Apple TimeCapsule_SetupGuide
Apple sur FNAC.COM
-->
ou juste avant la balise de fermeture -->
TELECHARGER LE PDF :
http://manuals.info.apple.com/fr/TimeCapsule_SetupGuide.pdf
Voir également d'autres Guides APPLE :
Apple-macbook_pro-retina-mid-2012-important_product_info_br
Apple-macbook_pro-13-inch-mid-2012-important_product_info
Apple-macbook_air-11-inch_mid-2012-qs_br
Apple-Manuel_de_l_utilisateur_de_MainStage
Apple-Compressor_3_User_Manual_F
Apple-guide_de_configuration_airport_express_4.2
Apple-Instruments_et_effets_Logic_Express_8
Apple-Manuel_de_l_utilisateur_de_WaveBurner
Apple-Macmini_Guide_de_l'utilisateur
Disque dur, ATA parallèle Instructions de remplacement
Apple-final_cut_pro_x_logic_effects_ref_f
Apple-Leopard_Installationshandbok
Apple-thunderbolt_display_getting_started_1e
Apple-Compressor-4-Benutzerhandbuch
Apple-macbook_air_11inch_mid2011_ug
Apple-macbook_air-mid-2012-important_product_info_j
Apple-iPod-nano-Guide-des-fonctionnalites
Apple-iPod-nano-Guide-des-fonctionnalites
Apple-iPod-nano-Guide-de-l-utilisateur-4eme-generation
Apple-iPod-nano-Guide-de-l-utilisateur-4eme-generation
Apple-Manuel_de_l_utilisateur_d_Utilitaire_de_reponse_d_impulsion
Apple-Aperture_2_Raccourcis_clavier
Apple-livetype_2_user_manual_f
Apple-macbook_air_guide_de_l_utilisateur
Apple-MacBook_Early_2008_Guide_de_l_utilisateur
Apple-Keynote-2-Guide-de-l-utilisateur
Apple-PowerBook-User-s-Guide-for-PowerBook-computers
Apple-Macintosh-Performa-User-s-Guide-5200CD-and-5300CD
Apple-Macintosh-Performa-User-s-Guide
Apple-iPod-nano-Guide-des-fonctionnalites
Apple-iPad-User-Guide-For-iOS-5-1-Software
Apple-Boot-Camp-Guide-d-installation-et-de-configuration
Apple-iPod-nano-Guide-de-l-utilisateur-4eme-generation
Power Mac G5 Guide de l’utilisateur APPLE
Guide de l'utilisateur PAGE '08 APPLE
Guide de l'utilisateur KEYNOTE '09 APPLE
Guide de l'Utilisateur KEYNOTE '3 APPLE
Guide de l'Utilisateur UTILITAIRE RAID
Guide de l'Utilisateur Logic Studio
Power Mac G5 Guide de l’utilisateur APPLE
Guide de l'utilisateur PAGE '08 APPLE
Guide de l'utilisateur KEYNOTE '09 APPLE
Guide de l'Utilisateur KEYNOTE '3 APPLE
Guide de l'Utilisateur UTILITAIRE RAID
Guide de l'Utilisateur Logic Studio
Guide de l’utilisateur ipad Pour le logiciel iOS 5.1
PowerBook G4 Premiers Contacts APPLE
Guide de l'Utilisateur iphone pour le logiciel ios 5.1 APPLE
Guide de l’utilisateur ipad Pour le logiciel iOS 4,3
Guide de l’utilisateur iPod nano 5ème génération
Guide de l'utilisateur iPod Touch 2.2 APPLE
Guide de l’utilisateur QuickTime 7 Mac OS X 10.3.9 et ultérieur Windows XP et Windows 2000
Guide de l'utilisateur MacBook 13 pouces Mi 2010
Guide de l’utilisateur iPhone (Pour les logiciels iOS 4.2 et 4.3)
Guide-de-l-utilisateur-iPod-touch-pour-le-logiciel-ios-4-3-APPLE
Guide-de-l-utilisateur-iPad-2-pour-le-logiciel-ios-4-3-APPLE
Guide de déploiement en entreprise iPhone OS
Guide-de-l-administrateur-Apple-Remote-Desktop-3-1
Guide-de-l-utilisateur-Apple-Xserve-Diagnostics-Version-3X103
Guide-de-configuration-AirPort-Extreme-802.11n-5e-Generation
Guide-de-configuration-AirPort-Extreme-802-11n-5e-Generation
Guide-de-l-utilisateur-Capteur-Nike-iPod
Guide-de-l-utilisateur-iMac-21-5-pouces-et-27-pouces-mi-2011-APPLE
Guide-de-l-utilisateur-Apple-Qadministrator-4
Guide-d-installation-Apple-TV-3-eme-generation
User-Guide-iPad-For-ios-5-1-Software
Time Capsule
Guide de
configuration3
Table des matières
5 Chapitre 1 : Premiers contacts
7 À propos de votre Time Capsule
8 À propos du logiciel AirPort
9 Ce qu’il vous faut pour commencer
11 Le voyant d’état de Time Capsule
13 Chapitre 2 : Configuration de Time Capsule
14 Utilisation de Time Capsule pour créer un réseau sans fil
17 Utilisation de l’Utilitaire AirPort
19 Création d’un nouveau réseau sans fil
20 Configuration et partage de l’accès à Internet
21 Réglage des options avancées
23 Autorisation de l’accès des clients sans fil à votre réseau sans saisie de mot de passe
24 Utilisation de Time Machine avec votre Time Capsule
27 Chapitre 3 : Astuces et dépannage
27 Si vous ne pouvez pas vous connecter à Internet
27 Si vous avez oublié le mot de passe du réseau ou celui de Time Capsule
29 Si votre Time Capsule ne répond pas
30 Si le voyant d’état de votre Time Capsule devient orange et se met à clignoter4 Table des matières
31 Si votre imprimante ne répond pas
32 Mise à jour du logiciel AirPort
33 À propos de l’emplacement de Time Capsule
34 Éléments pouvant provoquer des interférences avec AirPort
35 Chapitre 4 : En savoir plus, service après-vente et support
37 Annexe : Caractéristiques techniques et normes de sécurité de Time Capsule
41 Regulatory Compliance Information1
5
1 Premiers contacts
Nous vous félicitons pour l’achat de Time Capsule.
Lisez ce guide pour commencer.
La nouvelle Time Capsule vous offre la simplicité d’une sauvegarde automatisée pour
votre réseau Wi-Fi. Utilisée dans Mac OS X 10.5.2 Leopard ou ultérieur, l’application
Time Machine facilite et automatise la réalisation de copies de sauvegarde du contenu
de tous les ordinateurs du réseau sur une seule Time Capsule.
Time Capsule est aussi une borne d’accès AirPort Extreme complète offrant une mise
en réseau sans fil à double bande simultanée. Lorsque vous la configurez, votre
Time Capsule crée deux réseaux Wi-Fi haut débit :
 un réseau 2,4 gigahertz (GHz) pour les appareils 802.11b, 802.11g et 802.11n, tels que
les iPhone, iPod Touch et ordinateurs plus anciens,
 un réseau 5 GHz pour les appareils 802.11n et 802.11a, tels que les ordinateurs récents
et Apple TV.
Les périphériques sans fil se connectent au réseau qui leur fournit les meilleures performances et la meilleure compatibilité et la Time Capsule partage votre connexion Internet haut débit avec les ordinateurs et périphériques de votre réseau.6 Chapitre 1 Premiers contacts
Avec votre Time Capsule, vous pouvez :
 Utiliser l’application Time Machine dans Mac OS X 10.5.2 (ou ultérieur) pour effectuer
une copie de sauvegarde du contenu de tous les ordinateurs de votre réseau sans fil
ainsi que des ordinateurs connectés à votre Time Capsule via Ethernet.
Remarque : la première copie de sauvegarde avec Time Capsule et Time Machine
peut prendre une nuit, voire plus, suivant la quantité de données à sauvegarder. Pour
accélérer le processus, utilisez un câble Ethernet pour brancher l’ordinateur au port
de réseau local (LAN) sur votre Time Capsule. Pour en savoir plus sur l’utilisation de
Time Machine, voir « Utilisation de Time Machine avec votre Time Capsule » à la
page 24.
 Créer un réseau domestique sans fil protégé par mot de passe, vous connecter à
Internet et partager la connexion avec d’autres ordinateurs et périphériques Wi-Fi tels
qu’iPhone, iPod Touch et Apple TV. Vous pouvez aussi partager des fichiers entre des
ordinateurs connectés au réseau.
 Créer un réseau d’invités avec ou sans protection par mot de passe pour fournir
un accès aux périphériques sans fil tels que les ordinateurs, iPhone, iPod Touch et
Apple TV, via Internet uniquement.
 Connecter votre Time Capsule à votre réseau Ethernet. Les ordinateurs Macintosh ou
Windows XP ou Windows Vista sans fil peuvent alors accéder à un réseau complet
sans connexion câblée.
 Connecter une imprimante USB prise en charge à votre Time Capsule. Les ordinateurs compatibles sur le réseau AirPort, qu’ils soient avec ou sans fil, peuvent alors
imprimer sur cette imprimante.Chapitre 1 Premiers contacts 7
 Connecter un disque dur USB supplémentaire à votre Time Capsule. Les ordinateurs
compatibles sur le réseau AirPort, qu’ils soient avec ou sans fil, peuvent accéder aux
informations du disque dur.
 Connecter un concentrateur USB à votre Time Capsule avant de connecter plusieurs
périphériques USB tels que des imprimantes ou des disques durs. Tous les ordinateurs du réseau ont accès à ces périphériques.
Important : installez l’Utilitaire AirPort 5.4 à partir du CD fourni avec votre Time Capsule
ou téléchargez-le à l’aide de la Mise à jour de logiciels. Les versions antérieures de
l’Assistant réglages AirPort et de l’Utilitaire Admin AirPort ne sont pas compatibles avec
Time Capsule.
À propos de votre Time Capsule
Votre Time Capsule est équipée de cinq ports à l’arrière :
 Un port WAN Gigabit Ethernet 10/100/1000Base-T qui sert à brancher un modem
câble ou DSL ou à se connecter à un réseau Ethernet existant.
 Trois ports LAN Gigabit Ethernet 10/100/1000Base-T qui servent à brancher des
périphériques Ethernet, par exemple des imprimantes ou des ordinateurs, ou à se
connecter à un réseau Ethernet. 8 Chapitre 1 Premiers contacts
 Un port USB qui sert à brancher une imprimante USB, un disque dur ou un concentrateur pour périphériques compatibles.
Le bouton de réinitialisation situé à côté du port sert à dépanner votre Time Capsule.
Le voyant d’état situé à l’avant affiche l’état actuel.
À propos du logiciel AirPort
Time Capsule fonctionne avec l’Utilitaire AirPort inclus sur le CD de Time Capsule.
Installez l’Utilitaire AirPort et suivez les instructions des pages suivantes pour configurer
votre Time Capsule et votre réseau sans fil AirPort.
Voyant d’état Port WAN Internet
Port d’alimentation
Câble d’alimentation
Bouton de
réinitialisation
Port USB
Ports Ethernet
Logement
de sécurité
Voyant d’activité
EthernetChapitre 1 Premiers contacts 9
Remarque : vous devez utiliser l’Utilitaire AirPort 5.4 pour configurer votre Time Capsule.
Cette version de Time Capsule n’est pas compatible avec les versions antérieures du logiciel AirPort.
Ce qu’il vous faut pour commencer
Pour utiliser votre Time Capsule, il vous faut un ordinateur sans fil conforme aux normes IEEE 802.11a, 802.11b ou 802.11g ou à une ébauche de spécification 802.11n de
l’IEEE. Pour pouvoir configurer Time Capsule, votre ordinateur doit respecter la configuration requise ci-dessous.
Remarque : pour pouvoir utiliser votre Time Capsule avec Time Machine sous Mac OS X
Leopard, vous devez disposer de Mac OS X 10.5.2 ou ultérieur.
Utilitaire AirPort
Utilisez l’Utilitaire AirPort pour configurer votre Time Capsule afin de créer un réseau
sans fil, de vous connecter à Internet et de partager des imprimantes ou des disques
durs USB compatibles. Vous pouvez également connecter votre Time Capsule à un
réseau sans fil AirPort Extreme existant.
L’Utilitaire AirPort est également un outil sophistiqué permettant de configurer et de
gérer Time Capsule, AirPort Extreme et les bornes d’accès AirPort Express. Utilisez-le
pour définir manuellement les réglages de réseau, de routage et de sécurité, ainsi
que d’autres options avancées.
Z Menu d’état AirPort
Le menu d’état AirPort situé dans la barre des menus vous permet de passer instantanément d’un réseau AirPort à l’autre, de contrôler la qualité du signal du réseau
sélectionné, de créer un réseau « ordinateur à ordinateur » et d’activer ou de désactiver AirPort. Le menu d’état est disponible sur les ordinateurs utilisant Mac OS X. 10 Chapitre 1 Premiers contacts
Pour configurer votre Time Capsule via un Mac, vous devez disposer des éléments
suivants :
 Un ordinateur Macintosh avec une carte AirPort ou AirPort Extreme pour le configurer sans fil ou un ordinateur Macintosh connecté à Time Capsule avec un câble
Ethernet pour le configurer avec Ethernet.
 Mac OS X 10.4 ou ultérieur.
 Utilitaire AirPort 5.4 ou ultérieur.
Pour configurer Time Capsule via un PC sous Windows, vous devez disposer des
éléments suivants :
 Un ordinateur Windows disposant d’une vitesse de processeur de 300 MHz ou supé-
rieur ainsi que d’une carte sans fil compatible 802.11a, 802.11b ou 802.11g ou d’une
carte sans fil conforme à une ébauche de spécifications 802.11n de l’IEEE.
 Windows XP Edition Familiale ou Professionnel (Service Pack 2) ou Windows Vista.
 Utilitaire AirPort 5.4 ou ultérieur.
Branchement de votre Time Capsule
Avant de brancher votre Time Capsule, connectez d’abord les câbles qui conviennent
aux ports que vous souhaitez utiliser :
 Connectez le câble Ethernet connecté à votre modem DSL ou câble (en cas de connexion à Internet) au port Ethernet WAN(<).
 Connectez un câble USB connecté au port USB (d) de votre Time Capsule à une
imprimante USB compatible (si vous imprimez sur une imprimante USB), un disque
dur ou un concentrateur.Chapitre 1 Premiers contacts 11
 Connectez un câble Ethernet de n’importe quel périphérique Ethernet aux ports LAN
Ethernet (G).
Une fois connectés les câbles des périphériques que vous souhaitez utiliser, connectez
la prise de courant au port secteur et branchez Time Capsule sur une prise électrique.
Il n’y a pas d’interrupteur d’alimentation.
Important : utilisez uniquement la prise fournie avec votre Time Capsule.
Lorsque vous branchez votre Time Capsule à une prise électrique, le voyant d’état clignote
en vert pendant une seconde puis en orange lorsque votre Time Capsule démarre. Une
fois votre Time Capsule démarrée, le voyant d’état clignote en orange jusqu’à ce que les
réglages corrects aient été mis à jour sur votre Time Capsule. Le voyant d’état devient vert
et cesse de clignoter une fois votre Time Capsule correctement configurée et connectée à
Internet ou à un réseau.
Lorsque des câbles Ethernet sont branchés sur les ports Ethernet, les voyants situés audessus de ces derniers sont verts et ne clignotent pas.
Le voyant d’état de Time Capsule
Le tableau suivant répertorie les divers comportements des voyants d’état de
Time Capsule et donne leur signification.
Voyant État/Description
Éteint Votre Time Capsule est débranchée.
Orange Votre Time Capsule n’a pas terminé sa séquence de démarrage.12 Chapitre 1 Premiers contacts
Étape suivante
Après avoir branché votre Time Capsule, utilisez l’Utilitaire AirPort pour la configurer
afin qu’elle puisse être compatible avec votre connexion Internet, une imprimante USB,
un disque dur ou un réseau existant. L’Utilitaire AirPort est situé dans le sous-dossier
Utilitaires du dossier Applications sur un ordinateur exécutant Mac OS X et dans
Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur exécutant Windows XP
ou Windows Vista.
Orange clignotant Votre Time Capsule ne peut pas établir de connexion avec le
réseau ou Internet ou bien il rencontre un problème. Assurezvous d’avoir installé l’Utilitaire AirPort et utilisez-le pour obtenir
des informations sur le clignotement orange du voyant d’état.
Reportez-vous à la rubrique « Si le voyant d’état de votre
Time Capsule devient orange et se met à clignoter » à la
page 30.
Vert fixe Votre Time Capsule est allumée et fonctionne normalement. En
sélectionnant « Clignotement en cas d’activité » dans le menu
local Voyant d’état qui se trouve dans la sous-fenêtre de la borne
d’accès de l’utilitaire AirPort via le menu de configuration, le
voyant d’état vert clignote pour indiquer que l’activité est normale.
Orange et vert clignotant Il peut y avoir un problème pour démarrer. Votre Time Capsule
va redémarrer et essayer à nouveau.
Bleu fixe Votre Time Capsule est prête à autoriser l’accès au réseau à un
client sans fil. Voir « Autorisation de l’accès des clients sans fil à
votre réseau sans saisie de mot de passe » à la page 23.
Voyant État/Description2
13
2 Configuration de Time Capsule
Ce chapitre fournit des informations et des instructions pour
la connexion de votre Time Capsule à Internet et sa configuration à l’aide de l’Utilitaire AirPort pour créer ou se relier à un
réseau sans fil.
Ce chapitre décrit la procédure de connexion de votre Time Capsule à Internet, l’utilisation de l’Assistant réglages dans l’Utilitaire AirPort pour configurer votre réseau ainsi
que d’autres fonctionnalités de votre Time Capsule. Pour en savoir plus sur la mise en
réseau sans fil et sur les fonctionnalités avancées de l’Utilitaire AirPort, consultez le
document « Création de réseaux AirPort 802.11n (Mac OS X v10.5 + Windows) » sur
le CD AirPort ou à l’adresse www.apple.com/fr/support/airport.
Après l’installation de l’Utilitaire AirPort depuis le CD fourni avec votre Time Capsule,
vous pouvez réaliser la majeure partie de la configuration de votre réseau et de vos
tâches de configuration grâce à l’Assistant réglages de l’Utilitaire AirPort. Pour régler
des options avancées, choisissez Configuration manuelle dans le menu Borne d’accès
de l’Utilitaire AirPort. Voir « Réglage des options avancées » à la page 21.14 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
Utilisation de Time Capsule pour créer un réseau sans fil
Lorsque vous configurez votre Time Capsule pour fournir un accès réseau et Internet,
les ordinateurs et périphériques suivants peuvent accéder au réseau AirPort sans fil
pour partager des fichiers, jouer à des jeux et utiliser des applications Internet telles
que les navigateurs web et les applications de courrier électronique :
 ordinateurs Macintosh équipés de cartes AirPort ou AirPort Extreme,
 ordinateurs équipés de la technologie sans fil 802.11a, 802.11b, 802.11g et projet de
spécification IEEE 802.11n,
 autres périphériques Wi-Fi.
Les ordinateurs connectés à Time Capsule via Ethernet peuvent également accéder au
réseau pour partager des fichiers et se connecter à Internet.
Si vous utilisez Mac OS X 10.5.2 ou ultérieur, vous pouvez configurer Time Machine
pour sauvegarder sur Time Capsule le contenu de tous les ordinateurs se trouvant sur
le réseau. Pour en savoir plus, consultez la rubrique « Utilisation de Time Machine avec
votre Time Capsule » à la page 24.
Lorsque vous branchez une imprimante USB compatible sur votre Time Capsule,
tous les ordinateurs pris en charge sur le réseau (avec ou sans fil) peuvent l’utiliser.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 15
Utilisation de Time Capsule pour créer un réseau sans fil
Configuration :
1 Connectez votre modem DSL ou câble à Time Capsule via le port WAN Ethernet (<).
2 Si vous envisagez de partager une imprimante USB sur le réseau, connectez-la au port
USB de Time Capsule (d) ou au concentrateur USB à l’aide d’un câble USB.
Vers Internet
Modem DSL ou câble
< Port WAN Internet
Imprimante partagée
Time Capsule
aux ports USB
2,4 ou 5 GHz 2,4 GHz
2,4 ou 5 GHz16 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
3 Ouvrez l’Utilitaire AirPort (situé dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications
sur un ordinateur exécutant Mac OS X et dans Démarrer > Tous les programmes >
AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous Windows), sélectionnez votre Time Capsule
et cliquez sur Continuer.
4 Suivez les instructions à l’écran pour créer un réseau.
Pour imprimer à partir d’un ordinateur exécutant Mac OS X v10.5 :
1 Sélectionnez le menu Pomme > Préférences Système et cliquez sur Imprimantes et fax.
2 Cliquez sur Ajouter (+) et sélectionnez votre imprimante dans la liste.
3 Cliquez sur le bouton Ajouter.
Si votre imprimante ne figure pas dans la liste, recherchez-la à l’aide des boutons de
la barre d’outils.
Pour imprimer à partir d’un ordinateur exécutant Mac OS X 10.3 ou 10.4 :
1 Ouvrez la Configuration d’imprimante (située dans le sous-dossier Utilitaires du dossier
Applications).
2 Sélectionnez l’imprimante dans la liste.
Si l’imprimante ne figure pas sur la liste, cliquez sur Ajouter, puis choisissez Bonjour
dans le menu local avant de sélectionner l’imprimante dans la liste.
Pour imprimer à partir d’un ordinateur exécutant Windows XP ou Windows Vista :
1 Installez Bonjour pour Windows depuis le CD fourni avec Time Capsule.
2 Suivez les instructions à l’écran pour connecter l’ordinateur à votre imprimante.
Les ordinateurs utilisant AirPort ou une carte ou un adaptateur sans fil compatible peuvent se connecter à Internet via Time Capsule. Les ordinateurs branchés sur les ports Ethernet de Time Capsule peuvent également accéder au réseau et se connecter à Internet.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 17
Les ordinateurs sans fil et ceux branchés sur les ports Ethernet ont aussi la possibilité
de communiquer les uns avec les autres via Time Capsule.
Utilisation de l’Utilitaire AirPort
Pour installer et configurer votre Time Capsule, utilisez l’Assistant réglages de l’Utilitaire AirPort. L’Utilitaire AirPort est automatiquement installé sur votre ordinateur en
même temps que le logiciel du CD Time Capsule.
Sur un ordinateur Mac OS X 10.4 ou ultérieur :
1 Ouvrez l’Utilitaire AirPort, situé dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications.
2 Sélectionnez votre Time Capsule et cliquez sur Continuer.
Si la Time Capsule ne figure pas dans cette liste, cliquez sur Chercher à nouveau pour
rechercher les périphériques sans fil disponibles, puis sélectionnez votre Time Capsule
dans la liste.
3 Suivez les instructions à l’écran pour configurer votre Time Capsule et votre réseau
sans fil.
Sur un ordinateur Windows XP (Service Pack 2) ou Windows Vista :
1 Ouvrez l’Utilitaire AirPort situé dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort.
2 Sélectionnez votre Time Capsule et cliquez sur Continuer.18 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
3 Suivez les instructions à l’écran pour configurer votre Time Capsule et votre réseau sans
fil.
L’assistant de réglage de l’utilitaire AirPort vous pose une série de questions concernant le type de réseau que vous souhaitez utiliser et les services que vous souhaitez
configurer .
Si vous utilisez Time Capsule pour vous connecter à Internet, vous devez disposer d’un
compte haut débit (modem DSL ou câble) et d’un fournisseur d’accès à Internet (FAI)
ou d’une connexion utilisant un réseau Ethernet existant. Si vous avez reçu des informations particulières de votre FAI (une adresse IP statique ou l’identifiant du client
DHCP), il vous faudra peut-être les saisir dans l’Utilitaire AirPort. Regroupez toutes ces
informations avant de configurer votre Time Capsule et gardez-les à portée de main.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 19
Création d’un nouveau réseau sans fil
Vous pouvez utiliser l’Assistant réglages de l’Utilitaire AirPort pour créer un réseau sans
fil. L’Assistant réglages vous guide tout au long des étapes nécessaires pour nommer
votre réseau, le protéger avec un mot de passe et configurer d’autres options.
Si vous souhaitez partager une imprimante ou un disque dur USB sur votre réseau :
1 Reliez l’imprimante ou le disque dur au port USB de Time Capsule (d).
2 Ouvrez l’Utilitaire AirPort, situé dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications
sur un Mac et dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP.
3 Sélectionnez votre Time Capsule et cliquez sur Continuer.
Si la Time Capsule ne figure pas dans cette liste, cliquez sur Chercher à nouveau pour
rechercher les périphériques sans fil disponibles, puis sélectionnez votre Time Capsule
dans la liste.
4 Suivez les instructions à l’écran pour créer un réseau.20 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
Configuration et partage de l’accès à Internet
Si vous prévoyez de partager votre connexion Internet avec les ordinateurs du réseau
configurés pour la communication sans fil ou les ordinateurs connectés aux ports
Ethernet, vous devez configurer votre Time Capsule en tant que borne d’accès AirPort.
Une fois que votre Time Capsule est configurée, les ordinateurs peuvent accéder à
Internet par le biais du réseau AirPort. Votre Time Capsule se connecte à Internet et
transmet des informations aux ordinateurs via le réseau sans fil.
Avant d’utiliser l’Utilitaire AirPort pour configurer votre Time Capsule , branchez votre
modem DSL ou câble sur le port WAN Ethernet de Time Capsule (<). Si vous connectez votre Time Capsule à un réseau Ethernet ayant accès à Internet, connectez-le au
réseau Ethernet.
Utilisez l’Assistant réglages de l’Utilitaire AirPort pour saisir les réglages de votre FAI
et configurer le mode de partage de ces réglages entre Time Capsule et d’autres
ordinateurs.
1 Ouvrez l’Utilitaire AirPort, situé dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications
sur un ordinateur exécutant Mac OS X et dans Démarrer > Tous les programmes >
AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP.
2 Sélectionnez votre Time Capsule et cliquez sur Continuer.
Si vous apportez des modifications à une Time Capsule déjà configurée, vous pouvez
être amené à vous connecter au réseau créé avant d’apporter les modifications à
Time Capsule.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 21
Pour sélectionner le réseau sans fil que vous souhaitez modifier sur un Macintosh, utilisez le menu d’état d’AirPort dans la barre des menus. Sur un ordinateur fonctionnant
sous Windows XP, maintenez le curseur sur l’icône de la connexion sans fil jusqu’à ce
que le nom de votre réseau AirPort (SSID) s’affiche. Sélectionnez-le dans la liste si plusieurs réseaux sont disponibles.
3 Suivez les instructions à l’écran pour configurer votre Time Capsule et y partager l’accès
à Internet.
Utilitaire AirPort permet de configurer rapidement et facilement votre Time Capsule et
le réseau. Pour configurer d’autres options pour votre réseau, notamment pour restreindre l’accès à votre réseau ou pour définir des options DHCP avancées, sélectionnez Configuration manuelle dans le menu Utilitaire AirPort.
Réglage des options avancées
Utilisez Utilitaire AirPort pour configurer votre Time Capsule manuellement pour définir des options avancées de Time Capsule, notamment les options de sécurité, les
réseaux fermés, la durée de bail DHCP, le contrôle d’accès, les contrôles d’alimentation,
les comptes utilisateur, etc.
Pour régler les options avancées :
1 Ouvrez l’Utilitaire AirPort, situé dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications
sur un Mac et dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP.22 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
2 Si plusieurs périphériques sans fil figurent dans la liste, sélectionnez celui que vous souhaitez configurer. Si la Time Capsule ne figure pas dans cette liste, cliquez sur Chercher
à nouveau pour rechercher les périphériques sans fil disponibles, puis sélectionnez
votre Time Capsule dans la liste.
Si vous apportez des modifications à une Time Capsule déjà configurée, vous pouvez
être amené à vous connecter au réseau créé avant d’apporter les modifications à
Time Capsule.
Pour sélectionner le réseau sans fil que vous souhaitez modifier sur un Macintosh, utilisez le menu d’état d’AirPort dans la barre des menus. Sur un ordinateur fonctionnant
sous Windows XP, maintenez le curseur sur l’icône de la connexion sans fil jusqu’à ce
que le nom de votre réseau AirPort (SSID) s’affiche. Sélectionnez-le dans la liste si plusieurs réseaux sont disponibles.
3 Choisissez Configuration manuelle dans le menu Borne d’accès. Si le système vous
demande un mot de passe, saisissez-le.
Pour en savoir plus sur les fonctions de configuration manuelle dans l’Utilitaire AirPort,
consultez la section « Création de réseaux AirPort grâce à l’Utilitaire AirPort (Mac OS X
v10.5 + Windows) » à l’adresse www.apple.com/fr/support/airport.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 23
Autorisation de l’accès des clients sans fil à votre réseau sans
saisie de mot de passe
Si votre réseau est protégé par un mot de passe avec WPA Personnel ou WPA/WPA2
Personnel, vous pouvez donner accès à votre réseau à des clients sans fil sans que
ceux-ci aient à saisir le mot de passe du réseau.
Lorsque vous autorisez un client à accéder à votre réseau, le nom et l’adresse MAC sans
fil (ou identifiant AirPort) du client sont conservés dans la liste de contrôle d’accès de
l’Utilitaire AirPort jusqu’à ce que vous le retiriez de la liste. Vous pouvez également
autoriser l’accès pour 24 heures, délai au bout duquel le client ne pourra plus accéder
à votre réseau.
Lorsque vous autorisez l’accès à votre réseau sans fil à un client, celui-ci n’a pas à saisir
le mot de passe du réseau.
Pour autoriser un client à accéder au réseau sans saisir le mot de passe du réseau :
1 Ouvrez l’Utilitaire AirPort, sélectionnez votre Time Capsule et choisissez Configuration
manuelle dans le menu Borne d’accès. Saisissez un mot de passe si nécessaire.
2 Choisissez « Ajouter des clients sans fil » dans le menu Borne d’accès.
3 Sélectionnez le mode d’accès du client au réseau :
 Sélectionnez PIN pour saisir le numéro à 8 chiffres fourni par le client demandant à
accéder au réseau.
 Sélectionnez « Première tentative » pour autoriser l’accès au premier client essayant
d’entrer sur le réseau.
Le voyant est bleu pendant que Time Capsule attend qu’un client rejoigne le réseau.24 Chapitre 2 Configuration de Time Capsule
Sélectionnez « Limiter l’accès du client à 24 heures » si vous voulez seulement autoriser
l’accès à votre réseau pendant une journée. Si vous ne sélectionnez pas cette option,
le client aura accès à votre réseau jusqu’à ce que vous supprimiez son nom de la liste.
Utilisation de Time Machine avec votre Time Capsule
L’application Time Machine de Mac OS X Leopard permet de sauvegarder tout le contenu de votre ordinateur, notamment les photos, la musique, les films et les documents.
Après avoir configuré Time Machine, il sauvegarde automatiquement et régulièrement
le contenu de votre ordinateur.
Si vous utilisez Mac OS X 10.5.2 ou ultérieur, la première fois que vous vous connectez à
Time Capsule, Time Machine vous demande si vous souhaitez l’utiliser pour sauvegarder vos fichiers. Cliquez sur « Utiliser un disque de sauvegarde » et Time Machine
s’occupe du reste.
La sous-fenêtre Time Machine des Préférences Système sous Mac OS X Leopard permet de définir les sauvegardes automatiques, de changer de disque de sauvegarde ou
d’ajuster d’autres réglages.
Pour configurer Time Machine sur un ordinateur fonctionnant sous Mac OS X Leopard :
1 Sélectionnez le menu Pomme > Préférences Système et cliquez sur Time Machine.
2 Placez le curseur sur Activé.
3 Cliquez sur Changer de disque.
4 Sélectionnez votre Time Capsule et cliquez sur Sélectionner.Chapitre 2 Configuration de Time Capsule 25
La première copie de sauvegarde avec Time Capsule et Time Machine peut prendre une
nuit ou plus, suivant la quantité de données à sauvegarder. Pour accélérer le processus de
sauvegarde initial, connectez votre Time Capsule à votre ordinateur via Ethernet. Lors des
sauvegardes suivantes, Time Machine effectue uniquement une copie de sauvegarde des
fichiers qui ont été modifiés depuis la sauvegarde précédente, ce qui réduit la durée de
l’opération.
Time Capsule est une excellente solution de sauvegarde sans fil pour les ordinateurs
portables. Sachant que la première copie de sauvegarde peut nécessiter un certain
temps, branchez votre portable sur un adaptateur secteur afin de préserver la batterie
et d’éviter l’interruption de la sauvegarde. De plus, afin d’optimiser les performances
de connexion sans fil, placez votre ordinateur portable dans la même pièce que votre
Time Capsule.
Si vous éteignez votre Mac ou le mettez en veille pendant la réalisation d’une copie de
sauvegarde, Time Machine arrête la sauvegarde et la reprend à partir du point où elle
était parvenue une fois que le Mac redémarre.
Pour en savoir plus sur Time Machine, sélectionnez Aide > Aide Mac dans le menu
Finder depuis un ordinateur fonctionnant sous Mac OS X Leopard et tapez
Time Machine dans le champ de recherche.3
27
3 Astuces et dépannage
Vous pouvez rapidement résoudre la plupart des problèmes
pouvant survenir avec Time Capsule en suivant les conseils
donnés dans ce chapitre.
Si vous ne pouvez pas vous connecter à Internet
 Essayez de vous connecter à Internet directement à partir de votre ordinateur. Si vous
ne parvenez pas à vous connecter, vérifiez que vos réglages réseaux sont corrects.
S’ils semblent corrects et que le problème persiste, contactez votre fournisseur
d’accès à Internet.
 Veillez à vous connecter au bon réseau sans fil.
Si vous avez oublié le mot de passe du réseau ou celui de
Time Capsule
Vous pouvez effacer le mot de passe du réseau d’AirPort ou de Time Capsule en réinitialisant Time Capsule.
Pour réinitialiser le mot de passe de Time Capsule :
1 À l’aide d’un objet pointu (un stylo à bille, par exemple) maintenez le bouton de réinitialisation enfoncé pendant une seconde. 28 Chapitre 3 Astuces et dépannage
Important : si vous maintenez ce bouton enfoncé pendant plus d’une seconde, il est
possible que vous perdiez les réglages de votre réseau.
2 Sélectionnez votre réseau AirPort.
 Sur un ordinateur Macintosh, utilisez le menu d’état d’AirPort, dans la barre des
menus, pour sélectionner le réseau créé par Time Capsule (le nom du réseau reste
inchangé).
 Sur un ordinateur Windows XP, maintenez le curseur sur l’icône de la connexion sans fil
jusqu’à ce que vous voyiez apparaître le nom de votre réseau AirPort (SSID). Sélectionnez-le dans la liste si plusieurs réseaux sont disponibles.
3 Ouvrez l’Utilitaire AirPort (dans le sous-dossier Utilitaires du dossier Applications sur un
Mac ou dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous Windows XP).
4 Sélectionnez votre Time Capsule et choisissez Configuration manuelle dans le menu
Borne d’accès.
5 Cliquez sur AirPort dans la barre d’outils, puis sur Borne d’accès.
6 Attribuez un nouveau mot de passe à votre Time Capsule.
7 Cliquez sur Sans fil et choisissez une méthode de cryptage dans le menu local Sécurité
sans fil afin d’activer le cryptage et la protection du mot de passe pour votre réseau
AirPort. Si vous activez le cryptage, tapez un nouveau mot de passe pour votre réseau
AirPort.
8 Cliquez sur Mettre à jour pour redémarrer Time Capsule et charger les nouveaux réglages.Chapitre 3 Astuces et dépannage 29
Si votre Time Capsule ne répond pas
Débranchez-la puis rebranchez-la à nouveau.
Si votre Time Capsule ne répond plus du tout, vous devrez peut-être rétablir les réglages d’origine par défaut.
Important : le fait de réinitialiser votre Time Capsule aux réglages par défaut efface
tous les réglages actuels et rétablit les réglages fournis avec votre Time Capsule.
Pour rétablir les réglages d’origine de Time Capsule :
m Utilisez un objet pointu (un stylo à bille, par exemple) pour appuyer sur le bouton de
réinitialisation jusqu’à ce que le voyant d’état clignote rapidement (pendant environ
5 secondes).
Votre Time Capsule se réinitialise et utilise les réglages suivants :
 Votre Time Capsule reçoit son adresse IP via DHCP.
 Le nom du réseau redevient « Réseau Apple XXXXXX » (les XXXXXX représentant
les six derniers chiffres de l’identifiant AirPort).
 Le mot de passe Time Capsule redevient public.
Si Time Capsule ne répond toujours pas, procédez ainsi :
1 Déconnectez votre Time Capsule.
2 Utilisez un objet pointu pour maintenir enfoncé le bouton de réinitialisation tout en
connectant votre Time Capsule.30 Chapitre 3 Astuces et dépannage
Si le voyant d’état de votre Time Capsule devient orange et se
met à clignoter
Il est possible que le câble Ethernet ne soit pas correctement branché, que
Time Capsule se trouve hors du rayon de détection du réseau AirPort ou qu’il y ait un
problème avec votre fournisseur d’accès à Internet. Si vous êtes connecté à Internet
avec un modem câble ou DSL, le modem n’est peut-être plus connecté au réseau ou à
Internet. Même si le modem semble fonctionner correctement, débranchez le modem,
attendez quelques secondes puis rebranchez-le. Assurez-vous que Time Capsule est
directement branchée sur le modem via Ethernet avant de rebrancher le modem.
Pour en savoir plus sur l’origine du clignotement du voyant, ouvrez l’Utilitaire AirPort,
sélectionnez votre Time Capsule et choisissez Configuration manuelle dans le menu
Borne d’accès. Cliquez sur « État de la borne d’accès » pour afficher les informations
concernant le clignotement du voyant.
Vous pouvez également cocher la case « Contrôler les problèmes de la borne d’accès »
dans les Préférences AirPort. Si la borne d’accès présente des problèmes, l’Utilitaire
AirPort s’ouvre et vous aide à résoudre les problèmes.Chapitre 3 Astuces et dépannage 31
Si votre imprimante ne répond pas
Si vous avez connecté une imprimante au port USB de votre Time Capsule et que
les ordinateurs du réseau AirPort ne peuvent pas imprimer, procédez comme suit :
1 Assurez-vous que l’imprimante est branchée et allumée.
2 Assurez-vous que les câbles sont bien reliés à l’imprimante et au port USB de
Time Capsule.
3 Assurez-vous que l’imprimante est sélectionnée dans la fenêtre Liste d’imprimantes des
ordinateurs clients.
Sur un ordinateur Macintosh exécutant Mac OS X 10.5 ou ultérieur :
 Sélectionnez le menu Pomme > Préférences Système et cliquez sur Imprimantes et fax.
 Cliquez sur Ajouter (+) et sélectionnez votre imprimante dans la liste, puis cliquez sur
Ajouter (+).
Sur un ordinateur Macintosh exécutant Mac OS X 10.2.7 ou ultérieur :
 Ouvrez la Configuration d’imprimante, située dans le sous-dossier Utilitaires du
dossier Applications.
 Si l’imprimante n’est pas dans la liste, cliquez sur Ajouter.
 Choisissez Bonjour dans le menu local, sélectionnez l’imprimante et cliquez sur
Ajouter (+).32 Chapitre 3 Astuces et dépannage
Sur un ordinateur fonctionnant sous XP :
 Ouvrez le Panneau de configuration depuis le menu Démarrer, puis double-cliquez
sur Imprimantes et télécopieurs.
 Sélectionnez l’imprimante. Si l’imprimante ne figure pas dans la liste, cliquez sur
Ajouter une imprimante puis suivez les instructions à l’écran.
4 Éteignez l’imprimante, patientez quelques secondes puis rallumez-la.
Mise à jour du logiciel AirPort
Apple met régulièrement à jour le logiciel AirPort. Il est recommandé de mettre à jour
votre Time Capsule et d’utiliser le logiciel le plus récent.
Vous pouvez cocher la case « Rechercher des mises à jour à l’ouverture d’Utilitaire
AirPort » ou « Rechercher automatiquement les mises à jour » dans les Préférences
AirPort. Si vous sélectionnez « Rechercher automatiquement les mises à jour », choisissez une fréquence pour la recherche des mises à jour, comme toutes les semaines par
exemple, à partir du menu local.Chapitre 3 Astuces et dépannage 33
À propos de l’emplacement de Time Capsule
En suivant les recommandations suivantes, vous permettrez à votre Time Capsule
d’atteindre une portée sans fil maximale et une couverture réseau optimale.
 Placez votre Time Capsule dans un endroit dégagé avec peu d’obstacles (meubles
volumineux ou murs). Essayez de la tenir éloignée des surfaces métalliques.
 Si vous placez votre Time Capsule derrière un meuble, laissez au moins trois centimè-
tres entre la borne Time Capsule et le bord du meuble.
 Évitez de placer votre Time Capsule dans une zone entourée de surfaces métalliques
(sur trois côtés ou plus).
 Si vous placez votre Time Capsule à proximité d’autres appareils électriques tels
qu’une chaîne stéréo, évitez d’entourer complètement votre Time Capsule de câbles
d’alimentation, audio ou vidéo. Positionnez votre Time Capsule de façon à ce que
les câbles passent d’un seul côté. Laissez autant d’espace que possible entre votre
Time Capsule et les câbles.
 Faites en sorte d’installer votre Time Capsule à au moins 7,6 mètres d’un four à
micro-ondes, d’un téléphone sans fil de 2,4 ou 5 gigahertz (GHz) ou d’autres sources
d’interférence.
 Ne placez pas d’autres objets (livres, papiers, animaux domestiques, etc.) sur
la Time Capsule car ils risqueraient d’interférer avec son refroidissement.34 Chapitre 3 Astuces et dépannage
Éléments pouvant provoquer des interférences avec AirPort
Plus la source d’interférences est éloignée, plus le risque de problème est faible.
Les points suivants peuvent interférer avec l’AirPort :
 Les fours à micro-ondes.
 Les pertes de fréquence radio DSS (Direct Satellite Service).
 Le câble coaxial d’origine fourni avec certains types d’antennes paraboliques.
Contactez le fabricant du produit pour obtenir des câbles plus récents.
 Certains dispositifs électriques tels que les lignes électriques, les voies ferrées électrifiées et les centrales électriques.
 Les téléphones sans fil qui fonctionnent sur la fréquence porteuse de 2,4 ou 5 GHz. Si
vous rencontrez des problèmes avec votre téléphone ou avec la communication avec
AirPort, changez le canal utilisé par votre borne d’accès ou par Time Capsule ou celui
utilisé par votre téléphone.
 Des bornes d’accès adjacentes qui utilisent des canaux voisins. Ainsi, si une borne
d’accès A est réglée sur le canal 1, la borne d’accès B doit être réglée sur le canal 6 ou 11.4
35
4 En savoir plus, service après-vente
et support
Pour obtenir plus d’informations sur l’utilisation de
Time Capsule, rendez-vous sur le web et utilisez l’aide
à l’écran.
Ressources en ligne
Pour obtenir les toutes dernières informations sur Time Capsule, rendez-vous à
l’adresse www.apple.com/fr/airport.
Pour enregistrer votre Time Capsule (si vous ne l’avez pas déjà fait lors de
l’installation du logiciel à partir du CD de Time Capsule), rendez-vous sur le site
www.apple.com/fr/register.
Pour en savoir plus sur l’assistance AirPort, consulter les forums contenant des informations et des commentaires spécifiques sur le produit et pour télécharger les dernières
mises à jour des logiciels Apple, rendez-vous sur le site www.apple.com/fr/support/airport.
Pour l’assistance en dehors des États-Unis, rendez-vous sur le site
www.apple.com/fr/support et choisissez le pays concerné.36 Chapitre 4 En savoir plus, service après-vente et support
Aide en ligne
Pour en savoir plus sur l’utilisation de l’Utilitaire AirPort avec votre Time Capsule,
ouvrez l’Utilitaire AirPort et choisissez Aide > Aide Utilitaire AirPort.
Obtention d’un service de garantie
Si votre Time Capsule est endommagé ou ne fonctionne pas correctement,
suivez les conseils de cette brochure, de l’aide à l’écran et des ressources en ligne.
Si votre Time Capsule ne fonctionne toujours pas, rendez-vous sur
www.apple.com/fr/support pour réaliser une demande de réparation.
Emplacement du numéro de série de votre Time Capsule
Le numéro de série se trouve sous la Time Capsule.37
Annexe
Caractéristiques techniques et normes
de sécurité de Time Capsule
Spécifications de Time Capsule
 Bande de fréquence : 2,4 et 5 GHz
 Alimentation de la sortie radio : Ju squ’à 23 dBm (nominal)
 Normes : norme 802.11 DSSS 1 et 2 Mbps, spécifications 802.11a, 802.11b et 802.11g,
et projet de spécification 802.11n
Interfaces
 1 port WAN Gigabit Ethernet 10/100/1000Base-T à connecteur RJ-45 (<)
 3 ports LAN Gigabit Ethernet 10/100/1000Base-T à connecteur RJ-45 (G)
 Bus universel en série (USB d) 2.0
 AirPort Extreme sans fil 802.11 a/b/g/n
Conditions ambiantes
 Température de fonctionnement : de 0° à 35° C
 Température de stockage : de -25° à 60° C
 Humidité relative (en fonctionnement) : de 20 % à 80 %
 Humidité relative (en stockage) : de 10 % à 90 % (sans condensation)38 Annexe Caractéristiques techniques et normes de sécurité de Time Capsule
Taille et poids
 Longueur : 197,0 mm
 Largeur : 197,0 mm
 Hauteur : 36,33 mm
 Poids : 1,6 kg
Adresses MAC (Media Access Control) matérielles
Trois adresses matérielles pour Time Capsule sont imprimées sur le fond du boîtier :
 L’identifiant AirPort : Les deux adresses utilisées pour identifier Time Capsule sur un
réseau sans fil.
 Le numéro Ethernet : il peut être nécessaire de fournir cette adresse à votre fournisseur d’accès à Internet afin de connecter votre Time Capsule à Internet.
Utilisation de votre Time Capsule en toute sécurité
 La seule façon d’éteindre complètement Time Capsule est de la débrancher de sa
source d’alimentation.
 Pour connecter ou déconnecter Time Capsule, veillez à tenir la prise par ses côtés.
Éloignez vos doigts de la partie métallique de la prise.
 Vous ne devez pas ouvrir votre Time Capsule sans raison, même si elle est débranchée. Si vous devez faire réparer votre Time Capsule, consultez la rubrique « En savoir
plus, service après-vente et support » à la page 35.
 Ne forcez jamais un connecteur dans un port. Si vous avez du mal à connecter le connecteur et le port, ceux-ci ne sont probablement pas compatibles. Assurez-vous que
le connecteur est compatible avec le port et que vous avez correctement inséré le
connecteur dans celui-ci.Annexe Caractéristiques techniques et normes de sécurité de Time Capsule 39
À propos des températures d’exploitation et de stockage
 Pendant que vous utilisez votre Time Capsule, il est normal que le boîtier chauffe.
Le boîtier de Time Capsule agit comme une surface de refroidissement qui transfère
la chaleur de l’intérieur de l’unité vers l’air extérieur, plus frais.
Évitez les endroits humides
 Maintenez votre Time Capsule à distance de tout liquide, par exemple une boisson,
un évier ou un lavabo, une baignoire, une cabine de douche, etc.
 Protégez votre Time Capsule de la lumière directe du soleil ainsi que de la pluie et de
l’humidité.
 Prenez garde à ne pas renverser de nourriture ou de liquide sur votre Time Capsule.
Si c’est le cas, débranchez-le avant de nettoyer.
 N’utilisez pas votre Time Capsule à l’extérieur. Time Capsule doit être utilisée
à l’intérieur.
AVERTISSEMENT : pour réduire le risque d’électrocution ou de blessure, n’utilisez pas
votre Time Capsule dans des emplacements mouillés ou humides ni à proximité de
ceux-ci.40 Annexe Caractéristiques techniques et normes de sécurité de Time Capsule
N’effectuez pas vous-même les réparations
À propos de la manipulation
Votre Time Capsule peut être endommagée suite à une manipulation ou à un stockage inapproprié. Veillez à ne pas faire tomber votre Time Capsule lorsque vous la
transportez.
AVERTISSEMENT : n’essayez pas d’ouvrir votre Time Capsule ou de la démonter. Vous
risqueriez de vous électrocuter et d’annuler la garantie. Aucune pièce réparable par
l’utilisateur ne se trouve à l’intérieur.41
Regulatory Compliance Information
Wireless Radio Use
This device is restricted to indoor use due to its
operation in the 5.15 to 5.25 GHz frequency range to
reduce the potential for harmful interference to cochannel Mobile Satellite systems.
Cet appareil doit être utilisé à l’intérieur.
Exposure to Radio Frequency Energy
The radiated output power of this device is well below
the FCC and EU radio frequency exposure limits.
However, this device should be operated with a
minimum distance of at least 20 cm between its
antennas and a person’s body and the antennas used
with this transmitter must not be colocated or operated
in conjunction with any other antenna or transmitter
subject to the conditions of the FCC Grant.
FCC Declaration of Conformity
This device complies with part 15 of the FCC rules.
Operation is subject to the following two conditions: (1)
This device may not cause harmful interference, and (2)
this device must accept any interference received,
including interference that may cause undesired
operation. See instructions if interference to radio or
television reception is suspected.
Radio and Television Interference
This computer equipment generates, uses, and can
radiate radio-frequency energy. If it is not installed and
used properly—that is, in strict accordance with Apple’s
instructions—it may cause interference with radio and
television reception.
This equipment has been tested and found to comply
with the limits for a Class B digital device in accordance
with the specifications in Part 15 of FCC rules. These
specifications are designed to provide reasonable
protection against such interference in a residential
installation. However, there is no guarantee that
interference will not occur in a particular installation.
You can determine whether your computer system is
causing interference by turning it off. If the interference
stops, it was probably caused by the computer or one of
the peripheral devices.
If your computer system does cause interference to
radio or television reception, try to correct the
interference by using one or more of the following
measures:
 Turn the television or radio antenna until the
interference stops.
 Move the computer to one side or the other of the
television or radio.
 Move the computer farther away from the television or
radio.
 Plug the computer into an outlet that is on a different
circuit from the television or radio. (That is, make certain
the computer and the television or radio are on circuits
controlled by different circuit breakers or fuses.)
If necessary, consult an Apple Authorized Service
Provider or Apple. See the service and support
information that came with your Apple product.
Or, consult an experienced radio/television technician
for additional suggestions.
Important: Changes or modifications to this product not
authorized by Apple Inc. could void the EMC compliance
and negate your authority to operate the product.42
This product was tested for FCC compliance under
conditions that included the use of Apple peripheral
devices and Apple shielded cables and connectors
between system components. It is important that you
use Apple peripheral devices and shielded cables and
connectors between system components to reduce the
possibility of causing interference to radios, television
sets, and other electronic devices. You can obtain Apple
peripheral devices and the proper shielded cables and
connectors through an Apple-authorized dealer. For
non-Apple peripheral devices, contact the manufacturer
or dealer for assistance.
Responsible party (contact for FCC matters only)
Apple Inc., Corporate Compliance, 1 Infinite Loop M/S 26-A,
Cupertino, CA 95014-2084
Industry Canada Statement
This Class B device meets all requirements of the
Canadian interference-causing equipment regulations.
Cet appareil numérique de la Class B respecte toutes
les exigences du Règlement sur le matériel brouilleur
du Canada.
VCCI Class B Statement
Europe — Déclaration de conformité EU
Pour obtenir plus d’informations, rendez-vous sur
www.apple.com/euro/compliance.
Union européenne— Information concernant
l’élimination des déchets
Ce symbole signifie que conformément aux lois et
réglementations en vigueur, vous devez éliminer votre
produit indépendamment des déchets ménagers. Une
fois ce produit arrivé en fin de vie, amenez-le au point
de collecte désigné par les autorités locales. Certains
points de collecte sont gratuits. La collecte et le
recyclage séparés de votre produit lors de l’élimination
permettent de conserver les ressources naturelles et
de garantir un recyclage du produit qui protège la santé
de l’Homme et l’environnement.
Informations relatives à l’élimination
et au recyclage
Ce produit est équipé d’une batterie interne. Veuillez
vous en débarrasser conformément aux lois et directives
environnementales locales. Pour en savoir plus sur le
programme de recyclage d’Apple, rendez-vous à
l’adresse www.apple.com/fr/environment.
California: The coin cell battery in your product
contains perchlorates. Special handling and disposal
may apply. Refer to
www.dtsc.ca.gov/hazardouswaste/perchlorate.
Deutschland: Dieses Gerät enthält Batterien. Bitte nicht
in den Hausmüll werfen. Entsorgen Sie dieses Gerätes
am Ende seines Lebenszyklus entsprechend der
maßgeblichen gesetzlichen Regelungen.
Nederlands: Gebruikte batterijen kunnen worden
ingeleverd bij de chemokar of in een speciale
batterijcontainer voor klein chemisch afval (kca) worden
gedeponeerd.Taiwan:
Singapore Wireless Certification
Taiwan Warning Statements
Korea Warning Statements
© 2009 Apple Inc. Tous droits réservés. Apple, le logo
Apple, AirPort, AirPort Express, AirPort Extreme, Apple
TV, Bonjour, iPod, Leopard, Macintosh, Mac OS et Time
Capsule sont des marques d’Apple Inc. déposées aux
États-Unis et dans d’autres pays. Finder, iPhone et Time
Machine sont des marques d’Apple Inc. Les autres noms
de produits et de sociétés mentionnés ici peuvent être
des marques de leurs détenteurs respectifs.
F019-1384-A
AirPort Express
Guide de
configuration3
Table des matières
4 Premiers contacts
9 Branchement de l’AirPort Express
12 Utilisation de la borne AirPort Express
13 Utilisation de l’AirPort Express avec votre connexion Internet à large bande
14 Utilisation de l’AirPort Express avec AirTunes pour lire des morceaux de musique d’iTunes
sur votre chaîne stéréo
21 Utilisation de l’AirPort Express pour le partage d’une imprimante USB
23 Extension de la portée d’un réseau AirPort Extreme
ou AirPort Express existant
26 Configuration de l’AirPort Express
32 Réglage des options avancées
33 AirPort Express en déplacement
35 Astuces et dépannage
42 En savoir plus, service après-vente et support
44 Caractéristiques de l’AirPort Express4
1 Premiers contacts
Félicitations pour l’achat de votre AirPort Express.
Lisez ce guide pour commencer à l’utiliser.
Vous pouvez utiliser l’AirPort Express pour partager votre accès à Internet à large bande
avec des ordinateurs sans fil sur votre réseau, écouter de la musique iTunes sur votre
chaîne stéréo et bien plus encore.
Votre AirPort Express est livrée avec AirTunes, un logiciel permettant de lire des morceaux
de musique d’iTunes à travers des haut-parleurs distants.
Grâce à la borne AirPort Express, vous pouvez :
 Créer un réseau sans fil à votre domicile, puis vous connecter à Internet et partager la
connexion avec simultanément jusqu’à 10 ordinateurs. Tous les membres d’une famille
peuvent, de cette manière, se connecter en même temps à Internet.
 Connecter l’AirPort Express à votre chaîne stéréo ou à vos haut-parleurs sous tension
et utiliser AirTunes pour lire vos morceaux de musique d’iTunes sur votre chaîne à
partir d’un ordinateur Macintosh équipé d’une carte AirPort ou AirPort Extreme, ou
d’un ordinateur sans fil compatible sous Windows XP ou 2000.Premiers contacts 5
 Configurer une connexion sans fil vers votre réseau Ethernet. Les ordinateurs Macintosh
équipés d’une carte AirPort et AirPort Extreme ou les ordinateurs Windows XP ou 2000
ont alors accès à l’ensemble du réseau sans être reliés par un câble.
 Étendre la portée de votre réseau en ajoutant l’AirPort Express à votre réseau sans
fil AirPort Extreme ou AirPort Express existant (ce que l’on appelle un système de
distribution sans fil, ou WDS).
 Connecter une imprimante USB à votre AirPort Express. Tous les ordinateurs
compatibles du réseau AirPort, qu’ils soient avec ou sans fil, peuvent imprimer
sur cette imprimante.
 Créer des profils personnalisés afin de pouvoir stocker les réglages de cinq
emplacements différents. Emportez AirPort Express partout et connectez-vous
rapidement aux réseaux large bande, comme ceux que l’on trouve parfois dans
les chambres d’hôtel. 6 Premiers contacts
À propos de l’AirPort Express
L’AirPort Express possède trois ports, situés sur la partie inférieure :
 un port Ethernet (G) pour connecter un modem DSL ou câble, ou pour se connecter
à un réseau Ethernet existant ;
 un mini-jack audio stéréo numérique analogique et optique (-) pour connecter
l’AirPort Express à une chaîne stéréo ou à des haut-parleurs ;
 un port USB (d) pour brancher une imprimante compatible à AirPort Express.
À côté des ports se trouve un bouton de réinitialisation, utilisé pour le dépannage de
votre AirPort Express. Sur le côté de la borne AirPort Express, le voyant d’état affiche
l’état actuel.
Voyant d’état
Bouton de réinitialisation
Port de sortie
(mini-jack audio numérique
optique et analogique)
Port Ethernet
Port USB
Adaptateur pour prise CAPremiers contacts 7
À propos du logiciel AirPort
L’AirPort Express utilise le logiciel AirPort livré sur le CD de l’AirPort Express.
Assistant réglages AirPort
L’Assistant réglages AirPort vous aide à configurer votre AirPort Express pour la
connexion à Internet, la lecture de musique d’iTunes sur votre chaîne stéréo ou
sur vos haut-parleurs sous tension et le partage d’une imprimante. Vous pouvez
également créer une passerelle de votre AirPort Express à votre réseau sans fil
AirPort Extreme ou AirPort Express existant pour étendre la portée de votre réseau
grâce à WDS.
Utilitaire Admin AirPort
L’Utilitaire Admin AirPort est un outil sophistiqué permettant de configurer et de
gérer les bornes d’accès AirPort Extreme et AirPort Express. Employez l’Utilitaire
Admin AirPort pour définir les réglages de réseau, de routage et de sécurité, ainsi
que d’autres options avancées.
Z Menu d’état d’AirPort de la barre des menus
Le menu d’état d’AirPort vous permet de passer instantanément d’un réseau AirPort
à l’autre, de contrôler la qualité du signal du réseau sélectionné, de créer un réseau
“ordinateur à ordinateur” et d’activer ou de désactiver AirPort. Le menu d’état est
disponible sur les ordinateurs utilisant Mac OS X. 8 Premiers contacts
Ce qu’il vous faut pour commencer
Pour configurer l’AirPort Express à l’aide d’un Macintosh, vous devez disposer
des éléments suivants :
 un ordinateur Macintosh avec une carte AirPort ou AirPort Extreme installée ;
 Mac OS X 10.3 ou ultérieur ;
 iTunes 4.7 (inclus sur le CD d’AirPort Express) ou ultérieur.
Pour configurer l’AirPort Express à l’aide d’un PC Windows, vous devez disposer
des éléments suivants :
 un PC Windows doté d’une vitesse de processeur de 300 MHz ou supérieure ;
 Windows XP Édition Familiale ou Professionnel (Service Pack 2) ;
 Windows 2000 ;
 iTunes 4.7 pour Windows (inclus sur le CD de l’AirPort Express) ou ultérieur.
Vous devez disposer d’iTunes 4.6 ou ultérieur pour la lecture audio depuis votre
ordinateur sur une chaîne stéréo connectée à la borne AirPort Express. Pour être
certain de posséder la dernière version d’iTunes, rendez-vous sur le site
www.apple.com/fr/itunes.
Vous pouvez utiliser la borne AirPort Express avec n’importe quel ordinateur utilisant
une technologie sans fil conforme à la norme IEEE 802.11b ou 802.11g. Pour pouvoir
configurer l’AirPort Express, votre ordinateur doit répondre à toutes les conditions
mentionnées ci-dessus.Premiers contacts 9
Branchement de l’AirPort Express
Avant de brancher votre AirPort Express, branchez tout d’abord les câbles appropriés
dans les ports que vous souhaitez utiliser, notamment le câble Ethernet connecté à
votre modem DSL ou câble (si vous souhaitez vous connecter à Internet), le câble audio
connecté à votre chaîne stéréo (si vous souhaitez utiliser AirTunes pour écouter de la
musique grâce à iTunes) et un câble USB connecté à une imprimante USB compatible
(si vous souhaitez utiliser une imprimante USB).
Après avoir branché les câbles de tous les périphériques que vous prévoyez d’utiliser,
branchez si besoin un adaptateur pour prise CA. Branchez l’AirPort Express à une prise
murale. Il n’y a pas d’interrupteur.
Adaptateur pour prise CA10 Premiers contacts
Lorsque vous branchez l’AirPort Express à une prise murale, le voyant d’état vert clignote
et devient de couleur ambre pendant le démarrage. Une fois que le démarrage est
complètement terminé, le voyant d’état reste vert mais ne clignote plus.
Voyants d’état de la borne AirPort Express
Le tableau ci-dessous répertorie les séquences des voyants lumineux de l’AirPort Express
et explique ce qu’ils indiquent.
Voyant État/Description
Éteint L’AirPort Express est débranchée.
Vert clignotant L’AirPort Express est en train de démarrer.
Remarque : en sélectionnant Clignotement en cas d’activité dans
le menu local Voyant d’état qui se trouve dans la sous-fenêtre de
la borne d’accès de l’utilitaire AirPort Admin, le voyant d’état vert
clignote pour indiquer que l’activité est normale.
Vert fixe L’AirPort Express est allumée et fonctionne correctement. Si
vous choisissez Clignotement en cas d’activité dans le menu
local Voyant d’état qui se trouve dans la sous-fenêtre de la borne
d’accès de l’utilitaire AirPort Admin, le voyant d’état vert clignote
pour indiquer que l’activité est normale.
Ambre clignotant La borne AirPort Express ne peut pas établir la connexion avec le
réseau ou Internet. Reportez-vous à la section “Le voyant d’état
de votre AirPort Express est de couleur ambre et il clignote” à la
page 38.
Ambre L’AirPort Express termine sa séquence de démarrage.
Clignotement ambre et vert Il peut y avoir un problème pour démarrer. L’AirPort Express
va redémarrer. Réessayez ensuite.Premiers contacts 11
Étape suivante
Après avoir branché AirPort Express, vous devez utiliser l’Assistant réglages AirPort
pour le configurer afin de pouvoir l’utiliser avec votre connexion à Internet, votre
chaîne stéréo, une imprimante USB ou un réseau existant. L’Utilitaire Assistant réglages
AirPort se trouve dans Applications/Utilitaires sur un Macintosh, et dans Démarrer >
Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur Windows XP ou Windows 2000.
Reportez-vous à la section “Utilisation de la borne AirPort Express” à la page 12 pour
obtenir des exemples de toutes les possibilités d’utilisation de l’AirPort Express et des
informations sur la configuration.
Consultez ensuite la rubrique “Configuration de l’AirPort Express” à la page 26 pour
en savoir plus sur le processus de configuration.12
2 Utilisation de la borne AirPort
Express
Dans ce chapitre, vous trouverez des explications
sur les différentes façons d’utiliser l’AirPort Express.
Ce chapitre contient des exemples des réglages à effectuer en fonction de la façon
dont vous souhaitez utiliser l’AirPort Express. Il vous donne également une brève
explication de ce qu’il faut faire pour pouvoir utiliser rapidement votre réseau
AirPort Express.Utilisation de la borne AirPort Express 13
Utilisation de l’AirPort Express avec votre connexion Internet
à large bande
Lorsque vous configurez l’AirPort Express pour accéder à Internet et au réseau, les
ordinateurs Macintosh équipés des cartes AirPort et AirPort Extreme et les ordinateurs
équipés de la technologie sans fil 802.11b et 802.11g peuvent accéder au réseau sans fil
AirPort pour partager des fichiers, jouer en réseau et utiliser des applications Internet
telles que des navigateurs Web et des applications de messagerie électronique.
Schéma des connexions
Modem DSL ou câble
Port Ethernet
Vers Internet
G14 Utilisation de la borne AirPort Express
Configuration
1 Branchez votre modem DSL ou câble à votre AirPort Express en utilisant le port
Ethernet (G).
2 Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour créer un nouveau réseau. (Reportez-vous à la
section “Configuration de l’AirPort Express” à la page 26.)
Les ordinateurs utilisant AirPort et ceux utilisant d’autres cartes ou adaptateurs sans fil
se connectent à Internet via la borne AirPort Express.
Les ordinateurs sans fil communiquent entre eux via l’AirPort Express.
Utilisation de l’AirPort Express avec AirTunes pour lire des
morceaux de musique d’iTunes sur votre chaîne stéréo
Vous pouvez brancher votre AirPort Express à votre chaîne stéréo par un câble mini
numérique à fibres optiques vers Toslink, un câble mini stéréo vers double RCA ou
un câble mini stéréo vers mini stéréo (selon le type du connecteur de votre chaîne)
et utiliser AirTunes pour écouter sans fil de la musique grâce à iTunes.Utilisation de la borne AirPort Express 15
Schéma des connexions
Port d’entrée audio numérique optique
o
ou
Câble numérique à fibres
optiques Toslink
vers mini-jack
ou
Câble mini-jack stéréo
vers RCA
Chaîne stéréo
Ordinateur équipé d’iTunes
Port
de sortie
Ports d’entrée
audio gauche et
droit de type RCA16 Utilisation de la borne AirPort Express
Configuration
1 Branchez votre AirPort Express à vos enceintes domestiques stéréo ou à vos enceintes
alimentées par amplifiés grâce à un câble numérique à fibres optiques, un câble analogique
mini stéréo vers double RCA ou un câble mini stéréo vers mini stéréo (selon le type du
connecteur de votre chaîne), branché sur la prise mini stéréo (-).
Remarque : vous ne pouvez pas utiliser des haut-parleurs USB amplifiés avec
l’AirPort Express.
2 Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour créer un nouveau réseau (pour en savoir plus,
reportez-vous à la page 26).
3 Ouvrez iTunes sur votre ordinateur et choisissez votre chaîne stéréo ou vos haut-parleurs
dans le menu local des haut-parleurs situé en bas à droite de la fenêtre d’iTunes.
Les ordinateurs sans fil se trouvant dans le rayon de détection de l’AirPort Express
peuvent, sans fil, y diffuser de la musique à l’aide d’iTunes 4.6 ou ultérieur. Un seul
ordinateur à la fois peut diffuser de la musique sur l’AirPort Express. Vous ne pouvez
pas diffuser de la musique vers plus d’un AirPort Express à la fois.
Remarque : ne connectez pas l’AirPort Express à la prise phono de votre stéréo. Utilisation de la borne AirPort Express 17
Utilisation de l’AirPort Express sur un réseau sans fil existant
pour diffuser de la musique sur votre chaîne stéréo
Vous avez également la possibilité de connecter l’AirPort Express à un réseau sans fil et
d’utiliser AirTunes pour diffuser de la musique sur votre chaîne stéréo depuis iTunes. En
connectant AirPort Express à votre réseau existant, vous pouvez placer AirPort Express
dans une autre pièce, dans la portée de votre réseau.
Schéma des connexions
Modem DSL ou câble
Vers Internet
Chaîne stéréo
Port de sortie
Borne d’accès
AirPort Extreme
Vers port Ethernet18 Utilisation de la borne AirPort Express
Pour accéder au réseau sans fil, utilisez le menu d’état d’AirPort dans la barre des menus
de votre Mac. Sur un ordinateur Windows 2000 ou Windows XP, maintenez le curseur sur
l’icône de la connexion sans fil jusqu’à ce que vous voyiez apparaître le nom de votre
réseau AirPort (SSID) et sélectionnez-le dans la liste si plusieurs réseaux sont disponibles.
Il existe d’autres façons de connecter votre AirPort Express à votre chaîne stéréo.
Si votre ordinateur est doté d’une carte AirPort Extreme ou d’une carte sans fil compatible
pour Windows XP ou Windows 2000, vous pouvez utiliser AirTunes pour écouter de la
musique issue d’iTunes sur une chaîne stéréo branchée à votre AirPort Express.
Modem DSL ou câble
Vers Internet
Chaîne stéréo
Port de sortieUtilisation de la borne AirPort Express 19
Vous pouvez également connecter votre AirPort Express à Internet et fournir ainsi un accès
à Internet aux ordinateurs qui se joignent au réseau. Connectez votre AirPort Express à
votre chaîne stéréo afin que les ordinateurs du réseau dotés d’une carte AirPort Extreme
ou dotés de cartes 802.11g compatibles puissent utiliser iTunes pour diffuser de la musique
sur la chaîne stéréo.
Modem DSL ou câble
Vers Internet
Chaîne
stéréo
Port Ethernet Port de sortie20 Utilisation de la borne AirPort Express
Câbles audio et câble d’alimentation facultatifs
Vous pouvez vous procurer le kit de connexion stéréo facultatif de l’AirPort Express
contenant des câbles Monster pour connecter votre AirPort Express à votre chaîne
stéréo ou à vos haut-parleurs. Ce kit comprend des connecteurs analogiques mini-jack
stéréo vers double RCA, un câble numérique à fibres optiques Toslink et un câble
d’alimentation.
 Connectez le câble analogique à votre chaîne stéréo si celle-ci utilise des câbles
analogiques standard.
 Connectez le câble numérique à fibres optiques si votre chaîne stéréo possède un port
numérique Toslink.
 Connectez le câble d’alimentation si vous configurez votre AirPort Express à distance
d’une prise de courant.
Câble mini-jack stéréo vers RCA
Câble numérique à fibres optiques
Toslink vers mini-jack
Câble d’alimentationUtilisation de la borne AirPort Express 21
Utilisation de l’AirPort Express pour le partage
d’une imprimante USB
Lorsque vous branchez une imprimante USB à votre AirPort Express, tous les ordinateurs
du réseau sans fil peuvent l’utiliser.
Schéma des connexions
Configuration
1 Reliez l’imprimante au port USB (d) de la borne AirPort Express à l’aide d’un câble USB.
Port USB
Imprimante partagée22 Utilisation de la borne AirPort Express
2 Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour créer un réseau ou rejoignez un réseau sans fil
existant.
Pour partager l’imprimante, les ordinateurs sans fil doivent utiliser Mac OS X 10.2.7
ou ultérieur, ou bien Windows 2000 ou Windows XP (Service Pack 2).
Pour utiliser l’imprimante depuis un ordinateur Mac OS X :
1 Ouvrez l’utilitaire Configuration d’imprimante (situé dans Applications/Utilitaires).
2 Sélectionnez l’imprimante dans la liste.
Si l’imprimante ne figure pas sur la liste, cliquez sur Ajouter, puis choisissez Bonjour
dans le menu local avant de sélectionner l’imprimante dans la liste.
Pour utiliser l’imprimante depuis un ordinateur Windows :
1 Ouvrez le Panneau de configuration depuis le menu Démarrer, puis double-cliquez
sur Imprimantes et télécopieurs.
2 Cliquez sur Ajouter une imprimante et suivez les instructions à l’écran.
3 Sélectionnez “Imprimante locale connectée à cet ordinateur” et désélectionnez
“Détection et installation automatique de l’imprimante Plug-and-Play”.
4 Dans la fenêtre “Sélectionner un port d’imprimante”, cliquez sur “Créer un nouveau port”,
puis choisissez Standard TCP/IP Port dans le menu local.
5 Cliquez sur Suivant et suivez les instructions à l’écran.
6 Dans le champ Nom d’imprimante ou adresse IP, tapez 10.0.1.1. Le nom de port généré
est “IP_10.0.1.1”.
Remarque : si vous avez modifié l’adresse IP de votre AirPort Express, utilisez cette nouvelle
adresse au lieu de taper 10.0.1.1. Le port prendra le nom de l’adresse que vous saisissez.
7 Sélectionnez Standard dans la zone Type de périphérique, puis choisissez votre
imprimante dans la liste.Utilisation de la borne AirPort Express 23
Extension de la portée d’un réseau AirPort Extreme
ou AirPort Express existant
Vous avez la possibilité de connecter une borne AirPort Express supplémentaire pour
étendre la portée de votre réseau AirPort Extreme ou AirPort Express existant. L’ajout
d’une borne d’accès ou de l’AirPort Express à un réseau existant crée un système de
distribution sans fil WDS.
Si le réseau AirPort est connecté à Internet, les ordinateurs peuvent alors se connecter
au réseau AirPort et partager la connexion Internet.
Schéma des connexions
Salle de séjour Salle à manger Salon
Vers Internet
Borne d’accès
AirPort Extreme
Modem DSL
ou cable24 Utilisation de la borne AirPort Express
Configuration
1 Vous devez posséder un réseau AirPort créé par une borne d’accès AirPort Extreme
ou un AirPort Express. Pour pouvoir partager l’accès à Internet, le réseau doit être au
préalable connecté à Internet. La borne d’accès connectée est appelée borne d’accès
principale et partage sa connexion à Internet avec votre AirPort Express.
2 Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour étendre la portée de votre réseau.
(Reportez-vous à la section “Configuration de l’AirPort Express” à la page 26.)
Les deux bornes d’accès utilisent la technologie sans fil pour partager la connexion
Internet avec les ordinateurs clients, ou la technologie Ethernet si les ordinateurs
clients sont reliés par Ethernet.Utilisation de la borne AirPort Express 25
Utilisation d’AirPort Express avec votre réseau AirPort Extreme
L’illustration ci-dessous montre un réseau sans fil regroupant tous les exemples
précédemment cités.
Configuration
 Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour créer un nouveau réseau, accéder à un
réseau AirPort Extreme ou AirPort Express et profiter de toutes les fonctions de
l’Airport Express.
Modem DSL
Vers port de sortie Vers port USB ou câble
Vers Internet
Vers port
Ethernet
Salle de séjour Salon
Borne d’accès
AirPort Extreme26
3 Configuration de
l’AirPort Express
Ce chapitre contient des informations et des
instructions sur l’utilisation du logiciel de l’AirPort
Express pour configurer votre AirPort Express.
Utilisez les schémas du chapitre précédent pour vous aider à décider de l’endroit où
vous souhaitez utiliser votre AirPort Express, et des fonctionnalités que vous souhaitez
configurer sur votre réseau AirPort. Utilisez ensuite les instructions de ce chapitre pour
configurer facilement l’AirPort Express et votre réseau AirPort.
Le logiciel de l’AirPort Express vous permet de :
 Configurer un nouveau réseau que des ordinateurs sans fil peuvent utiliser pour
communiquer entre eux. Si vous configurez votre AirPort Express comme une borne
d’accès et la connectez à Internet, des ordinateurs sans fil pourront également
partager la connexion Internet.
 Connecter votre AirPort Express à votre réseau sans fil existant (ou bien créez-en un),
utiliser AirTunes pour écouter de la musique d’iTunes sur votre chaîne stéréo ou vos
haut-parleurs amplifiés ainsi que partager une imprimante USB.Configuration de l’AirPort Express 27
 Connecter votre AirPort Express à votre réseau AirPort Extreme ou l’AirPort Express
existant et étendre la portée de ce réseau en utilisant l’AirPort Express comme un
pont sans fil. Cette méthode est appelée système de distribution sans fil (WDS).
Vous pouvez utiliser AirTunes pour écouter des morceaux de musique d’iTunes et
partager une imprimante USB quel que soit le type de réseau que vous configurez,
qu’il s’agisse d’un nouveau réseau ou d’un accès à un réseau existant.
Si vous possédez plusieurs bornes AirPort Express, vous pouvez par exemple en brancher
une à la chaîne stéréo de votre salon et une autre aux haut-parleurs amplifiés de votre
bureau. À l’aide d’AirTunes, vous pouvez diffuser votre musique d’iTunes sur l’une ou
l’autre borne AirPort Express, selon la pièce de la maison dans laquelle vous vous trouvez.
Choisissez pour cela le nom de la borne AirPort Express que vous souhaitez utiliser dans
le menu local des haut-parleurs d’iTunes.
Ce chapitre explique comment utiliser l’Assistant réglages AirPort pour configurer votre
réseau et d’autres fonctionnalités de votre AirPort Express. Pour en savoir plus sur la mise
en réseau sans fil et sur les fonctionnalités avancées d’AirPort, consultez les documents
“Création de réseaux AirPort” ou “Réseaux AirPort pour Windows”, situés sur le CD de
l’AirPort Express et sur le site www.apple.com/fr/airportextreme.
Vous pouvez effectuer la plupart des opérations d’installation et de configuration
de votre réseau à l’aide de l’Assistant réglages AirPort. Pour configurer des options
avancées, il vous faudra utiliser l’Utilitaire Admin AirPort. Voir “Réglage des options
avancées” à la page 32.28 Configuration de l’AirPort Express
Utilisation de l’Assistant réglages AirPort
Pour configurer votre AirPort Express afin qu’elle utilise AirPort pour l’accès à Internet et la
mise en réseau sans fil, utilisez l’Assistant réglages AirPort. L’assistant est automatiquement
installé, à partir du CD AirPort Express, sur votre ordinateur en même temps que le logiciel.
Sur un ordinateur Macintosh Mac OS X 10.3 ou ultérieur :
m Ouvrez l’Assistant réglages AirPort, situé dans Applications/Utilitaires, et suivez
les instructions à l’écran.
Sur un ordinateur Windows XP (Service Pack 2) ou Windows 2000 :
m Ouvrez l’Assistant réglages AirPort, situé dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort.
Vous devrez répondre à une série de questions concernant le type de réseau que vous
souhaitez utiliser et les services que vous souhaitez configurer. L’Assistant réglages
AirPort vous aide à saisir les réglages adaptés au réseau que vous configurez.Configuration de l’AirPort Express 29
Si vous utilisez la borne AirPort Express pour vous connecter à Internet, vous devez
disposer d’un compte à large bande (modem DSL ou câble) auprès d’un fournisseur
d’accès à Internet. Ce service est éventuellement payant. Si vous avez reçu des
informations particulières de votre FAI (telles qu’une adresse IP statique ou l’identifiant
du client DHCP), il vous faudra les saisir dans l’Assistant réglages AirPort. Regroupez
toutes ces informations avant de configurer votre AirPort Express.
Création d’un nouveau réseau sans fil
Vous pouvez utiliser l’Assistant réglages AirPort pour créer un réseau sans fil. L’Assistant
réglages AirPort vous guidera tout au long des étapes nécessaires pour nommer votre
réseau, protéger votre réseau avec un mot de passe et configurer d’autres options.
Si vous prévoyez d’utiliser AirTunes pour écouter des morceaux de musique d’iTunes sur
votre chaîne stéréo, connectez un câble numérique à fibres optiques Toslink ou un câble
mini-jack stéréo vers double RCA au port de sortie de la borne AirPort Express (-) et à
votre chaîne stéréo.
Si vous prévoyez de partager une imprimante USB sur votre réseau, connectez
l’imprimante au port USB (d) de la borne AirPort Express.
Après avoir connecté le câble audio et le câble de l’imprimante USB :
m Ouvrez l’Assistant réglages AirPort se trouvant dans Applications/Utilitaires sur Macintosh
ou dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous
Windows XP ou Windows 2000. Suivez les instructions à l’écran pour créer un réseau.30 Configuration de l’AirPort Express
Configuration et partage de l’accès à Internet
Si vous prévoyez de partager votre connexion Internet avec les ordinateurs du réseau
configurés pour la communication sans fil, vous devez configurer votre AirPort Express
en tant que borne d’accès AirPort. Une fois qu’elle est configurée, les ordinateurs peuvent
accéder à Internet via le réseau AirPort. La borne d’accès se connecte à Internet et
transmet les informations aux ordinateurs via le réseau AirPort.
Avant d’utiliser l’Assistant réglages AirPort pour configurer votre borne d’accès, branchez
votre modem câble ou DSL au port Ethernet (G) d’AirPort Express. Si vous vous
connectez à Internet via un réseau Ethernet existant, vous pouvez alors connecter
l’AirPort Express au réseau Ethernet. Si vous prévoyez d’utiliser AirTunes pour écouter
des morceaux de musique d’iTunes sur votre chaîne stéréo, connectez un câble audio
au mini-jack audio numérique optique et analogique (-) et à votre chaîne stéréo.
Utilisez l’Assistant réglages AirPort pour saisir les réglages de votre FAI et configurer
le mode de partage de ces réglages entre l’AirPort Express et les autres ordinateurs.
m Ouvrez l’Assistant réglages AirPort se trouvant dans Applications/Utilitaires sur Macintosh
ou dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous
Windows XP ou Windows 2000. Suivez les instructions à l’écran pour configurer et
partager l’accès Internet sur votre AirPort Express.Configuration de l’AirPort Express 31
Connexion à un réseau sans fil existant
Vous pouvez utiliser l’Assistant réglages AirPort pour accéder à un réseau sans fil existant.
Lorsque vous connectez la borne AirPort Express à votre chaîne stéréo, les ordinateurs
de votre réseau sans fil peuvent alors utiliser AirTunes pour écouter des morceaux de
musique d’iTunes sur la chaîne stéréo. Lorsque vous connectez une imprimante USB
à votre AirPort Express, tous les ordinateurs du réseau peuvent l’utiliser.
Avant d’utiliser l’Assistant réglages AirPort, vérifiez que le câble audio est bien branché
à votre chaîne stéréo et que le câble USB est relié à votre imprimante.
m Ouvrez l’Assistant réglages AirPort se trouvant dans Applications/Utilitaires sur Macintosh
ou dans Démarrer > Tous les programmes > AirPort sur un ordinateur fonctionnant sous
Windows XP ou Windows 2000. Suivez les instructions à l’écran pour configurer et
connecter votre AirPort Express à votre réseau sans fil.
Extension de la portée d’un réseau AirPort Extreme
ou AirPort Express existant
Vous pouvez étendre la portée d’un réseau sans fil AirPort Express ou AirPort Extreme
en le configurant comme membre d’un WDS. Les ordinateurs sans fil pourront alors se
connecter au réseau et partager la connexion Internet et des fichiers ou jouer en réseau.
Si vous connectez l’AirPort Express à votre chaîne stéréo, les ordinateurs de votre réseau
sans fil peuvent alors utiliser AirTunes pour écouter des morceaux de musique d’iTunes
sur la chaîne stéréo. Lorsque vous connectez une imprimante USB à votre AirPort Express,
tous les ordinateurs du réseau peuvent l’utiliser.
m Ouvrez l’Assistant AirPort Express et suivez les instructions à l’écran pour étendre
la portée de votre réseau AirPort Extreme ou AirPort Express.
Remarque : l’extension de la portée d’un réseau avec WDS peut réduire les performances
globales du réseau.32 Configuration de l’AirPort Express
Réglage des options avancées
Pour régler les options avancées, utilisez l’Utilitaire Admin AirPort.
Vous pouvez utiliser l’Utilitaire Admin AirPort pour configurer les réglages avancés de
la borne d’accès, tels que les options de sécurité avancées, les réseaux fermés, la durée
de bail DHCP, le contrôle d’accès, la confidentialité WAN, les réglages de puissance, le
changement de nom de l’imprimante USB, le mappage de port et plus encore.
Pour régler les options avancées :
1 Sélectionnez le réseau sans fil que vous souhaitez modifier. Sur un Mac, utilisez le menu
d’état d’AirPort dans la barre des menus. Sur un ordinateur Windows 2000 ou Windows XP,
maintenez le curseur sur l’icône de la connexion sans fil jusqu’à ce que vous voyiez
apparaître le nom de votre réseau AirPort (SSID) et sélectionnez-le dans la liste si plusieurs
réseaux sont disponibles.
2 Ouvrez l’Utilitaire Admin AirPort que vous trouverez dans Applications/Utilitaires sur un
Macintosh, et dans Démarrer > Programmes > AirPort sur un ordinateur Windows XP
ou Windows 2000.
3 Si plusieurs bornes d’accès figurent dans la liste, sélectionnez celle que vous souhaitez
configurer. Si la borne que vous souhaitez configurer ne figure pas dans cette liste,
cliquez sur Rescanner pour parcourir les bornes d’accès disponibles, puis sélectionnez
la borne d’accès voulue.
4 Si le système vous demande un mot de passe, saisissez-le, puis cliquez sur Configurer.
Pour en savoir plus sur l’Utilitaire Admin AirPort, consultez les documents “Création de
réseaux AirPort” ou “Réseaux AirPort pour Windows”, situés sur votre CD AirPort Express
et sur le site www.apple.com/fr/airport.33
4 AirPort Express
en déplacement
AirPort Express peut stocker des réglages pour
différents emplacements afin que vous puissiez
facilement le déplacer d’un endroit à l’autre.
L’AirPort Express peut stocker jusqu’à cinq configurations différentes, appelées profils.
Un profil contient les réglages de votre AirPort Express, tels que le nom et le mot de
passe du haut-parleur iTunes, ainsi que des informations sur le réseau, telles que le
nom et le mot de passe réseau.
Les profils sont utiles si vous déplacez votre AirPort Express d’un endroit à un autre. Par
exemple, vous pouvez configurer un profil pour votre AirPort Express à votre domicile,
où vous utilisez AirTunes pour diffuser de la musique sur votre chaîne stéréo à partir
d’iTunes et vous connecter à Internet via le protocole PPPoe. Vous pouvez également
configurer un autre profil pour utiliser AirPort Express à l’hôtel, où vous vous connectez
à Internet via le protocole DHCP.
Utilisez l’Utilitaire Admin AirPort dans Applications/Utilitaires sur Mac, et dans Démarrer >
Programmes > AirPort sur un ordinateur Windows XP ou Windows 2000, pour créer,
modifier, renommer et effacer des profils. 34 AirPort Express en déplacement
Pour créer un profil :
1 Ouvrez l’Utilitaire Admin AirPort, sélectionnez votre AirPort Express dans la liste
et cliquez sur Configurer.
2 Cliquez sur l’icône Profils dans la barre d’outils.
3 Cliquez sur Ajouter pour créer un nouveau profil, donnez-lui un nom, puis cliquez sur OK.
4 Définissez les options, telles que le nom du réseau, le nom du haut-parleur distant,
les mots de passe et le mode de connexion à Internet.
5 Une fois le réglage des options terminé, cliquez sur Mettre à jour.
Pour modifier un profil existant :
1 Ouvrez l’Utilitaire Admin AirPort, sélectionnez votre AirPort Express dans la liste et cliquez
sur Configurer.
2 Cliquez sur l’icône Profils dans la barre d’outils.
3 Sélectionnez un profil dans la liste et cliquez sur OK.
4 Modifiez les options du profil. Une fois les options modifiées, cliquez sur Mettre à jour
pour enregistrer le profil et le rendre actif sur votre AirPort Express.35
5 Astuces et dépannage
Vous pouvez rapidement résoudre la plupart
des problèmes liés à AirPort Express en suivant
les conseils donnés dans ce chapitre.
Le logiciel d’AirPort Express ne peut pas détecter le matériel AirPort approprié
Assurez-vous que l’ordinateur que vous utilisez est équipé d’une carte AirPort ou d’une
carte AirPort Extreme. Si vous avez installé la carte récemment, éteignez votre ordinateur et
vérifiez que la carte est installée correctement. Vérifiez que l’antenne AirPort est connectée
fermement à la carte (vous devez entendre un clic lorsque vous la connectez). Vérifiez que
la carte est fermement insérée dans le connecteur du logement de la carte AirPort.
Si vous utilisez un ordinateur Windows 2000 ou Windows XP, assurez-vous que
l’adaptateur ou la carte sans fil est installé correctement. Reportez-vous à la
documentation livrée avec votre ordinateur pour vérifier la connexion. Si vous
utilisez un ordinateur fonctionnant sous Windows XP, assurez-vous que vous
disposez bien du Service Pack 2.36 Astuces et dépannage
Impossible de diffuser de la musique sur votre chaîne stéréo à partir d’iTunes
Vérifiez qu’AirPort Express est branchée sur une prise de courant, qu’elle se trouve
dans le rayon de détection de votre ordinateur et que les câbles appropriés sont bien
connectés. Il vous faudra pour cela accéder au réseau AirPort Express.
Veillez à sélectionner votre AirPort Express dans le menu local des haut-parleurs
d’iTunes. Vérifiez que vous utilisez iTunes 4.6 ou ultérieur.
Impossible d’entendre la musique
Si un morceau est en cours de lecture (la barre de progression en haut de la fenêtre
iTunes avance) mais que vous n’entendez rien, vérifiez les points suivants :
 Si vous essayez d’écouter de la musique avec des haut-parleurs connectés à une
AirPort Express et que vous avez coché la case “Désactiver le contrôle de volume
pour les haut-parleurs distants” dans la sous-fenêtre Audio des Préférences iTunes,
vérifiez que vos haut-parleurs distants sont sélectionnés dans le menu local en bas
de la fenêtre iTunes et que le contrôle du volume des haut-parleurs distants n’est
pas au minimum.
Vous avez oublié votre mot de passe réseau ou AirPort Express
Vous pouvez effacer le mot de passe du réseau AirPort ou d’AirPort Express
en réinitialisant AirPort Express. Pour cela, procédez comme suit :
1 Utilisez l’extrémité d’un trombone déplié pour appuyer sur le bouton de réinitialisation
et le maintenir enfoncé pendant une seconde. Astuces et dépannage 37
2 Sélectionnez votre réseau AirPort.
 Sur un Macintosh, utilisez le menu d’état d’AirPort dans la barre des menus pour
sélectionner le réseau créé par l’AirPort Express (le nom du réseau reste inchangé).
 Sur un ordinateur Windows 2000 ou Windows XP, maintenez le curseur sur l’icône de
la connexion sans fil jusqu’à ce que vous voyiez apparaître le nom de votre réseau
AirPort (SSID) et sélectionnez-le dans la liste si plusieurs réseaux sont disponibles.
3 Ouvrez l’Utilitaire Admin AirPort (que vous trouverez dans Applications/Utilitaires
sur un Macintosh, et dans Démarrer > Programmes > AirPort sur un ordinateur
Windows XP ou Windows 2000).
4 Sélectionnez votre AirPort Express et cliquez sur Configurer.
5 Dans la zone de dialogue qui s’affiche, effectuez les changements suivants :
 Réinitialisez le mot de passe AirPort Express.
 Sélectionnez le cryptage pour activer la protection par mot passe de votre réseau
AirPort. Si vous activez le cryptage, tapez un nouveau mot de passe pour votre
réseau AirPort.
6 Cliquez sur OK.
AirPort Express redémarre pour charger les nouveaux réglages.
Votre AirPort Express ne répond pas
Essayez de la débrancher puis de la rebrancher sur une prise électrique.
Si votre AirPort Express ne répond plus du tout, vous devrez peut-être rétablir les
réglages d’origine par défaut. Cette opération efface tous les réglages que vous avez
effectués et rétablit ceux d’origine. 38 Astuces et dépannage
Le voyant d’état de votre AirPort Express est de couleur ambre et il clignote
Le câble Ethernet n’est peut-être pas connecté correctement ; l’AirPort Express est
peut-être hors du rayon de détection du réseau AirPort, ou bien il se peut qu’il y ait
un problème avec votre fournisseur d’accès Internet. Si vous êtes connecté à Internet
avec un modem câble ou DSL, le modem n’est peut-être plus connecté au réseau ou à
Internet. Même si le modem semble fonctionner correctement, débranchez le modem,
attendez quelques secondes puis rebranchez-le. Assurez-vous que l’AirPort Express est
directement connecté au modem via Ethernet avant de rebrancher le modem.
Si votre AirPort Express est configuré comme membre d’un WDS, le lien WDS est
peut-être interrompu.
Remarque : si l’AirPort Express est configuré comme un client sans fil et que le réseau
auquel il se joint est protégé par une liste de contrôle d’accès, l’AirPort Express doit
faire partie de cette liste pour pouvoir se connecter au réseau.
Pour revenir aux réglages d’origine de l’AirPort Express :
m Utilisez le bout d’un trombone déplié pour pouvoir appuyer et maintenir enfoncé
le bouton de réinitialisation jusqu’à ce que le voyant d’état clignote rapidement
(pendant environ 5 secondes).
AirPort Express redémarre avec les réglages suivants :
 L’AirPort Express reçoit son adresse IP via DHCP.
 Le nom du réseau redevient Réseau Apple XXXXXX (où X est une lettre ou un chiffre).
 Le mot de passe AirPort Express redevient public.
Si vous avez utilisé l’Utilitaire Admin AirPort pour créer des profils pour votre
AirPort Express, ces profils sont conservés lorsque vous réinitialisez AirPort Express.Astuces et dépannage 39
Si vous souhaitez revenir aux réglages d’origine de l’AirPort Express et supprimer
des profils que vous aviez configurés :
1 Débranchez l’AirPort Express.
2 Utilisez l’extrémité d’un trombone déplié pour maintenir le bouton de réinitialisation
enfoncé pendant que vous branchez l’AirPort Express.
Votre imprimante ne répond pas
Si vous avez connecté une imprimante au port USB de l’AirPort Express et que les
ordinateurs du réseau AirPort ne peuvent pas imprimer, procédez comme suit :
1 Assurez-vous que l’imprimante est branchée et allumée.
2 Assurez-vous que les câbles sont bien connectés à l’imprimante et au port USB
de l’AirPort Express.
3 Assurez-vous que l’imprimante est bien sélectionnée dans la fenêtre Liste
d’imprimantes des ordinateurs clients. Pour ce faire, sur un ordinateur Mac OS X 10.3
ou ultérieur :
 Ouvrez l’utilitaire Réglages imprimante, dans Applications/Utilitaires.
 Si l’imprimante n’est pas dans la liste, cliquez sur Ajouter.
 Sélectionnez Bonjour dans le menu local.
 Sélectionnez l’imprimante et cliquez sur Ajouter.
Pour sélectionner votre imprimante sur un ordinateur Windows XP ou Windows 2000 :
 Ouvrez le Panneau de configuration depuis le menu Démarrer, puis double-cliquez
sur Imprimantes et télécopieurs.
 Sélectionnez l’imprimante. Si l’imprimante ne figure pas dans la liste, cliquez
sur Ajouter une imprimante puis suivez les instructions à l’écran.40 Astuces et dépannage
4 Éteignez l’imprimante, attendez quelques secondes puis rallumez-la.
Pour en savoir plus sur la configuration d’une imprimante sur un ordinateur Windows,
consultez “Pour utiliser l’imprimante depuis un ordinateur Windows :” à la page 22.
Vous souhaitez mettre à jour votre logiciel AirPort
Apple met régulièrement à jour le logiciel AirPort afin d’en améliorer les performances
et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités. Il est recommandé de mettre à jour votre
AirPort Express pour utiliser le logiciel le plus récent. Pour télécharger la dernière version
du logiciel AirPort Express, rendez-vous sur le site www.apple.com/fr/airport.
Considérations sur le placement de l’AirPort Express
Les recommandations suivantes peuvent permettre à votre AirPort Express d’atteindre
une portée sans fil maximale et une couverture réseau optimale.
 Placez votre AirPort Express dans un endroit dégagé avec peu d’obstacles tels que des
meubles imposants ou des murs. Essayez de la tenir éloignée des surfaces métalliques.
 Si vous placez votre AirPort Express derrière un meuble, laissez au moins trois
centimètres entre la borne AirPort Express et le bord du meuble.
 Évitez de placer votre AirPort Express dans des zones entourées de surfaces
métalliques sur trois côtés ou plus.
 Si vous placez votre AirPort Express à proximité d’autres appareils électriques tels
que la chaîne stéréo, évitez d’entourer complètement l’AirPort Express de câbles
d’alimentation, audio ou vidéo. Positionnez votre AirPort Express de façon que les
câbles passent d’un seul côté. Laissez autant d’espace que possible entre l’AirPort
Express et les câbles.
 Si vous placez votre AirPort Express derrière votre équipement stéréo, placez-la
sur le côté. Évitez de la centrer derrière la chaîne stéréo.Astuces et dépannage 41
 Essayez de placer votre AirPort Express à 7,5 mètres au moins d’un four à micro-ondes,
d’un téléphone sans fil de 2,4 GHz, ou d’autres sources d’interférences.
Éléments pouvant provoquer des interférences avec Airport
Plus la source d’interférences est éloignée, plus le risque de problème est faible.
Les éléments suivants peuvent provoquer des interférences avec Airport :
 Les fours à micro-ondes.
 Les pertes de fréquence radio DSS (Direct Satellite Service).
 Le câble coaxial d’origine fourni avec certains types d’antennes paraboliques.
Contactez le fabricant du produit pour obtenir des câbles plus récents.
 Certains dispositifs électriques tels que les lignes électriques, les voies ferrées
électrifiées et les centrales électriques.
 Les téléphones sans fil qui fonctionnent sur la fréquence porteuse de 2,4 gigahertz
(GHz). Si vous rencontrez des problèmes avec votre téléphone ou avec la
communication avec AirPort, changez le canal utilisé par votre borne d’accès
ou par l’AirPort Express ou bien celui utilisé par votre téléphone.
 Des bornes d’accès adjacentes qui utilisent des canaux voisins. Ainsi, si une
borne d’accès A est réglée sur le canal 1, la borne B doit être réglée sur le canal 4
ou supérieur.42
6 En savoir plus, service aprèsvente et support
Vous trouverez davantage d’informations sur
l’utilisation de la borne AirPort Express sur votre
disque dur, sur le Web et dans l’aide en ligne.
Ressources en ligne
Pour obtenir les toutes dernières informations sur la borne AirPort Express, rendez-vous
sur le site www.apple.com/fr/airport.
Pour enregistrer l’AirPort Express (si vous ne l’avez pas déjà fait lors de l’installation
du logiciel à partir du CD de l’AirPort Express), rendez-vous sur le site
www.apple.com/register.
Pour plus d’informations sur le service après-vente et le support d’AirPort,
des forums avec des informations et des retours sur différents produits, et
les versions les plus récentes des logiciels Apple à télécharger, rendez-vous
sur le site www.apple.com/fr/support/airport.
Pour le support en dehors des États-Unis, rendez-vous sur le site
www.apple.com/fr/support et choisissez votre pays dans le menu local.En savoir plus, service après-vente et support 43
Aide en ligne
m Pour en savoir plus sur l’utilisation d’AirPort, ouvrez l’Utilitaire Admin AirPort
et choisissez Aide > Aide AirPort.
Obtention d’un service de garantie
Si le produit est endommagé ou ne fonctionne pas correctement, suivez les conseils
de cette brochure, de l’aide à l’écran et des ressources en ligne.
Si l’unité ne fonctionne toujours pas, rendez-vous sur le site www.apple.com/fr/support
pour obtenir des instructions sur l’obtention d’un service de garantie.
Où trouver le numéro de série de votre AirPort Express
Le numéro de série est imprimé à l’arrière de votre AirPort Express. 44
7 Caractéristiques
de l’AirPort Express
Caractéristiques de l’AirPort
 Vitesse de transfert des données sans fil : jusqu’à 54 mégabits par seconde (Mbps)
 Portée : jusqu’à 45 mètres en utilisation normale (selon l’environnement)
 Bande de fréquence : 2,4 gigahertz (GHz)
 Alimentation de la sortie radio : 15 dBm (nominale)
 Normes : 802.11 DSSS 1 et 2 Mbps standard, 802.11b et caractéristique 802.11g
Interfaces
 Connecteur LAN Ethernet RJ-45 pour la mise en réseau 10/100Base-T intégrée (G)
 Impression USB (Universal Serial Bus) (d)
 Mini-jack optique analogique/numérique de 3,5 mm
 AirPort Extreme
Conditions ambiantes
 Température de fonctionnement : de 0° à 35° C (32° à 95° F)
 Température de stockage : de -25° à 60° C (-13° à 140° F)
 Humidité relative (en fonctionnement) : de 20 % à 80 %
 Humidité relative (en stockage) : de 10 % à 90 % (sans condensation)Caractéristiques de l’AirPort Express 45
 Altitude de fonctionnement : de 0 à 3 048 m (de 0 à 10 000 pieds)
 Altitude maximale de stockage : 4 572 m (15 000 pieds)
Taille et poids
 Hauteur : 94 mm
 Largeur : 75 mm
 Épaisseur : 28,5 mm
 Poids : 188 grammes
Adresses matérielles
Deux adresses matérielles pour l’AirPort sont imprimées sur le côté du boîtier :
 L’identifiant AirPort : adresse utilisée pour identifier l’AirPort Express sur un réseau
sans fil.
 Le numéro Ethernet : également appelé adresse MAC. Il vous faudra peut-être
communiquer cette adresse à votre FAI pour connecter la borne AirPort Express
à Internet.
Utilisation d’AirPort Express
 La seule façon d’éteindre complètement votre AirPort Express est de la débrancher
de sa source d’alimentation.
 Lorsque vous branchez ou débranchez votre AirPort Express, tenez-la toujours par
les côtés. Éloignez vos doigts de la partie métallique de la prise.
 Votre AirPort Express est un composant haute tension et ne doit en aucun cas être
ouverte, même lorsqu’elle est débranchée. Si votre AirPort Express doit être réparée,
consultez la rubrique “En savoir plus, service après-vente et support” à la page 42. 46 Caractéristiques de l’AirPort Express
 N’insérez jamais de force un connecteur dans les ports. Si le connecteur ne s’emboîte
pas facilement dans le port, c’est probablement qu’ils ne sont pas compatibles. Vérifiez
que le connecteur est adapté au port et qu’il est correctement positionné par rapport
à celui-ci.
 Si vous utilisez le câble d’alimentation facultatif, évitez de laisser pendre la borne
AirPort Express en la tenant par le câble.
À propos des températures d’exploitation et de stockage
 Pendant que vous utilisez votre AirPort Express, il est normal que le boîtier chauffe.
Le boîtier de l’AirPort Express agit comme une surface de refroidissement qui transfère
la chaleur de l’intérieur de l’unité vers l’air extérieur plus frais.
Évitez les endroits humides
 Tenez l’AirPort Express à l’écart des sources de liquides, telles que les boissons,
les lavabos, les baignoires, les cabines de douche, etc.
 Protégez la borne AirPort Express de la lumière directe du soleil ou de la pluie
ou d’autre source d’humidité.
 Prenez garde à ne pas renverser de nourriture ou de liquide sur votre AirPort Express.
Si tel est le cas, débranchez l’AirPort Express avant de nettoyer.
Si c’est un liquide qui a été renversé, il faudra peut-être envoyer l’appareil à Apple pour
réparation. Reportez-vous à la section “En savoir plus, service après-vente et support” à
la page 42.
Avertissement : pour réduire le risque d’électrocution ou de blessure, n’utilisez pas votre
AirPort Express dans des emplacements mouillés ou humides ni à proximité de ceux-ci.Caractéristiques de l’AirPort Express 47
N’effectuez pas vous-même les réparations
À propos de la manipulation
Votre AirPort Express peut être endommagée à la suite d’une manipulation ou d’un
stockage inapproprié. Prenez garde à ne pas laisser tomber votre AirPort Express en
la transportant.
Avertissement : n’essayez pas d’ouvrir ou de démonter votre AirPort Express.
Vous risqueriez de vous électrocuter et d’annuler la garantie. Aucune pièce
réparable par l’utilisateur ne se trouve à l’intérieur.48
Communications Regulation Information
FCC Declaration of Conformity
This device complies with part 15 of the FCC rules.
Operation is subject to the following two conditions: (1)
This device may not cause harmful interference, and (2)
this device must accept any interference received,
including interference that may cause undesired
operation. See instructions if interference to radio or
television reception is suspected.
Radio and Television Interference
This computer equipment generates, uses, and can
radiate radio-frequency energy. If it is not installed and
used properly—that is, in strict accordance with Apple’s
instructions—it may cause interference with radio and
television reception.
This equipment has been tested and found to comply
with the limits for a Class B digital device in accordance
with the specifications in Part 15 of FCC rules. These
specifications are designed to provide reasonable
protection against such interference in a residential
installation. However, there is no guarantee that
interference will not occur in a particular installation.
You can determine whether your computer system is
causing interference by turning it off. If the interference
stops, it was probably caused by the computer or one of
the peripheral devices.
If your computer system does cause interference to
radio or television reception, try to correct the
interference by using one or more of the following
measures:
 Turn the television or radio antenna until the
interference stops.
 Move the computer to one side or the other of the
television or radio.
 Move the computer farther away from the television or
radio.
 Plug the computer into an outlet that is on a different
circuit from the television or radio. (That is, make
certain the computer and the television or radio are on
circuits controlled by different circuit breakers or
fuses.)
If necessary, consult an Apple Authorized Service
Provider or Apple. See the service and support
information that came with your Apple product. Or,
consult an experienced radio/television technician for
additional suggestions.
Important: Changes or modifications to this product not
authorized by Apple Computer, Inc. could void the EMC
compliance and negate your authority to operate the
product.
This product was tested for FCC compliance under
conditions that included the use of Apple peripheral
devices and Apple shielded cables and connectors
between system components. It is important that you
use Apple peripheral devices and shielded cables and
connectors between system components to reduce the
possibility of causing interference to radios, television
sets, and other electronic devices. You can obtain Apple
peripheral devices and the proper shielded cables and
connectors through an Apple-authorized dealer. For
non-Apple peripheral devices, contact the manufacturer
or dealer for assistance. Responsible party (contact for FCC matters only): Apple
Computer, Inc., Product Compliance, 1 Infinite Loop M/S
26-A, Cupertino, CA 95014-2084, 408-974-2000.
Industry Canada Statement
This Class B device meets all requirements of the
Canadian interference-causing equipment regulations.
Cet appareil numérique “Class B” respecte toutes les
exigences du Règlement sur le matériel brouilleur du
Canada.
VCCI Class B Statement
Europe : déclaration de conformité EU
Conforme aux directives européennes 72/23/EEC,
89/336/1999/5 Pour obtenir plus d’informations,
rendez-vous sur www.apple.com/euro/compliance.
Union Européenne : informations
sur l’élimination
Ce symbole signifie que vous devez vous débarasser de
votre produit sans le mélanger avec les ordures ménagères,
selon les normes et la législation de votre pays. Lorsque
ce produit n’est plus utilisable, portez-le dans un centre
de traitement des déchets agréé par les autorités locales.
Certains centres acceptent les produits gratuitement. Le
traitement et le recyclage séparé de votre produit lors
de son élimination aideront à préserver les ressources
naturelles et à protéger l’environnement et la santé des
êtres humains.
© 2005 Apple Computer, Inc. Tous droits réservés.
Apple, le logo Apple, AirPort, iTunes, Mac, Macintosh
et Mac OS sont des marques d’Apple Computer, Inc.
déposées aux États-Unis et dans d’autres pays. AirPort
Express, AirTunes et Bonjour sont des marques d’Apple
Computer Inc.
www.apple.com/fr/airport
www.apple.com/fr/support/airport
F019-0415
Color
Manuel de
l'utilisateurK Apple Inc.
© 2007 Apple Computer, Inc. Tous droits réservés.
Vos droits sur le logiciel sont définis par le contrat de
licence l’accompagnant. Le propriétaire ou l’utilisateur
autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio
a le droit de reproduire la présente publication à des fins
d’apprentissage dudit logiciel. Il est interdit de reproduire ou de transmettre tout ou partie de la présente
publication à des fins commerciales, par exemple pour
vendre des copies de ladite publication ou fournir un
service d’assistance payant.
Le logo Apple est une marque d’Apple Inc. déposée aux
États-Unis et dans d’autres pays. En l’absence du consentement écrit d’Apple, l’utilisation à des fins commerciales
de ce logo via le clavier (Option + 1) pourra constituer un
acte de contrefaçon et/ou de concurrence déloyale.
Tous les efforts possibles ont été faits pour assurer
l’exactitude des informations qui figurent dans ce
manuel. Apple n’est pas responsable des erreurs
d’écriture ou d’impression.
Remarque : étant donné qu’Apple commercialise fré-
quemment de nouvelles versions et mises à jour de son
logiciel système, de ses applications et de ses sites Internet, les illustrations du présent ouvrage peuvent différer
légèrement de ce qui s’affiche sur votre écran.
Apple Inc.
1 Infinite Loop
Cupertino, CA 95014-2084
408-996-1010
www.apple.com
Apple, le logo Apple, DVD Studio Pro, Final Cut,
Final Cut Pro, FireWire, LiveType, Mac, Macintosh, Mac OS,
QuickTime et Shake sont des marques d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et dans d’autres pays.
Cinema Tools et Finder sont des marques d’Apple Inc.
Les autres noms de sociétés ou de produits mentionnés
ici sont des marques de leurs détenteurs respectifs. L’évocation de produits tiers est faite à titre informatif uniquement et ne constitue ni une approbation ni une
recommandation. Apple décline toute responsabilité concernant les performances et l’utilisation de ces produits. 3
1 Table des matières
Préface 9 Color Documentation et ressources
9 Nature de Color ?
10 Utilisation de la documentation de Color
11 Sites web Color
11 Site web de service et d’assistance Apple
Chapitre 1 13 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
13 Définition de l’étalonnage
17 Quand se déroule le processus d’étalonnage ?
24 Étalonnage dans Color
26 Normes d’encodage des images
31 Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie
Chapitre 2 39 Flux de production de l’étalonnage
40 Aperçu du flux de production Color
42 Limitations de Color
44 Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro
53 Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo
57 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique
66 Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets
Chapitre 3 69 Utilisation de l’interface Color
70 Configuration d’une surface de contrôle
70 Utilisation des contrôles d’écran
75 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers
82 Utilisation de Color avec un ou deux écrans
Chapitre 4 83 Importation et gestion de projets et de données
84 Création et ouverture de projets
85 Enregistrement de projets et d’archives
89 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color
94 Reconformation de projets
95 Importation de listes de montage (EDL)4 Table des matières
97 Exportation de listes EDL
98 Rétablissement du lien avec les données QuickTime
99 Importation de données directement dans le plan de montage
99 Formats de données compatibles
104 Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime
105 Importation des corrections de couleurs
106 Exportation d’images JPEG
Chapitre 5 107 Setup (Configuration)
108 Le navigateur de fichiers
109 Le navigateur de plans
115 Chutier des jeux d’étalonnage
115 Onglet Project Settings
121 Onglet Messages
122 Onglet User Preferences
Chapitre 6 133 Contrôle
133 Fenêtre Scopes
135 Contrôle de la sortie vidéo de diffusion
138 Utilisation des tables de conversion d’affichage
143 Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store)
Chapitre 7 145 Lecture, navigation et modification du plan de montage
146 Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline)
148 Personnalisation de l’interface du plan de montage
149 Utilisation des pistes
151 Sélection du plan actuel
151 Lecture dans le plan de montage
154 Navigation à l’intérieur du plan de montage
156 Sélection de plans dans le plan de montage
157 Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage
158 Onglets de réglages
160 Contrôles et procédures de montage
Chapitre 8 167 Vidéoscopes
168 Quels sont les vidéoscopes disponibles ?
171 Options des vidéoscopes
173 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes
Chapitre 9 191 Primary In
192 Objectifs de l’utilisation du studio Primary In
195 Utilisation des commandes de contraste Primary
197 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes
lumièresTable des matières 5
209 Utilisation des commandes Color Balance
213 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des hautes
lumières
220 Commandes Curves
233 Onglet Basic
237 Onglet Advanced
239 Auto Balance
Chapitre 10 241 Secondaries
242 Fonctions du studio Secondaries
243 Premiers pas
244 Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL
252 Onglet Previews
254 Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette
261 Ajustement des parties interne et externe de la sélection
263 Utilisation des courbes secondaires
268 Commandes de réinitialisation
Chapitre 11 269 Color FX
270 L’interface Color FX
270 Utilisation de Color FX
272 Création et connexion de nœuds
274 Ajustement des paramètres des nœuds
276 Omission de nœuds
276 Création d’effets dans le studio Color FX
282 Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés
283 Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX
284 Guide de référence des nœuds
Chapitre 12 295 Primary Out
296 Utilisation du studio Primary Out
296 Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In
297 Présentation du processus de traitement de l’image
298 Utilisation des commandes de plafonnement
Chapitre 13 299 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
300 Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage
300 Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage
305 Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans
306 Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline
309 Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary
311 Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade
312 Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline
312 Désactivation de tous les jeux d’étalonnage6 Table des matières
313 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans
320 Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections
de chaque plan
Chapitre 14 323 Images clés
323 Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés
324 Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents studios
326 Utilisation d’images clés dans la Timeline
329 Interpolation d’images clés
Chapitre 15 331 Studio Geometry
332 Navigation dans l’aperçu d’image
332 Onglet Panscan
337 Onglet Shapes
345 Onglet Tracking
Chapitre 16 355 Magasin d’images fixes (Still Store)
356 Enregistrement d’images dans le Still Store
357 Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires
358 Retrait d’images du Still Store
358 Rappel d’images du Still Store
359 Personnalisation de la vue du Still Store
359 Contrôles du chutier Still Store
Chapitre 17 361 File d’attente de rendu
361 À propos du rendu dans Color
362 Quels effets sont rendus par Color ?
363 L’interface de la file d’attente de rendu
365 Mode de rendu des plans dans votre projet
367 Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan
368 Commande Gather Rendered Media
Annexe A 371 Étalonnage de votre moniteur
371 À propos de la mire
371 Étalonnage des moniteurs avec la mire
Annexe B 375 Raccourcis clavier
375 Raccourcis clavier relatifs aux projets
376 Changement de studio et de fenêtre
376 Lecture et navigation
377 Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage
377 Raccourcis clavier relatifs à la Timeline
378 Raccourcis clavier de montage
378 Raccourcis clavier relatifs aux images clésTable des matières 7
378 Raccourcis relatifs au navigateur de plans
379 Raccourci disponible dans le studio Geometry
379 Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes
379 Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu
Annexe C 381 Configuration d’une surface de contrôle
382 Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-3800
387 Surface de contrôle Tangent Devices CP100
389 Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200
394 Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle
Index 395 9
Préface
Documentation et ressources
de Color
Bienvenue dans le monde de l’étalonnage professionnel
de film et de vidéo à l’aide de Color.
Nature de Color ?
Color a été conçu dès le départ comme un environnement d’étalonnage (ou de
« correction de couleurs ») riche en fonctionnalités, à même de s’intégrer de façon
idéale dans une large gamme de flux de post-production, que votre projet relève
de la définition standard, de la haute définition ou de l’intermédiaire numérique 2K.
Si vous avez déjà monté un programme à l’aide de Final Cut Pro, il est extrêmement
simple de l’envoyer à Color pour étalonnage, puis de le renvoyer à Final Cut Pro pour
la sortie finale. Mais il est également tout à fait faisable de reconformer des projets
dont les sources sont des listes de points de montage (listes EDL, Editing Decision List)
issues d’autres environnements de montage.
Color dispose de tous les outils dont les professionnels de la couleur ont besoin, à savoir :
 Étalonnage primaire par balance des couleurs et action sur le contraste au travers
des ombres, des tons intermédiaires et des hautes lumières
 Utilisation de courbes pour ajustement fin des canaux de luminance et de chrominance
 Jusqu’à huit opérations d’étalonnage secondaire par plan, avec qualificateurs HSL,
vignettes, formes utilisateur et réglage séparé des parties interne et externe de chaque cache secondaire
 Effets Color FX à nœuds arborescents pour la création d’effets de couleur personnalisés
 Effets de panoramique Panscan
 Suivi d’animation permettant d’animer vignettes, formes utilisateur et d’autres effets
 Application de contraintes légales de diffusion pour garantir le respect de la
réglementation
 Prise en charge de surfaces de contrôle propres à l’étalonnage
 Et de nombreuses autres fonctionnalités10 Préface Documentation et ressources de Color
Tous ces outils sont répartis dans huit « studios » de l’interface utilisateur de Color,
qui sont présentés dans l’ordre correspondant à la façon de travailler de la plupart des
coloristes. Vous pourrez utiliser Color pour étalonner, équilibrer et « habiller » d’effet
stylisés chaque plan de votre programme, dans le cadre de la dernière étape de votre
flux de post-production. Vous pourrez ainsi donner donnerez ainsi à vos programmes
un aspect finalisé et professionnel qui n’était jusqu’ici accessible qu’au travers de maté-
riels très coûteux.
Utilisation de la documentation de Color
La documentation fournie avec Color se compose d’un Guide de configuration imprimé
et d’un manuel de l’utilisateur électronique.
Guide de configuration de Color
Le Guide de configuration de Color contient des extraits du manuel de l’utilisateur électronique, qui vous feront comprendre de quelle façon Color s’intègre à différents flux de
post-production et qui vous aideront à configurer les paramètres de projet et les préfé-
rences utilisateur de Color en fonction de vos besoins. Si vous venez d’installer Color et
si vous voulez savoir comment configurer votre système pour l’utiliser de façon efficace,
commencez par lire ce guide.
Color Manuel de l’utilisateur à l’écran
Le manuel de l’utilisateur de Color, accessible via le menu Aide, contient toutes les
informations utiles sur le logiciel. Il est destiné aux utilisateurs de tous niveaux.
 Les monteurs et spécialistes d’autres aspects de la post-production qui n’ont pas
d’expérience du processus d’étalonnage pourront, grâce à ces informations, mettre
le pied à l’étrier et consulter des explications détaillées sur le fonctionnement et la
justification de toutes les commandes.
 Les coloristes venant à Color en ayant déjà l’expérience d’autres environnements
d’étalonnage peuvent sauter les premiers chapitres pour aller directement aux informations détaillées sur le fonctionnement de Color et sur chaque paramètre accessible dans chaque studio de l’interface utilisateur de Color.
Remarque : le manuel de l’utilisateur à l’écran reprend toutes les informations fournies
dans le Guide de configuration de Color, sous une forme permettant toutes les recherches et avec des illustrations en couleur.
Guides d’initiation
Vous disposez aussi d’une collection de guides d’initiation sur DVD-ROM qui vous permettront d’être rapidement opérationnel dans votre utilisation de Color. Ces guides d’initiation vous initient à chaque grande zone de l’interface utilisateur et constituent un bon
moyen d’avoir une vue d’ensemble de toutes les fonctions avant de vous plonger dans le
manuel de l’utilisateur.Préface Documentation et ressources de Color 11
Sites web Color
Les sites web ci-après proposent des informations générales, des mises à jour et des
informations techniques sur Color, ainsi que les nouvelles, ressources et supports de
formation les plus récents.
Pour en savoir plus sur Color, consultez le site suivant :
 http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/color
Pour en savoir plus sur le programme Apple Pro Training, consultez le site (en anglais) :
 http://www.apple.com/fr/software/pro/training
Pour nous faire parvenir vos commentaires sur Color, consultez la page suivante :
 http://www.apple.com/fr/feedback/color.html
Site web de service et d’assistance Apple
Le site web de service et d’assistance Apple propose des mises à jour de logiciels et
des réponses aux questions le plus fréquemment posées sur tous les produits Apple,
y compris Color. Sur ce site, vous aurez aussi accès aux caractéristiques techniques
complètes des produits, aux documentations de référence et à des articles techniques
sur les produits Apple :
 http://www.apple.com/fr/support
Pour une assistance propre à Color, consultez la page suivante :
 http://www.apple.com/fr/support/color1
13
1 Notions élémentaires relatives à
l’étalonnage (ou correction de
couleurs)
Pour mieux vous familiariser avec le fonctionnement du logiciel Color, il est important de cerner le processus d’étalonnage
(ou correction de couleurs) global et la façon dont les images
sont travaillées en postproduction, dans le cours des flux de
travaux appliqués aux films et vidéos SD et HD.
Si vous êtes nouveau dans l’étalonnage, la première partie de ce chapitre va vous fournir des informations générales sur les flux d’étalonnage pour vous aider à mieux comprendre le mode d’exécution de Color. La deuxième partie explique les concepts clés de
couleur et d’imagerie qui sont importants pour le fonctionnement de l’interface Color.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Définition de l’étalonnage (p. 13)
 Quand se déroule le processus d’étalonnage ? (p. 17)
 Étalonnage dans Color (p. 24)
 Normes d’encodage des images (p. 26)
 Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie (p. 31)
Définition de l’étalonnage
Dans tout travail de postproduction, l’étalonnage constitue généralement l’une des dernières étapes de finalisation d’un programme monté. Le logiciel Color a été créé pour
vous permettre de contrôler précisément l’apparence de chaque plan de votre projet. Il
fournit en effet des outils flexibles et un espace de travail performant servant au réglage
du contraste, de la couleur et de la géométrie de chaque plan de votre programme.14 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Objectifs de l’étalonnage
Lorsque vous étalonnez un programme donné, vous êtes amené à effectuer une grande
partie, voire la totalité, des tâches décrites dans cette section. Color fournit un ensemble
de fonctions extrêmement complètes vous permettant d’accomplir toutes ces opérations et bien d’autres encore. Chaqun sait que la quantité de travail consacrée à une session d’étalonnage est généralement limitée par le temps et, pour vous permettre d’aller
aussi loin que possible dans ce processus, l’interface d’étalonnage dédiée de Color permet un travail rapide et efficace.
Concepts de base
Tout contenu (ou « programme ») requiert que vous exécutiez au moins les opérations pré-
sentées ci-dessous. Avec de l’entraînement, vous pourrez accomplir la plupart d’entre elles
au moyen des principaux outils d’étalonnage (pour en savoir plus, consultez le chapitre 1,
« Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) », à la
page 13).
 S’assurer que les éléments clés de votre programme ont l’apparence souhaitée : chaque
scène de votre programme possède des éléments clés auxquels le spectateur prête
une attention toute particulière. Dans une vidéo narrative ou documentaire, l’attention va vraisemblablement se porter sur les individus présents dans chaque plan. Dans
une publicité, l’élément clé sera sans aucun doute le produit (par exemple, l’étiquette
figurant sur une bouteille ou la couleur d’une voiture). Quels que soient ces éléments
clés, il est très possible que vous-même ou votre public ayez certaines attentes quand
à leur apparence et c’est à vous de faire en sorte que les couleurs du programme correspondent à celles du plan d’origine.
Lorsque vous utilisez des plans de personnes, un des principes de base de l’étalonnage
est de veiller à ce que leur teint dans le programme ait le même aspect (ou une meilleure
apparence) que dans la réalité. Quel que soit l’ethnie ou le teint, les couleurs de peau des
êtres humains mesurées objectivement avec un oscilloscope vectoriel sont plus ou
moins comprises dans la même plage (même si la saturation et la luminosité varient).
Color fournit les outils permettant d’apporter toutes les retouches nécessaires pour que
les couleurs de peau des personnages de votre montage final aient l’aspect souhaité.
 Corriger les erreurs de balance des couleurs et d’exposition : tout d’abord, l’exposition
ou la balance des couleurs des images obtenues numériquement (qu’elles soient
tournées sur une caméra vidéo analogique ou numérique, ou bien encore transfé-
rées à partir d’une pellicule) n’est souvent pas optimale. Par exemple, un grand nombre de caméscopes et de caméras de cinéma numériques enregistrent délibérément
les noirs ne correspondant pas tout à fait à un taux de 0 pour cent de façon à éviter
d’écraser inutilement des données de façon intempestive. Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 15
En outre, des accidents peuvent se produire lors de n’importe quel tournage. Par exemple, la balance des couleurs du film utilisé par l’équipe de tournage n’était peut-être
pas adaptée aux conditions de tournage ou un membre de l’équipe a peut-être oublié
de régler la balance des blancs de la caméra vidéo avant de filmer un entretien dans
un bureau éclairé par des lumières fluorescentes, ce qui produit des images aux teintes
verdâtres. Color permet de corriger facilement ces types d’erreurs.
 Harmoniser tous les plans d’une scène : la plupart des programmes montés incorporent des données provenant de sources diverses, dont le tournage a eu lieu en diffé-
rents endroits et sur plusieurs jours, semaines ou mois de production. Même avec
une excellente équipe de cadreurs et d’éclairagistes, il est très possible que des diffé-
rences de couleurs et d’exposition se produisent, et ce parfois entre des plans d’une
même scène.
Une fois ces plans montés, ces changements de couleurs et d’éclairage risquent de
faire ressortir certains plans par rapport aux autres, ce qui donne un aspect peu harmonieux au montage. Grâce à un étalonnage soigné, tous les plans d’une même
scène peuvent être harmonisés pour sembler se dérouler au même moment et au
même endroit, avec un éclairage identique. Ce processus est couramment appelé
étalonnage de scène à scène.
 Créer un contraste : l’étalonnage peut également servir à créer un contraste entre
deux scènes pour obtenir un effet plus frappant. Imaginez l’enchaînement d’une
scène tournée dans la jungle luxuriante dans les tons de vert avec une autre scène
filmée dans un désert aride, riche en rouges et en jaunes. Grâce à l’étalonnage, vous
pouvez accentuer ces différences de façon subtile.
 Créer une ambiance : le processus d’étalonnage ne se limite pas uniquement à l’harmonisation des données vidéo de votre œuvre selon un modèle objectif d’exposition.
Tout comme le son, la couleur, lorsqu’elle est maniée avec subtilité, est une propriété
qui procure une intéressante marge de contrôle supplémentaire sur votre programme.
Grâce à l’étalonnage, vous pouvez décider d’attribuer à votre vidéo des couleurs
riches et saturées ou, à l’inverse, plus discrètes. Vos plans peuvent prendre un aspect
plus chaleureux si vous poussez leurs tonalités vers les rouges ou, au contraire, plus
froid si vous privilégiez les bleus. Vous pouvez extraire les détails des ombres ou les
écraser de façon à augmenter le contraste de l’image et lui donner une apparence
plus nette. Ces modifications subtiles influent sur la façon dont les spectateurs per-
çoivent une scène et peuvent changer l’atmosphère d’un programme. Après avoir
choisi l’apparence souhaitée pour votre œuvre, ou pour une scène isolée, vous pouvez recourir à l’étalonnage pour vous assurer que tous les plans des scènes appropriées sont harmonisés afin de s’enchaîner avec cohérence.16 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
 Se conformer aux recommandations pour assurer la légalité des diffusions : si un programme est destiné à la télédiffusion, une série de recommandations de contrôle
qualité vous est généralement fournie, indiquant les limites « légales » définies pour
le niveau de noir minimum et le niveau de blanc maximum, ainsi que les valeurs
minimales et maximales fixées pour la saturation chromatique et les images RVB
composites. Il est important de se conformer à ces recommandations pour s’assurer
que le programme peut être diffusé, car les valeurs « illégales » peuvent causer des
problèmes lors de l’encodage du programme pour la transmission. Étant donné que
les normes de contrôle qualité varient, il est essentiel de prendre connaissance au
préalable des recommandations applicables. Color dispose de réglages de seuil de
diffusion intégrés (parfois désignés sous le terme de légaliseur) qui empêchent automatiquement le dépassement des limites fixées pour les niveaux vidéo. Pour en
savoir plus, consultez la section « Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à
la page 119.
Tâches détaillées
Si vous disposez du temps nécessaire, les outils Color vous permettent de régler plus
précisément l’apparence de votre programme :
 Réglage séparé d’éléments spécifiques : il est parfois nécessaire de cibler de façon
sélective une plage étroite de couleurs dans le but de ne corriger ou remplacer que
la série correspondante de valeurs de couleur. Il peut s’agir, par exemple, de transformer une voiture rouge en voiture bleue ou de neutraliser un peu un vêtement de
couleur trop vive. Ces tâches composent ce qu’on appelle étalonnage secondaire et
Color met à votre disposition de nombreux outils qui vous permettent de les mener
à bien. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 10, « Secondaries », à la
page 241.
 Procéder à des réglages numériques de l’éclairage : parfois, les réglages de l’éclairage
qui paraissaient appropriés lors du tournage ne s’avèrent pas aussi performants lors
du processus de postproduction. Les changements intervenant dans la vision du réalisateur, les modifications apportées aux tons de la scène montée ou les suggestions
émises par le directeur de la photographie lors de la postproduction peuvent nécessiter l’ajustement de l’éclairage d’une scène au-delà des simples réglages du contraste
global de l’image. Color fournit des options puissantes de masquage définissable par
l’utilisateur qui, conjointement avec des options d’étalonnage secondaires, permettent
d’isoler plusieurs régions d’une image et d’affiner l’éclairage. Ce processus est parfois
appelé rectification numérique de l’éclairage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 10,
« Secondaries », à la page 241 et la section « Onglet Shapes » à la page 337.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 17
 Création d’effets spéciaux : une scène requiert parfois des effets plus extrêmes, comme
la manipulation intensive des couleurs et de l’exposition pour l’obtention d’un effet de
« nuit américaine », de façon à créer un état étrange pour une séquence de retour en
arrière ou d’hallucination ou simplement une ambiance bizarre pour un clip vidéo. Le
« studio » Color FX du logiciel Color vous offre une palette d’outils organisée de façon
arborescente et extensible, qui permet de créer efficacement des images composites
en profondeur, conjointement avec les autres outils principaux et secondaires à votre
disposition. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 11, « Color FX », à la
page 269.
Si ces tâches semblent exiger beaucoup de travail, ce n’est pas une impression, c’est
vraiment le cas. Heureusement, l’interface Color vous aide à assurer l’organisation de
ces tâches.
Quand se déroule le processus d’étalonnage ?
La fidélité des couleurs d’un programme ne doit pas être négligée jusqu’à l’étape d’étalonnage du processus de postproduction. Dans l’idéal, chaque projet débute avec une philosophie de gestion des couleurs qui est appliquée durant le tournage, maintenue pendant
les diverses phases de transfert et de montage survenant au cours de la postproduction et
se termine par la phase d’étalonnage finale mise en œuvre dans Color. Cette section explique la façon dont les images de vidéo et de film sont habituellement traitées lors du processus de postproduction.
Début de la gestion des couleurs lors du tournage
Qu’un programme soit créé à l’aide d’images numériques de vidéo ou de film, ou bien
encore de toute autre application d’imagerie numérique haute résolution, il est important
de noter que le processus de détermination de l’apparence générale d’un programme commence lorsque chaque scène est éclairée et tournée lors de la production. Pour optimiser le
contrôle et la flexibilité de vos plans en phase de postproduction, l’idéal serait de travailler
avec des séquences tournées en fonction de l’objectif final. L’étalonnage en phase de postproduction ne peut pas remplacer un bon éclairage.
Le processus d’étalonnage peut être considéré comme le prolongement et l’amélioration de la vision de départ du producteur, du réalisateur et du directeur de la photo.
Souvent, le directeur de la photographie participe directement au processus d’étalonnage pour s’assurer de l’obtention du résultat recherché.
Dans d’autres cas, c’est le réalisateur ou le producteur qui peut changer d’avis quant
à l’apparence finale souhaitée. L’étalonnage permet alors de modifier l’apparence globale (en rendant, par exemple, plus chaleureuses des images tournées initialement
pour donner un résultat froid). Bien que Color offre un niveau de contrôle exceptionnel
sur vos données, il est néanmoins essentiel d’avoir comme base de travail des images
correctement exposées.18 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
En outre, les choix effectués au cours de la postproduction et du tournage, et notamment le format de vidéo ou de film et les réglages de caméra utilisés, peuvent avoir
une incidence considérable sur la latitude dont on dispose lors du processus d’étalonnage final.
Étalonnage initial lors du transfert du film
Lorsqu’un projet a été tourné sur pellicule, les négatifs de la caméra doivent d’abord être
transférés vers le format de bande vidéo ou de vidéo numérique choisi avant les phases
de montage et de postproduction numérique à l’aide d’un équipement de télécinéma
ou de cinéma numérique. Un système de télécinéma est une machine permettant de
transférer un film sur bande vidéo alors qu’un équipement de cinéma numérique est
configuré pour transférer les films directement vers un format numérique, c’est-à-dire
généralement vers une séquence d’images.
Habituellement, le coloriste exécutant la session de transfert de film procède à un étalonnage pour s’assurer que le monteur dispose de l’image la plus appropriée pour son
travail. Les objectifs de l’étalonnage à ce stade dépendent généralement de la longueur du projet et du flux de postproduction qui a été choisi.
 Pour les projets courts, les publicités et toutes les vidéos de courte durée, un étalonnage détaillé peut être appliqué immédiatement. Le coloriste commencera par calibrer le propre correcteur colorimétrique du télécinéma afin d’équilibrer correctement
les blancs, les noirs et les couleurs. Ensuite, en accord avec le directeur de la photographie, le réalisateur ou le producteur, il travaillera plan par plan pour déterminer
l’apparence de chaque plan par rapport aux besoins du projet. Le monteur disposera
ainsi d’images déjà corrigées.
 Les projets, tels que les films long métrage et les programmes télévisés de longue
durée, ne bénéficieront probablement pas d’emblée d’une phase d’étalonnage. Les
séquences qui sont transmises via le télécinéma seront équilibrées pour obtenir une
exposition et des couleurs relativement satisfaisantes, l’objectif étant uniquement de
fournir une image de bonne qualité au monteur. Un étalonnage détaillé est ensuite
effectué à un autre stade.
Négatif de la caméra Télécinéma Bandes vidéoChapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 19
 Les projets de toute longueur qui sont traités en postproduction sous forme d’intermé-
diaire numérique sont transférés avec une phase d’étalonnage conçue pour conserver
une quantité maximale de données d’image. Étant donné qu’un deuxième (et dernier)
étalonnage numérique est prévu à la fin du processus de postproduction, il est essentiel que les données d’image soient de bonne qualité et conservent un maximum de
détails des tons clairs et des tons foncés. Il faut noter que le but étant de préserver les
données d’image et non pas de créer l’apparence finale du programme, l’image de
qualité optimale utilisée pour l’étalonnage ne sera peut-être pas celle qui est visuellement la plus attractive.
Toutefois, l’étalonnage est effectué lors du transfert initial au moyen du télécinéma ou
du système de cinéma numérique. Une fois cette opération terminée, les images sont
traitées par les processus habituels de postproduction, dans le cadre de la gestion éditoriale hors ligne et en ligne.
Étalonnage de film et de vidéo
Color a été conçu pour s’intégrer à des flux de traitement intermédiaires numériques de
vidéo et de film. Étant donné que toutes les images doivent d’abord être transférées
vers un format de séquence d’images ou QuickTime pour être importées dans Color,
les images de vidéo et de film sont corrigées au moyen des mêmes outils et méthodes.
Trois attributs principaux, qui ont tous été déterminés lorsque les images ont été initialement capturée ou transférées avant l’importation dans Color, ont une incidence
sur la qualité des données utilisées dans un programme :
 Le type et le niveau de compression appliqué aux données
 La profondeur de bits à laquelle l’encodage est effectué
 Le rapport de sous-échantillonnage chromatique utilisé
Pour l’étalonnage, la compression spatiale et temporelle doit être limitée, car les artefacts de compression peuvent compromettre la qualité de vos réglages. Par ailleurs, il
est généralement préférable d’utiliser des données dont la profondeur de bits est élevée (voir la section « Profondeur de bits » à la page 30).
Point essentiel à noter : des rapports de sous-échantillonnage chromatique élevés,
tels que 4 :4 :4 ou 4 :2 :2, sont recommandés pour optimiser la qualité et la flexibilité
de vos corrections. Rien ne vous empêche de travailler avec des images sous-échantillonnées à 4 :1 :1 ou 4 :2 :0, mais vous constaterez peut-être que les réglages de contraste extrêmes et les sélections secondaires homogènes sont plus difficiles à effectuer
avec des espaces colorimétriques hautement compressés.
Pour en savoir plus, consultez la section « Sous-échantillonnage chromatique » à la
page 27.20 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Méthodes traditionnelles d’étalonnage final
Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, l’étalonnage (appelé étalonnage
colorimétrique dans le monde cinématographique) commence. Ce processus était
habituellement accompli via une session de calibrage des couleurs pour un film ou
d’étalonnage bande à bande pour une vidéo.
Calibrage des couleurs d’un film
Les programmes dont la finalisation et l’étalonnage ont été réalisés sur pellicule sont habituellement soumis à un processus de mise en conformité des négatifs avant le calibrage des
couleurs. Une fois le processus éditorial terminé, le négatif original de la caméra est mis en
conformité avec la copie de travail ou le passage vidéo du programme monté à l’aide d’une
liste de conformation ou liste des épreuves (si le programme a été monté avec Final Cut Pro,
cette liste peut être obtenu au moyen de l’application Cinema Tools). Cette liste répertorie
chacun des plans utilisés dans le programme monté et montre comment ces derniers
s’intègrent les uns aux autres. Ce processus est long et minutieux. Il faut savoir par ailleurs
que la correction des erreurs commises pendant la coupe du négatif est très onéreuse.
Une fois que le négatif de la caméra a été mis en conformité et les différents plans ont
été physiquement collés les uns aux autres sur les rouleaux A et B en alternance, le calibrage de couleurs peut lui être appliqué par le biais d’une imprimante optique conçue
pour ce processus. Ces machines envoient une lumière filtrée à travers les négatifs originaux de façon à exposer une copie positive intermédiaire, créant ainsi une seule
bobine de film qui correspond à la copie étalonnée.
Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par
scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série
de filtres et d’obturateurs optiques. Chacun des cadrans rouge, vert et bleu est réglé
par incréments discrets, appelés points d’impression (chaque point étant une fraction
d’ouverture de diaphragme, qui correspond à l’échelle utilisée pour mesurer l’exposition d’une pellicule). En général, une plage totale de 50 points est utilisée, dans laquelle
le point 25 représente l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. Le fait d’augmenter ou de réduire la valeur des trois canaux de couleur en même temps assombrit ou
éclaircit l’image, tandis que l’application de réglages disproportionnés aux trois canaux
modifie la balance des couleurs de l’image en fonction des ajustements.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 21
Les réglages de la machine utilisés pour chaque plan peuvent être enregistrés (en une
seule fois, au moyen de la technologie des bandes papier) et rappelés à tout moment,
pour faciliter les opérations de recalibrage et de réglage ultérieures, le processus
d’impression étant automatisé une fois le calibrage manuel terminé. Une fois la copie
intermédiaire exposée, il est possible de la développer et de projeter les résultats finaux.
Bien que ce système d’étalonnage puisse paraître peu pratique comparativement
aux outils numériques actuels utilisés pour la manipulation des images, il représente
un moyen d’étalonnage extrêmement efficace pour les utilisateurs qui le maîtrisent.
Remarque : Color inclut des options de réglage des points d’impression destinées
aux coloristes qui sont familiarisés avec cette méthode d’étalonnage. Pour en savoir
plus, consultez la section « Onglet Advanced » à la page 237.
Étalonnage bande à bande
Pour les projets tournés sur bande vidéo (et ceux tournés sur pellicule qui n’autorisent pas
une deuxième phase de télécinéma), le processus d’étalonnage s’intègre au flux de travaux
en ligne/hors ligne vidéo traditionnel. Une fois le montage verrouillé, la bande maître finale
est assemblée, soit par une remise en conformité sur le système initialement utilisé pour le
montage hors ligne, soit par l’intégration de la liste EDL et des bandes source d’origine dans
une suite en ligne compatible avec les formats des bandes source.
Si l’assemblage en ligne a lieu dans une suite en ligne haut de gamme, l’étalonnage
peut être effectué lors de l’assemblage de la bande maître ou après l’assemblage en
soumettant la bande maître à une session d’étalonnage.
Négatif
de la caméra
Conformation
du négatif
Calibrage optique
des couleurs
Impression
du film final
Bandes vidéo Télécinéma Montage off line Bande du
master final
Série de bandes22 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Remarque : si la bande maître finale est étalonnée, le coloriste doit effectuer avec soin
un fondu et un balayage sur les opérations d’étalonnage en fonction des fondus et
balayages vidéo du programme.
Dans les deux cas, le signal vidéo est traité par du matériel et des logiciels d’étalonnage vidéo dédiés et le coloriste utilise le timecode principal de la bande afin de configurer et de conserver les réglages d’étalonnage pour chaque plan de chaque scène.
Tandis que l’étalonnage vidéo s’appuyait au départ sur des options aussi simples que
celles utilisées par les coloristes de film, l’évolution de la suite d’étalonnage en ligne a
intégré de nombreux outils supplémentaires dans le processus, parmi lesquels des corrections séparées pour les zones tonales discrètes, un étalonnage secondaire de sujets
spécifiques au moyen d’options d’incrustation et de réglage de formes, ainsi que bien
d’autres options créatives dont les coloristes de film ne disposaient pas auparavant.
Étalonnage au moyen d’une deuxième phase de télécinéma
Les programmes tournés sur pellicule qui sont destinés à la masterisation vidéo (par exemple, pour une série télévisée à épisodes) peuvent être renvoyés dans la suite de télécinéma
pour leur étalonnage final. Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, une liste de
conformation ou liste des épreuves (semblable à celle utilisée pour la conformité des négatifs) correspondant à la liste EDL du programme monté est créée.
Grâce à la liste de conformation, le responsable de la postproduction tire uniquement
le négatif effectivement utilisé pour le montage. Étant donné que cela ne représente
qu’une minorité des séquences initialement tournées, le coloriste dispose maintenant
de plus de temps (selon le budget alloué au projet, bien entendu) pour effectuer un
étalonnage plus détaillé sur les séquences sélectionnées qui vont être assemblées
pour constituer le programme vidéo final lors de cette phase de télécinéma finale.
Même si ce processus semble redondant, le fait d’effectuer directement l’étalonnage à
partir du négatif présente plusieurs avantages distincts. La pellicule possédant plus de
nuances que la vidéo entre le noir et le blanc, un coloriste qui s’appuie sur le procédé
de télécinéma dispose d’un choix plus large en termes de couleur et d’exposition que
s’il travaillait uniquement à partir d’une vidéo.
En outre, l’équipement d’étalonnage disponible pour le coloriste de télécinéma a évolué pour correspondre (et parfois être identique) aux outils à la disposition des coloristes de vidéo en ligne, lui permettant en outre de travailler directement sur les images
non compressées qui sont fournies par le télécinéma.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 23
Une fois le second étalonnage terminé, les passages retenus sont à nouveau assemblés
pour correspondre au montage d’origine et le projet est matricé sur bande.
Même si vous n’avez pas l’intention d’étalonner votre programme dans la suite de
télécinéma, vous pouvez envisager de retransférer des plans spécifiques pour effectuer
des modifications qui sont plus faciles à exécuter ou de meilleure qualité si elles sont
apportées directement à partir du négatif original de la caméra. Par exemple, après
avoir identifié les plans à retransférer dans votre séquence Final Cut Pro, vous pouvez
utiliser l’application Cinema Tools pour créer une liste de passages choisis (par exemple, uniquement pour les plans que vous souhaitez élargir optiquement), de façon à
accélérer le processus de transfert.
Négatif
de la caméra
Télécinéma
peu coûteux
à lumière unique Multimédia
off line Reconformation
du master final
Montage off line Télécinéma
à la meilleure
lumière
Autre avantages des transferts télécinéma
Outre l’étalonnage, un coloriste travaillant avec un télécinéma dispose de plusieurs
options pour les problèmes éventuels rencontrés lors du montage.
 En utilisant un télécinéma pour extraire l’image du négatif, le coloriste peut repositionner l’image afin d’intégrer les parties qui se trouvent hors de la zone d’action
sécurisée vidéo.
 Grâce au procédé de télécinéma, l’image peut également être agrandie optiquement, éventuellement jusqu’à 50 %, sans déformation visible.
 La possibilité de recadrer les plans au télécinéma permet au réalisateur ou au producteur d’apporter des modifications significatives à une scène, de transformer un
plan moyen en gros plan pour conférer un effet dramatique ou de déplacer l’image
entière vers le haut afin de rogner un micro ayant été malencontreusement placé
dans le champ.24 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Étalonnage dans Color
Vous avez découvert comment l’étalonnage est effectué dans d’autres environnements
de postproduction. Cette section décrit comment Color s’intègre à un processus de
postproduction standard de film ou de vidéo.
Color met à votre disposition sur votre bureau un grand nombre d’outils d’étalonnage
avancés qui étaient auparavant disponibles dans les suites d’étalonnage bande à bande
et télécinéma haut de gamme. En outre, Color offre dans le studio Color FX des outils
supplémentaires qui sont plus couramment présents dans des applications de compositing dédiées et vous permettent de contrôler encore plus en détail les images de votre
programme (pour en savoir plus, consultez le chapitre 11, « Color FX », à la page 269).
Le logiciel Color a été conçu comme un environnement d’étalonnage de film ou de
vidéo. Indépendant de la résolution, il prend en charge aussi bien les vidéos de définition standard que les numérisations de films en 2K. Il supporte également plusieurs formats de données et est compatible avec des données d’image utilisant divers formats
de séquences d’images et les codecs QuickTime.
Color a aussi été conçu pour être incorporé à un flux de travaux intermédiaire numérique. Un intermédiaire numérique correspond à une version numérique haute qualité
de votre programme qui peut être montée, étalonnée et manipulée numériquement
d’une autre façon à l’aide de matériel informatique et de logiciels, et non pas de
magnétophones ou d’imprimantes optiques.
Les monteurs, les spécialistes des effets visuels et les coloristes qui procèdent à la finalisation des programmes vidéo sans utiliser de bande travaillent depuis des années avec des
intermédiaires numériques, mais le terme décrit généralement le processus consistant à
balayer numériquement des images de film, dans le but d’effectuer toutes les opérations
liées à la mise en conformité du montage, aux effets et à l’étalonnage de façon numérique. Les données d’image numériques sont ensuite imprimées directement sur la pellicule ou compilées sous forme de fichier pour la projection numérique.
La finalisation numérique des programmes de film ou de vidéo libère les coloristes des
restrictions imposées par les mécanismes de transport sur pellicule ou sur bande, accé-
lérant ainsi leur travail en leur permettant de naviguer dans un projet aussi rapidement
que s’ils se trouvaient dans une application de montage non linéaire. En outre, le fait de
travailler avec les données d’image numériques fournit une marge de sécurité en éliminant le risque de détérioration du négatif ou d’altération des bandes source.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 25
Quand se déroule le processus d’étalonnage dans Color ?
L’étalonnage à l’aide de Color est généralement effectué à la fin (ou vers la fin) du montage
en ligne ou de la mise en conformité du projet, souvent en même temps que le mixage
audio final. Même s’il est toujours préférable d’attendre que l’image soit verrouillée, cela
n’est pas essentiel car Color fournit des outils permettant de synchroniser des projets qui
sont en cours de montage via des fichiers XML ou des listes EDL.
Color a été conçu pour fonctionner conjointement avec des applications de montage
telles que Final Cut Pro, qui prend en charge les données d’entrée, le montage et les
données de sortie, tandis que Color vous permet de vous concentrer sur l’étalonnage
et les effets connexes.
Importation de projets et de données dans Color
Pour travailler sur un programme dans Color, vous devez disposer de deux séries
de fichiers :
 Le fichier de projet monté (ou les fichiers, si le programme couvre plusieurs bobines)
dans un format pouvant être importé dans Color. Les formats compatibles incluent
les fichiers EDL et les fichiers XML Final Cut Pro de presque tout environnement de
montage. Les données de séquences Final Cut Pro peuvent également être envoyées
à Color directement si vous avez installé Final Cut Pro sur le même ordinateur, à l’aide
de la commande « Send to Color ».
 Vous devez également disposer de versions numériques haute qualité des données
source originales, dans un format de séquence d’image ou compatible QuickTime.
La flexibilité des formats de projets et de données signifie que Color peut être incorporé dans une grande variété de flux de postproduction. Pour obtenir une présentation de différents flux d’étalonnage disponibles avec Color, consultez le chapitre 2,
« Flux de production de l’étalonnage », à la page 39.
Quelles images sont utilisées par Color ?
Color fonctionne avec des plans de film ou de vidéo, comme des fichiers QuickTime
ou des séquences d’images, à divers taux de compression et résolutions. Cela signifie
que vous avez la possibilité de travailler aussi bien sur des plans QuickTime DV-25
hautement compressés que sur des séquences d’images .tif 2K non compressées,
en montage 8 ou 10 bits (linéaire ou chronologique), quelles que soient les données
fournies par vos clients.26 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Exportation de projets à partir de Color
Comme indiqué ci-dessus, Color ne gère pas seul la capture ou la sortie sur bande
des données vidéo. Une fois que l’étalonnage de votre projet dans Color est terminé,
vous devez procéder au rendu de chaque plan du projet sur disque sous la forme
d’une autre série de fichiers de données étalonnés, puis renvoyer votre projet Color
dans Final Cut Pro ou le transférer dans un autre équipement pour la mise sur bande
ou la sortie sur film. Pour en savoir plus, consultez la section chapitre 17, « File d’attente
de rendu », à la page 361.
Normes d’encodage des images
Cette section fournit des informations importantes sur les normes d’encodage des images prises en charge par Color. Les données d’image que vous allez étalonner sont en
général encodées au format RVB ou Y´CB
CR
(désigné parfois par le signe plus simple de
YUV). Color est extrêmement flexible et accepte les données d’image de tout type.
Modèle à couleurs additives RVB
Dans le modèle à couleurs additives RVB, trois canaux de couleur sont utilisés pour
enregistrer les valeurs de rouge, de vert et de bleu en différentes quantités et représenter chaque couleur disponible pouvant être reproduite. Le réglage de la balance relative des valeurs dans ces canaux de couleur permet d’ajuster la couleur représentée.
Lorsque les trois valeurs sont égales, vous obtenez un ton neutre, allant du noir au
blanc, en passant par le gris.
Plus généralement, vous noterez que ces rapports sont exprimés sous forme de pourcentages numériques dans l’oscilloscope des parades ou l’histogramme de Color. Par
exemple, si les trois canaux de couleur correspondent à 0 pour cent, le pixel est noir.
Ou si les trois canaux de couleur sont à 50 pour cent, le pixel est gris neutre. Si les trois
canaux de couleur ont la valeur 100 pour cent (valeur maximale), le pixel est blanc.
Bien que quelques codecs QuickTime de haute qualité encodent les données vidéo
à l’aide du modèle RVB (Animation est l’un des plus couramment utilisés), les images
encodées selon ce modèle sont généralement enregistrées sous forme de séquences
d’images non compressées.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 27
Modèle de couleurs Y’CB
CR
Les données vidéo sont généralement enregistrées à l’aide du modèle de couleurs
Y´CB
CR
. Le codage de couleurs Y´CB
CR
utilise également trois canaux ou composantes.
Une image est divisée en une composante luminance (luminance d’une image dont la
valeur gamma a été modifiée) et deux composantesdifférence de couleurs qui encodent
la chromie (chrominance). Ces trois composantes forment l’image que vous voyez lors
de la lecture de votre vidéo.
 La composante Y´ représente la partie en noir et blanc de la gamme de tons d’une
image. L’œil ayant une sensibilité différente aux parties rouges, vertes et bleues du
spectre, la « clarté » de l’image que la composante Y´ reproduit résulte d’un rapport
pondéré entre les canaux de couleur R, V et B (auxquels la correction gamma a été
appliquée). Considérée de façon isolée, la composante Y’ est l’image monochrome.
 Les deux composantes traitant la différence de couleurs, CB
et CR
, sont utilisées pour
encoder les informations de couleur de façon à ce que les trois canaux de couleur
des données d’image soient réduits à deux canaux. Quelques calculs mathématiques
permettent de tirer parti du fait que la composante Y’ enregistre également les informations de vert de l’image. L’opération utilisée pour obtenir chaque composante de
couleur est en fait CB
= B’ – Y’, tandis que CR
= R’ – Y’.
Remarque : ce modèle a été initialement créé pour rendre les anciennes télévisions en
noir et blanc compatibles avec les méthodes de transmission plus récentes des télévisions en couleurs.
Sous-échantillonnage chromatique
Dans une vidéo encodée au format Y´CB
CR
, les canaux de couleur sont généralement
échantillonnés avec un rapport inférieur à celui employé pour le canal de luminance.
L’œil humain étant plus sensible aux différences de luminosité que de couleur, cette
caractéristique a été utilisée pour réduire les besoins en termes de taux de transfert
des données vidéo (ou débit) sans perte perceptible au niveau de l’image.
Le rapport d’échantillonnage entre les canaux Y´, CB
et CR
est représenté sous la forme
d’une suite de trois valeurs. Les rapports de sous-échantillonnage chromatique courants sont les suivants :
 La vidéo à sous-échantillonnage chromatique 4 :4 :4 encode la couleur sans aucune
compression, avec le plus haut niveau de qualité possible, car les canaux de différence
de couleurs sont échantillonnés avec le même rapport que le canal de luminance. Les
données d’image sous-échantillonnées au format 4 :4 :4 sont généralement obtenues
au moyen d’un équipement de télécinéma ou de cinéma numérique dans un format
de masterisation vidéo ou de séquence d’images capable de les contenir. Les images
encodées au format RVB sont toujours échantillonnées en 4 :4 :4.28 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Peu de formats d’acquisition vidéo permettent l’enregistrement des données vidéo
au format 4 :4 :4, mais parmi ceux-ci, citons le système HDCAM SR et certaines camé-
ras de cinéma numériques, telles que la caméra Viper FilmStream de Thomson et le
système de caméra numérique de Genesis.
 4 :2 :2 est un rapport de sous-échantillonnage chromatique couramment utilisé pour
les formats vidéo de haute qualité, parmi lesquels Beta SP, Digital Betacam, Beta SX,
IMX, DVCPRO 50, DVCPRO HD et HDCAM.
 4 :1 :1 est habituellement employé pour les formats vidéo destinés aux consommateurs
et aux professionnels, et notamment DVCPRO 25 (NTSC et PAL), DV et DVCam (NTSC).
 4 :2 :0 est un autre rapport de sous-échantillonnage orienté consommateur, qui est
utilisé par les formats DV et DVCAM (PAL), HDV, XDCAM HD et MPEG-2.
Remarque : comme leur nom le laisse entendre, les formats Apple sans compression
8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 (SQ) et Apple ProRes
422 (HQ) font tous appel à un sous-échantillonnage de chromie 4:2:2.
Il est important de connaître les avantages des rapports de sous-échantillonnage chromatique plus élevés dans le processus d’étalonnage. Lorsque vous êtes en position de
spécifier le format de transfert qui s’appliquera à un projet fini, veillez à demander le
format de la plus haute qualité que puisse gérer votre système (pour en savoir plus sur
les codecs de haute qualité de finalisation, consultez « Flux de production impliquant
une bande » à la page 45).
Comme vous pouvez l’imaginer, il vaut mieux disposer de davantage d’informations de
couleur lors de l’étalonnage. Ainsi, lorsque vous apportez des corrections de contraste
importantes à de la vidéo sous-échantillonnée au format 4:1:1 ou 4:2:0, le grain du film
ou le bruit de la vidéo s’en trouvent multipliés. C’est notamment le cas lorsqu’on est en
présence d’une séquence sous-exposée. Vous aurez l’occasion de vous rendre compte
qu’en effectuant les mêmes modification sur de la vidéo sous-échantillonnée à 4:2:2,
vous obtiendrez beaucoup moins de grain et de bruit. un contraste plus marqué, associé à moins de bruit, cela donne une image globale plus riche.
De plus, on fait couramment appel à des opérations de sélection sur chrominance pour
isoler des parties spécifiques de l’image pour correction. Pour cela, on utilisera les qualificateurs HSL du studio Secondaries. Ces opérations de sélection de régions génèrent
des bords plus lisses et moins « bruyants » lorsque vous travaillez sur de la vidéo sous-
échantillonnée à 4:2:2. La compression de chrominance utilisée dans les formats de
sous-échantillonnage 4:1:1 et 4:2:0 entraîne un effet d’escalier lors de l’isolation de la
composante chromie, ce qui affecte les caches créés à l’aide des qualificateurs HSL.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 29
Toutefois, il faut garder à l’esprit qu’il reste tout à fait possible de corriger de façon
importante de la vidéo très compressée. En surveillant l’évolution du bruit de l’image
lorsque vous montez le contraste d’une séquence sous-exposée, vous pouvez concentrer vos corrections sur les zones de l’image où le bruit est le moins élevé. Lorsque vous
effectuez des opérations d’étalonnage secondaire ciblées sur des parties spécifiques de
l’image, vous constaterez qu’il faut en général passer un peu plus de temps à effectuer
des incrustations lissées. Mais avec un peu de patience et d’attention, vous pouvez tout
de même obtenir de bons résultats.
Film, vidéo et sous-échantillonnage chromatique
En général, les images de film sont transférées avec le maximum de données d’image
possible, en particulier lorsqu’elles sont transmises sous forme de séquence d’images
sans aucune compression (4 :4 :4) dans le cadre d’un flux de travaux intermédiaire
numérique soigneusement géré. C’est une des raisons qui expliquent la qualité supé-
rieure du flux de travaux.
Par ailleurs, les données vidéo standard et haute définition sont généralement enregistrées avec des rapports de sous-échantillonnage chromatique moins élevés (4 :2 :2 est
couramment utilisé même avec des formats vidéo de qualité supérieure, tandis que
4 :1 :1 et 4 :2 :0 sont habituellement employés avec les formats destinés aux professionnels) et des taux de compression supérieurs, tout cela dépendant intégralement des formats d’enregistrement et de capture vidéo utilisés. Étant donné que le format vidéo
sélectionné détermine la qualité de la compression lors du tournage, vous n’avez pas la
possibilité de remédier à la perte des données d’image, si ce n’est de tirer parti au maximum des moyens dont vous disposez.
Cela étant dit, vous pouvez avec un peu d’application étalonner presque n’importe
quel format d’image vidéo compressée ou de séquence d’images avec d’excellents
résultats et Color vous donne la possibilité de travailler avec de nombreux formats
sources hautement compressés, parmi lesquels DV, HDV et DVCPRO HD.30 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Profondeur de bits
La profondeur de bits des données source avec lesquelles vous travaillez est un autre
facteur pouvant influer sur la qualité des images vidéo et de vos réglages d’image. Avec
les données encodées aux formats RVB et Y´CB
CR
, plus la profondeur de bits est élevée,
plus il y a de données d’image et plus l’image et vos corrections seront homogènes.
La profondeur de bits de vos données source dépend largement de leur mode d’acquisition initial.
La plupart des données que vous recevrez correspondront à l’une des profondeurs
de bits suivantes, qui sont toutes prises en charge par Color :
 8-bit : la plupart des formats vidéo numériques grand public et professionnels standard et haute définition capturent les données d’image sur 8 bits (y compris DV et
DVCPRO-25, DVCPRO 50, HDV, DVCPRO HD, HDCAM, etc.).
 10-bit : de nombreuses interfaces de capture vidéo permettent la capture sans compression de données vidéo analogiques et numériques à une résolution de 10 bits.
 10 bits logarithmiques : en enregistrant les données sous forme logarithmique, plutôt
que linéaire, il est possible de faire correspondre un rapport de contraste plus grand
(comme celui d’un film) avec un espace de données de 10 bits. Les fichiers d’historique 10 bits sont souvent enregistrés à partir des balayages de l’équipement de
cinéma numérique à l’aide des formats de séquence d’images Cineon et DPX.
 16-bit : 16 bits de données linéaires sont nécessaires pour obtenir le même rapport
de contraste qu’en mode 10 bits logarithmiques. Les ordinateurs traitant plus facilement les données linéaires, cela représente un autre espace de données disponible
dans certains formats d’image.
Des profondeurs de bits plus élevées produisent plus de données d’images en utilisant
une plage de valeurs plus grande pour représenter la gamme tonale disponible. Cela
est évident lorsqu’on examine les plages numériques employées par les deux profondeurs de bits les plus couramment associées à la vidéo.
 Les images 8 bits utilisent une plage complète de valeurs, de 0 à 255, pour enregistrer
chaque canal de couleur (la vidéo Y´CB
CR
emploie une plage plus étroite de 16 à 235
pour prendre en charge le super noir et le super blanc). 255, ce n’est pas un nombre
de valeurs important et au final, il est possible que des effets d’escalier soit légèrement visibles dans les zones de l’image contenant des dégradés très progressifs (par
exemple les cieux).
 De leur côté, les images 10 bits utilisent une plage complète de 0 à 1023 pour enregistrer chaque canal de couleur (là encore, la vidéo Y´CB
CR
emploie une plage plus
étroite de 64 à 940 pour prendre en charge le super noir et le super blanc). La plage
numérique quatre fois plus large autorise des dégradés plus homogènes et élimine
virtuellement les artefacts liés à la profondeur de bits.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 31
Même si vous n’êtes pas toujours en mesure de régler la profondeur de bits de vos données source, vous pouvez contrôler celle à laquelle vous travaillez dans Color indépendamment. Cela signifie que vous pouvez travailler à une profondeur de bits supérieure
à celle des données source pour optimiser la qualité de vos corrections. En particulier,
de nombreux effets et corrections secondaires ont une bien meilleure apparence lorsque Color est réglé pour que la fonction de rendu s’exécute à des profondeurs de bits
plus élevées. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages relatifs à la lecture, au
traitement et à la sortie » à la page 126.
Concepts de base liés aux couleurs et à l’imagerie
L’étalonnage implique le réglage du contraste d’une image, de même que de sa couleur (en exerçant un contrôle séparé sur la teinte et la saturation). Cette section explique ces concepts d’imagerie importants pour que vous puissiez mieux comprendre
comment les outils Color vous permettent de modifier l’image.
Contraste
Les réglages de contraste sont les plus fondamentaux et correspondent généralement
aux premiers ajustements effectués. Le contraste est une façon de décrire la tonalité
d’une image. Si vous éliminez toutes les couleurs d’une image, de façon à la réduire à
une série de nuances de gris, le contraste se traduit par la distribution des tons sombres, moyens et clairs dans l’image.
Le contrôle du contraste implique le réglage de trois aspects de la tonalité d’une image :
 Le point noir est le pixel le plus sombre de l’image.
 Le point blanc est le pixel le plus clair de l’image.
 Les tons intermédiaires correspondent à la distribution de toutes les valeurs tonales
existant entre les points noir et blanc.
Blanc
Noir
Gris32 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Le rapport de contraste est la différence entre les valeurs tonales les plus sombres et les
plus claires de l’image. En général, il est préférable d’utiliser un rapport de contraste élevé
augmentant la différence entre ces valeurs. Si vous ne recherchez pas spécifiquement à
obtenir une image à faible contraste, sachez que les rapports de contraste élevés permettent généralement de produire des images plus claires et plus nettes. Les deux images
ci-après, avec leurs histogrammes de distributions des ombres, des tons intermédiaires
et des hautes lumières (de gauche à droite), illustrent cela.
En outre, le fait de maximiser le rapport de contraste d’une image facilite les autres opé-
rations d’étalonnage en distribuant de façon plus homogène la couleur de l’image dans
les trois zones tonales réglées au moyen des trois options de réglage de la balance des
couleurs des studios Primary In, Secondaries et Primary Out. Cela permet d’apporter plus
aisément des corrections individuelles aux ombres, aux tons intermédiaires et aux hautes lumières.
Pour en savoir plus sur le réglage du contraste d’une image, consultez la section
« Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 33
Luminance
La luminance (qui correspond en termes techniques au paramètre de luminance avec
correction gamma) décrit l’exposition (luminosité) d’un plan vidéo, depuis le noir absolu,
jusqu’au blanc le plus éclatant en passant par toute la distribution des tonalités de gris.
La luminance peut être séparée de la couleur d’une image. En fait, si vous désaturez
complètement une image, l’image à niveaux de gris restante est la luminance.
La luminance est mesurée par Color sous la forme d’un pourcentage numérique compris
entre 0 et 100, 0 correspondant au noir absolu et 100 au blanc absolu. Color prend également en charge les niveaux de super blanc (de 101 à 109 pour cent), s’ils existent dans
votre plan. Bien que les niveaux de super blanc ne soient pas considérés comme adaptés à la télédiffusion, de nombreuses caméras enregistrent quand même à ces niveaux.
Remarque : les niveaux de super blanc sont limités par le filtre Broadcast Safe s’il est
activé avec ses réglages par défaut, de sorte que les pixels de l’image ayant une luminance supérieure à 100 pour cent seront ramenés à 100 pour cent.
Qu’est-ce que le palier du noir ?
Les coloristes débutants confondent parfois le niveau de noir de la vidéo numérique
avec le palier du noir (Setup). Le palier du noir correspond au niveau de noir d’un signal
vidéo analogique et concerne uniquement la vidéo analogique. Si vous exportez sur
une bande analogique à l’aide d’une interface vidéo analogique de tierce partie, nous
vous conseillons de vous reporter à la documentation fournie avec l’interface pour
savoir comment configurer cette dernière pour la norme nord-américaine relative
au palier du noir (7.5 IRE) ou la norme japonaise (0 IRE). La plupart des fournisseurs
d’interfaces vidéo analogiques incluent un tableau de contrôle logiciel qui vous permet de sélectionner le niveau de noir à appliquer. Ils désignent cette fonction sous
l’appellation « 7.5 Setup » ou « 0 Setup », ou dans certains cas, « NTSC » ou « NTSC-J ».
Les données vidéo envoyées numériquement via SDI n’ont pas de palier du noir. Le niveau
de noir Y´CB
CR
reste simplement à la valeur numérique appropriée correspondant à la
profondeur de bits du signal vidéo (représentée par 0 pour cent sur un vidéoscope).
Noir
0% de luminosité 100% 109%
Blanc
Ultra-blanc34 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Gamma
Gamma fait référence à deux concepts différents. Pour un signal vidéo, le terme « gamma »
désigne la représentation non linéaire de la luminance dans une image affichée sur un
moniteur de diffusion ou d’ordinateur. La réponse de l’œil à la lumière n’étant pas linéaire
(voir la section « Modèle de couleurs Y’CB
CR
» à la page 27), le fait d’appliquer un réglage
gamma pendant l’enregistrement d’une image maximise les détails enregistrés perceptibles dans les signaux vidéo avec une bande passante limitée. Lors de la lecture, un téléviseur ou un moniteur applique une fonction gamma inversée pour rétablir l’état « original »
de l’image.
Il faut éviter d’effectuer des corrections gamma imprévues avant d’envoyer des données
de Final Cut Pro à Color. il est important de garder trace des corrections gamma qui sont
effectuées lors de l’exportation et de l’importation de plans dans Final Cut Pro dans le
cours du processus de montage, de sorte que toutes les corrections soient consignées et
évitées lors de l’aller-retour entre Final Cut Pro et Color. Pour en savoir plus sur les traitements gamma dans Final Cut Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro.
Le terme « gamma » sert également à décrire un réglage non linéaire appliqué à la distribution des tons intermédiaires dans une image. Par exemple, un réglage gamma ne
modifie pas le point noir et le point blanc d’une image, mais éclaircit ou assombrit les
tons intermédiaires en fonction du type d’ajustement effectué. Pour en savoir plus sur
les réglages gamma et l’ajustement des tons intermédiaires, reportez-vous au chapitre 9,
« Primary In », à la page 191.
Chromie (chrominance)
La chromie (également appelée chrominance) décrit les canaux de couleur de vos
plans, depuis l’absence de couleur jusqu’au niveau maximum de couleur pouvant
être représenté. Des valeurs chromatiques spécifiques peuvent être décrites à l’aide
des deux propriétés suivantes : teinte et saturation.
Hue
La teinte désigne la couleur elle-même, qu’il s’agisse de rouge, de vert ou de jaune.
La teinte est mesurée comme un angle sur une roue de couleurs.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 35
Saturation
La saturation décrit l’intensité de la couleur (par exemple, rouge clair ou rouge pâle).
Une image totalement désaturée ne comporte aucune couleur et se compose de nuances de gris. La saturation se mesure également sur une roue de couleurs, selon la distance entre le centre et le bord.
Vous remarquerez que la roue de couleurs est un mélange des trois couleurs primaires
(rouge, vert et bleu) qui forment la vidéo. Entre ces trois couleurs viennent s’insérer les
couleurs secondaires (jaune, cyan et magenta) qui sont des mélanges à proportions
identiques de couleurs primaires.
Relations entre les couleurs
La compréhension des interactions de la roue de couleurs va vous aider à identifier
comment les options de Color affectent réellement les couleurs d’une image.
Couleurs primaires
Dans tout modèle de couleurs additives, les couleurs primaires sont le rouge, le vert
et le bleu. Il s’agit des trois couleurs les plus pures pouvant être représentées par le
réglage d’un canal de couleur sur 100 pour cent et des deux autres canaux de couleur
sur 0 pour cent.
Couleurs secondaires
L’ajout de deux des couleurs primaires produit une couleur secondaire. En d’autres termes, vous pouvez créer une couleur secondaire en réglant deux des canaux de couleur
sur 100 pour cent et le troisième sur 0 pour cent.
 Rouge + vert = jaune
 Vert + bleu = cyan
 Bleu + rouge = magenta
Autre équation du modèle à couleurs additives :
 Rouge + vert + bleu = blanc36 Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)
Toutes ces combinaisons sont illustrées par les trois cercles colorés ci-dessous. Aux
zones d’intersection de deux couleurs primaires, la couleur secondaire apparaît, et à
l’intersection des trois couleurs, c’est le blanc qui apparaît.
Couleurs complémentaires
Deux couleurs placées à 180 degrés l’une de l’autre sur la roue sont appelées couleurs
complémentaires.
L’ajout de deux couleurs complémentaires de même saturation neutralise les couleurs,
produisant des nuances de gris. c’est ce que l’on constate sur les deux roues de couleurs
qui se chevauchent de l’illustration ci-dessous. Là où le rouge et le cyan se chevauchent,
les deux couleurs sont neutralisées.
Il est essentiel de comprendre la relation des couleurs avec leurs couleurs complémentaires
pour savoir comment éliminer ou introduire des dominantes de couleur dans une image
à l’aide des options d’étalonnage des couleurs primaires et secondaires de Color.Ainsi, pour
éliminer un reflet bleuté dans les hautes lumières d’une lumière du jour non corrigée, on
ajoute un peu d’orange pour neutraliser un peu toutes ces couleurs. Ces principes sont
décrits de façon plus détaillées au chapitre 9, « Primary In », à la page 191.Chapitre 1 Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs) 37
Le modèle de couleurs HSL
Le modèle de couleurs HSL est une autre méthode de représentation de la couleur, qui
est généralement utilisée au niveau des options de l’interface utilisateur vous permettant de choisir ou de régler les couleurs. HSL signifie « Hue, Saturation and Lightness »
(ou en français « Teinte, Saturation et Luminosité ou Luminance »). Ce modèle permet
de visualiser les relations entre la luminance, la teinte et la saturation.
Le modèle de « l’espace colorimétrique » HSL peut être illustré graphiquement sous
la forme d’un cône à trois dimensions. La teinte est représentée par un angle à la base
du cône, comme illustré ci-dessous, tandis que la saturation est représentée par la distance entre le centre et le bord du cône, le centre étant complètement désaturé et le
bord étant saturé à une intensité maximale. La luminosité d’une couleur peut alors être
représentée par la distance entre la base et le sommet du cône.
Color offre en fait un vidéoscope à trois dimensions permettant d’afficher les couleurs
d’une image dans un espace HSL extrudé, à des fins d’analyse d’image. Pour en savoir
plus, consultez la section « Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D » à la page 185.2
39
2 Flux de production
de l’étalonnage
Pour tirer le meilleur parti de Color, il est nécessaire de
gérer soigneusement le flux de production. Ce chapitre
explique brièvement comment Color s’intègre à votre
flux de postproduction.
Color a été conçu pour travailler de concert avec des applications de montage telles que
Final Cut Pro grâce à la prise en charge des données multimédias QuickTime et XML ou
avec d’autres environnements de montage grâce à la prise en charge des listes de points
de montage (EDL, Edit Decision List) et des séquence d’images. Alors que d’autres dispositifs se chargent de la capture de l’entrée vidéo et film et de son montage, Color offre
un environnement dédié permettant de se concentrer sur l’étalonnage (ou « correction
de couleurs ») et sur les effets connexes.
Ce chapitre donne un rapide aperçu de la façon dont vous pouvez guider votre projet
d’un bout à l’autre d’un flux de production dans lequel Color est utilisé pour la correction des couleurs. Il fournit des informations sur les flux de production pour la vidéo
professionnelle haute définition et de définition standard et sur les flux de production
intermédiaires numériques au format 2K.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Aperçu du flux de production Color (p. 40)
 Limitations de Color (p. 42)
 Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro (p. 44)
 Importation de projets à partir d’autres applications de montage vidéo (p. 53)
 Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique (p. 57)
 Utilisation des listes de montage, du timecode et des numéros d’images pour la conformation des projets (p. 66)40 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Aperçu du flux de production Color
Les contrôles Color se répartissent sur huit studios qui disposent chacun de leur propre
onglet et correspondent à des étapes différentes d’un flux de production de correction
de couleurs typique. Chaque studio que vous sélectionnez remappe les boutons, les
cadrans et les boules de commande de votre palette de commande (si vous en avez
une) de sorte qu’ils correspondent aux contrôles de ce studio.
Chaque studio rassemble en un seul écran tous les contrôles relatifs à une étape particulière du processus de correction de couleurs. L’ordre dans lequel les studios sont organisés
correspond à celui d’un flux de production de correction de couleurs typique. Vous pouvez ainsi utiliser successivement les contrôles des onglets Primary (primaires), Secondary
(secondaires), Color FX (effets de couleur), Primary Out (primaires sur sortie) et finalement
Geometry (géométrie) au cours de votre travail sur chaque plan du projet.
 Setup : le studio Setup (configuration) est le point de départ de tous les projets. C’est
l’endroit dans lequel vous importez et gérez les plans de votre programme et où se
trouvent la zone d’étalonnage, les réglages du projet et les préférences de l’application.
Dans la zone des réglages du projet qui se trouve dans le studio Setup, les coloristes
vidéo trouveront les contrôles de seuils de diffusion (Broadcast Safe) leur permettant
d’appliquer des restrictions de gamme de couleurs à l’ensemble du programme.
 Primary In : les corrections de couleurs primaires ont eu une incidence sur l’ensemble
de l’image. C’est donc dans ce studio que vous effectuez les réglages généraux de la
couleur et du contraste de chaque plan. Les contrôles des courbes et de la balance
de couleurs permettent d’ajuster les couleurs dans les ombres, les tons intermédiaires et les tons clairs de l’image. Les contrôles de prélèvement, de gamma et de gain
permettent d’ajuster le contraste de façon précise afin de modifier la luminosité de
différentes parties de l’image. Ce studio comprend aussi des contrôles pour la saturation de l’ensemble de l’image, celle des tons clairs et celle des ombres, ainsi que des
contrôles pour la valeur de tirage (ou lumière de tirage) que les coloristes peuvent
utiliser pour étalonner un film.
 Secondaries : les corrections de couleurs secondaires sont des ajustements ciblés réalisés sur certaines parties spécifiques de l’image. Ce studio propose de nombreuses
méthodes pour isoler, ou qualifier, les parties de l’image que vous souhaitez corriger.
Il comprend des contrôles permettant d’isoler une partie de l’image à l’aide de masques de formes différentes. D’autres contrôles vous offrent la possibilité d’isoler certaines parties de l’image à l’aide d’un masque d’effets chromatiques permettant de
spécifier la teinte, la saturation et la luminance. Il est possible de soumettre chaque
plan à huit types de corrections secondaires. En outre, des courbes secondaires spécifiques permettent de régler la teinte, la saturation et la luminance à l’intérieur de
segments particuliers du spectre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 41
 Color FX : le studio Color FX vous permet de créer vos propres effets personnalisés grâce à
une interface arborescente à « nœuds » dont ne disposent généralement que les applications de compositing haut de gamme telles que Shake. Chacun de ces nœuds destinés
aux effets peut être lié aux autres en des milliers de combinaisons pour créer rapidement
de nombreux types différents d’effets de couleur. Ils est possible d’enregistrer les effets
personnalisés dans la zone d’étalonnage Color FX en vue d’une utilisation ultérieure.
Vous pourrez ainsi appliquer le même type d’effets de couleur à vos futurs projets.
 Primary Out : le studio Primary Out est identique au studio Primary In si ce n’est que
ses corrections de couleurs s’appliquent aux plans après le traitement de ces derniers
par tous les autres studios d’étalonnage de couleurs. Ceci vous permet de traiter vos
images a posteriori, une fois que toutes les autres corrections ont été effectuées.
 Geometry : le studio Geometry permet de recadrer, faire pivoter, retourner et renverser les plans selon les besoins. Il fournit également des outils permettant de créer des
masques personnalisés et d’effectuer des analyses du suivi de l’animation et de gérer
ces dernières. L’utilisation du studio Geometry dépend du flux de production :
 Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transformations relevant du studio Geometry ne sont pas rendues par Color lors de la sortie
des données du projet étalonné. Au lieu de cela, toutes les transformations géomé-
triques effectuées dans Color sont converties en réglages d’animation Final Cut Pro
lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro. Si vous le souhaitez, vous pourrez personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant le rendu et la sortie.
 Dans le cas des projets intermédiaires numériques au format 2K, les transformations effectuées dans le studio Geometry sont traitées par Color lors du rendu
des données de sortie.
Remarque : lorsque vous envoyez un projet de Final Cut Pro à Color, les effets
de l’onglet Motion (animation) compatibles sont convertis en réglages de studio
Geometry, ce qui vous permet d’afficher un aperçu et d’ajuster ces transformations
lors de la correction des couleurs. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 15,
« Studio Geometry », à la page 331.
 Still Store : ce studio permet d’enregistrer des images de n’importe quel plan figurant
dans le plan de montage et de créer ainsi, à partir de votre programme, une bibliothèque d’images fixes de référence que vous pourrez ensuite consulter pour faire
une comparaison avec d’autres plans sur lesquels vous essayez d’apporter le même
type de corrections. Vous pouvez à tout moment charger en mémoire une image
du magasin d’images fixes (Still Store), puis basculer entre celle-ci et celle sur laquelle
se trouve actuellement la tête de lecture à l’aide des contrôles du menu Still Store.
Le magasin d’images fixes comprend aussi des contrôles permettant de créer et de
personnaliser des écrans multiples (split-screen) dont vous pouvez vous servir pour
équilibrer un plan par rapport à un autre. Toutes les comparaisons Still Store sont
envoyées aux sorties preview et moniteur broadcast.42 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
 Render Queue : lorsque vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color,
vous utilisez la file d’attente de rendu (Render Queue) pour gérer le rendu des plans
de votre projet.
Limitations de Color
Color a été conçu pour fonctionner de concert avec des applications de montage telles
que Final Cut Pro, qui se charge de l’entrée, du montage et de la sortie alors que Color
vous permet de vous concentrer sur la correction des couleurs et sur les effets connexes. Toutefois, malgré ses nombreuses fonctionnalités, Color ne permet pas de réaliser
certaines tâches particulières :
 Enregistrement : Color ne permet pas de numériser ou de capturer des images vidéo
ou film. Ceci signifie que vous devez importer dans Color des projets et des données
créés avec une autre application.
 Montage : Color n’est pas une application de montage. Les outils de montage mis
à votre disposition sont principalement destinés aux coloristes qui travaillent sur des
flux de production au format 2K dans lesquels le projet Color constitue la version
finale qui deviendra le master numérique. Par défaut, les pistes des fichiers du projet
XML importé sont verrouillées pour éviter l’introduction d’erreurs lors de montages
ultérieurs une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro.
Afin de tenir compte des modifications apportées lors du montage, des outils
de reconformation sont prévus pour synchroniser une liste de montage ou une
séquence Final Cut Pro avec la version du projet en cours d’étalonnage dans Color.
Pour en savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94.
 Filtres : il n’est pas possible d’obtenir un rendu ou un aperçu des filtres FXScript ou
FXPlug de Final Cut Pro dans Color. Toutefois, ces filtres se trouvent toujours dans
votre projet, et ils apparaîtront à nouveau une fois le projet renvoyé à Final Cut Pro.
Remarque : en règle générale, il n’est pas recommandé de laisser les filtres de correction de couleurs dans votre projet Final Cut Pro lorsque vous l’envoyez à Color. Même
s’ils n’ont aucune effet lorsque vous travaillez avec Color, leur réapparition soudaine
lorsque le projet est renvoyé à Final Cut Pro peut donner lieu à des résultats inattendu.
 Transitions : Color conserve les donnés de transition que peuvent éventuellement
contenir une liste de montage ou un fichier XML importés, mais ne lit pas les transitions lors des aperçus. Leur rendu dépend de la façon dont le projet est traité :
 Dans le cas des projets convertis en boucle à partir de Final Cut Pro, les transitions
ne sont pas rendues dans Color lors de la sortie. Au lieu de cela, après le renvoi
du projet, Final Cut Pro est chargé de rendre ces effets.
 Dans le cas des intermédiaires numériques en 2K, toutes les transitions vidéo
sont ignorées.
 Superpositions : les plans superposés apparaissent dans le plan de montage, mais
les opérations de compositing impliquant l’opacité ne sont ni affichées ni rendues.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 43
 Effets de vitesse : Color ne fournit aucune interface pour l’ajout d’effets de vitesse et
laisse cette tâche à l’application de montage dans laquelle le projet a été créé à l’origine. Il est possible de voir les effets de vitesse linéaire et de vitesse variable que contient déjà votre projet, tels que ceux qui ont été ajoutés dans Final Cut Pro lors de la
lecture des aperçus, mais ils ne sont pas rendus dans Color lors de la sortie. On compte
en effet sur Final Cut Pro pour rendre ces effets dans le cas des flux de production
avec conversion en boucle.
 Générateurs Final Cut Pro et plans de projets Motion ou LiveType : les générateurs
Final Cut Pro, les projets Motion et les projets LiveType sont totalement ignorés
par Color. La façon dont vous traitez ce type d’effets dépend également de votre
flux de production :
 Si vous convertissez un projet en boucle entre Final Cut Pro et Color et souhaitez
étalonner ces effets dans Color, vous devriez rendre ces effets en tant que fichiers
vidéo QuickTime (.mov) autonomes. Insérez ensuite ces nouveaux fichiers vidéo
dans votre séquence pour remplacer les plans correspondant aux effets originaux
avant d’envoyer votre projet à Color.
 Si le projet est converti en boucle entre Final Cut Pro et Color et si ces effets
ne nécessitent aucun étalonnage, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit.
Même si ces effets ne s’affichent pas dans Color, ils conservent leur position dans
le plan de montage, de sorte qu’ils réapparaîtront dans Final Cut Pro lorsque vous
y renverrez le projet. Les titres sont un bon exemple d’effets qui, en général, n’ont
pas besoin d’être étalonnés.
 Si vous travaillez sur un projet intermédiaire numérique au format 2K, vous devrez
vous servir d’une application de compositing telle que Shake ou Motion pour composer tous les effets qui utilisent les données de la séquence d’images.
Important : lorsque vous envoyez des images faisant partie de vos données multimé-
dias à une application de compositing, il est crucial de ne pas modifier leur numéro dans
les noms de fichiers de la nouvelle séquence d’images que vous générez. Le numéro
d’image de chaque fichier image permet de connaître sa position dans le plan de montage du programme. Tous les effets créés au cours d’un flux de production intermé-
diaire numérique au format 2K exigent donc une gestion méticuleuse des fichiers.
 Plans Freeze Frame et fichiers d’images fixes : les images fixes utilisées dans les projets
Final Cut Pro, y compris les images .tiff, .jpg, ou les plans Freeze Frame d’arrêt sur image
créés par Final Cut Pro, sont également ignorées par Color. Si vous souhaitez étalonner
des images fixes dans Color, vous devez les rendre en tant que séquences QuickTime
(fichiers .mov) autonomes, puis les réinsérer dans votre séquence Final Cut Pro pour
remplacer le plan original avant d’envoyer le projet à Color.44 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
 Sortie vidéo ou film : bien que Color fournisse une sortie normalisée de la lecture de
votre projet à des fins de visionnage, celle-ci n’est pas destinée à être utilisée comme
sortie sur bande de votre programme. Ceci signifie que lorsque vous avez terminé de
corriger les couleurs de votre projet dans Color, la sortie rendue doit être envoyée à
Final Cut Pro où la sortie sur bande sera créée ou à un autre environnement si une
sortie sur film est requise.
Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de
Final Cut Pro
Si un programme a été monté avec Final Cut Pro, son envoi à Color est relativement
simple. Une fois le montage du programme effectué dans Final Cut Pro, si cela est
nécessaire, vous devez reconformer le programme de façon à pouvoir utiliser les
données source originales à leur plus haute qualité possible.
Ceci fait, vous pouvez envoyer les données et les fichiers du projet à Color pour y corriger leurs couleurs. Lorsque la correction de couleurs sera terminée, vous devrez rendre
le résultat puis renvoyer le projet à Final Cut Pro afin de créer la sortie finale, soit sur
bande, soit sous la forme d’un fichier QuickTime.
La façon exacte dont vous conformez vos données source dans Final Cut Pro dépend
du type de données utilisées.
Sortie
du master
final
XML XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Multimédia
online
Correction
de Color
Rendu
Effets
de fin
et sortie
Color Final
Cut Pro
Multimédia source
Final
Cut Pro
Montage
Transfert vers
Color
Transfert vers
Final Cut Pro
Multimédia
DonnéesChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 45
Flux de production impliquant une bande
Dans le cas d’un flux de production off line / on line traditionnel impliquant une bande,
le processus est simple. Les bandes sont capturées avec Final Cut Pro, éventuellement à
une résolution off line de moindre qualité afin de faciliter le montage initial puisque, dans
ce cas, les données utilisées requièrent moins d’espace disque et sont plus faciles à traiter étant donné qu’elles permettent l’utilisation d’une plus grande gamme d’ordinateurs.
Une fois le montage off line terminé, les données utilisées par le programme monté
doivent être recapturées à partir des bandes source à la qualité maximale. Les données
on line qui en résultent seront celles qui seront utilisées pour la conversion en boucle
entre Final Cut Pro et Color.
La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite.
Sortie
du master
final
XML XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Multimédia
online
Correction
de Color
Rendu
Effets
de fin
et sortie
Color Final
Cut Pro
Final
Cut Pro
Montage
offline
Transfert vers
Color
Transfert vers
Final Cut Pro
Multimédia source
Multimédia
Données
Doublons
offline
Reconformation
online46 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Étape 1 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line
La façon dont vous abordez la capture de vos données avant le montage dépend de
leur format. Les formats avec compression, tels que DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD et
HDV, peuvent être capturés à leur plus haute qualité sans besoin d’énormes ressources
de stockage. Dans ce cas, le fait de capturer les données et d’effectuer leur montage en
utilisant la résolution et le codec natifs permet d’éliminer l’étape ultérieure de la recapture de ces données (parfois appelée conformation) qui prend du temps.
La recapture à une résolution plus basse ou à l’aide d’un codec de plus forte compression peut s’avérer intéressante pour les formats vidéo sans compression ou les projets
qui comptent un très grand nombre de bobines de données source. Elle permet en
effet non seulement d’économiser de l’espace disque mais aussi d’effectuer le montage sur des équipements moins coûteux. Vous devrez ultérieurement recapturer les
données avant la correction des couleurs.
Étape 2 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro
Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour
n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans
votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans
la section « Limitations de Color » à la page 42.
Étape 3 : Au besoin, recapturez les données source à une résolution on line
Si, à l’origine, vos données source ont été capturées à un format off line, vous devrez
recapturer les données utilisées dans votre projet à la plus haute qualité disponible
possible avant de les envoyer à Color.
 Si vos données ont été initialement enregistrées à un format comprimé (par exemple,
DV, DVCPRO-50, DVCPRO HD ou HDV), vous pouvez vous contenter de les recapturer
avec la résolution et le codec source d´’origine. En effet, Color est capable de traiter les
données comprimées et de convertir automatiquement les données d’image à une
profondeur de bits sans compression plus élevée pour une meilleure qualité d’image
lors du monitoring et du rendu.
 Si vous capturez des données à un format vidéo de plus haute définition (par exemple
Betacam SP, Digital Betacam, HDCAM et HDCAM SR) et si vous recherchez une qualité
élevée mais devez recourir à la compression pour économiser votre espace disque et
favoriser les performances, vous pouvez effectuer la nouvelle capture à l’aide du codec
Apple ProRes 422 ou du codec de qualité plus élevée Apple ProRes 422 (HQ).
 Si vous capturez des données à un format vidéo de haute définition et si vous voulez
disposer de la plus haute qualité vidéo sans compression, sans considération pour les
questions d’espace disque, effectuez la nouvelle capture de vos données au format
Apple sans compression 8 bits 4:2:2 ou Apple sans compression 10 bits 4:2:2.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 47
Il se peut également qu’avant la recapture, vous souhaitiez profiter de l’occasion pour
supprimer les données non utilisées à l’aide du Gestionnaire de données de Final Cut Pro
afin d’économiser de l’espace disque, notamment si vous recapturez des données sans
compression. Pour plus d’informations, consultez la documentation Final Cut Pro.
Remarque : certains codecs, tels que HDV, peuvent solliciter le processeur plus que
d’autres. Dans un tel cas, la capture ou la recompression des données à l’aide d’un codec
sollicitant moins le processeur, par exemple Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ),
améliore les performances de l’application Color, tout en fournissant une qualité élevée
et en occupant un espace de stockage mesuré.
Étape 4 : Effectuez un pré-rendu de toute image fixe ou de tout effet à étalonner
dans Color
Color ne peut pas afficher ni traiter les images fixes, certains réglages d’animation, les filtres FXScript ou FxPlug, les générateurs Final Cut Pro (y compris les titres), les fichiers de
projet Motion ou les fichiers de projet LiveType. Si vous souhaitez étalonner des plans
qui contiennent certains de ces effets avec Color, vous devez les rendre en tant que
séquences QuickTime (fichiers .mov) autonomes dans Final Cut Pro, puis les réinsérer
dans votre séquence Final Cut Pro pour remplacer les plans originaux avant d’envoyer le
projet à Color. Pour en savoir plus sur les effets et les fonctionnalités qui ne sont pas
compatibles avec Color, reportez-vous à la section « Limitations de Color » à la page 42.
Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro
Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color,
suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet
Final Cut Pro » à la page 89.
Étape 6 : Envoyez la séquence à Color ou exportez un fichier XML
Lorsque vous avez terminé la préparation de votre séquence montée, vous pouvez
l’envoyer à Color de deux façons différentes.
 Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande « Envoyer à Color » pour envoyer l’intégralité d’une séquence
montée à Color et créer ainsi automatiquement un nouveau fichier de projet.
 Si vous envoyez le projet à une autre installation, il se peut que vous souhaitiez
exporter la séquence montée en tant que fichier XML de sorte que le destinataire
puisse l’importer dans Color. Dans ce cas, vous devriez également vous servir du
Gestionnaire de données de Final Cut Pro pour copier les données du projet sur
un disque dur portable de sorte que la livraison soit plus facile.48 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Étape 7 : Étalonnez votre programme avec Color
Utilisez Color pour étalonner votre programme. Lorsque vous travaillez sur un projet
converti en boucle à partir de Final Cut Pro, il est crucial d’éviter le déverrouillage des
pistes ou un nouveau montage des plans dans le plan de montage. Ceci pourrait en
effet vous empêcher de renvoyer le projet à Final Cut Pro.
Si le client nécessite un nouveau montage alors que le processus d’étalonnage a déjà
commencé, vous devriez effectuer ce montage dans Final Cut Pro, puis exporter une
version XML de la séquence mise à jour que vous pouvez ensuite utiliser pour actualiser rapidement le projet Color en cours à l’aide de la commande Reconform. Pour en
savoir plus, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94.
Étape 8 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour
à Final Cut Pro
Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue)
de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées.
Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des
deux méthodes suivantes :
 Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.
 Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le
projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé
dans Final Cut Pro.
Important : certains réglages de l’onglet Project Settings du studio Setup ont une incidence sur la façon dont les données rendues par Colorsont rendues dans Final Cut Pro.
Ces réglages sont Deinterlace Renders, QuickTime Export Codec, Broadcast Safe et Handles. Assurez-vous de vérifier ces réglages et les autres avant de rendre la sortie finale.
Étape 9 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro
Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet
XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande
Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter ou ajuster les autres effets que
vous aviez appliqués précédemment dans Final Cut Pro avant de créer le master final
du programme. Il se peut alors que vous souhaitiez tenir compte d’un certain nombre
de considérations lors de la préparation du programme, notamment les suivantes :
 Avez-vous d’un master « sans texte » du programme ou d’un master dans lequel
les titres sont rendus en même temps que l’image ?
 Y-a-t-il encore des plans correspondant à des effets qui doivent être importés et
dont les couleurs doivent être corrigées dans Final Cut Pro ?Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 49
Étape 10 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu
du master sous la forme d’un fichier QuickTime
Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer
la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to
Tape ou Export QuickTime Movie.
Reconformation des données on line dans un flux de production de
vidéo numérique sans bande
Si un programme exploite un format vidéo sans bande, les étapes du processus sont
similaires à celles décrites précédemment. Toutefois, elles peuvent concerner plusieurs
jeux de fichiers QuickTime : les données originales à résolution on line, et peut-être un
second jeu de fichiers de données converties à une résolution off line plus basse pour
faciliter les opérations de montage. Après le montage off line, la conformation on line
suppose un rétablissement du lien aux données source originales avant la conversion
en boucle entre Final Cut Pro et Color.
Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux
de production permettant de passer du format off line au format on line.
Sortie
du master
final
XML XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Multimédia
online
Correction
de Color
Rendu
Effets
de fin
et sortie
Color Final
Cut Pro
Final Cut Pro
Montage
offline
Transfert vers
Color
Transfert vers
Final Cut Pro
Multimédia
Donées
Reconformation
online
Multimédia source
Doublons
offline50 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Étape 1 : Filmez et sauvegardez toutes les données source
Filmez le projet en l’enregistrant au format sans bande que vous avez choisi. Lors du
tournage, veillez à faire des copies de sauvegarde de toutes vos données et à les conserver au cas où un problème surviendrait avec le dispositif de stockage principal.
Étape 2 : Créez des doubles à une résolution off line et archivez les données à la
résolution originale
Au besoin, faites une copie des données source à une résolution off line en utilisant le
format le plus approprié à votre système. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver.
Important : lors de la création des doubles off line des données sans bande, il est crucial de dupliquer et de respecter le timecode et les noms de fichiers originaux utilisés
lors de la création des fichiers source. Dans le cas contraire, vous ne serez pas en mesure
de rétablir aisément le lien aux fichiers source originaux en haute résolution une fois le
montage off line terminé.
Étape 3 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro
Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour
n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans
votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans
la section « Limitations de Color » à la page 42.
Étape 4 : Rétablissez le lien entre votre séquence montée et les données source
originales
Une fois le montage off line terminé, vous devrez rétablir les données source originales
de qualité on line et rétablir le lien entre votre projet et les fichiers en haute résolution.
Étape 5 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé-
dez à son étalonnage
À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de la
section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 51
Reconformation des données on line dans un flux de production de
vidéo numérique avec télécinéma
Si vous travaillez sur un projet tourné sur pellicule mais qui sera masterisé sur vidéo, il
doit être transféré du film sur une bande à l’aide d’un télécinéma (numérisation) avant
sa capture et son montage dans Final Cut Pro. Ensuite, le reste du montage off line et
on line est le même que pour tout autre format reposant sur l’utilisation d’une bande.
Vous trouverez ci-dessous une explication plus détaillée de la procédure de ce flux
de production permettant de passer du format off line au format on line.
XML
Multimédia
online
Final Color
Cut Pro
Transfert vers
Color
Négatif de la caméra
Multimédia vidéo transférés
Télécinéma
Montages
offline
et online
Sortie
du master
final
XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Effets
de fin
et sortie
Final
Cut Pro
Transfert vers
Final Cut Pro
Correction Rendu
de Color
Multimédia
Données52 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Étape 1 : Tournez votre film
Filmez le projet tout comme vous le feriez pour n’importe quel autre projet enregistré
sur pellicule.
Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma
Une fois le tournage du film terminé, développez les rushes et passez-les au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié à votre flux de production.
 Certains producteurs préfèrent faire des économies dès le départ en effectuant un transfert « à lumière unique » de toutes les images vers un format vidéo off line bon marché
destiné au montage off line initial (un transfert à lumière unique désigne le transfert de
scènes entières avec un seul réglage de correction de couleurs). Ceci peut se traduire par
une réduction des coûts et un gain de temps au début, mais un deuxième télécinéma
peut être requis pour retransférer uniquement les images utilisées au cours du montage
à une qualité supérieure sur le plan visuel.
 D’autres producteurs choisissent de transférer tous les rushes (ou tout du moins
les prises de vue sélectionnées par le réalisateur) en recourant à un transfert « à la
meilleure lumière » dans lequel chacun des réglages de correction de couleurs est
ajusté individuellement pour chaque plan à numériser, ce qui permet d’optimiser la
couleur et l’exposition au cas par cas. Les images sont transférées à un format vidéo
de haute qualité capable de conserver la plus grande quantité possible de données
d’images. Cette option peut s’avérer beaucoup plus chère dans un premier temps,
mais elle permet de faire des économies par la suite puisqu’il n’est pas nécessaire
d’effectuer un deuxième télécinéma.
Étape 3 : Capturez les données source à une résolution off line ou on line
La méthode utilisée pour la capture des données avant le montage dépend du flux de
production. Si vous avez numérisé des données de qualité off line avec un télécinéma,
vous pouvez vous contenter de les capturer à l’aide d’un codec de qualité off line.
En revanche, si vous avez numérisé des données de qualité on line avec un télécinéma,
vous pouvez soit suivre un flux de production impliquant une conversion « off line / on
line », soit capturer les données à l’aide d’un codec on line, puis travailler sur votre programme en qualité on line jusqu’à la fin.
Étape 4 : Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro
Effectuez le montage du programme dans Final Cut Pro comme vous le feriez pour
n’importe quel autre projet. Si vous comptez utiliser un grand nombre d’effets dans
votre programme lors du montage, familiarisez-vous avec les thèmes couverts dans
la section « Limitations de Color » à la page 42.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 53
Étape 5 : Recapturez ou retransférez les données à une résolution on line
(si nécessaire)
La méthode utilisée pour la conformation du projet off line en données de qualité
on line dépend de la façon dont vous avez effectué le transfert initial sur vidéo.
 Si à l’origine vous avez converti vos images à un format vidéo on line à l’aide d’un télé-
cinéma de haute qualité, mais qu’ensuite vous avez capturé vos données source à un
format off line pour le montage, vous devrez recapturer les données à partir des bandes source originales issues du télécinéma au format QuickTime sans compression de
la plus haute qualité possible que votre ordinateur peut prendre en charge (par exemple, Apple ProRes 422 ou Apple sans compression), puis il vous faudra rétablir le lien
entre les nouvelles données et votre projet.
 Si en revanche vous avez utilisé un télécinéma peu coûteux à lumière unique pour
convertir vos images à un format vidéo off line, vous devrez effectuer à nouveau une
numérisation avec un autre télécinéma pour transférer uniquement les données que
vous avez utilisées dans le programme à un format de haute qualité. Cinema Tools
permet de générer une liste d’épreuves dont vous pouvez ensuite vous servir pour
retransférer méticuleusement les images nécessaires à un format vidéo de qualité
on line. Vous devrez ensuite recapturer les nouvelles données on line issues de ce
transfert au format QuickTime sans compression de la plus haute qualité possible
que votre ordinateur peut prendre en charge.
Important : ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet lorsque vous travaillez sur des données
off line correspondant au négatif de la caméra. En effet, vous n’auriez plus la possibilité
de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools.
Étape 6 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé-
dez à son étalonnage
À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7 de
la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45.
Importation de projets à partir d’autres applications
de montage vidéo
Color peut également importer des projets d’autres environnements de montage par le
biais des listes de montage (EDL, Edit Decision Lists). Une liste de montage est une liste
d’événements qui répertorie toutes les coupes et les transitions dont le programme est
composé.
Une fois que vous avez importé votre fichier de projet dans Color et copié les données
du programme sur un dispositif de stockage offrant des performances appropriées,
vous pouvez lier les plans qui se trouvent dans le plan de montage de Color avec les
données qui leur correspondent.54 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Importation des listes de montage dans le cas d’une conversion
en boucle entre Final Cut Pro et Color
Si une liste de montage correspondant au programme monté et une boîte de données
source vous ont été fournies, vous pouvez importer la liste de montage dans Final Cut Pro
pour capturer les données du projet et préparer ce dernier en vue de l’envoyer à Color.
Outre le fait de permettre la recapture des images, Final Cut Pro est compatible avec un
plus grand nombre de formats de listes de montage que Color. Par ailleurs, outre les montages vidéo, Final Cut Pro est capable de lire les montages audio et les superpositions.
Remarque : Color permet d’importer directement les listes de montage mais ne peut
lire que la partie vidéo des montages, dans la piste V1. Les transitions vidéo, l’audio et
les surimpositions sont ignorées.
Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro
Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro.
Étape 2 : Capturez les données à une résolution on line
Vous devez recapturer la séquence créée lors de l’importation de la liste des points de
montage en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que puisse traiter
votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression).
Étape 3 : Effectuez un pré-rendu des effets, envoyez la séquence à Color et procé-
dez à son étalonnage
À ce stade, le flux de production est identique à celui qui est décrit dans l’étape 7
de la section « Flux de production impliquant une bande » à la page 45.
Final
Cut Pro
XML
Multimédia
online
Multimédia source
et fichier EDL
Color
Transfert vers
Color
Sortie
du master
final
XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Effets
de fin
et sortie
Final
Cut Pro
Transfert vers
Final Cut Pro
Correction Rendu
de Color
Multimédia
Données
Importation
des listes
de montage
pour créer
un projet
Nouvelle
capture
de multimédiaChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 55
Importation et marquage des masters prémontés du programme
Il existe une autre façon courante d’obtenir un programme en vue de la correction de
couleurs qui consiste à recevoir un master monté, soit sur bande, soit sous la forme d’une
séquence QuickTime ou d’une séquence d’images, accompagné d’une liste de montage.
Vous pouvez utiliser la liste de montage pour ajouter automatiquement les coupes au
fichier de données du master dans Color (ce qui s’appelle « marquer » ou « encocher »
les données) pour faciliter l’étalonnage individuel de chaque plan du programme.
Étape 1 : Importez le projet dans Final Cut Pro
Importez la liste de montage du projet monté dans Final Cut Pro.
Étape 2 : Capturez le master du programme (si nécessaire)
Si on vous a confié le master du programme sur bande, vous devez recapturer entièrement ledit programme en recourant au format QuickTime de la plus haute qualité que
puisse traiter votre ordinateur (comme Apple ProRes 422 ou Apple sans compression).
Si le master du programme vous est fourni sous la forme d’un fichier QuickTime, vous
devriez également demander à la personne qui vous remet les données de vous envoyer
ce fichier QuickTime à la plus haute qualité que votre ordinateur est capable de traiter.
Pour que ce processus se déroule correctement, il est préférable que le timecode de la
première image des données corresponde au premier timecode de la liste de montage.
Étape 3 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien au fichier
de données du master
Sélectionnez la liste de montage dans la zone de dialogue Projects qui apparaît lorsque vous ouvrez Color pour la première fois ou utilisez la commande File > Import >
EDL. Lorsque la zone de dialogue EDL Import Settings apparaît, choisissez le format
de la liste de montage, le projet, la liste de montage et la fréquence d’images des
données source.
Capture de
l'intégralité
du programme
Final Cut Pro
Multimédia
online
Bande
Master
Color
Sortie
du master
final
XML
Nouveaux
multimédia
Color corrigées
Effets
de fin
et sortie
Final
Cut Pro
Transfert vers
Final Cut Pro
Rendu
Multimédia
Données
Création d'un
projet Color
à partir d'une liste
de montage (EDL)
pour « encoder »
le multimédia online
Correction
de Color56 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Pour marquer (« encocher ») correctement le fichier de données du master, vous devez
vous assurer d’activer Use as Cut List, puis choisir le fichier de données du master que
vous avez capturé ou que l’on vous a remis. Pour en savoir plus, consultez la section
« Importation de listes de montage (EDL) » à la page 95.
Étape 4 : Étalonnez votre programme avec Color
Utilisez Color pour étalonner votre programme.
Étape 5 : Rendez les nouvelles données source, puis envoyez le projet mis à jour
à Final Cut Pro
Une fois l’étalonnage terminé, vous utiliserez la file d’attente de rendu (Render Queue)
de Color pour rendre tous les plans du projet sous la forme d’un nouvel ensemble distinct de fichiers de données étalonnées.
Ceci fait, vous devrez envoyer le projet mis à jour à Final Cut Pro à l’aide de l’une des
deux méthodes suivantes :
 Si Color est installé sur le même ordinateur que Final Cut Pro, vous pouvez vous servir de la commande Send to Final Cut Pro.
 Si vous renvoyez le projet étalonné à l’installation d’origine, vous devez exporter le
projet Color sous la forme d’un fichier XML de sorte qu’il puisse ensuite être importé
dans Final Cut Pro.
Remarque : lorsque vous envoyez à Final Cut Pro un projet initialement importé dans
Color, vous n’envoyez en fait que les plans qui sont disponible dans Color, qui se limitent généralement à ceux qui se trouvent sur la piste V1. En effet, Color ne prend pas
en charge les pistes audio ni les effets de superposition.
Étape 6 : Ajustez les transitions, les superpositions et les titres dans Final Cut Pro
Pour produire la sortie de votre projet, vous devez réimporter les données du projet
XML dans Final Cut Pro. Cette opération est automatique si vous utilisez la commande
Send to Final Cut Pro. À ce stade, vous pouvez ajouter d’autres effets dans Final Cut Pro
avant de créer le master final du programme.
Étape 7 : Enregistrez la sortie du master vidéo final sur bande ou créez le rendu du
master sous la forme d’un fichier QuickTime
Une fois tous les derniers ajustements effectués dans Final Cut Pro, vous pouvez créer
la version finale de votre programme à l’aide des commandes Print to Video, Edit to
Tape ou Export QuickTime Movie.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 57
Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire
numérique
Color prend en charge l’étalonnage pour les flux de production intermédiaires numériques
au format 2K. Pour parler simplement, les termes intermédiaire numérique décrivent le processus qui consiste à créer tous les effets et à corriger les couleurs sur les versions numériques en haute résolution du négatif original de la caméra. Color permet de travailler avec
des séquences d’images logarithmiques 10 bits au format 2K obtenues à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, et ce grâce au traitement des données d’image à une
qualité extrêmement haute et au rendu du résultat sous la forme d’une séquence d’images
à partir de laquelle il est possible de créer une sortie sur film.
Les sections ci-dessous décrivent différents flux de production au format 2K que vous
pouvez suivre et vous indique comment ne pas perdre la trace de vos données d’image
d’une étape à l’autre.
Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant
des doubles numériques à une résolution on line / off line
Les flux de production intermédiaires numériques les plus simples sont ceux dans lesquels vous numérisez toutes les images nécessaires pour le montage off line puis créez
un double des données off line que vous utiliserez pour monter votre projet. Une fois
le montage off line terminé, vous rétablissez le lien entre le programme et les images
source originales au format 2K dans Color.58 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
La création des données off line à partir des données numériques originales permet
d’assurer la simplicité du flux de production et d’éliminer la nécessité de retransférer le
film source ultérieurement. Le seul inconvénient de cette méthode est qu’elle requiert
une énorme quantité d’espace de stockage, qui dépend de la longueur du projet et de
son ratio de tournage.
La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite.
Color
Regroupement
du multimédia
de rendu
Conformation
Correction
de Color
Rendu
Négatif de la caméra
Transferts télécinéma
haute définition
Séquence
d'images DPX
avec résolution de 2k
Séquence
de sortie finale
Enregistreur de film Impression de film
Conversion
QuickTime
off line
Multimédia
Données
Final Cut Pro
Montage
offlineChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 59
Étape 1 : Tournez votre film
L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir
comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours
préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez
pour obtenir le maximum d’informations possible.
Étape 2 : Numérisez l’intégralité du film pour convertir ce dernier en séquences
d’images DPX de résolution 2K
Selon la façon dont le tournage a été mené, vous pouvez numériser à la meilleure
lumière à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs uniquement les plans
sélectionnés ou l’intégralité du négatif de la caméra, si vous pouvez vous le permettre.
Les données source numériques au format 2K résultant de la numérisation devraient
être enregistrées sous la forme de séquences d’images DPX ou Cineon.
Pour ne pas perdre de vue la correspondance entre les images fixes originales et les
fichiers QuickTime off line que vous créerez pour le montage, procédez de la façon
suivante :
 demandez l’enregistrement dans l’en-tête de chaque image numérisée du numéro
absolu de cette image, obtenue à partir du timecode non-drop frame (qui figure
dans le nom de fichier de cette image) ;
 il peut aussi être utile d’organiser toutes les images numérisées dans des répertoires
distincts, c’est-à-dire d’enregistrer toutes les images de chaque pellicule de négatif
dans un répertoire à part (dont le nom correspondra à la pellicule en question).
Étape 3 : Convertissez les séquences d’images DPX en fichiers QuickTime à une
résolution off line
Créez des doubles des données source à une résolution off line en utilisant le format le
plus approprié à votre système de montage. Ensuite, archivez les données source originales de telle sorte que rien ne puisse leur arriver.
Lorsque vous convertissez les fichiers DPX en fichiers QuickTime à une résolution off line :
 le numéro de pellicule de chaque séquence d’images devrait être utilisé comme
numéro de bobine pour chaque fichier .mov correspondant ;
 les valeurs de timecode stockées dans l’en-tête de chaque fichier d’image devraient
être utilisées comme timecode pour chaque fichier .mov correspondant.
Vous pouvez vous servir de Color pour effectuer cette conversion à une plus basse résolution en créant un nouveau projet après avoir défini le type de fichier de rendu (Render File
Type) à QuickTime et choisi le codec que vous souhaitez utiliser pour l’exportation dans
Export Codec. Ensuite, il vous suffit de monter tous les plans que vous souhaitez convertir
dans le plan de montage, de les ajouter à la file d’attente de rendu (Render Queue), puis de
cliquer sur Start Render. Pour en savoir plus, consultez la section « Conversion de
séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime » à la page 104.60 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
? Conseil : si vous pouvez convertir les données à un format comprimé haute définition,
tel que Apple ProRes 422 ou Apple ProRes 422 (HQ), vous serez en mesure de monter
les données off line de votre projet sur un équipement informatique peu coûteux tout
en conservant la possibilité, pendant le processus de montage, de générer la sortie ou
exporter le projet à une résolution suffisamment élevée permettant d’assurer la haute
qualité de la projection privée du client ou de la projection publique.
Étape 4 : Effectuez le montage off line dans Final Cut Pro
Effectuez le montage de votre projet dans Final Cut Pro en prenant soin de ne pas
modifier le timecode ou la durée des plans off line de quelque façon que ce soit.
Étape 5 : Préparez votre séquence Final Cut Pro
Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color,
suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet
Final Cut Pro » à la page 89.
Étape 6 : Exportez une liste de montage
Lorsque vous aurez terminé le montage, vous devez générer une liste de montage
au format CMX 340, CMX 3600 ou GVG 4 Plus.
Important : vous ne pouvez pas utiliser la commande Send to Color pour envoyer
des projets au format 2K à Color.
Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales
Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la
zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se
trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation
de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en
une seule étape.
Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color
Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel
autre projet.
Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées
pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois
tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 61
Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres
Dans le cadre d’un flux de production 2K, vous devez aussi recourir à une application
de compositing telle que Shake pour créer les transitions et les effets en couche, dont
les surimpositions, les titres et les autres images composites, en utilisant les données
de la séquence d’images au format 2K.
Important : le numéro d’image de chaque fichier image indique la position de ce dernier dans le plan de montage du programme. C’est la raison pour laquelle il est crucial
que les numéros d’images qui apparaissent dans les noms de fichiers des données nouvellement rendues soient identiques à ceux des données source originales lorsque vous
envoyez des images à une application de compositing. Il est donc nécessaire de gérer
les fichiers avec soin.
Étape 10 : Effectuez le rendu de vos données dans une application autre que Color
Une fois que vous avez terminé d’étalonner votre programme dans Color, utilisez la
file d’attente de rendu (Render Queue) pour rendre les données finales. La file d’attente
de rendu a été conçue pour vous permettre de rendre aisément votre projet de façon
progressive. Par exemple, vous avez la possibilité de rendre tous les plans d’un programme étalonnés pendant la journée au cours de la nuit suivante de sorte que vous
ne soyez pas obligé de rendre l’ensemble du projet immédiatement.
Toutefois, lorsque vous travaillez sur un projet dans lequel des séquence d’images
numérisées au format 2K sont utilisées, le rendu des données n’est que la première
étape. La sortie rendue est enregistrée dans le répertoire de rendu spécifié de manière
à faciliter la gestion et la génération d’un nouveau rendu des données pour votre projetColor, mais elle ne sera prête pour la livraison au laboratoire chargé de l’enregistrement du film qu’après la prochaine étape.
Étape 11 : Utilisez la commande Gather Rendered Media pour assembler la
séquence d’images finale destinée à la livraison
Une fois que tous les plans de votre programme ont été rendus, vous devez utiliser la
commande Gather Rendered Media command pour regrouper toutes les images qui
ont été rendues, en éliminant les poignées, en copiant toutes les images utilisées par
le programme dans un seul répertoire et en les renumérotant de façon à créer une
séquence d’images de numérotation continue. Lorsque ceci est fait, les données rendues seront prêtes à être livrées au laboratoire chargé de l’enregistrement du film.62 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Flux de production intermédiaire numérique impliquant des données
à une résolution on line / off line obtenues à l’aide d’un télécinéma
Il existe une méthode plus traditionnelle pour effectuer le montage et la correction
des couleurs d’un projet. Elle consiste à effectuer un montage off line avec des données obtenues après un transfert des rushes à l’aide d’un télécinéma, ce qui s’avère
plus économique, puis à numériser avec un télécinéma haute définition avec stockage
sur disques durs (datacine) uniquement les plans utilisés lors du montage pour créer
les données on line.
La procédure ci-dessous décompose ce processus de façon plus explicite.
Négatif de la caméra
Exportation de la
liste d'épreuves
Télécinéma haute définition
Télécinéma
Séquence
d'images DPX
Multimédia
Ddonnées
Color
Regroupement
du multimédia
de rendu
Séquence
de sortie finale
Enregistreur de film Impression de film
Cinema Tools
Création de la
base de données
Capture
Final Cut Pro
Montage
offline
Conformation
Correction
de Color
RenduChapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 63
Étape 1 : Tournez votre film
L’idéal serait que de faire quelques essais avant la photographie principale pour voir
comment le transfert du scanneur de film à Color puis à l’enregistreur de film fonctionne avec les formats de film et les pellicules que vous avez choisis. Il est toujours
préférable de consulter à l’avance le laboratoire de films avec lequel vous travaillerez
pour obtenir le maximum d’informations possible.
Étape 2 : Numérisez les rushes à l’aide d’un télécinéma
Une fois le tournage du film terminé, passez les rushes au télécinéma pour les numériser à un format vidéo approprié pour le montage off line. Vous déciderez si ce format
vidéo destiné au montage off line doit être en haute définition ou non en fonction de
la configuration du système de montage avec lequel vous travaillerez et de la quantité
d’espace dont vous disposez sur le disque dur.
Ce qui est plus important, c’est la fréquence d’images à laquelle vous choisissez de
numériser les rushes.
 Pour éliminer toute une étape de gestion de données, il est recommandé de numériser le film avec un télécinéma directement à un format vidéo dont la fréquence
d’images est de 23,98 ips.
 Vous pouvez aussi le numériser à un format vidéo dont la fréquence d’images est
de 29,97 ips et utiliser ensuite Cinema Tools pour supprimer le 3:2 pulldown.
Pour maintenir plus facilement la correspondance entre la vidéo issue du télécinéma
et les images du film au format 2K qui seront numérisées ultérieurement, vous devriez
spécifier que vous souhaitez ce qui suit :
 le timecode enregistré sur la bande au cours de la numérisation par télécinéma à la
résolution off line doit être un timecode non-drop frame ;
 chaque pellicule de négatif devrait être numérisée sur une bobine différente. Ainsi,
les bobines spécifiées par la liste de montage correspondront aux pellicules de négatif de la caméra à partir desquelles les plans sont numérisés.64 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Étape 3 : Utilisez Cinema Tools et Final Cut Pro pour effectuer le montage off line
Comme pour tout autre montage de film, générez une Cinema Tools base de données
à partir des fichiers FLEx fournis par la personne chargée du télécinéma, puis capturez
les données correspondantes et montez le programme.
Important : lorsque vous travaillez sur des données off line correspondant au négatif
de la caméra, ne vous servez pas du Gestionnaire de données pour renommer ou supprimer les données non utilisées de votre projet. En effet, vous n’auriez plus la possibilité de créer des listes d’épreuves précises dans Cinema Tools.
Étape 4 : Préparez votre séquence Final Cut Pro
Pour préparer votre séquence montée pour un flux de production efficace dans Color,
suivez la procédure décrite dans la section « Avant d’exporter votre projet
Final Cut Pro » à la page 89.
Étape 5 : Exportez une liste de montage destinée à Color et une liste d’épreuves
pour le télécinéma haute définition
Une fois le montage off line terminé, une liste d’épreuves est générée en vue du transfert final à une résolution 2K à l’aide d’un télécinéma haute définition, et l’intégralité
du projet est exportée sous la forme d’une liste de montage destinée à être importée
et conformée dans Color.
 La liste d’épreuves indique les plans qui ont été utilisés dans la version finale du montage (qui est généralement formée d’une partie seulement de toutes les images initialement tournées). L’idéal serait que vous exportiez une liste d’épreuves contenant
également les points d’entrée et de sortie du timecode qui correspondent à chaque
plan du projet monté. De cette façon, les données du timecode peuvent être enregistrées sur chaque image numérisée lors du transfert à l’aide du télécinéma haute définition, ce qui facilite la conformation dans Color.
 La liste de montage permet d’envoyer les données du montage à Color. Elle contient
les données du timecode qui sont nécessaires pour conformer les images des séquences numérisées dans le bon ordre.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 65
Étape 6 : Numérisez les plans sélectionnés du négatif en séquences DPX à l’aide
d’un télécinéma haute définition
À l’aide de la liste d’épreuves générée par Cinema Tools, numérisez chaque plan utilisé
dans le projet avec un télécinéma haute définition (datacine).
Lors de ce transfert à l’aide du télécinéma haute définition, spécifiez que le timecode de
chaque image du négatif doit être converti en images et utilisé pour nommer chaque
fichier DPX issu de la numérisation, et qu’il doit aussi être enregistré dans l’en-tête DPX de
chaque plan. Le nom des séquence d’images obtenues devrait avoir la forme suivante :
bobine_numéro.0632368.dpx
Chaque séquence d’images issue de la numérisation du film devrait être placée dans un
répertoire de même nom que la pellicule de négatif de la caméra à partir de laquelle
elle a été numérisée. Il est judicieux d’utiliser une répertoire distinct pour chaque pellicule de négatif caméra numérisée.
Étape 7 : Importez la liste de montage dans Color, puis rétablissez le lien aux données DPX originales
Utilisez la commande File > Import > EDL pour importer la liste de montage. Dans la
zone de dialogue Import EDL, vous spécifiez également le répertoire dans lequel se
trouvent les données source originales en haute résolution de sorte que l’importation
de la liste de montage et le rétablissement du lien aux données source se fassent en
une seule étape.
Étape 8 : Étalonnez votre programme avec Color
Étalonnez votre programme avec Color comme vous le feriez pour n’importe quel
autre projet.
Important : lors de l’étalonnage des images d’un film numérisé, il est essentiel d’utiliser systématiquement des tables de correspondance (LUT) soigneusement profilées
pour le calibrage du moniteur et d’émuler l’apparence finale qu’aura le projet une fois
tiré sur film lorsque vous faites des ajustements dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des tables de conversion d’affichage » à la page 138.
Étape 9 : Conformez les transitions, les effets et les titres, rendez les données, puis
rassemblez les données rendues
À ce stade, le processus est le même que celui décrit dans la section « Flux de production intermédiaire numérique sans bande impliquant des doubles numériques à une
résolution on line / off line » à la page 57.66 Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage
Utilisation des listes de montage, du timecode et des numé-
ros d’images pour la conformation des projets
Si vous gérez méticuleusement vos fichiers, le timecode vous permet de ne pas perdre
de vue la relation entre le négatif original de la caméra et les données numériques ou
vidéo créées par transfert en vue du montage off line.
Rétablissement du lien entre les images DPX/Cineon et une liste de
montage dans Color
Pour réussir une conformation dans Color, il est essentiel de veiller à ce que les données
du timecode qui se trouvent dans la liste de montage soient mises en miroir dans les
images DPX or Cineon numérisées avec lesquelles vous rétablissez le lien. Color tente de
rétablir le lien aux données de la séquence d’images de plusieurs façons différentes en
fonction des informations disponibles dans le fichier :
 Tout d’abord, Color recherche une valeur de timecode dans l’en-tête du fichier de
l’image DPX ou Cineon. Si cette valeur s’y trouve, vous pourrez utiliser la méthode
la plus fiable en matière de rétablissement de lien.
 Si les données d’en-tête ne contiennent aucune valeur de timecode correspondante,
Color recherche alors la valeur de timecode dans le nom du fichier et essaie également de trouver le numéro de bobine correspondant dans le répertoire où se trouve
ce fichier.
 Si ce répertoire ne contient aucun numéro de bobine, Color tente alors de rétablir
le lien de tous les plans uniquement à l’aide de leur valeur de timecode.
Analyse des listes de montage pour la conformation des projets
intermédiaires numériques
Cette section explique comment Color établit la correspondance entre les valeurs de
timecode d’une liste de montage et les numéros d’images utilisés dans l’en-tête du
timecode ou dans le nom de fichier de chaque image d’une séquence.
Voici un échantillon d’une ligne de liste de montage :
001 004 V C 04:34:53:04 04:35:03:04 00:59:30:00 00:59:40:00
Dans toutes les listes de montage, l’information est divisée en huit colonnes :
 La première colonne correspond au numéro de la coupe. Il s’agit de la première
coupe de la liste de montage, c’est pourquoi elle porte le numéro 001.
 La deuxième colonne contient le numéro de bobine, à savoir 004. C’est aussi de cette
façon que devrait être nommé le répertoire dans lequel se trouvent les fichiers de
l’image numérisée au format 2K correspondant au plan en question.
 Les deux colonnes suivantes contiennent des informations relatives au montage et
aux pistes vidéo/audio. Ces informations sont utilisées par Color par ailleurs mais ne
participent pas à la conformation des données.Chapitre 2 Flux de production de l’étalonnage 67
Les quatre dernières colonnes correspondent au timecode et sont formées par des
paires de points d’entrée et de sortie.
 La première paire de valeurs de timecode correspond aux points d’entrée et de sortie des données source originales (dans le cas d’un montage on line ordinaire, il s’agit
généralement de la bande issue du télécinéma). Dans un flux de production intermé-
diaire numérique, ces valeurs de timecode sont utilisées pour nommer et identifier
les images numérisées résultant du télécinéma haute définition.
 La deuxième paire de points d’entrée et de sortie indique la position du plan dans le
programme monté. Ces valeurs de timecode sont utilisées pour insérer les données à
l’endroit adéquat dans le plan de montage.
Attribution de noms de fichiers aux séquences d’images pour la conformation des projets intermédiaires numériques
Voici un exemple de ce que pourrait être le nom du premier fichier de séquence
d’image correspondant à la coupe de la liste de montage indiquée plus haut :
nom_de_fichier.0494794.dpx
La première partie du nom de fichier de chaque image numérisée (c’est-à-dire les caractères correspondant aux lettres de l’alphabet) est ignorée, mais l’extension numérique
qui spécifie le numéro d’image du fichier doit être égale à la conversion du timecode
(non-dropframe) qui figure dans la liste de montage en numéro d’image absolu.
Par exemple, une image dont le timecode non-drop NTSC est 05:51:18:28 serait munie
de l’extension numérique 632368. Les extensions numériques devraient toujours être
complétées de sorte qu’elles soient composées de sept chiffres ; dans l’exemple donné,
un 0 serait donc ajouté au début, comme suit :
nom_de_fichier.0632368.dpx
Seules l’extension numérique et l’extension .dpx ou .cin sont absolument nécessaires étant
donné que les caractères alphabétiques situés au début du nom du fichier sont ignorés
par Color. Le nom de fichier ci-dessus pourrait, par exemple, aussi bien être le suivant :
0632368.dpx
Vous pouvez aussi vous servir de la première partie du nom du fichier pour spécifier
le numéro de la bobine à partir de laquelle le fichier de l’image a été créé :
bobine_004.0632368.dpx3
69
3 Utilisation de l’interface Color
Dans Color, vous avez le choix de travailler dans l’interface
à l’écran à l’aide de votre souris ou d’utiliser une surface de
contrôle dédiée plus directe, conçue pour les travaux professionnels d’étalonnage colorimétrique.
Ce chapitre traite des conventions générales reprises dans l’interface Color. Il décrit
l’utilisation des commandes partagées par plusieurs zones de l’interface, ainsi que
les commandes spécialisées propres aux applications d’étalonnage.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Configuration d’une surface de contrôle (p. 70)
 Utilisation des contrôles d’écran (p. 70)
 Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers (p. 75)
 Utilisation de Color avec un ou deux écrans (p. 82)70 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Configuration d’une surface de contrôle
Dès l’origine, Color a été développé pour prendre en charge les surfaces de contrôle
tout spécialement dédiées à l’étalonnage et commercialisées par des fabricants tels que
Tangent et JL Cooper Designs. En règle générale, ces surfaces de contrôle comportent
trois trackballs (ou « boules de commande ») qui correspondent aux trois zones tonales
en chevauchement des commandes de balance des couleurs primaires et secondaires
(ombres, tons intermédiaires et hautes lumières), trois commandes rotatives (ou « roues »,
ou « couronnes ») pour les trois commandes de contraste (niveau de noir, gamma et
point blanc), ainsi qu’un certain nombre de commandes rotatives et de boutons pour
diverses fonctions complémentaires dépendant du studio que vous avez sélectionné.
Vous pouvez choisir la surface de contrôle à utiliser lors du démarrage de Color ou cliquez sur « Show Control Surface Dialog » dans l’onglet User Prefs du studio Setup pour
choisir à tout moment l’une des surfaces de contrôle disponibles. Pour en savoir plus
sur la configuration d’une surface de contrôle, consultez l’annexe C, « Configuration
d’une surface de contrôle ». Pour en savoir plus sur la configuration d’une surface de
contrôle depuis Color, consultez le paragraphe « Réglages de la surface de contrôle » à
la page 122.
Utilisation des contrôles d’écran
Même si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, vous pouvez utiliser toutes
les fonctions de Color grâce aux contrôles d’écran. Hormis les boutons, cases à cocher
et menus locaux habituels communs à la majorité des applications, Color affiche certaines commandes personnalisées décrites dans cette section.
F1 F2 F3
F4 F5 F6
F7 F8 F9
MEM
ALT
GRACE DELETE
MARK IN OUT
CUE
DO UNDO
MORE
REDO 7
4
1
00 0
2 3 -
5 6 +
8 9
PREV NEXT
MODE
CLEAR
R3 B3
B2
R1 B1
R2
PAGE 5
PAGE 6
PAGE 8
PAGE 7
PAGE 1
PAGE 2
PAGE 4
PAGE 3
F1
M1
W1
W2
W3
W4
W5
W6
W7
JOG SHUTTLE
M2 M3
1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1
BANK 2
HOURS MINUTES SECONDS FRAMES
BANK 4
BANK 4
PAGE
ASSIGN
UTILITY
M4 M5
TIME CODE DISPLAY
F2
F3
F4
F5
F6
F7
F8Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 71
Utilisation de la souris
Color prend en charge les souris à trois boutons qui vous permettent d’accéder rapidement aux menus contextuels et aux divers raccourcis de navigation. Color autorise également l’utilisation de la molette ou la de boule centrale de défilement des souris à
trois boutons pour défiler ou comme s’il s’agissait d’un bouton.
Accélération des commandes grâce à la touche Option
Il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale de nombreuses commandes
en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser le pointeur.
Onglets
Les onglets servent à naviguer entre les huit différents « studios » de Color. Chacun de
ces studios correspond à une partie distincte de l’interface, contenant toutes les commandes nécessaires à l’exécution d’une tâche spécifique. Si vous changez de studio,
vous modifiez l’interface affichée, les raccourcis clavier disponibles et le mappage des
commandes des surfaces de contrôle.
Qui plus est, certains studios comportent d’autres fonctions affichées lorsque vous utilisez des ensembles d’onglets supplémentaires disponibles.
Champs de texte et curseurs virtuels
Dans Color, les champs modifiables peuvent contenir quatre types de données :
 Timecode
 Texte (noms de fichiers, chemins, etc.)
 Nombres entiers (les champs affichant des nombres entiers ne prennent pas
en charge les valeurs décimales ni les fractions)
 Pourcentages et fractions (0,25 ou 1/873, par exemple)
Vous disposez de trois méthodes pour modifier les champs de texte.
Bouton de la souris Référence dans cette documentation
Bouton gauche de la souris Clic
Bouton central de la souris Clic avec le bouton central de la souris
Bouton droit de la souris Clic avec le bouton droit de la souris (identique au clic tout en
maintenant la touche Contrôle enfoncée dans le cas d’une souris
à un seul bouton)72 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Pour saisir du texte dans un champ à l’aide du clavier :
1 Cliquez dans le champ de texte que vous souhaitez modifier.
Le texte présent dans ce champ apparaît alors en surbrillance.
2 Saisissez un nouveau texte.
3 Appuyez sur la touche retour pour confirmer votre modification.
Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide
d’un curseur virtuel :
1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier.
2 Cliquez avec le bouton central de la souris, puis faites glisser le pointeur vers la gauche
pour diminuer la valeur ou vers la droite pour l’augmenter.
3 Relâchez le bouton de la souris lorsque vous avez terminé votre réglage.
Pour modifier la valeur numérique ou le pourcentage affiché par un champ à l’aide
de la molette de défilement :
1 Placez le pointeur sur le champ que vous souhaitez modifier.
2 Sans cliquer dans le champ, faites tourner la molette ou la boule de défilement vers
le haut pour augmenter la valeur ou vers le bas pour la diminuer.
Pour modifier un champ à l’aide d’un menu contextuel :
m Cliquez sur n’importe quel champ tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez l’une des options suivantes dans
le menu contextuel qui apparaît :
 Reset : réinitialise le champ correspondant.
 Min : choisit la valeur minimale disponible pour ce champ.
 Max : choisit la valeur maximale disponible pour ce champ.
 Set as Default : règle ce paramètre à sa valeur par défaut.
Champs de timecode
Les champs de timecode affichent des informations sur la synchronisation, tels que
les points d’entrée et de sortie des médias et la position de la tête de lecture. Dans
Color, les valeurs temporelles peuvent prendre deux formats :
 Au sein de ces champs, la plupart des valeurs temporelles sont représentées par
un timecode SMPTE standard. Ce type de timecode correspond à une série de quatre paires de chiffres séparées par deux-points : hh:mm:ss:ii, où hh exprime les heures, mm les minutes, ss les seconds et ii les images.
 Les valeurs temporelles présentes dans la Timeline Ruler peuvent être affichées sous
forme de timecodes Non-Drop Frame, Drop Frame ou Frames.
Remarque : dans un timecode Drop-Frame timecode, les secondes et les images sont
séparées par un point-virgule.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 73
Navigation à l’aide des timecodes
Voici quelques indications pour saisir des valeurs dans les positions réservées aux
heures, minutes, secondes et images des champs de timecode :
 Les valeurs temporelles sont saisies de gauche à droite (comme pour programmer
une durée sur un micro-ondes). Toutefois, la dernière valeur saisie est considérée
comme étant le dernier chiffre de la position réservée aux images.
 Appuyez sur la touche Retour afin de confirmer la valeur que vous venez de saisir
pour un timecode.
 Si vous entrez un nombre incomplet, la paire de chiffres la plus à droite est interprétée
comme correspondant aux images. En partant de ce principe, chaque paire de chiffres
la précédant (plus à gauche) sert à remplir les positions des secondes, des minutes,
puis des heures. Les paires de chiffres omises sont remplacées d’office par 00.
Par exemple, si vous saisissez 1419, Final Cut Pro interprète cette valeur comme
00:00:14:19.
 Lorsque vous entrez un timecode dans un champ, vous n’êtes pas obligé de les séparateurs (comme les deux-points). En effet, ils sont automatiquement ajoutés entre
chaque paire de chiffres.
 Vous pouvez également entrer un point pour représenter deux zéros lors de la saisie
de durées importantes.
Par exemple, saisissez « 3. » (le chiffre 3 suivi d’un point) pour entrer le timecode
00:00:03:00. Color interprète automatiquement le point comme la valeur 00.
 Pour entrer 00:03:00:00, saisissez « 3.. » (le chiffre 3 suivi de deux points).
Ces points provoquent l’insertion de deux zéros dans les positions réservées aux
secondes et aux images.
 Saisissez « 3... » pour entrer 03:00:00:00.
 Utilisez le signe plus (+) pour entrer une série de valeurs à un seul chiffre dans
chaque position temporelle.
Par exemple, saisissez « 1+5+8 » pour entrer le timecode 00:01:05:08.74 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Commandes de couleur
Les commandes de couleur sont utilisées dans plusieurs studios de Color, afin de
vous permettre de sélectionner et de modifier des couleurs grâce au modèle HSL.
 Si vous faites glisser le pointeur dans la roue principale des couleurs, vous réglez
simultanément la teinte et la saturation de la couleur sélectionnée.
La croix affichée sur la roue des couleurs indique la valeur de couleur en cours de sélection.
Les autres commandes dépendent du type de commande de couleur actuellement affiché.
 Faites glisser le curseur multicolore Hue vers le haut ou le bas pour ajuster la teinte.
 Faites glisser le curseur unicolore Saturation vers le haut ou le bas pour respectivement
augmenter ou diminuer la saturation de la teinte actuelle.
 Faites glisser le curseur unicolore Brightness vers le haut ou le bas pour respectivement
augmenter ou diminuer la luminosité de la couleur actuelle.
Personnalisation des commandes de couleur
Vous avez la possibilité de personnaliser l’angle selon lequel les couleurs apparaissent
dans la roue affichée par les commandes de couleur, de telle sorte qu’il corresponde
à l’interface d’autres systèmes d’étalonnage utilisés. Vous pouvez également régler
la vitesse à laquelle les manettes de la surface de contrôle ajustent les commandes
de couleur correspondantes dans Color. Pour en savoir plus, consultez la section
« Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 75
Navigateurs et chutiers pour organiser les fichiers
Color met à votre disposition plusieurs navigateurs et chutiers pour organiser vos plans,
médias et jeux d’étalonnage partageant des commandes communes. Tous ces navigateurs et chutiers servent à gérer les fichiers sur votre disque dur, plutôt que les données
stockées au sein d’un fichier de projet Color proprement dit. Par conséquent, utilisez
leurs commandes pour parcourir et organiser la structure des répertoires sur votre disque dur, comme vous le feriez dans le Finder.
Le navigateur de fichiers
Occupant la moitié gauche du studio Setup, ce navigateur vous permet de naviguer
au sein de la structure des répertoires sur les disques durs de votre ordinateur (et par
extension, sur tout volume RAID, DAS et SAN actuellement monté), afin de rechercher
et importer des fichiers de données QuickTime et d’image compatibles.
Il est important de vous rappeler que le navigateur de fichiers n’est en aucun cas un
chutier de projets. Les fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color,
sauf si vous les faites glisser manuellement dans la Timeline ou que vous reliez des
plans d’un projet importé aux fichiers de données associés sur le disque par le biais
des commandes Relink Media ou Reconnect Media.
Remarque : le navigateur de fichiers affiche uniquement les répertoires et les fichiers
de données compatibles avec Color.
Lorsque vous sélectionnez un fichier de données dans ce navigateur, un panneau apparaît
à droite pour afficher la première image de ce fichier ainsi que les informations suivantes :
 Shot Name : le nom du fichier
 Duration : sa durée totale
 Codec : le codec utilisé pour encoder le fichier
 Resolution : la taille d’image du fichier, exprimée selon sa largeur fois sa hauteur
 Frame Rate : la fréquence d’images du fichier
 Timecode : la valeur du timecode correspondant à la première image du fichier
Situé en bas de ce panneau, un bouton Importer vous permet de modifier le plan
actuellement sélectionné dans la Timeline au niveau de la position en cours de la
tête de lecture.
Réduction du navigateur de fichiers
Si vous le souhaitez, vous pouvez réduire le navigateur de fichiers, afin que la zone
des onglets située à droite occupe toute la fenêtre de Color.76 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Pour masquer le navigateur de fichiers :
m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême droite du navigateur de fichiers. Une
fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour réduire le navigateur.
Pour développer le navigateur de fichiers :
m Placez le pointeur sur le diviseur situé à l’extrême gauche de la fenêtre du navigateur
de fichiers. Une fois qu’il apparaît en surbrillance bleue, cliquez dessus une fois pour
développer le navigateur.
Pour en savoir plus sur le studio Setup, consultez le chapitre 5, « Setup
(Configuration) », à la page 107.
Le navigateur de plans
Le deuxième navigateur disponible dans le studio Setup est accessible via l’onglet
Shots. Ce navigateur vous affiche tous les plans utilisés dans le projet en cours sous
forme de liste ou d’icônes.
La présentation sous forme d’icônes vous permet de créer des groupes de plans que
vous pouvez utiliser pour copier et coller des jeux d’étalonnage dans plusieurs plans
à la fois. Pour en savoir plus, consultez la section « Gestion des jeux d’étalonnage dans
le navigateur de plans » à la page 313.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 77
Quant à la présentation sous forme de liste, elle vous permet de trier tous les plans sur
la base de divers champs d’information. Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de plans, consultez « Le navigateur de plans » à la page 109.
Chutier de jeux d’étalonnage
Situé dans le studio Setup, le chutier de jeux d’étalonnages, vous permet d’enregistrer
et d’organiser des jeux d’étalonnage regroupant des corrections primaires, secondaires
et Color FX en une seule unité.
Vous pouvez utiliser ce chutier pour appliquer des jeux d’étalonnage enregistrés à d’autres
plans dans la Timeline. Le contenu du chutier de jeux d’étalonnages est disponible à partir
de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes connecté sous un compte utilisateur
particulier. Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages,
consultez la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à
la page 302.
Chutiers de corrections
Les studios Primary, Secondaries et Color FX vous permettent d’enregistrer les corrections effectuées dans leur environnement respectif sous forme de préréglages individuels que vous pouvez par la suite appliquer à des plans. Le contenu des chutiers de
corrections est disponible à partir de tous les projets Color ouverts alors que vous êtes
connecté sous un compte utilisateur particulier.
 Primary In et Out : ces deux studios vous permettent d’enregistrer et d’organiser les
corrections primaires. Elles partagent le même groupe de corrections enregistrées.
 Secondaries : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections
secondaires
 Color FX : ce studio vous permet d’enregistrer et d’organiser les corrections Color FX.78 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Still Store
Bien que le Still Store ne soit pas un chutier de jeux d’étalonnage ou de corrections,
il est géré exactement de la même façon. Ce studio est en fait un très grand chutier
conçu pour conserver les images fixes d’une multitude de plans, afin de les comparer avec d’autres plans de votre programme. Pour en savoir plus sur l’utilisation du
Still Store, reportez-vous au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la
page 355.
Commandes disponibles dans les navigateurs et les chutiers de jeux
d’étalonnage et de corrections
Tous les navigateurs et les chutiers mettent à votre disposition les commandes suivantes :
Commandes d’affichage
Tous les navigateurs et les chutiers disposent de commandes d’affichage qui vous permettent de choisir la présentation et l’organisation de leur contenu.
 Bouton List View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’une liste
de noms de fichiers.
 Bouton Icon View : affiche le contenu du répertoire en cours sous la forme d’icônes.
 Curseur Icon Size : ce curseur n’apparaît que dans la présentation sous forme d’icônes.
Il permet de définir la taille des icônes.
Comparaison entre les jeux d’étalonnage et les corrections
Il existe une distinction entre les jeux d’étalonnage et les corrections dans Color.
Les corrections font référence aux modifications apportées au sein d’un seul studio.
Vous avez la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles au sein des studios
Primary, Secondaries ou Color FX, puis de les appliquer séparément à des plans.
Un jeu d’étalonnage peut réunir plusieurs corrections au sein de divers studios. Il s’agit
de l’enregistrement groupé d’une ou plusieurs corrections primaires, secondaires et
Color FX. Si vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu d’étalonnage,
vous pouvez les appliquer d’un seul coup comme s’il s’agissait d’un seul préréglage.Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 79
Commandes de navigation au sein des répertoires
Le navigateur de fichiers ainsi que les chutiers de jeux d’étalonnage et de corrections
comportent également des commandes de navigation qui vous permettent d’organiser
et de parcourir les jeux d’étalonnages et les corrections enregistrés sur votre disque dur.
 Go Up : déplace la sélection et affiche le contenu du répertoire parent.
 Go Home : accède au répertoire de départ de ce navigateur ou de ce chutier. Il ne s’agit
pas de votre répertoire de départ d’utilisateur Mac OS X :
 Navigateur de fichiers : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire de données actuellement sélectionné pour Color.
 Primary, Secondaries, Color FX et Primary Out : le bouton Home vous permet d’accé-
der directement au répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Chaque studio dispose de son propre sous-répertoire qui
contient toutes les corrections enregistrées pour un usage ultérieur.
 Still Store : le bouton Home vous permet d’accéder directement au répertoire StillStore
dans la structure de répertoires du projet en cours.
Commandes relatives aux fichiers
La partie inférieure du navigateur de fichiers ainsi que des chutiers de jeux d’étalonnages et de corrections comporte des commandes de création et d’accès aux répertoires.
 Champ File : affiche le chemin d’accès du répertoire actuellement affiché.
 Menu local Directory : offre une méthode rapide pour naviguer vers le haut ou le bas
de l’arborescence de répertoires actuellement affichée ou pour accéder directement
au répertoire Color par défaut du studio concerné.
 Bouton New Directory : vous permet de créer un nouveau répertoire dans le chemin
actuellement indiqué. Vous pouvez créer autant de répertoires que vous le souhaitez
pour organiser les jeux d’étalonnages et les corrections d’un studio.
 Bouton Save : enregistre les réglages du jeu d’étalonnage ou de la correction appliqué au plan au niveau de la position actuelle de la tête de lecture dans le répertoire
indiqué dans les champs de texte affichés au-dessus.
 Bouton Load : applique le jeu d’étalonnage ou la correction sélectionné au plan situé
au niveau de la position actuelle de la têtes de lecture (si aucun autre plan n’est sélectionné) ou à plusieurs plans (en ignorant dans ce cas le plan au niveau de la tête de
lecture s’il n’est pas sélectionné). Comme dans tous les chutiers de Color, vous pouvez faire glisser les éléments affichés dans ce chutier et les déposer dans la Timeline.80 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Méthode d’enregistrement des jeux d’étalonnage et des corrections
Lorsque vous enregistrez des jeux d’étalonnage et des corrections via les chutiers correspondants dans Color, ils sont stockés dans le répertoire des préférences de Color, dans
votre répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color.
Les jeux d’étalonnage et corrections enregistrés dans ces chutiers sont disponibles
dans tous les projets que vous ouvrez.
Les corrections individuelles stockées dans les répertoires mentionnés ci-dessus sont sauvegardées sous la forme de deux fichiers : un fichier .lsi qui contient une vignette permettant
d’identifier visuellement le jeu d’étalonnage et un fichier spécifique au type de correction
qui définit ses réglages. Sauf modifications personnelles, ces deux fichiers portent le même
nom, suivi d’un point, puis de la date (jour mois année heure.minute.secondeFuseauHoraire) et d’une extension qui permet d’identifier le type de correction qu’ils contiennent.
 Nom_étalonnage.date.lsi : vignette utilisée pour symboliser cet étalonnage dans
la présentation sous forme d’icônes
 Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : fichier de correction primaire
 Nom_étalonnage.date.scc : fichier de correction secondaire
 Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : fichier de correction Color FX
En réalité, un jeu d’étalonnage enregistré correspond à un groupe de fichiers qui contient tous les fichiers de correction constituant ce jeu d’étalonnage. Par exemple, un jeu
d’étalonnage combinant des corrections primaires, secondaires et Color FX correspond
à un répertoire portant le nom du jeu d’étalonnage, « Nom_Jeu_étalonnage.date.grd »,
et contenant les fichiers suivants :
 Nom_Jeu_étalonnage.date.lsi
 Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc
 Nom_Jeu_étalonnage.date.scc
 Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx
Catégorie de corrections
enregistrées Emplacement sur le disque
Jeux d’étalonnages /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/
Color/Grades/
Corrections primaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliotèque/Application Support/
Color/Primary/
Corrections secondaires /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/
Color/Secondary/
Corrections Color FX /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/
Color/Effects/Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color 81
Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans
le Finder
Chaque chutier de corrections de Color est simplement le miroir du contenu du sous-répertoire correspondant, dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color. Vous pouvez passer par le Finder pour réorganiser vos corrections et
jeux d’étalonnage enregistrés, en créant de nouveaux sous-répertoires et en les y plaçant.
Lorsque vous déplacez un jeu d’étalonnage enregistré d’un répertoire à un autre, il est
important de veiller à copier sa vignette .lsi et son fichier .pcc, .scc ou .cfx (qui contient
les informations réelles de ce jeu d’étalonnage).
Si vous réorganisez des jeux d’étalonnage et des corrections enregistrés dans le Finder
alors que Color est ouvert, vous devez actualiser manuellement le contenu des chutiers
de jeux d’étalonnage et de corrections que vous avez modifiés, afin qu’ils affichent correctement leur contenu actuel.
Pour mettre à jour le contenu du chutier de corrections actuellement affiché :
m Cliquez sur le bouton Home.
Le contenu du chutier de corrections est mis à jour pour refléter l’état actuel du Finder.
Déplacement de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés vers
d’autres ordinateurs
Si vous disposez de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés que vous souhaitez
déplacer vers des installations de Color situées sur d’autres ordinateurs, il vous suffit
de copier les dossiers décrits à la page 80 sur un support de stockage mobile, puis de
copier leur contenu dans les dossiers correspondants sur les nouveaux systèmes. À la
prochaine ouverture de Color, les corrections et jeux d’étalonnage enregistrés apparaissent comme à l’accoutumée.82 Chapitre 3 Utilisation de l’interface Color
Utilisation de Color avec un ou deux écrans
Vous avez la possibilité d’utiliser Color dans des configurations avec un seul ou deux
écrans. La majorité des utilisateurs optent pour le mode double affichage de Color
en recourant à deux écrans, car ce mode permet de bénéficier d’une surface utile plus
importante, de prévisualisations offrant une plus grande flexibilité et des instruments
vidéo affichés par la fenêtre Scopes sur le deuxième écran.
Vous pouvez toutefois opter pour le mode d’affichage simple de Color et exploiter toutes
les fonctionnalités Color alors que vous ne disposez pas de deuxième écran. Ce mode est
recommandé uniquement dans les cas où vous disposez d’un écran Cinéma de 30 pouces.
Remarque : Color exige une résolution minimale de 1 680 x 1 050 aussi bien en mode
double affichage que simple.
Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement),
effectuez l’une des opérations suivantes :
m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode.
m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre.
Vous devez quitter Color et le relancer pour que cette modification entre en vigueur.4
83
4 Importation et gestion de projets
et de données
Color vous propose des outils puissants pour la gestion
des projets et des données lors de votre travail.
Comme il est indiqué dans le chapitre 2, « Flux de production de l’étalonnage », à la
page 39, il existe trois méthodes principales pour importer un projet et ses données.
Vous pouvez soit importer (ou envoyer) les données d’un projet XML depuis Final Cut Pro,
soit importer une liste de points de montage (EDL, Edit Decision List) et reconnecter ses
données, soit insérer manuellement les données elles-mêmes directement dans le plan
de montage chronologique (Timeline).
Ce chapitre décrit les commandes et les méthodes qui permettent de créer et à d’enregistrer des projets, d’importer un projet et ses données depuis d’autres applications et
de gérer un projet dans Color.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Création et ouverture de projets (p. 84)
 Enregistrement de projets et d’archives (p. 85)
 Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color (p. 89)
 Reconformation de projets (p. 94)
 Importation de listes de montage (EDL) (p. 95)
 Exportation de listes EDL (p. 97)
 Rétablissement du lien avec les données QuickTime (p. 98)
 Importation de données directement dans le plan de montage (p. 99)
 Formats de données compatibles (p. 99)
 Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format QuickTime (p. 104)
 Importation des corrections de couleurs (p. 105)
 Exportation d’images JPEG (p. 106)84 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Création et ouverture de projets
Lorsque vous exécutez Color pour la première fois, une zone de dialogue apparaît pour
vous permettre d’ouvrir un projet existant ou d’en créer un nouveau.
Pour créer un nouveau projet la première fois que vous ouvrez Color :
1 Ouvrez Color.
2 Lorsque la fenêtre Projects s’ouvre, choisissez un emplacement pour le projet en question.
Lorsqu’elle s’ouvre, la zone de dialogue Create Project indique par défaut le répertoire
par défaut des projets (Default Project Directory) que vous avez sélectionné la première
fois que vous avez exécuté Color.
3 Saisissez un nom pour le projet dans le champ File, puis cliquez sur Save.
Un nouveau projet est créé dans le répertoire que vous avez choisi et il s’ouvre
automatiquement.
Pour créer un nouveau projet à un moment autre que lors de l’ouverture de Color :
1 Au besoin, enregistrez le projet actuel.
En effet, il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans
Color, si bien que la création d’un nouveau projet entraînera la fermeture de celui
qui est ouvert.
2 Choisissez File > New (Commande + N).
3 Dans la zone de dialogue Create Project, choisissez un nom et un emplacement pour
le projet, puis cliquez sur Save.
Un projet vierge prêt à l’emploi s’affiche.
Pour ouvrir un projet existant, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Dans le Finder, double-cliquez sur un fichier de projet Color.
m Choisissez File > Open (Commande + O), sélectionnez un projet dans la fenêtre
Projects, puis cliquez sur Open.
Il n’est pas possible d’avoir plusieurs projets ouverts en même temps dans Color.
En conséquence, l’ouverture d’un deuxième projet entraîne la fermeture de celui
qui se trouve déjà ouvert.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 85
Enregistrement de projets et d’archives
Le processus fondamental d’enregistrement de fichiers a été divisé en deux tâches :
enregistrement des mises à jour dans le fichier de projet même et enregistrement
des archives de ce dernier.
L’enregistrement d’un projet s’effectue de la même façon dans Color que dans toute
autre application que vous avez pu utiliser auparavant. Et comme dans toute autre
application, vous devriez enregistrer presque dès le début et fréquemment au cours
de votre travail.
Pour enregistrer un projet :
m Choisissez File > Save (Commande + S).
Remarque : chaque fois que vous enregistrez un projet manuellement, une archive est
également automatiquement enregistrée avec un nom de fichier formé par l’heure et la
date de sa création.
Pour rétablir le projet à son dernier état enregistré :
m Choisissez File > Revert (Commande + R).
Enregistrement et ouverture d’archives
Une archive est un double comprimé du projet qui est stocké à l’intérieur même du
paquet du projet. À des fins d’efficacité, le fichier d’archives est dénué de la vignette
et des fichiers image du magasin d’images fixes (Still Store) dont dispose la version
complète du projet, et seuls sont enregistrés l’état du fichier de projet interne, le plan
de montage (Timeline), les réglages de plans, les jeux d’étalonnage, les corrections,
les images clés et les réglages du Pan and Scan, qui sont faciles à comprimer et qui
n’occupent que peu d’espace.
Chaque fois que vous enregistrez votre projet manuellement, une archive est automatiquement créée, à laquelle un nom composé de l’heure et de la date de l’enregistrement
est attribué. Si vous souhaitez enregistrer une archive de votre projet lorsque celui-ci se
trouve dans un état particulier et lui attribuer un nom qui permettra de l’identifier plus
facilement, vous pouvez utiliser la commande Save Archive As.86 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Pour enregistrer une archive du projet en lui attribuant un nom particulier :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Choisissez File > Save Archive As.
 Appuyez sur Commande + Option + S.
2 Saisissez un nom dans le champ Archive Name, puis cliquez sur Archive.
Le nombre d’archives que vous pouvez enregistrer est illimité, de sorte que la liste
d’archives peut devenir assez longue. Les archives sont comprimées à la fois à l’aide de
la compression .tar et de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball » en anglais, littéralement « boule de goudron ») afin de n’occuper que peu d’espace. Tous les fichiers d’archives d’un projet particulier sont enregistrés
dans le sous-répertoire Archives à l’intérieur du paquet de ce projet.
Si, par la suite, un problème quelconque survenait en ce qui concerne les réglages de
votre fichier de projet ou si vous souhaitez revenir à l’état du projet tel qu’il a été archivé
à un moment antérieur, vous avez la possibilité de charger l’un des fichiers d’archives.
Pour ouvrir une archive :
1 Choisissez File > Load Archive (Commande + Option + O).
2 Dans la fenêtre Load Archive, sélectionnez une archive à ouvrir, puis cliquez sur
Load Archive.
L’ouverture d’une archive provoque l’écrasement de l’état actuel du projet qui sera
remplacé par celui de l’archive chargée.
Enregistrement automatique
Lorsqu’il est activé, le mécanisme d’enregistrement automatique de Color a pour effet
d’enregistrer le projet actuel selon une fréquence dont l’intervalle est défini par le paramètre Auto Save Time (Minutes) dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Lorsqu’un projet est automatiquement enregistré, aucune archive n’est créée afin d’éviter que votre
liste d’archives ne comporte un nombre excessif d’entrées. Par défaut, l’enregistrement
automatique est activé et l’intervalle est défini à 5 minutes.
Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages d’enregistrement automatique » à la
page 131.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 87
Qu’est-ce qu’un projet Color ?
Les seuls plans qui se trouvent dans votre projet sont ceux qui figurent dans le plan de
montage (et qui apparaissent également dans le navigateur de plans). Les projetsColor
ne contiennent qu’une seule séquence de plans. En outre, les projets Color, d’un point
de vue de l’organisation, ne tiennent absolument pas compte des plans qui ne se trouvent pas dans le plan de montage. Par conséquent, ils ne contiennent pas de données
non utilisées.88 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Contenu des projets Color
Les projets Color sont en fait des paquets. À l’intérieur de chaque paquet de projet
Color se trouve une série hiérarchique de répertoires qui contiennent chacun des
composants particuliers appartenant à ce projet, à savoir des fichiers XML ou des
fichiers image. Il est possible d’ouvrir un paquet Color à l’aide de la commande
Show Package Contents du Finder. Cette section présente la structure de répertoire
et le contenu de ces paquets dans leurs grandes lignes.
 Répertoire Archives : ce répertoire contient toutes les archives enregistrées du projet
concerné. Chaque archive est comprimée à la fois à l’aide de la compression .tar et
de la compression .gzip (le résultat étant une archive de distribution appelée « tarball »
en anglais, littéralement « boule de goudron ») et est identifiée par l’extension .tgz.
 Fichier .Isi : il s’agit d’un fichier image qui contient l’image sur laquelle se trouvait
la tête de lecture la dernière fois que vous avez enregistré le projet.
 Fichier .pdl : il s’agit du fichier de projet XML qui contient toutes les informations
organisant les plans, le contrôle du temps et les jeux d’étalonnage utilisés pour
le projet concerné.
 Répertoire Shots : à chaque plan qui se trouve dans le plan de montage de votre
projet correspond un sous-répertoire à l’intérieur de ce répertoire. Chaque sousrépertoire contient un ou plusieurs des éléments suivants :
 Sous-répertoires Grade1 (à 4) : ces répertoires contiennent tous les fichiers de
corrections associés au jeu en question.
 Fichier NomDuPlan.lsi : ce fichier correspond à la vignette du plan affiché dans
plan de montage.
 Fichier NomDuPlan.si : ce fichier contient le nom du plan, le chemin d’accès aux
données et les informations relatives au contrôle du temps.
 Nom_Jeu_étalonnage.date.pcc : description des corrections primaires.
 Nom_étalonnage.date.scc : description des corrections secondaires.
 Nom_Jeu_étalonnage.date.cfx : description des corrections relatives aux effets
de couleur.
 Sous-répertoire PanAndScan : ce répertoire contient un fichier .kfd dans lequel
sont stockées les données des images clés et un fichier .pns dans lequel se trouvent les données relatives au Pan and Scan.
 Fichier shot_notes.txt : s’il existe une note pour le plan concerné, elle est enregistrée dans ce fichier.
 Répertoire StillStore : ce répertoire contient toutes les images du magasin d’images
fixes (Still Store) que vous avez enregistrées à l’intérieur du projet en question en
tant que références. À chaque référence correspondent deux fichiers, un fichier .lsi
qui constitue la vignette de l’image et un fichier .sri qui est l’image en pleine résolution (enregistrée au format d’image DPX).
Important : il n’est pas recommandé de modifier le contenu des fichiers de projet
Color à moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites. Les modifications
manuelles pourraient donner lieu à des problèmes inattendus.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 89
Transfert de projets entre Final Cut Pro et Color
L’une des méthodes les plus simples pour importer un projet consiste à envoyer
une séquence Final Cut Pro à Color en utilisant l’un des deux flux de production
XML. Cette section explique comment préparer vos projets dans Final Cut Pro et
comment les envoyer au format XML.
Pour obtenir des informations plus générales sur les flux de production en boucle de
Final Cut Pro à Color, reportez-vous à la section « Flux de production pour la finalisation de la vidéo à l’aide de Final Cut Pro » à la page 44.
Avant d’exporter votre projet Final Cut Pro
Que vous travailliez sur votre propre projet ou que vous prépariez le projet d’un client
pour une séance d’étalonnage Color, vous devriez consacrer un certain temps à la pré-
paration de la séquence Final Cut Pro que vous allez envoyer pour garantir des résultats
optimaux et le meilleur déroulement possible du flux de production. Voici quelques étapes recommandées.
Déplacez les plans en cours de compositing jusque sur la piste V1 du plan de
montage (Timeline)
Les monteurs utilisent souvent plusieurs pistes vidéo pour assembler des scènes et tirent
donc parti des règles dont dispose Final Cut Pro concernant l’ordre des pistes pour savoir
quels plans sont actuellement visibles. Il est généralement beaucoup plus rapide et plus
facile de naviguer et de travailler sur un projet dont tous les plans se trouvent sur une
seule piste vidéo. Il est recommandé de déplacer jusque sur la piste V1 tous les plans
vidéo qui ne sont pas superposés en raison d’une opération de compositing.
Divisez votre projet en bobines
Les projets qui comptent un grand nombre de points de montage peuvent ralentir
vos performances dans Color. L’expérience montre qu’en règle générale, les projets
envoyés à Color ne devraient pas comprendre plus de 200 points de montage si l’on
souhaite obtenir des performances optimales.
Pour maximiser les performances lors de votre travail, vous pouvez envisager de découper vos projets longs en bobines d’environ 22 minutes avant de les envoyer à Color. Cette
longueur est arbitraire, mais 22 minutes, c’est la longueur standard d’une bobine de film
et elle convient bien en l’espèce, sauf si votre projet comporte de nombreuses coupes,
auquel cas vous pouvez envisager de le diviser en segments plus courts (certains monteurs préfèrent travailler sur des segments de 10 minutes seulement). Chaque segment
devrait commencer et se terminer par un point de coupure adéquat, tel que le point
d’entrée du premier plan ou le point de sortie du dernier plan d’une scène, ou encore
la fin de la dernière image d’un fondu au noir.
Important : veillez à ne pas omettre accidentellement des images entre deux bobines
lorsque vous créez ces dernières.90 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Exportez des fichiers QuickTime autonomes des plans avec effets que vous
voulez étalonner.
Color ne peut ni afficher ni traiter les types de plans mentionnés ci-après.
 Générateurs
 Projets Motion
 projets LiveType
 Images figées (créées à partir d’un plan depuis Final Cut Pro)
 Fichiers d’image fixe (tels que les fichiers .tiff, .jpg, ou .bmp)
Si vous souhaitez étalonner ce type de plans dans Color, vous devez tout d’abord les
exporter sous la forme de fichiers QuickTime autonomes, puis les monter à nouveau
dans le plan de montage de votre séquence Final Cut Pro afin de remplacer les effets
originaux avant d’envoyer la séquence à Color.
Si aucun étalonnage de ces effets dans Color n’est nécessaire, il vous suffit alors d’envoyer
le projet avec ces plans dans leur format actuel et d’ignorer tous les vides qui apparaissent dans Color à la place de ces types de plans. Même s’ils n’apparaissent pas dans Color,
ces effets sont préservés dans le code XML du projet Color et ils seront à nouveau visibles lorsque vous renverrez le projet à Final Cut Pro.
? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez aussi exporter
une seule séquence QuickTime autonome correspondant à l’intégralité du programme,
puis la réimporter dans votre projet et la superposer à tous les autres plans de votre
séquence modifiée. Ensuite, lorsque vous exportez le projet vers Color, vous pouvez
activer et désactiver cette version de « référence » du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets off line ou les corrections de couleurs créés lors du montage off line.
Gérez les données de votre projet
Si vous envoyez un projet Final Cut Pro à une suite Color qui se trouve dans une autre
installation, il se peut que vous souhaitiez supprimer les données non utilisées pour
économiser de l’espace disque (notamment si vous comptez recapturer des données
sans compression) et pour regrouper toutes les données source utilisées par votre projet dans un seul répertoire afin de faciliter leur transport et le rétablissement des liens.
Il s’agit là d’une mesure utile à prendre avant de recapturer vos données.
Recapturez les données off line à une qualité on line
Si le montage du projet a été effectué avec une résolution off line, vous devez recapturer toutes les données source à la qualité disponible la plus haute possible. Assurez-vous
de choisir un codec haute qualité, c’est-à-dire soit le codec natif avec lequel les images
source ont été enregistrées, soit l’un des codecs sans compression pris en charge. Pour
en savoir plus sur les codecs pris en charge par Color, reportez-vous à la section
« Formats de données compatibles » à la page 99.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 91
Important : si vous recapturez des plans vidéo enregistrés à l’origine à un format
Y´CB
CR
, assurez-vous que le codec dont vous vous servez pour la recapture et les
méthodes d’exportation que vous utilisez pour l’exportation ou le regroupement
de vos données ne bloquent pas les composants super-blanc et haute chrominance
des données originales non étalonnées. Il est généralement préférable de corriger ce
type de plans dans Color plutôt que de bloquer ces niveaux à l’avance et de risquer
de perdre ainsi des données d’image importantes.
Utilisation de la commande Send to Color de Final Cut Pro
Si Final Cut Pro et Color sont installés sur le même ordinateur, vous pouvez vous servir
de la commande Send to Color de Final Cut Pro pour transférer automatiquement votre
séquence à Color.
Pour envoyer une séquence de Final Cut Pro à Color :
1 Ouvrez le projet dans Final Cut Pro.
2 Sélectionnez une séquence dans le Navigateur pour l’envoyer dans son intégralité.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Choisissez Fichier > Envoyer à > Color.
 Cliquez sur la sélection tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Send To > Color dans le menu contextuel.
4 Donnez un nom au projet à créer dans Color, puis cliquez sur OK.
Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des
projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale envoyée.
Importation d’un fichier XML dans Color
Si vous devez faire parvenir une séquenceFinal Cut Pro et ses données à une autre installation pour qu’elle y soit étalonnée à l’aide de Color, vous pouvez aussi vous servir
de la commande Export XML de Final Cut Pro pour l’exporter. Pour en savoir plus sur
l’exportation de fichiers XML depuis Final Cut Pro, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Final Cut Pro.
Il vous suffit ensuite d’utiliser la commande Import XML de Color pour convertir le
fichier XML en un projet Color. Pour aller plus vite, vous pouvez copier le fichier XML
que vous souhaitez importer dans le répertoire par défaut des projets spécifié parColor.92 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Pour importer un fichier XML dans Color :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Ouvrez Color.
 Choisissez File > Import > XML.
2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier XML.
3 Cliquez sur Load.
Un nouveau projet Color est automatiquement créé dans le répertoire par défaut des
projets spécifié dans User Preferences. Les plans qui apparaissent dans le plan de montage devraient correspondre à la séquence Final Cut Pro originale exportée.
Renvoi du projet à Final Cut Pro
Si vous effectuez une conversion en boucle entre Final Cut Pro et Color, vous devrez
rendre les données étalonnées dans une application autre que Color (ce sujet est traité
dans le chapitre 17, « File d’attente de rendu », à la page 361), puis exporter à nouveau
le projet Color vers Final Cut Pro.
Important : les projets qui ont recours à des séquences d’images Cineon ou DPX ne
peuvent pas être renvoyés à Final Cut Pro.
Pour utiliser la commande Send to Final Cut Pro de Color :
1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun
des plans de votre projet.
Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre
versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données
rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question.
N’effectuez pas un nouveau montage des projets XML importés dans
Color
Par défaut, toutes les pistes vidéo des projets XML importés sont verrouillées. Lorsque vous étalonnez un projet, il est important d’éviter de déverrouiller ces pistes ou
d’apporter des modifications aux plans dans le plan de montage de Color si vous
avez l’intention de renvoyer le projet à Final Cut Pro sans problème.
Si des modifications sont nécessaires, effectuez un nouveau montage de la séquence
originale dans Final Cut Pro, exportez un nouveau fichier XML, puis servez-vous de la
commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage de Color de sorte qu’il
tienne compte des modifications.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 93
2 Choisissez Fichier > Envoyer à > Final Cut Pro.
Remarque : si vous n’avez pas rendu chaque plan dans Color à ce stade, ceci vous sera
signalé. Il est judicieux de cliquer sur No pour annuler l’opération et rendre tous vos
plans avant de renvoyer le projet à Final Cut Pro.
Une nouvelle séquence est automatiquement créée et ajoutée au projet d’origine
Final Cut Pro duquel le programme est issu. Toutefois, si le projet Final Cut Pro depuis
lequel le programme a été envoyé a été renommé, ou s’il a été déplacé à un autre
emplacement, alors un nouveau projet Final Cut Pro est créé pour accueillir la nouvelle
séquence. Dans un cas comme dans l’autre, chaque plan de la nouvelle séquence est
automatiquement lié aux données étalonnées que vous avez rendues dans une application autre que Color.
Exportation de fichiers XML en vue de leur importation dans
Final Cut Pro
Si vous exportez un projet destiné à une personne qui se trouve dans une autre
installation, vous devrez exporter une version XML de votre projet Color.
Pour réexporter un fichier XML vers Final Cut Pro en vue de créer un fichier
de sortie final :
1 Examinez le plan de montage et choisissez le jeu d’étalonnage à utiliser pour chacun
des plans de votre projet.
Étant donné que chaque plan de votre programme peut disposer de jusqu’à quatre
versions des données rendues séparément dans le répertoire de rendu, les données
rendues auxquelles est lié chaque plan du fichier de projet XML exporté sont déterminées par le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour le plan en question.
2 Choisissez File > Export > XML.
3 Lorsque la zone de dialogue Export XML Options apparaît, cliquez sur Browse.
a Dans le champ File de la zone de dialogue Export XML File, saisissez un nom pour
le fichier XML que vous exportez.
b Choisissez un emplacement pour le fichier, puis cliquez sur Save.
4 Cliquez sur OK.
Un nouveau fichier de projet XML est créé, et les plans qu’il contient sont automatiquement liés au répertoire de données spécifié dans l’onglet des réglages du projet (Project
Settings) du studio Setup.
Remarque : si vous n’avez pas encore exporté les données rendues de votre projet
Color, le fichier XML est lié aux données du projet original.94 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Reconformation de projets
Si votre projet a été importé à partir d’un fichier XML ou EDL généré par Final Cut Pro,
vous avez la possibilité de reconformer automatiquement votre projet Color de sorte
qu’il tienne compte de toutes les modifications apportées à la séquence Final Cut Pro
originale, ce qui annule la nécessité de nombreuses heures d’un travail fastidieux.
Pour reconformer un projet Color XML :
1 Exportez un fichier XML mis à jour correspondant à la séquence Final Cut Pro remontée depuis Final Cut Pro.
2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform.
3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform XML pour sélectionner le fichier XML
exporté au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load.
Une mise à jour des plans qui se trouvent dans le plan de montage devrait se produire
pour refléter l’importation des modifications. Par ailleurs, l’état de chacun des plans sur
lesquels l’opération de reconformation a eu une incidence est mis à jour dans la colonne
Reconform du navigateur de plans.
Vous pouvez aussi reconformer des projets qui ont été importés à l’origine à l’aide
de listes de montage (EDL).
Pour reconformer un projet Color à base de listes de points de montage :
1 Exportez un fichier EDL mis à jour correspondant à la séquence remontée depuis
l’application d’origine.
2 Ouvrez le projet Color que vous devez mettre à jour, puis choisissez File > Reconform.
3 Servez-vous de la zone de dialogue Reconform pour sélectionner le fichier EDL exporté
au cours de l’étape 1, puis cliquez sur Load.
Tout comme dans le cas de la reconformation d’un projet XML, l’état de chacun des plans
modifiés par l’opération de reconformation est mis à jour dans la colonne Reconform du
navigateur de plans du studio Setup. Ceci vous permet d’identifier les plans qui peuvent
nécessiter un réajustement à cause de ces modifications. Vous pouvez les trier par type
afin de naviguer rapidement. Pour en savoir plus, consultez la section « En-têtes de
colonnes » à la page 111.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 95
Importation de listes de montage (EDL)
Vous pouvez importer une liste de montage directement dans Color. Il existe deux bonnes raisons de se servir des listes de montage plutôt que des fichiers XML :
 Pour corriger les couleurs d’un fichier vidéo original : vous pouvez effectuer une correction des couleurs s’approchant d’un flux d’étalonnage de bande à bande en important un liste de montage et en vous servant de l’option Use As Cut List pour établir
un lien entre celle-ci et le fichier de données original qui lui correspond (c’est-à-dire
un fichier .mov QuickTime ou une séquence d’images DPX).
Remarque : si vous allez procéder de la sorte, il est préférable de travailler avec des
données sans compression et d’utiliser des bobines de 20 200 minutes ou moins
pour éviter les éventuels goulots d’étranglement et baisses de performances résultant de la présence de plus de 200 points de montage dans le plan de montage.
 Pour importer un projet numérique intermédiaire au format 2K : les listes de montage
sont aussi le seul moyen d’importer un projet dans un flux de production numérique
intermédiaire au format 2K lorsque vous liez le projet en question à des séquences
d’images DPX résultant de la numérisation de films. Pour en savoir plus, consultez la
section « Utilisation de Color dans un flux de production intermédiaire numérique » à
la page 57.
Color peut importer les formats de liste de montage (EDL) suivants :
 Générique
 CMX 340
 CMX 3600
 GVG 4 Plus
Pour importer plus rapidement une liste de montage, vous pouvez copier tous les
fichiers EDL et les coller dans le répertoire par défaut des projets spécifié par Color.
Pour importer une liste de montage :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Ouvrez Color.
 Choisissez Importer dans le menu Fichier, puis choisissez EDL.
2 Dans la fenêtre Projects, choisissez un fichier EDL.96 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
La zone de dialogue EDL Import Settings s’ouvre avec comme destination par défaut
le répertoire par défaut des projets spécifié dans l’onglet User Prefs du studio Setup.
3 Dans les listes et les menus locaux disponibles, choisissez les propriétés du projet suivantes :
 EDL Format : format du fichier EDL que vous importez.
 Project Frame Rate : fréquence d’images du projet Color que vous êtes sur le point de
créer. Dans la plupart des cas, cette fréquence doit être la même que celle de la liste
de montage que vous importez.
 EDL Frame Rate : choisissez la fréquence d’images de la liste de montage que vous
importez. Si la fréquence d’images de la liste de montage est de 29,97 ips mais que
vous avez défini la fréquence d’images du projet (Project Frame Rate) à 24 ips, Color
effectue automatiquement les conversions nécessaires pour supprimer le pulldown
3:2 des plans du projet.
Remarque : ceci a l’avantage de permettre le traitement des flux de production dont
la liste de montage importée a été générée grâce au montage off line d’un projet
créé à partir d’une vidéo à 29,97 ips obtenue par télécinéma, mais dans lequel les
séquences d’images numérisées au format 2K résultantes ont été réimportées à la
fréquence d’images native du film, c’est-à-dire 24 ips.
 Source Frame Rate : fréquence d’images des données source qui se trouvent sur
le disque et avec lesquelles vous établissez le lien.
 Use As Cut List : cette case permet de spécifier que la liste de montage devrait être
utilisée comme liste de conformation pour « marquer » un fichier vidéo original
auquel elle correspond.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 97
 Project Resolution : résolution du projet Color que vous créez. En général, cette résolution doit être la même que celle des données source avec lesquelles vous établissez
le lien.
 Width : largeur de la taille d’image sélectionnée.
 Height : hauteur de la taille d’image sélectionnée.
 Source Directory : le répertoire spécifié ici définit le parseur de la liste de montage
au chemin exact qui permet d’accéder à l’emplacement dans lequel se trouvent
les fichiers numérisés DPX ou les fichiers QuickTime associés au projet.
4 Vous devez spécifier l’emplacement des données source auxquelles le projet doit être
lié en procédant de l’une des manières suivantes :
 Dans le champ Source Directory, saisissez le chemin d’accès au répertoire.
 Cliquez sur Browse, sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone de dialogue Source
Directory, puis cliquez sur Choose.
Remarque : le répertoire source que vous choisissez peut être un volume local, un
réseau de stockage SAN ou un réseau local (LAN) dont les performances sont suffisantes pour satisfaire le débit des données du projet.
5 Lorsque vous avez terminé de sélectionner tous les réglages nécessaires, cliquez sur Import.
Un nouveau projet est créé, et la liste de montage est convertie en une séquence de
plans qui apparaissent dans le plan de montage. Ces plans devraient correspondre aux
plans de montage du projet original.
Exportation de listes EDL
Vous pouvez exporter les listes de montage vers des applications autres que Color, ce
qui peut constituer une bonne méthode pour renvoyer des projets vers d’autres applications de montage. Si vous exportez une liste de montage, ce sera l’application dans
laquelle la liste de montage sera importée qui devra se charger de rétablir correctement le lien aux données rendues hors de Color.
Remarque : pour faciliter le rétablissement du lien aux données, le chemin d’accès à ces
dernières est écrit dans la colonne de commentaires de la liste de montage exportée. Toutefois, toutes les applications de montage ne prennent pas en charge cette convention.
Pour exporter une liste de montage :
1 Choisissez File > Export > EDL.
2 Lorsque la zone de dialogue Export EDL apparaît, cliquez sur Browse.
3 Dans le champ File de la zone de dialogue Export EDL File, saisissez un nom pour la
liste de montage que vous exportez, puis choisissez un emplacement pour le fichier
et cliquez sur Save.98 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
4 Si vous n’avez modifié aucun des noms des plans lorsque vous avez exporté les données rendues finales pour ce projet, activez « Use Original Media Name ».
5 Cliquez sur OK.
Un nouveau fichier EDL est créé et les plans qu’il contient sont liés au répertoire de
données que vous avez spécifié.
Rétablissement du lien avec les données QuickTime
Au besoin, vous pouvez rétablir manuellement le lien des données à un projet Color.
Lorsque vous utilisez la commande de rétablissement de lien (Relink), Color relie chaque plan qui se trouve dans le plan de montage au fichier de données qui lui correspond en fonction des critères suivants :
 timecode initial
 nom de fichier
Si aucun de ces critères ne correspond, vous recevez l’avertissement suivant :
Si vous cliquez sur Yes et établissez le lien avec un autre fichier, les valeurs originales
de la source à l’intérieur (Source In) et de la source à l’extérieur (Source Out) de ce
plan seront écrasées par celles du nouveau plan.
Pour rétablir le lien de chaque plan figurant dans le plan de montage :
1 Choisissez Relier les données dans le menu Fichier.
2 Dans la zone de dialogue Choose Media Path, sélectionnez le répertoire dans lequel
les données du projet sont enregistrées, puis cliquez sur Choose.
Si ce répertoire contient toutes les données utilisées par le projet, le lien de chaque
plan figurant dans le plan de montage est automatiquement rétabli. S’il manque toujours des fichiers de données, vous recevrez un avertissement et ces plans resteront
déconnectés. Vous devrez à nouveau utiliser la commande Reconnect Media pour rétablir leurs liens.
Pour rétablir le lien d’un seul plan :
1 Cliquez sur un plan se trouvant dans le plan de montage tout en maintenant la touche
Contrôle enfoncée ou cliquez sur ce plan avec le bouton droit de la souris, puis, dans le
menu contextuel, choisissez Relink Media.
2 Dans la zone de dialogue Select Media To Relink, choisissez un plan dont le lien doit
être rétabli, puis cliquez sur Load.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 99
Si le nom et le timecode de début du fichier de données correspondent à ceux du plan
qui se trouve dans le plan de montage, le lien aux données est rétabli.
Importation de données directement dans le plan de montage
Vous avez également la possibilité d’importer les fichiers de données directement dans
le plan de montage, bien que ceci ne soit généralement utile que lors des cours de formation ou pour visionner les rushes numériques.
Pour importer un plan dans le plan de montage :
1 Cliquez sur l’onglet Setup ou choisissez File > Import > Clip qui a pour effet d’ouvrir
l’onglet Setup.
2 Servez vous des contrôles de navigation dans la partie supérieure gauche du Navigateur pour rechercher le répertoire contenant les données que vous souhaitez importer.
3 Cliquez sur le fichier de données que vous souhaitez importer dans le plan de montage
pour le sélectionner.
4 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Dans le Navigateur, double-cliquez sur le plan pour l’insérer dans le plan de montage
à l’endroit où se trouve la tête de lecture.
 Faites glisser le plan directement dans le plan de montage.
 Cliquez sur le bouton Import qui se trouve en dessous de l’aperçu du plan pour insé-
rer ce dernier dans le plan de montage à l’endroit où se trouve la tête de lecture.
Une fois les plans placés dans le plan de montage, enregistrez votre projet.
Formats de données compatibles
Color est compatible avec une grande variété de fichiers QuickTime et de séquences
d’images.100 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Codecs QuickTime compatibles pour l’importation
La liste des codecs pris en charge par Color se limite aux codecs de qualité élevée adaptés
à l’échange et au mastering de données. Ces codecs se répartissent en trois catégories :
 Les codecs QuickTime qui sont pris en charge par Color lors de l’importation de projets et de données.
 Un sous-ensemble des codecs qui peuvent être utilisés pour rendre votre copie finale, si
vous avez sélectionné l’option Original Format dans le menu contextuel Export Codec
de l’onglet Prjct Settings tab du studio Setup. L’option Original Format n’est disponible
que si vous avez utilisé la commande « Send to Color » dans Final Cut Pro, ou si vous
avez importé un fichier Final Cut Proqui a été exporté sous forme de fichier XML.
 Par défaut, seuls quatre codecs sont disponibles dans le menu contextuel Export Codec
pour convertir vos données sources à un format de qualité supérieure. Il s’agit des
codecs Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422 (HQ), et des codecs Apple sans compression 8 bits 4:2:2 et Apple sans compression 10 bits 4:2:2.
Remarque : si vous avez installé une interface vidéo provenant d’AJA, vous devez
voir une option supplémentaire, AJA Kona 10-bit RGB.
Pris en charge à l’importation
Pris en charge comme format original
Pris en charge comme
codec d’exportation
Animation Non Non
Codec intermédiaire Apple Oui Non
Pixlet d’Apple Oui Non
Apple ProRes 422 (HQ) Oui Oui
Apple ProRes 422 (SQ) Oui Oui
DVCPRO 50 - NTSC Oui Non
DVCPRO 50 - PAL Oui Non
DV - PAL Oui Non
DV/DVCPRO - NTSC Oui Non
DVCPRO - PAL Oui Non
DVCPRO HD 1080i50 Oui Non
DVCPRO HD 1080i60 Oui Non
DVCPRO HD 1080p25 Oui Non
DVCPRO HD 1080p30 Oui Non
DVCPRO HD 720p50 Oui Non
DVCPRO HD 720p60 Oui Non
DVCPRO HD 720p Oui Non
H.264 Non Non
HDV 720p24 Non Non
HDV 720p25 Non NonChapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 101
Codecs QuickTime tiers compatibles pour l’importation
Color prend également en charge les codecs de tiers suivants pour l’importation :
 AJA Kona 10 bits Logarithmique RVB
 AJA Kona 10 bits RVB
Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut.
Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA.
HDV 720p30 Non Non
HDV 1080p24 Non Non
HDV 1080p25 Non Non
HDV 1080p30 Non Non
HDV 1080i60 Non Non
HDV 1080i50 Non Non
Photo - JPEG Oui Non
MPEG IMX 525/60 (30 Mo/s) Non Non
MPEG IMX 525/60 (40 Mo/s) Non Non
MPEG IMX 525/60 (50 Mo/s) Non Non
MPEG IMX 625/50 (30 Mo/s) Non Non
MPEG IMX 625/50 (40 Mo/s) Non Non
MPEG IMX 625/50 (50 Mo/s) Non Non
Sans compression 8 bits 4:2:2 Oui Oui
Sans compression 10 bits 4:2:2 Oui Oui
XDCAM HD 1080i50 (35 Mbit/s VBR) Non Non
XDCAM HD 1080i60 (35 Mbit/s VBR) Non Non
XDCAM HD 1080p24 (35 Mbit/s VBR) Non Non
XDCAM HD 1080p25 (35 Mbit/s VBR) Non Non
XDCAM HD 1080p30 (35 Mbit/s VBR) Non Non
Pris en charge à l’importation
Pris en charge comme format original
Pris en charge comme
codec d’exportation102 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Codecs QuickTime compatibles pour la sortie
Color sert à créer des images étalonnées de haute qualité qu’il est possible de réimporter
dans Final Cut Pro pour générer une sortie sur bande, les convertir au format QuickTime ou
les comprimer afin de pouvoir les utiliser dans DVD Studio Pro. C’est la raison pour laquelle
la liste des codecs pris en charge pour le rendu dans des applications autres que Color est
limitée aux codec haute qualité conçus pour la masterisation et l’échange des données.
 Apple ProRes 422 : Codec bas débit avec compression de qualité élevée, pour la capture et la sortie. Il encode la vidéo sur 10 bits par canal avec un sous-échantillonnage
de la couleur de 4:2:2. Il fonctionne à un débit binaire variable (VBR) de 35 à 50 Mbit/s,
ce qui convient au mastering vidéo en définition standard. Il prend en charge
n’importe quelle dimension d’image.
 Apple ProRes 422 (HQ) : Version à plus haut débit du codec Apple ProRes 422. Il fonctionne à un débit binaire variable de 145 à 220 Mbit/s, ce qui convient au mastering
vidéo en haute définition. Il prend en charge n’importe quelle dimension d’image.
 Sans compression 8 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur
8 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge
n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe
quel format.
 Sans compression 10 bits 4:2:2 : Codec sans aucune compression, avec encodage sur
10 bits par canal et sous-échantillonnage de la chromie à 4:2:2. Il prend en charge
n’importe quelle dimension d’image. Il convient au mastering vidéo de n’importe
quel format.
Color prend également en charge le codec de tierce partie suivant pour le rendu :
 AJA Kona 10 bits RVB
Remarque : les codecs AJA Kona ne sont pas installés par QuickTime par défaut.
Ils ne peuvent être obtenus qu’auprès d’AJA.
Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs
de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Cela vous permet de mettre en œuvre un flux de
production dans le cadre duquel vous importez des données compressées dans Color,
puis exportez la sortie étalonnée sous forme de données non compressées avant de
renvoyer votre projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque
et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits élevée lorsque vous effectuez
le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer votre projet à Final Cut Pro.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 103
Formats d’image compatibles
Les formats d’image à encodage RVB suivants sont compatibles avec Color pour
l’importation des séquences d’images : seuls les formats Cineon et DPX sont pris
en charge pour le rendu des séquences d’images.
 Cineon (importation et exportation) : format d’image de haute qualité mis au point par
Kodak utilisé pour la numérisation, la manipulation et l’impression numériques des images enregistrées initialement sur film. Développé sous la forme d’un format logarithmique 10 bits pour mieux reproduire la plus grande amplitude d’exposition de la pellicule.
 DPX (importation et exportation) : le format DXP (Digital Picture eXchange, Échange d’images numériques) est un dérivé du format Cineon. Il est également utilisé pour les flux de
production numériques intermédiaires de haute qualité sans compression. Color prend
en charge les fichiers image DPX et Cineon logarithmiques 8 bits et 10 bits.
 TIFF (importation uniquement) : le format TIFF (Tagged Image File, Fichier image
balisé) est un format d’image couramment utilisé sur diverses plates-formes pour
les graphismes RVB. Color est compatible avec les séquences TIFF 16 bits.
Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation
Lorsque vous choisissez le codec à utiliser pour effectuer le rendu de la sortie finale,
trois points doivent être pris en considération :
 Si vous comptez générer la sortie à un format vidéo à haut débit (tel que Betacam
SP, Digital Betacam, HDCAM ou HDCAM SR) et si vous recherchez la plus haute qualité vidéo possible, sans considération pour l’espace disque ou la puissance de l’ordinateur, exportez vos données à l’aide du codec Apple sans compression 10 bits 4:2:2.
 Si vous comptez générer votre sortie dans un des formats vidéo mentionnés ci-dessus, mais si vous devez recourir à un format compressé pour économiser l’espace
disque et favoriser les performances de votre ordinateur, vous pouvez exporter à
l’aide des codecs Apple ProRes 422 (définition standard) ou Apple ProRes 422 (HQ)
codec (haute définition), qui sont tous deux des codecs 10 bits et 4:2:2.
 Si votre système n’est pas configuré pour générer en sortie de la vidéo à un
débit aussi élevé, et si votre programme est à un format original compatible avec
l’option Original Format du menu contextuel QuickTime Export Codecs de l’onglet
Prjct Settings tab du studio Setup, vous pourrez effectuer le rendu avec le codec
correspondant au format original de la séquence Final Cut Pro. Si le codec en question n’est pas pris en charge, le menu contextuel QuickTime Export Codecs pré-
sente par défaut le codec Apple ProRes 422.104 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
 JPEG (importation uniquement) : format d’image à haute compression créé par le Joint
Photographic Experts Group (Groupe mixte d’experts photographiques). L’ampleur de
la compression applicable peut varier. Toutefois, les rapports de compression plus élevés produisent des défauts visuels qui se manifestent sous la forme de blocs de même
couleur. On se sert généralement du format JPEG pour les versions off line des séquences d’images, mais dans certains cas (lorsque la compression est minimale), il peut être
utilisé dans un flux de production on line. Le format JPEG se limite à l’encodage 8 bits.
 JPEG 2000 (importation uniquement) : mis au point en tant que format comprimé de
haute qualité à des fins de production et d’archivage, le format JPEG 2000 recourt à
la compression par ondelettes qui permet de réduire la taille de l’image tout en évitant les défauts visibles. Parmi ses avantages, on peut citer une plus haute qualité sur
le plan visuel malgré des rapports de compression plus élevés, la possibilité de choisir entre des méthodes de compression avec ou sans perte de données, la prise en
charge de l’encodage couleur linéaire 8 bits et 16 bits, le contrôle des erreurs et la
normalisation des en-têtes de métadonnées pour les espaces colorimétriques et
d’autres données.
Conversion de séquences d’images Cineon et DPX au format
QuickTime
Vous pouvez vous servir de Color pour convertir des séquences d’images Cineon
et DPX en fichiers QuickTime pour rendre plus faciles divers flux de production.
 Si le point de départ de votre projet est constitué par des films numérisés en haute
résolution au format 2K à l’aide d’un télécinéma avec stockage sur disques durs, vous
pouvez convertir les fichiers ainsi obtenus en fichiers de données QuickTime équivalents de plus faible résolution que vous utiliserez pour le montage off line.
 Si les données de votre projet sont déjà au format QuickTime mais que vous souhaitez obtenir une série de séquences d’images Cineon ou DPX, vous pouvez également
effectuer cette conversion à une plus faible résolution.
Lors de la conversion de séquences d’images Cineon et DPX en vidéo QuickTime haute
définition ou définition standard (et vice versa), Color effectue automatiquement tous
les conversions nécessaires d’espaces colorimétriques. Les données logarithmiques
seront converties en données linéaires et il sera tenu compte des espaces colorimétriques Rec. 701 et 601.Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données 105
Pour convertir des séquences d’images Cineon ou DPX au format QuickTime :
1 Créez un projet vierge.
2 Ouvrez l’onglet Prjct Settings du studio Setup et suivez la procédure ci-dessous :
a Cliquez sur Project Render Directory, choisissez un répertoire de rendu pour les
données converties, puis cliquez sur Choose.
b Dans le menu local Render File Type, choisissez QuickTime.
c Dans le menu local Resolution Presets, choisissez une résolution.
d Dans le menu local Export Codec, choisissez le codec auquel vous souhaitez convertir les séquences d’images.
3 À l’aide du Navigateur, insérez tous les plans que vous souhaitez convertir dans le plan
de montage.
4 Au besoin, étalonnez les plans pour apporter toutes les corrections souhaitées aux données off line que vous générerez.
Les données source issues de caméras ou de processus de transfert particuliers disposent
parfois d’un ajustement spécifique de la correction des couleurs ou du contraste qui doit
absolument leur être appliqué pour que leur affichage soit acceptable lors du montage.
Si c’est le cas, vous pouvez vous servir d’une seule correction pour ajuster tous les plans
à convertir (ce qui équivaut à un transfert avec une seule lumière). Dans d’autres cas, il
sera préférable de corriger chaque plan de manière individuelle avant la conversion afin
de disposer de données de la plus haute qualité possible sur le plan visuel pour le processus de montage (ce qui équivaut à un transfert avec la meilleure lumière).
? Conseil : pour appliquer rapidement une seule correction à chacun des plans qui
se trouvent dans le plan de montage, étalonnez un plan représentatif dans le studio
Primary In, puis cliquez sur Copy to All.
5 Ouvrez la file d’attente de rendu (Render Queue), puis cliquez sur Add All.
6 Cliquez sur Start Render.
Tous les plans sont convertis et la sortie rendue est enregistrée dans le répertoire
de rendu actuellement spécifié.106 Chapitre 4 Importation et gestion de projets et de données
Importation des corrections de couleurs
La commande Import > Color Corrections permet d’appliquer les jeux d’étalonnage et
les corrections de couleurs utilisées pour les plans d’un fichier de projet à ceux d’un autre
projet. Cette commande est destinée à être utilisée sur les projets Color qui reposent sur
la même source. Ainsi, si vous importez une nouvelle version d’un projet sur lequel vous
avez déjà travaillé, vous pouvez la mettre à jour avec tous les jeux d’étalonnage appliqués au projet précédent.
Pour importer les corrections de couleurs d’un projet dans un autre :
1 Ouvrez le projet Color dans lequel vous voulez importer les corrections.
2 Choisissez File > Import > Color Corrections.
3 Dans la zone de dialogue Projects, sélectionnez le projet Color contenant les corrections
que vous voulez importer, puis cliquez sur Load.
Les plans du projet qui se trouve ouvert sont mis à jour avec les corrections de couleurs
de l’autre fichier de projet.
Exportation d’images JPEG
Color offre également la possibilité d’exporter un fichier JPEG correspondant à l’image
sur laquelle se trouve la tête de lecture.
Pour exporter un fichier JPEG correspondant à l’image sur laquelle se trouve actuellement la tête de lecture :
1 Placez la tête de lecture sur l’image à exporter.
2 Choisissez Export > JPEG Still.
3 Saisissez un nom dans le champ File, puis sélectionnez un répertoire à l’aide de la zone
de dialogue Save Still As.
Remarque : cette zone de dialogue indique par défaut le sous-répertoire Still Store
à l’intérieur du paquet du projet.
4 Cliquez sur Save.
L’image est enregistrée au format JPEG à l’emplacement que vous avez sélectionné.5
107
5 Setup (Configuration)
Avant de commencer à travailler sur votre projet, prenez
quelques instants pour configurer votre environnement de
travail et vos réglages de projet Color dans le studio Setup.
Le studio Setup remplit de nombreuses fonctions. Il permet d’importer des fichiers
de données, de trier et de gérer les jeux d’étalonnage enregistrés, d’organiser les plans
utilisés dans votre programme et d’effectuer des recherches parmi ceux-ci, de choisir
le rendu et les réglages de seuils de diffusion de votre projet, ou bien encore d’ajuster
les préférences d’utilisateur.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Le navigateur de fichiers (p. 108)
 Le navigateur de plans (p. 109)
 Chutier des jeux d’étalonnage (p. 115)
 Onglet Project Settings (p. 115)
 Onglet Messages (p. 121)
 Onglet User Preferences (p. 122)108 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Le navigateur de fichiers
Le navigateur de fichiers (File Browser), qui occupe la moitié gauche du studio Setup,
vous permet de naviguer directement dans la structure de répertoires de votre disque
dur. C’est comme si vous disposiez d’un Finder miniature ici même dans le studio Setup.
Il est important de ne pas oublier que le navigateur de fichiers n’est pas un chutier. Les
fichiers qu’il affiche ne sont pas associés à votre projet Color aussi longtemps que vous
ne les faites pas glisser manuellement dans la timeline ou que vous ne rétablissez pas le
lien entre les plans d’un projet importé et les fichiers de données associés figurant sur
disque au moyen des commandes Relink Media ou Reconnect Media.
Par défaut, il affiche le contenu du répertoire de données par défaut au démarrage de Color.
 Bouton Up Directory : permet de passer dans le répertoire parent du chemin d’accès
en cours.
 Bouton Home Directory : permet de passer dans le répertoire de données par défaut
actuellement défini.
Pour en savoir plus sur l’utilisation du navigateur de fichiers, consultez la section
« Importation de données directement dans le plan de montage » à la page 99.
Pour plus d’informations sur l’importation des données de projet à partir d’autres
applications, consultez le chapitre 4, « Importation et gestion de projets et de
données », à la page 83.Chapitre 5 Setup (Configuration) 109
Le navigateur de plans
Le navigateur de plans (Shots browser) affiche chaque plan utilisé par le programme
en cours qui apparaît dans la timeline. Vous pouvez employer ce chutier pour trier les
plans de votre programme au moyen de différents critères, sélectionner un groupe de
plans auxquels une opération doit être appliquée ou choisir un plan quel que soit
l’endroit où il apparaît dans la timeline.
 Bouton Icon View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme d’icône la zone de plan.
 Bouton List View : cliquez sur ce bouton pour afficher sous forme de liste la zone de plan.
 Shots Browser : chaque plan de votre projet s’affiche dans ce navigateur, sous la forme
d’une vignette ou d’une entrée (dans la vue sous forme de liste).
Plan en cours et plans sélectionnés
Les icônes ou les entrées du navigateur de plans ont une certaine couleur selon l’état
qui leur a été affecté.
 Gris foncé : le plan n’est actuellement ni affiché, ni sélectionné.
 Gris clair : le plan se trouvant actuellement au niveau de la tête de lecture est considéré comme le plan en cours. Il est mis en évidence en gris dans la timeline globale
et celle du navigateur de plans. Le plan en cours est celui qui est affiché et corrigé
lorsque les commandes d’un studio sont réglées.
 Cyan : vous pouvez sélectionner des plans autres que celui en cours. Les plans sélectionnés sont mis en évidence en cyan dans la timeline et le navigateur de plans. Pour
gagner du temps, vous pouvez appliquer en même temps des jeux d’étalonnage et
des corrections à plusieurs plans sélectionnés.110 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Champs Goto et Find
Les champs Goto Shot et Find vous permettent d’atteindre et de rechercher des plans
spécifiques de votre projet. Ces champs s’affichent dans le navigateur de plans en mode
Icône ou Liste.
Pour atteindre un plan spécifique :
m Saisissez une valeur dans le champ Goto Shot, puis appuyez sur Entrée.
La liste défile vers le bas pour afficher le plan correspondant à cette valeur et ce dernier
est automatiquement sélectionné. La tête de lecture se place sur la première image du
plan dans la timeline.
Pour rechercher un plan spécifique :
1 Cliquez sur l’en-tête de la colonne de données dans laquelle vous souhaitez effectuer
la recherche.
2 Saisissez un nom dans le champ Search.
Dès que vous commencez à taper, le contenu du navigateur de plans est supprimé, à
l’exception des éléments correspondant aux critères de recherche. À mesure que vous
continuez la saisie, le navigateur de plans est mis à jour de façon dynamique pour afficher la liste actualisée des éléments correspondants.
Remarque : toutes les recherches sont effectuées à partir du premier caractère de données de la colonne sélectionnée, de la gauche vers la droite. La fonction de recherche
ne distingue pas les majuscules des minuscules.
Pour afficher tous les plans après une opération de recherche :
m Sélectionnez l’intégralité du texte dans la zone Find, puis appuyez sur Suppr.
Tous les plans doivent réapparaître dans le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 111
En-têtes de colonnes
Lorsque le navigateur de plans est en mode d’affichage Liste, jusqu’à neuf colonnes
d’information sont visibles.
 Number : affiche la position d’un plan dans le montage. 1 correspond au premier plan,
2 au deuxième, etc.
 Shot Name : nom du plan, basé sur le nom de fichier correspondant.
 Colorist : affiche le nom présent dans le champ Colorist des réglages du projet
lorsque le plan a été corrigé pour la dernière fois. Cette colonne permet de garder
la trace des personnes ayant travaillé sur tel ou tel plan lorsque plusieurs coloristes
sont affectés à un projet.
 Status : affiche l’état du rendu du plan. Vous pouvez cliquer avec le bouton droit de
la souris sur cette colonne pour tout plan sélectionné et choisir un nouvel état dans
le menu contextuel. Les cinq états possibles d’un plan sont les suivants :
 Queued : le plan a été ajouté à la file d’attente de rendu.
 Rendering : un rendu est actuellement appliqué au plan.
 Rendered : le rendu a été correctement appliqué au plan.
 To Do : le plan n’a pour l’instant été corrigé dans aucun studio.
 Aborted : le rendu de ce plan a été arrêté.
 Reconform : indique si le plan a été concerné par une opération de reconformation
(remise en conformité). Vous pouvez par exemple effectuer un tri en fonction de
cette colonne pour identifier et atteindre rapidement les nouveaux plans qui, ayant
été ajoutés à la timeline à la suite d’une opération de reconformation, n’ont pas
encore été étalonnés. Pour en savoir plus sur la reconformation d’un projet, consultez la section « Reconformation de projets » à la page 94. Les messages de reconformation possibles sont les suivants :
 Shorten : le plan a été raccourci.
 Content Shift : la durée et la position du plan dans la timeline sont identiques, mais
son contenu a été décalé.
 Moved : le plan a été déplacé dans la timeline.
 Added : le plan a été ajouté au projet.
 Time Spent : cette colonne apparaît uniquement lorsque le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans est activé. Elle indique le temps consacré à l’étalonnage de ce plan particulier. Color enregistre le temps que vous avez passé sur chacun
des plans de chaque programme de façon à vous permettre de contrôler l’efficacité
de votre travail.
 Notes : la colonne Notes fournit une interface permettant d’enregistrer et de rappeler les notes textuelles relatives à des plans spécifiques. Les plans associés à des notes
s’affichent avec une coche dans cette colonne.112 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Personnalisation du navigateur de plans
Les procédures ci-dessous montrent comment vous pouvez trier et modifier le contenu du navigateur de plans.
Pour trier le contenu du navigateur de plan en fonction d’une de ses colonnes :
m Cliquez sur l’en-tête d’une colonne pour trier les données en fonction de cette dernière.
Les plans sont triés dans l’ordre décroissant uniquement. Les nombres ont la priorité
sur les lettres, tout comme les majuscules sur les minuscules.
Pour redimensionner une colonne dans le navigateur de plans :
m Faites glisser la bordure droite de la colonne à redimensionner.
Pour afficher ou masquer la colonne Time Spent :
m Cliquez sur le bouton Show Time figurant sous le navigateur de plans.Chapitre 5 Setup (Configuration) 113
Ajout de notes aux plans
Color offre une interface permettant de conserver les notes des clients ou des responsables
techniques concernant des plans spécifiques à mesure que vous travaillez sur un projet.
Pour ajouter une note à un plan ou bien encore pour lire ou modifier une note
existante :
1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup.
2 Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton
droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Edit File
dans le menu contextuel.
Une fenêtre d’édition de texte normal s’affiche.
3 Entrez le texte de votre choix.
4 Pour enregistrer et fermer la note, effectuez une des opérations suivantes :
 Appuyez sur la touche S tout en maintenant la touche Commande enfoncée et fermez la fenêtre.
 Fermez la fenêtre et cliquez sur Save à partir de la feuille de dépôt.
Lorsqu’une note a été ajoutée à un plan, une coche apparaît dans la colonne Notes.
Pour supprimer une note d’un plan :
m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée (ou cliquez avec le bouton
droit de la souris) sur la colonne Notes du navigateur de plans, puis choisissez Delete
File dans le menu contextuel.
Remarque : les notes sont enregistrées dans le sous-répertoire de ce plan particulier
(dans le sous-répertoire /shots/ de cet ensemble de projets). Lors de la suppression
d’une note, le fichier associé est également supprimé.
Sélection de plans et navigation dans la timeline à l’aide du navigateur de plans
Vous pouvez utiliser le navigateur de plans pour rechercher et sélectionner efficacement des plans spécifiques (par exemple, pour appliquer simultanément un même jeu
d’étalonnage à un groupe de plans). Il vous permet également d’atteindre rapidement
un plan particulier dans la timeline. Ces procédures fonctionnent que le navigateur de
plans soit en mode d’affichage Icône ou Liste.114 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Pour sélectionner un ou plusieurs plans, effectuez une des opérations suivantes :
m Cliquez sur un plan du navigateur de plans pour le sélectionner.
m Cliquez sur un groupe de plans tout en appuyant sur la touche Commande pour sélectionner un groupe de plans non contigu.
m Cliquez sur un plan, puis cliquez sur un second tout en appuyant sur la touche Maj pour
sélectionner un ensemble contigu de plans depuis la première sélection jusqu’à la seconde.
Les plans sélectionnés s’affichent avec une incrustation de couleur cyan.
Pour atteindre un plan spécifique de la timeline à l’aide du navigateur de plans :
m Double-cliquez sur un plan.
m Saisissez une valeur dans la zone Goto Shot.
Le nouveau plan en cours s’affiche en gris dans le navigateur de plans et la tête de
lecture se positionne sur la première image de ce plan dans la timeline. Ce plan peut
maintenant être corrigé à l’aide de l’un des studios de Color.Chapitre 5 Setup (Configuration) 115
Chutier des jeux d’étalonnage
Le chutier des jeux d’étalonnage (Grades) vous permet d’enregistrer et de gérer les jeux
d’étalonnage utilisables dans vos programmes. Comme indiqué au chapitre 3, un jeu
d’étalonnage peut contenir une ou plusieurs des corrections individuelles suivantes :
 Primary
 Secondary
 Color FX
 Primary Out
L’application d’un jeu d’étalonnages à un ou plusieurs plans permet d’apporter simultanément de nombreuses corrections. Les jeux d’étalonnage enregistrés dans le chutier
sont disponibles pour tous les projets Color ouverts alors que la connexion à ce compte
d’utilisateur était établie. Ce chutier permet d’afficher les jeux d’étalonnage sous forme
d’icône ou de liste. Comme les autres chutiers de Color, il offre des commandes qui permettent son organisation à l’aide de sous-répertoires et grâce auxquelles vous pouvez
naviguer dans le structure de fichiers ainsi obtenue. Pour en savoir plus sur l’utilisation
des commandes du chutier des jeux d’étalonnage, consultez la section « Navigateurs et
chutiers pour organiser les fichiers » à la page 75.
Pour en savoir plus sur l’enregistrement et l’application des jeux d’étalonnages, consultez
la section « Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux » à la
page 302.
Onglet Project Settings
Les options de l’onglet Project Settings sont enregistrées individuellement pour chaque projet. Elles vous permettent de consigner des informations supplémentaires sur
le projet, ainsi que de régler son affichage et le mode de rendu de ses plans.116 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Réglages relatifs aux informations sur le projet et au répertoire de rendu
Ces réglages fournissent des informations sur Color et sur votre projet. Ils vous permettent en outre de définir le répertoire dans lequel les données générées par le projet
sont enregistrées.
 Project Name : nom du projet. Par défaut, ce nom correspond à celui du fichier de
projet figurant sur le disque, mais vous pouvez le remplacer par le nom de votre
choix. Le changement du nom du projet n’affecte pas le nom du fichier de projet.
 Render Directory : le répertoire de rendu est le répertoire par défaut où sont stockés
les fichiers de données du projet auxquels le rendu a été appliqué. Pour en savoir
plus sur le rendu des projets Color, consultez le chapitre 17, « File d’attente de
rendu », à la page 361.
 Bouton Project Render Directory : ce bouton vous permet de sélectionner un nouveau
répertoire de rendu pour le projet au moyen de la zone de dialogue Choose Project
Render Directory.
 Colorist : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du coloriste travaillant actuellement sur le projet. Cette information est utile pour savoir qui travaille sur tel ou tel
projet dans des installations de postproduction à plusieurs suites ou pour déterminer quand un fichier de projet est transféré d’une installation vers une autre.
 Client : ce champ vous permet d’enregistrer le nom du client auquel le projet appartient.
Réglages de la résolution et du codec
Ces réglages vous permettent de configurer les propriétés d’affichage et de rendu de
votre projet. Ils modifient la façon dont le rendu du projet est effectué à des fins d’affichage et le moment où le rendu est appliqué à la sortie finale.
 Display LUT : une table de correspondance d’affichage est un fichier contenant des
informations de réglage de la couleur qui est généralement utilisé pour modifier
l’image contrôlée s’affichant sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Les tables de
correspondance peuvent être générées pour calibrer votre affichage à l’aide de
sondes matérielles et permettent également de le mettre en correspondance avec
d’autres supports d’imagerie caractérisés, parmi lesquels les systèmes de projection
numériques et les flux d’impression de film. Si vous avez chargé une table de correspondance d’affichage dans le cadre d’un flux de gestion des couleurs, ce champ vous
indique le fichier de table de correspondance utilisé. Pour en savoir plus sur la gestion des tables de correspondance, consultez le chapitre 6, « Contrôle », à la page 133.
 Frame Rate : ce champ affiche la fréquence d’images définie pour le projet. La fréquence
d’images de votre projet est définie lors de la création de ce dernier et peut être modifiée par le biais d’un menu local à condition qu’aucun plan n’apparaisse dans la timeline.
Après l’ajout d’un ou de plusieurs plans dans la timeline, la fréquence d’images du projet ne peut pas être modifiée.Chapitre 5 Setup (Configuration) 117
 Menu local Resolution Presets : ce menu affiche toutes les résolutions de projet prises
en charge par Color, parmi lesquelles les tailles d’image 2K, haute définition et de
définition standard PAL et NTSC. Les options disponibles dans ce menu sont parfois
limitées par le codec d’exportation QuickTime sélectionné.
Si le codec d’exportation QuickTime sélectionné autorise les tailles d’image personnalisées, les champs de largeur et de hauteur présentés ci-dessous peuvent être
modifiés. Si tel n’est pas le cas, ces champs ne sont pas modifiables. Si ces champs
sont réglés sur une taille d’image définie par l’utilisateur, le menu local Resolution
Presets affiche la mention « custom » (personnalisé).
 Width : largeur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.
 Height : hauteur actuellement sélectionnée pour la dimension de l’image.
 Printing Density : ce menu local apparaît uniquement lorsque le projet en cours est
réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet de choisir
explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de
postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et blanc dans
les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont disponibles :
 Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)
 Video (65 Black – 940 White : Linear)
 Linear (0 Black – 1023 White)
 Render File Type : ce paramètre est automatiquement réglé en fonction du type de
donnée utilisé par votre projet. Si vous envoyez un projet à partir de Final Cut Pro, il
est défini sur QuickTime et ne peut pas être modifié. Si vous créez un projet Color à
partir de zéro, ce menu local vous permet de choisir le format de rendu des données
finales. Si vous travaillez sur des projets de film 2K utilisant des séquences d’images,
vous choisirez probablement Cineon ou DPX, tandis que vous effectuerez très vraisemblablement le rendu des projets vidéo sous la forme de fichiers QuickTime.
 Deinterlace Renders : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les
écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, de même que les données dont
le rendu est effectué par Color.118 Chapitre 5 Setup (Configuration)
 Deinterlace Previews : lorsque cette option est activée, tous les plans affichés sur les
écrans d’aperçu et de diffusion sont désentrelacés, mais les données dont le rendu
est effectué à partir de Color restent entrelacées.
 Menu local QuickTime Export Codecs : si QuickTime est sélectionné dans le menu
local Render File Type, ce menu vous permet de choisir le codec que vous allez utiliser pour effectuer le rendu des données à partir de votre projet. Si on sélectionne
Original Format, le codec d’exportation est automatiquement le codec spécifié dans
les réglages de la séquence Final Cut Pro d’origine (cette option n’est disponible que
lorsqu’on utilise la commande « Send to Color », ou lorsqu’on importe un fichier XML
exporté depuis Final Cut Pro).
Le codec d’exportation QuickTime ne doit pas nécessairement correspondre au
codec employé par les données source. Vous pouvez vous en servir pour convertir
données à un format très peu compressé ou non compressé. Ce menu local affiche
une liste limitée aux codecs QuickTime actuellement pris en charge pour le rendu
des données à partir de Color.
À propos du désentrelaçage
Le désentrelaçage dans Color s’effectue très simplement, en faisant la moyenne
des deux champs de façon à créer une image unique. L’image qui en résulte peut
sembler estompée.
Remarque : un paramètre de désentrelaçage est également disponible pour chaque
plan de l’onglet Shot Settings en regard de la Timeline. Il vous permet de désentrelacer
de façon sélective des plans individuels sans appliquer cette opération à tout le programme. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Settings 2 » à la page 159.
Choix du codec QuickTime à utiliser pour l’exportation
Vous pouvez effectuer le rendu de votre projet dans Color à l’aide d’un de ces codecs
de mastering de qualité supérieure, quel que soit le codec ou le niveau de compression utilisé par les données sources. Vous pouvez faire appel au menu local QuickTime
Export Codecs pour simplifier un flux de production dans lequel vous importez des
données compressées dans Color, puis exportez la sortie corrigée sous forme de données non compressées pour le renvoi du projet à Final Cut Pro. Vous pouvez ainsi économiser de l’espace disque et éviter la multiplication des opérations de rendu. Vous
préservez, par ailleurs, la qualité des corrections effectuées à une profondeur de bits
élevée lorsque vous effectuez le rendu de vos données de sortie avant de renvoyer
votre projet à Final Cut Pro.
Les codecs les plus indiqués pour le mastering sont les codecs Apple sans compression
8 bits 4:2:2, Apple sans compression 10 bits 4:2:2, Apple ProRes 422 et Apple ProRes 422
(HQ).Pour en savoir plus, consultez la section « Codecs QuickTime compatibles pour la
sortie » à la page 102.Chapitre 5 Setup (Configuration) 119
Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe)
Ces réglages de seuils de diffusion vous permettent de configurer Color de façon à limiter les valeurs minimale et maximale de la luminance, de la chrominance et des signaux
composites des plans de votre programme. Ils sont tous intégralement personnalisables en fonction de toute norme de contrôle qualité et empêchent la violation de ce
type de norme.
 Bouton Broadcast Safe : l’activation des réglages Broadcast Safe permet la légalisation
des diffusions pour l’ensemble du projet, modifiant à la fois la façon dont le projet
s’affiche sur votre écran secondaire et votre écran de diffusion et la façon dont son
rendu est effectué pour la sortie finale. Ce bouton permet d’activer et de désactiver
les réglages suivants :
 Ceiling IRE : indique le niveau de luminance maximum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est supérieure à cette limite seront réglés
en fonction de cette valeur maximale.
 Floor IRE : indique le niveau de luminance minimum autorisé, en unités IRE analogiques. Les signaux dont la luminance est inférieure à cette limite seront réglés en
fonction de cette valeur minimale.
 Amplitude : cette fonction n’est pas restrictive. Elle permet au contraire d’appliquer un réglage à l’amplitude de la chrominance. La valeur par défaut 0 n’entraîne
aucune modification.
 Phase : vous permet d’ajuster la phase de chrominance. Si l’amplitude est réglée
sur 0, aucune modification n’est effectuée.
 Offset : permet d’ajuster le décalage d’un réglage de la chrominance. Si l’amplitude est réglée sur 0, aucune modification n’est effectuée.
 Chroma Limit : définit la saturation maximale autorisée. La chrominance des
signaux dont la saturation est supérieure à cette limite sera réglée en fonction
de cette valeur maximale.
 Composite Limit : définit la combinaison maximale autorisée pour la luminance
et la chrominance. Les signaux dépassant cette limite seront réglés en fonction
de cette valeur maximale.
Les réglages de seuils de diffusion limitent la plage de données source non corrigées
de votre projet et vous empêchent par ailleurs d’introduire par inadvertance des
valeurs non autorisées lorsque vous effectuez des corrections. Vous pouvez limiter
les niveaux de diffusion de trois façons différentes dans votre programme.120 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Activer les réglages Broadcast Safe et les maintenir activés pendant toute la durée
de votre travail
La façon la plus sûre de travailler (et le comportement par défaut des nouveaux projets)
consiste simplement à activer les réglages Broadcast Safe lorsque vous commencez à
travailler et à les maintenir activés pendant toute la phase d’étalonnage. Avec un peu de
pratique, vous pourrez déterminer si un ton clair ou une ombre est trop écrasé en visualisant l’image sur le moniteur et en vérifiant si des valeurs ne sont pas accumulées en
haut et en bas des graphiques affichés sur l’oscilloscope Waveform. Si l’image est coupée de façon excessive, vous pouvez effectuer une correction pour ajuster le signal.
Désactiver les réglages Broadcast Safe pendant la correction, puis les activer de
nouveau pour la sortie
Si vous activez tout de suite les réglages Broadcast Safe, les parties non autorisées
du signal sont immédiatement restreintes et il peut être difficile de déterminer exactement la quantité de données coupées. Lorsque vous étalonnez des données qui ont
été enregistrées de façon homogène avec des niveaux de super blanc et une chrominance élevée, il peut être préférable de désactiver les réglages Broadcast Safe lors de
la phase d’étalonnage initiale, de façon à identifier plus facilement les parties du signal
hors limites et à déterminer plus judicieusement comment ce dernier doit être légalisé.
Une fois la phase initiale terminée, vous pourrez réactiver les réglages Broadcast
Safe pour faire obstacle aux niveaux parasites. Vous serez ainsi sûr de ne pas trop
restreindre l’image.
Activer le bouton Enable Clipping pour des plans individuels de votre programme
Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic du studio Primary Out vous permet de définir
des valeurs plafonds pour les canaux rouge, vert et bleu des différents plans de votre programme. Vous pouvez ainsi empêcher la présence de valeurs de diffusion non autorisées
dans les plans auxquels vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX
extrêmes, sans activer les réglages Broadcast Safe pour tout le programme. Si les réglages
Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés, la norme de niveau inférieur
s’applique. Pour en savoir plus, consultez la section « Utilisation des commandes de
plafonnement » à la page 298.Chapitre 5 Setup (Configuration) 121
Important : le processus de légalisation des diffusions employé par Color a pour but de
conserver les détails de l’image tout en empêchant les niveaux de diffusion non autorisés. Comme dans tout système d’étalonnage, le fait de pousser les réglages au-delà
d’un certain point entraîne des couleurs noires uniformément écrasées, des couleurs
blanches éclatées et des zones de couleur ternes. Il convient toutefois de préciser que
cette opération est souvent utilisée pour obtenir un effet stylistique.
Réglages de rendu
Ce réglage modifie la façon dont le rendu des données est effectué à partir de Color.
 Handles : ce champ vous permet d’indiquer une durée pour les données supplémentaires à ajouter au début et à la fin de chaque fichier de données dont le rendu est
effectué à partir de Color. Lorsqu’un projet est renvoyé dans Final Cut Pro, les poignées permettent aux monteurs d’effectuer de petits ajustements et de continuer
à disposer de données corrigées. La valeur par défaut est 00 :00 :01 :00.
Onglet Messages
L’onglet Messages contient la liste courante de tous les avertissement et messages
d’erreur générés par Color pendant son fonctionnement. Les messages affichés en
jaune sont des avertissements. Les messages affichés en rouge indiquent qu’une
erreur est survenue (par exemple, « Directory not writable trying to re-save a project »).
L’onglet Messages ne comporte pas de commande.
À propos des seuils de diffusion (Broadcast Safe)
Lorsque vous procédez à l’étalonnage de tout programme devant être diffusé, il est
important d’obtenir auprès de l’organisme de diffusion les recommandations de contrôle qualité spécifiques à votre travail. Diverses normes existent pour les niveaux
maximum et minimum autorisés pour les valeurs IRE, la chrominance et l’amplitude
des signaux composites, et certains organismes de diffusion sont plus conservateurs
que d’autres.
Les paramètres associés aux seuils de diffusion peuvent être réglés de façon à correspondre aux recommandations de contrôle qualité requises. Lorsqu’ils sont activés,
ils garantissent le respect de ces normes par votre programme lors du contrôle de
ce dernier et du rendu des données corrigées finales. 122 Chapitre 5 Setup (Configuration)
Onglet User Preferences
L’onglet User Preferences contient des réglages ayant une incidence sur le fonctionnement
de Color pour tout projet ouvert. Il inclut des options permettant de personnaliser la sensibilité de la surface de contrôle, l’affichage de la timeline, le fonctionnement de la lecture,
la sortie vidéo, de même que la profondeur de bits utilisée pour l’affichage et le rendu.
L’état de chacun de ces réglages est automatiquement enregistré chaque fois qu’ils
sont modifiés. Si nécessaire, vous pouvez restaurer leur valeur d’origine.
Pour redéfinir les préférences d’utilisateur par défaut :
m Cliquez sur Revert en bas de l’onglet User Preferences.
Répertoires de données et de projets
Les répertoires de données et de projets vous permettent de contrôler l’emplacement
où les nouveaux fichiers sont enregistrés par défaut.
 Default Project Dir. : répertoire par défaut où sont enregistrés tous les nouveaux projets Color. Il s’agit également du répertoire par défaut figurant dans les zones de dialogue associées aux commandes Import EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton
Browse pour choisir un nouveau répertoire.
 Default Media Dir. : répertoire par défaut du navigateur de fichiers. Il s’agit également
de l’emplacement de données par défaut qui est utilisé par les commandes Import
EDL et Import XML. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau répertoire.
 Default Render Dir. : répertoire par défaut des données dont le rendu est effectué
par Color pour l’exportation. Cliquez sur le bouton Browse pour choisir un nouveau
répertoire.
Réglages de la surface de contrôle
Si vous utilisez une surface de contrôle avec Color, les paramètres ci-dessous vous permettent de régler la correspondance entre le mouvement appliqué à une commande
particulière et le réglage effectif qui en résulte.
 Hue Wheel Angle : ce paramètre indique l’angle selon lequel les couleurs apparaissent sur la roue des couleurs des commandes de couleur de l’interface Color et
l’angle correspondant selon lequel ces couleurs sont ajustées lors de l’utilisation des
dispositifs de commande (boules de commande) d’une surface de contrôle. Il est personnalisable de façon à s’adapter aux exigences des coloristes familiarisés avec diffé-
rents systèmes :
 122 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage
DaVinci. Il correspond à l’angle d’affichage du rouge sur un vecteurscope. Il s’agit
du réglage Color par défaut.Chapitre 5 Setup (Configuration) 123
 0 est l’angle par défaut de la couleur rouge pour les systèmes d’étalonnage Pogle ;
il correspond à l’orientation des commandes de l’ancien équipement de télécinéma Mk III.
 Encoder Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la valeur des commandes Color est modifiée suite à la rotation des potentiomètres d’une surface de contrôle.
 Jog/Shuttle Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse à laquelle la tête de lecture
se déplace par rapport à l’amplitude de la rotation appliquée à la roue Jog/Shuttle
d’une surface de contrôle.
 Joyball Sensitivity : ce paramètre contrôle la vitesse de réglage des commandes de couleur Shadows, Midtones et Highlights dans les studios Primary In, Secondary et Primary
Out lorsque vous utilisez les dispositifs de commande (boules de commande) d’une
surface de contrôle. Le réglage par défaut 1 correspond à une vitesse très lente. Augmentez cette valeur pour effectuer plus rapidement les corrections en appliquant le
même mouvement au dispositif de commande.
Réglages de l’interface utilisateur
Les réglages ci-dessous vous permettent de personnaliser l’interface Color.
 UI Saturation : cette valeur contrôle le niveau de saturation des commandes affichées dans l’interface utilisateur Color. De nombreux coloristes la réduisent pour
éliminer la fatigue visuelle et empêcher toute altération éventuelle de leur perception des couleurs lors des sessions. La saturation de l’interface utilisateur modifie
également l’intensité des couleurs affichées par la fenêtre Scopes lorsque l’option
Monochrome Scopes est désactivée.
 Frames/Seconds/Minutes/Hours : ces boutons vous permettent de choisir le mode
d’affichage de l’heure dans la réglette de la timeline. Ils n’ont pas d’incidence sur
la façon dont l’heure est représentée dans les autres champs de timecode de Color.
 Show Shots Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans
le plan de montage.
Angle de la roue des couleurs à 122° Angle de la roue des couleurs à 0°124 Chapitre 5 Setup (Configuration)
 Show Shots Number : l’activation de ce réglage permet d’afficher le numéro de chaque plan dans la timeline.
 Show Shots Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique
apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage.
 Loop During Playback : l’activation de ce réglage permet la lecture en boucle depuis
le point d’entrée en cours jusqu’au point de sortie de la timeline. L’effet de ce réglage
sur la lecture dépend de la façon dont le mode de lecture est défini. Pour en savoir
plus, consultez la section « Choix du mode de lecture » à la page 152.
 Maintain Framerate : ce réglage détermine si des images sont abandonnées pour
maintenir la fréquence d’images du projet lors de la lecture.
 Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan
actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si
le jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin
de maintenir la fréquence d’images du projet. Dans le cas contraire, la lecture a lieu en
temps réel.
 Si le réglage Maintain Framerate est désactivé, chaque image est systématiquement lue. Si le niveau de lecture consomme beaucoup de ressources processeur,
le processus de lecture ralentit pour éviter la perte d’images. Dans le cas contraire,
la lecture peut en fait s’effectuer plus rapidement qu’en temps réel.
 Synchronize Refresh (slower) : l’activation de cette option permet d’éliminer les artefacts d’actualisation vidéo de l’image contrôlée (ceux-ci peuvent se présenter sous
la forme de « déchirures » de l’image vidéo). Cette option ne réduit que légèrement
les performances de lecture, ce qui résulte en une pénalité d’environ 1 ips.
Les paramètres ci-dessous utilisent des commandes de couleur miniatures qui fonctionnent comme celles décrites dans la section « Utilisation des commandes Color
Balance » à la page 209.
 Commande de couleur Grade Complete : couleur affichée dans la barre de rendu de
la timeline pour les plans auxquels le rendu a été appliqué. La couleur par défaut
est le vert.
 Commande de couleur Grade Cued : couleur affichée dans la barre de rendu de la
timeline pour les plans qui ont été ajoutés à la file d’attente de rendu, mais dont
le rendu n’a pas encore été effectué. La couleur par défaut est le jaune.
 Commande de couleur Grade Aborted : couleur affichée dans la barre de rendu de la
timeline pour les plans dont le rendu a été arrêté. La couleur par défaut est le rouge.Chapitre 5 Setup (Configuration) 125
 Monochrome Scopes : l’activation de cette option permet de tracer les graticules
du vidéoscope avec une seule couleur (indiquée par l’option Scope Color ci-dessous). La plupart des coloristes préfèrent cet affichage pour éviter la fatigue visuelle.
Par ailleurs, cette option supprime l’affichage en couleur du vecteurscope. Ceux qui
souhaitent disposer d’un affichage en couleur dans les oscilloscopes ont également
la possibilité de définir le réglage UI Saturation sur une intensité moins élevée.
 Scope Color : cette commande de couleur vous permet de régler la couleur utilisée pour
tracer les graticules du vidéoscope lorsque l’option Monochrome Scopes est activée.
 Limit Shadow Adjustments : lorsque cette option est activée, une atténuation est
appliquée à la couleur Shadows et les réglages de contraste tels que les valeurs de
0 pour cent (noir pur) reçoivent 100 pour cent de la correction, tandis que les valeurs
de 100 pour cent (blanc pur) reçoivent 0 pour cent de la correction. Lorsque cette
option est désactivée, les réglages de la couleur Shadows et des commandes de contraste sont appliqués de façon uniforme à toute l’image.
 Show Control Surface Dialog : lorsque vous activez cette option, la zone de dialogue
Control Surface Startup s’ouvre immédiatement, vous permettant de choisir une surface de contrôle compatible avec Color pour votre travail. Tant qu’elle reste activée,
la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît chaque fois que vous ouvrez
Color. Si vous ne disposez d’aucune surface de contrôle, désactivez cette option.
Utilisation des images de substitution
Si vous travaillez sur un projet utilisant des séquences d’images Cineon ou DPX, vous
pouvez faire appel à un mécanisme d’images de substitution pour améliorer l’efficacité
de votre travail à des résolutions élevées. Le mécanisme des images de substitution
dans Color n’est pas disponible pour les projets utilisant des données QuickTime.
 Enable Proxy Support : l’activation de ce bouton permet d’utiliser des données de
remplacement de résolution inférieure, appelées images de substitution, à la place
des données source de votre projet. L’emploi des images de substitution augmente
les performances de lecture, d’étalonnage et de rendu, même si les plans de votre
projet s’affichent avec un niveau de qualité inférieure. Les images de substitution
ne peuvent être utilisées qu’après avoir été générées. Pour en savoir plus sur la géné-
ration des images de substitution, consultez la section « Génération et suppression
d’images de substitution » à la page 126.
 Render Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution pour le
rendu des données de sortie. Cette option peut être utile si vous souhaitez effectuer rapidement le rendu d’un ensemble de données pour tester la phase de
retour d’un flux de travaux « aller-retour ». La valeur par défaut de ce menu, qui
correspond à « Full Resolution », doit être conservée dans la plupart des cas.126 Chapitre 5 Setup (Configuration)
 Grading Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser
lors du réglage des commandes dans l’un des studios. Cette option augmente l’interactivité de l’interface utilisateur et la vitesse à laquelle l’image sur laquelle vous travaillez est mise à jour lorsque vous réglez les différentes commandes d’étalonnage.
Lorsqu’un réglage est terminé, l’image s’affiche de nouveau en pleine résolution.
 Playback Proxy : permet de choisir une résolution d’image de substitution à utiliser lors de la lecture, ce qui augmente la fréquence d’images tout en réduisant
la qualité de l’image. Lorsque la lecture s’arrête, l’image s’affiche de nouveau en
pleine résolution.
Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie
Les réglages ci-dessous ont une incidence sur la qualité et la vitesse de la lecture.
 Video Output : les options de ce menu local correspondent aux options de sortie
vidéo disponibles pour l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur.
Choisissez Disabled pour désactiver toutes les options de sortie vidéo.
Remarque : actuellement, les aperçus Digital Cinema Desktop et les sorties Apple
FireWire ne sont pas disponibles pour contrôler les données de sortie provenant
de Color.
 Force RGB : Cette option est désactivée dans le cas des projets en définition standard.
ce réglage est conçu pour être utilisé lorsque vous travaillez avec des données source
Y´CB
CR
haute définition que vous contrôlez sur un moniteur de diffusion externe via
une interface vidéo de diffusion prise en charge. Il détermine comment les données
d’image RVB calculées en interne par Color sont converties en données d’image
Y´CB
CR
pour l’affichage :
 Si le réglage Force RGB est désactivé, cette conversion est effectuée par Color
dans le logiciel. Ce processus consomme des ressources processeur et peut aboutir à une réduction sensible des performances en temps réel.
 Si le réglage Force RGB est activé, Color envoie les données d’image RVB directement à l’interface vidéo de diffusion installée sur votre ordinateur et charge cette
dernière de la conversion à l’aide du matériel dédié. Ce processus allège la charge
de traitement de votre ordinateur. Il est recommandé pour optimiser les performances en temps réel.
Génération et suppression d’images de substitution
Pour utiliser des images de substitution pendant que vous travaillez sur votre projet,
vous devez d’abord générer pour ce dernier un ensemble de données d’images de
substitution dont la résolution est deux ou quatre fois inférieure.
 Pour générer un ensemble de données d’images de substitution pour votre projet,
choisissez File > Proxies > Generate Proxies.
 Pour supprimer toutes les images de substitution générées pour un projet, choisissez File > Proxies > Delete Proxies.Chapitre 5 Setup (Configuration) 127
Lors du contrôle de données vidéo légalisées entre 0 et 100 IRE, il doit y avoir une différence minimale entre l’image affichée avec le réglage Force RGB activé et celle affichée avec ce même réglage désactivé.
Important : si le réglage Force RGB est activé, les valeurs chromatiques de super
blanc et hors gamme ne seront pas affichées par votre écran de diffusion et n’apparaîtront pas sur les vidéoscopes externes analysant la sortie de votre interface vidéo
de diffusion. Cette restriction affecte uniquement le processus de contrôle. Le traitement interne de l’image effectué par Color conserve ces données.
Par conséquent, les données d’image de super blanc seront toujours visibles sur
les oscilloscopes logiciels Color lorsqu’elles existent et les niveaux chromatiques
hors gamme et de super blanc non corrigés seront systématiquement conservés
lorsque vous exportez des données finales.
Si l’option Broadcast Safe est activée dans les réglages du projet, nous ne constaterez peut-être pas de différence dans l’affichage de ces valeurs « non autorisées »,
étant donné qu’elles sont limitées par Color.
 Disable Vid-Out During Playback : l’activation de cette option désactive la sortie vidéo
via votre interface de diffusion lors de la lecture. Lorsque la lecture est interrompue,
la sortie vidéo de l’image située au niveau de la tête de lecture est quand même assurée. Cela est utile si votre projet fait appel à un nombre d’effets tel que la lecture vidéo
est trop lente pour être efficace. Lorsque cette option est activée, vous pouvez effectuer des ajustements et contrôler l’image pendant que la lecture est interrompue, puis
visualiser le programme en mouvement via l’écran d’aperçu, qui permet généralement une lecture plus rapide.
 Update UI During Playback : l’activation de cette option permet la mise à jour dynamique des fenêtres sélectionnées de l’interface Color pendant la lecture du projet.
Elle actualise les commandes et les oscilloscopes lors de la lecture d’un niveau à un
autre, mais peut diminuer les performances de lecture. C’est pour cette raison qu’elle
est désactivée par défaut. Deux options sont disponibles :
 Update Primary Display : met à jour les principales commandes d’interface des
studios Primary, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. L’activation de
cette option vous permet de visualiser la modification des commandes d’un
niveau à un autre et la façon dont elles s’animent dans le cas de niveaux animés
avec des images clés.
 Update Secondary Display : met à jour la fenêtre Scopes. Cette option permet
de mettre à jour les vidéoscopes lors de la lecture. Lorsqu’elle est désactivée,
la lecture de l’aperçu vidéo se poursuit, mais les vidéoscopes disparaissent.128 Chapitre 5 Setup (Configuration)
 Radial HSL Interpolation : ce réglage modifie la façon dont les ajustements de couleurs animés avec des images clés sont interpolés d’une teinte à une autre.
 Lorsque ce réglage est désactivé (état par défaut), les modifications de teinte associées à des images clés sont animées de façon linéaire, directement à partir d’un
point de la roue des couleurs vers un autre. Cela permet d’obtenir des réglages animés très directs et limite les cycles de couleurs non souhaités. Il s’agit de la méthode
utilisée par les systèmes DaVinci et Pogle pour l’animation des réglages de couleur.
 L’activation de ce réglage permet d’animer les modifications de teinte associées à
des images clés de façon radiale, les cycles de couleurs couvrant toutes les teintes
de la roue des couleurs comprises entre la teinte en cours et la teinte cible. Vous
obtenez ainsi des cycles de couleurs visibles si vous animez le remplacement d’une
teinte par une autre qui n’est pas directement adjacente sur la roue des couleurs.
Il s’agit de la méthode utilisée par Final Cut Pro lors de l’animation des réglages de
couleur dans les filtres Color Corrector standard et à trois voies.
Ajustement de la commande de couleurs
avec interpolation radiale activée
Ajustement de la commande de couleurs
avec interpolation radiale désactivéeChapitre 5 Setup (Configuration) 129
 Internal Pixel Format : l’option choisie dans ce menu local détermine la profondeur de
bits utilisée parColor pour le traitement interne de la couleur, à la fois lors de la lecture en temps réel et lors de la réalisation du rendu de la sortie finale. La profondeur
de bits correspond au nombre de bits par canal de couleur et décrit le nombre total
de valeurs utilisées pour afficher la plage de couleurs au moyen de chaque pixel d’une
image. Des profondeurs de bits plus élevées résultent en une image de qualité supé-
rieure, mais requièrent davantage de ressources processeur pour la lecture et le rendu.
 8-bit : profondeur de bits la plus faible à laquelle Color peut fonctionner et consommant le moins de ressources processeur.
 10-bit : profondeur de bits minimale recommandée pour les projets incorporant un
étalonnage secondaire et l’utilisation de vignettes, indépendamment de la source.
 12-bit : profondeur de bits supérieure qui est prise en charge par certaines cartes vidéo.
 16-bit : profondeur de bits de qualité optimale. Certains spécialistes jugent que le
format 16 bits en linéaire fournit une qualité équivalente au format 10 bits logarithmiques pour le travail effectué sur des images issues de la numérisation d’un film.
 Float : niveau optimal de qualité de traitement de l’image disponible dans Color.
Ce réglage fait appel à des opérations mathématiques en virgule flottante pour
enregistrer et calculer des données fractionnaires. Cela signifie que les valeurs
supérieures à 1 peuvent être utilisées pour enregistrer des données qui seraient
autrement arrondies vers le bas dans le cas des formats 8 bits, 10 bits, 12 bits et
16 bits donnant lieu à des opérations sur entiers uniquement. Étant donné que
le réglage Float correspond à une profondeur de bits consommant beaucoup
de ressources processeur, des délais de rendu plus longs sont à prévoir.
Remarque : le réglage Float n’est pas disponible lorsqu’on utilise une carte graphique NVidia.130 Chapitre 5 Setup (Configuration)
? Conseil : selon les performances de votre système, il sera peut-être préférable de travailler à une profondeur de bits moins élevée pour optimiser les performances en
temps réel. Vous pourrez ensuite sélectionner la profondeur de bits souhaitée avant
d’effectuer le rendu de la sortie finale pour optimiser la qualité de l’image.
Correspondance entre la profondeur de bits et les données de canal
La plage réelle de valeurs utilisée par chaque canal pour chaque pixel à une profondeur de bits donnée se calcule en élevant le chiffre 2 à la puissance n, où n correspond à la profondeur de bits elle-même. Par exemple, la plage de valeurs utilisée
pour la couleur en 8 bits correspond à 2 à la puissance 8, soit 256 valeurs par canal.
La plage de valeurs correspondant à la couleur en 16 bits correspond à 2 à la puissance 10, soit 65 536 valeurs par canal.
Toutefois, cette explication n’est pas suffisante. La partie de la plage numérique disponible réellement utilisée dépend de l’encodage des données d’image.
 Full Range : les données d’image utilisant l’espace colorimétrique RVB encodent
chaque canal de couleur en faisant appel à toute la plage numérique disponible.
Cela signifie que les canaux de couleur vidéo 8 bits emploient une valeur comprise
dans la plage de 0 à 255 et que les canaux 10 bits utilisent une plage de 1 à 1 023.
 Studio Range : les données d’image vidéo 8 et 10 bits enregistrées au moyen de
l’espace colorimétrique Y´CB
CR
utilisent une plage de valeurs Studio Range pour
chaque canal. Cela signifie qu’un sous-ensemble de la plage réelle de valeurs disponibles est utilisé, de façon à laisser de la place pour le super noir et le super blanc
requis par la norme vidéo.
Par exemple, la luminance des données Y´CB
CR
8 bits utilise la plage de valeurs allant
de 16 à 236, de façon à ce que les plages 1 à 15 et 235 à 254 restent disponibles dans
le signal. La luminance des données Y´CB
CR
10 bits emploie la plage 64 à 940, laissant
disponibles les plages 4 à 63 et 941 à 1019.
En outre, les valeurs les plus faibles et les plus élevées sont réservées pour les données ne correspondant pas à des images, et les composants chromatiques (CB
et CR
)
utilisent des plages de valeurs plus étendues (16 à 240 pour la vidéo 8 bits et 64 à
960 pour la vidéo 10 bits).Chapitre 5 Setup (Configuration) 131
Réglages d’enregistrement automatique
Deux réglages vous permettent d’activer ou de désactiver l’enregistrement automatique dans Color.
 Auto Save Projects : cette option active l’enregistrement automatique.
 Auto Save Time (Minutes) : indique le délai en minutes s’écoulant avant le prochain
enregistrement du projet. Ce délai est réglé par défaut sur 5 minutes.
L’option d’enregistrement automatique enregistre uniquement le projet en cours. Elle
ne crée pas de copie archivée du projet. Pour en savoir plus sur la création et le rappel
d’archives, consultez la section « Enregistrement de projets et d’archives » à la page 85.6
133
6 Contrôle
Le matériel et les méthodes employés pour contrôler votre
travail sont essentiels à la production d’un résultat précis.
On n’insistera jamais assez sur l’importance d’un contrôle adéquat pour la correction
des couleurs. Ce chapitre traite des options de contrôle disponibles dans Color, notamment la configuration de la fenêtre Scopes, les options relatives à la sortie vidéo de diffusion, la génération et l’utilisation de tables de conversion en vue du calibrage et de la
simulation, ainsi que de la façon dont la sortie vidéo du studio Still Store est effectuée
pour le contrôle et l’évaluation.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Fenêtre Scopes (p. 133)
 Contrôle de la sortie vidéo de diffusion (p. 135)
 Utilisation des tables de conversion d’affichage (p. 138)
 Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store) (p. 143)
Fenêtre Scopes
La façon la plus simple de contrôler votre travail dans Color est d’utiliser la fenêtre Scopes.
L’interface Color est constitué de deux fenêtres, celle-ci est la seconde. Vous pouvez configurer le logiciel Color pour qu’il utilise un ou deux écrans.
Si vous utilisez deux écrans, la fenêtre Scopes est visible sur le second, qu’elle occupe
à part entière. Si vous n’utilisez qu’un écran, celui-ci est partagé entre la fenêtre Scopes
et la fenêtre Color.134 Chapitre 6 Contrôle
Pour passer du mode d’affichage simple au mode double affichage (et inversement),
effectuez l’une des opérations suivantes :
m Cliquez sur Window > Single Display Mode ou Dual Display Mode.
m Appuyez simultanément sur Maj + 0 pour basculer d’un mode à l’autre.
La fenêtre Scopes offre un écran d’aperçu de l’image sur laquelle vous travaillez et
peut également afficher deux ou trois vidéoscopes supplémentaires pour faciliter
l’évaluation de cette image.
Écran d’aperçu
L’écran d’aperçu affiche soit l’image au niveau actuel de la tête de lecture dans la timeline,
telle qu’elle apparaît avec toutes les corrections apportées dans les différents studios (sauf si
vous avez sélectionné Grade > Disable Grade), soit l’image Still Store actuellement activée.
Quelle que soit l’image affichée dans l’écran d’aperçu, elle est reflétée dans l’écran
de diffusion connecté à la sortie vidéo de votre ordinateur. L’écran d’aperçu est également affecté par les tables de conversion que vous importez dans votre projet Color.
Remarque : la seule autre fois où l’image en cours n’est pas affichée, c’est lorsque
l’une des autres méthodes d’affichage secondaire est activée dans l’onglet Previews
du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Previews » à la
page 252.
L’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes peut être affiché en mode plein écran ou
écran partiel.
Pour basculer entre l’affichage plein écran et l’affichage partiel de l’image d’aperçu :
m Double-cliquez sur l’aperçu dans la fenêtre Scopes.
m Toujours dans la fenêtre Scopes, cliquez sur l’image d’aperçu tout en maintenant
la touche Contrôle enfoncée ou bien cliquez sur cette image avec le bouton droit
de la souris, puis sélectionnez Full Screen dans le menu contextuel.Chapitre 6 Contrôle 135
Lorsque l’écran d’aperçu est en mode plein écran, tous les vidéoscopes sont masqués.
Vidéoscopes
Le nombre d’oscilloscopes pouvant être affichés dépend de la disposition utilisée pour
les fenêtres. Vous pouvez afficher deux vidéoscopes en mode d’affichage unique et trois
en mode double affichage. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 8, « Vidéoscopes »,
à la page 167.
Contrôle de la sortie vidéo de diffusion
Pour garantir un contrôle optimal des programmes de diffusion, Color produit des
vidéos standard et haute définition à partir d’interfaces vidéo tierces prises en charge.
Les pilotes installés pour l’interface déterminent les résolutions, les profondeurs de bits
et les fréquences d’images disponibles pour créer une sortie sur un moniteur externe.
Pour activer le contrôle vidéo externe :
m Sélectionnez une option dans le menu local Video Output, depuis l’onglet User Prefs
du studio Setup.
Pour désactiver le contrôle vidéo externe :
m Sélectionnez l’option Disabled dans le menu local Video Output.
Choix de combinaisons de résolutions de programme et d’affichage
Idéalement, il est préférable de contrôler un programme dans sa résolution native (en
d’autres termes, dans la résolution de ses données source). Toutefois, Color s’efforce de
produire des sorties vidéo quelle que soit la résolution définie dans le menu local Video
Output de l’onglet User Prefs. Si la résolution définie dans le menu local Video Output
est différente de celle sélectionnée via l’option Resolution Preset, Color modifie automatiquement l’échelle de l’image de façon à adapter cette dernière à la taille de l’écran.
Utilisation de l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation
Un certain nombre de facteurs détermine si l’écran d’aperçu de la fenêtre Scopes est
adapté à une utilisation en tant que moniteur d’évaluation, le plus important étant la
confiance que vous accordez à la qualité de votre écran d’aperçu.
Bon nombre d’utilisateurs choisissent d’utiliser l’écran d’aperçu comme moniteur d’évaluation, en particulier lors de l’étalonnage d’un film numérisé dans un flux de travaux 2K.
Vous devez toutefois veiller à utiliser un moniteur capable d’afficher la gamme de contrastes et de couleurs garantissant le niveau de précision requis par les normes applicables à votre installation. De plus, la réussite dépend d’un bon calibrage du moniteur,
associé à un profilage de couleur et à une simulation de la sortie de film éventuelle via
la gestion des tables de conversion, traitée ultérieurement dans ce chapitre.136 Chapitre 6 Contrôle
Profondeur de bits et contrôle
La profondeur de bits utilisée peut avoir un impact significatif sur la qualité de l’image
contrôlée. La profondeur de bits contrôlée dépend de trois facteurs :
 La profondeur de bits des données source
 La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Video Output
 La profondeur de bits sélectionnée dans le menu local Internal Pixel Format
La profondeur de bits des données source sur le disque est prédéterminée (en général
8 bits, 10 bits ou 10 bits log), ce qui évite de spécifier ou de sélectionner le format de
tournage ou de transfert initial. Dans la mesure où une faible profondeur de bits risque
d’entraîner un effet de bande et d’autres artefacts lors du processus de correction des
couleurs (en particulier lorsqu’il existe des dégradés), il est souvent préférable de traiter la vidéo avec une profondeur de bits plus élevée que celle des données source originales. Cette démarche est particulièrement bénéfique si vous utilisez des vignettes
et appliquez des corrections secondaires.
Color traite la vidéo et produit la sortie quelle que soit la profondeur de bits sélectionnée.
Néanmoins, la plupart des interfaces vidéo de diffusion ont une résolution maximale de
10 bits. Pour garantir une qualité optimale lors du contrôle, il convient de définir le réglage
Internal Pixel Format sur la profondeur de bits la plus élevée avec laquelle vous souhaitez
travailler, puis de s’assurer que le menu local Video Output est défini sur une option de
type 10 bits.
Remarque : le bruit de la vidéo et le grain de la pellicule réduisent souvent les types
d’artefacts causés par les opérations de correction des couleurs à des profondeurs de
bits faibles, c’est pourquoi les avantages liés à l’utilisation de profondeurs de bits plus
élevées ne sont pas toujours évident à l’œil nu.
Un contrôle effectué à une profondeur de bits élevée consomme une grande quantité
de ressources processeur et est susceptible de réduire vos performances en temps réel.
C’est pour cette raison que vous avez la possibilité de réduire la profondeur de bits lorsque vous travaillez, puis de la réaugmenter une fois que vous êtes prêt à afficher le
rendu de la sortie vidéo finale du projet.
Pour en savoir plus sur les options de contrôle disponibles dans l’onglet User Prefs, reportezvous à la section « Réglages relatifs à la lecture, au traitement et à la sortie » à la
page 126.Chapitre 6 Contrôle 137
Méthode de sélection d’un moniteur
Il est essentiel de choisir un moniteur adapté à l’évaluation critique du type d’image
étalonnée. Parmi le large éventail d’écrans de qualité proposés, vous pouvez choisir
entre des écrans CRT, une nouvelle génération d’écrans plats LCD et des vidéoprojecteurs haut de gamme utilisant diverses technologies.
Votre choix doit être effectué de façon réfléchie, en fonction de votre budget et de vos
besoins, mais les caractéristiques importantes à prendre en compte pour obtenir une
bonne évaluation des couleurs sont les suivantes :
 Compatibilité avec les formats vidéos à contrôler
 Compatibilité avec le signal vidéo à contrôler, tel que Y’PB
PR
, SDI, HD-SDI ou HDMI
 Niveaux de noir appropriés (c’est-à-dire que le noir uni ne doit pas ressembler à du gris)
 Une large gamme de contrastes
 Une luminosité adéquate
 Une température de couleur définissable par l’utilisateur
 Respect des normes d’espace colorimétrique Rec. 601 (SD) or 709 (HD) selon le cas
 Gamma correct (également défini par la norme Rec. 709)
 Commandes adaptées à un calibrage et un ajustement de qualité professionnelle
Remarque : pour toutes ces raisons, les téléviseurs et écrans grand public ne sont
généralement pas adaptés à un travail professionnel, même s’ils peuvent servir à prévisualiser l’aspect de votre programme sur le téléviseur de monsieur Tout le monde.
Méthode de configuration de l’environnement d’affichage
L’environnement dans lequel se trouve votre moniteur a lui aussi une incidence significative sur votre capacité à évaluer correctement l’image.
 L’écran ne doit pas être exposé à une source de lumière directe.
 L’éclairage ambiant de la pièce doit être tamisé et indirect et vous ne devez pas avoir
de source de lumière directe dans votre champ de vision.
 L’éclairage ambiant de la pièce doit correspondre à la température de couleur de
votre moniteur (6500K en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Europe,
9300K en Asie).
 Vous devez disposer d’un éclairage indirect derrière le moniteur d’affichage, équivalente à 10 à 25 % de la luminosité du moniteur lorsqu’il affiche un blanc pur.
 La distance de visualisation idéale pour un moniteur est d’environ cinq fois la hauteur
verticale de l’écran.
 La couleur de la partie de la pièce qui fait partie de votre champ de vision doit être
d’un gris neutre.138 Chapitre 6 Contrôle
Ces précautions permettent d’éviter la fatigue visuelle et l’utilisation involontaire
de mauvaises couleurs. Elles ont également pour but d’optimiser la qualité de l’image
perçue à l’écran.
Calibrage régulier du moniteur
Pour finir, calibrez votre moniteur à intervalles réguliers. Pour obtenir une précision
maximale, certains moniteurs sont dotés d’une sonde intégrée capable de procéder
à un calibrage automatique. Sinon, vous pouvez faire appel à des sondes et des logiciels de calibrage de tierce partie pour réaliser les mêmes mesures. Dans un environnement consacré exclusivement à la diffusion, vous pouvez également avoir recours aux
procédures associées aux barres de couleurs standard auxquelles vous êtes habituées.
Ajustement de l’interface Color par rapport à l’environnement
de contrôle
L’interface Color est volontairement obscurcie de façon à réduire la quantité de lumière diffusée sur votre bureau. Pour atténuer encore davantage l’interface, le réglage UI Saturation,
disponible dans l’onglet User Prefs du studio Setup, vous permet de réduire la saturation de
la plupart des commandes des studios Primary In, Secondaries et Primary Out, ainsi que de
la couleur affichée par les vidéoscopes.
Utilisation des tables de conversion d’affichage
Color prend en charge l’utilisation de tables de conversion 3D pour le calibrage de votre
écran, de façon à ce qu’il respecte une norme de diffusion appropriée ou à simuler les
caractéristiques d’un appareil de sortie cible (par exemple, la façon dont l’image en cours
de correction apparaîtra une fois imprimée sur pellicule).
Color est représenté sur les écrans CRT, les écrans plats LCD, les vidéoprojecteurs et
les projecteurs de cinéma à l’aide de technologies très différentes. Si vous affichez une
image test identique sur deux types d’écrans (un écran de diffusion et un vidéoprojecteur, par exemple), vous pouvez être sûr que la couleur sera différente de l’un à l’autre.
Cette variation ne sera probablement pas visible pour un spectateur moyen mais, en
tant que coloriste, vous devez disposer d’un environnement d’affichage sans surprise
qui respecte les normes requises par le format utilisé. Vous devez également faire en
sorte que les changements demandés par un utilisateur qui visualise le programme
sur un écran affichant des couleurs incorrectes ne soient pas impossibles à résoudre.
Pour couronner le tout, il existe également des variations au sein d’une même catégorie d’appareils :
 Les moniteurs CRT de chaque fabricant utilisent des couches fluorescentes différentes.
 Les projecteurs numériques disponibles utilisent de nombreux types de systèmes
d’imagerie.
 Le film projeté est produit au moyen de diverses méthodes d’impression et pellicules.Chapitre 6 Contrôle 139
Tout cela résulte inévitablement en des variations de couleur importantes pour toute
image passant d’un environnement d’affichage à un autre. L’une des solutions à ce
problème est le calibrage à l’aide de tables de conversion.
Définition d’une table de conversion
Pour faire simple, une table de conversion est un ensemble précalculé de données qui
permet d’ajuster la couleur d’une image affichée avec la gamme et la chromaticité d’un
appareil A de façon à ce que cette image corresponde à ce à quoi elle ressemblerait
avec la gamme et la chromaticité d’un appareil B.
La gamme d’un appareil représente l’éventail complet de couleurs pouvant être affichées sur cet appareil. Certains types d’écrans sont capables d’afficher une gamme de
couleurs plus vaste que d’autres. Par ailleurs, chaque norme de vidéo et de film correspond à une gamme de couleurs différente. En conséquence, les couleurs facilement
représentées par un appareil d’imagerie ne le seront pas forcément par un autre appareil. Un film, par exemple, est capable de représenter bien plus de valeurs de couleurs
que la norme vidéo de diffusion.
La chromaticité fait référence aux valeurs exactes utilisées par un écran pour représenter chacune des trois couleurs primaires. Chaque écran utilise des valeurs primaires différentes. Celles-ci sont visibles dans un diagramme de chromaticité sur lequel les trois
couleurs primaires sont placées sous forme de points, par rapport à un graphique en
deux dimensions représentant la teinte et la saturation au sein du spectre visible. Étant
donné que toutes les couleurs représentées par un écran spécifique sont un mélange
des trois couleurs primaires, si les trois points primaires varient d’un écran à l’autre, la
gamme de couleurs entière est différente.
Même si le diagramme de chromaticité affiché ci-dessus est utile pour comparer des
écrans sur papier, pour vraiment représenter la teinte (couleur), la saturation (intensité
de la couleur) et la luminosité (luminance du noir au blanc) qui définissent une gamme
complète, vous devez utiliser un espace colorimétrique 3D.140 Chapitre 6 Contrôle
Lorsqu’elles sont extrudées en 3D, la gamme et la chromaticité des différents appareils
créent des formes différentes. Par exemple, l’espace colorimétrique RVB standard peut
être représenté par un simple cube (comme on peut le voir dans l’application ColorSync
Utility) :
Chaque angle du cube représente une combinaison différente des valeurs tristimulus R,
V et B qui correspondent à chaque couleur. L’angle de noir équivaut à (0,0,0), l’angle
de blanc opposé à (1,1,1), l’angle de bleu à (0,0,1), l’angle de rouge à (1,0,0), et ainsi
de suite. Toutefois, le cube de couleur RVB reste une abstraction idéalisée. Les appareils
d’affichage proprement dits présentent des formes bien différentes, définies par leur
propre gamme et chromaticité.
Transformer de façon précise la gamme d’un appareil pour l’adapter à celle d’un autre
appareil implique littéralement de projeter cette gamme dans une représentation 3D,
puis de modifier sa forme de façon mathématique jusqu’à ce qu’elle corresponde à
celle de l’autre appareil. Ce processus, appelé caractérisation d’un appareil, constitue
la méthode standard utilisée par le secteur de la colorimétrie. Une fois les données
calculées, la méthode de transformation est stockée sous la forme d’une table de
conversion 3D.
Une fois que vous avez effectué la caractérisation d’un appareil et calculé la table
de conversion nécessaire, vous avez fait la plus grosse partie du travail informatique.
La table de conversion peut alors être utilisée dans Color pour modifier l’image de
sortie sans que cela n’ait d’impact significatif sur les performances en temps réel.Chapitre 6 Contrôle 141
Cas d’utilisation d’une table de conversion
Les exemples suivants illustrent des cas où il est vivement conseillé d’utiliser des tables
de conversion :
 Si vous mettez en correspondance plusieurs écrans d’une même installation : les tables
de conversion peuvent être utiles pour calibrer plusieurs écrans de façon à ce qu’ils
répondent à un standard visuel commun, garantissant ainsi qu’un programme restera inchangé s’il est déplacé dans un autre studio.
 Si vous affichez une vidéo SD ou HD sur un moniteur de non-diffusion : vous pouvez
utiliser une table de conversion pour émuler l’espace colorimétrique Rec. 601 (SD)
or 709 (HD) et le réglage gamma adapté au standard vidéo affiché.
 Si vous affichez des images de vidéo ou de film à l’aide d’un vidéoprojecteur : vous pouvez utiliser une table de conversion pour calibrer votre appareil de façon à ce qu’il
corresponde, du mieux possible, à la gamme du standard de diffusion ou de film sur
lequel vous travaillez.
 Si vous étalonnez des images destinées à être imprimées sur pellicule : vous pouvez utiliser une table de conversion pour profiler les caractéristiques de l’appareil d’impression
et de la pellicule sur laquelle vous allez imprimer les données finales, afin d’obtenir une
image approximative du résultat projeté final pendant que vous travaillez.
Important : les tables de conversion ne remplacent pas un affichage haute qualité. En
particulier, elles n’améliorent en rien les noirs ternes, un intervalle de contrastes faibles
par nature ou une gamme trop étroite.
Cas où une table de conversion n’est pas utile
Si vous corrigez les couleurs d’une vidéo et contrôlez celle-ci à l’aide d’un écran de diffusion correctement calibré compatible avec le standard vidéo affiché, il n’est généralement pas nécessaire d’avoir recours à une table de conversion.
Génération de tables de conversion
Il existe plusieurs méthodes permettant de générer une table de conversion.
En créer une vous-même à l’aide d’un logiciel tiers
Il existe des applications tierces capables de « collaborer » avec les sondes du moniteur
pour analyser les caractéristiques d’écrans individuels, puis générer une table de conversion afin de parvenir à un rendu des couleurs le plus fidèle possible. Dans la mesure où les
réglages et les caractéristiques d’un moniteur varient au fil du temps, il est recommandé
d’effectuer un recalibrage régulier des écrans, toutes les semaines ou deux fois par mois.
Si vous créez une table de conversion pour ajouter un autre type d’écran doté de standards de diffusion (comme un projecteur numérique), vous devrez faire appel à des
logiciels supplémentaires pour modifier la table de conversion de calibrage afin qu’elle
corresponde aux caractéristiques requises par l’écran cible.142 Chapitre 6 Contrôle
Demander à quelqu’un d’en créer une pour vous
En amont de la chaîne numérique intermédiaire des flux de travaux de film, vous pouvez collaborer avec le laboratoire qui sera chargé de l’impression sur pellicule et avec
la société ayant conçu le logiciel de calibrage de votre moniteur pour créer des tables
de conversion personnalisées à partir des profils des appareils enregistreurs et pellicules utilisés spécifiquement pour votre projet.
Globalement, ce processus implique l’impression d’une image test sur pellicule au laboratoire, puis l’analyse de l’image obtenue en vue de générer une table de conversion cible
qui, associée à la table de conversion de calibrage de votre écran (créée à l’aide d’une
sonde de moniteur et d’un logiciel sur votre système), est utilisée pour générer une troisième table de conversion, celle employée par Color pour contrôler votre programme
pendant que vous travaillez.
Création de tables de conversion dans Color
Si nécessaire, vous pouvez faire correspondre deux moniteurs à l’œil nu à l’aide des
commandes du studio Primary In, puis générer une table de conversion pour émuler
le résultat directement en dehors de Color.
Vous pouvez également exporter une catégorie d’étalonnage sous forme d’une table
de conversion d’« aspect » pour voir de quelle façon une correction spécifique va affecter
une image enregistrée au format numérique alors qu’elle est filmée. Pour ce faire, l’équipe
doit utiliser un moniteur de proximité capable de charger des tables de conversion au
format .mga.
Pour créer votre propre table de conversion :
1 Disposez l’écran d’aperçu Color et le moniteur cible de façon à ce que les deux soient
visibles en même temps.
2 Chargez une image d’évaluation de bonne qualité (un graphique Macbeth, par exemple) dans la Timeline.
3 Affichez la même image sur l’écran cible à l’aide d’une deuxième source vidéo fiable.
4 Ouvrez le studio Primary In et ajustez les commandes de façon appropriée pour faire
correspondre les deux images.
5 Cliquez sur Export > Display LUT.
6 Quand la zone de dialogue Save LUT As s’affiche, saisissez un nom pour la table de
conversion dans le champ File, sélectionnez l’emplacement où enregistrer le fichier,
puis cliquez sur Save.
Par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire /Utilisateurs/
nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs.
Important : si votre projet utilise déjà une table de conversion lorsque vous en exportez
une nouvelle, la table actuellement chargée est concaténée à partir des ajustements apportés et la combinaison obtenue est exportée en tant que nouvelle table de conversion.Chapitre 6 Contrôle 143
Utilisation de tables de conversion
Toutes les tables de conversion utilisées et générées par Color sont des tables 3D. Color
utilise le format de table de conversion .mga (initialement développé par Pandora), qui
est compatible, entre autres, avec les logiciels Rising Sun Research et Kodak. Si nécessaire, il existe également des applications capables de convertir les tables de conversion
d’un format vers un autre.
Les tables de conversion n’ont aucune incidence sur les performances de traitement.
Pour utiliser une table de conversion :
1 Cliquez sur File > Import > Display LUT.
2 Sélectionnez un fichier de table de conversion dans la zone de dialogue Load LUT,
puis cliquez sur Load.
Remarque : par défaut, les tables de conversion sont enregistrées dans le répertoire
/Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs.
La table de conversion prend immédiatement effet, elle modifie l’image telle qu’elle
apparaît sur les écrans d’aperçu et de diffusion. Une table de conversion chargée est
enregistrée dans les réglages du projet jusqu’à ce que vous la supprimiez spécifiquement de ce projet.
Pour ne plus utiliser une table de conversion :
m Cliquez sur File > Clear Display LUT.
Pour partager une table de conversion avec d’autres utilisateurs de Color, vous devez
leur fournir une copie du fichier de table de conversion. Pour plus de commodité, il est
préférable de placer tous les fichiers de table de conversion dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/LUTs.
Contrôle du magasin d’images fixes (Still Store)
Le Still Store vous permet d’enregistrer et de rappeler des images de différentes parties d’un projet, afin de les utiliser pour comparer des plans sur lesquels vous travaillez.
En fait, le Still Store est une mémoire tampon d’images grâce à laquelle vous pouvez
basculer entre l’image Still Store chargée et l’image actuelle au niveau de la tête de lecture. Vous pouvez soit afficher l’image entière, soit opter pour un écran divisé personnalisable par le biais duquel vous pouvez voir les deux images à la fois.
Lorsque vous activez le Still Store, l’image en plein écran ou en écran divisé est envoyée
à l’écran d’aperçu et à l’écran de diffusion. Pour revenir à un affichage contenant uniquement l’image située au niveau de la tête de lecture, vous devez désactiver le Still Store.
Les images Still Store activées sont analysées par les vidéoscopes et affectées par les
tables de conversion. Pour en savoir plus sur l’utilisation du Still Store, reportez-vous
au chapitre 16, « Magasin d’images fixes (Still Store) », à la page 355.7
145
7 Lecture, navigation et modification
du plan de montage
Le plan de montage fournit une interface qui permet de naviguer à l’intérieur du projet, de sélectionner les plans à
étalonner et de réaliser un montage limité.
Le plan de montage et le navigateur de plans (qui se trouve dans le studio Setup)
offrent tous deux la possibilité de visualiser les plans du projet. Toutefois, le navigateur
de plans permet de trier et d’organiser les plans de façon non linéaire, alors que le plan
de montage, lui, offre un affichage séquentiel correspondant à la chronologie des plans
de votre programme. Dans ce chapitre, vous apprendrez à vous servir du plan de montage pour lire les plans de votre programme et naviguer à l’intérieur de ce dernier et à
effectuer des montages simples.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan de montage (Timeline) (p. 146)
 Personnalisation de l’interface du plan de montage (p. 148)
 Utilisation des pistes (p. 149)
 Sélection du plan actuel (p. 151)
 Lecture dans le plan de montage (p. 151)
 Navigation à l’intérieur du plan de montage (p. 154)
 Sélection de plans dans le plan de montage (p. 156)
 Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage (p. 157)
 Onglets de réglages (p. 158)
 Contrôles et procédures de montage (p. 160)146 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Principaux éléments de l’interface utilisateur du plan
de montage (Timeline)
Le plan de montage (ou « Timeline ») se divise en un certain nombre de pistes qui contiennent les plans, les jeux d’étalonnage et les images clés utilisés par votre programme.
 Barre de rendu : les barres de rendu ci-dessus indiquent si un plan a été rendu
(en vert) ou non (en rouge).
 Règle du plan de montage : elle fournit une échelle de temps pour le plan de montage (timeline). Si vous faites glisser le curseur à l’intérieur de la règle du plan de
montage, vous déplacez la tête de lecture et faites défiler le programme.
 Tête de lecture : elle indique la position de l’image actuellement affichée dans le plan
de montage. La position de la tête de lecture détermine également le plan sur lequel
le travail est actuellement effectué.
 Pistes vidéo et plans : chaque plan du programme est représenté à l’intérieur de l’une
des pistes vidéo qui se trouvent juste en dessous de la règle du plan de montage. Color
vous autorise à créer cinq pistes vidéo au maximum lorsque vous assemblez un projet
de nouvelle création. Toutefois, si vous travaillez sur un projet importé, toutes les pistes
vidéo superposées de ce dernier apparaîtront, quel que soit leur nombre.
Remarque : à l’heure actuelle, Color ne prend pas en charge les opérations de compositing. Lors de la lecture, les plans superposés sont prioritaires pour l’affichage par
rapport aux plans situés dans les pistes inférieures.
 Poignées de redimensionnement des pistes : il est possible de réduire ou d’augmenter
la taille des pistes en faisant glisser leurs poignées de redimensionnement vers le
haut ou vers le bas.
 Icône de verrouillage : l’icône de verrouillage indique si une piste a été verrouillée ou non.
 Piste des jeux d’étalonnage : il est possible d’appliquer jusqu’à quatre jeux d’étalonnage (grades) primaires à chaque plan. Color vous autorise à passer de l’une à l’autre.
Elles permettent d’obtenir un rapide aperçu des différents aspects que peut avoir un
même plan en fonction des jeux d’étalonnage appliqués, sans pour autant perdre le
résultat du travail effectué jusqu’alors. Les jeux d’étalonnage sont numérotés de 1 à 4.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 147
Chacun de ces quatre jeux d’étalonnage peut comprendre une ou plusieurs corrections Primary (primaires), Secondary (secondaires), Color FX (effets de couleur) et
Primary Out (primaires sur sortie). Par défaut, chacun d’entre eux apparaît avec une
seule barre d’étalonnage primaire, mais des barres de correction supplémentaires
s’affichent plus bas si vous avez effectué des ajustements dans l’un des autres studios qui correspondent au jeu d’étalonnage en question. Chaque barre est d’une
couleur différente.
 Barre P(rimary) : elle indique si une correction primaire a été appliquée.
 Barre S(econdary) : elle indique si une ou plusieurs corrections secondaires ont
été appliquées.
 Barre CFX (Color FX) : elle indique si une correction d’effet de couleur a été appliquée.
 Barre PO (Primary Out) : elle indique si une correction primaire a été appliquée sur
la sortie.
 Zone de suivi de l’animation : si vous ajoutez un marqueur de suivi de l’animation
à un plan et en faites le traitement, les points d’entrée et de sortie du marqueur de
suivi apparaissent dans cette zone, avec une barre verte figurant quelle proportion
du marqueur de suivi sélectionné a déjà été traitée. Si aucun suivi d’animation n’est
sélectionné sous l’onglet Tracking du studio Geometry, rien ne s’affiche dans cette
zone. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.
 Graphique d’image clé : cette piste contient à la fois les images clés et les courbes qui
interpolent le changement de la valeur d’une image clé à une autre. Pour en savoir
plus sur la conversion des corrections et des effets en images clés, reportez-vous au
chapitre 14, « Images clés », à la page 323.148 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Personnalisation de l’interface du plan de montage
Il existe plusieurs façons de personnaliser l’interface visuelle du plan de montage.
Pour changer les unités de la réglette de la Timeline, effectuez l’une des opérations
suivantes :
m Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs. Ensuite, cliquez sur
le bouton Frames (images), Seconds (secondes), Minutes ou Hours (heures) correspondant aux unités que vous souhaitez utiliser.
m Appuyez sur l’une des touches suivantes :
 Appuyez sur F pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les images.
 Appuyez sur S pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les secondes.
 Appuyez sur M pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les minutes.
 Appuyez sur H pour modifier l’affichage de sorte qu’il indique les heures.
Par ailleurs, l’onglet User Prefs du studio Setup contient d’autres options qui permettent de changer le mode d’affichage des plans dans le plan de montage.
Pour personnaliser le mode d’affichage des plans dans le plan de montage :
1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs.
2 Activez ou désactivez les options suivantes :
 Show Shot’s Name : si vous activez cette option, le nom de chaque plan s’affiche dans
le plan de montage.
 Show Shot’s Number : si vous activez cette option, le numéro de chaque plan s’affiche
dans le plan de montage.
 Show Shot’s Beauty Frame : si vous activez cette option, des vignettes à image unique
apparaissent à l’intérieur de chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage.
Vous pouvez aussi redimensionner les pistes du plan de montage, c’est-à-dire les agrandir ou les réduire, selon vos préférences. Il est possible de redimensionner les pistes vidéo,
la piste des jeux d’étalonnage et le graphique des images clés de façon individuelle.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 149
Pour redimensionner toutes les pistes vidéo, la piste des jeux d’étalonnage ou
le graphique des images clés :
m Faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de n’importe
laquelle des pistes du plan de montage jusqu’à ce que la hauteur de toutes les pistes
soient celle que vous souhaitez.
Pour redimensionner une piste particulière :
m Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis faites glisser la poignée centrale de la barre de couleur grise située au bas de la piste que vous voulez redimensionner jusqu’à ce que cette dernière ait la hauteur souhaitée.
Remarque : la prochaine fois que vous redimensionnerez toutes les pistes vidéo en
même temps, la taille des pistes redimensionnées individuellement sera modifiée
afin de correspondre à celle qui viendra d’être ajustée.
Utilisation des pistes
Cette section décrit les différentes façons de changer l’état des pistes dans le plan
de montage lorsque vous travaillez.
Pour verrouiller ou déverrouiller une piste :
m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle
enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la
souris, puis choisissez l’une des options suivantes :
 Lock Track : cette option verrouille tous les plans pour empêcher leur déplacement
ou leur modification.
 Unlock Track : cette option autorise le déplacement et le montage des plans.
Remarque : les pistes des projets XML importés sont automatiquement verrouillées.
Si l’on souhaite obtenir des résultats optimaux lors d’une conversion en boucle, il est
préférable de ne pas déverrouiller ces pistes.
m150 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Pour afficher ou masquer les pistes :
m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle
enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la
souris, puis choisissez l’une des options suivantes :
 Hide Track : cette option désactive la piste en question de sorte que les plans superposés ne se voient pas et ne puissent pas être sélectionnés lors du passage de la tête
de lecture.
 Show Track : cette option rétablit la visibilité de la piste. Les plans superposés sont
affichés en priorité par rapport aux plans situés dans les pistes inférieures et sont
sélectionnés par défaut chaque fois que la piste est visible.
Remarque : le réglage Reverse Track Ordering de l’onglet Prjct Settings du studio Setup
détermine si les pistes et les plans superposés apparaissent au premier plan ou se situent
à des niveaux inférieurs. Si vous activez l’option Reverse Track Ordering, le mode d’affichage des pistes vidéo superposées est le même que celui utilisé par Final Cut Pro.
? Conseil : avant d’exporter un projet depuis Final Cut Pro, vous pouvez exporter une
séquence QuickTime autonome correspondant à l’ensemble du programme et la
superposer aux autres plans de votre séquence montée. Ensuite, une fois le projet
exporté dans Color, vous pouvez activer ou désactiver cette version « de référence »
du programme à l’aide de la visibilité des pistes chaque fois que vous souhaitez examiner les effets ou les corrections de couleurs qui ont été créés lors du montage off line.
Pour ajouter une piste :
m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle
enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la
souris, puis choisissez New Track dans le menu contextuel.
Pour supprimer une piste :
m Cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste tout en maintenant la touche Contrôle
enfoncée ou cliquez n’importe où à l’intérieur d’une piste avec le bouton droit de la
souris, puis choisissez Remove Track dans le menu contextuel.
Remarque : il n’est pas possible de supprimer la piste du bas.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 151
Sélection du plan actuel
Le plan sur lequel se trouve la tête de lecture devient le plan actuel. Le plan actuel est
celui qui est ajusté chaque fois que vous manipulez l’un des contrôles qui se trouvent
dans les studios Primary In, Secondary, Color FX, Primary Out ou Geometry. Il ne peut y
avoir qu’un seul plan actuel à la fois. Le plan actuel est le seul plan mis en surbrillance
en gris clair.
Lors du déplacement de la tête de lecture le long du plan de montage, les contrôles et
les paramètres de tous les studios sont automatiquement mis à jour pour refléter le jeu
d’étalonnage utilisé pour le plan actuel déterminé par la position de la tête de lecture.
Pour qu’un plan particulier du plan de montage devienne le plan actuel, effectuez
l’une des opérations suivantes :
m Double-cliquez sur ce plan dans le plan de montage.
m Déplacez la tête de lecture jusqu’à ce plan.
Remarque : lorsque vous double-cliquez sur un plan, le plan de montage se déplace
de sorte que le plan sélectionné se trouve en son centre et devienne le plan actuel.
Lecture dans le plan de montage
En général, la lecture dans Color sert à obtenir un aperçu des répercussions des diverses corrections sur l’apparence du plan lorsque celui-ci est animé ou à connaître l’effet
de plusieurs jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de plans lorsque ceux-ci sont lus
en séquence. C’est la raison pour laquelle le fonctionnement de la lecture dans Color
diffère quelque peu de celui d’autres applications telles que Final Cut Pro.
Dans Color, la lecture se limite toujours à la zone du plan de montage située entre le point
d’entrée et le point de sortie. Si la tête de lecture se trouve dans cette zone, la lecture commence à partir du plan sur lequel la tête de lecture est située et se termine au point de sortie. Si la tête de lecture se trouve hors de cette zone, elle vient automatiquement se placer
sur le point d’entrée lorsque vous commencez la lecture. Ceci permet d’accélérer le processus de lecture en boucle de scènes ou de plans particuliers du plan de montage, qui
se répète souvent lors de la correction de couleurs.152 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Démarrage et arrêt de la lecture
Les contrôles ci-dessous permettent de commencer et d’interrompre la lecture
du programme.
Pour lire le programme, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Cliquez sur le bouton Play Forward (lecture avant) ou sur le bouton Play Backward
(lecture arrière).
m Appuyez sur la barre d’espace.
m Appuyez sur la touche J pour lire le programme en arrière ou sur la touche L pour
le lire vers l’avant.
Important : à partir du moment où la lecture a commencé, vous vous trouvez dans
un mode dans lequel il n’est pas possible de travailler avec les contrôles de Color,
et ce jusqu’à l’arrêt de la lecture.
Pour interrompre la lecture du programme, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Appuyez sur la barre d’espace lors de la lecture du programme.
m Appuyez sur la touche Échap.
m Appuyez sur la touche K.
Choix du mode de lecture
Le mode de lecture permet de choisir entre deux possibilités : soit les points d’entrée
et de sortie changent automatiquement de façon à correspondre à la durée du plan
actuel chaque fois que vous déplacez la tête de lecture, soit leur écart reste fixe et
représente une plus grande partie de votre programme.
Mode Shot
Le mode Shot (plan) est le mode de lecture par défaut. Chaque fois que la tête de lecture se déplace sur un nouveau plan, les points d’entrée et de sortie qui apparaissent
dans le plan de montage changent automatiquement de façon à correspondre aux
points d’entrée et de sortie définis dans le projet pour le plan sélectionné. Par consé-
quent, la lecture se limite uniquement à ce plan. Si l’option Loop Playback est activée,
la tête de lecture se déplacera en boucle sur le plan actuel tant que la lecture ne sera
pas interrompue.
Color et JKL
Color comprend une implémentation partielle des contrôles de lecture JKL qui sont si
utiles dans certaines autres applications de montage. Toutefois, les avantages les plus
significatifs de JKL, tels que le ralenti et la lecture image-par-image, ne sont pas pris
en charge.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 153
Remarque : vous avez toujours la possibilité de cliquer sur d’autres plans dans le plan
de montage pour les sélectionnez, mais les points d’entrée et de sortie ne changent
pas tant que vous ne déplacez pas la tête de lecture jusqu’à un autre plan.
Mode Movie
Lorsque vous entrez pour la première fois dans le mode Movie (film), le point d’entrée qui
apparaît dans le plan de montage correspond à la première image du premier plan du
plan de montage, et le point de sortie à la dernière image du dernier plan. Ceci vous permet de lire autant de plans que vous le souhaitez et donc de visionner des scènes entiè-
res de votre projet. Lorsque vous êtes dans le mode Movie, vous pouvez aussi définir vos
propres points d’entrée et de sortie de sorte qu’ils soient placés où bon vous semble et
qu’ils ne soient pas actualisés lorsque vous déplacez la tête de lecture sur un autre plan.
Placement de vos propres points d’entrée et de sortie
Quel que soit le mode de lecture que vous ayez choisi, vous avez toujours la possibilité
de définir manuellement de nouveaux points d’entrée et de sortie où que vous le souhaitiez. Si vous définissez vos propres points d’entrée et de sortie, le mode de lecture
passe automatiquement au mode Movie.
Pour basculer d’un mode de lecture à l’autre, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Choisissez Timeline > Toggle Playback Mode.
m Appuyez sur Maj + Contrôle + M.
Pour personnaliser la durée de la lecture :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point d’entrée souhaité, puis appuyez sur la touche I.
2 Déplacez la tête de lecture jusqu’au point de sortie souhaité, puis appuyez sur la touche O.
Lecture en boucle
Si l’option Loop Playback (lecture en boucle) est activée, la tête de lecture revient automatiquement au point d’entrée chaque fois qu’elle atteint le point de sortie lors de la lecture.
Pour activer la lecture en boucle :
1 Cliquez sur l’onglet du studio Setup, puis sur l’onglet User Prefs.
2 Cliquez sur le bouton Loop Playback pour activer la lecture en boucle.154 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Respect de la fréquence d’images
Le réglage Maintain Framerate qui se trouve dans l’onglet User Prefs du studio Setup
permet de spécifier si une perte d’images doit ou non avoir lieu afin de maintenir la
fréquence d’images du projet pendant la lecture.
 Si le réglage Maintain Framerate est activé (par défaut), la fréquence d’images du plan
actuel est respectée quel que soit la charge de travail supportée par le processeur. Si le
jeu d’étalonnage choisi pour le plan en cours de lecture requiert une grande quantité
de ressources processeur, certaines images seront ignorées pendant la lecture afin de
maintenir la fréquence d’images du projet. Sinon, la lecture se déroule en temps réel.
 Si Maintain Framerate est désactivé, toutes les images sont lues dans tous les cas. Si
le jeu d’étalonnage en cours de lecture requiert une grande quantité de ressources
processeur, la lecture sera ralentie pour éviter la perte d’images. Sinon, il est possible
que la lecture soit plus rapide que la normale.
Navigation à l’intérieur du plan de montage
Les contrôles indiqués ci-dessous permettent de naviguer à l’intérieur du programme
qui se trouve dans le plan de montage, en le faisant défiler, en effectuant des zooms
avant et des zooms arrière et en déplaçant la tête de lecture d’un plan à un autre.
Pour effectuer un zoom avant ou un zoom arrière sur un plan se trouvant dans le
plan de montage :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’endroit du plan de montage que vous souhaitez
agrandir.
2 Placez le curseur à l’intérieur du plan de montage, puis effectuez l’une des opérations
suivantes :
 Pour effectuer un zoom avant, choisissez Timeline > Zoom In ou appuyez simultané-
ment sur la touche Commande et sur la touche – (moins).
 Pour effectuer un zoom arrière, choisissez Timeline > Zoom Out ou appuyez simultanément sur la touche Commande et sur la touche = (égal).
Remarque : vous pouvez aussi vous servir des touches + et – du pavé numérique pour
faire un zoom sur le plan de montage.
L’ampleur maximale du zoom avant dépend de l’unité définie pour l’affichage de la règle
du plan de montage. Inversement, plus l’unité définie pour l’affichage dans le plan de
montage est grande, plus les possibilités de zoom arrière sont importantes. Par exemple,
vous pouvez obtenir davantage de recul avec le zoom arrière, afin de voir un plus grand
nombre de plans en même temps dans le plan de montage, lorsque la règle du plan de
montage est définie à Minutes que lorsqu’elle est définie à Frames.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 155
Lorsque le nombre de pistes qui peuvent être affichées est supérieur au nombre de pistes qu’il est possible de visualiser en même temps dans le plan de montage, des petites flèches blanches apparaissent en haut, en bas, ou en haut et en bas pour montrer
qu’il y a d’autres pistes dans la direction indiquée qui n’apparaissent pas pour l’instant.
Dans ce cas, vous pouvez faire défiler le plan de montage verticalement à l’aide
du bouton central de la souris.
Pour faire défiler le plan de montage horizontalement ou verticalement sans déplacer la tête de lecture :
m Cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris, puis faites glisser
vers la gauche, vers la droite, vers le haut ou vers le bas.
m Pour un défilement plus rapide, appuyez sur la touche Option et maintenez-la enfoncée,
puis cliquez sur le plan de montage avec le bouton central de la souris et faites glisser.
Pour déplacer la tête de lecture d’un plan à un autre, effectuez l’une des opérations
suivantes :
m Faites-la glisser à l’intérieur de la règle du plan de montage pour faire défiler les plans.
m Appuyez sur la touche Flèche vers le haut pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa gauche.
m Appuyez sur la touche Flèche vers le bas pour déplacer la tête de lecture jusqu’à la première image du plan suivant situé à sa droite.
m Cliquez sur le bouton Next Shot (plan suivant) ou sur le bouton Previous Shot (plan
précédent).
Il est également possible de déplacer la tête de lecture d’une seule image à la fois.
Pour déplacer la tête de lecture d’une image à l’image suivante, effectuez l’une des
opérations suivantes :
m Appuyez sur la touche Flèche gauche pour aller à l’image précédente.
m Appuyez sur la touche Flèche droite pour passer à l’image suivante.
Pour aller à la première image du projet :
m Appuyez sur la touche Début.
Pour aller à la dernière image du projet :
m Appuyez sur la touche Fin.156 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Sélection de plans dans le plan de montage
Il existe certaines opérations, telles que la copie des corrections Primary, qui peuvent
être effectuées sur des groupes sélectionnés de plans. Color a recours à des méthodes
standard pour sélectionner un ou plusieurs plans dans le plan de montage.
Remarque : vous pouvez également sélectionner des plans à l’aide du navigateur de
plans. Pour en savoir plus, consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109.
Pour sélectionner un plan dans le plan de montage :
m Cliquez sur le plan souhaité.
Les plans sélectionnés apparaissent dans le plan de montage avec une mise en surbrillance
de couleur cyan.
Pour sélectionner plusieurs plans successifs :
1 Cliquez sur le premier plan de la plage de plans que vous souhaitez sélectionner.
2 Appuyez sur la touche Maj et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur un autre plan
choisi en tant que dernier plan de la plage à sélectionner.
Tous les plans qui se trouvent entre le premier et le second plans sélectionnés sont
eux aussi sélectionnés.
Pour sélectionner plusieurs plans qui ne se suivent pas dans le plan de montage :
m Appuyez sur la touche Contrôle et maintenez-la enfoncée, puis cliquez sur autant
de plans que vous le souhaitez dans le plan de montage.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 157
Pour désélectionner des plans dans le plan de montage :
m Sélectionnez un plan non sélectionné auparavant pour annuler la sélection actuelle.
m Cliquez sur une zone vide du plan de montage.
Utilisation des jeux d’étalonnage dans le plan de montage
Il est possible d’appliquer à chacun des plans qui se trouvent dans le plan de montage
l’un des quatre jeux d’étalonnage qui apparaissent dans la piste des jeux d’étalonnage.
Ces quatre jeux d’étalonnage vous permettent de stocker différents aspects pour un
même plan. Par exemple, si vous avez créé un jeu d’étalonnage satisfaisant, mais que
vous ou votre client souhaitez essayer « autre chose », vous pouvez faire des essais pour
obtenir jusqu’à trois autres aspects différents, tout en sachant que vous pouvez instantanément revenir à l’aspect initial si c’est finalement celui que vous préférez.
Un plan ne peut être modifié que par un seul jeu d’étalonnage à la fois. Le jeu d’étalonnage sélectionné dans le plan de montage est celui que vous verrez dans l’affichage
Preview (aperçu) ou dans l’affichage Broadcast (diffusion). Tous les jeux d’étalonnage
qui ne sont pas sélectionnés sont désactivés. Pour en savoir plus sur la création et la
gestion des jeux d’étalonnage, reportez-vous au chapitre 13, « Gestion des corrections
et des jeux d’étalonnage », à la page 299.
Par défaut, chaque plan d’un nouveau projet n’est muni au départ que d’un seul jeu
d’étalonnage vide, mais vous pouvez en ajouter un autre à tout moment.
Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations
suivantes :
m Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan auquel vous souhaitez ajouter un nouveau
jeu d’étalonnage, puis appuyez sur Contrôle + 1 à 4.
m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton
droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez
Add New Grade dans le menu contextuel.158 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
S’il n’existe pas déjà un jeu d’étalonnage portant le même numéro que celui que vous
avez saisi, un nouveau jeu est créée. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est
ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et permettent de
commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné.
Pour sélectionner le jeu d’étalonnage en vigueur :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.
 Appuyez sur Contrôle + 1 à 4.
 Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton
droit de la souris sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel, X étant le numéro du jeu d’étalonnage
que vous sélectionnez.
Le plan qui est affiché dans le plan de montage est mis à jour avec le jeu d’étalonnage
qui vient d’être sélectionné.
Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage.
2 Dans la piste des jeux d’étalonnage du plan de montage, cliquez tout en maintenant
la touche Contrôle enfoncée ou cliquez avec le bouton droit de la souris sur le jeu
d’étalonnage que vous souhaitez réinitialiser, puis choisissez Reset Grade X dans le
menu contextuel (X étant le numéro du jeu d’étalonnage).
Lorsque vous réinitialisez un jeu d’étalonnage, tous les studios qui lui sont associés
sont également réinitialisés, y compris les studios Primary In, Secondary, Color FX, et
Primary Out. Le studio Geometry, lui, reste inchangé.
Pour en savoir plus, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux
d’étalonnage », à la page 299.
Onglets de réglages
Les onglets de réglages (Settings) indiquent les propriétés du plan sur lequel se trouve
actuellement la tête de lecture. Certaines de ces propriétés peuvent être modifiées,
d’autres non.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 159
Onglet Settings 1
Les relatives au chronométrage répertoriées dans cet onglet ne peuvent pas être modifiées. Elles dépendent en effet de la position de chaque plan dans le plan de montage
et des propriétés des données source auquel chaque plan est lié.
 Project In et Project Out : ces réglages définissent l’emplacement du plan dans le plan
de montage.
 Trim In et Trim Out : ces réglages définissent la partie des données source qui est effectivement utilisée dans le projet par rapport à la durée totale disponible du fichier de
données source qui se trouve sur le disque. Les timecodes Trim In et Trim Out ne peuvent pas être en dehors de la plage des paramètres Source In et Source Out.
 Source In et Source Out : ces réglages définissent le point de début et le point de fin
des données source originales qui se trouvent sur le disque. Si la valeur de Trim In
est égale à celle de Source In et que la valeur de Trim Out est égale à celle de Source
Out, il n’y a aucune poignée non utilisée disponible dans les données source du disque. Vous utilisez toutes les données disponibles.
 Menu local de Frame Rate : le menu local vous permet de définir la fréquence d’images de chaque plan. Ce réglage annule le réglage de fréquence d’images de l’onglet
Project Settings. Pour la plupart des projets qui utilisent des données source au format QuickTime, le réglage par défaut ne devrait pas être modifié. Dans le cas des
projets qui utilisent des séquences d’images DPX comme données source, le menu
local vous permet de modifier une fréquence d’images incorrecte dans les données
d’en-tête des fichiers DPX.
Onglet Settings 2
Ce deuxième onglet contient des réglages supplémentaires permettant de modifier
les données d’en-tête des fichiers image DPX.
 Override Header Settings : s’il est activé, ce réglage annule les réglages suivants relatifs à l’en-tête DPX du plan actuel.
 Log : ce réglage vous permet d’activer ou de désactiver la conversion des images
du mode logarithmique au mode linéaire que Color effectue automatiquement
pour les fichiers DPX et Cineon logarithmiques 10 bits.
 Printing Density : ce menu local ne peut être sélectionné que lorsque le projet en
cours est réglé pour utiliser les séquences d’images Cineon ou DPX. Il vous permet
de choisir explicitement la plage numérique des valeurs qui sont utilisées pour traiter la couleur de façon à assurer la compatibilité avec votre flux de données (« pipeline ») de postproduction. Ces options déterminent le réglage des points noir et
blanc dans les données dont le rendu est effectué par Color. Trois options sont
disponibles :
 Film (95 Black – 685 White : Logarithmic)
 Video (65 Black – 940 White : Linear)
 Linear (0 Black – 1023 White)160 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Important : le point noir par défaut, pour les numérisations de films DPX, est en
général de 95, tandis que le point blanc par défaut dans le même cas est en général
de 685. Il est important de vérifier que les réglages de point noir et de point blanc ne
contiennent pas des valeurs aberrantes. Consultez le laboratoire pour vérifier que les
réglages sont appropriés.
 DeInterlace : si vous activez cette option à l’aide du bouton correspondant, vous avez
la possibilité de désentrelacer chaque plan séparément. Ce réglage annule les réglages Deinterlace Renders et Deinterlace Previews de l’onglet Project Settings. Lorsque
DeInterlace est activé, la moyenne des deux champs vidéo est utilisée pour leur union
en une seule image.
Contrôles et procédures de montage
Color n’a pas été conçu en tant qu’environnement de montage. C’est la raison pour
laquelle le jeu d’outils de montage mis à votre disposition n’est pas aussi complet que
celui d’une application telle que Final Cut Pro. D’ailleurs, dans la plupart des cas, il est
recommandé de veiller à n’apporter absolument aucune modification au montage de
votre projet dans Color, et ce pour plusieurs raisons :
 Le déverrouillage des pistes des projets qui ont été importés au format XML ou
envoyés depuis Final Cut Pro et qui doivent ultérieurement retourner à Final Cut Pro
risque de bouleverser les données du projet et d’empêcher un renvoi réussi de ce
dernier à Final Cut Pro.
 Si vous modifiez le montage d’un projet envoyé depuis Final Cut Pro, vous ne pourrez
renvoyer à Final Cut Pro qu’une version simplifiée de ce projet contenant uniquement les
plans et les transitions de la piste V1 et les réglages Pan and Scan du studio Geometry.
 Si vous importez une liste de montage et modifiez le montage, vous pouvez exporter depuis Color une autre liste de montage reflétant vos modifications. Toutefois,
celle-ci contiendra uniquement les plans et les transitions de la piste V1.
 Si le projet que vous importez est synchronisé avec un mixage audio, toutes les modifications que vous apportez au montage risquent de rompre la synchronisation audio.
Toutefois, si vous travaillez sur un projet pour lequel les questions ci-dessus n’ont
aucune importance, vous pouvez vous servir des commandes et des outils indiqués
ci-dessous pour monter des plans une fois les pistes correspondantes déverrouillées
dans le plan de montage.
? Conseil : si vous devez modifier le montage, vous avez toujours la possibilité de monter
à nouveau la séquence originale dans Final Cut Pro, d’exporter un nouveau fichier XML,
puis de vous servir de la commande Reconform pour mettre à jour le plan de montage
de Color de sorte qu’il tienne compte des modifications apportées.Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 161
Outil Select
L’outil Select (sélection) est l’état par défaut du pointeur dans Color. Comme son nom
l’indique, cet outil permet de sélectionner des plans dans le plan de montage, de les
déplacer jusqu’à un autre endroit du montage ou de les supprimer.
Il est recommandé de sélectionner à nouveau l’outil de sélection immédiatement après
avoir fait une coupe avec tout autre outil pour être sûr de ne pas continuer à apporter
des modifications au plan de montage sans le vouloir.
Pour modifier la position d’un plan dans le plan de montage :
m Faites glisser le plan jusqu’à un autre endroit du plan de montage.
Lorsque vous déplacez un plan à l’intérieur du plan de montage, sa position finale
dépend de la relation entre son point d’entrée et les plans qui se trouvent déjà à la
position souhaitée. Dans Color, les plans déplacés n’écrasent jamais d’autres plans.
Au lieu de cela, ces derniers sont déplacés dans le plan de montage pour laisser suffisamment de place au plan à insérer, ce qui produit une mise à jour automatique de
tous les points de montage du programme.
 Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la première moitié d’un
autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré au point d’entrée de cet autre plan,
ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans le plan
de montage vers la droite pour lui faire de la place.
 Si vous positionnez le point d’entrée du plan déplacé dans la seconde moitié d’un
autre plan, le plan que vous déplacez sera inséré après le point de sortie de cet autre
plan, ce qui aura pour effet de déplacer tous les autres plans qui se trouvent dans
le plan de montage vers la droite pour lui faire de la place.
 Si vous déplacez le plan jusqu’à un endroit du plan de montage de telle sorte qu’il
ne chevauche aucun autre plan, il se retrouve tout simplement à l’endroit souhaité
sans qu’aucun déplacement des autres plans ne se produise.
Pour supprimer un plan du plan de montage :
1 Sélectionnez un ou plusieurs plans dans le plan de montage.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Appuyez sur la touche Supprimer.
 Appuyez sur Forward Delete.
Le résultat est un montage par élimination qui laisse un vide dans le plan de montage à
l’endroit où se trouvait le plan. La suppression d’un plan n’entraîne aucun déplacement
des autres plans.162 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Roll, outil
L’outil Roll permet d’ajuster en même temps le point de sortie et le point d’entrée
de deux plans consécutifs. Vous pouvez vous servir de l’outil Roll si vous êtes satisfait
de l’endroit où se trouvent deux plans dans le plan de montage, mais que vous souhaitez changer la position du point de montage correspondant à la coupe. L’utilisation de
l’outil Roll n’entraîne aucun déplacement des plans à l’intérieur du plan de montage ;
seul le point de montage entre les deux plans est déplacé. Il s’agit d’un montage des
deux côtés puisqu’il concerne simultanément les points de montage de deux plans
différents ; le point de sortie du premier plan et le point d’entrée du plan suivant sont
tous deux ajustés par le montage Roll. Toutefois, ce montage n’a aucune incidence
sur les autres plans de la séquence.
Remarque : lorsque vous effectuez un montage Roll, la durée globale de la séquence
reste la même, mais celle des deux plans change. L’un s’allonge alors que l’autre rétrécit
en compensation. Ceci signifie que vous n’avez pas à vous préoccuper d’un quelconque
risque de provoquer d’éventuels problèmes de synchronisation entre des éléments reliés
aux plans qui se trouvent dans d’autres pistes.
Dans l’exemple ci-dessus, le plan B est raccourci et le plan C devient plus long, mais
la durée d’ensemble des deux plans ne change pas.
Pour effectuer un montage Roll :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Roll :
 Choisissez Timeline > Roll Tool.
 Appuyez sur Contrôle + R.
2 Déplacez le pointeur jusqu’au point de montage situé entre deux plans que vous souhaitez unir par un montage Roll, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite.
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué.
A B C
A B C
Avant montage
Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 163
Ripple, outil
Un montage Ripple ajuste le point d’entrée ou le point de sortie d’un plan, en augmentant ou réduisant la durée de ce dernier, de sorte qu’il n’y ait pas de vide dans le plan de
montage. La modification de la durée du plan entraîne une mise à jour automatique des
points de montage de tout le reste du programme et provoque un déplacement de tous
les plans qui se trouvent à droite de celui que vous avez ajusté vers la droite ou vers la
gauche à l’intérieur du plan de montage.
Un montage Ripple est un montage sur un seul côté, c’est-à-dire que vous ne pouvez
l’utiliser que pour ajuster le point d’entrée ou le point de sortie d’un seul plan. Tous les
plans qui viennent après celui que vous avez ajusté sont déplacés, vers la gauche si vous
l’avez raccourci, vers la droite si vous l’avez allongé. Il s’agit d’une opération très importante qui peut éventuellement avoir une incidence sur le chronométrage de l’ensemble
de votre programme.
Important : les montages Ripple peuvent présenter des risques si vous essayez de
maintenir la synchronisation entre votre programme dans Color et le son original
de la séquence Final Cut Pro ou de la liste de montage source dont tout le mixage
est effectué dans une autre application. En effet, les plans de votre projet Color peuvent se déplacer vers le début ou vers la fin du programme alors que le son avec
lequel ils sont censés être synchronisés, lui, reste en place.
Pour faire un montage Ripple :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Ripple :
 Choisissez Timeline > Ripple Tool.
 Appuyez sur Contrôle + T.
2 Déplacez le pointeur jusqu’au point d’entrée ou jusqu’au point de sortie du plan que
vous souhaitez raccourcir ou allonger, puis faites-le glisser vers la gauche ou vers la droite.
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et tous les plans qui
viennent après celui que vous avez ajusté se déplacent vers la gauche ou vers la droite
pour compenser le changement du chronométrage.
A B C
A B C
Avant montage
Après montage164 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Coulissement, outil
Un montage par coulissement ne change ni la position ni la durée du plan dans le plan
de montage, mais il modifie la partie des données du plan qui apparaît dans le plan de
montage en vous permettant de déplacer simultanément ses points d’entrée et de sortie.
Ceci signifie que la partie du plan qui est lue dans le plan de montage n’est plus la
même, bien que la position du plan à l’intérieur du plan de montage ne change pas.
Un montage par coulissement n’a aucune incidence sur les autres plans qui se trouvent dans le plan de montage, et la durée globale du projet reste inchangée.
Dans l’exemple ci-dessus, le montage par coulissement change les points d’entrée
et de sortie du plan B, mais pas sa durée ni sa position dans la séquence. Lors de la
lecture de la séquence, la partie affichée des données du plan B sera différente.
Pour effectuer un montage par coulissement :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster pour pouvoir voir ce que vous faites
lors de la modification.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Slip :
 Choisissez Timeline > Slip Tool.
 Appuyez sur Contrôle + Y.
3 Déplacez le pointeur jusqu’au plan que vous souhaitez faire coulisser, puis faites-le
glisser vers la gauche ou vers la droite.
Contrairement à Final Cut Pro, Color ne montre pas les images correspondant aux nouveaux points d’entrée et de sortie que vous choisissez avec cet outil. La seule image affichée est celle sur laquelle se trouve la tête de lecture, qui est mise à jour lorsque vous
faites glisser le plan dans un sens ou dans l’autre. C’est la raison pour laquelle il est utile
de déplacer la tête de lecture jusqu’au plan à ajuster avant de commencer un montage
par coulissement.
A B C
A B C
Avant montage
00:00:10:00 00:00:30:00
00:00:17:00 00:00:37:00
Après montageChapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage 165
Outil Split
L’outil Split (division) permet d’ajouter un point de montage à un plan en le coupant
en deux. Ce point de montage est ajouté au niveau de l’image sur laquelle vous cliquez dans le plan de montage. Cet outil peut s’avérer utile pour supprimer une section
d’un plan ou pour appliquer un effet à une partie précise d’un plan.
Pour diviser un plan en deux plans distincts :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Split :
 Choisissez Timeline > Split Tool.
 Appuyez sur Contrôle + X.
2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de
chevauchement de la division apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’à l’image
du plan sur laquelle vous souhaitez placer un point de montage.
3 Cliquez pour ajouter un point de montage.
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau
point de montage apparaît au niveau de l’image sur laquelle vous avez cliqué.
Outil Splice
Chaque fois que vous coupez un plan avec l’outil Split, le plan original est divisé en deux
plans séparés par un point de montage correspondant à une coupe. Les coupes ne se
voient pas dans le plan de montage de Color, mais tout point de montage qui divise une
plage d’images successives qui formeraient un tout en son absence est considéré comme
une coupe. L’outil Splice (raccord) permet de relier ces images pour rétablir l’unité du plan.
Le fait de relier deux plans que sépare une coupe a pour effet de les fusionner à nouveau
en un seul plan. Vous ne pouvez pas relier deux plans qui ne sont pas séparés par une
coupe. Si vous tentez de le faire, vous obtiendrez simplement un message d’avertissement.
Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche
annulent celles du plan de droite.
Pour raccorder deux plans de sorte qu’ils n’en forment plus qu’un :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes afin de sélectionner l’outil Splice :
 Choisissez Timeline > Splice Tool.
 Appuyez sur Contrôle + Z.
2 Déplacez le pointeur jusque sur la règle du plan de montage, puis, lorsque la ligne de
chevauchement du raccord apparaît (il s’agit d’une ligne blanche verticale qui indique
l’intersection des plans dans le plan de montage), faites-la glisser jusqu’au point de
montage correspondant au raccord à effectuer.
3 Cliquez pour faire de ce point de montage un raccord.166 Chapitre 7 Lecture, navigation et modification du plan de montage
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans qui
étaient auparavant séparés par une coupe sont raccordés de façon à n’en faire plus qu’un.
Commande Create an Edit (Création d’un point de coupe)
La commande Create an Edit du menu Timeline (Contrôle + V) est semblable à l’outil
Split. Elle permet de couper en deux un plan du plan de montage à l’endroit où se
trouve la tête de lecture. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil.
Pour créer un point de montage :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image sur laquelle vous souhaitez ajouter un point
de montage.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Choisissez Timeline > Create an Edit.
 Appuyez sur Contrôle + V.
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et un nouveau
point de montage apparaît à l’endroit où se trouve la tête de lecture.
Commande Merge Edits (Fusion d’un point de coupe)
La commande Merge Edits (Contrôle + B) est semblable à l’outil Splice. Elle permet
de relier deux plans séparés par une coupe, à l’endroit où se trouve la tête de lecture,
en un seul. Cette commande permet de ne pas avoir à choisir un outil.
Pour fusionner deux plans en un seul à un point de montage correspondant à une
coupe :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’à l’image qui correspond à la coupe que vous souhaitez fusionner.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Choisissez Timeline > Merge Edits.
 Appuyez sur Contrôle + B.
Le plan de montage est mis à jour pour refléter le montage effectué et les deux plans
qui étaient auparavant séparés par une coupe sont fusionnés de façon à n’en faire plus
qu’un.
Important : lorsque vous raccordez deux plans dont les jeux d’étalonnage et les corrections sont différents, les jeux d’étalonnage et les corrections du plan situé à gauche
annulent celles du plan de droite.
Magnétisme
Lorsque le magnétisme est activé les plans se calent sur la valeur temporelle
00:00:00:00 de la Timeline.
Pour activer ou désactiver le magnétisme :
m Choisissez Timeline > Snapping pour activer ou désactiver le magnétisme.8
167
8 Vidéoscopes
Outre un écran de diffusion bien calibré, les vidéoscopes
offrent un moyen rapide et précis d’évaluation et de comparaison quantitatives des images.
Color propose la plupart des écrans de vidéoscopes disponibles dans les autres suites
de vidéo en ligne et d’étalonnage plus quelques-uns qui sont propres à l’analyse des
images par logiciel. Ces vidéoscopes fournissent conjointement des mesures graphiques des niveaux de luminance, de chrominance et RVB de l’image contrôlée, vous permettant d’évaluer clairement les qualités différentiant un plan d’un autre. Vous pouvez
ainsi prendre des décisions en connaissance de cause lors de la légalisation ou de la
comparaison de plans dans Color.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Quels sont les vidéoscopes disponibles ? (p. 168)
 Options des vidéoscopes (p. 171)
 Analyse d’images par le biais de vidéoscopes (p. 173)168 Chapitre 8 Vidéoscopes
Quels sont les vidéoscopes disponibles ?
Les vidéoscopes suivants figurent dans la fenêtre Scopes :
 Waveform Monitor avec les options suivantes :
 Vue RGB Parade
 Overlay de canaux rouge, vert et bleu
 CanalRed, Green ou Blue en isolement
 Luma uniquement
 Chroma uniquement
 Y´CB
CR
présenté en vue parade
 Vectorscope
 Histogram avec les options suivantes :
 RGB présenté simultanément
 CanalRed, Green ou Blue en isolement
 Luma uniquement
 Analyse de couleur 3D avec les options d’espace colorimétrique suivantes :
 RGB
 HSL
 Y´CB
CR
 IPT
L’emplacement des vidéoscopes dépend du mode d’affichage de Color (simple ou
double) :Chapitre 8 Vidéoscopes 169
 En mode d’affichage simple : deux vidéoscopes sont affichés sous l’aperçu vidéo dans
la fenêtre Scopes, qui est positionnée sur la gauche de la fenêtre d’interface Color.170 Chapitre 8 Vidéoscopes
 En mode d’affichage double : jusqu’à trois vidéoscopes sont affichés dans la fenêtre
Scopes, outre l’aperçu vidéo.
Précision des vidéoscopes
Pour créer une analyse en temps réel du signal vidéo (même durant l’ajustement et la
lecture), Color effectue un sous-échantillonnage de l’image en cours à une résolution
de 384 x 192. L’image sous-échantillonnée est alors analysée et les données résultantes sont affichées par les vidéoscopes sélectionnés. La même résolution sous-échantillonnée est utilisée quelle que soit la résolution d’origine des données source.
Dans le cadre de cette méthode, chaque pixel contribue à l’analyse finale de l’image.
Dans les tests, les graphiques générés par les vidéoscopes Color sont très proches de
ceux générés par les vidéoscopes dédiés et sont extrêmement utiles dans l’évaluation et la mise en correspondance des plans lorsque vous utilisez Color. Cependant,
notez bien que l’analyse de Color reste une approximation des données totales. Les
vidéoscopes dédiés restent utiles pour une évaluation critique.
Remarque : si vous souhaitez intercepter des pixels perdus en dehors de la gamme lors
de la réalisation d’ajustements pour le QC, vous pouvez activer les réglages Broadcast
Safe pour vous protéger des violations QC. Pour en savoir plus, consultez la section
« Réglages de seuils de diffusion (Broadcast Safe) » à la page 119.Chapitre 8 Vidéoscopes 171
Options des vidéoscopes
Vous pouvez modifier l’affichage et le comportement des vidéoscopes des façons suivantes.
Pour activer la mise à jour des vidéoscopes en temps réel :
1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup.
2 Sélectionnez Update UI During Playback.
3 Pour que les vidéoscopes se mettent à jour au cours de la lecture, sélectionnez Update
Secondary Display.
? Conseil : vous pouvez désactiver Update Primary Display pour améliorer les performances de lecture.
Certains vidéoscopes disposent de plusieurs modes.
Pour faire passer un vidéoscope dans un mode différent :
m Cliquez sur le bouton correspondant au mode voulu en haut du vidéoscope.
Tout quadrant contenant un vidéoscope peut aussi en utiliser de différents types.
Pour modifier le type de vidéoscope affiché dans une région particulière de la fenê-
tre Scopes :
m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez
dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez-en un autre dans le menu contextuel.
Il est possible d’effectuer un zoom dans tous les vidéoscopes pour mieux voir le graphique.172 Chapitre 8 Vidéoscopes
Pour effectuer un zoom sur l’écran d’un vidéoscope, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Faites rouler la molette de défilement ou la boule de défilement de votre souris vers
le bas pour effectuer un zoom avant sur un écran d’un vidéoscope et vers le haut pour
effectuer un zoom arrière.
m Cliquez sur l’un des boutons de pourcentage en haut à gauche du Vectorscope pour
mettre à l’échelle l’écran du vidéoscope.
Il est également possible d’effectuer une rotation dans l’espace des vidéoscopes 3D
afin que vous puissiez consulter l’analyse sous différents angles.
Pour repositionner un vidéoscope 3D, procédez de l’une des manières suivantes :
m Faites glisser le modèle de vidéoscope horizontalement ou verticalement afin qu’il
effectue une rotation dans cette direction.
m Maintenez le bouton du milieu enfoncé et faites glisser pour repositionner le modèle
de vidéoscope dans cette direction.
Pour réinitialiser l’échelle et l’orientation d’un vidéoscope :
m Cliquez tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée sur un vidéoscope ou cliquez
dessus avec le bouton droit de la souris et choisissez Reset dans le menu contextuel.
Certains vidéoscopes peuvent être affichés en couleurs.
Pour activer ou désactiver l’affichage en couleurs d’un vidéoscope :
1 Ouvrez l’onglet User Preferences dans le studio Setup.
2 Cliquez sur Monochrome Scopes pour désactiver ou activer les couleurs.
Les couleurs du vidéoscope sont affectées par les paramètres personnalisables suivants :
 Lorsque Monochrome Scopes est désactivé, le paramètre UI Saturation détermine
le degré d’intensité des couleurs du vidéoscope.
 Lorsque Monochrome Scopes est activé, le contrôle Scope Color directement en
dessous contrôle la couleur des graticules du vidéoscope.Chapitre 8 Vidéoscopes 173
Analyse d’images par le biais de vidéoscopes
La section suivante décrit l’utilisation de chaque vidéoscope fournit par Color.
Waveform
Le vidéoscope Waveform est en fait une famille de vidéoscopes fournissant différentes
analyses de la luminance et de la chrominance via des formes d’onde.
Description d’une forme d’onde
Pour créer une forme d’onde, Color analyse les lignes d’une image de gauche à droite,
les valeurs résultantes sont tracées verticalement sur la graticule de la forme d’onde
relative à l’échelle utilisée (par exemple, –20 à 110 IRE sur le graphique de luminance).
Dans l’image suivante, une ligne de l’image est analysée et tracée de cette façon.
Pour générer l’analyse globale de l’image, les graphiques de chaque ligne de celle-ci
sont superposés.174 Chapitre 8 Vidéoscopes
Les valeurs de la forme d’onde étant tracées dans la même position horizontale que
la partie de l’image analysée, la forme d’onde la reflète, dans une certaine mesure. Cela
peut être constaté lorsqu’un sujet bouge de gauche à droite dans une image, alors que
la forme d’onde est lue en temps réel.
Dans tous les vidéoscopes de type oscilloscope, les niveaux de luminance ou de chrominance élevés sont représentés comme des crêtes sur la forme d’onde et les niveaux
faibles comme des chutes. Il est ainsi facile de lire les niveaux mesurés de hautes lumiè-
res ou d’ombres de l’image.
Parade
Le vidéoscope Parade affiche des formes d’onde distinctes pour les composants rouge,
vert et bleu de l’image côte à côte. Si Monochrome Scopes est désactivé, les formes
d’onde sont de couleur rouge, verte et bleue afin qu’elles soient facilement identifiables.
Remarque : pour mieux illustrer le rôle du vidéoscope Parade, les exemples de cette
section sont fournis avec filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs
d’image supérieures à 100 pour cent et inférieures à 0 pour cent ne soient pas écrêtées.Chapitre 8 Vidéoscopes 175
Le vidéoscope Parade facilite la distinction des dominantes de couleurs dans les hautes
lumières et les ombres d’une image, en comparant les contours de la partie supérieure
et inférieure de chaque forme d’onde. Les blancs, les gris et les noirs étant caractérisés
par des niveaux exactement égaux de rouge, de vert et de bleu, les zones neutres de
l’image doivent afficher trois formes d’onde d’une hauteur à peu près égale dans le
vidéoscope Parade. Si ce n’est pas le cas, il est aisé d’effectuer une correction en apportant des ajustements pour mettre à niveau les trois formes d’onde.
Avant l’étalonnage
Après étalonnage176 Chapitre 8 Vidéoscopes
Parade est aussi très utile pour comparer les niveaux relatifs de rouges, de verts et de
bleus de deux plans. Si un plan comporte plus de rouge qu’un autre, la différence se
traduit par une forme d’onde rouge plus élevée pour l’un et une forme d’onde rouge
abaissée pour l’autre, par rapport aux autres canaux. Dans la première illustration,
l’image globale comporte une quantité nettement plus importante de rouge. En comparaison, le second plan comporte beaucoup moins de bleu et des niveaux bien plus
élevés de vert, ce qui se voit immédiatement dans Parade. Si vous avez besoin d’uniformiser les couleurs de ces plans, vous pouvez vous baser sur ces mesurer pour calculer
les corrections.
Parade permet aussi d’identifier des canaux de couleurs dépassant la limite de chrominance pour la légalité de diffusion, si les paramètres Broadcast Safe sont désactivés. En
effet, leurs formes d’onde sont soit trop élevées soit trop basses.
Un canal rouge présentant une courbe de niveau plus élevé
Un canal vert plus élevé conduira à une autre correctionChapitre 8 Vidéoscopes 177
Overlay
Le vidéoscope Overlay présente des informations identiques à celles de Parade,
à l’exception du fait que les formes d’onde représentant les canaux rouge, vert et
bleu sont superposées directement les unes sur les autres.
Cela peut permettre l’identification des différences ou des similarités relatives dans
les zones se chevauchant des trois canaux de couleurs censés être identiques, comme
les blancs, les gris et les noirs neutres.
Une autre caractéristique de cet écran réside dans le fait que lorsque les vidéoscopes sont
définis sur l’affichage des couleurs (en désactivant le paramètre Monochrome Scopes), les
zones du graticule où les formes d’onde rouge, verte et bleue se chevauchent précisément
apparaissent blanches. Cela permet de visualiser facilement où vous avez éliminé des dominantes de couleur dans les ombres et les hautes lumières en équilibrant les trois canaux.
Red/Green/Blue Channels
Ces vidéoscopes montrent des formes d’onde isolées pour chacun des canaux de couleur. Ils sont utiles si vous voulez étudier de plus près les valeurs d’un canal.178 Chapitre 8 Vidéoscopes
Luma
Le vidéoscope Luma indique les niveaux de luminosité relatifs dans l’image. Les crêtes
et chutes des formes d’onde affichées permettent de localiser facilement les tâches
lumineuses et les zones sombres de votre image.
La différence entre la crête la plus élevée et la chute la plus basse du graticule du vidéoscope Luma indique le rapport de contraste total du plan et l’épaisseur moyenne de la
forme d’onde indique son exposition moyenne. Les formes d’onde trop basses indiquent
des images sombres et si elles sont trop élevées, elles peuvent signifier une surexposition.
Si vous effectuez une inspection QC d’un programme, les réglages Broadcast Safe étant
désactivés, vous pouvez aussi utiliser l’échelle pour identifier facilement des niveaux
vidéo supérieurs ou inférieurs aux limites recommandées.
Forme d’onde de surexposition
forme d’onde de sous-exposition Forme d’onde de bonne expositionChapitre 8 Vidéoscopes 179
Chroma
Ce vidéoscope montre les composants différentiels combinées de couleur CB
et CR
de
l’image. Il s’avère utile pour vérifier si la chrominance globale est trop élevée et aussi
si elle est trop limitée, car il permet de voir le résultat du réglage Chroma Limit imposé
quand Broadcast Safe est activé.
Par exemple, le graphique suivant représente une chrominance extrêmement saturée
dans l’image :
Lorsque vous activez Broadcast Safe avec une valeur Chroma Limit par défaut de 50,
vous constatez que les crêtes de chrominance élevées ont été limitées à 50.
Y’CB
CR
Ce vidéoscope présente les composants du signal encodé Y´CB
CR
dans une vue parade.
La forme d’onde la plus à gauche est le composant de luminance (Y’), la forme d’onde
du milieu est le composant de différence de couleur CB
et celle la plus à droite est le
composant de différence de couleur CR
.180 Chapitre 8 Vidéoscopes
Vectorscope
Le Vectorscope indique la distribution globale de la couleur dans l’image par rapport à une
échelle circulaire. L’image vidéo est représentée par un graphique constitué d’une série de
points connectés figurant autour du centre de cette échelle. Pour chaque point du graphique analysé, son angle autour de l’échelle indique sa teinte (qui peut être comparée aux
cibles de couleur fournies) alors que sa distance du centre de l’échelle représente la saturation de la couleur affichée. Le centre du Vectorscope représente la saturation zéro et plus
un point est loin du centre, plus la saturation est élevée.
Si l’option Monochrome Scopes est désactivée dans l’onglet User Prefs du studio Setup,
les points du graphique tracés par le Vectorscope utiliseront la couleur de cette partie
de l’image source. Il est ainsi plus facile de voir quelles zones du graphiques correspondent à celles de l’image.Chapitre 8 Vidéoscopes 181
Le Vectorscope permet de connaître la teinte et l’intensité des différentes couleurs de
l’image. Lorsque vous aurez appris à identifier les couleurs de vos plans sur le graphique dans le Vectorscope, il sera plus facile de rapprocher deux images car vous pourrez voir leurs différences. Si, par exemple, une image est plus saturée qu’une autre, le
graphe du Vectorscope sera plus grand.
Vous pouvez aussi utiliser le Vectorscope afin de constater si une dominante de couleur
affecte des parties de l’image devant être neutres (ou désaturées). Les zones désaturées
de l’image devant être parfaitement centrées, un graphique Vectorscope décentré repré-
sentant une image avec des parties de blanc, de gris et de noir indique clairement un
déséquilibre colorimétrique.
Les cibles de couleur
Les cibles de couleur de l’échelle du Vectorscope correspondent aux couleurs des contrô-
les Color Balance des filtres d’étalonnage de Final Cut Pro. Si les teintes de deux plans à
harmoniser ne correspondent pas, la direction et la distance de leur décalage sur l’échelle
du Vectorscope indiquent dans quel sens déplacer l’indicateur de contrôle de la balance.
Image moins saturée Image plus saturée182 Chapitre 8 Vidéoscopes
La façon dont les cibles de couleur du Vectorscope sont liées à la saturation de son
graphique dépend de l’échelle définie pour celui-ci :
 Si l’échelle du Vectorscope est 75 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage
atteindront les cibles.
 Si l’échelle du Vectorscope est 100 pour cent, les barres de couleur de ce pourcentage atteindront les cibles.
Remarque : toutes les couleurs sont converties par Color en RVB via la norme Rec. 709
avant l’analyse. Par conséquent, les vidéos source NTSC et PAL atteindront les mêmes cibles.
Barre I
La barre –I indique l’angle correct auquel la teinte de la case bleu foncé de la séquence
de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case bleu foncé qui se trouve à gauche du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal Inphase (I).
L’incrustation de la barre I (barre I positive) dans le Vectorscope est aussi identique
à la courbe de teint dans Final Cut Pro. Elle permet d’identifier et de corriger les teints
des acteurs dans un plan. Les différents teints, une fois enregistrés sur bande vidéo et
mesurés à l’aide d’un Vectorscope, se recoupent plus ou moins (même si la saturation
et la luminosité varient). Lorsqu’un acteur se trouve dans un plan, pour savoir si son
teint est reproduit fidèlement, vérifiez s’il existe une zone de couleur plus ou moins
proche de la barre I.
Si les teints de vos acteurs sont franchement incorrects, le décalage entre la zone de
couleur probable la plus proche dans le Vectorscope et la cible du teint vous indiqueront approximativement la modification à apporter.Chapitre 8 Vidéoscopes 183
Barre Q
La barre Q indique l’angle correct auquel la teinte de la case violette de la séquence
de test des barres de couleur doit apparaître. Cette case violette qui se trouve à droite
du carré de référence blanc 100 pour cent est appelée le signal +Quadrature (Q).
Lors du dépannage d’un signal vidéo, la correspondance entre les composants Inphase
et +Quadrature du signal des barres de couleur et de la position des barres –I et Q indique si les composants du signal vidéo sont démodulés correctement.
histogramme
L’histogramme fournit un type d’analyse très différent de celle des vidéoscopes basés
sur les formes d’onde. Les formes d’onde ont une correspondance intégrée entre la
position horizontale de l’image analysée et celle du graphique de forme d’onde alors
que les histogrammes fournissent une analyse statistique de l’image.
Les histogrammes calculent le nombre total de pixels de chaque jeu d’étalonnage ou de
luminance dans l’image et tracent un graphique indiquant le nombre de pixels à chaque
pourcentage. Dans ce graphique en barres, chaque incrément de l’échelle de gauche à
droite représente un pourcentage de luminance ou de couleur et la hauteur de chaque
segment de l’histogramme indique le nombre de pixels correspondant à ce pourcentage.
RGB
L’histogramme RGB indique des analyses d’histogramme distinctes pour chaque canal
de couleur. Vous pouvez ainsi comparer le distribution relative de chaque canal de couleur sur la plage tonale de l’image.184 Chapitre 8 Vidéoscopes
Par exemple, des images à dominante rouge ont un histogramme rouge beaucoup plus
important ou inversement, des histogrammes verts et bleus plus faibles. Dans l’exemple suivant, la dominante rouge des hautes lumières est clairement visible.
R, G et B
Les histogrammes R, G et B sont simplement des versions isolées de l’histogramme
de chaque canal.
Luma
L’histogramme Luma indique la force relative de toutes les valeurs de luminance
de l’image vidéo, de noir à super blanc. La hauteur du graphique à chaque degré
de l’échelle représente le nombre de pixels de l’image pour ce pourcentage de luminance, par rapport à toutes les autres valeurs. Si, par exemple, vous avez une image
avec peu de hautes lumières, vous pouvez vous attendre à voir une concentration
importante de valeurs autour des tons intermédiaires sur l’histogramme.Chapitre 8 Vidéoscopes 185
L’histogramme Luma peut s’avérer très utile pour effectuer des comparaisons de luminance rapides entre deux plans afin d’harmoniser les ombres, les tons intermédiaires et
les hautes lumières. Si, par exemple, vous harmonisez une plan de coupe avec le plan
illustré ci-dessus, vous pouvez conclure d’un simple regard que l’image ci-dessous est
sous-exposée, mais l’histogramme vous renseigne plus précisément sur l’aspect quantitatif de cette sous-exposition.
La forme de l’histogramme permet également de déterminer le contraste dans une
image. Une image à faible contraste, comme celle illustrée ci-dessus, possède une distribution des valeurs concentrée au centre de l’histogramme. Au contraire, une image
très contrastée affiche une distribution plus répartie des valeurs sur toute la largeur
de l’histogramme.
Vidéoscope d’espace colorimétrique 3D
Ce type de vidéoscope affiche une analyse de la couleur de l’image projetée dans
une zone 3D. Vous pouvez sélectionner l’un des quatre espaces colorimétriques avec
lesquels représenter les données de couleur.186 Chapitre 8 Vidéoscopes
RGB
L’espace colorimétrique RGB distribue la couleur dans l’espace d’un cube représentant
la plage totale de couleur pouvant être affichée :
 Le noir et le blanc absolus figurent dans deux coins diagonalement opposés du cube, le
centre de cette diagonale étant la plage de niveaux de gris désaturés du noir au blanc.
 Les trois couleurs primaires, rouge, vert et bleu figurent aux trois coins liés au noir.
 Les trois couleurs secondaires, jaune, cyan et magenta figurent aux trois coins liés
au blanc.
Ainsi, chaque couleur pouvant être représentée dans Color peut se voir affecter un
point dans trois dimensions en utilisant la teinte, la saturation et la luminosité pour
définir chaque axe d’espace.
Les côtés du cube représentent la couleur de la saturation 100 %, la diagonale centrale
allant du coin noir au coin blanc représente une saturation de 0 %. Les couleurs plus
sombres sont plus proches du coin noir du cube et les couleurs plus claires plus proches du coin blanc diagonalement opposé.Chapitre 8 Vidéoscopes 187
HSL
L’espace colorimétrique HSL (Hue, Saturation et Luminance) distribue un graphique
de points dans un cône à deux pointes représentant la plage de couleurs pouvant être
affichée.
 Le noir et le blanc absolus figurent à deux points opposés en haut et en bas de la forme.
 Les couleurs primaires et secondaires sont distribuées autour de la roue des couleurs
habituelle, la saturation de 100 %étant représentée par le bord externe de la forme et
la saturation à 0 % représentée au centre.
Ainsi, les couleurs plus sombres se trouvent à l’intérieur en bas et les couleurs plus claires en haut. Les couleurs plus saturées se trouvent plus près des bords externes de la
forme et les couleurs moins saturées plus proches du centre interne.
Y’CB
CR
L’espace colorimétrique Y´CB
CR
est similaire à l’espace colorimétrique HSL à ceci près
que la limite externe de saturation est représentée par une structure à six côtés de
forme spécifique indiquant les limites générales de la couleur dans la vidéo de diffusion.
La limite externe n’indique pas les limites légales de diffusion de la vidéo, mais illustre
la plage de couleurs générale disponible. Par exemple, l’image suivante a une saturation et une luminosité illégales.188 Chapitre 8 Vidéoscopes
Si vous activez les réglages Broadcast Safe, la distribution de la couleur dans l’espace
colorimétrique Y´CB
CR
devient limitée.
IPT
L’espace colorimétrique IPT est pondéré perceptuellement, le but de cette pondération
étant de représenter plus précisément les teintes d’une image distribuée sur une échelle
semblant uniformément linéaire.
Si les espaces colorimétriques RGB, HSL et Y´CB
CR
présentent des analyses tridimensionnelles de l’image mathématiquement exactes et vous permettent de voir comment les
couleurs d’une image sont transformées d’une gamme à une autre, ils ne montrent pas
forcément la distribution des couleurs telle que l’œil la perçoit. Il peut s’agir par exemple d’une roue des teintes calculée conventionnellement. Notez combien la partie verte
de la roue des teintes présentée ci-dessous semble beaucoup plus grande que la partie jaune ou rouge.
Les cônes de l’œil sensibles à la couleur ont des sensibilités différentes par rapport à
chacune des couleurs primaires (rouge, vert et bleu). Donc, une distribution mathématiquement linéaire de la couleur analysée n’est pas nécessairement la façon la plus précise
de représenter ce que l’œil voit. L’espace colorimétrique IPT rectifie cela en redistribuant
l’emplacement des teintes dans l’espace colorimétrique en fonction de tests où des personnes ont choisi et ordonné une distribution égale de teintes d’une couleur à une
autre, pour définir un spectre qui leur semblait correct.Chapitre 8 Vidéoscopes 189
Dans l’espace colorimétrique IPT, I correspond à l’axe vertical de lumière (noir à blanc
désaturé) traversant le centre de l’espace colorimétrique. Le plan horizontal est défini
par l’axe P, qui est la distribution du rouge au vert et l’axe T, qui est la distribution du
jaune au bleu.
Voici une analyse de l’image test dans cet espace colorimétrique.
Échantillonnage de couleur
Le vidéoscope 3D fournit aussi des contrôles pour l’échantillonnage et l’analyse de
la couleur de l’image affichée. Trois échantillons au bas du vidéoscope permettent
d’échantillonner trois couleurs différentes pour l’analyse.
Remarque : ces contrôles sont visibles uniquement lorsque le vidéoscope 3D occupe
une zone de la fenêtre Scopes.
Pour échantillonner et analyser une couleur :
1 Cliquez sur l’un des trois boutons d’échantillons de couleurs au bas du vidéoscope 3D.
2 Faites glisser dans la zone d’aperçu de l’image pour placer la cible de couleur dans
la zone à analyser, puis relâchez le bouton de la souris.190 Chapitre 8 Vidéoscopes
Lorsque vous faites glisser la cible de couleur sur l’aperçu de l’image, trois événements
se produisent :
 L’échantillon de couleur adopte cette couleur.
 Les valeurs H, S et L du pixel analysé sont affichées à droite de l’échantillon sélectionné.
 Un curseur en croix identifie l’emplacement de cette valeur dans la représentation
en 3D de la couleur du vidéoscope 3D.
Chaque cible de couleur est numérotée afin d’identifier son échantillon correspondant.9
191
9 Primary In
Le studio Primary In constitue l’interface principale dédiée à
la correction colorimétrique des plans. C’est dans ce studio
que vous commencerez votre travail et, bien souvent, c’est le
seul dont vous aurez besoin.
Pour parler plus simplement, les corrections primaires sont des étalonnages qui affectent
l’intégralité d’une image. D’ailleurs, le studio Primary In propose une multitude de commandes familières à quiconque a l’habitude de travailler avec d’autres modules et applications
de traitement des images et d’étalonnage colorimétrique. Chacune de ces commandes permet de manipuler le contraste et la couleur d’une image de façon différente.
Remarque : plusieurs des commandes disponibles dans le studio Primary In apparaissent également dans les studios Secondaries et Primary Out, où elles offrent les mêmes
fonctions.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Objectifs de l’utilisation du studio Primary In (p. 192)
 Utilisation des commandes de contraste Primary (p. 195)
 Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes
lumières (p. 197)
 Utilisation des commandes Color Balance (p. 209)
 Description détaillée des corrections des ombres, des tons intermédiaires et des
hautes lumières (p. 213)
 Commandes Curves (p. 220)
 Onglet Basic (p. 233)
 Onglet Advanced (p. 237)
 Auto Balance (p. 239)192 Chapitre 9 Primary In
Objectifs de l’utilisation du studio Primary In
En règle générale, le studio Primary In vous permet de réaliser des tâches variées,
telles que les suivantes :
 Régler le contraste de l’image, afin que les ombres soient suffisamment foncées,
les zones de hautes lumières suffisamment claires et la luminosité globale de l’image
appropriée à la scène.
 Ajuster le couleur dans les zones de hautes lumières et de tons intermédiaires, afin
de corriger des dominantes de couleur involontaires dues à des réglages incorrects
de balance des blancs d’une caméra vidéo ou à un éclairage inapproprié au type de
pellicule utilisé.
 Apporter des modifications à la couleur et au contraste d’ensemble d’une image,
afin de donner l’impression qu’elle correspond à une autre heure de la journée. Vous
serez sans doute amené à modifier un plan photographié en fin d’après-midi pour
qu’il semble avoir été pris en plein midi.
 Adapter la couleur et le contraste de chaque plan d’une scène, afin d’éliminer
la moindre irrégularité dans l’exposition ou la couleur d’un plan à l’autre.
Vous pouvez effectuer toutes ces tâches et bien d’autres grâce aux outils mis à votre
disposition dans le studio Primary In. Lorsque vous travaillez sur des programmes
nécessitant des corrections relativement simples, il se peut même que vous appliquiez
toutes vos corrections dans ce studio, y compris un léger ajustement supplémentaire
en vue de réchauffer ou refroidir l’image à des fins purement esthétiques.
D’un autre côté, vous pouvez également choisir d’effectuer les diverses étapes de ces corrections nécessaires dans les différents studios proposés et ce, à des fins purement organisationnelles. Pour en savoir plus sur les diverses méthodes de répartition et d’organisation
des corrections, consultez la section « Utilisation de tous les studios Primary, Secondary
et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan » à la page 320.
Le studio Primary In vous permet d’apporter des corrections spécifiques
Même si le studio Primary In applique les corrections à l’intégralité de l’image, il n’est
pas impossible de cibler des corrections sur certains de ses aspects. Nombre des commandes présentes dans le studio Primary In sont conçues pour appliquer des ajustements à des zones d’une tonalité particulière. Autrement dit, certaines commandes
modifient la couleur des zones les plus claires de l’image, alors que d’autres n’affectent
que les plus sombres.
Qui plus est, d’autres types de commandes s’appliquent à des canaux de couleur particuliers. Vous pouvez ainsi diminuer ou augmenter la valeur du canal vert, sans affecter
les canaux rouge et bleu.Chapitre 9 Primary In 193
Premiers pas
Ce chapitre est consacré à l’ensemble des commandes d’ajustement d’images disponibles dans le studio Primary In. De nombreux coloristes recourent à ces outils dans un
ordre particulier. Cette séquence permet d’organiser chaque partie du travail, afin de
définir une méthodologie. En règle générale, vous travaillerez sur la plupart des images
en vous conformant aux étapes suivantes.
Étape 1 : Réglage du contraste de l’image
La majorité des coloristes commencent toujours leur travail par la correction du contraste d’une image avant de passer au traitement de sa couleur proprement dite. Il est
possible d’appliquer cette correction grâce aux commandes primaires de contraste,
ainsi qu’aux commandes Luma Curve, Master Lift, Master Gain et Master Gamma de
l’onglet Basic.
Étape 2 : Ajustement de la balance des couleurs de l’image
Il suffit de déterminer les points blanc et noir de l’image pour fixer sa balance des couleurs.
Les commandes primaires de balance des couleurs permettent d’effectuer rapidement ses
ajustements dans les ombres, les tons intermédiaires et les zones de hautes lumières. Pour
apporter des corrections plus précises, utilisez les commandes des courbes rouge, verte et
bleue. Vous pouvez également recourir aux commandes Red, Green et Blue Lift, Gamma et
Gain de l’onglet Advanced pour saisir des valeurs numériques d’ajustement.194 Chapitre 9 Primary In
Étape 3 : Réglage de la saturation de l’image
Dès que la qualité de la couleur vous convient, apportez des modifications pour augmenter ou diminuer la saturation, encore appelée l’intensité des couleurs de l’image. Les
commandes Saturation, Highlight Sat. et Shadow Sat. de l’onglet Basic vous permettent
de régler la saturation d’ensemble ou de certaines régions d’une tonalité particulière.
Étape 4 : Modifications plus spécifiques
Si vous pensez que certains aspects de l’image nécessitent de plus amples corrections
après avoir suivi les étapes 1 à 3, accédez aux commandes des courbes qui vous permettent de cibler vos modifications liées à la couleur et au contraste de l’image sur
des zones présentant une tonalité définie. Néanmoins, il est plus simple d’accéder à
le studio Secondaries au-delà d’un certain point (décrit au chapitre 10, « Secondaries »,
à la page 241).Chapitre 9 Primary In 195
Utilisation des commandes de contraste Primary
Si vous retirez toute couleur d’une image (il vous suffit de régler le paramètre Saturation sur 0), vous obtenez une image en niveaux de gris qui représente le composant
Luma de cette image, à savoir la partie qui contrôle sa luminosité. Comme l’explique
la section « Modèle de couleurs Y’CB
CR
» à la page 27, le composant Luma d’une image
correspond au rapport pondéré des canaux rouge, vert et bleu de l’image (la sensibilité de l’œil à chaque couleur).
Même si le composant Luma était à l’origine un concept lié à la vidéo, vous pouvez le
manipuler à l’aide des commandes de contraste disponibles dans Color, quel que soit
le format d’origine des images. Ces commandes vous permettent d’ajuster la luminosité d’une image de manière de plus ou moins indépendante de sa couleur.
Remarque : des ajustements importants du contraste de l’image peuvent avoir un effet
sur la saturation.
Étendue du contraste
L’une des modifications majeures que vous pouvez appliquer à une image concerne
l’étendue de son contraste. En effet, cette étendue correspond à la différence entre le
pixel le plus sombre des zones ombrées (le point noir) et le pixel le plus clair des zones
de hautes de lumières (le point blanc). L’étendue du contraste d’une image est très facile
à quantifier en observant le graphique de l’oscilloscope ou de l’histogramme réglé sur
Luma. La répartition des valeurs des images à fort contraste est très étendue du point
noir au point blanc.196 Chapitre 9 Primary In
En revanche, les images à faible contraste présentent des valeurs extrêmement rapprochées entre le point noir et le point blanc.
Les curseurs de réglage du contraste Shadow, Midtone et Highlight vous permettent
d’appliquer des corrections distinctes à chacune de ces trois caractéristiques du contraste.
Remarque : les réglages effectués à l’aide des curseurs de contraste du studio Primary In
peuvent affecter la saturation de l’image. D’ailleurs, l’augmentation considérable du composant Luma peut entraîner la réduction de la saturation, alors que sa diminution peut
accroître la saturation de l’image. Ce comportement diffère du filtre Étalonnage à 3 voies
de Final Cut Pro, qui modifie le contraste de l’image sans aucun effet sur sa saturation.
Utilisation des curseurs de réglage du contraste avec une surface
de contrôle
Les trois curseurs de réglage du contraste présents dans les studios Primary In, Secondaries
et Primary Out correspondent généralement à trois contrôles rotatifs, molettes ou boutons
sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler qu’un seul de ces
curseurs à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran, vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle.
Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, le paramètre Encoder Sensitivity affiché
par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permet de personnaliser la vitesse à laquelle
les commandes agissent. Pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.Chapitre 9 Primary In 197
Réglage du contraste dans les zones d’ombres, de tons intermédiaires et de hautes lumières
Les curseurs Primary Contrast sont divisés en trois curseurs verticaux, dont vous vous
servez pour régler le point noir, la répartition des tons intermédiaires et le point blanc
d’une image.
Chacun de ces curseurs est en fait un dégradé vertical. Le faire glisser vers le haut ou
le bas augmente ou réduit respectivement sa valeur. Une barre bleue indique le niveau
actuel auquel chaque curseur est réglé. Quant au troisième nombre affiché dans la pré-
sentation Output (intitulé « L ») en dessous de chaque commande de couleur, il indique la valeur numérique du curseur.
Réglage du point noir avec le curseur Shadow
Le comportement de ce curseur de réglage du contraste dépend de l’activation ou de
la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123).
Ajustements de point noir Ajustements de la répartition des gris Ajustements de point blanc
Sortie: 0.00h 0.00s 0.001 Sortie: 0.00h 0.00s 0.501 Sortie: 0.00h 0.00s 1.001
Ombres Gris Surbrillance198 Chapitre 9 Primary In
 Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les réglages du contraste
effectués avec le curseur Shadow sont appliqués comme s’il s’agissait d’une seule et
même opération de soustraction. La correction obtenue éclaircit ou assombrit uniformément l’intégralité de l’image, modifiant les zones d’ombres, de tons intermédiaires
et de hautes lumières dans les mêmes proportions. On s’en rend compte clairement
lorsqu’on règle le point noir d’un dégradé linéaire du noir au blanc, qui apparaît sur
l’oscilloscope sous forme d’une ligne droite diagonale. Notez que toute la courbe du
dégradé se déplace vers le haut sur l’oscilloscope.Chapitre 9 Primary In 199
 Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : la valeur du point noir est augmentée, mais le point blanc reste à 100 pour cent. Autrement dit, si vous apportez
des modifications avec le curseur de réglage du contraste Shadow, toutes les zones
de tons intermédiaires de l’image sont échelonnées entre le nouveau point noir et
100 pour cent. Notez que le haut de la courbe, sur l’oscilloscope, reste en place lorsque le point noir change.
Vous allez très certainement conserver la préférence Limit Shadow Adjustments activée pour la plupart de vos projets, car elle vous assure un plus grand contrôle sur
le contraste de l’image (et donc sur sa couleur, comme vous le découvrirez plus tard)
dans vos programmes.200 Chapitre 9 Primary In
Le réglage du contraste dans les zones d’ombres est l’une des tâches les plus fréquentes que vous serez amené à exécuter. En effet, réduire les noirs de telle sorte que les
ombres les plus foncées avoisinent 0 pour cent (ce qui est visible en bas du graphique
de l’oscilloscope ou à gauche du graphique de l’histogramme lorsque l’un ou l’autre est
réglé sur Luma) rend les ombres de l’image plus profondes. De telles ombres peuvent
enrichir l’image et accentuer des détails qui étaient précédemment imprécis.
Si vous réduisez davantage les noirs, ce qui s’appelle écraser les ombres (car aucun pixel
ne peut être plus sombre que 0 pour cent), vous obtenez un contraste encore plus fort.
Cet écrasement se fait au détriment des détails dans les zones d’ombres, parce que de
grandes parties de l’image deviennent uniformément noires à 0 pour cent. On le voit
bien dans la partie noire du dégradé, en bas de l’image.
Remarque : même si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée, vous pouvez
toujours apporter des corrections de soustraction à l’image grâce au paramètre Master
Lift présent dans l’onglet Basic. Consultez la section « Commandes Master Contrast » à
la page 236.Chapitre 9 Primary In 201
Réglage des tons intermédiaires
Le curseur de réglage du contraste Midtone vous permet d’ajuster de manière non
linéaire la répartition des tons intermédiaires de l’image (procédé auquel il est souvent
fait référence sous le nom de correction gamma). En d’autres termes, vous êtes en
mesure de régler les tons moyens de l’image sans modifier l’obscurité de ses zones
d’ombres, ni la clarté de ses zones de hautes lumières.
Voici deux exemples d’utilisation du curseur de réglage du contraste Midtone. Dans
l’image suivante, les tons intermédiaires ont été réduits. Vous remarquez que l’ensemble de l’image s’est assombri, les zones d’ombres couvrant une plus grande surface.
Toutefois, les zones de hautes lumières sont toujours aussi claires et le détail des zones
ombrées n’a pas été perdu. Le haut et le bas de la courbe du dégradé sur l’oscilloscope
restent à peu près en place, tandis que la courbe s’incurve vers le bas, ce qui illustre
bien la nature non linéaire de ce réglage.202 Chapitre 9 Primary In
Le curseur Midtone est ensuite réglé sur une valeur plus élevée. L’image est nettement
plus claire et les zones de hautes lumières couvrent une plus grande surface. Pourtant,
les ombres les plus profondes restent riches et sombres, alors que les détails des zones
de hautes lumières sont toujours bien visibles, car ces zones sont restées à leur niveau
d’origine. Là encore, le haut et le bas de la courbe, sur l’oscilloscope restent à peu près
en place, mais cette fois, la courbe s’incurve vers le haut.
Quelle que soit l’étendue du contraste que vous avez décidé d’utiliser pour un plan, le curseur Midtone est l’un des principaux outils vous permettant de corriger la clarté globale
de l’image en vue de créer une ambiance, de donner l’impression d’une autre heure de la
journée ou plus simplement, de s’assurer que le public verra clairement les personnages.
Remarque : même si la correction des tons intermédiaires ne modifie en rien le point
noir et le point blanc (respectivement à 0 et 100 pour cent), leur ajustement extrême
écrase les ombres et aplatit les blancs, ce qui provoque l’élimination des détails au profit d’un contraste plus fort.
Réglage du point blanc avec le curseur Highlight
Le curseur Highlight fonctionne à l’opposé du curseur Shadow. Il vous permet d’augmenter ou de réduire la valeur du point blanc de l’image, tout en conservant le point
noir à une valeur quasiment inchangée. Toutes les zones de tons intermédiaires de
l’image sont alors échelonnées entre le nouveau point blanc et 0 pour cent.Chapitre 9 Primary In 203
Si l’image est trop sombre et les zones de hautes lumières semblent atones, remontez
le niveau du curseur Highlight pour éclaircir les zones de hautes lumières, tout en maintenant les zones d’ombres à leur niveau actuel. Notez que le point noir de la courbe du
dégradé, sur l’oscilloscope, reste à 0 pour cent après le réglage.
Remarque : dans cet exemple, le filtre Broadcast Safe a été désactivé, et l’on peut voir
que le niveau de blanc du dégradé se situe au maximum de 109 pour cent.
Si les zones de hautes lumières sont trop claires, abaissez le niveau du curseur Highlight
pour les assombrir, sans vous soucier d’écraser les ombres. 204 Chapitre 9 Primary In
Les zones de hautes lumières trop claires sont fréquentes dans les images tirées de
vidéos. En effet, des niveaux de super-blanc situés au-dessus de la limite légale pour la
diffusion, à savoir 100 pour cent, sont souvent présentes dans le média source (comme
dans l’exemple précédent). Faute de correction, les zones de hautes lumières au-delà
de 100 pour cent sont écrêtées en cas d’activation des réglages Broadcast Safe, ce qui
entraîne la perte des détails de ces zones, car tous les pixels au-dessus de 100 pour cent
sont ramenés à 100 pour cent.
La réduction de la valeur du point blanc peut vous permettre de restaurer dans l’image
les détails écrêtés.
Remarque : les valeurs écrêtées ou limitées par Color sont conservées en interne et
peuvent donc être récupérées pour des corrections ultérieures. Ce fonctionnement
est différent de l’écrêtage des valeurs surexposées dans le média source au moment
de l’enregistrement, lesquelles sont définitivement perdues.Chapitre 9 Primary In 205
Alors que les corrections mineures effectuées à l’aide du curseur Highlight n’affectent pas
le point noir, elles ont un impact sur les tons intermédiaires, proportionnel à leur degré.
L’influence du curseur Highlight s’affaiblit en direction des zones d’ombres. Toutefois, il
est nécessaire de savoir que les corrections appliquées par ce biais ont un effet progressivement décroissant sur près de 80 pour cent des zones les plus claires de l’image.
C’est la raison pour laquelle vous risquez d’être amené à compenser l’effet sur les tons
intermédiaires de l’image d’une correction effectuée à l’aide du curseur Highlight en
appliquant une légère correction inverse avec le curseur Midtone.
La définition du point blanc d’une image est très subjective. En fait, la « blancheur »
d’un objet n’est pas un critère suffisant pour le régler sur 100 pour cent. Les objets
naturellement très clairs, comme les brillants spéculaires, les scintillements réfléchis
ou les sources lumineuses exposées sont bien évidemment de bon choix pour le
réglage Luma à 100 % (comme il existe des risques que ces zones soient déjà à des
niveaux de super-blanc, il vous faut réduire leur luminosité si vous devez faire face
aux limites légales pour la diffusion).
En revanche, si vous travaillez sur une scène d’intérieur ne comportant aucun des exemples mentionnés ci-dessus, les objets les plus clairs de votre scène risquent d’être un mur
de la pièce ou les zones de hautes lumières du visage d’une personne, ce qui ne correspond pas forcément à une niveau de clarté suffisant pour les régler sur 100 pour cent.
Dans de tels cas, la luminosité que vous choisissez pour régler les zones de hautes lumiè-
res dépend en grande partie du type d’éclairage utilisé. Avec un éclairage tamisé, vous
opterez pour des zones de hautes lumières à des valeurs plus faibles que dans le cas
d’un éclairage volontairement cru.206 Chapitre 9 Primary In
Augmentation et réduction du contraste de l’image
Il existe un grand nombre de raisons qui peut vous pousser à augmenter l’étendue
du contraste d’une image, afin d’obtenir la plus grande plage de valeurs possibles,
sans pour autant introduire du bruit (ce qui peut parfois survenir avec des images
sous-exposées nécessitant des corrections importantes du contraste).
La plupart des images ne sont pas réglées dès le départ avec l’étendue de contraste
la plus large possible. Même dans le cas de plans avec une bonne exposition, les camé-
ras vidéo n’enregistrent pas systématiquement le noir à 0 pour cent, mais plutôt à des
niveaux avoisinant 3 à 4 pour cent. Pour cette simple raison, vous devez souvent apporter de légères corrections de réduction du point noir, mais pas grand chose de plus.
Dans d’autres cas, une image légèrement sur ou sous-exposée peut paraître délavée ou
boueuse et vous devez alors appliquer des corrections simples pour réduire les pixels
les plus sombres de l’image et augmenter les pixels les plus clairs en vue d’étendre le
contraste (ce qui a un effet similaire à « essuyer une couche de poussière sur l’image »).
Ces corrections constituent souvent la première étape d’optimisation d’un plan.Chapitre 9 Primary In 207
Dans d’autres cas encore, vous pouvez décider d’augmenter délibérément l’étendue du
contraste pour modifier à l’extrême le contraste de l’image. Vous pouvez procéder de la
sorte dans le cas d’une image vraiment sous-exposée. Vous devez alors régler les curseurs Highlight et Midtone, afin d’obtenir que les personnages soient simplement plus
visibles. Vous pouvez également étendre à l’extrême le contraste d’un plan bien exposé,
ce qui provoque l’écrasement des ombres et l’écrêtage des zones de hautes lumières
pour un effet à très fort contraste.
Important : lorsque vous augmentez le contraste des plans sous-exposés, ou lorsque vous
effectuez des réglages de contraste extrêmes, cela peut entraîner le grain du film et le bruit
vidéo de l’image. Cela constitue plus particulièrement un problème lorsqu’on étalonne des
programmes à des formats vidéo associés à des taux faibles de sous-échantillonnage de
chromie. Pour en savoir plus, consultez « Sous-échantillonnage chromatique » à la
page 27.
Vous avez évidemment la possibilité de réduire l’étendue du contraste d’une image.
Procédez de la sorte pour donner l’impression d’une autre heure du jour (en ternissant
les ombres tout en conservant des zones de hautes lumières claires pour le plein midi)
ou pour créer une certaine ambiance d’ordre stylistique dans votre programme (avec
des ombres très légères et des lumières atténuées pour une ambiance plus douce).208 Chapitre 9 Primary In
Impact du contraste de l’image sur le fonctionnement des commandes Color Balance
Il existe une autre raison pour augmenter ou fixer l’étendue du contraste d’une image
avant de lui appliquer la moindre correction colorimétrique. En effet, toute correction
apportée au contraste d’une image modifie les parties de l’image assignées aux trois
zones tonales en chevauchement qui sont affectées par les commandes de balance des
couleurs (pour en savoir plus, consultez la section suivante). Si, par exemple, vous avez
une image de faible contraste avec peu d’ombres, et si vous corrigez cet état de fait
à l’aide de la commande de balance de couleurs Shadow, la correction résultante sera
faible, comme on peut le constater sur le dégradé ci-après.
Définition exacte du détail de l’image
Le détail de l’image est un thème fréquemment abordé dans ce chapitre ainsi que
dans d’autres. Il est principalement traité dans le contexte des opérations effectuées
pour améliorer les détails perçus, comme des opérations provoquant leur perte dans
l’image. Pour parler simplement, le détail de l’image fait référence à la variation naturelle de la tonalité, de la couleur et du contraste entre des pixels adjacents.
Les zones d’ombres et de hautes lumières d’une image apparaissant aux limites exté-
rieures du signal vidéo, elles sont les plus susceptibles de subir une perte de détail lors
des corrections du contraste. Cette perte se traduit par un « aplatissement » des zones
d’ombres et de hautes lumières, car des groupes très importants de pixels de l’image
se voient attribuer la même valeur (0 pour les ombres et 100 pour les hautes lumières).
Il est important de préserver un certain degré de détail dans l’image afin de lui conserver un aspect naturel. Toutefois, rien ne vous empêche de supprimer des détails de
l’image pour obtenir une ambiance particulière, comme des ombres légèrement écrasées ou un contraste extrêmement fort avec des ombres écrasées et des blancs écrê-
tés. Gardez simplement à l’esprit les modifications exactes subies par l’image lorsque
vous effectuez ce type de corrections.Chapitre 9 Primary In 209
Par la suite, si vous réglez le curseur de contraste Shadow ou Midtone pour réduire les
zones d’ombres, une plus grande partie de l’image est affectée par la même correction
colorimétrique, bien que vous n’ayez apporté aucune autre modification à cette commande de couleur.
Il n’est bien sûr pas interdit de modifier le contraste après avoir appliqué des corrections colorimétriques, mais vous devez vous souvenir des interactions qui en découlent si vous procédez de la sorte.
Utilisation des commandes Color Balance
Une dominante de couleur correspond à une teinte involontaire dans l’image, due à l’éclairage, à la balance des blancs de la caméra vidéo ou à la pellicule utilisée en fonction des
conditions d’éclairage au cours du tournage. Ces dominantes sont le fait de la force ou
de la faiblesse inappropriée d’un ou de plusieurs canaux de couleur. De plus, elles ne sont
généralement pas uniformes à l’échelle de l’image. En fait, elles sont souvent plus fortes
dans une partie de l’image (les zones de hautes lumières, par exemple) et plus faibles,
voire inexistantes, dans d’autres parties (les ombres, par exemple).
Si vous observez une image avec une dominante de couleur dans le graphique de
l’oscilloscope réglé sur Parade, vous pouvez souvent constater les niveaux disproportionnés de chaque canal, qui provoquent cette dominante. Il vous suffit de regarder
les pics des formes d’ondes (représentant les zones de hautes lumières) et leurs creux
(représentant les ombres).
Remarque : pour plus de clarté, l’oscilloscope Parade est illustré avec les formes d’onde
teintés en rouge, vert et bleu qui apparaissent lorsque Monochrome Scopes est désactivé sous l’onglet des préférences.210 Chapitre 9 Primary In
Les commandes Color Balance (auxquelles il est souvent fait référence sous l’appellation de Hue Wheels) fonctionnent comme des trackballs virtuels à l’écran. Toutefois,
elles ont constituées de trois commandes distinctes.
 Boule de commande Color Balance : boule de commande virtuelle qui vous permet
de régler la teinte (définie par l’angle de la poignée par rapport au centre) et la saturation (définie par la distance de la poignée par rapport au centre) de la correction
que vous utilisez pour rééquilibrer les canaux rouge, vert et bleu de l’image vis-à-vis
d’une autre image. Une poignée située au centre de la croix vous indique la correction en cours. Lorsque la poignée est centrée, aucune modification n’est apportée.
 Curseur Hue : ce curseur vous permet de modifier la teinte de la correction, sans
affecter sa saturation.
 Curseur Saturation : ce curseur vous permet de modifier la saturation de la correction, sans affecter sa teinte. Faites-le glisser vers le haut ou la bas pour augmenter
ou réduire la saturation.
 Bouton Reset : cliquez sur ce bouton pour réinitialiser la commande Color Balance et
le curseur Contrast de cette zone tonale. Si vous utilisez une surface de contrôle, vous
disposez de commandes de réinitialisation séparées pour les corrections de couleur
et de contraste de chaque zone (sur la surface de contrôle proprement dite).
 Présentation Output : cette présentation située en dessous de chaque commande de
couleur vous indique les valeurs de teinte et de saturation actuelles de la commande
Color Balance, ainsi que la valeur de luminosité du curseur Contrast pour cette zone.
Remarque : il est possible de multiplier par 10 la vitesse normale des commandes
Color Balance en maintenant enfoncée la touche Option alors que vous faites glisser
le pointeur.
Curseur Saturation
Curseur Hue :
Bouton Présentation Output :Chapitre 9 Primary In 211
Faites glisser la poignée d’une commande Color Balance pour rééquilibrer la force des
canaux rouge, vert et bleu d’une image en vue de manipuler la qualité de la lumière. Vous
pouvez ainsi corriger des dominantes de couleur ou en introduire à des fins créatives. Les
commandes Color Balance règlent toujours les trois canaux de couleur simultanément.
Dans l’exemple précédent, l’image présente une dominante rouge dans les zones de
hautes lumières, ce qui est confirmé par la hauteur du pic du canal rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade.
Pour corriger ce problème, vous devez simultanément réduire le canal rouge et augmentez le canal bleu. Il vous suffit de faire glisser la commande Highlight Color Balance. Pour
vous rappeler très simplement comment appliquer une correction de ce type, faites glisser la poignée de la commande Color Balance en direction de la couleur secondaire qui est
trop accentuée. Dans le cas présent, la dominante de couleur est rouge/orangé. Si vous faites glisser la commande Color Balance dans la direction opposée, vers le bleu/turquoise,
vous rééquilibrez les canaux de couleur de manière appropriée. La commande Color
Balance des tons intermédiaires est utilisée, car la majeure partie de l’image à ajuster se
situe entre 8à et 20 pour cent.212 Chapitre 9 Primary In
Si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade alors que vous effectuez votre modification, vous pouvez constater le rééquilibrage des canaux de couleur,
tout en regardant la correction appliquée à l’image dans la présentation Broadcast.
Les studios Primary In, Secondaries et Primary Out mettent à votre disposition trois
commandes Color Balance. Chacune vous permet de corriger des régions d’une certaine tonalité dans l’image.
Utilisation des commandes Color Balance avec une surface de contrôle
Les trois commandes Color Balance correspondent aux trois trackballs ou manettes
disponibles sur les surfaces de contrôle compatibles. Alors que vous ne pouvez régler
qu’une seule de ces commandes à la fois avec votre souris via les contrôles d’écran,
vous pouvez les ajuster simultanément si vous êtes équipé d’une surface de contrôle.
Lorsque vous utilisez une surface de contrôle, les paramètres Hue Wheel Angle et Joyball
Sensitivity affichés par l’onglet User Prefs du studio Setup vous permettent de personnaliser le fonctionnement de ces commandes. Pour en savoir plus sur le réglage de ces paramètres, consultez la section « Réglages de la surface de contrôle » à la page 122.
Dominante de couleur, toujours synonyme d’ambiance créative ?
Il est important se souvenir qu’une dominante de couleur n’est pas toujours involontaire. Si le directeur de la photographie, notamment, utilise la lumière à des fins créatives, l’image obtenue peut comporter des dominantes de couleur dans la plage de
tonalités. Vous devez alors faire la distinction entre les dominantes accidentelles ou
liées aux conditions de tournage, et les choix stylistiques opérés grâce à l’éclairage
de chaque scène. Dans tous les cas, une communication claire entre le directeur de
la photographie et les coloristes est impérative.Chapitre 9 Primary In 213
Description détaillée des corrections des ombres, des tons
intermédiaires et des hautes lumières
Comme de nombreux autres environnements d’étalonnage colorimétrique, Color propose un ensemble de trois commandes de balance des couleurs. Chacune est dédiée à
des ajustements particuliers de la couleur au sein des trois zones tonales en chevauchement dans chaque image. Ces zones tonales correspondent aux zones d’ombres, de tons
intermédiaires et de hautes lumières décrites dans la section précédente sur le contraste.
Si vous décidez de réduire la tonalité d’une image au sein de ces trois zones, elle risque
de ressembler à l’illustration suivante.
Image couleur originale Zones tonales, d’ombres, de tons intermédiaires
et de hautes lumières simulées
Zones les plus affectées par l’ajustement des
tons intermédiaires
Zones les plus affectées par l’ajustement des
ombres
Zones les plus affectées par l’ajustement des hautes lumières214 Chapitre 9 Primary In
Ces commandes différenciées par zone vous permettent d’apporter des corrections
ciblées à la couleur des zones de hautes lumières d’une image, sans affecter la couleur
de ses zones d’ombres. De même, elles vous permettent d’appliquer des modifications
distinctes à des parties différemment éclairées d’une image, soit pour les améliorer, soit
pour créer des ambiances particulières.
Pour prévenir tout effet de bande évident ou d’autres imperfections, les corrections
appliquées aux trois zones tonales se chevauchent largement, l’influence de chaque
commande Color Balance sur l’image diminuant progressivement sur les bords de
chaque zone. Ce chevauchement est illustré dans le graphique suivant.
Ces zones se chevauchent conformément au standard OpenCDL et leur comportement
est décrit ci-après.
Important : si vous êtes habitué au fonctionnement du filtre Étalonnage à 3 voies de
Final Cut Pro, vous aurez certainement besoin d’un peu de temps pour vous familiariser avec les commandes du studio Primary In, car leur résultat est quelque peu diffé-
rent. Contrairement aux modifications effectuées à l’aide du filtre Étalonnage à 3 voies
de Final Cut Pro, les corrections apportées avec la commande Color Balance modifie le
composant Luma de l’image, ce qui affecte l’étendue de son contraste.
Influence du contrôle de l’ombre
Influence du contrôle de surbrillance
Influence des grisChapitre 9 Primary In 215
Corrections de la couleur des ombres
Le comportement de la commande de balance des couleurs Shadows dépend de l’activation ou de la désactivation de la préférence Limit Shadow Adjustments (pour en
savoir plus, consultez la section « Réglages de l’interface utilisateur » à la page 123).
 Si la préférence Limit Shadow Adjustments est désactivée : les ajustements de couleur
effectués à l’aide de la commande Shadows sont exécutées comme une simple opération d’addition (la couleur sélectionnée dans cette commande est ajoutée à la couleur de
chaque pixel de l’image). La correction résultante affecte l’intégralité de l’image (elle est
visible sur le dégradé qui se trouve en bas de l’image), produisant un effet de nuance.216 Chapitre 9 Primary In
 Si la préférence Limit Shadow Adjustments est activée : une atténuation linéaire est
appliquée aux ajustements de couleur effectués à l’aide de la commande Shadows, de
telle sorte que le noir reçoive 100 pour cent de la correction et le blanc 0 pour cent.
Vous devez recourir à cette méthode si vous souhaitez corriger les ombres sans modifier les zones de hautes lumières.
Remarque : pour mieux illustrer l’effet de la commande Shadow, les précédents exemples ont été montrés avec le filtre Broadcast Safe désactivé, de sorte que les valeurs
d’image inférieures à 0 pour cent ne soient pas corrigées.
Corrections de la couleur des tons intermédiaires
Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Midtones
s’appliquent via une opération de puissance (nouvelle valeur du pixel = ancienne valeur
du pixel ^ correction). Les ajustements des tons intermédiaires ont alors un effet plus
important sur les valeurs de couleur à 50 pour cent de luminosité et s’atténuent au
niveau des valeurs proches de 0 et de 100 pour cent de luminosité.Chapitre 9 Primary In 217
Vous pouvez ainsi apporter des modifications à la couleur, sans affecter les zones
d’ombres et de hautes lumières de l’image. Par exemple, vous avez la possibilité d’ajouter un peu de bleu aux tons intermédiaires pour neutraliser un peu le grain de peau
d’un acteur, tout en conservant des ombres profondes et sans teinte, et des zones de
hautes lumières claires et pures.
Corrections de la couleur des zones de hautes lumières
Les corrections apportées à l’aide de la commande de balance des couleurs Highlight
s’appliquent à l’image via une opération de multiplication (la couleur sélectionnée dans
cette commande est multipliée par la couleur de chaque pixel de l’image). Par définition, ce type d’opérations par multiplication s’atténuent dans les parties les plus sombres de l’image et n’ont aucun effet sur les parties noires à 0 pour cent.218 Chapitre 9 Primary In
Cette commande Highlight est extrêmement utile pour corriger les problèmes de
balance des couleurs liés à la source lumineuse prépondérante qui génère les zones
de hautes de lumière, sans appliquer la moindre teinte accidentelle aux ombres. Dans
l’exemple ci-après, un peu de bleu est ajouté aux hautes lumières pour neutraliser
l’orange dû à l’éclairage au tungstène.
Chevauchement des commandes Color Balance
Le large chevauchement des corrections de couleur effectuées à l’aide des trois commandes Color Balance est nécessaire pour assurer une transition sans à-coups entre
les ajustements apportés d’une zone tonale à l’autre et éviter ainsi les effets de bande
et autres imperfections. En règle générale, les corrections appliquées à une zone tonale
modifient les autres zones tonales de la manière suivante :
 Les ajustements effectués à l’aide de la commande Shadow se superposent aux zones
de tons intermédiaires et à la partie la plus sombre des zones de hautes lumières, mais
excluent les zones de l’image dotées des pourcentages les plus élevés.
 Les ajustements appliqués aux tons intermédiaires affectent la plus grande partie
de l’image, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles
et les zones de hautes lumières avec les pourcentages les plus élevés.
 Les ajustements appliqués aux zones de hautes lumières affectent également les tons
intermédiaires, mais ne modifient pas les ombres avec les pourcentages les plus faibles.Chapitre 9 Primary In 219
Contrôle du chevauchement des commandes Color Balance
Bien que les zones tonales affectées par les trois commandes Color Balance soient pré-
déterminées par les opérations mathématiques appliquées, il est possible d’exercer un
certain contrôle sur les zones de l’image modifiées par les corrections liées à une commande Color Balance particulière. Pour ce faire, il vous suffit d’appliquer des corrections
opposées avec les autres commandes Color Balance.
Ce principe est concrétisé dans l’exemple suivant. Si vous réglez la balance de couleur des
hautes lumières pour ajouter du bleu à un dégradé linéaire, l’aperçu suivant est affiché.
Comme vous pouvez le constater, cette modification affecte les blancs et les tons intermédiaires. Si vous souhaitez limiter l’effet sur les tons intermédiaires, tout en conservant
cette correction sur la partie supérieure des blancs, vous pouvez recourir à la méthode
décrite précédemment et utiliser des couleurs complémentaires pour qu’elles se neutralisent, ainsi qu’appliquer une correction opposée moins extrême avec la commande de
balance des couleurs Midtone.220 Chapitre 9 Primary In
La correction des zones de hautes lumières qui affectait les tons intermédiaires est
désormais neutralisée dans la partie inférieure de ces tons intermédiaires.
Même si l’application de plusieurs commandes Color Balance opposées peut sembler
un non-sens, il s’agit d’une technique puissante. Au fil du temps, vous appliquerez
d’instinct de plus en plus de corrections de ce type pour limiter les effets de vos
corrections préalables sur les zones tonales avoisinantes.
Commandes Curves
Situées en dessous des commandes de couleur dans le studio Primary In, ces commandes vous offrent une méthode supplémentaire pour corriger la couleur et le contraste
de vos images. Si vous êtes habitué aux applications de traitement d’image comme
Photoshop, vous avez très certainement déjà utilisé des courbes.
Il existe deux différences majeures entre les commandes Curves et Color Balance :
 Les commandes Curves vous permettent d’apporter des modifications à un nombre
illimité de zones tonales (autant que vous avez décidé d’en définir), alors que les
commandes Color Balance modifient seulement trois plages tonales prédéfinies.
 Chaque commande Curves affecte uniquement un seul canal de couleur, alors
que les commandes Color Balance vous permettent de corriger rapidement les
trois canaux de couleur simultanément.
 Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre
paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être.Chapitre 9 Primary In 221
En règle générale, les commandes Color Balance sont plus rapides à utiliser lorsque vous
appliquez des modifications importantes aux zones d’ombres, de tons intermédiaires et
de hautes lumières d’une image. Quant aux commandes Curves, elles nécessitent souvent plus de temps, mais elles permettent des corrections extrêmement précises au sein
de zones tonales très restreintes de l’image, très proches du type d’opérations normalement réalisées par le biais de corrections secondaires de la couleur.
Important : quel que soit le pouvoir de séduction des courbes, soyez attentif à ne passer
trop de temps à peaufiner vos plans à l’aide des commandes Curves, tout spécialement
lors de rendez-vous avec le client, car dans ces situations, le temps passé se résume à une
histoire d’argent. Il n’est pas rare de se laisser noyer dans la correction minutieuse d’un
seul plan alors que l’horloge ne cesse de tourner. Gardez à l’esprit que d’autres outils
vous permettent d’accomplir ce travail de détail bien plus vite.
Impact des courbes sur l’image
Les courbes fonctionnent en mettant en correspondance les valeurs de couleur et
Luma d’origine avec les nouvelles valeurs choisies. Pour ce faire, il suffit de changer leur
hauteur. L’axe X du graphique représente les valeurs source comprises dans l’ensemble
de la plage tonale de l’image d’origine, du noir (à gauche) au blanc (à droite). Quant à
l’axe Y, il représente la plage tonale disponible pour la correction, du noir (en bas) au
blanc (en haut).
En l’absence de la moindre correction, chaque commande de courbe est une ligne
droite en diagonale. Autrement dit, chaque valeur source étant égale à sa valeur de
correction, aucune modification n’est effectuée.
Valeur source
Valeur d’ajustement222 Chapitre 9 Primary In
Si une partie de la courbe est rehaussée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points
de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone
tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus élevée. Cette partie de l’image
devient donc plus claire.
Si une partie de la courbe est abaissée par le biais d’un ou de plusieurs de ses points
de contrôle, les valeurs source représentées sur la courbe et correspondant à la zone
tonale de l’image sont remplacées par une valeur plus faible. Cette partie de l’image
devient donc plus sombre.
Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines
Par défaut, chaque courbe comporte deux points de contrôle. Les points situés en bas
à gauche et en haut à droite correspondent respectivement au point noir et au point
blanc de ce canal. Ces deux point de contrôle ancrent chaque courbe en bas et en haut.
Effets d’une augmentation des tons intermédiaires via la courbe de luminance
Effets d’une réduction des tons intermédiaires via la courbe de luminanceChapitre 9 Primary In 223
Dans Color, les courbes sont modifiées à l’aide de courbes B-splines, qui utilisent des
points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés sur la courbe, afin de l’« attirer »
selon différentes formes, comme agirait un aimant sur un fil de fer. Voici, par exemple,
une courbe comportant un seul point de contrôle et entraînant une augmentation
disproportionnée des hautes lumières par rapport aux tons intermédiaires :
Le point de contrôle surplombant la courbe attire l’ensemble de la courbe vers le haut,
alors que ses extrémités restent en place.
La complexité d’une courbe est déterminée par le nombre de points de contrôle qui
exercent une influence sur cette courbe. Si vous ajoutez deux points de contrôle de
chaque côté, puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme
illustré ci-dessous.
Pour accentuer les courbes, rapprochez leurs points de contrôle les uns des autres. En
revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de contrôle
les uns des autres.
Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification de
points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe.224 Chapitre 9 Primary In
Pour ajouter des points de contrôle à une courbe :
m Cliquez n’importe où sur la courbe.
Pour modifier un point de contrôle :
m Faites-le glisser n’importe où dans la zone de la courbe.
Pour supprimer un point de contrôle d’une courbe :
m Faites-le glisser vers le haut ou le bas, n’importe où en dehors de la zone de la courbe.
Pour supprimer tous les points de contrôle d’une courbe :
m Cliquez sur le bouton Reset (dans le coin supérieur gauche du graphique de chaque
courbe) de la courbe dont vous souhaitez supprimer tous les points de contrôle.
Utilisation des courbes pour régler le contraste
L’une des méthodes les plus simples pour comprendre l’utilisation des courbes consiste à régler le contraste d’une image avec sa courbe Luma. La courbe Luma permet
de modifier simultanément les canaux rouge, vert et bleu de l’image (comme vous
pouvez le constater si vous observez le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade
tout en modifiant la courbe Luma). L’effet obtenu est une modification de la luminosité de l’image.
Remarque : si vous apportez des corrections à la courbe Luma d’une image, vous risquez d’affecter sa saturation. En effet, l’augmentation considérable de la valeur Luma
d’une image peut réduire sa saturation.
Il existe une correspondance d’ordre général entre les commandes décrites dans la
section précédente « Utilisation des commandes de contraste Primary » et le point
noir, les tons intermédiaires et le point blanc de la courbe Luma. Ainsi, le déplacement vers le haut du point noir de la courbe entraîne une augmentation de la valeur
du point noir.Chapitre 9 Primary In 225
Le déplacement vers le bas du point blanc de la courbe réduit la valeur du point blanc
de l’image.
Ces deux points de contrôle correspondent plus ou moins aux commandes de contraste
Shadow et Highlight. Si vous ajoutez un troisième point de contrôle vers le milieu de la
courbe Luma, vous pouvez modifier la répartition des tons intermédiaires compris entre
les points noir et blanc. Cette correction est similaire à l’utilisation de la commande de
contraste Midtones. Si vous déplacez ce point de contrôle central vers le haut, vous augmentez la répartition des tons intermédiaires, ce qui éclaircit l’image tout en conservant
les points noir et blanc à leur place.
En revanche, si vous déplacez ce point de contrôle central vers le bas, vous réduisez
la répartition des tons intermédiaires, ce qui assombrit l’image tout en conservant
les points noir et blanc à leur place.226 Chapitre 9 Primary In
Même si ces trois points de contrôle offrent des fonctionnalités à peu près identiques
aux commandes de contraste Shadow, Midtone et Highlight, tout l’intérêt des courbes
réside dans la possibilité d’ajouter d’autres points de contrôle, en vue d’apporter des
corrections de luminosité ciblées sur certaines zones tonales de l’image.
Exemple d’utilisation d’une courbe Luma
L’exemple suivant illustre l’utilisation de la courbe Luma pour apporter des modifications très particulières au contraste d’une image. Si vous observez la forme d’onde sur
l’illustration suivante, vous constatez que le ciel est nettement plus clair que le reste de
l’image. Pour attirer immédiatement l’attention du spectateur sur le personnage assis à
son bureau, vous souhaitez assombrir le ciel à l’arrière de la fenêtre, sans affecter la luminosité du reste de l’image.
1 Avant de procéder aux modifications elles-mêmes, paramétrez les tons intermédiaires
et les ombres de l’image en ajoutant un point de contrôle à la courbe sans la déplacer
vers le haut ou vers le bas.
L’ajout de points de contrôle auquel vous ne toucherez pas sur une partie d’une courbe
que vous ne souhaitez pas modifier est une méthode efficace pour réduire l’effet d’autres
corrections que vous serez amené à faire sur des zones particulières d’une image. Si vous
ajoutez ensuite des points de contrôle supplémentaires pour corriger la courbe, les points
de contrôle non modifiés vous aident à limiter l’effet de vos corrections.Chapitre 9 Primary In 227
? Conseil : lors de l’ajout de plusieurs points de contrôle supplémentaires à une courbe,
utilisez la grille pour identifier l’emplacement des parties de la courbe que vous souhaitez conserver à l’état d’origine (neutre) de l’image. Lorsqu’elle ne comporte aucune correction, une courbe coupe en diagonale les intersections de la grille d’arrière-plan.
2 Pour procéder à la modification, faites glisser le point blanc qui se trouve au coin
supérieur droit, afin d’assombrir le ciel.
Veillez à ne pas faire glisser ce nouveau point de contrôle trop bas, car si l’on n’y prend
pas garde, il est très facile d’appliquer des corrections produisant un effet peu naturel
ou solarisé avec les courbes, tout spécialement si une partie de la courbe est inversée.
Il s’agissait d’une correction très ciblée, mais vous pouvez aller plus loin. Maintenant
que le ciel est plus atténué, vous avez envie d’éclaircir les hautes lumières du visage
de l’homme en augmentant le contraste de cette partie de l’image.228 Chapitre 9 Primary In
3 Ajoutez un point de contrôle en dessous du premier point créé, puis faites-le glisser
vers le haut jusqu’à ce que le visage de l’homme s’éclaircisse.
Le visage de l’homme est désormais plus clair, mais les ombres semblent quelque
peu délavées.
4 Ajoutez un tout dernier point de contrôle en dessous du dernier créé, puis faites-le
glisser très légèrement vers le bas pour foncer les ombres sans affecter les parties
plus claires de l’image.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, la courbe Luma est un outil puissant
pour appliquer des corrections très ciblées.
La courbe Luma limite la plage des curseurs Primary Contrast
L’un des aspects importants des commandes Curves est qu’il leur arrive de limiter la
plage des réglages ultérieurs avec les curseurs Primary Contrast situés dans le même
studio. Cet aspect devient évident si vous abaissez le point blanc d’une image avec sa
courbe Luma. Vous serez par la suite dans l’incapacité d’utiliser le curseur de contraste
Highlight pour augmenter la luminosité de cette image au-delà du niveau défini par
la courbe Luma. Vous pourrez néanmoins apporter d’autres corrections au contraste
dans les autres studios.Chapitre 9 Primary In 229
Utilisation des courbes pour ajuster la couleur
Contrairement aux commandes Color Balance qui modifient les trois canaux de couleur simultanément, chaque commande Color Curve affecte un seul canal. De plus, les
courbes de couleur rouge, verte et bleue vous permettent d’appliquer des corrections
au sein de zones tonales particulières définies par les points de contrôle ajoutés aux
courbes. Vous pouvez ainsi effectuer des ajustements de couleur très précis, limités à
des zones de l’image aussi restreintes ou étendues que vous l’avez défini.
Exemple d’utilisation de courbes de couleur
Dans l’exemple suivant, vous allez apprendre à appliquer une correction ciblée pour
éliminer une dominante de couleur des tons intermédiaires les plus bas, des ombres
et des zones de hautes lumières extrêmes d’une image, tout renforçant la même dominante dans les zones de hautes lumières les plus basses.
L’image suivante présente une dominante rouge distincte des ombres jusqu’aux zones
de hautes lumières, ce qui est confirmé par la forme d’onde élevée du canal rouge dans
le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade.
Remarque : pour plus de clarté, le filtre Broadcast Safe a été désactivé afin que vous
distinguiez mieux le bas des formes d’onde sur l’oscilloscope réglé en mode Parade.
Dans le cadre de ce plan, vous souhaitez conserver la lumière rouge qui éclaire le
visage de la femme, comme s’il s’agissait d’un effet intentionnel faisant partie de
l’ambiance de la scène. Toutefois, vous aimeriez supprimer une partie du rouge
dans les zones d’ombres, afin qu’elles semblent plus foncées et que le personnage
ressorte mieux sur l’arrière-plan.
1 Ajoutez un point de contrôle à la courbe rouge à proximité de son niveau inférieur,
puis faites-le glisser vers le bas jusqu’à ce que la dominante de couleur s’atténue. 230 Chapitre 9 Primary In
Le niveau du point de contrôle doit normalement faire coïncider le bas de la forme
d’onde rouge dans le graphique de l’oscilloscope réglé sur Parade avec le bas des
formes d’ondes verte et bleue.
Cette opération a sans aucun doute neutralisé le rouge dans les zones d’ombres. Comme
cet unique point de contrôle a un impact sur l’intégralité de la courbe, la correction a malheureusement supprimé beaucoup du rouge d’origine au sein des tons intermédiaires.
? Conseil : si vous vous demandez où placer les points de contrôle sur une courbe en
vue de modifier une zone particulière de l’image, utilisez la hauteur des graphiques
correspondants dans l’oscilloscope réglé sur Parade (si vous réglez la couleur) ou sur
Luma (si vous ajustez la courbe Luma). Si vous souhaitez, par exemple, corriger les
zones de hautes lumières de l’image, vous serez sans doute amené à placer un point
de contrôle sur la courbe à la même hauteur approximative que les zones de hautes
lumières apparaissent sur le graphique de la forme d’onde.Chapitre 9 Primary In 231
2 Ajoutez un autre point de contrôle à proximité du sommet de la courbe rouge, puis
faites-le glisser vers le haut jusqu’à ce qu’une partie du « remplissage » rouge réapparaisse sur le côté du visage de la femme.
Vous avez ainsi ajouté du rouge sur le visage de la femme. Par la même occasion, vous
avez ajouté du rouge aux zones de hautes lumières de la source lumineuse principale.
Comme la principale source de lumière de ce plan est le soleil visible au travers de
la fenêtre, ce rouge supplémentaire est inapproprié et doit donc être corrigé.
3 Faites glisser le point de contrôle correspondant au point blanc sur la courbe rouge
vers le bas jusqu’à ce que le rouge soit neutralisé dans les zones de hautes lumières
les plus claires du visage, mais arrêtez-vous avant que l’éclairage ne vire au turquoise.232 Chapitre 9 Primary In
Une fois cette étape réalisée, la correction est terminée. Du rouge est présent dans la
lumière éclairant le visage de la femme, alors que les ombres et les zones de hautes
lumières très claires du soleil semblent naturelles, ce qui augmente d’autant le contraste des couleurs de l’image.
Voici une comparaison avant/après pour que vous puissiez voir la différence.Chapitre 9 Primary In 233
Onglet Basic
Cet onglet met à votre disposition les commandes Saturation, ainsi que les paramètres
Master lift, Gamma et Gain qui vous permettent d’apporter des modifications supplé-
mentaires au contraste de votre image.
Commandes Saturation
La saturation décrit l’intensité de la couleur d’une image. Elle est contrôlée par trois
paramètres qui, comme d’autres commandes du studio Primary In, vous permettent
d’effectuer des ajustements distincts sur les différentes zones tonales d’une image.
Comme les commandes de contraste et de couleur, les corrections de saturation appliquées à une certaine tonalité s’atténuent progressivement sur les bords de chaque correction pour garantir des transitions fluides.
Définition du contraste des couleurs
Dans cette documentation, le terme « contraste » fait généralement référence aux différences entre les tons clairs et sombres de l’image. Toutefois, ce terme recouvre également le contraste entre les différentes couleurs d’une image. Le contraste des couleurs
est un vaste sujet qui nécessite d’aborder la teinte, la température de couleur, la luminosité et la saturation. Pour simplifier à l’extrême, le contraste des couleurs correspond à la différence entre les couleurs présentes dans les diverses zones de l’image.
Dans l’exemple précédent, l’image était à l’origine baignée dans une dominante de
couleur uniforme. Autrement dit, vous y trouviez du rouge aussi bien dans ses zones
d’ombres, de tons intermédiaires que de hautes lumières : les différentes zones de
l’image ne présentaient que très peu de contraste des couleurs. En supprimant la
dominante de couleur de certaines zones et en la conservant dans d’autres, vous
avez augmenté le contraste des couleurs entre le personnage principal et l’arrièreplan. Dans le cas de certaines images, le contraste des couleurs peut ajouter une certaine sophistication visuelle à un résultat qui serait plutôt fade.234 Chapitre 9 Primary In
 Saturation : ce paramètre contrôle la saturation de l’intégralité de l’image. Sa valeur
par défaut, égale à 1, n’applique aucune modification à la saturation de l’image. Si
vous réduisez cette valeur, vous diminuez l’intensité de la couleur de chaque pixel
de l’image. À 0, l’image devient une image monochrome en niveaux de gris, n’affichant que son composant Luma. Vous pouvez augmentez la valeur du paramètre
Saturation jusqu’à 4 pour accroître l’intensité de la couleur.
Faites attention à ne pas trop augmenter la saturation d’une image, car les couleurs
commencent à se « fondre » les unes aux autres et le signal obtenu n’est pas admis
pour la diffusion.
Saturation réduite de plus de la moitié
Image d’origine
Image beaucoup trop saturéeChapitre 9 Primary In 235
Si les paramètres Broadcast Safe sont activés, la conformité légale de l’image est proté-
gée, mais certaines parties extrêmement colorées vont sembler aplaties, car la valeur
Chroma de l’image est limitée par la valeur que vous avez définie. L’effet est visible sur
le Vectorscope par une concentration aux bords du graphe. Même si vous ne travaillez
pas sur un projet de diffusion vidéo, des couleurs trop saturées peuvent provoquer des
problèmes et ne correspondent, de toute façon, à aucun critère professionnel.
 Highlight Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des zones de hautes lumières
de l’image. Vous pouvez ainsi désaturer séparément les zones de hautes lumières
de votre image, ce qui peut vous aider à garantir la conformité légale de plans
posant des problèmes et à restaurer du blanc dans les zones de hautes lumières
les plus claires d’une image.
Saturation des hautes lumières complètement abaissée
Saturation des hautes lumières augmentée236 Chapitre 9 Primary In
 Shadow Sat. : ce paramètre contrôle la saturation des ombres de l’image. Vous pouvez
ainsi désaturer séparément les zones d’ombres de votre image, afin de créer des noirs
donnant une impression de plus grande profondeur et d’éliminer une couleur inappropriée dans les ombres de vos images pour une ambiance plus cinématographique.
Commandes Master Contrast
Ces trois paramètres supplémentaires permettent également d’affecter le contraste
d’une image. Pour en savoir plus sur les réglages du contraste, consultez la section
« Utilisation des commandes de contraste Primary » à la page 195.
 Master Lift : contrairement au curseur de contraste primaire Shadow, le paramètre
Master Lift fonctionne uniquement comme un opérateur d’addition ou de soustraction. Il applique une correction globale au composant Luma de toute l’image, quel
que soit le réglage de la préférence Limit Shadow Adjustments. Pour en savoir plus
sur les corrections par soustraction, consultez la section « Réglage du point noir avec
le curseur Shadow » à la page 197.
 Master Gain : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de contraste
primaire Highlight. Il ajuste le point blanc tout en conservant le point noir à son
niveau actuel et il échelonne tous les points intermédiaires entre ces deux points.
 Master Gamma : ce paramètre fonctionne exactement comme le curseur de
contraste primaire Midtone. Il ajuste la répartition des tons intermédiaires entre
0 et 100 pour cent.
Image d’origine
Saturation des ombres complètement abaisséeChapitre 9 Primary In 237
Onglet Advanced
Cet onglet comporte un autre ensemble de paramètres servant à régler chacun des
trois canaux de couleur primaire au sein de chacune des trois zones tonales. Il affiche
également un jeu de commandes Printer Points pour les coloristes habitués à utiliser
l’étalonnage colorimétrique optique pour les films.
Commandes RGB
Ces paramètres permettent de contrôler le contraste et la couleur par canal. Il ne s’agit
en aucun cas des représentations numériques des autres commandes du studio Primary
In. Comme les paramètres de l’onglet Basic, ils sont mis à disposition en supplément.
En règle générale, ces paramètres sont réglés lorsque le bouton Auto Balance est utilisé pour corriger automatiquement un plan (pour en savoir plus, consultez la section
« Auto Balance » à la page 239). Toutefois, vous pouvez y recourir selon vos besoins.
 Red, Green et Blue Lift : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre
Master Lift, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.
 Red, Green et Blue Gain : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre
Master Gain, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.
 Red, Green et Blue Gamma : ces paramètres fonctionnent exactement comme le paramètre Master Gamma, mais ils modifient les canaux de couleur séparément.
Commandes Printer Points
Ces paramètres sont mis à la disposition des coloristes habitués à travailler avec le système
Printer Points pour la synchronisation des couleurs des films. Employé par les appareils
d’impression des films, le système Printer Points permet de procéder à un étalonnage colorimétrique optique, en émettant une lumière filtrée au travers des négatifs afin de révéler
une impression positive intermédiaire et en créant au cours du processus un seule bobine
du film dont la couleur est déjà corrigée.
Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par
scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la proportion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série
de filtres et d’obturateurs optiques. Cette méthode peut être reproduite de manière
numérique par le biais des paramètres Printer Points.
? Conseil : vous pouvez contrôler ces paramètres à l’aide des boutons disponibles sur
la plupart des surfaces de contrôle compatibles.238 Chapitre 9 Primary In
Définition d’un point d’impression (Printer Point)
Chacun des paramètres rouge, vert et bleu est réglé par incréments discrets, appelés des
points d’impression (chaque point étant une fraction d’un rapport focal ƒ-stop, l’échelle
utilisée pour mesurer l’exposition d’un film). Color met en œuvre un système standard
employant un nombre total de 50 points par canal, où le point 25 correspond à l’état
neutre d’origine de ce canal de couleur. D’un point de vue technique, chaque point
représente 1/4 d’un ƒ-stop d’exposition (alors qu’un ƒ-stop représente un doublage
de la lumière). Chaque point complet d’exposition équivaut donc à 12 Printer Points.
Corrections à l’aide de points d’impression
Contrairement à la quasi-totalité des commandes disponibles dans le studio Primary In,
les paramètres Printer Points Red, Green et Blue appliquent une correction uniforme à
l’ensemble du canal de couleur correspondant, quelle que soit la tonalité de l’image.
Par ailleurs, la méthode utilisée pour les corrections est tout à fait unique. Pour émuler
le caractère spécifique des filtres utilisés dans ce type d’appareils, l’augmentation de la
valeur d’un paramètre, tel que Printer Points Red, n’accentue en rien la présence du
rouge. En fait, elle supprime le rouge, provoquant le décalage de l’image vers le cyan
(la valeur secondaire du vert et du bleu). Pour accentuer le rouge, vous devez donc
réduire la valeur du paramètre Printer Points Red.
L’augmentation ou la réduction simultanée des trois paramètres Printer Points assombrit l’image (en cas d’augmentation des trois) ou l’éclaircit (en cas de réduction des
trois). Si vous appliquez des modifications inconsidérées aux trois canaux, vous modifiez la balance des couleurs de l’image, ce qui modifie sa couleur et autorise la correction ou l’introduction de dominantes de couleur.
Paramètres Printer Points
 Printer Points Calibration : cette valeur calibre le système Printer Points en fonction du
standard Gamma du film que vous souhaitez utiliser. La valeur par défaut, égale à 7,8,
est le résultat de la multiplication de la valeur 12 (points par ƒ-stop) par la valeur 0,65
(le standard Gamma par défaut du film utilisé). 0,65 * 12 = 7,8. Pour recalibrer le système en vue d’utiliser une valeur Gamma de film différente, insérez votre propre
valeur Gamma value dans cette équation.
 Printer Points Red : valeur à ajouter ou supprimer du canal rouge.
 Printer Points Green : valeur à ajouter ou supprimer du canal vert.
 Printer Points Blue : valeur à ajouter ou supprimer du canal bleu.
Remarque : le studio Color FX affiche également un nœud Printer Points, qui fonctionne
comme les paramètres décrits dans cette section.Chapitre 9 Primary In 239
Auto Balance
Ce bouton vous permet d’effectuer une analyse automatique du plan en cours, en se
basant sur l’image située à la position de la tête de lecture. Cette méthode s’avère utile
pour restaurer rapidement l’état neutre d’un plan problématique avec une dominante
de couleur peu apparente, avant de procéder à d’autres corrections colorimétriques.
Lorsque vous cliquez sur ce bouton, Color échantillonne automatiquement les cinq
pour cent les plus sombres et les plus clairs de l’image, ainsi que les pixels de tons
intermédiaires les plus neutres compris entre les deux précédents échantillons, afin
de déterminer comment appliquer des corrections sur les zones d’ombres, de tons
intermédiaires et de hautes lumières pour neutraliser toute dominante de couleur
présente dans l’image. De plus, le contraste de l’image est étendu au maximum pour
occuper toute la plage disponible entre 0 et 100.
Remarque : contrairement aux commandes Balance automatique du filtre Étalonnage
à 3 voies de Final Cut Pro, la commande Auto Balance est totalement automatique et né
nécessite aucune sélection préalable de certaines zones de l’image pour lancer l’analyse.
Pour utiliser le bouton Auto Balance :
1 Dans la Timeline, placez la tête de lecture sur une image représentative du plan dont
vous souhaitez automatiser la balance des couleurs.
2 Cliquez sur Auto Balance.
Une fois l’analyse effectuée, les paramètres Red, Green et Blue Lift et Gain affichés par
l’onglet Advanced dans le studio Primary In sont réglés automatiquement avec les
valeurs obtenues pour ces corrections. Le rendu des blancs, des gris et des noirs dans
l’image résultante doit être totalement neutre.240 Chapitre 9 Primary In
Comme les corrections nécessaires sont apportées au moyen des paramètres Lift et
Gain de l’onglet Advanced, les commandes principales Shadow, Midtone, Highlight
et Curves ne sont pas utilisées et restent à votre disposition pour appliquer d’autres
corrections à l’image.
Informations sur la copie, l’enregistrement et la gestion des jeux
d’étalonnage
Pour en savoir plus sur l’activation d’autres jeux d’étalonnage disponibles, l’utilisation
des commandes Copy to, ainsi que l’intérêt des chutiers de corrections et de jeux
d’étalonnages pour enregistrer et appliquer des réglages à d’autres plans de votre
projet, consultez le chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à
la page 299.10
241
10 Secondaries
L’étalonnage secondaire vous permet d’isoler une partie
de l’image et de l’ajuster de façon sélective sans que cela
n’affecte le reste de l’image.
Après avoir apporté les premières corrections à une séquence à l’aide du studio Primary In,
l’étape suivante consiste à passer au studio Secondaries afin de réaliser des ajustements
plus ciblés.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Fonctions du studio Secondaries (p. 242)
 Premiers pas (p. 243)
 Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL (p. 244)
 Onglet Previews (p. 252)
 Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette (p. 254)
 Ajustement des parties interne et externe de la sélection (p. 261)
 Utilisation des courbes secondaires (p. 263)
 Commandes de réinitialisation (p. 268)242 Chapitre 10 Secondaries
Fonctions du studio Secondaries
Le studio Secondaries a été conçu de façon à offrir une flexibilité optimale. Si son
objectif premier est de faciliter l’apport de corrections ciblées à des caractéristiques
précises d’une image, il peut également être utilisé pour réaliser diverses tâches.
 Isolement de zones en vue d’y apporter des corrections ciblées : il s’agit de la fonction
principale du studio Secondaries. Grâce à diverses techniques, vous pouvez exécuter
des fonctions permettant par exemple d’isoler les hautes lumières d’une image pour
modifier la qualité globale de la lumière, de cibler la couleur d’un vêtement trop
voyant pour la désaturer sans affecter le reste de l’image ou bien de sélectionner le
visage d’un acteur de façon à créer un effet « coup de soleil » via un flux de postproduction. Une fois que vous maîtrisez les techniques d’ajustement sélectif de l’image,
les possibilités sont infinies.
 Création d’effets de vignettes : habituellement les vignettes utilisées à des fins créatives ont pour effet d’assombrir les bords de l’image initialement créée à l’aide de
caches ou de filtres d’objectif. Vous pouvez créer n’importe quel type de vignette
à partir de formes prédéfinies ou personnalisées, afin d’assombrir (ou du moins de
marquer) certaines zones l’image. Les vignettes permettent d’attirer l’attention du
spectateur en mettant en évidence un sujet au premier plan ou en ombrant des élé-
ments de l’arrière-plan que vous ne souhaitez pas voir ressortir.
Avant Après
Avant AprèsChapitre 10 Secondaries 243
 Rectification numérique de l’éclairage sur des zones de l’image : la même fonctionnalité
peut être utilisée différemment, en dessinant des formes personnalisées pour isoler
des portions de l’image et ajouter des faisceaux ou des zones de lumières là où il n’y
en avait pas. Cela s’avère particulièrement utile lorsque la luminosité est trop faible et
que vous souhaitez rendre un élément de la scène plus intéressant.
 Apport de modifications ayant pour effet de changer la correction Primary In : le studio
Secondaries offre une fonctionnalité quelque peu originale, qui consiste à appliquer
une correction supplémentaire à l’ensemble de l’image, par-dessus la correction originale effectuée à l’aide du studio Primary In. Si vous n’utilisez aucun qualificateur secondaire, les ajustements effectués à l’aide des commandes de balance des couleurs, de
contraste et de saturation sont appliqués à l’ensemble de l’image, tout comme dans
le studio Primary In. Vous pouvez faire appel à cette fonctionnalité pour distinguer les
ajustements d’effets stylisés des corrections de base apportées dans le studio Primary In.
Pour en savoir plus sur ce type de flux de travaux, reportez-vous à la section « Utilisation
de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de
chaque plan » à la page 320.
Premiers pas
Le processus d’étalonnage secondaire, relativement simple, implique les étapes ci-après.
Étape 1 : Isoler la zone de l’image à ajuster
Il existe trois méthodes de base vous permettant d’isoler (on dit aussi qualifier) des élé-
ments ou zones d’une image dans le studio Secondaries :
 Sélection d’une gamme de couleurs, de degrés de saturation et de niveaux de luminosité.
 Utilisation d’une forme comme masque.
 Utilisation de l’une des courbes secondaires pour ajuster de façon sélective une partie du spectre.
Toutes ces méthodes sont expliquées dans le présent chapitre. Une fois que vous avez
sélectionné la zone de l’image à retravailler, le menu local Control vous permet d’appliquer des opérations distinctes sur la partie intérieure de cette zone et sur la partie exté-
rieure à celle-ci.
Avant Après244 Chapitre 10 Secondaries
Étape 2 : Effectuer des ajustements relatifs à la balance des couleurs, au contraste
et à la saturation
Après avoir sélectionné la zone à corriger, vous pouvez utiliser les mêmes commandes
de balance des couleurs, les mêmes curseurs primaires de contraste et les mêmes paramètres Lift/Gain/Gamma dans l’onglet Basic, ainsi que les paramètres RGB de l’onglet
Advanced, disponibles dans le studio Primary In. Pour en savoir plus sur ces commandes, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la page 191.
Remarque : le studio Secondaries propose un paramètre de correction supplémentaire,
non disponible dans les studios Primary In et Primary Out : le paramètre Global Hue.
Grâce à ce paramètre, vous pouvez faire pivoter la teinte de chaque couleur présente
dans l’image en une seule opération. À l’inverse des autres paramètres de l’onglet
Secondaries, le paramètre Global Hue affecte chaque pixel de l’image et n’est pas
limité par les qualificateurs HSL ou les commandes Vignette.
Étape 3 : Passer à l’onglet suivant (parmi les huit disponibles) pour apporter
d’autres corrections
Après avoir effectué les corrections de base, vous pouvez passer à l’opération secondaire
suivante. Le studio Secondaries permet d’effectuer jusqu’à huit opérations secondaires distinctes (ou seulement sept en mode simple affichage).
Dans les prochaines sections, vous allez apprendre à isoler des zones de l’image de
différentes façons.
Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL
L’une des méthodes les plus courantes permettant d’isoler un élément en vue de lui appliquer une correction ciblée consiste à utiliser les qualificateurs HSL (appelés ainsi car ils qualifient la partie de l’image à corriger) pour définir la clé de couleur sur la zone à étalonner.
Les initiales HSL correspondent aux termes anglais Hue, Saturation et Lightness, c’est-à-
dire Teinte, Saturation et Luminosité, les trois propriétés de couleur qui, réunies, définissent l’ensemble de la gamme de couleurs pouvant être représentée de façon numérique.
La qualification HSL est souvent l’un des moyens les plus rapides pour isoler les élé-
ments aux formes irrégulières ou les sujets en mouvement de l’image. Toutefois, comme
avec toute autre clé de chrominance ou de luminance, le sujet que vous tentez d’isoler
doit présenter une couleur ou un niveau de luminosité différent de celui de l’image qui
l’entoure. Fort heureusement, cela est assez fréquent et les teints de peau rougeâtres, le
ciel bleu, les vêtements ou objets à la saturation excessive et les zones d’ombres et de
hautes lumières sont souvent des sujets parfaitement adaptés à la correction secondaire.Chapitre 10 Secondaries 245
Si vous êtes habitué aux commandes d’effets de limite du filtre Étalonnage à 3 voies de
Final Cut Pro, vous verrez que les commandes HSL du studio Secondaries fonctionnent
plus ou moins de la même façon.
Les commandes HSL jouent le rôle de manipulateur de chrominance. En sélectionnant
des gammes de teinte, de saturation et de luminosité, vous créez un cache alors utilisé
pour définir la zone sur laquelle les corrections seront appliquées. Tout ce qui se trouve
en dehors du cache reste inchangé (vous pouvez néanmoins préciser quelle portion du
cache vous souhaitez ajuster, la partie interne ou externe).
Les commandes de qualificateurs HSL échantillonnent toujours les données à partir de
l’image d’origine non corrigée. Cela signifie que, quels que soient les ajustements effectués dans le studio Primary In, ce sont les valeurs de l’image d’origine qui sont utilisées
pour définir la clé. Par exemple, même si vous désaturez complètement l’image dans le
studio Primary In, vous pouvez quand même appliquer une clé chromatique dans le
studio Secondaries.
Image d’origine Paramètres du qualificateur HSL
Cache Image corrigée246 Chapitre 10 Secondaries
? Conseil : il n’est pas nécessaire d’utiliser les trois qualificateurs lorsque vous définissez
une clé de couleur pour une zone de l’image. Chaque qualificateur est associé à une
case à cocher pouvant être activée ou désactivée individuellement. Ainsi, si vous désactivez les commandes H et S (teinte et saturation), vous pouvez utiliser la commande L
(luminosité) en tant que manipulateur de luminance. Cette technique, très performante, vous permet d’isoler des zones d’une image uniquement en fonction de la
luminosité de celle-ci.
Création rapide de clés secondaires à l’aide de la pipette HSL
La pipette (outil Eyedropper), située dans la partie supérieure gauche de l’onglet Basic,
permet un échantillonnage facile et rapide de valeurs de couleur à partir des images
que vous corrigez.
Pour utiliser la pipette afin de définir une clé secondaire :
1 Cliquez sur la pipette.
Elle est alors mise en surbrillance et un curseur en croix apparaît au-dessus de l’image,
dans les moniteurs Preview et Broadcast. Ce curseur vous permet d’échantillonner les
valeurs HSL de pixels de l’image.
2 Déplacez la souris pour positionner le curseur en croix sur un pixel doté de la couleur
sur laquelle vous souhaitez définir la clé, puis cliquez une fois pour échantillonner la
couleur de ce pixel unique.Chapitre 10 Secondaries 247
Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont ajustées de façon à inclure
les valeurs échantillonnées, afin de créer le cache de clé. En outre, le bouton Enabled
s’active automatiquement (ce qui active l’effet de l’opération secondaire dans cet
onglet). L’onglet Previews est sélectionné au milieu du studio Secondaries, affichant
le cache de clé créé par les qualificateurs HSL (pour en savoir plus, reportez-vous à la
section « Onglet Previews » à la page 252).
Une fois le cache de clé créé, l’étape suivante consiste à utiliser les commandes d’étalonnage situées dans la partie supérieure du studio Secondaries pour appliquer la correction proprement dite. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 9, « Primary In », à la
page 191.
En plus d’échantillonner des valeurs de couleur individuelles, vous pouvez également
utiliser la pipette pour échantillonner toute une plage de valeurs.
Pour utiliser la pipette pour échantillonner une plage de valeurs :
m Cliquez sur la pipette, puis faites glisser le curseur en croix sur l’étendue de pixels à
échantillonner.
Les commandes HSL se développent pour inclure la gamme complète des teintes, degrés
de saturation et niveaux de luminosité présents dans les pixels échantillonnés. Par consé-
quent, le cache de clé figurant dans l’onglet Previews est beaucoup plus complet.
Vous pouvez également utiliser la pipette pour développer un intervalle existant
de valeurs HSL.248 Chapitre 10 Secondaries
Pour développer la sélection HSL à l’aide de la pipette :
m Cliquez sur la pipette, puis maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur un pixel
unique ou faites glisser le curseur en croix sur un intervalle de pixels.
Le curseur en croix disparaît et les commandes HSL sont développées de façon
à inclure l’intervalle des valeurs échantillonnées que vous avez sélectionnées, afin
de développer le cache de clé dans l’onglet Previews.
Remarque : lorsque vous sélectionnez un intervalle de plusieurs valeurs HSL, il peut
uniquement s’agir de valeurs adjacentes. Ainsi, vous ne pouvez pas exclure le jaune si
vous avec inclus le rouge et le vert (en supposant que vous deviez également exclure
le bleu, comme illustré dans la capture d’écran ci-dessous). Pour sélectionner des intervalles HSL non adjacents, vous devez utiliser plusieurs opérations secondaires.
Commandes HSL
Il n’est pas nécessaire d’utiliser la pipette pour sélectionner une plage de valeurs HSL.
Vous pouvez également utiliser les commandes HSL situées dans la partie supérieure
de l’onglet Basic pour sélectionner directement des gammes spécifiques de teinte, de
saturation et de luminosité.
Chacun de ces qualificateurs peut être activé ou désactivé individuellement. Un qualificateur activé participe à la création du cache de clé. La désactivation d’un qualificateur
implique que l’aspect de couleur associé ne sera pas utilisé.
À chaque qualificateur sont associés trois jeux de poignées, qui correspondent à trois
potentiomètres sur les surfaces de contrôle compatibles. Ces poignées peuvent également
être manipulées directement à l’écran à l’aide de la souris. Il s’agit des éléments suivants :
Plage
Centre
ToléranceChapitre 10 Secondaries 249
 Center : une poignée unique définit le milieu de l’intervalle de valeurs sélectionné.
 Range : une paire interne de poignées, situées de part et d’autre de la poignée centrale, définissent l’intervalle de valeurs initial participant à la création du cache de clé.
Il s’agit des pixels blancs unis visibles dans le cache.
 Tolerance : une paire externe de poignées définit une gamme qui entoure les valeurs
de l’intervalle pour créer une atténuation, donnant ainsi au cache de clé un contour
estompé. Il s’agit des pixels gris clair visibles dans le cache.
Pour régler le point central d’un qualificateur :
m Faites glisser le curseur vers l’intérieur des deux poignées Range.
Pour effectuer un réglage symétrique des poignées Range :
m Faites glisser directement les poignées Range ou faites glisser le curseur entre les poignées Range et Tolerance (si la tolérance est suffisamment large) afin d’élargir ou de
réduire l’intervalle.
Pour réaliser un ajustement asymétrique des poignées Range :
m Maintenez la touche Maj enfoncée et faites glisser la poignée à ajuster, tandis que
la poignée opposée reste en place.250 Chapitre 10 Secondaries
Lorsque vous effectuez un ajustement asymétrique, le point central se réajuste également en fonction du nouvel intervalle.
Remarque : il n’est pas possible d’effectuer un ajustement asymétrique à l’aide des
potentiomètres d’une surface de contrôle.
Pour ajuster les poignées Tolerance :
m Faites glisser le curseur vers l’extérieur des poignées Center, Range et Tolerance pour
élargir ou réduire le niveau de tolérance.
Vous pouvez également réaliser des ajustements asymétriques sur la tolérance
en maintenant la touche Maj enfoncée tout en faisant glisser le curseur.
Description des qualificateurs
 H (teinte) : définit la gamme de couleurs participant à la création de la clé. L’utilisation
du paramètre Hue seul pour définir un cache de clé peut renvoyer des résultats similaires à l’utilisation des courbes secondaires Hue, Sat et Lum. Étant donné que le spectre visible est représenté par un dégradé à ajustement automatique, les poignées H
sont les seules qui permettent de régler automatiquement les valeurs extrêmes de
cette commande, vous donnant ainsi la possibilité de sélectionner une gamme complète allant du bleu au vert, si nécessaire.
 S (saturation) : définit la gamme de niveaux de saturation participant à la création
de la clé. L’utilisation de la saturation seule pour définir un cache de clé peut être
efficace pour limiter manuellement les couleurs trop saturées. Si vous utilisez la saturation et la teinte mais excluez la luminosité, vous pouvez limiter manuellement des
couleurs spécifiques dans toute l’image.
 L (luminosité) : définit la gamme de niveaux de luminosité participant à la création
de la clé. L’utilisation de la luminosité seule pour définir un cache de clé constitue
une technique extrêmement performante, qui vous permet d’isoler rapidement des
zones des hautes lumières, des tons intermédiaires ou des ombres pour effectuer des
ajustements spécifiques, comme augmenter ou réduire la luminosité des ombres ou
bien encore manipuler la couleur au sein des hautes lumières.
 Bouton Reset : réinitialise les trois qualificateurs à leur état par défaut, qui correspond
à une sélection intégrale.Chapitre 10 Secondaries 251
Échantillons de couleurs
Un ensemble de six échantillons, présents sous les qualificateurs HSL, vous permettent
de définir automatiquement le qualificateur Hue sur une gamme étroite centrée sur
l’une des couleurs primaires bleu, rouge et vert, ainsi que sur l’une des couleurs secondaires cyan, magenta et jaune.
Les échantillons sont particulièrement utiles lorsque vous devez rapidement sélectionner des teintes pour un élément de l’image correspondant à l’une de ces couleurs. Lorsque vous choisissez un de ces échantillons, les commandes de saturation et de
luminosité restent totalement inchangées.
Pour ajuster le qualificateur Hue à l’aide de l’un des échantillons de couleurs :
m Cliquez sur un échantillon tout en appuyant sur la touche Maj.
Le qualificateur Hue est réinitialisé de façon à sélectionner la gamme de couleurs
correspondante.
Key Blur
Le paramètre Key Blur vous permet d’appliquer un flou uniforme sur le cache de clé,
afin d’estomper ce dernier. Cela peut grandement contribuer à rendre utilisable une
clé par ailleurs source de bruit ou difficile à exploiter. Par défaut, ce paramètre a la
valeur 0 et sa valeur maximale est de 8.
Remarque : vous pouvez définir manuellement le paramètre de flou de clé sur des
valeurs encore plus élevées en saisissant directement celles-ci dans le champ Key Blur.
Sans flou de clé Avec flou de clé252 Chapitre 10 Secondaries
L’un des intérêts de l’incrustation en vue de l’étalonnage réside dans le fait que, contrairement à l’incrustation visant à la création d’effets visuels, vous n’êtes pas toujours
obligé de créer des caches de clé dotés de bords parfaitement lisses ou de surfaces
intérieures totalement unies. Souvent, une clé apparemment médiocre fonctionnera
sans problème, en particulier lorsque l’ajustement est subtil, dans la mesure où l’effet
lui-même n’attire pas trop l’attention.
Par ailleurs, il est important de noter que parfois, le vide observé dans le cache de clé
qui vous préoccupe peut en fait correspondre à une ombre du sujet isolé, que vous ne
souhaitez pas inclure dans la correction.
Onglet Previews
L’onglet Previews est une fenêtre en deux parties qui vous guide à travers les étapes
d’ajustement lorsque vous utilisez les qualificateurs HSL et les commandes de vignette
décrits dans ce chapitre. Deux images basse résolution vous présentent différentes
vues de l’opération effectuée.
Vérification des clés secondaires lors de la lecture
Lors de la lecture, il est conseillé de vérifier l’aspect des clés secondaires que vous avez
définies. Parfois, une opération secondaire qui semblait parfaite lors de l’étalonnage pré-
sente des tremblements sur les bords ou des « claquements » résultant de bruits ou de
l’intégration d’un intervalle de valeurs marginales situées juste à l’extrémité de l’intervalle sélectionné (cela se produit souvent pour les éléments d’une image dont la clé est
difficile à définir). Dans ce cas, des ajustements supplémentaires peuvent être nécessaires pour éliminer le problème.
Par ailleurs, les clés secondaires qui fonctionnent correctement dans une partie d’une
séquence peuvent ne pas fonctionner de la même façon quelques secondes plus
tard, si la luminosité change. Avant de passer à l’étape suivante, il est toujours préfé-
rable de vérifier comment se présente une opération secondaire sur toute la durée
d’une séquence.Chapitre 10 Secondaries 253
Remarque : les options Matte Preview Mode et Vignette Outline n’apparaissent dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes que lorsque l’onglet Previews du studio Secondaries
est sélectionné.
 Vignette Previews : l’image de gauche illustre la position et la taille de la forme de vignette
actuellement sélectionnée, si cette option est activée. Lorsque vous utilisez les vignettes
de type Square ou Circle, cette fenêtre contient également une commande à l’écran qui
permet de déplacer, de redimensionner et d’estomper la vignette. En revanche, si vous
avez sélectionné une forme User Shape dans le studio Geometry, vous verrez un contour
non modifiable de cette forme. Pour en savoir plus sur les vignettes, reportez-vous à la
section suivante.
 HSL qualifier previews : l’image de droite illustre le cache généré par les qualificateurs
HSL. Cette fenêtre n’inclut pas le masque généré par les commandes de vignette et
n’affiche pas le cache HSL tel qu’il apparaît lorsque le paramètre Key Blur est utilisé.
(Le cache HSL final, tel qu’il a été modifié par les vignettes et le flou de clé, est uniquement visible dans l’écran Preview lorsque le mode Matte Preview Mode est défini
sur Matte Only.)
Les zones blanches du masque indiquent les portions de l’image sélectionnées par
les paramètres de qualification en cours, qui seront eux-mêmes affectés par les ajustements apportés. Les zones noires de l’image représentent les portions de l’image
qui restent inchangées.
 Boutons Matte Preview Mode : ces boutons déterminent quels éléments sont visibles
dans l’affichage Preview de la fenêtre Scopes. Trois modes sont disponibles :
 Final Image : affiche un aperçu de l’effet final. Celui-ci est semblable à l’aperçu
standard affiché dans la fenêtre Scopes, à ceci près qu’il affiche également le
contour des vignettes, si l’option correspondante est activée.
 Desaturated Preview : les zones de l’image qui sont sélectionnées avec les paramè-
tres de qualification en cours apparaissent en couleur, tandis que les zones inchangées sont désaturées et apparaissent en monochrome.
Boutons de
mode d’aperçu
du cache
Contour de
la vignette
Aperçu de la vignette Aperçu du cache généré par le qualificateur HSL254 Chapitre 10 Secondaries
 Matte Only : affiche le cache utilisé pour limiter l’effet. Celui-ci est semblable à
l’image affichée dans l’écran d’aperçu des qualificateurs HSL, si ce n’est qu’il affiche le cumul du masque de vignette et du masque HSL, ainsi que les résultats
du masque modifié par le paramètre Key Blur.
 Vignette outline : lorsque le bouton Vignette est activé, ce bouton vous permet
d’activer ou de désactiver le contour des vignettes présentes dans la fenêtre Preview.
Isolement d’une zone à l’aide des commandes de vignette
Les commandes de vignette constituent un moyen extrêmement rapide d’isoler des
zones de l’image dotées d’une géométrie arrondie ou rectangulaire, comme le visage
d’une personne en gros plan ou une fenêtre en arrière-plan. Les vignettes sont également utiles pour isoler des sujets dont la clé est trop difficile à définir à l’aide des qualificateurs HSL.
D’un autre côté, si le sujet auquel vous voulez associer une vignette bouge, vous devez
soit animer la forme avec des images clés de façon à bouger avec le sujet (reportezvous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323), soit utiliser le suivi de l’animation
pour créer automatiquement un chemin que la forme devra suivre (Pour en savoir
plus, consultez le paragraphe « Onglet Tracking » à la page 345).
Option Final Image : Option Desaturated preview
Option Matte onlyChapitre 10 Secondaries 255
Les vignettes servent également à sélectionner des zones vastes dans l’image, en vue
de les éclaircir ou de les assombrir. Un exemple courant consiste à utiliser une forme
pour entourer une zone de l’image sur laquelle vous souhaitez attirer l’attention du
spectateur. Basculez vers le menu local Outside, puis assombrissez l’arrière-plan en
dehors de cette forme à l’aide des curseurs de contraste afin de faire « ressortir »
davantage le sujet, visuellement parlant.
Pour finir, si les vignettes rondes ou carrées ne suffisent pas à isoler un sujet aux formes irrégulières, vous pouvez créer une forme User Shape personnalisée dans l’onglet
Shapes du studio Geometry, puis utiliser cette forme pour limiter l’étalonnage. Vous
pouvez même créer des sujets complexes par rotoscopie (processus qui consiste à
retoucher une animation image par image), afin de créer des ajustements très précis,
trop difficiles à isoler à l’aide des seuls qualificateurs HSL.
Les formes personnalisées peuvent uniquement être éditées et animées dans le studio
Geometry, mais les caches créés peuvent servir à isoler des ajustements dans n’importe
lequel des huit onglets Secondaries.
Avant Après ajustement par vignette256 Chapitre 10 Secondaries
Commandes de vignette
Les commandes de vignette sont situées sous l’onglet Previews. Certaines peuvent également être manipulées à l’aide des contrôles d’écran de l’onglet Previews, au-dessus.
Remarque : si vous disposez d’une surface de contrôle compatible, vous pouvez également faire appel aux commandes associées pour personnaliser la vignette.
 Bouton Vignette : ce bouton active ou désactive la vignette pour l’onglet en cours.
 Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans
le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer
automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de l’influence
de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0.
Remarque : lorsque l’option Use Tracker fait référence à un marqueur de suivi de
votre projet, la position de la vignette (sa poignée centrale) est automatiquement
déplacée pour correspondre à la position des images clés, le long du chemin d’animation du marqueur. Cela a pour conséquence de transformer immédiatement votre
vignette et vous pouvez continuer à faire des ajustements de position pour amener
la vignette précisément au bon endroit. C’est à noter plus particulièrement si le personnage auquel est appliquée la vignette n’est pas celui qui fait l’objet du suivi.
 Menu local Shape : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette.
 Square : rectangle personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrô-
les d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après
pour modifier sa position et sa forme.
 Circle : ovale personnalisable par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser les contrôles
d’écran de l’onglet Previews ou les autres paramètres de vignette cités ci-après
pour modifier sa position et sa forme.
 User Shape : lorsque vous sélectionnez une forme User Shape dans le menu local
Shape, vous êtes automatiquement redirigé vers l’onglet Shapes du studio Geometry,
où vous pourrez cliquer pour ajouter des points et ainsi dessiner une forme personnalisée à utiliser comme vignette. Une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton
Attach, puis revenez au studio Secondaries pour apporter des ajustements supplé-
mentaires. Lorsque vous utilisez une forme personnalisée comme vignette, le reste
des paramètres de vignette n’est pas disponible. Vous pouvez simplement modifier et
animer cette forme depuis l’onglet Shapes du studio Geometry. Pour en savoir plus,
consultez la section « Onglet Shapes » à la page 337.
Les paramètres suivants sont uniquement disponibles lorsque vous utilisez les options
Square ou Circle du menu local Shape.Chapitre 10 Secondaries 257
 Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour
ce paramètre.
 X Center : ajuste la position horizontale de la forme.
 Y Center : ajuste la position verticale de la forme.
 Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.
 Size : agrandit ou rétrécit la forme.
 Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme.
Utilisation des contrôles d’écran pour ajuster les formes de vignette
Les paramètres X Center, Y Center, Softness, Size et Aspect peuvent tous être ajustés via
les contrôles d’écran disponibles dans l’image de gauche de l’onglet Preview.
Remarque : bien qu’il soit également possible de visualiser les contours correspondant aux
contrôles d’écran dans la zone Preview de la fenêtre Scopes lorsque le bouton Vignette
Outline est activé, ces contours de commande ne sont pas activés dans cette zone. Vous
ne pouvez effectuer ces ajustements que dans l’onglet Previews.
Pour déplacer la vignette :
m Faites glisser le curseur à l’intérieur ou à l’extérieur de la forme dans l’onglet Previews
pour déplacer la vignette dans cette direction.
Les paramètres X Center et Y Center sont ajustés simultanément. Color utilise le même
système de coordonnées que Final Cut Pro pour définir une position.258 Chapitre 10 Secondaries
Pour redimensionner la vignette :
m Faites glisser l’un des quatre angles de la vignette pour la redimensionner par rapport
à l’angle opposé qui, lui, reste verrouillé.
m Tout en appuyant sur la touche Option, faites glisser le curseur pour redimensionner
la vignette par rapport à son centre, représenté par un curseur en croix vert.
m Tout en appuyant sur la touche Maj, faites glisser le curseur pour redimensionner la
vignette tout en verrouillant son aspect, en agrandissant ou en réduisant la forme sans
modifier son rapport hauteur/largeur.
En fonction de l’opération effectuée, les paramètres X Center, Y Center, Size et Aspect
peuvent également être ajustés.
Pour ajuster l’atténuation de la vignette :
m Cliquez sur la molette de la souris et faites glisser pour appliquer un effet de flou au
contour de la vignette.
Cela a pour effet d’ajuster le paramètre Softness. Le degré d’atténuation est représenté
dans l’onglet Previews par une paire de cercles concentriques. Le cercle interne indique où commence le flou, le cercle externe où il se termine, ainsi que la forme.
Animation de vignettes
L’une des opérations les plus courantes consiste à placer un ovale sur le visage d’une
personne, puis d’éclairer cet ovale ou d’obscurcir tout le reste pour attirer davantage
l’attention sur le visage du sujet. Si le sujet reste immobile, cette opération est facile à
réaliser. En revanche, s’il commence à bouger ou à se déplacer, vous devrez animer la
vignette à l’aide d’images clés, de façon à ce que l’effet d’éclairage suive le sujet. Pour
en savoir plus sur l’animation à l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14,
« Images clés », à la page 323.
Une autre possibilité consiste à utiliser l’outil de suivi de l’animation pour suivre automatiquement les mouvements du sujet, puis appliquer le mouvement analysé à la
vignette. Pour en savoir plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.Chapitre 10 Secondaries 259
Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une vignette
La procédure suivante explique comment utiliser l’option User Shape du menu local
Shape associé aux commandes de vignette.
1 Ouvrez le studio Secondaries, cliquez sur l’un des huit onglets pour sélectionner l’opé-
rateur secondaire à utiliser, puis activez les cases à cocher Enabled et Vignette pour
activer les commandes de vignette.
2 Sélectionnez l’option User Shape dans le menu local Shape.
L’onglet Shapes du studio Geometry s’ouvre immédiatement. La liste des formes qu’il
contient, disponible sur la droite, comporte une nouvelle forme prête à être modifiée.
3 Cliquez dans la zone d’aperçu Geometry pour ajouter des points de contrôle autour de
l’élément que vous souhaitez isoler, puis cliquez sur le premier point de contrôle créé
pour fermer la forme et mettre fin à l’ajout de points.
Par défaut, les formes tracées dans le studio Geometry sont des B-splines, qui utilisent
les points de contrôle non associés à la forme créée pour mettre cette dernière en
place (de la même façon que les B-splines utilisées par les commandes de courbe
dans les studios Primary In et Primary Out). Vous pouvez également transformer ces
formes en polygones simples si vous avez besoin d’une forme dotée d’angles plutôt
que de courbes. Pour cela, cliquez sur le bouton Polygon de l’onglet Shapes.
Remarque : si vous n’êtes pas sûr du nombre de points de contrôle à ajouter pour créer
la forme souhaitée, n’hésitez pas à en créer plus que le nombre apparemment requis.
Une fois la forme créée, il est très facile de modifier ses points. En revanche, vous ne
pouvez pas ajouter ou supprimer des points de contrôle pour une forme déjà créée.260 Chapitre 10 Secondaries
4 Si nécessaire, modifiez la forme pour qu’elle soit mieux adaptée à l’élément que vous
tentez d’isoler. Pour cela, faites glisser les points de contrôle pour manipuler la forme.
5 Pour adoucir les bords de la forme, augmentez la valeur du paramètre Softness.
Deux formes modifiables supplémentaires apparaissent à l’intérieur et à l’extérieur de
la forme que vous avez tracée. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie.
Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment.
6 Si vous le souhaitez, vous pouvez saisir un nom identifiant la forme dans le champ
Shape Name, puis appuyer sur Entrée pour valider la modification.
7 Cliquez sur Attach, en haut de l’onglet Shapes, pour associer la forme que vous venez
de créer à l’onglet du studio Secondaries dans lequel vous vous trouviez à l’instant (le
numéro de l’onglet secondaire doit être affiché dans le champ Current Secondary, en
haut de l’onglet Shapes).Chapitre 10 Secondaries 261
8 Au besoin, vous pouvez également ajouter des images clés ou la fonction de suivi
de l’animation pour animer la forme en fonction des mouvements de la caméra ou
du sujet. Ainsi, la forme créée suit parfaitement l’action de la séquence.
9 Une fois la forme terminée, ouvrez le studio Secondaries.
La forme créée est ensuite visible à l’intérieur de la zone de vignette de l’onglet Previews.
À ce stade, le cache créé par la forme peut servir à limiter les corrections apportées,
comme c’est le cas pour tout autre cache secondaire.
Lorsque vous utilisez une forme personnalisée, les commandes de vignette de l’onglet
secondaire auquel la forme est assignée sont désactivées. Si, à un moment donné, vous
devez modifier la forme, vous devez procéder dans le studio Geometry. Les corrections
secondaires qui utilisent cette forme seront automatiquement mises à jour pour reflé-
ter les modifications apportées.
Utilisation simultanée de l’incrustation secondaire et des vignettes
Lorsque vous activez les commandes de vignette tout en utilisant les qualificateurs HSL
pour créer une clé secondaire, la vignette limite le cache créé par la clé. Cela peut s’avé-
rer extrêmement utile lorsque le meilleur cache de clé que vous arrivez à produire pour
isoler un élément de l’image entraîne des sélections non souhaitées en arrière-plan,
que vous ne parvenez pas à éliminer sans réduire la qualité du cache. Dans ce cas, vous
pouvez utiliser la vignette comme cache patate, pour éliminer les sections du cache de
clé qui se situent en dehors de la forme de vignette.
Ajustement des parties interne et externe de la sélection
Pour spécifier si les commandes de couleur, de contraste et de saturation s’appliquent
à la partie interne ou à la partie externe de l’élément isolé, vous devez utilisez le menu
local Control. L’une des fonctionnalités les plus intéressantes du studio Secondaries est
sa capacité à appliquer des corrections séparées aux parties interne et externe d’un
cache secondaire dans le même onglet. Cela signifie que chacun des huit onglets
secondaires peut comporter deux corrections distinctes.262 Chapitre 10 Secondaries
Dès que vous sélectionnez une autre zone à retravailler, les commandes se mettent
à jour pour refléter ces réglages.
Le menu local Control fournit également des options supplémentaires permettant
de modifier ces réglages.
 Inside : réglage par défaut. Lorsque l’option Inside est définie, tous les ajustements
effectués s’appliquent à la partie intérieure du cache secondaire (la zone en blanc,
lorsque vous regardez le masque lui-même).
 Outside : lorsque l’option Outside est définie, tous les ajustements effectués dans
l’onglet en cours s’appliquent à la partie externe du cache secondaire (la zone en
noir). Réaliser un ajustement par assombrissement sur la partie externe d’un cache
circulaire qui entoure l’intégralité de l’image et auquel un adoucissement des bords
a été appliqué constitue l’une des façons de créer un effet de vignette traditionnel.
 Copy Inside to Outside : copie la correction actuellement appliquée à la partie interne
du cache sur la partie externe. Cette opération est pratique si vous souhaitez copier
la même correction sur la partie externe, avant d’effectuer une petite modification.
Ainsi, la différence entre les corrections appliquées à la partie interne et la partie
externe reste minime.
 Copy Outside to Inside : copie la correction appliquée à la partie externe sur la partie
interne.
Avant l’ajustement intérieur Après
Avant l’ajustement extérieur AprèsChapitre 10 Secondaries 263
 Swap : permute les corrections appliquées aux parties interne et externe du cache
secondaire, de sorte qu’elles se retrouvent inversées.
Utilisation des courbes secondaires
Contrairement à ce que leur nom semble suggérer, les courbes secondaires sont en
fait un ensemble de commandes très performantes qui vous permettent de réaliser
des ajustements spécifiques aux paramètres de teinte, de saturation et de luminance
d’une image, uniquement à partir des zones de teinte spécifiées à l’aide de points de
contrôle placés sur une courbe.
Important : les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais quasiment tout autre paramètre des studios Primary In et Secondaries peut l’être.
Le fonctionnement de ces courbes est très différent de celui des commandes de
courbe disponibles dans le studio Primary In. Par défaut, chaque courbe secondaire est
une ligne plane horizontale qui passe au milieu de la zone graphique.
Le spectre visible est représenté le long de la surface de la courbe par un dégradé à
ajustement automatique, dont les extrémités sont automatiquement renvoyées de
l’autre côté de la courbe. Les points de contrôle situés sur la gauche et sur la droite
de cette courbe sont liés de sorte que, lorsque vous en déplacez un, l’autre bouge
en même temps. Cela garantit une transition en douceur si vous apportez des ajustements au niveau de la couleur rouge.264 Chapitre 10 Secondaries
L’ajout de points à la surface de cette courbe vous permet de définir les zones de
teinte à ajuster. Si vous faites monter la courbe dans ces zones, la valeur de l’aspect
de couleur modifié par une courbe donnée augmente. Si vous faites descendre la
courbe, la valeur diminue.
Par exemple, si vous ajoutez quatre points de contrôle à la courbe de saturation pour
réduire la gamme allant du vert au bleu, vous pouvez sans problème désaturer tous
les éléments bleus et verts de l’image, tout en laissant intactes les autres couleurs.
Avant Après
Réglage de la courbe de saturationChapitre 10 Secondaries 265
L’un des aspects les plus appréciables de ces commandes vient du fait qu’elles permettent des ajustements très spécifiques visant à rétrécir ou élargir des zones de couleur,
avec des transitions extrêmement douces entre les zones corrigées et les zones non
corrigées de l’image. Dans de nombreux cas, les résultats seront bien meilleurs que
ce qu’auraient permis les qualificateurs HSL.
Un autre atout dont bénéficient ces commandes par rapport aux qualificateurs HSL
est qu’ils permettent de réaliser des ajustements simultanés sur des gammes de teintes non adjacentes. En d’autres termes, vous pouvez amplifier ou réduire les valeurs
des zones de rouge, de vert et de bleu d’une image, tout en minimisant l’effet de cet
ajustement sur les zones de jaune, de cyan et de magenta.
Les courbes secondaires utilisent des B-splines, tout comme les commandes des courbes primaires. En fait, vous pouvez ajouter et modifier des contrôles de point sur les
courbes secondaires exactement de la même façon. Pour en savoir plus, consultez la
section « Modification des points de contrôle et des courbes B-Splines » à la page 222.
Important : les ajustements réalisés à partir des courbes secondaires s’appliquent toujours aux teintes animées avec des images clés de l’image entière et ne sont pas limités par les commandes Vignette ou HSL.266 Chapitre 10 Secondaries
Onglet Hue Curve
Lorsque vous augmentez ou diminuez une partie de la courbe de teinte secondaire, vous
réalisez un ajustement de teinte semblable à ce que vous faites lorsque vous utilisez la
commande Global Hue, à ceci près que vous ne faites pivoter que la valeur de teinte de
la gamme de teintes sélectionnée spécifiée par la courbe. Si vous faites monter la courbe,
la valeur s’approche du rouge, si vous la faites descendre, la valeur s’approche du bleu.
Cette commande peut être utile pour réaliser de petits ajustements superficiels à la
section rouge/orange du spectre qui concerne les teints de peau, afin d’ajouter ou
de supprimer rapidement des couleurs chaudes.
Avant
Réglage de la courbe des teintes
AprèsChapitre 10 Secondaries 267
Onglet Sat Curve
Faire monter la courbe de saturation augmente le degré de saturation dans la portion
du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre diminue le degré de saturation. Cet outil est très performant pour créer des thèmes stylisés qui rehaussent ou
atténuent des couleurs spécifiques de l’image.
Avant
Réglage de la courbe de saturation
Après268 Chapitre 10 Secondaries
Onglet Lum Curve
Faire monter la courbe de luminance augmente la luminosité des couleurs dans la portion du spectre concernée, alors que le fait de la faire descendre assombrit les couleurs.
Faites appel à cet outil lorsque vous devez ajuster le contraste dans des zones de couleur spécifiques.
Commandes de réinitialisation
Le studio Secondaries est doté de deux boutons de réinitialisation.
 Bouton Reset Secondary : réinitialise uniquement l’onglet secondaire actuellement
ouvert.
 Bouton Reset All Secondaries : réinitialise tous les onglets secondaires du studio
Secondaries. Utilisez ce bouton avec précaution.
Avant
Réglage de la courbe de luminance
Après11
269
11 Color FX
Lorsque les contrôles d’étalonnage principal et secondaire
ne suffisent pas à créer l’aspect voulu, Color FX permet de
créer des effets sophistiqués via une interface utilisateur
arborescente.
Le studio Color FX est un environnement d’effets structuré de façon arborescente. Il a
été conçu comme une boîte à outils extensible que vous pouvez utiliser pour créer des
aspects personnalisés en traitant une image par le biais de combinaisons d’opérations
prenant la forme de nœuds. Chaque nœud est une opération de traitement d’image individuelle et en connectant ces nœuds, constituant ainsi des combinaisons ou arborescences
de nœuds, vous pouvez créer des effets sophistiqués de plus en plus complexes.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 L’interface Color FX (p. 270)
 Utilisation de Color FX (p. 270)
 Création et connexion de nœuds (p. 272)
 Ajustement des paramètres des nœuds (p. 274)
 Omission de nœuds (p. 276)
 Création d’effets dans le studio Color FX (p. 276)
 Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés (p. 282)
 Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX (p. 283)
 Guide de référence des nœuds (p. 284)270 Chapitre 11 Color FX
L’interface Color FX
Le studio Color FX est divisé en quatre zones principales :
 Liste Node : liste sur la gauche du studio Color FX contenant chaque opération de
traitement d’image pouvant être ajoutée. Certains de ces nœuds sont à entrée simple, effectuant cette opération sur chaque image insérée, tandis que d’autres sont à
entrée multiple, utilisant plusieurs copies de travail de l’image et les combinant via
différentes méthodes. Tous les nœuds sont ordonnés alphabétiquement.
 Vue Node : il s’agit d’une zone située au centre du studio Color FX, où les nœuds que
vous créez sont affichés, interconnectés et disposés en arborescences de nœuds qui
créent l’effet.
 Onglet Parameters : lorsque vous sélectionnez un nœud dans la vue Node, ses paramè-
tres s’affichent dans cet onglet afin que vous puissiez les ajuster et les personnaliser.
 Chutier Color FX : ce chutier fonctionne de façon similaire aux chutiers Correction et
Grades, vous permettant d’enregistrer les effets créés à des fins d’utilisation ultérieure.
Utilisation de Color FX
Le studio Color FX n’est pas un environnement de mixage dans lequel vous pouvez
combiner plusieurs images. La seule image que vous pouvez insérer dans ce studio
pour traitement est celle du plan en cours.
Fonctionnement des arborescences de nœuds
Dans la chaîne de traitement des images Color, le studio Color FX traite l’image telle
qu’elle apparaît après que des corrections aient été appliquées dans les studios Primary
et Secondaries. Les entrées de nœud non liées se connectent automatiquement à l’état
de l’image affecté par les studios Primary et Secondaries. Chaque arborescence de nœuds
débute ainsi, avec une entrée vide automatiquement connectée à l’image corrigée.
Remarque : la seule exception est le nœud Color, qui génère une image de couleur
unie que vous pouvez utiliser avec des nœuds mathématiques à entrée multiple pour
nuancer une image de différentes façons.Chapitre 11 Color FX 271
Pour effectuer plus d’opérations sur une image, il suffit simplement d’ajouter d’autres
nœuds, en connectant les sorties des nœuds précédemment ajoutés aux entrées de
nouveaux nœuds via des boucles (noodles).
Vous pouvez considérer une arborescence de nœuds comme une cascade de données
de traitement d’image. Les opérations de traitement d’image commencent en haut,
puis descendent en cascade, de nœud en nœud. Chaque nœud applique son effet sur
l’image sortant du nœud situé au-dessus, jusqu’à ce que le bas de l’arborescence soit
atteint, où l’image est à son état final.
Le dernier nœud de toute arborescence doit être le nœud Output. Il s’agit du nœud qui
renvoie l’image ayant été traitée par le studio Color FX dans la chaîne de traitement des
images Color. S’il n’existe pas de nœud Output ou s’il est déconnecté, l’arborescence de
nœuds n’aura aucun effet sur le plan et son effet ne sera pas rendu par la file d’attente
de rendu.
Remarque : la barre CFX n’apparaît que dans la piste des jeux d’étalonnage, pour
les plans pour lesquels ont été créés des nœuds de sortie.272 Chapitre 11 Color FX
Entrées et sorties de nœuds
Les nœuds à entrée simple appliquent une opération à l’image. Ils ne peuvent traiter
qu’une seule image entrante à la fois et vous ne pouvez donc connecter qu’une seule
boucle à une entrée.
Les nœuds à entrée multiple sont conçus pour combiner plusieurs variations de l’image
de différentes façons, afin de ne générer qu’un seul effet combiné. Ces nœuds fournissent plusieurs entrées afin que vous puissiez connecter plusieurs boucles.
Par contre, toute sortie de nœud peut être connectée à plusieurs nœuds ce qui permet
d’intégrer plusieurs copies de travail identiques de l’image à ce stade dans l’arborescence, afin d’y appliquer plusieurs opérations.
Création et connexion de nœuds
Dans cette section, vous allez apprendre les méthodes utilisées pour ajouter, supprimer et disposer des nœuds dans une arborescence et ce, afin de créer des effets.
Pour ajouter un nœud à la vue Node, procédez de l’une des manières suivantes :
m Double-cliquez sur un nœud de la liste.
m Sélectionnez un nœud dans liste, puis cliquez sur Add.
m Faites-glisser un nœud depuis la liste dans la vue Node.
Les nouveaux nœuds apparaissent toujours déconnectés dans la vue Node.Chapitre 11 Color FX 273
Pour supprimer un ou plusieurs nœuds de la vue Node :
m Sélectionnez un ou plusieurs nœuds dans la vue Node, puis cliquez sur Delete ou
Forward Delete.
Le nœud disparaît et les boucles connectées à celui-ci sont déconnectées.
Pour connecter la sortie d’un nœud à l’entrée d’un autre :
m Faites-glisser une boucle depuis la sortie d’un nœud vers l’entrée d’un autre.
Les boucles sont vertes lorsqu’elles sont créées, mais deviennent grises lorsqu’elles
sont connectées.
Remarque : lorsque vous positionnez le pointeur sur l’entrée d’un nœud, une petite
bulle d’aide s’affiche, indiquant son nom.
Si vous voulez que l’effet d’un nœud ne s’applique pas, vous pouvez cliquer sur son
bouton Bypass, en haut de l’onglet Parameters.
Pour déconnecter un nœud de celui du dessus :
m Faites glisser une boucle depuis l’entrée du nœud que vous voulez déconnecter vers
une zone vide de la vue Node.
Lorsque vous travaillez sur des arborescences volumineuses, il est judicieux de bien
les structurer afin qu’elles soient claires.274 Chapitre 11 Color FX
Pour réorganiser des nœuds dans la vue Node, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Faites glisser un nœud dans une direction.
m Faites glisser une zone de sélection sur un groupe de nœuds, puis faites glisser l’un
des nœuds sélectionnés dans une direction pour les déplacer ensemble.
Ajustement des paramètres des nœuds
Le fonctionnement de la plupart des nœuds peut être personnalisé via des paramètres
variant d’un nœud à un autre, selon sa fonction. Tous les paramètres des nœuds figurent
dans l’onglet Parameters, sur la droite du studio Color FX.
Pour afficher les paramètres d’un nœud dans l’onglet Parameters :
m Cliquez une fois sur le nœud à modifier.
Le nœud sélectionné s’affiche en cyan et s’il a des paramètres, ils s’affichent à droite
et peuvent être modifiés. Vous pouvez modifier les paramètres du nœud de la même
façon que dans d’autres studios.
Vous pouvez aussi choisir à quel stade d’une arborescence de nœuds vous voulez
visualiser l’image.
Pour afficher l’image traitée au niveau d’un nœud dans la vue Node :
m Double-cliquez sur le nœud à afficher.
Le nœud visualisé apparaît en jaune et l’image telle qu’elle apparaît au niveau de celuici dans l’arborescence figure dans les affichages Preview et Broadcast.Chapitre 11 Color FX 275
Remarque : étant donné que le double clic sur un nœud entraîne le chargement de
l’image correspondante et l’ouverture des paramètres correspondants sous l’onglet
Parameters, il apparaît également encadré de bleu.
Lorsque vous créez des effets multinœuds, il est souvent utile de visualiser un nœud
figurant au bas de l’arborescence lorsque vous ajustez un nœud situé plus haut. Ainsi,
vous pouvez ajuster n’importe quel paramètre tout en visualisant son effet sur l’ensemble de l’arborescence.
Dans l’exemple ci-après, on crée un aspect vaporeux mais très contrasté à l’aide d’une
série de nœuds composée des nœuds B&W, Curve et Blur d’un côté (pour créer la couche vaporeuse) et le nœud Bleach Bypass de l’autre (qui apporte un fort contraste), les
deux côtés étant reliés par un nœud Multiply pour créer la combinaison.
En peaufinant cet effet, vous souhaiterez ajuster le degré d’inclusion de l’image originale en noir et blanc à l’effet final en ajustant le nœud Curve, mais vous devez voir la
sortie du nœud Multiply pour savoir quel niveau d’ajustement vous devez effectuer.
Pour cela, double-cliquez sur le nœud Multiply afin d’en faire le nœud visualisé (surligné en jaune).
Puis cliquez une fois sur le nœud Curve pour charger ses paramètres sous l’onglet
Parameters (le nœud est alors encadré en cyan).276 Chapitre 11 Color FX
Omission de nœuds
Chaque nœud est doté d’un bouton Bypass figurant en haut de sa liste de paramètres.
Cliquez dessus pour désactiver l’effet qu’a ce nœud sur l’arborescence sans supprimer
le nœud de la vue Node.
Les nœuds ignorés sont soulignés d’une ligne pointillée orange.
Si vous voulez suspendre l’effet d’une arborescence de nœuds entière sans la supprimer ou activer le bouton Bypass de chaque nœud, vous devez déconnecter entièrement le nœud Output.
Création d’effets dans le studio Color FX
Cette section présente certaines des opérations les plus courantes effectuées dans
le studio Color FX.
Utilisation des nœuds à entrée simple
L’utilisation la plus simple de ce studio consiste à appliquer un ou deux nœuds à entrée
simple pour créer un effet stylisé. Dans ce cas, il vous suffit d’ajouter les nœuds à utiliser, de les connecter dans l’ordre dans lequel vous voulez qu’ils soient appliqués, puis
d’ajouter un nœud Output à la fin.Chapitre 11 Color FX 277
Dans l’exemple suivant, un nœud Bleach Bypass (qui modifie la saturation et le contraste d’une image pour simuler un traitement de film chimique) est suivi d’un nœud
Curve (pour modifier plus avant le contraste de l’image), suivi par le nœud Output qui
doit être ajouté à la fin de toutes les arborescences de nœuds.
Utilisation des nœuds de surimposition
Une utilisation plus sophistiquée des nœuds consiste à faire appel à des nœuds à
entrée multiple pour combiner au moins deux copies de travail de l’image traitées
séparément afin d’obtenir un effet combiné.
Dans l’un des exemples les plus simples, vous pouvez nuancer une image en connectant un nœud Color (qui génère une couleur définissable par l’utilisateur) à une entrée
d’un nœud de surimposition Multiply.278 Chapitre 11 Color FX
Ceci multiplie la couleur avec l’image corrigée (rappelez-vous que les entrées déconnectées se lient toujours aux données de l’image corrigée). En raison du mode de fonctionnement de la multiplication des images, les zones les plus claires de l’image sont
nuancées, alors que les zones progressivement plus sombres sont moins nuancées et
les zones noires restent inchangées.
Dans un exemple légèrement plus complexe, l’image est traitée via trois nœuds : un
nœud Duotone (qui désature l’image et mappe de nouveau le noir et blanc en deux
couleurs personnalisables), un nœud Curve (pour assombrir les tons intermédiaires) et
un nœud Blur. Le résultat est connecté à une entrée d’un nœud Add (les deux paramè-
tres BIas étant définis sur 1).
Les nœuds Duotone, Curve et Blur nuancent, assombrissent et rendent floue l’image
avant de l’ajouter à l’image corrigée (provenant de l’entrée 2). Le résultat obtenu est
un effet de diffusion avec des hautes lumières chaudes et éclatantes.Chapitre 11 Color FX 279
Explication sur les nœuds de surimposition mathématiques
Les nœuds de surimposition présentés dans l’exemple précédent font appel à des calculs simples pour combiner deux copies de travail de l’image modifiées différemment.
Ces opérations mathématiques reposent sur la méthode numérique suivante de repré-
sentation des tonalités dans chacun des trois canaux de couleur d’une image :
 Noir = 0 (donc noir pour RVB = 0, 0, 0)
 Les valeurs de tons intermédiaires dans chaque canal sont fractionnaires, de .00001
à .999999
 Blanc = 1 (donc blanc pour RVB = 1, 1, 1)
Gardez ces valeurs à l’esprit en lisant les sections suivantes.
Add
Les pixels de chaque image d’entrée sont ajoutés. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc
l’ajout de noir à une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Toutes
les autres valeurs sont augmentées de la somme des deux valeurs. L’ordre dans lequel
les entrées sont connectées n’a pas d’importance.
Les opérations d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants
agressifs, car elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des
images d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont
affectées lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le
contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet.
Remarque : par défaut, les paramètres Bias du nœud Add divisent les valeurs de chaque image d’entrée par deux avant de les ajouter. Si les résultats ne sont pas aussi vifs
que vous le souhaitez, définissez les paramètres Bias Source 1 et Source 2 sur 1.
Difference
Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. L’ordre dans lequel les
entrées sont connectées est important.
Ce nœud est utile pour assombrir l’image Source 1 basée sur la luminosité de l’image
Source 2.280 Chapitre 11 Color FX
Multiply
Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1,
donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur,
le résultat est noir.
Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour
les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images.
Isolement de parties d’une image
Une autre méthode courante de création d’un effet de surimposition consiste à utiliser
un cache en niveaux de gris pour contrôler à quel endroit d’une image deux entrées
sont ajoutées. Le nœud Alpha Blend a trois entrées qui sont combinées pour créer
exactement cet effet.
Ce nœud fusionne l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1 dans toutes les zones où
l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image d’entrée Alpha est noire,
seule l’entrée Source 1 est affichée.Chapitre 11 Color FX 281
Toute image à niveaux de gris peut être utilisée afin de créer un cache que vous pouvez connecter à l’entrée Alpha, pour obtenir divers effets. Dans l’exemple suivant, un
nœud Curve est utilisé pour manipuler le contraste de l’image de sorte qu’un nœud
Edge Detector puisse plus aisément isoler les bords de l’image pour créer un cache en
niveaux de gris, un nœud Blur est utilisé pour adoucir le cache des bords et un nœud
Invert est utilisé pour inverser les zones noires et blanches du cache de sorte que les
bords de la face deviennent les zones du cache qui sont transparentes, ou qui ne doivent pas être ajustées.
Ce cache est connecté à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend (la troisième entrée).
Un nœud Blur est alors connecté à l’entrée Source 2. 282 Chapitre 11 Color FX
Le nœud Blur rend floue l’image corrigée, mais l’image du cache connectée à l’entrée
Alpha limite son effet aux zones de l’image n’incluant pas le détail autour des bords qui
étaient isolés via le nœud Edge Detector.
Comme vous pouvez le voir, l’image connectée à l’entrée Alpha du nœud Alpha Blend
limite la façon dont les entrées Source 1 et Source 2 sont combinées. Il ne s’agit que
d’un exemple de la puissance du nœud Alpha Blend. Vous pouvez utiliser ce nœud
pour limiter un grand nombre d’effets différents.
Utilisation de Color FX avec des plans entrelacés
L’une des limites du studio Color FX est que de nombreux effets doivent être spécialement assemblés lorsque vous travaillez sur une vidéo entrelacée.
Lorsque vous créez un effet pour un plan entrelacé, vous devez séparer chaque trame
au début de l’arborescence de nœuds avec deux nœuds Deinterlace, l’un défini sur
Even et l’autre sur Odd. Une fois ceci fait, vous devez traiter chaque trame via des arborescences de nœuds identiques.
Lorsque vous avez obtenu l’effet, vous devez réassembler les trames en images via le
nœud Interlace, en connectant la branche Even de l’arborescence de nœuds à l’entrée
Even sur la gauche et la branche Odd à l’entrée Odd sur la droite. Enfin, le nœud Output
est connecté au nœud Interlace.Chapitre 11 Color FX 283
Si vous ne traitez pas chaque trame séparément, vous risquez de rencontrer des effets
d’image inattendus, particulièrement lors de l’utilisation de nœuds de filtrage et de
transformation comme Blur, Sharpen, Stretch et Translate.
Enregistrement des effets préférés dans le chutier Color FX
Lorsque vous avez créé un effet Color FX que vous aimez, vous pouvez l’enregistrer
pour vous en servir ultérieurement via le chutier Color FX. Ce chutier fonctionne
comme les chutiers de correction des autres studios.
Pour enregistrer un effet dans le studio Color FX :
1 Placez la tête de lecture sur un plan ayant une arborescence de nœuds que vous
voulez enregistrer.
2 Tapez un nom pour l’effet dans la zone File sous le chutier (cette étape est facultative,
mais recommandée).
3 Cliquez sur Save.
L’effet est enregistré avec une vignette extraite du plan depuis lequel il a été enregistré. L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous
aider à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous n’indiquez pas de nom, les
corrections et les jeux d’étalonnage enregistrés sont automatiquement nommés de la
façon suivante.
Pour appliquer un effet ou un jeu d’étalonnage enregistré à un plan :
1 Placez la tête de lecture sur le plan auquel appliquer l’effet.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Double-cliquez sur l’effet à appliquer.
 Sélectionnez un effet et cliquez sur le bouton Load sous le chutier.
 Faites glisser l’effet sur le plan auquel vous voulez l’appliquer.
L’effet sélectionné est appliqué au plan à la position de la tête de lecture. Vous pouvez
également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans.284 Chapitre 11 Color FX
Pour appliquer un effet enregistré à plusieurs plans :
1 Sélectionnez tous les plans auxquels vous voulez appliquer la correction dans le plan
de montage.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Double-cliquez sur l’effet dans le chutier.
 Sélectionnez un effet enregistré et cliquez sur le bouton Load sous le chutier.
L’effet est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans le plan de montage.
Pour en savoir plus sur l’enregistrement et la gestion des corrections, reportez-vous
au chapitre 13, « Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage », à la page 299.
Guide de référence des nœuds
Cette section présente une brève description de chaque nœud qui figure dans la liste
de nœuds.
Nœuds en couche
Les nœuds suivants ont plusieurs entrées et sont utilisés pour combiner de différentes
façons au moins deux copies de travail traitées différemment de l’image corrigée.
Add
Ajoute mathématiquement chaque pixel des deux images d’entrée. Les opérations
d’ajout conviennent particulièrement bien à la création d’effets éclatants agressifs, car
elles ont tendance à augmenter les niveaux très rapidement en fonction des images
d’entrée. Notez que la meilleure façon d’agir sur les zones de l’image qui sont affectées
lors de l’utilisation d’une opération d’ajout est de régler de façon « agressive » le contraste de l’une des images d’entrée. Plus une zone est sombre, moins elle aura d’effet. Chapitre 11 Color FX 285
L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Le nœud Add a
deux paramètres.
 Source 1 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 1 est ajoutée pour créer le
résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur
par défaut est 0,5.
 Source 2 Bias : contrôle dans quelle mesure l’image Source 2 est ajoutée pour créer le
résultat final en multipliant la valeur de chaque canal par la valeur spécifiée. La valeur
par défaut est 0,5.
Alpha Blend
Ce nœud fusionne (comme le nœud Blend) l’entrée Source 2 avec l’entrée Source 1
dans toutes les zones où l’image d’entrée Source 3 Alpha est blanche. Quand l’image
d’entrée Alpha est noire, seule l’entrée Source 1 est affichée. L’ordre dans lequel les
entrées sont connectées affecte la sortie.
Blend
Ce nœud mélange deux entrées en fonction du paramètre Blend. L’ordre dans lequel
les entrées sont connectées n’a pas d’importance. Blend a un paramètre :
 Blend : lorsque sa valeur est 0, seule l’entrée 1 utilisée pour générer un résultat.
Lorsque sa valeur est 0,5, les entrées 1 et 2 sont fusionnées en parts égales et sont
utilisées pour générer un résultat. Lorsque sa valeur est 1, seule l’entrée 2 est utilisée
pour générer un résultat.
Darken
Favorise les parties les plus sombres de chaque entrée. Les pixels de chaque image se
chevauchant sont comparés et les plus sombres sont conservés. Les zones blanches de
chaque entrée ne donnent aucun résultat. L’ordre dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance.
Difference
Les pixels de l’image connectée à Source 1 sont soustraits de ceux de l’image connectée à Source 2. Les pixels noirs ont la valeur 0, donc toute couleur à laquelle est soustrait
du noir ne change pas par rapport à l’image Source 1. Puisqu’il s’agit d’une soustraction,
l’ordre dans lequel les entrées sont connectées est important.
Interlace
Les images connectées à chaque entrée sont entrelacées. L’entrée de gauche concerne
la trame Even, celle de droite la trame Odd. Ce nœud est utilisé à la fin des arborescences de nœuds commençant par des nœuds Deinterlace afin de traiter les effets des projets faisant appel à des données entrelacées.286 Chapitre 11 Color FX
Lighten
Le nœud Lighten accentue les parties les plus claires de chaque entrée. Les pixels de
chaque image se chevauchant sont comparés et les plus clairs sont conservés. L’ordre
dans lequel les entrées sont connectées n’a pas d’importance.
Multiply
Les pixels de chaque image d’entrée sont multipliés. Les pixels blancs ont la valeur 1,
donc la multiplication du blanc avec une autre couleur ne provoque aucun changement de l’image. Cependant, lorsque le noir (0) est multiplié avec une autre couleur,
le résultat est noir.
Lors de la multiplication de deux images, leurs parties les plus sombres restent inchangées, alors que leurs parties les plus claires sont les plus affectées. Ceci est utile pour
les opérations de nuançage, comme indiqué précédemment, ainsi que pour les opérations où vous voulez combiner les parties les plus sombres de deux images.
RGB Merge
Les trois entrées sont utilisées pour insérer des canaux individuels dans les canaux
rouge, vert et bleu. Vous pouvez séparer ces trois canaux de couleur via le nœud RGB
Split, traiter chaque canal à niveaux de gris individuellement, puis les réassembler dans
une image en couleurs avec ce nœud.
Nœuds d’effets
Les nœuds suivants ont une seule entrée et sont utilisés pour appliquer une correction
ou un effet à l’image.
B&W
Désature l’image pour générer une image monochrome à niveaux de gris constituée
uniquement du composant Luma.
Bleach Bypass
Augmente le contraste et désature l’image. Simule le processus de rétention de l’argent
en laboratoire photo, qu’on utilise pour augmenter le contraste des images dans les
films : omission de l’étape de blanchiment du développement du film, qui laisse des
grains d’argent exposés sur le négatif ce qui amplifie le contraste, augmente le grain
et réduit la saturation.
Blur
Rend l’image floue. Blur a un paramètre :
 Spread : Niveau de flou. Peut avoir une valeur comprise entre 0 (pas de flou) et 40
(flou maximal).Chapitre 11 Color FX 287
Clamp
Deux paramètres fixent les valeurs minimale et maximale dans l’image. Le nœud Clamp
a deux paramètres :
 Min : niveau minimal dans l’image. Les niveaux inférieurs à cette valeur sont définis
sur celle-ci.
 Max : niveau maximal dans l’image. Les niveaux supérieurs à cette valeur sont ramenés à cette valeur plafond.
Curve
Courbe affectant le contraste de l’image, similaire à la courbe Luma dans le studio Primary
In. La sélection de ce nœud révèle un contrôle des courbes dans l’onglet Parameters qui
fonctionne de façon identique à celui du studio Primary In.
Duotone
Désature l’image, en mappant ses points noir et blanc en deux couleurs personnalisables par l’utilisateur pour créer des images nuancées ayant deux nuances, du blanc au
noir. Duotone a deux paramètres :
 Light Color : couleur avec laquelle le point blanc est mappé.
 Dark Color : couleur avec laquelle le point noir est mappé.
Edge Detector
Filtre de convolution qui amplifie le contraste de l’image de sorte à réduire celle-ci à ses
contours les plus sombres. Edge Detector a deux paramètres :
 B&W : désature l’image résultante. utile pour générer des caches.
 Scale : ajuste le point blanc. Baisser cette valeur augmente le contraste et compresse
les valeurs de ton intermédiaire pour mettre l’accent sur les contours.
 Bias : ajuste le contraste global. Baisser cette valeur augmente le contraste et l’augmenter le baisse.
Exposure
Augmente les hautes lumières ou compresse les ombres, selon que vous augmentez
ou baissez la valeur du paramètre Exposure. Ce nœud a un paramètre :
 Exposure : l’augmentation ce paramètre accroît les hautes lumières tout en laissant
le point noir inchangé. La valeur 0 n’entraîne à aucune modification. Une baisse de la
valeur de ce paramètre réduit l’image, en compressant les ombres tout en baissant
les hautes lumières moins fortement.288 Chapitre 11 Color FX
Film Grain
Ajoute du bruit aux parties plus sombres d’une image pour simuler le grain du film ou
le bruit vidéo dus à une sous-exposition. Les hautes lumières dans l’image ne sont pas
affectées. Ce nœud est utile si vous devez mettre en correspondance un insert propre
et bien exposé dans une scène perturbée en raison d’une sous-exposition. Il est également utile pour donner un aspect austère à un film. Ce nœud a trois paramètres :
 Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en
insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.
 Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du
grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille
particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un
grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.
 Monochrome : l’activation de ce bouton aboutit à la création de bruit monochrome
ou à niveaux de gris, sans couleur.
Film Look
Nœud « tout en un » relatif à l’aspect d’un film. Combine l’opération Film Grain décrite
ci-dessus avec un ajustement d’exposition de « Courbe en S » qui compresse légèrement les ombres et amplifie les hautes lumières. Le contraste dans les tons intermédiaires est étiré, mais leur distribution reste centrée, il n’y a donc aucun éclaircissement ou
assombrissement global. Ce nœud a trois paramètres :
 Grain Intensity : rend le bruit plus visible en augmentant son facteur de contraste (en
insérant des pixels de bruit clairs et foncés) ainsi que la saturation du bruit.
 Grain Size : augmente la taille de chaque grain de bruit ajouté. Notez que la taille du
grain d’un film dépend de la résolution de votre projet. Un grain de film d’une taille
particulière appliqué à un plan de définition standard semblera plus granuleux qu’un
grain de la même taille appliqué à un plan haute définition.
 Contrast : effectue un ajustement de « Courbe en S » au niveau du contraste qui
compresse les ombres et amplifie les hautes lumières. les tons intermédiaires restant
centrés. La valeur 0 conserve le contraste d’origine de l’image corrigée et la valeur 1
est l’expansion de contraste maximale possible avec ce nœud.Chapitre 11 Color FX 289
Gain
Ajuste le contraste en augmentant ou en baissant le point blanc de l’image sans déplacer le point noir et en adaptant les tons intermédiaires au nouveau point blanc et au
point noir. Ce nœud a quatre paramètres :
 Gain : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale des hautes lumières et des tons intermédiaires de l’image.
 Red Gain : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement de point blanc pour ce canal.
 Green Gain : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement de point blanc pour ce canal.
 Blue Gain : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement de point blanc pour ce canal.
Gamma
Effectue un ajustement gamma standard ce qui aboutit à un ajustement non linéaire
pour augmenter ou baisser la distribution de tons intermédiaires de l’image sans déplacer les points noirs et blancs. Il s’agit d’une fonction de puissance, (f(x) = xa
). Ce nœud a
quatre paramètres :
 Gamma : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une
modification globale des tons intermédiaires de l’image.
 Red Gamma : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé
sur un ajustement gamma pour ce canal.
 Green Gamma : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé
sur un ajustement gamma pour ce canal.
 Blue Gamma : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé
sur un ajustement gamma pour ce canal.
Grain Reduction
Réduit le grain et le bruit dans une image en effectuant une moyenne des pixels adjacents dans cette image en fonction des valeurs spécifiées dans les paramètres Master,
Red, Green et Blue Scale. La détection des contours peut être utilisée pour conserver
la netteté dans des zones de détails très contrastés via le paramètre Edge Retention
et une opération d’augmentation de la netteté peut être appliquée après la réduction
du grain pour amplifier les détails. Certains plans ayant un bruit plus apparent dans certains canaux de couleurs spécifiques, vous pouvez apporter des ajustements indépendants à chaque canal. Ce nœud a six paramètres :
 Master Scale : effectue une moyenne des pixels adjacents de chaque canal de couleur dans l’image pour réduire le grain et le bruit, au dépend d’un certain degré
d’atténuation de l’image.
 Red Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal rouge.
 Green Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal vert.
 Blue Scale : effectue sélectivement une moyenne des pixels dans le canal bleu.290 Chapitre 11 Color FX
 Edge Retention : utilise la détection des contours pour isoler des zones de détails très
contrastés dans l’image (comme les cheveux, les yeux et les lèvres d’un acteur filmé
en gros plan) et exclut ces zones de l’image de l’opération de réduction du grain
pour empêcher l’atténuation des détails les plus importants de l’image. Des valeurs
plus élevées préservent plus de l’image d’origine dans ces zones.
 Post Sharpening : applique un filtre de convolution de renforcement de la netteté
après l’opération de réduction de grain pour tenter de restaurer des détails perdus
une fois le grain atténué. Utilisez ce paramètre avec modération. Si vous indiquez
une valeur trop élevée, vous réintroduirez le grain que vous tentez de réduire.
Hue
Effectue une rotation de la teinte de chaque pixel dans la totalité de l’image. Ce nœud
a un paramètre :
 Shift : degré de modification de la teinte. Cette opération n’est pas effectuée en
degrés, comme cela est représenté dans le Vecteurscope. Une valeur de –1 à 1
est utilisée, –1, 0 et 1 plaçant la teinte aux valeurs d’origine.
Invert
Inverse l’image. Utile pour créer des « positifs » à partir du négatif d’une image. Aussi
utile pour inverser une image à niveaux de gris utilisée comme cache avec le nœud
Alpha Blend, pour inverser les parties du cache qui seront unies et transparentes.
Lift
Éclaire ou assombrit de façon uniforme la totalité de l’image, modifiant dans la même
mesure les ombres, les tons intermédiaires et les hautes lumières. Ce nœud a quatre
paramètres :
 Lift : ajuste les canaux rouge, vert et bleu simultanément, pour obtenir une modification globale de la luminosité de l’image.
 Red Lift : ajuste uniquement le canal rouge, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement d’élévation pour ce canal.
 Green Lift : ajuste uniquement le canal vert, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement d’élévation pour ce canal.
 Blue Lift : ajuste uniquement le canal bleu, permettant un étalonnage basé sur
un ajustement d’élévation pour ce canal.Chapitre 11 Color FX 291
Maximum
Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè-
tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus important basé sur la valeur la plus
claire de ce groupe de pixels. Les valeurs les plus élevées aboutissent à des copies de
travail de l’image aplaties, presque semblables à des aquarelles. Ce nœud est aussi utile
pour étendre les zones blanches et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez
comme caches. Ce nœud a un paramètre :
 Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin
d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs extrêmement importantes génèrent
des pixels carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur
uniforme, amplifiant les tons pastels plus clairs de l’image.
Minimum
Effectue une moyenne des pixels adjacents (leur nombre étant défini dans le paramè-
tre Brush Size), pour générer un seul pixel plus grand basé sur la valeur la plus foncée
de ce groupe de pixels. Des valeurs plus importantes génèrent des copies de travail
aplaties et plus sombres de l’image. Ce nœud est aussi utile pour étendre les zones
noires et lisser les images à niveaux de gris que vous utilisez comme caches. Ce nœud
a un paramètre :
 Brush Size : définit le nombre de pixels utilisés pour effectuer une moyenne afin
d’aboutir à un seul pixel plus grand. Des valeurs très élevées génèrent des pixels
carrés progressivement plus importants et se chevauchant d’une couleur uniforme,
amplifiant les tons plus sombres et terreux de l’image.
Printer Lights
Fournit des paramètres Red, Green et Blur pour l’étalonnage qui fonctionnent de façon
identique aux contrôles Printer Points dans l’onglet Advanced du studio Primary In.
Pour en savoir plus, consultez la section « Commandes Printer Points » à la page 237.
Saturation
Augmente ou baisse la saturation de l’image globale, rendant l’image plus ou moins
colorée. Ce nœud a un paramètre :
 Saturation : la valeur par défaut 1 n’entraîne aucun changement. 0 aboutit à une
image complètement désaturée et la valeur maximale, 10, produit une copie de travail excessivement saturée, hyper stylisée de l’image.292 Chapitre 11 Color FX
Scale RGB
Étend ou réduit le facteur de contraste d’un plan, du point noir au point blanc, en centrant le point intermédiaire de cette opération à un pourcentage de tonalité d’image
que vous spécifiez. Ce nœud a deux paramètres :
 Scale : degré d’extension ou de réduction du facteur de contraste global dans le
plan. Il s’agit d’une opération à multiplicative, donc la valeur 1 ne provoque aucun
changement alors que des valeurs plus élevées augmentent le facteur de contraste
et des valeurs plus faibles le réduisent.
 Center : spécifie le pourcentage de tonalité d’image sur lequel l’extension et la réduction sont centrées, de sorte que les valeurs de l’image d’origine à ce pourcentage y
restent. La valeur par défaut (0,5) ajuste de façon égale les points blanc et noir dans
les deux directions (le point blanc va vers le haut et le point noir vers le bas, les valeurs
étant à 50 pour cent y restent). La valeur 0 fixe le point noir tout en appliquant la totalité de l’ajustement au point blanc, et la valeur 1 fixe le point blanc tout en appliquant
la totalité de l’ajustement au point noir.
Sharpen
Applique un filtre de convolution d’augmentation de la netteté qui améliore sélectivement le contraste dans des zones de détail de l’image afin de donner l’illusion de netteté. Doit être utilisé avec précautions car cette opération augmente aussi la netteté
du grain de film et du bruit vidéo. Ce nœud a un paramètre :
 Sharpen : des valeurs élevées augmentent le contraste des détails de l’image. La valeur
0 n’augmente pas la netteté.
Smooth Step
Applique un ajustement de type « Courbe en S » non ajustable pour compresser légè-
rement les noirs et amplifier les blancs, tout en fixant les points noir et blanc à 0 et 100
pour cent. Conçu pour émuler les tendances d’exposition d’un film au niveau « pied »
et « épaule » de l’image. Cet ajustement de contraste est similaire à celui effectué par
le nœud Film Look.Chapitre 11 Color FX 293
Stretch
Fournit des opérations de mise à l’échelle verticale et horizontale distinctes permettant
de compresser ou d’étirer l’image. Vous pouvez modifier le pixel central au niveau
duquel cette mise à l’échelle est effectuée. Ce nœud a quatre paramètres :
 Horizontal Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle horizontale est centrée. Le
pixel central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.
 Vertical Center : pixel au niveau duquel la mise à l’échelle verticale est centrée. Le pixel
central ne bouge pas, mais la mise à l’échelle de l’image est relative à sa position.
 Horizontal Scale : degré d’étirement horizontal de l’image. Des valeurs élevées étirent l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur.
Lorsque la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée.
 Vertical Scale : degré d’étirement vertical de l’image. Des valeurs élevées étirent
l’image vers l’extérieur et des valeurs faibles la compressent vers l’intérieur. Lorsque
la valeur par défaut (1) est utilisée, l’image est inchangée.
Translate
Décale l’image relativement au coin supérieur droit. Ce nœud a deux paramètres :
 Horizontal Offset : déplace l’image vers la gauche.
 Vertical Offset : déplace l’image vers le bas.
Nœuds Utility
Les nœuds suivants ne combinent pas d’images et ne créent pas d’effets. Ils génèrent
des informations sur les canaux de couleurs ou extraient l’imagerie de cache de diffé-
rentes façons. Tous ces nœuds doivent être utilisés avec d’autres nœuds de surimposition et d’effet pour créer des interactions plus complexes.
Color
Génère une image de couleur unie. Peut être utilisé avec différents nœuds de surimposition pour ajouter des couleurs à diverses opérations. Ce nœud a un contrôle :
 Color : paramètre de couleur standard permettant de choisir la teinte, la saturation et
la luminosité de la couleur générée.
Deinterlace
Supprime l’entrelacement d’un plan de trois façons, correspondant à trois boutons.
Vous pouvez utiliser ce nœud pour supprimer l’entrelacement en fusionnant les trames ou utiliser deux nœuds Deinterlace pour séparer les trames Even et Odd d’un
plan entrelacé avant de traiter chaque trame séparément et les réassembler via le
nœud Interlace. Ce nœud a trois boutons :
 Merge : génère la combinaison fusionnée des deux trames.
 Even : génère uniquement la trame Even, ligne doublée pour préserver la résolution
en cours.
 Odd : génère uniquement la trame Odd, en doublant les lignes pour préserver la
résolution en cours.294 Chapitre 11 Color FX
HSL Key
Incrustateur HSL qui génère un cache en niveaux de gris que vous pouvez utiliser pour
isoler des effets via le mode Alpha Blend ou simplement pour effectuer une combinaison avec d’autres nœuds de surimposition de différentes façons. Cet incrustateur fonctionne de façon identique à celui du studio Secondaries. Pour en savoir plus, consultez
la section « Choix de la région à corriger à l’aide des qualificateurs HSL » à la page 244.
Output
Il doit s’agir du dernier nœud d’une arborescence de nœuds. Il génère l’effet créé dans
le studio Color FX pour la chaîne de traitement des images Color principale dans le
cadre du rendu. Si un nœud Output n’est pas connecté à l’arborescence, cet effet ne
sera pas rendu par la file d’attente de rendu.
RGB Split
Génère les canaux rouge, vert et bleu individuellement, en fonction du bouton sur lequel
vous cliquez. Chaque canal à niveaux de gris peut alors être manipulé indépendamment
avec différentes branches de l’arborescence de nœuds avant d’être réassemblé via le
nœud RGB Merge. Ce nœud a trois boutons :
 Red : génère le canal rouge.
 Green : génère le canal vert.
 Blue : génère le canal bleu.
Vignette
Crée une vignette carrée ou ronde. Cette vignette s’affiche en tant que couleur sur
l’aperçu de niveaux de gris si le nœud Vignette est visualisé directement. Lorsque les
résultats sont examinés en aval, par la visualisation d’un autre nœud traitant ses données
de sortie, la véritable image à niveaux de gris est présentée. Ce nœud a neuf paramètres :
 Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs outils de suivi de l’animation dans
le projet en cours, vous pouvez spécifier quel outil utiliser, par numéro, pour animer
automatiquement la position de la vignette. Pour détacher une vignette de
l’influence de l’outil de suivi, définissez cette valeur sur 0.
 Zone Type : permet de choisir la forme à utiliser pour la vignette. 1 correspond à
un cercle, 2 à un carré.
 Invert : cliquez sur ce bouton pour que la zone blanche devienne noire et vice versa.
 X Center : ajuste la position horizontale de la forme.
 Y Center : ajuste la position verticale de la forme.
 Size : agrandit ou rétrécit la forme.
 Aspect : ajuste le rapport hauteur/largeur de la forme.
 Angle : fait pivoter la forme actuelle. Il n’existe aucune commande à l’écran pour
ce paramètre.
 Softness : applique un effet de flou au contour de la forme.12
295
12 Primary Out
Le studio Primary Out offre un ensemble de commandes supplémentaires pour la correction globale des couleurs, mais
il peut également être utilisé comme outil afin d’effectuer
un Trim sur les jeux d’étalonnage appliqués à un groupe de
séquences sélectionné.
Ce chapitre décrit les différentes utilisations du studio Primary Out, qui dispose des
mêmes commandes que le studio Primary In. Pour en savoir plus sur les commandes
primaires de correction des couleurs, reportez-vous au chapitre 9, « Primary In », à la
page 191.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Utilisation du studio Primary Out (p. 296)
 Apport de corrections supplémentaires à l’aide du studio Primary In (p. 296)
 Présentation du processus de traitement de l’image (p. 297)
 Utilisation des commandes de plafonnement (p. 298)296 Chapitre 12 Primary Out
Utilisation du studio Primary Out
Le studio Primary Out est une réplique du studio Primary In en termes de commandes
et de fonctionnalités. Cela inclut notamment le partage des corrections enregistrées
(les studios Primary In et Primary Out ont accès aux mêmes corrections enregistrées
dans leurs chutiers).
L’intérêt du studio Primary Out se résume en trois points essentiels :
 Il constitue un studio supplémentaire par le biais duquel vous pouvez apporter de
nouvelles modifications au jeu d’étalonnage d’une séquence, sans pour autant modifier celui qui se trouve dans le studio Primary In.
 Dans le cadre du processus de traitement de l’image, le studio Primary Out vient
après les studios Primary In, Secondaries et Color FX, de sorte que vous pouvez appliquer des ajustements à l’image globale après avoir ajouté des corrections et des
effets dans les autres studios.
 Outre celles déjà disponibles dans le studio Primary In, le studio Primary Out dispose
de trois commandes supplémentaires. Les paramètres Ceiling constituent un moyen
supplémentaire de limiter les valeurs de couleur dans une séquence, afin de les légaliser ou de les styliser.
Apport de corrections supplémentaires à l’aide du
studio Primary In
L’interface Color a été conçue de façon à garantir une flexibilité optimale. Les fonctionnalités des divers studios de correction se recoupent largement et, bien que chaque
studio ait été arrangé en vue d’optimiser certains types d’opérations, vous pouvez
choisir d’effectuer des corrections à l’aide de vos commandes favorites.
Souvent, les coloristes aiment répartir les différentes étapes du processus de correction des
couleurs sur les différents studios. Ce point est expliqué en détail à la section « Utilisation
de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque
plan » à la page 320.
En adoptant cette approche, vous pouvez effectuer la correction principale d’une
séquence à l’aide du studio Primary In, faire appel au studio Secondaries pour les
ajustements d’« aspect » stylisés, puis appliquer l’une de vos « combinaisons maison »
d’effets précédemment enregistrées dans le studio Color FX pour donner à la séquence
son jeu d’étalonnage définitif.
Dès que votre client aura la possibilité de visualiser le programme, il n’hésitera sans
doute pas à vous faire part de commentaires et de remarques supplémentaires. C’est
à ce moment-là que le studio Primary Out prend toute sa dimension.Chapitre 12 Primary Out 297
Jusqu’à présent, nous ne l’avons pas utilisé. Mais c’est précisément pour cela que vous
allez l’apprécier : vous pourrez appliquer très aisément toutes ces petites touches finales. Bénéficier d’un studio totalement à part pour pouvoir apporter ces corrections finales permet de revenir facilement dessus si jamais le client change d’avis.
Par ailleurs, il est très facile d’utiliser le studio Primary Out pour appliquer des modifications concernant une scène entière à plusieurs plans à la fois (on parle alors parfois
d’appliquer un Trim à d’autres jeux d’étalonnage).
Pour appliquer un Trim à un ou plusieurs jeux d’étalonnage sélectionnés à l’aide
du studio Primary Out :
1 Placez la tête de lecture sur la séquence que vous souhaitez ajuster, puis cliquez sur
le studio Primary Out.
2 Apportez les ajustements requis au moyen des commandes de couleur et de contraste.
3 Sélectionnez toutes les séquences de la timeline auxquelles vous souhaitez appliquer
ces ajustements.
4 Cliquez sur Copy To Selected.
La correction apportée à la séquence en cours dans le studio Primary Out est répercutée dans toutes les séquences sélectionnées.
Remarque : la commande Copy To Selected écrase les réglages antérieurs qui existent
dans le studio Primary Out. Par conséquent, si vous devez effectuer un autre ajustement, il vous suffit de répéter la procédure décrite ci-dessus pour appliquer cet ajustement à chaque séquence sélectionnée.
Présentation du processus de traitement de l’image
Le studio Primary Out permet également d’appliquer des corrections aux plans vidéo
après avoir effectué des ajustements dans les studios précédents.
Alors que l’image traitée passe de studio en studio (Primary In, Secondaries, puis Color
FX), les corrections apportées dans chacun d’eux sont appliquées lors du transfert de
l’image dans le studio suivant. Color FX étant le dernier studio de correction pour chaque jeu d’étalonnage, il traite l’image qu’il a lui-même produite. Vous pouvez tirer parti
de cet aspect pour appliquer des corrections globales à l’image post-traitée.
Dans l’exemple ci-après, une série d’ajustements hautement saturés sont effectués
dans chacun des studios, mais le studio Primary Out est utilisé pour réduire la saturation du résultat final, correction qui a pour effet de modifier de façon collective la sortie de tous les autres studios.298 Chapitre 12 Primary Out
Utilisation des commandes de plafonnement
Pour finir, le studio Primary Out dispose d’un groupe de commandes unique non disponible dans Primary In. Le bouton Enable Clipping de l’onglet Basic vous permet d’activer des valeurs de plafonnement individuelles pour les canaux de rouge, de vert et de
bleu associés à la séquence en cours.
Ainsi, si vous ne souhaitez pas activer l’option Broadcast Safe pour l’ensemble du programme, cela vous évite d’engendrer des valeurs de diffusion non autorisées dans les
séquences auxquelles vous appliquez des corrections Primary, Secondary ou Color FX
extrêmes.
Remarque : si les réglages Enable Clipping et Broadcast Safe sont tous les deux activés,
la norme de niveau inférieur s’applique.
 Bouton Enable Clipping : active les commandes Ceiling Red/Green/Blue afin qu’elles
prennent effet.
 Ceiling Red : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de rouge.
Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.
 Ceiling Green : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de vert.
Toutes les valeurs trop élevées seront ramenées à ce niveau.
 Ceiling Blue : définit le niveau chromatique maximal autorisé dans le canal de bleu.
Toutes les valeurs qui le dépassent seront ramenées à ce niveau.13
299
13 Gestion des corrections et des
jeux d’étalonnage
Color met à votre disposition de nombreux outils de gestion
des corrections et jeux d’étalonnage précédemment appliqués. En effet, vous pouvez gagner du temps en enregistrant,
copiant et appliquant des corrections et jeux d’étalonnage
déjà créés à plusieurs plans en une seule fois.
Il y a trois endroits de l’interface utilisateur de Color où vous pouvez enregistrer, organiser, copier, appliquer et plus généralement gérer les corrections et les jeux d’étalonnage :
le chutier des corrections de chaque studio, le chutier des jeux d’étalonnage et le navigateur de plans du studio Setup, et la piste des jeux d’étalonnage de la Timeline. Ce chapitre détaille l’utilisation de chacune de ces zones de l’interface.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage (p. 300)
 Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux d’étalonnage (p. 300)
 Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans (p. 305)
 Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline (p. 306)
 Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary (p. 309)
 Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade (p. 311)
 Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline (p. 312)
 Désactivation de tous les jeux d’étalonnage (p. 312)
 Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans (p. 313)
 Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX pour gérer les corrections de chaque plan (p. 320)300 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Différence entre les corrections et les jeux d’étalonnage
Il existe une différence majeure entre les corrections et les jeux d’étalonnage dans
Color. Comprendre cette différence est essentiel pour gérer correctement vos divers
ensembles de modifications.
Les corrections sont les modifications apportées au sein d’un seul studio. Vous avez
la possibilité d’enregistrer des corrections individuelles dans les chutiers disponibles
au sein des studios Primary In et Out, Secondaries et Color FX. Après les avoir enregistrées, vous pouvez appliquer ces corrections à un ou plusieurs plans de votre projet
sans modifier les réglages des autres studios. Par exemple, si vous souhaitez appliquer
une correction secondaire précédemment enregistrée à cinq plans d’une scène, vous
pouvez procéder sans affecter les corrections primaires déjà apportées à ces plans.
Bien que les studios Primary In et Primary Out contiennent les mêmes corrections enregistrées, chaque studio dispose de ces propres chutiers de corrections. Ils servent à
enregistrer et appliquer des corrections individuelles.
Quant au jeu d’étalonnage, il réunit plusieurs corrections effectuées au sein de divers studios, en enregistrant toutes les corrections primaires, secondaires et Color FX sous forme
d’une seule unité. Lorsque vous enregistrez un groupe de corrections sous forme de jeu
d’étalonnage, vous pouvez toutes les appliquer comme s’il s’agissait d’un seul préré-
glage. L’application d’un jeu d’étalonnage enregistré à un ou plusieurs plans écrase
toute correction précédemment appliquée à ces plans. Les jeux d’étalonnage enregistrés sont gérés à l’aide du chutier de jeux d’étalonnage situé dans le studio Setup.
Enregistrement et utilisation de corrections et de jeux
d’étalonnage
Vous pouvez enregistrer n’importe quel jeu d’étalonnage ou correction afin d’appliquer par la suite les réglages d’un plan à d’autres plans. Voici des exemples d’utilisation
de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés :
 Enregistrement du jeu d’étalonnage finalisé d’un plan de votre programme afin
de l’appliquer à d’autres plans partageant le même angle de couverture
 Enregistrement d’une correction apportée à un plan d’une bande posant un problème spécifique (par exemple, une bande avec une balance des blancs incorrecte
sur toute sa longueur) pour l’appliquer à tous les autres plans de la même bande
 Enregistrement d’une correction stylistique correspondant à une « ambiance » particulière dans le studio Primary, Secondaries ou Color FX pour l’appliquer à d’autres
scènes ou programmesChapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 301
Enregistrement de corrections dans les chutiers correspondants
Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out disposent de chutiers
de corrections dans lesquels vous pouvez enregistrer des corrections propres à ces studios pour un usage ultérieur. Lorsque vous enregistrez des corrections dans l’un de ces
studios, elles sont disponibles dans tous les projets ouverts dans Color.
Pour enregistrer des corrections individuelles dans le chutier d’un de ces studios :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction que vous
souhaitez enregistrer.
2 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du
chutier de corrections (cette étape est facultative).
3 Cliquez sur Save.
La correction est enregistrée dans le chutier du studio sélectionné, accompagnée
d’une vignette du plan depuis lequel elle est enregistrée.
L’indication d’un nom personnalisé est facultative, mais recommandée, pour vous aider
à effectuer un suivi de toutes vos corrections. Si vous ne saisissez aucun nom, les corrections enregistrées (et les jeux d’étalonnage) se voient automatiquement attribuer
un nom selon la convention suivante :
TypeCorrection.Jour Mois Année Heure.Minute.Seconde FuseauHoraire.extension302 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
La date et l’heure indiquées correspondent à la seconde près à l’heure d’enregistrement de la correction. Par exemple, il est possible qu’une correction secondaire enregistrée se voit attribuer le nom suivant :
Secondaire.01 Mai 2007 10.31.47EST.scc
Les corrections de chaque studio sont enregistrées dans le sous-répertoire correspondant du répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/
Color. Pour en savoir plus, consultez la section « Méthode d’enregistrement des jeux
d’étalonnage et des corrections » à la page 80.
Enregistrement de jeux d’étalonnage dans le chutier des jeux
Les jeux d’étalonnage enregistrés stockent en les regroupant toutes les corrections
appliquées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out. Il vous
faut donc suivre une étape supplémentaire.
Pour enregistrer un jeu d’étalonnage :
1 Cliquez sur l’onglet Grades dans le studio Setup.
2 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant le jeu d’étalonnage que vous
souhaitez enregistrer.
3 Faites en sorte que le jeu d’étalonnage à enregistrer soit le jeu d’étalonnage actuellement sélectionné pour ce plan.
4 Attribuez un nom à la correction enregistrée dans le champ File situé en bas du
chutier de corrections (cette étape est facultative).
5 Cliquez sur le bouton Save (tout en bas à droite du chutier de jeux d’étalonnage).Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 303
L’étalonnage est alors enregistré dans le chutier de jeux d’étalonnage.
L’étalonnage est sauvegardé avec une vignette du plan à partir duquel il a été enregistré. Après avoir enregistré des jeux d’étalonnage, vous pouvez les supprimer, les organiser et les appliquer comme vous le feriez avec des corrections enregistrées (consultez la
section précédente).
Les jeux d’étalonnage sont enregistrés dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/
Bibliothèque/Application Support/Color/Grades.
Suppression de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés
Vous pouvez supprimer des corrections enregistrées dont vous n’avez plus besoin.
Pour supprimer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré :
1 Sélectionnez une correction dans l’un des chutiers.
2 Appuyez sur la touche Suppr ou Effacement vers l’avant.
3 Si une zone de dialogue d’avertissement apparaît, cliquez sur Yes.
La correction sélectionnée est supprimée de Color et du disque. Il est impossible
d’annuler cette opération.
Organisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés à l’aide
des dossiers de Color
Les corrections enregistrées sont disponibles dans tous les projets que vous ouvrez.
C’est la raison pour laquelle vous trouverez certainement pratique d’enregistrer vos
corrections dans des dossiers situés au sein du chutier de chaque studio. Vous disposez
d’un certain nombre de méthodes pour utiliser les dossiers en vue d’organiser vos corrections enregistrées :
 Vous pouvez créer un dossier pour chaque nouveau projet sur lequel vous travaillez,
puis enregistrer toutes les corrections propres à un projet dans le dossier correspondant.
 Vous pouvez également créer des dossiers pour les jeux d’étalonnage que vous avez
enregistrés en vue de les utiliser avec n’importe quel projet. Par exemple, vous avez
la possibilité de créer une bibliothèque de vos propres « ambiances stylistiques »
afin de les appliquer rapidement et présenter ainsi différentes options à vos clients.
Remarque : vous ne pouvez enregistrer des corrections dans un dossier que si vous
l’avez créé au préalable.304 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Pour créer un nouveau dossier dans un chutier :
1 Cliquez sur New Folder.
2 Donnez un nom au nouveau dossier dans la zone de dialogue Nouveau dossier, puis
cliquez sur Create.
Un nouveau dossier portant le nom indiqué est créé au sein du chutier de corrections
de ce studio.
À chaque fois que vous créez un dossier dans un chutier, vous créez également un
sous-répertoire dans le répertoire des corrections enregistrées pour ce studio, dans
le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color.
Pour enregistrer une correction ou un jeu d’étalonnage dans un dossier :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant la correction ou le jeu
d’étalonnage que vous souhaitez enregistrer.
2 Double-cliquez sur un dossier du chutier de corrections ou de jeux d’étalonnage
pour l’ouvrir.
Le menu local Directory est mis à jour pour afficher le chemin dans le Finder du
dossier actuellement ouvert.
3 Attribuez un nom à la correction ou au jeu d’étalonnage enregistré dans le champ
File situé en bas du chutier de corrections (cette étape est facultative).
4 Cliquez sur Save.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 305
La correction ou l’étalonnage est alors enregistré dans ce dossier.
Important : il est impossible de déplacer une correction stockée dans un dossier une
fois qu’elle a été enregistrée à l’aide de l’interface Color.
Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à des plans
Après avoir enregistré des corrections ou des jeux d’étalonnage, vous pouvez les
appliquer très simplement à un ou plusieurs plans de votre projet.
Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à un seul plan :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez appliquer la correction.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Double-cliquez sur la correction ou l’étalonnage à appliquer.
 Sélectionnez la correction ou l’étalonnage à appliquer, puis cliquez sur le bouton
Load situé en bas du chutier.
 Faites glisser la correction ou l’étalonnage sur le plan auquel vous souhaitez l’appliquer.
L’étalonnage sélectionné est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de
lecture. Vous pouvez également appliquer une correction enregistrée à plusieurs plans.
Pour appliquer une correction ou un jeu d’étalonnage enregistré à plusieurs plans :
1 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans auxquels vous souhaitez appliquer
la correction.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Double-cliquez sur une correction ou un jeu d’étalonnage dans le chutier.
 Sélectionnez la correction ou l’étalonnage enregistré, puis cliquez sur le bouton
Load situé en bas du chutier.
La correction ou l’étalonnage est alors appliqué à tous les plans sélectionnés dans
la Timeline.
Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés
dans le Finder
Comme chacun des chutiers de corrections reflète simplement le contenu du sousrépertoire correspondant dans le répertoire /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothè-
que/Application Support/Color vous pouvez utiliser le Finder pour réorganiser les corrections et jeux d’étalonnage que vous avez enregistrés. Pour en savoir plus, consultez
la section « Réorganisation des corrections et jeux d’étalonnage enregistrés dans le
Finder » à la page 81.306 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Gestion des jeux d’étalonnage dans la Timeline
Chaque plan peut comporter jusqu’à quatre jeux d’étalonnage représentés avec des
couleurs différentes dans les pistes de jeux d’étalonnage situées en dessous de la piste
vidéo. L’étalonnage actuellement sélectionné de chaque plan est affiché en bleu, alors
que les jeux d’étalonnage non sélectionnés apparaissent en gris. Les barres indiquant les
corrections individuelles des studios préalablement modifiés pour l’étalonnage actuellement sélectionné sont affichées dans d’autres couleurs, en dessous des barres d’étalonnage de chaque plan.
Vous pouvez utiliser ces barres de jeux d’étalonnage et de correction présentes dans la
piste de jeux d’étalonnage pour ajouter, basculer et copier des jeux d’étalonnage directement dans la Timeline.
Ajout et sélection de jeux d’étalonnage parmi plusieurs jeux
d’étalonnage
Dans la Timeline, chaque plan peut être réglé de façon à utiliser un à quatre jeux
d’étalonnage. Seul l’étalonnage sélectionné affecte réellement le plan. Les jeux d’étalonnage inutilisés vous permettent de stocker d’autres corrections et ambiances, afin
de tester des réglages différents sans modifier l’original.
Par défaut, un seul jeu d’étalonnage primaire est appliqué à chaque plan d’un projet,
bien que vous puissiez en ajouter d’autres à tout moment.
Pour ajouter un nouveau jeu d’étalonnage à un plan, effectuez l’une des opérations
suivantes :
m Déplacez la tête de lecture au niveau du plan auquel vous souhaitez ajouter un nouvel
étalonnage, puis appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4.
m Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec
le bouton droit de la souris, puis choisissez Add New Grade dans le menu contextuel.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 307
S’il n’existe pour l’instant aucun jeu d’étalonnage correspondant au numéro que vous
avez saisi, un nouveau jeu d’étalonnage est créé. Chaque fois qu’un nouveau jeu d’étalonnage est ajouté, la taille de la piste des jeux d’étalonnage augmente et le nouveau
jeu est sélectionné. Les nouveaux jeux d’étalonnage sont dénués de tout réglage et
permettent de commencer à travailler à partir de l’état original du plan non étalonné.
Pour changer le jeu d’étalonnage sélectionné :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan dont vous souhaitez changer l’étalonnage.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le jeu d’étalonnage auquel vous souhaitez passer.
 Appuyez sur les touches Contrôle + 1, 2, 3 ou 4.
 Cliquez sur un jeu d’étalonnage tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou
avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Select Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage sélectionné).
Le plan est mis à jour pour utiliser le nouveau jeu d’étalonnage sélectionné.
Réinitialisation des jeux d’étalonnage dans la Timeline
En cas de besoin, vous pouvez réinitialiser n’importe lequel des quatre jeux d’étalonnage d’un plan.
Pour réinitialiser un jeu d’étalonnage du plan de montage :
1 Déplacez la tête de lecture jusqu’au plan dont vous souhaitez changer le jeu d’étalonnage.
2 Dans le piste de jeux d’étalonnage de la Timeline, cliquez sur l’étalonnage à réinitialiser tout
en maintenant la touche Contrôle enfoncée ou avec le bouton droit de la souris, puis choisissez Reset Grade X dans le menu contextuel (X représente le numéro de l’étalonnage).
La réinitialisation d’un jeu d’étalonnage efface tous les réglages des studios Primary In,
Secondaries, Color FX et Primary Out. Le plan revient donc à son état d’origine. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry restent intacts.
Copie de corrections et de jeux d’étalonnage dans la Timeline
La Timeline vous permet de copier des corrections individuelles ou des jeux d’étalonnage entiers d’un plan à l’autre.308 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Pour copier une correction d’un plan à l’autre :
m Faites glisser une seule barre de correction présente dans la piste de jeux d’étalonnage
de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez la copier.
Le plan vers lequel vous faites glisser la correction est mis en surbrillance, et lorsque
vous déposez celle-ci, le jeu d’étalonnage indiqué pour ce plan est représenté par la
même barre de jeu d’étalonnage.
Remarque : lorsque vous copiez individuellement une correction, les corrections secondaires écrasent celles précédemment déclarées et portant le même numéro.
Pour copier un jeu d’étalonnage d’un plan à l’autre :
m Faites glisser la barre du jeu d’étalonnage d’un plan qui se trouve sur la piste de jeux
d’étalonnage de la Timeline vers le plan au niveau duquel vous souhaitez copier le jeu.
Le plan vers lequel vous faites glisser le jeu d’étalonnage est mis en surbrillance, et lorsque vous déposez celui-ci, toutes les corrections regroupées dans le jeu d’étalonnage
déjà affecté au plan sont remplacées par celles du nouveau jeu d’étalonnage que vous
venez de copier.
Vous pouvez également copier des jeux d’étalonnage dans d’autres jeux d’étalonnage
au sein du même plan. Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 309
Pour copier un jeu d’étalonnage dans un autre au sein du même plan :
m Faites glisser la barre d’étalonnage présente dans la piste de jeux d’étalonnage de
la Timeline vers une autre barre d’étalonnage du même plan.
Le jeu d’étalonnage copié écrase tous les précédents réglages.
? Conseil : il s’agit d’une méthode efficace pour enregistrer l’étalonnage d’un plan qui vous
convient avant de procéder à d’autres essais. Si vos dernières modifications ne correspondent pas à vos attentes, vous pouvez facilement revenir au jeu d’étalonnage dupliqué.
Utilisation des boutons « Copy to » dans les studios Primary
Les boutons « Copy to Selected » et « Copy to All » affichés dans les studios Primary In
et Primary Out sont des outils très performants : ils vous permettent d’appliquer à
d’autres plans de votre projet des corrections effectuées dans le studio Primary In
ou Primary Out.
Pour copier une correction primaire dans tous les plans actuellement sélectionnés
dans la Timeline :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme.
2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier.
3 Dans la Timeline, sélectionnez tous les plans vers lesquels vous souhaitez copier l’étalonnage en cours, en faisant bien attention à ne pas déplacer la tête de lecture vers
un autre plan.310 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
4 Cliquez sur Copy to Selected.
L’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est copié dans
tous les plans sélectionnés.
Vous pouvez également copier l’étalonnage actuellement sélectionné dans le moindre
plan de votre programme.
Pour copier une correction primaire dans tous les plans dans la Timeline :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan comportant l’étalonnage que vous
souhaitez copier dans d’autres plans de votre programme.
2 Définissez l’étalonnage utilisé par ce plan comme celui que vous souhaitez copier.
3 Cliquez sur Copy to All.
Le jeu d’étalonnage situé au niveau de la position actuelle de la tête de lecture est
copié dans tous les plans de votre programme.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 311
Remarque : les studios Secondaries et Color FX ne proposent pas les boutons « Copy to
Selected » et « Copy to All ». Vous pouvez néanmoins exécuter la même opération en
enregistrant une correction secondaire ou Color FX dans le chutier du studio Secondaries, en sélectionnant les plans auxquels vous souhaitez appliquer cette correction, puis
en faisant glisser cette correction vers l’un des plans sélectionnés. Pour en savoir plus,
consultez la section « Application de corrections et de jeux d’étalonnage enregistrés à
des plans » à la page 305.
Utilisation des commandes Copy Grade et Paste Grade
Vous pouvez utiliser les commandes Copy Grade et Paste Grade pour copier des jeux d’étalonnage d’un plan et les coller dans d’autres. Vous disposez de cinq zones de mémoire pour
copier et coller des jeux d’étalonnage. En d’autres termes, vous pouvez copier jusqu’à cinq
jeux d’étalonnage différents, chacun occupant une zone de mémoire, puis les coller dans
différents plans en fonction de vos besoins.
Pour copier un jeu d’étalonnage dans l’un des cinq zones de mémoire :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan à partir duquel vous souhaitez copier
un étalonnage.
2 Faites en sorte que l’étalonnage à copier soit l’étalonnage actuellement sélectionné.
3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches
Maj + Contrôle + Option + 1 à 5).
Dès que vous avez copié un jeu d’étalonnage dans l’une des zones de mémoire
disponibles, vous pouvez le coller.
Pour coller un jeu d’étalonnage à partir de l’une des cinq zones de mémoire :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan vers lequel vous souhaitez copier
un étalonnage.
2 Définissez l’étalonnage actuellement sélectionné comme l’étalonnage vers lequel
vous souhaitez effectuer le collage.
3 Choisissez Grade > Copy Grade > Mem-Bank 1 à 5 (ou appuyez sur les touches
Maj + Option + 1 à 5).
L’étalonnage est appliqué au plan au niveau de la position de la tête de lecture.312 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Définition d’un jeu d’étalonnage parfait dans la Timeline
Dès lors que chaque plan de votre projet comporte plusieurs jeux d’étalonnage, vous
pouvez éprouver quelques difficultés à vous souvenir de l’étalonnage le plus intéressant pour un plan donné. Le fait de marquer un jeu d’étalonnage particulier comme
l’étalonnage parfait vous permet de garder une trace de l’étalonnage que vous préfé-
rez pour chaque plan.
La définition de l’étalonnage parfait se limite à un marqueur visuel utilisé à des fins
de référence uniquement. L’étalonnage parfait ne correspond pas au jeu d’étalonnage
actuellement sélectionné.
Pour marquer un jeu d’étalonnage comme l’étalonnage parfait :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan pour lequel vous souhaitez définir
l’étalonnage parfait.
2 Sélectionnez l’étalonnage à définir comme l’étalonnage parfait.
3 Choisissez Grade > Set Beauty Grade (ou appuyez sur Contrôle + B).
L’étalonnage actuellement sélectionné est affiché en rouge pour indiquer qu’il s’agit
de l’étalonnage parfait.
Vous pouvez sélectionner un autre étalonnage parfait à tout moment.
Désactivation de tous les jeux d’étalonnage
Il est souvent intéressant de désactiver toutes les corrections appliquées à un plan,
afin de disposer d’une vue « avant » et « après » de l’état actuel de votre étalonnage.
Pour désactiver temporairement tous les jeux d’étalonnage :
m Appuyez sur les touches Contrôle + G.
Toutes les corrections effectuées dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX et
Primary Out sont alors désactivées. Toutefois, les réglages Panscan du studio Geometry
restent activés.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 313
Gestion des jeux d’étalonnage dans le navigateur de plans
Le navigateur de plans vous offre une autre méthode pour parcourir et organiser les
plans de votre programme. En effet, il fonctionne de manière beaucoup moins linéaire
que la Timeline. Par exemple, vous pouvez utiliser le champ Find de la présentation
sous forme de liste pour rechercher des groupes de plans portant le même nom.
Vous pouvez également recourir à la présentation sous forme d’icônes comme s’il s’agissait d’un outil d’organisation et rassembler certains plans dans des groupes en fonction
de leur position dans votre programme, à savoir leur angle de couverture ou le type de
jeu d’étalonnage que vous souhaitez leur appliquer, par exemple. Pour en savoir plus,
consultez la section « Le navigateur de plans » à la page 109.
Sélection de plans et déplacement dans le navigateur de plans
(en présentation sous forme d’icônes)
Si vous avez choisi la présentation sous forme d’icônes, vous pouvez sélectionner
un ou plusieurs plans dans la Timeline, comme vous le feriez dans la présentation
sous forme de liste. De plus, vous pouvez sélectionner le jeu d’étalonnage utilisé
par un plan en développant ce plan pour consulter tous ses jeux d’étalonnage.
Pour présenter sous forme d’icône le plan en cours :
m Cliquez sur la flèche située à droite de la barre de nom d’un plan.
La barre de nom du plan en cours apparaît en gris et la tête de lecture se déplace
vers la première image de ce plan dans la Timeline.314 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Pour sélectionner un plan :
m Cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône.
La barre de nom du plan sélectionné est affichée en surbrillance turquoise et ce plan
est sélectionné dans la Timeline.
Pour sélectionner plusieurs plans :
m Cliquez sur les barres de noms des plans que vous souhaitez sélectionner tout en maintenant la touche Commande enfoncée.
Si vous travaillez sur un projet contenant de nombreux plans, il peut s’avérer utile
d’effectuer un zoom arrière, puis de défiler pour trouver les plans que vous recherchez.
Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur le navigateur de plans présenté sous
forme d’icônes, procédez de l’une des manières suivantes :
m Appuyez sur la touche Contrôle, puis faites glisser le pointeur tout en maintenant
enfoncé le bouton gauche de la souris.
m Cliquez avec le bouton droit de la souris, puis faites glisser le pointeur vers le haut
pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant.
Pour défiler dans le navigateur de plans présenté sous forme d’icônes :
m Cliquez n’importe où dans le navigateur de plans avec le bouton central de la souris,
puis faites glisser le pointeur dans la direction dans laquelle vous souhaitez défiler.
Vous pouvez réorganiser à votre gré les plans dans le navigateur de plans lorsque
la présentation sous forme d’icônes est activée. Toute réorganisation effectuée dans
cette présentation n’affecte en rien l’ordre des plans dans la Timeline.
Pour déplacer un plan dans la présentation sous forme d’icônes :
m Faites glisser la barre de nom d’un plan vers un autre emplacement dans le navigateur
de plans.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 315
Sélection de jeux d’étalonnage dans la présentation sous forme
d’icônes
Vous pouvez afficher les différents jeux d’étalonnage disponibles pour un plan,
puis sélectionner l’étalonnage actuellement utilisé.
Pour afficher tous les jeux d’étalonnage disponibles pour un plan :
m Double-cliquez sur la barre de nom d’un plan, en dessous de son icône.
Tous les jeux d’étalonnage disponibles pour ce plan sont alors affichés sous forme de
barres situées en dessous et reliées au plan par des lignes bleues. Une fois qu’ils sont
tous affichés, vous pouvez changer l’étalonnage sélectionné.
Pour sélectionner l’étalonnage utilisé par un plan :
m Double-cliquez sur l’étalonnage que vous souhaitez sélectionner.
Le jeu d’étalonnage sélectionné devient bleu, tandis que les jeux d’étalonnage non
sélectionnés restent gris foncé.
Remarque : les jeux d’étalonnage déjà rendus apparaissent en vert.316 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Regroupement et dissociation de plans
Un groupe est une structure organisationnelle disponible dans le navigateur de plans
uniquement lorsqu’il est présenté sous forme d’icônes. L’objectif des groupes est très
simple. Il s’agit de cibles grâce auxquelles vous pouvez copier un jeu d’étalonnage dans
plusieurs plans à la fois.
Voici quelques exemples illustrant l’intérêt d’utiliser des groupes :
 Vous pouvez organiser tous les plans d’une scène particulière dans un seul groupe,
afin de faciliter l’application et la mise à jour simultanées des corrections stylisées
appliquées à chaque plan de cette scène.
 Vous pouvez organiser certains plans d’une scène pris selon le même angle de couverture (et partageant éventuellement les mêmes corrections), afin d’appliquer simultané-
ment le même jeu d’étalonnage à ces plans et les mettre à jour.
 Vous pouvez regrouper tous les plans d’un certain type (par exemple, tous les plans
du visage d’un orateur), afin d’appliquer simultanément les mêmes corrections ou
jeux d’étalonnage à tous ces plans.
L’utilisation des groupes est sans limite. Pour résumer, dès que vous avez envie d’appliquer la même correction ou le même jeu d’étalonnage à une série de plans, envisagez
sérieusement d’utiliser des groupes.
Remarque : un plan ne peut être intégré qu’à un seul groupe à la fois.
Pour créer un groupe :
1 Ouvrez le navigateur de plans dans le studio Setup.
2 Réglez la présentation du navigateur de plans sous forme d’icônes.
3 Réorganisez les plans que souhaitez grouper dans le navigateur de plans (cette étape
est facultative).
Même si cette étape n’est pas strictement nécessaire, elle peut s’avérer utile pour visualiser tous les plans que vous souhaitez grouper sous la forme d’un ensemble d’icônes
regroupées dans l’espace.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 317
4 Sélectionnez tous les plans que vous souhaitez grouper en cliquant sur leur barre
de nom tout en maintenant la touche Commande enfoncée.
5 Appuyez sur la touche G.
Un groupe est créé. Un nœud de groupe apparaît avec des lignes de liaison bleues
indiquant les plans intégrés à ce groupe.
Pour ajouter un plan à un groupe existant :
m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris,
puis tracez une ligne de liaison vers le nœud du groupe auquel vous souhaitez l’ajouter.
Dès lors que vous avez créé un groupe, vous pouvez le dissocier à tout moment.318 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Pour dissocier un groupe de plans :
m Sélectionnez le nœud de groupe à supprimer, puis appuyez sur la touche Suppr
ou Effacement vers l’avant.
Le nœud et ses lignes de liaison disparaissent. Les plans sont alors dissociés.
Pour supprimer un seul plan d’un groupe :
m Cliquez n’importe où sur la barre de nom d’un plan avec le bouton droit de la souris,
puis tracez une ligne de liaison vers une zone vide du navigateur de plans.
Sitôt que vous relâchez le bouton de la souris, ce plan n’est plus relié au groupe.
Utilisation des groupes
Dès que vous avez créé un ou plusieurs groupes de plans, vous pouvez utiliser le nœud
d’un de ces groupes pour afficher et masquer les plans qui y sont reliés, ainsi que copier
des jeux d’étalonnage et des corrections vers chacun de ces plans.
Pour réduire et développer un groupe :
m Double-cliquez sur le nœud de n’importe quel groupe.
Lorsqu’un groupe est réduit, les plans qui y sont reliés sont masqués.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 319
Double-cliquez sur un groupe réduit pour afficher tous les plans précédemment masqués.
Une fois que vous créé un groupe, vous pouvez y copier très simplement une correction ou un étalonnage.
Pour copier un jeu d’étalonnage dans un groupe :
m Faites glisser la barre d’un jeu d’étalonnage de la Timeline vers le nœud d’un groupe.
L’étalonnage que vous venez de faire glisser remplace l’étalonnage actuellement
sélectionné de tous les plans de ce groupe. Leurs jeux d’étalonnage non sélectionnés
ne sont pas affectés.
Vous pouvez également copier une correction d’un studio particulier vers le même
studio de tous les autres plans d’un groupe.320 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Pour copier une correction individuelle vers un groupe :
m Faites glisser la barre de correction du studio que vous souhaitez copier de la Timeline
vers le nœud d’un groupe.
La correction que vous venez de faire glisser remplace les réglages du même studio de
tous les plans de ce groupe.
Important : il est uniquement possible de copier des corrections et des grades de la
Timeline vers les groupes affichés dans le navigateur de plans.
Utilisation de tous les studios Primary, Secondary et Color FX
pour gérer les corrections de chaque plan
L’interface Color offre une grande flexibilité lors de la correction et de la manipulation
de la couleur de vos plans. Même si chaque studio dispose de ses propres commandes
adaptées à des types d’opérations bien particuliers, certaines fonctions présentent des
parties communes. Les studios Primary In, Secondaries, Color FX et Primary Out contribuent donc ensemble à l’apparence finale obtenue. Vous avez toute latitude pour utiliser ces studios à votre convenance.
Au minimum, l’étalonnage d’un projet requiert les étapes suivantes :
Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan
Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une
balance des couleurs similaires
Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène
Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client
Vous pouvez réaliser toutes ces étapes dans un seul studio ou les diviser entre
divers studios.Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage 321
Réalisation complète dans un seul studio
À l’exception de certaines opérations spéciales, comme les étalonnages secondaires
et Color FX, il est possible d’exécuter chacune de ces étapes du processus d’étalonnage via un seul jeu de modifications dans le studio Primary In. Pour les programmes
simples ne nécessitant que peu de corrections, vous n’utiliserez d’ailleurs que ce studio.
Dans le cadre de projets où le directeur de la photographie et l’équipe ont fait en sorte
d’obtenir l’ambiance désirée au cours du tournage, il ne vous reste plus qu’à effectuer la
balance des plans de chaque scène et à apporter les modifications nécessaires à l’amé-
lioration du contraste et de la couleur des éléments qui vont été fournis.
Étalonnage au sein de plusieurs studios
D’un autre côté, il n’existe aucune raison qui vous empêche de répartir les étapes mentionnées ci-dessus entre plusieurs studios. Cette approche vous permet de concentrer
tous vos efforts sur chaque étape du processus d’étalonnage et met à votre disposition
une méthode simple pour organiser les modifications que vous effectuez, rendant ainsi
chaque changement plus simple à ajuster par la suite.
Cette section se limite à suggérer l’une des innombrables méthodes d’utilisation des
divers studios de Color pour réaliser les étapes nécessaires à l’étalonnage de vos projets.
Étape 1 : Optimisation de l’exposition et de la couleur de chaque plan
Il est recommandé de commencer par l’optimisation de l’exposition et de la couleur de
chaque plan dans le studio Primary In. Comme il s’agit d’une préparation du projet en
vue d’une session de travail avec le client, il est conseillé de vous restreindre lors de vos
corrections à rendre chaque plan aussi bon que possible, en optimisant son exposition
et sa balance des couleurs, sans même penser aux étapes ultérieures.
Étape 2 : Balance de chaque plan d’une scène afin d’obtenir un contraste et une
balance des couleurs similaires
Suite à cette optimisation, vous pouvez effectuer la balance du contraste et des couleurs
de chaque plan, afin d’assurer la cohérence de tous les plans d’une scène particulière,
grâce au premier onglet du studio Secondaries. Si vous cliquez sur le bouton Enable affiché dans le studio Secondaries sans limiter les réglages par défaut des qualificatifs HSL,
les modifications apportées sont identiques à celles que vous avez effectuées dans l’un
des studios Primary.
Important : si vous utilisez un onglet secondaire pour affecter l’intégralité de l’image,
assurez-vous que l’onglet Previews n’est pas sélectionné au cours de votre travail. En
effet, si l’onglet Previews est sélectionné, l’image contrôlée est modifiée en fonction du
Matte Preview Mode sélectionné, ce qui peut provoquer un léger décalage de couleur
lorsque l’onglet Secondaries est sélectionné. Cliquez sur l’onglet Hue, Sat ou Lum Curve
(même si vous n’avez pas besoin de l’utiliser) pour contrôler correctement l’image.322 Chapitre 13 Gestion des corrections et des jeux d’étalonnage
Étape 3 : Application d’une ambiance créative à la scène
Les plans sont dorénavant optimisés et la balance des scènes finalisée. Vous pouvez
donc vous concentrer sur les questions d’ordre créatif à l’aide des onglets deux à huit
du studio Secondaries. Recourez à ces onglets si vous souhaitez appliquer une ambiance
créative ou aller plus loin en opérant des modifications spécifiques de retouche numérique de l’éclairage. À cette étape du processus, vous pouvez également utiliser le studio
Color FX pour étendre vos possibilités de création.
Étape 4 : Modifications liées aux commentaires du client
Dès que votre client aura eu l’opportunité de visualiser l’étalonnage quasiment finalisé
du programme, nul doute qu’il vous fera part de remarques et commentaires sur votre
travail. Accédez alors au studio Primary Out (que vous n’aviez pas encore eu l’occasion
d’utiliser) pour appliquer très simplement ces retouches finales.
Comme vous avez réalisé chaque étape du processus d’étalonnage dans un studio différent de l’interface Color, il sera également beaucoup plus simple pour vous d’identifier quelle remarque du client correspond à la correction requérant des ajustements.
Les étapes décrites ci-dessus ne sont que des simples suggestions. Au fil du temps,
vous allez très certainement développer votre propre méthode pour gérer des diffé-
rents processus nécessaires à l’étalonnage des programmes dans Color.14
323
14 Images clés
Vous pouvez créer des jeux d’étalonnage animés et d’autres
effets à l’aide d’images clés dans la Timeline.
Dans Color, l’animation avec des images clés est un mécanisme simple, mais efficace. Il a
été conçu pour vous permettre d’animer en quelques étapes des étalonnages, des vignettes, des nœuds Color FX, des effets Panscan et des formes créées par des utilisateurs.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés (p. 323)
 Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans les différents
studios (p. 324)
 Utilisation d’images clés dans la Timeline (p. 326)
 Interpolation d’images clés (p. 329)
Objectifs de l’animation d’un effet avec des images clés
Vous allez souvent travailler sur des projets entiers sans avoir besoin d’animer le moindre de vos étalonnages avec des images clés. Toutefois, recourir à des étalonnages primaires animés avec des images clés va souvent vous permettre de compenser les
changements dynamiques appliqués à l’exposition ou à la couleur de plans qui auraient
été inutilisables si vous n’aviez pas procédé de la sorte. Les images clés vont également
vous servir à créer un éclairage ou des effets de couleur animés, en vue d’augmenter
l’éclairage d’origine d’une scène.
Voici quelques exemples courants d’utilisation d’images clés animées :
 Correction d’un changement accidentel d’exposition au milieu d’un plan.
 Création d’un effet d’éclairage animé, tel qu’une lumière successivement allumée,
puis éteinte.
 Correction d’une modification accidentelle de la balance des blancs au milieu d’un plan.
 Déplacement d’une vignette afin qu’elle suive le mouvement d’un objet/personnage.
 Animation d’une forme créée par un utilisateur de telle sorte qu’elle traite par rotoscopie un objet/sujet en vue d’une correction intensive.324 Chapitre 14 Images clés
Fonctionnement de l’animation avec des images clés dans
les différents studios
Vous pouvez animer des effets avec des images clés dans les studios Primary In, Secondaries, Color FX, Primary Out et Geometry. Chaque studio dispose de son propre ensemble
d’images clés, stocké dans les diverses pistes du graphique des images clés de la Timeline.
Ces pistes sont masquées jusqu’à ce que vous commenciez à ajouter des images clés dans
un studio particulier. Dès lors, la piste d’images clés de cet studio devient visible.
Toutes les images clés créées dans chaque studio sont affichées simultanément dans
la Timeline, mais vous ne pouvez modifier ou supprimer que les images clés du studio
actuellement ouvert. Les autres images clés sont verrouillées tant que vous n’ouvrez
pas le studio correspondant.
Bien que vous puissiez créer, modifier et supprimer des images clés de la même
manière dans tous les studios, leur effet est différent selon le studio.
Animation de corrections avec des images clés dans les studios
Primary In et Out
Les studios Primary In et Out vous permettent d’animer avec des images clés l’ensemble
des commandes et des paramètres. Vous pouvez ainsi corriger un éclairage inapproprié
du fait d’un décalage et la couleur due à des réglages automatiques de caméra, ainsi que
créer vos propres effets animés. Deux limitations de l’animation des corrections dans les
studios Primary In et Primary Out doivent toutefois être mentionnées et gardées à l’esprit :
 Les images clés ajoutées dans les studios Primary enregistrent l’état de toutes les
commandes simultanément. Il est impossible d’animer des paramètres individuels
avec des images clés.
 Les courbes ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés, mais tout autre
paramètre des studios Primary In et Primary Out peut l’être.
Remarque : l’animation des modifications de couleur dépend du réglage Radial HSL
Interpolation dans l’onglet User Prefs du studio Setup. Dans la majorité des cas, vous
obtenez de bien meilleurs résultats en laissant cette option désactivée. Pour en savoir
plus, consultez la section « Onglet User Preferences » à la page 122.Chapitre 14 Images clés 325
Animation de corrections secondaires avec des images clés
Tout comme les paramètres et les commandes des studios Primary In et Out, vous avez
la possibilité d’animer la plupart des commandes et des paramètres d’étalonnage. Chacun des huit onglets secondaires dispose de sa propre piste d’images clés. D’ailleurs, les
réglages Inside et Outside de chaque onglet secondaire peuvent être animés individuellement avec des images clés.
Outre les commandes de couleur et de contraste, les commandes secondaires suivantes peuvent également être animées avec des images clés :
 Le bouton Enable qui active et désactive les corrections secondaires.
 Les qualificatifs du manipulateur secondaire.
 Le bouton Vignette qui active et désactive le vignetage.
 Tous les paramètres de forme des vignettes.
Remarque : les courbes secondaires ne peuvent pas être animées à l’aide d’images clés.
Puisque vous pouvez animer avec des images clés toutes ces commandes, vous avez
la possibilité d’automatiser avec beaucoup de latitude les opérations secondaires d’étalonnage. Par exemple, vous pouvez régler les qualificatifs du manipulateur secondaire
pour compenser un changement d’exposition dans le plan d’origine provoquant une
modification involontaire de la zone d’isolation.
L’animation des paramètres de forme des vignettes avec des images clés vous permet
d’animer les vignettes de façon à ce qu’elles suivante un objet/personnage en mouvement ou à créer d’autres effets animés de projecteur.
Animation de Color FX avec des images clés
Vous pouvez animer les paramètres des nœuds avec des images clés dans le studio Color
FX afin de créer toute sorte d’effets. Même si le studio Color FX ne dispose que d’une seule
piste d’images clés, chaque nœud de votre arborescence comporte ses propres images
clés. Vous pouvez enregistrer l’état de chaque paramètre au sein d’un nœud à l’aide d’un
seul ensemble d’images clés. Toutefois, il est impossible d’animer individuellement chaque paramètre d’un nœud avec des images clés.
Les seules images clés affichées sur la piste d’images clés du studio Color FX sont celles
du nœud actuellement sélectionné pour être modifié. Les images clés de tous les autres
nœuds sont masquées. Cet affichage peut provoquer une certaine confusion au début,
car les images clés apparaissent et disparaissent de la Timeline en fonction du nœud en
cours de modification.326 Chapitre 14 Images clés
Animation des effets Panscan avec des images clés
Vous pouvez animer avec des images clés tous les réglages que vous avez effectués
à l’aide des paramètres Panscan et des contrôles d’écran du studio Geometry, afin de
créer des effets Panscan animés et des transformations géométriques. Sachez alors
que tous les paramètres sont animés ensemble avec des images clés.
Animation de formes créées par des utilisateurs avec des images clés
Vous pouvez animer avec des images clés des formes créées par des utilisateurs dans
l’onglet Shapes du studio Geometry, afin de traiter par rotoscopie (les isoler en les contourant image par image) des objets/personnages et des zones de l’image en mouvement dans le but de les corriger en détail dans le studio Secondaries.
Remarque : vous pouvez animer des formes avec des images clés uniquement après
qu’elles aient été affectées à un onglet du studio Secondaries.
Utilisation d’images clés dans la Timeline
Vous devez créer au moins deux images clés pour animer un effet, quel que soit son type.
Chaque image clé créée stocke l’état du studio dans lequel vous vous trouvez au niveau
de cette image. Dès que vous avez ajouté deux images clés avec deux corrections diffé-
rentes à un studio, Color animé automatiquement la correction appliquée à l’image, en
passant de la correction de la première image clé à la correction de la dernière.Chapitre 14 Images clés 327
Une fois que vous avez ajouté une image clé à un plan dans un studio particulier, vous
ne pouvez modifier les commandes et les paramètres de ce studio que lorsque la tête
de lecture est positionnée directement au-dessus d’une image clé. Si vous souhaitez
apporter d’autres modifications au plan animé avec des images clés, vous devez déplacer la tête de lecture sur l’image à modifier et ajouter une autre image clé. Effectuez
tous les ajustements nécessaires alors que la tête de lecture est positionnée au-dessus
de la nouvelle image clé.
Pour ajouter une image clé dans le studio actuellement ouvert :
m Choisissez Timeline > Add Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 9).
Dès que vous avez ajouté une ou plusieurs images clés, vous pouvez utiliser deux commandes pour déplacer rapidement la tête de lecture vers l’image clé suivante, à droite
ou à gauche.
Pour déplacer la tête de lecture d’une image clé à la suivante dans le studio actuellement ouvert, procédez de l’une des manières suivantes :
m Appuyez sur les touches Option + Flèche gauche pour la positionner sur l’image clé
suivante sur la gauche.
m Appuyez sur les touches Option + Flèche droite pour la positionner sur l’image clé
suivante sur la droite.
m Cliquez sur le graphique des images clés de la Timeline tout en maintenant la touche
Contrôle enfoncée, puis choisissez Next Keyframe ou Previous Keyframe dans le menu
contextuel.
Les images clés situées à l’emplacement actuel de la tête de lecture sont affichées
en surbrillance.
Vous pouvez supprimer des images clés dont vous n’avez pas besoin.
Pour supprimer une seule image clé :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image comportant l’image clé que vous
souhaitez supprimer.
2 Choisissez Timeline > Remove Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0).
Vous pouvez également supprimer simultanément toutes les images clés appliquées
à un plan dans un studio particulier.328 Chapitre 14 Images clés
Pour supprimer toutes les images clés dans un seul studio :
1 Cliquez sur l’onglet correspondant au studio contenant les images clés que vous
souhaitez supprimer.
2 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image où la correction ou l’effet est dans
l’état que vous souhaitez appliquer à l’intégralité du plan.
3 Dans la Timeline, cliquez sur l’image clé à supprimer tout en maintenant la touche
Contrôle enfoncée, puis choisissez Remove All Keyframes dans le menu contextuel.
Chaque image clé appliquée à ce studio ou à l’onglet secondaire est supprimée et le
graphique des images clés de ce studio disparaît de la Timeline. Lorsque vous supprimez d’un seul coup toutes les images clés d’un plan, les réglages de correction ou
d’effets de l’image située à l’emplacement de la tête de lecture deviennent les réglages de l’ensemble du plan.
Important : la commande Remove All Keyframes vous permet de supprimer toutes les
images clés du studio actuellement sélectionné, quelle que soit la zone du graphique
des images clés de la Timeline sur laquelle vous avez cliqué tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée.
Le réglage de la synchronisation des images clés précédemment créées est un jeu d’enfant.
Pour déplacer une image clé et modifier sa synchronisation :
m Faites-la glisser vers la gauche ou la droite.
Vous pouvez également régler la synchronisation d’une image clé tout en prévisualisant l’image vers laquelle vous la déplacer.
Pour déplacer une image clé tout en mettant à jour l’image prévisualisée :
m Appuyez sur la touche Option alors que vous faites glisser l’image clé vers la gauche
ou la droite.
En cas de besoin, vous pouvez également redimensionner à la verticale le graphique
des images clés de la Timeline, afin de mieux voir ce que vous êtes en train de faire.
Pour en savoir plus, consultez la section « Personnalisation de l’interface du plan de
montage » à la page 148.
Vous pouvez également utiliser le graphique des images clés pour accéder à un studio
comportant des effets animés avec des images clés.
Pour ouvrir le studio correspondant à une piste d’images clés :
m Double-cliquez sur n’importe quelle piste d’images clés dans la Timeline.Chapitre 14 Images clés 329
Interpolation d’images clés
La méthode d’interpolation choisie pour une image clé détermine le mode d’animation des réglages d’une image clé à la suivante. Il existe trois types d’interpolation :
 Smooth : les images clés de ce type commencent lentement leur transition vers l’état
suivant d’animation, atteignent leur vitesse normale au milieu de la transition, puis
ralentissent jusqu’à s’arrêter au niveau de l’image clé suivante. Ce « lissage » d’une
image clé à la suivante crée des transitions entre les étalonnages, les paramètres de
nœuds Color FX animés, les réglages Panscan et les formes animées créées par des
utilisateurs, qui se déplacent alors avec fluidité et naturel. Toutefois, si vous avez
ajouté plus de deux images clés, votre effet donne l’impression de faire une pause
d’une image au moment où la tête de lecture passe au-dessus de chaque image clé,
ce qui peut être contraire au résultat recherché.
 Linear : les images clés de ce type opèrent une transition régulière d’un état d’animation au suivant, sans accélération ni ralentissement. Si vous utilisez des images
clés linéaires pour animer un effet survenant à un endroit quelconque au milieu
d’un plan, l’effet animé risque de donner l’impression de commencer et se terminer
de manière abrupte. D’un autre côté, si vous animez avec des images clés un effet
commençant au niveau de la première image et se terminant sur la dernière, son
aspect semble évoluer à une vitesse uniforme.
 Constant : les images clés constantes n’opèrent aucune sorte d’interpolation. Tous
les effets passent de manière abrupte au prochain état d’animation au moment où
la tête de lecture atteint l’image clé constante suivante. Ce type d’images clés est très
pratique lorsque vous souhaitez qu’un effet passe soudainement à un autre état,
comme la modification du contraste pour simuler un éclair au travers d’une fenêtre.330 Chapitre 14 Images clés
Par défaut, toutes les images clés créées sont de type « smooth », mais vous pouvez
modifier leur interpolation à tout moment. La modification de l’interpolation d’une
image clé affecte uniquement la façon dont les valeurs sont animées entre cette image
clé et la suivante sur la droite.
Pour modifier l’interpolation d’une image clé :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau de l’image clé que vous souhaitez modifier.
2 Choisissez Timeline > Change Keyframe (ou appuyez sur Contrôle + 0).15
331
15 Studio Geometry
Le studio Geometry vous permet d’effectuer des zooms
avant/arrière sur des plans, de créer des effets Panscan, de
dessiner des caches personnalisés pour les opérations secondaires sur des vignettes, ainsi que suivre des objets/
personnages en mouvement en vue d’automatiser l’animation des vignettes et des formes.
Ce studio comporte un aperçu d’image sur la gauche (qui contient tous les contrôles
d’écran de l’ensemble des fonctions disponibles dans ce studio) et trois onglets sur la
droite. Chaque onglet propose des outils différents dédiés à des fonctions spécifiques.
L’onglet Panscan vous permet de redimensionner, faire pivoter, retourner et renverser
des plans en fonction de vos besoins. L’onglet Shapes vous sert à créer des masques
personnalisés pour vos corrections secondaires. Quant à l’onglet Tracking, il vous offre
une interface de création et d’application de suivi de l’animation sur des vignettes et
des formes personnalisées de votre projet.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Navigation dans l’aperçu d’image (p. 332)
 Onglet Panscan (p. 332)
 Onglet Shapes (p. 337)
 Onglet Tracking (p. 345)332 Chapitre 15 Studio Geometry
Navigation dans l’aperçu d’image
Chacun des onglets du studio Geometry est basé sur des contrôles d’écran disponibles
dans la zone d’aperçu d’image située à gauche des onglets. Vous pouvez effectuer un zoom
avant ou arrière sur cette zone, ainsi que la faire défiler, afin d’obtenir une meilleure visibilité de l’image sur laquelle vous êtes en train de travailler. Vous pouvez même effectuer un
zoom et afficher un panoramique alors que vous êtes en train de dessiner une forme.
Pour effectuer un zoom avant ou arrière sur l’aperçu d’image :
m Cliquez avec le bouton droit de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites glisser
le pointeur vers le haut pour un zoom arrière et vers le bas pour un zoom avant.
Pour obtenir un panoramique de l’aperçu d’image :
m Cliquez avec le bouton central de la souris dans l’aperçu d’image, puis faites-le glisser
dans n’importe quelle direction.
Pour recadrer l’aperçu d’image afin qu’il s’adapte à la taille actuelle de l’écran :
m Appuyez sur F.
Onglet Panscan
L’onglet Panscan vous permet d’appliquer des transformations de base aux plans de
vos projets. Vous pouvez utiliser ces transformations pour agrandir des images, les repositionner afin de rogner les zones inutiles et faire pivoter des plans en vue de créer des
angles de prise de vue. Vous avez également la possibilité d’animer ces effets avec des
images clés afin de créer des effets Panscan animés lors de la conversion d’un projet à
haute résolution pour écran large vers une définition standard d’image à 4:3.
Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers
Final Cut Pro
Lorsque vous transférez une séquence de Final Cut Pro vers Color, les paramètres d’animation suivants sont convertis en paramètres équivalents dans Color.
Lors de l’étalonnage de votre programme, vous pouvez prévisualiser l’effet de ces transformations sur chaque plan et apporter, le cas échéant, des modifications supplémentaires.
Paramètres présents dans
l’onglet Animation de
Final Cut Pro Paramètres Panscan dans Color
Scale Scale
Rotation Rotation
Centre Position X, Position Y
Aspect Ratio Aspect RatioChapitre 15 Studio Geometry 333
Dès que vous avez terminé votre travail sur votre projet dans Color, le fait que Color
traite ou non les modifications Panscan lors du rendu de chaque plan à partir de la
Render Queue dépend de la méthode choisie pour l’importation de votre projet :
 Si des projets sont transférés de Color vers Final Cut Pro ou importés sous forme
de fichiers XML, toutes les transformations géométriques appliquées aux plans
dans Color sont à nouveau converties en réglages d’animation équivalents dans
Final Cut Pro lors de la réexpédition du projet vers Final Cut Pro. Vous avez alors
la possibilité de personnaliser davantage ces effets dans Final Cut Pro avant d’effectuer leur rendu et leur sortie.
 Dans le cas d’intermédiaires numériques en 2K avec des séquences d’images Cineon
et DPX, les transformations Panscan sont traitées dans Color en même temps que vos
étalonnages lors du rendu du média de sortie.
Utilisation de l’onglet Panscan
Vous pouvez transformer les plans de votre programme grâce à deux ensembles de
commandes. À gauche, la zone d’aperçu d’image met à votre disposition les contrôles
d’écran, alors qu’à droite, des paramètres numériques reflètent vos modifications.334 Chapitre 15 Studio Geometry
Utilisation des contrôles d’écran
Les contrôles d’écran disponibles dans l’onglet Panscan sont constitués d’un cadre de
sélection externe muni d’une poignée à chacun de ses quatre angles (représentant la
sortie mise à l’échelle) et de deux indicateurs d’opération sur les blancs et de titre sécurisé. Par défaut, ce cadre et ces commandes adoptent la même taille que la résolution
de votre projet.
Les contrôles d’écran fonctionnent conjointement avec l’image affichée dans les pré-
sentations Preview et Broadcast. Autrement dit, vous utilisez les contrôles d’écran pour
isoler la partie de l’image que vous souhaitez obtenir au final, puis vous visualisez la
transformation en cours dans les présentations Preview et Broadcast.
Pour redimensionner un plan :
m Faites glisser l’un des quatre angles de la commande à l’écran pour redimensionner
le plan autour de son centre.
Cette commande à l’écran permet de réduire ou d’agrandir l’image de façon à en
inclure plus ou moins. Les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat
obtenu. Le paramètre Scale est également modifié.Chapitre 15 Studio Geometry 335
Pour faire pivoter un plan :
m Faites glisser le pointeur de la souris à proximité des quatre poignées d’angle, mais à
l’extérieur, vers la droite pour une rotation vers la gauche et vers la gauche pour une
rotation vers la droite.
Comme la commande à l’écran fonctionne en sélectionnant une partie de l’image
source statique, elle pivote en sens inverse de l’effet, mais les présentations Preview
et Broadcast affichent le résultat correct.
Pour repositionner un plan :
m Faites glisser le pointeur n’importe où dans le cadre de sélection rouge.
La commande à l’écran se déplace pour sélectionner une autre partie du plan, puis
les présentations Preview et Broadcast affichent le résultat.
Remarque : les paramètres Aspect Ratio, Flip et Flop ne disposent d’aucune commande
à l’écran.
Utilisation des paramètres Panscan
Toute modification apportée à l’aide des contrôles d’écran se reflète dans les paramè-
tres numériques de l’onglet Panscan affiché à droite et est enregistrée. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier directement ces paramètres numériques. Il vous suffit
de saisir une nouvelle valeur dans le champ correspondant ou de faire glisser le bouton Middle d’un des champs pour l’ajuster avec son curseur virtuel.
 Position X et Y : déterminent la partie de l’image affichée lorsque vous repositionnez
la commande à l’écran. Ces paramètres correspondent aux deux dimensions du paramètre Centre dans Final Cut Pro.
 Scale : détermine la taille de l’image.
 Aspect Ratio : vous permet de modifier les proportions du plan (sa largeur par rapport à sa hauteur) afin de l’étirer ou de le compresser. Ce paramètre ne dispose
d’aucune commande à l’écran.336 Chapitre 15 Studio Geometry
 Rotation : vous permet de faire pivoter le plan autour du centre de la commande
à l’écran.
 Flip Image : vous permet d’inverser l’image à l’horizontale. Droite et gauche sont
alors inversées.
 Flop Image : vous permet d’inverser l’image à la verticale. Haut et bas sont alors inversés.
Important : les paramètres Flip et Flop sont désactivés lorsque vous travaillez sur un
projet XML provenant de Final Cut Pro, car ils n’ont aucun équivalent parmi les réglages de l’onglet Animation.
Animation des paramètres Panscan avec des images clés et des marqueurs de suivi
En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les effets Panscan selon deux
méthodes :
 Avec des images clés : vous pouvez animer avec des images clés toutes les commandes de transformation Panscan. Pour en savoir plus sur l’animation avec des images
clés dans Color, consultez le chapitre 14, « Images clés », à la page 323.
 Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation
pour animer automatiquement un effet Panscan, comme le bouger pour suivre le
déplacement d’un personnage traversant l’écran, par exemple.
Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il vous
suffit d’indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker
pour que les paramètres Position X et Y soient automatiquement animés. Si le champ
Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur de suivi n’est appliqué. Pour en savoir
plus, consultez la section « Onglet Tracking » à la page 345.
Copie et réinitialisation des paramètres Panscan
Situés en bas de l’onglet Panscan, trois boutons vous permettent de copier et de réinitialiser les modifications apportées à ces commandes.
 Bouton Copy to Selected : sélectionnez un ou plusieurs plans dans la Timeline, puis
cliquez sur ce bouton pour copier les réglages Panscan actuels dans tous les plans
sélectionnés.
 Bouton Copy to All : permet de copier les réglages Panscan dans tous les plans du
programme. Cette fonction est utile lorsque vous apportez une modification globale
lors du changement de format d’un programme.
 Bouton Reset Geometry : réinitialise tous les paramètres Panscan à l’échelle par défaut
de votre projet.Chapitre 15 Studio Geometry 337
Onglet Shapes
L’onglet Shapes vous permet de dessiner des formes personnalisées que vous pouvez
utiliser comme des vignettes dans le studio Secondaries pour les fonctions d’isolation,
de vignetage ou de retouche numérique de l’éclairage. Cet onglet n’offre aucun intérêt
s’il est utilisé seul et vous ne devez pas y commencer votre travail. En fait, vous devez
tout d’abord créer des formes en choisissant l’option User Shape dans le menu local
Shape des commandes Vignette disponibles dans le studio Secondaries.
Lorsque vous choisissez cette option, vous accédez directement à l’onglet Shapes du
studio Geometry, qui met à votre disposition toutes les commandes nécessaires pour
dessiner et modifier vos propres formes personnalisées. Pour en savoir plus sur ce processus, consultez la section « Utilisation d’une forme personnalisée pour appliquer une
vignette » à la page 259.
Remarque : les formes personnalisées ne s’utilisent qu’avec des opérations secondaires
dans le studio Secondaries. Il est impossible de les utiliser dans le studio Color FX.
Commandes disponibles dans l’onglet Shapes
L’onglet Shapes comporte les commandes suivantes :
 Current Secondary : indique lequel des huit onglets affichés dans le studio Secondaries
est l’opération secondaire actuellement sélectionnée. Si vous cliquez sur le bouton
Attach, la forme actuellement sélectionnée est associée à cet onglet.
 Attached Shape : si vous sélectionnez une forme préalablement associée à l’onglet secondaire d’un plan, ce champ vous indique le nom de cette forme et le jeu d’étalonnage
auquel elle est reliée conformément au format suivant : nomForme.numéroJeuÉtalonnage
 Bouton Attach : une fois que vous avez dessiné une forme à utiliser pour limiter une
opération secondaire, cliquez sur ce bouton pour l’associer à l’onglet secondaire actuellement ouvert dans le studio Secondaries (indiqué dans le champ Current Secondary).
 Bouton Detach : cliquez sur ce bouton pour rompre la relation unissant une forme et
l’onglet secondaire auquel elle était précédemment affectée. Une fois détachée, une
forme n’a plus aucun effet de limitation sur une opération secondaire.
 Shapes List : cette liste répertorie toutes les formes non associées disponibles dans
un projet, ainsi que les formes affectées au plan actuel. Cette liste est décrite de
façon plus détaillée ci-après.
 Hide Shape Handles : cliquez sur ce bouton pour masquer les points de contrôle
des formes dans l’aperçu d’image. Leur contour reste visible.338 Chapitre 15 Studio Geometry
 Reverse Normals : lorsque les bords d’une forme sont adoucis à l’aide du paramètre
Softness, ce bouton permet d’inverser quelle forme définit les bords intérieur et exté-
rieur de l’adoucissement.
 Use Tracker : si vous avez analysé un ou plusieurs marqueurs de suivi d’animation
dans le projet en cours, vous pouvez indiquer le numéro du marqueur de suivi à utiliser pour animer automatiquement la position de la forme actuelle. Pour qu’une forme
ne soit plus sous l’influence du marqueur de suivi associé, réglez cette valeur sur 0.
 Softness : adoucit globalement tous les bords de la forme. Si vous réglez ce paramè-
tre sur 0, le contour de la forme est abrupt (mais anticrénelé). Si vous optez pour une
valeur supérieure à 0, les formes adoucies intérieure et extérieure apparaissent avec
leurs propres points de contrôle. La forme interne indique où commence l’adoucissement des bords, tandis que la forme externe indique l’extrémité de la forme adoucie. Si nécessaire, vous pouvez ajuster chaque bordure indépendamment.
 Shape Name : par défaut, ce champ affiche « sans titre ». Toutefois, vous pouvez attribuer le nom de votre choix à la forme actuellement sélectionnée, afin d’organiser plus
facilement la liste des plans.
 New : cliquez sur ce bouton pour créer une nouvelle forme affectée à aucune opération.
 Remove : sélectionnez une forme, puis cliquez sur ce bouton pour la supprimer de
la Shapes List.
 Close Shape/Open Shape : cliquez sur ce bouton pour basculer la forme actuellement
sélectionnée de l’état ouvert à fermé (et inversement).
 Bouton Save : enregistre la forme actuellement sélectionnée dans le répertoire des
formes favorites.
 Bouton Load : charge toutes les formes enregistrées dans le répertoire des formes
favorites dans la Shapes List du plan actuel.
 Boutons B-spline/polygon : fait passer la forme actuellement sélectionnée du mode
B-spline (qui autorise des formes courbes) au mode polygone (dans lequel les formes sont uniquement angulaires) et inversement.
 Boutons Main/Inner/Outer : ces boutons vous permettent de choisir quels points vous
souhaitez sélectionner pour faire glisser le cadre de sélection dans l’aperçu d’image,
sans pour autant verrouiller les autres points contrôle. Vous pouvez toujours modifier un point de contrôle, quel que soit son réglage.Chapitre 15 Studio Geometry 339
Liste des formes
La Shapes List répertorie toutes les formes non associées dans le projet en cours, ainsi
que toutes les formes associées utilisées par le plan au niveau de la position actuelle
de la tête de lecture. Si vous cliquez sur une forme dans cette liste, elle apparaît dans
la zone d’aperçu d’image et tous les paramètres de l’onglet Shapes sont mis à jour avec
les réglages de la forme sélectionnée.
 Colonne Name : nom de la forme modifiable dans le champ Shape Name.
 Colonne ID : numéro d’identification de la forme. Ces numéros commencent à 0 pour
la première forme et sont incrémentés de 1 à chaque fois que vous créez une nouvelle forme.
 Colonne Grade : si une forme est associée, cette colonne indique le jeu d’étalonnage
à laquelle elle est reliée.
 Colonne Sec : si une forme est associée, cette colonne indique auquel des huit
onglets secondaires elle est reliée.
Dessin de formes
Pour dessiner et modifier des formes, vous allez procéder quasiment de la même
manière que dans d’autres applications de compositing. Color utilise des courbes
B-splines pour tracer des formes courbes, qu’il est possible de dessiner et modifier
rapidement. Ces courbes B-splines fonctionnent de façon similaire aux courbes des
studios Primary et Secondaries.
Enregistrement et chargement de formes favorites
Vous pouvez créer une collection des formes personnalisées afin de les utiliser dans
d’autres projets grâce aux boutons Save et Load. Lorsque vous sélectionnez une forme
non associée dans la Shapes List, puis cliquez sur Save, elle est enregistrée dans le
répertoire suivant :
/Utilisateurs/nom_utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Color/
BShapes/
Cliquez sur Load pour charger toutes les formes enregistrées dans ce répertoire dans
la Shapes List du plan actuel. Dès que vous avez choisi la forme à utiliser, vous pouvez supprimer toutes les autres.340 Chapitre 15 Studio Geometry
Les courbes B-splines utilisent des points de contrôle qui ne sont pas réellement fixés à la
surface de la forme, afin d’« attirer » la forme dans différentes directions, comme agirait un
aimant sur un fil de fer. Voici par exemple une courbe dotée d’un seul point de contrôle :
Le point de contrôle surplombant la forme attire l’ensemble de la forme dans sa direction, alors que les points de contrôle voisins permettent aux autres parties de la forme
de rester en place.
La complexité d’une forme est déterminée par le nombre de points de contrôle qui exercent une influence sur cette forme. Si vous ajoutez deux points de contrôle de chaque côté,
puis que vous les déplacez vers le bas, la courbe est modifiée comme illustré ci-dessous.
Pour accentuer les courbes d’une forme, rapprochez ses points de contrôle les uns des
autres. En revanche, pour des courbes plus douces, il vous suffit d’éloigner les points de
contrôle les uns des autres.
Les procédures suivantes décrivent la création, la suppression et la modification
de points de contrôle en vue de modifier les paramètres d’une courbe.
Pour dessiner une forme :
1 Cliquez sur l’un des huit onglets de le studio Secondaries afin de l’utiliser pour effectuer une correction secondaire, activez les boutons Enable et Vignette, puis choisissez
User Shape dans le menu local Shape.
Vous accédez alors directement à l’onglet Shapes de le studio Geometry où vous
pouvez dessiner une forme.Chapitre 15 Studio Geometry 341
2 Cliquez n’importe où dans la zone d’aperçu d’image afin d’ajouter le premier point
de contrôle.
3 Continuez à cliquer dans cette zone pour ajouter d’autres points de contrôle.
4 Lorsque vous avez terminé, fermez la forme en cliquant sur le premier point de
contrôle créé.
5 Attribuez un nom à la forme dans le champ Shape Name, puis appuyez sur Entrée
(cette étape est facultative).
6 Cliquez sur le bouton Attach pour utiliser cette forme dans l’onglet secondaire.
Un double de la forme apparaît dans la liste, qui montre le jeu d’étalonnage et l’onglet
d’étalonnage secondaire auquel il est lié (la forme originale dessinée demeure dans la
liste ci-dessus, prête à être recyclée ultérieurement). Une fois cette étape franchie, vous
êtes prêt à utiliser cette forme dans l’onglet secondaire auquel elle est associée.
Pour modifier une forme :
m Faites glisser l’un de ses points de contrôle dans n’importe quelle direction.
Contrairement aux courbes de Bézier, les courbes B-splines ne comportent pas de tangentes à ajuster. Les seules modifications que vous êtes autorisé à apporter nécessitent
de jouer sur le nombre de points de contrôle et leur position relative.
Pour repositionner une forme :
m Faites glisser sa poignée centrale verte dans n’importe quelle direction.
Cette poignée centrale correspond au point autour duquel les transformations liées
aux images clés et au suivi de l’animation sont appliquées.342 Chapitre 15 Studio Geometry
Pour redimensionner une forme :
1 Assurez-vous que la case Main est cochée dans l’onglet Shapes.
2 À l’aide du pointeur de la souris, tracez un cadre de sélection autour de chaque point
de contrôle à redimensionner.
Les points de contrôle sélectionnés apparaissent en vert.
Il n’est pas nécessaire de sélectionner tous les points de contrôle de la forme. Vous pouvez en sélectionner quelques uns pour redimensionner uniquement une partie de la
forme dans son ensemble. Le centre de tous les points de contrôle sélectionnés affiche
un petit signe + vert, qui indique la position des points de contrôle sélectionnés par
rapport à la poignée centrale.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Faites glisser l’un des quatre angles du cadre de sélection pour redimensionner
la forme par rapport au coin opposé (qui reste alors à sa place).
 Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Option enfoncée pour
redimensionner la forme par rapport à son centre, représenté par une croix verte.
 Faites glisser le cadre de sélection tout en maintenant la touche Maj enfoncée pour
redimensionner la forme en respectant ses proportions d’origine, à savoir l’agrandir
ou la rétrécir sans changer le rapport existant entre sa largeur et sa hauteur.
Pour transformer la forme d’une courbe B-Spline en un polygone angulaire (et
inversement) :
m Cliquez sur B-Spline ou Polygon dans l’onglet Shapes pour changer le type de rendu
de la forme.Chapitre 15 Studio Geometry 343
Pour adoucir les bords d’une forme :
1 Augmentez la valeur de son paramètre Softness.
Ce paramètre applique un adoucissement uniforme tout le long des bords de la forme.
Il affiche également deux formes, l’une intérieure, l’autre extérieure, qui représentent
les limites internes et externes de l’effet d’adoucissement appliqué à la forme.
2 Si nécessaire, modifiez ces formes intérieure et extérieure pour obtenir l’effet d’adoucissement du contour le plus approprié pour la forme.
Vous pouvez ainsi créer des contours adoucis de manière irrégulière, avec un bord
accentué et un bord adouci, par exemple.344 Chapitre 15 Studio Geometry
Pour ajouter des points de contrôle à une forme existante :
1 Sélectionnez la forme à modifier dans la Shapes List.
2 Cliquez sur Open Shape.
3 Cliquez au sein de la zone d’aperçu d’image pour ajouter des points de contrôle à la fin
de la forme sélectionnée.
4 Cliquez sur le premier point de contrôle de la forme lorsque vous fini d’en ajouter.Chapitre 15 Studio Geometry 345
Animation des formes avec des images clés et des marqueurs de suivi
En cas de besoin, vous avez la possibilité d’animer les formes selon deux méthodes :
 Avec des images clés : vous pouvez animer les formes à l’aide d’images clés. Pour en
savoir plus sur l’animation avec des images clés dans Color, consultez le chapitre 14,
« Images clés », à la page 323.
 Avec un marqueur de suivi : vous pouvez également utiliser le suivi de l’animation
pour animer automatiquement une forme, comme la bouger pour suivre le déplacement d’un personnage à cause d’un panoramique de la caméra.
Après avoir créé un marqueur de suivi et analysé le plan (dans l’onglet Tracking), il
vous suffit de sélectionner une forme dans la Shapes List, puis d’indiquer le numéro
du marqueur de suivi à utiliser dans le champ Use Tracker pour que la forme soit animée automatiquement. Si le champ Use Tracker contient la valeur 0, aucun marqueur
de suivi n’est appliqué. Pour en savoir plus, consultez la section suivante.
Onglet Tracking
Le suivi de l’animation est le processus d’analyse automatique d’un plan qui permet de
suivre le mouvement d’un personnage particulier à l’image afin de créer une trajectoire
d’animation. Une fois cette analyse terminée, vous pouvez utiliser le suivi des trajectoires de la caméra pour animer des vignettes, des effets Panscan, des formes personnalisées, voire certains nœuds Color FX en suivant les trajectoires d’animation. De cette
façon, les corrections que vous avez apportées semblent suivre les objets/personnages
en mouvement ou le mouvement de la caméra.
Remarque : Color autorise uniquement le suivi de l’animation basé sur un seul point.
Le suivi de deux ou quatre points n’est pas pris en charge.
Le suivi de l’animation est réalisé en créant un marqueur de suivi dans l’onglet Tracking
du studio Geometry. La Tracker List répertorie tous les marqueurs de suivi créés et analysés pour un plan donné. Chacun de ces marqueurs est identifié par un numéro ID (ils
sont numérotés dans l’ordre selon lequel ils ont été créés). 346 Chapitre 15 Studio Geometry
Chaque marqueur de suivi dispose d’une seule commande à l’écran représentée
par deux cadres avec une croix au milieu.
Lorsque vous traitez un marqueur de suivi, Color analyse la zone de pixels déterminée
par le cadre extérieur de recherche de la commande à l’écran, dans la plage d’images
définie à l’aide des boutons Mark In et Mark Out. Le marqueur de suivi tente de « suivre »
le personnage que vous avez identifié (à l’aide du cadre intérieur du motif de référence
de la commande à l’écran) alors qu’il se déplace dans l’image.
? Conseil : les objets/personnages angulaires à fort contraste constituent des motifs
de référence idéaux.
Utilisation du suivi de l’animation
Sitôt le traitement d’un marqueur de suivi terminé, vous pouvez utiliser son analyse pour
animer une vignette, une forme personnalisée ou un paramètre Panscan. Lorsqu’elle est
appliquée à une vignette ou une forme personnalisée, l’animation du marqueur de suivi
est ajoutée au positionnement d’origine de la forme. Par exemple, si vous utilisez un marqueur pour suivre le mouvement du regard d’un personnage et que vous souhaitez
appliquer l’animation analysée à une vignette qui illumine son visage, vous devez positionner le centre, l’angle et l’atténuation d’une vignette en forme de cercle sur le visage
de ce personnage au niveau de la première image du plan, puis choisir le numéro du
marqueur de suivi dans le champ Use Tracker. La vignette commence ainsi son déplacement à partir d’une position correcte et continue à suivre la trajectoire définie par le marqueur de suivi. Comme ce marqueur utilise une transformation supplémentaire, vous
pouvez encore repositionner la vignette par le biais des paramètres Center X et Y ou de
la commande à l’écran disponible dans l’onglet Previews.Chapitre 15 Studio Geometry 347
Si vous souhaitez limiter le suivi à une partie de la durée totale d’un plan (en positionnant les points d’entrée et de sortie du marqueur de suivi à une distance plus courte
que la longueur du plan), la vignette reste à la position d’origine sur laquelle vous l’avez
fait glisser jusqu’à ce que la tête de lecture atteigne le point d’entrée du marqueur, puis
elle commence à suivre la trajectoire d’animation du marqueur. Dès que la tête de lecture atteint le point de sortie, la vignette s’arrête et reste à la même position jusqu’à la
fin du plan.
Commandes disponibles dans l’onglet Tracking
L’onglet Tracking comporte les commandes suivantes :
 Tracker List : liste de tous les marqueurs de suivi créés pour le plan au niveau
de la position actuelle de la tête de lecture. Cette liste comporte trois colonnes :
 Name : nom du marqueur. Tous les marqueurs de suivi sont nommés conformé-
ment à la convention suivante : marqueur.numéroID
 ID : numéro d’identification correspondant à un marqueur de suivi particulier. Il
s’agit du numéro à saisir dans le champ Use Tracker pour indiquer quel marqueur
de suivi utiliser pour animer cette modification.
 Status : barre de progression indiquant si un marqueur de suivi a été traité. Une
barre rouge signifie que le marqueur de suivi n’a pas été traité, alors qu’une barre
verte indique le contraire.
 Manual Tracker : cliquez pour activer le mode de suivi manuel. Vous pouvez alors
utiliser votre souris pour cliquer sur le personnage que vous souhaitez suivre dans
la zone d’aperçu. Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à
l’écran pour créer une image clé de suivi, puis avance la tête de lecture d’une image
et ce, jusqu’à la fin du plan. Grâce à ce mode, vous pouvez rapidement et manuellement suivre des personnages que le suivi automatique ne parvient pas à suivre.
Suivi de l’animation : la solution à tous vos problèmes ?
Dans les plans où la cible est clairement définie (de préférence, un élément à fort
contraste et présentant des angles), le suivi de l’animation représente souvent la
méthode la plus rapide pour animer un effet de telle sorte qu’il suive le mouvement
du plan. Toutefois, ce n’est pas toujours le cas.
Il suffit que des acteurs ou des objets du plan passent devant la cible que vous souhaitez suivre, que le mouvement du plan soit tellement rapide qu’il provoque un flou
d’animation, que le bruit soit excessif ou, tout simplement, qu’aucun personnage ne
soit suffisamment clair pour déterminer le suivi, pour que votre meilleure option reste
encore l’animation manuelle avec des images clés, même si vous pouvez aussi tenter
l’opération avec un marqueur de suivi manuel. Pour en savoir plus sur l’animation à
l’aide d’images clés, reportez-vous au chapitre 14, « Images clés », à la page 323.348 Chapitre 15 Studio Geometry
 Tracking Curve Smoothness : lisse les données de suivi afin d’éliminer tout mouvement saccadé ou irrégulier. Plus les valeurs sont élevées, plus la trajectoire du suivi
de l’animation est lissée. Vous pouvez lisser aussi bien les données en suivi automatique que les données en suivi manuel.
Remarque : les données d’origine du marqueur de suivi de l’animation sont conservées sans être jamais modifiées par ce lissage.
 Process : dès que vous avez réglé les contrôles d’écran pour identifier un motif de
référence et une zone de recherche, cliquez sur Process afin d’effectuer l’analyse.
 New : crée un nouveau marqueur de suivi dans la Tracker List.
 Remove : supprime le marqueur de suivi actuellement sélectionné dans la Tracker List.
 Mark In : définit le point d’entrée dans le plan actuel à partir duquel le traitement
doit commencer. Si vous ne définissez aucun point d’entrée, la première image du
plan est utilisée par défaut.
 Mark Out : définit le point de sortie dans le plan actuel à partir duquel le traitement
doit s’arrêter. Si vous ne définissez aucun point de sortie, la dernière image du plan
est utilisée par défaut.
Utilisation de l’onglet Tracking
Cette section décrit la procédure à suivre pour réaliser le suivi de l’animation.
Pour suivre automatiquement un personnage :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre.
2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New.
Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles
d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image.
3 Déplacez la tête de lecture au niveau de la première image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark In.
Un point d’entrée vert apparaît sur une nouvelle piste dans la Timeline.
Dans de nombreux cas, il s’agit de la première image du plan. Toutefois, si le personnage n’est pas visible ou ne se déplace pas dans le plan avant plusieurs images, réglez
le point d’entrée au niveau de la première image où il apparaît ou juste avant qu’il ne
commence à sa déplacer.Chapitre 15 Studio Geometry 349
4 Alors que la tête de lecture est positionnée sur cette image initiale, faites glisser le
pointeur au sein du cadre central de la commande à l’écran, afin de le déplacer de telle
sorte que la croix soit centrée sur le personnage que vous souhaitez suivre, puis ajustez les poignées du cadre intérieur (le cadre du motif de référence) pour les placer
autour de ce personnage.
5 Ajustez le cadre extérieur en vue d’y inclure autant d’éléments environnants du plan
que vous jugez nécessaires pour analyser le plan.
? Conseil : pour réussir le suivi, le personnage identifié à l’aide du cadre du motif de réfé-
rence ne doit jamais sortir de la zone de recherche définie, car le plan est traité une image
après l’autre. Si le mouvement du plan est rapide, agrandissez le cadre extérieur, même si
l’analyse exige alors plus de temps. À l’inverse, si le mouvement est lent, vous pouvez
réduire le cadre de la zone de recherche afin d’accélérer l’analyse.
6 Déplacez la tête de lecture au niveau de la dernière image de la plage que vous souhaitez suivre, puis cliquez sur Mark Out.
Un point de sortie vert apparaît dans la Timeline.350 Chapitre 15 Studio Geometry
Dans de nombreux cas, il s’agit de la dernière image du plan. Toutefois, si le personnage que vous suivez disparaît peu à peu, réglez le point de sortie au niveau de la
dernière image où il est bien visible.
7 Cliquez sur Process.
Color lance l’analyse du plan en commençant au niveau du point d’entrée. Une barre
de progression verte avance du point d’entrée vers le point de sortie pour indiquer
l’état d’avancement de l’analyse du plan.
Lorsque le traitement est terminé, le marqueur de suivi correspondant apparaît avec une
barre de progression verte dans la colonne Status de la Tracker List. Vous pouvez désormais
utiliser ce marqueur de suivi dans votre projet. D’ailleurs, la trajectoire d’animation de ce
marqueur de suivi est affichée dans la zone d’aperçu d’image dès que vous le sélectionnez.
Si le mouvement d’un plan est trop difficile à suivre automatiquement, vous pouvez
tenter de réaliser un suivi manuel.
Pour suivre manuellement un personnage :
1 Déplacez la tête de lecture au niveau du plan que vous souhaitez suivre.
2 Ouvrez l’onglet Tracker du studio Geometry, puis cliquez sur New.
Un nouveau marqueur de suivi non traité apparaît dans la Tracker List et ses contrôles
d’écran sont alors disponibles dans la zone d’aperçu d’image.
3 Amenez la tête de lecture sur la première image de la plage que vous voulez suivre.
Remarque : il n’est pas nécessaire de marquer des points d’entrée et de sortie en mode
Suivi manuel.Chapitre 15 Studio Geometry 351
4 Cliquez sur Manual Tracker pour passer en mode de suivi manuel.
La commande à l’écran du marqueur de suivi disparaît dès que vous activez le mode
de suivi manuel.
5 Dans la zone d’aperçu d’image, cliquez sur le personnage que vous souhaitez suivre.
Par exemple, si vous souhaitez suivre le visage d’une personne pour lui appliquer un
vignetage ultérieurement, cliquez sur son nez.
Chaque clic positionne manuellement le marqueur de suivi à l’écran, puis avance la tête
de lecture d’une image.
6 Cliquez sur le même personnage que précédemment au fur et à mesure que les images défilent, jusqu’à ce que vous ayez atteint la fin de la durée du mouvement à suivre ou la fin du plan.
Alors que vous ajoutez de plus en plus de points de suivi manuel, une trajectoire d’animation se dessine lentement selon le parcours du personnage que vous suivez.
7 Lorsque le suivi manuel est terminé, arrêtez de cliquer.
Ce marqueur de suivi est prêt à être affecté à un autre paramètre de votre projet.
Important : ne désactivez pas le bouton Manual Tracker, sauf si vous voulez supprimer
toutes vos images clés de suivi manuel.352 Chapitre 15 Studio Geometry
Il peut arriver que le suivi du mouvement soit une réussite, mais que la trajectoire
d’animation obtenue soit trop approximative pour être utilisée en l’état. Dans d’autres
cas, c’est un mouvement irrégulier qui peut mettre en avant un effet animé que vous
tentiez de rendre invisible. On parle alors de trajectoires d’animation crénelées.
Si le cas se présente, utilisez le curseur Tracking Curve Smoothness pour lisser la trajectoire d’animation créée par le marqueur de suivi.
Pour lisser un suivi :
1 Sélectionnez un marqueur de suivi dans la Tracker List.
2 Réglez le curseur Tracking Curve Smoothness jusqu’à ce que la trajectoire de suivi
de l’animation soit suffisamment lisse pour répondre à vos besoins.
Le réglage du curseur Tracking Curve Smoothness n’est pas définitif. En d’autres termes,
les données de suivi d’origine sont conservées et vous pouvez donc augmenter ou
réduire le lissage qui leur est appliqué à tout moment pour effectuer d’autres modifications. Si vous réglez le curseur Tracking Curve Smoothness sur 0, vous restaurez les données de suivi analysées à l’origine.Chapitre 15 Studio Geometry 353
Utilisation des marqueurs de suivi dans les studios Secondary,
Color FX et Geometry
Un champ Use Tracker est affiché pour toute correction effectuée dans un studio qu’il
est possible d’animer avec un marqueur de suivi. Une fois le marqueur de suivi correspondant traité, il vous suffit de saisir son numéro ID dans ce champ pour animer automatiquement cette correction en fonction de la trajectoire d’animation du marqueur.
Si vous saisissez la valeur 0 dans le champ Use Tracker, la correction est réinitialisée et
aucun marqueur de suivi n’est utilisé.16
355
16 Magasin d’images fixes
(Still Store)
Il s’agit d’une interface utilisateur permettant de comparer
des plans lors de l’étalonnage plan par plan.
Via cette interface, vous pouvez enregistrer des images de différents plans d’un projet
afin de les utiliser comme images de référence dans le cadre de la comparaison avec
des plans en cours d’étalonnage. Il s’agit d’une opération courante dans l’étalonnage
plan par plan, lorsque vous équilibrez tous le plans d’une scène pour qu’ils soient cohé-
rents en matière d’exposition et de couleur, afin qu’ils semblent tous avoir été pris au
même endroit et au même moment.
Via le Still Store, vous pouvez enregistrer des images de référence de tout plan de votre
projet, à des fins de comparaison avec d’autres plans. Cela signifie que si vous travaillez
sur un documentaire où un style particulier de plan très serré est intercalé dans le programme, vous pouvez enregistrer une image de référence du plan très serré principal étalonné et le réutiliser pour comparaison avec les autres plans très serrés du programme.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 Enregistrement d’images dans le Still Store (p. 356)
 Enregistrement des images du Still Store dans de sous-répertoires (p. 357)
 Retrait d’images du Still Store (p. 358)
 Rappel d’images du Still Store (p. 358)
 Personnalisation de la vue du Still Store (p. 359)
 Contrôles du chutier Still Store (p. 359)356 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store)
Enregistrement d’images dans le Still Store
Pour utiliser le Still Store, vous devez d’abord enregistrer une ou plusieurs images afin
de les rappeler ultérieurement.
Pour ajouter une image au Still Store :
1 Positionnez la tête de lecture sur une image à enregistrer dans le Still Store.
Choisissez une image étalonnée contenant les sujets requis pour la comparaison
et représentative de l’éclairage et de la couleur que vous voulez homogénéiser.
2 Si le Still Store est activé, désactivez-le afin de vous assurer que vous n’enregistrez
pas accidentellement une image de l’image composite affichée.
3 Facultativement, si vous voulez enregistrer l’image avec un nom personnalisé, vous
pouvez cliquer sur l’onglet Still Store et taper un nom dans le champ File sous le chutier Still Store.
Si vous n’entrez pas de nom personnalisé, chaque image enregistrée sera automatiquement nommée comme suit :
Image.Jour_Mois_Année_Heure_Minute_SecondeFuseauhoraire.sri
La date et l’heure indiquent l’horodatage exact de l’enregistrement de l’image.
Remarque : si vous chargez une image dans le Still Store immédiatement avant d’en
enregistrer une autre, l’image nouvellement enregistrée utilisera le nom de l’image
chargée, en écrasant l’image précédemment enregistrée.
4 Pour enregistrer une image, procédez de l’une des manières suivantes :
 Depuis un studio, choisissez Still Store > Store (Ctrl + I).
 Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sur Save.
Une image de celle à la position de la tête de lecture est enregistrée sous la forme
d’un fichier DPX non compressé dans le sous-répertoire /StillStore/ dans l’ensemble
de projets. Elle apparaît aussi dans Color comme un élément du chutier Still Store.
Lorsque Still Store est en mode d’affichage des icônes, chaque image enregistrée est
dotée d’un vignette pour référence.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 357
Les images du Still Store sont enregistrées à la résolution native du média source d’où
elles proviennent, mais elles ne sont pas enregistrées avec la correction de la table de
conversion appliquée. Ainsi, si votre projet utilisait une table de conversion lorsque vous
avez enregistré les images dans le Still Store et que vous la supprimez de votre projet,
les images enregistrées continueront à correspondre aux plans d’où elles provenaient.
Important : les images du Still Store ne sont pas mises à jour si le plan d’où elles proviennent est de nouveau étalonné. Donc, si vous enregistrez une image du Still Store
depuis un plan, puis réeffectuez un étalonnage de ce dernier afin d’obtenir un aspect
différent, l’image du Still Store enregistrée ne sera plus représentative de ce plan et
devra être supprimée. Si vous n’êtes pas sûr qu’une image reflète correctement l’étalonnage en cours d’un plan, l’horodatage de l’enregistrement de l’image peut vous aider.
Enregistrement des images du Still Store dans de sousrépertoires
Par défaut, une image est enregistrée dans le sous-répertoire StillStore interne de votre
projet et figure dans le chutier Still Store avec toutes les autres images enregistrées.
Toutes les images du chutier Still Store apparaissent dans l’ordre dans lequel elles ont
été créées, les plus récentes étant placées en dernier.
Vous pouvez aussi organiser vos images enregistrées dans des sous-répertoires. Vous
pouvez créer des sous-répertoires individuels basés sur la date d’un travail, les plans
depuis lesquels les images sont enregistrées ou tout autre type de catégorisation de
votre choix.
Pour créer un sous-répertoire personnalisé dans le chutier Still Store :
1 Cliquez sur l’onglet Still Store.
2 Cliquez sur New Folder.
3 Lorsque la boîte de dialogue New Folder s’ouvre, entrez un nom dans le champ « Name
of new folder », puis cliquez sur Create.
Un nouveau sous-répertoire apparaît dans le répertoire StillStore dans votre ensemble
de projets et devient le répertoire ouvert dans lequel toutes les nouvelles images sont
enregistrées.
Raison pour laquelle un projet peut devenir très volumineux
Toutes les images étant enregistrées dans le sous-répertoire StillStore dans votre
ensemble de projets, vous constaterez peut-être que la sauvegarde de votre projet
est plus longue qu’avant si vous enregistrez beaucoup d’images. Si vous avez besoin
de réduire la taille du fichier projet, supprimez le plus possible des images du Still
Store inutilisées.358 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store)
Important : vous ne pouvez pas déplacer des images dans des sous-répertoires à l’issue
de leur création. Pour enregistrer de nouvelles images dans un sous-répertoire, vous
devez y accéder dans le chutier Still Store avant d’enregistrer de nouvelles images.
Retrait d’images du Still Store
Les images enregistrées peuvent s’accumuler assez rapidement dans le Still Store, il est
donc nécessaire de supprimer régulièrement toutes les images inutiles.
Pour supprimer une image du Still Store :
1 Cliquez sur l’onglet Still Store.
2 Sélectionnez l’image à supprimer.
3 Cliquez sur Delete ou Forward Delete.
4 Cliquez sur Yes dans la boîte de dialogue d’avertissement qui s’affiche, pour confirmer
que vous voulez supprimer l’image sélectionnée.
La suppression d’une image ne peut pas être annulée dans Still Store.
Rappel d’images du Still Store
Lorsqu’une image a été ajoutée au Still Store, elle peut être rappelée à tout moment.
Pour afficher une image enregistrée, vous devez la charger dans le Still Store, puis activer ce dernier pour la visualiser.
Pour charger une image dans le Still Store :
1 Cliquez sur l’onglet Still Store.
2 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Sélectionnez l’image à charger, puis cliquez sur Load.
 Double-cliquez sur l’image à charger.
Une fois une image chargée, vous devez activer Display Loaded Still pour la rendre visible.
Pour afficher une image chargée dans le Still Store, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Choisissez Still Store > Display Loaded Still (Ctrl + U).
m Cliquez sur l’onglet Still Store, puis sélectionnez Display Loaded Still.
L’image chargée s’affiche dans l’aperçu et sur votre moniteur broadcast. Par défaut,
les images apparaissent sous forme de comparaison d’image composite de gauche
à droite, mais cela peut être personnalisé.Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store) 359
Personnalisation de la vue du Still Store
Chaque coloriste utilise le Still Store à sa façon. Certains préfèrent passer d’une image
plein écran à une autre lors de leur comparaison, alors que d’autres créent une image
composite afin de comparer, côte à côte, le Still Store et le plan étalonné. Color vous
permet d’utiliser les deux méthodes.
Chaque image a ses propres réglages quant à l’aspect qu’elle aura lors de son rappel.
Ils figurent sur la droite du studio Still Store.
 Enable : rend l’image Still Store chargée visible dans l’aperçu et les moniteurs de sortie vidéo. Identique à Still Store > Enable (Ctrl + U).
 Transition : ce paramètre détermine dans quelle mesure l’image chargée est affichée
à l’écran. Lorsque la valeur indiquée est 0, l’image chargée n’est pas du tout visible.
S’il s’agit de la valeur 1, l’image chargée remplit la totalité de l’écran. Les autres valeurs
intermédiaires créent une vue d’image composite.
 Angle : modifie l’angle le long duquel la bordure d’une image composite est orientée. Les boutons d’orientation ci-dessous modifient automatiquement le paramètre
Angle, mais le seul moyen de créer une image composite diagonale consiste à personnaliser ce contrôle.
 Left to Right : affecte la valeur 180 degrés au paramètre Angle, pour créer une image
composite verticale avec l’image sur la gauche.
 Right to Left : affecte la valeur 0 degrés au paramètre, pour créer une image composite verticale avec l’image sur la droite.
 Top to Bottom : affecte la valeur -90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image
composite horizontale avec l’image en haut.
 Bottom to Top : affecte la valeur 90 degrés au paramètre Angle, pour créer une image
composite horizontale avec l’image en bas.
Contrôles du chutier Still Store
Le chutier Still Store est doté des contrôles suivants :360 Chapitre 16 Magasin d’images fixes (Still Store)
 Up Directory : cliquer sur ce bouton permet d’accéder au répertoire précédent du
chemin d’accès en cours. Vous ne pouvez pas quitter l’ensemble de projets. Afin que
votre projet soit bien organisé, assurez-vous d’enregistrer toutes vos images dans
le répertoire /StillStore/ de votre ensemble de projets.
 Home Directory : sélectionne le chemin d’accès au répertoire StillStore dans votre
ensemble de projets.
 Icon View : le chutier Still Store passe en mode d’affichage des icônes. Chaque image
enregistrée est représentée par une vignette et toutes les images sont organisées
en fonction de la date et de l’heure de leur sauvegarde, les images le plus anciennes
apparaissant en premier (de gauche à droite).
 List View : en mode liste, toutes les images et tous les répertoires sont représentés
par deux colonnes. Le nom du fichier d’images figure à gauche et la date de sa création à droite. Toutes les images sont organisées en fonction de la date et de l’heure
de leur sauvegarde, les images le plus anciennes apparaissant en haut et les plus
récentes en bas.
 Curseur Icon Size : lorsque le chutier Still Store est en mode d’affichage des icônes,
ce curseur permet d’augmenter et de réduire la taille des vignettes affichées pour
chaque image.
 Champ File : ce champ est à double emploi. Lorsque vous chargez une image, ce champ
affiche son nom. Cependant, si vous entrez un nom personnalisé, puis enregistrez une
autre image, la nouvelle image sera créée avec le nom entré.
 Menu local Directory : ce menu local affiche le chemin d’accès au répertoire en cours
et vous permet de remonter la structure de répertoires, si vous le voulez.
 Bouton New Directory : crée un sous-répertoire dans le répertoire StillStore de votre
ensemble de projets.
 Bouton Save : enregistre l’image à la position en cours de la tête de lecture afin d’être
rappelée ultérieurement.
 Bouton Load : charge une image afin qu’elle puisse être comparée via le bouton Enable
ou la commande Enable dans le menu Still Store (Ctrl + -U).17
361
17 File d’attente de rendu
Lorsque vous avez terminé l’étalonnage de votre programme, les contrôles de la file d’attente de rendu vous
permettent de rendre l’ensemble approprié de fichiers
de données pour la sortie finale de votre programme,
vers Final Cut Pro, ou vers d’autres systèmes compatibles.
Les rubriques suivantes seront abordées au cours de ce chapitre :
 À propos du rendu dans Color (p. 361)
 Quels effets sont rendus par Color ? (p. 362)
 L’interface de la file d’attente de rendu (p. 363)
 Mode de rendu des plans dans votre projet (p. 365)
 Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan (p. 367)
 Commande Gather Rendered Media (p. 368)
À propos du rendu dans Color
Le rendu dans Color a une finalité différente de celle qu’il peut avoir dans une application comme Final Cut Pro. Dans Color, la totalité du traitement des effets pour la lecture
est réalisé à la volée, en abandonnant des images ou en ralentissant de façon à afficher
votre sortie étalonnée à un niveau de qualité élevé à des fins d’évaluation. Les données
lues dans Color ne sont pas mise en mémoire vive et il n’existe aucun moyen d’effectuer
un prérendu de votre projet pour la lecture pendant que vous travaillez.
Dans Color, le rendu est traité comme l’étape finale dans la validation de vos corrections sur disque par la génération d’un nouvel ensemble de fichiers de données. La file
d’attente de rendu permet d’effectuer un rendu de tout ou partie des plans dans votre
projet lorsqu’ils ont été corrigés dans Color.362 Chapitre 17 File d’attente de rendu
Vous pouvez utiliser la file d’attente de rendu pour rendre votre projet de façon incré-
mentielle ou intégrale. Par exemple, si vous travaillez sur un projet à haute résolution avec
une planification sur plusieurs jours ou semaines, vous pouvez choisir d’ajouter les plans
de chaque scène à la file d’attente de rendu au fur et à mesure de leur approbation, en
les préparant à un rendu durant la nuit à la fin de chaque session quotidienne. La charge
de travail est ainsi répartie sur plusieurs jours et évite la longue session de rendu nécessaire à la génération de la totalité du programme.
Vous pouvez cependant souhaiter effectuer un rendu de la totalité du programme d’un
seul coup, par exemple, si vous avez besoin de générer un autre ensemble de données
dans un autre format ou si la petite taille du projet ne nécessite pas de réaliser le rendu
en plusieurs fois.
Quels effets sont rendus par Color ?
Les projets importés depuis des fichiers de projets XML et EDL peuvent être dotés de
beaucoup plus d’effets que Color n’est capable d’en traiter. Notamment des transitions,
des transformations géométriques, des superpositions, des effets de vitesse et des images. Lors du rendu de votre programme terminé, votre flux d’importation/d’exportation détermine les effets rendus par Color.
En particulier, si vous importez un EDL pour étalonner et exporter des séquences
d’images 2K DPX à imprimer sur film, Color permet d’effectuer un rendu des plans de
votre projet très différent de celui obtenu si vous aviez importé un fichier XML et que
vous procédiez au rendu de fichiers QuickTime devant être renvoyés à Final Cut Pro.
Dans tous les cas, les corrections effectuées via les studios Primary In, Secondary, Color FX
et Primary Out sont toujours rendues.
La carte graphique que vous utilisez affecte le rendu en sortie
Color utilise le processeur graphique installé dans votre ordinateur pour rendre les ajustements d’étalonnage et de géométrie appliqués aux plans de votre programme. Les
capacités des processeurs graphiques des différentes cartes vidéo sont variables, il est
donc possible que le même projet Color soit légèrement différent lorsqu’il est rendu
sur des ordinateurs n’ayant pas les mêmes cartes graphiques. Pour garantir l’exactitude
du rendu des couleurs, il est préférable de rendre votre projet sur un ordinateur doté
de la même carte graphique que celle utilisée lors de l’étalonnage du programme.Chapitre 17 File d’attente de rendu 363
Effets rendus pour la sortie 2K
Une fois que vous avez importé une liste de décisions de montage (EDL) et lorsque vous
générez les séquences d’images 2K DPX en sortie, toutes les transformations que vous
avez effectuées au niveau de l’onglet Pan & Scan du studio Geometry sont rendues.
Les effets à créer dans le cadre de la finalisation du projet et qui ne sont pas rendus par
Color comprennent les transitions vidéo, les effets de vitesse, les effets composites et les
titres. Ces effets doivent être créés à l’aide d’une autre application, par exemple Shake.
Les effets ne sont pas rendus lors de l’envoi à Final Cut Pro
Lorsqu’un projet passe de Final Cut Pro XML à Color, toutes les transitions, tous les filtres, images, générateurs, effets de vitesse, paramètres de superposition et autres effets
non compatibles avec Color provenant du projet Final Cut Pro d’origine sont conservés
dans votre projet Color, même si ces effets ne sont pas visibles.
Lorsque vous avez étalonné votre programme dans Color et avez rendu ce projet sous
la forme d’une série de séquences QuickTime en préparation du retour à Final Cut Pro,
les effets précédemment mentionnés qui ont été conservés de façon invisible ne sont
pas rendus. Cependant, lorsque vous renvoyez le projet Color terminé à Final Cut Pro,
ces effets réapparaissent dans la séquence Final Cut Pro résultante. À ce stade, vous
pouvez effectuer d’autres ajustements et effectuer un rendu du projet Final Cut Pro
avant de le mettre sur bande ou de le générer en tant que fichier de séquence principal QuickTime.
Informations supplémentaires sur les réglages de mouvement et les ajustements
Pan & Scan
Un sous-ensemble des réglages de mouvement depuis Final Cut Pro est traduit en réglages Pan & Scan équivalents dans Color lors de la première importation du projet. Ces
réglages ont un effet visible sur votre projet Color et peuvent être ajustés lors de l’affinage de votre programme. Cependant, ces effets ne sont pas rendus par Color. Ils sont
transférés de Color à Final Cut Pro afin d’y être rendus. Pour en savoir plus, consultez la
section « Importation et exportation de paramètres Geometry depuis/vers
Final Cut Pro » à la page 332.
L’interface de la file d’attente de rendu
Les plans du programme devant être rendus sont spécifiés via la liste de la file d’attente
de rendu. Lorsque vous ajoutez des plans à cette liste, ils sont organisés par numéro
de plan. L’ordre dans lequel les plans apparaissent dans cette colonne dicte celui dans
lequel ils sont rendus ; le plan non rendu situé en haut de la liste est rendu en premier,
puis c’est le tour du plan non rendu suivant dans la liste jusqu’à la fin de celle-ci.364 Chapitre 17 File d’attente de rendu
 Colonne Number : identifie la position numérique du plan dans la Timeline. Tous les
plans de la file d’attente de rendu sont listés par ordre décroissant en fonction de leur
numéro d’identifiant.
 Colonne Shot Name : affiche une vignette et le nom du plan.
 Colonne In : la première image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode
est égal au point Project In plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet Project
Settings du studio Setup.
 Colonne Out : la dernière image des données qui sera rendue pour ce plan. Ce timecode
est égal au point Project Out plus la valeur Handles en cours spécifiée dans l’onglet
 Project Settings du studio Setup.
Remarque : si aucune donnée supplémentaire n’est disponible sur disque pour
les poignées au début ou à la fin de plans, aucune poignée ne sera ajoutée.
 Colonne Grade ID : affiche le jeu d’étalonnage sélectionné pour ce plan. Vous pouvez
mettre en file d’attente le même plan jusqu’à quatre fois, différents jeux d’étalonnage
étant activés, afin de rendre les données de chaque jeu d’étalonnage associé à ce plan.
 Colonne Progress : cette colonne est dotée d’une barre de rendu indiquant la durée
que prend le rendu d’un plan. Si le plan n’est pas en cours de rendu, cette colonne
indique son état de rendu (en file d’attente, en cours de rendu ou rendu).
Contrôles de la file d’attente de rendu
Les boutons suivants sous la liste de la file d’attente de rendu permettent d’ajouter
des plans à la file d’attente, de les supprimer et de lancer le rendu.
 Add Selected : ajoute tous les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu.
 Add All : ajoute chaque plan de la Timeline à la file d’attente de rendu. Les plans
ayant déjà été rendus sont aussi placés dans la file d’attente et seront de nouveau
rendus sauf s’ils sont supprimés. Les plans rendus de nouveau remplacent les données rendues précédentes.
 Clear Queue : supprime tous les plans de la file d’attente de rendu.
 Remove Selected : supprime uniquement les plans sélectionnés de la file d’attente
de rendu.
 Start Render : lance le rendu pour tous les plans ayant été placés dans la file d’attente de
rendu. Ce bouton a la même fonction que la commande du menu Render > Start Render.
Important : lorsque vous avez lancé le rendu, vous pouvez le suspendre en appuyant
sur Echap ou sur Ctrl + point.Chapitre 17 File d’attente de rendu 365
Mode de rendu des plans dans votre projet
La file d’attente de rendu est conçue pour que vous puissiez gérer le rendu de votre projet à votre gré. Vous pouvez ajouter chaque plan du programme dans la file d’attente
afin d’effectuer un rendu intégral ou vous pouvez n’ajouter que les plans terminés ce
jour-là dans le cadre d’un processus de rendu incrémentiel de votre projet.
Quelle que soit la façon dont vous décidez d’effectuer le rendu des données de votre
projet, le processus est similaire ; vérification des réglages du projet et des plans, ajout
des plans à la file d’attente de rendu, puis utilisation de la commande Start Render.
Pour effectuer un rendu d’un ou de plusieurs plans de votre programme :
1 Dans la Timeline, choisissez le jeu d’étalonnage pour le rendu de chaque plan.
2 Procédez de l’une des manières suivantes pour ajouter des plans à la liste de la file
d’attente de rendu :
 Cliquez sur Add All.
 Choisissez Render > Add All (Ctrl + Maj + Option + A).
 Sélectionnez un ou plusieurs plans, puis cliquez sur Add Selected ou choisissez Render >
Add Selected (Commande + Maj + A) pour ajouter les plans sélectionnés.
Lorsque vous avez ajouté des plans à la liste de la file d’attente de rendu, l’état de
chacun des plans ajouté devient Queued dans le navigateur Shots. Dans la Timeline,
chacun des plans ajoutés s’affiche, une barre d’état jaune figurant au-dessus du jeu
d’étalonnage utilisé pour chaque plan mis en file d’attente, afin d’indiquer quel jeu
d’étalonnage est rendu.
Remarque : vous pouvez ajouter un plan à la file d’attente de rendu avec un jeu d’étalonnage activé, puis choisir un autre niveau pour ce plan et l’ajouter de nouveau à la
file afin de rendre les deux jeux d’étalonnage pour ce plan.
3 Revérifiez les réglages de votre projet avant d’effectuer le rendu afin de vous assurer
que vous utilisez le répertoire de rendu, le réglage d’interfaçage, le codec d’exportation
et les réglages Broadcast Safe corrects.366 Chapitre 17 File d’attente de rendu
4 Si vous effectuez un rendu de données Cineon ou DPX, revérifiez le menu local Render
Proxy dans l’onglet User Prefs pour vous assurer que vous effectuez le rendu à la résolution requise.
5 Effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton Start Render dans l’onglet Render Queue.
 Choisissez Render > Start Render.
Le rendu des plans de la file d’attente de rendu commence. Une barre de progression
verte s’affiche dans la colonne Progress du premier plan non rendu de la liste, indiquant la durée de son rendu.
Simultanément, la barre de rendu figurant au-dessus de la réglette de la Timeline pour le
plan rendu dans la Timeline reflète la barre de progression dans la file d’attente de rendu.Chapitre 17 File d’attente de rendu 367
Lorsque le rendu du premier plan de la file d’attente de rendu est terminé, le prochain
est lancé et le rendu se poursuit du haut vers le bas de la liste jusqu’à ce que le dernier
plan soit rendu. Tous les plans rendus dans la Timeline apparaissent avec une barre de
rendu verte au-dessus de la réglette de la Timeline et une barre d’état verte au-dessus
du jeu d’étalonnage rendu.
Important : pour suspendre le rendu, appuyez sur Echap. Vous pouvez cliquer de nouveau sur Start Render pour reprendre le rendu.
Toutes les données rendues sont écrites dans le répertoire de rendu du projet, spécifié
dans l’onglet Project Settings du studio Setup. Le répertoire de rendu est organisé en
sous-répertoires numérotés correspondant chacun à un plan de la Timeline de votre
projet. Le numéro de chaque sous-répertoire correspond au numéro de chaque plan
dans la colonne Number de la file d’attente de rendu. Chacun de ces sous-répertoires
contient jusqu’à quatre ensembles de données rendus correspondant à chaque jeu
d’étalonnage rendu.
Rendu de plusieurs jeux d’étalonnage pour chaque plan
Chaque plan de votre projet Color utilise un des quatre jeux d’étalonnage (maximum).
En travaillant, vous pouvez modifier librement le jeu d’étalonnage utilisé par un plan,
en passant d’un aspect à un autre selon vos besoins durant le développement de
l’esthétique du programme.
Vous pouvez aussi rendre chacun des jeux d’étalonnage d’un plan individuellement ou
collectivement. Ainsi, s’il existe une scène où le client peut préférer un des quatre aspects
différents, vous pouvez parer à toute éventualité en rendant toutes les copies de travail.
Color a connaissance du jeu d’étalonnage sélectionné lorsque vous renvoyez ce projet
à Final Cut Pro, ou lorsque vous utilisez la commande Gather Rendered Media et
s’assure que le fichier de rendu approprié est utilisé.
Chaque jeu d’étalonnage rendu est numéroté. Par exemple, si vous avez rendu deux
jeux d’étalonnage différents dans un projet QuickTime pour le plan numéro 1, le sousrépertoire de ce dernier contient deux plans appelés 1_g1.MOV et 1_g2.MOV, le numéro
suivant immédiatement le g indiquant à quel jeu d’étalonnage correspond ce fichier.368 Chapitre 17 File d’attente de rendu
Afin de rendre plusieurs jeux d’étalonnage pour un plan :
1 Placez la tête de lecture sur un plan à rendre et choisissez le premier jeu d’étalonnage
à utiliser pour ce plan.
2 Sélectionnez ce plan, cliquez sur l’onglet Render Queue, puis cliquez sur Add Selected
pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu.
3 Passez au jeu d’étalonnage suivant que vous voulez utiliser pour ce plan.
4 Cliquez de nouveau sur Add Selected pour ajouter ce plan à la file d’attente de rendu
une seconde fois.
Chaque jeu d’étalonnage en file d’attente pour rendu apparaît avec une barre de rendu
jaune au-dessus de la barre de jeux d’étalonnage de la Timeline.
La colonne ID du jeu d’étalonnage dans la file d’attente de rendu indique les jeux d’étalonnage sélectionnés pour rendre chaque plan.
Commande Gather Rendered Media
Cette commande ne peut être utilisée que lorsque vous avez rendu des données de
séquence d’images pour un projet importé via EDL. Elle est utilisée pour organiser vos
données de séquence d’images rendues afin de les préparer pour l’imprimante de films.
Elle organise vos séquences d’images rendues de deux façons :
 Elle place chaque image des données de votre projet dans un seul répertoire.
 Elle renomme chaque image des données pour votre projet afin de créer un éventail
d’images continu de la première à la dernière image du projet rendu.
Important : vous ne pouvez pas rassembler des données dans une boucle XML.Chapitre 17 File d’attente de rendu 369
Pour rassembler les données rendues :
1 Choisissez File > Gather Rendered Media.
2 Choisissez l’une de ces trois options pour rassembler les données rendues de votre projet :
 Copy Files : effectue des doubles des fichiers de séquences d’images, mais laisse
les fichiers originellement rendus dans le répertoire de rendu.
 Move Files : copie les fichiers de séquences d’images, puis supprime les fichiers
originellement rendus du répertoire de rendu.
 Link Files : crée des alias des fichiers originellement rendus dans le répertoire de
rendu. Ceci est utile si vous voulez traiter les images via une application sur votre
ordinateur et que vous ne voulez pas dupliquer les données inutilement. Par contre,
cela ne présente pas d’intérêt si vous envisagez de transporter les données vers un
autre emplacement, car les fichiers d’alias ne pointent que sur les données d’origine
dans le répertoire de rendu et ne contiennent aucune donnée d’image.
3 Cliquez sur Create New Directory si vous voulez placer les données rassemblées dans
un nouveau répertoire.
4 Cliquez sur Gather.
Toutes les images rendues de chaque plan de votre projet sont renommées, renumérotées et placées dans le répertoire spécifié, prêtes à être traitées plus avant ou transmises. 371
A Annexe
A Étalonnage de votre moniteur
Lorsque vous utilisez des périphériques analogiques, veillez
à ce qu’ils soient bien étalonnés du point de vue de la couleur et de la luminosité pour que vous puissiez étalonner avec
précision votre vidéo.
À propos de la mire
La mire est un signal vidéo généré électroniquement qui obéit à des caractéristiques
spécifiques très strictes. Les niveaux de luminance et de chrominance étant standard,
vous pouvez utiliser la mire pour passer en revue les différents composants d’un maté-
riel vidéo pour vous rendre compte de la façon dont chacun restitue le signal.
Les formats NTSC et PAL possèdent chacun leurs standards de mire, et il existe même
plusieurs standards au sein de chacun des formats. Lorsque vous analysez la mire sur
un instrument vidéo, il est essentiel que vous sachiez à quel standard vous rapporter
pour éviter les impairs dans votre échantillonnage. La « mire SMPTE » est le standard
couramment utilisé.
Étalonnage des moniteurs avec la mire
Les monteurs et les concepteurs d’émissions ne doivent pas se fier à un moniteur non
étalonné pour les ajustements majeurs de couleur et de luminosité de leurs programmes. Il est très important d’utiliser un moniteur de diffusion bien étalonné afin d’assurer des ajustements corrects d’exposition et de couleurs.
Quand utiliser la mire ?
Les périphériques analogiques ont sans cesse besoin d’être étalonnés et réajustés
même pour de légers décalages. En effet, la chaleur, le temps, le bruit, la longueur de
câbles et bien d’autres facteurs jouent de façon subtile sur le voltage du signal vidéo
électronique analogique, ce qui a un effet sur la luminosité et la couleur de l’image
vidéo. La mire offre un signal de référence que vous pouvez utiliser pour étalonner
les niveaux de sortie d’un appareil analogique.372 Annexe A Étalonnage de votre moniteur
Étalonnage de votre moniteur de diffusion
Pour étalonner un moniteur, utilisez la mire standard SMPTE. La luminosité et le contraste sont ajustés à vue d’œil au moyen de la mire à l’écran. Pour l’ajustement de chrominance et de phase, utilisez le bouton Fond bleu dont sont dotés les moniteurs vidéo
professionnels. Tous les moniteurs doivent être étalonnés, qu’ils soient à l’extérieur ou
dans le studio de montage.
Pour étalonner votre moniteur :
1 Connectez un générateur de mire ou de motifs de test au moniteur utilisé ou utilisez
la sortie de l’un des générateurs de mires intégrés dans Final Cut Pro.
Important : évitez d’utiliser des images fixes de mires. Pour en savoir plus, consultez
la section « Rendu Y´CB
CR
et mire » à la page 374.
2 Allumez le moniteur et attendez environ 30 minutes pour qu’il « chauffe » et atteigne
une température stable.
3 Sélectionnez l’entrée appropriée sur le moniteur pour que la mire apparaisse à l’écran.
Trois barres noires de différentes intensités sont affichées près du coin inférieur droit de
la mire. Chacune d’elles correspond à une valeur de luminosité différente, mesurée en
IRE. (IRE vient de Institute of Radio Engineers (Institut des ingénieurs radio), qui fait désormais partie de l’organisme IEEE. Il s’agit d’une unité de tension spécifique à la vidéo.) Il
s’agit des barres de réglage dites PLUGE (Picture Lineup Generation Equipment), qui permettent d’ajuster la luminosité et le contraste d’un moniteur vidéo en vous aidant à établir le noir absolu.
4 Abaissez au minimum la chrominance du moniteur.
Il s’agit d’un réglage temporaire qui va vous permettre d’ajuster plus précisément la luminance. Le contrôle de chrominance peut également être appelé couleur ou saturation.
5 Ajustez le contrôle de luminosité de votre moniteur jusqu’à ne plus pouvoir distinguer
les deux barres Pluge de gauche et le carré noir adjacent.
À ce stade, la plus lumineuse des barres (11,5 IRE) ne doit plus être qu’à peine visible
et les deux barres Pluge de gauche (5 et 7,5 IRE respectivement) doivent présenter le
même niveau de noir.
6 Augmentez alors le contraste au maximum jusqu’à ce que cette barre devienne claire,
puis diminuez à nouveau.Annexe A Étalonnage de votre moniteur 373
Le point où cette barre est presque invisible correspond au réglage de contraste correct pour votre moniteur (l’exemple indiqué ci-dessous est volontairement exagéré).
Lorsque vous réglez le contraste, gardez un œil sur le carré blanc en bas à gauche.
Si le contraste est trop fort, le carré blanc doit donner l’impression de déborder sur
les carrés d’à côté. Réglez alors le contraste jusqu’à ne plus avoir cette impression.
Important : le contraste ne doit être ajusté qu’après la luminosité
7 Lorsque vous avez terminé les réglages de luminance, remettez le contrôle de
la chrominance dans la position du milieu (détente).
Remarque : certains boutons s’arrêtent en une position par défaut très précise.
C’est ce que l’on appelle la position de détente.
Si vous réglez un moniteur PAL, vous avez terminé. Les prochaines étapes traitent
de réglages de la couleur qui ne concernent que les moniteurs NTSC.
8 Appuyez sur le bouton « Fond bleu » à l’avant de votre moniteur pour préparer
le réglage des contrôles Chroma et Phase.
Remarque : ce bouton n’est généralement disponible que sur les moniteurs professionnels.
9 Effectuez les réglages suivants en fonction du type de signal vidéo que vous contrôlez :
 Si vous contrôlez un signal Y´CB
CR
SDI ou par composantes, n’ajustezl que le contrôle
Chroma de sorte que les parties supérieures et inférieures des barres grises alternatives correspondent. Il s’agit du seul réglage que vous devez effectuer, car le contrôle
Phase n’a aucun effet avec les signaux SDI ou par composantes.
 Si vous contrôlez un signal Y/C (aussi appelé S-vidéo), il est exécuté via un décodeur
RVB intégré au moniteur. Dans ce cas, réglez les contrôles Chroma et Phase. La chrominance affecte l’équilibre des deux barres grises externes. La phase affecte l’équilibre des deux barres grises internes. Les réglages effectués pour l’un de ces contrôles
affectant l’autre, vous devez continuer à les régler jusqu’à ce que toutes les barres
grises soient d’une luminosité uniforme en haut et en bas.
Lorsque la luminosité
et le contraste sont correctement
réglés, cette bande ne doit pas être
visible au-delà du noir.374 Annexe A Étalonnage de votre moniteur
Remarque : le second point s’applique aussi au contrôle des signaux composites, mais
il n’est vraiment pas recommandé de contrôler de tels signaux lors de l’étalonnage.
Lorsque votre moniteur est correctement étalonné, la couleur des barres grises et noires sera homogène.
Rendu Y´CB
CR
et mire
Si le rendu Y´CB
CR
doit être pris en charge par le codec utilisé dans une séquence
pour que Final Cut Pro effectue un rendu de la mire via une zone PLUGE (Picture
Lineup Generation Equipment) incluant un signal super noir (4 IRE dans NTSC, 2 IRE
dans PAL) pour l’étalonnage. La partie PLUGE du signal test ne peut pas être rendue
via un codec RVB.
Lorsque la phase (équivalent de la teinte)
du moniteur est correctement ajustée,
des barres alternativement grises et
noires doivent s’afficher. 375
B Annexe
B Raccourcis clavier
Raccourcis clavier dans Color
Les tableaux ci-après illustrent les différents raccourcis clavier disponibles dans Color.
Raccourcis clavier relatifs aux projets
Les raccourcis clavier suivants sont communs à de nombreuses applications et vous
permettent de gérer vos projets Color.
Commande Description
Commande + N Nouveau projet
Commande + O Ouvrir un projet
Commande + R Revenir à la version sauvegardée du projet en cours
Commande + S Enregistrer le projet
Option + Commande + S Enregistrer une copie archivée sous un autre nom
Option + Commande + A Ouvrir une version archivée du projet
Commande + I Importer un plan (ouvre le navigateur de fichiers dans le studio
Setup
Option + Commande + G Rassembler les données rendues (uniquement pour les projets
Cineon ou DPX)
Commande + Z Annuler ; appuyez sur Commande + Z une seconde fois pour réinstaurer la modification précédemment annulée
Commande + X Couper
Commande + C Copier
Commande + V Coller
Commande + A Tout sélectionner
Commande + ? Ouvrir le manuel de l’utilisateur376 Annexe B Raccourcis clavier
Changement de studio et de fenêtre
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de naviguer dans l’interface utilisateur
de Color, de passer d’un studio à l’autre ou d’une fenêtre à une autre.
Lecture et navigation
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de commander la lecture de votre projet et la navigation dans celui-ci en déplaçant la tête de lecture le long de la Timeline.
Commande Description
Commande + 1 Ouvrir le studio Setup
Commande + 2 Ouvrir le studio Primary In
Commande + 3 Ouvrir le studio Secondaries
Commande + 4 Ouvrir le studio Color FX
Commande + 5 Ouvrir le studio Primary Out
Commande + 6 Ouvrir le studio Geometry
Commande + 7 Ouvrir le magasin des images fixes
Commande + 8 File d’attente de rendu
Commande + 9 Ouvrir l’onglet Project Settings dans le studio Setup
Commande + 0 Ouvrir le navigateur de plans dans le studio Setup.
Maj + 1 Sélectionner la fenêtre Color
Maj + 2 Sélectionner la fenêtre Scopes
Maj + 0 Passer du mode simple écran au mode double écran ou vice versa
au prochain lancement de Color
Commande Description
Barre d’espace Alterner entre la lecture et l’arrêt
J Lire en arrière
K Arrêter
L lire vers l’avant
Flèche vers le bas Amener la tête de lecture sur le plan suivant
Flèche vers le haut Amener la tête de lecture sur le plan précédent
Flèche gauche Faire reculer la tête de lecture d’une image
Flèche droite Faire avancer la tête de lecture d’une image
Début Aller au début de la Timeline
Fin Aller à la fin de la Timeline
Maj + Contrôle + M Changer de mode de lecture
I Définir un point d’entrée de lecture sur la Timeline
O Définir un point de sortie de lecture sur la TimelineAnnexe B Raccourcis clavier 377
Raccourcis liés aux jeux d’étalonnage
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de créer, de sélectionner, de copier et
de coller des jeux d’étalonnage à appliquer aux plans sur lesquels est positionnée la
tête de lecture.
Raccourcis clavier relatifs à la Timeline
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent de changer l’affichage de la Timeline ;
elles ne peuvent être utilisées que lorsque le pointeur se trouve dans la partie Timeline
de l’interface utilisateur.
Commande Description
Contrôle + 1 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 1
Contrôle + 2 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 2
Contrôle + 3 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 3
Contrôle + 4 Créer un jeu d’étalonnage/Sélectionner le jeu d’étalonnage 4
Contrôle + G Activer/désactiver le jeu d’étalonnage sélectionné
Contrôle + Option + Maj + 1
(1 à 5)
Copier le jeu d’étalonnage sélectionné dans la mémoire 1 à 5
Option + Maj + 1 (1 à 5) Coller le jeu d’étalonnage stocké dans la mémoire 1 à 5
Contrôle + B Désigner le jeu d’étalonnage sélectionné comme le jeu d’étalonnage parfait
Commande Description
Commande + – Zoom arrière
– (pavé numérique) Zoom arrière
Command + + Zoom avant
+ (pavé numérique) Zoom avant
F Graduer la réglette de la Timeline en images
S Graduer la réglette de la Timeline en secondes
M Graduer la réglette de la Timeline en minutes
H Graduer la réglette de la Timeline en heures
Tab Alterner les graduations de la réglette de la Timeline entre images/
secondes/minutes/heures378 Annexe B Raccourcis clavier
Raccourcis clavier de montage
Les raccourcis clavier ci-après permettent de sélectionner des outils de montage lorsque vous travaillez sur des projets comportant des pistes vidéo non verrouillées.
Raccourcis clavier relatifs aux images clés
Les raccourcis clavier ci-après permettent de commander des opérations d’image clé
dans tous les studios.
Raccourcis relatifs au navigateur de plans
Les raccourcis clavier ci-après ne fonctionnent que lorsque le pointeur est dans le navigateur de plans du studio Setup.
Commande Description
Contrôle + S Choisir l’outil Sélection
Contrôle + R Choisir l’outil Roll
Contrôle + T Choisir l’outil Ripple
Contrôle + Y Choisir l’outil Coulissement
Contrôle + X Choisir l’outil Split
Contrôle + Z Choisir l’outil Splice
Contrôle + V Créer un point de montage à la position de la tête de lecture
Contrôle + B Fusionner un point de montage à la position de la tête de lecture
Commande Description
Contrôle + 8 Changer de type d’interpolation d’image clé à la position de la tête
de lecture
Contrôle + 9 Ajouter une image clé à la position de la tête de lecture
Contrôle + 0 Supprimer une image clé à la position de la tête de lecture
Option + Flèche gauche Amener la tête de lecture sur l’image clé précédente du plan sélectionné dans le studio sélectionné
Option + Flèche droite Amener la tête de lecture sur l’image clé suivante du plan sélectionné dans le studio sélectionné
Commande Description
G Affecter les plans sélectionnés à un même groupe
F Centrer le navigateur de plansAnnexe B Raccourcis clavier 379
Raccourci disponible dans le studio Geometry
Le raccourci clavier ci-après ne fonctionne que lorsque le pointeur est dans le studio
Geometry.
Raccourcis relatifs au magasin d’images fixes
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’enregistrer et d’activer des images
fixes sans avoir besoin d’ouvrir le magasin Still Store.
Raccourcis relatifs à la file d’attente de rendu
Les raccourcis clavier ci-après vous permettent d’ajouter des plans à la file d’attente
de rendu et de lancer l’opération de rendu sans avoir besoin d’ouvrir la file d’attente.
Commande Description
F Encadrer l’image précédente dans le studio Geometry
Commande Description
Contrôle + U Activer les images fixes actuellement chargées
Contrôle + I Enregistrer l’image qui se trouve à la position de la tête de lecture
dans le magasin d’images fixes
Commande Description
Maj + Commande + A Ajouter les plans sélectionnés à la file d’attente de rendu
Option + Maj + Commande + A Ajouter tous les plans de la Timeline à la file d’attente de rendu
Commande + P Lancer l’opération de rendu 381
C Annexe
C Configuration d’une surface
de contrôle
Color est compatible avec les surfaces de contrôle
de marques JLCooper et Tangent Devices.
Une surface de contrôle vous permet d’effectuer simultanément des corrections de plusieurs paramètres dans le cours de votre travail. Vous y gagnez non seulement en rapidité, mais cela vous permet d’appliquer des réglages de couleur complexes en une seule
fois à différentes zones de l’image. Cette annexe explique comment raccorder à votre
ordinateur et configurer des surfaces de contrôle compatibles avec Color et aborde les
points suivants :
 Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum, MCS-3400 et MCS-
3800 (p. 382)
 Surface de contrôle Tangent Devices CP100 (p. 387)
 Surface de contrôle Tangent Devices de la gamme CP200 (p. 389)
 Personnalisation de la sensibilité des surfaces de contrôle (p. 394)382 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle
Surfaces de contrôle JLCooper MCS-3000, MCS-Spectrum,
MCS-3400 et MCS-3800
JLCooper fabrique tout un ensemble de surfaces de contrôle compatibles aussi bien
avec Color qu’avec Final Cut Pro. La gamme de surfaces de contrôle MCS dispose à la
fois de commandes de navigation et de commandes propres à la correction de couleurs, dans différentes configurations.
Pour pouvoir utiliser les surfaces de contrôle MCS de JL Cooper avec Color, vous devez
disposer des éléments suivants et satisfaire aux conditions suivantes :
 un MCS-3000, MCS-3400 ou MCS-3800 avec surface de contrôle MCS-Spectrum
 une carte Ethernet dans le logement 1 de votre contrôleur
 un concentrateur, un routeur ou un commutateur multiport
 des câbles Ethernet Cat-5
La connexion Ethernet de la surface de contrôle MCS-Spectrum est établie avec
le contrôleur MCS-3000 à l’aide d’un câble d’extension Le contrôleur/surface de
contrôle MCS-3000 est lui-même raccordé à votre ordinateur par Ethernet.
Important : les surfaces de contrôle JLCooper ne peuvent pas être raccordées à un
second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port
Ethernet principal, si nécessaire au travers d’un concentrateur ou d’un commutateur
si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet.
R3 B3
B2
R1 B1
R2
PAGE 5
PAGE 6
PAGE 8
PAGE 7
PAGE 1
PAGE 2
PAGE 4
PAGE 3
F1
M1
W1
W2
W3
W4
W5
W6
W7
JOG SHUTTLE
M2 M3
1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1
BANK 2
HOURS MINUTES SECONDS FRAMES
BANK 4
BANK 4
PAGE
ASSIGN
UTILITY
M4 M5
TIME CODE DISPLAY
F2
F3
F4
F5
F6
F7
F8Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 383
Configuration des surfaces de contrôle MCS-3000 et MCS-Spectrum
Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser
ces surfaces de contrôle avec Color.
Pour configurer les MCS-3000 et MCS-Spectrum pour utilisation avec Color :
1 Mettez le MCS-3000 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation.
Le MCS-3000 fonctionne de la même façon que n’importe quel ordinateur de réseau. Vous
devez donc configurer ses réglages IP pour qu’il puisse être en réseau avec votre ordinateur.
2 Maintenez les touches SHIFT et ASSIGN/UTILITY enfoncées simultanément.
Les réglages d’adresse IP en vigueur s’affichent sur l’écran qui se trouve en haut de
l’appareil.
3 En utilisant le pavé numérique du MCS-3000, tapez les valeurs suivantes :
a Tapez une adresse IP, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante :
Vous pouvez, par exemple, lui attribuer l’adresse IP : 192.168.001.010
Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de l’adresse doivent être les mêmes
que ceux des autres adresses IP utilisées sur votre réseau local. Si vous n’êtes pas sûr
des valeurs à utiliser, contrôlez l’adresse IP de votre ordinateur (elle se trouve dans
les réglages Réseau de vos Préférences Système) et créez l’adresse IP du MCS-3000
sur cette base, en ne changeant que le dernier groupe de chiffres de sorte que cette
adresse soit propre, c’est-à-dire non utilisée par un autre périphérique du réseau.
b Tapez une adresse de passerelle, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer
à l’étape suivante :
Remarque : les trois premiers groupes de chiffres de cette adresse doivent être
les mêmes que l’adresse IP que vous venez de créer.
c Tapez un masque de sous-adresse, puis appuyez sur ENTER pour la valider et passer
à l’étape suivante :
Dans l’exemple que nous avons pris, où les trois premiers groupes de chiffres des
adresses IP sont identiques pour toutes les adresses de votre réseau local, le masque
à indiquer est le suivant : 255.255.255.000
d Tapez un numéro de port par lequel communiquera l’appareil, puis appuyez sur
ENTER pour la valider et passer à l’étape suivante :
Vous pouvez, par exemple, taper : 49153
Remarque : pour éviter les conflits de numéros de port, choisissez une valeur comprise dans la plage définie par la norme comme celle des « Ports dynamiques et/ou
privés », c’est-à-dire entre 49152 et 65535.
4 Mettez hors tension le MCS-3000 et le MCS-Spectrum.
Maintenant que votre surface de contrôle est configurée, vous devez la paramétrer
dans Color.384 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle
Pour utiliser les MCS-3000 et MCS-Spectrum avec Color :
1 Mettez d’abord sous tension le MCS-Spectrum, puis mettes sous tension le MCS-3000.
2 Ouvrez Color.
Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup
vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez
demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au
démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet
User Prefs du studio Setup.
3 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît :
a Choisissez « JLCooper - MCS3000/Spectrum » dans le menu contextuel Control Surface.
b Tapez l’adresse IP que vous avez définie pour le MCS-3000 dans le champ Adresse IP,
puis appuyez sur Entrée.
c Tapez le numéro de port que vous avez défini pour le MCS-3000 dans le champ Port,
puis appuyez sur Entrée.
4 Cliquez sur Yes.
Les MCS-3000 et MCS-Spectrum sont en principe maintenant prêts à être utilisés avec Color.
Commandes des MCS-3000 et MCS-Spectrum
La plupart des commandes (ou « contrôles ») des MCS-3000 et MCS-Spectrum sont
identifiées par des libellés. Vous trouverez ci-après des indications sur ces commandes
et fonctions et sur celles dont l’emploi est moins immédiatement clair.Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 385
MCS-3000
 Page 1-8 : Sélectionner l’un des huit studios de Color.
 F1 : Supprimer l’image clé
 F2 : Ajouter une image clé
 F3 : Modifier l’interpolation de l’image clé
 Retour arrière : Revenir au début du plan ou au plan précédent
 Avance rapide : Passer à la fin du plan ou au plan suivant
 Arrêt : Arrêter la lecture
 Lecture : Lancer la lecture
 Molette Jog Shuttle : Commande fine de la tête de lecture
 Pavé numérique : Commandes de navigation
 Locate : Aller à un timecode ou à un identifiant de plan
 Mode : Alterner la fonction de la touche Locate entre recherche de timecode et
recherche d’identifiant de plan
 Last : Retourner au dernier emplacement
 Enter : Valider une valeur de navigation
 M1 : Contrôle de vitesse
 M2 : Lecture en pouces [???]
 Bank1 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 1
 Bank2 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 2
 Bank3 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 3
 Bank4 : Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage 4
 Assign : Alterner entre Sélectionner/Copier/Coller la mémoire d’étalonnage.
(L’afficheur LCD vous indique quelle opération est sélectionnée.)
F1
M1
W1
W2
W3
W4
W5
W6
W7
JOG SHUTTLE
M2 M3
1 2 3 4 5 6 7 8 BANK 1
BANK 2
HOURS MINUTES SECONDS FRAMES
BANK 4
BANK 4
PAGE
ASSIGN
UTILITY
M4 M5
TIME CODE DISPLAY
F2
F3
F4
F5
F6
F7
F8386 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle
Utilisation des contrôles de navigation
Il y a deux façons possible de naviguer sur la timeline à l’aide du pavé numérique
du MCS-3000.
Pour alterner entre navigation par saisie du timecode et par saisie du numéro de plan :
1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000.
2 Maintenez enfoncée la touche Shift (la touche bleue sous la série de touches F-), puis
appuyez sur Mode Locate.
Les indicateurs du MCS-3000 affichent 00 00 00 00 (Timecode) ou 0 (Numéro de plan)
pour vous indiquer dans quel mode vous êtes.
Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide du timecode (mode Timecode) :
1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000.
2 Tapez le timecode que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter.
La tête de lecture passe à cet emplacement de timecode.
Pour vous déplacer sur la Timeline à l’aide des numéros de plan (mode Numéro
de plan) :
1 Appuyez sur Mode Locate ou sur Set Locate sur le MCS-3000.
2 Tapez le numéro de plan que vous voulez atteindre, puis appuyez sur Enter.
La tête de lecture se déplace vers le plan correspondant à ce numéro sur la Timeline.
Contrôles du MCS-Spectrum
R3 B3
B2
R1 B1
R2
PAGE 5
PAGE 6
PAGE 8
PAGE 7
PAGE 1
PAGE 2
PAGE 4
PAGE 3Annexe C Configuration d’une surface de contrôle 387
 R1 : Réinitialiser le curseur de contraste des ombres
 B1 : Réinitialiser le contrôle de couleur des ombres
 Boule de commande gauche : Réglage du contrôle de couleur des ombres
 Couronne gauche : Réglage du curseur de contraste des ombres (point noir)
 R2 : Réinitialiser le curseur de contraste des tons intermédiaires
 B2 : Réinitialiser le contrôle de couleur des tons intermédiaires
 Boule de commande centrale : Réglage du contrôle de couleur des tons intermédiaires
 Couronne centrale : Réglage du curseur de contraste des tons intermédiaires (gamma)
 R3 : Réinitialiser le curseur de contraste des hautes lumières
 B3 : Réinitialiser le contrôle de couleur des hautes lumières
 Boule de commande droite : Réglage du contrôle de couleur des hautes lumières
 Couronne droite : Réglage du curseur de contraste des hautes lumières (point blanc)
Surface de contrôle Tangent Devices CP100
Le Tangent Devices CP100 est une grande surface de contrôle intégrée combinant
toutes les fonctionnalités utiles en une seule console.
Configuration de la surface de contrôle CP100
Les marches à suivre proposées ci-après expliquent comment configurer et utiliser
cette surface de contrôle avec Color.
Remarque : vous devez avoir ouvert une session d’administrateur pour pouvoir
configurer le Tangent Devices CP100.
Pour configurer et utiliser le CP100 avec Color :
1 Raccordez le CP100 à votre ordinateur à l’aide d’un câble Ethernet.
Important : le CP100 ne peut pas être raccordé à un second port Ethernet de l’ordinateur Mac Pro. Elles doivent être raccordées au port Ethernet principal, si nécessaire au
travers d’un routeur ou d’un commutateur si ce port doit être partagé avec une connexion à Internet.
2 Mettez le CP100 sous tension et patientez jusqu’à la fin de son initialisation.
3 Ouvrez Color.388 Annexe C Configuration d’une surface de contrôle
Si vous ouvrez Color pour la première fois, la zone de dialogue Control Surface Startup
vous est présentée. Si ce n’est pas la première fois que vous ouvrez Coloret si vous avez
demandé à ce que cette zone de dialogue n’apparaisse plus systématiquement au
démarrage, vous devez cliquer sur le bouton Show Control Surface Dialog de l’onglet
User Prefs du studio Setup.
4 Lorsque la zone de dialogue Control Surface Startup apparaît :
a Choisissez « Tangent Devices - CP100 » dans le menu contextuel Control Surface.
b Lorsque le système vous demande votre mot de passe d’administrateur, tapez ce
dernier dans le champ correspondant, puis cliquez sur OK.
Le CP100 est maintenant en principe prêt à fonctionner avec Color.
Commandes du CP100
 Do : Copier le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)
 Undo : Coller le jeu d’étalonnage (Mémoire 1)
 Redo : Copier le jeu d’étalonnage de la correction précédente sur la Timeline
 Cue : Commander la navigation (modes Timecode ou Numéro de plan)
 Mark : Créer une image fixe
 In : Définir le point d’entrée de lecture
 Out : Définir le point de sortie de lecture
 Select : Changer de mode de lecture
 Mix : Afficher/masquer l’image fixe
 Grade : Afficher/masquer le jeu d’étalonnage
 Delete : Reprendre le jeu d’étalonnage identique ou de la mémoire de base
 |< : Événement précédent
 >|- Événement suivant
 < : Lecture en arrière
 [] : Arrêter la lecture
 > : Lecture vers l’avant
 Touche adjacente à la molette jog/shuttle : Faire passer la vitesse de lecture à x10
Compressor 3
Manuel de
l’utilisateurK Apple Inc.
Copyright © 2007 Apple Inc. Tous droits réservés.
Vos droits sur le logiciel sont régis par l’accord de
licence qui l’accompagne. Le propriétaire ou l’utilisateur
autorisé d’une copie valide du logiciel Final Cut Studio
peut reproduire la présente publication dans le but
d’apprendre à utiliser ce logiciel. Aucune parte de la pré-
sente publication ne peut être reproduite ni transmise à
des fins commerciales, comme, par exemple, la vente de
copies de la présente publication ou pour la fourniture
de services d’assistance payants.
Le logo Apple est une marque d’Apple Inc., déposée
aux États-Unis et dans d’autres pays. L’utilisation du logo
Apple sur un clavier (Option + 1) à des fins commerciales sans l’autorisation préalable écrite d’Apple Computer,
Inc. peut constituer une contrefaçon de la marque et
une concurrence déloyale en violation des lois fédérales
et nationales.
Tous les efforts nécessaires ont été mis en œuvre pour
que les informations contenues dans ce manuel soient
les plus exactes possibles. Apple n’est pas responsable
des erreurs d’écriture et d’impression.
Remarque : comme Apple publie souvent de nouvelles
versions et des mises à jour de son logiciel d’exploitation,
de ses applications et de ses sites Internet, les images qui
figurent dans le présent ouvrage peuvent varier légèrement de ce que vous voyez à l’écran.
Apple Inc.
1 Infinite Loop
Cupertino, CA 950142084
408-996-1010
www.apple.com
Apple, le logo Apple, AppleScript, DVD Studio Pro,
Final Cut, Final Cut Pro, Final Cut Studio, FireWire,
iPod, iTunes, Mac, Macintosh, Mac OS, QuickTime et
Soundtrack sont des marques d’Apple Inc. déposées
aux États-Unis et dans d’autres pays.
Apple TV et Finder sont des marques d’Apple Inc.
AppleCare et Apple Store sont des marques de
service d’Apple Inc. déposées aux États-Unis et
dans d’autres pays.
Dolby Laboratories : fabriqué sous licence de
Dolby Laboratories. « Dolby », « Pro Logic » et le
symbole avec le double D sont des marques de
Dolby Laboratories. Confidential Unpublished Works,
© 1992-1997 Dolby Laboratories, Inc. Tous droits
réservés.
UNIX est une marque déposée de The Open Group.
Les autres noms de sociétés et de produits mentionnés
dans ce manuel sont les marques de leur société respective. La mention de produits tiers n’est effectuée qu’à
des fins informatives et ne constitue en aucun cas une
approbation ni une recommandation. Apple n’assume
aucune responsabilité vis-à-vis des performances ou de
l’utilisation de ces produits.
Photos de plateau du film « Koffee House Mayhem »
reproduites avec l’aimable autorisation de
Jean-Paul Bonjour. « Koffee House Mayhem »
© 2004 Jean-Paul Bonjour. Tous droits réservés.
http://www.jbonjour.com
Photos de plateau du film « A Sus Ordenes » reproduites avec l’aimable autorisation de Eric Escobar.
« A Sus Ordenes » © 2004 Eric Escobar. Tous droits
réservés.
http://www.kontentfilms.com 3
1 Table des matières
Préface 9 Introduction à Compressor
10 À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor
11 Scénarios standard de Compressor
12 Fonctions de Compressor
14 Formats de sortie pour transcodage
16 Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor
17 Sites web d’Apple
Chapitre 1 19 Premiers contacts rapides
19 Terminologie utilisée par Compressor
20 Flux de travaux Compressor rapide et facile
26 Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot
Chapitre 2 29 Flux de production de transcodage de base
32 Concepts et terminologie de Compressor
32 Préparation de Compressor au transcodage
34 Choix d’un format de sortie
35 Création d’un lot Compressor
37 Visualisation de l’état du transcodage
38 Raccourcis optionnels de Compressor
39 Configuration des préférences de Compressor
Chapitre 3 43 Interface de Compressor
44 Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage
45 Création et gestion des modèles Compressor
48 Utilisation des fenêtres de Compressor
51 Fenêtre Lot
55 Onglet Réglages
56 Onglet Destinations
57 Fenêtre Inspecteur
68 Fenêtre Historique
69 Fenêtre Preview
70 Batch Monitor
71 Fenêtres Droplet4 Table des matières
72 À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode
74 Raccourcis clavier généraux de Compressor
75 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview
Chapitre 4 77 Importation de fichiers multimédia sources
78 À propos de la fenêtre Lot
79 Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches
87 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources
90 Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources
Chapitre 5 93 Création, aperçu et modification des réglages
94 À propos de l’onglet Réglages
98 Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages
99 Duplication des réglages
100 Création d’un réglage entièrement nouveau
102 Aperçu d’un réglage
104 Suppression de réglages
104 Création de groupes de réglages
106 Distribution et partage de réglages
106 Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD
Chapitre 6 109 Finalisation de tâches et soumission de lots
110 Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources
113 Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage
114 Modification d’un réglage affecté
115 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources
117 Réglage du nom de fichier de sortie
117 À propos des cibles
118 À propos de l’ajout et de la copie de tâches
119 À propos de l’enchaînement de tâches
120 Soumission d’un lot
123 Astuce relative au test du transcodage
123 À propos de la fenêtre Historique
124 Nouvelle soumission d’un lot
125 Enregistrement et ouverture d’un lot
126 Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage
127 Renvoi d’un projet Final Cut Pro
127 Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué
131 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source
Chapitre 7 133 Création de fichiers AIFF
133 Création de fichiers de sortie AIFF
134 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
135 À propos de la zone de dialogue Réglages audio
136 Configuration des réglages AIFFTable des matières 5
Chapitre 8 139 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
140 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional
147 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional
148 Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional
149 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle)
152 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthodes automatiques)
154 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets
154 Options de mixage spatial
Chapitre 9 157 Création de fichiers de sortie pour flux DV
157 À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV
158 Processus de transcodage DV
Chapitre 10 159 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
160 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple
164 Processus H.264 pour iPod et Apple TV
Chapitre 11 165 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro
165 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro
171 Flux de production H.264 pour DVD
Chapitre 12 173 Création de fichiers de séquence d’images
173 Création de fichiers de sortie de séquence d’images
174 À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images
175 Définition de réglages de séquence d’images
Chapitre 13 177 Création de fichiers de sortie MP3
177 Utilisations courantes du format MP3
178 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3
180 Processus de transcodage MP3
Chapitre 14 181 Création de fichiers de sortie MPEG-1
181 Utilisations courantes de MPEG-1
182 Spécifications de la norme MPEG-1
183 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1
186 À propos des flux système et élémentaires
186 Flux de production de transcodage MPEG-1
188 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web
189 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD6 Table des matières
Chapitre 15 195 Création de fichiers de sortie MPEG-2
195 À propos du format MPEG-2 en définition standard
196 À propos des sources haute définition et de MPEG-2
197 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de programme
198 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2
213 Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs
216 Flux de production de transcodage MPEG-2
Chapitre 16 225 Création de fichiers de sortie MPEG-4
226 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4
230 Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2
Chapitre 17 237 Création de fichiers de sortie QuickTime
237 Création de fichiers de sortie QuickTime
238 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime
246 Flux de production de transcodage QuickTime
250 Compréhension des codecs
250 Codecs vidéo QuickTime
251 Codecs audio QuickTime
Chapitre 18 253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
253 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
254 Installation des modules de composant d’exportation QuickTime
254 À propos du module iPod
255 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime
256 Configuration des réglages de composant d’exportation
Chapitre 19 257 Ajout de filtres à un réglage
257 Utilisation des filtres
260 À propos de la sous-fenêtre Filtres
261 Filtres disponibles
271 Ajout de filtres à un réglage
Chapitre 20 273 Ajout de contrôles d’images à un réglage
273 Utilisation des contrôles d’images
274 À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images
279 Ajout de contrôles d’images à un réglage
280 Utilisation du télécinéma inverse
283 Utilisation des contrôles de resynchronisation
Chapitre 21 287 Ajout de réglages de géométrie
287 Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage
290 À propos de la sous-fenêtre Géométrie
294 Ajustements de géométrie pour un réglageTable des matières 7
Chapitre 22 297 Ajout d’actions à un réglage
297 Utilisation des actions de post-transcodage
299 Ajout d’actions
301 Déclenchement des droplets AppleScript
Chapitre 23 303 Utilisation de la fenêtre Preview
304 À propos de la fenêtre Preview
310 Prévisualisation d’un plan
315 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview
317 Ajout de marqueurs à un plan
323 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview
Chapitre 24 325 Création et changement de destinations
326 À propos de l’onglet Destinations
327 Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations
328 Création d’une destination
332 Triangles d’avertissement
333 Suppression et duplication d’une destination
335 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro
Chapitre 25 337 Utilisation de droplets
338 À propos de la fenêtre Droplet
340 Création d’une droplet
341 Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript
342 Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources
344 Conseils à propos des droplet
Annexe A 345 Dépannage et assistance client
346 Contacter l’assistance AppleCare
347 Astuces de dépannage
Annexe B 349 Utilisation de la ligne de commande
349 Utilisation de la ligne de commande
349 Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs de
cluster
350 Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor
353 Commandes de shell pour le contrôle des lots
Index 355 9
Préface
Introduction à Compressor
Compressor constitue une partie essentielle du processus
de compression vidéo. Il rend la compression rapide, efficace
et pratique et vous offre des options supplémentaires pour
les paramètres et formats de sortie de compression.
Avec la multiplication des modes de visualisation et de découverte de contenus multimédia, tels que les sites web, Apple TV, l’iPod, les CD-ROM et les DVD, les créateurs de
contenus ont besoin de moyens de conversion simples et rapides pour que leurs création puissent être facilement lues par un grand nombre d’appareils.
Que vous souhaitiez créer une bande-annonce de haute qualité pouvant être ouverte
et visualisée sur le web en quelques secondes ou juste transférer un plan sur CD ou
DVD, il est nécessaire de compresser les fichiers multimédia afin de limiter leur espace
de stockage et de les rendre disponibles à la lecture. Compressor est un outil d’encodage audio et vidéo à grande vitesse qui offre un moyen efficace de convertir des contenus, quelle que soit le mode de lecture utilisé.
De plus, outre les différents modes de génération de visualisation, il faut également
considérer les nombreux formats de sortie. Vous pouvez être amené à compresser
le même fichier multimédia dans différents formats de sortie, afin de vous adapter aux
différents usages et lecteurs multimédia. Avec Compressor, vous pouvez sélectionner
différents formats de sortie pour une utilisation avec les divers modèles de distribution.10 Préface Introduction à Compressor
À propos du Manuel de l’utilisateur de Compressor
Cette préface, « Introduction à Compressor, » contient des informations générales
qui présentent la plupart des concepts et termes élémentaires liés à l’utilisation
de Compressor.
Les autres chapitres de ce manuel traitent des sujets suivants :
 Le chapitre 1, « Premiers contacts rapides », vous aidera à découvrir les procédures
élémentaires vous permettant d’utiliser Compressor pour la première fois.
 Le chapitre 2, « Flux de production de transcodage de base », contient des procédures plus détaillées pour la configuration de Compressor.
 Le chapitre 3, « Interface de Compressor », est une présentation rapide des fenêtres
et fonctionnalités de Compressor.
 Le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », traite des types de
fichier que Compressor peut accepter, ainsi que comment les importer.
 Le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », traite des réglages,
une composante essentielle du flux de production de Compressor.
 Le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », est une explication
détaillée du flux de production élémentaire de Compressor.
 Les chapitres 7 à 18 expliquent chacun des types de fichier de sortie. Pour plus
d’informations sur ces chapitres, consultez la section « Formats de sortie pour
transcodage » à la page 14.
 Les chapitres 19 à 22 vous expliquent comment ajouter des réglages et ajuster de
manière plus précise les effets visuels de vos tâches de transcodage Compressor
pour obtenir un résultat de meilleure qualité en termes d’images et de son.
 Le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », explique comment utiliser la fenê-
tre Preview de Compressor de façon à pouvoir examiner les fichiers multimédia sources, ainsi que l’effet des réglages Compressor que vous pouvez appliquer aux fichiers.
 Le chapitre 24, « Création et changement de destinations », explique comment configurer et enregistrer les destinations fréquemment utilisées pour les fichiers de sortie
transcodés.
 Le chapitre 25, « Utilisation de droplets », traite des applications glisser-déposer
que vous pouvez créer avec Compressor et qui vous feront gagner du temps.Préface Introduction à Compressor 11
Scénarios standard de Compressor
Voici quelques scénarios pouvant généralement être mis en œuvre avec Compressor :
 Conversion d’un fichier multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie
différents : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir un ou plusieurs fichiers
multimédia source en un ou plusieurs formats de sortie de fichiers multimédia diffé-
rents. Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20
pour plus d’informations.
 Exportation de séquences ou de plans vers un ou plusieurs formats directement à partir
d’autres applications : vous pouvez utiliser Compressor pour convertir des séquences
ou des plans vers un ou plusieurs formats de fichier à partir d’autres applications
telles que Final Cut Pro. Ce flux de production est identique à celui décrit en détail
à la section « Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage » à la page 126.
Cette intégration à Final Cut Pro et à d’autres applications accélère et facilite le transcodage (processus de conversion des fichiers de leur format d’origine en fichiers de
sortie prêts pour la distribution dans un autre format) et permet également d’économiser de l’espace disque en évitant d’avoir à exporter les fichiers de données avant
leur traitement. Compressor tire aussi parti de la technologie de traitement vidéo des
autres applications pour dépasser les limites des tâches qui lui sont confiées (et donc
optimiser la qualité des images encodées) et éviter les dégradations pouvant survenir après les multiples étapes de compression et de décompression.
Périphériques Apple Vidéo DVD CD-ROM
Apple TV
iPod
iTunes
Application
Compressor
H.264
MP3
MP3
MPEG-1
MPEG-4
QuickTime
AC-3
AIFF
H.264
MPEG-1
MPEG-2
AIFF
MP3
QuickTime
Média source ou
projet Final Cut Pro
Sur le Web
Séquence
QuickTime
(pour bas débit et
pour haut débit)12 Préface Introduction à Compressor
 Création de fichiers compatibles DVD à utiliser avec DVD Studio Pro : avant de pouvoir
convertir vos fichiers multimédia existants en projets DVD Studio Pro, vous devez
convertir la vidéo en fichiers MPEG-1 (projets SD uniquement), MPEG-2 (projets SD
et HD) ou H.264 (projets HD uniquement). En effet, avant d’importer un ou plusieurs
fichiers multimédia dans DVD Studio Pro, Compressor les transcode dans le format
approprié. Compressor peut encoder l’audio au format Dolby Digital Professional
(également appelé AC-3). Dolby Digital Professional est un format audio compressé
très courant pour les disques DVD-Vidéo. Compressor gère également deux situations spécialisées :
 Lorsque vous éditez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que
vous souhaitez créer un DVD en définition standard (DS) à partir de ces sources,
Compressor offre une fonctionnalité de conversion. Les sources HD qui utilisent
des résolutions de 1080i ou 720p utilisent un processus de transcodage haute qualité pour créer des fichiers de sortie vidéo DS MPEG-2.
 Si vous devez faire tenir un maximum de vidéo sur un DVD et que vous n’avez pas
besoin de la qualité de diffusion, Compressor permet d’exporter les fichiers au format MPEG-1 compatible DVD-Vidéo.
Fonctions de Compressor
Compressor peut fonctionner en tant qu’application autonome et être intégré au flux de
production d’autres applications telles que Final Cut Pro. Pour cela, Compressor accepte
le même éventail de types de fichiers multimédia que Final Cut Pro. Compressor cible
les professionnels de la postproduction et de la compression vidéo, qui requièrent de
hautes performances et un contrôle maximum du contenu numérique final pour la création de DVD, les serveurs de contenu multimédia et les dispositifs sans fil. Outre les possibilités de redimensionnement, de rognage, de traitement des images, d’encodage et
de distribution, Compressor offre les fonctions suivantes :
 Traitement par lot : ce processus simplifié permet de créer plusieurs fichiers de sortie
à partir d’un seul fichier multimédia source.
 Options VBR : à l’aide de l’encodeur MPEG-2, vous pouvez définir pour vos fichiers de
sortie un encodage VBR (Variable Bit Rate - débit variable) en une seule ou en deux
passes, ce qui a une incidence sur la qualité de l’image des fichiers vidéo.
 Encodage H.264 : le format H.264 génère de la vidéo de qualité supérieure à des
débits inférieurs, pour tout type de périphériques allant des téléphones portables à
la haute définition (HD). Le format H.264 est particulièrement bien adapté au lecteur
Apple QuickTime 7. Compressor inclut les formats H.264 conçus particulièrement
pour les DVD HD, iTunes, l’iPod et Apple TV.
 Droplets : ces applications autonomes peuvent être utilisées pour des opérations de
transcodage par glisser-déposer, directement depuis le bureau. Après leur création,
les Droplets simplifient et automatisent le processus de transcodage et peuvent être
utilisées sans que Compressor ne soit lancé.Préface Introduction à Compressor 13
 Réglages : les réglages contiennent tous les outils nécessaires au transcodage
(format de fichier, filtre et réglages géométriques). Vous pouvez personnaliser et
modifier les réglages fournis par Apple ou en créer de nouveaux et développer
une bibliothèque de réglages spécialisés pouvant être réutilisés.
 Des filtres : la sélection de filtres Compressor disponibles vous confère un contrôle
artistique dynamique pendant la conversion de vos fichiers multimédia sources
dans d’autres formats et vous permet de créer un produit final conforme à vos spécifications. Les filtres disponibles sont les suivants : fondu entrant/sortant, incrustations de timecode, correction gamma, suppression du bruit, letterbox, filigranes,
ajustement de couleur, etc. Il existe en outre des filtres audio permettant de contrô-
ler la plage dynamique, les niveaux de pics, l’égalisation et le fondu entrant/sortant.
 Prévisualisation : vous pouvez prévisualiser vos réglages de filtres en temps réel dans
la fenêtre Preview tout en les modifiant dans la fenêtre Inspecteur. Cela vous permet
de modifier légèrement les paramètres à votre convenance avant le transcodage du
fichier multimédia source.
 Destinations : vous pouvez créer et enregistrer différentes destinations pour vos
fichiers de sortie, qui peuvent ensuite être associées à la cible de chaque fichier de sortie. Ces destinations peuvent être des sites FTP ou des emplacements iDisk. Une destination peut également spécifier la convention d’appellation de fichier à utiliser.
 Géométrie : vous pouvez régler les dimensions de l’image à l’aide des contrôles de
géométrie de la fenêtre Inspecteur et des contrôles graphiques de la fenêtre Preview.
Ces fonctionnalités permettent de rogner les zones des images que vous souhaitez
supprimer de votre fichier multimédia source, et de réduire ainsi la taille du fichier.
Compressor permet aussi de redimensionner l’image aux proportions suivantes : 4:3,
16:9 et 2,35:1 pour une utilisation sur d’autres plateformes, comme le DVD ou iPod.
 Publication : vous pouvez utiliser Compressor pour télécharger vos fichiers de sortie
sur un serveur de contenu multimédia, de type QuickTime Streaming Server, ou sur
d’autres supports pour la création de DVD.
 Utilisation d’AppleScript : vous pouvez ajouter des informations AppleScript spécialisées à n’importe quel fichier de sortie, ce qui vous confère la souplesse nécessaire
pour automatiser et personnaliser les opérations de post-encodage.
 Interopérabilité : Compressor est un élément fondamental des applications vidéo
professionnelles Apple, tout comme Final Cut Pro et DVD Studio Pro. À partir de
Final Cut Pro, vous pouvez exporter des séquences directement dans Compressor
pour les transcoder, et déplacer des fichiers MPEG-2 transcodés de Compressor à
DVD Studio Pro pour simplifier le processus de création de DVD.
 Activité de transcodage en arrière-plan : grâce à Compressor, il est possible de commencer le transcodage d’un lot, puis de laisser celui-ci se dérouler en arrière-plan,
ce qui vous permet d’exécuter d’autres tâches en même temps. 14 Préface Introduction à Compressor
 Notification par message électronique : Compressor peut être configuré de manière à
vous envoyer des notifications par message électronique pour vous avertir de la fin
du transcodage d’un lot, quelle que soit l’adresse électronique spécifiée.
 Traitement distribué : Compressor fournit le traitement distribué qui répartit le travail
sur plusieurs ordinateurs choisis pour offrir une puissance de traitement supplémentaire. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations,
consultez le guide Configuration du traitement distribué.
 Fonctionnalités de ligne de commande : Compressor comporte désormais un certain
nombre d’options de ligne de commande pour l’envoi de tâches, l’activation et
la désactivation des services de contrôle de nœuds et de clusters, ainsi que la surveillance des lots.
Formats de sortie pour transcodage
La sélection de la plate-forme de lecture appropriée (dispositifs Apple, web, CD, DVD et
borne interactive) est le premier choix à faire avant de compresser un fichier multimé-
dia source dans un format de sortie différent. Après avoir sélectionné une plate-forme,
vous pouvez choisir le format de sortie qui lui convient le mieux.
Quel que soit le format vidéo numérique de votre fichier multimédia source, ce dernier
peut être transcodé à l’aide de l’un des encodeurs suivants, fournis avec Compressor :
 AIFF : destiné à une utilisation audio (création de DVD ou de CD). Pour plus de détails
sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133.
 Flux de vidéo numérique (DV) : le format DV est devenu extrêmement populaire à
cause de son prix réduit et de sa grande disponibilité lorsque l’on travaille sur des
projets SD.
 Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de
DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez la section « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional » à la page 139.Préface Introduction à Compressor 15
 H.264 : nouvelle génération de technologie de compression vidéo à la norme
MPEG-4. Également appelée MPEG-4 Partie 10. Adapté aux DVD HD et à de
nombreuses autres utilisations, le format H.264 peut atteindre la qualité MPEG-2
maximale avec un débit inférieur de moitié. H.264 est actuellement obligatoire dans
les deux nouvelles spécifications DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour
plus d’informations sur le format H.264, particulièrement sur son utilisation dans le
cadre de projets DVD HD, consultez la section « Création de fichiers de sortie H.264
pour DVD Studio Pro » à la page 165. Pour plus d’informations sur la création de
fichiers H.264 pour les utiliser dans iTunes, sur un iPod ou avec Apple TV, consultez
le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la
page 159. Pour obtenir des informations sur la création de fichiers H.264 en vue
d’une utilisation dans un autre contexte (comme par exemple la vidéo diffusée sur
le web), voir « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.
 Séquence d’images : destiné aux autres programmes qui importent les données sous
la forme d’une série d’images fixes au format TIFF ou TARGA. Pour plus de détails sur
le format Séquence d’images, consultez le chapitre 12, « Création de fichiers de
séquence d’images », à la page 173.
 MPEG-1 : destiné à une utilisation Internet ou DVD spécialisée. Pour plus de détails sur
le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à
la page 181.
 MPEG-2 : destiné à la lecture de DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-2,
consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195.
 MPEG-4 : spécification très évolutive, avec différentes utilisations, de la vidéo web aux
périphériques sans fil en passant par la HD. Pour plus de détails sur le format MPEG-4,
consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.
 Séquence QuickTime : QuickTime est une technologie multimédia interplateforme.
Elle permet à des applications Mac OS et Windows de lire des fichiers vidéo et audio,
ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de détails sur le format QuickTime,
consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.
 Composants d’exportation QuickTime : exploitant l’architecture à modules de
QuickTime, Compressor peut désormais générer un large éventail de formats supplé-
mentaires, tels que Windows Media, RealPlayer, 3G et AVI. Pour plus de détails sur
les composants d’exportation de QuickTime, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253.16 Préface Introduction à Compressor
Utilisation du Manuel de l’utilisateur de Compressor
Le Manuel de l’utilisateur de Compressor décrit étape par étape l’utilisation de
Compressor, un outil de compression de fichiers multimédia sources, et contient des
informations générales et conceptuelles sur la compression. Il a été conçu pour fournir
les informations dont vous avez besoin pour rentrer rapidement en matière et tirer au
mieux parti de Compressor.
Le Manuel de l’utilisateur de Compressor vous permet d’accéder aux informations directement à l’écran lorsque vous travaillez dans Compressor. Pour afficher ces informations, choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor. Ce manuel comporte
des liens hypertextes et présente un grand nombre de fonctionnalités facilitant la
recherche d’informations.
 La page d’accueil vous permet d’accéder rapidement à différentes fonctions,
parmi lesquelles l’index, ainsi que d’autres documents et sites web importants.
 Une liste détaillée de signets vous permet de choisir rapidement ce que vous voulez
voir et vous emmène à la section correspondante d’un simple clic sur le lien.
Outre ces outils de navigation, le Manuel de l’utilisateur de Compressor propose d’autres
méthodes d’accès rapide aux informations :
 Toutes les références croisées du texte sont liées à l’aide de l’hypertexte. Vous pouvez cliquer sur n’importe quelle référence croisée et atteindre immédiatement son
emplacement. Vous pouvez ensuite cliquer sur la flèche arrière de la fenêtre Preview
pour retourner là où vous étiez avant de cliquer sur la référence croisée.
 La table des matières et l’index sont également constitués de liens hypertexte.
Si vous cliquez sur une entrée dans l’une ou l’autre de ces sections, vous atteignez
directement la section de l’aide correspondante.
 Vous pouvez également utiliser la zone de dialogue Recherche pour trouver une portion de texte à l’aide de mots ou d’une phrase.
Pour accéder à l’aide en ligne, procédez comme suit :
m Choisissez Aide > Manuel de l’utilisateur de Compressor.
m Appuyez sur les touches Commande + virgule.
Outre l’accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu Aide contient également
une option de création d’un profil d’assistance. Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare peut vous demander des informations autant sur l’ordinateur que sur la
configuration de l’application en question. Sélectionnez Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations nécessaires et pouvant être
envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez normalement utiliser cette
fonction, à moins qu’un représentant de AppleCare ne vous indique le contraire.Préface Introduction à Compressor 17
Sites web d’Apple
Différents sites web Apple vous donnent accès à des informations complémentaires.
Site web de Compressor
Visitez ce site pour obtenir des informations générales et des mises à jour et pour
consulter les dernières actualités concernant Compressor.
Pour accéder au site web de Compressor, accédez au site suivant :
 http://www.apple.com/fr/finalcutpro/compressor.html
Vous trouverez sur Internet une grande variété d’espaces de discussion, de forums
et de ressources éducatives dédiés à Compressor.
Site web de support et d’assistance d’Apple
Accédez à ces sites pour obtenir des mises à jour logicielles et trouver les réponses
que vous cherchez dans la foire aux questions, consacrée à tous les produits Apple,
y compris Compressor. Vous pourrez aussi y consulter les spécifications des produits,
des documents de référence et des articles techniques sur des produits Apple et tiers.
Pour accéder au site web de support et d’assistance d’Apple :
 http://www.apple.com/fr/support
Pour accéder au site web d’assistance de Compressor, accédez au site suivant :
 http://www.apple.com/fr/support/compressor
Pour accéder aux pages de discussion Apple, allez à l’adresse :
 http://discussions.info.apple.com (en anglais)
Autres sites web d’Apple
Commencez par la page d’accueil principale du site web d’Apple pour rechercher
les plus récentes informations sur les produits Apple.
 http://www.apple.com/fr
QuickTime est une technologie devenue standard dans l’industrie pour la gestion de
la vidéo, du son, de l’animation, des graphiques, du texte, de la musique et des scènes
de réalité virtuelle (VR) à 360 degrés. QuickTime offre un niveau élevé de performances, de compatibilité et de qualité pour la sortie de vidéo numérique. Consultez le site
web de QuickTime pour obtenir des informations sur les types de données gérés,
vous familiariser avec l’interface QuickTime, connaître les caractéristiques, etc.
 http://www.apple.com/fr/quicktime18 Préface Introduction à Compressor
FireWire est l’un des systèmes standard de périphériques les plus rapides jamais développés, ce qui en fait un moyen idéal pour utiliser des périphériques multimédia tels
que les caméscopes et les disques durs à grande vitesse les plus récents. Visitez ce site
web pour connaître les caractéristiques et les avantages de la technologie FireWire,
consulter des informations sur les logiciels FireWire et savoir quels sont les produits
FireWire tiers disponibles.
 http://www.apple.com/fr/firewire
Pour plus d’informations sur les séminaires, événements et autres outils tiers utilisés
pour l’édition sur le web, le design et l’impression, la musique et l’audio, les films assistés par ordinateur, l’imagerie numérique et les arts médiatiques, consultez :
 http://www.apple.com/fr/pro
Pour des références, des commentaires et des informations sur des projets développés
par des utilisateurs pour la formation à l’aide de logiciels d’Apple, notamment
Compressor, consultez :
 http://www.apple.com/fr/education
Accédez au magasin Apple Store pour acheter des logiciels, du matériel et des accessoires directement auprès d’Apple. Vous pourrez aussi y trouver des offres spéciales
portant sur du matériel et des logiciels tiers.
 http://store.apple.com/Apple/WebObjects/francestore/1
19
1 Premiers contacts rapides
Compressor comprend un certain nombre de réglages
préexistants qui vous permettent de commencer à
transcoder immédiatement.
Si vous disposez d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources et que les destinations
et les réglages existants de Compressor conviennent à vos besoins de transcodage,
vous pouvez commencer le transcodage des fichiers de média dès l’installation de
Compressor.
Ce chapitre contient les sections suivantes :
 Terminologie utilisée par Compressor (p. 19)
 Flux de travaux Compressor rapide et facile (p. 20)
 Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot (p. 26)
Terminologie utilisée par Compressor
Compressor utilise quelques termes avec lesquels vous devriez vous familiariser avant
de commencer à vous servir de l’application.
Un lot est l’élément central du processus de transcodage. Il contient un ou plusieurs
fichiers multimédia sources, qui sont les fichiers que vous souhaitez transcoder,
c’est-à-dire convertir, dans un autre format. Chaque fichier multimédia source crée
sa propre tâche. Cela signifie qu’un lot peut contenir plusieurs tâches et que chacune
de ces tâches repose sur le fichier multimédia source auquel elle est associée.
Chaque tâche possède également au moins une cible. Les cibles déterminent le type de
fichier de sortie qui doit être créé par le processus de transcodage. Vous avez la possibilité d’affecter plusieurs cibles à une tâche, ce qui signifie que vous pouvez facilement
créer plusieurs fichiers de sortie ayant chacun un format différent.
Chaque cible est formée de trois parties :
 Le réglage : la partie réglage d’une cible détermine le format d’encodage utilisé,
ainsi qu’un certain nombre d’autres aspects, notamment divers filtres et attributs
de géométrie.20 Chapitre 1 Premiers contacts rapides
 La destination : la partie destination d’une cible détermine l’endroit où le fichier de
sortie est enregistré. Elle définit également les règles utilisées pour créer le nom du
fichier de sortie. Compressor comprend un réglage de préférence qui vous permet
de spécifier une destination par défaut.
 Le nom du fichier de sortie : vous pouvez modifier la partie de la cible relative au nom
du fichier de sortie si, pour une raison ou une autre, vous ne souhaitez pas utiliser
le nom créé automatiquement en fonction de la destination.
Remarque : vous ne pouvez transcoder une tâche que si au moins un réglage lui
a été affecté.
Si vous devez créer vos propres réglages ou modifier ceux qui sont fournis avec
Compressor, reportez-vous au chapitre 2, « Flux de production de transcodage de
base », à la page 29 et au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages »,
à la page 93.
Flux de travaux Compressor rapide et facile
Les flux de travaux suivants décrivent la façon la plus simple d’utiliser Compressor :
 Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor (p. 20)
 Affectation de réglages et de destinations aux tâches (p. 22)
 Envoi d’un lot (p. 25)
Étape 1 : Ajout de fichiers multimédia sources à Compressor
1 Double-cliquez sur l’icône Compressor dans le dossier Applications.
Compressor s’ouvre en affichant un lot vide sans titre contenant une tâche fictive.
Fenêtre Preview
Fenêtre Historique
Onglets Réglages et
Destinations
Fenêtre de lot sans titre
avec tâche fictive
Fenêtre InspecteurChapitre 1 Premiers contacts rapides 21
Remarque : sélectionnez une présentation standard dans le menu Fenêtre > Présentation
pour afficher une configuration de l’interface Compressor semblable à celle qui apparaît
dans la figure ci-dessus.
2 Faites glisser les fichiers source du Finder ou du bureau jusque dans la fenêtre Lot.
Remarque : si vous faites glisser plusieurs fichiers sur la zone réservée à la vignette
(indiquée par une flèche dans cet exemple), seul le dernier fichier est ajouté à la tâche
et tous les autres fichiers sont ignorés.
De nouvelles tâches sont créées chaque fois que vous faites glisser un fichier source
sur le lot.
Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur les contrôles de la fenêtre globale.
Zone de vignette
de la tâche
Chaque fichier source
crée une tâche
dans le lot.
Zone cible (vide dans
ce cas) d’une tâche22 Chapitre 1 Premiers contacts rapides
Étape 2 : Affectation de réglages et de destinations aux tâches
Vous devez affecter au moins un réglage à chaque tâche de fichier multimédia source
avant de pouvoir envoyer le lot à traiter, mais vous pouvez également ajouter plusieurs
réglages à une même tâche afin de transcoder plusieurs versions du fichier multimédia.
Dans Compressor, chaque paire formée par un réglage et une destination est appelée
une cible.
1 Sélectionnez un réglage pour vos tâches de fichier multimédia source de l’une des
façons suivantes :
 Pour affecter différents réglages à différentes tâches : faites glisser les réglages de
l’onglet Réglages sur chaque tâche concernée dans la fenêtre Lot.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 23
 Pour affecter un seul réglage à plusieurs tâches sélectionnées : sélectionnez les tâches
(fichiers multimédia sources) dans la fenêtre Lot, puis choisissez Cible > Nouvelle
cible avec réglage. Une zone de dialogue de sélection de réglages est affichée pardessus la fenêtre Lot.
Choisissez un ou plusieurs réglages, en utilisant le triangle d’affichage pour faire
apparaître chacun d’entre eux, puis cliquez sur Ajouter. Les réglages choisis sont
affectés à toutes les tâches sélectionnées.
Vous pouvez aussi choisir Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes
les tâches avant d’appliquer les réglages. Reportez-vous au chapitre 5, « Création,
aperçu et modification des réglages », à la page 93 pour obtenir de plus amples informations sur les réglages et au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de
lots », à la page 109 pour en savoir plus sur l’utilisation des tâches et des cibles.
L’étape suivante consiste à définir la destination. Cette destination est réglée par défaut
sur Source, ce qui signifie que les fichiers de sortie sont stockés dans le dossier d’origine des fichiers source. Vous pouvez, pour des raisons de classement ou pour tirer
parti de disques durs plus grands ou plus rapides, changer la destination.
Dans la fenêtre Lot,
sélectionnez les tâches
concernées.
Sélectionnez les réglages
à appliquer aux tâches
sélectionnées.
Cliquez sur Ajouter pour
affecter les réglages aux
tâches sélectionnées.
Les réglages choisis
sont affectés comme
cibles aux tâches
sélectionnées.24 Chapitre 1 Premiers contacts rapides
Remarque : vous pouvez choisir une destination par défaut dans la fenêtre Préférences
de Compressor. Consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à
la page 39 pour plus d’informations.
Vous pouvez définir la destination de chaque cible ou d’un groupe sélectionné de cibles.
2 Choisissez une destination pour les cibles de votre tâche de l’une des façons suivantes :
 Ne faites rien. Acceptez la destination par défaut nommée Source (le même dossier
que celui dans lequel ont été créés les fichiers multimédia sources), indiquée dans
la colonne Destination.
 Utilisez le menu contextuel de la cible pour modifier un réglage à la fois. Cliquez sur
la cible que vous souhaitez modifier tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez l’une des destinations préexistantes disponibles dans le sousmenu Destination.
Vous pouvez aussi sélectionner Autre dans le menu contextuel, afin d’ouvrir
une zone de dialogue permettant de choisir comme destination tout emplacement
accessible depuis votre ordinateur.
Remarque : si vous sélectionnez l’option Autre, vous pouvez choisir n’importe quel
emplacement accessible depuis votre ordinateur, y compris un volume monté
ouvert. Toutefois, ce disque doit rester ouvert jusqu’à l’achèvement du transcodage
du lot.
La même méthode permet également de sélectionner plusieurs cibles et de changer
toutes leurs destinations d’un seul coup. Vous pouvez également utiliser le menu
Cible > Destination pour choisir une destination ou faire glisser une destination de
l’onglet Destinations sur la cible.
Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325
pour obtenir plus d’informations sur les destinations.
3 Vous pouvez attribuer un nom au lot, puis l’enregistrer en choisissant
Fichier > Enregistrer.
Utilisez le menu contextuel
de la cible pour changer
la destination des
cibles sélectionnées.Chapitre 1 Premiers contacts rapides 25
Étape 3 : Envoi d’un lot
Lorsqu’au moins un réglage et une destination sont associés à chaque fichier multimé-
dia, ce dernier devient une tâche et votre lot est prêt à être soumis. Cliquez sur le bouton Soumettre pour envoyer votre lot.
Une zone de dialogue est affichée pour vous permettre d’attribuer un nom à cette soumission, de définir sa priorité et de spécifier si le traitement distribué doit être utilisé.
Dans la plupart des cas, vous pouvez laisser les réglages tels qu’ils sont et vous contenter de cliquer sur Soumettre.
Après avoir envoyé un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour visualiser l’état du
transcodage de votre lot. Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre
automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor.
Remarque : vous pouvez toujours ouvrir Batch Monitor en double-cliquant sur l’icône
Batch Monitor dans le dossier Utilitaires situé à l’intérieur du dossier Applications ou en
cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot.26 Chapitre 1 Premiers contacts rapides
Il est possible de surveiller la progression de l’encodage depuis la fenêtre Historique.
Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109
pour obtenir plus d’informations sur les tâches et les lots.
Tâches optionnelles disponibles avant l’envoi d’un lot
Les trois étapes décrites dans la section précédente montrent le moyen le plus rapide
de transcoder des fichiers de média. Bien que vous ayez la possibilité de modifier
les réglages existants, vous ne pouvez pas prévisualiser vos fichiers ou optimiser
les différents réglages.
Les chapitres suivants décrivent les modifications optionnelles que vous pouvez apporter au réglage de n’importe quelle tâche avant son envoi :
 chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93
 chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la page 109
 chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257
 chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273
 chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287
 chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297
 chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303
 chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325 Chapitre 1 Premiers contacts rapides 27
Les chapitres suivants décrivent plus en détail les paramètres des formats de sortie
et les différentes options de transcodage :
 chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la page 133
 chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139
 chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157
 chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro », à la
page 165
 chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à la
page 159
 chapitre 12, « Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173
 chapitre 13, « Création de fichiers de sortie MP3 », à la page 177
 chapitre 14, « Création de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181
 chapitre 15, « Création de fichiers de sortie MPEG-2 », à la page 195
 chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225
 chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237
 chapitre 18, « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 2532
29
2 Flux de production de transcodage
de base
Avec Compressor, le transcodage de médias en de multiples
formats est d’une grande facilité.
Compressor est en outre intégré à d’autres applications, telles que Final Cut Pro,
et génère des fichiers de haute qualité, compatibles avec DVD Studio Pro, grâce à
un transcodage transparent, réalisé directement en une seule application, entre les
différents formats multimédia.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Concepts et terminologie de Compressor (p. 32)
 Préparation de Compressor au transcodage (p. 32)
 Création d’un lot Compressor (p. 35)
 Visualisation de l’état du transcodage (p. 37)
 Raccourcis optionnels de Compressor (p. 38)
 Configuration des préférences de Compressor (p. 39)
Le diagramme suivant illustre le mode de fonctionnement du processus de transcodage de Compressor. Le principal élément du transcodage est le lot. Un lot représente
tous les composants nécessaires au transcodage d’un média. Il doit contenir une ou
plusieurs tâches. Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia source avec
une ou plusieurs cibles, chacune étant associée à un réglage et une destination. Quand
le processus de transcodage est terminé, le fichier résultant est connu sous le nom de
fichier multimédia de sortie. Chaque réglage attribué à un fichier multimédia source
donne lieu à la création d’un fichier multimédia de sortie. 30 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Dans l’illustration ci-dessous, le lot contient deux fichiers multimédia sources, chacun
d’eux constituant une tâche contenant deux cibles (comprenant un réglage et une
destination). Les fichiers de sortie créés par le transcodage de ce lot seront au nombre
total de quatre. Tâche 1 donnera lieu à la création de deux fichiers multimédia de
sortie, tout comme Tâche 2.
Dans Compressor, un processus de transcodage typique inclut les composants suivants :
 Un fichier multimédia source : le processus de transcodage commence toujours par
un fichier multimédia source, qui est le fichier destiné à être transcodé dans sa forme
d’origine. Les fichiers multimédia sources sont toujours du type suivant :
 Un film : contenant des données audio, vidéo et autres (des marqueurs par
exemple).
 Des images fixes : utilisées comme partie d’une séquence d’images fixes pour
certaines productions vidéo.
 Réglage : une fois que vous avez importé votre fichier multimédia source, vous
devez lui affecter un ou plusieurs réglages. Un réglage est une combinaison
d’attributs de transcodage, comme le format de sortie, les filtres et les réglages
de géométrie, qui vont être appliqués au fichier multimédia source pendant le
processus de transcodage.
Fichier média
de sortie
2
Lot
Tâche 2
Fichier média de sortie
(Tâche 2, Cible 2)
Cible 2
Réglage Destination
Fichier média de sortie
(Tâche 2, Cible 1)
CIble 1
Réglage Destination
Fichier média
de sortie
1
Tâche 1
Fichier média de sortie
(Tâche 1, Cible2)
Cible 2
Réglage Destination
Fichier média de sortie
(Tâche 1, Cible1)
Cible 1
Réglage DestinationChapitre 2 Flux de production de transcodage de base 31
 Format (du fichier) de sortie : dépend de l’encodeur que vous choisissez pour convertir votre fichier source. Choisissez l’un des formats suivants selon l’environnement et la méthode de lecture visés pour vos fichiers multimédia transcodés :
AIFF, Dolby Digital Professional, Flux DV, H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour
périphériques Apple (qui contient des réglages pour un iPod ou une Apple TV),
Séquence d’images (qui prend en charge les images TIFF et TARGA), MPEG-1,
MPEG-2, MPEG-4, Séquence QuickTime ou Composants d’exportation au format
QuickTime.
 Des filtres : ils vous permettent de paramétrer différentes caractéristiques de votre
vidéo, comme la couleur, la luminosité et la résolution dans le but d’optimiser à
la fois la qualité et la compression du fichier.
 Des paramètres géométriques : permet de rogner l’image et d’ajuster sa taille.
 Des paramètres d’action : permettent d’envoyer des notifications par message
électronique et d’exécuter des tâches de post-transcodage à l’aide de scripts
AppleScript.
 Une destination : un fichier multimédia source doit aussi être associé à une destination. Il s’agit de l’emplacement de stockage de votre fichier multimédia transcodé.
Vous pouvez soit utiliser la destination par défaut, nommée Source (dossier de stockage identique à celui du fichier multimédia source), soit désigner un autre emplacement auquel vous avec un accès total. Vous pouvez également modifier la destination
par défaut dans les Préférences Compressor. La destination détermine également
la manière dont le fichier multimédia transcodé est nommé.
 Cible : sorte de plan permettant de créer un fichier multimédia de sortie contenant
un réglage, une destination et un nom de fichier de sortie.
 Tâche : une fois que vous avez attribué une ou plusieurs cibles au fichier multimédia
source, il devient une tâche prête à être transcodée.
 Un lot : un lot se compose d’une ou de plusieurs tâches qui sont traitées simultané-
ment. Toutes les tâches du lot sont envoyées simultanément lorsque vous cliquez sur
le bouton Soumettre.
 Un fichier multimédia de sortie : les fichiers multimédia transcodés créés après l’envoi
et le traitement d’un lot sont appelés des fichiers multimédia de sortie. Un fichier multimédia de sortie est le résultat du transcodage réussi d’un fichier multimédia source
(associé à un réglage et une destination). Il y a autant de fichiers multimédia de sortie créés que de réglages appliqués aux différents fichiers multimédia sources du lot.32 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Concepts et terminologie de Compressor
 Codec : contraction de COmpression/DÉCompression, modèle mathématique de
réduction des données d’un fichier multimédia source.
 Format de fichier : format de sortie utilisé pour transcoder le fichier multimédia
source.
 Groupe : contient des réglages définis placés dans un dossier de l’onglet Réglages.
Les groupes vous permettent d’organiser vos réglages et de simplifier le processus
de création de tâches.
 Transcodage : processus de conversion de fichiers dans leur format d’origine en
fichiers de sortie prêts à être distribués dans un autre format. Parmi les termes étroitement liés, citons la compression, qui fait référence à la réduction des données,
ainsi que l’encodage, terme synonyme de transcodage mais sans mettre l’accent sur
l’aspect conversion.
Préparation de Compressor au transcodage
Compressor est fourni avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si vous souhaitez transcoder
immédiatement des fichiers multimédia sources et que vous n’avez pas besoin de créer
de réglages, suivez plutôt les étapes décrites à la section « Flux de travaux Compressor
rapide et facile » à la page 20.
Cependant, si vous souhaitez créer vos réglages et destinations, et personnaliser d’autres
attributs, comme les filtres, le rognage, le redimensionnement des images et les actions,
veuillez suivre les étapes décrites ci-après. Si les réglages personnalisés que vous créez ici
peuvent être utilisés pour tous vos besoins de transcodage, vous n’aurez plus à utiliser
cette procédure. En revanche, si vous devez créer des réglages et des destinations pour
chaque projet de transcodage, vous devez répéter chaque fois ces étapes.
Étape 1 : Création d’un réglage
Si vous n’utilisez pas un réglage préexistant fourni avec Compressor, vous devez créer
vos réglages. Pour cela, utilisez l’onglet Réglages et commencez par choisir un format
de sortie dans le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton
Ajouter (+). Consultez la section « Choix d’un format de sortie » à la page 34 pour plus
d’informations. En outre, vous avez aussi la possibilité d’ajouter des filtres, des paramè-
tres géométriques et des actions de post-transcodage, puis de prévisualiser le réglage
afin de vous assurer que vous être satisfait du résultat.
Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour
plus d’informations.
Vous pouvez également rationaliser le flux de production en plaçant vos réglages dans
des groupes. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104
pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 33
Après avoir créé un réglage, vous pouvez le personnaliser en lui apportant des
modifications supplémentaires telles que des filtres (pour régler la qualité de l’image
ou ajouter des effets comme le « letterboxing »), une taille de pixel donnée (valeurs
géométriques) et des actions de post-transcodage. Ces ajustements supplémentaires
sont tous gérés dans la fenêtre Inspecteur. Pour en savoir plus, consultez le chapitre 19,
« Ajout de filtres à un réglage », à la page 257, le chapitre 20, « Ajout de contrôles
d’images à un réglage », à la page 273, le chapitre 21, « Ajout de réglages de
géométrie », à la page 287 et le chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la
page 297.
Étape 2 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview
La prévisualisation de votre réglage avant l’envoi du lot est un bon moyen pour gagner
du temps. Pour cela, utilisez la fenêtre Preview et assurez-vous que la qualité du fichier
multimédia de sortie vous convient. La fenêtre Preview consiste en un écran divisé en
deux, qui affiche à gauche le fichier multimédia source sous sa forme originale, et à
droite le contenu du fichier multimédia de sortie.
La fenêtre Preview vous permet d’effectuer différentes opérations :
 Lire le fichier multimédia.
 Prévisualiser de manière dynamique les effets (en temps réel).
 Modifier les effets des filtres et des réglages de géométrie de votre réglage.
 Comparer les versions source ou les versions de sortie.
 Rogner la taille d’image du fichier de sortie.
 Changer les proportions.
 Ajouter divers marqueurs (de compression, de chapitre ou de podcast).
Pour plus d’informations, consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou
le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview », à la page 303.
Étape 3 : Création d’une destination
Par défaut, le fichier transcodé est enregistré dans le même dossier que celui du fichier
multimédia source (dossier Source). Cependant, si vous souhaitez enregistrer
les fichiers transcodés dans un autre emplacement, vous pouvez créer une destination
sous l’onglet Destinations. À l’aide de cet onglet, vous pouvez définir comme destination un dossier, un volume ou un serveur distant dont vous avez les autorisations et
les accès, et ajouter d’utiles identificateurs à votre fichier de sortie transcodé. Une fois
que vous avez créé suffisamment de destinations, il n’est plus nécessaire d’ouvrir
l’onglet Destinations.
Pour plus d’informations, consultez le chapitre 24, « Création et changement
de destinations », à la page 325.34 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Choix d’un format de sortie
Le choix d’un format de sortie est le premier pas à faire après avoir décidé de transcoder un fichier multimédia source. Choisissez un format de sortie en rapport avec
la méthode de lecture prévue pour le public. Compressor vous permet d’accéder aux
formats standard suivants, chacun d’entre eux présentant ses attributs spécifiques :
 QuickTime : destiné à être utilisé avec QuickTime dans une grande variété d’environnements de lecture. Étant donné que QuickTime est une technologie multimédia
multiplateforme, elle permet aux applications Mac OS et Windows de capturer et de
lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers d’images fixes. Pour plus de
détails sur le format QuickTime, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie QuickTime », à la page 237.
 MPEG-1 : destiné à Internet et aux CD-ROM, ainsi que pour utilisation spécialisée sur
DVD. Pour plus de détails sur le format MPEG-1, consultez le chapitre 14, « Création
de fichiers de sortie MPEG-1 », à la page 181.
 MPEG-2 : destiné à une utilisation DVD standard et haute définition. Pour plus de
détails sur le format MPEG-2, consultez le chapitre 15, « Création de fichiers de sortie
MPEG-2 », à la page 195.
 MPEG-4, Partie 2 : destiné à un large éventail d’utilisations, notamment le web ou
les périphériques sans fil. Pour plus de détails sur le format MPEG-4, consultez
le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.
 MP3 : destiné à la compression audio. Le format MP3 crée des fichiers audio
compatibles avec une grande variété de dispositifs de lecture. Pour plus de
détails sur le format MP3, consultez le chapitre 13, « Création de fichiers de sortie
MP3 », à la page 177.
 H.264 pour DVD Studio Pro : destiné à un large éventail d’usages, notamment les DVD
HD. Pour plus d’informations sur le format H.264, en particulier pour la création de
DVD HD, consultez le chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour
DVD Studio Pro », à la page 165.
 H.264 pour les dispositifs Apple : destiné à créer des fichiers vidéo adaptés à la lecture
via iTunes, un iPod et Apple TV. Pour plus de détails sur le format H.264 pour les dispositifs Apple, consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour
appareils Apple », à la page 159.
 Dolby Digital Professional : également appelé AC-3. Format destiné à la création de
DVD. Pour plus de détails sur le format AC-3, consultez le chapitre 8, « Création de
fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la page 139.
 AIFF : destiné à un usage audio (y compris la création de DVD et de CD). Pour plus de
détails sur le format AIFF, consultez le chapitre 7, « Création de fichiers AIFF », à la
page 133.
 Séquence d’images : compatible avec une grande variété d’applications de composition et de traitement d’images. Pour plus de détails, consultez le chapitre 12,
« Création de fichiers de séquence d’images », à la page 173.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 35
 Flux DV : format courant utilisé pour les projets SD. Pour plus d’informations,
consultez le chapitre 9, « Création de fichiers de sortie pour flux DV », à la page 157.
Remarque : Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre
en charge des options de codec et formats tiers supplémentaires. La fonctionnalité
Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler le moteur d’encodage
tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Pour plus d’informations, consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime » à la page 253.
Création d’un lot Compressor
Une fois que les réglages et les destinations nécessaires sont disponibles, vous pouvez
commencer à créer un lot pour transcodage. Un lot contient une ou plusieurs tâches,
Une tâche se compose d’au moins un fichier multimédia de sortie associé à une ou plusieurs cibles contenant les réglages et les destinations.
Vous ne pouvez soumettre un lot au transcodage qu’après avoir affecté au moins
une cible (réglage et destination) à chaque tâche (fichier multimédia source) du lot.
Toutes les tâches du lot sont soumises simultanément au transcodage. Les lots sont
similaires à des documents qu’il est possible d’enregistrer, de fermer et de rouvrir.
À l’instar des onglets de projet Final Cut Pro, chaque lot de Compressor est contenu
dans un onglet indépendant qui peut être détaché.
Étape 1 : Importation de fichiers multimédia sources dans Compressor
Pour importer des fichiers multimédia sources dans un lot, vous pouvez utiliser la zone
de dialogue de sélection de fichiers ou faire glisser les fichiers du Finder vers la fenêtre
Lot de Compressor. Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources de n’importe
quel dossier dont vous avez les droits d’accès.
Pour plus d’informations, consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia
sources », à la page 77.
Étape 2 : Affectation d’un réglage
Après l’importation de votre fichier multimédia source dans la fenêtre Lot, vous devez
lui attribuer un ou plusieurs réglages. Ce processus le convertit alors en tâche.
Un fichier multimédia source ne peut être transcodé que s’il est associé à au moins
un réglage, et cela n’est possible que si vous avez sélectionné un réglage préexistant
ou que vous en avez créé un. Un format de fichier de sortie doit être associé à votre
réglage.
 Si vous choisissez un réglage existant, celui-ci est déjà associé à un format de fichier
de sortie.
 Si vous créez votre réglage, vous devez choisir un format de fichier de sortie dans
le menu Format de fichier qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur le bouton «Créer
un réglage » (+) sous l’onglet Réglages.36 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Vous pouvez ajouter un réglage à plusieurs tâches en une seule étape, soit en sélectionnant les tâches dans la fenêtre Lot et en choisissant un réglage dans la zone de dialogue qui apparaît lorsque vous choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », soit
en cliquant sur l’une des tâches tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et en
choisissant un réglage dans le sous-menu « Nouvelle cible avec réglage » du menu
contextuel qui apparaît.
Si vous avez un réglage favori (existant ou personnalisé), vous pouvez simplifier votre
flux de production en créant une application autonome, appelée droplet, contenant
plusieurs réglages et servant à envoyer des lots sans ouvrir Compressor. Consultez la
section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations.
Remarque : vous pouvez également créer des groupes de réglages, une manière simple et efficace d’associer plusieurs réglages à un fichier multimédia source. Consultez
la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.
Étape 3 : Prévisualisation du réglage à l’aide de la fenêtre Preview
Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia seul, soit le prévisualiser avec
les réglages qui lui ont été associés. La fenêtre Preview permet de prévisualiser dynamiquement (en temps réel) votre réglage et d’en modifier les effets des filtres et des ajustements géométriques, de lire le fichier multimédia, de visualiser les versions source ou de
sortie, de rogner le cadre de l’image du fichier de sortie, de changer ses proportions,
et d’ajouter divers marqueurs aux formats de fichier MPEG-1, MPEG-2 H.264 pour
DVD Studio Pro et H.264 pour les dispositifs Apple.
Consultez la section « Aperçu d’un réglage » à la page 102 ou « Prévisualisation d’un
plan » à la page 310 pour plus d’informations.
Étape 4 : Attribution d’une destination
Vous pouvez choisir l’emplacement de destination des fichiers multimédia de sortie en
affectant une destination à chaque cible. La destination définit également divers aspects
de nommage du fichier multimédia de sortie. L’onglet Destination propose plusieurs destinations, mais vous pouvez également créer vos propres destinations personnalisées. Pour
affecter une destination existante à une tâche, vous pouvez soit faire glisser une destination de l’onglet Destinations vers la cible d’une tâche, soit sélectionner Destination dans
le menu Cible ou dans le menu contextuel qui apparaît lorsque vous cliquez sur une cible
tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée. Vous avez également la possibilité de
choisir un emplacement qui n’a pas été défini comme destination, en choisissant l’option
Autre dans l’un des deux menus ci-dessus.
Consultez la section « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la
page 115 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 37
Étape 5 : Envoi du lot en transcodage
Dès que le lot contient toutes les tâches que vous souhaitiez créer et que vous êtes
satisfait des réglages et de la qualité des fichiers de sortie (grâce à leur prévisualisation),
son envoi est prêt à être effectué. Pour cela, cliquez sur le bouton Soumettre dans
la fenêtre Lot.
Remarque : si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car
aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille.
Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120 pour plus d’informations.
Visualisation de l’état du transcodage
Utilisez Batch Monitor et la fenêtre Historique pour afficher l’état d’un lot envoyé
et de toutes les tâches qu’il comporte. Batch Monitor est une application autonome,
qui peut donc fonctionner avec Compressor et les droplets, que Compressor soit ouvert
ou fermé, indépendamment du fait que vous ayez ou non envoyé un lot en transcodage. Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations sur les droplets.
Étape 1 : Visualisation de l’état du transcodage d’un lot
Après avoir soumis un lot, vous pouvez ouvrir Batch Monitor pour vous permettre de
visualiser l’état du transcodage de votre lot. Cette possibilité s’avère utile pour savoir
quand le transcodage de votre lot est terminé et surveiller l’apparition d’éventuels problèmes pendant toute la durée du processus. Vous pouvez configurer Batch Monitor
pour qu’il s’ouvre automatiquement dans la fenêtre Préférences de Compressor.
Pour plus de détails, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.
Sinon vous pouvez consulter la fenêtre Historique de Compressor. Elle contient
une barre de progression et, à l’instar de Batch Monitor, elle indique si le lot a été correctement transcodé.
Étape 2 : Confirmation de la fin du transcodage
Une fois le transcodage terminé, il est conseillé d’ouvrir le dossier de destination du
fichier multimédia transcodé afin de vous assurer que celui-ci a été transcodé avec
succès et enregistré au bon endroit. 38 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Raccourcis optionnels de Compressor
Compressor a été conçu en tenant compte du flux de production. Suivant vos besoins,
plusieurs méthodes vous permettent d’accélérer le flux de production de transcodage
de Compressor.
Utilisation des réglages existants
Compressor est livré avec un certain nombre de réglages préconfigurés qui permettent de commencer immédiatement le transcodage. Si ceux-ci répondent à vos
besoins, vous pouvez immédiatement procéder au transcodage de vos fichiers multimédia sources.
Consultez la section « Flux de travaux Compressor rapide et facile » à la page 20 pour
plus d’informations.
Même si vous devez créer des réglages personnalisés, vous pouvez les regrouper
pour les appliquer plus facilement aux cibles. Pour plus d’informations, consultez
le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des réglages », à la page 93.
Utilisation des réglages et des destinations par défaut
Si vous découvrez que vous appliquez toujours les mêmes réglages et destinations à chaque fichier multimédia source, vous pouvez configurer les Préférences de Compressor
pour qu’il applique automatiquement ces réglages et destinations. Consultez la section
« Configuration des préférences de Compressor » à la page 39 pour plus d’informations.
Utilisation de droplets
Les droplets constituent un moyen de transcodage rapide et pratique qui ne nécessite
pas l’ouverture de Compressor. La création d’une droplet consiste à enregistrer
un réglage ou un groupe de réglages et des destinations sous forme d’une icône
active. Lorsque vous faites glisser un ou plusieurs fichiers multimédia sur cette icône,
la droplet lance automatiquement le processus de transcodage.
Consultez la section « Création d’une droplet » à la page 340 pour plus d’informations.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 39
Configuration des préférences de Compressor
Vous pouvez utiliser la fenêtre Préférences de Compressor pour configurer plusieurs
aspects de Compressor.
Pour ouvrir les Préférences de Compressor, procédez comme suit :
m Sélectionnez les préférences de Compressor.
m Appuyez sur les touches Commande + virgule.
La fenêtre Préférences s’ouvre.
Pour configurer les préférences de notification par courrier électronique :
1 Saisissez l’adresse électronique par défaut à utiliser lors de l’activation de la notification
par courrier électronique.
Vous pouvez modifier cette adresse dans la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur.
2 Saisissez le nom du serveur de messagerie utilisé par cet ordinateur pour les messages
sortants.
Pour plus d’informations sur la notification par courrier électronique, consultez la section « Utilisation des actions de post-transcodage » à la page 297.
Pour spécifier si Batch Monitor doit s’ouvrir automatiquement, effectuez l’une des
opérations suivantes :
m Cochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour que Batch Monitor
s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot.
m Décochez la case « Lancer automatiquement Batch Monitor » pour empêcher l’ouverture automatique de Batch Monitor. Vous pouvez toujours lancer Batch Monitor
manuellement à partir de la fenêtre Lot.40 Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base
Pour contrôler si Content Agent s’ouvre automatiquement, effectuez l’une des opé-
rations suivantes :
m Cochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour que Content Agent
s’ouvre automatiquement au démarrage de l’ordinateur.
m Décochez la case « Lancer automatiquement Content Agent » pour empêcher
Content Agent de s’ouvrir tant que Compressor n’est pas ouvert.
Content Agent est un processus d’arrière-plan utilisé par Compressor pour transférer des
fichiers sources vers d’autres nœuds d’un cluster Apple Qmaster et recevoir les fichiers
transcodés depuis ces nœuds. En règle générale, Content Agent n’est nécessaire que si
vous êtes prêt à utiliser le traitement distribué pour soumettre un lot au transcodage.
L’ouverture automatique de Content Agent au démarrage de l’ordinateur peut toutefois
faciliter le processus de transcodage dans certains cas.
Par exemple, si un ordinateur redémarre automatiquement en raison d’un problème
quelconque alors qu’un lot volumineux est en cours de traitement, le redémarrage
automatique de Content Agent permet de poursuivre le processus de transcodage.
Pour déterminer si Compressor doit rester ouvert après avoir été utilisé par
une autre application (telle que Final Cut Pro) pour envoyer un lot :
m Sélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour fermer
Compressor après l’envoi du lot.
m Désélectionnez « Quitter après la soumission de lots d’autres applications » pour laisser
Compressor ouvert après l’envoi du lot.
Pour contrôler les options de cluster (pour les réglages du stockage de travail du
traitement distribué) :
1 Cliquez sur le menu local « Options de cluster ».
2 Choisissez l’une des options suivantes :
 « Copier la source vers le cluster si nécessaire » pour que Compressor copie les fichiers
source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster, si nécessaire.
 « Ne jamais copier la source vers le cluster » afin d’empêcher Compressor de copier
les fichiers source.
 « Toujours copier la source vers le cluster » pour que Compressor copie toujours
les fichiers source vers l’emplacement de stockage de travail d’un cluster.
Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor
pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement
distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou
DVD Studio Pro.Chapitre 2 Flux de production de transcodage de base 41
Pour contrôler si Compressor transfère immédiatement les fichiers source vers
le cluster de traitement, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Sélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour que Compressor
transfère immédiatement les fichiers source.
m Désélectionnez « Copier lors de la soumission (haute priorité) » pour éviter que
Compressor ne transfère immédiatement les fichiers source.
Remarque : cette préférence s’applique uniquement à certaines copies de Compressor
pour lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement
distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou
DVD Studio Pro.
Pour contrôler le réglage par défaut :
m Utilisez le menu local « Réglage par défaut » pour choisir un réglage dans la liste.
Le réglage que vous choisissez apparaît en tant que réglage par défaut lorsque vous
importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.
Pour changer de destination par défaut :
m Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir une destination dans la liste.
La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque
vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.
Pour contrôler si Compressor peut parcourir les clusters d’un réseau étendu,
effectuez l’une des opérations suivantes :
m Sélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor utilise les ordinateurs
au-delà du sous-réseau local et indique un domaine DNS dans le champ « Nom de
domaine DNS ».
m Désélectionnez « Parcourir le réseau WAN » pour que Compressor se limite aux ordinateurs du sous-réseau local.
Remarque : toute modification apportée aux préférences de Compressor ne prend
effet que lorsque vous cliquez sur Appliquer. Si vous apportez des modifications,
mais que vous décidez finalement de ne pas les utiliser, cliquez sur Annuler.3
43
3 Interface de Compressor
L’interface de Compressor consiste en une série de fenêtres
de base qui vous permettent d’effectuer la majeure partie
du travail de préparation du transcodage.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage (p. 44)
 Création et gestion des modèles Compressor (p. 45)
 Utilisation des fenêtres de Compressor (p. 48)
 Fenêtre Lot (p. 51)
 Personnalisation de la barre d’outils (p. 52)
 Onglet Réglages (p. 55)
 Onglet Destinations (p. 56)
 Fenêtre Inspecteur (p. 57)
 Fenêtre Historique (p. 68)
 Fenêtre Preview (p. 69)
 Batch Monitor (p. 70)
 Fenêtres Droplet (p. 71)
 À propos du changement des valeurs et des entrées de timecode (p. 72)
 Raccourcis clavier généraux de Compressor (p. 74)
 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 75)44 Chapitre 3 Interface de Compressor
Les fenêtres Compressor et le flux de transcodage
Chaque fenêtre Compressor représente une étape du flux de transcodage.
 Fenêtre Lot : cette fenêtre vous permet d’importer des fichiers multimédia sources,
d’ajouter des réglages et des destinations et de donner un nom au lot.
 Onglets Réglages et Destinations : l’onglet Réglages vous permet de centraliser la gestion des réglages personnalisés et Apple. L’onglet Destinations permet de créer,
de modifier ou de supprimer vos réglages de destination, de définir une destination
par défaut et d’ajouter des identificateurs aux noms de vos fichiers de média de sortie.
 Fenêtre Inspecteur : permet d’accéder facilement aux contrôles de transcodage courants, et à une table de résumé complète contenant tous les détails de chaque
réglage. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Inspecteur afin de collecter des
informations sur les plans source, ainsi que pour apporter des modifications dynamiques avec la fenêtre Preview.
 Fenêtre Preview : vous permet de lire votre fichier multimédia source dans son format original ou de le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été attribués. Vous
pouvez voir les effets des réglages comme les filtres et le redimensionnement d’images, et faire des ajustements à ces attributs pendant la prévisualisation en temps réel
du fichier média. Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et
visualiser plusieurs sortes de marqueurs.
 Fenêtre Historique : la fenêtre Historique vous permet de voir l’historique complet
de tous les lots soumis depuis votre ordinateur, ainsi que les barres de progression
de ceux qui sont encore en cours de transcodage. Vous pouvez également faire
une pause et soumettre à nouveau n’importe quel lot répertorié dans l’historique.
Fenêtre Preview
Fenêtre Historique
Onglets Réglages
et Destinations
Fenêtre Lot sans titre
avec tâche fictive
Fenêtre InspecteurChapitre 3 Interface de Compressor 45
 Fenêtre Droplet (pas illustré) : permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une Droplet, un préréglage autonome intégré dans une application glisser-déposer et enregistré en tant qu’icône.
 Batch Monitor (pas illustré) : permet d’afficher l’état de tous les lots traités. (Pour plus
d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.)
La barre d’outils de Compressor, située dans la partie supérieure de la fenêtre Lot,
facilite la navigation dans les fenêtres principales de Compressor et dans Batch Monitor.
Création et gestion des modèles Compressor
À l’usage de Compressor, vous remarquerez qu’en fonction de la tâche d’encodage que
vous configurez, la façon dont sont disposées les différentes fenêtres de Compressor
peut jouer sur sa simplicité d’utilisation. Pour vous faciliter la tâche, Compressor permet de configurer et de sauvegarder des modèles. Ils définissent les fenêtres visibles,
leur taille, leur position et les icônes présentes dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Compressor propose deux modèles que vous pouvez utiliser comme point de départ
à la création de vos propres modèles.
Remarque : chaque modèle existe en plusieurs tailles, ce qui vous permet de choisir
celle qui convient le mieux à votre moniteur. Vous pouvez modifier n’importe lequel
de ces modèles et les sauvegarder comme modèles personnalisés.
Modèle standard
Dans le modèle standard, toutes les fenêtres de Compressor sont affichées et
les onglets Réglages et Destinations partagent la même fenêtre. Ce modèle est optimisé pour le transcodage d’un seul fichier multimédia source.46 Chapitre 3 Interface de Compressor
Modèle Lot
Ce modèle met l’accent sur la fenêtre Lot. Il est optimisé pour le transcodage de
plusieurs fichiers multimédia source similaires.
Choix, enregistrement et gestion des modèles
Compressor vous permet de choisir aisément un modèle.
Pour choisir un modèle :
m Choisissez Fenêtre > Modèles, puis sélectionnez un modèle dans la liste affichée.
Une que vous avez choisi votre modèle, l’interface de Compressor change pour refléter
ce choix.
Vous pouvez également créer et enregistrer vos propres modèles.
Pour enregistrer un modèle :
1 Configurez l’interface de Compressor comme vous souhaitez qu’elle soit enregistrée.
Reportez-vous à la rubrique « Utilisation des fenêtres de Compressor » à la page 48 pour
de plus amples informations sur la manière de travailler avec les différentes fenêtres.
2 Sélectionnez Fenêtre > Enregistrer comme modèle.
3 Dans la zone de dialogue qui apparaît, saisissez un nom pour le modèle et cliquez sur
Enregistrer.
Le modèle est enregistré et apparaît dans la liste Fenêtre > Modèles.
Vous pouvez organiser la liste des modèles en supprimant ou en renommant des
modèles existants. Chapitre 3 Interface de Compressor 47
Pour organiser vos modèles :
1 Choisissez Fenêtre > Organiser les modèles.
La zone de dialogue d’organisation des modèles est alors affichée.
2 Pour renommer un modèle, double-cliquez dessus et saisissez un nouveau nom.
3 Pour supprimer un modèle, sélectionnez-le, puis cliquez sur le bouton de
suppression ( – ).
4 Pour enregistrer la configuration de l’interface comme nouveau modèle, cliquez sur
le bouton d’ajout ( + ) et saisissez un nom pour le modèle.
5 Pour choisir un modèle et l’appliquer à l’interface de Compressor, sélectionnez-le,
puis cliquez sur le bouton Appliquer.
La fenêtre d’organisation se ferme et l’interface de Compressor est modifiée pour reflé-
ter le modèle sélectionné.
6 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini d’organiser vos modèles. La liste des modè-
les est divisée en deux parties : les modèles fournis par Apple et ceux que vous avez
créés. Les modèles que vous avez créés sont rangés par ordre alphabétique. Pensez-y
lorsque vous donnez un nom à un modèle afin de pouvoir le retrouver facilement.
À propos des fichiers de modèle
Si vous disposez de plusieurs stations de travail utilisant Compressor, il est conseillé
d’avoir les mêmes modèles sur l’ensemble des ordinateurs.
Pour cela, vous pouvez copier les fichiers de modèle d’un système à l’autre, en prenant
garde de les placer dans l’emplacement adéquat. Les modèles sont stockés dans
l’emplacement suivant : Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application Support/Compressor/Layouts. Tous les modèles ont la même extension « .moduleLayout ».
Important : n’ajoutez ou ne retirez jamais de fichiers de modèle manuellement tant que
Compressor est ouvert. Compressor vérifie les modèles disponibles dans cet emplacement lors de son processus de démarrage. Vous devez donc redémarrer Compressor
pour qu’il reconnaisse les modifications effectuées sur ces fichiers.48 Chapitre 3 Interface de Compressor
Utilisation des fenêtres de Compressor
Bien que les modèles Standard et Lot présentent l’interface de Compressor comme
un seul grand élément, cette interface est en fait composée de plusieurs fenêtres que
vous pouvez repositionner ou redimensionner suivant vos besoins.
Pourquoi certaines fenêtres sont-elles cachées ?
L’interface de Compressor étant composée de plusieurs fenêtres indépendantes,
lorsque vous passez de Compressor à une autre application, puis que vous cliquez de
nouveau sur une fenêtre de Compressor, seule cette dernière s’affiche et les autres restent cachées par les fenêtres ouvertes d’autres applications.
Il y a trois façons d’éviter cette situation ou de faire apparaître toutes les fenêtres :
 Lorsque vous passez d’une application à l’autre, utilisez la fonctionnalité de basculement intégrée à Mac OS X. Appuyez sur la touche de tabulation en maintenant
la touche Commande enfoncée pour faire apparaître une zone de dialogue de sélection d’applications. Tant que vous maintenez la touche Commande enfoncée,
vous pouvez appuyer sur la touche de tabulation pour parcourir les différentes applications en cours d’exécution, puis relâcher la touche Commande lorsque vous avez
sélectionné l’icône de Compressor. Cela permet de s’assurer que toutes les fenêtres
de Compressor sont visibles.
 Choisissez Fenêtre > Tout ramener au premier plan.
 Cliquez sur l’icône de l’application Compressor dans le Dock.
Redimensionnement des fenêtres de Compressor
Vous pouvez redimensionner toutes les fenêtres de Compressor à l’exception de celle
de l’Inspecteur qui a une taille fixe.
Chaque fenêtre possède une taille minimum, horizontalement ou verticalement,
qui influence le redimensionnement.
Pour redimensionner une fenêtre :
m Faites glisser le coin inférieur droit de la fenêtre pour l’agrandir ou la réduire horizontalement ou verticalement.
Faites glisser ce coin
pour redimensionner
la fenêtre.Chapitre 3 Interface de Compressor 49
Remarque : lorsque vous repositionnez une fenêtre ou que vous la redimensionnez,
elle se colle à la fenêtre la plus proche. Cela permet d’avoir une présentation de fenê-
tres nette, sans interstices ni chevauchements.
À propos des onglets
La fenêtre Lot et la fenêtre des onglets Réglages et Destinations peuvent comporter plusieurs onglets.
 La fenêtre Lot : lorsque vous travaillez sur grand écran et que plusieurs lots sont
ouverts, il est parfois utile d’afficher chacun d’eux dans sa propre fenêtre.
 Les onglets Réglages et Destinations : par défaut, les onglets Réglages et Destinations
se trouvent dans la même fenêtre. Vous pouvez néanmoins choisir de leur attribuer
une fenêtre chacun ou de fermer l’un de ces onglets. Vous pouvez même y ajouter
n’importe quelle autre fenêtre (à l’exception de la fenêtre Lot) sous forme d’onglet
supplémentaire.
Dans tous les cas, vous avez la possibilité de contrôler l’ordre des onglets.
Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre par glissement :
1 Faites glisser l’onglet hors de son emplacement actuel.50 Chapitre 3 Interface de Compressor
2 Relâchez l’onglet pour le faire apparaître dans sa propre fenêtre.
Pour placer un onglet dans sa propre fenêtre à l’aide du menu contextuel :
m Cliquez sur l’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et sélectionnez
Extraire l’onglet dans le menu contextuel.
Il s’ouvre alors dans sa propre fenêtre.
Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre par glissement :
1 Faites glisser l’onglet dans la zone d’onglet de la fenêtre à laquelle vous voulez l’ajouter.
La zone d’onglet apparaît alors en surbrillance.Chapitre 3 Interface de Compressor 51
2 Relâchez l’onglet.
Il se place automatiquement dans la zone d’onglet et sa fenêtre d’origine se referme.
Pour ajouter un onglet d’une fenêtre à une autre à l’aide du menu contextuel :
m Cliquez sur la zone d’onglet tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée à l’endroit
où vous voulez voir apparaître la fenêtre et choisissez l’onglet dans la liste proposée par
le menu contextuel.
Remarque : c’est la seule méthode qui permette d’ajouter les onglets Historique,
Preview ou Inspecteur à la fenêtre.
Pour modifier l’ordre des onglets dans leur fenêtre actuelle :
m Faites glisser l’onglet vers la gauche ou la droite suivant l’emplacement souhaité.
Les autres onglets sont déplacés pour lui laisser une place.
Lorsque vous avez configuré l’interface de Compressor selon vos besoins, vous pouvez
l’enregistrer en tant que modèle. Cela vous permet de facilement restaurer un modèle
ou de passer de l’un à l’autre. Consultez la section « Création et gestion des modèles
Compressor » à la page 45 pour plus d’informations.
Fenêtre Lot
Quand vous ouvrez Compressor pour la première fois, la fenêtre Lot apparaît. Cette dernière vous permet d’importer des fichiers média source à compresser, d’ajouter des
réglages et des destinations, de nommer le lot et de choisir le dossier dans lequel vous
souhaitez l’enregistrer. C’est là que vous devez placer vos fichiers multimédia sources
en préparation du transcodage.
Remarque : en général, la fenêtre Lot est toujours visible. Si vous la fermez, elle s’ouvre
de nouveau lorsque vous créez un nouveau lot (Fichier > Nouveau lot) ou que vous
ouvrez un lot existant (Fichier > Ouvrir).52 Chapitre 3 Interface de Compressor
Vous pouvez utiliser la barre de menus de Compressor ou la barre d’outils située en
haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres. Si la barre d’outils n’est pas
visible lorsque vous ouvrez Compressor, cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur
droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir.
En plus de la barre d’outils Compressor et du bouton Soumettre, la fenêtre Lot comprend des onglets représentant les lots ouverts et une zone permettant d’afficher et de
configurer les tâches d’un lot. Pour plus d’informations sur l’ajout de fichiers multimédia
sources à un lot, consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot
pour créer des tâches » à la page 79. Pour savoir comment utiliser les tâches et les cibles,
reportez-vous au chapitre 6, « Finalisation de tâches et soumission de lots », à la
page 109.
Personnalisation de la barre d’outils
La fenêtre Lot contient une barre d’outils que vous pouvez personnaliser pour répondre au mieux à vos besoins.
Remarque : si la barre d’outils n’est pas visible lorsque vous ouvrez Compressor,
cliquez sur le bouton dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Lot afin de l’ouvrir.
Zone Tâche
Barre d’outils
Onglets Lot
État du lot Bouton de soumission de lot
Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils »Chapitre 3 Interface de Compressor 53
Pour personnaliser la barre d’outils de la fenêtre Lot :
1 Utilisez l’une des étapes suivantes pour ouvrir la palette de personnalisation de la
barre d’outils :
 Choisissez Présentation > Personnaliser la barre d’outils.
 Cliquez dans la barre d’outils tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Personnaliser la barre d’outils » dans le menu contextuel.
 Cliquez sur l’icône « Personnaliser la barre d’outils » (si elle est présente).
La palette de la barre d’outils s’ouvre.
2 Pour supprimer des éléments de la barre d’outils, faites-les glisser hors de cette dernière.
3 Pour ajouter des éléments, faites-les glisser de la palette vers la barre d’outils en
les plaçant à l’endroit souhaité.
4 Pour réorganiser les éléments de la barre d’outils, faites-les glisser de leur emplacement
actuel vers la position souhaitée.
5 Pour restaurer la barre d’outils par défaut, faites glisser l’ensemble d’outils par défaut
(situé en bas de la palette) dans la barre d’outils.
6 Pour configurer la façon dont les éléments sont affichés dans la barre d’outils,
choisissez un réglage dans le menu local Afficher.
Vous pouvez choisir d’afficher l’icône et le texte, uniquement l’icône ou uniquement
le texte.
7 Cliquez sur Terminé lorsque vous avez fini.54 Chapitre 3 Interface de Compressor
Remarque : la configuration de la barre d’outils est enregistrée comme élément d’un
modèle. Consultez la section « Création et gestion des modèles Compressor » à la
page 45 pour de plus amples informations sur les modèles.
À propos des éléments de la barre d’outils
La plupart des éléments ne peuvent être ajoutés qu’une seule fois à la barre d’outils.
Certains, comme le séparateur, l’espace ou l’espace flexible peuvent être ajoutés plusieurs fois.
 Nouveau lot : crée un nouveau lot sans nom.
 Lot ouvert : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner
un lot enregistré pour l’ouvrir.
 Fermer : ferme le lot sélectionné.
Remarque : vous ne pouvez pas fermer un lot s’il est le seul ouvert.
 Ajouter un fichier : ouvre une zone de dialogue permettant de localiser et de sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia sources à importer dans le lot actuel.
 Ajouter un son Surround : ouvre la zone de dialogue d’affectation de fichier audio permettant d’affecter manuellement des fichiers à chaque canal audio d’une configuration Surround.
 Soumettre avec les réglages précédents : soumet le lot en utilisant les réglages utilisés
lors des dernières soumissions de lot, sans ouvrir la zone de dialogue de soumission.
 Historique : ouvre la fenêtre Historique.
 Inspecteur : ouvre la fenêtre Inspecteur.
 Réglages : ouvre l’onglet Réglages.
 Destinations : ouvre l’onglet Destinations.
 Aperçu : ouvre la fenêtre Preview.
 Batch Monitor : ouvre l’application Batch Monitor.
 Séparateur : ajoute une ligne verticale à la barre d’outils permettant ainsi de regrouper divers éléments.
 Espace : ajoute un espace à largeur fixe à la barre d’outils.
 Espace ajustable : ajoute un espace à largeur flexible à la barre d’outils. Cet espace
permet de forcer le placement d’éléments sur les bords gauche et droit de la barre
d’outils en agrandissant cette dernière de façon à remplir les zones inutilisées.
 Personnaliser : ouvre la palette de personnalisation de la barre d’outils.Chapitre 3 Interface de Compressor 55
Il est possible d’ajouter plus d’éléments à la barre d’outils qu’elle ne peut en contenir.
Lorsque cela arrive, une double flèche, sur laquelle vous pouvez cliquer pour accéder
aux icônes non affichées, apparaît sur le bord droit de la barre.
Onglet Réglages
L’onglet Réglages permet de gérer de manière centralisée les réglages Apple et
les réglages personnalisés. Utilisez l’onglet Réglages avec la fenêtre Inspecteur pour
créer et modifier des réglages, décider exactement des réglages à utiliser pour transcoder votre fichier multimédia source et choisir le format de sortie dans lequel vous voulez convertir le fichier transcodé.
Pour ouvrir l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Sélectionnez Fenêtre > Réglages.
m Appuyez sur Commande + 3.
m Cliquez sur l’icône Réglages dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y trouve).
m Cliquez sur l’onglet Réglages (s’il est présent).
Cliquez sur cette flè-
che pour afficher
les éléments qui ne
tiennent pas dans
la barre d’outils visible.56 Chapitre 3 Interface de Compressor
L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires à
l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de groupes et de droplets.
Pour plus de détails sur l’utilisation de l’onglet Réglages pour créer, organiser et choisir
des réglages, reportez-vous au chapitre 5, « Création, aperçu et modification des
réglages », à la page 93.
Onglet Destinations
L’onglet Destinations permet de créer, de modifier ou de supprimer vos réglages de
destination, de définir une destination par défaut et d’ajouter des identificateurs aux
noms de vos fichiers de média de sortie.
Pour ouvrir l’onglet Destinations, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Sélectionnez Fenêtre > Destinations.
m Appuyez sur Commande + 4.
m Cliquez sur l’icône Destinations dans la barre d’outils de la fenêtre Lot (si elle s’y
trouve).Chapitre 3 Interface de Compressor 57
 Cliquez sur l’onglet Destinations (s’il s’y trouve).
Consultez le chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325
pour en savoir plus sur la configuration de destinations afin de simplifier votre flux de
production Compressor.
Fenêtre Inspecteur
La fenêtre Inspecteur permet d’accéder facilement aux commandes de transcodage courantes (pour créer et modifier des réglages et des destinations) et propose un tableau de
résumé complet contenant tous les détails de chaque réglage, ainsi que des informations sur les fichiers multimédia sources, y compris les attributs A/V, les données de soustitres codés et autres annotations.
Pour ouvrir la fenêtre Inspecteur, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Sélectionnez Fenêtre > Afficher l’inspecteur.
m Appuyez sur Commande + Option + I.
m Cliquez sur l’icône Inspecteur dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Remarque : contrairement aux autres fenêtres Compressor, la fenêtre Inspecteur ne
peut pas être redimensionnée.58 Chapitre 3 Interface de Compressor
À propos des réglages automatiques
Plusieurs éléments des sous-fenêtres de réglages proposent un mode automatique
facultatif. Lorsque ce mode est activé, Compressor détermine la valeur optimale pour
le réglage.
De façon générale, lorsque le mode automatique est activé, l’élément correspondant est
estompé et ne peut pas être modifié.
 Si le réglage n’a pas été affecté à un fichier multimédia source, « Automatique » apparaît à côté de l’élément. La sous-fenêtre « Contrôles d’image » de la fenêtre Inspecteur constitue toutefois une exception, puisque son état reste indéterminé tant que
vous n’avez pas appliqué le réglage à un fichier multimédia source.
 Si le réglage a été affecté, l’élément reste estompé, mais la valeur utilisée s’affiche.
Lorsque le mode automatique est désactivé, son bouton est estompé et vous pouvez
choisir des valeurs pour les éléments.
Vous pouvez activer le bouton Automatique (le bouton s’obscurcit) ou le désactiver
(le bouton s’éclaircit).
Le bouton automatique
est noir lorsqu’il est
activé et l’élément correspondant est estompé.
Le bouton automatique
est estompé lorsqu’il est
désactivé et l’élément
correspondant peut alors
être sélectionné.Chapitre 3 Interface de Compressor 59
? Astuce : il peut être intéressant de vérifier dans les Inspecteurs les valeurs des réglages
automatiques. Compressor peut généralement déterminer correctement les valeurs
appropriées, mais il se peut que dans certains cas le fichier multimédia source ne contienne pas suffisamment d’informations pour cela. Par exemple, certaines séquences
QuickTime peuvent ne pas comporter les bonnes métadonnées ou peuvent être incorrectes. De plus, si le fichier multimédia source utilise des réglages non standard (pour
les dimensions d’image ou la fréquence d’images), Compressor choisit la valeur standard la plus proche.
Fichiers multimédia sources et fenêtre Inspecteur
Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche.
La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations
supplémentaires.60 Chapitre 3 Interface de Compressor
Attributs A/N
L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia
source et se divise en trois parties.
 Informations de fichier : cette partie indique le nom du fichier, son emplacement et
son format.
 Informations vidéo : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations vidéo du
fichier. Cela comprend les dimensions de l’image, la fréquence d’images et les informations de timecode.
 Informations audio : cette partie affiche, s’il y a lieu, toutes les informations audio du
fichier. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.
Informations supplémentaires
L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers
éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que
Final Cut Pro, Soundtrack Pro ou QuickTime. Vous pouvez également ajouter des élé-
ments de métadonnées au fichier multimédia de sortie. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres codés au fichier.
Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources »
à la page 87 pour en savoir plus sur la gestion des fichiers de sous-titres codés et des
annotations.Chapitre 3 Interface de Compressor 61
À propos des sous-fenêtres Réglages
Lorsque vous sélectionnez un réglage dans l’onglet Réglages ou une cible dans
une tâche par lot, l’Inspecteur affiche une des six sous-fenêtres.
Sous-fenêtre Résumé
La sous-fenêtre Résumé contient le tableau Résumé, qui décrit tous les réglages
(audio, vidéo, géométrie et filtrage) associés au réglage sélectionné sous l’onglet Réglages. Les informations du tableau Résumé sont automatiquement mises à jour à chaque
modification d’un réglage.
Le tableau Résumé inclut les renseignements suivants :
 Nom : nom du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.
 Description : description du réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.
 Extension de fichier : l’extension attribuée au fichier multimédia transcodé. Cette
extension identifie le format dans lequel est converti votre fichier multimédia source.
 Taille estimée du fichier : lorsqu’on attribue cette option au fichier multimédia source,
elle affiche une estimation de la taille totale du fichier. Si vous ne l’attribuez pas à un
fichier multimédia source, elle affiche une estimation de taille par heure de données
sources.
Remarque : la taille totale estimée du fichier n’est pas disponible pour tous les
formats de sortie.62 Chapitre 3 Interface de Compressor
 Encodeur audio : indique le format du fichier de sortie audio et d’autres réglages de
transcodage, comme la fréquence d’échantillonnage, les canaux, le nombre de bits
par échantillon et le type de codec.
 Encodeur vidéo : fournit des détails sur le format de fichier de sortie vidéo et d’autres
réglages de transcodage tels que la largeur et la hauteur d’image, le rognage (en
pixels), la fréquence d’images, les proportions, le type de codec, la profondeur de
pixel, la qualité spatiale, la qualité spatiale minimale, l’intervalle entre les images clés,
la qualité temporelle, la qualité temporelle minimale et le débit des données (en bits
par seconde).
 Filtre : détaille le ou les filtres (selon le nombre de filtres sélectionnés dans la sousfenêtre Filtres) sélectionnés parmi ceux disponibles dans Compressor.
Sous-fenêtre Encodeur
Utilisez la sous-fenêtre Encodeur pour sélectionner et configurer le format du fichier de
sortie et les autres réglages. Les options et attributs du format de fichier sont différents
pour chaque format.
 Format de fichier : utilisez ce menu local pour choisir un format de fichier de sortie.
Pour plus d’informations sur les formats de sortie disponibles, consultez la section
« Choix d’un format de sortie » à la page 34.Chapitre 3 Interface de Compressor 63
 Champ Extension de fichier : les extensions de fichier suivantes apparaissent automatiquement dans ce champ en fonction du format que vous choisissez dans le menu
local « Format de fichier », et si les pistes vidéo et audio sont activées. Ne modifiez
pas ce champ sans bonne raison, car le fichier pourrait alors ne pas être reconnu.
 aiff : représente le format AIFF.
 ac3 : représente Dolby Digital Professional.
 dv : représente la vidéo au format Digital Video (DV).
 mpg : représente le flux MPEG-1 multiplexé (vidéo et audio).
 m1v : représente le flux élémentaire vidéo MPEG-1.
 m1a : représente le flux élémentaire audio MPEG-1.
 m2v : représente le flux vidéo élémentaire MPEG-2.
 m2t : représente le flux de transport MPEG-2.
 mpeg : représente le flux de programme MPEG-2.
 m4v : représente le format H.264 pour appareils Apple.
 mp4 : représente le format MPEG-4.
 mov : représente le format QuickTime et H.264 pour DVD Studio Pro.
 tga : représente le format TARGA.
 tiff : représente le format TIFF.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. La fonctionnalité de
traitement distribué de Compressor est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio ou DVD Studio Pro. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.64 Chapitre 3 Interface de Compressor
Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse)
Si vous choisissez le mode deux passes ou multipasse et que le traitement distribué est
activé, vous devrez peut-être faire un choix entre rapidité de traitement et garantie de
la meilleure qualité possible.
Le système Apple Qmaster de traitement distribué accélère le traitement en distribuant le travail sur plusieurs nœuds de traitement (ordinateurs). L’un des moyens pour y parvenir consiste
à diviser la quantité totale d’images d’un travail en segments plus petits. Chacun des ordinateurs de traitement opère alors sur un segment différent. Étant donné que les nœuds fonctionnent en parallèle, le travail est terminé plus vite qu’il ne le serait sur un ordinateur unique. Mais
avec l’encodage VBR 2 passes et multipasse, chaque segment est traité de manière individuelle, ainsi l’allocation de débit généré dans la première passe pour n’importe quel segment
ne comprend pas d’informations sur les segments traités sur d’autres ordinateurs.
Commencez par évaluer la difficulté d’encodage (complexité) de vos données source. Ensuite
décidez si vous souhaitez ou non autoriser la segmentation de tâche (à l’aide de la case
« Autoriser la segmentation de la tâche » en haut de la sous-fenêtre Encodeur). Si la répartition des zones simples et complexes des données est similaire à travers tout le fichier multimédia source, vous pouvez obtenir la même qualité, que la segmentation soit activée ou non.
Dans ce cas, il est utile d’autoriser la segmentation afin de réduire le temps de traitement.
Cependant, il se peut qu’un fichier multimédia source présente une distribution inégale des
scènes complexes. Par exemple, un programme sportif dans lequel la première heure correspond à l’entraînement, avec des présentateurs relativement statiques, et la deuxième heure
correspondant à l’action sportive. Si ces données source sont fractionnées en deux segments, le plan d’allocation de débit du premier segment ne pourra pas « donner » certains
de ses bits au deuxième segment, car les segments seront traités sur des ordinateurs distincts. La qualité du métrage d’action plus complexe du second segment en pâtira. Dans ce
cas, si votre objectif est de garantir la meilleure qualité possible sur les deux heures de programme, il serait judicieux de ne pas autoriser la segmentation des travaux, en désactivant
la case en haut de la sous-fenêtre de l’encodeur. Cela a pour effet de forcer le traitement du
travail (et donc l’allocation de débit) sur un ordinateur unique.
Remarque : la case « Autoriser la segmentation de la tâche » n’affecte que la segmentation
des tâches individuelles (fichiers source). Si vous envoyez des lots avec plusieurs tâches,
le système de traitement distribué continue d’accélérer le traitement en distribuant
les tâches (non segmentées), même lorsque la segmentation des tâches est désactivée.
Pour plus d’informations sur l’encodage à débit variable (VBR), consultez la section « Onglet
Qualité » à la page 204. Pour plus d’informations sur le système de traitement distribué
Apple Qmaster, consultez le guide Configuration du traitement distribué.Chapitre 3 Interface de Compressor 65
Sous-fenêtre Contrôles d’images
Cette sous-fenêtre de l’Inspecteur propose des réglages automatiques et personnalisés
pour l’analyse d’image avancée et la resynchronisation d’image.
Le redimensionnement d’image peut s’avérer nécessaire lorsque vous transcodez d’un
format haute définition tel que le 1080i vers un format de définition standard comme
le DV-NTSC. La resynchronisation d’image quant à elle est nécessaire lorsque vous
transcodez entre formats vidéo de fréquences d’images différentes comme le NTSC
(29,97 images par seconde) et PAL (25 images par seconde). Pour plus d’informations
sur la sous-fenêtre Contrôles d’images, consultez la section « À propos de la sousfenêtre Contrôles d’images » à la page 274.
Sous-fenêtre Filtres
Utilisez la sous-fenêtre Filtres pour ajouter des filtres à votre réglage. Parmi les tâches
disponibles, vous pouvez effectuer une correction gamma et supprimer le bruit. 66 Chapitre 3 Interface de Compressor
Cochez la case située en regard du filtre que vous souhaitez associer à un réglage
donné. Utilisez les curseurs de défilement ou les flèches de contrôle pour ajuster
les paramètres de filtrage selon vos besoins.
Les filtres sont appliqués au fichier multimédia source en fonction de leur ordre d’organisation dans la liste des filtres. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant vers
le bas ou le haut dans la liste.
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Filtres, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260.
Sous-fenêtre Géométrie
Vous devez utiliser la sous-fenêtre Géométrie pour rogner et dimensionner le fichier
multimédia à compresser et définir ses proportions.
La sous-fenêtre Géométrie comporte trois parties :
 Cadre de source (rognage) : utilisez n’importe lequel des quatre champs pour saisir
le nombre de pixels par lequel vous voulez réduire la taille du fichier multimédia
source ou cliquez sur la case « Détecter automatiquement les réglages de rognage
pour le format Letterbox » pour que Compressor choisisse les valeurs de rognage en
fonction du contenu vidéo du fichier multimédia source.
 Dimensions (pixels encodés) : utilisez le menu local « Dimension de l’image » ou ces
champs pour créer une dimension d’image et des proportions de sortie correspondant à votre fichier multimédia source. Utilisez le menu local « Aspect des pixels »
pour définir les valeurs de largeur et de hauteur, afin qu’elles soient conformes à des
proportions déterminées.
 Cadre de l’image de sortie (remplissage) : utilisez le menu local Remplissage pour
calculer les valeurs de hauteur et de largeur de sortie. Si vous sélectionnez
Personnaliser, vous pouvez saisir des valeurs dans les champs.Chapitre 3 Interface de Compressor 67
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Géométrie, consultez le chapitre 21,
« Ajout de réglages de géométrie », à la page 287.
Sous-fenêtre Actions
Utilisez la sous-fenêtre Actions pour activer les envois par message électronique des notifications de fin de transcodage et exécuter les actions AppleScript de post-transcodage.
 Case à cocher et champs « Notification par courrier électronique à » : utilisez ce champ
pour introduire l’adresse électronique à laquelle vous souhaitez que la notification
soit envoyée après le transcodage du fichier multimédia ou en cas d’erreur.
 Case à cocher « Exécuter AppleScript sur la sortie » : cochez cette case pour activer
les scripts AppleScript attribués au réglage après le transcodage du fichier multimédia.
 Bouton Choisir : cliquez pour sélectionner le script AppleScript que vous voulez affecter au réglage.
 Destination par défaut : choisissez dans ce menu local la destination que ce réglage
doit utiliser.
Pour de plus amples informations sur la sous-fenêtre Actions, consultez le chapitre 22,
« Ajout d’actions à un réglage », à la page 297.68 Chapitre 3 Interface de Compressor
Fenêtre Historique
La fenêtre Historique vous donne rapidement accès aux lots soumis précédemment,
ainsi qu’aux informations qui les concernent. Vous pouvez l’utiliser pour mettre en pause
une opération de transcodage, soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans
la fenêtre Lot ou visualiser les détails de la soumission de lots particuliers. Vous pouvez
également l’utiliser pour localiser les fichiers multimédia de sortie des lots préalablement
envoyés.
La fenêtre Historique contient également une barre de progression que vous pouvez
utiliser pour contrôler l’état des lots soumis au préalable.
Pour ouvrir ou fermer la fenêtre Historique, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Sélectionnez Fenêtre > Historique.
m Appuyez sur Commande + 1.
m Cliquez sur le bouton Historique dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle est fermée lorsque
vous envoyez un lot en vue de le transcoder.
La fenêtre Historique contient des entrées qui affichent des informations sur le nom du
lot et la date et l’heure auxquelles il a été transcodé au départ. Les entrées sont classées par date, en commençant par la plus ancienne. Lorsque vous faites glisser un lot
dans une fenêtre Lot pour une nouvelle soumission, un nouveau lot sans nom est créé
à cet effet (les lots existants ne s’en trouvent pas affectés).
Pour plus d’informations sur les commandes et réglages dans la fenêtre Historique,
consultez la section « À propos de la fenêtre Historique » à la page 123.Chapitre 3 Interface de Compressor 69
Fenêtre Preview
La fenêtre Preview consiste en un écran partagé en deux, qui affiche à gauche le fichier
multimédia source sous sa forme originale, et à droite ce à quoi ressemblerait votre
fichier de média de sortie. Cela vous permet de comparer l’original et la version transcodée et, le cas échéant, d’ajuster vos réglages. En utilisant les options de cette fenê-
tre, vous pouvez rogner l’image, ajouter des images clés et modifier les proportions.
Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit :
m Sélectionnez Fenêtre > Preview.
m Cliquez sur le bouton Preview dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
m Appuyez sur Commande + 2.
La fenêtre Preview propose d’autres fonctionnalités et notamment un menu local de
gestion de marqueurs. Le menu local de gestion des marqueurs vous permet d’importer
des listes de chapitre ou d’ajouter manuellement marqueurs de chapitres (et de podcasts) et des marqueurs de compression (pour améliorer la qualité de la compression
d’un fichier média). Vous pouvez également modifier/couper les marqueurs de compression générés dans d’autres applications comme Final Cut Pro. Si vous exportez un projet
Final Cut Pro vers Compressor, ces paramètres ou ces marqueurs sont aussi transférés
avec votre projet. Ces marqueurs sont également exportés vers DVD Studio Pro. Consultez les sections « Utilisation d’images I MPEG-2 » à la page 223 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour de plus amples informations.
Pour plus d’informations sur les contrôles et les paramètres de la fenêtre Preview,
consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304.
Bouton de menu local
Marqueur70 Chapitre 3 Interface de Compressor
Batch Monitor
Utilisez Batch Monitor pour surveiller la progression de l’activité de tous les transcodages des lots, y compris les estimations du temps de transcodage restant pour l’ensemble des tâches. Batch Monitor est une application distincte pouvant être ouverte sans
ouvrir Compressor. Pour plus de détails sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.
Pour ouvrir Batch Monitor, effectuez l’une des opérations suivantes :
m Cliquez sur le bouton Batch Monitor dans la barre d’outils de la fenêtre Lot.
m Double-cliquez sur l’icône Batch Monitor dans le dossier Utilitaires.
Vous pouvez aussi définir les préférences de Compressor de façon à ce que
Batch Monitor s’ouvre automatiquement lorsque vous soumettez un lot. Pour plus
d’informations, consultez la section « Configuration des préférences de Compressor » à
la page 39.
Batch Monitor affiche l’état de tous les lots soumis et notamment leur nom et d’autres
informations. Vous pouvez visualiser des rapports sur les tâches réussies ou échouées
dans Batch Monitor ou la fenêtre Historique.
Pour plus d’informations sur les contrôles et les réglages de Batch Monitor, consultez
le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.Chapitre 3 Interface de Compressor 71
Fenêtres Droplet
Vous pouvez enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans
une Droplet, un préréglage autonome, intégré dans une application glisser-déposer
et enregistré en tant qu’icône. Vous pouvez ensuite transcoder les fichiers multimédia
sources (sans même ouvrir Compressor) en les faisant tout simplement glisser sur
une icône Droplet. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de droplets », à la page 337
pour plus d’informations sur la création et l’utilisation de Droplets.
Vous pouvez ouvrir n’importe quelle Droplet et afficher sa fenêtre pour voir tous
les détails la concernant.
Pour ouvrir une fenêtre Droplet :
m Double-cliquez sur une icône Droplet.
Pour plus d’informations sur les contrôles et réglages de la fenêtre Droplet,
consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338.
Faites glisser les fichiers
multimédia sources
sélectionnés dans
une Droplet pour
les transcoder.72 Chapitre 3 Interface de Compressor
À propos du changement des valeurs et des entrées de
timecode
Compressor propose plusieurs types de méthodes de saisie de valeurs. La plupart
ont des fonctions permettant de simplifier la modification des champs de valeur ou
de timecode.
Utilisation des curseurs de valeur
Deux méthodes sont utilisées pour saisir des valeurs numériques générales : les curseurs traditionnels avec champs d’entrée numérique séparés, qui allient le curseur et
le champ d’entrée numérique.
Les curseurs de valeur permettent de saisir un nombre spécifique dans le champ de
valeur ou de faire glisser le pointeur dans le champ pour définir une valeur. Vous pouvez les utiliser en même temps qu’une touche de modification pour procéder à des
modifications de valeurs importantes, réduites ou normales. Faire glisser le pointeur
dans la partie centrale (où se trouve le nombre) fonctionne de la même façon qu’un
curseur ordinaire : faire glisser vers la droite augmente la valeur et faire glisser vers
la gauche réduit la valeur. De plus, vous pouvez cliquer sur la flèche gauche ou droite
pour modifier la valeur d’un cran à la fois. Vous pouvez également double-cliquer sur
le nombre lui-même et saisir une nouvelle valeur dans le champ de valeur.
Pour modifier les valeurs d’incréments normaux, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Faites glisser le pointeur vers la gauche ou la droite dans le champ de valeur.
m Cliquez sur la flèche de gauche pour réduire la valeur et sur la flèche de droite pour
l’augmenter.
m Si vous disposez d’une souris à trois boutons avec molette de défilement, cliquez dans
le champ de valeur et utilisez la molette de la souris.
Pour modifier les valeurs de façon précise, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Option enfoncée.
m Maintenez la touche Option enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire
la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter.
m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ de
valeur tout en maintenant la touche Option enfoncée.
Curseur de valeur avec
curseur et champ d’entrée
numérique combinés
Curseur et champ d’entrée
numérique séparésChapitre 3 Interface de Compressor 73
Pour modifier les valeurs de façon moins précise, procédez de l’une des manières
suivantes :
m Faites glisser le champ de valeur en maintenant la touche Maj enfoncée.
m Maintenez la touche Maj enfoncée et cliquez sur la flèche de gauche pour réduire
la valeur et sur la flèche de droite pour l’augmenter.
m Si vous disposez d’une souris à molette de défilement, utilisez-la dans le champ valeur
tout en maintenant la touche Maj enfoncée.
Lorsqu’un curseur ou un champ de valeur est actif (mis en surbrillance), appuyez sur
la touche Tab pour passer au champ suivant.
Utilisation des curseurs de valeur de timecode
Compressor utilise des curseurs de valeur de timecode pour tous les champs de
timecode. Outre la possibilité de saisir directement des valeurs de timecode, vous
pouvez « faire défiler » le timecode par glissement.
Si vous positionnez le pointeur sur un segment de timecode, de petites flèches
apparaissent au-dessus et en dessous de ce segment.
Vous pouvez faire glisser le pointeur vers le haut ou vers la droite pour augmenter
la valeur de ce segment (les valeurs des segments de gauche augmentent également
si votre glissement dépasse la valeur maximale). En faisant glisser le curseur vers
la gauche, la valeur est réduite. Vous pouvez maintenir la touche Option enfoncée pour
faire des modifications de valeur plus lentes ou utiliser la touche Maj pour des modifications plus rapides.
Vous pouvez également cliquer sur les flèches haut et bas de chaque côté de la valeur de
timecode ou appuyer sur les touches Flèche vers le haut et Flèche vers le bas du clavier
pour augmenter ou réduire la valeur de timecode.
Vous pouvez contrôler le segment affecté par les flèches haut et bas en sélectionnant
un segment, afin de faire apparaître un signe d’insertion en dessous du segment. Vous
pouvez également utiliser les flèches gauche et droite du clavier pour sélectionner
d’autres segments.74 Chapitre 3 Interface de Compressor
Raccourcis clavier généraux de Compressor
Commande clavier Fonction
Passe la fenêtre Inspecteur au premier plan.
Passe la fenêtre Historique au premier plan.
Passe la fenêtre Preview au premier plan.
Passe l’onglet Réglages au premier plan.
Passe l’onglet Destinations au premier plan.
Enregistre le lot actuel.
Enregistre le lot actuel comme nouveau lot.
Crée un nouveau lot sans nom.
Ouvre un lot enregistré.
Ouvre la fenêtre Préférences.
Importe une ressource source pour créer une nouvelle tâche dans
le lot.
Crée une nouvelle tâche de groupe de son Surround dans le lot.
Soumet le lot actuel.
Envoie un lot à partir d’une Droplet ouverte.
Supprime un élément sélectionné de la fenêtre Lot, Preview ou
Destinations.
Permet de se déplacer vers le haut dans les listes Lot, Destinations,
Réglages et Filtres.
Permet de se déplacer vers le bas dans les listes Lot, Destinations,
Réglages et Filtres.
Permet de passer d’un champ de texte à un autre dans toutes les
sous-fenêtres.
Ouvre la zone de dialogue « Monter le stockage du cluster ».
Ouvre l’Aide Compressor.
option I
1
2
3
4
S
Maj S
N
O
,
l
Maj I
option S
retour
suppr.
Maj M
Maj ? Chapitre 3 Interface de Compressor 75
Raccourcis clavier de la fenêtre Preview
Commande clavier Fonction
Démarre une animation arrière rapide.
Démarre une animation avant rapide.
Lecture arrière du plan image par image.
Lecture avant du plan image par image.
Démarre ou arrête la lecture d’un plan.
Ajoute ou supprime un marqueur.
Lorsque la tête de lecture se trouve sur un marqueur, ouvre la zone
de dialogue Modifier le marqueur.
Définit un point d’entrée pour le plan.
Définit un point de sortie pour le plan.
J
L
espace
M
E
l
O4
77
4 Importation de fichiers multimédia
sources
La première étape du processus de transcodage dans
Compressor consiste à importer au moins un fichier
multimédia source dans la fenêtre Lot.
L’importation d’un ou plusieurs fichiers multimédia sources dans un lot crée des tâches
(une par fichier multimédia source). Il s’agit de la première étape pour pouvoir transcoder les fichiers multimédia sources en fichiers de sortie souhaités.
Vous pouvez importer des fichiers multimédia sources pour créer des tâches à partir de
n’importe quel dossier auquel vous avez accès. Compressor prend en charge une large
gamme de formats multimédia sources allant des formats QuickTime les plus populaires au Dolby Digital Professional (AC-3), en passant par le MPEG-1, le MPEG-2 et
le MPEG-4.
Consultez la section « Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer
des tâches » à la page 79 pour de plus amples informations.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la fenêtre Lot (p. 78)
 Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer des tâches (p. 79)
 Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources (p. 87)
 Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources (p. 90)78 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
À propos de la fenêtre Lot
La fenêtre Lot permet de centraliser l’organisation des tâches de transcodage et d’attribuer rapidement des réglages. Lorsque vous ouvrez Compressor pour la première fois,
une fenêtre Lot sans nom apparaît. Imaginez les lots comme des documents pouvant
être enregistrés, fermés puis ouverts de nouveau. Utilisez la barre de menus située en
haut de la fenêtre Lot pour ouvrir toutes les autres fenêtres de tâche.
Informations générales sur la fenêtre Lot
Les lots sont le cœur même de votre flux de production Compressor et c’est dans
la fenêtre Lot que vous traitez les lots. Cette fenêtre prend en charge l’ouverture de
plusieurs lots à la fois et les affiche dans des onglets séparés.
Pour créer un nouveau lot :
m Choisissez Fichier > Nouveau lot (ou appuyez sur Commande + N).
Un nouveau lot sans nom est ajouté à la fenêtre.
Consultez la section « Enregistrement et ouverture d’un lot » à la page 125 pour en
savoir plus sur les fichiers de lot.
Vous pouvez même ouvrir plusieurs fenêtres Lot, contenant chacune un lot différent en
faisant glisser un onglet de lot dans un nouvel emplacement. Consultez la section « À
propos des onglets » à la page 49 pour en savoir plus sur le déplacement d’onglets par
glisser-déposer pour ouvrir ou fermer des fenêtres de lot.
Zone Tâches
Barre d’outils
Onglets Lot
État du lot Bouton d’envoi de lot
Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils »
Nom du lot actuellement
sélectionné
Chaque onglet
correspond
à un lot différent
L’onglet du nouveau lotChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 79
La fenêtre Lot comprend un bouton Soumettre, situé dans le coin inférieur droit,
que vous pouvez utiliser pour commencer le transcodage du lot actuellement sélectionné. Le coin inférieur gauche affiche l’état du lot actuel (le nombre de tâches qu’il
contient et s’il a été soumis).
À propos de la barre d’outils de la fenêtre Lot
Dans la partie supérieure de la fenêtre Lot se trouve une barre d’outils personnalisable.
Vous pouvez choisir de l’afficher ou de la masquer en cliquant sur le bouton situé dans
le coin supérieur droit de la fenêtre.
Vous disposez d’un large choix d’éléments à intégrer à la barre d’outils, tels que des
éléments permettant d’ouvrir, d’enregistrer et de fermer un lot. Pour plus de détails
sur les éléments que vous pouvez ajouter et la façon de procéder, consultez la section
« Personnalisation de la barre d’outils » à la page 52.
Ajout de fichiers multimédia sources à un lot pour créer
des tâches
Vous devez importer les fichiers multimédia sources dans le lot de la fenêtre Lot avant
de pouvoir leur ajouter tout réglage de transcodage. Lorsqu’ils sont importés dans
un lot, les fichiers multimédia sources créent une tâche (première étape pour le transcodage des fichiers). Il existe quelques méthodes spéciales à utiliser lors de l’importation des fichiers multimédia sources avec son Surround.
Bouton « Afficher/Masquer la barre d’outils » (la
barre d’outils est cachée
dans cet exemple)80 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
Ajout de fichiers multimédia sources standard aux lots
Vous trouverez ci-après les instructions d’ajout de fichiers multimédia sources standard
(n’utilisant pas le son Surround) à un lot.
Pour ajouter des fichiers multimédia sources à un lot :
1 Ouvrez Compressor.
La fenêtre Lot s’ouvre avec un onglet de lot vide intitulé Sans titre.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichier » (ou appuyez sur Commande + I),
naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.
Remarque : choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec fichiers son Surround » (ou
appuyez sur Commande + Maj + I) pour créer une tâche utilisant un ensemble de
fichiers audio pour une sortie son Surround. Consultez la section « Ajout de fichiers
multimédia sources avec son Surround aux lots » à la page 83 pour obtenir plus
d’informations.
 Cliquez sur le bouton « Ajouter fichier » (dans la barre d’outils Lot, s’il est visible),
naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionnez un ou
plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez sur Ouvrir.
 Cliquez sur une zone vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Nouvelle tâche avec fichier » dans le menu contextuel. Vous pouvez
alors naviguer vers le dossier de fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou
plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquer sur Ouvrir.
Onglet lot sans titre
Zone de lot vide contenant une tâche fictiveChapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 81
 Ouvrez votre dossier de fichiers multimédia sources et faites glisser un ou plusieurs
fichiers dans le lot.
Remarque : vous pouvez combiner les étapes précédentes en sélectionnant tous
les fichiers multimédia sources que vous souhaitez transcoder avant d’ouvrir
Compressor, puis en les faisant glisser sur l’icône de l’application Compressor.
Compressor s’ouvre alors et ajoute en même temps les fichiers multimédia au lot
sans titre par défaut.
3 Enregistrez le lot au moyen de l’une des méthodes suivantes :
 Choisissez Fichier > Enregistrer sous.
 Appuyez sur Commande + Maj + S.
4 Saisissez un nom pour le lot et choisissez, dans la zone de dialogue qui apparaît,
l’emplacement dans lequel vous voulez l’enregistrer. Cliquez sur Enregistrer une fois
terminé.
L’onglet de la fenêtre Lot change pour correspondre au nom du fichier.
Remarque : si vos préférences de Finder sont réglées pour afficher les extensions,
l’extension « .compressor » apparaît dans l’onglet à côté du nom.
Vous n’avez aucune obligation de nommer et d’enregistrer vos lots ; il est parfois préfé-
rable de ne pas le faire par souci de rapidité. Cependant, lorsque vous nommez et enregistrez un lot, il est plus facile par la suite d’y revenir et de le soumettre à nouveau si
les fichiers de sortie ne correspondent pas à vos attentes ou si vos besoins ont changé.
Cela permet également de savoir plus facilement ce qui se trouve dans la fenêtre Historique et dans Batch Monitor si vous soumettez plusieurs lots en peu de temps. 82 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
Le lot contient maintenant vos fichiers multimédia sélectionnés, chacun dans sa propre tâche. Les fichiers multimédia sources à contenu vidéo comprennent également
une vignette et un curseur que vous pouvez utiliser pour parcourir la vidéo.
Vous pouvez modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche.
Pour modifier le fichier multimédia source affecté à une tâche :
1 Sélectionnez la tâche dont vous souhaitez modifier le fichier multimédia source.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Tâche > Source > Fichier, naviguez jusqu’au dossier de fichiers multimédia
souhaité, sélectionnez un ou plusieurs fichiers multimédia sources, puis cliquez
sur Ouvrir.
 Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
Source dans le menu contextuel. Vous pouvez alors naviguer vers le dossier de
fichiers multimédia souhaité, sélectionner un ou plusieurs fichiers multimédia
sources, puis cliquer sur Ouvrir.
 Faites glisser un nouveau fichier multimédia source dans la tâche.
Toutes les cibles déjà configurées sont conservées et sont maintenant appliquées au
nouveau fichier multimédia source. Vous pouvez également supprimer un fichier multimédia source d’une tâche si nécessaire.
Pour supprimer un fichier multimédia source d’une tâche :
m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
Effacer la source dans le menu contextuel.
Pour supprimer une tâche d’un lot, procédez de l’une des manières suivantes :
m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche de suppression.
m Cliquez sur une partie vide du lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Supprimer toutes les tâches » dans le menu contextuel.
Faites glisser ce curseur
pour parcourir les images des fichiers vidéo.
Cliquez à n’importe quel
endroit de la tâche pour
voir les attributs du
fichier dans la fenêtre
Inspecteur.
Chaque fichier
multimédia source crée
une tâche.
Les cibles de cette tâche
apparaissent à cet endroit.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 83
Ces tâches sont maintenant prêtes à recevoir une nouvelle cible. Les cibles comprennent les réglages et destinations nécessaires pour en faire une tâche que vous pouvez
soumettre au transcodage. Consultez le chapitre 6, « Finalisation de tâches et
soumission de lots », à la page 109 pour de plus amples informations sur l’ajout de
cibles aux tâches. Lisez également le chapitre 5, « Création, aperçu et modification des
réglages », à la page 93 pour apprendre comment créer vos propres réglages.
Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux lots
Il existe deux méthodes permettant d’ajouter des fichiers audio à un lot pour créer
une tâche avec son Surround : la méthode automatique, qui s’appuie sur le nom de
fichier pour mapper les fichiers audio sur les canaux audio appropriés, et la méthode
manuelle qui vous permet d’affecter manuellement les fichiers audio aux canaux.
Chaque méthode produit une tâche à laquelle vous pouvez ajouter un réglage prenant en charge les sorties audio Surround, comme le Dolby Digital Professional,
l’AIFF et d’autres codecs audio du format de sortie de séquence QuickTime.
Important : certains formats de sortie ont plusieurs configurations pour les canaux audio
Surround. Veillez à connaître la configuration requise par le périphérique de lecture souhaité. Par exemple, le format de sortie AIFF propose quatre configurations différentes
pour les sorties audio 5.1 (6 canaux), la différence provenant de l’ordre des canaux.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode automatique)
Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps.
Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur
de canal :
1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier
audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés.
Affectation de canaux Code d’identificateur de canal
Canal avant gauche -G
Canal avant droit -D
Canal avant central -C
Canal Surround gauche -Gs
Canal Surround droit -Ds
Canal Surround central -S
Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFE84 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche,
renommez le fichier comme suit nomdefichier-Gs.aiff (nomdefichier représentant
le nom de votre fichier).
Remarque : Mac OS X peut rajouter une extension de fichier de type .aiff. Cela n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal.
Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans
la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor,
ils apparaissent comme fichiers sources séparés, chacun dans sa propre tâche.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3),
vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau.
Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des
modes de codage audio Dolby.
2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio source renommés.
Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe
entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :
 Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).
 Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle)
Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio
individuels aux canaux audio Surround.
Pour affecter manuellement des fichiers audio source aux canaux d’un flux audio
Surround :
1 Pour importer les fichiers audio source, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton « Ajouter son Surround » dans la fenêtre Lot.
 Choisissez Tâche > « Nouvelle tâche avec groupe Surround » (ou appuyez sur
Commande + Maj + I).
 Cliquez dans le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
« Nouvelle tâche avec groupe Surround » dans le menu contextuel. L’interface
d’affectation des canaux s’ouvre.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 85
2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source
à un canal particulier.
 Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique
(par exemple « G »).
 Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « L ») et utilisez la zone de
dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal.
Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche).
3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio source que vous prévoyez d’inclure
dans le flux Surround.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3),
vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau.
Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des
modes de codage audio Dolby.
4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio source à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK.
Le groupe de fichiers Surround apparaît comme une tâche unique de fichier multimé-
dia source Surround dans la fenêtre Lot.86 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
À propos des tâches audio Surround
Lorsque vous avez créé une tâche audio Surround, la fenêtre Lot affiche l’icône de son
Surround dans la vignette du fichier multimédia source et la fenêtre Inspecteur affiche
les canaux et les fichiers correspondants.
Vous pouvez modifier n’importe quelle affectation de fichier dans la fenêtre Inspecteur.
Pour modifier l’affectation d’un fichier audio Surround :
1 Cliquez sur l’icône de haut-parleur du canal que vous voulez modifier.
Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre.
2 Localisez le fichier à affecter à ce canal et cliquez sur Ouvrir.
Pour des informations sur la création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional,
consultez le chapitre 8, « Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional », à la
page 139. Consultez le Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio Surround. Si vous prévoyez de créer
des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro
pour plus d’informations sur le flux de production pour la création de DVD.
Cliquez sur l’icône d’un
canal pour changer le
fichier qui lui est affecté.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 87
Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia
sources
Lorsque vous sélectionnez une tâche de lot, la fenêtre Inspecteur affiche des informations au sujet du fichier multimédia source de la tâche.
La fenêtre Inspecteur comprend deux onglets : Attributs A/N et Informations
supplémentaires.
Onglet Attributs A/N
L’onglet Attributs A/N contient des informations générales sur le fichier multimédia
source et se divise en trois parties.
 Informations de fichier : cette section indique le nom du fichier, son emplacement
et son format.
 Informations vidéo : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier
concernant la vidéo. Cela comprend la dimension de l’image, la fréquence d’images
et les informations de timecode.
 Informations audio : cette partie, s’il y a lieu, affiche toutes les informations du fichier
concernant l’audio. Cela comprend la taille d’échantillon et la fréquence d’échantillonnage.88 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
Onglet informations supplémentaires
L’onglet Informations supplémentaires vous permet de visualiser et de modifier divers
éléments de métadonnées ayant pu être ajoutés dans d’autres applications telles que
Final Cut Pro ou QuickTime. Cela inclut la possibilité d’associer un fichier de sous-titres
codés au fichier.
Pour associer un fichier de sous-titres codés à un fichier multimédia source :
1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur.
2 Cliquez sur l’onglet des informations complémentaires.
3 Cliquez sur Choisir, localisez le fichier de sous-titres codés (un fichier au format de soustitres codés Scenarist portant généralement l’extension « .scc »), puis cliquez sur Ouvrir.
Remarque : les données de sous-titres codés sont prises en charge par les formats de
sortie H.264 pour appareils Apple, MPEG-2 et séquence QuickTime.
Suivant le format de sortie de la cible de la tâche, Compressor applique le fichier de
sous-titres codés aux fichiers multimédia de sortie.
 Pour les sorties QuickTime : Compressor ajoute le fichier de sous-titres codés comme
piste de sous-titres codés au fichier de sortie QuickTime. Vous pouvez visualiser
les sous-titres codés à l’aide du lecteur QuickTime (version 7.2 ou ultérieure).
 Pour les sorties de flux élémentaire MPEG-2 : Compressor incorpore les données de soustitres codés à un flux vidéo élémentaire MPEG-2 pour qu’elles puissent être utilisées
pour la création de DVD. DVD Studio Pro retient ces données de sous-titres codés lorsque le flux vidéo est utilisé sur une piste dans un projet DVD NTSC de définition standard. Vous pouvez utiliser Apple DVD Player pour lire les fichiers de construction de
DVD Studio Pro et vérifier que les données de sous-titres codés sont bien présentes.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 89
 Pour les sorties de flux de transport et de programmation MPEG-2 : Compressor incorpore
les données de sous-titres codés aux flux de programmation et de transport MPEG-2 à
l’aide du protocole EIA-708 ATSC.
Important : les valeurs de timecode du fichier de sous-titres codés doivent être directement liées au timecode du fichier multimédia source. Vous pouvez ouvrir le fichier de
sous-titres codés dans TextEdit pour voir les valeurs de timecode qu’il contient (le texte
proprement dit est codé et n’est pas lisible de cette façon).
Pour ajouter une annotation :
1 Cliquez sur la tâche pour afficher les attributs du fichier dans la fenêtre de l’Inspecteur.
2 Cliquez sur l’onglet des informations supplémentaires.
3 Utilisez le menu local « Ajouter une annotation » pour choisir le type d’annotation.
4 Double-cliquez sur le champ de valeur correspondant et saisissez le texte d’annotation.90 Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources
Remarque : cette fonctionnalité Ajouter annotation est prise en charge par les formats
de sortie H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple, MP3 et séquence
QuickTime.
Astuces pour l’importation de fichiers multimédia sources
Voici quelques astuces complémentaires pour l’importation de fichiers multimédia
sources.
Fichiers sources hautement compressés
Il est fortement recommandé de ne pas utiliser de fichiers sources hautement compressés, comme les fichiers MPEG, en guise de fichiers sources, car ils peuvent engendrer
des artefacts indésirables dans la vidéo encodée.
Séquences QuickTime de référence et traitement distribué
À proprement dit, seules les séquences QuickTime (et non les séquences QuickTime
de référence) sont prises en charge pour le traitement distribué. Si vous soumettez
une séquence de référence en vue d’un traitement distribué, assurez-vous alors que
les fichiers média spécifiés dans ladite séquence sont bel et bien disponibles à chacun
des nœuds de cluster Apple Qmaster. En d’autres termes, placez les données dans
le volume partagé (du stockage de cluster). Pour plus d’informations, consultez le guide
Configuration du traitement distribué.
Importation de fichiers MPEG-2
Lorsque vous importez un fichier MPEG-2, Compressor doit analyser le fichier avant que
vous ne puissiez le lire dans la fenêtre Preview. L’analyse du fichier implique la détermination de sa structure d’images et d’autres informations nécessaires le concernant. Comme
la structure d’images peut varier à travers le fichier, Compressor doit analyser l’intégralité
du fichier, ce qui peut prendre plusieurs minutes pour les fichiers les plus longs.
Cela n’arrive pas avec les fichiers élémentaires MPEG-2 encodés à l’aide de Compressor
lorsque la case « Ajouter les métadonnées DVD Studio Pro » est cochée. Consultez
la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour obtenir plus d’informations.
À propos des fichiers multimédia sources Dolby Digital Professional
Vous pouvez utiliser des fichiers audio AC-3 Dolby Digital Professional comme fichiers
multimédia sources pour vos tâches. Il peut y avoir deux raisons à cela :
 Pour tester un fichier que vous venez d’encoder. Puisque vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de sortie Dolby Digital Professional, l’importation d’un fichier encodé
dans une tâche vous permet de le lire et d’en vérifier les réglages.
 Pour convertir un fichier audio Dolby Digital dans un autre format. Puisque tous les lecteurs multimédia ne sont pas équipés de décodeurs Dolby Digital, vous pouvez avoir
besoin de transcoder le fichier dans un autre format.Chapitre 4 Importation de fichiers multimédia sources 91
Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qu’il utilise chaque fois que vous
lisez ou transcodez des fichiers audio Dolby Digital. Cela vous permet de vérifier
les réglages de sortie Dolby Digital Professional d’un fichier préalablement encodé sur
votre système sans devoir recourir à un décodeur Dolby Digital externe. Pour entendre
le son Surround, il vous faut un périphérique audio Surround connecté à la sortie USB
ou FireWire de votre ordinateur. L’audio est sous-mixé dans deux canaux si vous le lisez
à l’aide des haut-parleurs stéréo de votre système.
Important : la sortie audio étant déjà décodée sans être au format Dolby Digital, il est
impossible d’utiliser la sortie optique pour lire les fichiers Dolby Digital à partir de
Compressor.
? Astuce : ajoutez une extension « .ac3 » au nom de fichier si Compressor ne vous permet pas de l’ajouter à une tâche.
Valeurs automatiques et fichiers QuickTime non standard
Compressor utilise plusieurs tactiques pour déterminer les valeurs appropriées des
réglages en mode Automatique. Dans la plupart des cas, les fichiers QuickTime contiennent des métadonnées qui spécifient les nombreux attributs du fichier, comme la fré-
quence d’images et la dimension de l’image. Dans certains cas, les métadonnées ne
sont pas présentes, ce qui oblige Compressor à essayer de déterminer ces informations.
Il arrive également que ces métadonnées soient incorrectes et entraînent Compressor à
générer des valeurs incorrectes pour les réglages en mode Automatique.
De plus, certains fichiers QuickTime utilisent des réglages non standard qui obligent
Compressor à choisir une valeur automatique qui n’est pas forcément appropriée.
C’est pour toutes ces raisons qu’il vaut mieux utiliser les Inspecteurs pour vérifier
les valeurs des réglages en mode Automatique. Consultez la section « À propos des
réglages automatiques » à la page 58 pour obtenir plus d’informations.5
93
5 Création, aperçu et modification
des réglages
Un réglage est une combinaison d’attributs de transcodage,
comme le format de sortie, les filtres et les paramètres géométriques, que vous appliquez au fichier multimédia source
pendant le processus de transcodage.
Avant de pouvoir transcoder un fichier multimédia source, vous devez au moins lui
associer un réglage. Lorsqu’un fichier multimédia source se trouve dans la fenêtre Lot,
vous pouvez soit sélectionner un réglage préexistant, soit créer un réglage personnalisé à l’aide de l’onglet Réglages.
Une fois que vous disposez de tous les réglages dont vous pensez avoir besoin, il n’est
pas nécessaire d’ouvrir à nouveau l’onglet Réglages. Vous pouvez en effet sélectionner
les réglages directement dans la fenêtre Lot.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de l’onglet Réglages (p. 94)
 Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages (p. 98)
 Duplication des réglages (p. 99)
 Création d’un réglage entièrement nouveau (p. 100)
 Aperçu d’un réglage (p. 102)
 Suppression de réglages (p. 104)
 Création de groupes de réglages (p. 104)
 Distribution et partage de réglages (p. 106)
 Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés pour un DVD (p. 106)
Remarque : un réglage est simplement un type de préréglage Compressor. Vous pouvez également créer, modifier, enregistrer ou supprimer des préréglages de destination.
Pour en savoir plus sur les destinations, reportez-vous à la section « Création et changement de destinations » à la page 325. 94 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
À propos de l’onglet Réglages
L’onglet Réglages vous permet de gérer vos réglages. Conjointement avec la fenêtre
Inspecteur, l’onglet Réglages fournit également des détails concernant tous
les réglages, avec accès facile aux commandes de transcodage courantes.
L’onglet Réglages (utilisé conjointement avec la fenêtre Inspecteur) sert à créer,
modifier ou supprimer des réglages et à créer des dossiers de groupe destinés aux
réglages multiples. Il permet également de créer des droplets.
L’onglet Réglages contient la liste des réglages existants et les boutons nécessaires
à l’ajout, à la suppression et à la duplication d’un réglage, ainsi qu’à la création de
groupes et de droplets.
Boutons de l’onglet Réglages
Les boutons suivants sont situés dans le haut de l’onglet Réglages.
 Créer un groupe de réglage : cette option crée un dossier pour grouper des réglages
existants. Utilisez ce bouton comme un moyen d’organiser vos réglages dans un certain ordre logique, afin de conserver un onglet Réglages facile à parcourir. Une fois
les réglages créés, vous pouvez affecter un groupe entier de réglages à un fichier
multimédia source (en le faisant glisser sur le fichier source dans la fenêtre Lot),
ou vous pouvez créer une droplet contenant plusieurs réglages. Consultez la section
« Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.
Cliquez sur les triangles
d’affichage pour afficher
ou masquer le contenu
d’un groupe de réglages.
Enregistrer la sélection
comme droplet
Créer un groupe
de réglage
Bouton « Dupliquer le
réglage sélectionné »
Bouton « Supprimer les
réglages sélectionnés »
Liste Réglages
Bouton « Créer
un réglage »
Exemple de réglageChapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 95
 Enregistrer la sélection comme droplet : cliquez pour créer une droplet à partir d’un
réglage ou d’un groupe de réglages existant. Les droplets permettent de transcoder
un fichier de données en faisant glisser un ou plusieurs fichiers de données source
sur l’icône de la droplet. Une fois que vous avez sélectionné votre réglage ou votre
groupe de réglages et cliqué sur le bouton « Enregistrer la sélection comme
droplet », la zone de dialogue Enregistrer vous invite à attribuer un nom à votre droplet, à choisir un emplacement où l’enregistrer ainsi qu’un dossier de destination
pour les fichiers multimédias de sortie pertinents. Lorsque toutes ces opérations
ont été effectuées, votre droplet est prête et vous pouvez faire glisser sur son icône
autant de fichiers que vous le souhaitez. Consultez le chapitre 25, « Utilisation de
droplets », à la page 337 pour plus d’informations sur les droplets.
 Dupliquer le réglage sélectionné : cliquez sur cette option pour dupliquer un réglage
sélectionné dans l’onglet Réglages. Le bouton Dupliquer copie dans l’onglet Réglages exactement les paramètres du réglage actuellement sélectionné. Au lieu de créer
un réglage à partir d’un brouillon, utilisez cette fonction pour en créer un à partir
d’un réglage préexistant, que vous pouvez ensuite paramétrer selon vos besoins.
 Créer un réglage (+) : cette option ajoute un nouveau réglage à l’onglet Réglages.
Lorsque vous cliquez sur ce bouton, une zone de dialogue apparaît pour vous permettre de choisir le format du fichier de sortie (H.264 pour les appareils Apple,
MPEG-2, MPEG-4, etc.).
 Supprimer les réglages sélectionnés (–) : cette option supprime un réglage de l’onglet
Réglages. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr de vouloir
supprimer le réglage avant de cliquer sur ce bouton.
Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.96 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
Liste Réglages
Lorsque vous ouvrez l’onglet Réglages pour la première fois, il contient un jeu de réglages (Apple) préexistants fournis avec Compressor. L’onglet Réglages affiche le nom et
la description de tous les réglages et groupes existants stockés sur votre ordinateur.
De nouveaux réglages apparaissent dans le dossier de groupe Personnalisé avec
le nom par défaut « Sans titre ___ », où « ___ » est le format de fichier que vous avez
choisi dans le menu local (+). Il est judicieux de remplacer le nom du réglage par
une appellation plus significative, par exemple le nom du réglage ou de la méthode
de distribution associée au réglage. Cliquez sur le réglage dans l’onglet Réglages pour
l’ouvrir dans la fenêtre Inspecteur.
Groupe de réglages
Apple et ses
sous-groupes
Nouveau réglage
« Sans titre »
Cliquez sur un réglage
pour l’afficher dans
la fenêtre Inspecteur.
Saisissez le nom du
réglage sélectionné et
sa description dans
la fenêtre Inspecteur.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 97
Saisissez un nom dans le champ Nom de la fenêtre Inspecteur. Utilisez le champ
Description pour saisir plus d’informations sur chaque réglage. Ces informations apparaissent uniquement dans l’onglet Réglages et peuvent vous aider à identifier vos
fichiers lorsque vous disposez de nombreux réglages.
L’organisation des réglages dans des dossiers de groupe est une autre des possibilités
qui vous sont offertes. Pour cela, après avoir créé et nommé un dossier de groupe,
faites-y glisser n’importe quel réglage personnalisé existant. Lorsque vous faites glisser
un réglage sur un groupe, vous le supprimez de son emplacement courant. Vous pouvez également sélectionner des réglages individuels d’un groupe, puis les faire glisser
sur un fichier multimédia source. Consultez la section « Création de groupes de
réglages » à la page 104 pour plus d’informations.
Sélection d’une cible
Lorsque vous sélectionnez la cible d’un lot, son réglage apparaît immédiatement dans
la fenêtre Inspecteur et le champ Nom indique « Cible sélectionnée ». Il s’agit d’une
copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi, ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet envoi du lot.
Dans la fenêtre Lot,
sélectionnez une cible
pour afficher ses réglages dans la fenêtre
Inspecteur.
Le nom du réglage
est affiché comme
« Cible sélectionnée ».
Cliquez sur le bouton
Enregistrer sous afin
d’enregistrer le nouveau réglage qui
contiendra toutes
les modifications
apportées.98 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
Lorsque vous modifiez le réglage de la cible, le bouton Enregistrer sous en bas de
la fenêtre Inspecteur devient actif. Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié. La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous
le nom Copie de Nom du réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans
l’onglet Réglages.
Utilisation de l’Inspecteur avec les réglages
La fenêtre Inspecteur contient les sous-fenêtres suivantes, lesquelles permettent de créer
et de modifier tous les réglages liés à votre fichier de données multimédias de sortie,
comme les filtres, la géométrie ou le format de sortie.
 Sous-fenêtre Résumé : offre un résumé détaillé d’un réglage sélectionné. Consultez
la section « Sous-fenêtre Résumé » à la page 61 pour de plus amples informations sur
cette sous-fenêtre.
 Sous-fenêtre Encodeur : permet de sélectionner un format de sortie de sortie et
d’autres réglages audio et vidéo connexes. Consultez les sections spécifiques ci-dessous pour de plus amples informations sur les différentes sous-fenêtres Encodeur :
 « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder » à la page 134
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV » à la page 157
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple » à la page 160
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à la page 174
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 » à la page 183
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 » à la page 226
 « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238
 « À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format
QuickTime » à la page 255
 Sous-fenêtre « Contrôles d’images » : permet de personnaliser les modifications relatives à la taille des images, à leur fréquence ou à la priorité de trame. (Pour plus
d’informations, reportez-vous à la section « Utilisation des contrôles d’images » à la
page 273.)
 Sous-fenêtre Filtres : permet d’ajouter des filtres aux réglages afin d’améliorer la
qualité des fichiers de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section
« À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260.)
 Sous-fenêtre Géométrie : permet de rogner et de définir la taille du cadre du fichier de
données multimédias de sortie. (Pour plus d’informations, reportez-vous à la section
« Ajout de réglages de géométrie » à la page 287.)Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 99
 Sous-fenêtre Actions : permet d’exécuter des scripts AppleScript et d’envoyer des
notifications par message électronique. (Pour plus d’informations, reportez-vous à
la section « Ajout d’actions à un réglage » à la page 297.)
La fenêtre Inspecteur permet aussi d’attribuer un nom à vos réglages et d’ajouter des
descriptions qui vous permettront ultérieurement de vous rappeler plus facilement des
modifications personnalisées que vous avez effectuées.
Duplication des réglages
S’il existe un réglage qui contient des attributs que vous souhaitez utiliser dans un autre
réglage, au lieu de créer un nouveau réglage, vous pouvez dupliquer le réglage existant
et apporter les modifications nécessaires à la copie. La méthode la plus pratique pour
créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple et à
adapter la copie de sorte qu’elle réponde à vos besoins.
Pour dupliquer un réglage :
1 Sélectionnez sous l’onglet Réglages le réglage que vous souhaitez dupliquer.
2 Cliquez sur le bouton Dupliquer le réglage sélectionné.
Un nouveau réglage apparaît dans le dossier Personnalisé et la mention Sans titre est
ajoutée au début du nom original.
3 Sélectionnez le nouveau réglage dans le dossier Personnalisé.
4 Ouvrez les sous-fenêtres Inspecteur suivantes afin de modifier les éléments suivants :
 Nom et description du réglage : permet de modifier le nom et la description du réglage
de sorte que vous puissiez vous rappeler plus facilement pourquoi vous avez créé ce
réglage personnalisé.
 Sous-fenêtre Encodeur : permet de modifier le format de sortie et les codecs vidéo et
audio, ainsi que les attributs qui y sont associés.
 Sous-fenêtre Contrôles d’images : permet de changer les attributs souhaités dans
la sous-fenêtre Contrôles d’images.
Sélectionnez le réglage
à dupliquer
Cliquez sur le bouton « Dupliquer
le réglage sélectionné » pour
dupliquer le réglage sélectionné100 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
 Sous-fenêtre Filtres : permet la modification des attributs des filtres. Pour ajouter ou
supprimer un filtre d’un réglage, cochez ou décochez respectivement la case située
en regard du filtre concerné.
 Sous-fenêtre Géométrie : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenê-
tre Géométrie.
 Sous-fenêtre Actions : permet de modifier n’importe quel attribut de la sous-fenêtre
Actions.
5 Si vous avez modifié le réglage d’une façon ou d’une autre, vous pouvez effectuer l’une
des opérations suivantes pour enregistrer les modifications :
 Cliquez sur le bouton Enregistrer en bas de la fenêtre de l’Inspecteur afin d’enregistrer les modifications.
 Essayez de sélectionner n’importe quel autre réglage.
Une zone de dialogue vous demande si vous souhaitez enregistrer les attributs
modifiés.
Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications, ou sur Revenir pour annuler
les modifications et retourner à l’Inspecteur.
Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la
page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages.
Création d’un réglage entièrement nouveau
Si les réglages préexistants ne répondent pas à vos besoins en matière de transcodage
ou que vous souhaitez simplement en ajouter de nouveaux, vous pouvez créer vos
réglages.
Remarque : la procédure recommandée pour créer des réglages personnalisés consiste à dupliquer un réglage prédéfini Apple, puis à adapter la copie de sorte qu’elle
réponde à vos besoins. Pour en savoir plus sur la duplication de réglages, reportez-vous
à la section « Duplication des réglages » à la page 99.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 101
Pour créer un réglage :
1 Dans l’onglet Réglages, cliquez sur le bouton Ajouter (+), puis choisissez un format de
sortie dans le menu local.
Un nouveau réglage nommé Sans titre suivi du format de fichier de sortie (par exemple, Sans titre MPEG-2) apparaît dans le dossier Personnalisé de l’onglet Réglages.
La fenêtre Inspecteur change également pour afficher les paramètres de ce réglage.
Remarque : vous pouvez toujours changer le format du fichier de sortie de ce réglage
dans la sous-fenêtre Encodeur de l’Inspecteur, mais prenez soin de changer le nom du
réglage afin de refléter son format de fichier de sortie.
Nouveau réglage
sans titre102 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
2 Saisissez un nom et une description appropriés dans les champs Nom et Description
de la fenêtre Inspecteur.
3 Configurez le réglage selon vos besoins dans la fenêtre Inspecteur.
4 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer le réglage.
Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la
page 110 pour plus d’informations sur l’attribution de réglages.
Remarque : il est possible de créer des groupes de réglages, que vous pouvez ensuite
appliquer à un fichier de données multimédias en une seule étape. Consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.
Aperçu d’un réglage
La fenêtre Preview de Compressor permet de voir les effets de votre réglage (par exemple, les filtres et le redimensionnement du cadre) et d’ajuster ces attributs pendant
la prévisualisation du fichier de données multimédia en temps réel.
Remarque : il n’est pas possible de prévisualiser un réglage seul. Il faut tout d’abord
qu’il ait été affecté à une tâche avec un fichier multimédia source.
Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages des sous-fenêtres
« Contrôles d’images » et Encodeur. Si vous souhaitez voir les effets de vos réglages
dans ces deux sous-fenêtres, vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour sélectionner
une petite partie du fichier multimédia source à transcoder, puis afficher le fichier de
sortie pour voir les résultats. Consultez la section « Soumission d’un lot » à la page 120
pour plus d’informations.
Pour visualiser votre réglage dans la fenêtre Preview :
1 Appliquez le réglage à une tâche faisant partie d’un lot. Consultez la section
« Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour
plus d’informations.
2 Sélectionnez la cible avec le réglage que vous souhaitez prévisualiser dans la fenêtre Lot.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Dans la fenêtre Lot, cliquez sur le réglage.
 Cliquez sur le bouton Preview. Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 103
La première image du fichier multimédia source sélectionné s’affiche dans la fenêtre
Preview et le titre du réglage sélectionné apparaît dans le menu local « Élément de lot ».
La moitié gauche de l’écran affiche le fichier multimédia source sous sa forme originale
(vue Source), alors que la moitié droite affiche l’image de sortie telle qu’elle apparaîtrait
en lui appliquant les filtres et les paramètres de réglage sélectionnés (vue Sortie).
4 Le cas échéant, ajustez tous les paramètres de votre réglage pendant la prévisualisation du fichier de données multimédia dans la fenêtre Preview.
Vue Source Vue Sortie
Bouton de
sélection Élément
Menu local Élément
Cette moitié de la
fenêtre Preview
montre les effets
des modifications
apportées dans la
fenêtre Inspecteur.
Apportez les modifications pendant la prévisualisation du fichier de
données multimédias
dans la fenêtre Preview.
Sélectionnez l’élément
que vous souhaitez
modifier.104 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
Remarque : pour prévisualiser les effets de vos filtres sur votre fichier multimédia,
prenez soin de sélectionner les filtres que vous souhaitez appliquer en cochant leur
case respective dans la liste Filtres. Dans le cas contraire, les filtres non sélectionnés ne
sont pas reconnus par la fenêtre Preview et ils n’entrent pas en compte dans les paramètres de transcodage de cette tâche. Consultez le chapitre 23, « Utilisation de la
fenêtre Preview », à la page 303 pour plus d’informations sur la prévisualisation de vos
réglages, et la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour plus
d’informations sur les filtres.
Suppression de réglages
Pour supprimer des réglages personnalisés, cliquez sur le bouton « Supprimer le
réglage sélectionné ».
Remarque : il n’est pas possible de supprimer les réglages Apple.
Pour supprimer un réglage :
1 Sélectionnez le réglage que vous souhaitez supprimer.
2 Cliquez sur le bouton « Supprimer le réglage sélectionné » (–) ou appuyez sur la touche
Suppr. de votre clavier.
Création de groupes de réglages
La création d’un groupe de réglages permet d’associer rapidement plusieurs réglages
à un fichier multimédia source.
Pour créer un groupe de réglages :
1 Cliquez sur le bouton Grouper de l’onglet Réglages.
Avertissement : aucun avertissement n’est affiché si vous supprimez un réglage,
et cette opération est irréversible.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 105
Un dossier nommé Sans titre apparaît sous l’onglet Réglages et la colonne Description indique 0 réglages. Vous ne pouvez pas modifier ce champ, qui affiche le nombre de réglages
que le groupe contient.
2 Saisissez un nom de groupe pertinent dans le champ Nom de l’Inspecteur.
3 Sous l’onglet Réglages, faites glisser les réglages appropriés dans le dossier de groupe.
Remarque : vous pouvez aussi créer des hiérarchies de groupes (c’est-à-dire d’autres
groupes à l’intérieur des groupes). Pour ce faire, il suffit de faire glisser un dossier de
groupe dans un autre dossier de groupe.
Le champ Description indique le nombre de réglages contenus par le groupe. Après
avoir placé au moins un réglage dans le dossier de groupe, cliquez sur le triangle situé
à gauche du dossier pour afficher ou cacher les détails concernant le groupe de réglages. Enfin, pour connaître en détail les réglages que contient chaque groupe,
sélectionnez-en un, puis consultez la sous-fenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur.
Cliquez sur
le bouton Grouper.
Un nouveau groupe
intitulé « sans titre »
et contenant
0 réglages est créé.
Tapez un nom pour
le nouveau groupe.
Ce groupe personnalisé
contient trois autres
groupes personnalisés
disposant chacun de
leurs propres réglages.106 Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages
Remarque : vous pouvez également faire glisser les réglages d’un groupe vers
un autre.
Pour ajouter le même réglage à plusieurs groupes :
1 Sélectionnez le réglage.
2 Cliquez sur le bouton Dupliquer pour en créer une copie, puis renommez le réglage
dupliqué.
3 Faites glisser le réglage dupliqué dans le dossier d’un autre groupe.
Distribution et partage de réglages
Les réglages préexistants et les nouveaux réglages sont stockés en tant que fichiers
XML dans le dossier de départ /Utilisateurs/nom d’utilisateur/Bibliothèque/Application
Support/Compressor et portent l’extension de fichier .setting. Vous pouvez distribuer et
partager ces réglages en les plaçant dans le même emplacement dans le dossier principal de l’ordinateur sur lequel vous les distribuez. Vous pouvez aussi transférer ces
fichiers au moyen de la méthode que vous utiliseriez pour distribuer tout autre fichier,
c’est-à-dire en les envoyant par message électronique comme pièce jointe ou en
les téléchargeant sur un serveur.
Exemple : Création de réglages et de groupes personnalisés
pour un DVD
Dans cet exemple, vous travaillez sur un projet HD qui sera finalement enregistré sur
un DVD HD et sur un DVD SD. Vous devez pour cela fournir d’abord les DVD SD contenant les rushes.
Une méthode aisée pour ce faire consiste à créer deux groupes de réglages :
 Réglages pour les rushes : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio AIFF
(étant donné que vous souhaitez une réalisation rapide et que l’espace disque ne
posera probablement aucun problème) et un encodeur MPEG-2 dont la taille
d’image SD utilise les réglages les plus rapides (puisque la qualité n’est pas votre pré-
occupation première). Il pourrait aussi s’agir d’un encodeur HD si vous disposez
d’un appareil vous permettant de lire facilement les DVD HD.
 Réglages pour le disque final : ces réglages devraient comprendre un encodeur audio
AC-3, un encodeur vidéo HD H.264 pour DVD et un encodeur MPEG-2 utilisant
les contrôles d’images pour garantir une vidéo de sortie HD de qualité supérieure.
 Vous devrez très probablement créer un troisième groupe de réglages portant
le même nom que ce projet et contenant les deux groupes ci-dessus.Chapitre 5 Création, aperçu et modification des réglages 107
Pour créer les groupes destinés aux rushes et aux sorties finales :
1 Dans l’onglet Réglages, cliquez trois fois sur le bouton Grouper pour créer trois nouveaux groupes sans titre.
2 Sélectionnez le premier des nouveaux groupes et, à l’aide de la fenêtre Inspecteur,
attribuez-lui le même nom que le projet.
3 Sélectionnez le deuxième des nouveaux groupes et nommez-le Rushes.
4 Sélectionnez le troisième des nouveaux groupes et nommez-le Disques finaux.
5 Dans l’onglet Réglages, faites glisser les groupes Rushes et Disques finaux vers le haut
jusqu’à ce qu’une zone de couleur noire entoure le groupe portant le même nom que
le projet, puis relâchez-les.
Remarque : il est possible de sélectionner plusieurs groupes ou réglages en appuyant
sur la touche Maj et en la maintenant enfoncée lorsque vous cliquez sur ces éléments.
Cette manipulation a pour effet de placer les deux groupes à l’intérieur du groupe
du projet.
6 Recherchez parmi les réglages Apple ceux dont la fonction correspond le mieux
à la fonction souhaitée de chaque réglage au sein des nouveaux groupes.
7 Faites une copie de chaque réglage en cliquant sur le bouton « Dupliquer le réglage
sélectionné ».
8 Sélectionnez chaque réglage copié, renommez-le, puis faites-le glisser jusque dans
le dossier approprié.
Vous pouvez ensuite sélectionner chaque réglage et lui apporter toute modification
nécessaire.
Une fois les fichiers multimédias sources importés et leurs tâches créées, il vous suffit
d’affecter le groupe approprié (Rushes ou Disques finaux) pour que tous les réglages
appropriés soient appliqués aux cibles.
Ce groupe personnalisé
contient les autres groupes personnalisés qui disposent chacun de leurs
propres réglages.
Ce groupe personnalisé
contient les réglages utilisés pour créer les rushes.
Ce groupe personnalisé
contient les réglages
utilisés pour créer le
disque final.6
109
6 Finalisation de tâches et
soumission de lots
Une tâche consiste en un fichier multimédia source et au
moins une cible (constituée d’un réglage et d’une destination) qui lui est affectée. Vous avez créé les tâches en
important des fichiers multimédia sources. L’ajout de cibles
les prépare pour la soumission au transcodage.
Vous avez créé une tâche en important des fichiers multimédia sources dans un lot.
Pour que la tâche soit terminée et prête à être soumise au transcodage, vous devez lui
ajouter une ou plusieurs cibles. Chaque cible contient un réglage qui détermine toutes
les informations concernant ce que doit devenir le fichier une fois transcodé,
ainsi qu’une destination déterminant l’emplacement d’enregistrement du fichier transcodé et le mode de création de son nom. Chaque cible permet également de saisir
manuellement le nom du fichier de sortie.
Compressor vous propose toute une gamme d’options destinées à affecter des réglages et des destinations à vos cibles et à soumettre des lots.
Remarque : consultez les sections « À propos de l’onglet Réglages » à la page 94 et
« À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus d’informations sur la création de préréglages dans ces fenêtres.
Concernant l’attribution de réglages et de destinations et l’envoi de lots, veuillez aussi
consulter les sections suivantes :
Affectation de réglages
 Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources (p. 110)
 Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage (p. 113)
 Modification d’un réglage affecté (p. 114)110 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Attribution de destinations
 Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources (p. 115)
 Réglage du nom de fichier de sortie (p. 117)
Informations générales sur les cibles et les tâches
 À propos des cibles (p. 117)
 À propos de l’ajout et de la copie de tâches (p. 118)
 À propos de l’enchaînement de tâches (p. 119)
Soumission de lots
 Soumission d’un lot (p. 120)
 Nouvelle soumission d’un lot (p. 124)
 Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage (p. 126)
 Transcodage de différents plans à partir d’un fichier multimédia source (p. 131)
Enregistrement et ouverture de lots
 Enregistrement et ouverture d’un lot (p. 125)
Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources
Il existe de nombreuses méthodes permettant d’affecter des réglages à une tâche.
Certaines, comme faire glisser le réglage depuis l’onglet Réglages, conviennent mieux
pour travailler avec une tâche individuelle, tandis que d’autres, comme le recours au
menu contextuel, sont plus appropriées pour affecter les mêmes réglages à un groupe
de tâches.
Remarque : les étapes suivantes impliquent que vous avez déjà ajouté des fichiers
multimédia sources à un lot, créant ainsi les tâches auxquelles vous ajoutez les réglages. Consultez le chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la
page 77 pour plus de détails sur l’importation de fichiers multimédia sources.
? Astuce : vous pouvez cliquer sur le triangle d’affichage d’un groupe de réglages tout
en maintenant la touche Option enfoncée pour développer ce groupe (et tous ses
sous-groupes) et afficher tous les réglages qu’il contient.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 111
Pour affecter un réglage à une tâche par glissement :
1 Sélectionnez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans l’onglet Réglages.
2 Faites glisser les réglages sur la tâche dans la fenêtre Lot.
Une nouvelle cible est créée pour chaque réglage ajouté à la tâche du lot.
Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages qu’à une seule tâche si vous procé-
dez par glisser-déposer.
Tâche avec fichier multimédia source dans la
fenêtre Lot.
Sélectionnez un ou plusieurs réglages (deux
dans notre cas) à appliquer à la tâche.
De nouvelles cibles sont
ajoutées pour chaque
réglage que vous avez
fait glissé sur la tâche.112 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu Cible :
1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot.
2 Choisissez Cible > Ajouter une cible avec réglage.
La zone de dialogue de sélection de réglages apparaît par-dessus la fenêtre Lot.
3 Choisissez un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages à affecter aux tâches
et cliquez sur Ajouter.
Les réglages sont affectés à chacune des tâches sélectionnées.
Pour affecter un réglage à une tâche à l’aide du menu contextuel :
1 Sélectionnez une ou plusieurs tâches dans le lot actuel de la fenêtre Lot.
2 Cliquez sur l’une des tâches sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Ajouter une cible avec réglage » dans le menu contextuel. Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 113
Le menu contextuel affiche la liste des réglages en fonction de leurs groupes. Vous ne
pouvez pas choisir directement un groupe à affecter, mais chacun dispose d’un élément
« Tous » qui sélectionne tous les réglages du groupe.
Remarque : cette méthode ne permet pas de sélectionner plusieurs réglages individuels.
3 Choisissez soit un réglage, soit Tous pour choisir tous les réglages d’un groupe.
Les réglages s’appliquent à toutes les tâches sélectionnées.
Remplacement d’un réglage affecté par un autre réglage
Lorsque vous avez affecté un réglage à une tâche, vous pouvez trouver un réglage plus
adéquat et décider de remplacer le réglage de la cible par un autre. Plusieurs méthodes permettent de modifier les réglages d’une cible. Elles conservent toutes les réglages de destination et le nom de fichier de sortie tels quels.
Pour remplacer un réglage déjà affecté à une cible par un autre, procédez de l’une
des manières suivantes :
m Choisissez Cible > Modifier le réglage. La zone de dialogue de sélection de réglages
s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur Ajouter
pour l’affecter à la cible sélectionnée.
m Cliquez sur la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez
Modifier le réglage dans le menu contextuel. La zone de dialogue de sélection de
réglages s’ouvre pour vous permettre de choisir un nouveau réglage et de cliquer sur
Ajouter pour l’affecter à la cible sélectionnée.
m Sélectionnez le nouveau réglage dans l’onglet Réglages et faites-le glisser sur la cible.
Remarque : avec toutes les méthodes ci-dessus, si vous sélectionnez plusieurs réglages,
seul celui du haut est affecté à la cible. 114 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Modification d’un réglage affecté
Vous pouvez modifier ou changer tout composant d’un réglage ayant déjà été affecté à
un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot (identifié comme Cible sélectionnée
dans la fenêtre Inspecteur).
Pour modifier un réglage associé à un fichier multimédia source dans la fenêtre Lot :
1 Sélectionnez la cible dans le lot avec le réglage que vous souhaitez changer.
Le réglage apparaît dans la fenêtre Inspecteur avec « Cible sélectionnée » dans
le champ Nom. Il s’agit d’une copie temporaire du réglage, mais pas du réglage en soi,
ce qui vous permet d’y apporter des modifications temporaires, uniquement pour cet
envoi du lot.
2 Procédez aux modifications du réglage.
Lorsque vous modifiez le réglage, le bouton Enregistrer sous en bas de la fenêtre
Inspecteur devient actif.
3 Cliquez sur Enregistrer sous afin d’attribuer un nouveau nom au réglage modifié.
La copie enregistrée s’affiche dans l’onglet Réglages sous le nom Copie de Nom du
réglage et devient immédiatement le réglage sélectionné dans l’onglet Réglages.
Remarque : il n’est pas nécessaire de l’enregistrer, mais cela peut s’avérer utile au cas
où vous devriez le réutiliser plus tard.
Sélectionnez une cible
dans la fenêtre Lot pour
afficher ses réglages
dans la fenêtre
Inspecteur.
Le nom du réglage
est affiché comme
« Cible sélectionnée ».
Cliquez sur le bouton
Enregistrer sous pour
l’enregistrer comme
nouveau réglage avec
les modifications que
vous avez effectuées.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 115
Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources
Lorsque vous affectez des réglages à vos cibles, la destination par défaut est également affectée automatiquement. Vous pouvez définir la destination par défaut dans les
préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences. Il peut s’agir d’une
destination fournie avec Compressor ou d’une destination personnalisée que vous avez
créé. Consultez la section « Création d’une destination » à la page 328 pour plus d’informations sur l’utilisation des destinations.
Vous pouvez remplacer la destination par défaut par une autre ou même modifier
manuellement un emplacement dans lequel enregistrer le fichier de sortie. Il existe différents moyens permettant d’affecter une destination à un fichier source. Comme pour
l’affectation de réglages, les différentes méthodes ont toutes leurs avantages.
Pour affecter une destination en procédant par glisser-déposer :
1 Sélectionnez une destination dans l’onglet Destinations.
2 Faites glisser la destination sur la cible dans la fenêtre Lot.
Faites glisser la destination sur une tâche avec
cible dans la fenêtre Lot.
Sélectionnez une
destination à
appliquer à la cible.116 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
La partie destination de la cible pointe vers la nouvelle destination.
Remarque : vous ne pouvez appliquer les réglages à une seule tâche que lorsque vous
les lui affectez par glissement. De plus, vous ne pouvez pas créer de destination temporaire avec cette méthode.
La méthode glisser-déposer permet également de créer une nouvelle cible
(avec un réglage vide) en faisant glisser la destination vers une partie vide de la tâche.
Pour affecter une destination à l’aide du menu contextuel ou du menu Cible :
1 Sélectionnez toutes les cibles sur lesquelles vous voulez régler la destination.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Cible > Destination > destination.
 Cliquez sur l’une des cibles tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée et choisissez Destination > destination dans le menu contextuel.
Remarque : vous pouvez également attribuer une destination temporaire en choisissant Autre. Cela entraîne l’ouverture de la zone de dialogue Sélection de fichier,
qui vous permet de créer une nouvelle destination exclusivement destinée à l’envoi
de ce lot. Elle n’est pas enregistrée et ne s’applique qu’au lot soumis.
Lorsque vous avez affecté toutes les destinations, elles s’affichent dans la section
Destination de la cible.
Menu contextuel
DestinationChapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 117
Réglage du nom de fichier de sortie
En plus de définir l’emplacement du fichier de sortie, les destinations déterminent
la manière de créer le nom du fichier de sortie. Lorsque vous avez affecté une destination, le nom du fichier de sortie est complet. Vous pouvez choisir de l’utiliser tel quel,
de le modifier manuellement ou de saisir un nouveau nom.
Pour modifier ou saisir un nouveau nom de fichier de sortie :
m Cliquez dans la zone du nom de fichier de sortie et modifiez le nom existant ou triplecliquez sur le nom du fichier pour en saisir un nouveau.
À propos des cibles
Les cibles contiennent trois éléments :
 Le réglage
 La destination
 Le nom du fichier de sortie
Le nom du fichier
de sortie
Le réglage La destination
Le nom du fichier
de sortie
Faites glisser les séparateurs
pour agrandir la section d’une
cible et rendre l’entrée
plus visible.
Les boutons Ajouter et
Supprimer de la cible118 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Vous pouvez utiliser diverses méthodes pour ajouter des réglages à une tâche. La plus
courante consiste à ajouter un réglage ou une destination à la tâche. Vous pouvez également utiliser une des méthodes suivantes.
Pour ajouter une cible vide à une tâche, procédez de l’une des manières suivantes :
m Sélectionnez une ou plusieurs tâches et choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela
ajoute une cible vide aux tâches.
m Sélectionnez une ou plusieurs tâches, cliquez sur une de ses zones vides en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez Cible > Ajouter une cible. Cela ajoute
une cible vide aux tâches.
m Cliquez sur le bouton Ajouter (+) d’une cible existante.
Vous pouvez également copier une ou plusieurs cibles d’une tâche à l’autre :
Pour copier des cibles dans une autre tâche par glisser-déposer :
1 Sélectionnez les cibles à copier.
2 Appuyez sur la touche Option, puis faites glisser les cibles sur la nouvelle tâche.
Pour supprimer des cibles, procédez d’une des manières suivantes :
m Sélectionnez une ou plusieurs cibles et appuyez sur Supprimer.
m Cliquez sur le bouton Supprimer (–) dans une cible.
À propos de l’ajout et de la copie de tâches
Les tâches sont créées, la plupart du temps, en ajoutant des fichiers multimédia sources à un lot. Il existe plusieurs méthodes pour ajouter des tâches à un lot. De plus,
vous pouvez enchaîner des tâches dans un lot pour définir l’ordre dans lequel
les fichiers sont transcodés lorsqu’ils ont été soumis.
Pour ajouter une tâche vide à un lot :
m Choisissez Tâches > Nouvelle tâche.
Pour supprimer une tâche d’un lot :
m Sélectionnez la tâche et appuyez sur la touche Supprimer.
Pour copier des tâches d’un lot à l’autre, procédez d’une des manières suivantes :
m Ouvrez chaque lot dans sa propre fenêtre et faites glisser les tâches d’une fenêtre à
l’autre.
m Sélectionnez les tâches à copier, appuyez sur Commande + C, sélectionnez le lot dans
lequel copier et appuyez sur Commande + V.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 119
À propos de l’enchaînement de tâches
L’enchaînement de tâches est utile lorsque vous devez appliquer plusieurs réglages
à un fichier multimédia source mais que vous ne pouvez appliquer chaque réglage
qu’une fois que le précédent est terminé. Cela vous permet de contrôler l’ordre dans
lequel les réglages peuvent modifier le fichier multimédia source.
Pour enchaîner toutes les cibles dans une tâche à de nouvelles tâches :
1 Sélectionnez la tâche dont vous voulez enchaîner les cibles à d’autres tâches.
2 Choisissez Tâches > Nouvelle tâche avec sortie cible.
De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom
du fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné.
Pour enchaîner des cibles sélectionnées à d’autres tâches :
1 Sélectionnez les tâches dont vous voulez enchaîner les sorties à d’autres tâches.
2 Cliquez sur l’une des cibles sélectionnées en maintenant la touche Contrôle enfoncée
et choisissez « Nouvelle tâche avec sortie cible » dans le menu contextuel.
De nouvelles tâches sont ajoutées au lot avec un symbole de chaîne et le nom du
fichier de sortie des cibles auxquelles est enchaîné.
Vous pouvez enchaîner des tâches multiples si vous le désirez. Consultez la section
« Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse » à la page 282 pour
voir un exemple d’enchaînement de deux tâches.
Le nom source de
la tâche enchaînée est
le fichier de sortie
de la cible à laquelle
il est enchaîné.
Ce logo de chaîne
constitue la vignette de
la tâche enchaînée.120 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Soumission d’un lot
Lorsque vous avez configuré les tâches et leurs cibles dans un lot, vous êtes prêt
à soumettre le lot pour le traitement.
Pour envoyer un lot :
1 Assurez-vous que le lot à envoyer est sélectionné dans la fenêtre Lot.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Fichier > Soumettre (ou appuyez sur Commande + Option + S).
 Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot.
La zone de dialogue correspondante est affichée.
3 Vérifiez le champ Nom pour confirmer le nom du lot.
Par défaut, il s’agit du nom du premier fichier multimédia source du lot. Vous pouvez
le modifier afin qu’il reflète mieux le contenu du lot. Ce nom sera utilisé pour la soumission du lot dans Batch Monitor et dans la fenêtre Historique.
4 Utilisez le menu local Cluster pour choisir l’ordinateur ou le cluster qui doit traiter le lot.
Le réglage de cluster par défaut est « Cet ordinateur » ; Compressor n’implique donc
aucun autre ordinateur pour traiter le lot. Vous pouvez choisir n’importe quel cluster
disponible présent dans la liste. Consultez le guide Configuration du traitement distribué
pour de plus amples informations sur la configuration d’un réseau de traitement distribué Apple Qmaster.
5 Cochez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour créer
un cluster approprié comprenant « Cet ordinateur » et tout autre nœud de service
disponible.
Cela fait partie de la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster
et des services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 121
6 Utilisez le menu local Priorité pour choisir le niveau de priorité du lot.
7 Cliquez sur Soumettre ou appuyez sur Entrée pour soumettre le lot au traitement.
La fenêtre Historique affiche la progression du lot. Consultez la section « À propos de la
fenêtre Historique » à la page 123 pour plus d’informations.
Remarque : la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement si elle n’est pas encore
ouverte.
Vous pouvez suivre la progression du transcodage à l’aide de Batch Monitor en doublecliquant sur l’icône Batch Monitor qui se trouve dans le dossier Utilitaires, dans le dossier Applications, ou en cliquant sur son icône dans la fenêtre Lot. Pour en savoir plus
sur Batch Monitor, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor disponible via
le menu Aide.
Vous pouvez configurer Batch Monitor pour qu’il s’ouvre automatiquement dans
la fenêtre Préférences de Compressor. Consultez la section « Configuration des
préférences de Compressor » à la page 39 pour obtenir plus d’informations.
Remarque : lors du traitement d’un lot volumineux (par exemple, neuf fichiers multimédia sources associés chacun à trois réglages), l’envoi est suivi d’un délai d’environ
dix secondes pendant lequel rien ne se passe. Soyez patient ! Compressor profite de ce
délai pour préparer le lot en question afin de pouvoir l’envoyer dans les meilleures conditions pour traitement. Si vous souhaitez transcoder un lot volumineux, il est conseillé
de désactiver l’écran de veille de votre ordinateur. Ceci augmente la vitesse du transcodage, car aucune ressource n’est réservée à l’écran de veille.
À propos d’AutoCluster et des services non gérés
Compressor comporte une fonction nommée AutoCluster qui permet de profiter facilement des capacités de traitement distribué offertes par Apple Qmaster sans devoir
disposer de beaucoup de connaissances sur la façon dont les clusters sont configurés,
sur la configuration du partage de fichiers, etc.
L’utilisation d’AutoCluster se fait en deux étapes :
 Création automatique de nœuds du service Apple Qmaster lors de l’installation de
Final Cut Studio ou Apple Qmaster.
 Sélection de la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » lorsque vous envoyez un lot Compressor en vue de le traiter.
Ces deux étapes permettent de maîtriser la puissance de traitement d’un nombre
quelconque d’ordinateurs sur votre réseau sans effort ni connaissances supplémentaires de votre part.
Pour en savoir plus, consultez le Guide de configuration du traitement distribué disponible via le menu Aide de Compressor.122 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Lorsque le lot a été soumis, un triangle jaune avec un point d’exclamation apparaît
dans le lot.
Compressor utilise ces symboles chaque fois qu’il y a un problème dans un lot. Vous
pouvez placer le pointeur au-dessus du symbole pour afficher une bulle d’aide expliquant sa présence ou cliquer dessus pour ouvrir une zone de dialogue le concernant.
Dans la case du dessus, lorsque le lot a été soumis, cet avertissement vous permet de
savoir qu’un fichier portant ce nom existe désormais dans cet emplacement et qu’il
sera écrasé si vous soumettez à nouveau le lot.
Vous pouvez éviter la zone de dialogue de soumission de lots lorsque vous soumettez un
lot. Le lot soumis pour traitement utilise automatiquement les réglages du lot précédent.
Pour soumettre un lot en utilisant les réglages précédents, procédez d’une des
manières suivantes :
m Choisissez Fichier > Soumettre avec les réglages précédents.
m Cliquez sur l’élément « Soumettre avec les réglages précédents » dans la barre d’outils
de la fenêtre Lot (s’il s’y trouve).
Consultez la section « À propos de la fenêtre Lot » à la page 78 pour plus d’informations sur l’utilisation de la fenêtre Lot.
Cliquez sur le symbole
d’avertissement pour
recevoir des explications sur sa présence.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 123
Astuce relative au test du transcodage
Avant de vous lancer dans une longue session de transcodage, faites un test rapide en
utilisant un petit passage du fichier de données source. S’il y a un problème (comme,
par exemple, un réglage incorrect ou un fichier de référence qui ne trouve pas
les fichiers auxquels il fait référence), vous pourrez procéder à la correction sans perdre
trop de temps. De tels tests vous permettent aussi de prévisualiser les résultats de
la sous-fenêtre Encodeur et Contrôles d’image qui ne sont pas visibles dans la fenêtre
Preview. Pour sélectionner rapidement une petite partie d’un fichier multimédia source,
consultez la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la
fenêtre Preview » à la page 315.
Assurez-vous que la partie test est propre au type de réglages appliqués. Par exemple,
sélectionnez une scène d’action rapide si vous effectuez une conversion de la fréquence
d’images ou de l’ordre de trame avec Contrôles d’images.
À propos de la fenêtre Historique
La fenêtre Historique propose un accès rapide à tous les lots préalablement soumis, ce qui
vous permet de soumettre à nouveau des lots en les faisant glisser dans la fenêtre Lot et de
consulter des informations concernant la date de soumission de certains lots depuis votre
ordinateur.
Le contenu de la fenêtre Historique est organisé par date de soumission. Vous pouvez
modifier l’ordre de tri du contenu en cliquant sur le bouton « Inverser l’ordre de tri » en bas
de la fenêtre. Vous pouvez également effacer le contenu de l’Historique en cliquant sur le
bouton Effacer ou en supprimant les éléments sélectionnés avec la touche Supprimer.
Cliquez sur le triangle
d’affichage pour afficher
le détail des soumissions
de la journée.124 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
La fenêtre Historique peut également afficher la progression d’un lot en cours
de transcodage.
Remarque : si elle est fermée, la fenêtre Historique s’ouvre automatiquement lorsque
vous envoyez un lot.
Lorsque le transcodage est terminé, un nouveau bouton apparaît dans la fenêtre
Historique pour faciliter la recherche des fichiers encodés.
Nouvelle soumission d’un lot
Toutes les informations concernant la soumission de lots sont stockées dans la fenêtre
Historique. Vous y trouverez des détails sur toutes les tâches et cibles du lot et notamment les fichiers multimédia sources qui leur ont été affectés. Vous pouvez utiliser ces
informations pour envoyer à nouveau un lot en faisant tout simplement glisser
une entrée spécifique de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot.
Pour soumettre à nouveau un lot à partir de la fenêtre Historique :
1 Utilisez les triangles d’affichage pour localiser le lot à soumettre de nouveau.
Remarque : c’est dans ce cas que l’on comprend l’utilité de donner à la soumission
un nom reconnaissable.
2 Faites glisser la soumission de la fenêtre Historique dans la fenêtre Lot.
Cliquez sur le triangle
d’affichage pour voir
les détails concernant
chaque cible de cette
soumission.
Cliquez sur le bouton
Pause pour mettre en
pause le transcodage.
Cliquez une nouvelle
fois pour reprendre
le transcodage.
Nom de la soumission
Cliquez sur le bouton
Annuler pour mettre fin au
processus de transcodage.
Cible appartenant
au lot envoyé
Cliquez sur le bouton
« Révéler dans
le Finder » pour afficher
le fichier encodé dans
une fenêtre du Finder.
En cliquant sur le
triangle d’affichage, vous
pouvez afficher les détails
de la soumission.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 125
Lorsque vous faites glisser un lot de la fenêtre Historique vers la fenêtre Lot,
Compressor crée un nouvel onglet sans titre dans la fenêtre Lot correspondante. Le lot
apparaît dans le nouvel onglet avec tous les détails originaux (fichiers multimédia sources, cibles, réglages affectés, destinations, format de sortie et nom du lot). Vous pouvez
modifier le lot avant de le soumettre à nouveau.
Enregistrement et ouverture d’un lot
Il peut arriver que vous ne puissiez pas envoyer immédiatement un lot que vous venez
de configurer. Dans ce cas, il peut être utile d’enregistrer les paramètres du lot afin d’y
faire référence ultérieurement.
Pour enregistrer un lot :
1 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Fichier > Enregistrer sous.
 Appuyez sur les touches Maj + Commande + S.
Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de nommer le fichier et de sélectionner sa destination. Par défaut, le nom du fichier est le même que celui du premier
fichier source.
2 Saisissez un nom pour le fichier si vous ne souhaitez pas utiliser le nom par défaut.
3 Choisissez la destination du fichier.
4 Cliquez sur Enregistrer.
L’extension « .compressor » est ajoutée au nom des fichiers de lot.
Remarque : l’extension « .compressor » apparaît dans les onglets de la fenêtre Lot si
vous avez choisi d’afficher les extensions dans les préférences du Finder.
Pour ouvrir un fichier de lot dans Compressor :
1 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez Fichier > Ouvrir.
 Appuyez sur les touches Commande + O.
Une zone de dialogue s’ouvre pour vous permettre de sélectionner le fichier de lot
à ouvrir.
2 Localisez et choisissez le fichier.
3 Cliquez sur Ouvrir.
Vous pouvez également ouvrir un fichier de lot en double-cliquant dessus dans
le Finder ou en le faisant glisser vers l’icône de l’application Compressor.
Remarque : un message d’erreur apparaît si Compressor ne parvient pas à localiser
les fichiers source répertoriés dans le fichier de lot ; seuls les fichiers source trouvés
seront affichés.126 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Envoi d’un projet Final Cut Pro pour transcodage
Vous pouvez utiliser Compressor pour améliorer le processus de transcodage de vos projets Final Cut Pro. Par exemple, vous pouvez transcoder un projet Final Cut Pro sans
le soumettre à un programme de rendu. Cela évite une étape qui prend potentiellement
du temps selon les transitions, les filtres et les effets vidéo que vous avez appliqués au
projet, ainsi que les dégradations du contenu des fichiers multimédia sources qui peuvent survenir après les multiples étapes de compression et de décompression. Ce processus élimine également une étape du processus d’encodage précédent qui impliquait
une exportation de Final Cut Pro vers QuickTime, puis un transcodage de cette séquence
QuickTime dans Compressor.
Selon sa taille, un projet Final Cut Pro transcodé uniquement sur votre ordinateur peut
affecter de manière significative les performances de votre ordinateur.
Remarque : le transcodage d’un projet Final Cut Pro ne crée pas de projet rendu, bien
que tous les effets rendus doivent être appliqués au fichier multimédia de sortie. Si vous
souhaitez continuer à travailler sur le projet dans Final Cut Pro, vous devez le rendre
dans Final Cut Pro.
Pour transcoder un projet Final Cut Pro :
1 Ouvrez dans Final Cut Pro le projet que vous voulez transcoder.
2 À l’aide d’une des méthodes suivantes, sélectionnez dans Final Cut Pro le projet
à transcoder :
 Dans le navigateur, sélectionnez la séquence que vous souhaitez transcoder.
 Faites de la Timeline la fenêtre active en cliquant dessus.
3 Enregistrez votre projet Final Cut Pro et nommez-le.
4 Sélectionnez Fichier > Exporter > Avec Compressor.
Compressor s’ouvre (s’il ne l’était pas déjà) et la séquence apparaît en tant que tâche
dans un lot sans titre.
La séquence et les noms
de projet Final Cut Pro
sont combinés pour
créer le nouveau nom
de tâche.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 127
5 Affectez des réglages et des destinations à la tâche comme il convient.
Consultez les sections suivantes pour plus d’informations :
 « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110
 « Affectation de destinations aux fichiers multimédia sources » à la page 115
6 Cliquez sur le bouton Soumettre dans la fenêtre Lot.
Compressor commence alors le transcodage du projet Final Cut Pro, puis se ferme.
Remarque : Final Cut Pro doit rester ouvert jusqu’à la fin de ce processus, car la préparation du transcodage des images se déroule principalement dans Final Cut Pro plutôt
que dans Compressor. De même, vous ne pouvez pas travailler avec Final Cut Pro tant
que le transcodage n’est pas terminé.
Consultez la section « Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué, »
ci-dessous pour en savoir plus sur le fonctionnement du processus si vous utilisez
le traitement distribué.
Renvoi d’un projet Final Cut Pro
Vous pouvez utiliser la fenêtre Historique pour renvoyer un projet Final Cut Pro, comme
si vous renvoyiez n’importe quel autre lot. Étant donné que Compressor reconnaît
les lots créés dans Final Cut Pro, Final Cut Pro s’ouvre automatiquement quand vous
faites glisser un lot dans la fenêtre Lot à partir de la fenêtre Historique.
Consultez la section « Nouvelle soumission d’un lot » à la page 124 pour plus de détails
sur les étapes de ce processus.
Exportation à partir de Final Cut Pro et traitement distribué
Compressor et Apple Qmaster peuvent distribuer des tâches de compression audio
et vidéo sur plusieurs ordinateurs connectés en réseau.
Remarque : cette fonctionnalité de traitement distribué de Compressor est limitée
aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.
Il existe deux méthodes pour éviter d’exporter des fichiers multimédia autonomes
depuis Final Cut Pro pour un traitement distribué dans Compressor :
 Exportez directement une séquence de Final Cut Pro vers Compressor, puis soumettez cette tâche à un cluster dans un réseau de traitement distribué Apple Qmaster.
Dans ce processus, Final Cut Pro s’ouvre sur chaque nœud de traitement du cluster
pour réaliser la tâche. 128 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
 Exportez la séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence QuickTime,
puis soumettez le résultat au cluster pour traitement. Bien qu’avec cette méthode il
n’est pas nécessaire que Final Cut Pro soit installé sur tous les ordinateurs du cluster
de traitement distribué, les fichiers multimédia spécifiés dans la séquence de réfé-
rence doivent être disponibles sur chacun de ces ordinateurs.
Pour exporter une séquence Final Cut Pro directement vers Compressor pour le
traitement distribué :
1 Assurez-vous que Final Cut Pro est bien installé sur chacun des ordinateurs du cluster
à utiliser pour le traitement distribué.
Chaque installation de Final Cut Pro doit disposer de son propre numéro de série.
Pour plus d’informations sur les licences en volume, rendez-vous sur
http://www.apple.com/fr/finalcutstudio/.
2 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet
Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous
les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent
l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.)
Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet, vous devrez
peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de continuer.
Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit
pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster.
3 Dans Final Cut Pro, réglez le disque de travail sur le disque dur utilisé pour le stockage
des fichiers multimédia à l’étape 2 :
a Choisissez Final Cut Pro > « Réglages système », puis cliquez sur l’onglet « Disques
de travail ».
b Cliquez sur Définir.
c Dans la zone de dialogue qui apparaît, localisez et sélectionnez le disque que vous
souhaitez utiliser (Media1 dans notre exemple).
d Cliquez sur Choisir. Le disque spécifié (Media1) apparaît à côté du bouton Définir
avec l’espace libre.
Pour plus d’informations sur les disques de travail Final Cut Pro consultez le Manuel de
l’utilisateur de Final Cut Pro.
4 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1).
(Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.)Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 129
5 Sur chacun des ordinateurs du cluster, montez le disque de travail spécifié à l’étape 3
(dans la barre latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant
le disque Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1).
6 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster :
a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ).
La fenêtre des préférences s’ouvre.
b Choisissez « Copier la source vers le cluster si nécessaire » dans le menu local
« Options de cluster ».
7 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Avec Compressor.
Compressor s’ouvre avec le fichier multimédia sélectionné (la séquence Final Cut Pro)
dans la fenêtre Lot.
8 Dans Compressor, double-cliquez sur le fichier sélectionné et lisez-le dans la fenêtre de
prévisualisation pour en vérifier l’intégrité.
9 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné
si nécessaire.
10 Cliquez sur le bouton Soumettre.
La zone de dialogue correspondante est affichée.
11 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.
 Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour
utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des
services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations.
12 Cliquez sur Soumettre.
Important : pour de meilleurs résultats, vérifiez que Final Cut Pro est déjà ouvert sur
les ordinateurs du cluster. Apple Qmaster tente d’ouvrir Final Cut Pro si nécessaire mais,
si l’avertissement relatif à l’absence de périphérique A/V externe apparaît, Final Cut Pro
ne s’ouvre pas et ne peut pas être utilisé. De plus, lorsque vous utilisez la fonction
AutoCluster, sachez que soumettre un lot provoque l’ouverture de Final Cut Pro sur
les ordinateurs qui fournissent les services non gérés, ce qui peut surprendre une éventuelle personne utilisant l’ordinateur.
Pour exporter une séquence Final Cut Pro en tant que séquence de référence
QuickTime et la soumettre à Compressor pour le traitement distribué :
1 Assurez-vous que tous les fichiers multimédia sources et de rendu de votre projet
Final Cut Pro se trouvent sur un disque dur pouvant être partagé (monté) par tous
les ordinateurs du cluster qui doit traiter la tâche. (Les instructions suivantes prennent
l’exemple d’un disque de travail nommé Media1.) 130 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Si vous copiez tous les fichiers multimédia sur un autre disque dur à cet effet,
vous devrez peut-être reconnecter les fichiers multimédia dans Final Cut Pro avant de
continuer.
Important : le disque dur que vous utilisez pour stocker les fichiers multimédia ne doit
pas faire office de disque de démarrage pour un ordinateur du cluster.
2 Dans Final Cut Pro, choisissez Fichier > Exporter > Séquence QuickTime.
3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, assurez-vous que la case Film autonome n’est pas
cochée.
4 Enregistrez la séquence de référence QuickTime sur le disque dur (Media1) utilisé pour
stocker les fichiers multimédia à l’étape 1.
5 Activez le partage de fichiers sur l’ordinateur contenant le disque de travail (Media1).
(Dans la sous-fenêtre Partage des Préférences système, cliquez sur Services, puis sélectionnez Partage de fichiers.)
6 Sur chaque ordinateur du cluster, montez le disque dur (Media1) à l’endroit où se trouvent les fichiers multimédia et les séquences de référence QuickTime (dans la barre
latérale du Finder, cliquez sur Réseau, accédez à l’ordinateur contenant le disque
Media1, cliquez sur Se connecter, puis sélectionnez Media1.)
7 Dans les Préférences Compressor, spécifiez les réglages d’options de cluster :
a Choisissez Préférences Compressor > ou appuyez sur Commande + virgule ( , ).
La fenêtre des préférences s’ouvre.
b Choisissez « Ne jamais copier la source vers le cluster » dans le menu local
« Options de cluster ».
8 Importez la séquence de référence QuickTime dans Compressor (faites-la glisser du
Bureau vers la fenêtre Lot de Compressor).
9 Double-cliquez sur le fichier dans la fenêtre Lot et lisez-le dans la fenêtre de prévisualisation pour vérifier l’intégrité du plan.
10 Dans la fenêtre Lot, affectez des réglages et destinations au fichier sélectionné
si nécessaire.
11 Cliquez sur le bouton Soumettre.
La zone de dialogue correspondante est affichée.
12 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez le cluster souhaité dans le menu local Cluster.
 Sélectionnez la case « Inclure des services non gérés sur d’autres ordinateurs » pour
utiliser la fonction AutoCluster. Consultez la section « À propos d’AutoCluster et des
services non gérés » à la page 121 pour plus d’informations.
13 Cliquez sur Soumettre.Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots 131
Transcodage de différents plans à partir d’un fichier
multimédia source
Si vous avez un fichier multimédia source volumineux dont vous ne souhaitez transcoder que quelques sections, vous pouvez le faire en un seul envoi de lot.
Pour transcoder différents plans à partir d’un seul fichier multimédia source :
1 Ouvrez la fenêtre Lot.
2 Importez le fichier multimédia dans un lot autant de fois que c’est nécessaire pour
créer le nombre de plans voulu.
Une nouvelle tâche est créée à chaque importation.
3 Ajout de réglages à chaque tâche.
Un identificateur unique est automatiquement appliqué au nom des fichiers de sortie,
de manière à pouvoir facilement identifier chaque plan après son transcodage.
4 Pour ouvrir la fenêtre Preview, procédez comme suit :
 Cliquez sur le bouton Aperçu dans la fenêtre Lot.
 Cliquez sur l’une des cibles.
La fenêtre Preview s’ouvre.
5 Utilisez les boutons ou le menu local de sélection de lot pour accéder aux fichiers que
vous souhaitez transcoder.
Des identificateurs de
fichier uniques sont
automatiquement appliqués à chaque tâche.132 Chapitre 6 Finalisation de tâches et soumission de lots
Spécifiez le plan que vous voulez transcoder dans le premier fichier multimédia en pla-
çant des points d’entrée et de sortie, puis répétez l’opération pour chaque fichier multimédia suivant en définissant les plans à transcoder à l’aide de ces points. Vous pouvez
aussi utiliser les touches I (pour entrée) et O (pour sortie) du clavier pour positionner
les marqueurs là où se trouve la tête de lecture.
6 Retournez à la fenêtre Lot et cliquez sur le bouton Soumettre.
Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour de plus
amples informations.
Point d’entrée Point de sortie7
133
7 Création de fichiers AIFF
Vous pouvez utiliser Compressor pour produire de l’audio
au format AIFF.
Le présent chapitre décrit la production d’audio au format de fichier AIFF :
 Création de fichiers de sortie AIFF (p. 133)
 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder (p. 134)
 À propos de la zone de dialogue Réglages audio (p. 135)
 Configuration des réglages AIFF (p. 136)
Création de fichiers de sortie AIFF
Le format de fichier AIFF (Audio Interchange File Format) a été développé par Apple
pour le stockage de données audio de haute qualité. Le format était destiné à la création de DVD et de CD et est désormais l’un des formats de fichier audio les plus couramment utilisés pour Mac OS. 134 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF
À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie AIFF dans
le menu local « Format du fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :
 Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier aiff
une fois le format de sortie AIFF sélectionné dans le menu local « Format du fichier »
ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour
les encodages purement audio, cette case n’est pas activée avec le format de fichier
AIFF. Pour plus d’informations, consultez « Segmentation de tâche et encodage 2
passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Réglages : ce bouton ouvre la zone de dialogue Réglages audio QuickTime. Utilisez
cette zone de dialogue pour sélectionner les codecs audio appropriés et modifier les
autres paramètres de compression audio. Consultez la section « À propos de la zone
de dialogue Réglages audio » ci-après pour plus d’informations.
 Résumé QuickTime AIFF : ce tableau affiche des détails complets pour ce réglage.
Champ Extension
de fichier
Tableau Résumé
AIFF QuickTime
Cliquez sur ce bouton
pour ouvrir la zone de
dialogue Réglages audio.
Choisissez AIFF.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 135
À propos de la zone de dialogue Réglages audio
Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression
audio des formats de sortie QuickTime et AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue,
cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur Séquence
QuickTime ou AIFF.
Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains
codecs audio vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires, qui apparaissent dans la moitié inférieure de la zone de dialogue Réglages audio. Dans certains cas,
un bouton Option devient accessible. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements
auxiliaires.
La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents
choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu
local Format.
 Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.
 Canaux : choisissez le type de sortie de canal (mono ou stéréo) ou un type de sortie
multicanal, en fonction du codec.
 Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage que vous souhaitez appliquer à votre
fichier multimédia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est
la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long et requiert une bande passante plus large.
 Afficher les réglages avancés : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu local « Format du fichier » offre des options. Il est conseillé de
contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations
sur les options supplémentaires offertes.
Choisissez le nombre de canaux (la
sélection varie en
fonction du codec).
Choisissez un débit
garantissant la
qualité et la taille de
fichier requises.
Choisissez un
codec audio.
Réglages propres au
format en fonction
du codec136 Chapitre 7 Création de fichiers AIFF
Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il vaut mieux
ne pas compresser la composante audio. Les données audio non compressées utilisent
normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits (qualité CD).
Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz.
Choix d’un codec audio
AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail
de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que
le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement
vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives,
le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant.
Configuration des réglages AIFF
Lorsque vous choisissez le format de fichier de sortie AIFF, vous ne pouvez créer que
des réglages audio, car il s’agit d’un format exclusivement audio. Si vous souhaitez
ajouter un codec audio à votre préréglage AIFF, ouvrez la zone de dialogue Réglages
audio, puis choisissez les paramètres de votre codec audio.
Pour créer un réglage de codec audio AIFF :
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
 Créez un réglage en choisissant AIFF dans le menu local « Créer un réglage » (+).
2 Cliquez sur le bouton Réglages dans la sous-fenêtre Encodeur AIFF.
La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre.
Choisissez un codec audio
dans le menu local Format.Chapitre 7 Création de fichiers AIFF 137
3 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par
défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré-
quence d’échantillonnage et, si possible, les options). Consultez la section « À propos
de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 135 pour obtenir plus d’informations.
Remarque : vous pouvez consulter les détails complets des paramètres de votre préré-
glage dans le tableau Résumé AIFF QuickTime de la sous-fenêtre Encodeur.
4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.8
139
8 Création de fichiers de sortie
Dolby Digital Professional
Compressor offre les outils dont vous avez besoin
pour encoder (par lot ou pas) les fichiers audio AC-3
(Dolby Digital Professional).
Le format Dolby Digital Professional (également appelé AC-3) est un format audio comprimé très répandu pour les disques DVD-vidéo. Compressor accepte les fichiers audio
multicanaux dans différents formats et vous donne le contrôle complet sur le processus d’encodage AC-3. Les programmes Dolby Digital peuvent diffuser du son Surround
5.1 avec cinq canaux discrets (gauche, centre, droite, gauche Surround et droite
Surround), plus un sixième canal pour les effets basse fréquence (LFE), parfois appelé
« subwoofer ». Dolby Surround est une autre option Surround, avec quatre canaux
(gauche, centre, droite, Surround). Cependant, tous les fichiers audio AC-3 ne sont pas
au format audio Surround 5.1. Dolby Digital Professional est couramment utilisé pour
encoder des fichiers stéréo afin de réduire fortement leur taille.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (p. 140)
 Informations générales sur la création de fichiers Dolby Digital Professional (p. 147)
 Conversion de fichiers audio stéréo au format Dolby Digital Professional (p. 148)
 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle) (p. 149)
 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround
(méthodes automatiques) (p. 152)
 Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide de droplets (p. 154)
 Options de mixage spatial (p. 154)
Remarque : l’encodage Dolby Digital Professional avec Compressor est disponible uniquement sur les ordinateurs équipés de Final Cut Studio. Si vous utilisez Compressor
avec le traitement distribué, Final Cut Studio doit être installé sur chaque nœud qui
procède à l’encodage Dolby Digital Professional.140 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Pour obtenir des informations détaillées sur la création de fichiers audio de son
Surround, reportez-vous au Manuel de l’utilisateur de Soundtrack Pro. Si vous prévoyez
de créer des DVD à l’aide de DVD Studio Pro, consultez le Manuel de l’utilisateur de
DVD Studio Pro pour plus d’informations sur le flux de création de DVD. Pour en savoir
plus sur la création de fichiers audio de son Surround à l’aide d’autres formats de sortie,
reportez-vous à la section « Ajout de fichiers multimédia sources avec son Surround aux
lots » à la page 83.
Remarque : il est important de comprendre que Compressor ne peut pas utiliser des
fichiers stéréo pour en créer du son Surround 5.1. Si vous souhaitez créer un fichier
audio AC-3 Surround 5.1, vous devez d’abord créer les six canaux audio dont il a besoin.
Pour ce faire, vous devez utiliser d’autres applications que Compressor, telles que
Soundtrack Pro.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur Dolby Digital Professional
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur Dolby Digital Professional (AC-3) de la fenêtre Inspecteur.
Vous devez définir vos réglages Dolby Digital Professional à l’aide des onglets décrits
ci-dessous, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau réglage dans
l’onglet Réglages. La sous-fenêtre Dolby Digital Professional, qui contient les éléments
décrits ci-après, s’ouvre par défaut avec l’onglet Audio actif :
 Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension du fichier
Dolby Digital Professional (ac3) une fois que vous avez sélectionné le format de sortie Dolby Digital Professional dans le menu local « Format du fichier » ou dans le
menu local (+) de l’onglet Réglages.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 141
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation de la tâche n’est pas utilisée
pour l’encodage purement audio, cette case est désactivée pour le format de fichier
Dolby Digital Professional. Pour plus d’informations, consultez la section
« Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Audio, Bitstream et Prétraitement : ces boutons permettent d’ouvrir les onglets Audio,
Bitstream et Prétraitement décrits ci-après.
Réglages de l’onglet Audio
L’onglet Audio permet d’accéder aux réglages Dolby Digital Professional les plus
importants.
 Système cible : Compressor limite les réglages disponibles à ceux qui sont appropriés
pour le système cible. Si vous procédez à l’encodage pour une utilisation avec
DVD Studio Pro, choisissez DVD Vidéo. Si vous procédez à un encodage destiné à une
application de création DVD Audio, choisissez DVD audio uniquement. Pour supprimer les limites des réglages, choisissez AC-3 générique.
 Mode de codage audio : spécifie les canaux audio du flux encodé. Ce réglage dispose
également d’un bouton Automatique.
Bouton Automatique du
mode de codage audio142 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Par exemple, « 3/2 (G, C, D, Gs, Ds) » signifie trois canaux avant (gauche, centre,
droite) et deux canaux arrière (Surround). « 2/0 (G, D) » est essentiellement un fichier
stéréo standard. Le mode de codage audio a une incidence sur les réglages tels que
la bande passante disponible et le prétraitement des canaux Surround. Si vous cliquez sur le bouton Automatique (en regard du menu local « Mode de codage
audio »), Compressor détermine au mieux le mode de codage audio souhaité en
fonction des fichiers audio sources disponibles.
Remarque : dans le menu local « Mode de codage audio », « S » désigne un canal
« Surround » arrière unique, et dans cette illustration, « LFE » signifie Low Frequency
Effects (effets basse fréquence, également appelé « subwoofer »). Pour plus d’informations, consultez les sections « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround
(méthode manuelle) » à la page 149 et « Affectation de fichiers à des canaux audio
Surround (méthodes automatiques) » à la page 152.
 Activer les effets de basse fréquence : cochez cette case pour inclure le canal LFE dans
le flux encodé (indisponible pour la monophonie 1/0 ou la stéréophonie 2/0).
 Échantillonnage : cette option permet de spécifier la fréquence d’échantillonnage.
Tous les fichiers destinés à la création de DVD vidéo et audio doivent être réglés sur
une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz conformément aux spécifications du
DVD. Les fréquences d’échantillonnage de 32 kHz et 44,1 kHz ne sont disponibles
que lorsque AC-3 générique est le système cible.
canaux 3/1 canaux 3/0
canaux 2/2 canaux 2/1 canaux 2/0 canaux 1/0
(option LFE indisponible) (option LFE indisponible)
canaux 3/2
G C
LFE
LFE LFE LFE LFE
D
Gs Ds
G D
Gs Ds
G D G D
S
G C
LFE
D
S
G C
C
LFE
DChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 143
 Débit de données : les choix dépendent du mode d’encodage et du système cible.
Plus le débit est élevé, meilleure est la qualité. Le débit des flux AC-3 est stable.
À 448 kbps, la valeur par défaut pour l’encodage 5.1, une minute d’audio AC-3 nécessite environ 3,3 Mo d’espace de stockage. Pour l’encodage stéréo, les fréquences de
192 kbps et 224 kbps sont standard et donnent de bons résultats.
 Mode BitStream : détermine la finalité des données audio encodées. Les informations
figurent dans le flux final et peuvent être lues par certains systèmes de décodage.
 Normalisation des dialogues : cette option permet de spécifier le volume moyen du
dialogue, mesuré en décibels pleine échelle (dBFS, de l’anglais « Decibels of Full
Scale »), de vos fichiers audio par rapport à la modulation maximale. Le périphérique
de lecture utilise cette information pour maintenir un volume similaire sur différents
flux AC-3. L’objectif recherché est que le niveau d’écoute soit le même pour tous
les fichiers audio encodés en AC-3, quel que soit le fichier source.
Cela est particulièrement important pour assurer une utilisation correcte de la fonction Normalisation des dialogues lorsque vous enregistrez des fichiers audio diffé-
rents (avec des niveaux de volume différents) sur un DVD. Si vous connaissez
le niveau moyen de chaque fichier, tapez sa valeur dans le champ Normalisation
des dialogues pour chaque fichier. Par exemple, si le VU-mètre indique que le niveau
moyen du dialogue de votre séquence Final Cut Pro se situe autour de –12 dB,
tapez –12 dans le champ Normalisation des dialogues.
Remarque : cette normalisation s’effectue entre les flux audio du DVD. Elle n’a
aucun effet à l’intérieur de chaque flux audio. Pour ce type de normalisation,
utilisez un outil de montage audio tel que Soundtrack Pro.
Vous pouvez saisir des valeurs comprises entre –1 dBFS et –31 dBFS. La différence
entre la valeur que vous tapez et 31 dBFS (qui représente le niveau d’écoute normal
des dialogues) constitue l’ampleur de l’atténuation du volume audio source.
 Si vous tapez –31 dBFS, l’atténuation sera de 0 dB (31 dBFS–31 dBFS), ce qui n’aura
absolument aucune incidence sur les niveaux audio sources.
 Si vous tapez –27 dBFS, l’atténuation sera de 4 dB (31 dBFS–27 dBFS).
 Si vous tapez –12 dBFS, l’atténuation sera de 19 dB (31 dBFS–12 dBFS).
Plus le volume du fichier source est élevé, plus la valeur que vous saisissez est réduite
et plus le volume du fichier encodé est atténué au cours de la lecture.
Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un des préréglages de compression,
une définition correcte du réglage Normalisation des dialogues est cruciale. Les pré-
réglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume
est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS. Les niveaux constamment situés
au dessus de cette valeur entraînent des distorsions du son et des niveaux inégaux.144 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Si vous ignorez le niveau sonore du fichier source ou si, pour une raison ou
une autre, vous souhaitez vous assurer que l’encodeur Dolby Digital Professional n’a
aucune incidence sur vos niveaux sonores, saisissez –31 dans le champ Normalisation des dialogues, puis choisissez Aucun dans le menu local « Préréglage de
compression » (situé dans l’onglet Prétraitement).
Réglages de l’onglet Bitstream
Ces réglages sont stockés dans le flux terminé en vue d’une utilisation par le périphérique
de lecture. Conservez leur valeur par défaut, si vous avez une raison technique spécifique
pour les modifier.
 « Downmix du canal central », « Downmix de Surround » : si l’audio encodé dispose
de ces trois canaux, mais pas le lecteur, les canaux sont mixés dans la sortie stéréo
au niveau indiqué.
 Mode Dolby Surround : lors de l’encodage en mode 2/0 (stéréo), indique si le signal
utilise Dolby Surround (Pro Logic).
 Protégé par Copyright : cochez cette case pour spécifier que ces données audio sont
protégées par un copyright.
 Contenu original : cochez cette case pour spécifier que ces données audio proviennent de la source originale et non d’une copie.
 Informations de production audio : cochez cette case et remplissez les champs en dessous afin de spécifier la façon dont le contenu audio encodé a été mixé. Les périphé-
riques de lecture peuvent utiliser ces informations pour ajuster les réglages de sortie.
 Niveau de mixage des pics : spécifie le niveau du pic de pression sonore (SPL) (entre
80 dB et 111 dB) dans l’environnement de production où ce mixage a été masterisé.
 Type de pièce : permet d’indiquer des informations relatives au studio de mixage.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 145
Réglages de l’onglet Prétraitement
Les options de prétraitement sont appliquées aux données audio avant l’encodage.
À l’exception du réglage Préréglage de compression, conservez les valeurs par défaut
de ces réglages, sauf si vous avez une raison technique de les modifier.
 Préréglage de compression : spécifie l’un des modes de traitement de plage dynamique intégré au format AC-3. La valeur par défaut Compression standard pour films
doit uniquement être utilisée lorsque vous encodez un mixage original destiné au
cinéma. Dans la plupart des cas, vous devez choisir Aucun.
Important : si vous avez l’intention d’utiliser l’un de ces préréglages de compression,
il essentiel que vous définissiez correctement le réglage Normalisation des dialogues
dans l’onglet Audio. Les préréglages de compression considèrent qu’une fois le dialogue normalisé, le volume est réglé sur un niveau d’écoute normal de 31 dBFS.
Les niveaux constamment situés au dessus de cette valeur entraînent des distorsions
du son et des niveaux inégaux.
Remarque : si vous créez un DVD avec un son Dolby Digital Professional Surround 5.1
canaux, vous utiliserez « Compression standard pour films ».146 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Général
 Désaccentuation numérique : permet de préciser si les données audio d’entrée ont
été accentuées au préalable et s’il est nécessaire d’annuler cette accentuation avant
l’encodage.
Canal LFE
 Filtre passe-bas : cochez cette case pour appliquer un filtre passe-bas 120 Hz au canal
LFE (Low Frequency Effects). Désactivez ce filtre si le signal numérique sur l’entrée
LFE ne contient pas d’informations au-delà de 120 Hz.
Canal bande pass. compl.
 Filtre passe-bas : cochez cette case pour activer un filtre passe-bas avec une coupe
près de la bande passante audio disponible qui est appliquée aux principaux canaux
d’entrée. Si le signal numérique sur les principaux canaux d’entrée ne contient pas
d’informations au-delà de la bande passante audio, vous pouvez désactiver ce filtre.
Compressor détermine automatiquement la bande passante disponible.
 Filtre CN : cochez cette case afin d’activer un filtre passe-haut CN pour tous les canaux
d’entrée, comme un moyen simple de supprimer les décalages CN. La plupart des élé-
ments audio mixés est déjà libre de décalages CN.
Canaux Surround
 Augmentation de phase de 90º : cochez cette case pour générer des flux AC-3 multicanaux pouvant être sous-mixés avec un décodeur externe à deux canaux afin de créer
une sortie compatible Dolby Surround.
 Atténuation du son de 3 dB : cochez cette case afin d’appliquer une atténuation de 3
dB aux canaux Surround d’une piste audio cinéma multicanal transférée vers un format home cinéma grand public. Les canaux Surround cinéma sont mixés à 3 dB de
plus que les canaux avant afin de tenir compte des gains des amplificateurs cinéma.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 147
Informations générales sur la création de fichiers
Dolby Digital Professional
Vous trouverez ci-dessous certains éléments dont il convient de tenir compte lors de
la configuration et de l’encodage de fichiers Dolby Digital Professional AC-3.
À propos des fichiers multimédias sources
Il est important de tenir compte de quelques directives lors de l’encodage de fichiers
de sortie Dolby Digital Professional à partir de fichiers multimédias sources.
En fonction du format, un fichier peut contenir un canal unique (mono), des canaux doubles (stéréo) ou plusieurs canaux. Compressor prend en charge Dolby Digital Professional
dans toutes ces configurations.
Les fichiers audio destinés à l’encodage Dolby Digital Professional doivent respecter
les règles suivantes :
 Tous les fichiers sources doivent être de longueur identique. Dans le cas contraire
Compressor définit la longueur du flux AC-3 pour qu’elle corresponde à celle du
fichier le plus long.
 Tous les fichiers doivent présenter une fréquence d’échantillonnage de 48 kHz
(requise pour les DVD).
 Les flux AC-3 doivent comporter un multiple de 1536 échantillons. Si ce n’est pas
le cas des fichiers d’entrée sélectionnés, Compressor ajoute du silence numérique
à la fin des fichiers.
Remarque : Compressor peut prendre en charge tout type de fichier source pouvant
contenir du son Surround et de l’audio haute résolution jusqu’à 64 bits par échantillon
(en virgule flottante), et des fréquences d’échantillonnage jusqu’à 192 kHz.
À propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur
Il n’est pas possible de prévisualiser les réglages définis dans la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional. Si un appareil capable de reproduire le son Surround
est connecté à un port USB ou FireWire de votre ordinateur ou à une autre sortie de ce
dernier, vous serez en mesure d’entendre le son affecté aux différent canaux, mais il ne
tiendra pas compte des réglages tels que ceux définis dans Normalisation des dialogues ou Préréglage de compression.148 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Important : étant donné que la sortie audio n’est pas une sortie Dolby Digital, la sortie
optique ne peut pas être utilisée pour vérifier le son affecté à chaque canal.
La seule méthode permettant de vérifier les réglages consiste à soumettre le lot et à
écouter les résultats. Si vous n’êtes pas sûr des réglages, utilisez la fenêtre Preview pour
faire un essai en encodant une partie relativement courte de la source.
Vous pouvez importer un fichier AC-3 en tant que fichier multimédia source dans un lot
Compressor. Compressor dispose d’un décodeur Dolby Digital intégré qu’il utilise pour
décoder les fichiers AC-3. Ce décodeur applique correctement tout réglage défini dans
la sous-fenêtre de l’encodeur Dolby Digital Professional, ce qui vous permet d’entendre les effets même si vous ne disposez pas d’un décodeur Dolby Digital externe. Vous
pouvez aussi transcoder les fichiers AC-3 dans un autre format.
Remarque : les fichiers AC-3 avec son Surround sont sous-mixés en stéréo si aucun
système externe reproduisant le son Surround n’est connecté à l’ordinateur.
Conversion de fichiers audio stéréo au format
Dolby Digital Professional
Suivez ces étapes pour encoder un flux Dolby Digital Professional (AC-3) stéréo (2/0 D,G)
à partir d’un fichier multimédia source stéréo.
Pour encoder un flux AC-3 :
1 Ajoutez des fichiers audio sources à la fenêtre Lot. (Pour obtenir des détails, reportezvous au chapitre 4, « Importation de fichiers multimédia sources », à la page 77.)
2 Enregistrez le lot en choisissant Fichier > Enregistrer sous (ou en appuyant sur
Commande + Maj + S), en saisissant un nom pour le lot, en sélectionnant un emplacement et en cliquant sur Enregistrer.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié
de la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :
 Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez
sur Ajouter.
 Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez Nouvelle cible avec réglage dans le menu local,
sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
 Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio
source dans la fenêtre Lot.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 149
4 Vous pouvez à l’occasion apporter des ajustements au réglage de la sous-fenêtre
Encodage de la fenêtre Inspecteur. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre
Encodeur Dolby Digital Professional » à la page 140 pour plus d’informations.
Remarque : Compressor associe les canaux de manière intelligente. Voici quelques
exemples :
 Si vous importez un fichier source stéréo et que vous lui appliquez un mode de
codage audio mono 1/0 (C), le fichier fait l’objet d’un sous-mixage.
 Si vous appliquez un mode de codage audio Surround au fichier stéréo, les canaux
gauche et droit sont mappés sur les canaux frontaux gauche (G) et droit (D) et
les autres canaux du mode de codage restent silencieux.
 Si vous affectez un fichier stéréo au canal Surround avant gauche ou (arrière) gauche, Compressor sélectionne le canal de gauche et ignore le canal de droite.
5 Cliquez sur Soumettre.
Pour obtenir des informations sur l’encodage des fichiers avec son Surround,
reportez-vous à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio Surround (méthode manuelle), » ci-après et à la section « Affectation de fichiers à des canaux audio
Surround (méthodes automatiques) » à la page 152. Consultez également la section « À
propos de la prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir
plus sur la lecture des fichiers audio AC-3 avec Compressor.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround
(méthode manuelle)
Suivez ces étapes pour utiliser la méthode manuelle d’affectation de fichiers audio
individuels aux canaux audio Surround.
Pour affecter manuellement des fichiers audio sources aux canaux d’un flux audio
Surround :
1 Pour importer les fichiers audio sources, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton « Ajouter du son Surround » de la fenêtre Lot.
 Choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround (ou appuyez sur
Commande + Maj + I).
 Cliquez sur le lot tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, puis choisissez
« Nouvelle tâche avec groupe de sons Surround » dans le menu contextuel.
L’interface d’affectation des canaux s’ouvre.150 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
2 Effectuez l’une des opérations suivantes pour affecter un fichier audio source à un canal
particulier.
 Faites glisser le fichier audio source du Finder vers l’icône d’un canal spécifique
(par exemple « G »).
 Cliquez sur l’icône d’un canal spécifique (par exemple « G ») et utilisez la zone de dialogue Ouvrir afin de localiser le fichier audio source destiné à ce canal.
Le fichier est désormais affecté au canal « G » (avant gauche).
3 Répétez l’étape 2 pour chacun des fichiers audio sources que vous prévoyez d’inclure
dans le flux Surround.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3),
vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau.
Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des
modes de codage audio Dolby.
4 Une fois que vous avez terminé l’ajout des fichiers audio sources à l’interface d’affectation des canaux, cliquez sur OK.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 151
Le groupe de fichiers Surround apparaît comme un seul fichier multimédia source
Surround dans la fenêtre Lot et s’affiche également dans la fenêtre Inspecteur.
Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour
changer le fichier qui lui est affecté.
5 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de
la catégorie Dolby Digital Professional au fichier audio source :
 Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez
sur Ajouter.
 Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local,
sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
 Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio source
dans la fenêtre Lot.
6 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez sur
Soumettre.
Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la
prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor.152 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround
(méthodes automatiques)
Compressor offre des techniques rationalisées d’affectation de canaux, qui vous permettent de gagner du temps.
Pour afficher des fichiers à des canaux Surround avec des codes d’identificateur
de canal :
1 Ajoutez le code d’identificateur du canal Surround cible au nom de chaque fichier
audio source. Reportez-vous au tableau ci-dessous pour la liste des codes d’identificateur de canal appropriés.
Par exemple, pour affecter un fichier AIFF au canal Surround gauche, renommez le
fichier comme suit : nomdefichier-Gs.aiff (où nomdefichier est le nom de votre fichier).
Remarque : il se peut que Mac OS X ajoute une extension de fichier telle que .aiff. Cela
n’interfère pas avec la méthode d’affectation de ce canal.
Cette procédure ne fonctionne que lorsque vous glissez-déposez des fichiers dans
la fenêtre Lot. Si vous faites glisser les fichiers sur l’icône de l’application Compressor,
il apparaîtront en tant que fichiers sources distincts, chacun dans sa tâche.
Remarque : si vous créez des flux audio Surround Dolby Digital Professional (AC-3),
vous n’utiliserez pas immédiatement tous les canaux répertoriés dans le tableau.
Consultez la section « Réglages de l’onglet Audio » à la page 141 pour un schéma des
modes de codage audio Dolby.
Affectation de canaux Code d’identificateur de canal
Canal avant gauche -G
Canal avant droit -D
Canal avant central -C
Canal Surround gauche -Gs
Canal Surround droit -Ds
Canal Surround central -S
Canal basse fréquence (subwoofer, LFE) -LFEChapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 153
2 Faites glisser vers la fenêtre Lot les fichiers audio sources renommés.
Si les conditions suivantes sont réunies, Compressor réduit automatiquement le groupe
entier de fichiers en ce qui apparaît comme un fichier multimédia source Surround unique dans la fenêtre Lot :
 Les fichiers du groupe doivent être nommés correctement (voir tableau ci-dessus).
 Le nombre total de fichiers du groupe doit être inférieur à sept.
Les fichiers audio affectés à chaque canal sont affichés dans la fenêtre Inspecteur.
Remarque : vous pouvez cliquer sur l’icône d’un canal dans la fenêtre Inspecteur pour
changer le fichier qui lui est affecté.
3 Effectuez l’une des opérations suivantes pour appliquer le réglage Apple approprié de
la catégorie Dolby Digital Professional à la tâche du fichier audio source :
 Choisissez Cible > « Nouvelle cible avec réglage », sélectionnez un réglage et cliquez
sur Ajouter.
 Dans la fenêtre Lot, cliquez sur un espace vide de la tâche tout en maintenant la touche Contrôle enfoncée, choisissez « Nouvelle cible avec réglage » dans le menu local,
sélectionnez un réglage, puis cliquez sur Ajouter.
 Faites glisser un réglage de l’onglet Réglages jusque sur la tâche du fichier audio
source dans la fenêtre Lot.154 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
4 Apportez les ajustements nécessaires dans la fenêtre Inspecteur, puis cliquez
sur Soumettre.
Compressor crée un flux audio Surround AC-3. Consultez la section « À propos de la
prévisualisation des réglages de l’encodeur » à la page 147 pour en savoir plus sur la lecture de fichiers audio AC-3 avec Compressor.
Affectation de fichiers à des canaux audio Surround à l’aide
de droplets
Vous pouvez rationaliser davantage le processus d’affectation des canaux en encapsulant dans un droplet la méthode « automatique » décrite ci-dessus.
Pour en savoir plus sur les droplets, reportez-vous à la section « Utilisation de droplets »
à la page 337.
Options de mixage spatial
Cette section contient des perspectives et suggestions supplémentaires pour l’utilisation des canaux dans un programme Dolby Digital Professional.
Utilisation du canal central
Dans un système multicanal, il existe trois moyens de centrer une image audio :
 Créez un « centre fantôme » (mixez le son à gauche et à droite de façon équilibrée,
comme pour la stéréo). Cette méthode est couramment utilisée, mais elle suppose
que l’auditeur soit assis juste entre les haut-parleurs (ce qui est impossible dans
une voiture et pas toujours le cas dans une maison). Le timbre du son n’est pas
le même qu’en provenance d’un haut-parleur direct, en raison des effets d’annulation croisée.
 Utilisez le canal central seul. Il en résulte une image centrale stable pour les auditeurs,
quelle que soit leur position. Pour éviter que l’audio ne soit trop nette ou trop étriquée, sa réverbération peut être étalée sur les canaux de gauche et de droite.
 Utilisez les trois canaux avant de manière égale ou dans des proportions différentes.
Cette méthode permet davantage de contrôle de la plage de largeur et de profondeur spatiale. Le centre fantôme peut être renforcé par des signaux supplémentaires
dans le canal central, opération qui peut être améliorée par l’étalement du signal dans
la paire gauche/droite. Cette méthode présente toutefois un inconvénient : le son
issu des trois haut-parleurs peut ne pas être fluide ou ne pas parvenir à l’auditeur en
même temps, ce qui entraîne un filtrage en peigne, des variations de tonalité ou
autres irrégularités. Pour palier ces problèmes, les signaux supplémentaires peuvent
d’abord être traités pour en changer le caractère spatial, le timbre ou l’intensité par
rapport au signal central principal.Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional 155
Utilisation de canaux Surround
De subtils effets Surround permettent d’améliorer de façon notoire la sensation de profondeur pour l’auditeur, par rapport à la stéréo conventionnelle. La musique populaire
tire souvent parti de l’utilisation créative du son Surround. N’en abusez pas toutefois.
Le principe de l’industrie cinématographique (ne pas utiliser les effets Surround comme
distraction par rapport à l’histoire) s’applique également au monde de la musique.
Limitations du canal LFE
Le canal LFE (basse fréquence) est un signal distinct avec une plage de fréquences
limitée ; il est créé par l’ingénieur de mixage et est diffusé en plus des canaux
principaux dans le mixage. Un filtre « anti-repliement » à 120 Hz dans l’encodeur
Dolby Digital Professional limite son utilisation aux deux octaves audibles inférieures.
Dolby recommande de limiter le signal à 80 Hz lors du mixage de votre son.
Dans la plupart des productions musicales (à quelques exceptions près, notamment
les fameux coups de canon dans l’ouverture 1812 de Tchaikovsky), le canal LFE n’est pas
nécessaire. Le signal LFE est également ignoré dans le processus de sous-mixage
Dolby Digital Professional, de sorte que les signaux de basse intense ne provoquent
pas de dégâts sur les petits systèmes stéréo. Prenez soin de ne pas inclure dans le canal
LFE des informations vitales qui seraient manquantes lors d’une lecture mono, stéréo
ou Pro Logic.
Étant donné que le canal LFE est distinct des autres canaux, sa capacité à fusionner
avec les fréquences plus élevées peut être modifiée par les filtres utilisés pour générer
le signal LFE. Pour garantir un signal audio cohérent, conservez le signal entier dans
les canaux principaux.
Évitez de créer un canal LFE pour les documents créés à l’origine sans ce canal. Les cinq
canaux principaux du format Dolby Digital Professional sont tous complets et le canal
LFE n’accroît pas la réponse en fréquence. Les décodeurs Dolby Digital Professional permettent une gestion des basses en dirigeant les fréquences faibles vers un caisson de
sous-basses ou d’autres haut-parleurs adaptés. Une piste LFE peut gêner la gestion
des basses.156 Chapitre 8 Création de fichiers de sortie Dolby Digital Professional
Adaptation de la lecture stéréo
Malgré la popularité des systèmes 5.1, il est conseillé de toujours effectuer une reproduction stéréo. Vous pouvez procéder de trois façons différentes :
 Préparez un nouveau mixage stéréo à partir des éléments multipistes d’origine
(à l’aide des sessions de mixage stéréo standard).
 Préparez un sous-mixage ajusté en studio à partir du mixage multicanal. Cette
méthode tire parti du travail de mixage de la version 5.1. Elle reste flexible dans
les proportions exactes de chaque canal représenté dans le mixage stéréo final.
 Laissez le décodeur générer un sous-mixage stéréo, à partir des formules prédéfinies
du décodeur. Les options de sous-mixage et les effets de contrôle de plage dynamique peuvent être prévisualisés et ajustés dans le studio de production, et une plage
d’ajustements est possible.
Vérifiez toujours le mixage sur un système audio bas de gamme afin d’évaluer sa qualité sur les systèmes de lecture les plus modestes.
Remarque : pour plus d’informations sur Dolby Digital Professional, consultez la section « Questions fréquences sur Dolby Digital Professional », disponible sur le site Web
de Dolby Laboratories Inc. : http://www.dolby.com (en anglais).9
157
9 Création de fichiers de sortie pour
flux DV
Compressor comprend les outils dont vous avez besoin pour
créer des fichiers DV.
Parce qu’il est peu coûteux et très répandu, le format vidéo DV est très apprécié pour
la capture et la distribution de vidéo en définition standard (SD).
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV (p. 157)
 Processus de transcodage DV (p. 158)
À propos de la sous-fenêtre Encodeur DV
Cette section contient des informations détaillées sur les divers réglages qui se trouvent à l’intérieur de la sous-fenêtre Encodeur DV de la fenêtre Inspecteur. Vous devez
définir vos réglages DV en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau
réglage dans l’onglet Réglages.
Les boutons Automatique
pour les valeurs Format,
Proportions et « Ordre de
trame »158 Chapitre 9 Création de fichiers de sortie pour flux DV
La sous-fenêtre Encodeur de flux DV contient les réglages suivants :
 Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier dv une fois
le format de sortie Flux DV sélectionné dans le menu local « Format du fichier »
ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de
tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Format : vous avez le choix entre NTSC et PAL pour le format vidéo de sortie.
 Proportions : vous avez le choix entre 16:9 et 4:3 pour les proportions de la vidéo
de sortie.
Remarque : le format 16:9 utilise la vidéo anamorphosée.
 Ordre de trame : sélectionnez le champ « Première trame inférieure » (obligatoire
pour la vidéo DV entrelacée) avec des sources entrelacées ou Progressive avec des
sources progressives.
Processus de transcodage DV
La méthode utilisée pour transcoder votre vidéo en fichiers au format Flux DV à l’aide
de Compressor dépend de l’utilisation que vous comptez faire de ces fichiers. Les étapes essentielles sont les suivantes :
Étape 1 : Créez un lot
Comme pour toute opération de transcodage, vous devez commencer par créer un lot.
Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio source
Importez les fichiers vidéo source en les faisant glisser depuis le Finder jusque sur le lot
ou en choisissant Tâche > Nouvelle tâche avec fichier.
Étape 3 : Ajoutez des cibles avec un réglage DV à chacune des tâches
Chacune des tâches requiert au moins une cible ; dans ce cas, les tâches nécessitent
des cibles avec réglage Flux DV. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de choisir
Édition > Tout sélectionner pour sélectionner toutes les tâches, puis de sélectionner
Cible > Nouvelle cible avec réglage pour appliquer le même réglage à toutes les tâches.
Étape 4 : Envoyez le lot en transcodage
Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.10
159
10 Création de fichiers de sortie
H.264 pour appareils Apple
Compressor permet de créer des fichiers H.264 compatibles
avec iTunes. Ces fichiers peuvent être lus par iTunes sur un
iPod vidéo ou avec Apple TV.
L’efficacité de l’encodeur H.264 le rend particulièrement approprié pour la création de
fichiers de média destinés à être utilisés avec iTunes et les appareils qui y sont associés,
tels que l’iPod ou l’Apple TV. Compressor comprend des réglages prédéfinis qui, grâce
à la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple, facilitent la création de fichiers
de média compatibles.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour appareils Apple (p. 160)
 Processus H.264 pour iPod et Apple TV (p. 164)
Pour en savoir plus sur la création de fichiers H.264 destinés à la création de DVD,
reportez-vous au chapitre 11, « Création de fichiers de sortie H.264 pour
DVD Studio Pro », à la page 165. Pour obtenir des informations sur la création de
fichiers H.264 en vue d’une utilisation dans un autre contexte que la création de DVD
(comme par exemple la vidéo Web), voir le chapitre 17, « Création de fichiers de sortie
QuickTime », à la page 237. 160 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour
appareils Apple
Cette section comprend des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre
Encodeur H.264 pour appareils Apple de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos
réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant,
soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages.
Définissez vos réglages H.264 pour appareils Apple à l’aide des contrôles décrits ciaprès, soit en dupliquant puis en modifiant un réglage existant, soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages de la fenêtre Réglages. La sous-fenêtre Encodeur
H.264 pour appareils Apple contient les éléments suivants :
 Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier propre au format H.264 pour appareils Apple (.m4v) une fois le format de sortie H.264 pour appareils Apple sélectionné dans le menu local « Format du fichier » ou dans le menu
local (+) de l’onglet Réglages qui se trouve dans la fenêtre Réglages.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de la tâche. Elle n’est utile que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et l’encodage multipasse. (La fonction Traitement distribué ne peut
être utilisée que sur les ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour
plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2
passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Taille : ce menu local vous permet de sélectionner l’une des options de taille
suivantes :
 iPod 640 (VGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur d’image de 640 pixels.
 iPod 320 (QVGA) : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une
largeur d’image de 320 pixels.Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 161
 SD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers vidéo de sortie d’une largeur d’image de 640 pixels avec une plage de débit supérieure à celle de la taille
640 (VGA) utilisée par l’iPod.
 HD Apple TV : cette option permet de créer des fichiers de sortie vidéo d’une largeur
d’image de 1280 pixels.
 Proportions : utilisez ce menu local pour choisir la taille de pixel exacte du fichier
de données de sortie. Les options disponibles dépendent de l’option de taille (VGA,
QVGA ou 720p) que vous avez sélectionnée. Consultez la section « À propos des
proportions » à la page 163 pour plus d’informations.
Le réglage Proportions dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez
sur ce bouton, l’encodeur choisit les proportions qui correspondent au fichier vidéo
source.
Important : le mode automatique du réglage Proportions est capable de choisir
parmi une grande variété de valeurs pour mieux correspondre à la vidéo source
(avec les valeurs déterminées et affichées lorsque ce format de sortie est appliqué à
un fichier multimédia source). Pour les meilleurs résultats, il est recommandé d’utiliser le mode automatique pour le réglage Proportions.
Remarque : par défaut, la fonctionnalité « Contrôles d’images » est réglée sur
« Automatique ». Comme pour le réglage H.264 pour DVD Studio Pro, le « Contrôle
de resynchronisation » des « Contrôles d’images » ne sera activé que si le fichier
source est entrelacé.
 Fréquence d’images : utilisez ce menu local pour choisir l’une des six options suivantes :
 29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC
 25 : utilisé pour la vidéo PAL
 24 : utilisé pour la vidéo PAL
 23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC
 15 : utilisé pour la vidéo diffusée sur le web
Bouton Automatique
des proportions162 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
Le réglage « Fréquence d’images » dispose également d’un bouton Automatique.
Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source.
 Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie ou
saisissez une valeur dans le champ de texte. les plages disponibles dépendent du
réglage Taille. Le réglage à choisir dépend de l’utilisation que vous souhaitez faire
du fichier de sortie. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité,
mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.
 Synchronisation des images : également appelée intervalle entre les images clés,
la valeur « Synchronisation des images » représente la fréquence d’insertion d’images clés dans le flux H.264. Plus cette valeur est faible, plus la vidéo peut être manipulée (par défilement) de manière fluide durant la lecture (les images clés sont plus
fréquentes). Plus cette valeur est élevée, plus la compression est efficace (les images
clés sont moins fréquentes). La plage disponible va de 2 à 10 secondes ; la valeur par
défaut est de 5 secondes.
Le réglage « Synchronisation des images » dispose également d’un bouton Automatique. Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit une fréquence de synchronisation des images appropriée pour le fichier vidéo source.
 Multipasse : semblable à l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse
offre la meilleure qualité possible. Si vous souhaitez un encodage plus rapide
(passe unique), désélectionnez cette case.
Remarque : si vous utilisez aussi le traitement distribué, il peut être également utile
de désactiver la segmentation de tâches (consultez la section « Autoriser la segmentation de la tâche » à la page 160). Pour en savoir plus, reportez-vous à la section
« Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
Bouton Automatique
de la fréquence d’imagesChapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple 163
 Inclure l’audio AAC : utilisez cette case pour inclure une piste audio AAC stéréo dans
la séquence de sortie. Le débit de la piste audio sera de 128 kbps. La fréquence
d’échantillonnage sera de 44,1 kHz ou de 48 kHz, en fonction de l’audio d’entrée.
Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie sur iPod
Les marqueurs de chapitre créés dans Final Cut Pro sont transférés à d’autres fichiers
de sortie qui peuvent être reconnus par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v),
Final Cut Pro et DVD Studio Pro.
Vous pouvez aussi ajouter des marqueurs de podcast au fichier de sortie. Les marqueurs de podcast sont similaires aux marqueurs de chapitre (il est possible de leur
affecter une URL et une illustration), mais il n’est pas possible d’y accéder directement
avec le visualiseur. Ils sont destinés à fournir une fonction de diaporama à des podcasts audio. Pour obtenir des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et de
podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317.
À propos des proportions
L’option que vous choisissez dans le menu local Taille détermine la largeur du fichier
encodé. Celle que vous sélectionnez dans le menu local Proportions détermine sa hauteur. Compressor redimensionne verticalement la vidéo source pour qu’elle soit adaptée à la hauteur. Cela signifie que la vidéo source doit être anamorphosée (les objets
semblent étirés verticalement) en prévision d’un redimensionnement destiné à l’adapter aux proportions souhaitées. Si une vidéo qui n’est pas anamorphosée est réglée sur
des proportions autres que ses proportions d’origine, l’image du fichier encodé apparaît déformée à l’écran.
Important : si votre vidéo source est au format Letterbox, utilisez les proportions qui
correspondent à l’intégralité de l’image vidéo, bandes noires comprises, sinon vous
obtiendrez des fichiers de sortie déformés. Vous pouvez éliminer les bandes du format
Letterbox à l’aide de la fonction de rognage automatique. Pour plus d’informations,
consultez le chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287.
Les options suivantes sont disponibles dans le menu local Proportions :
iPod 640 (VGA) iPod 320 (QVGA) Apple TV SD Apple TV HD
4:3 (640 x 480) 4:3 (320 x 240) 4:3 (640 x 480) Sans objet
16:9 (640 x 360) 16:9 (320 x 180) 16:9 (640 x 360) 16:9 (1 280 x 720)
1,85:1 (640 x 346) 1,85:1 (320 x 173) 1,85:1 (640 x 346) 1.85:1 (1 280 x 692)
2,35:1 (640 x 272) 2,35:1 (320 x 136) 2,35:1 (640 x 272) 2.35:1 (1 280 x 544)164 Chapitre 10 Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple
Si le fichier de média source est un fichier NTSC DV ou HDV et que vous n’êtes pas sûr
de ses proportions, cliquez sur le bouton Automatique. Cette option analyse les proportions du fichier multimédia source pour déterminer les proportions idéales en pixels.
Processus H.264 pour iPod et Apple TV
L’efficacité et la qualité du format H.264 offrent un certain nombre d’options aux créateurs de vidéo destinée aux iPod et à l’Apple TV :
 Compressor propose deux tailles de vidéo spécialement conçues pour la lecture sur
iPod : iPod 320 (QVGA) et iPod 640 (VGA). Quelle que soit l’option choisie, les fichiers
de média de sortie pourront être lus par l’iPod et, dans les deux cas, l’image affichée
sur l’écran de l’iPod sera de bonne qualité.
 Si vous avez l’intention de regarder les fichiers de média de sortie sur l’iPod même,
vous pouvez utiliser la taille d’encodage iPod 320 qui crée des fichiers dont l’image
correspond à environ la moitié de celle obtenue en choisissant la taille d’encodage iPod 640.
 Si vous pensez que les fichiers de média de sortie seront affichés sur des écrans de
plus grande taille, dans iTunes ou sur un moniteur connecté à un iPod, utilisez plutôt la taille d’encodage iPod 640 qui offre une meilleure qualité.
 Si vous avez ajouté des marqueurs de chapitre à la vidéo à l’aide de la fenêtre Preview, iTunes utilise automatiquement le premier marqueur comme affiche. Si vous
avez affecté une image à l’un des marqueurs à l’aide de Compressor, le premier marqueur disposant d’une image devient l’affiche dans iTunes. Vous pouvez, si nécessaire, changer d’affiche dans iTunes. Pour en savoir plus, reportez-vous à l’Aide
iTunes. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un
plan » à la page 320 pour obtenir d’autres informations sur l’ajout de marqueurs de
chapitre dans Compressor.
 La taille d’encodage Apple TV HD permet de créer des fichiers vidéo dont la taille
d’image est environ quatre fois celle des fichiers obtenus en choisissant la taille
d’encodage iPod 640. Il n’est pas possible de lire ces fichiers sur un iPod et il se peut
que leur lecture ne soit pas fluide sur les ordinateurs Macintosh plus anciens.11
165
11 Création de fichiers de sortie
H.264 pour DVD Studio Pro
Compressor permet de créer facilement des réglages
H.264 spécialement configurés pour la création de DVD
haute définition.
Les DVD haute définition peuvent utiliser des fichiers sources encodés en MPEG-2 HD
ou en H.264. Aux débits des données utilisés par les DVD, le format H.264 est généralement deux fois plus efficace que le format MPEG-2. Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit de données plus faible pour le format H.264 et obtenir la même qualité
(et des fichiers de taille plus réduite) qu’avec un encodeur MPEG-2, ou même obtenir
une qualité supérieure (et des fichiers de taille semblable) si le débit de données du
format H.264 est le même que celui utilisé pour le format MPEG-2.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro (p. 165)
 Flux de production H.264 pour DVD (p. 171)
À propos de la sous-fenêtre Encodeur H.264 pour
DVD Studio Pro
Cette section contient des informations détaillées sur les éléments de la sous-fenêtre
Encodeur H.264 pour DVD Studio Pro de la fenêtre Inspecteur. Vous devez définir vos
réglages H.264 à l’aide de cette sous-fenêtre, soit en modifiant un réglage existant,
soit en créant un nouveau réglage dans l’onglet Réglages.
Remarque : cette sous-fenêtre Encodeur particulière est dédiée à l’encodage de fichiers
H.264 pour la création de DVD vidéo au format haute définition (HD). Pour en savoir
plus sur la création de fichiers H.264 qui seront utilisés avec des produits Apple tels
qu’iTunes, un iPod ou Apple TV, reportez-vous au chapitre 10, « Création de fichiers de
sortie H.264 pour appareils Apple », à la page 159. Pour plus d’informations sur l’utilisation de H.264 pour d’autres objectifs, consultez le chapitre 17, « Création de fichiers de
sortie QuickTime », à la page 237.166 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro
La sous-fenêtre H.264 pour DVD Studio Pro contient les éléments suivants :
 Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier QuickTime
(mov) lorsque le format de sortie H.264 pour DVD Studio Pro est sélectionné dans
le menu local « Format du fichier ».
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est pertinente que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et un encodage à deux ou plusieurs passes. (La fonction Traitement
distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.) Pour
plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2
passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Format vidéo : choisissez l’une des quatre options suivantes proposées dans ce menu
local. Ce sont tous des formats progressifs HD :
 NTSC : ce format, également appelé 480p, utilise une taille d’image de 720 x 480
et un format 16x9 anamorphosé à 59,94 ips.
 PAL : ce format, également appelé 576p, utilise une taille d’image de 720 x 576
et un format 16x9 anamorphosé à 50 ips.
 720p : ce format utilise une taille d’image de 1 280 x 720 et un format 16x9
à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL.
 1 920 x 1 080 : ce format, également appelé 1080p, utilise une taille d’image de
1 920 x 1 080 et un format 16x9 à 59,94 ips pour le NTSC ou 50 ips pour le PAL. Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 167
Le réglage Format vidéo dispose également d’un bouton Automatique. Si vous
cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit le format vidéo qui correspond au fichier
vidéo source.
 Fréquence d’images : choisissez l’une des options suivantes dans ce menu local :
 23.98 : utilisé pour la vidéo NTSC
 25 : utilisé pour la vidéo PAL
 29.97 : utilisé pour la vidéo NTSC
 50 : utilisé pour la vidéo PAL
 50.94 : utilisé pour la vidéo NTSC
Le réglage Fréquence d’images dispose également d’un bouton Automatique.
Si vous cliquez sur ce bouton, l’encodeur choisit la fréquence d’images qui correspond au fichier vidéo source.
Remarque : si vous choisissez un format dans le menu Format vidéo, le menu
Fréquence d’images est rempli automatiquement.
 Curseur et champ Débit moyen : choisissez le débit moyen à utiliser pour la vidéo de
sortie à l’aide du curseur ou saisissez directement une valeur. Bien que la plage disponible soit comprise entre 0,5 Mbps et 24,99 Mbps, les débits vidéo des DVD HD se
situent habituellement entre 7 Mbps et 15 Mbps pour le format H.264 et dépendent
du nombre de bits de votre DVD et de la nature de vos fichiers de média source.
Le format de fichier H.264 est deux fois plus efficace que le format MPEG-2 standard.
Cela signifie que vous pouvez utiliser un débit moins élevé pour obtenir la même
qualité ou obtenir une qualité supérieure au même débit. Consultez la section « À
propos des réglages Débit » à la page 170 pour plus d’informations.
Bouton Automatique
du format vidéo
Bouton Automatique
de la fréquence d’images168 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro
 Curseur et champ Débit maximum : choisissez un débit maximum compris entre
0,59 Mbps et 29,4 Mbps. Vous pouvez aussi saisir tout nombre situé entre ces deux
valeurs dans le champ à proximité du curseur. Le débit maximum ne peut pas être
réglé sur une valeur inférieure au débit moyen. En règle générale, introduisez un
débit maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser
les variations de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante.
Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD,
évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps.
 Synchronisation des images : utilisez le curseur ou saisissez directement une valeur
pour choisir la vitesse de « Synchronisation des images » pour la vidéo de sortie.
Le réglage par défaut est de 2 secondes. Consultez la section « À propos du réglage
Synchronisation des images » à la page 169 pour plus d’informations.
 Multipasse : cochez cette case pour activer l’encodage multipasse. Semblable à
l’encodage MPEG-2 à deux passes, l’encodage multipasse offre une qualité optimale.
Pour des encodages plus rapides (une seule passe), désactivez cette case. Consultez
la section « Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD » à la
page 170 et la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou
multipasse) » à la page 64 pour de plus amples informations.
 Inclure l’audio PCM : cochez cette case pour ajouter une piste audio PCM stéréo 16
bits d’une fréquence de 48 kHz à la séquence QuickTime de sortie. La plupart des
producteurs de DVD utilisent un réglage Dolby Digital Professional (AC-3) pour
l’audio, beaucoup plus efficace. Dans ce cas, vous pouvez désélectionner cette case
et vous assurer qu’un réglage Dolby 2.0 est appliqué à la tâche dans la fenêtre Lot.
Si vous cochez la case, que vous encodez le film H.264, puis que vous importez
le film dans DVD Studio Pro, la piste vidéo et la piste audio apparaissent comme
deux éléments distincts sous l’onglet Ressources, comme si vous aviez importé
une ressource vidéo et une ressource audio.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 169
À propos du réglage Synchronisation des images
Le réglage « Synchronisation des images » permet de définir un groupe d’images
(« Group Of Pictures » en anglais ou « GOP ») H.264. L’une des différences qui existent
entre l’encodage MPEG-2 et l’encodage H.264 est le fait qu’une image faisant partie
d’un groupe d’images peut faire référence à d’autres images que celles à côté desquelles elle se trouve, ce qui signifie que le décodeur doit stocker toutes les images de réfé-
rence éventuelles afin de pouvoir y accéder. La première image d’un groupe d’images
H.264 est une image I spéciale appelée image IDR (de l’anglais « Instantaneous decoder refresh ») qui a notamment pour effet d’effacer les mémoires tampons des images
de référence du décodeur.
Cela signifie que les images qui constituent le groupe d’images défini par le réglage
Synchronisation des images peuvent faire référence à n’importe quelle autre image du
groupe, mais pas à celles qui se trouvent en dehors du groupe. Il en résulte qu’un
réglage de synchronisation d’images plus long crée un plus grand groupe d’images,
contenant plus d’images disponibles pour le référencement, alors qu’un réglage plus
court donne lieu à un groupe d’images plus petit et à un nombre plus réduit d’images
auxquelles il est possible de faire référence.
Des images I, appelées images-clés de synchronisation partielle, sont ajoutées au
groupe d’images. Ces images I standard définissent un groupe GOVU (de l’anglais
« Group of video access unit »).
Important : afin d’assurer la conformité aux spécifications des DVD HD et à leurs exigences relatives à la longueur maximale du groupe GOVU, Compressor insère automatiquement une image-clé de synchronisation partielle toutes les 0,5 secondes.
FS PS
GOP
défaut de deux secondes
GOVU
défaut de 0,5 secondes
Synchronisation partielle
image-clé
PS PS
Synchronisation
des images
image-clé170 Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro
Utilisation de l’encodage multipasse pour la création de DVD
Pour vous assurer que tous les fichiers H.264 créés avec Compressor sont correctement
compilés en fichiers compatibles avec les DVD HD dans DVD Studio Pro, veillez à ce
que l’encodage multipasse soit activé.
Pour activer cet encodage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source
dans la fenêtre Lot.
3 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur H.264 dans la fenêtre Inspecteur.
4 Cochez la case Multipasse.
À propos des réglages Débit
Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD,
n’oubliez pas de prendre en considération le débit de vos pistes audio ainsi que
le débit H.264.
Important : pour assurer une compatibilité maximale avec les lecteurs DVD HD,
évitez de régler le débit maximum sur plus de 18 Mbps.
Vous devez faire en sorte que la somme des débits audio et vidéo, moyens et maximum ne dépasse pas 30 Mbps, le débit maximum garanti par les lecteurs de DVD haute
définition. Étant donné que les formats audio compatibles avec les DVD utilisent
un débit constant (CBR, de l’anglais « Constant bit rate »), vous n’avez pas à vous préoccuper d’un éventuel débit audio maximum.
Par exemple, si vous utilisez de l’audio AIFF à 1,5 Mbps, vous devriez veiller à ce que
les débits vidéo moyen et maximum pour les DVD haute définition ne dépasse pas
28,5 Mbps. En règle générale, votre débit moyen sera inférieur à cette valeur (entre
7 Mbps et 15 Mbps). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette
valeur. Il est recommandé de ne pas dépasser 28,0 Mbps comme débit maximum afin
de conserver une marge d’erreur (par exemple, pour les flux des sous-titres).
Si vous utilisez un format audio comprimé compatible avec les DVD, tel que le format
Dolby Digital ou MPEG-1/Layer-2, il se peut que le débit audio soit relativement bas et
se situe entre 0,2 Mbps et 0,4 Mbps, auquel cas vous pouvez régler le débit maximum
sur une valeur environ 1 Mbps plus élevée. En règle générale, introduisez un débit
maximum supérieur d’au moins 1 Mbps au débit moyen, afin d’autoriser les variations
de débit et d’être ainsi conforme aux objectifs de qualité constante.Chapitre 11 Création de fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro 171
Flux de production H.264 pour DVD
L’efficacité et la qualité de H.264 donnent lieu à un certain nombre d’options pour
les créateurs de DVD :
 Étant donné que le format H.264 est capable de produire une vidéo haute définition
(HD) à un débit de définition standard (SD), vous pouvez enregistrer 90 minutes de
contenu HD sur un disque DVD-5 ordinaire lisible sur les nouveaux lecteurs DVD HD.
 Les résolutions vidéo prises en charge par les DVD SD sont également prises en
charge par les DVD HD. Cela signifie qu’un DVD haute définition peut utiliser
un fichier de résolution vidéo HD pour son contenu principal, par exemple un long
métrage, puis utiliser des fichiers de résolution vidéo SD pour les fonctionnalités supplémentaires telles que les génériques et les documentaires de tournage.
 Les ressources H.264 doivent être progressives, si bien que les fichiers vidéo SD
entrelacés doivent être convertis en fichiers progressifs. Sinon, vous pouvez encoder
des fichiers MPEG-2 à partir des fichiers vidéo SD entrelacés, puis les ajouter à votre
projet DVD.12
173
12 Création de fichiers de séquence
d’images
Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une séquence
d’images destinée aux applications de compositing
Ce chapitre décrit les séquences d’images que Compressor peut produire à partir
de vos fichiers multimédia sources :
 Création de fichiers de sortie de séquence d’images (p. 173)
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images (p. 174)
 Définition de réglages de séquence d’images (p. 175)
Création de fichiers de sortie de séquence d’images
Le format de sortie Séquence d’images produit un ensemble de fichiers d’images fixes
représentant les images vidéo sources. Utilisez cet encodeur pour convertir un plan
vidéo en une séquence d’images à utiliser avec des applications de composition
incompatibles avec QuickTime.
Le format de sortie « Séquence d’images » prend en charge deux formats d’images fixes :
 TIFF (Tagged Image File Format) : le format d’image fixe TIFF est l’un des plus courants
et des plus flexibles qui soient, et a été développé pour créer un format de fichier
standard pour le stockage et l’échange d’images numériques utilisés dans la publication assistée par ordinateur. Il est compatible avec une grande variété d’applications
de composition et de traitement d’images.
 TARGA (Truevision Advanced Raster Graphics Adapter) : le format TARGA, aussi souvent
appelé simplement TGA, est un format d’infographie par quadrillage principalement
utilisé par les applications d’animation et vidéo.174 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images
À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images
La sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images contient les éléments suivants pour
vous aider à créer des fichiers de sortie TIFF ou TARGA :
 Extension de fichier : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier tiff une
fois le format de sortie TIFF sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou
dans le menu local (+) de l’onglet Réglages. Ne modifiez pas ce champ.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec
le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (Cette fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé.)
Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage
2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Type d’image : choisissez soit TIFF soit TARGA dans le menu local.
 Fréq. d’images (ips) : utilisez ce champ et le menu local pour saisir la fréquence d’images à laquelle vous souhaitez que les images fixes soient créées. Plus cette fréquence
est élevée, plus le nombre d’images créées est important et plus le fichier de sortie
est gros. Par exemple, si vous choisissez 30 images par seconde, Compressor crée
30 images pour chaque seconde de plan en cours de transcodage. Si vous choisissez
8 images par seconde, Compressor ne crée que 8 images fixes par seconde.
Choisissez Séquence d’images.
Choisissez le type d’image TIFF
ou TARGA.
Choisissez une fréquence
d’images dans le menu local
« Fréq. d’images » ou cliquez
sur le bouton Automatique.Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images 175
 Créer un répertoire de sortie unique : cochez cette case pour créer un dossier de stockage des fichiers de sortie. Le nom attribué au dossier est celui du fichier multimédia
et les fichiers sont stockés dans ce dossier sous le nom image-nnn. Par exemple, si le
nom du fichier de sortie est test, le chemin d’accès est destination/test/image-nnn.
Si vous ne cochez pas cette case, les fichiers sont stockés au niveau supérieur de votre
dossier de destination et nommés nom_de_fichier-nnn au lieu de image-nnn. N’oubliez
pas que même à un faible débit de 8 images par seconde, un grand nombre de fichiers
est créé lors du transcodage dans ce format de sortie ; la création d’un répertoire de sortie s’avère donc être une bonne solution pour que vos fichiers restent organisés.
 Ajouter des zéros en tête des numéros d’images : cochez cette case pour ajouter des
zéros non significatifs aux numéros des images. Quand vous choisissez cette
méthode, tous les noms des fichiers TIFF comprennent plusieurs chiffres, comme
image-000001 (ou nom_de_fichier-000001 si ces fichiers ne sont pas stockés dans un
répertoire de sortie unique). Inversement, les fichiers TIFF adoptent des noms standard, tels que cadre-1 (ou nom_de_fichier-1 si ces fichiers ne sont pas stockés dans
un répertoire de sortie unique).
Définition de réglages de séquence d’images
Utilisez le format de sortie « Séquence d’images » pour transcoder un plan vidéo en
une série d’images fixes.
Pour créer un réglage de séquence d’images :
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
 Créez un réglage en choisissant « Séquence d’images » dans le menu local « Créer
un réglage (+) ».
2 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez « Séquence d’images » dans le menu local
« Format de fichier ».
La sous-fenêtre « Encodeur de séquence d’images » apparaît.
3 Choisissez le type d’image TIFF ou TARGA.
4 Saisissez une valeur dans le champ Vitesse (ips) ou choisissez une fréquence d’images
dans le menu local.
5 Cochez la case « Créer un répertoire de sortie unique » pour que vos fichiers de séquence
d’images soient stockés dans leur propre dossier à l’intérieur du dossier de destination.
6 Cochez la case « Ajouter des zéros en tête des numéros d’image » pour que les noms
de fichier de sortie de séquence d’images soient au format 0000nn.176 Chapitre 12 Création de fichiers de séquence d’images
Important : la fonction de destination distante de Compressor ne prend pas en charge
le téléchargement de séquences d’images vers une destination distante (serveur FTP).
Utilisez dans ce cas un logiciel de transfert FTP pour pouvoir télécharger la séquence
d’images vers des serveurs distants.
Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images » à
la page 174 pour plus d’informations sur la sous-fenêtre Encodeur de séquence d’images.
Remarque : vous pouvez consulter le contenu actuel de votre réglage dans la sousfenêtre Résumé de la fenêtre Inspecteur.13
177
13 Création de fichiers de sortie MP3
Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des
fichiers MP3 exceptionnels.
MP3 est un type d’encodage MPEG spécifique officiellement nommé « MPEG audio
layer 3 ». MP3 utilise le codage audio perceptif et la compression psychoacoustique
pour éliminer toutes les informations superflues (et notamment les parties de signal
sonore redondantes et inutiles que l’oreille humaine ne peut pas entendre de toute
façon). Le codage MP3 permet donc de réduire les données audio originales d’un CD
(dont le débit de données s’élève à 1 411,2 kilobits par seconde de musique stéréo) d’un
facteur de 12 (jusqu’à 112 – 128 Kbps) sans trop sacrifier la qualité sonore. Les partisans
du format MP3 prétendent que la qualité sonore n’est pas sacrifiée, toutefois les professionnels audio peuvent entendre la différence sur des équipements de qualité.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Utilisations courantes du format MP3 (p. 177)
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3 (p. 178)
 Processus de transcodage MP3 (p. 180)
Utilisations courantes du format MP3
MP3 est une norme de fichiers audio compressés largement adoptée qui peut être
utilisée de différentes manières. En voici quelques exemples :
Musique
Presque tous les lecteurs de musique portables prennent en charge le format audio
MP3. En utilisant des débits plus élevés (256 Kbps, par exemple), vous pouvez créer
un fichier audio d’excellente qualité et de taille largement inférieure au format audio
non compressé.
Vous pouvez également ajouter des métadonnées au fichier, afin de pouvoir afficher,
lors de l’ouverture du fichier multimédia source sur de nombreux lecteurs (y comprisiTunes), les informations courantes telles que le nom de l’artiste, de l’album, etc.178 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3
Podcasts
Le large éventail de débits pris en charge par le MP3 en font le format idéal pour diffuser des podcasts de niveaux de qualité variés, permettant ainsi aux utilisateurs de choisir la taille du fichier et le niveau de qualité qui leur convient.
Remarque : pour profiter du plus grand nombre d’options lors de la création de podcasts audio améliorés, utilisez le format de sortie MPEG-4. Vous pouvez ajouter des marqueurs de chapitre et de podcast contenant des URL et des illustrations au fichier de
sortie. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 16, « Création de fichiers de sortie MPEG-4 », à la page 225.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MP3
Cette section contient des informations détaillées sur les différents réglages de la
sous-fenêtre Encodeur MP3 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages
MP3 s’effectue par l’intermédiaire de ces réglages, soit en modifiant un réglage, soit
en créant un sous l’onglet Réglages.
La sous-fenêtre Encodeur MP3 contient les réglages suivants :
 Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier mp3, une fois
le format de sortie MP3 sélectionné dans le menu local « Format de fichier » ou dans
le menu local (+) de l’onglet Réglages.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Comme la segmentation de tâche n’est pas utilisée pour
les encodages purement audio, cette case n’est pas activée pour le format de fichier
MP3. Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et
encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3 179
 Menu local Débit stéréo : plus le nombre de kilobits par seconde (Kbps) en mono ou
en stéréo est élevé, plus la qualité des données audio est élevée et plus le fichier est
volumineux. Les débits les plus courants pour les fichiers MP3 stéréo se situent entre
128 Kbps et 192 Kbps. Les débits plus faibles sont plus adaptés aux fichiers sonores
contenant des enregistrements vocaux (plutôt que de la musique).
Voici quelques exemples de réglages et de leur utilisation :
 32 Kbps : qualité de radio AM, réglage adapté à un discours de qualité moyenne
 96 Kbps : qualité de radio FM, réglage adapté à un discours de haute qualité ou à de
la musique de qualité moyenne
 128 Kbps : adapté à de la musique de bonne qualité
 256 Kbps et 320 Kbps : adapté à de la musique de qualité proche d’un CD audio
 Utiliser le codage VBR : ce réglage fait varier le nombre de bits utilisés pour stocker
la musique en fonction de la complexité de celle-ci. Il permet de maintenir la taille du
fichier à un minimum.
 Menu local Echantillonnage : nombre de fois par seconde où les formes d’onde de
la musique sont capturées numériquement. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus le fichier est volumineux. Ne sélectionnez pas
un taux d’échantillonnage supérieur à celui utilisé à l’origine pour stocker la musique, car vous risqueriez de gaspiller de l’espace. La qualité CD, par exemple, s’élève à
44,100 kHz, il est donc inutile de sélectionner un taux d’échantillonnage supérieur
lorsque vous effectuez un encodage à partir d’un CD.
 Menu local Canaux : si vous ne disposez pas de haut-parleurs stéréo ou si vos fichiers
audio sont monophoniques, choisissez Mono (les fichiers mono sont près de deux
fois plus petits que les fichiers stéréo). Si vous envisagez d’écouter vos fichiers MP3
sur un système stéréo, choisissez Stéréo.
 Stéréo joint : lorsque cette option est désélectionnée, vos fichiers MP3 contiennent
une piste pour le canal stéréo de droite et une piste pour le canal de gauche. Dans
de nombreux cas, les deux canaux contiennent des informations connexes. Lorsque
la case Stéréo joint est activée, un canal porte les informations qui sont identiques
sur les deux canaux, tandis que l’autre canal véhicule les informations uniques. À des
débits inférieurs ou égaux à 160 Kbps, cela peut améliorer la qualité sonore de vos
données audio converties.
 Réglages d’encodage avancé : sélectionnez cette option pour que Compressor analyse vos réglages d’encodage et la source musicale, afin d’ajuster les réglages pour
maximiser la qualité.
 Filtrer les fréquences inférieures à 10 Hz : le filtrage des fréquences inaudibles permet
de générer des fichiers moins volumineux, plus efficaces et sans perte de qualité
perceptible. 180 Chapitre 13 Création de fichiers de sortie MP3
Processus de transcodage MP3
La manière d’utiliser Compressor pour transcoder vos données audio en fichiers MP3
dépend de l’utilisation que vous souhaitez en faire. Les étapes de base sont les suivantes :
Étape 1 : Créez un lot
Comme pour tout processus de transcodage, vous devez commencer par créer un lot.
Étape 2 : Créez des tâches avec les fichiers audio sources
Importez les fichiers audio sources en les faisant glisser du Finder vers le lot ou en choisissant la commande Tâche > Nouvelle tâche avec fichier.
Étape 3 : Ajoutez des annotations (si nécessaire)
Si vous avez l’intention de lire les fichiers MP3 à l’aide d’un appareil ou d’une application telle qu’iTunes, vous pouvez ajouter diverses annotations, comme le nom de
l’artiste, le nom de l’album, le titre et d’autres, qui peuvent être lues et affichées.
Étape 4 : Ajoutez des cibles avec un réglage MP3 pour chacune des tâches
Chacune des tâches nécessite au moins une cible ; dans ce cas, les tâches ont besoin de
cibles avec un réglage MP3. S’il existe plusieurs tâches, il est plus facile de sélectionner
toutes les tâches, de choisir Édition > Tout sélectionner, puis Cible > « Nouvelle cible
avec réglage », afin d’appliquer le même réglage à toutes les tâches.
Étape 5 : Soumission du lot pour transcodage
Cliquez sur le bouton Soumettre pour lancer le processus de transcodage.14
181
14 Création de fichiers de sortie
MPEG-1
Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour
créer des fichiers transcodés MPEG-1 exceptionnels
MPEG-1 est une norme de compression internationale, développée par le groupe MPEG
(Motion Picture Experts Group). Elle permet de créer des fichiers vidéo de qualité VHS et
a été conçue pour prendre en charge la vidéo non entrelacée (progressive) de résolution
SIF (Standard Interface Format) en utilisant des débits relativement faibles Compressor
prend en charge des débits allant de 0,5 Mbps à 2 Mbps. Elle permet également de créer
des séquences audio compressées à un ou deux canaux.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Utilisations courantes de MPEG-1 (p. 181)
 Spécifications de la norme MPEG-1 (p. 182)
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 (p. 183)
 À propos des flux système et élémentaires (p. 186)
 Flux de production de transcodage MPEG-1 (p. 186)
 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation Web (p. 188)
 Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une utilisation DVD (p. 189)
Utilisations courantes de MPEG-1
MPEG-1 est une norme largement adoptée, ce qui permet de nombreuses utilisations
différentes. En voici quelques exemples :
DVD, VCD et CD-ROM
MPEG-1 est le format de compression vidéo utilisé pour les titres vidéo CD (VCD) et est
compatible avec les titres DVD, car tous les lecteurs de DVD contiennent le matériel
requis pour lire les séquences MPEG-1. MPEG-1 est couramment utilisé pour la vidéo
distribuée sur CD-ROM. Son faible débit et la taille réduite de ses fichiers sont utiles
lorsque vous devez faire tenir plusieurs heures de vidéo sur un DVD et que vous n’avez
pas besoin de la qualité de diffusion fournie par le codage MPEG-2. Un DVD peut contenir un mélange de vidéo aux formats MPEG-2 et MPEG-1.182 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
Sur le web
Dans la mesure où MPEG-1 a été l’une des premières normes de compression standard
largement répandue, elle présente l’avantage d’être compatible avec la plupart des lecteurs. Cela rend cette norme intéressante pour une utilisation sur le Web où il est
nécessaire d’associer une compatibilité maximale avec une qualité relativement élevée.
Audio seulement
Vous pouvez utiliser la compression audio MPEG-1 couche 2 comme alternative à
la compression Dolby Digital Professional ou DTS. Bien qu’il n’y ait pas de réglage
Apple, pour les fichiers MPEG-1 audio seulement, dans cette version de Compressor,
vous pouvez toujours en créer un vous-même au besoin. Pour plus d’informations,
consultez la section « Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une
utilisation DVD » à la page 189.
Spécifications de la norme MPEG-1
Compressor prend en charge toutes les spécifications MPEG-1 pour la taille d’image,
la fréquence d’images, l’encodage vidéo et l’encodage audio.
Tailles d’images et fréquences d’images MPEG-1
Compressor peut générer de la vidéo au débit maximal (25 ips et 29,97 ips pour
les DVD, 23,976 ips, 25 ips et 29,97 ips pour le Web) avec des résolutions SIF qui dépendent de l’utilisation :
 Web : 320 x 240
 NTSC : 352 x 240
 PAL : 352 x 288
Bien que les résolutions NTSC et PAL correspondent à environ la moitié de la résolution
maximale de la vidéo MPEG-2, l’image remplit automatiquement la totalité de l’écran
lorsqu’elle est lue sur un lecteur de DVD.
Spécifications du format de fichier MPEG-1
L’encodage vidéo MPEG-1 utilise un processus très similaire à celui de l’encodage
MPEG-2 ; il applique plusieurs termes et réglages identiques. Dans Compressor,
les paramètres de codage sont définis de la façon suivante :
 Mode de codage : une passe
 Structure GOP : ouverte
 Motif GOP : BBIBBP
 Longueur GOP : 15 images pour NTSC ; 12 images pour PALChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 183
Ces paramètres sont fixes et s’appliquent à tous les fichiers de sortie vidéo MPEG-1 de
Compressor. Consultez la section « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les paramètres GOP (Group of Pictures). Consultez la section « Onglet Qualité »
à la page 204 pour plus d’informations sur le mode de codage.
Les fichiers de sortie MPEG-1 peuvent contenir des cadres flottants qui ont été forcés
sur des images spécifiques en plaçant des marqueurs de compression dessus. Ces marqueurs peuvent être soit ajoutés au fichier source à l’aide de Final Cut Pro, soit ajoutés
manuellement dans la fenêtre Preview. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un
plan » à la page 317 pour plus d’informations.
Le format MPEG-1 ne gère pas les marqueurs de chapitre nommés.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-1 de la fenêtre Inspecteur. Vous pouvez faire vos réglages
MPEG-1 avec ces onglets, en modifiant un réglage existant ou en créant un nouveau
réglage dans l’onglet Réglages.
La sous-fenêtre de l’encodeur MPEG-1 s’ouvre avec l’onglet Vidéo par défaut en haut ;
elle contient les éléments suivants :
 Extension : ce champ affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-1 mpg
lorsque le format de sortie MPEG-1 a été sélectionné dans le menu local « Format de
fichier » ou le menu local (+) de l’onglet Réglages. Il est remplacé par m1v si l’onglet
Audio est désactivé ou par m1a si l’onglet Vidéo est désactivé.184 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Elle n’a d’intérêt que si vous utilisez le traitement distribué (cette
fonctionnalité est limitée aux ordinateurs sur lesquels Final Cut Studio est installé).
Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage
2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Onglets Vidéo et Audio : ces boutons ouvrent les onglets Vidéo et Audio décrits ci-après.
Onglet Vidéo
Vous pouvez utiliser l’onglet Vidéo pour définir des réglages liés au format vidéo.
 Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format
de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Vidéo.
 Menu local « Fréquence d’images » : choisissez la vitesse de défilement de la vidéo que
vous êtes en train de coder.
 Avec l’option Web, vous avez le choix entre : 23,976 ips, 25 ips (vitesse PAL),
29,97 ips (vitesse NTSC) et Automatique.
 Avec l’option DVD, vous avez le choix entre : 25 ips (vitesse PAL), 29,97 ips (vitesse NTSC)
et Automatique.
Cliquez sur le bouton Automatique pour forcer l’encodeur à déterminer la fréquence
appropriée en choisissant celle qui est la plus proche de la source.
Remarque : l’utilisation de l’option Automatique avec des vitesses de défilement
source non standard peut entraîner des vitesses de sortie qui ne correspondent pas à
la vitesse de défilement vidéo prévue. Par exemple, une vitesse de défilement source
de 15 ips avec l’option DVD entraîne la sélection automatique de 25 ips (PAL). Si vous
prévoyez d’utiliser la sortie sur un DVD NTSC, vous devez choisir 29,97 ips comme
vitesse de défilement.
 Boutons d’utilisation : choisissez l’utilisation prévue des fichiers de sortie.
Bouton AutomatiqueChapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 185
 Web : force la résolution sur 320 x 240, indépendamment de l’option « Fréquence
d’images » sélectionnée.
 DVD : permet à la fréquence sélectionnée de déterminer la résolution. Avec une
vitesse de défilement de 29,97 ips, la résolution est de 352 x 240. Avec une vitesse
de 25 ips, la résolution est de 352 x 288.
 Débit : utilisez ce curseur pour choisir le débit à utiliser pour la vidéo de sortie,
ou bien saisissez une valeur directement dans le champ. La plage disponible étant
comprise entre 0,5 Mbps et 2,0 Mbps, la valeur à utiliser dépend de la façon dont
la sortie doit être utilisée. Les débits élevés donnent des images de meilleure qualité,
mais les fichiers de sortie sont plus volumineux.
 Pour les projets Web, choisissez le meilleur compromis entre qualité de l’image,
taille du fichier et temps de téléchargement.
 Pour les projets VCD, le débit vidéo recommandé est de 1,15 Mbps, avec un débit de
flux système (vidéo et audio multiplexées dans le même fichier) inférieur à
1,3944 Mbps.
 Pour les projets DVD, le débit vidéo standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé
étant de 1,856 Mbps.
Onglet Audio
Vous pouvez utiliser l’onglet Audio pour associer des réglages au format audio.
 Case Activé : assurez-vous que cette case est cochée si vous souhaitez que le format
de sortie MPEG-1 inclue les paramètres de l’onglet Audio.
 Menu local Échantillonnage : choisissez la fréquence d’échantillonnage de l’audio
de sortie.
 48 kHz : requis pour une utilisation sur des DVD.
 44,1 kHz : utilisé sur les CD audio. Il s’agit de la fréquence d’échantillonnage la plus
répandue. 186 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
 Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez créer une séquence audio de sortie sté-
réo ou mono.
 Menu local Débit : sélectionnez le débit à utiliser pour l’audio de sortie. Les options proposées sont les suivantes : 64 Kbps, 128 Kbps, 192 Kbps, 224 Kbps et 384 Kbps. Si des
débits supérieurs offrent une meilleure qualité audio, ils génèrent également des
fichiers de sortie plus volumineux.
Remarque : les valeurs 224 Kbps et 384 Kbps ne sont pas disponibles lorsque l’option
Canaux est réglée sur Mono.
À propos des flux système et élémentaires
Vous pouvez utiliser Compressor pour créer des flux MPEG-1 système ou élémentaires.
Flux système
Les flux système, également appelés flux multiplexés, associent les composants vidéo et
audio dans un même fichier. Ce type de flux est le plus souvent utilisé dans les applications Web.
Compressor crée automatiquement un flux système lorsque vous activez les onglets
Vidéo et Audio dans le même réglage.
Flux élémentaires
Dans les flux élémentaires, des fichiers distincts sont utilisés pour les composants vidéo
et audio. Certaines applications, telles que DVD Studio Pro, requièrent des flux
élémentaires.
Compressor crée automatiquement un flux élémentaire si seul l’onglet Vidéo ou Audio
est activé. Pour créer des flux élémentaires à partir de la vidéo et de l’audio, vous devez
utiliser deux réglages, un avec l’onglet Vidéo activé utilisant l’extension de fichier .m1v,
l’autre avec l’onglet Audio activé utilisant l’extension de fichier .m1a.
Flux de production de transcodage MPEG-1
Cette section vous propose des instructions de configuration de vos attributs MPEG-1
étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-1 avec Compressor. Configurez vos réglages MPEG-1 à partir de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1, soit en modifiant un réglage existant, soit en en créant un autre. Suivez les étapes ci-après pour
savoir comment utiliser le format de fichier de sortie MPEG-1.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 187
Exemples de paramètres MPEG-1
Les paramètres que vous utilisez varient selon que vous procédez au codage pour
le Web ou pour un projet de DVD.
Codage pour le Web
Utilisez les paramètres suivants lors du codage de flux système MPEG-1 pour le Web.
Onglet Vidéo
 Vitesse : automatique.
 Utilisation : Web.
 Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité d’image acceptable.
Onglet Audio
 Échantillonnage : 44,1 kHz.
 Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un
seul canal.
 Débit : le plus faible possible, tout en conservant une qualité audio acceptable ;
utilisez des débits plus élevés lors de l’encodage audio stéréo.
Codage pour un DVD
Utilisez les réglages suivants pour configurer deux réglages lorsque vous encodez
des flux élémentaires MPEG-1 destinés à la création de DVD.
Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Vidéo
 Vitesse : 29,97 pour NTSC ou 25 pour PAL.
 Utilisation : DVD.
 Débit : 1,15 Mbps.
Réglage de flux vidéo élémentaire : onglet Audio
 Case Activé non cochée.
Réglage de flux audio élémentaire : onglet Vidéo
 Case Activé non cochée.
Réglage de flux audio élémentaire : onglet Audio
 Échantillonnage : 48 kHz.
 Canaux : stéréo avec les sources à deux canaux, mono avec les sources à un
seul canal.
 Débit : 192 Kbps ou 224 Kbps.188 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une
utilisation Web
La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie
MPEG-1 pour une utilisation Web. Ce processus crée un flux système MPEG-1 unique.
Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et choisissez les
paramètres Vidéo
1 Ouvrez l’onglet Réglages puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un
réglage (+) ».
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Vidéo qui
s’affiche par défaut.
2 Nommez le nouveau réglage « MPEG-1 pour le Web ».
3 Cochez la case Activé.
4 Cliquez sur le bouton Automatique à côté du menu local « Fréquence d’images. »
Vous pouvez aussi choisir 23,976, 29,97 ou 25 dans le menu local « Fréquence
d’images » de la vidéo source.
5 Sélectionnez le bouton Web.
Cela permet de régler la résolution de sortie sur 320 x 240.
6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement
une valeur.
Activez l’onglet Vidéo.
Cliquez sur le bouton
Automatique ou choisissez une fréquence
d’images.
Sélectionnez Web pour
régler la résolution sur
320 x 240.
Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 189
Étape 2 : Sélectionnez les paramètres Audio
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
2 Cochez la case Activé.
3 Choisissez 44,1 kHz dans le menu local Échantillonnage.
4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour
les sources audio à un seul canal.
5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant.
6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour
enregistrer ce réglage.
Configuration du format de fichier MPEG-1 pour une
utilisation DVD
La procédure qui suit vous guide à travers la configuration du format de fichier de sortie MPEG- destiné à une utilisation DVD. Ce processus crée deux réglages, un pour
la vidéo et l’autre pour l’audio, en créant des flux élémentaires.
Création du réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie vidéo
MPEG-1 élémentaire.
Étape 1 : Créez le réglage Vidéo MPEG-1 pour DVD
1 Ouvrez l’onglet Réglages et choisissez MPEG-1 dans le menu local « Créer un réglage » (+).
Un nouveau réglage est ajouté à la liste.
2 Nommez le nouveau réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD ».
Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour
plus d’informations.
Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence
d’échantillonnage 44,1 kHz.
Sélectionnez le nombre
de canaux audio. Sélectionnez le débit.190 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
Étape 2 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 et configurez les réglages Vidéo
1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format
de fichier ».
2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir
l’onglet Vidéo.
3 Cochez la case Activé.
4 Choisissez la fréquence d’échantillonnage correspondant à votre vidéo source
(29,97 ou 25) dans le menu local Échantillonnage.
5 Sélectionnez le bouton DVD.
La résolution de sortie correspond ainsi à la vitesse de défilement sélectionnée.
6 Utilisez le curseur Débit pour choisir le débit à utiliser ou saisissez directement une
valeur.
Pour les projets DVD, la valeur standard est de 1,15 Mbps, le maximum autorisé étant
de 1,856 Mbps.
Activez l’onglet Vidéo.
Sélectionnez la vitesse de
défilement.
Sélectionnez DVD pour
que la résolution corresponde à la vitesse de
défilement.
Sélectionnez le débit.
L’extension de fichier
devient m1v dès que l’onglet
Audio est désactivé.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 191
Étape 3 : Désactivez l’audio pour le réglage vidéo
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
2 Désactivez la case Activé.
Cela permet de régler l’extension de fichier sur m1v et de garantir que ce préréglage
crée uniquement un flux vidéo élémentaire.
3 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour enregistrer ce réglage.
Le réglage « Vidéo MPEG-1 pour DVD » est enregistré.
Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
La procédure qui suit permet de créer le réglage pour un fichier de sortie audio
MPEG-1 élémentaire.
Étape 1 : Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD
1 Ouvrez l’onglet Réglages et cliquez sur le bouton « Ajouter un préréglage » (+).
Un nouveau réglage est ajouté à la liste.
2 Nommez le nouveau réglage « Audio MPEG-1 pour DVD ».
Consultez la section « Création d’un réglage entièrement nouveau » à la page 100 pour
plus d’informations.
Désactivez l’onglet Audio.192 Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1
Étape 2 : Désactivez la vidéo pour le réglage audio
1 Cliquez sur l’onglet Encodeur, puis choisissez MPEG-1 dans le menu local « Format de
fichier ».
2 Cliquez sur le bouton Vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
Vidéo.
3 Désactivez la case Activé.
Cela permet de garantir que ce préréglage crée uniquement un flux vidéo élémentaire,
et l’extension du fichier devient m1a.
Étape 3 : Configurez les réglages Audio
1 Cliquez sur le bouton Audio dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-1 pour ouvrir l’onglet
correspondant.
2 Cochez la case Activé.
3 Choisissez 48 kHz dans le menu local Échantillonnage.
4 Sélectionnez Stéréo si vous utilisez des sources audio à deux canaux et Mono pour
les sources audio à un seul canal.
5 Choisissez le débit à utiliser dans le menu local correspondant.
Les valeurs habituelles utilisées pour les projets DVD sont 192 Kbps et 224 Kbps.
Désactivez l’onglet Vidéo.
L’extension de fichier
devient m1a lorsque
l’onglet Vidéo est désactivé.
Activez l’onglet Audio. Sélectionnez la fréquence
d’échantillonnage 48 kHz.
Choisissez soit
Stéréo, soit Mono. Sélectionnez le débit.Chapitre 14 Création de fichiers de sortie MPEG-1 193
6 Cliquez sur le bouton Enregistrer (dans le coin inférieur droit de l’Inspecteur) pour
enregistrer ce réglage.
Le préréglage « Audio MPEG-1 pour DVD » est enregistré.
Création d’un groupe et d’une destination
Pour faciliter l’utilisation de ces deux préréglages MPEG-1 avec une source, vous pouvez les rassembler en créant un groupe de préréglages. Consultez la section « Création
de groupes de réglages » à la page 104 pour plus d’informations.
Pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans
DVD Studio Pro, créez une destination qui garantisse que les fichiers de sortie vidéo
et audio aient le même nom, mais pas les mêmes extensions. Consultez la section
« Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la page 335 pour plus
d’informations.15
195
15 Création de fichiers de sortie
MPEG-2
Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour
créer des fichiers transcodés MPEG-2 exceptionnels
MPEG-2 est un standard international de compression, développé par le groupe MPEG
(Motion Picture Experts Group). Le format MPEG-2 vous permet de créer des fichiers vidéo
de qualité diffusion et a été conçu pour prendre en charge des vidéos à haut débit et à
haute résolution. Ce format de compression est celui utilisé pour les titres vidéo de haute
qualité sur DVD, la diffusion en haute définition et les systèmes de télévision par satellite.
Tous les lecteurs DVD disposent du matériel requis pour la lecture MPEG-2.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos du format MPEG-2 en définition standard (p. 195)
 À propos des sources haute définition et de MPEG-2 (p. 196)
 À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des flux de
programme (p. 197)
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 (p. 198)
 Flux de production de transcodage MPEG-2 (p. 216)
À propos du format MPEG-2 en définition standard
La norme MPEG-2 est définie par une fréquence d’images maximale (23,98 à 29,97 images par seconde) et une résolution plein écran (720 x 480 en NTSC et 720 x 576 en PAL).
Le MPEG-2 présente les caractéristiques suivantes :
 Prise en charge de la vidéo entrelacée : MPEG-2 prend en charge aussi bien la vidéo
entrelacée que la vidéo progressive. Comme les contenus MPEG-2 sont généralement lus à partir d’un lecteur DVD local plutôt que sur un réseau (où la bande passante est variable), la fréquence d’images est habituellement constante et la vidéo
semble d’une régularité parfaite.
 Non-prise en charge de la lecture en continu : le MPEG-2 n’est pas adapté à la lecture en
continu de fichiers vidéo sur le web, car il requiert un débit élevé (de 2 à 9 Mbps) pour
maintenir une qualité d’image acceptable. 196 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
Remarque : l’encodeur de Compressor peut créer des flux vidéo MPEG-2 pour le format DVD vidéo. La création de disques DVD vidéo requiert une application particulière, telle que DVD Studio Pro, qui doit être utilisée conjointement à Compressor.
À propos des sources haute définition et de MPEG-2
Compressor offre différentes options et différents flux de production pour le transcodage de fichiers source vidéo haute définition (HD) en fichiers MPEG-2.
HD sur DVD
Compressor peut générer des fichiers MPEG-2 pour la création de DVD HD (haute définition) à partir de données source HD ou SD (définition standard). Compressor peut
conserver les différentes tailles et fréquences d’images de la vidéo haute définition lors
du transcodage au format MPEG-2. En outre, Compressor prend en charge les débits
plus élevés requis par les formats de DVD HD. Pour plus d’informations sur la création
d’une sortie pour les DVD HD, consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198 et le Manuel de l’utilisateur de DVD Studio Pro.
Remarque : l’autre format de fichier de sortie pour les DVD HD est H.264, également
appelé MPEG-4 Partie 10. H.264 est actuellement obligatoire dans les deux nouvelles
spécifications de DVD haute définition (DVD HD et Blu-Ray). Pour plus d’informations
sur la création de fichiers H.264 pour la HD sur DVD, consultez la section « Création de
fichiers de sortie H.264 pour DVD Studio Pro » à la page 165.
Conversion de HD en SD
Lorsque vous montez des sources haute définition (HD) dans Final Cut Pro et que vous
souhaitez créer un DVD en définition standard à partir de ces sources, utilisez les
moyens de conversion fournis par Compressor. Compressor conserve le maximum de
détails possible lors de la conversion et préserve les formats progressifs ou entrelacés
lors du codage en format MPEG-2 pour les DVD.
Pour afficher la résolution des données source et la vitesse de défilement :
1 Importez le fichier multimédia source dans la fenêtre Lot.
2 Cliquez sur le nom de la source dans la fenêtre Lot.
La résolution et la vitesse de défilement du fichier source, ainsi que sa durée, apparaissent dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 197
À propos des flux élémentaires, des flux de transport et des
flux de programme
Il existe trois types courants de flux MPEG-2 utilisés pour générer de la vidéo encodée
en MPEG-2 :
 Flux élémentaires : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et pas de
données audio. Vous devez utiliser des flux élémentaires si vous souhaitez utiliser
votre vidéo encodée en MPEG-2 comme ressource DVD Studio Pro.
 Flux de transport : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses données audio associées. Tous les canaux sont multiplexés, ce qui permet au destinataire de choisir le canal qu’il souhaite lire. Compressor prend en charge la création de
flux de transport à canal unique pouvant éventuellement inclure des données audio.
Les flux de transport peuvent également reprendre après une interruption, ce qui
les rend particulièrement adaptés aux applications de diffusion et de lecture en continu dans lesquelles le bruit ou l’encombrement du réseau peuvent provoquer des
interruptions.
 Flux de programme : ces flux contiennent un seul canal de contenu MPEG-2 et ses
données audio associées. Les flux de programme nécessitent une méthode de diffusion sans erreur et sont principalement utilisés pour le stockage ou le traitement au
sein d’un ordinateur.
Par défaut, l’encodeur MPEG-2 de Compressor crée des flux MPEG-2 élémentaires. Vous
pouvez cependant configurer l’encodeur MPEG-2 pour qu’il crée des flux de transport
ou de programme et décider s’ils doivent contenir ou non des données audio dans
l’onglet Compléments. Consultez la section « Onglet Compléments » à la page 211 pour
plus d’informations.
Remarque : tous les réglages d’utilisation de flux, à l’exception des réglages génériques, génèrent des flux élémentaires. Si vous sélectionnez l’un des réglages d’utilisation de flux et que vous configurez la sortie pour générer un flux de transport ou de
programme, l’utilisation de flux devient générique. Consultez la section « Utilisation de
flux » à la page 199 pour plus d’informations.198 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2
Cette section contient des informations détaillées sur les différents onglets de la sousfenêtre Encodeur MPEG-2 de la fenêtre Inspecteur. La configuration des réglages MPEG-2
s’effectue par l’intermédiaire de ces onglets, soit en modifiant un réglage, soit en créant
un sous l’onglet Réglages.
La sous-fenêtre MPEG-2, qui contient les éléments décrits ci-après, s’ouvre par défaut
sur l’onglet Format vidéo :
 Champ Extension : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-2 m2v automatiquement dès que le format de sortie MPEG-2 est sélectionné dans le menu local
« Format du fichier ».
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité
de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé
Final Cut Studio.) Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de
tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Utilisation de flux : ce menu local permet de choisir l’utilisation du flux MPEG-2.
Compressor modifie les options disponibles et la plage de débits en fonction de l’utilisation que vous choisissez dans ce menu local. Consultez la section « Utilisation de
flux, » qui suit, pour plus d’informations.
 Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments : cliquez sur ces boutons pour ouvrir
les onglets Format vidéo, Qualité, GOP et Compléments. Les réglages de ces onglets
sont expliqués dans les sections suivantes.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 199
Utilisation de flux
Le choix d’un réglage du menu local « Utilisation de flux » permet de s’assurer que
le flux encodé en MPEG-2 sera adapté à l’utilisation que vous souhaitez en faire.
Les options du menu local « Utilisation du flux » comprennent :
 Générique : l’option générique vous donne un accès complet à tous les réglages
MPEG-2. C’est la seule option qui prend en charge le format vidéo MPEG-2 640 x 480
en plus des formats vidéo SD et HD. C’est également la seule option qui prend en
charge la création de flux de transport et de programme. Elle prend en charge
la plage de débits complète comprise entre 2,0 Mbps et 40,0 Mbps.
 DVD SD : l’option DVD SD restreint les options d’encodage aux options admises par
la spécification DVD SD. Cela inclut les formats vidéo NTSC et PAL et une plage de
débits compris entre 2,0 Mbps et 9,0 Mbps.
 Blu-ray : l’option Blu-ray restreint les options d’encodage aux options autorisées par
les disques vidéo Blu-ray. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de
débits compris entre 10,0 Mbps et 40,0 Mbps.
 HD DVD : l’option HD DVD restreint les options d’encodage aux options admises
par la spécification HD DVD. Cela inclut les formats vidéo SD et HD et une plage de
débits qui varie en fonction du format vidéo sélectionné.
 Pour les formats vidéo HD, la plage de débits va de 10,0 Mbps à 29,4 Mbps.
 Pour les formats vidéo SD, la plage de débits va de 2,0 Mbps à 15,0 Mbps.
Onglet Format vidéo
Utilisez l’onglet Format vidéo pour configurer les réglages liés aux formats vidéo,
aux fréquences d’images, aux proportions, à la priorité de trame et au timecode. Tous
ces réglages, sauf le timecode, peuvent être définis pour une configuration automatique en fonction des données vidéo encodées. L’onglet Format vidéo contient
les contrôles suivants :200 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 Menu local Format vidéo : choisissez votre format de fichier de sortie vidéo parmi
NTSC, PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou diverses versions de formats de largeur égale à 640. Les réglages « Utilisation de flux » déterminent lesquels de ces formats sont réellement disponibles. Lorsque vous choisissez un réglage Format vidéo,
les autres réglages de cet onglet sont remplis avec des valeurs par défaut ou ils sont
grisés, indiquant qu’il existe des options pour ce réglage. Les éléments NTSC et PAL
font référence aux réglages de définition standard pour les normes TV NTSC et PAL.
Concernant les principales régions d’utilisation du DVD, sachez que le format NTSC
est utilisé en Amérique du Nord et au Japon, tandis que la norme PAL est utilisée partout en Europe.
Normalement, le format vidéo de sortie devrait correspondre au format vidéo source.
Pour la vidéo entrelacée créée à partir de caméscopes traditionnels NTSC ou PAL,
choisissez NTSC ou PAL dans ce menu local. Si vous ne connaissez pas le format
vidéo de votre fichier multimédia source, vous pouvez choisir Automatique. Ce paramètre analyse la fréquence d’images d’un plan multimédia source pour déterminer
le format vidéo adéquat.
Si vous cliquez sur le bouton de format vidéo Automatique, la taille GOP est limitée à
12 ou 15 (en fonction du format de la vidéo, PAL ou NTSC) avec un modèle IBBP fermé.
Avec l’option Automatique sélectionnée, vous ne pouvez changer aucun des réglages
de fréquence d’images sous cet onglet, ou les réglages GOP sous l’onglet GOP. Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour
plus d’informations sur les GOP.
Remarque : comme le format MPEG-2 pour DVD met en œuvre des tailles d’images
vidéo fixes (cf. le tableau ci-dessous), Compressor introduit automatiquement
les dimensions de l’image de sortie dans les champs de la sous-fenêtre Géométrie
en fonction du format vidéo choisi.
Le format vidéo que vous choisissez détermine les options des caractéristiques associées, telles que la taille d’image et la fréquence d’images, les proportions et la priorité de trame.
Bouton Format vidéo
AutomatiqueChapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 201
Remarque : les dimensions normales de l’image d’une vidéo numérique NTSC en
résolution standard sont de 720 x 486. En conséquence, si vous souhaitez transcoder
un fichier source en utilisant le paramètre NTSC, celui-ci est rogné par Compressor afin
d’être conforme à la taille d’image MPEG-2 de 720 x 480, sauf si vous avez spécifié des
attributs de rognage pour votre préréglage. Dans le cas contraire, Compressor rogne
deux lignes de pixels à partir du haut et quatre lignes à partir du bas. Cet attribut de
rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous pouvez
visualiser les effets du rognage en double-cliquant sur le réglage dans la tâche pour
ouvrir la fenêtre Preview.
Format vidéo
Taille d’image
(en pixels)
Fréquence d’images
(images par
seconde) Proportions Méthode de balayage
NTSC 720 x 480 23,98 (progressive
uniquement), 29,97
4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
PAL 720 x 576 25 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
720p 1280 x 720 23,98, 25, 29,97, 50,
59,94
16:9 Progressif
HD 1440x1080 1440 x 1080 23,98 (progressive
uniquement), 25,
29.97
16:9 Entrelacée, progressive
HD 1920x1080 1920 x 1080 23,98 (progressive
uniquement), 25,
29.97
16:9 Entrelacée, progressive
640x480 (1,33) 640 x 480 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
640x360 (1,78) 640 x 360 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
640x352 (1,82) 640 x 352 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
640x384 (1,67) 640 x 384 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive
640x320 (2,00) 640 x 320 23,98, 25, 29,97 4:3 ou 16:9 Entrelacée, progressive202 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 Menu local « Fréquence d’image » : choisissez la fréquence d’image prévue pour le
fichier de sortie MPEG-2. Les films et certains caméscopes récents créent des contenus progressifs à 24 images par seconde (ou à 23,98 images par seconde avec la
variante NTSC). Bien que le terme « 24p » implique une vidéo avec une fréquence
d’images de 24 ips, la fréquence d’images est généralement de 23,976 ips (arrondie
à 23,98) ips. Pour transcoder ces sources pour la lecture de DVD sur des téléviseurs
NTSC, choisissez le réglage 23,98. Consultez la section « Environ 24p (23,98p) » à la
page 204 pour plus d’informations.
 Menu local Proportions : choisissez les proportions de votre fichier vidéo. Le paramètre
par défaut est 4:3 et l’option 16:9 est utilisée pour les DVD anamorphosés. Ces proportions déterminent la manière dont l’image remplit l’écran de la télévision. Un DVD en
16:9 (grand écran) vu sur une télévision classique 4:3 s’affiche au format boîte aux lettres (bandes noires en haut et en bas de l’écran). Au contraire, un DVD grand écran vu
sur une télévision 16:9 (grand écran) résulte en un remplissage complet de l’écran.
À propos des fréquences d’image NTSC
La fréquence de défilement généralement indiquée pour le format NTSC est de
29,97 images par seconde. De la même manière, la « version NTSC » à 24 images par
seconde est mentionnée à la place de la version à 23,98 images par seconde. Ces
deux nombres (29,97 et 23,98) sont des approximations des valeurs réelles 30/1,001
et 24/1,001, c’est-à-dire respectivement 29,97003 et 23,97602 avec plus de décimales.
Ces valeurs montrent que 29,97 est une approximation relativement bonne de
30/1,001 (décalage de 3 images seulement pour 100 000 secondes), mais que 23,976
serait nettement mieux que 23.98. En fait, même si la valeur 23,98 est utilisée par
commodité dans l’Aide Compressor et dans l’interface utilisateurde Compressor,
une précision supérieure ou égale à 23,976 est gérée en interne dans Compressor
QuickTime et généralement dans QuickTime également.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 203
 Menu local « Priorité de trame » : choisissez si ce sera la première ou la dernière trame
de votre fichier multimédia source entrelacé qui sera prioritaire (la première) dans le
fichier vidéo de sortie MPEG-2. Si vous choisissez Automatique (par défaut), Compressor
analyse la vidéo source et essaie de déterminer automatiquement quelle est la trame
prioritaire. La trame prioritaire des vidéos sources DV est la trame inférieure. Ce réglage
ne concerne pas le format vidéo 720p, car ce format doit être progressif.
Remarque : pour la vidéo entrelacée, la première trame est également appelée trame
supérieure ou impaire, tandis que la dernière trame est également appelée trame
inférieure ou paire.
 Champ et case à cocher « Choisir le timecode de départ » : si vous ne sélectionnez pas
cette case (état par défaut), Compressor incorpore le timecode existant du fichier
multimédia source au fichier multimédia de sortie. Toutefois, en cochant cette case
vous pouvez écraser le timecode existant et en introduire un nouveau dans le champ
contigu. Ce champ reste inactif tant que la case n’est pas cochée, et s’il n’est pas rempli, le fichier multimédia de sortie utilise le timecode par défaut 00:00:00:00.
 Case à cocher Drop frame : si vous avez déjà coché la case « Choisir le timecode de
départ » et que vous souhaitez un timecode Drop Frame (plutôt que Non-Drop
Frame), vous devez également cocher cette case.
Le timecode est un système de numérotation pour l’étiquetage des images dans
une séquence vidéo. Dans le cas des vidéos à 30 images par seconde, le timecode
fonctionne avec un compteur d’images, qui compte de 0 à 29 puis incrémente
le compteur de secondes avant de revenir à 0. Ce type de timecode, également connu
sous le nom de timecode 30 images, maintient dans ce cas une mesure précise du
temps écoulé. Cependant, dans le cas des vidéos NTSC, la fréquence d’images est
égale à 29,97 images par seconde. Un timecode en temps réel a donc été conçu pour
fournir des mesures plus précises du temps écoulé. Le timecode en temps réel saute
les images 0 et 1 de chaque nouvelle minute, sauf toutes les 10 minutes. Par exemple,
le timecode en temps réel 01:08:59;29 est suivi de 01:09:00;02, car les timecodes
01:09:00;00 et 01:09:00;01 ont été sautés.
Remarque : le timecode en temps réel ne s’applique que si vous utilisez des vidéos
NTSC entrelacées.204 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
Onglet Qualité
L’onglet Qualité permet de définir le débit de votre vidéo, afin de pouvoir la transcoder
à une taille et à une qualité convenables.
Outre les contrôles, l’angle inférieur droit affiche une estimation du nombre de minutes de vidéo pouvant tenir sur un DVD de 4,7 Go en tenant compte des paramètres
actuels. Cette durée suppose l’utilisation d’un flux audio AIFF avec le flux MPEG-2.
Environ 24p (23,98p)
Pour la création et l’encodage de DVD, le format 24P se réfère à une séquence vidéo
qui contient 24 images progressives (non entrelacées) par seconde, avec une résolution d’image standard de type NTSC (720 x 480 pour le MPEG-2). La fréquence d’images naturelle des films est de 24 images par seconde, et comme le format MPEG-2 est
capable de représenter en interne des vidéos à cette fréquence, de nombreux films
DVD commerciaux sont encodés à l’aide de cette méthode. Cependant, chaque fois
que vous utilisez de la vidéo NTSC dans votre projet, la fréquence d’images des données transférées à partir d’un film est ralentie de 24 ips à 23,976 ips (arrondi à 23,98)
et un pulldown 2:3:2:3 est ajouté. Ainsi, le terme plus précis est en fait « 23,98p ».
Compressor peut également effectuer cette opération pour les fichiers vidéo sources
24p. Pour ce type de fichiers, l’option de fréquence d’images 23,98 (sous l’onglet Format vidéo) compresse une par une chaque image source, sans compresser les images ou les trames qui se répètent, dans le but d’obtenir une fréquence d’images de
29,97 images par seconde. Avec un taux de compression inférieur, le résultat obtenu
est de meilleure qualité que si le fichier avait été converti à 29,97 images par seconde
avant le transcodage. Compressor définit en outre convenablement les indicateurs
d’images MPEG-2 internes, ce qui permet aux lecteurs DVD d’appliquer de manière
appropriée le processus pulldown 3:2 pour l’affichage de 29,97 images entrelacées
par seconde sur des télévisions NTSC.
Remarque : si la fréquence d’images de votre vidéo source est de 24,00 images par
seconde au lieu de 23,98, Compressor saute une image toutes les 1000 images source.
Au contraire, lorsque la fréquence de la vidéo source 24P est de 23,98 images par
seconde, Compressor transcode toutes les images sources, sans en sauter ou en répé-
ter aucune.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 205
L’onglet Qualité contient les contrôles suivants :
 Menu local Mode : vous permet de choisir l’un des modes d’encodage MPEG-2 ciaprès. Les modes haute définition (HD) sont « VBR 1 passe optimal » et « VBR 2 passes optimal ».
 CBR une passe : si vous utilisez ce mode, le débit du flux vidéo MPEG-2 de sortie est
maintenu à un taux à peu près constant d’un GOP à l’autre. Ce mode d’encodage
MPEG-2 est le plus rapide de Compressor et permet d’obtenir une qualité finale
bonne, voire très bonne, notamment à des débits compris entre 5 et 9 Mbps.
 VBR une passe : ce mode d’encodage VBR (débit variable) a pour but d’assurer
une qualité constante (au détriment d’un débit constant) du fichier vidéo transcodé. Ainsi, dans les scènes très détaillées ou en mouvement rapide, Compressor
autorise un débit supérieur à celui des séquences moins détaillées ou fixes du flux
vidéo. Malgré cette variation de débit, Compressor veille à ce que le débit moyen
soit conforme à la valeur que vous avez spécifiée et à ce que le débit maximum ne
soit pas dépassé. Contrairement au mode à deux passes, ce mode ne permet pas
de parcourir la totalité du média source avant son transcodage, ce qui entraîne
une distribution de débit moins optimisée que celle obtenue avec un débit variable à deux passes. Néanmoins, pour la plupart des fichiers de données en définition standard (SD) à des débits de 3,5 Mbits et plus, la qualité finale est bonne ou
excellente et le transcodage est rapide.
Menu local Mode
Estimation de la durée pour un disque
de 4,7 Go avec un flux audio AIFF stéréo
Menu local « Estimation
d’animation »206 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 VBR 1 passe optimal : cette option est similaire au mode VBR à une passe,
mais dans ce mode, Compressor donne la priorité à ses processus décisionnels
internes. Malgré un transcodage plus lent dans ce mode qu’en VBR 1 passe, la qualité vidéo SD finale à des débits de 3 à 3,5 Mbits/s et au-delà est excellente,
voire exceptionnelle. Les débits en MPEG-2 HD peuvent aller de 10 à 29 Mbps en
moyenne, de 12 à 29 Mbps au maximum. Comparé au mode VBR 1 passe, ce mode
offre une meilleure qualité, notamment avec des données difficiles à traiter à de
faibles débits.
Remarque : pour les flux courts d’une ou deux minutes tout au plus, la précision du
débit peut être réduite de 10 à 30 % quel que soit le mode précédent utilisé.
 VBR 2 passes : dans ce mode, Compressor lit deux fois l’ensemble du fichier vidéo
source. Durant la première passe, Compressor analyse entièrement le flux vidéo
source avant de le transcoder dans le but de déterminer le degré de difficulté de
l’encodage de chaque scène. Il crée ensuite un plan de distribution de débit qui
affecte le débit le plus rapide aux scènes les plus complexes et le débit le plus lent
aux scènes les plus simples, en veillant à obtenir un débit moyen conforme
à la valeur indiquée sans dépasser le débit maximum spécifié. Lors de la deuxième
passe, Compressor procède à la compression, en créant le fichier vidéo de sortie
MPEG-2 conformément à son plan de distribution de débit. Tout comme le mode
VBR 1 passe, le but du mode VBR 2 passes est d’obtenir une qualité constante plutôt qu’un débit constant. En revanche, le mode VBR deux passes est capable de
déterminer où distribuer au mieux les bits dans le fichier multimédia source avant
de commencer son encodage. L’inconvénient de ce processus est que la durée du
transcodage est près de deux fois plus longue qu’en mode VBR une passe. Bien qu’il
soit impossible d’obtenir une qualité deux fois meilleure, la qualité finale est en
général plus régulière en mode VBR 2 passes qu’en mode VBR 1 passe, notamment
avec des fichiers de données sources dans lesquels les différences entre les scènes
les plus complexes et les scènes les plus simples sont notables.
 VBR 2 passes optimal : ce mode favorise plus ses processus décisionnels internes
que le mode VBR 2 passes. En conséquence, la durée de l’encodage est plus longue. Cependant, la qualité offerte par l’encodeur MPEG-2 de Compressor est
la meilleure possible. Ce mode offre une qualité exceptionnelle à des débits de
3 à 5,5 Mbps et au-delà pour la vidéo en définition standard (SD).
Remarque : pour plus d’informations sur l’utilisation des modes à deux passes avec
la segmentation de tâche, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 207
 Champ et curseur de défilement Débit moyen : choisissez le débit moyen en faisant glisser le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage
dont vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section
« Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations.
Remarque : le réglage de débit moyen contrôle directement la taille du fichier
encodé. Le réglage de débit maximum n’affecte pas du tout la taille du fichier encodé.
 Curseur et champ Débit maximum : choisissez le débit maximum en faisant glisser
le curseur ou en saisissant un nombre dans le champ prévu à cet effet. La plage dont
vous disposez dépend du réglage « Utilisation de flux ». Consultez la section
« Utilisation de flux » à la page 199 pour plus d’informations.
Remarque : ce curseur de défilement n’est disponible qu’avec les modes VBR et ne
peut pas être placé sur une valeur inférieure au débit moyen.
À propos de la sélection des débits
Lorsque vous déterminez les débits moyen et maximum pour la lecture de DVD standard, n’oubliez pas de prendre en compte le débit de la piste audio, ainsi que le débit
MPEG2.
Vous devez faire en sorte que le total des débits audio et vidéo moyens et maximum
soit inférieur à 10,08 Mbps, vitesse maximum de transfert garantie par les lecteurs DVD
standard (Comme les formats audio compatibles DVD sont à débit constant, il ne faut
pas se soucier du débit audio maximum.)
Par exemple, si vous traitez la composante audio au format AIFF à 1,5 Mbps, vous devez
maintenir les débits vidéo maximum et moyen sous la barre des 8,5 Mbps. Généralement,
le débit moyen sera inférieur à cette valeur (par exemple, 3,5 Mbps pour deux heures de
métrage sur votre DVD). Le débit maximum doit toutefois être, lui aussi, inférieur à cette
valeur. Un débit maximum de 8,0 Mbps est recommandé pour prévoir une marge d’erreur
supplémentaire, afin de s’adapter par exemple aux flux de sous-titrage. Si vous utilisez un
format audio compressé compatible DVD comme, par exemple, Dolby Digital ou MPEG-1/
Layer-2, le débit audio peut descendre jusqu’à entre 0,2 et 0,4 Mbps, ce qui vous permet
alors de régler le débit maximum sur environ 1 Mbps plus haut.
En règle générale, réglez le débit maximum au moins 1 Mbps plus haut que le débit
moyen afin de permettre au débit de varier et d’obtenir une qualité constante.208 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 Menu local « Estimation d’animation » : ce menu est un autre compromis entre qualité d’image et durée de traitement, en particulier si le fichier source comporte beaucoup de mouvements. Choisissez l’un des paramètres suivants :
 Bonne : réglage d’estimation des mouvements le plus rapide. Ce mode fonctionne
bien, y compris avec d’importantes quantités de mouvement entre les images,
à condition que les images comportent une quantité minimum de mouvements
au sein des images. Par exemple, un métrage soumis à une conversion de sa fré-
quence d’images ou à d’autres processus tend à ne comporter que peu de mouvements au sein des images. De manière générale, utilisez ce paramètre avec
le mode d’encodage à une passe.
 Meilleure : ce mode est un bon compromis général pour le paramètre d’estimation
des mouvements. Il offre de bons résultats même avec des mouvements entrelacés complexes, et fonctionne bien avec la plupart des types de sources vidéo
entrelacées, y compris avec les métrages précaires réalisés avec des petits caméscopes grand public. En général, choisissez cette option avec les modes VBR
une passe et VBR deux passes.
Remarque : si vous utilisez un format vidéo progressif, l’option Meilleure n’effectue
qu’une estimation des mouvements image par image plutôt qu’une recherche de
vecteur cinétique trame par trame, qui n’est pas pertinente avec les sources progressives. Dans ce cas, le mode Meilleure est quelque peu plus rapide.
 Optimale : l’estimation des mouvements est dans ce cas de qualité optimale et ce
mode ne devrait être utilisé qu’avec des sources entrelacées dont les mouvements
sont les plus complexes et les plus exigeants. En contrepartie, il est plus lent que
le mode Meilleure. En général, utilisez ce mode pour optimiser la qualité lorsque
vous avez choisi les modes VBR une passe Optimale ou VBR deux passes Optimale.
Remarque : choisissez dans le menu local « Estimation d’animation » le mode d’estimation d’animation (EM) qui convient le mieux au mode d’encodage sélectionné
parmi les cinq possibilités décrites ci-dessus. Choisissez l’option d’estimation d’animation Bonne pour le mode une passe, Meilleure pour les modes VBR une passe et
VBR deux passes, et Optimale pour les modes VBR une passe Optimale et VBR deux
passes Optimale. Bien que les modes d’estimation d’animation fonctionnent quel
que soit le mode d’encodage choisi, il est recommandé d’utiliser ces combinaisons.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 209
Onglet GOP
Vous utilisez l’onglet GOP (groupe d’images) pour sélectionner un format, une structure et une taille de GOP. Cette sous-fenêtre contient les contrôles suivants Consultez
la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus
d’informations.
Remarque : si vous choisissez l’un des formats vidéo HD proposés dans l’onglet Format vidéo, vous ne pouvez pas modifier les réglages de l’onglet GOP et ces derniers
adoptent par défaut les valeurs d’une structure IBBP GOP fermée avec une taille de
12 (PAL) ou 15 (NTSC).
 Menu local Structure GOP : ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune
image B entres les images de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille
d’un GOP permettent de définir le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP
pendant l’encodage. Choisissez l’une des options suivantes :
 IP : aucune image B n’est utilisée avec ce paramètre. Ne choisissez ce paramètre que
si votre média contient des mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec
une qualité suffisante avec une structure IBBP ou IBP.
 IBP : dans une structure IBP, une image B est insérée entre les images de référence
(images I et images P). Ne choisissez ce paramètre que si votre média contient des
mouvements rapides qui ne sont pas encodés avec une qualité suffisante avec
une structure IBBP ou IBP.
 IBBP : vous pouvez utiliser cette option dans la plupart des cas d’encodage MPEG-2,
avec une taille de GOP de 15 pour NTSC ou de 12 pour PAL. Si vous choisissez ce
paramètre, deux images B sont insérées entre les images de référence.
Remarque : dans la plupart des situations d’encodage MPEG-2 destiné à la création
de DVD, choisissez une structure de GOP IBBP et une taille de GOP de 15 en NTSC ou
de 12 en PAL. Ces paramètres donnent de bons résultats dans la majorité des cas.
Consultez la section « Structure GOP » à la page 213 pour plus d’informations.210 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 Boutons Ouvert et Fermé : les GOP fermés ne contiennent aucune image faisant réfé-
rence à une image du GOP précédent ou suivant, tandis que les GOP ouverts commencent par une ou plusieurs images B faisant référence à la dernière image P du
GOP précédent. Les GOP fermés créés par l’encodeur MPEG-2 de Compressor commencent par une image I. Pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si
vous allez créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de
DVD avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles
vidéo dans votre titre. Consultez la section « GOP ouverts et fermés » à la page 214
pour plus d’informations.
 Menu local Taille GOP : choisissez le nombre d’images contenues dans votre GOP,
suivant le format de la structure GOP sélectionnée. Dans Compressor, un GOP peut
contenir au maximum 15 images (NTSC) ou 12 images (PAL et 720p). Quant au nombre minimum d’images d’un GOP, il est de 6 pour un GOP fermé et de 7 pour un
GOP ouvert, quel que soit le format vidéo. La relation entre la structure d’un GOP
et sa taille vous donnent les différents motifs d’un GOP. Consultez les sections
« Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 et « Taille GOP » à la
page 213 pour de plus amples informations.
 Champ Modèle : ce champ ne peut être édité, mais il affiche le modèle GOP réel
en fonction de la structure et de la taille que vous avez choisies.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 211
.
Onglet Compléments
Utilisez l’onglet Compléments pour contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations
de création MPEG-2 spécifiques. L’onglet Compléments contient les contrôles suivants :
Compréhension des types de GOP et d’images
L’une des principales fonctions de l’encodage MPEG-2 est sa capacité à supprimer
les redondances, pas seulement dans une image, mais aussi dans un groupe d’images. Le MPEG-2 utilise trois types d’image (I, P et B) pour représenter une vidéo.
Les paramètres des groupes d’images (GOP) permettent de définir le motif des trois
types d’image utilisées. Ces trois types d’image sont définis comme suit :
 Intra (I) : également connue sous le nom d’image clé. Chaque GOP contient
une image I. L’image I est le seul type d’image MPEG-2 qui peut être totalement
décompressé sans faire aucune référence aux images qui la précèdent ou la suivent.
Comme c’est aussi le type d’image le plus « lourd » en terme de données, c’est lui
qui requiert le plus d’espace disque. Si vous souhaitez placer une image I à un changement de scène ou à tout autre emplacement précis, vous devez le paramétrer
manuellement à l’aide de la fenêtre Preview. Dans ce cas, une image I est qualifiée
de forcée. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour
plus d’informations.
 Prédite (P) : image encodée à partir d’une image « prédite » selon l’image I ou P
précédente la plus proche. Les images P requièrent généralement moins d’espace
disque que les images I, car elles font référence à l’image I ou P qui la précède dans
le GOP.
Remarque : les images I et P sont aussi dénommées images de référence,
car une image B peut faire référence à l’un ou l’autre type d’image.
 Bidirectionnelle (B) : image encodée à partir d’une interpolation des images de réfé-
rence suivantes et précédentes, qu’il s’agisse d’images I ou P. Les images B sont
le type d’image MPEG-2 le plus efficace en termes de stockage, car c’est celui qui
requiert le moins d’espace disque.
C’est l’utilisation d’images B et P qui permet au MPEG-2 de supprimer les redondances temporaires, contribuant ainsi à l’efficacité de la compression vidéo.212 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
 Ajouter des métadonnées DVD Studio Pro : en cochant cette case, vous permettez à
Compressor d’analyser des informations de création MPEG-2 spécifiques pendant
le processus de transcodage, afin d’accélérer l’importation dans DVD Studio Pro.
Néanmoins, ces fichiers MPEG-2 seront incompatibles avec les versions 1.5 ou précé-
dentes de DVD Studio Pro. Si vous laissez cette case décochée, les informations
seront analysées plus tard dans DVD Studio Pro.
Remarque : les flux MPEG-2 contenant des métadonnées DVD Studio Pro supplé-
mentaires ne sont compatibles qu’avec la version DVD Studio Pro 2 (ou ultérieure).
Les flux MPEG-2 pour lesquels cette case est cochée ne sont pas compatibles avec
les versions antérieures à DVD Studio Pro 2, ou avec d’autres outils de création de
DVD. Cette case est cochée par défaut dans tous les réglages Apple. Pour que vos
fichiers MPEG-2 soient compatibles avec d’autres outils de création de DVD,
désélectionnez cette case, puis enregistrez le réglage.
 Inclure les marqueurs de chapitre uniquement : en cochant cette case, vous excluez
du flux de données les marqueurs de compression sans nom, tout en conservant
les marqueurs de chapitre. Si vous laissez cette case décochée, tous les marqueurs
sont reconnus dans le fichier multimédia de sortie. Consultez les sections « À propos
des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations
sur les marqueurs de chapitre.
 Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé : utilisez cette option pour créer un flux multiplexé (au lieu d’un flux élémentaire). Vous pouvez ainsi transformer le fichier de sortie en flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux
élémentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour en
savoir plus sur les différences entre les différents types de flux.
L’audio de ce flux est au format couche 2/MPEG-1, avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz ou 48 kHz (en fonction de la source) et un débit de 384 kbps. Pour
créer un flux élémentaire audio uniquement (audio couche 2/MPEG-1), consultez
la section « Création du réglage Audio MPEG-1 pour DVD » à la page 191.
Important : générique est également la seule option qui prend en charge la création
de flux de transport et de programme. En cochant la case « Audio couche 2 MPEG-1
multiplexé », vous réglez l’utilisation de votre flux sur Générique si cette utilisation
est actuellement réglée sur une autre valeur.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 213
Informations supplémentaires sur les GOP et les marqueurs
Vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires qui pourront vous être
utiles pour décider comment configurer les paramètres GOP et comprendre comment
les paramètres GOP affectent les marqueurs DVD Studio Pro.
Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP
Vous devez considérer les aspects suivants avant de choisir les paramètres d’un GOP :
Structure GOP
Ce paramètre indique qu’il y aura deux, une ou aucune image(s) B entre les images
de référence au sein d’un GOP. La structure et la taille d’un GOP permettent de définir
le nombre d’images I, P et B utilisées dans un GOP pendant l’encodage.
La structure que vous choisissez dépend de l’éloignement des images P. Comme
une image P est prédite à partir de l’image de référence antérieure (soit une image I,
soit une image P) et qu’il peut y avoir entre elles une ou deux images B, la prédiction
doit couvrir la distance que les objets peuvent parcourir pendant la durée de deux ou
trois images.
En principe, plus le mouvement moyen est faible d’une image à l’autre, plus les images P
peuvent être espacées, et plus la compression peut être importante. Pour la plupart des
contenus vidéo, la structure IBBP est un bon choix. Dans le cas de contenus qui ont des
séquences entières avec de rares mouvements rapides, il est possible de choisir une structure IBP ou IP, mais un débit relativement élevé (6 à 8 Mbps pour la vidéo SD) peut alors
s’avérer nécessaire pour obtenir une bonne qualité.
Taille GOP
Ce paramètre spécifie le nombre d’images contenues dans un GOP. Or, comme un GOP
ne contient exactement qu’une seule image I, une taille plus grande permet généralement d’obtenir une meilleure compression, car les images B et P occupent moins
d’espace que les images I.
Pour la plupart des médias, un espacement d’environ une demi-seconde entre chaque
image I donne de bons résultats. Cela revient à une taille de GOP contenant 15 images
en NTSC et 12 images en PAL. Les spécifications du format DVD vidéo interdisent des
GOP contenant plus d’images. Généralement, seuls les contenus dont les changements
de scènes à des intervalles inférieurs à une demi-seconde sont fréquents bénéficient de
GOP de taille plus petite.214 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
GOP ouverts et fermés
Les GOP ouverts sont plus efficaces, car ils permettent l’insertion d’une autre image B
dans le modèle GOP. Les GOP ouverts commencent par une image B capable de consulter la dernière image P du GOP précédent ainsi que la première image I de son
propre GOP.
Par définition, les GOP fermés ne peuvent contenir aucune image faisant référence à
une image du GOP précédent, ou suivant. Au contraire, les GOP ouverts commencent
par une ou plusieurs images B qui font référence à la dernière image P du GOP anté-
rieur. Les GOP fermés créés par Compressor commencent toujours par une image I.
À structure et taille identiques, la compression obtenue est généralement meilleure
avec les GOP ouverts qu’avec les GOP fermés. En effet, l’illustration ci-dessus montre
qu’un GOP fermé contient plus d’images P qu’un GOP ouvert de même longueur.
Or, comme les images P requièrent habituellement plus de bits que les images B,
la compression des GOP ouverts est d’une qualité légèrement supérieure.
Certaines restrictions s’appliquent à l’utilisation de GOP ouverts avec des disques DVD
vidéo créés à l’aide d’une application de création de DVD de type DVD Studio Pro.
La première limite exclusivement aux GOP fermés les flux MPEG-2 utilisés pour des DVD
à angles multiples ou mixtes.
:06 :07 :08 :09
:09
:04 :05 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18 :19 :20 :21
GOP ouvert
(IBBP, 15 images)
P B B I B B P B B P B B P B B P B B I
:03
:04 :05 :06 :07 :08 :10 :11 :12 :13 :14 :15 :16 :17 :18
GOP fermé
(IBBP, 15 images)
I B B B P B B P B P B P B P B Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 215
La deuxième oblige à définir les marqueurs de chapitre des DVD au début d’un GOP
fermé. Le meilleur moment pour définir des marqueurs de chapitre est avant d’effectuer le transcodage MPEG-2. Par exemple, si vous spécifiez des marqueurs de chapitre
dans Final Cut Pro, vous pouvez paramétrer Compressor de manière à procéder au
transcodage MPEG-2 avec des GOP ouverts. Compressor forcera alors un GOP fermé
à commencer uniquement au niveau des marqueurs de chapitre spécifiés, et rendra
les autres GOP ouverts. Vous pouvez également faire cela en spécifiant « images I
forcées » dans la fenêtre Preview de Compressor, puis en leur indiquant un nom de
chapitre à utiliser par DVD Studio Pro.
Toutefois, si vous souhaitez définir des marqueurs de chapitre à chaque limite de GOP
après le transcodage de votre vidéo au format MPEG-2, vous ne devriez utiliser que des
GOP fermés. Cette liberté d’action est limitée, car vous ne pouvez définir des marqueurs
de chapitre qu’aux limites des GOP et pas à n’importe quelle image de la vidéo.
À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro
Vous pouvez trouver les marqueurs MPEG-2 suivants dans un fichier multimédia source :
 Marqueurs de chapitre : ces marqueurs identifient les images qui devraient être encodées en tant qu’images I et qui sont reconnues comme marqueurs de chapitre lors
de l’importation dans DVD Studio Pro.
 Marqueurs de compression forcée : ces marqueurs sont ajoutés durant la phase de
montage et servent à identifier les images de la vidéo qui devraient être forcées à
être des images I pour une meilleure qualité d’encodage, comme la première image
d’une nouvelle scène. Les marqueurs de compression forcée ne sont pas reconnus
comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro.
 Marqueurs de compression automatique : ces marqueurs sont insérés par Final Cut Pro
à tous les points de montage, forçant des images I là où des changements de scène
sont susceptibles de se produire. Les marqueurs de compression automatique ne
sont pas reconnus comme des marqueurs de chapitre par DVD Studio Pro. Ils ne
seront pas inclus si vous cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre
uniquement ».
Si la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » n’est pas cochée,
Compressor place automatiquement des images I à chaque fois qu’il détecte l’un des
trois types de marqueur. Dans la plupart des cas, cela permet d’obtenir les meilleurs
résultats. Cependant, si vous avez l’intention d’utiliser les fichiers multimédia comme
faisant partie d’un titre DVD à angles multiples ou angles mixtes, ceux-ci doivent tous
avoir les mêmes motifs d’images I.216 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
Les marqueurs de chapitre définis dans Final Cut Pro et transcodés dans Compressor ou
directement définis dans Compressor seront absents des données MPEG-2 importées si
vous utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2. Toutefois, les images I seront
définies là où les marqueurs de chapitre ont été nommés. Si vous utilisez une version
antérieure à DVD Studio Pro 2, les options suivantes sont à votre disposition :
Projets natifs Final Cut Pro
Les deux options suivantes sont disponibles pour les projets d’origine Final Cut Pro :
 Exportation à l’aide de Compressor : si les contrôles de qualité et de transcodage sont
importants pour votre projet, utilisez Compressor pour exporter votre fichier multimédia MPEG-2. Vous gagnerez du temps et éviterez les pertes dues à la génération.
L’inconvénient de ce mode est que vous ne pouvez pas utiliser Final Cut Pro au cours
de l’exportation.
 Exporter une séquence de référence QuickTime et la transcoder dans Compressor : vous
n’obtiendrez pas la haute qualité et les options d’encodage offertes par Compressor,
mais vous pourrez continuer le montage dans le plan de montage de Final Cut Pro
pendant que Compressor travaille en arrière-plan.
Projets natifs Compressor
Vous pouvez définir des marqueurs de chapitre au moyen de la fenêtre d’aperçu
Compressor, mais ceux-ci ne seront pas conservés lors de leur exportation vers des versions antérieures à DVD Studio Pro 2. Les images I sont par contre maintenues. Si vous
utilisez une version antérieure à DVD Studio Pro 2, vous pouvez définir manuellement
les marqueurs de chapitre directement dans DVD Studio Pro.
Flux de production de transcodage MPEG-2
Cette section vous propose des exemples et des instructions de configuration de vos
attributs MPEG-2 étape par étape, avant la création de fichiers de sortie MPEG-2 avec
Compressor. La configuration des réglages MPEG-2 s’effectue via la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, soit en modifiant un réglage, soit en créant un sous l’onglet Réglages.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 217
Exemples de paramètres MPEG-2
Les réglages MPEG-2 suivants peuvent être utilisés dans la majorité des cas d’encodage MPEG-2 généraux. Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2, puis cliquez sur
le bouton approprié pour accéder à ces onglets.
Remarque : n’oubliez pas que la plupart des paramètres donnés dans cet exemple
ne sont pas adaptés à tous les formats vidéo d’entrée, ni à toutes les situations
d’encodage. Le cas échéant, quelques paramètres alternatifs sont donnés entre
parenthèses. Consultez les sections au début du présent chapitre pour obtenir plus
d’informations sur quand et comment utiliser d’autres paramètres.
Onglet Format vidéo
 Format vidéo : NTSC (PAL, 720p, HD 1440x1080, HD 1920x1080 ou l’une des options
de largeur égale à 640)
 Proportions : 4:3 (16:9 pour un grand écran anamorphosé ou haute définition)
 Priorité de trame : automatique (non disponible avec le format 720p)
Onglet Qualité
 Mode : VBR à une passe Optimale (ou d’autres réglages à une passe et à deux passes)
 Débit moyen : 5 Mbps (entre 2 et 9 Mbps) pour le format DVD standard ou 18 Mbps
pour les formats vidéo HD (plage variable)
Remarque : votre choix de débit peut être influencé par de nombreux facteurs,
comme la complexité de la vidéo source, le format et le nombre des flots audio,
ainsi que la durée totale des plans vidéo à inclure sur le DVD.
 Débit maximum : 8,0 Mbps pour le format DVD standard ou 27 Mbps pour
les formats vidéo HD
 Estimation d’animation : Optimale
Onglet GOP
 Structure GOP : IBBP
 Taille GOP : 15 (12 pour PAL et les formats HD 50i, 50p et 24p)
 Type de GOP : Ouvert (Fermé)
Remarque : pour choisir un type de GOP (ouvert ou fermé), décidez si vous allez
créer et de quelle manière des marqueurs de chapitre pour la création de DVD
avec DVD Studio Pro ou si vous avez l’intention d’utiliser de multiples angles vidéo
dans votre titre. Consultez les sections « À propos des marqueurs MPEG-2 et de
DVD Studio Pro » à la page 215 et « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast
à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.218 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
Suivez les étapes ci-après pour savoir comment utiliser le format de fichier de sortie
MPEG-2.
Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 et choisissez Format vidéo
Il est important que le format vidéo, les proportions et le champ dominant concordent
avec les paramètres de votre fichier multimédia source. Consultez la section « Onglet
Format vidéo » à la page 199 pour une description plus détaillée de chacun de
ces paramètres.
Remarque : le moyen le plus facile de vous assurer que les réglages sont adaptés au
fichier multimédia source consiste à activer les boutons Automatique. Consultez la section « À propos des réglages automatiques » à la page 58 pour plus d’informations.
1 Ouvrez l’onglet Réglages, puis choisissez MPEG-2 à l’aide du bouton de menu local
« Ajouter un préréglage » (+).
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 s’ouvre dans l’Inspecteur, avec l’onglet Format vidéo
qui s’affiche par défaut.
2 Choisissez dans le menu local « Utilisation de flux » le réglage qui correspond à la façon
dont vous comptez utiliser la vidéo encodée. Cela garantit que les options d’encodage
MPEG-2 sont limitées au options prises en charge par l’usage escompté. Les options
sont les suivantes :
 Générique
 DVD SD
 Blu-ray
 DVD HD
Configurez ces réglages
manuellement si vous
n’avez pas l’intention de
les adapter au fichier
multimédia source.
Sélectionnez les boutons Automatique
pour que l’encodeur
adapte les réglages
au fichier multimédia
source.
Choisissez le type de
flux MPEG-2 à créer.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 219
3 Choisissez un format dans le menu local Format vidéo ou sélectionnez son bouton
Automatique :
 NTSC (par défaut)
 PAL
 720p
 HD 1440x1080
 HD 1920x1080
 640x480
 640x360
 640x352
 640x384
 640x320
4 Choisissez des proportions dans le menu local Proportions ou sélectionnez son bouton
Automatique.
Avant cela, vous devez déterminer si la forme prévue de votre vidéo source est au format 4:3 (normal) ou 16:9 (grand écran).
5 En fonction du type de votre média source, choisissez un paramètre de champ dans
le menu local « Priorité de trame ». Par exemple, pour un format DV, choisissez Première inférieure. Vous pouvez également choisir le bouton « Priorité de trame
automatique » pour laisser Compressor déterminer le réglage correct.
6 Si vous souhaitez utiliser le timecode de votre vidéo source, laissez la case « Choisir le
timecode de départ » décochée. Sinon, cochez-la et introduisez un nouveau timecode.
7 Si vous avez coché la case « Choisir le timecode de départ » et que votre format vidéo
est NTSC, cochez aussi la case Drop Frame si vous voulez utiliser le timecode en temps
réel (au lieu d’avoir un timecode 30 images).
Consultez la section « Onglet Format vidéo » à la page 199 pour plus d’informations.
Étape 2 : Choix des paramètres de qualité
Dans l’onglet Qualité, ajustez les attributs d’encodage MPEG-2 qui ont le plus
d’influence sur la qualité finale de votre fichier de sortie vidéo MPEG-2 : mode
d’encodage, débits maximum et moyen et type d’estimation d’animation.220 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
1 Cliquez sur le bouton Qualité dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir
l’onglet correspondant.
2 Faites votre choix parmi les options proposées par le menu local Mode.
Pour une qualité d’image optimale, choisissez « VBR 1 passe optimal » ou « VBR 2 passes optimal ». Si vous souhaitez obtenir l’encodage le plus rapide possible, choisissez
« VBR une passe » ou « VBR 2 passes ». Pour les sources HD, choisissez « VBR 1 passe
optimal » ou « VBR 2 passes optimal ».
Avec les modes à deux passes, le fichier multimédia source est examiné pendant la première passe, puis transcodé pendant la deuxième avec les débits adaptés au contenu
vidéo. À l’inverse, les modes à une passe transcodent plus rapidement, mais distribuent
les débits de façon moins optimale que ne le font les modes à deux passes analogues.
Remarque : si vous utilisez VBR à deux passes et que le traitement distribué est activé,
vous pouvez désactiver la case « Autoriser la segmentation des tâches » dans la sousfenêtre Encodeur. Consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes
(ou multipasse) » à la page 64 pour plus d’informations.
3 Choisissez un débit moyen à l’aide du curseur de défilement Débit moyen ou du
champ contigu.
Choisissez un débit approprié en fonction du contenu et de la longueur de votre vidéo
source, et de la taille (en octets) souhaitée pour votre fichier de sortie. En création de
DVD, l’intégralité de la vidéo doit tenir sur le disque DVD, or plus le débit est faible,
plus vous pouvez stocker de données. Cependant, plus le débit est important,
plus l’image sera de qualité.
Choisissez un mode
correspondant à vos
exigences en termes
de durée et de qualité.
Choisissez un réglage
Estimation d’animation.
Choisissez les débits
appropriés à vos exigences en termes de taille de
fichier et de qualité.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 221
Lorsque vous modifiez la valeur Débit moyen (avec le curseur ou le champ), le calculateur de débit en bas de l’onglet Qualité affiche de manière dynamique le nombre maximum de minutes de vidéo sur un DVD-5. Le calculateur suppose un débit de 1,5 Mbps
pour l’audio (AIFF deux canaux).
Le tableau ci-dessous fournit quelques débits et la durée des métrages correspondants
pour un DVD de 4,7 Go :
Remarque : lorsque vous choisissez VBR une passe ou VBR une passe Optimale pour
des plans très courts (inférieurs à une ou deux minutes), il est possible que la taille du
fichier de sortie MPEG-2 résultant ne reflète pas précisément le débit moyen que vous
avez spécifié. Si la longueur du fichier multimédia de sortie MPEG-2 ne correspond
pas à vos attentes, vous pouvez essayer de le transcoder à nouveau à un débit moyen
plus faible.
4 Si possible, spécifiez le débit maximum en introduisant une valeur dans le champ
correspondant ou en déplaçant le curseur de défilement.
Comme les lecteurs DVD prennent en charge des débits de pointe pouvant atteindre
jusqu’à 10,08 Mbps pour des composantes audio et vidéo, il est conseillé d’ajuster
le débit vidéo maximum entre 8,0 et 8,5 Mbps si vous utilisez une piste audio (AIFF
deux canaux) à 1,5 Mbps.
Remarque : pour un résultat optimal, assurez-vous que le débit maximum est supé-
rieur d’au moins 1 Mbps au réglage moyen. Des différences plus grandes peuvent donner de meilleurs résultats encore.
Débit moyen1 Durée approximative pour un DVD de 4,7 Go
3,5 Mbps 121 minutes
5,0 Mbps 94 minutes
6,0 Mbps 82 minutes
7,5 Mbps 68 minutes
8,0 Mbps 65 minutes
1
Pour un plan DVD avec composantes audio et vidéo et sous-images : suppose un débit de 1,5 Mbps pour les données audio (AIFF deux canaux).222 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
5 Choisissez un réglage parmi ceux proposés par le menu local « Estimation d’animation » :
 Bonne : c’est le réglage d’estimation d’animation le plus rapide ; suffisant lorsque
les mouvements entre les images sont lents.
 Meilleure : il s’agit d’un bon compromis général pour le réglage d’estimation
d’animation ; il offre de très bons résultats y compris en présence de mouvements
entrelacés complexes.
 Optimale : réglage de qualité optimale pour manipuler la plupart des sources entrelacées dont les mouvements sont les plus complexes et les plus exigeants ; un peu
plus lent que le mode Meilleure.
Consultez la section « Onglet Qualité » à la page 204 pour plus d’informations.
Étape 3 : Choix des réglages de GOP
Sélectionnez la structure et la taille appropriées des GOP, puis décidez si vous souhaitez que les GOP soient ouverts ou fermés.
Remarque : ces réglages ne sont pas modifiables si vous choisissez un format vidéo HD
dans l’onglet Format vidéo.
1 Cliquez sur le bouton GOP dans la sous-fenêtre MPEG-2 Encoder pour ouvrir l’onglet
correspondant.
2 Choisissez une structure de GOP dans le menu local Structure GOP.
Pour la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD,
choisissez la structure IBBP.
3 Choisissez la taille des GOP dans le menu local Taille GOP.
Dans la plupart des tâches d’encodage MPEG-2 destinées à la création de DVD,
choisissez une taille de GOP de 15 en NTSC et une taille de 12 en PAL et 24P.
Les options disponibles dans ce menu dépendent de la structure choisie pour les GOP,
et de s’ils sont ouverts ou fermés.
Choisissez une structure
GOP pour contrôler le
nombre d’images
B utilisées.
Choisissez des GOP
ouverts ou fermés.
Choisissez une taille
de GOP.Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2 223
4 Décidez si vous souhaitez que le motif des GOP soit ouvert ou fermé, puis cliquez sur
le bouton approprié.
Consultez les sections « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211,
« Points à considérer avant de choisir les paramètres d’un GOP » à la page 213,
et « Onglet GOP » à la page 209 pour plus d’informations sur les GOP.
Étape 4 : Choix des paramètres supplémentaires
Vous pouvez contrôler l’inclusion ou l’exclusion d’informations de création MPEG-2
spécifiques par l’intermédiaire de l’onglet Compléments.
1 Cliquez sur le bouton Compléments dans la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 pour ouvrir
l’onglet correspondant.
Utilisation d’images I MPEG-2
La fenêtre Preview de Compressor offre une flexibilité de transcodage supplémentaire en vous permettant d’insérer manuellement des images I à n’importe quel
endroit dans le fichier MPEG-2 de sortie, indépendamment du motif et de la taille que
vous avez choisis pour les GOP. Ces images I, qualifiées de forcées peuvent être utiles
pour améliorer la qualité du fichier MPEG-2 à proximité d’un changement de scène.
Consultez la section « Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211
pour plus d’informations sur les images I.
En outre, l’ajout d’images I à votre plan vous permet de créer des marqueurs de chapitre pouvant être interprétés et utilisés par DVD Studio Pro. Consultez les sections
« Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 et « Ajout de marqueurs de chapitre
ou de podcast à un plan » à la page 320 pour de plus amples informations.224 Chapitre 15 Création de fichiers de sortie MPEG-2
2 Cochez la case « Ajouter métadonnées DVD Studio Pro » si vous souhaitez que les informations de création MPEG-2 spécifiques soient analysées par Compressor et non pas
ultérieurement par DVD Studio Pro.
3 Cochez la case « Inclure les marqueurs de chapitre uniquement » si vous souhaitez
exclure les marqueurs de compression automatique du flux de données, mais conserver les marqueurs de chapitre.
4 Activez la case « Audio couche 2/MPEG-1 multiplexé » uniquement si vous devez créer
des flux de transport ou de programme. Consultez la section « À propos des flux élé-
mentaires, des flux de transport et des flux de programme » à la page 197 pour plus
d’informations.
Consultez les sections « Onglet Compléments » à la page 211 et « À propos des marqueurs MPEG-2 et de DVD Studio Pro » à la page 215 pour en savoir plus sur les réglages de l’onglet Compléments.
En outre, pour faciliter l’utilisation des fichiers de sortie créés par ces préréglages dans
DVD Studio Pro, créez une destination qui garantit que les fichiers de sortie vidéo et
audio portent le même nom, mais uniquement avec des extensions de fichier différentes. Consultez la section « Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro » à la
page 335 pour de plus amples informations.
Avertissement : si vous cochez cette case, vos fichiers MPEG-2 sont incompatibles avec
les outils de création de DVD autres que DVD Studio Pro 2 (ou version ultérieure).16
225
16 Création de fichiers de sortie
MPEG-4
Compressor fournit les outils dont vous avez besoin pour
créer des fichiers transcodés MPEG-4 exceptionnels.
La norme MPEG-4 Partie 2 (également appelée vidéo MPEG-4 dans QuickTime 6) joue
un rôle important dans l’évolution des normes pour les secteurs de l’Internet et du
multimédia sans fil, qui l’ont largement adoptée.
Utilisez MPEG-4 Partie 2 lorsque vous souhaitez garantir la compatibilité avec les périphériques ou lecteurs MPEG-4 Partie 2, tels que les millions de téléphones portables
3G et d’appareils photo numériques qui capturent et lisent la vidéo MPEG-4 Partie 2.
La norme H.264, également appelée MPEG-4 Partie 10, est une technologie plus
récente que MPEG-4 Partie 2, offrant jusqu’à quatre fois la taille d’image de la vidéo
encodée avec le codec MPEG-4 Partie 2 pour un débit donné. Cependant, tout comme
les normes MPEG-1 et MPEG-2 sont toujours utilisées aujourd’hui, la norme MPEG-4
Partie 2 continuera d’être utilisée.
Remarque : MPEG-4 Partie 2 est à la fois un codec QuickTime (vidéo MPEG-4) et
un format de sortie. Dans ce chapitre, nous allons considérer MPEG-4 Partie 2 comme
un format de sortie.
MPEG-4 Partie 2 offre les avantages suivants :
 Conformité aux normes : la sortie est compatible avec les périphériques MPEG-4
Partie 2 et les autres lecteurs normalisés (ISMA), tels que les téléphones portables.
 Vidéo haute qualité : transcodeur polyvalent qui peut être réglé à un débit cible et,
avec un débit variable une passe, peut optimiser la qualité ou la vitesse de sortie
pour un transcodage le plus rapide possible.
 Codage audio avancé (AAC) : le format audio MPEG-4 accepte une grande variété
de données audio source et apporte à QuickTime un transcodage audio VBR réel.
En outre, il utilise le codec AAC, lequel, à débit égal, s’avère plus précis que le MP3
et permet d’obtenir des fichiers de taille inférieure ou des fichiers de taille identique,
mais de qualité supérieure. Vous pouvez également inclure des informations de podcasting, comme des marqueurs de chapitre accompagnés d’illustrations ou d’URL,
ainsi que diverses annotations textuelles.226 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
 Algorithmes d’optimisation pour la lecture en continu : les algorithmes d’optimisation
indiquent la façon dont un flux vidéo est divisé en paquets pouvant être lus en continu. Pour créer un flux vidéo, le serveur de contenu multimédia requiert des algorithmes d’optimisation pour savoir quelles données envoyer et quand. Le principe de
ces algorithmes est de définir la taille maximum d’un paquet et sa durée maximum.
Les informations nécessaires à la lecture en continu de votre fichier de sortie sont
contenues sur une piste dite piste d’algorithme. Cette piste d’algorithme est créée
pour chaque piste multimédia (vidéo et audio) pouvant être lue en continu dans
le fichier de sortie, et est utilisée par le serveur de contenu multimédia pour convertir le média en flux de données en temps réel.
À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-4
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 Partie 2 permet de sélectionner un large éventail de
types et d’options de flux.
La sous-fenêtre MPEG-4 Partie 2 contient les éléments suivants :
 Champ Extension de fichier : affiche automatiquement l’extension de fichier MPEG-4
Partie 2 mp4 une fois que le format de sortie MPEG-4 est sélectionné dans le menu
local « Format de fichier » ou dans le menu local (+) de l’onglet Réglages.
 Boutons Vidéo, Audio et Diffusion : cliquez sur ces boutons pour ouvrir les sous-fenê-
tres Vidéo, Audio et Diffusion décrites ci-après.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 227
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de
traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé
Final Cut Studio.) Étant donné que le format MPEG-4 Partie 2 utilise le mode VBR à
une seule passe, vous pouvez laisser cette case cochée dans tous les cas afin d’accé-
lérer le traitement distribué. Pour plus d’informations, consultez la section
« Segmentation de tâche et encodage 2 passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Autoriser les informations de podcasting : activez cette case pour vous assurer que les
annotations et les métadonnées de podcasting sont enregistrées dans le fichier multimédia de sortie. Cette option s’applique uniquement aux fichiers audio. Pour que
cette option soit disponible, désélectionnez la case Vidéo activée en haut de la fenê-
tre Vidéo.
Sous-fenêtre Vidéo
La sous-fenêtre Vidéo permet de paramétrer la qualité (profil ISMA), la fréquence d’images (images par seconde), l’intervalle de création d’une image clé et le débit de votre
fichier de sortie MPEG-4 Partie 2. La sous-fenêtre contient les contrôles suivants :
 Case à cocher Vidéo activée : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez que les réglages vidéo du format de sortie MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.
 Boutons Profil ISMA : choisissez l’une des qualités MPEG-4 Partie 2 suivantes :
 Basique (0) : garantit la lecture sur tous les appareils MPEG-4 Partie 2.
 Amélioré (1) : offre une meilleure qualité de sortie, mais ce réglage n’est compatible qu’avec les appareils MPEG-4 Partie 2 les plus récents.
 Champ et menu local « Fréquence d’images » (ips) : choisissez ou saisissez une valeur
pour spécifier la vitesse générale du fichier multimédia de sortie.
 Champ « Intervalle entre les images-clés » : saisissez une valeur pour spécifier le nombre d’images clés créées dans le fichier multimédia de sortie.
 Menu local Débit : choisissez l’un des débits suivants. Quel que soit le paramètre
choisi, la qualité varie d’une image à l’autre pour maintenir le débit sélectionné
constant.
Spécifiez le débit en introduisant
une valeur dans le champ correspondant ou en déplaçant le curseur
de défilement (disponible uniquement avec l’option « Constant à »).228 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
 Constant à : spécifiez manuellement le débit en introduisant une valeur dans
le champ ou en déplaçant le curseur.
 VBR bas : spécifie une qualité générale basse pour toutes les images.
 VBR moyen : spécifie une qualité générale moyenne pour toutes les images.
 VBR haut : spécifie une qualité générale élevée pour toutes les images.
 Champ et curseur de défilement Débit : (disponible uniquement avec l’option
« Constant à »). Déterminez le débit vidéo général de votre fichier multimédia de
sortie (de 32 Kbps à 2048 Kbps) à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant
une valeur spécifique dans le champ correspondant.
Sous-fenêtre Audio
La sous-fenêtre Audio vous permet de définir la qualité des pistes audio, le taux
d’échantillonnage et le débit du fichier de sortie MPEG-4. Utilisez les contrôles suivants
pour effectuer vos réglages de manière précise :
 Case à cocher Audio activé : assurez-vous que cette case est activée si vous souhaitez
que les réglages audio du format MPEG-4 Partie 2 soient appliqués.
 Boutons Canaux : indiquez si vous souhaitez que les canaux audio de votre fichier
multimédia de sortie soient en mono ou en stéréo.
 Menu local Échantillonnage : choisissez l’un des taux d’échantillonnage suivants : 8,
11,025, 12, 16, 22,05, 24, 32, 44,1 ou 48 kHz. Vous pouvez également choisir l’option
Recommandé pour que Compressor choisisse un taux d’échantillonnage adapté
aux réglages Canaux et Débit.
Remarque : si vous choisissez l’option Recommandé, le taux d’échantillonnage n’est
pas déterminé avant le lancement du transcodage.
 Menu local Qualité : choisissez l’une des qualités audio suivantes pour votre fichier
de sortie :
 Bas : permet d’obtenir un transcodage rapide au détriment de la qualité du fichier
de sortie.
 Moyen : la qualité audio est meilleure, mais la durée du transcodage augmente.
Menu local de sélection de la
fréquence d’échantillonnage
Curseur de réglage du débitChapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 229
 Haut : il s’agit de la meilleure qualité audio disponible. Choisissez cette option
quand la qualité audio du fichier de sortie est importante, quelle que soit la durée
du transcodage.
 Champ et curseur de défilement Débit : déterminez le débit audio général de votre
fichier multimédia de sortie, dans une gamme allant de 16 Kbps (2 Ko/s) à 256 Kbps
(32 Ko/s), à l’aide du curseur de défilement ou en introduisant une valeur spécifique
dans le champ correspondant.
Sous-fenêtre Diffusion
La sous-fenêtre Diffusion permet de paramétrer les algorithmes d’optimisation,
ainsi que la taille maximum et la durée limite des paquets du fichier de sortie MPEG-4
Partie 2. Vous pouvez également configurer votre fichier multimédia de sortie pour qu’il
soit compatible avec le serveur de diffusion QuickTime, version 4.1 ou précédentes.
La sous-fenêtre Diffusion contient les contrôles suivants :
 Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : assurez-vous que cette case est
activée si vous souhaitez que les réglages de diffusion au format de sortie MPEG-4
Partie 2 soient appliqués.
 Case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » : cochez cette case pour
que votre fichier de sortie soit compatible avec les anciennes versions de QuickTime
Streaming Server (4.1 et antérieures). Ne cochez pas cette case si vous utilisez une version plus récente de QuickTime, tous les problèmes de compatibilité étant automatiquement résolus.
 Champ Taille maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la taille maximum autorisée (en octets) des paquets du flux vidéo du fichier multimédia de sortie.
La taille des paquets ne doit pas dépasser le paquet le plus gros utilisé sur un réseau
quelconque entre le serveur de contenu multimédia et l’utilisateur. 230 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
 Champ Durée maximum de paquet : introduisez une valeur pour indiquer la durée
maximum autorisée (en millisecondes) des paquets du flux vidéo du fichier multimé-
dia de sortie. La durée a une incidence sur les paramètres audio MPEG-4 Partie 2
uniquement. Elle permet de limiter la durée maximum de la composante audio
(en millisecondes) dans chaque paquet, ce qui limite la perte d’informations audio
engendrée par la perte d’un paquet.
Processus de transcodage MPEG-4 Partie 2
Cette section contient des informations sur un processus MPEG-4 Partie 2 standard
et sur la création d’un podcast audio.
Processus MPEG-4 Partie 2
Si vous n’avez pas besoin de personnaliser les réglages audio et vidéo de votre fichier
MPEG-4 Partie 2, vous pouvez utiliser la méthode « rapide et facile » pour transcoder
vos fichiers de données source. Pour cela, acceptez les paramètres de sortie MPEG-4
Partie 2 par défaut :
Sous-fenêtre Vidéo
 Case Vidéo activée : Cochée
 Profil ISMA : Basique
 Fréquence d’images : 15 images par seconde
 Intervalle entre les images clés : 15 images
 Débit : 368 Kbps
Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus d’informations.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 231
Sous-fenêtre Audio
 Case à cocher Audio activé : Cochée
 Canaux : Stéréo
 Échantillonnage : 44,1 kHz
 Qualité : Haute
 Débit : 64 Kbps
Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus d’informations.
Sous-fenêtre Diffusion
 Case à cocher « Optimisation de diffusion activée » : cochée
 Taille maximum de paquet : 1 450 octets
 Durée maximum de paquet : 100 millisecondes
Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus d’informations.
Si ces paramètres vous conviennent, le paramétrage est terminé et vous pouvez dès
à présent commencer le transcodage de vos fichiers multimédia sources.232 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
Si vous voulez personnaliser les réglages de format de fichier MPEG-4 Partie 2, le processus de transcodage décrit précédemment n’est pas suffisant et il est nécessaire d’en
réaliser un plus détaillé incluant les étapes suivantes :
Étape 1 : Personnalisation des paramètres vidéo MPEG-4
1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4
dans le menu local « Format du fichier ».
La sous-fenêtre Encodeur MPEG-4 s’ouvre. Le champ Extension indique mp4 et la sousfenêtre Vidéo est au premier plan.
2 Ajustez les réglages vidéo MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles.
Remarque : assurez-vous que la case Vidéo activée est cochée.
Consultez la section « Sous-fenêtre Vidéo » à la page 227 pour plus de détails sur
les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2.
Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez
la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres audio MPEG-4.
Spécifiez le débit en introduisant
une valeur dans le champ
Débit ou en déplaçant le curseur
de défilement.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 233
Étape 2 : Personnalisation des paramètres audio MPEG-4
1 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
2 Ajustez les paramètres audio MPEG-4 à l’aide des contrôles disponibles.
Remarque : assurez-vous que la case Audio activé est cochée.
Consultez la section « Sous-fenêtre Audio » à la page 228 pour plus de détails sur
les réglages audio MPEG-4 Partie 2.
Si vous ne souhaitez pas modifier d’autres attributs, le réglage MPEG-4 peut être
attribué tel quel à un fichier multimédia source selon la méthode habituelle. Consultez
la section « Préparation de Compressor au transcodage » à la page 32 pour plus d’informations. Sinon, passez à l’étape suivante pour modifier les paramètres du flux vidéo.
Étape 3 : Modification des paramètres du flux vidéo MPEG-4
1 Cliquez sur le bouton Diffusion pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
2 Cochez la case « Compatibilité QuickTime Streaming Server (pré-4.1) » si vous prévoyez
de distribuer vos fichiers via une version de QuickTime Streaming Server antérieure à la
version 4.1.
3 Saisissez de nouvelles valeurs dans les champs Taille maximum de paquet et Durée
maximum de paquet, et assurez-vous que la case « Optimisation de diffusion activée »
est cochée.
Spécifiez le débit en introduisant une valeur dans le champ
Débit ou en déplaçant le curseur de défilement.234 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
4 Consultez la section « Sous-fenêtre Diffusion » à la page 229 pour plus de détails sur
les réglages vidéo MPEG-4 Partie 2.
Processus de podcasting audio
Compressor facilite la création de podcasts audio évolués reposant sur le format de sortie MPEG-4. Un podcast audio évolué comprend des informations de podcasting telles
que des marqueurs de chapitre ou de podcast accompagnés d’illustrations et d’URL,
ainsi que diverses annotations textuelles.
Étape 1 : Configurez la sortie MPEG-4 pour une sortie audio uniquement
1 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur la sous-fenêtre Encodeur et choisissez MPEG-4
dans le menu local « Format de fichier ».
2 Cliquez sur le bouton Vidéo pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
3 Désélectionnez la case Vidéo activée.
4 Cliquez sur le bouton Audio pour ouvrir la sous-fenêtre correspondante.
5 Sélectionnez la case Audio activé.
La sortie MPEG-4 est alors configurée pour l’audio uniquement. Vous pouvez également configurer d’autres réglages dans la fenêtre Audio si nécessaire.
Étape 2 : Configurez la sortie MPEG-4 pour qu’elle comprenne des informations
de podcasting
1 Activez la case « Autoriser les informations de podcasting » en bas de la fenêtre
Inspecteur.
Cette case est disponible uniquement si vous avez désélectionné l’option Vidéo activée dans la fenêtre Vidéo. L’activation de cette case garantit que toutes les annotations
et tous les marqueurs de chapitre et de podcast, ainsi que les illustrations et les URL,
sont incorporés au fichier multimédia de sortie.
Désactivez cette case
pour activer la case
« Autoriser les informations de podcasting ».
Activez cette case pour
inclure les informations
de podcasting dans
le fichier multimédia
de sortie.Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4 235
2 Enregistrez ce réglage pour pouvoir l’appliquer à la cible d’un fichier multimédia
source.
Étape 3 : Appliquez le réglage à la cible du fichier multimédia source
Vous devez appliquer le réglage à la cible d’un fichier multimédia source pour pouvoir
configurer les informations de podcasting que ce réglage vous permet d’ajouter au
fichier multimédia de sortie. Consultez la section « Affectation de réglages à des fichiers multimédia sources » à la page 110 pour plus d’informations.
Étape 4 : Saisissez les annotations destinées au fichier multimédia de sortie
1 Cliquez sur une zone non cible de la tâche créée par le fichier multimédia source.
La fenêtre Inspecteur affiche les onglets Attributs A/N et Informations complémentaires.
2 Cliquez sur l’onglet Informations complémentaires.
3 L’onglet Informations complémentaires vous permet d’ajouter des annotations,
telles que le titre ou le nom de l’artiste, au fichier multimédia de sortie.
4 Choisissez dans le menu local d’ajout d’annotations un élément à ajouter au fichier
multimédia de sortie.
L’élément sélectionné apparaît dans la colonne Annotation.
5 Double-cliquez sur la colonne Valeur de l’élément pour saisir le texte de l’annotation.
6 Répétez cette procédure pour chaque élément d’annotation à ajouter au fichier multimédia de sortie.
7 Cliquez sur Enregistrer.
Consultez la section « Utilisation de l’Inspecteur avec des fichiers multimédia sources »
à la page 87 pour plus d’informations.
Choisissez des éléments
dans ce menu local pour
les inclure comme annotations dans le fichier
multimédia de sortie.
Cliquez sur Enregistrer une
fois les annotations ajoutées.236 Chapitre 16 Création de fichiers de sortie MPEG-4
Étape 5 : Créez et configurez les marqueurs du fichier multimédia de sortie
Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour ajouter et configurer des marqueurs de
chapitre et de podcast destinés au fichier multimédia de sortie. Vous pouvez ajouter
manuellement les marqueurs ou importer une liste de marqueurs de chapitre. Chaque
marqueur de chapitre et de podcast peut porter un nom, être associé à une URL ou
recevoir une image ajoutée comme illustration.
Lors de la lecture du fichier, l’illustration est affichée avec l’URL (sur laquelle l’utilisateur
peut cliquer pour l’ouvrir dans un navigateur web).
Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour obtenir des
détails sur l’ajout et la configuration de marqueurs dans la fenêtre Preview.
Étape 6 : Soumettez la tâche et vérifiez le fichier multimédia de sortie
Une fois que vous avez ajouté les annotations et les marqueurs au fichier, vous pouvez
le soumettre pour créer le fichier multimédia de sortie.
Une fois le processus d’encodage terminé, vous pouvez ouvrir le fichier multimédia de
sortie dans le lecteur QuickTime pour vérifier que les marqueurs, les URL et les illustrations s’affichent comme prévu.
Ajout de réglages et préréglages supplémentaires
Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du processus de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et les destinations.
Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres, consultez les chapitres suivants :
 chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257
 chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273
 chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287
 chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297
 chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 32517
237
17 Création de fichiers de sortie
QuickTime
Compressor fournit les outils nécessaires pour créer des
fichiers multimédia QuickTime.
QuickTime est une technologie multimédia multiplateforme, qui permet aux applications Mac OS de capturer et de lire des fichiers vidéo et audio, ainsi que des fichiers
d’images fixes. QuickTime prend en charge un large éventail de codecs et peut aussi
être mis à niveau pour accepter des options de codec supplémentaires, ainsi que des
codecs tiers. Consultez la section « Création de fichiers de sortie d’exportation
QuickTime » à la page 253 pour plus d’informations sur les options d’exportation
QuickTime supplémentaires.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Création de fichiers de sortie QuickTime (p. 237)
 À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime (p. 238)
 Flux de production de transcodage QuickTime (p. 246)
 Compréhension des codecs (p. 250)
 Codecs vidéo QuickTime (p. 250)
 Codecs audio QuickTime (p. 251)
Création de fichiers de sortie QuickTime
QuickTime est une norme ouverte intégrant de nombreux codecs et constitue à la fois
une architecture multimédia et une architecture de diffusion de contenu largement utilisée pour la création et la distribution. Par exemple, beaucoup d’applications de composition et de montage vidéo utilisent QuickTime comme format de base, et la plupart des
créateurs de titres créent le contenu de leurs CD-ROM au format QuickTime. QuickTime
contient un grand nombre de codecs audio et vidéo appropriés à toutes les situations,
des flux vidéo aux DVD. L’architecture QuickTime peut aussi manipuler des formats de
fichier autres que les séquences QuickTime, par exemple les fichiers AVI et les flux 3G.
Pour plus d’informations sur la création de ces types de format, consultez le chapitre 18,
« Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime », à la page 253.238 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder QuickTime
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez Séquence QuickTime dans
le menu local « Format de fichier » :
 Champ Extension de fichier : indique l’extension de fichier pour ce format de fichier de
sortie. L’extension de fichier .mov représente le format QuickTime. Il est conseillé de ne
pas modifier ce champ.
Fichiers multimédia QuickTime pour le web
Vous pouvez transmettre en continu vos fichiers multimédia de sortie sur Internet à
l’aide de QuickTime, après leur compression à un débit approprié à la bande passante
supposée des utilisateurs. Pour cela, convertissez vos fichiers multimédia de sortie soit
en séquences QuickTime à lancement rapide (téléchargement placé d’avance en
mémoire tampon), soit en séquences QuickTime Streaming (téléchargement complet).
Compressor vous permet de choisir différentes options de diffusion en continu via
le menu local Diffusion dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime. Consultez la section du menu local Diffusion pour plus d’informations sur la diffusion en continu de
fichiers multimédia QuickTime sur Internet.
Tableau Résumé
Champ Extension
de fichier
Bouton Options (inactif)
Menu local
DiffusionChapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 239
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case permet de désactiver la segmentation
des tâches. Elle n’est importante que si vous utilisez Compressor avec le traitement
distribué et avec l’encodage à deux passes ou multipasse. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.)
Pour plus d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2
passes (ou multipasse) » à la page 64.
 Réglages vidéo et Réglages audio : ces boutons ouvrent respectivement les zones de
dialogue Réglages de compression et Réglages audio de QuickTime. Utilisez ces zones
de dialogue pour sélectionner les codecs appropriés et modifier les autres paramètres
de compression audio ou vidéo. Consultez les sections « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244 et « À propos de la zone de dialogue Réglages
de compression » à la page 242 pour plus d’informations sur ces zones de dialogue.
 Passthrough activé/désactivé : utilisez ces menus locaux pour activer ou désactiver
les réglages Vidéo et Audio. Activé signifie que la piste vidéo ou audio sera incluse
dans la séquence de sortie. Désactivé signifie que la piste vidéo ou audio sera exclue
de la séquence de sortie. Passthrough (audio uniquement) signifie que Compressor
va copier les données audio dans la séquence de sortie sans les modifier. Un exemple évocateur serait celui où vous devez convertir des fichiers HD (haute définition)
incluant plusieurs pistes audio en fichiers SD (définition standard) sans pour autant
déranger les pistes audio.
Remarque : si vous exportez une séquence filmée de Final Cut Pro à Compressor
(par les menus Fichier > Exporter > Via Compressor) et que vous appliquiez
un réglage avec l’option Passthrough activée, la partie audio du réglage se change
bien alors en réglage PCM en fonction de celui de la séquence et du nombre de
canaux, mais une seule piste est alors créée au moment de l’exportation de sortie. Si
la fonction de passthrough audio est nécessaire pour une séquence filmée
Final Cut Pro, exportez une séquence QuickTime (menus Fichier > Exporter >
Séquence QuickTime), puis importer la séquence dans Compressor.
Important : si « Passthrough » est sélectionné, les filtres de la sous-fenêtre Filtre ne
sont pas disponibles. De plus, les contrôles de resynchronisation de la sous-fenêtre
« Contrôles d’image » ne corrigerons pas l’audio, ce qui peut provoquer des erreurs
de synchronisation de la vidéo.240 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
 Diffusion : choisissez l’une des options de diffusion QuickTime suivantes dans ce
menu local :
 Aucune : si vous choisissez cette option (sélectionnée par défaut), votre fichier multimédia de sortie ne sera pas diffusé en continu sur Internet.
 Lancement rapide : grâce à cette option, votre fichier multimédia de sortie peut être
visualisé avant même qu’il ne soit complètement téléchargé depuis son serveur.
 Lancement rapide - En-tête comprimé : cette option produit le même résultat que
Lancement rapide (visualisation de votre fichier multimédia de sortie avant même
qu’il ne soit complètement téléchargé depuis le serveur), mais les fichiers multimé-
dia de sortie sont moins volumineux.
 Diffusion optimisée : cette option permet d’ajouter des pistes d’indices au fichier
multimédia de sortie, afin qu’il puisse être utilisé avec un serveur QuickTime
Streaming Server.
 Bouton Options : ce bouton reste inactif tant que l’option Diffusion optimisée n’est
pas sélectionnée dans le menu local Diffusion. Lorsque vous cliquez sur ce bouton,
la zone de dialogue Réglage d’exportation d’indications de QuickTime s’ouvre,
vous permettant de choisir des réglages supplémentaires pour les algorithmes
d’optimisation de votre flux de données.
 Tableau Résumé : affiche des détails complets pour ce réglage.
Marqueurs de chapitre et de podcast pour la sortie au format
QuickTime
Les marqueurs de chapitre de Final Cut Pro sont transférés dans d’autres fichiers
de sortie reconnaissables par QuickTime Player, iTunes (fichiers .m4v), Final Cut Pro
et DVD Studio Pro. Pour des informations sur l’ajout de marqueurs de chapitre et
de podcast, consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 241
Réglages vidéo et audio QuickTime
Les boutons Réglages vidéo et Réglages audio de QuickTime apparaissent dans
la sous-fenêtre Encodeur si vous sélectionnez Séquence QuickTime comme format de
fichier de sortie. Le bouton Réglages audio apparaît également si vous choisissez AIFF
dans le menu local « Format de fichier ». Ces boutons vous permettent d’ouvrir les
zones de dialogue Réglages de compression et Réglages Audio, dans lesquelles vous
pouvez modifier l’ensemble des codecs vidéo ou audio que vous souhaitez ajouter au
réglage sélectionné sous l’onglet Réglages.
Par défaut, les boutons Réglages vidéo et Réglages audio sont actifs, mais vous pouvez les désactiver en décochant leur case respective.
Paramètres des codecs vidéo
 Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des
codecs vidéo, consultez l’étape 2 de la section « Ajout d’un codec vidéo QuickTime
à un réglage » à la page 247.
 Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser
ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier de sortie avec
le lecteur QuickTime :
 H.264
 Photo-JPEG
Paramètres des codecs audio
 Pour plus d’informations sur le mode de personnalisation des paramètres des
codecs audio, consultez l’étape 3 de la section « Ajout d’un codec audio QuickTime
à un réglage » à la page 249.
 Tous les codecs sont compatibles avec QuickTime, mais il est conseillé d’utiliser
ceux indiqués ci-dessous si vous avez l’intention de lire votre fichier multimédia de
sortie avec le lecteur QuickTime :
 AAC
 IMA 4:1
Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur les codecs audio.242 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
À propos de la zone de dialogue Réglages de compression
Utilisez la zone de dialogue « Réglages de compression » pour modifier les paramètres
des codecs vidéo du format de sortie QuickTime. Pour ouvrir la zone de dialogue
« Réglages de compression », cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenê-
tre Encodeur QuickTime.
Les éventuels réglages qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains codecs
vidéo, comme Sorenson Video 3 et Photo-JPEG, vous permettent d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait actif. Cliquez dessus
pour procéder à des ajustements auxiliaires.
La zone de dialogue Réglages de compression contient les éléments suivants, en
fonction du codec que vous choisissez dans le menu local « Type de compression » :
 Type de compression : utilisez ce menu local pour choisir le codec vidéo à ajouter
à votre préréglage.
 Fréquence : avec ce menu local, vous pouvez réduire la fréquence d’images de votre
fichier original afin de réduire la taille du fichier compressé. En effet, des fréquences
d’images élevées rendent les mouvements plus réguliers, mais requièrent une bande
passante plus large. Utilisez le menu local Fréquence pour choisir une autre fré-
quence d’images, mais sachez que pour obtenir des résultats optimaux, la valeur
de fréquence d’images du fichier original doit être divisible par la nouvelle valeur.
Par exemple, si votre fichier original avait une fréquence d’images égale à 30 images
par seconde, vous devriez utiliser une fréquence d’images de 10 ou de 15 images
par seconde. Le choix d’une fréquence égale ou à peu près égale à 24 images par
seconde entraînerait un mouvement irrégulier, voire des images effacées, car 30
n’est pas exactement divisible par 24. Choisissez parmi les options suivantes : 8, 10,
12, 15, 23.98, 24, 25, 29.97, 30, 59.94, 60 ips, ou choisissez Personnalisé afin de saisir
une valeur manuellement.
Choisissez une
fréquence d’images
dans ce menu local.
Cliquez sur le bouton
Options pour accéder à
des réglages de configuration supplémentaires.
Sélectionnez un type
de compression
dans ce menu local.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 243
 Images clés : si le codec que vous avez sélectionné le permet, utilisez le champ
« Images clés Tous les » pour saisir le nombre d’images souhaité entre deux images
clés. Les codecs qui reposent sur une méthode de compression temporelle utilisent
des images clés. Celles-ci servent d’images de référence pour la séquence d’images
suivante, ce qui permet de supprimer n’importe quelle donnée redondante entre
l’image clé et les images suivantes. Les images clés sont séparées par des images
delta moins détaillées. L’insertion d’images clés dans votre fichier multimédia est
nécessaire à cause des variations de contenu. Certains codecs vidéo permettent
d’insérer une image clé toutes les X images, alors que d’autres utilisent des images
clés naturelles en analysant la totalité du fichier pour rechercher des similarités et
différences importantes, puis en insérant des images clés en fonction des résultats
obtenus.
Si votre fichier multimédia comporte beaucoup de mouvements, vous devez insérer
des images clés plus souvent que vous ne le feriez avec un contenu plus statique,
comme une séquence montrant un présentateur.
 Menu local Profondeur : utilisez le menu local Profondeur pour définir le réglage de
la couleur. Par exemple, si une séquence QuickTime est composée de millions ou de
centaines de couleurs et que l’ordinateur de lecture n’est capable d’afficher que 256
couleurs, ce paramètre est nécessaire pour résoudre cette différence de couleur.
Les options proposées par ce menu local changent en fonction du codec vidéo sélectionné dans le menu local « Type de compression ». Par exemple, si vous choisissez le
codec PNG, vous pouvez faire votre choix parmi une sélection allant des gris à plusieurs millions de couleurs, tandis que le codec Photo-JPEG ne vous permet de choisir qu’entre la couleur et une échelle de gris.
Image clé
Images delta
Image clé244 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
 Curseur Qualité : utilisez ce curseur pour modifier la qualité générale de l’image
de votre fichier traité. Il s’agit d’un paramètre subjectif qui permet d’améliorer la
qualité en réduisant la bande passante et inversement, et confère la même qualité
à l’ensemble du fichier multimédia. Une qualité minimum signifie que les fichiers
de sortie requièrent une bande passante plus étroite et qu’ils sont diffusés plus
rapidement. Les paramètres disponibles sont Inférieure, Basse, Moyenne, Élevée
et Optimale. Vous pouvez également positionner ce curseur entre l’un de ces paramètres pour obtenir un débit plus spécifique (affiché numériquement).
 Bouton Options : ce bouton est estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu
local « Type de compression » propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options
supplémentaires offertes.
 Débit : utilisez ce champ pour définir le nombre de kilo-octets par seconde (Ko/s)
requis pour diffuser votre fichier multimédia. Ce réglage est utile si vous utilisez un
débit spécifique (tel qu’une connexion DSL) ou une quantité d’espace spécifique (sur
un DVD ou un CD-ROM). Vous devriez choisir un débit approprié pour une diffusion
moyenne et, dans la mesure du possible, le configurer au maximum dans les limites
de vos données. Ce paramètre est prioritaire sur tous les autres paramètres de qualité du codec, car ce dernier compresse le fichier autant que possible, conformément
au débit limite introduit.
N’oubliez pas que le débit ne concerne que la piste vidéo de votre fichier multimé-
dia. Si votre fichier multimédia possède également des données audio, vous devez
aussi en tenir compte.
À propos de la zone de dialogue Réglages audio
Utilisez la zone de dialogue Réglages audio pour modifier les réglages de compression
audio des formats de sortie QuickTime ou AIFF. Pour ouvrir cette zone de dialogue,
cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Séquence QuickTime ou
Encodeur AIFF.Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 245
Les éventuels réglages audio qui ne peuvent pas être modifiés restent inactifs. Certains
codecs audio, comme Qualcomm PureVoice et QDesign Music 2, vous permettent
d’effectuer des réglages supplémentaires. Dans ce cas, le bouton Options deviendrait
actif. Cliquez dessus pour procéder à des ajustements auxiliaires.
La zone de dialogue Réglages audio contient les éléments suivants, avec différents
choix pour chacun, en fonction du codec audio que vous choisissez dans le menu local
Format.
 Format : choisissez le codec audio à ajouter à votre réglage.
 Canaux : choisissez le type de sortie de canal, par exemple mono, stéréo ou un type
de sortie multicanal, en fonction du codec.
 Fréquence : choisissez le taux d’échantillonnage à appliquer à votre fichier multimé-
dia. Plus le taux d’échantillonnage est important, meilleure est la qualité, mais plus
le fichier est volumineux. Or, le téléchargement de fichiers volumineux est plus long
et requiert une bande passante plus large.
 Options : ce bouton demeure estompé, sauf si le codec sélectionné dans le menu
local Format propose des options. Il est conseillé de contacter directement les fabricants de ces codecs pour obtenir plus d’informations sur les options supplémentaires offertes.
Menu local Format
Champ et menu
local Fréquence
Bouton Options (inactif)246 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
Tailles et fréquences d’échantillonnage audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, il est préférable
de ne pas compresser les données audio. Une composante audio non compressée
utilise normalement des échantillons sur 8 bits (qualité téléphone) ou sur 16 bits
(qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en
virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz.
Choix d’un codec audio
AAC est un bon codec de diffusion audio polyvalent, compatible avec un large éventail
de périphériques de lecture. Pour de faibles bandes passantes sur des ordinateurs rapides, le codec QDesign Music (QDMC) est approprié à la plupart des cas, tandis que
le codec Qualcomm PureVoice est le meilleur choix pour les contenus exclusivement
vocaux. Concernant les ordinateurs plus lents, les CD-ROM et les bornes interactives,
le codec IMA est une meilleure option, car il fait moins appel aux ressources de l’ordinateur, ce qui permet à ce dernier de se focaliser sur le flux vidéo, plus exigeant. Consultez la section « Codecs audio QuickTime » à la page 251 pour plus d’informations sur
les codecs audio.
Flux de production de transcodage QuickTime
Les étapes suivantes présentent le processus de transcodage nécessaire à la création
de fichiers multimédia de sortie QuickTime :
Étape 1 : Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur QuickTime
Il existe une multitude de codecs vidéo et audio QuickTime parmi lesquels vous pouvez choisir dans Compressor. Ceux-ci sont accessibles par l’intermédiaire des zones de
dialogue Réglages de compression et Réglages audio, que vous ouvrez à partir de
la sous-fenêtre Encodeur QuickTime en cliquant sur les boutons Réglages vidéo et
Réglages audio.
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
 Créez un réglage en choisissant Séquence QuickTime dans le menu local « Créer
un réglage » (+).Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 247
2 Ouvrez la sous-fenêtre Encodeur dans la fenêtre Inspecteur.
La sous-fenêtre Encodeur QuickTime s’affiche par défaut, avec les boutons Réglages
vidéo et Réglages audio, les menus locaux Activer, le menu local Diffusion, le bouton
Options (inactif) et le tableau Résumé. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations.
Remarque : assurez-vous que les menus locaux Activer en regard des boutons Réglages sont réglés sur Activer si vous souhaitez inclure ces réglages dans le transcodage.
Étape 2 : Ajout d’un codec vidéo QuickTime à un réglage
Pour ajouter un codec vidéo QuickTime à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue
« Réglages de compression », puis choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type
de compression ».
Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun réglage vidéo, décochez la case
Activer à côté du bouton Réglages vidéo.248 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
1 Cliquez sur le bouton Réglages vidéo dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime.
La zone de dialogue « Réglages de compression » s’ouvre.
2 Choisissez un codec vidéo dans le menu local « Type de compression », puis acceptez
ses réglages par défaut ou personnalisez les autres réglages (le mouvement, le mode
d’encodage, la qualité, la profondeur et, si possible, les options). Consultez les sections
ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs vidéo :
 « Paramètres des codecs vidéo » à la page 241
 « À propos de la zone de dialogue Réglages de compression » à la page 242
 « Codecs vidéo QuickTime » à la page 250
Remarque : vous pouvez voir le contenu actuel du réglage en affichant le tableau
Résumé.
3 Cliquez sur OK pour enregistrer les modifications et fermer la zone de dialogue.
Choisissez un codec
vidéo dans le menu local
« Type de compression ».Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 249
Étape 3 : Ajout d’un codec audio QuickTime à un réglage
Si vous souhaitez ajouter un codec audio à votre réglage, ouvrez la zone de dialogue
Réglages audio, puis choisissez vos paramètres de codec audio.
Remarque : si vous avez l’intention de n’utiliser aucun paramètre audio, décochez la
case Activer à côté du bouton Réglages audio.
1 Cliquez sur le bouton Réglages audio dans la sous-fenêtre Encodeur QuickTime.
La zone de dialogue Réglages audio s’ouvre.
2 Choisissez un codec audio dans le menu local Format, puis acceptez ses paramètres par
défaut ou personnalisez les autres réglages du codec audio (le format, les canaux, la fré-
quence d’échantillonnage et, si possible, les options).
Consultez les sections ci-dessous pour de plus amples informations sur les codecs audio :
 « Paramètres des codecs audio » à la page 241
 « À propos de la zone de dialogue Réglages audio » à la page 244
 « Codecs audio QuickTime » à la page 251
Remarque : vous pouvez voir le détail du contenu actuel du réglage en affichant
le tableau Résumé.
3 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.
Choisissez un codec audio
dans le menu local Format.250 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
Compréhension des codecs
Codec est issu de la contraction de compresseur (CO) et de décompresseur (DEC).
Différents codecs sont utilisés en fonction des différentes méthodes de lecture
(comme le web ou les CD-ROM). Vous pouvez choisir le codec approprié dès que vous
connaissez la méthode de lecture de votre audience cible. Pour savoir quel codec
répond le mieux à vos besoins, vous devez choisir le niveau de compression nécessaire
selon le débit limite et le niveau de qualité souhaités.
Les sections suivantes vous expliquent comment faire votre choix entre un codec audio
et un codec vidéo.
Codecs vidéo QuickTime
Chaque codec présente des avantages et des inconvénients. Certains sont plus adaptés au stockage de certains types de média, d’autres introduisent plus d’artefacts.
Certains compressent lentement et décompressent rapidement, tandis que d’autres
compressent et décompressent à la même vitesse. Certains codecs peuvent compresser un fichier à 1/100e de sa taille originale, alors que d’autres ne réduisent la taille d’un
fichier que très peu. Certains codecs ne fonctionnent qu’avec des systèmes d’exploitation donnés, d’autres requièrent un processeur particulier ou une version minimum de
QuickTime pour la lecture.
Lors du choix d’un codec, vous devez prendre en compte les points suivants :
 la configuration minimum du système de votre audience cible,
 le matériel source,
 la qualité du fichier multimédia compressé,
 la taille du fichier multimédia compressé,
Ajout de réglages et préréglages supplémentaires
Bien que le réglage du format de sortie constitue la partie la plus importante du
flux de production de Compressor, vous pouvez également ajouter d’autres réglages
et préréglages, tels que les filtres, le rognage, la taille des images, les actions et
les destinations. Pour plus d’instructions sur la manière d’ajouter ces paramètres,
consultez les chapitres suivants :
 chapitre 19, « Ajout de filtres à un réglage », à la page 257
 chapitre 20, « Ajout de contrôles d’images à un réglage », à la page 273
 chapitre 21, « Ajout de réglages de géométrie », à la page 287
 chapitre 22, « Ajout d’actions à un réglage », à la page 297
 chapitre 24, « Création et changement de destinations », à la page 325Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime 251
 la durée de compression/décompression du fichier multimédia,
 la diffusion ou non du fichier multimédia en continu.
Compressor est livré avec les codecs vidéo standard offerts par QuickTime et les options
de codec supplémentaires livrées avec QuickTime Pro. À moins d’être sûr que les ordinateurs de votre public cible sont équipés d’un codec particulier, utilisez l’un des codecs
QuickTime standard afin de garantir une compatibilité globale.
Remarque : consultez la documentation sur QuickTime pour plus d’informations sur
le choix des codec vidéo et la façon de tirer au mieux parti de leurs paramètres.
Les codecs vidéo peuvent être divisés en deux types : les codecs sans perte et
les codecs avec perte.
 Codecs sans perte : les codecs sans perte préservent intégralement les données qu’ils
compressent et sont généralement utilisés pour transférer un métrage d’une suite
d’édition à une autre. Ce type de codec peut nécessiter d’importants débits et des
ordinateurs de pointe équipés d’un matériel spécialisé. Les codecs Animation et 4:4:2
non compressés 8 bits et 10 bits sont des exemples de codecs sans perte.
 Codecs avec perte : contrairement aux codecs sans perte, les codecs avec perte ne
renvoient qu’une approximation des données et sont généralement utilisés pour
transmettre de la vidéo finalisée à un utilisateur final. Le niveau d’approximation
dépend de la qualité du codec. Généralement, il existe un compromis entre la qualité
de sortie du codec et le niveau de compression auquel il parvient. Avec certains
codecs, il est possible d’atteindre un taux de compression d’au moins 5:1 sans dégradation visible. Le codec Photo-JPEG est un exemple de codec avec perte.
Une compression avec perte de faible qualité introduit des artefacts visuels non naturels qui peuvent être visibles à l’œil nu. Si vous utilisez un codec avec perte, il est conseillé de ne compresser votre fichier multimédia qu’une seule fois, car le fait de
comprimer un fichier plusieurs fois multiplierait les défauts.
Codecs audio QuickTime
Si vous disposez de l’espace disque et de la bande passante suffisants, la meilleure
chose à faire est de ne pas compresser les données audio. Les données audio non compressées utilisent normalement des échantillons 8 bits (qualité téléphone) ou 16 bits
(qualité CD). Compressor prend en charge un maximum de 64 bits par échantillon en
virgule flottante et une fréquence d’échantillonnage maximale de 192 kHz. À l’inverse,
si l’espace disque et la bande passante dont vous disposez sont limités, la compression
des données audio est nécessaire. Toutefois, comme les données audio d’un fichier
multimédia occupent moins d’espace disque que les données vidéo, il n’est pas indispensable de les compresser autant.252 Chapitre 17 Création de fichiers de sortie QuickTime
Les principaux composants des codecs audio sont leur taille et leur taux d’échantillonnage. Le taux d’échantillonnage définit la qualité du son, tandis que la taille d’échantillonnage définit sa dynamique. Les codecs audio QuickTime permettent de définir
le taux d’échantillonnage et la dynamique de votre fichier multimédia source.
Taux d’échantillonnage audio
Le son numérique consiste en différents échantillons sonores capturés à différentes
fréquences. Plus il y a d’échantillons par seconde, plus la qualité du son est bonne.
Par exemple, les CD audio utilisent un taux d’échantillonnage de 44,1 kHz, les DVD en
utilisent un de 48 kHz et les réseaux téléphoniques échantillonnent la voix à 8 kHz.
Le taux d’échantillonnage que vous allez choisir dépend de la nature du son. En effet,
la musique requiert un taux d’échantillonnage supérieur à celui de la voix, car sa bande
de fréquences est beaucoup plus large. Étant donné que la bande de fréquences
de la voix est beaucoup plus limitée, vous pouvez choisir un taux d’échantillonnage
plus bas tout en maintenant une qualité audio acceptable. Dans la plupart des cas,
il est recommandé de toujours choisir le taux d’échantillonnage le plus élevé parmi
ceux disponibles.
La réduction du taux d’échantillonnage peut réduire la taille d’un fichier multimédia
dans un rapport de 5:1. La qualité audio en sera affectée, mais pas autant que si vous
utilisiez un échantillonnage sur 8 bits. Le tableau suivant indique des taux d’échantillonnage habituels et pour chacun, la qualité audio équivalente attendue :
Taille d’échantillonnage audio
La taille d’échantillonnage détermine la plage dynamique du son. Un son 8 bits fournit
256 valeurs possibles, tandis qu’un son 16 bits autorise plus de 65 000 valeurs.
Choisissez un son 16 bits pour de la musique avec des sections hautes et modérées,
comme de la musique orchestrale. Pour la voix ou la musique avec un niveau sonore
plus ou moins constant, un son 8 bits devrait fournir de bons résultats.
Si vous avez besoin de diminuer la taille de votre fichier multimédia, vous pouvez
réduire la taille d’échantillonnage de 16 bits à 8 bits. Cela permet de diviser la taille du
fichier par deux, mais dégrade également la qualité audio.
Taux d’échantillonnage Qualité audio équivalente
48 kHz DAT/DV/DVD
44 kHz CD
22 kHz Radio FM
8 kHz Téléphone18
253
18 Création de fichiers de sortie
d’exportation QuickTime
Vous pouvez utiliser Compressor pour produire une grande
variété de formats supplémentaires à l’aide de la fonction de
module du composant QuickTime.
Le présent chapitre décrit comment profiter fonction de module du composant
QuickTime qui donne accès à une grande variété de formats de fichier supplémentaires que Compressor peut produire à partir de vos fichiers multimédia sources :
 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime (p. 253)
 Installation des modules de composant d’exportation QuickTime (p. 254)
 À propos du module iPod (p. 254)
 À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants d’exportation au format
QuickTime (p. 255)
 Configuration des réglages de composant d’exportation (p. 256)
Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
Compressor et QuickTime peuvent également être étendus afin de prendre en charge
des options de codec et formats tiers supplémentaires. Cette section se concentre sur la
fonctionnalité de module de composant QuickTime, qui vous permet d’exporter des formats de fichier exotiques pouvant être lus sur des périphériques et systèmes d’exploitation tiers, tels que les téléphones portables. Contrairement aux séquences QuickTime,
ces fichiers exportés ne peuvent pas être lus par QuickTime Player ou d’autres applications QuickTime. Pour plus d’informations sur le format de fichier de séquence QuickTime
natif, consultez la section « Création de fichiers de sortie QuickTime » à la page 237.254 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
Par le passé, la création de ces types de fichier nécessitait plusieurs étapes et plusieurs
systèmes d’exploitation : l’exportation du fichier, son déplacement vers un ordinateur
sur une autre plate-forme, puis l’encodage à l’aide d’une autre application logicielle.
La fonctionnalité Composants d’exportation QuickTime vous permet de contrôler
le moteur d’encodage tiers sans avoir à ouvrir une autre application. Cela permet
de rationaliser le flux de production tout en vous permettant de gagner du temps
et d’éviter de travailler avec plusieurs systèmes d’exploitation et logiciels.
Installation des modules de composant d’exportation
QuickTime
Sans aucun logiciel tiers supplémentaire, Compressor prend actuellement en
charge l’encodage 3G, AVI et iPod. La fonctionnalité de composant d’exportation de
Compressor a été développée pour permettre l’ajout de modules d’exportation supplé-
mentaires dans le futur. Il suffira d’installer le logiciel tiers, puis de choisir le format de
fichier de sortie correspondant dans le menu local « Type d’encodeur » de la sous-fenê-
tre Encodeur Composants d’exportation au format QuickTime de la fenêtre Inspecteur.
Pour en savoir plus sur les modules et mises à jour disponibles, consultez le site web
de support de Compressor : http://www.apple.com/fr/support/compressor.
À propos du module iPod
Le format « Composants d’exportation au format QuickTime » comporte un type
d’encodeur pour iPod. Cet encodeur crée un fichier de sortie qui peut être lu sur un iPod
à l’aide d’un Encodeur H.264 pour la vidéo et un encodeur AAC pour l’audio. Tous les
réglages (dimension de l’image, fréquence d’images, etc.) sont définis automatiquement.
Les inconvénients de l’utilisation de ce module (par rapport à l’utilisation du format de
sortie H.264 pour périphériques Apple) sont l’impossibilité de bénéficier du traitement
distribué, d’ajouter des marqueurs de chapitre et d’utiliser la sous-fenêtre Contrôles
d’image.
Consultez le chapitre 10, « Création de fichiers de sortie H.264 pour appareils Apple », à
la page 159 pour en savoir plus sur la création de fichiers de données de sortie iPod.Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime 255
À propos de la sous-fenêtre Encodeur Composants
d’exportation au format QuickTime
Les options suivantes apparaissent lorsque vous choisissez le format de sortie
Composants d’exportation au format QuickTime dans le menu local « Format de
fichier » de la sous-fenêtre Encodeur de la fenêtre Inspecteur :
 Extension de fichier : ce champ indique l’extension de fichier pour le format de sortie
sélectionné dans le menu Type d’encodeur.
 Autoriser la segmentation de la tâche : cette case vous permet de désactiver la segmentation de tâche. Étant donné que la segmentation n’est pas utilisée avec le format « Composant d’exportation », cette case n’est pas activée. Pour plus
d’informations, consultez la section « Segmentation de tâche et encodage 2 passes
(ou multipasse) » à la page 64.
 Type d’encodeur : utilisez ce menu local pour choisir parmi les formats de sortie
de composant d’exportation disponibles (modules).
 Options : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la fenêtre Réglages pour le format
de fichier de sortie sélectionné dans le menu local « Type d’encodeur ».
Champ Extension
de fichier
Choisissez Composants d’exportation
au format QuickTime.
Cliquez pour afficher les
options du module
d’encodage.
Choisissez un
module d’encodage.256 Chapitre 18 Création de fichiers de sortie d’exportation QuickTime
Configuration des réglages de composant d’exportation
Lorsque vous choisissez « Composants d’exportation au format QuickTime » comme
format de sortie, vous pouvez uniquement créer des réglages pour les modules
d’exportation installés.
Pour créer des réglages « Composants d’exportation au format QuickTime » :
1 Dans l’onglet Réglages, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Assurez-vous que le réglage correct est sélectionné.
 Créez un réglage en choisissant « Composants d’exportation au format QuickTime »
dans le menu local « Créer un réglage » (+).
2 Choisissez un format de fichier de sortie dans le menu local « Type d’encodeur ».
3 Cliquez sur le bouton Options dans la sous-fenêtre Encodeur.
La fenêtre Réglages de ce format de fichier de sortie particulier apparaît.
Important : utilisez l’interface utilisateur du module d’exportation tiers pour saisir de
façon explicite la largeur, la hauteur et la fréquence d’images caractérisant le fichier de
sortie. Ne laissez pas les champs de largeur, de hauteur et de fréquence d’images dans
l’interface utilisateur de tierce partie sur leurs valeurs par défaut (c’est-à-dire leurs
valeurs « actuelles »).
4 Cliquez sur OK pour enregistrer vos réglages et fermer la zone de dialogue.
Remarque : la fonction « Contrôles d’images » de Compressor n’est pas disponible lors
de l’utilisation de la fonction Composants d’exportation au format QuickTime.
Configurez des réglages
pour le composant
d’exportation QuickTime.19
257
19 Ajout de filtres à un réglage
Compressor comprend divers filtres (tels que les filtres d’étalonnage et de suppression de bruit) dont vous pouvez vous
servir pour modifier les détails de vos projets de transcodage.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 Utilisation des filtres (p. 257)
 À propos de la sous-fenêtre Filtres (p. 260)
 Filtres disponibles (p. 261)
 Ajout de filtres à un réglage (p. 271)
Utilisation des filtres
Vous pouvez traiter votre fichier multimédia source à l’aide de divers filtres avant de
le transcoder, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de sortie de la vidéo et du
son. La meilleure façon d’affecter ces réglages de filtre consiste à regarder, et écouter,
votre fichier multimédia source et à choisir ce qui est le plus approprié en fonction de
son contenu.
Filtres de prévisualisation
Vous pouvez prévisualiser un extrait contenant vos réglages de filtre actuels en cliquant sur la cible dans la fenêtre Lot afin de l’ouvrir dans la fenêtre Preview. L’écran
Preview est divisé en deux parties dans lesquelles sont affichées la version originale et
la version transcodée de votre fichier multimédia, pour que vous puissiez voir et entendre les effets de vos réglages de filtre avant de traiter le lot (à condition que la case correspondant à ce filtre particulier soit sélectionnée).
Cela peut s’avérer utile si vous utilisez plusieurs filtres, car il est parfois difficile de pré-
voir la manière dont les filtres interagissent.
Important : l’ordre des filtres dans la liste de filtres correspond à l’ordre dans lequel ils
sont appliqués à la vidéo ou au son. Essayez de changer l’ordre des filtres si vous voyez
des résultats inattendus dans la fenêtre Preview.258 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
Lorsque vous êtes satisfait de vos paramètres, il est conseillé de parcourir la totalité du
film afin de vous assurer que les changements ne sont pas trop importants pour certaines scènes.
Remarque : selon votre système, le type de fichier multimédia source et le nombre de
filtres appliqués, il se peut que la fenêtre Preview dans laquelle les réglages de filtres
sont affichés soit actualisée à une fréquence d’images inférieure à celle de la source.
Pour plus d’informations, consultez le chapitre 23, « Utilisation de la fenêtre Preview »,
à la page 303.
Désentrelacement
La vidéo NTSC et la vidéo PAL sont entrelacées, c’est-à-dire que chaque image vidéo
consiste en deux champs (déphasés de 1/60e de seconde), l’un avec les lignes de diffusion impaires et l’autre avec les lignes paires de l’image. La différence entre ces deux
champs crée l’impression de mouvement, car nos yeux combinent ces deux images en
une seule, ce qui permet d’obtenir à 30 images par seconde (en télévision définition
standard) un mouvement régulier et réaliste. De plus, comme le taux de rafraîchissement des champs est élevé (1/60e de seconde), l’entrelacement est invisible.
Les ajustements que
vous faites peuvent être
visualisés dans
la fenêtre Preview.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 259
Comme l’entrelacement crée deux trames pour chaque image, les zones d’une trame
où le mouvement est rapide sont séparées par des lignes alternatives en escalier. Vous
pouvez visualiser votre média source image par image et vérifier la présence de bandes horizontales sur les bords avant et arrière des objets en mouvement. Si vous pouvez voir ces dernières, vous devez désentrelacer votre fichier multimédia source afin de
le convertir à un format image par image.
Remarque : pour le désentrelacement, l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours
une qualité très supérieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout
de contrôles d’images à un réglage », à la page 273.
Espaces de couleur
Compressor prend en charge les espaces colorimétriques suivants : YUV (R408), 2VUY,
RGBA, ARGB et YUV (v210). Certains filtres requièrent une conversion des espaces de
couleur, tandis que d’autres peuvent manipuler plusieurs espaces de couleur. Pour chaque fichier multimédia, Compressor choisit l’espace colorimétrique le plus approprié
pour délivrer les meilleurs résultats de sortie et de performances en fonction de
l’espace colorimétrique de ces trois attributs : le format du média source, le format
de l’encodeur et les filtres choisis.
L’entrelaçage crée un effet
de « peigne » qui doit être
supprimé.260 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
À propos de la sous-fenêtre Filtres
Utilisez les fonctions suivantes de la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur pour sélectionner et ajuster les filtres à appliquer à vos réglages.
 Liste des filtres : cochez la case située à gauche du filtre que vous souhaitez ajouter aux
préréglages. Les paramètres de filtrage que vous sélectionnez apparaissent dans le
tableau de la sous-fenêtre Résumé. Vous pouvez réorganiser les filtres en les déplaçant
vers le bas ou le haut dans la liste Filtres. Comme ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commençant par le premier de la liste), leur classement dans la
liste est très important. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit
pas modifiée par un autre filtre.
 Contrôles du filtre : les contrôles disponibles dépendent du filtre sélectionné dans
la liste. Le curseur de défilement vous permet de modifier rapidement les valeurs
numériques de votre paramètre, tandis que les boutons fléchés n’autorisent que des
modifications incrémentielles de la valeur numérique. Le numéro du paramètre
apparaît dans le champ situé entre le curseur de défilement et les boutons fléchés.
Remarque : après avoir paramétré un filtre, sa case est automatiquement cochée.
Si vous décidez de ne plus vouloir utiliser ce filtre, assurez-vous de décocher sa case
avant de procéder au transcodage.
Liste des filtres.
Contrôles de filtre.
Choisissez des filtres
vidéo ou audio.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 261
Filtres disponibles
La sous-fenêtre Filtres comprend deux onglets : un pour la vidéo et un pour l’audio.
Filtres vidéo
 Rétablir BlackWhite : transforme les couleurs s’approchant du noir en noir pur et
les couleurs s’approchant du blanc en blanc pur, sans modifier les autres couleurs du
reste de l’image. Utilisez ce filtre pour mieux compresser les zones unies noires et
blanches (luminance) de l’image, par exemple les arrière-plans. Les deux curseurs de
défilement permettent de régler indépendamment les valeurs du blanc et du noir
entre 0 et 100. Consultez la section « Espaces de couleur » à la page 259 pour plus
d’informations sur la façon dont les espaces de couleur sont liés à ce filtre.
 Luminosité et Contraste : modifie la couleur générale et les valeurs de luminance de votre
fichier multimédia de sortie pour que l’image soit plus claire ou plus foncée. Certains
codecs QuickTime assombrissent votre fichier vidéo ; vous pouvez donc utiliser ce filtre
pour compenser ce phénomène. Choisissez une valeur comprise entre -100 et 100, mais il
est déconseillé d’utiliser des valeurs extrêmes pour ne pas obtenir des images délavées.262 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
 Étalonnage des hautes lumières, Tons intermédiaires ou Ombres : en fonction de ce que
vous choisissez, cette option corrige les inexactitudes de balance des blancs et crée
des effets de couleur dans les zones de couleurs vives, de tons intermédiaires ou de
tons foncés des images de votre plan. Les valeurs de rouge, de vert et de bleu peuvent être réglées indépendamment entre -100 et 100.
 Désentrelaçage : supprime les effets de l’entrelacement. Si votre fichier multimédia
source doit être converti en un format image par image, vous devez le désentrelacer
pour supprimer les effets de l’entrelacement. L’entrelacement sur les écrans d’ordinateur peut conférer aux objets en déplacement rapide un aspect flou, ce qui rend ce
paramètre particulièrement important si vous lisez une vidéo au format QuickTime
sur votre ordinateur ou en continu sur Internet. Vous pouvez supprimer la trame
supérieure (impaire) ou inférieure (paire) d’un fichier vidéo entrelacé, mais cela aura
un impact sur la fluidité des mouvements du plan. Lors des arrêts sur image, ce filtre
peut également être utilisé pour éliminer le papillotement causé par l’entrelacement
des images qui présentent de fines lignes verticales, comme les pages de titre avec
du texte de petite taille. Les trames restantes sont interpolées pour créer une image
complète, ce qui conduit à un adoucissement général de l’image.
Consultez la section « Désentrelacement » à la page 258 pour plus d’informations.
Remarque : l’option « Contrôles d’images » est recommandée par rapport au filtre
de désentrelacement (filtre propriétaire), car elle offre toujours une qualité très supé-
rieure. Pour plus d’informations, consultez le chapitre 20, « Ajout de contrôles
d’images à un réglage », à la page 273.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 263
Parmi les méthodes de désentrelacement suivantes, sélectionnez dans le menu local
celle qui fonctionne le mieux avec votre métrage :
 Blur : mélange les trames paires et impaires. Ce paramètre rend les données temporaires plus importantes et préserve mieux les mouvements, mais comme
les images individuelles sont composées de deux images, leur qualité n’est pas
optimale lorsque vous suspendez la lecture.
 Pair : garde les trames paires et ignore les trames impaires, évitant ainsi les mouvements flous.
 Impair : garde les trames impaires et ignore les trames paires, évitant ainsi les mouvements flous.
 Accentué : traite les deux trames pour rendre les bords plus nets. Ce paramètre met
en valeur les données spatiales.
 Fondu entrant/sortant : ajoute un fondu partant de ou aboutissant à une couleur de
cache au début et à la fin du plan.
 Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du fondu.
 Opacité de fondu entrant et sortant : définit l’opacité de la première image vidéo du
plan (fondu entrant) ou de la dernière (fondu sortant). Une valeur de 0,0 signifie
que l’image vidéo concernée est complètement recouverte par la couleur de
cache. Une valeur de 0,5 détermine un plan recouvert à 50 pour cent par la couleur de cache.
 Couleur du fondu : définit la couleur de cache. Si vous cliquez sur cette option,
le sélecteur de couleurs apparaît pour vous permettre de choisir la couleur de
départ et d’arrivée du fondu. (La couleur du fondu entrant doit être la même que
celle du fondu sortant.)264 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
 Correction Gamma : contrôle la luminosité générale d’une image telle qu’elle apparaît à l’écran en modifiant la valeur du gamma du fichier multimédia. Ce filtre peut
être utilisé pour supprimer les détails d’un plan sous-exposé ou pour réduire la saturation d’un plan surexposé à un niveau acceptable sans conduire à des images trop
délavées. Les ordinateurs fonctionnant avec différents systèmes d’exploitation pré-
sentent divers paramètres d’écran. En visualisation multi-plateforme, la correction
gamma améliore l’image quelle que soit la plate-forme utilisée. Choisissez une valeur
gamma comprise entre 0,1 et 4,0.
 Letterbox : met à l’échelle et positionne l’image entre des barres horizontales de type
« letterbox ».
 Type : ce menu local permet de choisir le type de format Letterbox à utiliser.
Échelle compresse verticalement la vidéo afin qu’elle tienne dans les barres
Letterbox. Cache rogne la vidéo dans laquelle les barres Letterbox sont placées.
 Position : ce menu local permet de choisir la position de la vidéo. L’option Au centre
place des barres noires au-dessus et en dessous de la vidéo, cette dernière restant
centrée. L’option Bas positionne la vidéo au bas de l’écran, avec une barre noire unique au-dessus. L’option Haut positionne la vidéo en haut de l’écran, avec une barre
Letterbox unique au-dessous.
 Sortie : ce menu local permet de choisir les proportions spécifiques à utiliser pour
le format Letterbox. Chaque paramètre est suivi d’une valeur qui indique le ratio
largeur/hauteur utilisé pour ce paramètre. Ainsi, le paramètre Academy indique
un ratio de 1,85 :1, ce qui signifie que la largeur de l’image est égale à 1,85 fois sa
hauteur. Le paramètre Manuelle active le curseur Manuelle que vous pouvez utiliser pour définir manuellement les proportions du format Letterbox. Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 265
 Curseur Manuelle : utilisé lorsque l’option Manuelle est sélectionnée dans le menu
local Sortie. Cette option permet de définir manuellement les proportions Letterbox. Le curseur Manuelle n’a aucun effet lorsque l’option Manuelle n’est pas sélectionnée dans le menu local Sortie.
 Case Arrière-plan : détermine la couleur de la boîte aux lettres. Cochez cette case
pour choisir la couleur de l’arrière-plan à partir du sélecteur de couleur.
 Suppression des bruits : réduit les zones de bruit aléatoire de l’image. Certains codecs
introduisent dans les fichiers vidéo du bruit, qui peut être atténué à l’aide du filtre de
suppression du bruit. Vous pouvez améliorer la qualité de l’image et compresser
l’espace de votre contenu de manière plus efficace en réduisant les détails les plus fins.
Le filtre de réduction de bruit vous permet de rendre floues certaines zones à faible
contraste tout en gardant les bords à contraste élevé nets. Ce principe est connu
sous le nom de réduction de bruit adaptative. Les résultats ne sont pas perceptibles
à l’œil nu, mais améliorent la compression finale du média source. Il est particulièrement important d’utiliser ce filtre avec des vidéos diffusées en direct.
 Appliquer à : ce menu local permet de choisir les canaux dont vous souhaitez filtrer le bruit. L’option par défaut est « Tous les canaux », qui permet de filtrer le
bruit provenant de tous les canaux, y compris le canal alpha. L’autre option est
« Canaux de colorimétrie », qui filtre uniquement le bruit provenant des deux
canaux de colorimétrie (U et V) dans l’espace colorimétrique AYUV (ou R408 dans
la terminologie Final Cut Pro).
 Itérations : ce menu local atténue le bruit de l’image. Choisissez la fréquence
d’application (entre 1 et 4) de l’algorithme sélectionné au fichier multimédia
source. À chaque nouvelle application de l’algorithme, ce dernier utilise l’image
modifiée résultant de l’application antérieure. Plus vous utilisez d’itérations,
plus l’image devient floue.266 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
 Algorithme : sélectionnez l’un des algorithmes suivants dans le menu local
Algorithme : Moyen (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de
la couleur moyenne des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur) ;
Remplacement (la couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la couleur
moyenne des pixels qui l’entourent, en excluant sa propre couleur) ; Fusionner (la
couleur de chaque pixel est modifiée en fonction de la moyenne pondérée des
couleurs des pixels qui l’entourent, y compris sa propre couleur).
 Accentuer contour : améliore le contraste de l’image au niveau des bords des objets.
Certains codecs rendent les images vidéo floues, ce filtre peut donc neutraliser l’effet
d’adoucissement dû à la suppression du bruit ou à un média source flou, et augmenter l’impression de netteté de l’image. Lorsque vous utilisez des valeurs extrêmes,
les images du fichier multimédia de sortie peuvent sembler granuleuses. Choisissez
n’importe quelle valeur comprise entre 0 et 100.
 Superposer texte : permet au texte d’apparaître en surimpression sur l’image. Cette
option est utile pour apposer des informations textuelles sur votre fichier multimé-
dia de sortie. Utilisez les contrôles suivants pour positionner du texte, sélectionner
la couleur et la police, et spécifier sa transparence :
 Menu local Position : détermine la position du texte dans le plan. Choisissez l’une des
13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche - Titre sécurisé, etc.).Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 267
 Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte. Vous pouvez choisir une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence
totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.
 Texte : tapez le texte souhaité dans ce champ.
 Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte à partir du
sélecteur de couleur.
 Sélectionner une police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices
vous permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.
 Générateur de timecode : superpose le texte du timecode du plan à l’image.
Vous pouvez aussi ajouter une étiquette au texte du timecode.
 Menu local Position : détermine la position du texte du timecode dans le plan.
Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure gauche,
Titre sécurisé, etc.).
 Alpha : ce curseur définit l’opacité du texte du timecode. Vous pouvez choisir une
valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité complète.
 Intitulé : saisissez dans ce champ tout texte que vous souhaitez voir apparaître
à gauche du numéro du timecode.
 Case « Démarrer timecode à 00:00:00:00 » : cochez cette case pour que le timecode
commence à 00:00:00:00. Si cette option n’est pas sélectionnée, le timecode du
plan est utilisé.
 Couleur du texte : cochez cette case pour choisir la couleur du texte du timecode
dans le sélecteur de couleurs.
 Sélectionner la police : cliquez sur ce bouton pour ouvrir une palette de polices vous
permettant de sélectionner la police, son style et sa taille.268 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
 Filigrane : permet de superposer un filigrane à l’image. Cette option est utile pour
apposer un logo approprié sur votre fichier multimédia de sortie. Le filtre Filigrane
peut appliquer des images fixes ou des séquences en filigrane sur votre fichier multimédia de sortie. Utilisez les menus locaux, les curseurs de défilement et les champs
ci-après pour positionner et dimensionner le filigrane, et régler sa transparence :
 Menu local Position : ce menu local positionne l’image de filigrane dans le plan
d’image. Choisissez l’une des 13 positions (Au centre, Inférieure gauche, Inférieure
gauche - Titre sécurisé, etc.).
 Échelle : ce curseur définit la taille de l’image de filigrane.
 Alpha : ce curseur définit l’opacité de l’image de filigrane. Vous pouvez choisir
une valeur comprise entre 0 et 1, sachant qu’une valeur égale à 0 équivaut à
une transparence totale, tandis qu’une valeur égale à 1 correspond à une opacité
complète.
 Case Répétitive : si vous avez choisi un plan comme filigrane, le fait de cocher
cette case permet de lire le filigrane en boucle. Si vous ne cochez pas cette case,
le filigrane est lu une fois jusqu’à la fin puis disparaît.
 Bouton Choisir : cliquez sur ce bouton pour ouvrir la zone de dialogue de sélection
de fichiers, puis sélectionnez la séquence ou l’image à utiliser comme filigrane.
Filtres audio
Important : les filtres audio ne sont pas disponibles lorsque l’audio est réglé sur
Passthrough dans les réglages QuickTime. Consultez la section « À propos de la sousfenêtre AIFF Encoder QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 269
 Plage dynamique : cette option permet de contrôler les niveaux audio d’un plan de
façon dynamique en augmentant le son des parties où le volume sonore est faible et
en le baissant pour les parties où le volume sonore est plus élevé. Cette option est
également appelée compression du niveau audio.
 Adoucir au-dessus : les volumes sonores supérieurs à ce niveau audio sont réduits
au niveau défini par le gain principal.
 Seuil de bruit : définit le niveau de ce qui est considéré comme bruit. Le son dont
le niveau est égal ou supérieur à ce niveau est amplifié de façon dynamique
jusqu’au niveau défini par le gain principal. Le son au dessous de ce niveau
demeure inchangé.
 Gain principal : définit le niveau moyen du son comprimé de façon dynamique.
 Écrêteur : définit le niveau maximum autorisé du son pour le plan.
 Gain (dB) : définit le niveau au dessus duquel les pics plus élevés sont réduits.
 Égaliseur graphique Apple AU : cette option vous permet d’utiliser l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple pour créer un grand nombre de formes de fréquences sur
toute la plage des fréquences audibles. Vous pouvez choisir entre une version à
31 bandes et une version à 10 bandes.270 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
 Menu local Options : ouvre l’interface de l’égaliseur graphique AUGraphicEQ Apple.
Le menu local « Nombre de bandes » de l’interface de l’égaliseur permet de choisir
la version d’égaliseur à utiliser (31 bandes ou 10 bandes).
 Fondu entrant/sortant : ajoute un mixage partant de ou aboutissant à un silence
(ou un niveau de gain que vous avez défini) au début et à la fin du plan.
 Durées de fondu entrant et sortant : définit la durée du mixage utilisé pour
la transition entre la valeur de gain et le niveau audio normal du plan au début
(fondu entrant) et à la fin (fondu sortant) du plan.Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage 271
 Gains de fondu entrant et sortant : définit le niveau auquel le mixage commence
(fondu entrant) ou se termine (fondu sortant). La valeur –100,0 correspond au
silence et la valeur 0,0 signifie que le son n’est pas modifié.
Remarque : lorsque vous utilisez à la fois le filtre Fondu entrant/sortant et le filtre
Plage dynamique, veillez à ce que le filtre Plage dynamique se trouve avant le filtre
Fondu entrant/sortant dans la liste de filtres.
Ajout de filtres à un réglage
Utilisez la sous-fenêtre Filtres dans la fenêtre Inspecteur pour ajouter des filtres à vos
réglages.
Pour ajouter des filtres à un réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source
dans la fenêtre Lot. De cette façon, vous pouvez ouvrir la fenêtre Preview et voir
les effets de vos ajustements de filtre.
3 Cliquez sur la sous-fenêtre Filtres de l’Inspecteur.
4 Configurez selon vos souhaits les filtres que vous souhaitez ajouter à ce réglage.
Remarque : une coche apparaît automatiquement dès que vous commencez à paramé-
trer un filtre.
Le filtre est automatiquement sélectionné si vous
modifiez ses réglages.
Toute modification apportée
aux réglages d’un filtre est
appliquée au filtre sélectionné.272 Chapitre 19 Ajout de filtres à un réglage
5 Dans la liste des filtres, déplacez les filtres vers le haut ou vers le bas pour déterminer
l’ordre dans lequel vous souhaitez qu’ils soient appliqués au fichier multimédia source
pendant son transcodage.
Étant donné que ces filtres sont traités un par un pendant le transcodage (en commen-
çant par le premier de la liste), il est important que vous les classiez selon leur ordre
d’application. Par exemple, il est recommandé de placer le filtre de superposition de
texte en dernier, afin que la couleur que vous avez choisie pour le texte ne soit pas
modifiée par un autre filtre.
Si vous déplacez un filtre, assurez-vous de cocher la case pour que Compressor sache
qu’il faut l’appliquer au réglage concerné. Si vous essayez de sélectionner un autre
réglage après avoir sélectionné un filtre déplacé, la zone de dialogue Enregistrer vous
demande d’enregistrer ou d’annuler les changements apportés à ce réglage. Par défaut,
tous les filtres sélectionnés s’affichent en premier dans la liste.
Remarque : vous pouvez voir les détails des réglages dans la sous-fenêtre Résumé de
la fenêtre Inspecteur.
Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Filtres » à la page 260 pour obtenir
plus d’informations.
Faites glisser les filtres vers
le haut ou vers le bas pour
établir l’ordre dans lequel
vous souhaitez qu’ils soient
appliqués au fichier multimé-
dia source.20
273
20 Ajout de contrôles d’images
à un réglage
Les contrôles d’images reposent sur une analyse approfondie
de l’image et servent à resynchroniser cette dernière, à la redimensionner ou à lui appliquer des effets vidéo sophistiqués.
Ce chapitre contient les sections suivantes :
 Utilisation des contrôles d’images (p. 273)
 À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images (p. 274)
 Ajout de contrôles d’images à un réglage (p. 279)
 Utilisation du télécinéma inverse (p. 280)
 Utilisation des contrôles de resynchronisation (p. 283)
Utilisation des contrôles d’images
Grâce aux contrôles d’images, Compressor permet de transcoder en haute qualité
de nombreux formats sources différents dans de nombreux formats cibles en ayant
recours à une analyse approfondie de l’image. Cela signifie que vous pouvez maintenant effectuer les différentes opérations suivantes à des niveaux de qualité qui étaient
précédemment possibles uniquement avec des solutions matérielles coûteuses :
 Convertir des fichiers vidéo entre les normes de télévision internationales,
par exemple PAL vers NTSC ou NTSC vers PAL.
 Convertir des sources vidéo haute définition (HD) en sources définition standard (SD),
ou inversement.
 Convertir un flux progressif en flux entrelacé, ou inversement.
 Réaliser des ajustements de fréquence d’images de haute qualité, notamment pour
obtenir des effets de ralenti de haute qualité.
 Supprimer automatiquement le pulldown du télécinéma (télécinéma inverse).
Remarque : le groupe de réglages « Conversions de format avancées » de l’onglet
Réglages revêt une importance particulière pour l’utilisation des contrôles d’images.274 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
Important : il n’est pas possible de prévisualiser les réglages « Contrôles d’images »
dans la fenêtre Preview. Pour prévisualiser ces derniers, lancez un transcodage de test
sur une petite section de votre fichier multimédia source (cf. « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour plus d’informations).
À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images
Utilisez les fonctionnalités suivantes sous l’onglet « Contrôles d’images » de l’Inspecteur afin de sélectionner et d’ajuster les attributs de contrôle d’images que vous souhaitez affecter à vos réglages.
État des contrôles d’images
Utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de « Contrôles d’images » :
 Désactivé : réglage par défaut pour la plupart des préréglages Apple. Choisissez
Désactivé si votre projet Compressor n’implique pas de changements en termes de
taille d’image, de fréquence d’images ou de priorité de trame.
 Activé : cette option vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs qui se trouvent dans la sous-fenêtre Contrôles d’images.
 Sélection automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles d’images » appropriés.
Contrôles de
redimensionnement
Contrôles de
resynchronisation
État des contrôles
d’images
Bouton Automatique
des contrôles d’imagesChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 275
En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :
 Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en
définition standard (SD)
 Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour
DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple
Contrôles de redimensionnement
Utilisez les contrôles de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les images
sont redimensionnées.
 Filtre de redimensionnement : utilisez ce menu local pour choisir parmi les options suivantes de redimensionnement. Cette décision est un compromis entre une vitesse de
traitement plus rapide et une qualité de sortie supérieure dans les projets qui impliquent un changement de résolution.
 Rapide (pixel le plus proche)
 Avancée (filtre linéaire)
 Optimale (prédiction statistique)
 Champs de sortie : utilisez ce menu local pour choisir la méthode de balayage de sortie (soit la priorité de trame, soit une conversion en balayage progressif).
 Identique à la source : aucun changement de méthode de balayage.
 Progressive : méthode de balayage où chaque image est complète (et non divisée
en trames). Utilisez ce réglage au lieu du filtre Désentrelaçage de Compressor
(un filtre hérité de la sous-fenêtre Filtres) car il offrira toujours une qualité bien
supérieure.
 Première supérieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également
appelée trame deux, trame supérieure ou trame impaire.
 Première inférieure : priorité de trame entrelacée (ordre des trames), également
appelée trame une, trame inférieure ou trame paire.276 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
 Désentrelacer : utilisez ce menu local pour choisir parmi différentes techniques de
désentrelacement (ou désentrelaçage). Cette décision est un compromis entre une
vitesse de traitement plus rapide et un désentrelaçage de qualité supérieure des
zones de mouvement au sein de l’image. Dans tous les cas, toute option de désentrelaçage de qualité supérieure donne des résultats identiques ou meilleurs que l’option
immédiatement inférieure. Toutefois, si le redimensionnement vers le bas est également appliqué à l’image, il se peut que les améliorations de qualité ne se remarquent pas. Dans ces conditions, les options Rapide ou Meilleure fourniront
probablement une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.
 Rapide (moyenne des lignes) : cette option fait la moyenne des lignes adjacentes
d’une image.
 Avancé (filtre Motion adaptive) : cette option offre une bonne qualité de désentrela-
çage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.
 Optimale (correction des mouvements) : cette option offre une très bonne qualité de
désentrelaçage pour les zones de l’image qui sont en mouvement.
 Télécinéma inverse : cette option supprime les trames supplémentaires ajoutées
lors du processus de télécinéma pour convertir les 24 ips du film en 29,97 ips pour
le format NTSC. La sélection de cet élément entraîne la désactivation de tous
les autres éléments de la sous-fenêtre Contrôles d’images.
Remarque : pour en savoir plus sur le pulldown 3:2 et sur l’utilisation de la fonction
Télécinéma inverse, reportez-vous à la section « Utilisation du télécinéma inverse » à
la page 280.
Alors que le menu local Désentrelacer est toujours actif, Compressor ne désentrelace
que les tâches qui en ont besoin. (Par exemple, si la source est entrelacée et que
le menu local « Champs de sortie » est défini sur Progressive, Compressor effectuera
un désentrelaçage. Si le fichier multimédia source est progressif, Compressor n’effectuera pas de désentrelaçage.)
Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps
de traitement beaucoup plus longs que prévu. Si vous réduisez la taille d’image en plus
de désentrelacer l’image, les options Rapide ou Meilleure fourniront probablement
une qualité suffisamment haute, selon l’ampleur du redimensionnement vers le bas.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 277
 Détails de technique Adaptive : cochez cette case pour utiliser une analyser d’image
avancée afin de distinguer les zones de bruit de celles de contour.
 Anticrénelage : utilisez ce curseur pour régler un niveau d’adoucissement entre 0
et 100. Ce paramètre améliore la qualité des conversions lorsque vous augmentez
l’échelle des données. Par exemple, lorsque vous transcodez de la vidéo de définition standard en haute définition, l’option Anticrénelage lisse les contours irréguliers
pouvant apparaître dans l’image.
 Niveau de détails : utilisez ce curseur pour définir un niveau (entre 0 et 100) pour conserver les contours accentués. Il s’agit d’un contrôle d’accentuation qui vous permet
de rajouter des détails à une image agrandie. Contrairement aux autres opérations
d’accentuation, le réglage « Niveau de détails » distingue les détails de bruit et ceux
de fonction, et n’augmente généralement pas les grains non voulus. Le fait d’accroî-
tre la valeur de ce paramètre peut donner lieu à des contours irréguliers, qui peuvent cependant être éliminés en augmentant la valeur d’anticrénelage.
Remarque : les options « Détails de technique Adaptive », Anticrénelage et « Niveau
de détails » se rapportent uniquement au redimensionnement d’image (mise à
l’échelle), et non au désentrelaçage.
Contrôles de resynchronisation
Utilisez les commandes de cette section pour choisir l’algorithme avec lequel les
fréquences d’images sont ajustées.
 Conversion de fréquence : utilisez ce menu local pour choisir parmi les techniques
suivantes de resynchronisation d’images (changement de la fréquence d’images).
Cette décision est un compromis entre une vitesse de traitement plus rapide et
une qualité de sortie supérieure. Dans de nombreux cas, le réglage Meilleure fournira
une conversion d’une qualité suffisamment haute en économisant fortement du
temps de traitement par rapport au réglage Optimale.
 Rapide (image la plus proche) : aucune fusion d’images n’est appliquée ; Compressor
utilise simplement une copie de l’image disponible la plus proche pour remplir les
nouvelles images entre.278 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
 Bonne (fusion d’images) : rassemble les images voisines afin de créer de nouvelles
images entre.
 Meilleure (correction des mouvements) : utilise un flux optique pour interpoler des
images, avec des résultats de bonne qualité.
 Maximum (correction des mouvements de haute qualité) : utilise un flux optique
pour interpoler des images, avec des résultats de qualité supérieure ; cette option
est particulièrement utile pour les transcodages qui impliquent des augmentations de fréquences d’images (par exemple, de 23,98 ips à 59,94 ips).
 Régler la durée sur : utilisez cette option pour choisir l’une des trois méthodes proposées pour convertir la durée du plan en une nouvelle durée.
 Pourcentage de la source : utilisez cette option pour saisir une valeur exprimée en
pourcentage permettant de modifier la vitesse du plan ou choisissez un réglage
spécifique dans le menu local.
 Durée totale : servez-vous de cette option pour choisir la durée du plan.
 Pour que les images source soient lues à une fréquence de [fréquence d’images]
ips : utilisez cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia
source ne correspond pas à celle qui est indiquée dans la sous-fenêtre Encodeur
pour cet élément.
Remarque : lorsque vous modifiez la vitesse de la vidéo à l’aide des contrôles de
resynchronisation, Compressor ajuste également la partie audio du fichier multimé-
dia de sortie de sorte que le son reste synchronisé avec l’image. Les contrôles de
resynchronisation n’ont aucune incidence sur la hauteur tonale de l’audio.
Pour en savoir plus sur l’utilisation de ces options, consultez la section « Utilisation
des contrôles de resynchronisation » à la page 283.
Avertissement : l’utilisation de tous les réglages optimaux peut donner lieu à des temps
de traitement beaucoup plus longs que prévu. Le réglage Meilleure pour la conversion
de fréquence fournira une conversion d’une qualité suffisamment haute, tout en économisant fortement du temps de traitement par rapport au réglage Optimale.
Menu local de sélectionChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 279
Ajout de contrôles d’images à un réglage
Utilisez la sous-fenêtre « Contrôles d’images » de la fenêtre de l’Inspecteur pour ajouter
des réglages de resynchronisation et de redimensionnement d’image à vos réglages.
Pour ajouter des réglages automatiques de contrôles d’images à un réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur.
4 Cliquez sur le bouton Automatique qui se trouve à côté du menu local « Contrôles
d’images ».
Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier multimédia source et
le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs « Contrôles
d’images » appropriés.
En mode Automatique, la technologie de « Contrôles d’images » intervient uniquement dans les deux types suivants de transcodages :
 Le transcodage de sources haute définition (HD) en fichiers de sortie MPEG-2 en définition standard (SD).
 Le transcodage de sources entrelacées en fichiers de sortie (progressifs) H.264 pour
DVD Studio Pro et H.264 pour appareils Apple.
Pour ajouter des réglages personnalisés de contrôles d’images à un réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur.
4 Dans le menu local « Contrôles d’images », choisissez Activé.
Le choix de l’option Activé vous permet d’ajuster manuellement tous les attributs
de la sous-fenêtre Contrôles d’images.280 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
5 Modifiez n’importe lequel des contrôles suivants dans la sous-fenêtre « Contrôles
d’images ». (Voir « À propos de la sous-fenêtre Contrôles d’images » à la page 274 pour
des détails concernant chacun de ces contrôles.)
 Filtre de redimensionnement
 Champs de sortie
 Désentrelacer
 Détails de technique Adaptive
 Anticrénelage
 Niveau de détails
 Conversion de fréquence
 Réglages de durée
6 Cliquez sur Enregistrer pour enregistrer les modifications.
Utilisation du télécinéma inverse
Le menu local Désentrelacer comprend un réglage permettant d’inverser le télécinéma.
À propos du télécinéma inverse
L’approche la plus courante pour distribuer un film à 24 ips destiné à la vidéo NTSC
à 29,97 ips consiste à effectuer un pulldown 3:2 (également appelé pulldown 2:3:2:3).
L’enregistrement en alternance de deux trames d’une image de film, puis de trois trames de l’image suivante permet de transformer les 24 images d’une seconde de film
en 30 images d’une seconde de vidéo.
Avant
(23,98 ips)
A B A B B C C D D D
A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C
A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D
A B C D
A A B B B C C D D D
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Pulldown 3:2
Après
(29,97 ips)
Une secondeChapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 281
Comme le montre la figure ci-dessus, le modèle 3:2 (qui est en fait un modèle 2:3:2:3
puisque l’image A est enregistrée sur deux trames et est suivie par l’image B enregistrée sur trois trames) se répète toutes les quatre images du film. Pratiquement tous
les spots publicitaires, les films et les émissions de télévision en différé de qualité sont
soumis à ce processus avant leur diffusion.
Pour les besoins du montage et de l’ajout d’effets, il est souvent préférable de supprimer ces trames supplémentaires et de rétablir la fréquence originale de 23,98 ips de
la vidéo. Le rétablissement de la fréquence originale de 23,98 ips a en outre l’avantage
de permettre une conversion plus aisée à la fréquence de 25 ips du format PAL.
La fréquence d’images moins élevée présente également l’avantage de requérir moins
d’images par seconde de vidéo, ce qui signifie que la taille du fichier est moins importante. La fonction de télécinéma inverse facilite cette opération.
À propos de la cadence
Lorsqu’un film est transformé par télécinéma en vidéo NTSC, sa cadence est constante.
Cela signifie que le modèle 3:2 est systématique et ininterrompu. La suppression du
télécinéma sur un plan de cadence constante est une opération relativement aisée,
car il suffit de déterminer le modèle une seule fois.
Si vous montez ces plans transformés par télécinéma en tant que vidéo NTSC, vous
obtenez un fichier vidéo final avec une cadence irrégulière et un modèle 3:2 fluctuant.
La suppression du télécinéma sur ce type de plan s’avère bien plus compliquée puisque vous devez sans cesse vérifier la cadence pour ne pas choisir par mégarde des
trames incorrectes lors de la création de vidéo à 23,98 ips.
A A B B B C C D D D A A B B B C C D D D A A B B C C D D D A A B B B D B C C D D D A B A B B C C D D A B A B B C C D D D
A B C D A D A B C D A B C D A B C D A B C D B C
A B C D
A A B B C C D D
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
Field
1
Field
2
D
Field
2
B
Field
1
Avant
(29,97 ips)
Après
(23,98 ips)
Une seconde
Suppression de pulldown 3:2282 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
La fonction de télécinéma inverse dont est muni Compressor détecte automatiquement les cadences irrégulières et adapte le traitement de façon appropriée.
Autres remarques sur la fonction de télécinéma inverse
Il convient de tenir compte de quelques autres considérations lors de l’utilisation
de la fonction de télécinéma inverse.
Tous les autres réglages de « Contrôles d’images » sont désactivés
Étant donné que l’objectif de la fonction de télécinéma inverse est de produire de
la vidéo progressive à 23,98 ips, toutes les autres options de la sous-fenêtre « Contrôles
d’images » sont désactivées lorsque Télécinéma inverse est sélectionné.
À propos du télécinéma inverse et de l’encodage segmenté
En raison de la nature imprévisible du traitement appliqué lors du télécinéma inverse,
l’encodage segmenté ne fonctionne pas de façon aussi efficace que lorsque la fonction
télécinéma inverse n’est pas utilisée.
À propos de la suspension du processus de transcodage
Si vous suspendez (pause) le processus de transcodage, vous êtes ensuite obligé de
le reprendre depuis le début.
Création de vidéo PAL lors du processus de télécinéma inverse
Convertir une vidéo à 23,98 ips ou une vidéo à 24 ips en vidéo PAL dont la fréquence
est de 25 ips en accélérant la vitesse de lecture de 4 pour cent est une pratique courante. Si votre vidéo source est une vidéo NTSC à 29,97 ips convertie par télécinéma,
vous pouvez la convertir au format PAL à l’aide de deux tâches.
 Première tâche : appliquez à la tâche un réglage qui permette d’inverser le télécinéma et d’obtenir une vidéo NTSC à 23,98 ips.
Remarque : vous pourriez appliquer un réglage convertissant également la vidéo au
format PAL, mais dans ce cas, la conversion du format ne serait pas effectuée à l’aide
des contrôles d’images et sa qualité pourrait être insatisfaisante.
 Deuxième tâche : pour créer la deuxième tâche, sélectionnez la première, puis choisissez Tâche > Nouvelle tâche avec sortie cible. Vous créez ainsi une tâche reposant
sur la sortie de la première tâche. Vous pouvez alors appliquer un réglage assurant
un format de sortie PAL et utiliser la fonction « Contrôles d’images » qui vous garantit un fichier de sortie de haute qualité.
Pour en savoir plus sur l’enchaînement de tâches, reportez-vous à la section « À propos
de l’ajout et de la copie de tâches » à la page 118.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 283
Utilisation des contrôles de resynchronisation
Les contrôles de resynchronisation sont couramment utilisés pour deux opérations :
 Conversion de la fréquence d’images d’une vidéo : il s’agit généralement de convertir
la fréquence d’images NTSC en fréquence d’images PAL ou inversement. Cette fonction utilise uniquement le réglage du menu local « Conversion de fréquence » et est
automatiquement configurée lorsque cela est nécessaire.
 Conversion de la vitesse d’une vidéo : cette opération consiste à lire les images existantes à une vitesse différente ou, dans le cas des effets de ralenti, à créer des images
intermédiaires si nécessaire.
Dans tous les cas, si le fichier multimédia source contient de l’audio, la vitesse de ce dernier est également modifiée et sa hauteur tonale corrigée, afin que le résultat soit identique à celui de l’audio original, mais avec une vitesse différente. Cela vous permet de
conserver la synchronisation entre l’image et le son.
Remarque : si vous prévisualisez un réglage qui utilise les contrôles de resynchronisation, la vidéo sera lue à la nouvelle fréquence d’images ou vitesse, mais elle n’aura pas
été traitée par les contrôles d’images et, par conséquent, sa qualité sera inférieure à
celle du fichier de sortie transcodé. La hauteur tonale du son est corrigée lors de la pré-
visualisation du réglage.
Important : si vous utilisez les contrôles de resynchronisation sur un réglage qui utilise
le format de sortie QuickTime Movie et que vous choisissez Passthrough comme
réglage audio, la vitesse audio n’est pas modifiée et la synchronisation avec la vidéo
n’est pas conservée. Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre AIFF Encoder
QuickTime » à la page 238 pour plus d’informations.
Conversion de la vitesse d’une vidéo
Les contrôles de resynchronisation proposent trois options pour déterminer la vitesse
de lecture :284 Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage
 saisir un pourcentage ;
 saisir une durée ;
 forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage
« Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur.
Saisir un pourcentage
Vous disposez de deux options lorsque vous choisissez de définir la durée du plan à l’aide
de cette méthode :
 saisir une valeur en pour cent ;
 choisir une valeur prédéfinie.
Chacun des préréglages disponibles est destiné à être utilisé pour un cas de figure
particulier.
 24 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 25 ips distribuée en format PAL.
 23,98 @ 24 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 24 ips.
 23,98 @ 25 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 23,98 ips en vidéo à 25 ips
distribuée en format PAL.
 30 @ 29,97 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 30 ips en vidéo à 29,97 ips.
 29,97 @ 30 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 29,97 ips en vidéo à 30 ips.
 24 @ 23,98 : utilisez ce réglage pour convertir une vidéo à 24 ips en vidéo à 23,98 ips
distribuée sous forme de DVD NTSC.
Aucune de ces options n’exige l’insertion d’images vidéo intermédiaires. La différence
entre les réglages correspond juste à une lecture plus ou moins rapide des images
existantes.Chapitre 20 Ajout de contrôles d’images à un réglage 285
Saisir une durée
Le champ Durée indique la durée actuelle du plan. Si vous modifiez cette durée,
la valeur exprimée en pourcentage change pour refléter cette modification.
Cette option est très utile lorsque la durée du fichier multimédia source est un peu plus
longue ou un peu plus courte que nécessaire et que vous préférez changer la vitesse
de lecture plutôt qu’ajouter ou supprimer des images vidéo.
Cette méthode donne lieu à la création d’images vidéo intermédiaires en fonction
des besoins.
Forcer la lecture des images à la fréquence d’images définie dans le réglage
« Fréquence d’images » de la sous-fenêtre Encodeur
On utilise cette option lorsque la fréquence d’images du fichier multimédia source
est différente de celle qui est indiquée dans le réglage « Fréquence d’images » de la
sous-fenêtre Encodeur.21
287
21 Ajout de réglages de géométrie
Vous pouvez ajuster vos réglages de façon plus précise à
l’aide de la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur.
Ce chapitre contient les sections suivantes :
 Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du remplissage (p. 287)
 À propos de la sous-fenêtre Géométrie (p. 290)
 Ajustements de géométrie pour un réglage (p. 294)
Utilisation du rognage, de la mise à l’échelle et du
remplissage
La sous-fenêtre Géométrie propose trois méthodes différentes pour modifier l’image
de sortie.
Rognage
Lorsque vous rognez une image, vous supprimez du contenu vidéo. Ce contenu
représente souvent une partie superflue de l’image (telle que la zone de surbalayage,
nécessaire pour la télévision, mais inutile pour les ordinateurs) et sa suppression permet d’agrandir la portion restante dans une image de même taille.
La fonction Rognage comprend également un réglage automatique qui détecte
les bords de l’image et saisit automatiquement des valeurs de rognage adaptées.
Cette option s’avère particulièrement utile si vous souhaitez supprimer les bandes
noires d’un fichier multimédia source. 288 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie
Lorsque vous ajustez les réglages de rognage, l’un des deux cas de figure suivants peut
se présenter en ce qui concerne la taille d’image du fichier vidéo de sortie :
 La taille d’image reste la même si vous avez choisi un réglage autre que 100 % de
la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans le menu local « Taille d’image »
de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie. Cela signifie que l’image vidéo
source est agrandie pour remplir l’image du fichier vidéo de sortie, ce qui provoque
une augmentation de la taille des pixels et une dégradation générale de l’image.
 La taille d’image est réduite en fonction des valeurs de rognage si vous avez choisi
les réglages 100 % de la source, 50 % de la source ou 25 % de la source dans menu
local « Taille d’image » de la section Dimensions de la sous-fenêtre Géométrie.
Cette réduction peut aboutir à des tailles d’image non standard.
Les réglages de rognage se trouvent dans la section « Cadre de source (rognage) » de
la sous-fenêtre Géométrie.
Mise à l’échelle
La mise à l’échelle permet de modifier la taille d’image du fichier vidéo de sortie sans
supprimer aucune image source. Elle implique le plus souvent une réduction de la taille
d’image du fichier multimédia de sortie pour économiser l’espace de stockage ou
réduire le débit de données.
Il existe trois méthodes simples permettant de changer l’échelle de la taille d’image de
votre fichier de sortie :
 Choisir un pourcentage de la taille source : trois réglages permettent de redimensionner l’image source en fonction d’un pourcentage (100 % de la source, 50 % de
la source et 25 % de la source). Les valeurs de rognage ont une incidence non seulement sur la taille d’image de la vidéo source, mais aussi sur celle de la vidéo de sortie.
 Choisir une taille d’image particulière : vous pouvez choisir entre plusieurs réglages de
taille d’image standard, tels que 720 x 486, 720 x 576, etc. Si vous choisissez l’une ces
options, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.
 Saisir une valeur personnalisée : vous pouvez saisir une taille d’image personnalisée.
Il est en outre possible de contraindre cette taille d’image personnalisée à respecter
des proportions courantes telles que 4:3 ou 16:9. Si vous saisissez une taille d’image
personnalisée, la taille d’image du fichier vidéo de sortie correspondra à ce réglage.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 289
Vous avez également la possibilité de définir les proportions des pixels de l’image de
sortie en sélectionnant une option dans un menu local proposant des réglages courants.
Remarque : les réglages de mise à l’échelle ne sont activés que si vous utilisez les
formats d’encodage de sortie MP4EG--4, QuickTime Movie et Séquence d’images.
Les réglages de mise à l’échelle se trouvent dans la section « Dimensions (pixels encodés) »
de la sous-fenêtre Géométrie.
Remplissage
Le remplissage est une méthode qui permet de réduire la taille de l’image tout en
conservant la taille de la vidéo de sortie en remplissant les zones restantes en noir.
À la différence du rognage, le remplissage ne supprime aucune image source.
L’image est réduite en fonction des valeurs de remplissage.
Le remplissage s’avère utile lorsque la taille de l’image source est inférieure à celle de
l’image de sortie et que vous souhaitez empêcher le redimensionnement de l’image
source en fonction de la taille de l’image de sortie. Si vous ajoutez un remplissage
approprié, l’image source conservera la même taille dans l’image de sortie et les parties restantes seront remplies avec du noir.
Le remplissage est automatiquement appliqué lorsque l’image vidéo source est au format NTSC 720 x 486 sans compression et la résolution de l’image de sortie est 720 x 480.
Il existe également plusieurs réglages de remplissage courants tels que 16x9 et
Panavision. Ils facilitent la configuration puisque c’est Compressor qui saisit automatiquement les valeurs de remplissage, ce qui permet de garantir que l’image source
conserve ses proportions d’origine.
Les réglages de remplissage se trouvent dans la section « Cadre d’image de sortie
(remplissage) » de la sous-fenêtre Géométrie. 290 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie
À propos de la sous-fenêtre Géométrie
Utilisez la sous-fenêtre Géométrie pour spécifier les paramètres de rognage et de
dimensionnement, la taille du fichier multimédia de sortie et les proportions de l’image
(le rapport entre sa hauteur et sa largeur) :
Réglages Cadre de source (rognage)
 Gauche, Droite, Haut et Bas : les quatre champs de rognage (Gauche, Haut, Droite et
Bas) vous permettent de rogner l’image de votre fichier multimédia source par incré-
ments exprimés en pixels. La plupart des fichiers vidéo de diffusion présentent des
zones de surbalayage. Si le fichier de sortie est destiné à n’être affiché que sur un
écran d’ordinateur plutôt que sur un écran de télévision, vous pouvez en toute tranquillité supprimer une partie de sa bordure sans que cela n’affecte la zone d’image.
Les valeurs indiquent la distance (en pixels) entre le bord du cadre original et le bord
du cadre rogné final. Par défaut, tous les champs sont remplis avec la valeur 0.
Remarque : la zone de surbalayage (« zone d’action sécurisée ») est habituellement
constituée par les 5 pour cent de l’image les plus éloignés du centre le long des quatre côtés. Si vous rognez 5 pour cent de plus, il vous reste une zone plus réduite dite
« zone de titre sécurisé ». Vous pouvez, par conséquent, rogner votre image en supprimant entre 5 à 10 pour cent de sa bordure extérieure sans risque pour le contenu
important.
Mise à l’échelle
Rognage
RemplissageChapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 291
 Case « Détecter automatiquement les réglages de rognage pour le format Letterbox » : cette
case permet à Compressor de déterminer si le fichier multimédia source a été mis au
format Letterbox et, si c’est le cas, de saisir des valeurs de rognage pour supprimer les
bandes noires.
Remarque : si vous souhaitez transcoder un fichier multimédia source de taille normale (720 x 486) avec une résolution standard (DS) à l’aide d’un réglage MPEG-2
NTSC, votre fichier multimédia de sortie est automatiquement rogné de deux pixels
à partir du haut et de quatre à partir du bas afin d’obtenir les dimensions MPEG-2
requises de 720 x 480, sauf si vous avez déjà appliqué des attributs de rognage. Cet
attribut de rognage n’est que temporaire et n’est pas enregistré dans le réglage. Vous
pouvez visualiser le rognage automatique via la méthode habituelle en double-cliquant sur le réglage dans la tâche afin d’ouvrir la fenêtre Preview.
Pour plus d’informations sur le menu local Format vidéo, consultez la section
« À propos de la sous-fenêtre Encodeur MPEG-2 » à la page 198.
Réglages Dimensions (pixels encodés)
Les réglages de la section Dimensions ne sont actifs que lorsque vous utilisez les formats
d’encodage de sortie MPEG- 4, QuickTime Movie et Séquence d’images. Pour les autres formats, les réglages apparaissent estompés, mais il est possible de voir ceux qui seront utilisés une fois le lot envoyé.
 Taille d’image : ces champs de texte et les menus locaux qui y sont associés vous permettent de personnaliser la taille d’image et les proportions de votre fichier multimé-
dia de sortie. Choisissez l’un des réglages suivants : 100 % de la source, 50 % de la
source, 25 % de la source, 320 x 240, 640 x 480, 720 x 480, 720 x 486, 1280 x 720, 1920
x 1080 ou Personnalisé (réglage défini manuellement). Trois réglages personnalisés
avec contrainte de proportions particulières sont également disponibles : Personnalisé (4:3), Personnalisé (16:9) et Personnalisé (2.35:1). Pour les options personnalisées,
vous devez saisir dans les champs Largeur et Hauteur les dimensions adaptées à vos
besoins. Dans le cas des options personnalisées avec contrainte, vous devez saisir
une valeur dans le champ Largeur ou dans le champ Hauteur, afin que l’autre valeur
soit automatiquement déterminée.292 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie
Les dimensions pertinentes de la taille de sortie sont automatiquement saisies
dans les champs Largeur et Hauteur en fonction de ce que vous choisissez dans
les menus locaux.
 Menu local « Aspect des pixels » : utilisez ce menu local pour définir les proportions
des pixels du fichier multimédia de sortie. Il force les proportions des pixels à se conformer à des formats particuliers. Cela est particulièrement important lors de l’utilisation de certains filtres. Par exemple, si le graphique que vous utilisez pour le filtre
Filigrane utilise un cercle et que vous souhaitez vous assurer qu’il ressemblera toujours à un cercle une fois l’opération terminée (et non à un ovale), vous devez choisir
le paramètre « Aspect des pixels » correspondant à votre format de sortie. Les
options sont les suivantes :
 Par défaut : les valeurs de proportions des pixels sont définies en fonction de valeurs
de largeur et de hauteur courantes. Ainsi, la valeur par défaut pour 720 x 480 ou
720 x 486 est NTSC CCIR 601/DV NTSC.
 Carré : utilisez cette option lorsque la sortie doit être affichée sur des ordinateurs.
 NTSC CCIR 601/DV : impose une proportion de 4:3 avec une résolution
de 720 x 480 pixels.
 NTSC CCIR 601/DV (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution de 720 x 480 pixels.
 PAL CCIR 601 : impose une proportion de 4:3 avec une résolution de 720 x 576 pixels.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 293
 PAL CCIR 601 (anamorphosé) : impose une proportion de 16:9 en utilisant
720 x 576 pixels.
 DVCPRO HD 720p60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1280 x 720 pixels.
 DVCPRO HD 1080i60 (16:9) : impose une proportion de 16:9 avec une résolution
de 1920 x 1080 pixels.
 HDV 1080i (16:9) : impose une proportion de 16:9 en utilisant 1440 x 1080 pixels.
Cadre d’image de sortie (remplissage)
 Remplissage : utilisez ce menu local pour choisir une configuration prédéfinie de remplissage ou le réglage Personnalisé qui vous permet de saisir manuellement des valeurs
dans les champs Gauche, Droite, En haut et En bas. Les configurations prédéfinies sont
4x3 1,33:1, 16x9 1,78:1, Panavision 2,35:1, Norme Europe 1,66:1, Norme UK 1,75:1
et Academy 1,85:1.
 Gauche, Droite, Haut et Bas : utilisez ces champs pour ajouter des pixels « de
remplissage » au pourtour d’une image. Il s’agit en fait du contraire du rognage.
Si la taille d’image du fichier multimédia de sortie est différente de celle du fichier
multimédia source, il est parfois préférable de remplir l’image plutôt que de la
redimensionner. 294 Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie
Ajustements de géométrie pour un réglage
Utilisez la sous-fenêtre Géométrie de la fenêtre Inspecteur pour rogner, mettre à
l’échelle et changer les proportions d’un réglage.
Pour ajouter des réglages de rognage, de dimensionnement d’image et de proportions à un réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier multimédia source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet Géométrie de l’Inspecteur.
4 Saisissez vos réglages de cadre de source (rognage), choisissez les dimensions de la
taille de sortie dans le menu local « Taille d’image », puis sélectionnez des réglages
de remplissage dans la section « Cadre d’image de sortie ».
Vous pouvez voir toutes les modifications apportées au réglage en consultant
le tableau de la sous-fenêtre Résumé.Chapitre 21 Ajout de réglages de géométrie 295
Remarque : vous pouvez ajuster la taille de l’image de deux façons différentes : soit vous
saisissez des valeurs dans les champs de rognage, soit vous déplacez les lignes rouges
du cadre dans la fenêtre Preview. Dans ce dernier cas, les valeurs résultantes apparaissent
dynamiquement dans les champs de rognage, ce qui vous permet d’avoir une représentation numérique du rognage du cadre. Maintenez enfoncée la touche Maj afin de forcer
le rognage aux proportions, à la hauteur ou à la largeur de la source.
Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Géométrie » à la page 290 ou
« Prévisualisation d’un plan » à la page 310 pour plus d’informations.
Si vous sélectionnez une cible
de lot, tout redimensionnement
effectué dans la fenêtre Preview
est reflété dans la sous-fenêtre
Géométrie. Vous pouvez aussi
saisir des valeurs directement
dans ces champs de rognage.
Déplacez les lignes
rouges du cadre (à l’aide
des poignées) pour
ajuster la taille du cadre
du fichier de sortie.22
297
22 Ajout d’actions à un réglage
Vous pouvez ajuster vos réglages de manière plus précise
à l’aide de la sous-fenêtre Actions de la fenêtre Inspecteur.
Ce chapitre contient les sections suivantes :
 Utilisation des actions de post-transcodage (p. 297)
 Ajout d’actions (p. 299)
 Déclenchement des droplets AppleScript (p. 301)
Utilisation des actions de post-transcodage
Pour chaque préréglage, Compressor peut envoyer un message électronique à un destinataire pour l’informer que le transcodage est terminé. Vous pouvez aussi ajouter un
script AppleScript par préréglage. Cela vous offre quelques options de post-transcodage
pour votre fichier multimédia de sortie, telles que la création d’un script AppleScript permettant d’ajouter des métadonnées à un fichier QuickTime, le transfert automatique
du fichier transcodé à un serveur web de diffusion ou la création d’un dossier surveillé
déclenchant automatiquement le processus de transcodage chaque fois que vous
y faites glisser de nouveaux fichiers multimédias sources.
Remarque : dans vos préférences Internet, vous devez configurer un serveur de messagerie sortant pour pouvoir bénéficier de la notification par message électronique.
Cette option n’est pas disponible pour les services de courrier nécessitant une authentification SMTP.298 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage
À propos de la sous-fenêtre Actions
Utilisez la sous-fenêtre Actions de l’Inspecteur pour configurer les options liées aux
envois par message électronique de notifications de fin de transcodage ou aux options
« AppleScript de post-transcodage ».
La sous-fenêtre Actions contient les éléments suivants :
 Notification par courrier électronique à : si vous souhaitez recevoir une notification dès
qu’une tâche de transcodage particulière est terminée, sélectionnez cette case et saisissez une adresse électronique valide dans le champ de texte. (Vous ne pouvez spé-
cifier qu’une seule adresse.) Cette option est utile si le transcodage d’un fichier
multimédia source particulièrement volumineux requiert plusieurs heures. Au lieu de
vérifier de façon répétée le déroulement du transcodage, attendez simplement de
recevoir un message électronique vous en indiquant la fin.
Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez
d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les
Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences.
 Exécuter AppleScript sur la sortie : sélectionnez cette case pour activer un script choisi.
Même si vous avez choisi un script, il ne sera exécuté que si vous avez sélectionné
cette case.
 Bouton Sélectionner : cliquez sur ce bouton pour sélectionner un script existant que
vous souhaitez affecter au fichier de sortie. L’ajout d’un script constitue une méthode
utile pour appliquer des actions de post-transcodage à votre tâche, telles qu’ajouter
des métadonnées à des fichiers QuickTime ou ajouter des éléments QuickTime
interactifs.
Bouton Choisir
Case à cocher d’envoi
d’une notification par
message électroniqueChapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 299
Ajout d’actions
Utilisez la sous-fenêtre Actions dans la fenêtre Inspecteur pour configurer les options
de post-transcodage pour le fichier multimédia de sortie, telles que l’envoi d’un message électronique, l’ajout de métadonnées à des fichiers QuickTime ou le transfert du
fichier transcodé vers un serveur Web de contenu multimédia ou vers DVD Studio Pro.
Pour ajouter une notification par courrier électronique à votre réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ».
4 Cochez la case « Notification par courrier électronique à » et introduisez l’adresse
électronique appropriée dans le champ contigu.
Remarque : pour activer cette fonctionnalité de courrier électronique, vous devez
d’abord saisir une adresse électronique et un serveur de courrier sortant dans les
Préférences de Compressor. Sélectionnez Compressor > Préférences.
Pour ajouter un script à votre réglage :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet « Actions de l’Inspecteur ».300 Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage
4 Cliquez sur le bouton Choisir.
La zone de dialogue Sélection de fichier apparaît.
5 Naviguez jusqu’au fichier AppleScript souhaité, puis cliquez sur Ouvrir.
Le chemin d’accès du fichier AppleScript apparaît sous le bouton Choisir. Assurez-vous
que la case est sélectionnée. Dans le cas contraire, le script ne sera pas appliqué au
réglage.
Consultez la section « À propos de la sous-fenêtre Actions » à la page 298 pour obtenir
plus d’informations.Chapitre 22 Ajout d’actions à un réglage 301
Déclenchement des droplets AppleScript
Suivez la procédure ci-dessous pour vous assurer que votre script traitera correctement
les fichiers multimédias de sortie Compressor.
Pour créer une application droplet AppleScript en vue de traiter les fichiers créés
par Compressor :
1 Dans Éditeur de scripts, choisissez Fichier > Enregistrer sous.
2 Dans la zone de dialogue Enregistrer :
a Choisissez Application dans le menu local « Format du fichier ».
b Désactivez les options Exécutable uniquement, Écran de démarrage et Rester en
arrière-plan.
c Cliquez sur Enregistrer.
Le script est enregistré comme script applicatif. Étant donné que le script contient
un gestionnaire « activé à l’ouverture », le script applicatif est enregistré comme
application droplet, ce qui est indiqué par une flèche sur son icône.
Pour déclencher automatiquement une droplet AppleScript après avoir comprimé
des fichiers :
1 Dans Compressor, affectez un préréglage à un fichier Importé de la fenêtre Lot.
2 Dans la fenêtre Lot, sélectionnez le préréglage, puis choisissez Fenêtre > Afficher
l’Inspecteur (ou appuyez sur Commande + Option + I).
3 Dans la fenêtre Inspecteur, cliquez sur l’onglet Actions.
4 Activez l’option « Exécuter AppleScript sur la sortie », puis choisissez l’application
droplet AppleScript.
Informations supplémentaires sur AppleScript
Vous trouverez plus d’informations sur l’écriture de scripts destinés à être utilisés avec
Compressor sur les sites web suivants :
 Développeurs Apple : http://developer.apple.com/applescript/ (en anglais)
 Clients généraux Apple : http://macscripter.net/ (en anglais)23
303
23 Utilisation de la fenêtre Preview
La fenêtre Preview a deux rôles principaux : vous pouvez
l’utiliser pour lire un fichier source dans son format d’origine
ou afficher un aperçu du fichier avec les réglages qui lui ont
été affectés.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la fenêtre Preview (p. 304)
 Prévisualisation d’un plan (p. 310)
 Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview (p. 315)
 Ajout de marqueurs à un plan (p. 317)
 Raccourcis clavier de la fenêtre Preview (p. 323)
Lorsque vous utilisez la fenêtre Preview pour comparer la version originale du plan à
la version de sortie, vous pouvez effectuer et afficher les modifications en temps réel.
Cette comparaison permet de vérifier les effets des réglages sur votre fichier avant
d’engager du temps et des ressources dans le processus de transcodage. Il est conseillé de la faire pour vérifier la qualité d’un fichier multimédia de sortie.
Version du plan mise à
l’échelle, rognée et filtrée
Version originale
du plan304 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Vous pouvez également utiliser la fenêtre Preview pour agrandir la taille de l’écran de
prévisualisation, ajouter manuellement des images I (MPEG-1 et MPEG-2 uniquement),
et désigner une portion d’un fichier de média pour transcodage à l’aide des marqueurs
d’entrée et de sortie.
À propos de la fenêtre Preview
La fenêtre Preview permet de lire des éléments avant de les soumettre à l’étape de
transcodage, et de comparer les versions d’un plan pour vous assurer que la qualité
du fichier multimédia de sortie est acceptable.
La fenêtre Preview contient les éléments suivants :
 Sélection d’échelle Preview : permet d’adapter la taille de l’écran de prévisualisation.
Les trois paramètres sont 100%, 75% et 50%, mais vous pouvez aussi déplacer la poignée de la fenêtre Preview pour définir la taille à votre guise.
 Sélection source/réglage : utilisez ces boutons pour prévisualiser l’élément de lot
sélectionné en utilisant les proportions et la taille de la source ou de la sortie. Le bouton Vue source fournit également une limite de rognage que vous pouvez utiliser
pour définir un ou plusieurs bords à rogner. Le bouton « Vue de sortie » affiche la
version rognée du fichier en tenant compte des réglages de proportions et de taille.
Contrôles d’entrée et
de sortie
Sélection d’échelle Preview
Sélection source/réglage
Zone d’écran Preview
Contrôles de sélection
d’élément
Contrôles de Timeline Menu local Marqueur
Informations sur
la source/sortie
Contrôles de navigationChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 305
 Informations sur la source/sortie : la taille d’image et la fréquence d’images du plan
sont illustrées dans l’angle inférieur gauche de la fenêtre Preview. La durée du
plan (depuis le point d’entrée jusqu’au point de sortie) est affichée dans le coin
inférieur droit. Lorsque le bouton Vue source est sélectionné, la taille d’image et la
fréquence d’images représentent le plan source. Lorsque le bouton « Vue de sortie »
est sélectionné, la taille d’image et la fréquence d’images représentent le réglage
de cet élément du lot.
Remarque : pour voir la durée totale d’un plan (sans les points d’entrée et de sortie),
sélectionnez le fichier source dans la fenêtre Lot et ouvrez la fenêtre de l’Inspecteur
(par les menus Fenêtre > Afficher l’Inspecteur).
Zone de contrôle de sélection d’élément
Vous pouvez utiliser la zone de sélection d’élément pour choisir dans la fenêtre Lot des
éléments spécifiques à afficher dans la fenêtre Preview.
 Boutons de sélection d’éléments : utilisez ces boutons pour avancer ou reculer dans
la liste des fichiers multimédia sources et des plans associés à leurs réglages et disponibles pour la prévisualisation. Dès que vous cliquez dans la liste, l’élément sélectionné apparaît dans le menu local Élément.
 Menu local Élément : choisissez, à l’aide de ce menu local, le fichier multimédia source
que vous souhaitez prévisualiser avec ou sans les réglages qui lui sont associés.
Contrôles d’entrée et de sortie
Une fois que vous avez sélectionné l’élément, les contrôles d’entrée et de sortie peuvent être utilisés pour afficher et ajuster les informations de timecode des points
d’entrée et de sortie.
 Champs de timecode entrée et sortie : les emplacements exacts des points d’entrée et de
sortie sont affichés dans ces champs dans le format de timecode standard : hh:mm:ss:ii.
Vous pouvez les éditer manuellement en sélectionnant un champ, puis en saisissant de
nouvelles valeurs. Si une nouvelle valeur est saisie, le point d’entrée ou de sortie approprié de la Timeline se déplace vers le point spécifié dans l’élément en cours.
Boutons de sélection
d’éléments
Menu local Élément
Règle le point d’entrée
sur la position de
lecture actuelle
Règle le point de
sortie sur la position
de lecture actuelle
Timecode du point
d’entrée
Timecode du point
de sortie306 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode spécifique, le timecode de début et de fin du plan s’affiche dans ces deux champs. Dans
tous les autres cas, le timecode commence par 00:00:00:00.
 Boutons de point d’entrée et de sortie : faites glisser les boutons « Point d’entrée »
(flèche pointant vers la droite) ou « Point de sortie » (flèche pointant vers la gauche)
dans la Timeline afin de définir un nouveau point d’entrée ou de sortie. Vous pouvez
également utiliser les boutons Définir entrée et Définir sortie (en regard des champs
de timecode) afin de définir les points d’entrée et de sortie.
Zone d’écran Preview
La zone d’écran Preview affiche l’élément actuellement sélectionné. L’écran de prévisualisation contient aussi les éléments suivants :
 Curseur de partage de l’écran : déplacez le curseur de partage d’écran situé en haut
de l’écran de prévisualisation selon la distance souhaitée pour comparer le fichier
multimédia source (à gauche) et le fichier multimédia de sortie (à droite). La division
de l’écran est indiquée par ce curseur, mais également par une ligne verticale blanche qui coupe l’image en deux.
 Limite de rognage : la limite de rognage n’est disponible que dans la vue Source. Utilisez les poignées pour déplacer les bordures et angles de rognage rouges dans la direction dans laquelle vous souhaitez rogner votre fichier de média de sortie. Quant à la
poignée centrale, elle vous permet de déplacer l’image entière dans une direction
quelconque tout en conservant ses dimensions. Les nouvelles valeurs (gauche, haut,
droite et bas) s’affichent dynamiquement dans l’écran de prévisualisation à mesure
que vous rognez le cadre. En outre, si la fenêtre Inspecteur est ouverte et que la cible
du lot est sélectionnée, ces mêmes valeurs apparaissent aussi dans les champs de
rognage de la sous-fenêtre Géométrie. Sélectionnez la vue Sortie pour afficher
les résultats des paramètres de limite de rognage.
Limite de rognage
Dimensions de rognage
(également visibles dans les
champs Cadre de source de
la sous-fenêtre Géométrie)
Poignée de rognage pour
l’angle inférieur droit
Curseur de partage
de l’écranChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 307
Contrôles de Timeline
Les contrôles de Timeline fournissent des informations sur le plan, notamment les marqueurs qu’il possède et les réglages actuels de point d’entrée et de sortie. Vous pouvez
également utiliser la Timeline pour positionner la tête de lecture sur une image spécifique et pour définir les points d’entrée et de sortie.
 Timecode de tête de lecture : affiche le timecode de la position de la tête de lecture
dans la Timeline à l’aide du format de timecode standard hh:mm:ss:ii. Vous pouvez
saisir une nouvelle valeur pour positionner avec précision la tête de lecture dans
la Timeline.
Remarque : si votre fichier multimédia source dispose d’une piste de timecode
spécifique, le timecode du plan s’affiche dans ce champ. Dans tous les autres cas,
le timecode commence par 00:00:00:00.
 Points d’entrée et de sortie : utilisez ces points si vous souhaitez transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia source au lieu de la totalité du fichier.
Déplacez les points pour indiquer les points de début et de fin dans le fichier multimédia source que vous souhaitez transcoder. Les champs de timecode d’entrée et
de sortie situés en bas de la fenêtre Preview sont mis à jour à mesure que vous faites
glisser ces points. Vous pouvez également cliquer sur les boutons « Définir le point
d’entrée » et « Définir le point de sortie » afin de définir les points à l’endroit où la
tête de lecture est positionnée.
Les points d’entrée et de sortie ne sont pas conservés à la fin du transcodage,
vous devrez donc les réappliquer à votre plan si vous souhaitez resoumettre un lot
depuis le tableau Historique. Les points d’entrée et de sortie sont assignés au fichier
multimédia source et non au réglage. Ainsi, quels que soient les points d’entrée et de
sortie que vous créez, le résultat est le même pour tous les autres réglages associés à
ce fichier multimédia source dans le lot en cours.
 Tête de lecture : elle vous donne une indication visuelle de l’emplacement de l’image
affichée dans le plan. Vous pouvez déplacer la tête de lecture pour naviguer et
atteindre rapidement un point donné du plan.
 Marqueur : fournit une indication visuelle de l’emplacement où un marqueur a été
placé dans le plan. La couleur du marqueur indique son type :
 Bleu : marqueurs de compression (il s’agit des marqueurs de compression que l’on
ajoute manuellement).
 Violet : marqueurs de chapitre ou de podcast (il s’agit de marqueurs nommés destinés à servir à la navigation ou d’illustrations dans le fichier multimédia de sortie).
Timecode de tête
de lecture
Tête de lecture
Marqueur
Point d’entrée Point de sortie308 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
 Vert : marqueurs de montage/de coupe (il s’agit de marqueurs de compression qui
sont ajoutés automatiquement aux points de montage de la séquence Final Cut Pro).
Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus
d’informations.
Contrôles de navigation
Ces contrôles positionnent la tête de lecture vers l’arrière ou l’avant là où se trouve
exactement soit le prochain marqueur, soit le prochain marqueur point d’entrée ou
de sortie, ce qui permet de naviguer facilement et rapidement entre les différents
marqueurs. Vous pouvez aussi utiliser ces boutons pour placer rapidement la tête de
lecture au début ou à la fin du plan.
 Bouton Lecture/Pause : démarre ou arrête la lecture du plan. Si vous arrêtez la lecture,
la tête de lecture reste à sa position actuelle. Pour revenir au début du plan, déplacez
la tête de lecture vers l’arrière jusqu’au début du plan ou cliquez sur le contrôle de
déplacement vers le marqueur précédent.
 Bouton de déplacement vers le marqueur précédent ou suivant : déplace la tête de lecture soit vers le marqueur précédent ou suivant, soit vers le début ou la fin du plan si
aucun autre marqueur n’est présent.
 Boutons de retour et d’avance rapide : permet de lire votre plan dans les deux directions, à deux fois la vitesse normale. Maintenez un bouton enfoncé pour poursuivre
le balayage dans la direction correspondante.
 Bouton « Lecture en boucle » : cliquez sur ce bouton pour lire le média en boucle continue.
Déplacement vers
le marqueur précédent
Lecture/pause
Retour rapide
Déplacement vers
le marqueur suivant
Avance rapide
Bouton « Lecture
en boucle »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 309
Menu local Marqueur
Utilisez le menu local Marqueur pour gérer les marqueurs du plan. Même si vous pouvez utiliser les marqueurs avec tous les réglages, ils n’affectent vraiment le fichier de
sortie que lorsque le réglage utilise les formats MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4 (configuré
pour le podcasting), H.264 pour DVD Studio Pro, H.264 pour appareils Apple ou
séquence QuickTime. Consultez la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la
page 317 pour plus d’informations.
 Importer une liste des chapitres : cette option ouvre une zone de dialogue d’importation
de fichiers qui vous permet d’importer un fichier contenant la liste des marqueurs temporels de chapitre du fichier multimédia source. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.
 Ajouter/supprimer le marqueur : la fonction du bouton varie selon la position de
la tête de lecture (sur un marqueur ou non).
 Lorsqu’elle n’est pas positionnée sur un marqueur, le bouton indique Ajouter un marqueur. Si vous cliquez sur Ajouter un marqueur, un nouveau marqueur est placé
sur la Timeline, à la position actuelle de la tête de lecture.
 Lorsqu’elle est positionnée sur un marqueur, le bouton indique Supprimer
le marqueur. Si vous cliquez sur Supprimer le marqueur, le marqueur actuel
est supprimé.
 Modifier : disponible uniquement lorsque la tête de lecture est positionnée sur un
marqueur. Cliquer sur Modifier ouvre une zone de dialogue permettant de configurer le marqueur. Cette zone de dialogue vous permet de définir le type de marqueur
et de lui assigner une URL et une image. Consultez la section « Ajout de marqueurs
de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.
 Afficher les marqueurs de chapitre/podcast : contrôle si les marqueurs de chapitre et
de podcast (ceux qui possèdent un nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche
indique s’ils sont affichés.
 Afficher les marqueurs de compression : permet de contrôler si les marqueurs de compression (ceux sans nom) sont affichés dans la Timeline. Une coche indique s’ils sont
affichés.
 Afficher marqueurs modifiés/coupés : contrôle si les marqueurs placés automatiquement à chaque point de montage par une autre application, telle que Final Cut Pro,
sont affichés dans la Timeline. Une coche indique qu’ils sont affichés.310 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Prévisualisation d’un plan
Vous pouvez soit prévisualiser un fichier multimédia source d’origine seul, soit le prévisualiser avec les réglages qui lui ont été associés. Les fichiers multimédia sources apparaissent dans la liste sous leurs noms de fichiers. Tous les réglages appliqués au fichier
multimédia source apparaissent immédiatement sous le nom du fichier, ce qui facilite
leur identification. Le fait de visualiser le fichier multimédia source d’origine seul ou
le fichier multimédia source avec les réglages qui lui ont été associés détermine
les options affichées dans la fenêtre Preview.
Important : il est impossible de prévisualiser les réglages effectués dans les sous-fenê-
tres Encodeur ou Contrôles d’images. Seuls les réglages effectués dans les sous-fenê-
tres Filtres et Géométrie peuvent être prévisualisés. Consultez la section « Transcodage
d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la page 315 pour obtenir
une autre méthode de prévisualisation des réglages effectués dans les sous-fenêtres
Encodeur et Contrôles d’images.
Pour prévisualiser un fichier multimédia source :
1 Ouvrez la fenêtre Preview.
Remarque : vous pouvez ouvrir votre fichier multimédia source dans la fenêtre
Preview en une seule étape, en double-cliquant sur ses tâches dans la fenêtre Lot.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez un fichier multimédia source dans le menu local Élément (identifié par son
nom de fichier).
 Cliquez sur les boutons de sélection d’éléments jusqu’à ce que le fichier multimédia
source apparaisse dans le menu local.
 Sélectionnez le fichier multimédia source dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot.
Seul le bouton Vue source est valide (le bouton « Vue de sortie » est inactif), car vous
avez sélectionné un fichier multimédia source normal, ce qui vous permet uniquement
de visualiser le plan original, sans les lignes de rognage ou les lignes de division d’écran.
Un réglage appliqué au
fichier multimédia source
« Nancy at table CU 5 ».
La coche indique qu’elle
est affichée dans la fenê-
tre Preview.
Le fichier multimédia source
d’origine intitulé « Nancy at
table CU 5 »
Sélectionnez l’image des barres de couleurs par défaut.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 311
3 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle
ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée.
Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de
la fenêtre Inspecteur.
4 Cliquez sur le bouton Lecture pour prévisualiser le fichier multimédia source sélectionné.
Les fichiers source contenant des marqueurs, tels que les fichiers de Final Cut Pro,
les affichent dans la Timeline. Vous pouvez gérer les marqueurs si nécessaire. Consultez
la section « Ajout de marqueurs à un plan » à la page 317 pour plus d’informations.
Pour prévisualiser un plan associé à un réglage :
1 Ouvrez la fenêtre Preview.
Remarque : vous pouvez ouvrir le plan dans la fenêtre Preview en une seule étape,
en double-cliquant sur la cible (qui contient le réglage) d’une tâche dans la fenêtre Lot.
2 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Choisissez un réglage dans le menu local Élément (les noms de réglages situés en
retrait, pas les noms de fichiers sources).
 Cliquez sur les boutons de sélection d’élément jusqu’à ce que le plan et son réglage
apparaisse dans le menu local.
 Sélectionnez le réglage du plan dans ses tâches au sein de la fenêtre Lot.
Les deux boutons Vue source et Vue réglage (sortie) sont actifs, ce qui vous permet de
passer d’une vue à l’autre. Comme vous avez sélectionné un réglage, vous pouvez utiliser le curseur de division d’écran et les lignes de rognage de la fenêtre Preview.
3 Cliquez sur le bouton Vue de réglage dans l’angle supérieur droit de la fenêtre Preview.
4 Choisissez la taille de l’écran de prévisualisation dans le menu local de mise à l’échelle
ou déplacez la poignée de la fenêtre Preview jusqu’à obtenir la taille souhaitée.
Cela n’affecte pas la taille du cadre d’affichage du fichier de média de sortie proprement dit. Celle-ci ne peut être définie qu’à partir de la sous-fenêtre Géométrie de
la fenêtre Inspecteur.
Remarque : si vous adaptez la taille de l’image d’un réglage (dans la sous-fenêtre Géométrie) en cours de prévisualisation dans la fenêtre Preview, il se peut que la taille de
l’image ne soit pas actualisée en conséquence. Si cela se produit, sélectionnez Échantillon de séquence ou une autre cible dans le menu local Élément, puis sélectionnez
cette cible à nouveau afin qu’elle affiche la taille d’image adéquate.312 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
5 Faites glisser le curseur de partage de l’écran situé en haut de l’écran vers la gauche ou
la droite pour déplacer plus ou moins la ligne de division de l’écran sur la portion transcodée du plan.
6 Utilisez les limites de rognage pour ajuster la taille du cadre d’affichage de votre fichier
multimédia de sortie.
7 Vérifiez les résultats de votre rognage en cliquant sur les boutons Vue source et « Vue
de réglage ».
Remarque : paradoxalement, plus vous réduisez l’image d’un plan en la rognant,
plus le facteur d’échelle de l’image de sortie sera grand, car la géométrie de cadrage
est fonction des proportions de la taille de sortie, et pas des paramètres du fichier
source. Tout se passe comme si vous agrandissiez l’image, avec comme conséquence
des pixels plus grands et une dégradation générale de l’image. En conséquence, veillez
à ne pas rogner une image agrandie pour lui redonner sa taille originale par rapport à
la taille originale du cadre.
Limites de rognage
et poignées
Curseur de partage
de l’écran
Ligne de division
de l’écran Dimensions de rognage
(également visibles dans les
champs Cadre de source de
la sous-fenêtre Géométrie)
Boutons de visualisation de
Menu local Élément la source et des réglages
Boutons de visualisation de
la source et des réglagesChapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 313
8 Sélectionnez le filtre que vous voulez ajuster et effectuez les modifications jugées
nécessaires.
Remarque : dans la liste Filtres, la case située à gauche du filtre que vous sélectionnez
doit être cochée. Dans le cas contraire, le filtre ne sera pas appliqué au réglage.
Sélection de réglage
Filtres sélectionnés vus
dans la fenêtre Preview314 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
9 Si vous souhaitez que la taille du cadre d’affichage de votre fichier de média de sortie
soit différente de celle de votre fichier multimédia source, ouvrez la sous-fenêtre
Géométrie dans la fenêtre Inspecteur, puis choisissez une valeur dans le menu local
« Taille d’image » ou introduisez des valeurs de taille de sortie différentes dans les
champs appropriés.
Remarque : conformément aux spécifications MPEG-2, la taille des cadres d’affichage
dans ce format est préétablie. Par conséquent, lorsque vous utilisez ce format, tous les
éléments qui concernent la taille de sortie sont indisponibles.
10 Dans la fenêtre Preview, cliquez sur le bouton Lecture pour visualiser le plan.
Consultez la section « À propos de la fenêtre Preview » à la page 304 pour plus de détails
sur ces paramètres.
Dimensions de
rognage (également affichées
dans la fenêtre
Inspecteur quand
les lignes de
rognage sont
déplacées)Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 315
Transcodage d’une section du plan à l’aide de la
fenêtre Preview
Alors que les options définies par Géométrie (tels que le rognage et le changement
d’échelle) et Filtres s’affichent instantanément dans la fenêtre Preview, les réglages
« Contrôles d’images » et Encodeur ne le sont pas. Pour prévisualiser ces derniers,
lancez un transcodage de test sur une petite section de votre fichier multimédia
source.
Utilisez la fenêtre Preview pour définir les points d’entrée et de sortie, afin de transcoder uniquement une section de votre fichier multimédia au lieu du fichier entier.
Lecture de fichiers Dolby Digital Professional (AC-3) dans
la fenêtre Preview
Vous pouvez utiliser la fenêtre Preview pour lire des fichiers Dolby Digital Professional
(AC-3). Compressor comprend un décodeur Dolby Digital qui vous permet, lorsque
vous ajoutez un fichier multimédia source AC-3 à un lot, de l’écouter à l’aide des hautparleurs de votre ordinateur. Il peut s’agir des haut-parleurs stéréo intégrés, qui lisent
une version sous-mixée du fichier AC-3 s’il contient plus de deux canaux, ou de hautparleurs Surround externes connectés à une sortie USB ou FireWire.
Important : pendant que Compressor décode le fichier audio Dolby Digital, vous ne
pouvez pas utiliser la sortie optique de votre ordinateur pour écouter un aperçu du
son Dolby Digital.
Cette caractéristique est importante si vous utilisez l’encodeur Dolby Digital Professional,
car vous ne pouvez pas prévisualiser les réglages de l’encodeur en temps réel dans la
fenêtre Preview. Vous pouvez cependant ajouter les fichiers AC-3 encodés à un lot et les
lire, afin de vérifier si les réglages de l’encodeur produisent de bons résultats. Consultez
la section « Transcodage d’une section du plan à l’aide de la fenêtre Preview » à la
page 315 pour plus d’informations sur la création d’un court plan test à cette fin.316 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Pour désigner une section de votre fichier multimédia pour transcodage :
1 Ouvrez la fenêtre Preview.
2 Choisissez un plan dans le menu local ou cliquez sur les boutons de sélection de l’élé-
ment jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
3 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Faites glisser le point d’entrée jusqu’à l’emplacement approprié.
 Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage commence, puis cliquez sur le bouton « Définir le point d’entrée ».
4 Procédez de l’une des façons suivantes :
 Faites glisser le point de sortie jusqu’à l’emplacement approprié.
 Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez que le transcodage
se termine, puis cliquez sur le bouton « Définir le point de sortie ».
Le transcodage ne concerne que le segment du fichier multimédia compris entre
les deux points que vous venez de définir. Le reste du plan n’est pas transcodé.
Important : lorsque vous utilisez des marqueurs pour spécifier un segment du fichier
multimédia source à transcoder, ils s’appliquent à toutes les cibles associées à la tâche
du fichier. Vous pouvez ajouter plusieurs fois un fichier multimédia de sortie à un lot,
afin de créer plusieurs tâches, et définir des points d’entrée et de sortie différents pour
chaque tâche.
Bouton « Définir le
point d’entrée »
Tête de lecture
Point d’entrée Point de sortie
Bouton « Définir le
point de sortie »Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 317
Ajout de marqueurs à un plan
Compressor peut importer et créer différents types de marqueurs. Compressor peut
en outre importer des listes complètes de marqueurs de chapitre.
Formats de fichiers de sortie compatibles avec les marqueurs
Tous les formats de fichiers de sortie ne sont pas compatibles avec les marqueurs.
Voici une liste des formats qui les reconnaissent.
 MPEG-2
 MPEG-4 configuré pour le podcasting (audio uniquement et si la case « Autoriser
les informations de podcasting » est activée)
 Séquences QuickTime
 H.264 pour DVD Studio Pro
 H.264 pour appareils Apple
Vous pouvez définir et configurer des marqueurs pour d’autres formats de fichiers
de sortie, mais ils ne seront pas intégrés au fichier de sortie encodé.
Types de marqueurs
Compressor peut importer et créer les types de marqueurs suivants :
 Marqueurs de chapitre : les marqueurs de chapitre permettent d’accéder facilement
aux points d’index d’un DVD, d’une séquence QuickTime ou d’un podcast.
Compressor et DVD Studio Pro peuvent tous deux lire les marqueurs de chapitre
exportés depuis Final Cut Pro. QuickTime Player peut interpréter n’importe quel texte
contenant des horodatages comme piste de chapitre. Les marqueurs de chapitre
peuvent également comporter des illustrations ou une URL qui apparaissent lors de
la lecture d’un podcast.
Ces marqueurs sont affichés en violet dans la Timeline de la fenêtre Preview.
 Marqueurs de podcast : comme pour les marqueurs de chapitre, il est possible d’assigner des illustrations et une URL aux marqueurs de podcast. Les marqueurs de podcast ne peuvent toutefois pas être utilisés pour accéder à des images au sein du plan
et ils n’apparaissent pas sous la forme de marqueurs de chapitre dans
DVD Studio Pro ni QuickTime.
Vous pouvez utiliser les marqueurs de podcast pour créer un diaporama (contenant
des URL) que les utilisateurs peuvent regarder en lisant un podcast audio.
 Marqueurs de compression : également appelés marqueurs de compression manuels,
il s’agit des marqueurs que vous pouvez ajouter à une séquence Final Cut Pro (ou
dans la fenêtre Preview de Compressor) pour indiquer à quel moment Compressor
doit générer une image I MPEG au cours de la compression. Consultez la section
« Compréhension des types de GOP et d’images » à la page 211 pour plus d’informations sur les images I.318 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Ces marqueurs apparaissent en bleu dans la Timeline de la fenêtre Preview et sont du
type créé lorsque vous ajoutez des marqueurs manuellement à l’aide de Compressor.
Vous pouvez convertir des marqueurs de compression en marqueurs de chapitre en
choisissant l’option Modifier du menu local Marqueurs.
 Marqueurs de montage/de coupe : également appelés marqueurs de compression
automatiques, ces marqueurs sont générés automatiquement par Final Cut Pro à
chaque coupe ou point de transition d’une séquence. Au cours du transcodage,
Compressor utilise les marqueurs de montage/de coupe pour générer des images I
MPEG sur ces points, ce qui améliore la qualité de la compression.
Ces marqueurs apparaissent en vert dans la Timeline de la fenêtre Preview.
Remarque : DVD Studio Pro ignore les marqueurs de montage/de coupe, car ils risquent d’interférer avec l’alignement GOP des vidéo DVD multi-angles. Pour plus
d’informations à ce sujet, consultez la documentation incluse avec DVD Studio Pro.
Ajout et suppression manuelle de marqueurs
La fenêtre Preview intègre une prise en charge complète des marqueurs, y compris
la possibilité de gérer les marqueurs existants du fichier multimédia source, d’ajouter
ou de supprimer manuellement des marqueurs et d’importer des listes de marqueurs
de chapitre (décrit à la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un
plan » à la page 320).
Pour ajouter un marqueur de compression à votre plan :
1 Ouvrez la fenêtre Preview.
2 Sélectionnez les éléments « Afficher les marqueurs de chapitre/podcast » et « Afficher
les marqueurs de compression » dans le menu local Marqueur.
3 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection
d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
Remarque : en ce qui concerne les plans contenant des marqueurs, tels que ceux de
Final Cut Pro, ces marqueurs apparaissent dans la Timeline. Vous pouvez modifier ces
marqueurs de la même façon que si vous les aviez saisis manuellement.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 319
4 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :
 Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.
 Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture.
5 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans le menu local.
 Appuyez sur M.
Un marqueur bleu apparaît dans la Timeline.
Il est possible de convertir les marqueurs de compression en marqueurs de chapitre à
l’aide de l’option Modifier du menu local Marqueurs. Consultez la section « Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan » à la page 320 pour plus d’informations.
Pour supprimer un marqueur du plan :
1 Cliquez sur les contrôles « Aller au marqueur précédent » ou « Aller au marqueur suivant »
pour déplacer la tête de lecture vers le marqueur que vous souhaitez supprimer.
2 Pour supprimer le marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Supprimer le marqueur dans
le menu local.
 Appuyez sur M.
Le marqueur disparaît.
Un marqueur bleu
apparaît sous la tête
de lecture après
l’ajout du marqueur.320 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
Ajout de marqueurs de chapitre ou de podcast à un plan
Pour ajouter manuellement un marqueur de chapitre ou de podcast à un plan,
vous devez d’abord ajouter un marqueur de compression (voir description à la section
précédente), puis modifier le marqueur.
Remarque : un podcast peut contenir des marqueurs de chapitre et des marqueurs
de podcast. La seule différence est que la personne qui visualise le plan peut naviguer
directement jusqu’à un marqueur de chapitre, mais ne peut pas naviguer jusqu’à
un marqueur de podcast. Consultez la section « Types de marqueurs » à la page 317
pour plus d’informations.
Pour ajouter manuellement un marqueur de podcast à un plan :
1 Effectuez l’une des opérations suivantes pour déterminer l’emplacement du marqueur :
 Faites glisser la tête de lecture à l’endroit où vous souhaitez ajouter un marqueur.
 Saisissez une valeur de timecode dans le champ de timecode de la tête de lecture.
2 Pour ajouter un marqueur, effectuez l’une des opérations suivantes :
 Cliquez sur le bouton Marqueur et choisissez Ajouter un marqueur dans
le menu local.
 Appuyez sur M.
Un marqueur de compression bleu apparaît dans la Timeline.
3 Ouvrez le menu local Marqueurs, puis choisissez l’option Modifier (ou appuyez sur
Commande + E).
Une zone de dialogue permettant de modifier le marqueur apparaît.
4 Choisissez Chapitre ou Podcast dans le menu local Type.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 321
5 Nommez le chapitre en remplissant le champ correspondant.
Concernant les marqueurs de chapitre, ce nom apparaît dans le fichier multimédia de
sortie où il peut être visualisé à l’aide de QuickTime Player, dans DVD Studio Pro (qui
permet également de le modifier) et dans divers appareils de lecture. Pour les marqueurs de podcast, ce nom n’est pas visible par la personne qui regarde le plan.
6 Vous pouvez également saisir une URL dans le champ URL.
Cette URL s’applique uniquement aux podcasts. Le nom du marqueur apparaît au-dessus de l’illustration et l’utilisateur peut cliquer dessus pour ouvrir le site correspondant
dans le navigateur web.
7 Vous pouvez également associer une image au marqueur en choisissant l’une des
options suivantes dans le menu Image :
 Aucun : aucune image n’est associée au marqueur.
 Image dans la source : vous choisissez une image dans le fichier multimédia source.
L’image par défaut est l’image qui se trouve 2 secondes plus loin que l’image correspondant au marqueur de chapitre.
 Depuis le fichier : cette option ouvre une zone de dialogue de sélection de fichiers
qui vous permet de sélectionner un fichier d’image fixe à associer au marqueur.
Remarque : les images associées aux marqueurs de chapitre sont ignorées par
DVD Studio Pro.
8 Clique sur OK pour fermer la zone de dialogue.
Le marqueur devient violet dans la Timeline pour indiquer qu’il s’agit désormais d’un
marqueur de chapitre ou de podcast. Vous pouvez utiliser les boutons Marqueur précé-
dent et Marqueur suivant pour sélectionner d’autres marqueurs de la Timeline à modifier.
Vous pouvez également importer une liste de marqueurs de chapitre. Ces listes sont
soit au format QuickTime TeXML (format reposant sur XML pour l’élaboration de pistes
textuelles temporelles compatibles avec 3GPP dans un fichier de séquence QuickTime),
soit au format texte des fichiers de listes de chapitres pris en charge par DVD Studio Pro.
Pour plus d’informations, consultez la section « Création de listes de marqueurs de
chapitre en texte brut, » ci-après.
Pour importer une liste de marqueurs de chapitre :
1 Ouvrez la fenêtre Preview.
2 Choisissez un plan dans le menu local Élément ou cliquez sur le bouton de sélection
d’élément jusqu’à ce que le plan apparaisse dans le menu local.
3 Dans le menu local Marqueurs, choisissez « Importer la liste des chapitres ».
Une zone de dialogue de sélection de fichiers s’ouvre et vous permet de trouver et de
sélectionner le fichier de marqueurs de chapitre correspondant au fichier multimédia
de sortie. 322 Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview
4 Sélectionnez le fichier de marqueurs de chapitre, puis cliquez sur Ouvrir.
Les marqueurs sont importés et ajoutés à la Timeline de la fenêtre Preview.
Remarque : alors que tous les marqueurs importés à l’aide de la liste des marqueurs
de chapitre sont configurés comme marqueurs de chapitre, vous pouvez utiliser la zone
de dialogue de modification des marqueurs pour les transformer en marqueurs de
podcast ou de compression. De plus, vous pouvez y ajouter des URL et des illustrations
si vous le souhaitez.
Important : les valeurs de timecode de la liste doivent être basées sur le timecode du
fichier multimédia source.
Création de listes de marqueurs de chapitre en texte brut
Vous pouvez créer une liste de points de timecode que Compressor peut importer afin
de créer des marqueurs. Les valeurs de timecode doivent correspondre aux timecode
du plan vidéo de la piste. La liste des valeurs de timecode doit se présenter sous
la forme d’un fichier en format texte brut ; vous pouvez le créer à l’aide de TextEdit
(à condition d’enregistrer le fichier en texte brut). Si vous créez la liste avec une application de traitement de texte plus évoluée, veillez à enregistrer le fichier comme fichier
texte ASCII sans aucun formatage. Le fichier doit respecter les règles suivantes :
 Chaque marqueur doit se trouver sur une nouvelle ligne qui commence avec
une valeur de timecode au format « 00:00:00:00 ». Ces valeurs identifient les positions du marqueur.
 À la suite de la valeur de timecode, vous pouvez insérer le nom du marqueur.
Vous pouvez utiliser une virgule, un espace ou une tabulation pour séparer la valeur
du timecode du nom du marqueur.
 Toutes les lignes qui ne commencent pas par une valeur de timecode sont ignorées.
Cela vous permet d’ajouter facilement des commentaires à la liste.
 Il est inutile d’établir la liste des valeurs de timecode selon l’ordre chronologique.Chapitre 23 Utilisation de la fenêtre Preview 323
Raccourcis clavier de la fenêtre Preview
Commande clavier Fonction
Démarre une animation arrière rapide.
Démarre une animation avant rapide.
Lecture arrière du plan image par image.
Lecture avant du plan image par image.
Démarre ou arrête la lecture d’un plan.
Ajoute ou supprime un marqueur.
Lorsque la tête de lecture est positionnée sur un marqueur, ouvre
la zone de dialogue Modifier marqueur.
Définit un point d’entrée pour le plan.
Définit un point de sortie pour le plan.
J
L
espace
M
E
l
O24
325
24 Création et changement
de destinations
Compressor permet de choisir l’emplacement
d’enregistrement des fichiers transcodés.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de l’onglet Destinations (p. 326)
 Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations (p. 327)
 Création d’une destination (p. 328)
 Triangles d’avertissement (p. 332)
 Suppression et duplication d’une destination (p. 333)
 Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro (p. 335)
Si vous ne sélectionnez aucune destination, le fichier de sortie est enregistré dans
le dossier du fichier multimédia source. Cela correspond peut-être à vos besoins,
mais s’il existe plusieurs serveurs de téléchargement distants ou que vous souhaitez
simplement obtenir un type spécifique de fichier de sortie à un emplacement donné,
vous devez définir cette destination.
Si un volume est ouvert sur votre bureau, il est traité de la même façon que s’il s’agissait
d’une destination locale et vous pouvez y enregistrer directement les fichiers multimé-
dias de sortie, sans qu’il soit nécessaire pour vous de suivre la procédure supplémentaire requise dans le cas des destinations distantes, telles que l’indication du nom d’hôte
et la saisie du nom d’utilisateur et du mot de passe. Lorsque vous utilisez l’option distante pour votre destination, vous pouvez enregistrer vos fichiers dans n’importe quel
dossier du répertoire Utilisateur de cet ordinateur distant.
Une fois que vous aurez créé toutes les destinations dont vous avez besoin, il ne sera
plus nécessaire pour vous de rouvrir l’onglet Destinations puisque vous pouvez
les sélectionner directement à partir de la fenêtre Lot.
Remarque : assurez-vous que les fichiers de sortie disposent des accès et des droits
appropriés pour les destinations distantes que vous spécifiez. 326 Chapitre 24 Création et changement de destinations
À propos de l’onglet Destinations
Utilisez l’onglet Destinations conjointement avec la fenêtre Inspecteur pour créer,
modifier ou supprimer vos réglages de destination et ajouter des identificateurs de
fichier au nom de vos fichiers multimédia de sortie. L’onglet Destinations contient
les éléments suivants :
 Liste Destinations : énumère les noms et les chemins d’accès des destinations.
Il existe quatre destinations par défaut dans le dossier Apple : Source est le dossier
dont provient le fichier multimédia source ; Bureau est le dossier « Bureau de
l’utilisateur » ; « Dossier des séquences de l’utilisateur » est le dossier « Séquences
de l’utilisateur » ; « Stockage de clusters » est l’emplacement de stockage de travail
d’un cluster.
Remarque : le stockage de clusters ne s’applique qu’aux installations de Compressor
sur lesquelles le traitement distribué est activé. La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé Final Cut Studio.
 Ajouter (+) : pour créer une destination locale ou distante, cliquez sur ce bouton,
puis choisissez soit Local, soit À distance dans le menu local.
 Si vous choisissez Local, une zone de dialogue vous permet de sélectionner un dossier de destination.
 Si vous choisissez À distance, la zone de dialogue À distance apparaît. Saisissez
les informations FTP concernant le nom de l’hôte, le chemin d’accès du fichier et
le mot de passe afin d’accéder à l’emplacement distant. Vous pouvez aussi saisir
un emplacement iDisk.
Destinations par défaut
Destinations
personnalisées
Bouton Ajouter Bouton Supprimer
Bouton Dupliquer
Menu local « Modèle
de nom de fichier »
Exemple de ligne
de nom de fichier
Identificateurs de nom de fichier
par défautChapitre 24 Création et changement de destinations 327
 Bouton Dupliquer : crée une copie de la destination sélectionnée et la place dans
le dossier Personnalisé. Au lieu de créer une destination de zéro, utilisez cette fonction pour en créer une autre à partir d’une destination existante, que vous pouvez
ensuite paramétrer selon vos besoins.
 Supprimer (–) : supprime immédiatement la destination personnalisée sélectionnée
de l’onglet Destinations. Aucune confirmation ne vous est demandée, soyez donc sûr
de vouloir supprimer la destination avant de cliquer sur ce bouton.
Remarque : vous ne pouvez pas supprimer les destinations du dossier Apple.
Utilisation de l’Inspecteur avec l’onglet Destinations
Lorsque vous double-cliquez ou sélectionnez une destination sous l’onglet Destinations, la fenêtre Inspecteur s’ouvre. Elle contient les éléments suivants :
 Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.
 Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre
fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de
sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du
nom de votre fichier multimédia de sortie :
 Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé :
AAAA-MM-JJ.
 Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.
 Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.
 Extension du média source : extension du fichier source.328 Chapitre 24 Création et changement de destinations
 Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom
du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés. Vous
ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.
 Chemin : affiche le chemin du dossier de destination.
Création d’une destination
Vous utilisez l’onglet Destinations avec la fenêtre Inspecteur pour créer et affecter
une destination ainsi que pour ajouter des identificateurs de fichier à votre fichier de
sortie. Si vous souhaitez sauvegarder vos fichiers multimédias de sortie à un emplacement distant, vous devez saisir des informations dans la zone de dialogue À distance
pour que Compressor puisse accéder avec succès au serveur distant.
Vous pouvez créer les destinations suivantes :
 Local : tout répertoire sur votre ordinateur.
 Volume ouvert : tout volume ouvert partagé sur votre ordinateur.
 À distance : répertoire situé à l’emplacement par défaut d’un serveur FTP ou iDisk,
si vous disposez des autorisations et des droits d’accès appropriés.
Remarque : par défaut, la destination du fichier multimédia de sortie est le même dossier que celui dont proviennent les fichiers multimédias sources. Vous pouvez remplacer la destination par défaut par n’importe quel autre préréglage de destination.
Choisissez Compressor > Préférences et utilisez le menu local « Destination par défaut »
pour choisir parmi la liste des préréglages de destination.Chapitre 24 Création et changement de destinations 329
Pour créer une destination locale ou sur volume ouvert :
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Local dans le menu local.
La zone de dialogue Sélection de la destination apparaît.
3 Naviguez jusqu’au dossier de destination choisi ou jusqu’au volume monté ouvert,
puis cliquez sur Ouvrir.
Une nouvelle destination appelée Sans titre Local-1 apparaît dans le dossier Destinations
où est indiqué le chemin permettant d’accéder au dossier que vous venez d’affecter.
4 Dans l’onglet Destinations, double-cliquez sur la nouvelle destination.
La fenêtre Inspecteur s’ouvre, affichant les informations importantes sur la nouvelle
destination.
5 Effectuez l’une des opérations suivantes dans l’Inspecteur :
 Modifiez le nom de la nouvelle destination dans le champ Nom.
 Modifiez le chemin de la nouvelle destination en cliquant sur Choisir afin d’ouvrir
la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant à un nouveau dossier.
6 Ajoutez des identificateurs de fichier au nom de votre fichier de sortie à l’aide du menu
local dans le champ Modèle.
Vous pouvez également modifier manuellement ce champ en effectuant l’une des
opérations suivantes :
 Faites glisser les identificateurs de fichier afin de les réorganiser.
 Cliquez de chaque côté des identificateurs de fichier afin de taper du texte
supplémentaire.
Dans le menu local, choisissez Local.
Menu local « Modèle
de nom de fichier »330 Chapitre 24 Création et changement de destinations
 Utilisez la touche Suppr. de votre clavier afin de supprimer n’importe lequel des
identificateurs de fichier.
Le champ « Échantillon du modèle défini » de la fenêtre Inspecteur affiche un échantillon
du nom du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier choisis. La combinaison
d’identificateur de fichier par défaut est « Nom du média source-Nom du réglage ».
Remarque : évitez de personnaliser vos modèles de nom de fichier en les commençant
par un point (.). Le fichier résultant ne serait visible que via la ligne de commande et
serait introuvable avec le Finder de Mac OS X.
Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus de
détails sur ces paramètres.
Pour créer une destination distante :
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Cliquez sur le bouton Ajouter (+) et choisissez Distant dans le menu local.
La zone de dialogue À distance apparaît. Elle contient les champs suivants :
 Nom : utilisez ce champ pour modifier le nom du préréglage de destination.
 Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre
fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de
sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du
nom de votre fichier multimédia de sortie :
 Date : indique, selon le format ci-après, la date à laquelle le fichier a été transcodé :
AAAA-MM-JJ.
 Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.
 Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.
 Extension du média source : extension du fichier source.
Le nom de l’hôte est obligatoire.
Le chemin d’accès du fichier est
obligatoire.Chapitre 24 Création et changement de destinations 331
 Échantillon du modèle défini : affiche un échantillon de ce à quoi ressemblera le nom
du fichier de sortie ainsi que les identificateurs de fichier que vous avez ajoutés.
Vous ne pouvez pas éditer cette ligne, mais celle-ci est modifiée dynamiquement
en fonction des identificateurs que vous ajoutez ou supprimez.
 Ftp ou iDisk : sélectionnez le type de destination distante que vous souhaitez créer.
 Nom d’hôte : (requis) nom du serveur hôte. Compressor suppose que le système
d’URL utilisé est du type ftp :, de sorte qu’il n’est pas nécessaire que vous saisissiez
ce type ni aucun autre système d’URL.
 Chemin d’accès : (obligatoire) spécifie le chemin interne de l’hôte sur lequel le fichier
multimédia de sortie sera stocké. Par exemple : Volumes/Films/Media de sortie. Ne saisissez que le chemin d’accès du fichier multimédia de sortie ; il n’est pas nécessaire
d’inclure son nom.
 Utilisateur : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide.
 Mot de passe : (facultatif) ce champ n’est requis que si le serveur hôte est muni de
restrictions d’accès qui exigent la saisie d’un nom d’utilisateur et d’un mot de passe.
Si le serveur hôte est en accès libre, laissez ce champ vide.
3 Le cas échéant, saisissez les informations dans les champs appropriés.
4 Cliquez ensuite sur OK.
Une fois que vous avez créé au moins une destination autre que Source dans l’onglet
Destinations, vous pouvez définir une nouvelle destination par défaut.
Pour changer de destination par défaut :
1 Sélectionnez les préférences de Compressor.
2 Utilisez le menu local « Destination par défaut » pour choisir dans la liste des préréglages de destination existants.
La destination que vous choisissez apparaît en tant que destination par défaut lorsque
vous importez un nouveau fichier source dans la fenêtre Lot.332 Chapitre 24 Création et changement de destinations
Triangles d’avertissement
Lorsque la destination choisie pose problème, un triangle jaune d’avertissement apparaît. Vous devez d’abord résoudre ce problème si vous souhaitez effectuer un transcodage avec succès. Des triangles d’avertissement apparaissent dans l’onglet Destinations
s’il n’est pas possible d’accéder à la destination ou si elle est protégée en écriture,
et dans la fenêtre Lot si :
 Un fichier identique se trouve déjà à cet emplacement.
 Deux destinations portent le même nom.
 Il est impossible d’atteindre la destination ou d’y écrire des données.
Les avertissements apparaissent quel que soit le niveau d’apparition du problème
(préréglage, tâche ou lot) et se propagent au niveau supérieur, de sorte que si le problème survient au niveau des préréglages, les triangles d’avertissement seront visibles
depuis les préréglages et les tâches.
Si vous placez le curseur sur le triangle d’avertissement, une bulle d’aide apparaît après
quelques secondes en vous indiquant la nature du problème. Dès que ce problème est
résolu, le triangle d’avertissement disparaît et vous pouvez poursuivre le transcodage.
Cliquez sur le triangle
d’avertissement dans
la fenêtre Lot pour
afficher une zone de
dialogue contenant
une explication.Chapitre 24 Création et changement de destinations 333
Suppression et duplication d’une destination
Vous pouvez gérer les destinations en supprimant celles dont vous n’avez plus besoin
et en en créant de nouvelles à partir des destinations existantes.
Pour supprimer une destination :
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez supprimer,
puis cliquez sur le bouton Supprimer (-) ou appuyez sur Suppr.
Important : aucune confirmation ne vous est demandée au cours de cette opération,
donc assurez-vous de vouloir supprimer cette destination avant de cliquer sur ce bouton.
Bouton Supprimer334 Chapitre 24 Création et changement de destinations
Pour dupliquer une destination :
1 Ouvrez l’onglet Destinations.
2 Dans l’onglet Destinations, sélectionnez la destination que vous souhaitez copier,
puis cliquez sur le bouton Dupliquer.
Une nouvelle entrée apparaît dans l’onglet Destinations avec la mention Copie ajoutée
à son nom. Cette destination est identique en tous points à l’originale. Le cas échéant,
renommez la destination dupliquée.
Bouton Dupliquer
Destination dupliquéeChapitre 24 Création et changement de destinations 335
Création de destinations à utiliser avec DVD Studio Pro
Lorsque vous procédez à l’encodage de fichiers vidéo et audio à utiliser dans
DVD Studio Pro, vous pouvez faciliter l’importation et l’utilisation des fichiers
dans DVD Studio Pro en créant une destination personnalisée.
DVD Studio Pro est capable de localiser automatiquement et, éventuellement,
d’importer ou d’utiliser un fichier audio lorsque vous importez ou utilisez un fichier
vidéo doté du même nom racine. Ainsi, si vous affectez un fichier vidéo à l’arrière-plan
d’un menu, DVD Studio Pro recherche un fichier audio portant le même nom et
le définit automatiquement comme séquence audio du menu.
Les destinations Compressor par défaut ajoutent le nom du réglage au nom du fichier.
Étant donné que différents réglages sont nécessaires pour générer des fichiers de sortie vidéo et audio compatibles DVD, les noms de ces fichiers ne sont jamais les mêmes,
y compris lorsqu’ils proviennent du même fichier source.
Lors de la création de destinations personnalisées dans Compressor, vous pouvez
choisir de ne pas inclure l’identificateur de fichier de nom de préréglage avec le nom
de fichier de sortie.
Pour supprimer le nom du réglage d’une destination :
1 Double-cliquez sur la destination.
Le champ Modèle de la fenêtre Inspecteur répertorie les identificateurs de fichier
affectés à la destination.
2 Si « Nom du réglage » est indiqué dans le champ Modèle, supprimez-le.
Champ Modèle25
337
25 Utilisation de droplets
Compressor vous permet d’enregistrer un ou plusieurs réglages ou groupes de réglages dans une droplet. Une droplet
est un préréglage autonome créé par Compressor se présentant sous la forme d’une application glisser-déposer et
enregistré sous forme d’icône.
Lorsque vous faites glisser des fichiers de données source sur l’icône d’une droplet, ils
sont automatiquement soumis en vue de leur transcodage en tenant compte des réglages incorporés spécifiés. Le processus de transcodage est alors lancé, que Compressor
soit ouvert ou fermé.
Vous pouvez faire glisser un nombre quelconque de fichiers multimédia sur une droplet. Ensuite, pour l’ouvrir et consulter les réglages qu’elle contient, il suffit de doublecliquer dessus.
Remarque : l’utilisation des droplets requiert l’installation préalable de Compressor sur
tous les ordinateurs sur lesquels vous souhaitez les utiliser.
Ce chapitre traite des sujets suivants :
 À propos de la fenêtre Droplet (p. 338)
 Création d’une droplet (p. 340)
 Vérification des réglages de droplets et des options AppleScript (p. 341)
 Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers multimédia sources (p. 342)
 Conseils à propos des droplet (p. 344)338 Chapitre 25 Utilisation de droplets
À propos de la fenêtre Droplet
Vous pouvez ouvrir n’importe quelle droplet pour la consulter en détail. Vous avez aussi
la possibilité de modifier certains réglages, comme la destination et les identificateurs
des fichiers multimédia de sortie.
La fenêtre Droplet contient les éléments suivants :
 Cluster : ce menu local permet de choisir un cluster d’ordinateurs sur votre réseau,
auquel vous pouvez soumettre des lots pour le traitement distribué. (La fonctionnalité de traitement distribué est limitée aux ordinateurs sur lesquels est installé
Final Cut Studio.) Le menu ne comporte qu’une seule option (Cet ordinateur) sauf
si toutes les conditions suivantes sont réunies :
 Le traitement distribué est activé dans Compressor.
 D’autres clusters sont disponibles sur le réseau.
 Destination : ce champ affiche le chemin d’accès au dossier de destination du fichier
multimédia de sortie. Vous pouvez modifier ce chemin en cliquant sur le bouton
Choisir afin d’ouvrir la zone de dialogue de sélection de destination et en accédant
à un nouveau dossier.
 Modèle : utilisez ce menu local pour ajouter des identificateurs de fichier à votre
fichier multimédia de sortie. Ce champ peut être édité manuellement. Le fait de
sélectionner l’un des identificateurs suivants ajoute cet identificateur à la suite du
nom de votre fichier multimédia de sortie :
 Date : indique la date de transcodage selon le format AAAA-MM-JJ.
 Nom du réglage : nom du réglage utilisé pour la tâche de transcodage.
 Nom du média source : nom du fichier source sans son extension.
 Extension du média source : extension du fichier source.
Consultez la section « À propos de l’onglet Destinations » à la page 326 pour plus
d’informations sur l’utilisation d’identificateurs de fichier.
Champ Destination
Tableau Fichiers source
Menu local Réglage
Case à cocher « Afficher
au démarrage »
Tableau Résumé
Champ Modèle
Bouton SoumettreChapitre 25 Utilisation de droplets 339
 Fichiers source : contient toutes les tâches du lot sur le point d’être soumises au transcodage. Lorsque la case « Afficher au démarrage » est cochée, la fenêtre Droplet
s’ouvre automatiquement après avoir fait glisser vos fichiers multimédia sources sur
l’icône de la droplet et tous les fichiers multimédia sources apparaissent dans le
tableau Fichiers source. Vous pouvez faire glisser un ou plusieurs fichiers multimédia
sources dans ce tableau, et ceux-ci seront tous transcodés en même temps lors de
l’envoi du lot, comme s’il s’agissait d’un envoi normal depuis la fenêtre Lot.
 Réglage : ce menu local en lecture seule affiche la liste complète des réglages associés à chaque droplet. Vous pouvez attribuer à une droplet autant de réglages que
vous le souhaitez en en créant une à partir d’un groupe de réglages (Pour plus
d’informations, consultez la section « Création d’une droplet, » ci-après.) Quel que
soit le réglage, vous pouvez voir ses détails complets en le sélectionnant dans le
menu local, puis en consultant le tableau Résumé au bas de la fenêtre.
 Résumé : ce tableau répertorie chaque composant du réglage sélectionné dans
le menu local Réglage.
 Afficher au démarrage : lorsque cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre
dès que vous faites glisser le fichier multimédia source sur l’icône de la droplet,
avant la soumission du lot. Cela vous permet de vérifier les réglages contenus dans
la droplet. Si la case n’est pas cochée, le lot est envoyé dès que vous le faites glisser
sur l’icône de la droplet (à condition qu’il n’y ait aucune erreur), sans que la fenêtre
ne s’ouvre.
 Soumettre : cliquez sur ce bouton pour envoyer le lot. Cette action n’est nécessaire
que si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée, car sinon le lot est automatiquement envoyé.
Menu local Réglage340 Chapitre 25 Utilisation de droplets
Création d’une droplet
La création d’une droplet est d’une grande simplicité, et une fois créée, il est possible
d’envoyer rapidement et facilement des fichiers multimédia sources en transcodage.
Pour créer une droplet :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Sélectionnez le réglage ou le groupe de réglages que vous souhaitez enregistrer en
tant que droplet, puis cliquez sur le bouton Enregistrer droplet.
La zone de dialogue Enregistrer apparaît.
Remarque : vous ne pouvez pas sélectionner plusieurs réglages dans l’onglet Réglages
et les ajouter directement à une droplet. En revanche, vous pouvez placer les réglages
que vous souhaitez utiliser dans un groupe de réglages, sélectionner ce groupe,
puis cliquer sur Enregistrer. Dans ce cas, chaque fichier multimédia source est transcodé par chaque réglage de la droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources dans une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers
multimédia de sortie différents. Pour plus d’informations sur la création de groupes de
réglages, consultez la section « Création de groupes de réglages » à la page 104.
3 Dans la zone de dialogue Enregistrer, nommez la droplet en remplissant le champ
« Enregistrer sous », puis utilisez le menu local Où pour naviguer jusqu’à l’emplacement de la droplet et cliquez sur Enregistrer.
Vous pouvez enregistrer votre droplet n’importe où sur votre ordinateur, mais il est
conseillé de l’enregistrer sur le bureau, afin de pouvoir facilement y faire glisser des
fichiers multimédia sources.
Vous pouvez choisir un dossier de destination autre que Source par l’intermédiaire
de la zone de dialogue Enregistrer, mais vous ne pouvez sélectionner que des destinations créées via l’onglet Destinations. Si aucune destination personnalisée n’a été
créée, seules quatre destinations Apple par défaut apparaissent dans le menu local
« Sélectionner une destination ». Consultez la section « Création d’une destination » à la
page 328 pour plus d’informations sur les destinations.
Bouton Enregistrer dropletChapitre 25 Utilisation de droplets 341
Pour choisir une destination alternative pour une droplet :
1 Choisissez une destination dans le menu local « Sélectionner une destination ».
Remarque : la droplet affiche un triangle d’avertissement lorsque la destination choisie
pose problème. Dans ce cas, changez de répertoire jusqu’à ce que l’avertissement disparaisse. Consultez la section « Triangles d’avertissement » à la page 332 pour plus
d’informations.
2 Cliquez sur Enregistrer.
La droplet que vous venez de créer apparaît sous forme d’icône à l’emplacement sélectionné. Elle est maintenant prête à être utilisée en transcodage.
Vérification des réglages de droplets et des options
AppleScript
La case « Afficher au démarrage », située en bas de la fenêtre Droplet, détermine si une
fenêtre Droplet s’ouvre ou non lorsque vous faites glisser un lot vers une icône de droplet. Si cette case est cochée, la fenêtre Droplet s’ouvre lorsque vous faites glisser un lot
sur l’icône de la droplet et vous pouvez consulter les réglages de la droplet.
Si cette case n’est pas cochée, double-cliquez sur l’icône de la droplet pour ouvrir sa
fenêtre et consulter ses réglages.
Consultez la section « À propos de la fenêtre Droplet » à la page 338 pour plus d’informations concernant les réglages de la droplet.
Vous pouvez voir une liste des options dictionnaire AppleScript pouvant être utilisées
avec une droplet en faisant glisser l’icône de la droplet sur l’éditeur de script situé dans
/Applications/AppleScript.
Case à cocher
« Afficher au démarrage »342 Chapitre 25 Utilisation de droplets
Utilisation d’une droplet pour transcoder des fichiers
multimédia sources
Une fois que vous avez créé une droplet, vous pouvez transcoder des fichiers multimé-
dia sources en les faisant glisser sur l’icône de la droplet.
Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet :
1 Faites glisser vos fichiers multimédia sources sur l’icône de la droplet.
Rôle de la case « Afficher au démarrage » en bas de la fenêtre :
 Si la case « Afficher au démarrage » n’est pas cochée : la droplet commence immédiatement le transcodage des fichiers multimédia sources.
 Si la case « Afficher au démarrage » est cochée : la fenêtre Droplet s’ouvre et les fichiers
multimédia sources sont affichés dans le tableau Fichiers source de la droplet. Passez
à l’étape 2 pour envoyer votre lot.
2 Si la fenêtre Droplet s’ouvre, vous pouvez vérifier et modifier les réglages de la droplet,
comme le dossier de destination et les identificateurs de fichier. Lorsque les réglages
vous conviennent, cliquez sur le bouton Soumettre.
Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de
réglages contenu dans cette droplet. Chapitre 25 Utilisation de droplets 343
3 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources.
Pour plus d’informations, consultez le Manuel de l’utilisateur de Batch Monitor.
Si une fenêtre Droplet est ouverte, vous pouvez faire glisser vos fichiers multimédia
sources directement dans le tableau Fichiers source, puis les envoyer en transcodage.
Pour transcoder des fichiers multimédia sources à l’aide d’une droplet ouverte :
1 Double-cliquez sur l’icône d’une droplet pour l’ouvrir.
2 À l’aide du Finder, localisez les fichiers multimédia sources, puis faites-les glisser dans
le tableau Fichiers sources de la droplet.
3 Le cas échéant, modifiez les réglages de votre droplet, puis cliquez sur le bouton
Soumettre.
Chaque fichier multimédia source est traité en fonction du réglage ou du groupe de
réglages contenu dans cette droplet. Par exemple, si vous envoyez deux fichiers multimédia sources vers une droplet contenant trois réglages, Compressor crée six fichiers
multimédia de sortie différents.
4 Ouvrez Batch Monitor si vous souhaitez suivre l’état du traitement de vos fichiers multimédia sources.344 Chapitre 25 Utilisation de droplets
Conseils à propos des droplet
Voici quelques conseils supplémentaires sur l’utilisation des droplets pour le transcodage des fichiers multimédia sources.
Droplets et services de traitement Compressor
Si vous faites glisser des fichiers sur l’icône d’une droplet sans avoir ouvert l’application
ou une droplet au préalable, il se peut que Compressor vous affiche un avertissement
(« Cet ordinateur n’est pas disponible »), indiquant que les services de traitement
Compressor ne se sont pas encore lancés à l’arrière-plan. Cliquez sur le bouton Soumettre en bas de la fenêtre Droplet. Les services de traitement Compressor démarrent alors
pour transcoder les fichiers glissés.
Droplets et grand nombre de fichiers multimédia sources
Si vous soumettez un grand nombre de fichiers multimédia sources (par exemple 200
ou plus) à l’aide d’une droplet, un retard d’environ une minute peut se produire entre
le message d’alerte « Préparation au traitement » et l’apparition de la zone de dialogue
confirmant que la tâche est en cours de soumission. Vous pouvez éviter ce retard en réduisant le nombre de fichiers source que vous transmettez à la fois à l’aide d’une droplet. 345
A Annexe
A Dépannage et assistance client
Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, vous disposez
de plusieurs ressources pour y remédier.
 Notes commerciales : une page de notes commerciales, dans le menu Aide
Compressor, fournit des informations de dernière minute qu’il n’a pas été possible
de faire figurer dans le Manuel de l’utilisateur de Compressor. Consultez les notes
commerciales dès l’installation ou la mise à jour de Compressor.
 Page Web d’assistance de Compressor : Compressor possède sa propre page d’assistance technique consultable sur http://www.apple.com/fr/support/compressor
et sa propre page de discussions sur
http://discussions.info.apple.com/compressor (en anglais).
 Base de données « AppleCare Knowledge Base » : AppleCare offre une base de données
sur la résolution de problèmes courants, régulièrement mise à jour et enrichie pour
tenir compte des nouveaux problèmes dès leur apparition. Cette base de données
gratuite constitue une excellente ressource pour les utilisateurs de Compressor. Pour
accéder à cette base d’informations techniques AppleCare, visitez la page d’assistance
AppleCare à l’adresse suivante : http://www.apple.com/fr/support.
 Assistance AppleCare : les utilisateurs de Final Cut Pro disposent de plusieurs types
d’assistance. Pour plus d’informations, consultez le Guide d’assistance et de service
pour logiciels professionnels Apple fourni avec la documentation de Compressor.346 Annexe A Dépannage et assistance client
Contacter l’assistance AppleCare
Une documentation sur les options d’assistance proposées par Apple est fournie avec
Compressor. Selon vos besoins, plusieurs niveaux d’assistance sont disponibles.
Quel que soit votre problème, il est toujours utile de disposer immédiatement des
informations correspondantes disponibles. Plus vous avez d’informations à communiquer aux techniciens, plus vite ils seront en mesure de résoudre votre problème.
 Le numéro d’enregistrement fourni avec Compressor. Ce numéro diffère du numéro
de série logiciel utilisé pour activer votre copie de Compressor.
 Version de Mac OS X installée. Vous trouverez cette information en choisissant
l’option « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme.
 La version de Compressor installée, en tenant compte, le cas échéant, des mises à
jour. Consultez le numéro de version en choisissant l’option Compressor > « À propos de Compressor ».
 Le modèle d’ordinateur utilisé.
 La quantité de mémoire RAM installée sur votre ordinateur et celle disponible pour
Compressor. Vous pouvez connaître la quantité de mémoire RAM installée en choisissant « À propos de ce Mac » dans le menu Pomme du Finder.
 Le matériel tiers connecté à l’ordinateur ou installé, ainsi que son fabricant. Il peut
s’agir de disques durs, cartes graphiques, etc.
 Modules de tierce partie ou autres logiciels installés avec Compressor.
Création d’un profil de support
Outre le fait qu’il propose un accès au Manuel de l’utilisateur de Compressor, le menu
Aide comprend également un élément permettant de créer un profil d’assistance.
Dans certains cas d’assistance technique, AppleCare demande des informations autant
sur l’ordinateur que sur la configuration de l’application en question. Sélectionnez
Aide > Créer un profil d’assistance pour créer un fichier contenant les informations
nécessaires et pouvant être envoyé par courrier électronique à AppleCare. Vous devez
normalement utiliser cette fonction, à moins qu’un représentant d’AppleCare ne vous
indique le contraire.
L’assistance AppleCare est accessible en ligne à l’adresse
http://www.apple.com/fr/support/compressorAnnexe A Dépannage et assistance client 347
Astuces de dépannage
Si vous rencontrez des problèmes lors de l’utilisation de Compressor, recherchez ici
la réponse à vos questions.
L’utilisation de la ligne de commande de Compressor requiert
l’ouverture d’une session
La ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué
Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur
fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de
toutes les fonctionnalités qu’offre ce système.
Mise à l’échelle (en couleurs 10 bits) de fichiers de données source
Si vous utilisez Compressor pour transcoder des fichiers multimédias sources utilisant
10 bits par canal de couleur et que vous avez l’intention de mettre leur image à l’échelle
(c’est-à-dire de la redimensionner), activez les contrôles d’images. Dans le cas contraire,
le fichier de sortie transcodé n’utilise alors que des couleurs sur 8 bits plutôt que 10.
Pour activer les contrôles d’images :
1 Ouvrez l’onglet Réglages.
2 Dans l’onglet Réglages, sélectionnez le réglage que vous souhaitez modifier. Vous pouvez également sélectionner un réglage déjà appliqué à un fichier de données source
dans la fenêtre Lot.
3 Cliquez sur l’onglet « Contrôles d’images » dans la fenêtre de l’Inspecteur.
4 Sélectionnez une des valeurs suivantes dans le menu local « Contrôles d’images » :
 Automatique : Compressor analyse la tâche de transcodage (le fichier de données
source et le réglage appliqué), puis il détermine automatiquement les attributs
« Contrôles d’images » appropriés.
 Personnalisé : cette option permet d’ajuster manuellement tous les attributs de
la sous-fenêtre Contrôles d’images. 349
B Annexe
B Utilisation de la ligne de
commande
Utilisation de la ligne de commande
Si vous êtes habitué à effectuer votre travail à partir de shells Terminal et que vous avez
besoin (ou préférez) exécuter Compressor à partir de la ligne de commande avec
une utilisation minimale des interfaces d’application, cette annexe vous est destinée.
L’annexe inclut les rubriques suivantes :
 Commandes de shell pour la configuration des nœuds de service et des contrôleurs
de cluster (p. 349)
 Commandes de shell pour l’envoi de travaux Compressor (p. 350)
 Commandes de shell pour le contrôle des lots (p. 353)
Commandes de shell pour la configuration des nœuds
de service et des contrôleurs de cluster
Une alternative à l’utilisation de la sous-fenêtre Apple Qmaster des Préférences Système
consiste à utiliser la commande qmasterprefs avec les options de ligne de commande destinées à activer et désactiver les services de contrôle des clusters et des nœuds de service.
Dans les descriptions de ligne de commande ci-dessous, les crochets < > indiquent un
argument obligatoire dans une commande et les crochets [ ] indiquent un argument
facultatif.
Remarque : la ligne de commande permettant d’exécuter un réseau de traitement distribué Apple Qmaster, chaque nœud du service Compressor (c’est-à-dire chaque ordinateur
fournissant des services Compressor de traitement distribué) doit avoir ouvert une session
avec un nom d’utilisateur et un mot de passe Mac OS X pour pouvoir bénéficier de toutes
les fonctionnalités qu’offre ce système.
Vue d’ensemble
Vous trouverez ci-dessous un résumé de la commande permettant d’activer et de
désactiver les services de contrôle des clusters sur un ordinateur. La commande
qmasterprefs se trouve dans le dossier /usr/sbin.
qmasterprefs -cluster