis de clauses d’action collectives (CAC) comme tous les titres obligataires de la zone euro, par conséquent non assimilables aux souches émises avant cette date. 7 (1) valeur nominale x coefficient d’indexation (valeur nominale si le coefficient est inférieur à 1) (3) valeur actualisée au 28/03/2019 ; non offerte à la souscription * Les certificats des titres créés après le 1er janvier 2013 sont assortis de clauses d’action collectives (CAC) comme tous les titres obligataires de la zone euro, par conséquent non assimilables aux souches émises avant cette date. DETTE À MOYEN ET LONG TERME (ÉCHÉANCES 2024 ET PLUS) AU 30 AVRIL 2020 Code ISIN Libellé Encours (€) Coeff. ind. Encours nomi. (€) Démembrés (€) CAC* Échéance 2024 127 491 186 490 FR0013344751 OAT 0,00 % 25 mars 2024 36 721 000 000 0 × FR0011619436 OAT 2,25 % 25 mai 2024 34 810 000 000 0 × FR0011427848 OAT€i 0,25 % 25 juillet 2024 18 935 186 490 (1) 1,05671 17 919 000 000 0 × FR0011962398 OAT 1,75 % 25 novembre 2024 37 025 000 000 42 000 000 × Échéance 2025 150 455 444 538 FR0012558310 OATi 0,10 % 1 mars 2025 11 541 516 420 (1) 1,04062 11 091 000 000 0 × FR0013415627 OAT 0,00 % 25 mars 2025 37 325 000 000 0 × FR0012517027 OAT 0,50 % 25 mai 2025 38 297 000 000 0 × FR0000571150 OAT 6,00 % 25 octobre 2025 30 653 928 118 2 827 064 400 FR0012938116 OAT 1,00 % 25 novembre 2025 32 638 000 000 0 × Échéance 2026 118 764 000 000 FR0013508470 OAT 0,00 % 25 février 2026 4 722 000 000 0 × FR0010916924 OAT 3,50 % 25 avril 2026 41 617 000 000 0 FR0013131877 OAT 0,50 % 25 mai 2026 35 550 000 000 0 × FR0013200813 OAT 0,25 % 25 novembre 2026 36 875 000 000 0 × Échéance 2027 100 474 131 600 FR0013250560 OAT 1,00 % 25 mai 2027 33 924 000 000 0 × FR0011008705 OAT€i 1,85 % 25 juillet 2027 23 530 131 600 (1) 1,11201 21 160 000 000 0 FR0011317783 OAT 2,75 % 25 octobre 2027 43 020 000 000 52 043 600 Échéance 2028 88 195 494 860 FR0013238268 OATi 0,10 % 1 mars 2028 12 629 785 730 (1) 1,03889 12 157 000 000 0 × FR0000571226 OAT zéro coupon 28 mars 2028 29 709 130 (3) 46 232 603 – FR0013286192 OAT 0,75 % 25 mai 2028 35 344 000 000 0 × FR0013341682 OAT 0,75 % 25 novembre 2028 40 192 000 000 0 × Échéance 2029 125 597 528 204 FR0013410552 OAT€i 0,10 % 1 mars 2029 8 567 182 830 (1) 1,00119 8 557 000 000 0 × FR0000571218 OAT 5,50 % 25 avril 2029 37 680 880 458 2 484 846 100 FR0013407236 OAT 0,50 % 25 mai 2029 33 281 000 000 0 × FR0000186413 OATi 3,40 % 25 juillet 2029 11 954 464 916 (1) 1,30150 9 185 144 000 0 FR0013451507 OAT 0,00 % 25 novembre 2029 34 114 000 000 0 × Échéance 2030 56 137 334 480 FR0011883966 OAT 2,50 % 25 mai 2030 41 642 000 000 0 × FR0011982776 OAT€i 0,70 % 25 juillet 2030 14 495 334 480 (1) 1,04313 13 896 000 000 0 × Échéance 2031 45 948 000 000 FR0012993103 OAT 1,50 % 25 mai 2031 45 948 000 000 46 900 000 × Échéance 2032 45 775 796 950 FR0000188799 OAT€i 3,15 % 25 juillet 2032 13 613 474 350 (1) 1,28611 10 585 000 000 0 FR0000187635 OAT 5,75 % 25 octobre 2032 32 162 322 600 10 919 757 400 Échéances 2033 et plus 342 235 268 100 FR0013313582 OAT 1,25 % 25 mai 2034 31 774 000 000 0 × FR0010070060 OAT 4,75 % 25 avril 2035 29 004 000 000 4 562 437 000 FR0013154044 OAT 1,25 % 25 mai 2036 33 300 000 000 0 × FR0013327491 OAT€i 0,10 % 25 juillet 2036 6 443 735 720 (1) 1,02314 6 298 000 000 0 × FR0010371401 OAT 4,00 % 25 octobre 2038 26 534 000 000 4 684 941 400 FR0013234333 OAT 1,75 % 25 juin 2039 25 266 000 000 0 × FR0010447367 OAT€i 1,80 % 25 juillet 2040 14 232 938 980 (1) 1,19134 11 947 000 000 0 FR0010773192 OAT 4,50 % 25 avril 2041 36 152 000 000 6 179 699 000 FR0011461037 OAT 3,25 % 25 mai 2045 25 824 000 000 1 409 010 000 × FR0013209871 OAT€i 0,10 % 25 juillet 2047 10 316 593 400 (1) 1,03820 9 937 000 000 0 × FR0013257524 OAT 2,00 % 25 mai 2048 26 409 000 000 652 900 000 × FR0013404969 OAT 1,50 % 25 mai 2050 26 515 000 000 103 600 000 × FR0013480613 OAT 0,75 % 25 mai 2052 6 744 000 000 0 × FR0010171975 OAT 4,00 % 25 avril 2055 16 583 000 000 8 380 518 000 FR0010870956 OAT 4,00 % 25 avril 2060 14 140 000 000 7 616 404 100 FR0013154028 OAT 1,75 % 25 mai 2066 12 997 000 000 1 006 800 000 × 8 Économie française et comparaisons internationales DERNIERS INDICATEURS CONJONCTURELS Production industrielle, glissement annuel -7,3 % 03/2020 Consommation des ménages*, glissement annuel -39,0 % 04/2020 Taux de chômage (BIT) 7,8 % T1-2020 Prix à la consommation, glissement annuel • ensemble 0,3 % 04/2020 • ensemble hors tabac 0,0 % 04/2020 Solde commercial, fab-fab, cvs -3,3 Md€ 03/2020 " " -5,0 Md€ 02/2020 Solde des transactions courantes, cvs -3,3 Md€ 03/2020 " " -3,4 Md€ 02/2020 Taux de l'échéance constante 10 ans (TEC10) -0,01 % 28/5/2020 Taux d’intérêt à 3 mois (Euribor) -0,28 % 28/5/2020 Euro / dollar 1,10 28/5/2020 Euro / yen 118,68 28/5/2020 SITUATION MENSUELLE DU BUDGET DE L’ÉTAT EN MILLIARDS D’EUROS 2018 2019 2018 2019 2020 Solde du budget général -76,91 -96,91 -12,32 -25,18 -37,12 Recettes 313,79 301,07 76,25 65,66 61,84 Dépenses 390,69 397,98 88,57 90,85 98,95 Solde des comptes spéciaux du Trésor 0,82 4,06 -20,73 -15,52 -15,39 Solde général d’exécution -76,00 -92,69 -33,05 -40,71 -52,50 niveau à la fin mars FINANCES PUBLIQUES : DÉFICIT ET DETTE EN % DU PIB DETTE DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES EN 2019 EN % DU PIB * produits manufacturés Sources : Insee, Minefi, Banque de France Source : Ministère de l’Action et des Comptes publics Source : Insee Sources : Eurostat, FMI, Insee 1,4 3,2 4,0 3,6 3,4 2,4 2,6 3,3 7,2 6,9 5,2 5,0 4,1 3,9 3,6 3,5 2,8 2,3 3,0 48 52 56 60 64 68 72 76 80 84 88 92 96 100 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Déficit (échelle gauche) Dette (échelle droite) avec impact des garanties européennes 59,8 84,1 85,4 95,5 98,1 109 134,8 237,4 0 25 50 75 100 125 150 175 200 225 250 Allemagne Zone Euro R.-U. Espagne France États-Unis Italie Japon 69 Cette publication, propriété exclusive de l’AFT, est protégée, dans toutes ses composantes, par les dispositions du code de la propriété intellectuelle, notamment celles relatives aux droits d’auteur. Toute reproduction des contenus, intégrale ou partielle, par quelque moyen que ce soit, non autorisée par l’Agence, est strictement interdite. En conséquence, toute reproduction des contenus de l’œuvre, exclusivement limitée à des fins non commerciales, devra dans tous les cas obtenir l’autorisation du titulaire des droits. La demande d’autorisation devra être exercée auprès du directeur de la publication, par courriel, à l’adresse suivante : « contact@aft.gouv.fr ». Les réutilisations devront indiquer la source et la date de la reproduction, assorties du symbole «© Agence France Trésor ». Directeur de publication : Anthony Requin Rédaction : Agence France Trésor Disponible en français, anglais et également en arabe, chinois, espagnol, japonais et russe sur demande www.aft.gouv.fr Bloomberg : TREX • REUTERS : •  CALENDRIERS DES INDICATEURS ÉCONOMIQUES FRANÇAIS JUILLET 2020 10 Indice de la production industrielle en mai 7 Balance des paiements en mai 15 Réserves nettes de change en juin 7 Commerce extérieur en valeur en mai 16 Prix à la consommation : indice de juin 23 Conjoncture dans l’industrie : Enquête mensuelle de juillet 27 Demandeurs d’emploi inscrits au deuxième trimestre 2020 30 Prix de production et d’importation de l’industrie : indices de juin 29 Conjoncture auprès des ménages : enquête mensuelle de juillet Sources : Insee, Eurostat 31 Dépenses de consommation des ménages en biens en juin 23 Conjoncture dans l’industrie : enquête trimestrielle de juillet JUIN 2020 10 Indice de la production industrielle en avril 9 Commerce extérieur en valeur en avril 12 Prix à la consommation : indices de mai 9 Balance des paiements en avril 15 Réserves nettes de change en mai 19 Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques T1 2020 26 Enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie en juin 30 Dépenses de consommation des ménages en biens en mai 26 Enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages en juin 30 Indices de prix de production et d’importation de l’industrie en mai 17 Inflation IPCH : indice de mai COMMUNIQUE DE PRESSE CONGE POUR LE CONJOINT EN CAS D’HOSPITALISATION D’UN ENFANT : LE GOUVERNEMENT FAIT UN PREMIER BILAN DE LA MESURE ET ANNONCE L’ELARGISSEMENT AUX FONCTIONNAIRES Paris, le 01/01/2020 N°1063 Adrien TAQUET et Olivier DUSSOPT s’engagent à ce que ce congé alloué aux conjoints en cas d’hospitalisation de l’enfant dès après la naissance, notamment en cas de prématurité, puisse bénéficier aux fonctionnaires à l’automne 2020. Depuis le 1er juillet 2019, les pères bénéficient d’un congé paternité supplémentaire de 30 jours en cas d’hospitalisation de leur enfant. La durée de ce congé s’ajoute au congé paternité existant, d’une durée de 11 jours, ou 18 jours en cas de naissance multiple. Cette mesure a bénéficié à 3 868 pères ou conjoints pendant la première année de sa mise en œuvre, entre juillet 2019 et mai 2020 ; les ministres se réjouissent de ce déploiement rapide qui confirme notamment les besoins d’accompagnement des parents d’enfants prématurés et la reconnaissance au sein de notre société de l’importance de la place des pères ou des conjoints aux côtés des mères et de leurs enfants. M. Olivier DUSSOPT, Secrétaire d’Etat auprès de M. Gérald DARMANIN Ministre de l’Action et des Comptes publics et M. Adrien TAQUET, Secrétaire d’Etat auprès de M. Olivier VERAN, Ministre des Solidarités et de la Santé, annoncent que ce congé supplémentaire de 30 jours sera ouvert aux fonctionnaires à l’automne 2020. L’extension de ce dispositif à la fonction publique est prévue par une ordonnance sur laquelle les organisations syndicales seront prochainement consultées. Ce congé bénéficie au père ou au conjoint de la mère pendant la période d’hospitalisation de l’enfant, consécutivement à sa naissance, dans un service spécialisé (unités de soins de néonatalogie réalisant des soins intensifs ainsi que dans les unités de réanimation néonatales). Il permet au père ou au conjoint d’être présent afin d’accompagner son enfant et soutenir la mère pendant cette période difficile. Cabinet d’Adrien TAQUET 01 40 56 84 92 sec.presse.enfance@sante.gouv.fr Cabinet d’Olivier DUSSOPT 01 53 18 45 75 chefcab.semacp@cabinets.finances.gouv.fr 1/2 139, rue de Bercy 75012 Paris 2/2 Les modalités d’indemnisation de ce congé de 30 jours sont les mêmes que celles du congé paternité actuel (versement d’indemnités journalières pour les salariés et les travailleurs indépendants, attribution d’une allocation de remplacement pour les exploitants agricoles) et garantissent comme celui-ci un remplacement quasi-intégral du salaire. Un rapport de l’inspection générale des affaires sociales de 2018 relatif au congé paternité avait mis en exergue la situation particulièrement délicate rencontrée par les parents d’enfants dont l’état de santé nécessite une prise en charge à l’hôpital dans un service spécialisé (soins intensifs, réanimation) à leur naissance. Le même rapport recommandait en outre d’allonger d’une manière générale la durée du congé paternité d’une à deux semaines à l’instar des décisions prises dans d’autres pays européens (Espagne, Portugal, Pays du Nord de l’Europe…). Adrien Taquet et le gouvernement travaillentactuellement sur l’ensemble de ces recommandations dans le cadre du projet des 1000 premiers jours de la vie de l’enfant. 1 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 9 juillet 2020 N°04 Le gouvernement accompagne Conforama et apporte sa garantie pour deux prêts d’un total de 300 millions d’euros Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a signé deux arrêtés accordant aux partenaires bancaires de la société Conforama France SA la garantie de l’Etat pour des prêts de 100 millions et de 200 millions d’euros. Le gouvernement, qui accompagne Conforama depuis la fin de l’année 2017, se félicite de cet aboutissement qui est le résultat de plusieurs mois de travail et qui met fin à une période d’incertitude pour les salariés dont le ministre salue l’attitude exemplaire et responsable, et pour les fournisseurs de Conforama France. L’octroi de ce financement permet la réalisation d’une opération de rapprochement industriel avec BUT et aboutira à la création d’un champion français du meuble. Cette opération sauve Conforama France d’un dépôt de bilan. Elle permet le financement du plan de sauvegarde de l’emploi en cours, la préservation d’un grand nombre d’emplois, la consolidation et la pérennité de l’activité de Conforama mais également de ses fournisseurs. Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance continuera à suivre de près les prochaines étapes de ce rapprochement et sera attentif aux engagements pris par But vis-à-vis des fournisseurs communs des deux enseignes. Contacts presse : Cabinet de Bruno Le Maire 01 53 18 41 13 presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr Cabinet d’Agnès Pannier-Runacher 01 53 18 44 38 presse.semef@cabinets.finances.gouv.fr 1/2 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 02/07/2020 N°2228 1 ère Réunion du comité d’orientation pour la recherche automobile et mobilité (CORAM) : 150 M€ mobilisés dès 2020 pour soutenir la R&D de la filière à travers 27 projets Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, ont présidé aujourd’hui le premier comité d’orientation pour la recherche automobile et mobilité (CORAM), aux côtés de Luc Chatel, président de la Plateforme automobile et des dirigeants des principaux industriels de la filière automobile (PSA, Renault, Michelin, Valeo, Faurecia, Plastic Omnium et Bosch notamment). Cette réunion marque une étape importante du plan de soutien à l’automobile annoncé par le Président de la République le 25 mai dernier. Elle a été l’occasion pour les ministres de constater les résultats très encourageants du plan, qui a permis de multiplier par trois les ventes de voitures électriques par rapport au mois de juin 2019 et de remplacer 100 000 vieilles voitures par des modèles plus propres grâce à la prime à la conversion. Celui-ci prévoit la mise en place d’un programme stratégique d’investissements pour soutenir l’innovation et la R&D du secteur. Le comité d’orientation a validé la feuille de route technologique de la filière automobile, définissant les axes stratégiques d’investissement. Elle concerne, à court terme le développement des composants stratégiques pour la fabrication des véhicules électriques et hybrides rechargeables (les cellules, modules et packs des batteries, les moteurs et les transmissions électriques ainsi que l’électronique de puissance associée), et, à plus moyen terme, les systèmes à hydrogène pour la mobilité ainsi que le véhicule autonome et connecté. Cette feuille de route donne un cap clair pour la R&D de la filière automobile française : devenir dans les 10 prochaines années une des premières industries productrices de véhicules propres au monde. 2/2 150 M€ sont ainsi mobilisés dès 2020 dans le cadre du 3ème Programme d’investissements d’avenir (PIA) pour contribuer à l’effort de relance de la filière. Le comité d’orientation a ainsi sélectionné 27 projets qui pourront être financés par l’Etat, en contrepartie d’engagements et d’investissements des industriels. Les projets les plus avancés démarreront d’ici début septembre, après une phase d’instruction approfondie des projets sélectionnés par l’ADEME et Bpifrance. Face aux transformations profondes et rapides affectant l’ensemble de la filière automobile le Gouvernement a depuis trois ans mobilisé plusieurs actions, avec la signature d’un contrat de filière ambitieux dès 2018 ou plus récemment, le lancement d’un plan d’accompagnement des sous-traitants automobiles et le soutien à la construction de nouvelles chaînes de production de véhicules propres. Dans le cadre de la crise actuelle, ce soutien a été massivement amplifié dans le cadre du plan de soutien à la filière automobile annoncé par le Président de la république le 25 mai dernier. Ce plan mobilise plus de huit milliards d’euros d’aides, d’investissements et de prêts sur 3 axes : - renouveler le parc automobile français en faveur des véhicules propres ; - investir pour inventer et produire en France les véhicules de demain ; - soutenir les entreprises en difficulté et protéger leurs salariés. Ce soutien massif de l’Etat s’accompagne d’engagements individuels et collectifs des grands donneurs d’ordre de la filière sur les relations avec leurs sous-traitants, sur la transition écologique ou sur la localisation de leurs activités stratégiques en France. En savoir plus : La liste des projets sélectionnés dans le cadre du premier CORAM La feuille de route technologique de la filière automobile Le plan de soutien à l’automobile du 26 mai 2020 Contacts presse : Cabinet d’Elisabeth Borne : 01 40 81 18 07 - presse@ecologique-solidaire.gouv.fr Cabinet de Bruno Le Maire : 01 53 18 41 13 - presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr

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PLAN EN FAVEUR DU COMMERCE DE PROXIMITE, DE L’ARTISANAT ET DES INDEPENDANTS DOSSIER DE PRESSE 29 JUIN 2020 2 Éditorial Le commerce de proximité, l’artisanat et les indépendants représentent une part importante de l’économie française avec plus de trois millions d’entreprises. Ce sont des entreprises de proximité, indispensables à la vitalité et à l’animation des territoires, de nos centres villes, des centre-bourgs ou des communes rurales. Ces entreprises ont été pour beaucoup très lourdement frappées par la crise sanitaire et la période de confinement. Une reprise s’amorce avec la fin du confinement. Certains secteurs peinent toutefois à retrouver leur niveau d’activité d’avant-crise. Les mesures d’urgence mises en place très rapidement par le Gouvernement ont permis de soulager les trésoreries des entreprises et de les aider à passer ce cap. Les commerçants de proximité, les artisans et les indépendants ont pu bénéficier d’une aide substantielle : près de 4,8 milliards d’euros au titre du fonds de solidarité, 42 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat (PGE), 3,4 milliards d’euros de reports de charges fiscales et sociales et plus de 4 millions de salariés d’entreprises de moins de 20 salariés ont bénéficié du dispositif d’activité partielle. Mais ces entreprises sortent affaiblies de cette période. Aussi, la mobilisation doit être générale pour assurer la pérennité du plus grand nombre d’entre elles. Il en va de la vitalité de nos territoires. Ce plan en faveur du commerce de proximité, de l’artisanat et des indépendants vise donc à accompagner les professionnels durant cette phase sensible de reprise. Nous renforçons donc à court terme leur trésorerie grâce à plus de 900 millions d’euros supplémentaires disponibles dès 2020. Mais il faut aussi voir plus loin et anticiper les changements structurels en cours. Dès juillet, nous mettrons en place un accompagnement renforcé pour les entreprises qui souhaitent engager ou accélérer leur transition numérique, pour accroître leur chiffre d’affaires et améliorer leur résilience face à un éventuel retour de l’épidémie. Ce dispositif d’accompagnement sera complété et étendu dans le cadre du plan de relance pour permettre à la France de rattraper son retard dans la numérisation de ses petites entreprises. Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances 3 L’Etat et la Banque des Territoires seront aussi au côté des collectivités pour redynamiser le commerce de proximité, notamment dans les zones fragiles. Des actions de communication et d’accompagnement seront engagées dès la rentrée pour favoriser le rebond du commerce. Elle seront complétées d’actions structurantes dans le cadre du plan de relance, notamment en permettant aux collectivités qui le désirent de créer avec la Banque des territoires des foncières spécialisées, pour racheter et rénover au moins 6 000 petits commerces dans les prochaines années. Ce plan de soutien est une première réponse à des enjeux complexes qui vont au-delà d’une simple réaction à la crise sanitaire. Il vient renforcer la Stratégie nationale pour l’artisanat et le commerce de proximité lancée en octobre 2019 avec des moyens supplémentaires et une ambition décuplée pour aider les TPE de ce secteur à devenir des fers de lance de la compétitivité, de la création d’emplois et de richesse de nos territoires. Il sera, dans le cadre du plan de relance, approfondi et complété de mesures plus structurantes pour l’avenir du commerce sous toutes ses formes. 4 Sommaire Chiffres clés ........................................................................ 5 Partie 1 : Protéger les commerces de proximité, les artisans et les indépendants durant la crise sanitaire et l’état d’urgence ................................................................... 6 Partie 2 : Soutenir la trésorerie des commerces de proximité, artisans et indépendants.................................. 7 Partie 3 : Redynamiser dans les territoires le commerce de proximité......................................................................... 8 Partie 4 : Numériser les TPE .............................................. 9 5 Chiffres clés Les indépendants en France, c’est : Le commerce en France, c’est : L’artisanat en France, c’est : 1 Hors commerce de gros et hors artisanat commercial. 3,5 millions de travailleurs 18% dans le commerce et l’artisanat commercial 18% dans la santé et l’action sociale 23% dans les services aux particuliers hors santé 23% dans les services aux entreprises et services mixtes 634 000 commerces en France1 3,5 millions de personnes employées dont 3 millions de salariés en 2018 1 420 Md€ de chiffre d’affaires annuel Les centres villes des villes moyennes regroupent 80 000 commerces dont 69% sont indépendants 1,3 million d’entreprises 2,9 millions de personnes employées dont 2,1 millions de salariés en 2016 302 Md€ de chiffre d’affaires annuel 6 Partie 1 : Protéger les commerces de proximité, les artisans et les indépendants durant la crise sanitaire et l’état d’urgence Les commerçants de proximité, les artisans et les indépendants ont été très durement impactés par la crise du covid-19. Le confinement instauré dans le cadre de l’état d’urgence a permis de lutter efficacement contre la propagation du coronavirus. Mais les mesures prises ont contraint de nombreux commerçants à fermer leur magasin, comme les salons de coiffure ou les commerces non alimentaires. D’autres ont vu leur activité fortement réduite durant la période de confinement, par manque de clients, comme les entreprises de transport de personnes. Le Gouvernement a pris très rapidement des mesures transverses pour venir en aide à ces professionnels, ainsi qu’à l’ensemble des entreprises françaises. Les professionnels concernés par ce plan en faveur du commerce de proximité, de l’artisanat et des indépendants ont largement bénéficié de ces mesures mises en place. Principales mesures de soutien aux commerces de proximité, aux artisans et aux indépendants durant la crise sanitaire :  Activité partielle : plus de 4 millions de salariés travaillant dans des entreprises comptant moins de 20 salariés ont fait l’objet d’une demande d’activité partielle, soit 31% du total des demandes, dont près de la moitié dans le secteur du commerce. Ce dispositif a permis de sauvegarder massivement des emplois durant cette période de crise.  Fonds de solidarité : au 25 juin, 1,6 million de TPE ont bénéficié du fonds de solidarité, pour un montant total d’aides de 4,8 milliards d’euros, dont 740 millions pour le commerce.  Prêts garantis par l’Etat (PGE) : au 19 juin, 458 000 TPE ont obtenu un PGE, pour un montant total accordé de 42,3 milliards d’euros, soit 41% des montants accordés. Le secteur du commerce en particulier est le premier bénéficiaire du dispositif (25 % des montants) et celui ayant l’intensité de recours (montant/valeur ajoutée) la plus forte.  Report de charges fiscales et sociales : au 18 juin les TPE ont bénéficié de 250 millions d’euros de reports de charges fiscales). Les demandes de report de charges sociales s’élèvent à 3,1 milliards d’euros pour ces entreprises. Nous entrons maintenant dans un deuxième temps, celui du rebond. Pendant cette période de reprise progressive de l’activité, le Gouvernement poursuivra son soutien par des mesures ciblées de court terme, mais aussi par des actions de transformation structurelle du secteur pour pérenniser leur avenir. 7 Partie 2 : Soutenir la trésorerie des commerces de proximité, artisans et indépendants Dans le cadre de la phase de reprise il apparaît indispensable de s’assurer que ces entreprises puissent redémarrer leur activité dans de bonnes conditions financières. Les mesures d’accompagnements détaillées ci-après visent essentiellement à renforcer la trésorerie de ces entreprises durant cette phase délicate. Réductions et exonérations de charges sociales : Les TPE qui ont dû fermer administrativement bénéficieront automatiquement d’une exonération des cotisations et contributions patronales de trois mois (pour les périodes du 1er février au 30 avril 2020). Elles pourront aussi bénéficier d’un crédit égal à 20 % de la masse salariale soumise à cotisations sociales sur la même période et qui sera utilisable pour le paiement de l’ensemble des cotisations et contributions en 2020, que ce soit sur les dettes antérieures, les prélèvements reportés ou les échéances à venir. Par ailleurs, une mesure exceptionnelle de réduction des cotisations sociales personnelles des travailleurs indépendants sera mise en place au titre de l’année 2020. Cette mesure doit conduire à un allègement des charges de 400 millions d’euros. Soutien aux commerces de proximité, artisans et indépendants les plus affectés par la crise : Le fonds de solidarité sera prolongé jusqu’en juin pour les petites entreprises et indépendants, hors secteur du tourisme pour lequel des aides spécifiques sont déjà prévues. De plus, la condition de refus du Prêt Garanti par l’Etat pour bénéficier du second volet du fonds sera supprimée. Le coût de ces mesures s’élève à 500 millions d’euros au total. Déblocage jusqu’à 8 000 euros des contrats d’épargne retraite : Les contrats Madelin, ainsi que les plans d’épargne retraite individuels issus de la loi Pacte, pourront faire l’objet d’un rachat total ou partiel par les travailleurs non-salariés, dans la limite de 8 000 euros, dont 2 000 euros défiscalisés. Suppression sur 3 ans de la majoration de la base taxable de 25 % pour les indépendants qui n’adhèrent pas à un organisme de gestion agréé : Les entreprises non soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent adhérer à un organisme de gestion agréé (OGA). Jusque-là, sans adhésion à un OGA, le bénéfice professionnel d’une entreprise était majoré de 25%. Cette majoration sera supprimée sur une période de trois ans. 8 Partie 3 : Redynamiser dans les territoires le commerce de proximité Derrière l’urgence, des mutations structurelles affectent le commerce : désertification des centres-villes et centres-bourgs, développement du commerce en ligne, etc. Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement souhaitera être au côté des collectivités territoriales pour contribuer à la redynamisation commerciale notamment dans les territoires les plus fragiles. Les mesures proposées visent à assurer la pérennité des petits commerces dans les territoires. Création de 100 foncières de redynamisation des commerces : La Banque des Territoires, en vue du plan de relance, proposera aux collectivités territoriales qui le souhaitent de déployer avec elles jusqu’à 100 foncières visant à acquérir et rénover au moins 6 000 commerces sur cinq ans. Ces opérations contribueront à la lutte contre la vacance commerciale qui a doublé en France durant les dix dernières années, et à proposer des locaux à loyer modéré aux commerçants et artisans. Soutien et ingénierie d’actions collectives visant à soutenir la revitalisation du commerce en centre-ville : L’enjeu de cette action, qui sera pilotée par la Banque des Territoires en lien avec les collectivités locales, est de doter immédiatement les territoires fragilisés d’une capacité d’analyse de l’impact de la crise sur les commerces de centre-ville, préalable à la mise en œuvre d’une stratégie efficace d’attractivité. En complément, seront soutenues des actions collectives visant à revitaliser les centresvilles : financement de managers de centre-ville, soutien à la logistique décarbonée et aux circuits courts, etc. Communication positive concernant le commerce de proximité : Une campagne de communication sera déployée à l’automne pour promouvoir l’artisanat et le commerce de proximité auprès des consommateurs et des jeunes. 9 Partie 4 : Numériser les TPE La crise sanitaire a confirmé l’extrême nécessité d’accélérer la numérisation des TPE pour accroître leur résilience. Le numérique a permis à certains commerçants de maintenir une activité pendant le confinement. Mais il s’agit aussi d’un enjeu structurel à plus long terme pour s’adapter aux nouveaux modes de consommation et à la concurrence des plateformes de commerce en ligne. Un plan d’action visant à accélérer la numérisation des TPE sera amorcé dès le mois de juillet, afin de pouvoir passer à l’échelle dans le cadre du plan de relance. Un parcours sur mesure pour aider les TPE à augmenter le chiffre d’affaires généré grâce au numérique L’objectif de cette mesure est double : - A court terme, augmenter la résilience des TPE, pour qui le numérique est un outil permettant de maintenir leur activité en cas de résurgence de l’épidémie ; un accompagnement des TPE en ce sens sera financé dès le mois de juillet ; - A plus long terme, offrir un parcours intégré aux TPE, avec un accompagnement à chaque étape de leur transition numérique et leur permettre de mettre en œuvre les mesures nécessaires à l’augmentation de leur chiffre d’affaires généré grâce au numérique. Un accompagnement des collectivités locales pour développer les solutions de commerce local En parallèle l’Etat et la Banque des Territoires seront au côté des collectivités pour lancer des actions structurantes dans la transition numérique qui permettent la redynamisation du commerce dans les centres villes situés dans les zones fragiles comme le financement et ingénierie d’actions collectives visant à soutenir la revitalisation (plateformes de commerce locales notamment). Contacts presse Cabinet de Bruno Le Maire presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr Cabinet d’Agnès Pannier-Runacher presse.semef@cabinets.finances.gouv.fr 10 Contacts presse Cabinet de Bruno Le Maire presse.mineco@cabinets.finances.gouv.fr Cabinet d’Agnès Pannier-Runacher presse.semef@cabinets.finances.gouv.fr