Au XIXe siècle, Versailles devient un centre de fêtes qui attire de nombreux visiteurs dans la région. À Viroflay, le duc de Morny organise des courses de chevaux auxquelles assiste le tout Paris. Hommes politiques (le duc de Morny, François Guizot), savants (Gaston Boissier, Joseph Bertrand), historiens (Hyppolyte Taine, Henri Welshinger), peintres (Jean-Victor Adams, Tony Robert Fleury), ingénieurs (Fulgence Bienvenüe, fondateur du métro de Paris) séjournent dans la commune. De belles propriétés entourées de parcs sont construites sur les coteaux de la vallée à la lisière des bois ; certaines de ces propriétés ont maintenant disparu, d'autres sont encore visibles comme Les Ormes où demeura Jules Clarétie (1840-1913), écrivain, académicien et administrateur de la Comédie-Française. Il achète sur la rive droite une maison où, dit-on, séjourna Marat, entourée d'un parc d'un hectare, aujourd'hui morcelé. Clarétie ajoute deux ailes et la décore de motifs en céramique colorés très en vogue à cette époque. L'une des deux ailes devient une salle de réception-auditorium où a lieu la lecture de la plupart des œuvres proposées au Théâtre Français : Paul Déroulède, Paul Painlevé, Anatole France, Jean Richepin, Tristan Bernard, Frédéric Mistral, Maurice Barrès, Jules Massenet et Réjane ont fréquenté Les Ormes.